Q D I d I O ' me I fo r I ¤ ETE - SHOW CET ÉTÉ 1985 AURA VU, POUR LA PREMIÈRE FOIS, UNE ASSOCIATION MEMBRE DE LA FFSPN FAIRE LA "UNE" DES LDURNAUX PENDANT PLUSIEURS SEMAINES. DISONS·LE TOUT DE SUITE I NOUS AURIONS PREFERE QUE CELA N'ARRIVE PAS. UN MILITANT EST MORT DANS CETTE SORDIDE AFFAIRE · FAIT ESSENTIEL TROP SOUVENT OUBLIE. CETTE OPERATION N'EST RIEN D'AUTRE QU'UN ACTE TERRORISTE. CE GENRE D'ACTE EST, EN GENERAL , RAPIDEMENT CONDAMNE PAR LA CLASSE POLITIQUE ET DONNE LIEU, SOUVENT, À DES MANIFESTATIONS DE SYMPATHIE ENVERS LES VICTIMES Z TOUT LE MONDE SE SOUVIENT D'UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SE RENDANT SUR LES LIEUX D'UNE ATTENTAT... DANS LE PLASTICAGE DU "RAIN· BOW·wARRIOR" Z RIEN I LA CLASSE POLITIQUE S'EST TUE. DE TOUT BORD, ON A FAIT LE MINIMUM DE DECLARA· TIONS PRESQUE TOULDURS CENTREES SUR LE FONCTIONNEMENT DES SERVICES SECRETS FRANCAIS. IL FAUT DIRE QUE L'ON CONNAISSAIT LE TERRORISME POLITIQUE, RACISTE, MAIS PAS ENCORE LE TERRORISME ANTI·EC(1.0GIQUE. EX' PRIMER SON SOUTIEN À DES GENS QUI DEFENDENT UN PATRIMOINE NATUREL, NOS POLITIQUES N'EN ONT PAS L'HABITUDE. ET PUIS, L'EC(1.0GIE. CELA VAUT·IL LA PEINE DE S'EN OCCUPER ? Nous DEVONS CONSTATER QUE SI LA FAUNE ET LA FI.ORE PASSIONNENT DE PLUS EN PLUS NOS CONCITOYENS (LES SONDAGES LE MONTRENT), C'EST LOIN D'ETRE LE CAS DES HOMMES POI.ITIQUES QUI S'OCCUPENT DES AFFAIRES DE NOTRE ETAT. UN AUTRE ASPECT DESAGREABI.E A PU ETRE CONSTATE Z LA TENTATIVE DE DISCREDIT DE L'ASSOCIATION GREENPEACE ; "ILS SONT MANIPULES (SI LES FRANCAIS ONT PU Y INTRODUIRE UNE "TAUPE", D'AUTRES PAYS PEUVENT LE FAIRE) 1 ILS SONT FINANCES PAR DES PUISSANCES ETRANGERES ; ILS AVAIENT DU MATERIEL D'ES· PIONNAGE , ETC". T-RISTEI! ON A ECHAPPE QUAND MEME À L'IDEE DE L'AUTO·SABOTAGE (POUR UN COUP DE PIII;). DERNIÈRE MINUTE . EII BIEN SI! LE SOIR (BELGIQUE) VIENT D'EMETTRE CETTE IIvP0TI-IESE (REPRISE PAR LIBERATION 28.8.85). ENFIN, IL RESTE QUE LES SERVICES SECRETS FRANCAIS SE SONT ATTAQUES À QUELQUES~UNS DES MILITANTS QUI, DE PAR LE MONDE, DEFENDENT L'IDEE DE SAUVEGARDE DUPATRIMOINE NATUREL DE NOTRE PLANÈTE. LE HAUT FONCTIONNAIRE PEUT FAIRE PART DE SA CONVICTION, NOUS AUSSI. CE N'EST PAS LA MEME. IL EST POS· SIB|.E QU'ON N'ARRIVE JAMAIS À PROUVER DE FACON IRREFUTABI.E QUE SE SONT DES AGENTS DE LA DGSE QUI ONT POSE LES MINES, CELA N'EMPECHERA PAS QUE NOUS CONTINUERONS DE PENSER QU'ILS L'ONT FAIT ET QU'AINSI ILS ONT TUE. D'AILI.EURS, QUI CROIT QU'ON ENVOIE DES SUPER·PLONGEURS POUR UNE QUELCONQUE MISSION D'OBSERVATION? Nous CONDAMNERONS TOULDURS CE GENRE D'ACTION. CECI NE POURRA QUE RENFORCER NOTRE DETERMINA· TION. APRÈS TOUT, QUE NOS "JAMES BOND" S'INTERESSENT AUX ACTIVITES DE L'UNE DE NOS ASSOCIATIONS, C'EST LA RECONNAISSANCE DE L'IMPORTANCE ACCORDEE À L, ACTION DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE. ALORS, CONTINUONS I J.P. LE DUC Un courr·Ibr ùnportant nous demande des informations et des détails sur l'évênement.· En gros, tout ce qui pouvait être dit se trouve dans la presse sauf`..·.· l'opinion des intéressés; C'est GREENPEACE qui est le m'l:€MI placé pour le faire; Un numéro spécial de leur Journal sur l'affaire est en pré- paration; Il eut été inutile de reprendre la même chose dans ces colonnes; Aussi, nous vous conseil- lons de vous procurer le prochain numéro si vous n'êtes pas abonnés; Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 3
dessin du mais vous Avsz AA/lr/6E un Hwssan/É, 'l\·"|'I:· gs·Ã%=:foj?,ç; JOOFÈÃ/(/Cà _,ùg3;·:£:;q; .î:_\ ` ÉYWE/VUE / .. ' î°` va;} (Usap,} Maia il I É ii a . Àïëîl- /;' ., ·_· ; g·>.;;;» ` T') É -.j‘. `tî, . · x \) ·:.· 9 - J ' gf îi W N AS Ji? ( IAU DELA DES FAITS I Mon cAER... Aémsson î<5fg;g¤ü#·· Abce mîir, mëux XJCUAÈ sans doute 8 0 ‘lI' 14718 071718 Cl71g01AS . !'"8SÈ quand Wl87fl8 Le tribunal d'Auch a eu à connaître récemment dub'? chose que le he?"Ã9807î··· üuî amendes, et d'une affaire peu banale. L'h0mme qui compa- vn ne rwque Pas de Se f`¤ù"e I-‘i'îee1" ! raissait devant les juges gersois était accusé d'av0ir mangé du hérisson. , Momie DE u. msmms. Or Ze hérisson étant une espèce protégée, sa . _ , , , , consommation est assimilée (c'est le cas de 7/é-· E? mm 8î’ 7"A'G. deg 1'at.FFSPIY a deîerfle dwdé'- crire) â un délit; Pour cette audace piquante, cwusemen . un ppm en ljmle a un? miga 8 . 8 contraire â la loi, le "mangeur de hérissons" gendm'z;'eP'î.du GERS' D0u,7'a Same emuïatwn est condamné â 200 F d'amende.‘ Ca fait cher emma 8 mgades pour proteger La nature ' Dessinet texte Charles TOUZAN Lettre du hérisson n° 29 — Sept. 85 A
u D
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REPUBLI UE CENTRAFRICAINE :
EUÉPHANTS ET RHINOCÉROS TOMBENT SOUS LES COUPS
DES BRACONNIERS.
Le Chef de l'Etat attaqué par des braconniers Le Général André Kolingba, Chef de l'Etat, et
alor-5 qu'i]_ menait une aetion Contre eux, quelques membres dc 501*1 El'lIOUI`ûgE qui étalent
en visite dans plusieurs parcs nationaux ont
En République Centrafricaine, jusqu'alors consi— été attaqués par des braconniers alors qu'ils
dérée comme un des derniers bastions des ani- descendaient d'hélicoptère pour inspecter des
maux de cette vaste région, un recensement aé- carcasses d'éléphants. Suite à une contre atta-
rien récent a démontré que les braconniers que, 24 braconniers ont été arrêtés et 220 défen-
avaient décimé les troupeaux d'éléphants et de S65 C0¤fî5q¤ée5· Leur poids moyen Tie <îëPa55aiï
rhinocéros. pas 2,5 kg ce qui laisse à penser que le nom-
bre de jeunes éléphants massacrés atteint un
L'étude statistique a révélé que le nombre d'élé- pourcentage fort é1eve·
phants trouvés morts était le double de celui
des bêtes encore vivantes (environ 7861 carcas- Le l'¤PP¤i`i de MM- i- D0¤8i¤$*Hümiiï0¤· ]-M
ses pour 4308 animaux vivants) dans les 64400 Froment et G- D°¤i’i80ube« estime que "i'i¤ïe¤··
km2 du nord du pay5_ C'e5t là que Se trouvent sification du massacre des éléphants dans cette
]_e5 deux pareg nationaux de Bamingui···Bangoran ['églOl’l serait dllê à la réouverture du COmmE['CE
et de Manovo-Gounda-—St Floris. Et le rapport de l'ivoire en décembre 1981" et que "le bracon-
de conclure qu'"·ll y a eu une réduction categ- nage est principalement le fait de Soudanais et
trophique du nombre d'éléphants dans les deux de Tchadiens, à cheval", armes de lances et
parcs nationaux". Dans la dernière décennie, <î'ül'me5 automatiques·
la population d'éléphants est passée de 80 000
à 15 000 animaux, alors qu'en 1981, elle venait "Pour la première fois, nous avons la preuve
au deuxième rang pour ]_'Afr·ique Centrale et de chiffrée de la dîSpâ[‘i.IlOl’l des é].éphûl'lIS Eh Afri-
l'©ue5t, derrière celle du Zaïre, que Centrale, suite à la surexploitation de
l'ivoire" déclare Douglas··Hamilton. "Ainsi se
Dans la région étudiée, les rhinocéros noirs ïeîmifle ¤¤ processus qui touche le $¤¤<îô¤· 1e
"ont été conduits à l'extinction". Pas un seul Centrafrique et le Zaïre"·
n'a été aperçu pendant le recensement aérien,
alors qu'ils abondaient il y a quelques années '
seulement. En 1981, on évaluait la population -27/_"î "`\,..·--——- .
des rhinocéros de République Centrafricaine à ( ·· ·. ·` `È"’ _
1500 animaux dont 30 dans le seul parc de Mano- %i'*•-' " [ __
vo-Gounda St Floris. C'était le plus grand trou- È 4 _ `# · ·—É_-
peau de rhinocéros de l"ÀfEique centrale et de i` _ r·=f -,"·,_,. "'_`·( \' ,
l'Ouest. ,*"`.—i.‘_?;.— ~j’·x_.-rg} T‘ SR 'fgu `·_ )'
4`\É "`*»,'\)>/X'-
Ce recensement aérien a été effectué en juin ÃIâi·,j·_·<; '.!} . ·'. i`:1 "iÃ=;î.`
1981 par le WWF(Worlrl Wildlife Fund) et l'UlCN l`
(Union lnternationale pour la Conservation de · i.
la Nature et de ses Ressources), en collaboration
et à la demande du Centre national pour la pro- ·*
tection et l'aménagement de la faune (CNPAF), §‘jg*¤$`§`,ê'·°j·j£·$,· *.5., _
le Programme des Nations Unies pour le dévelop- a
pement et la FAO (Organisation des Nations " $5;-"*\_~i-·I·lj'i `·*·_i
Unies pour l'alimentation et l'agriculture). 2-. ··.. » · ·;’;f-‘_ '
`: ·' .
