I edito __ LA PREUVE PAR 6 LE MONDE du samedi 24 septembre consacrait à la chasse toute sa page 19. La moitié supérieure proposait, comme on peut le voir, trois articles. Nous ne dirons pas grand chose du premier t " Bonne chance Monsieur le Ministre". Le second est titré "Les français disent ce qu'ils pensent de la chasse" : ils auraient du mal à dire ce qu'ils en savent puisque — Est-ce un hasard ?— l'infor- mation à propos de la chasse a tellement été manipulée et ce depuis si longtemps, qu'il n'en savent pas grand chose... S'ils venaient à en savoir plus, rien ne prouve qu'ils cederaient davantage aux nouvelles sirènes. La nouvelle formation pratique pour les LE MONDE candidats-chasseurs pourrait, nous l'espé- rons, faire tomber 1nêü_ Bonne chance, monsieur le ministre ! quette du chasseur : " Nu’ m’ “ru-m . m.“ m mal formé, mal infor- me"... Quant à la demi-page inférieure, elle est ré- vélatrice. Lisez-en plutôt les annonces : Browning (USA/ Bel- gique), Winchester (USA/ Italie), Légia (Italie), Les Paradors (Espagne), Madelios/ Jet Tours: une se- maine de safari au Sé- négal. Lorsque nous disons que la chasse en France grève le déficit Chasse eïfï il; {Ë s: n Î s l Ë ri il‘ . i: il 1 i l: . '.‘ ta? n‘ H î 3E ÎË ne; 5'] ' n ‘Î. 31%!‘ Ï J E gin n 5H; i l ï: fil‘ î ÎÊÏI à t5! 1 Il!‘ in 22E I îlf .1‘ Ü} ‘äëëätê Jçjçîi i fçästgîë 1'::lä|l: i »"«ï’îz;;ë F; lî! :i" r! i in‘: Il E iihflil i. il Ë: li É Les Français discnl IÊË}: ïizâ‘ ÏEËË izîilî u E553 îiäzäîflgë L“; iigîiigc! ‘ i; fiîfî il là}. ‘I lll phi hg ' Fil! m; ‘W12: l“ l ä a n'étant‘! «L —uu-—— alfifdl. ŸËÏË . ÊËÈ sur m! Jïiëifiï! WW Æüîæ ÎHI slîiï! : nu- a h- papa nnuwoulbn-n - a-no-n ‘l de la balance commer- LÊÊÏÏE ciale, on se gausse. _ ' CARTOUCHE Ah ! Bon : jugez vous- - m Emuom E “'°'“°-°' , a GRAND RENDEZ-VOUS . JEEE-‘FJ-a: : . DE CHASSE! signe’ ' .' - ' “Wæmï“m""" ‘IIÏIINBMIÜÛICÜIJŒ MANUCHANCE. _. . ,. - «4—'«“"-'-"«’-"'“»=«“»7«“u' WIA/(IIESÏER. (,3 Lettre du hérisson n°94 — oct. 88
8.6.6‘. LE BUREAU EUROPEEN DE L'ENVIRONNEMENT FAIT SA RENTREE : Cette rentrée 1988 a été. somme toute. Classique. Comme chaque année. vacanciers. écoliers. par- lementaires ont repris le chemini de leurs acti- vités habituelles. Conflits politiques. économi- ques et sociaux parsèment à nouveau l'actua- lité. auxquels nos médias font la part belle. Pourtant. durant cette période estivale. les pro- blèmes liés à la nature et à l'environnement n'ont malheureusement pas manqué voitures propres avec l'affaire "Calvet—Peugeot". pollu- tion de l'Atlantique par l'immersion de 6000 Toyota au large du Portugal. trafic d'animaux à nos frontières...(pour n'en citer que quelques uns). Non. CFC. pluies acides. essence plombée. déchets toxiques et autres agressions ne sont pas partis en vacances ! Et parce que ces sujets de préoccupation quo- tidienne représentent un danger croissant pour la préservation de notre planète. nous tirons le signal d'alarme depuis bon nombre d'années déjà. C'est ce que fait aussi. une fois encore. le Bureau Européen de l'Environnement. depuis le début du mois. Son président. grec. Michaël SCOULLOS et son secrétaire général. Raymond VAN ERMEN. font le tour des capitales de la CEE. afin d'y pré— senter le mémorandum du BEE à la présidence grecque du Conseil des Ministres de l'Environne- ment. Mardi 13 septembre. ils se trouvaient parmi nous. à Saint-Cloud. pour y donner une confe'— rence de presse avec. à leurs côtés. la FFSPN. Dans un bref discours introductif. Michaël SCOULLOS a défini l'attitude générale du BEE face aux divers roblèmes évoqués dans le mémo- randum. Raymo VAN ERMEN a ensuite exposé les principaux points de ce mémorandum. Plu- sieurs thèmes ont été ainsi abordés. Le Marché Unique Européen. la pollution automobile. les priorités des pays de l'Europe du sud en rua- tière d'environnement [investissements pour le contrôle électronique de la pollution. applica- tion des principes stipulés dans les constitutions, lois nationales et directives européennes concer- nant le droit à l'information. investissements dans les technologies propres. dans un program- me tourisme/environnement, Amendements dans la préparation, l'adoption et le suivi des pro- cédures des programmes intégrés), MEDSPA: Plan d'action stratégique méditerranéen. la protection de l'habitat (préparation d'une directive sur la création d'un réseau d'habitats protégés . NATURA 2000). les biotechnologies. la pollution de l'air par l'incinération des ordures ménagè» res. la couche d'ozone. les changements clima- tiques. l'eau, les produits dangereux (Pyra- lène...) Autant de problèmes présents sur notre continent. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 Sur le problème du Grand Marché lntérieur en particulier. le BEE fait les remarques sui- vantes “Dans son mémorandum bi-annuel à la Présidence du Conseil des Ministres de l'Environnement. le BEE. fédération européenne des associations d'en vironnement. s'interroge sur les orientations que dessinent. en matière d'environnement. les déci- sions et intentions du Conseil européen des Mi nistres et de certains Etats membres. de la Cour de Justice de Luxembourg et de la Commission européenne. Le BEE analyse ainsi les décisions des Conseils des Ministres. les conditions mises par la France pour accepter la mise en application des normes pour les petites voitures décidées en Conseil. l'avis de l'Avocat général auprès de la Cour Européenne de Luxembourg dans une action de la Communaute‘ contre le Danemark en matière d'emballage de liquides alimentaires. les inten- tions de la Commission de mener l'ltalie en jus- tice pour s'opposer à une loi italienne interdi- sant les emballages en plastique. Si l'on fait la somme de tout ceci. que constate- t«on en effet ? La Communauté ne parvient plus à se mettre d'accord que sur des normes faibles de protection de l'environnement. En fait. ces mesures sont inférieures à ce qui existe aux USA. au Japon et dans 1.'AELE (l'Association Européenne de Libre Echange) et inférieures a ce que permet l'état de la technique. D'autre part. si l'on suivait la France. ces normes se- raient un plafond et seraient fixées pour une longue période. ll serait interdit aux Etats mem- bres d'aller plus loin. par exemple par des in- citations fiscales. La liberté de circulation prendrait ainsi le pas sur la protection de l'environnement. contraire- ment aux USA ou la construction de l'Etat fédé- ral n'a pas empêché chacun des Etats membres de pouvoir adopter des dispositions plus sévères en matière d'environnement. La primauté de la libre circulation avec des normes faibles de pro- tection de l'environnement constitue un cocktail explosif. Le risque est triple estime le BEE: — l'environnement de certains Etats membres serait moins bien protégé que sans grand marché — l'industrie européenne ferait aveu de non—com— pétitivité avec les USA et 1e Japon tandis qu'une seconde Europe (celle de l'AELE) apparaîtrait plus dynamique. — l'opinion publique pourrait se retourner contre la construction européenne si la Communauté n'assure pas un haut niveau de protection de l'environnement équivalent à celui de l'Europe de l' AELE. des USA et du Japon. et en même temps interdit à ses Etats membres de prendre le relais. Nous avons. conclut le BEE. un autre projet pour l'Europe. celui d'une Europc qui aura l'adhésion des citoyens parce que construite sur une politique de l'environnement forte qui seule peut assurer une économie compétitive. Le BEE a écrit dans ce sens au Président de la Commission et au Président du Conseil.” On verra avec intérêt, en lettre interne, les observations du BEE‘ concernant Z’Acte Unique et Vl-Ïnvironnement ainsi qu'un avis très circons tancié de LudWig KRAMER sur ce même Acte Unique. 4
Toujours lors de cette conférence de presse. le Président de 1a FFSPN. Pierre DELACROlX. a précisé l'action et le suivi de la fédération en ce qut concerne les problèmes européens. A pro- pos du problème de la pollution automobile. la FFSPN a pris un certain nombre d'initiatives. Vous trouverez ci—dessous la lettre adressée par Pierre DELACROlX à Jacques DELORS. Président de la Commission des Communautés Européennes ainsi que le communiqué de presse diffusé à l'occasion de cette conférence de presse et inti- tulé "appliquons le principe pollueur—payeur à l'automobile". Vous pourrez également vous référer à un pré- cédent article paru dans la Lettre du Hérisson n°92 du 1er Août 88 (p. 12/13) : "Peugeot. vers un boycott européen ?" Lettre de 1a FFSPN à Jacques DELORS, Président de 1a Commission des Communautés Européennes. "Monsieur le Président. A la suite de vos interventions rappelant l'im- portance de l'Environnement pour le futur déve- loppement de l'Europe. notre Fédération vous avait remercié d'avoir ainsi souligné ces prio- rités de la Communauté en construction. Nous ne pensions pas alors que se concrétiseraient de façon aussi rapide certaines réticences ou faiblesses politiques de notre pays dans ce domaine. Depuis lors. le gouvernement français a reculé à deux reprises devant les lobbies industriels: d'une part après l'intervention de M. Jacques CALVET à propos de la voiture "propre". qui a entraîné l'annulation des décisions judicieuses prises par les Ministres de l'Environnement de la Communauté en la matière z d'autre part. sur la taxation du gazole. décidée par M. FAU- ROUX pour des raisons essentiellement fiscales, mais qui allait dans le bon sens en pénalisant une motorisation insuffisamment respectueuse de l'Environnement. et qui a été annulée par les Ministres de l'Economie et du Budget. Dans les deux cas. nous observons que le pou- voir politique. défenseur de l'intérêt général. a cédé après avoir pris les bonnes décisions. Nous le regrettons profondément. Dans le cas de la voiture "propre". ce recul politique se tra- duira par toute une série de conséquences dom. mageables pour la France et surtout par le ter- nissement de l'image de l'industrie française à l'étranger. ce qui ne peut que combler d'aise ses concurrents. Quant au refus de politique fiscale incitative en matière d'environnement. il sera contesté par nos partenaires et aggra- vera sans nul doute à terme la situation de nos industries exportatrices. ll serait inacceptable que nos normes de pro- tection communautaires soient ainsi transformées en normes-plafond interdisant le progrès. Enté- riner une telle situation traduirait une attitude frileuse. inspirée des conceptions du développe- ment industriel rappelant fortement le XlXe siè- cle. et totalement dépassées. Les fautes politi- ques nous seront durement reprochées par les autres pays de la Communauté. De plus. certains calculs sont parlants . le handicap financier qu'évoque M. CALVET représente l'équivalent de quelques-uns des multiples gadgets coûteux — tels les becquets—arrière—qu'il faudrait savoir sacrifier à des enjeux sérieux. En outre. il est tout à fait regrettable que la France refuse de s'attaquer au problème des die- Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 sels et de leur pollution spécifique. Les Etats pourraient en effet exercer un rôle incitalif majeur car ils ont sous leur responsabilité des parcs de véhicules considérables. massivement équipés de moteurs diesel et gérés par les ad- ministrations centrales et les services publics. Régler la question de la pollution par les die- sels sur les véhicules publics contribuerait à une très nette amélioration de l'atmosphère ur— baine. C'est pourquoi nous faisons appel à votre auto- rité et à votre claire appréhension des questions internationales. ainsi qu'aux rapports privilé- giés que vous pouvez avoir avec les responsa — bles de l'actuel gouvernement français. pour in- citer avec nous ce dernier à reconsidérer ses choix avec sérénité. Les Français. et tout par- ticulièrement les membres de nos Associations. sauront reconnaître le courage politique d'une telle décision. Pour notre part. persuadés de votre propre conscience des enjeux. nous serions heureux de nous trouver à vos côtés dans ce combat pour notre avenir." Pierre DELACROlX Président. Communigué de presse FFSPN z APPLlQUONS LE PRlNClPE POLLUEUR-PAYEUR A L'AUTOMOBlLE. Le 25 juillet dernier. la FFSPN prenait l'initia- tive de menacer le groupe P.S.A d'un boycott européen. s'il s'obstinait à faire obstacle au renforcement des normes anti-pollution acceptées à Luxembourg le 27 juin. Cette position dure de la Fédération était cer- tes motivée par le refus de faire progresser le dossier de la "voiture propre". Mais surtout. au lendemain de son Assemblée générale consa- crée aux "Transports contre nature". la FFSPN ne pouvait manquer de dénoncer une erreur stra-— tégique fondamentale. Depuis vingt ans. les associations de protection de la nature rappel- lent que seules une industrie et une agriculture respectueuses de l'environnement feront encore partie des activités d'avenir. L'économie fran- çaise ne peut se payer le luxe de rater le vi- rage imposé par l'évolution des techniques et des nouvelles exigences de la collectivité. Pour l'immédiat. la FFSPN réclame les mesures suivantes — l'adhésion de la France à l'accord de Luxem- bourg du 27 juin. — un échéancier communautaire permettant à la CEE de rejoindre les normes américaines: au 1er janvier 1993 pour les véhicules à essence, au 1er janvier 1990 pour les véhicules diesel. — un programme sur les TRANSPORTS ROUTlERS PUBLlCS EN ZONE URBAlNE (autobus. compagnies de taxis. voitures. camions et camionnettes des administrations et entreprises publiques : postes. chemins de fer. etc) assurant. pour L'AN 2000 SUR LA TOTALITE DU PARC. des taux d'émission ne dépassant pas les NIVEAUX DES MOTEURS A GAZ DE PUlSSANCE EQUlVALENTE. Enfin et surtout la FFSPN demande L'EXTENSlON URGENTE DU PRlNClPE POLLUEUR-PAYEUR aux vé- hicules routiers et aux carburants en Europe:
