L A L E T ÉE B E D É H EEE S SGN BIMENSUEL n°37 /5 Jûll 05 G- Ezîm éw îoëë SEEGEAL BILAN DE LA) vim ASS©GîEA”;E‘IV'E ,__§.-; *"" Qi
S O M M A I R E INTRODUCTION I - LES CONDITIONS DE REALISATION DE L'ENQUETE - Méthode - Constat Il - LES RESULTATS DE L'ENQUETE ET LES COM ENTAIRES - Structure associative — Les adhérents et les personnes concernés — Les actions entreprises - Les salariés · Le financement des associations III — CONCLUSION IV - ANNEXES 1. Lettre de commande 2. Questionnaire type 3. Résultats d'une enquête partielle sur les salariés des associations A. Liste des associations adhérentes à la FFSPN
1 INTRODUCTION Les termes d'"association" et d'"environnement" recouvrent, en France, des réalités fort diverses. L'étude entreprise n'a pris en compte que les as- sociations dotées d'un fonctionnement démocratique (responsables élus par des adhérents versant une cotisation volontaire). En ce qui concerne le qualificatif "d'environne- ment", il est souvent revendiqué par un large éven I tail du monde associatif comprenant aussi bien des associations sportives que des associations fami- liales ou d'usagers divers qui tirent parti de la qualité de l'environnement sans pour autant faire de sa défense leur activité principale. Aussi, cette étude s'est-elle centrée sur les associa- tions qui ont pour objet essentiel la sensibili- sation, l'information et l'éducation du public en matière de patrimoine naturel ·aî¤gî que sa défense. Les activités de ces associations les conduisent fréquemment, de plus, à nmner une po- litique de maîtrise et de gestion de territoires propres ou dépendant de collectivités diverses.
2 Qu'est ce qu'une association de l'Environnement ? Lorsque le président du CNVA a demandé à la FFSPN de réaliser une enquête sur le bilan 1983-1984 des "associations de l'Environ- nement", nous nous sommes posé· la question et avons cherché à y répondre. ll faut d'abord constater que le terme "environnement" peut être compris de manières fort diverses selon les interlocuteurs et recou- vrir des secteurs d'activité·' multiples selon la définition que l'on en donne. Pour un naturaliste, le terme "environnement" pourra être pris au sens de "biotope" qu'il revêt souvent dans la littéra- ture scientifique anglosaagoneauquel il semble bien qu'il ait été emprunté, même s'il a ensuite été utilisé sous d'autres acceptions S'il l'on parle de l"'environnement" de l'homme, toutes les activi- tés humaines sont concernées et il faut alors considérer comme "associations de l'environnement" toutes les associations prenant en compte tel ou tel aspect des activités humaines, c'est à dire en définitive la grande majorité sinon, l'ensemble du monde as- sociatif. Est-ce raisonnable ? Devant un tel dilemme, nous avons cherché des critères pouvant être réputés objectifs et discriminants et qui permettent une appro che opérationnelle : séparer les associations de l'environnement... _ des autres. jl) =;fÃg- L'appartenance à la liste des associations recevant une aide du Ministère de l'Environnement. Publiée tous les 2 ans, cette liste, non encore parue pour la pério de 1983-1984, donnè pour les années précédentes, un inventaire exhausïîfdes bénéficiaires des subventions accordées par le Mi- nistère de l'Environnement. ·
_ 3 L'analyse de cette liste révèle une très grande hétérogénéité. A côté d'associations oeuvrant de longue date en matière d'envi ronnement figurent des groupements qui semblent bien n'avoir que des actions très ponctuelles en ce domaine, par exemple: l'Association amicale des ingénieurs et anciens élèves de l'Eco- le nationale des Ponts et Chaussées, l'Association "Les musi- ques de la boulangère" ; l'Association périgourdine d'action culturelle, l'Atelier de communication sociale et culturelle, l’Atelier populaire d'art et de plastique, le Groupement des associations de pr0puiéëaires·d'z1ppareils électriques à vapeur, l’lnstitut français du pétrole, Radio La Rochelle, la Société des lngénieurs de France, l'Association régionale des oeuvres éducatives et de vacances de l'éducation nationale, l'Associa- tion française des automobilistes ou le Comité d'aide sociale . du Ministère de l'équipement et du logement. C> ig L'appartenance au Ilaut Comité,à _l_!Environnement. Sur 75 membres, le HCE compte 11 représentants d'associations. Ce sont pour l'essentiel, des associations préoccupées de la sauvegarde dupatrimoine naturel (7), de la lutte contre les pol lutions et nuisances (2), d'initiation à l'environnement (1), d'information législative (1), de chasse (1) et de pêche (1). Des secteurs entiers de "l'environnement" ne sont pas représen tés (Sites, Patrimoine architectural, cadre de vie, etc.). ll n'apparai`t donc pas que ce critère puisse seul être retenu. $ QE- L'agrément au titre de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature. Le législateur a donné en 1976 aux associations la possibilité d'ester en justice dans le domaine d'application de cette loi ainsi qu'au titre des articles L 121.8 et L 160.1 du code de ` l'urbanisme. Pour ce faire, les associations doivent établir un dossier admi- nistratif donnant lieu à agrément national, interdépartemental, départemental, intercommunal ou communal.
