D `IJÈ E E B E S S QN BIMENSUEL N°9 Ie" OCT 84 sommaire EDITORIAL .......................................................... F.— 2 CHASSE : CHASSES TRADITIONNELLES (â lire sans faute)...`..·.· ........... P: 4,5,6 _FAUNE : AFFAIRE DURAND : QUITTE ou DOUBLE .................... F.— 8 L'0URS PAR LA EEFANE0 BEARN ......... · .................. F.~ 7 COLLOQUES : ASSEMBLEE GENERALE DE L'UICN ..................... L F.~ 7 FORMATION ; STAGE FFEPN ........... ........ · ..................... F.- 7,8 EN BREF ; RIENA ................... . .............................. F.— 8 EUROPE F COMMISSION ENVIRONNEMENT ou PARLEMENT EvR0FEEN...· F.· 8,9,10,11 VIE Ass0c·1A1·1vE : LE CONSEIL NATIONAL DE LA FFEFN .......... · E 12 POLLUTION ; TRANSPORT DES PRODUITS RADIOACTIFS .............. F.- 12,13 PECHE ; EAU ET LOI PECHE ..... ................................ F.~ 13 CONCOURS ; "NATURE ET PATRIMOINE" LANCE PAR FORD ........... ~ F.- 14,15
' d ° fo ri al L \»lI75*A ' RAFFIN JEAN PIERRE SECRET ‘ TION DE LA NATURE - 9 RUE GROS 75016 PARIS F · IL Y A PEU, M'EST PARVENU UN ENVOI PUBLICITAIRE CONCERNANT LES MONUMENTS HISTORIQUES IXJNT EST CI‘·DESSUS REPRODUITE LIENVELOPPE. PAR DELA, LA COCASSERIE IIWDRMATIQUE (DOIT·ON Y VOIR LIIMAGE DE LA REDUCTION DU RAFFIN EN HUMEUR DIUNE NATURE DELIQUESCENTE OU AU CONTRAIRE, CELLE DIUNE VICDUREUSE MONTEE DE SEVEN.? A VOUS DE JUGER...) LE CONTENU DE L'ENVELOPPE PRETAIT A REFLEXION. IL SIAGISSAIT, NI PLUS, NI MOINS, QUE DE CONVAINCRE ARCHITECTES ET URBANISTES AGENTS DE ”LA CONSTRUCTION MODERNE" IMPLIQUESNDANS LE TISSU SOClO·ECONOMIQUE CONTEMPORAIN" DE S'INTERESSER AU PA· TRIMOINE LEGUE PAR LES BÃTISSEURS DU PASSE POUR REFLECHIR À LIAVENTURE DE NOTRE EPOQUE. SOMMES·NOUS CAPABLES DE PROPOSER LA MEME DEMARCHE EN MATIERE DE PATRIMOINE NATUREL LIACTIVITÉ DES RÉSEAUX DE LA PERMET DE REPONDRE OUI. MAIS SOMMES·NOUS CAPABLES, PRENONS·hK)US LE TEMPS DIESAYER DE CONVAINCRE LES ACTEURS DU TISSU SOCIO·ÉCONOMIQUE CONTEMPORTAIN DE L'|II'ILITE DE NOTRE DEMARCHE, CHERCHON$‘NOUS LE LANGAGE APPROPRIE CE L'ESPERE ET JE CROIS QUE, DES À PRESENT, LES TRAVAUX PRÉALAHES À L'ASSEMH.ÉE GENERALE NOUS AIDERONT À MIEUX NOUS FAIRE CONNAITRE, Ã MIEUX FAIRE COMPRENDRE POURQUOI LES PROTECTEURS DE LA NATURE, CES "FARFELUS" DÉPENSENT BÉNEV(].EMENT SANS COMPTER , ENERGIE ET TEMPS POUR IE BIEN commun. ' JEAN P1ERRE RAFFIN La lettre du hérisson - n°9 — Oct. 84 3
-——--————··€ h G S S E---- CHASSES TRADITIONNELDLES qui affirmaient que les chasseurs traditionnels de Breta ne utilisaient des menhirs artificiels, 8 , capturaient avec cette methode les Calculots, es- UNE VICTOIRE DL] BON SENS, |_A CHASSE AU PIÉTON pèce protégée et vendraient clandestinement les .. | produits de leur chaS$@ aux fabricants de cure- BIENTOT LÉGALISÉE ' dents. Le Ministère a reconnu qu'il n'était pas normal que les pêcheurs âgés habitués depuis De source bien informée, l'on apprend que le lair pltus Jeune tëge a Cgasssf tîm mînhàîg ne Conseil National de la Chasse et de la Faune pufîsenu pis fonlênuîr Cî î P'â“1‘·‘° ra llîlrk ‘ Urbaine (CNCFU) vient de donner un avis favo- net e' né ex î, sa wan a C asse au men lr rable au projet présenté par les services du Mi- se en Pr Pam 1°“' nistère de la Nature de légaliser enfin la chasse __ _ . . . .. au piéton. Grace a notre action, la situation est la meme pour la chasse au piéton. Hier, même s'ils La Situation que vivaient quotidiennement les étaient débordés et impuissant à interdire cette chasseurs de piétons n'était plus tolérable. En Chasâe en Certains, Cë5’ les agents de la force Effet la France â certes Signé le 19 Mars publique ne se privaient pas de tenter de nous 1 9 I ss a· igor, la Convention Internationale de Paris son îgvsëâer de bfylsîelsâoîîgxdfousss si de Clhaîgsf la protection des oiseaux prohibant en fait la N îl on Suï ,î, fr i se pcîslsagcs Cgm S' pratique ae la plupart de nos chasses tradition- bm; É°‘”‘ t°‘l ‘?", “°5 “¥“ 5t,"°a“ a '*“$°'“?