— par l'instauration d'une TAXATION SUR L'ES- SENCE PLOMBEE (analogue à la taxe sur les com bustibles contenant du soufre) qui rétablisse au minimum In parité de prix avec l'essence sans plomb dans les différents pays, — par une TARIFICATION DIFFERENTIELLE DE LA FISCALITE DES VEHICULES (VIGNETTE) SELON LA POLLUTION EMISE. En tout état de cause. la FFSPN souligne la né- cessité d'un contrôle annuel des véhicules, dans des conditions protégeant les intérêts des con- sommateurs (qualification et tarifs adéquats des centres de contrôle). Paris. le 13 septembre 1988 ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL DE L’EUROPE QUARANTIÈME SESSION ORDINAIRE - RECOMMANDATION 1078 (1988)' relative à la politique de l ’cnw'ronnettzcnt en Europe (1984-1987) IJAssemblée, 1. Réafftrmant l'intérêt qu'elle porte a la protection de l'environnement; 2. Convaincue que la lutte eomrc la pollution est de la responsabilité de chacun, aussi bien des pouvoirs publics, des industriels que des citoyens; 3. Soulignant que l'environnement, élément vital du cadre de notre société, constitue également une composante de notr,e patrimoine et qu'a ce titre il doit étre protégé; 4. Constatant avec satisfaction une prise de conscience du public, mais estimant néanmoins que l'information reste insuffisante; 5. Convaincue de la nécessité de mettre l’accent sur l'éducation au respect et a la protection de l'environ- nement; Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 6. Se félicitant du fait que le Conseil européen, en adoptant 1’article 130 R de 1'Acte unique européen, a jcté les fondements d'une véritable politique commu- nautaire de l'environnement; 7. Notant qu'à l'instar de l’OCDE, la Communauté européenne a mis l’accent sur la nécessité d'intégrer la politique de l'environnement dans d'autres politi- ques: économique, agricole, sociale, de la recherche, de l'éducation, etc.; 8. Rendant hommage aux travaux accomplis au Conseil de l'l3urope par le Comité permanent de la Convention relative a la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne), et regrettant que cette activité soit freinée par les moyens financiers limités dont elle est dotée; 9. Se félicitant des accords intervenus aux niveaux européen et mondial, mais regrettant que les instru- ments juridiques ratifiés ne soient pas toujours mis en application au niveau national; 10. Se félicitant aussi des efforts déployés pour coordonner les politiques de l'environnement entre l’Europe de l'Est et de l'Ouest dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), 1l. Recommande au Comité des Ministres: a. d'inviter les gouvernements membres: i. Et organiser des campagnes de sensibilisa- tion et d'information du public. particulièrement des jeunes. aux questions de l'environnement; ii. passer en revue les conventions interna- tionales dans le domaine de l'environnement et ït prov céder lorsqu'il y a lieu ït leur ratification; iii. s. adapter les législations nationales alin qu'elles permettent l'application des conventions et des décisions prises au niveau international; I iv. a consacrer plus de moyens linanciers a la protection de l'environnement et s. la lutte contre la pollution; v. à intégrer systématiquement la politique de l'environnement dans les autres politiques secto- rielles; vi. à reconnaître et a. encourager les efforts menés par les organisations privées actives dans ce domaine; l. DÎSCILVJÎOII par I 'Â.\'.\'c')IlI)’€Ïl.' le G mai I988 (8° séance) (voir Doc. 5880. rapport de la commission de Penvironneiuent, de l'aménagement du territoire et des pouvoirs locaux. rapporteur: M. Fajardo). Texte adopte’ par (‘Aazvclttbltïe le 6 mai I988 (I? séance). 6
vii. associer les régions et les collectivités locales a toute action en faveur de l'environnement: viii. à conclure des accords de bonne conduite avec les industries polluantes, les exploitants fores- tiers et les agriculteurs qui sont ou qui peuvent être causes de pollution, alin de les associer à la lutte con- tre les nuisances; b. d'augmenter les moyens attrlbués au Comité permanent de la Convention relative ïi la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'lÎ.urope; c. de donner suite ïi la demande déjïi ancienne de l'Assemblée que soit conclue la convention euro- péenne pour la protection des cours d'eau internatio- naux contre la pollution; d. d’entamer sans délai l'élaboration d’un instru- ment politico-juridique européen (convention-cadre) visant à la protection des sols contre la pollution, en associant à cette tâche le secteur «aménagement du territoire» et le secteur «nature» des activités inter- gouvernementales du Conseil de l'Europe; c. de collaborer étroitement avec la CEE dans le domaine de l'environnement afin d'éviter tout che- vauchement des activités; f de poursuivre, dans le cadre de la CSCE, la poli- tique de coopération Est-Ouest dans le domaine de l'environnement par le biais d'une nouvelle réunion à liaut niveau dont le but serait d'examiner les possibili- tés de la mise cn œuvre d'une politique commune. LYNX : QUE LA BETE MEURE Vu l'es derniers événements survenus dans l’/lin concernant la destruction d'un lynx ”ovinivore” la FFSPN, la FRAPNA et la SFEPM ont vivement réagi. Vous trouverez ci-dessous des éléments de réflexion sur ce sujet (artihZe de J. SERVAN) ainsi que Ze communiqué de presse de la FRAP- NA du 7 septembre dernier et la lettre de la SFEPM de juillet 1987 au Ministre de l’E'nvùr'on— nement. A PROPOS DU LYNX DE LUNE Le lynx a été réintroduit en Suisse il y a une vingtaine d'années. Depuis, des animaux ont passé la frontière et colonisent progressivement le Jura, le Doubs et l'/\in. Le lynx mange principalement des chevreuils, des lièvres et des petits rongeurs ainsi que de temps à autre un mouton. En 1985 est mise en Lettre du hérisson n°94 - oct. 88 place une commission spécialisée (à laquelle par ticipe le groupe lynx CORA—FRAPNA)(*)qui permet aux éleveurs d'être indemnisés. Dans le départe- ment de l'/\in, les chiffres officiels de moutons tués par les lynx sont les suivants : 1985 :4 1986 : 6 ; 1987 r 12 ; 1988 (jusqu'au début septembre): 63. Çe dernier chiffre correspond principalement à des mortalités survenues dans deux troupeaux localisés sur deux communes proches. ll faut également savoir que, au mi- nimum, une centaine de moutons sont tués par an par les chiens errants dans ce département. Ce chiffre n'a rien d'exceptionnel puisqu'une étude en cours montre que dans d'autres dépar- tement, les chiens errants tuent chaque année plusieurs centaines voire plus d'un millier de moutons par an. Le 30 Août 1988 la dépouille d'un lynx est exhibée spectaculairement au Journal télévisé de la 5. La presse locale et nationale s'empare de l'événement. Quelques jours plus tard, M. Brice LALONDE rencontre les éleveurs de l'Ain auxquels il tient un discours ferme sur la protection du lynx tout en promettant la recapture d'animaux. Position de Véronigue Herrenfinchmidt {ingénieur ONC, spécialiste du lynx) — il s'agit probablement d'une ou deux femelles apprenant à chasser à ses jeunes, — les attaques ont lieu sur le "front de coloni- sation" où les troupeaux de moutons n'ont pas encore appris à se défendre, — de nombreux éleveurs de moutons refusent de mettre des colliers protecteurs pourtant efficaces. A partir du 10 septembre, tentative de recap- ture de lynx vivants (sans succès au 1A sept. le lynx probablement dérangé par les battues aux sangliers des 2 et 9 septembre, aurait changé de secteur). Position du Ministère de l'Environnementi — le lynx est une espèce protégée au titre de la loi de Protection de la Nature de 1976. — relance de la concertation locale une com- mission a été mise en place à la fin du prin- temps (mais ne s'est pas encore réunie). - création d'une mission nationale chargée de trouver une solution au problème du lynx. NB : en vertu de la réglementation françai- se, les dégâts commis par les espèces protégées ne peuvent donner lieu à un remboursement. Actuellement, les agriculteurs ayant subi des dégâts par le lynx sont remboursés par le WWF/France. Position de la FFSPN, SFEPM, FRAPNI}; — les association regrettent que la situation soit devenue "explosive", ayant déjà auparavent tiré la sonnette d'alarme (voir ci-aprèsla lettre de la SFEPM au Ministre de l'Environnement de juillet 1987). — la destruction d'un lynx et la publicité faite autour est inadmissible ; la FFSPN, la SFEPM et la FRAPNA portent plainte, — le lynx doit rester une espèce protégée au ti- tre de la loi Protection de la Nature de 1976, 7
— reconnaissant l'existence et le bien_fondé des activités humaines d'élevage. les associations estiment que ce problème concerne également l'élevage (conduite des troupeaux) et les popu- lations humaines (explication, sen sibilisationl . en conséquence les associations demandent que des méthodes de protection des moutons (collier. chien....J soient développées afin de protéger les activités humaines légitimes. — les associations demandent que si des lynx sont recapturés. ces derniers soient relâchés rapidement dans la nature. jean SERVAN (*) Groupe LYNX CORA-FRAPNA BP 158 01201 BELLEGARDE CEDEX DESTRUCTION D'UN LYNX DANS LE DÉPARTEMENT DE L'AIN, LA FRAPNA PORTE PLAINTE ET RAP- PELLE LE STATUT ET L'ORIGINE DE CET ANIMAL. Communiqué de presse de la FRAPNA "La FRAPNA a appris avec consternation le tir d'un lynx femelle par un inconnu le mardi 30 août dernier. Ce coup de force fait suite aux diverses pressions déjà exercées sur les pouvoirs publics dans le département de l'/\in. pour re- mettre en cause le statut de cette espèce. proté- gée en France depuis 1931. En préambule. la FRAPNA souligne qu'elle n'ac- ceptera jamais aucune destruction de lynx et ne cèdera pas au chantage de quelques délin- quants à la recherche de "coups médiatiques". Le lynx. contrairement à ce qui a e'té affirmé. n'a pas été réintroduit dans la région Rhône- Alpes et les individus qui s'y trouvent provien- nent de Suisse. Cet animal est un prédateur indispensable dans nos forêts puisqu'il consomme beaucoup d'animaux faibles. malades ou âgés. Ce félin est un des plus précieux représentants de notre faune sauvage et fait partie. à ce titre. du patrimoine naturel national. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 La FRAPNA ne nie pas pour autant que des dé- gâts puissent être commis sur les moutons. Dans ce sens. depuis 1985. elle a versé près de 30 000 F d'indemnités aux éleveurs. grâce au WWF France (world Widüfe Fund}. La FRAPNA a contribué à la mise en place d'une commission d'expertise pour déterminer la cause du décès des moutons. Or. les attaques par le lynx sont sans commune mesure avec les dégâts causés par les chiens errants en 1984. par exemple. une étude révèle que 400 moutons ont été tués par des chiens dans le seul département de Hte- Savoie. Ces chiffres n'ont rien d'exceptionnel et sont extrapolables aux autres départements. En ce qui concerne le lynx. des méthodes pa- cifiques doivent être mises en place effarou— chement. colliers de protection pour les moutons. et surtout prise en charge par la collectivité et/ou les assurances. La FRAPNA travaille dans ce sens avec tous les responsables dignes de ce nom. Quoiqu'il en soit. l'acte odieux commis par une ou des personnes anonymes ne doit pas rester impuni. La FRAPNA porte plainte auprès clu pro- cureur de la République du Tribunal de Grande lnstance de BELLEY (Ain) et se constituera par- tie civile dans les meilleurs délais afin de de- mander des dommages et intérêts". LETTRE DE LA SOClETE FRANCAlSE POUR L'ETUDE ET LA PROTECTlON DES MAMMll"ERF.S adressée à Monsieur le Ministre de l'Environnement "Monsieur le Ministre. j'ai l'honneur de porter à votre connaissance l'information suivante. Les responsables de notre association ont été informés des demandes de "contrôle" de lynx. faites en raison des prélèvements effectués sur des moutons dans le département de l'Ain. Lors d'une récente réunion. notre conseil d'adminis- tration s'est ému de cette tentative de déclasse- ment d'une espèce protégée. L'étendue réelle des dégâts (5 ou 6 moutons tués. et dédommagés) leur localisation extrême (2 exploitations) sont sans commune mesure avec la demande de "con— trñle". La SFEPM serait Païcontre tout à fait intéres- sée par la mise en place d'un protocole de suivn de l'évolution de la recolonisation spontanée du massif du jura par le lynx. L'opération "lynx des Vosges" se poursuit de façon harmonieuse. ll serait surprenant que le même phénomène de réintroduction dans le ]ura aboutisse à des con- séquences opposées. L'information dans cette dernière région semble encore insuffisante et un effort est certainement à faire dans ce domaine. Quant à nos voisins Suisses. ils comprendraient sans doute mal que le lynx dans un environne- ment très proche de ce qu'il. connaît chez eux. trouve des conditions d'accueil diamétralement opposées de l'autre côté de la frontière. ll va de soi que notre société vous apportera dans ce projet de suivi scientifique et de cam- pagne d'information. toute l'aide qu'elle sera en mesure de vous fournir. 28 juillet 1988 François MOUTOU Secrétaire géné ral SFEPM
