La lettre du hérisson - 1985 - 15
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  41;;, I
  L É E E L  `     
BIMENSUEL N° I5-Ie" JAN 85
sommaire
FORMATION FFSPN ...... ..... ....,..., ..... ....... ...... · .... . ........ P.* 2
EDITORIAL .......... ..... .............. ...... , ..... · .................. P.* 3.*4
CHASSE : LA GUERRE DE LA TOURTERELLE .... ·..·..· ............... ....· P.· 5.*6
LA DECISION DU CONSEIL D'ETAT .......   P.* 6.*7.*8
COMMISSION CHASSE   P.* 9.*10
AGRICULTURE : L'AGRICULTURE ET LA NATURE EN GDE BRETAGNE.*.‘.*.* P.* 11.*12
POLLUTION : L'ESSENCE SANS PLOMB   P 12.*13
LUTTE CONTRELES PLUIES ACIDES   P.* 13
ENERGIE   P.· 13
EQUIPEMENT : MANIFESTE POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE
NATUREL EN TERRE ADELIE   P.* 14â18
LA DERNIERE GDE FORET ALLUVIALE D'EUROPE
VA-LFELLE DISPARAITRE   P.* 19
TOURISME : REGLES DE VOL DES ULM   P.* 19
CONTRIBUTION DU RESEAU TOURISME A L'AG 85   P.* 20
MINISTERE .· NOUVELLES PRATIQUES DE L'EMPLOI   P.* 20.*22
RESEAU COMMUNICATION : NE TIREZ PAS TOUJOURS SUR LE
JOURNALISTE   P.* 23
DERNIERE MINUTE   P.· 24
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··f f ° n F F S p FS
I DU 16 AU 19 JANVIER 1985 ‘ CE STAGE A POUR BUT DE DÉVELDPPER UN CERTAIN
SAVOIRLEAIRE DONT L'IOB·£CTIF EST D'AMÉLIORER LA
INFORMATIQUE ET ASSOCIATION DE PROTECTION CAPACITÉ DE L'ASSOC·IATION A ANALYSER, c0MPREN-
DE LA NATURE DRE ET PLANIFIER SES ACTIVITÉS.
RÉGION DE CAEN - CONTACT CREPAN/FFSPN
LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES.
POUR DES RAISONS DE RÉSERVATION, NOUS DEMANDONS
AUX PARTICIPANTS POTENTIELS DU STACE INFORMATI-
QUE DE NEIUS FAIRE PARVENIR UNE PRE·INSCR·IPTION   E-DU LUNDI ll AU `EUDI lq MARS 1985
  COMPTABILITE ET GESTION D·ASS0cIATI0N -
CETTE SESSION SE DÉROULERA DANS LE CADRE DU PERFEQTIQNNEMENT · PARIS
SALDN INFORMATIQUE DE CAEN.
‘ · ;· PRI; ADIIERENTS, DRAE, c0u.EcTIvITES: 320,(I} F
PRIX ADHÉRENTSI DRAE, c0u.EcTIvITES: 300,(I) F AUëmÉ·5" -· ; 10œ,œ F
AUTRES : 2 OIXLII) F
- _ LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES
A LA SUITE D'UNE ERREUR D'ATTRIBUTION DE
SUBVENTION DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, · I 16 ET 17 MARS
LE STAGE REMEMBREMENT EDESEEO EOTRRîIN.êANv[IER ‘
AIT SE DEROUL R L , S
SEPORQIEEV A UNE DATE ULTERIEURE. Nous vous ELUS D’ASSOCIATION - PARIS
PRECISERONS LES NOUVELLES DATES DES QUE ·
POSSIBLE, `· LA GESTION FINANCIÈRE
I 2 ET 3 FÉVRIER 1985 . `LA PCLITIQUE DUBGÉTAIRE
· LES MOYENS DE FINANCEMENT
WEEK-END SLIR LES TUC — PARIS `    
' N 2 EN.£UX
. LA PARTICIPATION
ÃIîIïE§DHÉRENTS, DRAE, COLLECTIVITÉS:   T RGLE PILITIQUE DES ASSOCIATIONS
I ` ' ` ' · I£ ROLE DE L'ÉLU ASSOCIATIF/SA RESPONSABILITÉ
I DU LUNDI 25 Euv. AU MARDI 2 MARS 1985 ` LE C·A
· LE BUREAU
MARKETING ET ASSOCIATIONS _ 4 ISS OOMMISSIOMS
, . LA CONDUITE DE RÉUNION
CENTRE REGIONAL D ANIMATION · L,A G
GREY ES BHEVEAUX ` 70190 RIOZ PRIX ADHÉRENTS, DRAEI CCLLECTIVITES: lI1},(I) F.
: ÈOOÃX) F-
PRIX ADHÉRENTS, DRAEI c0u.EcTIvITES: 350,(I) F AUTRES
^0“‘ES I 100000 F LES ·IMScRIPTI0NS SONT OUVERTES
2

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SPONSOR 8. C0 ....
J'AURAIS AIME POUVOIR DIRE EN CE DEBUT D'ANNEE   QUE LES PARLEMENTAIRES METTANT EN
ACCORD LEURS DISCOURS ET LEURS ACTES, AVAIENT VOTE UN BUDGET DE L'ENVIRONNEMENT EN NOTABLE AUGMEN·
TATION I QUE LE MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, SENSIB|.E AUX VOEUX DES PARLEMENTAIRES, AVAIT DECIDE
D'ACCROITRE SON AIDE AU FONCTIONNEMENT DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE (NE REMPLISSENT·
ELI.ES PAS UNE MISSION D'INTÉRÉT GÉNÉRAL ?), DE DOTER PLUS LARGEMENT LE BUDGET DES RESERVES NATU·
RELI.ES ; QUE LES AUTRES MINISTERES, EUX AUSSI CONCERNÉS PAR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE NATUREL
FRANCAIS (EDUCATION NATIONALE, CuLwRE. AGRICULTURE, RECHERCHE, ETC..), AVAIENT ¤EcmE D'AIDER LES
ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE I QU'ENFIN, LES FRANCAIS EN FOULE DEMANDAIENT À ADHERER
À NOS ASSOCIATIONS QU'ILS CONSIDÈRENT (C'EST TOUT DU MOINS CE QUE DISENT LES SONDAGES) COMME LES
MEILI.EURS GARANTS DE LA SAUVEGARDE DE LEUR ENVIRONNEMENT ET DE LEUR PATRIMOINE NATUREL,
LA REALITE EST UN PEU DIFFÉRENTE.... NOUS LE SAVONS TOUS. PLORS, QUE FAIRE  
RESSERRER LES LIENS ENTRE ASSOCIATIONS, AMELIORER NOTRE FONCTIONNEMENT COMMUN, NOUS EN"
TRAIDER PLUS   C'EST EVIDENT. IL EST TOULDURS ETONNANT D'ENTENDRE OU DE DIRE DE LA PART DE RESPON·
SAB|.ES D'ASSOCIATIONS DE LA FEDE, DES PHRASES DU GENRE "IL FAUT AMELIORER, ETABLIR ETC, LES RELATIONS
AVEC LA FFSPN”. IL N’v A PAS IES ASS0c1An0NS El LA FE¤E .... MAIS, IES ASS0c1An0NS aux CONSTITUENT
LA FEDE ....
QUAND LES CHOSES VONT BIEN OU MAL, CE N'EST PAS "LA" FEDE QUI EST RESPONSAB|.E, MAIS
NOUS TOUS. A CE TITRE, L'ETAT DES COTISATIONS RECUES (OU À RECEVOIR) POUR   POSE QUESTION. SI
L'ON SE LIMITAIT À CE SEUL CRITÈRE, IL Y AURAIT LIEU DE SE DEMANDER QUELI.E EST LA SIGNIFICATION DE
LA FFSPN, QUEL EST LE P01¤S nu MOUVEMENT DE PROTECTION DE LA NATURE EN FRANCE.
BIEN SUR, NOUS SOMMES ENCLINS À COMPARER NOTRE SITUATION ACTUELI.E AVEC CELI.E QUI PRE·
VAUT DANS LES PAYS VOISINS. MAIS, C'EST OUBLIER QU'II.S ONT COMMENCE PLUS TOT QUE NOUS. LA NOTION
DE PROTECTION DE LA NATURE EST PLUS ANCIENNE., ANCREE MAINTENANT DANS LES MENTALITES. NJUS N'EN
SOMMB PAS ENCORE LÀ ET IL SEMBLE IU.USOIRE DE PENSER QU'À COURT TERME ET QUELS QUE SOIENT NOS
EFFORTS, NOS ADHERENTS ATIEINDRONT LES EFFECTIFS RENCONTRES DANS LES ASSOCIATIONS HOMQOGUES EN SUISSE
GRANDE BRETAGNE, AUTRICHE OU SUÈDE. IL NOUS FAUDRA ENCORE DE LA PATIENCE.
MUS AVONS CEPENDANT LA LOURDE TÃCHE D'ASSURER AVEC LES MOYENS DU BORD, LA SAUVE·
GARDE ET LA RESTAURATION DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL JUSQU'À DES LDURS MEIU.EURS.
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La lettre du hérisson n° 15 - janv. 85 3

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III/
FACE AU DÉSENGAGEMENT DES POUVOIRS PUBLICS, DU DÉSENCHANTEMENT ET À LIUSURE DES MILI·
TANTS QUI, POUR DONNER DÉJÀ BEAUCOUP DE LEUR TEMPS, NE PEUVENT AUSSI DONNER DE LEUR ARGENT, LE
BUREAU DU GJNSEIL DE LA   LORS DE LA DERNIÈRE RÉUNION, S'EST POSE LA QUESTION DU PARRAINAGE
OU MECÉNAT (LE SPONSORING....) .UNE BREVE ANALYSE DES MESSAGES PUBLICITAIRES MONTRE QUE LA
"NATURE" EST UN ARGUMENT DE VENTE FRÉQUEMMENT UTILISE. ET L'ON NE VOIT PAS POURQUOI CEUX QUI LA
DÉFENDENT BÉNÉVG..EMENT NE POURRAIENT PAS TROUVER LÀ DES SOURCES DE FINANCEMENT. POURQUOI NE PAS
ALIJER CHERCHER L'ARGENT LÀ où IL EST   CEST UN RUDE DEBAT AUX ALLURES DE GUERRE DE RELIGIONS DANS
UN PAYS COMME LE NOTRE où TOUT CE QUI TOUCHE À L'ARGENT EST FRAPPÉ D'UN PURITANISME QUE NE CON·
NAISSENT PAS LES PAYS AN(1.0·SAXONS. MAIS, POUVONS·NOUS L'IGNORER  
MAIS DANS LA MESURE où, A c0uRT TERME, LE MÉCÉNAT PEUT E1RE UN MOYEN NON NESLIGEADLE
DE MAINTENIR ET DE DÉVELOPPER NOS ACTIVITÉS, POUVONS·NOUS L'ÉCARTER  
C’EST AUX ASSOCIATIONS DE LA FFSPN DE S'INTERROGER DES MAINTENANT (S1 E|.I.ES NE L'ONT
DEJA FAIT) SUR LE ROLE DU PARRAINAGE, SUR SES TENANTS ET ABOUTISSANTS (Y A T·IL DE BONS ET DE MAU·
VAIS PARRAINS? QUELS CRITERES ADOPTER? L'ARGENT A·T·IL UNE ODEUR...SI OUI, QUAND LA PERD'· IL...ETC,)
LE BUREAU N'A PAS DE RÉPONSES TOUTES FAITES, IL A BESOIN DE VOS REH.EXIONS, DE VOS EX'
PÉRIENCES. IL IDIT, EN EFFET, TROUVER LES MOYENS DE FONCTIONNEMENT DES PERMANENTS DE LA   PUIS·
QUE LES SEULES COTISATIONS NE LE PERMETIENT PAS.
SANS CES PERMANENTS, PAS DE LETIRE DU HÉRISSON; PAS DE COORDINATION ENTRE LES ASSOCIA·
TIONS 7 PAS D'INTERVENTION AUPRES DES POUVOIRS PUBLICS, DES TRIBUNAUX; PAS DE CAMPAGNE DE DÉFENSE
PAS DE PROMOTION DES IDÉES DE PROTECTION DE LA NATURE AUPRES DU PUBLIC, ETC...
CES QUESTIONS, ELI.ES S'ADRESSENT À TOUS, AUX ADHERENTS COMME AUX RESPONSAB|.ES DES ASSO
CIATIONS QUI CONSTITUENT LA  
BON COURAGE ET BONNE ANNEE 1985.
J.P. RAFFIN
La Icttre du hérisson n°15 - ]anv. 85 [I