“ "°ï‘ nelles. Mais les gouvernements qui se sont succé· a ETES E “"‘°$ .‘"‘ ]“S ‘°° P°“' ‘*"°“. Y°“ “ dés depuis avaient eu la Sagesse de différer pratiquer leurs droits ancestraux. Peu familiers Papplicatioh de cette Convention sur le terrain. dlune règlementation mîq“€’ les vieux Chasseurs comme le disait en 1978, le Secrétaire d.Etat ont 'ete les 'plus touchés.1ls avaient pourtant à lïnvimnnemem de Pépoquey nles moyens de appris, en frequentant la rue depuis des decen- police ordinaire sont débordés et impuissants îlçsxlês Cîèlpnlëtes d un glbœr mmm et Sa` devant une opinion locale indifférente ou même men S Joue ‘ hostile à leur action" et puis il fallait "`tenir Compte des Périodes de guerre ou dwigitaüon Les colonnes de notre revue ont assez souvent ONU ue et Sociale qui Om valu d.autœS préOc_ fait place aux descriptions de ces chasses immé- gupatîlons aux Gouvernements successifs,. moriales pour qu'il soit nécessaire d‘en souli- ' gner la saveur. je ne peux cependant, résister Seuls, les anttchasses primaires, les protection- “ .1 ‘"""’î df “‘°°“?"" '“°“,d"'“‘°’ P“’,*°rî· CF' msœs à tout crm comme la LPO le ROC la tait en fevrier dernier. Le jour se levait a pei- SNPN ou la SEPANSO ou d.autœS' gmupusàllœ ne. Une brume épaisse estompait le sol mouillé membres dwme Fédération dwscmlogistes 5.OppO_ et gras, faiblement éclairé par un lampadaire. saient, quelquefois avec snooes, a ce que nous iïâï gm?affàuaïoâîàjîjàurpeîîaiî çlîurîlss puissions continuer de chasse! comme l'ont fait y , ., . . . a nos ères Toulouse, lorsqu un pieton mal reveille sort de P ' sa tanière sur ma droite. La démarche hésitante, La chasse au piéton est une authentique chasse "’?’°q“°"‘Hé_ dans ““ ‘““P""‘°ab1" î°“‘bF° ‘1“‘ traditionnelle venue du fond des âges. Cest lui permettait de se confondre avec lenvironne- bien comme le dit notre ami le Président Salle- ¤3s¤t1v<·1 $1 S avancî Vers 1ç,Pa$îîge_c1°`Èœ’ Have "une chasse entrée dans les moeurs, exer- J €l"îC_û“C te t°¤C€F;€¤lï ¤dP1`€;\1€1”îà kèvlètrs uS— cée sans fusil en utilisant des engins dont la mo âexfac Em. ammër E É eî tar âted Pe"' Directive de Bruxelles dans son article 8 inter- C",. mme par mon P re qui e gum, 6 Son du Vemploin arriere grand—tante), appuie silencieusement silencieux K 2 R de chez Roux Combaluzier, ver- Sans relâche nous avons exigé la œCOnnaiS__ sion 1983) sur l'accélérateur en retenant mon Sauce de nés droits de toujours et grâce à souffle. Le feu est vert. Le piéton attend sur 1·action de i·tinton Nationale aes Chasseurs de le md du ¥t¤¤¤¤·, %¤d·=¤1$· Le fîu Pësës â le- Piétons (UNC?) Cest maintenant Chose faîte range. Le piéton hesite, avance l antérieur droit 1 ‘ 0 - s ' Nos revendications ont été entendues, Nous 1*,1- et ls Poîlemfeuï Sü¤Ch€· 1`€gâ1‘<î€ ¤ _ï,î\1Ch€· rcpobâ vons obtenu grâce à l‘appui de parlementaires ÉHY? de aud Passi âuh r°u$°' regarde sollicités par l'intermédiaire de l'Union Natio— Em €’ deSœ_n_ 5¤tC,at¤1¤¤$S<·=€· ie 5?rS élîson nale de Défense des Chasses Traditionnelles îjamp îî vlslîm IFS, fg mmçen ‘ Jacc œ' (UNDCT) qui se sont fait l'écho de nos justes rhcîup te_â°1' Je 31 al; Pœgêrer pst lnotïî demandes. Ainsi, job Cavalier, député de Haute arm É tam ermlsëe e ga est œtâî , _ Arrée, écrivait, il y a 6 mois au Ministère de est mêm enam au essus U _`ur°Qîu °u _] eclms la Nature pour défendre ceux qui chassent la Ces h$"°S' Heureusement qu fa,l h°“œ °“_ 5 est Pie de mer au menhir. ll a fait justice des démuleàœuî Cha5Sç’ rm} Pohclçr ne rôda1P1à` accusations infâmantes wescroiogistes bretons Même d€b<>¤*sS ou 1¤d1ffs¤=¤*S ¤ MS vm¤¤¤€S· .../ La lettre du hérisson - n°9 - Oct. Bl. Li