Dans son rapport, l'équipe qui a procédé au "F bi',
recensement, recommande notamment l'arrêt de I , N ‘_ . _ I,
tout commerce de l'ivoire dans le pays, la misc _ ’ , iii #l,ûgf_T/Ã
en oeuvre immédiate de mesures gouvernementa— ’· , fQ, }t,·;,’,·‘ ·î .
les coordonnées de lutte contre le braconnage ='_ · ·_"É ‘ ,’·,;; _
et ajoute que toutes les organisations et les per- `”` ··"‘î ,È"‘ . À?%’·‘9
sonnes concernées devraient appuyer ces efforts. · "5~"` /
Sotrce WWF International
Lettre du hérisson n° 29 — Scpt. 85 5
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• LA DESTRUCTION DES NUISIBLES
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_ · ·LEs cHAssEuRs DU VAR RÉCLAMENT A LA DPN L'AU··
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I TORISATION D'UTILISER LE CYANURE DE POTASSIUM.
I
: EN REPONSE AUX INTERVENTIONS D'UN CERTAIN
, u NOMBRE DE PRESIDENTS DE SOCIETES DE CHASSE
LA SADVESARDE DE LDDRS DANS LES PYRENEES • nv VAR c·0Nc·ERNAN2· L'UTILISATION nv CYANURE
··· • POUR LA DESTRUCTION DES ANIMAUX CLASSES NUI··
EN ]·g8q' A I SIBLES, Gilbert SIMON, DIRECTEUR ADJOINT DE
I LA DPN A ECRIT AU PRESIDENT DE LA FEDERA-
I TION DEPARTEMENTALE DES ('HASSEURS DU VAR
, CE QUI SUIT :
` A ( )
C'est le titre de la revue de presse que vient ·: H
de publier le Groupe Ours, un ouvrage qui atti-· I D'une manière constante, le Ministre de l'Envi-—
re l'oe1l par sa belle couverture et la richesse « ronnement a toujours été totalement opposé à l'u-
de son contenu. * I tilisation de poisons, quel qu'ils soient. ]e re-
connais que le cyanure de otassium est pour
ll rassemble en effet la quasi totalité des arti- I la faune moins dangereux Iàue la strychnine
cles concernant la sauvegarde du plantigrade u puisqu'il ne provoque pas d'empoisonnement en
pyîénéenà parus dans la presse nationale, régio- I chaîne, il est cependant beaucoup plus virulent
na e et ans divers revues et magazines. ' et comme tous les poisons non sélectif. ll présen-
u te par ailleurs un danger sérieux pour la santé
Dans l'avant-·propos, Georges ERONE, coordina-· ' humaine, et c'est la raison pour laquelle la Com-
teur du Groupe Ours a écrit : I I mission d'Hygiène Publique de France du Minis-
tère de la Santé s'est jusqu'à présent opposé€
: à son utilisation à des fins de régulation d'es·-
I pèces animales.
I
"1-984 Èesljera une date i'”P°I'ta”œIda”B la Zo"` . ll existe actuellement d'autres moyens de limi-
îlïe hœî;-Y`? d€t_LadyP1"0œCtw” O? LIIQNTB brun En ¤ ter les populations de renards et je ne pense
mme? ONS Te WN ONS en Pm" wu wp ’ • pas qu'il soit nécessaire d'en ajouter de plus
' d e e .
-— la prise de conscience de l'0P1Ãn1È011 Ylütïûnülë. • ang L- ux
-— l'engagement résolu du Ministère de l'Envi—· • I I
ronnement; '
I
C'est la mise en place du "PLAN OURS" doté de '
moyens en relation avec les obgectifs â atteindre. :
I
Nous souhaitons que la détermination des Pouvoirs .
Publ1es s'aff`irme et surtout qu'elle se pérennise. '
C'est â ce prixI que la disparition de l'ours py- I
rénéen pourra etre évitée.‘ I
I
Une voie est tracée.· Nous la poursuivrons avec :
la même conv1etion et avec la même résolution, I
conscients des problèmes et des obstacles qui.
demeurent; Il appartiendra "simplement" â tous I
ceux (sans exclusive) qui refusent la mutilation .
de notre patrimoine faunistique, de les surmonter. I
Sans léser ni marginaliser qu1eonque".· I
I
I
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Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 6
; D PRIX CHARDON 1985 M. SALLENAVE s’ExP1.10uE DANS une INTERVIEW AU Par auieurs, yu y a mms de amogue, cem- n u ci ne sera vraisemblablement que temporaire et ‘·bURNAL DU CHASSEUR ' se limitera aux échelons local, départemental et régional. ]e rencontrerai, comme par le passé, les "protec-— teurs" dans les lnstances Nationales. LETTRE DU 19 JUILLET 1985 de M.· SALLENAVE A M. J.·P.· RAFFIN C'est à ce niveau que j'apprécierai l'évolution Monsieur le Président, de leur comportement vis à vis de la chasse et des chasseurs. ]'ai bien reçu votre lettre P/_|PR/396 du 12 juil- let 1985 et le temoignage maté;-ie} du prix Qhat-- Cela dit, la- réaction de la Fédération Nationale don que les Associations de la FFSPN m'ont d€S ASSOCÉÃÈIOTIS de Protection de la Nature té- attribué. moigne d'un curieux état d'esprit. ]e n'ai en aucune façon l'intention d'évoquer ' à nouveau un évènement auquel je n'attache pas Maïs ëuë ¤€ m'éï0¤¤€ q¤'â moitié. Les gens in- une bien grande importance, chacun en matière ïoléïünïî $0¤ï hëlâî ¤0mbl`€¤X· de protection réelle et efficace de la nature _ devant être seulement `sur ses actes. Voila en effet une Federation Nationale pré- tend ne pas être anti-chasse, alors qu'elle cau- Pour vous permettre de connaître mes "impres- îï0¤¤€`1'üCïï01'1 du ROC (RZ·1SSémblement des Oppo- sions" sur votre décision, je vous adresse ci- SEUIÉS £·1·1â Chasse) ét qu'elle est (à répétition) joint le texte d'une interview qui paraîtra très €¤ ]¤$ï1C€ €ï·· $'ï1 V0¤5 Pïëïîï- dëvüflt le COnSéil certainement dans le prochain numéro du "]our- d'Eïûï ¤ nal du Chasseur". Vous y trouverez les préci- sions sur mon "[efus de dialogue", précisions — pour faire annuler un certain nombre (1'arrê-· qui complèteront les informations très partielles ï€5 î et de ce fait forcément inexactes, dont vous dis- posîez let-5 de votre Assemblée géné;-a1e, a) sur l'ouverture de la chasse de la caille des blés, migrateur précoce qui a quitté nos ]e vous prie d'agréer, Monsieur le Président, provinces après s'y être reproduit, au plus l'expression dc mes sentiments distingués. tard début septembre et qu'on ne peut chasser qu'à partir de la mi—août. H. SALLENAVE. b) sur l'utilisation des appelants pour un cer- tain nombre de chasses traditionnelles au gibier migrateur, dont chacun sait maintenant INTERVIEW AU "JOURNAL DU CHASSEUR" (même si cette "révélation" est gênante) que ces chasses sont sélectives et n'entraînent QUESTION aucun prélèvement massif. HP _ 1 1 t d U 1 Demander l'interdiction des appelants, c'est de- °“ëâ‘€z""°‘fÉ· pourf ÈS EC im-; U Journa mander en fait - et les "protecteurs" le savent d? asseur * na)? fur? Ear e V°S·1mpFâî` bien - la suppression de ces chasses et en par- sions sur cette istinction 'que nous consi e- ücuüer cette de la palombe. rons comme la consecration d une ligne de con·- d}utÈ dîaglréable am;__1"éduCub1eS de la dépré` Ayant défendu depuis de nombreuses années ces Clatwn e a chasse ‘ chasses, à Paris et à Bruxelles et ayant de hau- REPONSE te lutte obtenu leur légalisation, je ne pouvais ....ï. enregistrer une attaque aussi insidieuse — et l` ê - ' ]e voudrais d'abord dire qu'il ne faut pas don- Eg!-queajïimîaiîeu courageuse sans œagu- ner à cette information plus d'importance qu'elle ` n'en mérite. Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 ?