. 4 L'examen tant de la procédure <l'agrément que des listes d'as- sociations agréées révèle que : . l'agrément n'est pas la reconnaissance d'une activité dans un domaine donné mais la possibilité réglementaire délivrée par l'autorité administrative d'intervenir au plan juridique. . certaih€S "associations d'environnement" n'ont pas demandé cet agrément, car elles ne souhaitent pas situer leur action dans un contexte judiciaire. . d'autres "associations d'environnement" bien qu'ayant solli cité et obtenu l'agrément n'en font pas l'usage prévu par la loi et se contentent du label. . de nombreuses associations, notamment d'éducation populaire, ont obtenu leur agrément (l'administration a considéré qu'il n'y avait pas de raison. objective: de leur refuser) mais les activités qu'elles ont dans le domaine de l'environnement ne représentent qu'une faible partie. œ Q; Les déclarations d'objectifs des "associations d'environnement". Comme on l'a vu plus haut, la notion d'environnement est mal cernée et tous les secteurs associatifs peuvent se prévaloir de préoccupations d'environnement qui de fait, apparaîssent aussi bien chez les associations de protection de la nature, les asso- ciations agricoles ("les gardiens de la nature"), les chantiers de jeunes, les associations de la défense des paysages, les usagers des transports en commun, les associations de consomma teurs, etc. 0<0©u4(’ · ll apparaît vite qu'aucun de ces critères n'est satisfait. Qu'en est—il de leur addition et du résultat si l'on adjoint les moda- lités d'activités sur l'environnement ? Nous avons obtenu: un certain classement des associations qui peuvent à juste titre se revendiquer "d'environnemen1". - les associations de ceux qui "exploitent" tout ou partie de immlirnnnpment (prélèvement). ce sont :
Il 5 . Agriculteurs (au sens large, c'est à dire y compris agri culteurçîrpisciculteurs, etc), . Forestiers . Chasseurs ` . Pêcheurs — Les associations de ceux qui "utilisent" l'environnement à des degrés divers ` . Sportifs de plein air (de l'alpinisme à la randonnée mo- torisée), . ,Miouvements de jeunesse - chantiers . Tourisme de plein air (à pied, à cheval, en bateau, etc.) · Consommateurs (qualité des eaux.._) - les associations de ceux qui "défendent" l'environnement à des fins propres ou générales _.. les associations dites d'environnement . sites et paysages‘ .Patrimoine ·hi storique . lutte contre les pollutions et nuisances ` . cadre de vie (les comités de défense.,) --les associations d'initiation à l'environnement .UNCPlE, jeunes pour la nature, etc . Mouvements de jeunesse .Associations de protection de la nature ... Les associations d'étude et de protection de la nature; Ne disposant pas de critères objectifs permettant de définir ce qu'était ou n'était pas une association d'environnement, ne pouvant traiter (en un laps de temps de 2 mois et demi,.) de l'ensemble de celles qui sont concernées à des titres divers par l'enviromment, nous avons choisi de n'étudier qu'un sec- teur restreint : celui des associations d'étude et de protection de la nature et ce pour les raisons suivantes : - ce sont des associations de type loi 1901, ou l'adhésion est volontaire et le fonctionnement démocratique (les pouvoirs publics ne siègent pas en tant que tels dans les structures de décision et n'interviennent pas dans la nomination des respon sables), ce qui n'est pas le cas de toutes les associations que l'nn nant Hire d'environnement-
I 6 - elles ont une activité spécifique a) de sensibilisation et d'initiation b) d'étude et de gestion (pour le compte de l'état ou de collec tivités locales par le biais de conventions aux formes.variées) c) enfin de défense, dans un but d'intérêt général du patrimoi ne naturel et de la qualité de l'envirom1ement d) la protection du milieu naturel est leur objectif essentiel - elles sont regroupées pour la très grande majorité au sein d'une coordination nationale, la Fédération Française des So- ciétés de Protection de la nature créée en 1968. L'analyse qui suit est donc un bilan de la vie associative dans un secteur particulier de l'environnement, celui des as- sociations de protection de la nature.
LES CONDITIONS DE`REALISATIONS DE L'ENQUETE METHODE C'est par le biais d'un questionnaire adressé aux associations qu'a été entamée l'étude. Ce question naire a été conçu selon une trame préétablie adap- tée aux associations se préoccupant d'environne- ment. ll a été envoyé aux associations membres de la Fédération Française des Sociétés de `Protection de la Nature (FFSPN) et à leurs sections départe- °mentales lorsqu'elles disposent de telles struc- tures. Un total de 300 questionnaires a été ainsi adressé auxniveauxnational, régional et départe- mental. Avant de présenter et d'analyser les données obte- nues, il faut noter que l'enquête a commencé au ¢§but des vacances (lettre de commande du 11 juil- let 1985). La période estivale n'est pas la meil- leure époque pour réaliser une telle étude auprès d'un mouvement associatif dont les responsables sont en très grande majorité des bénévoles. Cette donnée a passablement ralenti le rythme des réponses. ll a donc été nécessaire, pour obtenir un résultat satisfaisant, de procéder à des relances postales puis téléphoniques (75% des cas) en septembre. La Corse ne figure pas dans cette étude. En effet, il n'y a pas d'association adhérente à la FFSPN dans cette région. ll existe une multitude d'asso- ciations m€il5 8UCUT1€ Stl`UCt\.l['C Élépartcmantàlc OU régionale.
