EDI TGRIAL ' Durant les six derniers mois, la Fédération vient de mettre en place plusieurs réformes de structure qui devraient la rendre à terme plus efficace et moins vulnérable. Préparées par un long débat interne au Conseil d'Administra- tion et par la réflexion d'un Groupe de Travail dont les conclusions furent adop- tées en janvier 1986, ces réformes portent essentiellement sur deux points. D'abord, la réorganisation du Secrétariat parisien, plaque tournan- te de la Fédération où le Secrétaire Général ne pouvait plus, de fait, traiter tout et tout le temps. La Fédération a fonctionné pendant dix-huit années grâce aux responsables parisiens, présidents en tête, qui ont assumé a la limite du raison- nable cette montagne de responsabilités. A l'évidence, cette situation ne pouvait plus durer ; depuis quelques années, l‘augmentation des affaires traitées et de l'activité générale de la Fédération, son implication croissante dans des or~ganis· mes consultatifs officiels réduisaient d'autant la disponibilité personnelle de·`ses responsables et provoquaient l'engorgement du Secrétariat Général. Qu'on relise pour s'en persuader les appels à l'aidc de ].l‘. RAFFIN ct de ].P. LE DUC dans les éditoriaux de 1985 ! La création d'une Direction Exécutive, ·confiée à Madame Liliane MOOR, veut dénouer cette situation. Beaucoup d'entre vous ont d"ailleurs pu la rencontrer à l'Assemblée Générale de LIMOGES. C'est à elle dorénavant qu'il revient de faire "tourner" la plate-forme parisienne de la Fédération, allé- geant ainsi le Bureau de la gestion au quotidien. ' — La deuxième réforme essentielle concerne la définition des Contrats d'Objectifs. En effet, si à l'occasion de ses Assemblées Générales successives`, la Fédération avait défini peu à peu des orientations "politiques" sur les grands domaines de .protection de la nature, on butait trop souvent sur des difficultés de mise en oeuvre et de détermination d'objectifs. ll fallait donc que lés élus du Conseil d'Administration assument davantage, et plus directement, de respon- sablités. C'est ainsi que certains Administrateurs, y compris parmi les dynami- ques nouveaux élus, ont pris en charge sous forme de "contrats d'objectifs" la responsabilité des principaux grands dossiers de la Fédération. Pour vous, rien ne sera changé. Pour·la Fédération, ce sera une démultiplication des efforts pour/, nous l'espérons, la satisfaction de tous. . Quant au fond, les grandes lignes de la politique générale de la Fédération, approuvées par les Assemblées Générales successives, s'imposent à tous 2 négocier la protection du patrimoine naturel et la mise en oeuvre de toutes les méthodes susceptibles de l'améliorer, grâce à la mobilisation fédérative du mouvement associatif, grâce au développement de nos thèses dans le grand public et dans le système éducatif. L'élection d'un Président "provincial", si elle sou- ligne l'évolution des méthodes et des équipes, ne saurait_faire oublier cette_ né- cessaire continuité. A · . Pierre DELACROIX _ Président _ '\ Lettre du hérisson n° 48 — juillèt 86 ` 3 I r I " ' I
DECLARATION D'ALGHERO CONCERNANT L'AVI- FAUNE MARINE EN MEDITERRANEE Le premier Symposium sur l'Avifaune Marine Mé- - de s'efforcer dans le lancement d'études trans diterranéenne, organisé par MEDMARAVIS, Asso- nationales nécessitant une coordination parmi ciation Méditerranéenne pour l'Avifaune Marine, des Chercheurs de plusieurs pqs méditerra- et tenu à Alghero (Sardaigne) du 26 au 30 mars néens. u 1986, 3/ RECOMMANDE * se rendant compte de la nécessité urgente de faire avancer des programmes de recherche sur au gouvernement italien et aux autorités régio- t'aVïfa¤n€ marina en Médtt€rran逷 nales compétentes (Veneto, Emilia Romagna), de prendre des mesures de protection immédiates * et sachant que plusieurs colonies et remises pour sauvegarder les "SCANNI" du Delta du Pô d'oiseaux marins sont menacées, qui abritent la population la plus importante en Europe de la Sterne naine (Sterna albifrons), 1/ CONSEILLE VIVEMENT soit 30% de la population totale en Méditerranée. La Sterne naine est une espèce en danger car aux gouvernements nationaux et régionaux ainsi menacée par le rapide développement touristique qu'à la communauté scientifique internationale, de nos côtes, * de sauvegarder légalement les 10 sites les 4/ CON5ElLLE - plus importants en Méditerranée pour l'avifaune marine et pas €nC°r€ Pr°té8é$· notamment: également au gouvernement italien ainsi qu'au gouvernement régional de la Sardaigne d'attri- · arCntP€t de Cabrera- Batéar€$· Espagne buer un statut légal de protection aux écosystè- ' ttes de Cnafartna$• Mer d'^tb°ran· Espagne mes littoraux ou insulaires les plus importants L Archipel des Columbretes, Espagne de la Sardaigne, comme : - Ile de Dionysiades, Crète, Grèce - Ilôts Grendi, Kerkenah, Tunisie - l'ArCnipel de la Maddalena - Archipel de la Maddalena, Sardaigne, Italie - L'lle de l'Asinara - Ile de Linosa, Italie - les Falaises de Capo Caccia, Alghero _ - lle de Marettimo, Sicile, Italie - L'Archipel de Tavolara - Archipel de Sporades, secteur Nord, Grèce - lle de Filfla, Malta. Ces écosystèmes marins sOnt d'importance inter- nationale pour l'avifaune marine ainsi que pour Cette liste contient les dix sites clefs pour la d'autres espèces comme des rapaces, des vau- reproduction ou l'hivernage de l'avifaune marine tours fauves et d'autres animaux et plantes. en Méditerranée nécessitant des mesures de pro- tection. Elle peut être élargie à d'autres iles 5/ INVITE et colonies situées sur des falaises continenta- les aussitôt que la communauté scientifique inter le gouvernement espagnol et les autorités régi¤· nationale pcurra fournir l'évidence biologique de nales compétentes à protéger le Delta de l'Ebl‘0 leur importance majeure pour la survie de l'a- et les lles Chafarinas qui abritent les colonies vifaune marine en Méditerranée. les plus grandes de goêiand d'Aud0in (Larus au- douinii, 70% de la population mondiale), ainsi Cette liste exclut les réserves naturelles ou les que des colonies de plusieurs autres €$PèC€$ parcs nationaux existants ainsi que les deltas d'oiseaux marins comme : et lagunes déjà traités par la Convention de Ramsar (1971). * des centaines de couples de Steîne Hâ¤$et (Sterna nilotica), Sterne Caugek (Sterna sandvi- L€$ gouvernements r€$P€Cttf$ ainsi que t€$ 0rga· censis), Sterne naine (Sterns albifrons) et de nisations internationales non-gouvernementales Goéland raillgur (Larus genei), tous nicheurs sont invités à sauvegarder ces sites d'importançe dans le Delta de l'Ebre, internationale pour l'avifaune marine. * des millieurs de Puffins cendrés (Calonectris Une liste complète de toutes les aires majeures diomedea) et plusieurs individus de Balbuzard fréquentées par les oiseaux marins en Méditer- (pandùm haliaetug) et de phoque moine (Mona- "“é° S°r" PréParé° P°“r être le C°mPtëm€¤t des chug monachus), tous présents dans Parchipel 10 sites cités ci-dessus. des ChafarmaS_ 2/ PROPOSE _ 6/ Se rendant compte du patrimoine unique que aux gouvernements nationaux et régionaux ainsi représente le code de bagues en couleur pour qu'à la communauté scientifique internationale identifier les oiseaux, et au secrétariat de MEDMARAVIS, SUGGERE - de faire avancer les programmes de recherche _ scientifique sur l'avifaune marine en Méditerra- aux chercheurs en avifaune marine de se concer- née orientale et plus particulièrement dans les ter avec des collègues ornitholçgues avant de régions dépourvues de données de recensement, s'approprier un code de bagues en couleur, et Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 L
d'informer les secrétariats de MEDMARAVIS et * d'assister dans l'organisation du second de EURING (Arnhem, Pays Bas) afin, Symposium Méditerranée sur l'Avifaune Marine, programmé pour septembre 1989 à Palma di * d'éviter l'emploi de combinaisons de bagues Mallorca, Baléares, Espagne. colorées déjà utilisées, et _ _ * d'organiser une réunion technique au siège * d'optimaliser les codes en couleur disponibles d'un bureau régional d'une organisation inter- pour telles espèces comme le Goéland leucophée nationale pour l'environnement, (Larus caccahinans) et le Cormoran huppé (Pha- · · _ _ _ lacrocorax aristotelis). * d'établir une coordination régionale, natio- nale et internationale afin de stimuler de nou- 7/ PROPOSE au s·ecrétariat de MEDMARAVIS de velles études et des projets de conservation pour l'avifaune marine. * continuer la coordination des activités futures concernant l'avifaune marine en Méditerranée Alghero, le 30 mars 1986 et ceci jusqu'auSymposium prochain (1989). RESEAUX DE COMPTAGE OISEAUX D'EAU : HN ACCORD BIENVENU Toutes--üasd--associations intervenant dans les comp d0¤¤é€$ ]¤$fl1§'lCî• que le Eéfîeau QNC wëvaü [ages d'oi5eaux d'eau ont eu connaissance du BLICUHE âmb1t10!\ de SE SL\bSt1tL\€!` â C€IL\1 du projet de l'Office National de la Chasse d'éta- BIROE- blir un réseau de comptage parallèle au réseau ' _ _ dn France (coordonné par R. pour Le `ÈEXÈC de I accord dûht f\OL\S.!`€p!