La lettre du hérisson - 1985 - 16
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  H E   ESSQN
BIMENSUEI. N° I6 -·- I5 JAN 35
sommaire
`EDITORIAL   P.- 3
CHASSE 1 QUESTIONNAIRE COLIN   P.- 4/5
FAUNE 1 L'0URS BRUN EN SLOVENIE   P.- 5/6
BEAU, SAUVAGE ET STRESSE   P.- 6/7 ,
MILIEUx NATURELS 1 L'AVENIR DE6: ESPACES NATURELS   P.- 7 g
LA CAMPAGNE DE SAUVEGARBE DES MILIEUX.‘.‘.‘.‘ P.- 7/8 \
AGRICULTURE 1 NOUVELLES DE HAUTE NORMANDIE   P.- 9 1
POLLUTION 1 LA FFSPN` AU 'TELEPHONE S0NNE"   P.- 9/10 E
RESEAU COMMUNICATION 1 TOI QUI PARLES A TON N0MBRIL   P.- 10/11 ‘
PROVOCATION   P.- 11/14 i
INFORMATION RESEAU   P.- 14/15 i
EQUIPEMENT .- ALIGNEMENT 0'ARBRE EN BORD DE ROUTE   P.- 16/19 ·
VIE ASSOCIATIVE .· LA ERAPEC COMMUNIQUE   P.- 20
PLAN DE SAUVEGARBE DE L'AIGLE B0NNELLI   P.- 21 ·
TOURISME 1 0EEICES DE TOURISME   P.- 22 5
EUROPE .- INITIATIVES SUR LES DECHETS — COMPOSITION DE LA i
COMMISSION   P.- 22/23
PUBLICATION - STAGES — FORMATION FFSPN   P.- 23 6 26 l
CHRONIQUE DU TEMPS QUI (TRES) PASSE   P.- 27
DERNIERE MINUTE   P.- 28 1
DOSSIER   P.- 29.-30
  1 J    6/ ·
à&:?£+§.)  

La lettre du Hérisson est la publication bimensuelle de la Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l'Office des
Nouvelles Internationales.
Directeur de la publication : Y. BENASSI
Rédaction : F.F.S.P.N — 57, TUE Cuvier — 75231 PARIS Cédex 05
I Impression : OFFICE"DES NOUVELLES INTERNATIONALES
8, Villa des Fleurs — 92400 COURBEVOIE

' d ’ A ° I
EN MÉME TEMPS QUE CETTE LETTRE DU HÉRISSON, VOUS RECEVREZ UN NUMERO "SPÉCIAL CO·~
TISATIONS". IL EST, LE PENSE, INUTI|£ D'INSISTER SUR L'IMPORTANCE DE CE NUMÉRO.
EN CE DÉBUT D'ANNÉE, TROIS ÉVÉNEMENTS APPARAISSENT IMPORTANTS.
LA VAGUE DE FROID·QUI A DES CONSÉOUENCES PARFOIS SURPRENANTES SUR OU POUR NOTRE AVIFAUNE
DANs L’Au.1ER, 300 Mousmzs som MoR1Es, NoMBRE ¤'EN1RE Eu.Es AvA1ENT ETE BA<suEEs EN FINLANDE. EN
CAMARGUE, COMME DANS BEAUCOUP D'ENDROITS, LES TAXIDERMISTES REMPLISSENT IJEURS CONGÉLATEURS. EN
Lome ATLANTIQUE, Pnès ¤’uNE TRENTAINE DE ¤EMAN¤Es ¤’Au1oR1sAT1oN DE BATTUES Aux "Nu1sm.Es" oNT
ÉTÉ DEMANDÉES POUR li PREMIER WEEK··END DE FERMETURE. LA PROTECTION DE LA FAUNE A ENCORE DU CHEMIN
A PARCOURIR.
M. COLIN, "MoNs1EuR CHASSE", PREsEN1E son QUESTIONNAIRE. IL FAUT Nous MoB1L1sER Poun ous
NOS IDÉES PASSENT DANS IJES RAPPORTS DES PRÉFETS (PARCE QUE CE SONT EUX QUI RÉDIGERONT) ET SURTOUT,
IL NOUS FAUT UN MAXIMUM DE SOLIDARITÉ FACE À LA DIVISION DES CHASSEURS. SI VOUS AVEZ DES IDÉES
ORIGINAI.ES, TRANSMETTEZ·LES À LA COMMISSION CHASSE, MAIS IL FAUT QUE NOUS TENIONS UN LANGAGE SIMI··
LAIRE PARTOUT.
LEMEMENT, MA1s sûREMENT, ui oouvERNEMENT REcoNNAîT ua PRo¤.EME ¤Es PLu1Es Ac1¤Es. LA FFSPN A
DÉCIDÉ LORS DU CONSEIL DE NOVEMBRE D'EN FAIRE SON THÈME MALEUR "LES PLUIES ACIDES SONT LE PROBLEME
MAJEUR". L'OPINION PUBLIQUE COMMENCE DIÉTRE SENSIBILISÉE, MAIS IL FAUT MAINTENANT L'INFORMER.
BEAUCOUP ¤'EN1RE vous om coMMENcE. 11. FAUT GÉNÉRALISER. LA FFSPN vous AIDERA AU MAXIMUM.
BREF, CE N'EST PAS ENCORE CETTE ANNÉE QUE NOUS POURRONS NOUS REPOSER, MAIS.....
BON COURAGE OUAND MÉME.
J.P. LE DUC
SECRETAIRE GÉNÉRAL
Lettre du hérisson n° 16 — janv. 85 5

~—î—·-—-·—·C h G S S ê--—·—-·—·····
    Les vingt questions sur la faune et la chasse
qu'il a posées, bien qu'accompagnées de longues
annexes, comportent 'des oublis, mais pas d'a
priori.
Il souhaite que le débat soit largement ouvert,
LE MARDI 15 JANVIER, M·` ÉODINÃI DEPUÉE ce qui n'empêche pas que les réponses soient
CHARGE D UNE MISSION DE REF EXIO SUR A pl-éCi5€S_
CHASSE A PRESENTE A LA PRESSE LE QUESTION-
N ' L DIFFUSER DANS TOUS LES DEPAR-
  VA (1))UCllDLR : d'aprèès la circulaire de Mme
NOUS N'AV0NS EU LE TEMPS QUE D'! JETER UN B H RDEAU 5*** P5 f6"5 ·
OEIL RAPIDE MAIS LA PREMIERE IMPRESSION EST D é , d' _ d
EEEEE = LE EEEEEEEEEEEEE EEE EEEEEEE EEEEE dëîîïviîî.î,";“î.°‘;î,iiîïO..§ïâî“&§î.ï .â;â,i°“&‘5
A SAVOIR CE QUI VA EN SORTIR. _ _ '
LES PREEETS DOIVENT C0NSTITuER DES GROUPES gg!;;~;*;î§*à€CïE 8”°“P65 56 "“"6‘1 d6"’°“‘ 6"6
DE TRAVAIL.~VEUILLEZ BIEN A ETRE CONVOQUES ‘
 
AUX REUNIONS.· LE MIEUX EST DE PRENDRE , d f,d, _ d, 1
C0NTA"C'T -D-ES MAINTENANT AVEC VOTRE PREEEC- '   65 6 6““°“5 6P5“6"‘6“"5 65
TURE.· ’
LA COMMISSION "CHASSE" A COMMENCE LORS DE , d _ _ d _
SA REUNION DU 15 DECEMBRE A REDICER DES '     65 655°6‘6'“°“5 6 P”°"66'“°“
PROPOSITIONS DE POSITIONS COMMUNES A TOUTES î..î..—.;
LES ASSOCIATIONS: ELLES SERONT PUBLIEES DANS
LA PROCHAINE LETTRE DU HERISSON.· LA REUNION é t t d .1. . 1 t f
DU .9 FEVRIER PROCHAIN CCMPLETERA CETTE '   56“ 5“5 65 "“‘6“°‘ 5g“6° 65 6 °565'
REFLEXION: ’
DANS L'IMMEDIAT, DEUX IDEES IMPORTANTES : . . .
— autres usagers de la nature (scientifiques,
IL FAUT VOUS ASSURER QUE VOUS FAITES PARTIE touristes, chasseurs spécialisés, élus, etc)
 ] MINIMUM D,EFFICA_ Les chefs de servicesdadministratifs intéressés
  S€T.'O¤ï êgalêmèhî aSSOC1€S a C65 debats. L6 (ll-
  recteur départemental de l'agriculture ou l'un
——i————— -—————-4 J\P` LE DUC de ses adjoints sera nommé rapporteur du groupe
Les groupes de travail se réuniront à l'initia-
Du mois d'octobre au mois de décembre 198li, uve du Préfet
îllîvzslesfprçégllxdeg ghrzîîeiîrsîî udrees êï-gîeeîggï-E tîle Iéïu- Pîîsïcëgï îîafâàlïëî îërorë-Oâgmëe cllaêittàîî
la nature et des animaux, des représentants . . .
des intérêts agricoles et forestiers, des repré- 565 q“6[5“°“5 qu 5“’°“t Pam "“P°”5‘“65 1°'
îâpltggits des intérêts économiques et des scienti— EE amen '
A l'issue dc ces entretiens, qui lui ont permis
de rédiger son questionnaire, un certain nombre
de conclusions émergent déjà.
La plus importante est probablement que l'ave-
nir de la faune sauvage et de la chasse se
jouera autant sur des comportements que sur _ _
des textes, quelle que soit la valeur de ceux—ci. Le que5u°nnau`e C°mP°rte 5 ¤hEPîtEEE 5
Le député Colin souhaite que les débats départe- ' 5165 e5PèCe5 5auvage5
mentaux autour du questionnaire qu'il vient ' <1E1§SE=EEE¤¤_ _ _ _
d'adresser à tous les Préfets collent aux réali- ' de 1¤EgE¤EE¤EE¤¤ E<1mE¤EEEEE¤VE
tés du terrain (1). Dans le même temps, il ' du tî"1t°1_re de Cha55e
poursuivra ses rencontres informelles, plus ' de 1 exerclce de 1E Cha55e
spécialement en Province, participera, à la
demande des intéressés, à des réunions de
travail se rapportant au questionnaire, soit à
Paris, soit en Province et ce jusqu'au Colloque
National qu'il compte organiser fin juin 1985.
Lettre du hérisson n° 16 - ]anv. 85 jj

*"""—"”*‘—ï—···‘·····‘§@U|'I 8***
L'OURS BRUN DANS LES LIMITES DE LA ZONE
  cvntzatmut <TcE> "MEDVED" n<0cEvJE ’
A M. LE DIRECTEUR DE LIECOLE NATIONALE DES SON ESPACE VITAL
GARDES·CHASSE, CHATEAU DU BOUCHET, A5 DRY , . ,
L ours brun est une des especes europeennes en
voie d'extinction. A l'Ouest de la ligne Scandi-
Au nom de l'ensemble des associations de protec— ¤av1e·Ba1k;·ms, il n'éxiste presque plus, sauf
tIon de Ia naturew la Federatton Françaîse des dans quelques régions limitées (Pyrénées,
Sociétés de Protection de la Nature présente ses Ab;-uzzeg, Trentin, Asturies). L'habitat de
e°nd°IeanI`es à Ia I`aInIIIe ‘*II garde et à I'€n· l'ours en Slovénie se trouve dans la partie
semble de la garderie. extrême nord-ouest de la Yougoslavie et s'étend
sur la chaîne dinarique. L'espace vital perma-
Les Protecteurs de Ia natIIre« Conscients du nent de l'ours en Slovénie est le haut-karst
traVa1]. remarquable mais dangereux effectué (partie sud-ouest de la S]_Qvéni_e)_ Le  
Paf 165 g¤¤<î€5_<î€ 1'0¤¤· ti€¤¤€¤t à S'¤SS¤¤1€r ··ME¤vE¤·· est eme dans la partie orientale de
à l'hommage qui est rendu à l'un des leurs. cette région- (___)
_].P.'LE DUC I Le territoire du karst est l'espace vital idéal
Secretaire géneral. pour l'ours, parce que ses grottes nombreuses
servent d'abris hivernaux (tanières). (...)
La faible densité de la population est également
un élément très favorable (sur le TCE "MEDVED"
o vivent moins de vingt personnes au km2, en
  Slovénie quatre vingt cinq personnes au km2).
"MEDVED" représente 15% du domaine déterminé
par la loi de l'ours en Slovénie.
COMMISSION CHASSE
SON HISTOIRE
LA PROCHAINE RÉUNION DE LA COMMISSION CHASSE _ _
La diminution du nombre d'ours ou celle de son
AURA LIEU espace vital s'est beaucoup accentuée en Europe
Ij SAMEDI Q FEVRIER A   au 19ème siècle (surtout après la révolution de
.. 1848). Sur la partie sud-ouest du territoire
A LA I: I- S P N slovène l'ours était devenu si rare déjà au
57 RUE CUVIER siècle passé, que les grands propriétaires des
châteaux de Planina, Sneînik et de Koëevje
MAISON DE CHEVREUL avaient décidé de protéger dès 1889 les ours
  PARIS qui vivaient sur leurs terres. L'effet de cette
protection a diminué après la première guerre
mondiale, époque de diminution des grandes
propriétés par l'expropriation. En 1935 seule-
ment a été adoptée la première loi défendant la
chasse à l'ours sur les territoires des arrondis-
· · , , sements d_e Lopatec. I.,'ubl`ana, Kocev`e, Novo
II TSI pësslble qïœ .MOnS1eur COLIN'depute mesto ·et Crnomelj. Il] restait 2O à ]3O ours.
par-tlclpe cette I-eI`m1On' Soyons nombl-aux' Cette protection s'est rapidement avérée positive
· et on estime qu'après quelques années, une cin-
quantaine d'ours vivaient sur le terrain proté-
gé. Après la deuxième guerre mondiale et
jusqu'en 1966, l'ours était protégé durant toute
l'année sur tout le territoire slovène. Il n'était
permis de le chasser qu'avec un permis spécial.
En 1966, l'ours est devenu un gibier régulier.
On lui a assigné un domaine particulier, hors
duquel la chasse est autorisée durant toute
Lettre du hérisson n° 16 - janv 85 5

