La lettre du hérisson - 1986 - 44
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· MON PREMIER EST UN SITE QUI PAR SON AMPLEUR ET SA BEAUTE SERT COMME ARGUMENT PUBLICITAIRE POUR
PROMOUVOIR LE TOURISME EN   IL FIGURE EN PAGE DE COUVERTURE DU DEPLIANT EDITE PAR LIUFFICE
DE TOURISME DE LA LOZERE POUR DEVELOPPER UNE BONNE IMAGE DE MARQUE DE CE DEPARTEMENT ET Y PRO·
MOUVOIR UN TOURISME DE QUALITÉ.
· MON SECOND EST UN SITE OU AGRICULTURE ET TOURISME, PAR LA QUALITE DE LIENVIRONNEMENT, ONT REUSSI
A STOPPER LIEXODE RURAL.
· MON TROISIEME EST UN SITE COMPRIS DANS UNE NRESERVE INTERNATIONALE DE BIOSPHEREN CREEE IL Y A
DEUX ANS PAR LE GDIIVERIIEMEIIT FRANCAIS ET IJUNESC0, INAUGUREE EN GRANDE POMPE EN 1985 (II. N'v
A ACTUEI.I.EMENT QUE 3 RESERVES DE BIOSPHERE EN FRANCE, CEI.I.E DES CEVENNES CORRESPOND DE PLUS AUX
CRITERES DEFINIS PAR LE I>R0<;RAMME MAB DE IJUNESC0).
· MON QUATRIEME EST UN SITE CONTIGU A LA ZONE CENTRALE DU PARC NATIONAL DES CEVENNES. SIS EN ZONE
PERIPHERIQUE, IL DOIT DONC, SELON LA LOI SUR LES PARCS NATIONAUX (ART.   ETRE LE SIEGE DIUN ENSEM·
BLE DE REALISATIONS ET D'AMELIORATIONS DIORDRE SOCIAL, ECONOMIQUE ET CULTUREL MENE ”TOUT EN RENDANT
PLUS EFFICACE LA PROTECTION DE LA NATURE DANS LE PARC".
· MON CINQUIEME EST UN SITE SITUE EN AMONT DIUNE RIVIERE, LE TARN, QUI VIENT DE BENEFICIER DIUN
CONTRAT DE RIVIERE DE ZU MII.LIONS DE FRANCS POUR LA RESTAURATION ET LE MAINTIEN DE LA QUALITE DE SES
EAUX.
" MON SIXIEME EST UN SITE DONT LE CONSEIL DIADMINISTRATION ET LE COMITE SCIENTIFIQUE DU PARC NATIO*’
NAL DES CEVENNES ONT DEMANDE LE MAINTIEN DE LA QUALITE.
· MON SEPTIEME EST UN SITE DONT LES HABITANTS DE LA REGION ET LEURS ELUS ONT REFUSE MASSIVEMENT LIA.
MENAGEMENT   PERSONNES HOSTILES, LI FAVORABLES L.ORS DE LIENQUETE PUBLIQUE).
MON TOUT EST LE SITE DES BONDONS OU M. LE COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE DE LA LOZERE VIENT D'AUTO·
RISER LIOUVERTURE DIUNE EXPLOITATION MINIERE DIUNE EMPRISE DE   HECTARES, FAISANT FI TANT DE LIAVIS
DE LA POPULATION LOCALE ET DE SES ELUS QUE DU CARACTERE PRESTIGIEUX NATIONAL ET INTERNATIONAL DU
SITEI
BIEN SUR, UN COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE PEUT SE TROMPER. NUL N'EST INFAILLIBLE. MAIS ENFIN, LION
PEUT SE DEMANDER SI MESSIEURS, MESDAMES LES COMMISSAIRES DE LA REPUBLIQUE ONT RECU AU COURS DE
LEURS ETUDES LA FORMATION NECESSAIRE LEUR PERMETTANT DE PRENDRE EN COMPTE DANS LEURS DECISIONS LES
DONNEES DUPATRIMOINE NATUREL DE NOTRE PAYS, VOIRE LE SIMPLE BON SENS.
Nous ALLONS VOIR AVEC INTERET COMMENT LA NOUVEI.I.E EQUIPE GOUVERNEMENTALE VA GERER CETTE DECISION
PRISE AVANT SON ARRIVEE AU POUVOIR.
POUR CE QUI NOUS CONCERNE, IL VA DE SOI QUE NOUS SOUTIENDRONS LIACTION DE LIASSOCIATION LOZERIENNE
D'ETUDE ET DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT (A.L.E.P.E.) QUI LUTTE CONTRE cErIE DECISION ABERRANTE.
Nous SOUHAITONS QUE NOMBREUX SOIENT CEUX QUI LUI APPORTERONT LEUR CONCOURS.
JEAN PIERRE RAFFIN
PRESIDENT
A.L.E.P.E— MAIRIE DE FI.0RAc - II8LI00 FLORAC (TEL. 66.%.03.32 ET 66.%.20.89)
Lettre du hérisson n° LZ, · Mai 85 3

 
ENVIRONNEMENT
Dlcrit n¤ 88-708 du 9 avrll 1988 rolatlf aux attrlbutlonn général des ponts et chaussées, l'inspection générale de l'équi-
du mlnlttro délégué auprés du mlnletro do l'6qulpo- pement et de l'en_vironnement, la direction du personnel,_ la
mont, du logcmont, du lüménagomont du torrltolro direction de l'administration générale, la direction des alTaires
ot doo transports, chargé de Ponvlronnomant économiques _et internationales et la délégation à la recherche
et à l'innovation : il dispose, en outre, en tant que de besoin,
Le Président de la République, de la direction de l architecture et de l urbanisme.
Sur le rapport du Premier ministre ct du ministre de l'équi- _ Le ministre délégué dispose, four l'exercice de ses attribu-
pement, du logement, de l'aménagement du territoire et des tions en matière de prévention _es risques majeurs, de la déié-
ujmpqngr gation aux risques majeurs. ll fait appel, en tant que derbesoin,
Vu le décret n¤ 47-233 du za janvier tw modifié autorisant au §=~·¤= ¤¤q1i>¢¤ç¤¤ <1= la <1·r=碷¤¤ <1·= la ¤è¤¤¤¤¢ ¤¤y·|<=,¤¤
les ministres A déléguer, par arrété, leur signature ; ministère de lintérieur et au service compétent rde la direction
vu le deeret no 59_i78 du 22 isnvier ig5g reistir sux sttribu_ de larqualtté et de la sécurité industrielles au ministère de lin-
tinns des ministres i dustrte,·des P. et T. et du tourisme. r r r r
Vu le décret na 1s.m du 4 août ms niatiina instituant un 1-= m·¤·w= <!¢|¢s¤·‘= ¤¤¤r¢¤ d¤ m·¤·§¤s d·= |¢¤¤·¤=m·=¤¤· dv
comité interministériel de la sécurité nucléaire: |°8°m°m· fic lam铤8°m°“} dv t°"m°"'¤ Ft des UQ¤[î$P°¤T$·
vu ie deeret ns 76_|085 du 29 novembre i976 reistir sux chargé de lenvironnement, siège,·par délégation du ministre de
attributions du ministre de la qualité de la vie ; l€¢l¤¤P¤m¢¤î. du logement. de laménagement du temtoire _et
vn ie deeret ns 79-460 du ii inin i979 nnrtsnt trsnsrert d·st_ des transports, au comité interministériel de la sécurité
tribution du ministre des transports au ministre de l'environne- ““°|é°"°·
ment et du cadre de vie: Art. 3. - Le ministre délégué assure la tutelle des orga-
Vu le décret n¤ 85-I384 du 23 décembre l985 portant organi- nismes et établissements publics qui exercent leurs activités
sation de l'administration centrale de l'environnement; dans le domaine de l'environnement. ll assure la tutelle du
Vu le décret du 20 mars l986 portant nomination du Premier Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres.
ministre; _ _ _ · · · · ·
ms/relier: Ãî:<É'guttïL\:r“e2n9rer;\:§r¤ l986 portant nomination des deiîguâeupg:“âu|°m?n‘i;‘;:;nâeiïifeââïpgàtngxtrtirrisrotî 
Vu le décret n¤ 86-702 du 8 avril l986 relatif aux attributions  TQQ? àîigëâtiânctd?rcBmi|r:2îrî°gî'  
du |¤|¤l¤Éi'¢ d¢ l'€€l¤|P¢m¢¤î· dv |°8¢m¢m· de |'¤m6¤¤8¢m¢m logement, de l'aménagement du ten·itoire et des transports pour
du t°“'ü°"'° =¤<1=¤ "'¤“$P°m· signer en son nom tout acte, arrrétéi et décision. là cctntresigne
, conjointement avec e ministre e ' qui ement, u o ement,
Décrèœ' de l'aménagement du territoire et des Eansports les gdécrets
Art. l•¤’. - M. Alain Carignon, ministre délégué auprès du concemant ces mèmes attributions.
ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du ll est autorisé à déléguer sa signature dans les conditions
territoire et des transports, chargé de l'environnement, est, par prévues par le décret n¤ 47-233 du 23 janvier I947 modifié sus-
délégation du ministre de l'équipement, du logement, de l'amé- visé.
ntrgerment du territoire et des transports, chargé des affaires Art. 5. _ Le Premier ministre ie ministre de iiirrterierrr ie
rea ves: · · i · ' i '
· A la quallté de la vie, A la protection des sites naturels et   dîtlâgglïssiîzgnüu iggîniirîisttredcdeiîlsfgagulgferst  
des paysages, A la chasse ren particulier sur le doniaine public ministre de i·euuinement_ du iusement_ de psmenseement du
f'luv1al·af`l`ecté A la navtgattonr et à la pèche en CHU douce. È la territoire et des [rang ortgr chargé de |'environnement, le
protection des eaux superficielles et souterraines et des eaux ministre de lïndustric ties p_ et -r·_ et du tuurisme et ie ministre
marines, A la prévention des inondations et, en ce qui concernc de i·usrieuiture_ sont enurses_ chacun en ce nui le eeneerner de
|‘ P°"°° ct la g°‘t'°“ des °°“*· au ¤m',"Z““°“s dmlilcs Pa" l‘exécution du présent décret, qui sera publié au Joumal officiel
les décrets du 2 novembre I976 et du ll juin I979 susvtsés 1 de la Republique rrsnesise_
- A la prévention, A la réduction et A la suppression des pol- F . à . .
lutions, nuisances et risques de toute nature qu'ils résultent de au Pam' |° 9 av"' |986‘
particuliers ou qu'lls proviennent des équipements collectifs, FRANCOIS MITTERRAND
des grands arnîrnageniînts ainsl que d'activités agricoles, com- pur le president de la Renubiinuei
merci es ou tn ustrie es; , , _
- A la prévention des risques majeurs d'origine naturelle ou La P""""' ""'"·"'e·
technologique; il a pour mission d'apprécier ces risques, de JACQUES CHIMC
définir, en_ liaison avec les ministres compétents, les moyens de Le ministre délégué auprès du ministre de Véquùaement,
les prévenir et de proposer les mesures propres à en atténuer du logement, de l'aménagement du ten·itoire
les effets. et des transports, chargé de l 'environnement,
deizrt. 62. - Pour l'exercice de ses attributions, le ministre M-MN CARIGNON
gu : Le ministre de l 'intérieur,
dr l¤ Dispose de l'admlnlstration centrale de l'envir0nnement et CHAR!-ES PASQUA
spose en outre, en tant ue de besoin, de la direction des · · ·
torèts et du conseil général du génie rurai, des eaux et rdes de iëuemrznïgeçggtî Qîtq|:3;zî;'e!`eïlâgîîîïsgnrrrr
oréts, du conseil général des mines ainsi que des services HERRE MÉi,rAiGNEnrE
départementaux et régionaux du ministre de l'agrlculture et du . . . . .
ministre de iiiridrrstrier des P. et T. et du tourisme. Le ministre de l lndustne. des P. et TI et du tourisme,
2¤-Dispose des services A eompétence rénérale de l'adminis- ALMN MADEUN
tration du ministère de l'é2uipement, du ogement, de l'aména- Le ministre de l'agriculture,
gement du temtoire et es transports, que sont le conseil FRANCOIS GUILLAUME
Soimcs : J.0 DU 10 Avmi. 1986
Lettre du hérisson n° lil, - Mai 86 gr

0 ` —·
g@°€ *5* .
  I
,_,.._\   SONDAGE D OPINION
  ··‘·`·‘*‘~ RASSEMBLEMENT DES OPPOSANTS A LA CHASSE
' Q? BRIGITTE BARDOT
si NOUS PUBLIONS UN SONDAGE EFFECTUE A L'INITIA-
TIVE DE BRIGITTE BARDOT ET DU ROC PAR PU-
      BLIMETRIE, REALISE DU 18 FEVRIER AU 1er MARS
1986 PAR LA METHODE DES QUOTAS, SUR UN ECHAN-
CAMPAGNE NATIONALE TILLON REPRESENTATIF DE 1068 PERSONNES.
. Compte tenu que, dans certains départements
A l'initiative de la FRAPNA lsère, la FFSPN et la loi Verdeille permet aux chasseurs de venir
ses associations adhérentes ont lancé une grande _ opérer dans les propriétés ne leur appartenant
campagne de sensibilisation du public sur les pas si celles—ci n'atteignent pas une certaine
chauves—souris et leur protection. surface,
30 espèces de chauves—souris vivent en France, . Compta- tenu que les 95% des l·` anç ais non
soit presque le tiers de notre peuplement vn mam «·h··ss·<·urs ne sont plus en sécurité lorsque la
mifères sauvages, l,es chauves—souris sont toutes chasse est ouvcrtc,
protégées par la loi : il est interdit, sous peine
d'une amende pouvant aller jusqu'à plusieurs , Compte tenu que les chasseurs massacrent
milliers de francs, de les capturer, les ache— chats et chiens à l‘intérieur ou à proximité des
ter, les détruire, les transporter. Cependant, propriétés,
malgré cette protection légale totale dont elles
sont l'objet, plusieurs cspèces de chauves—souris . Compte tenu que les chasseurs tuent des ani-
régressent ou sont en voie de disparition, Mena— maux sauvages par plaisir et non par nécessité,
cées par les pesticides, la destruction des habi-
tats, l'ignorance, il est grand temps de mener Le ROC et Brigitte BARDOT ont fait réaliser un
un puissant effort de protection pour conserver sondage national, sondage dont voici les ré-
ce patrimoine, ces mammifères dont l'utilité sultats :
n'est plus à démontrer.
Q1: selon vous, doit—on , si on le désire, pou~
Cette grande campagne nationale de protection voir interdire la chasse sur sa propriété quelle
des chauves—souris vise à obtenir la réhabili— qu'en soit la superficie, oui ou non '?
tation de ces mammifères protégés et menacés.
R: oui 80 %
Dans ce but, l'aide et le soutien du plus grand non 12 %
nombre est indispensable. A cet effet, un numéro autres réponses : 1%
de téléphone intitulé "SVP chauves—souris" a été ne sait pas : 6%
mis en place :
Q2 : Les Pouvoirs publics doivcnt—ils garantir
SVP chauves—souris (16) 7642.64.08 aux 96 % cle l·`rançais non chasseurs le droit de
profiter sans danger de la nature, oui ou non
Pour tous renseignements complémentaires ainsi à votre avis '?
que pour se procurer le matériel nécessaire à
la participation effective à cette campagne, R : Oui 89 %
s'adresser à : Non 59 %
Autres réponses : 1%
]. François NOBLET . ne sait pas : L %
FRAPNA 1sère
L, rue Hector Berlioz Q3 : Trouvez-vous normal que les chasseurs
38000 GRENOBLE tuent des animaux domestiques, chiens et chats
à l‘intérieur d'une propriété privée ou à pro-
ximité, oui ou non '?
Et un grand rendez—vous médiatique : le L mai
17 h 35 "les animaux du Monde" sur TF l : pré- Oui 2%
sentation de la campagne, lancement du concours Non 95 %
chauves—souris GEO TF 1, participation de autres réponses 1%
M. CARIGNON, Ministre de l'Environnement. ne sait pas 2%
Lettre du hérisson n° M — Mai 86 S