`0dL\1S0f\S C1- leg lîmicoleg et les Bernaches_" le pour dessous un EXÈFBIÈ est donc b1€HV€UU dâI'lS la leg ca¤&;·dS)_ mesure où il est signé par M. SERVAT et affirme que le "BlROE France reste responsable de l'or- Seules, des assurances orales nous avaient été 8¤“I$¤ü°“ des C°mPt&8°$"• Synthèse des discussions entre le ClC et le prochaine visera à obtenir la définition d'objec- BIROE tenues les 8 et 9 avril 86 à SLIMBRIDGE. tifs clairs agréés par les différentes parties constitutives du BIROE France. Procès verbal des discussions du 8 avril Présents: Pour le CIC,M. ]. SERVAT, Administrateur Général Pour le BIROE, Professeur GVT Matthews, Direc- Pour le CIC: MM. SERVAT et VAN HASSELT (M. teur. POUGET, malade est excusé) Pour le BIROE : MM. MONDAIN-MONVAL, PIROT, SMART, VAN DER VEN. Réseau de comptage La délégation BIROE fait remarquer que son ré- È Wuu seau de comptage en France, un des meilleurs A QQ d'Europe, a été quelque peu perturbé par des U rumeurs de création d'autres réseaux de comp- · È? .. tage. La délégation CIC déclare que ni le CIC È _ sur le plan international, ni I'ONC sur Ie plan , I} français, ne souhaitent créer de nouveaux ré- seaux parallèles. L'ONC, sur le plan local de H quelques-uns de ses propres territoires en Fran- 6Q" ce, effectue avec l'aide de quelques chasseurs, www`: des comptages détaillés en vue d'une meilleure à gestion des territoires en question. L'ONC sou- tient moralement et financièrement le maintien du réseau de comptage BIROE en France. ll a été conclu que la section BIROE France (seule section nationale dans un pays membre du BIROE reste responsable de l'organisation des compta- ges. A l'initiative de M. SERVAT, une réunion Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 5
LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT COMMUNIQUE LA FIN DES ”P1EsEs cRuELs" ? Alain CARIGNON, le Ministre de l'Environnement, jury composé de spécialistes, effectuera une confirme sa volonté de dépasser les améliorations première sélection des meilleurs concurrents qui réelles mais limitées apportées aux conditions se verront attribuer une dotation forfaitaire de de piégeage des animaux sauvages et fait appel 5 000,00 F en échange de laquelle ils devront à l'esprit inventif de tous les Français. four tir les pièges nécessaires à l'expérimenta- tion. En effet, l'ancien et cruel piège à machoire-.; est aujourd'hui interdit. Des pièges moins trau— Celle-ci sera réalisée, avec des essais sur le matisants ont été homologués mais l'ensemble des terrain, du mois de janvier au mois d'avril 87, problèmes posés n'est toujours pas résolu. par les services techniques de l'Office National de la Chasse assistés de vétérinaires et de pié- Pour cela, un concours sera officiellement lancé geurs professionnels. dans quelques semaines. ll est destiné à décou- vrir un nouveau piège, à la fois efficace, ma- C'est un grand jury, composé notamment de per- niable et ne causant pas de dommage physique sonnalités des milieux de la chasse et de la pro aux animaux capturés. tection animale qui examinera les résultats des tests et décernera le premier prix d'un montant Le règlement complet du concours sera rendu pu- de 100 000,00 F ic e 1er jui et. e on es premiers renseigne- ments, es candidats devront remettre avant le Dans le cas ou aucun piège ne correspondrait ler octobre 1986 un dossier comprenant un sché- précisément aux critères de sélection, des prix ma côté du piège, une explication technique de d'encouragement pourront être attribués ; à dé- la structure et du fonctionnement et une évalua- faut de résultats satisfaisants, le concours sera tion du prix de revient de fabrication. prolongé l'année suivante pour perfectionner les pièges proposés ou voir présenter de nouveaux Dans le courant du mois d'octobre, un premier projets. NOTES DE LECTURE La collection des "guides du naturaliste" des ¤€ Pas ^rv1¤¤1¤· le Ceumer de le Nature îâle éditions ¤ELAcHAux et miasur vient de s'enri- Terre et le Vie (S¤¤S Parler d€S 'e"“es '°8‘°· chir de 2 nouveaux ouvrages ; nales Penn ar Bed, le Brevie, le Grand Duc, etc..) — le "guide des mammifères d'Europe" de _ D, SCH1LL1NG, D, 51N(;ER et H_ DILLER Les illustrations réparties dans tout le livre, sont bien faites mais on aurait aimé que le _ le "guide des coléoptères d•Eur0pc•• de système "Peterson" (qui indique par tmê aflèche Gaëtan du CHATENET les caractéristiques d'une espece) ne soit pas utilisé. Certaines figures (telles les Hérissons Le prenier est la traduction d'un ouvrage alle- P- 37) ell ¤¤reie¤t ele plus llSlbleS‘ mand. ll décrit tous les mammifères (indigènes _ ou introduits, mais vivant en liberté) présents C'eSt donc ll" b°“_ gmvrese p°l"` apprendre e sur le continent européen (soit 181 espèces). On C°““atll`e les memmlferes, et_ em' ¤·°¤m·¤€¤t en Comprend le souci d'exhaustivité des auteurs, !`âîs0¤ dës ¤°mb¥`e¤ses Pl`eelsl°lls qlllll eemp°l`le• mais on est surpris de voir le kangourou de s€¥`·î très llllle P°lll` lm _eÉlselg“a“l ql}l,veet Bennett alors que le Sylvilagus (présent officiel- feire e°““elll`e les mammlferes aux generetwns lement en Italie et clandestinement en France) m°“la“les· n'y figure pes_ Le texte indique pour Chaque Le guide des coléoptères est lui presque un Chef espèce les noms français, anglais et allemand d'¤e¤vre· D'sb°l`el· ll semble lfll ‘(lde· A_peÉ`t et une bonne description de l'animal, de ses lës guides de le mels°“ B°llbee• ll lllexlstelt moeurs et de son habitat. ll est bien détaillé pas d'ouvrage complet, illustré en couleur, dé- et comporte un nombre important dc renseigne- crivant les coléoptères de notre pays. 768 espè- ments. Les cartes de répartition s'appuient pour ces sont représentées en couleur. la France, sur le récent atlas des mammifères édité par la SFEPM, ce qui est une excellente L'auteur, un amateur correspondant du Muséum, chose. a fait tout le texte, les cartes et les superbes illustrations. Tout ce qu'on peut souhaiter trou- Deux chapïtres, l'un sur l'observation des mam- ver dans un tel guide s'y trouve. Une excellente mifères, l'autre sur les menaces et la protection, introduction sur les carabes (mais on insiste complètent l'ouvrage. Il y aurait beaucoup à trop sur les moyens de capture), de bonnes no- dire sur la partie protection qui indique vrai- tices présentant la description, l'habitat et la ment un minimum (mais c'est déjà un bon point période d'apparition. ll faut surtout noter des que ce sujet soit abordé). On nous permettra, cartes de répartition sur l'Europe (une gageure) cependant, de regretter profondément qu'on ne et des clés de détermination. C'est un ouvrage signale pas qu'il existe une liste de mammifères remarquable qui sera particulièrement utile au protégés et surtout qu'il n'y ait pas un mot sur naturaliste de terrain et aux amateurs avertis l'action des associations (ni par consequent qui se passionnent pour les insectes. leurs adresses). La liste des revues ne mention- ].P. LE DUC Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 6
AGRICULTURE «·• O e E? " 6 Q ,, sa · A É-·•-A'!} ,_ È RENCONTRES INTERNATIONALES DE TOULOUSE -.= "‘ ' îï. T•®' PCLITIQUE AGRlC(l.E COMMUNE, RÉGIONS DÉFAVORISÉES· G ‘°· A °‘°° ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT 16,17,18 OCTOBRE 1986 Ces rencontres internationales sont organisées taire que national et il paraît légitime de s'in- sous forme de colloque par la FFSPN avec la par terroger sur la place de l'environnement dans ticipation financière de l'lnstitut pour une Po- les politiques de ces prochaines années. litique Européenne de l'Environnement (Fonda- tion Européenne de la Culture), du Ministère de I.e colloque se donne pour objectif de confronter, 1'Environnement , du Ministère de l'Agriculture, au niveau européen, les expériences concernant de la Commission des Communautés Européennes, l'intégration des préoccupations d'environnement du Conseil Régional Midi Pyrénées, du Conseil dans les stratégies locales de développement Général du Lot ainsi qu'avec le concours des a ricole et rural. L'inté ration de l'Es a ne 8 8 P E Organisations Professionnelles Agricoles, de l'U- et du Portugal va, de ce point de vue notamment niversité des Sciences Sociales de Toulouse et poser de façon aigüe le problème de la concer- de l'lNRA (lnstitut National de la Recherche tation pour la mise en oeuvre des futures po- Agronomique)· litiques régionales. Présentation et objectifs: Au-delà des répercussions économiques que ne manqueront pas d'entraïner les nouvelles poli- L'Europe agricole est-elle sur le point d'entrer tiques de développement rural, il est clair que, dans une ère nouvelle? La remise en question sous-tendues ou non par la PAC, elles vont de certains aspects de la PAC se fait jour dans effecter et remodeler les paysages, les écosystè- la plupart des Etats Membres. De nouvelles stra- mes, dans une mesure qu'il convient d'apprécier tégies se bâtissent tant sur le plan communau- ·· Programme: Le colloque est articulé autour des travaux de Le bilan écologique duudéveloppement agricole 3 commissions, encadrées par des sessions plé- correspond à la presentation de cas très divers, nières. débouchant sur des propositions innovantes de modes de gestion de l'espace naturel conciliant jeudi l6 octobre : écologie et pratiques agricoles. 