—O I il leur arrive encore trop souvent de nous ver- - pour bien marquer le caractère traditionnel baliser et de nous traîner en justice, ce qui urbain de cette chasse, il a été prévu que seuls est intolérable. Des escrologistes arrivent à les seraient valables les permis visés dans les ag- sensibiliser à la prétendue protection des piétons glomérations importantes, mais le critère (nombre et à obtenir qu'ils fassent respecter les textes d'habitants) n'est pas encore défini. en vigueur. C'est un scandale ! D'abord, si nous n'intervenions pas, il y aurait beaucoup - un tableau de chasse mensuel sera fourni aux trop de piétons. lls entraveraient la libre cir— services concernés. culation des automobiles dans les rues. La pré- sence de feux de signalisation, de passages - toute infraction grave telle que la chasse du cloutés est déja une lourde contrainte, tout juste piéton à pied, avec une armes prohibée (fusil, acceptable, ralentissant l'écoulement du flux arme blanche, lance-pierre, sarbacane, etc..) automobile. Par ailleurs, grâce à notre action, le défaut du permis de chasser, la chasse hors nous contribuons à la sélection de piétons de des périodes autorisées, la non—remise du ta- meilleure qualité. Nous éliminons les piétons bleau de chasse pourra entraîner la suppression juvéniles ou âgés et favorisons ainsi le maintien de l'autorisation de chasse lors des prochaines d'une population équilibrée et saine de cette campagnes. espèce. En clair, cela signifie que là où l'on chassait Q O Q i r · 1 ·' ` - Cnncuw au re ois e pieton a cheval, en calèche, en car A | rosse, en patache, en berline, en diligence, en Sax) \0UW~··-- cabriolet, en fiacre, en break, en fardier, etc., il sera possible de chasser maintenant avec le véhicule automobile de son choix. C'est reconnaî- tre une situation acquise. Nous devons mettre à profit les progrès des techniques modernes et ne pas nous enfermer dans des pratiques archaï- ques. Demain, nous n'aurons plus de crainte à avoir. Avoir obtenu un tel projet est sans conteste une Grâce à nos interventions multiples, le projet grande victoire pour tous les chasseurs tradition- de légalisation de la chasse au piéton corres- nels. Nous voulons aller plus loin et obtenir pond à notre attente. Les grandes lignes du pro l'extension de ce texte aux territoires ruraux jet préparé par les services du Ministère de la dépourvus de feux de signalisation et de passa- Nature sont les suivants : ges cloutés. Nous devons exiger du Ministère de la Nature, que la chasse au piéton soit ouverte - les chasseurs de piétons en possession réguliè- sur toutes les voies carrossables comme elle se re du permis de chasse et du permis de conduire pratiquait dans les siècles passés. un véhizule automobile ne seront plus tenus de V . respecter les feux rouges et pourront chasser Nous devons exiger que l'usage des piétons soit le piéton sur et hors des passages cloutés dans du ressort exclusif de nos associations. Le gi- les cantons urbains où cette chasse se pratiquait bier et sa gestion sont l'affaire exclusive des auparavant. chasseurs! Nous n'avons pas besoin des conseils des protecteurs et autres escrologistes de tout - la chasse au piéton sera ouverte toute l'année poil ! sauf le dimanche et jours fériés par souci de respecter les exigences biologiques du gibier L'argent que versent 1 850 000 chasseurs doit (repos hebdomadaire) servir exclusivement aux chasseurs. Avec ces fonds, achetons des piétons de repeuplement pour - un chasseur ne pourra utiliser plus d'un véhi- remplacer ceux qui sont