HALTE AU PILLAGE ILLEGAL DU POUCE-PIED (bmmuniqué diffusé à la presse le 6 septembre dernier par la SEPNB. Le 31 août 1988. trois Espagnols ont été surpris sur la Pointe de Pen Men. en plein coeur de la Réserve Naturelle de l'lle de Groix (Morbihan) en infraction pour cueillette illégale de pouce- pieds(Pollicipes cornucopiae). Ils ont été remis à la gendarmerie qui a dressé procès verbal. La SEPNB. association gestionnaire de la réserve naturelle par délégation du Préfet du Morbihan. donnera les suites juridiques nécessaires à cette affaire en se constituant partie civile. Le pouce-pied est un crustacé original et rare qui vit en bancs serrés. fixé par un pied sur les rochers dans la zone de balancement des marées (comme les moules). Cet animal est en Bretagne en limite nord de sa répartition géo- graphique avec des populations mal connues, très localisées et peu nombreuses. De beaux gisements situés sur les côtes de Belle—lle sont l'objet depuis de nombreuses années d'une surexploi- tation déraisonnable en période de pêche légale et d'un pillage inadmissible en toutes saisons au point que les gisements sont aujourd'hui gravement menacés. Sur l'lle de Groix. en plus d'une cueillette tra- ditionnelle et locale admissible. une pêche pro- fessionnelle existe depuis quelques années mais en l'absence de quotas et de contrôle. De plus en plus. Groix est l'objet de prélèvements illé- gaux en toutes saisons en quantité croissante. Le rôle d'une réserve naturelle est de protéger et de gérer les ressources naturelles du patri- moine qu'elle conserve. La SEPNB demande que le pouce-pied soit une espèce intégralement pro- tégée. qu'une étude scientifique (en cours) per- mette de mieux connaître cette espèce, ses con- ditions de vie et de reproduction. qu'un inven- taire des gisements soit réalisé. enfin qu'une gestion du stock soit établie en relation avec les professionnels. Ces mesures raisonnables sont seules garantes d'une protection des pouce-pieds des côtes armo- ricaines et du maintien d'une activité de pêche à long terme. Les Espagnols. très friands de cet animal. ont totalement épuisé leurs propres gisements. C'est pourquoi. dans un véritable trafic organisé. ils viennent aujourd'hui piller nos propres res- sources. ll est de notre intérêt et de celui des Groisillons de préserver leur patrimoine. SUR LE FRONT DE L’0URS.... . en e5[_on . Campagne Recours en grâce Un premier lot de 280 signatures de personnali- tés a été déposé à la Présidence de la Républi- que le 7 septembre. La solution du dépôt par paquets successifs a finalement e'té préférée à celle d'une remise groupée. pour maintenir la pression aussi longtemps qu'il faudra ! Et cela est nécessaire car l'ONF sabote ouvertement le plan ours dans les Pyrénées Occidentales. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 Le principe de la fermeture de 20 pistes au 1er septembre aurait été obtenu après-de laborieuses négociations avec les municipalités. Ces pistes devaient être fermées avant l'ouverture de la chasse par 1'ONF diligentée par les autorités préfectorales. Mais...le 11 septembre au soir. l'ONF qui se targue pourtant souvent de son efficience. n'avait équipé de barrières que g pistes et encore les barrières auraient été lais sées...ouvertes ! Dans ce premier lot de signatures du recours en grâce on relève, entre autres. deux prix Nobel (MM. LWOFF et PRlGOGlNE). de nombreuses personnalités du monde des arts et du spectacle (JJ. ANNAUD. C. AUTANT-LARA. P. AVRON. P. de BROCA. J. CARMET. J.C. CARRlERE. J. DERAY. A. DOMBASLE. M. DURAS. S. FLON. J.P. GREDY. C. HELFFER. JANDELlNE. B. LAFONT. J. MERCURE S. MONFORT. C. PlNOTEAU. A. POlRE. E. RlVA. F. SElGNER. etc). des écrivains (B. CLAVEL. G. CONCHON. A. BOURlN. P. GASCAR. C.LEVY- STRAUSS. P. MOlNOT. H. QUEFFELEC.P.SCHAEFFER etc). des journalistes (C. BERNADAC. J. CARLlER J. GRAND-MOUCHN etc). des hommes politiques (G. BAPT. G. MESMlN. P.C TAlTTlNGER) etc. La recherche de signatures de personnalités (cf Lettres du Hérisson n°86 et n°91) continue donc. Exposition "d'ours en ours" Muséum National d'Histoire Naturelle — La Maison de Valérie — Groupe Ours. Sauf imprévu. elle sera inaugurée par F. MlTTERRAND. Président de la République le 6 octobre 1988. Elle durera jusqu'en Août 1989) (lieu : Jardin des Plantes- Paris). Enfin Jean-Jacques ANNAUD sera présent à PAU le 11 octobre 1988 lors de la première de son film "l'Ours" réservée aux élus el person—' nalités pyrénéennes . L'organisation de ces différentes opérations avec leurs à—côté et l'inévitable dose d'imprévu. de cafouillages a demandé et va demander encore beaucoup de temps et d'énergie aux membres du Groupe Ours qui s'en occupent. C'est épuisant... Jean-Pierre RAFFlN
Paul/non L'ATLANTIQUE MENACE PAR TOYOTA (SUITE) Dans Îe n° précédent de la Lettre du Hérisson (N°93) l'Association ROBIN DES BOIS nous adres- sait un appel urgent destine’ â toutes les asso- ciations de protect-ion de l'environnement afin qu'elles manifestent leur vive désapprobation quant à la décision du gouvernement portugais. Celui-ci venait alors d'autoriser l'immersion, au large de Porto, de 5.792 Toyota neuves, con- tenues dans les cales du REIJIN qui s'était échoué le 26‘ avril dernier à 300 m du rivage. A cette occasion, la FFSPN a envoyé une lettre au Premeir Ministre du Portugal. Monsieur CAVACO SILVA. Vous en découvrirez le contenu ci—dessous. Nous reproduisons également un second commu- nique’ de presse de l'association ROBIN DES BOIS en date du 25 août dernier. AFFAIRE A SUlVRE. . . . Lettre de Pierre DELACROlX, Président de la FFSPN adressée à Monsieur Annibal CAVACO SILVA. Premier Ministre Portugais. "Monsieur le Premier Ministre. Nous avons pu suivre ces derniers jours l'acci- dent survenu près de PORTO à un voiturier ja- ponais et ses conséquences. Nous regrettons vi- vement ce malheureux événement pour le Portugal et son littoral. Cependant. les médias se sont fait l'écho des suites qu'entendaient donner à cet incident l'ar- mateur et les constructeurs japonais avec l'ac- cord de votre gouvernement. à savoir l'immer- sion de ces voitures au large des côtes portu- gaises. Nous ne pouvons pas croire que vous ayez auto- risé une telle opération. En effet. le jet en mer de près de six mille véhicules sans aucune res- triction représente une pollution majeure. même si elle s'étale dans le temps. ll s'agit là de près de 6 000 tonnes de déchets toxiques ou nui- sibles à la vie de l'océan. Une telle pratique est d'autre part contraire aux accords interna- tionaux contemporains. en particulier à la con- vention d'Oslo. ll nous paraîtrait enfin tout à fait regrettable que le Portugal. qui vient d'en— trer dans la Communauté Européenne à un mo- ment où les problèmes de protection de l'Envi— ronnement apparaissent de plus en plus priori- taires. se singularise par une telle faute. C'est pourquoi. au nom de toutes les Associa- tions Françaises de Protection de la Nature re- groupées dans notre Fédération Nationale. je viens solliciter solennellement de votre gouver- nement qu'il revienne sur sa décision d'autori- ser une telle opération. Ce serait une solution de facilité pour l'armateur du REljlN. un désas- tre pour la mer et pour nos enfants. et la res- ponsabilité du Portugal serait lourde. Espérant que notre message sera accueilli favora blement. nous vous en remercions par avance et vous prions d'agréer. Monsieur le Premier Ministre. l'expression de notre haute considé- ration". Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 Communiqué de presse de ROBlN des BOIS du 25 Août 1988. DEUX MEMBRES DE ROBIN DES BOlS OCCUPENI‘ LF. "REljlN" AU LARGE DE PORTO. Quatre ans jour pour jour après le naufrage du "Mont Louis" en mer du Nord. deux membres de l'association française ROBIN DES BOlS ont réussi ce matin à atteindre. à bord d'un canot à rame. l'épave du "Reijin". échoué à 300 m de Porto avec 5 792 Toyota neuves dans ses câles. ROBlN DES BOlS exprime son opposition à la décision du gouvernement portugais et de l'ar- mateur japonais du "Reijin" d'immerger dans l'Atlantique les voitures. et demande que les Toyota soient débarquées et recyclées à terre. Les 5 792 voitures représentent 6 000 tonnes de produits persistants. toxiques ou nuisibles pour l'environnement marin. ll règne autour de ces opérations d'immersion. illégales au regard de la convention d'Oslo. un secret plus épais que celui auquel nous a habi- tué l'industrie nucléaire. La Société London offshore consultanl, chargée de la coordination technique des opéralions. u pour ordre de ne pas indiquer l'emplacement des immersions. De plus. aucun journaliste n'a été autorisé ni Z1 accéder sur la plateforme de le- vage qui a commencé en début de semaine les opérations de désincarcération des Toyota. ni même à s'en approcher. ROBlN DES BOlS a passé outre les interdictions et ses deux membres. munis d'appareils photo. ont l'intention d'occuper l'épave toute la jour- née. LES LESSIVES ONT LES MAINS SALES. Très prisés par les fabricants de lessives. les phosphates rejetés dans les eaux usées résistent hélas au traitement des stations d'épuralion. lls finissent leur course dans nos mers où ils provoquent une prolifération d'algues aux effets désastreux sur la faune aquatique (entre autres)- A défaut de pouvoir changer rapidement la légis- lation quant aux normes à imposer aux fabri- cants de lessives. on peut en un premier temps sensibiliser les consommateurs en les amenant à préférer des marques de lessives à faible teneur en TriPolyPhosphates (TPP) ('-*). C'est dans cette optique que l'association COPRONAT (Connaissance et Protection de la Nature en Côte d'or) édite et diffuse une fiche à l'usage des consommateurs. Vous y découvrirez la lessive idéale (moins de 15% de phosphate). le tableau des principales marques de lessives et leur teneur en TPP. le rôle du consommateur dans son choix de lessive... Pour tout renseignement : COPRONAT lNPSA Rue des Champs Prétois 21000 Dl]ON [*) les lessives actuellement sur le marché ont une teneur en TPP variant de 0 21 45% ! 10
QUEL AIR FAIT-IL A CAEN ? Suite à l'article intitulé "pourquoi tu tousses", paru dans la Lettre du Hérisson du 1er Août (en page 18) dans lequel nous reproduisions l'état de la pollution hebdomadaire à Genève figurant dans un quotidien suisse et que nous commentions en ces termes : "pourquoi pas chez nous?" le CREPAN si nale ue les Fran ais ne sont as tout à fait nuls en ce q domaine. En effet, le journal 0uest—France publie mensuellement (et non quoti- diennement il est vrai) le résultat des analyses mensuelles de l'air dans l'agglomération caennaise. En outre, il est possible d'obtenir ces analyses sur minitel, par le serveur télématique de la Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche Basse—Normandie,(faire le 31.74.17.17 pour le prix de la com- s munication téléphonique) grâce a l'ESPAC, Association pour l'Etude, la Surveillance et la Prévention de la Pollution Atmosphérique dans l'Agglo mération Caennaise (tél. 31.74.68.55). Rappelons que la poursuite de cette information au public est d'ailleurs dans le contrat "1000 CEE". Souhaitons que cette initiative se développe dans de nombreuses régions françaises ! OUVREZ L’ OEIL SI AU COURS DE vOS PROMENADES AUTOMNALES, vous VOYEZ UNE DECHAR GE SAUVAGE 0U UNE DECHARGE AUTORISEE MAL GEREE (FUMEES, ODEURS, ETC) POUvEz-VOUS NOTER : LA LOCALISATION DE LA DÉCHARGE (BORD DE ROUTE, ANCIENNE CARRIERE, ETC) LA COMMUNE Où ELLE SE TROUVE LE VOLUME APPROXIMATIF DEs DÉPÔTS LA NATURE DES DÉCHETS (ORDURES MENAOERESflMONSTRES" (vIEUx FRI- OIDAIRES, MATELAS...), SACS DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES, ETC) ENvOvEz CES PRËCISIONS A JJSETIE BENARD 23. RUE D’HAsTINGs 14000 CAEN CE RECENSEMENT AIDERA A FAIRE LE POINT SUR CETTE OUESTION DANS L'ENSEMBLE DU PAYS. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 _ _ 11
_.. ui-NL " UÎJITTIIÎJF‘ ü äll U QUELLES FORETS POUR DEMAIN ? Lu pour vous, dans la revue ARBORESCENCES (n°16‘- Mai/Juin 1988) de l'office National des Forêts, un article intitule’ "le Manteau d'/lrle- quin ou la culture, l'homme et la forêt", par Jean Marie BALLU, ingénieur en chef du G. R. E. F. En voici quelques extraits ... Mais quelles forêts pour demain ? Dans une période de rigueur budgétaire où les moyens financiers doivent être réservés aux in- vestissements les plus productifs. il est proba- blement déraisonnable de reboiser des terres sans intérêt forestier ou de continuer à investir dans certaines forêts à rentabilité déjà très faible. ll va donc également falloir repenser la gestion des forêts actuelles. en sachant abandonner à la nature les surfaces forestières à rentabili- té déjà limitée ou nulle - rochers. landes. ma- rais. tourbières. et. ceci fera à juste titre la joie des protecteurs de l'environnement : Econo- mie et écologie se rejoignent. Les forestiers sont techniquement capables de reboiser toute la France. mais à quoi sert pour la Nation d'investir dans des secteurs à renta- bilité douteuse alors que des hectares de qualité beaucoup plus productifs. vont être reboisés et auront des coûts de production de ce fait incom- parables ? A quoi sert de drainer à grand frais des vallées favorables aux bécasses et aux chevreuils. Lais— sons-les aux scientifiques. aux entomologistes et aux chasseurs. A quoi sert de reboiser des crêtes arides et très ventées qui ne donneront que des arbres ram- pants ou en drapeaux ? Laissons-les aux géo- graphes et aux artistes. A quoi sert de drainer des tourbières pour y planter des pins qui resteront souffreteux et jaunissants ? Laissons-les aux botanistes. ll y a assez et il y aura (le bons terrains à re- boiser. Les protecteurs de la nature le disaient déjà bien hier à certains forestiers. Mais. comme l'ingénieur spécialiste des ponts résiste mal au plaisir de réussir un tour de force technique en reliant des îles au continent. le forestier voulait parfois aussi souvent reboiser la moin- dre clairière. le moindre vide...Mais. heureu- sement. ce travers devient de l'histoire anciennes Mais il faudra cependant aussi savoir diversi- fier les productions et faire appel de plus en plus à des essences de grande qualité. notam- ment. fruitières. merisier. érable....