9 h accueil des participants Une telle présentation se veut un constat .des 9 h 30- l2 h 30 : session introductive (plénière) impacts ésur le patrimoine biiologiqàxe, ausâi bien _ de la d prise agrico e que e 'a option e sys- Aspects macroéconomiques et bilan de la PAC tèmes agraires divers (monocultures spécialisées, Cette session cst consacrée à l'analyse des im- p°1y°ïuu]îî°1€vÉg€' §tc"l_l‘ Euet, dou, lgslistâê pacts socio—économiques et environnementaux de S2"` _° d lan ° '“,° esé ° gçs wnà TCS ig; la PAC sur les régions défavorisées d'Europe. r usîls tîns une opluque Éozoïlqëâmideê gfalme Quelles sont les répercussions possibles des pro- me Sys nfs îomp ex€S' LO e ' positions de Bruxelles (CCE, Parlement), suite Sauvage' eC"‘ ‘ 2€’,’î..,Y.l§L‘î"‘èî`.î..Él5’ J’é,Eîï’.ÈlïZ,?.“°...a“°î,. "5À’ê' pîîî E°"ê'¤“$*l°3é—*; P<·I·¤~¤;·€r· wcggrccgn 3;;;,503,; donner lieu à des scénarios divers et même con- îçt gller ve îppâmen rgmcoé i ns pdéfavoriséeq trastés, qui sc traduiront au niveau de l'espace d'°;uV;;;2“em°“ ans es r 8 ° ' rural. ‘ M h ' 18 h i âmvaux des C°mml$$l°“$ L2 et Ces types de politique sont à concevoir comme des outils spécifiques permettant à la fois le _ ' i` d ' lt l t l t' (îommiszzion I : |'Espace rural cles régions'¢l6 gâînsîghessîs angaîltîgelîssîs lfcîlttgiî wîmgejîiïgg ["V°È"*°°*‘î •"]€‘lY$° df` *llU&'l°“• C*‘PaC‘lé$ d ü" ales politiques déjà existantes 2 accords de ges- d**Ptl°“ et de déV°l°PP°m°“l• tion, politique de la montagne, plans d'adapta- ’ tion, etc... mais aussi des perspectives qui s'ou Ces a¤âl}'$€^$ Cf>mP0l"l€¤î· ¢l€$ ·€t¤d€$ de Cas all vrent à des conceptions nouvelles de l'enl!`€tl€¤ niveau microrégional : diagnotics (analyses spa- de peâpaœ ,mm,.cl_ tialcs, déprise agricole, etc...) et perspectives cn tant que réponses des `agriculturcs locales (reconversions, recherche de productions de qua- Vendredi 17 Octobre . lité et de débouché, tourisme rural, pluriac- , tlVlté• etc---) ` S3 li - 12 h 30- : travaux des Commissions 1, _ ' et 3 Commission 2 : Ecologie et `Développem`ent dans ies régions défav0ri$é€$_ - ' 15 h- l8 H : session conclusive (plénière) Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 7
su ite Sous forme de table ronde, la séance de clôture Contribution des participants : du colloque fera la synthèse des débats auxquels aura donné lieu l'examen des études de cas pré- Des communications écrites (en français, anglais sentées dans les 3 commissions. Ce sera l"occaSbn ou espagnol) des participants inscrits seront de proposer des orientations pour des politiques utilisées dans les travaux des commissions. Elles agricoles plus soucieuses de la protection de constitueront la base des débats. Il est demandé l'environnement dans les régions défavorisées aux acteurs de fournir un résumé d'une page des Etats Membres. Ce sera, enfin, le temps avant le 1er septembre pour la constitution du fort d'une confrontation des propositions des ac- dossier et la préparation des débats. Le texte teurs locaux face aux mesures retenues aux intégral sera remis durant le colloque pour la échelles nationale et communautaire. publication des actes. Samedi 18 octobre : Traduction simultanée: français, anglais et espa gnol durant les séances plénières. ]ournée sur le terrain dans un département de Midi Pyrénées : le Lot. Au cours de visites chez Frais d'inscription : 200 FF (donneront droit des agriculteurs, leurs principaux problèmes se- aux Actes du colloque, parution, fin 1986) ront présentés (élevage du mouton sur les Caus- ses, viticulture...) lnscription auprès de : Dimanche 19 octobre (si possible): Gisèle Edmée RICOU INRA/ESR Les délégations étrangères sont conviées à une BP 27 découverte des paysages et de la gastronomie 31326 CASTANET TOLOSAN Cédex/France dans un autre département de Midi Pyrénées : Tél. 61.73.33.l»3 ou 61.'/3-55-33 le Gers. Télex : INRA TSE 52000 9F IAII FIL DE LA LOIRE .... A PIE!) I Petit ruisseau deviendra grand. C‘est ce che-- Croisic. minem¢-nt que propose le Groupe Nature cet été de la Source de la Loire ju·.qu,'¤ l'Océan. pour tous rcngcjgncmqntg ct inscriptions, s'adre::ser fn : Le groupe Nature Environnement de la CllAPELI.E/ IÈRDRE organise en juillet et août ont- randonnee Groupe Nature et Iinvironncmcnt à la carte Ii travers 1.1 llaute l.oireîIîMassif Maison de la Nature · CentÉlî—le Nivernais, la Sologne, la Touraine, Gesvrine le Saumurois, les pays de la I.oire, la Bretagne, 44240 LA CHAPELLE/ERDRE ln Brière et ln presqu'lle guérnndnise, ]nsqu'nu Tèl, 40,93,5218 L'URCANE propose un demi poste FON]EP : BÉÉÈÈ : _ réalisation tyoxnosition - antmation grandtpublic en ornithologie t _ participation à la gestion administrative de - suivi des activités du C.O.A et protection de l'association la nature - perman,ence au local Èjëâtuàîësca;§§‘j§Q§;‘§§î°';ȧdr§‘;';‘§}é;‘°Q““"°S °‘ Profil: Expérience animation ¤.¤.ture et/on Spéctne lisation (ornitho, bota, etc..) g?C:n1E Louis Armand Lieu de travail : agglomération clermontoise 51000 CHALONS Contact responsable objecteurs 2 Robert GUELIN Le Centre Ornithologique Auvergne recherche 10, rue du Grand Champ 63110 BEAUMONT l objecteur de conscience à partir du mois d'Oc Tél pers. '/3.27.56.45 tobre 86 en remplacement de celui qui va partir. Tél trav. '/3.92.28.47 Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 8
”L'AFFAIRE POLAC”...SUITE ET FIN... NOUS PUBLIONS CI—DESSOUS UNE LETTRE ADRESSEE Nature et l'Environnement (_]NE) qui avait pour- LE 5 JUIN 86 A MICHEL POLAC PAR PIERRE tant été sollicité en toute confraternité pour pré- DELACROIX, NOUVEAU PRESIDENT DE LA FFSPN, parer l'émission. Vous ne prétendrez pas qu'une AINSI QUE LA REPONSE, LE 20 JUIN 86 DE MICHEL telle partie fut "égale". Certes, et heureusement, POLAC. Y. LENOlR a brillamment défendu certaines de nos thèses. Mais que la dérisoire et tardive Monsieur, intervention de K. KANAS sur La Hague ait rem- pli de joie le Dr LAFUMA, comme on le comprend! Les associations membres de notre Fédération ont Quant à Mme DENlS LEMPEREUR, qui avait tant été nombreuses à manifester leur tristesse et à dire sur le SCPRl, c'est tout juste si elle a leurs cc`i·.tiques devant le "Droit de réponse" du eu la parole. · samedi 31 mai 1986. Vous avez, Monsieur, passé à côté d'une émis- Le contraste était saisissant avec l'intéressante sion qui aurait pu faire da.te dans l'histoire "revue de presse" du l0 mai. Autant celle-ci, de l'information en France. C'était une occasion pourtant visiblement improvisée, faisait la place spectaculaire de parler enfin du véritable mal à la vie et aux vraies questions, autant celle- français : l'occultation des VRAIS problèmes. là fut un enterrement : celui de nos illusions. Même le Général COPEL, dont je salue la lucidi- Votre émission, par ailleurs si critiquée, était t‘é, vous a tendu la perche en essayant de par- une des rares à la télévision française dans la- ler de la situation dérisoire de la Protection quelle ne semblait pas régner l'autocensure. Civile en France. Ecarté d'un revers distrait, Comment comprendre alors le plateau du 31 mai, parce que, probablement, parler de masques à où on se serait cru davantage devant la "cellule gaz dans une émission sur les technologies de d'information nucléaire" de M. MADELIN qu'à pointe, ça faisait ringard. Vous avez perdu une "Droit de réponse" ? Qu'on en juge : plusieurs belle occasion de faire parler quelqu'un qui au- représentants du Commissariat à l'Energie Atomi- rait développé des analyses originales sur tous que (CEA) au titre de différentes administrations ces problèmes, autrement intéressantes que les évidemment ce qui permet de parler de "diver- dérisoires parapluies que déployaient avec art sité"; Z. médecins ouvertement "pro-nucléaire" les fonctionnaires frileux dont vous aviez garni à des degrés variés, etc... Et pour couronner votre plateau. le tout, deux ex-personnalités politiques que vous semblez compter parmi les "écologistes", Non vraiment, le 31 mai, le vrai débat n'a pas alors que le rose de Mme BOUCHARDEAU ne nous eu lieu. L'écologie, et les Français avec, y fait pas oublier qu'en matière de nucléaire, elle ont beaucoup perdu. Et nous, en plus, avons a remballé ses convictions philosophiques au perdu POLAC. profit de la "solidarité gouvernementale" que l'on connaît. D'ailleurs, elle-même et son col- Cordialement quand même. lègue Haroun Tazieff ont choisi un profilvaste pour votre émission et observé, c'était frappant, . un quasi-silence. Nous en regrettons d'autant Plane DELACRCHX plus vivement qu'il n'y ait eu aucun représen- tant de la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature, qui regroupe plus de Monsieur, 250 associations et 850 000 membres, et qui se bat depuis l5 ans contre le choix nucléairc; et ]'ai reçu quelques lettres des membres de votre dont la vice présidente, Mme BENARD , biologiste Fédération. je ne comprends pas très bien votre est membre du Conseil Supérieur de la Sûreté réaction à notre émission. Nucléaire (CSSN), et dont l'association a eu à connaître trop souvent des problèmes de l'usine Pendant une semaine, les représentants de l'EDF de La Hague ; et cela malgré plusieurs deman- et du CEA ont refusé de venir, puis se sont des téléphoniques de notre part. Nous regrettons invités en masse la veille de l'émission. ll était vivement qu'il n'y ait eu aucun représentant donc évident que le débat serait difficile à équi des Amis cle la Terre, tel que leur responsable librer. Mais, étant donné la fureur du lobby Pierre SAMUEL, universitaire et lui·aussi membre (après coup) atomique et le mécontentement des du CSSN, et dont nous savons qu'il n'a pas été écolos, je dois conclure que les deux plateaux contacté. Nous regrettons qu'il n'y ait eu aucun de la balance étaient bien équilibrés. L'erreur représentant du Groupement des Scientifiques de vos associations est de ne pas fournir d'in- pour l'lnformation sur l'Energie Nucléaire formations et de se contenter de réclamer de ve- (GSElN) qui édite depuis de longues années la nir à mon émission. ]'a1 invité en priorité des Gazette Nucléaire et qui avait de quoi discuter gens comme LENOlR et KANAS' qui nous avaient avec les doux technocrates de l'Administration ôppoîtê des Bièces pour le débat. présents. Nous regrettons enfin l'absence de ]ean CARLIER, membre des lournalistes pour la Michel POLAC. Lettre du hérisson n° 48 — juillet 86 9
