J 7 F U HERE SSGN JJ,) C) BIMENSUEL N°3 ` Ier JUIN 1984 S O M M A I R E Lettre de Lionel ]OSPIN ..................................... Editorial : Alerte, on brade en Vanoise ..................... P. 1 Barrage sur La Raie ......................................... P. 2 Réseau Information ~ Education · Formation .................. P. 3-4 Divers : Chantier des ]eunes volontaires à Wildenstein ...... P. L Animaux : Qu'est—ce que le plan Ours ? ...................... P. 5 groupe Ours : Informations I et Il ................ P. 6 Ours polaire ...................................... P. 5 Lièvres ........................................... P. 6 Chasse : Dix ans sans chasse ................................ P. 7 La chasse à la tourterelle ......................... P. 7 Chasse 84/85 ....................................... P. 7 Communiqué du ROC .................................. P. 7 Tourisme : ULM .............................................. P. 8 Affaires à suivre ................................ P. 8 Vie associative : Message du Président de la République aux associations de protection de la ` Nature réunies à Montdauphin .............. P. 9 I Une expérience intéressante ........... .... P. 9 En bref ................................... P. 9 Europe : Pollution automobile — essence sans plomb .......... P. 10 Informations pràlable : "Méditerranée" ............ P. 10 Vers une protection plus accrue des rivages européens ......................................... P. 11 `ç`;:•·!;'9’ Colloques "Forêt" .................................. P. 11 A Conseil d'Administration ......................... P. I2 Manifestations ................................... P. 13 Dernière minute .................................. P. 13
V I Paris, In 25 mai 19E4 ,7 N'984. Me/ssleuns les Pnêaldents . ` JU V Jean-Pienne RAFFIN et Vvu BETOLAUD Fêdênation Anançainse det Société/s ’ · de Pnotection de la Natune 57 nue Cuvien « Bp. 405 75221 PARIS CFDEX 05 Meoaleuns les Paesedems, J'al bien wçu vot/ne lettne et je vous en aemencae. Come vaine d6·mau<·he s’in.scnit d’elle-même dans le cadne des pnodxaxineo élections eunopêennes, laissez-moi vous dine, avant d'y ap- ponten la néponse qu' il convient, le paix que les »soclal,lste.s attachent 4 à la dê5en4e de l'envinons·xement, dans nntne page et aan le plan communautaùie. Il eat des pnlonitet avec lesquelles on ne mansige pan : la pnotection de notne envirzcnnenvent eat de eellezs—li1. Pow: nows, elle est dê CZ/I.I7lÃ.IIDJ1ÉÉ., powa la simple nanzon qu'en dépendent à la gou la qualite de notne vie quotidienne, et, powa une lange pant, l'aven4n même de nos societeus indwstnialùsêes. Il y a là, nous n'en doutons pan, un choix 50ndamental, qui impose la mise en oeuvne, dans un souci d'e55icaclté et de 5enmeté, d'une vé/iltable politique eonvnunautaine de l'env4)wnnement, sutceptible d 'am- plxgiu l'e65et des mitiatives nationales d'ones et déjà. Centen, des jalonn ont été posée. Nom avons exige, dann l'en- CKLUIÃC. du PGÀZCNIILHI ZU/lO].)ê(iYI, QUE (IES II`I(!!>LL/(G5 5U—l('H·t f)·'I~('·ôC·5 VIOTGHMIÉYII poun ansunwz la pnotection de la natwze et des paysages, lutten convie l'exploitation dêeondonnêe des nesaounces natwzellu. Connenven les M- pêcea menacées et ganantin leun nepeuplement. Cependant, ni €'ûI.I'f|p»(€LI/( de la lâche, ni let di6§·iculté»s de la meuen à bien, (liées pan6ois à des inté·1ê·ts ëtnolfs. souvent à la penantewz de mentalitêa, ne saanaient noun echappen. A L'autoni,sat.<on concennant l"expê/zience de ehazsse de la towzteaelle en mai dans centaines communes de Ginondu pneesente, comme vous ne l'igno/Lez point, un canactène exceptionnel. La dl/cectlue communaulai/ie du 2 au/nil 1979 â laquelle vous Aaite/5 allusion condamne en e55et. et à juste time, le pnincipe de la chanzse aux mignateuns pendant leur: voyage de netowa. Uanticle 9 de cette même dbiec- tlve auton i»se néanmoins len Etain membnes â dênogen aux antlclen 5, 6, 7 et 8 notamment, "powz pe/zmettne dans des condition/s st/zietement cont/xôlêes et de mani âne nêleetive, la captune, la de fention ou tout aulne exploitation de ceatains oiseaux en pvlctos quanti fes". ll a eze décidé de lwuvenlwue de cette chasse dans la menune ou les chasseuas gi/zomlins ont consenti un CÃÃCVLà née! de d4}5cipline et de cont/tôle, en l‘absenc.e desquelt elle n'au·«oi,z‘ pu êtne envibsagée. I Il nezste que l'ext.<Ènction de cette pnatique, me semble, à tenme, souhaitable. Elle ne scna pa/s obtenue aann le conzsentement du plu/s gnand nomime de ceux qul nevendiquent, au nom de la tnadition, sa peapêtuation. Aurssi, je m'inte/mage. une inte/idictlon constitue-t-elle le moyen le plws e55leaee de t/'empêchea ? N'éta£t-il pan plus judicieux, danzs l'im- médiat, de nessennen les mailles de la nêglementation plutôt que d'lnte/iduie _ et de nepnlnm, sam gnands nêsulmts, et, dant le même tempn, d‘ag·Uz sun leo mentalaiteo powa qu'elles évoluent ? Je vows paie de moine, Mess«`eun.s les Pnêsidentzs, à l'a2s/sunance de mea lentlments les mellleuns. ul/[ ( ·, A lk Lionel JOSPIN. LIS I E SOCIALIS I E POUR LEUROPE É IU, •m·1I«·'%«>II··mm /hÉIfI.·I P/\IlI‘. 1fI·DI,X F)?
ALERTE , ON BRADE en VANOISE .... ' ll y a 15 ans, le Conseil d'Administration du Parc National de la Vanoise, cédant à des pressions politico-financières, acceptait, le 23 Mai 1969, l'amputation du parc au profit d'un' promoteur privé. Grâce à une vigoureuse réaction de l'opinion publique alertée par la FFSPN, la SNPN, la I LPO, la FRAPNA, etc, ce projet de démantèlement échouait au terme d'une campagne de défense fer- tile en péripéties. ll y a plus d'un an, la FFSPN alertait ses associations sur les multiples projets de cons- tructions de barrages prévus par Electricité de France, cet "Etat dans I'Etat", dans quatre de nos parcs nationaux : la Vanoise, les Ecrins, le Mercantour et les Pyrénées Occidentales. Une manifes- tation de défense des parcs nationaux français était organisée par la FRAPNA, le 3 juillet 1983, au col du Lautaret, à proximité de l'un des sites retenus par EDF. Aujourd'hui, le Conseil du parc national de la Vanoise, vient de céder à la pression d'une coalition rassemblant certains ministères et élus locaux. Le 10 Mai dernier, après avoir dans un premier temps refusé par 25 voix contre 2 et 6 abstentions, le projet de barrage de la Raie qui am- puterait la zone centrale de l'une des très rares zones boisées du parc (la zone centrale du parc de la Vanoise ne comporte que 0,8% de surfaces boisées), le Conseil a finalement accepté par 17 voix contre 11 de prendre en compte ce projet de barrage dans le programme d'aménagement du parc (faute d'une telle prise en compte, ce projet restait incompatible avec le texte du décret constitu- tif du parc) pour peu que l'Etat déclare l'opération d'utilité publique et l'assortisse de mesures compensatoires (augmentation des territoires protégés.... comme cela avait d'ailleurs déjà été pro- mis... en 1969). C'est ainsi que les richesses