Avocette 1981 (5) 1-2
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ISSN 0181-0782
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Supplément au N° 12 de Picardie Nature
1981 5 (1-2) 1-72
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SOMMAIRE
Triplet P. : Opérations Estuaires 1981 p. 1 à 17
Dorïàin F; : Chronique ornithologique de la fgrêt de Compiègne p. 18 à 2T
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Pigeon P. : Observation d'un Phalarope à bec large Phalaropus fulicarius
et d'un Phalarope à bec étroit Phalaropus lobatusïsur les bassins
de 1a sucrerie d'Aulnoy sous Laon (O2? p. 28 à 29:
Triplet P. avec la collaboration de Commecy X. et Thiery P. : Variations
a mensuelles du régime du Hibou îoyen Duc Asio otus dans une loca-
[ lité de l'Amiénois.p. 3O à 37.
Sueur F. : La migration postnuptialë des Passereaux dans le Marquenterre
en 1979. p. 38 à 74. W
Q Sueur F. : Un Traquet pâtre oriental Saxicola torguata maura [ stejnegeri
dans 1e Marquenterre p. 75.
Sueur F. : A propos de 1a consommation de noix par le Corbeauwfreux
Corvus frugileggs p. 76. W
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Adresses des auteurs :
_ DORDAIN F. :'66 rue Saint Roch 80 000 AMIENS
PIGEON P. : adresse non communiquée
SUEUR F. : Saint Jean 80 120 RUE
E TRIPLET P. : Ecole rue du Repos 80550 LE CROTOY
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L'Avocette : Bulletin de la section ornithologique du GEPOP
(supplément au n° l2 de Picardie Nature). i
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Directëur des publications du GEPOP : P. Royer _ I
m Rédacteur en Chef de l'Avocette : P. Triplet. ü
Dactylographie et mise en page : I. Veriere (sauf pages 38 à 76)
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Publiée avec le soutien financier de la
Station d‘Etudes en Baie de Somme
par l'Ate1ier de regrographie de 1'U.E.R. E
des Sciences exactes et naturelles d'Amiens îë
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Opération Estuaires 1981
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Le ler février 1981 avaihllieu un recensement des oiseaux des estu-
aires du Nord, du Pasmde Calais_et de la Somme. Le but fixé était de préciser
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“ les mouvements des différentes espèces à l'inÉérieur de chaque estuaire et
entre les estuaires. Malheureusement le brouillard se trouvait é alement au
rendez vous, contrariant les observationsz Les résultats, bien que peu signi-
ficatifs sont exposés ici, aucune conëlusion ne peut •n—être tirée. E
D'autres opérations de ce genre seront nécessaires pgur étudier °
_ ces mouvements. Il semble préférable pour cela d'uniformiser les prises de
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Liste des observateurs
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Ducrotoy JP., Dupuich H., Dupuis A., Flohart G. et JM., Kerautret L.,
Leclercq T., Mercier E., Mesnard C.,.Hiette C., Soty FE, Sueuraâ., Thiery P., È
Tombal C. et JQ., Triplet P., Trouvillez J.;©t Veriere I.
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Synthèse des observations
PLONGEON ARCTIQUE Gavia arctica
2 en stationnement en Baie d'Authie sud.
PLONGEON CATMARIN Gavia stellata
2 en stationnement en Baie d'Authie Sud. 7 en stationnement à Cayeux sur Mer
53 en mouvement vers 1e sud à Cayeux sur Mer de 8h3O à 8h45 (TU).
GREBE HUPPE Podicegs cristatus
Estuaire de la Liane : l en vol vers le sud. Stationnement de 3o en Baie
d'Authie sud. Stationnement de 15 en Baie d'Authie nord. Stationnement de 49
à Cayeux sur Mer.
GREBE JOUGRIS Podicegs griseigena
Stationnement d'un dans l'estuaire de la Liane. Stationnement de 2 en Baie
· d'Authie sud.
GREBE CASTAGNEUX Podiceps ruficollis
Stationnement de 2 en Baie de Canohe. Stationnement d'un au POM. Stationnement
d'un à Saint Valery sur Somme.
FOU DE BASSAN Sula bassana
Stationnement de 5 dont l imm. en Baie·d'Authie sud. 4 ad., 3 imm. en mouve-
ment vers le sud à Cayeux sur Mer de 8h3O à 8h45 (TU).
GRAND CORMORAN Phalacrocorax carbo
Stationnements de l en Baie d'Authie sud et de l à Saint Valery sur Somme.
HERON CENDRE Ardea cinerea
Stationnements d'un en Baie de Canohe sud et de 5 à Noyelles sur Mer.
AIGRETTE GARZETTE Egretta garzetta
Stationnement d'une auÈPOM.
CYGNE TUBERCULE Cygnus olor.
Stationnements de 6 au POM, 31 à Noyelles sur Mer, 27 au HA. Voir aussi Fig.7
OIE DES MOISSONS Anser fabalis
Stationnement d'nne en Baie de Somme nord.
OIE CENDRE Anser anser
4O en direction nord à 7h4O (TU) en Baie d'Authie sud.
TADORNE DE BELON Tadorna tadorna
4 en vol vers le sud face à l'estuaire de la Liane. Mouvements de quelques
erratiques vers le sud entre Equihen et Hardelot.
Stationnements de 189 en Baie de Canohe nord et de 5OO en Baie de Canche sud.
1lO stationnent en Baie d'Authie nord où 4 sont notés en mouvement vers 1'in-
térieur entre 9h et llh (TU). Stationnement de 51 au POM. Voir aussi Fig. 7.
CANARD COLVERT Anas glatyrhynchos
3 mâles au fond de l'estuaire de la Liane. Stationnement de 2 en Baie de
Canche sud et de 115 au POM. Voir aussi Fig. 7.
SARCELLE D'HIVER Anas creccg
En Baie d'Authie nord, B en vol vers la mer entre 7h et 9h (TU). Stationne-

- 3 -
ments de 1 en Baie de Somme nord, de 2 au POM et d'l au HA.
CANARD SIFFLEUR Anas penelope
A Cayeux sur Mer entre 8h30 et 8h45 (TU) 2 en direction sud et 6 en direction
nord.
CANARD SOUCHET Anas clypeata
Stationnement de 3 en Baie de Canche sud et de 2 mâles au POM.
FULIGULE MILOUIN Aïthya ferina
Stationnement de 18 au POM et de 2O au HA.
FULIGULE MORILLON Agthga fu1igu1a
Stationnement de 15 au POM et de 3 au HA. Voir aussi Fig. 7.
EIDER A DUVET Somateria mollissima
A 1'inté:ieur de 1'estuaire de 1a Liane (partie sud) 33 dont 10mâ1es para-
sités par les Goélands. 9 autres à 1'extérieur de 1a jetée.
MACREUSE NOIRE Melanitta nigra
Estuaire de la Liane : 5 quittent 1'entrée de 1'estuaire le matin.
10 en Baie de Somme nord. 22 en mouvement vers le sud entre 8h30 et 8h45 (TU)
à Cayeux sur Mer.
MACREUSE BRUNE Melanitta fusca
2O en Baie d'authie sud.
GARROT A OEIL D'OR Bucephala clangula
Stationnement de 9 au POM.
HARLE PIETTE Mergus a1be11us
Régulier en hivernage depuis 1'hiver 1978-1979 : 8 femelles/imm. au POM.
BUSARD SAINT MARTIN Circus cyaneus
1 femelle/imm. en Baie de Canche nord.
POULE D'EAU Ga11inu1a choloropus
80 au fond de 1'estuaire de 1a Liane et 1 stationnant en Baie de Canche nord.
FOULQUE PMCROULE Fulica atra
2 en stationnement au fond de 1'estuaire de 1a Liane ; 131 au POM et 148 au
HA.
HUITRIER PIE Haematopus ostralegus
Estuaire de 1a Liane : 2 en vo1 vers 1e sud.
Baie de Canche sud : 33 en stationnement.
Baie d'Authie nord : 5O à 80 en stationnement et 2 en vol vers 1'intérieur.
Baie d'Authie sud : 5O en stationnement.
Baie de Somme nord : 1O en mouvement vers 1e nord entre 13h45 et 13h5O (TU).
GRAND GRAVELOT Charadrius hiaticula
En Baie de Canche : 21 au nord et 7 au sud.
GRAVELOT A COLLIER INTERROM U Charadrius alexandrinus
Stationnement de 2 en Baie de Canche nord.
COURLIS CENDRE Numenius arguata
1 en direction sud en rade nord de la Liane.
Stationnement de 72 en Baie de Canche nord , de 25 en Baie de Canche sud et
de 1O en Baie d'Authie nord.

- 4 -
BECASSEAU MAUBECHE Calidris canutus
Stationnement de 4 en Baie de Canche sud.
BECASSEAU VARIABLE Calidris algina
Stationnement de 250 en Baie de Canche sud.
BECASSEAU SANDERLING Calidris alba
Stationnements de 4 en Baie de Canche nord, de 40 en Baie de Canche sud et
de 10 en Baie d'Authie sud.
GOELAND MARIN Larus marinus
Estuaire de la Liane : 661 sont recensés dans les différents sites de l'es-
tuaire. L'effectif total, estimé à 1000, n'a pu être précisé à cause du
brouillard limitant la visibilité, les oiseaux de cette espèce se tenant en
pleine eau loin du bord. Ils semblent moins nombreux que de coutume. La pro-
portion ad./imm. est voisine de 2/3.
Entre Equihen et Hardelot : 45 sur 2 km de côtes.
3 vers l'est entre 7h et 8h (TU) dans le port d'Etaples.
Baie de Canche : 14 au nord, 18 ad. et 19 imm. au sud.
Baie d'Authie nord 2 mouvements de 4 vers l'intérieur et de 2 vers la mer
entre 7h et 10h (TU). Estimé nombreux en stationnement. '
Baie de Somme : stationnement de 3 ad. au nord, d'l à Saint Valery et de 18
max. au Hourdel.
Voir aussi fig. 7.
GOELAND BRUN Larus fuscus
Entre Equihen et Hardelot : 2 ad., soit 1 L. f. fuscus et 1 L. f. intermedius.
Baie de Canche nord : stationnement de 3 L. f. fuscus.
6 en dir. est de 7h à 8h (TU) dans le port d'Etaples.
Baie de Somme sud : voir aussi Fig. 7.
GOELAND ARGENTE Larus argentatus
Estuaire de la Liane : 3611 oiseaux sont recensés. Le chiffre réel est proba-
blement supérieur. Il n'y a pas eu de contrôle sur la partie sud le soir.
L'estimation est donc de 4 à 5000.
Entre Equihen et Hardelot : stationnement de 414 sur 2 km.
Baie de Canche : stationnement de 66 au nord et d'un ad. et de 9 imm. au sud.
Baie d'Authie nord : entre 7h et 9h (TU) 1 en mouvement vers 1'intérieur.
Baie d'Authie sud : 300 dont 10 % à pattes jaunes (rang taxonomique non pré-
cisé).
Baie de Somme sud : 7 à Saint Valery sur Somme, 4 au Hourdel, 3 à Cayeux sur
mer. Voir aussi Fig. 6. `
Il semblerait intéressant de préciser le statut taxonomique des Goelands ar-
gentés du Nord de la France dans les années à venir. On pourra consulter à
ce propos l'article suivant :
HUME, R.A. (1978) : Variations in Herring Gulls at a Midland roost.
British Birds Vol. 71 n°8 338-345.
GOELAND CENDRE Larus canus
Estuaire de la Liane : 804 individus ont été dénombrés. Ils se tenaient sur-
tout le long de la plage de la partie nord de la rade. Les adultes semblent
plus nombreux que les immatures.
Stationnement de 324 entre Equihen et Hardelot.
En Baie de Canche nord : 25 en stationnement et 610 volant vers l'est de
7h à 8h (TU) dans le port d'Etaples.
Autres stationnements :
Baie de Canche sud : 2 adultes.
Baie d'Authie nord : 300 individus.
Baie d'Authie sud : 10 individus.