Tchernobyl - M. Carlgnon repond à la FRAPNA - Rhûne NOUS PUBLIONS CI—DESSOUS LA REPONSE ADRESSEE LIMOGES et je me suis d'ailleurs efforcé à la LE 9 JUIN 86 PAR M. ALAIN CARIGNON, MINISTRE suite de cette manifestation, d'intervenir auprès DE L'ENVIRONNEMENT2 A UN COURRIER DE Mme du Premier Ministre pour qu'une cellule de com- COULET, PRESIDENTE DE LA FRAPNA RHONE CON- munication adéquate soit constituée. CERNANT LA TRANSPARENCE DE L'INFORMATION EN MATIERE DE NUCLEAIRE. Comme vous le savez, cette cellule a été placée sous la direction de M. Alain MADELIN, ministre Madame la Présidente, de l'lndustrie, des P et T et du Tourisme. De- puis le 15 mai, cette cellule de communication Comme vous l'avez vous-même souligné dans vo— 6 ¥‘éP0¤¢'l¤ â¤X appels têlêphvnîques. ¤0¤ $é¤lé— tre lettre du ]_[, mal dernier dont je voug remer· mêhl des j0L\!`!\âllSt€S mais âL\SSl de l'ensemble Cie, je 5ui5 en effet tout à fait favorable à la de H05 concitoyens El des associations pouvant transparence de l'information en matière nuclé- les !`éP!`é$é¤té!`- aire et en particulier en ce qui concerne la mesure d'éventuelles retombées radioactives à le $¤l$ Pé!`$¤â¢'lé Qué V0¤$ âVéZ PU 0bté¤l!‘ de la guite d•un accident qu'il puisse se produire cette cellule de communication pendant la période en France ou à l'étranger, où certaines inquiétudes se sont manifestées, tous les éléments nécessaires à la compréhension Ma position n'a pas changé depuis l'Assemblée de la $lt¤âtl0¤- Générale des Sociétés Françaises de Protection de la Nature qui s'est tenue le 10 mai à Alâîfl C/\RlGNON MOTION SOUMISE AU VOTE DU CONSEIL MUNICIPAL DE THIONVILLE LE 22 MAI 1986 Suite à l'aeeide¤t gurvenu en URSS à la een- 1/ la pL\bllCâIl0!\ immédiate de [OLIS les !`éSL\l[â[S trale nucléaire de TCHERNOBYL, les membres du Chlff!`é$ qui 0¤t été 0bt餤$ ¢`léP¤l$ le 29 avril Conseil Municipal de Thionville se déclarent cho- 86 DRE le $CPRl· le CEA. le CNRS. l'ÈDF. lâ quég par la déginformatign de la population et Protection Civile Et les Services pI`éf€CT.O!`âUX... la rétention de l'information sur les retombées radioactives, et protestent contre la politique 2/ la Création d•nne instance indépendante, de secret °“€e“d"ee Pa" le S•C•P•R•l• ét lé 8°¤· telle une haute autorité des risques technologi- vcrncmrnt français autour de cette affaire. q,,eS_ epie 5, Surveiller. à analyser et A infor- mer, en cas d'al•:•rtc nucléaire ou chimique sur Les membres du Conseil Municipal de 'l`hionvillc lc ierriieire i*ra,,çüi$_ estiment avoir été élus par des citoyens respon- Sables et que le P°P“1étl°“ frénéélsé é lé drélt 3/ La publication intégrale et immédiate du plan de t°“t séV°l"• pm"` cette "él$°“• le C°“$éll ORSEC-RAD concernant la centrale nucléaire de Municipal de Thionville réuni le 22 mai 1986, CA·i—·i·ENOM_ réclame : SI CA SAUTE, OUE FAIRE '? EN0uÉ1E Excwsive FRAPNA Isëne vous z>uEL101vs CI—DESSOUS UNE ENQUETE EXCLU- LE NIVEAU D'INFORMATION DE DA POPULATION SIVE REALISEE PAR LA FRAPNA ISERE CONCERNANT DE L'ISERE EN MATIERE DE SECURITE NUCLEAIRE. Lg dgpertemmt dg L•_[5êr·8 est gâte ! 5,, ees de tram; navette spatiale, on sacrifie la sécurité pour des rai- bzeme de terre (mm nous trouvons dans une zone 0.2 ¤¤¤¤ de f·¤¤¤¤¤¤¤ mg d¤ ¤lël¤iS â _r€§P€·=¢¤r· _¤·= ¤¤'q¤ ¤ ils peuvent se produire avec une certaine probabilité) du *’°'E‘°’f° de °"°’·”d"° 8* la fsllere s“"g€"e"°t"’°e se de multiples dangers menacent les habitants des vallées, P°“”'“P'°I·t· _ ` _ _ de la cuvette grenobloise et das plaines du Bas-Dau- Lee P°P“l'°t1‘°"° °°°°"t'eU“ ce quleuea dvwëst fm`? ,,;,,5,; e ,.,,,.,t,,,.e deg nombreux buraggn de ,,,e,,,,ag,,c, (lm, re onces de catastrophe ? Saventîellss coment elles se- 3 barrages eur le Drag, ceu; de Qy·gnd'M¤igmi et 4'ALLQ- J"¢7¤É ‘Ulf0!'U|¢·‘BB et COHBB1. llélcs ? Rien n'eat tmmvm nur, RUUÉ l·70|4!‘ HB parler que des plus procheg), pupgupgn dg Dd"! Cûlpûyû, on cl l']|?})7:Èlfdl" de connr1d¢·rr·r· Lan ugnnn ctmalisations ou de cuves des usines chimiques, que no- cm"' des "`”°P°"e°bl” a q""· O" "B dm" NL"! ""U'·l‘”` gp; dfparggmgyig hgberge gr, grand ,,0,,,],,.,;.. 0,, ,1,,,, ee,,t,.,,- d'inqui&'tant sous peine de déclencher dcu prxmqimn in- lss nucléaires, dont nous sonman éfyalemmit bien pourvus : émtrélééé tC'°°t W qué "°"" ""t du dé" ""T""·"""*""^" Sg Maupicg-5g Alban sur lg R]iôyig' gage,] ,,,,,· Le yeu;- des administrations). Dans rl'r1u!re:z pays, lm: habitants, Rhône (guy la rive ,:5;,; Air,) et ew·ge,,t·_ç,,,,er,,;,r¢,,,·,,, dans (dont rien ne démontre. qu'ils ont les nerfs plus solides le nord de l'Isëre. que ceux des Français),bien informés, savent ce qu'ils Meme sans tremblement de terre,' toutes les oeuvres doivent faire en cas d'u.rgence et se comportent en per- dé l'h°'""¤ émlt ¤¤¤¤¤P¢1ÃDl¤¤ d'¤vO1'r un "incident",com- sonnes responsables. me la navette spatiale "Challengcr", et là, aven den · En France, ce p¢u•ti—pris de secret infantilise les conslquences pouvant être carestrophiquen pour rie nom- citoyens et risque d'aboutir ai des drames qui, autrement, breuses personnes, surtout si, come dans le cos de la auraient pu être limitës ou évités. Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 10
Nous ne voulons plus que les autorités adm·in·istrat·i— ignorance sont maintenus Les hab-[tanto dg notre pays, ves pensent come certaines entreprises de Pompes Fund- [vou; Lu-L ayons montré Lao rgouttats yang enquête effec- bres "Mourrez. 11ou¤ fegomî lg reste !"·‘ L tuée par l'intermédiaire du "Courrier du He’risson" Nous estimons que c acun oft connaitre a verite; et ("Grain de sable" de Décembre 1.985) et aupres des spec- savoir ce qu'il d0it'faire et 718 PaS f`¤'1Ére· tateurs du°Festival du Film de Nature et d'Environnement. Nous avons voulu montrer çî Haroun T/IZIEFF dans quelle . J B Dans le cadre de la venue d'Haroun TAZIEFF: Se- tèmes d'alerte en vigueur pour protéger les popula- crétaire d'Etat chargé de la prévention des risques tions civiles. naturels et technologiques majeurs, pour la clôture N 176 , ' ' au v1¤ Festam du Film de Mature et a·snvmnncmcnt , °";,""°"*" ';î‘?" ,t É°°î"*"°*"j 166T°"" **8 °"‘*ÈY' le 31 janvier à Grenoble, la Fédération Rhône-Alpes Seas` lx Éu?S ions €_ale2 p0SeeS' Outcs les Ce` de Protection de la Nature, section Isère a procédé Eonïes por alen mention U nom et des C°°rd°""e°S à une enquête auprès de ses adhérents sur les sys- E eur auteur' Ouestion N° 1 : Savez-vous à quoi sert la sirène qui _ sonne à midi au début de chaque mois ? ggîâîigg-E2-É i Quand S°nn°`t`°11° p°Ur les essais? - N'ont jamais entendu la sirène 2,4 X ` Nc SaV°nt'p?S _ " 78*3 X _ Ne navcnt pas 33'7 z - 1er mercredi du mois ~ · 9 2 - Pour vériFier son Fonctionnement 51,8 Z ` Autre jour (Sans ¤Pï°}$§°~S> 1*2 z - Pour prévenir dion danger g'5 gé " Autre _]0U|“ (avec prêcisions) 3'5 7; - Divers (donner l'heure, annoncer le _ ` Jamais ' " 1·8 Z début du mois". ) 2,5 z ' pas dc ’“p°"f"°. 6 Z Question N° 2 : Ouel jour sonne-t-elle ? il E _ - Autres jours · 17,5 % pour dé bon ? » - Ne savent pas _ _ _ _ _ _ 13,8 Z _ _ _ . - Ne savent pas 70 % - Téléphoner à la police, la gendarmerie, _ _ la mairiei.. 5,5 z Ouestion N° 3 : Si vous Etes dans une zone à risques, · Ecouter les instructions 5 la radio 3 Z industriel (vallée du la Romanche, du Drac, Grenoble, - S'enFuir 10'2 % cluse de Vorepps, Vallée du Rhône, environs de Mal- — Slentermer 3 X ville), y a-t-il une sirène pour vous prévenir d'un - Divers *_ 6 X danger ? · — Pas de réponse · A 2 Z .. ’ 7.; ·— °"‘ ZM _ _ 103 z · Non 6·6 % plusieurs réponses étant possibles - Me savent pas 62.7 Z - Pas de réponse 4.2 % * Divers :-attendre. , — - ' F ir , c' st tro tard. Ouestion N° 4 : Savez-vous la reconnaître ? ne.rl€n a ·î E p -—————-—-———— · . · Faire sa priere. - Non 85_5 Z - regarder par la Fenêtre - Oui (Sans explications) 5'4 7; ·-_ se porter volontaire pour les SeCOUI“$· - Oui (avec explications) 3,6 2 9 Z - Pas de réponse _ 5'4 z _ COMMENTAIRES Ouestionsl et 2 ”"""""' catastrophe Les gens semblent "assez bien" renseignés. - les question 4,5 et 6 sont doncsans objet,mais la a) 52 % des gens savpnt à quoi sert la sirène, mais question 6 indique clairement que la population 34 % l'ignorent cependant. ne sait pas comment agir en cas de catastrophe. . ` * 70 2 avouent l'ignouer. · b è d 69 % ss · ` s , ` . . . ) pr S e···—·· connai cnt le Jour de Onnprlc * réponses contradictoires : s'enFermer :3%., Deuxième partie s'enfuir (où?): 10%.(il est évident que le choix . ^t `t F t` d l t t h , - seulement 7 % des personnes interrogées savent peut e le Fax ,eT UNC IO? E a la as rop C) qu,i1 n, a pas de Sirène dlalarmc Pn Ca de quelques-uns telephonent a la police, aux gendarmes, Z · s . . . ` . . â la Mairie (voire a M.Taz1eFF !),(ce qui est abso- Lettre du hérisson n° A8 - juillet 86 11