naturelles d'un parc national,bien commun à tous les Français sont mises à l'encan au plus offrant. Va—t—on voir demain les limites des parcs nationaux ou des réserves naturelles remodelées au gré des appétits des uns et des autres, EDF, promoteurs publics ou privés, sociétés de chasse,etc? Les limites des parcs nationaux ne sont pas "écologiques", soit. Tout le monde en convient mais curieusement, il n‘est jamais question di améliorer le tracé, à froid, sereinement .... En revanche, dès que des convoitises se délcarent , subitement telle ou telle zone désirée par les uns ou les autres perd de sa valeur et il se trouve de beaux esprits pour déclarer que ce n'est pas dans le parc, mais à l'extérieur que se trouvent les zones les plus intéressantes... Pour un peu , il faudrait rendre grace aux promoteurs publics ou privés, aux aménageurs d'ëtre là. Ce serait, en effet, par l'entremise de leur action salutaire qu'enfin l'on pourrait incorporer aux Parcs ces zo- nes précieuses qui leur faisaient tant défaut. En échange, bien sûr, l'on procèderait à quelques petites rectifications mineures... Mais les Parcs seront gagnants, ils récupéreront"dix, vingt, cent fois plus d'espaces qui seront alors totalement protégés"... (jusqu’à la prochaine opération où il se trouvera bien un gentil promoteur, un gentil service régional d'EDF, pour démontrer que ces zones "totalement protégées", il faut les déclasser, les aménager au profit d'autres territoires infiniment plus intéressants,etc...) L'histoire ne se répète pas, dit-on. Hélas, elle se bégaye... Comble de l'ironie, ces nouvelles menaces sur nos parcs nationaux, celles qui se précisent sur le parc de la Vanoise, se concrétisent au moment même où le Président de la République vient d'adresser un message aux associations européennes de protection de la nature et de l'environnement réunies à Montdauphin du 6 au 8 Mai dernier. Le Président de la République les encourageait à des- siner "un espace écologique eurq en" en militant pour "renforcer auprès des citoyens — et aussi des gouvernements - le sens des responsabilités qu'îls ont envers la nature, patrimoine commun dont ils ne sont que les dépositaires". ll ajoutait plus loin que "la France fera progresser les débats et décisions européennes relatifs aux trois grands domaines concernées par l'Environnement : la protec· tion des espaces naturels ; la lutte contre les pollutions et l'aide aux pays du Sud". Les associations de protection de la nature françaises et européennes apprendront certaine’ ment avec un très vif intérêt que,pour l'Etat Français et certains de ses services, construire un tel espace écologique, c'est tout d'abord s'attaquerau premier parc national créé sur le sol de France... F! /gta;/»~«»~M i»·» r’\ Paris, le 15 Mai 1984 jean Pierre RAFFIN . La Lettre du Hérisson n03: Ier Juin 1984 1
¥ .%m,«%»¢.m/ 0/ É-·/PM ‘ U 4 24 MAI l984 · \ azyazeh a4! gevnoér-t , câioyë à I *Onvo'z0n»n¢v2zwz/L ef 04 4 gênés 4. à A. i lëjénd COMMUNIQUE DE PRESSE DECLARATION D'HUGUETTE BOUCHARDEAU AU SUJET DU PROJET DE CONSTRUCTION DU BARRAGE DE LA RAIE ., En réponse â la demande que lui présentait le secrét&ir&;dWEtat chargé de · l'Energia le Conseil de l‘Administration du parc de la Vanoise a refusé dïnsarîre â son progra me d'amënagement la construction du barrage de la Raie. Il a toutefois précisé que, si la décision devait être prise malgré tout, il exigerait des compensations. A la suite de cette prise de position, plusieurs articles de presse ont déclaré que le Conseil du Parc acceptait la construction du barrage. Certains ont même été jusqu'â attribuer cette position au Secrétariat d'Etat â l'Environne— ment et à la Qualitê'de la Vie , Je tiens â rappeler que le Conseil d'Administration a la pleine responsa- bilité des décisions qu‘il prend et que celles—ci ne lui sont Huïlêmênt dictées par sa tutelle : par ailleurs je suis extrêmement étonnée QUïOÈ_âlt pu lhtêïpïètëï S8' décision comme un consentement au barrage de la Raief Quant â moi, il est de ma responsabilité de protéger les espaces naturels comme l'exigent les lois et les règlements en vigueur.L“avis défavorable au projet ëuüg à plusieurs reprises par le Conseil d'Administration du Parc et confirmé le IO mai dernier sera pris en considération au cours de la procédure â venir. Pour ma part, je le soutiendrai d‘autant plus que, je le rappelle, rien n'oblige â prendre â la hâte une décision qui ne présente aucun caractère d‘urgence. En ce qui concerne les'bo¤mensations" éventuelles évoquées par la décision du parc, je rappelle que celles—ci ne sont envisageables dans un cas comme celui de la Vanoise qui si la protection de la nature y trouve manifestement son compte. Tout autre commentaire sur ce point est superflu puisqu'aucune proposition en ce sens n‘a été présentée au Conseil d'Administrati0n du Parc. Cela confirme en tout cas mon opinion selon laquelle le projet dans son état actuel va contre les intérêts du _ parc, intérêts dont je suis garante. *9 'à U t T.- Y `È 5 g · Q *]44 ai · - ·d§V · KA, azeaobx 57 · fr/~ ry ;4.¢·. «·¢.;¢ _ .· rn ;.¢'J”. 1:. -»·.r A
· >/""`î* _ ~ r\<j:£îfiïL&ÃG î—LîLÉ;;:;;Éî@ > LNFOKNÃfmN| FÈCKNHTICN à • "" "—·—~ vichy, 1/6/198h \./ RESEAU INFORMATION — EDUCATION — FORMATION La première réunion pleinière du réseau “information - éducation - formation" s'est tenue le 31 mai à Vichy, dans le cadre des festivités de l'A,G. 198h,Plus de trente participants étaient présents pour débattre des buts et commencer à examiner différents projets, Un compte-rendu plus détaillé sera fait pour la prochaine lettre du Hérisson, Notez dès à présent que la rochaige_réunion leinière du réseau se tiendra les 7 et H juillet 8h à St Bonnet de Tronçais (30 km au Nord de Montluçon). Pro ramme révu: - samedi 7 à partir de 11h : accueil et repas 1hh - 18h : remue-méninges sur la stratégie du réseau soirée brochettes - dimanche 8,9h — 12h : travaux sectoriels repas sous réserves, dimanche après-midi et lundi, expériences informatives du public (campeurs) Renseignements pratiques: Si vous arrivez en train, la gare la plus proche est Saint-Amant- Montrond (ligne Paris-Montluçon); prévenez de votre heure d'arrivée, nous irons vous chercher, Hébergement en bungalow, se munir d'un duvet. Possibilité de logement à l'hôtel. Le lieu de la réunion est la ferme de l'étang, un peu avant le village de Tronçais (à gauche), accès par le D.ü78 à partir de URCAY· Afin de faciliter la mise en place de cette seconde réunion, nous serions reconnaissants aux personnes ayant l'intention d'y participer, de vouloir bien retourner le bulletin de participation ci—après. Les personnes désirant participer à la réflexion du réseau, mais ne pouvant se déplacer, peuvent envoyer des contributions écrites à: FFSPN (réseau info), 57 rue Cuvier, 75231 Paris cédex 05. Signalez-nous également les personnes intéressées. Nous les tiendrons au courant des activités et réunions du réseau, le comité de coordination. (à retourner dès que possible à Mme Simone Auclair, le champ Bénat, Hyds, >< ______________._........... 0269<>-C2m1·€2¤.:Y NOM , prénom : adresse 2 - viendra à la réunion du réseau FFSPN des 7 et 8 juillet à St Bonnet de Tronçais, - sera présent pour (cocher): repas samedi midi.[:] samedi soir·[:] nuitée [I] repas dimanche midi C:] — ci-joint la somme de 130 F (CB - CCP chèque à l'ordre du C.O.A.) pour les frais d'hébergement ]e serai à ST—AMAND IVDNROND à 12h30 MONTLUCON à 10h45 Date et signature Tn Lattre du Hérisson no 5. Ier Juin 1984 Q
