) F" ] .-* ·-] F U E E R E S3 S QM BIMENSUEL N°39 ~ I5 FEV 86 S 0 M M A I R. E EDITORIAL .............................................. P. 3/5 ACTUALITES r PROTECTEURS DE LA NATURE : UN BILAN DE BONNE SANTE .......................... P. 6 SONDAGE "LES FRANC/LIS ET L'ENVIRONEMENT P. 7 LEGISLATIVES : POINT 1986 — LE DEBAT S'ENGAGE ....... P. 8 FAUNE : CIGOGNE BLANCHE .............................. P. 9 OPERATION ANTIBRACONNAGE DU ZIMBABWE ..... P. 10 CHASSE : PROJET DE LOI SUISSE SUR LA CHASSE ........ P. 11 - POLLUTION : MOTION DE L'AFRPN SUR LA LIMITATION DE VITESSE .............................. P. 12 EQUIPEMENT : TAAF : KUGLOFF VA SAUTER ........... P. 12 RESEAU TOURISME r CONCOURS CIGOGNE DE CRISTAL ..... P. 13 PETITES ANNONCES ...................................... P. 13 LEGISLATION : LA LISTE DES ESPECES DE POISSONS CRUSTACES ET GRENOUILLES ............. P. 14 EUROPE : ANNEE EUROPEENNE DE L'ENVIRONNEMENT 87 P. 15 STAGES .................................................. P. 16 PUBLICA TION ............................................ P. 1 7 EN BREF ................................................ P. 18 DOSSIER r MODIFICATION DE L'ANNEXE I DE LA DIREO·: TIVE DE LA CEE 79/409/ .................... .. P. 20/22
f. I ¢':~¢ï=¤"' ...______,...··. -..- TERRE. « I l ‘· J |' I I ·. * " ° wM I •'—`; M -~ ^-·· Hspn T.SHIRT " SOS ;I`ERRE ADELIE" EN VENTE A LA FFSPN :!+5 F Adulte 35 F Enfant ou par correspondance prix ci-dessus + port 6.50 F La Lettre du Ilérlsson est la publlcatlon bimensuelle de la Fédération Françalse des Soclétés de Protection de ls Nsture et de l'0ffIce des Nouvelles Internationales. _ Directeur de la publlcatlon : Y. BENASSI Rédaction : FFSPN - 57. rue Cuvier- 75231 PARIS Cédex 05 Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES B, villa des Fleurs - 921.00 COURBEVOIE
`¢; j».‘¢· ' EDITORIAL INTERVENTION AU COLLOQUE INTERNATIONAL "LA DEFORESTATION" PARIS 3 ET A FEVRIER 1986 IL Y A UNE SEMAINE. INTERVENAIT À LA TELEVISION FRANCAISE LE PROFESSEUR HUGUENARD. SPECIALISTE DE LA MÉDECINE D'URGENCE. DE LA MEDECINE DES CATASTROPHES. IL AVAIT CETIE REFLEXION DESABUSEE: "EN FRANCE. LA PREVENTION. POLITIQUEMENT. CELA NE PAIE PAS...". C'ÉTAIT PLUS QU'UNE BOUTADE. C'ETAIT UN CONSTAT ET NOUS POUVONS L'APPLIQUER AU PROBLEME DU DÉPÉRIS· SEMENT DES FORETS. AUX P(1J.UTIONS PAR LES NITRATES ET À BIEN D'AUTRES PHENOMENES où LE LONG TERME ET LES TRANSFERTS À LONGUE DISTANCE SONT DES PARAMETRES IMPORTANTS. Nos SOCIETES INDUSTRIEU.ES SE GLORIFIENT DE LEURS COMPETENCES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES. EU.ES SONT REELIJES. MAIS À QUOI SERVENT·ELLES SI EU.ES NE SONT PAS MISES AU SERVICE DE LA PREVENTION. SI ELI.ES NE CONDUISENT PAS À REDUIRE. VOIRE À SUPPRIMER. À LA SOURCE. LES P(1.LUTIONS DE TOUS ORDRES AVANT QUE DES DESASTRES ECOI.OGIQUES NE SE PRODUISENT? LA POLLUTION N'EST·CE PAS AUSSI UN GASPILLAGE ? Nous SAVIONS DEPUIS LES ANNEES 60. SI CE N'EST DEPUIS PLUS LONGTEMPS. QUEU.ES ÉTAIENT LES CONSEQUEN· CES DES RE..ETS DANS LIATMOSPHÈRE DES OXYDES D'AZOTE ET DE SOUFRE LIES À LA COMBUSTION DES HYDROCAR* BURES. NQIÉ SAVIONS L'AUGMENTATION REGULIÈRE DE L'ACIDITE DES LACS CANADIENS ET SCANDINAVES. SAVIONS LA DIMINUTION DE LA PRODUCTIVITE FORESTIERE EN SUEDE POUR NE PAS PARLER DES ATTEINTES PLUS SPECTACULAIRES QUI PERMETTAIENT À LA CEE DE PREDIRE DANS LES ANNEES 75 QUE LIDDE 000 HA DE` HJRETS SE· RAIENT MENACES DE DISPARITION DANS LES ANNEES 1985. (ÃIU'AVONS·NOUS FAIT ? DES CHEMINEES DE PLUS EN PLUS HAUTES POUR ENVOYER DE PLUS EN PLUS LOIN NOS P(1J.UANTS... CHEZ LES VOISINS. DES AUTOMOBILES ROULANT'DE PLUS EN PLUS `VITE... Ou BIEN ENCORE. NOUS AVONS VOULU IGNORER LES PROHÈMES. FERMER LES YEUX SUR CE QUI SE PASSAIT AILI.EURS I EN 1972. À L'OCCASION D'UN ECHANGE DE CORRESPONDANCE AVEC UN COI.I.EGUE BIOI.OGISTE DE L'UNIVERSITE DE STOCKHCLM. J'AVAIS ETE AI.ERTE SUR CERTAINS EFFETS DES PLUIES ACIDES DONT UNE PART PROVENAIT DES INSTAI.LATIONS INDUSTRIEU.ES FRANCAISES. JE M'EN ETAIS OUVERT AUPRES DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT DE L'EPOQUE. DOIS··.E PRÉCISER QUE LES REACTIONS ONT ETE PLUTOT SCEPTIQUES... LA SCANDINAVIE. C'ÉTAIT LOIN. LA FRANCE NE POUVAIT PAS ETRE CONCERNEE ET L'ON N'Y CONSTATAIT PAS DE TELS PHENOMÈNES. PLUS PRES DE NOUS. EN 1983. NOTRE FEDERATION ORGANISAIT. EN PLSACE. SON ASSEMBLÉE GENÉRAI.E SUR LE THÈME DE LA FORET. DES FORESTIERS DE TERRAIN. ADHERANT À NOS ASSOCIATIONS ALSACIENNES NOUS AVAIENT FAIT PART DE LEUR INQUIET'UDE DEVANT L'EVOLUTION DE CERTAINS MASSIFS BOISES. ILS INCRIMINAIENT LES PLUIES ACIDES AVEC UNE CERTAINE LOGIQUE COMPTE TENU DE CE QUI SE PASSAIT DANS LE RESTE DE L'EUROPE. ET POURTANT. OFFICIEU.EMENT. IL N'Y AVAIT. PARATT·IL. PAS LIEU DE S'INQUlETER... CE N'ETAIT QUE LES SUITES DE LA SECHERESSE DE 1976 .... LORSQU'EN MAI 1983. NOUS PROPOSIONS. À L'OCCASION DE CETIE ASSEMBLEE GENERALE. AUX COURNALISTES PRE SENTS DE VENIR AVEC NOUS VOIR SUR LE TERRAIN LES DEGÃTS CAUSES AUX FORETS PAR LES PLUIES ACIDES. COM BIEN ONT·ILS ETE CEUX QUI ONT ACCEPTE... LE SU·.ET N'ETAIT PAS ENCORE À LA MODE I .../ Lettre du hérisson n° 39 - Fév. 86 5
SUITE /... LORSQU'EN SEPTEMBRE 1983. UN BIOLOGISTE ALI.EMAND ANNONCAIT QUE LA FORET FRANCAISE ETAIT MAI.ADE. QUE N'A·T·ON PAS ENTENDU! DE QUOI SE MELAIT CET ETRANGER T IL N'ETAIT PAS QUESTION DE COMPARER LA FORET GALLOISE AVEC LA FORET TEUTONNET ASTERIX N'ALLAIT QUAND MEME PAS S'EN LAISSER CONTER PAR DES GOTHST ET POURTANT. EN JUILLET 198lT. L'0*FICE NATIONAL DES FORETS ETAIT BIEN OBLIGE DE RECONNATTRE QUE. DANS LE MASSIF VOSGIEN. 50(I) HA DE FORET ETAIENT GRAVEMENT TOUCHES ET 3(XID HA PLUS OU MOINS ATTEINTS. IL NE S'AGISSAIT PLUS DE PREVENIR. MAIS DE GUERIR... Ji GAGE QUE NOS AMIS ALLEMANDS OU SUISSES POURRAIENT. À QUELQUES DETAILS PRES. RETRACER UNE HISTOIRE SEMBLABLE POUR LEUR" PAYS RESPECTIF'. QUI. IL Y A 10 ANS. PARLAIT DE PLUIES ACIDES. DE DEPERISSEMENT FORESTIER. EN ALLEMAGNE OU EN SUISSE ALORS QUE LES SUEDOIS CRIAIENT À L'AIDE ET NOUS DEMANDAIENT DE LIMITER NOS EMISSIONS DE P(1J.UANTS ATMOSPHERIQUES ? Nous SAVIONS CE QUI RISQUAIT DE SE PASSER CHEZ NOUS. QU'AVONS·NOUS FAIT ? AVONS·NOUS CHERCHE À METTRE EN OEUVRE DES RECHERCHES GLOBAl.ES SUR L'ECOSYSTÈME FORET PERMETTANT DE MESURER L'EV(].UTION SUR LE LONG TERME DE TOUTES SES COMPOSANTES ? C'EST LÀ UN CONSTAT QUI CHOQUE LE BICLOGISTE QUE IE SUIS. QUI CHOQUE LES PROTECTEURS DE LA NATURE QUI CHERCHENT À VOIR LE LONG TERME. A QUOI HIN DEVELOPPER UN POTENTIEL SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE SI CE N'EST POUR PREVOIR ET TIRER LA LECON DES EXPERIENCES DES AUTRES ? MEME SI NOUS NE CONNAISSONS PAS _`LO_U§_ LES FACTEURS DU DEPERISSEMENT FORESTIER. NOUS SAVONS DEPUIS LONGTEMPS PAR LA SOMME DES TRAVAUX REAI.ISES AUX ETATS·UNIS. AU CANADA. EN SUÈDE NOTAMMENT QUEU.ES SONT LES CAUSES PRINCIPALES. MUS NIEN AVONS PAS TENU COMPTE. MUS AVONS ATTENDU ET NOUS AU.ONS ATTENDRE ENCORE... ATTENDRE QUOI ? COMME LE FAISAIT REMARQUER RECEMMENT UN FORESTIER SUEDOIS. LE DAN GER EST QU'À ATTENDRE INDEFINIMENT LE RESULTAT DE NOUVEU.ES RECHERCHES. ON POURRA PEUT·ETRE DIRE DE· MAIN COMMENT SONT MORTES NOS FORETS PLUTOT QUE POURQUOI MEURENT·EU.ES AU·.OURD'HUI T NE VAUT·IL PAS MIEUX DES MESURES IMPARFAITES AUtOURD'HUI QUE DES MESURES PARFAITES QUI VIENDRONT TROP TARD ? MUS SAVONS LE ROLE DES OXYDES DE SOUFRE ET DIAZOTE ET DES HYDROCARBURES IMBRÈLES. TOUT CE QUI CON· COURT À EN REDUIRE LES EMISSIONS DANS LIATMOSPHÈRE DOIT ETRE MIS EN OEUVRE LE PLUS RAPIDEMENT POSSI· BLE. L'ON EST BIEN OBLIGE DE CONSTATER QUE CETTE PROPOSITION DE BON SENS EST BATTUE EN BRECHE PAR LES EGOTSMES NATIONAUX OU CORPORATISTES QUI PRIVILEGIENT LE COURT TERME AU LONG TERME. MUS AVONS AUSSI DES "VACHES SACREES". DES "TABOUS" QU'I1. NE FAUT PAS TRANSGRESSER. L'AUTOMO· BlI.E EN EST UN BON EXEMPLE. ELLE PARTICIPE DE MANIERE NON NEGLIGEABI.E. FAUTE DIETRE SUFFISAMMENT "PROPRE". AUX EMISSIONS P(1J.UANTES SOURCES DES PLUIES ACIDES. CEST UN SYMBCLE. AUSSI NE FAUT·IL PAS Y TOUCHER. UN EXEMPLE ? EN NOVEMBRE lggq. NOTRE FEDERATION PROPOSAIT L'ORGANISATION D'UNE CAM· PAGNE DE REDUCTION DE LA VITESSE DE CIRCLLATION DES VEHICLLES AUTOMOBILES ET DE SENSIBILISATION AU PROBI.ÈME DES PLUIES ACIDES AU MINISTRE CHARGE DES TRANSPORTS. AU SECRETAIRE D'ETAT À LA FORET}, ET AU DIRECTEUR DE L'AGENCE FRANCAISE POUR LA MAITRISE DE L'ENERGIE. MUS ATTENDONS·TOU.DURS UNE REPON SE DES UNS OU DES AUTRES...EN FRANCE. L'ON NE TOUCHE PAS À LA VOIT'URE... L'ON NE TOUCHE PAS À LA .../ Lettre du hérisson n° 39 — fév. 86 A
SUITE fn. . VITESSE QUI ESTL'UN DES ARGUMENTS DE VENTE DE NOS CONSTRUCTEURS, QUITTESA SE PLAINDRE ENSUITE DE LA MORTALTTE SUR LES ROUTES,,, C'EST POURQUOI, IL NOUS APPARTIENT A NOUS, ORGANISATIONS NON- GOUVERNEMENTAT.ES, DIAGIR SELON NOS MOYENS AUPRES DE L'OPINION PUBLIQUE, LE DEPERISSEMENT DES FORETS, LES PLUIES ACIDES, CE NE SONT PAS LES AUTRES, C'EST NOUS T PUISQUE LES ETATS, ENGONCES DANS LEURS CONTRADICTIONS NE VONT PAS ASSEZ VITE ET PREFÈRENT AU LONG TERME DES INTERETS IMMEDIATS, C'EST A NOUS DE NOUS PRENDRE EN MAIN ET DE LES DEPASSERT TL NE FAUT PAS SE CACHER QUE C'EST LA UN TRAVAIL INGRAT, ARDU ET DE LONGUE HAT.EINE, APRÈS—DEMAIN, VA SIOUVRIR A PARIS, UNE CONFÉRENCE INTERNATIONAT.E SUR LIARBRE ET LA FORET INTITULÉE 'SILVAH, AVANT DE CLORE MON PROPOS, DEUX REFLEXIONS SUR CETTE CONFERENCE CAR EU.ES RELOIGNENT LE PRO· BLÈME DU DEPERISSEMENT DES FORETS EN EUROPE, · LA PREMIÈRE CONCERNE UNE CERTAINE CONCEPTION DE LA FORET QUI TRANSPARAIT DANS_LE PROGRAMME DE SILVA, A LIRE CE PROGRAMME, IL SERA SURTOUT, SEMBLE·T·IL, QUESTION DES ARBRES, MAIS IL NE FAUDRAIT PAS OUBI.IER QUIUNE FORET EST UN MILIEU VIVANT RICHE DE SA FT.ORE NON LIGNEUSE ET DE SA FAUNE, CE NIEST PAS SEULEMENT UNE PLANTATION DIARBREST 02, PAR MOMENTS, LION A L'IMPRESSION QUE LIARBRE CA· CHE LA FORET ET QUE LION NE VEUIU.E GÉRER ET SAUVEGARDER QUIUN SEUL ELEMENT DE LA FORET, AINSI, EN VA·T·IL AUSSI DU PROBLEME DU DEPERISSEMENT DES FORETS DANS NOTRE EUROPE MOYENNE, LION TRAITE BEAU· COUP DES ARBRES MAIS LION SEMBI.E S'INQUIETER MOINS DES AUTRES ELEMENTS QUI COMPOSENT UNE FORET ET PERMETTENT SA VIE I LE SOL ET LES MI(R¢)j)ORGANISMES QU'IL CONTTENT, LA H.ORE ET LA FAUNE SAUVAGES, LA AUSSI, NOS AMIS SCANDINAVES SONT EN AVANCE SUR NOUS, GRACE A DES SUIVIS MENES SUR LES DIFFERENTS COMPOSANTS DES MILIEUX FORESTIERS, VOIRE DES MILIEUX RURAUX, TLS PEUVENT AU·.OURD'HUI MESURER L'AM· PLEUR DES EFFETS DES PLUIES ACIDES, CELA DEPASSE DE LOIN LES SEULS ARBRES, DE MEME, LES TENDANCES QUI SE DESSINENT EN FRANCE POUR DIMINUER LE NOMBRE DES AGENTS FORESTIERS DE TERRAIN POUR "RENTABI· LISER" LA FORET NIINDIQUENT PAS QUE LION SIORIENTE VERS UNE P(LITIQUE DE GESTION PRENANT SUFFISAM· MENT LE LONG TERME ET LIENSEMBLE DE L'ECOSYSTEME FORESTIER, * LA SECONDE REFLEXION EST EN FORME DIINTERROGATION ET DE CONCLUSION, ELLE A TRAIT A L'UN DES BUTS DÉCLARES DE LA CONFERENCE SILVA ZHUNE PRISE DE CONSCIENCE A UN NIVEAU ELEVE" DES PROBLEMES POSÉS PAR LA DESTRUCTION DES FORETS NOTAMMENT TROPICALES, LION EN EST ENCORE LÀT QUEL HOMME DIETAT AFRI· CAIN POSERA CETTE QUESTION 7 "VOUS FRANCAIS, VOUS EUROPEENS, QUI AVEZ SIGNE LA STRATEGIE MONDIALE POUR LA CONSERVATION DES RES' SOURCES VIVANTES, QUI ATTIREZ AUIDURDIHUI NOTRE ATTENTION SUR _@_§ FORETS TROPICAT.ES QUE VOUS AVEZ SOU VENT DETRUITES VOUS·MEMES, QU'AVEZ·VOUS FAIT, QUE FAITES·VOUS POUR VOS FORETS ?", JEAN PIERRE RAFFIN Lettre du hérisson n° 39 - fév_ 86 5