a. e
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I0llRlEREl.l.E FERÀ-I-ELEE
RA E MNS LE ME    
G   .
Il a fallu un règlement supranatzonal pour mterdzre la chasse prmtam'ère de la tourterelle.
_ Mars cet zmportant chapztre de l'hzst0zre gzrondme est loin d 'ëtre clos.
  la Fédération française du _‘·; .1I I . ., jr.;} ;I_         s ·_·;_   ·- ''_· ‘I _—·uI-_7,r:·1· siquelqucs umemjgd hum;] pg;.
¤z•=*¤¤ ¤= ¤r¤¤¤¤l¤¤ #1- wurs ¤1~ ·_ ?}rè·' _  - `·     î·:g§····· I-sër-°·'··   :"I ,IÈî=  *9 ·   une r·r«énr_u mlrrînîr r'èal¤¤“;l|ru¤à a
Llxlkvollfll Proloflron t·l¤ o¤¤\t¤. t· ·  Jr   rrri-·-MI   e q  · ·r¢«És   ';·-- 'g¢fl`f;..·,m’t";—(· falreledèeapotrdeaehasaetincrlaniineduprziz
le Conseil ¢.l'Etat vient d'unnu|er les ·. ‘- .` '  IL   ëgë ‘-¤’.É;IR>.¤' , ·r.I .  xr ¤'§`_ "   T; ' œrnmerœ.
mais pris en tm par le ministère gi'?  \*·I,Iî•¢"I_ I$«··r$.·'_'I;§,•§çt-»ï`,rIfy= -     _ _I' III IIIIIII IIII IIIIIIIII III II, .. .I
r‘ïà..‘ï‘,Z"î,1L°I’.î?£;. ‘l“'r.“lI.‘i'.î‘ïàri         ·= W ·e· W ·*'¤2·r ·*= ¤==2==· *=
dansledbartunentdela Giroode.Lespr¤t¤:teurs (II,  .4 $1 ‘s\'·1J'? _, ,; :, ,\, , , _.  ¤L.',Igj·'· ··‘   'humw m 'mu à' ¤?'?,ù
triornphent, les oiseaux respirent et la lièvre monte _· _ ‘·   `   __ ., i;'_ J` ·-··‘ ` ' JC .· _-g- . r,_·;,,s  %1$—5I\Ã`*Y lgnwmnnamm h Wmudk   bds un Ida?
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Pour¤m¤pr¤sdrel'ë•·rtotioo mulevieen Gironde   " ' ·. :II . I. `lv ":-"'? ···'·ë·§·S"‘ " ··.l\ r · . qua et     xml;
W le ¤'l=¤*¤¢ dëiwn du Cmll ^'E¤l·   L-    u" .. `F #€·"".1tl`l"Ã%;È•r,,.¤'t·· w1·= î-  “>`h '·' murs de la etuure nr le wu au pytnne La un
il faut re reporter Il la Préhistoire viii. en ette. *1.-;‘tÈc;î;T_§t.î" _ Ip., 5,, ¢-aw? R-sg F «:·_.:—· t -·  "T   du tojrnnn tm relative t la puma de la
l'bornme de Cro-rnagnon avait coutume de chasser " __;a€·g;îa;·`   A t" ***1: 4 " ·  “ u   nature. en modifiant le fameux mid: 366 du
la tounerelle des bois sur la Pointe de Grave. I;`_ '-`?.;···î Z"- ,  "    ` `S ü · `¥!".r]}·h‘, il? _ .  Code rur11,es‘tlimita¤t le tir est enclos au übier Ã
Descendo L bicyclette des grottes dc Lascaux, il   r` ___:? _I·_;·i_-II , ,.4 :-1* »· , ,. '  ,9     """;,,~;>  poils et L quelques nlmua d'ëetue, aurait dû
¤eh¤ait. de wuce i Lesparre. une bonne bou- 4"__ .·.'___ ` ` I , *§. ·€· 1·•··—·z#‘_"’I.6·· -·..`  ` M"  ,1. ` .   '· entrainer. une fctapourtoutes. la disparition dela
veille deI¤mïoe. une bie entrecôre B füàeüârrbê ;;§\_É, I:·I wit-: r` I I··I·‘;Ig_I_,I’ÈÈ I.      ‘ ,. __   ,I_- gi È *,@?•*;:?}§I` _; - ‘ chene printanière i la tmmueile. Elle ¤'eur.ru!u,
"..rr·.n.··"' c«n.r«·“"”T"Zr ·..,.l"‘É"i«°`:îî 0.. nn Y!*~" "°ÈIEn` —’-·ÀTî·   ‘'··  °_·.ïI;IÉï~inàë;:î";  É.î,‘,‘Q'Z,‘“ÉÉ‘,"1°2.“§,_°“§f..““î.,§.‘°r,“§,î”î;",,."ô,‘,
par~li, soulignent sa partisans, que la chaste i la ., _,è l `·}’·I _ ’È.".t·'a   "`   ‘ f‘£€f: "•,_"·g· §ê*II,'¥l"· .e rw; i |; mg q pkg; pà-vqà
tcurteretle remonte i la plus haute antiquité, j.;._ f · · _ ·tI· · ·   `· Ji?   •·v  _;#1_§i-·a _ _   ` sèfêg " ümidqnent dressés par des gendarmes vraisembla-
  cmobù l'lronrrne ra pmidpe au prupù 'ty _,,·._ ;__c,_‘·?I_··_;,§*"__·fI'*III;_.·?§,· _-§.‘2i1IqI'È!*'e·, gIg·1lI,·r·`îr£Zf: §:ZQQ·',·. E blement peu enclins L risquer leur vie pour des
ârâcrai dr; t;II;r;IrtIimirI:r. ·Arr tgfmvûn. :*1. _. ,,4.-«r;';r·',§;fpy__§.*;_§,;, *==*«.j;;q>tr;I*:•-r?II·g.I=;‘?"I g_·,;.1¥;I.‘1;'--·.‘·_·;   tt · É nrrurwenee.
. ue esl maire de nt- en. · . ·  v', `, · —·r•· ··—.rIàv:,';,`·, · . r-af, L  ,L" ·~·r ` -'·« ,«-,"'·‘ ··'.* ..
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...`is..u r..rn.J.’i"r..î§"Lü°`îr.....î r3."$'£Z ¤·~=··=·+· ¤· ·»«¤=«=~·= ¤-= lau- tn «··r= ¤== ¤=«¤ r- nr- ¤-· · -rt-¤··· ·· ·=¤r«u·-·· r-r ¤ rer- îr.‘r.'2"èr‘?'.r.É...‘î`r°î’r£.§r”l‘.“.... ne
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nr veulent mr rrirr rmar en des du Mm Mr ¤~w··=· ,•··¤··•* *¤ =*r5¤•¤• de *==··¤-re ¤=~¤•¤¤ vn¤¤¤l¤• dw l= rxè-toe ,r,, mmm I, wm a., Cs.,
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wttsàutivement a turrrerrnninr ar la cnam prin- PW" ‘°‘ *1******** P"' °°'“°'"' "‘" €'“"°""”‘ °°°`IIII·,,,,, III II', ,,,,;,6, mm, M, don. ¤¤¤ ¤|¤ une vendant le vw de
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teurs de la nature soutiennent que certe cbaase, “îq‘““ ds d"P‘“""' I J”“"‘ '“ S°d0“°·' ü' h Code IIIIIL L·IIII·d¢ ww: Code Im] mII· II]: du eh bds rusrren à·m:¤:&t¤i the nm n-
telle qu'elle ae pratique au}ourd'l1ur. ne peut se G“'°“d°· III! IIIIII dwym III III: Ik wm Ia mm pan tigre, raàqœ ur taüma db mama! d'Aüp
prevaloir d'origines si lointaina. Au debut du IIIIIIIIIII   IIIIIIIIIIIII www Ilm IIIIIIWIIIII nm WEI-, m wm- du Nad, où à ai pi hns çmùs (HW.
siècle.ellen'était encore pratiquée. en toute È'. ÃIIIIIIIIIIIIIII IIIIIIIIIII IIIIIIIIIIIIIIIII_IIIIIII,IIII¤IIIIIIIIIIIIII”IIIIIIIIIII_ I,,m“,,I,md,g“¤gw°¢(mmt¤¤p
ionoœwe. que par quelques dizaines de eroquantx   IIII INI dm IIIIII I' Il Médoc Ie œII,I.'· MM drmdœ www que les considération: des dtassam et de la wm
riverains de la Gironde. qui capturuiern les tnur1e· IIIIII IIIII I. È I II, II '“ IIIIII` I II¤‘IIIIIIIIIIIIIIII In IIIIIIIIN II IIIIIIIIIII IIIIàII_ rm}, M la âwjgug œnu-rmgw 4, wm.
relles au l'rl¤ lors de leurs passages pnntaniers. II.IIIII IIIIIIIIII mII_IIIIII}'I P3? IIIII; IIIIWI IIIII WIIIIIBI IIIIIII II mmm .IIm¤Iu_II tërella des bob que l'on peut cbserwr en Attique
i=ntrunt>¤n5nur,t·r¤rrnerqrn¤nrpru marmtettgistueurauraittnuturun ¢h~r¤e¤n¤ëe.e¤¤¤ë=¤=1¤¤l3=¤¤=|¤¤r¤|e\¤r °'.N°"‘*·“‘?'“’“‘°""“""III“'É""'S""¥·“
conscience de l'immense avantage que l'usage du bien pu dicrùer que lu chasseurs de- |o¤üw· Toole Il TÈW l¢ §¤ll à r¤¤¤¤U¤. Ill Sm ‘uÉ·*”“m h   _ lFVà'·  
fusil de chaste et de t·rut¤rnnrntr pourrir trn mtern dèorrtaaü tirer en tquttnrr sur un ptet. prlnnmne. l un immense et meu sutra. où de SI" ¥I'“° ":I.‘É°'IIl"°"‘*"· ."I, °‘II *“:II II
conférer dans sa lutte titanesque contre les gands ou saluer rrîüuncnlairunerrt le gardeebarnpêue en l¤ml¢¤   |¤§¤ll¤dl¤ lüomëü yi! |¤ FIM! CN! M°°iIIIII'°°II; au III IIIIII III! II
fauves de son terroir. La moronsanon enrrarna le portant dew doigts de la main gauche L la cou- l¤?¤¤}· J§¤îh¤¤ W kun ¤¤¤d°¤ de ¤¤d*¢·   . ' II,'mwp°m . . II. .
uarrrterrrerrt rnr le Mann. de mrnrurrnn t la ture au rnrruinr. le Mater se crmrn cure de v¤11¤•ç¤t • gene de we çqr de ¤¤¤¤¤ 4'h¤¤¤r¤   E“'°*’°· “““ ."“'ï . ^'I“;‘I""'I I"
rntnrr ne Grave, et sur le littoral rurrrrnqrn pegtca une wrrrrr Itànnrr mtrurrnte ne trois debnudeprrnudermne ¤¤¤¤d餷 I - II‘;lI:'IIIIIl’:I"IIII“I‘It‘IIfI‘Il’°I;’:III I .
jusque et y compris le bassin d'Arcachon. de m res, nommées p , du haut dsqudlcs lt: . .. . . , . `
rrrrnsrrrr I war rte rrnrnmI rrrnrr de rnrrarrrrar enrurrrrrcperrrtr agmrtmr de mar nnrrmr, I"·‘ 'f‘:I'If‘II‘;"fI fII‘“I;III"ÉI:""lIIl°I;III°' l"“'   ‘IfII‘T° P°“‘IIIIP:III¥IfI °;I:I‘;"l“; ‘:I“‘IIII*;I°:II‘ ‘%“‘°‘II·
milliers d'enemrncncs. qui a eux tous |\IfV¢Ml¢fIl ce qul acerut encore lqrr arrogance. FA le vocabu- . . q df" °‘ II III II. .. ' .
iuutùser duaque gum- de la nrr du mds taire mt rœurtrntr de 'deux mu suiveur, §‘“ffIIIII"""‘°'“·III':‘II l“I'I';‘I°""'·IIII l’°'"II ‘“‘NIII II“‘ IIII'*¤"'“°°P‘l'°°‘  
¢.l'avnl au début du mois de ruin - quelques rrempylonea • et upùdémresn, le second déni- MIIIII :1:, IIIu' III PM , .w TM wI É? www I. atm';
munis de rnnnerr ne tourterellu ars mrs. Pour gant ur rrrrnrrrm t ptet, désormais norm   È I IIIIIII “°‘I;‘ .. °°‘III'°‘I “"I‘”“   "*— I°“· . I   III III “I:III
oeriendiredeshuppes,dcslcn¤ts.desmar\în¢\t. lohdontlenombreellavirulertcencfurentpaale PIM · °III ' I IIIIIIII   N ' ' N Do"' ne I. HIIBIII
des buses variables ou des bcndrùcs apivores qui moins du monde affectés par cu nouvelles ellspcel· IIII II 'IIq I, II II II IIE III Ia; III l""l'””"?.'I,IçI"I':°II° I"' d N É' IIIIII  
dégtmaieât au râàage. le chrîssâcur aqu¤tat:r ayant tions. IIIIIIIIIIIIII IIIII Im I. IIIIII I III Iu Izîn F" ' III II III . wmnm
souven vue ,aupmn nepusnuicu . . .. , . ·. ‘“‘“““·
·5;=gg*····· * sur ut   ·u~=*= ·*'~=· ···u*= .e.°f"“rL""r£ ‘î.’..‘ilî“ï ‘°J.“,‘l.“.rî.`rZ.i“ .Lî..r.';°‘°§i m°L‘rr2."‘r.."î";..Z.'î"â.i‘; 'îi.”;”...“i?rï';L.’àr°îÉ III¤IgIII¤1I7·g~;IIII·—~r;;r;;·=¤;II==;_r·_·<=====¤¤I¤ I;
' serrant lu poîoç, jttsqu'l ce qu'en 1969 le une petite cbme de rien du tout, interdite par- . .   . .'.
Ah d'6\¤' W ¤\\Wk W1 ¤d¢1¤•¤ dl ¤ Woo ministre de l'Agiculture (Ruben Boulln, qui êrmt destin le marché. avait compté chaque année tant 'ÉIIW" du ùnqîoïgnau   '“d'°°°'
de mme. et_ compte tenu des ernrrrrrr dégats i l'époque maire de la`boume...) prenne la déci- d'adt·pt.es nouveaux, fait tant d’lseureua. rapporte In E msïu I Iv `mII¤pm°q“°.¤'“m`
infligù aux biens et aux personnes par l`auim•.l tion courageuse de retirer la tourterelle des bois de tant d'aniebe, Et tout lrut encore pour le mieux IIIIIIIIIII II   II IIIIIII II.IIII_II¤"î:uI'¤nII. ImI
I _·--III ‘ I I   ·g_ I e ··  · -·· ··- Crépatnprobableusenttisonrséparledeptrtédela
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_ _ la même teri\tance_ du parti radical, fabrique un
La lettre ch hérisson n° 15 -· ]ar1v. 85 5