CALENDRIER ETE 1984 - RESEAU INFO e ` 1 - 2 juin remue—méninges lors de l'A.G. FFSPN à Vichy V 8 juin réunion du comité de coordination S 30 juin 9h — 18h, groupe de travail avec ]NE (lieu à préciser à Paris) thème : impact des notions de l‘A.G. Agriculture par la presse écrite. ' 7 — 8 juillet, 2ème réunion pleinière à St Bonnet de Tronçais suite et fin de remue—méninges, et organisation du réseau 21-26 sept. à Royan, conférence de presse des journalistes aux associations lors des RIENA. Projets — autres réunions pleinières (1 à 2 par trimestre) en Bretagne, Lorraine, Franche—Comté (septembre, novembre, février, avril) — groupes de travail et tables rondes thématiques sur la formation des formateurs, la pédagogie du milieu scolaire (primaire), les techniques du diaporama, ... — déjeuner débat avec journalistes ]NE et extérieurs. ARTICLE : "CHANTIER DE JEUNES VOLONTAIRES A WILDENSTEIN. (HAUTES·VOSGES)" L'ASSOCIATION FÉDÉRATIVE RÉGIONALE POUR LA PROTECTION DE LA NATURE (A.F.R.P.N.) 0RsAN1SE un CHANTIER DE JEUNES v0L0NTA1RES SUR LE THÈME DE LA PROTECTION DE LA NATURE DANS LES HAUTES· VOSGES. SONT PRÉVUS DES TRAVAUX DE SAUVEGARDE DE TOURBIERES· DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE SITES D'ALTITUDE ET DE LUTTE CONTRE LES PHÉNOMENES D'ÉROSION. CES TRAVAUX SERONT EEEECTDES BENEv0LEMENT, L'AFRPN ASSURANT L'HÉBERGEMENT. LA NOURRITURE ET L'ORGANlSATION MATÉRIELLE DES TRAVAUX. , CEACHANTIER SE DÉRDDLERA DU 15 AU 50 JUILLET ET DU 1 AU 15 Aout 198M. Les personnes intéressées peuvent demander un bulletin d'inscription ainsi qu‘une fiche de présentation du chantier à : ler Chantier de Wildenstein, François Gendre, I3 rue de l'église, Wasserbourg, 68230 TURCKHEIM Tél : (89) 71.01.33 _ C'est une façon d'oeuvrer pour la conservation du patrimoine naturel et de passer des vacances enrichissantes. ` La Lettre du Hérisson NC 3. Ier Juin 1984 A
M A 2) Pmr la chasse, le problene ne serble pas pouvoir être résolu par des carpeisatims financières. Les mrs fréquentent les mênes biotopes que les sangliers et les battues dérangent les mrs. Parmi les carpeisa— tions qui pourraient être prqzosées contre une pri se en cha e par les chasseurs de la survie de l'mrs on ! peut ciîer des échanges de réserve, des tirs d'isards dans des zones où ils sont protégés nais très ncxrbreux, des réintroductions d'espèces gibier. 3) L'exploitation forestière dans les biotopes à ours cmstitue une questiorn très délicate. Actuellement les zmes rmges incluentenvirm 17 CID ha de forêt exploi- table. Des calculs détaillés ont été effectués par l'O.N.F. d'où il ressort que la veite des bois poussant QU'ES'I' CE QUE LE PLAN GJRS ? sur ces 17 GI) ha rapporterait (théoriquenent) envirm 5 millims de F par an.Le plan mrs ne prqaose absolu- L'mrs des Pyrénées qui cmstitue une populatim de ment pas le gel de ces 17 (H) ha mais le rachat éven- l'mrs brun européen est réparti globalement sur deux tuel des cmpes pmr en différer l'exploitatim, au secteurs : le noyau occidental (Pyrénées-Atlant iques) coup par cmp, en fmctim de la présence d'mrs dans cmportant 14 mrs et le noyau centro-oriental réparti ces sectmrs et du degré de menace présenté par les sur les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garmne, l'Ariège et cmpes. Des systèmes d'exploitation autres que la rmte les Pyréiées-Orientales qui ccxrporterait (effectif forestière pmrrmt être proposés : par exenple usage 1982) 6 à 8 adultes dmt l'esse1tiel de la population d'hélicoptères m de câbles. Dans le cas où des rmtes serait situé en Haute-Garmne. Malgré la protection et pistes forestières pmrrmt être mvertes, l'accès intégrale dont bénéficie l 'eqaèce depuis 1962, les ef- en sera barré physiquement afind'éviter une utilisation fectifs n'ont cessé de décroftre et sa disparitim to- intensive de la rmte (chasseurs, tmristes, moto—ver- tale dans les prochaines années est à craindre.En ef- tes etc...) qui est plus perturbante pmr l'mrs que la fet si la première des deux grandes causes de régres- cmpe elle-mène. sim de l'ours - sa destruction systénmtique par les chasseurs et les bergers — est en passe de s'estm·per Enfin le plan mrs vise à développer autour des ccnmmes malgré quelques bavures, la seconde — la pénétration pyrénéeines une activité tmristique intelligente liée par l'h¤nme des zones à mrs - pose des problèmes très à la présence de l'mrs (expositions, créatim de mai- inportants. sons de l'ours, de parcs de visim, visites de sites à mrs etc...). Le but à atteindre est clair : il faut rétablir dans ies Èrëées françaises une pmulation d'ours sui`- — Fmcticnnement du plan mrs : fisaxmnent ncxrbreuse pmr que la dynamique de l‘espèce assure sa suivie nnlgré les accidents. Cmpte tenu des ll repose essentiellement sur le fonctionnenent de secteurs encore favorables à son hibernation et à l‘é- grmpes locaux cmstitués sms l'égide des Ccmnissaires levage des jeunes qui dure deux ans, il serble qu'un de la République des départenents concernés et rassem- minimim d'une quarantaine d'ours cmstitue nm objectif blant les représentants des administrations, les élus raisonnable. Rappelms pmr mémoire qu'ils étaieit en- locaux, les scientifiques, les associations de protec- virm une centaine dans les années cinquante, unis que tim de la Nature, les représentants des chasseurs, des la pénétration humaine a définitivennent exclu du bio- bergers, des forestiers et plus généralenent de toute tope de l'mrs une grande partie des zmes qu'il fré- persmne intéressée par la survie de l'mrs. Ces grm- quentait alors. pes mt pmr mission d'examiner les propositions de Padministratim dans le cadre du plan mrs et de dé- La stratÈg' ie est également sinple à définir : il faut terminer les mesures qui doivent être localenent rete- que es populations locales cmcernées et d'abord les nues. ‘ élus locaux, les forestiers, (les cenmnes smt gé- néralement propriétaires des forêts à mrs) les ber- Trois groupes mt été ainsi cmstitués : ceux d'Oloron gers, les chasseurs mais aussi les tmristes sou- Sainte-lhrie, de 5aint—Gaudens, et de Saint-Girms Foix haitent la présence d'mrs au lieu de la subî La sms la respmsabilité des sms-préfets. n cessit de ce passage 'une d fense de mrs par _ les gens "de l'extéï·ieur" à une prise en nain de la lh grmpe administratif central basé à Tmlmse coor- protectim des mrs par les populatims directement dmne les actims des grmpes