La lettre du hérisson - 1988 - 95
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EDITORIAL

ACTES DU COLLOQUE DE TOULOUSE 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
DOSSIER L'UICN souffle ses 40 bougies . . . . . . . . ..
1000 CEE

LEGISLATION Chasse au gibier d'eau—appel urgent..

DISTINCTION La Maison de l'Orme — CREPAN—
récompensée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

"U"U"U"U"U

PRESSE pleins feux sur l'ours . . . . . . . . . . . . . . ..

MILIEU NATUREL A propos du pillage des minéraux.....

FLORE Aux arbres citoyens !

FAUNE Transport contre espèces/AG 1988 

MEDIA Pour les beaux yeux du crapaud 
Prix "Italia—Ecologie" . . . . . . . . . . . . . . . ..

POLLUTION L'ADEV face à l'OZONE

A NOTER DANS VOS TABLETTES : RITAE 1989

CNPN

CONCOURS FRAPNA-WWF: conférences pour la nature
Vidéo "espaces menacés" . . . . . . . . . . . . . . ..

AMENAGEMENT Le port de St Quay—Portieux menacé.....

FORMATION Stage UMINATE: organisation judiciaire
et l'action des Associations

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PUBLICATIONS
MANIFESTATIONS
ANNONCES

MAR]OLAINE 1988 FIR, ROC, FFSPN vous y donnent
rendez-vous dès le 4 novembre . . . . . 

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Faommon FRANÇAISE DES SOCIETES DE PROTECTION m: LA NATURE
57 RUE CUVIËR. MAISON DE CHEVREULFETAGE 75 23| PARIS CEDEX 05 TEL. (l) 43 36 79 95 — TELEXH-‘FSPN 260 92! F

 
         
  
         
     
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
    

 
 

 

 

Puzzles 100 pièces. L'unité : ÎS F
Réf. 409 La chouette

Réf. 410 Le hérisson

Réf. 411 l'écureuil

à!

 

nu4mwuwdnwumm405F
Comment devenu un as de l'environne- -.-
ment en s'amusant. Dans ce jeu ins ire .

du ‘Milles Bernes‘ votre course poupr la “L” Ulmmr
sauvegarde du patrimoine sera ralentie
ou arréfee par un incendie de Forêt. une
rivière polluée. etc... Et vous ne pourrez
repartir ou reprendre une vitesse nor-
male qu'après avoir trouve une parade a
l'attaque (station d'épuration, animal ou

a sa e rote e’. etc...(.
ici 4gO6p'E g ‘ "130 f 1‘
. aux vives

‘Eaux vives‘ est un [eu de reflexion sur le thème de la vie dans un
ruisseau. Vous y découvrirez la diversite et la richesse du milieu
aquatique les principaux mécanismes d'expansion. mais aussi la
régulation. qui gouvernent les équilibres naturels. Nombreuxclioix
tactiques en perspective l Tour à tour poisson. mollusque ou végé-
tal, votre obiectif est à la lois simple et complexe : VlVREl

 

   

La Lettre du

des Sociétés
tionales.

Directeur de

Responsables

Secrétaire de rédaction

Secrétariat

la publication : M. Y. BENASSI
de la publication: P. DELACROIX

Laurerm e THERNIER

Jeanine LOISEAUX

Maguette 1 Jean Yves FOISNON

Réf. 412 Le lapin
Réf. 413 Le campagnol
Réf. 414 Les blaireaux

 

* ( PKix AssociA-rious)

 

Hérisson est la publicatinn bimensuelle de la Fédération Française
de Protection de la Nature et de l'OFFice des Nouvelles Interna-

Impression: OFFICE DES NOUVELLES INTERNAIIONALES- 8, villa des Fleurs -
92400 COURBEVOIE.

 

CELEBRATIONS

Conment ne pas être satisfait de ce rassembîement prestigieux de tant d'hom-
mes et de femmes dévoués à 1a Protection de 1a Nature, en ce 40e anniversaire
de 1'UICN, début octobre ? Comment ne pas se réjouir d'entendre 1e Président
de 1a Répubîique affirmer'qu'i1 ne sert à rien de protéger 1'ours sans proté-
ger son habitat" ; ou Micheî Rocard saîuer "îe rôîe irrempïaçabîe que jouent
îes associations, au jour 1e jour, dans 1a défense concrète de 1a nature et
du cadre de vie" ; comment ne pas 1'approuver 1orsqu'i1 rappe11e que "pour
îes dé1uges que nous préparons nous-même, i1 n'y aura pas d'Arche de Noé" 2
Et pourtant en écoutant ces propos pertinents et sincères nous ressentions
encore un certain maïaise, parce qu'on y disait si peu ce que, pour sa part,
1e gouvernement de 1a France entendait faire concrètement.

Monsieur MAYOR, 1'énergique nouveau patron de 1'UNESûD, a été pîus direct.
I1 est cîair, a—t—i1 dit en substance, que 1e nmî est maintenant bien connu,
depuis 40 ans qu'on 1'anaJwse. Nous attendons donc des responsabîes po1iti—
ques qu'i1s mettent en oeuvre des so1utions. Le Directeur généraî de 1'UICN,
Martin HouDGÂTË,en a prëcîsë Ies conditions : "1es gouvernements se fé1ici—
tent, à juste titre, a-t—i1 dit, des nombreuses grandes victoires de ces qua-
rante années... mais tant que 1a détérioration sera p1us rapide que 1e temps
de réaction, ces actes, aussi admirabîes soient—i1s, ne suffiront pas... i1
faut prendre de vitesse 1e déc1in environnementaî et socia1"...Là est 1e vrai
défi ; et c'est à ce niveau que naît I‘incomprëñension dont font souvent
preuve îes hommes po1itiques. Ainsi, nous apprécions de voir 1a France s'enga.
ger dans 1a ratification du protocoîe de Montréaî sur 1a protection de 1a
couche d'ozone. Mais connœnt ne pas dépîorer qu'on n'ait pas 1e rude courage
d'a11er au—de1à de 50 % de réduction des rejets de CFC(*PLes scientifiquesont
démontré qu'i1 faudrait 85 % de réduction pour qu'i1 y ait seuïement stabi1i—
sation de 1'état de 1a couche et cet objectif est, on 1e sait, ä notre portée
tecñniquement et économiquement. Comment se réjouir vraiment d'une mesure
qui autorise 1a poursuite d'une dégradation redoutabîe.

De même, i1 nous est agréabîe d'entendre un Premier Ministre sa1uer comme i1
1'a fait 1e rôîe des associations de Protection de 1a Nature. Mais combien
pîus convaincant serait cet hommage, s'i1 était accompagné para11è1ement d'un
véritabîe pian de restauration de 1a vie associative dans notre pays...

I1 nous tarde, vraiment, de voir passer des discours aux actes. L'expectative,
îes demi—mesures ne sont pîus de saison.

Pierre DELACROIX
Président

(*) d'ici 1999

Lettre du hérisson n°95 — Oct. 88

- un. l-h-n \-. .

Lettre du hérisson n°95 -

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"un!" \i..-.4\--

REGIONS DEFAVORISEËÉŸ

ET PROTECTION DE LENVIRONNENIENT 
Pohnque Agncole Commune

***

COLLOQUE DE TOULOÜSE
16 - 17 - 18 OCTOBRE 1986

narre un m nota/man rnnucms: DE socxtrîs m: PROTECTIOHDE u u/mm:
t‘ il:
p5“, l,
FFSPN

   
 

   
  

POLITIOLJE AGRICOLE OOiVlP/ILJNE
RÉGIONS DEFAVORISEES

PROTECTION DE l_' ENVIRONNEIVIEN

   

Les Actes du Colloque européen de Toulouse. organisé du l6 au l0

octobre 1906 par la FFSPN (Fédération Française des Sociétés de
Protection de la Nature) sont parus.

Au long de 650 pages. ils retracent la large confrontation des
partenaires les plm divers. Européens officiels et administratifs.
praticiens'de terrain. qui se sont retrouvés à l'occasion de ce

Colloque pour échanger leurs opinions et leurs expériences sur
un sujet d'actualité brûlante.

. L'avenir des agriculteum des régions difficiles à mettre en

valeur, l'avenir de la nature qu'ils entretiennent. l'influence de la
politique et de ‘ses. mesures d'application sur le patrimoine
naturel. les propositions de lutte contre l'abandon rural. autant

.de sujets qui m trouvent largement développûs dans cet ouvrage

BON DE CZOIVIIVIANOE

A compléter et retourner accompagné de votre règlement à :

R.l.T.A.E.
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31326 ktanet Tolotan cedex / France

Prix de l'exemplaire z PAC, régions défavorisées et protection
de l'environnement

200 fr * 25 fr Frais d'envoi
(libeller le chèque à l'ordre de RITAE)

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le? D0357!

L'UICN SOUFFLE SES QUARANTE BOUGIES 1

 

Les 5 et 6 octobre dernier. l'UICN 8
célébré son 40eme anniversaire; ëlle a
choisi de le faire en France. ce qui fut
un grand honneur pour nous-

Nous consacrons a cet événement un mini-
dossier dans lequel vous découvrirez :
- le discours de Martin HOLDGATE. Directeur
Général de l'UICN.

— 1es buts et objectifs de la Conservation
Mondiale. a moyen et long termes.

— le discours de notre Premier Ministre.
Michel ROCARD. qui assista ä cette célébra-
tion.

Si vous souhaitez en connaître davantage
sur ce dossier. sachez que vous pouvez
vous procurer deux autres éléments d'infor-
mation :

— la Déclaration de Fontainebleau (dispo-
nible a la FFSPN).

- le numéro spécial "40 ans d'Alliance
avec la Nature" du Bulletin de l’UICN
(disponible ä l'UICN - Avenue du Mont
Blanc - CH 1196 GLAND - SUISSE).

LES REALISATIONS ET LES OBJECTIFS DE LA
CONSERVATION MONDIALE, par Martin HOLDGATE,
Directeur Général de l'UICN, l'Alliance
Mondiale pour la Nature.

Nous sommes réunis ce matin pour rendre
hommage a ces hommes visionnaires qui
eurent le courage de créer l'organisation
que nous appelons aujourd'hui l'UICN,
l'Alliance mondiale pour la nature.
D'autres, qui furent étroitement associés
à sa création, et notamment Jean-Paul
HARROY, mon très honoré prédécesseur,
vous ont parlé des premières années avec
une autorité que je ne saurais espérer
égaler.

