L A L E T T B E L!] 1.1 il " J .1 ..1 ,1 D EI E E H, E S) S QN BIMENSUEL N° I? IEMARS 8 5 S O M M AIR E EDITORIAL ............................................. —. . . P.· .3 CHASSE .· RASSEMBLEMENT CONTRE LE RRACONNAGE DES u TOURTERELLES EN GIRONDE ......................... P.· 4 FAUNE .· CAMPAGNE "LEVEz LE PIED" .................... · ..... P.· 6 CARPES CHINOISES, ATTENTION ................. - ..... P.· 6 HISTOIRE 0'ARTICLE ............. - ....... - ......... P.· 6/7 POLLUTION .· RRONE-POULENC .· LE POLLUEUR PATEUR ! ............ · P.· 8 INSTALLATIONS CLASSEES ................ .......... — P.· 8 COMMUNICATION .· LECTEURS FANTOMES ET ABONNES ABSENTS ....... P.· .9/10 COMPTE RENOU—REUNION PLENIERE BOIS JOUBERT.—.. P.· 10/11 COMMENT REDIGER UN COMMUNIQUE DE PRESSE .... · P.·- 11 POUR MIEUX COMMUNIQUER AVEC LA PRESSE ....... P.· 12 REUNION PLENIERE A CRASPINRAC ................ P.· 1.3/14 TOURISME .· 0FFICES DE TOURISME ........................... . ....... P.· 14 EN BREF ................................... . ........ . ................. P.· 14/15 VIE ASSOCIATIVE ..................................................... · P.· 15/16 MINISTERE ............. ·. ................... .· ............ - ......... P.· 17/18 FORMATION FFSPN ..................................................... - P.· 19/20 EUROPE .· RESOLUTION DU BEE SUR LA POLITIQUE DE PROT.· DES SOLS P.· 21â25 DERNIERE MINUTE .· BIENTOT L'ASSEMRLEE GENERALE ....... · ......... · P.· 26 ANNEXE .· L'ECOLOGIE FRANCAISE EN QUESTION ...................... · P.· 27à.30 .•\?É"1» I _________
documenfofio - ·"‘· ""· *1* INVENTAIRE DES ESPECES VEGETALES * Pour aider à une meilleure CULTIVEES PET UTILISEES EN Connaissance de vous hmm FRANCE et son milieu, la FFSPN diffuse les documents du F.1.E.P (Fonds d'lntervention Eco-Pastoral) Le laboratoire d'Ethnobotanique du Muséum National d'Histoire Naturelle et l'équipe de re- _ Fiéhiér Pédagogique : LIOURS cherche du C.N.R.S. vient de publier, pour le géxtéS’ iégéndésh croquis : compte de la Mission des Etudes et de la [,9,00 F ,,, 6,50 (péri) Recherche du Ministère de "Environnement, "ln- ventaire des espèces végétales cultivées ou- . L'OURS DES PYRENEES uti is es en rance. e ocument a1t e point 32 pages, phgtgg Cgulcurs sur les prolîlèmes relatifs à la flore domestique 30,00 F + 3,20 (port) traditionnellement cultivée en France. ll réunit à la fois des reflexions méthodologiqueâ . L'OURS et un ensemble d'informations obtenues grâce à textes, documents, diapositives des enquêtes effectuées aussi bien dans des 60,00 F + 6,50 (port) centres de documentation que sur le terrain. Son objectif est de mettre à la disposition des . L'ours raconté par les enfants collaborateurs actuels et futurs, des données sur des vallées pyrénéennes les possibilités de retrouver, en France, des 1 volume, 184 pages, photos variétés anciennes et locales, pas seulement en 1980, Pau tant que ressources phytogénétiques, mais aussi 30.00 F + 9,50 (port) en tant que porteurs d‘un savoir populaire très particulier et faisant souvent l'objet de · La FORET PYRENEENNE pratiques spécifiques, textes, documents et diapositives 60,00 F + 6,50 F (port) Ce document peut être consulté à ; La FFSPN Maison du Chevreul *1** 57, rue Cuvier __ 75005 Paris Ecouter et reconnaître 30 oiseaux fan liers", c’est ce que vous propose le < que diffusé par la l·`FSPN·S·ur la face · · · les chants des tourterelles, pic épeicl· fawettes, rouge—gorge, etc... vous sont présentés isolément selon un clas sement systématique. Sër la- face B, les mêmes chants sont Përsécutés depuis des siècles, les rgpgggg ont été Féggnîtgg dans à ¤¤1b1¤¤Ces sonores dif longtemps les mal—aimés de la faune sauvage. La ° lutte our leur réhabilitation a commencé sous l‘in— · fluenclé de quelques défenseurs des oiseaux et de Le disque ; 70’F + 6’50 (pmi) la nature, passionnés par les faucons, les aigles, ce d. é , _ les vautours de toutes sortcs. ET a ts fëahsë Pa? JEUNES Apprendre à les reconnaître, savoir oîx les trouver et les menaces qui pèsent sur eux, voilà le bui D. . que cherchent à atteindre Michel et ].F. TERRASSE lêpqubles à la FFSPN $°ît à Paris dans leur livre "je découvre les rapaces". Solt a R°ch°f°rt· Vendu à la FFSPN : 30,00 F l'unité par correspondance 2 + 6,50 de port
A · u r d 0 • I e Ifo rr a L'AG., C'EST VOUS I Vous ALLEZ DIRE QUE JE RADOTEII C'EST VRAI I CHAQUE ANNÉE A MÉME ÉPOQUE, JE DOIS PRENDRE LA PLUME POUR ENGAGER TOUTES LES ASSOCIATIONS DE LA FÉDÉ À ENVOYER DE NOMBREUX REPRÉSENTANTS À L'A.G. CELA NE M'AMUSE PAS..· J'AIMERAIS MIEUX QUE, DANS CHAQUE ASSOCIATION NE SE POSE PAS LA QUESTION DE SAVOIR SI L'ON VA À L'AG, MAIS PLUTOT À COMBIEN L'ON Y VA. IL EST CENT MILLE RAISONS DE NE PAS VENIR (LE ”OUIQUENDE” DE L'ASCENSION, LE CIEL BLEU, LES PETITS OISEAUX, LA FAMILLE, LA SATURATION DE RÉUNIONS, ETC) MAIS IL EN EST CENT MILLE AUTRES DE VENIR (RETROUVER LES COPAINS, FAIRE SE RENCONTRER LES ADHÉRENTS OU RESPONSABLES D'ASSOCIA· TIONS DIVERSES, DÉPASSER LES QUERELLES DE CLOCHER, MONTRER QUE NOUS EXISTONS, ETC). SI VOUS ESTIMEZ QUE LA FÉDE N'EST QU'UN LABEL EN CERTAINS CAS, UNE BOITE AUX LETTRES, UN DISTRIBUTEUR D'INFORMATIONS, UN LOINTAIN BUREAU PARISIEN AUX DÉCISIONS OCCULTES, ALORS RES|'EZ CHEZ VOUS I MAIS DITES·VOUS BIEN QUE LA FÉDÉ N'A PLUS DE RAISON D'ÉTRE ET QU'À TERME, CE NE SERA BIENTOT PLUS QU'UNE COQUILLE VIDE (C'EST PEUT·ÉTRE D'AILLEURS CE QUE CERTAINS ESPÈRENT I) SI, EN REVANCHE, VOUS ESTIMEZ QUE LA FÉDÉ C'EST VOUS, QUE CELA VAUT LE COUP DE VOIR DE PRÈS LA BOBINE DE CEUX QUI, ACTUELLEMENT, SE DÉMÈNENT POUR FAIRE MARCHER LA BOUTIQUE, DE LEUR DIRE CE QUI, À VOTRE AVIS, VA OU NE VA PAS, D'AVOIR UN CONTACT AUTRE QU'ÉPISTOLAIRE ou TÉLÉPHONIQUE, ALORS VENEZ I Nous AVONS TOUS UN DÉFAUT. Nous NE SAVONS PAS ASSEZ TRAVAILLER EN COMMUN, NOUS RÉUNIR, FAIRE CONNAITRE CE QUE NOUS RÉALISONS. L'A.G. EST JUSTEMENT CETTE OCCASION DE CONFRONTATION, D'ENRICHISSEMENT MUTUEL, DE FAIRE CONNAITRE À L'OPINION PUBLIQUE QUI NOUS SOMMES, CE QUE NOUS FAISONS ET DE MONTRER QUE NOUS SOMMES NOMBREUX A OEUVRER POUR LA SAUVEGARDE DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL. A MOINS`, BIEN SUR, QUE NOUS NOUS RECONNAISSIONS DANS CETTE ANALYSE RÉCENTE D'UN JOURNALISTE A SENSATION, DÉCU DU MOUVEMENT ASSOCIATIF I "UN BON MILLIER DE PRÉSIDENTS FANTOCHES ET SANS TROUPES. LE NOUVEAU POUVOIR N'EN EST D'AIL· LEURS PAS DUPEI IL A FAIT MIME ¤’v CROIRE AVANT. LE PRÉSIDENT MIHERWOD N'A JAMAIS EU, QUANT A LUI, BEAUCOUP DE CONSIDÉRATION POUR LES ÉCOLOGISTES QU'IL QUALIFIAIT D'ADOLESCENTS ATTARDÉS. ET, DANS UN PAYS D'OBÉDIENCE MONARCHIQUE, CE QUE LE PREMIER D'ENTRE TOUS PENSE N'EST PAS SANS INFLUENCE SUR L'ACTION DE SON GOUVERNEMENT, C'EST AINSI QUE LE SEUL BUDGET EN NETTE RÉGRESSION DEPUIS 198]. EST LE BUDGET DE L'ENVIRONNEMENT. IL ÉTAIT MAIGRE, IL EST DEVENU ÉTIQUE. IL ÉTAIT SYMBOLIQUE DE L'INTÉRÉT PORTÉ PAR L'ETAT A CE SUJET. LE SYMBOLE N'EST PLUS QU'UN SOUVENIR ET LA DÉMOBILISATION DE L'OPINION UNE SUITE LOGIQUE”· CETTE ANALYSE EST PARTIALE ET FAUSSE, CAR ELLE IGNORE LE TRAVAIL IMMENSE RÉALISÉ PAR LES ASSOCIATIONS DE LA FÉDÉ SUR LE TERRAIN, JE M'EN RENDS COMPTE À L'OCCASION DE DÉPLACEMENTS OU EN PARCOURANT LES BULLETINS ET REVUES QU'ELLES PUBLIENTI MAIS ELLE EST JUSTE EN CE SENS QU'IL EST VRAI QUE NOUS AVONS UN IMPACT MINIME SUR L'OPINION PUBLIQUE ET DONC SUR LES POUVOIRS PUBLICS. Nous EN SOWES EN PARTIE RESPONSABLES. IL NE SERT À RIEN DE RÉCRIMINER SUR LES MÉDIAS SI NOUS NE SOMMES MÉME PAS CAPABLES DE NOUS RÉUNIR TOUS UNE FOIS L'AN LORSQUE L'UN DES REPRÉSENTANTS DES POUVOIRS PUBLICS, LORSQUE CES MÉDIAS SONT LA I C'EST DE VOUS, C'EST DE NOUS TOUS QUE DÉPEND LA PRISE EN COMTPE DE LA PROTECTION DE LA NATURE PAR L'OPINION PUBLIQUE, PAR L'ETAT· ENCORE FAUT·IL QUE CEUX QUI SONT LES PLUS CONCERNÉS, LES ADHÉRENTS, LES RESPONSABLES D'AS· SOCIATIONS DE LA FÉDÉ, S'INFORMENT, INFORMENT LES AUTRES ET FASSENT ENSUITE LA DÉMARCHE DE VENIR A GRENOBLE. SI VOUS NE FAITES PAS CET EFFORT, DITES·VOUS BIEN QUE CEUX QUI MÈNENT ACTUELLEMENT LA BARQUE, S'ÉPUISANT À LA TÃCHE, PERDRONT PIED, NE SE SENTANT PAS SOUTENUSI C'EST DE VOUS QUE DÉPEND MAINTENANT LA CONTINUATION DU TRAVAIL ENTREPRIS, IL Y A 17 ANS, LORSQUE S'EST FONDÉE LA FFSPN. Lettre du hé¢Iss¤n n° 19 - Mars 85 ~È^N HERRE WVEIN PRÉSIDENT
'”"”—"—_“`C '1 G S S 6 ··"·'_'°" CONTRE LE BRACDNNAGE DES TOURTERELLES EN GIRONDE LA FÉDÉRATION FRANQAISE DES SOCIÉTÉS DE PROTECTION DE LA NATURE (FFSPN) LA SOCIÉTÉ NATIONALE POUR LA PROTECTION DE LA NATURE, LA LIGUE POUR LA PROTECT TION DES OISEAUX ET LE CONSEIL INTERNATIONAL POUR LA PROTECTION DES OISEAUX UÉGMMSENTLE DIMANCHE 5 MAI A LESPARRE UN RASSEMBLEMENT CONTRE LE BRACONNAGE DES T0uRTERELLES EN GIRONDE. R.V.S. A 8.00 SUR LA PLACE DE L’EGL1SE A LESPARRETMÉDOC POSSIBILITE D'HÉBERGEMENT SUR PLACE. VENEZ NOMBREUX ! _ `*» ,à%g¤§a,!à}\ ·~ J ·l§$`. Bi; ` 57 Q' ;sëɧ?§_ N A ` / ·° — ,» gîgïgà X Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85 LI
——-e·———····—···T· f G U fl 9 ——··——····——·—·· (*) 20 espèces (70 Moincaux 44 Ilirondolles Il g T CAMPAGNE "LEVEZ LE PIED M Metlest lg Alettettesl La colonne de chiffres suivante correspond à la période 1.6/31.12 sur un tronçon nouvellement ouvert (juin 1984) ce qui explique l'impact par- DANS LE DE LA LETTRE DU HÉRISSONI NOUS tsiculièremecxtut meurtrier. La grosse majorité des uses et es efraies ont été tuées d'octobre à VOUS PRÉSENTONS LES PRINCIPAUX RÉSULTATS decembre Tmlgtatlctt pout. les pt,emlèt,estémat,tCt_ DE L'ENQUÉTE QUE MÈNE LE DE L'DUEST_ gattons des nichées d'automne pour les secon- es . PARALLELEMENT NOUS DEMANDIONS AUX ASSOCIA· TIONS RÉALISANT DES TRAVAU}. EN CE SENS DE H, _ NOUS COMMUNIQUER LEURS INFORMATIONS; · Rït;îÃ’“ gg Blaireau 3 VOICI LES PRINCIPALES DONNÉES SUR LA MORTA· ggtïtïâ LITÉ ANIMALE QUE NOUS A ADRESSÉES RÉCEMMENT Chat sauvage 22 LE CENTRE ORNITHOLOGIQUE "CHAMPAGNE ARDEN- lg NES". CELLES·CI PORTENT ESSENTIELLEMENT SUR Chat dvmestîque 37 Buse variable 18 LES HÉRISSONS, LES MAMMIFERES CARNIVORES Chouette effraie [T7 ET RAPACES· Mammifères divers 7 Nous LES REMERCIONS VIVEMENT ET NE POUVONS Rapaces et oiseaux divers 20 QUIENCOURAGER UNE TELLE CONTRIBUTION à NO' TRE CAMPAGNE "LEVEZ LE PIED". ANNEE 198O Les hérissons intégralement protégés en France depuis l'arrêté du 17 Avril 81 subissent forte- Les chiffres suivants concernent le département m_el’ll les ¤¤¤Sêq¤€¤c€5 de 1a_<1ïSp¤rîtî<>¤ Plî°8l`es· de la Marne dans son ensemble et ont été four- slve (lu bocage et les CllVel`ses medlfleallens nîg par gbggrvatcurg pour toute 1'anné€_ apportees BU pG.ySG.g€ [`Ll[`G.l· lls SCHL Cgâlëmëht les nombreuses victimes du trafic automobile. Heîlsseü A36 Témoins les chiffres de ce circuit hebdomadaire Chat domestique 292 en limite Marne/Haute Marne Lapin de garennc 216 l-lèvre 210 1980 1981 1982 1983 1984 Chien 47 Hérisson Renard 42 24 29 24 26 48 Chevreuil 37 Sanglier 8 Nous vous rappelons que pour soutenir la cam- _ pagne "levez le pied" la FFSPN et le FIR ont Petits mammifères édité une affiche sur ce thème. rongeurs et divers (rat, putois, fouine ctc) 128 ***««***«**«********«* Petits passereaux 291 (*1 Corneille/corbeau 53 Rapaces et oiseaux divers Si vous possédez dans votre région des éléments (buse chouettes cailles concernant la mortalité animale sur les routes etc) 52 merci de les adresser au S. Promotion de la FFSPN (V. Dublanche). Elles feront l'objet d'une diffusion à la Presse et aux publics concernés. Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85 5