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Fig. 5 : Rentrée des Laridés de l'intérieur :
comptages (en %) effectués à Saint Valery.
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Goéland argenté
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- 3 -
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Saint Valery sur Somme : 20
Le Hourdel : 2
HA : 6 dont 2 imm.
Voir aussi Fig. 5 et 6.
MOUETTE RIEUSE Larus ridibundus
Estuaire de la Liane : 12 448 recensés sans compter les arrivages après la
tombée de la nuit. Ce nombre parait faible pour les observateurs habitués à
des effectifs plus importants dans le port de Boulogne.
Entre Equihen et Hardelot : 1830 sur 2 km de côte.
En Baie de Canche nord : 23 en stationnement et mouvement de 2800 vers 1'est
dans le port d'Etap1es de 7h à 9h (TU).
Baie de Canche sud : Stationnement de 2 individus.
Baie d'Authie nord : entre 7h et 9h (TU) 50 en mouvement vers 1'intérieur et
25 toujours en mouvement vers 1'intérieur entre 9h et llh (TU), avec un sta-
tionnement de 50 oiseaux.
Baie de Somme sud : stationnement de 3o dans le port de Saint Valery, de
344 au Hourdel et de 47 au HA. Voir aussi Fig. 5 et 6.
MOUETTE TRIDACTYLE Rissa tridactyla _
Estuaire de la Liane : 625 recensés dans 1a partie sud de la rade. Un repo-
soir diurne se situe au bout du quai de 1'Europe. Au moins trois fois plus
d'immatures que d'adultes ont été notés.
Entre Equihen et Hardelot : sur 2 km de côte, 3 individus recensés.
1 notée en Baie d'Authie sud.
2 immatures en mouvement vers le sud de 8h30 à 8h45 (TU) à Cayeux sur Mer. ·
PIGEON COLOMBIN Columba oenas
1 à Saint Valery sur Somme. I
HIBOU DES MARAIS Asio flammeus
1 dans le Marquenterre._
COCHEVIS HUPPE Galerida oristata
3 dans les dunes de la Baie de Canche nord et 1 au Hourdel.
ALOUETTE DES CHAMPS Alauda arvensis
60 en Baie de Canche nord, 15 en Baie de Somme nord, 2 au Hourdel et 2 au HA.
PIPIT FARLOUSE Anthus pratensis `
7 en Baie de Canche nord, 3 au Hourdel, 1 à Saint Valery sur Somme.
PIPIT SPIONCELLE Anthus spinoletta
- maritima
Estuaire de la Liane : 1 en rade nord, 1 en rade sud.
25 en Baie de Canche sud.
Signalons 1 ind. le 31 janvier à Saint Valery sur Somme.
TROGLODYTE Troglodytes troglodytes
1 en Baie de Somme nord. (
ACCENTEUR MOUCHET Prunella modularis
1 au Hourdel.
TRAQUET PATRE Saxicola torguata
1 couple au HA.

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ROUGE QUEUE NOIR Phoenicurus ochruros
l mâle au Hourdel.
ROUGEGORGE Erithacus rubecula
1 en Baie de Canche nord et 2 en Baie de Somme nord.
· GRIVE LITORNE Turdus pilaris
3 en Baie de Canche nord, en Baie d'Authie nord : 20 en vol vers le sud et
50 en stationnement dans les dunes.
MERLE NOIR Turdus merula
1 en Baie de Somme nord.
GRIVE MAUVIS Turdus iliacus
En Baie de Canche : 8 au nord et 12 au sud. _
GRIVE MUSICIENNE Turdus philomelos
En Baie de Somme : l au nord et 1 au sud (HA).
MESANGE BLEUE Parus caerulus
1 en Baie de Somme nord.
BRUANT ZIZI Emberiza cirlus
1 femelle à Fort Mahon.
BRUANT DES ROSEAUX Emberiza schoeniclus
Stationnement de 2 mâles en Baie de Canche nord, de 20 individus en Baie de
Canche sud, de 4 en Baie de Somme nord et de 1 au Hourdel.
BRUANT DES NEIGES Plectrophenax nivalis
3 en Baie d'Authie nord.
PINSON DES ARBRES Fringilla coelebs
1 en Baie de Canche sud.
PINSON DU NORD Fringilla montifriggilla
1 en Baie de Canche sud.
VERDIER Carduelis chloris
2 en Baie de Canche nord.
cHARDoNNEREœ Carduelis carduelis
En Baie de Canche, 7 au nord et 3 au sud.
LINOTTE MELODIEUSE Carduelis cannabina
100 en Baie de Canche sud et 1 au HA.
PIE BAVARDE Pica pica
l en Baie de Canche sud.
CORNEILLE NOIRE Corvus corone
— type C. c. corone
en Baie de Canche : 11 au nord et 8 au sud.
- type C. c. cornix (mantelée).
Simplement notée en Baie de Somme sud.

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TABLEAU 1
Oiseaux trouvés morts
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Mazout Indéterminé Total
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Mouette pygmée - l ad l
Mouette tridaotyle 4 4 ¤
Laridé indéterminé 1 1 ¤
Guillemot de Troîl 20 - 20 I
Petit Pingouin  
` · Alcidé indéterminé 1 4 5 _
Indéterminé 1 - l —
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Guilfemot de”I'ro`1il 13 ' 3 16 1
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TABLEAU 2
I Oiseaux trouvés morts
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Mazout Indéterminé Total
Chasse ;
Fulmar 1 _ 1
Macreuse noire 2  
Macreuse brune 1 - 1
· Goéland marin - 1 1
Goéland cendré - 1 1 -
Goéland argenté - 13 13 I
/brun (imm.) '
Mouette tridactyle 5 - 5
Mouette rieuse  
Lmdés   Xîï
- Guillemot de Troîl 41 - 41
Petit Pingouin 2 - 2
TOTAL 52 30 82

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TABLEAU.: 4 È
Oiseanèc trouvés morts I
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. Mazout Indéterminé Total
Chasse _
Fou de·=·Bassan 1 m   l _- 11 H
Tadorne de Belon - l 1
(9 Goéland marin - l É? l
  Goéland cendré 1 _ 1 ·
9 Goéland angenté É - 3 3 E
Mouette tridactyle   2., _ 2 [
" Guillemot de Troîl 1 1 2
' -· . .
Petit §111g2,111n 1 - _ 1  
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  Fig. 4 : Baie de Somme
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- 18 -
CHRONIQUE ORNITHOLOGIQUE DE LA FORET DE COMPIEGNE
F. DORDAIN
Située à quatre-vingt kilomètres au nord-est de Paris, la forêt
de Compiègne constitue une des plus belle forêt de France avec ses remar-
quables fûtaies de chênes et de hêtres. Autrefois propriété royale, elle
appartient aujourd'hui au domaine de l'état et sa gestion est assurée par .
l'0ffice National des Forêts. La forêt de Compiègne couvre E4 500 ha mais
si on compte la forêt de Laigue au nord, et la forêt de Retz située plus au
sud, on arrive à 32 000 ha de massif forestier. Le caractère naturel et sau- _
vage est resté bien marqué, et malgré l'exploitation humaine, on y retrouve
la sylve primitive qui, au temps de César, s'étendait jusqu'au Ardennes.
Le sol est constitué de craie du crétacé supérieur recouverte par des sables
du tertiaire. Au pied des collines formées de carcaire grossier apparaissent
des sols argileux. Au printemps, le sol se couvre d'un tapis impressionnant
d'anémones et de jacinthes des bois tandis qu'à l'automne les teintes rouss
ses jaune cuivre envahissent la fûtaie, c'est à cette époque qu'on a le plus
de chances d'entendre brâmer le cerf et de surprendre des hardes. Le grand
· gibier est également constitué de chevreuils et de sangliers. La très rare
martre des pins a été signalée dans ce massif forestier.
LES BIOTOPES :
LA FUTAIE : Les hêtres se reproduisent naturellement dans la forêt sur les
collines et forment aussi des associations avec les chênes en certains en-
droits. Trois mille hectares de chênes ont été plantés aux XVIll° et XIX°
siècles qui constituent des chênaies remarquables. Les résineux, et en par-
ticulier les pins sylvestres ont été plantés dans les landes du centre. Cer-
taines parcelles inexploitées forment un taillis inextricable de diverses
essences.
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-19 -
TAILLIS SOUS I HETRAIE IASSOCIATION CHENES : CHENAIE 1 CONIFERES
FUTAIE , 1 HETRES 1 (
1 : 1 I
Fauvettes : Pics , Geai I 1 Roitelet
Mesanges : Sittelle : Coucou 1 : Mesange
Rougegorge • Grimpereau I : huppée
I
Troglodyte 1 Hulotte É I : Moyen duc
• Ramier 1 ' ,
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 _ · II
HETRES(Fagus sylvatica) CHENE SESSILE(Quercus PIN
N©lSETIERS(Coryllus avellana) sessiliflora) SYLVESTRE
(Pinus
sylvestris)
_ I
CLAIRIERE : ETANGS IPEUPLERAIE : HABITATIONS
1
Buse I foulque 1 :
Autour 1 Grebes :Loriot 1 hirondelles de
Faucon I Hirondelle 1 cheminée,de fenêtre
crecerelle ' de I 1 ï&rt%n€t
_ _ 1 rivage ‘ our erelle turque
Pipit des 1 1 ‘ . X
arbres 1 Martin 1 moineau
1 pêcheur I J bergeronnette
Pie grieche 'chevaliers ‘ .
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1mouette [ 1
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- 2Q -
LES PARCELLES DE REBOISE ENT forment un milieu particulier puisqu'on y trou-
ve des espèces bien inféodées. Des sources prennent naissance au pied des
collines et s'Écoulent vers 1'Aisne et 1'Oise sous forme de rus qui alimen-
tent des étangs sur lesquels on trouve des espèces aquatiques.
LISTE DES OBSERVATEURS :
Allouche Laurent ; Chacron Eric ; Daire Catherine ; Dordain Frédéric ;
Lefèvre Gérard ; Ranson Edith ; Royer Pierre ; Tombal Gérard.
GREBE HUPPB Podiceps cristatus
Quelques individus sont observés sur les étangs de Rethondes, surtout en
période migratoire.
GREBE CASTAGNEUX Podiceps ruficollis
Quelques individus sur les étangs de St Pierre. Noté en hivernage en
janvier 1979 sur les étangs de Rethondes.
Le O7/O9 : l sur le bassin de décantation de Vic sur Aisne.
HERON CENDRE Ardea cinerea
Des individus de passage sont parfois observés près d'une pisciculture au
"Vivier du Gré". Une dizaine d'individus hivernent près des gravières du
Francport. `
' CYGNE TUBERCULE Cggnus olor
Noté au Francport au cours de l'hiver 1978-1979.
TADORNE DE BELON Tadorna tadorna
Un individu tué le 20 janvier 1979 au Francport.
CANARD COLVERT Anas platyrhgnchos
Noté au "Vivier du Gré" et aux étangs de Rethondes.
BUSE VARIABLE Buteo buteo
Le rapace le plus commun de la forêt de Compiègne, se rencontre fréquemment
dans les grandes clairieres et dans les zones de reboisement. On la voit
souvent planer en cercles au dessus de la forêt pendant les journées chaudes
de la belle saison, son vol est souvent accompagné de miaulements caracté-
ristiques. Six couples ont été recensés comme nicheurs, mais le chiffre est
certainement supérieur, pour 1'année 1979. Gérard Tombal estime à 40 couples
le nombre d'oiseaux nicheurs dans les massifs forestiers de Laigue et de
Compiègne.
EPERVIER D'EUROPE Accipiter nisus
Les observations de ce merveilleux rapace sont rares. Une donnée près de
St Jean aux Bois, et une autre en forêt de Laigue. Quelques individus en
période d'hivernage.
AUTOUR DES PALOMBES Accipiter gentilis
L'Autour est localisé près des espaces découverts de la forêt, principalement
dans les zones de reboisement. Il établit ses terrains de chasse en lisière,
dans les vastes clairières et les pigeons ramiers sont une de ses proies
favorites. Sa nidification=est possible.
Bien qu'il soit en voie de disparition en France et protégé par la loi, il
fait encore l'objet de persécutions : le 26 mars 1979 un individu était trouvé
mort avec les pattes brisées (piège à poteau).
MILAN ROYAL Milvus milvus
Quelques données communiquées par Gérard Tombal pour 1979 :
10/O} : 1 se dirigeant vers le nord, pres de Crépy en Valois.
15/O4 : 1 survolant l'Aisne à la Joyette (Rethondes)
lO/O5 : 1 perché sur un arbre mort près de Monchy Humières.