PROTECTEURS DE LA NATURE: · UN BILAN DE BONNE SANTÉ LE 17 JANVIER 1986, LA FFSPN A TENU UNE CON- â fi FERENCE DE PRESSE SUR LE THEME :"LE POIDS ç O ELECTORAL DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE ,,2 LA NATURE". DEUX DOCUMENTS ONT ETE PRESEN- TES AUX JOURNALISTES CE JOUR-LA : "LE BILAN % DE LA VIE ASSOCIATIVE 1984" et "LE MANIFESTE POUR LES PROCHAINES ELECTIONS LEGISLATIVES". ° A L'HEURE ACTUELLE, IL EST ENCORE DIFFICILE DE MESURER LES RETOMBEES MEDIATIQUES DE CET TE CONFERENCE. NEANMOINS, UNE CHOSE EST DE- JA SURE... L'AFP A PARLE DE NOUS. UNE EXCEL- LENTE DEPECHE DE FERNAND PARISOT, NOTRE \\ INTERLOCUTEUR PRIVILEGIE DANS CETTE AGENCE, EST TOMBEE LE 30 JANVIER DERNIER. EN ATTEN- DANT QU'ELLE SOIT REPRISE PAR VOTRE QUOTI- DIEN REGIONAL, VOUS POUVEZ LA LIRE "EN AVANT PREMIERE" DANS LA LETTRE DU HERISSON. Le mouvement des protecteurs de la nature en France vogue en pleine période optimiste si l'on s'en réfère à la dernière étude dans ce domaine du Conseil National de la Vie Associative qui La toile war-aagnée des multiples associations souligner Pal' €X€mPl€· €lu'€n 198% PFÈS de 2 de protection de la nature représentait 850.000 millions de français ont concrètement participé adhérents, soit une augmentation de 70 % en a des actions d'anVll'°nn€m€nî· cinq ans. Ce chiffre, selon les protecteurs de _ la nature, continue de progresser constamment. L'etude permet pour la première fois l'évaluation Un bilan positif qu'il faut peut—être attribuer du monde des vrais écologistes de terrain (les aux subventions ubli ues ul ont permis le protecteurs refusent généralement ce terme) dont Création de pesteg eémlunepeg Les subventions les premières structures, par rapport à d'autres ne représentent Cependant que 31% du budget pays voisins, se sont constituées tardivement des associations ' en France, à la fin des années 60. ' L ., . , Conscients de leur poids électoral (comme les a pœmœœ aîS°F\au°n da aanaa a_ p°““am été' chasseurs), les protecteurs de la nature restent, aa 198-^· la vanaaabla "Saaiaté Nationale aa Pro- oo tort ees, en dehors de toute prise de posi- tectwn da la Natu"€"· maï$_·'?€ n'aSt €lu'à Pal'· lion, Dans un manifeste de 6 pages qu'ils vont tir de 1968, avec la création de la "Fédération edpessei. à tous les partis et mouvements qui Ftaqîalse aaa bocletés aa Protectmn da la N"' présenteront des listes, ils demandent à ceux ma ,n’*’$l’N> aaa la naavanant a Gonna ,¤n qui seront peut—être les responsables de demain réel demarrage. etait l époque, aussi, du de- · dragii. npoui. un mode de developpement dit-t-epent but des contestations contre les abus des pollu— (___) soucieux de ppesepvei. la divepsite biologi_ tions et des dégâtslportés à la nature par le que qui e l-ait, disent_ils' jusqu·à present la développement economique. richesse de la Fi.anee··_ Aujourd'hui, la FFSPN est devenue le grand or- Quant au bilan de Cïnq annëaa de Pdüîqua $0* ganigme national deg ppgteçtgupg de la natul_·€_ cialiste de l'€I'1Vl1‘OI'lI'l€m€I'1î, les PFOÈBCÈBUPS l'es·· La Fédération regroupe la quasi totalité des as- timent "trop faiblement positif" même si, ajou- sociations locales et régionales, depuis les amis tent-ilsr Huguette BOUCHARDEAU €$t• dans ce d°· des reptiles et des oiseaux jusqu'aux pêcheurs malnar le meilleur ministre Clu'aul'a Connu la et aux montagnards du Club Alpin. Elle compte protection de la nature depuis Robert Poujade aussi dans ses rangs les "Amis de la Terre".et qui avait créé et dirigé en 1971 ce qu'il appe- “Greenpeacel’ lait lui—même "le Ministère de l'impossible". Source : AFP/F. Parisot - 31.01.86 Lettre du llérussron ri° ,59 — têv. 86 6
SONDAGE LES FRANCAIS ET L'ENVIRONNE|"lENT Lots de la Conférence de presse du 3 fevrier ll est probable que vous recevrez l'ense.mble des dernier, Madame Huguette BOUCHARDEAU a présen Féâülîüts de CB $°“da8€ (°1'$ du Pmcham €“V°1 té les résultats du sondage exclusif Louis Har- FF$PN· ris sur le thème "les Frangais et l'environ¤e- Lors de la même conférence, Madame Huguette ment". ll a été réalise, a a eman e du MiniS— BOUCHARDEAU a laissé échapper quelques petites tere de l'Environnement, du 17 au 21 janvier phrases, tantôt savoureuses, tantôt significatives 86 aupres d'un échantillon de 1000 personnes représentatif - par la mesure des quotas- de .. . . , 1¤ v<>v¤1·=*1°¤ 11¤¤<>¤1S€ âgée de 18 ans et P11·S· É ÉÃÈÈ°È€pîÉÉ€Sp`ç°îimÉta'ÃîÃh°ÃðLmîliîiîs.PÈFÃÉ Certains de ces résultats ne peuvent que réjouir ëtefïgàâuît dMÈAC.tL;îthté dFnv}t§°(memem' megane les protecteurs de la nature. Les Français s'in— précise anupagîsmâ EEE ,,t1;tît1Otî§n ïagîsît alex" tetessem à leur €*1v1#¤¤¤€~§1€¤* et peut 76 % sible disparaîtra de notre droit". Mais les ha- d entre eux, ce mot evoque l avenir. bttudss sont tenaces même chez un ministre C'est sans doute pour cette raison que 55% d'é- €CO1Og1qu€' lecteurs français déclarent qu'ils tiendront comp A . . . . _ __ _ propos du poids du Ministere, Mme BOUCHAR- àe de? pnses :1°tP°§·1‘1â" des plîtâis enélmagete deau a été frappée de la "puissance de certaines té;;1Sï;ïî52§m¤¤ °E· BS proc a nes ec mns cntreprises", telles que celles qui faisaient pas- ' ser des lignes à travers forêts et campagnes. , Ell ' l ' ‘ · Quant aux partis politiques qui s'interessent Onetsaêtnîasqsgu Eauîltcgutiîtnêgttîpëiîîttnamagâ le plus aux questions de l'environnement, le PS mégawatts vient en tête de liste (17%) ensuite UDF et ° RPR (4%) 1e PC (3%) et le FN (1%) les Suivent A propos de Disneyland, Schroumfland , et au- de pres" tres Aqualand, elle a.précisé que son ministère , ( _ _ n'était as c lt' ' l bl . M ' ’l l gîggsvàfofeser 1 ¤¤v1¤<>¤¤€¤¤€¤*· 1€S 1’¤=1¤¢=11$ sont possibiliïé d€°"Éè`ag`Éta`ÃpÉÃÈaÉétî.d€ É`·Sim`paÉt..î ' avec le succès que l'on connait généralement . payer lO% plus cher une voiture qui ne à ce type de œactmm pollue pas (77%) ttt , . , , · www 1··~ v·····~ ·1~¤¤·1S ~1¤¤1 1*5 ~·¤<11°*1$ m—SÉmÃ`ÉÉisÃ`épÃÉÉ°SicÉ°éa'ÈÉtÈ;°`.ÈÉUÉAÀÉÃTÃÉÀÈI prévus à cct effet (94%) . , ( . , t faire Contrôles tam pot dtéchappamam (94%) aura llamcânstruction d un quai d appontement, . . u pro]et de piste. Ce quai doit être iu_tp;g'â€Sî1;9;)CheE des appareils ménagers m°mS très large puisqu'on doit faire sauteple Kugloff, . faire moins de bruit pour leursvoisins (89%) qui est B Sommet de 1 He Cuvœn · eeuquet lmœenfems <1ë¤S_¤€ Sens (94%) Et puis, elle a déclaré qu'elle faisait confiance · m111*€f dans une aSS°em“°“ (33%) "à ceux qui sont chargés de la recherche tout Cette dernière réponse mérite d'être détaillée ëîglge eaîmhîntîïlsîïîaëtïe éégàîgîAdgeursklaegltgëtatt afin de faire le portrait·robot du futur militant t_ü ut] t-tn stratège surtout an mattè;_€'d; SOuS_ pour la protection de la nature. ll est plutôt mastnsu ' du sexe masculin (37% hommes, 29% femmes); il est soit agriculteur (47%) soit artisan.` ou com- ,. . massant (39%), soit Cadre, employé, mvstat, ou Bref, et trève d ironie, Huguette DOUCHARDEAU retraité (32%). s esat batttue dansd beaucoup dâ domaines, et elle a es c ances e gagner ans certains cas, D'ailleurs, les associations de protection de la comme St`v1atte_(°â' in 1_°CCLt;EenCe' ses tsetvh nature sont considérées comme les meilleurs dé~· se $11*1* îeèslà E', °SS1eî leruavam a pu` fenseurs de l'environnement (58%),Vî€m¤\t ensuite: 1$¤*1¤¤ de ,etu e u“paCt‘)' Male en ne peut qu être frappe de la faiblesse du Ministère dans Hamtm Taztsff (33%) le tgouvernement ou face aux grandes entre- I ta Ministère da Vünvtronnamant (23%) prises. Pourtant, le sondage diffusé le 3 févriert Las matrtas (12%) montre que l Environnement est un problème qui Brigitte BARDOT (12%) préoccupe les électeurs français. Les pêcheurs, les agriculteurs (11% chacun) B La car (7%) A; §",§?§,ɧL^S Les chasseurs (6%) Les industriels (l%) Lettre du Hérisson n° 39 — fév. 86 7
POINT 1986 LE DÉBAT s'ENsAGE... I L'ARTICLE DE P.DELACROIX, PUBLIE DANS LA LETTRE DU HERISSON N° 38, SUSCITE DES COMMEN— I TAIRES. VOICI CELUI DE D. BEGUIN. Le texte de P. DELACROlX, paru dans la der- l'écologie politique. Ceux—1à n'ont pas besoin nière Lettre du Hérisson, m'amène à un certain des discours ringards de P. DELACRO1X qui ne nombre de remarques que je livre aux lecteurs voit peut—être l'écologie qu'à travers sa petite du bulletin de la FFSPN. province encore bien endormie. Et si l'écologie n'existe pas encore en Gironde, qu'il ouvre les On peut s'interroger tout d'abord sur la finali— yeux sur celle qui se développe à grands pas té de la réflexion de P.DELACRO1X sur les élec- dans le Nord et l'Est de la France et avec suc- tions de mars 1986. A—t—il voulu nous montrer cès. le droit chemin des urnes, chemin qui passe par 1'abstentionnisme nécessaire lors du vote Des succès de ces régions, dépendra peut-être et par la reconnaissance des individualités po- encore plus lourdement que les scrutins précé- litlques de quelque couleur que ce soit. A—t—il dents, le poids de l'écologie en France dans les voulu exacerlwr l'esprit critique du lecteur et années à venir. Cela ne veut pas dire qu'il lui démontrer que sa seule solution passe par faille mettre au rencart les associations, celles - le bulletin nul, étant entendu que les hommes là même qui nous ont largement portés et qui de droite ont quelques griefs, ceux de gauche sont en fait des modèles de démocracie et d'en— une démagogie dévastatrice et les écologistes, gagement militant. ll existe une réelle complé- une incompétence doublée d'un langage de bazar mentarité entre les associations d'environnement inconditionnel et sectaire. Tout cela me paraît et les "Verts", il suffit de regarder ce qui Sc par trop critique et inexact pour ne pas rece— passe en Alsace où la Fédération Régionale de voir une réponse en guise d'éclaircissement. Di- Protection de la Nature est un des instruments sons—le tout de suite, je suis partial, car je essentiels d'une politique d'environnement et un suis "vert"...ljÉepuis peu de temps, mais avec le Vivier permanent pour l'écologie politique de recul nécessaire pour étayer cette réponse. cette région. Pour le bienfait de tous, des "Yerts" et des associations, les enjeux de ces Bien sûr, P. DELACROlX, il existe encore beau- élections de mars 86 sont très importants car, coup d'éco1os "verts" qui sont des dialecticiens et nous le savons bien, elles représentent une nostalgiques d'une certaine gauche. ll existe des seules chances pour longtemps de disposer des écolos dont le discours sectaire pourrait d'élus nationaux et régionaux. L'écologie en a surprendre plus d'un démocrate, comme il existe bien besoin en cette fin de siècle où la dégra·» et notamment à la FFSPN, grande dame libérale, dation de l'environnement dans le monde et aus- des excès de pouvoir, de langage, de compor— si chez nous, n'a peut—être jamais été aussi tement qui sont quelquefois indignes d'hommes grande. Aussi, P. DELACROlX se trompe