lument déconseillé par le préfecture en cas dc dâ- à annnncer les bombardements aéeiene. C]. 1 `h' Et d 1 E" Z 7...1 I , , . au we U p an S M) I- · _· 8 - Ouant aux s1¤·ènc·1 ·:e|·vm\t À ov•·|·Lw t('un .1·· ¤·l··nL En revanche, 3% savent que les informations se- _ _ _ . . , . . eFFect1F (incend1e,ambulance...) : ront communiquées par les medias. _ , _ * elles sont destinees aux pompiers; REPONSES AUX OOESTIONS POSEES · * elles obéissent à un code qui n'est pas unique: v chaque commune a son code. obtenues auprès de la preFecture_et des pompiers. ·» elles Oncxîstcnt pratiquement plus , elles sont A - Le sirène que l'on entend une Fois par mois est "°'°p1a°é°$ Raï d°$ nblpsn °1°°tP°mqu°S' un test de Fonctionnement. Sa mise en marche mensuel- C ·· En cas de catastrophe, il semble que ce soit le- est commandée a l'échelle nationale ou régionale la préfecture qui se charge de l'alerte. `Hais cette (réseau centralisé sur Lyon pour Grenoble par exemple). alerte`ne «—.e‘«—a pas Faite par sirènes, mais par d*au- Elle se décompose en 5 coups pendantl minute, tres moyens (médias en particulier). · . suivis d'un coup de 30 secondes, 10 minutes plus tard. ' — Elle dépend du Ministère de l'lntérieur et sert Jean-F'i•ançois NOBLET INPORTANT et URGENT ORAINAGE DES ZONES HUMIDES. LA NATURE TRINOUE. LA LPO PROTESTE NOUS PUBLIONS CI-DESSOUS UM COMMUNIQUE DE TESTANT CONTRE UN NOUVEAU PROJET DE DRAINA— PRESSE DE LA LPO DATANT DU Il JUII 86 PRO- GE DANS LES MARAIS DE ROCHEFORT. Dans les marais de ROCHEFORT. colilnune de MU- Malgré les recommandations de la Directive de RON (Charente Maritime), un nouveau projet de la Communauté Européenne pour la protection des drainage de 75 ha menace une zone humide re- oiseaux, de la Convention de Ramsar sur les zo- marquable où niche, au milieu de vanneaux, nes humides, ou de l'étude d'environnement com- 1/5e de la population française de Guifettes mandée par la région Poitou Charentes pour te- noires, sternes d'eau douce, dont il ne reste nir compte des zones écologiquement fragiles en France qu'à peine 100 couples. dans le cadre du schéma d'aménagement des marais de l'Ouest, ce marais serait draîné cet été. ·» Qu'en est-il de la Convention passée entre les Ministères de l'Agriculture et de l'Environ— A 7 nement pour sauvegarder les zones humides re- marquables ? S î ’ \ — Pourquoi drafner de préférence les 20 % des ` Marais Charentais qui correspondent à des zo- O nes humides remarquables ? / — Pourquoi ne pas tenir compte de l'intérêt bio- ° logique dans les aménagements hydroagricoles? Autant de questions que se pose la Ligue Fran- çaise pour la Protection des Oiseaux qui appelle , le soutien de tous ceux qui estiment que les zo- I/`1 \ nes humides ne doivent pas disparaître. Fo R·«TF•NT° Antoine Rs11.1.s Président de la LPO Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 12
` suite l \ vas: ·:.·¤ I "· os , C MJ gl SO I1 d H Q E RESULTATS DE L'ENQUETE ANNUELLE DU CREDOC NEMENT. SUR LES CONDITIONS DE VIE ET L'ASPIRATION LE NOMBRE DE PERSONNES ENQUETEES EST DE 2000 DES FRANCAIS (1985). VOICI LES REPONSES AUX SUR LA BASE D'UN ECHANTILLONNAGE REPRESEN- QUESTIONS POSEES SE RAPPORTANT A L'ENVIRON- TATIF. F1. Est—ce que la préservation de l'environnc— Flu Dahs cette liste d'acuc’hs de defense de ment eonetttue peut- vous quelque Chose de 7 l'environnement, quels sont les deux aspects aux quels vous êtes le plus sensible '? Très important 67 76 Aggez impot-tent 29 % La qualité de l'eau 8 76 Peu important 3 % La Qualité de IIHEF % Pag impot-tant du tout 1 gt La conservation de la flore de la faune ll 76 _ ______________ La qualité des produits F.2 Vous sentez—vous suffisamment informé agricoles et alimentaires l7 76 Les pollutions et les risques Oui L6 % industriels 15 76 Non 5l, % La qualité des villes 5 76 La qualité du paysage 6 76 rr La collecte et le transport F3. IA quel niveau de l'administration la pro- des dechets 6 % tection de l'environnement vous parai`t·elle as- Le transpcmt des matieres surée avec le plus d'efficacité ? dangereuses 12 % Communes 50 9;, F5. Vous sentez—vous exposé à des risques impor Départements 11 gg tants du fait de l'activité de certaines usines? Régions 12 75 Etat 3 gg Oui 30 76 Ne sait pas 19 94, Non 70 % UNE NAISSANCE AU PUY : "LOIRE VlVANTE" NOUS PUBLIONS CI-DESSOUS UN COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FRAPNA, CONCERNANT L'ACTION DE SAUVEGARDE DU BASSIN DE LA LOIRE. COM11E DE SAUVEGARDE DU BASSIN DE LA I-DIRE Dans un premier temps une centralisation de la _ _ totalité des inventaires biologiques et piscicoles Yehus de_tc’us les hcrlzchsv du Gerbler de ]c’hc est entreprise de même qu'un rassemblement de a sr Nazalrew de hcmbreux rePresehtahts d assc" données juridiques. Des solutions alternatives cîauohs qe pêche et de Protecuuh de la hature vont être recherchées afin de satisfaire l'ensem— se sohr reums au PuY· le IA jum 1986· afm de ble des préoccupations des populations riveraines coordonner leur action sur l'enscmble du fleuve Les etudes à ventr seront menees en e0neerte_ et de ses au-lueurs- tion avec tous les intéressés contrairement à ce qui a présidé à l'élaboration du protocole d'ac- A cette fin une structure du nom de "Loire vivan- enrd entre 1·Etet et 1·Agenee financière de te'; éComité de lsauvegarde du Bassin de Loire, Besstn et 1·EpAt_A' Où les decisions furent prises 3 î m1S€ CTI P ûC€· 5an5 aucune consultation des populations. Sch cbjecuf est de faire eh scrte que la L°irc· Pour préserver l'avenir, il a été décidé de met- derhier fleuve haturejlvt d'Eurc’Pe· ccmseîve sch tre sur pied, à l'image du Conservatoire du Lit- mregrue alors que dela le Rhlnv le Rhc’he· 1a toral, un Conservatoire de la Loire afin de S€1¤€. aménagés. Gui perdu la majeurs Parue sauvegarder ce capital d'intérët publiC· de leurs richesses. ll est apparu aux participants que le patri- ”‘;_·» moine naturel de la l,oirc· doit désormais être 0,, _ Wh É? pris en compte dans les bilans économiques. ll f~ C ` Q a été décidé de faire procéder à des contre—ex— 0/ov , pertises hydrauliques et économiques, archéolo- •\ / °°' giques et paysagères du projet d'aménagement ' e global de l'E.P.A.L.A (Etablissement Public d'A— / ménagement de la Loire et de ses affluents). Lettre du hérisson n° A8 — juillet 86 13
LE FILM "CAMARGUE GRANDEUR NATURE" EN CASSETTE VIDE0 l Q A ,6,, I, -.r\.\’_,î Leur moisson a été considérable : lus de six é., mille mètres de pellicule. Au cours dPun montage -2 4% Q v_,_\___`,_, _4““,,,_,,aymu--— étalé sur trois mois, les séquences les plus mar- *·;;«°*~·.wu,..., my., quantes sur les authenticités et les évolutions floristiques et faunistiques du patrimoine naturel camarguais ont été sélectionnées. Un enchaîne- *M’ VL&—,N1»n· ii ¢`l`4z’ ment de scènes admirables et de visions saisis- santes fut ainsi réussi. L'ambiance de la maison _ ' ,_ _ _ _ _ d'accueil de la Capelière, agrandie avec le con- Tltïe €l0Cl¤€¤t· 5 ll €¤ €'$t· QU1 ]¤$t1f1€ cette cours du WWF, et celle de l'itinéraire écologique réalisation correspondant au voeu de la Société ne sont pas mm plus oubliées. Nationale de Protection de la Nature, gestion- ¤¤î1`€ d¤¤5 le deltû du Rhône, depuis plus d'u¤ A la suite des demandes de projection reçues îîmàgâiîcle. d'u¤e prestigieuse reserve de la S.N.P.N n'a pas encore pris ae decision ectaresh quant à une éventuelle commercialisation de Ch é d ' ' _ _ , copies en 16 mm.En revanche, elle entend encou- ,e¥`S S e la ¤e1ebr¤¤¤¤ Cmémat08!`üPh1€l¤€ rager une diffusion à des fins amicales, convi- d un ensemble naturel et d'un effort de préser! Viale et familialés, de ucamar ue randeur vation exemplaires, Laurent CHARB©NNlER, Phi- nam;-é··_ Q·éSi pour-quoi, des HPPE BARBEAU st Martine TODl$CO· €¤ C0llâb0·· désormais disponibles. Le prix de lancement est ration étroite avec Eric COULET, conservateur fixé à 350,00 F + 20,00 F Si Féxpédiiion est dé- de la Reserve de Camargue ont. âP1`è$ des I`€Pé·· mandée. On peut, soit réclamer la cassette V.H S Pages Y`éPété$· !`éâll5é SUP Cl\1âtf`€ 5âî$0¤$ C6 version SECAM, soit celle qui concerne la version film de 52 minutes. pAL_ ils l'ont fait grâce `i maints appuis lor.m>< com- On se rend (ou l'on écrit) au siège de la SNPN me cvlui des Salins du Midi et nationaux Lomme pour effectuer cette acquisition : SNPN 57 rue celui cu Service de Conservation de la Nature Cuvier B.P 405 Paris Cédex 05- tél. I I du Muséum d‘Histoire Naturelle. (1) Ã7.07.3l.95. SAUVONS LA NATURE : N0uvEu.E E¤iT10N Les éditions DANGLES viennent, après complet Les Editions DANGLES consentent aux associations épuisement de la précédente, d'effectuer une de la FFSPN vendant du matériel de propagande nouvelle édition de l'ouvrage de Pierre PELLERIN par correspondance ou tenant des éventaires en "Sauvons la Nature, source de ¤0tFe_Vi€": diverses occasions, la réduction classique sur commande de cet ouvra e. Demande de fourniture Ce tirage profite d'unc couverture plus élégante à adresser aux liditioîs DANGLES (à l'attention et plus contrastée. En outre, des réactualisa-· de M. QUEANT), l8, rue Lavoisier 45800 ST ]EAN tions ont pu être opérées dans le texte comme DE BRAYE. Tél. (38)86.41.80. dans le détail des dix pages d'adresses utiles. gy Après avant-propos, 34 pages analysent les pro— ïxe cessus de régression de la vic dans sa diversi— ` té, 54 pages rappellent les prises de conscience européennes, mondiales et nationales, 68 pages à MMM 99 donnent la dimension géologique et minéralogique § du sujet traité, 46 pages sont consacrées aux 9 cas de sauvetage réussis ou en cours, 36 pages ij aux actions entreprises auprès des pouvoirs pu- È; blics, 112 pages mettent en lumière les initia— ‘ % tives pratiques, particulièrement exemplaires, prises par diverses associations affiliées à la ° FFSPN, 92 pages insistent sur les efforts indi- viduels possibles et, enfin, 42 pages suggèrent È cr des règles de conduite personnelle dans la pers- Q? pective que définit le titre de l'ouvrage. ___ga \l\ En tout, 500 pages comportant quelque 320 illus— üüwp: trations et graphiques expriment ce que doit être une démarche pragmatique En tous lcs échelons. Lettre du hérisson n° 48 -- juillet 86 14