- qui appor teront la variété dans nos essences forestières. Ainsi. dans la mesure où l'espace consacré à la forêt s'étend largement et de la même façon que l'agriculteur abandonne ses moins bonnes terres. il est probablement beaucoup plus raison- nable d'investir dans les meilleures stations. Nous aurons encore plus qu'aujourd'hui des forêts à deux ou plusieurs vitesses : sur les Lettre du hérisson n°94 - 0Cî- 88 xlnlläèäê 12 sols productifs et au relief peu accentué. une forêt orientée vers la production très extensive. Cette dernière ne fera plus guère l'objet que d'une cueillette et d'une exploitation par la chasse. la pêche et le tourisme rural.... la production forestière devenant par la force des choses secondaire. ll y a probablement là une chance importante pour la faune sauvage et la nature. Quelques autres voies de réflexion pour l'a- griculture. l1 n'est pas illogique (non plus) de cliercher à désintensifier l'agriculture dans certaines régions pour produire moins avec les mêmes sur- faces. ce qui permettrait de réduire certains excédents sans abandonner pour autant l.es ter- res à la friche. A ce titre. par exemple. le drainage de zones humides. les défrichements ou l'arasément des haies ne sont pas vraiment plus d'actualité !5achons préserver ainsi ce qui reste de nos bocages ou de nos zones humides..." Nous nous réjouissons de voir- airzsi défendues les thèses de la FFSPI‘! et de ses associations... JÜSÏ/CE DATES DE LA FERMETURE DE LA CHASSE AU GIBIER D'EAU : LES PREFETS BAFOUENT LA L01 ET LES DECISIONS DE JUSTICE En 1988. à la demande de la FRAPNA. les tribu- naux administratifs de Lyon et Grenoble annu- laient les arrêtés préfectoraux de l'Ardèche. l'lsère. la Drôme et le Rhône fixant les pério— des d'ouverture et de fermeture de la chasse au gibier d'eau. En effet. ces derniers étaient contraires à la Directive Européenne car ils autorisaient la chasse au dela clu 31 janvier. Aujourd'hui. dans un même élan. les Préfets de l'Ardèche. la Drôme. l'lsère et le Rhône réci- divent en prenant des arrêtés identiques. ce au mépris des exigences biologiques (prises en com- te par la Directive Européenne) et des décisions de justice. La FRAPNA remonte au créneau pour demander à nouveau l'annulation par les juges adminis- tratifs de ces autorisations préfectorales. en invoquant la violation de la chose jugée * Directive du Conseil. des Communautés Euro-- péennes : 2 Avril 1979. * Décision du Tribunal Administratif de Greno» ble : 28 novembre 1987 (concerne l'lsère et la Drôme). _ * Décision du Tribunal Administratif de Lyon: 2? Avril 1988 {concerne l'Ardèche et le Rhône). . à savoir:
/ (661801710)! UN ARRET TRES POSITIF ! Le 1er juillet 1988. le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté du Ministre de l'Envi- ronnement du 26 juin J987 "instituant un plan de chasse pour ceräaines espèces d'oiseaux d'eau". Les faits : le 26 juin 1987, le Ministre de l'Environnement prend deux arrêts. Le premier abroge l'arrêté du 12 juin 1979 qui fixait la liste des animaux gibier . Il établit une nouvelle liste et ceci en conformité avec les disposi- tions de l'annexe II de la Directive Eu- ropéenne du 2 avril 1979 qui est la nomen- clature des espèces chassables sur le territoire de la Communauté. Cet arrêté, conforme aux dispositions communautaires, ne fera pas l'objet d'un recours de la part des associations. Mais ayant satisfait aux exigences europé- ennes, le Ministre de l'Environnement accorde une compensation aux milieux cyné- gétiques selon le procédé bien connu "un coup à droite, un coup a gauche". Un autre arrêté en date du 26 juin 1987 voit le jour : Pour la seule campagne 1987-1988, il complète la liste des espèces gibier établie par le ler arrêté par d'autres espèces (voir en annexe l'arrêté en question). Aucune de ces espèces ne figure a l'annexe II de la Directive Européenne. Elles ne sont donc pas chassables sur le territoire de la communauté et l'arrêté encourt l'annulation. En outre, pour ces oiseaux, l'arrêté institue un plan de chasse. sur le modèle du plan de chasse au grand gibieg extrêmement précis dans ses dispositions, impraticable sur le terrain. en réalité. Là aussi, le coup peut paraitre adroit, machiavélique même. Il s'agit, tout en livrant aux chasseurs un lot d'espèces nouvelles à tirer pour la campagne de chasse 87-88. de feindre de se conformer â l'article 9 de la Direc- tive qui prévoit que les dérogations à l'annexe II sont possibles, à condition (entres autres conditions) qu'il s'agisse "d'exploitation judicieuse de certains oiseaux en petite quantité". Le plan de chasse dans ses dispositions extrêmement pointilleuses paraît respecter ces exigences. Le Ministère a satisfait les chasseurs. Il pense aussi avoir satisfait aux exigen- ces communautaires. C'était sans compter le recours de la LPO et de la FFSPN du 25 septembre 1987 devant le Conseil d'Etat. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 2.: la L'arrêt du Conseil d'Etat : Le Conseil d'Etat,sans se préoccuper des dispositions sur le plan de chasse, n'aura besoin que d'un seul moyen pour annuler la décision du Ministre. Les espèces classées gibier par l'arrêté ne figurent pas à l'annexe II de la Directive; En contradiction avec les textes européens, il doit être annulé. Bilan : Cet arrêt du Conseil d'Etat est riche d'enseignements. 1/ Il est d'abord tristement révélateur de la guerre qui se livre entre le Ministre de l'Environnement, les autorités communau- taires, sous la pression concommitante mais ô combien inégale des associations de protection de la nature et des représen- tants des chasseurs, avec pour enjeu le suivi de l'avifaune européenne qui bat déséspérément des ailes... 2/ Il est par ailleurs, quant à son contenu très positif, car le Conseil d'Etat a désormais (mais pour combien de temps une jurisprudence vis à vis de la Directive Européenne qui se révèle très favorable. 3/ Il est remarquable par la rapidité des délais dans lesquels il a été rendu- 9 mois, c'est un record pour cette lourde et inefficace machine que constitue le Conseil d'Etat. En consèquence.1a FFSPN a attiré l'atten- tion du Vice—Président du Conseild'Etat par lettre motivée et très officielle sur l'urgence qu'il y avait à rendre un arrêt, en raison du contexte particulier dans lequel s'inscrivait cette affaire "Arrêté paru au J0 le 20 septembre 1987 modifiant la liste des espèces gibier l . a . d'eau‘alors que la saison de chasse etait déjà commencée. Nous voulions un arrêt avant la fin de la saison de chasse - ce délai n'a pu être tenu — il s'agit tout de même d'un record de vitesse pour ce vieux pachyderme de Conseil d'Etat (tout respect gardé pour cette auguste institution). Enfin, deux leçons à tirer et à apprendre par coeur pour ceux qui ne les connaitraient pas encore : 1/ Les États sont tenus dans un délai prescrit de prendre toutes les dispositions législatives. réglementaires et adminis- tratives nécessaires, pour se conformer aux directives européennes. Ils peuvent pour manquement à ces obliga- tions comparaitre devant la Cour de Justice Européenne. 2/ Devant les juridictions nationales, peut être demandée l'annulation de tout acte administratif contraire aux disposi- tions d'une Directive Européenne. Dominique NORMAND Responsable des Affaires Juridiques 13-
Arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée NOR : ENVNBZOMNA Le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement. du loge- ment, de l'aménagement du territoire et des transports, chargé de l'environnement, Vu le code rural, et notamment son article 373 : Vu le décret n° 59-1007 du 28 août l959 relatif à la police de la chasse dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, Arrête : Art. l". — La liste des espèces de gibier que l'on peut chasser sur le territoire européen de la France et dans sa zone maritime est fixé comme suit : Gibier sédentaire Oiseaux: colins, faisans de chasse. gélinotte des bois. lagopède alpin, perdrix bartavelle. perdrix rouge. perdrix grise. tétras lyre (coq maillé) et tétras urogalle (coq maillé). Mammifères: blaireau, belette, cerf élaphe. cerf sika, chamois isard, chevreuil. chien viverrin. daim, fouine. hermine. lapin de garenne. lièvre brun, lièvre variable. marmotte, martre. mouflon. putois. ragondin, rat musqué. raton laveur. renard. sanglier. vison d'Amérique. ' Gibier d'eau Barge à queue noire, barge rousse. bécasseau maubèche, bécassine des marais, bécassine sourde, canard chipeau, canard colvert. canard pilet. canard siffleur, canard souchet, chevalier aboyeur. chevalier arlequin. chevalier combattant. chevalier gambette. courlis cendré, courlis corlieu. eider à duvet. foulque mncroule. fuligule milouin. fuligule milouinan. fuligule morillon. garrot à l'œil d'or. harelde ‘de Arrête : Art. l". - Pour la campagne de chasse l987-l988. la liste des espèces de gibier d'eau que l'on peut chasser établie par arrêté du 26 juin i987 est complétée par les espèces suivantes: chevalier cul blanc, toumepierre à collier, chevalier sylvain, grand gravelot, ber- nache cravant, bécasseau variable, gravelot à collier interrompu.- bécassine double. ' Pour chacune de ces espèces un arrété du ministre chargé de la chasse fixe les départements où ces espèces peuvent être chassées. et la limite maximum du prélèvement. . Dans ces départements, ces espèces ne peuvent être chassées par les détenteurs du droit de chasse ou leurs ayants-droit s'ils ne sont bénéficiaires.de plans de chasse individuels attn'bués conformément _ aux dispositions ci-après. ' Art. 2. - Chaque personne physique ou morale qui‘ détient le droit de chasse sur un territoire et qui désire obtenir un plan de chasse individuel doit en faire la demande. La demande doit étre conforme au modèle annexé au présent arrêté (l). Elle est adressée chaque année au président de la fédération des chasseurs. Art. 3. — Les demandes revétues de l'avis du président de la fédé- ration des chasseurs sont transmises au commissaire de la Répu- blique. Art. 4. - Toutes les demandes de plans de chasse individuels sont examinées par une commission comprenant : Membres de droit: — le commissaire de la République du département, président ou son représentant : — le directeur départemental desaffaires maritimes ou son repré- sentant ; — le directeur départemental de l'agriculture et de la forét ou son représentant : — le président de la fédération départementale des chasseurs ou son représentant. Membres nommer par le commissaire de la République : — trois représentants des intéréts cynégétiques nommés sur propo- sition du président de la fédération ; — un représentant d'une association de protection de la nature agréée au titre de l'article 40 de la loi du l0 juillet l976. La commission peut recueillir l'avis de toute personne qu'elle juge utile de consulter. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 ENVIRONNEMENT Miquelon, huitrier pie, macreuse brune, macreuse noire, nette rousse, oie cendrée, oie des moissons, oie rieuse, pluvier argenté. pluvier doré, poule d'eau, râle d'eau. sarcelle d'été. sarcelle d'hiver et van- neau huppé. Oiseaux de passage Alouette des champs. bécasse des bois, caille des blés. grive draine. grive litome, grive mauvis, grive musicienne, merle noir. pigeon biset, pigeon colombin. pigeon ramier. tourterelle des hois, tourterelle turque et vanneau huppé. Art. 2. — L'arrêté du l2 juin i979 fixant la liste des espèces de gibier est abrogé. Art. 3. - Le directeur de la protection de la nature est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. ' Fait à Paris, le 26 juin i987. ALAIN CARIGNON. Arrêté du 26 juln ‘I987 instituant un plan do chasse pour certaines espèces d'oiseaux d'eau NOR : ENVN8700i 19A Le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement. du loge- ment, de l'aménagement du territoire et des transports. chargé de l'environnement, _ Vu le code rural, et notamment son article 373 ; Vu la directive C.E.E. n° 79-409 du Conseil des communautés européennes du 2 avril i979 concemant la conservation des oiseaux sauvages : Vu l'avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage. La commission propose au commissaire de la République le nombre maximum de têtes de gibier susceptible d'être prélevé sur les territoires considérés. L'ensemble des attributions ne pourra dépasser le maximum prévu à l'article 1°‘. Art. 5. - Au vu des propositions de la commission, le commis- saire de la République arréte l'ensemble des plans de chasse indivi- duels. ll notifie à chaque demandeur le plan de chasse individuel que le conceme. Art. 6. - Des demandes de révision des décisions individuelles peuvent être introduites auprès du commissaire de la République en la forme de recours gracieux. Pour être recevables. ces demandes doivent être souscrites par lettre recommandée avec avis de récep- tion, dans un délai de quinze jours à compter de la date des déci- sions incriminées ; elles doivent être motivées. Le défaut de réponse dans un délai d'un mois vaut décision implicite de rejet. Art. 7. — Pour permettre le contrôle de l'exécution des plans de chasse individuels, chaque animal tué au titre du plan de chasse sera, préalablement à tout transport et sur les lieux mémes de sa capture. muni d'un dispositif de marquage. conforme au modèle déposé au service de la chasse de la direction de la protection de la nature. Ce dispositif comporte un numéro d'ordre dans une série ininter- rompue. Art. 8. — Les dispositifs de marquage seront délivrés par la fédé- ration départementale des chasseurs au bénéficiaire de plan de chasse en nombre égal à celui des têtes de gibier accordé par la décision mentionnée à l'article 5. La fédération des chasseurs établit un registre sur lequel figurent les demandeurs et les numéros d'ordre des marques qui leur ont été ' attribuées. Art. 9. — Dans les vingt jours suivant la clôture de la chasse de l'espèce concemée, tout bénéficiaire d'un plan de chasse individuel fera connaître le nombre de gibier tué en application du plan au commissaire de la République. Art. l0. — Le directeur de la protection de la nature est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Joumal officiel de la République française. Fait à Paris, le 26 juin i987. ' ALAIN CARIGNON (l) Le modèle de demande est disponible dans les préfectures des dépar- tements concemés. J0 DU 20 SEPTEMBRE 1987 14
