La lettre du hérisson - 1985 - 36
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L A L E 'E T R E
     
· BIMENSUEL N°36 1 JAN C6  
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S 0 M M A I R E
EDITORIAL ................................................. P. 3
FAUNE : DOSSIER RHINOCEROS .............................. P. 4/7 i
LES CHAUVES—SOURIS .· UTILES MAIS PERSECUTEES P. 7
LA CHASSE A LA BALEINE CONTINUE ............. P. 7
CHASSE .· LE DROIT DE NON CHASSE ....................... P. 8
LEGISLATION : DECRET N° 85- 1189 (8.11.85) .............. P. 8
AMENAGEMENTS : AMENAGEMENT DU BASSIN DE LA LOIRE... P. 9
T. G. V. EST .·............................ P. 9
HAIIE DE LOISIRS AUX ANTI LIIES ........ P. 10
PROJET DE COMPLEXE 7'()llI1’ISTJQl/E
DE ST VIATRE .......................... P. 11
INSTITUTIONS : BUDGET-ENVIRONNEMENT—REPONSE DU
GROUPE SOCIALISTE ..................... P. 11
VIE ASSOCIATIVE : BILAN D'ACTIVITES DU CNVA ........ P. 12
STAGES .................................................. P. 13
EN BREF ..................·.............................. P. 13/14
EUROPE : BON POUR L'EXPORTATION (suite) .............. P. 15
JEU CONCOURS : CONNAISSEZ—VOUS LES ESPECES PROTEGEES
RESULTATS ............................... P. 15/18
La Lettre du Hérisson est la publication bimensuelle de la Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l'0fflce dea
Nouvelles Internationales. _
Directeur de la publication : Y. BENASSI
Rédaction : FFSPN - 57. rue Cuvier- 75231 PARIS Cédex 05
Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES
8, villa des Fleurs - 92400 COURBEVOIE

L .
EDITORIAL
ON LIQUIDE
FIN D'ANNEE, MAIS AUSSI DÉBUT DE LA FIN D'UNE LÉGISLATURE ET QUI SAIT, DÉBUT DE LA FIN D'UNE
MALDRITE.
MEME SI LE RESULTAT DES ÉLECTIONS DE MARS 1986 GARDE TOUT SON MYSTERE, ON COMMENCE À ENTREVOIR LA
"GRANDE BRADERIE AVANT CESSATION D'ACTIVI`IE" ET IL FAUT FAIRE VITE, IL NE RESTE PLUS QUE 3 MOIS I
CES DERNIÈRES ANNEES, ON NOUS A LDUE L'AN DU "PLUS DE DEMOCRATIE". ASSOCIER LE PUBLIC AUX GRANDES
DECISIONS. VOILÀ DE QUOI NOUS RELDUIR. UNE LOI SUR LES ENQUETES PUBLIQUES. UN PROGRES INCONTESTABLE
DISENT LES OPTIMISTES. CE PROGRES AURAIT PU ETRE PLUS IMPORTANT DISENT LES PESSIMISTES.
SANS ENTAMER LE DEBAT DE LA BOUTEI|J.E À MOITIE VIDE OU À MOITIE PLEINE, SANS CHERCHER À SAVOIR SI
UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L'AURAS, ON PEUT CONSTATER:
· EN OCTOBRE, LA PREMIÈRE ENQUETE PUBLIQUE NOUVEAU REGIME, CE|J.E DU PONT DE L'ILE DE RE CONNAIT UNE
SURPRISE : DES TRAVAUX COMMENCENT AVANT LA FIN DE L'ENQUETE;
· EN OCTOBRE, ON COMMENCE À CONSULTER SUR UN PROLET DE BASE DE LOISIRS À ST VIATRE A|.ORS QUE L'ON
SAIT PERTINEMMENT QU'UN SITE DE VALEUR EUROPEENNE SERA DETRUIT,
· EN NOVEMBRE, PARAIT UN ARRETE EVOQUANT DES TRAVAUX SUR POINTE GEOLOGIE, EN TERRE ADELIE ALORS
Q'UN ECRIT AVAIT ANNONCE LA CONSULTATION DES ASSOCIATIONS ET DES SCIENTIFIQUES. L'ELYSEE NOUS AFFIR·
ME QU'AUCUN FEU VERT N'A ETE DONNE (TIENS, AU FAIT, ON ATIEND TOULDURS LA CONFIRMATION ECRITE)
MAIS COMMENT SAVOIR CE QUI SE PASSE LÀ·BAS ?
· EN DECEMBRE,· APRÈS UNE LUTIE FEROCE ENTRE LE PRESIDENT DU CONSEIL REGIONAL ET LE PREMIER MINISTRE,
CE DERNIER ANNONCE LA SIGNATURE D'UN CONTRAT POUR DEVELOPPER UN DYSNEYLAND À MARNE·LA—VALLEE.
ETUDES D'IMPACT? NÉANT. ENQUETE PUB.IQUE? UN VERRA PLUS TARD (UN LDURNAL DE GAUCHE QUALIFIE ME·
ME cETIE NECESSITE DE DETAIL SAVOUREUXI)
· EN DEcEMBRE. ON APPREND QU'UN VASTE PROGRAMME D'AMENAGEMENT DE LA LOIRE (BARRAGES, ENDIGAGES,
NAVIGABILITE) VA ETRE APPROuvE. ETUDES D'IMPACT ? NEANT. ENQUETE PUBLIQUE ? ON VERRA PLUS TARD.
· EN DECEMBRE, EDF ANNONCE LA CREAT’ION D'UNE NOUVE|J.E CENTRALE NUCLEAIRE DANS LE FINISTERE. ETUDE
D'IMPACT? CE SERA FAIT! ENQUETE PUBLIQUE? IL Y EN AURA UNE, C'EST PROMIS.
· EN DECEMBRE, ON CONVOQUE LE CONSEIL NATIONAL DE LA CHASSE EN IO ·.DURS POUR EXAMINER LA CREATION
D'UN CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA FAUNE SAUVAGE. CONCERTATION ? M. COLIN vous A CONSULTE PENDANT
UN AN SUR LA CHASSE, C'EST LA MEME CHOSE.
· EN JANVIER, ON CONVOQUE LE CONSEIL NATIONAL DE PROTECTION DE LA NATURE. CONCERTATION? MEME REPONSE
QUE CI·DESSUS ET PUIS DE QUOI SE PLAINT·ON, ON NOUS CONSULTE.-IOUT LAISSE PREVOIR QUE CES 3 PROCHAINS
MOIS N'ONT PAS FINI DE NOUS RESERVER DE DESAGREABLES SURPRISES. LES DERNIERS ARBITRAGES VONT ETRE
RENDus A TOUTE VITESSE, SANS REFLÉCHIR EN RJNCTION DIUN SUPPOSE INTERET ELECTORAL.
CONCERTATION ? DEMOCRATIE ? SAUVEGARDE DU PATRIMOINE NATUREL. CE N'EST PLUS L'HEURE, IL Y A URGENCE
ALORS ON LIQUIDE.
ET NOUS? (.IU'ALLONS·NOUS FAIRE? NOTRE SEULE CHANCE, S'IL Y EN A UNE, C'EST DE NOUS MOBILISER, DE
TAIRE NOS QUERE|J.ES INTERNES ET DE FAIRE FRONT UNI FACE AUX DILAPIDEURS DU CAPITAL NATURE. IL FAUT
PROFITER DE CETIE PERIODE ELECTORALE NON POUR SE DEFENDRE, MAIS POUR ATTAQUER ET FAIRE COMPRENDRE Ã
NOS POLITIQUES LA VALEUR DE NOS IDEES.
UNITE, EFFICACITE, CE SONT, LE CROIS, LES 2 VOEUX QU'IL FAUT FORMUI.ER POUR NOTRE FEDERATION EN 1986.
J.P. LE DUC
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv. 36 3

· F
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  9, FAUNE
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•~=·· ·%?·g`l£·*
"" LE COMMERCE DE LA CORNE DE RHINDCERDS
LES CORNES DE L'ANTlLOPE SATGA PERMETlRONT·EU.ES DE SAUVER LE RHINOCÉROS ?
ESMOND BRADLEY MARTIN EST L'AUTEUR DU LIVRE "RUN RHINO RUN" QUI TRAITE DES PROBLEMES DE
SURVIE DU RHINOCEROS. IL EST EGALEMENT CHARGE D'ETUDIER, DANS LE CADRE D'UN CONTRAT UICN/
WWF LES TENDANCES DU COMMERCE DE LA CORNE DE RIIINOCEROS EN ASIE.
NOUS PRESENTONS CT—APRES L'INTERVIEW FORT INTERESSANTE DE LUI, FAITE PAR RAISA SCRIABINE ,
DIRECTRICE DES AFFAIRES PUBLIQUES DE L'UICN.
·-Quel est l'état du rhinocéros en Afrique. ‘©ue pensez-vous de l'élevage de rhinocéros en
uujourd'hui '7 captivité ?
lin Afrique, cc n'c·sl pas très clair. l’arl`ois, |.c rhinocéros blanc vl Iv rhinocéros indien se
les rhinocéros sont très bien gérés commc au reproduisent assez bien en captivité. Dans des
Malawi, au Swaziland et au Cameroun. Dans conditions optimales, leur taux de reproduction
d'autres pays, la gestion laisse fortement à s'élève à lO%, ce qui est excellent. En revanche
désirer. Beaucoup de populations sont extermi— le rhinocéros noir ne se reproduit bien ni en
nées rapidement. ll n'y en a peut- être plus au captivité, ni en liberté.
Tchad et en Ouganda. En Somalie, ils sont sou-
mis à rude épreuve et ,on m'a dit que le bra— Ad
connage est intensif en Angola. Environ 10% des ’ ·——/ el "
rhinocéros du désert ont été tués en 198l. [  
/0::-    nx
-Pouvez-vous citcr des pays ou le braconnage a ig   I 
été effectivcmcnl cnrayô ?  _  9 I    
]'étais au Népal en janvier 1982. Le Parc Natio-
nal de Chitwan a la volonté de protéger le rhi-
nocér0S· Cinq Cenis militaires servent Comme Sar' ·•Le commerce des produits du rhinocéros est très
diens du Pare et auCun animal nia ete tue de- lucratif. Des gouvernements sont-ils impliqués?
puis l976.
C'est plus fréquent avec l'ivoire qu'avec la cor-
’Que Peut·on faire Pour ameliorer la lutte Contre ne de rhinocéros parce que dans la plupart des
le bl‘âCOnnëge ? pays d'I\frique, la vente de la corne est illéga-
le. La corruption intcrvient dans le processus
Premièrement, il faut davantage de personnel d·exportaüon_ si yon coupe yivoire en petits
de terrain- Ensulte· il faut Cloturer atltl de morceaux, on en réduit généralement la valeur,
mieux protéger les animaux. En Afrique de l'Est si yon coupe la corne, ce n·est pas le cas_ En
les seules PoPulation$ C liabrl se tr°uVetlt dans outre, il est plus facile de tuer un rhinocéros
les zones privées et Cloturees· et, comme on peut couper la corne en petits frag-
` ments, il est plus facile de l'exporter en contre-
—Les clôtures empêchent-elles réellement les bra— pande_ Beaucoup de gens sont meme incapables
conniers de passer ? d'identifier la corne.
Non, pas en elles-mêmes. Une clôture électrique ..^ quoi Sert la corne de rhinocéros?
est dissuasive. La zone longeant la clôture est
dégagée de manière que l'on Puisse rCPerer Depuis I979. jc suis consultant de l'lllCN et du
aisémenl des brcclws dans le grillage on des ww].- à ce Sujet. Environ 60% des cornes dc rhino
empreintes de pas. l.es clôtures reviennent cher, ceros vont aujourd·hui_ au Yémen du Nord Où
mais au l(en)'a· on a choisi Cette solution- Ce elleS servent à fabriquer des manches de dagues
n'est pas la clôture qui importe mais le fait (le gouvernement du Yémen vient de décréter une
€lu'on Puisse dégager le terrain en·tleCa· Si interdiction totale des importations de cornes
q¤€lq¤'¤¤ CouPe la Cloture Pour entrer· il sorti" de rhinocéros africains menacés). Le reste part
ra aussi Par la ce qui restreint ses Possibilis pour l'Asie de l'Est ou la corne entre dans les
tés. préparations pharmaceutiques (environ 95% ser-
Lettre du hérisson n° 36 - ]anv.86 A

B I
[ SUITE I
vent d'antiP)'reti<1ue)· En general. on procède Le malade dépend du médecin. Si celui-ci dit
ainsi i on Prend la corne et· aVeC un morceau "bien sûr, la corne de rhinocéros est importante
de verre. on en fait de fines lamelles- Chez soi. mais celle du saïga l'est également et elle est
on la fait bouillir. comme on prepare du the- bien moins cnere·· l'idée fera son chemin. Cer-
Il Sllffit CI'\SUl[C de boire cette `pOt`lOI’\ deux à tain5 proposent d'inonder le marché de cornes
trois fois Par j0u¤`- artificielles ou de prétendre que la corne de rhi-
nocéros est cancérigène ou rend impotent. Ce
-Y-a-t-il CU des études SUI l'efficacité théïâpëll- n'cst pas réaliste car ni les grossistes, ni_· les
tique de la corne ? détaillants ne toucheront aux cornes factices.
Des centaines de biens différents leur passent
A mon avis. les etudes pechent par insuffisance- entre les mains et il serait contre productif
On n'a pas étudié les raisons exactes pour les- d'essayer de les tromper. Cela finirait par se
quelles les Chinois. les Japonais et les Coréens savoir et la communauté internationale de la con-
S'en servent- Les études restent également super- servation y laisserait sa réputation. Prétendre
ficielles. S€lOI’\ UI'! méd€CiI'\ à qui j'âl l‘éC€mm€I'\t en outre que la corne est dangereuse pour la
Parie· ii faudrait beaucoup de temPs et <i'argent santé n'est pas non plus convaincant, on peut
POU? Véïitâblèmeht tester SOI'! efficacité. Mais faire des tests prouvant le contraire, ll faut
je crois que ça n'en vaut Pas la peine parce savoir que si les négociants d'ivoire ne traitent
que les sens Y croient- Je Pense Qu`un des que ce seul produit, les négociants de corne trai-
moyens de Preteger le rnineeeres en Atrirlue et tent des centaines d'autres produits. Si on leur
CI'! Asie COI'\SlSt€ à fâll'C baisser la d€mâI'\d€. demande de cesser le commerce de la corne de
rhinocéros, il ne perdront presque rien tandis
"comment s')' Prendre ? que si on demande au négociant d'ivoire de ces~
ser ce commerce, il restera sans ressources.
Au debut. je reeueillais des donnees sur le com- C'est un point capital. Quant a l·utiltsation de
nleree de _ia Corne * Ou elle Va- quel est sen la corne pour son effet aphrodisiaque, c'est un
prix · qui l’utilis_e   Ce_ qu'il faut- c'est se mythe occidental entretenu depuis plus d'un
°‘"`“°" "°“·__t‘·’$ P"“°‘PaE"‘ Pays °°“S°'""‘É‘t‘È‘%‘î?·' siècle. A ma connaissance, le seul endroit ou
ls 1¤P°¤· l`··iw~¤»l¤ Csrss du s¤·i· la M·*‘·*·=is· au Come a ae ou est unneee a ea ena est
I,] d é_. ,. _ _ I _ _ l.'ln<le occidentale. _|'ai travaillé dans presque
n on sie et >mq'apour et encourager.-es im wub lee pays d.^Sie à pexeeptien de la Chme
pq!-tat.eur5’ 105 m`gOCIa“.tS’ IFS gwbslhmsî des et la corne n'est considérée comme un aphrodisia-
inaedecins etv les pliarcpiaclens a nie plus utiliser que dans aucun de ees pays. Cependant d·autl.eS
Or“eÈ OUH. mc Irçz sans ,. Outc que C est parties du rhinocéros sont utilisées comme aphro-
un travail ds Tim"' mais ce qu_ü faut se rap` disiaque. En Asie, de nombreux produits du rhi-
pelerl çlçst que ledlombœ dltmportateurs °_St’ nocéros sont utilisés. Personne n'en sait rien
en realite, tres limite (au ]apon, seules cinq ea!. e.eSt generalement la Corne Seule qui est
ou six grandes sociétés sont concernées). Les exportée d'Afrique.
grossistes ne sont pas nombreux non plus, mais
les détaillants, eux, se comptent par milliers. *Quels autres produits du rhinocéros sont utiisés?
Mais beaucoup d'entre eux appartiennent à des
sortes ¢l'a··sot·iati0ns, il l`aut donc <·'adresser lia Asie, le rhinocéros est utilisé presque entie-
aux associations. lin Asie, les malades. vont chez rement. Au Népal, par exemple, chaque partie
le médecin traditionnel qui prescrit la corne de est exploitée (la peau, les pieds quand on peut
rhinocéros. Ce queje veux faire maintenant,c'est les obtenir. etC)· meme si Vanimai est mort
contacter les associations de médecins et leur depuis trois ou quatre semaines. lls mangent
expliquer pourquoi il ne faut plus prescrire la même la viande, bien qu'elle soit pleine de vers
corne en leur suggérant d'utiliser un produit car elle est considérée comme sacrée par les hin-
de substitution — également animal - pour faire dous. En Afrique, la seule raison de tuer les
baisser la fièvre. Cet animal est le saîga, anti- rhinocéros est le commerce d'exportation de la
lope de taille moyennel exploitée commercialer COl‘I’\€ VCFS l'Asie. DâI’\S l'€I'\S€mbl€, les Afl‘iCâ`lI’\S
ment en Ukraine (URSS). aujourd'hui ne man·gent pas de rhinocéros et
n’ont pas non plus le temps de récupérer la
•Le problème ne vient—il pas en partie des con- peau-
sommateurs eux—mêmes ? Accepteront~ils le pro—
duit de substitution ?
Lettre du hérisson n° 36 — janv 86 5