¤ L
mid aaanrlna tk nouveau h chu a la taime ns, qu: praide le Comité de défense de la chasse apérieuse. pereutante et tnàhodlque, on lmaine local. La dtancura fortunés. qul auparavant dl-
relle du l" au Dmal. l'\Il0ll`ll ainsi les efforts l la lnurterelle. et vlce-préside l'Unloo natlonnle sans peine, en dict, le ralvalre que durent vivre pensaient sans compter dans le Mkbe, vnnt
dbloyês depul.1 plus de vingt ans par les protcc· de défuse des cham: traditlonoeüu françalsca. au employeurs avant qu'i| ne devienne aon propre aujourd'hui flamber en Tunisie. ml Ils ont tout
teur·arlelanarure(pxrlamêrneoct=asioo,le S'll¤istzit,quelquepan.uneastodsüonpourla pctr¤n.Nousn'entreronrpasdanslerl¢talldea¤ lotnrdetireresuoesettlejotrrnéeplrdatn
minime de l'Et\irnnne1·nmt autorise êpalentent chasse de la plpistrdle au harpoo, il nt probable rér:rilnlnallons]urldlqu¤.eaa¤1tlell¤nent bash sur centaines de tottrterdks. et pruque Illlli do
l'ouv¤tmedutirdrlatourt¤dled¤le12aotlt, queM.Ribnuletaiè;ualtmmmitédirccteur.Au ;l;utdar1.ld¢du§¢nltédeRome-que  
xitava¤tl'ou turegèsénle). demeurant,ct dépîtde ottepartlprls.fla,p·ant '. boulmtanecesaer nottslaaraaquercomme aent·el¤unpett l'im•;e ‘unecha¤evernac¤-
un mgudlmhmaàmlwa danstoute¤¤tTa!!alre.|l\Inoua¤ttmpoaalblede sloourttlotuune¤:oul‘:lnmenae.|’l\e`:tra&£stnn t;tre,¤m5¤&e°dm|¤t¤ntu¤md'u¤g¤r¤tr.
. ' · le dépeindre so les traits d'un bœuf d'uo totmsnain tf‘tuae ù¤¤a' qu Mau M. worm o'y voit pas malsœ,' pu
œœbktï W Hu!:[:'¢.Iî°mp'd¤u' tgun gros con, pour uréprendre la terntttwlogie d1euChur· lui — délimltant fort àrnitement les compétent: plus que lorsqu'tl cite le tsom tfunelfamille fort
‘T‘H`eÀzI]ku|'w Iïugvgîtïœwë lle·lIebdaconc¤natstl¤ehassettn.lttteMaraa¤x. des instance comnutnautalres européennes. Ses hunter qtnmrunnn putaingut nam
mieu amanlu mnpmmam anni". i B i Bordeaux, M. lüboulu the apparumnmt aanr   ou aentiaâtattx, nous ïqalitàdlouatt   de pylonu
¤·¤·-~=·~¤*···-¤···*··=·~=*=*·-¤¤·*¤= "“"",,..t.e°" “" 1"“î»...'"".r..t,î¤."°'“‘...... âlîî ""·"'“"....... tt. rem. ...n‘°'· ’Ku ..r.'î..“i’.'î.’ '““°° '"‘“°“" ' “"'
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nl" d H°':?l:°§¢m”d”°V;upl;l?”m'qmm”|:I' 4'hulte `Zmblent dur d'tm auueùiü pour ne des pins rnottvantes et sombres comme les vagues F M-     E
. · ` riendi d outilsdàtloyéasuf 'ipuehe dela'mer,·ctlcsvoladetourterellesIancêes ¤‘°‘m*‘¤¤‘¤°¤_ _ wam,
°°""*"‘°°“°""°“““°?°""“"'é""""” 4et·¤:¢t¤A4m·n,unt·¤'¤t«ue.·m¤nqu œmeuertteneamrutmtaeocuqoeat ¤l¤¤¤¤¤·•t·¤•*¤¤=t=t*=¤¤¤=$¤¤l¤s
le dut delaséetr
ïn“m¤"¤::°b wâny ml Huemédfnî allemand aimable et silencieux. primé dans plu- trwln. ~Ce q¤'tly rr, mtuiv, tqqwu, au tt la Publ: de   une   ou
:_'_"§‘;"‘?H k'w}°dm‘;?°œ W de u««¤mm¤«°;kmn««wunu'â_¤m,« hlzustdëdehchonn. lîkwërtàtgkàtulwwbùgtutâ
taiyallon prdtuniale. par lu cbassu printaniéru. mm lq t-hum qu mi 'mîm P m' En conclusion. M. Riboulet - qui déjà, aujour· wüœmm du wb, pmhb (M E bib
l.e¤l¤ts¤elutcppo•eladtttlculté.hienrt*ell.de , mh d'huttLaparre.de¤uinlSatnt·Vlvtm.m¤bIttœ _ owmœhmmmlœm.
u«·m«¤«.¤¤¤a¤a«:·a·t¤«·san·¢·:rtu fh“;;",f'j,·:,*,,_,,,“'M,‘?‘,§",f tt»«¤u«um«tnmnmma·ammœ ,';i“;,,É;,,n,,“_,,,,,,,r,,,,,l,;Ã,,n,,,
M&be,une¤cnrred'lnterd»ctlno exuërnetnent àhoàwmüm-www l¤_dta.¤eursdu Médoc-qltelamenacede udomudtndmmwdunmdmmgww
lmpopulalre, et son intention de commander dans mo nwlmé www. dn! m Fd, ternbles vengeantn. et promet. l la puclte une mm L gm, dam; dg wrnwp A Pim mb
lsmmfut *1*: If M pïuwmë worm la umearînfae Mérignac, fsrfglifnïààâm *1**** ‘¤ ¤*¤>¤*‘¤P°°*" *°*· :t'uo,p1mMrhmne sm¢t«:«âe le nam en ne
. . et qui ne revint pas 'loterroptcire. ' ¤tl;_ · 0¤¤W¤ PYÉWP W WWW ¤·
P°P°*•“°“"‘°‘*“°""“ *1** "°"· Lui·même se mu. t ceu-uuu. au- De on care. M.M«u»m uno ne petite vèt¤u¤¤ «>¤¤= t« ¤¤p¤t¤¤¤¤l¤ ¤r¤¤¤= ¤¤s¤¤¤
Eme la   banni: tb mdélà Voir fait dfflllltf tilldttllti Ulllll I¤\¤ l'0¤€¤DI· maison prà de la mer, et anus les pins. Entre le lM|ü|N*· W WNW hmlüunl dt ‘°""‘¤¤`*· ¤
tteprnrnsondelanstureetlalrgue pourla tton.œprtsenkuavotr'&atl~:;,r,`:lutx~B<xb¤d¤;t:e gngedeM.Rrno“dul:t¤dl:mumdemh:i’Mom- •[§t¤tlm¤lh?tt¤¤¢dl:¤:¤¢·ü*¤¤¤:mPY°vaf‘]¢¤‘·£’:l
ytllàlûûdtlüliï l|\0l‘\Él'lH dwlltllt l0|ll¤¤S€0ll H, . I Cllllll I ggurgquelqugg "ng œpgnml mm. f|CI’¢'l U I
(mai wm, qui vi: de nmdïmrhu lu même façon avcc les patron:. Car il ne fait pas bien p;nt·nqt¢nn_ rënnmt gn mg mg 5 plot visant toutes l¤cha¤¤tradmonndlcs—la-
sm. en ne réttnnt i la dircnrve européenne de mystère d'êtxe un vieux routier de la CGT. clou- l'assaut des nusne, les unaux tuent droit jm- lwette a la ponte. la wlombt au Elu. |e_¤¤¤\1
lm. Cu ls pnmiùe Ins. ¤nblct·il. que dam tant que •·tl les eur: Jour wa/lum à Rîbvukl. qu'au fleuve i travers les prairies inondèes, et le I ll \¤}'t¤¢·- — ¤¤¤ ¤b¤¤¤\¤· W5 tk l¤t¤· tl¤=
une affalte de ce pme cette instance se dàernalne e·'eslqar'iIIe:¤ Iorri¤urs_/uitgagnen. A l'écouter cetrimmre ri prgijgitx pnrnigqu nbnngtnnng populaires dans le Sud-Ouest. Sur toumtn ques-
par rapport l un rederncnt ruprznstlonal. et ce pendant une heure plalder la cnuae des chasseurs nous le del de décembre. Jadis hôtelier à Soulac- MM. l¤ ¤l1¤\[¤ ¤ l¤ ¢ft§¤¤§¤ ¢¤¤l¤*l Q!
prürha un éüurmsn de ois tm aigue det¤unerellessanxr;pve¤dres¤ns;uflle.savoix ¤uM¤,M,M¤t¤mnywunn«m¢m:L‘Tî¢e ï;|'|3;IfëP|¤Ch|H'|¢fB¤|l—|$|f¤î¢¤l·PI|V0|¢
tout concernel protcmloodela s'¤·|luttprfoisjtssztt‘f:lre¤¤r•bks nmdel'a- rafemmeetse1elrietu.Moinslyriqtteque f¤¢¤¢¤l¤·
ztutîre. œ qd I ak, cnbuümtant nwiralerrlstt nn ÈIÉEBII M. Rlboulet, son plaidoyer en faveur de la chasse (I} Soeliréporu l'éIude. lopmledlorr Il I'm•ln•·
*2 n'¤tpas,manil¤tement.l'atvlsdeM.l\ibou· dans lu ieu d'uoe arnttneoutlon l   fait traduit ptutdt ls préoccupation: du copamerce gemerudeIamurrd¤nrIeSud-Orres:.
Source : Libération , mercredi 26 décembre 1984
s-les 51525 - 51 526
E`édér·et:;.on française des sociétés
de “"§“E° “°" °° la "a°“‘”‘* ¤a¤·r.·tr·-ne r·H,«~C.t M; _·
et, au PSS
Séance du 21 novembre 198ll ·'\U NOM· DU PEUPLE FRANCAIS
Lecture du 7 decembre 198*-1 ________________________
Le Conseil d'Etat statua'nt 'au Contentieux
(Section du Contentieux, 5ème et 3ème
sous-sections réunies),
Sur le rapport de 1a 5ème Sous-Section
de la Section du Contentieux,
' ` I `   Ã- É jïë"; -   ` · · F ` - '-·- = · ·' ·}   —=·  "
La lettre du hérisson n°15 - ]anv. 85 6

j l
 
i Vu, 1°) la requête enregistrée le 21 juin 1983
au secretariat du Contentieux du Conseil d'Etat sous le
¤° 51 525, presentee par la fédération française des sociétés
de protection de la nature, dont le siège social est 57
rue Cuvier a Paris (5ème), agissant poursuites et diligences
de ses representants légaux, domiciliés en cette qualité
audit siege, pur la société nationale de protection de la
nature et d'acclimatation de France, dont le siège social
est 57 rue Cuvier a Paris (5eme), agissant poursuites et
diligences de ses représentants legaux domiciliés en cette
qualite audit siege et par la ligue française pour la
protection des oiseaux, dont le siège social est à la
Corderie royale à Rochefort (Charente-Maritime), et tendant
a ce que le Conseil d‘Etat annule l‘arrête en date du 20
avril 1983 du secretaire d'Etat a l'environnement et à la
qualité de la vie modifiant l‘arrêté permanent sur la police
de la chasse dans le département de la Gironde ;
' 29) la requête enregistrée le 21 juin 1983 au
secretariat du Contentieux du Conseil d‘Etat sous le n° 51 526 I
presentee par les associations susmentionnees, auteurs ·
du pourvoi n° 51 525 et tendant a ce que le Conseil d‘Etat
annule l'arrêté en date du 20 avril 1983 du secretaire
d'Etat à l'environnement et a la qualité de la vie fixant
la période d'ouverture de la chasse a la tourterelle dans 1
le Medoc en 1983 ;
Vu les autres pièces produites et jointes aux
dossiers;
Vu le code rural ;
Vu la directive du conseil des comnunautés économiques
européennes du 2 avril 1979 ;
Vu l'ordonnance du 31 juillet 19¤5 et le décret du
30 septembre 1953 ;
Vu la loi du 30 décembre 1977 J
Aprés avoir entendu le rapport de büle Langlade,
Auditeur, et les conclusions de H, Dutheillet de Lamothe,
Commissaire du Gouvernement ;
· Considérant que les requêtes susvisées de la fédération
française des sociétés de protection de la nature, de la societe
nationale de protection de la nature et d‘acclimatation de France
et de lu ligue française pour la protection des oiseaux presentent
a juger des questions semblables ; qu'i1 y a lieu de les Joindre
pour statuer par une seule decision ;
F
Considérant que les associations requérantes ont intérêt
et par Suite qualité pour demander l‘annulation des arretes
réglementaires attaqués ; que leurs requêtes sont motivees de
manière suffisamment explicite ;
Sans gu‘il soit besoin d^examiner~l*autre moggn des
requêtes ;
La lettre du hérisson n° 15 — ]anv. 85 Y

I ·-
-—·l I l .—.i...i.—..
Considérant qu‘il ressort clairement des stipulations
de l'article_189 du traité du 25 mars 1957 que les directives
du conseil des communautés économiques européennes lient les'
Etats membres "quant au résultat à atteindre" ; que si, pour,
atteindre le résultat qu‘elles définissent, les autorités
nationales, qui Sont tenues d'adapter la législation et la
reglementation des Etats membres aux directives qui leur sont
destinées, restent seules compétentes pour décider de la forme
a*donner à l‘exécution de ces directives et pour fixer elles-
memes, sous le contrôle des juridictions nationales, les moyens
propres à leur faire produire leurs effets en droit interne,
ces autorites ne peuvent légalement édicter des dispositions
réglementaires qui seraient contraires aux objectifs définis_
par les directives dont il s'agit ;
Considérant que, selon les dispositions de l'article
'Z paragraphe U de la directive du conseil n° 79-U09 du 2
avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages,
puoliée au Journal officiel des communautés européennes du
25 avril 1979,_les Etats membres veillent à ce que les espèces
auxquelles s‘applique la législation de la chasse ne
soient pas chasséespendant la.période nidicole ni pendant
les différents stades de production et de dépendance. Lorsqu'il
s‘agit d'especes—migratrices, ils veillent en particulier
à ce que les espèces auxquelles s'applique la législation
la cnasse ne soient pas chassées pendant leur période de repro-
Juction et pendant leur trajet de retour vers leur lieu de
nidification ;
Considérant que l'arrité pris par le secrétaire d'Etat
auprès du Premier ministre chargé de l‘environnemet et de la
qualité de la vie le 20 avril 1983 modifiant l'arrêté régle-
nentaire permanent sur la police de la chasse dans le département
de la Gironde du 19 avril 197U a eu pour objet. en ajoutant
4 cet arreté un article TO ois concernant la chasse à la tour-
terelle dans le Médoc, de prévoir, pour l‘arrondissement
de Lesparre et pour douze communes de l'arrondissement de
Bordeaux, une période d‘ouverture spécifique de la chasse a
le tourterelle à fixer chaque année et correspondant aux passages
GE retour de cette espece migratrice, et d'autoriser, à des
conditions restrictives, la chasse de ladite espece pendant
cette période ; que, par un autre arrêté de la date du 20
avril 1983, le secrétaire d'Etat a fixé pour l‘année 1983
cette période d‘ouverture spécifique du 1er au 23 mai ; que ces
dispositions ne se justifient pas par des objectifs entrant '
au nombre de ceux que mentionne .L‘article 9 de ladite directive prevoyant
certaines dérogations à celle-ci ; que ces dispositions régle-
mentaires ont été ainsi prises en méconnaissance des objectifs
définis par la directive ci-dessus mentionnée et encourent,
dès lors, l'annulation ;
D 5 C I D 3
Article 1er : Les arrêtés susvisés du secrétaire d'Etat auprès
du Premier ministre chargé de l'environnement et de la qualite
de la vie en date du 20 avril 1983 sont annules.
Article 2 : La présente décision sera notifiée à la
federation française des sociétés de protection de la nature,
à la société nationale de protection de la natqre et
J'acclimatation de France, à la ligue française pour la
protection des oiseaux et au ministre de l‘environnement.
La lettre du hérisson n°15 — janv. 85 8