° 1 A ..g g Q.---··-·-——-—-—¢nqu¢t¢ publîlllw-— I I I Z I f I Autre action : pour faire annuler les arrêtés u \ / préfectoraux reconnaissant aux fédérations de ' \ chasseurs la qualité et l'agrément en tant qu'As· : sociations de protection de la nature, comme si, I © î seuls, ceux qui appartiennent à leurs associa- I tions avaient une qualification quelconque et I X J surtout une exlusivité pour protéger la Nature. ¤ \ I ]e vous signale à ce sujet, que la Fondation ' / Nationale pour la Protection des Habitats de la I fr Faune Sauvage a été créée et financée par les seuls chasseurs, qu'elle a été reconnue d'utili- : té publique en octobre 1983 et définitivement I constituée en mai 1984. • - · LA FLEPNA PROTESTE : ]e suis le Rapporteur de ce dossier depuis 5 ans ' devant lc Congrès des Fédérations dv Chasseurs. : Il- FAUT |N1ÈRDîRE TOUTE ENQUETE PUBLIQUE ]c l'ai fait avanccr ct aboutir et notre action I PENDANT LES CONGÉS D'ÉiÉI en faveur de la protection de la nature progres- . se, en ACTES bien sûr et non en paroles, puis- I que nous sommes devenus en un an propriétaires ¤ de plus de 700 ha, mis en réserves et que ce . chiffre va augmenter sensiblement tres vite. ' I I ]e voudrais savoir, dans ces conditions, qui est I Du ler au 8 A°ût 1985v nne _enquete Publique réellement protecteur de la nature et si c'est • aee°mPe8ne_nt1e demande de?°$ee Per la CQGEMA une tare d'être à la fois chasseur et protecteur. u d autemeanen de Steekege d eXP1°$1f$ Se demule • sur la commune de Compreignac. Le dossier est ll est vrai qu'il y a des jaloux partout... et I deP°Se à le Meî"le· que l'on se trompe souvent de cible. I _ _ I _ I_ I Le principe d une enquête publique est dinfor- Vous me pardonnerez pour conclure de modifier I mer es F°Eu Étwns C°nCeFneeS d un ;"°]et Ere" un vieil adage en affirmant : qu'il faut bien u sentant es msflues R°m` la Sante et °u Penvl" faire et qu’il faut aussi le dire; , I N·ep déplaise à eei·taiI.ISI I L'usage veut que les enquêtes publiques n'aient • jamais lieu pendant les périodes de vacances Et à tout pi.eI.Idi.eI ppui. (Iueiqu·uI,I qui _ comme « (juillet etIaoût tout particulièrement). Or, du moi - a fait des études assez poussées de bota- I 20 au 27 Juiuetv S'eSt déjà demulee une "C°n'° pique et a beaucoup hei.bpi.iSeI le ehepdpp _ i·e I sultation similaire Isur lacmmne de ST SYLVES- gardez le bien · est une jolie plante qui e beau- I TRE- _C est P<>¤¤1¤<>1 la PT-EPNA Pf<>§·=St¤ ¤<>(~t¤= epup de eai·eetei.eI__ et de piquaI,ItI I leI fait que Ide telles enquetes publiques aient I ete programmees à ces dates. I I Alors que la réglementation sur les enquêtes pu- I bliques vient d'être modifiée pour une meilleure l démocratisation de l'information, comment expli- /.,·_ _ I ' quer le choix de ces dates si ce n’est par le .«.I_·'·`· ·.: .· · I mépris le plus total de l'administration envers ‘f, :":',| "· E u les populations locales qui sont consultées- puis- ._ ·| ’ ' que la loi l'oblige - sans leur donner la possi- IPE " ss : bilité de réagir ? 'Sg; y i ‘ . " ‘ ·' ' Par ailleurs, la FLEPNA, solidaire des associa- 4- ve; , · I . . , . ·_ , I tions locales de protection de lenvironnement, ‘\_ /,Ii I condamne l'ouverture de toute nouvelle mine d'u- '. ?e?$§\__\ \; Il • ranium sur la commune touristique de COMPREI- . I " • GNAC et demande que si par malheur, les pro- ? *` ·»:-~ ·· ·r u ' »•"—-- M-.- I jets se concrétisaient, les enquêtes publiques MF u obligatoires ne se déroulent pas dans les mêmes · : conditions. I I I I Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 8
, • LES VINGT ANS DU DIPLOME EUROPEEN DES ZONES PROTEGEES A Poccasion de son vingtième anniversaire, rap, interdire, d'une part, la construction du barra·- pelons que le Diplôme européen peut être ac- ge dujclou et. fî'autre part, l'installation de eo;-dé à la demande d'un gouvernement pour des r¤m¤¤t¤¤s meeanlques. plus particulièrement territoires, sites ou monuments naturels ayant Celle envisagée entre les stations de Val d'lsei-e une valeur internationale et un intérêt particu- et de Bonneval-sur-Arc. L'amelioration de la si- lièrement européen pour la sauvegarde du patri- tuation eeonomique de cette commune ne doit moine naturel en raison de leurs qualités scien· etre recherchée que par des solutions ne mettant tifiques, culturelles, esthétiques, récréatives et Pas en Cause la Perennitë du Parc qui est d'in— jouissant d'un régime de protection. Le Diplôme tefet eul'?Peel’l· Dans le Pare national des Pyré- européen a pour effet de placer le site ou le nees Oeeldentales et rdans les zones péripheri- monument SOUS je patronage du Conseil de j·Eu, ques, il est primordial de renoncer totalement rope. Les premiers diplômes ont été décernés en a de ¤°uVelles lnstallations touristiques. ‘loute 1966 aux réserves naturelles Cles Hautes Fagnes opération d'échange tolérant des empiètements en Belgique, de la Camargue en France et au sur le terrain du parc moyennant compensation Parc niational du Peak District au Royaume-Uni. dans la zone peripherique devra être evitee, ll est accordé pour une période de cinq ans à la suite d'une appréciation sur les lieux. Son renouvellement pourra être obtenu après eXP¢‘r· Dans la Réserve naturelle du Siebengebirge, tlse tous len Cinq ans Sl l'¢‘tl•l fle ln loue Csl R.l·'./\, ln creation tle peuplements forewlners pro- le même qu'à l'époque de l'octroi et q\1'du€unC ches de la nature devra être imposée lors de dégradation ne soit intervenue. Un rapport an- la révision des plans de gestion. En Turquie, nuel sur l'état et les aménagements effectués dans le Parc national de Kuscenneti, il faudra dans la zone devra être communiqué au Conseil eviter que la eonstruetion du barrage de Koea- de l'Europe. En cas de menaces graves du site, cay ait des répercussions sur l'écosystème du le Diplôme peut être retiré. lac et du site diplômé : maintenir le régime hy- drologique naturel du lac Manyas avec des va- Le Comité d'experts des zones protégées vient riations saisonnières naturelles du niveau d'eau. de se réunir a Strasbourg Pour examiner les raP· Enfin, dans le parc national du Peak District, ports annuels sur les 2] zones diplômées. Il a propose l'oCtroi du Diplôme au Pare national du Royaume-Uni, il convient de combler au plus vite Bayerischer Wûld, République Fédérale d'Al.le— le vide juridique qui autorise actuellement la magne. dans la Categorie A. si toutefois il rem- réouverture des carrières. Le projet de réservoir plit certaines conditions, notamment la réduction d'eau a Longdendale devrait être définitivement progressive de l'exploitation forestière d'environ abandonne_ 50 % et l'élargissement des réserves proportion- nellement à cette réduction. De plus en plus, de pressions pèsent sur les zones diplômées qui mettent en péril les objec- — ·· ··——· prioritaires de conservation CIES écosystèmes de ees zones, Si le renouvellement du Diplôme ·''' " ‘‘''’'' """ Eu['OpéEl'1 â été accordé à 7 réserves l\ütu['Ql.l€S Le Parlement Europeen 5'est prononcé sur la et parCS nationaux. il a néanmoins ete assorti protection des baleines en demandant aux insti- de recommandations et de conditions : tutions et aux gouvernements de faire pression sur l'URSS, le ]apon et la Norvège pour qu'ils La Réserve naturelle des Hautes—Fagnes. Belgique, respectent la décision de la Commission lnterna devrait établir un plan de gestion basé sur une tionale Baleinière, qui met fin à la capture des âl'1â].ySE (IES valeurs écologiques EH mBl.l'ltEl'lBTll. baleines à des fins cOmmercia]_e5_ L'arr-êt pr-O, l'aspect caractéristique des différents types de gressif des captures doit commencer en juillet végétation. 1986. ll demande aussi aux autorités des îles Féroé et du Danemark de mettre fin à la chasse Pour la Réserve naturelle de Camargue, France, au rorqual (Balaenopteridae) et a Celles du le budget de fonctionnement devrait être d'un Portugal de cesser la Chasse au Cachaiot (phy, niveau garantissant une gestion adéquate. La · seter catodon). En outre, la Commission est in- prospection pétrolière ou <l'autres Projets de d<‘·· vitée à enquêter sur l'huile de cachalot qui Vel0PPeme¤t dans les zones prochew de la réserve serait introduite illégalement dans la Commu- ne devraient pas être poursuivis s'lls présentent naute par Rotterdam ou Anvers, (Doe, A2·22/85), un risque pour l'existence future de la réserve. Dans le Parc national de la Vanoise, il faudrait Lettre du hérisson n° 29 - Sept, 85 9