0
i SUITE I
···Pouvez—vous tracer en quelques mot$l’histoire
du commerce de la corne depuis les forêts d'A-
fri ue 'us u'à sa mise en vente sur les marchés ‘
anqmanaa (entier ? LE PRINCE INTERVIENT POUR SAUVER LES
Prenons un pays que je connais bien, le Kenya.  
Par le passé, une grande partie du braconnage
était perpétrée dans le Parc national du Tsavo.
Les braconniers obtenaient environ 150 à 200 dol-
lars le kilo ce qui est à peu près le tiers du
Prix du marChé· Ca Parait sans doute beaucoup Le Duc d'Edimbourg, président du World Wildlife
mais les bracormiers ne Sont pas idiots- its. Fund a écrit aux Premiers Ministres de Singa-
ne courent pas le risque de SG faire prendre, pour, de Corée du Sud et de Corée du Nord, qe_
de payer une ferte amende <>¤ <1'a11er e¤ PriS<>¤ mandant quai soit ana nn au commerce de la
pOur rien- ]¤$€lu'a Ces dernieres a¤¤ëeS· ies bra‘ corne de rhinocéros. Depuis 1970, le rhinocéros
conniers ont utilisé des flèches empoisonnées, a vu ses effectifs diminuer de 72% et les einq
des lances, de vieux fu$il$· Maintenant. iis espèces de rhinocéros sont menacées d'extinction.
utilisent deS armes automatiques. n'imPorte quei· "La cause principale de ce déclin brutal" décla-
les armes automatiques. Ils tuent le rhinocéros re Son Altesse Royaie’ west la très forte dema“_
et pâl‘Ce qu'ilS ignorent la Valeur des autres de de corne de rhinocéros à des fins médicinales,
produits, ils ne pl'eI'\I'\eI'\î que la COrn€· Cé qui Le prince Philip souligne que le japon, la Ré-
leur prend €I'\Vil‘OI'l ZTTÉHUÈCS. Rien de plU$ simple publique Populaire de Chine et depuis peu Taï-
que <l'enleVér la corne car elle est simPieme“t wan, ont été sensibles aux inquiétudes manifesn
attachée au crâne, elle n'eSt pâS vraiment a tées sur le plan international et ont mis fin au
l'intérieur du crâne. Les l>râC0nniér$ PéuVérit commerce. Certains utilisateurs ont choisi de dé-
donc la couper Ou lâ <ië’€aCher <i'un CouP· tis laisser la corne de rhinocéros pour celle de
iront sans doute ensuite vers un village local 5ai·ga’ antiiope qui n·est pas menaeee q·exü“e_
ou on leur donnera, C0mmé jé i'ai déja dit 250 tion. Le prince appelle aussi Kim Il Sung (Ré-
à 200 dollars par kilo- une Corne moyemie de publique démocratique de Corée,) Chun doo Hwan
rhinocéros noir pèse cnviron 3 kg. Autrefois, (Repubiique de Corée) et Lee Kuan yew (singa_
ils essayaient naturellement de choisir les plus pour) a envisager padhesion de teur pays reS_
gros rhinocéros. pectif à la Convention sur le commerce interna-
_ tional des espèces de faune et de flore sauva-
·Le braconnage eSi—il lucratif en comparaison ges menacées d'extinction (Convention de Was-
aVeC leS salaires habituéi$ ? hington) qui comprend déjà 89 Parties contrac-
_ tantes. "Aucun autre mammifère n'a, ces der-
Oui. En ville. le Salaire minimum équivaut a nières années, vu ses effectifs diminuer aussi
45 d0llü!'$ Pür m0i¤=· A la CamPa8"e• ii est de rapidement" ajoute David Cummings du groupe
l'0rdl‘e de 30 dollars par mois- Neue Parious de spécialistes des éléphants et des rhinocéros
donc de beaucoup d'argent. Le braconnier retour- d·^i·rique qui dépend de i·UiCN••_
ne au village ou il touche l'argent dont j'ai
parlé. L'intermédiaire emporte la corne soit à «**«·x
Nairobi, soit à Mombassa qui est aussi un port.
Depuis Mombassa, la corne peut être expédiée
par avion. Cependant, le service aérien régulier Taïwan ayant decide d'ag·il· Contre le Commerce
vers l’Europe est réduit. Une partie de la corne depuis août. Ces pays restent les principaux uti,
quitte le pays vers l'Arabie. l'ln<ie. e’€C· dans lisateurs de la corne en Asie. La Corée du Sud
des embarcations traditionnelles, une autre par- fait officiellement état d'une importation de 1260
tie par bateaux à vapeur. Le reste va sans dou- kg de l979 à 1983 compte non tenu de la contre—·
te à Nairobi ou la corne est découpée en Péiiis hande qui fait fortement grimper les chiffres.
morceaux et expédiée par avion. Il y a encore
une troisième méthode. Au nord du Kenya, la A l'échelle mondiale, le Yémen du Nord consomme
corne quitte probablement le pays en traversant plus de 50 % de toute la corne de rhinocéros
la Somalie verS le Yémen du Nord qui était un ct les spécialistes de la conservation ont pris
très gros marché. Mais la corne entre aussi au Co Pa)'s• de même que i'^sie du Sud. Pour Cible
Kenya! depuis les autres pays Car le   (l€ leurs efforts V`iSâI’\t à m€ttl`€ UI'! t€l`m€ BU
kenyan vaut plus que ies autres monnaies. commerce de la corne de rhinocéros, le plus vite
possible. Les rhinocéros qui étaient 70000 en
Ainsi, un Tanzanicn qui vend une corne au i970 sont auloui`u'hui moine de ioO00·
Kenya reçoil lu même quantité de shillings qu'en _
Tanzanie mais comme lc shilling kenyan vaut bourse: wwii/News Release- 9·i2·85
trois fois plus chcr au marché noir, il y gagne
beaucoup. Le Kenya était donc également port
d'entrée par rapport aux pays voisins.
Source: Rubrique informtion - UICN.
Lettre du hérisson n° 36 - ]anv 86 6

  n
ZAMBIE: LE RHINOCEROS TOUJOURS préfèrent les fruits mûrs ou blets sans
_ 9
MENACE valeur commerciale puisque les arboricul-
tîïrs cueillent les fruits verts. Et comme
LIQNG Zamhjghhg Save the Rhino Trust e es se nourrissent d'insectes elles
ma pas réussi à protéger. la faune réduisent le nombre des _parasites.
sauvage du pays, et à moins qu‘elle ne P 1 6 t b
soit réorganisée il faudra bientôt Agrïaise Sep Em PE 1985' 893 '"°tS·
mettre un terme à son existence. g `
En annonçant sa résignation du
Trust lou il était président intéri-
maire du Operations Comnittee M.
Andrew Kashita a noté que la situation LA CHASSE A LA BALEINE CONTINUE
s'est empirée depuis la visite du
Président Kaunda au parc national de Elizabeth Kempf (World Wildlife Fund News)
Luangwa. "Les six ans d'existence du
                É A l'j.SSU€ de la   r¢Un¥.On
succès significatif cccc le domaine de PEEUE àtP¤¤¤;·€mlj¤ïh_ <F§> de ;¤éE¤i·~g1Sî19¤
la conservation de la faune sauvage" ln Erïa l°;a__° 8 mm rlî’l 1. al tç au
_t_il ajouté que a casse à la aeine con inue.
a ' L'Islande et la Corée du Sud menacent
d'ébranler le moratoire déclaré à partir
de cet automne sur la chasse commerciale
_ aux cétacés en projetant de les chasser
LES CHAUVES'SOURIS·UTILES MAIS dans un but "scientifique". L’UR5S, le
PERSECUTEES Japon et la Norvège ne reconnaissent pas
le moratoire, bien que l'URSS et le Japon
Anfhgny Hudggngédacygur,BMNEWSIGB) soient disposés à cesser la chasse aux
baleines.
LONDRES : En tant que pollinisatrices, les de Lîogomïiîîion agrîitu O;t?yî’ leg dépit
chauves-souris sont indispensables à la lwîrgtiqï 'îuxorîlbits qd; lmîaslîae pêîgrg
S“""l‘? des F°"êtS t"°‘”°'°l°S °t d° la réduction des crrcctirc, les Etats-
certaines cultures de rente, notamment de Unis ont obtenu une augmentation de ce
|
près de 600, Essences d arbre? et de quota, soit 26 animaux par an pendant 3
plantes, de l avocatier, du bananier et du ans
figuier. `
Elles sont victimes de préjugés et P 1 9 ût 8 8 A .t_
menacées de surexploitation. Leur utilité, Gm E no S` 90 mOtS` nglmm
sans doute cruciale au plan écologique,
est ignorée face aux pressions exercées ’ _ _ ·
par les arboriculteurs, touristes et "J"*l d°°’~d€ de fa"? d°¤ <1¤¤¤<>¤ ¤¤f‘PS â lâ
Chasseursv science, mais pas sans protestatlon."
La plupart des espèces très grégaires _.
se rassemblent en des ,lieux et à des g ît  
époques données. Il est donc facile de les ' `*·‘   ‘ ` "  `
massacrer. Là où elles sont considérées   xâj à ‘
comme comestibles, les particuliers ont =___ '
fait place aux entreprises commerciales " 4.% (F
pour la chasse à la chauve-souris, F Dî-
désormais surexploitée. F É-] J
Au Moyen-Orient, les grottes où elles J
vivent sont gazées ou dynamitées, les 5 )
habitants croyant ainsi à tort protéger 5 ;=
. leurs cultures. En 198lt le gouvernement
du Queensland (Australie; leur a ôté toute  J [ /5 CQ CS ~—//`\·’
protection en les classant parmi les gg) Q U  
_ _ _ /L-·.v\/`L.
parasites. En fait, _les chauves-souris
Source: le bullet in Earthecan- Oct 85
Lettre du hérisson n° 36 - ]anv 86 7

. . ` °
I ,2  __   CHASSE I I LEGISLATION I
.. \\,,.·i-~=· È
, FI4
£ë.W'¤·«r,` Y.
L . LE DROIT DE NON CHASSE
LETIRE OUVERTE A MADAME LE MINISTRE DE Décret n° 85-1189 du 8 novembre 1985 fixent le liste
I "ii* des espèces de poissons, de grenouilles et de crus-
L ENVIRONNEMENT tecés susceptibles de provoquer des déséquilibres
blologlques
Madame le Ministre, Le Premier ministre, _
Sur le rapport du ministre dc l'cnvironncmcnt,
DHNS l'h€rb€· UW? Plârlüe dE marbre i ` Vu la loi n° 84-5l2 du 29 juin I984 rclative A la pêche en
eau douce et à la gestion dcs ressources piscicoles ;
"lci, a été abattu, le 17 novembre 1985. notre Vu le titre lI du livre lll du code rural, et notamment ses
FREDERIC, quatorze ans, à coups de chevro- 8¤îCl¢S 406¢î4l32
ti“eS··_ Vu le décret n° 58-874 du l6 scptembre l958 modifié relatif
à la pêche fluviale :
Le 5 Octobre 1984, Cosimo LIpAR-H-H avait été Vu _l‘avis ldu Conseil supéricur de la pêche en date du
aussi assassiné chez lui, par un chasseur... et 22vma'_I9F5à _ _ _Id _ d
lui aussi à COUPS de chevroünea dmeudilaà/ôsjupn Cgâtëeil nation.: e protection e la nature en
Le sang va-t-il encore continuer à couler? Décrète:
. . , _ Art. I". -· La liste des espèces de poissons, de grenouilles et
Vous porte; une lourde œsponsablhtà ` `En avez de crustacés susceptibles de provoquer des déséquilibres biolo-
vous conscience ?
' giques dans les eaux visées au titre Il du livre Ill du code
_ rural et dont l'introduction dans ces eaux est, de ce fait, inter-
Allez-vous encore longtemps refuser le droit de dim est gxee eomme suit;
non chasse et de gîte aux propriétaires non- Poissony
Chasseurs I? Le po`- chat lctalurus mcla
isson- : s;
Allez-vous encore longtemps refuser l'existence Lap°'°h° s°I°'I:L°'p°"'ù gIbb°‘"“'
d'un périmètre dc sécurité dc 35O m autour des Grenouilles:
habitations et des lieuxouverts au public? Les espèces de grenouilles (Rana sp.) autres que :
Rana arvalis: grenouillc des champs ;
Allez-vous encore longtemps refuser que l'examen Rang dalmgmggwyçnouillç agile;
du permis de chasser soit passé par tous les Rana iberica:grenouille ibérique;
chasseurs, qu'il comporte un examen psychologi- Rana honnorati:grenoui||e d'Honnorat;
que et un examen médical? Rana esculenta : grenouille vcrtc dc Linné ;
Rana Iessonae : grenouille de Lessona ;
Allez-vous encore longtemps refuser l'utilisation Rana pere-zi: grenouille de Perez ;
de l'alcootest et le retrait à vie du permis en Rana ridîbunda:grenouille rieuse; '
cas d'accidcnt grave? Rana temporaria.: grenouille rousse ;
Rana groupe csculenta : grenouille verte de Corse.
Allez-vous encore longtemps laisser chasser le Crustacés:
mercredi et le week-end, jours de sortie pour les Le crabe chinois : Eriocheù, Sinensü
usagers paclhques de la nature? Les espèces d'écrevisses autres que ·
M. Laurent ROBERT, ancien Président de la Fédé- A-"“‘·`“~' “·"“‘·`“-f:é‘î'°VI$$ÉàPall°$ '°‘·‘B°$_i
ration des chasseurs du Var a déclaré le 20 no- ··*-¤¤~·='¤-··'1~~·-*9------- dc? mncms *
vembre 1985 : Austropotamobius naII|pe.s·· ér·r··v·s•:e à uattes blanches ;
Astacus Ieplodactylus: écrcvisse à pattcs gréles.
"On se dit que-, parce que l'on possède un fusil, Art .,,. 2.- L'article 29 du décret du I6 septembre l958
on a le amat de tout ram". on tire sur tout m¤d¤¤¢ wsvwë est ¤bf¤s¢·
ce (Im bouge--- Et ic C°mPre“d$ les écologistes Art. 3. -· Le résent décret cntrc en vigucur lc l•' jan-
P
et les opposants à la chasse lorsqu'ils veulent vic; |986_
âlaiâe ëmeëglïî J;) pratique de notre Sport (var Art. 4. - Le ministre de l‘environnement est chargé de l'·xé-
n U ' ' ’ cution du présent décret, qui scra publié au Journal oyîcic: de
l Ré bl` l` ' .
Madame le Ministre, allez—vous permettre encore 8 _p“ [mic mnçalsc
longtemps le massacre de nos enfants? Les non- Fa“àPa¤$•I°8“°V°mb'°I985·
chasseurs, (plus de 96% des Français) ont droit P I P , ,.t _ LAURENT FABIUS
à la SECURITE chez eux et dans la nature. ar C femm [mms œ'
Le ministre de I'environn¢-ment.
Que comptez-vous faire pour cela ? Hugugrrg BQUCHARDEAU
Serge BOUTINOT
Vice président du ROC
;_Octem. èS_SCie“œS Sources : ]ournal Officiel 12.11.85
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv 86 8

