Avocette 1981 (5) 3-4
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ISSN 0181-0782
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Supplément au N ° lq de PICARDIE LATURE
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Dépôt légal :(1er trimestre 1982)
GROUPE E1VIR©NFEMENT PROTECTI<N ORNITHOLOGIE EN PICARDIE
Musée de Picardie Rue de la République 8000O Amiens
Prix du numér©:5,00frs COMMISSION PARITAIRE N° 6586O

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ADRESSE DES AFIIUÈS
É iÉàSSON D.: 18 Rue Paul Eluard 800CC Amiens
YCETEL F.: 26~2S cite Leday @0100 Abbeville
SUEUR F.: Saint Jean 80120 Rue
TRIPLET P.:Ecole Rue du Repos 80550 Le Crotoy
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M L'AVOCETTE: Bulletin de la section ornithologique du GEPOP
'" (supplément au n°1q de PICARDIE EATURE)
Directeur ïe la publication:P.ROYER
Rédacteur en chef de l'Avocette:P.TRIPLET
Dactylographie et misagen page:l.Veriere,P.Royer@ F. Sueur
=\.|
Publié avec le soutien financier de la
Station d'éiudes en Baie de Somme
par l'atelier de reprographie de l'U.E.RÉ ‘
des sciences exactes et naturelles d'Amiens
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GWP©P(Groupe Environnement Protection et 0rnithoLo¢io en Picardia)
5 Nuxeo de Picardie Rue de la îëpubliauo
VUC<C F Lama

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SOMMAIRE
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LA VALLEE DE LA BOUVAQUE: ‘ _
FONTEL F.: La vallée de la Bouvaque p. 1 a 15
SUEUR F.:Evolution des peuplements végétaux p.16
SUEUR F. : Les gasteropodes p. 17-18
TRIPLET P.
MONTEL F.:Amphibiens et reptiles p.19
TRIPLET P. : Les mammifères p.20—21
MONTEL F. »‘ _
Tableaux p. 22-25 E ” È
TRIPLET P. Les passereaux dans la Somme en 1980 p.2q-56
SUEUR F. Centrale ornithologique GEPOP 7
Rectificatifs et additions a la synthèse p°2
I des observations 1979 dans la Somme w
SUEUR F.'Données ornithologiques inédites concernant le
¤ littôral picard année 1975 p.38-41
SUEUP F. Données ornithologiques inédites concernant le W
littoral picard année 1976 p.A2 à 49 "
MASSON D.Repartition,dynamisme et évaluation des É
effectifs nicheurs du Grebe huppé ‘
(Podiceos cristatus) dans la Somme (1978-1980) p.50-55
MONTEL F. : la migration postnuptiale des passereaux
SUEUR F. dans le Marquenterre en 1980 p.56—63
TRIPLET P. Les passereaux rares de la Somme p.64-68-
TRIPLET P. Note sur la'Cigogne noire (Qicomlê nigrg)
, dans la Somme - : I _ p.69-71
TRIPLET P. L'hypolaîs ictérine(Hinpola1s icterinak
et I"Hypolîs polyglotte (Hipnolais polyglotta)
dans la Somme _ p.72-74
TDIPLET P. Note complémentairé sur le Phoque veau—marin
Phoca vitulinm en Baie de Somme p.75
III M  
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LA VALLEE DE LA BOUVAQUE
PAR F. HONTEL
Introduction
Quelques années se sont écoulées depuis la création du parc municipal de la Bouvaque, à Abbeville.
Actuellement des projets d'extension vers les étangs Bouvaist, ancienne propriété des sucreries Béghin-
-Say, sont en cours ; il nous a paru nécessaire de faire connaitre l'importance certaine, pour l‘avi-
Faune, de cette zone humide trop ignorée.
Des observations réalisées depuis la·protection de cette dernière (interdiction des activités halieu-
tiques et cygénétiques) nous ont permis de constater une évolution de certaines espèces. Nous avons
donc décidé de couvrir la totalité de la vallée de la Bouvaque jusqu'à Drucat. Les résultats sont en-
courageants. Des secteurs "insignifiants" se sont révélés incomparables pour la nidification de certai-
nes espèces et le stationnement de certaines autres. Des contrôles, principalement en automne, ont
confirmé l'importance d'une vallée N.NE---S.SN pour les oiseaux migrateurs.
Deux méthodes d'observation furent, et sont toujours, adoptées :
- La première, appliquée depuis le l9 novembre 1980, consiste à suivre un itinéraire échan-
tillon, à intervalle régulier (une fois par semaine sur un,deux jours suivant les circonstances) :
voir et écouter.
- La seconde, intéressant essentiellement les migrations, repose sur le relevé par quart
d'heure, pendant au moins une heure, de l'importance et de la direction des vols. Cette opération s'ef-
fectue à partir d'un point fixe (Abbeville, Cité Leday). Par ailleurs, des contrôles d'oiseaux vers
les dortoirs ont pu être réalisés (Tourterelles turques...).
Il faut cependant regretter l'impossibilité de pénétrer sur certaines propriétés privées. Une simple
- autorisation, avec garanties de sérieux, nous permettrait daccroître nos connaissances et de confirmer
certaines probabilités (nidification des deux butors). Heureusement l‘ouverture prochaine des "étangs
8ouvaist" au public nous permettra d'explorer un nouveau site dont nous ignorons presque tout ; mais
* quel usage lui réservent les autorités locales ?
Biotopes
Le milieu est typique de la vallée humide, avec en alternance étangs, phragmitaies et peupleraies ;
le tout parcouru par 3 cours d'eau principaux (Scardon, Novion, Hermitage).
En direction de Drucat, le marais proprement dit laisse place à la prairie humide. La dernière zone
marécageuse ("Marais de Drucat") est, en fait, une très vieille peupleraie sous laquelle pousse une
végétation arbustive et quelques phragmites. Les flancs de la vallée sont occupés par quelques zones
habitées (Thuison, Route de Drucat, cité Leday...) :
- Le flanc NW a une vocation plutôt agricole (cultures betteravières, céréaliêres, maïs...);
quelques bosquets rompent la monotonie du paysage. Il est parcouru par un chemin (ancienne ligne SNCF)
bordé de haies d'aubépines et prunelliers. Quelques beaux "larris" subsistent encore.
- Le flanc SE est en pente douce.Il est parcouru, sur une grande partie de sa longueur, par
uneligne de chemin de fer destinée à la desserte de la zone industrielle d'Abbeville.D'importantes
haies d'aubépines favorisent la nidification des Sylviidés... au printemps et l'alimentation des Turdi—
dés... pendant les durs mois d'hiver. En quelques points précis, des talus élevés et secs sont appré-
ciés du Traquet pâtre Saxicola torquata...
En résumé, la vallée de la Bouvaque offre une variété étendue de biotopes dont profite une avifaune
très diversifiée.
Abréviations
’ PMB ; Parc Municipal de la Bouvaque.
MD : Marais de Drucat.
BC : Bois des Catiches.

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il Systématique
Les oiseaux sont classés dans l'ordre du "Guide des oiseaux d'Europe" de R. Peterson, G. Mountfort
et P. Hollom.
GREBE CASTAGNEUX Podiceps rufficollis
Nous avons repris (fig.1) les densités relevées au PMB. Elles nous montrent la Fréquence de cet oiseau
en migration postnuptiale et prénuptiale ainsi qu'en hivernage.Il disparait totalement en période de
nidification (dispersion des couples). Le nid n'a pas été trouvé au PMB malgré le cantonnement d'un
couple du A au 20 mars 1981 sur une petite mare.0n devrait le trouver sur quelque étang privé.
GRAND CORHORAN Phalacrocorax carbo
Son observation n‘est pas courante mais semble plus régulière en migration : 2 individus vers le NE
le 12 avril 1981, 18 vers l'W.SW le 14 septembre.
HERON CENDRE Ardea cinerea
Nicheur à Drucat (BC) dans le début des années 60 (une dizaine de nids) ; depuis quelques années il
tente de se réimplanter.Malheureusement, il est soumis à la vindicte des pisciculteurs (nombreux sur
la vallée) et de quelques chasseurs peu scrupuleux : 1 juvénile trouvé mort, fraîchement abattu, le
30 septembre 1981.
En migration, ses cris rauques sont, quelquefois, entendus une nuit entière (nuit du 25 au 26 septem-
bre 1980). L'hivernage est prouvé : une petite population (max. 13) estnotée régulièrement du 18 octo-
bre 1980 au 16 février 1981 très souvent en plaine, à la recherche de quelque taupe ou rongeur. Un
individu est encore noté sur un peuplier (MD) le 4 mars.
HERON POURPRE Ardea purpurea
Quelques captures sont signalées par des chasseurs avant 1972 (année de protection de 1'espëce).I1
doit encore fréquenter la vallée mais nous ne possédons aucune preuve de sa nidification (elle est
possible).
BUTOR ETOILE Botaurus stellarîs
‘ 0ccupant principalement les phragmitaies des zones privées, nous connaissons son existence essentiel-
lement par l'écoute. Depuis quelques années il tend à se raréfier. Nicheur possible, sinon probable
(1 chanteur le 8 mai 1981), il méritera d'être suivi, avec une particulière attention, dans les pro-
' chaines années.
BLONGIOS NAIN Ixobrychus minutus
Estivant très discret, son statut est très proche de l'espèce précitée : 1 juvénile le 26 aout 1970,
1 mâle adulte le 17 aout 1981.
CIGOGNE BLANCHE Ciconia ciconia
Rarement observée : 1 en migration vers l'Est le 1er mai 1980.
CYGNE TUBERCULE Cygnus olor
Un certain erratisme des populations sauvages de la région peut être noté pendant la période hivernale.
Quelques bandes sont alors observées sur la vallée : une cinquantaine en 1970 ou 1971, 17 le 19 novem-
bre 1980... Il peut s'agir, également, de migrateurs. En 1981, la nidification a été particulièrement
suivie :
PMB : 1 couple éjointé / 1 nid le 21 avril.
Nid abandonné le ZB.
1 couple mixte (éjointé/sauvage) 1 nid le 21 avril.
6 pulli le ler juin.
4 grands pulli le 6 aout.
Zone privée : 1 couple mixte (éjointé échappé du PMB/sauvage) 1 nid le 22 avril.
Nid détruit le 1B mai (intervention de l'homme possible ?)
Couvée de remplacement : A juv. volants le 1er septembre.
Après la période de nidification, l'effectif est de 17 individus : 5 adultes (A éjointês et 2 sauvages)
B immatures (1ère année) et 3 immatures (2ème année) libres.

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01E DES MOISSONS Anser Fabalis · _
Elle Fut entendue en migration nocturne durant l'hiver 1978/79. Une observation de 33 individus vers
le Sud-Ouest le 6 novembre 1980.
OIE RIEUSE Anser a1biFrons
En 1979, des hivernants empruntaient la vallée soir et matin. Deux Forts passages Furent notés lors
des coups de Froid de début janvier et du 14 Février.
OIE CENDREE Anser anser
Régulière chaque année en migration postnuptiale et prénuptiale : plusieurs centaines du 11 au 14 octo-
bre 1978 ; 49 vers le Sud-0uest le 28 octobre 1980, min. 170 en 4h30 le 3 novembre (migration â très
haute altitude) ; 4 vers le Nord le 14 mars 1981, 18 vers le Sud le 14 octobre, 91 vers le Sud le 19
octobre...
Une observation de 2 individus Fut notée tardivement le 22 avril 1981. Ces deux oiseaux parcouraient
la vallée à très basse altitude et ne semblaient nullement en migration. Ils ne Furent pas revus.
CANARD COLVERT Anas platythynchos
Nicheur sédentaire, quelquefois son origine est douteuse (bariolés). C'est un migrateur qui devient
très commun lors des coups de Froid hivernaux : un individu bagué le 3 Février 1968 en Allemagne repris
le 8 janvier 1971. (Presse locale).
SARCELLE D'HIVER Anas crecca
Elle est commune en migration. L'extension du PMB devrait Faciliter son hivernage : stationnement d'un
petit nombre en janvier 1979, 1 mâle peu Farouche du 10 au 12 décembre 1980.
CANARD CHIPEAU Anas strepera
Migrateur discret : 1 mâle vers le Sud-0uest le 29 septembre 1981, 1 Femelle en stationnement le 8
octobre au PM8.
CANARD SIFFLEUR Anas penelope _
Migrateur particulièrement remarqué lors des coups de Froid de début 1979 : Fuyant le Froid, des bandes
importantes tournaient sur la vallée à la recherche d'une zone tranquille. Ouelques—unes se posèrent
de courts instants au PMB avant de continuer leur route. Une Femelle en stationnement depuis le 16 t
septembre 1981 au PMB, toujours présente le 4 novembre.
CANARD PILET Anas acuta
Migrateur peu observé.,
SARCELLE D'ETE Anas querquedula
Migratrice notée au printemps et en été : 2 tuées le 10 aout 1979 et 1 le 17 sur la zone privée.
CANARD SOUCHET Anas clypeata
Migrateur relativement commun : 1 Femelle le 15 septembre 1981 au PMB. Un couple Fut observé le 8 mai
en période de nidiFication (poursuite nuptiale en vol).
FULIGULE MILOUIN Aythya Ferina
Comme tous les Fuligules, il apprécie les grands étangs de la vallée lorsqu'il y trouve la tranquillité.
Malheureusement, par la pression de chasse sur les zones privées, il ne peut stationner sur celles-
ci : 4 (3 mâles et 1 Femelle) le 27 décembre 1979.
L'extension du PMB devrait, encore une Fois, Favoriser son hivernage : une Femelle du 19 novembre 1980
au 20 janvier 1981, une le 4 mars (la même?).
FULIGULE MORILLON Aythya Fuligula
Il semble apprécier, encore plus, la zone étudiée. Hivernant régulier au PM8 : noté du 19 novembre
1890 (2 mâles) au 29 janvier 1981 (1 mâle), maximum de 3 mâles et 1 Femelle le 12 décembre 1980.
FULIGULE MILOUINAN Aythya marila — _
Migrateur rare à l‘intérieur des terres : 1 mâle immature le 12 décembre 1980 au PMB.

..5..
GARRDT A OEIL D'0R Bucephala clangula
Les rares observations concernent essentiellement des femelles (1 tuée le 5 janvier 1979).
HARLE PIETTE Hergus albellus
Remarqué lors des hivers rigoureux de 1956/57 et 1962/63. Plus près de nous, une migration exception-
nelle Fut notée les 3 et 4 janvier 1979 : plusieurs bandes de 10 à 20 individus vers le Sud-0uest.
HARLE BIEVRE Hergus merganser
Quelques individus sont observés épisodiquement au coeur de l'hiver. Il devient plus commun lors des
hivers rigoureux (1956/57, 1962/63, 1978/79). Les 3 et 4 janvier 1979, il fut même observé des troupes
en migration comprenant jusqu'à 50 individus (généralement des Femelles ou immatures).
BUSE VARIABLE Buteo buteo
` Un certain erratisme est noté en aout;1980 : 1 le 16 ; en 1981 : 1 le 4, 1 le 28. Régulière en migration
postnuptiale (1 en 5h00 le 15 octobre 1980, 2 en 4h30 le 3 novembre, 1 en 1h30 ; 1 vers le Sud-0uest
le 8 septembre 1981), elle semble l'ëtre beaucoup moins en migration prénuptiale (1 le14 avril 1981).
Un individu a hiverné du 22 décembre 1980 au 9 Février 1981 (BC).
EPERVIER D'EUROPE Accipiter nisus
Migrateur et hivernant : 1 vers le Sud le 13 octobre 1980, 1 en 4h30 le 3 novembre, 1 Femelle du 22
au 26 décembre ; 1 Femelle le 4 mars 1981, 1 les 28 et 29 septembre, 1 Femelle les 4 et 5 novembre.
AUTOUR DES PALOHBES Accipiter gentilis
Migrateur de plus en plus rare.
BONDREE APIVORE Pernis apivorus
Une seule observation : 1 individu planant à basse altitude le 19 juin 1981.
BUSARD DES ROSEAUX Circus aeruginosus
Les observations réalisées concernent essentiellement des oiseaux en migration postnuptiale : 1 immature
` 1ère année vers le Sud le 14 septembre 1981, 2 (1 immature 1ère année et 1 Femelle immature) en 20
minutes le 16 octobre.
I BUSARD SAINT MARTIN Circus cyaneus
Erratique hivernal : 1 femelle/immature les 22 décembre 1980 et 13 Février 1981.
BALBUZARD PECHEUR Pandion haliaëtus
Migrateur très rare : 1 vers l'Est le 23 mai 1977, 1 vers le Sud-0uest le 1er septembre.
FAUCON HOBEREAU Falco subbuteo
Migrateur peu commun : 1 vers le Sud-0uest le27 aout 1981.
FAUCON EHERILLON Falco columbarius
Sans être commun, il semble régulier en migration postnuptiale : 1 Femelle/immature en 4h30 le 22 octo-
bre 1980, 1 le ler novembre, 1 Femelle/immature en 4h30 le 3 ; 1 en 3h00 le 19 octobre 1981.
FAUCON CRECERELLE Falco tinnunculus
Nicheur probable. Il est noté toute l'année. Les contrôles migratoires ont mis en évidence ses passa-
ges d'aut0mne : 1 en 5h00 le 15 octobre 1980, 1 en 4h30 le 3 novembre, 1 vers le Sud-Ouest le18, 1
vers le Sud-0uest le 19 ; 4 en 4h00 le 5 octobre 1981, 1 vers le Sud le 26.
PERDRIX GRISE Perdix perdix
Nicheuse sédentaire, elle se maintient relativement bien malgré les méthodes d'agriculture moderne
et plusieurs printemps catastrophiques.
CAILLE DES BLES Coturnix coturnix
-Elle s'est considérablement rarétiée depuis une quinzaine d‘années. Nous n'entendons plus son chant
si caractéristique depuis bien longtemps.

-Q;-
FAISAN DE COLCHIDE Phasianus colchicus
Nicheur introduit à des Fins cygénétiques.
RALE D'EAU Rallus aquaticus
Hivernant très commun dans les phragmitaies. Sa nidiFication est très probable.
MARDUETTE PDNCTUEE Porzana porzana
Très discrète, elle passe souvent inaperçu : 1 les 9 et 23 septembre 1981 au PMB.
RALE DES GENETS Crex crex
Très discret, il est de plus en plus rarement observé. Nous gardons le souvenir d'un individu s'envolant
d'une pièce de luzerne, au nez d'un chien de chasse, en 1968 ou 1969.
POULE D'EAU Gallinula chloropus ·
Nicheuse très commune. Familière, elle anime toute l'annêe les étangs du PMB. Nous n'avons, cependant,
jamais constaté la moindre "surpopulation" : 70 individus représentent l'eFFectiF moyen en hivernage
pour 1980/81 (du 15 novembre au 15 Février), 114 la moyenne des maxima du 29 janvier au 13 Février.
Nous noterons les deux reprises d'oiseaux bagués suivantes : 1 baguée juvénile le 23 aout 1969 â
Varkensland (Pays Bas), reprise le 24 décembre 1969. 1 baguée le 10 septembre 1970 au Danemark, reprise
le 8 janvier 1971. (Presse locale).
FOULOUE MACROULE Fulica atra
Nicheuse certaine. Les populations locales sont relativement Faibles ; leurs eFFectiFs s'accroissent
en hiver à l'arrivée des migrateurs (voir Fig.2) : 1 individu bagué (+1 an) le 11 janvier 1980 à
Harelbeke, en Flandre occidentale (Belgique), repris le 22 Février 1980.
VANNEAU HUPPE Vanellus vanellus
Surtout migrateur, ses bandes se succèdent rapidement sur la vallée lors des coups de Froid :
— environ 960 en 4h30 le 3 novembre 1980.
— environ 850 en 2h15 le 5. -
- 90 en 1h15 le 6.
- environ 1100 en 1h30 le 30.
- 249 en 1h15 le 1er décembre. e
Les stationnements deviennent importants à partir du mois d'octobre sur les plateaux proches de la
vallée : 212 le 1er octobre 1981, min. 227 le 21.
PLUVIER DORE Pluvialis apricana
Migrateur, on le note la plupart du temps lors des passages de Vanneaux huppés Vanellus vanellus avec
lesquels il stationne parfois sur les plateaux (31 le 24 octobre 1981).
GRAND GRAVELOT Charadrius hiaticula
Plutôt cotier, nous l'entendons parFois lors de ses passages nocturnes au printemps et à l'automne.
PETIT GRAVELOT Charadrius dubius
Noté régulièrement en été le long des rivières.
BECASSINE DES MARAIS Gallinago gallinago
Migratrice régulière en automne. Elle hiverne volontiers sur les prairies humides et les vasières.
Quelques unes sont notées couramment au PMB.
BECASSE DES BOIS Scolopax rusticola
Migratrice notée sporadiquement en novembre et décembre. En janvier 1979, nous en levâmes une d'un
buisson d'aubépine le long de la ligne de chemin de Fer de la zone étudiée ; le sol était alors recou-
vert d'une épaisseur de neige de 30 à 40 cm.
COURLIS CENDRE Numenius arquata ‘ .
La migration postnuptiale, surtout notée en novembre, concerne généralement des individus isolés. Des
erratiques sont quelqueFois observés l‘été (14 le 27 aout 1980).
COURLIS CDRLIEU Numenius phaeopus
Migrateur en avril—mai et juillet-aout, nous l'entendons p1rFois lors de ses passages nocturnes (22
aout 1980).