certai responsables,,se connaissant de surcroît. nement quand il assimile les "V'erts" à des gens sans programme ou à des groupuscules sans dé- Qui a tort et qui a raison ? Tous certainement, mocratie , il déborde même ses propos à des com car ils ne sont que l'expression pluraliste de paraisons douteuses avec LE PEN et DEBRE Gela la diversité humaine. Dans le parti des "V'ertS". n'est pas sérieux et bien agressif. Tellement ces sectaires et ces dialecticiens deviennent agressif qu'on jurerait qu'il y a anguille poli- heureusement une espèce en voie de disparition, tique, celle—là bien politicienne sous roche. et ne forment plus qu'une minorité agissante Etant collègue à la FFSPN, je me fais fort pour qui tend à se dissoudre sous la pression de nou éclairer plus largement ces "a priori", de lui veaux venus bien décidés à crédibiliser une cer donner des informations beaucoup plus récentes taine idée de l'écologie. Ceux—là sont de plus sur le parti des "‘Verts"· Tl verra peut-être en plus nombreux à rejoindre les rangs des alors ue la seule alternative pour 1986 est de "Vlerts", déçus qu'ils sont de 1'il1égitimité des voter 'gferts" partout où ils se présentent, associations dans lesquelles ils se sont investis durant de nombreuses années. Ils apportent avec ll n'y a pas de liste "Verts" en Gironde ce me eux leur large expérience de militants de ter- semble, ceci explique cela. rain, de négociateurs, de pragmatisme. lls sont le nouveau ferment de 1'écologie en France et ils ont besoin de convaincre pour susciter l'a— D. BEGU1N dhésion la plus large du public aux thèses de Tête de liste '“Verts" aux élections régionales dans le département de la Moselle. Lettre du llÉ[`lSSOll n° 39 - fév. 86 8
COMPTE RENDU DU SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LA CIGOGNE BLANCHE [Faisant Suite à Ceux de 193;,, 1953 et 197;,, uu Mais en europe, cetroiseau mythique doit aussi nouveau recensement international des cigognes fülfë face à 18 d1m1¤Uî10¤ de C€l-'tüi-|’lS de SBS blanches étau Organisé en 1984 par le C1P()_ sites de nidification traditionnels (meules de ll en ressort que la diminution des effectifs est paille en Yougoslavie---). au dénichage sous très importante en Europe de l'Ouest' en Afrique prétexte qu'elles salissent les toits et surtout du Nord et dans beaucoup de pays d'Europe de à l'él€Cll'0C¤îï0¤ , €¤îi‘€ 1963 €î 1983, 45,4% des l'Est" seules les régions baltiques de ne CHUSBS dB mortalité dB C1gOgI'l€S baguées retrou- semblent pas affectées par ce phénomène. A titre vêes €¤ Fl‘·’i¤C¤ SCM dues à ce f8Ci‘- d'exemple, les populations d'Europe de l'Ouest (Suu; la peu1uSu1e ibérique) ont chuté de 85% Sur la même période, 74% des causes de mortalité en ans malgré les expériences de réintro- de C1gOgI'l€S baguées I.'€t1'OUVé€S BI'] At-l'1ClU€ occi' duction. dentale à partir de la banque de données du CRBPO (Muséum National d'Histoire Naturelle) La disparition ou la dégradation des habitats (essentiellement au Mali) ou hiveruergt les cigo- ont un rôle non négligeable mais les change- Snes d'lî¤l'0P€ de l'0uest. s0¤l dûs â la chasse ments numériqucs sont surtout dus à une dimi— et au Plé8€s8€· nution du "taux de survie". Dans tous les pays, des actions voient le jour Les changements des pratiques agricoles et le PGU? sauvegarder cette espèce- En Fi'·'i¤C€, le drainage des zones humides ont eu pour effet Conservatoire des sites alsaciens, avec la parti- de modifier la qualité et la quantité de nourri- cipatiou <1u_WWF acquiert des milieux héber- ture disponible pour les cigognes nicheuses et gëaïll dës Clg0g¤€s· Hollande €l €¤ Allemagne les printemps plus pluvieux ces dernières années l'élûl_ Qldë les _¤gl‘1C¤ll€¤l‘s _exploita¤t leurs sont néfastes à la reproduction. En Afrique, la Pl`°Pl`1ét€s de mauière Plus ll'adlü°ml€ll€· sécheresse et la lutte antiacridienne privent les · cigognes hivernantes de leur principale source Pour l'Afl‘1€l¤€ de l'O¤€sî· le Cll°O Fi'a¤C€ a m0¤ d'alimeniatiOn g les Criquets_ té un programme éducatif comprenant la diffusion d'une affiche en vente à la FFSPN dans les coopératives ct les postes des Baux et Forêts, la distribution d'un tract dessiné pour les éco- les et une tournée dans le delta intérieur du 1/Axxx et ~¤¤i**~^¤¤~,,, »i§#$i\ exo po user \1 <· Q, inla e 1 \\IP I È \s,!,(?W "'·' 9 Niger au Mali, principale zone d'hivernage,avec B une exposition itinérante et un diaporama. É E La cigogne blanche aura ainsi un nouveau sym- u- È bole : celui d'une optique internationale de la ¢ ` gestion des oiseaux migrateurs. Q s to S *€~> J1 cg? Marc THAURONT. C/p x\">c‘§> WZFHANCE 1% CONSEIL INTERNATIONAL POUR LA PRESERVATION DES OISEAUX SECTION FRANQAISE c/o LPO _ 48, rue Ste Anne 75002 PARIS Lettre du Hérisson n° 39 — fév- îô 9
Opérations antihracnnnaga a Z' h h Le Zimbabwe intensifie sa lutte en vue de a été impossible dc couvaincre lc gouvelne- Le braconnage continue mais le Départe- démanteler un réseau de braconniers qui, autorités du Zimhabwe..Quoi qu'il en soit, ment de$ ParC$ nationaux e5Pere Qu'il va ces derniers mois, menaçait de détruire la le Zimbabwe a le sentiment d'avoir la situa- décroître pendant la saison sèche, ce qui lui population de rhinocéros de la vallée tion en main_ Selon Graham Child, eongeil. permettra de renforcer ses patrouilles avant moyenne du Zambèze, le long de la fron- Ier regional de l'UlCN et rlireeiear du le retour des pluies, en octobre ou novem- tière avec la Zambie. Voici le compte rendu département, cette grave situation est main- bre. Les experts de la faune du Zimbabwe de Dick Piimân. tenant 5Qt_l5 ç()nt|·ôl@_ rtMai5 il n'y a pas dc CSpè|'Cl`lt QLIC des fonds S€|'Oi`li iJiCl"l(ô( dis- L'objectif des braconniers est une région place pour l`autosatisfaction» a-t-il ajouté. Ponible$ pour augmenter l€S PatFouill€S sauvage, en aval du barrage de Kariba (voir Bien des departements nationaux de con- dan$ la rnovenne vallée du Zainbëla Ct. carte), une région qui possede la deuxième servation ont des moyens d'enquête rudi- peut-être. d`autF€$ rë8ionS· DCS ra!>DortS population de rhinocéros noirs d'Afrique et mentaires permettant de déjouer des pro- arrivent _en orretr Signalant des attaques la plus concentrée. De nombreux specialis· jets de braconnage avant leur réalisatioll. Contre l'inlPortant€ Population de rhtnotîë- tes de la faune la considèrent comme le Mais la plupart du temps, ils en sont réduits roS de la région de Cb€t€. eur la rive îutl du réservoir le plus important de cette espece à lutter sur lc terrain. Les régions qu'ils lue Kariba· au monde. contrôlent sont parfois lontaines, couvrent . Les premiers signes de troubles sont des milliers de kilomètres carrés et sont dif- L’aICiC de apparus en janvier l9§5, lorsque des bra- ficiles à surveiller, même avec d'importans ii ne Sera pas facile au gouvernement du coiiituers armes deîtrusgs dtîtchasse a gros tes forces anubraeonnage. Les suspects Zimbabwe dc trouver de pargcrn pour faire î?È.$.cl’“oSâ”îf§§ ,§OrÉ"Zi..î‘Ã,î§i “§É‘§?,? ce Sscr le le pays se mt dm maux avaient ciie tués niais d-'autres carcas- 4 rcœsslon r*°“°r“'°··‘r““° Scchcresse (ic mm . . _ · _ · · ,4* années et de problemes avec ses dissidents. §€S.glS8l€lii sans doute dans la brousse Imam Toutorois io Zimbabwe National Coaœa ePa‘sse ri"' couvre la rrraieure Partis ds la ZAMBlE f" vation Trbst, membre de l'UlCN, a formé region' rs? braconrucrs secucrmeru la `NlOZANlBlCUÉ un comité de sauvegarde du rhinocéros c°r"e et uusseru la carcasse pourrrr sur ·· l lllulle Zambèze comprenant des représentants de la Zam- place. |_ I I iiii ll, I bezi Society et de la Wi/d/Je Society. Le X · ,·_··l·"` Èrnrwq comité s'efforce de mettre sur pied une _ Kariba im" campagne nationale et internationale Des bI`3COI`ll`lICI`S J '4 d'appel de fonds pour aider le gouverne- · · · rf' zl”oAowe· ment à acheter de l'équipement antibracon— tres organisés * nage. Une source proche du Département des yes membres de l'UlCN Sont egalement parcs nationaux indique quo ros bi.noon_ prets à fournir d€S.VOiOi`l[8ll’CS pour s occu- niors sont très organisés ét apparcmment Harare per de centres radlosaet de quartiers opera- employés par des trafiquants internatio- ° tlonnela ann de lrberer le peraonnel de5 naux. La route suivie par la corne de rhino- parer et de la raune pour le$ operatlon$ de céros, hors dc l'Afrique, est encore incon- arrêtés ne sont souvent que des maillons terratn· Le bureau CCD/lilou a Hararer nue mais il se peut qu'ellc passe par de mineurs dans la chaîne du braconnage. dirige par -lonn Pvle est pret a Chercher de nombreux intermédiaires avant d'atteindre icaiîs rîàçbu au materiel St le gouvernement sa destination finale, souvent l'Asie. Elle ° u _e· _ _ est en effet encore trés prisée en Asie, pour Un lourd bilan Grass a eette atd_e• le departement a pu Se ses soi-disant propriétés médicinales et vaut Autrefois. lC5 gangs internationaux dc bra- renrorcer et au morns une units anuuracon' parfois iasotpa iQ ooo dollars la ltiio_ Lc conniers s'intéressaient à des pays comme nage Sera tnatallee dans la vallee movenne braconnage du rhinocéros est donc fort le Kenya. la Ropubliouo C¢ntFalrriCuinC ou <%¤Z¤¤}bè1s·o¤ manque ds materiel essen' lucratif et, de ce fait, extremement difficile l'Ougantla· En l98o· Selon la C0inrniSSi0n t·¤l_ tvenlcules tout terram• bateaux et a combattre. La plupart des spécialistes de UlCN de la Sauvegarde des €$PoCCS. lc radlosl mars _ ass donateurs etrangers et la conservation s'accordent à dire que la Kenva avait Pro$ tio lîoo rhinocéros noirs. quelques soeretes ds conservation loealeti seule façon d'agir avec efficacité consisté a En l984. il cn restait 550. Dans la même ont lournt des eanota gonlrlable$ et a étouffer le commerce de la corne d'origine Përioda. la République Centrafricaine a vu moteur- _ _ _ _ _ _ iiiioité; oo n'est pas si faoile_ ses effectifs passer de 3000 à l70 et les cinq Qn a decide as deplaeer des rntnoeeros Malgré Son manque drargcnn drhommeu derniers anirnaux drouganda ont HOITS VCTS des i`CgIOnS plus faclles a pi`OtC· ét tyéqaipéméatr ic Départémérit des parcs nes. ger, comme le parc national de Htwangez 50 nationaux et de la gestion de la faune du l-e$ rhinocéros de la vallée de Luangu/ai animaux, ont ete,captures et ueplaces sn Zimbabwe a réagi rapidement à cette crise en Za|T1biC. sont également soumis a forte i98‘t et i on d€Vralt en deplacer autant cette en multipliant ses patrouilles dans la vallée r>rsSS}<>¤} man l¤s ¢rf¤tS un br¤¢¤¤¤¤g¤ ont annee Man ee n °St· au '"‘°u*· qu un Par moyérmé du Zami·,é7é_ Commé la Situation été (ill"lllllllÉS par la présence de patrouillcs liant et deë populations de rlnnoeeroa empirait, les patrouilles l`urent renforcées du r9¤<lS now lv S¤¤v¤s¤rde du rl¤î¤¤¤è— °"tr°'“°"‘°"t. vulnerables restent a la nie"' par des unités de police et des operations en ro$· rtnanee par des dons et avr orgnni*lne$ des ,brac°ruuers· comme u semble qu u Y commun ont abouti a la lllOI'i de dcux bra- dv eonaervntion etrangere- au lurt neu ds crumces as meure un terme conniers et à la capture de huit autres. l)es rrandln que ees regions derrnvaient la au Commerce rucraur et uucue ds la ccrrre munitions et des armes ont été saisies et une enronique· nul ne pretait attention il lu vnl· ds rruucccrcs dans un rutur pr°che· res partie dcb cornes a récupérécl Trois du Ziiinbèju Crcgi iinc dcs rares régions, Zl(i[`lIIIlIbi·I'[\(ClII'S iOC[\UX de ill irüllllç CStImCIlii hommes om été oorttiamrtés a déax arts dc d'Afrique ou les el`fectifs des rhinocéros nyc lc Zimbabwe et la_Zambte dotvent agtr prison et trois autres attendent le verdict au <>¤t ausmsntü dans la u뤤¤¤i¤· 1·¤~ wu- v·ë°¤r°¤~°!