QL: Approuvez-vous le fait de chasser, donc de
tuer, des animaux uniquement par plaisir, oui
ou non '?
Oui 18 % .
Non 76 % C
Autres réponses 3 %
ne s 1 pas É
a't 5%
Contacts téléphoniques pour détails relatifs au
sondage : 23.62.3137
3  In. FAUT une
L "MONTAGNE ET ENVIRONNEMENT
  C0 I
/·» NTRIBUTION A UN ÉTAT DE L ENVIRONNEMENT EN
L MONTAGNE FRANCAISE"
/ 4
È /1 de Vincent DERKENNE
 0 gl!
  En une bonne soixantaine de pages, V,DERKENNE
_..4;      que connaissent bien ceux qui fréquentent le Mi-
" §   ·   `—-·:   nistère de l'Environnement et plus particulière-
·x $@` X “ ment le Service de la Recherche, présente ce
    qu'est la montagne "naturelle", les différentes
0""·,_   . utilisations qui en ont été faites, le sont aujour-
îf:,."; ' d'hui, leurs effets positifs et négatifs, puis les
6 "Z) \ dispositions permettant d'assurer pour demain
. \   (on l'espère) la pérennité d'un patrimoine vi-
vant qui n'a guère d'égal.
L'on pourra, bien sûr, reprocher à l'auteur des
"tendances" alpines qu'il ne cherche pas à ca-
cher. Mais ce qui s'est passé, se passe dans
l'arc alpin n'est, hélàs, que trop transposable
à d'autres massifs.
C'était une gageure que de vouloir décrire, ana-
ANNULATION DU CONGRES EUROPEEN CONTRE LA lyser en un ouvrage de dimension aussi modeste
  ce qu'est la montagne, une montagne vivante
qui évglue au gré des us et abus de notre espè-
ce. C'est un pari réussi.
Le ler Congrés Européen sur la lutte contre la
chasse , qui devait avoir lieu à VICO LAKE Ce document est disponible gratuitement sur sim-
(Italie Centrale) du 30 mai au 2 juin 86,et dont ple demande écrite au Service de documentation
nous présentions le programme dans la Lettre de l'Atelier central de l'Environnement - Délé-
du Hérisson n) 41 du 15 mars 86 est annulé en gation à la Qualité de la Vie.
raison du manque de participation, Ministère de l'Environnement
14, bd du Gal Leclerc
92524 NEUILY/SEINE Cédex
Lettre du hérisson n° Ms - Mai 86 6

“ I
sêâw
CONFERENCE DEPARTEMENTALE _ " "*‘ 
ENVIRONNEMENT 1986 LAL"'
X/\J
La F.A.C.E.T , Organisme) de Formation Profes- yi —*\«H\-’
sionnelle pour la "Petite Camargue", a réalisé . . j“,¤@_I/ha ., .
_ , _ · _, I l.z..·
un stage du 3 au 7 février 1986 pour la region ·· 
Languedoc ~Roussillon sur la connaissance de —£>*.1· gf?-·
celle-ci, ses ressources et ses traditions, Les
différents thèmes traités sont les suivants:
` LES ANCIENS DEPOTS DE DECHETS INDUSTRIELS
- l'économie agricole
L la riziculture LE cAs DE NERY SAINTINES mms L'0lSE
- la géologie; hydrologie
- l'ornithologie
— le littoral Le Ministère de l'Environnement communique 2
- les fêtes camarguaises
- les lois de protection de la nature de 1930 Le dépôt de produits chimiques, effectué au dé-
à nos jours but des années 70 par la société RODANET dans
- l'archéologie d'Aigues Mortes une carrière située dans l'Oise sur le territoire
des communes de Saintines et de Néry, a soulevé
Ces thèmes ont été exposés avec des visites sur un certain nombre de réactions, dont divers mé-
le terrain, des contacts avec les gens du pays dias se sont fait récemment l'écho,
ont été établis,
Ce dépôt a fait l'objet, depuis plusieurs années,
La F,A.C,E,T. a programmé pour 1986 des jour- d'actions de l'administration tendant à obtenir
nées d'échanges culturels, des journées d'ani— des responsables du dépôt d'abord la surveil-
mation sur le terrain avec les villes de Montpel- lance du site et ensuite sa réhabilitation. A ce
lier, Nimes et Marseille , Pour 1987,- est d'ores titre, Ie dépôt a été clôturé et des analyses des
et déjà défini dans le programme de la Forma- eaux ont été réalisées. Elles ne font pas ressor-
tion Professionnelle Continue, le renouveau du tir de pollution grave autour du site,
tourisme rural dans le cadre de la polyactivité
rurale. Ce dépôt figure parmi les 106 points noirs réper-
toriés par le Ministère de l'Environnement,
Pour tous renseignements complémentaires,
s'adresser à: Le cas de 95 de ces points noirs peut être consi
déré comme réglé, même si certains d'entre eux
Fédération des Associations Camarguaises sont encore sous surveillance,
Environnement et traditions
Lbis, rue Sadi Carnot Pour les autres points noirs, pour lesquels l'ac—
30220 AIGUES MORTES. tion administrative n'a pu encore aboutir, comme
à Néry-Saintines, Alain Carignon, Ministre de
l'Environnement, a décidé l'envoi d'une mission
de l'lnspection Générale de l'Environnement pour
dégager des solutions permettant leur traitement
·· dans les meilleurs délais. Le cas de Néry- Sain-
tines sera traité en priorité.
Par ailleurs, le Ministre de l'Environnement a
demandé aux Directions Régionales de I'Indus-
trie ct de Ia Recherche et à l'Agence Nationale
pour la Récupération et l'Elimination des Déchets
(ANRED) de procéder à de nouvelles investiga-
tions pour compléter, le cas échéant, l'inven-
taire actuel,
N.B. La situation des anciens d' ôts de déchets
_., _$·' · industriels fait l'objet d'une ptîglication pério-
I   ` dique disponible à la Direction de la prévention
· ·- " ·-"' des Pollutions (DDP) Ministère de l'Environne-
ment (poste 26.47)
Lettre du hérisson n° Al. — Mai 86 7

[ suite I
UN           Cette affaire présente plusieurs particularités
ET Les Ass0c1AT10Ns DE PR0TEcT10N DE LA ‘“‘°"”““‘“ ‘
NATURE - spécificité de la pollution 2 pollution atmos-
phérique proche (abords immédiats du puit$). fai-
blement toxique pour l'homme mais créant de
Schoenensteinbach, hameau du bassin potassique nombreuses nuisances pour la vie quotidienne:
dépendant de la commune de Wittenheim, subit oxydation des métaux, brûlures des végétaux,
depuis quelques mois une pollution atmosphérique accidents électriques, poussière abondante, odeur
particulière 2 la pollution saline des MDPA saline désagréable, etc.
(Mines de Potasse d'Alsace), Le hameau est situé
à proximité d'un puits de mine qui servait de- - spécificité des parties en présen:.e 2 le hameau
puis son_` forage à la descente de matériel au est isolé en zone minière ; du fait de sa situa-
fond ainsi qu'à l'entrée de l'air servant à ven- tion géographique ses habitants sont les seules
tiler les galeries. Or, en avril 1985, suite à victimes , du fait de sa population qui ne com
des pressions syndicales, les MDPA ont inversé porte aucun mineur, l'intérêt des habitants pa-
le système de ventilation, ce qui eut deux consé rait contraire à celui des mineurs, Les MDPA
quences antinomiques 2 s'appuient sur le soutien syndical pour refuser
toute transformation et n'ont eu aucun contact
- une amélioration des conditions de travail des avec les riverains, L'opinion publique locale
mineurs 2 diminution de la température et de soutient peu les riverains du fait du grand
l'empoussiérage sur les chantiers du fond, nombre de mineurs et des blocages. de route
mal compris,
- une pollution du hameau 2 la totalité de l'air
empoussiéré du fond qui auparavant sortait par Problèmes juridiques 2
plusieurs puits sort maintenant par le puits de
Schoenensteinbach. - MDPA constestent l'origine du préjudice subi
par les habitants 2 les dommages seraient dus
Cette modification a été faite sans qu'en soient à la route,
informés ni les habitants du hameau, ni la com-
mune, l'affaire ayant éclaté au grand jour suite - aucune autorisation ne parait avoir été donnée
au constat par les habitants de diverses nui- pour l'exploitation du puit5en refoulement,
sances 2 odeur désagréable, poussières, dégâts
sur la végétation, puis dans un second temps Problèmes de stratégie d'action2
formations, sur les transformateurs EDF, d'arcs
électriques, dus aux dépôts de sel provoquant - isolement de l'association de défense
à plusieurs reprises des court-circuits qui ont - actions maladroites
endommagé les installations d'une ferme du ha- - aucune véritable expertise n'a été faite.
meau et entraîné des coupures de courant.
Daniel DASKE.
Une association de quartier s'est créée regrou-
pant l'ensemble des riverains (environ 150) qui
suite au refus de dialogue des MDPA a manifesté
cn bloquant la route traversant le hameau afin
de faire connaître son problème.
A l'heure actuelle, la situation n'a guère évolué
- suite à des demandes municipales une analyse
des rejets a été effectuée par les MDPA qui don- C Il
ne uniquement un niveau quantitatif des pous-
sières rejetées (sans préciser la teneur de cel-
les-ci ni le débit d'évacuation habituellement
utilisé).
Depuis mars 1986, les MDPA procèderaient, de
leur propre initiative, à l'arrosage des pous-
sières, ce qui réduirait les rejets de moitié.
- un représentant des habitants du hameau a
été entendu par le préfet qui nommera un ingé-
nieur agronome chargé d'enquëter sur les nui-
sances à la végétation.
Lettre du hérisson n° LL - Mai 86 8

GRACE A LA FRAPNA ISERE 33 - URGENT — RECHERCHE OB]ECTEUR POUR 2 ANS
   
        La SEPANSO recrute à partir de mai 1986 et pour
une durée de 2 ans un objecteur motivé par la
_ protection de la nature, ayant le sens des res-
H ne manquîït P1‘f5_q“€ C€1a· lé FRAPNA Isère ponsabilités , travail de secrétariat (dactylo),
se propose d accueillir en Dauphiné 15 phoques Coordination et Suivi de dossiers.
gris (pardon, 15 adhérents de la SEPNB, c'est
la même chose) avec leur famille pour 15 jours, Lieu de travail l BORDEAUX
3 semaines. A charge de revanche. Ce qui veut
dire que l'an prochain, nous devrions voir des 5·adre55er a l
Chamois s'ébattre à Molène ou Ouessant...
SEPANSO
Où allons—nous, si les associations de la Fédé Avenue des Facultés
se mettent à pratiquer le libre—échangisme! La Université de Bordeaux l
5&CY.`O··S&lDt€ KUÈODOIULC V8 5'€StOm'p€Y.`. Les BY.`€·      
tons vont demander à siéger au Comité de massif
de l'Oisans et les Dauphinois à celui des Monts Tél, 56_80_68_00 poete 368
d'Arrée,
Aux dernières informations, ce projet d'échange
aurait été élaboré lors de l'AG 85 à GRENOBLE,
Qu'il soit couronné de succès et que d'autres
suivent. LlMOGES et la prochaine AG seront l'o—
casiôn , espérons—le, d'un développement de ce
typÉ` d'échange, Toutes les associations y ont
avantage,
.  À .,
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3:% c,'eA`,` encore leân 1; mer .
Lettre du hérisson n" lill - Mai 86 9

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W TG` HERE €’ SQN
— ~ FATEGN
SEEGIAL ÀSDSCJGL J A  
S O M M A I R E
LE LIVRE VERT DES ASSOCIATIONS ........................ P. 2
EUMEURS : DE EERI0T A vADR0T N·y A-T-IL QU·UNE
EAREE D·ECART .............................. P. 3
STRUCTURES DE LA EESPN ET MODALITES D·ADRESI0N ..... P. 4
MINISTERE : LES CONSEILLERS TECHNIQUES ............... P. 4 .
LETTRE A M. CARICN0N, MINISTRE DE L·ENvIR0NNEMENT.. P. 5
CONSEILS DEPARTEMENTAUX DE LA CHASSE ................. P. 6/8
S'AE0NNER A LA LETTRE DU RERISS0N .................... P. 9
SPECIAL ASSEMBLEE GENERALE
PRESENTATION DES CANDIDATURES AU CA
DE LA EESPN ............................................. P. 11/25
RAPPORT M0RAL .......................................... P. 26/33
BILAN FINANCIER ...................................... P. 34/36
PLANNING DE L·ASSEMELEE GENERALE .................... P. 37
PETITES ANNONCES PRATIQUES ............................ P. 38/40

` BIENTOT LE LIVRE vw DES ASSOCIATIONS \
LE LIVRE VERT DOIT ÉTRE ÉDITÉ TRÈS PROCHAINEMENT.
A LES RÉPONSES A NOTRE OUESTIONNAIRE DATENT DEJA DE PLUS
D'UN AN. DEPUIS. DES MODIFICATIONS SONT PEUT·ÉTRE INTER·
NUES AU SEIN DE VOTRE ASSOCIATION. Vous POUVEZ NOUS LES
FAIRE SAVOIR. SOIT EN VOUS ADRESSANT DIRECTEMENT AU STAND
FFSPN A ¤.’A.G A LIMOGES, ou EN FAISANT PARVENIR un
COURRIER AU SERVICE PROMOTION AVANT LE 16 MAI PROCHAIN.
L MERCI D'AVANCE.
NES?
 