B CONSTAT 1°- Les réponses n Tous les questionnaires envoyés ne nous ont pas été retournés. Certains comportent des réponses incomplètes. Cependant, les relances téléphoniques ont permis de disposer de tous les renseignements manquants pour toutes les structures importantes. Les résultats présentés ici ne peuvent donc préten dre à l’exhaustivité absolue, mais notre connais- sance du monde associatif de la protection de la nature nous permet de penser que les chiffres ob- tenus (et donc leur exploitation) sont représen- tatifs de la réalité. En tout cas, si erreur il y a, elle doit être faible et par défaut. 2°- Contenu De nombreuses structures ont rencontré des diffi- ’ cultés importantes pour chiffrd le nombre de per- sonnes concernées par leurs activités de protec- tion de la nature. En particulier, il est impos- sible de disposer d'une évaluation chiffrée de l'impact des communiqués de presse, articles de revues ou émissions radio et télé. La fréquenta- tion des expositions, gratuites la plupart du temps, est difficile à préciser a postériori. Les évaluations figurant dans ce chapïtre sont donc vraisemblablement très sous estimées. ll faut remarquer que,-grâce à la demande du CNVA, nombre d’associations se sont posées, pour la pre- mière fois, la question de la nécessité d'une me- sure de leurs activités. Animées, voire gérées par des bénévoles (l’engagement de permanents est un phénomène relativement récent) les associations
9 de protection de la nature sans cesse sur le qui- vive (on les appelle souvent les "pompiers de l’en vironnement) se sont bien plus attachées à dévelop per leurs actions qu’à recueillir ou faire la syn- thèse des données les caractérisant. Cette pre- I miere expérience explique donc l’imprécision de certains renseignements. A l’aide des comptes rendus d’activités 1986,· joints systématiquement aux mlestionnaires, une approche précise du volume des activités entrepri- ses a été possible. Par contre, le profil des par- ticipants s’est avéré très difficile à démontrer. Seule, une différenciation entre scolaires et adultes a été obtenue. Le nombre de salariés a été donné de façon très précise. De plus, le nombre des bénévoles, des administrateurs et leur aide au fonctionnement des associations est parfaitement connu. L’évaluation horaire de cette aide semble demeurer très près de la réalité. Le financement des associations a été approché de umnière précise et ce, pour les structures les plus représentatives. Les structures n’ayant pas répondu à ces questions d'ordre financier considé- raient ces demandes comme "indiscrètes".
10 LES RESULTATS DE L'ENQUETE ET LES COMMENTAIRES I - STRUCTURES ASSOCIATIVES ïippel historique Le mouvement associatif de protection de la nature et de l’environnement est, en France, un mouvement récent à la différence de ce que l’on observe dans les pays voisins comme la Grande Bretagne, les Pays Bas, l’Allemagne, la Suisse ou les pays scan- dinaves. ]usqu’aux années 1950-1960, la seule association existante de quelque importance était la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) fondée en 1854 sous un autre intitulé (elle créera au dé- but du XXe siècle une section ornithologique, la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui deviendra autonome en 1966). Dans les années 1950-1960, la SNPN instituera des sections locales qui acquièrent peu à peu leur autonomie dans les annees 1960-1967. Parallèlement d’autres associations se créent (SEPNB en 1956, SEPNMC en 1960). La volonté commune de réunir associations nationales, régionales, départementa- les et locales en un même ensemble ou chaque élé- ment garde son originalité et son autonomie tout en poursuivant des buts identiques, conduit à la création de la FFSPN en 1968. Dans les années 1970-1975, de nombreux comités de défense voient le jour un peu partout en France,la plupart, liés En la défense d’intérêts ponctuels, disparaîtront.
ll Les autres évolueront vers la défense de l'intérêt général et rejoindront les rangs des associations existantes. C’est l’époque de la création de fédé- rations régionales ou de la transformation d’asso- ciations régionales en fédérations d’associations départementales (FRAPNA, SEPANSO par exemple). En 1981-1982, à. la suite des Etats régionaux de l’Environnement, se forment des comités régionaux rassemblant l’essentiel des associations qui tou- chent de près ou de loin l’environnement. La plu- part du temps, ces Comités sont restés des lieux de rencontre inter associations. Cette jeunesse du mouvement associatif de protec- tion et de gestion du patrimoine naturel se tra- duit dans les résultats d'un sondage sur 1OO asso— ciations membres de la FFSPN en 1984. 8% ont été fondés avant 1965, 76% entre 1965 et 1975 et le ` reste depuis. kgs structures associatives en 1986 La diversité actuelle des structures associatives résulte aussi bien de leur histoire que des condi- tions géographiques de leur implantation. Ces · structures peuvent être définies comme suit : . Associations nationales - généralistes — spécialisées dans l’étude et la sau- vegarde d’uu groupe systématique (mammifères, oiseaux, etc). - spécialisées dans l’étude et la sau- vegarde d’un milieu précis (montagne bocage, mer, etc). . ~ spécialisées dans un public détermi· né (jeunes, journalistes, photogra- phes, etc).