e·• · . _; . }I J.~_r;_I-Z I v g. _ :0 Eàîf _.P.If•-.5_ '%`î‘€·I·*_‘ ——————————————-—I Q I—————·——————···· -0 O I I · I I I I I I ROYAUME-UNI I : - l'affrontement des logiques écologistes et éco- ——?-———- I nomiques dans l'allocation des sols. MEILI.EURE PROTECTION POUR LE BLAIREAU ' _ _ , - la gestion des conflits par les documents d'ur— • banisme. Le blaireau sera mieux protégé grâce à un amen- : _ _ dement à la Ioi de 1981 "Wildlife and Coun- I ·1a PPIHIQUG <1·=1'·=¤¤ tryside Act" : la rhargc dc la prcuvc dcvra être u _ I à I'accusé. _|usqu'à présent, c'était au plai- u ' la Pohtuluc du feu gnant de prouver que l'accusé était en train ' __ de déterrer des blaireaux. Souvent, l'accusé : ' la Pohuque de la mel'- était relaxé en convaincant le tribunal qu'il I _ '_ _ _ ’_ aetettett des renards, ce qui est iegei. Meigte · FFM <î 1¤S¤¤P¤<>¤ et de S¤J<>¤r= 130O·00F la protection dont le blaireau jouit déjà, le dé-: _ _ clin de cette espèce continue. ' l“SC¤Pt1°“ Z I ' ADEF : 64, rue de la Fédération , 75015 PARIS ___f:·,;$_;,_A ¤ Tél. 306.55.40 I·`Eë• · ·xf_':’5. : **1t** . "'Tï `'`_ ;î:.'='·`r":`_I ` ‘ g ` · ` tw,) : RENCONTRES NATIONALES I · SANTE - ENVIRONNEMENT I : 10,11,12 0c10BRE 1985 I BESANCON : Organisées par la Fédération de Protection de 6 ..._ la Nature et de l'Environnement du Doubs, avec la participation de : - l'Observatoire Régional de la Santé de Franche Comté LE ? - l'Atelier Permanent d'Initiation à l'Environne— · ' ment Urbain. et le soutien du Ministère de l'Environnement, du Ministère de la Santé et autres organismes départementaux. ENJEUX FONCIERS EN PAYS MÉDITERRANÉEN De nombreuses communications scientifiques pré- vues dans le programme de ces rencontres, seront ]·7']·8']·g OCTOBRE consacrées, en particulier, à la qualité de l’air, de I'eau, de l'alimentation, etc et seront axees (VAR) sur la mise en evidence des rapports qui existent entre notre environnement et notre santé. Ce colloque international est organisé par _ __ _ _ l'Association pour le Développement et les Frans d mSC¤Pt‘°'} : 3OO·00 F _ j Etudes Fon cières avec le concours du Conseil (dmmarft acces a Iwuœs les ma_mfSStat‘°“S ‘” Régional PI_OVeI,IC€_ AlpeS__ Côte d·AzIII._ communications, conferences, excursions, etc,.) Les débats de ces trois journées seront consacrés . 1nScripü°n avant auprès du: aux thèmes suivants : _ I _ Secrétariat des Rencontres Sante-—Environnement - les conflits entre développement du tourisme, Ogsefvatowe Regwnal de la Sante défense de l'environnement et maintien de I'a- 1 · rue des Vluas grîculturel 25000 BESANCON tél. : 16.81.80.36.22 *·k·k·k* Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 10
| i ·—O O I I A PREMIÈRE RENCONTRE INTERNATIONALE RIENA — ROYAN DE TOULOUSE (FRANCE) ”AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT" RENCONTRES 85 : 6 - 11 SEPTEMBRE LES RIÉHA DE ROYAN : CARREFOUR ANNUEL DE L'ENVIRONNEMENT· La Fédération Française des Sociétés de Protec- Le Succès croissant remporté par les RlENA de tion de la Nature organise la première rencon- ROYAN a doublé le Festival du film "ENVIRONNE- tre internationale de Toulouse "Agriculture et En- ME'NT et NATEJRÈ" d'UTl Véritable marehé dés vironnement" les 16,17,18 Octobre 1986 sur le thè- ldeee et des realisations me suivant : ' Marche international, les RIENA DE ROYAN sont ”LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE (P.A.C) °“"°"°S P le Nic ihciuetrieiie et commerciale, ouvertes a la vie scientifique, ouvertes aux arts LES RÉGIONS DÉFAIVOIRISEEIÉNEETÉNTRA PROTECTION DE et aux techniques, L E VI O M · _ ' ' Ce carrefour annuel des idées des projets et Les deux premieres journees seront consacrees des réaiisaiioris permet à tOuS’ieS participants à des débats bilingues français-anglais, à par- si · · i ’ ,fi . .. tir de communications écrites de haut niveau. Cîéaïîrîrîîser eur re exwm leur pOhuque’ leur La troisième journée sera consacrée à des visites dans une région défavorisée du Midi-Pyrénées. ii leur permet de se Situer dans ie march, , iîhfihy u¤ Sejour tourietique eere prevu à ie sent et de se mieux définir dans le martèhléreàd demande- venir dont ils ont la représentation concrète et r'al` t I , Le groupe de pilotage de cette manifestation E IS e SOUS ES yeux ee‘mPl`end ‘ Convergences des informations et des interroga- _ _ i tions, les RIENA DE ROYAN tt t ' - l(E;\Fc;ndât1on Fizuropâenrxe de la Culture du plus haut niveau au plusmîarêrè pcunblîcrîsîgyîîy - le mlvîirîiïstîïe d¢î}lîEnîironnement (France) îîrlrïrîrigt saîheteurs de tout ce qui Concerne Pen` m n . - le Ministère de l'Agriculture (France) - la Fédération Française des Sociétés de Pro- AU PROGRAMME 85 tection de la Nature (Paris, France) - l'Université des Sciences Sociales de Toulouse _ ANiMAUX ET PUBLiCiTE etiqgeirieêâiit cie le Recherche Agroho - ASSOCIATIONS ET COMMUNICATION m ` - PRODUCTION ENTREPRI · - ire Cons)eil Régional de Midi-Pyrénées (Toulouse, _ SOIREE BRESUJENNE SE ET MECENAT ·re¤ce -— ARCHITECTURE MODERN .. - l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agricul» E' ETC ° t¤l`€ (Pôi`i$, France) Pour toute information complémentaire : - la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploi- tants Agricoles (Paris, France). r Marié Pierre CABELLO Directeur du Fe ti I Si vous souhaitez participer à cette rencontre, 92, rue de Coioîibës présenter une communication écrite ou simplement 92500 ASN1ERES être informé de sa préparation, veuillez contacter : Tél 790_32_01 M. Charles TOUZAN - INRA- ESR ou BP 27 31326 CASTANET (France) à ROYAN : Tél. 16.l»6.38.65.22 6-11.9.85 (10h 00 - 19 h 00) Lettre du hérisson n° 29 — Sept. 85 11
O n A LA DECOUVERTE DES OISEAUX HIVERNANTS VOTRE AS"OCIATION ET L'INFORMATIQUE 9.10,11 N0vEMBRE 1985 ° CHARENTE MARITIME La Ligue pour la Protection des Oiseaux, dans I . lu uuuuu uuu uuuuuuu uu Suu uuuuuu u Puuiui ÃîÃiÃÉ°É.’°SÉ'ÉÉÈÈe.dÈ5it·ÉîîO.ÃÉÉÉ`fÃÃrÉ'ÈtiÈÈÈ ÃÃÉL °"8‘““s°, “" "°yag° de R i'°““ °“""" R t°“s neeoni les moyens de definir les besoins de leur ceux qui veulent en savoir plus sur les oiseaux . t. 1 t,. du littoral. associa ion en a ma 1ere. Lors de ce voyage, les participants visiteront la Réserve Naturelle des Marais d'Yves, la Ré- serve de Lilleau des Niges et les milieux écolo- giques de l'lle de Ré. ' 8 : Prix : 950 F (transport, séjour, hébergement, penson complète) pour les non a- dhérents 900 F adhérents LPO Inscriptions: LIACCÈS AUX MÉDIAS LPO Michel CRAMOlS A8, rue Ste Anne Une journée de formation sur les rouages des 75002 PARlS médias et la manière d’être efficace en ce do- Téh (1) 703.40.60 maine. Avec l’intervention des professionnels ***** (Ecole de journalisme, FR 3, animateurs de radio). Le samedi 16 novembre 1985 : REGION NORD - PAS·DE·CALAIS DES TECHNIQUES, DES RESSOURCES AUDIOVISUELLES CYCLE DE FORMATION POUR LES MEMBRES D'ASSOCIA· TIONS ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE Cette journée vise à améliorer la capacité~des La Maison de la Nature et de l'Environnement associations à Prepeser des seI`V1ees'et emma' de Lille organise à la rentrée plusieurs stages t10¤s_ grand Pubhe ettI`aYentsv' bases sur des intéressants, ouverts à tous les membres mili- techmques modernes blen maït¤sees· tants d'Associations de l'Environnement et du Cadre/Vie de la région Nord/Pas·-de-Calais. de Ces stages sont financés par l'Etat et la Région dans le cadre du contrat de plan particulier sur l'Envir0nnement. Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 12
, I ..p¢tites annimccs e}*e= ' É ¤ C ·, rt Recherche 2 ` Objecteur de conscience pour novembre 85 Ecrire à : Le FlR recherche 3 objecteurs de conscience : Société d'Etude et de Protection de la Nature — 1 pour le contingent de novembre ; lieu d'af— en Lou- et Cher fectation : Centre de Soins de la Faune Sauvage gta;-Y Chemin de Landes à la Barre en Ouche en Normandie, (,1000 BLQ15, — 1 pour le contingent de novembre et 1 pour le contingent de mai, pour le siège de l'asso- _________________________ ____ ____ ____ _____________ ciation à St Cloud. Le travail consistera à par- ticiper aux tâches administratives de l'associa— tion et à assurer toute l'organisation de la sur- veillance des aires de rapaces sur notre terri— · _ toire. L'association dispose, dans ses bureaux, Borantstes amateurs ou Proresstonnets Pour Par" d'un ordinateur que tous les permanents peuvent tlclper a une carte de repartttton (votre taxono” utiliser, les objecteurs pourront ainsi se fami— mle)_ ues rormes sauvagesv sPontanees u esPeces liariser ou approfondir leurs connaissances sur cultlvees en France- ce matériel. Pyrus, Malus Une autre possibilité intéressant les membres de Aïüumi, Brasstca _ l'association :le suivi des procédures judiciaires Gramtnees et legumtneuses (FourraSev GaZon•··) au sein d'une équipe assez compétente en la __ _ _ _ matière. Framboisier, Tulipe, Lis, Narcisse. Durant la période estivale, ils pourront être Prendre contact avec? affectés à des tâches de terrain. dans le cadre _ des grandes opérations mises en place : Orgam— Pterre GUY bideska, Gruissan, Prat de Bouc, etc.. 1NRA 86600 LUSlGNAN Fonds d'lntervention pour les Rapaces Tel- (l*9)l*3•95·11 29, rue du Mont Valérien- Telex t 791·]91 F 92210 ST CLOUD- tél. (1) 771.02.87 L'Association des Naturalistes Orléanais C.I.E. Tronçais recrute : 331; ïgcâteusîneie Scloirüîrîîgce Pour novembre 85 un(c) pe;-manent(e) plein temps (gestion + ani- Om ` · mation), Salaire mensuel 5000,00 F brut. Posts I. t Concetîüom . réalisation et tirage des Formation écologie et motivation pour protection publications de l Association, comprenant notam- de la nature souhaitées ment une revue mensuelle, ° Poste 2 e aide technique aux epereuene de pro- Envoyer CN et tettte '"°tt"t’tt°" ee` tection de l'environnement engagées par |'Asso- . . .. ciation · constitution de dossiers suivi et sur- LH; Ironçdlh Veillance sur le terrain des sites ysensibles etc 03:360 et B©NNETtTR©NC^lS ’ ° Tel. (70)06.1l».69 Ecrire ou téléphoner à t avant le 15.9.85 pour embauche 1er octobre . ASSOClATlON DES NATURALlSTES ORLEANAlS 2, rue Marcel Proust 45000 ORLEANS Tél. (38) 53.87.60 ***** Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 13