—-I I HISTOIRE D'ARTICLE È `'·'` ÈHERS iti;. sa 1?.E¤:N‘îÈ?E‘É· Vêëüï _¤îî—_ _É`R‘¤ï·¤·· " et-üsitëu-ii·s als-$.¤`1$1J=·_¥t.¤~-S ¤E· =-F‘F$?“—. 'i°‘·*§ un iinëi- i€1;éEFH¤M€ Pduîti- nous team au iëtivüiiitï · _ __ _ _ ....· l i DE§‘§É`:·@l·lI. si :FâS$*;*U”·"“$· *—=E““‘ “É°1î°’** a ./ i`?-ik- lili-.îl·$;iÉÉi¤.R·$: "liëÈ"’?É`*—È’ëS· Rs Fiiëïîàêü. _ $·"`É$'T ._5-t;g;§;;§ëseg:.. A" 1 DE —PÉȧ`riÈÈ _`_lïÈE La ‘î‘FSl’ë Massin aus —·III timüëzë" Z - . ``_· Roses:. ' ·`·` Eïsii-i··s£;.·. - —Ãacin2* .¤i?Éîi1ïiiii'.tiiss_. . .. Le ·.·... ARPES CHINOISES. ATTENTION ! -- ···’ ‘.—_ . ;eë=‘¤‘ .'._ . ‘ ig ‘.·. _ ·‘ 1.. ._._ ._.—:·:··_::‘::·e::;eëe -.-. :;.-22; ·.·‘·‘ ' ·'·’·’ C ;.,¤-il .`¤.¥’iEF¥$·"ï'*·`¤?*i·= ..;*ë¥=î맑 I *i"**i!?*‘i'i"#i"î'?il§‘_§1;TÉ"ëi“E?i* ._.. i 'âêît —1—_ 1-Éëëiiëiâëf-· .`—¥I.L Un article paru dans le "Chasseur Français" i‘. présentait l utilisation de la carpe chinoise ;__:;:____; ____ _;_:;·-;;_::-_--;:;- _—;;;. ·· Z gigi-- Z. · _· .. .—.·::· :·..: -.;;; comme un moyen miracle pour lutter contre ·—¤ -_;;—-_;i;__ ,,;Qf; ï_ ' }·;»ÈrÉ`ÀÉ`÷l55°me°t dü plans °`°°“ par l" iii.-; .-I’. a '‘·· î ·'`_ ?ëë`·_— —'_- W * E€"¥ii*i;?·i?Èf*+Eiɧaër r La carpe chinoise ou Amour blanc (Ctenopharyn·· LÈZÉLÉZSTT godon idella) originaire des grands fleuves ____·¤ûHiIgê§ ____· LÉÈL - d'Asie orientale se nourrit en effet de plantes '·ï·'§:·‘—ë— .`=·ï""À.—._.ï`.:ï..ï;ï—*î'Ãî;:;.f.*'î·À. " _,_. Q§Éï`Q.Ã' '`'· É·ï¤:22:î.î"‘§_.""Ã"à _‘ . -`.··_‘ .=:—'.î·‘—-LE,. `-.."QlIîÉQ".Qài—l. ; B.QLIB.`I'.‘lQ\.1€!5 Eli dlâlgilêâ f`l.lâ.I'I'l€1'1(E\15€5. Sü croissance rapide lui permet d'attetn‘dre mg _` I _ gi`. _- _ le poids de ...50 kilo ! De quoi susciter .. ‘_‘— Z :..1; ___· ·· _—_;_:;; ;;;;-;-· ··; _ _ .:,_ .·.·. :._.,..a:;:..·_· _. 2 Mais le développement anarchique de végétaux É `Z-`g'·'_; ____ .. ·-yy I divers dans les plans d'eau est une conséquence ·"`E"`jɧ '_`’ ·—··____';;-;_E—"ëâ`=*·#î":?`-;- '``` ïî ```' §ï’°`ï"""'¤*`._°` " _..Eï ·- du déséquilibre du milieu dû à la dystrophisa- I`. ‘.‘. a2"."` _ I ..`` tion des eaux. C’est à ce niveau qu‘il faut "f—f"`;2·§—§-j-` ` ' · -— ` . prendre le problème à bras le corps et ne ï .. _ . . ._ _· E _— _-_- pas se contenter de palliatifs divers comme _;;___; __ _ . _;-: M ·=·“P*·==‘· m“¤·=*s‘=·· "ë"ë륰 Sissi essence-. it wm- :=sini·¤x·ss De toute façon, il importe de rappeler que · I .Q5.;.; `T °"ï `—'` .." Vintroduction d'espèces exogènes est illégale ·"""¤îî§ TÉlë»ÉïÈHBNÈR• __; lorsque les eaux ne sont pas closes (article F · ·‘ ,. - : · A39»·l du code rural - arrêté du 04.06.1957}. Attention donc à l'invasion massive des CBTEES Cll'll’10l5€S È Blëll QU El'! pI.'lI’\C`|.pE EIIES TIC ‘pl.Il.55EI"|t pû.5 SE ‘['€pFOd1.l'll‘l'B d8.I'\S NOS climats, il convient de rester vigilant. ]osette BENARD Lettre du hérisson n° 19 — Mars 85 E
i ` H 0 D E S IJ E Y I E M VAGUE DE FROID ' ’ nt f ' Fldmd71ÉS 7'0S€S, azgrettes, pdS8€7"8(lMx, j)lZ¢SZ€7»I7'S WLZUZEVS d 0ZS€dZI5C OTLÉ été extermmés par le frozd dans toute la France. Après vingt jours de fermeture. ' _ scment d ’Ilex ` l t ` l ¤¤¤s뤤¤If• il Ia vssue ¢I= fr¤I·I· Ia i , I · , merci de Iescrîrgtiiiteîrriiuia iii; ehaaas sa gibier d'esu rouvre cette . lâï ;‘ -- _ ' . — —s ,. r , · ' _ tance de fuite de l'oie cendrée. par MII]! ¤¤ PW I¤I‘t¤\·|t MI FI’|I'I¢¤· - ` ` , _,_- · ·· . , ` cxcmp|e.serutttomhée d°environ 500 Nt•¤y6¤r•r¢IIv•¤¤•r•¤¤¤¤•IIt¢~¤•I¤ " a· = · · .· _. · · mètres it moins de Iso. celle du vaa- aaeuaa fhtatolre naturelle et du .-· ;~· ···;··‘ ‘ _ , J-; M LI'} È'; 'Y _ - neuu huppé de l00 à 20 mètres. Sur- CNRS, Issaodetêsde protection de la · ·· _ `—·· . ..1 ·;là'§§·'I#_.·;-É'-.·€;;§\!ï};_ l.·lt"¥· ig'}; »—‘ l . _ viennent ulorsla fermeture dela chas- aature et la Llsae pour la protsctlon v . _·§ 'jz ,3%*--. ,.—-··fr¢*·È*' F" · · *2-* '_ lzgu -· ‘.~' ,· _ ·l..·...~·. g _ sctpcnduntdeux fois dixjours.puisIe daaolaaauademaodentlapmlonfsdon · *·- ' '_ïç*___ ___ _·_,sgt§ qlj; ·_ #· ' ' ,, -=_"- _,-· ·”- _, `=·-_y·,·r·ë;.'”`·_ · ;• @7; ______J ___ re oux. Trompés par le cessez- e·feu, il ît-I¢·f¢\|. Ds leur CMÉ, |‘IOI.l· .-ip . _- ay): ~"'ll•£' ' V ` 'È ,, _"-*_-` 0; ` i:-I‘:f1·i§7j· Z I · `ïis L , i les oiseaux, qui sont assez ç°rts_ clsntxlesolaeaux profitent du redoux 'j$* ïr y ·`; J · €_f· ·.;··_ Mt ,,·r_ ,- mmmc (~hl,v,,l |·“v,,,l ,,h,"vë' E pou•mema|aabotseh¢~esdo··b|ea avant _· " _·_,, ;;;,3l§•‘· jl)2,. Ã`!- · - ·· ` L " `· Ij ‘ distribuent partout. jusque dans les ü|'¤ |“¢|’ HUN- ;,F%î‘ jf; :2;** _ `*"lq-‘ _· _ __ -·f '· jurdllns oudsur le bgrdhdes rrèiàtes. ·s . _ _,··_ ··.' ' ¤ _ ~ ‘s ', cx-Q ~ p·o tttint cette ou e au ine Ascaàn (envoye sphetel) • _ >‘_;· _. " * ‘ Q, _' ') ·, . ._·g____ "* ppur lâcher de sën fourrer viàrfrpent c mmlm mu uuu un mlm., , & . ' . _ · _ pen ecornet. ons ces con tons. |_....·....ni...n, tu. eeccrsttr _· 1 J' ·- "‘*z ,·;;·3ç;;;;g;;;=·;§*;*,;;¤,*;5¤·;,;',[·°§},'· _ et visible de loin. particulierement . . .· · __, _ A _ ' .- . . _,_‘·Qr• d.0œ“|°nnch ému àmrü RI; gnlàlïl I · ' .§ . •_ ' . ' b' _- ' M · I'abondance de ls.m_anne. Is ré0uv[;r· tures ru le midi de la France ont ' _ " ` ·,` · _ ' ` ·— zluœ dz? °h“s°d€'°qu° d °mmi"°' entrainêunemobilisation importante .-' ` .· ` ' UT ,°S°°“ quwcîs °s“:l'âÈ's°" P"' du puistic si des medias. Aus demie- · ‘· · «— · ‘*“‘ ,‘f,“° F9"' l°’ ,?"°d î?,,?°‘°‘ °‘ res nouvelles, les pertes s'élevalent à r - un SJ; et T :,2 È, pau de zooo tetes de serait, peur un - · ·- ‘ - É ‘I“‘,f°“J ‘°“,“°,, “ , à"’} ° ° Qd“"j cnceteisedeniaareeesat00o0isuivi· f' §"‘ °'L”°b':° ',f ° “ '°I" ‘fe dus. L’homme est ainsi fait ue cer- ·`s" · ‘ “ · «\ ' " É J°p' l mmî °°' P" °"°mP ' uiss tirerent partl de eo eiincuttes · . . · °"’§“f, “‘I°*,î,‘i""°“‘°'f‘ '° ,,""d°; dœ pinù Èénlooptetes ur ro· ' - ny;-Ill É Np. gi En um noserdes mem natursiiies rient ·· É f" f,‘°° °“·"l' If "§ ' I" prix att marché noir aurait atteint un ou lm n cm c rançon. gl\ui:¤¤m¤I1¤¤¤d¤l¤¤¤¤·tI:n¤l:I‘l礤= pas mmim de jzcmna mass se sont laissés smpmtdn par le get pu dans lcau. ÑÃff,'@'Qj lQ’g,l°Ãj,°,f,,:,Ñ,Ã}”,':È,Q‘,fr,',,:,?,,‘§È au ussso ces ion :hez eux des llsmanà sieurs centatnes de cadavres que deux bilttn sérieux ne pourra ètre_ tire l'accès aux potentialités trophiques Ajoutons que choque armèe.lcschas- àkppés qu'îls pvèrerit d'a|imerits omithologues èventrent à longueur qu apteslapêriude de reproduction- (altmentatres ,déjalimttéen hiver. est seurs européens prèlèvent_40% des pour nourrissons, et baptisèrent aus- de lournée alîn de delenniner leur âge l’|18II tout à fait tslamtantes. Locale- brutalement rèduit dans des propgr. populations depanarids-gibiers, et que sitôt de [Saurus ridicules tels que et eur sexe. ment. en plus delslgrette sarutte - tionsdmmatiquesnn (;arnargue,par es effccltfs d anaudés recensés ea mu qu u_ lee dçug œs_ lg Ann de doubler le Plaisir des wm, dont seuls deux I])È|m¢|'l! opt ete WI exemple, lesoiseaux, prtves de noum- FNUF RVIIIÉJR Vl_g\Ie¢lep’¤td'_etlsâ¤t résultat ¤t _se¤stbIcment le même, enfants et des`viçi||grdg_ nombreux A VIVQIIIS d¤P¤1§ |¤ Vl|I·|¤ §Y¤ I’¤Id· le ture par le gel des étangs, se sont rues el P \·|| bl! ¢_P\¤S Que ¤¤ lit Cl mrsguhm gigi; rœumlll dgng une vjsgœljcl cojjccljom permanente, du Clltltlûle des jültü ¤¤l’l\It ¢¤|¤plCt¢· en masse vers les eaux libres du petit COMPIBQCI. IOIt dtïptlll l_7 IB!. LI btllllûûpltndgenérâletnent gôût I Parc l'ar·mee de l'Alr, basée non loin ment d‘|P¤I"¤· on ai è8|l¢m¢m WM Rhône. Bll¢|'IdUl au passaïe par les PI’0P°I’II°I'I d¢,i¢\1|’I¢| Plfml i|POP\|ll· tn ete “l·n¤ttqn,' et mh],. nm [ot, de l,j_ déplore ,,,.dc“,_,, du gun ll nouvelles. de la bouscarle de Cettl chasseur; -|es meebentn ee e ve eone tipn hlvemante de bernacheœeravant rüablhlequltœrlacolndu lleu,caqui ·iout en eehentillonnu de ees mutz- (I I·|¤ N Iltlifi |¤¤t de P¤tlt|r£MIl¢· dire ·<lul purent alnal se llvror A de I1 etult ttlttll que de 0,6 '/a, contre ealblt utsoiaeau perdu pour la nature rlelg |ee ptur rfçents, Jrrnt lu vgqurmu I’¤||·|! VIV|I'It #¤ÉI’¤I¤I¤¤¤t P tl¤I vtiritsb ea hècatomhea, Dc surcrolt, lu 50 % Il y I 3 IM. aussi sûrement ue s'l svslt termine liieeeennt permet eependnnt de d|st|n· ¤¤\·|II d¤\·|¤•| ¤I dm! IM I¤¤I’¤I|) Bur vaguede frold préclplte versln l·runce pom, nhl, lm, um nou, opllmlml sa arriere sousiiïlènn d'un taxlder· uer nettement les coups de feu tlrèa ¤¤¤ ¤¤¤|’I¤ dI¤I¤¤ d¤ I¤¤I‘tI¤¤·P9· des olseaux hlvernent hahltuellement ,l',,,,l,,,,, wu, de mhw que dm, mille- hl et lil par des chasseurs apparem- Chwn hl"¢m|Mi°lI'I•1 °I'Il IM I’¤lI’¤I·|· plus su Nord, dans des pays où la l•c,.,"mbl° Il puœ um., da làlquœ L'slp•tte prnette joult dans le ment peu soucleux dela fermeture. Va mm'- m“‘i*“" dlul'"' d° M' PI’¤•¤I¤¤ d¤ •=hl¤¤¤ est |¤Iï¤ît¤¤¤t neetnrnefrer rg .2,, ont eiàpnrern. publie averti d'une faveur presque lm", mchc cl, wmldèmblcmcm ïunîtcîndrâl rtllcltleurlluntdlstïru au moindre. L'r«rr-Illfe delïa nrluvçaua mc,,,blcn',,,Pp°,i:él· vip": de mld bùlldfl . · errorcu rc,aorsqueee · ,t r·t·|· . . · ‘&.“,'Z‘,'&â'; Friiinciiai is‘B“liill·"êîf. '~··='"**· ru **·*****···*· du ··I·=·=·r· trous. II• awr-ts-t ····-·-·-csr s âîiïilfëâïifîmâpliâss·i‘Lr·‘à·ïâî ,'R,“P'*· '1“*·“*‘° *‘“,, "‘ "'°'·"· · . Illustrèe notamment par le fait qu a · _ . . ntervent on ur s Rapaces) reappuril en Camargue, comme ni- l · C no K un _ C¤|'l¤tl’¤|l’¤ lytlftt |'Ilds· St toute elttml hôtes habituels, le peu de bouffe ui dam les Hume. [tuée, un couple cheuae,â|a`naIeaann6es vingt, et surle llS°ï°,‘,É,'; 'gfxâ âlmgdc g:':`,';:,“;",,:, llunlzàmépque est implmlble. même reateâievanthetrexallageêntg un pcius de Bypûm ,,,,,,,,,5 qui ,,'va,, pondu Basi ' h t · · ' 0¢¤ ¤I'I . p0I·|l’ œ U ¤¤|'I¤¢l’¤¢ es run nom re 'a am . eux ui · ·' · · · sseaeiiae, eiilioiiif iairiikiiiarxieioriimi d" *"§"‘“"‘)“’;œI"§F ‘*°fd°f“"‘°; petits psstsrcaux -3c tous un ct- Fulent pria au sue, vers ran,. (rite, §f;}§,,‘*§},’°‘;‘,,§*,,‘§,“,]§’;“,,‘f°,,f,‘},“,,"}f§·Q,§,§É compté bealement uel ue 350 cou- cçmpo Fm"` c · P mmm c EPM 5¢¤\IX. ceux qui Ofltdû Ie plus souffrir trouvent 50cm de neige dans le dîlta · ' · · pres aserieurs, et aiisstqls vague de f°‘f,',Q,,Qf"“"" "“""“°"°'“°“‘ "" I"' de In vssuc de frold-Lgô crlirrrct de l'Ebre. et donc des FOtCI'ltiliitéS Q§Qf,⑧,:’,;§}_‘,§*f,“,§,§',§m°§},§f Em 'qÉdàF1Eei'e'riîdw“m·P¤icr2e::ii`°1l%%io ,,g*;;;§,§,çg*g,;;§;*;§;·*· $5;; îâi"e'ê‘ri·'i‘·?·É’§Z«tE£l sli-iles Ètiêsclêi i2‘à’3.i‘Zê‘s“âîi«¥!à’“““'““ °'"°“‘ "'“’ "·"**‘· *"··· '·°“'·“* ‘*‘*··· 'vernao dansIebo'dCn . ' · · ' · aaniue, onnen uneiee es - ' iiim <I= Ii ·¤¤I=Iè ¤¤“=t;·¤¤ti`i·*i:ii “Jè'X,’âLîî1.l§’Zi..i§s‘ë‘.îî“£îX·‘ê‘àîe'§I‘?Ã?a Fm '“ci"‘,,*;^;' ‘*“°‘°“°‘ ï“"°ï‘ *"‘;," ""“‘°r""â"‘i "ï.,""°‘2i“" "“â‘“"" nr · a rim ig? du UF _5e ' . . 'l A ,E t t vent au roi . a tsse eren ement ue pour rurecr .1 Érilttde et drzwits nçsïgiltî, line imm peu Eâuvcm 5: vamï d° etola lfrgsritièrle Tspîsgnooiieî ori physîulugique. due â la sous:alimen· Oiseauifîa Corderie Royale 8).263 · les eiyettœ ontète pr|vèg5£Ttour1·i- :v°" aPî'°° · Quan |“P"‘ |°'“ aurait recensé plusieurs dizaines de ttttton, se traduit par une moins bon- I 730.f · Rochefort Cédex. la: Ligue e ture le l des plans d'eau. Puis ïw“5°`l'S' 'àurs "“l'“ 5°Fs• . lî.°° mllliers de cadavres de vanneaux hup· ne reponse aux agressions microbie_n· publie une brochure exlpasanr les rudi- lcm m Q Em Pau" °m 8°lé· nu ingïâftgcclgnuçvjesszaîgêil dücsàgzcïi gal" I`îI¤ de Ré- Plüâkîgü M! (W P¤I’¤$It¤|I’¢!. et par ¤|'l tsVnchts· ments du nourrlxmge (venge], P°îmq"`°“¤'“°P°““i°“iPl“' '°r°" du Pare où les ai rettea les hérons un lmœaux appartenant 6" · • • met doigts sur les branches des les buw;1 les l-ouüwcs la sarœllc; NS différentes ont_ été retrouvés G M I ash z·:z·..t;·.·i,,t..‘=··e*:#:L‘·;·:,rr:::;:::·.:: le ~·»» _; ne- ··“:;+:·,,I‘t·:;·;·iI:'.:..w::ir,i.,,c.n.i.. I’€°IIIm°° W I? ° S ""' etfcts du gelœfoat encore plus cruel- ài P'; âîfnïiàïï '°:’ §°“"°,,':;,,·"° auprès d'oisenux blessés ou affamés En déplt de leur petite tallle, lea dégoûter les Japonais du saaltlml le lement tntlr. De til en ai uille, les CPG I S- en c cs P J"' he fgël Pif le Parc ¤l"\iiI'l¤l¤gIq¤e Ja nais n'hésltent pas à chasser la t’orqual,l2 slIb|ti0¤s,rcpr€9e¤!l¤t algrettea ont perdu leurs grrffes. elles :::,'ï,éb:P‘g‘°'x§'Pî,'; ‘:,'ï°b'f; du Tutsi: lâ: clicslçt se sont passècîltl baizine et A la manger toute crue, en quelque 4 riimlonîlzëdhéreots I tra- ttl hed l ( 'l'b · · pet! p ¤ I ¤¢¤I'I I\·|IV¤I'It¤ Il sashlml. Au mépris esdéclslonsdela vers IB ays, ont une CIM Il :1: s'ac ieu: dl,^m8"°"'?‘lPi°'“li°é ww? m°“"âi’ marge d'erreur etant imputable au çgmmlmlpn betelntere Internationale, Intemstnnale de bogott des mea aitesciiijerontcaaseea secausantdes E î"f‘}2,flI“' “'l“ "'â“ , d" " stress subl pur ces oiseaux. et aux ttaa·cr>at|»e·nteeriaaaertecacnatctette aériennes japonaises. anale calrede blessures qul entrslnirent hëmorra· :°ll:ill,è°,}'"c' C zmrlan nm m` t·lIm¤¤ItÉ| Q¤¤· I’¤¤¤¤I'ItI’¢I'It les plu! tlt rorqual. Quant aux Ètats·Unls, cette ¢smpI|II•, une Vlwlllleüeülb gie! et Tljûni lorsque, œcourues, P M ° le m ur L lltlelfltl p¤I·ll’ B'9XP|'lm¢|’)I llt Ft’¤I\0¤- men quo leur Ièqlalstlon prévole des tants de Greenpeace, nt ll moitié ellçshs ent eapoaàesl la chaleur. Au Les responsables du Pure du Telch et P¤I’ti¢¤|I¢I’¤t‘l'I¤¤t les Vlltel lQ|'I¢| sanctlana économ ques contre lt-a pays n'svslt même pas l'l|• du ccflifr DN poridsCus?.unp6cheurd¤crevcttes se font l' cho d'iiiformstIbn< néces- humlde¤· ¤¤¤¤tItue I un des terr¤t¤|· contrevenants aux deetatcna de cette occupe ea matlnleatoeaaa dela Jspas en s ruuelll une centaine, dont cinq suirement fragmentaires · un premicr res d'hlvernugc des oiscnux nlchunt eemmtrutnn, ne ont seem dc passer Airlines, A Parts, sur I'avcoue des letllelflelit ¤I'It sI·ll’Vë¢I.l. Les Iesponsth coup d'0isc¤ux litvernantu mtus vleri- $}îI·|II du Iltmut-lu |¤PICîIlI’I°I'I¤IC| CTI l'(~pongc pour ce qulconeernelert Japo- (`hlmps-Ély|6¢S· Dtlllle d`¢|ItN till bles du Pare du Teieh estlment les nent ainsi de Sibérie. et plus générale- i1I·|I:¤P¢ ¤I·| ¤I'I AIM C¤I'III’lII¢ (l>¢¤I·|· na s, et notamment de nt- pas tlm ter ont été l|'Il¢|’Hll‘I pour V‘|'m¢|d0\‘I pertes, localement, il uelque 500 in- ment des vuatitudes glaciales du camp froid,ln nelge etlegeldes plans d'eau. leur quota de peche dans la zone des d Identltè (dont Renaud). divldus, et ils ont déji ramassé plu- socialiste). Surviennent la vague de Pour les olseaux d'enu, notamment. deux cents m les. Dans l'cspolr de J3 O LIBERATION • JEUDI JI JAN VIER I983 7