--¤ un  
"BEAU, SAUVAGE ET STRESSE"
l'année sans restriction en ce qui concerne le ]e suis allé voir le dernier film de Frédéric
nombre. Au-delà des limites de cette aire, l'in- Rossif sur les animaux et je veux dénoncer ici
terdiction de tuer les ourses suitées est valable une escroquerie majeure. Au lieu de montrer la
pour toute la Slovénie. De même, il est défendu beauté de la faune sauvage, Rossif ne nous
de chasser des ours en battue ; le type d'arme montre que la souffrance des animaux qu'il
pour la chasse à l'ours est prescrit. Sur le dérange en tant que cinéaste, qu'il force à
domaine, l'ours est protégé du 1er mai eu 30 courir sous les hélicoptères jusqu'à épuisement
septembre, c'est à dire pendant cinq mois. La total et à s'entredévorer dans des enclos instal-
chasse est autorisée en accord avec le plan de lés par l'homme.
gestion de chasse. Le domaine autorisé couvre Cela me surprend beaucoup car les déclarations
280.000 ha, ce qui représente 14% du territoire de Rossif sur le rôle des animaux dans notre
slovène. Le TCV "MEDVED" en occupe 15%. Il est équilibre écologique et psychologique détonnaient
très difficile d'estimer avec précision le nombre avec le ronron des intellectuels qui relèguent
d'animaux, surtout le nombre d'ours en raison la faune sauvage au rang de luxe et du gadget.
de leur mode de vie encore peu connu et aussi Est-ce que Rossif est conscient du mal qu'il
à cause de leur espace vital très étendu fait en tournant de telles images ? ]e n'en sais
(quelques milliers d'hectares). rien mais le naturaliste et l'amateur de cinéma
que je suis,doivent dénoncer le scandale. "Beau
SA SITUATION ACTUELLE et sauvage" a été tourné au détriment des
animaux, au risque de leur nuire : scènes en
On estime à environ 200 le nombre d'ours vivant hélicoptères forçant des éléphants terrorisés et
en Slovénie, quoique statistiquement on cite un qui font le carré, des bisons ou des rennes à
nombre plus im ortant (de 250 à 300). A cause courir jusqu'à épuisement, des hérons ou des
de son espace Èrital très étendu, on compte un cormorans à quitter leurs nids. On a filmé la
ours pour plusieurs gérants de terrains de chas- peur panique, la détresse d'êtres fuyant aveu-
se. Sur le territoire du terrain de chasse glément. Quelle honte et quel cynisme de faire
"MEDVED" on estime que le nombre se situe entre de l'argent sur une telle mise en scène.
40 et 60. Il y a eu une augmentation considéra- On pourra parler des séquences nombreuses
ble du nombre d'ours après 1963, lorsqu'on a faites en zoo ou en enclos restreints avec des
interdit l'emp1oi d'ampoules de HCn utilisées prédateurs (lions, jaguars) et des proies sans
pour l'empoisonnement des renards, Sur le TCE défense à consommer devant la caméra pour le
"MEDVED", depuis 1955 lorsque le premier ours plaisir sadique du metteur en scène. Cela
a été abattu (par le président Tito) jusqu'en devient hallucinant quand un fauve inexpérimen-
1983, c'est à dire en 29 ans, 241 ours ont été té met des heures à tuer un sanglier qu'il n'a
tués, ce ui fait en mo enne 8 ours ar an_ jamais chassé dans la nature, quand deux
Sur les dlix dernières àlnnées, on aptué en lions mâles dévorent vivant un de leur congé-
moyenne en Slovénie 42 ours par an. Sur le TCE üèïe de la même PFï$¤¤-
"MEDVED", 10 ours (en moyenne) ont été tués
durant la même période (un ours sur 5000 ha), De plus cela frise le ridicule quand le commen-
ce qui représente 24% des ours tués en Slovénie. ïâîïë de ]ôCQ¤e$ Trem¤lî¤ (Que Tûdmîïe be¤¤·
Depuis 1981, la chasse à l'ours se fait selon CGUP) Se Peïd d¤¤$ ¤¤ bûïûtîü îüüïüe et $t‘·1·
des critères physiques. Le critère élémentaire pide· Ainsi 0¤ perle de 1'elePh¤¤ï de mer qui
et facile à constater dans la nature est le poids hurle S6 $¤lî'€¤de face à 1'0Ce¤¤ ¤l·0ï`$ Q‘·1'ï1 Se
(Il est pratiquement impossible d'appréeier dresse et vocifère (l'océan dans le dos) contre
d'autres signes dans la nature), 11 faut tenir le cinéaste qui vient le perturber sur son lieu
com te de la structure suivante : 50% des ours de Semmeü-
juscîu'à 100 kg, 25% de 100-150 kg, 25% au- Certes. il y a une séquence de baleines grises
dessus de 150 kg, De cette façon, on essaie éblouissante, quelques piqués de pélicans d'une
de limiter le nombre d'animaux tués, surtout bëûüïé $¤¤$ pareille mais Cela fait 5 mi¤¤teS
d'ours plus grands et matures, de beauté pure pour un chef d'oeuvre de l'es-
Source _ C Strumber croquerie. Evidemment le spectateur moyen ne
‘ TèE HMEDVEÈ)" Koëevè verra pas leslpattes liees de la jeune spatule
Traduction _ Insütuâ de Recherches qu'on a jetee a l'eau pour que le crocodile la
Foresüères kL_ub1_ama) et Centre mange devant la. camera, 'ni la ficelle qui
I _ la Il _ _ 1 emprisonne la pintade jetee en pature au
nteruauena e ermauen a a Faune caracal. Personne ne verra les langues qui
et aux Espaces Naturels (Colmar) pendent, les queues redressées d'animaux morts
de trouille. Personne ne devinera les enclos
dissimulés, les mises en scène qu'on ne trouve
jamais dans la vraie nature.
Lettre du hérisson n° 16 - janv. 85 E,

—I I I I I  
A huit clos "de manière à ne pas porter préma-
turément le débat sur la place publique", le
conseil municipal décide le déclassement d'une
Ce que Rossif a fait c'est ce qu'il ne faut zone ND en zone U et NDa pour`permettre la
jamais faire en cinéma animalier : préférer la réalisation d'un centre de thalassothérapie.
mort de l'animal à son respect, oser toutes les C'était la dernière fenêtre d'espace naturel
intrusions, déloger les oisillons de leur nid. boisé du littoral urbanisé de Morgat ! Le P.O.S.
Au moment où de jeunes cinéastes amateurs en avait fait une zone naturelle à protéger en
comme Laurent Charbonnier démontrent que l'on raison de la qualité des paysages, un site
peut filmer sans déranger, où les festivals du sensible, d'ailleurs situé dans la bande lit-
film écologique de Royan, Pléneuf, Val André, toralle de 100 mètres réglementê par la Directive
Pra Loup, Grenoble tentent d'imposer une éthi- d'A¤ut 1979, mais qu'importe aux nouveaux élus
que, Rossif ose montrer ce que nous reprochions qui ne sont pas responsables de ce P.O.S. !
à Walt Disney il y a 20 ans. Des contacts seraient déjà pris avec des finan-
ciers (groupe A.C.O.R.) sans d'ailleurs_que
NON au rlnéma ou les vede Les anonymes payent soit précisée la qualité actuelle des eaux mari-
de leur vie notre voyeurisme mercantila. Ne nes, la pla e de Morgat étant mise à l'index
participez pas à ce massacre où les caméras par la Revue%Que Choisir`en été 1984.
tuent aussi bien que les balles des animaux Et qu'importe aussi, semble-t-il, à la Direction
qui ne courent ni pour le plaisir ni pour la Départementale de l'Equipement qui a été char-
beauté. Il y a des jours ou je me demande si gée de l'élaboration du dossier de mise à l'en-
nous habitons la même planète qu'eux pour ne quête d'Utilité publique. Cette administration
pas comprendre cela. n'est-elle pas aussi chargée de faire respecter
la Directive nationale d'Aménagement du Littoral
]. F. Noblet d'Aol`1t 1979 ?
Grenoble,
le 28 décembre 1984. La grande braderie va-t-elle commencer sur le
littoral breton avec les nouveaux pouvoirs
attribués aux maires dans le cadre de la
décentralisation ? On peut le croire quand on
sait que la même municipalité de Crozon refuse
· • tout accord avec le Conservatoire de l'Espace
    ———-——· Littoral et autorise le stationnement (pourtant
interdit par la loi) de 200 caravanes en site
classé ou inscrit.
n     CAMPAGNE NATIONALE DE SAUVEGARDE
DES MILIEUX NATURELS
Dans la Lettre du Hérisson n° 14 (15 décembre
1984 p.12), Daniel Beguin, secrétaire général
adjoint de la FFSPN, a lancé un appel aux
        Présidents d'Associations afin qu'ils préparent
et présentent à la FFSPN, dans le cadre de
  cette campagne, des dossiers d'acquisition de
terrain dans leur région ou département.
le elll’llll·   eellvelle lele· llelll e exvelmee ÈZEZ "°3ï,1ɧ§É“‘Èî.Ã$ÉÈÈÈS“§Èî°“ îîâes  
une vive inquiétude sur l'evellll des espaces compregd toutes les caractéristîquesc cî'unyFt>§rrz·?i\n1
naturels proteges dans le contexte nouveau de °
la décentralisation. Est-il concevable que leur - · ..
protection soit soumise à l'incertitude des op- Èettlearflâïegtiïîîtîjoàtaîltrî/;;0î)î)mpagné€ de `
tions politiques locales, départementales ou ré- _ Extrait du cadastre
gionales au rythme des changements des équipes _ ra ou Scienüfi ue
de gestionnaires élus ? pp q .
- rapport photographique.
Envoyez vos dossiers complets le plus vite
L'exemple récent offert par la municipalité de possible à 2
Crozon nous apporte malheureusement des élé-
ments bien concrets renforçant cette inquiétude. F-F-S-P·N-
57 rue Cuvier
Maison de Chevreul
75005 Paris
Lettre du hérisson n° 16 - ]anv. 85 7