' I
  - Bien sûr lesdits protecteurs s'investissent de
plus en plus dans des travaux d'inventaires de
nos richesses floristiques et faunistiques outils
DE   A   N’Y A T     indispensables pour assurer la sauvegarde de
"   9 notre patrimoine naturel sur le long terme.
— Bien sûr, lesdits protecteurs, comme tout un
Décidément, les déçus du mouvement associatif îtgîâïgl') subissent une cmsc de crmssancc (Cest
font des petits dans le monde du journalisme.
Nous avions Louis BERIOT et son Bazar de la ·
Solidarité en 1985 (cf Lettre du Hérisson n° 26 Bien Sûr-° €tc"`
15 juin 85), nous avons aujourd'hui Claude- .
tteste vestes et   eteet-tt sseteges les ses- 2;:ëî—ëtc2êVî,T1ï_'è<;1Ã5rglaciuëmclgtïîaiâcîxiïîîîîycs
niers écolos" (in Les natures du Vert, éditions ' '
Autrement 1986 pp. 186-202). Si l'on en croit · ‘ .
te,s.tet1e>~te·ts se t'e···t Ytsttet ses sejetettettt È?.iZSî“TFJi§S‘°î.S“§igÉîÉ ÈÈ'àÈîîS"Lîé5c.ÉLitîd.°‘Èï
d ailleurs celles de certains membres de l'en— remedieble 7 ' .
tourage de l'ancien Ministre de l'Environnement, ` `
nous serions, "vu de l'extérieur", sujets. à sta- ·
stttssttetw e tsssemeet- "Pse···tese seesesstets :*2..%:2; 'Z,î`àî1â’È5.Ñɒ""ÉÉê“'ë‘ Éî’,l‘."’îï5‘Z.‘ê‘.ît
(sic) l'adhérent tend à remplacer le militant" (auqvu de neue anelpse d` '1 .t·V€
(queue est le Seconde segsessteth 1'auœur ne l'on ne saitq as très b}ien' mîaisquîeîa cnqacl-caîs
le du p°im)' nus ont manifesté' H5 Om défilé' d'im ortance En oracle a tdu'ours raison) (1)p
ils ont occupé" etc. Abomination des abomina- P ' ‘ J '
tmn5' 115 ne le font plus' Nos activités ne sont-elles que des fantasmes?
Les nouvelles generations ne semblent pas dé_ Ne sommes-nous pas des non-êtres ?
sireuses de chausser les savates de papa-maman . . . . .
ou de tonton et il n,y e même plus le moindre âîàîgptëîgânâjpâstiog,1aAèaquelle il nous lfaudra
bout de calicot à se mettre sous la dent. Les   ‘
bons vieux stéréotypes du militantisme de papa ,_
ne font plus recette. L'on ne peut même plus   lîh;5 Taura de n°n`€“-cs ensemble' plus °"
concélébrer les grands messes manifestives d'an- mgo c a"‘
tan qui flcuraient bon les célestes senteurs des _ P RAFFIN
gaz lacrymogènes (à cet émouvant souvenir,   ‘ _1 86
j'ai la larme à l'·oeil). Et donc, comme dit l'a- es avm
mi VADROT, "l'écolo prend place, il faut le dire
parmi les espèces en voie de disparition". C'est '
` ' ' 1 d`t... ,
vrai pmsqu on vous È 1 (1) Curieusement, comme le faisait remarquer
li tt'; scggtts se selles gsm Ve';) 5;   É“'.l..î‘·î,î.é"“1ï."î`§’.îc'L‘.Ã.St" «ï‘§3°`??Z.°.'t.îZ."§î,“î.‘i`€ï
pus e poursuivant ans nos e es cam- _ _ _ _
pagnes les neeeles manife5tati0nnail_e5,, (le eha5_ le, journalisme 'd'enquête, le journalisme des
· faits est eu re andu en France. ll est lar e-
· o
se C est namœl"`)? ment suppïanté plar le journalisme d' pinion âui
Mon bon Monsieur, je vous l'affirme, l'environ- Xu de Qsts du temps au gré des cngoucmcms
nement, la protection de la nature, l'écologie, U momen ‘
tout Qa n'exi$te plus puisqu'on vous le dit !
- Bien sûr, lesdits protecteurs organisent de
plus en plus de sorties d'initiation à la nature,
d'expositions, de débats dans la France profonde ((· 9 ‘~
C A
- Bien sûr, lesdits protecteurs de plus en plus,
participent, concertent, sont reconus comme par-
tenaires valables là où ils étaient absents, il )
y a 10 ans. É
\K2-
— Bien sûr, lesdits protecteurs, de plus en plus,
gèrent pour le compte de l'Etat les réserves na-
turelles, pour leur propre compte les milieux
biologiquement riches dont ils se sont assuré
la maîtrise foncière (par achat ou par location
à longue durée). '\
Lettre du hérisson n° A4 - Mai 86 3

MINISTERE
  ATTRIBUTIONS PROVISOIRES DES CONSEILLERS
MODALITES D ADHESION TECHMQUES
1/ Pour des raisons d'efficacité, externe et in-
terne, la FFSPN entend adopter une structure M' BALLU :
pyramidale ré ionale ; les départements ou au- _ _ _ _ ,
tres entités tratives ne sont ni de son ` slllvl de toutes aetlvlles relevant de la DPN
fait, ni de son ressort direct. ` Sltes naturels
2/ Les associations de dimension manifestement M' DELPECH l
minimale peuvent adhérer directement à la Fédé- , _ _
 xemp1€ : la LPO, etc--- — questions internationales et européennes A
— relations avec le SGG
3/ Les situations acquises au ll avril l986 ne ` quesllems lmdgelslres ,
seront pas remises en cause, sauf accord des ` sulyl de la MED et de la DQV (hors Commmu-
intéressés, leur résorption est néanmoins souhai- Calle")
tée par la FFSPN dans les meilleurs délais. M- GUILHAUDIN : · -
4/ L'adhésion à la FFSPN d'une Fédération ré- _ _ _ ,
gionale étant une démarche mürement réfléchie ` slllvl des aetlvlles relevant de ,la DPP' en
de part et d·autœ, elle implique la œcOnnaE5_ SRE'IïlE· et de la Délegation aux- risques majeurs
sance par la FFSPN de cette seule structure ré- alnsleue les lllsques leclmologlques
g (ma c comme interlocuteur de plein dl-ou Outre son droit d'évocaUon naturel sur toutes
C'est donc par le seul biais des Fédérations ré- les affall_es'
gionales que doivent transiter et s'exprimer les ‘ , _ , , .
adhésions des associations départementales, lo- M' DUTARET', _ehal-ge de mlsslorhaupl-ès du Mlllls-
cales, etc... La cotisation suit le même chemin. ll-e est palltleullel-ement competent pour sulvl-e
les affaires relatives à la communication, aux
5/ Toutefois afin de ne pas bloquer le 5y5_ relations internationales et européennes et aux
tème et permettre son évolution, la FFSPN accep-— rappel-ts avec les eml-epl-lses‘
tera après avis de la Fédération régionale con- _ _ , ,
cernée, la collaboration d'ass0ciations départe— M' BQYER' Chëf d·=1$a‘>1¤·=g1¤¤Ã¤= ses âellvltâs
mentales ou locales. Celles—ci seront alors con- elasslques' sulvl-a ' bensem à Nîs Élùl,IeÃRl§,lIls le
sidérées comme correspondantes, et bénéficieront persolmel gl' en la sellce e ' ' cs
des seuls droits attachés à ce statut. problemes e eommlmleat lon'
Ces premières indications seront modifiées et pré
Adopté par le Conseil d·Admim5tE.ati0n cisées lorsque l'équipe du Ministre sera complètée
le 11 avril 1986 de la FFSPN.
Lettre du hérisson n° L4 - Mai 86 6

620602+
DENVIR 62D6D2F
112 1136 w
FFSPN 260921F
A ATTN DE M. CARIGNON: MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT.
MONSIEUR LE MINISTRE:
NOUS VENONS D’APPRENDRE QUE CERTAINS PRESIDENTS DE FEDERATION
DE CHASSE PERSISTERAIENT A VOULOIR REMETTRE EN CAUSE LES CONSEILS
DEPARTEMENTAUX DE LA CHASSE.
NOUS TENONS A VOUS REAFFIRMER : AVEC LA PLUS GRANDE ENERGIE:
NOTRE SOUTIEN AU DECRET CREANT CES CONSEILS.
LES CHASSEURS ONT RECLAME A COR ET A CRI LA DE CONCENTRATION DES
DATES D'OUVERTURE DE LA CHASSE. SAUF EN CE OUI CONCERNE LE GI-
BIER MIGRATEUR OUI DOIT RESTER DE GESTION NATIONALE: NOUS AVONS
APPROUVE CE PRINCIPE. LA DEMOCRATIE EXIGE OUE LES DIFFERENTES
PARTIES PRENANTES (CHASSEURSÉ AGRICULTEURS ET FORESTIERSÉ INTE-
RET GENERAL) PUISSENT S'EXPRIMER SUR LES PROPOSITIONS ENVISAGEES.
L'EFFICACITE COMMANDE OU'UN VRAI DEBAT ENTRE LES DIFFERENTS IN-
TERETS PUISSE AVOIR LIEU. LA CREATION DES CONSEILS DEPARTEMENTAUX
DE LA CHASSE PERMET DE REPONDRE INTELLIGEMMENT A CES DEUX IMPE-
RATIFS.
LE DIALOGUE: SURTOUT OUAND IL N'A OU'UN POUVOIR CONSULTATIF NE
PEUT ETRE REFUSE OUE PAR DES PERSONNES SECTAIRES ET A COURTE VUE.
NOUS TENONS: MONSIEUR LE MINISTRE: A REAFFIRMER NOTRE SOUTIEN LE
PLUS TOTAL AUX POSITIONS OUE VOUS AVEZ DEJA PRISES SUR CE SUJET.
LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE NE COMFRENDRAIENT PAS
ET DONC NE POURRONT ADMETTRE UN RETOUR EN ARRIERE. _
IL NOUS SEMBLE PLUS EFFICACE D’ECHANGER DES ARGUMENTS SERIEUX
ENTRE PERSONNES RESPONSABLES PLUTOT OUE DE DEVOIR RECOURIR A LA
POLEMIOUE PUBLIOUE OUI AMENE TOUJOURS A DES EXCES PREJUDICIABLES
A.L’INTERET DE LA FAUNE.
NOUS COMPTONS TOUS SUR VOTRE FERMETE FACE A DES MANOEUVRES OU
LES INTERETS DE LA DEMOCRATIE ET DE LA RAISON SNT ABSENT5.
VEUILLEZ AGREER: MONSIEUR LE MINISTRE: L’EXPRESSION DE NOTRE
HAUTE CONSIDERATION.
J.P. LE DUC J.P. RAFTZN
SECRETAIRE GENERAL PRESIDENT.
œ
DENVIR 6206OZ*
FFSPN 260921F
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 5

REPUBLIQUE FRANCAISE
MINISTERE DE UEQUIPEMENT, DU LOGEMENT,
DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DES TRANSPORTS
`MINISTERE·DE L'ENUIRON_NEMENT
DIRECTIOV UE LA PRDTECTIOV
IE LANATURE Instmction PN/S2 N° 86/
Sezvice de la Chasse et ‘ ·
de la Faune Sauvage du 'I "
I4, bvulevaid du Géne'·zal Leclezc I hh    
92524 NEUILLY/SEINE CEDEX
Tél. 47.58.12.12 .
LE MINISTRE DELEGUE L
CHARGE DE L'EM/I 
à
M\»|. les PREFETS,
COMMISSAIRES de la REPUBLIQJE
OBJET : conseils départementaux de la chasse et de la 5aune sauvage.
Le déciet n° 86-330 du 7 mais 1980, publié au jouinal o§6iciel du 9
mais 1986, institue dans chaque dépaztement un conseil dépaztemental de la
chasse et de la (aune sauvage, et vous chazge de le mettze en place.
La ciëafion de ces conseils accompagne le t1ans§e1t aux
.commissai·ies de la République d'un ceztain nombze de compétences, jusqu'ici
dévolues au ministie. Celui-ci consdlte, dans la piiépazation des textes
conceinant la chasse, le conseil national de la chasse et de la 6au.ne sauvage
dont les conseils dépaztementaux sont les homologues.
 
LAN I I
Jui exécution : Pou1 in6o'im1tion ;
les Comnissaizes de la République 1 ex   les Dizecteuzs Régionaux à
les Dizecteuzs Dépazterrentaux de l'Ag·zicultu1e·et à la Fozêt 1 ex
l'Ag1icultu1e et de la Fozêt 1 ex MM. les Délégués Régionaux a
l'A1chitectu1e et à l'Envi1onnement 1 ex
C.E.M.A.G.R.E.F. — division chasse 2 ex
O.N.C. 10 ex
O.N.F. 10 ex
Lettre du hérisson n° 44 — Mai 86 6

- 2 -
Il etait indispensable en e55et que les chasseu·is· iepzésentants
diveises 5o·imes de chasse, les agziculteuzs, les Aoiestiees, les pzotecteuis de la
natuie et les scienti5iques soient appelés ai débattee localement de ces
_questions comme c'était le cas lozsque les décisions étaient piises au niveau
national.
Poue pzépaeez la campagne de chasse 1986-1987, vous auzez ai eéuniz
le conseil dépaetemental de la chasse et de la 6aune sauvage des le mois de
mai peochain. La désignation de ses membees devea donc inteevenie dans les
plus b·ze6s délais.
1 - DESIGNATION DES MEMBRES
Vous veillezez à ce que les di55é·ients secteuis ge‘og·iaphiques, les
divees types et modes de chasse piatiqués et les di55e'·ientes 5o·imes
d'o1ganisation de la chasse existant dans le dépaetement soient eepeésentés
paemi les sept peesonnes quali6iées peoposées pat le Peésident de la 6éde'·iation
des chasseues.
Loisque des oeganismes scienti6iques (unive·zsités, CNRS, INRA,
CEMAGREF, etc...} aueont dans votee dépaztement ou à peoximité immédiate
des sections spécialisées dans la 5aune sauvage et ses habitats vous pouuez
Qaiee appel à la compétence de leuis membees. Dans les autees cas vous
désigneeez des peesonnalités qui, pat leu': 6o1mation ou leue activité
p1o6essionnelle ont une bonne connaissance de ces questions.
l/ous demandeiez d'aut·ze paet ai celles des associations ·ag1ée'es au
titee de l'a1ticle 40 de la loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 qui vous paeaissent
-localement les plus eepzésentatives en matieie de pzotection des mammiâêees
et oiseaux sauvages et de leuzs habitats de vous peoposee des eepeésentants. Il
paeait souhaitable, pou': peemettee un teavail const1ucti6 du conseil, de ne
ietenie ni la 5édé·iation des chasseuis, déjà peésente à un autie titee, ni les
associations qui mani6estent une hostilité de peincipe à la chasse et aux
chasseues.
Poue l'ensemble des désignations je vous demande de choisie de
p·ié5é1ence des peesonnalités eésidant dans le dépaetement. -
Des dispositions paeticulieees seeont adoptées pout les dépaetements
de [Pastis, Hauts—de—Seine, Seine—Saint—Denis, Ual—de—Ma·ine d'une paet, Essonne,
Ual-d'Oise, Vvelines d'aut·ze paet, dans lesquels les chasseues sont ozganisés en
6édé1ation inteedépaetementale.
2 - COMPETENCES DU CONSEIL
Elles sont 6ixées paz l'a·iticle 2 du déceet.
Ces missions sont les mêmes que celles qui sont impaeties au
Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage vis ai vis du ministee
chaegé de la chasse.,
Lettre du hérisson ¤° 44 - Mai 86 7