I I -——·——······· P H f ° ·—--——·——· O U IOH INSTALLATIONS CLASSEES RHONE-POULENC : LE POLLUEUR PAYEUR Le 14 février 1985, le tribunal correctionnel de Lyon a prononcé le jugement dans le preees lntente a _l'uslne l?nene'Peulene Salnt' La Commission d'accés aux documents adminis- Fens'Nere sulre a une glganresque pellutlen tratifs distingue trois types de documents (1) : du Rhône en septembre 1982. Peur rappeler les falts• les le' 11 et 12 1) sont communicables, sans restriction, septelllbre l9e2 au melns 5e_ rennes de pelssens les résultats de mesures concernant le niveau flottaient, ventre en l'a1r, sur le Rhone de pollution dans ltenvtromlementr depuis le sud du département et le long de la traversée du département de- l'lsère. ' 2) sont communicables, sous forme de Plusleurs eemmunes et asseelarlens ent perte moyennes mensuelles (éventuellement trimestriel- Plelnre Centre _Rllene‘Peulene· En 'erret• la les ou semestrielles) seulement, transmises sous Pellurlen _eernelealr avee les eeversemenrs le contrôle de l'inspection des installations dhydroquinone ` (prC>d¤}î_ Ph¤î°8F€}Ph1q¤e classées, les résultats de mesures nombreuses réducteur Cl exygene) par l uslne en questlen' (quotidiennes par exemple) dont l'envoi serait Neanmelns• teur en reeennalssanr les_eeyerse” de nature à porter atteinte au secret industriel ments, Rhône-Poulenc niait sa responsabilite. ou Commercial, à ltexeepücm des Cas Où les Les eemmunes ent Éetlre l_eur plalnte en normes de rejet imposées seraient dépassées et l9e3 après la narlenallsatlen du greupe ou la communication intégrale des résultats est Rhône-Poulenc. Des associations de pêcheurs alors de droit , ont fait de même après une "indemnisation" ' de 12Q 000 F Vereee Par l'uslne· Ceeeneanr 3) sont communicables, les mesures indi- ce enequeg selen le elreereur de l_uslne• viduelles, lorsque, peu nombreuses, elles sont ne traduisait en aucune façon la reconnaissance seules représentatives du phénomène de pOuu_ de la ¤¤âP<>¤S¤b11¤€ de _ Rhô¤€-P<>¤1€¤¤_ dans ttert, peur une duree importante (mois ett trimes- cette affaire de pollution . ll manifestait tre) _ seulement sa volonté d'entrctenir des relations de bon voisinage avec les populations de la région Rhône-Alpes. Seule la Fédération Française des Sociétés (1) Extrait dttm courrier, en date du 31/12/84 de Protection de la Nature et la Fédération adressé à Sauvegarde du Gers. ' Rhône-Alpes de Protection de la Nature se sont constituées partie civile et apres plus de deux ans de procédure judiciaire, elles ont obtenu gain de cause. Rhône-Poulenc a été jugé responsable dans cette affaire et il devra verser une amende de 8 000 F pour délit de pollution, 1 000 F pour ne pas avoir fait de déclaration des déverse- ments et 16 000 F de dommages et intérêts aux associations de protection de la nature. Paris, le 15 février 1985 Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85 B
I I I • · -——|'€S€GU COl‘I`I|‘I'IUI‘I|C¢"'IOI'I·· @ 0 tr"} _? LELTEURS FANTOMES ET AQQNNES ABSENTS << sr au ài 0 \ 2 M La fin des "bouffeurs de carottes ?" C'est Rassemblement Cles Opposants à la Chasse) le titre gentiment nostalgique choisi par approuve par la revue, ice qui tdonne un ••l_e Monde•· pour un article sur ••l_es difficultes poids supplementaire a sa prise de position. de la presse écologique". Daté de septembre _ N _" _ le journal Cite d€5 magazineg alg[·5 Le ·mâgâZll'l€ ECOlOg1€ r auquel ]€ COllabO[‘€ vivants mais disparus depuis : "Le sauvage", dePuts de _t°n8ues _anneesl est Ouvert _a rïa nl-ra gueule Ouvcrtcn ' ••POll·u_StOp•• I I I Ainsi p[`OS€ (8.l`t].Cl€S, ].l’lfO[`HI8.t].Ol’1S , COHIHIUTIIQUCS) dix ans plus tard, les dtficultes actuelles de ses lecteurs, pour beaucoup fideles de la presse baptisee maintenant ··eoologiste·· de longue date, assez patients pour avoir 5Ql·lt la 5uj_te deg difficultég de la presse accepte SLlblI` '€l’lS·€mbl€ les COUPS durs ··éea1agique·· d'hier. Suite aggravée semble-t—i1. d€,1€Q¤ J‘?“_r“‘n· te'“P“‘ de 1e“r e“gage"‘e“t· ear auiourrlqiuit ··Le Monrlen ne eonsaorerait Fidelitretcritique defauts der mise en page, sans doute pas autant de place (trois colonnes) Peu hstPte• chches Partets medt°cres• arttctes à ces difficultés qui... sont devenues les Pas_ t°u]°urs' 1¤¤·¤¤·¤SS¤¤tS,' eubhs <1¤¤S_1€ siennes. Triste constat mais porteur d'espoir trattement d une actuahte _t°ute_ retattve• t malgre les tours de l·orce repetes que etc... et surtout, surtout parution irreguliere. sa survie exige, la presse ecologiste a la Ce dernier "peche" partage par beaucoup de vie dure t non seulement elle continue d•exister journaux ecolos , trop €XC€SS1V€mçht... mais elle peut être utile à nos actions, Pertedttlues : Peur h°n°rer ses écheances a nos associations a condition de ne pas avec 'humour,· zeilence" se presente comme oublier qu'elle... existe, justement. un qutnzemadatre · ··l_a Lettre du l.lerisson••' ••l_e Courrier de A ces critiques parfois (souvent ?) justifiées, la nature", "Combat-nature", vous connaissez, mteux vaudra-tt Subâtttuer le Sspl _remede n'insistons pas. Peut-être connaissez-vous efttcace : que_ chacun achete reguiherement moins les bulletins d'associations et les (s_ab°nner seratt _ mteux enc°re)_ 1 une au revues de federations dont certains et certaines moins, des Ipublications tecologistes. i Alors sont vraiment des carrefours ou circule l'infor- °n ne verratt Plus de dtrecteurs fatre la mation des autres, pas seulement la leur_ quête pour boucler leurs tfins de mois (ne Alors pourquoi pas la vôtre ? Que ces publica- parlons pas de, la retribution-fantome des tions tres diverses par le fond et la forme, collaborateurs bénevoles) ou vendre un "numéro soient issues ou non d'associations membres sPectal'j entrer a tcl chent (lut achete atnst de la FFSPNI Ainsi pourquoi ne pas tenter le droit detre le mai-tre absolu du contenu d•envover de la copie par exemple, a une dun journal dont le titre lui sert de label, revue lyonnaise symboliquement baptisee ou bien être tenté" par une publicité douteuse "Silence" dans le but évident de le briser de Peuueur en quete ae_reaemPtt°n : eXemPte i Chaque numero (déjà une soixantaine) inverse, le refus volontaire de toute publicite est un dossier sur un thème, le plus magistral ‘cas _untque dans la Presse ?” Qaranttt le etant le numero_pasticbe de ··l_iberation•· ton iconoclaste du "Canard Enchaine". Oui, intitule ·•l_•aberration·· t une date dans un journal ne doit sa liberté, ses qualités l'histoire de la presse anti-nucléaire. rlu'auX lecteurs _qut _Patent Peur le ttre• assez pour le faire vivre, engager des frais ttcalypsc log•• (45 000 exemplaires) est la et- prendre les risques dûs à son honneur. revue de la Fondation Cousteau complétée Out• une Presse Pcrteuse de n°s cenvtcttdns par un supplement pour les enfants ••l_e devrait pouvoir sans trop d'angoisses financie- daupbin••_ A l•aube de l985' elle a publie res, occuper un créneau de moins en moins un •·l:•lan d•action·· en quatre objectifs i disputé par une presse traditionnelle 'qui s'attaquer à la menace d'une guerre nucléaire, tiargue Chaqug ]°ur davantage la rubrttlue la dérive du Tiers—Monde, la dégradation Envtrennement · de l'environnement et l'éducation. Voilà _ _ r qui correspond a l•une au moins, des preoc_ Où est donc passé le million d'electeurs cupations de notre "Réseau Communication dut vdtent "eeetegtstes" ? 10 _% sufftratent et nature·•_ A noter que parmi les articles a rassurer un, tirage de 100 000 a un hebdoma- des collaborateurs réguiiere au aeeaeiameie, dam ¤€<1<>¤¤·¤ Paf ¤v뤤¤ des P<>11¤s¤¤S et ••Calypso log•· publie des textes divers t massacreurs de tout poil, qui pour l'1nstant, recemment un communique du R_O_C_ (le se moquent de nous. Ah! Quelle arme puissante Lettre du hérisson n° 19 — Mars 85 S
É I nous aurions alors pour leur barrer la route et proposer nos· alternatives. En attendant, t _ _e __ chacun de nous devrait mm Seulement yabonncr A. Les! résultats . des 1d('h...CI des propositions à une ou plusieurs publications écologistes ssusss ss _ mais - mieux encore - les lire, les critiquer ?‘)_ pm"` lc groupe INFORMATION' Il sera vraiment, écrire à leur rédacteur en chef, lslt ' d _ , _ 1 t d _1 contribuer à les améliorer... Bref, être `un Vs s mssum rssspltu au sg, Ésemssls un lecteur actif plutôt qu'un abonné absent. en Vue de Isadresser avïc Plus s flcaelte Faute de véritable exigence pour soi-même vsrs lss msdlss (Propose par ]' Cath"' autant que pour les autres, on a la presse ]NE)• __ _ e _ 1_ t écologiste qu'on mérite. Et plus généralement, eeene enquete aupres. ee Jeeene le ee .et 1 , .. . . des responsables de redaction pour negocier a presse qu on mer1te... Bonne tele E . . . . une meilleure collaboration entre associations et presse, Ieee CARLIER 3-une étude récapitulative des articles parais- ' III' ‘ II Prochaine Chronique : îîe1tteedîreîe)LE MONDE et traitant de l ecologie I Z,-une action onctuelle d'une carte ostale 1NF©1=uB ET PuB1NF© , P , . . P ——i —— (representant le desastre) a diffuser par les circuits commerciaux habituels. (N.D.L.R. PS. Avant et apres la publication par "La ,', ïeete eetïm,,ee1veîeF1ie;egeîîene§eee la eempegee Lettre du Hérisson" de l'article de Claude-Marie bl; elee eel îe e e eFï;M;Tl6N î Vadrot intitulé "Provocation", je vous ai Reer e geeepe ·· ' lee qveee d.t , _ t _ des elus nous pourrons utiliser es co onnes lt msudsspmr de Voir s amorcer un dlaïqgue de certaines revues destinées aux Maires Éeletîtïseets îsît shrmuques que nous Voudïïons de France. Au niveau dc l'éducation nationale, can es · · ' nous essaierons de réaliser : De vot? notamment le "Pt`oVoCateut`e tntet`Pette 1-une critique de la situation actuelle (program- a son tout`•_ Pat` _ues "tmPt`eCateut`S"· C'eet mes, formation des maîtres, moyens administra- âne tmPt`eeatt`eee (lut a ouvert le feu• armee tifs et financiers...) ; cette critique devrait 'un stYte Pettteaette redoutable î en déboucher sur une série de propositions une vingtaine de lignes qui mériteraient Concrètcï la une du "canaïd e¤Chaîné"· ]0$ette Bénard 2-l'organigramme des pouvoirs décisionnels, nous donne ¤¤€ 1e礤 de vigueur dans la afin de cibler avec plus de précision les ConCtSton· En teïfïfïnant See ="Q¤î¤z<-1 Païtout endroits privilégiés à modifier pour pouvoir Ã". Ce qu]. Slghlflê (IUC le jeu COHIHICTICC faifg Passer notrg mQ55a_ge_ peine. Qui reprend la balle ? 3. L'assemblée générale Enfin, lors de l'assembléc générale, le program- ms du Jeudi 16 mai Ma pas €¤¤<>¤€ mëtë· (demande de réunion des groupes de travail l ' après-midi) , mais le vendredi 17 sera coxtisacré tauNtl;ème) qui nous est, cher (îommunï- ca ion e aure e organise sur e stye d·,,,, Colloque SC,e,,,,f,q,,c, avec ,,,,,,,a,,,,,,S de personalités extérieures. Et encore ... Une vingtaine de représentants d'associations Lere de le dteeeeeiee generale il eet eppeee · · A \ J · ;· •\ I ont psruslpsncà ls, stsme rîunlânteïelnleïe que les appels à l'aide paraîssant dans <1¤étï€î€¤¤ d smmunlss mn Été dâ le SEÉINB la Lettre du Hérisson sont peu ou prou suivis à Bs smiles t sgs unîe psgïël ee teeel naturel d'effets. La lettre est-elle suffisamment de Bîâeisu et ans P g lue L‘est-elle ? Par qui ? Les messages ' sont-ils clairs ? Cela pose une nouvelle 1 L Cim de le Situation fois le problème dc l'intercommunication · au sein des associations et des fédérations. _ Par ailleurs, le problème de la cohérence Pour le groupe information, une enquête d t. .té 1 , C _ _ SM 1'îm¤g·2 de, ma=¤·~ des micîaücëns pȤl`È’âlÉ°`°ÈÈ a ÈmîÈl`ê.îÈ°` ÃÉ,î‘.°}.`L° aîÉ,‘l‘à‘lîÈàZZt est envisagee. Si le texte du questionnaire euteneme ee deiteee ee mettre d,eeeet_d ne Psss _ pas tâov lds p;îP1smï' fîeaereeeetîelàlte sur de grandes lignes el respecter un minimum Il sssts s rsssu ss s pro sms u ' de discipline collective dans nos prises Plusieurs personnes vont essayer de trouver de peeitiee 7 une aide auprès de banques ou de grosses ' entreprises. Pour le groupe formation, deux publics priori- taires ont été retenus : l'éducation nationale et les élus. Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85