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FICHE·TYPE
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¤gr'c H p H t°on
NOUVELLES DE HAUTE NORMANDIE |_A FFSPN AU "TELEPHONE SONNE"
Un Coiioque à eu iieu ie 5 decembre. à ià Cite "Téléphone sonne", c'est une émission radiopho-
de 1'Agricuhure à Rouen sur 1e thème "Le nique qui a lieu trois fois par semaine, entre
devenir du paysage caucheis"- 19h2O et 20h00, sur France Inter. Pendant AO
minutes, les auditeurs posent aux personnalités
ti est imPortÃnt de 1e si8nÃier car· orSÃnise invitées des questions concernant un domaine
par le Centre de Documentation sur le Milieu ou un sujet d'aetua1ité, déterminé a 1'avanee,
Naturel (un organisme pilote/Rouen), il a mis
en présence les acteurs de la transformation Pour le 13 décembre 1984, le thème retenu a été
du PÃYsÃE ï Profession ag··1c¤1e· Ãdministr÷ La Pollution de l'environnement. Madame H.
tien- DR/\E· CAVE. chercheurs et enseignants  etaire generai
Pour i'enVironnement• eïus 1¤caux· de la FFSPN et M. B. Lalonde des Amis de la
Terre ont été invités pour répondre aux ques-
Le pays de Caux a perdu une bonne part de tions deg auditeurs,
son caractère par la disparition de la "cour-
masure". Il subit, actuellement, les effets de 55 appels ont été enregistrés pendant l'émission,
i'erosion (sur des sois de iimon Profondâ !) en mais trois seulement ont pu passer à l'antenne.
se spécialisant de plus en plus dans la culture;
de ce fait, les inondations centenaires sont D'après ies fiches que nous avons récupérées
presque devenues annuelles. après 1'émission, il résulte que la majeure
partie des questions était liée à l'actualité (la
Le eoiioque à troP Peu fÃit etÃt« Par aîneurs. catastrophe de Bhopal, les conteneurs d'isocya-
de l'évolution désastreuse des célèbres hétraies gate de méthyie au port de Fos-sur-Mer, les
de la région. Mais il a eu pour mérite de ras- fûts toxiques de Saint—Quentin). Elles concer-
sembler les élus, notamment le Président du naient en particulier;
Conseil Régional, autour des vrais problèmes de - la produetion, le transport, le stockage et
ià region- troP Peu Pereus jusqu'a1<>rs· l'élimination des déchets dangereux tant chi-
miques que radioactifs (AO).
- le rôle du Ministère de l'Environnement (5)-
- la pollution atmosphérique (pluies acides,
  essence sans plomb) (4)-
- la pollution d'origine agricole (air, eau,
aliments) (lo).
Dans l'article "Comment vulgariser notre savoir" - la sauvegarde des Marais de 1'Quest (1),
paru dans la ettre u risson n i 5 - les problèmes de l'urbanisme (1).
novembre 1984 p.11-12), Madame Germaine Ricou,
responsable du Réseau Agriculture a lancé un PrOfi_]_de1'audi_teur d·aBres1es fiehes
appel à tous les membres du Réseau afin qu'ils
lui communiquent des documents susceptibles Tranche d·a e ;
d'être vulgarisés auprès du grand public.   1
20-AO ans 29
MALHEUREUSEMENT CET APPEL EST RESTE [,O_6O ans 19
SANS AUCUNE RÉPONSE plus de 60 ans 6
Profession
Est-ce le manque d'idées ou la mauvaise circu-   3
lation d'informations qui en est responsable ? Artisans, Commerçants 2
Madame Germaine Ricou renouvelle son appel et Universitaires A
compte, que cette fois—ci, vous allez lui répon- professions 1ibera1es 3
dre FÃPid€m€nt- Cadres supérieurs 2
Veuillez adresser vos propositions de toute Cadres moyens 18
UFSCHCC à 2 Emplgyeâ 8
Madame G. Ricou inactifs 1()
FFSPN dont trois personnes engagées dans le mouvement
Mûiâon de Chevreui de protection de l'environnement.
57 rue Cuvier
75231 Paris cedex O5 Département
Paris, Ile de France 15
Rhône 3
Lettre du hérisson n°l6 — janv. 85 Q

——I I   I  
Charente Maritime 3 veut lsimplement l'in‘former mieux ou bien le
Alpes Maritimes 3 mobiliser pour p-art1c1per a une'act1on : mani-
Hérault 3 festation ou signature de petition. On ne
Finistère 2 s'adresse` pas au public restreint d'une revue,
LONG Atlantique 2 habitue an une certaine musique de chambre  
Haute Garonne 2 l'1nformat1on, comme à un enorme publicldeja
Indre 2 soumis aux grands orchestres des gros titres,
Autres 18 avec cuivres et tambours. On ne. s'adresse pas
SuiSSe(Bâ1e) 2 aux lecteurs d'un mensuel qui prennent le
temps de refléchir comme à ceux d'un quotidien
dont ils survolent les titres avant de choisir
éventuellement, la lecture d'un article ou deux.
’ On ne s'adresse pas aux abonnés d'une publica-
tion scientifique comme aux "fans" d'un journal
  eî-er-_-_' Pour en ains-
Cela ne signifie pas qu'il est impossible de pro«·
Q | poser a tous un même sujet à condition de le
  traiter différemment. Preuve de cette diversité
d'expression au service d'une préoccupation
commune, l'écologie : la présence au coude à
coude, sous la bannière des _]NE (association
des ]ournalistes—écrivains pour la nature et
l'écologie), de confrères du "Monde" ou de
"l'Express", mais aussi de "Rustica" ou du
"]ournal dc Mickey" qui, par ailleurs, olfre un
      A     prix chaque année, aux RIENA, le Festival du
 ——— film d'environnement et de nature de Royan.
Parenthèsel : avant de prendre contact avec tel
Toi qui parles à ton nombril, si tu veux qu'on ou tel medla' Cherchez done a Sauolr Sl sa
vécoute, tu ferais mieux de parler à Ceux qui redaction ne comprend pas un ou plusieurs mem-
ont des oreilles. Nous devrions tirer profit de hres $1651NE- Nous. Sommes erlulrou 2§o PaS_rr_oÉ
telles évidences et convenir que trop souvent, rual_reParrlS 5¤ï_1h€><¤s·?¤€ bleu qu_erl ma]orlre
les militants que nous Sommes parlent à leur immigres en region parisienne. Linteqrlocuteur
nombril ; si nous voulons passer du monologue Symparrllearlr que vous _rrouvereZ Peur'erre rera
au dialogue, il faut d'abord identifier nos in- ee qu ll P¤¤Ff¤_ (ue lul deulaudez pas la Lune
terlocuteurs desires, avant de leur demontrer ’)' ll vous lrldlduera au molrls de duel type de
que les problemes qui nous concernent, nous mo- Publle Vlr son Journal   sa Srarlou et vous
bilisent, les concernent tout autant et devraient eourlrmera sans doute du  
les mobiliser aussi. Alors apres vous avoir  
suggere de faire connaissance avec les médias  
et les journalistes grâce auxquels ils fonction-  
nent (voir numéros précédents de La Lettre du  
Hérisson), je vous propose un bref coup de   rou exerelee pour_S_eearrer _de
Sonde dans le public ou plutôt ..165.. publics lecriture consideree 'comme un plaisir solitaire
dom la mosaïque constitue ce "grand public. et du discours 'adreshse a   son propre nombril,
dont la FFSPN rêve d'attirer l'attention, si pardonnez la reperlrlolu
j'ai bien compris les espoirs de ses responsa- _ ,_ _ ' _
bles, conscients de la longue marche à parcou- rulequ 1l est eouveuu que ees rhroulquee S all_`
di,. mentent a mes souvenirs professionnels, pourquoi
ne pas avouer que mon éditorial de deux ou
Avant d'atteindre un objectif aussi total, il est rrole mluuree dlfîusî Paf RTL Sous lâ rlrre "La
indispensable d'en explorer les facettes et les quallre de la V1? eralr au beeolrureeerlr deux'
tranches fort diverses, chacun des nombreux rrolS' quatre role Pour ehauger rel mot eorrrre
media que nous sommes susceptibles de sollici- uu _aurre plus geueralemerlf eomPrlS* Pour Su"'
ter, correspondant à l'un ou plusieurs des Pllflëï telle formule ambigue, etc... Bref, pour
"publics" possibles. Ce qui permet de mieux que ¤h,aq¤€_¤vd1*~‘=;¤ (autant que peeelblef sur
enfoncer certaines portes mal ouvertes : on ne plus _d url mllllou_ ‘) eomprerme tout de Sulre ce
doit as s'adresser à un public dé`à convaincu que Je _`/oulala dlre' ce qul —Pour reprendre le
  1e1t*mO?1v de Ces ChrOn1qu€S— n'1mpl1que aucune
  Cçmçlalsênce mais un souci d'efficacité : le $03.1*
rad1os ou telesl. È! même le public convaincu  _
d'avance peut être abordé différemment si l'on   au mel eur Sens u mou <=_<1¤1
oit prendre en compte non seulement les divers
Lettre du hérisson n°16 — ]anv. 85  

—I I   I  
types de publics mais les circonstances de
transmission du message : l'heure, le jour, la
saison, le temps qu'il fait ou qu'il fera, le
reste de l'actualité, etc... On ne $'adresse pas  
à un même interlocuteur de la même façon dans
un transistor a 6hOO du matin et dans un jour- _ _
nal du soir, abondant, lu tranquillement avant Les Cbronlques de lean Carller mllneltent a me
dîner. La forme du messape peut être adaptée mêler au débat sur la ConlmunlCatlon qul•
selon qu'il est diffusé en pleinc semaine-métro- Paralt·ll» bat son Pleln Parnll les metnbres de
boulot-dodo ou pendant le repos du sacro-saint la FFSPN dont je suls· çela tombe blen• Car
week-end ’ en pleine Canicule ou pendant la (lUCSti.Ol'l éCOlOgi.€ ,   'ai $CrlCUSCmCnt envie de
vague de froid sibérien qui fait baisser le ther- ratr-roCber· Avec une PanCarte sur mon bureau?
momètre, monter les prix et trépasser les vieux, ferme Pour Cause d'lnVentalre·
les clochards ou les mal-ncurris. lmportance
plus encore, de l'actualité an"-iante : un inter- Cela fatt quinze ans que je Consaere une Part
locuteur tf umatlge par la nouvelle deg Cy_··lme5 de mOn activité de journaliste pI'Of€55lOl’ll’l€l à
"chimiques" de la multinationale "Unmn défendre et à illustrer les idées, les thèses, les
Carbide", ne lira pas, n'écoutera pas ou rejet- inquiétudes et les informations des protecteurs
tera avec indignation telle information sur de la nature et des eColoSlstes· Qulnze ans
l'aide que nous devons en hiver, aux oiseaux Passes a chercher dans un monCeau de Sallma·
de nog ja;-dim-,_ Que la LPQ me pal-d0l·me_ tias et de jérémiades les informations dont j'ai
besoin pour faire mon métier honnêtement. je
A pl-OPOS g___ Ces Considérations psycho, regrette de rle dire- mais j'ai rarement trouvé
sociologiques s'accompagnent de mille recettes de bonnes lnfornlatlonsldans Vos ¤¤mm¤¤1<1¤¤5·
pour être mieux compr1s. L'une des plus éviden- Vos dosslers et Vos Conferenees de Presse-
tçs : panmr lçs Slgleâ Ces, bouchons de la S'agissant de nature et d'écologie, les rédac-
circulation des linformations (a moins que leur teurs en Chefs ne sont pas toujours faciles à
Cltatmn Boll ,neœ55a1œ et tx-adulte en ,Clau-’ vivre' mais vous, les membres et les responsables
entre parentheses). On les dirait inventes tout dàssàelatlons vous êtes encore Pires: vous êtes
î?‘£.”Èiî,.tES“‘de§° e§îl'lï.‘È°“î2îte§F§‘€etl“§LÉîî;u.î l=mm~l¤¤ll· ' lll~l~lll~*=ll>l· l*l°°mPl'él€¤5lll€l·
vont deeener si vous leur dites que ··1e1¤RAE l`"9°“““" °°""“"’ les “"°l‘“°?"“É"*" d°?“ "°“*".‘ï°“*"
. . . moquez. Et neuf fois sur dix -je suis en periode
a demande a la DPN de creer un ©PlE dans tel dwndulgeneel C·est N0el_ Vous enfsmcez des
l’llll"· lle  _P¤== l_ On 4 lll   El Sl veus portes ouvertes en les confondant avec des
riez quand meme, je vais citer notre chere eOffre_fOrts
FFSPN, autre sigle, imprononçable celui-là, qui `
gli:-lïltîrâèêrétëî ,,È;îlîî§ÃlCad;te,,îeflexmn en cette Les associationsrde protection de la nature fle
sont helas que bien rarement des sources fiables
., , . , _ et utiles. Ce qui m'intéresse, moi, journaliste
Derniere evidence, comment pourrions-nous bien somme dwmeresser ses lecteurs ce n.est pas
communiquer avec les autres, en va-et-vient, vos états d,âme vos OPlnlOn5’5m_ des faits
sans d'abord communiquer entre nous ? Parlant mais les faits eux memes. ce sont eux qui
de va-et-vient, la sparutionrde cette quatrième peuvent prouver que vous avez (que nous
chronique qui doit etre suivie de sept ou huit avons ) raison _ pas votre semplternelle ..lndl_
autres d'ici à notre assemblée générale de gnatlc;r;,Ã’ votre '..stupefaetlOn.. ou votre deux
$2:2%;; e"Ze“"`î.î."’ lît Teteîemîâëîëgveae "îïî mille lllzll Cell qllalliwlngl =ll*·5€Pllèm€."Cfl
désapprouve ? Sont-elles utiles ? A qui- ? A d alarme qm ne f·a1t plus env-çler le mqymdrç
quoi ? Peut-on parler de communication lorsque Corbîam Et plus .,d abo!-q' qu} etesq/ous ` gm
la circulation de l'information se fait à sens œpœsentez-VO95 ·' Cmllbœn ete?_`i?uî, du-mçœ
unique, en direction d'un public massif ? C'est Yotœ Commtmlque de P}-Otestauon ·` Cpnlbœn
bien votre avis ,7 etiez-vous a votre derniere assemblee generale
' dans votre 1'%1on, dans votre departement ?
lean Carlier Vexagère 7
Prochaine Chronique : Qui a fourni à la presses de bonnes informations
 s UVERTEH sur rlesrcentrales nucleaires, des vraies 7. Les
  syndicalistes, courageux, a plusieurs reprises.
Qui a fourni des données chiffrées fiables, des
histoires, des faits sur la forêt ? D'autres
syndicalistes. Qui a alerté l'opinion publique
sur la Littorale de Béziers en 1977 ? Encore
des syndicalistes et des militants d'un parti.
Qui a fourni des chiffres sur les nitrates ? Des
scientifiques et des fonctionnaires, inquiets des
pollutions dénoncées mais jamais prouvées ! Etc.
Lettre du hérisson n° 16 — janv. 85  