Il est clair que la fondation de l'UICN
fut un acte de génie. Mais ne dit-on pas
que le génie, c'est 1 Z d'inspiration et

99 Z de transpiration ?

Car l'inspiration en soi ne suffit pas.
Sa réalisation exige un effort sans relâche
qui surmonte les difficultés, les décep-
tions, et le découragement. C'est bien
grâce au dévouement et à la persévérance
de tous ceux qui ont guidé les pas de
l'UICN au fil des ans, que notre champ
d'action n'a cessé de s'étendre.
Laissez-moi vous donner quelques chiffres
comme autant de jalons posés sur notre
route. La première année, la toute jeune
UIPN avait 80 membres: quatre états, cinq
organismes publics et 71 organisations
non gouvernementales. Ensemble, ils assu-
raient une représentation de l'UICN dans
21 PAYS.

Aujourd'hui, nous avons quelque 630 membres
et nous travaillons dans 120 pays où vit
plus de 90 Z de l'humanité.

Le travail de l'UICN a pris forme alors
que la terre que nous habitons subissait
des changements profonds et rapides. La
population humaine mondiale a doublé,
passant de 2,5 milliards à 5 milliards.

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

 

Dans les pays en développement, la popula-
tion urbaine a également doublé. La super-
ficie des forêts tropicales denses a été
réduite d'un tiers. Près des deux tiers
des prairies sèches de la planète sont
maintenant touchées par la désertification.
Les concentrations atmosphériques mondiales
de dioxyde de carbone ont augmentè de
plus de 10 Z, la température moyenne du
globe s'est élevée et le niveau des mers
a monté de plusieurs centimètres.

Nous ne savons même pas avec certitude
combien de milliers d'espèces ont disparu
avant que l'humanité, lentement, à contre-
coeur, reconnaisse l'ampleur de son impact
sur la terre.

Paradoxalement, les 40 années écoulées
ont vu croître une intense activité,
nationale et internationale, en faveur
de l'environnement.

En 1948, la nouvelle Union Internationale
pour la Protection de la Nature était
pratiquement la seule organisation inter-
nationale de conservation et les Nations
Unies n'avaient encore jamais entendu
parler d'environnement. Aujourd'hui, il
existe des dizaines d'organisations inter-
nationales s'intéressant au milieu naturel.
Depuis 1972, nous avons un Programme des
Nations UNies pour l'environnement. Plus
de cent traités et accords internationaux
sur l'environnement ont été conclus depuis
1948. Les ministères de l'environnement
sont monnaie courante. Enfin, il ne se
passe guère de semaine sans qu'ait lieu,
ici ou là, une conférence importante sur
l'environnement.

Nous avons été les témoins des progrès
rapides des connaissances scientifiques
ainsi que de la compréhension des relations
entre l'homme et la biosphère. Ces rela-
tions sont énoncées dans la Stratégie
mondiale de la conservation, publiée en
1980 par l'UICN, le PNUE et le Fonds
mondial pour la nature avec la collabora-
tion de l'Unesco et de la FAO.

La stratégie, j'en suis convaincu, restera
comme l'un des textes faisant autorité
sur les relations entre l'homme et la
biosphère. Elle dit clairement, pour la
première fois, que la conservation et
le développement sont les parties indis-
sociables d'un tout et que l'une et l'autre
sont au service de l'humanité.

Elle souligne un point que nous avons
tendance â oublier :que "la terre" et
"le monde" ne sont pas la même chose.

La terre est la planète où nous vivons,
la planète sur laquelle a évolué la vie
depuis 4 milliards 500 millions d'années
une petite planète en orbite autour d'une
étoile très ordinaire; une planète dont
la surface est en bouleversement perpétuel,
qui voit ses continents bouger, ses monta-
gnes émerger et s'affaisser, ses glaciers
croître et décroître mais une planète
qui malgré les vicissitudes a préservé
une atmosphère, des océans, des lacs,
des rivières, des sols où la vie a pu
s'implanter et se diversifier. Telle est
la terre qu'un poète anglais d'un autre
temps saluait comme "la mère de l'homme".

Et le monde direz-vous ? La différence,
c'est que le monde est la création de
l'humanité les communautés et les civili-
sations d'hommes et de femmes pétris

d'espoirs et de rêves, qui ont tant grandi
en force et en nombre que le monde a main-
tenant englouti la terre et menace de
transformer ses systèmes naturels au détri-
ment de ses peuples.

L'essence de la Stratégie mondiale de
la conservation c'est d'amener le monde
et la terre à vivre en harmonie.

Et c'est ce défi que nous devons relever.
Mon collègue, Frederico MAYOR l'a admira-
blement résumé en disant que nous avons
passé trop de temps à débattre de la
"problématique" et que nous devons main-
tenant nous concentrer sur la "solutio-
natique". Comment utiliser nos connais-
sances pour résoudre nos problèmes ?

Hier soir, nous avons entendu la Décla-
ration de Fontainebleau. Elle nous rappelle
sans détour que la terre, que notre espèce
tient dans ses mains, est fragile et que
nous avons la responsabilité de son devenir
Elle nous rappelle que notre action doit,
certes, s'appuyer sur la science, mais
que pour réussir, elle demande des chan-
gements profonds de l'attitude des hommes
et de la société. Nous devons accepter
que "le respect des droits de l'homme
passe par le respect des droits de notre
environnement". La survie physique, spiri-
tuelle et culturelle de notre espèce dépend
du soin que nous prendrons de la biosphère.
Nous devons penser aux générations pré-
sentes et futures et protéger les sols,
l'air,l'eau et les espèces que porte la
terre. Nous devons reconnaître que le
développement fondé sur la surconsommation
et le gaspillage n'est pas durable. Nous
devons accepter que la garantie des droits
fondamentaux de tous les peuples exige
l'avènement d'un équilibre durable entre

les populations humaines et les ressources
naturelles qui les font vivre.

Comment le faire ? Uniquement en analysant
les systèmes sociaux et politiques et
en comprenant l'inertie qui paralyse nombre
d'entre eux. La tragédie de ces quarante
dernières années, c'est que le rythme
de la détérioration de la biosphère dépasse
largement le temps de réaction des sociétés
humaines - et que le monde politique n'a
pas encore reconnu ce simple fait. Les
gouvernements se félicitent, à juste titre,
des nombreuses grandes victoires de ces

quarante années - comme la Convention
de Paris sur la protection de la mer contre
la pollution d'origine tellurique - que

je me rappe1le avoir négociée ici même,
dans ce bâtiment. Mais tant que la dété-
rioration sera plus rapide que le temps
de réaction, ces actes, aussi admirables
soient-ils, ne suffiront pas. Nous devons
travailler en accord avec les systemes
économiques et sociaux, dans l'esprit
et la compréhension de toute la riche
diversité des traditions et des croyances
afin de susciter un changement qui soit
harmonieux et réel. Un changement qui
satisfasse aux besoins des communautes
dans leur environnement. Un changement
assez rapide pour prendre de vitesse le
déclin environnemental et social et ren-
verser la tendance. Voilà, pour moi, quel
est le défi posé par la "solutionatique".

 

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

 

L'UICN, en tant qu'Alliance mondiale pour
la nature, fera tout ce qui est en son
pouvoir pour donner forme à la "solutiona-
tique". Une de nos contributions consiste
à fixer 12 objectifs pour la prochaine
décennie et d'autres buts pour les quarante
prochaines années. Ils ne sont pas exhaus-
tifs mais nous pensons que s'ils sont
remplis, la biosphère s'acheminera vers
la guérison. Ils intéressent la conserva-
tion de la diversité biologique. Ils trai-
tent du patrimoine commun - l'atmosphère
et les océans - ainsi que du continent
partagé, l'Antarctique. Ils s'adressent
aux systèmes socio-économiques. Nul doute
que vous pourriez y ajouter d'autres
objectifs - et nous espérons que vous
le ferez car l'ouvrage ne manque pas.
Mais nous croyons que si les grands cétacés
retrouvent, dans les océans, la moitié
au moins de leurs effectifs d'avant le
massacre; si les produits chimiques qui
détruisent la protection d'ozone au-dessus
de nos tfies finissent par disparaître;
si l'Antarctique reste ouverte aux peuples
de toutes les nations, pour l'exploration
scientifique pacifique et le plaisir de
tous, si la moitié des forêts tropicales
d'aujourd'hui et au moins 80 Z des animaux
vertébrés des forêts pluviales sont réel-
lement conservés; si nous disposons d'un
réseau d'îles et de sites marins effective-
ment protégés et d'une Convention interna-
tionale efficace sur la conservation de
la diversité biologique: si les plans
de conservation et développement compren-
nent la restauration d'au moins 30 Z des
terres dégradées aujourd'hui; si les
programmes pédagogiques et sociaux guident
la population humaine vers un équilibre
avec les ressources dont elle dépend,
si les méthodes économiques tiennent
correctement compte des ressources naturel-
les irremplaçables et s'il existe un mou-
vement fort et coordonné, bénéficiant

d'un soutien politique solide, pour lutter
contre la détérioration de l'environnement,

le monde sera un jour un endroit plus
sûr et meilleur.

Les efforts de l'Alliance mondiale pour
la nature vont tendre vers ces objectifs.
Nous rendrons régulièrement compte de
nos progrès.Nous ferons état des victoires
et des défaites - et dans ce dernier cas,
non pour condamner mais pour attirer l'at-
tention sur les pays et les organisations
qui n'ont pas la force de résister aux
changements inexorables à l'oeuvre autour
de nous et qui ont besoin d'aide. Nous
le feront solidairement avec tous les
états et organisations qui sont nos membres
mais aussi avec les autres organisations
internationales : l'Unesco, le PNUE, la
FAO et le WWF, avec lesquels nous sommes
fiers de travailler.

Nous nous consacrerons à ces tâches dans
l'esprit de la Déclaration de Fontainebleau
avec la certitude que dans 40 ans, la
terre sera encore saine et belle et que
le monde sera en paix avec elle.

6 octobre 1988

 

 

EXTRAITS DU DISCOURS DE MONSIEUR
MICHEL ROCARD, PREMIER MINISTRE,
A L'OCCASION DU 40e ANNIVERSAIRE DE
L'UICN

 

" Vos Altesses Royales,
Monsieur le Président,
Messieurs les Directeurs Généraux,
Mesdames et Messieurs les Ministres.
Mesdames, Messieurs,

Je suis heureux de vous accueillir en
France pour le 40e anniversaire de l'UICN.
A travers vous, qui nous avez fait l'hon-
neur de venir à Paris, je suis heureux
de saluer l'ensemble des 6O états et des
4OO associations qui en sont membres,
et l'Unesco qui a largement contribué
à l organisation de cet aniversaire.

... "Quelle terre laisserons—nous à nos
enfants ?". Parmi toutes les questions
que la politique se pose, celle-ci est
cruciale, de plus en plus décisive. L'homme
politique n'ignore plus l'importance des
enjeux de la protection de l'environnement.
Comment pourrait-il méconnaître que c'est,
par excellence, un domaine qui nécessite
et légitime son intervention, ou se rejoi-
gnent la sauvegarde de l'intérêt général,
et le souci du long terme ?