• I I u -0 9 •—·——·——·—········*—··€II b |'€f`_" I u i u u s u u u u Q COLLOQUE u I REGARDS SUR L'AVENIR I DE L’ILE DE RE La Maison de la Nature et du Paxsage de Côte I d'Or recherche I I 6 ET 7 SEPTEMBRE 85 un objecteur pour fin 85. Activités d'animation I RE nature, stages, ca_mps de vacances, expositions, I aménagements nature.. Q I Organisé par l'ASSOClATlON POUR LE DEVELOPPE- S'ad[·e55e[· à ; I MENT DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE I EN POITOU-CHARENTES l€'l` LE GROUPEMENT l)'E— MA1s©N DE LA NATURE ; TUDES RETMSES 17, rue Cazotte i 21000 01]oN Q _ _ _ I _ I Parmi les themes qui seront abordes, il faut Tél. (80) 30.78.52 I Citer ‘ u I - l'lle de Ré — occupation et exploitation des i milieux naturels — dangers et remèdes u __ __ __ __ __ __ ___ __ __ __ __ __ _ __ ,, --..- -- - I — les problèmes d'urbanisation dans l'lle de Ré u I — le problème foncier et l'avenir de l'lle de Ré i I — réconciliation du Transport et de l'Environ— VOYAGE ENVlRONNEMENT EN COTE D'lVOlRE I nement. i . . , . i ll faut également signaler la présence du Com- 15 Jours en ,marS 1986 pour découvmr l,env1rOn— I mandant COUSTEAU qui présentera ses solutions nement tropical et ses problèmes : reserves de I au problème de Vue de Ré biosphère MAB (forêt TAl, parc COMOE...), vie • ` économique en brousse, Environnement et Déve— I loppement. I I . , . . _ I nscription et renseignements a . Prix : 6800 F tout compris I . I A.0.R.T. Renseignements : : i · · · , . . _ .. MAISON DII IIA N^,I.IIIII_I I 26, rue du General Srirruil esc. C BP 2538 u I 21054 Dl]ON ciamax Q 00000 P0IT0‘RS‘ I u u ·.- -- ··· ·· ·· -· ·· ·· ·- ·· ·- -· ·· -- ··--···-·--··-·i I Objecteur cherche poste domaine flore. I UNE BQNNE TNTTTATTVE u C°"t¤°t" * · La FRAPNA sAv©1E reehee depuis le mois de _ I juin une revue de presse mensuelle qui rassem- MARCHAND GÈHES u ble les articles les plus représentatifs, relatant ggâàgq-I€;Ië[`Ã1;§ël;m€nt : ce qui se passe en matière de l'environnement et de la protection de la nature. Tél.16 (1) 302.43.19 I _ _ I Une idée qui peut vous intéresser l Brevet technique Agriculture générale i BTS horticole. : lncorporation novembre. I u I Lettre du hérisson n° 29 — Sept. 85 Ill; u
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n C r` " H "` J ~ G I A L E A S S © C I AT îlî ©ÉN_T d i îfusî 0 n C nntcrnc. MILIEUX NATURELS : SORTIR DU GHETTO P.· 21 PARC.· NAT.· DES PYRENEES OCCID.·.·.·.·.·.· P.· 22/23 UN PROBLEME CAPITAL : LA MAITRISE DU FONCIER P.· 23 INSTITUTIONS .· FONDS NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DE LA VIE ASSOC.· P.· 24/25 I CADA : POLLUTION- LES RESULTATS D'ANALYSES SONT- ILS COMMUNICABLES.·.·..· P.· 25 FORMATION FFSPN P.· 26 IMPORTANT 2 PROGRAMME FORMATION FFSPN 1986/87 P.· 27 `I REUNION COMMISSION CHASSE P.· 27 UN MECENE ? POURQUOI PAS ? P.· 28 AFFICHES : ATTENTION RUPTURE DE STOCK ATTENTION VISA EXIGE P.· 30 œx‘?ï!'/', E>I1·:r¢z».,/
• . ' d ° 1 î ¤ I LA RENTRÉE SE PROFILE ET IL EST DEJA TEMPS DE PENSER AU PROGRAMME D'ACTIVITE POUR LES MOIS QUI VIENNENT. 1986 VA CONNAITRE L'ACTIVITE HABITUEUJE LIEE A DES ÉLECTIONS NATIONALES, CETTE FOIS·CI, ASSORTIE DES PREMIERES ELECTIONS REGIONALES. NOUS REVIENDRONS SOUVENT SUR CET EVENEMENT, ET SI CE NIEST DEJA FAIT, IL EST TEMPS DE SIY PRÉPARER. TANT AU NIVEAU NATIONAL QUIAU NIVEAU RÉGIONAL, IL EST INDISPEN*· SABLE QUE LES CANDIDATS (DONT CERTAINS SERONT DE FUTURS ELUS) PRENNENT EN COMPTE, DANS LEUR PRO· GRAMME, LA PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL. PEU UE FERONT SPONTANÉMENT, C'EST DONC A NOUS DE \.DUERIIl AU NIVEAU NATIONAL, DEUX THÈMES RETIENDRONT PARTICULIEREMENT L'ATTENTION. IL EST SOUHAITATLE QUE LES ASSOCIATIONS DE LA FFSPN AGISSENT TOUTES DANS LE MEME SENS POUR ACCROITRE L'EFFICACITE DE NOTRE ACTION. AU RESTE, CES THÈMES ÉTANT SUFFISAMMENT VASTES, TOUTE ASSOCIATION DEVRAIT POUVOIR Y INSÉRER UN GRAND NOMBRE DE SES ACTIVITES. 1) COMMUNIQUER. IL EST ESSENTIEL QUE LE PUBLIC QUE NOUS TOUCHONS S'ELARGISSE. IL FAUT POURSUIVRE ET DÉVELOPPER LIACTION DANS CE DOMAINE. LES REELEx10NS 1SSUES DE LIASSEMBLEE GENE"£'\LE DE GRENOBLE DOIVENT ETRE MISES EN PRATIQUE 2 C'EST UNE ACTION DE LONGUE HALEINE. LES STRATEGIES VIS·Ã·VIS DE LA PRESSE (ECRI· TE ET AUDIOVISUELLE), DE PUBLICS SPÉCIALISÉS (ENSEIGNANTS, FONCTIONNAIRES, ELUS, AGRICULTEURS, ETC) ET DU GRAND PUBLIC, DOIVENT ETRE ETABLIES AVEC PRECISION EN RECHERCHANT L'EFFICACITE MAXIMALE. 2) _}§_!\|`—! ET PERSPECTIVES L'ASSEMBLÉE GENERALE DE 1986 (LIMOGES) PORTERA SUR LE BILAN DE CES DERNIERES ANNEES POUR ELA· DORER UNE POLITIQUE DE L'AVENIR. LDSETTE BENARD, RESPONSABLE DU RESEAU CRÉÉ POUR PRÉPARER L’A.G, ATTEND TOUTES LES BONNES VOLDNTES SUSCEPTIBLES DE L'AIDER. NÉANMOINS, IL SERA TRÈS UTILE QUIUN TRAVAIL SIMILAIRE SOIT REALISÉ TANT AU NIVEAU RÉGIONAL QUE SECTORIEL. 1986, 10E ANNIVERSAIRE DE LA LOI SUR LA PROTECTION DE LA NATURE I UNE EXCEU.ENTE OCCASION POUR RAPPELER AU GRAND PUBLIC QUE CETTE LOI EXISTE ET QUIIL RESTE ENCORE BEAUCOUP A FAIRE POUR EN AMÉ· LIORER LIAPPLICATION. CERTES, C'EST LA PERSPECTIVE DE BEAUCOUP DE TRAVAIL, MAIS À LA RENTRÉE, ON EST PI.EIN D'ENERGIE. PR0E110NS-EN ! ' J.P. LE DUC SECRETAIRE GENERAL Lettre du hérisson n° 29 - Sept 35 20
u I 'I 'e f rel s SORTIR DU GHETT0 NOUS REPRODUISONS CI—DESSOUS L'EDITORIAL DE LA REVUE RHONE-ALPES NATURE (REVUE DE LA FRAPNA) SUR LES SUITES DE NOTRE ASSEMBLEE GENERALE. Le 18 mal dernler à GRENOBLEIMme BOUCHARDEAU donneurs pliétinant une lande et cueillant quel- Mlnleere de l,EnvlmnnememI elôtumlt le COn_ ques brassees de fleurs dont certaines sont rares grès de la Fédération Française des Sociétés de et pmœgees. nous affO1c` Les exemplcséœ mar" Protection de la Nature en félicitant cette der- quent pas ou nous nou? opposons sans mesme: mère davoir choisi le thème COMMUNICATION '“°“tla “;“S °°‘”‘llq“‘-“° S°“.t Pa? P‘°““°S ET NATURE pour ses travaux. Constatant la re- gar a Tla mîe en 6 e"mînie'l mms qui volent lative marginalisation des associations de pro- ans ce e`c1 un SUPPOF a eur passmm tection de la nature, elle leur conseillait de _ __ H · _ elbler le message vers les Hquelques millions Elle est pourtant la cette frange qui constitue de gens qul elment le nature et le pretlquent peut-être, nos allies de demain pour reprendre ou la fréquentent sous les formes les plus va- lexpœssmn QHUEUQUE BOUCHARDEML et qlu rlees du spertl du tourisme et des lelsll.s.·_ cette nous permettrait sans doute de contrer plus effi- frenee devant eenstltuer "netre publie et nes cacement nos veritables adversaires que sont les ellles de demelnl même Ceux avec lesquels les promoteurs, betonneurs et autres pollueurs. rapports sont aujourd'hui difficiles ou conflic- tuels". l.'agriculture moderne n'a—t—elle pas fait plus de mal que la chasse pour la _rande ma`orité Quelques jours plus tard, dans un éditorial de de la faune ? Q J la "ïettre du Hérisson", ]ean Pierre RAFFIN, pré- sident de la FFSPN , analysait l'échec du col- L`ouverture inconsidérée de routes, de stations loque organisé le 8 juin en Alsace sur le dépé- ou de remontées mécaniques en montagne ne crée rissement des forêts faute de participants et t-elle pas plus de perturbations au milieu que notamment ceux de la "Fédé", pour cause de sur- l'afflux de randonneurs, de chasseurs-photogra·· menage...Et ].P. RAFFIN de s'interroger ; phes ou autres varapeurs ? "Sommes-nous capables de laisser nos marottes Nous aurons bonne mine lorsqu'envers et contre (la chasse, l'application des lois, la taxidermie, tout, nous aurons réussi, dans 20 ou 30 ans, les grenouilles, la tourterelle,etc...) et de con- à faire protéger officiellement et même respecter sacrer l'essentiel de nos énergies à des ques- toutes les espèces qui n'auront plus qu'à dispa- tions qui touchent aux milieux et non aux es- raître faute de milieux naturels pour les ac- pèces (...). Sommes—nous capables d'avoir une cueillir. politique sur le long terme, nous qui sans cesse avons ces termes à la bouche". Certes, tout n'est pas si simple et je caricature à dessein. Mais ne serait—il pas temps de s'in- Entre ces deux constats, apparemment sans rela- terroger sur l'efficacité qu'il y a à poursui- tion, n'y a-t-il pas un dénominateur commurrqui vre nos marottes, comme dit ].P RAFFIN, dans pourrait s'appeler, pourparaphraser le Jargon une période où nous avons besoin de toute notre politique, scctarisme ? Ne sommes-nous pas per- énergie et du maximum d‘appuis pour obtenir çus de l'cxtérieur comme des "écolos purs et la PROTECTION DES MILIEUX NATURELS ce qui, durs" prêts à pourfendre tous ceux qui s'arro- qu‘0n le veuille ou non, est la clef de voûte gent le droit d'utiliser la nature et ses compo- de toute notre action. santes autrement que pour la simple contempla- tion ? Le moindre héron empaillé exposé dans un res- Marc MICHELOT taurant nous fait sursauter. La présentation de rapaces en vol nous inquiète. |.e défilé de ran- Rhône Alpes Nature n" I, |uillet 85. Lettre du hérisson n° 29 - Sept, 85 21