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COMMUNIQUÉ FILANDREUX D'UNE ASSOCIATION DE PROTECTION DE LA NATURE
DONT NE PEUT SE DÉPÉTRER UN JJURNALISTE POUR LA NATURE ET L'ÉCOLOGIE...
A l'origine de la plupart des affaires que j'ai Un dernier exemple, vécu : dans quelques
traitées depuis quinze ans, je ne trouve pas semaines (1) notre association organise un
les associations. Sauf quelques groupes d'écolo- colloque sur les réserves naturelles à l'univer-
gistes aujourd'hui en perdition, eux aussi. sité de Paris Vlll. je reçois des lettres et des
Sauf Greenpeace, peut-être, qui sait depuis coups de téléphone de gens proposant de venir
longtemps ce qu'information veut dire. L'affaire dire ce qu'ils "pensent" des réserves. Or ce
du Montlouis, prenez-en de la graine : ils se que nous voulons, pour nous, pour les journa-
sont informés, ont vérifié et nous ont alerté: listes qui seront présents, c'est savoir ce qui
Ensuite, ils ont commenté, ensuite seulement. se passe, en bien ou en mal, dans ces réserves.
Et ils Oflt été &55€Z 5&g€5 POUF savoir qllâïld Nous VOL1l.Ol’l5 savoir COmm€l’1t elles V'l.V€l’lt, TIOL15
s'arrêter et dire que le problème était réglé voulons des histoires. C'est avec cela qu'on
alors que les ouvriers de la onzième heure se fait un journal ! Après avoir entendu les
faisaient plaisir avec des communiqués vengeurs histoires, les récits, les expériences, nous
et dépassés. pourrons penser et réfléchir et voir ce qui peut
se faire d'autre éventuellement. Mais d'abord
ll ne suffit pas de pleurer sur les tourterelles: l'information, la matière de base, celle dont
quel le association a été capable de chiffrer vous, qui êtes des lecteurs, vous avez besoin
économiquement ce que représente cette chasse, pour vous faire votre idée. Avant de lire un
de dire à un journaliste combien d'élus de tous communiqué politique sur le niveau de vie vous
bords grimpaient sur les pylônes, combien de avec besoin de savoir de combien les prix ont
propriétaires gagnaient leur vie avec des augmenté. La règle vaut pour la nature.
tourterelles '? On ne vous demande pas de faire
tout le boulot mais de nous indiquer d'autres je suis un peu dur et injuste '? Possible, mais
pistes que celles de vos commentaires sur les j'en ai vraiment marre de mettre vos papiers
méandres migratoires de ces tourterelles. Ca à la poubelle. Encore un exemple : quelle est
n'intéresse que vous, comme bien souvent.
Lettre du hérisson n° I6 — janv. 85 12

——— 
l'assoc1ation de zozos qui nous a envoyé dire. Ce qui n'est pas toujours évident.
récemment un papier sur le pétrole dans la lnspirez-vous, dans ce domaine, des efforts
région parisienne ? C'était peut-être intéressant réussis de votre Fédération nationale qui a
mais c'était tellement incompréhensible, mal compris depuis deux ou trois ans que nous
écrit, que nous l'avons tous jeté, à la fois devons moudre des faits avant de répercuter
furieux ct désolés. Et nous avons tous omis de des idées.
noter qui nous avait expédié ce charabia ! Rendez vous à Grenoble.
En fait, le problème n'est pas de savoir com- C. M. Vadrot
muniquer mais d'avoir quelque chose à faire Secrétaire général de l'Association
des ]ournalistes écrivains pour la
Nature et l'écologie.
(1) Les 1 et 2 février 1985, Université de Paris
,} Vlll. Pour tout renseignement : Daniel Edel,
[ I Filière Ecologie, 2 rue de la Liberté, 93526
>—à-— Saint Denis, Tél : (1) 821 63 64 poste 12 93.
|-I NDLR :
Claude-Marie Vadrot a été pendant de longues
années journaliste au "Canard Enchaïné".
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CE QUE DOIT SAVOIR UN BON PROTECTEUR DE LA NATURE SELON UN JOURNALISTE POUR
LA NATURE ET l.'ÉCOLOGIE :
Lettre du hérisson n° 16 - janv. 85 15

- n° de sécurité sociale du "charmeur" de  
tourterelles
_ aaml abonné au gaz et a yélacmcné DE LA TROISIEME REUNION PLENIERE DU RESEAU
· tlttttl est le m°¤t¤¤t de Ses lmP°t5 l'annê<·= (LANGUIMGERG, LES 1O ET ll NOVEMBRE 198lI)
précédente
- est-il inscrit au RPR, au PSU, au MRG, au
PC, à l'UDF, chez les non-inscrits, chez les
Verts, au PFN, etc... La troisième réunion pleniere du reseau
— <·=5t—ll êltt l¤¤al· têgl¤nal. national, interna- ··coMMuN1cAT1©N ET NATURE" s'est tenue au
ïîûïlâl "relais des étangs", à Languimberg, les 10 et
- est-il locataire, sous locataire de son pylone 11 novembre 1984. Une trentaine de personnes
combien le paye-t-il (par CCP, par chèque ont participé aux échanges de vue tout au long
bancaire, carte bleue, en liquide - billets ou de ce week-end.
pièces), quel est le montant du dessous-de-
pylone Le samedi après-midi a été consacré d'abord à
- est-il propriétaire ? si oui prête-t-il son faire le point sur l'état d'avancement des
pylone, le loue-t—il '? Combien rapporte-t-il of- travaux réalisés au sein des groupes de refle-
ficiellement, officieusement, etc... xion constitués à Saint Bonnet de Tronçais. Un
-etc... constat s'est assez vite impose : plusieurs
groupes de travail n'ont pu fonctionner norma-
lement, faute d'un nombre adequat de partici-
• . • pants. ll est bien difficile à un responsable de
thème de travailler seul, ou presque. Les idées
n'ont pas manqué, mais les réalisations concrè-
Tous les articles que vous trouverez dans cette les ==¤nt _b}€“ d1ff1É11eÉ a Ãnettœ en_P1aœ'
rubrique Sont Publiég SOUS la Seule œ5POn5abî_— Certaines idees sont ainsi restees sans suite...
lité du Réseau. _ , _ _
  Groupe "Publicité" : des idees, mais rien de
fait e façon collective. Groupe "Marketing" :
proposition d'un sondage sur l'image de marque
      de la FFSPN et des associations de protection
de la nature ; problème du budget. Groupe
          "Media" : nombreux contacts pris ; proposition
d'une chronique dans la Lettre du Hérisson,
__ . , traitant des bonnes façons pour contacter et
Volcl la Conclusuim d une Personne Verlam utiliser les media ; proposition d'une campagne
d'assister à un debat opposant des écologistes de presse sur la scolarisation mal faite en
à det tttttttsttttltt dt lt ttttët = France pour l'éveil des jeunes e la nature ;
, . . _ pro]et d'une réunion de redacteurs en chef pour
"FF debët mla mm [mc Image en têtc fdceue. de leur expliquer nos idées et essayer de voir
  écolo lste bavard bl-avant le pam/Ile m,?5u-le ensemble s'il ne serait pas possible de travail-
âelgnîîd daulfigsstïs duquel se Pmflle lepée de ler plus la main dans la main. Groupe "Mouve-
âmOC CS C ta . • n 1 · '
ments de leunes : lanimateur est reste bien
_ seu   e pro eme d'une mauvaise circulation
Bavard ! Vous avez du bavard 7 de l'information est posé. Groupe "Education
Nationale" : des projets ont ete structures
***** depuis la deuxième réunion plénière du réseau
(Saint Bonnet de Tronçais) ; il a été constate
. . . . · · ' ' t` "é l t nature" ui existe
totttttt tt Mtmttttttttt dt ““‘*“t°“. ‘* §é°‘î"’ âëfe leîsssézlaréîirnit SSS fâte tee  
de lancer une campagne de promotion e a _ _ _ . t
ville afin d'aLtirer des industriels et autres gîgtloplalede fî31el;l'ëOnP€¤1îï°l;l;É€îglnïîàuîvîzîuenolëî
' 'd ` ne ' . . .
commâëçënëîceeàlî pîlbîâîîè de 5 a I-asser a U classes de découverte du primaire pourraient
gran B ' " ` ' 'l' " d" t tion. Grou e
Après une rapide étude, cette agence propose E;/lœt_ mg llfu ·P¤‘;1€%:;iOn1“aî,2‘;e“1e5 _ _OuPE5
une analyse du fonctionnement et du comporte-  Màrkeîmg est suggérée g
  '
Lorsque la FFSPN a decide d'être plus efficace _ _ I _ _
dans la transmission de son message, elle choi- Stflîiaadces eîhënâes ît a Ces C°“âëatà:a dues}
sit de s'adresser à un réseau interne... dëct E E _œ?ï'€1l'l· Fe E5 SFQUPÉS ___ f Vâ_ É
h. toire sans Parole ,7, deux commissions . une commission in or-mation
  15   regroupant media + publicité + marketing, et
' ' II ' II ' I _
Vous le saurez en lisant la prochaine Lettre du une C°mm1551°n fol-manon H-adam de léddca
Hérisson.
Lettre du hérisson n° 16 - janv. 85 lh

——I I  
tion et des formations à tous les niveaux. l'effet des pluies acides sur les forêts vosgien-
nes a été présenté. Un film sur les menaces qui
Les publications finales du réseau sont encore pèsent sur les étangs lorrains terminait la
mal perçues. Le livre presque traditionnel veillée.
maintenant ne recueille pas tous les suffrages, Le dimanche matin, les MEDlA étaient à l'hon-
et il est envisagé d'essayer de "sortir" autre neur, avec un approfondissement des communi-
chose, à titre d'exemples de communication : cations parallèles et divers projets. Ce fut
montage audio-visuel, autocollants, affiches, ensuite un débat sur le thème "Comment CREER
mini-guide pratique de la communicati0n... UN EVENEMENT en écologie" qui précédait le
repas final. Pour ceux qui le pouvaient, une
Plus tard dans l'apr·ès-midi ont fonctionné deux sortie dans la forêt vosgienne atteinte par les
groupes de travail, correspondant aux commis- pluies acides terminait la journée... avec les
sions "information" et "furmation". ll en est journalistes.
ressorti beaucoup de peTLes idées qu'il est
impossible de reprendre en détail dans ce court En conclusion, il y a eu incontestablement du
résumé. travail de fait, travail de réflexion et de
Des précisions ont été données en soirée sur l'AG propositions, mais dans plusieurs domaines, il
de Grenoble, et un montage audio-visuel sur faut entreprendre les réalisations pratiques.
    ` I ` I
  ·  UEL LOGO POUR LE RESEAU ? ·    
         
`·"=i'¢'fî=__·'*·_g.;'· _ - _ îwgiqg.-·`
DONNEZ VOTRE AVIS ET FAITES VOS SUGGESTIONS.
` MERCI D'AVANCE.
( A À ECRIRE A :
`Fr â RÉSEAU COMMUNICATION ET NATURE O
VIER
A \ 57 RUE CU O
  W MAISON DE CHEVREUL 0
\ 75005 PARIS
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MISE A PLAT DE NOS PROBLEMES
Lettre du hérisson n°16 — ]anv. 85 15

l' (I Ii"
6 q U I P 6 H1 6 I1
S I
à ALIGNEMENT D ARBRE,
  en bordure de routes
X
Une action interministérielle est actuellement en cours
pour u e "RELANGE DE LA POLITTQUE DE GESTION DFS ARBRES D'ALlGNEMFNT LF IONG
DES ROUTHS"; le sens et les etapes de cette action sont exposes ans un 'texte
d'intention".
Dans le cadre de cette action, un Groupe de travail "Sé-
curité de la route et plantations" a fait des propositions exposées dans um
rapport de juillet 1984; ces propositions ont servi de base 5 des directives
concernant les plantations des routes nationales, édictées dans une circulaire
N 84-81, du Ministere de l'Urbanisme, du Logement et des Transports, en date
du 28 novembre 1984.
Auparavant, un "Groi e de travail élar i" ayant 5 connaî-
tre des mêmes questions avait été créé par decision du Conseil Général des
Ponts et Chaussées, en date du 27 septembre 1984.
Ni UMINATU, ni le DRAE de Midi—Pyrénées n'avaient été
infonnés de cette action interministerie le, et n avaient reçu les ocuments
ci—dEssus mentionnes. Cependant, le 12 novembre dernier, Mr NIQUEUX a été
nom é membre du Groupe de travail élargi au titre de l'association "les Amis
de la Terre — Toulouse Ecologie", qui adhère 5 UMTNATE; il est le seul repré?
sentant des associations d'environnement, au sein du Groupe de travail.
Or, il importe que toutes les associations d'environne-
ment soient tenues au courant de l'action interministerielle en cours, et
participent 5 la défense du patrimoine paysager que représentent les routes
plantées.
Vous pourrez ainsi informer vos associations adhérentes
et leur faire savoir qu'elles pourront, dans un premier temps, envoyer 5
UMTNATE, leurs observations et propositions concernant le problême "arhres
d'alignement et sécurité routière". Apres s'être réuni u e première fois le
7 décembre dernier, le Groupe de travail élar i se réunira le 8 février 1985,
5 Paris; Nr NTQUHUX pourra alors lui transmettre toutes les com unications
parvenues 5 UMlNATb d'ici au 31 janvier.
Si le DRAE de votre région n'a pas été infonné, il impor-
terait naturellement qu'il soit mis au courant par vos soins, pour pouvoir
éventuellement soutenir et coordonner, sur le plan régional, les actions de
vos associations, dans le domaine de la protection du paysage routier.
Nous adressons 5 la FFSPN où vous pourrez les demander:
— le texte d'intention
- éléments de statistiques concernant les accidents contre arbre en 1983,
— mesures prescrites ou envisagées,
— mission du groupe de travail,
- texte "Pompidou, ami des arbres", extrait du Livre Rlanc.
UMlNATU
47, rue Arago — 31500 TOULOUSE 1G