*1¤¤t¤ts<>¤l°·¤tsms¤tS¤t*stsr- tribunait maux y vivuignt cn Conccnti-ation dcnsc' Fülnt CH Utiilbünt iCUI'S fOI'CCS de pOiICC TCS- Enirc.icnipg· six aiitros saspépts portait, craignant rclativcmcnt peu la préscucc dc peetlves· ont pris la fuite et travcrsé le Zamhe/e. On l'nomme ear ils n'avni€nt pas têtu Clu\%5•ÉS Cependant une Cooperation internatio- a retrouvé certaines des armes en Zalnbie. pendant dv nonibron5o$ années. CCPCn- nale dc eet ordre n'e$t pas Pour demain- Si Aa moment tié la rériaétioa dc oét artiéiér ii dant, les pêcheurs et les braconniers, de elle n'est pas réalisée, il est possible que le ment yambioa tio roraéttré ios srrspééts airs conivenec, \liiii5ÈfClli des canots pour tra- rhinocéros noir de la vallée du Zamhévc — du Zimbubwg ng pgnvgiigiit pag ijiismgr in VCl'5CI' lc Killlliîtê/C, i`|l'0i`i(1\lli (iC ill iüllgllü UNC (lCS I'€ll'Cb pOpUii.\iiOf`lS viables l'€bi3I`l\ Cl} frorttiéra pour mener dog opérations de tra. frontière internationale pour perpetrer Afrique —~ soit exterminé dans les prochai- oaa_ leurs méfaits. Les responsables de la faune nes années. I . in BULLETIN DE L UICN v0l.l6 N 7-9
LE PRO]ET DE LOI SUISSE SUR LA CHASSE I Débat sur la chasse au National L'6CU E 1 S3 B . * 1 ”___ GHEBES M CHEVHEU/LS CHAMO/S '*‘¥‘ ¤?’”"*’$*7î"*@*'·=’Ã`ï" 3.2 EE§É;.*E"*î” lm ’?”îî'€’T-`ëîâw ’9"’i`5$3¥‘y?? — · "*¤;."” " E Q mw , 52 ,;. vf E ___, ezrnaimggsur P". x uit ***·” _ -· · · ___ mv mmsœssw HW ., ,,,, •·. .4 ·§ïë;â. · . W Aëîïëdw y" —' fm rsmyïr - "" sg •·¤• · ^ . _ ,,,, ai . mrs .u.>r.;s»· =···• U .¤_.;_·—_—_î;;mJ, N D .4 @5 ·‘a ns ç;·:·ra \ ·•* , îï , î -`-* `1~Z~".îLf*" , . eu: ..c.,,, Im $3* `¤¤¤: g · l v·· · lil WC WS lb NO IÉ K Il À ____ __ CERFS W A/6LES__ UUOUET/NS ti ` ,, . P .. · . ·1r··· se ··· ···e··-9 ·· ···:···=··¢·>e···_;:>· ,,,,, ,_ _: · fé? s]Eî>,gii1,,g,? E;g;>¥*' ,,,, szmxw · _*m·ms;.;z*s:+* r ’“' I' Ame? ”° mr www-si ··- *"' ^°“’-“"“ '»!‘ ` '-· 'âî!~?' * · , E2? ;%·‘ ' ""' B gggag·2w· "° "" ëï wa ' _·A L * x-pdg L W jh ·. $9. .4 Iïîuil- É`}: · ' É xml ÈÉÈÈ sîëëf w` 1_?§’ieÉlïl5b" " c‘·1.· mnt » rzmai · I" gw! M """' “· TÃ- Jo; ' *"’ : me me: * •·" s ° E Àï"·}•. • lisa.: ·* "'° ••• *•¤ ••• ne on ne no · · Nombre d'enimeux par espèces depuls le début du slàcle ]usqu'à mslntenent. BERNE (Free) — Bonne journée pour les perdrlx et les ‘i°° ‘°“h‘"*°“ l."*°1‘“`° dm h 1**** écureulls, jour nolr pour les sengllers: le Consell netlonel e 2;*; msg qàül ïmïïifësœuîg adopté hler se verslon de le lol sur le chasse. Le projet re- Su|,,e_ sont grand, nmœm de L, îgurrïeifu Conseil des Etats efln d'6llmlner les dernlèros (pe- sons; selon le Zuriohols Titus (âzer 88 vergences qu restent. red.), ils lngurglteralent près de 20% de pôch lel Zunc' h. Le projet de loi sur la chasse a été René Longetésoc.), les chasseurs tire- v°i::œ¤¤·:î‘ï1o rîâggmg n ouâïtïg assez bien accîxeilli, tant par les chas· ront sui; des lemellelîe portantes.• Au- chgggg gm- lg œmorm seurs que par es protecteurs d n'- tre avis ans abo c del' grlculteur â‘*§èë’.î‘.Ñ"§ï.î `là’°·âîL"î,Àï $23‘î‘î°:‘ Z2EÉ8Zs"§.’ðuÈî“î“`€ë €“‘*" ZLÈZ E°"'°““ "'°°ê9° m au- n ausen , jourd’hul. aux chasseurs: assurer gros dégâts aux cu1tures.• Il a obtenu Lémœumb fnün C°t mlmal ° l'équilibre de la faune. La lol protège raison, mais de justesse: par 48 voix °`°"“'é“° ha Q;gv<>=·= Éltihla p°'s°É“?° les espèces menacées tout en laissant contre 46. É: v°“î°i' t_° '°$°î¤_6 èvâz (‘*b·l£ aux cantons une large marge de ma- _ _ m'::l°“ |î°‘·‘u t:à'“° hf °*'m"‘ nœuvre pour organiser la chasse. P6|'d|‘lX SBUVÃGS îmaœuâupàânt âfîâëeraëflguçâîf · · · L'oiseau aussi Innocent que B¤CC\I· ée, ·t·lld dé. Il été te d sanghars dwlsaurs lent qu'est la perdrix a soulevé de par ;9 vols: 36rl'eouî·:uiT ausà Cest l'artlcle qul énumère les ani- fortes passions. Les inconditionnels protege. | maux pouvant être chassés qui a sus- de la chasse, Romande et Tesslnols en clté_les plus vives discussions. En téte tète, tenaient à tout prix à la garder de liste, les sangliers. Le Conseil tedé~ dans la llste des animaux que l'on peut ral, tout comme les Etats, souhaitaient chasser. all tant protéger cette espèce lxztfrâârîgâlclêaââe entra: àerlfévrler menacée] et_ ta: px: pour ign cou- e e e mao ea m·tues•,eura ensustan · mission du National proposait dec:or· Jalgques Martin, rïàloalfvaudoie. Il FS LA SQISSE mettre la chasse également en février. emporte par 70 voix contre 51. JEUD · ne mon de ramer sms par-asus de Anas mman qui s mm la grande I9 DECEMBRE 195 la mise bas, s'est écrlé le Genevois Chambre: le oormoran. La commis- Lcttre du hérisson n° 39 ~ fév. 86 ll
, MOTION DE L'AFRPN SUR LA LIMITATION DE LA t VITESSE DES VEHICULES A MOTEUR SUR LES T'A'A’F· ROUTES ET AUTOROUTES Ku0.0i=i= VA sAu1ER!!! Dans son rapport sur les causes du dépérisse— ment forestier, M. le Député VALROFF a mis €¤ évidence la part de responsabilité qui revient au trafic motorisé. Devant l'ampleur du phénomène et des effets de · synergie qui le caractérisent, il est évident que •=~•l=-‘ c'est la mise en oeuvre simultanée de différen— tes mesures qui s'impose (transports en commun, L .,: " voitures propres, etc). ' I,'une d'entrc elles peut être prise immédiate- "‘··=·*‘·· ment et ne coûte rien. Il s'agit d'une nouvelle limitation de vitesse sur routes et autoroutes — · qui serait respectivement de 80 km/h et de ;} l00 km/h. · É Des avantages déjà connus en découleraient : - — sécurité accrue, économies d'énergie, réduc- tion du bruit causé par les véhicules à grande )`,_ vitesse. De plus, la réduction du taux d'émis— sions toxiques serait considérable et aurait, en "`-à "*"' ffapn moyen terme, des effets bénéfiques sur la santé · de nos forêts. K-ugloff, le sommet de l'ile Cuvier, qui fait par- C'est pourquoi, l'/\FRPN, section du Haut Rhin: tte de t'aroniPei de Pointe Gêvlogie (Terre Adélie) doit être dynamité lors de cet été — s'engage à entreprendre immédiatement une au$trat· campagne volontaire de réduction de la vitcsse aupres de ses membres et du publte_ Les travaux sont déjà largement entamés. _ demande Z Ce sommet est situé sur le tracé prévu pour la construction d'une piste d'atterrissage en Terre . l'instauration en France d'une limitation de ^deiie• vitesse à 80 km/h sur route, à 100 km/h sur autereute_ Pour ce faire, on a déjà détruit la ponte du tiers de la population de Damiers du Cap (50 . l'harmonisation des limites de vitesse sur le oouPies) oiseaux de la famiiie des PétFei5· et plan europeen t dcs pays comme le Danemark on ar retiré les oeufs prêts à éclore de Manchots pratiquent une telle limitation depuis des années Auétte se trouvant a Proximité- . aux pouvoirs publics, aux élus et responsa- t·'amPteur dels travaux engages et Prevus est bles du Haut Rhin de soutenir cette action, de une Preuve eoiatante que les resPonsabie5 des premeuvelr une large Campagne d·lnfermatlOn’ TAAF sont actuellement en train de construire d'adopter, à titre personnel, un Compûftement le premier morceau de piste aérienne alors même responsable face à la gravité de la situation. que ta décision offioieiie n'a toujours Pas ete prise. AFRPN. _ _ Association Fédérative Régionale pour la Protec— Les assostations de Protection de ta nature Pro- tlen de la Nature testent avec la plus extrême véhémence contre Seetlen départementale du Haut Rnln ce nouveau coup de force en Terre Adélie. 8, rue de la Bourse _ I 68100 Mlll_llOUSl;l Paris le 31 janvier 1986./Communiqué de presse Lettre du Ilérisson n° 39 - fév. 86 12
SS OFFRE D'E|“lPLOI " Le Comité de gestion de la Réserve Naturelle du ¢ sp Marais de Lavours recherche agent scientifique __ _ _•` et technique attaché à la Réserve Naturelle du ,T"•' Marais de Lavours (Ain). 9 ·_1j I ) - ° Profil exigé : xs . \« ·^ biologiste de terrain, nationalité française, jouis- ` .. sant de ses droits civiques, permis de conduire ',/ _,*' français, libéré des obligations militaires, bonne aptitude physique. Adresser le dossier comprenant : état civil, di- plômes, travaux et expériences avant le ler mars 86 U : LE FEUILLETON OFFICES DE TOURISME ET SYNDI- : (iE Entente Interdépartementale pour la Démoustica- tion (organisme de gestion) BP 2 Ca y est I La l·`.N.O.T.S.I a organisé le con- 73310 CHINDRIEUX cours dont je vous avais parlé dans la Lettre _ _ _ _ du Hérisson n¤33; ii s·appéiiéi·a la CiGOGNE DE Le. poste est a pourvoir pour le 1er juin en CRISTAL. PrmC1Pe· j _ _ _ , Salaire net de departrv 5000 F, possibilite pour garantir ia quaiiié écoiogiqué dé son prixl djaugmentation ultérieure avec création d'autres la FNOTSI a demandé la participation de la reserves sur le Haut"Rhô"e' FFSPN ; c'est donc une étroite collaboration entre nos deux fédérations qui a conduit à la définition du règlement et au choix du jury. 0 · O Ce dernier est composé de journalistes (moitié La FLEPNA recherche 3 objecteurs de conscience tourisme, moitié environnement), d'un représen-— pour mai 1986, sur Limoges (87). tant de chacune des deux fédérations et d'un représentant de chacun des deux ministères con- 1- secrétariat, coordination et suivi de dossiers, cernés. Parmi les journalistes, on trouve les concernant l'Etude ou la Protection de la Nature} noms bien connus de chez nous 2 P. PELLERIN, réalisation d'un bulletin mensuel. ]. CARLIER, F. PARISOT par exemple. 2- Animation d'un secteur-diffusion de papier Ce jury fera un travail sérieux 2 deux réunions recyclé et d'affiches, d'autocollants, de monta- espacées d'un mois permettront, après une pre- ges audiovisuels, etc... Notiom de comptabilité mière sélection, d'aller enquêter sur le terrain; gestion bienvenues. ainsi, le prix ne sera pas attribué sur la sim- ple lecture d'un dossier bien présenté. 3- Animation pour public scolaire ou adulte au Centre d'Initiation à l'Environnement de la Fer- La lère sélection a eu lieu le 21 janvier 2 plus me de l'Echo et à son antenne urbaine . de 30 candidats (c'est unt succès pour cette première édition qui prouve l'intérêt des Offices Sorties, projections, installation et promotion de Tourisme et Syndicats d'Initiative pour les d'exposition. choses de I'environnement) parmi lesquels on trouve le meilleur (vraiment!) et...l'humour. Profil souhaité 2 connaissances sur la nature, motivation pour les animations. Ce long travail en commun a permis à la FNOTSI et à la FFSPN de bien se connaître et de s'assu Contacter 2 · rer de leurs convictions 2 nous pensons à ren- FLEPNA forcer cette convergence de vue par une conven- Maison de la Nature tion : faites-nous part de votre avis sur ce 11, rue ]auvion point. Merci. 87000 LIMOGES Tél. 55.32.95.58 FNOTSI-FFSPN: bientôt le 5e épisode du feuilleton. Gilles BF)‘N‘ES·'f` Lettre du |l6r·ie~-·nn n" 59 · 1èv, 36