° ' I .-
N  tt 
X
AMENAGEMENT DU BASSIN DE LA LOIRE T·G·V ' EST
VOICI LA LETTRE QUE JP RAFFIN A ADRESSEE Les Fédérations Régionales de Protection de
AU PREMIER MINISTRE SUITE A LA SIGNATURE ëAER“V;‘;’“BîJ'ë°“t Fe dS°“t "â““‘°S l'°°°"""°“_t É'
"A LA SAUVETTE" U'UN PROTOCOLE D'ACCORD CON d af? d ° °‘?°ï,°““‘â" î“'î, a"‘$ da
cERNANT L'AMENA0EMENT NAUTIQUE UU BASSIN $ë‘;P°Ét “ P'°J° ° °"°“‘°“ ° â ‘€“° “
DE LA LOIRE. S ·
L'AFRPN (Association Fédérative Régionale de
Protection de la Nature Alsace), la FLORE (Fédé-
ration Lorraine pour l'Environnement et la Qua-
Monsteur ie Premier Ministre lité de la Vie), l'URCANE (Union Régionale Cham-
' pagne·Ardennes pour la Nature et l'Environne-
Nous avons été informés du projet de signature g§“tgl:Otà;â?îPNde(QÉSOÈBTSÈQ) îî;âueîïeSMÈF2t;ïiî°
' " ' d t l'Et t, l' _ , ,·_
d, un _`P¤>t°¤°1€ d Èaccor ante . a agïiçe associée la FNAUT 2000(Federation Nationale des
financiere de bassin et letablissement pu ic U d T Ch
d'aménagement de la Loire et de ses affluents râîrësfeontu COî:"èîEJ°r;_unZmEî§a'ie'f)Ed°““°S/Lorg
· · · d i ' ege commune
ïg§;e,,l`amé“âg°m°“t ‘“tég'° d" b““‘“ ° a Vegard de cet tmpotttmt ptojet tettovtatte,
,, . · ··· - · ll apparaît clairement au vu des documents of-
5Ous le terme amenagement intégre il faudrait , _ _
entendre la réalisation de nombrebx ouvrages ‘*;=;€1j,hj°2ët€;}JîS legt Ru pre“d:edF°““a‘îSa“C°
qui modifieraient profondément, voire altére- Élet revêt? une randenml îaïcrltîârïïîtîêl tamuna te rpro-
raient les fonctionnements physigues ret biologi; des effets direcîs que cef): induits A cel; gàzîâu
ques F‘“ _‘ï·“$‘“ Fe la I·°“’°· °'"““S §°“"°§ le Groupe itttet Régional tt tegtetté que tet-, pé-
être J¤$¤‘*éS· dautres pas" Er·,t°¤t tat e dérations n'aient as été associées dès à l'a
cause, il conviendrait que la décision d'un amé- m t d _ t L_ P_1_ , _ I _ ·
t de cette ampleur soit précédée d'une On, U prole ' un ne publique n est pas dls"
nagemen cutee au regard des inconvénients systématique-
étude en mesurant toutes les Conséquences , C6 ment Sousrlestimés des trans ONS t_ t
qui ne semble pas être le cas. aériens. P mu lere e
Nous nous permettons de vous demander queé ce S- 1 t brllté é I bl '
ro`et soit soumis à l'av`is du Haut Comit à 1 a rena ii conomique sem e assuree,
îïnvirennement dont (yes; une de ses missions, les incidences sociales et démographiques restent
ll a ainsi déjà à connaître des projets natio- à préciser. Encore faut-il que le tracé retenu
naux par leur importance (TGV Atlantique) lou respecte les contraintes d'environnement de. ma-
la fragilité des milieux concernés (prospection nière, notamment aeviter les zones ecologique-
d'hydrocarbures en Camargue, aménagement du ment sensibles, celles présentant en):ore des
Haut Rhône). La gestion du bassin de la Loire unités paysagères et les secteurs recelant des
est un problème national. richesses floristiques et faunistiques.
Alors que de nouvelles procédures d'enquête pu- Ceci ne peut se réaliser que si les Fédérations
blique ont été mises en place, que votre gouver- Régionales, représentatives de sensibilités en-
nement cherche à mieux faire prendre en compte vironnementalisîe sont associées dès en amont
l'environnement physique et biologique dans la du P!`0]€î·
gestion du territoire, nos associations ne com-
prendraient pas qu'un programme aussi impor- L. RATTIER, chargé de l'étude de ce dossier de~
tant, concernant le plus vaste de nos bassins vant rendre son rapport pour le 31 décembre,
fluviaux et qui devrait s'étendre sur 10 ans, les fédérations réunies craignent de ne pas être
puisse être décidé et signé "à la sauvette" et consultées avant la fin du délai imparti pour
sans que toutes les garanties préalables aient la remise de son rapport.
été fournies.
Elles ont adressé à Mme BOUCHARDEAU, Ministre
En espérant que vous serez sensible à notre in- de l'EnVironnement, un courrier dans lequel
quiétude, nous vous prions d•aCCepiei·’ Monsieur elles demandent en urgence un entretien pour
ie premier Ministre, pexpœssion de noire haute le 30 novembre au plus tard, entre les membres
eOnsiderstiOn_ du groupe 'ÉRATTIER" et une délégation du Grou-
pe lnterregional.
.P. RAFFIN
J ' _ Elles souhaitent par ailleurs que le Haut Comité
PF-"¢$ld€“t de l'Environnement placé auprès du Premier Mi-
nistre sous la présidence du Ministre de l'En-
Paris, le }.7.12.l985 vironnement soit saisi de ce dossier.
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv 86 9

- . , ' =>
[ suite }
BASE DE LOISIRS AUX ANTILLES
Depuis 1979, les habitants de l'lle de St Barthé— Le maire de St Barthélémy prend immédiatement
lémy se battent contre l'implantation du comple- un arrêté de suspension des travaux.
xe hôtelier MONTBORON/BEAURIVAGE dont une par-
tie de constructions doit s'étendre sur le domai• C'est là que le chantage à l'emploi commence,
ne maritime publique. ce qui est d’autant plus surprenant étant donné
que les promoteurs du projet ont fait appel pour
l,'Association pour la Défense et la Protection la réalisation du chantier à des entreprises
du Quartier Marigot (lieu d'implantation) créée étrangères à l'lle.
en 1984 pour lutter contre cette réalisation,vient
de nous transmettre une lettre ouverte à l’Admi- Néanmoins, l'Assemblée Minicipale ne cède pas
nistration ou elle présente l'évolution de ce pro—- et décide d'émettre un avis défavorable sur l'en··
jet. semble des dossiers modificatifs présentés.
Au départ, celui-là comprenait l'édification de A présent, il ne reste qu'à attendre la décision
12 logements locatifs, 30 chambres, un parking, du Préfet.
un tennis et une buvette de plage.
Quelle attitude va—t-il adopter se demandent in-
L'ouverture du chantier a eu lieu en mars 84, quiets les auteurs de la lettre ouverte à l’Admi-
ce qui a eu pour résultat immédiat... la ferme- nistration.
ture de l'accès aux plages Maréchal et Gros
Sable, lieu privilégié de détente de la popula- ]0uera-t-il le jeu de la Démocratie en tenant
tion autochtone. compte du choix des élus ?
L'Association en question lance une pétition Ou bien, utilisera-t-il les méthodes totalitaires
auprès des habitants du quartier (février 85). en acceptant la demande des promoteurs ?
Les l.l8 signataires réclament le libre accès aux Des rumeurs inquiétantes circulent : un homme
plages et attirent l'attention des élus sur la politique de gauche et une reine d.u show busi-
dégradation du site et du milieu naturel. ness (proche du Pouvoir) doivent intervenir en
faveur des promoteurs auprès des plus hautes
C'est aussi grâce à l'alerte donnée par la mê- instances...
me association que la DDE a pu constater en sep-
tembre 1985 la non conformité des réalisa- Wait and see.
rtions par rapport au permis de construire ini-
tial, ¤:'est à dire : (affaire à suivre)
— construction d'un restaurant d'environ 150 m2
avec un sous-sol d'une surface pratiquement
équivalente, à la place d'un bâtiment de fonc-
tion ; le descriptif du projet précisait que le ,,
complexe n'aurait pas de restaurant. L
- remplacement du plan d'eau par une piscine _
et un snak-bar dc 150 m2 de surface (en bordu- 5 '
re de plage); ,·,· _
'lâ
— Transformation des 30 chambres autorisées en ••
30 Suites (soit 39 chambres); les pergolas des ‘
chambres ont été recouvertes et des kitchenettes ‘
installées sur cha ue terrasse; ¢
‘* •
- construction d'un deuxième tennis (un seul ‘
figure au permis), ‘
- implantation de 3 groupes électrogène et d'une 9
cuve à fuel de 10 m3. ’ L/-—/.
/
- inexistence d'accès carrossable aux plages.   (/"
/b
/"` M
,_/
/
Lettre du hérism n° 36 - ]anv 86 10

  `
si · i ¢·
  lllit til IGIIS
LE sunset nu Mmisrène DE •.'ENv1R0N~EMEN]
PROJET DE COMPLEXE TOURISTIQUE DE ST VIATRE LA REPONSE OU GROUPE SOCIALISTE-
Morton Des NATuRALis1Es OR1£ANA1s _ . ,
Monsieur le Secrétaire Géneral,
Les Naturalistes Orléanais et de la Loire-Moyen- I'_et bien Feeu Vetre eeurmer du 15 °et°bt'e det`·
ne, réunis en Assemblée Générale le 1er décem— nler Eeletlt au Pt`°]et de budget de I¤¤v1r<>¤¤¢-
bre 85, ne sont pas opposés à des installations ment Peur 1986-
touristiques en Sologne à condition qu'elles ' _ - _ _ l __
soient implantées de façon diffuse et de manière I el lu votre eeurmer avec le Plus Stend lntet`et·
à ne pas nuire aux équilibres faunistiques, flo- _ . . .
ristiques et biologiques dans cette région parti- Le P"°.let de budget e ete dtseute le 23 Octobre
culièrement riche et sensible. l985'
Par eontrer en ee qui eoneerne le projet de St Vous vous inquiétez de l'insuffisance de ce bud
Viâtre, ils estiment que l'insta11ation envisagée get- Il est Yfël fi¤'ëV€C 868 millions. il repré-
est inadéquate au lieu où l'on entend la situer eente une tres f¤1l>1·=_P¤¤ du budget de lEtet·
dans une région déclarée zone humide et d'une CePeneent• une Pent ‘mP°"tente de_1_ett°"t·netl°·
très grande richesse olrnithologique reconnue nel Peur lenvlrennement meblllee d eutree
d'intérêt international au sens de la directive m°Y°nS• au Aetel eet ettert Sëlèvv en felt e
du Conseil des Ministres de la CEE n° 79- 609 près de 67 ml1herdS·
du 2 avril 79 sur la protection des oiseaux. . . . .
Cinq axes prioritaires se degagent de ce budget.
En effet, la concentration moyenne de 3000 per- _ . . . , .
sonnes durant 300 jours par an ne manquerait Tout d abord, le Ministere de lEnvironnement
pas d'avoir des répercussions dans le milieu eet engege Peut 1986 e e°neut`t`enee d·='1}0 m11—
environnant bien au-delà de la zone considérée. hene eens les eentrete de'P1en Etet/t`egt°n· Ces
engagements seront. respectés.
Les adhérents de l'Association des Naturalistes _ _' l l _
Orléanais affirment que la promotion d'un tou- Le Pmemte numete un demeure la Preventlen des
risme diffus sur l·ensemple de la Sologne des risques industriels avec un effort particulier
Etangs apporterait tout autant. du point de vue pour renforcer l'inspection des installations, et
économique, aux populations des communes inté- la lutte eentre la Peuutlen etm°$Pnet`lClue·
ressées, tout en éliminant l'impact ponctuel d'un _` . . .
eomplexe d·une telle importanee_ La deuxieme priorite est l'équipement des ré-
seaux d'annonce des crues.
Les participants s'élèvent en outre contre le _, . ..
chantage permanent à l·emploi dispense par les La troisième priorite eoncernc le nouveau régime
promoteurs pour faire aboutir leurs projets_ lls de remuneration des commissaires enquêteurs.
estiment que cette considération ne doit pas __ _ _ i _ _ _
toujours être systématiquement avancée pour ju- La quetmeme Pmemte e°neet`ne 1ePP1leetl°n de
guler la reaetion des opposants_ la loi pêche qui entrera en vigueur au 1er ]an-
vier 1986.
Enfin, la cinquième priorité est la modernisa-
tion des services avec un développement de l'in-
formatique et un renouvellement des moyens de
Q communication.
Par ailleurs, je transmets votre courrier à M.
'l`/\Vl·ZRNlER, député de l'Essonne, chargé au sein
¢ du Groupe socialiste du dossier "environnement",
`   I  _ \ afin qu'il l'examine avec soin avant la deuxiè-
  0 I I me délibération.
U   .
¤ É" Paris le 15.11.1985
ra _ T f_§,` André BILLARDON
  r%,_}\ Président du Groupe Socialiste
\   _
·¢`/( xy
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv 86 11 .

· C-
- A"
,     VIE ASSOCIATIVE
 
W  A  ral 
. Q * •
,_£]dî`  ‘ È  tëîîre .
"Èl', 3=%,.#""`W BILAN DES 28 MOIS D'ACTlVITES
DU CONSEIL NATIONAL DE LA VIE ASSOCIATIVE
Le vendredi 6 décembre 1985 se tenait dans les — _des contrats_ pluri-annuels d'utilité sociale
salons du PLM St ]acques à Paris, la dernière qui pourraient etre établis entre les associations
session plénière de l'actuelle mandature du Con- et les Pnouvoirs publics.
seil National de la Vie Associative, le mandat
des 59 membres, représentants associatifs, expi- - de la taxe sur les salaires que le mouvement
rant le 31 décembre 1985. associatif est seul (avec le secteur des assu-
rances) a aquitter et dont les tranches du barè-
En fin d'après midi eut lieu la présentation pu- me n'ont pas été revalorisées depuis 1968.
blique du Bilan de cette première mandature.
- de la presse associative
En présence d'André HENRY, ministre du Temps
Libre qui en 1982 fut à l'origine de la création Le prochain Conseil devra donc poursuivre le
du CNVA, et de nombreux représentants ministé- travail entrepris, en espérant pouvoir obtenir
riels (Agriculture, Econ0mie Sociale, Environne- des avancées significatives dans ces differents
ment, jeunesse et Sports, Santé, 'l`ourisme) domaines, en concertation plus étroite avec les
Georges DAVEZAC président du CNVA a dressé ce Pvouvoirs publics.
bilan.
Georges DAVEZAC indique sur le thème du renou-
C'est ainsi que les associations prennent elles· vellement du Conseil que le décret en prépara-
même la parole à côté de tous ceux qui parlent tion donne satisfaction au CNVA sur trois points:
d'elles ou pour elles. Elles s'adressent certes
à l'ensemble du mouvement associatif, mais . de 59 membres _le Conseil passera à 72 afin
aussi aux pouvons Publics ét à l'OpiniOn Publi- d'être le plus possible representatif de l'extrême
que qui ne mesurent pas toujours la réalité du diversité associative î (Par eXemPle des sec·
mouvement associatif présent aujourd'hui dans teurs comme la recherche et la techr^olo8le• les
tous les secteurs de la vie culturelle, économique associatiohs liées à l'immi8ratior* seroht rePre·
et sociale du pays. se¤tes)·
Quels enseignements tiret- de ces   mois de fonc- · la I'lOmlI'lGtlOI'l des membres UC POUVHUE GCtU€ll€•
ttotméméut du CNVAHQ ment se faire par élection, les différents minis-
tères feront des propositions après consultation
Tout d'abord' tas as,,Ot·tattOus sa sont investies: des associations nationales relevant de leurs sec-
elles ont appris à mieux se connaître, à travail- tours dllhtcrvclltlorl-
ler ensemble dans l'intérôt du plus grand nombre,
[1 faudra pérsévérut-_ . Le Secrétariat du CNVA sera assuré conjointe-
ment par trois départements ministériels! Af-
Eusutté' dés pas éu avant Out été faits du Côté faires sociales et Ssolidarité nationale- Economie
des Fbuvoirs publics qui ont, en réponse aux avis Sociale et lelmesse et SP°rt$-
formulés par le Conseil :
Ce qui constitue une première étape en direction
- permis la représentation des associations autres de l'ir*termir*isterialite sollhaitee Par le CNVA-
que familiales au Conseil Economique et Social. '
Par ailleurs, il semble acquis qu'une conférence
- retenu la proposition de guide comptable des ¤¤¤¤•=11•= l`e8rollPâr*t des rePré$erltar*t$ dll CNVA
associations et des différentes administrations se réunira poir
définir les priorités sur lesquelles le Gouverne-
- édicté une loi permettant aux associations d'é- merlt erlterldra Porter ses efforts-
mettre des obligations afin de renforcer leurs
[Oud-, prop,-t·t;' Pour conclure, Georges l)/\VlÈZAC, faisant référen-
ce au congé formation obtenu par la Mutualité
- mis éu place té trauds National de Dévétappé, et au congé représentation obtenu par l'UNAl·`,
ment de la Vic associative, pOU[` leurs üdmlI'llStTHlÀUT1—», I'lOtült QUE CCS üVüI'l·
cées s'appuyaient sur des textes de loi: code
Mais il reste encore beaucoup à faire, qu'il s'a- dc la m¤t¤alite· Code de la Famille-
isset
g ll faudrait donc pour le mouvement associatif
- du statut d·éiu assastatttq sans toucher à la loi de 1901, loi de liberté,
un acte législatif qui permettrait un réel déve-
loppement de la vie associative.
Lettre du hémsuon N° .$(> — janv 86 l2