- 21 -
' MILAN NOIR Milvus migrans
ll/O4 : l à Palesne (Pierrefonàs)
15/O4 : 1 survole en larges cercles la Folie (Pierrefonds)
BONDREE APIVORE Pernis apivorus
Le nombre de ¤ouples nicheurs en forêt de Compiègne Laigue serait compris
entre 10 et 20.
BUSARD DES ROSEAUX Circus aeruginosus
Le 23/08/79 : 1 femelle chasse au dessus des blés mûrs à Palesne
(Pierrefonds).
BUSARD SAINT MARTIN Circus cxaenus
Ce rapace a déja niché dans une zone de reboisement en 1978.
Le·l6/O3/79 : Un dortoir dans la clairière de la Queue St Etienne, 5 exem-
plaires paradent (4 femelles, 1 mâle) forêt de Compiègne.
FAUCON CRECERELLE Falco tinnuncùlus
Le Faucon crécerelle est adapté a toute espèce de terrain découvert. En fo-
rêt, il est fréquent dans les espaces dégagés (zones de reboisement et clai-
rières) en lisière de forêt près des champs de culture. ' ·
Une vingtaine de couples en forêt de Compiègne Laigue (Queue St Etienne
Basse Queue, Picardie, Garenne du Roi, Pierrefonds, Vestales, Valon,
Carandeau, etc...)
GRUE CENDREE Grus grus
Le l4/O2/79 : passages nocturnes au dessus de Rethondes, cris, elles remon-
tent au nord. (Gérard Tombal) '
FOULQUE MACROULE Fulica atra
Rallidé commun sur les étangs de St Pierre et du Buissonnet.
PETIT GRAVELOT Charadrius dubius·
Le 07/09/79 : Vic qur Aisne, 4 individus.
CHEVALIER CULBLANC Tringa ochropus
Il apprécie les rives et les bords fangeux des bassins de la pisciculture
du "Vivier du Gré". Deux individus ont été observés du 31 mars au 12 avril
1979 se nourrissant de vers, de mollusques dans les flaques boueuses. Il est
fréquent en période de passage.
CHEVALIER GUIGNETTE Tringa hypoleucos
C'est souvent par son sifflement aigu "tidididi", son vol ailes arrondies au
ras de l'eau, qu'il se signale le long de 1'Oise ou de 1'Aisne en période
migratoire.
MOUETTE RIEUSE Larus ridibundus
En hiver, sur les étangs de St Pierre, su Buissonnet, de 1'Etot, de Rethondes
Le 07/O9/79 : 1 au bassin de décantation de Vic sur Aisne.
PIGEON COLOMBIN Columba oenas
Le 23/O3 : l nichant dans une loge de Pic noir, Grueries (forêt de Compiègne)
(Gérard Tombal) ·
PIGEON RAMIER Columba palumbus
Le Pigeon ramier apprécie les lisières de forêt pour nicher. Son abondance
est peut être une des raisons pour laquelle l'Autour des Palombes se main-
tient en forêt de Compiègne. .

-22- f
TOURTERELLE DES BOIS Streptopelia turtur
Son chant retentit au sein de la forêt et annonce le retour des beaux jours.
Elle commence à nicher dès le mois de Mai.
TOURTERELLE TURQUE Streptopelia decaocto
Cette autre tourterelle ne s'aventure pas en forêt, elle préfère la proxi-
mité des habitations humaines pour établir son nid sur un arbre ou même sur
un bâtiment. .
COUCOU GRIS Cuculus canorus
Le eoucou est bien répandu dans tout le massif forestier à la belle saison. _
Parmi les espèces parasitées le Troglodyte, le Rougegorge, l'Accenteur mou-
chet sont des victimes favorites de cette espèce.
HIBOU MOYEN DUC Asio otus
Ce rapace nocturne semble bien représenté en forêt de Compiègne. Les pelotes
de réjection trahissent sa présence dans certains massifs, particulièrement
de conifères. Quelques dortoirs hivernaux ont été localisés. E
` _CHOUETTE HULOTTE Strix aluco
Elle se signale par ses puissants ululements nocturnes prononcés quasiment
toute l'annêe. Les écoutes nocturnes réalisées dans différents secteurs
montrent que c'est le rapace nocturne le plus commun des espaces forestiers.
La densité est très forte : 8 paires sur un secteur de 4 km2 au sud de
Pierrefonds. \
_La chouette hulotte prélève des micromammifères (mulot, oampagnol roussâ-
tre, campagnol agreste, musaraigne carrelet, crocidure musette, taupe) des
écureuils, mais également au printemps, la grenouille rousse et les
coléoptères de la litière forestière (Carabe et Minotaure typhée). F
CHOUETTE EFFRAIE Tvto alba `
l couple établi dans une maison forestière non habitée.
ENGOULEVENT D'EUROPE Caprimul us euro aeus
Son chant, semblable à un ronronnement monotone, a été entendu en juin 74.
MARTINET NOIR A us a us Ã
Commun dès le mois de mai près des habitations.
MARTIN PECHEUR Aloedo atthis
Le Martin pêcheur aime pêcher sur les rives des étangs de Rethondes.
PIC VERT Picus viridis '
Le Pic vert se signale dans le massif forestier par son rire bruyant qui ré- `
sonne dans la fûtaie. La niche est creusée dans un vieil arbre et peut servir _
à d'autres espèces cavernicoles.
PIC CENDRE Picus canus
Ressemblant au précédent mais beaucoup plus discret, il est très difficile
à surprendre. Quelques rares observations, principalement en 1976.
PIC NOIR Dr ooo us martius
Son "cliou" clair et sifflé est entendu dans les hêtraies et les étendues
de conifères. L'espèce est nicheuse, une loge non occupée a été découverte 1
le 26 mars 1978, et l'accouplement a été noté. Ce grand pic à l'allure de
Corneille noire a été localisé dans plusieurs parcelles.

- 23 -
Forêt de Compiègne : Carandeau, Faisanderie, Mont St Marc, Tête St Jeanz,
Grueries, Girardin, Beaux Monts, Queues St Etienne, ...
Eorêt de Laigue : Paré d'Offémont, Mont l'Ecange.
PIC EPEICHE Dendrocopos major
· Dès la fin de l'hiver, on l'entend tambouriner sur un tronc creux et ce
martèlement crée une ambiance particulière dans le massif forestier. Sa loge
est parfois occupée par des étourneaux sansonnets.
PIC MAR Dendrocopos medius
Son Chant nasillard résonne dans la forêt dès février. Sa biologie est à
peu près identique à celle du Pic épeiche, et comme lui, il creuse des loges
dans les troncs creux. Des recherches dites "à la repasse" ont parmis de lo-
caliser cet oiseau dans plusieurs secteurs, et à ce propos, il est curieux
de constater que le Pic épeiche répond aux cris du Pic mar.
PIC EPEICHETTE Dendrocopos minor
Il se tient la plupart du temps dans le haut des arbres et il est difficile
de l'observer à la belle saison. Seul le tambourinage permet de le répérer
dans le fouillis des arbres. La densité de cette espèce n'est pas très éle-
vée.
ALOUETTE DES CHAMPS Alauda arvensis
Cette espèce n'est pas forestière, mais on la rencontre dans les terrains
découverts au sein de la forêt ou en lisière.
HIRONDELLE DE RIVAGE Rigaria riparia
Cette petite hirondelle fréquente les étangs en période migratoire, et à
cette époque elles sont souvent en bandes. Une colonie s'est établie aux
étangs de Rethondes et compte une vingtaine de couples. On note une diminu-
tion en 1980.
HIRONDELLE DE CHEMINEE Hirundo rustica
La présence de l'hirondelle de cheminée dépend de celle de l'homme et elle
établit son nid près des habitations.
PIPIT DES ARBRES Anthus trivialis
C'est en lisière et clairière de forêt qu'on le voit s'élancer et descendre
"en parachute" sur un perchoir. Cette parade nuptiale particulière permet de
le localiser principalement dans les espaces de reboismment. Cet oiseau arbo-
ricole est un estivant dans le massif forestier où il niche avant de regagner
' ses quartiers d'hiver.
PIPIT FARLOUSE Anthus pratensis A
Proche cousin de l'espèce précédente, c'est surtout un hôte des marais,
tourbières et prés humides (étangs de Bethondes).
BERGERONNETTE DES RUISSEAUX Motacilla cinerea
Elle fréquente en général le bord des eaux courantes, un nid fut trouvé à
St Jean aux Bois le 5 mai 1979, et les jeunes étaient nourris à proximité.
BERGERONNETTE GRISE Motacilla alba
Elle fréquente le bord des eaux, on la trouve aux abords des villages.
PIE GRIECHE A POITRINE ROSE L3,nj_u5 minor
Qatte espèce peu courante a fait l'objet d'une observation réalisée le mois
d'avril 1975 par F Dordain et E Chacron.

- 24 -
PIE GRIECHE GRISE Lanius excubitor
Quelques observations irrégulières sont réalisées dans le secteur considéré.
Elle ne semble en tout cas pas abondante mais plutôt clairsemée.
TROGLODYTE Troglodytes troglodgtes
El se signale souvent par son trille nerveux que surgit des frondaisons.
Son chant très fort et prolongé retentit souvent dans la fûtaie, ce qui sur-
prend toujours étant donné sa taille minuscule. Son nid est établit dans
des tas de branches ou une sorte de souche pourrie.
ACCENTEUR MOUCHET Prunella modularis
Il aime se faufiler dans la végétation dense etbroussailleuseoù il niche.
A ce propos, il faut signaler qu'il est une des victimes favorites du Coucou
gris.
ROUGE QUEUE A FRONT BLANC Phoenicurus phoenicurus
Espèce relativement commune en forêt de Compiègne.
ROUGEGORGE Erithacus rubecula
Le Rougegorge est un hôte de la forêt, on le voit souvent retourner les
feuilles mortes en quête de vermisseaux, de petits insectes, de larves.
Nicheur commun.
ROSSIGNOL PHILOMELE Luscinia megarhygchos N
Lorsqu'arrivent les beaux jours, son concert retentit au sein de la fûtaie
dès le mois d'avril. Son nid, difficile à trouver est dissimulé dans la vé-
gétation.
I
GRIVE LITORNE Turdus pilaris _
Des troupes parfois importantes fréquentent la forêt en hiver, souvent
accompagnées par des grives mauvis et draine.
MERLE A PLASTRON Türdus torguatus · -
Un couple fut observé du 24 avril au ler mai aux étangs de Rethondes.
(Lefèvre Gérard)
MERLE NOIR Turdus merula I
Espèce très commune.
GRIVE MAUVIS Turdus iliacus
Cette petite grive qui nous vient du nord de l'Europe est parfois observée
en bandes en hiver. Elles semblent plus fréquentes dans les lieux humides.
GRIVE MUSICIENNE Turdus philomelos
On l'entend presque toute l'année, espèce nicheuse commune.
LOCUSTELLE TACHETEE Locustella naevia
Quelques observations carrefour du puits d'Orléans, forêt de Laigue.
HYPOLAIS POLYGLOTTE Hippolais polyglotta '
Une observation en 1977 à l'étang de Rethondes. (Lefèvre Gérard)
FAHVETTE DES JARDINS Sylvia borin ' _
On la trouve principalement en lisi re de forêt, dans les bois clairsemés, —
à la fois dans les grands arbres et les fourrés épais.

