Avocette 1983 (7) 1-2
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i
- ` . _3 , ISSN U181 - D?B2
IÃAVOCÈI IE  
Bulletin de la Centrale Urnithologique Ricardo
_ weaz 7 (1-2) 1-aa
I Dupuich H. : Centrale Urnithologique GEPUP. Synthèse des observations
198U dans l‘Aisne. p. 1 a 19
Dupuioh H. 2 Enquête FIR sur les populations de Rapaces diurnes
non rupestres 2 la situation dans l'Hisne en 1980.
p. 2D à 32
Royer P. 2 Le Faucon pèlerin Falco peregrinus_dans la Somme. Statut
I passé et actuel. [J. 33 a 37
É Sueur F. 2 Le régime alimentaire de la Bécasse des bois Soologax
I rusticola dans le Narquenterre (Somme). _
i p.3Bà4B ·
i Sueur F. 2 Le Chevalier gambette Tringa totanus sur le Littoral
picard. p. 49 à 62=
Commeoy X. et Dupuich H. 2 Une saison en Haute Uallée de la Somme.
Le statut de quelques oiseaux d'eau.
p. 63 à B5
Dupuioh H. 2 Note sur la nidification du Chevalier guignette Tringa
1 hypoleuoos dans l'Aisne. D. 86 a BB
I- .

CENTRALE URNITHULGGIOUE G.E.P.û.P.
SYNTHESE DES OBSERVATIONS 1930 DANS L‘AISNE
Cette synthèse, par rapport aux précédentes, est plus étofîée.
Plusieurs raisons à cela : une légére augmentation du nombre des
. observateurs et les sorties collectives eFfectuées dans le cadre
de l'enquête F.I.R. Ces dernieres ont permis de clarifier la
; situation des Rapaces et d'autres oiseaux.
‘ L'année a été—marquée par un printemps pluvieux et un mois
de juillet tres humide 2 2U jours consécutifs de pluie. Les nichées
ont eu du mal à se développer et elles ont été faibles.
` La couverture du département est inégale :
_ — bonne en Thièrache, .
z - assez bonne en Uermandois (mise en réserve du marais de l'Isle
5 è Saint-Quentin) et en Laonnois (sauf le marais de Saint-Boétien),
É - Faible pour la vallée de l'Risne (les observateurs parisiens —
' fréquentant ce secteur n'envoyent pas leurs données),
! — nulle pour le sud du département.
f Quelques données retiennent l'attention :
- la découverte d'un noyau de Hilans royaux nicheurs,
‘ — l'hivernage d'un Pygargue, ;
— la nidification du Guêpier et de la Brive litorne, ;
_ - les données sur le Hibou oetit—duc et le Bec—oroisé des sapins.- ·
Les Rapaces seront traités à part. Ã
à H. Dupuich €
` Abréviations [
· M, = male
1 P. = femeiie
ind. = individu
I im. = immature
; juv. = juvénile
. ASL = Rulnois—sous-Laon (bassins de décantation)
FCE = Forêt de Coucy-Basse
ENT = Forêt du Nouvion—en-Thièrache · 9
FSC i Forêt de Saint-Cobain
. MISE = réserve du marais d'Isle à Saint-ûuentin
I HSE = marais de Saint-Boétien (terme global correspondant à
une zone de marais et d'étangs à l'est de Laon regroupant
_ I plusieurs communes)
I gogo = secteur de nidiFication
Observateurs
à É. Baudoin, P. Biet (P.O.M.), B. Blaise, S. Boutînot, N, Cocu,
X. Commecy, C. Delahoche, E. Delval, P. Ducrot (c.¤.c.n.), N.
· Duquef, A. Dupuis, H. Bupuich, U. Hernandez, L. Kérautret (G,G.N.),
_ H. et S. Lefèvre, M. Narleux, E. Mercier, E. Nouack, J. Ustertag,
P, Pigeon, E. Hanson, T, Rigaux, P. Royer, B. Taille; (G.û,N,), ·
A., C., G. et 3.C, Tombal (C.U.N.), P. Triplet et I. Ueriere.
1
` ' ^ u

1
- 2 -
PLONEEOM CETNBQIN Bavia stellata
1 ind. du S au 11 novembre et 1 du E au 13 décembre au MISS `
(P, Pigeon).
GHEBE HUPPE Podicegs cristatus
Beaucoup de donnees sur la nioiFication, résultant d'une meilleure
prospection. --
Boué 2 site nouveau, 1 couple oui sa cantonne le 27 avril, 2 ad./ '
_ ” 3 pulli (da B à 12 jours) le 1& juin, 1 ao./2 juv. le 21 '
juillet puis 2 juv. seuls jusou‘au 12 août.
ghîsîegy 2 plusieurs gravières, 25 à 3U ad., 1 F./3 juv. le 7
mai.
Guignicourt 2 2 ao. le 2U Février, l'espece a nicbé en 1979.
ïIS@”:“&—cEuples sur les 3 étangs
É _ - étang 1 2 1 couple, 1 nid le 22 mai (détruit)
1 nid le 3G mai (détruit)
3ème nid, 3 juv. le 7 août
- étang 2 2 2 couples, 2 ad./2 juv. le 7 mai, 1 juv. en
vie Fin juillet
2 ad./1 juv. le 2à juin
— réserve 2 1 couple, 2 ad./1 juv. le 13 juin
M55 2 1 couple cantonné le 2 mai.
* - ïort peu couverts, ces étangs doivent abriter une population
importante, le biotope étant Favorable.
ëeâylleszüâziereâ 2 1 F./1 nid/5 oeufs le 23 mars.
Saint-Nicolas·aux-Bois 2 1 a 2 couples nicheurs.
Soiséons—2*g?aviérés”à l'ouest, plusieurs ad. isolés et 1 ad./Q
— n — — juv., 1 ad.f3 juv., 2 ad./3 juv., 1 ad./2 juv. et 1
ad. au nid (date non précisée).
leîggier et ïegéeuil 2 signalé nicheur sur des ballastières.
ïeâmang 2 â couples nicheurs, encore â ind. le 3D octobre.
La prospection est toutetois toujours insuFFisante, beaucoup de
secteurs favorables étant peu ou pas prospectés :
- graviéres de Uanizel à Eeaorieux 2 vallée de l’Qisne seu? à
Cbassemy,
— les marais dits oe “Laon-5issonne" (MSE} 2 la population
doit être élevée (2U a 25 couples 2),
- vallée de l’ûise 2 gravières de La Fëre, Tergnier, etc...,
- vallée de la Somme 2 étangs de 5aint—üuentin a Ham,
— étangs du secteur o'Hîrson.
Le bilan total des couples nicheurs devrait être plus élevé ou'il
ne l'est actuellement. une centaine de couples nicheurs pour
l'Qisne est raisonnable.
En migration noté a QSL 2 1 im. le 24 août, 15 le 14 septembre.
BREEE â CDU NGEH Pooiceps nigricollis
1 ind. en plumage o hiver le 3G octobre a Boué (H. Uupuich).
GREBE CÀSTBGNEUX Pooiceps ruîicollis
Fort peu suivi durant la nidiïication.
aêt 2 Q le 25 septembre, 1 le 16 novembre.
Éoué 2 noté toute l’année, maxima oe 6 en janvier et 9 en mars.
- 2 couples nicheurs o'avril a août, 1 ad.f2 pulli le 1&
juin, 3 juv. le 21 juillet, 1 ad./1 pullus le 6 août.
puis 13 ind. le 21 juillet, 15 le 4 août, 15 le 12, 2U
le 19, 12 la 27, 15 le 1¢ septembre, 15 le S octobre,
7 le 3û.
En note 2 pics 2 un vers la mi-août (migration + jeunes 1
I
1

É · 1
- 3 - _
locaux) et un autre de mi—septembre à début octobre (migration).~ · ··
Uermand 2 1 F./4 oeuts le B avril.
ïier;y_2 1 ind. en avril.
ESB 2 2 ind. le 2à décembre.
` GRRND CURNURAN Phalaorocorax carbo
; 8 ind. en migration le B avril a Uermand (S. Boutinot). *
i HERUM CENDRE Ardea cinerea I
aucun indice sur une eventuelle nidification. '
Bouê 2 1 ind. le 4 août, 4 le 5 et 2 le 12.
— Saint-Quentin 2 regulier chaque mois, maxima de 3 le 3 juillet,
4 le 14 août et à en décembre.
Uermand 2 régulier.
vallée de l'Oîee entre Nalzy et Englancourt 2 régulier toute
l'annêe, absent cependant du 9 mars au 15 juin.
Maximum par mois : 1U le 6 janvier, 6 le 9 mars, 1 le 15
juin, 2 le 26 août, 3 le 31 octobre, T le 9 novembre, 1
à 2 en decembre.
Noté le 12 janvier a ûrainville, 1 le 23 mars à Wargny et Plomion,
` noté le 1er septembre à ASL , 1 le 2d décembre au MSH et 2 le 26
É décembre a Eraonne et 1 im. le 25 décembre à Condé-sur—Ãisne.
Un note uniquement des individus en hivernage et en dispersion
t post-nuptiale. '
· HERUN BIHOREQU Nxcticorax nycticorax .
1 ind. du 25 avril au 5 mai a Uermand (5. Eoutinot). ‘
I BLDNGIU5 MÀIN lxobr chus minutus
É ïermâng 2 aucune donnee, niche—t-il toujours ? —
à GRAND EUTUR Botauras stellaris
f Ehasâemy 2 1 chanteur le 7 mai ê l'étang Romainville (B. Tailliez),
nicbeur possible,
A MISS 2 1 hivernant le 11 décembre (P. Pigeon)
` Liesse 2 1 chanteur le à septembre (P. Biot)
I . ïermang : aucune donnée.
Le bilan global est Faible 2 absence de données ?
_ chute des eFFectiFs ?
à CYGNE TUBERCULE Cxgnus olor ` ` «
à 1 couple le 15 mai a Saint-Boetien, 1 ind. du 9 au 13 octobre
â et du 9 au 1U decembre au MISQ.
[ GIE CENDREE ânser anser ·
_ Peu d'observations 2 1 ind. le 21 Février È Soissons, 1 ind. le
E 2 mars à Guignicourt et 1 ind. le 28 avril à ESL.
Z BERNQCHE DU CQMQDQ Eranta cenadensis
É Pour montrer l'impact de llintroduction d'une espèce étrangère 2
Z à Soissons, sur une ballastiere, 2 ind. volants avec 2 ad.
éjointés ; les 2 volants proviennent du couple.
TÃDGRNE DE BELUN Tadorna tadorna
a L'observation de mai sur les bassins de décantation d'H5L peut
i laisser esperer une nidification prochaine. `

- 4 -
F É*_;e ÃSL 2 2 ad. le 15 mai, 3 ad. le 29 novembre et 2 le 25 décembre. -
.32* . Boué 2 1 M. 1 F. le 12 janvier, 1 F. le 13.
?îÃ,` CANÃRD CGLUERT ânes platxrhïncbos _
Èf·_ ASL 2 3 couples le 16 mars, 5 M. le 28 avril, 1 F. le 1à septembre,
`àé ° _ _ 270 le 16 novembre, 35 le 29, 2 le 25 décembre. _
jy Boué 2 environ 5 couples nicheurs plus ou moins sauvages. .
Éuignioourt 2 70 (éû M.) le 12 janvier, à en Février—mars.
ASL (Reneuil) 2 9 pulli de 3 semaines le 20 avril.
ïaint-Éuënîig 2 20 è 25 couples dans le réserve (NISO),-1ers
- — — — pulli début mai, derniers pulli le 6 juillet,
2 à 12 par oouvée.
100 max. en septembre, 160 le 27 octobre, 20D
le 10 décembre (d'eprès P. Pigeon).
053 2 aucune donnée, sûrement nicheur. ·
Uermand 2 niobeur sur les étangs.
ïnÈoîe*noté à Merle (2 le 11 mai), pommiers (60 le 25 décembre)
· et Condé-sur—Risne (10 le 25 décembre).
`Pour ESL (y compris Reneuil), P, Pigeon note le Faible effectif
des couvées (maximum de 7 pulli par oouvée) dont la plupart ne
volent pas avant le 20 juillet. Beaucoup de couvées tardives ·
sont détruites.
SHREELLE D'HIUER ânes crecce `
QSL 2 22 le 16 mars, B le 24 avril, 2 M. 1 F. le`15 mai, 15 le -
25 août, 2 le 28 septembre, 45 le 16 novembre, 70 le 29. `
Boué 2 6 M. le 12 janvier, quelques-unes Fin janvier.
Guignicourt 2 2 le 20 Février.
ÉSÉ 2 quelques couples y nichent toujours.
ÉIÉU 2 1 couple le 26 avril, pulli début juillet en amont de
— la réserve (5. Boutinot)
1 couple du 1er mai au E juin dans la réserve (non
nicbeur), 1 le 22 août, augmentation des eFFectiFS
jusqu'en novembre, max. B0 en décembre (P. Pigeon).
RSL (Reneuil) 2 60 le 29 novembre. -
CRNARD CHIPERU ânes strepera
Peu observé 2 1 M. 1 F. le 27 Février à Urainville et 3 N. 3 F. ·
le 26 mars e Guignicourt.
CQNQRD SIFFLEUR Anas penelope ,
Peu observé 2 2 M. 2 F. a Boué le 15 mars et 2 M. 3 F. a HBL
le 16.
_ CANARD PILET ânes acute
ASL 2 Q W. E F. le 16 mars, 1 W. le 28 septembre.
Guignicourt 2 5 M. 3 F. le 20 Février.
SHRCELLE D'ETE ânes uer uedule
1 couple le 9 mars au MI50 len amont de la réserve), 1 N. le ·
29 avril à QSL, 1 N. le 15 mai à Bucy-le-Long, 3 le 26 août
à maria. '
CANARD SUUCHET Anas elygeata
ASL 2 2 couples le 20 avril, 4 M. 2 F. le 29. _
Eoué 2 1 N. le 22 mers, 1 N. le 1er mai, 3 ind. le 19 aout. -
2 E
- · ' J

1 -5- 1
É ' E
É Guignicourt 2 1 couple le 26 mars, 2 M. 1 F. le 4 avril. j
à Uermand 2 1 couple nicheur des le 26 mars (5. Boutinot).
â EiEs§e—2 passage le â septembre.
1 NETTE.ROU5SE Netta ruîina
l 1 F. le 14 septembre a ASL (P, Pigeon) et 1 M. sauvage avec
I un couple éjointé le 1er mai pres de Soissons (B. Tailliez)._
È FULIGULE NILOUIM Ãïthxa Ferina
É ASL 2 1 M. 1 F. le 1d septembre, 3 M. 8 F. le 28, 60 le 16
É novembre, B0 le 29. ‘
Boué 2 5 W. 1 F. le 9 mars, 6 M. 3 F. le 15, 21 N. 12 F. le
· 22, 1 W. le 10 mai, 5 M. 6 F. le 30 octobre, 3 N. le
10 novembre, à N. le 16, 9 le 30,
Guignicourt 2 10 dont 6 N. le 9 Février.
MISE 2 1 couple le 3 juillet, 1 M. le 16 juillet, 1 le 27
i septembre, à M. 3 F. le 16 novembre, â N. 4 F le 4
5 décembre, 3 M. 3 F. le 10, maximum de 12 M. 6 F. en
§ décembre,
É âaint—§igolas—auë-Bois 2 1 à 2 couples nicheurs.
_ ïallëe de l'jiêne Ig£aviÈrÉs_aut2u£ Ée_5gissgnâ) 2 50 le 21
· Février à Soissons et 3 N. le 1er mai, 1 N. le 7 mai à
. Cbassemy (nîdiFication possible), &00 le 25 décembre È
= pommiers.
É ïermang 2 nicheur certain, il y avait 50 couples en 1978 (5.
g eeutinat). ·
_ FOLIGULE MORILLON Aïtbxa Fuligula
Noté seulement en migre ion.
· 1 couple le 9 Février à Guîgnicourt, 1 F. du 2 au 5 juin à
È 5aint—Uuentin, 3 F. le 10 novembre a Boué et 30 le 16 à HBL.
1 FULIGULE MILOUINRN Axtbxa marila
È 1 F. du 16 au 29 novembre a ASL (P. Pigeon).
` GQRROT Q OEIL D'0R Bucephala clangula
1 W. le 27 Février a Guignicourt. _
E HRRLE PIETIE Nergus albellus
1 couple du 20 Fevrier au 8 mars à Guignicourt (P. Ducrot).
PERDRIX GRISE Perdix perdix D
Quelques ind. notes sur les champs en gars et décembre.
Ãuïincguît 2 min. 7 couples sur 5,5 km d'un vieil aérodrome
le 11 mai.
` CÀILLE DES BLE5 Coturnix coturnix
Fort peu de donnees 2 2 chanteurs le 11 mai à Hary.
On note une régression de l'espèce (pesticides).
FRISQN DE COLCHIDE Phasianus colchicus
Forêt du_Nguvign 2 nicheur plus ou moins sauvage. .
; Signalé un peu partout en bois et Forêts.
` ‘ GRUE CENDREE Gros gros `
55 a Orainville le 19 mars, 150 en vol vers le NE le 23 mars
è €uiry—les-Iviers et 1 le 26 mars à Guignicourt indiquent
bien la remontée de printemps et que la partie est du département
- constitue la bordure U du canal migratoire (P. Ducrot, 5.
_ Lefevre, P. Triolet et I. Ueriere).
I
I 1

- 5 -
1 précoce du 2U au 26 août à Malzy dans une prairie humide
- près de l'Uise avec des Hérons cendrés (H. Dupuich). -
4 le 3 décembre en vol vers le SU à ESL (P. Pigeon).
RQLE D'EâU Rallus aguaticus
Boué : min. 1 chanteur en mai et juin, 1 à 2 couples nicheurs.
ESQ : 1 chanteur répond àlla repasse le 11 mai, plusieurs
couples doivent se reproduire dans tout le marais.
Note aussi en hivernage.
EIÃG : 1U a 2D couples, 1 ad./3 pulli de 1G jours le 19 mai. -
Hivernant.
Urainville (rappel) : 1 ind. le 27 octobre 1979. 3 (
Uermand 2 nicheur, 5. Boutinot donne dans sa thèse une densité
- n - - de 4 couples/1U ha en 1979.
FiRCU§TTE PUNCTUEE Porzana porzana 1
1 ind, en migration le 27 aout a Boué (H. Dupuich). 1
1
PQULE D'ERU Gallinula chloropus f
Quelques donnees sur la nidiFication.
. Éoué : min. 1U couples, 1 ed./6 pulli le 1U mai et 1 ad./6
_ pulli le 15, 7U le 4 août et BU le 19 (ad. et juv.).
ëucyzlâ-gong : 1 ad./6 pulli le 15 mai, 1 nid/7 oeufs, 1 nid
/5 ¤eu€S/ 2 juv. le au juin.
üïëü : environ 25 couples, 2 è 4 juv. par couvée, 5D ind. en
décembre.
ïermênd 2 1 F./1U oeuts le 18 avril, 1 F./7 oeufs le 3 juin.
Signalge en période de reproduction également à Leschelles,
Englancourt et Saint—Boétien.
FUULOUE NECRUULE Fulica atra
Des données sur la reproduction et la migration.
âêk : 3 le 16 mars, 35 le 24 août, 44 le 16 septembre, 5U
le 25 et 1U le 16 novembre.
Éoue : periode prénuptîale, maximum par mois
62 le 12 janvier, 45 le 19 Février, 54 le 15 mars.
nidiFication
4U ad. les 27 avril et Ter mai, 3B ad. le 24 mai,
5D ad. et juv, le 14 juin.
quelques données sur les nichées
. 1 ad./1 nid le 27 avril puis 7 oeufs le 1er mai
qui donnent 1 ad./7 pulli le 1U mai. s
1 ad./1 nid/7 oeufs le 1er mai oui donnent 2 ad.
/7 pulli le 24 mai.
2 autres Rd./7 pulli, 1 ad./4 pulli, 1 pullus
seul le 24 mai.
1 ad./4 pulli et 1 ad./3 pulli le 14 juin. '
environ 2G couples nicheurs. —
période postnuptiale `
9B le 2 juillet
. 110 ad. et juv. le 4, 14U le 12, 12D le 21 août
1UU le 14 septembre
188 le 5 octobre, 18B le 3G
B5 le 1D novembre, 11D le SU
1BU le 24 décembre ·
Un note 2 passages migratoires : 1 le SD octobre
et 1 le 24 decembre. ,
. _ ..   ..._- -..-. . I