décimés par les pollu- cule. Les véhicules de location seront autorisés tions de l'air, de l'eau, de l'alimentation et (les dégâts éventuels à la carrosserie seront à dont les habitats se dégradent (opérations de la charge des chasseurs, mais nous comptons restructuration urbaine par exemple). L’on dit demander le remboursement par la Sécurité So- que le piéton turc est plus résistant et donne ciale) plus de plaisir cynégétique que les piétons por- tugais, mahgrébins ou africains jusqu'ici impor- — seuls, les véhicules pour lesquels les usagers tés. feront preuve du paiement de la vignette en 1983 pourront être utilisés. Certains chasseurs ayant Nous devons exiger aussi que la garderie reste pu oublier d'acquérir cette vignette en 1984 pour du seul ressort des chasseurs. Nous voulons que des véhicules mis en service en 1975, il sera le braconnage soit plus sévèrement réprimé et dérogé à ce principe. Tout oubli pourra être que cesse le laxisme intolérable de certains réparé. Aucun chasseur ne sera pénalisé. tribunaux. ll est scandaleux de voir des automo- .../ La lettre du hérisson - n°9 — Oct. 84 5
-• • •—————·————~—· ··—*—···'fGUn€—···· .../ AFFAIRE DURAND : QUITTE ou DOUBLE ? bilistes chasser le piéton sans être titulaires En Septembre, nous avons pu localiser 5imu1ta_ du permis de chasse ou sans avoit âûquüîê le nément les 3 expositions du groupe DURAND grâ- timbre piéton. Nous demandons la plus grande ce aux appels des associations. Nous avons de- sévérité pour ces individus qui. paf un C0f¤P01"€€· mandé au Ministère de l'Environnement une ac- ment irresponsable. disqualîfient l'€¤$€mbl€ de tion d'envergure. Nous avons été suivis et des la chasse française. scellés furent posés sur au moins 2 d'entre elles. A partir de ce moment, a commencé un "cirque" Nous avons fait la pt”€uV€ de notre f0FC€ €¤ d€$‘ indescriptible. Interventions politiques (eh oui), cendant dans la Fuê âV€C 165 dêf€¤5€\11'$ de î0¤· difficultés ou erreurs administratives, mauvaise tes les formes de Chasses ïI`âdîîî01'1¤€ll€$. à volonté des préfets, utilisation de la presse Narbonne, à Bol`d€«'iuX hîël`. demain à Sainte (Pierre DURAND est venu expliquer à FR3 qu'i1 Hurugs les Ardillats et p0uI`qu0î Pââ âPFè$ .d€· était victime dun entêtement administratif, etc), Itlîilh à Paris ? S`l.l. le fâtll, NOUS IIÈOHS défllêï ppgblèmgg de pgfggnngg locales, etc, etc_ Bref, dans la capitale avec nos engins et H05 f\1$ïl5· ils sont tous repartis. lls ont été reçus au Ca- binet de Mme BOUCHARDEAU. Ensemble nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ! Il semblerait que le Ministère veuille faire re- passer les individus concernés devant la commis- sion du certificat de capacité. Le moment risque Gaston GATHINE GACHETTÈ d'être décisif. Il faut le concours de tous pour Président de l'Union Nëiîîûuâl d€5 essayer de régler le problème définitivement. chasseurs de Piétons ` QUE POUVEZ—VOUS FAIRE ? l'Union Nationale des chasseurs de Piétons(UNCP) 1° écrire à M. Luc THIEBAULT est affiliée à l'Union Nationale de Défense des Conseiller technique du Ministre de 1'Envi- Chasses tratidionnelles (UNDCT) abonnée au gaz mymemem et à l'électricité, agréée au titre de la loi sur 14, bd du Gal Leclerc la protection de la nature du 10 juillet 1976. 