_ 1 2 . Fédérations régionales de fédérations départe- mentales . Fédérations régionales d’associations diverses (départementales, spécialisées, etc) . Fédérations régionales d’associations départe- mentales . Associations régionales (avec ou sans sections, sections départementales ou locales), . Associations départementales. Le degré d’organisation, le mode de fonctionnement som très divers selon les régions. On peut noter que toutes les associations sont régies par la loi de 1901 (ou 1908 en Alsace et Moselle). Certaines associations ont créé des groupements de gestion (de territoires naturels, d’équipements tels écloserie d’oeufs de tortue, centre d’initia- tion) dans lesquels sont associés d’autres parte- naires (élus, collectivités locales, sociétés in- dustrielles) ou parfois des bureaux d'étude (S.A.R.L., S.C.©.©.P; etc). Le tableau I montre cette diversité on présentant brièvement la situation pour 1983-1986.
'Tableau I — ` 4 _ ’ Il d M v 13 STRUC'l`URES DU MOUVEMENT ASSOClA`l`lI·` DANS LE DOMAINE DE LA l’ROTEC'l`ION DE LA NATURE l - Régions ALSACE 1 fédération régionale divisée en 2 fédérations départe- mentales. Chacune de ces fédérations regroupe des adhérents di- rect`s et des associations de protection de la nature et d’usagers AQUITAINE Une fédération départementale qui regroupe des sections dépar- tementales autonomes + 1 groupe ornithologique + quelques asso- ciations. AUVERGNE Une association régionale + quelques fédérations départementales Une fédération régionale + quelques associations départementales + 1 groupe ornithologique régional. ` BOURGOGNE L associations dépa‘t·2nie1szles .+1 association interdépartementale spécialisée + 1 association ornithologique. CENTRE 1 fédération régionale regroupe des associations départementales + quelques associations locales. CHAMPAGNE 1 fédération régionale regroupant des associations départementa- ARDENNE les + 1 association ornithologique. FRANCHE 1 fédération régionale et fédérations départementales + quelques COMTE associations départementales. LANGUEDOC l association régionale + section départementale + quelques asso- ciations départementales. LIMOUSIN l fédération régionale qui regroupe quelques associations dépar- tementales LORRAINE 1 fédération régionale qui regroupe 3 fédérations départementales + 1 association départementale + A associations ornithologiques + quelques associations locales MlDl PYRENEES 1 fédération régionale en cours de structuration + 1 association régionale + quelques associations départementales. NORD 1 fédération régionale i- quelques associations départementales + 1 association ornitliologique. BASSE 1 association régionale En laquelle adhèrent des associations lo- NOl'l`·1ANDlE cales de protertion de la nature. ll.E Di-, l·`RAN(Zl·l Quelques fédérations départementales + 1 association régionale spécialisée ornithologie. PAYS DE LOIRE 1 fédération régionale —i associations départementales -1- autres stru<:nn·t-«.. 1’lCARl)ll-Ã 1 association régionale Si laquelle a<lliC·i·ent des associations locales.
PROVENCE 1 fédération régionale divisée en fédérations départementales. CO'I`E D’AZUR 1 association régionale spécialisée (oiseaux) divisée en sections départementales. RHONE ALPES 1 fédération régionale regroupant 8 fédérations départementales + 1 association régionale ornithologique. Hte NORMANDIE 1 union régionale regroupant des associations locales DOM ST PIERRE ET MIQUELON 1 association départementale GUADELOUPE 1 fédération départementale MARTINIQUE 1 association départementale GUYANE lassociation départementale REUNION 1 association départementale TOM TAHITI 1 association départementale Nlle CALEDONIE 1 association départementale MAYOTTE 1 a.ssociation départementale Il —- NA'l`lONALES Associations nationales réparties par groupes suivants. Quelques exemples . 1) Généralistes :'—Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) — FFSPN — W.W.F. (section française) 2) spécialisées : — Ornithologie (LPO, FIR) îgroupe _ — mammifères (S.F.E.P.M., ARAP) systématique — reptiles — amphibiens (SIIF, sm?) —— insectes (OPIE ) — rapaces (FIR) Milieux —— bocage (Défense et renaissance du bocage), — rivieres (T.O.S— APPSB) —- montagne (Cormiiasion Protection de la Nature du CAF) — mer (Greenpeace) — ]eune s(]eunes et Nature, I?]I’N) — journalistes (]NE) — Emploi Nature P ll, ·- Non chtnsseurs (ROC) “’ ‘°S · Photographes (AseP1= ) _— Parcs zoologiques (ANPZF) — ]uristes (SFDIE) — Activités de plein air (COSIROC)
15 Le tableau Il montre le nombre de structures recen- sées par cette enquête et leur répartition par région On peut constater qu’il existe au moins 1110 structu- res (dont 1109 adhèrent directement ou indirectement à la FFSPN) qui ont une activité dans le domaine de la protection de la nature. _ Nous avons distingué dans ce tableau les structures 1° dont l’activité essentielle est la protection de la Nature 2° regroupant des usagers du milieu naturel et qui adhèrent aux fédérations de protection de la nature pour participer à la défense des milieux supports de leurs activités. Ces associations ont un autre objectif que la protection de la nature. Cette ac- tivité est accessoire. Ce sont des chasseurs (dans le Nord ou l’Est de la France) des pêcheurs, des randonneurs, des alpinistes, des associations d’ac- tivité de plein air, etc .