locaux. cmcemées est illustrée par l'échec des actims, pmrtant indispensable, entreprises depuis quelques Un grmpe national informel rasserble les représentants années et qui mt ralenti nais pas arrêté le processus de la Directim de la Protectim de la Nature au Secré- de disparition. tariat d'Etat à l'Environnement de la Directim des Forêts au Ministère de l‘Agriculture, de l'0ffice Na- - Principe du plan mrs : ticnal de la Chasse et de l'Office National des Forêts. · Il arrête les grandes orientations en applicatim de la Le plan mrs repose d'abord sur nme cartographie au politique de protectim de l'mrs qui sera entérinée au K) CXI)è établie d'après les observatims de scien· niveau interministériel. tifiques. Les zones rmges m zones d'alerte nnxiuum smt les zones d’hibernatim, de reproductim et d'é- - Financement du plan mrs : levage des jeunes. Les zmes oranges smt les zmes d'alimentation. Les zones vertes sont les zones d'er- _ Pmr l'année 1984, une sonme de 2 millions de F vient rance. d'ëtre réservée sur le Fonds lnterministériel pmr la Les proj ets susceptibles de modifier le biotope de Qaalité de la Vie, en dehors des actims déjà financées l'mrs sont examinés avec la plus grande attentim par la Directim de la Protection de la Nature (études dans les zmes rouges, ils sont examinés avec at- de répartitim de l'mrs) m par l'Office National de tention dans les zones oranges et évoqués s'i1s smt la Chasse (indemisaticn des dégâts d'mrs, prise en inportants dans les zmes vertes. charge de techniciens chargés du suivi scientifique). La recmduction de cet effort est dernndée pmr les Le plan mrs repose ensuite sur une triple actim en cinq années à venir. directim des populatims concernées ou plutôt en di- rection des intérêts que sa présence menacerait : le Par ailleurs, il pourra être fait appel awt aides pri- pastoralisme, la chasse, la sylviculture. vées et au nnécennat par le biais de grmpes de sensi- bilisatim. 1) En ce qui concerne le pastornliene la, solution est cmnue. Les bergers sont indemnisés pmr les dégâts Le sauvetage de l'mrs est de ces entreprises qui peu- que l'mrs occasionne aux troupeaux et se voient of- vent msciter l'adhésim individuelle et le smtien frir des aides corrplérnentaires très appréciées (hé1i— actif de nmbreux Français. portage vers les cabanes d'estive notamnent). Cette actim sera anplifiée à partir de 1984. La Lattre du Hérisson no 3. Ier Juin 1984
I I ANIMAUX ( suite) 1 sachant que la F.F.S.P.N. leur adressera le nom- bre d'enveloppes demandées avec bien sûr im nom- bre équivalent d'adresses. 6*0 00% l Une fois libellées, les enveloppes seront à re- tourner à la F.F.S.P.N. qui se chargera : - de leur tinbrage, - d'insérer le tract Ours déjà diffusé aux asso- ciations, lp ` - ainsi qu·'un tract général présmtant l'ensenble *,4 des Stés de Protection de la Nature adhérentes N ""·'-~~· vu ` l Féd'. `· GROUPE OURS a a 6 _ I Le groupe Oxrs remercie sincèrement les associa- _ tions qui répondront positivement à cet appel. LNPORMÃTIGI Le Coordinateur Corrme vous le savez, le Fmds lntenninistériel G EROLE pour la Qualité de la Vie a affecté 2 millions de ` francs en 1984 pour la sauvegarde de l'Ours des Py- rénées. 4 Cette décision extrènenent positive en s_oi appel- le deux ccnmentaires : L OURS ' P©lJ\1RE 1°/· Ces 2 millions de francs ont été prélevés sur î%"î _ _ p arr crédits norrrrtirrrrmr affectés à la armer- L_a"e'“‘* d¤_P1¤a Calabaa avabakada 1 ^r¤¤<1¤a tim de la Nature et de la Fa,mc_ Il n·y a l ours polaire (Thalarctos naritmus), senble être donc pas de deblocage de nouveaux c,.ed1t5’ assure Plusieurs enquetes menées au Danemark nais (mr rmœnrmrrm sur un objectif prérrr. <Gf¤ai1a¤d>·,aa_N¤Wasa· aa UR55· au Canada at l U ' _ _ _ aux Etat s-Unis indiquent que la population d ours Dana la PeÉ1ede da Feeeseïeïf W nel-le VlY¤¤$» polaires a double en dix ans. Grâce à une coopé- eette Pïeeïslm est l'leCe$$aU'e (ne $e¥`ü1t·Ce ration, cette espèce a été retirée de la liste que PW? répandre aux reflexions du genre î _ des espèces menacées du Red Data Book de l'UICN. "C'e$È da llergemï Prie aux Sidemrgletee La population d'ours polaires que la Norvège par- 1°"`em$")· tage avec le Groenland et l'URSS, se réduisait à 2°/ Pour que le plan Ours réussisse, il faut que IÃXD amnaux aa 197©· Eileen C°"PÈS Lax) ac" , yeffort financie,. de 1984 Soit reconduit tuellement. l1ne`protect1on`internationale totale pendant plusieurs années. a ete Oçtrîàœe e'Cettî9;;PîCeCPâ" lîe CïïCltPeY$ ui avaien si e en a onven ton n ema- Pwr <1¤'î1 Sait ra¤¤¤<î¤ît· il ast indîapan- llrmaie de l·'<Jîî·s pairurr. si la reprise de la Sable da mîntaaîr at d'e"PUfîeF wa Veste chasse, strictement règlementée et généraement Câ“PaSl"*e ¤aU°“*î1e_de Senslblhsetlen an fa' reservée à la population locale par·cette Conven- vaut da la Pretectlm da 1 Ours- » tion, ne serrble pas être une menace, l‘on craint rais les rmym, mm ies meer, doivent être va? Cana? laa affala ¤¤ twaîama at da 1'1¤d¤a- ‘ exp10it_éeS_ trialisation sur cette population (WWF, Nexs N°26, Novenber / Decenber). Le groupe Oirs cmpte sur vous. Suite à un article diffusé par (D MILLIONS d'AMl5, _` 3 CID lecteurs nous ont fait part de leur opposi— . È 0 tion d'une nouvelle route forestière en zone à ,. 0.1 FS · -%~ if: ` Xt - · Nous devons leur répondre. ""`J|i_.,_ Pour cela il faut envoyer 3 (II) lettres, donc ré- " " · _ A V diger 3 (IX) enveloppes. Le secrétariat de la F.F.S.P.N. est actuellement LIEVRES submergé et ne peut pas se charger de cette tache _ _ _ i,mÉdiatmE_nt_ En Suede,'0n note depuis deux ans augmentation forte et inexplicable de la mortalité des lievres Quelles sont les associations qui pourraient ré- (LÉEÉS eU,·gEeu$)_ La pologne et le Dângnnpk cm- dlger : naissent les mêmes problènes. Au Danexmrk, la mor- E XD ·talité est telle que l'm envisage un abbatge en masse our éviter ue la maladie ne se r' de. ALI') P Q ePa1" Avant de prendre une telle décision, on attend le E KD résultat des analyses sur l'origine de la nnladie EI KD qui attaque le foie et les reins des aninaux. ¤ lœn 1 Toutefois, on soupçonne les herbicides. Sur 10l mve °PPe$ lièvres trouvés morts, plus de la moitié étaient enpoisonnés. (Svenska Dagbladet 12 octobre 1983 ; \ Politiken, 11 et 12 novenbre 1983). · La Lettre du Hérisson no 3. Ier Juin 1984