` `
 
COMMISSION CHASSE Demandent :
— qu'une priorité soit donnée à :
LORS DE LA REUNION DU 15 DECEMBRE 1.984, LA
COMMISSION CHASSE DE LA FFSPN A DECIDE 1° l'arrêt de la dégradation de notre patrimoine
D’ADOPTER LA MOTION CI—DESSOUS ET D’EN naturel et à la reconstitution des populations
DEMANDER LA PRISE EN COMPTE DANS LE CADRE végétales et animales menacées de disparition.
DE LA MISSION COLIN SUR LA REFORME DE LA
CHASSE. 2° la création d'un vaste programme d'écologie
appliquée dans le cadre d'un plan de gestion
pour les espèces autochtones faisant l'objet de
Les QartlelEants a le Table Ronde, prélèvements (pêche, chasse, cueillette, ...) et
pour les milieux dans lesquels elles vivent, en
· estimant que des ssmmes fabuleuses ont Partsïs concertation avec tous les organismes scientifi-
été dép€I'\Sé€S POUF effectuer des i.I’\t[`OdUCtl.OI'\S, ques, associatigns et ministères cOnce[‘néS·
— constatant l'absence, à quelques exceptions
près, d'études écologiques préalables et de sui- - que soient etOppeee' pendent une durée de
vie Scientifiques et éC¤n¤mï<1ues· deux ans, toutes les importations d'animaux et
de végétaux vivants destinés à être implantés
rappellent les- dangers de telles actions ·z eur ie territoire i=reueeie_
Peur l'n°mme Demandent pour toutes les espèces introduites,
particulierement pour celles qui le furent frau-
Le ereyanee que l'lntr°Cluetl°n de Plantes eu duleusement (Sylvilagus floridanus,certaines
Cl'anlmauX terrestres au aquatiques "mlraeles" écrivisses américaines, saumon coho, pins, etc..)
e°mPense la elegradatlen génerallsee des milieux que des études approfondies soient entreprises,
naturels terrestres et l'augmentation de la pol- portent notamment ;
lution dans le réseau hydrographique, est
utopique. — sur les intéractions avec la faune, la flore
· et l'Homme, y compris sous les aspects sani-
pour l'environnement taires,
· éllmlnatlen d·é1éme¤ts de le flore et de la — sur leurs capacités d'explosion démographique
faune autochtone î et de compétition avec les populations indigènes
risquant de provoquer des dégâts compromettant
l° Par aPP¤rts Cl'esPeCes introduites résistantes. le devenir de la faune et de la flore sauvages
Perteuses de Parasltes eu de germes Patnegenes ou le rendement des cultures et des élevages.
transmissibles aux espèces indigènes non résis-
tantes, lnsistent sur la nécessité d'assurer une large
diffusion, à la collectivité nationale, des ré-
2° par explosion démographique (absence de pré- sultats obtenus : la confidentialité inadmissi-
dateurs ublqulstes eu de Parasltes) Peuvant ble sur le plan administratif depuis la loi de
entraîner des dégâts aussi bien a la Here et 1978 sur l'accès aux documents administratifs
a la faune sauvages qulaux Plantes eultl"ees• est intolérable dans le cas de la recherche,
qu'elle soit effectuée sur contrat ou non.
—pol luticn génétique lorsqu'il s'agit d'espèces
Velslnes eu de s°us”esPeees· Demandent qu'en cas de conclusion négative, il
soit procëdé à l'éradication des espèces incri-
raEEellent la let du 10 julllet 1976 qui Eréelset minées comme le demande le Conseil de l'Europe
pour le Sylvilagus et que, pendant la durée des
"la Preteetlen des esPaees naturels et des Pa}’· études et après leur achèvement, toute nouvelle
sages- la Preservatlen des esPeees animales et introduction frauduleuse soit lourdement sanc-
végétales. le malntlen des equlllbres bleleglques tionnée quel qu'en soit le responsable (personne
auxquels 115 PartlelPent et la Preteetlen des physique ou organisme) avec publication des
ressources naturelles contre toutes les causes Sei-ietiOue_
de dégradation qui les menacent, sont d'intér§t
gé¤éw¤1··· Estiment que, si pour des raisons d'ordre ali-
mentaire, il est nécessaire de procéder à des
importations d'espèces (champignons, escargots,
grenouilles, saumons, etc..) susceptibles de
s'acclimater dans notre pays, et dans l'attente
que la gestion rationnelle des populations au-
tochtones et de leurs élevages enrayent cette
fuite de devises, ces importations ne doivent com-
porter, comme c'est la règle dans les pays
La lettre du hérisson n° 15 — ]anv. 85 9

-—-—l I  
scandinaves, que des individus cuits ou surge— — à la gestion d'un Haut Comité, comprenant une
lés (avec un vrai contrôle sanitaire). majorité de chercheurs en biologie de l‘environ-
nement, chargé :
Demandent gue :
1° d'étudier les demandes d'introduction et de
— pendant les deux ans évoqués ci—dessus, le donner son avis,
Ministère de l'Environnement, en accord avec
les ministères concernés (Agriculture, Mer, lndus• 2° en cas de réponse positive, d'assurer le sui-
trie, etc..) réalise avec les organismes de re- vi du projet,
cherche et les services concernés, un bilan
scientifique et économique dans les domaines 3° de donner un avis définitif quant à la pro-
concernant : pagation de l'espèce sur le territoire français.
1° les introductions et les réintroductions,
2° les renforcements de populations et les repeu— MOTION ADOPTEE PAR LA TABLE RONDE, Organisée
P1eme“t$' par la Société de Biogéographie, au Muséum Na-
Ce bilan doit considérer tous les aspects du pm- tional d Histoire Naturelle, du 18 au 22.10.82
blème: motivation, histoire de l'introduction,
évolution spatio—temporelle des populations` (prin-
cipaux paramètres démographiques, croissance,
étude comparée avec les populations souches
dans leur pays d'origine), transmission de mala·
dies aux espèces autochtones (peste des écre— COMMISSION CHASSE
Èes, maladies des huîtres, champignons para- _ _
sites de plantes, etc), intérêt économi ue ar Le Preehame f뤤1§>¤ dei le Commîsîûn Châ$$€
rapport aux espèces autochtones, évaluation aura heu le samedï 9 Fsvmsï à 10 h OO à lâ
chiffrée des coûts de l'o ération (importation, FFefPN· H ne sers Pas s""'°}’é d'â¤t!`€$ C¤¤V¤—
Bâtiments d'élevage, opérations de diffusion, eat1°“s·
etc).
_ une réunion Soit Organisée par le Ministère Monsieur COLIN, parlementaire chargé de mission
de l'Environnement rassemblant tous les résul— Peur les _P"°b1sm€s de la Châ$$€· d¤ïî Pl`ë$€l’\t€I‘
tats des études programmées pendant ces deux s°“ quest1°m"s“`s le 15 lëmvîëï P!`¤Châ路
ans et conduisant à une estimation de type coût-
bénéfice et à une évaluation des conséquences Le e°mPte Vendu <1¤_1¤ C¤mmï$$ï¤|’\ chasse du
sur la conservation de notre patrimoine géné- 15 Decembre 84 est ÉhsPQ¤ïb1€ C¤¤t!`€ ¤¤€ €f\V€—
iiqne_ loppe 2 format Al. timbree à 2,40 F (avec l'a—
dresse) à la FFSPN. ll sera envoyé à tous les
Souhaitent vivement, après la publication des Pa"üeiPs“ts·
Actes du Colloque des 18/22 octobre 1982, que
le Ministère de l'Environnement organise une ta- " ` " ` ` `
ble ronde comprenant scientifiques, administra-
tifs et utilisateurs. Celle—ci devra aboutir :
— à la sortie d'une charte, la plus complète pos-
sible, sur la gestion dupatrimoine génétique de
la France,
— à l'élaboration et au vote de textes législatifs
sur les introductions, réintroductions, repeuple-
ments, etc,
— à une politique d'information et de diffusion,
à tous les niveaux de l'enseignement et en col-
laboration avec tous les ministères 'concernés,
des résultats récents de la recherche portant
sur la connaissance du patrimoine génétique
naturel, sur sa protection et sa gestion,
La lettre du hérisson n° 15 — janv. B5 ·*u

  I
~——————--—- ° H -~—---—-·
G Q l' I C U U fe
UAGRICULTURE ET LA NATURE EN GRANDE BRETAGNE
CES QUELQUES REFLEXIONS SUR L 'AGRICULTURE C'EST LE CONTRIBUABLE OUI FINA|`\'C'E CE VANDALIS|"'£···
ET LA PROTECTION DE LA NATURE EN GRANDE-
BRETAGNE, FAITES PAR JOHN A. BURTON DANS Pourquoi continuer à tolérer une telle situation
LA REVUE "ORYX" D'OCTOBRE 1.984, ONT ETE ? Au cours des six premiers mois ou j'habitais
TRADUITFS EN FRANCAIS PAR LE RESPONSABLE le Suffolk, sur le terrain immédiatement adja-
DU RESEAU AGRICULTURE DE LA FFSPN. A VOUS cent, j'ai vu un agriculteur récupérer trois
DE LES UTILISER EFFICACEMENT ! acres de prairie avec des haies, en comblant
une mare, pour les ajouter à une grande plaine
I plate et augmenter ainsi la montagne céréalière
L AGRICULTEUR·GARDIEN DE LA NATURE de Grande-Bretagne. Quoiqu'on ne donne plus
OU L'AGRICULTEUR_VANDALE·.. de prime pour arracher les haies, nous, les
contribuables, payons les centaines de mètres
de drains et il se trouve justement que le coût
On nous dit souvent que les agriculteurs ne sont de la P056 @65 @l`âï¤5 inclut C61¤ï @6 Perrache-
pas opposés à la conservation de la nature mais g6 @65 h¤ï65·
qu'ils sont ses véritables gardiens. La vérité Aucun @0¤t6 QU6 ¤0¤5· 165 C0¤tl`ïb¤âb165·
est que la majeure partie serait mieux qualifiée P¤t6F0n5 16 gïâîn Pl`0@¤ït Paf C6t â8l`tCU1t6¤F
par le terme de vandales. Peu nombreux sont bt6n ¤¤·@655¤5 @*1 COUF5 m0n@1â1· 6t n0¤5
ceux qui, instinctivement, essaient de préserver P¤t6F0n5 ¤¤55ï 50¤ 5t0C1<âg6 juSqu'à C6 Cl¤'ï1
le paysage traditionnel et ils accréditent la cro- Soit V6¤@¤ à P6l`t6·
yance selon laquelle ils sont les gardiens de D6 1'âütl`6 côte @6 mon ]âl`@1n· Un âütt`6 agricul-
droit de la nature et qu'ils doivent, donc, ne teur 8. rasé une haie plus large encore, dllïâflt
pas être assujettis à une législation restrictive. le @6¤Xï6m6 56m¤1n6 d6 m¤t· Cln&n@ 6116 étâtt
Leg faits sont tout autres, pleine d'oiseaux qui nidifiaient. C'étaient un
La grande majorité des changements incontrôlés âCt6 @6 PUF V&¤@â1î5m6 mâï5 5â¤5 @0¤t6 1Uï
les plus dommageables à la nature en Grande- P6Fm6ttFâ·t·ï1 @6 Pl`0@¤ïl`6 q¤61qU65 gâ110¤5
Bretagne sont le fait des agriculteurs, souvent 5¤PP16m6¤tâï1`65 à ¤j0¤t6l` âü lee @6 1eîî· ¤Pt`65
forces au vandalisme par la Politique du Minis- le resemis des vieilles prairics et la pose de
tere de l'Agriculture et de la Communaute Euro- drains. ]'attends maintenant de voir mes mares
péenne. Si un spéculateur industriel veut abat- 56 tâïïï BFÃC6 à 1`¤b·î1556m6nt @6 le n¤PP6· A
tre un monument vieux de 400 ens, il doit en le mi—ju le même agriculteur e progresse
demander l'autorisation au Plan et l'opinion de 6nC0t`6 @'¤n quart de mt16 6n ¤¤`âCnant à
tous Ceux qui sont Concernes par le site doit nouveau deS haies et en âbâttâflt encore des
être prise en compte. Si un responsable local ¤Fbt`6$ POU? E¤8n6t` à P61n6 P1n$ @'¤n âCt`6·
veut niveler un site pour construire une nouvel- tuant 165 0156ânX au n1@· t0¤t`t6t`6116$· bru-mte
le route, une enquête publique est ouverte. Mais ]â¤n6$ 6t bt6n @'â¤tï`6$ Sans @°nt6• eu COUTS
si un agriculteur veut passer au bulldozer un de l'0pel`8.t'l0!1. Tout Citûyefl qui eh ferait âlltâflt
paysage vieux de quelques centaines d'années serait l"l.gOUI`eUSemeflt poursuivi par la ligue de
pour spéculer sur les subsides de la C.E.E., Pt`°t6Ct1°n @65 0156¤¤X·
non seulement il peut le faire sans consulter Pourquoi ¤0¤5, 165 Bl`ît&¤¤îqU65, tolér0nS—n0us
qui que ce soit dans le voisinage, mais il ob- Ufl comportement 8.USS`l égoïste   Pourquoi conti-
tiendra probablement une prime du Ministère de nU°n$'n°U$ à le financer ? Une benne Pr°P°r'
l'Agriculture pour l'aider ! ll peut abattre les tieu d6§ egrieuïteure t`e$P°n$âb1e$ de le P1UPât`t
arbres, raser les haies, agir sur le niveau des @65 _d6S¤t$ $¤¤t <îëJe_ pr¤Spèree· _Lee petite
nappes, laisser les engrais et les Pesticides exploitants et les petitsl propriétaires, pour
s'écouler dans les fossés, les herbicides être 1e¤r,PerF· sont eeremem bleu Servle lors de le
entrainés dans les jardins et le vent balayer dletmbuuen des P¤meS’
la campagne privée de ses haies et encore, il
n'y a quasiment rien à faire contre, sinon de
le traîner en justice. C'est une opération coû-
teuse, qui prend du temps et qui ne donnera
pas reellement reparation, même si les dégâts  
substantiels peuvent avoir été prouvés.
La lettre du hérisson n° 15 - ]anv. 85 ll