LÀ LE I I RÉ 3.9 qŸï/vzenwstflsq sommaire EDITORIAL BEE OBSERVATIONS DU BEE SUR L'ACTE UNIQUE EUROPEEN ET L'ENVIRONNEMENT . . . . . . . . . . .. P.C—D+E IMPORTANT FORMATION DERNIERE MINUTE.....DERNIERE MINUTE . . . . . . . . . . . . . . .. P.F FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE PROTECTION DE LÀ NÀTÜRE 57 RUE CUVIEÏLMAISON DE CHEVREULFËTAGE 75 23! PARIS CEDEX O5 TEL. (l) 43 36 79 9S - TEŒXH-‘FSPN 260 92| F
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Après avoir été traités par eux de "débiles , d'escrologistes" et de "verdâ— tres", et autres " guignols verts" ( REVUE NATIONALE DE LA CHASSE — Avril 88 ) voici qu'on nous demande aujourd'hui de rencontrer les chas- seurs, à la condition toutefois de n'aborder aucun des sujets qui pourraient nous séparer !... Nous considérerons donc le chiffre moyen de 1 million de cartouches tirées par jour comme normal. Nous considérerons également comme normales les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse au gibier d'eau. Et on nous donnera donc un os à ronger dans un coin sombre ou sur un strapontin usé. Ilestvrai, nous dit-on, que l'argentdu chasseur — ilen a tellement — l'autorise à tout gérer. Voire... Pour ce qui conceme le rôle très restreint qui, dès lors, nous est consenti, la formule de Labiche pourrait tout à fait nous être appliquée : "Ils auront du riz au lait... sans lait... et sans riz ". Nous irons donc négocier. Il le faut. Nous demanderons à aborder tous les sujets. Nous affirrnerons toutes nos positions. Il ne sera pas dit que, pour quelque mouvement d'humeur, la Fédé sera la grande absente. Elle ne sera pas non plus la grande muette. Qu'on se le dise. flgœ:InédOI LA LETTRE "SPECIAL ASSOCIATIONS" DEMENAGE Pour des raisons d'ordre technique, la Lettre Interne se trouve désormais au beau milieu de la Lettre du Hérisson. Ainsi, dans le numéro 93 du ler septembre, elle se situait entre les pages l0 et 11, formant un mini—cahier de 4 pages. Pour plus de commodité, la mention “Lettre Interne" figurera sur chaque page du cahien Lenre du hérkmon n°94 — och 88 B Lettre Interne
[L 8.56‘. L'ACTE UNIQUE ET L'ENVIRONNEMENT Dans un dossier de presse remis lors de- sa conférence. le BEE a publié les articles de l'Acte Unique concernant l'Environnement ainsi que les commentaires d'un fonction- naire a' la Commission des C.E (L.KRAMER) sur ces articles. .. .l\rticle 100l_\ Para. 3 ha Commission. dans ses propositicns (...) e" matière de santé. de sécurité. de protection de l'environnement et de protection des consomma- teurs. prend pour base un niveau élevé de pro- tection. Para.4 Lorsque. après l'adoption d'une mesure d'harmo- nisation par le Conseil. statuant à la majcrité qualifiée. un Etat membre estime nécessaire d'ap pliquer des dispositions nationales justifiées par des exigences importantes visées à l'article 36 ou relatives à la protection du milieu de travail ou de l'environnement. il les notifie à la Commission. La Commission confirme les dispositions en cause après avoir vérifié qu'elles ne sont pas un moyen de discrimination arbitraire ou une res- triction déguisée dans le commerce entre Etats membres. Par dérogation à la procédure prévue aux arti- cles 169 et 170. la Commission ou tout Etat mem- bre peut saisir directement la Cour de justice s'il estime qu'un autre Etal membre fait un usage abusif des pouvoirs prévus au présent article. Article 100 B Para. 1 Au cours de l'année 1992. la Commission procède avec chaque Etat membre à un recensement des dispositions législatives. réglementaires et admi- nistratives qui relèvent de l'article 100 A et qui n'ont pas fait l'objet d'une harmonisation au titrc- de ce dernier article. Le Conseil. statuant selon les dispositions de l'article 100 A. peut décider que des disposi- tions en vigueur dans un Etat membre doivent être reconnues comme équivalentes à celles ap- pliquées par un autre Etat membre. Article 130 fi 1/ L'action de la Communauté en matière d'en- vironnement a pour objet : - de préserver. de protéger et d'améliorer la qualité de l'environnement. - de contribuer à la protection et à la santé des personnes. - d'assurer une utilisation prudente et ration- nelle des ressources naturelles. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 2/ L'action de la Communauté en matière d'envi- ronnement est fondée su: ‘ec- p.incipes de l'ac- tion préventive. de la correction. par priorité à la source. des atteintes à l'environnement. et du pollueur-payeur. Les exigences en matière d'environnement sont une composante des autres politiques de la Communauté. 3/ Dans l'élaboration de son action en matière d'environnement. la Communauté tiendra compte: - des données scientifique’. et techniques dispo- nibles. - des conditions de l'environnement dans les diverses régions de la Communauté - des avantages et des charges qui peuvent résulter de l‘action ou de l'absence d'action. - du développement économique et social de la Communauté dans son ensemble et du développe- ment équilibré des régions. 4/ La Communauté agit en matière d'environne- ment dans la mesure où les objectifs visés au paragraphe 1 peuvent être mieux réaliséu at- niveau communautaire qu'au niveau des Etats membres pris isolément. 5ans préjudice de cel- tuines mesures ayant un caractère Communau- taire. les Etats membres assurent le financement et l'exécution des autres mesures. 5/ Dans le cadre de leurs compétences respecti- ves. la Communauté et les Etats membres coopè- rent avec les pays tiers et les organisations in- ternationales compé'entes. Les modalités de la coopération de Îa Communauté peuvent faire l'ob- jet d'accords entre ceT'e-ci et les tierces parties concernées. qui sont négociés et conclus confor- mément à l'article 22E. L'alinéa précédent ne préjuge pas la compétence des Etats membres pour négocier dans les ins- tances internationales et conclure des accords internationaux. Article 130 '1' Les mesures de protection arrêtées en commun en vertu de l'article 130 5 ne font pas obstacle au maintien et à l'établissement. par chaque Etat membre. de mesures de protection renfor- cées compatibles avec le présent traité...» J6 PROTËGG. nous d'6 suis. Lettre Interne
.cowuuauoun aswe1a..a umcaucou ucaeaLmoummm.no mmn ucov umov w>a.w comuuauoun av ama>mc ca :ammn uaon auvcaun: umov coœmmmeeou m. aaa uauoc w ucaea.mmw uma .u -wummLw av a>mumcœwwv commva> m. mcmv aacauau av ama>mc uam: au ac comuwmoaova mm m wuw mmn m.c comuuauoua av ama>mc guamz ma.n a.: ammn LJOQ auvcaun umov commmmeeou m. a..aaUm. co.am cowummoaoua m. sucaeac;a>aom av mwacu av aucauwwcou m. av muo. ucaea.mwuwcm aw.Je+vm M.<oow a.uwuLm.. uam mmmam mwme smmu a. nmwv ummuw.u aeeou «nov a.umuum.. uam mawvcow auuw ucaea.aam coc uca>aan wuamcaeeou m. av comuuauoua av mavamae ma. aac mcomummonmmv mau av ucaEaLmm.u uuommau .u -w>a.w comuuauoun av ama>mc ca ammn uaon vcaun mac ucaeaccoLm>ca.. av acaeeou aaUwum.on aca.v aucammxa.. ucov uma sm-mumn smmov ua N ammucn sN.mLmn sœomw ma.uæuLm mav mmmmwv am mac coœma.ucou ma zchaumeozm ma m>mam Dâm>HZ Z3 ”mm<m .ucaeaccoum>ca.. av comuuauoua av mcomumuwvwmcou mav mma ucaccam>uaucm.c a..aaUm. mcmv aaUcou.aaU auamae aca LU>3OLu av a.nwmmon auwam ma.a uma.c .m.aUmman uamno mcmm ummuam N ammucn sN.mLmn sœomw a.umuLm.. av comummonmmv m. suaaumcweocwv caeeou umuan ma.n an maumavwu mcomua.om mav aaU auuaeuaa ac w m œonw a.umuLm.. aaU Lamonnam < vuaaumeeomcou av cowuuauoun m. av aeme wc a..a+Lumavcm aaUœuœ.on m. av muamucmua mav mmu a. mma aewe uma.c au .ammw a.uvuLm.. au N ammuza .N.m.na av a..au w auca.m>m1sw comummonmmv aca.v amumwwcwn ac sawwwmvoe commua> mm mcmv ao wwu wuwmuw av auwmeaun commua> m. mcmv umom au aaU swuamcaeeou m. av aaUwuw.on auuam acauam suawwa cm .wuamcaeeou m. av aaUmum.oa m. mcmv auvuo uameaun av cowuunauuowun aca aaumumcou œomw a.uœuum.. m awmw> ucaeaccoum>ca.. au a:Umum.oa m. mac nzwuamcaesou m. av maaUmum.ou mauuam mav aunmmoneou aca ucom ucaEaccoLm>ca.. av comuuauoua av auwmume ca maucamwxa ma.:. N ammuca sN-mLma sœomw a.umuLm.. av a.aouwv .w saummuucou a< .maLnEaE mumum xam mawvwuouuwu auuw ucamm;>av ucaEaccoLm>ca.. av acwmeov av mcmv wuamcaseou m. ana ucamwua m.aUmam mawuuaxa maucauwneou ma. aac uamcaa m ucmccov aumvcw cauam cawaouaa aacmca auum.. uaou mcœv m x.c .m -wuamcaeeou m. av aaUmmo.ouw wum.mnœmcoamaL m. wLwu.m mma coc ua wuom.wem m aaamca auum.. swmmam ucaEaccouw>ca.. av acmmeov a. mcmo mmœmzwzumacam x:< mmuzmsmmzou mma MMDMUOŒBMM m<m M2 .m. an aumavwu aummuamcaeeou auamaa aca.v cowuaovn.. .aam ucaeaccomwmu au av a..au uaunovn m -aEwE1wa. aau amomca.c mam vcawwv -u.u mav commmmsaou m. m aummccomuucow uma uaauam.. au comcmao.. p. -uaaumcmEocwv caeeou umuaa ma.a ma. æ amoaao.m .mavamaE mau w uaccov m wummcaucm.. av ua aavcauw.. wmmam mwme saummuamcaesou ama>mc an auuw.. capa uca>pov mcowua.om ma. mm umo>mm av comumaaa m. ucaEa.aam mma coc ucov avuonm comummonmmv auuau .awmm.mwL auuw wmcmm uaan ucaeaccoum>ca.. av coæuuauoun aLaa..æa5 aca zmmz sa.aeaxa ana smma coc ua sucaEaccoum>ca.. av comuuauoua n. uaon aadmwwcwn ma.n uma comua.om a..au aca zoo auamae m. mcmv: aummuamcaeeou awuuoa av comua.om aca aem.uwu œonw a.umuLm.. av c-muma a. aaU aa> av auvuan man ucauuaon uamw ac .u .ummLamwxa.. ucaEaccoLm>ca com av comuuauoua m. ce mmu au maLm>wm ma.n mcomummonmwv mav Launovm.v mauneae mumuw ma. umnua:uwaea.c camu aau a> suaaumcmsocwv cassou umuaa ma.a an muwavwu maummuamcaeeou mucaea.mwL mav aaa Lmcaucou uaaa ac :uCUEUCCOLw>CU: auumnmcu ama>aoc a. aaa auwavwv ummvuaon co s:w>a.w comuuauoua av ama>mc ca smcowuwmonoua mam mcmv sammn LJOQ vcauns commmmeeou a. a..aaUm. co.am sm.mLmn s<o.w a.umuLm.. m ucmvcoamauuou a.mm; aca.v aucamnm.. ua w onw a.umuLa.. a> -nN ammuca s« acnmummuma s<oow a.umuum.. av cowum.aeLow m. smmmeuomwv saac mmcmm «N ammvna son a.umu;m. mauneae mumuu ma. auuca mamcmzuw mav awmmamwv cowuumuumau aca me saummuumnum comumcmemuummv av caxoe ca wc Lam.aumu;mn ca ucaaumumcou ac ma..a.aU aLmvnw1uma.u swummuh a. ua>m ma.nmumaeou ucamom mauamas mau aaa .m1uamw agoucu .mawuLowca; cowuuauoua av mauamae mav umcaucmme ao uaumuum mHoow a.umuLm.. uwo>w;a a. aesou sauwmcme auaou av suaaa umuw aaamcu H wumEmcmca.. w ao wumuomme m. m aaumum .mamcou a. aac auLoaem.aa m:ma<zH:ozmo ZD_.=._OU EHEML mzga :4 œeH:omm mmem azmm mu mmH<a:<z:z:ou mmamm: mz: Fœasxœx mmzuaa van mx_<»:<z::tou pneu: au mzoupumoamuo maaaa>:oz maaaawaa mam mzonxwamaz »za:azzoa_>za.a au zompuapoaa <4 hw zamaoaaa mach: a»u<.a Lettre Interne Lettre du hérisson n°94 — oct. 88
.xam:omumc muaaumvummwv mucauwwwmv xam mua coc ua aummuamcaseou Laaumvummwv an sa>mumcmwwv ca sucam>au uoe uamcuav av aaa vcaucalmaou mac au savouucou av aummuamcaeeou auavwuoua aca uœo>wLn m azamummuma av sauuao cm .ucaeaccoLw>ca.v av aacmumvon mv av uwuœ>muum mav avnmuwvæmcou comuumuw aca ucanovmca n:xamuwmw> mav cowum>Lamwua ao xamewcm mav ua uaccomuaa uav am> mv av ua wucmm mv av cowuuauoLn:v on avuœuLm.v m mwmœ> uwwuoe uav aac wumvme snucaeaccoLm>ca.v av comuuauoun mv av cowucae uwmw umou væ.aU ucmmv mawumuouam ucom uaLmomw>oLa uavmcomumc uauawae wav wavaam vaaUav Lma <oow avumuum.v av m acnmummumn av sauucou Lma sa>wun wuw m ua>wuumLuuau uavn mauauae wav ucaeauaamuwuva Lauaovm.v cæoman au av wumvmauca>w.v ucmo .awunovm wuw uwm.c auauae aca.aU uwunm maeau aauvaac uwucau aummw au uaaa aummuamcaeeou commmuwv mv av uauLmuw.m av cœowan av smmu vmauma ca aeme uaa muovm wumemcmca.v w aaumuu vwaucou av aacuuov mua aaUwvnnm.m ac auauae auuau aaa ummw an maman umouuaam ca.u ce .uwavoLucm mua m «cor avuwuum.v av c acamummumn av aaa saucauwuwu auuau av auaeou Lmcau LJOQ uua.u .mLvcwoem a>aoLu ca.m ac cowuuauoua av ama>mc uam; uaav aaa ucammcmmmuu mvm Lmu LJUHMEEOMCOU av comuuauoua mv av ua ucaEaccoLw>ca.v av acmmeov av mcmv wumuonms mv w comumuwv av amwua mv auucou uw>avw ucou au nxumeacmo av ua acmmeavv<.v avmuwvww aacmvnanwu mv ucovv uxmn uuaammavn sucaEacva>aom av mwazu uav aucauwwcou mv av ucomumwuomwc mav uuaou a< -comuuaaU ca comummonmmv mv au aumcam mv ucmv comumeuwwcou mu a>ao;w cowumumunuaucm auuau mmmHcmH>cmm mmœ:mHœmea: mm>HscHmemmm œ:am wmxammz mma :.aLœmuamcaeeou uaaumvummwv an uma coc ua auneas umum.v m ucam>a; uoe uamcuav av .