a ,. PARC NATIONAL DES PYRENEES OCCIDENTALES PROJET DE MODIFICATION DES LIMITES DE LA ZONE CENTRALE DU PARC Voibi quelqurs réflembns concernant ee problême que ·l.I’.· RAFFIN, Président de la FFSPN, a adres- sées le 25 juillet 8.5 â Yves BETOL/IUD, Ingénieur Général du (fIfI·.'I·', ehargé d'(;f·Lld7;")" une évenluelle m0d1lf1bat·zbn des lvlmites de la zone centrale du pa1·c.· Monsieur l'ingénieur général, Nous avons été informés de la mission qui vous la chasse (notamment les battues au sanglier) a été confiée d'étudier une éventuelle modifica- dont on sait quels sont les effets négatifs pour tion des limites de la zone centrale du parc na- l'ours brun dans les Pyrénées ? Si tel était le tional des Pyrénées Occidentales, mission qui, cas, les associations de la FFSPN s'opposeraient selon certains, s'étendrait aux problèmes simi- au projet de modification projeté. laires rencontrés dans d'autres parcs. Le Con- seil d'Administration de la FFSPN, réuni le 29 Les associations de la FFSPN s'étonnent de ce juin dernier, m'a demandé de vous faire part que les seules propositions de modifications des des réflexions suivantes. limites de zones centrales semblant être prises en compte résultent d'appétits divers visant à Les associations de la FFSPN ne sont pas hosti- les amoindrir au profit d'aménagements touristi- les au principe d‘une rectification des limites ques, de barrages ou d'extension de domaine de la zone du parc national des Pyrénées Occi- de chasse. ll n'est jamais question de modifier dentales, voire d'autres parcs, principe qui est et d'étendre les zones centrales pour des motifs inscrit dans la loi du 22 juillet 1960 et le dé- de conservation du patrimoine naturel. ll est cret du 31 octobre 1961 relatifs aux parcs natio- également curieux de constater qu'à l'occasion naux. Elles sont en revanche opposées à toute de ces projets, certains responsables de l'amé- procédure qui ne respecterait pas les modalités nagement du territoire découvrent subitement prévues par les textes précités. Ceci n'est pas qu'il existe hors des zones centrales, des terri- une hypothèse d'école dans la mesure où pour toires beaucoup plus riches dont la vocation est plaire à certains intérêts locaux, des procédures à l'évidence d'être dans le parc. ll suffirait de rectification dites "simplifiées" (nous dirons d'un rien pour les y intégrer pour peu bien en- "à la sauvette") ont déjà été envisagées, voire tendu que soit accepté un déclassement de quel- engagées dans le passé (cf dossier de la Cha- ques hectares de la zone du parc. pelle-en-Valgaudemar dans le parc national des Ecrins). Comme le rappelait en mars dernier le Directeur de la Protection de la Nature, les limites des Les associations de la FFSPN estiment qu'une parcs "n'ont pas été fixées en fonction de cri- modification des limites d‘une zone centrale doit tères objectifs indiscutables, mais sont le résul- se traduire par un gain substantiel en richesses tat, dans une situation socio-économiqae donnée biologiques de cette zone (qualité et diversité qui était celle existant au moment de leur créa- des espèces et des milieux). Elles constatent au tion, de compromis élaborés ·au terme d‘une pro- vu des projets antérieurs de rectification que cédure de négociation et d'enquête. Elles ne sont les termes d'échange proposés constituaient un donc pas parfaites, et leur modification ne peut marché de dupes (par exemple première affaire être totalement exclue dans la mesure où elle de la Vanoise, affaire de la Chapelle-en-Val- peut conduire à une amélioration". C'est pour- gaudemar dans les Ecrins) ou que les demandes quoi, les associations de la FFSPN demandent de déclassement n'étaient pas assorties de propo- que ces améliorations soient étudiées à froid et sitions précises d'échange (par exemple deuxième ne soient pas le seul fruit éventuel d'un con- affaire de la Vanoise). flit d'usages. En ce qui concerne le point précis de l'échange Les associations de la I·`I·'SPN constatent que bien d'un territoire de la zone centrale du parc des des problèmes de limites des zones centrales sont Pyrénées Occidentales (Col du Somport) contre liés au fait que l'une des propositions de la un massif boisé propice à l'ours brun, il sou-- loi sur les parcs nationaux n'a jamais été appli~ lève les questions suivantes : est-il exact que quée sur le terrain. Alors qu'il était clairement cet échange de prime abord envisageable serait exprimé (article 3) que les programmes d'aména- assorti de clauses restrictives en amoindrissant gement des zones périphériques devaient con- fortement la valeur ? Est-il exact que le massif forter la protection de la nature dans les zones boisé proposé en contre partie de la distraction centrales, la réalité montre qu'il en a été au- d‘une trentaine d'hectares de zones centrales, trement. Ces programmes ont été menés sans ne le serait qu'à condition que s'y maintienne concertation réelle avec les zones centrales, Lettre du hérisson n° 29 - Sept. 85 22
·.. I ont conduit et conduisent 1rop souvent encore C'eSt le cas en particulier en Camargue. si à des atteintes graves aux richesses biologiques l`0¤ me permet de citer Ia zone que je connais des zones centrales. bien, ou l'existence de nombreux animaux (ma- nades, gibier) a incité les propriétaires à ne pas tout sacrifier aux cultures et au tourisme et à maintenir des paysages et des traditions Les associations de la FFSPN qui siègent dans uniques. les Conseils d'Administration des divers parcs nationaux français savent combien sont fortes Mais cela durera-t-il '? Le problème est général. les pressions pour déclasser, amputer de-ci, Ne doit-on pas envisager une participation col- deilà, les zones centrales. Hormis le parc de Port leCîïVe à l`e¤€FeCîe¤ d`u¤ paysage. de sa faune Cros, aucun parc n'est exempt de tels projets. et de sa flore, qui constituent le patrimoine Il conviendrait donc au cas où le projet du naturel du pays ? Somport Serait accepté d'm bien marquer le carac- tère tout à fait exceptionnel. Le parc national Afin d'obtenir une protection efficace de ces es- des Pyrénées Occidentales est inscrit sur la liste paces, des contrats ou conventions Etat/Pro- mondiale des parcs nationaux de l'UlCN. Cette priétaire permettraient leur conservation (enga- inscription suppose que les territoires ainsi clas— gement du propriétaire à ne pas modifier l'état sés répondent à certains critères. L'un d'entre des lieux de sa propriété, ni son affectation) eux veut que les parcs nationaux soient garantis et à y poursuivre des activités traditionnelles par les plus hautes autorités de l'Etat deman- spécifiques au pays. deur. ll semblerait donc normal que l'exception éventuellement faite pour le parc national des Ces conventions pourraient être périodiques et Pyrénées Occidentales soit solennellement ga;-an- renouvelées par tacite reconduction. Pendant ces tie comme telle par le Chef de l'Etat. périodes, les territoires seraient exonérés de (...) toutes charges fiscales liées au foncier (Recom- mandations formulées par le Parc Naturel Régio- ].P. RAFFIN nal de Camargue pour l'élaboration du rapport Président Pisani, 15.4.83). Or, ce rapport est resté à l'état de voeu pieux, et d'après le Ministère de l'Environnement, il n'aurait pas reçu de la -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - part des Associations de protection de la nature le soutien qu‘on etît été en droit d'attendre. En ce qui concerne la F.A.C.E.T (Fédération des Associations camarguaises, environnement et tra- UN : ditions, purement locale) en tout cas, elle n'a · pas été tenue au courant de l'élaboration du LA MAITRISE DU FONCIER - ENCOURAGEMENTS rapport P,S,,,,,_ AUX PROPRIETAIRES DE MILIEUX NATURELS Le moment n'est-il pas venu pour les associa- tions de protection de la nature de rouvrir le Les agriculteurs ont bénéficié de nombreuses fa- débat ? A côté de la protection de telle ou telle cilités de la part des pouvoirs successifs, dans espèce animale ou végétale, ou de tel site, l'im- le but, notamment et de façon intéressée,de main portance des problèmes fonciers n'échappera à tenir le coût de la vie, et donc l'indice des personne. prix, à un niveau relativement bas. Nous invitons donc les Associations membres de Rien de tel évidemment pour les propriétaires la FFSPN à nous écrire. de milieux naturels. Et pourtant, si nous pou- vons encore admirer ceux-ci, à qui le devons- ` nous, sinon à ceux qui les ont maintenus en l‘état, ignorant spéculations immobilières et X- VACHEZ mise en valeur, les protections (inscription, clas~ FACET sement, mise en réserve naturelle, zones ND, Àbis. rue Sadi Carnot des POS...), n'étant intervenus qu'après, au 30220 AïGUÉ$··M0RTE$ fur et à mesure des progrès de la législation en matière de protection de la nature. ` Lettre du hérisson n° 29 -— Sept. 85 23