  ‘
l âà -··-M--·-~ l  
PROTEGER LA FAUNE ET LA FLORE
L C 18/lg J 1986 NOUVEAU FILM DE LAURENT CHARBONNIER
E REUSOT ANVIER
Les associations sont confrontées de plus en plus "TANT QU'||_ Y AURA DES CERF5"
aux problèmes de vente d'espèces protégées et  
de trafic animalier.
Le 16 décembre dernier, Laurent CHARBONNIER,
De nombreux délinquants sont relâchés pour cinéaste animalier, a présenté à Paris son nou-
des vices de forme dans la procédure. veau film "Tant qu'il y aura des cerfs'Z
La législation est complcxc, la faire appliquer ll n'a pas été déçuî la salle était pleine à
avec efficacité est difficile. craquer, et le public non plus; c'était 52 minutes
d'images splendides et d'émotions...
Ce stage a pour but d'expliquer toutes les sub-
tibilités de la législation : loi sur la protec- Ce film, dédié au plus grand mammifère après
tion de la nature, Convention de Washington, l'ours, des forêts de France, est le fruit de ren-
quand, comment et par qui, faire dresser un contre entre Laurent CHARBONNlER et les respon-
procès verbal. Comment gagner un procès. sables du Domaine National de Chambord.
Prix : Durant trois années, de 1983 à 1985, l'équipe
de tournage parcourait les bois, les landes et
80,00 F adhérents à une association membre de les prairies de Chambord, à la recherche des
la FFSPN , personnel du Ministère de prises de vue lesquelles ,une fois le montage
l'Environnement. effectué, pourraient donner un film grand public
aussi bien didactique qu'esthétique sur le cycle
400,00 F autres. complet de vîe des cerfs. Ce pari est gagné.
' En fait, c'est un magnifique opéra des cerfs que
SAVOIR NEGOCIER nous avons pu voir : avec la naissance d'un
faon et ses premiers pas dans la nature, le
20 AU 22 JANWER 1986 printemps des biches et l'été des cerfs, la folie
TOULOUSE du brame et les heures froides de l'hiver.
ll ne nous reste qu'à féliciter l'équipe de Lau ~
Un représentnat d'association , qu'il soit perma- ren} CPMRBONNIER Pour les Images faâcmames
nent ou élu doit négocier ; il doit donc avoir qu elle nous a tatt Partager _et d`me1t€F tous
une connaissance très précise des points ou des les amoureux de la nature a satsrr 1'oPPort¤r*îté
positions qui sont négociables. Négocier ne veut de les Votr-
pas dire négocier à n'importe quel prix. Ce sta- _
ge a pour objectif de donner des connaissances Car tt est _tort Probable que Vous ne verrez Pas
de base sur le mécanisme de la négociation. tant ds seenîs emouvantes dde la Vïe des cerfs
ors e que ques promena es au Domaine de
— Comment établir une bonne communication ? Chambord-
— Sur quelles bases ? Comment mener une ré- _ _
flexion à plusieurs? Mener une réflexion pluri- un brer• west un mlm a rw Pas mantluer-
disciplinulre 7
- Comment mettre en place une action commune? Barbara SKOCZYI-AS
- Dans une bonne communication avec d'autres,
comment fonctionne notre cerveau ? 1mEorta¤t
- Les manipulations dans la communication et
le fonctionnement désordonné du cerveau. Les eoPtes de ce rüm et les Cassettes vidéo se·
ront disponibles à la vente au début janvier.
I prix , Pour toute information : 54.46.43.42
350,00 F adhérents à une association membre
de la FFSPN et personnel du Minis-
tère de l'Environnement
1500,00 F autres.
lnscriptions à envoyer pour ces 2 stages à: I
Claudine LOUIS - FFSPN
57. rue Cuvier- 75321 PARIS Cédex 05
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv 86 13

' 6
GUIDE D'APPLICATION DE LA DIRECTIVE SEVES0 VILLE ET ENVIRONNEMENT
La prévention des risques industriels majeurs Un numéro spécial de Correspondance Municipale-
se fait en France à travers la législation des revue pour le pouvoir local - paru en novembre
installations classées pour 1a protection de l'en•· dernier est consacré à la ville et 1'environne-
vironnement (loi du 19 juillet 1976). ment.
L'application concrète de cette législation doit ll a pour objectif de répondre à travers un en-
aujourd'hui intégrer de nouvelles exigences nées semble de témoignages d'élus et de responsables
de l'application de la Directive 82/50l/CEE du à quelques-unes des questions que se posent
Conseil des Communautés Européennes du 24 juin ceux qui se préoccupent de l'amélioration de
1982 concernant les risques d'accidents majeurs l'environnement dans nos villes.
de certaines activités industrielles (dite Direc-
tive "Sévéso"). ll est à consulter à :
La présente brochure expose à 1'intention prin- FFSPN
cipale des inspecteurs des installations classées, 57, [-ue Cuvier
mais également des exploitants et des autres per- 75005 Paris Cédex 05
sonnes concernées, la manière d'appliquer œtte .
Directive, au moyen du dispositif réglementaire
disponible dans le cadre de la législation exis-
tante. Elle vise à fournir un "guide pratique"
uttitsabie par toutes ies pettottttes familières AMENAGEMENTS EONCIERS ET ETUDES D'IMPACT
de la législation française et confrontées au
texte communautaire et à ses obligations. DES OUTILS DE PROTECTION ET GESTION DE
L'ESPACE RURAL
Disponible à ¢
· · d 1.E · C'est la dernière d'une série de huit plaquettes
Tiînîèîërâu gal Lrèzîëîgnement élaborées à la demande du Ministère de l'Agri-
      culture par C€I`tâlUS bureaux d etude charges
de présenter, dans des régions différentes, un
bilan de leurS pratiques en matière d'études d'im-
pact de remembrement.
Le bureau ECOLOR (57 -FENETRANGE) et 1'Ate-
ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL lier d'Ecologie Rurale et Urbaine (68 - MULHOUSE
font part de leur témoignage issu d'actions me-
Le ,,.8 dtaoüt 1984 des ..^,maleS des Mines., nées respectivement en MOSELLE et dans le HAUT
est consacré aux divers aspects de l'environne- RHIN, PEE les deux directions departememales
ment industriel : techniques, économiques et de 1 agriculture et de la f°Eet'
SOclaux` A consulter à :
Nous attirons votre attention, en particulier,
sur les articles suivants 2 ÉESPN
.>7, rue Cuvier
- Origines et effets des pluies acides par Katia 75005 PARIS
Kanas _
- Point de vue des constructeurs sur la pollution PREVENTION DES RISQUES DUS AUX TRANSFORMA-
gërëëîphérique due aux automobiles par Michel TEURS ELECTRIQUES
U C'est le thème du colloque organisé le 22 janvier
- Le rôlc des médias : l'affaire de SEVESO par 1986 à Paris (Hôtel Méridien) par l'Agence pour
]acqueline Denis LEMPEREUR la Qualité de l'Air et le Centre de formation et
de documentation sur l'environnement industriel.
— Messieurs les industriels, tirez les premiers
par Roger CANS. Renseignements et inscriptions :
A consulter à au C.F.D.E.
99, Bd Malesherbes
FFSPN 75008 PARIS
57, rue Cuvier 45.62.21,51 _
75005 PARIS
Lettre du hérisson n° 36 - ]anv 86 là

  .
i  i`  I 
BON POUR L'EXPORTATION (sum;)
]EU CONCOURS
Le Bureau Euro éen de l'Environnement (BEE)
a félicité la Cominission européenne de sa propo-  
sition relative à une modification de la directive RESULTATS
communautaire 84/631/CEE qui régit le contrôle `——î
et la surveillance sur les transferts transfron-
taliers de déchets dangereux dans la Commu-
nauté (COM (85) 511 final).
L'objectif de la proposition de la Commission
est d'adapter la directive communautaire 84/631/
CEE à uno recommandation de l•ocDE qui n été Dans le numéro 34 de la Lettre du Hérisson,nous
adoptée iés 27/23 mat-S 1985 à Bâié_ Elio réoom- avions publié un concours "Connaissez-vous les
mande aux pays membres de l'OCDE l'adoption espèces Protegees"?
du rinci e de la non discrimination (ne pas
appliquer des mesures de contrëîe moins vigou— Pourquoi ce jeu? $imPiement Pâree que ¤OUS SOU-
reu5e5 aux mouvements trartgfroritaiierg de dé- h8iÈiOrlS vérifier si les âSSOCiütiOrlS connais-
chets dangereux vers des pays membres de saient bien la législation en matière d'espèces
i'OCDE)' du rinci e de cortgerttemertt (rte Per- protégées. Tout pouvait laisser croire une 8,Vâ-
mettre de tels mouvements vers des pays non—mem- lanche de bOnneS réponses puisque nous avions
bt-es que lorsque les autoritég qu pays impor- dû annuler le stage portant sur ce thème en
tateur, et des pays transit, y consentent) et novembre dernier. Personnes (sauf 3 malheureux
du rinci e du contrôle des installations d'éli- inserits) ne semblait suffisâmment PerSu¤de ClU'î1
miriatiori de dëchetg dangereux ine Permettre ae s'agissait (1'url secteur Ou la fOrmâtiOrl ESÈ Hé-
te s mouvements que si e pays importateur pos- ¢eSS¤ire·
sède les installations adéquates pour les élimi-
rter)_ Le résultat a dépassé les prévisions:0 (oui zé-
ro) réponse exacte !
Pour transposer ces principes dans la CEE, la
Commiggiori a guggéré de modifier la directive La rleCeSSite de mieux comprendre les textes que
84/631/CEE en y ajoutant les deux prirtcipeg nous soutenons ou combattons apparaît clairement,
suivants :
Pour ceux qui n'auraient pas osé envoyer leurs
- le Pays importateur et le cas échéant les Pays réponses (et POur les autres) nOuS publions les
de transit, doivent marquer leur accord à l'im— rePonses eommenteeS· ·
portation des déchets dangereux,
Sachez que :
- le pays importateur doit posséder la capacité
et la compétence pour éliminer correctement ces ‘ de 0 à 20 rePonses justes. Vous devez VOUS
déChet5)_ précipiter sur le bulletin d'inscription au stage
qui doit se dérouler au Creusot les 18 et 19
Le BEE a accueilli favorablement la proposition j¤¤vî¤r 1986-
de modifier la directive 84/63l/CEE vu qu'elle
répond à l'importance du consentement préalable · de 20 à 30 bonnes rePO¤SeS. VOUS devrez
après information pour l'exportation e su stan- quand même suiVre ce stage. VOUS üV€Z d€S
ces dangereuses et c'est pour cette raison qu'il trous-
s'agit d'un précédent important en ce qui con-
cerne l'exportation d'autres produits dangereux- · Pius de 30 bonnes rePonses• Vous devrez Orge-
comme par exemple pesticides, produits pharma- niser un Stage POUF former l€S aUtreS.
ceutiques et technologies dangereuses- vers les
pays du Tiers Monde.
C'est déjà depuis mars 1983, rappelons-le, que
le BEE fait du lobbying en vue de l'introduction
du consentement préalable après information à
une telle directive communautaire.
Bruxelles le 11 décembre 1985
Lettre du hérisson n° 36 - janv 86 15

. · f,
q La ramassage de l'escargot petit-gris le 5 mai
est `
JEU CONCOURS légal Ã
illégal D
CONNAlSSEZ—VOUS LES ESPECES PROTEGEES
lo Le transport des vipères aspic est libre en
France
jelîn l·`rance, un collectionneur peut détenir un
Aigle de Bonnelli VRAI CJ FAUX É
VRAI g FAUX E N La commercialisation en France de chardonnerets
capturés en ltalie
L Tout citoyen français peut faire naturaliser une
fouine est possible Cl
___ est impossible F
vim L__l raux E
l2 La commercialisation en France de chardonnerets
3 La vente des rapaces asiatiques nés en Câpîi- reproduit; en captivité en Italie
vité en France
est possible Cl
est libre D est impossible Q
est soumises à autorisation Q
est interdite Q V} L'importation d'une rondelle de défense d'ivoire
de 10 cm de diamètre et de 2 cm d'épaisseur
C, En France, l'élevage du Triton à crête
est soumise à autorisation É
est interdit D est libre Q
est libre Q est interdite Cl
est soumis Z1 autorisation Cl
IQ l.a commercialisation le 1er novembre 85 d'un
S Là vente d'Aigle pêcheur CBPIUFÉ le 10 8Vl'i1 Ara macao capturé gauvage le 10 août   au
1984 à l'état sauvage en Afrique Vénézuéla égt
est interdite à libre Q
est soumise à autorisation G interdite E,
est libre U soumise à autorisation D
G Ull établissement de vente d'8Uim8UX OUVel‘t le gs La commercia`[i5ation le ler novembre 85 d'un
12 juillet 1976 doit posséder une autorisation Ara macao importé légalement du Vénézuéla le
d'ouverture délivrée par le préfet 25 janvier 85 est
VRAI È. FAUX É libre CL
interdite ¤
É} l.e nombre de condamnations pénales pour infrac— soumise à autorisation É
tion à là Convention de Washington (entrée en
vigueur le 3 août 1978) était, au ler juillet 85 |‘ La commercialisation de Biruant ortolan congelé
de est
0 B interdite C1
l à 5 C] possible Q
6 à 10 0
11 à 30 Cl   l.a commercialisation du Phalarope à bec étroit
31 à 50 U est
plus de 50 D
interdite D
6 Un garde de l'ONC a le droit de faire ouvrir possible E
un coffre de voiture pour contrôler si le conduc-
teur transporte du gibier ou des espèces pro- [Z Quels types de registres doit tenir un parc zoo-
tégées logique :
VRAI È] FAUX Ã Un registre des effectifs Ã
un registre des soins vétérinaires  
un registre des accidents ¤
Lettre du hérisson n° 36 - janv 86 16

  n
‘ suite |
un registre des achats de nourriture C3 1‘E1\e eoneernait
un registre dees visites d'agents assermentés L`:]
les listes d'espèces É
],Q Quelles sont les peines encourues en cas de la eommereialisation de cycIamen g
vente illégale d'un chimpanzé un nouveau modèle de permis jj
de 2000 à 60000 F d`üm€nd€ 1:1 Q7La commercialisation de Bruants des roseaux re-
1 â 2 mois de Pl'i50¤ C] produits en captivité en France
aucune peine E
est légale Ã
zo Quelles personnes peuvent dresser un procès ver- est illégale g
bal pour une infraction aux arrêtés du 17 avril
81 sur les oiseaux et mammifères protégés agïoutes les grues (gruidae sp) sont §uI‘ I'annexe
E ll ou l'annexe l de la Convermitmde Washington
un gendarme
un garde chasse privé O VRAI É FAUX É
un garde chasse ONC f
le maire 5 [1 La Grue canadienne de Floride (Grus canendensis
un C0¤5€iii€l` général C) pratensis) est considérée en France comme appar-
un garde pêche E tenant A 1'annexe 1 de la Convention de
un contrôleur des douanesg Washington
un agent de·po1ice Q
un inspecteur de police g VRAI X FAUX C:]
un commissaire de police g
3¤Une statuette sculptée dans de l'ivoire (Eléphant
21 L'importation en France d'oiseaux de Paradis d•Afr1que) pesant 150 grammes nécessite une
(Paradisaeidae Sp) est soumise à la présenta- autorisation d'importation
tion
d'un permis d'exportution du pays ,
d'origine 1'J VRAI 3 FAUX C1
d'un permis d'exp<>rtatî0¤ du pays M Un garde de 1'©NC a le droit de contrôler Ie
d'origine et d'un permis français à congélateur d'un restaurateur
d'nucun document :3
d'une dérogation sanitaire à VRAI É FAUX É
[L 1,'importation de tout vertébré vivant est sou- ·-gwn garde de 1•ONC a le droit de saisir des ta-
mise à autorisation dornes vivants dans un magasin alors qu'ils
sont mis en vente illégalement
du Ministère de l'Environnemcnt C1
du Ministère de l'Agriculturc à VRAI C1 FAUX g
'I3i·° texto qui Prévoit Cotta autorisation date   Un garde pêche a le droit de saisir des héris-
sons empaillés exposés à la vente chez un taxi-
de 1930 D de 1974 Ci dernnsre _
de 1936 D de 1978 D
de 1955 cn de 1981 G VRAI X FAUX E1
de 1964 E de 1985 Q
Le règlement communautaire de la Convention de .:"   $uvI'é hiqui rdum nde
il ti Washington est entré en vigueur     -—%°§“ “d  H 1 ;.
1
ler janvier 1984 N ' . -. ---- ····· -·
ler juillet 1984 Q I ·  ai-
ler janvier 1985 1] mr _
2çLa dernière modification de ce règlement CEE M -  · -?)
est parue au ]O de Ia CEE en   1 ·     ','
·   1, . Àsgëi
janvier 1985 tj juin 85 ¤ _  Q"  
février C] jutuet Q. J'.; Ik *·¤:` t
mars D août E V
avril CI Sept. \¤ '*¤·¤»   PF
mai Q octobre D ·._.·5-‘_§aï5;i‘n__,   1 ]
Lettre du hàisson N° 36 - ]anv 86 17