Tableau Il 16 Structures agis-- Structures d’usagers sant essent elle- 'rlu milieu naturel REGIONS ment dans le tloumi udlterent E1 cles fédé TOTAL ne de lu protect ion rat ions de protec- de la nature tion de Ia nature ALSACE 50 137 187 AQUITAINE 15 3 18 AUVERGNE 10 35 65 BOURGOGNE 15 2 17 BRETAGNE 18 3 21 CENTRE 18 2 20 CHAMPAGNE ARDENNE‘ 9 1 10 FRANCHE COMTE 60 12 72 LANGUEDOC 6 10 16 LIMOUSIN 39 5 66 LORRAINE 55 15 70 MIDI PYRl€Nlîl·lS 63 6 69 NORD 61 3 66 mlssia r~1©RMAN1>1E 50 5 55 Hte NORMANDIE 35 15 50 ILE DE FRANCE 10 . 3 13 PAYS DE LOIRE 50 50 100 PICARDIE 33 8 61 POITOU CHARENTE 20 5 25 PROVENCE CO'I`E AZUR 36 10 66 RIIONE ALPES 95 65 160 DOM 10 0 10 'l`OM 3 0 3 M-- 'I`O'l`AL 719 375 1096 #__ s1‘l<tl`È1ïlÉÉs NA'l`lONALl·ÃS—_ --7-5-2; _ï____ _ ____g___________ ____É _1__5F_____ ·'l`O'l`AI; `Ã;-1È`N'lÃ1§Ã1à m_m_"' m`—·ï5î—”_"_* _ H 377 __g_ 109 È~IïCuO·fE?Q.`}§Q EZSTÃITNT"" M 1 _t_ ___% °""”`”"'_""-""`——` `·" _-*---*7 L-_Ii_1©
17 ll — LES ADHERENTS `Le tableau lll donne région par région (+ associations nationales) la répartition des adhérents aux associations de protection de la Nature. Ici encore, nous avons distingué les adhérents à une association dont le but essentiel est la protection de la nature, des adhérents à une association d’usagers du milieu naturel. Ce tableau exprime les résultats bruts tels qu’ils ont été fournis par les associations. ll peut donc intégré le fait qu’une même personne adhère à plusieurs asso- ciations. Un sondage effectué en 1979 par la FFSPN avait estimé que le pourcentage de ces personnes était d’envi· ron 0,8%. Si 1’on admet actuellement un pourcentage de *1 % L (le nombre d'associations nationales adhé- rant à la FFSPN a augmenté) on peut dire qu’en 1986 environ 850 000 personnes adhèrent à une association membre de la FFSPN. Ce chiffre est à rapprocher de l’es timation faite en 1979 (avec une précision inférieure à cette étude) et qui donnait 500 000 adhérents. On peut donc dire que le mouvement associatif de protection de la nature a gagné prês de 350 000 adhérents en 5 ans. ll est en progression constante. ll est probable, bien qu’aucun élément objectif ne permette de l’affirmer, que la progression s’est accélérée à partir de 1982.Ceci pourrait être lié à l’augmen\ation rapide du nombre de salariés employés par les associations (postes attribués par le Ministère de l'linvironnement fin 1981) qui ont accru leur efficacité et probablement fait croître le nom- bre (1'î‘l(lll(!‘l"L‘l1lCS· On peut noter que 3 régions se distinguent par leur nom bre plus élevé d’arlhérents. Ce sont les régions Alsace et Rliêne Alpes (vraisemblablement en raison de leur structuration importante) et la région Provence Côte d'/\zur (en raison des pressions sur le littoral, le nom- bre de comité de défense est très élevé).