... Si elle doit être globale, l'action
à entreprendre ne peut être uniforme.
Elle doit tenir compte de l'interdépendance
d'écosystèmes particuliers, à laquelle
répond d'ailleurs celle de nos économies,
ce qui implique que la protection de
l'environnement doit s'effectuer sans
introduire d'insupportables distorsions
de concurrence. Elle doit tenir compte
des conditions naturelles et du mode de
production prévalant dans les diverses
régions du monde. Car l'environnement
ne doit pas seulement être abordé en fonc-
tion de pollutions spécifiques émanant
des pays industrialisés. Il doit être
compris comme le système des conditions
naturelles qui permettent aux hommes de
subvenir à leurs besoins et de s'organiser
pour vivre en société.

C'est pourquoi on aurait tort de consi-
dérer la protection de l'environnement
comme un luxe de pays riches. C'est aussi
une nécessité vitale pour les pays pauvres,
même si les menaces et les ripostes ne
sont pas toujours identiques. La contami-
nation des eaux est une source de mortalité
dans certains pays en voie de développement
parfois aggravée par des catastrophes
naturelles; dans d'autres cas, la dispari-
tion des terres arables, la déforestation
accélérant le ruissellement des eaux,

l'érosion des sols, la progression du
désert, sont bien plus qu'une atteinte
au cadre de vie, puisqu'elles s'attaquent
directement à la production agricole.

Ce problème-clé, nous devons l'aborder
avec modestie, et balayer devant la porte
des nations industrielles. Pour prendre
un exemple à titre de la protection de
la faune, quand les européens plaident
pour la sauvegarde de l'éléphant d'Afrique,
on est en droit de penser à la survie
de l'ours qui ne trouve plus les espaces
naturels dont il a besoin. Et comment
prétendre sauver les forêts tropicales,
si les nôtres succombent, asphyxiées par

 

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

 

les pollutions industrielles ? Et ceux
qui se déchargent sur les plus pauvres
du fardeau de leurs déchets toxiques
peuvent-ils se poser en donneur de leçons?

Sur ce point, la France, pour sa part,
n'a pas l'intention de se dérober à ses
responsabilités, et ne permet pas que
ses entreprises participent à un tel trafic
Elle estime que s'il est malheureusement
impossible d'éliminer la production des
déchets dangereux par les industries,
chaque pays doit en assumer la gestion,
prévoir les équipements nécessaires, et
qu'il est indigne d'une nation civilisée
d'exporter les risques vers ceux qui ne
sont pas outillés pour les maitriser.
C'est pourquoi le Secrétaire d'Etat chargé
de l'environnement, que j'ai placé direc-
tement a mes côtés, a choisi de faire
de l'élimination des déchets produits
sur notre territoire l'une des priorités
de son action.

...L'environnement est un problème mondial,
qu'il faut analyser comme tel, et traiter
comme tel. Pour y parvenir, il faut s'ap-
puyer sur une prise de conscience aussi
large que possible, dans l'opinion, et
sur la mobilisation des citoyens dans
tous les pays. Grâce aux réflexions des
milieux scientifiques, qui ont souvent,
en la matière, démontré davantage de prés-
cience que les gouvernants, grâce au
puissant relai des associations, nous
ne partons pas de zéro.

IL FAUT SALUER LE ROLE IRREMPLACABLE QUE
JOUENT LES ASSOCIATIONS, DANS LA DEFENSE
CONCRETE, AU JOUR LE JOUR, DE LA NATURE
ET DU CADRE DE VIE; LEUR ROLE DE SENSIBI-
LISATION DES POUVOIRS PUBLICS; LEUR
FONCTION PEDAGOGIQUE AUPRES DU PLUS GRAND
NOMBRE. SI NOUS VOULONS INSTAURER UNE
DEMOCRATIE AU QUOTIDIEN, OU LES CITOYENS
S'ASSOCIENT DAVANTAGE AU CHOIX QUI LES

CONCERNENT, NOUS DEVONS NOUS APPUYER SUR
ELLES.

...Les positions prises par le Président
de la République, notamment dans sa "lettre
aux français", témoignent de la priorité
que mon pays attache à ces questions.
La France se doit d'être au tout premeir
rang des nations soutenant le développement
des pays démunis, et j'ai moi-même rappelé
devant le Parlement quelques uns des objec-
tifs que le gouvernement s'assignait en
la matière, qu'il s'agisse d'aide publique
au développement, ou de mobilisation de
jeunes volontaires dans le cadre d'un
véritable "Corps Français du DéveloppementÏ
Si j'évoque ici cet effort, c'est parce
qu'à mes yeux, l'environnement doit devenir
une composante essentielle de l'action

d'ensemble en faveur du progrès économique
dans le monde.

Notre planète a besoin d'être aménagée
dans l'intérêt des hommes qui y vivent.
Problème mondial, intérêt supérieur de
l'humanité, la protection de l'environ-
nement appelle des solutions mondiales,
transcendant les comportements égoistes
à courte vue. Nous aurions accompli un
progrès décisif s'il existait, sur le
plan international, une véritable autorité
dotée de pouvoirs de réglementation, d'in-
vestigation et de sanction, qui garantirait

    

 

les peuples ce qu'on pourrait
appeler le droit à l'environnement. La
communauté internationale s'est dotée
d'institutions diverses, qui abordent,
de manière plus ou moins normative, les
domaines qui exigent un code de conduite,
une coopération, des arbitrages entre
nations. L'environnement n'est—il pas
digne de procédures comparables ? Certes.
et je l'ai rappelé, il existe des institu-
tions, des programmes qui s'attachent
aujourd'hui efficacement à sa protection.
Mais je pense qu'il y a lieu de réfléchir

pour tous

a une organisation dont l'environnement
serait la vocation propre, qui pourrait
fédérer, amplifier et rationaliser les

efforts de tous, et qui aurait les moyens
de faire respecter ses recommendations.

cette réflexion, je ne
doute pas que, quoi qu'il arrive, l'Union
Internationale pour la Conservation de
la Nature continuera à relever le défi.
Le rapprochement qu'elle a su instaurer
entre gouvernements, milieux scientifiques
et associations, est le gage d'une réussite

En vous livrant

durable‘ Comment ne ferais-je pas mienne,
pour c_nclure, cette formule qui nous
rassemb_e aujourd'hui : "Nous ne sommes
pas prqpriétaires de ce monde, nous ne

faisonsüque l'emprunter à nos descendants".

BUTS ET OBJECTIFS
DE LA CONSERVATION MONDIALE

 

PREAMBUEE

Cette année fera date dans l'histoire.
C'est l'année où l'humanité a pris cons-
cience qu'une course est perdue quand
un adversaire court plus vite que vous.

Nous sommes en train de perdre la course
contre la destruction des systèmes qui
nous font vivre. Le climat se réchauffe.
La couche d'ozone qui nous protège contre
le cancer de la peau s'appauvrit de jour
en jour. Les forêts tropicales de la
planète ont été réduites d'un tiers depuis
quarante ans. Près des deux tiers des
prairies sèches sont touchées par la déser-

tification. Les rhinocéros d'Afrique et
d'Asie sont au seuil de l'extinction.
Des centaines de milliers d'espèces ont

disparu avant même que nous les ayons
découveÿtes et leur ayons donné un nom.
Si nous n'apprenons pas à changer notre
mode de vie, et si nous ne nous décidons
pas à agir au lieu de parler, nous connai-

trons ;eut—être d'ici quarante ans un
bouleversement de l'environnement et de
la société d'une ampleur qui dépassera

de loim les tragédies qu'ont connues récem-
ment l'Ethiopie et le Soudan.

 

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

8

 

C'est l'année du 40e anniversaire de l'UICN

l'Alliance mondiale pour la nature. Quels
sont nos projets ?

Nous lançons un appel â tous les peuples

du monde afin que les Droits de l'homme
soient respectés, ces droits dont nous
parlons avec tant de fierté et que l'on
ne saurait reconnaître sans respecter
les Droits de l'environnement. Nous nous
accordons pour dire que nous avons tous

droit à une atmosphère et une eau pures,
â de la nourriture et des abris en suffi-
sance, et â des activités créatives qui
nourrissent l'esprit. Ces fondements de
la vie dépendent de l'environnement. Et
ils sont minés parce que la destruction
que tant de gens condamnent mais si peu
empêchent, est plus rapide que les mesures
correctives que les communautés du monde

entier savent qu'elles devraient prendre.

L'humanité doit trouver un nouveau chemin.
Elle doit se montrer plus respectueuse,
plus compréhensive et moins agressive
à l'égard de la nature. Elle doit proscrire
les modes de développement qui apportent
aujourd'hui des avantages à court terme

à une minorité au prix de l'érosion, de
la destruction et de la pollution et en
hypoçhéquant notre avenir à tous. L'huma-

nité doit faire en sorte que le dévelop-
pement durable mène les peuples vers une
harmonie durable avec la terre.

Ce changement doit intervenir à tous les

niveaux de la société. Les gouvernements
doivent, certes, prendre les rênes mais
l 1 ' ‘ l" h "l
eurs p ans sont voues a ec ec s 1 s

ne tiennent pas compte du sort des commu-
nautés rurales et urbaines les plus dému-
nies et s'ils ne l'améliorent pas. Il
faut qu'ils mettent à profit la richesse
que constituent les connaissances et les
traditions humaines si diverses, et fassent
appel aux individus. Nous devons signer
nos pactes personnels de non-agression
avec la nature.

L'UICN demande cet engagement, mais recon —
naît que les progrès doivent être mesurés

\

a l'aide de critères tangibles. C'est
pourquoi nous nous sommes fixés douze
objectifs, à court et à long terme, objec-
tifs qui, si nous les réalisons, montreront
que les peuples ont un espoir de gagner
la course contre le monstre destructeur
qu'ils ont lâché sur la terre.

L'UICN est une Alliance - l'Alliance
mondiale pour la nature - et travaille
avec ses membres et par leur entremise.
Ces membres - états, organismes de droit
public et organisations non gouverne-
mentales, répartis dans 120 pays - ont
besoin d'un soutien accru pour réussir.
L'appui d'individus et d'entreprises com-
merciales. Un apport de ressources d'une

ampleur sans précédent.

Il a fallu à l'humanité plusieurs milliards
d'années pour atteindre les quelque 5
milliards d'individus que nous sommes
actuellement. D'ici 40 ans, le nombre
de personnes qui essaieront de vivre de
notre terre stressée et limitée aura pro-

bablement doublé. Si nous réussissons.
elles ont des chances de survivre. Si
nous échouons, elles n'en ont aucune.