-——l I   |  
IL FAUT REAGIR   1. Eàlîsswâpocse à la réduction de 0,40 g/l à
· g u plomb contenu dans l'essence,
ll est temps que nous, Britanniques, deman- 2 Èîîlgreavegggitdéà âne dïreâüve €¤r¤P逤¤€ i
dions nos droits, notre droit à un environnement · Possible eut_ ête re erdeï. lei plus lengteeœs
convenable. Nous ne devrions pas permettre aux sation lies? ots ret îut. e e €.1995_· 1uuh'
agriculteurs de détruire systématiquement une Pensemble pdu ce e y lquîe mâle Velee sur ,
campagne qui a mis des siècles à se façonner. 3_ Elle Na as encpere eg eme àle reneeve1e'
Même si ces agriculteurs qui, par souci du pro- d·Im act sîr Putâee sen ubpehe See emeee
fit arrachent les taillis et les haies, comblent tifs pà base d,1îe Min a uslà/e des add?
les mares, dans un élan de remords essayaient ammaü ue 01 elec? et, ,hydreee,reuFe
de remettre en état le paysage qu'ils ont acheté nes s.?1s sEmyn:î.î.e1.re âeputeîi eePee¤ge'
ou dont ils ont hérité, il est douteux que leurs sans Iomb sans ltleeet 1 eps e lessenee
efforts porteraient leurs fruits avant que leurs II Enfmpü est ot Pe ce e1yuque'
petits—enfants ne soient devenxs adultes. ' sée À Paru; cage gue e France es? °PP°'
ll est temps que l'agriculture soit soumise euro éerme uie d 3 pr°]et de dlrectwe
exactement au même type de contrôle que l'in— (Vade; ter ges emen e eux etete, membres
dustrie, avec ou sans primes. Si nous devons s·ass£rer ue 1'?eîe1eeet_epPr§Pr1eeS P°“r
payer des primes, qu'elles ne le soient pas pour Plomb est îlnterdüu 1 wallon ,h_eSSenCÈ au
la destruction mais pour la sauvegarde, de sorte sence sans 10 b É   ee ve mules a es"
que les primes soient utilisées pour le bien de sans est E mbf e. îteurnement du eerbu'
tous et non pas pour l'enrichissement excessif dites sa sp Sîl E S1 ee nom/eH,ee.Ve1turee
d'une minorité' pots catarlyticîucetsl tr61ies âgies pas eqmpeee de
Source : John A. Burton hîssurlëmiséaîiuetla Terre en concluent qu'aucune
Extrait de ,,Oryx,, ücacemem lis e pour enrayer rapidement, et ·ef—
Vol. 13, Oct. 1984 a pollution automobile, n a ete prise
ce 6 décembre a Bruxelles.
i.'0PPOSITION
• DES CONSTRUCTEURS AUTONDBILES FQÉAIS
  ' I   Les Amis de la Terre relèvent les inexactitudes
suivantes dans l'argumentation des constructeurs
d'automobiles z
1. "Les voitures pèsent pour 6% dans le phéno-
      mène des pluies acides". C'est faux car les
oxydes d'azote, qui proviennent majoritaire-
LA FRANCE RETARDE LA PRISE DES DEQISIQNS ment des voitures, sont responsables d'au
AU NIVEAU COMVUNAUTAIRE moins 30% des dépôts acides. De plus l'ozone,
qui attaque le cuticule des feuilles et des
aiguilles, permet à l'acidité de pénétrer
dans les arbres et joue donc un rôle très
Les Amis de la Terre s'étonnent de l'attitude important dans le dépérissement des forêts;
adoptée par la France le 6 décembre à or, la formation de ce gaz demande la pré-
Bruxelles, attitude qui a pour résultat de sence simultannée d'oxydes d'azote et d'hy—
ralentir considérablement le processus de dépol- drocarbures imbrûlés, une circonstance qui
lution des voitures entamé au niveau européen. se rencontre seulement dans les émissions des
Devant la dégradation stupéfiante et accélérée voitures. Les normes américaines d'émission
de la forêt européenne et en partie française, des oxydes d'azote sont d'ailleurs 6 à 10
le Secrétaire d'Etat à l'Environnement, Madame fois plus sévères que celles envisagées en
Bouchardeau, nous avait habitués ces derniers Europe pour 1989.
temps à un discours beaucoup plus orienté vers 2. Les voitures sont responsables à 95% de la
des mesures efficaces et rapides de lutte contre pollution de l'air par le plomb et à 70% des
une pollution dont elle évalue le coût à 140 taux dangereux de plomb dans le sang
milliards de francs par an. ("plombémie").
D'autre part, le 3 décembre, lors d'une rencon— 3. Enfin les voitures sont à l'origine de la pol-
tre entre le premier ministre et les Amis de la lution massive de l'air des villes par le
Terre à Matignon, Monsieur Fabius nous avait monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures
fait connaître la très grande importance qu'il imbrûlés, les aldéhydes et autres acides. Ces
attachait à la lutte contre les pluies acides et corps sont responsables d'un nombre crois-
la pollution automobile. sant de maladies pulmonaires et cardiaques,
Or, à Bruxelles, la France s'est dérobée sur de cancers, et de maladies nerveuses chez
les points suivants : les enfants.
La lettrech hérisson n° 15 — janv. 85 12

Seule l'utilisation de l'essence sans plomb et de Vitesse en Europe qui est la seule mesure
des pots Catalytiques, à troi5 voies peut, dang capable d'apporter UDC l`édUCt`i.0f1 immédiate des
la décenniequi vient, remédier de façon speeta- pollutions automobiles. Le Gouvernement a décidé
cnlaire a cet etat de Choses. Les Amis de la de renforcer la réglementation nationale pour
Terre notent d'ai11enr5 ue ies Constructeurs les act1v1tés industrielles non visées ar les
. q . , .P
d'automobi]_e5 avouent ne pag avoir d'autre normes C0mmU!1aUt&1l`eS. Cette Feglementatlon Con-
parade technique rapidement d·j_5pon·j_b]_e_ C€l`f1€ notamment les rejets d'oxyde de soufre,
Leur seul argument est qu'il leur faut gagner d'nYdrocerbures· de cniore et de fiuoïi avec
du temps sur leurs concurrents. Mais, pendant le souci diune adoPtetion Progressive de i'nP·
ce temps, ceux-ci progressent et cette politique Pereii industriei· Dans le même esPFit· un
attentiste est négative dans un monde ou la im Quant ro famme de rechershe est en O
technique avance à pas de géant. P P g . C  
, . pour le developpement des technologies competi-
Le temps n est plus de dire, comme les cons- · . ,
N ,_ _ tives et propres, et la France a souligne le
tructeurs, Dans l industrie, tout changement · · .
. " _ _ souhait que soit mis en oeuvre un programme
rapide est une catastrophe . La modernisation · .
d . . . communautaire de recherche sur le developpement
e notre industrie exige les efforts de tous et d t h 1 · t bi
Monsieur L Fabius ne nous contredira as sur e ec ne cales au Omo 1 es propres
ce Oint ’ P Le dossier de presse "Lutte contre les pluies
P ’ acides" réalisé par le Ministère de l'Environ-
nement peut être consulté à la FFSPN
57 rue Cuvier
LUTTE CONTRE LES PLUIES ACIDES ;^$5`·§¤P de chevrelm
aris
LA FRANCE INTENSIFIE SON EFFORT POUR PROTEGER
LES FORETS FRÈAISE FACE AU PHENOMÈNE PRÉOCCUPANT I •
-————hre erre erre ·····€fI 9 t' I 6 ———
Dans le cadre de la politique d'ensemble du
Gouvernement en faveur de la forêt, Madame le
Ministre de l'Environnement a présenté au
Conseil des Ministres une communication sur les rfmrlmé MN: (r·_D_,,·_)_
mesures nationales et communautaires, prises ou I _ _ _
eh crecceereh· eh rre ee cerhherrre tee Phrree ~·°î3Zî;3àî!2'2·L`l“2¢I;.Si';.”L’J'.i'.1..'liî$I'.·'£."$L°.«&‘$!i.'il.îLi’.'L.‘îî
acides · lnduntrlel et du commerce oxtàrleur, chargé dn linorqlo, sur
Les causes de ce phénomène complexe n'étant i;i¤~i_¤êi뤤~!¤¢tx'i¤5f>r|¤È¤t; ~1':g¤¤ n¤r\:'/:,i:¤¤q¤|`¤¤¤::=¤iî¤ ncvufliîninaâtrlîe
» · » · · tx ncrgie. gar c nugmcnuionimporane n e a
Pas totalement etuctdeesv tt convient de_ Pour' eonitomnintlondcearburttntsct d'elcetricitè,ct d'autre part E.D.F..qul
suivre les efforts de recherche entrepris. La sollicitc l'ttide dc scr retraités pour ptirvcniralaccroitrc l'écoulement de
France a déjà pris plusieurs initiatives en ce $§*[l‘)l’8u|*}•=u§>¤i2l¤id•=lm:¤*i1•§$`il¤`Y¤I2?}ài*:::îÈ’°tÈf°2L[:*ûi;*u;>*à-GE:
· _ » · » · Sl 1. .'.|\\}§ LIS VIUII (2 UBI! CLIPLIUIC |€|(|\
domalne ' le Presldent de_ le RePubhqoe_ a impérativement pour contenir son ueneit. d'èeouler, ct qui serait bien
ProPose une Conference mondwle Pour mobiiiser supérieure aux besoins presents et ai venir de notrc pays.
le cemniunsute rrrrcrherrehere sur les attelntes Rtiptum. - La .politique encrgetiquc de la France ai pour priorité
aux forets des PaYs du Nord et du Sud i le cssentiellededesserrcrlacontrainteextcricurequientravesacroissancc
Conseil des Ministres du 22 février 1984 a prévu et coinporteacc titredeur volets eoniplènientaires:i'unc politiquc de
Pe ¤Cr° reeerhehr chr Perehrrer ce recherche er .'§;i'!,§2Z°â“}t“fâtîlïtïîët'&2““,îtî.lil‘J“âlî'ii&’.ïî.‘îI*î.î2‘à?.‘iî?.î’.‘?°àPZ22
diobsiervattoni et fixe tiobjecttf de reduction de politiquedcl'ol`|`re.parledéveloppeincnttfcnergiesnationaleulun prix
moitie des emissions annuelles de dioxyde de compétitif. ct la divcrsiûeation des approvisionncnicnts cxterieurr.
soufre en France entre 1980 et 1990 : le premier indispensaiaies. Uélcctricitc .relprescnte ti cct iseurd une opportunite
M. . tre a désî né M Vatroff dé uté des eonxidèraolc pour lc pays.c\ il iniportcdoptimiserlutilisation deeettc
lnls g ' _ • _ _ P ’ cncrgiequicst au_tourd'hui,cn raison de l'important cffortdequipcmcnt
Vosges, comme parlementaire en mission charge conxsentipnrlncollectivité.unccnergicüüüp.l00nutionalc.L'int.lustrie
de préparer pour le Gouvernement ]_e5 orienta- nucleaire francaise est la deuxieme du innnde._ En t?90, ienuelèaire
. , . . . . _ constituera 75 p. l00 de la production française dclcetricitc contre
ttons strategtques des actions necessaires • moinsdeJ0 .l00pourlesautres ii sdcvelo 's.·La Franccdoittirer
_ _ P PY PP¢
dans le cadre de cette mission, M. Valroff le meilleur parti dc cct avantage cn développant les usages de
examinera la nature des mécanismes financiers l'clcetrieitc_ cn priorité dans son industric. ct cn_¤xportant Velectricite.
d, »i» 1 1 tt 1 1 · Ainsi, lors du Conscil_des niinistrcs du 27_tuillet l9llJ, unc politique
Permettant ecce erer a U e contre es_ P utes volontaristededevcloppemcntdesusagesindustrieludcl'cleetricitcueté
acides. Le Gouvernement contribue activement tléeidee.C‘esteneffetdunsee secteur qiiclc poteiitieltle devcloppcmcnt
a la definition des normes européennes pour les tic: consoiiiiiiations est le pius important et que la penetration dc
. . . lclcctricitc aura le plus dimpaet nur leeonomie nationale. En
grandes lnstattattons de combustion er le Pol" consequence. un ohjcctifdc placements xupplementaire; de Sniillîards
lution automobile . de ltilowatt·heurc par an dans le secteur induxtricl a ete retenu â compter
A cet égard, la France souhaite que les travaux dc l985. l'ohjccti|`ètant dc4niilliard_s de kilowatt·heu·rc cn _l?B4. Par
d C t» é 1 t·f — it G ailleurs, les bons rcsultats réalisèn a lcxportntion delcctricite cette
es Ommunau ec e¤rcP ennes' re s 1 s s essen nnncc et lcurs crs etives d'ici il la tin dc la décennie dcvrnicnt
. , . P Pe
sans iomb et aux oiiutions de i air ar ies rmcttrc dc vuloriscr au mieux lcs dis nibilitcs nucléaires, et
P P P hc . . . .. Pc,  
gaz (1CS moteurs, aboutissent rapidement, et elle COHCOUTTII HU |'CiO\|l’l\l·C(|U|l|!)|'|! (ICS \¥0U\pi¢SdEl\!CU’|C|lC dl! F|'I|\C¢.
demande que des mesures soient simultanement _
adoptées en ce qui concerne les émissions des Source i l¤’¤r¤¤10ff1¤1e1 _
poids lourds et l'harmonisation des limitations Debets Periementeires
Assemblée Nationale
12 novembre 1984
La lettre du hérisson n° 15 — ]anv. 85  