Ã É ' GENEVE J ar · , TOURTERELLES _ LE SAMEDI 19 MAI. MADAME HUGUETTE BQUCHARDEAU A D' I vISITE LA ZONE où SE PRA- IX HITS SHTIS C HSSE Peur r^ CHM ^ LA (M__C_ M) _ En 1974, la pam uv; , U l TOURTERELLE EN GIRONDE. PI° ¤¤¤¤v¤*¤ ¤¤ P~¤¤·¤¤¢¤î=·à· sÉ;£îZ¢2=;ësî*rt·l=¤; Z? • ’”'§`»îs?&· une forte majorité, en faveur '§§j‘>‘S=· zygf/r?<‘ _ #'bj;42'g îgu' ë_f,'j(g' f r _`_}Zî,;;; , cl: la suppression de la ’ . £·"4l4;/`ézzl Avâtgï? }§§â§È§;ɧ@î ,_ lL SEMBLE QU ELLE AIT c asse dans son canton. Ge- " ’ ' 5; ' ' "'··;‘· IEÉ53 _:‘È:@§§2€' nève devenait, ainsi, le pre- - OO,,î;.·,f;';€< V ;.'__ U COMPRIS LIAMPLEUR DES mier état à I'aboIir. Au- Q . · . 0;.5; Q1'; ‘·~£*A;} ';·v}:g§?s·’ DÉGAT$_ %¤ma·I«uII, vunioz Nature et _ " f v J.,] °· Le anno et ocomit dïnitiative . ' · . I£I··;'4‘·,,·I*I· I " I" •s dressent un bilan da cen dlx · IW va? années sans chasse. ,_ _ _ ,-.~es.ê\j__,@;`_§;,‘ðïv arg ,_, _,».,_gQ'· ` ·x.e d mu- II au ï·· *!";‘:'ëYÈ?’—*" 4* JAI} , L w.§,'?.i",§.î’I§§0g.p§§’e.§î,ïIÈi. III I · ,4/ ,-:5% \ L _ . ., BIVE DE 56 SO!} PSS FO Ul S, 'I÷·lr_ I ` ` . ·9__ / ,1 » · ; > "ù_ w ~ ‘_ preuve quela chasse rfeslgas néces: `|?IIUfIl|m IM," J ·· ‘§¢·‘ , ts ·I§§U ' » _;;·‘j. A saire Èlü'I`Bg'\1l§UO!lqElB nature. NII \` Lil I_ Wll I5uI,` · _ g Z · ‘%·' ` ,` `> —_·; ‘_,'Zh,_ , ) . I proliférauonslm épxdemxea nont éte llywlwl [lg: ,l,_fmlw,:»h,`(·|h’ Z ; : ` vu \1·, x _· _ ‘îëë§Z'Jà‘€'$‘§,îàqlî’§ .î3§Sàî?.`ëf WI 4];*, '=$' z··~I;*i‘M ¤·, ··I.‘ ¥' À · ‘· I·, . — · èàr mousn, ont déclaré en substance les UlI\,\ L MI " ·' 4 _ U1 FIU ' _ r w ' L âsponsables de cette interdiction de I ‘ ww ;·,,,‘l¥L;r\ 'Wbl · — 5: AQ ·: QM}; Llïït ca a ds llI..I*II.l;I.I..llI.II..II.I..I·.Il..·lll.|?II.L·I I.'I.I·e..·.·: I... II-II ·.*IlI!lIlI.IMIIEII.,.*.2. ,.i·.‘ ...I. .5III 4,* ·_ · gg If n r , »· ' —_ 13;:,, `—` . , ll ddâlLS, C td " . gr _(_‘I’ mgevws 19'SL Is 1¤¤ EPM/¤·¤ si Is üêmbcë ai vîîsoax âguîlîëy. L2; ;l1\l;Iî!sïlte1‘I.'I)céLRrdla>? ¤îÃUÀ'Ãîäl:a·ïI`IIl, · ' ‘ ` g mi U. 'Q I. ‘?° ‘°“‘,""°“}" ‘·‘“ “’I“€" P°“' dommagescausés uuxwlturës ¤¤t`¤t· les :100 sungxsm sont bien rèpmas et = / A ·. Ng; ' Ies01seau>cdeauhIvernanLOnpeuty ieint la Somme de 75000 irancs en leurs dégâts ne gèlèvênt plus qu,à / I vl · N 4 œmpœr quelque 10000 CAOPIUB sr l977.Lac0rnmisslon dela f¤uneadû' 20000 franeg, _ ‘ ,I ·— J 1 _ ·. â2‘î?I.§.'î§3°Iî.§"èî3’âîîI’â§d’ï;î,';‘â.îi§â um s°¤~=·*=,s,·**’£§s~r·s rr esures Q , ljè I .,,, L · ' ·e ' si · ' d è ` ( · UEI1 EUX VFES, EUX UBS BIP ·' I _· ' EL - _ . su Eu"°R°·°“‘È°°°¤s*I‘“és des P°Pu' 5§;’§.îI’I‘.‘îê"I.’â.îî...‘ê?â.î°§I.îéî îttxe ¤¤¤<;¤îI· un avenir des PRIS Sombres. . / 5` ,~ I /‘ I Iaüons 8 Geneva Elles PPM- OU' les gardes de la faune ontentrepris î1SS¤S¤¤¤¤î€¤¤d¤P¢è5è€l¤¤fD0P¤I¤· F" 3.-*-}, ig ‘/ 'lî 1 -l°“"d`I‘“I·°“ “°"‘U'° ds 300- des nourrissages en mec pour main- ü¤¤ vn en ¤¤Em€¤I¤¤t· S1 ïwrs d¤m·· ·‘=_#-¤£.‘î«· , _ Q.; à à ·'·,i;,k.. ..·L. · · - · ·· — _ ·I · t · ta L en 1911. · = 71;*; .——1= L-,5 ‘tS_··.:à•·î;·'j I-'°"'°s °* s‘"'9"?rs ÈQQÈILÃÉ,î","§Àî§,'î,È,§l§§§É§‘১Qî§,§. SÈÃÉIÉETÉT ;¤Àl".‘fSÃ5IÃ`Iem nuls Im I¤°°“œ?I·°bI°me“I'• I°“gm°“t°tIO“ lectifs afin d'èviter que les sangliers ¤`¤I$¤¤ d€$ CI0î¤1'€$ Pr¤l·€E€¤¤L IES ,·Q—' ` EC "‘·' `I},` .;"‘»· Ã., ·' des |SB·l'L§l|€l‘S B PPOVOQLIÉ \ll’l CGFÈEIXI viennent svapprovîsionnel. dues les jeunes ve;-gg;-S_ . [ ' ' _·; ha-·.,’» In, ‘·_§—7£;·· MQNSIEUR LE PRESIDENT, LE ROC COMMUNIQUE = VUJS Àvü l:TI’E INVITE À PARTICIPER A UN GROUPE DE TRÀVÀU., "L3 fédération Européenne de5 Oppogantg à la ORGANISE A I·'INI'I`IATIVE DE VOTRE RREFET· COMMIS— chasse - Association ternationale de défense SAIRE DE LA REPUBLIQUE, AFIN D'ETUDIER LES MODA- de la vie sauva e, (EFAH) a ete feudee le 5 DE mai au Cguâg d'un€ yjéunign qui 5'€5t POUR LA CAMPAGNE 1984/1985 DANS VOTRE DEPAR— teuue a Iy]·RECH_ TEMENT. LES cl-IASSEURS SONT TRES INQUIETS DE CETTE PR©- La Iédérsrmu à Puur but- I'sU°II‘I°r‘ de Is CEDURE. QUELQUES INCIDENTS ONT EU LIEU DANS Chssss Us"? les Ps>’s “}s"sI°PPss· En sfIsr· CERTAINS DEPARTEMENTS. L’UNl0N DES EEDERATIQNS CsIIs·°¥ u ssr PIus ussssssrrs POUE assurer DE CHASSE EEI=EcTUE UNE ENQUETE POUR PRESENTER Is subsrsrsuss dss I‘°r"r“ss- Le Brand usmbrs SES PROPOSITIONS. chasseurs EI les ûI'lTl€S mO(l€I`D€$ dûflli 1lS disposent, la rendent dangereuse. Elle ne ]E VOUS SERAIS DONC RECONNAISSANT DE BIEN VOU· peut se justifier par le Plaisir qu·e1[e pre- LOIR ME FAIRE PART DE VOTRE EXPERIENCE DE CETTE eure à ee,·tague_ ANNEE, DE VOTRE AVIS, DES MODIFICATIONS ET PRE- CAUTIONS QUI VOUS SEMBLENT ESSENTIELLES D'OBTE— La pédé,-au · · 1 h NIR, DES PROBLEMES QUE VOUS AVEZ RENCONTRES LORS 1eeequ·eIleoîezîrîbgîpgsîepîâbîiSîaâeïsâîs DE CETTE DISCUSSION, DE LA QUALITE ET DE LA RE- homes dans les paye eOue_de,,e1eppee_ PRESENTATIVITE DES CHASSEURS PRESENTS, DE LEUR POSITION VIS-A-VIS DE LA PROTECTION DE LA NATURE Les raisons de cette opposition eau, , ETC . . . UN RAPPORT SERA ETABLI PAR CIIAQUE PREFET A L*1N- · le msîurîsrr de I'sr1¤IIIbrs I>I¤I°8î<Ius TENTION DU MINISTERE QUI S'EN INSPIRERA POUR FI- _ XER LES REGLES A VENIR SUR CE SU]ET. · le rssPs°I de la Vrs IL SERAIT BON QUE CHACUN DE VOUS EN FASSE DE - la lutte contre la souffrance animale inutile. MEME A L'INTENTlON DE LA F.F.S.P.N. POUR QUE NOUS PUISSIONS FIXER LES LIMITES DE CE QUE NOUS La Fédération a son siège à Bruxelles. Elle est POUVONS ACCEPTEIB EN SE BASANI SUR LES MEMES EX· constituée d'Associations Allemandes, Belges, PERIENCES DANS TOUTE LA FRANCE- Françaises, Hollandaises et Italiennes. jE VOUS EN REMERCIE A L'AV/\NCE ET, , IE v0US PRIE DE CROIRE, ADNSIEUR LE PRESIDENT, rs Francs Y ssr rsPrsss"rss Pîrr Is R·O·C· · A L·ASSURANcE DE MES SENTIMENTS LES MEILLEURS. IRssss"‘bIsrusr" des OPPOSOMS s Ia ChssssI· R.O.C. M.N.E. ].P. Le DUC Secrétaire Général 23 Ru G S5 let e o e Responsable de la Commission Chasse. 59999 LILLE La Lettre du Hérisson no 3. ler Juin 1984
I ( je suis à votre disposition pour tous les détails dont vous estimeriez avoir besoin. Cette "convention" A FFSPN/FFPLUM est LE 3 MAT DERNIER GILLES BENEST· LE RES· imccctcmc; c,cSt lc pccmîclî cccccd PONSABLE DU RÉSEAU TOURISME. A ADRESSE dc ccttc cnvccgucc entre pcctcctcucc AUX CINQ JOURNALISTES DU MATIN : . ct ucagccc motorisés dc la nature; il vise à dépassionner un partage M' DE ROQUEFEUIL de I'espace naturel, souvent très A' BOUISSON difficile. C'est pourquoi, il nous F' PL0’UIN paraît devoir être porté à la connais- CH' ROSIER sance du public : cela contribuerait H' AUPETIT à lui donner une information complète sur ce phénomène. OUI ONT PUBLIÉ DE NOMBREUX ARTICLES AU SUJET DES U.L.M., LA LETTRE SUIVANTE : Vcccccc quc Vous Vcudccc bicn pcctcccc notre point de vue et nous aider Vous avez manifesté de l'intérêt à cette diffusion. A l'avance, je pour les ULM en leur consacrant certains vous en remercie bien volontiers. de vos articles publiés dans le journal "Le Matin" : ces enginssemblent cons- tituer à vos yeux un évènement important il est vrai que leur succès est tel LE TOURISME A PARFOIS OU BON [ qulil mérite qu'°¤ Sly arrête Z Clem LE GROUPE "PLAGE" nu COMITÉ FRANCO·ESPA· un phénomène vraiment spectaculaire. GNOL SUR L,ENVIR0NNEMENT’ VIENTDE Dé- _ MaIS II ESI VraI que Ieur Usage CIDER LA COORDINATION DES ÉTUDES ET ° MESURES POUR RÉDUIRE LA POLLUTION (PLAS· crée des nuisances importantes (nous IIQUESI BOIS, EICIII) DES PLAGES DE regrettons que vos articles n'en L,ATANTIQUEI parlent pas) : les nombreux qualifi- catifs plus ou moins péjoratifs dont C,EST UN DÉBUT I AFFAIRE À SUIVRE. _ on les a qualifiés en sont la preuve. 'ÈÉTÉE ÉÃÈQÉÉ CÉ,î,î`t..É‘ EO OO OO FOOOOO OOOOOOOO OOOOOOO ET se sont déVeIOppé5I PROFESSIONNELS TENTENT DE VALORISER LES DÉCHETS DES RESTAURANTS : CELA PERMETTRA DE REDUIRE LA POLLUTION C'est ce que nous avons voulu éviter, DES EAUXIII ET LE DÉVELOPPEMENT DE nous travaillons à une carte nationale L,ÉLEvAGE PORCINI des zones survolables par les ULM. Des zones vertes (survolables toute A SUIVRE AUSSI I l'année), oranges (survolables à certaines périodes), et rouges (non survolables) sont définies pour chaque département de tout notre territoire métropolitain. Par un accord déjà conclu, la FFPLUM s'engage à faire _ respecter cette cartographie à ses adhérents. La Lettre du Hérisson no 5. Ier Juin 1984