<oo_ avu_a.m.v av «.m;ma am.aU cowumuonnam mv ana ua zauvcaun: ana tuaacwvaamu uos av ucaeaunvaea. av ucmv ucov avmmau aumocmv comumumvuwv mv av vmucaemvcow ucau av .uauaua5 uavva>aoc av aumavoLucm.v wmwv ummuuaeuan <oow avumuLm.v av 4.mLma av mu avnmucacwuaeoucm ucaeavmuou uwmuau comuaumvuwv auuau .wuœamwv aeuwccomuuauoua ca uaauwuucou uma uca>æov ac ua uauuavlmu uawccowucae uaucammxa uav Lmu>aou av uan av ucmv uauwua ucouau uavmcomumc wauauae uav -uavmcomumc uauauas uav Laacmvnnm uaaa wcuaucou auneae uxmn av aac auauum cor avuwuLm.v av 4 acnmummumn av son avumuum.v ucmv uawccomucas maucammxa mauuao uav ao ucaeaccouw>ca.v av comuuauoun mv svmm>mLu av ucaeaccouw>ca.v ucmcuaucou uaw>avw uavn uav uaucammxa uav man av;mma>amm ac «cor avumuLm.v uaom awunovm comumumcoeumc.v auawae aca.aU auwvmwcou auneae mxmn ca ce umu uav ucmv aac aumuucou mmocmv ucaeacua>aom av: n urau aeeou awvvanæv ua ucaeac;a>aom av uuacu mav aucauwwcou mv av vmnua>1uauo;n an aucæon sa mwcwvm «cor avuwu;m.v m a>mumvaL xumeacmo av avmuwumvmca comumumvuwv mv muaumu co smum aavcawwv cowcmno.v av cowumevwwcou av auwam cm -uwmmuwua man ucou ac Laauuawwa.m umov comumumcaeeou auuau uvaacuav ucmv mmmvwv mav .commmmeeou mv n wawacmcaeeou auuw uca>mov mauamuz mau .mavva>aoc av aumavouucm ca.v wmn uwme sucaeaccoLw>ca.v av coæuuauoua mv m ucmuw> uauw>wu uavn mavmcomumc ucomumuonmmv mav Lwcaucmma av swumuomme mv m aaumuu vœamcou av aacuuov smweuan ucov uua væ sumv ucmuw mvau uaow .vaau Lamvm>mu aummw uxma mcwmuuau aamcov mv m ucmuummv ca auwmuamcaeeou uaamuwucm wzuume av ana uwum> xamnovm uwmuuamno uav.comumaaU ca auuuasau av a:ucm>au ca uan uaon mma m.c vu -ucmuumxawua w>avw comuuauoun av ama>wc cou uauummnm.v smumuonme mv m ucaaumuw vmaucou av ucowumuwv uav ana sucmmuucou umou auneaz umuu ca.aU ua;uwaea.E uaa> <oow avumuLm.v saummuucou a< .a;mmuamcaseou Laamuwucm wcuums av ucasaccomuucow an ua>m;uca wavva>aoc av ucmwuu ca cor avumu;o.v av v acnmummuaa an uawum> uaacmvmuam u;aavm> uauuam uav aca ao ucaeaccoLm>ca cou Lamwuoua m ucmum> ucomumuoaumv mavva>aoc av smoow av mvavlam aLwv1w1uua.u sawumemvvm auwmcme av aumavouucm auouca umm>aon auneas umuu ca mu aamcov mv w ucmwc m umavwu ummuau «nm œ avumuum.v umo>wun av aeeou saummuamcaeaœu awuuoa av ua vaccowuucow sucacmeuaa Laamuwucm msuuma ca.v comumwuu mv aaumuucou aac aacœvmuam ua aacmumvon wmuuanno.v -om avumuum.v m mawum> mcowwmu uav auouca ao svwm>m;u av xaawv uau av ao uCUEUCCOLw>CU cou av comuuauoua mv ucmaUo>cm ca xamumnmu mav ao uaccouuan wav suaum>uau uav sucamn uav aummuamcaeeoumuucm comumvauumu aunmv mv ;a>m;uca.v umouv av ucov mLam.c auneae umuw cauam uavn smoow Lam>cmn var av Lmuuma < -ucaEaccoum>ca.v av ao væm>muu av 4ua_v mac coæauaaogn av ua>m cowuœvau ca ao on avumu.a.a av mcam an maucœauonem maucammxa mav ana mawmwmumam ucou ccmuuaac ce vcowummocwwv uav aac ua aummmmauwc uewuua.v vm.aUmLov mavmcowumc mcowuwmoawmn uav uaaUmvnnm.v svmaucou av ana wumuomme mv m mawunovm uauauas av umu av ucmv sauneae umuu ca m uaeuan <oow avuwuum.v av « aznmummumn av mœœzmz emam ZD.D mœ>amoz<z me MUMÆE Lettre Interne . 88 — oct isson n°94 Leure du hér
zzmmæmwnrû AVIS AUX ASSOCIATIONS CONSEILS ÜËPARTEMENTAUX DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGE. La liste de vos représentants au titre de la protection_——de la nature —d—a—rË les CDCDS nous intéresse. ainsi que votre_co_pinio_n de manière plus globale sur ces conseils. Merci de bien vouloir l'adresser à Philippe FORNAlRON chargé du Contrat d'°b] CCUÎ Chaâ" se a la FFSPN. RENOUVELLEMENT DES POSTES FONJEP Toutes les Associations qui emploient un anima- teur dans le cadre du FONJEP ont reçu en fé- vrier—mars 1988. un contrat de financement à remplir et a retourner au FONJEP. 5l. rue de l‘Amiral Mouchez. 75013 PARIS. Auparavant, s'il s'agit d'un poste accordé par le Ministère de l'Environnement. les dossiers en l. exemplaires doivent être visés par la FFSPN. Aussi. envoyez-les nous d'urgence pour que nous puissions les transmettre. si cela n'est déjà fait. LA LETTRE "SPECIAL ASSOCIATIONS" DEMENAGE Pour des raisons d'ordre technique, Lettre Interne se trouve désormais beau milieu de la Lettre du Hérisson. Ainsi. dans le numéro 93 du ler septembre. elle se situait entre les pages 10 et Il, formant un mini—cahier de 4 pages. Pour plus de commodité, la mention "Lettre Interne" figurera sur chaque page du cahier. PROGRAMME "FORMATION" 1989 La commission "Formation" se réunira le Egï Les réflexions ont été peu nombreuses suite a la lettre de Lüiane (14.6.88). 5 associations ont fait des propositions i‘ LPO — planification du travail — aménagement et travail d'équipe Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 * CPEPESC (Commission Permanente d'Etude et de Protection des Eaux du Sous-sol et (les Cavernes) — pollution de l'eau — procédures Judiciaires. Conservatoire des Sitr-s ChampagnœArdennes — formation des conservateurs bénévoles de sites ‘s S.H.F. — réhabilitation et gestion de carrières {protec- tion des batraciens). * URVN — décryptage juridique — suivi des arrêtés préfectoraux. Si on fait le point du programme ‘j? - ont marché. à reconduire — stage n°l . trésorerie et gestion. — stage n°3 z communes et environnement. — stage n°5 z la formation Z1 l'hurope. — stage n°6 z circuits et techniques de commu- nicaiion. à abandonner ? sauver les rivières de l'abandon et de l'indifférence - stage n° l3: savoir négocier — stage n°7 A discuter ou a voir aprés réalisation - stage n° 8 z accueil du public dans les mi— lieux naturels avenir agricole en zones de mon- tagne - stage n° 9 — stage n°l0 z école des cadres des associations — stage n°ll z comptabilité — stage n°l2 maîtrise foncière — stage n°ll. : procédures judiciaires — stage n°15 : organisation ]U(IlC1a11E'. DERNIER! T?‘ MINI/TE T“ ELEPHANT La campagne de sauvegarde de l'éléphant d'A- frique lancée par P. PFEFFER (SNPN) connaît un certain succés auprès des médias et du public. Toutefois. la FFSPN publiera prochainement les arguments et contre- arguments sur le choix des mesures de protection de l'éléphant. Lettre Interne
MIMI/IN Extrait du guide CFDT 88, ”Z’EssentieZ de vos droits”, voici 2 ehapîtzfles sur la CADA, Commis- sion d’Aeee‘s aux Documents Administzflatifs et la CIVIL, Commission Nationale de Z’Information et des Libertés qu'il est toujours bon d’avoù°en mémoire. Face à Padministration L'administration a le devoir de vous informer sur vos droits et sur les démarches que vous devez effectuer pour les faire va- loir. De plus. ell.: doit vous communiquer les éléments d'infor- mation qui vous permettent de savoir pourquoi elle prend telle ou telle décision. Ces droits étant reconnus par la loi. quelle en est la mise en application? P!!! L’AUDITION PRÉALABLE. Si un service de l‘Etat s'ap- prête de sa propre initiative à prendre à votre égard une déci- sion défavorable. il doit vous en prévenir. Vous pouvez alors demander à être entendu par l'agent chargé du dossier. et vous faire assister lors de l'audition par toute personne de votre choix. U!!! LA MOTIVATION DES ACTES ADMINISTRATIFS. Si l'administration ou un organisme privé chargé de la gestion d'un service public (caisse de Sécurité sociale, par exemple) a pris à votre égard une décision défavorable. il est obligé de vous en indiquer les raisons dans le même temps. C'est ce qu'on ap- pelle la motivation. D5! LA LIBERTÉ D’ACCÈS AUX DOCUMENTS ADMI- NISTRATIFS. L'obligation de motiver et le droit d'accès aux documents administratifs sont complémentaires. Comment si- non vérifier le bien-fondé de la motivation d'une décision admi- nistrative? Comment sinon la contester? Toute personne peut obtenir un document administratif sans avoir à expliquer les motifs de sa demande. Toutefois. certains documents couverts par des secrets protégés (sûreté de l‘Etat. sécurité publique. secret industriel et commercial) ne sont pas communicables. Il en est de même des documents à caractère nominatif s'ils ne vous concernent pas personnellement afin d'empêcher les atteintes à la vie privée. o Comment formuler votre demande? Par simple lettre adres- sée au service qui détient le document. vous pouvez obtenir à votre choix soit la consultation gratuite sur place. soit la déli- vrance d'une photocopie dont les frais sont à votre charge. o Que faire si le document vous paraît inexact? Après commu- nication du document. vous vous apercevez qu'il contient des informations inexactes ou incomplètes. Dans ce cas. vous pou- vez présenter vos observations. Ce droit de réponse vous per- met de faire valoir votre point de vue. d'ajouter des précisions ou de rectifier des erreurs. o Que faire si la communication du document vous est refusée? Si vous vous heurtez à un refus de l'administration notifié par écrit ou si l'administration ne vous répond pas dans un délai de deux mois. vous pourrez saisir la Commission d'accès aux docu- ments administratifs (CADA) 31. rue de Constantine 75700 Pa- ris. Tél. (1) 47.05.99.51. Joindre à la lettre exposant la situation les copies de vos cor- respondances avec l'administration ou l'organisme concemé. Dans un délai d'un mois. la CADA rend un avis. favorable ou non. L'avis est envoyé à l'administration qui dispose d'un délai de deux mois pour vous informer de la suite qui lui est donnée. Si l'administration refuse de suivre l'avis favorable ou si elle confirme l'avis défavorable. vous ourrez intenter un re- cours en annulati-in devant le tribunal et ou saisir le Médiateur. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 PI" LE RECOURS AU MÉDIATEUR. Pour tout litige avec l'administration vous pouvez saisir le Médiateur. Autorité indé- pendante. le Médiateur est le recours amiable et gratuit qui peut résoudre votre problème. Avant de faire appel à ses com- pétences. vous devez ne pas avoir obtenu satisfaction après avoir effectué toutes les démarches possibles. o Comment faire? Transmettez votre réclamation par l'inter- médiaire d'un député ou d'un sénateur après avoir. de préféren- ce. consulté le correspondant départemental du Médiateur qui siège dans chaque préfecture. Ce dernier vous aidera à bâtir vo- tre dossier. Le parlementaire transmettra le dossier au Média- teur et vous tiendra informé des suites réservées à votre récla- mation. Pour 40% des problèmes. une issue positive est trou- vée. Attention... En 'aucun cas. le Médiateur ne peut intervenir dans les litiges entre personnes privées ou opposant les agents en ac- tivité des services publics aux administrations qui les emploient. Le Médiateur de la République. 96. avenue de Suffren 75015 Paris. i Informatique, fichiers et libertés Si la multiplication des fichiers infomiatisés provoquent un certain encombrement de nos boîtes aux lettres (voir p. 192). ceux-ci sont parfois à l'origine de désagréments plus impor- tants. Renseignements faux ou périmés. utilisation abusive par des tiers... La plupart des fichiers sont établis à partir de renseignements que vous fournissez vous-même en répondant à des question- naires ou en remplissant des imprimés. Sur tout questionnaire. il doit être précisé: » le caractère obligatoire ou facultatif des réponses: les person- nes ou organismes destinataires des informations; l'existence d'un droit d'accès et de rectification et le risque encouru en cas de non-réponse. Sauf accord écrit de votre part. il est interdit de collecter des renseignements concernant vos origines raciales. vos apparte- nances syndicales. vos opinions religieuses. philosophiques et politiques. J LE DROIT D'ACCÈS ET DE RECTIFICATION. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) eut vous aider à savoir si vous figurez sur un fichier car tous îs fichiers et traitements informatiques doivent lui être dé- c arés. En vous adressant ensuite à l'organisme qui a établi le fichier. vous pourrez obtenir communication et. si nécessaire. deman- der rectification de toute information vous concernant. Ce droit d'accès est indirect: pour toutes les informations à caractère médical. Un médecin de votre choix eut être votre intermédiaire; - pour toutes es informations relatives à la police. la gendar- merie ou les renseignements généraux. Adressez-vous à la CNIL qui nommera un de ses membres pour mener les investi- gations nécessaires. o CNIL 21. rue Saint-Guillaume 75007 Paris. Tél. (1) 45.44.40.65. Lettre Interne
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carcan mcnw. owmtîsn ËoEu..os.ua ._mu ommnau I- aCOU 33.3 xsu ._:m:3.u....n xsnEËa mu. msB .ummn..u a Ëscücou ..o>so.. 3cv :0 . co.c...o mcsm . . . . ... mu.m._._mo.o. m:o...n...o...xo mo. Ëæv se mo.s...su mo. mcnv 2&2. nov 2.3.2: .88 .sa xsuEËm mo. Ëom ämmn... ..o>so.. .:n.>uv ce .. osa xsnEËn m.sum m9‘. . umc... 3.5.5.: m... 2.3. umo... om.m>saE nomma 2.3 . _ . . . . _ omoau occonuommn 2.3 . omo UUCCO m o . .. ._ e. .5 _..._.__,_:äm. .. . . . . . massa mo.oEEou..m.o. ov 3.3."... ... omo... um.m>sn=. mmä ocs se omo... om.u>snE Ëmma uns .39... 2.20.. nomma ocs .03... 95.0.. ma... ocs ..mu mcozfiuommu. m3 ...v ou..o..m_xo.. osa mso>.uo::._n.r.. ucs ._mo ommn... n. .o.>.> .so.. 5mm»... ov .s.. ...:s..=. son... ms... n ... ce ._ .m 2:34 . m5032... :2. uv m..__o.v mov omcëwv n. n .... xaaEîn mov omcëwv .... a Ëohämcou ou .sa ämmasu n. a flcnmnflac mov._:oEo...:_ummnœ o. oEEcu .m..o__u.vomma mov ËuEo:os._un Smîo .. ...o.._mosU . . . . . . . . . . .. 0.2.23 .... o..os.u o:a...:... ucs ..mo ummmsu u. .u..>.> .so.. .ommn..u av 50m.... ms... n... ...... ac ËoCoE sv .....1.. < . ... Ëouum .v ma ... o. msc. ùäcom mso> m..o_.....a mus... xsov mou ov 2.2.3. uo>< Ëozmusmv co...._..o mcsm . cosfimêoîuflv 33H33 au :33. .9. COÎQUCÜNËn .3 5U... ouncofi ov.o..u sv co.mmo._o... Jua Jxom. mSosa mov ovofiwî . uccowäïzso no... . .n.m_u.u.1..3uonmu. .so.. 3:1... ce movwamo mou Ëmnn... ov Ëmmou ._._ov ...... usa se ms... sa man m. ov «t; ..o_._n.:..o.. n. ov oîêomcw. ov ..:..J..omv...u. moccomhx. ces . ov îcozn: :9.:.:.n..un.. . o....ov..o.so :o_.:..m_..uw. N_.o.M_1»C.ouCfl.r.. ce mouwnmu mou .ommn..u a .os:._...3 ..a>so.. 3cv .... .. . uo_>Cd.«wN SN DG. COZNWZŒWH 0U BNQ . mmmïô 41. < mezmmoamo mmo ezu..:..._.:_2._mm<œ m... .so.. m3250 ousîom . .. osa mso>_so:..._mu .uEmE.mso> .8574»: ozou .2. wvwuîo... moumnmo moEntou ov ommn... n. 9.32a om..o._sa mmzuom (c. m0 m. 30.2103... “.20... <1. 3.9.5.... .... a. Jocäm a oucmfi. m. osa fanon... mov .......uo._=... ov o::oo..o.so co..__._m.mw. m. gaz: 233mo s0 ummäu <4. un .528... < MËQUZÜË mua mÊHHuk...