» e ··l I En ce qui concerne notre str atégie, Irois V•î"~ dc V0*> ·lU1"n·*li0n“·· objectifs principaux ont été retenus, Le - ëïïë clair 2 votre Communiqué doit pouvoir grand public (information), les écoles (formation FeP°ndFe à Six QUe5ïï¤n5 e55enïïeUe5 ¤ qui '? des futurs citoyens), et les élus (formation ClU0î ? CU ? quand ? C¤mm¤¤t ? pvurquoi ? des décidcurgy - joindre une illustration. Photo noir et blanc avec légende au dos, logo, dessin humoristique. P.$. Le COmpt€—rendu détaillé de la réunion (Ne jamdais €n\â0yît` d'Ot`i.gi¤ûux). Exiger la eut-être obtenu sur demande adressée aux m€¤ti¤¤ U n0Fn e ·îUïeUF· Eegponsablgg du réseau Paris) 1 — êtI`€ envoyé à 1'âVHT`|C€· D€UlâT'|d€I` la pûI`UlÃ`l.O\"l il existe également les enregistrements magnéti- dans une *:UPî`ïqUe· t1¤¤tt>¤ê€. à une date qui Ues des rinci ûlcç, discussions. H votre PFC €Y`€nC€· LX. U rique environnement q P P édition du... Cela suppose de connaître le support de presse que l'on veut toucher et qu'on vise un créneau qui vous convient. — être envoyé largement. ll vaut mieux qu'un • · • attaché de presse reçoive un papier qui l'infor- mera et prouvera votre intention de communiquer même s'il ne l'utilise pas. - le lendemain de l'envoi, passer un coup de fil aux journalistes pour s'assurer s'ils ont COMMENT REDIGER UN COMMUNIQUE DE PRESSE ? bien reçu votre communiqué de presse et s'ils auront de la place pour le publier. Un communiqué de presse contient les informa- _ _ _ _ tions que vous désirez diffuser dans la presse. E‘;"fm• Il faut se rePPeler que le ¢¤m§¤¤¤1<1¤€ Vous l'enverrez aux journalistes, aux rédac- “_e pas b°m"e Presse eheZ_ les Jeurnehstes et tions, aux agences de presse et éventuellement C aat "°"“al· Car v°“s fattaa ay attataaa aa gt aaaa , ag aa ,tat;;,t;aa aat·t;· î[î‘Bî,îi” mëfèâc Jnîâîâââgtatïî §î.'““C“.î.ï‘;‘;î ré e tu e onsei énéra etc... . êëcscofnînuâtâuér èst un témotn dé votée volonté direct, à la conférence de presse qui constituent de Commtmtquon la panoplie de ttoute association qui veut faire Sa présentation, son contenu donneront votre C°'meïtre ¤1'¤1>1¤1¤¤ s°ntreVe1l· image de marque et vous permettront s'ils sont bons de recevoir un bon accueil et une bonne EOBÃ-·ET · · _ ac e e presse dlffuswn FRAPNA Isère Z, rue H. Berlioz REGLES ESSENTIELLES : 38000 G¤a¤¤bîa - porter clairement les coordonnées de l'auteur du communiqué. NOM, adresse, téléphone (papier à en-tête). - la date - mention : "Communiqué de presse" obligatoire. - Titre synthétique, explicite, suggestif. Ex. Congrès de la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature 16-19 mai 85. Grenoble. __ - être court. Une page de préférence, deux _‘a· pages maximum. =;.€âaÉ· Ne `amais faire recto-verso. ." ·""' (la dactylo qui tape peut oublier de tourner la F" page). ` - être tapé à la machine avec double interligne. 1 - être écrit en bon français. Pas de sigle, de . style militant (genre tract C.G.T.), de vocabu- laire technique ou savant. Préférer les phrases courtes. Eviter l'intellectualisme. - être basé sur des faits de préférence liés à l'actualité, et non sur des opinions. Eviter les polémiques, les citations de noms de personnes qui entrainent un droit de réponse. Si les faits sont peu crédibles, joindre en annexe les preu- Lettre du hérisson n" 19 — Mars 2}% H
J r ——··- I Pour se le procurer, écrire : FFSPN 57, rue Cuvier 75231 Paris Cédex 05 POUR MIEUX COMMUNIQUER AVEC LA PRESSE lin outre, le service de presse de la FFSPN reste Le communique de presse est un moyen de eOm_ a votre disposition pour tout renseignement con- munication avec les médias le plus simple et Cernent les relallcms avec les méCl1âs· sans doute, le plus pratique pour les associa- _ tions de protection de la nature. ll dlSP°Se i C'est pour cela qu'il nous semble utile de vous V dllm fichier de Presse- ïegllllèïemeüï mis à donner quelques règles élémentalres qui régis- Jeur dans leeluel s°l`ll_l`ePel`l°l`les ï0¤s les qU0— sent tant sa présentation que son contenu. tldlens Pamslens et l`e8l°¤e¤X· les ¤€W5 mâgâ— zines et la presse specialisée (écologiste, cyné·— Cependant, comme ].F. NOBLET le souligne dans getlque• ¤s¤¤¤1€· s°Clele• Communale, €ïC) son article "comment rédiger le communiquer de _ _ _ _ presse", ce n'est pas obligatoirement le moyen 2/ _d un flehler de Journellsles sPeClâllsés €¤ le plus effîCaCe_ environnement et la protection de la nature. D'autres outils de communication existent: l'ar- 34 _d'}m enlmalre _de la Presse â¤Cll0Vl5¤€ll€ ticle pré-rédigé, le dossier de presse, la confé- lemlsswn et J¤¤¤¤¤l1St€S e C°¤ïeCïeF)· rence ou le voyage de presse, la lettre ou le _ _ bulletin de pr€55€’ etc, Cl une ll-ste (ICS radios locales privéeg (par departement, avec leur adresse et n° de télé- Le Centre de Formation et de Perfectionnement phcme) pour les ]ournalistes a publié récemment un guide "pour mieux communiquer avec les médias" ‘ que nous conseillons vivement à tous ceux qui désirent en faire autant. ll contient trois parties : 1/ Connaître la resse pour bien communi uer • , ' avec e le. Pour UIIBUX C0mI11UI'll(]U€l' _ _ , _ , _ 3VCC I3 pI'L‘SSC Vous trouverez ici la presentation des medias à Paris et en Province. tc QUILIC il ('IC tU!`I§U rl |L‘·I|I\( |"i.II' · · · (h Irn Darrox. lm ~ Lnucnx 2/ ,,a2f,,‘L_,,,,,,._,,,.,,,,. ,,m,,.,,_ Gu) Romagnam. Hclvnc \.n|cm~ Ce chapître est très intéressant. Vous y trouve- ¤«M«chel\‘mr·l rez des informations suivies de multiples exem- ples concernant la rédaction et la présentation des communiqués et des dossiers de presse, l'or- ganisation des conférences ou des voyages de presse ainsi que la réalisation d'un bulletin ou d'une lettre d'information destinés à la presse. 3/ Les adresses utiles En consultant ce chapitre, vous trouverez le nom et l'adresse du correspondant de l'AFP dans votre région ainsi que les coordonnées du Club (·['|’• de presse le plus proche. J Prix : 45 F + 6,50 de port Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85 12
-···—l I REUNION PLENIERE DU RESEAU INSCRIPTIONS 16-17 MARS 1985 À.SHçÉlUHÀS.SSÉlÉ.DU.1ÈLÀ1À INSCRIPTIONS AVANT LE 6 MARS z CPIE du Velay LA PROCHAINE RÉUNION PLÉNIÈRE DU RÉSEAU 31 bd de la R€P¤bhq¤° ” ” 43000 Le puy COMMUNICATION ET NATURE AURA LIEU Acompte de 50 F à pordœ du CP1}; LES SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 MARS A CHASPINHAC AU C.P.I.E. DU VELAY. ACCES : ADRESSE : ‘—'—"` Route : LE RÉSEAU SERA REQU PAR LA FÉDÉRATION DE PROTECTION DE LA NATURE EN HAUTE·LOIRE 4 ' CENTRE PERMANENT DE CHASPINHAC /C"'*M"""*"'*^"¤ I·1j¤jj"vSTjm·jÉ·= " A37OO BRIVES·CHARENSAC _,1 _F\\\ J//’ ` TÉL. È Brmude *4,% _ \" 2 I Iumc puy , ,‘· $II·tr·m. w hslhgcauu . tluspinluc E! A "‘ . \·`? T9" Sllgrtvt V" s ;· , noi.! P\IY'&:" ulïmy * ., SAMEDI § `“”"*m MAM IÈH accueil, repas C _ _ 14H visite des environs et du centre ""*• 15H groupes de travail _ 17H pause thé... 17H30 groupes de travail 19H diner auvergnat _ . 21H animation—détentc, présentation de la RMI 2 _ _ _ FPNHC et de ses actions jusqu au Puy, puis navette jusqu au Centre. Lyon ·Perrache 10H55 8H groupes de travail St Euerme A 11**50 10H pause D 12HZâ 10H 15 groupes de travail Le PUY 13**5 12H30 déjeuner 14H sortie commentee ( acu tative) Paris Lyon 8H20 St Etienne 12H25 Le Puy 13H58 COUT Hébergement et restauration : 155 F (du déjeuner de samedi à celui de dimanche inclus) Prévoir un sac de couchage. Lettre du hérisson n° 19 - Marg 85 B
-· · ·———————————————·——e n b re f- BULLETIN ¤’1NS<:R1PT1®N 5EME FORUM NATURE 18-21 JUILLET 1985 A retourner à r A PLENEUF—LE VAL ANDRE CPlE du Velay vous propose 31 bd de la République 43000 Le Puy LE IIÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ANIMALIER NOM PRENOM ADRESSE Une trentaine de pays du monde entier ont ASSOCIATION déjà donné leur accord de participation à cette manifestation cinématographique, , . . la seule CH France SlC[`l.ClC€f!\€TllC consacrée J armvevu . à la Faune sauvage. — en voiture personnelle directement au centre — en gare du Puy à ...... H ...... et où je demande à être pris en charge ]“Sq“ "“‘ C°“”° LE IIEME FESTIVAL ne LA C0Nr=ERENcE Je Souhaite déjeuner le samvdi OÈISN ANIMALIÈRE (Pmx MIQHEL BROSSELIN) Cvjoint un Chèque de 50 F' Proposé aux associations et aux individuels, le Festival de la Conférence Animalière est · unique en France. Fort du succès remporté en 1984, cette année, une vingtaine de confé- —îL. ° U S m e,_____· I`€TlC€S SCFOHÈ pI`éS€TllÃé€S 811 public. l Autres points forts du Vème Forum Nature . Hommage à jean Painlevé . les débats animés par des personnalités du monde de l'environnement . le salo des e'ntres et illustrate s de <2EME EP1s0nE> la na,-;,,€ “ E ‘ “” . la librairie du Forum Auteurs Editeurs français et étrangers spécia- 0 6 _ , lisés dans le livre de nature Dans la _LÉttr° n 1 ’ JF VOPS armçnçals . les stands des associations nationales la proposition de leur Fedération Nationale et étrangères de protection de la nature dl insérer dans leur annuaire des Slogans . les SlÃâfldS associés 2 matériel optique. . · de protection de la nature et les adresses photographique'-. projecüonsn. Cartes de des adhérents régionaux et départementaux PIGNU. papier recyclé". de }a FFSPN· _ _ 8 1 . les sorties naturalistes : à la découverte CECI est Clwse fana' des 19 5’ pour es des milieux naturels de la Côte d'Armor. fascicules suivants : — U-E DE EE^NCE SECRETARIAT nu FESTIVAL : - CENTRE-VAL DE LOlRÈ — VM-LEE DU RHONE 22370 meneur le Val Andre — BRETAGNE ~ NORM^NDîE TELEX : FESTIVAL lNTERNATlONAL nu FILM — PICARDIE—NORD PAS DE CALAIS ANIMALIER 950_750 — SAVOIE—DAUPHINE — COTE D'AZUR - PROVENCE—ALPES DU SUD - MIDI—PYRENEES — AQUITAINE Cela couvre donc plus de la moitié de la France ! N'est·-ce pas constructif ?... C’est une affaire à suivre... les démarches SOTIÈ CH COUI`S..· Bientôt le 3ème épisode. Lettre du hérisson n° 19 — Mars 85 lq