Tel est le défi implacable devant lequel
se trouve l'UICN pour son 40e anniversaire.

 

 

07
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-***

AUX RENDEZ-VOUS DES 1000 COMMUNES

- _2_l octobre : signature de la Charte du Syndi-
cat dfitméïgement des Baronnies avec la FRAPNA
Drôme.

- _2_2 octoË . signature de la troisième Charte
de l'Allier entre la commune de St POURCAIN-sur
Sl0ULE et l'APENA

- 22/23 octobre : stage de formation
et environnemÎt" à BOIS JOUBERT.
Stage essentiel pour l'opération "1000 communes"
Contact SEPNB Loire Atlantique- ].C DEMAURE

"Commune

- fi novembre : rencontres régionales des Com-
munes rurales à SOMMEVAL organisées par la
commune et l'URCANE

- 26/27 noËmbre stage de formation "Commu—
ne et environnement" à MAUVEZIN.
Contact sauvegarde du Gers- C. TOUZAN

- Décembre réunion de présentation au Minis-
tère ZleTËnvironnement de l'avancement de l'opé-
ration-

Comme vous pouvez le constater. la dynamique

"1000 Communes" est loin d'être arrivée à son
terme : au contraire, elle se développe. elle
s'amplifie pour donner au réseau d'échanges

d'expériences une dimension croissante

A l'occasion du stage "Commune et Environne-
ment" de CHALONS/MARNE (17/18 septembre der-
nier) structure autour de l'opération "l00O CEE",
les trois Communes de la région ayant signé une
Charte (SOMMEVAL - RETHEL - OUDINCOURT) ont
été représentées.

La commune de SOMMEVAL et l'URCANE ont sou-
haité promovoir la prise en compte de l'environ-
nement et susciter l'engagement de nouvelles
chartes communales environnement dans leur
région en organisant les Rencontres Régionales
des Communes rurales (8 sponsors régionaux sont
associés à cette manifestation). l. communes et
l. associations engagées dans les 1000 CEE échan-
geront leurs expériences.

La commune de ST POURCAlN SUR SlOULE et
PAPENA vont signer prochainement la troisième
Charte de l'Allier.

Les maires d'YZEURE-SUR-ALLlER et de MONETAY

SUR-ALLlER, toutes deus signataires d'une Char-
te "l000 Communes" avec l'APENA, seront égale-
ment présents pour faire un point sur l'état
d'avancement de la Charte.

L'Atelier Vert de Fontainebleau a choisi comme
terrain d'étude pour ses stages de formation en

direction d'élus locaux deux communes signa-
taires.
Les communes et associations signataires qui

l'ont souhaité seront très prochainement connec-
tées sur le réseau télématique ENVlR du Minis-
tère de «l'Environnement sur lequel la coordina-
tion "1009 CEE" a déjà une boîte aux lettres.

 

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88,

10

 

"l000 Communes", une opération ambitieuse? Sans
doute. mais la dynamique "1000 Communes" c'est
ça : tous ces événements qui témoignent d'une
volonté réelle d'oeuvrer en fa-ucur du: l'cnviron
nement.

C'est un pari qu'il appaitienl à
tions régionales,
relever.

vous,

départementales ct 10.6165. de

Le dialogue et la concertation sont des éléments
essentiels pour la protection de l'environnement.

ll est toujours temps pour vous d'amorcer la
discussion avec des élus. Une structure au sein

de la FFSPN est à votre service pour vous aider
à élaborer vos chartes.

Un dossier complet "l000 Communes" sera pzésentë
dans la prochaine Lettre du Hérisson.

Xuan Thao DO KHAË
chargée de mission

APPEL URGENT AUX ASSOCIATIONS

Le problème des dates d'ouverture et de ferme-
ture de la chasse au gibier d'eau fait actuel-
lement parcourir un grand frisson dans le monde
associatif et les milieux cynégétiques. et ébranle
qu'aux couloirs du Conseil d'Etat.

 

A propos de la fermeture au gibier d'eau, de

nombreuses procédures devant les juridictions
administratives sont en cours ou sur le point
de l'être.

De nouvelles initiatives se font jour.

- Ces initiatives témoignent du dynamisme des
associations, du bon niveau de leurs connais-
sances juridiques. Une prise de conscience s'est
véritablement faite de tout 1e parti qui pouvait
être tiré des -dispositions du Code Rural et sur-
tout de la Directive Européenne sur les oiseaux
du 2.04.1979.

- Ces initiatives nombreuses comportent cepen-
dant un risque s'il n'est pas établi de coordina

 

associa.

tion entre les diverses associations et s'il n'est
pas défini de stratégie judiciaire commune sur
ce problème.

C'est le risque de l'apparition d'une jurispru-
dence confuse et contradictoire sur le sujet. en
raison des diverses interprétations que peuvent
faire les tribunaux administratifs des contextes
‘locaux et des dispositions mêmes de la Direc-
-tive.

1l est apparu donc important de faire un pre-
mier bilan approximatif de ce qui a été entre-
pris et d'appeler les associations à faire conver
ger vers la Fédération toutes les informations
dont elles disposent.

La Fédération doit ici jouer son rôle de centra-
lisateur et d'informateur

1V ÆLAE
1l faut bien distinguer le dossier ouverture au
gibier d'eau. du dossier fermeture.

l- Dossier ouverture au mois de juillet.

La LPO et la FFSPN ont déposé le 23 octobre 87
l6 recours en annulation à l'encontre des arrê-
tés du Ministre de l'Environnement ouvrant la
chasse au gibier d'eau. le l8 juillet l987 dans
les départements du Nord. du Pas-de-Calais. la

Somme. l'Oise. la Seine Maritime. l'Eure. le
Calvados. la Manche. l'1lle et Vilaine. la Gi-
ronde. les Landes. l'Aude. la Marne. les Hauts
de Seine. la Seine-St-Denis et le Val de Marne.

Ces recours ont été engagés avec comme moyen
principal la violation de l'article 7 de la Direc-
tive Européenne sur les oiseaux qui prescrit aux
Etats de veiller à ce que les espèces auxquelles
s'applique la législation de la chasse. ne soient

pas chassées pendant la période nidicole ni pen-
dant les différents stades de reproduction et de
dépendance. ni pendant leur trajet de retour
vers leur lieu de nidification.

Dossier fermeture au mois de février.

Trois jugements au moins ont été rendus à notre
connaissance sur le fondement du même article
de la Directive.

- le Tribunal Administratif de Grenoble a annulé
le 28.ll.87 l'arrêté du préfet de l'lsère du
4.8.87 en tant qu'il autorisait la chasse au
gibier d'eau jusqu'au 28.2.

- Par un jugement du même jour. le même tribu-
nal en a fait autant de l'arrêté du Préfet de
la Drôme du 7.8.87

- Le Tribunal Administratif de Lyon le 27.4.88
a annulé l'arrêté du Préfet de l'Ardèche du
20.7.87 et celui du Préfet du Rhône du 20.7.87

Le Ministre de l'Environnement a fait appel de
ces jugements qui sont donc actuellement soumis
au Conseil d'Etat.

Mémoires et réponses ont été échangés par les

Parties.
L'Union Nationale des Fédérations Départemen-
tales de chasseurs qui n'était pas partie en

première instance a déposé un mémoire en inter-
vention devant le Conseil d'Etat. Elle a consi-
déré en effet que l'enjeu était suffisamment im-
portant pour l'avenir de la chasse au gibier
d'eau en France pour que sa voix soit entendue

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

11

par le Conseil d'Etat. C'est devant cette inter-

vention. de l'Union. que la LPO et la Fédéra-
tion ont décidé elles aussi de déposer un mé-
moire en intervention. compte tenu du fait que

le débat prenait un caractère national.

L'affaire a été confiée à Maître ROCHE. avocat
de la LPO et de la FFSPN. en liaison avec Mai-
tre BRARD du barreau de Valence.

‘3/ êPîÊE_’_‘Eë_Ë9ÊlAE9'Ë

ll est très important que la Fédération puisse
avoir une vue globale de toutes les procédures
en matière de chasse en général et de chasse
au gibier d'eau en particulier. Il est donc de-
mandé instamment à toutes les associations con-
cernées de faire-parvenir d'urgence à la fédéra-
tion (à l'attention de D. NORMAND et P. FORNAl-
RON) les documents dont elles disposent. dès lors
que ces procédures s'apP\xient sur la Directive
Européenne et/ou sur les dispositions du Code
Rural

- recours devant les Tribunaux Administratifs

- mémoires- procédures
- jugements des Tribunaux Administratifs

- éventuellement procédures d'appel.

C'est seulement si la Fédération dispose d'une
bonne information que pourra être menée à bien
une réflexion globale. sur les moyens les plus
propres à faire évoluer le problème des dates
d'ouverture et de fermeture de la chasse au
gibier d'eau en France.

Une réunion aura lieu prochainement réunissant
les responsables des principales associations con

cernées par ce problème à l'initiative de M.
P. FORNAIRON.

Associations. à vos photocopieuses !

D. NORMAND
responsable du service juridique

Information de dernière_r_ni_nute

Le Conseil d'Etat viendrait de rendre un arrêt
faisant droit à la requête de la FFSPN et de
la LPO. et annulant les arrêtés ayant ouvert
la chasse au gibier d'eau le l8 juillet l987 .
dans l6 départements.

. . .Suite au prochain numéro. . .

 

DISTINCT/fil!

 
 

"LA MAISON DE L’ORI'1E”
GRAND PRIX 1988
DE LA FONDATION ‘NATURE ET PATRIMOINE”

 

Depuis sa création en 1.984, Za Fondation ”Na-
ture et Patrimoine” dont le mécêne est FORD, a
décerné 5 fois son Grand Prix et ses 7 pria:
annuels et chaque fais, l'un des membres du
jury était Jean CARLIER qui nous présente ici
quelques-uns des lauréats 1.988.

 

 

IBIS ROUGES ET FUMEE DE TABAC

Distinguer 7 lauréats parmi 93 candidats n'est
pas facile les scrupules des jurés doivent ré-
sister aux qualités évidentes de certains dos-
siers qu'il faudra quand même écarter. Cela dit
en préambule pour que les "recalés" ne se déses-
pèrent pas il y a parmi les lauréats 1988
plusieurs "recalés" de 1987 qui ont eu raison
de peiÎé-vérer. D'autant que les candidats peu-
vent jouer sur 7 tableaux Prix de l'Urbanisme
des zones rurales. du patrimoine architectural.
du patrimoine culturel, de l'environnement-éco-
nomies d'énergie et des jeunes. A quoi s'ajoute
un Prix de l'lndustrie qui n'est pas accompagné
d'un chèque. Les 6 autres reçoivent 20 000 F
avec leur diplôme et parmi eux est choisi un
Grand Prix qui perçoit un chèque supplémentaire
de 30 000 F. soit au total 50 000 F. Et ce n'est
pas tout. Son titre national lui permet de con-
courir pour le Grand Prix Européen qui double
le pactole.