- 5 -
Ceztains textes, notamment le deczet poztant deconcentzation de,la
Qixation des dates d'ouve_ztuze et de clôtuze de la chasse, mentionnezont
expzessement la consultation du conseil depaztemental de la chasse et de la
Qaune sauvage tc.o.c.F.s.1 pzealablement à votze decision. Cette 6ozmalite
seza alozs substancielle, son de'6aut entzainant la nullite de l'acte.
ll impozteza de zappe lez claizement que les C.D.C.F.S. ne se
substituent en zien aux commissions legalement constituees paz ailleuzs comme
‘°la commission des degats de gibiez et du plan de chasse. Cela ne vous intezdiza
pas d'intezzogez le C.D.C.F.S. suz les pzoblemes genezaux poses paz les degâts
de_ gibiez ou la gestion des populations de cezvides.
3 - FONCTIONNEMENT DU CONSEIL
Les conditions de ·6onctionnement du conseil sont celles du dzoit
commun.telles qu'elles sont pzecisees paz le chapitze III du deczet n° 83-1025
du 28 novembze 1983 conceznant les zelations entze l'administzation et les
usagezs, dont un exemplasize etait joint à mon instzuction PN/S2 n° 86/6 du 13
mazs 1986.
_ En cas d'empêchement, les titulaizes devzont assuzez leuz
zemplacement paz leuzs suppleants. Il n'est pas_ pzevu de pouvoizs, seules
pouzzont emettze un avis les pezsonnes qui' assistezont aux seances.
La dizection depaztementale de l'agzicultuze et de la 6ozêt zedigeza
un compte—zendu detaille de chaque seance qui attesteza de la tenue et du
contenu des debats. `
_ Pouz ceztaines a66aizes uzgentes, vous pouzzez etze appeles à
consultez le conseil (ou une instance zestzeinte qu'il auza lui même designe en
son sein à·cet e66et) selon une pzoceduze accelezee : convocation dans un
delai de 48 h, ou consultation telephonique paz exemple. La plus gzande
souplesse seza de mise dans ces zecouzs au C.D.C.F.S. qui vous aideza à 5aize
6ace aux situations exceptionnelles comme paz exemple les vagues de 6zoid.
t t i
Vous voudzez bien me zendze compte, sous le timbze sa la Dizection
de la Pzotection de la Natuze, sezvice de la chasse et de la 6aune sauvage, de
la designation des membzes du C.D.C.F.S. et de la tenue de la zeunion
d'installation, et me saisiz de toutes__di6§icultes que vous pouzzez zencontzez.
iii
Uinstzuction PN/$2 n° 86/6 du 13 mazs 1986 est abzogee.
 »1?""-
Alazn CARIGNON
Lettre du hérisson n° AA - Mai 86 5

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adresse de l'association) , certifie que la personne désignée exerce une
responsabilité dans l'association et peut recevoir l'édition spéciale asso--
ciation de la Lettre du Hérisson
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Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 9

* r _ . F *
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 _ _ _..... _ .  _ .-   Z -   · ·,     .- --·   --.   .  . .  . --  ·
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désire m'&bonner pour un an à la Lettre du Hérisson. I
Ci—j,oint mon rÈglem€nt de 600,00 F
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PRESENTATION DES CANDIDATURES AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DE LA FFSPN
Daniel BEGUIN
Né le 23.10.1951 à Mayot (Aisne)
Chers Collègues,
J'ai l'honneur de vous faire part de mon intention de
renouveller ma candidature au Conseil d'Administration de la
F.F.S.P.N., étant sortant pour cette Assemblée Générale de
Limoges.
Depuis trois ans è la F.F.S.P.N., j'ai pleinement
conscience de ne pas avoir effectué tout le travail nécessaire
qui m'était dévolu étant qu'il est difficile d'assurer sa subsis-
tance professionnelle avec une large disponibilité au sein de la
Fédération. Quoiqu'il en soit, il est plus que jamais indispensa-
ble de participer activement et dans la durée aux travaux de la
F.F.S.P.N. qui représente pour nous tous le seul organe politique
de négociation avec les élus, les ministères et autres grandes
administrattons.
Les années qui s'annoncent devant nous parraissent
bien hasardeuses pour la F.F.S.P.N. et ses associations membres
et il est à craindre qu'une certaine forme de libéralisme sauvage
défigure et épuise encore plus ce qui fait l'originalité de
notre pays, l'hétérogénéité de ses ressources naturelles. C'est
dans cette optique de la conservation de nos ressources naturelles
que je me suis engagée plus particulièrement au sein de la
F.F.S.P.N. è travers notamment la campagne Milieux Naturels et
la participation aux travaux de la loi Pêche, des réseaux agricu-
lture et forêts. J'entends continuer cette tache au sein de la
Fédération car elle` apparaît largement porteuse d'espoir et
susceptible d'apporter è la protection de la Nature une vision
plus cohérente et positive qui lui a tant marqué auprès du grand
public.
La F.F.S.P.N. doit en outre développer largement la
recherche de ressources propres pour éviter l'écueil des subveni-
tions.
Cela ne peut se faire que par une large symbiose entre
la F.F.S.P.N. et ses associations membres ainsi que par le
développement accru de la fonction Marketting. L'argent libre
d'utilisation et des contingences politiques est certainement
l'outil indispensable è la liberté d'expression de la F.F.S.P.N.
C'est mu1 des objectifs prioritaire pour la F.F.S.P.N. que je
m'efforcerais de promouvoir.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 1]

Alain CLEMENT I
Loriol le 26.05.1986
Monsieur le Président,
, F.F.S.P.N. PARIS
' N
OBJET:Candidature Monsieur le Président,
au C.A. FFSPN. .
Faisant suite à votre demande, j'ai l'hon-
neur de proposer ma candidature au poste d'administrateur de
,la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature
` Mon profil .Age: #6 ans
.Profesmi0n: Officier pilote retraité ‘
¤Membre du conseil d'administration du R.O.C.
.Président en exercice,et fondateur de 1'AS.P.A.S.
(ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DES ANIMAUX SAUVAGE
affiliée à la F.R.A.P.N.A. DROME. (en cours FFSPN)
.Victime de manoeuvres d'intimidations, et d'un pro-
_ ces diffamatoire intenté par la fédération des chas-
seurs de la drôme. Procès a né en remière instance
_ et en appel (jugement du 2É.%ë.86 GRENOÈLES.
Mes objectifs
1° Lutter contre toutes formes d'exploitation abusi1
_ · des animaux,et leur venir en aide par des moyens cox
crets.
2° Défendre la démocratie en s'opposant aux excès de
la chasse (obtention du droit de non—chasse, respect
des règlements nationaux, et accords internationaux:
3° Lutter contre toutes lex pollutions et dégradatic
de l'environnement.
#° Concrétiser notre rôle pédagogique (auprès des
jeunes en particulier).
5° Développer de nouvelles ressources financières
(publicité sélective en particulier).
6° Amener un plus large public à "pratiquer" et à ai
mer la nature, en insistant sur ses attraits, et en
évitant les constats plaintifs, toujours démobilisa-
teurs.
Vous remerciant de bien vouloir présenter
ma candidature lors de la prochaine assemblée générale, veuille:
agréer Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments re:
pectueux et dévoués.
É?
/ 
/ ..
Lettre du hérisson n° 44 — Mai 86 12

And ré DENA 1 SGN aC;LLL.ViILàël.L!1;Z.F?¥i<;ü;1si§l.l9JS.-.DLi..Lè--.N..&.T£RE
Docteur en Ecologie.
La formation universitaire en Ecnloqie m'a permis de
reconnaitre la grande valeur des caractères naturels du Langue-
d¤c~R0ussi110n et de l‘impéri0usc nécessité d'intr©duire ia préser-
servation da cas richesses dans l'èqnil1br@ rùgionml. pour ë11HS—
mème, mais aussi comme future ressource du d¢ve10ppsm@nt économique.
Dans le but dw miœux cwnnaïtrw vr faire connaître au
public 1'élêmenL naturel de l'envirnnnement en de participer plus
concrètement à son devenir, i'al adhéré à lm Société de protection
de la nature du Languedoc-Roussillon lors de lu création de sa
Section montpellléralne. en 1978.
A la suite dv Jean Noël LHHRITIHR, j'ai assumé la Prési-
dence de cette Section dont 1'acLivité a rapidement dépassé le
cadre Qéographique Premier Dour s'èLendr0 au Souniën dè`\‘activitè
de la Société dans la département ds 1'HèrnuIr.
L'ana1yse des Etudes d'impaCL et dvs projets d'amènage—
ments multiples qui constituait une grande partie du travail de
l'ass0ciati0¤, connue pour la qualité des renseignements qu'œl1œ
pouvait fournir aux diverses autnritès et niveaux de dèrisiuns.
s'acc0mpag¤e de multiples activités publiques: reunions régulières
a 1'usage des intéressés, membres ou sympathisants, expositions,
conférences, etc.
En 1982, la S.P.N.L.R. m pu bénéficier d'un p0sLe F.O.N.—
J.E.P. sur lequel j'ai été engagé comme Animateur et Chargé des
Etudes. Ce double rôle consiste à aider à la rèa\isati0n dws mani-
festations publiques ds la structure rèqionsle de la Société ou de
ses associations départementales en locales membres, d'une part,
à faire les travaux scientifiques nécessaires pour les études con-
Fîèas à la Société, d'auLre part.
Egalement en 3982. pendant le premier semestie, la S.P.—
N.L.R. a été chargés par la Délégation regionale à 1'Architecture
et à ]'Envir0nneme¤r, dc la COOTUIHEÈÃOH des Etats régionaux de l'En~
vironnemœnt décidés par le Ministre Michel CREPEAU. Cette tâche
m'a été donnée, et j'ui pu ainsi. on uîdant un déroulement de ces
Etats, approfondir ma connaissance du milieu associatif régional
(plus de 350 associations a0n1avtéos>, les problèmes posés et les
manières de les aborder par chacune.
A la Suite de ces Etats régionaux. j'ai préParé acti-
vement la création du Comité de liaison des Associations pour
i'Envir0¤nement dans la Région donn je suis, depuis 1983, le Secré-
taire général. Cette activité m'mmène à conserver un contact étroit
avec les Associations, à assurer leur réprésentation dans de nom-
breuses réunions, a faire circuler au maximum l'inf0rmati0n. soit
entre les Associations et ips interlocuteurs dxvœrs, soit entre
elles. Des réunions trimestrielles d'un Conseil d Administration
de trente membres assurent une activité régulière, en plus de la
diffusion de documeuns, comptv-rpndus, etc., uw 1 organisation de
stages de formation ou de documentation. Le comité de liaison a été
doté d'un poste F.0.N.l.E.P. nncup¢ par un Animateur dont je suis
responsable.
Je participe depuis septembre 1985, aux réunions du Con-
seil national de la F.F.S.P.N. comme représentant du Languednc~
Roussillon.
Lettre du hérisson ¤° 44 - Mai 86 13

M. Marc DESCHAMPS
Docteur ès sciences, professeur, géologue, collaborateur adjoint au B.R.G.M
laboratoire de physique du système solaire de l'observatoire de Meudon
Officier des palmes académiques.
je suis membre du comité scientifique de l'URVN (Union régionale pour la dé-
fense de la vie et de la nature en Provence Côte d'Azur). ]'ai représenté cet
organisme à l'occasion des diverses manifestations de défense de l'environne-
ment au plan national. ]'ai participé en 1983 et en 1984 aux travaux des ré-
seaux forêts et agriculture. ]'ai étécooxdinateur du groupe 5 du réseau Agri-
culture animé par Germaine RICOU. ]'ai présenté des articles à ce sujet lors
du Congrès national de la Fédération à Mulhouse et à Vichy. Il est regret-
table que le Sud Est de la France ne soit pas représenté au sein de la Fédé-
ration. ]e crois fermement à l'utilité de cette représentation, afin de rendre
plus crédibles les nombreuses associations qui sont regroupées au sein de
l'URVN. En effet, l'URVN regroupe 250 associations. Elle constitue une force
associative de défense de la nature contre le serpent de béton et livre une
bataille incessante contre les endigages, les spéculations; le saccage des
sites, lespol.lutions, 'les nuisances et les marinas. Elle a été à l'origine de
la protection de secteurs sensibles commes les BAOU, le Col de Vence, la baie
d'Eze, les collines niçoises...
Nos préoccupations essentielles sont :
Les nuisances, le reboisement, les _min;es d'uranium dans l'Estérel et le Mer-
cantour, les incendies, l'élimination des déchets et leur récupération.
Nous luttons contre la prolifération des décharges sauvages et pour une meil-
leure organisation de la lutte contre les feux de forêt-, véritable calamité
dans le secteur du Sud-Est.
]e suis très sensibilisé par les problèmes concernant l'aménagement du littoral
et des Alpes Maritimes, principalement du littoral de la plaisance et la cons-
truction des nouveaux ports avec toutes les conséquences qui en résultent,tout
ceci se faisant au détriment des espaces balnéaires. Les diverses associations
adhérentes ont oeuvré et réalisé de nombreux dossiers ; il y a lieu de proté-
ger efficacement ` ce qui reste du littoral pour la création des réserves pour
la faune et la flore marines et terrestres. Dans cette région, les problèmes
posés par les zones énergétiques sont nombreux ; pétrole (nombreuses raffine;
ries dans le Sud Est) le charbon (centrales thermiques), les mines d'uranium;
le thermique (rejets), aluminium (boues rouges); nous voulons` dénoncer les
gaspijllages; en bref, nous sommes intéressés par les études d'impact, la con-
sommation de l'espace, le foncier,il est nécessaire de créer des organismes
locaux d'environnement et de mettre en place des procédures de recours. Nous
nous battons pour contribuer à l'assainissement du littoral dans les années
à venir.
Actuellement 150 des 1042 communes du littoral ne sont pas encore dotées de
station-; d'épuration.
Nous poursuivrons l'oeuvre entreprise par un grand "syndicaliste" de la na-
ture qui était notre ancien président, René RICHARD ("La Côte d'Azur assas·
sinée", Rondil) et par un pionnier français de l'écologie, Marcèl PAULVE, dont
le film "Rivières de Provence" a éveillé la conscience du public.
Lettre du hérisson n° 44 — Mai 86 14

Christian GARNIER
Administrateur sortant, chargé de mission auprès du Bureau
Malgré un engagement juvénile, et la prise de responsabilités associatives dès
1961 (à la SNPN d'abord, puis dans l'Homme et son Environnement- CIS), a
effectué à l'Ecole d'Architecture Paris- LaVi`Llette et à l'Ecole Centrale (en-
seignant associé). Chercheur et praticien indépendant. Au Bureau de la FFSPN
depuis sa création jusqu’en 1985. Co-auteur (avec ]. Ph. BARDE) de "l'Envi-
ronnement sans frontières", et auteur de "l'Environnement démystifé.- le dos-
sier français". Quagrante. trois ans. Membre du Conseil national de l'informa-
tion statistique , et du Comité scientifique "Eau dans la ville" (plan urbain)`.
Domaines d'intérêt (et publications):
- politiques d'environnement, institutions, démocratie locale
- aménagement régional, rural et urbain ; études d'impact ; conservation
des patrimoines,
— pollutions et nuisances, cycle de l'eau
- paysage (rural et urbain); écologie urbaine
- innovations ; méthodologies ; outils de gestion de l'environnement.
Motivations:
Démissionnaire du Bureau en 1985, après plus de seize ans de mandat, pour
en favoriser le renouvellement et tenir compte d'une moindre disponibilité,
souhaite se rendre encore utile au `C.A, en épaulant notamment le Bureau sur
plusieurs dossiers importants (décentralisation, réorganisation administrative,
études d'impact et d'environnement, participation, etc.) et en participant à
diverses réunions de travail.
Espère aussi contribuer à développer des actions sur la nature en ville, volet
important de la sensibilisation des populations urbaines à nos préoccupations.
Lettre du hérisson n° Mo — Mâî 86 15