1 N
I È
EISG : 35 couples, 1 à 4 pulli/nid et 15G ind. début septembre, _ _
_ BG Fin novembre et 120 le 12 décembre.
` ïermeng 2 1 F.f5 oeuFs le 2 avril. _ )
E Noté en période de reproduction à Englencourt et Saint-Boetien
et en décembre â Soissons et Pommiers.
HUITRIER-PIE Heematogus ostraleëus
1 ind}·en migre ion e 29 sep embre à ASL (P. Pigeon).
' UQNNEEU HUPPE Uenellus vanellus
; Des bandes sont notees jusque Fin mers. `
E Nidification
· Aâg : 2 ind. avec comportement nicheur le 1U juin
Q §e”N2uïign:en-lbièreghe : 2 ed. (alarme)/1 juv. les 24 et
; 25 mai. '
É Premières bandes le 14 juin à Boué 2 28 ind. puis de 58 à 1OG
É le 15 juin entre Nelzy et Sorbeis (vallée de l'Uise). _
Q ESL 2 5 la 14 juillet, 2ûU le 24 août, encore 2 le 16 novembre. I
È PLUUIER QRGENTE Pluvialis s uatarola _ ·
É ASL 2 1 ind. le 25 mei P, Pigeon . _
I GRÃND GRQUELUT Cberadrius hiaticule
I — ESL 2 1 ed. le 15 mei, 9 ind. le 25, 2 le 14 septembre.
I PETIT GRAUELDT Cheredrius dubius -
â5£ : 8 le 28 avril, 5 le 15 mei, 8 le 25, 1 nid/4 oeuïs le
6 juin, 1 nid le 14 juillet (détruit ensuite) et 13
ind. le 24 août.
D*après P. Pigeon, aucune couvée n'est arrivée à terme.
Bucy-le-Long 2 8 le 15 mai, 1 le 1U juin (nicheur possible). ·
Cneseemy 2 1 le 7 mei.
üarle 2 2 ad,/1 nid le 11 mai.
BECQSSINE DES MQRRIS Gellinego ïellinego
ÃSL 2 15 le 14 septem re, 35 e 28, BD le 15 novembre et 1
le 29.
Merle 2 2 le 25 août, 118 le 31 octobre.
WISE : 1 le 2 octobre et le 25 novembre.
Enfin 1 è Eoué le 27 août.
EECQSSE DES 8UlS Scolopax rusticola °
Queue ge_8guÉf§oue 2 2 levees le 22 mers (niobeuaes possibles).
ë0iS_dÈS_C2UlB2U£Bâ/EOEÈÉUÈIÈ 2 1 croûle le 18 juin.
1 le 2 août 5 Saint—Nicolas-aux-Bois, 1 début novembre au
MISG et le 7 décembre en Forêt de 5aint—Gobein.
L'écoute du chant permettrait de clarifier le statut de cette
espece.
CGURLIS CENDRE Numenius erguata
1 ind. en vol vers l M a Malzy le 3 juillet.
BQRGE Q QUEUE NUERE Limosa limose
Seulement à QSL 2 4 le 25 mei, 1 le 8 juillet, 1 le 14.
CHEUALIES ÃRLEUUIN Tringa erythropus
QSL : 1 le 28 avril, 8 le 29, 6 le 4 mai.
Merle 2 5 le 25 août.
I

il
' I
- 5 - 1
L  
1
CHEVALIER EAMBETTE Tringa totanus · · |
ASL 2 11 la 2B avril, 5G la 29, 19 la 19 mai, 4 la 25, 25 5
la 14 joillat, 3 la 24 août, 9 la 14 saptambra, 1 la
16 novsmbra.
Boué : 1 ind. la 22 mars, 1 la 28 avril, 1 la 1ar mai, 1 la
27 août. ‘· _; .
Encora 1 la 11 mai à Narla at 1 la 24 juillat à Chigny.
CHEVALIER ABUYEUR Trin a nabularia
ASL : 5 la 26 avril, 22 la 29, 5 la 25 mai, 12 la 14 juillat, É
16 la 14 saptambra. -
aavé : 4 la 27 aaût, 1 la 29 amat. _ I
Enoora 3 la 7 mai à Chassamy at 16 la 26 août à Maria. _
CHEVALIER CULBLANC Tringa ochrogus · Ã
ASL : 1 la 16 mars, 2 la 29 avril, 1 la 6 juin, 2 la 8 juillat, 1
6 la 16 novambra, 2 la 29. É
Booé : 1 la 14 juin, 1 la 19 août. E
Encora 1 la 22 mars à Eornaaux at 2 la 26 août à Marla. 1
CHEVALIER SYLVAIN Tringa glaraola
ASL : 7 la 6 joillat, 1G la 14, 2 la 24 août, 2 la 14 saptambra.
CHEVALIER GUIGNETTE Tringa hygolauoos
ASL 1 6 la 29 avril, 12 la 4 mai, 4 la 15, 5 la 6 juillat, `
15 la 14, 4 la 24 août, 49 la 14 saptambra, 8 la 28.
Boué : 1 la 27 avril, 1 la 4 août, 1 la 6, min. 12 la 27.
Maria : 1G la 11 mai, ZU la 26 août.
MISS : passaga prénoptial jusou‘au 27 mai, passaga poatnuptial
du 6 juillat au 25 novambra (max. 3). -
Soissons : 1 la 1ar mai at min. 13 da Soissons à Voilly la 13
. mai la long da l'Aisna.
BECASSEAU MINUTE Calidris minuta
ASL : 3 la 25 mai ÉP. Pigaonl.
BECASSEAU VARIABLE Calidria algina
ASL : 4 la 4 mai, 2 la 15, 6 la 25.
1 écrasé à Waroy la 23 mars. ·
EECASSEAU CUCBRLI Ealidris Farru inaa «
2 dont 1 an plumaga nuptial la 26 août è Maria (H. Dupuioh).
CGWBATTANT Philomachus Eognax
ASL 2 12 N. 25 F. la 29 avril, 2 N. 1B F. la 4 mai, 5 la 25,
12 la 14 juillat, 16 la 14 saptambra.
AVDCETTE Racurvirostra avosatta
1 la 26 avril a ASL P, Pigaon).
MUUETTE RIEUSE Larus ridibondos
Ella ast notéa an arratisma at hivarnaga dans maintas localités.
ASL : 4 la 28 avril, 8 la 29, 25 la 4 mai, 1UU la 9 juin, 5G
la 6 juillet, 1U la 14, 5 la 24 août. —
Booé : B1 la 26 janviar, 1 la 27 août, 2 la 29, 5 la 1U novambra.
Chigoy : 15 dont 3 jov. la 24 juillat.
Plomion : 46 an vol vérs l‘w la 23 mars.

- 9 - 1
È
WISE 2 de Février à mai puis d'octobre à décembre (maximum . . _
de BD individus).
Soissons 2 hivernage le long de l'¤isne, dortoir proche ?
La nidification est constatée sn—trois localités.
§ucy·le-ëogg 2 ZUU ad., 1 nid/3 oeufs, 1 nid/2 oeufs le 15
` - - _ mai. .
BU ad. en vol, 1 ad. mort, 12 pontes 2 2 de
â oeufs, 6 de 3, 3 de_2, 1 de 1 oeuf ; 7 pulli
_ morts, 26 vivants hors des nids le 1U juin.
Estimation : minimum SQ couples nicheurs
t (relevés effectués par B. Tailliez).
La mention de 2U5 nids publiée dans Le Passer Ã
_ 1981 n°1E semble très curieuse.
Vermand 2 colonie de 9U nids (5. Boutinot), hivernage régulier.
= ÉiârEy*: 1 petite colonie qui existait déjà en 1979 (R. Tombal).
WGUETTE PYGNEE Larus minutus
1 juv. le 8 juin e Eucy-le—Long.
GUIFETTE NOIRE Chlidonies niger
motéa au passage prenuptial.
SSL : 1s le 29 avril, 2 le A mai.
Boué : 1 le 2é mai, 2 le 25.
. Sucy-le—Long : 1 le 15 mai.
Q GSÉLÃNU CENGRE Larus canus ^
` WISE 2 1 im. le 2G mei (1ere mention dans les synthèses de
l'êisne), 1 im. le 12 décembre].
PIGEGN CULûNElN Colombe oenes _
Z le 18 mai en FSE.
é è Saint-Boétien le 2d décembre et 5 sur le carte I.G.N. de
Eraonne le 25.
‘ PÈGÈON RÃWIER Columba alumbus
Nicheur cien repandu idee mars) en FN?.
1er chant le_? Février a Hsrgival.
Laonnois : gros hivernage en décembre notamment à Chivres
avec plusieurs milliers le 24.
Soissonnais 2 grosses bandes en décembre.
TGUQTERÉLLÉ DES BSES Streptopelia turtur
1ères le 1er mai à Saint-Boetien,
En mei a Eoué, Le Nouvion—en—Thiérache, Ehassemy...
îml : nicheuse assez commune.
ÉIÉG 2 5 a H couples nicheurs, espece notée jusque Fin septembre.
ÉSL Lïeneuill 2 2 juv. de 12 jours le 2& août.
TGUÉTERELLE TQREUE Streptopelia decaocto
Elle est commune comme nicheuse partout. Elle pénétra de plus
en plus en Forêt.
CUUCDU GÉIS Cuculus cenorus *
1ers 2 2 le 15 avril en FEB.
Noté ensuite en avril et mei È Presles, Uermand, Boué; ESL `
(Peneuil), Missy-les—Pierrepont, Uerneuil, Passuicourt, âgnicourt-
Séohelles. .

. .. 
- 1U -
2 ind. paradent le 11_mai à Prisces. · · · _
MISE : 3 à 4 couples nicheurs, le dernier ind. est noté Fin
août.
HIBOU NOYEN—DUC Rsio otus
1 ind. trouvé ecrase le 23 mars à Mercy.
TailleFonteine : 1 couple hicheur en mei (R. et G. Tombal).
MISS 2 5 à 1O ind. au dortoir en décembre,
HIEOU PETIT-DUC Otus scops î
Donnée très interessante : 2 à 3 M. chanteurs au printemps
à Nont—Bonny/Mont-Notre-Dame. Cela Feisait quelques années _
que l'espêce n'avait pas été notée dans l'Aisne (information
C. Riols). Boutinot la donne comme absente du Uermandois
depuis 1959 et Yeatman ne donne qu'un indice de nidiFication
possible pour le secteur de Château·Thierry entre 197O et
1975.
A noter aussi que l'espece a été entendue en juin près de
la Forêt d'Ermenonville (Oise], à peine plus au sud.
CHOUETTE CHEUECHE Athena noctua
Feu observée en Thierache ou elle niche : 1 ind. le 7 avril
- a la Rue Charles. Un recensement serait utile pour connaître
la densité de cette espece.
CHOUETTE HULOTTE Strix aluco °
Quelques données sur la nidi?ication et les chanteurs.
ïüë : 2 ind. le 23 janvier, 1 nid/2 oeufs le 26 mars, 3 oeufs
le EO, le nid est à 1,80 m du sol. Le couvée est détruite
par le suite (E. Novak). _
ïNl_: nicheuse, chante en janvier.
îââ 2 i3 chanteurs entendus dans la nuit du 23 au 24 janvier,
1 nid/2 oeuFs le 27 mars, notée en décembre,
ÉIÃO : 1 ind. chante à partir du 3 septembre, 3 im. en septembre,
entendue en novembre et décembre.
âoisîonnîië : 3 chanteurs le 9 janvier à Nanteuil-la—Fosse
1 chanteur le 25 janvier à Soissons puis 1 le
‘ 4 mai
2 chanteurs minimum les 19 et ZG mars à Presles
et Boves puis 1 le 4 juin.
OHOUETTE EFFRQIE Txto alba
Fort peu ooservae, un recensement dans les clochers et vieux
bâtiments nous renseignerait Fort.
ÉNGOULEUENT O'EUROPE Caprimulgus europeeus
Forêt de_RÉtÃ/Cabaret : 1er chanteur le 29 mai, 2 chanteurs
_ _ ” - * — en BOO m en juin. Ne chante pas avant
22 h (R. et P. Tombel).
il serait à rechercher en FSE, dans le camp de Sissonne, etc...
MQRTIHET NOIQ âpus apus
1er le 27 avril a Eoué puis 1O le 1er mai.
Noté ensuite à Soissons le 28 avril, a HBL le 29. I
Wlëü : ZOO à EGO en juillet quand il pleut ; le dernier est `
noté le 22 août.

1
I
NsRTIH—PïCHÉuQ Alcede attnis
à âeuê: 2 peredent le 23 mars, neté en acût.
ïïîë Z 1 à 2 de Fin aeut È nevembre.
I E’est bien Faible peur ce bel eiseau.
Y GUEPEÉQ e*£ueee€ Nereps apiester
une celenie existe dans l Aisne dans le Laenneis depuis 1977.
Far précautien nous ne citcns pas la lscalité : l‘espece e
eccupe un secteur debut juin puis un ccuple a_été retreuvé
sens une saelière un peu plus lein. Le E1 juillet, 1 ccuple a
. neurrit et 3 ind. velants nen nicheurs. 1 seul ceuple a denc
niché sur teus les indiuidus ebservés (P. pigeon).
I L'espece avait dejà niche spüradiquement de 195B È 1973 pres
È de Ecissens. Elle y est peut—être revenue.
HUFDÈ FESCIEE upupa eecps
QSL : 1 ind. le Q mai.
üareheis : 1 nid/3 pulli au printemps (P. Pigecn).
· F¤nt:Nctre—Game t nctée au Ncnt-Benny en mai.
Elle n'est plus ebservêe en Thieracne. Elle semble en régression
sur sa berdure nerd-Guest.
2 FEC VERT Ficus viridis
; Bien ebserve, surteut des chanteurs au printemps et des hivernants.
§ ïûâ : 1 le 23 janvier, 1 couple le 26 mars, 1 le 6 décembre.
; TÉS : nete en décembre. ~
ïlâû : 1 couple nicneur sédentaire,
‘ îeissenneis : 1 les 3 janvier et 17 mars à Pemmiers
esté en mars a Ueuregis et en décembre è Dende-
· sur-âisne. _
ïnièreînî tneté en mars—avril, surteut des chanteurs à sutreppes,
Eeué, Nalzv, La Rue Charles, Rennevel, en ?erêt du
Fegnavel, de la Haye d'âubent¤n et en FNT.
1 parade le 27 avril è Éutreppes.
— PIC NSI? Qrvecepus mertius
îîâ : 1 W. le 1E mai, ccntacté plusieurs Fuis ensuite. Nicheur
euasi—certain d‘apres P. Pigeen.
Éaîeïais 2 1 W. crie le 31 juillet. Il nicherait d'eprÈs le
garde. ,
Il serait à rechercher en Forêt d'Hirsen et en Ferêtgde Retz
eu il e déja nicné (nembre de ceueles ?}.
FIS ÈFÉECFE Sendreceges maier
·Éueleues dennees eparses.
?ïT : 1 ind. en mars-avril (tambeurine1.
îîï : 1 ind. le 1er janvier, 1 ind. dans un Chêne le 1er avril,
* · 1 ceuele (parades) le 1G mai, 1 autre ceuple (parades]
le 15.
VIET : 2 ceuples nicheurs sédentaires.
înieracne : des tamceurineurs en mers-avril è âutreppes,
Éuirv—les-ïuiers et Le Rue Charles.
FSB : hiuernents en décembre.
FIC É?EïCFETTE îevurceeges miner '
NIÃG 2 1 W. tembuurine a îeuvrey le 9 mars, 1 couple prebable
* sédentaire.
FSE : en decembre.

CGCHEUI5 HUPPE Salerida cristata
Soissons 2 note de janvier a avril, chanteurs en mai.
Prisees 2 noté en mai.
L'espece doit être plus répandue qu'il n'y paraît. j
· 1
QLUUETTE DES CHêMP5·Rlauda ervensis É
Présente dans les champs.` ` 2
Juvincourt : EU couples sur 5 km le 2 mai soit U,& couple/10
na pour ce secteur du sud du Laonnois. Ã
5. Boutinot donne une densité de @,5 couple/1U
ha pour le Uermandoîs.
Noté en migration en bocage 2 1 le 23 Février à Chigny et 1
— le Z4 mai à Nalzy.
HIÉQNDELLE DE CHEMINEE Hirundo rustica
1ères le 3 avril à Soissons.
Dernières le 1E octobre è Saint-Quentin.
HTRGNBELLE DE FENETRE Deliohon uroica
îères le îü avril à Eolembrey.
Dernieres 2 BG le 14 octobre à Saint-Quentin.
HIRGNÈELLE DE QIUQGE Rigaria rigaria
aucune donnée sur les colonies existent les années précédentes.
Nomanoteuil 2 1_coionie.
Dernieres : 65 le 13 octobre à Saint-Quentin.
PIFET DES QRBRES àntnus trivialis
1er chant le 16 avril a Fresles.
Noté un peu partout, _
PlFïT FQRLGUSE Qnthus gratensis
Neté comme nivernant en ECE janvier), à Condé—sur—sisne
(décembre).
Nieneur possible È Euvincourt, Prisces...
BERGEÉONNETTE FRINTANTERE Notacilia Flava
FSL 2 îü le 28 avril. ·
1 le à avril à Guignicourt.
Noté en mai à Juvineourt, Ponserieourt. -
1 Flavissima a Marie le 25 août. i
BERGERBNNETTE DES RUISSEÈUX Motacilla cinerea
En mars à Éenneval.
Qondâeguis 2 2 juv. Fin juin.
5aint—@uentin 2 2 en décembre.
BERGERUNNETTE GRISE üotaoilla alba
— Notée à Dagny et ïviers en mars ainsi ou'à Condé-sur—Aisne
le 25 décembre.
Beué: notée en avril—mai puis des juv. observés ensuite.
ETES: 2 couples nicheurs, espèce notée josou'en novembre.
Éeîmêng 2 1 nid/6 oeufs le 3 juin.
PiE—GRîECHE ECGRCHEUR Lenius Gollurio `
En note le retour de cette espece dans le nord de l'Hisne.
Ãnglêngogrà : 1 N. bien oantonné le 24 juillet (H. Dupuioh),
pas revu par la suite mais nioheur possible.

É i
1 1
- 13 — _ j
îîë 2 1 ccuple le 17 mai, 1 N. chante le 29, 2 ad.f2 juv. a . ` È
l - l'envcl le 2U juillet (E. Novak) — `
Psc : 1 ine. le ws mai (P. Pigeon) 2 -_  
PIE—GRIECHE GRISE Lanius excubitcr ‘
peu de données pour cette_espece. · Ã
Qagnï 2 2 individus distants de 5U m dent 1 alarme le 23 mars. î
Guigniccurt 2 1 le 2 mars. — — · ·
Plcmicn 2 1 le 23 mars. Q
WEB 2 3 le 2û decembre.
Sissenne 2 1 le 25 acût dans une pâture près d'une peupleraie,
[ _' peut-être un nicheur lccal ?
Une recherche de l'espèce en Thièrache pcurrait apporter
` Quelques renseignements.
· LGRIGT B'EURUPE Griclus criclus _
Les premiers debut mai 2 1 chanteur en FCE le 5, puis 2 ccuples
avec N. chanteurs le 7 à Chassemy, 1 le 1D mai à Beis et 3
le 11 en Fcrêt de Marfcntaine. ·
âcis_du üautï Lcréî est) 2 4 chanteurs du 27 juin à début
juillet (camp G.O.N.).
ülâü 2 à a 6 couples.
ETGURNEAU SQNSGNNET Sturnus vulgaris
Se grasses bandes en hivernage. Dcrtcir en décembre au marais
Saint-Bcétien.
ïeânâng 2 1 nid/1 ceu? puis 6 le 12 avril.
Nichsur ccurant.
CINCLE FLONGEUR Cinclus cinclus ·
maté au printemps au Pas Bayard/Hirscn sur l'Gise. Un recensement
le lang de l'Gise et des ruisseaux affluents en Fcrêt de Saint-
Michel renseignerait sur le statut de cet ciseau.
TRGELUDYTE Trcglcdïtes trcglcdïtes
` 1ers chan s le 2U Fevrier en FN .
ACCENTEUR NUUEHET Prunella mcdularis
Qucune dcnnée interessante. `
TRÃGUET MUTTEUX Uenanthe cenanthe »
1 le 11 mai dans le secteur de Pcnsériccurt.
TRÃQUET TÃRIER Saxiccla rubetra
Nate en migraticn. `
5 le â mai a QSL, plusieurs le 26 acût à Mâcheccurt dans les
champs.
âucune dcnnée de nidiFicaticn. — _ '
TRQGUET PQTRE Saxiccla tcrquata
Noté en mars a Saint-Clement, 1 N. le 18 mai en PSG.
Peu de dcnnées par ailleurs.
' RUUGEQUÈUE NOIR Phcenicurus cchrurcs ·
Hivernage 2 1 N. Fin janvier a Dagny-Lembercies.
Nate en mars 2 1 M. à Brunehamel, 1 F. à Cuiry—les-Iviers et
1 N. a Le Hecquet.