O C O *·"'·········_—·‘—·—·V| 9 GSSOCIGH V8 DECOUVERTE DE LA NATURE EN PROVENCE ENCORE DES VOEUX ?!? Ce stage animé par l'Association Régionale Provence Alpes Côtes d'Azur et Corse pour la D/I FFSPN A RECU LES VOEUX DE TRES NOMBREU- Protection des Oiseaux et de la nature (ARPON) SES PERSONNESJ NE POUVANT REPONDRE A aura lieu du 14 au 20 juillet au Centre TOUS, NOUS VOUS EN REMERCIONS COLLECTIVE- International de la Ste Baume (Plan d'Aups) MENT3 NOUS NE POURRONS CEPENDANT PAS RESISTER Conditions : AU PLAISIR DE REPRODUIRE LE POEME QUI lngcriptîon au gtagg ; 500 F par pgrgohng ACCOMPAGNAIT LES VOEUX DE GILBERT SIMON Adhésion à l'Association du Centre International ADJOINT DU DIRECTEUR DE LA PROTECTION Ste Baume : 22 F DE D/I N/ITURE·‘ Hébergement complet : 135 F par personne et par jour. Le nombre des participants est limité à 20 per- sonnes. L'Ours, seigneur des animaux Le stage comportera des sorties sur le terrain, ÉSlllr€ dE SON repos des séances audiovisuelles, des exposés, des Par les hôtes de son llet films, etc. . . La Loutre la premiere expose son grief _ I "Le peu que les piegcurs ont laisse de mes soeurs Pour tout rerlselgrlemerltv s adresser I Perit,mis en assec pur de gros eleveurs O `I t ` · · au CENTRE INTERNATIONAL DE LA STE BAUME, _E`:'m‘;'; ;`:IT;°;,î‘x ‘;;‘°nî`;‘;';îU“S°;‘ZL';‘;î‘| LE PLAN D'AUPS 83640 ST ZACHARIE. M Lt M t ` t . . .b ` Tél : (42) 04 50 19 es pe i sene e une son msains, ni eaux S ils n'ont chaque iournee leur cent de vermisseaux Lesquels sont deconlits par d'âcres pestilences". A son tour le Renard s'avance "On me tue, on m'enlume, on me courre ou dèterre. Il n'est jusqu'au poison pour m'ôter de la terre". ,7 Messire Lièvre est satisfait 0B*ECTE URS ‘ "Je trouve contre tous que le monde est bien lait Association Banlieue Sud de Paris recherche ëlhomme OStI%"I' il modzoie le gue et |e_C0Uv°n' objecteur. Contacter FFSPN—Paris qui transmettra 'venus E" n_em‘ une emma ou un Hem Ou M_ Pierre NOEL -Vassal, lait le seigneur, cel homme est un chasseur Association Choisyenne de la Protection de Ouisepœmbre venu perd S°" airpmtecteur la Nature et de l'Environnement EISOUS C0UV8*Id8I8 98*8* 3/507 rue Pablo Picasso S`e¤ vient le tuer. 94600 Choisy ~le-Roi Commère Buse rit : "Je ne risque rien, moi Protégèe que je suis par I'homme et par sa loi. V _ -0ue nenni repond |`Ours, pre ds garde, e t t h Il S S E N T I E L Sommeille un règulaleur. n n OU C asseur Oue laire alors, Seigneur, pleurent les pauvres bèles " —Failes des voeux, de reve emplissez vous la tele l" LES MFMBRES DU CONSEIL NAUONAL DE Et, pour ce laire, il se rendorl. LA FFSPN sour mronmës QUE LA PROCHAINE ____ 23 M On me dll qu a ce jeu l homme aussi est tres l0rl: RÉUNION AURA LIEU LE SAMEDI ARS A tous, lamllle, amis ¤·l animaux. le souhaite A Q H À ; Une annee de bonheur, de sante et de tête. ASSOCIATION REILLE 32/Bil, AVENUE REILLE _ 750ll4 PARIS ., it"} (I )‘/A`-], 1 —()îL,L1F,\!,.__ 2 / UNE CONVOCATION VOUS SERA ENVOYÉE .__L=_ TT é MAIS RÉSERVEZ CETTE DATE DES À PRESENT. Lettre du hérisson n° 19 — Mars 85 ]_ 5
L- I .4<··'”~· · Wh @ /' .. \\· 'Iy / · `~\\" 'I / N ‘t\\< " ~ À ` t. 1/ X" _ I . /// ` ‘ · l `\‘· / 2, "··- F4 .\ · ' //// \ ` ry, ¢ /1-` ~— ·\\ _ ` / ` 5 · \ / \ ‘ / I ’* \ _J· BIRD MOBILES \\ · ¤ —} pour vous familiariser avec certains oiseaux I ® la FFSPN diffuse tout une série de bird mobiles permettant la reconstitution de I I, / ,/3 l'animal grandeur nature. I « , ’ ·· rr`; :/ ·/ Modèles disponibles à la FFSPN : , · " ( 1/ / · I`QUg?·g9I`l§€ 2 I, · PIC CPCIC C , · » _ Smile ) 20 F 1 umte(+3.î(; , · bergeronnette ( por -:7 À/,·"! - Hirondelle I 25 Fl'w1îtê Q? · martin pêcheur ( + 3,2D (POU) Il — chouette chevêche ) 35 F l'unité ir — faucon émerillon ( + 6,50 (port) fî‘t\ ` , ^ "`F. ' — I l ' · .~ : àà ·—` K ` \I\" _ » 4 \ É`_"î` · · `\ I · ·, \ ._ X ü Q1 Lettre du hérisson n° 19 — Mars 85 ···—··' 16
u O L ’EI\l \/IR ONNEMEN T — Neuilly, le '; L , 2 Monsieur le Président. Le Conseil National de la Protection de la Nature va examiner un proyet d'arrête'qui rendra possible, sous certaines conditions. la naturalisation de la fouine. Ce proiet s‘inscrit dans une politique d‘ensemble que vous connaissez et dont le rappellerai brièvement les éléments principaux. La lutte légitime que mènent les pouvoirs publics avec, le le reconnais au passage. l'ar>pui déterminant de votre mouvement associatif contre les trafics illégaux de toutes sortes portant sur d.es especes animales protégées ne débouche sur des succes durables que si l‘opinion la com`prend et l"approuve. Je souhaite par conséquent qu‘aucun texte d'application de la loi de_l976 sur. la protection de la Nature ne puisse être réputé caduc d‘un commun accord. Je crois que le désir· de contrôler sans le rendre totalement impossible l‘élevage des grenouilles rousses. d'autoriser dans des conditfons simples le transport d‘animau>« sauvages blessés, notamment lors de catastrophes, ou comme aujourd‘hui de permettre la naturalisation dans des buts non lucratifs d‘un animal relativement abondant dont la capture est légalement autorisée participe à cette démarche. Les sociétés de protection anima·le ont mené une vigoureuse campagne contre les formes les plus cruelles de piégeage. L‘arreté sur le piégeage que )‘ai signé en l9S£l permet non seulement d‘eliminer les pièges meurtriers non sélectifs, mais surtout d‘obtenir de la part des piégeurs une déclaration des prises. M. Georges COLIN, député de la Marne, chargé d‘une_mission de réflexion sur la faune sauvage et la chasse, a interrogé l‘ensemble des groupes départementaux intéressés sur la possibilité de voir disparaître des textes réglementaires sur la chasse la notion d‘animal nuisible. Cette éventuelle disparition laisserait le champ libre au concept scientifiquement moins critiquable d‘espece momentanément et localement proliférante. S J- É *2 E 2 D- 14. Boulevard du Général Leclerc — 92524 Neuilly·sur·Selne Cedex -— Téléphone J (1) 758.12.12- Télex Denuir 620602 F LP
- 2 - Les partenaires des associations de protection, chasseurs, taxider— mistes, éleveurs par exemple, entendent souvent évoquer de possibles adapta- tions des listes ou des règles contraignantes dans l'hypothèse d‘une amélioration de la situation des espèces spécialement protégées. Jusqu'à présent nous n'avions pas pu concrétiser ce principe de non—intangibilité des protections absolues, ce qui facilitait pas la mise au point de nouvelles protections dans d'autres secteurs ou sur d'autres espèces. C'est dans ce contexte qu'intervient aujourd'hui le texte qui permettrait la naturalisation de la fouine. Je ne pense pas qu'en elle même la naturalisation des individus de cette espèce assez commune, généralement capturés à l'occasion d'opérations de piégeage destinées à protéger des`élevages ou des poulailièrs, puisse mettre en péril l'ensemble des effectifs. Il faut, bien entendu, prohiber tout commerce des dépouilles. Mais cette appréciation empirique n'est pas de nature à satisfaire, à terme, vos adhérents qui prennent soin de fonder leurs revendications sur des données objectives résultant d'observations sérieuses. Mes services de leur côté auront besoin de disposer de ces données pour reprendre la négociation avec tous ceux qui estiment à tort ou à raison que les mustélidés prolifèrent et que leur destruction comme leur utilisation devraient être facilitées. C'est pourquoi je demande à M. le Directeur de la Protection de la Nature de constituer sans attendre un groupe de travail qui examinera les modalités d'un contrôle du piégeage et d'un contingentement des prises. Des travaux antérieurs ont montré que la mise au point d'un plan de piégeage s'inspirant du plan de chasse serait difficile, parce que la méthodologie d'étude des populations de mustélidés n'est pas définie, et parce que ces populations varient considérablement d'une année à l'autre. Mais le principe d'un plan de piégeage ou d'un plan de gestion doit être retenu, étant entendu qu'il appartiendra au groupe de travail de me faire des propositions réalistes, acceptables par tous les intéressés et compatibles avec les moyens que l'administration peut mettre en oeuvre pour assurer l'application des lois et règlements concernant la faune sauvage. En espérant que nous franchirons au mieux cette étape en direction d'une gestion plus rationnelle, plus conforme aux données fournies par des observateurs impartiaux et sérieux de la faune. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Huguette BOU Monsieur Jean—Pierre RAFFIN Président de la Fédération Française des Sociétés de Protection de la 'Nature 57, rue Cuvier . 18 75231 PARIS CEDEX 05
f F . I1 F F S P fl I 6 ET 7 MARs 1985 — METZ ENVIRONNEMENT ET REMEMBREMENT Ce stage, organisé par la DRAE Lorraine et la Fédération Lorraine pour l’Environnement et la Qualité de la Vie (FLORE) est destiné aux P.Q.P.N, aux Associations de protection de la nature, aux élus et collectivités locales. La première journée permettra de définir le rôle de la PQPN, son domaine d'intervention et toutes les possibilités qui lui sont offertes pour faire prendre en compte les données d'environnement. La deuxième journée montrera l'intér'ét de l'information de tous les acteurs du remembrement et en particulier des habitants des communes pour une meilleure intégration de cet aménagement foncier. Les frais du stage seront pris en charge. Le nombre de stagiaires est limité à 15 personnes. Renseignements et inscriptions : DRAE Lorraine — 29, rue des Murs- 57004 METZ Cédex 1- Tél. 736 ll. 06 ***** AVEZ—VOUS DES PROBLEMES DE COMPTABILITE ? Si c’est le cas, 1e stage des 11,12,13 et ll. Mars peut vous dépanner... En effet, les participants à cette session auront la possibilité d'apporter les comptes de résultat et et bilan de 83 et Sl. afin gue l’on traite justement de leurs problèmes. ' Un programme prenant en compte les cas particuliers rencontrés par chaque association est une oppor- tunité à ne pas rater. I STAGE COMPTABILITE — GESTION — PERFECTIONNEMENT nu 1.uNm 11 MARS.- 9 H 3O AU ·£UDI IM MARS mms 1.’APREs—M1¤1 FIAP — BO. RUE CABANIS — 75O1LI PARIS ME1120 : GLACIÈRE — Bus 21 ou 62 Pmx ASSOCIATION FFSPN, DRAE» COLLECTIVITÉS : 320.00 F AumEs : 900,00 F S’INSCRIRE D’URGENCE Lettre du hérisson n° 19 · Mars 85 19
———I I LES ELUS IVASSOCIATIONS SONT DES GENS TRES OCCUPES... MAIS, Le week-end des 16 et 17 Mars, organisé par la FFSPN dans Ie cadre de son programme de formation vous fera économiser du temps et Ge l'argcT1t,d’une part UN apport d'informations sur des points précis, tels que les finances, la politique budgétaire, les placements, la gestion du personnel, le rôle politi- que des associations, la décentralisation,le rôle de l'élu associatif (voir ci—joint le programme), d'autre part, la possibilité de mener un travail de réflexion en commission, un échange d'expériences et un débat sur les perspectives d'avenir et modalités d'action. -wEEK·END "E1.us D’ASSOCIATION” SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 MARs 85 FIAP, 30. RUE CABANIS 75 O1/4 PAR1s Pmx : 100.00 F LES FRAIS DE DEPLACEMENT SONT REMBOURSÉS SUR LE TARIF 2E CLASSE A ENVIRON Z INSCRIPTIONS URGENTES I 23 ET 2/4 MARs 1985 DECENTRALISATION ET ENVIRONNEMENT POUR UN DIA|.OGUE ENTRE LES COLLECTIVITES LOCA|.ES ET LES ASSOCIATIONS L1Eu : CPFP — LA FUTAIE — 53*410 PORT BRILLET (12 KM DE LAvA|.) . EXPOSE TECHNIQUE SUR LES MÉCANISMES DE LA DECENTRALISATION (AVANT · APRÈS) · LE FONCTIONNEMENT DU DEPARTEMENT . LES DIFFERENTES ADMINISTRATIONS · ETUDES DE CAS CONCRET Pmx INDICATIF : 100.00 F INSCRIPTIONS : MAYENNE NATURE ENVIRONNEMENT 15. IMPASSE DES FLEURISTES — 53000 LAVAL Lettre du hérisson n° 19 » MAIS 85 20
——- ~ europ €···—··· BE§9LLIÃlQN-D!-Elëlë;-§!B-Lê.EQLll`lQUE-DE-EBQTE9'£lQN DL$,êQL-DêNê-Lê-§Q*X1!‘!Nê!EE Les participants de la réunion sur la politique de protection dn sol dans la Communauté Européenne, organisée par le Bureau Européen de l'Environnement, le 12-14 Novembre 1984, INQUIETS DE LA DETERIORATION CROISSANTE IEBSOL DANS TOUS LES ETATS MEMBRES DE LA COMMUNAUTE ET AILLEURS; Etant donné que le sol constitue une partie fortement complexe et sensible de l'environnement c mposé d'éléments minéraux et organiques, d'eau, d'air et d'organismes différents selon le lieu géogra hique; Conscients du fait que les processus biologiques, physiques et chimiques dans le sol influent sur la végétation et le cycle del'eau, et se trouvent ainsi à la base des ressources alimentaires pour l'homme et les animaux; conscients, ensuite, que ces fonctions naturelles, ainsi que d'autres fonctions du sol car - ressourcesgénétiqueg véhicule d'ac- tivités humaines, source de matièrs premières et d'eau sont d'une impor- tance vitale pour le bien-être économique et social délla société d'au- jourd'hui et de demain; Considérant toutefois que l'utilisation passée et présente des fonctions du sol,(ainsi que d'autres activités humaines} constituen. u e menace sérieuse à`la qualité du sol et, ' â long terme, prod it . des effets contraires, et menace'1a capacité du sol à remplir, de manière sa- tisfaisante, ses fonctions; Considérant que la détoriation du sol peut étre décrite de la façon suivante : . pollution du sol par des substances toxiques provenant de la pro- duction énergétique, des activités industrielles, de l'agriculture, de la destruction des déchets et d'autres activités humaines; . destroution du sol, en tant que système vivant, et de la structure du sol par l'agriculture, les mines, l'utilisation du sol â des fins de construction et de transport et d'autres activités humaines; ‘ . érosion du sol en raison des changements rapides dans les systèmes d'exploitation agricole, disparition de pratiques adéquates en sylvicul- ture et mauvaise gestion des terres abandonnées, donnantlieu à une cou- verture insuffisante de végétation. Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85 2].