ELECTIONS AU CONSEIL D'ADMlNISTRATION DE LA FFSPN 1986 ` I
Guy JOURDAN
Administrateur sortant (élu en 1983), retraité (66 ans) donc
disponible, j'ai l'honneur de présenter ma candidature au
renouvellement de mon mandat.
Parmi les activités que j'ai menées depuis mon élection, je
suis surtout fier d'avoir fait renaître le Conseil national
en sommeil depuis plusieurs années et d'en avoir organisé le
fonctionnement. Je continue d'assumer mon rôle de coordon-
nateur avec l'aide de tous les Délégués régionaux, ceux des
Associations nationales affiliées et les Membres du CA que je
remercie chaleureusement. Ainsi le Conseil National continue
régulièrement de fonctionner à la satisfaction générale.
J'ai aussi participé en son temps au réseau "Agriculture et
Nature", thème du COngrès de Vichy, d'une part au sein du Groupe V
"Evolution de l'élevage biologique" et "Petits élevages familiaux"
sous la direction de Germaine RICOU, d'autre part, au sein du
Groupe VI "Recherche et conservation des races et espèces en voie
de disparition" sous la direction de Pierre GUY. Ce dernier m'a
fait l'honneur de me confier la rédaction du chapitre consacré à
la Conservation des races d'animaux domestiques dans le rapport
final.
Entre temps, j'ai collaboré avec Pierre DELACROIX et J.-N. LHERITIER
à la détermination des critères d'admission des Associations â la
FFSPN.
En ce moment, je suis membre du réseau "Eau et pêche" de Ch. TOUZAN
et à ce titre je poursuis de multiples démarches auprès des
Associations concernées par les problèmes nés des projets d'aménage-
ment du Bassin de la Loire.
Mon objectif à long terme reste, comme chacun sait, la sensibili-
sation des consommateurs aux dangers des pollutions d'origine
agricole avec, par voie de conséquence, la promotion progressive
de l'agrobiologie.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 16

Patrick LEGRAND
]'ai l'honneur de vous demander de proposer ma candidature comme adminis-
trateur au Conseil d'administration de la FFSPN.
]e_pense en effet que le développement de la prise en compte du patrimoine
naturel et de l'environnement par la société française, leur gestion économe
et raisonnée comme leur intégration dans un aménagement du territoire bien
compris, en ville ou en milieu rural passent par le maintien et l'extension
d'un mouvement associatif fort. Et la FFSPN est à son niveau, un maillon es-
sentiel à un réseau à la fois divers et bien réparti mais aussi un contre- `
pouvoir attaqué.
Membre de la SNPN, je suis ce que l'on peut appeler un militant technique;
la force de notre lutte repose en effet , à mon avis, pour une bonne part sur
notre capacité à proposer, en général comme sur le terrain, des solutions al-
ternatives traduisant concrètement ce que valent nos utopies, à montrer que
si nos options sont souhaitables et souhaitées par un groupe de citoyens non
négligeables, elles sont aussi possibles et réalistes.
En effet, mon passé professionnel, vous le savez déjà conséquent, m'incite à
'penser qu'il est possible de dépasser la fausse contradiction dans laquelle
'beaucoup voudraient nous enfermer entre protection de la nature ou gestion de
l'environnement, et amlénagement du cadre de vie ou exploitation des ressour-
ces du milieu.
]'ai par ailleurs acquis plus récemment une autre expérience, cette fois-ci
politique, que je souhaite mettre à la disposition du mouvement tout entier
j'ose dire que rien ne se fait ou ne se fera si l'on s'exclut de ce monde que
d'aucuns pourtant rejettent. Quinze mois dans un cabinet ministériel - celui
de l'Environnement et même s'il m'a` fallu parfois - comme le disait Montaigne
trahir, mentir et massacrer (toutes choses ne sont pas loisibles à l'homme de
bien pour le service de son roi, ni de la cause générale et des lois. Le bien
public requiert qu'on trahisse et qu'on mente et qu'on massacre (..)" Livre
III, chap. 1 des Essarts) m'ont appris sans je crois me déformer que la di-
mension politique était inhérente à notre projet.
I Architecte à l'origine, un peu linguiste, archéologue et cartographe, passionc
né par ma problématique et attiré par les questions d'écologie urbaine et de
nature en ville (je fus un temps chargé de mission "ville" auprès de la Fédé
ration) je suis actuellement ingénieur de recherche à l'lnstitut National de
la Recherche Agronomique, chargé aux côtés de ]. LECOMTE de la cellule "En-
vironnement".
Elu, je placerais mon action au sein du C.A sous la coupe simultanée de Z,
principes : l’imagination (indispensable pour faire descendre nos idées au
niveau du terrain), la clarté (rien ne se fait sans l'adhésion et l'argument),
le réalisme (l'efficacité se mesure concrètement sur le terrain et je ne suis
pas satisfait des combats perdus d'avance) et la vigilance (la pression d'exi-
gence ne doit pas s'éteindre une fois acquises des décisions et des assurances
Voici donc quelques unes des raisons qui me poussent à m'engager plus encore
auprès de vous.
Lettre du hérisson n° Al, -· Mai 86 17

]acques LECOMTE
Rédiger une lettre de candidature est toujours un exercice
délicat puisqu'il peut consister à tenter de se présenter sous le jour
le plus favorable, donc à falsifier la vérité.
Avant d'en arriver là, en fin de compte, je prendrai un
détour. Je souhaite que l'on réfléchisse sur ce que la Protection de la
Nature représente pour les français.
Sur le plan de l'engagement politique, peu de chose, nous
l'avons vu lors des récentes consultations. Mais pourtant je n'ai pas pu
rencontrer un Français qui ne-présente pas un intérêt quelconque pour la
nature. Forêts, oiseaux, cigales, papillons, fleurs-des champs, pureté de
l'eau, chacun finalement possède sa fibre sensible et serait un bon protec-
teur de la nature s'il comprenait que rien n'est indépendant, que son papillot
dépend des fleurs aimées de l'autre qui ne résistent pas aux herbicides, que
craint un troisième, etc...
C'est cela l'Ecologle, rien que cela, mais pour le faire
comprendre encore faut-il beaucoup d'efforts. Ces simples phrases ne se
trouvent pas dans les manuels scolaires et je pense que cela doit être
la tâche principale des sociétés de la Nature que de combler les lacunes
des enseignements,toujours en retard dans la définition des choses essen-
tielles, savoir que la lessive tue les lacs n'est-ce pas aussi important
que la structure interne de la cellule ?
Je pense d'ailleur$ que cette idée est largement répandue.
Les stages de tous niveaux dont on voit paraître les annonces ; les efforts
d'animati0n dans certaines réservesaen sont l'indice.
Il faut sûrement parfois être le gendarme de la nature,
mais combien plus fécond peut être l'effort d'information et de formation.
Il faut ainsi expliquer sans relâche ce que l'on fait,
pourquoi on le fait, et comment le petit fragment d'amour de la nature
qui reste toujours présent va perdre son objet si on ne l'élargit pas
immédiatement. C'est dans cette direction que j'espère pouvoir faire
oeuvre utile au sein du Conseil d'administration de la F.F.S.P.N.
' ]«>c¢ru», L E C•œP1T E
..,»-·-'Zî;7 --»-
Lettre du hérisson n° 4/, — Mai 86 18

MAILLET Colette
Responsabilités associationsi
- secrétaire générale de 1'ADEV (Association de Défense de l'Environnement
en Vendée). Membre de la FFSPN
- Membre du Conseil d'Administration de la FRAPEL (Fédération Régionale des
Associations de Défense de l'Environnement des Pays de Loire). Fédération
Régionale qui est en pourparlers avec la FFSPN pour son adhésion.
Objectifs:
Dans le cadre de l'ADEV : mettre en place un programme d'animation basé
sur la réalisation d'un cycle de conférences tous publics à organiser sur
l'ensemble du département de la Vendée (conférences avec débat` sur qualité
des eaux potables, usées domestiques et industrielles - problèmes des instal-
lations classées, etc..) En milieu rural organisation de débats concernant le
remembrement et le devenir des déchets animaux (lisiers...)
- poursuivre en collaboration avec le Président de 1'ADEV le travail réalisé
actuellement avec M. PASQUER, chargé de mission dd Ministère_ de l'Environne—
ment pour l'Aménagement des Marais de l'Ouest. "
Dans le cadre de la FRAPEL , suis particulièrement le dossier "EPALA" aména-
gement de la Loire (d'ailleurs échange de courrier avec M. TOUZAN de la
FFSPN).
Personnellement favorable à toutes tentatives d'actions communes pour les pro-
blémes de défense et de protection de la nature face aux grands aménagements
particulièrement sensible à ce qui peut favoriser la concertation entre les
ssociations et a et très attachée aux bonnes relations avec les mé-
dias.
Lettre du hérisson n° 44 — Mai 86 19

Philippe POINTEREAU
Cela fait environ 8 ans que je milite dans les associations de protection de
la nature. C'est à l'intérieur de la SPN Midi Pyrénées que j'ai découvert la
vie associative et au sein de laquelle je me suis impliqué. ]'y ai effectué du-
rant 2 ans mon service civil.
Dans ce cadre, j'ai participé aux réseaux "forêt" et "agriculture" de la FFSPN
C'est grâce au fonctionnement dynamique et efficace de ces deux réseaux que
j'ai fait connaissance de la FFSPN et d'un certain nombre de leurs adminis-
trés. ]e tiens à remercier personnellement Germaine RICOU, Christian GARNIER,
Pierre DELACROIX, Pierre GUY et Charles TOUZAN qui m'ont beaucoup appris
et qui, à chaque rencontre, me poussent à aller plus loin.
]e suis conscient de l'importance de la tâche qui nous incombe, je sais main-
tenant qu'il faudra faire des choix et bien cerner notre action si nos asso-
ciations veulent jouer un rôle efficace et durable.
Mes études d'agronomie, mes voyages d'étude à l'étranger (Brésil, USA,
Chine, Thaïlande) et ma connaissance de la région Midi-Pyrénées et de ses
acteurs, me permettent, je le pense, d'apporter une réflexion nouvelle au
sein de la FFSPN.
Actuellement, je suis salarié à l'association SOLAGRO dont le but est de déve-
lopper l'utilisation des éner ies renouvelables en milieu naturel.
8
Les sujets qui m'intéressent particulièrement se trouvent à l'intersection de
l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie.
je pense qu'aujourd'hui, notre dialogue avec les maires des communes rurales
et avec les agricultêurs doit s'intensifier car ils gèrent une part très impor-
tante de notre territoire. Le maintien d'une population rurale élevée est le
seul garant à long terme de nos milieux naturels.
Si les associations sont relativement bien implantées en milieu urbain, elles
le sont beaucoup moins en milieu rural. C'est une tâche à laquelle j'a1mera1s
m ' impliquer .
je suis profondément ému par la dégradation de l'environnement qui s'opère
dans les pays du Sud et que j'ai pu observer, notamment la disparition de
la forêt tropicale et toute la faune et la flore qui vont avec. Si nous avons
un rôle à jouer à ce niveau, ]'y participerai.
Depuis que j'ai posé mes pieds sur le Tibet et en forêt amazonienne, j'ai ac-
quis la certitude que notre planète est bien petite mais qu'elle est extrême-
ment belle.
Si je milite dans les associations, c'est tout simplement pour pouvoir continuer
à profiter du bonheur que j'éprouve avec une paire de jumelles en Camargue,
dans les Pyrénées ou en Baie de l'Aiguillon et parce que je crois profondé-
ment à la vie.
Un vol d'avocettes ou le cri d'un chevalier arlequin perdu dans les si.licornes
vaut bien une nuit de train et quelques réunions cloisonnées.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 20

i ' CURRICULUM VITAE
NOM : SERVAIS
Prénom : Bernard
Date de naissance : 29 Avril 1938 â PARIS 14ème
Adresse : I.N.R.A. - D.I.V. - La Minière - 78280 GUYANCOURT
Diplômes : Ecole d’Horticulture DU BREUIL
2 Certificats Arts et Métiers
Situation professionnelle :
- 1er Juillet 1956 : Entrée I.N.R.A.
(Technicien Stion de Lutte microbiologique)
— 1er Février 1975 : Ingénieur I.N.R.A.
(Stion de Zoologie Forestière)
— Janvier 1977 : Ingénieur I.N.R.A.
(Unité de Concertation sur l'Ecodéveloppement)
- Janvier 1984 : Ingénieur I.N.R.A.
(Direction à l'Information et à la Valorisation)
Situation Association : _ ·
- Décembre 1969 : Création de l'0ffice pour l'Information Ecoentomologique
(0.P.I.E.) - Elu Secrétaire Général Adjoint
- Mars 1973 : Elu Secrétaire Général
— 1985 : Elu Vice-Président jusqu'en Mars 1986
- 1977 : Elu Membre Conseil d'Administration de la F.F.S.P.N.
- 1980 : Elu Trésorier Adjoint de la F.F.S.P.N.
- 1983 : Elu Trésorier de la F.F.S.P.N. jusqu'en Mars 1986
Princiggux travaux :
ÉE-ÉÈÉÉÉ-Ã;'!;É;É· ’
- Mise au point d'une méthode de prognose du mélézin
- Mise au point d'une méthode de protection par lutte microbiologique
- Mise en route d'un journal concernant le département de Zoologie
É.E..ÉÉÉïÉ-ÉÉ-ÉÃQ;É;Ã;É· ‘
- Administration de l'Association regroupant 1 100 naturalistes -
Direction d'études "Impact du Camping sauvage en milieux naturels" -
Point biocoenotique zéro de deux zones humides.
- Mise au point de techniques d'élevages d'espèces d'insectes menacés
(Cartographie des Invertébrés). ·
- Expositions sur le thème Insectes et Protection de la Nature.
(l'Homme et Insecte - l'Insecte et Vous - l'Insecte dans son milieu).
- Fondateur et Animateur de la Formation I.N.F.A.C. Animateurs Nature.
- Coordinateur des5tage d'initiation,à l'Ecologie de terrain
etc ......
MARS 1986
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 21

SERVAN Jean ` '
Né le 6 mai 1947
Assistant au Muséum National d'Hîstoire Naturelle
Etudes
1967 Baccalauréat Sciences Expérimentales
1975 Thèse de se cycle en Biologie Animale
Recherches
1972-1974 Ecologie de la Tortue Verte à l'Ile Europa (Canal de Mozambique)
1974-1979 Recherches épidémiologiques a l'Institut Pasteur Paris
1979 Etudes sur les ZNIEFF Secrétariat de la Faune et de la Flore.
1980-1986 Recherches sur les milieux naturels (typologie, bilan),
Recherches sur la Cistude d'Europe au Laboratoire d'E¥olution des
Systèmes Naturels et Modifiés (Museum)
Secteur associatif
Depuis 1975 Membre de la Société Herpétologique de France
-membre de la commission de protection,
-suivi du dossier de ranching de la Tortue Verte par la Société CORAIL
à l'Ile de la Réunion:
-participation aux réunions au Ministère de l'Environnement,
-nommé expert par le Ministère de l'Environnement pour une demande
de dérogation de la Tortue Verte inscrite à l'annexe I de la Conven-
tion de Washington en 1981,
-exposé des conclusions du dossier d'expertise au CNPN,
-réalisation du dossier tortue verte pour la FFSPN pour la conférence
du CITES au Botswana, en 1983,
-réalisation du dossier tortue verte pour la FFSPN pour la conférence
du CITES à Bueno Aires, en 1985,
-co-fondateur (avec C. Pieau) du groupe Cistude,
1982-1983 Participation au réseau Tourisme de la FFSPN,
Co-fondateur de la Fondation Pour la Qualité des Eaux Potables; en 1983:
-sélection et suivi des contrats de recherche,
-réalisation de notes de vulgarisation destinées à la presse,
-contacts avec les journalistes,
co-fondateur en 1985 de l'Association Informatique Pour Tous, dans la commune
d'Othis (Seine et Marne),
Autres activités
1981-1983 Préparation des réunions de la Commission de la Protection de la Nature
au Museum (avec J.C. Lefeuvre et C. Sastre),
1983 Conseiller municipal de la commune d'Eve (Oise), commune rurale.