\ MINISTÈRE DE L'ENVIRONNENIEN'I" t Arrûtà dts 17 dàoombro 19lB fixant le llata du eaplcoa do F“‘“"'°hd‘î Cxgzinoëongdél 2 d.|I Il polnona, do crssatach ot do grenouilles ropràoontéoa API°"'É‘·": N": nl? “ml“ d sP°â"°v' I C dans los caux vlaéoa A l'artlclo 413 dts code rural V" """° l·'È°f"°° ‘ °yp"“° °m° ° I cn °’ Famille des Poectltdés : Le ministre de l'environnement. .G“"'b“-ll" amfù :$“mb‘”'°· Vu la loi n• 84-5l2 du 29 juin l984 sur la pèche en eau douce et Famille des Mugtltdés : la gestion des ressources pisctcoles : Mugil cephalus : mulel cabot 1 Vu le titre ll du livre lll du code rural. et notamment ses Liza ramada : mulet porc : · articles 406. 4l3 : Liza auram :mulet doré : · Vu 'l'avis du Conseil supérieur de la pèche en date du Chelart labrasus : mulet à grosse lévre. · 22 mm wu I I _ I Famille des Atherinidés : Vu l_'avts du Conseil national de protectton de la nature en date AMUIM bnymmlhmncz du 20 Jum I985' _ Atlterrrta presbyler : prêtre. Arrete : Famille des osuiaes : Art. lst. · En application de l'article 4l3 (2*-) du code rural il est _L°'“ '°'“ : '°'° d°_'l"lè“ï· interdit d'introduire sans autorisation dans les eaux visées A cet Famille des Centrarchtdés : I article des poissons, grenoullles et crustacés afppartenant A des Leprrmir gibbmu: : perche soleil : especes qtti n’y sont pas représentées. La liste en especes repré- Amblgpllrrr rupeurtxscra et des roches; sentées xlans ues ettutt est Babe comme suit 1 Micrnplerus xalmnlrles : bfaclubass A grande bouche ; Mlcraplerur dalarnleu rblack-bass A petlte bouche. POISSONS . . . · Insmtlle des Perctdés : Famille des Acipenséridés 1 Gymnocepltalus cerrtua : grémille : Acipertser sluria : esturgeon. gîftîü fzwülyl-' I-;’P"Ch‘ ï df pnmmc du Crupggdgs I tza.t e tan ut: perca ssan e ; Alasa alasa : grande alose ; Zmld ¤-WW 7 aP"°“· Alasa fallax : alose feinte. Famille des Blenniidés : Fam"]; du Sghnqnideg ; Blenniur jiuviarilir .· blennie. Salma salar :saumon atlantique : Flmîllt des Cûllldëâ 1 Salma trulla jîfarla : truite de rivière ; Canus gabia .· chabot. Salma lrulla jllfllllû .· truite de mer : pnmmc des plcuronccüdgs I Salma II'|lllû_’:lû¢.'1l.Ill’IJ : trulte de lac 1 Plancmh Inu": ,nu Salma lrtma macrasligma : trulte A grosses taches : I y I ` _ ' Salma gainlrteri : truite arc-en-ciel : Fam"'? du Sclnnldés · ffuchg hychrj ;huchrm I Dtrenlrarchus labrax .· loup ou bar. Salvelùtux alpinus :omble chevalier L Famille des Osmérides : §ri’vt·’irtu.r jrnlln;-lLr”; oggnîvden fpntaine (saumott de fontaine) , gsmfms ,p,,,]¤,,u_, Igpukm . u ve mus nama : 0 e : · - . . 'lltymallus lhymallus .·ombre commun : hmm: du Cydouomcîi . n . .I I C·'·~··~~ W = °···*=··'··=- "i.‘12"‘iîZ "Z.ï2Z titnîïâiïü. ëlïîêiî · Fnmlgc ll? Ewclgés Pelrrfrîtyzn: manrtu: ,· lgmproie marine.· sax uciu: : roc et. Famille des Umbridés : _ GRENOUILLES Umbra pygmea : umbrc pygmé. Famille des kanidés : F=·~·"‘= ·*·= °y·=**·‘·*** = 2222 Z;7‘iJi·.'.;.€‘.’?î,îZi!f§.€îîë §’;EiT*" Cypflnlü €¤Ipt¤ I¢¤fP¤ 2 _ Ram iberiea :grenouille ibérique 1 C°'°”'“·' "°"°‘"l“" : °"°“'“ : Rana hmmrtran ·grenouille d'Honnorat : (`°'°·'·'l"·' °'”°"‘·' : °"“”'“ d°"e : Rana esculenm grenoullle verte de Llnné : B°'b"·' b°'b“·' :b"b”“ nuvlimc ï Rarta lessartae : grenouille de Lessons : Barbur meridlanalis. barbeau méridional : Ram pu", _. genou"]: de peru I CF¤b·¤ 3°bl° ï 8°"l°“ ï Kana rldibunda : grenouille rieuse 1 '""€“ 'l"€¤ T l‘*“Ch¢ ï Rand lempnrarla :grenouille rousse ; Ch¤¤d'°·l'¤M° M-W-1 ·' h°W S Rarta groupe esculertla sgrenoullle verte de Corse. Chandrosrama raxuuama : toxostome . ,4;,,,,,,,5, 5,,,,,,, ; bremç ; CRUSTACES COMESTIBLES Blicca bjaerkrta ·bréme bordelière : .· . R....i.., .....i.., . ,...4..,.; F*···*·}= ·*=· ^-**·~··**? - . I _ Scardirtlus erylhraphlhalmtu : rotengle : A·l"""“·' ;'·"“"·' ' eflclfïsc . palïs muse, AI I Rhûdws IMM": . bouvier: : Asracus epradaery use. crevtssâ pattes gr es . Albumotdex bwuncmms . spmln : slucus iarnertlium . crevtsse es torrents , I Albumm, album": mblcuc . Auxlrapolamabius pallipex : écrevtsse A pattes blanches . « · · . ` . Pacrfa.tracu.r lertiusculu: :écrevisse de la côte Pactlique. Leuc¤.rptu.r deltrtealus . able de Hecltel . I _ Leuciseus cepltalu: :chevalne ; F¤|'¤|ll¢ des Cümbëfldéâ î Leucixeus cephalus cabeda : chevaine cabeda ; Orconecles lima.ru.r : écrevisse américaine. Leuci.rcu.r‘leuctZreu.r : vandoise 1. I Famille des Palaemonidés : Leucuau lcuclxau burdlgalensis J VMIÉDISE IOSFIÉ! J Cmrtgart cmrtgart rcrtvette grise 1 , EQ-¥¢`V-1 gzkîlîy îûugü î blrlwn ï Pulaemart langircslrir :crevette blanche. uciseus u.r ux:t e me anote: · Pltaxlnu: phaxlrtux : vairon. Flmmc du Cmpsidh I Famille des Cobitidés 2 En h I, I · _` b h- · Mi.rgurrtu.rfa.r.ri'lLr :loche d'étang ; oc e Inmm l fm C C mms. I I Nemachegjm bamarurw Irochc franche: Art. 2. - L introduction dans les eauit visées par.les ttrttcles 402. C,,bm_, ,,1,,,;,, I roche de ,t,,;g"_ 404, 432 et 433 du code rural. de poissons. grenouilles et_crustacés F .“ d S.] .de I appartenant A une espéce ligurant sur la liste susvisée est libre, sous um ° cs ' un S ' réserve des dispositions contraires. notamment celles de l'ar- Sllurus glartls : sllure glane. ride 4];,] cr 3 du œdc m"|_ Famille des lctaluridés 1 Art. 3. - L'arreté du 4 juin l957 modilié, est abrogé. I _"'“""'" ""hf-l`:P°l”°“ Ch“l· Art. 4. — Le présent arreté entrera en vigueur le l¢¤ janvier l986. |·unttlle des Angutlltdés 3 I Arr, 5, - Le directeur de la protection de la nature est chargé de Ã|•t¢¤•”¤ ¤¤8¤•”¤ f ¤¤8¤lll¢· l'exécution du présent arreté, qui sera publié au Jaurnal ajjiciel de la t—i··»iii» its. Gasterosteidés: Mv¤¤l·¤¤= fr-¤¢·¤·¤· mitn·nisle·u.r m·itlertlu.t ·éplnnclxe ; Fslt A Perla, le l7 decembre l985. lîmgstsur I'tmgimi.r -épttmchette. pour le mmm: III pu duesmon Le directeur du cabinet. M. COTTEN Lettre du Hérisson n" 39 — fév. 86 lq
ANNEE EUROPEENNE DE L'ENVIRONNE|“|ENT 1987 RECHERCHE DES PROCETS TRANSNATIONAUX La Direction Générale XI "Protection de l'Envi- ronnement" de la Commission de la CEE à BRU- le “ XELLES a chargé la société Euroscope-Communi \ ·= cations européennes : analyses et stratégies, È § d'une étude en vue de sélectionner des projets \ d'action qui pourraient s'inscrire dans le cadre t de l'Année Européenne de l'Environnement en W 1987. / j Critères (\ 0 ) Les actions qui seront prises en considération devront obligatoirement répondre aux critères suivants : l' \ - être clairement définies dans leur objet et M dans leurs moyens; - avoir été de préférence réalisées éventuelle- ment en partie, ou être en cours de réalisation, Cs dosster dott ComPorter obttgâtoîfëmëüî 1 . mais avoir démontré leur validité et leur accep- tation par ]_c(S) ConCe[·né(S); de l'association OU de la SOCi.été: - être destinées au grand public ou à de très Aoresse î larges audiences; Teléphone É Télex: - avoir un caractère d'éducation civique et éco- Personne à Contacter t logique, offrant de préférence des possibilités °F1t§¤_<1¤ Projet soomtsï de participation du public; (Utiliser un questionnaire par projet si vous en - avoir besoin d'être continuées, relancées, con soumettez Ptusteurs) solidées, amplifiées ou étendues; _ - avoir un caractère transnational existant ou Etémeots du dosstert potentiel. (à joindre en annexe) Par "protection de I'environnement", il est 1- DesCrtPtto“ de Faction entendu : 2. Impact et résultats 3. Aspects financiers et budgétaires - la protection dc la nature, lt. Moyens à mettre en oeuvre — la protection de l'habitat, des villes et des 5· B¤<1s¤tS_¤—¤<1¤1S villages, des zones rurales, l'aménagement du 6· SP°“S°rmS territoire et l'urbanisme; - la luttre Contre toutes tes tonnes de oottutton Pour toute information complémentaire concernant (air, eau, sol) et de nuisances, y compris le le questtomtetrew appeler bruit et le problème des déchets; - la protection des monuments, du patrimoine Barbara SKOCZYLAS architectural et des sites; FÈSPN — la gestion écologique des ressources naturel- Tet· [-:;-36-79-95- les, y compris la production et les économies d'énergie. Si vous avez des projets d'action en cours, Note de la rédacuon ° Veuillez adresser rapidement votre dossier az Certains trouveront encore que cette information arrive tard. C'est vrai, mais nous n'en avons g;_t2Ét2t]3RdUeïLîffatreS Européennes eu connaissance que le 5 février dernier. Que Avenue Loutse 430 fallait-il faire. Ne pas en parler ou faire profi- 1050 BRUXELLES ter de l'information aux petits malins capables ·t—ét_ (32.2) 6[‘0_50_t5 de lfaire un dossier en 3 jours ? Nous avons Tétex 26226 hk bm b choisi la seconde. Lettre du Hérisson n° 39 - fév. 86 15 `
I STAGE B·A'F'A’ 3 RELATIONS AVEC L ELU LOCAL FORMATION D·ANiMAiEUR SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 MARS 1986 DÉCOUVERTE DU MILIEU A LA MAISON DE LA NATURE DE DU 16 AU 22 FÉVRIER A BOIS JOUBERT (AA) MONTLOSIER (63) Après la mise en application des nouvelles dis- Le Brevet d'/lptilude aux Fonctions d'Animateur positions de décentralisation, l'élu local devient est un diplôme décerne par le Ministère de la plus que jamais un partenaire provilégié de nos jeunesse et des Sports. La formation se compose associations. de 3 stages indépendants. Organisé par la SEPNB dans le cadre du program Espaces et Recherches vous propose un stage de me de formation de la FFSPN, avec le concours spécialisation sur le thème de la "Decouverte du Ministère de l'Environnement, ce stage fait du mi ieu naturel". Ce diplôme est nécessaire suite à la réflexion entreprise dans le cadre et souvent exigé par les organisateurs de sé- d'un des groupes de travail du réseau "Com- jours (Municipalités, Associations...). munication et Nature". Ce stage a pour objectif de faire vivre aux ani- Il nous permettra, d'une part d'appréhender le mateurs une démarche scientifigue de découverte nouveau contexte de nos relations avec les élus ck l'environEme_n_t; locaux, d'autre part, de réfléchir sur lés moyens mis à notre disposition pour mieux com- Lés aspects scienlifiques et pédagogiques de l'é— muniquer et négocier, enfin de "plancher" sur tude des milieux ou phénomènes naturels seront quelques exemples caractéristiques de relations vécus et analysés de front, dans l'optique d'un plus ou moins conflictuelles. réinvestissement avec les jeunes. Des technigues de terrain et des notions d'écologie seront appor Plus qu'une succession d'exposés magistraux, tées. Une documentation adaptée sera utilisée ces deux jours seront l'occasion de "travaux par les stagiaires. pratiques". Prix : 1l60,00 F Responsable du stage : Inscriptions à : R BEAUFRETON-SEPNB Contact : l,0.l.7.03.8l. ESPACES ET RECHERCHE 5, rue Pierre le Vénérable Prix 2 63000 CLERMONT FERRAND Tél 73.90.0l..30 l30,00 F-adhérents à une association membre de la FFSPN — personnel du Ministère de l'Environne· ment - élus locaux AMMIFÈR s DE LA FORÉT DE PAIMPONT 300,00 F-autres participants 15 ET 16 MARS Inscriptions : Empreintes et traces diverses sont autant de si- SEPNB gnes qui témoignent de la vie secrète de ces Section de Loire Atlantique êtres vivants que l'on appelle "les bêtes". Ve- Maison des Associations nez alors déchiffrer ces codes de la nature et lobis Bd de Siaiingrad pénétrer les mystères de la forêt de Paimpont. [i[i000'NAN·i·ES_ Participation : 2I() F. MA, Renseignenu·nIs el msi riplions: "§tà%îl Brigitte VADIER ' SEPNB Morbihan BP 209 , 56006 VANNES CEDEX Tél. 97.40.92.9S Lettre du Hérisson n° 39 — fév. 86