 

L'EN|EU DU GRAND PRIX EUROPEN

C'est ce qui est arrivé en 1981. au premier bé-
néficiaire. Christian BOUCHARDY pour ses tra-
vaux sur la loutre. D'abord lauréat du Prix des
zones rurales puis Grand prix national puis
Grand Prix européen que depuis. aucun Fran-
çais n'a plus décroché. Ce qui donne une chance
supplémentaire au Grand Prix national 1988
"La Maison de l'Orme" présenté par le CREPAN
(Comité Régional d'Etude pour la Protection et
l'Aménagement de la Nature) dont le siège est
à CAEN et dont l'animatrice est ]osette BENARD
ex-secrétaire générale de la FFSPN. Une action
persévérante commencée en 1980 et qui peut se
poursuivre indéfiniment. pour sauver l'orme. un
arbre menacé de disparition et qui fait partie
de nos paysages ruraux et urbains (d'où le
Prix de l'URBANlSME qui lui est intentionnelle-
ment attribué). Sauvé si possible. par les
moyens les plus divers. depuis la plantation de
boutures saines jusqu'à la diffusion d'auto-
collants ou de bijoux-feuilles d'orme. en pas-
sant par la création de "La Maison de l'Orme"
ou Ormathèque qui sera ouverte au public. Ce
Grand Prix national devant contribuer à réali-
ser ce dernier projet. Avec dans un avenir plus
proche. la dure compétition du Grand Prix Euro-
péen pour lequel l'an dernier. s'affrontaient
1l. pays (les 12 de la Communauté plus l'Autri-
che et la Suisse). Mais le CREPAN a un atout:
l'orme fait partie du patrimoine européen. au
point qu'avant d'atteindre la France. la pre-
mière alerte de sa maladie est partie des Pays-
Bas.

UN GUIDE PRATIQUE DU NON-FUMEUR

Cependant ce bel arbre ne doit pas cacher la
"forêt" des autres lauréats. D'abord le Prix des
zones rurales quî pour la première fois. concerne
un département d'Outre-Mer : la Guyane.L'ARDEA
(Association pour la Recherche et la Diffusion
de l'Ecologie Animale) a présenté une "campa-
gne échassiers" pour "la sauvegarde des oiseaux
du littoral guyanais" en plusieurs actions con-
crètes après plusieurs mois d'études sur place.
prise de 3 000 clichés. expositions. articles.
émissions de radio et de télévision. bande des-
sinée. brochure "à l'école des oiseaux" à pa-
rattre en janvier 1989. distribuée gratuitement
aux écoliers à 10 000 exemplaires etc.. Bref une
sensibilisation tous azimuts des enfants et des
adultes en cette Guyane qui en a tant besoin
ravagée qu'elle est par les braconniers et les
trafiquants de toutes sortes. L'un des responsa-
bles Arnaud GRETH est même fier de la solution

 12

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

LES 8 LAU REATS

 

1/ Prix_d_e_1'U_R2aN_1sM_E_er ÆB/Aflâjflü

"La Maison de l'Orme" présenté par le CREPAN
(Comité Régional d'Etude pour la Protection et
l'Aménagement de la Nature)

2/ Prix des ZONES RURALES:

"Sauvegarde des oiseaux de Guyane" présenté
par l'ARDEA (Association pour la Recherche et
la Diffusion de l'Ecologie Animale)

3/ Prix du PATRIMOINE ARCHITECTURAL:

"Restauration du bâtiments d'une ferme du XVIe
siècle" présenté par les Foyers Ruraux Bressans.

4/ Prix du PATRIMOINE CULTUREL:

"Sauvetage. restauration conservation de l'Art
sacré diocésain" présenté par l'Association du
Musée d'Art sacré de Mours.

5/ Prix de l'ENVIRONNEMENT 1

"Domaine de Ramonette" (Nord de la Meuse - à
cheval sur la frontière franco-belge) présenté
par le Conservatoire des Sites Lorrains.

6/ Prix_ï [EUNË z
"Sensibilisation au milieu marécageux" présenté

par la coopérative scolaire de CHINDRIEUX (lac
du Bourget).

7/ Prix de l'lNDUSTRlE

"Eurelag" présenté par une société d'élagage
écologique fondée par quatre jeunes de 20 à
30 ans.

8/ MENTION SPECIALE :

"Association TABAC-ENVIRONNEMENT" pour éditer
un "guide pratique du non-fumeur".

alternative mise au point par l'ARDEA pour ten-
ter de sauver l'ibis rouge menacé de dispari-
tion par le commerce des fleurs articicielles fa-
briquées avec ses plumes : la teinture de plu-
mes de volailles de basses-cours.

Tous les lauréats seraient à citer. depuis le
projet européen puisque franco-belge présenté
par le Conservatoire des sites lorrains jusqu'au
Prix des jeunes attribué à une coopérative sco
laire qui se consacre à la survie d'une zone
humide en passant par la "mention spéciale"
accordée à l'Association TABAC-ENVIRONNEMENT
qui va publier un "guide pratique des non-fu-
meurs" et qui plutôt que par la menace. la peur
et la contrainte. lutte contre le tabagisme par
l'humour en tracts. affichettes. dessins à lé-
gendes. et publication baptisée "Dinosaures"(une
espèce disparue à cause du ...tabagisme).

Enfin gagner un prix étant une façon parmi
d'autres d'attirer l'attention des médias (ce qui
vaut mieux que de se contenter de s'en plain-
dre). avis aux amateurs qui envisagent de con-
courir l'année prochaine . FONDATION NATURE
ET PATRIMOINE - 7. rue Emile Cossonneau-
93360 NEUILLY-PLAISANCE.

Que les vélléitaires ne craignent pas de surme-
ner les malheureux jurés !

jean CARLlER.

 

     
       
     
      
      
 

L'ours
en détresse

L'ours des Pyrénées n'a pas
de chance. Le dernier grand
fauve de France est aujourd'hui
confiné dans les vallées (Aspe et
Ossau, dans les Pyrénées-
Atlantiques. et Luchonais. dans
les Hautes-Pyrénées). qui ne
sont pas incluses dans le parc
national des Pyrénées. ll est
donc constamment dérangé par
les chasseurs en battue aux san-
gliers ou par les bulldozers en
train de percer des pistes fores-
tières ou des routes nouvelles.

Tant et si bien que. malgré
les mesures de protection inté-
grale prises depuis quinze ans,
le nombre d'ours n'a cessé de
diminuer. Le a groupe ours s,
mis en place en 1984 pour sui-
vre le plantigrade à la trace,
estime auiourd'hui la population
ursine totale à quinze ou seize
spécimens. dest-ù-dire que

l ne reste plus qu'une vingtaine d'ours

en France. éparpillés dans toute la
chaîne des Pyrénées. les spécialistes les
plus pessimistes avancent même le chil-

lre de douze. quinze au maximum. A la lin
du siècle dernier, les ours peuplaient les
loréts de tous les massils montagneux de
notre pays (Alpes. Jura. Pyrénées). lls onl dis
paru les uns après les autres. principalement
à cause de la chasse. Depuis plus de cin-
quante ans. ils ne survivent que dans les
‘Pyrénées. où leur nombre diminue d'année
en année. Malgré les mesures de protection
mises en place depuis I955 pour sauvegar-
der l'espèce. le sort des ours lrançais sem-
ble auiourd'hui bien compromis. Comment
cette silualion dramatique s'explique-telle?
Ennemi ancestral de l'homme. l'ours a
été vidime de la chasse depuis les lemps pré-
historiques. Jusqu'à l'apparition des armes
a leu. la lutte était égale. Mais le lusil a placé
l'homme dans une position de lorce. Depuis

Pour en savoir plus
Groupe Ours Pyrénées
BP 508 - 64010 Pau
Université Cedex.
Societe de protection
de la nature
Midi-Pyrénées:

54 rue Leo Lagrange
- 31400 Toulouse.
Tel: 61.54.40.50.

 

Lettre du hérisson n°95 —- oct.

Le Monde

LA PEAU DE L’OUR

 
 
    

doux ou trois animaux ont mys-
térieusement disparu en quatre
ans. c Le seuil critique est
atteint. note M. Gilbert Simon.
conseiller technique au ministère
de l'environnement. Nous avons
une population relictuelle. com-
partimentée et vieillie. pratique-
ment incapable d'assurer sa
reproduction. n

Pour enrayer l'inévitable
déclin; le secrétaire d'Etat à
l'environnement, M. Brice
Lalonde. est décidé à réintro-
duire quelques ours européens
destinés à cr renfocer » les effec-
tifs avant qu'il ne soit trop tard.
ir Mais on sera très prudent.
note M. Simon, et l'on attendra
les résultats de l'expérience
américaine pour se lancer. a En
attendant. dès le printemps pro-
chain. des opérations de nour-
rissage seront menées. afin
d'accroître la capacité de repro-
duction des femelles et surtout
de fixer les ours sur un territoire
plus restreint qu'actuellement.

2/3 OCT 88

I972. la chasse est totalement interdite. mais
le braconnage se poursuit. C'est ainsi qu'en
I982. une ourse et son petit ont été abattus.
Le poison a aussi lail œuvre de destruction.
Employé surtout par les bergers pour se
débarrasser de cet amateur de brebis. il pré-
sentait l'avantage d'être lacile d'emploi et
sans grand risque pour l'empoisonneur. Un
peu de strychnine sur le cadavre d'un mou-
lon. et le tour élail joué.

Protection? Des routes!

les chasseurs ne sont pas les seuls à
incriminer. les méthodes modernes d'exploi-
tation lorestière. l'ouverture de routes dans
la montagne, l'augmentation du tourisme
(randonnées et ski) ont réduit considérable-
ment les biotopes de l'animal et morcelé les
zones où il vivait. L'ours est un omnivore:
une grande partie de son alimentation est
constituée de végétaux (herbes. graines.
lruits) et il doit parcourir de grandes étendues
pour trouver àse nourrir. Au luret à mesure
que son aire d'occupation se rétrécit. la dil-
ltcullé augmente. réduisant d'autant les chan-
ces de survie des ieunes; quant aux adultes.
ils doivent se disperser à la recherche de
nouveaux lieux. ce qui ne lacilite pas leur
reproduction.