- 25 -
FAUVETTE A TETE NOIRE Sylvia atricapilla
Espèce commune des lieux boisés, elle apprécie surtout les buissons d'au—
bépine et de ronciers sauvages.
FAUVETTE BABILLARDE Sylvia curruca
Espèce discrète souvent cachée dans les fourrés, elle est trahie par son
chant. Elle affectionne les lisières de forêt, ou les lieux où existent ·
des buissons épineux.
FAUVETTE GRISETTE Sylvia communis
Les lieux dégagés sont un milieu de prédilection pour cette espèce, on la
trouve surtout dans les espaces de reboisement où la végétation n'est pas
très haute.
FAUVETTE PITCHOU Sylvia undata
Une observation près de l'étang du Buissonnet dans une zone de reboisement
POUILLOT FITIS Phylloscopus trochilus
On le trouve en forêt et dans les sites boisés et broussailleux. Espèce
commune à la belle âaison. ·
POUILLOT VELOCE Phylloscopus collybita
Espèce commune.
POUILLOT DE BONELLI Phylloscopus bonelli
Son chant a permis de le déterminer dans certaines parcelles de la forêt.
Margré tout c'est un oiseau peu abondant.
POUILLOT SIFFLEUR Phylloscopus sibilatrix
Espèce commune dans les frondaisons des hêtraies.
ROITELET HUPPE Regulus regulus
On l’observe souvent dans les plantations de résineux, qui ont d'ailleurs
favorisé son expansion, l'hiver en petites bandes . Les Roitelèts se signa-
lent souvent par leur chant "si si si si" et leur forte activité.
ROITELET TRIPLE BANDEAURegulus ignicamillus
Espèce moins commune que la précédente, mais présente.
GOBEMOUCHE NOIR Ficedula hypoleuca
16/0479 : l mâle et l femelle chassent dans un chemin forestier (l'Ortille
forêt de Compiègne). l mâle près du carrefour de Marpigny (forêt de Compiè-
sue)
20/O4/79 : l mâle au mont l'Ecange (forêt de Laigue)
GOBEMOUCHE GRIS Muscicapa striata
C'est souvent perché sur son poste de guet, à l'affût de moindre insecte qu'on
l'observe dans les lieux dégagés.
MESANGE A LONGUE QUEUE Aegithalos caudatus
A l'époque de la nidification, on la trouve en lisière de forêt et dans les
clairières. L'hiver, elles forment des troupes errantes dans les frondai-
sons, et forment des petits dortoius.
MESANGE NONNETTE Parus palustris
C'est surtout la Mésange nonnette que l'on rencontre dans les massifs fo-
restiers, alors que la Mésange boréale Parus montanus est localisée dans
les lieux humides.

- 26 — _
MESANGE HUPPEE Parus cristatus
Elle est surtout localisée dans les plantations de résineux.
MESANGE BLEUE Parus caerulens I
MESANGE CHARBONNIERE Parus major
Espèces communes qui forment des petites troupes en hiver.
SITTELLE TORCHEPOT Sitta europaea
C'est un oiseau sylvestre abondant en forêt de Compiègne.
GRIMPEREAU DES BOIS Certhia familiaris
Bien que la distinction avec le Grimpereau des jardins soit malaisée, des
observations sûres ont pu être réalisées (une le 26/03/78, une le O6/O4/BO).
GRIMPEREAU DES JARDINS Certhia brachydactyla
Comme la Sittelle, c‘est un oiseau grimpeur qui recherche sa nourriture
accroché aux troncs et aux branches des arbres. .
BRUANT PROYER Emberiza calandra
C'est surtout un oiseau des milieux ouverts qu'on ne rencontre pas dans la
forêt, mais dans les clairières et zones de reboisement. `
BRAUNT JAUNE Emberiza citrinella
Nicheur commun plus partinulièrement en lisière et dans les clairières.
BRUANT DES ROSEAUX Emberiza schoeniclus
On le rencontre en période nuptiale aux étangs de Rethondes.
PINSON DES ARBRES Fringilla coelebs ·
Nicheur commun.
PINSON DU NORD Fringilla montifringilla
C'est dans les grandes hêtraies qu'on rencontre des troupes parfois impor-
tantes de Pinsons du nord en hiver. La nuit ils forment des dortoirs.
VERDIER Carduelis chloris
Nicheur commun.
CHARDONNERET Carduelis carduelis I
Commun en lisière de forêt et dans les lieux proches des champs cultivés.
LINOTTE MELODIEUSE Carduelis cannabina
Commune dans les clairières et les zones de reboismment.
BOUVREUIL PIVOINE Pyrrhula pgrrhula
Nicheur commun.
GROS BEC Coccothraustes coccothraustes
Espèce difficile à observer, localisée dans certaines parcelles.
MOINEAU DOMESTIQUE Passer domesticus
En lisière, près des habitations. °
MOINEAU FRIQUET Passer montanus
Nicheur commun.
ETOURNEAU SANSONNET Sturnus Vulgaris
Nicheur commun, il occupe les loges creusées par les pics, et concurrence
parfois ces derniers.

- 27 -
LORIOT Oriolus oriolus
On l'entend chanter au mois de mai dès que les arbres se couvrent de feuil-
les. Il est nicheur.
GEAI DES CHENES Garrulus glandarius
Nicheur commun.
PIE BAVARDE Pica pica
Espèce commune près des habitations.
CORNEILLE NOIRE Corvus corone corone
Nicheur commun.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
CONCLUSION :
De nombreuses espèces se rencontrent tout au long de l'année en
forêt, toutefois, la période où l'abondance est la plus forte sont les mois
d'avril, mai lorsque l'activité nuptiale bat son plein et que les premiers
migrateurs sont de retour. Il est alors aisé de localiser les'Pics, habituel-
lement discrets tout le reste de l'année, ou d'autres espèces particulière-
ment actives (Mésanges, Sittelles, Rapaces...).
L'hiver voit les effectifs s'appauvrir et bien souvent la fûtaie
est vidée de toute son avifaune d'habitude si active à la belle saison.
Quelques hivernants parmi lesquels des troupes de grives, de pinsons du nord
, ou des rapaces (épervier) animent le massif.
Enfin il faut signaler que bien souvent les sorties ornithologiques
s'accompagnent d'observations mammalogiques, on peut surprendre des cerfs,
des sangliers, des écureuils, des belettes.
Les observations recueillies dans cet aperçu ornithologique sont
étalées sur plusieurs années et restent très fragmentaires pour deux raisons
‘ - Les ornithologues cités plus haut ne résident pas dans le secteur
considéré et il est donc difficile pour eux d'observer régulièrement dans le
massif forestier.
- Le nombre d'ornithologues est trop restreint pour obtenir un suivi
régulier des observations.
Il serait donc souhaitable que les observateurs ou toute personne suscepti-
ble d'apporter des informations se fassent connaitre, qu'une organisation
s'établisse à ce niveau.

- 28 -
OBSERVATION D'UN PHALAROPE A BEC LARGE (Phalaropus fulicarius)
ET D'UN PHALAROPE A BEC ETROIT (Phalaropus lobatus)
SUR LES BASSINS DE LA SUCRERIE D'AULN0lS SOUS LAON (02)
-o—0-o—o-o-0-0-0-o-o-
P.PIGEON.
Les bassins de décantation de la sucrerie d'Au1nois sous Laon cons-
tituent un milieu peu agréable à visiter (odeur nauséabonde, eau po1luée...)
et pourtant, c'est ici que j'ai observé le 10 juin 79 une femelle de phala-
rope à bec étroit. Cet oiseau particulier est très rare à 1'intérieur des
terres. Celui-ci se reposait parmi des mouettes rieuses, très proche de grands
gravelots et de chevaliers sylvains. Très vite, mon attention fut fixée par
cet oiseau peu sauvage. J'ai pu 1'approcher de pres (environ 15 m) ce qui me
` permit de noter tous les détails. De la taille d'un bécasseau sanderling, le
détail le plus spectaculaire étant le collier marron contrastant avec 1a
gorge blanche. Le bec, de couleur noire, est assez fin. La nuque et le cou
sont gris foncé, et le dos ardoisé. Au vol, on découvre une bande alaire très
proche de celle d'un bécasseau sanderling, plus 2 taches blanches sur les
sus-caudales.
Le plus étonnant dans cette observation semble être la date et
l'endroit. En effet, Géroudet note "Quand au passage de printemps, en mai
juin, il ne traverse pas nos régions, ou du moins n'est pas constaté". J'ai _
essayé de retrouver quelques observations en France pour comparer les dates : É
- 1 1e 3 octobre 1928 en baie d'Audiène (Alauda n° 3.4 1938)
- 8 mâles et 5 femelles capturés dans la Somme du 14 au 16 octobre 1933 (!) '
(Alauda tome VE 1934)
— l couple de 6 novembre 1933 en Savoie (Alauda tome VL,1934)
- 1 mâle à Fouesnant (Finistère) en 1937 (Alauda n° 3.4 1938)
- 1 le 31mai 1958 en Camargue (Alauda n° 1958)
- 1 à Vermand (02) le 28 et 29 juillet 1967 (Serge Boutinot)
— 4 à St Quentin en Yvelines le 6 septembre 1968
- 2 " " " " le 8 octobre 1969 dont un individu reste
jusqu'au 15/10/69
· 1 ·· •• ·• •· le ll octobre 1970
En conclusion, peu d'observations à cette date, sinon celle de
Camargue. J'étais certainement en présence d'un oiseau en migration pré—nup-
tiaio (?).
C'est un mois plus tard (le 7 juillet 79) que je découvris au même
endroit un phalarope à bec large en plumage nuptial. Je suis incapable de
déterminer le sexe. Sur la photo, qui est de mauvaise qualité, nous reconnais-
sons bien 1'espèce mais les détails précis sont difficilement visibles. \
(Peut-être une femelle). Lêoiseau était également peu sauvage, la distance de
fuite se situant vers 15 mètres. La première remarque frappante est la joue ·
blanche où 1'oei1 se détache très bien. Le bec orangé, noir à la base est
également caractéristique. Le poitrail brun—roux se distingue bienf Les ailes
ont une couleur semblable à celle du chevalier combattant. Pour la date,
celle-ci parait plus normale.
C'est sans doute un oiseau en migration post-nuptiale que j'ai
observé.Voici le relevé de quelques observations en France :
— 1 le 27 septembre 1930 en Saône et Loire (Alauda 1931 page 456)
— 1 les 20 et 27 octobre 1966 en }nmargue(Alauda n° 1 1975)