CHEVALIER GAHBETTE Tringa totanus
Migrateur en mars-avril et de juillet à septembre (1 le 21 juillet 1981).
CHEVALIER CULBLANC Tringa ochropus
Migrateur régulier en petit nombre. Il estive volontiers le long de la vallée.
CHEVALIER GUIGNEITE Tringa hypoleucos
Migrateur commun et estivant. Dates extrêmes de présence pour 1981 : 12 mai-9 octobre.
GOELANO ARGENTE Larus argentatus
Noté en 1980 lors de ses déplacements vers les dortoirs maritimes (37 le 27 aout, 85 en 1h30 le Ier sep-
tembre). Il n'a fait l'objet d‘aucune observation en 1981. Il semble donc irrégulier sur la zone étudiée.
Les quelques données de 1980 nous confirment une prédominance dans les effectifs de cette espèce (70%).
GOELAND CENDRE Larus canus
0n le note de plus en plus souvent en plaine avec la mouette rieuse Larus ridibundus qu'il accompagne le
soir vers la mer.
HOUETTE RIEUSE Larus ridibundus
Très commune, on la rencontre souvent en plaine derrière les tracteurs, à la recherche de vers et menus
invertébrés (117 le 21 avril 1981). 0n la note également (généralement d'aout à mars) lors de ses dépla-
cements vers les dortoirs maritimes.
NOUETTE TRIDACTYLE Rissa tridactyla
Un oiseau de première année fut découvert mourant en 1974.
PIGEON COLOHBIN Colunba oenas
Noté uniquement en migration.
· PIGEON RAHIER Columba palunbus
Nicheur commun et migrateur régulier. Les effectifs peuvent devenir très importants en hiver.
' TOURTERELLE DES BOIS Streptopelia turtur
Nicheuse estivante. Dates extrêmes de présence pour 1981 : 14 avril-17 septembre. Un passage, bien mar-
qué, fut noté dans la matinée du 9 mai 1981.
TOURTERELLE TURQUE Streptopelia decaocto
Nicheuse très commune à Abbeville (cité Leday). Des contrôles effectués le soir sur des oiseaux gagnant
un dortoir ¤ous.permettent de réaliser une approche des populations locales de cette espèce (130 en 1h3O
le 1er septembre 1980, 114 en 1h45 le 7, 274 en 2h35 le 15, 206 en 3h00 le 17, 245 en 3hOO le 19, 251 en
2h00 le 1er octobre ; 285 en 2h00 le 22 septembre 1981). Il faut toutefois rester prudent dans nos ‘con-
clusions ; un dortoir peut en effet brasser des oiseaux sur un rayon de plusieurs kilomètres.
COUCOU GRIS Cuculus canorus
Nicheur certain. Dates extrêmes de présence pour 1981 : 14 avril—1er aout.
HIBOU DES MARAIS Asio flammeus
Nicheur possible. Nous l'avons déjà surpris en chasse diurne (1 le 21 avril 1981 à 16h20) et au gite
dans une phragmitaie (1 le 3 aout 1981).
CHOUETTE CHEVECHE Athene noctua
Elle semble commune mais son statut reste bien mal défini. Comme tous les nocturnes nous devrons nous
attarder davantage sur cette espèce à l'avenir.
CHOUEIIE HULOTTE Strix aluco
' Nicheuse probable. Elle se revèle commune à l'écoute nocturne. Il nous arrive quelquefois de l'entendre
en plein jour (1 le 8 septembre 1981 à 15h50 dans le bois des Catiches).
° CHOUETIE EFFRAIE Tyto alba
Nirheuse probable. On l'entend fréquemment la nuit à proxinitê des zones habitées.

-§§- n
MARTINET NOIR Apus apus
Nicheur à Abbeville. Ses bandes bruyantes animent des chaudes soirées d'été. Il semble cependant en
diminution depuis quelques années. Dates extrêmes de présence ; 7 mai 1981-22 septembre 1980.
MARTIN PECHEUR Alcedo atthis
Nicheur possible, en légère augmentation depuis quelques années malgré le dur hiver de 1978-79. Ses
populations atteignent un pic en septembre ; il est alors courant de l'apercevoir, sur les étangs et
les rivières.
PIC VERT Picus viridis
Commun, mais très localisé. Nicheur probable au MD.
PIC EPEICHE Dendrocopos major ·
Nicheur probable commun toute l'annêe.
PIC EPEICHETTE Dendrocopos ainor
Nicheur possible commun dans les peupleraies.
TORCDL FDURRILIER Jynx torquilla
Migrateur assez rare noté au printemps et à l‘automne : 1 le 10 avril 1977 dans un jardin de la cité
Leday à Abbeville ; 1 dans le même jardin les 10 et 11 septembre 1980 ; 1 le 22 avril 1981 sur la ligne
de chemin de Fer de la zone étudiée.
ALOUETTE DES CHAMPS Alauda arvensis
Nicheuse commune et migratrice en octobre-novembre. Elle hiverne en petit nombre sur la zone considérée
et voit ses eFFectiFs se renforcer lors des coups de Froid ; on l'observe alors grattant le sol enneigé
à la recherche d'une maigre pitance.
COCHEVIS HUPPE Galerida cristata
Nicheur sur la zone industrielle et la cité scolaire d'Abbeville. Sur la zone considérée il est peu `
observé : 2 le 4 septembre 1980 cité Leday, 1 migrateur le 18 octobre 1981.
I
HIRONDELLE DE RIVAGE Riparia riparia I
Une petite colonie a été découverte en 1981 à proximité des étangs Bouvaist (une quinzaine de nids
occupés). Située sur un ancien dépôt de sable de la sucrerie d'Abbeville et d'accès très Facile, elle
nous semble bien menacée. Dates extrêmes de présence : ?-5 octobre 1981.
HIRONDELLE DE CHEMINEE Hirundo rustica
Nicheuse commune. Elle se rassemble en dortoirs importants dans les phragmitaies après la saison
de nidification. Un individu albinos a été noté en juillet—aout 1969. Dates extrêmes de présence :
5 avril- 2 décembre.198l.
HIRONDELLE DE FENETRE Delichon urbica
Nicheuse un peu moins commune que l'espèce précitée. Dates extrêmes de présence : 16 avril—19 octobre
1981.
PIPIT DES ARBRES Anthus trivialis
Nicheur probable peu observé en 1981.
PIPIT FARLDUSE Anthus pratensis
Hivernant dans les Friches, les prairies humides et les parcs (PMB). Migrateur régulier en octobre,
quelques uns passent encore en novembre. Nicheur probable.
PIPIT SPIDNCELLE MONTAGNARD Anthus spinoletta spinoletta
1 hivernant de cette sous espèce a été noté du 3 décembre 1980 au 20 mars 1981 au PMB. A la dernière
observation il était revêtu de son plumage nuptial. _
BERGERONNETTE PRINTANIERE Motacilla Flava
Sur la zone considérée nous rencontrons uniquement des indiviius migrateurs. Il s‘aqit généralement
Qc la sous espèce Flava. Nous avons, touteFois, noté 1 mâle Flîyissima les 14 et 21 avril 1981 au PMB.
Dates extrêmes de présence : 14 avril—1er octobre 19dl.

..~;1...
I BERGERONNETIE DES RUISSEAUX Motacilla cinerea
Hivernante commune au Fond de la vallée, au PMB. Des petits mouvements migratoires sont notés en septem-
bre. Elle semble totalement absente en période de niditication.
BERGERONNETTE GRISE Motacilla alba
Nicheuse relativement commune. Migratrice en octobre (13 en 5h00 le 15 octobre 1980, 8 en 2h30 le 18.
Peu marquée en 1981 : 3 en 2h00 le 5 octobre, 2 en 3h00 le 19).
TROGLODYTE MIGNON Troglodytes troglodytes
Nicheur très commun partout et en particulier au PMB.
ACCENTEUR MOUCHET Prunella nodularis
Nicheur très commun près des zones habitées. Il semble avoir une prétérence toute particulière pour
les haies d'aubépine. Rares sont les propriétés de la cité Leday qui ne possèdent pas un couple nicheur
au printemps. En octobre ou novembre, des cris retentissent du moindre buisson et l'on constate alors
une augmentation des populations locales ; il s'agit de migrateurs nordiques.
TRAOUET TARIER Saxicola rubetra
Nicheur possible (1 mâle cantonné du 22 avril au 12 mai 1981). Il est surtout noté en migration post-
nuptiale (2 le 16 septembre 1981, 3 le 23...).
TRAQUET PATRE Saxicola torquata
Nicheur certain (1 couple/2 juv. volants le 6 aout 1981), il aftectionne particulièrement les talus
de chemin de Fer. Il ne semble pas hiverner sur la zone considérée.
ROUGEQUEUE NOIR Phoenicurus ochruros
Nicheur assez commun. Il est très Fidèle à son territoire qu'il défend âprement du printemps à l'auto-
mne. Migrateur régulier en octobre (6 le 8 octobre 1981 sur un rail de chemin de Fer). Dates extrêmes
de présence : 20 mars-4 novembre 1981.
' ROUGEQUEUE A FRONT BLANC Phoenicurus phoenicurus
Les observations réalisées concernent essentiellement des migrateurs. Dates extrêmes de présence :
1 mâle en mars 1972- 1 Femelle/immature le 22 octobre 1981.
ROUGEGORGE Erithacus rubecula
Nicheur commun. Régulier en migration postnuptiale sauf en 1980 où il nous parut Fort discret sur cer-
taines zones.
ROSSIGNOL PHILOMELE Luscinia megarhynchos
Nicheur possible estivant. Il semble peu abondant sur la zone considérée (jamais plus de 2 chanteurs
par sortie en 1981). Date extrême d' arrivée : 11 avril 1981.
GRIVE LITORNE Turdus pilaris
Migratrice et hivernante. Date extrême d'arrivée : 14 octobre 1981.
MERLE A PLASTRON Turdus torquatus
1 mâle près du BC en 1960/62.
MERLE NOIR Turdus merula
Nicheur commun partout. En 1981 les premiers tranports de matériaux sont notés de 28 Février, le ler
oeuf seulement le 20 mars.
GRIVE MAUVIS Turdus iliacus
Migratrice et hivernante. A partir de la mi—octobre on peut entendre son cri aigu pendant des nuits
entières et il arrive Fréquemment que ces passages se prolongent le jour (environ 1480 en 4h00 le 26
octobre 1980). Dates extrêmes de présence : 14 octobre-20 mars 1981.
GRIVE MUSICIENNE Turdus philomelos
Nicheuse commune. Migratrice en octobre (environ 650 en 4h30 le 22 octobre 1980).

..`|®..
GRIVE DRAINE Turdus viscivorus
Nicheuse régulière dans les bouleaux de la cité Leday. Migratrice en octobre (18 en 4h30 le 22 octobre
1980, 13 en 3h00 le 18 octobre 1981).
BOUSCARLE DE CETTI Cettia cetti
Nicheuse probable. Son chant retentit presque toute l'année dans les fourrés humides et les phragmitaies
(3 le 22 avril 1981, 2 le 27 octobre).
LOCUSTELLE LUSCINOIDE Locustella luscinoides
Nicheuse estivante. On l'entend généralement au printemps sur une courte période (min. 5 chanteurs
le 22 avril 1981 dans une petite phragmitaie). Lorsque l‘activité chant cesse, elle passe pratiquement
inaperçu. La dernière observation (1981) concerne un individu de 1ère année capturé et bagué le 21
juillet. ‘
LOCUSTELLE TACHETEE Locustella naevia
Nicheuse probable estivante (22 avril-2B juillet 1981). Notée surtout au printemps sur le même biotope
que l'espèce précitée (3 chanteurs le 22 avril 1981).
PHRAGHITE DES JONCS Acrocephalus schoenobaenus
Nicheur estivant. Un individu de 1ère année bagué en Grande Bretagne a été contrôlé le 3 aout 1981.
pour les renseignements concernant cet oiseau, voir annexe 1. Dates extrêmes de présence : 6 avril-
ler septembre 1981.
ROUSSEROLLE VERDEROLLE Acrocephalus palustris
Estivante peu commune. Une seule observation concerne cette espèce (1 chanteur le 7 juillet 1981).
ROUSSEROLLE EFFARVATTE Acrocephalus scirpaceus
Nicheuse estivante. Dates extrêmes de présence : 18 mai—30 septembre 1981.
HYPOLAIS POLYGLOTTE Hippolais polyglotta .
Nicheur probable estivant. Il semble assez commun sur la zone considérée. Observations 1981 : 1 chanteur
plus ou moins cantonné du 1er au 19 juin et le 7 juillet (toujours le même ?). Un individu capturé
le 17 aout lors d'une opération de baguage, 1 le 28 (cité Leday) ; dernier le 7 septembre (PMB). ·
FAUVETTE DES JARDINS Sylvia borin
Nicheuse probable estivante. Date d'arrivée : 28 avril 1981.
FAUVETTE A TETE NOIRE Sylvia atricapilla
Nicheuse estivante. Sur la zone considérée aucune preuve n'a été établie de l‘hivernage de cette espèce.
Dates extrêmes de présence : 6 avril-21 octobre 1981.
FAUVETTE BABILLARDE Sylvia curruca
Nicheuse probable estivante. Peu commune, on décèle sa présence surtout par le chant. Dates extrêmes
de départ : 8 septembre 1981.
FAUVETTE GRISETTE Sylvia communis
Nicheuse estivante commune. Pour 1981 nous pouvons même la considérer comme très commune. Dates extrê-
mes de présence : 22 avril-1er octobre 1981.
POUILLOT FITIS Phylloscopus trochilus
Nicheur estivant très commun. 0n le rencontre généralement dans des milieux plus secs que le Pouillot
véloce Phylloscopus collybita. Après la saison de nidification on reconnait Facilement les jeunes à
leur plumage à dominance jaune. Dates extrêmes de présence : 20 mars-7 septembre 1981.
POUILLOT VELOCE Phylloscopus collybita
Nicheur commun à très commun. Présent toute l'année, on le rencontre davantage dans le Fond de la vallée —
en particulier au PMB. Le 18 septembre 1980 nous avons noté, cité Leday, un individu transportant des
matériaux (végétaux et plumes) : comportement étrange pour la période considérée.

. ...1]...
i ROITELET HUPPE Regulus regulus
Hivernant régulier. Nicheur possible en 1981, cité Leday.
ROITELET A TRIPLE BANDEAU Regulus ignicapillus
Hivernant régulier plus "rare" que l'espèce précitée.
GOBEHOUCHE NOIR Ficedula hypoleuca
Migrateur absent au printemps. Assez régulier en automne, il semble apprécier particulièrement les
peupleraies (PMB). Dates extrêmes de présence : ler septembre-8 octobre 1981.
GOBEHOUCHE GRIS Huscicapa striata
Les habitations de la cité Leday présentent une architecture Favorable à la nidiFication de cette espèce
Cette dernière y est donc observée assez régulièrement. En Fond de vallée il préFère
les saules creux (PMB-MD). On note une très nette augmentation des populations à la Fin de l'été lors
de la migration postnuptiale. Dates extrêmes de présence : 18 mai-23 septembre 1981.
MESANGE A LONGUE QUEUE Aegithalos caudatus
Nicheuse commune. Ses troupes animent toutes les zones boisées en automne et en hiver. On note parFois
des variances dans le plumage (tête blanche...) sans pour autant les assimiler à la sous espèce caudatus
HESANGE NONNETTE Parus palustris
Assez rare, elle préfère les grandes zones boisées "sèches". Un seul individu a été observé de Façon
certaine le 27 octobre 1981.
NESANGE BOREALE Parus lontanus
Nicheuse probable. Très proche de l'espèce précédente, elle aFFectionne davantage les bois humides
(peupleraies...) les Fourrés et les haies, d'où sa présence régulière sur la zone considérée.
HESANGE HUPPEE Parus cristatus
observée à partir de septembre, elle Fréquente en très petit nombre les quelques pins de la cité Leday.
' Nous l'avons notée également au BC. Elle semble totalement absente en période de nidification.
HESANGE NOIRE Parus ater
I Migratrice en septembre-octobre.
HESANGE BLEUE Parus caeruleus
Nicheuse commune. Elle devient grégaire en automne et Fréquente alors volontiers les phragmitaies où
elle est rejointe par des migratrices, surtout en octobre.
HESANGE CHARBONNIERE Parus lajor.
Nicheuse commune
GRIHPEREAU DES JARDINS Certhia brachydactyla
Nicheur commun dans les peupleraies (PMB.MD).
BRUANT PROYER Emberiza calandra
Sur la zone considérée, il est assez irrégulier. Il Fréquente davantage les plateaux situés entre
Millencourt et NeuFmoulin. Il arrive touteFois de le rencontrer en dortoirs dans les phragmitaies,
en automne, avec le Bruant jaune Emberiza citrinella et le Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus.
BRUANT JAUNE Emberiza citrinella
Nicheur commun. En hiver, il se rassemble en bandes assez importantes dans les Friches et occupe des
dortoirs en lisière du BC (min. 150 le 16 janvier 1981, min. 160 le 9 Février).
BRUANT ZIZI Emberiza cirlus
_Considéré nicheur probable depuis 197h, il a niché de Façon certaine cité Leday en 1977 (2 couples).
Quelques migrateurs et hivernants sont notés chaque année (1 couple le 20 novembre 1980, 3 mâles le
22 octobre 1981).

-12-
BRUANT DES ROSEAUX Emberiza schoeniclus
Nicheur commun. Il hiverne souvent en plaine en compagnie de Fringillés ; on le rencontre également
durant cette période dans les jardins près des habitations.
PINSDN DES ARBRES Fringilla coelebs `
Nicheur commun. Migrateur en automne (119 le 18 octobre 1980 en 2h30, 230 le 22 en 4h30, 146 le 26
en 4h00 ; 74 le 5 octobre 1981 en 2h00, 40 le 8 en 1h00, 257 le 19 en 3h00...)
PINSON DU NORD Fringilla nontifringilla _
Hivernant aux effectifs très variables d‘une année à l'autre. Dates extrêmes de présence : 15 octobre-
21 avril 1981.
VERDIER Carduelis chloris •
Nicheur commun. Migrateur en septembre—octobre (25 en 2h30 le 18 octobre 1980, 11 en 4h00 le 28 septem-
bre 1981). Des bandes animent les terres en friche en hiver souvent mêlées â d'autres espèces.
CHARDONNERET Carduelis carduelis
Nicheur commun dans les lilas de la cité Leday.
TARIN DES AULNES Carduelis spinus
Migrateur et hivernant. Dates extrêmes de présence : 5 octobre-2 février 1981.
LINOTTE A BEC JAUNE Carduelis flavirostrîs
Hivernante régulière sur la côte ses incursions à l'intérieur sont très sporadiques : une bande d'une
quarantaine le 1er décembre 1980 dans une peupleraie.
LINOTTE MELODIEUSE Carduelis cannabina
Nicheuse commune qui affectionne particulièrement la zone considérée.
SIZERIN FLAMME Carduelis flannea ·
Une seule observation : 1 mâle le 14 octobre 1981.
SERIN CINI Serinus serinus -
Nicheur commun cité Leday. Il ne semble pas hiverner sur la zone étudiée. Dates extrêmes de présence
28 mars—4 novembre 1981.
BOUVREUIL PIVOINE Pyrrhula pxrrhula
Nicheur relativement commun.
GROS BEC Coccothraustes coccotrhaustes
Cette espèce habituellement absente sur la zone considérée a été observée plusieurs fois en janvier
1979 près des habitations. Les conditions météorologiques exceptionnelles de cette période ne sont
sûrement pas étrangères à ce fait.
MOINEAU DOMESTIOUE Passer douesticus
Nicheur extrêmement commun.
MOINEAU FRIQUET Passer uontanus
Nicheur possible beaucoup plus abondant à partir du mois d'octobre. La migration est régulière en autom-
ne (38 en 4h30 le 22 octobre 1980, environ 90 en 4h30 le 3 novembre ; 84 en 4h00 le 29 septembre 1981,
42 en 1h00 le 14 octobre).
ETOURNEAU SANSONNET Sturnus vulgaris
Nicheur commun partout. Migrateur en automne (environ 2940 en 4h00 le 26 octobre 1980, environ 500
en 3h15 le 3 novembre ; environ 150 en 3h00 le 19 octobre 1981).
MARTIN ROSELIN Sturnus roseus
"On en a tué un à Thuison sur des cerisiers..." (Marcotte, 1860).