92524 NEUILLY/SEINE CEDEX Siège social: Appartement 12-7, Lotissement du . Fusillot, chemin des Violettes avec Cople MMI BAJOLS/GARONDL a) M. SIMON, directeur adjoint de la protection de la Nature (même adresse) ' b) FFSPN, 57, rue Cuvier 75231 Paris Cédex 05 • ( O en expliquant tous les problèmes que vous avez eu avec ce groupe en demandant son interdiction, Précisez bien le nom exact et le prénom des per- · · sonnes impliquées · 2°) nous expédier d'urgence toutes les pièces • I officielles dont vous disposez (procès verbaux, , .,//, jugements, arrêtés préfectoraux, lettre d'auto- ,\ É • rités) ainsi que tout renseignement sur les n°s L , 'V des véhicules. Env0yez—n0us le maximum d'élé- É [ 'ments, car nous avons pu constater que des asso- ciations croyaient nous avoir envoyé des élé- `uxfëêoe mgntg, mais ce n’était pas le cas. 5,:-·`¢;'·'* ` w/fi;/» ( CECI EST ESSENTIEL I? ·· ”`C' "`· ,/t î;:'.r_.»_·>"i7"' i • __.'#g; et gi vous avez le temps, essayez de faire inter- ’ · JJ, fg venir des élus (députés, sénateurs, ' A '_ » *···° conseillers généraux, maires) auprès du Minis- · ,/14 ' tère de 1'Environnement. 3;:*7-* . . ·~’ I Nous vous rappelons que les principaux respon— · sables sont Pierre DURAND, Gervais DURAND, L Ensabsm coiznrzw, Mme cuoimai, mais il y en a d'autres. · • VITE A VOS PLUMES, A VOS ARCHIVES, A VOS PHOTOCOPIEURS. MERCI Le lettre du hérisson - n°9 - Oct. 84 6
·-Q Q -I O Elle réunira quelque 700 spécialistes de la con- servation de la nature provenant de 114 pays DANS LA LETTRE DU HERISSON n°7, NOUS AVONS du monde. PUBLIE L'APPEL DE LA SOCIETE FRANCAISE POUR L'ETUDE ET LA PROTECTION DES MAMMIFERES Les discussions et résolutions de l'Assemblée (SFEPM), LANCE DANS LE CADRE DE LA CAMPA- Générale préluderont à la recommandation de GNE DE SENSIBILISATION ORGANISEE PAR LE priorités et à l'établissement des calendriers d‘ac GROUPE OURS. tivités qui seront réalisés, ces trois prochaines années dans des pays regroupant la grande majo- DANS CET APPEL, LA SFEPM SUGGERAIT A TOUTES rité de l'humanité. LES PERSONNES QUI SOUHAITERAIENT PRENDRE PO- SITION SUR LA CONSERVATION DE L’OURS BRUN Les membres examineront également le programme EN FRANCE, D'EXPRIMER LEURS REFLEXIONS PAR envisagé pour 1985/1987 qui aura pour titre ECRIT; LE 26 SEPTEMBRE, NOUS AVONS RECU LE "mise en oeuvre de la stratégie mondiale de la PREMIER TEXTE DE SEPANSO BEARN; conservation". La Stratégie , préparée en 1980 par l'UlCN, définit les grands principes gouver- "Dans nos vallées pyrénéennes, une quinzaine nant le maintien des systèmes indispensables à d'ours subsistent. Les élus et l'administration la vie, de la diversité biologique et de l'uti1i- ont un discours encourageant, mais lors de l'é- sation des ressources naturelles de manière à laboration de plan de sauvegarde, plus personne en assurer la pérennité. ne fait de concession. La population a d'autres soucis, certains disent que personne ne les voit, Les membres éliront un président qui succèdera d'où le peu d'intérêt porté à leur éventuelle au professeur Mohamed KASSAS (Egypte).M.Kent0n disparition. MILLER, directeur général de l'UICN, présentera ‘ une introduction au nouveau projet de programme L'indésirable, le rival, l’ennemi, l'ignoré, et examinera la contribution apportée par l'UlCN l‘ours est la nouvelle victime, la parcelle de à la conservation mondiale, depuis son Assemblée nous—mêmes qui disparaît sous la poussée de nos Générale de 1981 en Nouvelle Zélande. conquêtes associées aux destructions. Comme disait CHATEAUBRIANT, les forêts précè- \\\ % dent les peuples, les déserts leur succèdent. Ex loitations touristique, forestière, chasse, `5"en ‘ È" . géygble des droits d'usage poussés à leurs limi— tes pour des raisons économiques ou politiques, ' sf? éliminent l'espace naturelyrepoussent les espè- ces, tranforment les équilibres écologiques de ' la Montagne. L'homme tout puissant, bouscule • les refuges, assiège les places fortes de notre environnement. " Q r m ¤ I a “°" De même que la truite qui gît sur le ventre est le témoin de la pollution, l‘ours qui s'évanouit est le témoin de l'orgueil humain avide de con- quêtes, incapable de gérer, de partager et de modérer- " PROGRAMME 85/86 : URGENT. Si vous avez des projets de stages pouvant s'in— sérer dans le programme des stages FFSPN,faites nous parvenir un dossier présentant les grandes . · lignes du contenu et les dates et lieux éven- co ° q S mais, avant le 15 MovEMBRE 1984 | LE tmonm. 