TOUZAN Charles
lngénieur agricole : licencié en droit et DEA (éco politique)
Chercheur scientifique à l'INRA. 'Station d'E::onomie et de Sociologie du Centre
de Recherches de Toulouse·Auzeville.
Responsabilités associatives
. Administrateur sortant de la Fédération, membre du Bureau (vice président)
. Président de "la Sauvegarde du Gers"
. Membre du conseil de Gestion du Fonds National de Développement de la Vie
Associative (FNDVA) au titre de la coordination associative "environnement"
. Responsable de la commission "eau et pêche" de la FFSPN
. ]e participe en outre aux côtés du Germaine RICOU à l'animation du réseau
"Agriculture" (préparation du colloque d'octobre prochain à Toulouse, négocia -
tion d'une convention avec la FNSAFER, etc..)
Perspectives
1° Continuer l’action entre rise dans le domaine de la estion de l'eau : les
textes d'application de la [oi pêche les plus intéressants pour la protection
de la nature (au sens strict) sont encore à négocier ! (commissiors de bassin,
microcentrales , etc . . .)
De plus, la loi de 1964 reste à actualiser :lés pouvoirs publics ont annoncé
à plusieurs reprises la mise en chantier d’une loi cadre pour une politique
globale de l'eau. Le rôle de la commission interne à la FFSPN sera de faire
ou refaire des propositions concrètes et de les faire admettre.
2° Améliorer les relations entre l'Agriculture et notre mouvement
- tant au niveau de l'administration (Ministère de l'Agriculture notamment)
- qu'au niveau de la Profession Agricole
Par exemple ; nos propositions, non retenues, en matière d'aménagement fon-
cier agricole devront être à nouveau négociéggà la faveur de la préparation
de tel ou tel texte législatif ou réglementaire.
3° Vul ariser-. .. à l'intérieur de la Fédé, les mo ens d'accéder aux crédits
du FÉDVA (formation générale des e'lus et étude, recherche et experimentation
sur la vie associative dans notre secteur).
Lettre du hérisson n° 44 .. Mai 86 23

c.M. vADRoT ` '
]ournaliste depuis 26 ans
Secrétaire général de l'A ssociation des__]‘ournalistes
pour la nature et l'écologie depuis 5 ans
Membre des Amis de la Terre
Membre de l'Association pour la protection de la nature
dans le Val de Loire
Responsable de la filière écologie de l'Université de Paris VIII
]ournaliste spécialisé dans les problèmes d'environnement, de nature, de ca-
dre de vie, de consommation mais en même temps journaliste "généraliste"
écrivant sur d'autres questions.
Carrière : en Amérique Latine, dans un magazine économique, grand reporter
à l'Aurore, journaliste au Canard Enchaïné jusqu'en 1985 puis journaliste
indépendant travaillant essentiellement pour GEO et Radio France (France Inter
et France Culture).
Auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels :"Déclaration des Droits de la
Nature" (stock), "Mort de la Méditerranée" (Seuil), "Ecologie, histoire d'une
subversion" (Syros), "La France sauvage" (Hachette), "Voyage du coeur de
la Nature" (Hachette), "la nature sauvegardée, parcs et réserves de France"
(Atlas). Et le numéro spécial de Que Choisir sur l'environnement publié en
1985.
Ma candidature, qui a peu de chances d'aboutir, en raison des critiques que
je formule depuis deux ans sur le comportement et la faiblesse de nos asso-
ciations, correspond à deux choses. D'abord au départ du Conseil d'adminis-
tration de mon Président Pierre PELLERIN qui n'a pas souhaité se représenter.
Ensuite, puisque j'ai critiqué, puisque j'ai émis des doutes sur notre fonc-
tionnement et sur notre efficacité, il était logique que j'essaie d'aller voir
comment "ça se passe".
]e suis persuadé que nous sommes en crise même si nous ne nous en rendons
pas toujours bien compte. Il suffit de lire notre bulletin intérieur pour en
être persuadé. Cette crise, quoi que puissent en penser certains, est d'ail-
leurs liée à l'état de décomposition avancée des Verts.
]e n'ai pas l'outrecuidance de vouloir proposer un "programme" à l'ensemble
des associations mais mon éventuelle présence au Conseil d'administration
correspond aux préoccupations suivantes :
. sortir de notre isolement relatif par rapport à l’opinion publique et par
rapport à la presse,
. changer de langage, changer notre image en la modernisant,
. devenir plus efficace$ dans notre fonctionnement en obtenant des mandats
clairs, en les exécutant sans discussions épuisantes et inutiles; puis en
rendant compte et en étant éventuellement sanctionnés par l'Assemblée Géné-
-rale,
. il faut rendre une part plus importante à l'action militante et offensive
en faisant attention aux pièges et aux délices de la cogestion. Nous avons
vgcation à être un contre-pouvoir, pas un pouvoir.
. La FFSPN doit donc, sur tous les plans, émerger aux yeux de l’opinion pu,
blique.
. La FFSPN ne peut plus se contenter d'être le plus petit dénominateur com-
mun de tous ses membres, ce qui la conduit à la paralysie.
. Enfin, c'est tout l'environnement et non pas nos points d'intérêts particu-
· liers qu'il faut prendre en charge
.... et ne pas nous raconter des "fables" sur ce que nous sommes et sur nos
farces.

· _ Daniel YON
Entomologie amateur, puis botaniste et naturaliste au sens large
Docteur de 3è cycle en Ecologie- Labo zool. ENS d'ULM
Ingénieur d'étude au Muséum National d'Histoire Naturelle (depuis 1971 au ser
vice Conservation de la Nature).
Engagement et expérience associative
. fondateur du Cercle Naturaliste des Etudiants de Hte Normandie (1966)
. fondateur de l’.U.R.C.A.N.E. (1976), Président depuis cette date.] 'ai veillé
en permanence à ce que l'URCANE, rassemblement d’associations,
- cotise au nombre réel des adhérents, auprès de la FFSPN
- obtienne par son dynamisme personnel et y compris auprès des instances
nationales des moyens conséquents,
- dispose d'une équipe pluridisciplinaire, qualifiée, permanente.
Parmi les traductions, les faits :
- une équipe fonctionnelle (5 emplois salariés plein temps créés) en anima-
tion et intervention sur les projets ; le recrutement par la région d'un de
nos anciens administrateurs puis salarié.
- une maitrise des Etats régionaux et du Comité de liaison qui en est issu
- un siège au Comité Economique et Social : Vice Président d'une des A com-
missions (Agriculture, Industries·agro alimentaire, Environnement, Tourisme)
- une politique contractuelle consistante Etat Région (1983 puis contrat de
plan 1984-88)
- un inventaire régional ZNIEFF confié à notre Comité Scientifique, inventaire
cautionné par la Région, inventaire le premier à être terminé.
Nommé au Haut Comité de l’Environnement, j'ai accepté après l'accord de ].P.
RAFFIN, de présider la Commission Espaces et Milieux.
Des objectifs pour la FFSPN
dont chacun pourra, au regard de l'expérience acquise à l’échelle régionale,
juger le fondement.
- valoriser l'action des associations. La Lettre du Hérisson a fait faire un
pas considérable dans cette direction. ll faut poursuivre et intéresser plus
encore les associations.
- faire élaborer des produits   identifiés (association vendeur et FFSPN)
après souscription, voire action à 3 à l’échelle européenne
- initier quelques grandes actions pour lesquelles les associations ressentent
un enjeu important qui est souvent interrégional (aménagement de la Loire,
actions méditerranéennes, tourisme et gestion du littoral...)
- en conséquence diversifier la représentation auprès des instances nationales
et asseoir celle-ci sur une base élargie
- gérer de manière rigoureuse la coordination
Lettre du hérisson n° M - Mai 86 25

RAPPORT MORAL
Mesdames, Messieurs,
Cette année encore, j'essaierai de présenter un rapport moral le
plus condensé possible, mais cela n'a pas été aisé. Le nombre.d'événe-
ments survenus l'année dernière, l'importance des décisions prises par le
Conseil d'Administration sur le fonctionnement de votre fédération sont dif-
ficiles à résumer.
De plus, le thème choisi pour notre congrès annuel, "Bilan et Perspectives",
mériterait un développement d'autant plus important que cette année marque
la fin de la gestion de 2 ans d'un bureau et le départ du lie président que
nous aurons usé en 18 ans d'existence.
Cette année a connu des événements importants :
- les discussions sur la réforme de la chasse dans le cadre de la mission
confiée au député COLIN,
- la rédaction des décrets d'application de la loi pêche,
- les discussions autour des lois montagne, forêt, littoral, etc.
- l'entrée en vigueur de la loi sur les enquêtes publiques,
— une vague de froid qui a fortement touché la faune de notre pays,
— les premières mesures (très très timides) pour lutter contre les pluies
acides et avancer vers l’essence sans plomb,
— la victoire au conseil d'Etat dans l'affaire des chasses de printemps.
La liste pourrait être longue mais je crois qu'il faut considérer
que nous n'aurions pu nous occuper de tout cela si :
— les associations n'avaient pas montré une cohésion exemplaire,
- la FFSPN n'avait pas la structure dont elle s'est dotée ces dernières
années.
Pourtant, ne nous leurrons pas, notre fragilité reste importante.
Même si notre capacité à traiter des problèmes s'est accrue comme jamais
elle ne l'avait fait, la quantité de dossiers augmente de façon encore plus
rapide. Si bien que nous sommes toujours en train de courir et que bien
souvent ,nous avons frôlé , voire atteint l'asphyxie.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 26

2
Comme je le disais plus haut, notre grande force c'est l'adhésion,
mais cela ne suffit plus. Le public s'intéresse chaque jour davantage à
la protection du patrimoine naturel et exige des associations une qualité
d’intervention à la hauteur de son espérance. L'administration recrute des
fonctionnaires soucieux du long terme et ceux-ci comptent sur les associa-
tions pour trouver un soutien qu'ils n'ont pas chez leur aînés. Les élus
commencent à peine à découvrir la nécessité de préserver l'environnement,
mais quand c'est le cas, ils comptent sur les associations.
' D'abord essentiellement scientifiques ou constestataires, les asso-
ciations ont mûri. Elles privilégient la participation, l'éducation et la
gestion. C'est certes souvent plus efficace, surtout à long terme, mais c'est
plus dur.
Face à cette situation, que faire ? Abandonner parce qu'on n'y
arrivera jamais ? Se battre jusqu'à la dernière parcelle d'énergie ? Proba-
blement ni l'un ni l'autre. Nous sommes des militants} pas des lâches ou
des kamikazes. Nous ne pouvons pas oublier que nous avons une famille,
un métier et parfois l'envie de se reposer. Comment s'en sortir alors ? La
seule solution : être plus nombreux et mieux nous organiser.
N'en déplaise à quelques intellectuels de salon qui s'emploient
à répandre l'idée d'un tassement du nombre de nos adhérents, les chiffres
parlent d'eux mêmes. L'enquête à laquelle la très grande majorité d'entre
vous a participé a montré que le nombre de personnes adhérentes à une
association membre de la FFSPN est passé de 500 000 en 1979 à 850 000 en
1984 soit un accroissement de plus de 70% ! Quel secteur associatif a connu
un tel développement ces dernières années? Le secteur socio-éducatif licencie.
Nous, on embauche !
Il y a A ans, notre président, ex·secrétaire général à vie, pou-
vait constater que nombre de départements avaient une activité faible. Au-
jourd'hui, il peut les compter sur les doigts de sa main droite. Ces der-
nières années, des associations se sont structurées avec des équipes jeunes
dans de nombreux départements ou régions. Certaines sont vraiment deve-
nues importantes. ]e pense entre autres à la Mayenne, la Drôme, au Perche,
aux Vosges, et, nous en avons la preuve indiscutable aujourd'hui au Limou-
sin,à la Fédération des clubs protection de la nature, qui représentent l'ave--
nir,s'ét`off&t chaque jour davantage.
L'année dernière, le ministre de l’environnement nous conseillait
de nous ouvrir davantage vers les usagers de la nature. Mais nous ne l'a-
vions pas attendu ! Nombre de personnes comptabilisées dans les 850 000
appartiennent à une association dont les objectifs essentiels ne sont pas
la protection de 'la nature. Et l'avenir, il est là. Certes, nous devons ac-
croître nos militants actifs mais eux seuls ne suffiront jamais à nous don-
ner le poids politique et les moyens financiers dont nous avons besoin. 33%
des personnes interrogées dans le sondage Louis Harris déclaraient souhai-
ter adhérer à une association de protection de l'environnement. Or, seule-
ment 3% sont passés aux actes. Nous avons encore un public à conquérir.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 27

Outre le nombre d'adhérents, nos méthodes de travail sont un gage d'effi—
cacité. Dans ce domaine aussi, les associations de la FFSPN ont évolué. De
scientifiques ou contestataires, elles sont devenues des associations qui
prennent leurs responsabilités dans la gestion du patrimoine naturel et l'é.·
ducation du public.
Ce sont les associations de protection de la nature qui gèrent le
plus grand nombre de réserves naturelles. L'animation nature est la plu-
part du temps effectué; par elles ou avec leur concours. Dans les trains,
dans le métro, dans les aéroports, à travers les médias, il n'est que peu
d'endroits où elles sont présentes pour informer le public de l’intérêt et
de l'urgence de protéger les milieux naturels. Elles siègent dans nombre
de commissions nationales, régionales et locales. Même si on ne tient pas
encore assez compte de leurs avis, leur participation est souvent appréciée
et utile.
·'Les techniques ont fait leur entrée dans nos activités : expositions,
journalisme, communication, droit,pédagogie, chantiers, la liste est longue.
Cet aspect n'est d'ailleurs pas sans poser le problème fondamental de la
formation.
Comme ses associations adhérentes, la FFSPN a grandi et se trouve
confrontée aux mêmes problèmes.
Un budget de plus de 3 millions de francs, un personnel de plus
en plus nombreux (14 personnes y compris objecteurs et TUC), des piles de
dossiers à traiter dont le volume dépasse parfois l'imagination. La structu-
re mise en place, il y a quelques années, n'était plus viable. Trois déci-
sions importantes ont donc été prises.
- recrutement d'un directeur exécutif chargé de faire fonctionner la struc-
ture.
- définition de "contrats d'objectifs" sur les thèmes prioritaires que nous
avons à traiter et nomination d'un responsable membre du Conseil d'Admi-
nistration pour réaliser ce contrat,
— informatisation.
Cette organisation se met petit à petit en place et se rode. Il est
encore trop tôt pour en mesurer l'efficacité, mais nous fondons de grands
espoirs sur cette nouvelle façon de travailler.
Déjà, nous avons pu résorber les problèmes comptables qui ont
résulté du transfert de la comptabilité de Rochefort à Paris, mais nous
avons dû nous résoudre à passer par un cabinet d'expert comptable. Une_
des conséquences fâcheuses sera quand même un déficit relativement lourd
à supporter.
Malgré tout, l'activité de la FFSPN a continué de s'accroïtre, no-
tamment dans les 2 domaines qui sont sa raison d'exister.
Lettre du hérisson n° lol; — Mûî 86 28