Une série de mesures de protection de
l'ours avaient été prises dès 1955. lnsulltsan-
tes ou mal respectées. elles n'ont pu enrayer
leur déclin. et ce n'est qu'en I971 que le
FlEP (Fonds d'intervention écu-pastoral) a pu

88 13

  

  
 
   
   
 
   
  
  
   
  
  
 
  
  
   
  
   
 
    
 

 

Reporterre

   

Ours empaillés

septembre 88

laire adopter des mesures plus ellicaces:
indemnisation des brebis tuées aux bergers.
lacililés de transport de matériel pour les ber-
gers installés dans les zones à ours. campa-
gne de sensibilisation menée dans les vallées
et auprès du publie En 1983. le Groupe Ours
a été lormé par les grandes associations
nationales de protection de la nature. des
associations régionales. des élus. des bergers.
Ce Groupe a obtenu du Ministre de l'Envi-
ronnement de l'époque. Huguette Bouchar-
deau. la création d'un Plan Ours.
Mais si l'on analyse de près les sommes
attribuées à la protection des ours. on cons-
tale que les investissements en équipements
routiers dégradants pour le milieu (pistes
ouvertes dans les zones a rouges n. roule tou-
ristique de l'Hospice de France) sont I5 lois
plus élevés que le budget consacré à l'ours
et à son milieu. Et sur place. certains élus
sont lranchement opposés aux mesures de
protection. tandis que la population consi-
dère souvent l'ours comme un lauve agres-
sil et dangereux. L'avenir de l'ours des
Pyrénées reste donc incertain. Pour laire con-
nailre son action et sensibiliser un très large
public au problème. le Groupe Ours s'est
associé à un sponsor. la Maison de Valérie.
avec qui il organise dillérents événements.
dont une grande exposition au Museum
d'Histoire Naturelle à partir d'octobre.
L'année 89 sera peut-être l'année de l'ours.
Souhaitonslui longue vie!
Isabelle Jarry

 

oct 88

Le Muséum national d'Histoire naturelle pré-
sente du 5 octobre au 31 août 89 une exposi-
tion ; « D’ours en ours », consacrée, comme
son nom l'indique, aux ours du monde entier,
de la préhistoire à nos jours. L'exposition est
conçue comme une promenade à travers un de
leurs territoires. Empreintes dans la boue,
grillades sur tronc d'arbre, fourmilières éven-
trées, crottes... nous amènent petit à petit à des
cavernes remplies d'une vingtaine de ces su-
perbes carnivores... empaillés. On peut évi-
demment regretter qu'il ne reste que ces déri-
soiresdépouillesdeceluiquifutjadisconsidéré
en France comme le roi des animaux. Notons
cependant qu'il reste encore une vingtaine
d'ours vivantà l'état sauvage dans les Pyrénées.

le Nouvel Observateur

      
    
   
   
   
   
   
   
   
   
     
   
   
   
   
  
  
 

no», 1em- A

 

 

  
 
  

 

  
  

  
 
  

 
  

 
  

 
  

  

 
 

 
  
 
  
  
  

 

   
 

La plus importante
exposition jamais
consacrée au grand
plantigrade s'ouvre le
5 octobre prochain au
Muséum d'Histoire
Naturelle de Paris (1): une
vaste opération de
sensibilisation du public
pour sauver le dernier
représentant de notre
grande faune sauvage.

isparus totalement des Alpes

depuis 1937. nos dorniers

ours bruns subsistent tant
bien que mal dans les Pyrénées. Une
douzaine d'entre eux se promène à
l'ouest de la chaîne — dans les val-
lées d'Aspe. d'Ossau et de Barre-
tous — 5 ou 6 dans le Luchonnais.
quelques-uns en Ariége et au voisi-
nage de l'Andorre.

Comment l'ours brun. qui autre-
lois peuplait toute la chaîne. est-il
devenu si rare? L'homme en est
responsable. Depuis les temps les
plus reculés le Pyrénéen chasse
l'otirs. son ennemi héréditaire. ce
monstre u dévoreur s: de brebis . un
animal quasi-mythique que la lé-
gende présente comme un ravisseur
île lemmes. un symbole de sexua-
itc.

Un territoire insuffisant

Or. l'ours n'enlève pas les bergè-
res et il n'est qu'un modeste carni-
vore. ll ne mangerait pas plus d'un
nvin et demi par an au maximum.
l'essentiel de son menu étant consti-
tué de lruits sauvagos. d'insectes.
de petits mammilères. Cela suflit
pourtant pour que les bergers aient
pris l'habitude de lui tirer dessus ou
de Fempoisonner à la strychnine.

 

Depuis 1960. le plantigrade est
strictement protégé. Ce qui n'a pas
empêché. entre autres. la u me-
prise u d'un chasseur de sanglier qui
en 1982 tua une ourse et son petit.
Cette mesure n'a pas non plus réglé
le problème du braconnage.

Fusils et poisons ne sont pas seuls
en cause. La destruction du biotope
de l'ours est actuellement _la pre-
miere responsable de sa disparition.
Les Pyrénées exploitées pour le bois
et le tourisme ne lui offrent plus
assez d'espace paisible. L'ours se
réfugie dans les vieilles forets des
pentes de moyenne et haute mon»
tagne. ll cherche sa pitance à la
limite supérieure des pâturages de
500 à 2 O00 mètres. ll marche beau-
coup. peut parcourir des dizaines de
kilomètres en une seule journée. De
nature méfiante. il évite les sentiers
et reste en lisière de forèt pour
pouvoir s'y réfugier en cas d'alerte.
S'il est affamé. il lui arrive cependant
de descendre dans les grandes prai-
ries.

Ce biotope est menacé‘ de toutes
parts. La construction de routes fo-
restières provoque des glissements
de terrain qui l'effraie. L'urbanisa-
tion croissante de la montagne —— les
stations de ski se multiplient sur la
chaine -—- le dérange comme les
tracteurs et camions qui transpor-
tent le bois: sans oublier les chas-
seurs et touristes. de plus en plus
nombreux. C'est beaucoup .pour un
animal qui a un besoin vital de tran-
quillité; notamment pour se repro-
duire. Le taux de naissance est ac-
tuellement très bas: les mâlos et
lemelles ayant des difficultés à se
rencontrer.

L'ours aurait pu trouver refuge
dans le Parc National des Pyrénées.
Mais. celui-ci ne couvre que 5 ‘la des
zones fréquentées par le planti-
grade.

Créé en 1975. le FlEP (Fonds d'in-
tervention Eco Pastoral) ne cesse
avec l'aide du WWF de multiplier les
actions en faveur de l'ours. Créé en
1983. le groupe Ours qui réunit le
FlEP._.| société de protection de la
nature du Sud-Ouest. la_ FFSPN. le
Clïib Alpin. l'O.N.F.. etcÏÎÏnilite et
travaille pour préserver le biotope
de l'ours et. en même temps. le
réhabiliter aux yeux des populations.

Limiter au maximum l'exploitation
des forêts où il vit. moyennant une
compensation financière pour les
communes. est un objectif priori-
taire du plan de sauvegarde des
ours. Certaines routes forestières
sont déjà interdites aux véhicules.
En plusieurs endroits le bois est
transporté par des câbles pour limi-
ter Ie dérangement. La campagne
de sensibilisation lancée d'abord
auprès des bergers commence à
porter ses fruits: l'idée de l'ours à
protéger —— tout simplemont parce
qu'il existe —— fait son chemin. Les
bergers qui reçoivent de substantiel-
les indemnités voient d'un moins
mauvais œil les dépradations cau-
sées par l'ours dans les troupeaux.
Le plantigrade. s'il mange peu de
bétail. affole les bétes qui, parfois.
se cassent une patte : sans compter
que le berger met des journées à
rassembler un troupeau qui. effrayé
par l'ours. s'est égaillé dans la na-
turo.

 

Deux brebis pour une

 

Pour une brebis perdue. le berger
reçoit actuellement une indemnité
qui représente deux fois sa valeur.
Chaque été. grâce aux fonds du
Ministère de l'Environnement. maté-
riel et nourriture sont transportés
gratuitement par hélicoptère dans
les hautes vallées. Les bergers ont
aussi une radio-émetteur à leur dis-

       

  

position. En contrepartie. ils doivent
laisser l'ours tranquille.

Sauver une espèce menacée
coüte cher. Le groupe Ours a trouvé
un mecéne: la Maison de Valérie
(une entreprise de vente par corres-
pondance spécialisée dans l'équi-
pement de Ia maison). L'exposition
du Muséum d'Histoire naturelle a pu
voir le jour grâce à son concours.
Les visiteurs y découvriront les ours
du monde entier. lls verront notre
Martin surpris au cœur de son terri-
toire : un document filmé excep-
tionnel. Plusieurs animations à
thème inciteront le public à s'inté-
resser davantage au son de l'ours.

Parallèlement. le groupe Ours. la
Maison de Valérie et le Ministère de
l'Environnement étudient la possibi-
lité d'acclimater l'ours des Carpates
dans les Pyrénées pour renforcer les
populations existantes et. éventuel-
Iement. sa réintroduction dans les
Alpes. Autant d'initiatives qui de-
vraient lui faire reprendre du poil de
la bete.

Christiane Sacase

(1) Exposition du 5 octobre 1988 au
31 août 1989. Muséum d'Histoire
naturelle. 38. rue Geoffroy Saint»
Hilaire. 75005 Paris.

La Voix des Bêtes
Juil/Aout 88

    
  

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ous vous demandez a quoi ser-
vent les ours? Si vous posez la
uestion a .lean-Pierre Raflin.
il vous répondra: «Et la .lo-
conde? L'ours. c'est notre pa-
trimoine naturel. comme le
Mont Saint-MicheL un point
c'est tout.» Un patrimoine qui en a vu
de toutes les couleurs: tout au long des
siècles personne ne s'est géné pour avoir
sa peau. Les bergers I'accusaient de
détorer leurs moutons, ils l'empoison-
naient a la strychnine. Comme il fait
l'amour à la manière des humains il est
devenu. dans les légendes. celui qui
engrossait les montagnardes. Frappé de
malédiction parce qu'il est l'unique ani-
mal à posséder notre registre vocal.
u l'ursus arctos n. sumommé « pied nu»
dans les Pyrénées gasconnes. a souvent
payé de sa tie son tro'p proche cousi-
nage avec l'homme.
S'il a survécu au massacre c'est simple-
ment parce que l'on peut tuer un animal
mais on n'assassine pas un mythe:
l'ours est toujours rèsent dans les
contersations. les mémoires et toutes
les histoires qui fleurissent à travers la
chaine des Pyrénées. Et puis. il a ses
chetaliers senants comme Jean-Pierre
Raflin. responsable du "Groupe ours’
national. professeur d'écologie. qui lui
consacre tous ses loisirs. Son idée fixe?
La tranquillité de notre mammifère
plantigrade atant tout Simplement

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

pour qu'il puisse se reproduire.