FRANç0IS MITTERRAND 2 " UNE EXPERIENCE INTERESSANTE " MESSAGE . , . Aux ASSOCIATIONS Eunopêennss Èiî§Pâ§"*f;°RggâîiM\T;$;“;];§ Pgem DE lumà °É"““S* DE DEDTEEUDD DE ED DDTDEE ...... .. 1..6. à Sé ....2 f'Fà“° l"““°â 1"“§“" °°“' RÉUNIES À MONTDAUPHIN tim de lapwatuœ du îumruî PSN J îm lm S a *`°t€C· je veux encourager. par ce message. ljactim que vous C'était cm qulque sorte une reconnaissance de l'utilité conduise:. Il m'mporte que les associations construisent de cette association à la vie de la Société jumssiamg aussi l'Europe. Et celles qui sont présentes à Mmtdau- d _ _ _ _ Phm dessinent un ESPACE EGXÃHQUE EURG,EEN’ en mutant, ébut de ]ournée, Ievpréfet a fait une brève visite au Chacune dans leu,. Spécialité, Pour rmfotœr auprès des siège de la F.N.P.]. afin de connaître des harmes et des citoyens et aussi des gouvernanents, le sais des respm- 1°c’mnÉ• °t'u° fana une aPPr°Ch€ rapide des PF°]°tS de Sabiutés qu.ü$ mt envers la nature, patrimine C¤m_ création d office départemental de la protection de 1 au- mm dont ils ne sont que les dépositaires. vlrmumnun Trop souvent, l'Environnement et la qualité de la vie ¤êSDED·=· il S'°$t DEDDD sur lâterœm Pa"` Éxëlniuer les sont sacrifiés au vu de calculs économiques à court ter- r Éïultuts des "`uvuux de r°°ahbmg°_u° le mvlère le _ me. reportant sur les gélémtims futures la Charge, dé_ Seille et pour-visiter les zones hunudes de la Bresse ju- rrultipliée parce que tardive, des réparations, et le far- !`¤5$}€¤¤€··· smâl que le réseau d eaux soute;-mme; du düau des nuisances, qui pèsmt presque toujours plus lour— unsslf 1DDD=·~E·1E=· gum P<>1Ds¤v et ¤‘a'm11€· demmt SUP les plus P¤UVF€$· âiêpâetpnîr, il a travepsé quelques village1shü·Rîvem¤Èt, Les pays d'Europe peuvmt gérer ensemble leur patrimoine J a Em S par que ques Yerrues tlfpe _ lx · 6* al' naturel. Pour einc, la question la plus urgente est celle îaut halte à Blaudaua au Slège de 1 a55°C1aÈ1m 1°°Èl€ de la sauvegarde de la forêt, dévastée par les pluies dîgxszîîts du Cmd Puur discuter de Plan d °CCuPat‘°“ acides. ' La forêt constitue l'une de nos valeurs culturelles can- En cmcluàuulue Ce"e`j°u¥`ué€* tuus les Participants se nunes. Source de dévelqapement de nos villages et de nos Sum Prmus u ED °rgEuuSer une aut"' premières industries, elle est auj¤ut·d'h¤î un bien éco- Une certaine conpréhmsicxx nutuelle s'est instaurée ; il logique et éconanique précieux. L'Europe doit définir est évidmt que cela n'évitera pas les conflits pmctuels d'¤rge¤¤e un p1¤¤ d'¤¤ti¤¤ pwr la sauvegarder- pouvant éclater ça et là, mais cette jalmée de reneam-e Plan d.m,gence pour la forêt d·Em,°Pe’ mis aussi pau, la aura pîrnns d établir un contact de confiance et de res- forêt des pays pauvres du Sud : la déforestation, cruel peut r C1pr°que‘ âppâLIV["l55EI`|’El’lt de C€l.D( Qül sont les plus PKUVFES, Un gxggplg à guivre aura des effets irréversibles sur l'équilibre biologique du monde. Les experts de la Ccxmunauté ont mesuré que chaque année, les dégâts causés par la progression du désert dépassait le total des aides reçues par les ré- gions concernées d'Afrique. ®1îllENTE DE LA NECESSITE D'UNE LU'I'l`E . l.A FRANCE PROPOSERA A TOUS SES PARTENAIRES UNE MNDIALE SUR LES PROBLEMES DE LA FORET. Mais je souhaite, qu‘au-delà des actions gouvernanentales, Mad H . , chaque citoyen puisse se mobiliser, s'il le souhaite, SUR _ ame uguctte BOUCHARDEAU Secrétaire d Etat UN GRAND PRO]ET DE SJLIDARITE. ]e veux parler de l'Eau, â l'ȤVîf0nI1ement et à la Qualité de la Vie, synbole de vie, si injustement répartie à l‘échelle du ~ d · . monde. ll faut inventer de nouvelles formes de coqaéra- vlent e prononcer deux discours Importants tions, cmcrètes et directes, permettant à de petites PGU? les P1”°t€C'€€UF$ U6 la nature. Paf les ccxrmmautés, écoles, villages, villes, associations -dé · · groupes de jeunes, collectivités locales, d'entrepréndre 1 ef qul y sont développées en matière de et de suivre un projet, pour lutter cmtre la pauvreté Pütïlmûîüë naturel 1 en eau des pays du Sud. Une contribution volontaire, ml- culée sur la c<mscxm¤tion en eau de chaque citoyen, pour- rait mobiliser les moyens nécessaires. — l'un devant le Conseil d'Administration du SI LES ASKIZIATIONS ET LES ORGANISATIONS DXJN GOUVERNE- Parc N8ïl0¤¤l def- E€1'î¤S, le 7 mai. NENTALES UN PRO]ET EN CE SENS, ]E LE §)UTlEN- DRAI, en tant que Président en exercice du Cmseil des Ccxmunautés Europémnes, auprès des autres pays euro- ·· l 'autre l¤F$ de l 'îhâuguration du Centre pé°u5' Européen d'Education à l'Environnement de Les associations jouent un rôle irrenplaçable de wzveil- ` M d h- 1 · lance d'alerte et d'organisation d'activités et d'échan- ont au? I"' E 8 mal ' ges. je les encourage à persévérer. La France fera progresser les débats et décisions euro- DES extraite du Pfêmîëf devraient paraître pemnes relatifs aux trois grands domaines concemés par dans un Prochain numéro dmctualité Envirmh l'Env1rmnement' la protection des eqsaces naturels, la lutte ccmtre les pollutionsi et l'aide aux pays du ¤€¤l€¤î· Suu· Le second sera vraisemblablement imprimé. Elle le fera, parce que l'air pur, la rivière vivante, l'absence de bruit à la rrniscm, comne au travail, cons- tituent non seulement les conditions premières et trop ll €$( P0$5lbl€ d&l’\5 l'îmmëClî&t de Se les pro- luluslaueut repaluœs u? le J°“ u°_Vw"° et de le Santé curer auprès de Madame Monique GRESSET, Atta- au quotidien, nais aussi les cmditims à long terme d'une éccnanie industrielle, urbaine et agricole ha¤no— Chéë de P1‘€S5€ de Madame BOUCHARDEAU Secréta- m°u5€· riat d'Etat à l'Environnement et à la Qualité Le 5 mi 1984 de la Vie 1.4 Bd Général Leclerc 92522 Neuilly sur Seine cédex. La Lettre du Hérisson no 3. Ier Juin 1984 9