* ¢
4
1/ Etre au service des associations
* La communication entre la FFSPN et ses associations adhérentes ne cesse
de s'améliorer. Nous nous sommes souvent plaints que la Fédé envoyait
beaucoup d'informations, mais que peu de choses remontaient. Cette année,
nous n'aur¤nspas à le faire.
. maintenant, la plupart des associations envoient leur revue, bulletins ou
publications. On note aussi que la qualité de ceux-ci s'améliore considé-
rablement.
. les derniers questionnaires envoyés ont connu des pourcentages de réponse
rarement atteints.
. les copies de lettres envoyées aux instances nationales sont de plus en
plus nombreuses.
. certaines associations nous communiquent leurs comptes rendus d'assemblée
générale et de conseil.
. le nombre de responsables d'associations qui profitent d'un passage à
Paris pour venir nous rendre visite augmente.
Tout ceci est très important pour que la FFSPN soit vraiment le
reflet des associations. Nous pouvons mieux percevoir les préoccupations de
la base et donc être plus efficaces pour en être les porte-parole au niveau
national, voire international.
* Les relations entre associations se développent et nous pouvons citer par
exemple l'échange de militants qui va se dérouler cet été entre la SEPNB
et la FRAPNA. _
* Le programme de formation, qui permet d'améliorer l'efficacité des asso-
ciations, connaît le même succès. Sur la tranche 1984/85 : 14 stages et 723
journées stagiaires ayant concerné 237 militants, permaments ou respon-
sables d'association . Mieux, ces stages sont reproduits au niveau régional
ce qui permettra cette année de transférer la majorité des stages à ce ni-
veau.
* La campagne "milieu>€ natureb"qui traduit une solidarité dans_ la maîtrise
foncière des associations continue mais cette année, la vente de vignettes
s'est ralentie, nous avons tout de même acheté 3 terrains. Il est prévu de
relancer cette campagne en 1986 à partir de l'annonce de ces achats.
* Création d'un service juridique pour les associations. Mis en place en
septembre 85, ce service a pour but de donner aux associations les premiers
éléments aux questions juridiques qu'elles se posent.
* Conclusion d'un accord cadre avec notre avocat. Il définit les conditions
dans lesquelles les associations qui le souhaitent, peuvent demander l'inter·
vention dans certaines affaires délicates, de notre défenseur.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 29

5
* L'édition régulière et en tem s révu, de 22 numéros de la Lettre du Hé-
risson. Cela représente I'envoi de 600 pages d'informations à chaque asso-
ciation. Permettez-moi de développer ici, ce sujet. En effet, la création de
ce bulletin est, je le crois, le plus beau succès de communication entre la
FFSPN et ses associations adhérentes. Mais cet organe de liaison risque d'ê.
tre victime de son succès. En effet, il représente une charge éncxme pour
la FFSPN. Charge financière d'ab0r.d, son coût représente près de 160 000F
par an. Charge de travail ensuite : parce que rédiger, frapper, mettre en
maquette 30 pages d'informations tous les 15 jours (+ certains numéros spé-
ciaux, 7 sur un an!) c'est dur, très dur. Le conseil souhaite continuer,
mais il va nous falloir résoudre certains problèmes. Déjà en novembre, il
a fallu réduire le nombre de numéros gratuits. La publicité va faire son
apparition, mais soyons réalistes, elle restera rare.
Il faut développer les abonnements ! Malgré nos appels, seuls 15 associa-
tions ont pris des abonnements supplémentaires. C'est trop peu. Si vous
voulez que la Lettre du Hérisson vive, il faut que vous trouviez des abon-
nements.
Pour clore, je voudrais rappeler que nous avions fait appel aux proposi-
tions pour améliorer le contenu. Nous n'en avons pas reçu- ·. Tout étant
toujours perfectible·, les bonnes idées sont toujours bienvenues!
* Le soutien de certaines actions judiciaires des associations. On peut mi-
tamment citer la FRAPNA dans les affaires Rhône-Poulenc, la SEPANSO dans
les affaires de chasse à la tourterelle, la SEPNB pour le débauqïîement d'un
hélicoptère sur un îlot à sternes, le CREPAN contre du caravaning sauvage,
le CREPAN et l'AFRPN pour des problèmes de déchets, l'UMINATE pour la
pollution de la Garonne, mais il y en a bien d'autres.
* Le soutien d'actions d'associations par exemple la FRAPEC pour ST VIA-
TRE, groupe ours (collectif d'associations) pour la sauvegarde de cet ani-
mal symbolique, l'AFRPN pour la réintroduction du lynx, la SFEPM pour la
campagne chauve-souris, l'AFRPN et les Amis de la Terre pour les pluies
acides, GREENPEACE lorsque son bateau fut coulé et pour certains problè-
mes de déchets, la SHF pour la protection des tortues marines, TOS pour
la loi pêche , etc, etc, etc.
* Le service de presse a procuré à de nombreuses reprises des listes de
journalistes, diffusé des dossiers de presse établis par des associations et
même conseillé à beaucoup de journalistes d'aller sur le terrain s'informer
de telle ou telle activité d'association.
* La FFSPN coordonne la présentation des dossiers de demande d'aides au
fonds national de développement de la vie associative.
Il resterait beaucoup à dire mais ce sont là les actions les plus importantes
si on y ajoute la fourniture quotidienne de renseignements divers. Signalons
cependant un échec. Nous avions prévu de coordonner une recherche de
mécènes. Mais pour cela, il nous fallait un nombre suffisant de dossiers.
Hélàs, seules 12 propositions ont été reçues à ce jour. Il nous faudra déci-
der aujourd'hui si nous devons continuer.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 30

5
2/ Représenter les associations auprès des instances nationales ou interna-
tionales.
Dans ce secteur, l'activité fut abondante.
* Plus d'une centaine de rendez-vous (ministères, hôtel Matignon, Elysée).
* Le développement des relations avec les parlementaires à l'occasion des
discussions des budgets et des grands projets de loi (plus de la moitié des
amendements que nous avions proposés à la loi"littoral"ont été retenus par
le rapporteur). De nombreuses questions écrites ont été posées suite à nos
interventions.
* La participation à près de 20 commissions nationales.
* Les contacts avec les partis politiques se sont maintenus à leur niveau
antérieur, c'est à dire trop faible. Il faut dire qu'ils ne sont pas parti-
culièrement passionnés par le type de problème que nous traitons.
* La participation des activités à la préparation des décrets d'application
de la loi pêche.
* Suite à la politique impulsée par notre précédent président, le professeur
LEFEUVRE, nous avons continué à développer nos contacts avec les socio-
professionnels. C'est ainsi que des échanges fructueux ont eu lieu, notam-
ment avec les syndicats agricoles, l'assemblée permanente des chambres d'a·
griculture, la fédération nationale des SAFER, les forestiers, les fourreurs,
les taxidermistes.
* Les relations avec les représentants nationaux des chasseurs se sont dé-
gradées. Outre le fait que nombre d'entre eux refusent le dialogue et nous
traitent d'anti-chasse, l'attribution du prix Chardon à M. SALLENAVE, la
création de réserves naturelles dans des zones humides (auxquelles s'oppo-
sent les chasseurs de gibier d'eau), la mise en place de conseils départe-
mentaux de la chasse, le rapport COLIN, ont été l'objet de frictions. Il
reste quand même quelques élus chasseurs persuadés que le dialogue et l'ac-
tion en commun restent nécessaires.
* Par contre, les relations avec l'Union des pêcheurs ont fait de nets pro-
grès. Il reste des points de désaccord ma`is nous venons de faire le premier
recours commun pêcheurs-protecteurs contre le décret sur les micro-centra-
les.
* Le renforcement de notre présence internationale notamment auprès du Bu-
reau Européen de l'Environnement et de l'Union Internationale pour la Con-
servation de la Nature. ‘
Regrettons que les contacts avec le Programme des Nations Unies pour l'en-
vironnement, l'UNESCO, le MAB, l'OCDE, le Conseil de l'Europe ne restent
qu'épisodiques mais il faut beaucoup de temps pour ce travail. Signalons
l'excellente collaboration établie avec Ie Secrétariat de la Convention de
Washington (nous étions -représentésà la 5e conférence des Parties à BUENOS
AIRES) et le réseau TRAFFIC dans le domaine du commerce international de
la faune et de la flore.
Lettre du hérisson n° M - Mai 86 31

7
Certes, les contacts avec les politiques de haut niveau devraient être plus
nombreux, mais là encore, il faut du temps ....
3/ Activités diverses
Elles sont trop nombreuses pour vous infliger une longue énumé-
ration mais on peut cependant citer.
* le suivi de grands dossiers nationaux ours, lynx, Terre Adélie, aménage,
ment de la Loire, réforme de la chasse, réforme des études d'impact, Gran-
des bases de Loisirs (St Viâtre, Dysneyland et autres Schtroumpland),
pluies acides, essence sans plomb,commerce des animaux sauvages, sauve-
garde des espèces domestiques en voie de disparition, fonds national de dé-
veloppement de la vie associative, agriculture, déchets, pollutions, etc, etc
* près de 60 instances judiciaires en cours.
* Le développement des expositions (dont la première exposition sur les
félins avec le Muséum National d'Histoire Naturelle et 3 mois d'information
du public sur l'aéroport de ROlSSY).
*la diffusion ' ` à 40 000 exemplaires d'un catalogue de pro-
duits essentiellement réalisés par les associations et la mise en place d'un
secteur vente par correspondance.
* une activité débordante vers la presse (près de 700 coupures de presse
et une augmentation .significative des émissions de radio et de télévision)
* la préparation d'un colloque européen sur l'agriculture
* le fonctionnement de 7 commissions et réseaux (énergie, forêt, chasse,
pêche, tourisme, communication, bilan et pérspectives).
* pour le secrétariat, la frappe de 860 lettres (qu'il a fallu écrire) et le
tirage de plus de 50 000 photocopies.
La liste est loin d'être close !
Tout cela fait par une poignée d'administrateurs, de membres du bureau,
de quelques rares bénévoles (remercions à ce propos l'aide précieuse de
]ane SABRlER et la collaboration de Dominique NORMAND) et du personnel.
En votre nom à tous, je me dois de remercier spécialement ces der
niers. Malgré des conditions de travail difficiles (ceux qui connaissent les
locaux du 57, rue Cuvier voient de quoi je parle). Malgré les continuelles.
urgences, malgré la grande diversité des dossiers, ils conservent toute 1€l1I`
efficacité et leur moral et croyez—moi pour travailler à la FFSPN, il faut
du moral! (d'ailleurs pas seulement pour le personnel soit dit en passant,
vous avez probablement tous eu l'occasion d'avoir affaire à elles ou à eux.
]e n'insisterai donc pas mais comme il paraît que je manifeste trop souvent
mon mécontentement et pas assez ma satisfaction, je profite de cette occa
sion pour féliciter tous ceux qui contribuent efficacement à notre succès!
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 32

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8
ll reste la question fondamentale; tout ce travail aateint-il
son objectif ? A vous de juger si la FFSPN remplit ses deux fonctions prin-
cipales :
- être au service des associations adhérentes,
- représenter ces associations auprès dcs instances nationales et interna-
tionales ? C'est encore à vous de juger.
]e me permettrai de rappeler les résultats de la question du son-
dage Louis Harris :
Quels sont, selon vous, les meilleurs défenseurs de l'environnement :
réponses :
Les associations de protection S8 %
Ministère de l'Environnement 23 %
Pêcheurs 11%
Chasseurs 6%
Tout à l'heure, vous allez élire 9 administrateurs. Pour la premiè-
re fois depuis longtemps, nous avons nettement plus de candidats que de
postes à pourvoir, vous pourrez donc faire un choix. Cela prouve que la
FFSPN intéresse c'est encourageant mais de plus la plupart des professions
de foi montrent l'envie de faire quelque chose, c'est très encourageant.
Maintenant, il vous reste à faire le bon choix.
]e ne voudrais pas terminer ce rapport moral sans rappeler la dis-
parition accidentelle de 2 jeunes militants Eric GRANDSERRE (SEPNB) et Do-
minique PlL©N (Perche Nature). lls représentaient tous les deux le modèle
du nouveau style de militant . L'un et l'autre mettaient une ardeur sans
pareilleà sensibiliser le public à la protection de la nature. L'un et l'au-
tre représentaient un militantisme sincère, profond et efficace. Leurs deux
associations leur doivent beaucoup mais à nombre d'entre nous, ils ont
apporté énormément et le meilleur hommage que nous pouvons leur rendre,
c'est de continuer et de développer l'aCtion 'qu'ils soutenaient et je suis
certain qu'ici tout le monde a à coeur de faire progresser dans le public
la connaissance de la Nature et la nécessité de la protéger. Tout le monde
souhaite voir se renforcer la FFSPN et ses associations adhérentes.
Alors, à l'ouvrage !
Paris, le 22 Avril 1986
].P. LE DUC
Secrétaire Général
Lettre du hérisson n° 44 — Mai 86 33

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POUR LOGER A L'ASSEMBLEE GENERALE
RESERVEZ DES MAINTENANT AU FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS
· C'EST PAS CHER
- C'EST BIEN (cu-¤AMBREs INDIVIDUEU.ES ou 2 ms)
- C'EST A cô1E DE L'ASSEMBLÉE GENERALE L
POUR SE RENDRE DE LA GARE AU LIEU DE L'ASSEMBLEE GENERALE
(A 8 KM DE LA) IL Y A UN BUS DIRECT, LIGNE 10-17
SUIVRE LES INDICATIONS QUI SERONT AFFICHEES DANS LA GARE.
Lettre du hérisson n° Mo — Mai 86 38

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I VOTE ASSOCIATIII EST CONCERHEE PAR L'AHENAGEMEN·T DE LA LOIRE..
.¤·l¤.||r|I¤ J."·'· '·.l'|.J'|' |"',-·l' |l·È
VOUS DEVEZ PARTICIPER A LA REUIION· SEECIALEMPREVIÈ LE'|_,_ ·'
VENDREDI 9 HAI DE lA H A 19; H
.· .-'·.I'·'I·'·' |'W*"ÉI-I-.-·"·i'-'|'|' '|
sun LE PROGRAMME EPALA D'AME-mMENT'TD&'ILÃ'L(TIRE"À'II*0GES mas
ne n.'AssEM1a1.EE GÉNÉRALE. I
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Lettre du héEiss0n ft1° 44 —¤Mai 86 39

APRÈS LES DURS LABEURS DE LIASSEMBLÉE GENERALE, u. EST BON DE SE
DÉ'|ENDRE···
LA FLEPNA A PRÉPARÉ UNE SUPER S01REE LE SAMEDI SOIR. SACHONS LES
REMERCIER,INSCRIVONS·NOUS EN NOMBRE.
ON MANGERA BIEN ET ON S'AMUSERA·
RENVOYEZ DES MAINTENANT LE COUPON D'INSCRIPTION.
Lettre du hérisson n° 44 - Mai 86 A0