15/ Lors de son importation, il était sur l'anne—
CZOMMENTAIRES xc ll, il peut bénéficier des dérogations ar-
ticle 6 paragraphe la de la Directive CEE.
1 l d't t' d ‘ ‘ è té é · n'c:at as
/inîer.dît§î‘ lon eb cap CCS Pm 8 cà P 16/ le Bruant ortolan n'est pas une espèce pro-
tégée. Cependant, sa chasse est interdite. S'il
2/ Seuls. les uauteurs de ia eapturew done les est congele ont peut dire qu'il a eté capturé
piégeurs agréés peuvent faire naturaliser une avant le 12 111111 1979-
f · êté d 1 'l 1 85)
Oume (du- U 5 avt-1 9 17/ Le phalorope à bec étroit n'est pas une
3/ le règlement CEE d'application de la Conven- espeee Pr°te8ee
tion de Washington interdit le commerce des i __ _
rapaces mais permet des dérogations pour les 18/ (arrete du 21 a°“t 78- arttele 11)
animaux nés en captivité (règlement CEE 3626/
d' b 82 'l 6. h
îâ) du 3 eœm re al-nce pas-agi-ap e Seuls, les établissements mobiles doivent
° avoir un registre des accidents (article 15)
4/ seuls la capture, transport, naturalisation, / _ _ i __
commerce sont interdits, pas l'élevage (en lieu 19 _ auetme èPe1r1e 11 est Pt`eV11e en Cas C1 11'1t1`aC·
Privé). tion au r g ement CEE
5/ le rapace ayant été capturé après le 1.1.84 20/ 181 du 10 1¤111·=t 76· â1`t1C1€ 29
ne peut faire l'objet de dérogation au titre _ _ _ _ _ _ _ _
de l'article 6, paragraphe 1 de la Directive Le marre est Pttteter de P°11Ce ]11C11C1ü11`e·
CEE 3626/82. Sa vente est dans tous les cas Un a8er1t de P°11ee 1'1°1'1·
' t d't .
m er 1 e 21/ vertébrés donc dérogation sanitaire indispen·
6/ Seuls, les établissements créés après le sab1e· Ces Otseaux t1S111`e11t _$1f1` `1'a¤11€X€ É
25.11.77, doivent posséder une autorisation C1 <1¤règ1•=m•=¤t CEE <1q¤¤ ¤SS1r¤11•=S_ a des an-
d'ouverture. Les autres sont soumis à décla« r1exes 1 de la C°1'1Ve1'1t1°11 de wa$h111gt0¤·
t' d' t 7-12 7 d 25.11.77).
ra mn ( ecœ 7 9 U 22/ C'est le Ministère de l'Agriculture qui est
7/ Eh oui ! compétent (administrativement parlant) pour
délivrer des dérogations sanitaires.
8/ La voiture étant un domicile privé, un garde
ONC ne peut faire ouvrir le coffre d'une voi— 23/
ture. Seuls sont habilités à le faire : 24/ è 1 t CEE t_ 1 23
r g emen ar ic e
1) les officiers de police judiciaire munis 25/ .]-0 de la CEE du 29 aeût 1985
d' d t d ` 't`
un man a e Pet-qulsl lon 27/ le Bruant des roseaux ne sont pas des es-
2) les agents habilités des douanes. Peees Pr°teSees·
9/ Seul, l'escargot de Bourgogne a une période 28/ aeP111s 1e 1er août 1985
d mœrdlcuon e ramassage 29/ elle figure à l'annexe C1 du règlement CEE.
10/ arrêté du 6 mai 1980, article 2. Signalons _' _ _ _ '
que la commercialisation des vipères aspic et 30/ legephant r1 ^fr1q“e fleure sur larmexe C2
peliade étrangères est autorisée. du r glement CEE
11/ la commercialisation d'espèces protégées en 31/
' d` ll 't l
  °St mœr ms q“° ° q°° Sm eur 32/ seum l'article 32 de la loi du 10 juillet 76,
` seules les dépouilles peuvent faire l'objet de
12/ id saisie.
13/ arrêté du 16 Septembre 79 et direetive CEE_ Les animaux vivants peuvent être saisis par
ii S·agit d·ivOire brut et de défense Subeterh un officier de police judiciaire (article 54 du
tieiiement eritière_ code de procédure pénale. ll s'agit de délits)
_ , 33/ les agents assermentés visés à l'article 29
11/ 1.1111 M10 est 5111 1m·==<·= 1 <1·=,1·1, 9911- de la 1.1 .1.. 10 juillet 76 (dont font partie
vention de Washington. ll ne peut beneficier les ardes êchei Om ie droit de ii 1
de dérogation au titre de l'article 6 du re- dé Ouâies P sa S r es
glement CEE. P °
Lettre du hérisson n° 36 - ]anv 86 15

  V E T T, B E
A ___]
  SEEGZEQAL ASS  GEATEQNS.
1
· S 0 M M A I R E
EDITORIAL ....................................... P. 3/5
NOTES sUR UN 0.A ............................... P. 6/7
RESEAU BILAN ET PERsPEcTIvE ................. P. 7
. MILIEUx NATURELS . ON PARLE DE Nous DANS LA
SAUVAGINE ................. P. 7/10
POLLUTION : FEU VERT POUR LES PoLLUEURs (suite) P. 10
EN BREF .......................................... P. 11
DERNIERE MINUTE : COMMISSION CHASSE .......... P. 12
PURLIUITE ........................................ P. 1.1/M
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SECRETARIAT DE LA FAUNE ET DE LA FLORE       I
MUSEUM NATIONAL DAHISTOIRE NATURELLE ' · Q
Société Fronçolsé pour |’Étudc ét Io Protéctlon dés Mommlfèrés

EDITORIAL
QUELLE FEDE DEMAIN ?
LA FEDE GRANDIT...LES ASSOCIATIONS MEMBRES S'ÉTOFFENT. PRENNENT DE PLUS EN PLUS DE RESPONSABILITES
SUR LE TERRAIN. NOUS EN SOMMES ARRIVÉS AU POINT où DES PROBLEMES DE GESTION. DE STRUCTURE ET DE
FONCTIONNEMENT INTERNE .JUSQU'ALORS MARGINAUX SE DRESSENT DEVANT NOUS. IL 5'EN$U[T DES CRAQUEMENTS,
DES RUPTURES DANS LES HABITUDES. DES TRAUMATISMES AUSSI? CELA NE DEVRAIT PAS ETONNER IES NATURA·
LISTES QUE SONT BEAUCOUP D'ENTRE NOUS. MEME SI NOUS RESSENTONS CES À·COUPS PLUS OU MOINS BIEN.
IL N'EST PAS AISÉ D'ETRE PRÉSIDENT LORSQUE SURVIENT CETTE CRISE DE CROISSANCE. AU DEMEURANT INÉVITA·
BLE. MEME SI L'ON SAIT QU'UN ORGANISME QUI N'ÉVOLUE PAS EST VOUÉ À L'ÉCHEC (IL EXISTE BIEN QUEL·
QUES ESPECES. RARISSIMES IL EST VRAI. QUI ONT RÉUSSI À PASSER AU TRAVERS DE CE DÉCAPANT QU'EST
L'ÉVOLUTION. MAIS SONT·ELl.ES DES MODELES 2).
LE THÈME DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE 1986 A ÉTÉ CHOISI POUR QUE NOUS TENTIONS DE FAIRE UN BILAN.
DE PRÉVOIR LES ÉVOLUTIONS ET DE NE PAS ETRE AMENÉS À LES SUBIR. HÉLAS. LES BONNES VOLONTÉS NE SE
BOUSCULENT PAS POUR PARTICIPER AUX TRAVAUX DU RESEAU ANIME PAR ..bSETIE BENARD. ET P0URTANT,
SON OB..ECTIF EST JUSTEMENT DE NOUS PRÉPARER À AFFRONTER DEMAIN I COMMENT LES RESPONSABLES D'AU·
LDURD'HUI ET CEUX QUI AURONT . APRES L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. EN CHARGE LA FEDE. POURRONT·ILS NAVI·
GUER AU MILIEU DES ÉCUEILS QUI PARSEMENT LA ROUTE DE LA PROTECTION DE LA NATURE. SANS VOTRE
CONCOURS ?
LA LECTURE D'UN BULl.ETIN DE LIAISON ENTRE ADHÉRENTS D'UNE GRANDE ASSOCIAT’ION RÉGIONALE DONT .E
SUIS MEMBRE. QUELQUES RÉFLEXIONS ÉCHANGEES À L'OCCASION DU DERNIER CONSEIL D'ADMINISTRATION DE
LA FEDE MIINQUIETENT MEME SI LEUR CONTENU NE M'ÉTONNE PAS.
D'UN QUESTIONNAIRE ADRESSÉ AUX ADHÉRENTS DE LADITE ASSOCIATION POUR SAVOIR QUELS THEMES ILS SOU·
HAITAIENT VOIR DÉVELOPPER. IL RESSORT QUE LES INFORMATIONS CONCERNANT L'ACTIVITÉ DES ASSOCIATIONS
AMIES ET DE LA FFSPN INTÉRESSAIENT PEU. CE PHÉNOMENE POSE QUESTION POUR L'AVENIR MEME DE NOTRE
MOUVEMENT ASSOCIATIF S'IL SE GENÉRALISE. NOUS SAVONS TOUS QUE LA PROTECTION DE LA NATURE NE S'AR·
RÉTE PAS AUX FRONTIERES DE TELLE OU TELLE RÉGION. NE SE PRÉOCCUPER QUE DES PROBLEMES QUI CONCER·
NENT LES QUELQUES ARPENTS DE L'ENVIRONNEMENT PROCHE. SE REFUSER À UNE SOLIDARITÉ ACTIVE AVEC CEUX
QUI MENENT LE MEME COMBAT POUR L'INTÉRÉT GENERAL (LE VICE•PRÉSIDENT DE LADITE ASSOCIATION NE DEcLA-
RAIT·IL PAS. LORS D'UN RÉCENT COLLOQUE. QUE CE QUI NOUS DISTINGUAIT DES AUTRES ASSOCIATIONS. C'ÉTAIT
JUSTEMENT cE1TE PRISE EN COMPTE DE LIINTÉRÉT GENERAL. CET INTERET GENERAL S'ARRÉTE‘T·IL AUX FRON·
TIERES DE LA REGION ?). C'EST À TERME LA MORT D'UN MOUVEMENT ASSOCIATIF FONDÉ AU DÉPART SUR L'EN·4
TRAIDE. EST·CE LE SOUHAIT DES ASSOCIATIONS MEMBRES DE LA FFSPN ?
IL v A MAINTENANT 3 ANS. LE CA DE LA FFSPN LANCAIT UNE CAMPAGNE MILIEUX NATURELS . IL NOUS
AVAIT SEMBLÉ QUE C'ÉTAIT LÀ UN MOYEN :
].° D'AIDER LES ASSOCIATIONS MEMBRES À DÉVELOPPER UNE POLITIQUE DE MAITRISE FONCIERE. SEULE VRAIE
GARANTIE D'UNE PROTECTION DES MILIEUX SUR LE LONG TERME. /
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv 86 3

|||/
Zn DE MANIFESTER CONCRETEMENT UNE SOLIDARITE INTERASSOCIATIVE AU TRAVERS DES DIFFERENTES REGIONS DE
FRANCE (60% DES FONDS RECUEILLIS REINVESTIS SUR PLACE, LES HO Z RESTANTS DESTINES À AIDER LES REGIONS
MOINS FAVORlSEES).
FORCE EST DE CONSTATER QUE CETTE CAMPAGNE A ETE REPRISE DE MANIERE FORT DIVERSE PAR LES ASSOCIATIONS
DE LA FEDE. CERTAINES om LDUÉ LE .£u. DIAUTRES PAS. NEANMOINS, DEUX TERRAINS om ETE ACHETES CETTE
ANNEE.
EN REVANCHE, DEPUIS PLUS DIUN AN, L'ON ASSISTE A LA MISE EN PLACE DE CONSERVATOIRES REGIONAUX PI'
L01ES PAR DES ASSOCIATIONS DE LA FÉDÉ, oui 0NT REUSSI A INTERESSER LES CONSEILS REGIONAUX A OBTENIR
DES LIGNES BUDGETAIRES, A DETECTER UN NOUVEAU PUE.IC PRET A DONNER DES FONDS PERMETTANT UNE POLI·
TIQUE FONCIERE. LIENERGIE QUI A FAIT DEFAUT POUR LA CAMPAGNE MILIEUX NATURELS SIEMPLOIE LA AVEC
EHFICACITE. LION APPREND MEME QUIIL SE CREERAIT PROCHAINEMENT UNE STRUCTURE NATIONAl.E REGROUPANT CES
INITIATIVES RES10NALES. UN "CONSERVATOIRE NATIONAL DES ESPACES PROTEGES". IL APPARAIT 0u'1L SERAIT
PILOTE PLUS OU MOINS EN SOUS—MAIN PAR LE MINISTERE DE LIENVIRONNEMENT AVEC LIAPPUI DE TELLE OU TELLE
STRUCTURE AUX MODES DE FONCTIONNEMENT FORT ELOIGLNÉSDE CEUX QUE NOUS PRATIQUONS CHEZ NOUS.
TANT MIEUX, POURRAIT'ON DIRE. LIESSENTIEL EST DE PROTEGER LE PLUS DE MILIEUX POSSIBLE ET NON DE SOU-
TENIR TEU.E ou TELl.E OPERATION LANCEE PAR LA FEDE. CERTES, A DEUX RESERVES PRES : LA PROTECTION DE
LA NATURE, CE NIEST PAS HCHACUN POUR SOI H; CELA NE SE DECOUPE PAS AU GRE DES LIMITES ADMINISTRA-
TIVES OU POLITIQUES DU TERRITOIRE.
LA TENTATIVE EST ALLECHANTE ET LION COMPREND QUE DANS CERTAINES REGIONS TEL OU TEL VEUILLE SIY ENGA·
GER. MAIS ATTENTION, DERRIÈRE CET ASPECT RIANT ET PROMETTEUR, IL FAUT EVALUER CE QUI SE PASSERA DANS
5 OU 10 ANS. TL NE FAUT PAS ETRE NAIIF AU POINT DE PENSER QUE LE MINISTERE DE LIENVIRONNEMENT, DIREC·-
TEMENT OU PAR PERSONNES INTERPOSEES, SIINTERESSE GRATUITEMENT A LA CREATION DIUN TEL CONSERVATOIRE
NATIONAL CONTOURNANT LA FFSPN.
TL Y TROUVE DEUX AVANTAGES I
· RECUPERER UNE POLITIQUE DE PROTECTION DES MILIEUX QUIIL NIA PU MENER LUI·MEME FAUTE DE SIEN DON·
NER LES MOYENS,
· COURT'CIRCUITER UN MOUVEMENT ASSOCIATIF JUGE TROP INDOCILE.
CETTE STRATEGIE NIEST PAS NOUVELLE, CE QUI EST NOUVEAU, CIEST QUE CERTAINES GRANDES ASSOCIATIONS SEM'
BLERAIENT ETRE TENTEES... UN MOUVEMENT DE PROTECTION DE LA NATURE FORT ET UNI APPUYE SUR UNE MAI'
TRISE FONCIERE IMPORTANTE EST UNE GENE POUR LES ADMINISTRATIONS DE QUELQUE GOUVERNEMENT QUE CE SOIT.
LES DIRECTIONS, LES SERVICES SAVENT BIEN TROUVER LA FFSPN LORSQUIILS om BESOIN DE Son APPUI ( ET
NOUS LE DONNONS BIEN VOLONTIERS LORSQUE CELA CONCOURT A LA PROTECTION DE LA NATURE) MAIS ILS ADMET·
TENT TRÈS MAL QUE LION NE SOIT PAS DE LEUR AVIS ET QUE LION PUISSE SIOPPOSER A TELLE OU TELl.E DE
LEURS VUES OU PROLETS. ALORS   UNE FEDE PUISSANTE, OUI, JUSQUIA UN CERTAIN POINT PARCE QUE CELA
Lettre du hérisson n° 36 — ]anv 86 Ã