- 14 -
_5oissons 2 1 chanteur le 28 mars.
Englancourt 2 1 le 26 août.
Boué 2 1 le 27 août,
RGUGEQUEUE A FRUNT BLÀNC Phoenicurus hoenicurus
Beauooup de M. cantonnés en mai e juin. On note une augmentation
du nombre des données. ' ` `
Bosmont 2 1 M. le 11 mai. -
Éoué-:*1 N. le 1er mai.
Chessemy 2 1 M, chanteur le 15 mai.
îommiers : 1 W. chanteur la 25 avril.
ïoissonnais : 1 M. cantonne le B avril et en mai dans le `
_ — — - - — _ quartier Gouraud, 1 M. chanteur le 29 avril
au Bois de Bresles.
RUUGEGURGE Erithacus rubeoula
Nicheur courant.
ïeïmang 2 1 nid/pulli oa E a é jours le 6 mai.
ROSSIGNOL PHILGMELE Luscinia megarbgnchos
1ers le 15 avril en FCE.
Noté en avril a Nargival, Uermand, QSL et en mai à Boué, ·
Uerneuil, Ponséricourt et au Nouvion·en-Thièrache.
Élâû 2 20 à EE couples nicheurs.
GRlUE LITGRNE Turdus Eilaris `
Notée en hivernage jusque Fin mars en Thierache. `
Étang gu*Fas;Baygrg/Eiîsgn : min. 2 couples, transport de
nourriture TLe Héron 19EG nûâ, p. 31 è 41). .
£e_Mgulig-koÃntainiLÉ Eogvioggînzlhiàrâcëe 2 1 ad. le 1er
mai, pas noté en juin (absence d'observateurs), 1 ad.
le 29 juillet au même endroit (H. Dupuich) ; nicheuse
probable.
. La Folie/Eoué 2 1 ad. seul le 1U mais, pas revu par la suite.
Toutes ces observations contirment l'installation de l'espèce
en Thierache. Le biotope est bien typé : bordures d*étangs
avec haies ou bois proches.
Cette arrivée de l'espece depend du même noyau de Drives
litornes que l'Rvesnois tout proche.
Cette progression sera à surveiller en 1931. · —
MERLE HUIR Turoue merula
Nicheur courant et pracoce.
ïeâmang 2 couvée la 1ere quinzaine de mars, 1 nid/4 oeuïs
le 25 mars, pulli le 1er avril.
Eegegil/QSL : 1 nid/4 oeufs le 28 avril.
GQEUE NEUVES Turdus iliacus
Hivernage jusque Fin mars et a partir de novembre en Thièrache
et au ESB, _
GRIUE NUSEEIENNE Turdus gbilomelos
Bien notée en hivernage en Thierache.
Vermand 2 1 nid/E oeufs le 3G_mars (5. Boutinot).
îCÉ É E nids en avril puis 1û nids, aucun ne résiste aux `
— * prédateurs. _ -
Élâü : 3 a 5 couples nicheurs.
I

-15-  
le È
BRIVE DRRINE Turque viscivorus 1
Notée en mai a Bosmont. È
germano 2 envol de jeunes le 18 avril. Q
MISE 2 2 couples nicheurs. E
` ïoïée en hivernage. H ï
BGUSCQQLE DE CETTI Cettia cetti
Quelques chanteurs sont notes. z
. Boué 2 1 chanteur en mars, 2 le 27 avril, 3 en mai puis 2
' — * Fin mai. 2 a 3 couples probables. L'espèce n'a pas
. disparu apres le coup de Froid de janvier 1979.
¥ Chassemy 2 1 chanteur le 7 mai.
I ïIïû“2-2 à 3 couples nicheurs.
. Éeîeïil/ââb 2 1 chanteur le 28 avril, retour depuis l'hiver
_ 1978-79.
. Saint-Eoétien : 2 chanteurs en mai.
Én noté un léger retour de liespèce après le dur hiver 1978-79.
LGCUSTELLE LUSCINIUIBE Locustella luscinioides
Guelques chanteurs entendus.
· Éïâû 2 1 chanteur, 1 couple nicheur ?
' Reneuil/REL 2 1 le 28 avril.
Verneuil 2 2 le 3 mai.
1 LUCUSTELLE TÉCHETEE Locustella naevia
Saint-Boétien 2 2 chanteurs le 2 mai.
Boué 2 1 chanteur le 10 mai,
PHRQGWITE DES JQNCS âcrocephalus schoenobaenus
âoué 2 1er chanteur le 27 avril, 1 parade le 1er mai, noté '
jusque Fin août, min. 4 couples nicheurs. ·
QIÃG 2 nicheur commun. _
Eeneuil/âîà 2 1ers le 28 avril.
ïernguil 2 chanteurs en mai. ·
- RUUSSERGLLE UERDERGLLE âcrocephalus palustris
QIÃG 2 2 couples nicheurs. · ‘
Happencourt et ârtemps 2 2 couples le 5 mai.
ROUSSERCLLE EFFQRUQTTE âcrocephalus scirpaceus ,
ÃGEÉI 1ers chants le 1er mai, nombreux couples nicheurs.
ülêü 2 retour le 2d mai. ·
Reneuil/QSL 2 notée le 4 mai, · _
üucune donnée par ailleurs.
ÈCUSSERGLLE TURDUIBE âcrocephalus arundinaceus
ïernang 2 nicheuse en 1979 et 198U.
aucune donnée par ailleurs.
HYPULÃIS ISTERINE Hippolais icterina
1 chanteur le 15 juin en Foret du Nouvion-en-Thièrache. Cette
observation semble marquer la limite sud de l'espèce en âvesnois
—- et Thierache. Elle se situe plus au sud que les Hypolaîs
icterines signalées par 3.C. Tombal dans Le Héron. `
_ L'espece a toujours été présente en Forêt du Nouvion.

- 16 - l
HYRULAIS PGLYGLOTTE Higgolais Eolxglotta li
` 1 M, cbanteur en juin-juillet au Bois de Hauty (3.C. Tombal).
1 chanteur le 11 mai a Bosmont (C. Delaboche). _
CISTICOLE DES JONES Cisticola juncidis · _
1 chanteur le 24 aout a Quay-le-Long (G. Baudoin). _
FQUUETTE UE5 EQRDINS Sylvia borin —
ûbservée assez couramment en Forêts, bocages et parcs. `
1ères le Ier avril en FCE. É
FQUUEITE Q TETE NOIRE Sylvia atricagilla
Notes en mars à Boué. Nicheuse commune. -
FEUUETTE GRISETTE Sylvia communis
1ères (dont 1 chanteur le 25 avril à Soissons. _ . I
Nombreuses en mai dans les biotopes Favorables.
FÉUUETTF BÉBILLRRDE Szlvia curruca
1ères le 29 avril a Uermand.
Hotee ensuite à Rrisces, Chassemy (mai).
EISG 2 1 chanteur ou ier au 25 juin, ensuite plus rien... ·
RUUILLOT FITI5 Phzlloscogus trochilus
· 1ers le 3 avril a 5oissons._
Noté ensuite à Bouê.
ÉNI 2 1 ad./5 juv. le 15 juin.
PCUILLGT UELOCE`Rb!lloscoEus coilxbita
Retour le 16 Fevrier au Nouvion-en—Thièrache. ·
muté le 27 Fevrier È Guignicourt puis pres de Soissons et à
Uermand en mars. Ceurant des avril.
ïermang 2 pulli le 3 juin, envol le 18.
PGUILLUT SIFFLEUR Rhxlloscogus Sibilatrix '
Narfontaine 2 2 le 11 mai.
Bois Morin/Chassemy 2 2 chanteurs le 5 juin.
ROITELET HUPPE Regulus regulus
Hivernant commun,
Merle 2 le 27 août en Forêt. «
ROITELÉT TRIPLE-BQNDERU Regulus ignicagillus
§ois_du ïautx/Qondreguis 2 2 chanteurs en juin-juillet, c'est
un site éventuel de nidification.
GOEEWGUCHE NOIR Ficedula bzgoleuca
1er(migrateur) le à mai a Reneuil/QSL.
aucune donnée de nidiîication.
GGEEMCUEHÉ GRIS Nuscicaoa striata ‘
1er le 4 mai à Reneuil QSL,
MESQNGE NUNNETTE Parue oalustris '
Notes en divers lieux. Peu de données intéressantes.
NCBQHGE BGREÃLE Parue atricagillus I
Peu de donnees sur l'espece.

  -*17- l
` NESBNGE HUPPEE Parue cristatus ` E l
PCB : nctée en hivernage, abondante en avril et mai. '
· Pommiers 2 notée en avril. Q
NESQNGE BLEUE Parus caeruleus
FEB 2 nicheuse ·ni decouvert).
Espèce cemmune.
NESQNGE NOIRE Parue ater .
' Surtout notée en hivernage 2 plusieurs ind. en FCE en janvier.
É 1 ind. le 9 mars à Saint-Quentin.
Z NESQNEE CHARBUNNIERE Parue ma'or
Courants. 1 ceu? le 15 avril a Uermand.
WESQNGE À LONGUE QUEUE Hegithalcs caudatus
FC5 : en janvier et avril—mai max. de 1U ind.).
ïNl 2 2 ad.fE juv. le 22 juillet.
ïeâmâng 2 1 nid le 25 mars.
Notée en mars è Ringeot, Saint—Clément, Plomion et en décembre
au HSE.
= SITTELLE TGRCHEPUT Sitta eurcgaea
_ Des chanteurs signalés en FCE, en torêt de Marfontaine, à
I Wargival, Nanteuil-la-Fcsse, Presles, Boves et Scissons.
; Eogvroï/âainà-Quentin : 1 nid è 1,5 m de haut, entrée rétrécie,
` envol des juv. le 3 juin (5. Beutinot).
' GRTNPEREÀU DES JQRDENS Certhia brachxdectyla
FCE 2 en janvier. `
MISE 2 1 è 2 couples.
Des chanteurs sent signalés è Presles et Boves (mars), Saint-
Clément, Soissons (Février) et en Forêt de NarFontaine.
BRUQNT PRUYER Emberiza calandre `
Assez bien repandu dans les régions agricoles comme à Saint-
Clément, Prisces...
ëugigcgurt 2 cantcns notés le 1er mai.
ÈSL 2 2 couples le 28 avril.
ÉRUQNT JQUNE Emberiza citrinella «
Neté en péricde de nidiîication è QSL, âutreppes, Bcué, Dagny
(2 N.), Margeval, Malzy, Le Nouvion-en—Thièrache, Prisces,
Renneval.
Q noter, 1 ind. avec une tête blanche et le reste jaune le
4 acût à Bcué.
BRUÉNT ZIZI Emberiza cirlus
Aucune donnee. L espece doit pourtant nicher dans le sud de
l'âisne.
BPUHNT DES RUSEHUX Enberiza schoeniolus
_ Uhservé en mars à Dagny et Boue.
Éoué : quelques couples nicheurs.
îüë 2 5 N. 1 F. le 26 mai dans une clairière en milieu sec.
âuïigcgurt 2 1 le 2 mai en milieu cultivé.

I
Élâü : 1 couple nourrit le 4 juin. I . I I Ã
Ponséricourt 2 1 canton en milieu cultivé le 11 mai. _
PINSBN DES ARBRES Fringilla coelebs I · È
Bien répandu en hivernage et en nidificetion dans les lieux . _
propices. ‘ . _3 ,
—pIN5BN DU NBRD Fringilla montiFringilla ' ·
Quelques bandes : 1UU le 15 mars a Dagny, EDU le 23 mars à —
· Cuiry, B à Ringeot, EB à Saint-Clément. W
FEB : 1 M. tardiï le 26 mai (E. Novak). `
UERDIER D'EURUPE Carduelis chloris
Noté en Février, avril et mai en Thierache et en FCB.
ïeîmang : 1 nid, 1 nid/3 pulli le 6 avril.
CHRRDGNNERET Carduelis carduelis I
Note en janvier a Saint—5im¤n, en mars à Carneaux.
individus oantonnes en mai à Bové, Prisces, Ponséricourt et —
en FEB. _
TÃRIN BES QULNES Carduelis sginus I
Derniers le 7 avril a Brunehamel : 15 ind. '
` Bande en hivernage : 68 le 2d décembre au MSB. _
LINUTTE NELUDIEUSE Carduelis cannabina
Notée régulièrement tous les mois.
SIZERIN FLRMME Carduelis Flammea
I 6 ind. en hivernage le 24 decembre au MSH (L. Kérautret).
SERIN CINE Carduelis serinus
1 N. chanteur le 25 mars a Uermand, 1 N. chanteur le 3 avril
a Soissons.
2 ind. le 2a decembre dans le secteur à carte IGN 1/5U UOUe
de Craonne.
BEC-CRUISE DES SQPINS Loxia curvirostra
FEB 2 1 M. le 1er avril, 1 M. 1 F. le 28 mai (E. Novak).
ll semble que l'espèce soit observée actuellement en Forêt
de plaine (Somme, Marne). ° `
BGUUREUIL PIUUINE Pzrrhula gxrrhula
Bien note en janvier en FCB.
Noté en mai a Boué, Prisces, Ponséricourt·
NGINEBU DCNESTIGUE Passer domesticus `
Rien è signaler. .
MBINEQU FRIBUET Passer montanus `
Noté en mai à Boue, Ponsericourt...
GEQI DES CHENES Garrulus glandarius u`
Noté en hivernage dans les massifs Forestiers. Nicheur commun. j

I - 19 -
_ PIE BÃUQRDE Pine Eiea
Nicheuee commune,
NISQ : 3 juv. peu uelente le 13 mei.
CHGUCQ5 DES TOURS Cmrvus mmnedule
MISS 2 2 È 3 nids.
Le Neuuien-en-Thiereche-2 1 celünie.
CGRBEQU FREUX Ccrvus Frugileaus `
Quelques celuniee
Cuiry-lee—Iuîere 2 1OU a 150 nids
Athies-eeue-Leon 2 3U nids 1
Gagny 2 15 eide I
MISQ 2 21 nlde l
Uerneuil 2 5 nids 1
i
,. l
CGRNEILLL NGIRE Cmrvue eürene
""   C9 C1 CUIOHB
àûü le 23 mere e Cuiry-lee~îviere
eemmune en Thierache
MISS 2 2 à 3 eeuplee
- meÉ£Élée C. C. cereix
1 eues des Cerbeaux ïreux le 25 decembre à Pernant (3.C.
. et C. Tumbel).
Corneille mantelêe
-  `î_2   .1î1»2»   .;-   .
“ -fü:J%É1;~üï%?_ ·
~;.iï@$%â;§§$»eœ;« —-==
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   É ' 1-._ _ ·_:_   ·  
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  L  -‘ -3 _._.   5   Q: FT   Il-  ___·. ` ji   II.
_ ·_ É ai  [TF '1-_ ,ï,·     É,.-'V   '_ _-   fg `-_,<J?'I.' I;
2,-% ,...  JÉÉUF " · '=·,·'·‘=" ,¤ Ã-'    .   » ' ·` if`? -..- i   if" ,f,
*· ·.·. ¢~' .-.'` ,_`.‘fj;2ï-iJ§= .,·` `È:°“. · ;*:·-“éà% ï»-”» .? `J
  Je 2; . -· 1     -  _'·"_ _· : .l   __;·¤;_';'-‘ _wl,··-ïjl -- _.   '1  11 ·
-.  ·.  -·~  ·-    . Q-:    ii     ° · ‘ w- ...· ·
- zh _-     _-    2*           
        -‘ EH-- È `'   - 
' . "—»-".:Éîi..:'£ T-   ÈÀ'«·‘·".·îâ1É¥*&@·`?. "‘¤1    '```     ix L'? ·'   F  É`!
`  î-Ã"-S!   É!  1     ;·-î`  •g -tf;-@2 Ã
 ·‘ a.   4*11-*   -;--   T   .   · '·
·— CT   Éîîji   F? 'ÃH Jim 1*1-   `    
            `; À I"`  F . -- ·-·· ,  
 ""“<*l· ·%¥?J·S ```- fi       ¥#"'%'- î A   ` -1 -
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' I _] /j'I::ï-Èëèëü-15.·-"/__.·'- _  - ·-    ·-.1ïÉ_}téÈë*L·'         I -!;I_-·
- . . ,.,-"_. -  VW _ .~ -•-··-_ dP.· -. , Ã:. vs--·~·.~·\. ._ I A-
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F f' ~ ll" / Il l,   '  - ....  ·" ‘   Il

- 2Q -
ENDUETE F.I.R. SUR LES PDPULRTIDN5 DE
RAPACES DIURNES NUN RUPESTRE5 2 LA SITUATION
DANS L'AI5NE EN 1980 È
-‘ · |
I
1980 était la deuxième année de l'enquête F.I.R. üuelques ï
observateurs ont participé à celle—ci, soit individuellement
par la prise en charge d'une carte, soit au cours des sorties
collectives organisées par le G.E.F.U.P. les 23 mars et 11 mai.
Nous remercions tous les ornithologues qui ont participé à cette
enquête.
Noms des observateurs 2 même liste que pour la synthèse 19BD.
Abréviations 2 voir synthèse 19Bû.
` H. Dupuich
I. COMPTE-RENDU DE L'ENüUETE _
Les modalites de llanquete etaient les mêmes qu'en 1979. Il
était demandé de couvrir le maximum de certes pour avoir une ·
meilleure vue d'ensemble du statut des Rapaces.
1) Les différentes cartes
· L'Aisne est divisée en 23 cartes l.G.N. au 5D.ûGUe.
Un peut classer ces cartes en trois catégories 2
- type a 2 secteur Aisne Faisant plus de BD % de la carte E10)
- type b 2 secteur Aisne Faisant de BU à BD % de le carte 4)
- type c : secteur Aisne Faisant moins de 3U % de la carte (9).
Il n'a été reçu des informations que pour 12 cartes. Ces données
etaient parfois très ponctuelles 2
10 cartes de type a 2 2 non couvertes
1 couverte totalement '
7 couvertes localement
4 cartes de type b : 2 bien couvertes
1 peu couverte
1 non couverte
9 cartes de type c 2 B non couvertes
1 couverte ponctuellement.
La carte I résume cet état de Fait.
En conclusion, on peut noter que 2
- le sud de l'Risne n'est pas couvert,
— les cartes limitrophes d'autr=s département fort peu couvertes,
- le nord-est du département est le seul à avoir une couverture
convenable.
2) A er u éo ra hi ue
L'Aisne est essentiellement un département de grandes cultures
qui présente cependant des caractéristiques qui rompent la
monotonie de ses paysages. Ce sont 2 z

- 21 -
- trois grandes rivières la traversent (Aisne Oise et Marne),
celles-ci et leurs affluents (Serre, Ton...) découpent des
vallées, souvent bocagères et creusées de gravières ainsi
qu‘aux versants boisés,
- de grands massifs forestiers la recouvrent du nord au sud
ainsi qu'une multitude_de petits bois,
- une zone de bocage est située au nord—est, la Tbièracbe,
I pays de haies et d'élevage.
Cette mosaïque de paysages joue un grand rôle dans la répartition
des populations de Rapaces.
3) Faiblesses de l'en uête
. Bien que des sorties collectives aient permis d'éclairer le
statut de certains Rapaces, l‘idée que nous pouvons nous faire
des populations de ceux—ci est floue. La moitié du département
n'est pas couverte, l'autre assez peu. La quasi-absence
d'observateurs sur les plateaux céréaliers du Leonnois, du
Soissonnais et sur le MSH fait que nous savons peu de choses
sur les Eusards. Un eFFort devra être fait dans ce sens lors
de la dernière année de l'enquête.
II. Liste des espèces
Buse variable Buteo buteo
1) Migration et hivernage
Hormis es lieux de nidi ication, elle est notée à ASL (avril
novembre et décembre), Ambleny (décembre), Palesnes (décembre),` I
Pernant (décembre) et M55 (décembre).
P, Pigeon la note régulièrement au MISE toute l'année (2 en Q
octobre) sans toutefois de cas de nidiîication. É
2) Nidification
Carte de Bohain : forêt d'jndignx : 2 à 3 couples nicheurs. î
Carte de Guise : FNT et ?orêt du Regnaval entourées d'une . \
zone bocagere importante.
_FNl : observée sur les communes de Boué,
Ta Capelle, Le Nouvion-en—Thièrache.
A retenir : 1 couple avec 1 individu en
phase très claire à Boué, 1 Famille avec
4 jeunes le 4 août au Nouvion.
forêt du_RÉg2a!ai Èt_b2iâ gttegagtâ : I
observée sur les communes de Autreppes, I
Buironfosse, Chigny, Englancourt,Erloy,
Leschelles, Malzy, Sorbais, Lerzy.
A retenir : secteur de Leschelles : 3 couples.
La bonne couverture permet d'aFFiner la i
Fourchette à 25-27 couples pour l'ensemble È
de la certe. È
Carte d'Hirson : gois_dg Reut; : 7 cantons. È
îoâët ge_5gigt;Micgel 2 secteur d'Hirson I
avec 1 couple, secteur de La Bellevue avec I
1 couple. É
Fourchette obtenue par extrapolation : 3D Q
à 35 couples. g

- ggj- I . I _   . I
` XXV ` I XXVI- JUWII XXVIII ·  
- 8 Pôrunnu Bnhain Guise I
1 1 · _5
9 St Quentin Vervins Rutny
1 _ 5 3
Q TU Èhau¤§ La Fête Lann _ Pnrcian
g G 2 3 U
É îî Attâchy Soissons Craunàa 'sfaid I
E U 2 1 Il D
Z T2 . Fèrn en T Fismn
_ U B
î îj Meaux- l Ch Thiurry Epernay
  U D D ~ _
É I
    L       ü
  P É
il   HQQ il .  
.  0 _!
È Carta I - Cuuvnrturs du dëpa tnnont du 1'Aisn¤. ‘

I . |
  - 23 - É
É Légende de la carte I ' _
f G 2 carte non c¤uverte_ ‘
É 1 2 carte couverte très ponctuellement (1 â 2 secteurs)
· 2 2 carte à faible couverture (3 à 4 secteurs)
3 2 carte à couverture moyenne (environ 1U secteurs)
4 2 carte assez bien couverte (50 % de la superficie au moins)
_ 5 ; Carta couverte intégralement ` _
_ Légende de la carte II . . · 1
- «~* rivières `
î CD forêts et bois
à Q[:) zone de bocage (Thièrache)
` EEE; vallée humide bocagère ou en peupleraies
Q CZ:) zone de grande culture
j Villes _ —
` CT 2 Château—Thierry
Q · H 2 Hirson
. L 2 Laon `
; S 2 Soissons
- SG 2 Saint-Quentin
1 Forêts et bois
à 1 Forêt d'Hirson et Saint-Michel
= _ 2 forêt du Nouvion " `
' 3 forêt du Regnaval et bois de Leschelles ·
. 4 forêt d'Andigny
` 5 forêt de la Haye d‘Hubenton
· 6 Forêt du Ual 5aint—Pierre ` ·
7 Forêt de Saint-Gobain et de C¤ucy·Besse
8 Forêt de Semoussy et buis de Liesse
9 Forêt de Villers-Côtterets `
1U forêt de Uauclair et bois des Chaudardes _
·` 11 Forêt de Nesles
· 12 Forêt de Fère et Ris, bois de Condé

— 24 ·  
   M C- ta Q 5 E ’  
    wë  Mg     
` —   ,   ` " ° ¤ ·
4)   _' _ ··''   -6 ¢ " " G  · c `
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I ' .
  #1 I    5      
(_T  _ .   _
Carta II - Aisne géographique.