18 Au niveau national, la disparité est également im— portante selon les associations. Les raisons en sont diverses. 1) L'attrait exercé par tel ou tel groupe systé- matique "sympathique" Les proteeteursdes oiseaux sont 8000 (FIR + LPO) Ceux des reptiles et amphibiens 350. 2) Le public concerné : les journalistes de nature ne sont que 200, les alpinistes 90 000. Enfin, on notera que,près de la moitié des adhé~ rents à une association dont le but principal est la protection de la nature)est membre d'associa- tions nationales. Le nombre de personnes sensibilisées est, pour les raisons indiquées précédemment, plus approximatif. Ont été comptées comme "sensibilisées", les per- sonnes ayant participé à une activité précise d'une association (stages expositions, conférence; visitesde réserve; etc). On peut gl©bë¤lCm0¤l estimer que + d'l,9'inüli0n d'indi vidug mpantl'année8A ,a participé à une activité d'une association de protection de la nature, près de la moitié d'entre elles en étant membre .
I V REPARTITION REGIONALE DES ADHERENTS ` ` ` ` R19"6 tableau I11 " l · _- Açhérent à une I lUsagers'1nembz·e5 . L associatiou djunc aîe©e1a—` ` “‘“‘°" ÉÉ IðÃÃÃÈÈÈn ÃÃÉÉÉÃQÉIÀÉÉOà ‘°‘^‘ ""“°“‘“S de pmtccti on _ . rdc Ia nature . ALSACE 2 586 262 000 264 586 10 20 000 AQUITAINE 2 125 ? 2 125 ? AUVERGNE 1 975 ? 1 975 2 000 + BOURGOGNE 1 009 ? 1 009 18 700 BRETAGNE 3 917 ? 3 917 10 000 CENTRE 1 619 1 500 3 119 20 400 CIIAMP. ARDENNE 965 1 035 2 000 9 000 + ? FRANCHE COMTE 768 27 700 28 468 25 800 LANGUEDOC ROUSSILLON 855 0 855 6 600 LIMOUSIN 400 2 000 2 400 10 000 LORRAINE 2 500 10 300 12 800 17 000 MIDI I’YRI·ZNI·ZI·Z9 1 010 E) 000 6 010 5 000 NORI) 1 850 10 000 11 850 ? BASSE NORMANDIE 500 ? 500 1 000 Hte NORMANDIE 600 ? 600 5 000 R. PARIS 700 ? 700 3 000 PAYS I,OIRI·l 665 83 000 83 665 158 000 PICARDIE 325 ? 325 ? POITOU CIIARENTES 600 0 600 4 000 P11©v. CO’I`I·l AZUR 4 375 1.50 300 154 675 329 100 1a110N1·; AI.I’I·ZS 4 375 130 000 134 175 329 000 REUNION 500 0 500 3 000 GUYANE 50 0 50 500 GUADELOUPE 395 300 695 . ?· NII.c C/\I,EI)ONIIi 430 0 430 3 000 _"- ·1?0Ã71î——__— 35 094 am 1:15 718 02¥§___ ___É_‘É_ÉÈÉ________L_ ^*»¤?· N/\'¤°l0N^¤·1€ fl 30 040 9;; 000 123 040 100 000 1-11-01. ,·.·...·.4.. m- M, -···r 14.- 011 nan -41 mn mn
- -` h I T I I ' ' *7} 20 III - LES ACTIONS ENTREPRISES Les associations éprouvent des difficultés à ré- pondre de manière précise à cette partie du ques- tionnaire. Rares sont celles qui, actuellement, comptabili- senl le iiondare cle ltwirs au Iicnis el le tenais laissé à les réaliser. L'information existe pourtant, mais elle est très dispersée dans des rapports internes, des comptes rendus d'activité, les bulletins. Dans le cadre de cette étude, il n'a pas été possible de dé- pouiller toute cette documentation. Nous ne pouvons donc que présenter un bilan quali. tatif. Les quelques quantitatives données dont nous disposons étant à notre avis trop peu nom- l>ret1ses inoui· ét re sigiiifi cal ivess. Dans l'ensemhIe, les associations ont 9 types d'activités : - information et éducation du public (interven- tions en railieu scolaire, expositions, confé- rences, animation nalnre, sorties, voyages,) - formation de publics spécialisés (animateurs, élus, fonctionnaires),
21 — participation et concerlation avec les élus et les administrations (commissions, interventions relations suivies), - diffusion d'informations vers les médias - études (y compris inventaires) — procédures judiciaires (recours en tribunaux administratifs et conseil d’Etat, poursuite en tribunaux correctionnels pour pollution ou in- fraction à la loi sur la protection de la nature litl I I i t»11 il ' 1111 lini l l i— I i in twin «l ' nini t· 1 (‘\/ll «·, — Acquisition et gestion de milieux naturels (réserves naturelles officielles, réserves li- bres, terrains propres), - gestion de structures (conservatoires, centre d'initiation, centre de sauvegarde d'animaux, etc). Cette liste est loin d'ûtre exhaustive, mais pré- sente les types d'activiIés pratiqués par la grande majorite des annoeiationn.