LE GUIDE DE LA NOUVELLE ENQUETE PUBLIQUE I "PROTEGEONS NOS CAVERNES"| VIENT DE PARAITRE l — Notre patrimoine souterrain est en danger. Il . . , . d' d . A ' , L- ¤<>—~e¤e enquete Publique de le. le de TS" è'§§ÈÈÃu.raSÉÈÃÈ”çÉÉSÉa`àÉ°gëa,ÉétÉ.t.gtÉ°tÈ°VÃÉ"I. 12 juillet 1983 et de ses textes d apphcauon est participation de la Commision Permanente d'Etu- Cçnçue comme en mâtrumem de, defensie de 1 en- de et de Protection des Eaux Souterraines et des vironnement au service de la democratie locale. cavernes du Ministère de 1,EnVh_Ormemcm et . . , . d M' 't` d l'U b ` t d L , ¤¤<-= ¤<>—~e¤e ¤h·1¤e¤¤*¤e ee iemweee ¤ee¤¤ee.· vïuu "àîî ctîéealisir aZLÉ,"èîr.° r.r.ïruS§°'à`??Ã- un effort d'harmonisation et de simplification formation et de Sensibilisation Our tous les des procédures, une redéfinition du statut et Hbucs concernés P du rôle du commissaire-enquêteur, telles sont P ° les orientations majeures de la reforme. Vins y trouverez une esquisse des diverses . . . . ° b' l 'l' ' I cr11rS·rt ont reçu leur traduction Juridique dans “g’;§îj3;‘;nS“ È°;üj’a""c mî°“ï’;sîîL'Ltiî;’nS un Corps de règles dont la bonne Connaissance de la fauné Ensuitâ ’vient la présentation des par les différents acteurs de la réforme, et no- Solutions uk tout Jn Chacun eut meure en tamment les commissaires—enquëteurs et les ser-- èmuvre ang de prévenir ou empêgher une action vices adminisI,r.tIifs chargés de les mettre en ,. j . _ __\ _ prejutltttable. ot—uvrt·, tmulttimtnv l.trgt·mt·nI lt sinus dt ln nouvonc pmCcdm"·' Pour l'0btenir, adrcsscz~vous à: Aussi, le Ministère de l'Environnement qui a été C P E P E S C le maître d'oeuvre de cette réforme a—t—il jugé 3° gué éeàuèc ard utile, par la publication d'¤n pvtît guide, d'as- ’ g . . 25000 BESANCON surer une information complete sur ces textes. Tél BI 88 66 71 Au sommaire de ce guide, vous trouverez : . la iut du l2 juiiiet 1983- Principes PLANTES FABULEUSES DES ANTILLES . la loi du 12 juillet 1983. Champ d'application . le commissaire—enquêteur . la réunion publique C'est le premier ouvrage illustré par des photos . les enquêtes multiples. Possibilités de regrou— couleur, traitant de la flore endémique de la pement. Guadeloupe et de la Martinique. Pour 1,Obtcn“_’ wadœsser à : LCS. deux botanistes, Claude SASTRE du Muséum National d Histoire Naturelle et jacques Délégation dc la Qualité dc la Vic PORTECOP, Professeur à l'Université Antilles- Ministère de l, Environnement Guyane, y décrivent toute la magnificence des M bd du Gd] Lecwrc multiples variétés floristiques allant du littoral 92524 NlîUlLl,Y/Sl€lNlî ttt·.t>r·:x ï“"‘|"'·’“" Pme Mute S°mmet5· Chaque fleur, chaque plante est illustrée et dé- crite. Cç guide de la flore antillaise aura le double merite de vous faire découvrir les fleurs remar- -7 , quables de ces régions et de vous aider à les C 0 2 mieux connaître pour mieux les protéger car nom ' G 0 bre d'entre elles sont véritablement menacées î 2- de disparition. à flllllu Prix : 170,00 F `llllll — Editions Caribéennes `îî 5, rue Lallier 75009 PARIS LQLLTQ (lu lIvÉ||·—»·—··.¤*¤ tl’ L lév. 8(1
_ Le tournage a déjà débuté en 85. Les réalisa- CONFÉRENCE DEBAT teurs sont ouverts à toute collaboration telle que ro ositions, idées, lieux à filmer, interviews. IC pd b e ocument qui sera sans concession ne éné- ficiera que de subventions officielles modestes. |9.2.86 — 20 h I·l(`()I.I·Z VE'I`ERINAIRI·1 D'Al,I•'OR'I' Nous avons besoin surtout d'aides financières. La C.P.E.P.E.S.C. réalise également un grand film sur la pollution des eaux souterraines. F. DEVAUX. LE GROUPEMENT INTER-CHAIRE DE BIOLOGIE GE- Contacv NERALE ET D'ETHOLOGIE (G.I.B.G.E.) de ° I'EcoIe Vétérinaire d'Alfort - 94 MAISONS ALFORT C•P•E.P.E•e.C. °FgamSs 3, rue Beauregard . . 25000 BESANCON le MERCREDI 19 FEVRIER ,I986 a 20 h Téii 81.88.66.7] à l'amphithéâtre Bourgelat une conférence sur le thème : "CHAT SAUVAGE - CHAT DOMESTIQUE : biologie et rapports avec l'Homme". I EXPOSITION I avec 1¤ i>¤v¤¤ii>¤¤¤¤ <l<·== NOS RACES DOMESTIQUES EN PERIL ]ean Marie PERICHARD, docteur vétérinaire 8 AU MAI Philippe S`I`AIII,, (IOCI(‘l|I' d'Univers·ité. GONDREVILLE (LORRAINE) Venez nombreux. Il y a cent ans existaient au moins 22 races porcines françaises. Avant la seconde guerre mondiale on en dénombrait encore 19. Aujour- d'hui, seules 4 races subsistent avec des effec- tifs réduits : l70 normands, 140 gascons, 80 basques, et 70 limousins. UN FILM FRANCAIS SUR "LES PLUIES ACIDES" , . . C est tout ce qui reste des races porcines fran- çaises. Et ceci ne concerne pas que les porcs, La Commission Permanente d'Etude et de Protec- ll en est de meme Pour <1¤_¤¤mbr¤¤S¤S_r¤¢¤S do·· tion des Eaux Souterraines et des Cavernes, m_esllfIues· Tel} âne _d¤_P¤1tq9· oonl ll ne $ub·· association nationale de protection de la nature, slslell Plus qu une ulzelne Cl lndlvldus en 1976- se propose d'apporter sa contribution à la prise _ _ _ _ de conscience des graves atteintes à l'environ- lous Ces ¤¤1m¤¤x"d1SP¤E¤1S§¤¤t Caf 115 ine nement engendrées par le fléau des pluies acides. l`ePondenl Plus eux nol`mes • ll Peïâll <Iu'll$ ne produisent plus assez. Quelles sont ces races En collaboration avec d'autres associations, elle meneCees• quel est leu? evenlï ? travaille à la réalisation d'un film 16 mm cou- leur, moyen Inoirnge sur ce sujei_ C'est le thème de l'exposition des 8,9,10 et 11 mai 1986, organisée par le Groupement d'Etude Il devient oreeni de disposer d•on docilment et de Conservation de la Nature en Lorraine où cinématographique français, montrant clairement llon Verse tous ees enlmeux• la gravité et l'importance des problèmes non ' seulement internationaux, mais également |`ran- Elle se delîoulere au Zoo de l'leYe• çais. La dégénérescence du patrimoine forestier z¤¤¤_<1<·= l¤1S1rS et architectural de l'hexagone, des milieux aqua- Velelne en Haye tiques et des sols, les risques à brève et longue 5€·8l·0 GONDREVll·l~E échéance... L'absence quasi générale de prise le 10 km de Ne"eYl de conscience du grand public et encore de trop Tél· 83·23·26·l6 nombreux décideurs. · . _ ¤ f' lettre du herisson n 39 - ev-
COLLECTIF ··C0LS"vERTs ··n·ARnEcHE CE PRINTEMPS. REGARDEZ MIGRER LES OISEAUX L'étude de l ' t` d ' ‘ · UDC fâ!'|1ê511q\.1€ migration pré-nuptiale a ét? mi., de Grave (erîibgügsîrèondc Cîa Oêîîîxâcï gra si Ã" îZ"î§'ৰ ESE lîî2.îÉZ§îÈê5ë"îî; ‘É,î,.‘£§î‘,î” Ti ”"5· “ “‘°“"é ‘°‘“ "““éf“ et *'*m¤°¤ ancc C € €P¤ · e ce sit 1 ' d · · · de cols à l'ouest de la Vallée du Rhône, et plus e pour a Vole E mlgrauon auanuquc° particulièrement au COL DE L'ESCRINET. Un spectacle quotidien que le passage de mil,. ' ' ` liers d’hirondelles et martinets, de loriots char- 135 espèces d'oiseaux ont été <1e¤¤m1>F€€5 â Cé donnerets, serins ou encore de faucons, hobe- jour, avec €1eS effectifs j¤5<l¤'â1°1`5 1"S°¤P9°"méS Peaux, milans, busards, sans oublier devinez? Cette véritable autoroute du ciel a depuis long- la tourterelle des bois E ' temps attiré d'autres intérêts : la chasse dite à la repasse ou chasse de printemps. Le 17 Ceci nous enco — ' 1, ,. juillet 1981. 18 P1g€¤¤ 1`8m1é1` étau C1¤S$é "DH1" de 1'étude de llaraâîgrâticîrînîalïiâlttïnièrgxldtàtisgnëc sibIe" en Ardèche par arrêté ministériel, et son site du 15 mars au ler juin 1986 P tir autorisé en mars avec tout le cortège de ba- ' vures sur les espèces protégées ou gibiers hors gm- place, deux animateurs LPO assureront les Pérwdé dé C1\ü$*•'î‘•·· compt;1gcs et l'accueil du public (scolaires, visir· teur . En participant au Camp d’Etude au Col de l'Es— 5 crinet qui ülieu du 16.02.86 au 1.06.86, venez Venez nombreux passer quelques heures, quelques montrer aux Pouvoirs Publics votre opposition jours pour rêver à ces voyages de nos amis les à cette forme de chasse de printemps. oiseaux· "...Nous devons afficher clairement notre objec— C0¤tHCtS 1 tif de nous mettre à terme en conformité avec les accords et directives internationales aux- LPO R0Ch€f0l`1 quelles notre pays a s¤usmt...·· ©pêr¤ti¤¤ Migr¤ti¤¤ Pri¤t¤mi>S (Conférence de presse de Mme Huguette BOU- BP 263 _ CHARDEAU, le 29 septembre 1983). La Corderie Royale ***** 17305 ROCHEFORT CEDEX Tél. l»6.99.59.97 CAMP ORNITHOLOGIQUE DE L'ESCRINET "COL VERT" 1986 Durée : 16.2. au 1.06.86. Autonomie matérielle demandée, mais possibilités d'hébergement sur place ou en gîte rural. Participation aux frais (symbolique) et à la vie communautaire. Vêtements chauds et jumelles indispensables... Inscriptions: D. BERLIOZ pour l'Association "Naturalistes de l'Ardëche" 1, place Paul Morand UA? 38550 LE PEAGE DE ROUSSILLON *` Vous pouvez également apporter un soutien moral L ` à cette opération en versant une somme à cette P `à association. V Lettre du Hérisson n° 39 - fév. 86
DIRECTIVE DE LA COMMISSION DU 25 JUILLET 1985 MODIFIANT LA ¤1REcT1vE 79/A09/ CEE ou CONSEIL, CONCERNANT LA c0NsERvAT10N nes 01sE Aux SAUVAGES VOICI L'ANNEXE 1 DE LA DIRECTIVE QUI A ETE ENTIEREMENT MODIFIEE. LES ANNEXES II et III RESTENT INCHANGEES. CES DISPOSITIONS ENTRENT EN VIGUEUR DANS LES ETATS MEMBRES LE 31 JUILLET 1986. I. Gavia arctica Plongeon arctique 19. Branta lcucopsis B¢l’¤¤Cl\¢ ltonnttte 2. Gavia stellata Plongeon carmarin 30. Branta mficollis B¢m¤Cl\e à Cou roux 3. Gavia immer Plongeon imbrin 31. Tndoma ferruginea T¤¢l¤f¤¢ C¤S¤l’C¤ 32. Aythya nyroca F¤lis¤l= ¤yr¤¢¤ 4. Podiceps auritui Grébe esclavon · 33. Qxyura leucocephala Eflîmltüft à tète blanche S. Calonectris diomodea Puffin cendré J4. Pemis apavm-us Bondrës ¤Pîv¤t= 6. Hydrobazes pelagicus Pétrel tempête 35- MllV¤$.mlgl’¤¤$ Milan ¤°l|’ ` 36. Milvus milvus Milan xroyal 7. Oceanodroma leucorhoa Pétrel culblanc I ` 37. Haliaeetus albicilla Pygargue à queue blanche 8. Phalacrocorax carbo sincnsis Grand Cormoran (gouygspècc GYPZHLIS bâfbatlls Gypaèœ barbu continentale) s. rhaiacmmax aristotelis Cormoran huppé 39- Nwvhrnn w¤¤··P=¤r¤s Pf'°"°P‘*'° desmarestii (sous·espèce d ÉSYPW méditerranéenne) 40. Gyps fulvus Vautour fauve 10. Phalacrocorax pygmeus Cormoran pygmée 41. Aegypius monachus Vautour moine 11. Pclecanus onocrotalus Pélican blanc I 42. Circaetus gallicus Circaéte 12. Pelecanus crispus Pélican frisé jean·le·blanc 13. Ixobrychus minurus Blongios nain 43. Circus aeruginosus · Busard des roseaux (Butor blongios) _ _ _ 44. Circus cyaneus Busard saint·martin 14. Botaurus stellaris Butor étoilé _ 45. Circus macrourus Busard pâle 15. Nycticorax nycticorax Héron bihoreau _ · 46· Cllcus PYSNSUS Busard_ cendré 16. Ardeola ralloides Héron crabier 47. Accipiter brevipes Épervier à 17. Egretta garzetta Aigrette garzette pwd, cou", 18. Egretra alba Grande aigrerte 48. Accipizer gentilis arrigonii Autour des 19. Arden purpurca Héron pourpré 20. Ciconia nigra Cigogne noire Sardmgncl 21. Cicnnia ciconia Cigogne blanche 49` Bmw münus Blm fè'°°° 22. Plcgadls fnlcinellus Ibis falcinelle SO- Aquila Pomarim Aigle Pomarm