l suite I
IiI/
PEUT SERVIR, MAIS... PAS TROP PARCE QUE CELA PEUT DEVENIR GÉNANT... ET LE FONCIER, C'EST DU SOLIDE
ALORS MIEUX VAUT SUSCITER UNE STRUCTURE PARALLÈLE QUE L'ON PUISSE MAITRISER OU DÉSOLIDARISER DE LA
FFSPN.
ENFIN, IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE, RÉGIONALISATION OU PAS, IL SERA NÉCESSAIRE QUE, SOUS UNE FORME
OU UNE AUTRE, EXISTE UN MOUVEMENT ASSOCIATIF DE PROTECTION DE LA NATURE NATIONAL COMME PARTENAIRE
DANS DES DECISIONS ET DES POLITIQUES QUI RESTERONT, QU'ON LE VEUILI.E OU NON, D'ORDRE NATIONAL. IL NE
FAUT PAS OUBLIER QUIIL. EST D'AUTRES GROUPES DE PRESSION PARMI LES USAGERS DE LA NATURE (CHASSEURS,
PÉCHEURS, ETC). CE QUI LES DIHÉRENCIE DE NOUS CIEST, BIEN SUR, L'USAGE QUIILS FONT DE LA NATURE,
MAIS C'EST SURTOUT L'EXPRESSION DE LEUR PUISSANCE (DANS LE FOND, ILS PRÉSENTENT LA MÉME DIVERSITÉ QUE
NOUS ET NE SONT PEUT·ÉTRE PAS TELI.EMENT PLUS NOMBREUX). ILS ONT CEPENDANT UN AVANTAGE INESTIMABLE
SUR LES PROTECTEURS DE LA NATURE ï PAR OE.IGATION, IL SONT UNIS AU SEIN DE STRUCTURES NATIONAl.ES OR·
GANISÉES ET A MON AVIS, CET ASPECT·LA EST PEUT•ÉTRE AUSSI IMPORTANT , SI CE N'EST PLUS, QUE L'ASPECT ·
FINANCIER QUI FACILITE NÉANMOINS BIEN LES CHOSES (NE SONT·ILS PAS DES "PERCEPTEURS" DÉGUISÉS POUR
LE COMPTE D' L'ETAT ET NE TIRENT·ILS PAS UNE PART DE LEUR PUISSANCE DE LA DIME PRÉLEVÉE AU PAS·
SAGE...?)
L'IDENTITÉ DE VUE 0U LA SOUMISSION DU DIRECTEUR DU SECRETARIAT DE LA FAUNE ET DE LA FLORE DU MU-
SÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE , ORGANISME QUI DEVRAIT ÉTRE NEUTRE AUX VUES DE CERTAINS CHAS·
SEURS (cP LETTRE DU HÉRISSON N Bil DU 15 NOVEMBRE 1985) MONTRE UUS0U'0U PEUT ALLER cETrE PUISSANCE.
SI NOUS·MÉMES NE SOMMES PAS CAPABLES D'UNE IDENTIQUE ORGANISATION, SI POUR DES RAISONS CONLDNC·
TURELI.ES DIINTÉRÉT IMMÉDIAT OU LOCAL NOUS CÉDONS AUX CHARMES DÉLICIEUX DE L'INDIVIDUALISME, .£ NE
DONNE PAS CHER DE L'AVENIR DE LA FFSPN (MAIS SI ELLE NE RÉPOND PLUS A UN BESOIN , PEU IMPORTE)
ET SURTOUT DU MOUVEMENT DE PROTECTION DE LA NATURE EN FRANCE.
EN ORDRE DISPERSÉ, NOUS NE PESONS RIEN FACE A UNE PUISSANCE ORGANISÉE QUELl.ES QUE SOIENT NOS VÉLLEI·
TES ET NOS BONNES VOLONTÉS.
LES RESPONSABLES ACTUELS DE LA FÉDÉ NIONT PAS DE RECETIES MIRACUUEUSES A VOUS PROPOSER. NOUS DÉ·
PENDONS DE VOUS. IL VOUS APPARTIENT DE DIRE ET DE FAIRE EN SORTE QUE DEMAIN LA FFSPN RESTE UN IN·
TERLOCUTEUR, UN PARTENAIRE INCONTOURNABLE OU DEVIENNE... UN FOSSILE VIVANT.
CETTE ANNÉE 1986., QUE LE VOUS SOUHAITE LA MEILI.EURE POSSIBLE, S'ANNONCE SEMÉE DIEMBUCHES, A NOUS
DE MONTRER QUE, SORTANT MAINTENANT DE LA HLEUNESSEH AVEC SES FRAGILITÉS ET SES DÉCHIREMENTS, NOUS
SOMMES CAPABLES DE LES AITRONTER.
J.P. RAFFIN
PRÉSIDENT
Lettre du hérisson n° 36 - ]anv 86 5

" 1
Q _,ca¢¤ C • A
( /..>."* %
C `\’r î
wa
t ' NOTES SUR UN C.A
PAR SUITE D'UN RETARD DANS LA REDACTION ET L'ADOPTION DES PROCES VERBAUX DU CONSEIL D'ADMI—
NISTRATION DE LA FFSPN, L'INFORMATION CIRCULE MAL ET TARDIVEMENT SUR CE QUI SE PASSE A LA
FEDE. POUR PALLIER A CET INCONVENIENT, IL A ETE DECIDE DE FOURNIR DANS LA LETTRE DU 1=1ERIS—
SON QUELQUES ELEMENTS DE CHAQUE CA. IL NE S'AGIT PAS D'UN PROCES VERBAL EXHAUSTIF MAIS DE
POINTS AYANT RETENU PLUS PARTICULIEREMENT L'ATTENTION DU REDACTEUR.
EN VOICI UNE PREMIERE LIVRAISON POUR LE CA DES 28/29 NOVEMBRE 1985.
Projet de loi Littoral. Projet de loi sur l'amé-
hâgëmeflt foncier.
Associations
].P. LE DUC et M. LE DEMEZET ont rencontré
— Différentes demandes étant incomplètes n'ont 19 F¤PP0î`t€¤" de ta toi Littoral 6 tnessembtée
pas pu être Confiéeg à un rapporteure et lui ont fait part des observations de la
FFSPN. Une bonne part des amendements deman-
— le dossier du CORA comme membre correspon— dés 0M été F€î€¤¤5· Le 27 novembre au 50ïÉ«
dent egg confie 5, ])_ BEGUIN le rapporteur de la loi Littoral au senat a pris
contact avec la FFSPN et a souhaite rencontrer
- Association ]eunes et Nature a changé de nom, un t`€5P°n5abt€•
d'objectifs et de statuts, et devient "Atout . .
Vert". La FFSPN, signataire des statuts, n'a  
pas, été consultée sur les modifications pro- Des demandes dqnserüen de petites annonces
Pesees et eeeptees pas une assemblee ge“e”e1e ··cemmetc1e1ee·· commencent à arriver Il est
e"“§°’e‘“e‘çe lie 1,€¤¤gj\e*,"mœ °“ ‘1.t'?'>’ adepte un système payant. Peut-on accepter de
survîwtoîtasvetîv, ear; 1,at:;îîgvÉ,iî‘afOrt;)§Èig:: la publicité ? La question est renvoyée à la dis-
COm`pl€m€TllCB1I`€S demandees BU P[`€5ld€Tlt de Cusslon au Conseil Natlona
Jeunes et Nature' Réorganisation du travail du Bureau du C.A
. . , L'abondance des dossiers et des "urgences" à
  traiter impose une distribution des tâches au
, sein du bureau. Une définition de ce qui incom··
1<;jg"€ BE§*;R*;üg€¤r;t*€ age 1 agee 55 gmcule be em. eee. etetpee genem,. (en petticnuet  
fi Reeds ï VFFSÉÃJ uefa teau tl a? î, erêpeîi" lui qui est le plus proche du siège parisien de
lavîîédé eluieest en ieu es p°“r an evemr e la Fédé) et au président.
Dé érieeem t d 5 f -t Le seul bénévolat ne suffit pas. Cette redéfini-
  tion des tâches de chacun s'articule aussi sur
Malgré une aggravation de la situation sur le ïsâgîîîîênt adr U3 dàëîïêëëblsergnrâïîesss Éga-
terrain (en Suisse, dans l'Est de la France) le on en Janvïer ° ' P-
thème mobilise peu dans le milieu associatif. P °
Le programme d'action proposé par D. DASKE pa- Pm Femme mmeüen 86
tine, tant pour des questions de conception et  
de formulations que par manque d'éChO5' Le C'est un programme destiné à faire mieux con-
projet d'une campagne volontaire de limitation naître du rand ubue les reductions des es_
de vitesse semble peu porteur (en Allemagne où soeiaüons ge le gede et de qa Fede et à foule
pourtant les "protecteurs" ont du poids, le Par— nir le nerf de le guerre Le dynamisme de
ëïïenïesvleangtoîâutteîfusête lëuëglètatîlîl dëarxlïsrîî Véronique DUBLANCHE , qui en est chargée,risque
eeeectettve sur ce thème e échoué) Ce n'esï Sas eePe“ee“" ses "‘°'“e'“' de "eyes le seesetesset
bien sûr, parce qu'une campagne (justifiée) îï ydce îlarîrêqgiâfitîëerdâîîetdtïsêîgâvgâ eefeese °
échoue qu'il faut renoncer, mais en a-t-on les
moyens et l'énergie si l'ensemble du mouvement F N D V A
associatif ne suit pas '?  
, . C. TOUZAN P. GUY regrettent le petit nombre
Èlès       de dossier; tranSmiS• Le secteur Environnement
V . . . ,.1 t
Së“,°¤ à la q“ests°“ <bm¤h¤¤·=5· montagescdiavos ÉÉÉFÉÉQ fîàîînë s§`§ÈsteÉ°gÉZÉeÉ'É1È."àÉnÉnLe ÉÉWEÉ
¥àsî,‘L.ïÉZs§"eÃlÈà'Lî’eî‘.îg;’aeÈe§‘§e.îï2î‘€§§§   ducamm P°P¤1m· de Jem esse €* SPM- ec--
Lettre du hérisson n° 36 ~ janv 86 F"

"mz œ11·m·1 ann ·v.<·.t=·«• EEE. heat- WE
Y a-Him [Fes (de n)0UVpT1cS Snggmmonîi Éîm l.v sujet est—il trop vaste ? trop limité ? trop
ëîgiiciïrs es Ienvemœs ’ un programme vd re abstrait ? trop concret ? trop...trop ?
BEE - UICN
'_"  Assez de persiflage ....
On en a à nouveau parlé, c'est la Fédé de i _ _ V i `
l'Europe, mais le rédacteur qui ne sous-estime Ne negttgeens Pes Ceux tlm s tntet`essent au tne'
pas l'intérêt de telles structures ne se sent pas me de 1 AG-
le courage de résumer les débats. _ _ i
Voici par ordre d'interêt le classement des thè-
Lettre du Directeur du Secretariat Faune Flore mes d'act1on sur lesquels nous devons réfléchir:
sur la estion des zones humides lcf Lettre du
  1 (pesticides et agriculture
_ _ ’ _ _ exaùquo (protection des especes
Philippe LLBRETON se charge d'ecr1re au Direc-
teur du Secrétariat Faune Flore pour lui deman- 3 ooiiutiou atmosoherioue
der lle senstet les motivations de 'son etonnant A oestiou des ressources uatureiias
envoi cos1gne avec le President de l ANCGE. 5 actiou Vis a Vis des ieuues
6 forêt
ll a été question de bien d'autres choses lors 7 uuciéairo et énergie
de ces 2 jours (à suivre).
]·P· RAPHN En outre, ont été proposés les thèmes suivants;
bruit, les emplois et métiers de la nature, la
ou _,,_,, chasse en France par rapport aux autres pays
  européey;5 , mais par des gens qui acceptent de
C O! ’ _ les prendre en charge.
"*"`J I°¢—S¢ü|l
Pour chaque thème retenu, un premier plan de
® réflexion va être envoxé aux associations.
SVP, REPONDEZ, même un simple "CA NE M'IN-
TERESSE PAS , c'est un début de dialogue.
La responsable du réseau se propose ensuite de
            janvier à mars 86 de rencontrer les associations
        chez elles, ou près de chez elles, pour cerner
directement les problèmes qui se posent aux as-
RÉSEAU BILAN ET PERSPECTIVE sociations et leurs propositions pour l'avenir.
Si vous avez d'autrcs idêts. ciles seront les
Quel enthousiasme, quel foisonnement d'idées !   d déîV1tez de tetePn°net` au
12 associations ont répondu au questionnaire pu- A V _ ta. , a ai i _ i il _ _ _. .
blié dans la Lettre du Hérisson (n°32 oct. 85). .05 e€5’ d VO` ` yoh H 0 ou Lmyonh A
Sur 150 associations, c'est quand même un peu papier"
juste. .
Merci !
Serions-nous tellement absorbés dans la "gestion
du quotidien" que nous n'arrivions plus à pren- Josette BENARD
dre un temps pour la réflexion ?
Tout "baigne‘-t-il entre la Fédé et ses associa-
tions au point qu'il n'y a aucune critique à
faire ?
Les rapports apparaissent tellement catastro-
phiques que le mal peut sembler sans remède.
Peut-être le réseau est-il, comme la Fédé, l"‘af-
faire des autres", sans que chacun ne se sente
directement concerné ?
Lettre du hérisson n° 36 — janv 86 7

‘ I
ON PARLE DE NOUS DANS LA SAUVAGINE
PROTECTEURS - CHASSEURS :  
POSS I B LE ?
A plusieurs reprises, le Ministre de l'Envi- j . _ ;.     '    j'  . \,_ ' V,   _ .  
ronnement a convié protecteurs et chas- _ , '_ .- '."-" fzêfdgïfâîq  ¢ ï1`°·•i1Ã7: .`*"*  Be   ;—·;._î    
seurs a œuvrer ensemble pour la défense __    j,zg;jgjJ·jt«,, ·,   F,  - ;,··;-’_ . ï_  ,;‘*-, .. _
de la nature. Nous nous souvenons par-  _—__,Ã;$;j,,·_g;j,t·., ’ ·· P '··j_j;li;’ .· _· __,·,·r,;à,. _, ' _,I.r;;:s       : · : _ Q
ticuliérement de Châteauroux, l'an der- _ï·_--‘··f-`·j ..,;:5;-,_,,.` .‘à;iIâ··  ··  ·         -
nier. Le Président de la F.F.S.P.N.,      5,,;;   `=#"+ï.~, - ,      `_  '-_'
M. J.-P. Raffin, y prenait la parole. On   U `   ' "    ël    
peut dire qu‘il coupait directement les ·_ ·- .¤ .·.—f1ë’*É=«._‘.; __ ,,,' j' ;.· g. ’ ·g.·!      ’·   _. - -
effets du Ministre, en allant jusqu'à nous ..   `  ,, ,’·;·:l ff" ,. l ·,_* ,.,,,·.' ,     '
demander de nous séparer de nos vête- _ ¤ t   `=· .,_ .?"` ,4—·g‘. _·     "  <·   , - .,r
ments qui faisaient trop militaires a son     ;   ` : ig; ·;i’;‘·Q¥‘ =   } , _ `· ` · '··" ·
  va   An-.._ f!. jr-   · la A _· I   I_ ll ’   . ,- l
Au Congrés des Fédérations, M. Le Duc ïçj ,·_ _;l·_.ç-;··— È -;.1 _;=*“ ,,  ' _ T '          
lançait encore un appel. Le Président , J- '*` ·_ `·;·?;ê·. I *—. VJ ,'    '_ ' J ;`   - · " ` '  
Pougef lui répondait que lorsque le Fi.O.C, ' . ;,· j¢_" ,, E ' · .,_.. ,1 ·· J _,  _  
ne fera plus partie de la F.F.S.P.N.,- et que -· ," tif ,·*f tw ? ,  , ·j_ ,  ` ··  _
celle-ci acceptera nos modes et nos temps sijg'; É Q _ Ln-*i· _ ,   . È. _ _   
de chasse, on pourra faire du chemin · =;§;,",!.‘= '  ¢ -4;-*  
ensemble. Ce cheminajusqu‘ici été rendu L,   ·___ ‘. _ `    r '   `
impossible par le sectarisme des pro- ' ., ,g·";5-     ‘,   - , `· y .,$7;j:§;;_ :_ '-
tectionnistes a outrance. En répondant ·     ,  -(   · _ ,:_F;Q¤î;§,§’:`* ..·
a M. Pouget que, méme extrémiste, le ` ' EZ     25* . ‘ l  
Ft.O.C. avait sa place a la- F,F,S.P,N., ‘·4.,_·_;.·-af     · ·r .      
M. Le Duc démontrait que ce sectarisme   -î·—j-Q. P _ ·' _ 5‘ 1dÉ,ç   ·
régnait à son plus haut niveau. · Q.,} —- gg.- _ ' ` · 5 wb  
ll enlève toute crédibilité, à nos yeux, a  ‘·   ·· ·;.,,,__ ·;·   °
une Fédération qui assimile la protection `_ È} ' -.1 _ -,«\·.f$î";.·
de la nature et opposition à la chasse. L   $'*‘··e _    ·.’. -
Pour notre part, nous sommes de bonne W   ` · ‘ ` ·   ' "` "
joj Z nous ne demandons dU·à défendre Mme Bouchardeau remettant les Honneurs Laurent·Perrier la chasse et la protection.
de _concert les_zones humides _et les
ESOECES 'UEOECEES EVEC CEUX OUl FOUS demain, méme ceux avec lesquels les lande et cueillant quelques brassées de
'ESP,EC‘E"L Au COUTS OES OEU>‘ OEUNEVES rapports sont aujourd'hui difficiles ou con- fleurs dont certaines sont rares et proté-
El]OEES·_"OUS EVOOS Paf E><EmP'E OEUWE flictuels». gées nous affole. Les exemples ne man-
COLE O CO'E EVEC OE LEIS, P'O'EC‘EU'S OE la Ouelques jours plus tard, dans un éditorial quent pas ou nous nous opposons sans
'ÉEÉU'E Et EVEC U" SUCCES OU' E PEULEUE de la « Lettre du Hérisson   Jean-Pierre discernement a tous ceux qui ne sont pas
EYE PIUS 'ECOE POU' CEIE; NOUS SE}(O"S· Flaffin, président de la F F.S.P N., analy- passionnés par la nature en elle-méme,
PEVCE ClUE OOUS EO COO"ElSSOOS· OU ll Y E sait l'échec du colloque organisé le 8 juin mais qui voient dans celle-ci un support à
¤lOSl OES QEOS EVEC ¤_Ul OOUS POUYOOS en Alsace sur le dépérissement des foréts leur passion.  
OOUS E"'E"O'E E' "O"E'"E' E CE OU' ES‘ faute de participants et notamment ceux Elle est pourtant la cette « frange » qui
ESSE"U_E'· "OUE SO.UC' "° 1 ? FE P'O‘ECUOO de la « Fédé », pour cause de surme- constitue peut-étre nos alliés de demain ._
OES ml'lEU><· SEOS lESOUE'S ll O`Y E PES nage... et J.-P. Raffin de s'interroger : pour reprendre l'expression d'Huguette
O:O'SEEUX.· , _ , , «Sommes-nous capables de laisser nos Bouchardeau, et-qui`nous permettrait sans
L EOUOUEI 9Ul Suit IE PVOUYE î SlQOE Marc marottes (la chasse, l‘application des lois, doute de contrer plus efficacement nos
MlChE'O‘· CESl CE'Ul_OE lUl"El OE "BhOOE· la taxidermie, les grenouilles, la tourte- véritables adversaires que sont les pro-
AIPES NE‘U'E"· ¤y¤l¤¤¤t·¤¤ UlmESUlE"E_OE relle, etc.) et de consacrer l'essentiel de moteurs, bétonneurs et autres,pollueurs.
la FEOEVEUOO RhOOE·A'OES OE PfOlECllOO nos énergiesàdes questions qui touchent L'agriculture moderne n'a-t-elle pas fait
OE 'E NOUUVE- LE VOlCl î aux milieux et non aux espèces (...). plus de mal que la chasse pour la grande
_ Sommes-nous capables d'avoir une poli- majorité de la faune'?
SEE"' OU 9hE“° tique sur le long terme, nous qui sans L'oiiverture inconsidéree de routes, de
Le 18 mai dernier a Grenoble, Mme Bou- cesse avons ces termes zi la bouche'? » stations ou de remontées mécaniques en .
chardeau, Ministre de l‘Environnement, Entre ces deux constats, apparemment montagne ne crée-t-elle pas plus de per-
clôturait le Congrès de la Fédération Fran- sans relation, n‘y a-t-il pas un déno- turbations au milieu que l'afflux de ran-
çaise des Sociétés de Protection de la minateur commun qui pourrait s'appeler, donneurs, de chasseurs-photographes ou
Nature en félicitant cette dernière d'avoir pour paraphrasorlo jargon politique, secta- autres varapnurs?
choisi le thème Communication et Nature risme? Ne sommes-nous pas perçus de Nous aurons bonne mine lorsque, envers
pour ses travaux, Constatant la relative l‘extérieur comme des « écolos purs et et contre tout, nous aurons réussi dans 20
marginalisation des associations de pro- durs », préts a pourtendre tous ceux qui ou 30 ans, à faire protéger officiellement
tection de la nature, elle leur conseillait de s‘arrogent le droit d‘utiliser la nature et et même respecter toutes les espèces qui
cibler le message vers les «quelques mil- ses composantes autrement que pour la n':iuront plus qu'a disparaitre faute de
lions de gens qui aiment la nature et la simple contemplation? milieux naturels pour les accueillir.
pratiquent ou la fréquentent sous les for- Le moindre héron empaillé exposé dans Certes, tout n'est pas si simple et je
mes les plus variées du sport, du tou- un restaurant nous fait sursauter. La pré- caricature a dessein. Mais ne serait-il pas
risme et des loisirs ». Cette frange devant sentation de rapaces en vol nous inquiete temps de s'interroger sur l'efficacité qu'il
constituer <« notre public et nos alliés de Le défilé de randonneurs piétinant une y a à poursuivre nos marottes, comme dit