2 i~·   ·  : · ··  1-·.' ·'=.; =. 
·,_ vv saeë  ·*    <?;*,.:€§·-  , · · .
I;    __  I .5, ;   b|b|IOgt‘3phI€
_ ,·  iti     Ji Les deux dossiers qu il vous ser:11t utile de posseder
I ·   né   sont les suivants : _ I ’ U a _
I.- E;gÈ¥ë_;.;,J;T:§'.gï$;A,§;g$,,s   / . Rapport du Groupe de travail 'Securite de la route et
·   il   p1antat1ons"(]u111et 1984) A U ·
ï) ·_§::;fëëâ  _' · ·-    . L1vre·Blanc : "ces arbres qu'on al1g·ne..."(]u1llet 1984)
‘ Q*•.._g;-;-;g·=·`  ;, .*__- *ȧ·7É;.  le premier de ces dossiers concerne surtout les R.N. , le
 lnïjâ "·‘;‘ 2  _' '   second, plus objectif et plus détaillé, concerne essen-
` î' . 4 J" _    [ZZ  "  tiellement los C.D. ·
'   —·  2¤··‘-af —
QîÃ`î·%!;*‘Ã%k¤·—.· a:.   Adncssc: Ministère de l'Urb:misme, du Logement et des
  , Tramsports - Direction des routes.
  ' 244, boulevard St Lierrnuin - 75775 PARIS cedex 16
    "lcl : 544.39.93.
_ E   ··î-·=îfI]É* _ lt" I‘¤·n‘:~itIc·nt du Groupe de trnvznîl élargi : G. RIZVERDY
 "     ;;:.;: I   ..;·y··,     Iugzéuicur lîénürul des Ponts et Chaussées
_   F‘j‘,__?_.` ‘ 4,;. .   *? E 109, avenue Saxlvutlor Al,I.lTNDIî
    ....,   1,;    "·": ^*‘ ‘ ‘”"’” '."""”
_:_/ ····,£ . [  TC] .   826.45. I).
êüatanes rh"   Ã  __ - "qî
REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL...
VOUS.POUVEZ Y CONTRIBUER — COMMENT ?
Le groupe de travail élargi sur le thème "Sécurité et arbres d'ali-
gnement", dont la fiche "ACTIONS" du 28 novembre dernier vous avait annoncé
la création, s'est réuni le 7 décembre à Paris. Auparavant, et sans consul-
tation des associations d'environnement ou des usagers de la route, le Minis-
tère de l'Urbanisme, du Logement et des Transports avait publié le 38 novem-
bre une circulaire N° 84-Sl édictant des règles applicables, immédiatement
ou à terme selon le cas; aux plantations bordant les routes nationales (Cf.
Annexe 5; texte intégral à votre disposition à l'UMlNATES.
Le tour de table effectué à la réunion du 7 décembre a permis de
consater que le paysage routier caractérisé par les alignements d'arbres de
haut jet n'avait pas seulement ses défenseurs dans les services relevant du
Ministère de l'ïnvironnement, mais souvent auswi dans les services des Eaux
et Forêts, des Ponts et Chaussées, des Monuments historiqyes, et même par-
fois de l'Equipement lui-même.
Mais c'est seulement grâce à des politiques mises au point locale-
ment, grâce à une action concrète des Associations que les directives natio-
nales en matière de sécurité routiere pourrony etre appliquées intelligem-
meht, c'est-à-dire sans que de savants calculs de technocrates et de bureau-
crates effectués dans l'abstrait aboutissent à sacrifier comme des boucs
émissaires des plantations d'arbres qui peuvent, certes, aggraver les consé
guences des "sorties de chaussée", mais ne sont nullement responsables des
causes reconnues de celles-ci, c.-à-d.des "comportements suicidaires" de
chauffards qui mettent aussi en danger la vie des autres usagers de la route.
Dans ces conditions, et d'ailleurs en réponse à l'appel contenu danq
la décision créant le Groupe de travail élargi, il est donc essentiel que
les associations agissent sans retard. La prochaine réunion du Groupe, à la-
quelle participera Jean NIQUEUX, devant avoir lieu à Paris le 8 février,
vous voudrez bien, dans un premier temps, adresser avant le 51 janvier à
l'UMINATE vos observations, suggestions, comptes rendus, soit pour communi-
cation orale au cours de la r(union, soit sous forme de textes (motions, pé-
titions, inventaires de plantations, etc.) à remettre au Président du Groupe
en vue du rapport qui sera élaboré par la suite au nom du Groupe. Vos remar-
ques et propositions seront également transmises au Groupe de travail régio-
nal que vient de constituer lv D.R.A.E., M. MONFERRAND, pour traiter de ceS
questions de "paysage routier".

des act ions possnbles
Votre réflexion et votre action pourraient porter sur les domaines
suivant 
—______`- prendre position sur le problème "arbres d'alignement et sécurité";
- sensibiliser le public, par tous les moyens dont vous disposez, à
l'importance des plantations routières pour la "qualité de la vie";
- intervenir auprès des décideurs et des élus en faveur des planta-
tions, en particulier au bord des routes départementales et chemins vicinaux,
dont la gestion dépend des autoritéget assemblées locales: Préfet, Conseil
général, maires, subdivisionnaires de l'Equipement (les plus difficiles à
convaincre!).
- procéder à un inventaire des plantations les plus remarquables à
protéger en priorité. No+er également les sections de routes (départementales
surtout)dcpourvues d'arbres, mais dont les accotements permettraient des
plantations. `
- veiller à ce qu'aucun abattage d'arbres ne soit effectué sans con-
sultation de la Commission des sites;
- s'é1ever contre les élagages qualifiés de "barbares" dans une pla-
quette éditée en 1982 par le Ministère de 1'Environnement, élagages qui ne
sont justifiés par aucune raison de sécurité (les arbres de plein vent en
bonne santé ne sont pas dangereux, il suffit d'é1iminer éventuellement les
branches mortes), qui défigurent les routes pendant des années et coûtent
très cher.
Eàë. Dans tous ces domaines, l'UMENATE ne peut intervenir en tant
que telle, mais seulement coordonner les contributions des associations et
leur apporter son soutien. Nous comptons donc recevoir d'ici au 51 janvier
vos premières réactions et propositions.
DANS VOTRE COURRIER...
QUELS ARGUMENTS FAIRE VALOIR.
Lettres aux députés, conseillers généraux ( et, en temps opportun , aux
candidats), aux maires...
La rédaction variera évidemment selon les fonctions du destina-
taire et ce que 1'on peut savoir de sa personnalité et de ses motiva-
tions "écologiques" ou autres...mais, d'une façon générale, les points
à souligner et les arguments à avancer pourraient sans doute être à
peu près les suivants:
- Dégradation continuelle de nos paysages routiers (arbres d'a1i-
gnement), élément important d'un précieux patrimoine régional: élagages
injustifiables, condamnés comme "barbares" par le Ministère de l'Envi-
ronnement; abattages de plantations routières pour élargissement des
chaussées, etc.
  18

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   ·`·Ã'-,à;.;;;;i|`}|iI‘î`·? F§"iÈg`¤`·  « ë%;,Éî g È; ;'= 11-;-‘·‘   5 É
. _ -;;`_È_,'ç;,,§11·l1îIîW|ww*  — `·d1_«î!€,,):;, ¤v;5·.,i.··__¤,,;;'§ )·]·É‘·';;;[ -=·.$; , -' 2/
__ __ .. _..:-  —· Je   =  <‘~r·a<é·<¢;·, · ;.· ;F’  :-*·_ .
—:· >-g"‘ï>a·î`z ·Kî` ·_ -=î11+.”È+*".  À · "‘"( **‘ë*‘*ï·‘#~·"`   ···· · ` ïgï
;~';T) ~;_?_`î`__;    __;·`}¥•f·\«';·- - j_'_·§_,Tï" lh  L î”gg'°";ü7'>_·- " < `..:'-·· __,,;/
*?É"«‘;'*=·     ·    gr , V; 'i-£'»•<
`  ¥ '  `"'TF  :. .ï·*`¥“"    ` `-""'··* ·‘""’   "mëwn J2    
Q; _r..__;· _î'—·~.·.·’  'T_ n, MY _·a+·;'=î;f;‘,Q‘À —_,g¤·f’ï·   ·_ `*\\‘g"`r·* ·’-Q; .$.î’·_
 ’1’¤~   p .·.·· =·""°`    ··< îê‘;¥€' "   ¥*·¤«.—. ,.·+*}“——— ·r 
· ·~< '_ ` ' 4*- .z.··:1·a' '· `
- Risque d'aggravation de ces destructions par une action inter-
ministérielle en cours: circulaire N° 84-81 du Ministère de l'Urbanisme,
du Logement et des Transports en date du 28 novembre 8L+: supprimer
plantations trop proches du bord de la chaussée pour diminuer la gravité
des accidents par "sortie de chaussée".
-Incohérence de cette démarche, les statistiques établissant que
les causes des "pertes de contrôle" entraînant choc contre un arbre sont
dans la grande majorité des cas (jusqu'à 77*,5 des cas chez les jeunes
conducteurs) un excès de vitesse,ou l'alcoolémie (9% des cas).
- Il serait donc logique de commencer par lutter contre ces causes.
Le coût financier d'une·surveillance plus stricte des routes, y compris
et surtout aux heures les plus dangereuses (nuits des samedis et diman-
ches) serait bien inférieur au coût social (humain et financier) des
accidents survenant dans ces conditions. Supprimer les arbres ne met-
trait fin ni au "comportement suicidaire" de trop de conducteurs, ni
aux dangers qu'ils font courir aux usagers corrects de la route.
- M. Paul QUILES a annoncé le 28 septembre la création prochaine
d'un Conseil national de la Sécurité routière, qui devrait comprendre
des membres du gouvernement ,des élus et des représentants des associa-
tions d'usagers de la route et d'environnement. Parlementaires, elus
départementaux et locaux auront, dans le cadre de la décentralisation,
un rôle capital à jouer dans cet organisme.
- En attendant les mesures que prendra ce Conseil, les arbres ne
devraient pas être sacrifiés comme des boucs émissaires. Seules des
politiques régionales et locales, élaborées cn concertation avec la u
population concernée et les associations, pourraient permettre d'appli-
quor intelligemment les directives gouvernementales en matiere de secu-
ruté routière, sans porter atteinte de manière inconsideree aux arbres
qui font l'agrément et la beauté de nos routes et jouent en outre un
rôle anti-pollution non n·1‘·gligeable.
- Prier le destinataire de s'associer dans cet esprit a la lutte
menée par les associations d'environnement, et d'oeuvrer lui-meme
dans son domaine à la préservayion du patrimoine paysager l
 