23. Platalea leucorodia Spatule blanche 24. Phoenicopterus ruber Flamant rose Sl` Aqlllla clallgll Alglc cllald 25. Cygnus columbianus bewickii Cygne de Bewick _ _ (Cygnus bewicltii] 52. Aquila chrysaetos Aigle royal 26. Cygnus cygnus Cygne Sauvage 53. Aquila heliaca Aigle impérial 27· Anser nlbifrons flavirostris Oie rieuse $4- Hieraaetus pennatus Aigle bottè (sous-espèce ' _ du Groenland) 55.; Hieraaems fasciatus Aigle de Bonelli 28, Ang; eeyehyopug 56- llandion halincius Balbuzard pecheur S7. Yalto nnumnnm I Fnuwn créa-rcllenc 84. Pluvialis apricaria Slt l:·|ln0 clcnlluhlt l..III\||f`\ d`l'ÃIcmmrc 85- Hoplopterus Spll10S\.IS vanneau Éperonné $9- Fillliü biarmicus l.un:¢m 1.mm 86- Callinago media Bécassine doîble M). llaltn percgrinus F.Im:nn pèlerin 87· Pllllomachus PuB“a¥ Ch=v¤lî=r ·· combattant 6l. Falco columbarius Faucon émerillon. _ · 88. Namenius tenuirostris Courlis à bec gràle 62. Bonasa bonasia Gélinotte des bois 63. Tetrao urogallus Grand Tétra 89- -l-*'l“8¤ Slaœola Ch€"¤ll€*’ $)'l"l¤J 64. Tetrao tetrix tetrix Tétras lyre I (sous-espèce 90. Phalaropus lobatus l_Phalarope à continentale he;;ètroir—- 65. Lagopus mutus pyrenaicus Lagopède alpin 9l. Larus genei Goéland railleur (sous-espèce des pyrénées) 92. Larus melanocephalus Mouette mélanocàphale 66. Lagopus mutus helveticus Lagopède alpi (souyespeee 93. Larus audouinii Goéland d`Audouin des Alpes) 94. Gelochelidon nilotica Sterne hansel 67. Alectoris barbara Perdrix gambra 58_ Alcgtolvis grace; eexeegjis Perdrix be;-g;ye|| 95. Sterna caspia Sterne caspienne (sous-espèce des Al - · 96. Stcrna sandvicensis Steme caugek 69. Alcctoris graeca whitakeri Perdrix bartavelle (wusüpéœ 97. Sierna dougnllii Sterne de Dougall de Sicile) _ 98. Stcrua hirundo Sterne piertegarin 70. Perdix perdix italica Perdrix grise · _ _ (souycspèœ dhalic) 99. Stern.: paradisaea Sterne arctique 100. Sicrna nlhifrons Sterne naine 7l ‘ Cru au Râlc de gellèls l0l. Chlidonias hybridus Guifette moustac 72. Porzann porzana Marouette ponctuée 73- Po pm! Mamumc poussin Chlidonias niger Guifette noire . l03. P h - 74. Porzana pusilln Marouette de œmclcs alc au Gang; cam Baillon _ . l04. B b - ‘ 75. Porphyrio porphyrio Poule sultane U 0 bubo Grand duc d Europe 76- cms gms · - Gmc œndréc I l05. Nyctea scandiaca Harfang des neiges ·` - · l06. Gl 'd' ` Ch ch ' h 17. Tetrax mm (om mm) 0m«1« ‘“’°' '“"‘ "“‘°"““"‘ (C;’c‘f;';f`m:'“ °"" canepetière dïumpc) 78· Om tarda Omaldc l”'b“° 107. Asio flammeuS ’ Hibou des marais 9 `l
lll. Coracias garrulus Rollier d`Europe l28. Hippolais olivctorum Hypolais des oliviers ll2. Picus canus Pic cendré |29· Sylvîn Sarda F¤¤v=¤¤ Sarde l30. Sylvia rucppclli Fauvette de Rüppell ll3. Dryocopus martius Pic noir tt4_ Dcndmcopos mcdtus pic ma; I3!. Sylvia undata Fauvette pitchou llS. Dcndrocopos leucotos Pic à dos blanc B2- Sylvia ¤l$0l’l¤ Fauvmf éP""lè*’° l33.· Sitta whiteheadi Sittelle corse ll6. Dcndrocopos syrincus Pic syriaque I l34. Sitta kruepcri Sittelle de Krüpcr ll7. Picoides tridactylus Pic tridactyle l35. Ficcdula pnrva Cobemouche nain ll8. Calcrida thcklac Cochcvis de Théltla 136. Ficcilula ailbicollis Golrcmouche à II9. Melanocorypha calandra Alouette calandre COMM t2g_ Luttute attmtea Atuuette tutu l37. Ficedula semitorquata Gobcmouche à semi·collier lZl. Calandrella brachydactyla Alouette calandrellc l38. Lanius minor Pie-grièche à l22. Anthus campestris Pipit rousseliae poitrine f0$¢ lZ3. Troglodytcs troglodytcs Troglodyte mignon B9- L¤¤î\1S collurîv PÉC-gfîëCh€ fridariensis (sous-espèce de ÉCOfCh€\1f Fair lslc) l40. Emberiza cineracea Bruant centré IZ4. Luscinia svccica Corgcbleue à miroir lZ5. Ocnanthe lcucura Traquet rieur l4l. Emberiza hortulana Bruant ortolan 1.42. Emberiza caesia Bruant ccndrillard lZ6. Acroccphalus paludicola Phragmite aquatique I lZ7. Acrocephalus melnnopogon Lusciniole à M3. Loxia scotica Beccroisé d’Ècosse mousiachcs I44. Pyrrhocorax pyrrhocorax Crave à bec rouge
I E A E. E T T 'I E L2 U _<__, E B. Ii S, S, = ‘ " ” > S S QN I - I SLOLMGEAL ASSQGIATEQN L I · I · ' I diffusion interne s 0 M M AI M E I I EDITORIAL ................................... P. 2 L .... .... .. ............. .. .... I · CHASSE .· CONSEILS DEPARTEMENTAUX DE LA I I CHASSE ...... ........ .... P. 4 I É LA CHASSE AU GIBIER D'EAU.... ..... P. 4 LES HOMMES POLITIQUES ET LA CHASSE.... P. 5/6 POLLUTION ;c0Mz>0S1 T10N nv c.A DES AGENCES DE BASSIN .... P. 7 C.N.P.N. . .... . ...... . ....... . ...... .... .. P. 8 IMPORTANT : CONSEIL NATIONAL .... . ..... .... P. 8
EDITORIAL MARS 1986 DANS UN RÉCENT SONDAGE, 55% DES FRANCAIS ONT ¤EcLARE VOULOIR PRENDRE EN COMPTE LES PROPOSITIONS POUR L'ENVIRONNEMENT DANS LE CHOIX DES CANDIDATS LORS DES ÉLECTIONS DE MARS 86. DÉCLARÉ OUI, MAIS LE EER0NT-1LS? ET S'ILS EN ONT VRAIMENT L'INTENTION, COMMENT FERONT·ILS ? LA PLUPART DES PROGRAMMES DIFFUSÉS AU NIVEAU NATIONAL NE PARLE PAS DES PROBLEMES D'ENVIRONNEMENT (1). TREVE DE PESSIMISME, 55% D'ÉLECTEURS ONT EU L'IDÉE DE DIRE "OUI". SACHONS EN PROFITER. SI NOUS ARRIVONS À CE RÉSULTAT , C'EST GRÃCE, EN GRANDE PARTIE, À L'ACTION DES ASSOCIATIONS (58% DES FRAN· CAIS PENSENT QUE LES ASSOCIATIONS SONT LES MEILLEURS DÉFENSEURS DE L'ENVIRONNEMENT). C'EST DONC À NOUS QU'IL REVIENT EN PRIORTTÉ DE FORCER LES CANDIDATS À S'EXPLIQUER SUR CE THEME. LES ÉLECTIONS DU 16 MARS VONT ENVOYER AU PARLEMENT DES DÉPUTÉS POUR LT ANS ET DES CONSEILLERS RÉGIO· NAUX POUR 6 ANS. C'EST UN MOMENT PRIVILÉGIÉ POUR FAIRE COMPRENDRE À NOS POLITIQUES L'IMPORTANCE DU PROBLEME DES RES· SOURCES ET DU PATRIMOINE NATURELS. SI NOUS, LES ASSOCIATIONS NE FAISONS RIEN, QUI FERA QUELQUE CHOSE? 55% ONT DIT QU'ILS TIENDRONT COMPTE DE L'ENVIRONNEMENT, MAIS, MEME SI LE SONDAGE NE LE DIT PAS, ON PEUT ETRE SUR QUE CEUX QUI VONT CHERCHER LES RENSEIGNEMENTS SERONT NETTEMENT MOINS NOMBREUX. IL FAUT DONC QUE NOUS LES FASSIONS APPARAITRE. Nous, ASSOCIATIONS, NE RESTONS SURTOUT PAS INACTIFS DURANT CETTE CAMPAGNE ÉLECTORALE. SOYONS PRÉSENTS PARTOUT. IL NE S'AGIT PAS DE PRENDRE PARTI, IL S'AGIT D'APPRENDRE À NOS POLITIQUES QUE CE N'EST PLUS LA CHASSE QUI COMPTE, MAIS LA DÉFENSE DE L'ENVIRONNEMENT. UE CE N'EST PLUS LES BANQUETS DE PÉ· CHEURS QU'TLS DOIVENT FRÉQUENTER, MAIS LES ASSEMB.ÉES GÉNÉRALES ET LES SORTIES DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE. ETRE MUET EN CETTE PÉRIODE, C'EST GRAVE. POURTANT, BIEN PEU DE REVUES DES ASSOCIATIONS DE LA FFSPN EN 0NT PARLE. UN MOT D'ORDRE : TOUS AUX RÉUNIONS ÉLECTORALES I UN ORLRE DU COUR PRIORITAIRE: INTERPELLER LES CANDI DATS DANS LA PRESSE ET DANS LEUR PERMANENCE. Nous N'ARRlVERONS PAS À ÉDUQUER NOS FUTURS "ZÉLUS" (COMME DIRAIT NOTRE PRÉSIDENT) D'ICI LE 16 MARS, MAIS ESSAYONS DE LEUR FAIRE COMPRENDRE QU'IL EST IMPORTANT QU'ILS S'INFORMENT. ET MAINTENANT, À VOUS DE ..OUER... J.P. LE DUC SECRÉTAIRE GÉNÉRAL (1) LA FFSPN A ENVOYÉ son MANIFESTE A Tous LES GRANDS GROUPES PRÉSENTS DANS LA c0MPETm0N. LES RÉPONSES SERONT PUBLTÉES DANS LA LETTRE DU HÉRISSON DU ].ER MARS PROCHAIN. Lettre du Hérisson n" 39 - fév. 86 2
PARMI LES FONCTIONS- IMPORTANTES DE LIASSEMBLÉE GÉNÉRALE, IL v A LES ÉLECTIONS AU CONSEIL D'ADMlNIS· TRATION. LE CONSEIL COMPORTE 24 MEMBRES ÉLUS À TITRE PERSONNEL. IL EST RENOUVELAB\.E PAR TIERS TOUS LES ANS. CETTE ANNEE, 8 POSTES SONT A P0uRv01R. POUR ETRE CANDIDAT, IL FAUT ETRE MA..EUR ET ADHÉRER À UNE ASSOCIATION MEMBRE DE LA FFSPN. LES CANDIDATURES DOIVENT ETRE PRESENTEES AVANT LE 8 AVRIL 1986 DERNIER DELAI ELLES DOIVENT ÉTRE RÉDIGÉES SUR PAPIER BLANC (PAS DE PAPIER À EN·TÈTE D'UNE ASSOCIATION) ET COMPOR· TER SUR UNE PAGE RECTO MAXIMUM LA PRESENTATION DU CANDIDAT ET DE SES OB.£CTIFS. C'EST CE DOCUMENT OUI SERA REPRODUIT ET ENVOYÉ À TOUTES LES ASSOCIATIONS. LES MEMBRES DONT LE MANDAT ARRIVE À ÉCHÉANCE CETIE ANNÉE SONT : D. BEGUIN, C. GARNIER, G. JOURDAN; J. LECOMTE, P. PELLERIN, B. SERVAIS: C. TOUZAN (+ UN POSTE J. FRETEY , DÉMISSIONNAIRE). APPEL DE PROPOSITIONS POUR LES PRIX CHARDON ET GENTIANE. LES ASSOCIATIONS DÉSIRANT PROPOSER DES CANDIDATS POUR LES PRIX CHARDON ET GENTIANE 1986 DOIVENT NOUS ENVOYER AVANT LE 8 AVRIL 1986 (DERNIER DELAI): · UNE FICHE (AU MAXIMUM 1 PAGE) PRÉSENTANT LE CANDIDAT ET LES RAISONS DE CE CHOIX (NE PAS OUBLIER DE PRÉCISER S'1L S'AGIT DIUN PRIX GENTIANE ou UN PRIX CHARDON), · ÉVENTUELLEMENT, TOUTE PIÈCE ANNEXE. Lvtlrc du hérisaemn n° 39 l·`év. 86 5
_ I Wusqts PEFAMEÈIENTAQJX pg LA CHASSE ET DE LA CH/A$S¤ AU GIBIHS Il FAM I · · | . ' · ' m ` Le 15 janvier dernier, les responsables de l'As— sociation des Naturalistes Orléanais et ceux de l'Association des Chasseurs de Gibier d'Eau du Loiret (ACGEDL) se sont réunis pour la première vëîugûA'L;E2E;ë_ERDUDEg:Ég?ERLÉIIZÉSFREZ l1;â'TZî· fois afin d'étudier différents problèmes liés à ' l h `b` d' . NISTRE DE L'ENVIRONNEMENT EN LEUR DEMANDANT a C asse au gl ler eau QQÉEÉEESEECEONQEIÉÃEEEE EE EEEEEE EE EEE^EE"” té thème principal é été la pééééménén par ' M. CARDOUX, président de l'ACGEDL des projets _ élaborés par le groupe de travail qu'il anime EE EEXEE COÉPLET EE EEEEE INTERVEN dans le cadre de l'Association Nationale des ' Chasseurs de Gibier d'Eau, pour mieux maîtri- Le Conseil a·A<1mam$tmnon de la FFSPN, réuni S" Aa °h“S° S"' Ac d°"‘a“‘° p“b1‘° f1“"‘a1‘ le EE jlmvwr 1986: lfuppllcatlon de ces projets, lors des prochai- . · d`udications au printemps 1986, aux lots . déplorant lc fait que les représentants des nah EJ . ._ chasseurs se soient opposés au principe d‘un dgmtéghî du aîâïîrëîxnêînt du Lmœt’ a été pm véritable conseil départemental de la faune S ux P P ' Sauvage' Les naturalistes Orléanais tiennent à souligner regrettant la part trop importante donnée dans La üîînîrchîstîâîïîctâîe Cgâë ëhAaîîiDLet Vîî lg; le projet du Ministère de l'Environnement con- jsui? ucgce t_O.et 5,ü est a H ué ar ïPad_ ggfgïnâelfj gglyjgîëguîîpgftgmçgtgggêgjgielad$$5- Stntétééltén, ëéulééât éppéétééppéqté péméttén lisateurs de la faune que sont les chasseurs. Élîâssilîîrïoiïcîau et à la deomo ogm C a . constzuttmt qm- I.¤ propozntion m*tu¢·llv, malgré ses défauts, constitue un progrès dans ln mesure où elle crée, au niveau départemental, une struc.. · _ · · ture de concertation entre usagers et protecteurs _ · ' de la nature. - , ‘ Demande instamment au Premier Ministre et au • · Ministre de l'Environnement de signer le décret créant les conseils départementaux chargés de la chasse tel qu'il a été adopté par le Conseil National de la Chasse le 18 décembre 1985, .- Exige, puisque ce conseil aura uniquement des compétences cynégétiques, qu'il soit dénommé : I CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA CHASSE / y J Demande de plus que soit très rapidement mis Q âr" en place un conseil départemental de la protec- yÀ\\\’ tion de la nature. \\ tïçg. _ tw , * "\\ ll"- :g,·· Il 49*%: Lettre du Hérisson n° 39 — fév. 86 'Ll