Créé en I983. le "Groupe ours" a été
constitué autour du Fonds d'interven-
tion écu-pastoral et de la Société de
protection de la nature Midi-Pyrénées.

l réunissait des associations et des
individus tous amoureux de l'ours.
panni lesquels des spécialistes de la
nature et de l'écologie. des scientifiques.
des élus. des enseignants. des bergers et
un mécène pour nounours — une entre-
prise de vente par correspondance-
«La maison de Valérie». Objectif. de-
venir groupe de pression en créant un
courant d'opinion irrésistible en faveur
de la sauvegarde des ours pyrénécns.

Une campagne qui récolte ses fruits
aujourd'hui puisque. dés ce mois-ci.
notre Martin national va devenir l'ani-
mal sauvage le plus populaire: le Mu-
séum national d'histoire naturelle lui
consacre uneexposition qui durera prés
d'un an. A la manière d'un naturaliste.
Ie visiteur découvrira à travers l'his-
toire. la science. la biologie. l'ethnologie
les ra ports ue l'homme a entretenus
avec ‘ursus epuis la nuit des temps...
Bref en dépit des mauvaises langues. des
chasseurs et des montreurs d'ours. no-
tre griuly national sort de la mytholo-
gie pour redevenir un simple animal. Et
pas n'importe lequel: l'un des demiers
fauves de la planete dont la réputation
de solitaire n'est plus a faire.

ll ne reste aujourd'hui qu'une ving-

PATRlMOlNE

laine d'ours sur les deux versants des
Pyrénées. Des animaux qui ont appns
depuis longtem s ue l'homme n'est
pas un mamnii ere réquentable. Plan-
qués lejour. ils se déplacent la nuit. Dés
que le printemps s'instalIe.Maitre Mar-
tin. 'Lo Mossu". comme on l'appelle
dans la région perd toute prudence
pour unepoignée de miel dont il raffole.
Après son passage. il laisse des founni-
lièrcs éventrécs. des terriers de rongeurs

labourès. des arbres griffés. d'énormes .

pierres retoumées. Et surtout la trace de
ses ènonnes pattes imprimées dans la
boue des sentiers dans ces tallées
d'Aspc et d'Ossau aux noms qui chan-
tent encore la transhumance. malgré le!
foréts dont le bois est l'une des richesses
de la région.
Comme les Pyrénées sont belles. les
rotecteurs de la nature s'achamenl à
es protéger. Une entreprise bien dilTt-
cile que de concilier ceux qui prônent le
tounsme. les chasseurs qui veulent plus
d'espace et les bergers qui ne veulent
plus trembler pour leurs brebis. En
attendant que l'ours réoccupc son an-
cien territoire. les récits émerveillés de
ceux qui ont un jour croisé cet animal
magique remontent à la surface.
Montreur d'ours. voilà un métier qui
noum'ssait son homme. La foule était
toujours nombreuse pour admirer ces
'oussaillés" qui ont fait leur appantion
vers I830. On en a compté jusqu'à 200.

14

Le Muséum, montreur d'ours

On peut tuer un animal, mais on n'assassine pas un mythe. Dans les Pyrénées, une vingtaine de
plantigrades jouent les héros. Et le Muséum national d'histoire naturelle leur rend hommage.

surtout en Ariége. vers la fin du siècle
demier. C'est a cette ép ue que l'on a
imprimé et vendu le pus de cartes
postales consacrées à l'ours. aux mon-
treurs et autres dresseurs. Les Parisiens
découvraient ainsi. dans leur coumcr.

u'au sud de Ia France survivait un

auve auquel on prétait to_i_ites les féroci-
tés. mais que. en méme temps on réus-
sissait â domestiquer. Une profession
en partie responsable de leur dispari-
tion: pour s'emparer des oursons. il
fallait tuer la mère! Aussi. vers I840. il
n'y avait déjà plus d'ours dans cette
région. On commença à les importer de
Russie. ils arrivaient par bateau à Mar-
seille. .

Outre les saltimbanques, les tueurs
professionnels d'ours ne manquaient
pas. lls l'abattaient au couteau. au pieu.
plus lard au fusil. La fourrure rappor-
tait gros. La chair aussi: les rognons et
les jambons pour les repas de l'été. Ia
graisse pour les rhumatismes et la re-
pousse des cheveux. avec la dépouille
du 'Mossu". on était assuré de récolter
quelques pièces dans les villa es.

Aujourd'hui.lapoignéede« ous qui
sont préts a mettre a bas des pr jets
èconomico-sociologiqurs pour respec-
ter une poignée de planiigades mena-
ais d'extinction. ont adopté l'ours
comme passion. A en devenir lyriques:
pour eux parcounr une forèt fréquentée
par des ours. c'est marcher dans une

Libération

forèt qui a une âme. lIs affinnent qu'il
suffit de savoir qu'ils sont là quelque
part. pour que la nature ait une autre
dimension.

«Puisque de nosjours il est quasiment
impossible d'observer un ours en liber-
té. Ie public se doitd'aller à lui. a travers
cette exposition». explique .lean-Pierre
Raffin. «Pensez que méme un tieux
berger que je connais. n'a. durant sa
longue tie. vu des ours qu'à trois re-

riscs: deux vivants et un mort... En

eur laissant un territoire libre et natu-
rel. ils auront le temps. au fil des années.
de reconstituer une population. ll était
indispensable que ce problème de-
tienne national.» Si l'ours doit étre
sauvegardé. au méme titre que les mo-
numents culturels ou architecturaux.
attention. il est illusoire de le ramener
dans un milieu où il ne peut pas survi-
vre. Or. pour l'instant le seul point
acquis et positif. c'est l'interdiction de la
chasse qui remonte a I967. Ce qui n'a
pas empêché. demiérement. le massacre
d'une ourse et de ses deux oursons par
des chasseurs...lors d'une battue au
sanglier.

Gennaine AZlZ

«D'Ours en mais» du Sectobre I988 au 3l nota
I989 Jardin d: Plantes. l8 m: Bulfcn. 15005
Paris. Inauguration l: 6 par François Mnsemnd et
Michel Retard «Groupe oursi- FFSPN - Maison
de Chevreuil. 57 ni: Cuvier-‘SZJI Parti Cedex O5

5 oct 88

   

 
 

{Mîflkfl 

A PROPOS DU PILLAGE DES MINERAUX DANS LES
ANCIENNES MINES

La Commission Permanente d’Etude et de Protec-
tion des Eaux, du Sous-sol et des Cavernes de
Franche-Comté a engagé diverses actions en fa-
veur de la protection des minéraux trop souvent
p-illés ä des fins commerciales.

 

 

Elle nous adresse un document important et dé-
sormais sans équivoque quant à la reconnais-
sance au niveau gouvernemental de la protec-
tibn des anciennes mines.

M. Jack LANG, Ministre de la Culture, de la
Communication et des Grands Travaux du Eicente-
naire répond à M. Jean Pierre SUEUR, député
du Loir-et :

"Monsieur le Député.

Vous avez appelé l'attention de mon prédéces-
seur sur le problème que pose la protection des
anciennes mines.

Comme vous le savez. mon département ministé-
riel exerce un contrôle dans ce domaine en veil-
lant au respect des dispositions de la loi du
27 septembre 1941 validée portant réglementation
des fouilles archéologiques qui s'appliquent
également aux anciennes mines.

Des mesures destinées à garantir la préservation
de la valeur archéologique de ces mines. en ne

permettant des prélèvements que dans les par-
ties les moins sensibles. ont déjà été prises.
Les associations de mînéralogistes sont tenues

Œîsärmais Œobïe-n-iîd-cæïautorisations de 1a p-art
des DÎFeÎÎiËs-Iïéïfina es-aes AÎÎLÎËÎLÎÏÎÎÎreÜÎS
IÎiË Îte_s—Antiquitté_SΗrÎo Ë_ 
les ont l'intention d'y préÏÎaver des minéraux.
Dans plusieurs cas déjà. un dialogue a pu s'é-

tablir entre archéologues et minéralogistes. pour

aboutir à un accord global sur des règles à
respecter en la matière.
Veuillez agréer. Monsieur le Député. l'expres-

sion de mes sentiments les meilleurs."

jack LANG

 

AUX ARBRES CITOYENS !

A l'image des arbres de la liberté. un tilleul
sera planté. dans toutes les communes de France
le 2l mars !

 

Ainsi en a décidé le Ministre de la Culture.
des grands travaux et du bicentenaire.

Le choix de l'espèce est bon. parce qu'elle ‘peut
vivre plusieurs siècles : on trouve encore comme
à Blannay (Yonne) des tilleuls de Sully.

Mais tous ces arbres seront-ils disponibles en
bonne taille chez les pépiniéristes ?

 

88

Lettre du hérisson n°95 — oct.

    

15

 

Est-ce partout une bonne date ? pour l'inaugu—
ration peut-être. mais pour la plantation ?

Pourquoi pas suivant sol et climat
noyer. micocoulier. merisier. érables.
ou plane. chênes. chataïgniers...
if. mélèze. pin Laricio.

olivier.
sycomore
et même cèdre.

Saisissez immédiatement z

— le SERFOB (service régional de la forêt et du

bois) et -la commission des sites.pour éviter le
pire

comme date de plantation.
comme essence de remplacement.
comme lieu de plantation.

Tenez—nous au COUFBHI.

Merci .

P. GUY
Flore FFSPN — 86600 LUSIGNAN

 
    

F40M’

TRANSPORT CONTRE ESPECES

COMPTE RENDU DU GROUPE DE TRAVAIL DE L'AS-
SEMBLEE GENERALE DE LA FFSPN- 21 MAI 1.988

 

Participants

D. DASKE — M.C FROISSART — R. GUILBOT -P.GUY

— P. HENRY — C. EPAlN-HENRY — G. PECHENAT
].P. RAFFIN — ]. SERVAN — C. SOURD
Après une discussion à bâton rompu sur les

points qu'il conviendrait de développer. le sché-
ma de travail suivant est établi

— un constat des types de dégradations liés aux
différentes formes de transport (effets directs
ou indirects).

— les remèdes à apporter lors de la conception
de la réalisation et de la gestion des aménage-
ments liés aux différents types de transports.

— l'utilisation qui peut être positive de certains
aménagements.

ll apparaît que sous le concept de "transport"
il ne faut pas voir uniquement le transport des
personnes et des matériaux mais également celui
des sources d'énergie (lignes électriques. ga-
zoducs. oléoducs etc).