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— 1 le`? aout 1974 à 1'embouchure du Var (Alauda n° 1 1975)
— 1 immature le 9 septembre l9Z4 capturé par P Campredon (Banc §'Arguin)
— Il est également régulier sur certains réservoirs dans le fbnd du Bassin
d'Arcachon (Alauda n° 4 1976) « N F
— l le 24/lO/55 à Saint Quentin en Yvelines 2
— 1 le 24/10/65 ·• g ¤ ·• ·•
_ 1 le 10410/69 n vv vv vv
” X J; ___Bien sûr, ces observations ne sont pas exëaustives, mais aucun
oiseau nïa été_vq si tôt. Poür la situation de 1'observation, seul Saint W
Quentin un Yvelines est bien à l'intérieur des terres.
_ Conclusion : Finalement¢·ces deux observations de phalaropes rare-
ment vus à 1'intérieur des terres sont peut-être plus nombreuses que le pré-
sume le peu d'observations réalisées. Les milieux très régulièrement visités _
(Saint Quentin en Yvelines par exemple) permettent d'observer des oiseaux peu "
contactés dfhabitude. Il est à noter également que la sucrerie d'Au1nois
fait l'objg% de=visites très fréquentes et que le petit chevalier à pattes
jaunes (oiseau également rare) a été vu l'année précédente. Donc de très
intéressantes observations pour un milieu peu attirant.
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- 3Q -
VARIATIONS MENSUELLES DU REGIME DU HIBOU MOYEN DUC
ASI0 0TUS DANS UNE LOCALITE DE L'AMIENOIS
P. Triplet
_ Avec la collaboration de X. Commecy,P. Thiery.
Si le régime alimentaire global du Hibou moyen—duc dans la Somme
est parfaitement connu (Martin 1972, Saint Girons et Martin 1973, Sueur
1980), les variations mensuelles en sont ignorées. Ce texte constitue un
premier élément de réponse à ce problème.
Nous avons étudié des pelotes de Hibou moyen-duc récoltées pendant
une année dans une localité de l'Amiénois : Saveuse.
Ce travail est incomplet pour plusieurs raisons : ‘
— La durée de l'étude est courte et ne couvre donc qu‘une période esti-
vale, époque de dispersion des oiseaux du dortoir. Nous avons néanmoins pensé
que le nombre de pelotes récoltées à chaque ramassage permettait une pre-
mière approche.
- Certaines périodes entre deux collectes sont longues (jusqu‘à l2 se-
maines) alors qu'il aurait mieux valu que les ramassages s'effectuent à
date fixe : ler samedi de chaque mois comme nous l'envisagions au départ.
Le site :
Il est constitué d'un bois de pins noirs Pinus nigra situé en
bordure sud de la forêt d'Ailly. Sa longueur n'excède pas 150 m et sa largeur
est d'une vingtaine de mètres en moyenne. Il domine une dépression dans la-
quelle se trouve Saveuse et la D 211.
Sur le flanc Nord du bois se situe une zone en friche jusqu'en
avril 1980. Un triangle d'environ 150 m2 au sud constitue les vestiges d'un
ancien dépôt d'ordures. Des champs de céréales, de luzerne, de ray grass et
des pâtures voisinent avec le bois.
Données avifaunistigues :
Elles permettent de situer l'impact de la prédation sur les oi-
seaux. Ce lieu est particulierement riche en Pinsons des arbres Fringilla
coelebs et en Moineaux domestiques Passer domesticus. Le Pinson constituait
22 % des Passereaux notés dans les champs le 12 janvier 1980.
Les autres espèces importantes sont l'Alouette des champs Alauda
arvensis et l'Etourneau Sturnus vulgaris dont un petit dortoir (300 à 400
individus) se situe aux abords de la forêt.
Le nombre de Hiboux observés est variable. Il était de 3 ou 4
jusqu‘au 12.01.80, date à laquelle 8 oiseaux ont été comptés. Deux seulement
se trouvaient encore sur le site le 22 mars 1980. Bien que ceux-ci parais-
saient cantonnés, nous n'avons trouvé aucune trace de nidification, la forêt
présentant peut—être des sites plus appropriés.

- 31 -
Déroulement de 1'étude :
Les pelotes furent surtout trouvées en lisière, jusqu‘à 5 m à
1'intérieur, c’est à dire dans une zone ou le vent dominant d'Ouest n'a
presque plus d'effet. Les pelotes ramassées à 1'intérieur ne représentaient
généralement qu'un tiers du total.
L'ana1yse des crânes (effectuée sans tenir compte du nombre de
machoires inférieures) a permis de trouver 921 proies, tirées de 356 pelotes
(599 proies) ou de débris de pelotes (322 proies). Nous avons trouvé en
moyenne 1,68 proie par pelote avec pour extrêmes 0 et 6. (tableau n° 1).
Les Rongeurs constituent en moyenne 81 % des proies. L'appoint hi-
vernal est fait par les oiseaux : 17,6 % en janvier contre 9,6 % avant
septembre 1979. Ce dernier pourcentage est d'ai11eurs peu significatif com-
pte tenu du nombre de proies relativement peu important à cette période
(50 contre 244 en janvier).
Les différentes espèces sont traitées par groupes systématiques.
Insectivores ·
Ils représentent un pourcentage insignifiant (0,10 % pour chaque
espèce). Saint Girons et Martin (1973) n'avaient trouvé qu'une taupe Talpa
europaea et 3 musaraignes musettes Crocidura russula pour 19237 proies du
Moyen—duc réparties sur l'ensemb1e de la Somme. Le dédain de cet oiseau pour
les Insectivores est d'ai11eurs bien connu.
Cheiroptères
D'après Saint Girons (in litt.) les restes d'un des deux crânes
peut, par ses dimensions être attribué à 1'0rei1lard méridional Plecotus
austriacus. Les restes de 1'autre ne permettent que la détermination du
genre Plecotus.
L'0rei1lard méridional n'a d'ail1eurs, en Picardie, été trouvé
qu’en ce lieu (Triplet, à paraitre). Le pourcentage de Chauve-souris par
rapport au nombre total de proies est élevé (0,20 %) si on le compare à celui
trouvé par Uttendoerfer (in Géroudet 1978) qui n'obtient que 0,02 % par
rapport au nombre total des proies du Moyen-duc.
Rongeurs
De par leur importance variable, chaque espèce sera traitée sépa-
rément. Le tableau n° 2 présente les variations mensuelles de la prédation
exercées sur cet ordre.
+ Qêœeêeëel-zeëêëêë22-912£121:;222m§-elê1:s212§
Les prélèvements effectués sur cette espèce demeurent bas et cons-
tants tout au long de 1'année. Le Campagnol roussâtre préfère les milieux
couverts et ne s'aventure guère dans les champs (Pollard et Relton 1970 in
Corbet et Southern 1977). Selon ces derniers auteurs, le Campagnol roussâtre
est commun dans les pinèdes de 6 à 30 ans. C'est probablement dans ce milieu
que le Moyen—duc le capture en fonction de 1'occasion puisque ce rapace chas-
se essentiellement en milieu découvert.

-32..
+ Qê@2êe22l-§22ë2££a1§-€êëzazs-ëaëïëzzêaëaë
La prédation sur ce Campagnol parait tributaire de la biologie de
celui—ci. Non sujet à des pullulations (Le Louarn et Saint Girons 1977).
l'augmentation du pourcentage de captures en hiver s'explique par une grande
vulnérabilité de l'espèce due à la récolte des cultures. Le Campagnol souter-
rain doit en hiver chercher sa nourriture à la surface du sol et non plus
dans le sous-sol, tel qu'il le fait en été (Le Louarn et Saint Girons 1977).
Il devient alors une proie plus accessible.
+ ÉÉTPÉSÉÈÈ-Éȧ-9Èê@P§-¥ÈÉÉ9ÈB§-ÉÈYÉÈÈÈ
Le pourcentage de cette espèce est fort en été et diminue en hiver
parallèlement à l'augmentation de captures du Campagnol souterrain. Le
Hibou moyen—duc semble capturer moins d'individus de cette espèce à cause
de l'augmentation du nombre d'espèces-proies disponibles.
+ Qêapaaael-êa£2§§2-¥i2£2ë2§-aa£2§Ei§
` Saint Girons (1973) signale que le Campagnol agreste constitue
une proie de remplacement pour le Moyen-duc quand le Campagnol des champs se
raréfie. Le pourcentage élévé (7,81 %) par rapport au nombre total de proies
montre qu'ici il n'en est rien et que ce Rongeur est particulièrement abon-
dant dans les pelotes par rapport à d'autres localités étudiées par Saint
Girons et Martin (1973).
Les deux Campagnols du genre Microtus ayant sensiblement le même
habitat, la prédation préférentielle tient, comme le signalent Saint Girons
et Martin (1973), à une préférence des Rapaces pour le Campagnol des champs.
Les deux précédents auteurs signalent, d'autre part, que le pourcentage du
Campagnol agreste dans les pelotes ne reflète pas sa densité réelle. Ce fort
pourcentage n'est actuellement pas explicable à Saveuse.
+ ¥2l2E-a£i§-ê22ê2@2§_§Ml¥ê§i92ë
Nous pensons n'avoir affaire qu'à cette espèce de Mulot, la forme
des dents et la taille des rangées dentaires ne nous ayant pas permis la
découverte du Mulot à gorgesfauve Apodemus flavicollis.
Le Mulot gris est à Saveuse l'espèce la plus abondante et celà
tout au long de l'année. Il occupe tous les habitats (Le Louarn et Saint
Girons 1977) aussi est—il une proie facile pour le Moyen—duc. Il est d'ai1-
leurs la proie principale du Moyen-duc dans l'Amiénois puisqu'en deux autres
localités il représente 62,85 % et 35,71 % des proies (Triplet, inédit).
+ Bai-§2£@2l2E-ëꧧ2§-22£y2ei22§
L'ancien dépôt d'ordures abrite encore une petite population de
ce Rongeur. Le Hibou l'attrape donc occasionnellement à cet endroit. Il
n'est jamais abondant dans le régime de cet oiseau : 7 sur 19 237 proies dans
l'étude de Saint Girons et Martin (1973).
+ ê22£à§-e£;§2-M2§-@2ë22l2ë
A peine plus abondante dans l'étude précédemment citée (35 pour
19 237 proies), nous ne l'avons rencontrée qu'une fois.

- 33 -
Oiseaux
Dans le tableau n° 3, nous avons regroupé les deux espèces de moi-
neaux bien que le Moineau friquet soit très peu commun à Saveuse (il n'excè-
de pas 0,6 % du genre Passer en toutes saisons).
Deux espèces de Passereaux dominent dans les résultats : le Pin-
son des arbres et le Moineau. Nous avons signalé que le Pinson est abondant
dans cette localité et qu'un dortoir se situe dans la forêt d'Ailly. Cette
espèce représente donc une proie facile.
Le Moineau domestique est très commun et abondant aux abords du
village. Des bandes de 150 à 200 ne sont pas rares. C'est surtout près des
habitations qu'on le rencontre et qu'il passe la nuit.
Le Moyen-duc dispose de ce réservoir de nourriture à 750 mètres
environ du dortoir.
Les autres espèces sont capturées irrégulièrement en fonction du
hasard. Signalons que, bien qu'un dortoir d'Etourneaux existe à proximité de
la pinède, le Moyen-duc n'a capturé que deux de ces oiseaux sur toute la
durée de l’étude. Le comportement sociable et agressif de ce passereau
peut peut-être expliquer ce fait.
Insectes
Nous n'avons trouvé que deux Coléoptères Geotrupes spiniger, espè-
ce souvent rencontrée vivante aux alentours du bois.
Conclusion
` Bien que certaines espèces de Rongeurs (Campagnols des champs, Mulot
gris) restent abondantes dans les proies tout au long de l'année, on note
en hiver une certaine diminution de leur pourcentage dans le régime du Moyen
duc. Ce fait peut s'expliquer par une augmentation du nombre d'espèces proies
et par la modification saisonnière de l'habitat (fauche et récolte des
cultures).
Nous remercions 0 Facon, D Masson, MC Saint Girons, Ph Thiery et
I Vérière pour l'aide qu'ils ont apportée à ce travail.
Bibliographie
Corbet GB, Southern HN (1977). The handbook of British Mammals - 2ème édition
Blackwell Scientific Publications - Oxford 520 p.
Géroudet P (1978). Les Rapaces diurnes et nocturnes d'Europe - 4 ème édition
Delachaux et Niestlé éditeurs — 426 p.
Le Louarn H, Saint Girons MC (1977) . Les Rongeurs de France - Annales de
Zoologie - Ecologie animale - Numéro hors série 1977 · l59 p·
Martin C (1972) Contribution du Hibou moyen—duc Asio otus et de la Chouette
effraie Tyto alba à la connaissance des Micromammifères de Picardie.
Bull. Soc. Linn. du Nord de la France - 3ème série p 1-25.
Saint Girons MC (1973) Les Mammifères de France et du Bénélux (Faune marine
exceptée) — Doin éditeurs - 481 p.