APPEL DE CANDIDATURES ASSEMBLEE GENERALE 1987
COMME CHAQUE ANNEE. LA FFSPN FAIT UN APPEL POUR LE LIEU DE I
L'ÀSSEMBLÉE GÉNÉRALE 1987.
E DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES : 1ER JUIN 1986.
PREPAREZ DES MAINTENANT VOTRE DOSSIER
IL DOIT COMPRENDRE :
· VILLE PROPOSEE.
· INTERET 'POLITIOUE' (AU NIVEAU REGIONAL OU NATIONAL)
· INTERÉT PAR RAPPORT AUX POSSIBILITES D'ORGANISATION (HEBER·
GEMENT. SALLES DE REUNIONS. ANIMATION. INFRASTRUCTURE. RE-
PRODUCTION PHOTOCOPIES. FRAPPE).
· AUTRES INTERETS
· POSSIBILITES FINANCIÈRES.
PÈPOÈRDIE ‘
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Lettre du Hérisson n°: 45 15 Mai 1986

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-Réunie le 10 Mai 1986 l'Assemb]ée Générale de la F.F.S.P.N., ayant pris
connaissance du protocole d'ac:cord passé le 13 février 1986 entre l'Etat et
l'Etablissement Public pour 1'aménagement de la Loire et de ses afluents (EPALA).
- Dénonce la légèreté d'une prise de décision qui engage l'ensemble de la population
sans concertation ni information, met en doute l'efficacité du projet
d'aménagement au regard des objectifs visés par l'EPALA.
- Vu la dépense prévue et les impacts écologique et économique sur les zones
inondables et les ressources en eau de l'ensemble du bassin dc la Loire.
- Souhaite une concertation avec les pouvoirs publics pour étudier des solutions
alternatives, et réclame une étude globale de l'impact des aménagements prévus
sur l'ensemble du bassin de la Loire.
- Réafirme qu'clle considère comme prioritaire à 1'échelle nationale le maintien
des espaces naturels liés au rythmes du fleuve. _ —
- MOTION : DROIT DE NON—CHASSE
La XVIIe Assemblée générale de la FFSPN, réunie à LIMOGES le
l0 mai 1986,
CONSIDERANT
que la loi Verdeille du lO juillet 64 impose à tous les
petits propriétaires fonciers d'une commune de faire
apport de leurs droits de chasse â l'association commu-
nale de chasse agréée.
que cette disposition interdit â ces petits proprié-
taires de s'opposer à ce que l'on chasse sur un terrain
qui leur appartient
qu'il s'agit lâ d'une disposition contraire aux liber-
tés fondamentales,
RENOUVELLE AVEC INSISTANCE SA DEMANDE au gouvernement et au Parle-
ment de modifier la loi de 1964 de façon à reconnaitre le droit
de non-chasse pour tous les propriétaires.
Lettre du hérisson n° 45 - mai 86 29

RESOLUTION
La XVIIe Assemb1ée généra1e de 1a FFSPN, réunie à LIMOGES 1e
1O mai 1986
CONSTATANT
que 1e 1ancement d'une recherche coordonnée de mécènes
n'a pas donné 1es résu1tats escomptés,
REGRETTANT
que 1e principa1 obstac1e ait été 1'insuffisance de
dossiers présentés par 1es associations,
DECIDE
de continuer cette opération
DEMANDE
aux associations d'envoyer très rapidement des dossiers
de demande d'aide. `
MOTION : MONTAGNE
'La XVIIe Assemb1ée généra1e de 1a FFSPN, réunie â LIMOGES 1e
. 1O mai 1986
CONSIDERANT
que 1'aménagement de 1a montagne à des fins touristi
ques, énergétiques ou industrie11es, continue de se
faire au détriment du patrimoine nature1, notamment
par :
- 1es unités touristiques nouve11es et 1es projets
hydroé1ectriques,
- 1a candidature de 1a Savoie au Jeux O1ympiques de
1992.
- 1es pressions exercées de toutes parts sur 1es Parcs
Nationaux montagnards menacés par des modifications
de 1imites à chaud que nous ne pouvons admettre.
CONSTATANT
que 1a 1égis1ation prévoit des mesures compensatoires
qu'e11es sont souvent promises pour emporter 1'adhé-
sion des protecteurs de 1a nature, mais qu'e11es sont
rarement suivies d'effet,
DEMANDE
1e respect des textes en vigueur pour que soit pré-
servé et transmis notre patrimoine nature1, et qu'en
cas de mesures compensatoires, ce11es-ci soient mi-
ses en oeuvre avant 1es premiers travaux d'aménagement.
Lettre du hérisson n° 45 - mai 86 30

I I F.F.S.P.N. RESEAU BILAN ET PERSPECTIVES LIMOGES 8-11 MAI 1986
LEURS PLUS BEAUX SUCCES
LEURS PLUS CUISANTS ECHECS
1 - SUCCES :
- AFFAIRES "ROUMAZIERES" (Charente) :
Fermeture de la décharge de déchets industriels, suite à l'affaire des
"fûts de Seveso", et grâce aux médias (mars 1983) · (Sté Charentaise de
protection de nature et d'envirom1ement 
- RESEAU DE SURVEILLANCE DES AIRES DE RAPACES REFUGES MENACES :
La création de ce réseau pour les 10 espèces menacées permet la surveillance
d'un millier de sites par quelques $00 personnes. (F.I.R.)
- CLASSE DE NATURE PERMANENTE :
Créée en 1976, elle fonctionne depuis 10 ans, accompagnée de circuits scolaires
de connaissance de la nature. (S.P.N. AUDE).
- ENSEMBLE DE REUSSITES AU FIL DES ANS :
Difficile de citer un exemple plus remarquable mais satisfaction de voir
sérieux et compétences reconnus. Fédération des Jeunes pour la Nature (Haut
 n)I
- RESERVE DE ST-QUENTIN EN YVELINES :
Enfin créée le 14 Mars 1986 au bout de 15 ans et demi d'effort I (CORIF).
- VICTOIRE EN CONSEIL D'E'I‘AT CONTRE LA COGEMA ET LE MINISTERE DE L'INDUSTRIE :
L'exploitation d'une mine d'uranium avait été autorisée après une étude d'impact
insuffisante : mars 1986. (FLEPNA).
- ACTION DE PROTECTION DU BUSARD CENDRE :
Action menée depuis S ans avec achat et location de marais dans le cadre
d'un programme Européen du W.W.F. (F.I.R. LORRAINE).
- STRUCTURE ASSOCIATIVE QUI FONCTIONNE BIEN :
A partir d'un noyau de 3 personnes, association et revue tournent très bien
depuis la création en 1980. (OISEAUX-NATURE 88).
- ELEVAGE DE COCCINELLES POUR LA LUTTE BIOLOGIQUE :
Réalisé avec la ville de Caen, cet élevage est opérationnel, pour lutter
contre les pucerons, depuis 4 ans. En outre un élevage artisanal privé est
en projet. (CREPAN).
- RELEVE ASSUREE PAR UNE EQUIPE DE JEUNES :
CësR-jîunes, pleins d'idées et de projets, Vont assurer la pérennité de l'action
O O
- RECONNAISSANCE DE SERIEUX ET DE COMPETENCE :
L'action sur le terrain effectuée depuis plus de 30 ans a conforté une image
de marque de sérieux reconnue par tous. (SEPNB).
Lettre du hérisson n° 45 .. mai 86 31

1- 3 1- d
- CREATION DE LA RESERVE D'ARGUIN :
La réserve. d'Arguin représente une zone de nidification de niveau européen
pour les oiseaux migrateurs. ( SEPANSO).
- SUCCES DE LA POLITIQUE DE RESERVE NATURELLE :
Les septs Iles, Lilleau des Niges, Baie d'Yves et marais deMoëze , sont un
succès au plan de la protection et de l'éducation du public. (LPO).
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Lettre du hérisson n° L5 — mai 86 32

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2 ~ ECHECS :
- INFRACTION A LA LOI SUR LES ESPECES PROTEGEES :
—Constat fait par l'O.N.C. et les douanes du transport de 3 faucons par des
ressortissants de l'Emirat d'Abu-Dhabi.
Intervention de la Présidence de la République d'où remboursement de 1'amende
par les douanes, ordre de rendre les faucons et classement de l'affaire par
le Tribunal. (Octobre 1984 - F.I.R. Lorraine).
- NON INTEGRATION D'UNE EQUIPE "SEPARATISTE" :·
N'avoir pas réussi à intégrer cette équipe dans l'action régionale. (CORA).
- LUTTE CONTRE LES NITRATES DANS L'EAU :
Ne pas être arrivé à convaincre, il y a 6 ou 7 ans, les élus et les responsables
agricoles des problèmes nés de la pollution des eaux par les nitrates. La
prévention nf_a pu se faire. Seule la pollution constatée a rendu les élus
réceptifs. (CREPAN).
- NOMBRE D'ADHERENTS : ·
Malgré ses activités et la reconnaissance de son efficacité, le nombre
d'adhérents reste insuffisant par rapport à la population- (S.E.P.N.B.).
- NON CREATION D'UNE RESERVE :
La réserve de Galetas (89), n'aboutira probablement jamais. (CORIF). _
~ LIMITATIONS D'ESPECES CHASSABLES :
Echec pour faire modifier l'arrêté règlementaire permanent départemental
afin de limiter à 21 les espèces chassables. (OISEAUX-NATURE 88).
~ CHASSE A LA TOURTERELLE :
Malgré 20 ans d'action pour la supprimer, le chasse à la tourterelle persiste,
en toute illégalité. (SEPANSO - LPO).
- ECHEC TOTAL D'UNE SOUSCRIPTION :
Opération lancée avec des moyens assez élévés auprès des entreprises, commmerces,
banques, etc... Résultat nul (fin 198$).(Fédération des Jeunes pour la Nature
du Haut-Rhin). I
- NON CLASSEM NT D'UN COMPLEXE LAGUNAIRE : _
Le classement et la mise en réserve du complexe lagunaire Boges-Sigeau-l'Ayrolles
dans l'Aude ne seront, hélas, pas réalisés(1986 - SPN).
- AFFAIRE DU SILO DE SIREUIL (CHARENTE) :
Le fonctionnement de cette installation classée a été autorisée très près
d'un groupe d'habitations et dans une zone "sensible" pour le paysage. C'est
le résultat de très fortes pressions exercées par D.D.E., D.D.A., S.N.C.F.,
(Juin 8$).(Sté Charentaise P.N.E.).
- CONSTRUCTION DU BARRAGE DES CHEZELLES :
Cette construction, bien. que déclarée illégale,s'est faite dans les gorges
de la Creuse. (1984 - FLEPNA).
- PAS DE CUISANT ECHEC ! F.I.R.
- DISPARISTION DU FLEUVE RHONE :
Une succession d'aménagements, de constructions, de barrages, de détournements
du vieux Rhône ont transformé en canal bétonné un des fleuves les plus
sauvage de France. (FRAPNA - Région).

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE
 
DE LA NATURE REUNIE POUR SON CONGRES A LIMOGES
 
La catastrophe de TCHERNOBYL venant de prouver que les associations
de protection de la nature et de l'envi:·onnement avaient de bonnes rai-
sons de considérer les centrales nucléaires avec inquiétude, tant du point
de vue technologique que du point de vue de l'information due au public
la FFSPN demande :
. L'arrét immédiat des 4_ réacteurs nucléaires de CHINON, de ST LAURENT
et de BUGEY, réacteurs dépourvus, comme TCIIERNOBYL, d'enceintes de
confinement,
. L'arrét de toutes nouvelles mises en chantier de réacteurs nucléaires,
aucun modèle n'offrant actuellement de garantie de sécurité suffisante
. La mise sous haute surveillance des centrales françaises à eau pres-
surisée et du surgénérateur Super-Phoenix, '
. La création d'une commission d'enquéte parlementaire sur les conséquen-
ces, dans l'espace français et dans l'organisation de la sécurité nu-
cléaire en France, de l'accident de TCIIERNOBYL,
. Le dessaisissement du Service Central de Protection contre les 'Rayonne-
ments Ionisants du quasi monopole sur l'information nucléaire dont il
dispose, la mutation â un autre poste de son directeur, le Professeur
PELLERIN, et le développement d'une politique d'information en la ma-
tière digne de ce nomi,
. Le rétablissement des Crédits de l'Agence Française pour la Maitrise
de l'Energie, organisme dont le développement doit contribuer à l'a-
bandon progressif du recours à l'énergie nucléaire. Ce qui suppose,
simultanément, l'élaboration par le gouvernement d'un plan de résorp-
tion du parc nucléaire français, ·
. La suspension des exportations de ce type d'équ_ipement vers les pays
en voie de développement, afin d'éviter un "Bhopal nucléaire",
Cette position sans équivoque de la FFSPN repose sur les considérations
suivantes :
. L'accident de TCHERNOBYL a remis en_ évidence la réalité des risques de
pollution transfrontières d'origine industrielle, â propos desquels la
FFSPN dénonce depuis des années l'attitude étroitement nationaliste
et à courte vue des Etats,
Lettre du hérisson n° /,5 ·· mai 86 34

. La preuve a été faite par l'exemple soviétique des difficultés énormes
auxquelles se heurtent les Etats dans de pareils cas pour analyser les
dangers et y porter remède ,
. Toute l'information fournie par les services officiels ou publics fran-
çais (Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants
(SCRPI), Ministère de la Santé, Ministère de l'Intérieur, C.E.A., E.D.F
a été une fois encore globalement insuffisante, systématiquement léni-
fiante, scientifiquement non-crédible,
. La France est actuellement largement excédentaire en production d'é-
lectricité,  
. Les associations de protection de la nature et de l'environnement, pour-
tant constamment accusées de catastrophisme et d'irréalisme se sont
révélées de fait comme les moteurs d'une véritable information de l'opi-
nion et d'une meilleure politique de prévention,
. Il a fallu 36 h après le début de ces événements pour que les respon-
sables des radios et des télévisions françaises diffusent le point de
vue des responsables de ces associations.
Lettre du hérisson n° 45 - mai 86 35

COMMUNIQUE FINAL
LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE AU MINISTRE :
DU CONCRET
Réunies en Assemblée Générale annuelle à LIMOGE du 8 au ll mai 1986 sur
le thème "Bilan et _R=:rspectives", les associations de protection de la natu-
re, après avoir . fait le point sur leur action des quinze dernières an-
nées, ont constaté une évolution du monde associatif : du stade initial de
contestataires et scientifiques étroitement spécialiés, elles ont pris cons-
cience de leur maturité actuelle et de leur volonté de privilégier l'éduca-
tion du grand public et la concertation.
A l'occasion de ce congrès, les associations de protection de la nature o ,t
accueilli avec intérêt et sympathie le nouveau ministre de l'environnement,
Monsieur Alain CARIGNON et l'ont interrogé sur les grands problèmes d'ac-
tualité, elles lui ont rappelé avec insistance la nécessité d'une information
complète sur le nucléaire, de la préservation de l'intégrité des milieux na-
turels protégés par l'Etat, (réserves, parcs nationaux). Elles demandent
que notre agriculture prenne mieux en compte les données du patrimoine
vivant.
Constatant une convergence d'opinion avec M. Alain CARIGNON quant à
l'importance du monde associatif dans le soutien de l'action du ministère,
elles ont réclamé au ministre la mise en oeuvre des projets et idées positi-
ves dont il leur a fait part.
Elles attendent donc maintenant du concret.
Lettre du hérisson n° 45 — màî 86 36