`qâëïôërâîz FEDERATION FRANCAISE
L': \`\ //1'
-¤¤:·‘l:.;'·C"· ' '
_ç;·;’;m,&°·> DES SOCIETES DE PROTECTION DE LA NATURE
UD   ÉII A
 
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© Cf)
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4-1
LJ Z
E MADAME, MONSIEUR, E
Q NOUS vous PRIONS DE TROUVER CI··JOINT, 6
Q. UNE PREMIÈRE LISTE DES SIGNATAIRES  
Q DU MANIFESTE POUR LA SAUvEGARDE DU )>
É PATRIMOINE NATUREL DE TERIRE ADÉLIE E.-.1
É QUE NOUS AVONS LANCE LE 25 OCTOBRE O
8 192u. m
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Paris, 10 Décenbre 1984 (-3
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E; _ ·,Zîï_¢· .- J . -   j·."_.1*       · C
QÉ`i;F§ë'}·aj2 '.`._‘—._ à " 3 ' ‘ _- · ·- ` ··   `É  `:_`   ID

1 C f
6 q U Ip 6 ITI CH —---—-·-
MANIFESTE POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE NATUPEL DE TERRE ADEL.LE
L'archipel de Pointe Géologie en Terre Adélie, fraction du continent
Antarctique dont la France n'est que gestionnaire, est un site exceptionnel
pour son avifaune.
Le projet d'implantation d'une~base aérienne de transit, essentiellement
destinée au développement des recherches devant être menées à l'intérieur
du continent Antarctique, fait peser une grave menace sur les richesses I
naturelles de cet archipel.
· Le Comité international des Sages réunit à la demande de Monsieur
le Secrétaire d'Etat aux Dom-Tom "préconisant une réduction de l'activité
générale humaine dans l'archipel" a déclaré ne pouvoir "qu'étre défavorable
par principe à tout projet d'exten§~ion des installations et donçau projet
de piste".
· Nous, soussiqnés, déclarons nous opposer au projet actuel ét
souhaiter qu'une.étude sérieuse prenne enfin en compte les atternatives
I possibles (piste sur le glacier, navire polaire, meilleure coopération
interna_tionale, ebc.)_ pour améliorer les liaisons avec la Terre Adélie et y per-
mettre le maintien et le développement de Ia recherche sans dégrader le patri-
moine naturel. ' `
§œ<;Laœms1&s2@¤s£....€t mœœlie
Egg Professeurs Jean DORST, Directeur du Muséum National d'Histoire Naturelle,
Théodore MONOD, ASSENMACHER, FONTAINE, BUVAT, JOUVET, CARLI, membres de
l'Institut. Professeurs LE DEMEZET, GLEMAREC, LUCAS, PENOT, CARRON,
GRAVELLE, BABIN, Université de Brest. Professeurs LEBRETON, membre du Haut
Comité à l'Environnement, ROUX, DEMARCQ, BERTHET, Université de Lyon. Pro-
fesseurs DEVILLERS ., DE RICQLES, DOLLFUS, JOLY, TURQUIER, COLLENOT, Univer
sités Paris VII et Pierre et Marie Curie. Professeurs RAMADE, SAMUEL . Université
Paris Sud Orsay. Professeur VIVIER, Université de Lille. Professeur FLAMANT,
Université d‘Aix-Marseille. Professeur CARBIENER, Université de Strasbourg. Pro-
fesseur LABEYRIE, membre du Haut Comité à l'Environnement, Université de Pau.
_Professeur FLAMANT, Université de Montpellier. Professeur HENRY. Ecole Poly-
technique. Professeur LEFEUVRE, président du Comité Ecologie et Gestion du pa-_
trimoine naturel. Professeurs FROCHOT, Université de Dijon, BOURLIERE. prési-
dent de l'International Association for Ecology, et Monsieur LECOMTE,' prési-
dent du Comité permanent du Conseil National de Protection de la Nature, mem-
La lettre du hérisson n° 15 — ]anv. 85

‘ ¢
bres du Comité hmernationaldes Sages sur le projet de base aérienne en Terre
Adehe, Jean Pierre RAFFIN, président de la commission "l'Environnement et l'E—
quüjbre des Espèces et ses miheux" du Haut Comüè à l'Environnement. Madame
Germaine RICOU, Maüœe de recherche INRA Rouen. Yvon LE MAHO. proùmseur,
DEJOURS, CNRS, Strasbourg, M. F. ROUX, Centre de Recherches sur la Biologie
des Populaüpns d'Oiseaux, Monsieur Roger BELBEOCH_ physicien nucléaire,
Saclay. Anne COLLET cétologue, Centre d'Etude des Mammifères marins, La
Rochelle.
Grande Bretagne Professeur Mason, Université d'Essex.
Nouvelle Docteurs C.R. Wallace, C.S. Nelson, C.G. Harfoot, Université de
ÈÉÈÈEÉÈ waikato. Professeurs D. Mac Gregor, A.F. Marü, G.P. Leader, Université
d'Otago. Professeurs R.L.W. Argrill, J.A.F.Garick, Docteur P.J. Barret,
Monsieur le Maitre deCbnférence Sir Charles Flemming, Sir Guy Powles,
Université de Wellington. Professeur Young, Université d'Auckland.
Suisse Professeurs Giorgio Pilleri, cétologue;. È. Lang, Centre de recherche
ornithologique. H. Burla, Université de Zurich. Docteurs P.Roch, Genève.
R. Hainard, Bernex.
Suède Professeurs Lundberg, Académie Royale des Sciences, Stromberg,
Bengt, Humbendick, Directeur honoraire du Muséum d'histoire naturelle.
Docteur Dybern, Institut de recherches marines.
Danemark Professeurs Bent Jorgensen, Institut de zoologie, Copenhague,
Bent Muus, Niels Haàrlov, Arne Stinus.
Associaüpns scientüïgues_: organismes_de recherche
- Institut européen d'écoloqie
- Conseil de la Société d'écologie
— Association des biologistes du Quebec
— Société zoologique de Francfort
- Département de zoologie de l'Unïversité d'Auckland (Nouvelle Zélande)
La lettre du hérisson n° 15 — janv. 85 16

··—I I  
Mouvements et associations de protection de l'environnement
international : Conseil_international pour la protection des oiseaux (CIPO)
Greenpeace
Fondation Cousteau
France : Fédération francaise des Sociétés de protection de la nature
Ligue pour la protection des oiseaux
Société nationale de protection de la nature
Les Amis de la terre
ï%%"%îé°€S“" """"“"
R.F.A.: World Wildlife Fund
Deutscher Tiezschutzbund (Société pour la protection des animaux)
Deutscher Bund fur vogelschultz
Belgique : world Wildlife Fund
Suisse : Comité d'action pour la défense des animaux en péril
World Wildlife Fund Suisse Romande
Laurent Rebeaud, Président du Parffécologiste, Genève
EEÈÉÈ : Fàltbiologerna
Danemark 2 World Wildlife Fund
Nouvelle Zélande;IesAmiS'de la terre
Focus on Antarctica
Royal forest and bird protection
Action for environment
Antarctic and Southern ocean coalition
- Environment and conservation organization
potlomontoitos Australie Bob Brown
France Alain Bombard (Député au Parlement européen) Nelle Zélande: Hélène Clark
Marcel Dehoux (Assemblée Nationale) Annette King
Jean Gallet ,, Noel Scott
Amedée Renault ,, Michael Cullen
Firmin'Bedoussac ` ,, Fran Wilde
Jean Lacombe ,, James Anderton
Jean Claude Mezières ·» Clive Matthewson
Georges Mesmin ,, Bruce Gregory
Roger Rouquette ,, Ruth Ribhardson
Francois Loncle I ,, Robson Storey
Emile Koehl ,, Katherine O'Regan
Roger Maxwell
âgêgî Oswald Soderqvist Robert Talbot
Graeme Lee
La lettre du hérisson n° 15 - ]anv. 85 17

' 1
——l I  
PERSONNALITES
ENVIRONNEMENT
DÉ[}GfI¢'ll|&'||I.\‘ rl N'ffiI(|iN'.| ¢i'nulr¢·-inter
(Ierres auslrulcs cl nttIar¢·lique.t·: IratI.rpnrl.r axlrictvxl.
Marguerite Yourcenar
_ 53801. —- 23 juillet I984. — M. Georges Maamln demande si
Henry Cartier—Bresso¤ Mmale mlntuzro de Iwnvlronnomam si une etude d'tmpttct,
conforme uux'prescripttmts de ttt Im de I976, ser.t entreprise un svtjcl de
Qlivieg Messiaen l'étnb|issement dans t'archipeI des I‘ètrelu (Antarctique] d‘unc piste
d'atterrissagc. I Iuidemandc si cette etude sera reattséc dans le delai dc
Renaud six mois précortlse par tc Comite des sages cn mars I984. Dans la
négative. si cette etude sera fuite rapidement.
Jean Messag ier Répnnsc. — Le grojet de construction d'une piste d':tvit•tion à Pointe
Geologie a soutev une vive émotion dans 1'nptninn Publique du fait de
HE;-vé Bazin et sa famille son impact sur les populations d'otscaux colsntsunt ce site d'un
exceptionnel interet pour I'etudc de I'.ivif.iuitc .mtaretique. Un premier
Brigitte Bardot document qualifie d'etudc d'impact ct ttc répondant pas plus aux
obligations posées par la ·loi du t0jutttct l976 relatives la protection de
Paul Guth la nature qu'aux engagements pris dans le cadre du Traite de
l‘Antarctique a été realise par les expéditions polaires françaises. Pour
` Benoïte Gioult répondre à ces insuflisnnccs soulignccs par le rapport d'un Comite des
sages réuni il la demande du gouvernement. une nouvette étude d'impact
S iné a été réalisée par te maître d'ouvrage Cc document correspond bien a ec
qu'on attend d'une etude d'impact. Il a ete mis a la disposition du pubtie
ROland TODO: pour consultation.
Jacques P’âris-de-Bollardière . ·
Roland Cat ' Source : ]ournal Officiel ·
- Débats parlementaires.
Nï“° Ferrer Assemblée Nationale •
Raymond Éevos I2 novembre 198/.
· Georges Blond
Roger Blachon
André Franquin
Jacques Tardi
Jean Solé_
Pierre Pellerin
Jean Carlier O,
Jean-Jacques Barloy ..
Brice Lalonde  
Alain Bougrain Dubourg ’
Philippe Druillet    
Michel Bridenne " '·
Maryse de la Grange
Charlotte Jullian
Yves Lecocq
Bernard Sauvat_ `
Daig  
 
La lettre du hérisson n°15 - ]anv. 85 -—î

LA DERNIERE GRANDE FORET ALLUVIALE D'EUROPE JV ùw_w,ï\»>“?
VA—T—ELLE DISPARAITRE ?
a
U
Si nous ne réagissons pas, certainement ! Si \
nous réagissonsjpeut-être pas... rf '·
En Autriche, la Donaukraftwerk (c'est l'EDF du ’> s
coin...) s'est mise en tête de construire un y  '
barrage sur le Danube (digue de 18 mètres de _ '· —· . î
haut) sur le site de Hainburg, secteur ou · _   · `
subsiste encore la plus belle forêt alluviale    
d'Europe, la forêt d'Auwald. -,j_   """"` `
Les protecteurs de la nature autrichiens, de     % \
très nombreux scientifiques se battent sur le ·   '   o "·i_«= 
terrain contre ce projet démentiel. Nous devons Wi là   `  
les aider. Comment le faire ?   ‘·i,,___
En écrivant très nombreux à : —   .  `/¢LQ Éw /*É·_
¢ .
M. l'Ambassadeur d'Autriche . HI
6 rue Fabert
75007 Paris
pour exprimer votre indignation devant le
projet de construction du barrage hydroélectrique          
de Hainburg sur le Danube. ,
(E,,,,,,yez_,,,,uS Copie de votre lettre). . ’.DES HOMMES AU SERVICE DES HOMMES". ..
fo r " m
          En conséquence, il peut être possible d'obtenir
au moins une augmentation de la hauteur
La réglementation de survol des avions est minimale de survol,·en particulier pour certai-
basée sur le principe que ceux-ci doivent nes ?°nsî’ °“ _11 wexlste Pas de 1êgîS1¤t
rester à un niveau suffisant pour permettre un P¤m¤¤11€r?_¤ ce Pr°F'°$• Comme POUF les Parcs
atterrissage d'urgence sans toutefois mettre les Nsturels Regècmaux et 1es_Rés€rV€s Naturelles-
personnes ou les biens en surface en danger. C est ce _qm est CIL tram de se réaliser POUF
En zone de campagne, en dehors des iieux de les .mara1s’ de Briere "(zone particulièrement
décoiiage et d,atteH,issage' ies avions (Sauf fragile situee dans le Parc Naturel Régional de
les hélicoptères) doivent voler à une hauteur Bmerep
d'au moins 50 mètres au-dessus du sol, de l'eau Pan Élueursv le déPart€me¤t du Iura a Pris un
0u——ï·—Qie tout Obstacie naturel et à au moins 150 arrete préfectoral interdisant la pratique du
mètres lorsqu'il y a une personne ou un obstacle dehê'Pla¤È Ou Vol libre aUPï`è$ de C€l`Iï&îh€5
—iifieiei (fixe ou mebiieh quei que Soit ie iieu falaises nicheuses du faucon pèlerin durant la
Où iis Se ii·euVeni_ périoudeide reproduction de cette espèce.
En zone d'agglomération, la règlementation est U¤€J¤f1$Pr¤d€¤¤€ utils I
un peu plus complexe car celle-ci varie suivant
le type d'avion et l'importance du rassemble-
ment de personnes ou ·:I'animaux.
Il est à noter que le texte ne précise pas s'il
s'agit de rassemblements domestiques ou sauva-
ges.
La lettre du hérisson n° 15 — ]anv. 85  