DE
·.·.  
È! LORIOT JAUNE Oriolus oriolus
licheur probable dans les peupleraies (PHB...), estivant.
Dates extrêjles de présence : 28 avril-17 aout 1981. '
GEAI DES CHENES Garrulus glandarius ,
Nicheur. Il est donage quI nous nn possédions aucune donnée chiffrée sur la yigration de l'autd'Qîxe
1977, du type invasionnel. Elle fut, ien effet, très accentue! sur la vallee de la Bouvaque.
PIE BAVIRDE Pica pica
Nicheuse cogsyne. Elle se rassœble En petites bandes durant la wauvaise saison (17} lue 5 novembre 1981).
CHOUCA DES TOURS Corvus ïonedulu
li_,chIur à la colligiale St Vulfran d'Abbeville. ïüigrateur Eh octobre—no\!Q(ore. On le rencontre fréqnîelï-
mnt ien compagnie du corbeau frealx Corvus frugilegus._
CORBEAU FREUX Cofrvus frugilëgus
Une colonie inportante existe depuis de nombreuses années au Bois Boulgn (Hin. 44 nids en 1981). Migra-
tneur en octobre-novenbre, il hiverne en asslz Qlâhd nombre dans les champs (312 le 22 d!c!*¤F0r! P980).
CORIEILLE NOIRE Corvul corone
Nicheuse cogwun!.
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E -1 H': I EI I - - UÉI I _.-IGI rr]
I |I_lI R I F e ss Inu- -|l":| F ·. -
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gin ·lnnexé 1 : au mîoîent de nsttre sous presse, nous avons reçu les renseignegents suivants du C.R.B.P.O.
— Bagué le 25.07.1981 Uembourg, Plyntouth - Devon. GB.
- Capturê le 3.08.81 Abbeville. =
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CONCLUSION I
Le présent article constitue en Fait une prenière approche de l'aviFaune local!. Notre preyier
souci Fut de dresser l'inventaire des espices. Dis le printemps prochain, nos travaux s'orie'n—
teront sur l'étud¤ approfondie de la nidification ; beaucoup trop d'incertitudes subsisfent
un ce domaine. "
CONCLUSION II _:
Toute zone hunide, ui petite soit—elle, hérite d'€tre protégée. Mans espérons, par c€tt'! Etude
|ysténatiqu¤,_ l'avoir dâmlontné une nouvelle Fois. L!s zon!s hqpâdes sont des refuges privi-
légiés pour les oiseaux cït toute §odiFic_ation d! cet écosystê§e engagerait un procezlssus Fatal
â de noqbrcuses espècës. I" se - " I
Le! Marais de la Bouvaqu'e n‘ogt subi pratiquement aucune nodiFication du Fait che l'ho¤lne et
nous espérons que la voie suivie par la création du PNB sera développée par la protection
et le Maintien en lnum état actual des étangs Bouvaist. _
. I ·'
ss
Je tiën! à re¢]ercier tout particuliëreient pour luur Icollaboration et leurs observations : Nrs F. Sueur
Et P. Triplet ainsi que Mr: P. Abrahan. ; Ihlloul. Ballard ; Irs X. Conncy, J.P. Daussy, P. Etielnne,
Nr Le’sëurne, A., B. et MM E. Ibntel ; I. hriere, ai:nIi que toutes les personncïs désirant garder l'ano-
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-`|6-
EVOLUTION DES PEUPLEHENTS VEGETAUX
PAR F. SUEUR
Dans cette note floristique, nous suivrons les conceptions définies dans l'ouvrage de
BOURNERIAS (1968).
Dans les petits fossés peu profonds (hauteur d'eau inférieure ou égale à lm), on rencontre l'Association
des Hydrophytes des eaux calmes à pH supérieur ou égal à 6 (Potamion eurosibiricum) avec notamment l'Hy-
drocharis des grenouilles Hydrocharis morsus-ranae. Celle-ci évolue par atterrissement vers l'Association
des grands Hélophytes sur alluvions minérales (Phragmition eurosibiricum) avec diverses plantes caracté-
ristiques (Phragmite commun Phragmites australis, Eupatoire chanvrine Eupatorium cannabinum) et une
constante (Menthe aquatique Mentha aquatica) ainsi que le Liseron des haies Calystegia sepium. Cette
association peut à son tour évoluer de deux manières différentes :
— par boisement provoqué par la plantation de Peupliers Populus sp. en une Aulnaie-peupleraie
à grandes herbes (Alneto-Ulmion) dans laquelle les grands Hélophytes communs (Phragmite,
Eupatoire.È.) peuvent persister longtemps.
- par accumulation de matière organique, en une Cladiaie-phragmitaie turficole ou Association
de grands Hélophytes sur tourbe (Caricion lasiocarpae) qui peut également évoluer par boise-
ment après drainage partiel vers l‘Aulnaie-peupleraie à grandes herbes ou dont la tourbe
peut être extraite et laisser ensuite la place à des étangs relativements profonds aux berges
abruptes. Cette Association de grands Hélophytes sur tourbe, suite à diverses interventions
humaines, peut alors être rencontré sous sa forme rudéralisée avec notamment 3 plantes typi-
ques : Cirse maraîcher Cirsium oleraceum, Grande Consoude Symphytum officinale et Ortie
dioïque Urtica dioica. `
Au bord des chemins, on trouve la végétation typique des lieux ensoleillés et piétinés : Association
à Plantago major et Lolium perenne (Polygonium avicularis) avec comme plantes caractéristiques la Matri- `
caire discoide Matricaria discoidea, le Plantain majeur Plantago major, la Renouée des oiseaux Polygonum
aviculare ainsi que deux constantes le Trèfle blanc Trifolium repens et l'Achillée millefeuille Achillea
millefolium. Ces plantes peuvent se retrouver dans les friches denses des bermes : Association à Tanace-
tum vulgare et Artemisia vulgaris (Arction lappae ?) où l'Armoise vulgaire A.vulgaris cotoie diverses
plantes de prairies : Plantain lancéolé Plantago lanceolata, Odontités rouge Odontites rubra, Pulicaire
dysentérique Pulicaria dysenterica, Grande Berce Heracleum spondylium...
Quelques autres plantes ont été déterminées mais n‘ont pas été placées dans une Association précise
: Matricaire inodore Matricaria maritima inodora, Tussilage Tussilago farfara, Grande Bardane Arctium
lappa, Cirse des champs Cirsium arvense et Laiteron maraîcher Sonchus oleraceus.
BIBLIOGRAPHIE
BOURNERIAS M. (1968) Guide des groupements végétaux de la Région parisienne. Paris (SEDES), 290p.
 

. -17-
· LES GASTEROPODES
PAR F. SUEUR ET P. TRIPLET
Nous présentons dans cette brève note les quelques espèces de Gastéropodes déterminées au
marais de la 8ouvaque et dans ses environs immédiats (côteaux calcaires, jardins...).
Poaatias elegans (Müller 1774)
Nous avons rencontré cette espèce sur différents larris bordant le marais.
Linnaea stagnalis Linné 1758 et Limnaea palustris Müller 1774
Ces espèces, communes dans la Somme, ont été notées dans les fossés du marais.
Succinea putris Linné 1758
Le 17 aout 1981, nous avons noté 19 individus sur une parcelle de 4 m2 à dominante de Graminées Poaceae
et de Trèfle blanc Trifolium repens accompagnés de Rumex crépu Rumex crispus, Cirse des champs Cirsium
arvense, Luzerne lupuline Medicago lupulina et Plantain majeur Plantago major ; ceci représentant une
densité de 475 individus pour 100 m2. A la même date, la reproduction (copulation et ponte) a pu être
constatée et le régime alimentaire précisé : feuilles de Renouée persicaire Polygonum persicaria etr
de Liseron des haies Calystegia sepium.
Ce Gastéropode est bien répandu dans l'ensemble du département de la Somme.
Oxylona pfeifferî (Rossuâssler 1835
Peu fréquente, cette espèce a été rencontrée sur les bords du Scardon.
Cochlicopa lubricella Porro 1838
Dans 1'état actuel de nos connaissances, cette espèce est peu représentée dans la Somme (3 cartes sur
_ 15) ; ele a toutefois été rencontrée au marais de la 8ouvaque ainsi que sur les bords de la route de
Drucat.
, Pupilla puscorun Linné 1758
Ce Gastéropode rencontré également dans ce marais semble un peu plus répandu que le précédent (5 cartes
sur 15).
Discus rotundatus Müller 1774
Cette espèce est commune sous les souches.
Arion ater Linné 1758
Nous avons surtout observé la forme rouge mais la noire a également été rencontrée.
Oxychilus cellarius Müller 1774
Ce Gastéropode est assez commun sous les souches.
Linax maximus Linné 1758
Rencontrée dans les marais Saint-Gilles, cette Limace semble présente dans le secteur étudié puisque
divers riverains décrivent de très grandes limaces noires.
Deroceras reticulatum Müller 1774
Le 17 aout 1981, nous avons noté 2 individus sur la même parcelle de 4 m2 que pour Succinea putris soit
une densité de 50 individus pour 100 m2.
Cette espèce est assez commune dans la Somme.
Clausilia bidentata Strôm 1765
. Actuellement cette espèce n'est connue qu'en 3 points du département de la Somme : Saint Valery (carte
du même nom), forêt de Nailly (carte de Poix) et le marais de la Bouvaque (carte d'Abbeville), objet
de la présente étude.
Cochlicella acuta Müller 1774
Surtout répandu sur le littoral et sporadique à 1'intérieur des terres, ce Gastéropode n‘a été rencontré
que dans un jardin situé sur une côteau bordant le marais.

-18- HN
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Monacha cartusiana Müller 1771+
— —  . I . .
Le 17 aout 1981, nous n'avons noté 5 individus sur la 1IQe parcelle de 1+ @2 que pour Succinea putris
soiet unedmsitê de 125 individus pour 100 Q2. d·usqu'à présent cette espèce n'a'été déterminée que rsur
3 cartés de la So'I\'vA'e, d'a?lleurs contigues. _  
Monacha cantiana îbntagu 1803 '
Toujours l!_17 aout 1981 et sur la n'ê|.e parcelle de 4 :n2, nous avons noti 8 individus soit un! dinsit!
de 200 Éndividus pour 100 12. ‘
Ce Gastêropod: semble plus répandu dans la Sowne que l'autre espèc! du genre (5 cartes sur 15). -
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Trichia hispida Linné 1758 ¤ _
Rare, il n'a et! trouvé que sur lurü talus près du `liîarais.
Trichia plebëia Draparnaud 1805 t : '__ I
A la nnêie date nt sur lamuhu piarcelle de 4 ·n2, noœ avons noté 7 individus soit nàne densit’é·de 175
G individus pour 100 m2. '
Cette espèce est présente sur 6 des 15 cartes du départïgent de la Sohîe, sur 7 si l'on tient compte.
des données anciennes (BIZET 1889). _ _
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Cièpaëa neioralis Linn_é 1758. u i u ‘
Ci Gast!ropode, trèe cÉÉun dans toute la 3%;, est bieïn répandu dan! l’èL»1§arai5 de la Bouvaqwë notaiyënt
dans les phraglîtaius. "·'. É
” '··e·.|*1."·!' .
Cepëa hort.'ensî$· Müller 1774 ;,;‘  ·_ I Ii _¤_·"
UrFè petite population exist} dansulilparc üunicipal de la Bouvaque. Jëqra _ ¤*
M. ;. . ;-I1!}   • E I ,‘
Hilix aspern Müller 1774 et Helix ponatia Linnéi 1758 I N ` H. I-;
Ces deux espèces sont ausez communes. ' 5 i. I
'Yà`··
BIBLIOGRIPHIE
É
BIZET (1889). Catalogue des mollusques observés à l'État vivant dans lé' départuient du la So.|·|·e.
Hem. Soc. Linn. su Mord de la France. 8 : 262-405. ai
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PAR F. MOUTEL
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TRITON CRETE Triturus crîstatus ·. Z.
Le Triton crëtê est rare dans la Son:. Jlous 1'avons obsurvê au début des années 19QO. Aucun autreï con-
tact n'a éti établi depuis cette époque.
TRITOM ALPESTRE Triturus alpeutrîs I- ·
Espèce rencontrée en petit nogbre dans lë secteur êtudië.
TRITON PONCTUE Triturus 'vulgaris 4 " :
Espèce commune nt rencontrie rêgulièrnent.
CRAPAUD COMMUN Bufo bufo ' ·
Espèce coîhlfunt. E
ài ¤ Ãn [
GREIOUILLE ROUSSE Rana teîporarîa ¤ _ I _
Espèce HSSBZ COI«IUTT!· ' lh- I .
I 1*2*) KI I K 4 -  ' d
GREWUILLE VERTE Rana esÉu1·entA 1-I-, -1 ,; : ¤· :
La Grenouille vértê Est le Ranidê le §i!'ux rcprlgcnte §‘ur l'ë sëctëur ëtudil
ORVET FRMGILE Anguis Fragilis u
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LES MAHHIFERES
PAR P. TRIPLET ET F. HONTEL
L‘analyse de 2518 proies issues de pelotes de Chouettes effraie Tyto alba est la base de l‘étude des
micromammifères mentionnés dans ce travail.
HERISSON Erinaceus europaeus
Le Hérisson est commun dans tout le secteur jusque dans les zones urbanisées où les jardins sont nombreux
TAUPE Talpa europaea ·
Espèce commune.
HUSARAIGNE CARRELET Sorex coronatus
Le pourcentage important de cette espèce dans les proies de Chouette effraie (Tableau 1) n'est pas éton-
nant, l'espèce étant fréquente dans les milieux assez humides (Saint Girons et Martin 1973).
MUSARAIGNE PYGHEE Sorex ninutus
La Musaraigne pygmée doit être assez abondante vu son pourcentage important dans le total des Insecti-
vores (Tableau 1).
HUSARAIGNE AOUATIOUE Neonys fodiens
La Musaraigne aquatique est assez bien représentée dans tous les sites humides du secteur étudié.
MUSARAIGNE HUSETTE Crocidura russula
La Musaraigne Musette est l'Insectivore le plus fréquemment rencontré dans les pelotes de Chouette
effraie. Elle est très commune aux abords des habitations. _
CROCIDURE LEUCODE Crocidura leucodon
Comme dans toute la Somme, la Crocidure leucode est rare sur ce site vu son pourcentage faible dans _
le nombre d‘Insectivores (0,52%).
RENARD Vulpes vulpes
Ce Canidé est observé régulièrement.
LOUTRE Lutra lutra
Autrefois commune dans l'Abbevillois (Bois des Catiches), la Loutre existait encore en 1966 date à la-
quelle un animal fut abattu. Elle semble désormais éteinte. Les observations très récentes qu'on nous
a relatées paraissent douteuses.
FOUINE Hartes foina
La Fouine occupe plusieurs greniers ou habitations vides dans le secteur étudié.
BELETTE Mustela nivalis
Espèce commune.
HERHINE Hustela erminea
Observée régulièrement sur tous les sites prospectés.
PUTOIS Mustela putoris
Commun dans tous les sites humides. 4
CAMPAGNOL ROUSSATRE Clethrionomzs glareolus _
Les différents milieux conviennent peu à l'espèce qui est donc fort peu notée.
CAMPAGNOL AOUATIOUE Arvicola sapidus _
CAMPAGNOL TERRESTRE Arvicola terrestris
Ces deux espèces sont trouvées en faible nombre dans les proies (Tableau 2). Les relations interspéci-
fiques ne sont pas connues.

" -21-
FIT"
CAHPAGNOL SOUTERRÀIU Pityüys subterraneus
Espice bien repr·ês!ntée.
EQ ·
CAEPAGNOL DES CHAHPS Iicrotus arvalis
Les Laridés ne linitent plus les populations dn Camagnol des Champs comme il l! Font sur le littoral
(Saint Girons et Iartin 1973). L'espèc• retrouve donc ici un pourcentage normal.
F}
CMPAGIOL AGRESTE Ilicrotun agrutis
Le pourcentagu du Canpagnol agreste dans les proies reflète la bonne santé de la population local—.e.
RAT HUSQUE Ondatra zibethicus E
L'¤spèce est notée pour la prenièrn Fois à Abbeville en 1953 (presse locale). Elle est désorfais tr!
rëpandug. .
5  
NT DES HOISSOIS Hicrg ys Énutus W
Le statut de cette espèce dans les secteur étudié n'est pas connu.
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HULOT GRIS Apodëjlus sylvaticus I I ¤¤¤
Espèce assez pnu notée-. `
SURHULOT Rattul norvegicus _
Le Surwulot est cogyelun, nota§‘§ent aux abords d!s Fsrjés. ' EQ g
“.* = '. i Tr ·=e '  
_ SOURIS GRISE Mus gusculus _ ..\   au ‘··'
E Très coinune aux abo_rds ds habitaflümsi.-
Q "-¤'¤'“' u "L É aaa S
LIEVRE BRUN Lupus capensi! H
Observé dans l!s chanfps bordant le s!ct!ur. ' .
- E
3,.,; EAPII DE GARENIE Oryctolagus cuniculus
Cdïlilun sans être abondant.
aux CHEVREUIL Caprgolun capreoluu
Assuz bien reprisunté sur l'•nsenble de la vallée. ·` '
II
exntiocnnems _ " L
SAINT GIRONS 'H.C., MARTIN C. (1973) Adaptation du régine ch quelques rapaceïs nocturrks an; paysagi rural.
Les proies de l‘EFFrai• ut du Moyen Duc dans le départlgjjent de la '_Sojr§ë‘. Bull. Ecol. ;.
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LES PASSEREAUX DANS LA SOHME EN 1980 .@
 
A I ' par P. TRLQLET
Devant l'importance grandissante de la synthèse nous avons
préféré présenter les passereaux séparément afin de ne pas constituer
un numéro de I'AVOCETTE uniquement composé de comp¢ages. Les données
climatiques seront donc présentées avec le reste du texte qui paraîtra E
ultérieurement.
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Observateurs : ”
BAUDRY F.G. et N., BERTRAND B., BIET P., BONET J., CARRUETTE P.,
CHACRON E., COMMECY AM. et X., COUVREUR B., CZAJKOWSKI MA., DANIEL 3.,:
DELAHOCHE C., DELVAL E., DEVISSE R., DORDAIN F., DUHAMEL A. et G.,
DUPUICH H., DUPUIS A., DUQUEF M., FACON O., FERRE JF., FLNMENT Y.,
HERNANDEZ O., LETOURNEAU F., MARLEUX M., MASSON D., MERCIER E.,
MESNARD Q.,3MONTADERT M., MONTEL F., NEVEU G., PREVOST J.,§RANSQN E.et“N.,
RIGAUX Tb, RqPERT'JC;T“ROYER P., SUEUR F. et M., TAILLIEZ B.,_THIERY P.
Ph. et S. La-e JÈHIEULLOYÉP., TRIPLET Q., VERIERE I., de VIELE __  S·"°'F¤:
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COCHEVIS HUPPE Galerida cristata
Un début d'enquête sur le statut de cet Alaudidé dans la Somme a permis de
' clarifier sa situation.
Centres de reproduction probables ou certains en 1980 :
Abbeville : au moins deux couples.
Airaines : au moins trois couples.
Albert : 2 couples.
Amiens + Dury, Longueau, Zone Industrielle : 22 couples recensés. Vu le nom-
bre de sites favorables non prospectés (ou imparfaitement), l'effectif doit
se situer aux alentours de 40 couples.
Cayeux : 1 à 2 couples.
Corbie : 1 couple.
Estrées4Mons : 1 couple. ·
Le Crotoy : 3 couples.
Le Hourdel : 1 couple probable.
Vallée des Evoissons : 3 couples.
Dans toutes ces localités, les Cochevis sont sédentaires.
Signalons de plus : 3 le 6 janvier et le 16 fevrier à Fort Mahon, 2 les 8 et
lO mars à Quend Plage, l5 en migration vers le sud le 19 octobre à Corbie,
l le 29 octobre à Tilloy les Conty, 4 le 9 novembre et 3 le 22 décembre à
Quend Plage.
ALOUETTE LULU Lullula arborea
1 au POM le 3 octobre (P. Royer). Environ 10 en migration vers le sud le 9
novembre en BS (M.Montadert, Y.M. de Vivies). -
ALOUETTE DES CHAMPS Alauda arvensis
Commune. Elle semble se regrouper en quelques zones lors des coups de froid :
environ 1300 en direction Ouest 1e 7 décembre de 13h35 à 13h45 (TU) à Amiens,
‘ environ 800 le 8 décembre à Saveuse.
La migration a été observée du 25 septembre au 8 novembre au POM. Les maxi-
ma de passages, pour cette espèce comme pour toutes celles qui suivent,
' ont été effectuées à partir des données obtenues entre 8h et 12h (TU). Le
maximum est de 7,6 ind/h le 12 octobre, contre 6,7 ind/h le 19 octobre.
ALOUETTE HAUSSECOL Eremophila alpestris
Brighton : 12 le 1O novembre. Puis, en décembre : 32 le 7, 24 le 11, 9 le 26.
Ces comptages ont été effectués dans une même dépression du cordon de galets.
1 le ler décembre en BA.
HIRONDELLE DE RIVAGE Riparia riparia
lère le 16 mars à Noyelles sur Mer.
Une colonie de 70 trous à Argoeuves, 1 de 47 à Cagny et une petite (nombre
indéterminé) au POM.
La colonie de Cagny a été totalement recouverte par du remblai en septembre.
Beaucoup d'oiseaux sont signalés tout le long des cours d'eau : Long,
Amiens, Tilloy les Conty, Fouencamps...
La migration est notée au POM du 11 aout au 20 septembre avec un maximum de
77 ind/h le ll aout. Le ler septembre, 600 sont observées posées sur le sable
en BS. La migration continue ensuite le long du littoral : environ 50 en
1/4h le l2 septembre au HA. Dernière le 19 octobre à Quend Plage.
HIRONDELLE RUSTIQUE Hirundo rustica
lère le 25 mars à Boves, puis le 26 à Long et en BS. Une migration vers le
. nord est notée le 13 avril à Quend.
Nicheuse très commune : Amiens, Corbie, POM, Rue, Saveuse...
Le 7 septembre un couple nourrit encore 3 pulli au nid à Saveuse.