- 25 - '
Carte de Vervins 2 forêt ge_Narîogtgige_et Èois_de la_Cgillguëe 2
1 É 2 couples
Forêt de Merle 2 2 couples
?o?êt`§u:VÉl:Sâigt;Pie£rg LsgcÈsur_dg !B£yiDâ):
2 É`ï couples·
La fourchette est de 5 à 7 couples. ‘
Carte de Rozoy 2 ïorêî de la gage diâubenîog 2 la sortis du 23
mars et des sorties individuelles apportant
beaucoup de données. Notée à Besmont, Brunehamal,
Coingt, Carnaaux, Cuiry, Dagny, Iviers, La Longue
Rue, La Rue Heureuse, La Rua Charles, La Tour g
Geanot, Mont—5aint—Jaen, Renneval, Ringeet,
Saint-Clément. Bilan 2 25 à 28 couples.
forêt du_Vgl_$gi2t;Pie£rg Lsgcte2r_dg_Eo£o1) 2 Q
5 couples §
La fourchette est de 28 à 31 couples. g
Carte de La Fère 2 PCB 2 3 couples |
ESE 2 notée à Saint—Nicolas
Minimum de 5 couples.
Carte de Laon 2 secteur Ée_Uaslug 2 1 couple
secteur ge_5issogng 2 1 couple
secteur de_Lieâsg 2 1 couple
secteur Ee_CÉigrgs 2 1 couple
. âecteur ge_Pîe£rgpont 2 1 couple
C'est une zone de Èoïs et de peupleraies.
La fourchette est de 15 à 2D couples.
Carte de Soissons 2 secteur §e_N2mamEteuil 2 1 couple
secteur ge_NgpîeuilFle;Fgsge 2 1 couple ?
Bilan 2 min. 2 couples.
Carte de Craonne 2 §ois_dÉs_Cha2dÉrEeâ gt_F2r§t_dg·ïa£cleir 2
min. 4 couples
garni-gn;Laog¤2is 2 1 couple
La Fourchette est de 7 à 12 couples.
Buse pattue Buteo lagopus
1 individu observé le 23 mars par plusieurs observateurs au cours
d'un recensement F.I.R. (E. Delval, A. Dupuis, 5. Lefèvre, E.
Mercier, P. Triolet et I. Ueriere).
Epervier d'Europe Hccipiter nisus
1) Mi ration et hiverna e
Erloy 2 1 M. le 15 Janvier
Guignicourt 2 1 le 26 mars
Le Bernot 2 1 couple le 14 décembre, les 2 individus aradent
pendant une période de redoux (H. Dupuichî
ASL (Reneuil) 2 1 le 19 novembre
MSB 2 1 le 2d décembre -
Craonne 2 2 hivernants le 26 décembre (quart sud-est)
Condé-sur-Aisne 2 1 à 2 F. le 25 décembre
En décembre, l'espèce exploite les dortoirs de petits Passereaux.
2) Nidiîication
Carte de Guise 2 ueâcgelles 2 1 individu perché le 9 mai, nichaur
possible.
Boué 2 1 F. le 26 août, peut—être un migrateur.
Éilan 2 1 à 2 couples. _

- 26 -
Carte de Rozoy 2 êrunehêmel 2 1 ad. transporte une proie le 7 ‘
avril
£a_Bguteille;E£rÉaupgnt 2 1 F. le 2 avril
Bilan 2 2 couples.
Carte d'Hirson 2 gois_du üautï 2 1 ind. fin juin
_ Bilan 2 1 couple.
Le bilan global serait de`5 couples. Ce chiffre est faible et
ne doit pas refléter la réalité. Le manque de prospection explique
cette incertitude.
Autour des palombes Accipiter gentilis Ã
Plusieurs contacts durant le printemps. Z
Englancourt 2 1 ind. le 9 mars (H. Dupuich). ‘
Forêt domaniale du Ual Saint-Pierre 2 1 ind. le 23 mars (E. Delval, È
A. Dupuis, E. Mercier). *
ECE 2 1 N. le 1er avril (E. Novak). ‘
Les 2 premières observations doivent concerner des migrateurs,
celle de FCB laisse supposer une nidification possible.
Hivernage 2 1 ind. le 24 décembre au NSB (L. Kérautret).
L'espèce est à rechercher en forêt de 5aint·Michel.
Milan royal Milvus milvus
Des sorties collectives ont permis d'éclairer le statut de ce
Bapace.
Carte de Guise 2 Malzy 2 1 migrateur le 23 février
_ FNT 2 aucun contact
Bilan 2 U
Carte d'Hirson 2 forêt de Sgigtzüichel 2 contact régulier de mai
È fin aoêt de 2 ind. adultes sur la bordure est,
nicheurs probables.
Bilan 2 1 couple.
Carte de Uervins 2 forêt gu_Ual_5gi2t:Pie£rg 2 2 ind. en mars
(parade), revus en mai
Bilan 2 1 couple.
Carte de Rozoy 2 forêt de la Haie dlâubgntog 2 contacts répétés
d'avril É juillet ; É retenir 2 I
- le 23 mars, 1 couple parade, 1 couple transporte
des matériaux, 7 individus notés
- le 7 avril, 3 individus notés
» le 21 juillet, 1 ad.f1 juv. volant à Coingt.
Tous les contacts ont lieu sur la lisière de ·
la forêt, au nord comme au sud, parfois à 2
_ ou 3 km de l‘orée.
Bilan 2 2 à 3 couples.
Carte de Laon 2 üarcgais 2 1 couple nicheur en 1979, probable
en 19Bï.
Chivreê 2 3 ad. le 1à mai, 1 couple probable.
Bilan 2 1 à 2 couples.
Carte de Craonne 2 §ugigcgu£t_e£ Qagary 2 1 ind. le 2 mai chasse
sous la pluie.
Bilan 2 1 couple possible.

- 27 -
Un peut établir une Fourchette de 5 à 8 couples. ·
L'espèce est donc répandue sur la bordure est de 1‘Risne au
contact des Ardennes où elle est prospère. _
Milan noir Milvus migrans
Un ne note que des migrateurs.
1 ind. le 1ü mai à Bellevue/Any Martin Rieux (H. Dupuich).
1 ind. le 1d mai à Chivres (L. Kérautret).
Rien n'indique une éventuelle nidification, cependant une meilleure E
couverture du sud de l'Hisne pourrait nous apporter des surprises._ É
Pygargue à queue blanche Haliaetus albicilla
1 im. de 2ème ou 3ème année hiverne dans le Uermandois durant les 1
mois de janvier et de Février. Ensuite, il se prend dans un:
clôture dont il demeure prisonnier. Recueilli le 6 mars par
S. Boutinot, il s'envole le 9 mars du MISB. Il sera revu jusqu'au
22 mers. ·
1 im. à partir du 9 novembre au même endroit (S. Boutinot).
Bondrée apivore Pernis apivorus
Carte de Guise : sectsuc ce_9cus : contacts de mai à juillet,
2 cantons.
sectspc c'cnclancocrt : 2 en parade ls 2d mars,
contacts jusquTen aoït, 2 ad./1 juv. le 20
août puis 2 ad./3 juv. le 26.
Un peut établir la Fourchette de 7 à B couples
pour la FNT et la Forêt du Regnaval.
Carte d'Hirson : sois dc ïactï : 3 cantons en juillet.
L'e£trapolation méne à 10 couples au minimum.
Carte de Rozoy : sectsur ce_La cocgce Rue : 1 canton en juillet.
La Foret de la Haye È'Ãubenton doit recsler
5 à 5 couples minimum,
Carte de La Père : sectsuc ce_CcssiÈrss : 1 couple vu plusieurs
ois.
secteuc ce_Ssict;Nicclsssacx-Bois : 1 ind.
Le bilan est compris entre 2-et 9 couples,
par manque de couverture.
Carte de Uillers—Côtterets : premiers contacts le 12 avril.
Peu couverte, au moins 1 couple. _
Carte de Laon : ghsvres : 2 le 14 mai.
Le bilan est de 1 è peut-être 9-1U couples vu
les bois humides de cette carte assez peu couverte
par les observateurs.
Aucune donnée sur les autres cartes.
Néanmoins, l'espèce semble assez prospère dans les milieux
covenables, comme le montrent les cartes où elle a été recherchée,
surtout dans les bois humides.

· 28 - `
Busard des roseaux Circus aeruginosus
1) Migration
1 M. le 23 mars à Grigny-Sainte-Benoîte, 1 N. im. le 11 mai à
Saint—Richaumont, 1 F./im. le 7 avril au bois du Ual Saint-Pierre,
1 F. le 15 mai au MISS, 1 jeune à Loeuvres le 2 juillet, 1 jeune
à Boué le 19 août.
2) Nidification
ga£tgs_Qg âaànëggugnàig et_dg ëogain 2 non couvertes, elles
abritaient 3 couples _
En    
Caïtg de_UÉrga2d 2 1 couple à Bihécourt (5. Boutinot).
Carte Ée_Hâm 2 non couverte, 1 couple en 1979.
îaîti §e_Lg ïère 2 1 M. en chasse le 2 mai à Charmes.
` Bilan 2 1 couple possible.
Carte ge_Lgog 2 secteur de Chivres 2 3 N. 2 F. paradent le 14 Q
mai. É
Bilan 2 2 couples. `
secteur de Verneuil 2 1 N. le 13 mai, 1 F. le 10. \
Bilan 2 1 couple. g
secteur de Grandlup et Fay 2 1 M. le 14 mai.
Bilan 2 1 couple possible.
Egalement 1 F. le 1G mai à ASL.
Bilan pour l'ensemble de la carte 2 minimum de ·
â couples. _
L'espèce semble en progression surtout dans le Laonnois, bien
que le MSB soit peu couvert.
î
Busard 5aint—Nartin Circus cxeneus !
1) Migration et hivernage l
Guignicour 2 1 . en Janvier et février. É
Urainville 2 1 couple en janvier et Février.
Englancourt 2 1 F./im. le 23 Février. i
Iviers 2 1 F./im. le 23 mars. l
Saint-Quentin 2 1 M. im. le 23 mars.
_ Andigny 2 1 N. le 22 novembre.
ASL 2 1 N. le 29 novembre.
Dauchy 2 1 M. le 13 décembre.
Coucy 2 1 F./im. le 25 décembre. -
Craonne 2 1 hivernant le 26 décembre (secteur sud-est). É
2) Nidification - E
Il n a e e recueilli que des indices possibles, rien de certain. 5
Eaâtg ge_Ugrvigs 2 1 F. le 11 mai à Prisces et à Vervins. r
2 F./im. près d'Autremencourt dans le secteur `
de Prisces.
Bilan 2 1 à 2 couples possibles. .
Carte Ée_Uille£s;C§t£e£e£s 2 secteur de Cabaret/Taillefontaine 2 1
1 F./im. le 9 avril, 1 N. le 12. F
Bilan 2 1 couple possible. â
Le bilan est Faible, l'espêce subissant les méfaits de l'agri-
culture moderne. i

- gg -
Busard cendré Circus gggargus
Une seule donnée 2 1 M. le 18 mai à Misny-aux—Bois.
Une meilleure prospection du Laonnois et des abords du camp de
Sissonne pourrait apporter des eléments interessants.
Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus
MISQ 2 1 ind. du 21 septembre au 1G octobre.
Uermand 2 noté aux 2 passages.
L'observation du Marais d'Isle est remarquable car le secteur E
est situé en périphérie de ville.
Faucon pélerin Falco peregrinus Ã
I
1 im. le 16 novembre au Brûlé/Chigny en migration (H. Dupuich).
1
Faucon hobereau Falco subbuteo Ã
Fort peu noté en migration ou en nidification.
Une seule observation durant la nidification.
Bois_du ëautx/Qogdreguis 2 1 ind. du 26 juin au 3 juillet (camp \
É.U.N.T 2 nioheur probable.
' i
Faucon emerillon Falco columbarius [
i
MSB 2 3 hivernants au dortoir le 24 décembre (L. Kérautret). I
Craonne 2 2 ind. sur le quart sud·est le 26 décembre (L. Kérautret).
Le dortoir du MSB est une découverte intéressante.
Faucon crécerelle Falco tinnunculus _
Carte de Péronne 2 Uermand 2 1 couple en 1979, pas suivi en 80.
Carte de Bohain 2 Macouigny 2 1 couple.
2 couples de 1979 n'ont pas été suivis.
Bilan 2 3 couples possibles. =
Carte de Guise 2 Éogé 2 1 couple. _
§oàs_dlI£og 2 1 couple.
secteur Ée_Lgsghg1leg 2 2 couples.
Éuirgnïoâsg 2 1 couple.
Villers-leâgëuise 2 1 couple.
Ergiây 2 1 couple.
Le Brûlé 2 1 couple. `
Éhîgny 2 1 couple.
Englgncourt/Éaîlï/âogcgt 2 2 à 3 couples.
Etréâugogt 2 1 couple.
Érloï 2 1 couple. E
Rutrgppes 2 1 couple. !
Éuîse 2 T couple.
ïlavîg2y_et Éegurain 2 1 couple.
Bilan 2 16 à 17 couples probables. .
L'extrapolation mène à 3U couples.
I

- 3Q -
Carte d'Hirson 2 £a_Bguteille 2 1 couple.
Bisson 2 1 couple.
âlâirfgntainâ 2 1 couple
Bilan 2 3 couples. Extrapolation impossible.
Carte de Ham 2 2 couples en 79, pas suivis en BB.
Carte de Saint~ûuentin 2 ëaint—Qugntig 2 1 couple.
Grigny 2 1 couple.
ï couples à Menessis et Harcourt en
79,non suivi en 80.
Bilan 2 2 à d couples.
Carte de Uervins 2 âeîtguâ É'Rutrgmgnâourt 2 1 couple. '
Beïlgngourï 2 1 couple.
Qercx 2 1 couple.
Hary 2 1 couple. Q
Frïsgeâ 2 1 couple. î
Eighgugogt 2 1 couple. g
FBEBEXZ 1 couple/1 nid le 11 mai. Q
Vaulpaix 2 1 couple. E
Bilan 2 8 couples.
L'extrapolation donne 20 couples minimum.
Carte de Rozoy 2 secteur ge_Daggy 2 2 couples. E
secteur Ée_Ngnt-âaîntygeân 2 1 couple. §
âeâtgug ge_NgmpcÉlleâ 2 1 couple.
secteur ge_Rgnnevaï 2 1 couple.
Bilan 2 5 couples.
L'extrapolation amène à 25 couples au moins. ;
Carte de La Fère 2 FCE 2 1 couple. É
Trop peu de données. É
Carte de Laon 2 ÈSL 2 1 couple. .
âigsgnge 2 1 couple. ·
gnivreâ 2 1 couple. I
Bilan 2 3 couples. Nombre total 2 ?
Carte de Soissons 2 rien durant la nidifioation. ;
Carte de Craonne 2 secteur d'AmiFontaine 2 1 couple. É
C'est la seule donnée. Nombre de couples 2 ? I
ll semble que l'on se soit peu intéressé à ce Rapace. Les données
sont maigres. Ã
III. Conclusion Ã
1Ã Bilan global
ll sera resume dans le tableau I. La Faible couverture ne donne
qu'une image Floue du statut des Rapaces. Un notera toutefois
que la Thièrache bocagère semble être un Fort noyau des Rapaces
à nidification forestière (Buse, Bilans, Bondrée et Epervier).
C'est un avant-poste des populations situées plus à l'est. C'est —
ce réservoir qui devrait permettre la reconquête des anciens
secteurs abandonnés plus à l*ouest (surtout pour les Buses et
les Bondrées). De même, le Laonnois céréalier et marécageux
semble être un noyau de Busards, ceux—ci revenant dans de vieux
secteurs de nidification (en 1968, les trois Busarde nichaient
aux environs du NSB). Toutes ces populations restent fragiles-
et leur statut précaire. C'est l*extrapolation par carte que
nous avons retenu. Bien que subjective, c'est la seule Forme

' ~ 31 -
de résultats utilisable vu le peu de données dont nous disposons.
Cette extrapolation n'a été faite que lorsque le nombre de carrés
couverts était suffisant.
2) bilan ar es èces.
ai Buse et Éondree
. ëuse 2 assez prospère, fort noyau en Thièrache où elle est le
Rapace le plus courant (environ 1OD·cquples). Par places, sa
densité est bonne 2 1 couple/2 à 3 km (Rozoy et Hirson). Ailleurs
z son statut est plus précaire. Le chiffre de 14B couples est
- raisonnable pour les douze cartes étudiées.
I Bondâée : moins notée, courante en Thièrache ou on note 1 couple ;
1 Ée Bondrée pour 3 à 4 couples de Buse, Peu recherchée ailleurs. É
l Le chiffre de BD couples est vraiment un minimum. Q
ê b) Autour et Epervier _
=ï Autour 2 rien de tres précis. Il serait à rechercher activement Z
`” Èans les grandes forêts. Y-a·t-il 2 couples dans toute l'Aisne ? `
Ãpgrviâr 2 peu courant, pourtant les biotopes favorables sont L
nombreux. Malgrè la faible couverture du département, nous §
pouvons dire que ses effectifs semblent très inférieurs à ceux
d'antan et son statut est précaire.
c) Milano
Nilag ro ai 2 découverte d'un bon noyau en Thièrache avec 4
È 5 couples bien implantés à la limite des Ardennes.
Qilag noir 2 rien n'indioue une nidification. Peut-être a-t-il
ecbappe aux observateurs. L'Aisne est juste sur la bordure
ouest de son aire de nidification dans 1'est de la France.
d) Busards
§uâa£d_dÉs roseaux : existence d'un noyau en Laonnois : 4 couples
minimum. LTespéce se réinstalle dans des lieux qu'e1le avait
déserté. En expansion actuellement. _
§uâa£d_Sgigt:Hgrîin 2 bilan très faible dû en partie à l'absence
d'observateurs. Statut très précaire.
§uêa£d_cengrÉ 2 même cas que pour le Busard Saint-Martin.
e) Faucons
£auc2n_hgEerÉau : 1 seul couple probable. Il est peut-être passé
inaperçu dans des secteurs favorables à cause du manque d'obser—
vateurs. Espèce rare au statut précaire.
£a2c2n_crége£elle 2 Le chiffre de BB couples est faible mais
' il refléte les seules observations. Il semble qu'il soit délaissé
par les observateurs. ll est moins abondant en bocage que la
Buse. L'openfield, très répandu dans le département, lui est ·
plus favorable. Un peut estimer dans la zone couverte une
population d'au moins 25U couples. Un effort de recherche
devrait être entrepris. C'est certainement le Rapace le plus
abondant dans l'Aisne.
I
4