I (
NOUVELLES PRATIQUES DE L'ENPLOI
, LA FONDATION POUR LA VIE ASSOCIATI VE (FONDA) A
  ORGANISE LE 17 NOVEMBRE 1.984 A ANGERS UN COLLOQUE
”C0l·EMUNICATION ET NATURE" SUR LE THEME 'w0UvELLES PRATIQUES DE L'EMPLOI,
”"'—"""" NOUVEL ENJEU SOCIAL".· MADAME HUGUETTE BOUCHARDEAU,
MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT, Y A ETE INVI TEE POUR
Dans le cadre du Réseau Tourisme, il est apparu PARLER DU ROLE DES ASSOCIATIONS FACE A LA CRISE ET
intéressant et utile de rencontrer les grandes AU CHOMAGE. NOUS PRESENTONS CI—DESSOUS QUELQUES
compagnies d'assurances. L'objectif est d'attein— EXTRAITS DE SON INTERVENTION LORS DE CE COLLOQUE,·
dre, par cette voie, un public qui ne vient pas
encore à nous : c'est un public peu sensibilisé
à nos préoccupations et beaucoup plus large que , , ’ _ _
celui que nous touchons habituellement. Lorsque Ce, Colloque a, ete aTm°nee• Je tenals
Ainsi, à l'instar de la F.R.A.P.N.A. 71, qui a beaucoup _?   etre ÉreSente• parie que _le_ tra'
contacté tous les agents d'assurances de son Vall que_]a1 Pu falre event detre M1_m$tre·
département, le Réseau Tourisme a écrit aux mais aussi le poste de Nlinistre de l’Env1ronne-
Compagnies les plus importantes. ment, tout cela fait que j'a1 toujours été amenée
Une Première réponse tout à fait positive est a considerer le travail avec les associations
venue du Président de la M·A·1·F· H nous a comme l'un des élements importants de l'évolu-
fait Part dœxpéüences déjà menées par tion _soc1ale.dans notre Pays, et c'est de cela
1'Association pour la Prévention - M.A.l.F. que J elmerele parler" A"') , _ _
Ainsi, Faction récemment animée par son Ce’que.nous sommes en train de vivre, est ir-
anterme de Perpignan conjointement avec les reversible. ’Ce que, cette mutation condamne
Assurances Mutuelles Agricoles "rame" dans notre eemme depasse' ce   eât pas eeulemene tent un`
sens. En effet, cette action visait à participer Peu de notre Orgamsauen,S°e1°'ee°n°m1que male
à la sauvegarde de la forêt méditerranéenne. ce sont aussi les modalites et les formes de la
L·A.1¤. M.A.1.F. a réausé un rascicuie pédago- °°“tee‘e“°“ A6 Fette °'9·e“î$¤ü°“· les f°"¤e$
gique (envoyé gratuitement à TOUS les étab1îs_ ge la revendication dans cette organisation et
sements scolaires du département) complété d’un   e recherche des alternatwes e cette Nga"
jeu de 16 diapos (à emprunter). 2lee“°“· , ` ' _' _
Ces documents ont aussi servi aux interventions eet, Reurqueh tout B. lheureï Ael beaucoup
menées dans 7 écoles de villages ayant parti- eppreele le dlelegue qul ,eVe1,t_ heu aeette ta`
culièrement souffert d'incendies ; chacune ble   leu ee demeudelt. S 11 fêP*¤_¤ que les
consistait en Z salariess du monde associatif se definissent avec
— la sensibilisation des élèves à la protection See .ënelue,e.1îre1te que les ,eutreS'_ Quelquum
de la forêt (ceux-ci ont pu analyser le pro- bleel l` . 1 gut teuleure au 11 y alt' de façon
cessus de dégradation du patrimoine végétal, lleu e?1îe' 11eu,Hette' leutrepreneur qul ea'
en évaluer les conséquences écologiques pour ante e e sa eme ' Et Il est Vrel que l°n
la région et, par ce biais, réfléchir aux Peu 'dque nous Peu)/One tous" _aV_?1r Peut; de
moyens de prévenir les incendies dc forêt), Fegâr er CQ feee ee. qul peurralt etre pose au
- l‘organisation d'unc réunion publique d’inl`or- en Per î mutefleue .que. euggeee le Tende
mation et de sensibilisation dans les villages, ee,eeeleuf' eue 1 °fg¤¤1S¤¤¤¤ Socmle d eue'
avec la participa4·ion d'organismes concernés geme.’ 1, _ , _
par ce problèmes (S.R.A.F., Protection Civile, r' .]e eeele eue en ljeut due' sans demag°g1e
D.D./\., associations loçales...). Peeueuuere e votre egerd' que le mcmde es"
Le bilan nettement positif de cette campagne sociatif est probablement un des outils les mieux
devrait nous encourager à prendre contact avec eeeîteele (ge genre ,de mutau°n° La b°Tme
chaque délégation départementale M.A.l.F. V1e1.e 01 u ler. Auluet 1901 eure en effet
permis aux associations de traverser notre siecle
et de répondre à une multitude de besoins qui
sont extraordinairement différents les uns des
autres. Mais, ce qui est plus remarquable
encore, c'est que la "natalité associative" (si
vous permettez que j'emploie ce terme) a vérita-
blement explosé au cours des années 70, c'est-
à-dire au moment même ou la crise s'installait,
ou la mutation commençait.
La lettre du hérisson n°15 - ]&¤V· 85 20

s • I
Dans une société, d'autre part, où l'Etat se
décentralise et où on admet que des besoins
Ds uss loss il ms ssmbls us ls d nsmis s s sociaux croissants ne peuvent être satisfaits ni
sogisüf ws smsss sssséqds songs à gs js par un surcroît d'Etat-Providence, ni par le
,s susssi 4,13 to 0 ss his d hsm mêm recours pur et simple au secteur marchand, il
èocïïl" ou au mouvemgntg soîial · lvaction âîltu y a place aussi pour une Catégorie de Services
relle, les luttes des femmes, la consommation, 2?ê;1u_îrît5p;(ënt_ nlîlîsîîalëâî au ÈÃETOTIÉ îesrîsacî
l'écologie, la technologie ; à chacune de ces qu.On appelle ..1eS logiques économiques,. u_adî_
Egâîîs di exâïëïïgos,Pngîrtoasntepsuîu dilouvâgœgë tionnelles. C'est bien là l'analyse qui préside,
. ’ . . i ' ._ au moins du point de vue du Ministre de
sixt eàî svgîgsufttyîsîscâ,;1s‘s‘0sî;"â;§1‘;· “PP‘““‘b' 1·Environneinent, à la mise en place des travaux
. . ' , d'utilité collective.
È 5°“‘t ‘“‘“"“ §° d°“"““î5 CNE 1* ““S ëptfîs Ceux-ci ne se substituent pas aux autres moyens
sîlsss aubïîï sg: sîëzu shâëïls gîgssasîâclînësi de la lutte contre le chômage (cela a été répé-
de certaines associations. Mais, apres chaque ‘°)· "S .5 Y ‘*‘J°“t°“t· °t. ‘i ?a,“‘ °‘9‘“‘¥S°‘ ?°.“‘
phsss sussi ls pssmsnssss d,Lm monds sssosiss coordination. Cette multiplicitî des dlispositifs
. ' . . . , . est nécessaire parce que 'amp eur de a recon-
tif Stay qui jongnue ¤ ievâesenœfî Cs, qu'il version eesnsuique interdit de croire qu'on
y Éal ° Vwêm ans Ces P Mes ° a vw pourra supprimer le chômage du jour au lende-
îljclétâit donc inéluctable qu'à l'heure de la mah" Parce qu'il fallait ajouter; dong aux
. . . . , filières de formation (on en a parlé , un dispo-
ZîsîâënlâgglogsslâsîuSgëœlgnesîît sîïsitogïnînngmëâîngg sitif plus souple, confié à des partenaires qui
.. ' . . , ne relèvent ni du secteur marchand ni de
le Chçmîge eSt,1€ pl-Obtlenàe Soclaëlpumel-É l' lçs l'Etat, un dispositif décentralisé parcé que la
assoclî 1â"51,5 erîpârîn )e5 pm emes concu"` solidarité n'a de réalité humaine qu'au niveau
Clèëîî îl yes sîxsp gëlssçsison pour que ls Minis local. C'est nécessaire, enfin, parce que - vous
` l'avez souligné - certains jeunes chômeurs ont
  de iEnvu-Onnîîment S'1"tî}-fessî tout par-t11C"` besoin d'une "qualification sociale" autant que
Cf;}-îlmegsutaësésnson Iîosîcîjtîîësa s_0sîupîuâ,s:$Fs§à5 d'une qualification professionnelle - et j'aime-
' , , _ — ' b` ' ' `t t t d
nement, on est forcement confronte a propos de ëâîss len qu on mslse sur ce aspec es
toutes sortes de uestions ( ollution des riviè- · ·' · · ·
res, assainisseiuenlt de l'airp et destruction aes mf g§,,`é§f§;"“5réî>Lî,“ç;t‘*“§ 1§;S"‘;`;§:" ‘;`“§;
forêts, incohérences des dégats du progrès), au double Objectif : diune bam Ciest la èüse en
problème du modèle de développement dans lequel Charge active des jeunes ëhômeurs les plus
se trouve une société, auquel est confrontée démunis Ciest une action de Solidarité un
cette société que cette société tente d'accomplir. refus diune Société diexclusion Mais aussî et
ll se trouve qu'au Ministère de l'Environnement, à plus long terme (et Ciest lâ que js penge
» p · . I '
E9"? ’°H°îh‘“°“î dîîpmts pas mal de t°‘“PS devoir introduire des preoeoupations de contenu)
dî]a'pà;;niîss"a"£§;e dgnslssssmgsëvonî,sîsîoïîr c'est l'émergence de besoins collectifs non sa-
_ , , ‘ t' f 't ‘ t d ' ` 1 ' t'
Petites structures d'emplo1s qui font comme une d‘?s§Q,j,t駓;Ou§îffQ§î“€t f,‘ï';m*;‘,‘;§S a *3 °”°‘“°“
;‘;'rt° sîs;‘;Q°""î:sff‘îîtsr;§f&“aà‘§°·,sP°;‘§s   Depuis que nous nous occupons de ees travaux
' , . d' t`l`t' ll t' ' d` t l t
dans le monde rural et, partant, la degradation quL;1jl§iCgneê}î;îés]î1s lîœîîgevegn îkàîeuî ei:-F:
âeîs"‘il,‘>’i‘ï"sSîïëiîî‘îiss]‘;s,E’§;‘5"iiaïe ïiëïîïîâàëëïi   ··~·tM·· si    
dans Cles campagnes des forêîs qui s'embrous- "“F"“é"· ]° "°“" fh". ‘*“`" °“ .“"P°"‘““ d°
ssiusnt (st qui ssûtsnt si shss sssuits ss faire oeuvre de solidarité, il est important que
. . les jeunes ne se trouvent pas démunis, privés
Èëxâîâs dâs Cfîsîâgsîu-É îguësrëlgtêr tîsîlîu-ss lteszvîsgï de qualification sociale, mais il est important
' aussi de se dire que notre société est loin de
geîfâîllîg suîstgggîsg gggt ,1,]% ëals dgîïsersflîïë satisfaire à tous les besoins auxquels elle se
.. , ' ' È' trouve devoir faire face, et qu'il y a tout un
mayleëe Q2; lîbiegieseifanîn df, *g:;îLs¤€y=b¤gi€· gisement ae tâches utiles qui ne sont ses rem-
glfasîistîs î iî d,É(ëOL;$;2s Cîluî eîsus qsiî Est ls plies dans la société actuelle. Croyez bien que,
. ”` . . . 1` 1 M"t d 1'E' t 't
profit au premier rang ? Ne peut-il exister une qîlslquî Chëgêsg-e( î mnmnnemen en Sm
eîlqîîmle sftlcçâsséîîsstvageîâ sîée"trîFrsî;'1s;î:î ll fut un temps où il existait, dans l'activité
Ésls syls bssoin st ls Oût ds fsîss ds PP agricole par exemple une prise en charge spon-
8 al" tanee de ces tâches d'entretien. Cela a
gent 7 (···) aujourd'hui disparu. ll y a là, donc, des tra-
vaux qui sont réellement utiles et dont il faut
absolument essayer de faire le tour parce que,
La lcttrc du hérisson n°15 — janv. 85  