2U ET 21 OCTOBRE (sogêpüâssœvs A LOCTUDY) EN Assrmauzt stMERA¤.E DE umcu °°LL^B°"^“°" ^"EC L^ '· Pmx Ass0ÈbA1b18NF FFSPN, ETAT ET C0u.EcT1vm§s L'Assemblée Générale biennale de l'UlCN se dé- LOCALES ` ' roulera au Palais des Congrès à Madrid, du 5 au ll; Novembre prochain. AUTRES ï q50·œ F / La lettre du hérisson — N°9 — OCî· 84 7
—· ··——————————— ——~en bref- I t L lIl/ | INITIATION A LA COMPTABILITE 25.2627.28 Ocmms-ST BONNET nt TR0nçA1s (AIMER) Pmx ASSOCIATION FFSPN, ETAT ET CIILECTIVITES 1.0cA1.Es : 3(XJ.00 F AUTRES I qD#œ F Les troisièmes Rencontres Internationales de l'En— vironnement et de la Nature ont eu lieu du 21 a 26 S t b ` ROYAN. A vos AGENDAS 1985 “ °" °"‘ “ a STAGE I MATIQUE ET ASSOCXATIONS DE PROTECTION âette année, la FFSPN décernait le deuzième prix ans la c té ' "L t ` ' ". DE LA NATURE FFSPN-cRtPAN — CAEN , nu 17 AU "‘ gm “ ““““ “’5‘“$‘“"° 21 JANVIER 85 Ce prix` na été remporté par le fil suisse "Forêts en sursis'. STAGE COMMUNICATIONN MARKETING ET ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA ATUREA FQRETS EN SURS1S Q PROXUÉITE ne BESANCON. DU 25 Frâvmsn AU MARS · suisse, 29 mn, 198l, Producteur/distributeur : Télévision Suisse Roman PRIX I qgûvœ I: de ëTél%scope), 20 quai Ernest Ansermat, CH 1211 Gen ve tél. 29.33.33 NOUVEAU i STAGE FFSPN/COSYLIU Sujet: depuis 1968, .on avait noté le ralentisse- ment de la production de la forêt suisse. Mais c'est en été 1983 que la catastrophe s'est produi ILE Z la SéCI'\€l`€SS€ persistante 'BI les insectes ont ((photos, diapos, sonorisation, cinéma vidéo...) ÉU FMSÃT1 gîë û1`I>I`€5 dont Ia resistance naturelle etait a ai ie par ce terrible fléau que sont les du mardi 20 Novembre au samedi 2A gluëeâ âCI<I€î·`ê· _ at gorie : à CHATILLON/CHALARONNE (Ain) La FFSPN va essayer d'obtenir que la circulation Gare d·aoees i BOURG_€n_BRE5SE île cet excellent film en France soit assurée de a meilleure façon possible. A partir d'exposés sur les théories de la commu _ i nication, les participants pourront s'initier au Dans la Pr°Cham€_ Ietre du h€"I$5°“· “°u$ PUIJIIC maniement du montage diapos, de la sonorisation rons le palmarès intégral de cette manifestation. vidéo, et réaliseront leurs propres outils de communitation (réalisation d'un montage). · Ce stage s'adresse aux non-initiés et aux ama- teurs éclairés. e B Prix : 500,00 F p Vous trouverez ci—joint, Vadressographe des mem bres de la Commission Environnement du Parlement Européen. I - Pour leur écrire, si la nécessité se présente), vous n'aurez qu'à photocopier cet adressographe sur les feuilles d'étiquettes autocollantes. La lettre du hérisson - n°9 — Oct. Bl. 8
" h e / produits toxiques accidentellement immergés. fr W "` 7 \ · ·· Q U L'affaire du "Mont Louis" où pollution chimique / /*/ ‘»._ ` \ et pollution radioactive constituent des risques Y ',«—·c· ,_\ \ \ qui sont loin d·'étre écartés dans les opérations , \ \ · J, en cours pour la récupération des fûts, illustre ‘\ ‘,\ M [___- bien les problèmes posés par le transport des ‘ —\_ produits dangereux et par le secret qui entoure R \·.