1
1
-   - Il
Saint Girons ÉC,·Hartin C (1973) Adaptations du régime de quelques Rapaces
nocturnes au paysage rural. Les proies de 1'Effraie et du Moyen—duc dans le
département de la Somme. Bull. Ecol. 1973 T 4-2 p 95-120. ‘ T
Sueur.? (1980) Le régime alimentaire du Hibou moyen-düë Asio otus : Compa-
raison entre la forêt de Crécy et deux localités du plateau du Ponthieu.
L'Avocette 1980 4 (1-2) P33·37.
Triplet P (1981) Mammifères de Picardie (Mammifères marins exceptés). I
Bilan au 31-12-80. Documents zoologigues CE paraitre). }
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: Musaraigne : : : : : : : : : : :
2 musette : : 2 : 1 : : 9 : 2 : 1 2 0,10 2
É Oreillard EE 1 É   É É 1 È 1 É É È ·2 É 0,20 É
2 Campagnol : : : : : : : : : : :
: roussâtre : 1 : 5 : 18 : 7 : : 3 : 2 : 2 : 38 : 4,12 :
î cahpagnol É É É É É î É É É î É
: souterrain Z 7 Z 7 I 57 I 53 I 23 I 8 I 2 I 1 Z 158 2 17.15 I
2 Campagnol 2 : : : : : : : : : :
: des champs 2 10 : 29 : 27 : 34 : 15 : 25 : 25 : 6 2 171 : 18,56 :
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: Souris 2 : : : : : : : : : :
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1 Surmulot 1 2 I 4 2 1 2 1 2 2 : 5 : 0,54 :
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2 Oiseaux 2 5 2 ll 2 43 2 50 2 19 2 16 2 8 2 6 : 158 2 17,15 :
É Coléoptères î 2 É È Ã É î É î È 2 É 0,20 É
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¤ Total ¤ 52 1 115 ¤ 259 ¤ 224 ¤ 99 1 78 1 68 ¤ 26 2 921 2 100 2
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C : jusqu'au 12.01.80 (F : jusqu'au 7.07.80
D : jusqu'au 9.02.80 H : jusqu'au 4.08.80
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8 Tableau 3 : Oiseaux
 
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C dee ehewpe Z Z C 2 Z I C I I Z 2 Z l·26 Z
: Pipit : : : : : : : : : : :
: farlouse : É : 1 : : : : : : 1 : 0,63 :
Q Aeeenteur Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q
Q mouchet Q Q 2 Q 2 Q 3 Q 1 Q 2 Q 1 E Q 11 Q 6,96 Q
: Merle noir : : : 3 : 1 2 4 : 1 : : 1 : 10 1 6,32 :
É eme î É É É É É É É È î É -
Q musicienne Q Q Q Q 1 Q Q Q Q Q 1· Q 0,63 Q
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D ; jusqu'au 9.02.80 r H : jsuqu'au 4.08.80
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- 38 -
LA MIGRATION POSTNUPTIALE DES PASSEREAUX
DANS LE MARQUENTERRE EN 1979
par F. Sueur
INTRODUCTION
Aucune étude quantitative sur la migration des Passereaux
dans la Somme n'a jusqu'à présent été publiée, les résultats
des "Opérations Migrations" organisées par la Section Orni-
thologique du G.E.P.O.P. demeurant malheureusement inédits.
Toutefois on peut trouver quelques données succintes sur ce
sujet dans quatre publications récentes (DUPUICH et coll.`
1978, ROBERT 1978 et 1979, SUEUR 1979) et une étude détaillée
d'une migration de type invasionnel chez le Geai des chênes
Garrulus glandarius a été réalisée (MASSON 1978). .
Le but de notre article est de présenter les résultats obtenus
lors d'un premier suivi sur une longue période du déroulement
de la migration postnuptiale des Passereaux sur le Littoral
picard. Des résultats concernant d'autres espèces (Rapaces
diurnes, Vanneau huppé, Pigeon ramier...) ont également été
obtenus, ils ne seront pas traités dans le présent article.
METHODES
Elles sont de deux types :
- les observations systèmatiques réalisées à partir du "point
de vue" du Parc Ornithologique, les décomptes de Passereaux
migrateurs étant regroupés par quart d'heure. Ces observations
servent au calcul du flot migratoire horaire, mais seules
ont été prises en compte pour ce calcul les données obtenues
entre 8h et 12h TU avec un minimum de 1h d'observation pour
une journée.
- les observations au hasard essentiellement dans le Parc,
qui ont été utilisées lorsqu'elles étaient assez détaillées
avec les précédentes pour l'établissement des graphiques
"directions préférentielles de migration" et "angles formés
par la direction de migration et la direction du vent".
Le nom de chaque espèce pour laquelle des graphiques ont '
été élaborés est suivi entre parenthèses du nombre d'individus
observés ayant servi à la réalisation de ces graphiques.
CLIMATOLOGIE
Les données météorologiques présentées ici ont été obtenues
au Parc Ornithologique du Marquenterre lors des observations
systèmatiques ; elles ont tout comme ces dernières été relevées
par quart d'heure mais le détail n'est pas mentionné ici. Il
n'est pas fait mention de l'éventuelle évolution ultérieure
du temps dans le courant de la journée.
- 30 septembre : temps calme légérement brumeux.

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- 1er octobre : temps légérement brumeux, vent de S.SW force
2 Beaufort.
- 7 octobre : vent de S.SW force 3 B puis de S force 2 B.
- 10 octobre : beau temps, vent de S force 1 B.
- 11 " : temps légérement brumeux, vent de S.SW force
1 B.
- 13 octobre : temps calme avec parfois des périodes de vent
de N force 1 à 2 B.
- 1M octobre : beau temps, vent de SW force 5 B.
- 15 " : brume puis beau temps calme avec des périodes
de vent de S à S.SE force 1 B.
- 20 octobre : temps brumeux et calme.
- 21 " : vent de S force 1 B.
- 2U " : vent de S à S.SE force 5 B.
- 25 " : pluie fine par vent de S.SW force 5 B, puis
vent de S force 5 B tombant ensuite à 2 B avec
parfois quelques gouttes de pluie.
- 31 octobre : ciel très couvert, pluie fine parfois assez
intense, vent variable (S.SW force 5 B, SW
force M B, N force 1 à 2 B).
— 8 novembre : ciel couvert, vent de S.SW force 3. `
- 20 novembre :·temps froid à frais, ensoleillé et calme avec
parfois de légers coups de vent de N force 1
B ; ciel peu à légérement couvert.
- 22 novembre : temps froid et calme, ciel couvert.
RESULTATS
Alouette des champs Alauda arvensis (122)
`La migration de cette espèce fut notée du 7 octobre au 22
novembre. La figure 1 pourrait faire croire qu'il n'y a
pas eu de passages entre les 21 et 31 octobre, en fait il
n'en est rien (passages notés les 27 et 28), ceci est du
à ce que sur les M jours où des observations ont été réalisées
de manière systèmatique (les 21, 2h, 25 et 31) les 3 derniers
ont été pluvieux ou venteux (vent atteignant la force de 5
Beaufort).
Le flot migratoire (Fig. 1) fut maximum le 10 octobre, ses
variations horaires étudiées le 13 (Fig. 2) ont permis de
mettre en évidence un net pic migratoire entre 10h et 13h
TU. Curieusement celles-ci étudiées le 25 octobre 1976
(date plus tardive) à Corbie (Fig. 3) nous avait amené à
conclure à l'existence d'un tel pic entre 9h et 10h TU
(pic plus précoce). Ce point mériterait d'être précisé grâce
à de nouvelles observations.
Les directions de vol préférentielles de l'Alouette des
champs (Fig. M) sont le sud, le sud-sud-ouest et le sud-ouest
(96,6 %) tandis ue les directions sud-est et sud-sud-est
sont délaissées î3,h %). Les différences enregistrées entre
les 3 directions préférentielles peuvent s'expliquer au
niveau local ;
- direction sud-ouest : c'est la direction primaire de la
migration postnuptiale de la plupart des Passereaux de
l'Europe occidentale, il est donc normal qu'elle soit la
plus utilisée ; elle correspond ici au franchissement de
la baie dans sa plus grande largeur. Il faut remarquer
que c'était la seule direction utilisée par les Alouettes
des champs observées en migration en baie de Somme au
niveau du banc de l'Ilette le 2H octobre 1976 (P. ROYER,
F. et M. SUEUR).

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- 43 -
- direction sud : celle-ci correspond en ce lieu à des
oiseaux suivant plus ou moins la côte, il ne faut pas
oublier que de nombreux oiseaux terrestres hésitent à
franchir les étendues marines même étroites (pour la .
baie de Somme et le cas du Geai des chênes Garrulus
glandarius voir MASSON 1978).
— direction sud-sud-ouest : c'est la moins utilisée des
trois, toutefois des oiseaux suivant la direction pré-
cédente peuvent prendre celle-ci voire la direction
sud-ouest lorsqu'ils choisiront de franchir la baie en
un lieu où elle est moins large.
La migration de l‘Alouette des champs est maximale par
vent de force 1 Beaufort (Fig. S); alle diminue voire
devient nulle lorsque celui devient plus fort ou lors-
qu'il tombe complètement.
L'influence de la direction du vent sur le flot migratoire
(Fig. 6) n'est pas nette d'ailleurs DORST (1962) signale
également la difficulté de mettre en évidence des_rapports
entre les migrations et le vent.
Nos données ne sont pas suffisamment nombreuses pour
étudier l'influence conjointe de la direction et de la
force du vent sur le flot migratoire.
L'Alouette des champs migre à l'automne dans le Marquenterre
essentiellement par vent debout (Fig. 7) 81,7 % contre 18,3
% par vent arrière alors que c'est l'inverse au printemps à
Héligoland, toutefois dans ce cas DORST (1962) pense que
l'air chaud remontant vers le nord doit avoir plus d'impor-
tance que le vent.
Toutes les Alouettes des champs observées en migration dans
.le Marquenterre à l'automne 1979 volaient à assez haute
altitude (rares individus notés entre 15 et 20 m) alors que
les passages se déroulaient au ras de la plage ou de la mer
le 2h octobre 1976 en baie de Somme (P. ROYER, F. et M.
SUEUR) .
Hirondelle de rivage Riparia riparia
La migration de cette espèce fut notée dans le Marquenterre
seulement fin août et le 1er octobre, ce dernier jour le
flot migratoire était de 15 individus par heure.
Hirondelle de cheminée Hirundo rustica (12h)
La migration postnuptiale de cette espèce fut observée de
manière régulière de fin août au 1h octobre, ensuite il
faut attendre les 1er et 2 novembre pour revoir l'Hirondelle
de cheminée (1 individu). Une observation très tardive a été
réalisée cette année sur le Littoral : 1 juvénile le 1er
décembre au Hourdel (M. CZAJKOWSKI, A. et E. DUHAMEL, M.C.
GUILLAUME et F. SUEUR).
Le flot migratoire (Fig. 8) est assez faible en général
sauf le 1er octobre où il atteint 90 individus par heure.
Celui-ci est nul le 13 octobre s'il est étudié comme pour
les autres espèces entre 8 h et 12 h TU, il est de 0,85
individu/h s'il est étudié jusque 15h15 (fin des observations
de la journée). Le 1h octobre, la migration de l'Hirondelle
de cheminée est faible dans le Marquenterre tandis que des
passages nombreux sont observés au Crotoy (P. TRIPLET) et que