.. 5 2 ..
Buse variable 119-142
Epervier d'Eurooe 4-6
Autour des palombes 1
Milan royal —?-8
Milan noir D I
Bondrée apivore 22-31
Busard des roseaux 5-8
Busard Saint-Martin 2-3
Bosard cendré G-1
Faucon hobereau 1
Faucon crêcerelle BB-25U
Tableau I - Couples nicheurs de Rapaces dans l'Aisne (1er chiFfre.:
reflet des observations sur 12 cartes ; 2ème chiffre 2
base sur les extrapolations, parfois absent).
N _~,,__'—_ 1_     ·· __·``'   =" -_·.;_ _   _- ;·— __, * ,r J · L · . ., _, - . - · '_ - -
‘·· lr    rl? _·- la-!:$-__;-fr-_ -}_ ___} I ` ,/ `, , l` - : ’ ·¤.. ’ a-
A `-_i S- `I  ·.“—"·  J   I   zz ;.         _· _»— k- A ·   , . I . J I -·* · -4
_" '···`1'lI.l‘-IA. _- T-·<·_»"`·`·' ';•f:_: nr';   :;,3 _. _. I. I.   `  l l ‘ " -î' · ·- : `   À _
·’   - ,   -· ,· ;,   — _  _ ;— 1,«· »· _,,;_:,î··     ·--` """·”=-··.___, A _, ' ‘  
_ , 1_A__, lftsiîljgëgï   ,“É~â,E
,. L *5:- ·~,_a;:É /¢    ·  /(,¢_` · ,   ’· — :   —-··‘ .·<f<;···   #·' · · · . J  i
L-- - (_  _ __î._ =;— :——   ll _ ,   ' II: _I%·_      ··?_>'î- ,. ' _--· '_  -·’ ,., li';  ·  -J:-F- . ' -  __"
  ((·    ’          _ _ -·     ,,4
irxgàëïëîég; T°;ÉF$;   î; jy-sQ;r ··‘·
I· I, I _;;···;’·/ ·‘-   fl   - _ _ I!-. 1\;\;\    ;___ :  ___  — -'-f--,;‘   -     -
·r ·*· _· ~ ;‘ — I + M ‘ “. ' ‘· ··   "r=  «; " i` ··.~  ‘ ‘ " - — `-
· -3.- I ; .-lu;. _   , ,5; , _   _' _'-   _'-· `· · .* -_ I,   · I  -·-‘-·' ll.- -· - '
F • ,. _ fg '  ...·-_ ·;···-.,___ _ · ' ·‘··§1(’!r <’:r:·· 1 , · _ J     _ _ ’
_· .?’:_3’ FFE l ._,______;E_,i,1   _~—· —; 1 ` `I ( /_/»x·a     ·,      _If_f_ ,·
   È /  ,2%,   '  Q;§"·   E
     ·    ‘?··Z?*·*"îQ*lZ_‘1Éü\    »    
I-  l--   ll ·<-·  · - - _-   lr -J-J   —' ' IJ.; -"' ç ; I-ff Il     -  T  _  _'     _:._’_ -L; -il:-I · [
=-—"Ã __!    gu   ··.`j w'     . x_.»·'= . I hs? . X !_ *}.1; .,»,î;»,_.  È
ys-s·:·+··-·   *‘·· wfnïg »4~”z» 'fÉ”I¢|¢,'!§"4 __    F-*îv>··   ·. -
-. @‘° ..-· *’··_r sv- ··.··—«·;.·»ç .»’ ,-»— ·_·-M--E- -   __ ml sa _— —   
    Éîs  ¤ ·?'?1"ï>*“ 5 1 ~«;·;à‘ë ,F e  c·—·v.m   —·——    =- ·   =
` ·- "· · ` '-. .· ·4 "' .* 1:-?`.« )' ·'·' '|_¤ . ·, · -5; ,0 J", · -· _     ' ' - " ..
-   "     —' A W   —·.·-’ “       ra · . .
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- 33 — z
LE FAUCDN PELERIN Falco Eeregrinus DANS LH SOMME.
STATUT PASSE ET ACTUEL.
_ par Pierre Royer
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le Faucon pèlerin est Q
qualifié de “Faucon commun“ (BRYENGHEN 1913, DUCHRUSSUY 1913), des Q
individus sont tués au Hâble d‘Rult tandis que le passage postnuptial .
est signalé en octobre (LABILLE 1BSB). Plus tard, NHRCUTTE (186U) Q
évoque sa présence en octobre—novembre dans 1'arrondissement Q
d°Abbeville et le signale comme nicheur sur les falaises. De j
nombreux individus capturés sur le littoral attestent la nidification
sur les falaises (1 femelle jeune prise au nid a Dieppe en juin
TBTG, 1 jeune avant la première mue à Dieppe le 15 juillet 187D)
et confirment le passage postnuptial en octobre et novembre
(collection Harmattan). En 19UU selon NAGAUD d'AUBUSSDN (190U),
il est de passage annuel en octobre et novembre dans la baie de
Somme, on le rencontre parfois en décembre et janvier, il y
capture des canards et des échassiers et les chasseurs au hutteau
en tuent de temps en temps qui se précipitent sur leurs “blettes”
(appelants empaillés ou en bois). R l'èpoque, des pêcheurs trouvent
des oiseaux captifs dèvorés dans les filets qu'ils tendaient,
oeuvre vraisemblable du Faucon pèlerin. Un pêcheur a tué une
femelle affairèe a dépecer un Fuligule milouin R th a ferina
pris dans un de ces pièges. En 1917, BUYD (1919l relate la capture
d'une Mouette rieuse Larus ridibundus par un Faucon pèlerin à
l'embouchure de la Canche. Il le signale en octobre et novembre
à Eteples et dans l'estuaire de la Caoche, tandis qu’on le retrouve
en octobre 1916 dans la vallée de l'Ancre (KENNEDY 1916). En 1922,
le Faucon pèlerin nichait au sommet des falaises “à un mètre à
peine de la crête". Jeunes et adultes sont signalés chaque année
(CHABGT l922 È Rult) ; un cas de dénichage montre combien les
nids étaient situés près de la bordure. Quatre ans plus tard,
cette espèce reste commune sur les falaises, des gamins faisaient
tomber les petits volants à peine ou les capturaient après
quelques vols. CHRBOT (1922) incrimioe le Faucon pélerin dans
la disparition du gibier, ce qui valait des coups de fusil à
ce Rapace. Une anecdote intéressante relate la chasse et la
capture d'une Oie cendrée Anser anser par un Faucon pèlerin,
un chasseur présent acheva l'Hnat1de mais ne réussit pas à tirer
le Faucon pèlerin qui n'était plus à portée de de fusil E Le 15
avril 1934, LREITTE et coll. (19à9) découvrent trois aires
placées dans des anfractuositès près de la crête des falaises
dans les environs de Mesnil—en—Caux. Des Pigeons voyageurs
Colombe livia, des Pigeons ramiers C, alumbus et des Choucas
Éorvus monedula entrent dans le régime alimentaire de cet oiseau.
Le 2 juin 193â, les Faucons pèlerins provoquent du trouble dans
les colonies de Goélands argentés Larus argentatus qui s'envolent
et alarmant-mais les Faucons pèlerins ne semblent pas capturer
de Laridés, par contre on l*a vu saisir des Pigeons voyageurs.
NAYAUD et coll. (1935) écrivaient " nidificateur dans la moitié
I

- 34 — _
need de la Frames ses les Falaises dea régimes accidentées ou
du littoral marin et parîeis dans les hois.“ Quinze ans plus
tard, après les événements de la Seconde Guerre Mendiale (Mur
de l'Atlantîqus, démi¤agss...) en pouvait se demander quel
était lîimpact des aérangemeots chez cette espèce ; on retrouve
la nidifîeatîon des ?eu¤o¤s pèlerins en 19â9. Ses derniers
avaient échappé aux tire des oiseaux de mer sur leur nid comme
cela se pxatiaseît dans les années trente (LRBETTE et coll.
î949)D Les Rapaces eîehent dans le tiers supérieur de la hauteur
de la ?alaiee, îîs estiment la densité à un couple tous les
mille è mille cinq cents mètres. Six esuples seat nicheurs
certains, plusieurs autres sont découverts entre ?enly et Crisi-
saemüera Le régime alimentaire xepose sur les Fîgeens Colombe sg.,
un Pie êpeîche Qeneggçggçs mate; Figure dans les proies des
Rapaces tandis aaa ies sheuoas nicheurs sur les Falaises servent
de pâture a ces oiseaux de proie. Encore une Fais les Gaélands
argentés sa figurent pas dans le régime, sauf les jeunes qui
east paxïoîs capturés. Les Fauoens pèlerins eemmençaîent à
nicher dans la pxamièrs quinzaine d'avril. Cinq nids visités
par ees auteurs montrent que les oeufs étaient déposés à ciel
ouvert sur des entablements calcaires ou dans une cuvette placée
dans la terre ébeelée oontre la paroi rocheuse, parfois environnés
pax des touffes herbessss ou des Choux sauvages. Les oiseaux
n'emel¤yaisnt aucun mateeiau et les oeufs étaient déposés à
même la roche. L*aixe était fidèlement réoocupée plusieurs `
années de suite quand aucune cause n‘étaît venus modîFîer les Q
emplacements eu l’exîstence des couples. Cependant le point de
ponts passait varier de quelques dizaines de mètres. Les pentes ’
débutaîent début avril ; en 1949, elles étaient pour la plupart 4
terminées le 1D avril. Ces auteurs ont découvert une pente de
4 oeuîs, deux de 3 oeufs et une de 2 oeuFs, ce qui dénote une
Fécandîté nermaîe. L’îhcubation ne semblait commencer que lorsque
tous les aeafs étaient pendus. Les oeufs étaient brun rouge au
brun eh¤¤oïat§ pointillés eu marbres, de Forme ovalaîre courte ‘
avec les deux pâles arrondis. Un intervalle de cinq jnurs était
constaté entre deux pentes. Le dernier cas de nidi?ieation connu
sur les falaises date de 1962. "âvec ce dernier ceuple s‘éteignaît
une population estimée È environ SQ souples" (TERRASSE 1969).
Cet habitant des Faîaises pioardes et du Pays de Caux s°est
éteint en même temps que les eîfectîîs européens connaissaient
une régrassien catastrophique. Sa disparition a commencé en
France par les zones de grandes cultures è Forte utilisation
de pesticides ergeaeehlorês (Picardie et Neemandîe notamment). Ã
Hpeès cette date. la Dûeulatiûn de Faueen aêlerîo avait totalement
disparu. Dans le département de la Semme, en le connaissait
également eemme nioheer dans le sudmeuest amîènois jusque dans
les années îâëü où il a disparu (3.C. ROBERT comm. pers.). En
dehors des causes de disparition telles que chasse, naturalisation,
îaucoonerîe, eeîlaetîess, il est intéressant de constater que se
péziooe d°extieotîon correspond à celle du déclin constaté
ailleurs sa Europe à partir du moment où on a employé lee pesticides
vers les années î9&7¤5ü (RHTCLIFFE 1967). âctuellement, on ne
constate Que la passage pré et postnaptial sur le Littoral picard.
Il concerne des immatures et des adultes. Les passages débutent
en août-septembxe, se püorsuîvent d‘ootebre à décembre. Ils ont
lieu a nouveau en Féeeîer mais on observe des individus jesqu'en
marswavril. Des mentions estivales oeneernent vraisemblablement

l - 35 - *
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ü I
193G 1955 1958 1960
· Régression du Faucon pèlerin en Cornouailles.
l'erratisme marqué des jeunes (GERDUDET 1965, CHAMP et SIHNONS
198U). Un a pu constater le séjour d'un individu immature dans
la baie de Somme du 18 novembre 1979 au B février 19BU. Le
·sèjour de cette espèce sur notre littoral doit concerner des
oiseaux provenant de populations nordîquess
CONCLUSION
La disparition du Faucon pèlerin en tant que.nicheur dans la
Somme correspond au déclin constaté partout en Europe dans les —
zones de grandes cultures. D'autres causes de destruction comme
la chasse, le piégeage, le dénichage et le dérangement des sites
de nidification ne sont pas pour autant négligeables et semblent
_ avoir accéléré le phénomène de rogression.
I I
A

- 36 -
Littoral Intérieur
Oie cendrée ` " Perdrix grise
Canards Corbeau Preux '
Fuligule milouin Corneille noire -
Limicoles ·
Bécasseau maubèche
Goéland argenté (jeune)
Mouette rieuse
Pigeon voyageur
· . Pigeon ramier
Pic épeiche (1 cas) . ·
Merle à plastron (1 cas)
Choucas des tours ‘ _
Régime alimentaire du Faucon pélerin.
SYNTHESE DES GBSERURTIDN5 DE FAUCGN PELERIN DEPUIS 10 HNS (d'après
le Bulletin annuel de l'Assooiati¤n Mar uenterre Nature, L'Avocette
et Le Heronl.
1975 2 ÉU septembre 1 ind. baia_de Somme
24 décembre 1 ind. baie de Somme
29 décembre 1 ind. baie de Somme
1974 2 4 Février 1 ind. baie de Somme
23 mai 1 ind. Domart-sur-1a—Luce
_ 22 décembre 1 ind. baie de Somme
1976 2 14 et 15 août 1 ind. PDM
26 et 27 sept. 1 ind. PDM
1D octobre 1 ind. PDM
1977 2 23 juin 1 ind. PDM
1D décembre 1 ind. PDM ,
1978 2 2D mars 1 imm. Le Hamel
19 août 1 ind. PUM .
· 30 octobre 1 ind. Le Hourdel, Cayeux—sur-Mer -
31 octobre 1 ind. baie de Somme
1979 2 11 février 1 ind. PDM
5 août 1 imm. PDM
18 novembre au 28 décembre
1 ind. Littoral picard
198D 2 2 janvier au 8 Février
1 imm. baie de Somme et PDM
(peut-être un deuxième le 6 janvier au
Bois de Cise, Huit)
Passage de printemps `
16 mars 1 ind. Noyel1es—sur-Mer
9 avril 1 M. PDM
12 avril 1 imm. Bois de Bise, Rult
13 avril 1 ind. HH

. - 37 -
juillet 1 imm. FUN
Descente
21 septembre 1 ind. PEM
27 septembre 1 ind. baie de Somme
2 novembre 2 ind. POM
10 novembre 1 F. Bois de Cise, Hult
27 novembre 1·ind. Saveuse
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- 38 -
LE REGIME ALIMENTAIRE DE LA BECASSE DES BOIS
Scologax rusticola DANS LE NARGUENTERRE (SOMME)
par François Sueur
INTRODUCTION
Le régime alimentaire de la Bécasse a été peu étudié en France
si l‘on excepté le travail de FADAT et coll. (1979) portant sur
3&9 analyses stomacales et celui de LEBEURIER (1982) sur 41.
Notre échantillon est plus modeste que dans la première étude
puisqu’il n'est constitué que de 51 analyses dont 47 concernent
des individus tués dans le massif dunaire du Harquenterre
(essentiellement dans les fourrés à Argousiers Hi o has rhamnoides)
de novembre à février (années 1979 et 1980). Le present article
ne s'intéressera qu'à ces 47 analyses (aucun gésier trouvé vide),
les A autres n'apportant aucun élément nouveau, ceci afin de
conserver une certaine homogénéité de notre échantillon quant
à l'heure de capture (matinée) et au biotope fréquenté permettant
ainsi des comparaisons justifiées.
PRESENTATION DES RESULTATS
Nos analyses ne concernent que les gésiers, l'oesophage et le
jabot n'ayant pas été prélevés. Nous ne discuterons pas les
avantages et les inconvénients de ces différentes techniques,
notre but étant avant tout d'effectuer des comparaisons mensuelles
ainsi qu'entre individus d'âge ou de sexe différents. Pour les
mêmes raisons, nous ne nous appesantirons pas sur les problèmes
de persistance variable des aliments dans le tractus digestif
selon leur type, ni sur la digestion Post-mortem que certains
auteurs négligent tandis que d'autres lui attribuent une importance
sans doute exagérée.
Les résultats d'analyses stomaceles peuvent être présentés de
différentes manières : numérique, pondérale, volumétrique voire
énergétique. Toutes cependant découlent de la première, c'est
donc elle que nous utiliserons dans ce travail.
Nous nous intéresserons également à la fréquence des proies
(nombre de gésiers contenant un type d'aliment divisé par le
nombre total d'analyses) ainsi qu'au coéficient de remplissage
des gésiers tel qu'il est défini par UIELLIARD (1973) : U =
gésier vide, 1O = gésier plein, 1 à 9 = cas intermédiaires.
Nos échantillons étant petits, nous utiliserons pour la comparaison
des moyennes la méthode conseillée par LAMUTTE (1971) dans le
cas ou au moins un des échantillons a un effectif inférieur à
30 ; pour la comparaison des pourcentages concernant la fréquence
des différents aliments, celle indiquée par ce même auteur pour
les échantillons à effectifs inférieurs à 10D.

- 39 -
DDNNEES GENERQLES SUR LE REGIME ALIMENTAIRE
Les larves d'lnsectes sont les proies les plus fréquentes
puisou‘elles sont présentes dans 57,4 % des gésiers analysés.
Viennent ensuite les images de Coléoptères (48,9 %) et les
Vëgëtëux Chlüfophyllîens (44,6 %), puis les Dermaptêres (38,2
%) et les Crustacés Uniscoïdes (31,9 %). D*autres aliments
sont nettement moins fréquents : Myriapodes (14,8 %)¤ Qraines
(18,5 %) images d'Insectes indéterminée appartenant à divers _
groupes (8,5 %) et Arachnides (6,3 %). Parmi les larves d'Insectes,
nous en avons déterminé appartenant aux Ddonates, aux Lépidoptères
et aux Coléoptêres. Tous ces types d'aliments ont déjà été
signalés chez la Bécasse par GLUTZ VDN BLGTZHEIN et coll. (1977)
ainsi que FADHT et coll. (1979). Etant donné qu'il est difficile
de comparer l'abondance des Végétaux chlorophylliens, présents
le plus souvent sous forme de fibres, à celle des Invertébrés ; I
dans la suite de ce travail, nous n'étudierons l'abondance des |
divers groupes que dans le règne animal. Sur un total de 38â [
proies animales déterminées, les larves d'Insectes qui étaient `
les plus Fréquentes sont aussi les plus abondantes avec 251
individus (soit environ 65,4 %). Les Dermaptères sont également
importants avec 51 individus (soit 15,9 %). Les autres groupes
n'ocoupent qu'une place moindre voire marginale : 29 Coléoptères
(7,6 %), 24 crustacés onîscsraas (s,2 %), 12 Myriapodes (3,1 s)
4 images d*Insectes indéterminée (1,8 %) et 3 Arachnides (8,8 %).
UARIATIDNS NENSUELLES DU REEXNE ALIMENTAIRE
Le coéficient de remplissage (tableau 1) croît de manière signifi-
cative de novembre à janvier, puis chute en février alors que
notre échantillon est apparemment homogène (captures toujours
effectuées dans la matinée). Ce phénomène peut être expliqué
par les besoins croissants au point de vue énergétique des
oiseaux avec le refroidissement des températures, mais en février
(et même des mi—janvier) ceux-ci ont de plus en plus de difficultés
a trouver de la nourriture et la plupart d'entre—eux d'ailleurs
désertent la région, d‘où le faible nombre d'analyses concernant
les mois de janvier et Février.
Aucune variation significative de la fréquence des aliments
n'a été mise en évidence entre les mois de novembre et décembre
(tableau 2). Il en est de même entre les mois de décembre et
janvier, toutefois il faut remarquer que notre échantillon
pour ce dernier mois est faible (n = 5) et que certaines différences
ne sont pas loin d'être significatives : Uégétaux cblorophylliens
(8,853), Graines et Nyriapodes (8,898). Nous avons également
comparé les-mois de novembre et de janvier mais aucune différence
significative n'a pu être mise en évidence du fait de la faiblesse
de notre échantillon de janvier, tout comme dans le cas précédent.
L'échantillon de février étant vraiment trop faible (n = 2),
nous n'avons pas effectué de comparaison entre ce mois et celui
de janvier.
aucune différence significative de l'abondance (tableau 3) des
Arachnides, des Crustacés ûniscoîdes et des Dermaptères n'a pu `
être mise en évidence en comparant novembre/décembre et décembre/
janvier mais aussi novembre/janvier (résultats non présentés).

— 4U - I
  ÉÈ ° *= É  
novembre 21 3,19 1,73
2,59 98 % ·
décembre 19 .5,47 3,31
4,63 99,9 %
janvier 5 7,80 2,56 _ · `
1 2,65 95 %
Février 2 2,Uû -1,00 É
Tableau 1 — Variations mensuelles du coefficient de remplissage. |
n   ÉÈ *= È   N
_ a
novembre 21 42,8 I
0,751 ` \
UC décembre ,19 52,6 ,
0,¤5z 5
janvier 5 D,D Q
novembre 21 4,8 ë
1,DUU ï
Gr décembre 19 5,3 E
B,09B ;
janvier 5 40,0 z
I novembre 21 9,5 É
_ décembre 19 5,3
· 1,000
janvier 5 0,0 É
novembre 21 33,3 °
0,736
CD décembre 19 26,3
‘ 1,DUU
janvier 5 40,0
novembre 21 19,0 —
û,345
My décembre 19 5,3
U,D98
janvier 5 40,0 _

- 41 -
    EÉ 4 5  
nov=mbre 21 52,4
4 1,000 N5 _
lI.décembre. 19 52,6
z 0,118 N5
· janvier 5 10D `
4 _ ` novembre 21 0,D _
G,219 NS
î iI décembre 19 10,5
g 1,0UD NS
_ janvier 5 0,0
_ novembre 21 28,6
` ` 0,509 NS
g décembre 19 42,1
Z _ 0,629 NS
janvier 5 60,0
novembre 21 52,4
· 1,000
C décembre 19 47,4
_. 1,GDU
i janvier 5 60,0
E Tableau 2 - Variations mensuelles de la Fréquence des diFférents
¤ — aliments (A, UC = Uégétaux chlorophylliens, Gr = `
. graines, Hr = Arachnides, C0 = Crustacés Uniscoîdes,
I Ny = Myriapodes, 11 = larves d'1nsectes, il = imagos
d'Insectes indéterminée, D = Dermaptàres, C = Colénptères).
4  *··°4=·  1 4  4
È novembre 84 2,4
; U,845 N5
· Ar décembre 113 U,9
1,184 NS
janvier 158 0,0
novembre 84 8,3
0,328 N5 .
C0 décembre 113 7,0 _
— 8,694 N5 `
· janvier 158 5,0

- 42 -
¤ mois u 5% t S
nevembre 84 1G,?
3,561 99 %
My-décembre 113 0,0
1,2BG NS
janvier 158 1,3
_ ncvembre 84 46,4 ‘
2,5â6 95 % \
ll décembre 113 64,6
j 2,655 99 %
janvier _15B 79,1 (
nevembre Bâ 15,5 3
1,169 É
décembre 113 22,1
1,757
janvier 158 13,9
nevembre Bâ 16,7
2,61D 99 %
C décembre 113 5,3
2,390 95 %
janvier ‘158 G,6
Tableau 3 - Uariatiens mensuelles de l‘abendance des différentes Ã
preies animales. È
Par centre, l‘impertance des Myriapcdes chute de manière très
significative entre nevembre et décembre. Les larves d'Insectes ,
augmentent de manière significative de novembre à janvier compensent
nettement la perte d*impertance des Celéepteres dans le régime
alimentaire de la Bécasse pendant cette période. =
UARIATIUNS DU REGIME ALIMENTAIRE SELON LE SEXE
Aucune différence significative du sexe—ratie (tableau 4] n'ayant
été mise en évidence pour la période étudiée, neue analyserens
les éventuelles variations du régime alimentaire selon le sexe
sur l*ensemble de celle-ci.
Le ceefficient de remplissage n'est pas significativement différent
chez les mâles et les femelles (tableau 5).
Aucune variation significative de la fréquence des aliments chez
les mâles et les femelles n'a pu être décalée (tableau 6).
Aucune différence significative de l'abendance des Arachnides
et des images d'Insectes indéterminée ainsi que des Crustacés

1 K
1 -43-  
1    4 * É  
` novembre 37,7
U,736 N5
décembre ,42,1
' ` 0,63D NS
` _ janvier 25,U —
' Tableau 4 · Variations mensuelles de la fréquence des mâles
î (pourcentages complémentaires pour les femelles).
    @IH  *= E    
` . mâle 14 3,5
` 1,52
. _ Femelle 23 2,6
É Tableau 5 - Variations du coefficient de remplissage selon le
Q sexe.
 Sm  1 *= É  
mâle 14 57,1 .
_ UC
femelle 23 3B,4 —
Ar mâle 14 14,3 Q
G,544
il Femelle 23 4,3
mâle 14 42,8
CU U,494
femelle 23 SD,4 _
mâle 14 14,3
My 1,000
femelle 23 17,4 _
mâle 14 5D,D
1I U,?33 `
Femelle 23 Gû,9

- 44 -
I ¤ Sexe n '% t 5
mâle 14 42,8 î
C 0,305 N5 ·
_ femelle 23 65,2 ·
mâle 14 14,3 I .
0,003 N5
Femelle 23 43,5
Tableau 5 - Variations de la Fréquence des différents aliments
selon le sexe.
É SEXE È 1 1 5    
I Hr mâle 125 1,6 É
U,?94 NS g
il femelle 159- 8,6 É
I mâle 125 7,2 È
C0 0,305 NS É
femelle 159 8,2 _ 5
N
mâle 125 2,4
My 1,140 N5
femelle 159 5,0 A
· I
mâle 125 74,à
ll 4,533 99 %
femelle 159 47,8
_ mâle 125 9,6 I 1
4,609 99 %
Femelle 159 26,4 ° 1
mâle 125 7,2
C 1,175 N5
Femelle 159 11,3
Tableau 7 — Variations de l'abondanoe des proies animales selon
le sexe.
' 1
I

f I
N — 45 — ·
i Uniscoîdes, des Nyriapodes et des Coléoptères (tabl=au 7) n'a ·- · '
‘ pu être mise en évidence entre le régime alimentaire des mâles
et celui des femelles. Par contre, les mâles consomment davantage
de larves d'Insectes que les femelles, mais moins de Dermaptères.
Nos résultats ne concordent pas avec ceux de FADAT et coll. 1
(1979) qui trouvent_en Bretagne que les femelles prélévent
[ plus de larves, de Myriapodes, de graines et de fibres végétales
I que les mâles. —
È UARIATIUNS DU REGEME ALIMENTAIRE SELUN L'AGE
1 Aucune variation significative de l'âge—ratio (tableau B) n'ayant
g été décelée de novembre à janvier, nous étudierons les éventuelles
j ` différences du régime alimentaire des 2 classes d'âge distinguées
î sur l'ensemble de la période.‘ `
    HK t É
` novembre 14 71,4
î 1,000
· décembre 19 68,4 _
E 0,280 «
j janvier 5 100,0
j Tableau B - Variations mensuelles de la fréquence des oiseaux
î de 1ère année (pourcentages complémentaires pour
E les oiseaux de plus d'un an).
E Le coefficient de remplissage ne varie pas significativement
` avec l'âge (tableau 9).
La fréquence des différents aliments ne différe pas chez les
oiseaux de l'année et les plus âgés (tableau 10), seule celle
ïes Crgstacés Dniscoïdes n'est pas loin du seuil de signification
0,050 .
Nous ne sommes pas en mesure de traiter de manière statistique
les variations de l‘abondance des diverses proies animales
selon l‘âge (tableau 11). Signalons toutefois la plus grande
abondance des larves d'Insectes chez les oiseaux de 1ère année
compensée par une nettement moindre des Coléoptères.