II Il islll
****« Notre demande de participation s'adres-
N t F S P N se â tous les organismes dont les objec-
OUS RAPPELONS QUE LA ' ' ' ’ ' VOUS tifs ou les interventions concernent la
PROPOSE D'ENVOYER À TOUTES LES ASSOCIATIONS nature ; aaaooiationo nationaioS’ régiona-
MEMBRES DE LA FFSPN (SUR LE FICHIER DIENVOI les et locales de protection de la nature
DE LA "LETTRE nu HER1SS0N") Toui DOCUMENT et dî l"’“"lÈ°““"‘“"“t· Dîl€§at1?“ R€ël°“a
E les a l Architecture et a l Environnement,
QUE VOUS PRODUIS Z' Conservatoire du Littoral, Office National
EN 1985 CES ENVOIS AURONT LIEU AUX DATES des Forêts, offioo National de la Chasse,
SUIVANTES : Ministère de l'Environnement, Ministère de
l'Urbanisme et du Logement, etc...
15 MARS
îê Julït BRE Si votre association dispose d'affiches
SEP M sur la nature éditées dans votre région
I
15 DECEMBRE nous vous demandons de bien vouloir nous
LES DOCUMENTS QUE v0US VOULEZ VOIR DIFFUSES îgësser avai", ladfl“hd“ ‘“°lÉtÉ1"’hJa“t'lâÈ
un exemp aire e c aque a ic e e
DOIVENT ÉTRE ENVOYÉS EN 350 EXEMPLAIRES A FFSPN etteetuet renvoi dent un tube eettem
LA CORDERE ROYN£' BP 263·]]305 R0CHEt0RT Seules les affiches roulêes et non liées
, . P .
CÉDEX, AU PLUS TARD UNE SEMAINE AVANT LA DATE pourront en effet ëtfë ¤tlllSë€S dl1'€C·
D'EXpÉDtnoN_ tement soit pour l'exposition éventuelle-
' l .
CE SERVICE EST EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉ AUX ASSO- menu Soit pour le Cata Ogue
CIATIONS ADHÉRENTES·
De plus, nous vous serions reconnais-
L'envoi prévu le 15 décembre 1984 n'a pu être · · · A
effectué CTI I'&'î.50l’l de PI.'Obièm€5 liés dll CCTIÈFC Sant de Fous faire pêrvenlr en meme temps
de Rochefort. 11 va être réalisé ces prochains les renselgnements Suivants :
jours. - adresse de l'organisme éditeur
- année de sortie de l'affiche
- nom de l'artiste,du graphiste ou du(des)
hoto ra he (s)
È l'aîfiEhe est-elle épuisée ?
- si l'affiche est encore disponible, nous
LA FRAPEC coMMoNIQUE_·· indiquer, le cas échéant, le prix de vente
WANTED AFFICHES WANTED AFFICHES l985(l'un des objectifs du catalogue étant
°` "` "` `°° °° de promouvoir la distribution des affiches
disponibles des associations).
1 En *Ã85· ¥a ?RAPE§· §€dîfat%°¤ §€gî?;aj Avec 1·eSp0it de Compter sur votre en-
E 85 Ssoclatlons 6 r°_€CEl0n 6 n tière collaboration dans des délais très
vironnement du Centre, corealisera une ex- rapides
position sur le thème : ` L .
Tres cordialement,
L FRAPE
L’ AFFICHE E T L A NATURE a C
Cette exposition devrait être une ré-
trospective de la création d'affiches
sur la nature (information, sensibilisa-
tion) des années 60 â aujourd'hui.Paral-
lèlement, en fonction de la participation
. , . . FRAP ' '
de chaque organisme contacte, la possibi- Tel Éczàà) ;;·gg=l§*°1S c1°S’45000 ORLEANS
lité d'éditer un catalogne de l'ensemble ' ' ' '
des productions reçues(en partie quadri-
chromie) sera très rapidement étudiée.
Lettre du hérisson n°16 - janv. 85  

-—. .  
«·»-ku
I La Commission Permanente d' Etude et de
        L       Protection des Eaux Souterraines et des Cavernes
réalisera en 1985, un grand et nouveau film
sur la pollution des eaux souterraines pour
poursuivre plus efficacement ses campagnes
d'information et de sensibilisation.
La population d'Aigles· de Bonelli en France a A raide d'€x€mPl€S PréCiS• ce document éV°q“€"
atteint un seuil critique : environ 35 couples ra : · _ _.
Se sont reproduits en 1984 donnant 2l jeunes à "  
l'envol. ll y a 15 ans seulement 84 couples  
nicheurs étaient connus sur le pourtour méditer- " . 
ranéen français. " ._..ïî
Pour tenter d'enrayer ce déclin le FIR, le CROP _l 1 _ _ d 1, b
et le GRIVE ont mis au point un plan de sauve- P°ur_ que C_e f1 m ln? alsse mât] ans Om re'
garde à quatre Volets : etude, gardiennage merci de bien vou oiru nous aider en nous tcom-
nourrissage et information ' ' muniquant au plus vite vos 1 ees, spggesfiolrçs
Une demande de financement Va ette depîe eu,. et autres 'renseignements en retournlan a ·ic e
près des pouvoirs publics. questionnaire. Enfin toute •proposition d aide
Il apparait dejà que le principal facteur ump financiere ou autre sera la bienvenue.
tant sera la disponibilité en observateurs. _ _ ` . _
En effet, au vu des résultats des années précé-  
dentes, il devient indispensable pour certains CREPESC ..ft1m ..
couples de débuter les observations dès la ponte 3 rue Beauregard
qui intervient souvent dans la première quin— 25000 Besançon
zaine de février. A cette période les étudiants '1‘e1_ ; (81) 88 66 71
qui constituent le plus gros des effectifs de
bénév¤1éS né Sont pas <îîSp¤nîb1éS· 1/ Problème(s) de pollution grave des eaux
Les associations de protection de la nature et souterraines connu(s) ;
associations ornithologiques accueillent bien
souvent des objecteurs de consciences compétents 2/ Accident grave ayant eu pour Conséquence
en ornithologie. Nous leur proposons de nous la pollution deg eaux souterraines ;
aider d'une manière pratique en consacrant 15
]0¤r$ durant la Période 10 févr1ér—15 mars, à 3/ Eléments à évoquer absolument dans le film
la Sauvegarde du Bonelli- Lé FlR Prendra En (éventuellement citer les rapports, publica-
charge les frais de transports engagés par les tions, documents existants) ;
volontaires.
Le sauvetage de l'Aigle de Bonelli est l'affaire gt/ pt-cb1eme(s) de po11utton aujourd'hui "bien
de tous. Dans 5 ans il sera trop tard. so1uttcnne (s)·" ;
Les candidatures devront parvenir au FlR.
Philippe Dauphin sera le coordinateur de la 5/ Autres propositions; ·
surveillance pour 1985.
6/ Lieux à filmer et ersonnes à interwiever :
. . . .2 P
F'I‘R‘ BP' 7 (élus, scientifiques, protecteurs, médecins,
92250 LA GARENNE COLOMBES consommateurs, techniciens...)
7/ Q ]e peux aider au tournage et guider une
équipe sur le terrain
-7%.   15-;
  8/ §]e peux donner une interwiev sur :
¤·`*£¢ î. '»
'“Ãê&>‘/—.  ‘.—`à`Q\
-;`,(·r5V.—" ·. __ _—_~5§· 9/ Mon adresse :
  ' ` ` I, li-., È`.- 
 "E"  ·;_É`t,:';   » 10/ Profession : n° de tél.
"`_ - \" \\  11/ I:] ]e suis adhérent(e) à une association de
\\\ § \\  _"·':+,à, -·.· -§= protection de la nature :
\ \  
    \ \ à` -.I"Lj·L -2
\ \ \ \ —\`  
\\lQ\'·.\\   Ãxi 
Ml) l`\ \I §\» l\\§“‘)"ll '
Li I 1,,\\ x·`\' \··\·"\ li| .  
Lettre du hérisson n° 16 - ]anv. 85  

f °
DFFICES DE TOURISME—SYNDICATSD'INITIATIVE La directive, qui entrera en eppiieetien le 1
octobre 1985, intensifiera les contrôles existants
' concernant le traitement et le stockage des sub-
Ptus de 2000 bureaux en France font de la stances dangereuses datant de 1978. Ces condi-
FNOTSl (Fédération Nationale des Offices de tions imposent un systeme d'autorisation pour
Tourisme et SYTldlCat$ dllnltlatlvel un reseau le stockage par l'ensevelissement de 27 substan-
très important et efficace de l'animation tou- oes toxiques parmi lesquelles l'arsenic, le
rlstlque- mercure le plomb le cyanure l'amiante, les
Une collaboration FNOTSl-FFSPN se met en place pnenols: les halogènes organiques, les solvants
dans une demarCne analogue a Celle de la et biocides chlorés. Cela interdit le traitement
FRAPNA et du CORA avec leurs Comités Départe- non Controle deg dechets, (,,,)
mentaux du Tourlsme (Cl- î l··l“l- n°5)- Dans sa proposition, la commission européenne
Une première concrétisation ie cette initiative a demande aux etats membres de faire connaître
¢¤¤c¤r¤¤ llannualre lPlusleurs mllllers de leurs programmes et possibilités nationales de
pages) de lâ FNOTSl i Pour 1985. la FNOTSl traitements des déchets. Tous n'ont pas répondu,
nous PEOPCSE i d'autres sont longs a appliquer la loi.
1. d'y inclure les adresses de nos associations La directive europeenne s'applique à presque
reglonales et départementales. tous les types d'activités industrielles impli-
2- dly eCrlre des enCarts··slogans Sur la pr¤tec— quant l'utilisation, la production ou le stockage
tlon de la nature- de produits chimiques, telles que l'hydrolyse,
oxydation polymerisation la fabrication de
De telles démarches ne sont··elles Pas un bon pesticides, et produits pharmaceutiques, de même
moyen Pour obtenlr que les aCtlVltes de loisirs le raffinage des gaz et huiles. Elle définit les
et de tourisme se pratiquenkdans le respect des quantites maximum de Certains produits chimi-
lois du fonctionnement des écosystèmes ? ques qui peuvent être stockés et dans quelles
conditions. Si ces quantités sont dépassées, le
directeur de l'usine doit donner aux autorités
des détails récis sur l'usine, les mesures de
P
  p e__i__,,_ sécurité et les procédures d'urgence,
Mais éliminer ou stocker des déchets n'est
qu'une façon de se débarrasser d'eux. Une
alternative possible est le recyclage. La commis-
sion prévoit d'intensifier ces efforts pour créer
un marché our les dé h t l bl .
INITIATIVES SUR LES DECHETS P C C s CCCYC C CC
A l'heure actuelle, les dix pays de la commu-
nauté produisent deux fois plus de déchets
qu'ils ne peuvent en traiter avec sécurité ; un
. . . t t l ` ' ‘
Le 28 wm 198lh a LUXEMBOURG, les dix minis- o a' deLpres1 de 2000dmillions de tonnesnchaque
tres de l'Environnement, de la CEE ont îmlssl C pus gra? C partl MOO mllllolls dC
D . ' '
adopté une série de contrôle des déchets dange— Lzllllîlë gllsllë îî î.îClgâCs CîllmlCllst rrl Cllllmalll?
reux dans la communauté. Selon la directive, transforznaüîn en bl lsslls llCtllllC sd Cll s
l'affrêtement de déchets dangereux sera soumis viable logsz Pollllllsl llCll CC Cscl
à des conditions d'emballage et d'étiquetage ' ,
precises. Leur tra]et sera précisemment defini. ts plus gllallll PllOblC.mC Csl lCs l50 mllllolls du
. ,. . , ,. onnes de dechets industriels. Le volume de
Le fabricant ou affreteur sera oblige d informer Certains déchets tels E 1 t,
l'autorité compétente du pays concerné, qui aura , . qu P ss lqllC ou ,VCllllC
_ , _ , peut être reduit par des systèmes de recolte,
un mois pour accuser reception et eventuellement tandis ue des tech i . t t d,_`
refuser. De même que des détails sur l'itinéraire Euro E qour retro E ll îllCs t Cllls Cll Cla Cll
d'affrêtement, les précautions de sécurité, tauxp logrds acidlèlg lletC îx llîlCCdCCllCllms me`
l'identification exacte des déchets et l'identité de roducüèn Les sotvalàs 1Cs PllOCCsslls
de l'affrêteur, la note doit aussi contenir des esünï ue 86% des Cdlèpîïllts tC _ts Commlsslon
détails sur les dispositions contractuelles finales Ourraieït être rec Clés C C s Cal Cs sur rrrre
pour le traitement sur les déchets et leur desti- P y ‘
nation. Le coût des opérations sera supporté . . . . ,
Par lr Pruuurrrur rur lr P““°lPe_ u'uu ÃÈÈ? i·lÃÈÈlimlÃîÉÃe¤îlaCiÈÈ’ee`ðÈi'ÉÈssÉÈ.É`È.Èe`É.É°le"ÈÈe`
lnpollutell Pays") "P°llllCllll PsyC,llll" rr El sCllCl une source appréciable de matièrél remière lls
aussi responsable du traitement sur des dechets, Our ai t . 1 f . ,d . P ,_ ‘
bien que les décideurs de la C.E.E. ont jusqu'à Eon rdessll mâüèîesols eCC.èlllCC lâ grrr _d lmporta"
1987 pour en choisir les modalités exactes. Les et 2 millions d,em1EïSmrlOllCs C Olllllllll Clltre 1
conditions de la directive s'appliquent aussi P llVCsllx‘
aux pays "tiers" hors de la C.E.E..
Lettre du hérisson n° 16 - ]anv. 85 2-2