-2- Considérant, ensuite, que les conséquences de cette détériora- tion sont les suivantes: . perte importante de terre à des fins de production alimentaires et de sylviculture; · . glissements de terrain dans les zones montagneuses; . détérioration de la na pe phréatique, avec perte d'eau potable; . accumulation accrue de substances nuisibles dans les chaines ali- mentaires; ' . disparition accrue d'espêces a imales et végétales qui sont à la base des écosystèmes; Persuadés que la détérioration du sol est imputable, entr'autres, au manque de connaissances détaillées sur les propriétés et les fonctions du sol, avec comme conséquence, une méconnaissance de l'importance du sol en particulier dans le long terme; Considérant que la plupart des pays_membres de la Commission` Européenne,n'ont pas encore élaboré une politique d'ensemble pour la protection'du sol; considérant, d'autre part, que ceux qui disposent d'instruments légaux pour protéger le sol en ont fait u usage limité jusqu'à présent; Considérant que le troisième programme d'action, en faveur de l'environnement,' stipule expressément que l'agriculture, l'industrie et les transports doivent intégrer l€ $0UCî d€ 1'€nvir¤nn€mgnt; Considérant qu'il existe plusieurs directives de la Com unauté Economique qui visent la protection du sol et _ sont mal appliquées par certains états membres; Considérant, en outre, que la Commission Européenne, en tant que gardienne du traité, n'est pas suffisam ent active dans le contrôle de son a plication; Considérant, finalement, que certaines activités humaines et certaines politiques des pays membres dégradent la qualité du sol dans de nombreux pays du Tiers Monde, détériorant ainsi l'agriculture et me- naçant la survie d'une grande partie de la population de ces régions; Rappelant plusieurs efforts internationaux pour inciter à u e action urgente et énergique pour sauvegarder les terres du monde, princi- pales ressources pour la survie de l'homme: Charte Européenne de Conser- vation des sols (1972), la Conférence des Nations-Unies sur le Désertifi- cation(1977) et son progra me d'action, sa stratégie de sauvegarde au ni- veau mondial (1980), la Charte Mondiale de Conservation des Sols (1982), la Politique Mondiale en matière de conservation des sols (1982), et son Program e d'Action (1984), pour la faire respecter aux niveaux nationaux, régionaux et internationaux; Som ent les gouvernements des Etats Membres et la Communauté Européenne: 1°) d'élaborer et de faire adopter une politique d'ensemble de pro- tection des sols visant à prévenir u e détérioration ultérieure, 2°) de mettre au point les instruments pour poursuivre cette politique; Lettre du hér1sson n° 19 - Mars 85 22
-5- En consequence, on doit prendre les axes suivants comme princi- pes directeurs 2 . 16 sol doit. garder sa capacite de remplir u grand nombre de fonc- tions de manière satisfaisante; . les conséquences des activités humaines qui influent sur la qualité du sol doivent être examinees et prises en considération avant que des décisions, au sujet de ces activites, soient prises; . la politique d'assainissement de l'air et de l'eau ne doit pas con- duire â u e polution du sol; . les normes de qualité pour 18 sol doivent être établies en tenant compte principalement de considérations ecologiques, gardant â l'esprit que la productivité doit être raisonnable; Résumenf, en annexe de cette résolution, les demandes particu- lières des etats membres et de la communaute Européenne en matière de politique de protection du sol. 5N@EXE_QE_Lê_RE§QLU@lQ@_QE_§;E;E; sur la protection du sol dans la Communauté Européenne. 1_- AGRICULTURE 1 - 1. Réformer d'urgence la.PAC pour prendre en considération les besoins écologiques et satisfaire aux exigences de la protection du sol. Cette réforme doit comprendre : . un encouragement â des systèmes de production moins intensifs en ce qui concerne l'élevage; · . un encouragement à des systèmes de production biologiques et inté- grés par petites unités. et aide financière aux exploitations qui se convertissent à ces méthodes; . une amélioration de la sécurité et de l'efficacité des produits chi- miques utilisés en agriculture par une meilleuro technologie d'utilisa- tion et par l'élimination de certains pesticides dangereux; . l'interdiction des mesures d'aménagement agricole qui endom agent ou détruisent l'infrastructure écologique telles que le remembrement, le drainage, l'irrigation, la destruction de haies et de bocages. Plus particulièrement : . pE§· d'addition de cuivre dans les aliments pour le bétail; . interdiction totale d'un certain nombre de pesticides et d'insec.. ticides,rotamment les pesticides organohalogénés rémanents qui polluent facilement la nappe phréatique, par exemple le dibromure d'éthy1ène . adaptation des pratiques agricoles afin de réduire l'erosion au maximum; · . arrêt im édiat de l'intensification de l'élevage; . définition et mise en oeuvre d'u e politique saine de l'environne- ment, une Politique Commu e de la Forêt à l'intérieur de la Com unauté Européenne, avec u e organisation a propriée et les fonds nécessaires; . augmentation de la surface boisée â l'intérieur de la C.E. et par- ticulièrement dans les pays du Sud, destinée â la protection du sol en même temps qu'â la production du bois. ° ( chlorés et bromés ) Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85
-4- 2 - EROSION Il faut prendre des mesures pour prévenir l'érosion et éviter un écoule- ment trop rapide de l'eau, en particulier dans les parties méridionnales de la Communauté. Les mesures doivent comprendre : - identification et établissement de cartes concernant les sols éro- dables, à brève échéance, dans la Communauté Européenne; - établissement d'u mécanisme de prévention et de remède prévoyant le financement et la formation; _ _ - contrôle de l'efficacité des mesures préventives et curatives. 3 - DEPOTS Les politiques visant à purifier l'air doivent s'efforcer de réduire, de façon radicale les émissions, en particulier celles qui causent de l'aci- dification et/ou l'accumulation de métaux en petites quantités dans le sol. Les mesures doivent comprendre : - introduction obligatoire d'essence sans plomb et de nouveaux véhi- cules capables de fonctionner avec ce carburant, à partir du 1/1/87. Les nouvelles normes pour l'émission de NOx en provenance de voitures, a plicables au 1/1/89,étant de 0,25 NOx/Km à 50 Km/h, 0,309 NOx/Km à 90 Km/h et de 1,09 NOx/Km â 129 Km/h. Renforcement radical des limitations de vitesse. - mise en place, dans u délai de cinq ans de dispositifs de désul- férisation complète pour les grandes u ités de combustion; en méme temps, u e réduction importante des émissions de NOx en employant les moyens techniques les plus adéquats; - établissement de normes pour la qualité de l'air, en ce qui concer- ne le dioxyde d'azote, en mettant l'accent sur les effets sur les plantes; - réduction sévère des émissions de métaux lourds, de poussière et d'autres particules fines en provenance de l'industrie et d'autres sour- ces. 4 - POLLUTION DE LA NAPPE PHREATIQUE La na pe phréatique, la partie solide du sol et les organismes qui y vi- vent, doivent étre considérés comme um seul écosystème. Par conséquent, la protection de la nappe phréatique signifie d'abord la protection de la qualité du sol en tant que tel. Il faut établir des normes de qualité d'u point de vue écologique. En plus, on peut établir des normes pour la protection de la na pe phréatique en tant qu'eau potable. Par conséquent : - les directives de la C.E.E. sur la protection de la nappe phréati- que doivent étre révisées en conséquence; - il faut, en méme temps, revoir l'annexe, particulièrement en ce qui concerne le nitrate, dont l'utilisation abusive doit étre évitée. Lettre du hérisson n° 19 - Mars 85 (ÀL1
-5- 5 - DECHETS Il faut déterminer, étudier, et, le cas échéant, nettoyer les sites,con— taminés, considérés sous l'angle de la santé et de l'environnement. Iso- ler les emplacements contaminés ne peut, en aucun cas, être considéré comme une solution finale. Conformément au principe du "qui pollue, paie", les frais de la mise en valeur et du nettoyage incombent au pollueur, et, s'il n'est pas possible d'identifier celui-ci, les frais doivent étre sup- portés, conjointement, par le gouvernement et l'industrie. La mise au point de techniques de nettoyage a propriées doit être prioritaire. Les politiques concernant les déchets dangereux doivent viser : - à éviter leur production, - à mettre au point des techniques de traitement appropriées, - â éviter au maximum leur dépôt sur le sol. Cette dernière mesure ne doit étre autorisée que quand il n'existe aucu- ne autre solution, quand il n'y a aucu risque de pollution, et quand cela n'entrave pas u traitement ultérieur pour rendre les déchets ino- fensifs. Les efforts pour mettre au point u traitement approprié et suffisant devraient être coordonnés au niveau de la Co unauté. Il faut, également, empêcher les mesures inadéquates, en dehors de la Communauté. Il faut réviser les projets de réglementation de la C.E.E., en matière /égcuts d'utilisation des eaux dÃ/à des fins agricoles. Une telle utilisation doit étre conforme aux normes établies pour la qualité du sol, du point de vue écologique. 6 — AUTRES DEMANDES Nous sommes conscients du fait que ces cinq points ne sont pas exhaustifs et que : - les problèmes du sol liés à son utilisation, - le transport et le stockage des matières premières et d'autres produits, sont également importants, ainsi que la recherche, l'information et la formation dans tous ses aspects. La mise en application du Progra me Méditerranéen de la C.E.E. est essen- tielle pour la protection du sol dans le Sud de l'Europe. Sur les petits exploitants agricoles, les répercussions sociales et éco- nomiques des politiques actuelles, en particulier dans la région méditer- ranéenne, doivent être reconnues. Germaine Ricou, Charles Touzan et Marie-Thérèse Cerezuelle ont participé à cette réunion. Lettre du hérisson n° 19 — Mars 85 25
BIENTOT L’ASSEMBLEE GENERALE PARMI LES FONCTIONS IMPORTANTES DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, IL Y A LES ÉLECTIONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION. LE CONSEIL COMPORTE ZA MEMBRES ELUS A TITRE PERSONNEL. IL EST RENOUVELABLE PAR TIERS TOUS LES ANS. CETTE ANNÉE, 9 POSTES SONT A POURVOIR (8 POUR UN MANDAT DE 3 ANS ET UN POUR UN MANDAT DE 2 ANS). POUR ÉTRE CANDIDAT, IL FAUT ÉTRE MAJEUR ET ADHÉRER A UNE ASSOCIATION MEMBRE DE LA FFSPN. LR L,L ELLES DOIVENT ÉTRE RÉDIGÉES SUR PAPIER BLANC (PAS DE PAPIER A EN—TÈTE D'UNE ASSOCIATION) ET COM- PORTER SUR UNE PAGE RECTO MAXIMUM LA PRÉSENTATION DU CANDIDAT ET DE SES OBJECTIFS. C'EST CE DOCUMENT QUI SERA REPRODUIT ET ENVOYÉ A TOUTES LES ASSOCIATIONS. LES MEMBRES DONT LE MANDAT ARRIVE A ÉCHÉANCE CETTE ANNÉE SONT : J. BENARD, D. DASKE, P. DELACROIX, P. GUY, F. LAPOIX, S. LEBRETON, M. LE DEMEZET, J.P. LE DUC, G. RICOU. APPEL DE PROPOSITIONS POUR LES PRIX CHARDONS ET GENTIANE LES ASSOCIATIONS DÉSIRANT PROPOSER DES CANDIDATS POUR LES PRIX CHARDON ET GENTINE1985 DOIVENT NOUS ENVOYER AVANT LE 10 AVRIL 1985 (DERNIER DELAI) : — UNE FICHE (AU MAXIMUM 1 PAGE) PRESENTANT LE CANDIDAT ET LES RAISON DE CE CHOIX (NE PAS OUB|.IER DE PRÉCISER S'IL S'AGIT D'UN PRIX GENTIANE OU UN PRIX CHARDON), - ÉVENTUELLEMENT, TOUTE PIECE ANNEXE. Lettre du hérisson ¤° 19 - Mars 85 25