‘ —
. , 
_ I " '~. _'·'• .I_·,¤· I 1 · A `,, -     II-  '  ·' ' , - `
`· ya ·  ' —·,>î-f`*·*."""$*"îlài""’èp°R:"¢’··'¥`I1"i.t*£-É.-«·l*+*.-·ë^ É<`.~*Fl9=f;i -'*$?’    -1-É  ·i     "
-- il ·-uti ·— —- · ·  .·  =·  . ·;·:f·.>·§·»‘ ·È\t·¥F:- " .»· ··=·:;¢ ·—·· - ?·r.:>:—·a.·;—·.··-—-· -1t.: ·  ·   —=·.   —— ,· 2  
   Ny -· -·  ‘· -     -'¢   -.'·.-'.:=-,·." v°î,y1ë}*';;*··,,-. · .?§f¢=··T5:î»q-··r lr;;;,;·,',s.'$*•··'z:-·· r ·. @c·_)_¤;~.q· le-5, · _·._;
**ï*it=`-‘tL··Q*f‘€*"* ` ` * - " `  - •°·$* ..l&«"d·r‘ *` ` .«f'\;$Ég'—~ =s‘~·.€‘·T*T;*'.R.ë·;_·;‘-=‘·*‘·_··.’_·*î`  ·«   -· w‘£‘!*‘=?···i ·;  · .,. ·' ·
· ’*t¢,y‘_¤,».jç•,·j·a;·   A--.- -.·-~·•·—··· «- -  _   =É`,,..;_gu§·I,_   ..;.·.-;~,i.f;;;..-;I,;__;:I,I·-j.·=-T’f.¢·-  · · -;>x~E_:.¤   ~  _,   · _ —·=  ·· » ;
  î   §.;.'II;. -·l;*¤i;I._¢*,Il· , É. _| *4:; W _: F I, - _.¤,1V'v " •_T I"-·" L`};   _'I  I;       'aQ - nl jf,-I  |   su`:     I _ ·
 É-·‘B%"‘·!"‘·¤*!•’·*¥" 1-; · "   '·-. '·"`,e.E'-gl.; ·ë'& ,·-"··.·..·-,1, ll "*1:' hl?}    t.l·`..  - ` " `» *•.ÈA"";\" `· _
` ` " · `   ·` ` .-·—*5:`;'—l¥·.¤.·"“`-ë—:?;·?’¢,£‘° Pi-`  · -2%   $Ѥ,· Q  " *"+='?FÉ"’%`?*‘··' `
  Ieï-.-    l'     }.@‘e;‘f.;1:·¤"g.;-- -_ ·__.  }}Lj¢f‘¥;. },__-   -
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  - *- - -.. -——-«.—-ë-".$r*°" -‘ï?`-" *'*?" '¤'î‘*`  -Ã- -XF: ' i   "‘ r"`+' `   "‘¥     ·   ··'·   ji  ·—·*=¢—;-,`Ã  
zi:. ,.-   · ·  *·'··"r*=»  .* ' *   r-  ' ',¢_   ‘;··e--ee 1 @‘?E*’t¤·r` ·- - - ·   —: ._ ·-»·*.   -   - -—ï*--·-*9* = ` ·? ' ` -·~.-  ¢-'-'ëç   —
q'--1'Èla -i ,. ·   ,,5-lr? -.  ,_  -- ·,. 31··-F     ·.4.·'. .·   _ _· l   É · TQQ-}- ¤er;:·‘· _-z __ ;·. ‘·- 5... . .··_- ._ -_  
 "  `»l€F€ï."F.Q `· ‘   ·-—.·`   --     ‘-‘F’T`· ` · · ` vf '· ‘''' -#}‘#Q*-3- W   '  -g-,.   ‘l
· - ·.·   · ·¤· --‘ -·' 'a î; ""'   .. _ * .,"`·- . , -_ _ 1 fl «-« _- ,_ :_ ‘ ,· I '°1·g·i-.·.···
      ?Q*’î='.ï§--*s` '‘-·   "   . ` - ‘     ‘.;’*î ;è·è~—·—**‘     ‘ . * ‘ ' ‘    
   `·à+=-3ë-¢-   I---" ’·-¤%· ·ë;ç·l··‘-_°'··ë· ï;ïeï;`·4-`iî-a   ··   " ·· ·-~··—*··< --   _. ' .···   —· js':.   T; 1
-'--:·=-¤'=‘=·l*-='··';`· ·.&-'.t!-*¢!·‘. ··  '-5** ·?·- '=··---·· -' —.a  '-‘·-...l;2l*'2·.>* ·-° · ='   - —--?',i' -.·g·;É*'·· ..·-... .'~· *-3:. ‘·,.·*·*—I··'·'·  `*=.—`t·~+    
  ··.·. — -·—-'î ;-- —-=?-:     -:·*—'? f.ma-,-€ ..··     t.->-·,c2r·‘.. ,;5,,,—’$ ._-·es;-—·=;z-" `-÷·'?'É~= · -‘t· ‘ -' 
1*=··¤§'I-`¥t·l·- "·‘ '·.::`¢'Z__i·=.-¤?=.;·¢"- .P‘.1'|H•·—1•**‘!J‘lÈ?.\É:\·.»·É§:?*·?. ' `-ü‘î_?‘~?L'%·'  if  5%***- " 4 ‘ï‘ë  ,"= *·   -    -  .'-"*“¢·`   `.;;-"·¢‘+;+:·..---·  
‘·à·à'.-.·ê~È'fi - , if -> = is   ‘ ·` ` '-' "‘ ;·- M,-‘!l-=-’l-2-,-., |!-· ·  ‘·"_· g'·;;,?`·. gv “ "—`l ,. -;·;xE.a.-`P··—`¢3· .·     ·· —  ·- ,__ ·- 1:7; "·——~r..‘._1‘,__
.   '··‘   ‘·   .·3?£r"îT`î*·l«"&-- ‘·`>· ·. -'=·-·"l“`%~i ·' 1-· =—:Jl'É·€È1<i#É"F`i<·-'*;:’—;Éë-Q- -‘ 'r- ·'   ` .  
·—   tv':.   ··—·   ‘ —   -=   ·'* >.l-£> - -    :1** *9* '   .-r1,..—=·:.P'·   -' se  
    ` r -^—·.-'·`-  ;y ï·«3-·;;¢:g¤îÈ   .  .q’l'..  ?· 4, ¤    
·` ·".`:'·!     -T     ,._. ` ·T§" _`  1;-4.:-l'., Ec-.--4-»-·-¤`·-'  " ` " ,_   . · ‘—         i,·,_ .. "
_ `·î¢,·"È-Qiëie.; —.     `   ,._:. ; ÈI .-  I'·,I ,_.;,aI_;._,...  .  ,,       
- ` I-_."g}_·-2*. _;;'_   -.   Ii.,I”âI_I· ;Ir‘ ’ .t_'_-g}`É;§·;1 ' ,.`IèI_. §.I·_A· II gyf   · ,_,..·_a.  - II I¤ -·  I I  ___ _.·I     II.-- ,  -1, }._-I-_·I; J5; -j..J_.,_:·»I   .,
  ata-_a«.·#§;· . —.· - _,     *·-  ·· ~—r -·   -· .,_.·»‘-<.·f,  ? -E .-2-*%;:-  . .8,-  ··•"’e··-v·t··*·   .-_.—  
  ··-· v=-. -=-L#   ··     .·'-·  Ti.- f,·-~*..:·-·ï-FI" ·*·-« `-·-= * ·-    Ftïâz  ‘ ï"Qäë1-'»<‘[··‘· *’~l·- -É?`“§i-     '- -
‘_"i;;‘·îfF'. îïë ‘ ‘ 1* ', _l·-_;`î;‘#   ._,,ï_-ç_   ·-=‘·`f fé  ,'_·'l._‘.;ïa..I'_ sçgm1-·_ ‘ A -. __j  - ____I`jÈ·I;. .;~. -_'-Q I.L__  _·'\ ,-_.   §ïlII;Im_ I!:Tf'_‘Q"’? =   1; __ ,.5 §
_·=§g·`···;ÉÃt'.·   »·,—'_ ‘ —..··· -,   - -· -*41;, -   = _ '_ -J`-   "'—-"'·  ` '· -]:»:~â1,«·_-·`-,3··.`-'* $;r!}I-.·. .,1;;;:   ·,.-- ïr-.`*·,-=;;.··:_ _ ;1.__ -2 _;_. 1 ‘   ·‘
_}-1 -;|I,;ç®_·;· IIII,âI _   ,I I  ;,_I’II;_ 1 I I I- _-_- -I._ .   I   . _ _ · ··, , IIIIL   up :-I_I _;IIII‘I · _ Tb- Q
.Q ' `- `¥-· ·= ,' -_ · ‘."` ` ` ` °
J.-P. Fiaffin, dans une ériode où nous un site où on en «ceuillerait» uel ues tions, les territoires ue nous possédons
. . . . . . Q Q . . .
avons besoin de toute notre energie et du dizaines; 2°) par le traitement «mollus- ou louons, notre travail, nos investisse-
maximum d‘appuis pour obtenir_la Protec- cicide» des cultures, destiné aux petites ments, afin de les garder en leur etat
tion des Milieux Naturels, ce qui, qu'on le limaces mais aussi effectif sur les escar- naturel. I I
veuille ou non,'est la clef de voute de gots. I Nous avons eu, en Baie de Seine,
toute notre action. Au lieu du marteau-pilon de la loi, il récemment, la demonstration de Icette
_ suffisait de faire respecter les arrétés absolue mecon_naissance des realites :
Marc lvlichelot municipaux que les Parquets ont toujours des protectionnistes reclamaient la crea-
L I N I _ classés sans su_ite quand un maire_ s‘est tion d'une reserve... en ignorant comple-
°? °°‘É eaufdau vis abœ ·d.t,, risqué à les appliquer; de meme d'ailleurs tement celles existantes. our eux, se_uIles
°”'· mms qu I °"° °s 'an ' · qu'ils classeraient (ou classent) bien cles comptent les reserves naturelles, creees
C'est avec Iplaisir que nous avons repro- infractions a la loi de 76. par eux, le reste n'existe pas...
dult cet editorial, ne serait-ce que parce De même, avons-nous trouvé une propo- Nous_ savons que ce n'est pas pour
que, pour une fois, un de ces hommes de sition (britannique) de protection euro- demain; mais que la F.F.S.P.N. fasse le
bon sens dont, au hasard des colloques et péenne des chauves-souris... par l'inter- menage chez elle, en mettant sur _la
des rencontres, nous apprecions quelques diction du traitement des bois de _char- touche les extrémistes, au lieu de se faire
phrases echangées entre nous, exprime pente. C'est exactement du sectarisme, représenter par eux, comme cela a été le
publiquement ce qu'il pense. Jusqu_'ici, volontairement ignorant des réalités de la cas a Reims en la personne de lvl. Bouti-
seuls les professionnels de_ la protection, vie, qui l'emporte sur tout. Les « écolos not.
ceux pour qui elle est un « lob   donnent purs et durs » passent leur temps, depen- Ou'elle abandonne ses_ marottes» etson
le ton; et ils ont tout avantage a faire_dans sent leur argen_t, nous font passer et sectarisme, et avec plaisir les plus anciens
le ··pur et dur··. pour garder le «lob» dépenser les notres a l'occasion, dans d'entre nous retrouveront ce qu'ils vivaient
Nous nous permettron_s maintenant de cette poursuite _irréaliste de_«marottes» encore il n'y a pas plus d'un quart de
commenter l‘article réaliste et clairvoyant parfois ridicules. Si effectivement les siécle : l‘am_ical dialogue, la fraternité avec
de Marc lvlichelot. ·· protecteurs de la nature » sont capables, les « naturalistes », comme on disait alors,
Tout d'abord, il se fait l‘écho de comme l'écrlt J.-P. Flafftn, de laisser ces dans l‘amour d'une nature utilisee de
Mme Bouchardeau qui. a Grenoble, n'a marottes (« la chasse, l'application des façon différente, dans la tolerance reci-
pas envoyé dire a la F.F.S.P.N._quIelIle ne lois, la taxidermie, les grenouilles, la tour- proque. _ _
representait pas grand-chose, a cote des terelle, etc. », et de « consacrer I'essentiel Chasseurs - naturalistes, memeIcombat :
millions (l'Ul|llSHl€‘l.|TS de la_ nature. C'est de leurs énergies a des questions_qui tou- quelle foree ce serait, pourIla defense de
une chose qu'on oublie souvent : la chent aux milieux et non aux especes  il la base meme de tous les ecosystemes :
na' -e, elle est a ceux qui y vivent, n'y aura pas besoin de nous rapprocher : les milieux naturels! ce n'est pas a nous
-; aoord. Pas a ceux qui la rêvent. La loi nous serons tout simplement les memes cle faire le chemin : nous ne nous sommes
rh; 76 sur la protection de la nature a été hommes, dans le même combat [fl||"lîl|S trompes sur l'ob]ectif. Nos statuts
laize par et pour les reveurs. Elle n'est paz; Cependant, Mme Boucltardeau comme rtefinissaient ce but il y a 50 ans déla, et
credlble pour cela : on ne peut pas lvl. Raffin commettent la même erreur notre action a toulours été dans ce sens.
oroteger sans. ou contre, les utilisateurs; d'appréciation en parlant de ·«frange  Nous n'a_vons pas IUE couteaux a mettre
ou elle ne tient lamats compte de ceux-cl. Cela sous-entend, toulours et encore, que au vestiaire. C'est a qui- |esI brandlt de le ·
Exemple : elle tente de proteger l‘esear- les « protecteurs » sont le noyau de la faire; au)ourd'hui comme hier nos mains
got Comment? En interdisant sa reeolte defense des milieux naturels, et les autres, restent tendues.
en periode de reproduction ou en immatu- dont nous-mêmes, un monde exterieur.
rité. Parfait. Parfatt... en Irevn Car la plus dont une margeIest a annexer SOL; pc.- ; La güuvaginc I
importante destruction d escargots se fait C esl oublier, c est ne pas comprendre. D éc 85
’a cieux façons 1 l") par le blùlage des que ce n'est pas <l'hter, mais depuis
alus au printemps, qui grille dans leurs longtemps, que nous defendons, seuls,
·oq~ulles les mollusques par t.ent.tines sur conlre l'esprit de prolit et les aclntinlslia- I I A.N.C.G.E. tf!
9