4 INTER D406‘ 5'06‘ 7481€ Ï 7E6‘ a IMPORTANT REUNION DU RESEAU ESPACE 1989 (AG 88) UNE RÉUNION AUÊA ËIEU LE SAMEDI 8 OETOBRE PROCHAIN. A 9 H UR S. AU SIEGE DE LA FSPN. (Au LENDEMAIN ou cA). TOUTES LES PERSONNES INTERESSEES PAR LA STRUCTURATION DU RESEAU ET PAR LES PREMIERS TRAVAUX SUR LE THEME DE L AG PEUVENT CONTACTER 2 PIERRE DAVANT — COORDINATEUR ou RESEAU SEPANSO : 56 80 68 00 LA FFSPN EST DESORMAIS REPRESENTEE A LA COM- MISSION DES CONSERVATOIRES BOTANIQUES NATIO- NAUX PAR ]EAN—PlERRE RAFFIN (NOMME MEMBRE DE LA COMMISSION PAR ARRETE DU 12 AVRIL I988) ION/ES’ PROPOSITIONS POUR LA PRATIQUE D’ENGINS MOTORISES TOUS-TERRAINS L'utilisation pour le loisir d'engins motorisés constitue une pression nouvelle et supplémentaire pour les milieux naturels. La situation est au- jourd'hui telle qu'il est urgent de ne pas at» tendre. pour résoudre les problèmes posés. l'a- boutissement des recherches nécessaires pour objectiver l'importance de l'impact. En effet. — la puissance et le poids de ces engins. — leur rayon d'action. — le développement réel et prévisible de cette pratique. font qu'il est impératif de proposer des aujou- d'hui des solutions. Cela permettrait au moins de limiter les effets négatifs de ces activités. Les résultats empiriques déjà acquis (les obser- vations sont nombreuses} Ie permettent. Il s'agit de mettre en place une organisation des activités motorisées dites "vertes" telle que d'une part les milieux naturels (faune. flore. sol en particulier) n'en souffrent pas. et que d'autre part les conflits avec les autres usa- gers de la nature soient réduits. Lettre du hérisson n°9A — oct. 88 LE PLAN REGIŒAL ANNUEL DE CIRCULATION ___ î__________ ÏpremiËÎe proposition Il s'agit d'établir. si possible annuellement. le réseau des voies ouvertes à l'utilisation pour les loisirs d'engins motorisés. Ce plan devrait être disponible dans toutes les mairies concer- nées. ll devrait en outre être distribué par les clubs "motorisés" et le réseau des syndicats d'initiative et des offices de tourisme. Il de — vrait aussi être diffusé auprès des gendarme- ries afin de le faire respecter. Une commission pluripartite (AxA. motos. protec- teurs de la nature. randonneurs. chasseurs. fo- restiers. élus. administration...) établirait ce plan lors de sa réunion annuelle. Les trajets devraient changer assez fréquemment afin de laisser la nature "récupérer". La commission déciderait du nombre de chemins ouverts et de l'intensité et des périodes de leur fréquentation. Cette procédure présente l'avantage de faire collaborer les différents usagers d'un même es- pace. usagers entre lesquels les rapports sont actuellement et trop souvent plutôt tendus. Bien appliquée. elle aurait en outre l'intérêt de per- mettre un contrôle précis. dans l'espace comme dans le temps. de l'impact de ces activités sur les milieux naturels ou elles s'exercent. LE ZONAGE PLURIANNUEL DE CIRCULATION (deux-ŒÎ: ro OSII10n_I___ p p ll s'agit d'établir régionalement la cartographie des zones aptes à supporter de telles pratiques. Chaque municipalité devrait disposer de la car- te la concernant. Ces cartes pourraient en outre être distribuées par les clubs "motorisés" et le réseau des syndicats d'initiative et des offices de tourisme. Elles devraient aussi être diffusées auprès des gendarmeries afin de les faire respecter. Elles seraient établies pour trois a cinq ans par une commission pIuripartite iAxA. motos. protecteurs de la nature. randonneurs. chasseurs forestiers. élus. administration...). La commis- sion déciderait de trois types de zones : les zones vertes (fréquentables toute l'année). les zones rouges (jamais fréquentables) et les zones oranges (fréquentables à certaines périodes seu- IementI. Comme la précédente. cette procédure présente l'avantage de faire collaborer les différents usagers d'un même espace. et devrait ainsi con- tribuer à réduire les regrettables tensions. Le contrôle des impacts sur les milieux naturels est nettement moins précis. Sa mise en oeuvre est beaucoup plus simple et donc les résultats mieux assurés. Parmi les critères à utiliser pour établir le plan et la carte régionale. une attention toute particulière devra être portée aux facteurs écologiques faune. flore. sol. sensibilité des écosystemes.... il est bien évident que l'appli- cation des propositions ci—dessus doit être par- faitement conforme a la législation en vigueur. A cet égard. ni le plan. ni la carte ne devront constituer une autorisation à circuler en dehors des chemins et voies ouverts à la circulation. Les contacts que la FFSPN développe avec les représentants des pratiquants des loisirs moto- risés montrent que la carte de‘: zones de fré- quentation est la solution susceptible d'être la mieux acceptée par les pratiquants du AXA. 18
Un exemple préfectoral allant dans le sens de nos propositions (et même plus loin !).. Par arrêté du préfet de llaute Savoie. en date du 13 novembre 1987: "...est interdite la cir- culation des véhicules à moteur de quelque na- ture qu'ils soient dans les zones de forêts. pré- bois. zones humides, pelouses. alpages. lande alpine. lit des torrents du département de la Haute Savoie. pendant la période du ler Mars au 30 Novembre. en dehors des voies normale- ment ouvertes à la circulation publique. Les voies normalement ouvertes a la circulation pu- blique sont celles qui à la fois — sont des voies publiques. chemins départemen- taux. voies communales ou chemins ruraux. - ont des caractéristiques de viabilité. revête- ment. largeur et pente. signalisation. éventuel- les protections. permettant une circulation dans des conditions normales de sécurité. — font l'objet d'une utilisation constante et ré- pétée de la part de toutes les catégories d'u- sagers (art. ler)..." Nous nous réjouissons évidemment d'un tel ar- rêté même s'il est un peu trop "radical" au risque de se mettre à dos les pratiquants des sports motorisés et leurs défenseurs. Cependant. nous soutenons de semblables initia- tives dans la mesure ou la situation actuelle favorise de tels extrêmes. Gilles BENEST PIIBL/(‘Iîîlâfl LES STATIONS DE TRANSIT D’ORDURES MENAGERES Un nouveau CAHIER TECHNIQUE de la Direction de l’Eau et de la Prévention des Pollutions et des Risques mis ä ‘la disposition des élus, tech- niciens et Associations intéressés par le Ferri- tariat d’Etat charge‘ de l’Environnement. L'élimination correcte des ordures ménagères s'est développée de manière continue. notamment depuis la Loi du 15 juillet 1975 et grâce à l'ef- fort des collectivités locales qui en ont la charge. Des difficultés subsistent cependant — l'implantation des unités de traitement est de plus en plus difficile. parce que les exigences réglementaires sont plus fortes. la pression du public plus vive et parfois les meilleurs sites déj'a utilisés. -— ces mêmes évolutions entraînent une augmen- tation des coûts à payer pour éliminer convena- blement les ordures. - dans le même temps nombre de petites commu- nes. qui ne peuvent financer seules une élimi— nation correcte. continuent a exploiter des dé- charges sans autorisation ou sans respecter les règles qui conviennent. Les stations de transit d'ordures ménagères of- frent une réponse à ces différents problèmes. En assurant un regroupement des ordures à l'issue de la collecte. puis un conditionnement Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 qui permet de les transporter a distance a moin- dre frais. elles répondent en effet aux besoins: — de grosses agglomérations qui cherchent à ra- tionaliser leur service d'élimination ou qui sont obligéesd'éloigner leurs unités de traitement. — de petites communes qui veulent enfin accéder ensemble à une élimination digne de ce nom et respectueuse de l'environnement. Leurs élus. et ceux qui sont amenés à les con- seiller. trouveront dans ce Cahier Technique les éléments de base pour déterminer si cette so1.u— tion convient effectivement à leur situation puis. dans l'affirmative. pour orienter leur clioix entre différentes possibilités de conception et d'exploitation de la station de transit. l1 s'inscrit dans l'effort entrepris depuis plu- sieurs années pour la mise en oeuvre de sché- mas cohérents de collecte et traitement des ordu- res ménagères. Pour toute information sur le Cahier Technique N°22. vous pourrez utilement consulter LE SER- VlCE DE DOCUMENTATlON SUR LES DECHETS DU SECRETARlAT D‘ET/\T A L'ENV1RONNEMENT — 11.. Bd du Général Leclerc — 92521. NEU1LLY/SE1NE CEDEX — Té. 1.7.58.12.l2 La Cahier Technique n°22 peut être commandé auprès de l'AGENCE NATlONALE POUR L/\ RlîCU- PER/\TlON ET L'ELlMlN/\TlON DES DECHETS (/\.N. R.E.D — "les TRANSFORMEURS").— 2. square Lafayette BP 1.06 — 1.9001. ANGERS CEDEX Tél. 1.1.87.29.21. RESSOURCES GENETIOUES ET FLORE Trois demandes de renseignements sur ce sujet en Août ! Pour faciliter la tâche des uns et des autres. voici quelques références bibliographi- ques et adresses parues dans des numéros pré- cédents de la lettre du Hérisson. N°66 p. 3 N°81 p. l8 et 19 N°77 p.10 N°83 p. 17 et 20 N°78 p.9 et 10 N°81. p. l6 et 17 N°80 p.7 N°92 p. 18 Mais n'hésitez pas à contacter: Pierre GUY 1.. rue d_e la Rangonnière 86600 LUSlGNAN POMME DE REINETTE ET POMME D’API l1 est encore difficile de trouver des variétés de P3)“ ï 130mm“. 1301m9. guignes. pêches... Quelques pépiniéristes acceptent d'en vendre ou d en greffer. En voici la liste de quelques-uns. Enfin. si vous ne trouvez pas la variété que V0119 Cherchez. adressez—vous à l'Association Française pour la Conservation des Espèces Végé- tales (AFCEV) auprès de w René BERNHARD FEYTAU 33650 LABREDE Tél. 56.20.20.15 — Evelyne LETERMF. Ecomusée de la Grande Lande 1.0360 SABRES 19
Cerisier Châtaignier Poiner Prunier Ain— Pépinières Rhône—A1pes _—_ Route Na1iona1e 75 01440 VIRIAT Tél. 74.25.36.55 gËarente— PépinièresCharentaises Daganaud 16310 MONTEMBOEUF Tél. 45.65.02.61 AriègÊ— Les Verges de Raynaude A. PONTOPPIDAN 09350 DAUMAZAN Tél. 61.69.85.11 EÊEä.Sèvres— Pépinières MICHAUD L'Absic 79240 Pépùflères LANCEREAU 79190 MA1RE—LEVESCAULT YÊngéÊ— Péphflères C. PAQUEREAU Foussais—Payré 85240 ST H1LA1RE—DES—LOGES YiÊnné— Pépinières ]. COIRAULT La ]arrie VOUNEUIL/BIARD 86000 POITIERS Tél. 49.58.42.94 Maine et Loire— Pépinière F. DELAUNAY X (à cidre) — 21, route des Ponts de Cé 49800 TRELAZE Lettre du hérisson n°94 — oct. 88
CMP-IV CNPN ORDRE DU JOUR de Za rñunion du Comité Perma- nent du Conseil National de Za Protection de la Nature qui s'est tenue le jeudi 15 septembre 88 s a .9 h 30 au Ministère de îflEnvironnement 9h 30 questions préliminaires h 9h [.5 projet d'arrêté relatif à la mise en oeu- vre au contrôle des établissements détenant des animaux. Rapporteur Mme BONNlN LUCQUOT 1lh 15 réserve naturelle de Moëze - examen d'un nouveau décret de création Rapporteur M. JOUVE. Questions diverses: St Marcouf et le lynx NOTA BENE . Changement de date des réunions au comité per- manent et du CNPN d'octobre. Comité Permanent . 12 au lieu de 19 octobre CNPN : l3 au lieu de 20 octobre Comme d'habitude. les associations intéressées par ces dossiers voudront bien prendre contact avec les représentants d'associations au CNPN. ].P. R/\FFlN ou ]. SERV/\N (FFSPN). M. LE DEME- zet (SEPNB). P. DAVANT (SEPANSO). VIE Iîffûtllîïll’ PRO NATURA Une nouvelle association en IZe de France qui protège en achetant. L'association. loi l90l. "PRO N/\TUR/\ lle de France". vient d'être créée pour sauvegarder les espaces naturels de la région parisienne. Si ce but n'est pas nouveau. la méthode. elle. est originale l'association sans but lucratif veut protéger ces espaces en les achetant. grâce a des souscriptions publiques. En région parisienne. une flore et une faune rares et sensibles survivent encore (gentianes. orchidées. tritons marbrés. milans noirs etc..) Mais elles sont menacées par des aménagements parfois aveugles et imprévoyants. C'est pour ce- la que les fondateurs de PRO NATURA ont pensé que le meilleur moyen de préserver ces riches- ses était encore d'acheter les terrains qui les recèlent. PRO NATURA ne veut pas se battre contre le dé- veloppement de l'lle de France (autoroutes. vil- les nouvelles. etc) mais va tenter d'installer la nature au sein du "Grand Paris". Expérience inédite dans cette région. l'achat. l'entretien et la gestion par une association d'espaces naturels menacés. a déjà été expéri- mentée avec succès en /\lsace. en Lorraine ou en Grande Bretagne. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 Pour participer au sauvetage des richesses natu- relles de la région parisienne. il suffit d'en- voyer une contribution à l'ordre de "PRO NATURA lle de France". PRO NATURA lle de France. association déclarée le 27 mai 1988 (].O du l5 juin) est administrée par un directoire composé de Président Louis PRlEUR. architecte urbaniste Secrétaire : Gilles NAUDET. ingénieur forestier Trésorier - ]ean Philippe SlBLET. ornithologue Guy JARRY. secrétaire général de la Société Orni- thologique de France. Olivier F/\NlC/\. ingénieur agronome Gérard GROLLE/\U. président du CORlF (Centre Ornithologique de la Région lle de France) Olivier TOSTAlN. étudiant écologue PRO NATURA lle de France 21, rue des Provenceaux- 77300 FONTAINEBLEAU Contact resse : Îl-Î Jean ‘Philippe SlBLET 3. allée des Mimosas— ECUELLliS 77250 MORET/LOlNG Tél. 60.70.81.74 (après 20 h). ‘tes. raz/nana’: "COMMUNE ET ENVIRONNEMENT" Un stage FFSPN -— SEPNB qui se déroulera les 22 et 23 octobre prochain à DONGES (Maison de la Nature - Domaine de Bois Joubert - tél: 40 91 0l 10). Ce stage se situe dans le cadre de la campagne associant la FFSPN et les Associa- tions de Maires sur le thème : "l 000 Communes pour l'Environnement H Il a pour objectif de sensibiliser les acteurs associatifs à la problématique de la gestion de l'environnement au quoti- dien dans une commune ainsi que les élus au dialogue et à la participation avec les associations d'"environnement"; ces deux partenaires s'ignorent bien souvent quand ils ne cultivent pas la méfiance et l'ostracisme. Il sera également l'occasion de rappeler les objectifs de la campagne 1 000 Communes, d'en faire un bilan intermédiaire et de proposer aux associations des pistes à explorer p'our l'élaboration des chartes les liant aux communes. Le stage sera encadré. outre les représen- tants de la FFSPN. par Jean-Claude DEMAURE. Chargé de Cours en Environnement et Aména- gement à l'École d'Architecture de Nantcs. Pour plus d'information : Jean-Claude DEMAURE - SEPNB Tél : 98 49 07 l8 21 Européen.
CONSERVATOIRES. MODE D'EMPLOI UN STAGE ORGANISÉ PAR LA F.R.A.N.E. Dans le cadre du programme de stage de Za Fé- dération Française des Sociétés de Protection d‘e Za Nature, LA F.R.A.N.E. (Fédération de Za Re’- gion Auvergne pour Za Nature et l‘Environne- ment) a en charge l'organisation d'un stage sur les conservatoires, les 18, 19, 20 novembre 1988, au Parc des Volcans, Châteaunde MONTLOSIER (Puy de Dôme) Voici d'ores et déjà les principaux éléments du programme prévisionnel journée du 18 novembre l0 H 30 stratégie de mise en place des con- servatoires. Eric MJTSCHLER (Champa- gne-Ardennes) 11 H 30 le partenariat élus—conservatoire en Alsace z Daniel DASKE et Fhilippe RlCHERT (qui est Conseiller Général du Bas Rhin et Conseiller Régional d'Alsace). 12 H 30—1l. H 30 z repas 1l. H 30 mise en place d'une banque de don- nées pour la connaissance des espaces naturels dans l'/\llier (M. BLANC. D.D.E Allier). 15 H 30 C.R.H.P. /\uvergne sauvegarde et réutilisation de l'habitat d'estive dans les Monts du Forez. 16 h 30 z intervention d'un Conseiller Régional d'Auvergne (7) Soirée diapositives C.R.H.P. Auvergne JBEÉÆEÆJÆEEŒLL 9 H 00 : problèmes fiscaux avec un intervenant du Conseil Supérieur du Notariat. 10 H 00 z intervention de la SAFER et de la SOBA 11 H 00 z l'exemple de la Lorraine 12 H 30 , 1l. H 30 z repas 1l. H 30 :. conservatoires en Provence Côte d‘/\zur (C. LABEYRlF.) 15 H 30 z les autres expériences 17 H 00 z bilan des deux journées j_ournée du 20 novembre sortie organisée par le C.R.H.P. Remarques Ce programme est encore incomplet. Des contacts sont en cours pour le compléter. Réservez votre week-end. car ce stage permettra peut-être de mettre en place en /\uvergne un conservatoire en collaboration avec le CRHP (Conservatoire Régional de l‘Habitat et des Paysages) d'/\uver— gne. Les associations de la FRANE. seront destinataires du programme définitif dans les meilleurs délais. Renseignements FRANE 2bis. rue du Clos Perret 63100 CLERMONT FERRAND. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 ES STAGES DU CPIE "L'EAU. UN EN.EU MAÆUR" Le Centre Permanent d'lnitiation à l‘Environne— ment de Charente-Maritime (CPlE) propose dans le courant du second semestre 1988 plusieurs stages de formation. Structure d'interface. le CPlE mène depuis plu- sieurs années des opérations de développement local et des études et recherches de gestion- valorisation d) patrimoine. sous toutes ses formes en milieu rural. Partenaire—conseil des acteurs. gestionnaires. et animateurs du monde rural. le CPlE prolonge ses actions concrètes par des opérations de res- titution. information. et formation. /\xés autour du thème d'actualité de l'eau. les stages de formation proposés au cours de cet automne auront lieu a la Rochelle et à Fourns. lls ont pour but de permettre à chaque partici- pant d'acquérir — des outils opérationnels pour sa propre prdll- que professionnelle et personnelle; — la possibilité de découvrir et comprendre son environnement quotidien. et les moyens d'agir sur son devenir. Ces stages sur l'eau s'inscrivent dans un cycle plus vaste consacré aux technologies de l'envi- ronnement. /\u cours de cette année seront abor— dés — l'eau . un enjeu majeur (l9. 20 et 21 oct.)z les notions de qualité et de disponibilité de la ressource eau. les différentes modalités de ges- tion. les enjeux pour la consommation humaine et l'environnement. les métiers de l'eau. — l'eau et l'environnement (22. 23 et 2l. nov.)z la ressource eau et la gestion des milieux. ap- proche systémique. enjeux environnementaux. objectifs de qualité. nuisances et pollutions. remèdes et techniques de traitement. —— l'eau et les hommes (1l.. 15 et 16 déc.): po- tabilité des eaux. objectifs de qualité. pollu- tions. nature des problèmesiechniques d'épura- tion et de potabilisation. coût. industrie. Conçues de manière totalement interactive. ces formations font alterner des apports conceptuels et théoriques d'intervenants renommés. avec des analyses de cas concrets, des rencontres d'ac- teurs et décideurs. et des visites "de terrain". Une telle confrontation/échange amène ninsi cha- cun a mieux se situer. pour mieux s'impliquer et mieux réussir. Pour s'inscrire ou obtenir de plus amples ren- seignements CPlE de Charente—Maritime Place Lucien Lamoureaux 171.50 FOURAS Tél. l.6.8l..22.3l.