Éaü ¤(*‘q Z I E UR OPE * * vn *,·¢ EEE : LES PROPOSITIONS DE LA COM ISSION INFORMATIONS PREALABLES EUROPEENNE VISANT A DIMINUER LA POLLUTION MEDITERRANEE, BRUXELLES, LES 19-21 OCTOBRE 84 AUTOMJBILE, SONT REPORTEES AU 16 MAI 1984 Les propositions de la Commission européenne Le Bureau Européen de l'Environnement (EEE) or- pour diminuer la pollution automobile sont at- ganise une réunion pour des délégués des as- tendues avec d’autant plus d'impatience que sociations non-gouvernementales pour la protec- les délais initialement prévus n‘ont pas été tion de l‘environnement de tous les pays-rive- respectés. ll s'agit d'une part, de modifier rains de la Méditerranée, sous le titre "Ia la directive du 29 juin 1978, qui fixait un Protection de la Méditerranée : Une tâche pour niveau maximum et un niveau minimum de plomb la Communauté Européenne". dans l'essence, dans le sens d'une élimination totale du plomb, et, d'autre part, d'imposer Cette réunion est une contribution des ONG à de nouvelles valeurs limites aux émissions des la conférence officielle du PNUE et de la Com- gaz polluants provenant des véhicules à moteur munauté Européenne, qui aura lieu à Bruxelles . que celles prévues dans la directive du 20 fin Octobre sur le thème de la protection de mars 1970. Lors de sa réunion du 2 mai 1984, la Méditerranée. la Co mission européenne a, indiquent les mi- lieux européens, retenu les objectifs proposés Dr Michael SCOULLOS (Elliniki Etaria, Grèce) par M. Narjes, commissaire européen chargé de préside le comité de préparation. l'environnement et la politique du consom- mateur, à propos de l'introduction d'une es- ll y aura une traduction simultanée ANGLAIS- sence sans plomb en Europe et au sujet des FRANCAIS-ARABE. nouvelles limites aux émissions automobiles nocives. En revanche, ce sont les délais d'in— troduction de ces dernières qui créent les di- SOLS, BRUXELLES, les 12 - I4 NOVEMBRE 1984 vergences, mettant sur le tapis le problème épineux du catalyseur. La Commission a repor- Le BEE organise une réunion très importante sur té à la date du 16 mai 1984 sa décision sur la protection des sols dans la Com unauté Euro- ces deux problèmes étroitement liés, et l'on péenne. Deux thèmes seront approfondis : l'a- peut s'attendre en tous les cas à ce qu‘elle griculture et la pollution des sols par les dé- adopte les lignes directrices des deux futures chets. propositions de directives. Par ailleurs, lors d'une visite à Bruxelles le 25 avril 1984, Mme jan HENSELMANS (Stichting Natuur en Milieu Huguette Bouchardeau, Secrétaire d'Etat fran- Pays—Bas) préside le comité de préparation. çais chargée de l‘environnement et présidente en exercice du Conseil des Ministres de la Il y aura une traduction simultanée ANGLAIS- CEE, a souligné devant la commission parle- FRANCAIS-ALLEMAND. mentaire de l'environnement la nécessité pour les Dix d'adopter des législations harmonisées Pour des informati6ȧ_ÉÉmpîémentaires, écrivez sur la suppression du plomb dans l'essence. au BEE. 7 ‘ mnirrsmrious, Evucmiow, iuronmiiou Les rejets de plomb dans l'essence sont à l'o- à4—16 juin âgçâ Un ÈX rigine de troubles nerveux et cérébraux, par- T%É.ÉÉëÉÉ.S.ÃiT£Èî.aura leu _ _ante$· rance- ticulièrement chez les enfants. La directive .r I' r€pey' n5tit?t_Sc1ent1f1qu€ et Tech' de 1978 fixe un niveau maximum autorisé de nlque des Pêches Marlt1m€S* B°P' 1049 plomb dans l'essence de O,4 gr/litre et un ni- — F 44037 Nantes Cédex) veau minimum de O,15 gr/litre. Rappelons la , _ situation des Etats membres 2 la République ë5`?§tluln %?BA L3_É}£LE22S£È§.â%ll2¥êl.ɧ.lâ fédérale allemande, qui avait adopté depuis îgâi- se r°“ era 1978 le niveau minimum, a décidé d‘introduire lîé°uî' .ta lei aïmi. çs t,ème5 n°F°“S_: l'essence sans plomb à partir de 1986, le l,.CO1°gl€ ai la P ahlflcatlon tetr1t°t1&1°• Danemark a adopté le niveau minimum de 0,15 Miâîîtgâëedî l_:Srî2nîîS 9O't(2r'S;a §€Mam:°“°• gr/litre, le Royaume Uni et la Belgique de- teau des Relatîogs iïteîretç T5 °î8 Sy ïg vraient également l'adopter respectivement à S tt b I 0018 R ne 1°“a °S* vla partir de 1985 et 1986. En revanche, le Luxem— e em re’ ` 7 eme) Èîïëîsë }?},îî;.à“.r'Qïî.’Lâ.î.'dl€â,‘Ãâ’§.‘}îî.î2È ,g<g;;g,g~·;y« ;2§4· v_,._.1¤—®$ VERTES; Hémeëî Selon les milieux proches de la Commission des args àrgâiàslgâeào ànazcâmîn tet ssëî în européenne chargé de l'environnement et de la U . P T 1 1 hèy um ' ï e aïx R S` politique des consommateursh Il semblerait nlâ'. e S Sînt cS.t mes de .& ¤°¤f¤rs¤=¤ °r` donc que les délais proposés par M. Narjes ganlsee par e Paltingtçn Instltute à L`v°rP°°1* aient été approuvés. Deux stades seraient en- apartment °f CIVIC D°s1gn’ P‘O‘ B°x 147* Ab°r” visages dans la proposition de la Commission : cr°mby 5quare' GB ' Liv°rp°°l L69 3BX) il s'agirait, dans un premier temps, d'encou- rager la mise sur le marché de l'essence sans plomb à partir de 1986, sans pénaliser les utilisateurs, et, dans un deuxième temps, de % É % â ü % n'en plus permettre que l'utilisation exclusive, ceci à partir de 1989. La Lettre du Hérisson no 3. Ier Juin 1984 10
* * 28 - 29 IUIN 1984 à · * * PÀRIS, ir * ` * * Un colloque sur le thè- * W mc de la "conservatîcm des espèces dans le mi- lieu naturel". Les sujets abordés se- ront les suivants : Ponrrx uzs ma L'ENVIRONNEMENT LE 9 MAI 1984 - N°208 - "Pluîe acide et mort ICONSEIL DE UEUROPEZBEE : VERS UNE PROTECTION PLUS ACCRUE DES RIVAGES EUROPEENS de la forêt" Ln ûème Conférence des ministres de l'env:l.rcmnemeut des 21 pays du Conseil de La vie dans les rl l'Europe qui s'est déroulée à Vouliagmeni (Grèce) du 25 au 27 avril 1984 (voir vières : hydrobiolo-· aussi Europe Environnement n°206) a'est achevée avec l'adopti0n d‘un "guide ie et i . lt ,, d'Action" visant à protéger les zones côtières et les rives fluviales et g P Sclcu Urc lncustres en Europe. A l‘occasi0n de cette Conférence, le Buteau européen de ,,L_ . d hé d 1'e¤v1r0nnement (BEE) avait lancé un appel aux ministres européens qfin que les _ avenlr U C ne e réunions européennes dans ce domaine aboutissent à la mise en oeuvre d'une réelle qualité dans la fili- politique de protection de 1'environnemem: et pas seulement â dea déclarations è d b _ " d'suto-satisfaction. De même, il demandait que l'on tienne compte de la lutte se e 015 anti-pollution dans 1'êlab0tat10n dea autres p01it:lques· Ce colloque est organisé Priorité au projet de convention eurogêenue sur la protection des cours d'eau dans le Cadre du cerne` ' ' naire de 1'ENITEF, en Les ministres européens ont également adopté une résolution sur la conservation _ de la flore, de la fgune et de leurs habitats dans les zones côtières, rives fluviales C°1l&b°rat1°" avec le et lacusttes. Ils ont, par ailleurs, examiné les progrès réalisés dans le domaine de Goethe ln$titut_ Penvironnement depuis la Convention de Berne (1979) sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe· Plus particulièrement, la Conférence A · demandé au Conseil de 1'Eumape d'acc0x·de1· la "plus haute priorité" au Btojet de Pour tout renseignement convention euro éenne our la protection des cours d'enu internationaux contre la , . ,_ poîlutiom Selon un communiqué publié â 1'issue de la Conférence, les ministres de ecrlre au 17 Avenue d 1'cnv:|.t0¤nement ont souligné que "la protection de 1'envircmnement: peut contribuer au Iéna 75016 PARIS ou té- redressement économique et que la polîtique de 1'envirmmemcnt devrait faire partie léphmmer au 723.61.21 intégrante de la politique économique . A l'0ccasi0n de cette