LES HOMMES POLITIQUES ET LA CHASSE VOICI LA DEUXIEME REPONSE, APRES CELLE DE F. LEOTARD, A LA LETTRE QUE J. P. RAFFIN A ADRESSEE A CERTAINS RESPONSABLES POLITIQUES, CONCERNANT LE PROJET DE LOI CHASSE (VOIR LA LETTRE DU HERISSON N°38). parti CO1'I1II1l.lI11SIB frança1s 2 place du colonel fabien . 75940 paris mg, ELEC./MV/MM/mg Cedex 19 ""°'- tél 238 sa 55 P8FîS· le 4 février 1986 Fédération française des sociétés de protection de la nature 57 rue Cuvier 7523,1 PARIS CEDEX 05 Messieurs, Tout d'abord, nous vous demandons de bien vouloir nous excuser pour le retard avec lequel nous faisons réponse à vos courriers des 15 et 25 octobre dernier. Ils ont cependant retenu notre attention . En effet, la rupture des équilibres biologiques, la protcction de la faune et de la flore sont des problèmes réels, qui sensibilisent largement le grand public, chasseurs et non chasseurs. lls appellent, comme le groupe communiste à l'Assemblée nationale l'a proposé, des mesures concrètes. - s'attaquer efficacement aux grands pollueurs de l'eau et de l'air - développer la recherche pour promouvoir des méthodes culturales nouvelles, permettant de limiter l'utilisation de produits nocifs au développement de la faune. Cette mesure allant de pair avec une grande politique en faveur des exploitants agricoles, leur donnant les moyens de vivre dignement de leur travail, à l'opposé des orientations actuelles visant à les faire disparaître, ce qui vouerait les zones de montagne et de piémont (soit 35% de notre territoire) à la friche ou à la plantation de mauvaises forêts, faciles proies des incendies comme on l'a vu l'été dernier. 5
- organisér dés zonés dé réproduction,dés parcs protégés, dés résérvés plus importantés ét dés protéctions divérsés pour limitér lés pértés dués aux axés routiérs ét aux grands aménagéménts. - rénforcér lés moyéns dé survéillancé pour la protéction du gibiér ét lé ' réspéct dés intérdictions. Dé téllés propositions répondént aux préoccupations dés chasséurs commé à céllés _ d'autrés amis dé la naturé. Lés chasséurs sont, mêmé si céla péut parai`tré paradoxal, dé bons artisans dé la protéction dé la fauné. En éffét,) la préssion cynégétiqué qui ést éxércéé sur lé poténtiél chassablé né dépassé pas quélqués pour cénts (moins dé 2% pour lés oiséaux migratéurs). Et lés chasséurs né sont pas résponsablés dé la téndancé à la disparition d'éspècés non chasséés, commé lés grands oiséaux nocturnés. Partisans dé la concértation, nous souhaitons qué tous lés amis dé la naturé ét léurs organisations résponsablés accéptént d'éxaminér sériéusémént cés propositions ét d'oéuvrér pour qu'éllés soiént imposéés à cés grands "prédatéurs" qué sont lés polluéurs dé l'air ét dé l'éau, céux qui cassént notré agriculturé, tout céux qui, én un mot, n'ont aucuné autré considération qué la loi du profit. C'ést dans lé cadré dé la concértation sur cés propositions qué péuvént s'éxaminér lés quéstions qué vous soulévéz dans votré léttrc. Ainsi par éxémplé il né nous sémblé pas réalisté qué chaqué pétit propriétairé ou ayant droit assuré la géstion dé la fauné dé son térritoiré. En éffét, cétté fauné né connai`t pas lés limités du térritoiré ét lés risqués pour éllé déviénnént bién plus grands. C'ést pourquoi nous nous sommés prononcés pour cétté géstion au nivéau dé la communé, où la maîtrisé én ést béaucoup plus éfficacé. Pour cé qui concérné la tutcllé éxércéé sur lés gardc—chassé, nous nous sommés prononcés pour uné réformé dc léur statut. Nous pénsons qué tous céux qui sont partié prénanté sur cétté quéstion doivént êtré associés à la réformé dé cé statut. En atténdant qué céla sé fassé, il convicnt d'obsérvér qué cé sont lés chasséurs . qui sont lés émployéurs dé cés agénts ét, qu'à cé titré, il ést normal qu'ils aiént la résponsabilité dé cés pérsonnéls. Au sujét dés cspècés migratricés, nous pouvons faire lés mêmés rémarqués qué pour lés autrés éspècés dé la faunc. Vouloir lés protégér passé d'abord par uné lutté éfficacé contré lés grands prédatéurs qué sont lés polluéurs dé l'air ét dé l'éau. Nos propositions généralés s'applic1uént particulièrémént à cés éspècés. Véuilléz croirc, Méssiéurs, én l'assuranc<· dé nos séntiménts lés méilléurs. D " MM ~ ·" u lâ; jlzi 9 \` ston PLISSONNIER Sécrétairé du Comité céntral 6
COMPOSITION DES CONSEILS D’ADMINISTRATION DES AGENCES DE BASSIN. LA LOI DU 13 JUILLET 1.984 A PREVU LA MODIFICATION DE LA COMPOSITION DES COMITES DE BASSIN ET CONSEILS D’ADMINISTRATION DES AGENCES EN FAISANT UNE PLACE PLUS LARGE AUX REPRESENTANTS DES ELUS ET DES USAGERS. LE PROJET DE DECRET D'APPLICATION DE CETTE LOI ET LES PROJETS D'ARRETES COMPLEMENTAIRES PREVOIENT CEPENDANT TRES PEU. DE SIEGES POUR LES REPRESENTANTS DES ASSOCIATIONS DE PROTEC- TION DE LA NATURE. VOUS TROUVEREZ CI—DESSOUS LA LETTRE QUE J.P. RAFFIN, PRESIDENT DE LA FFSPN A ADRESSEE A CE SUJET A MADAME HUGUETTE BOUCHARDEAU LE 3 DECEMBRE 1985 ET LA REPONSE DU MINISTRE DU 2 FEVRIER 1986. Madame le Mi“l$t'°· je vous serais reconnaissant, comme suite _ _ _ à la décision du conseil d'administration de no- ]'a‘ lfh_°¤¤€¤* d'atl“`°É V°È"‘É attÉ"t‘°“ sur la tre Fëdération du vendredi 29 novembre 1985, composition. du conseil duadministration des Agen de bien Vouloir modifier dans ce Sens, je projet ces financières de Bassin telle qu'elle est pré- de décret pt.éCité_ vue dans le projet de décret tendant à modifier les décrets n° 66-699 et 66-700 du 14 septembre 1966 relatifs aux Comités de Bassin et aux Agen ]_p_ RAFFIN · ces Financières de Bassin. ll est en effet, pré- cisé à l'article 5 que siègent au Conseil d'Ad- ministration de l'Agence" 8 représentants des Monsieur le Président, différentes catégories d'usagers choisies par et parmi les membres représentant des catégories Par lettre en date du 3 décembre l985, vous d'U$¤g€!`$ ¤U Comité de BESSÈTM dont âU m0î¤$ avez bien voulu appeler mon attention sur la un représentant d'une association de pèche et représentation des Associations de Protection de de pisciculture ou d'une autre association agréée la Nature au sein des organismes de bassin de protection de_Ia nature et de l'environnement créés par la loi sur l'eau du 16 décembre 1964. Or, les associations de protection de la nature je sais l'importance du rôle que jouent actuelle- et de l'environnement qui participent activement ment les Associations de Protection de la nature aux travaux des agences financières de bassin au sein des Comités de Bassin et c'est pour cet aux Comités de bassin et tout particulièrement te raison que j'envisage d'augmenter le nombre dans le cadre des commissions spécialisées (com- de leurs représentants dans les nouveaux Comi- missions géographiques ou spécialisées) consti- tés de Bassin qui seront mis en place cette an- tuent une catégorie d'usagers qui mériterait née suite aux modifications apportées par la loi d'être représentée d'une manière spécifique dans du 13 juillet 1984 à ces organismes. chaque conseil d'administration d'agence par un représentant. Le décret devrait donc indiquer En ce qui concerne la composition des Conseils cette représentation dans tous les cas et non d'Administration des Agences de l'eau, je ne pas seulement "en option" avec une association puis malheureusement pas donner satisfaction de pêche et de piSCiCUltUt‘€ et mentionner "ï' à votre demande qui conduirait à rendre obli- au lieu de "E". gatoire la présence d'au moins deux représen- tants d'association parmi les 8 représentants Comme vous le savez, notre mouvement joue un des différentes catégories d'usagers: les res- rôle particulierement important en matière de sources des agences de bassin sont constituées protection et de gestion des milieux et des espè- en effet de redevances et il me paraît souhaita- C65. Fôlë qui U6 Pëllt ëtfë assuré au $€î¤ de ble que les représentants des usagers soient l'î¤Stâ¤C€ de dëCîSî0¤ de l'Agcnc€ financière de essentiellement ceux des différentes catégories bassin, c'est à dire au niveau de son conseil de redevables, d'administration, que par un de ses représen- tants dûment mandaté par lui- La représentation systématique d'associations n'est pas prévue dans les textes actuellement OH Pëut certes, relever çà et lâ. dâüâ QUCIQUCS en vigueur. Vous conviendrez donc avec moi cas ponctuels, des activités complémentaires et que me proposition constitue déjà une améliora- VOl.Sl.I’l€S eI’ltt‘€pt‘i.S€S par Uhe âSSOClâiilOI’\ Ch colla tion importante. Au reste, rien n'interdit aux boration avec les associations de pêche et de membres du collège des Usagers d'un Comité de Pî$CîC\1lt\1F€. mais €¤ â\1C\1¤€ manière. OH UC Bassin de désigner plus d'un représentant d'as- peut confondre leurs missions respectives et par sociation au Conseil d'Administration de l'Agen voie de conséquence, leur représentation dans ce de l'Eau s'ils le souhaitent. des institutions officielles. Huguette BOUCHARDEAU Lettre du Hérisson n° 39 — fév. 86 7
REUNION DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTEC- ORDRE DU JOUR DU COMITE PERMANENT DU CNPN TION DE LA NATURE DES 5 ET 6 FEVRIER 1986 DU 20 FÉVRIER 1986 Ordre du jour. 9h30 : protection écologique de la Garonne Mercredi 5 février 86 14h30 : questions préliminaires : approbation du PV du 17 octobre 1985 (faire parvenir 9h30 : questions préliminaires les corrections le plus rapidement possi 9hl»5 : décret relatif aux conseils départemen— ble). taux de chasse et de faune sauvage 15h15 : Bregnier Cordon (Haut Rhône) rapporteur M. LE DUC rapporteur M. RAFFIN 11h15 : arrêté réglementant la chasse au vol 15h45 : projet de réserve naturelle des Hauts de rapporteur M. DAVANT Villaroger (Savoie) 11h45 : arrêté relatif à l'Umion nationale des rapporteur Mme BONNIN LUQUOT centres de sauvegarde de la faune sau- Questions diverses vage. rapporteur M. LE DUC 12h15 : arrêté fixant Ia liste des espèces à St Pierre et Miquelon rapporteur M. REILLE 14h30 : modification des conditions de publica- tion des arrêtés de protection des espè~ ces. rrpprrrrrr M_ pr DUC IMPORTANT 1l»hû5 : décret modifiant le décret 77-1298 et re- latif aux réserves naturelles volontaires (déconcentration) ` rapporteur M. LE DEMEZET 15h15 : décret relatif à l'expérimentation anima- le et à la protection de l'animal d'expê- LE SAMEDI 8 MARS DE 9 H À H rience rapporteur M. DEBLONDE ÈDRE D - 15h45 : communication sur un décret cadre à Tfugage des Services tustructsurs de MATIN: COMPTE RENDU DES TRAVAUX DU GROUPE DE ECSCEVES naturelles TRAVAIL N°2 LE PATRIMOINE NATUREL ET LA PLANI* rapporteur la DPN rr FICATION ECOLOGIQUE RAPPORTEUR : DANIEL BEGUIN : projet de réserve naturelle de la Baie de Canchv du Platier d'(Tic· rapporteur M. REILLE assistéde M. GEHU H. MIDI : COMPTE RENDU DES TRAVAUX ACCOMPLIS 10h30 : communication sur la coordination de la DEPUIS LA DERNIÈRE RÉUNION, PAR LE GROUPE DE recherche inter-espaces protegés. rr rr rr rapporteur M. RAFFIN TRAVAIL N 1 LUTTE CONTRE LES P(].LUTl0NS 14h30 : arrêté fixant la liste des espèces proté~ RAPPORTEUR DANIEL DASKE gées dans les TAAF ° 15h rapportepr Mà L5 DUCÉOUCHARDEAU EXPOSÉ DES CONCLUSIONS DU GROUPE DE TRAVAIL N°3 ' Zr'Qr§;r`§§:p‘°à‘rVpîpp;"° "DÉCENTRALISATION·RAPPORT AVEC LES ELOS" RAPPORTEUR JEAN FAIN. UÉPOUILLEMENT DES RÉPONSES AU CONCOURS POUR LE CHOIX D'UN SlG.E DE LA FFSPN. QUESTIONS DIVERSES. Lettre du Hérisson n° 39 - fév. 86 8