-g6-
Les rassemblements post—nuptiaux commencent le 10 aout à Thennes
(44 ind. ensemble). L'espèce disparait de Tilloy les Conty le 22 septembre.
La migration notée du 17 aout au 19 octobre au POM montre un maximum de pas-
·· sage de 148,7 ind/h le 20 septembre. Dernière : 1 ad. le ler novembre à
Coulonvillers.
HIRONDELLE DE FENETRE Delichon urbica
lère le ll avril en BS puis le 12 avril au Bois de Cise-Ault. Elle se répand
ensuite très rapidement sur toute la Somme.
Nicheuse commune : Amiens, Rue...
Diminution importante non chiffrée du nombre de couples à la Cité scolaire
d'Amiens par rapport aux années précédentes.
La migration dure du 20 septembre au 19 octobre au POM et montre un maximum
de 20,8 ind/h le 28 septembre. Un passage important, essentiellement d'0i-
seaux de 1ère année, est noté le long des falaises à Ault le 21 septembre
(environ 20 par minute pendant 1/4h). Vers 9h (TU) : 13 en migration au
POM et 1 à Fort-Mahon le 19 octobre. 4 le 26 octobre à Wailly.
PIPIT DES ARBRES Anthus trivialis
ler le 26 mars à Boves. _
Des chanteurs sont entendus en avril, mai, juin à Airaines, Aveluy, Courcelles
Longueau, Saveuse, Saint Gratien, Septoutre.
Nicheur probable à Boves et Saint Gratien.
ler migrateur post-nuptial le 29 aout au Crotoy où 10 autres seront éga-
lement notés le 2 septembre. 1 en migration vers le sud le 20 septembre à
Amiens. Derniers : 4 le 25 septembre au POM.
PIPIT FARLOUSE Anthus pratensis
Surtout noté sur le littoral où il est commun en hivernage. Esquisse de chant
le 28 février en BS. Le ler chant complet est entendu le lendemain au Crotoy ·
au POM et à Rue. Parades observées les 16 et 19 mars en BS.
Nicheur en BS-POM.
Noté également en hivernage à Abbeville, Airaines, Saveuse. ·
La migration a été notée au POM du 28 septembre au 3 octobre avec un maxi-
mum de 1,6 ind/h le 28 septembre.
PIPIT SPIONCELLE Anthus spinoletta
- type : _
1 le 10 décembre à Abbeville (autre observation au même endroit le 6 janvier
1981).
- maritime :
Uniquement observé en BS : 3 1e 2 janvier, 3 le 30 octobre, 1 les 7 et 25
décembre.
BERGERONNETTE PRINTANIERE Motacilla flava
- type :
4 le 14 avril en BA.
2 le 26 avril à Noyelles sur Mer et 1 le 27 avril à Saint Valery sur Somme.
2 à 3 couples le ler mai à Noyelles sur Mer.
Nicheuse à Amiens (Ile Sainte Aragonne) où 2 juvéniles peu volants sont obser-
vés le 30 juin et où un autre juvénile est noté le 15 aout ; à Estrées-Mons
où un couple nourrit des pulli le 3 juillet et où un autre élève 2 nichées
dont une de 3 juvéniles volant fin juin.
Migration post-nuptiale : le 13 aout, 30 à Estrées-Mons où le passage est
noté jusqu'au 16, puis 50 le 27 et 35 le ler septembre. Passage d'une ving-
taine d'individus le 29 aout au Crotoy et 7 le ler septembre en BS. '

-27-
Dernières : 3 en migration vers le sud le 19 octobre à Cayeux sur Mer.
- flavéole
2 le 2 avril en BS (D. Masson, P.Royer), 1 mâle du 3 au l5 mai au POM
¤ (P.Biet et F. Sueur).
BERGERONNETTE DES RUISSEAUX Motacilla cinerea
Présente toute l'année à Airaines où deux couples nicheurs sont connus (en-
vol de jeunes le 8 mai et le 18 juin).
Notée également à Amiens (Ile Sainte Aragonne) de mars à décembre (3 ind.
maximum les 4 et 10 novembre), à Argoeuves, Bergicourt, la Chaussée Tiran-
court, Estrées-Mons, Famechon, Long, Poix et Tilloy les Conty.
La migration notée au POM du Zlseptembre au 3 octobre présente un maximum de
10 ind/h le 22 septembre. ·
BERGERONNETTE GRISE Motacilla alba
— type :
Nicheuse à Airaines, Ailly sur Somme, Amiens, au HA et au POM. Signalée en
période de reproduction à Ailly sur Somme, Boves, Breilly, Condé Folie,
Famechon, Lamotte Brebière.
_ Hivernage surtout noté à Airaines, Amiens et en BS. La migration notée au
POM du 12 aout au 25 octobre présente un maximum de 3,3 ind/h le 20 septembre.
— de Yarrel :
2 le 16 mars en BS. 1 seule ensuite du 19 mars au 24 avril en BS—POM. 1 mâ-
le le 8 juillet au POM.
Un hybride alba:X Yarrelli du 12 avril au 7 mai au POM (J. Bon et F. et M.
Sueur). Un autre au même endroit le 3 juillet (P. Triplet).
PIE GRIECHE GRISE Lanius excubitor
1 le 26 février à Long, 1 le 3 mars à Amiens, 1 le 26 mars à Fontaine sur
- Somme, 1 le 26 avril à Hangest sur Somme, 1 le 9 mai à Breilly, 1 le 27 mai
au POM, 1 le ler novembre à Tilloy les Conty, 1 le 13 novembre à Namps au
Val. A Boves,où-la lère est observée le 20 février, deux couples ont niché.
TROGLODYTE Troglodytes troglodytes
Commun. Nicheur à Boves, Le Crotoy, Tilloy les Conty.
ACCENTEUR MOUCHET Prunella modularis
Commun. Nicheur au Crotoy, au POM, à Saint Quentin en Tourmont, à Tilloy les
Conty et à Velennes (éclosion de 4 oeufs de 9 avril). A Amiens, 17 couples
nicheurs sur 10 ha d'un ensemble pavillonnaire : Cité des Primevères, Parc
Delpech (D. Masson).
TRAQUET TARIER Saxicola rubetra
1ers : 2 mâles, 1 femelle le 10 mars à Estrées—Mons, 1 femelle le 19 mars en
BS—POM. Noté à Airaines, Amiens, Cléry sur Somme, au HA et à Saveuse en pé-
riode de reproduction.
Derniers : 3 le 25 septembre en BS-POM où 1'espèce réapparaît à partir du
27 aout.
TRAQUET PATRE Saxicola torguata
4 à 5 couples nicheurs au POM. Noté en période de nidification à Ailly sur
Noye, Airaines, au HA, à Noyelles sur Mer et à Septoutre.
Observations en période hivernale : 1 mâle le 13 janvier et 2 mâles le 10
février au HA, 2 les 18 et 19 février à Airaines, 1 mâle le 6 décembre à
Noyelles sur Mer.
TRAQUET MOTTEUX Oenanthe oenanthe
ler le 19 mars : 1 mâle en BS et une femelle au HA.
` Nicheur probable au HA. Peu d'autres données significatives en ce qui con-
cerne la nidification. La migration post-nuptiale commence le 14 aout à

-25-
Airaines et atteint son maximum le 27 aout aux alentours de Péronne ou
l'espèce est notée abondamment. Le dernier gros rassemblement est constitué
par une vingtaine d'individus le 21 septembre au HA.
« Dernier : 1 le 26 octobre en BS.
ROUGEQUEUE NOIR Phoenicurus ochruros
Commun : signalé sur toute la Somme uniformément. 15 chanteurs en mai et
juin sur 63 hectares du centre ville d'Amiens (P.Triplet)
Observations en période hivernale : 2 mâles le 6 janvier au Bois de Cise-Ault,
1 mâle le 14 février à Corbie, 1 le 19 février à Airaines.
ROUGEQUEUE A FRONT BLANC Phoenicurus phoenicurus
1 le 7 avril à Tilloy les Conty. 1 le 2 mai à Noyelles sur Mer, 1 mâle les
l, 2, et 3 mai à Amiens, llmâle le 14 mai au POM, 1 le 15 aout à Amiens
(Cimetière de la Madeleine), 1 le 22 septembre au POM.
Nicheur probable à Amiens et Cagny.
ROUGEGORGE Erithacus rubecula
Nicheur commun.
ROSSIGNOL PHILOMELE Luscinia megarhynchos
lers chants à la même période (avril) en diverses localités :
le 13 au POM, le 14 au Crotoy, le 15 à Saint-Gratien, le 16 à Boves.
Noté ensuite à Ailly sur Noye, Airaines, Aveluy, Belloy sur Somme, Boves,
Brie sur Somme; Condé Folie, Long le Catelet, Longpré les Amiens, Longpré
les Corps Saints, La Neuville Sire Bernard, Tilloy les Conty, Velennes.
Dernier le 21 septembre au POM.
GRIVE LITORNE Turdus pilaris
Largement répandue en hivernage. -
Dernière observation prénuptiale : 1 le 30 avril à Cléry sur Somme.
Première observation postnuptiale : 5 en migration le 12 octobre au POM où
le mouvement migratoire est noté surtout jusqu'au 25 novembre. Signalons ·
par ailleurs 49 en direction SSE le 19 décembre au POM et un minimum de 68
en direction SSE le 29 du même mois également au POM.
MERLE A PLASTRON Turdus torguatus
1 femelle le 6 avril à Amiens (Cité scolaire).
MERLE NOIR Turdus merula ,
Nicheur commun. Passage net aux environs d'Amiens du 2 au 31 octobre.
Au POM 2,6 ind/h sont notés le 19 octobre.
GRIVE MAUVIS Turdus iliacus
Largement répandue en hivernage.
La migration prénuptiale est notée principalement entre le 19 et le 22 mars
à Amiens. La dernière observation concerne un ind. le 13 avril à Poix.
lère observation postnuptiale le 21 septembre au POM. Passage nocturne le
12 octobre à Amiens. Passage important noté le 26 octobre sur le littoral.
Au POM la migration est notée du 21 septembre au 5 novembre avec un maximum
de 92,6 ind/h le 19 octobre.
GRIVE MUSICIENNE Turdus philomelos
Nicheuse commune.
A Amiens : 5,5 couples nicheurs sur 1O ha d'un ensemble pavillonnaire, Cité
des Primevères - Parc Delpech (D. Masson). ‘
Au POM la migration est notée du 2O septembre au 26 novembre avec un maximum
de 181,3 ind/h le 19 octobre.

I GRIVE DRAINE Turdus viscivorus
Distribution très clairsemée dans la Somme.
Nicheuse à Ailly sur Noye et à Septoutre. Notée en période de nidification
_ à Airaines, Amiens, Etrejust, Poix. ·
l Signalée en période prénuptiale ( hormis les localités déjà signalées) à
Auchonvillers, Le Hamel, Lucheux, Saint Gratien, Saint Quentin en Tourmont,
Thennes, Wailly.
Signalée en migration postnuptiale à partie du 7 aout, date à laquelle 6 ind.
sont notés à Sainte Radegonde. Elle est ensuite signalée à Cléry sur Somme,
Conty et à Amiens (4 en migration vers le sud le 18 septembre).
Observations en période hivernale :
Abbeville (1 le l2 janvier), Airaines (janvier, février, décembre), Amiens
(1 le 13 janvier, le 13 février et le 1 et 8 decembre), Longvillers (1 le
26 décembre) et Poix (1 les 7 et 22 décembre).
La migration au POM s'est déroulée du 2O septembre au 12 octobre avec un
maximum de 7,6 ind/h le 12 octobre.
BOUSCARLE DE CETTI Cettia cetti
Remontée très rapide des effectifs après l'hiver 78-79 qui avait anéanti
la popu1ation.2O chanteurs ont été localisés sur 16 sites (Carte n°1).
LOCUSTELLE LUSCINOIDE Locustella luscinoides
ler chanteur le 14 avril au POM, puis l le 26 avril à Noyelles sur Mer, 1 le
27 avril à Condé Folie. Signalée en mai à Amiens (marais BDM), Boves, Condé
Folie, Lamotte Brebière, Noyelles sur Mer.
LOCUSTELLE TACHETEE Locustella naevia
ler chanteur le l2 avril à Long le Catelet, l chanteur le 14 avril au POM,
l le 16 avril à Boves, l chanteur à Belloy sur Somme et l autre à Bourdon le
26 avril, l chanteur à Aveluy le 27 avril. 1 chanteur le 23 juillet à
` Flamicourt.
PHRAGMITE DES JONCS Acrocephalus schoenobaenus
I l er le 3 mars à Amiens (Ile Sainte Aragonne).
Assez répandu dans toutes les zones humides. Nicheur au POM. Dernière obser-
vation le 19 aout à Sainte Radegonde.
ROUSSEROLLE VERDEROLLE Acrocephalus palustris
1 à Erameoourt et l à Frémontiers le 8 juin (C. Delahoche, H. Dupuich).
l ad. nourrit'un juvénile volant le 15 juillet à Boves (P. Triplet).
ROUSSEROLLE EFFARVATTE Acrocephalus scirpaceus
lère le 27 avril à Rue.
Assez répandue dans toutes les zones humides. Dernière observation le 7
septembre au POM où elle est en général peu observée.
ROUSSEROLLE TURDOIDE Acrocephalus arundinaceus
lère le 28 avril à Boves.
Nicheuse à Boves (l ad, l juv. le 15 juillet), nicheuse probable au HA.
Signalée en période de nidification à Bourdon, Condé Folie, Hangest sur
Somme, Long le Catelet, Longpré les Amiens.
Dernière observation le 7 aout à Boves.
HYPOLAIS POLYGLOTTE Hippolais polgglotta
lère observation le 28 avril à Longueau ou il niche probablement.
_ 1 le 13 mai à Amiens, 1 le 7 juin à Fouencamps, 1 le 24 juin au POM, 1 le
16 juillet à Ferrières, 1 le 7 aout à Boves.
Observateurs : D. Masson, P. Royer, P. Triplet.

-5g-
FAUVETTE DES JARDINS Sylvia borin
1ère 1e 13 avril à Airaines, puis le 16 à Boves et le 27 à Frémontiers.
Notée ensuite à Amiens, Boves, Renancourt, Septoutre, Saint Gratien, Tilloy
.- les Conty.
Dernière le 6 septembre à Poix.
FAUVETTE A TETE NOIRE Sylvia atricapilla
Commune, nicheuse à Cléry sur Somme,-Poix...
Observations en période hivernale : 1 mâle le 19 février au POM, 1 mâle le
22 décembre à Thennes, 1 à Amiens le 31.
FAUVETTE BABILLARDE Sylvia cunuca
lère le 3 avril à Velennes. 1 chanteur au POM les 22 et 27 juin, 1 chanteur
à Saint Gratien le 24 juin, 1 chanteur à Bray les Mareuil le 27 juin.
Nicheuse probable à Boves. A Amiens : 1 couple nicheur sur 1O ha d'un en-
semble pavillonnaire : Cité des Primevères, Parc Delpech (D. Masson).
Dernière observation : 1 chanteur le 7 aout à Saveuse.
FAUVETTE GRISETTE Sylvia communis
lère le 13 avril à Tilloy les Conty, puis le 15 au POM et le 2O à Airaines.
En mai : 1 le 4 à Hangest sur Somme et 1 le 14 à Renancourt, 1 le 3 juin à
Ailly sur Somme. Nicheuse probable au Crotoy.
Signalée peu abondante au POM cette année.
Dernière : 1 chanteur au POM le 3 octobre.
CISTICOLE DES JONCS Cisticola juncidis
Pas encore d'observations en période de nidification depuis le coup de froid
de 1'hiver 78-79.
ler chanteur le 29 juillet en BS—POM. Deux chanteurs seront entendus en ce
lieu à partir du 12 aout jusqu'au 13 octobre. ·
Le ler septembre : 2 chanteurs à Noyelles sur Mer. Ces quatre individus C
tiendront—ils l'hiver ? En tout cas, un cisticole a été observé le 1O
novembre au Hourdel, juste après le ler coup de gel important de l'automne. `
POUILLOT FITIS Phglloscopus trochilus
ler chanteur le 29 mars à Amiens.
Bien répandu sur 1'ensemble du département. La migration postnuptiale est
très marquée le 18 septembre au POM où sera observé le dernier ind. le 5
octobre.
POUILLOT VELOCE Phglloscopus collïbita
Commun sur 1'ensemble du département. .
Observations en période hivernale : 1 le 16, le 23 janvier et le 15 février
à Amiens.
Plusieurs observations en décembre : 1 le 7 au Crotoy, le 1O à Abbeville,
1 le 27 à Poix, 2 le 14 et 1 le 31 à Amiens.
POUILLOT SIFFLEUR Phvlloscopus sibilatrix
ler chanteur le ler mai à Cottenchy, observé ensuite les 5 et 7 mai à Boves,
2 chanteurs le 9 mai à Bacouel sur Selle. (AM et X. Commecy, E. Delval,
O. Facon, D. Masson, P. Triplet.)
ROITELET HUPPE Regulus regulus
Observé un peu partout tout au long de l'année, mais mis à part au POM,
aucune donnée de nidification. Au total 47 observations. V
ROITELET TRIPLE BANDEAU Regulus ignicapillus
Janvier : 1 à Cléry sur Somme le 28. _
Février : 1 à Long le Catelet le 27.
Mars : 1 le 6 à Amiens.

-51-
Avril : 2 le 2 à Tilloy les Conty.
Mai : 1 couple nicheur probable observé le 9 à Boves.
Octobre : 2 le 12 en Bois de Creuse et 1 le 22 et 31 à Beauval.
· Novembre : 1 le 23 au POM.
Décembre : noté à Authuille le 28.
GOBEMOUCHE NOIR Ficedula hyooleuca `
1 le 3 mai à Cagny. 1 le 3 septembre à Poix et 1 le 6 septembre au POM.
GOBEMOUCHE GRIS Muscicapa striata
ler le ll mai à Amiens (Cimetière de la Madeleine), 2 le 16 juin à Montières
(observation de parade nuptiale), 1 le 7 juillet à Fouencamps.
Nicheur à Airaines.
Septembre : 1 trouvé mort le 4 à Mesni1—Bruntel, 2 le 21 à Poix, 15 le même
jour à Amiens (Cimetière de la Madeleine).
MESANGE A MOUSTACHES Panurus biarmicus _
Nicheuse à Noyelles sur Mer où 1O ind. sont observés le 14 juin. ·
MESANGE A LONGUE QUEUE Aegithalos caudatus
Commune et bien répartie dans toute la Somme.
MESANGE NONNETTE Parus palustris . ·
Février : 2 le 7 et 1 le 13 à Amiens (Cimetière de la Madeleine), 2 le 24
à Noyelles sur Mer.
Mars : 1 le 3 à Amiens (Ile Sainte Aragonne), 1 à Boismont le 9, 3 à Bonne-
ville le 30. '
Septembre : 3 à Tilloy les Conty le 3, 1 le 21 à Poix. `
Décembre : 1 le 16 à Montdidier, notée à Airaines.
MESANGE BOREALE Parus montanus
Beaucoup plus commune que la précédente.
· Notée à Airaines, Amiens, Belloy sur Somme, Bergicourt, Boves, Conty, Forêt
de Crécy, Long le Catelet, Montdidier, Péronne, Poix, Querrieu, Saint Gra-
tien, Septoutre, Tilloy les Conty. Aucune preuve de nidification.
MESANGE HUPPEE Parus cristatus
Signalée de janvier à mai, puis de novembre à décembre à Airaines. Notée en
février en forêt de Crécy, 1 le S juillet à Tilloy les Conty et le 23 juil-
let à Amiens (Rue Saint Fuscien). 1 le 31 octobre à la Chaussée Tirancourt,
3 le 25 octobre à Amiens (Rue Delpech), 3 le 4 novembre au POM, 1 le 10
novembre à Thennes et à Poix, 1 le 29 novembre à Amiens.
Signalée en décembre à Amiens, , Dommartin, Fouencamps,
Montdidier, Poix.
MESANGE NOIRE Parus ater '
Janvier : 2 le 24 au POM.
Février : 3 le 9 à Auchonvillers, 1 1e 19 au POM.
Avril : 1 le 2 au POM. '
Juillet : 1 le 29 à Amiens (Rue Saint Fuscien).
Très abondantes observations ensuite : 1980 semble avoir été une très bonne
année de reproduction pour cette espèce.
Notée en octobre à Amiens, au Crotoy et au POM, en novembre à Airaines, à la
Chaussée Tirancourt, au POM et à Tilloy les Conty, en décembre à Amiens,
Fouencamps et Tilloy les Conty.
‘ La migration est notée au POM le 12 octobre (O,4 ind/h) et le 2 novembre
(1,2 ind/h).

-53- I
MESANGE BLEUE Parus caeruleus
Nicheuse très commune : 1 couple nourrit encore des pulli le 19 aout à
Rue. La migration est notée au POM du 18 septembre au 12 octobre avec un
maximum de 2 ind/h le 12 octobre.
MESANGE CHARBONNIERE Parus major
Nicheuse très commune. Migration notée 1e 21 septembre au POM (+0,5 ind/h)
et le 12 octobre.
SITTELLE TORCHEPOT Sitta eurooaéa
Janvier : nombreux chanteurs en Forêt de Crécy, 1 le 27 à Tilloy 1es Conty.
Mars : 1 chanteur le 9 à Boismont, 1 ind le 30 à Tilloy les Conty.
Mai : 1 le 6 en Forêt de Wailly.
Aout : 1 le 24 à Framicourt.
Septembre : notée en abondance le 24 en Forêt de Crécy.
Novembre : 1 en Bois de Creuse le 24.
GRIMPEREAU DES JARDINS Certhia brachydactyla
Uniformément réparti dans 1a Somme. Noté notamment à Airaines, Amiens,
Boves, Poix. '
BRUANT PROYER Emberiza calandra
Très peu de données significatives pour cette espèce.
Signalé toute 1'année à Airaines.
Nicheur au Crotoy.
Un dortoir à Saint Fuscien en aout. 90 le 21 aout à Amiens.
Très peu de données en période hivernale : max. 6 en janvier à Airaines, 1
1e 11 décembre à Saint Valery sur Somme. _
BRUANT JAUNE Emberiza citrinella
Assez commun : signalé à Airaines, Boves, Cayeux sur Mer, Cléry sur Somme, ,
Querrieu...
600 à 700 1e 28 décembre à Saleux.
BRUANT ZIZI Emberiza cirlus
3 couples nicheurs à Amiens (Cité des Primevères — Parc Delpech). 1 couple
nicheur probable à Longueau, 4 1e 30 mars à 1a Cité scolaire (Amiens),
1 mâle le 13 aout à Rivery, 1 ind. 1e 21 aout à Saint Fuscien.
BRUANT DES ROSEAUX Emberiza schoeniclus
Assez commun. Nicheur à Boves... ·
Hivernant sur toutes 1es zones herbeuses de la BS.
BRUANT DES NEIGES Plectrophenax nivalis
6 le 9 février au HA. Puis en novembre 1 1e 9 à Quend Plage et 1 mâle 1e 10
et une femelle au Hourdel et environ 50 au HA. 1 le 14 décembre en BS.
BRUANT LAPON Calcarius lapponicus
1 le 16 novembre à Airaines (JP Ferré).
PINSON DES ARBRES Fringilla coelebs
Très commun. Migration prénuptiale notée à Amiens le 9 mars (50 dans un
champ).
La migration postnuptiale a duré au POM du 20 septembre au 12 novembre avec —
un maximum de +500 ind/h le 10 octobre.