SORTIES D'INIATION A LA NATURE ORGANISEES PAR LA SOCIETE NATIONALE DE PROTECTION DE LA NATURE VAL DE SEINE LA BASSEE Samedi 5 novemvre 1988 ORGAMBIDESKA : AU TEMPS DES PALOMBES 20 au 23 octobre 1988 PROVENCE . LA CAMARGUE EN AUTOMNE 10 au 13 novemvre 1988 CAMARGUE, CRAU, ALPILLES 1 au 4 octobre 1988 STAGE DE BAGUAGE DES PASSEREAUX EN CAMARGUE 27 octobre au 2 novembre 1988 SUD BRETAGNE—ESTUAIRE DE LA VILAINE 8 et 9 octobre 1988 FORET DE VILLERS COTTERETS HIVERNAUX DES CERFS 17 et 18 décembre 1988 REGROUPEMENTS LES GRANDS LACS DE CHAMPAGNE 21 et 22 janvier 1989 LA PICARDIE PICARD 11 au 13 novembre 1988 BAIE DE SOMME ET LITTORAL ETANGS DE BRENNE EN BERRY: MIGRATIONS 19 et 20 novembre 1988 PECHES ET POUR PLUS D'INFORMATIONS : SNPN 57. rue CUVIER 75005 PARIS 47 07 31 95 STAGE COMMUNES ET ENVIRONNEMENT Organisé par l‘Associaüon SAUVEGARDE DU GERS. ce stage se déroulera les 26 et 27 novembre prochain a MAUVEZIN (GersL ll se propose de définir un langage commun en- tre élus et associations locales d'environnement afin d'élaborer une coopération concréte. Un stage particuüérement important pour les communes engagées dans l‘acüon "1000 CEE" Contact "La SAUVEGARDE DU GERS" Îk Maison des Associations * * Chemin du Baron 32000 AUCH Tél. 62.05.75.34 Charhs TOUZAN 61.73.37.28 Lettre du hérisson 11894 — oct. 88 PHOTOGRAPHIE ET BRAME DU CERF Parmi les couleurs automnales. le double objectif de ce stage est d'assister à un des plus spectaculaires comportements animaliers et de s'initier à la chasse photo animalière (prévoir son matériel). Lieu 2 Parc animalier de Vizille (animaux en semi—liberté). Dates : 1er et 2 octobre Coût 2 230 F. GEOLOGIE DANS LE VERCORS Initiez—vous à la géologie ! Le stage abordera l'histoire de la forma- tion du Vercors. Morphologie et pa1éogra— phie seront étudiées sur le terrain, accompagnées d'apports théoriques. Des zones à fossiles seront visitées. Lieu : Gîte des Ecouges Dates : 14 et 15 octobre Coût : 450 F. RENSEIGNEMENTS ET INSCRITIONS POUR LES DEUX QTAGES FRAPNA ISERE 5, Place Bir Hakeim 38000 GRENOBLE Tél : 76 42 64 08 LES MAMMIFERES DANS LE BOCAGE L= Xlle Cofloque francophone de Mammalogie de la Société Française d‘Etude et de Protection des Marnmiféres se déroulera les l5 et lü octobre 88, à l‘Ecole Vétérinaire de Nantes. Cette année. les mammifères du milieu bocager en seront le thème : chevreuil. sanglier. genette carnivores... Au cours de ce conoque. la S.F.E.P.M. tiendra son Assemblée Générale. Du samedi 9 au vendredi l4 octobre, vous pour- rez découvrir l‘exposuion MAMMIFERES au Mu- séurn d‘Histoire Naturelle de Nantes, ainsi qu'une série de hlms—débats sur le même thème. Des sorties—Nature se proposeront de vous faire découvrir des manmnfères sauvages. Renseignements ERMINEA 23. rue C. Pissaro 44400 REZE Tél. 40.75.43.53 40.31.53.16 23
L'Association sud—africaine "The WildIife Society" organise une exposition internationale d'affiches portant sur l'environnement. Le Conservatoire des Sites Bourguignons recherche un objecteur de consciencepour nov. 88 ou mai 89 Datt=.__d_e__l'expos_iia_n_ : février 1989. sur une: période de 10 jours. _ _ _ _ Dans le cadre de cette exposition. un concours et anlmer les aCtÏVIteS sulvantçs: d'affiches sera Iancé. Les résultats seront com- ' montage de dossier de protection muniqués au cours du mois ‘de juin 89. l'oc— r prospection de sites naturels casion de la "]ournee Mondiale de l' Environne— , . . d h t. d t . ment.“ SUlVl e C an 1ers e errain Si cette manifestation vous intéresse. envoyez '8eStÎ0I1admÎnÎSÎ1'atÎVe vos affiches à “THE WILDLIFE SOClETY OF SOUTIŸERN AFRICA" lieu de travail: Dijon T0 Mr. N.V DENNETT P.O Box 44344 LmmN 2104 Connaissance de la nature et sens des relations souhaites. SOUTH AFRlCA Contact: Conservatoire des Sites 17 rue Cazotte 21000 Dijon 80 3o 60 79 L'exposition :"ET LES JARDINS" (réalisée par le Ministère de l'Equipement et du Logement. l'Ins- titut Français d'Architecture et le Ministère de la Culture) sera présentée au Service Technique de l'Urbanisme du 5 au 29 octobre 1988 64. rue de la Fédération- 75015 PARIS RECHERCHE OB] ECTEUR DE CONSCIENCE POUR NOV.88 Tous les jours de 9 h à 18 heures sauf les week- Profil du ouate end. _—"—""" A travers une promenade de région en région, cette exposition esquisse une typologie des Jar- _ travail de bureau dins en France et invite à une réflexion sur la perception et la création d'espaces verts. ‘L dactylographie a‘ bibliothèque L'entrée e91 ïibre- * réalisation du périodique de I'Association (mise en page) Pou!‘ tout renseignement 1 -*- mise en place des fichiers informatiques Service Technique de l'Urbanisme Suivant Ies aptitudes de l'objecteur d'autres 64. rue de Ia Fédération tâches pourraient être confiées (exposition. 75015 PARIS animation...) Tél. 45.67.35.36 poste 403 î... Contacter au et- causent ‘ . .'g.o.u'b46“a‘ UCAPNE- Veronique GAUDUCHON "‘ Union Centre Atlantique des Associations de pro- tection de la slature 8. rue jean ]aur'es 86000 POITlERS AIME ‘I’ ...._ 4000/186 ;zr.zzzï..asua Tél. 49.41.41.60 orner: n'entrant: LA FEDERATION DE DEFENSE DE PENVIRONNEMENT DU JURA recherche 2 objecteurs de__conscience pour novembre 88. motivés par la nature. DEUX ANS AU SOLEIL (2 700 H DE SOLEIL/AN) POUR UN OBÆCTEUR DE CONSCIENCE Profil du" oste__1: — encadrement pour le nettoyage de rivière — travaux pour Ia construction d'un centre de soins pour animaux sauvages et suivi des soins journaliers — entretien d'une réserve naturelle Dans le cadre accueillant du Languedoc—Rous— silIon. des activités diverses '. correspondance avec les autochtones (Secrétariat). contact hu- main (accueil—permanence). enrichissement cul- turel (traitement de dossiers). découverte des techniques nouvelles (traitement de texte) vous attendent si vous souhaitez effectuer un service civil dans une association de protection de l'environnement. Profil c1_c_poste_2: animations nature promotion et vente du papier recycIé Eclition et gestion d'une revue tenues de stand (marché. diverses fôtes..) La petite équipe de la permanence du COMI'I'E DE LlAlSON DES ASSOCIATIONS POUR L'ENVIRON- NEMENT vous attend à MONTPELLIER. Pour les 2 postes. il est souhaité d'avoir le per_ mis de conduire. Envoyez-nous un Ç V à blentôt NOUS E'l'UDIONS TOUTE CANDIDATURE CLAPE_LR Contactez la FDE] au 84.24.11.43 16. rue Ferdinand Fabre 34000 MONTPELLIER. Lettre du hérisson n°94 — oct. 88
Le Centre Permanent d'lnitiation à l'Environne— ment du Bassin d'Arcachon recherche UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE Lieu : Bassin d'Arcachon (Le Teich— Gironde) Nature_du poste : — animateur naturaliste pour encadrer des grou- pes sur le terrain. — élaboration d'outils pédagogiques, — participation aux travaux du Centre. Profil du poste z — BAC + 2 souhaité — discipline sciences naturelles. histoire- géographie, — BAFA utile mais pas indispensable. Hébergemeï : — une chambre sur place, — cuisine possible sur place. Quand les groupes sont en pension complète repas gratuits pour l‘objecteur. Périod_e d'incorporation novembre-décembre 88 I_\dresse z C.P.l.E. BP ll — LE TEICH 33470 GUJAN MESTRAS Tél. 56.22.80.93 PEFSOHHE à contacter ' M. jean Paul COUDROY (directeur) CHAMPAGNE ARDENNE L'URCANE (Union Régionale Champagne Ar- denne pour la Nature et l'Environnement) association membre de la Fl-‘SPN. recher- che un ANIMATEUR BASE A CHALONS/MARNE. Mission montage et réalisation d'opé- rations visant à accroître l'etficacité du mouvement associatif et à augmenter l'audience des thèmes développés parmi le public régional '. stages de formation expositions. périodique. Formation candidat(e) Bac+2 ou expé- rience professionnelle 2 à 3 ans mini- mun. autonomie et pragmatisme. sens des relations humaines et de l'organisation. aptitudes à la rédaction rapide. traite- ment de texte apprécié. Rémunération maximum actuel 6 000 FF brut imposé par la structure du poste (FONJEP); opportunités d'évolution vers un poste de direction selon capacité à assurer un autofinancement partiel. Entrée en fonction : 1.1.89 au plus tard jury en octobre et décembre. Contact URCANE 20, rue du Général Leclerc FRICNICOURT 51300 VÎTRY LE FRANCOIS Tél. 26.74.31.51 Lettre du hérisson n°94 — oct. 88 Pour la RESERVE NATURELLE DE L'ETANC DU COUSSEAU. commune de Lacanau (Gironde), LA SEPANSO RECHERCHE : pour le gardiennage. la surveillance et la maintenance de la reserve et du matériel UNE PERSONNE AYANT Des compétences ou expériences en aména- gement ecologique et gestion du milieu (terrain et suivi de dossier) Des dispositions pour les humains et l'animation le terrain. contacts pedagogiquo sur SALAIRE : 6 000 F BRUT Ecrire d'urgence ù la SEPANSO 3, rue de Tauzia 33800 BORDEAUX tél: 56 9l 33 65 DEMIMDES D ‘EMPIÜIS De retour d'un emploi de 6 mois dans un parc national canadien, ancien directeur d'une asso- ciation de protection cle in nature-(Sologne Na- ture) et titulaire d'un D.U.T. "Génie de l'lî.nvi— ællllgfflâf_l_l_ï_.__gll‘lfi_l_l_â_fi_ C-IÎÆÎETIÎQG e ËÎÏÏTÏÏÎËËHËË- che d'un emploi clans-ÎË-(Ïo-rïïine de la protec- tion des ressources naturelles et de l'initiation a l'environnement. 'a partir du ler octobre 1988. Contact François CABOURG l1. grande Rue-Cidex 10D Montlivault 41350 VlNEUlL Tél. 54.20.64.37 OBJECTEUR DE CONSCIENCE François DELAHAYE. l9 ans. titulaire d'un CAP de mécanique auto. souhaite effectuer son ser- vice civil en tant qu'objecteur, à partir (le NOVEMBRE 88 dans l'une de nos associations. Contact François DELAIIAYE La Sablière 85120 BREUlL-BARRET Tél. 51.69.61.59 5T HOP.’ 6M x0015‘ (15765 DE Nova/tac! Avé/invita .’
AVIS AUX ASSOCIATIONS Frédéric LEWINO, journaliste au magazine LE POINT, va consacrer un dossier spécial a l'environnement en France, au printemps prochain. Pour cela, il souhaiterait tonnaitre vos préoccupations, les principaux sujets sur lesquels vous travaillez depuis plusieurs années et touchant votre région (projets de barrage, de stockage de déchets de centrales nucléaires, rallyes auto- mobiles, protection de la faune et de la flore...), vos actions (succès, échecs). Je vous demanderai donc, en un premier temps, une liste sznthétigue des gros dossiers que vous traitez actuellement; je me chargerai de les transmettre a Frédéric LEWINO. En un deuxiéme temps, celui—ci prendra contact avec vous de façon à approfondir les‘ principaux sujets qu'il souhaitera faire‘figurer dans son dossier. . L'hebdomadaire féminin FEMME D'AUJOUR- D'HUI, ouvre une rubrique NATURE trés prochainement. N'hésitez pas a lui envoyer vos informa- tions ! FEMME D'AUJOURD'HUI A l'attention de Anne BERGOGNE 73, rue Pascal 75013 PARIS tél: 43 36 ll ll Laurence THERNIER Secrétaire de Rédaction voNT-its nous Laissez ‘IMM- «es? DERNIER! r,‘ . MIIIIITE °‘“ “Ÿ Ë’ A PROPOS DE LA LOIRE MOTION PRESENTEE PAR LES PARTICIPANTS A LA TROISIEME CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES ZONES HUMIDES TENUE A RENNES DU 19 AU 23 SEPTEMBRE 1988 Considérant l'importance internationale de la Loire autant par ses dimensions que par sa richesse biologique; Considérant l'ampleur des projets d'aména- gement qui risquent d'affecter a court et à long terme l'ensemble du bassin; Considérant l'absence d'étude globale des conséquences possibles de tels aména- gements; Considérant les incidences de projets comparables dans d'autres pays et l'acquis scientifique de la communauté internatio- nale; Considérant que la France est partie contrac- tante de la Convention de Ramsar et membre de la Communauté Européenne; Les participants à la Troisième Conférence Internationale sur les zones humides — demandent en préalable à tout aménagement a ce que soit réalisée une étude générale du fonctionnement du fleuve et de tous les effets prévisibles du programme des travaux; — invitent le gouvernement français à appliquer la législation communautaire et à inscrire le cours de la Loire et de l'Allier sur la liste des zones humides d'importance internationale. Fb0SS€S-1ôi w P1251019 Tome 4A BRANCHE.’