__ `~"""`/ / ces opérations. ` "~—-ce _ ,·-/ (ln ne peut se cacher qu'une-dimension particu- \ ·\\`/-_, lière dans les risques de toxtctte soit ltée a la multiplication des déchets radioactifs à traiter ou à stocker. Accidents en mer, accidents à terre constituent une éventualité qui est loin d‘être contrôlée, et le développement du pro- ET gramme nucléaire ne peut que multiplier les dangers de ces situations pour les populations. RAPPEL URGENT La Bretagne est exposée du fait des transports maritimes de produits toxiques au large de ses , _ côtes ; de plus, la Bretagne se trouverait con- Dans leén,°71 deéla lettre du Hemsîon- un appel cernée par le transport de produits radioactifs, V?u$_ â fet am: _Pîur Fîêgse Zn P ales une C°m' si les projets de multiplication des permis d'ex- mlsswg UE crue NT, a d î ans ff Pm °“ge` traction d'uranium et de construction d'une cen- mem U reseau eau ans a nature ‘ tmle nucléaire se réahsaienh Cette commission aura deux ohiectifs · C'est pourquoi, le Conseil d'Administration de - le premier, a très court terme, sera de répon- l'URBE, réuni le 8 septembre 1981. à Lannion, dre à la demande du Ministère de l'Environne•- compte sur vous, Madame le Ministre, pour peser ment de voir notre participation active aux de tout le poids de la compétence de votre Mi- groupes de réflexion qu'il met en place pour nistère, et de votre conviction, pour que soient préparer les textes d'application de la loi sur pris en considération dans les choix gouverne- la pêche en eau douce. Les personnes que nous mentaux concernant l'avenir énergétique du pays désignerons, auront à "négocier" au nom de les paramètres des transports des produits radio- la FFSPN pour soutenir ses positions. actiifs lpar dterre ou par mer, de leur stockage et e eur eventr. Pour cela, il est très urgent de constituer cette commission qui aura un rôle essentiel dans cette Mme G. PRIGENT négociation qui s'engage pour 5 à 6 mois. Présidente - lle second. objectif, à moyen terme, sera de faire participer la FFSPN à l'élaboration d'une ',,y_v loi générale sur l'eau tendant à réformer et à gg Ègx compléter la loi de 1964. La loi sur la pêche _ appçlle en effet, comme cela a été unanimement »‘.__;" .,9; I., souligné lors des débats parlementaires, la mise ‘¤È':g,_,tl '£·}·~»ey v2._~;._J_ I en chantier de cet important travail législatif. _ "Y I' «\Y dl;) 'I'·:rj ‘ F. je vous invite donc à nouveau à solliciter armi ' 'ëyhsst I" J A 1 b <1 · · P wu E ·_·;hüî,._,é. pp; il es mem res e vos associations les personnes ,5 ,.p;;ù',; §',;.,`l,;}_ èj;~ " ,' compétentes pour qu'elles s'inscrivent dans les · ;§ë». lv'·· * meilleurs délais, au siège de notre fédération · H, _p I M en précisant leur centre d'intérêt (débits réser- V AM 198%* ry ·_ .=,Tl‘%;;:. ~·., ves,. gestion des ressources piscicoles, domaine I ¢"È· ,5, Y' ~ yt»”··L,_ gf public fluvial, etc...) Un budget est prévu pour _,,_ wi: ' 'Q‘ · , Pï'€¤d!`€ En charge dô·l’lS les conditions habi- _,_'· M;/"” Arf., · tuelles les frais de déplacement de 198/,. ` ' V É 1 \ z‘ A P., " ' ·· .-`r` ·1· ,`~ . ,—— È Merci d'avance de votre concours. À A-;:’ë’_,`·—_, wu.: ‘ #1 .;.15 un . du r. ,g~· Charles TOUZAN. La lettre du hérisson - n°9 - Oct. 84 B
THE R ~»è“ P. CONSERVATION . ‘\ FOUNDATION I I Ritw Une nouvelle fondation pour encourager la protection de l'environnement et de l'héritage national ` LES PRIX “NATURE ET PATRIMOINE“ LANCES PAR FORD Pour la premiére fois en France, la Fondation internationale pour la conservation de la nature et du patrimoine, patronnee notamment par Ford, va décerner ses prix. Créée en 1982 en Angleterre, la Con- servation Foundation prend cette année une dimension européenne et s'étend â l'Italie, l'Espagne, l'Autriche, la Suisse, la Belgique et la Hollande. Les prix sont destinés â récompenser des projets en cours ou récemment achevés et réalisés par des particuliers, des A groupes ou des organisations. Ils sont au nombre de six : prix de l'urbanisme, prix des zones rurales, prix des économies d'énergie, prix du patrimoine, prix