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- 45 -
plusieurs centaines d'individus en migration sont notés à
Saint-Valery-sur-Somme (X. COMMECY et H, DUPUICH). A titre
de comparaison nous présentons 2 résultats obtenus lors de
la migration prénuptiale 1979 à Ault : 29 individus/h le
30 avril et 12 individus/h le 2 juin.
La direction préférentielle de migration de l'Hirondelle de
cheminée (Fig. 9) est de façon très nette le sud. Ce fait
ajouté à un très net pic migratoire contrastant avec un
flot faible les autres jours ne permet pas d'étudier l'in-
fluence de la direction et de la force du vent sur la mi-
gration postnuptiale de l'Hirondelle de cheminée dans le
Marquenterre.
Hirondelle de fenêtre Delichon urbica
La migration de cette espèce dans le Marquenterre fut
seulement notée fin août et les 1er (10 individus/h)
et 11 octobre (3 individus/h), elle fut remarquée éga-
lement le 1h au Crotoy (P. TRIPLET).
Pipit farlouse Anthus pratensis (7)
La migration du Pipit farlouse est notée du 30 septembre
au 3 novembre.
Le flot migratoire calculé entre 8h et 12h TU chez l'Alouette
des champs, l'Hirondelle de cheminée et la plupart des espèces
étudiées ici, l'est entre Sh et 13h étant donné qu'il n'y a
pas chez le Pipit farlouse de baisse du flot migratoire entre
12h et 13h mais parfois même une augmentation (cas des 13 et
15 octobre).
Vu le faible nombre des observations, il n'est pas possible
de donner des renseignements détaillés sur la direction
préférentielle de migration (qui semble être le sud) et
l'influence du vent.
Pipit maritime Anthus spinoletta petrosus
Un seul individu a été observé lors de l'automne (7 septembre).
Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea
3 observations concernant à chaque fois un seul individu
peuvent correspondre à des migrateurs ou à des erratiques
hivernaux (6 octobre et 30 décembre 1979, 13 janvier 1980).
Bergeronnette grise Motacilla alba (M5)
La migration de cette espèce s'est déroulée en 2 temps : du
3 au 13 octobre puis du 2h au 31. Tous les individus observés
appartenaient à la sous—espèce alba.
Le flot migratoire (Fig. 11) est toujours assez faible
(maximum de 5 individus/h le 13 octobre).
Nous avons étudié ses variations horaires le 13 octobre (FiG.
12), un pic est décelé entre 10 et 11h TU, malheureusement
nous n'avons pas effectué de relevé de migration entre 11 et
12h.
Deux directions de migration (Fig. 13) prédominent, ce sont
le sud et le sud-sud-est totalisant 80 % des observations.
Le relativement faible nombre de Bergeronnettes grises ob-
servées en migration ne nous permet pas de conclure nette-
ment en ce qui concerne l'influence de la force du vent sur
l'intensité de la migration de cette espèce (Fig. 1U), elle

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est toutefois maximale par vent faible (force 1 Beaufort).
Les résultats de l'étude de l'intensité du flot migratoire
en fonction de la direction du vent (Fig. 15) et de celle
de l'angle direction de migration-direction du vent (Fig.
16) semblent à première vue contradictoire. En fait il n'en
est rien la migration est surtout intense par vent de nord
(Fig. 15) mais pendant la période d'observation les vents
de sud et sud—sud-ouest ayant été prédominants, la plupart
des Bergeronnettes grises sont passées par vent debout
(12.2 %)·
Traquet tarier Saxicola rubetra et T. motteux Oenanthe oenanthe
Une seule observation de chaque espèce au Parc Ornithologique
du Marquenterre lors de la migration postnuptiale (22 septem-
bre pour la première et 20 août pour la deuxième).
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
Uniquement deux observations de ce Rougequeue lors de
l'automne : 1 femelle ou immature le 6 septembre et 1
mâle le 10 octobre.
Grive litorne Turdus pilaris
La migration de la Grive litorne a été observée du 3
novembre au 13 décembre. Celle-ci étant essentiellement
nocturne, le flot migratoire diurne est très faible :
nul les 8 et 20 novembre, 1 individu/h le 22. Suite à
un léger refroidissement, une bande comportant 23 individus
est observée en migration vers le sud—sud-est le 18 février
1980, il devait s'agir d'oiseaux ayant déjà entrepris de
remonter vers le nord et ayant été surpris par ce retour du
`froid ; des mouvements sont encore notés le lendemain.
Malgré le faible nombre des données, il est possible de
noter que les directions préférentielles de migration
sont le sud et le sud-sud—est. Il faut remarquer que le
À décembre des migrateurs furent entendus par temps de
brouillard, ce qui pose un problème quant au mode d'orienta—
tion de ces oiseaux.
Merle noir Turdus merula
Espèce migrant principalement la nuit comme les Grives, le
Merle noir n'a été observé qu'à 2 reprises en passage diurne
les 13 et 2h octobre. Il faut remarquer que celui-ci est
plus net lors de vagues de froid comme celle de fin décembre
1978 à février 1979.
Grive mauvis Turdus iliacus
La migration postnuptiale de la Grive mauvis a été observée
du 20 novembre au 27 décembre. Celle-ci étant essentielle-
ment nocturne, le flot migratoire diurne est très faible
(1 individu/h le 22 novembre).
Grive musicienne Turdus philomelos (269)
La migration postnuptiale de la Grive musicienne s'est
étalée du 11 octobre 1979 au 11 janvier 1980, les mouvements
les plus tardifs étant essentiellement liés au froid. Le
passage de cette espèce a peut-être commencé plus tôt car
des mouvements de Grives indéterminées furent notés dès le

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H Fig. 17 - Variationâ journalièreà du flot migratoire chez
la Grive musicienne.

- 53 -
23 septembre.
Deux pics de migration sont notés les 13 et 2h octobre
(Fig. 17). Obtenu de manière différente que ceux présentés
sur la figure 17, le flot migratoire était de 5 individus
par heure le 26 décembre.
Les passages de la Grive musicienne se déroulent essen-
tiellement de nuit comme c'est le cas pour les autres
grands Turdidés (Merle noir, Grives litorne, mauvis et
draine), toutefois les passages diurnes sont beaucoup
plus nets que chez ces espèces. Curieusement alors que
pour cette espèce surtout migratrice nocturne on devrait
logiquement constater une décroissance du flot migratoire
au cours de la journée, on observe au contraire un net
pic entre 10 et 11h TU le 13 octobre (Fig. 18).
Les directions préférentielles de migration des Grives
musiciennes (Fig. 19) sont le sud-sud-est et le sud (82,7
% des observations).
L'influence de la force (Fig. 20) et de la direction du
vent (Fig. 21) sur la migration de la Grive musicienne ne
resort pas clairement.
La Grive musicienne migre surtout par vent contraire (71
% des observations).
Grive draine Turdus viscivorus
La migration de cette espèce a été notée du 22 septembre
au 13 octobre. Comme chez les autres Grives, les passages
de la Grive draine se déroulent essentiellement de nuit
aussi le flot migratoire diurne est-il très faible (1
individu/h les 7 et 10 octobre). Suite à un léger refroi-
_ dissement (voir ci-dessus la Grive litorne), 7 individus
sont notés le 20 février 1980 en migration vers le sud et
le sud-sud-est, seules directions également utilisées lors
de la migration postnuptiale dans le Marquenterre.
Locustelle tachetée Locustella naevig
Espèce nicheuse probable au Parc Ornithologique du Mar-
quenterre dont le dernier individu fut entendu le 13
août.
Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus
Le dernier individu de cette espèce nicheuse au Parc
Ornithologique du Marquenterre fut observé le 21 septembre.
Rousserolles verderolle et effarvatte A. palustris et
A. scirpaceus
Ces deux espèces, rarement notées au Parc Ornithologique
du Marquenterre, y ont été observées les 20 et 21 août.
Pouillot véloce Phzlloscopus collzbita
Aucune observation de cette espèce n'a été réalisée en
novembre au Parc Ornithologi ue du Marquenterre, les
deux données obtenues les 8 î2 chanteurs) et 10 décembre
(1 individu) doivent correspondre à des individus ayant
commencé à hiverner plus au nord at ayant ensuite été
chassés par le froid.

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Mésange bleue Parus caeruleus
La migration de cette espèce n'a pu être décelée que les
27 octobre et 20 novembre avec un flot migratoire de M
individus/h ce dernier jour.
Mésange charbonnière Parus major
Cette espèce fut observée en migration en compagnie de la
précédente le 27 octobre.
Pinson des arbres Fringilla coelebs (1027)
Le Pinson des arbres est l'espèce de Passereaux qui fut
notée la plus régulièrement et la plus abondamment lors
de la migration postnuptiale. Celle—ci se déroula du 30
septembre 1979 au 10 janvier 1980, les derniers mouvements
étant en relation avec le froid.
Trois pics migratoires ont été mis en évidence cet automne,
tous en octobre : les 10, 13 et 25. Le dernier est le plus
important si l'on considére les données obtenues entre 8h
et 12h TU, toutefois si on y ajoute les données obtenues
jusque 13h TU le pic migratoire du 13 octobre devient plus
important que celui du 25 (171 individus/h contre 151,3).
Ceci est probablement du à ce que le gros du passage
s'effectue entre 12 et 1hh vers la mi-octobre (Fig. 2h)
alors qu'il a lieu plus tôt dans la journée à la fin de ce
même mois.
Presque la moitié des Pinsons des arbres sont observés en
migration vers le sud (Fig. 25), plus on s'écarte de cette
direction plus le nombre d'individus observés est faible,
la direction sud-est étant la plus délaissée.
L'influence de la force (Fig. 26) et de la direction du
· vent (Fig. 27) sur la migration du Pinson des arbres dans
le Marquenterre n'est pas clairement définie.
La majorité des Pinsons des arbres migre par vent debout
(Fig. 28) : 57.8% contre h2,1% par vent arrière, seulement
0,1% des individus migrent avec la direction du vent
perpendiculaire à leur direction de vol.
Pinson du Nord Fringilla montifringilla
Noté dès le 1h octobre 1979 au Crotoy (P. TRIPLET), aucun
Pinson du Nord ne fut observé au Parc Ornithologique du
Marquenterre lors de la migration postnuptiale et une seule
bande de passage fut notée le 17 novembre en baie de Somme
(X. COMMECY, A.M. ROUVILLAIN et F. SUEUR). Il faut remarquer
que dans l'ensemble cette espèce a été peu abondante cette
année.
Verdier d'Europe Carduelis chloris
La migration postnuptiale de cette espèce a été observée
du 8 novembre au 7 décembre. Pendant cette période, le
flot migratoire fut de 7 individus/h le 8 novembre et nul
les 20 et 22.
Les effectifs du stationnement du Verdier d'Europe dans le
Marquenterre (Fig. 29) donnent également un aperçu du dé-
roulement de la migration de cette espèce, ceux-ci sont
maxima le 1er décembre.
Chardonneret Carduelis carduelis (31)
La migration de cette espèce a été observée les 28 et 30
septembre, du 11 octobre au h décembre ainsi que le 27 de
ce même mois.