-55-
PINSON DU NORD Fringilla montifringilla
Très abondant en janvier sur le littoral et une trentaine d'ind. à cette
même époque à Airaines. Signalé en février à Airaines et en BA, en mars à
_ Airaines, à Boves, en BS et à Poix. ·
l 1 femelle le 6 avril à Poix. 1 le 5 octobre au POM.
Noté en novembre à Airaines, Amiens (1 1e 29), Cottenchy (environ 40 le 27),
Creuse (1 le 24). Le Hourdel (2 le 10), Velennes (20 le 19).
En décembre 8 le 28 à Airaines, 3 le même jour à Saleux.
La migration au POM a duré du 5 octobre au 2 novembre. Elle fut maximale
le 10 octobre.
VERDIER Carduelis chloris
BS : 300 le 27 janvier et +300 le 4 février, 200 le 17. Un dortoir de 40 à
50 le 24 avril à Fouencamps. Nicheur à Quend Plage et à Poix.
40 le 14 septembre à Septoutre. Environ 100 le 19 novembre à Velennes.
La migration au POM a duré du 20 septembre au 2 novembre avec un maximum de
12,5 ind/h le 21 septembre.
CHARDONNERET Carduelis carduelis .
Commun. Nicheur à Poix, au POM, à Saint Quentin en Tourmont, à Tilloy les
Conty et à Velennes.
La migration notée au POM montre un maximum de 20 ind/h 1e 8 octobre.
TARIN DES AULNES Carduelis spinus -
Très commun en hivernage.
Janvier z 7 le 20 à Amiens, 120 le 19 à Boves, 6 1e 28 à Cléry sur Somme
Février : 3 le 9 à Auchonvillers, 7 1e 13 à Amiens, 8 le 17 à Airaines,
puis le 23, 30 à Daours et 3 à Long le Catelet.
Mars : 12 le 13 à Amiens, 1 le 22 à Boves, 1 le 26 à Long le Catelet.
_ Mai : 4 le 6 à Airaines.
Octobre : 1 le 5 au POM, 12 1e 18 en BS.
Novembre : 15 le 7 à Saint Christ Briost, 45 le 8 dir. sud en BS, 10 le 10 à
. Saint Gratien, 2 le 29`à Amiens, environ 10 le 30 à Airaines.
Décembre : 6 le ler et environ 10 le 14 à Amiens, 10 le 7 à Airaines, 2 le
10 à Abbeville.
La migration est‘notée au POM le 2 novembre avec 2,8 ind/h.
LINOTTE A BEC JAUNE Carduelis flavirostris
5 le 17 janvier en BS. 1 le 9 octobre à Saint Gratien (P de Thieulloy),
le 10 novembre : 53 au Hourdel, 40 à Brighton et 20 au HA.
En décembre : +200 le 6 et environ 250 le 7 en BS, environ 20 1e 25 au même
endroit.
LINOTTE MELODIEUSE Carduelis cannabina
Assez commune. Nicheuse à Quend Plage, au POM, à Saint Gratien, à Septoutre
et à Tilloy les Conty.
Associée le 7 décembre (env. 30) avec 1'espèce précédente en BS.
Migration notée au POM du 20 septembre au 2 novembre avec un maximum de 30
ind/h 1e 22 septembre.
SIZERIN FLAMME Carduelis flammes
3 femelles, 1 mâle 1e 26 mars à Long le Catelet.
1 femelle le 18 mai au POM.
3 femelles le 25 décembre à Amiens.
` SERIN CINI Serinus serinus
Observé en période de nidification à Airaines, Amiens, Belloy, Condé Folie,
` Fort Mahon, au POM, à Long le Catelet, Saint Gratien, Saint Valery sur Somme.
En octobre : 1 les 2 et 13 à Amiens, 1 le 12 à Argoeuves, 1 le 9 à Beauval,

-5g-
1'du 3 au 12 au POM, 1 le 30 novembre à Airaines.
BOUVREUIL Pgrrhula pvrrhula
« Nicheur commun. Migration de 0,4 ind/h le 12 octobre au POM.
GHOSBEC Coccothraustes coccothraustes
1 le 7 juin à Ailly sur Noye, 1 le 24 novembre en Bois de Creuse, 1 le 1er
décembre à Amiens (Cimetière de 1a Madeleine).
MOINEAU DOMESTIQUE Passer domesticus
Nicheur très commun.
MOINEAU FRIQUET Passer montanus
1 nid, 2 jeunes dans une boite nichoir le 9 aout à Thennes.
Nicheur à Argoeuves et à Yseux.
Signalé en période de nidification à Airaines, Amiens, Tilloy les Conty.
Observations en période hivernale :
Février : 1 le 13 à Amiens, signalé à Airaines.
Décembre : environ 100 à Airaines pendant le mois, 3 le 12 à Amiens (Cime-
tière de la Madeleine), environ 15 le 22 au HA, 10 le 28 à Poix.
ETOURNEAU SANSONNET Sturnus vulgaris
Nicheur très commun.
Un dortoir de +1000 ind. à partir du début aout à Dury. `
+3000 ind. le 3 novembre à Sains.
Passage de +5000 en l heure le 26 octobre au HA.
542 le 2 novembre au POM où la migration a été notée du l1 au 17 aout et du
18 septembre au 9 novembre avec un maximum de 152,3 ind/h le 2 novembre.
LORIOT D'EUROPE Oriolus oriolus · '
ler le ll avril à Boves.
Signalé en période de reproduction à Bourdon, Boves (6 à 7 mâles le 12 mai),
Breilly (3 mâles en juin), Condé Folie, Estrées Mons (2 mâles et transport '
de nourriture le 2 juillet), Hailles, Hangest sur Somme, Long le Catelet
(max. 5 mâles), Septoutre, l le 6 mai en Forêt de Wailly.
Derniers : 2 mâles le 3 aout à Sainte Radegonde.
GEAI DES CHENES Garrulus glandarius
Bien peu de données. Signalé à Airaines, Bergicourt, Boves, Fienvillers,
Poix, Selincourt, Tilloy les Conty en dehors de la période de reproduction.
Une seule donnée pendant celle-ci : 2 observés au 7 juillet jusqu'à la fin
de ce mois à Estrées Mons. Migration au POM de 1,3 ind/h le 19 octobre.
PIE BAVARDE Pica nica
Uniformément répandue sur tout le département.
CHOUCAS DES TOURS Corvus monedula
Nicheur à Poix.
BS-POM : environ lOO le 26 novembre, environ 165 les l et 2 décembre, mini.
45 le 18, +240 le 14, mini. 2OO le 21.
256 migrateurs le 2 novembre et 30 le 20 décembre. La migration a été notée
en ce lieu du 20 septembre au 4 novembre avec deux maxima : 18 ind/h le 19
octobre et 166 ind/h le 25 octobre.
CORBEAU FREUX Corvus frugileggs _
Colonies recensées :
Bergicourt : 10 nids.
Blangy sous Poix : 9 nids. .
Candas : 20 nids.

;?1t . 4
'nî I
Fameohon : 10 nids.
Hem -\iardinval : 3 colonies (20, 30. 33 nids).
Saveuse : 19 nids.
M Environ 50 1e 26 novembre au PO! et 150 à Frémontiers 1e 30 novembre.
44 ind. dir NE 1e 5 mars.
19 ind/h en migration 1e 2 novembre au POM contre 15 ind/h le 25 octobre.
I
CORNEILLE NOIRE Corvus corone
- Qype :
Absence de données significatives. ' ` .
La migration est notée au POI le 12 aout, les 20 et 21 septembre et du 19
octobre au 2 noVembre..
— Mantelée :
Janvier : 10 1e 21 en BS. z ' 5 '
Février : 50:}e BIFEQO 1$_18, 22 1e 28 en BS, 15 le 17 et 2 1e 24 au Crotoy
dans un champ. 1 1e 10 entre Brighton et le Hourdel. 1 le 26 entre
Saint Gratien et Allonville (P de Thieu11oy>.
Mars : 10 le 16, 7 le 21, 1 1e 27 en BS.
Octobre : l 1es 26 et 29 En BS. H
Novembre : 25 les 8 et 23 en BS, l le 10 à Brighton, 4 le 9 à Quend Plage.
Décembre : mini 45 le 7, +60 le 14, •nviron 60 le 30 en BS.
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Addition à I-a synthèse 0rnitho1ogiquIg de.l978 : ,_r_, ‘2"w_ -13
Grave a ëëfîâïgi .   auIB&È's =dîJU}se:leI_2;(¤Z;ï1ëi1;.(_%IEIerf1a_.rId_ez,   Rigaux).
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-56- .
Carte n·°l
Bouscarle de Cetti en 1980
_ C : au moins un chanteur. ‘
0 IO hk.,

CELTXÀLE Lrllf CLGIIQL; GEPUB
MECTIFICATIFS EI ADDITILNS A Là STKTh-;m
DES OBSERVATIONS 1979 DAES LA SOMME
par F. Sueur
I
PLOHGECN IMBRIN Gavia immer
La donnée concernant 1 individu le 28 décembre au hîble d'Ault
ne peut être admise, en effet la veille I Plongeon arctique
Gavia arctica avait été noté au même endroit yir un ornithologue
beaucoup plus confirmé que les auteurs de cette observation.
CORMORAN HUPPE Phalacrocorax aristotelis _
L'observation d'un individu le 28 décembre au Hâble d'Ault par
les auteurs de la mention de Plongeon imbrin doit être rejettêe.
_ CAXARD CQLVERT Anas platïrhynchos
1 nid/20 oeufs le 18 avril 19T9 sur une digue du Parc Crni+ho—
lo;ique du Marquenterre (E. Mercier, in. et 3. Ihiery, F.
. Frlplet et I. Veriere), ce n'e·t pas dans ce nid que 18 oeufs
se trouvaient un 9 avril mais Q«»s un wjd situé sensiblement
nam nêuze ezulrwnit e·1 1§ffî (biq uj» ï »" «< ll. 1§`Èb, S}Uîtlœ`S@ Sn ~mn -
·~·— · 2. , . '· ' ` · · x`
19,,, L'evoc<tte 2(;—;-4)J,~;y).
FULIGULE MORILLON Avtnvu fuliuula
j le Q novembre au Hâble d'Ault.
PLIIT GRAVELOT Charadrius dubius
Nous sommes très sceptiques en ce qui concerne les chiffres
"remarquables" notés pour cette espèce uotamm~nt la mention
de ju© individus le 1h avril en baie de Somme, il devait trÉs
lTOhlblC£QHt s'aQir de Grands Gruvelots G. hiuticula.
;LoL;Sgib V4kIA¤Ls Ualidris alpiuz
cuelques chiffres non mentionnés dans lu synthèse : 4LLx
ixfividus le 1ü janvier en baie de Somme et plus Je fucb
le Z ·.2·'·:ex:·bre.
L`Lh\L,_7?·,i` )··b[`fEUQ& Leuanthe oenanthe
1 mile et 1 jeune volant le j© juin à guend.

DONNEES ORNITHOLOGIQUES INEDITES CONCERNANT
LE LITTORAL PICARD
. ANNEE I975
par F. SUEUR
GREBE CASTAGNEUX Fodicege,ruficollie _
POM x 6 les IO et I5 octobre, 7 le I6, 6 le 27
7 le 4 novembre, I6 le 20, II le 25
I0 le 25 décembre
GRAND CORMORAN Phalacrocorax carbo
B5·POM 2 I du 8 au 29 octobre
30 le Ier novembre, I du T au 20
HERON CENDRE Ardea cinerea
28 le 23 décembre au POM
AIGRETTE GARZETTE Egretta garzetta
I du I4 août au 5 octobre au POM
HERON BIHOREAU Nycticorax nycticorax
I ad. les I5 et I6 octobre au POM ·
CYGNE TUBERCULE Cygnue olo:
22 le 25 octobre au HA
CYGNE DE BEWICK Cygnus bewîckii
I le II octobre au POM
OIE DES MOI550NS Aneer fabalie
BS·POM : 25 le I6 novembre, 29 le 26
OIE CENDREE Aneer aneer
BS-POM : 3I le I5 octobre
500 le 9 novembre, I20 le I6, 36 le 26
34 le 25 décembre
BERNACHE CRAVANT Branta bernicla
B5-POM : 5 lee 22 et 23 octobre, 34 le Ier novembre
TADORNE DE BELON Tadorna tadorna
BS-POM 2 30 ad. le 5 octobre, IB0 le II
550 le 2 novembre, II3 le 20 .

-59-
` CANARD COLVERT Anae Qlatyrhynchoe
350 les 9 et 20 octobre au PDM
SARCELLE D'HIVER Anas crecca J
POM : + ZOO le 3 octobre, 75 le 22, 30 le 29 décembre
CANARD SIFFLEUR Anas geneloge
POM : 30 les 5 et I3 octobre, 66 le I5, I05 le 2I
CANARD PILET Anas acute
BS-POM : I00 lee II et IB octobre, I50 le 22
SARCELLE D|ETE Anas guerguedula
2 du I3 octobre au I4 novembre au POM
CANARD SOUCHET Anas clygeata
PDM 2 3I le IO octobre, 20 le II
I5 le 6 novembre
7 le 25 décembre
FULIGULE MILOUIN Aythya ferina
POM z 4 le I0 octobre, 2 du I6 au ZI, 3 le 25
4 le 3 novembre, 20 le 20, 2 les 26 et 27,
30 le 23 décembre
I00 le 20 décembre au HA
FULIGULE MORILLON Aythya fuligula
_ 2 le I0 octobre et 4 le 23 décembre au POM
I0 le 20 décembre au HA
FULIGULE MILOUINAN Aythya marila
I le 29 novembre au POM
GARROT A 0EIL D'0R Buceghala clangula
POM : I femelle du 24 au 29 novembre, juequ'à 5 pendant la période
du Ier au 22 décembre
HARLE PIETTE Mergue albellue
I femelle le 3 novembre au POM
HARLE HUPPE Mergue eerrator
I le 26 novembre et 2 le 25 décembre au PDM
HARLE BIEVRE Mergue merganser
I pendant la période du Ier au 22 décembre au POM·
MILAN ROYAL Milvus milvue
I le I2 octobre et 2 le 23 au POM
' BUSARD DES RDSEAUX Circus aeruginoeus
I femelle ou immature le 23 octobre au POM

-4g- `
BUSARD SAINT·MARTIN Circus cyaneue
I femelle ou immature du 2 octobre au 3I décembre au PDM
FDULDUE MACRDULE Fulica atra
200 le 20 décembre au HA
HUITRIER-PIE Haematogue oetralegue
4000 le 2 novembre et 200 le I4 en BS·
PLUVIER DDRE Pluvialis agrîcaria
I lee I9 et 22 octobre au PDM
BECASSINE DES MARAIS Gallinago gallinago
POM : II les 8 et 9 octobre, ID le IB, T les 22 et 26
I3 le 3 novembre, 5 le I2, ID le 22
6 le 29 décembre
BECASSINE SDURDE Lymnocrygtee minimus
PDM x 5 le I0 octobre, 2 le I3
I le 3 novembre
CDURLI5 CENDRE Numeniue arguata
750 le 6 novembre et BD le I4 en BS·
CHEVALIER ARLEQUIN Tringa erythrogue
I le IB octobre au PDM. '
CHEVALIER ABDYEUR Tringa nebularia —
4 le 2 octobre et I du II au 29 au PDM.
CHEVALIER SYLVAIN Tringa glareola
I le 29 octobre au PDM
BECASSEAU MINUTE Calidrie minute
3 le ID octobre et I le I3 au PDM
BECASSEAU DE TEMMINCK Calidrie temminckii
I le 4 octobre au PDM.
BECASSEAU VARIABLE Calidrie alpine
+ ID 000 le 2 novembre en BS.
BECASSEAU SANDERLING Calidrie alba
30 le 2 novembre en BS. t
BERGERDNNETTE PRINTANIERE Motacilla flava
Dernières le B octobre au PDM. ·
TRADUET TARIER Saxicola rubetra '
Noté les 2 et I0 octobre au PDM.

M
..L%]..
¤* FAUVETTE A TETE NOIRE Sylvia atricagilla
Dernière l¤·2 octobre au POH
CORBEAU FREUX Corvua frugilsgus M
2IO lé IB octobre au POM
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CORNEILLE MANTELEE Corvus coran: cornix
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DONNEES ORNITHOLOGIDUES INEDITE5
CONCERNANT LE LITTORAL PICARD
· ANNEE I976
par F. SUEUR
PLONGEON CATMARIN Gavia stellate
I du IT au 22 décembre et 2 le 24 au POM
GREBE HUPPE Podicege crietatue
BS-POM : I du B au I9 janvier, 2 le I9 février, I du 23 février au
4 mars, 4 le 24 novembre.
GREBE JOUGRIS Podicege grieeigena
I le I5 février au POM
GREBE CASTAGNEUX Podicege ruficollie
POM x IB le 9 janvier, I3 le I2, I6 le 29
5 les I6 février et I7 mars
2 le I3 avril
I couple nicheur du 3O mai au 27 juin `
3 le 3O Juillet
2 le Ier août, 3 le IB, 2 les 2I et 29 _
2 le 25 septembre
I2 le 27 octobre
6 les 2I et 22 décembre
GRAND CORMORAN Phalacrocorax carbo
POM x I les 2O et 24 janvier, I le I6 avril, I du 7 au I9 mai,
I6 le IO août, I le II, 4 le B novembre, 2 le 3 décembre,
I les B et IB
HERON CENDRE Ardea cinereg
65 le I3 juillet à Boiemont
POM x I4 le IB juillet, 33 les 25 et 29
2I le 4 août, 44 le I9, 33 le 25
29 le 26 septembre
45 les 3 et IO octobre, 44 le 24
I5 le 2O décembre
HERON POURPRE Ardea gurgurea
I le 27 juillet au POM
AIGRETTE GARZETTE Egretta garzetta
POM : I du 27 mai au I9 juillet, 2 les 25 et 26 juillet, 3 du 27
juillet au I2 août, I du 27 août au 2I eeptembre

-Q3-
. SPATULE BLANCHE Platalea leucorodia
POM : 3 les 5 et 8 mars, I du 1I au 19, 7 le 22
6 le 5 mai, I du I2 au 31
3 les 2 et 8 juin, 1 du I3 au 16
·` 1 du 14 au 26 juillet
7 les 19 et 20 août, I du 29 août au 2 septembre
3 les 3 et 4 septembre
2 du 20 octobre au 19 novembre, 10 le 20 novembre
I le I3 juillet à Boismont
CYGNE TUBERCULE Cvgnus olor
PDM z 3 le 2 juin ; I du 27 juin au 27 juillet, trouvé mort le
29 juillet ; 2 le 17 novembre.
01E CENDREE Anser anser
POM z 32 les 7 et I5 janvier, 31 le 21
I3 le 23 mars
25 les 17 et 18 avril, I2 les 3o avril et 8 mai
Passage de 700 en une demie-heure le 14 octobre, 60 le 23
15 le 4 novembre
48 le 29 avril au HA
BERNACHE NDNNETTE Branta leucogsis
2 du Ier au 5 février et du 12 mars au 19 mai au POM
BERNACHE CRAVANT Branta bernicla
POM x 2 le 10 janvier, I du 3 au 26 octobre, 16 les 24 novembre et
` Ier décembre.
· TADORNE DE BELDN Tadorna tadorna
B5·POM : + 600 les 6 et 21 janvier, Iers pulli (IS) le 23 Mai,
68 individus le 27, 94 le 6 juin, 150 le 30 juillet,
I90 juv. le 1er août, 150 juv. le I3, 110 le 17 septembre,
550 le 24 novembre.
CANARD CDLVERT Anas glatyrhynchos .
. POM x 1ère couvée éclot le 10 avril, 270 le 7 juillet, 330 le 18 août
600 le 31, 360 le 7 octobre, 200 le 27, 140 le 17 novembre,
310 le 26, 400 le 17 décembre.
SARCELLE D*H1VER Anas crecca
POM : 200 le 2 janvier, 100 le 20.+ 250 le 29
15 le 2 mars, 143 les 14 et 16, 30 le 26
73 le B avril, 130 le 14, 5 le 27
3 le 12 juillet, 22 les 27 juillet et 6 août, 28 le IB août
123 le 31
75 les 25 et 27 septembre
550 le 4 octobre, 1100 le I3, 600 le 26
450 le 8 nove mbre, 670 le 12, 600 les 30 novembre et
_ 2 décembre, 520 le 17 décembre, 450 le 21
_ CANARD CHIPEAU Anas stregera
1 accouplement le 6 avril au POM,