D _. o ··----—————————1nstîtutî0ns—-——-—————-—- FONDS NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DE LA VIE ASSOCIATIVE Réclamée depuis longtemps par les associations, Pour 1985. 1'ëVa1uation de ces recettes était la création de ce fonds devrait permettre ; dans la loi de finances 85 estimée à 20 millions de F. N'ont été retenues pour l'année 1985 que deux missions : le soutien à la formation des - de soutenir l'engagement volontaire, notamment responsables (15 millions) et l'aide aux activi- pour des actions de formation des responsa- tés d'étude de recherche et d'expérimentation 'bles associatifs bénévoles, (5 millions). - de favoriser la mise en oeuvre de contrats plu— _ Un Conseil de gestion du FNDVA a été créé par riannuels conclus avec les collectivités publi- décret (¤°85-483 du 6 mai 1985). Éïéâîdé par ques, pour des actions d'intérêt général, le Premier Ministre, il comprend 10 représen- tants ministériels et 11 représentants associa- - de garantir les investissements des associa- tifs dêSignëS par 1e CNVA· tions, Les ministères représentés sont : - d'encourager les actions d‘innovation. - Affaires sociales et solidarité nationale - A ces propositions formulées par le CNVA en di- - Agriculture - Budget - Culture - Economie rection du Gouvernement en mars 1984, le Pre- Sociale - Environnement — Formation profes- mier Ministre a répondu en mettant en place sionnelle - jeunesse et Sports - Recherche et dans la loi de finances 85, le FNDVA en le do- technologie - Tourisme. tant, d'une partie du produit du prélèvement sur les sommes engagées au PMU. Les représentants associatifs sont issus des secteurs : Un décret 85-112 du 23 janvier 1985 fixait le taux de ce prélèvement attribué à FNDVA : Action sociale et santé - Consommation - Défense 0.064 % sur les sommes engagées au PMU sur des libertés - Solidarité - Développement et coo- 1es hippodromes et 0,069% sur les sommes enga- pération - Education - Environnement - Famille- gées au PMU hors les hippodromes. jeunesse - Travail, emploi et formation - Sports- Tourisme. C0MMENT 0B1EN1R une AIDE nu FNDVA ...? I Critères de sélectionldes dossiers : Contenu des dossiers : Ils devront être présentés par des organisations Les dossiers de demande d'attribution devront nationales mais peuvent concerner des actions comprendre: locales, régionales ou nationales. - une partie générale : descriptif de l'associa·-· Pour La proteetibn de La nature, La FFSPN doit tion - ses statuts - son compte d'exploitation donc acheminer les dossiers élaborés par les as- et son bilan, soeiatvbns adhérentes (voù· ci—dessous).· · - une partie spécifique à l'action envisagée : Ces actions devront : descriptif (objectif, durée, nombre de personnes touchées),budget et contribution demandée au - soit permettre la formation des responsables FNDVA. bénévoles (administrateurs) d'associations, - soit constituer des activités d‘étude, de re- Toute association qui bénéficiera d'une attribu- cherche et d'expérimentation relativeS à la vie ` tion au titre du FNDVA devra à l'issue de l'ac- associative. tion engagée remettre un bilan. A noter qu'une association peut solliciter une Acheminement des dossiers : aide pour plusieurs actions : elle devra toute- fois présenter un dossier complet pour chacune ll sera le suivant : d'entre elles. Lettre du hérisson n° 29 ·— Sept. 85 24
-. B —···l C - pour les associations dont le ministère de tu- La P5¤¤h¤?¤€ ré‘ml°“ du Conseil Cle Gestion Char- œue Siège au Conseil de Gesücml envoi du dOS__ ge d étudier les ldemandes d'attribution au titre sier à ce ministère et le double au Secréta- du FNDV^ aura hau fm $€Pt€ml>Fe- riat du FNDVA (voir liste ci—dessus). - pour les associations dont le ministère de tutelle ne siège pas au Conseil , envoi du dossier directement au Secrétariat du FNDVA Ministère de la jeunesse et des Sports - 78, rue Olivier de Serres 75739 Paris Cédex 15. Ce Secrétariat prendra contact, pour avis, avec le ministère de tutelle de l'association. COMMISSION D'ACCES AUX DOCUMENTS ADMINISTRATIFS (CADA) POU.UTION: LES RÉSULTATS DES ANALYSES SONT··ILS COMMUNICAB|.ES ? A LA SUITE DU REFUS IMPLICITE DE COMMUNI- CATION PAR LE PREFET DU GERS DES RESULTATS DES ANALYSES DE REJETS CONCERNANT TROIS ETA- ELISSEMENTS, LA SAUVEGARDE DU GERS A SAISI LA CADA D'UNE DEMANDE D'AVIS. CELLE-CI A EMIS UN AVIS FAI/ORABLE TOUT EN- DONNANT DES PRECISIONS CONCERNANT LES DOCU- MENTS COMMUNICABLES EN MATIERE DE POLLUTION. Selon la Commission, il convient de distinguer 3) sont communicables les mesures individuelles trois types de documents: lorsque, peu nombreuses, elles sont seules représentatives du phénomène de pollution 1) sont communicables, sans restriction, les pour une durée importante (mois ou trimestre). résultats de mesures concernant le niveau de pollution dans l'environnement, Toutefois, la Commission a estimé que la com- munication sans précautions de certaines mesures 2) S0nt communicables, SOUS f0Fme de m0yenneS individuelles concernant de manière instantanée mensuelles (éventuellement trimestrielles OU ou journalières, les rejets d'un établissement semestrielles) seulement, transmises SOUS le peuvent être susceptibles de refléter les niveaux contrôle de l'inspectiOn deS installations de production d'un établissement ou les procédés ClaSSéeS. leS FéSult8tS de mesures nombreuses retenus et ainsi porter atteinte au secret indus- (quotidiennes par exemple) dont l'envoi se- trial ou Comme;-Cia1_ rait de nature à porter atteinte au secret industriel OU commercial. È l`eXCePîlOn deS La Commission a adressé cet avis au Préfet, cas ou les normes de rejet imp0SéeS Seraient Commissaire de la République du département dépassées et où la communication intégrale du Gers, des résultats est alors de droit, Lettre du hérisson n° 29 -— Sept. 85 25
11 .. f I' ° F F PROTECTION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE CONVENTION DE WASHINGTON . visite d'un parc zoologique TRAFICIVANIMAUX . les arrêtés de biotopes, l'a’ction locale . protection des espèces et decentralisation SAMEDI 9, DIMANCHE 10. LUNDI ll NOVEMBRE . conclusion du stage (EN 0PT10N) llnformations pratiques Ce stage est Organtse dans le Cadre du Pregram" Le stage débutera le samedi 9 à 9h30 et s'achè- me FFSPN avec l'aide du Ministère de l'Environ- vera Soit je dimanche 10 novembre (pour la fOr__ nement- mule week-end) en fin d'après midi, soit le l d' 11 b ( l f l ' É Il s'adresse aux militants, responsables, perma— vlerrsllg H_nO\/em re pour a Ormu 6 3 Jours nents d'associations, aux élus, aux personnels ' de l'Etat, DRAE ct collectivités locales (dans Lieu du Stage r Sera precise ultérieurement- la limite de 30% des places). PRIX <*) Responsable du stage 2 dh' t ` ` t` b d l FFSPN ].P. LE Duc, secrétaire général de la FFSPN, ÉRAî;î€r;Oît§Ct?$îtéîSîgëëîeïri mem re ° a chercheur au Museum National d'Histoire Naturelle. l Programme Samedi 9 novembre 2 jours : 7O_OO F _ _ 3 jours : 130,00 F . la loi sur la protection de la nature - les décrets d‘application Autres personnes r - le code rural 2 ' : 00,00 l•` . les espèces protégées (art. 3 et L de la loi): 3 : ÉOOIOO F intervention de Mlle BIGAN, Direction de la Protection de la Nature _ (*) les repas des samedi, dimanche et lundi - tes Pares Zeelegttlues soir ne sont pas compris. - intervention d'un directeur de parc zoolo- g1<1¤¤ lnscription à faire parvenir à: . les films sur lc trafic d'animaux Claudine LOUIS _ Fl·`SPN— 57. rue Cuvier Dimanche 10 novembre 75231 PARIS Cedex 05 ‘ la C°nY€Tu°n de washington _ I __ _ Le règlement total du stage doit être joint à la - le reglement communautaire d appI1C¤t10n fiche d'insc·ription. En cas de désistement, le ‘· le tratte ¤¤1m¤11€r stage ne sera pas remboursé. . la directive européenne sur la protection des ce Stage ymgct-it dans un programme qui a reçu Oiseaux le patronage de la Commission de l'Education dc l‘Union Inte ati ale o I C t' . l'action judiciaire pour l'application des lois de la Nature (UIÈnN)_On P ur a Onserva mn et règlements - intervention d'un juriste | ü:`=2·:e` . premières conclusions. e' Age I I ..# lrîicrë . présentation d'exemples concrets de lutte con- AMW) 'F}mYTj tre le trafic animalier. 7 `EI fl ;·€gE3ëz¤î'R AA ·g'd En soirée : films , '- cfëf '~»=:"_ vl ·’ , | qu Lettre du hérisson n° 29 ·· 5ept_ 35 I 26
.....·-·-———-important--——————·—·— PROGRAMME 1986/1987 LE SECTEUR FORMATION DE LA FFSPN PRÉPARE LE PROGRAMME DE STAGES 1986/1987. AEIN D'ETRE EN MESURE DE PRÉSENTER UN PRÉ··PROGRAMME AU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, EN NOVEMBRE PROCHAIN, NOUS VOUS DEMANDONS DE NOUS FAIRE PARVENIR TOUT PROJET DE STA· GES (*) POUVANT $'INSCRIRE DANS LE CADRE DE LA CONVENTION FFSPN/MINISTÈRE. OATE LIMITE D'ENVOIS : 15 OCTOBRE 1985 CHAQUE PRO..ET DEVRA SI POSSIBLE COMPORTER LES LIEUX ET PERIODES ENVISAGÉS. (*) CES STAGES IDIVENT COMPORTER UNE APPROCHE TECHNIQUE, JURIDIQUE, PEDAGOGIQUE, ETC.· UTILE AUX RESPONSABLES D'ASSOCIATIONS. COMMISSION CHASSE FFSPN ORDRE DU .DUR - COMPTE RENDU DU COLLOQUE COLIN DE REIMS PAR LES 6 REPRESENTANTS DE LA FFSPN - SUITES A DONNER AUX c0NcLUSI0NS DE COLIN ·· CAMPAGNE CHASSE DE NUIT — PROGRAMME DE TRAVAIL 1985-86 Lettrv du hérisson n° 29 - Scpl. 85 Z?