Conférence, le Secrétaire d'Etnt ouest:-allemémd â 30 IUIN au le? [UïLLET 1'sgr1cu1;ure, M. Wolfgang von Geldern, a annoncé que les pays d’Eux:ope de l'ouest et 1984, Nogent /S verniS_ de 1’ast, y compris l'Union soviétique, se rëuniraient en juillet prochain â Munich i pour examiner les problèmes de la pollution de l'air et des Eluies acides- Enfin, les $°¤· P°tt€ ouverte sur ministres de Fenvironnement des pays membres du Conseil de l'Europe ont décidé de se la forêt , le matérie] réunit â nouveau â Lisbonne (Portugal) en mai 1987. _ forestier et les me- BEE: il faut Etendre des mesures vigouteusea tiers de la forêt _ · Le BEE, qui regroupe des organisations des dix pays de la Communauté européenne, pour tout renseignement s'est félicité de ce que le Conseil de l'Eur0pe ait choisi d'ëtudier l'anv:l.1·onnement _ _ des zones côtières et a demandé qu'i1 examine de prës les "pressions êconomiques" qui écrlre au Dmmlne des pèsent sur ces régions, notamment l'agricultute moderne, le développement touristique "Bayrgg" et 1'infrastructure. De plus, le BEE a fait remarquer que nom seulement les côtes, 45290 N t V _ mais la mer elle—même est polluée. Il incite donc les ministres â prendre des mesures ogen sur etui S" vigoureuses tant au plan national qu'internaticmal. D‘une manière générale, il presse son aussi les autorités européennes - tant de la CEE que du Conseil de l'Europc — de Tél _ (38) 97 60 20 prendre en compte les effets sur Penvironncment: des diverses politiques communes ' ' ' qu'e11es appliquent (agriculture, énergie, transport, etc..,)· 97.61.41 Le BEE met également en évidence une série de problèmes environnementaux qui C65 deux ¤\âl’lîfE5îûîï0¤S lui paraissent actuellement d'une importance vitale. En premier lieu la poilu- t 1 é 1 tion par les automobiles; il cite en exemple le cas de la Suisse quirva son P ac E5 Sous B limiter la vitesse apr autoroutes et routes (100 et 80 km/H) pour réduite haut Püîïûîîâgë dE M¤¤·· la pollution de 1’air. De telles mesures nationales sont les bienvenues, Sieur le président de même si des dispositions internationales s'avêrent utile en la matière, _ estime le BEE. Ii souligne enfin que nombre de pays membres du Conseil la RéP“b1‘q¤€ et M°¤·· de l‘Zu1:opa n'ont toujours pas ratifié la Convention de Berne sur Sieur le Ministre de la Conservation de la Vie sauvage et de 1'Hnbitat naturel en I I · Europe et que plusieurs de ceux qui l'ont fait n'2n applique 1 ^g¤c“1t“re‘ Pas parfaitement les disposition. Il demande 0u4 il soit ranidemœnt Dortê remède à cette situatiornlh conférence ministérielle du Conseil de l Europe devait de fait . faire le ooint sur cette Convention au cours de sa session d' Ath@. I La I·ettr·e du Hérisson no 3. Ier Juin 2984
CONSEIL D 'ADMINISTRATION DESORMAIS LES COMPTES RENDUS DES CONSEILS D'ADMINISTRATION NE SERONT PLUS DIFFUSES A AUX ASSOCIATIONS. SEULS LES EXTRAITS DONNANT LES INFORMATIONS GENERALES SERONT INSERES DANS LA LETTRE DU HERISSON. IL RESTE BIEN ENTENDU OUE LES PROCES—VERBAUX SONT CONSULTABLES PAR LES REPRESENTANTS D'ASSOCIATIONS SOIT AU SIEGE DE PARIS SOIT AU SECRETARIAT DE ROCHEFORT. la réunion du CA du 5 mai 1984 Anmssxons D'ASSOCIATIONS E0] PECHE CF RUBRIQUE ”LES NOUVEAUX”6) U.I.C.N. FRANCOIS RAMADE SERA PROPOSÉ PAR FFSP ' — ASSEMBLEE GENERALE LA N COMME CANDIDAT AU CONSEIL D ADMINIS DISCUSSION PREALABLE A L'ORGANISATION T°m°N' GROUPE OURS BUDGET 1985 LE POINT SUR SES ACTIVITES _ L I I HAUT c0MM1TE A L'EMv1R0NrIEMEnT L S ^""°"°E S°"°RE PROCES EN COURS CONSEIL NATIONAL DE LA CHASSE LA LETTRE DU HERISSON P DAVANT CAMPAGNE rIILIEux NATURELS ET ACHAT DE TERRAIN 'ERRE SER" "“°'°°SÉ °°""E REPRÉSENTANT DE LA FFSPN EN REMPLACEMENT DE LE PREMIER ACHAT EST DÉCIDÉ SUR PROPOSITION DE LA H METAIS FRAPNA ISERE. 'CHEL ' REFORME DU C.N.P.N. ' 6) UN v0EU EST ADOPTÉ LOI MONTAGNE La liste des nouvelles associations admises à la FFSPN au cours de la UR GROUPE COMPRENANT L'AFRPN. LA FRAPNA, ,éunî°n du Conseil d·Admini5t,ati0¤ LA SEPANSO, LE CAF EST cHARSE DE SuIvRE L'AFFAIRE. du 5-05-84 = A·G' 1985 1) Centre Ornithologique Lorrain GILLES BENEST EST NOMMÉ RESPONSABLE DU _ 2) Oiseaux Nature 88 RÉSEAU INFORMATION EDUCATION ET FORMATION. 3) Société Batrachologique de France STAGE DE FDRMATIDN DD C_A_ A) Association de Protection, de Re- cherche et d'A¤imation aux Marais RIENA lggq de Charente Maritime LA FFSPN DÉCERNERA un PRIX MÉRISSON AU 5) M‘Y€““€ N¤‘"r° E“"E'°““€me“‘ MEILLEUR FILM PRÉSENTANT UNE SOLUTION POUR LA PROTECTION DE LA NATURE. ar La Lettre du Hérisson no 5. Ier Juin 1984 I ` L *19
I f Y î V MANIFESTATIONS, COLLOQUES : T • • t · 6 — 8 Septembre 1984, NANCY : et *I'° Symposium sur le thème : ' _ "Un patrimoine : les variétés locales d'espèces fruitiers". J Pour inscription ou renseignements, s'adresser à : - Association des Conservatoires français_d'espèces - végétales, 100 rue du jardin Botanique · ` 54600 Villiers-les—Nancy Tél 2 (B) 351.57.LZ ;_'.Y*€ê~> ii 14 Juillet 1984 à isheuœs ; [’i··’\—j—- ( Gavarnie - 65 - Hautes Pyrénées T fi; ,*7} Rassemblement organisé par la SEPANSO et l'UMlNATE l,’i`# pour affirmer votre position sur : ll ig") — Le projet d'urbanisation démentielle de GAVARNIE, · A - Le projet de loi Montagne 1984, - La gestion actuelle de l'eau (Prolifération des centrales hydro-électriques privées, surélévation de 80 mètres du barrage d'Orédon), — La gestion actuelle de la forêt uniquement basée ` sur larentabilité économique, à court terme, — La colonisation de la montagne et à I'abandon des activités spécifiques (pastoralisme et tourisme · diffus). I âlzïflîiîî .... . . . ..... DE·R·Ni·E·R·E—MïN·U·TE—-·· .... . DERNÈE TOUTE L’EOUIPE DE LA FFSPN REMERCIE VIVEMENT L'APENA ET LE COA POUR SON ACCUEIL ET LA REMAROUABLE ORGANISATION LORS DU CONGRES DE VICHY. DISPONIBLE A NOUVEAU A LA F.F.S.P.N. I Livre " Loisirs et Tourisme de Nature " É Loisirs et Tourisme exigent un environnement de qualité. Mais ces activités I sont aussi parmi les plus importantes responsables des dégradations des mi- | lieux naturels. L'acces à la nature est du droit pour tous, mais la nature I est un "bien" périssable. Comment concilier Tourisme d'aujourd'hui et trans- i l!;lFi;;'i|or;9<él; notre patrimoine ? Tel était le thème de I'assemblée générale n I 265 pages - format 20,5 x 14,5 [ Bhotos -— schèmas - cartes-noir et blanc. I fix A$$¤Cî¤îï<>¤ Vlmité 52F (sur place) 65,K)F (avec port) ÉF à partir de 5 ex l. L Pris Public I'unité 65F (air place) 74,DF (avec port) mp a La lettre du Hérisson est la publication bimensuelle de la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l'0ffice des Nouvelles Internationales Directeur de la Publication : Y. BENASSI Rédaction : F.F.S.P.N. — 57, rue Cuvier — PARIS Cédex O5 — Tél : (1) 336.79.95 Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES - Commission paritaire en c_ours B, Villa des Fleurs - 92400 COURBEVOIE Vente par Abonnement. l Pnpkrncydé I3
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