• n
—'|I—·*···—··———·C0"GqU€$—
aussi, ne relevant pas (et heureusement !] NATURE EN RESERVES!
d'une intervention lourde de l'Etat qui ajoute—
rait encore à la société d'assistance, ces tra- NATURE EN CONSERVE 7
vaux sont cependant indispensables au maintien
de l'activité sociale.
11 y a donc Création d'activités dé sérvioés Ce colloque organisé par l'Association des ]our—
nouvelles, création aussi — et je voudrais nalistes écrivains pour la nature et l'écologie
insister sur ce point — d'activités productives et la Fîlïèrë éC0l0gï€ de PariS8. eure lieu les
nouvelles. ]e pense ainsi tout particulièrement vendredi ler et Semedt 2 fevrïer· dans 1eS I0·
a 1'idéntifiçatiori, a la mobi1isatiori ét a la caux de Paris 8. Tous les participants inscrits
valorisation de ressources, jusque là inexploi— event le 25 j¤¤vî¤r Se verront envoyer od reSer'
téés, qu'i1 s'agissé dé la réoupératiori ou de ver un dossier complet. Ils recevront de toutes
l'élimination des déchets ou de la mobilisation fe¢onS dn Courrier leur donnant deS precisions
des réssourçés naturéllés, qui sont igrioréés en sur le colloque et des explications sur l'art et
périodé de prospérité, (_,_) les manières de venir à l'université.
]e pense, donc comme vous, que les associations
"éntréprépéuria1és" ne doivent pas ëtré soumisés Ce colloque se veut avant tout un lieu de confron-
à un statut dérogatoire qui les confinerait dans tettonS d'exPértenoeS Sur une Serie de thèmes î
la marginalité ; mais qu'elles doivent bénéficier le tourisme. 1eS Conflits d'dSeSe de 1'eSPeCe· la
des moyens spécifiques qui leur permettront de Chasse, la pédagogie, les activités SCtenttftCIdeS·
s'intégrer et de faire face à un certain nombre les SYStemeS de f¤¢¤me¤t. 1eS réserves eb¤¤··
dé ooritrairités éConom·j_que5_ (___) données, la gestion associative, les rapports
jé vois, pour ma part, dang oé phériomériéy ié avec les élus locaux, les modes de protection,
rejet du travail abstrait, autant que celui des ete-
bureaucrates et de la délégation du pouvoir ;
mais jé ri'y vois pas foroémérit 1é réfus du Le principe : des interventions brèves qui don-
pragmatisme économique, ni le refus de toute nent lergement le temPS de reP1tCIder e le Sene-
espèce d'action collective. ]'y vois, au contrai- La priorité sera toujours donnée, dans les inter- I
re, l'émergence d'un espace culturel qui, s'i1 ventions, à ceux qui peuvent témoigner de ce qui
n'c5[ pa5 absolument Conforme à no5 projets de 58 pûSS€ dans l€Ll[' réserve OU dans IEUF région.
société de naguère, n'est pourtant étranger ni C'eSt ce Système qui avait permis 3U colloque
à la vocation du monde associatif, ni (vous me précédent. C0¤5¤Crê eux Pel'CS netï0ne¤X· d'ëtre
permettrez ce sacrifice à mon vocabulaire préfé— Iergement repris Per la Pl'€55€ ¤¤tï0¤ûl€ êt la
ré) ce que j'entends par autogestion. ` Pl'€SSe régï0¤¤l€·
Pour s'inscrire, pour se renseigner : Daniel EDEL
Filière écologie, Université de Paris 8,
Huguette BOUCHARDEAU 2- ws de le Llberté
93526 ST DENIS
Tél. (1) 821.63.64, Poste 12.93
DES FILMS POUR AIDER LA MER
Dans le cadre du Salon Nautique, le Secrétariat
de la Biennale Européenne du Film sur
l' Environnement et l 'Association Greenpeace
0 ~ O proposent en coopération,
UNE ]©URNEE N©N—ST©P DE PR©]ECTI©NS DE
FILMS SUR LA MER ET L'ENVIR©NNEMENT MARIN
le vendredi 18 janvier, de 10 à 22 heures, dans
la salle de cinéma du C.N.I.T., à la Défense.
Le billet Salon Nautique donnera droit à l'accès
gratuit aux projections.
La lettre du hérisson n° 15 - ]anv. 85 22

Q I
C0|'I‘I|‘I1U|'IlCG IGH
NE       On- aurait tort de traiter·en adversaire 'un allié
objectif. Digne au contraire, d'etre aide en lui
      fournissant des informations valables, exclusi-
ï" îi ves le plus possible, des dossiers chauds, des
communiqués clairs, des textes aux titres
. . , . accrocheurs qui incitent à la publication en
ïlblîîât lîvâëmmîe qîgndîïneînvënîëdlnîëîïïruiîn bonne place,etc... Tous documents qui le valori-
.' ' sent lui- même et lui donnent plus de poids au
âë°9f2ïme°tɧ“î1e1Ã;l“îâlëazî îï‘ïthâ“   sein de la redaction pour diffuser ce qui vous
' . intéresse. Il vous en saura gré et affermira
derrière les médias. A rès les avoir a rochés .. · ·
plus au meme ww 1sP¤~·¤~é¤> i»é¤e¤<=¤tp%<= ··L¤ “î.'?.,.g‘î`£.î §’°E§¤aëî âëîëàfàîlît 'ȧ`e¥l陸“‘ÃTâE§É
leeeeeee l*eeleee¤"? le ee¤·ll·lee·eellleeeeeF ee le a se mettre au·courant sans tente; de le
devrait donc pas tirer des rafales de critiques manipuler et Vous verrez Se transformer se
îgîzë çeâxlîg cïîëtlëgnpoîltssîîmcrî aëîîjsëîîeîoïïes curiosité professionnelle en sympathie ou même
,. . . ' .   en conviction : plus que les autres, cette
pçmchtfï par llee eemge _qm ECP!-enëîr plus ÉISPOT rubrique fait des adeptes. Sachons en profiter.
âîîrâu îgurne often-gl Ceîlxen Eîouyeulestu bnëege ni Surtout si le journaliste fait son métier honnête-
as les consïdérer seulemenct comme un nom et mem' »œ qui ·e5t plus fœquem ·qu'0n ne I? croît'
Em adresse à taper sur une enveloppe Ainsi malgre les risques. ]e pense a tel confrere qui
_ _ , _ t, ' t t*t' ` d'f' t- d
· j'aî constate que les relatïonsfentre militàants §,§,Èr·é°“,î§ îwëîifnîs QQ ‘,î‘;)F““:°°§‘§eî,t'°';0:
écoo istes et mé ias sont us ructueuses ans , .
les îégions ou des contgcts personnels sont §§§f‘p”§de§°“.Ée,1'tî’;‘§ à°°,"Q,Q‘°d,§§‘;,î)î,P°Q§î;fe eîëf
noué-s puislentrtetenus. Et sauf cas- de blocages Cale (ee' ài fait une belle jambe U mais à
fgtîàëîîîe §e“5C0n;*§î“°à‘§?§ §§ü§";`Q“f§5   ïepoque, aucun hdes écologistes qui 'l'avaient
_ _ t t " t ' .
cuteurs.éventuels sont si nombreux et si seu- Dîîî °’f§5 5§,l;§,f§§ edf C0‘î,l;§f,î°‘î,e“°fO,îd°5,  
ventvictimes de changements d'affectat1ons que evitene de nous tremper de Cible lerequmne
tenir à jour lee Ol-ganigrammes des rédactions colère de militant - trop souvent justifiée - nous
releve de la performance. Performance rentable amène à meudire ..1e5.. journalistes en même
leïeeàl ee ll¤lE_©Peetl,;e Plex? ·llee__i_b,l¤t_·le*;eele temps que les medias. Evitons même la simple
Eîlrgpgnîr OS FRÈES nîaïsnêîutôîu _ ,,Ãpîâ1ë°nUeœî gaffe. Exemple celle faite par un militant "Vert"
' lors d'un congrès. Ayant à se plaindre d'un
·' ' - . . . . . . .
Zɤ`Ã'èɧ¤£°°ellî° ÃÈîâî`§i§e”‘§,ZuZ°1ÃÈ?35§§"§â. eeeee sleellëllee   ll eeeeeege ee vleeg-
_ , reux requisitoire sans avoir pris a peine e
“; fasse pas ge t5°‘;'d‘î ‘È”°îÈ1° 1°F“l“° le té"' remarquer que ce quotidien etait le seul repre-
F°“° È°m‘°' uëlw Slea °°°‘î1°“' M} Caêse senté dans ce congrès siégeant en province. Le
; fa dcwutâ ensemt î, ` m me, qua?. Èmh n a ràen confrère (et ami) venu s'asseoir à côté de moi,
a enïîn ï " e . on Va Jusqu a ec angel- es n'a pas bronché mais son sourire me rappelait
çgulœnîîst tîaâaëëqîpour autant Car lesjourna qu'il avait pris lui-même la décision de faire
' L] -— s .
. . . l l h f
115t€5 en rapport avec nos associations sont 1Èau;_’3’ta9‘§anî&“d50ut<ê¤dggllegïomîé 5îT}aiC Feüs qpâ
ëâëtçmegës dliîfîlîïgèioâîdacïeîkàë eïogîîâmgàlt meg; parole pour éviter que pareille bavure se repro-
. ' , ' d ` . A ' ' ' ' !
eeeg, eeeveeg elmelee eeeeràeee eeveqqee e (le tëmîiee `ëtÉ'ÃÈ"î·i`à5qe`Lsa°mɧ°ÉÃs de communication
â‘ï“ °‘.îî‘°° ° l’”°?5° ,°“ ee ÉC °"“ C ‘“g°5 ° les plus efficaces, je vous renvoie pour conclure
Cââîïilereî îlîïmmsoîllâïîî si abgâàîrîî qzîâïsvoîlï à l'album de Lucky Luke intitulé "le Daily Star"
. ,. ' . . - , (le nom de l'un de ces journaux "retro" du Far-
dëcœ dwltœ bref Sltvous 5Ouha1œî)1çtrî.remarquç West). Il raconte les tribulations d'un· journa-
âuïï gain); iï nl: îàîlt ï)°;l5r C15;] ltïl ïgfs gg; liste qui s'entête à écrire ce que personne n'ose
. ` d' . L t bl "l tt
ports entretenus vous fassent confondre 'le jour- mgîem lâsvisodîreeî eîe0LeLeî’n(;â;l5_ j3§qîl.àî1eâ_CLL;î
nal, la station de radio ou de telévislon avec re Sen imprimerie _ mais heureusement pour lui
· · a I
le l°“'“î1‘ît° d‘l“° "°à‘5 °°““‘“SS°Zb1°t â“° t"°”;5 dans ce bon vieux Far-West du siècle dernier,
ÉU!-lez _°r,_H,,€ mn}-e œsporslê, e _e îîlî la rubrique "Environnement" n'était pas encore
nîvkmïî ' as ràîffïsg ââîl PEI, îloëîclïle ses inventée. Sinon son destin aurait été pire.
su érieurs Ent décidé et ueului s'estqsouvent A propos de Far—weSt' mppelebvous luhabîweue
b Et . si ' ,, C , t pancarte des saloons : "Ne tirez pas sur le
dâncu pâté gaîzî Pjïrà qëlîe çîl·5aî_;îlt"én îouqoîî p'iani5te"... Ca rime avec "journaliste" et même
q ' avec "lampiste".
]ean Carlier
Prochaine chtoniguc
COMMUNIQUER AVEC QUI ?
La lettre du hérisson n° 15 — ]anv. 85  

* e
‘ ‘ · ‘ 1 d
l|1UI'€••••d€|'|I|8|'€ fI‘I||'IU €••¤• GT
Date limite de remise des articles pour la Lettre
du Hérisson (]anvier-Avril 85)
      Pour le n° du 2 Date limite
15 ]anvier 10 ]anvier
LE SERVICE FORMATION DU CENTRE NATIONAL DU i Fevrier 24 Janvier
VOLONTARIAT ORGANISE DES STAGES DE FORMATION SPE- r _ r _
CIALISES, DESTINES AUX MEMBRES DES ASSOCIATIONS 15 Fevmeï 7 Fevrwr
AFIN DE LEUR PERMETTRE UNE MEILLEURE GESTION DE 1 Mars 21 Fevrier
CELLES—CI.
15 Mars 7 Mars
I 1 Avril 23 Mars
GERER LES FINANCES D UNE ASSOCIATION is Avait A Avüi
Cel stage est destine aux tr-ésorlers et Toutes les personnes qui souhaitent publier un
eomntabies des associations et aux bénévoles article dans la Lettre du Hérisson sont toutefois
qui souhaitent ie devenir_ priees de ne pas attendre la dernière minute pour
ii se fera en deux sessions_ l'envoyer. La rédaction de la Lettre du Hérisson
Première session : Initiation à la comptabilité Sëïûlïtheureuse de le recevoir un pau avant la
date limite.
Participants : personnes n'ayant pas ou peu
d'expérience en la matière
*****
date : le 5 et 26 février 1985
horaires : 9h00 - 16h30 La FFSPN recherche pour poste PARIS un obje<:—-
teur de conscience disponible rapidement pour :
prix : 100,00 F
stands - expo - actions promotionnelles diverses-
Deuxième session : réalisation de maquettes et panneaux
Participants : peronnes qui ont suivi la session Permis B exigé- Voiture souhaitée
d'initiation ou celles qui ont déjà
une cxpérience pratique Candidature à adresser ou téléphoner à 1
date: jeudi 7, 14 et 21 mars 1985 FÉSPN
Veronique DUBLANCHE
horaires : 9h00 — 16h30 57, rue Cuvier
75231 PARIS CEDEX 05
prix : 150,00 F r
Tel. (1) 336.79.95
Animateur de deux sessions : M. ]uette
Inscription et lieu du stage :
_ _ LISTE DES ARRETES DE BIOTOPE
Service Formation
Centre National du Volontariat
130 rue des Poissonniers
75018 Paris Vous trouverez ci-après la liste des
Tél. : 26/+.97.3Zo arrêtés de biotope établie par le Ministère
de l'Environnement. C'est une formule plus
Les thèmes des autres stages proposés par le Souple que la reserve natureiie et nius
Centre National du Volontariat : adaptée à la protection de petits espaces
Parler en public (28.01, A et 11.02.85) dont l'intérêt n'est pas national.
Accueillir, écouter et conseiller (8,15. 22.03.85) La liste ci-j ointe prouve qu'il reste
Conduire une reunion ou X participer (25.04 êï beaucoup à fai re.
2 et 9.05. 5 Au cas où vous connaîtriez des arrêtés non
Pour tout renseignement s'adresser au Centre, ettes jet, vous pouvez ies signaier au
Service des Réserves du Ministère de
l'Envi ronnement , en nous envoyant une
copic. Mcrci.
].P.LE DUC
La lettrech hérisson n° 15 - janv. 85 2L} _

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