22 Les rubriques ci-après donnent une indication des actions caractéristiques des associations. Elles reflètent les particularismes de chacune d’elle. Les chiffres donnés portent sur les réponses de 80 structures. Sauvegarde Faune et Flore 80 Structures Milieux scolaires 75 Recherche et Etude Ornithologique SS Affaires lurldlqnes 55 Eiol reesl ¢lél)I|l li D2 !5t»l'lle-. gulcllles •·l1l' lI'l Illlll 52 Etudes d'impact SO Conception et animation expo L4 Conférences L2 Protection rapaces 42 Pollution des eaux 32 Contrats d'Etudes 30 Sentier Ecologique 27 Stages Zà Protection littoral 23 lnventaire Faune et Flore 22 Organisation de Colloques 22 Sauvegarde de l’ours 22 Etudes Espèces 20 Connaissances hntrnrlens 20 reptiles lid ll l nli l(l·vtl¢‘ If) Gestion de réserves I9 naturelles lnstruction arrêté biotope 18 Formation Enseignants 16 Lutte contre l’urbanisme 14 Pollution atmosphérique 1L Montage diapos 14 Nettoyage rivières 14 Sensibilisation des pêcheurs 13 Achat terrain 13 Chantiers bénévoles 13 Classe verte l2 Dénombrement de rervldüs l2 l€l\(|l|Fl e ··ll I' ligne l·.l1l·` lO Centre de soins d’HHlHMUX 7 sauvages Réalisation Emissions Radios A Portection des sites L Randonnées pédestres L
IV - Les SALARIES 23 L’emploi de salariés est un phénomène relative- ment nouveau dans les associations de protection de la nature. Avant 1980, seule une dizaine d’en- tre elles avait plus de 2 salariés à plein temps. La création par le Ministère de l’Environnement de postes plein temps fin 1981 a créé une dynami- que donnant aux associations des possibilités qu'elles n’avaient pas jusqu'alors. Ces postes ont été pour la plupart transformés en "FON]EP" et la quasi totalité des associations a dégagé les ressources nécessaires au cofinancement de ces postes au nombre de 56 en 198L. Les associations qui out le plus de salariés sont celles qui gèient des résvives naturelles. Les objecteurs de conscience représentent 38% des permanents à temps plein des associations. Les jeunes volontaires sont par contre relative- ment peu nombreux. V — LE FINANCEMENT DES ASSOCIATIONS Ou peut constater (U10 lai part (hrs subventions (état + région) reste, contrairement à ce qui est souvent affirmé, faible (31%). En ce qui con, cerne les subventions d’état, elles sont nette- ment plus inmortantes pour les associations na- tionales (41%) que pour les associations régio- nales (23,3% en moyenne), ce qui semble logique. La part de financement due aux régions et aux départements est très dimparâtre (de O à 20%). Le montant des dons reste très faible (1%). Par contre les recettes liées aux activités (Sl%) représentent l'essentiel des ressources des associations.
Tableau IV 24 LES PERMANENTS A PLEIN TEMPS (1984) I ` Salariés à temps Objecteurs de ]eunes · plein conscience volontaires ALSACE 11 8 I 2 AQUITAINE 5 3 3 AUVERGNE 3 4 2 BOURGOGNE l 5 7 3 IIRETACNIÉ 16 9 6 CENTRE S 6 S CHAMPAGNE ARDENNE 6 3 2 FRANCHE COMTE 5 10 3 LANGUEDOC 4 6 2 LIMOUSIN 2 4 2 LORRAINE ’ 4 10 5 MIDI PYRENEES 3 7 4 NORD 3 8 6 Basse NORMANDIE 4 4 3 Hte NORMANDIE 2 4 3 ILE DE FRANCE ? · ? ? I‘AYS DE LOIRE 2 6 2 PICARD I Ii 0 4 1 POITOU CIIARIiN`I'ES 2 I 2 PROVENCE COTE D'AZUR 2 4· 2 RHONE ALPES 5 3 8 A TOTAL 89 _- 111 66 ____,_,____,... ASSOCIATIONS NATIONALES 56 25 10 ._””-J TOTAL GENERAL 145 136 357 R ,__.._.-