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Fig. 23 - Variations journalières du flot migratoire chez
le Pinson des arbres.

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Le flot migratoire (Fig. 30) est en général faible avec
un maximum de 8 individus/h le 11 octobre.
La direction préférentielle de migration (Fig. 31) est
de manière très nette le sud utilisé par 80,6 % des
Chardonnerets observés.
Les passages du Chardonneret se déroulent essentiellement
par vent nul ou très faible (Fig. 32) et d'après nos
données uniquement par vent de sud-sud-ouest ce qui deman-
derait à être confirmé par des observations plus nombreuses.
Des individus furent notés en migration dans le brouillard
le M décembre.
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina (57)
La migration postnuptiale de la Linotte mélodieuse fut
notée du 30 septembre au 2h octobre puis le 7 décembre
suite à un abaissement de la température.
Le flot migratoire (Fig. 33) est en général faible avec
2 pics les 30 septembre et 11 octobre.
Les directions préférentielles de migration de la_Linotte
mélodieuse dans le Marquenterre (Fig. 3h) sont le sud-est
(53,7 % des observations) et le sud-sud-ouest (32,1 %).
Les migrations de cette espèce cessent complétement dès
que le vent atteint une force de 5 Beaufort (Fig. 35).
L'influence de la direction du vent sur celles-ci (Fig.
36) n•a pu être mise en évidence.
Toutes les Linottes mélodieuses ont été observées en
migration en l'absence de vent ou par vent debout, aucune
ne l'a été par vent arrière.
Moineau friquet Passer montanus (159)
. Le Moineau friquet fut observé en migration du 30 septembre
au 13 nevembre. Il migre le plus souvent en petits groupes :
seulement M de moins de 10 individus et moyenne d'environ 16
individus par bande.
Le flot migratoire (Fig- 37) fut maximum le 15 octobre, il
devait en fait être plus important encore puisqu'en dehors
des observations systématiques une centaine d'individus
fut notée en 20 mn.
La)direction préférentielle de migration est le sud (Fig.
38 .
L'influence de la force du vent (Fig. 39) sur la migration
du Moineau friquet demanderait à être précisée, cette espèce
d'après nos données migrerait en l'absence de vent ou par
vent de sud-sud—ouest.
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris (361)
La migration de cette espèce s'est déroulée du 1er octobre
au 22 novembre puis du 18 au 26 décembre.
Le flot migratoire (Fig. MO) fut maximum le 13 octobre avec
70 individus/h.
La direction préférentielle de migration (Fig. N1) est le
sud, plus on s'écarte de cette direction plus le nombre
d'individus observés est faible.
L'influence de la force du vent sur la migration de l'Etour-
neau sansonnet (Fig. N2) n'a pu être précisée tandis que
celle-ci augmente en intensité lorsque le vent tourne du
sud-sud-est au nord (Fig. M3) ; toutefois comme ce sont les
vents du secteur sud à sud-ouest qui ont dominé durant toute

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Fig. ÃI·ÃI· - Ai:1gle§ formés par la direction de migration et la
direction du vent chez l'Et0urneau sansonnet.

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la période de migration postnuptiale, la plupart des
individus ont été observés par vent debout ( Fig. hh ).
Choucas des tours Corvus monedula (932)
La migration du Choucas des tours s'est déroulée du 1h
octobre au 27 décembre. La plupart des migrateurs ayant
été notés en dehors des périodes d'observations système-
tiques, celles-ci ne reflétent pas l'exacte réalité. La
migration semble avoir été maximum le 2h décembre où
environ 255 individus sont observés en 2h30.
La direction préférentielle de migration du Choucas des
tours (Fig. h5) est le sud-ouest de manière très nette,
preuve que cette espèce n'hésite pas à franchir les
étendues marines de largeur relativement faible ce qui
n'est pas le cas de tous les oiseaux de la même famille
comme par exemple le Geai des chênes Garrulus glandarius
(MASSON 1978).
Corbeau freux Corvus frugileggs (385)
La migration postnuptiale du Corbeau freux a été observée
au Parc Ornithologique du Marquenterre du 11 octobre au
22 novembre et du 12 au 26 décembre.
Le flot migratoire (Fig. h6) obtenu pendant les périodes
d'observations systématiques est toujours plus faible que
ce qu'i1 devait être les jours de migration maximum dont
malheureusement aucun n'a été l'objet d'observations
détaillées : par exemple au moins 75 individus en une
demi—heure le 28 octobre... Aussi nous n'essayerons pas
d'établir de relation entre l'intensité de la migration,
la force et la direction du vent.
La direction préférentielle de migration (Fig. h7) est
` le sud-ouest, preuve que comme le Choucas des tours le
Corbeau freux n'hésite pas à franchir les étendues marines
de largeur relativement faible.
Corneille noire Corvus corone corone
Cette espèce ne fut observée en migration que le 1h octobre
(10 individus/h) ; les autres jours, les mouvements ne
concernaient que des individus allant se nourrir en baie de
Somme.
Corneille mantelée Corvus corone cornix
Les 6 premières Corneilles mantelées furent notées au
Parc Ornithologique du Marquenterre le 28 octobre
(D. DEQUIEDT).
CONCLUSIONS
Des données concernant la migration de 33 espèces de Passe-
reaux ont été recueillies lors de l'automne 1979. Pour un
certain nombre d'entre-elles sont données des indications
sur l'intensité et la direction de la migration ainsi que
sur l'influence de la force et de la direction du vent sur
celle-ci.
Ceci ne doit être considéré que comme un travail préparatoire,
de nombreuses inconnues demeurant. Il semble que des études

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Fig. M7 - Directions préférentielles de migration chez le
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- 74 -
menées sur la façade littorale même (fronts de mer de Fort-
Mahon ou Quend-Plage par exemple) où le flot migratoire est
généralement plus important que plus en retrait (situation
du "point de vue" du Parc Ornithologique du Marquenterre)
pourraient amener d'utiles précisions sur les modalités de
migration des Passereaux sur Le Littoral picard.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier pour leur contribution à cette étude
Mme A. Duhamel, Mlles E. Duhamel, M.C. Guillaume, A.M.
Rouvillain, Mrs X. Commecy, M. Czajkowski, D. Dequiedt, H.
Dupuich, P. Royer et M. Sueur=ainsi que P. Triplet.
BIBLIOGRAPHIE
Dorst Q. (1962) Les migrations des oiseaux — Paris (Payot),
430p.
Dupuich H., Royer P. et Sueur F. (1978) Centrale Ornithologique
GEPOP. Synthèse des observations 1977 dans la Somme -
L'Avocette 2(2-3—h)33·59·
Masson D. (1978) Mouvements de Geais des chênes Garrulus
glandarius au cours de l'automne 1977 et du printemps
1978 dans le département de la Somme - LPAvocette 2
(2-3-h)70—7ü· `"
Robert J.C. (1978) Compte-rendu ornithologique de la baie de
Somme. Automne/Hiver 1973-197h. Printemps/Eté 197ü -
Documents zool. 1(1)13-53.
Robert J.C. (1979) Compte-rendu ornithologique de la baie de
Somme. Automne/Hiver 197h—1975 - Documents zool. 2(1)5-28.
Sueur F. (1979) Centrale Ornithologique GEPOP. Synthèse des
observations 1978 dans la Somme - L'Avocette 3(3-M)1-37.

- 75 -
UN TRAQUET PATRE ORIENTAL
Saxicola torguata maura / stednegeri
DANS LE MARQUENTERRE
par F. Sueur I
Le 13 avril 1980 au Parc Ornithologique du Marquenterre, nous
notons un Traquet pâtre mâle perché à environ 1O m de nous.
Lorsqu'il s'envole pour se poser sur un autre buisson, notre
attention est attirée par le croupion entièrement blanc pur.
Ce caractère étant caractéristique des populations sibériennes
maura et stejnegeri de Traquet pâtre, celles d'Europe rubicola
et hibernans ne possédant pas ou très peu de blanc au croupion,
nous avons cherché à détailler davantage cet oiseau. Les taches
blanches de chaque côté du cou étaient bien développées mais ne
se rejoignaient pas sur la nuque, ce caractère permettant de
penser plus à maura qu'à stejnegeri. La poitrine était rosée
très pâle et non pas roux orangé comme chez les Traquets pâtres
européens, le dos et les ailes fortement rayés de brun chamoisé
(coloration des liserés des plumes). Tous ces caractères nous
permettent de conclure que nous étions alors en présence d'un
Traquet pâtre oriental.
Yesou (1979) indique que 38 données de Traquets pâtres orientaux
maura et stejnegeri ont été obtenues essentiellement depuis 197h
au Danemark, aux Pays-Bas, en Norvège, Allemagne, Irlande, aux
Féroés et surtout en Grande-Bretagne. Cet accroissement des
observations traduit réellement une évolution de la pattern
migratoire de ces populations orientales hivernant normalement
de l'Inde à Formose et au sud de la péninsule malaise. La plupart
des observations ont été effectuées en automne (9 septembre - 15
novembre), 5 autres au printemps notamment en mai. En France
jusqu'alors une seule mention était connue : 18 février 1978
dans les Côtes-du-Nord (Yesou 1979).
REFERENCE
Yesou P. (1979) Observation d'un Traquet pâtre oriental Saxicola
torguata maura / stejnegeri en Bretagne - Alauda h7(2)
117-118.

- 76 -
A PROPOS DE LA CONSOMMATION DE NOIX
PAR LE CORBEAU FREUX Corvus frugileggs
par F. Sueur
A Corbie (Somme), nous avons noté le transport de noix par
des Corbeaux freux dès novembre 1973. Ceux-ci faisaient des
allées et venues entre un Noyer Juglans regia, situé dans
une grande propriété en bordure du canal de la Somme et de
l'agglomération corbéenne, et une zone d'openfields à environ
1 km du Noyer. Les noix, débarrassées de leur brou comme
1'indique également Masson (1979), sont transportées une à
une. De temps à autre, lors du transport en vol, un Corbeau
freux pouvait laisser tomber une noix accidentellement et
non pas pour la briser sur une pierre comme le font notamment
les Goélands argentés Larus argentatus avec des coquillages.
Du 2 au 10 novembre 1976, 2 à 6 Corbeaux freux exploitaient
deux Noyers dans un quartier résidentiel de Corbie. La plupart
du temps, ils cueillaient les noix sur l'arbre et partaient en
direction de champs situés à moins de 500 m de là. Alors que
Masson (1979) indique que les lieux de consommation de noix se
caractérisent comme étant des zones très dégagées, le 5 novembre
nous notons un Corbeau freux avec une noix perché sur un pylône
électrique en ciment à environ 200 m des Noyers, toujours dans
ce quartier résidentiel et dans la direction opposée à celle des
champs utilisés régulièrement par l'ensemble du groupe de Corbeaux
freux. La noix, probablement en raison de l'exiguité du perchoir,
était placée entre les pattes du Corbeau freux qui donna plusieurs
coups de bec sur celle-ci sans parvenir à l'ouvrir, finalement
elle tomba au sol. D'après la durée de chaque séjour des Corbeaux
freux dans le secteur des Noyers, il semblerait qu'il puisse y
avoir des cas de consommation de noix sur le lieu même de la
récolte.
REFERENCE
Masson D. (1979) Consommation de noix par le Corbeau freux
Corvus frugileggs - L'Avocette 3(3-M)39-#0 bis.