_ - 46 -
4   âges RÃ ° * É
I 1ère année 28 5,39 3,19 _
1,55
adulte 10 3,60 2,53 ` `
Tableau 9 — Uarîatinns du ccefficient de remplissage selon `
` 1'âge. - `
EEE  t 5
1ère 28 35,7
UC 1,000
` Ad 10 40,0 I
1ère 28 I 7,1
Rd 10· 10,0
1ère 28 46,4
C0 -
Ad 10 10,0 - ·
1ère 28 17,8
My 1,000
Ad 10 20,0
1ère 28 67,8
1I 0,448
Ad 10 50,0
1ère 28 3,6
il 0,163 ,
Hd 10 20,0 .
1ère 28 35,7 I
1,000 · É
. Hd 10 30,0 I
1ère 28 46,4
C 0,277
Ad 10 70,0
Tableau 10 — Variations de la fréquence des aliments selcn ·
1'âQBn

- 47 -
1ère année Adulte
1 % É %
É 2 W 1 1-8
ce 22 7,2 2 1,e
Ny 10 3,3 2 3,5 î
ll 207 67,9 23 40,3 !
I il 1 0,3 2 3,5 1
` E £1»9 ‘!6,D 7 12,3 Z-
C 14 4,6 21 36,3 '
Tota 305 1DD,û 57 10D,U
Tableau 11 - Uariations de l'abondance des diverses proies
animales selon l'êge.
I CUNCLUSIGN N
Les larves d'Insectes sont les plus fréquentes et les plus
abondantes des proies dans le régime alimentaire de la Bécasse
en hiver. Si aucune variation significative de la fréquence
des différents aliments n'a pu être mise en évidence au cours
de l'hivarnage, l'abondanoe des Nyriapodes chute entre novembre
et décembre, celle des Coléoptères également de novembre à
janvier tandis qu‘à l'inverse celle des larves d'lnsectes croît.
Les mâles prélévent plus de larves d'Insectes et moins de
Dermaptéres que les femelles, ces résultats sont différents
de ceux obtenus par FADAT et coll. (1979) en Bretagne.
Les oiseaux de l'année semblent consommer davantage de larves
d'Insectes mais moins de Eoléopteres que les individus de plus
d'un an, toutefois l'étude statistique n'a pu être réalisée.
REFERENCES _
Fadat C., Ferrand Y. et Martinel 3. (1979) Etude preliminaire
du régime alimentaire de la Béoasse à partir des analyses
de oontenus stomacaux prélevés en France - Bull. mens.
0.N.C. (27)26·33.
Glutz von Blotzheim U.N., Bauer K.M. et Bezzel E. (1977) Handbuch
der Vügel Mitteleurogas. Band 7. Charadriiformes Q2. Éeilë -
Uiesbaden Akademische Uerlagsgesellscha t , B 3 p.

- AB -
Lamotte N. (1971) Initiation aux Méthodes statisti ues en biolo ie . ·
. - Paris (Masson , 4â p.
Lebeurier E. (1982) Séjour et régime alimentaire de la Béoasse
en Bretagne (arrondissements de Morlaix et de Châteaulin) — -
D.R.F.U. 52(3;23?—25D.
Uielliard J. (1973 _Autoéoologie comparée du Bécasseau variable
Calidris algina (L.) ¥`R1auda &1(1·2)1-33.
L u iuii  
Èïïi
.k·;\‘&ï  '
î É »w%ï*%a_ ···:
Ã; gg I fr.,    È ·_·_·ëT.;·:._A_
. —l*” ɻà ---. I ` .F%ï ,oa .,.· J&%@ï·
·#a ;‘ g·=s;U"5#$£aaü%¢f·u.;Éf; _-;·. ‘·‘·:
  ·_._     ·  ‘·       
      .·`    ' ** ;     
à        .:,—   :—)      =1. e    
` sr! ‘ ·--— s?’É'É%wk‘L :¢‘=FV '·`- ..` . eh nia .
    isey1ii·  
S; _- __,;;’;.' _ .·.-.- ’ ..·.   ·_·f=*ï-`· _,._ ·j;,:_î_;·':;·r'|j;_` " ·   .«·gy· ·   .- ·· 1;--
"   n·ii· i' (   ·iY··îi  
        ·  L:  .· «, ’   `îf =`-;   ·.  ` " --"   '* `     ··
     .   ·-'` 1 ‘#  ` E'!
 * '··‘''i``   L
 "`”  *1*  “ î   ÉC } ` 1**
‘ z" . ,    
· À amé? È  ` ·
J Fl, 1:  " x.
TV
·.      ·‘·-·   `'(·     ='`'     ( L
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A3”r~f ‘U`?-¥¥.ÃiW¥ïE,
 ·: - L'.-vf-ty?--·-'-;     I J -,.*5-· -€,.Ã;€î- `LL '  ···.r·’! _;g *£`-rfi -‘
  ·:·`‘ " à    ï il îw ' `êïgf  î’”€~%‘<< En   
  ‘    `. l
  _ l u .
kia _-·.
 É

- 49 -
LE CHEUALEEH GRMBETTE Tringa totanus
SUR LE LITTORAL PECARD
par François Sueur
INTRDBUCTIUN
È Le Chevalier gambette niche de l'lslande à l‘Rsie moyenne. Selon ‘
2 HALE (198B), il existe un cline pour la longueur de l'aile de
l'est de l'UR5S (sous-espece ussuriensis avec une aile relativement a
courte) à l'Islande (sous-espece robuste avec une aile plus longue),
' britannica ne peut être considéré comme une sous-espèce et constitue
I une population hybride entre ce oline et la sous-espèce totanus du E
1 nord de la Scandinavie. `
Les etfectits hivernants du Chevalier gambette sont voisins de
123 9UD individus sur le littoral atlantique de l'Europe dont
17 DUB en Irlande, EU OGG en Grande«Eretagne, 4 TUE dans le
Maddenzee (Banemark, RFA et Pays-Bas), 1 9ûU dans la région du
Delta (Pays-Bas et Belgique), 5 GCU en France, EBU en Espagne
et 1 SGD au Portugal ; de plus hivernent environ 1U BOU individus
au Maroc, 1UU DUO au Banc d°ârguin (Mauritanie) et 9 DUB dans
È la Région méditerranéenne (PRÃTER 1976). Toujours selon cet
É auteur, les populations islandaise et britannique fréquentent
É en hiver l’Europe du Nord—ûuest, toutefois des immatures de la
È dernière citée atteignent le sud de la Péninsule ibérique. En
i Europe méridionale et en Htrioue du Nord biverne la sous-espece
totanus.
· Dans le présent article nous aborderons le statut (nidification,
F cycle annuel, migrations du Chevalier gambette sur le Littoral
É picard. Nous apporterons aussi quelques éléments concernant entre
· autres domaines la biométrie et la mue,
E NEDIFICQTIUN
Des pulli de Chevaliers gambettes provenant du Littoral picard
ont été naturalisés par CUCU dans le premier quart du XXe Siècle
(Nt RRNSDN comm« pers.). Ensuite il Faut attendre la période
1960-1972 pour oue le Chevalier gambette soit à nouveau signalé
nicheur (RRNSQN 1972 et comm. pers.] : un couple cantonné sur
la commune de Uoignarue et découverte d'un nid avec oeufs
(existence d'un document photographique). Cette espèce nlest
déja plus que nicheuse probable de 197U è 1975 sur les cartes
de Rue et 5aint—Ualery¤sur-Somme (YEATNAN 1976).
Plus récemment, la reproduction nla pu être prouvée ; toutefois
des chants et des alarmes furent entendus en juillet 1973 (Mouton
1976), juin 1977 ÉDUPUÈCH et coll. 197B) et mars 1931 (ar DUHAMEL
et M. cznaxouaxr) dans des près humides bordant les paies d'Ruthie
et de Somme. La derniere date peut paraître précoce mais il ne
faut pas oublier oue la ponte chez le Chevalier gambette peut
avoir lieu des la Fin mars (CHAMP et SINNGNS 1933).
N
I
u

u
 
·-sea I
!
CYCLE ÈNNUEL Q
Les tigures E et 2 présentent respectivement les efteetiîs §
mensuels meyens Ãebteeue en utilisant les 5 meilleures années ï
de 197U à ÉQTQ, le début de cette décennie ayant fait llebjet Ã
de recensements irréguliersl et maximaux (teujeurs peur eette É
même déceneîell Neue eenstetens en net passage ee mars mais '
celuieei se pcurseit de manière ece négligeable en aeril¤mal,
et avec une importance meindre jusee’au début de juin (date 5
la plus tardive 2 7 juin îëôû avec 18 individus se uel vers le —
N.NE ae Pare ürnitheleglque du Marquenterre)s à la tin de ee .
meis, le passage eesteuptial eemmeece nettement. ll semble `
marquer use pause ae meîs d°acût peer reprendre en septembre.
D°ectebre à Feerier, les effectifs sent généralement peu importants
(seins de ÃDG individus) et ïert Fluctuants. Ceci représente le
schéma peer la décennie TU, il n'est pas retreuvé lers de l'année
19BG eb le passage préneptial est essentiellement cenceetré en
mai, le pesteuetial plus étalé de juillet à septembre, et avec
des eFFecti?s îaibles dîectebre e avril ainsi eu‘ee juin (CGMMECY
et cell, 1982 ; veir tigure EEG
STRUCTURE DE Là @G95LàîlQN
Elle a pu être établie peur les mais d'aeût et septembre grâce
aux captures de Chevaliers gambettes etfecteées dans des casses
au Fare Dreitbelegieua eu üareeenterre, Les résultats sent très
veisies 2 95,25 % dlelseaux de eremière année peur aeût (e = BU)
et 96,UD É peur septembre fn = 25). lle sent très différents de
ceux cbtenus par WQCKEE (7975) dans llesteaire de le Clyde 2
î&,5 % de jeunes ee aeût et 18,2 É en septembre, alers que la
métbede de capture utilisée par cet auteur §?ilet} surestîme
les eîseaux de premiere année (PîENKUwSKl et DECK î9?6È, ll
Faut velr le l’l¤Fleaeee de la repreeuetiee lecele : les adultes
étant plus sédentaires ses les jeunes, ils seat mieux représentés
en Ecesss que dans le üarqeeeterrea
MEGRQTIGN
Origine géeeraebieue
 
Les reprises ser le Lltteral picard permettent de eétermieer
llerigiee géographique et le trajet suivi ice test au mains
la ligne drelte qui relie le lies ee sagesse à celui de reprise)
dlue éehaetillee de Cbeeallers gambettas, Teutetels lïextrepelatien
quantitative eu eeebre ee reprises ebsersées a lleessmble d‘eee
pepelatiee egettectîï en général ineenee, pese ees preblemes
d*erdre métbedelegiese liés aux wariatieee essentiellement dans
lëespaee, eeirs dans le temps, des erebabilités ee baguage et
de reprise ÃEEMERY et cell, @978Èr
Dlapres le Fichier au CaR€B.F.@s, 119 reerisee de Chevaliers
gambettes set été ettectuées dans la Semme (î1& dans la Plaine
maritime picarde auxquelles neue aeses adjelet 5 reprises effectuées

' - 51 -
N   .
k '  È 9 t  
il ‘,l 5<".»     ~       i
â e E _ _— ._   - l
1
‘ 1
O
Carte 1 - Répartition du Chevalier gambette (d'apres HALE 1980).
2 à l'intérieur des terres : Rbbeville, Authie, Bettancourt-Rivière,
Le Boisle et Liercourt). 27 d'entre-elles concernent des oiseaux
bagués pulli ou tout au moins jeunes non volants.
La carte 2 montre une nette prédominance des oiseaux originaires
des pays scandinaves à l'exception de la Norvège. Celle-ci n'est
pas retrouvée si l'on ne considère que les oiseaux bagués pulli
ou jeunes non volants (carte 3), 13 des 27 oiseaux dans ce cas
(45,1 %) sont originaires des Pays-Bas et de RFA. Cette discordance
observée entre les lieux principaux d‘origine des oiseaux de tous
âges et de ceux des oiseaux bagues non volants peut être simplement
due à des orientations différentes du baguage dans les différents
pays d'Europe.
Si l'on considére les mois de reprises en Fonction des=lieux où
ces oiseaux ont été bagués, on constate tout d'abord l'absence
hivernale des Chevaliers gambettes ba ués dans les Pays scandinaves
les plus nordiques (Suède et Finlande? et les Pays baltes (Estonie
et Lettonie, ne représentant toutefois que 3 reprises pour la
totalité du cycle annuel) ainsi qu’en RDA (Fig. 4). Ces derniers
ne sont également pas remarqués lors de la migration prénuptiale.
L'absence de chasse au printemps ne peut être responsable de cet
état de fait puisque nous avons 26 reprises pour cette période
(12 en mars, 2 en avril et 12 en mai). Un peut donc conclure,
que comme chez de nombreuses espèces (notamment Anatidés), le
Chevalier gambette a tendance à suivre le littoral à l'automne
et rejoint au plus court ses zones de nidiîication au printemps
(absence lors de cette saison des oiseaux les plus orientaux).
Nos résultats sont en accord avec les conclusions de PRATEH
(1976) qui signale l'hivernage de la sous-espèce robuste et

' - 52 —      
sa È v
500 _ _ .
400 (
i
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zoo   (
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Figure 1 - Effectifs mensuels moyens du Cheualier gambette en · È
_ baie de Somme. · _.
de la forme britannica en Europe du Nord-ouest, et celui de la É
sous—espèce totanus en Europe méridionale et en âfrique du Nord. -:
Influence de l'Ãge
La Figure 5 presente la répartition mensuelle des reprises en (
fonction de 1'âge. F
` La migration postnuptiale (juillet à septembre) des oiseaux de Q
plus d'un an est relativement étalée tandis que celle des oiseaux _ É
de 1ère année montre un net pic en août, toutefois cette différence É
n'atteint pas le seuil de signification de 95 % (XÈ= 3,48). Cette Q
- migration postnuptiale différentielle des jeunes et des adultes, g
peut expliquer la non-concordance des conclusions tirées de 5
l'étude du cycle annuel du Chevalier gambette pour la décennie Ã
TU et pour l'année 19BU (influence de 1*âge-ratio variable selon Q
les années). Q
Uu le faible nombre des reprises lors des autres saisons, il n'a g
pas été possible de mener plus loin nos investigations. Q
I

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î Figure 2 — Effectifs mensuels maximaux du Chevalier gqmbette en
E baie de Somme. ·
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Figure 3-- EFFe¤tiFs mensuels en 19BU du Chevalier gambette en
baie de Somme.
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I Figure 4 - Répartition mensuelle des reprises de
_ Chevaliers gambettes en Function du pays
À de baguage. _ .
. i

- 55 -
N
30 1ère année
t 0   e   se   e
38 *
plus d'un an
U     ;
3 F ` N A N 3 3 A 5 U N D J I
Figure 5 - Répartition mensuelle des reprises de Chevaliers
gambettes en fonction de llêge. i
I
eionrîexr \
Les données biométriques sur le Chevalier gambette concernent i
essentiellement des adultes (HRLE ig PRQTER et coll. 1977), les
notres presou‘exclusiuement des oiseaux de première année capturés
au Parc Ornithologioue du Marquenterre ; toutetois ceci n’enlévera
pas toute possibilité de déterminer l’origine géographique des
oiseaux en vue de compléter les données obtenues grâce aux reprises.
Les moyennes de longueur dlaile (Fig. 6) permettent de penser que
la majorité des individus présents de juillet È septembre appar- _
tiennent à la sous—espèce totanus et à la Forme britannica si on
les compare aux données publiées par HÃLE (1988) apres calcul en
considérant un sexwratio équilibré 2 moyenne de 168,8 mm pour
robuste, environ 159 mm pour totanus et 161,6 à 162,7 mm selon
les regions d‘origine pour britannica. La sous-espèce robuste,
originaire d’Islande et non decelee par les reprises dloiseaux
bagués apparaîtrait des la première décade d‘août si l’on considére
avec 88ERE (1973) que tout individu ayant une aile de 168 mm
appartient à cette sous-espèce ou lors de la seconde si l’on
retient les 169 mm de STEVENTUN (1972). Toutefois HHLE (in PRATER
et coll. 1977) signale des femelles totanus ayant une longueur
d'aile de 17d mm, robusta ne serait donc présent dans le Marguenterre i
qu'à partir de la seconde décade de septembre, ce qui est confirmé
par la déviation de la moyenne non plus comprise entre les velours
de totanus et britannica calculées dlaprès HHLE (1988) mais entre Q
celles de cette derniere et robuste, Celle~ci apparait de manière 1
beaucoup plus nette avec deux individus mesurés en février 1979 _
lors d’une vague de Froid 2 183 et 186 mm (X. CUMMECY et F. eusse). I
Ces 2 mesures sont nettement supérieures à celles généralement _
signalées dans la littérature mais sont situées dans la partie
supérieure des valeurs indiquées par SNIT et MULFF (1981) : maximum

  ``=`- 77:_’  7   77 7 7 _ . I 7. ·``_ 7   7_ 7  
ïl  Ãà ieii Q1*7ïÈ-ëîï 771e17 eiei 7   J 1 - 59 — 7 7 9   97
          189 mm. 7 `.
I ·- .—`· ` j 7_ .'`' _ ` __ . ·
17. _-   7 '_ _   -'   suis   7 7 ut E 11 ,
  -'·` 7   7  _ f _ _ Jüilïët ‘ ¤ -7 2 157-157,5 157,2  8,25    7 7 `77 llll 7 7
  H   l'     _  7 71 25 153-168,5 16D,3B 3,U7 -  7 I
7_   -     I ` Pmût 2 m 153,5-170 159,85 4,16 7 7
    7   _ 3 B 156-163 159,75 2,67 _ 7 , _7
    77 .. 7 _ .   · . 71 4 155g5·-166  159,75 4,47 7 7`        
11Ã, '·_· g "12 Ã2 5, ···' Isgptsmsys-2 14 154-174,5 .164,89 6,97 `
  7' 777     7 ·   7 3 B 153,5-162 157, 8 2,5U 77  
1 · _` ; ` 7 Q
].· 7 · Figure 6 — Lengueur de l'aile des Chevaliers gambettes de 1ère 7
E. -· · ._ année (D = decade, UE = valeurs extrêmes).
7 `     7 ' '- _ _ .· -7 7     ._._. -' . 7
  2 7 7_ 7 , 1 7 mais    vs î 6 7 7  
7 ` ·· 7 7 Juillet 3 2 4G,S-44 42,25 1 ,75 7
I 7       7` 7 _ 7 1 24 38-47  41,87 1,69 7 I
7- 7- _7     80813  2 46 36,5-46 41,29 2,81 I -7
77     -7 77 3 E 36,5-42 38,91  1,83 C, I · ._
a . _ 7 7- 1¤ 38,5-41,5 4U 62 1,24
1   ` 7 ‘ 7 7 Septembre 2 14 38-45 41,92 1,9U I
7 . 7.77 _7 7_-  3 ¤ 48-44 42, 8 1,55 ‘
_ 7- ‘ Figure 7 - Longueur du bec des Chevaliers gambettes de 1ère
. I annee.