-@Q-
CANARD SIFFLEUR Anas genelope
85-POM : I0 le Ier janvier, 20 le 20, 50 le 2I
I40 le 2 février, I60 le I9
II le I2 mars, I5 le 23
· ` 3 les 6 et I4 avril, 2 les 26 et 29
I mâle le II mai, 2 mâles les 30 et 3I
2 le 7 juillet, I le I4
5 les 3I août et 2 septembre, I5 les I3 et 22 septembre,
30 le 27 septembre, 65 le 7 octobre, 400 les I9 et 29
200 le 2 novembre, 450 le 24
28 le I7 décembre.
CANARD PILET Anas acuta
BS-POM z I5 le 2 janvier,+ I40 le 20, 450 le 2I
I2 le I9 février
3 du 2 au 7 avril, II le I6
5 le 6 mai, 2 les I7 et 3I
I du 7 juin au 7 juillet, 3 les I2 juillet et 20 août,
2 le 3I août
I2 le I4 septembre, I70 le I5 octobre, I80 le 2I
500 les 2 et 24 novembre
SARCELLE D‘ETE Anas guerguedula
POM x 3 les 8 et I4 avril, 2 les I9 mai et 28 juin, 5 le IB juillet;
2 le 27, I le 7 août, I0 le I3, 2I le 3I, I les 24 septembre
et 7 octobre, 2 les I7 et 22 novembre
40 le I2 juillet à Boismont
CANARD SUUCHET Anas clypeata
POM x 60 le Ier janvier, 27 le I3, I le 26 .
5 le 8 mars, 22 le 22 I
26 les I0 et I2 avril, 48 le I3, 4I le 27
I3 le 6 mai, 6 pulli le 23
‘ 8 le 8 juin
II le 7 juillet, 23 le I2, 3 le 27
IB le 6 août, I0 le I9, I7 le 3I
2 le I8 septembre
I0 le 9 octobre, 80 le I5, 22 le 29
5 le 2 novembre
I20 le 22 décembre
I5 le I3 juillet à Boismont
FULIGULE MILDUIN Aythya ferina
POM : I6 le Ier janvier, 3 le I2, 55 le 26
I5 le 9 février, 3 les I8 et I9, I3 le 24
I7 le 3 mars, 5 le 23
4 le 9 avril
I mâle le 3I mai
5 le I9 juillet
I les I3 et I9 août
4 les 22 septembre et 2I octobre, 90 le 3I octobre
4 le I3 novembre `
26 le 7 décembre, 32 le 2I

` -45~
_ FULIGULE MORILLON Aythya fuligula
POM : 7 le 2 janvier, II le I9, I6 le 3O
I4 le 5 février, 6 le I5, 3 le 24
4 le B mars, 2 du 24 mars au 7 avril, 5 le 8 avril, 2 le I3
= 3 le I9 mai
I du I7 au 3I juillet
7 le 2I août
8 le I7 décembre
FULIGULE MILOUINAN Aythya marila
POM : I mâle et I femelle du Ier au 3O janvier, I les 4 et 23 novembre
MACREUSE BRUNE Melanitta fusca
POM x 28 le 27 janvier, 3 le I4 décembre
GARROT A OEIL D'OR Bucephala clangula
POM x I du Ier au 29 janvier, 3 le I6 février, 2 le 2O mars,
I mâle et I femelle le 5 novembre, 2 femelles le 23
HARLE HUPPE Mergus serrator ‘
POM S 2 le 5 janvier, I du I3 au 27, 2 le 3I
I du 4 au I2 février
5 les Ier et I2 avril, I le 27
4 le 27 octobre
HARLE BIEVRE Mergus merganser
. POM x I le 3I janvier, 2I le 27 mars, I le 3 septembre
_ MILAN ROYAL Milvus milvus
POM : 2 le IO août, 4 le I7, 2 du 2I au 23
MILAN NOIR Milvus migrans
POM : I les IB avril et I6 mai, I les 7 et 26 juin, I le I5 juillet,
I les 25 et 3O août, I les IB et 27 septembre
BUSARD DE5 ROSEAUX Circus aeruginosus
POM x I le I9 avril, I les 8 et I5 mai, I les 6 et 30 juin, I les 3
et 4 août, 2 le I3, I le 3 septembre, I du 26 septembre au
3 octobre, I les 26 octobre et IO décembre.
BUSARD 5AINT-MARTIN Circus cyaneus
POM x I femelle ou immature du Ier janvier au 5 février, I les 7 et
I3 août, I femelle ou immature du B novembre au 29 décembre.
BALBUZARD PECHEUR Pandion haliaetus
POM x I le IO mai, 2 du I3 au 3O août, I du 23 septembre eu 4 octobre
FAUCON PELERIN Falco peregrinus
~ POM x I le I5 août, I les 26 et 27 septembre, I le IO octobre

-Q6-
FAUCDN HUBEREAU Falco subbuteo =
I le 3 octobre au POM
FAUCDN EMERILLUN >Falco columbarius
I le Ier novembre au POM
CAILLE DE5 BLE5 Coturnix coturnix
I le I2 juin au POM
GRUE CENDREE Grus grue
I le 3 mars au POM
FOULQUE MACRDULE Fulica atra
POM z I le I3 avril, II le 9 août, 23 le 30, I5 le IB septembre,
I le 4 octobre
HUITRIER PIE Haematogus ostralegus
BS·POM : 3500 le 20 janvier,+ 6000 le 2I
I accouplement le 6 avril, 600 les I4 et I5
500 le I7 mai
450 du II au I7 juin, 650 le 28
600 les 9 et I3 juillet, 700 le I5, 750 les 29 juillet et
4 août, 2700 le I3 août, I isabelle le I6
700 le I2 septembre
500 le 22 octobre
3000 les 24 et 27 novembre .
VANNEAU HUPPE Vansllus vanellus _
POM : 95 le 28 juin, passage de 60 individus en I H le I0 octobre
PLUVIER DORE Pluvialis agricaria
POM : 2I le 22 mars
2 le I5 avril
3 les I9 mai et I7 juin, 4 le 27 juin
3 le I0 juillet, 6 le I3, 7 le 22
2 le 4 août, 6 le 20
PLUVIER ARGENTE Pluvialis sguatnrolg
BS-POM x I50 le 2I janvier, 4 le I9 mai, 32 le 29, 2 le 8 juin,
I00 le 29 août, 250 le I2 septembre, 200 le 27
GRAND GRAVELOT Charadrius hiaticula
POM : 3 le 4 mars, I2 le I5 avril, 50 le I9 mai, I couple/2 pulli le
22 juillet, 800 le II août, 2840 le 29, I500 le 26 septembre
PETIT GRAVELOT Charadrius dubius
I0 le I5 avril et 30 le I9 mai au POM
GRAVELDT A CULLIER INTERRDMPU Charadrius alexandrinus
POM x 4 le I0 avril, I0 les I4 et I5, 2 nids le 30, 50 individus .
le I9 mai
TDURNEPIERRE A COLLIER Aranapia jntergrgg

I -47-
, TUURNEPIERRE A COLLIER Arenaria intergres
POM : I le I2 juillet, 2 le 23, I les 3 et 29 août
HECASSINE DES MARAIS Gallinago gallinago
POM : I les 6 et B janvier, 5 le 29
I du I2 au 22 mars
I les 6 et 7 avril
I le 29 juin
9 le I0 août, B le I5, 6 les 25 et 29
3 le 3 octobre, 50 le 26
42 le 9 décembre
BECASSINE SUURDE Lymnucrygtee minimue
POM : 2 le 29 janvier, I le Ier octobre, 2 le I9
COURLI5 CENDRE Numeniue arguata
B5-POM : 600 le 2I janvier, I00 le 5 février, 60 le I5, 40 le 20 mai
70 le 23, I2 le 8 juin, I00 le II juillet, 650 le 30,
80 le II août·
COURLIS CORLIEU Numeniue ghaeogus
POM x 3 le 9 avril, 4 le 30, 5 le 8 mai, 30 le I7, 4 le 27 juin,
96 le I6 juillet, I60 le 29, 60 le I3 août
BARGE A QUEUE NOIRE Limosa limoea
B5-POM : 2 du 2I au 27 mars, 35 le 9 avril, 20Lle I6, I du Ier au
— 27 mai, I les 27 et 29 juin, 2 le 2 juillet, 3 du I4 au
27, 3 le I3 août, 4 le 29, 20 le 26 septembre, 2 le 3
octobre, I les I2 et I6 ‘
BARGE RUUSSE Limoea lagponica
POM x 2 le 23 mars, 6o le 30 avril, 3 du I4 au I9 juillet, 20 les
30 juillet et I2 septembre
CHEVALIER ARLEQUIN Tringa erythrogue
- POM 2 4 le 26 avril, I les 28 juin et 9 juillet, I lee 26 et 27
juillet, I lee II et I2 août, 2 le 29 octobre
CHEVALIER GAMBETTE Tringa totanus
POM : 7 le 20 janvier, IB le 9 avril, 200 le I9, I0 le 26, 40 le I7
mai, I5 le 24, B le 26 juin, 220 le I6 juillet.
CHEVALIER ABOYEUR Tringa nebularia
POM 2 2 lee 27 avril et 3 mai, I les I2 mai et 29 juin
2 les Ier et 9 juillet, 6 le I4, 2 le 30
4 le Ier août, 5 le I2
6 le 3 septembre
7 les 4 et I7 octobre, 5 le 2I
CHEVALIER CULBLANC Tringa ochropus
2 les 29 juin, 3 juillet et II août au POM

-qg-
CHEVALIER SYLVAIN Tringa glareola `
POM 2 I le 29 juin, 2 les 2 juillet et 9 août, I le II août
CHEVALIER GUIGNETTE Tringa hygoleucos
PDM 2 I le I0 avril, 2 le 29, 6 le 8 mai, I les II et 24, 3 le I3
I3 juillet, 4 le 22, 6 le I5 août, 3 le 25 septembre, I le
4 octobre.
BECASSEAU MAUBECHE Calidris canutus
POM 2 40 le I3 juin, 5 le 25 juillet, 200 le I2 septembre, I0 le
25 octobre.
BECASSEAU MINUTE Calidris minuta `
POM 2 I le 23 mai , I les I9 et 20 juin, 2 le 22 juillet, 3 le I2
septembre, 4 le 27
BECASSEAU DE TEHMINCK Calidris temminckii
I le IB septembre au POM
BECASSEAU VARIABLE Calidrie algina
· POM 2 200 le 20 janvier, I00 le I9 mai, 300 les 30 juillet et
II août, 800 le 26 septembre
BECASSEAU COEORLI Calidris ferruginea
POM 2 I les I3 et 29 juin, I du II au 28 août
BECASSEAU SANDERLING Calidris alba
POM 2 9 le 26 juillet, 2 le 27 septembre -
COMBATTANT Philomachus gugnax
POM 2 II le 20 mars, 2 le I2 avril, 5 le 29, 3 le I9 mai, 6 le 28 juin
5 le 3 juillet, 2 le I2, I0 le 25, 3 le 9 octobre
AVOCETTE Recurvirostra avosetta
POM 2 I20 le I9 mars, 34 le 28
50 le I2 avril, 35 le 27
5I (7 nids) le 6 mai, I2 nids le I0, I5 nids le II, Ière éclosion
le I4, I couple/I pullus et I couple/4 pulli le I6, 25 nids le
I7
80 ad. le 8 juin
30 le I5 juillet, 22 le 29
I4 le 29 août
30 le 28 septembre
6 le 8 octobre, 3 du I2 au 2I, 4 le 23
I le 24 décembre
GDELAND ARGENTE Larue argentatus
400 le I9 mai au POM ,

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P *MOUETTE RIEUSE Larue ridibundus
Q r II0 le I9 mai au POW
GUIFETTE NOIRE Chlidünius niger H
F MI les 30 avril et I6 ¤ct¤bre au PUB
STERNE PIERREGARIN Starnm hirundc
BS-POM 2 20 le I2 juillet, 40 le 30, 50 le I3 août
STERNE NAINE Stern; albifrons
I du I3 juin au I3 août Eh BS et au POM
HIB0UNDES‘MARAIS Asia flammeus
POM : I le 28 mai, I les T ¤ct¤br! et 23 novëmbre
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HIRUNDELLE DE RIVAGE: Rigaria rigariu ' ' _;
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ETOURNEAU SANSUNNET Sturnue vulgaris
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CORNEILLE ÈÃHTELEE Curvus c0r0ne cornix
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-5g-
_ REPARTITION,DYNAMISME ET EVALUATION DES
EFFECTIFS NICHEURS DU GREBE HUPPE Podiceos cristatus
DANS LA SOMME (1978 — 1980)
par D. Masson
Depuis 1940 de‘nombreuses observations attestent une
augmentation numérique et une extension de l'aire de répartition
du Grèbe huppé en Europe occidentale (Yeatman 1971,Cramp et Sim-
mons 1977).Cette expansion est également perceptible en France
(Yeatman 1976),et notamment dans le nord de ce pays (Kérautret
1976).
Dans ce contexte,il nous a semblé intéressant de déter-
miner si cette tendance générale était perceptible au niveau du
département de la Somme.
De grande taille,aisément reconnaissable,et étroitement lié au
milieu aquatique,le Grèbe huppé se prête particulièrement bien à
des opérations de dénombrement.
Ces dernières ont eu lieu au cours de trois saisons de nidifica-
tion : 1978,1979 et 1980.La dernière année ayant eu pour objec-
tif essentiel d'assurer une "couverture" du département la plus
grande possible.Malgré cet effort,quelques endroits ont été peu
prospectés (vallée de la Bresle,haute vallée de la Somme en amont M
de St Christ-Briost) et il n'est pas à exclure que quelques cou-
ples aient échappé aux enquêteurs. _
En dépit de ces quelques omissions inhérentes à toute etude de
répartition et de dénombrement,nous pensons que ce bilan reflète
globalement la situation du Grèbe huppé dans ce département,pour
la période considérée.
I.-Répartition-Densité des effectifs.
Non nicheur dans le tiers ouest du département au siè-
cle dernier (Marcotte 1860),nous manquons de données en ce qui
concerne son installation dans la Somme.Il faut attendre l'en-
quête sur la répartition des oiseaux nicheurs de France (Yeatman
1976),effectuée entre les années 1970 et 1975,pour avoir une idée
nette de la répartition du Grèbe huppé.
La figure 1 met en évidence l'expansion du Grèbe dans le
département depuis cette enquêtg,Trois cartes sont nouvellement
occupées,et la nidification est devenue certaine pour quatre au-
tres.
Le détail de la répartition du Grèbe huppé dans le bas-
sin de la Somme est donné par la figure 2.0utre les données de la
Somme,nous y avons fait figurer une station du Pas—de—Calais :
. Conchil-le-Temple (un couple nicheur en 1977 et 1978 - Jougleux
1978 et Kerautret 1979),et une station de l'Aisne : étangs GG
Vermand (quatre couples nicheurs en 1977 et 1978 - Boutinot 1980);
Essentiellement cantonné le long de la vallée OG la '
Somme,la plus riche en étangs de grande surface (issus de l'an-
oienne exploitation de la tourbe),le Grèce huppé occupe locale-
ment d'anciennes gravières et ballastières (Maple d'Ault — val- `
lee de la Bresle).

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1970-1975 1978-1980
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• Nidification possible
' •Nidification probable
Ouidifieemen certaine
Fig.1 - Mise en évidence de l'expansion
du Grèbe huppé dans la Somme.
Le découpage est celui des cartes
IGN au 1/5©©©O.Pour les criteres
retenus pour la certitude,la pro-
· babilité ou la possibilité d'une
nidification,voir Yeatman 1976.
Le noyau de peuplement le plus dense est constitué par
la haute vallée de la Somme,la région de Péronne et Cléry totali-
sant a elle seule près de 45% de l'effectif nioheur total du do-
partement.
Le tableau ci—après donne le détail des localisations
et le nombre de couples nicheurs par commune et par année.©utre
les résultats propres a l'enquête,nous avons tiré quelques don-
nées du bulletin l'Avocette (1977 à 1979) et de J.C Robert 1978.
Pour la période 1978-1980,la population de Grèbe huppé
occupant le bassin de la Somme est donc voisine de 13©_Eouples.
Cette population se répartissant de la façon suivante :
Haute vallée de la Somme (en aval gusqu'a Péronne) : 35 à 38 c.
Moyenne vallée de la Somme (en aval jusqu'a Amiens): 47 à 55 c.
Basse vallée de la Somme : 27 c.
Vallées de l'Avre et de la Noye : 5 à 6 c.
Vallée de la Bresle : 6 c.
Hable d'Ault : 2 à 3 c.
II.—DZnamisme .
1.ëcgrqissgment numerique :
- · Si l'on s'interesse a l'évolution du nombre ue couples
nicheurs,par commune,au cours du temps (cf Ta¤leau),il est possi-
ble de mettre en evidence un net accroissement des efiectifs.
· Cette augmentation de la population est particulièrement nette en
ce qui concerne deux stations régulièrement prospectées depuis

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-   - .
quelques années :
·« QlarX—au£—Somma : nidification signalée sans plus de précisions
en 1974 (B. de Wazières);cinq couples en 1975;au moins Sept
couples en 1976;dix à treize couples en 1977;dix—neuf a vingt
et un couples en 1978 (F. Sueur com.oers.).
ëogea : L'espèce aurait niché avant 1970-(N. Ranson com.paga.).
Entre 1970 et 1975 aucun indice de nidification.En 1976,un
couple nicheur possible;en 1977 deux couples nicheurs;trois
en 1978;deux ou trois en 1979;trois ou quatre en 1980.
Il est intéressant par ailleurs de rapprocher ces fluctua-
tions de celles observées à l‘Etang de Vermand (Aisne),par
S. Boutinot (op.cit,):Grèbe huppé nicheur en 1950,absence de
l'espèce de 1960 a 1974,deux couples en 1975 et 1976,quatre
en 1977 et 1978)-
2.Qeaslta aea aiahaugs — Qcaupatian aea atangs :
Dans une etude effectuée en Bourgogne,J. Roché (1978)
trouve une bonne corrélation entre l'abondance du Grèbe huppé
(nombre de couples nicheurs) et la surface d'eau libre (SEL)
qu'offre le site de nidification.Connaissant,pour un certain nom-
bre de plans d'eau,la surface d'eau libre et le nombre de couples
nicheurs,il nous est possible de calculer quelques densités :
QlérX—au£-Sommaz environ 20 couples en 1978 , SEL d'environ
64 ha, soit d=3,1c/10ha
2ës¤2¤e=
Etang Sta—Eaaegoada : 19 à 20 couples en 1980,SEL d'environ
67 ha (X. Commecy com.pers.),soit a=2,9c/1oha
Etang ae_Péranae_cantra : 6 à 7 couples en 1980,SEL d'envi-
ron 30 ha (X. Commecy com. ers.),soit a=2,2c/1oha
êogea : 3 couples en 1978 sur 3 étangs ayant respectivement '
comme SEL : 3,5 ha — 4 ha - 425 ha.
Soit d=2,9c/10ha — d=2,5c/10ha — d=2,2c/10ha _
§ray:las;Maraual : 1 couple en 1980 sur un étang présentant
une surface d'eau libre d'environ 10 Ha,soit d=1c/10ha
aillX—au£—Somma : 1 couple en 1980 sur un étang présentant une
surface d'eau libre de 7 ha,soit d=1,4c/10ha
Eabla a'ault : 2 couples en moyenne sur un étang ayant une sur-
face d'eau libre d'environ 15 ha,soit d=1,3c/10ha
Ces valeurs,bien que trop Peu nombreuses,permettent tou-
tefois de souligner le fait que ce sont,semble—t'il,les plans d'eau
à forte population qui sont les plus densément peuplés.Ainsi ce s
sont précisément les étangs de Cléry et de Ste-Radegonde,hébergeant
chacun une vingtaine de couples nicheurs,qui supportent les densi-
tés les plus fortes,de l’ordre de 3couples pour 10 ha d'eau libre.
Cette densité est par ailleurs identique à celle rencontrée en mo-
yenne sur les étangs de Bourgogne : 2,9c/10ha (J. Roché loc.ci§);
en revanche,pour toute la moitié ouest du département,les densités
sont beaucoup plus faibles,celles-ci variant généralement entre
1 et 1,5c/10ha d'eau libre.
Cette relative pauvreté peut s'expliquer en partie par le fait
qu'une grande partie des plans d'eau situés en aval d'Amiens ne
semble avoir été colonisée que récemment (du moins en ce qui con-
cerne la période couvrant les dix dernières années).De tels etangs
seraient donc encore en voie de peuplement.
Toutefois cette hypothèse n'explique pas certains faits,notamment .
la faible densité du Grèbe huppé au Hable d'Ault (1,3c/10ha).Ce
site est occupé depuis au moins 1974,et cependant la population
nicheuse n'a apparemment jamais excéoée trois couples. ·

. -55-
Conclusion
` Le Grèbe huppé fait preuve depuis quelques années d'un
grand dynamisme dans notre département.Ce dynamisme se traduit a la
fois par l'occupation de nouveaux plans d'eau et par l‘augmentation
QE l'effectif nicheur,ce dernier atteignant environ 130 couples
pour la période 1978-1980.Il est fort probable que cette expansion
spatiale et cet accroissement numérique vont se poursuivre au cours
des années à venir,comme en témoignent déjà les observations réali-
sées en 1981 (P.Royer com.¤ers.).
Cette étude n'a été possible que grâce au travail de ter-
rain effectué par les membres de la Section Ornithologique du
G.E.P.0.P .En outre je tiens à remercier X. Commecy,P. Royer,
F. Sueur et P. Triplet pour leur amicale collaboration a l'élabora-
tion de ce bilan.
BIBLIOGRAPHIE
L‘Avocette (1977 à 1979) bulletin de la Section Ornithologique
du G.E.P.0.P
Boutinot S. (1980) Etude écologique de l'avifaune du Vermandois.
Structurezdynamigue_et evolution des populations depuis 1950.
These de doctorat — Faculté des Sciences de Reims.
Cramp S. et Simmons K.E.L (1977) The Birds of the Western Paleartic
Vol.1,722p.
Jougleux C. (1978) Synthèse des observations de l'été et de l'au—
tomne 1977 (Juillet à novembre 1977) - Le Héron (2)2—30.
Kerautret L. (1976) Notes sur la reproduction du Grebe huppé
— Podice s cristatus dans le Nord de la France - Alauda (44)
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· la saison de nidification 1978 (mars à guin 1978) - Le Heron
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Marcotte F. (1860) Les animaux vertebrés de l'arrondissement
d'Abbeville. Mem.Soc.Emul.Abb 9:217-470.
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Saône—et-Loire. Le Jean le Blanc (3-4)
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562p.
Yeatman L. (1976) Atlas des oiseaux nicheurs de France - S.0.F
Paris 2819.