zîê K \ ^\ EUROPE E 9 LA PROTECTION DE LA NATURE EN ALLEMAGNE y ? 1ERE .x>uRNEE DE 1.'ENv1R0NNEMENT A WURZBURG Cet événement très important dans la vie des ct des pluies acides. écologistes allemands a été présenté dans une récente Lettre du Hérisson. La FFSPN y a été - L'organisation de plusieurs rallyes à bicyclet- invitée. te convergeant à Wurzburg le jour de l'inaugu- ration, et une demande instante pour que tous 11 est difficile de faire un i-apport précig et les participants viennent par les transports en néanmoins concis d'un tel événement ; ne serait- commun économes en énergie. ll est également ce qu'à cause de sa taille et de son ampleur. prévu une table ronde sur le thème "le train Aussi, je me Contenterai de que]_que5 gbgerva- transport pour tous: une réalité âCC€SSlbl.€". tions et impressions. - un bureau d'accueil-inscription bien visible — Ce premier Deutscher Umweltfag (D.U.T) a été à la gare de Wurzburg et plusieurs autres dans organisé par toutes les grandes organisations la ville écologistes d'Allemagne : protecteurs de la na- ture, consommateurs... soit 7 associations na- — des banderol¢S et des affiches nombreuses et tionales, auxquelles s'ajoutaient diverses initia— bien visibles à tous les lieux de rassemblement tives locales. Une de leurs grosses difficultés et dans toute la ville, ainsi que la participa- a été de rester apolitique, c'est à dire en de- tion active de plusieurs commerçants qui avaient hors des mouvements politiques traditionnels. consacré leur vitrine au thème de l'écologie et au D.U.T - L'entrée à toutes les manifestations (débats, expositions, concerts, etc) était payante: 5 DM - une présence réelle des médias : la télévision par jour. Pas de ticket a présenter aux contrô- bavaroise avait installé un stand spécialement les, mais un badge bien visible, épinglé à la aménagé et a fait plusieurs émissions en direct. veste ; chacun se promenant ainsi en ville, les rues de Wurzburg étaient sillonnées de porteurs — les participants se comptent probablement en de badge : effet granti sur la population lo- dizaine de milliers, on aura les décomptes précis cale ! plus tard. - Les différentes manifestations étaient soit re- - etc, etc... groupées (au centre des expositions, au centre des congrés), soit éclatées dans les rues de la Les organisateurs ont aussi connu beaucoup de ville (marché bio dans les rues de la ville), difficultés : diplomatiques (par exemple, l'option toujours en des lieux très fréquentés. Destiné apolitique n'a pas toujours été bien appréciée), à rassembler les militants du mouvement écolo- financières (par exemple, la ville de Wurzburg giste , le ler D.U.T était aussi très ouvert sur n'a pas tenu toutes ses promesses...) comme les autres. chez nous! 2 ans de préparation, mais le résul- tat en vaut la peine. - Une importante exposition écologique regroupait En conclusion, les Allemands semblent avoir une tout ce qui touche à l'écologie et à son appli- conception de la nature nettement plus utilitaire, cation. Quelques exemples de stands : jardins ou au moins plus pragmatique que la nôtre. Cela scolaires, protection des oiseaux, économiseur permet-il un meilleur impact auprès du public'? d'eau pour WC, détartrant électronique pour les tuyauteries, agro-biologie, produits bio pour le ll me semble donc que des échanges franco- traitement des bois, la lessive, la vaisselle, allemands ne peuvent qu'être fructueux : même les pesticides, vêtements en fibres naturelles, si nous ne déméritons pas (notre démarche est mobiliers ergonomiqueset/ou en matières naturel- différente sans être opposée à celle des alle- les, chemin de fer, éolienne, architecture, ur- mands) des idées sont à prendre, à adopter, banisme ,... des échanges sont à stimuler ! Puissent ces im- pressions de voyage y contribuer. - La marque forte de l'accident de TCHERNOBYL (à qui a été consacrée une part importante de la séance inaugurale, plus une séance pl àiièi-e) G. BENEST CAMP CHANTlER POUR LES ]EUNES La FRAPNA lsère et le ClNE (Centre d'lnitiation pour cette période. Le gîte et le couvert sont à la Nature) de Meylan organisent en juillet assurés, ainsi qu'un programme culturel et de (du 15 au 27) un chantier international de jeunes divertissements, prévu pour apporter ouverture et épanouissement aux stagiaires, en contrepar- Ce camp qui se déroulera au château de ROCHAS- tie du travail bénévole réalisé. - SON a pour but de restaurer et de développer le Centre de Soins pour Animaux blessés, en En raison du nombre restreint de places, les construisant des volières, en réalisant un plan jeunes intéressés sont priés de prendre contact d'eau et autres aménagements. le plus rapidement possible avec la FRAPNA lsère li, rue H. Berlioz 38000 GRENOBLE. Nous recherchcns donc l0 jeunes de 16 à 25 ans, Tél. 76.A2.6A.8O Lettre du hérisson n° A8 - juillet 86 15
POUR QUE LA LETTRE DU HERISSON VIVE ABON_NEZ—VOUS ! Coût : 600.00 F TTC PAR AN (22 Nunénos) BULLETIN ¤'AnonusMs~·r : NOH PRENOM: Amssssa Vmz Cons POSTAL nésms Nnnouusn voun un AN A LA Lame nu Hémsson. C1—.mm Mou nèaznsm ne 600.00 F I Dm sr sxsrmuns \\ r(`/ ?/-__ T ;~°\QÃ/(/É $::/G/[Là;) · ff/ , *0 //¢<h C Psunmr LES vncmcss. LA Larme ou Hémsson mmmn L5: len A001 len ssmsnme 15 ssmsnms C Les msommrxous ous vous soummzz vom mamma nowsm nous Eme snvovéss nssvscruvsnsm vous ua : 17 uun.LE·r· 15 Août 4 semnnns C Lettre du hérisson n° 48 —juil1et 86 16
> L A L E T E B ~ U E E B E S3 SQL]? S EGIAL ÀSÉQGEÀÉEEQNS Interne 1 A S O M M A I R E Il ABONNEMENTS ..................................... P.2 FINANCEMENT DES DOSSIERS ENVIRONNEMENT ....... P.3/A z FNDVA : GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE — DES DOSSIERS ............................ P.A/5 FNDVA : REUNION D'E’l`UDE ........................ P.5 PLEIN D'IDEES MAIS POINT DE SOUS .......... P.5/7 CONSEILS DEPAR'I`EMEN'l`/\UX DE LA CHASSE .......... P.7 COMMISSION CHASSE F.F.S.P.N. .................... P.8 ;
S’ABONNER A LA LETTRE DU HERISSON Enmow GÉNÉRALE : QUI Z 'TDUTLE MONDE COMBIEN : 600,00 F TTC P0uR un AN (22-~uMER0S) EDITION GÉNÉRALE `*' ÉDITION SPÉCIALE ASSOCIATION (DIFFUSION INTERNE.) QUI 7 UNIQUEMENT LES ASSOCIATIONS OU LES RESPONSABLES D'ASSOCIATIONS APRÈS ACCORD DU PRÉSIDENT D'UNE ASSOCIATION ADHÉRENTE. COMBIEN : 300,00 F TTC P0uR UN AN (22 NuMER0S) BLU,.ETIN D'ABONNEMENT : EDITION GÉNÉRALE + ÉDITION SPÉCIALE ASSOCIATIONI NOM PRENOM ADRESSE : V1u.E . _ C01>E Posm. MM DE L'ASSOCIATION FONCTION DANS L' ASSOCIATION Cl··.DlNT 300,00 F P0uR un ABONNEMENT ¤'uN AN [ DATE ET SIGNATURE CE SOUSSIGNÉ (NOM ET PRENOM) PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION (NOM ET ADRESSE DE L'ASSOCIATION) CERTIFIE QUE LA PERSONNE DIÉSIGNÉE EXERCE UNE RESPONSABILITÉ DANS L'ASSOCIATION ET PEUT RECEVOIR L'ÉDITION SPÉCIALE ASSOCIATION DE LA LETTRE DU HERIS . SON. DATE ET SIGNATURE. Lettre du hérisson rx; A8 - juillet 86 2
LE FINANCEMENT DES DOSSIERS INTERESSANT LE ‘ SECTEUR DE L'ENVIRONNENENT 25 dossiers présentés par des associations de il Y ·¤ donc ia un ¤|>St¤¤l<· réal. mais li Y 6 l'environnement ont été finances et [7 rejetés, surtout mauvaise utilisation du FNDVA et de ses Les subventions obtenues Vont de 5 ()()() F a possibilités, voire défaut de lecture de la part QQQIQQFI la moitié d'entt-e elles se situant des âSSOCl6ti.OTlS d'eTlVlI`OTlTlemeTlt. En effet, COU`]- en-,-iessous dp 30 QQQIQQ F_ Au total' et-·s dossiers me l'ensemble du monde associatif, elles ne ren- représentent un financement de 856 000,00 F dom contrent pas seulement un problème de développe 330 000,00 l·` au titre des actions de reehvrches ment des connaissances, mais également un pro- études-expérimentations, et 536 000,00 F au titre blème réel de capacité à communiquer, avec le des actions de formation. grand public comme avec les média, à négocier des objectifs, avec les partenanires des collec- Sur 15 dossiers présentés par des associations tiVité5 locales OU des $€I`ViC€S de l'Etat. avec de dimension regionale, 2 seulement Qnt été re- des €I`ltI`€pI`lS€S privées OU d'û\1tI`€S f0I`C€S ûSSO- jetés. Sur les 10 présentés par des associations Ciatii/65. enfin à animer. financièrement et hu- de dimension locale ou départementale, 3 seu- mainement. 