    Mm HEME  4  
· I Juillet 3 2 47-5U,5 48,75 1,75 _
I ` I I ` T 24 u' 46*-55,5 Ãg,75 2,13 I _'      
à î Août . 2- 46 44,5-54,5 48,51=‘2,33 I N` ;£étt7t
_  -   —" 3 ¤ 43-53- 47,41 3,18 ‘
  _' , 1  4s-49,5 47,25 1,z4 2
`. _ I Septembre 2 14 44-52 48,32 2,52
g C 3  46,5-51 49,25 1,52 ü
Figure 8 - Longueur du taies des Chevaliers gambettes de 1ère_
. · année, "` — — _
· _ ' Dans l'état actuel de nos connaissances, nous ne pouvons distinguer " V
_ robusta, britannica et totanus d*après les longueurs du bec et du` ·
tarse· E . E -_ E
. · La longueur de la queue des Chevaliers ggmbettes de 1ère année
` est comprise entre 61 et 73 mm_(n = 7 ; x = 67,71 mm ; G = 3,91)_ ·
-soit un écart entre les extrêmes supérieur à celui indiqué par - ·
GERUUDET (1967) : 57 à 65 mm. ·
.De Fin juillet à septembre, nous n'avone capturé que 4 adultes.
D‘après les caractères du plumage et la biométrie, 2 d'entre eux — _
appartenaient à la sous-espèce tctanus dont un probablement originaire
du sud de la Scandinavie ; pour un autre adulte, il n'a pas été
possible de trancher entre son.appartenance à cette sous-espèce =
' ou à la Forme britannica. Leur longueur d'ai1e était comprise
entre 155 et 165 mm_(x = 158,87 mm ; 6 = 3,75 mm), celle du bec _ À
entre 39 et 41 mm (x = 40,12 mm ; 6 = D,89 mm) et celle du terse
_entre 43,5 et 46,5 mm (x = 45,37 mm ; 6 = 1,14 mm). I _ _
_ I IADIPUSITE I
.Un observe chez les oiseaux de 1ère année une tendance à la
'diminution de l‘adiposité (notée de 1 à 4) de début août à Fin .
septembre ce qui semble en contradiction avec MACKIE (1976) qui · _ `
a observé une augmentation de poids des Chevaliers gambettes de, i`
tous âges entre ces 2 mois. I - ' `
. I l' 1

 
I — 61 -
**·==a EE UE  ü
= 1  KK
üoût 2 33. 1—4 1,86 û,92
3 5 î-2 1,6G U,4B
· -1- 3 1-2 1,66 U,4?
Septembre 2 14 1-3 1,42 0,62
3 1-2 1,33 0,a? ` ï
1 ._ . _ . .
É Figure 9 - Rdiposité des Chevaliers gambettes de 1ère année. I
`ïî `
 
 
NUE
MACKIE (1976) donne des renseignements sur la mue des rémiges
primaires chez le Chevalier gambette mais aucune autre indication.
Dans le Merquenterre lors de la seconde décade de septembre, 2
oiseaux de 1ère année (sur T4 soit 14,28 %) avaient les rectrices
. médianes en Fourreaux ; lors de la troisième, 2 également (sur 6
l soit 33,33 %) les submédianes en Fourreaux.
i
E3 z:0NcLus1s~
Il conviendra dans l'avenir de prouver d*éventuelles nidifications
sur le Littoral picard. La structure de la population et la
biométrie n'cnt été analysées que pour les mois d'août et de
septembre, cette étude pourrait être envisagée sur l'ensemble
du cycle annuel. Plusieurs points, notamment les variations du
poids et la mue, n'ont fait l'objet d'aucune étude systématique.
REMERCIEMENTS 1
Cette étude a été permise par le Centre de Recherches sur la
Biologie des Populations d'Oiseaux dont j'ai dépouillé le Fichier
de reprises d'oiseaux bagués à l'étranger, ceci grâce à l'aide
de Monsieur 3.F. Dejonghe. Que soient également remerciés Madame
M. Sueur—Bellart qui a participé au dépouillement des Fiches ainsi
que Madame R. Duhamel, Messieurs X. Commecy et M. Czajkouski pour
les observations ou'ils ont bien voulu me communiquer. Que Monsieur
N. Hanson, qui lors de très nombreuses conversations m‘a Fait

- 62 -
profiter de sa grande expérience de l'aviFaune picarde, trouve
ici le témoignage de toute ma gratitude.
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l

·
- ÉB W
ONE SAESON EN HAUTE VALLEE DE LR SOMME
LE STQTUT DE QUELQUES OISEAUX O'EâU .
par Xavier Commecy et Hugues Dupuich
l PRESENTATION DE Le REGION D'E?UDE
La Haute Uallée de la Somme (région de Féronne) est caractérisée
par la orésence de nombreux étangs. Parmi ceuxwcî, 5 (Brie, Cléryw
; soreâomme, Péronoe. 5aint~Chrîst«Eriost et Sainte-Radegonde) ne
sont pas ou peu chassés et c‘est sur aux que se regroupent en
oérlode os chasse et même en dehors de cellewci la ouasi—totalité
des oiseaux oçeau Fréquantant cette région.
En î9S1¤î9B2, sous avons décidé de suivre régulièrement les
oopolations eeiennes de ces 5 étangs sur toute une année (période
estiuale exclue}. Nous avons ajouté les observations réalisées
sur les bassins de déoantation o“une conserverie légumière située
. a environ 5 km de la vallée de la Somme sur le plateau du Uermandois
i à Estrèes-Mons.
METHODES `
Hu moins une visits mensuelle ile plus souvent possible centrée
ao milieu du mois} a été consacrée à ces 6 points d’eau, tous
z visités dans la même journée (généralement moins de 5 heures
entre la premiere et la derniere observation).
Cette étude tait suite à celle que X. CUNNECY et F. SUEUR (T9?B)
ont consacré a lîétang de Eléry—sor~3omme ; elle la complète donc
et apporte quelques réponses aux Questions oui s°étaient posées
alors.
G. NEUEU et F. SOEUR (1978} ont étudié lïaelfaune de la Moyenne
Uellée oe la Somme, mais cette zone étant moins tavorable au
stationnement des oiseaux oleau, nous ne nous y rapoorterons
oogoccasionnellement.
· Nous donnerons pour ouelques espèces tous les relevés effectués
de septembre îëâî è juin 1952 et les conclusions tirées des
observations faites pendant cet intervalle oe temps sont comparées
' aux résultats ous nous possédons depuis plus de 5 ans sur cette
région mais auparavant ces 6 localités n'étaîent pas visitées
régulièrement et surtout pas toutes dans le même jour ce qui
reno les comparaisons parFois ditficîles.
Nous ne eentionnerons pas les nidiïications ous nous avons observé
pour ce secteur, mous réservant de le Faire dans un prochain
article, mais nous les utiliserons quand elles nous permettent
. de mieux comprendre certains relevés.

Q 54 s
LESTE Eïîîîüàîîëüï
ërsëss    s s  __._ .  
Nlshsss ss séssés ssssz lssssàsnt dsss ls séglss ssnsidérés (plus
ss EC sssslssëç ssss sssslsrsss ss dégsgss ls statut ds ss grans
Sséss ssîsssmsst à pastis dss ssssssstisss sasâsltss ds Fsçsn è
ss sss sss?sndss lss ssrlstîsss s”s??ssùîFs dass ssx migsstisss
ss ssllss ssss à llémsssisstiss dss jsunss issus dss rssssductsuss
lssssxa Cssl sst ?ssssisé ss: sn sépsst rspids dss jsvénllss ds
lssss lisss ss ssissssss 2 2 à 3 msis ssulsmsst ss présssss sur
slsssç
ls ssjsslté sss sssltss ss séssntssns st ssmmssss à ss rsgrsussr
sn sssss ssssss ïîs sséësdébsà ssptsmsxsg épsqus è lsqsslls il y
s ssssrs éss jsusss sssrsîs par lss sssssts st même sxssstîsnnsîlsmsst
sss nids gsssisœ Css sssssmblsmssts ssnà psssssîsxslusissmsnt
sssstîtués dlsdsltssp llssssntisi dss jssmss nés sur plans fé
ssstiz ss ls slussril) étsst déjà disssrsés st ssuls ssstsnt
sss jusésilss ds sssssss Ãssiss tssisièssÈ sssséss Lss Grèbss
hsspés süslàss ssàëssss ls Essàs Hsllés ds ls Ssmms dés ls début
ds mais dlscâssrs st ss sswsmsrs il ss rssts à ssu sxès Qügüû
quart dss s??ssti?s ssssssts 2 msis plus sëtû Css prspsstisss
ast ssssî été vériéiéss ss ÉQSQQ Css dsrsisss Srèsss hsssés ns
xssàsst pss tsst llhiss: st ss déssmbsswjsswîss ssuls ssslquss
Éssisiéus ssnt ssésssésë lssr sssbss étant saslabls d‘us jsui
s llsutss sslss lss cssss ss ?ssld ; ls régiss passant étés
tstslsmsst déssstés ss css ss ssl psslsngéœ Clssî ss qui slsst
ssssé ss séssssrs @935 2 aucun individu ls 3 séssmbrsc
Ls sstssr sst lsssstsst dés Fésslsxs ls mlgsstism ss prslssgssmt
ss mass, ssës È lssuslls ds nsmsrsux ssuslss sont déjà ssstssnés
ss qui ss ssssst pss llsbssssstiss ds gssspss impsrtsnts comms
ssls ss ïsîà dsns dlsutsss sésisss su mémé sus ls Littoral Qisssda
Slssril È juin, rssssgssst lss Erébss hsspés ssssssmmsnâ sas
sishssss ssl rsstssî âsswîrss Ãû ss ssrîl§ msàss sus ssls ssssîts)c
Es ÉUÈÃÃEÈMEQÉÈÉ lss sssssdsséisss ssstîsussà sé lss shîîîrss
. ssrisst svss ls séparé sss jssésilss nés sur slsss si ls pssssgs
ds sssx sés sillssssœ ls migsstlss sss sssltss sysst sstlsé ssss
slsstrss régisss ssssls ss ssmssssss sulsn ssât Ãdlspsès dss
ssssxvsàisss susslmssstidisssss ss jsillst? ssûë sà ssstsmsss
îëêû à Essséss»üsssÈ» Es sshéss sss sîéférsstss ssssss mlgsstsâsss
ssi sss?irmé sas E0 Eüüîîëûï fîëêû} sans ls Ussmsndsls sé llsspéss
sst sishssss msis ss siss msiss gsssss ssssâtéc Z
Es séssméî sssés ss sîssrssgs tsés îsislsç ssslsés dss sisssurs
lsssux st sssssgs Css migzstssss ds Févrisr È avril Éssiîs msîÈs
ûéssxt sss jssésîlss tsés sssîés puis dés ssulàss ss scàsbss st
üswsmsïés
üssbs sssssgssux îgdissss sëïèçsllis
Es sssàsmsssg ls qsssiststslité sas hîvsxsssts ssi ssxisés ss
ssml um sstît ssssst ss ïsît ss sstsbrsg nswsmbrs sü déûsmbïss
Swiss à 2 sésésss sssss ds îssid ss ?is déssmsss st début jsswlss,
ls ssmsrs ss Erésss ssstssssus ssésssà s bsàssé ss moitié è ls
mîwjsswîsx ÉTÉ ls 2 déssmsssg Q2 ls EG jsssissÉ» Uss visits ls
ET déssmsss ssss s sssmis ds sslswss SQ îsdisîsssg ssît uns vslsus
âsssrmédlsirsü Cstàs fuits sss hissssssts ss sss ds grands ?rsids
sst ssnflsmés ses lïhîsss ?§«?9 â àà ls 5 ssssssss? EG ls 9 déssmbrs
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  Q- È on N LD : '”‘~ -     L2. ·;     . W È W.?   sE'= J:   =l5·}¥` `I" Ã;-ii: 3 ii--
  Q > 2 C: 2 - ;;~.. I .- &   ZI  ;;'   . i_- I-.-  ,=¤I     ;II_:    g;I— .
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É È-   2 2 2 É E     -"¤£lÉ' `· ,-ïî".`à- ' ` L È; -· ·1#" :§'Ã. ÉÉÉ’Èë· '. "  É"-`·    Ii';-` I
   " Ã É '·   H .` `* -· `I; à”1!1J`-` -E È 1-  -É-;-III?-"?*" EÉ`:Ãq.ï '-   €<·I.`—*. ‘1 îjf- i
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Éaprss see petite eériese de gel) et seulement 7 le—1G janvier
L isssss plus de 2 semaines de gel). chiffres relevés sur 3 étangs
l seulement perei les 5 étudiées Le départ des hieernants se fait
' des le mais de îéerier et en avril, il nly en a plus un d°observé
sur les â pisse elsa;. le Grèee eastegneux ne semblant pas s°y
reprsdelre bien eelil le tasse de ïaçen certaine à quelques TU
l ke a llsst à üermane 2 îü seuplesfîü he (BUUTîNUT 198D). Un
i passage mlgrateire se prsduît en mars mais il n°apparaît pas
cette année? masqué eeëil est par le départ des hiuernants si
i iles ne slintéresse segaux eftestîfs totaux. mais dans le détail,
, en remarque 2 à à Estrèee-Wens le 23 mars contre D en hivernage
L et E se sées Éesr e 3eîate~Redegende centre E le 17 Février. Ce
à passage erîetenier a été bien mieux naté en 1981 su le 19 février
. il sly avait plus ses 5 Grèbes eastegneex (peur un total d°hiuer¤
sente de 2G à 33 pendant llhîuer EO-B1 sur les 6 plans d'eau)
. mais 9 le 15 mars et 21 le 25e Ensuite, E le 27 avril. î
; Les premiers elgreteers apparaîssent début juillet (parfois Fin i
jeîeë par petits presses et peatwëtre même en Famille 2 2 ad.
et s im. le 4 juillet 1979 È îstréeswüpns. Les groupes importants
se seat stsereés sale partir de la fie juillet et aussi pendant
_ test le mais slsses îper exemple 2 16 le 28 aeût TB, 12 le 23
aeît EG et 23 le 27 Éeillet 32 È £strèes~Nene) mais ces oiseaux
se sent que ses migrateurs sei ne restent pas plus de quelques
heures ainsi ses seas llent eentré des observations quotidiennes
e Estrseeeüsns en jeàllet~asüt 198Q.
Les nleereants ne elinetellent que fin septembre (9 le 4 septembre
îëëü sentre 22 qeeleees semaines plus tard è Estrées-Mans).
En ssnslasisn. le Greta cestageeex est un hîuernant parfois abondant
ease le Hasta Vallée se la Ssmmeï partant ea Février et y revenant
en septembre. Dee eigretâess sly preduisent en mars et en juilletm
eeût.
= Grans Csreeran Fhelssrsperax serbe
Les 2 eieratîses sent`re5ersséeé e Clérywserwâamme 2 2 serbe le
28 eepteeere. 1 Ééâîgels le 23 mere et î serbe le 17 aer1l.
Cygne taeerselé gweees alor
Les sexies seat atteints eâ septembre et en Février ce qui esrrese
pend aux eérieees eigratsires. ie dispersien des juvéniles nés
sur pisse se taisent au plus taré ee estobrewnesembre. Le chiffre
ses hisereaets est stable tems trentaine eette année, entre 2U
et QC les autres années? et varie peu en fenotian des ssups de
treie 2 2E le 2 décembre. E2 le 22 et EG le 2D jaeeier. Ceci
avait déja été remarqué en ?S¤79 2 42 le 5 nevembre. A9 le 17
désastre et s7 le îî janvier. Ceci csntredit CBMWECY et SUEUR
(1923} sui ssnsîdéraîent aelîl y avait ane augmentation des
eîïestits è Clérymesrmêsmee en ses de coup de froid. Les variations
stseruéee slars devaient eerrespenere è un regroupement des Cygnes
teeercslés se le régies sur est étang.
Le départ des hisernants se tait en téerîerwmars. En Fait. en
mars. lleeseetiel des eîuernents lseaux a déjà quitté la régîsn
et les esiîtres àmpertents relevés alers sent des à des statîenm
nements d“eiseeea migrateurs ainsi que le preuve llobservatien
se 1B eseeelaires le 23 mars à Estrèes¤Wens su l”espeee nlhiverne
pas et au elle ne siens pas sen plusû
En eeril=aaî, il ne reste plus que les nicheurs locaux (4 à 6
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csucles sales les années] dont les jeunes sont parfois détruits
malgré la ereteetîea sent jeuit l'espèce 2 1 couvée de 12 culli
de 5 jeurs détruite è pérenne en 1981 (et le cas nlest pas unique É).
Le retour des migrateurs commence Fin juillet, se continue en
aeût mais clest imcartant culea septembre 2 pas d‘adultes non
nicheurs présents le É? juin 79, 2 adultes non nicheurs le 2U
juillet 5 pas élaécltes nan nicheurs en juillet BG avant le 21,
date sa 4 aan nicneurs seat observés ; pas c’adultes non nicheurs
en juin Sl, 2 adultes nan nicheurs le 27 juillet. Les 3 années,
les premiers migrateurs cnt été cbservés à Eléry¤sur·5omme qui
cassées la cles grande surîece e*eec libre des 6 étangs concernés· 5
En ceaclusien, le Cygne tuberculé est nicheur dans le Haute Uallée ‘
se la Ecmme, une migration s“y fait de Fin juillet à septembre,
l“eicercage est leccrtant, le départ se taisent en Février—mars
avec un passage migratoire en mars, Z
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2 malaise   serrées--mass`, ’
Teserne de Belem Tadcrea taéerna
Arrivée préccce s·ua ineisidc le 1a octobre et c’est probablement
le même qui est au le î2 eoveacres Sur les 5 derniéres années,
les dates d‘arrieée des Taecrses de Eelon dans la région s*échelon¤
nent entre le 7 nceamcre et le 17 décembre (moyenne : 27 novembre).
Cet individu est rejcint car quelques autres début décembre, ce
sui semble être la date d*errieée habituelle dans le site de ces
canards essentiellement maritimes, Un Fcrt contingent arrive avec
la première sages de ?roid, sginstalle pour niuerner, les chiffres
restant stables de ?in décembre a la mi¤?éurier. Des échanges
sont ccservés entre Clérv~sur~Scmme et 5ainta—Radegonde, peuteêtre
aussi eeec Briewsureëcmme (11 le EU janvier).
Dès la mieïévrisr, en acte llscparition de Taecrnes de Belon à
Estrèesaücas ou lîespèce niche depuis 1978s Ces oiseaux nicheurs
sissnenteils ses aivernants centrés a Clérywsurwâomme ce sont¤ce
dlautres migrateurs ? Nous ne le sauces pas eacoret En 1982,
malgré le présence de clusieurs ceucles cactcenés, il n*a pas
été cbsereé de pellin Nctees ace le lé jeîn 1982, au moins 2
des sisseex présents Ésur 3 sui ont cu être détaillés) étaient
des immaturess Les eiseaux estivasts é Estrèeswmons disparaissent
sa juillet Éeuîil y ait eu ou ses recrcduction)· Dans les localités
cé llescscs se aisne cas, le sécart des niaernants se Fait Fin
mars quelques rstardataires sauvent rester jusquüen avril voire
mai ÉE mei î9?G et li mai isazëo '
Canard coleart ânes glatgrngncacs
Ness clétaclierens cas de statut précis peur ce canard dent les
lâccsrs sâisaiuîeus semiedcmastiaues et acâtardis en vue d’en
faire ses animaux de tir viennent cacher les variations naturelles
dues au cycle acnuell Tcut juste scterons neue 2 une cinquantaine
(use centaine ?} elniaernants à Sainte-Radegonde ; mais la plupart
sect elcrigine asmestiace, les jaunes nés de ces ccuples étant
libres mais statisacant leaguement a cet endroits De même à Cléryw
sarwëcmme aeutacc estimer le total des nivernants à une centaine
dliediuidust Mis à cart une cbseruatisn de 7üû è EBU à Cléry¤sur«
Samme le 31 cctcbre, la migraticn dîautsmne nlest pas importante
et seule llocservatian de quelques dizaines e°individus à Brie