i 1
  N 
Conclusion L ]e tiens à vous préciser que l'action publique
*""‘ï conduite par le procureur l'est, bien entendu,
Qui est sectaire ·g au nom de l'ensemble du gouvernement. ]e tiens
beaucoup à ce que chacune des parties concer-
RaPEei nées puisse se faire entendre dans les procédu-
res pénales concernant l'environnement, mais
La Lettre du Hérisson "spécial association" est V?`15 Cornvœndrez qwü ne Serait pas très Sain
MJTERME. Toute l'utilisation qui est sans de la " °'8‘"“’°' des °°“"’°‘“ °‘¤"d°5““$·
phrase de ].P. RAFFIN ne serait pas arrivée si _ _ ' _
la FRAPNA n‘avait pas reproduit cet éditorial Au C°nÉra1œ' 11 m apparaît très _m}p_°rtam de
INTERNE dans sa revue PUBLIQUE tout faire pour renforcer la crédibilité de la
'“"î   procédure judiciaire : cela impose que nous puis-
sions garantir des procès équitables, sereins,
sans aléas.
Cela dit, j'ai souvent constaté que les associa-.
tions oublient de demander au Tribunal pénal
ou administratif les indemnisations auxquelles
elles peuvent prétendre. C'est pourtant le moyen
· normal pour réparer la charge entraînée par les
actions qui sont engagées à bon droit.
Vous me permettrez pour finir de vous remercier
pour votre mobilisation pour utiliser les possi"
bilités juridiques dont disposent les associations
devant les tribunaux : en matière d'environne-
ment, nous avons tous besoin ue les mécanismes
          (SUITE) judiciaires fonctionnent bien eg contribuent ainsi
à la prévention des problèmes.
VOICI LA REPONSE DE MADAME LE MINISTRE A Huguette BQUCHARDEAU
MONIQUE COULET, PRESIDENTE DE LA FRAPNA
REGION, CONCERNANT LE JUGEMENT DE LA COUR _ \ '( > I
D'APPEL DE LYON DU 6.11.85 DANS L'AFFAIRE . Q` \ / //_,
RHONE POULENC ST FONS [POLLUTION DU RHONE \\\ /// /’-
EN SEPTEMBRE 1982 (VOIR LA LETTRE DU HERIS— :~..\\ `\"’
SON N° 34 AU 15 NOVEMBRE 1985). - f "' // \ •
r,7 1 l I *
Madame la Présidente, "'0    
]e vous remercie de votre lettre du 18 novembre       j (XÈME  
par laquelle vous m'avez fait part de vos réac-  
îï0¤5 devant le jugement rendu en appel dans La FRAPNA Drôme présente ainsi le montant de
l'affaire de la pollution du Rhône par l'hydro- son adhésion:
quinone.
Adhésion 1986
]'ai étél moi aussi,étonnée de ce jugement qui
annule toute la procédure pour un vice de forme A Nom Prénom
surprenant : l'absence de demande d'avis de
l'inspecteur des installations classées alors même Adresse Complète t
que celuici avaitlavant l'engagement de la pro- .
cédurelsaisi le procureur d'un procès verbal. ` Tarif individuel i
ll ne vous a pas échappé que la nouvelle ré- """"—- `
daction des dispositions pénales en cause, qui FRAPNA t _____________________ 57 E
résulte de la loi pêche de 1984, crée pour l'a-
venir une situation sensiblement différente. Mais + FFSPN: '''°°°°·°‘°‘°······°· 3 F
cela dit, cet arrêt pose effectivement problème + journal ; ____________________ 20 E
et le Parquet a ,lui aussi,décidé de se pourvoir
en cassation.  _
Au total ..................... 80 F
Vous me demandez si le Ministère ne pourrait
pas vous apporter officicusement une aide dans
ce type d·effett.e_ · Une excellente idée à reprendre par tous.
Lettre du hérisson n° 3b — janv 86 10

R A P P E L LA LETTRE DU HERISSON
VOICI LA NOUVELLE GRILLE ADOPTEE PAR LE CON-
SEIL D'ADMINISTRATION DES 27 et 28 NOVEMBRE
LA PROCHAINE REUNION DU     LAQUELLE PERMETTRA A CHAQUE ASSOCIATION DE
EST FIXEE AU 8 MARS 1986 A PARIS c0Mz=:r·ER 0'Az=REs LA c0:r·1sA1·10N VERSEE POUR
1986 LE NOMBRE D'EXEMPLAIRES GRATUITS DE LA
LETTRE DU HERISSON QU'ELLE POURRA RECEVOIR.
Cotisation : 1
RESEAU FORET
600 F (associations correspondantes 1 ex.
' et minimum de cotisation)
Le réseau Forêt sortira prochainement un numero 603 F à 900 F 2
spécial de la Lettre du Hérisson qui concernera 903 F à 1200 F 3
différents dossiers sur le thème "Forêts et En- 1203 F à 1800 F L
vironnement". 1303 F à 3000 F _ 5
3003 F à 4500 F 6
Dans ce cadre, nous demandons aux associations 4503 F à 6000 F 7
membres de la FFSPN de nous faire parvenir 6603 F à 7500 F 8
d'ici le 28 janvier 1986 une demi-page dactylo- 7503 F à 9000 F 9
graphiée environ faisant le point sur un "pro- 9003 F à 10500 F 10
blème" significatif (départemental ou régional) 10503 F à 12QQO F 11
en matière de foresterie ou une synthèse faisant
le point des différentes actions menées par votre etc, avec un numéro Supplémentaire par 1500 F
association (tout document sur ce sujet sera de Coüsaüom
bienvenu). `
En vous remerciant d'avance de votre participa-
tion.
Les coordinateurs wEEK_END 11'ETUDE
Pierre DELACROIX MONTPLAISIR 0U COMMENT AMÉNAGER SA COMMUNE
13, rue Gabriel Léglise RURALE
33200 BORDEAUX
Phili e POINTEREAU eu de rôles et simulation éda o i ue
PP P S S Cl
38, rue Condorcet 25 et 26 janvier 1986
31000 TOULOUSE ROCHASSON (Isère)
Ce stage de deux jours s'appuie sur un jeu de
rôles conçu par le CIFODEL et le CAUE Isère qui
replace la commune et les différents acteurs de
l'aména ement dans leur cadre histori ue (de-
8 Cl
    puis le début des années 50) pour mettre en
..La nouvelle 101 forestière met en place une evidenîe la udynamique que ·sous—tendent doréna-
Commission Régionale de la Forêt dans laquelle gant E5 1°Èâé dâ deC€n111‘1111Sa11°11' lès 1015 du
les associations de protection disposent d'un ]a11V1e11 8V1111111eme111 et ,1111111eC11°11 (16 16
Siège (une VOIX). Chaque Fédération Régionale montagne; et 1 jui let 1985 (principes de l ame-
doit en faire la demande à la préfecture en pro- nagement '
posant 16 nom d1une personne` Pour plus d'informations et inscription:
Il est indispensable que nos associations soient ,
représentées dans chaque région même si une C1a11d111e 1‘©111S' FFSPN ,
voix c'est peu, et utilisent cette commission   11116 %11V1e11` 75231 11*111115 Cedex 05
pour proposer des actions régionales. Le réseau Ts ' 411'11 '79'95
Forêt de la FFSPN est là pour éventuellement
11111°11°1 U" 11111111 1°°h“1q“°"' ¤EPEcHEz vous DE vous 1MscR1RE AU sTAcE
CONVENTION DE WASHINGTON
(voir ln page I3)
Lettre du hérisson n° 36 - janv 86 11

[ .. .. .DERNIERE MINUTE .... 1
I M P O R T A N T
COMMISSION CHASSE
LA conmssxon CHASSE ne LA FFSPN se RÉUNIRA LE SAMEDI 11 JANVIER 1986 A 9+1 30 AU sitœ ne LA
FFSPN.
Onme nu mn :
. sunss nu RAPPORT COLIN
· IÉCONCENTRATION EN MATIÈRE DE CHASSE
· TRACT CHASSE DE·NUIT
· ADJUDICATIONS DU DOMAINE PUHJC H.UVIAL 0
· NOMINATION D'UN RESPONSAH.E DU DOSSIER PIÉGEAGE MUSIÉLIES
. GARDERIE ONC
. CHASSE A LA TOURTERELLE 1985
· CONSEIL NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGE
· QUESTIONS DIVERSES
MUS RAPPELDNS QUE CHAQUE ASSOCIATION EST MEMBRE DE LA COMMISSION CHASSE. ELLE PEUT ENVOYER AU
MAXIMUM .
. 5 ELÉGUÉS POUR UNE ASSOCIATION NATIONALE
· 2 DELÉGUÉS POUR UNE ASSOCIATION RÉGIONALE
A 1 DELEGUE POUR UNE ASSOCIATION IÉPARTEMENTALE
COMPTE 'IENU DE L'IMPORTANCE DES QUESTIONS 'IRAITÉES· IL EST DEMANIÉ UN EFFORT PARTICLLIER POUR QUE
CHAQUE Rêsxon son Ravnêsemêe.
Mn ?A@iu$
IN'! ··•••·•···••-·••·i~ t ` _ E . · TITI
_ _ · ` C|·\œ€·~3ÈTEQOœ' UD I · .
È A   · œ2¢\;=.EAue2n•$a¢em·.- _ · L '·
 .`   I I ` •_\ 5. · I I ’ _ I '· ` I ' I
É ?   ul, _ R   - . I · I . ( '   nl
 'I-  A; un  -«J' \’- \/ V `./ I`; V V `I   J · ·"' I É
.4. * W - Li ' _
QBSPOUCIHZLE TE LFI FFS?/U
I¤1fY'P du hérisson n° 36 - ]ANV 86 12

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' · l`·' \i,g·'\|\}\ Mi `   i· —` I, _·j'·¤*:I}‘î jj ·,i‘,IîI}II/Ii  I—I  -,  c-     _
·I I a II I . -· giâlt   iIIIÈI_¤ IJIII g ;.II_ ‘_n:§ · _`I!¤â:..IgIIl _“·IA. · 11-I· 
 .· . A- , "’· asi:   °*ï··?i i=·   ··     'iî €“‘  *·  ·>
-·—‘ al! T :   _. -  -·‘~é '   *i¤"**'*=·‘ · -          
"   `• ‘··-`—ê.;`·`.`·   ',i· —' SL,-. ` .     . ” "l:  ·  l
I I|I   lf;*.I I ÉII I  ,.III,I Ix_IîfTI¢]   I   ___'· 
.·._ ' ·._ · . ' ,_ ·.4 ·’ ' , ··..' I - -._ 
III:   II     .’ïi;i.'pIî . . · . =   ··   ‘.
QR,. 4, E` ` `¤ ' , ·«·· L ‘ I·'·£,‘ɤ'. S '·‘È·g¤-' .ï"`1'1‘·
·—§·i.·.   · . iiëgâ . _ ·· ··F‘Ia·â f·—·._-1.¥i:;·.·_.·';,,· —e?J"· TT
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w -.   î'   gt; ·, 1 _ .:· .·    
    - _·-;·g:·§_:·f ·_l. `   ; ;__ . ·'
    _:   *i‘_.I:g__î- ;f_;;, — . ’ïï.·@ ~ · `  II
·"'T'iÈ· . ·l`;ÃT—*   `· —, .·•"’*v"""‘ "  ” J" ` ·
', ·`.· . " '   " i*.'· .' . O" "“*· l  É. I l Ãllïlygf
·;-I _   I' I- .. ·—   ,0  gw}? III . i`:i;l·~ ·\·  
_ , _. · . .?I¥··;_,_;,.,._._ _ fi
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74 pages, format 21 X 29.7. I I ll I D " « Oiseaux de Paris ~ J.C. Roche
Ouvrage rédigé sous la Dlrectlon de Pierre ll s'agit d'une cassette C60 d'une durée de 2
Ouv, Ingénieur Agronome, par un groupe de scien mm; pm la godêtè Fmnçaist, pour |·Em,q,, 0, la foisI30 minutes, consacrée aux oiseaux les plus
— mfqlfcsg deleveurs du R‘È*‘°·È*f É/Xllncullllfc ' ll" la l’rotectlnu ili·s M·unnuli·ii·s SOO persnnnnlitirs iles l‘m“ll‘?1$ fi l_l""“m*=` Cmlx *l*"'• V‘ll*'*•· d°$ ban
Federation Francaise deri bi¤<·1ete··i ile l’mt0r‘tl<iii de [pm-,·:,,I ,|,.a _m,I J`.; $(1,.,,,-`.q |("·IMm|,·m ll\·¢UU$· ll~'!·• Vllldiivs I
la Nature, fonnnt I6 ,, 24 cm I la ca:·isi·tti· est ine·.i·iei· dmis un cnffretllvre
Quelques livres présentant des défauts dlmpresslun Couverture couleur, 212 pa , *“'*"` l?‘*`Ll"‘m" C" '~"*Ul""'· *'1 lm P"m (lêplmlll
sont soldés à 13 F l`unité près de 130 Illustrations mt 30 en pleine dv (‘ l"‘9""· *1** l‘=”“"`$ Complète llenscmblü
page.
AFFICHES
Réf. 112 20 F Réf. 113 20 F Réf. 114 25 F Rég 1]; I' pe <· 20 |:E» wgêg. 11% . pas
-- ..;: - · I ` `Ibuntr; _,  
IIIgɧ};;Ñ-;iiÉ$¤5,-,iI,II __ ue. .·,.. 15,},   ·   Z . lm W     `l'III‘*n9 ' ° :. 
. _‘."` · É, -i_I— -  _. I`·' ` ·' .F «I_ ’I_ . août . '· `.'·’ F;}   `· ·
  · 'È- -“fÃ_`l `°· .· `sî" `     T1" -1 duo Mluo   ` `YQIÉTJ" Ã};
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  II -1 JI I;. _ ` Ijgi  MIIII I* ` w_ #1 ’ ·.
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I _îIII;îIIiIII _ .· · I J iI·-`Ig,   I M: ·d' ; là -
"  *‘*·· ' _ i • ` -- ' Syvciul l-«is«·igpii·vm·vii
li T    __ III Augfmon - / 2 étdIâ;er:1e;rt de la flore
A f I I I 'LEII 1 1 o t
_ ·‘ . ‘ .— _.  · visa exige ·—_ __ I _ · _ . * Éig É É(,É`,lÃ$°
”   °-l` ‘   " “···”*~‘~·'”'·'* ""l‘ ·~ * RêaIISéI§°I§)aIîe6gI§Q,‘l C'°°9“°‘ Réaiiaéé parla Fédération
(40 »< 60 cm) Guêpard (40 >< 60 cm) Perroquet (42 >< 54 cm) L’0urs Se Pïtection dela Nature
35 1 |<·— <i«·¤>< Gravure Robert uainaiu, éanéé parle Fna? ° R °""’ ^""’S· s
AUI`O·COl..IANTS PORTE-CLEF PHOT 
` ` . " ~/31},, I
II·I' FI.  LIT I — ., · II
Q ··   I . Réf. 509   II   ·,‘- 9  `  
' `, ·,·'Eî5i·F.'·T!·.·`·E¤;  .. 5 F .· ' ; . ·. . . .     fi- 1/C' _   '
l’*~·‘·`·!«Ãf`II;l·`l";·‘€'ëlï-`·§-'fiï,‘Ã ` 125 ' D -. . ' ai ··     · Ã' _. ` '-1-,.--.-**ïll If,    
    _I;.:.aI _·__ _, I cm _I , _-9; I_.II.:_-_,I -·-çi -:.--,-2,;: .   . · '.·.·'I , __jQ-I-_,j 'È'-I1;__"î«·
J u ..5*2:;; ‘ ·'     I üfïi fiâëéïlr `·""·‘É(`·É·i'l?ï"”·`l"· . ‘
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LE COIN DES ENFANTS
Hel ‘¤()H ZIZI Itèf 90*) 2'I I- Rei •Il() 27 I- Iiul ‘tl I 35 I` iti-l ‘lI2 35 I’
. . _ 'i  . . l
l"·e·‘,g.;·l··' yfçg  . '· I ' î l'   le   1 I    ®_;   _'
'· . . , 'i' - · ' · . 1g' ,  '·,r ..'
il ·     E" _ "     .·   ‘· ,‘ .,; .. ". .4  ··-
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  - l ——-. 4;-:-eg  ‘ -·     ·--l   -  en Ttgrl -   :;;..:.5l   _ 
 "   .5îr_f_'_È*'É‘--.g;_l_"   - l*'+'     __ `   `-:·"  _ïï`ëgll`;·" jj}   lfgg. 
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<.‘î;'!·1}¢€¢.:.·;_.. ··:   t"â*?=<-4I_;··î: ·     *4   -·!&g__· -_A_    ,._  lr: e -,5. _.«_ rl-_‘_g _. - - _
  -;:3- E ·v _ l-I , _ le ·-l ly.   _   `sI._";, · ' " ;` . _';'- Qfyl,-'-"e_·¤j"l-È _;-}'-"; ‘ I
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Il `   Il HZ? e` I `_"· I . I- -     'ezrfïlfl   el Ih·"itk~`È«iÈ·|?jë2IJz‘.3l1'î‘.L-`iS'.‘£I."?;’l.`.`fI'.I.l
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