• •
—-·-—~—--————·-—pub||c¤f|0ns
COMMENT FAIRE CONNAITRE VOTRE ASSOCIATION
Ce guide propose une série d'informations et de
conseils rati ues, concrets, our vous aider
  à mieux pmaïtîiser la communication de votre
association .
  Rédigé avec le concours d'Hervé Collet, il a été
conçu par le Crédit Mutuel dans le même esprit
que les deux guides pratiques déjà parus 2
. M. ]acques Delors (France) president, chargé · Comment créér Votre association.
des affaires monétaires et de la coordination ·· Comment gérer les comptés dé Votre associa-
des fonds structurels ti0n·
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développement, et élargisse int du Crédit Mutuel-
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méditerranéenne et relations Nord-Sud * "‘ *
. M. Karl Heinz Narjez (RFA) 2 affaires indus-
trielles, technologie de l'information, recher-
che et sciences, centre commun de recherche FORET
. M. Franz Andriessen (Pays-Bas) 2 agriculture
et Peche _ Une excellente plaquette sur les pluies aci ,es,
· M' Lere Arthur Coclffleld <Gr¤,¤d€—Br¤t¤s_¤¤> ou plus exactement les retombées de la pollution
marche interieur, service de l'un1on douanierel atmosphérique, vient d·eu.e publiée par la
fiscalité et institutions financières CFDT__Foret Section de Pontarüen
. M. Alois Pfeiffer (RFA) 2 affaires économiques, Vous pouvez Vous la procurer en écrivant a :
emploi, crédits et investissements, offices Jeanine Figapd
statistiques _ _ _ _ _ 8 rue des Quatre Vents
. M. Grigoris Varfis (Grece) 2 politique régio- Mamiroue 25660 Saone
nale- relations avec lé Parlement _ au tarif suivant 2 1 à 5 = 15 F + 5 F de port
. M. Willy de Clercq (Belgique) 2 relations 5 a 20 = 15 F port Compris
extérieures et politique commerciale 21 et + = 12 F port Compris
. M. Nic Mosar (Luxembourg) : énergie, agence
d'approvisionnement EURATOM, et office des
publications * * *
. M. Stanley Clinton Davis (Grande—Bretagne)
€TlVT.T.`OTlTl€m€Tlt, pT.`Ot€CtT.Oh des COTlSOmmB.t€UT.`S, Le programme des Nations Unies pour `['EnV·h_-On-
sécurité nucléaire. forêts ét transports nement (PNUE) et 1‘©rganisati¤n des Nations
· M· Carlo Ripa di Méana (Italia) = quéstions Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO)
institutionnelles, problèmes concernant ont publié en commun un document intitulé 2
1'Europa des citoyéns. Politique dé 1'informa— "Directives our la lutte contre la dé radation
tion, secteur culturel, tourisme  
, M, Henning Christophersen (Danemark) 2 bud—  stiné à sensibiliser les publics concer-
get· Controle financier et Personne et nés aux problemes de la dégradation des sols
administration et à ses conséquences, et à fournir un cadre
· M- Péter Sutherland (irlande) î concurrence- aux mesures administratives qu'il faut prendre
affaires sociales, éducation et formation. pour y par-et-_
Ces directives complètent les principes déjà
énoncés dans la Charte mondiale des sols et la
Politique mondiale des sols, et sont publiées
dans l'espoir qu'elles aideront les Etats
membres de l'©NU à établir les politiques à
long terme qui leur permettent de développer et
d'aménager rationnellement leurs ressources en
terre.
I Ce document peut être consulté à 2
FFSPN
57 rue Cuvier
Maison de Chevreul
75005 Paris
Lettre du hérisson n° 16 -· janv. 85  

——I I I I I  
  Dans le cadre des journées d'études programmées
par le Département de la Recherche,l'lnstitut
National d'Education Populaire organise en col-
lnstitut NEïl0¤El dE REChE1‘ChE Ag1'0¤0mlqUE laboration avec Peuple et Culture une rencontre
(lNRA), Association pour la Coordination des autour du thème "La re résentation du territoire
Techniques Agricoles (ACTA) et Service de Bar les exE05itions" les 25, 2E et 27 février 1985
Protection des Végétaux (SPV) viennent de pu- a Mat-1y..1e..ROi_
blier les conclusions de la campagne d'actions Cette rencontre aura pour but d'illustrer et de
"Etourneaux" saison 1983-198/+, menée en Breta- confronter les pratiques d'expositions mises en
g¤E» PEYS dE LOUE, N01‘mE¤dlE El $El¤E ME1'lîîmE place pour présenter et valoriser les territoires.
(essentiellement destruction de dortoirs). Depuis quelques années se multiplient en effet
Ce document peut être consulté à : les expositions d'art et traditions populaires,
FFSPN les musées de pays, les présentations de
57 rue Cuvier recherches scientifiques concernant tel ou tel
Maison de Chevreul aspect d'un territoire.
Paris!
Public :
. les associations productrices d'expositions.
. les profesionnels de la conception d'expositions
. les financeurs d'exposition (élus, administra-
teurs).
5 G 9 S . les animateurs.
. les chercheurs sur le medium exposition et son
impact social.
Prix + hébergement : 255 F
Renseignements :
* * *
l.N.E.P.
Le Centre d'Enseignement et de Recherche pour 11. I'UE Willy Bluménthal
la Gestion des Ressources NEîUIEllE5et l'Environ- 78160 MARLY LE ROl
nement (C.E,R.G.R.E.N.E.) organise un séminaire Dépâïîéméht de la Recherche
sur le thème "EAU ET ENviR0NNEMEN1"
Tél. (3) 958./+9.11
Voici le programmc janvier-février 1985 :
Lundi 21 anvier à il heures
M. R. Pochat (CEMAGREF]
"Développements récents en matière hydraulique"
Lundi 28 `anvier à 11 heures
M. Margat (B.R.G.M.) * * *
"Les comptes du patrimoine naturel et l'eau.
Première approche par le compte des eaux La Société pour l'Etude et la Protection de la
continentales en quantite- Nature (SEPNB) organise un congrès à 'Rennes
le 20-21 avril sur le thème 2 "Gestion des mi-
Lundi lt février à 11 heures lieux naturels" durant son assemblee generale
M. G. Dupuy (l.U.P.) annuelle.
"El cinturon ecologico a Buenos-aires. Reconquête ll SETE QUESUOD dE$ ESPECES $EC1`îfîE$ (Eg1'lCUl··
des terrains inondables par l'aménagement d'une ïUï`E· l¤f1`E$ï1`UCïU1`E dUE EUX î1‘E¤$P0I'ï5. EUX
décharge contrôlée" constructions, etc...) et des espaces marginali-
sés ou sacralisés que sont les réserves.
Lundi 18 février à 11 heures
M.B. Tassin (CERGRENE)
"Modélisation hydrodynamique et thermique du * * *
lac Léman"
Lundi 25 février à 11 heures
M. Saint-Sernin (Universite de Lille)
"La légitimité en matière de décision"
* * ·k
Lettre du hérisson n° 16 -— ]anv 85 Zu

——f f ' n f f s p n
Éstaga !.!.s.p.n. 
markosing et associations
· ` ' 1 ° ri tions
7 du 1und1 25 co stage a cuoy. os . msc jp
0
    a pour but de dé\,•g·-   ) et f`€|lS€l§|1€lE|lÈ$ Z
C .
10 Pe" un ¤¢f`t¤î¤ Ea   Claudine LOUIS
P .
voir faire, dontl'ob Fédération Française
  ÃECHF est d'¤¤é1î° des Sociétés de Pro-
rcr la capacité de au Centre Régional tection de la Nature
avec liaîdc du Nînis l'association à ana d'anioation, à 20 ki 57. rue Cuvier
tëre ds ï'E¤Vî'°""° lysgr, cooprendre de BESANCON. la gare 75231 Paris Cédex 05
¤ent· dv la DRH ds H pianaraer ses d'accès· Une navette iai, 335,79.95
F"a"°h° C°'té et de activités. sera organisée entre
l'aS$0Cî¤tî0¤ DEL la gare ot le Centre
l Ce stage a pour but de permettre aux as- - le public
sociations d'environnement de mieux comprendre — les acheteurs potentiels
que la gestion d'une association se caractérise — les subventionneurs
par la réunion et la mise en oeuvre d'un cer- — les medias
tain nombre de moyens dont elle doit disposer
` cha ue instant our être en mesure d'attein— | Ce sta e s'adresse à toute association dont
a q P —_.Sï._,_
dre la mission qu'elle se propose. l'orientation est axee sur la diffusion, l'anima—
tion, l'audio—visuel, l'éducation, ainsi que les
Ces moyens sont essentiellement : campagnes d'actions.
. son potentiel humain I Ce stage ne demande aucune formation
. ses ressources financières préalable. ll s'adresse à des personnes ayant
. ses moyens de production une responsabilité dans la gestion et l'anima—
. son potentiel commercial tion.
Prix adhérent, DRAE, collectivités : 350,00 F
Si un équilibre harmonieux n'existe pas entre Autres : 1000,00 F
ces quatre entités, si l'une d'elle est negligée
par rapport aux autres, l'ensemble peut être Inscriptions : C. Louis
compromis. FFSPN
57 rue Cuvier
I C'est pourquoi, ce stage a pour objectif de 75231 Paris cedex 05
développer un certain savoir-faire, grâce a une
méthode adaptée aux associations d'environne— * Dans la plaquette d'information concernant
ment, l'objectif étant d'améliorer la capacité ce stage, il y a une petite erreur. Veuillez
de l'entreprise à analyser, comprendre et plani- bien lire "du lundi 25 février au samedi 2 mars
fier ses activités afin de stimuler des stratégies 1985}/
de communication et de créativité avec
Lettre du hérisson n° 16 - ]anv. 85 25

————|I Il Il-—-——-—————-———-—————————-—-———-——-—————--—-————-—-——-————~—---——————~——————————————
I Le ween—eno son LES TUC, oux DEVAIT AVOIR AVEC LA PARTICIPATION ou C.A.V.E. et
LIEU LES 2, 3 eevR1eR A PARIS, esT RePoRTE T. HuBeRT ATELIER CENTRAL oe L'ENVIRONNE·
A une DATE ULTÉRIEURE· Menr. PARTICIPATION oe LA DDE—DDA.
E Du LUNDI 11 AU Jeuox 1A MARS 1985 A PARIS PR1x : 150,00 F
COMPTABILITÉ ET oesïxon DIASSOCIATION
PeReecT1onneMenT InscR1PT1ons : CIE PAYS oe Tnon
03360 Sr BonneT
PR1x ADHÉRENTS, DRAE, coLLecT1v1Tes:320F TÉL· : (70) 06.1A.69
AuTRes :9OOF
InscR1PT1ons z CL. Louxs FFSPN
57 Rue Cuv1eR 75231 PARIS ceoex 05 25 ET ZR MARS
DECENTRALISATION ET ENVIRONNEMENT
I 16 ET 17 MARS _ PARIS Poun un DIALOGUE enTRe LES COLLECTIVITÉS
ELUS OIASSOCIATION LOCALES er LES ASSOCIATIONS.
_ CA POCITIOUE PUOCETAIRE — exPose Tecnnxoue suR LES MÉCANISMES oe
CES MOYENS OE EINANCEMENT LA DÉCENTRALISATION (AVANT·APRÈS)
_ CA GESTION OU PERSONNEL — LE FONCTIONNEMENT ou DÉPARTEMENT
_ CA DECENTRALISATION , ENJEUX — LES o1eeERenTes ADMINISTRATIONS
CA PARTICIPATION — eïuoe oe CAS concReT.
ROLE POLITIQUE oes ASSOCIATIONS
— LE ROLE oe LIÉLU ASSOCIATIF/SA RESPONSA· PRIX INDICATIF ° lOO'O0 F
B1L1Te
_ CE C A InscR1PT1ons : MAYENNE NATURE Env1RonneMenT
LE BUREAU 13 1MPAsse oes eLeuR1sTes
LES COMMISSIONS 53000 LAVAL
LA conouxïe oe Reunion
L’A.G.
Pnxx ADHÉRENT, DRAE, COLLECTIVITÉS : 100F
AuTRes : 300F
NOUVEAU O 0
15 er 16 eevnxen 85
STAGE PLAN D'0CCUPATION DES SOLS
L1eu : CIE ST Bonneî oe TRONQAIS
Lettre du hérisson n° 16 - janv. 85 26