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! et Estrèes-Mons en septembre-octobre, lieux désertés de novembre
à février, prouve son existence.
Le passage de printemps est lui plus diffus et ne concerne jamais
de grandes troupes ; il est surtout net en mars. Dès avril des
familles sont repérables sur tous les étangs. -
· Sarcelle d‘hiver Anas crecca
La Haute Uallée de la Somme ne semble pas être un centre d'hivernage
important pour la Sarcelle d'hiver—bien que pendant tous les mois
de lihiver un minimum de 10 individus puisse y être vu. Ces quelques
hivernants ont été laissés par les groupes migrateurs parfois
importants qui traversent la région.
La migration postnuptiale commence fin juillet-début août et peut
) même être importante à la fin de ce mois (4 le 6 août à Sainte- 1
[ Radegonde en 1980, 20 le 27). Des passages plus ou moins importants Q
peuvent être observés pendant tous les mois suivants sans qu'au I
l cours des 5 dernières années, on puisse dégager une date à laquelle (
ces passages soient réguliers ; seuls ceux de début décembre
semblent être une constante (58 le 9 décembre 1978 70 le 17
décembre 79, 80 le 27 décembre 80, 150 cette année) comme nous
l'evions déjà remarqué en 1977 (CUMMECY et SUEUR 1978).
Les vagues de froid ne semblent pas avoir d'influence sur les
— quelques hivernants que l’on retouve en nombre sensiblement égal
avant et après les grands coups de froid (ceci a aussi été vérifié
pendant l'hiver 78-79).
_ La migration de printemps de fin janvier-février notée en 1978
(CGMMECY et SUEUR 1978) n'a pas été retrouvée depuis. Peut-être
1 se fait—elle tres rapidement mais nous croyons plutôt qu'elle
É est très étalée dans le temps de février à avril et qu'elle ne
l concerne des effectifs importants qu'exceptionnellement. De mai
' è début juillet, quelques individus isolés peuvent être observés
Y occasionnellement, ceci est confirmé par BDUTINDT (1980) dans
· le Uermandois.
Canard chipeau Anas strepera
Comme nous l’avions deja noté en 1977 (CGNNECY et SUEUR 1978),
l'arrivée des Canards chipeaux hivernants se fait assez tard :
à la mi-novembre cette année (confirmé en 1980 : 25 le 5 novembre).
Depuis que nous observons dans cette région, il n*y avait jamais
été vu de Cnipeaux en septembre-octobre, aussi les observations
de cette année réalisées pendant ces 2 mois sont-elles surprenantes.
Elles peuvent correspondre a un passage de migrateurs qui ne
stationnent pas et que nous niavions pas relevé jusqu'alors ou
plus probablement à une dispersion des jeunes nés localement,
ce canard ayant été noté comme nicheur certain pour la premiere
fois en 1981 a Clérv~sur—Somme (CUMMECY et DUPUICH à paraître).
il semble donc que nous assistions actuellement à une modification
du statut du Canard Chipeau en Haute Vallée de la Somme. Les
observations de l'automne 1982 semblent accréditer cette hypothèse.
NEUEU et SUEUR (1978) donnent fin octobre à début novembre pour
la migration postnuptiale de cet oiseau dans la Moyenne Uallée
de la Somme.
Le nombre des nivernants est faible et varie peu en fonction
des coups de froid, Ceci avait déjà été noté pendant l'hiver
78-79 (12 le 17 décembre 78 et 7 le 2 février 79) dans la region
étudiée mais aussi en baie de Somme. Ceci contredit HEDIN (1979)
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- 74 -
oui parle dlune fuite des Cbipeaux en ces de conditions défavorables
et même dlune disparition totale et durable.
Cette année, le passage de printemps n'a été que peu remarqué : 12
le 13 mars contre 1U le 17 février. Mais il avait été net en 1977
ÉCUWMECY et SOEUR 1978) et 1978 : 30 le T0 février contre 10 le
28 janvier. Cette irrégularité dans l’observation du passage
prénuptial montre ou*il doit se faire très rapidement.
Les observations de mai-juin doivent concerner les nicheurs locaux
et leur absence en avril est due à sa trés grande discrétion
pendant la période de nidification.
En résumé, le Cbipeau est un bivernant régulier mais en petit
nombre dans la Haute Vallée de la Somme ; le passage de printemps
se fait rapidement en février-mars et le retour en novembre.
Canard siffleur Anas Eenelope
Clest le Canard bivernant arrivant chaque année le plus tardivement :
début décembre. Si elles n*ont pas été remarguées cette année, des
observations ponctuelles de septembre à octobre existent cependant
(observations de 1977 a 1980) ce qui prouve l‘existence d'un passage
pendant ces mois, passage gui peut exceptionnellement commencer
en août comme cela est le cas sur le littoral picard (1 mêle le
7 août 1980 a Saintewâadegondel. Le nombre des bivernants est
infime (moins de 5} et est irrégulier.
Le passage de printemps est constant et peut parfois commencer
des fin février : 22 le 25 février 1979 et 5 le 25 février 1978.
L’cbservation du 17 avril est la plus tardive que nous ayons
jamais enregistrée dans le secteur.
Canard pilet Anas acute
Pas réellement dïhivernage pour ce Canard et seul est net le passage
de printemps de mi-février è misavril mais qui est surtout important
en mars. Les quelques Filets notés début décembre doivent être la
trace d’un léger passage à cette époque car nous avons déjà observé
des Filets dans la Haute vallée de la Somme le 3 décembre 1980 (5),
le 17 décembre 1979 (10) et en 1977.
Les 5 oiseaux observés le 28 septembre sont plus étonnants mais
nous avons une observation de 8 le 19 octobre 1982 à Sainte—Radegonde,
ce qui pourrait traduire un très faible passage dlautomne. BGUTINUT
(1988) note régulièrement ce passage en septembre et lui aussi
avec des effectifs trés faibles. Des observations ultérieures
nous révéleront peut~étre la régularité de ce passage aussi dans
le secteur de Péronne.
Sarcelle dlété amas puernuedula
8ien gue nous ne l'avcns pas observée pendant la période concernée
par cette étude, il est incontestable que cette espece est régulière
aux 2 passages ainsi que le prouvent nos observations sur les
années antérieures et les observations de 80UTINOT (1980). L'absence
dlobservations cette année montre tout de même que ce passage n'est
jamais trés important (toujours moins de 10 observés ensemble au
cours des 5 derniéres années).
Canard soucbet ânes clzgeata
0u'il est difficile a etablir le statut du Canard souchet E Mis
è part le tres net passage de mars—avril (pouvant débuter mi-février),
rien n‘est précis ni régulier.
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- 73 -
Tout juste peut—on constater un faible passage en septembre _
(commençant en fait dès la fin août : 6 le 27 août 1980) et
pouvant se prolonger en octobre (19 le 23 octobre 1979).
Ensuite les observations sont irrégulières de novembre à février.
En cas de grands froids, les Souchets semblent déserter complète-
ment la région (0 le 20 janvier) mais y reviennent bien vite
dès les premiers 'ours de·dégel (ceci avait déjà été noté pendant
llhiver 1978—1979).
Sauf pour le passage de printemps, les effectifs concernés sont
très faibles.
Fuligule milouin Avthxa ferina
Généralement regroupés en troupes compactes dès la mi-octobre,
les Fuligules milouins ont un statut bien difficile à préciser
pour la période hivernale.
Apparemment un groupe d'une centaine d'individus compose le noyau
des bivernants. Ce groupe se déplacerait entre Cléry-sur-Somme
et Péronne-Sainte Radegonde selon les dérangements qu'i1 subit :
» 26é è Cléry~sur¤Somme le 12 novembre et 91 à Sainte-Radegonde,
¤ 0 è Cléry»sur¤5omme le 2 décembre et 185 à Sainte-Radegonde.
Cette supposition est étayée par les observations réalisées les
nivers précédents ou l’on retrouve le même schéma :
- 180 le 17 décembre 1979 à Cléry-sur-Somme, aucun ailleurs ;
- 130 le 28 janvier 1980 à Péronne, aucun ailleurs ;
~ 141 le 13 février 1980 à Eléry—sur-Somme, aucun ailleurs.
Ce groupe d'hivernants a été-laissé par les nombreux migrateurs
d'octobre, ce que COMNECY et SUEUR (1978) n'avaient pas noté
en 77 n'ayant pas prospecté le secteur au cours de ce mois. Ce
groupe diminue considérablement en cas de coup de froid, ce qui
a été confirmé en 1978-79 : 265 le 17 décembre 78 et 2d le 19
janvier 1979.
En février, les chiffres remontent considérablement. 5'agit·il
du retour des hivernants qui avaient été chassés par le froid
ou des passages migratoires de printemps ? Nous ne le savons
pas encore. L‘absence de Fuligule milouin à Estrèes-Mons au cours
de ce mois semble indiquer qu‘il ne s'agit pas uniquement de
migrateurs. Les observations de mars semblent aussi plaider pour
llbypothèse de la réinstallation après les coups de froid d'un
groupe de 100 è 150 oiseaux. Ce groupe serait celui repéré le
15 mars è Sainte-Radegonde et le 23 à Cléry-sur-Somme alors qu'en
même temps les premiers migrateurs passent. Seules des observations
plus régulières et plus rapprochées nous permettrons de conclure
sur cette hypothèse. Après ce net passage de février(?)-mars,
il n'y a plus que quelques migrateurs ou estivants d*avril à
juin.
Les premiers retours se font début juillet et peuvent déjà être
importants vers la fin de ce mois (21 le 15 juillet 1980 et 39
le 27 juillet 1981). Roût est calme marqué par quelques faibles
. passages qui continuent en septembre.
En conclusions un hivernage important (100 à 200 individus) en
Haute Vallée de la Somme avec des passages pouvant faire doubler
le nombre de ces hivernants présents en Fin octobre-novembre
et en février¤mars. ®uasi~disparition du Fuligule milouin en
cas de grands froids. Retour discret dès le début juillet restant
faible jusqu'en septembre.
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Fuligule morillcn Agthza fuligula
Arrivée des premiers hivernants a la mi-octobre. Cette arrivée
s’est produite assez tôt cette année car en 1979 il n'y avait
aucun Morillon présent le 15 octobre et en 1978, les premiers
sont notés le 28 octobre alors gu’il n’y en avait pas encore
un seul le îé. En 1988, les premiers Norillons sont notés le
7 novembre et il niy avait pas eu d'observations en octobre.
Le maximum est atteint en novembre (maximum confirmé pour ce
mois en 1988) et une grande partie de ces migrateurs de novembre
siinstelle pour l'biver mais suite aux coups de Froid, une fraction
disparaît (54 le 2 décembre, 33 le 27 décembre). Ceci nous est
confirmé par llbiver ?8»79 2 53 le 15 décembre 1978 et seulement
17 le 19 janvier 1979 ; et aussi par BUUTINUT (198U) dans le
Uermandois.
La migration de printemps se fait en février (ceci est confirmé
en 198ü ou 45 sont présents le 13 février à Cléry-sur-Somme contre
28 ou 35 pendant l’biver ainsi qu'en 1979 : 67 présenta à Cléry—
sur—Somme le 2 février contre une dizaine d'bivernants) et se
poursuit avec moins dlampleur en mars pour reprendre de façon
surprenante à la fin de ce mois. Ce deuxième pic migratoire de
fin mars~début avril a aussi été remarqué en 1978 et 1979 :
- 15 le 25 février 78 (1er pic mi ratoire), 9 le 11 mars, 16
le 1er avril (2e pic migratoire? et 9 le 16 avril ;
- 78 le 2 février 79 (1er pic migratoire), 2 le 25 mars, 10 le
1er avril (2e pic migratoire) et 1 le 5 mai.
Le passage peut se poursuivre jusgu'en mai (encore 8 le 6 mai
1981) et uueloues~uns peuvent rester en juin (1 le 1U juin 1981
à Estreesemons). Peut~être ces estivants sont—ils un prélude
a l‘installation de couples nicheurs ; en effet, la nidification
du Fuligule morillon n‘a pu encore être prouvée dans la Haute
Vallée de la Somme bien que des indices tres encourageants existent
depuis plusieurs années, en particulier à Cléry~sur—Somme (CGMMECY
et DUFUICH a paraître).
En conclusion, la Haute Vallée de la Somme représente pour le
Fuligule morillcn un centre dlbivernage important (une cinquantaine
d'individus) partant en février en même temps que se déroule un
premier pic migratoire qui est suivi par un deuxième fin mars-
début avril. Le retour se fait en octobre.
Fuligule nyroca Axtbxa ngroca
1 femelle a Cléry-sur«5omme le 14 octobre. .
Barrot à oeil d‘or Bucepbala clangula
1 femelle le 2U janvier a Clery·sur¤5omme et 1 femelle le 17
février à Sainte-Rauegonde.
Harle piette Wergus albellus
3 mâles 7 femelles a Clery-sur-Somme le ZU janvier.
f¤¤ls dlssu Eallieals ...7,_ ehlararaa
Espèce délicate a recenser, la Poule d'eau forment rarement des
groupes importants mais se disséminant plutôt le long des rives
dlétangs ou de rivieres. Seule la localité de Saint—Christ-Briost
présente de tels rassemblements stables et parfois importants
(maximum de 9B le 2U janvier}. Pourquoi là et pas ailleurs 7
Nous nlen savons encore rien.
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- B3 - Q
Pour ces raisons, le statut que nous allons essayer d'élaborer
est aléatoire et seules des prospections plus poussées permettraient
de le préciser.
Apparemment, l‘arrivée des bivernants se fait graduellement de
I septembre (fin août ?) à janvier. Le départ est rapide et des
début mars, il ne reste que les couples nicheurs et quelques .
: rares migrateurs. Cette espèce n'ayant pas été recensée précisément.
les années précédentes, il n'a pas été possible de faire des L
comparaisons. Tout juste peut·on dire que les rassemblements `
bivernant à 5aint~Cbrist-Briost sont notés depuis plusieurs
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Foulque macroule Fulica atra _
· Déjà présentes en grand nombre des la fin septembre, de nombreuses E
Foulques macroules s'installent pour l'hiver dans la Haute Vallée É
; de la Somme. La légère baisse du chiffre enregistré en octobre §
. montre qu‘une partie des individus présents en septembre n'étaient
I que des migrateurs et non des bivernants déjà installés (ceci
nous est confirmé par les chiffres de 1979 à Cléry-sur—Somme 2
5 190 en octobre contre plus de AOU en septembre et décembre).
I Le nombre des bivernants est stable de novembre à décembre et
g augmente fortement en cas de coup de froid, comme cette annee.
I mais si ce froid s*accompagne d'un gel complet des surfaces d'eaux
g libres, les Foulques quittent en grand nombre le secteur comme
l nous l’avons remarqué pendant l'hiver ?B-79 2 TBEB le 17 décembre
È 1978, 4BU le 19 janvier 1979 et 12BU en février.
5 Parfois, les chiffres de novembre aussi sont faibles (novembre
à T? et 78), les bivernants n*arrivant que dans les derniers jours
de ce mois ou en décembre. Ru contraire, en 19EB, les chiffres
¤ de novembre sont supérieurs à ceux de décembre. Cette instabilité
I des chiffres interannuels de nouembre«décembre montre que les
I Foulques macroules sont très sensibles aux coups de froid se
r produisant an nord de notre région et que les effectifs relevés
î en Haute Uallée de la Somme en découlent directement.
i Les effectifs de janvier sont encore importants bien que toujours
inférieurs aux maxima de décembre (ceci est confirmé par les
hivers ??·?B, T3-79 et ?9~8G ; pas de recensements en janvier
81). Ceci confirme la grande mobilité des oiseaux arrivés avec
les froids qui nous quittent des le retour de températures plus
clémentess
Chute brutale des effectifs en février-mars avec le départ des
nivernants. En mars, la grande majorité des hivernants doit déjà
. être partie mais des passages migratoires cachent cette quasi-
_ disparition. Ces passages de migrateurs nous sont montrés par
· la présence de Foulques macroules à Estrees-Mons où l'espèce
n'hiverne pas et ne niche pas non plus.
En avril, seuls les grands étangs accueillent encore des oiseaux
de passage alors que de nombreux oiseaux nichent, situation que
l’on retrouve en mai et juin avec une petite remontée pendant
ces mois~là, remontée due à l'émancipation des jeunes.
Liarrivée des migrateurs se fait fin juillet. En 1980, les premiers
sont notés le 28 à Estrèes-Mons et le 3D, une centaine de Foulques
macroules est présente à Brie alors que quelques jours avant,
seuls étaient présents les nicheurs locaux (moins de 5G oiseaux).
Be méme, 15U oiseaux sont notés à Brie le 27 juillet 1981.

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En août, il semble qu'il y ait déjà de nombreux migrateurs : ·
A70 le 22 août 1979 (pas d*autres recensements complets Dour ·
Ce mois depuis).
En résumé, début des migrations Fin juillet qui durent jusqu'en
octobre. Les chifïres de novembre à janvier sont variables en
Fonction des coups de froid. Chute des effectifs de Février a
avril suite au départ des hivernants. De mai à mi-août, seuls
sont présents les nicheurs locaux plus quelques rares migrateurs.
Goéland cendré Larue canus
ûuelques—uns en hiver : 2 à Cléry-sur—Somme le 2 décembre, 1 `
immature de 1er hiver à Sainte-Radegonde le 27 décembre, 2 adultes I
le 20 janvier à Saint-Christ-Briost. ;
Mouette rieuse Larue ridibundus É
une colonie d’une centaine de nids est toujours installée à Cléry— Q
sur-Somme ; lieu qui est aussi utilisé comme dortoir non recensé Q
en 1981, ce dortoir concernait plus de BUDG individus en janvier É
1983 et 22OD en 8G·
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier les propriétaires des étangs de Cléry-
sur—5omme et de 5ainte«Hadegonde qui nous permettent de pénétrer
` dans les parties privées de ces points d‘eau.
BIBLIGGRHPHIE
Boutinot SQ (198D) Etude écologigue de l'aviFaune du Vermandois.
r Stresësîe .¢ Qamitwe et svel¤ti¤¤ des -¤r¤1¤t¤ ¤¤·¤î¤
195û - These Docteur Universite Reims, 444 p.
Commecy X. et Sueur F. (1978) Migrations et hivernage des oiseaux
aquatiques sur un étang de la haute vallée de la Somme :
Cléry-surwâomme ~ L'Avocette 2(2—3—4)B2-93. `
Hédin 3. (1979) Stationnement du Canard chipeau Anas stregera
dans le Narquenterre - L'âvocette 3(1—2)1U-16.
; Neveu G, et Sueur F. (1978) Avifaune de la Moyenne Vallée de
ï la Somme 2 secteurs de Bra -sur-Somme et Corbie. Les autres
Uertébrés ~ L’Hvocette 2(1)1-20.
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- 55 -
NDTE SUR LA NIDIFIEQTIDN DU CHEUALIER GUIENETTE
Tringa hzpoleucos DANS L'âISNE
_ par Hugues Dupuich
ÉNTRUDUCTIDN
il semble, d'apres les données de la littérature, que la nidifi-
cation du Chevalier guignette n'ait jamais été signalée dans
l’Hisne.
YEATMMN (1976), dans l'Atlas des Oiseaux nicheurs de France,
n‘indioue aucun cas. BDUîINDT (198D) ne l'a jamais trouvé nicheur
dans le Uermandois.
Dans la Somme, sa nidification n'a été donnée comme certaine
que sur le littoral picard (YERTMAN 1976).
Le cas de nidification constatée en 1931 à l’étang de Boué est
donc le premier cas enregistré pour l'Aisne·
DERDULEMENT DE LR NIDIFICHTIDN
î) Description du biotope
La nidifica ion a eu lieu à l'étang de Boué, situé en Thièrache,
dans le nord de l'Aisne. C‘est un étang eutropnisé aux bords
vaseux, ou se développe sur la rive même une végétation palustre
typique, formée diarbustes aux branches enchevêtrées retombant
vers l’eau et ménageant un grand nombre de caches. Une roselière
constituée de Massettes T oha s . jouxte l'étang. Deux ruisseaux
l'alimentent : l’Ancienne Sambre et l'Essery (ruisseaux aux eaux
très claires). C'est tout près de ce dernier gue la nidification
a été constatée.
2) Résumé des observations
migrateur regulier de mars à novembre, le Guignette n'avait jamais
montré à Doué de comportement nicheur avent 1981. =
Busgue Fin mai, la migration est constatée. Durant le mois de
juin, l'étang ne sera visité ou'une seule fois le 8 où 2 individus
seront observés.
En juillet, le cantonnement est noté : les 6 et 11, un individu
alarme, deux fois, en décollant du même endroit, à environ 10 m
de l’emboucnure de l*Essery dans une zone de végétation dense.
Le 15 juillet, un individu alarme dans le même secteur puis
j‘observe un Guignstte, non volant, d'une taille inFérieure à
l°adulte proche, oui fuit sous la végétation. Son âge est estimé
à B ou 1D jours.
Le Q? juillet, 2 adultes et ce juvénile non volant seront observés
dans le même secteur. Ils n°ont pas décollé car j'ai évité tout I
dérangement. I
Le 24 juillet, toujours au même endroit, sur un bord vaseux, ·
j°observe les 2 adultes et le juvénile volant assez mal (âge
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estimé 17 à T9 jours) car ils ont décollé, m'ayant repéré,
après le 24 juillet, l'étang ne sera plus visité. É
Donc, un couple de Chevaliers guignettes s'est reproduit en 1981 ;
à Boué, donnant un jeune à l'envol. Q
Je n‘ai jamais recherché le nid par mesure de prudence. I
I
. DISCUSSION SUB LH NIDIFîEATIUN
D'après les données de la littérature et les observations réalisées,
nous auons ou retracer la chronologie de la reproduction.
HARHISBN (1977) donne comme début de période de reproduction
mai à mi-juin ; généralement, la ponte est de à oeufs. L'incubation
dure de 2G à 23 jours. Les 2 parents couvent et la nichée abandonne
le nid des que le duvet est sec. Les pulli ne commencent à voler
que vers le 13ème jour et parfaitement le 21ème jour.
Si le 2à juillet est considéré comme le 1B-19ème jour, 1'éclosion
remonte alors au 5-E juillet et le début de le ponte vers la
mi-juin. Un peut donc considérer les 2 individus du 8 juin comme
le couple nicheur· C'est une nidification assez tardive. On note
un seul jeune à l'envol, c‘est faible mais cela peut être expliqué
par le date déjà avancée de la nidification.
CGNCLUSIBN
Il s’egit donc de la première nidification constatée de Chevalier
guignette dans l'Aisne. Une meilleure prospection des bords de
rivières (Aisne, Serre...) aux époques favorables devrait mieux
nous éclairer et montrer que le cas de Boué n’est peut-être pas
le seul.
BIBLIOGRAPHIE
Boutinot S. (19BB) Etude écologique de l'evifaune du Uermandois.
Strsstursc d ¤ëmi9¤€_€? svel¤ti¤¤_des v¤·¤l¤ti¤¤S dsvwis
39SB - These Docteur Universite Reims, 444 p,
Harrison C. (2977) Nids, oeufs et poussins d'Europe - Bruxelles
` (Elsevier),
Yeatman L. (1976) Atlas des Oiseaux nicheurs de France - Paris
(s.¤.P.), 2s2"p"`. ""`“`