Bull. Éml., I984, 1. l5, 2, p. I59-l62 REFLEXIONS AUTOUR D’UN DÉBAT . s L ECOLOGIE FRANCAISE EN QUESTION par P. BLANDIN Erol: Normale Supérieure. 46 rue d' Ulm · 75230 PARIS CEDEX 05 et G. RICOU l.N.R.A., I6 ruc Dufay · 76I00 ROUEN Avertissement L‘écologie française est à un tournant. Deux Missions, traite d‘objets et de phénomènes convenablement repérés, dirigées par M. F. DI CASTRI et M. C. HENRY ont montré parce qu‘ellc en aborde l‘étude avec un équipement concep- l‘état inquiétant de cette discipline dans notre pays et élaboré tuel structuré lui permettant d‘élaborer hypothèses et proto- un certain nombre de propositions susceptibles de redresser coles, parce qu‘enfin elle produit elle-même ses méthodolo- la situation. Le l0 mai l984, MM. DI CASTRI et HENRY gies, tout en sachant aussi emprunter ailleurs les techniques ont présenté les conclusions essentielles de leurs travaux à la aptes à faciliter la résolution des problèmes qu’elle se pose. Société d’Écologie. Plutôt que d‘établir un compte-rendu _ _ _ _ _ ’ _ factuel du débat qui a suivi, nous avons préféré élaborer un II seraIt dune r}IseuX et I,ndI8ne dc traIter ds IIaut I ee0I98Ie texte plus construit. Nous espérons faire écho aussi nette- sous Pretexte qu eIIe auraIt Iesderauts CI une,Ieunesse quI n a ment que possible aux nombreuses interventions dont nous Pas IîaIt ses Preuves- Av e°ntraIre• II Iaut s9uII8ner‘§e quI rend prîmes note, mais ce texte témoigne également de notre pro- PartIeuIIerenIent attrayante nrftre dIseIPI}ne ï sa rraIeIIeur· Lc pre réflexion relative notamment aux rôles que pourrait tenir PIaIsIr (I etre seIentIIIIlue•_een est Pas <I¤1¤¤¤r au tIIurIIeraIre la Société d’Écologie. Ce faisant, nous n’avons d’autre ambi- de_d°8nIes e°nstItues• nIaIs CI ¤¤¤vr¤r dans eette Irange Ineer· · · · · · taine du savoir ou se font et se défont les conce ts, ou toute tion que de contribuer à un debat qui doit tendre à dégager _ _ _ P _ des propositions constructives. Si celui-ci ne se développait IIYP°tIIese est In]nIedIatenIent e°nIr°ntee• n9n pas auf Idees pas, ce serait une preuve supplémentaire des difficultés qu’é· Pree°nçues· nIaIs aux donnees fIe °I?servatIQn ct dc I eXPe‘ prouve notre trop petite communauté scientifique à aller de rInIentatI°n• Ou II est essentIeI·.I0uIssIIet P°ssII>Ie dc Prendre |·avam_ des risques, parce que le droit à l erreur est reconnu. · Les phénomînes écologiques sont en outre un pâs- ' .· · t pour ‘esprit, mais qui n‘est pas encore v rita e- 1 1:Ec©1.oG1E, SCIENCE "°“""" . · · · ment relevé : l emboitement des systèmes écologiques en A niveaux d‘j¤[é ` ` ` °` ` ' gration successifs exige l invention d un cadre conceptuel adapté. Malheureusement cela n‘a pas encore été ossible, et l‘on a sombré dans la triste o osition du réduc- . . , . . R . . . PP . . «`Messieurs les bailleurs de fonds, l écologie, par ses appli- tionmsme et du globalisme : il est hélas plus facile de se livrer cations, sert à quelque chose : noustvous serions reconnais- à des batailles d‘anathèmes que de surmonter ce qui est sans sant du fait, que sensibles à cette réalité, vous ne négligiez pas doute un obstacle épistémologique majeur dans notre disci- totalement notre discipline dans vos choix budgétaires··. Cela pline. suffit : une science n‘a pas à être justifiée, à travers des _ _ _ _ tactiques affines de la mendicité, par ses éventuelles applica- _ Il En est un Second. tiuIvautaI:eCr1IOgIe }1I:)¢‘§I|_¤J\}Sî€ féFëU tions, tion esctence approxtmativetc est avaria i itéintrins que des phénomènes écologiques source naturelle d‘incertitudes L‘écologie est. · · ` · · · · · · qui passent trop facilement pour des imprecisions indignes L‘écologie est une science, ni plus ni moins que l‘astrophy- d`une "_vra_Ie s_°Ienee"· II Iaut renverser Ia PersPeetIve ct mur? sique ou la biologie moléculaire. Cela est vrai et reconnu trer qu II s agIt (I une Pr°PrIete essentIeIIe des 0I?.Iets ee0I08I· depuis longtemps ailleurs, mais une certaine insularité intel- ques- PIeInenIent Purteuse dc sens- en PartIeuIIer dans une lectuelle a empêché la communauté scientifique française de PersPeetIve ev°IutI°nnIste· s‘en apercevoir. , . . . . L écologie enfin doit affirmer son identité non plus par Les écologues doivent-ils s‘excuser humblement, en avou- un frileux repli sur, soi, accompagné des symptômes de la ant que leur science est jeune encore, et que ses_«faiblesses·· maladie de la persécution, mais au contraire en mettant en disparaîtront à la maturité ? Non, car, en réalité, être une évidence les champs où elle interagit avec d’autres disci- science, ce n‘est pas avoir atteint un certain état de «perfec- plines, comme la génétique, la biologie évolutive et même, tion··, le savoir risquant alors de devenir dogme. Ce qui car cela est réel, la biologie moléculaire. La Section 32 du caractérise une science, c’est un certain type de démarche C.N.R.S., telle qu‘elle a été conçue, peut y contribuer, si elle cognitive, appliquée un certailn champ du réel. Aussi l‘éco- sait éviter les luttes de clans qu‘exacerbe la pénurie de postes logie est-elle une science, indiscutablement, parce qu’elle et de crédits.
L‘ÉCOLOGIE FRANCAISE EN QUESTION 2' LE CONTINUUM DE L•ÉCOLOGIE auraient pu permettre aux scientifiques de slinsérer davan- tage dans la societe et d y devenir des partenaires efficaces. Il eut. fallu ptoucttcelalqulils soient cnpables de participer à des Affirmer la réalité de l’écoIogie comme science ne doit zîàoâzzsogg ";ê"§îcî::x(g;c CS des Systèmes de forma' surtout pas être prétexte à bâtir une tour d‘ivoire, ou à P P P ‘ multiplier les fossés autour de celles, qui hélas, existent déjà. Il se trouve que les objets de I écologie sont des compo- 3' LES HOMMES ET LES MENTALITÉS santes majeures de notre environnement quotidien, dont nous modelons, volontairement ou non, les structures et les l%'}‘§ÉIîll'ÀîiL`Ã'L'ÉslÈ.S§c§l?à’X§ê‘ȧ·‘Ãî.îl}É’,'À‘Ã'ëîc‘Ãî."flL'lî,'ZÉrè régédjggggçggljayajgggvggSçangggçnfjgagg Qâfgguî P°"°"‘ '°S,?°'°""l'q““ · "?"'S "°l" °" '“ ?“'°"d'° · française. Pour une large part, ris resultent aune malsaine pour que l ecologie leur Iounisse des bases rationnelles pour d mimi nc dc O mation Si le C N R S a cu le mé .t concevoir leurs actions et des outils pour agir, çizpuis É créat£mPdc la gcction Z6, ac- recruter quckïtlgg Les Missions DI CASTRI et HENRY ont souligné le jeunes chercheurs, cela reste très insuffisant.Comme I‘a bien caractère notoirement dépassé de I‘opposition écologie fon- montre I‘exposé de M. DI CASTRI, la situation est devenue damentale - écologie appliquée. Les débats du l0 mai I984 sca-ndaleusement paradoxale : alors que I‘écologie a cette ont montré que ce vieux démon n‘est pas encore exorcisé. Les fraicheur dont nous avons évoqué le caractère stimulant, la deux Missions insistent sur la réalité du continuum qui lie les communauté scientifique est engagée sur la voie de la sénilité recherches les plus théoriques aux travaux les plus finalisés. et de la stérilite. La cçnvlcmîn se gcncmhsc quc mchcrchcb fondamçmalcs ct Si certains laboratoires arrivent, par le biais de contrats et appliquees se fecondent mutuellement. Il est clair que le , . . _ . . . · . · le truchement d associations, à maintenir une «popuIation·· progrès dans le domaine fondamental peut dynamiser celui · · . . . . . . . . . dejeunes, la précarite de la situation ne cree pas les meilleures des apphcat'°'lS’ Fandm que les ploblêmcs aëordcs en conditions de fertilité scientifique Les vocations brisées recherche appliquee peuvent conduire a des decouvertes .· · . ' . ,. I . d,Ordrc fondamental et à rélabomtion de concepts nou parce qu il faut bien aller ailleurs gagner sa vie, I impossibi- ` lité d‘approfondir des recherches prometteuses, I‘abandon veaux avant même d‘avoir pu publier, tout cela constitue un inad- Dans cette perspective, il est indispensable de faire appa- mlsslble gachus, alimenté parlle flux stochastique des contrats raître le caractère innovateur de I‘écoIogie, qui peut apporter qul sont al0rs, plus quejamais, des alibis tant pour les labora- des solutions nouvelles et économiquement satisfaisantes à toires que pour les bailleurs de fonds. dîéïï`à'$£‘ë'Ãîl?L‘$"lî"2.îÉ.‘É.,"'ll‘§‘î,%î"L°,§‘§gsi "§î,';'î,‘î,°,‘§},î§; _~«»m¤r« de qui partent des ·abm.Ol,.,, tm,. dg q · ’ ,'. . '.g _ s`insérer dans le circuit des professions «appliquées·· et se p:1î::nn?:!X°êz;nî!?;§tig:îlistîîgloggéâïgahuI tmp wuvcm battent alors pour se faire reconnaitre comme «ingénieurs P _ P I I` t ccologuesg. Quelle que‘soit lèopportunitérde mettre en avant En France, le continuum de l‘ecologie n‘est pas vraiment cc_titre,qui ne fait pasI·unanimite(l histoirejugera), il est un concrétisé, et ce pour deux raisons. Il a tout d‘abord manqué fait que ces hommes existent, travailIent... et ne suffisent pas à I‘écologie française le courage à la fois de développer les à la tâche. Il serait inconcevable que la communauté universi- recherches d‘ordre théorique et de fournir aux professionnels talregul les a formes les rejette sous prétexte—' «d‘impureté··, de l‘écoIogie appliquée les moyens conceptuels et techniques alors qu’ils ont sans cesse besoin d‘accéder à un savoir actua- dont ils ont besoin : comme l‘a fortement souligné M, DI lise, de disposer de technologies plus élaborées, d‘un vérita- CASTRI, I‘écologie française est particulièrement faible aux ble genie ecologique que la recherche devrait produire en deux entrémités du continuum. En second lieu, certaines totale concertation avec eux. articulations indispensables n ont pas ete réaltlsees, large- pour une large pan, et sans que cola Iuisoit propre, I,écO_ mem parce que "I cstabhshmcm" Scœmmquc n A pas voulu lo ie I`ran aise se heurte à des roblèmes dont les racines s nt ou su prendre ses respohsabilitésl vis-à-vis de ce qu‘il est _.| ghcrchcî dèmg les mcmamëg O convenu d‘appeler la demande sociale... eeei non sans hypo- ‘ ’ ` " crisie, car bien des laboratoires n‘ont pas hésité, pour survi- Corporatisme, territorialité, vraies querelles pseudo-scien- vre, à accepter des contrats de recherche appliquée dont les tiI'iques, batailles de clans ou de personnes à coup de déni- effets «dispersants·· et «destabilisateurs·· ne sont que trop grements ou de condamnations péremptoires : autant de connus. réalités dans le cadre desquelles bien des prix d‘exceIIence Comme cela a été justement rappelé le I0 mai I984, la loi f’r‘à“'1fàî$;;’g§ g!îc§:2cîâ'SIIcî1St gëîèsqugucîcâgîïlïâcîtpaâ de Programmation de la Recherche oblige désormais à tra- P · · . ‘ . P P . . J . C · . . . . . . postes de responsabilite, creent des conditions ro ices au P P vailler de façon; equilibree et concertee tout au long du dévclo cmcm dqmccom émion malsainvcombicn ¤.Om_ continuum de l‘écoIogie. Ceci implique notamment que l‘on ·I · PP · · d · . pr àl I · · d contrôle deuxtendances qui contribuent à la marginalisation ' êjamms icvc C yon F app Iqucr cur pm H C plmmpç C . . I . . (rause ? N en est-il point qui allouent davantage d énergie à de la rcchcrchc °°°|°g'qU°' La .prcm'Èrc CS}. celle qu" en cette compétition qu‘au travail de recherche et d‘enseigne- recherche fondamentale, voudrait que l on n etudie que des mem ., écosystèmes exempts de touteintervention humaine.·Ceci est " certes important., mais il njest pas moins utile d‘anaIyser des L‘améIioration du fonctionnement de notre communauté écosystèmes moins exceptionnels, artificialisés à des degrés scientifique, si elle suppose évidemment des changements de divers. La deuxième est celle qui, en recherche finalisée, met contexte (reconnaissance de I‘écologie comme science, ac- l‘accent sur l‘étude des zones marginales, franges abandon- croissement significatif des moyens, redressement démogra- nées de Ijespace rural. Certes, on ne peut négliger d‘en tenter phique), implique aussi et peut-être davantage des change- la réhabilitation écologique et soctale, mais il est tout aussi ments de mentalité : M. DI CASTRI n‘a pas hésité à dire qu’iI essentiel d‘etudier les écosystèmes intensément utiIisés,ainsi s‘agissait là d‘une nécessité plus grande encore que celle que Iîs systèmes urbains, notamment dans leurs interactions d‘accroître les moyens. A nos yeux les efforts pourraient au avec es espaces qui es entourent. moins porter sur les points suivants: Des problématiques existent ainsi, où interfèrent appro- — qu‘aucun individu ou groupe ne se comporte en pro- ches écologiques et approches socio-économiques. Elles priétaire d‘un champ scientifique particulier, car les domai-