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__ _ Avant tés Etats généraux dé la chassé én 85
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Les Ch3SS€|.||'S BI1 colere °
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2 « Qu 0I'l |'|0US î1âISSê êfl pal! tt
ACClDENT DE CHASSE ·-Z Nous avone recu de l'Union départe- ménioire des deux victimes, Tout Io a Organiser un sondage vu même un
É l Un ,,,,,6,, de ,,,,,,,,,6 B ,,,6 acc, "’ mentale de défanse des chasses monde réprouve aaa amas, comme référendum pour ou contre le chasse
, ,,,,,,,,,,,8,Mn, wé ,,,¤,,,,_, un bow , traditionnelles da la Drôme un sévère l‘0n réprouve la guerre, les ettentets, li I'¤Plll/0ll PVUIIW9 99 Pl’°"°¤°”'
et ,,,8œn, su, ,,, ,,,8,, qua ,6 cha,} Équisitolre coztrîrèlsg îécenten dgci- les egrgsslgns commises cheque jour €0nff¤·
-· ons prises ‘ c eon europ en sur a en te, Pm d d dg ms, plutot ya
6 üugürng Eg: gœggédg cgévgï E concemant la pretlqua dela chasse. délagoxr uit; loicgréce aus pazio-
~ 1ura_ à 5,,,0,, (Ardèche), Louis aa Nous an scumottonn l’essentlel A aCoch¤ns, veaux, vaches, agneaux, ”"§"”"” ” dm I° dm" hl d° œ
I M, ,,,,,1, 47 ,,,,s_ d,,m,,,,,,,,,, 5, ·-· l'appréoie1lon de noelectnurn: pguleta, ;tc. sont en, pzrmanencn "Z°""'”’f"Ld, _ rd_h _ std, É-
Pont-Saln1·Esprit (Gard), étatt allé ·‘ aLo chasse a bon dos. Elle est sans F mu'- ¤'*°'"'° (W ' M '""”· ' ' '°"”"” '”/°” ”' ' °x
c chasser le sanglier et s'apprt§tatl H, gosse] en aœ,rasti?rt fans gus les zlünïzgïfsggvrnrs  lzïfrggrngrf ctgarlachasse et les chasseurs. us
az · d · t · t ‘ t · · rn re ter minontaires,
« fIr'§§JL°Lâ‘#ët‘;'§2'a îaî,îa”ïFl§ î pgZ;'1::%rÈ:1€av:î::aÃa«‘ÃÃ":7a wm ~· vaut ··· rqndro am un .§.,£Z,,§’,.'Z’â.,,,îr.,,.,, ,,0,,,, a.,
É méga avan, L.,,,,,,,,a, B ,,,,S ,a : ,,,,,,6, du ,8 mai", ,,,,,0,,, ,,,,,,,,d élevage de poulets au on laurasvrt pmartairas meme s'iIs ne_pen‘agent
L patte 5,,, ta gàchattg ,,,,,,8,,, pa,. ; celul-cl est veyent. le! fl'lP¤—‘l | ¤l¤¤ tw//« W'}? ¤¤§¤'¤ pas touta fait le méme polnt de vue.
ltr le coup qut ,a atteint le ches- < ,p,·,,,,",,L ,,,, ,,,,,,,,,,,, 0 6,6 ,,0,,,,,,], ,‘:":"Zg, geggràgz ::1 zécgcëufzî (Chat pour oai; que l‘lLN,D,C,1ZE
tj seur en pletne tete. Q dans la Var ll un 9¤fd¤ de "O·N·c· ' pour tout auront 5 Canfîntâffll d• w'm,Ã,#â;;’Ln“:tl;t;î;%%ri:né:::t
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pun v rement et ee c asaeurs , ,8, ,7 d - ·
a'lnclinent en silence en reapectantla ' L' d"”°°"' ' °" ° °" °"‘ .. Y aura·t·ll un 2‘ I789P L'avenlr la
dira.
I 'ac d  d 8   S IpA î aAcos Etatsgénérauxserontinvités:
ng   ' Las fédérations dea chassaurs, les
Q aasociations spécialisées, les repré-
sentants des agnbulteurs, des métiers
LE HERIDIONAL   INORD VAUCLUSE — E!-l2.8/+delachesse,dupersonneladminis-
I t un tretif et technique employé dens les
'ëurpfenant et rare. Cet ¤CCl· plombs à une tambe entrainant terre entrainant une chute ma. ca,ta$_ 5,.,5, ,),,,,1,,,, en prem., fédérations. des 60//¤cfîVïf¢8l¤¢¤l¤·|·
dent de chasse qut s est produit une blessure grave mais ne met- lencontreuse. C'este à ce mo- ville. M Faruya et un copain I'! P”"'""'m"·* du I' c°'"”'i“i°”
samedi à Avignon (notre édtlton tant pas ses, ,ours en danger ment·là que le deuxième coup traquaient le gtbter dans le sec- Chûm Q /¤=—·=«ml¤!6¤ lmiûllülû •? W
dhter) Qn connait maintenant M Faruya qut Chgggatt en partattdufustl de chasselam-pt. leur de SatntChamand·Fottt· ëénnt/Offïcûnlflvnû/dell ¢M8W·
avec precision comment Louts compagrtte d'un amt a abattu un gnant en haut d une tambe couverte. tout près du M 1 N Or_ lûffice natlonaldas Forets, etc.
Faruya, âgé d'u,tg quarantatnc ,8,;,,,, gc p,èc,p,,a,,, pou, ,e ,,,_ Son camarade donnait l‘alerte tlyades h¤btl8lt0l1S lou! prés de sllrfgstpss question dïvltarquique
d'annees. a été blessé par des tmsser tl a heurté une motte de °' kg F°'“,Y° é',“" $°°°""·' ”°5 :î,,î,;S°2O,T;îgî:eg° îh,î,sï,° ,'°S °9-Wi"-
rapt emcn par es pompters " ' ÉC '°" ;L'UnIon nationele de la dafensedet
A totale de latre leu même s tl y a ,, d· · ,, , · ' ,,é_
C,‘§§§§§‘T DE t..t.·.ttataa ¤¤,t,·¤,;;    ,,,_ î,?L’î2’,i.’Z.L5i°.l2î;,§ir§$lZî2ïZ%·ar
—* · Peut·on chagg t 1 . ,, É d _ eux présidents des syndicats de
` °‘? U5··¤?t?Ã:·Éî ïgnïileîgztuu. 2§[,î‘}§’§, °’,},^"19"§"d°e’$°°î“%g§î` %î*"E;'r;‘S°"‘0g:’e °:’ pg§"‘rc°“?;Z' ïiïâgzzzaéigîgîîigêmiî
N trcntc-deu:. ana. a tu: un dc ww L accl en ' S upl e l ns motion suivante ‘ aln uiefe des MÉ-
··· ¤¤r¤n¤¤¤¤¤·> et en ¤ hlwc ···· rt d tïdémocrag ues cholslu
· autre cn ttrartt tlarta un a.,t1,u,,_ t 0 es ani q
~ mt., au   a-tt. .t .t.. tt Mr '· n'~·=tr·· MM ¤°~·='••'·*··•#·
sa ,,,,8,,,, ,,,,5 ,,, N,.,,,,,, ,,,,,,,, L E D A U P H I N E L I B E R E - 3l , 1 2 , 9 lt pour mettre en pleca una nouvelle
' , réglementation sur le chasse, sous
' vlpzzîi a ,-0,,, ,,, ,,, ,0,,, ChC$SO 8I.l SGIIQIIQI: un mûfi, UI] IIICBBG Iomre de trains de décrets, sans
2 M.Paul¤u a tu lat t·r,t,tt|.,,,,,Ã consultetion des parlementaires, voi-
·-· trurt ttutttuat utua a une mttaa U" ¢h•••¤¤f· M- Bernard Paut¤n,¤an¤,sru6 un d• ¤•• compsanono et  n ra mama d’intardira la chasse par le
•— tain: dc mètres ragtter ll .t ttta at ' bl|||‘ ¤¤ ¤¤\l‘• en tlrent dans un bosquet. au cours d'¤¤| ¢h|||• |¤ biais d‘una loi non-chasse en certains
< llrc. ¤¤¤§U•r· prêts de Nedd¤(Hauto·\Ilsnne). points du territoire; constate QIIG
" Son untquc ball: a tue utr lc La meute evelt poussé l• lblor dans l  bols de Leetr de, pres de Nadde. malgré lea promesses faites en INI,
. W court Claude Ptchou. uuatartte Poetl|l‘¤ré• dela Iorllt,  Peutouevulen branchages d'un bosquet eltué noa chasses traditionnelles sont de
_, ;·l¤i¤r¤ ¤¤¤· ¤;¤¤¤·u=r 1 Netltle ¤· I une eolxontolno aa mgtygg ;·.¤1t.,·_ camtalttau u'll allah étotler le nouveau et entiérement Mm/899 M
:,î'°m;;'n,l:,;’*G;,,:;â"'°,,‘hî‘ *•N¤l¤ de le noclété de chasse logolo, ll e vlaé ot tlrz. cause par la décision du çonsell
itu"- a,,t_ tueur U, `,,,,,î2,:, mdunleïü bg? a tu; sur la eoup Claude Plchêu, Mletgûlrnâintgâlar ü  ;:"É,,::'"':‘;:';î:r¢',£'  
· · • e, e . . . .
° E’"`°"""` tttattr tux a»Étt·iÉ`.°Èr"¤,"tC.?.Ã1'.Z'}.?“"‘ °"'°°°°" ""°° ° ° W ggnfggr, ·, n;fg,gg,;,j;;; (·,,j,·;g',,·=,;
liner immediat de tous décrets
I ·
t h tale h il I ue eau
ACCId€I'It de ChEISSB Z ,;,‘f Q'; ,,,,f_.'j?â,,,@,”,,‘§,}§,,, ",Qï,,,,,
GUEST FRANCE FINISTERE _ Nov. 8,, VÉIIIUUIGIOICUJNICHBSSBQUQHOUJ
récl ot ui ous evart été
un     1 1   pror:l’i;:n;0urI9â1.‘Ln¢;repr;nicipt:;icn
· \ r , A l'élaboration de cette oi ca re;
          dénoncalitreintaporréeeuxliberrés,
aux traditions, aux terroirs ,· appelle
les chasseurs _à une mobilisation
lller. vera 15 h, M. Joan Sa- quand un coup partlt et attel-     : générale pour la sauvegarde du dflîü
l¤Ul:· 33 gna ¤’eg’¤ll,<É· de¤,}§¤· milk eg, plîlntvlsagî ï leuàte I I I I de chasse; les paçlementalres a
ran ourg e erno s c a u se rouva t u e - fu é d ' .
g;cI=,rd,e,sLî,Së¤e,vgnè§,l,aï,s,altcggvi zalrte aetirtetrea. n I enfant G51: d8CBdB N W un m B NH
Le garçon a été transporté à
î,Ã)Ã'iTa`;"Èàq,`:î;`i;'§,:ðïîa°'Ã'L'î la cllnlque SalnteAnne de Les- Dans notre édltlon de lundl, avalt été grlèvement blessé par
c,,mp,,§,,0,,s de c,,aSSc_ ms ,,0,, neven par l ambulance dea nous relations un accldent de un coup de teu partl acclden-
(,-,3,-,,; 0,-,,a,, et de tam- neveu pomplers, puls, toujours dans le chasse survenu dimanche aux tellement.
Mlckaël Sénant, 11ans. ll venalt C0¤\¤· È lhûpml M°l'V¤¤ de envlrcns de Kergoll, sur la Le jeune garçon est décédé
de ramasser le lapln qu'llavalt Brest par l ambulance du commune de Lesneven. Un en- hler matln des aultes de ses
tué et de recharaer sen arme SAMU- lantde ll ans. M1ck¤elSénant, blessuresà 1‘h6plta1de Brest.
Lettre du hérisson n° 16 - janv. 85 Z?

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îI|îU"'€•••• dêffllêfè |'I‘I||'IU'|'€ •••• d€|'l——
EN VENTE A LA FFSPN (sT0c¤< 1.1MiTE)
Le recueil officiel des textes législatifs et réglementaires sur le remembrement.
Brochure du journal officiel n°14l,9
RECUEIL DES TEXTES RELATIFS AU REMEMBREMENT RURAL
A nos bureaux : 25,00 F
Par correspondance (à Paris): 37,00 F
A COMMANDER DE SUlTEl
1*:****
LE N° 15 DE LA LETTRE DU HERlSSON VOUS EST PARVENUE EN RETARD. UNE PANNE TECH
NlQUE DANS L'lMPRlMERlE A RENDU lMPOSSlBLE SON lMPRESSlON DANS LES DELAlS PREVUS.
VEUlLLEZ NOUS EN EXCUSER. *****
_}\J
[ L (lim LIES JOURNALISTES · ECRIVAINS
NATURE EN RESERVES :NATURE EN CONSERVE 7 _
L g U MG U POUR LA NATURE ET LECOLOGIE
 
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Poursuivant eur réflexion active sur l'existence et la gestion des espaces protégés, les ]NE et la Fi
lière écologie de l'Université de Paris Vlll (avec le concours de la FFSPN et de la LPO) organisent
les vendredi ler et samedi 2 février dans les locaux de Paris Vlll un colloque sur les réserves natu
relles destiné à compléter le travail déjà effectué conjointement en 1983 sur les parcs nationaux.
Ce colloque devrait permettre de définir avec qui, contre qui et pour qui on peut ou on doit créer
des réserves naturelles : ce qui conduira notamment à se demander si, en matière de réserves, il `
existe un modèle français...
Ce colloque "Nature en réserves : nature en conserve?" vise aussi à mettre en présence, avec toutes
leurs contradictions, tous les acteurs et gestionnaires des réserves naturelles ou des espaces assimilés
à ce statut ou à cette fonction.
Renseignements pratiques :
entrée libre
. projection de films sur les réserves
. le colloque se déroulera à Paris Vlll.
. Restauration rapide possible sur place
Tous ceux qui nous retourneront le bulletin de participation recevront avec le colloque un programme
détaillé, un plan d'accès à l'université, des précisions sur la façon de participer au compte rendu
qui sera publié avant l'été et se verront réserver un dossier technique sur les réserves à l'entrée
du colloque.
Madame, Mademoiselle ou Monsieur ........................................................................
Adresse ...................................................................................................
participera au colloque : le vendredi ler et/ou 'le samedi 2 février
Lettre du hérisson n° 16 -— ]anv. 85 28

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