des jeunes et prix de l'industrie. Les_ gagnants de chaque catégorie recevront un trophée et, sauf pour le prix de l'industrie, un chèque de 20 000,00 francs. Parmi les lau- réats des diverses catégories sera choisi un vainqueur qui recevra un grand prix ainsi qu'un autre chèque de 30 000,00 francs. Parmi les gagnants des années précédentes, des projets tels que la création d'une réserve naturelle â la place d'une décharge, la res- tauration d'un rempart médiéval, la création d'un refuge d'oiseaux, la reconstruction d'un pigeonnier, le sauvetage d'une péniche de la Tamise et l'élaboration d'un moteur de moto à essence sans plomb ont été récompensés. Les projets pourront être présentés à plusieurs reprises. En 1983, en Angleterre, le grand vainqueur était un projet non retenu en 1982, ce qui montre sa progression en une année. La date de clôture des inscriptions est fixée au 15 octobre 1984. Tou- tes les inscriptions seront étudiées par'la Fondation qui établira une liste de finalistes. Puis un dernier examen, confié à un jury de personnalités, sera effectué et les gagnants seront annoncés en fin d'année. Renseignements : Conservation Foundation, M. Pierre Hervo, secrétaire général, 7 rue Emile Cossonneau, 93360 Neuilly-Plaisance. 7 rue Emile Cossonncau 93360 Neuilly Plaisance Tél. 300 12 80 Télex 211045
Conservation Foundation PRIX NATURE ET PATRIMOINE 1984 CATEGORIES y 1- PRIX DE L'URBANISME Projets de sauvegarde ou de rénovation en zone urbaine. Candidatures possibles : aménagement de parcs ou jardins, restauration de sites, plantation d'arbres... 2- PRIX DES ZONES RURALES Projets de sauvegarde ou de rénovation en zones rurales. Candidatures possibles : réserves naturelles, implantation de forêts, aménagement des bords de mer, sauvegarde des marais... g 3- PRIX DU PATRIMOINE Projets concernant la protection, la rénovation, l'entretien, la réparation de bâtiments, de moyens de transport ou autres objets et symboles du patrimoine francais. Candidatures possibles : restau- ration de constructions, maintenance de vieilles locomotives, pose d'un toit de chaume sur une grange ancienne, couverture de livres ou de manuscrits importants... 4- PRIX DES ECONOMIES D'ENERGIE Projets conçus pour réduire le taux de consommation des ressources d'énergie : charbon, fer, minerais, gaz, pétrole... Les projets concernant la lutte contre la pollution sont aussi acceptés. 5- PRIX DES JEUNES Pour tout projet entrepris individuellement ou collectivement par des jeunes de moins de 18 ans. Le travail peut être supervisé par un adulte mais doit être réalisé par des jeunes. 6- PRIX DE L'INDUSTRIE Projets pour la protection, l'aménagement de l'environnement entrepris par des sociétés. Celles-ci doivent participer d'une manière active â ces projets; le simple fait de patronner ne suffit pas pour être retenu. Les candidatures possibles sont des projets concernant le respect du paysage et de l'écologie locale lors de la construction de nouvelles usines, la création de réserves naturelles sur des terrains de sociétés inutilisés, la sauvegarde de vieilles machines industrielles ou agricoles pour l'intérêt du public...
«' _ . O ‘ R\ et A ° J • A rr 7/!»’ I/•”I"I\ ` 4 r/ / I4, `wa ll,} CN;} I I1, i', —,y\" »,I·,j J`,(f Il N ‘ I- ,¢LïI'7'~"’).-} INI I I La Lettre du Hérisson est Ia publication bimensuelle de Ia Fédération Française des Sociétés de Protection de la Naturvde I'Office des Nouvelles Internationales. Directeur de Ia publication : Y. BENASSI I Rédaction : F.F.5.P.N. — 57. rue Cuvier - 75231 PARIS Cédex_ 05 Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES — 8, Villa des Fleurs- 92400 COURBEVOIE. Commission paritaire en cours Vente par abonnement. _