U'! 2 BE ; 3% B2 BE BE V': ai B2 BE BE 32 BE B2 B2 B2 B2 B2 BE B2 BE ` BE B2 »·-• N ·-• Ln L") C') I` LD K\ K\ O CD LD ·-• K` L") O Ln Ln O L") LD ·-e E-• Ln N LD LD W Ln L") W Ln L") LD LD t\ K\ LD Ln L") t\ LD ·-• W Ln U < U'! z Ln Ln 2 ·-· Q O N ·-· O O ·-· ·-· O O ¢·'> O ·-· N N ·-· O 0 0 ·-« ·-« N Z . O ·-¤ É U') t·—- LD tn N Ln Ln O O O Ln ·-• L") UN UN K\ N W O W LD N t\ bQ»-1 »-• N »-• ·-1 C') ·-• N ·-• »-1 »-• Z Z ·-• N N W ·-• W ·-• »-• E- 'O O O U ·-· »-« I-• E—• Z < < 9 “‘ “É E 2 U) (9 ·-• O L") ¢"> LD 00 K\ O I\ O •-4 O O ·—• Ln LD O Ln 00 ·-• Lt'} z Lu ·-e N e-4 M x W O ¤¢ ` It BE O O < Lu la- P-!. Q) Z Z 3 ·-e .- W lâ ( (E UN zu A 1 " . L/1 |»-• On O W UN O C: l`· N Ln In O M1 O N L") O O Ln ¢0 C} ·-• ~D u.} g.) (*4 t\ ·-• W N N N ·-• LQ ·-• ·—« ·-« ·-• ·-• N W ·-• ·-· W N D F 52 Lh Lh E < < E ¤..· ¤· Lx.! U « -——-·· 2 <Z E . Lu ' , W O ·-• CJ t` Us O ~0 O O 0 W I—· (J CJ UN C O t\ O t\ W W O LD O ¢'> un ¢*» t\ O O O N hl L.;· O UN O O L") O tb UN 5-·,.) Ln LD lh Ln L") F: O LU Ln O 0 N LD O Ln O O O Ln 0 LD tb Lx.!< (jm W -< F0 K"} K") Ln K"} Ln W UN -< LD ¢'» O W LD UN K"} ·-• t\ t\ O QQ L'> N ·-• ·-• W O N O ON W œ ¤’.> cr) ID O tn ·-• L") LD GO UN W 3,.) LO ON W N I\ L") LD N ·-• L0 Ln N N N ·-• N LD LD ID LD »-• »-• »-• »-• W Lt'} ·-• N Ln Lx.! ..! D! < D Z N O Lx.! · < '* 2 U') · (-· Z |•.I [IJ C ·C hl .- ;.. 2 C`) LL.) U') (É IL) In) hl li LLJ *·J D- tj Lil L1 *·-‘ L) 0. LIJ l··· ‘ U') (Ln <: .< uu «•; La ;: -— nt O Ln 2 ***2 .._ O 2 Z-. DE «~1 0 -·: Ln un O 930 ·’ I-! NJ MJ U U LL! ne -1; nz ,.1 3; Q, —-· ..·— Li m 2 ul ;·1 O 'Z. uu u- ¢; È-L tx. uu L) m .-l E- LQE- T1 ·· 2 È') x L') M M -·-· :1 ;»« ;n sv; un LJ 4; ST -1 U·< ¢¤ hl #2 LD J L') Lx) ·'Z Ilî Lu U1 >· (1- ¢) m Cx tx Z- 2 (J "‘ "" ¤·* LJ 1- cu LD -€ nx. ux. LJ ;· ;· <: m pa m nx 0 un m ·— LJ ·~¤LJ •' •fZ •' MJ H- I-- I- la $1 LD () nz >- (N •·1 LI') -1,; |· ;_·· çg pj (J ((3* J! •H .1 Z- î~ IH ld -*1 -¤Z 2 IE ns rï (L L·> m IJI ;·· L) •·· (‘» I`: Il "`* *·"·" *1 .l LY Z1 (J hi MJ C12 (bl •C •* Q') -· (• ·~f l- .| -1; ··‘ (_) hi $11 Lul ul OUI F" ·¤I ·*l -\î f" fû |) L,) La. ...1 L.) ..1 là ;n m ;|; ·-· n. (L, U. (L, (L; n, -• (·-<
26 CONCLUSION A l’issue de cette enquête, nous pouvons affir- mer que les objectifs ont été atteints. Elle per- met d'avoir une bonne vue d’ensemble du monde associatif oeuvrant dans le domaine de la pro- tection et de la gestion du patrimoine naturel pour l'exercice 1983-1984. Cette première approche quantitative n’est, bien sûr, pas exempte de critiques et de zones d'om- bres, comme toute entreprise nouvelle. Elle a le mérite de fournir un outil de référence qui doit être amélioré et qui devrait permettre ul- térieurement d'effectuer des comparaisons et d’estimer l'évolution dans le temps des associa- tions de protection de la nature. Elle a eu aussircomme premier effet/de provoquer les associations et de les stimuler dans une re- cherche sur leur impact réel dans la société française d’aujourd'hui. C'est là un point rede- vable au Conseil National de la Vie Associative qui nous semble tout à fait positif.
_ q __ Ã; , Les résultats de cette enquête rhûlmu unfait essentiel, une augmentation de 70% du nonmre des adhérents aux associations de protection de la nature entre 1979 et 1984, ce qui traduit un dynamisme certain de cette composante du monde associatif. Enfin et c'est une donnée inmortante tant pour ces associations que pour le mouvement associa- tif en général, cette étude montre également - q¤'€¤ 1983/1984. ï million mar cem mille Français Oûîété sensibilisésaux questions d'environnement par le biais des associations de protection de la nature et que la moiliü adhüie volontairvuwnt à des associations ou fédéraIionr· préoccnpées par la sauvegarde et la transmission du patri- moine naturel. Cela confirme les indications fournies par les différents sondages réalisés en France ces der- nières années (les Français et 1'Environnement SOFRES 1981 - Les Européens et leur environne- ment - Commission des communautés européennes 1982 - Les Français et la chasse politique. SOFRES . Le Monde 1984 - Les Français et la na- tunv . BVA . Le rhauwrur français IUBS). ('vst dire l'importancv de 1'environneuwuI et des associzu ions qui l'out pou¤· objet au sein de la société française.