1€\1I`S I‘ëS€a\1X· lement ont été retenus. Enfin, sur 17 dossiers présentés par des associations nationales, 8 ont été repoussés. A Une partie non négligeable de ces rejets est liée A 7 à l'incompréhension, ou l'ignorance, des fina— g 3 lités et modalités d'intervention du fonds par ¤_ o . . § o Q les associations : `_ s- - propositions d'actions tombant nettement hors \ s.,"m_"m champ d'intervention du FNDVA comme: manifes- —§' tations, colloques scientifiques, expositions, fêtes équipement en matériel, édition de fiches pédago ` giques, etc, - actions de formation visant des publics expli- N citement exclus par le FNDVA : permanents sala- riés (ou objecteurs, TUC...) , public large, futures BAFA, etc, alors que le fonds ne vise _ _ que les responsables bénévoles exerçant un man- Cs besoln"la· troP longtemPs occulte sans doute dat électif et, exceptionnellement, les responsa dans un milieu très marque Par les Sciences bies de secteurs dvactivités (on élus); exactes, est cependant bien compris maintenant d'un secteur comme la FFSPN : c'est en effet - propositions d'expérimentation ou de recher- la base du Programme de formation qu'eiie $ou·· che à caractère nettement local ou autocentré, met au Ministere de l'En‘/ironnement Pour 1986- sans retombées pour le monde associatif en gé_ Mais de manière assez incompréhensible, elle n'a néral. pas jugé bon de le soumettre au FNDVA... Mais un certain nombre de ces rejets est aussi Autre. difficulté pour nos associations 2 leurs motivé par le caractère "technique" des forma- effectifs ê1¤S sont rarement Pletnoriques· il Y tions proposées. Sont ainsi presque systématique a donc necessite imPeratiVe· dès lors que le ment caractérisées par le conseil de gestion ies fonds ne retient que les formations destinées aux actions de formation visant à une meilleure con- elusw ulorganlser les Plans de formation au ni- naissance des milieux naturels (lecture du pay- Veau de la region et de jouer au maximum des sage' Cycle de l'ea_u' Connaissance des habitats coopérations lTlteI`··a.SSOCla.tlVeS locales. Cette évo de la faune sauVage___) ou des moyens d·inter_ lution commence à se dessiner, mais elle méri- vention sur les milieux. terait d'être accentuée et ce d'autant que le barême (officieux mais systématique) de finan- Les associations de l'environnement rencontrent cement du fonds ·· l00·00 F Par journee/stagiaire ici un problème particulier : elles considèrent imPose non seulement la recherche de C0··fi¤an·· qu'elles interviennent sur un terrain donné qui cementsw mais encore une oPtimisation des mvyens exige connaisance et compétence de nature scien- uisPonibles· tifique et technique et que c'est ce besoin là _ de formation qui est prioritaire pour ieur déve_ Enfin, en matière d'études-recherches-expérimen loppement. gr, la majorité des membres du con_ tation, les associations de l'environnement sont seil de gestion du FNDVA s'en tient à la règle nanuicaPees Par le fait qu'elles $'intére$$€nt· qui veut que soient xinancees ies actions visant semble-t-il, infiniment plus à l'environnement à permettre aux élus associatifs de mieux exer— qu'au fait associatif. Là encore, le fonds n'a cer leur fonction élective dans l'association et pas vocation à financer des projets sectoriels pour le développement général de la vie asso•:ia— (quand bien même on les jugerait "prioritaireg") tive : formations à l'animation, à la gestion, il ne peut traiter que des problèmes communs à la communication, à la négociation... à la démarche et au fait associatif. Lettre du hérisson n° A8 - juillet 86 3
` suite 1 Si ces quelques réflexions conduisent à souligner -la nécessité ou elles se trouvent de procéder à la nécessité d'un ¤ouvel effort d'information des des évolutions : adaptation à la décentralisation associations, par le canal administratif mais nécessité de diversifier les sources de finance- aussi par celui de leurs fédérations, sur les ment, utilisation des techniques et réseaux mo- modalités d'intervention du fonds et la nécessité dernes de communication, apprentissage de la d'une meilleure réflexion sur les besoins de for- négociation, repérage des partenaires, etc. Res- mation, elles ne constituent pas pour autant un te à espérer que cette.ouverture des thèmes s'ac bilan négatif, loin de là. Le niveau de la ré- compagnc d'un élargissement des pratiques et ponse associative à la mise en place du fonds, que les associations sachent utiliser l'opportu- mais aussi le qualite d.un Certain nombre des nite des financements·du fonds pour s associer dossiers présentés sont le signe incontestable des compétences extérieures, professionnelles de d'une prise de conscience des associations de Préférence' FNDVA GUIDE PRATIQUE DU MONTAGE DES DOSSIERS. l/ Ce qu'il faut savoir d'un point de vue géné- ral : 1.1 Les bénéficiaires sont des associations, le se aux responsables d'associations élus. En effet plus souvent regroupées en grandes fédérations les autres stagiaires (objecteurs, permanents di- puissantes dans le domaine de l'Education Po- vers...) ne sont pas pris en charge financière- pulaire, la Culture, les Loisirs, les Familles, ment par le FNDVA tandis que les élus associa- le Secteur Sanitaire et Social (ex. Léo Lagrange, tifs le sont à raison de 100 F/j·our/stagiaire. EOL, M]C, etc...) 4.2 Projets "Formation" : ne pas parler de "for- 1.2 Les recettes proviennent d'un taux de pré- mation à l'environnement" dans telle ou telle lèvement sur le P.M.U. Elles s'élèvent de 17 à spécialité. 18 millions de F/an plafond imposé par la loi des finances 1986: 19 M.F 4.3 Projets "expérimentation, études et recher ches" : les réalisations matérielles ; expo, au- 1.3 Les priorités vont aux projets issus de la dio-visuel, cassettes, etc... ou les fêtes,ne sont sphère nationale puis des régions et en dernier, pas pris en charge. des départements. Les projets locaux n'ont aucu- ne chance. 4.4 Centrer tout projet sur la vie, le fonction- nement associatif, en démontrant l'amélioration ll- Ce qu'il faut faire pour gu'un dossier passe qui leur sera portée grâce au projet. 2.l Lire scru uleusement les instructions et les 4.5 Etre le moins récis ossible : en rester à P , . , P. P suivre à la lettre des genéralites de l'intervention associative. 2.2 suivre les consignes nationales qui seront 4.6 Petit vocabulaire spécialisé : les mots clefs données par la FFSPN à ne pas manquer : 2.3 Envoyer le dossier assez tôt avant les délais "Circuits d'interventions de financements". à la FFSPN pour permettre le contrôle des dos- siers, l'envoi d'éventuels renseignements complé " ldentification des partenaires "(ex. collectivi- mentaires ou corrections. rés locales, Administrations, etc...) 2.4 S'inscrire dans un regroupement d'associa- "Négociation de la problèmatique de maîtrise de tions, soit : la communication" - par le biais de la Fédération Régionale ou " négociation d'un chantier" de la FFSPN (ne jamais envoyer de dossier di- rectement au Ministère ou à la DRAE), "lnscription dans un contexte socio—économique donné" - par un regroupement avec d'autres associa- tions départementales ou régionales. "Insertion de relations administratives..." lll- Constitution du dossier: "Communiquer", "animer", "gérer". Une séance d'information sur les instructions "Gestion des ressources humaines" à suivre sera faite courant septembre avant la prochaine session d'examen des projets, qui au- "Apprentissage des différents langages (...)" ra lieu le 9 octobre 86. Une stratégie "protection de la Nature" sera discutée à cette occasion "Cibler un public pour mieux faire poids face aux autres associa- tions mieux organisées. "Stratégie d'intervention des associations" lV- Conseils pratiques: , _ "Amelioration des circuits de communication" 4.1 Ne pas oublier de dire que le projet s'adres (mœt-nes" exœt-nes" Etc"') Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 A
suite DOSSIER DE FORMATION OU D'ETUDE RECHERCHE ET EXPERIMENTATION A PRESENTER AU FNDVA. : REUNION D'ïETUDE La prochaine commission restreinte de sélection M. Daniel CARDE, administrateur ayant présenté des propositions, aura lieu au Ministère de la lui-même plusieurs dossiers, jeunesse et des Sports le jeudi 9.10.86 Mme Liliane MOOR, Directeur FFSPN, chargé de Si vous avez l'intention de présenter un dossier la coordination. de formation ou d'étude, recherche et expérimen- tation avec demande de subvention au FNDVA, Nous vous demandons de venir à cette réunion nous vous proposons de l'examiner avec vous. avec vos dossiers déjà constitués et si possible de le présenter officiellement. rédigés. Aussi, nous vous proposons une journée d'étude Nous comptons sur votre présence, en nombre. le vendredi 5.9.86 à 10 h 30 à la FFSPN Paris. Et dans cette intention, veuillez prévenir Liliane Ceci pour que la FFSPN ,puisse présenter vos dos MOOR avant fin août. siers dans·l'esprit FNDVA qui est de développer la vie associative. P.S Dans la Lettre du Hérisson n° 41 de marg 86, nous vous avions également donné des in- Les personnes suivantes vous aideront dans cette formations pour la constitution de vos dossiers. démarche. M·C·' TOUZ^N• Admlnlsvateur msmbrs dv Bureau- Mme OPERIOL, du Ministère de l'Environnement se- representrant au Conseil de gestion FNDVA du sec ra présente paprèS_midi_ teur Environnement. PLEIN D'IDEES... MAIS POINT DE SOUS .... Votre association déborde d'idées à mettre en - la paresse de l'individu oeuvre, de projets à réaliser. Mais vous vous - la concurrence actuellement très vive. heurtez comme beaucoup au problème du finance- ment. Pourtant, il existe des techniques de col- cela nécessite d'être très rigoureux au niveau lectes de fond , de "fund raising". Y avez-vous de la politique d'image. Pour dépenser moins pensé ? Pour ma part, j'ai assisté à la PREMlE- d'arg€nt, pour gaspiller moins d'énergie, il faut RE ]OURNEE FRANCAISE DU FUND RAISING qui développer une image forte. s'est tenue le 3 juin dernier à la Maison de la Mutualité. Elle était organisée par le Syndicat L'image doit être claire, précise, et surtout National de la Communication Directe. ]e vous unique si l'on veut que le message soit correc- livre ici une synthèse des différentes interven- tement perçu. ll faut se tenir à cette image et tions et suis toute disposée à en discuter plus la décliner dans différents supports. longuement avec vous si certains points vous intéressent plus particulièrement. - les publi-postages - les média (presse, télé...) D'abord, une constatation: - les expo - les affiches les associations et organismes divers sont dc — les catalogues, etc... plus en plus nombreux à solliciter des dons. Le grand public, la "cible", est attaqué de tou- Une fois cette image définie, on passe à la ré- te part à travers les mailings, le téléphone, daction du message. les médias... Cela` nécessite d'utiliser des tech- Pour cela, veiller à respecter ces Z, axes : niques de plus en plus sophistiquées. - aller du plus large au particulier (ex. de la Pour qu'un ogération de Fund Raising ait misère du monde au chèque sollicité auprès du des chances d'aboutir, il faut veiller à réali- donateur) ser les 4 phases suivantes : - raconter une histoire, faire appel à un symbo- - choisir un message adapté, le de message. Le message ne doit pas être trop - bien sélectionner son public générique. Se souvenir de la phrase de Trot9«<y - réussir son impression - l'acheminer à bonne destination. "un mort parmi vos proches, c'est un drame, ‘ des milliers de morts, ce sont des statistiques.." Quel message ? — - mettre en relief l'auteur du message, c'est Avant d'élaborer un message, il faut s'interro- à dire l'organisme. Il serait inattaquable, res- ger sur l'image qu'il doit véhiculer. Pour cela pectable, sympatique... 3 facteurs entrent en jeu : - impliquer le donateur (grâce à vous...). Il - la faiblesse des budgets dont dispose généra- faut lui dire qu'il est formidable. Ne pas ou- lemcnt l'association blier qu'on vend d'abord des sentiments... Lettre du hérisson n° 48 - juillet 86 5
Pour être mieux perçu, un message doit offrir scoring "prénom": les prénoms correspondant à plusieurs ordres de lecture d'où l'intérêt d'e- un phénomène de mode, il est possible d'évaluer xergues manuscrites, de faire participer le pros. l'âge moyen des composants du fichier. pect en l'obligeant à manipuler le document dans plusieurs sens, de personnaliser la lettre N'oubliez pas que tout propriétaire de fichiers avec le hem du lecteur. etc___ doit déclarer CEUX-Ci. à la CNIL (COI|\|I\i$5iOI'I Ni- tionale Information et Libertés). Il faut d'abord inciter le prospect à lire , puis le convaincre. La plupart des enveloppes sont Quel document ? jetées avant d'être lues. Quand elles sont ou- vertes, il faut que le message soit frappant Il est évident mais pas inutile de le répéter; d'ou l'importance des images, d'un titre qui il faut réussir l'impression de ses messages et accroche et d'un texte motivant. pour cela veiller à la bonne réalisation de cha- cune des phases de fabrication Quel public ? - la pré-maquette La sollicitation du public à domicile existe de-— - le choix du papier puis déjà bien longtemps. C'est en particulier - la maquette (mise en place des textes, mise A. BOUCICAULT, alors directeur du Bon Marché à la couleur, cadrage des illustrations) qui eut l'idée en 1867 de mettre au point le ler - la photogravure (films pour l'iIl•pression, un catalogue de ventes par correspondance, suivi par couleur) en 1885 par Manufrance. - l'épreuve finale sur laquelle on peut encore éventuellement faire des retouches couleur Le choix d'un fichier adéquat est primordial. - le montage des films puis gravage des plaques Pour cela, il est important de bim connaître calage machine, roulage et enfin façonnage. son produit et le message. Le rappel de toutes ces opérations montre l'im- ll existe 2 types de fichiers; pO[‘ll&I’lC€ de p[‘€I’ld[‘€ Eh COIIIPÈC les délüiâ de réa lisation pour un résultat optimum. - les fichiers catégoriels (avocats, médecins...) - les fichiers de comportement (abonnés à des Comment acheminer le message ? ` revues, vépécistes. Un dernier maillon est sans aucun doute le rou- Pgur en obtenir. gn peut s'adresser à des pres- (GUI`. [`éC€`pl.`lOI’lI’l€ VOS d0C\|III€l'Il.S, les C0l'IdI.l.i0I'I tataires de services qui disposent d'un catalogue ne, les remet en poste ou à d'autres sociétés descriptif de l'ehsemble de leurs fichiers. de d`lSl.["lbUl.i.OI’l. fâlll. dès la COIICQPLIOH de V0· tre message, avoir en tète les contraintes de Il est judicieux avant de mener un mailing im- routage liées au traitement machine. Un format portant, de tester le fichier mais en sachant trop original, un type de pliage spécifique, que les résultats d'un test sont limités dans le nécessiteront un traitement manuel, environ lo temps. Toutefois, c'est là un bon moyen de sélec fois plus cher qu'en machine. tionner la meilleure cible. _ _ Si l'association dispose d'un budget, elle peut Le tarif postal T3 (tarif réduit. pour envoi en faire appel à des spécialistes des fichiers, pour nombre) va être étendu de manière importante, faire supprimer les doublons ._Leprocédé utilisé souts réserve de normalisation. ll peut être uti- s'appel1e la Déduplication (prix moyen ; entre lise pour: 30 et 50 000 F). Eviter les adresses en double est important à plusieurs niveaux: ~ abonnement et réabonnement à des revues, t — appel de collectes de fonds (à buts humani- , . . . , taires, sociaux...), - financier (port paye plusieurs. fois inutilement) Cadeaux publicitaires - psychologique, le lecteur est irrité de recevoir _ cartes de membres. de fidélité. dneeheteurst plusieurs fois le même document. Il peut s in- _ eenveeattene à des essembtéœeénéutee terroger sur la bonne gestion des fonds reçus _ Operations de parrainage (idée de gaspillage) et avoir de l'organisme une _ questionnaires ____ imagc négative. __ ' _ _ _ Par contre, en 87, gare aux retours postaux. On juge de la renisbiiiie diim fichier: ‘*“"“`°“ Une taxe est prévue pour ces documents renvoyés 3 semaines ePi`ès i'°“"°i du '“°SSa€°·»D$ _P°“r à l'expéditeur, ce qui va rendre nécessaire centages de retour permettent de savoir si les yaetuattsetten de nes t·tehtet.S_ fichier est actualisé ou non. Au dessus de 5%, le fichier est mm fiabi€· Le Service Promotion (Véronique DUBLANCHE) se ` , tient à votre disposition pour vous fournir des Plus s°Phisii<l“é€s et PÉS a la P°ri°° de _t°“t°S compléments d'information sur cette journée du les bourses, les opérations de scoring qui vous Fund Retstne et une liste de prestataires de Permeiimni des a“aiYses de "°S P"°"‘P°CtS · services en matière de négoce d‘adresses, ges- _ _ tion de fichiers, impression spécialisée en mar- ex. scoring géographique : qui achète, qui don- kettne dtt.eet_ ne dans telle commune. Véronique DUBLANCHE. Lettre du hérisson n° A8 - juillet 86 6
CHASSE SS S , A *> L ENQUETE CONSEILS DEPARTEMENTAUX DE LA _ CHASSE · ° · ,·A l'heure actuelle, la plupart des conseils dé- • . °. partementaux de la chasse ont été nommés et se . sont réunis. Nous demandons à TOUTES les associations de nous faire parvenir AVANT LE ler SEPTEMBRE \» 1986. 1° copie de l'arrêté de nomination (ou liste des / ~2" membres) avec tout commentaire utile, J 2° copie du (ou des) procès verbal des réunions 6 · ,_ accompagnée des observations des participants: °' MM _ ATTENTION: le décret des conseils départemen- 6,; taux de la chasse doit très probablement être " ea i /·%· revu au niveau national vers la fin de l'an- `îë \ née. Il est donc indispensable que la FFSPN ( dispose du maximum d'information. I . ll P.S Merci à ceux qui, spontanément, nous ont déjà communiqué des informations. Nous vous rappelons que les Associations mem- bres de la FFSPN peuvent faire envoyer à toutes les autres associations les documents dont elles souhaitent la diffusion. Ces envois ont lieu A fois par an : — 15 juin — 15 septembre - 15 décembre — 15 mars Les documents à diffuser doivent parvenir en 350 exemplaires à FFSPN BP 263 17305 ROCHEFORT CEDEX 5 jours au moins avant la date prévue pour Pexpédition. Tnffrn rln hôriccnn ¤° AR ·· inillnf RR *1
l CHASSE I REUNION DE LA COMMISSION CHASSE DE LA FFSPN SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1986 A 9 H BO AU SIEGE DE LA FFSPN 57,_ RUE CUVIER — Pztms 5E 0RmE nu Jour:. - point sur la mise en place des conseils départementaux de la chasse — congrès de l'union des présidents de fédération de chasse. I — chasse au gibier d'eau dates d'ouverture I — chasse sur le domaine public fluvial — chasse sur le domaine public maritime — piégeage l. — gestion de la faune sur les terrains du Conservatoire du Littoral — relations avec le BIROE France — Procédure vague de froid — examen pratique du permis de chasse I Il est rappeler que chaque association peut envoyer au maximum : . 3 participants pour les associations nationales . 2 participants pour les associations régionales . 1 participant pour les associations départementales. )1•f` gw" Éïtmz • i Lettre du hérisson n° 48 — juillet 86 3