-56- ·
. ·
LA MIGRATION POSTNUPTIALE DES PASSEREAUX
DANS LE MARQUENTERRE EN 1980
par F. Sueur et F. Montel
INTRODUCTION
Une première étude suivie de la migration des Passereaux a été
effectuée au Parc Ornithologique du Marquenterre lors de la
saison postnuptiale 1979 (SUEUR à paraître), le présent article
traite des observations réalisées lors de la saison 1980. Les
observations systématiques ont été effectuées du 11 août au 12
novembre, soit une période plus longue qu'en 1979 ( 30 septembre
au 22 novembre). Les méthodes sont les mêmes que celles utilisées
lors de la saison 1979 mais nous ne présenterons ici que les
variations journalières, nous attendrons d'avoir des données
plus complètes pour traiter notamment de l'influence de la force
et de la direction du vent sur la migration des différentes `
espèces de Passereaux.
CLIMATOLOGIE
Les données météorologiques présentées ici ont été obtenues au
Parc Ornithologique du Marquenterre lors des observations sys-
tèmatiques ; elles ont tout comme ces dernières été relevées
par quart d‘heure mais le détail n'est pas mentionné ici. Il
n'est pas fait mention de l'éventuelle évolution ultérieure du
temps dans le courant de la journée.
11 août : temps frais, brume puis ciel assez couvert, vent
d'ouest 2 à 3 Beaufort.
12 août : temps frais, ciel légérement à assez couvert, vent
de nord—ouest force 2 B.
17 août : temps frais ensoleillé, ciel légérement couvert, vent
de sud force 1 B.
28 août : temps frais a assez frais, ciel couvert à assez couvert,
vent de sud—ouest force 1 à 2 B.
8 septembre : temps chaud ensoleillé, ciel très légérement
couvert, vent d'ouest force 1 B.
1M septembre : temps frais, ciel couvert, vent d'ouest force
3 a 5 B. _
20 septembre : temps frais ensoleillé à assez chaud, brume puis
ciel très légérement couvert, absence de vent.

. -57-
. 22 septembre : temps frais, ciel couvert à assez couvert,
parfois pluie, vent de sud force 1 à 3 B.
28 septembre : temps chaud ensoleillé et calme, ciel très
légérement couvert.
8 octobre : temps frais à frais ensoleillé, ciel couvert
à assez couvert, vent de nord force 3 B puis
de sud—ouest force M à 5 B.
12 octobre : temps frais ensoleillé, ciel légérement couvert
à couvert, vent de nord force 2 à 3 B.
18 octobre : temps très frais, ciel couvert, vent de nord-est
à nord-nord-ouest force 5 B.
19 octobre : temps frais ensoleillé à très frais, ciel assez
couvert à couvert, vent de sud—sud—ouest à sud-
ouest force M B, pluie de manière épisodique.
25 octobre : temps frais, ciel couvert à assez couvert, vent
de nord—est force 2 B.
2 novembre :·temps froid ensoleillé, ciel très peu couvert,
vent de nord—est force 2 B.
12 novembre : temps très frais et calme, ciel couvert.
RESULTATS
Dans les tableaux nous n'avons fait figurer que les dates où
la migration était non nulle.
Alouette des champs Alauda arvensis
. Notée du 7 octobre au 22 novembre en 1979, la migration de
cette espèce s'est déroulée en 1980 du 25 septembre au 8
novembre ainsi que les 11et 12 décembre.
» 28 septembre 1,6 migrateurs par heure
12 octobre 7,6
18 " 2
19 " 6,7 —
25 " M
Le flot migratoire n'a jamais été aussi élevé qu'en 1979
où 39 individus par heure avaient été notés le 10 octobre.
Lors d'une période de redoux, une rétromigration fut observée :
M individus par heure le 12 novembre 1980.
Hirondelle de rivage Ri aria ri aria
Notée fin août et le 1er octobre E15 individus par heure ce
dernier jour) en 1979, la migration de l'Hirondelle de rivage
a été observée du 11 au 18 août ainsi que le 20 septembre
1980.
11 août 77 migrateurs par heure
17 " 18,5
20 septembre 0,7
Hirondelle de cheminée Hirundo rustica
Notée de fin août au 1M octobre ainsi que les 1er et 2
novembre en 1979, la migration de 1'Hirondelle de cheminée
a été observée cette année le 17 août et du 19 septembre
· au 19 octobre.

-58- `
17 août 10 migrateurs par heure
20 septembre 1h8,7
` 22 " 23
28 ·· 20,8
12 octobre 0,8
19 " 1,3
Hirondelle de fenêtre Delichon urbica
Notée fin août ainsi que les 1er et 11 octobre en 1979, la
migration de cette espèce s'est déroulée en 1980 du 20
septembre au 19 octobre.
20 septembre 7,3 migrateurs par heure
22 ·· 1h
28 " 20,8
19 octobre 7,3
Pipit farlouse Anthus pratensis
La migration du Pipit farlouse a été notée du 28 septembre
au 18 octobre 1980 alors qu'en 1979 celle—ci avait été
remarquée pendant une période nettement plus longue.
28 septembre 1,6 migrateurs par heure
18 octobre 1
Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea
Sa migration a beaucoup plus remarquée à l'automne 1980
(20 septembre au 3 octobre) que lors de la saison 1979-1980
(3 observations d'individus isolés les 6 octobre et 30
décembre 1979, 13 janvier 1980).
21 septembre +5,5 migrateurs par heure
22 " 10 —
Bergeronnette grise Motacilla alba alba
Notée qu'en octobre pour 1979, la migration de la Bergeronnette —
grise a été notée lors de 3 périodes en 1980 (12 août, 20 au 28
septembre et 19 au 25 octobre).
12 août 1,6 migrateurs par heure
20 septembre 3,3
22 " 1
28 •· 1,6
19 octobre 1,3
25 " 1 -
Traquet tarier Saxicola rubetra
Seules 2 observations de cette espèce ont été réalisées
lors de la saison postnuptiale 1980 : M individus le 27
août (T. RIGAUX) et 1 individu le 19 septembre. Une seule
observation avait été effectuée en 1979 (25 septembre).
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
La migration de cette espèce fut remarquée grâce au station-
nement de quelques individus au Parc Ornithologique du
Marquenterre pendant une période s'étalant du 16 août au 5
octobre 1980. Quelques observations plus tardives furent
réalisées en d'autres points du Littoral picard : 1 individu
en vol vers le sud le 9 octobre en baie de Somme, 1 le 10 au
Hourdel et 1 au Crotoy (L. MALESCHAUX et F. SUEUR). ·

'· -59-
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
- Cette espèce ne fut notée que du 20 au 22 septembre.
Grive litorne Turdus pilaris
Notée du 3 novembre au 13 décembre en 1979, la migration
de la Grive litorne fut remarquée du 12 au 26 octobre et
du 19 au 30 décembre en 1980 avec un flot migratoire de
2 individus par heure le 12 octobre ; non calculé celui—ci
était nettement plus important en décembre.
Merle noir Turdus merula
Migrateur essentiellement nocturne, le Merle noir a un
flot migratoire diurne toujours faible (2,6 individus
par heure le 19 octobre).
Grive mauvis Turdus iliacus
La migration de la Grive mauvis fut notée le 21 septembre,
du 18 octobre au 5 novembre ainsi que le 12 décembre 1980
alors qu'en 1979 elle avait été remarquée du 20 novembre
au 27 décembre.
21 septembre +0,5 migrateurs par heure
19 octobre 92,6
25 ·· ho
2 novembre 3,ü
Grive musicienne Turdus philomelos
La migration postnuptiale de la Grive musicienne s'est
déroulée du 20 septembre au 5 novembre et du 26 novembre
au 12 décembre 1980 alors qu'elle s'était étalée lors de
la saison précédente du 11 octobre 1979 au 11 janvier 1980.
20 septembre 2,7 migrateurs par heure
28 " 2,ü
' 12 octobre 13h,8
19 " 181,3
25 ·· ln
2 novembre 2,8
Grive draine Turdus viscivorus
La migration postnuptiale semble s'être déroulée de manière
assez similaire lors des 2 saisons suivies : 22 septembre
au 13 octobre 1979 et 20 septembre au 12 octobre 1980.
21 septembre +#
12 octobre 7,6
Pouillot fitis Phxlloscopus trochilus
La migration de cette espèce fut notée le 18 septembre. Le
dernier individu fut observé le 5 octobre (P. TRIPLET).
Pouillot véloce Phglloscopus collxbita
2 migrateurs furent notés le 1h octobre.
Gobemouche noir Ficedula hxpoleuca
Une seule observation de cette espèce non nicheuse dans la
région : 1 individu le 6 septembre.
Mésange noire Parus ater
La migration de cette eSpèC@, non notée en 1979, fut remarquée
les 12 octobre (0,h individu par heure) et 2 novembre (1,2
‘ individus par heure).

-60- '
Mésange bleue Parus caeruleus
p , La migration de la Mésange bleue fut notée du 18 septembre
au 12 octobre.
20 septembre 1,3 migrateurs par heure
28 " 0,8
12 octobre 2
Mésange charbonnière Parus major
Cette espèce fut observée en migration les 21 septembre
(+0,5 individu par heure) et 12 octobre.
Pinson des arbres Fringilla coelebs
Notée du 30 septembre 1979 au 10 janvier 1980 lors de la
précédente saison postnuptiale, la migration du Pinson
des arbres fut remarquée lors de l'automne 1980 du 20
septembre au 12 novembre.
20 septembre 15,3 migrateurs par heure
21 P +6,5
22 " 13
_ 28 ·• 22,Ll
8 octobre 8
10 " +500
12 H 3,2
18 " 5
19 " 72
25 " 6
2 novembre 16,3
12 " 8
Pinson du Nord Fringilla montifringilla ·
La migration du Pinson du Nord, non remarquée au Parc
Ornithologique du Marquenterre en 19791 fut notée cette
année du 5 au 11 octobre et du 28 octobre au 2 novembre ‘
avec un flot migratoire de 1,2 individus par heure ce
dernier jour.
Verdier d'Europe Carduelis chloris
Notée du 8 novembre au 7 décembre en 1979, la migration
du Verdier fut remarquée du 20 septembre au 2 novembre
en 1980.
20 septembre 7,3 migrateurs par heure
21 “ +12,5
18 octobre M
19 Il 1,3
2 novembre 0,6
Chardonneret Carduelis carduelis
En 1979, la migration de cette espèce a été observée les
28 et 30 septembre, du 11 octobre au M décembre ainsi que
le 27 de ce même mois. En 1980, elle fut remarquée le 11
août, du 20 septembre au 19 octobre ainsi que le 12 décembre.
20 septembre 1,3 migrateurs par heure
22 " 1
28 " 0,8
8 octobre 20
19 ·* 10,6 ·

- Linotte mélodieuse Carduelis cannabina ·
Les migrations postnuptiales 1979 et 1980 de la Linotte
mélodieuse se sont déroulées de manière fort semblables :
30 septembre au 2h octobre puis 7 décembre 1979, 20
septembre au 18 octobre puis 2 novembre 1980. Toutefois
il faut remarquer que le flot migratoire fut beaucoup
plus important en 1980 qu'en 1979 où il ne dépassa jamais
8 individus par heure.
‘ 20 septembre 10 migrateurs par heure
21 " +1,5
22 " ,30
28 " 13,6
8 octobre 1
12 " 0,8
18 Il 5
2 novembre 0,9
Tarin des aulnes Carduelis spinus
La migration du Tarin des aulnes fut remarquée les 5 octobre
et 2 novembre avec un flot migratoire de 2,8 individus par
heure ce dernier jour.
Bouvreuil pivoine Pïrrhula pxrrhula
La migration de cette espèce ne fut notée que le 12 octobre
avec un flot migratoire de 0,h individu par heure.
Moineau friquet Passer montanus
Notée du 30 septembre au 13 novembre en 1979, la migration
du Moineau friquet a été remarquée lors de la saison post-
nuptiale 1980 du 19 septembre au 12 novembre ainsi que le
16 décembre.
· 20 septembre 21,3 migrateurs par heure
21 ·· +6
22 Il 9
28 ·• 5,6
12 octobre 22,h
19 1* 10,6
25 " 15
2 novembre 5,8
12 " 2
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
Notée du 1er octobre au 22 novembre puis du 18 au 26
décembre 1979, la migration de l*Etourneau sansonnet
fut remarquée en 1980 du 11 au 17 août, du 18 septembre
au 9 novembre ainsi que le 10 décembre.
11 août 6 migrateurs par heure
12 ·' 1,6
17 " 2
20 septembre M6
22 " 1
28 " 20
8 octobre 12
12 " 91,2
.   H 8,6
2 novembre 152,3

-62-
- Geai des chênes Garrulus glandarius
La migration de cette espèce fut seulement notée le 19
octobre avec un flot migratoire de 1,3 individus par
heure. Ce type de migration est sans commune mesure avec
l'invasion décrite par MASSON (1978).
Choucas des tours Corvus monedula
S'étant déroulée du 1h octobre au 27 décembre en 1979, la
migration postnuptiale du Choucas des tours a été plus
discontinue en 1980 : 20 au 27 septembre, 12 octobre au M
novembre et 29 décembre.
12 octobre 10,h migrateurs par heure
19 " 118
25 " 166
2 novembre 28,9
Corbeau freux Corvus frugilegus
Notée du 11 octobre au 22 novembre et du 12 au 26 décembre
en 1979, la migration postnuptiale du Corbeau freux n'a été
remarquée en 1980 que du 25 octobre au M novembre.
25 octobre 15 migrateurs par heure
2 novembre 19
Corneille noire Corvus corone corone
Observée que le 1h octobre l10 individus par heure) en 1979,
la migration de la Corneille noire fut nettement plus remarquée
en 1980 : 12 août, 20 et 21 septembre ainsi que du 19 octobre
au 2 novembre.
12 août 1,6 migrateurs par heure ‘
20 septembre 1,3
21 •• +11
19 octobre 18,6 '
25 " M
2 novembre 3,7
Corneille mantelée Corvus corone cornix
Aucun mouvement n'a été noté, la baie de Somme et le Marquen-
terre étant la seule zone d'hivernage importante de la
Corneille mantelée en France, nous donnons ici les résultats
concernant les effectifs stationnant dans la région. Un
individu les 26 et 29 octobre 1980, 25 individus les 8 et 23
novembre. Plus de #5 individus le 7 décembre (X. COMMECY et
E. MERCIER). 60 individus le 30 décembre. Plus de 70 individus
le 1er janvier 1981 (M. CZAJKOWSKI, A. et G. DUHAMEL).
CONCLUSIONS
Des données concernant la migration de 3h espèces de Passereaux
ont été recueillies lors de l'automne 1980. Comme SUEUR (à
paraître) l'indiquait déjà, il serait utile de suivre la
migration en d'autres points du Littoral piC¤rd. Des études
sur les modalités de migration des espèces les plus abondantes `
lors des passages sont envisagées.

  -65- `
LE!
REMERCIEMENTS
M Nous tenons à remercier pour leur contribution à cette étude
Mlle L.·Ma1eschaux, Mr et Mme G. Duhamel, Mrs X. Commecy, M.
Czajkovski, E. Mercier, T. Rigaux et P. Triplet.
B- I I
BIBLIOGRAPHIE
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glandarius au.courS de«l'aut0mn@ 1977 et du PFï¤t€mP5
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(2-3-A)70-79. ¤ ,,
Sueur F. (à paraître) La migration postnuptiale des Passereaux
dans le Marquenterre en 1979 - L'Av0cette.
«'.'J‘
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Les Passereaux rares de la Somme.
I P. Triplet
Dans ce texte nous avons essayé de réunir les différentes
observations publiées dans diverses revues et concernant quelques raretés
dans la Somme. Nous entendrons par la des oiseaux non nicheurs (sauf
exception) et observés très irrégulièrement.
ALOUETTE CALANDRELLE Calandrella brachydactyla -
Marcotte (1860) signale le passage accidentel de cette espèce.
ALOUETTE CALANDRE Melanocorypha calandra
Hovette (1978) indique un oiseau le 22 novembre 1975 en Baie de Somme.
Cette espèce est fort convoitée par les amateurs d'oiseaux de cage pour
ses facultés imitatives. L'hypothèse d'un échappé de captivité n'est donc
pas à exclure.
HIRONDELLE ROUSSELINE Hirundo daurica
Un oiseau présentant toutes les caractéristiques de cette espèce rarissime
au nord de son aire de répartition a été observé 1e 27 avril 1980 au
Hâble d'Ault(B. et F. Montel).
PIPIT DE RICHARD Anthus novaeseelandiae
Marcotte (1860) ne signale que deux captures à Abbeville et à Feuquières.
PIPIT ROUSSELINE Anthus campestris
Marcotte (1860) signale un passage irrégulier et en petites troupes en -
avril surtout dans les dunes de Saint Quentin en Tourmont et à Cayeux.
Il est considéré comme nicheur probable dans les dunes de Fort-Mahon en
1955 (Anonyme 1963). ·
PIPIT A GORGE ROUSSE Anthus cervinus
Un oiseau en plumage nuptial fut observé le 23 mars 1981 en Baie de Somme
(G. Flohart et P. Raevel).
PIE GRIECHE ECORCHEUR Lanius collurio `
Marcotte (1860) signalait cette espèce nicheuse et rare. Congreve (1918)
note la nidification aux alentours d'Abbevil1e. A 1'ép0que actuelle cette
espèce est devenue exceptionnelle bien qu'une nidification aut été notée
en 1979 au Hamel (Commecy et Triplet 1980).
PIE GRIECHE A TETE ROUSSE Lanius senator
Marcotte (1860) la considérait comme nicheuse peu commune dans 1'arrondis-
sement d'Abbevi11e.
PIE GRIECHE A POITRINE ROSE Lanius minor
Une capture au siècle dernier (Anonyme 1841).
JASEUR BOREAL Bombycilla garrulus
Marcotte (1860) signale cette espèce de passage irrégulier et Martin (non
daté) note les invasions : 1829, 1845, 1850, 1867, 1895, 1901. Robert
(1979 a) note un individu à Vaudricourt et un autre à Abbeville le 27
octobre 1974 et indique également (Robert 1979 b) un oiseau les 2O et 21 ·
février 1978 dans la vallée des Evoissons. montel (comm. pers.) nous si-
gnale deux oiseaux en février 1969 à Abbeville·

` -65-
, CINCLE PLONGEUR Cinclus cinclus
L'erratisme occasionnel de cette espèce permet d'obtenir quelques obser-
vations :
' - Un oiseau observé sur 1'Authie à une date non précisée (inf. F. Sueur).
— Un tué sur le Landon, environs de Molliens-Vidame en 1973 (inf. F. sueur)
- Un a Camon en 1978 (Mesnard comm. pers.).
GORGEBLEUE Luscinia svecica
Marcotte (1860) note ses passages irréguliers dans les lieux boisés et
humides. Chabot (1922) signale la capture d'un jeune oiseau. Une femelle
fut observée le 30 avril 1973 en Baie de Somme (Kerautret 1974). Enfin,
un oiseau de cette espèce fut noté le 9 septembre 1981 en Baie de Somme
(0. Hernandez et T. Rigaux, comm. pers.). Cette espèce est en pleine ex-
pansion dans le Nord—Pas de Calais, chaque observateur picard doit donc
rester vigilant.
GRIVE A GORGE NOIRE Turdus ruficollis atrogularis
Marcotte (1860) signale une capture à Feuquières.
LUSCINIOLE A MOUSTACHES Lusciniola melanooogon
Marcotte (1860) indique une capture à Abbeville dans les marais Saint
Gilles.
PHRAGMITE AQUATIQUE Acrocephalus paludicola
Marcotte (1860) signale quelques captures et Duchaussoy (1913) l'indique
au Hâble d'Au1t. A l'époque contemporaine Dupuich et Coll. (1978) notent
une observation à Noyelles le 25 aout 1977 alors que Commecy et Triplet
(1980) relatent une observation le 24 aout 1979 en Baie de Somme. I1 nous
semble que cette espèce passe régulièrement mais n'est pas notée par les
observateurs qui ne regardent pas systématiquement chaque phragmite lors
du passage postnuptial.
FAUVETTE EPERVIERE Sylvia nisoria
· Deux individus de cette espèce rarissime en France furent observés le 28
avril 1974 à Amiens, Cimetière de la Madeleine (Sueur 1976).
FAUVETTE PITCHOU Sylvia undata
Qeulques captures sont signalées au siècle dernier (Marcotte 1860). Elle
est signalée en juin 1977 au POM (Dupuich et Coll. 1978).
POUILLOT DE BONELLI Phylloscopus bonelli
Marcotte (1860) ne signale que des apparitions accidentelles de cette
espèce. Martin (non daté) indique un chanteur le 25 mai 1969 a Cayeux.
Robert (1979) le note chaque année dans la vallée des Evoissons sans obte-
nir de preuves de nidification. Enfin Dupuich et Coll. (1978) mentionne
un chanteur le 25 mai 1977 à Boves.
TICHODROME Tichodroma muraria
Baillon (1833) note une capture, cette observation n'est d'ailleurs men-
tionnée par aucun autre auteur. L'observation d'un oiseau un hiver dans
les Hortillonages d'Amiens (Le Morvan et Vignon 1977) est à rejeter.
BRUANT A CALOTTE BLANCHE Emberiza leucocephala
Neveu et Sueur (1978) signalent un individu femelle ou immature, probable-
ment échappé de captivité le 26 novembre au Hamel.
' BRUANT ORTOLAN Emberiza hortulana
Marcotte (1860) 1'estime assez commun dans l'arrondissement d'Abbevil1e.
Pour des raisons inconnues (variations climatiques ayant également entrai-
" né la <`liSp·'lI‘iÈi©1'1 des vigne; 7) cette 9;;,_,Ã:c~¥ I`L'e3t gnggite notje qu';_~;,;ggE,..