ir ' ' • L`ÉC()I.OGIE FRANCAISI: EN QUESTION nes réservés favorisent la sclérose ; habillage numérique suffit à faire une science ou qu‘écrire _ que chacun se refuse à hiérarchiser en termes de une équation c‘est nécessairenientsfaire de la théoriesCe qu‘il i d,. i. .i i S dn., t b h d i,. i . _ faut surtout montrer, c est qu en ecologie comme ailleurs la va CIII· III CIC ‘ C I CICII CS ICIIC CS C CCC CgIC · recherche fonctionne selon la trilogie «hypothèse-protocole — que chacun prenne conscience de la réalité du conti- · I¤îCFPFCI¤îI0¤ (ICS rêS¤|¤¤tS··· IIIIIIIII CC I CCC.I°gIC· C CII ICCCIIIICISSC PCIIIC pICIIaIIIC.CI ICS' Enfin, il ne faut surtout pas évacuer la dimension natura- PCCIC CCIIIII I}.III IICVIIIIICIII CIII C ÉIIIIICS ÃICIIIIF du CCIIIIIIIIIIIII liste del‘écologie. Après tout,cette science n‘a-t-elle pas pour CCC IIIh‘· I ·CIII CII PCIIICII ICI. CVIICI CCS CC CSPIIIS I°III.C objectif majeur de connaître le patrimoine naturel, d‘en IIICICIC ÃSCIICII CIIIICCCCICÈIC ICIICCmCIIIIIIC· CCCICSIC appII' comprendre les fonctionnements, la diversité et l‘évolution, CIICC CI.CCCICgIC IIIICIICCC · C CSI CII CCIIIICIIC Im SCIIIIIIICIII CC d‘en assurer la gestion ? Ne serait-ce que pour cette raison, les SCIICCIIIC CII II ICIII CCI'CICppCI‘ filières de formation à l‘écologie ont pour devoir de valoriser la systématique, à la fois comme science et comme outil (ici 4s LA FORMATION DES PRQFESSIONNELS encore exisste un continuum·qu‘il serait désastreux de briser). DU CONTINUUM DE L'ECOLOGIE s La procedure d habilitation desTroisiè'mes Cycles qui va etre mise en oeuvre en l985 constitue un defi pour les D.E.A. d‘éeologie.àLeur image de marque est à redresser, tant en _ · · . _ _ · France u‘ l‘étran er: M. DI CASTRI asouli né ue même . II ICIII CICIIC IIIIC CIICIICCI CC IIICIIICIIIC IZSI PCCSIIIIC C ICIII dans de? pays francgophones, les meilleurs étuâang ont ten- age, et tout doit etre fait pour que chacun evolue de la façon d n e à euieuivie lente ei des d.ee io ie ailleurs U.en la plus constructive possible. Pourtant la structure démogra- FC C P ` II C g C phique de notre communauté étant ce qu‘elle est, il serait ICIICC imprudent de ne compter que sur ses membres pour que les L‘objectif premier étant évidemment de former des gens changements nécessaires aient lieu. C‘est au travers de la capables de devenir opérationnels soit en recherche fonda- f`ormation de ceux qui en assureront le renouvellement qu‘il mentale, soit dans les domaines d‘application, le problème se faut agir. L‘enjeu est considérable et un vrai débat d‘idées est pose de l‘équilibre entre formation générale et spécialisatjon, indispensable. Faute de temps,il n‘a été qu‘ébauché au cours surtout si celle-ci doit répondre à des besoins régionaux de la réunion du I0 mai I984. particuliers. I.es solutions seront d‘auisant plus faciles à trou- ·_ _ . ._ , _ . _ . I ._ . ver ue les étudiants auront été mieux ormés avant le D.E.A. ICS pIIIIII'IâI‘IIIICCàICI C?CCI%iIII'mCIIâ IIiIIIçC;I‘ ICIII CCS CCIIX Parqailleurs, la pratique des applications de l‘écologie sup- CIII CIIICIII CCC CCS C C Cmp C · CCC CCIC CI C SCC pose une capacité certaine à travailler en interdisciplinarité. ÉIJPIIIICCIICIIC SIIIVCIII CC IC VCIC CCS CCCICS CC CCIIC CCS Comment réaliser une bonne sensibilisation, sinon prépara- IIIVCISIICC i tion, aux tâches interdisciplinaires ? Suffit-il de le tenter au Telles qu‘elles sont, les Ecoles ne peuvent fabriquer des niveau du D.E.A.,ou nc faut-il pas, là aussi,que la formation «ingénieurs écologues··. Il serait dangereux que se prétendent en Deuxième Cycle ait posé les premiers jalons ? §'îIî‘»§°i,I'àiÉSiIfÈ,`î.'Si$îTSiîIȤ‘î.`êE.‘§,‘îÉ"Ã.`I'LZZ‘l‘É.°ïÃiZ‘u‘lT'à’Àî E¤*î···.L`ꤤ*¤g*= ns ¤=~·* S‘=*¤¤f=··<*~= S¢¤'€m=¤* des C penis et Chaussées qui a assisté à quelques Senânaiiee Le amphitheatres et les bibliothèques. Les stations_deterrain_ont formation à l’écologie et ses applications est une formation en IIIIICIC CCIICIIIICI C·I·CIICI` CCI CIICS PCIIIICIII CCIISIIIIICI CCC IICIIX Soi Ceci dit ii fam evidemment developper dans chaque privilegiés_d· experimentation et de demonstration. L amelio- . ‘ ‘ . . . . . . . ration de filières de formation, à tous les niveaux, passe donc ecole concernee une sensibilisation bien faite: M. HENRY y aussi _" ie deveio emem des Stations existantes et _ em_ IIISISIC CCIIS SCC ICPPCIL on Pegpérer ? — pIIIIle renforcement de leur réseau. P Dans ce même rapport, l‘accent est mis sur le rôle essentiel des Diplômes d`Etudes approfondies (D.E.A.), qui devraient constituer un passage quasi-obligatoire pour tous les futurs 5. LA FORMATION DU CITOYEN professionnels du continuum. Cela devrait favoriser le res- pect mutuel et la solidarité souhaités. _ . . . . Une certaine connaissance des réalités écologiques est CCC'! CCpCIICIIIII‘ SCIIICVCICIII IC.pI°bICmC CCS IIIICICS III"` indispensable pour des citoyens responsables qui, par leurs VCISIICIICS CC ICIIIICIICII C .I CCCICgIC‘ CCI CC .CIII PCIII SC ICIIC actions individuelles ct collectives, interfèrent avec les pro- IIIIIIS ICS D‘E'C"‘ la PCSSIICIIIIC CICII CIIICIICICS .IC CIICIIIC‘ ecssus naturels. L‘écologie, science d‘un patrimoine naturel IZCIIIIIIC IC C'Cm‘IIICI' M' DI çACiIIRI· ICIII_ CCI‘I. CpCIIC_CC I‘I qui est un bien commun,eonstitue donc un apport essentiel à formation anterieurc des etudiants. A ne sujet, plusieurs redneaiion civique Cela justine que par des moyens oeda_ PCIIIIS IIIIPCIICIIIII CCI CIC SCIIICVCS IC IC maI‘ gogiques appropriés, cette discipline', ses concepts, ses Le constat a d‘abord été fait de ce qu‘il faut bien appeler le mC\h0(ICS SOICPI fC[\(IUS CCCCSSIIPICS à CIICQUC CICPC (IC la caractère souvent minable des moyens mis à la disposition I0fm¤I|0¤ (ICS |¤V|(I|V|(IUS· CCS CIISCICIICIIICIIIS.CICCCICEIC: Matériels IIISIIIIISIIIIICCI CC En outre, I‘écologie est une discipline particulièrement piètre qualite, credits d excursion et de stages squelettiques, apte à former à pobseivation à panaiyee raisonnée et plus rareté des stations de terrain et misère de leurs moyens généralcrncnn à réiudc méinodjqne des objets ct pheno- CCIIIIIIIIICIII `ISCIISTCIIIICI" ICC CIIICIIIIIIC CCIII IIICIICCIIIIIICC mènes. Ancrée dans le concret, elle est de ce f`ait indiscuta- gIIC.IC ICC PIIIC bCIII.IIII_IIÈ II CIIBIICCI CCIIII IIIIC VCIC PIa°é° CCIIS blemcnt plus formatrice pour les enfants que ne peuvent IC SIBIIC CC I‘I mCCICI'IIIC· l‘être des disciplines où l‘abstraction intervient fortement, Ce manque d‘attractivité résulte aussi de f‘image de «faible PCFCC (IUC ICS OIZICIS S(>m_aI0(S m(>'¤S a(fCCS$'IZIC$· I~Ia[‘aIY$C scientificité» de l`écologic, qui nc serait qu‘une forme pgen- des interdépendances visibles entre des etres vivants, l expé- do-moderne des bonnes vieilles sciences naturelles d‘antan. r¤m¤¤t¤\¤¤¤ SU? ICUT (ICPC¤(Ia¤CC V|S·à·V|S (ICS Ca'aCICÈ'SI" Faut-il donc injecter à fortes doses du «quantitatif» et de la QUCS_ mCSUFab_ICS_(IU QIIIICU p¤¤y¤¤§ CC(IamCmC¤I 'm'CUX «ieehnieite·· pour Offrir enfin nne image geyjenge 7 Lg debat ouvrir les esprits a la demarche scientifique que la presenta- est ouvert. tion sur des images-concepts des subtilités moléculaires du ll est clair en tout cas que la reconnaissance parla commu- programme CCCCIICUC nauté scientifique toute entière de l‘écologie comme science Ceci dit, il ne faut pas attendre d‘avoir enfin formé correc- facilitera les choses. Ceci dit, il ne faut pas croire qu‘un tement les enfants d‘aujourd‘hui —ou même seulement de 29
L‘ÉCOLOGIE FRANCAISE EN QUESTION demain, si l‘on tarde encore à prendre les mesures qui s‘impo- plus pragmatiques proposées par la Mission Henry facilite- sent. C‘est ici et maintenant que se posent les problémes de ront-elles au contraire ces changements. La réflexion doit se gestion de l‘environnement, problémes qui sont entre les poursuivre, avec un cadre obligé, celui de la loi sur la mains d‘hommes qui n‘y ont pas été préparés. Si tous les décentralisation. moyens qu‘offrent les médias doivent être utilisés pour informer et sensibiliser, il faut aussi et surtout faire porter les _ efforts dans deux directions : 7, LES RQLES DE LA — la formation continue, en particulier pour les respon- SOCIETE D’ECOLOGIE sables et les personnels des collectivités ;_l‘enjeu est considé- ïîzlge, avec la mise en application dela loi sur la decentralisa Mge)? un eepelque M. DI CASTRI adresse à notre Société. ' · _ e ' _ e _que es instances officielles, elle. peut favoriser les — la mediation, operee par des professionnels en vue dela evolutions sans lesquelles l‘écologie finirait dans la margina- solution de problémes concrets : on ne saurait trop souligner lité et la déconsidération. le rôle formateur que joue une démarche de médiation en L S .. . d . d, b d . . . créant la rencontre, l‘écoute et la compréhension réciproque ré al qcicic ïii tout ii Or <2¤¤U·•>U=ràf==1T=SRv¤·T qiic entre partenaires porteurs de savoirs et de projets distincts. co Ogic est R ciiiîmciii imc S°'c"°c· au-'°.iiid,i?ii'· Eiic disî pose pour ce faire d un instrument, le Bulletin d Ecologie, qui doit être, par_mi_d‘autres, une revue scientifique incontestée. E LES STRUCTURES ..*îiL°.;'8;L.î:‘§âLiL‘;','â;'Z;°..?.;ï,'.î;l;îï4El'Fëtëâàfîââiïëâïëëz toutes activités qui doivent couvrir le continuum de l‘écolo- La mégalomanie institutionnelle existe. La soifdu pouvoir gm _ _ aussi. Le risque est donc grand de voir des hommes investir _ QCS ¤Cî|Q¤S C0¤_I0i¤l€S ¤V€€ les représentants d`8UtreS diS- leur énergie et l‘argent du contribuable dans la création de ¢¤P|¤¤ES </Ent mettre cn relief les lisières communes, qui maëroorganismess coûteux où I‘on regroupera des gens POUff8Ie¤î être de fertiles zones d`interactions, lieux d‘une comme I‘on accumule des objets dans une vitrine, Il vaudrait forte productivité scientifique, mieux investir intelligence et crédits dantsrla vivification de La realite du continuum doit aussi être manifestée par le cciiiiics qui ne demandent qiiià devenir C i°a°cS' composition des membres dela Société Celle-ci ne peut plus C‘est là tout le probléme de la notion de «masse critique··. Se €0¤îe!}tef de ¤`être qu‘une « Société savante» où l‘on devi- Trop dispersés, vivotant dans l‘isolement avec des crédits Sefâiî I0l¤ des bfUilS du monde Z la gestion écologique de épisodiques, nombre d‘écologues français sont voués à l‘inef- CclU|·€| WQUICN la diffusion du SHVOÈF. le dialogue Cfêâteur ficacité. Il faut indiscutablement que des liaisons, des coopé- €¤îf€ ··f0¤d¤m€¤î8lîSî€S·· et «pr3tiCie¤S··· 'ai'°"S· des debats d 'diÉ°S• imc iaiioiiaiiiaiioii des iiiiiiii.°°' La Société peut aussijouer un grand rôle dans les décisions ments et des moyens soient rendus possibles. Une décision mlativeeàmueles mblèmee def rmeti n e ete H I. d céleste concentrant ce qui ne l‘était pas dans tel ou tel lieu qui reflexion et de mpoeition Où tm; le sete ii·re ii C tint C n‘existe pas encore résoudra-t-elle le problème ? Atteinte, rencontrer Sangeoïmaimee Sp nai Spciiv ii Sc sinon dépassée, une masse critique peut exploser, surtout si, ` les mentalités étant ce qu‘elles sont, les atomes ne sont pas Enfin — mais n‘est-il pas trop tard ? — la Société devrait spécialement crochus. être présente dans les Régions, où ses membres devraient Faute de temps, les débats du l0 mai n‘ont pu s‘engager sur ggiêzoiëfgâî ügnsëîëîîâieinâcivcîii en tiiàifi qiéc icis paitiiâiii les questions de structure. M. HENRY a présenté les solu- mmeuî eawrelep C ges ion C amciiagcmcii CS tions envisagées par sa Mission (voir son texte dans ce ' numéro). M. DI CASTRI a rappelé que sa Mission avait D‘une façon générale, la Société d‘Écologie se doit d‘être la quant à elle raisonné dans le cadrc des structures existantes, picmière dans les efforts à accomplir pour changer les menta- la Mission Henry étant plus spécialement conviée à réfléchir lités :puisse-t-ellclne point devenir un autre enjeu·pour des sur l‘opportunité de nouvelles structures. ll est clair que la batailles inutiles, mais, au contraire,lelieu de ces vrais débats création d’Instituts coûteux, sinon prestigieux, ne changera qui caractérisent non pas la maturité d`une science, mais celle rien si les mentalités ne changent pas. Peut-être les solutions des scientifiques. La lettre du Hérisson est la publication- bimensuelle de la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l'0ffice des Nouvelles Internationales. Directeur de .la publication : Y. BENASSI Rédaction : F.!-`.S.P .N - S7, rue C ttvler - 75231 PARIS Cédex 05 Impression : OFFICE DES NOUVELL ES INTERNATIONALES 8, Villa des Fleurs 92409 COURBEVOIE 50 I.