I . ,-W x È, \ J UN MECENE ? POURQUOI PAS ? Depuis le début de l'année, la FFSPN a effectué une réflexion et une prospection sur les possibilités de mécénat. Tout n'est pas simple. Il faut trouver des gens prêts à donner de l'argent et il faut ensuite qu'ils nous conviennent (et tout le monde n'est pas d'accord sur les limites). En février 1985, nous avions proposé au Ministère de l'Environnement de lancer une campagne sur le mécénat pour la protection de la nature. "lntéressant!" nous a ré- pondu le conseiller technique, mais il réfléchit encore. Compte tenu qu'il est impossible d'attendre la fin de la réflexion du Ministère et après avoir étudié la question avec un cabinet de relations publiques, nous allons essayer nous—mêmes. 3 opérations FFSPN ont été ou vont être financées. C'cst donc possible. Aussi, nous nous proposons de dresser un catalogue de projets des associations mem- bres de la FFSPN susceptibles d'intéresser un mécène et, soit en profitant des occa- sions, soit en recherchant systématiquement, nous présenterons ce catalogue à ceux qui ont des sous. Envoyez—nous donc les dossiers que vous souhaiteriez voir financier. Si possible, avant le 15 septembre (mais il n'y a pas de dates limites, nous ajouterons au "ca— talogue" les projets au fur et à mesure qu'ils nous parviennent). Dès que nous aurons trouvé un mécène intéressé, nous vous mettrons en raltion avec lui et après...à vous de jouer. QUELQUES CONSEILS. — faire un dossier court, très beau (photos couleur très conseillées), — bien énoncer: . l'objectif recherché . les moyens mis en oeuvre . le résultat attendu (préciser les délais) . le budget . les concours obtenus, espérés ou souhaités. . n'oubliez pas le titre incitatif. — ne pas oublier qu'un mécène, en général, veut financer un acte positif (éviter les campagnes contre...) et souhaite qu'il y ait du "concret" à la fin. - bien indiquer qui contacter pour botenir des précisions ou négocier (nom(s), adresse(s), numéro(s) de téléphone). Le dossier idéal (mais parfois l'originalité prime !) comporte A fiches (objectifs, moyens, résultats, budget et concours). Aidez—nous : envouer vos dossiers sous forme de fiches insérées dans une feuille plas tique comportant une perforation pour classeur (21 x 29»7). ` VOUS AVEZ DES IDEES. FAITES—LES FINANCER. Lettre du hérisson n° 29 — Sept. 85 28
i=EDEt=tAT|oN FRAN 1 · CAISE DES soe|ETEs DE PROTECTION DE LA NATURE Reconnue d'utllitë publique le 10 février 1976 Agrément national au titre de la loi du 10 juillet 1976 ' ralattve à la protection du la nature 'I Monsieur le Président de la l<£§Ã Fédération Française des Sociétés §_<£ » de Protection de la Nature I Px% I ' à _ Monsieur le Premier Ministre Hôtel Matignon 57/53, rue de Varenne 75700 PARlS N.réf. P/DB/A60 Paris, le 26 Aout 1985 Monsieur le Premier Ministre, ]'ai appris que le Conseil Supérieur de l'Electricité devait examiner prochainement le. projet de règlement d'application de l'article 10 de·la'loi du 29 ]uin;l984 relative à la pêche. ' Cet articPehl0`permet,l'interdiction de·lïachat par EDF de` l‘énergic produite parles micro-centrales en situation irrégulière La Fédération Française des Sociétés deEProtection de la Nature, partie prenante dès en nmont dans l'élaboration des dé- crets d'application de cette loi pêche, attache une importance ex- trême à lïapplication stricte de cet article 10 qui devrait per- mettre la mise en place d'une politique plus cohérente de restau- ration des cours d'eau et de sauvegarde des biocénoses aquatiques. Accepter une quelconque dérogation dans l'application de l'article 10 reviendrait à entériner des installations fonctionnant impuné—_ ment en violation des textes et au mépris du patrimoine national. _Les Associations de Protection de la Nature ne sauraient per mettre une quelconque permissivité dans l'application de cet ar- ticle qui réduise fortement la portée de la loi peche. Cette loi, manifestement d'intérêt général, est une nouvelle expression de la volonté de votre gouvernement à la prise en compte de la ges- tion patrimoniale et collective des ressources nationales. La Fédération Francaise des Sociétés de Protection de la Nature·et avec elle les associations et fédérations membres vous demandent expressément de veiller A l'appliention stricte du texte de loi que les Parlementaires ont voté A large majorité. . En comptant sur votre prompte intervention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier Lunistre, l'expression de ma très haute considération. •|||¢ Qïëùwfçà ] ·P . IQAFF lt! \\\Q 111 gè · . . _ Président `," \• ]’ "¢ i ge social. 57. rua Cuvier - 75231 Par C d 05 g·à,àg=C ;\.\ T M*'$¤¤ de Chevreul - 1°' étaae · Tél. l1lIî33g7E;(9§ '“"‘ ·‘·· ‘--‘-·<--»—·— ···¤ on c.,·.+ RC: 90
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. AVANT DE PARTIR A L'ÉTRANGER· INFORMEZ·VOUS I - I ‘. A jr A Ã,·-,
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Près de 2000 espèces animales sont aujourd'hu1 ·_ .` '\_ ‘ A/.;· —·
menacées de disparition. ·· . `· \\\ L "/ fr g;
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Malgré une réglementation sévère imposée par ,\_ i,__;·~_·"*·~.'-q.·/ _ ' " _,-'
la Convention de Washington, l'hécatombe des 'E _ ·ëq| \ "*\.."'î¢ _ . .— ‘
animaux sauvages dont l'homme est le principal " \'\·\.\ '-_
responsable est encore loin d'être stoppée. '~·;;" \ ‘ ‘ ··
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Il importe donc que les consommateurs et les tou _,_' ' ,m . ·-·. "
ristes en particulier, s'informent avant d'ache- · . · ·§ ,,2
ter tel animal, tel produit dérivé, tel souvenir `• _ Y `ïà —. ·`·.
et prennent ensuite leur responsabilité. V, » . _ _ 1, _
Afin de faire connai`tre la réglementation inter- C-Ã `- · ·· ` '·
nationale en vigueur, le Ministère de l'Environ— · V] '_ ' • ` `
nement, lta FFSPN et l'aéroportd def Paris ont or- ` l I" -
ganisé CC €€ lmê campagne 'in ormation sur .,, "_
e commerce des animaux sauvages et des pro- î ·.» ,Nag¤5_
duits qui en dérivent. - __ \.zS¤“';‘â::,î,îw¤W“"
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" E , tgp ir . «~ les voyageurs embarquant à Roissy 1 à desti-
À,. ·_ ‘:- ·¥ÉC_ ·..h_ '“°‘ N —-‘ nation des pays d'Amérique du Sud, d'Afrique
.· ,_ __ _ _·.,,_,“, =’· .‘·=l—ï, ,` _ È ,' et d'Asie, cuvent venir s'informer au stand
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‘ . _ .. —;__ ' ';,..'5;.·»_ tenu par les représentants de la FFSPN.
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e —· ·__-«';i,»‘· ".'»' ·_=3:x·*w,.* sv.} _ '· Par ailleurs, le Ministere de l'Environnement,
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· _ —~ .- Z-î¢'.·i`, ·. ·'¤'··;, · _ ;-".·~q‘,.... l_ avec le concours du Conseil National de la chas-
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._ · 2 1 ·.—. .‘?·ë·‘!;_N,,_’ #‘ _· i_,’ ', '¤}=l ‘ se et de la faune sauvage et la Federation Fran-
. ` " .. H ii"', fg., · ,‘`·_ F- I çaise des Sociétés de Protection de la Nature,
. ‘_ " .jQQFi .fQ i§}I(_`;.,( iti.; _ a publié deux belles affiches pour sensibiliser
. _,·:j__ 1.. ,/_È«,g··,··,_Ui/,lli:H.:,9,ïWê ;$?..,¤> le public aux menaces qui pèsent sur un très
`. ·. . " __l_f»_«! Q_,._“'.`..· .·.' ·f·_` pme. grand nombre d'espèces d‘animaux sauvages et
',| i§_ · _ [ .· · à la réglementation qui s'applique à leur com-
M \ , f' rg _ ,$ , . merce dans leur pays d'origine et en France.
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É Që='.ëÉ. _ ·:ë1i*à··»,»v · ·- i ‘._¤·-· J·* 1 ,"; , es affiches sont dis onibles a :
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E ° FFSPN- 57, rue Cuvier
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Ministere de I Environnement
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