-66- `
tionnellement : 1 le 15 avril 197l dans la vallée des Evoissons (Robert l
1979 b).
BRUANT FOU Emberiza cia
Duchaussoy (1913) le signale au Hâble d'Ault et Hovette (1978) note un
mâle le 18 avril a Quesnoy le Montant.
BRUANT LAPON Calcarius lapponicus
Au siècle dernier, une capture est effectuée près d'Amiens (Anonyme 1841)
et une à Cayeux (Marcotte 1860). Le coup de froid du début 1963 apporte
plusieurs observations : une quarantaine d'oiseaux le 11 février 1963
(Martin non daté), l mâle le 24 février 1963 a Fort Mahon (Anonyme 1964).
ll semble que le Bruant lapon était noté relativement fréquemment en Baie
de Somme au début des années 60 (Yesou, colloque d'ornitho1ogiè, mars 1981)
Plus récemment 1 mâle et·une femelle sont;notés iu 18 au 23 janvier 1981 au
Hâble d'Ault (Commecy et Triplet). Les observations à l'intérieur des ter-
res restent exceptionnelles (1 le 16 novembre a Àiraines - Triplet 1981)
à moins qu'il ne s’agisse d’un défaut de prospection.
SIZERIN BLANCHATRE Carduelis nornemanni
Marcotte (1860) le considère comme très accidentel dans nos contrées et
mentionne une capture près d'Abbeville.
BEC CROISE DES SAPINS Loxia curvirostra
` Marcotte (1860) tenait cet oiseau comme visiteur assez commun. Cette
affirmation se Vérifie encore aujourd’hui : Neveu et Sueur (1978) mention-
nent une observation non datée au Hamel. Robert (1979 b) observe une femel-
le le 14 septembre 1966 à Amiens.
Le littoral recueille le plus de données : 2 le 15 aout 1974 à Noyelles
sur Mer (Hovette 1978), 2 le ler novembre à la pointe de Saint Quentin
(Hovette 1978). Un en juillet 1975 dans le Marquenterre (Sueur, comm. '
pers.) ou 9 individus seront observés le 3 octobre 1976 (Royer et Sueur ·
1977). Enfin un couple et deux juvéniles sont observés le 22 juin 1981 à
Quend Plage (M. Czajkowski, A. et G. Duhamel). Cette dernière observation 6
montre que le Bec croisé est à suivre de très près dans le Marquenterre,
une nidification éventuelle n'étant pas à exclure.
ROSELIN CRAMOISI Carpodacus erythrinus
Marcotte (1860) signale un contact près d'Abbevil1e.
MOINEAU SOULCIE Petronia petronia .
Signalé par Marcotte (1860).
NIVEROLLE Montifringilla nivalis
Une en fin d‘automne 1829 ou 1830 aux environs d'Amiens (Cheylan 1973).
MARTIN ROSELIN Sturnus roseus
Marcotte (1860) signale deux captures dans l'arrondissement d'Abbevil1e.
CASSENOIX MOUCHETE Nucifraga caryocatactes
Marcotte (1860) signale plusieurs captures. Martin (non daté) indique les
invasions survenues au 20° siècle : 1911, 1913, 1918, 1955, 1968.
En 1968, l'invasion intéressa 1'ensemble de la Somme : 2 le 12 septembre
à Bergicourt, 1 le 27 septembre à Famechon (Robert 1979 b). Un en juillet
à Abbeville (Lontel, comm. pers.), 13 tués à la même époque à Beauval
selon un habitant de cette localité. Enfin le Cassenoix était particuliè- _
rement abondant au Crotoy ou nous avons pu l’observer très souvent.
Sueur (1979) note un oiseau le 27 juillet 1978 au Parc Ornitnologique du
Marquenterre et attribue cette observation à un errutlsne de La population .
ardennaise.

-57-
· GRAVE A BEC ROUGE Pvrrhocorax oyrrhocorax
Marcotte (1860) note des apparitions accidentelles. Un oiseau est observé
» le 27 juin 1978 au Bois de Cise (Hernandez et Rigaux, comm. pers.).
GRAND CORBEAU Corvus corax
Marcotte (1860) parle encore de nidifications en forêt de Crécy et dans
les falaises du littoral. La situation a bien changé et les observations
demeurent exceptionnelles : un observé en automne à une date non préci-
sée au Hamel (Neveu et Sueur 1978). Un à Amiens le 10 décembre 1979
(Commecy et Triplet 1980).
Nous remercions,Mme Duhamel A., MM Czajkowski M., Duhamel G.,
Flohart G., Hernandez O., Mesnard C., Montel B. et F., Raevel P., Rigaux T.
et Sueur F. pour les observations qu'ils nous ont communiquées.
BIBLIOGRAPHIE _
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Triplet P. (1981) Centrale Ornithologique GEPOP. Synthèse des observations ·
de Passereaux dans la Somme en 1980. L'Avocette

-6g-
. NOTE SUR LA CIGCGNE NOIRE (Ciconia nigra) dans la SOMME
par P. TRIPLET
Alors qu'au siècle dernier la Cigogne noire ne fréquentait la
région qu'irrégulièrement(NARCOTTE 1860) ,le nombre des observa-
tions dans la Somme est devenu plus régulier depuis quelques
années.ce texte a pour but d'effectuer une synthèse des observations
de 1975 à 1981 et de soulever quelques questions posées par la
frequentation de l'espèce dans notre departement.
SYNTHESE DES OBSERVATIONS:
Pendant cette période,la Cigogne noire a été vue chaque année a
raison d'un ou deux individus par observation,sauf le 9 Septembre
1979:29 oiseaux en vol en Baie d'Authie Sud(CHAlLLET 1981) et le
21 Aout 1981:4 oiseaux sur un banc de sable de la Baie de Somme
(P. Noel comm. pers.)
Le tableau 1(cf infra) indique le nombre total d'observations par
décades de 1975 à 1981:
mois Juin Juillet Aout Septembre
décade 1 2 5 1 2 5 1 2 5 1 2 5
Ègïgîe 1 1 5 11 50 1
d'oiseaux
En régle générale,les contacts sont obtenus en Aout et Septembre
soit lors de la migration post nuptiale,celle ci culminant lors
de la 5eme décade d'Aout,1979 excepté.Notons cependant une autre
exception:1 oiseau adulte le 1er Juin 1975 à Boismont(F.Montel)
(comm.pers.);vraisemblablement le même mentionné par HOVETTE (1978)
à Noyelles le 18 Juin.L'observation la plus tardive a été effectuée
le 11 Septembre (19E1) au Bout des Crocqs (E.ETIENNE).Cette
donnée est cependant loin du record de la Somme:Octobre 1909 à
Ault (Van "EMPEL 1912)
Année 1981:
Cette année estparticulière,car nous notons des stationnements
d'oiseaux pendant plusieurs jours sur le littoral.
Deux premières Cigognes sont observées dès le 12 Aout(P.BIET,
O,HERNANDEZ,T. RIGAUX) et le maximum de A est atteint le 21 en
Baie de Somme(cf supra).
Pendant la période de présence:12 Aout-11 Septembre,plusieurs
secteurs géographiques déterminés ont accueilli les oiseaux,
et les mouvements entre ces zones demeurent inconnus.Le 16
Aout ,par exemple,un individu évoluait près de Sallenelle
(B. et F.MONTEL) alors qu'un autre survolait au même moment le
Parc ornithologique du Marquenterre (D.F©SSE;F.SUEUR;P:TRIPLET)
Le premier de ces oiseaux semble avoir poursuivi la frequentation
de ce secteur de Bas Champs,car le 26 Aout nous observons
vraisemblablement le même individu à Hautebut.Pendant ce temps,
2 autres oiseaux stationnaient en permanence dans les zones
humides de Froise -les-Quend.
Des mouvements entre le Nord et le Sud de la Baie de Somme ne
sont cependant pas à exclure:l'individu noté le 16 Aout au Parc
Ornithologique du Marquenterre provenait en effet en droite
ligne du Hourdel (obs. pers.);Rappelons qu'il ne peut s'agir de
l'i¤diVidU dé S3ll€¤€ll€,observé en stationnement ce soir là.
' ll semble que les deux oiseaux notés près de Froise aient ’
acquis quelques habitudes,car pendant tout le séjour,ils frequen-

-7Q- J
—ïaient sensiblement les mêmes endroits aux mégas ;Qricj-s ie la '
journéezobservations du 27 Aout au 9 Septembre (fa ille NLIELÃQ
_. comm.pers.)
Origine des données récentes:
Les observations contemporaines nentionnées dans différentes
revues régionales et nationales s'expliquent par les modifications
du statut de l'espèce en Europe.
La Cigogne noire cesse de nicher en Scandinavie à partir de 1955
et lea nidifications en Europe occidentale demeurent des exceptions.
Pendant cette période,les effectifs nicheurs d'Murope de l'nst
marquent une certaine augmentation(CRAMP et SIMMONS 1977)attestée
par une migration prénuptiale importante au Cap non (Tunisie) en
direction de l'Europe (DEJONGHE 1980).Les effets de cet accroisse-
-ment ont été ressentis jusqu'en France où un couple nichait pour
la première fois en 1977 (LOISEAU 1977),un autre couple s'est
également reproduit deux années consécutives (1979 et 1980) en
Centre Ouest (CORMIER et VATAN 1980).
La migration post nuptiale se déroule essentiellement dans l'Est
de la France et il faut mettre les contacts obtenus dans la Somme
principalement sur le compte d'oiseaux nichant au Nord Ouest de
l'Europe de l'Est.Mais ces individus peuvent avoir niché dans les
pays nordiques: CRAMP et SIMMONS (1977) aussi,font état d'une
couvée de A oiseaux bagués au Danemark,et dont deux furent repris
dans le Nord de La France.
La prise en compte de l'âge des individus par les observateurs
permettrait d'établir l'âge ratio des oiseaux ne fréquentant pas
les voies de migration normales.Parmi les données formant la base
de ce travail,rares sont celles faisant mention de l'âge.
Notons 1 individu adulte noté en Juin 1975/
Remarquons également qu'en 1981,au moins 2 des 4 oiseaux étaient ·
des immatures,mais il est encore trop tôt pour savoir si ceux ci
forment une part importante des contacts établis dans la Somme.
Conclusion: 7
A l'exception d'un oiseau trouvé mort sous une ligne a haute
tension le 15 Aout 1975 a Nolliens Vidame (anonyme 1975) toutes
les observations concernent les zones humides littorales.Il
conviendra donc dans les prochaines années d'étudier les modalités
de migration de la Cigogne noire en ce lieu.
Nous remercions P. BIET,D. FOSSE,0. HERNANDEZ,B.et F. MONTEL,
P.N©EL,T. RIGAUX et F.SUEUR et tout particulièrement M. et Mme
Etienne et leurs enfants Eric et Pascal,pour les observations
qu'ils ont bien voulu nous communiquer.
àïêLIO§RAPHïE =
CHAILLET B.(1981) Sauvagines raresULa Sauva»ine et sa chaose"208
ÉU — 54
CORMIER J.P. et VATAN P. (1981) La reproduction de la Cigogne
noire Ciconia nigra dans le Centre Ouest de la France OHFO 51 (2)
167
CENTRALE ORLITHOLOGIQUE GEPOP Synthèses des observations de ï975
à‘1©79

h. -71- ‘
M   J. et ‘SI‘E¥ï§©PÈS BEI. (1'Ér?7) îhe Éirds of the ..'cStoi·11~ Èral 2,;!E·Q  
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rapaces et des Cigognes au Cap Bon (Tunisie)
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- I
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`I".r'S>1

-7g- —
L'Hypolaîs ictérine Hippolais icterina et
1'Hypolaîs polyglotte Hippolais oolyglotta dans la Somme.
P. Triplet
Yeatman (1976) indique le département de la Somme comme zone de
chevauchement importante (plusieurs dizaines de kilomètres) entre les
deux espèces françaises d'Hypolaîs. Mais si on consulte les différentes
publications concernant l'avifaune de la Somme, on ne trouve que peu de
données concernant ces deux oiseaux. Ce texte a pour but d'indiquer, à
1'aide de quelques références bibliographiques, les points de réparti-
tion de chacun d‘entre eux. `
HYPOLAIS ICTERINE Hippolais icterina
Marcotte (1860) estimait que 1'ictérine n'était qu'une jeune
polyglotte au bec plus court et un peu plus élargi que chez les vieux
oiseaux. Il faut donc attendre l'après guerre (1914-1918) pour que deux
Anglais parlent de cette espèce dans la Somme.
Congreve (1918) la considère comme commune au nord d'Abbevil1e
et Boyd (1919) la rencontre communément à 1'est de la Somme et à
Flixecourt. Aucun de ces deux auteurs ne signale la polyglotte.
Amiens et ses environs constituent le secteur où 1'ictérine est
le plus souvent notée : Amiens (Martin 1973, Spitz 1958), Argoeuves“
(Sueur 1979). Au sud ouest de ce secteur, dans la vallée des Evoissons,
Robert (1978 b) indique l'espèce commune sans être abondante.
Les autres contacts s'effectuent près du littoral : avant
1981, Noyelles sur Mer (Robert 1978 a), Rue (Commecy et Sueur 1979),
Baie de Somme (Sueur 1976). En 1981, au Crotoy et à Rue, deux oiseaux ·
adultes ont été capturés, respectivement le 25 mai (Triplet) et le 4
juillet (Sueur et Triplet), sur des sites où a niché la Rousserolle verde-
rolle Acrocephalus palustris . Nous n'avons établi aucun autre contact en ‘
ces lieux et la présence de ces deux oiseaux demeure un mystère en ce
qui concerne la nidification. Toutefois ces dates s'inscrivent dans des
phases charnières du cycle de cet oiseau. L‘Hypolaîs du 25 mai peut encore
être un migrateur tardif, les conditions atmosphériques très défavorables
de cette époque n'ayant pas permis une arrivée sur les sites de repro-
duction à une date normale.
Le 4 juillet s'inscrit dans 1'époque de deuxième couvée de l'
espèce (Géroudet 1974). Congrève (1919) indique un nid à Flixecourt le
ler juillet, l'unique jeune en sortant le 15 juillet. Il peut donc s'agir
d'un oiseau ne participant pas à cette deuxième couvée et entamant déjà
sa migration vers le sud. `
Toutes les observations mentionnées plus haut furent effectuées
en des lieux humides (vallées, bas—champs) ou dans des jardins, sites typi-
ques de l'espèce. L'ictérine dont la date la plus précoce d'arrivée se si-
tue le 5 mai 1974 à Noyelles sur Mer (Robert 1978 b) est trouvée en des
lieux où les taillis et les haies dominent le paysage.
HYPOLAIS POLYGLOTTE Hippolais polyglotta
Selon Yeatman (1976) la limite septentrionale de l'espèce
atteint l'Authie. En réalité la polyglotte remonte très haut dans le Nord-
Pas de Calais où le nidification n'a pas encore été prouvée (Tombal 1980)
et en Belgique (Devillers et Terschurren 1979).
Dans la Somme la polyglotte apparait plus commune que 1'ictérine H
qui était encore la seule copëce du genre z.- 14 înmjn ygyj [935 (J@g;cp
1^J5>. Ã

' —75—
' Marcotte (1860) la note uniquement commune dans les lieux bas
et frais, les jardins et les bosquets, les sites de 1'ictérine étant
- certainement inclus dans ces lieux si on tient compte de la confusion ré-
gnant chez l'auteur.
Comme pour la précédente, 1'Amienois constitue une zone forte-
ment peuplée par cette espèce. Elle est notée le 13 mai 1980 à Amiens et
le 28 avril 1980 à Longueau où elle niche probablement (Triplet 1981).
Royer (1977) ne signale qu'une seule observation dans la vallée de la
Noye. Pourtant dans ce secteur elle fut observée le 29 mai et le ler juin
1974 (Sueur 1976) ainsi que le 7 aout à Boves et le 7 juin 1980 à
Fouencamps (Triplet 1981). Un peu plus loin à Thennes, elle est entendue
régulièrement chaque année (Royer comm. pers.). Sueur (comm. pers.) la
note en 1974 à Acheux en Amiénois.
Une zone de 1'Amiénois où la polyglotte niche est constitué
par les communes de Ferrières (1 chanteur le 16 juillet 1980 aux abords
du bois, Triplet 1981) et de Saveuse (1 le 5 juillet 1978, Sueur 1979).
En ce lieu, un nid contenant trois oeufs est découvert dans un jardin le
· 22 juin 1979, donnant deux jeunes à 1'envo1 début juillet (Commecy et
Triplet 1980). Ce nid était situé dans une haie de Troène commun
Ligustrum vulgare à 0,80 m du sol environ (obs. pers.).
Au sud ouest d'Amiens, dans la vallée des Evoissons, Robert
(1978 b) 1'indique comme nicheur peu répandu dans les bosquets des flancs
de'va11ée bien ensoleillée. · .
Cet auteur indique également que la polyglotte parait coloniser
rapidement les zones de reboisement au sein des forêts. ·
Dupuich et co1lL (1978) signale également la nidification de '
la polyglotte dans ce secteur à Famechon en 1977.
La nidification est probable à Abbeville (Montel comm. pers.)
où un oiseau de première année fut capturé le 17 aout 1981 (montel, Sueur
et Triplet). Elle parait bien répandue en forêt de Crécy où Flohart (comm.
pers.) observe six oiseaux dans une même clairière le 13 juillet 1981.
Enfin, sur le littoral au nord de la Somme la polyglotte semble nicher
. régulièrement puisque chaque année des chanteurs sont entendus et que
Sueur (1979) indique un couple nicheur en 1978 au Parc Ornithologique du
Marquenterre.
La polyglotte utilise les sites typiques de 1'espèce sauf dans
1'Amiénois où elle aurait tendance à nicher sur les mêmes sites que l'
ictérine. Mais aucune donnée ne permet d'affirmer qu'i1 y a effectivement
compétition entre ces deux espèces dans ce secteur.
Signalons qu'à Boves le 7 aout 1980 nous avons constaté une
certaine animosité, voire de 1'agressivité, entre une polyglotte et 4
moineaux domestiques Passer domesticus.
Les dates extrêmes de présence dans la Somme sont le 28 avril
1980 à Longueau (Triplet 1981) et le 7 septembre 1981 à Abbeville (Montel
comm. pers.).
En conclusion nous encourageons tous les observateurs à recen-
ser les sites de nidification des deux hypolaîs afin de déterminer de
quelle façon s'opère (où ne s'opère pas) la compétition interspécifique.
Nous remercions MM. Flohart G., Montel F., Royer P., et Sueur F.
pour les renseignements qu'i1s ont bien voulu mettre à notre disposition.

‘ -74-
BIBLIOGRAPHIE .
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Yeatman L. (1976) Atlas des oiseaux nicheurs de France Paris (4.0.F.) 282 p.

-75-
Note complémentaire sur le Phoque veau-marin Phoca vitulina
_ en Baie de Somme.
P. Triplet
Robert et Bellard (1979) dressent le bilan de la présence du Pho-
que veau-marin en Baie de Somme et en signalent les principaux traits de
comportement. Ces auteurs;indiquent que lors de la montée de la marée les
phoques disparaissent. Nous avons également noté oe comportement et grâce
à diverses observations nous pouvons apporter une réponse assez précise :
les phoques ont tendance à suivre le flux qui remonte le chenal en direc-
tion de Saint Valery.
Il semble que ce moment soit le plus favorable à la pêche comme le
montrent les multiples observations effectuées à ce moment face au Hourdél,
soit à une distance de lO km du banc de sable servant de site de repos.
Un phoque adulte a pris d'ailleurs l'habitude de remonter le che-
` nal jusqu'au port de Saint Valery, soit à une distance de lO km du banc de
sable. Dans ces conditions, ce phoque ne retournait pas sur le banc après
chaque marée, mais restait aux abords des mollières près d'un petit canal.
Il montrait alors une grande familiarité puisqu'il se rapprochait des hu-
mains dès que ceux-ci Ie sifflaient. Les pêcheurs prirent alors l'habitude
de lui jeter du poisson quand ils rentraient au port, (observations effec~
tuées d'avri1 198O à février 1981).
·Le régime alimentaire du phoque veau-marin en Baie de Somme reste
à déterminer. Ranson (comm. pers.) a observé un individu mangeant le cada-
vre d'un Goéland argenté Larus argentatus le 15 février 1981 au Hourdel,
mais la prédation sur les oiseaux reste une exception (Corbet et Southern
1977. Martin 1978).
Nous remercions tous les observateurs, notamment MM. Ranson N.,
Sueur F., Thiery P. et S., grâce auxquels cette note a pu être rédigée.
Bibliographie
Corbet G.B., et Southern H.N. (1977) The handbook of British Mammals.
Oxford, Blackwell scientific Publications. 520 p.
Martin R. (1978) Les Mammifères marins Bruxelles, Elsevier. 206 p.
Robert J.C. et Bellard J. (1979) Le Phoque veau marin Phoca vitulina
en Baie de Somme. Documents Zoologigues 2 (2) 29-40.
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