Au cours de la discussion. certaines réflexions
revêtent qu'en divers domaines les études font
encore défaut. Si les répercussions du dévelop-
pement des moyens de transport commencent a être

bien connues pour certains groupes de grands
vertébrés (gros gibier. par exemple) il reste
beaucoup à faire en d'autres réserves (entomo-
faune z introduction et dissémination — flore
introduction et dissémination)

Plusieurs contribution écrites

Transport et Flore (Y. BARON. P. GUY et ].C.
JACOB)

Sur l'entretien des bermes (Y. BARON)
Les accotements routiers ‘. gestion adaptée pour
un espace refuge (D. GERBER)

 

viennent alimenter les discussions et vont ser-
vir à l'élaboration de motions qui seront sou-
mises à l'assemblée générale

motion introductive : "espèces et transports"
constats et propositions

motion sur la gestion (type de fauche.
don des desherbants chimiques. etc).

motion générale sur une meilleure "connaissance
des données floristiques et faunistiques (pour-
suite et développement des inventaires).

aban-

Le groupe se sépare après avoir confié à P.GUY
et ].P. RAFFIN la tâche ardue de faire la syn-
thèse des discussions sous forme de motions les
plus courtespossibles.

Catherine EPAlN-HENRY se propose de réaliser
une bibliographie des travaux existants sur les
thèmes abordés par le groupe et de la diffuser
ultérieurement auprès des associations par le
biais de la Lettre du Hérisson.

_ ].P. RAFFIN

 

POUR LES BEAUX YEUX DU CRAPAUD
FILM 16 MM GRAND PUBLIC. 28 MN

 

pleine vitesse. qui se préoc-
quelques taches claires sur
la route ? Personne en fait. ne soupçonne
l'importance des dégâts causés aux batra-

ciens par le trafic routier.

La nuit. à
cuperait de

Pourtant. divers systèmes de protection
permettent de concilier les besoins du
trafic routier et les déplacements des
batraciens

Un film de l’Atelier Central de l’Environ-
nement. du Service d’Etude Technique des
Routes et Autoroutes de Cofiroute.

Conception et réalisation ; Philippe HENRY

Philippe HENRY vous propose également une ex-
position "clef en main" sur le thème suivant

"LA GRENOUILLE. LE CERF ET L'AUTOROUTE"

Contact

Philippe HENRI
Le Haut de la Quenaudière
CHOUSI-SUR-CISSE
41150 ONZAIN

Tél. 54.20.40.34

 

 

16

AVIS AUX ASSOCIATIONS

"TINTIN REPORTER". un
adolescents. renaît à
décembre 88.

Sa rubrique NATURE a besoin de vos infor-
mations (stages. manifestations...);

hedomadaire
partir du

pour
mois de

N’HESITEZ PAS A LUI ENVOYER REGULIEREMENT
DE LA MATIERE--.

Contact :

TINTIN REPORTER
Béatrice BERT

5. rue Rousselet
75007 PARIS

tél 40.56.03.06

 

APPEL AUX CANDIDATS POUR
LE "PRIX ITALIA - ECOLOGIE"

Festival d'émissions de radio et de télévision,
le "pria: Italia" vient de fêter son 40e anniver-
saire à Capri ou la R.A.I. (Radio Télévision
Italienne) l'a créé en 1948, Une nouveauté de
cette déjà vénérable institution d'envergure in-
ternationale n'ait-âne pas encore assez l'atten-
tion des médias : le "Prix Italia - Ecologie"
(radio et télévision) créé en 1.986 et dont Jean
CARLIER cette année comme l'an dernier, a été
élu président du jury. Il lance ici un appel
aux candidatures.

Une mention spéciale our Marie-Hélène BACONNET
Ï-‘Tïäjuencïbuissonn-igre" _'————— ———————— —_

A côté des vieux jurys quadragénaires (musique.
fiction. documentaires. reportages. etc..) un
petit dernier a commencé à délibérer en 1987.
1l n'est jamais trop tard pour bien faire !-
dans la foulée de l'Année Européenne de l'En-
vironnement : le "Prix Italia-Ecologie" (radio
et télévision). Bof! semblent se dire les profes-

sionnels du micro et de la caméra. découvrant
distraitement cette innovation. Pas grave tant
que cette indifférence ne contamine pas les can-
didats éventuels à ces deux prix. Cette année.
pas un seul Français sur les 15 émissions de
télévision présentées et sur les 6 de radio. une
seule Française Marie Hélène BACONNET qui n'a
pas regretté cette présence puisqu'elle s'est vu
décerner une "mention spéciale" du jury unanime
pour son émission "amnistie pour les éléphants"
diffusée dans le cadre de sa série hebdomadaire

"fréquence buissonnière" par France-Culture. 1l
s'agit d'un débat très musclé témoignant de la
passion provoquée par la campagne menée avec
un énorme succès par Pierre PFEFFER qui a déjà
récolté prsque l00 000 signatures pour sa péti-

tion contre les massacreurs d'éléphants et le
commerce de l'ivoire. Campagne qui va être
bientôt relancée sous une autre forme pour ne

laisser aucun répit à ceux qu'elle vise.

Dans le

même temps. le "prix ltalia-Ecologie"
(radio) a été décerné par un jury encore una-
nime. à une production originale de la RAI
"Gocce" "Gouttes") 19 clips sonores et parlés

en plusieurs langues. de
soit utilisés tels.

l minute 30 chacun.
ensemble ou séparément. soit
conservés en archives pour illustrer à l'occa-
sion. telle émission sur l'eau. l'air. la terre.
le bruit etc... Mérite supplémentaire des pro-
ducteurs et auteurs de "Gocce": ils ont été les
seuls à présenter leur dossier de candidature
sur papier recyclé à l00 %

 

Toujours unanime. le ‘ury a décerné pour la
partie télévision. le " rix Italia-Ecologie" 1988
à l'émission de la Télévision norvégienne (NRK)
"2.0l.8 — L'effet de serre". Autre production
originale soit—disant diffusée en 2 01.8 pour mon-
trer les effets catastrophiques du réchauffement
de l'atmosphère 60 ans après que nos contem-
porains y aient prëté trop peu d'attention. Choc

efficace. espérons-le .

' a.

Enfin une "mention spéciale" pour une autre for-
me d'originalité trop peu fréquente la fran-
chise courageuse de l'émission britannique pré-
sentée par la BBC "nous n'avons qu'une seule
terre — l'avenir des forêts". Les auteurs et les
présentateurs n'hésitent pas à clairement dénon-
cer les responsables de toutes sortes. de la dé-
forestation agriculteurs. éleveurs. industriels.
financiers. hommes politiques etc... et même
certains organismes internationaux dont les sub-
ventions orientées précipitent la ruine des pays
sous-développés qu'ils prétendent aider.

POUR CONCLURE. UN RAPPEL DE L'APPEL . QUE
LES CANDIDATS FRANCAIS (OU AUTRES) SE REVE-
LENT EN ECRIVANT POUR DEMANDER LES CONDI-
TIONS DE PARTICIPATION AU "PRIX ITALIA-ECO-
LOGIE 1989" A :

Piergiorgio BRANZI

Secrétaire général du "Prix Italia"

R.A.I. viale Mazzini l/a

ROMA (Italie)

Ca ne coûte qu'un timbre et l'obligation de pré-
senter une bonne ou même. le plus possible. une
très bonne émission.

jean CARLIER

l
æ‘
. J‘

nmummw

LA DIMINUTION DE LA COUCHE D’0ZONE

UNE MENACE POUR NOTRE PLANÈTE

‘ri
en?

 

 

Claire METAYER. docteur ès sciences Physiques.
maître de conférences à la faculté de pharmacie
de Nantes. présidente de la FRAPEL. rapporteur
de la Commission "Eau et Pollution" de l'ADEV
(Association de Défense de l'Environnement en
Vendée). organise des conférences-débats illus-
trées d'un montage audi5ÎvisueI de ŸËÎ) (tra-
vaux de la NASA. du World Resource lnstitut)
sur ce thème.

Persuadée du rôle prépondérant des associations

en matière d'information du public face aux
graves problèmes écologiques. l'ADEV espère
qu'elles porteront un intérêt privilégié à son

initiative.
Renseignements

ADEV
9. rue des Floralies
85350 LA TRANCHE SUR MER

 

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

17

 

JAMËWIMMF
nwzmunww

R.I.T.A.E. 1989

RENcomREs INTERNATIONALES DE TouLousE
AGRICULTURE - ENVIRONNEMENT

 

 

Les deuxièmes R.l.T.A.E. auront lieu à Toulouse

dans le cadre du S.I.T.E.F. (Salon Internatio-
nal des Technologies du Futur) les 20 et 2l
octobre 1989.

Renseignements auprès de:

. R.I.T.A.E.

INRA/ESR

BP 27

31326 Castenet Tolosan Cedex

. Germaine RICOU ou Charles TOUZAN

FFSPN

57. rue Cuvier

75005 PARI S

 gfm
< ‘ W

CMRN

ORDRE DU JOUR des réunions du COMITE PERMA-
NENT DU CONSEIL NATIONAL DE‘ LA PROTECTION
DE LA NATURE qui se sont tenues les 12 et 13

octobre 1.988 au Ministère de l'Environnement.

LéEŒLÆÆ42q°Æ

l1. h questions préliminaires

l1. h 15 projet de modification du décret de la
réserve naturelle de Roquehaute (llérault)
rapporteur M. JOUVE

l5 h projet de réserve naturelle du Mont Fier
(]ura)— rapporteur M. JOUVE

15 h 1.5 projet de réserve naturelle des ilets Ste
Anne (Martinique)- rapporteur M-JOUVE

l6 h 30 rapport sur la dernière opération de
destruction de goélands au Havre

l7 h l5 arrêté modificatif relatif à la commer-

cialisation du gibier congelé d'impor-
tation
questions diverses

Réunion du 13 octolî

9 h 30 questions préliminaires

9 h 1.5 projet d'arrêté relatif à la mise en oeu-
vre du contrôle des établissements déte-
nant des animaux- rapporteur ]. SERVAN
débat sur la nature des travaux dans
les réserves naturelles nécessitant une
autorisation ministérielle

demande d'accord pour une délégation
permanente du CNPN au comité perma-
nent pour les demandes de travaux.
Arrêté modificatif relatif à la commercia-
lisation du gibier congelé d'importation
Questions diverses

l0hl5

11H45

Comme d'habitude. les associations intéressées
par ces dossiers voudront bien prendre contact
avec les représentants d'associations au CNPN
].P. RAFFIN ou ]. SERVAN (FFSPN)

M. LE DEMEZET (SEPNB)

P- DAVANT (SEPANSO)

 

1er CONCOURS DE
CONFÉRENCES POUR
LA NATURE

Au cours de Naturissima. Salon de la
Santé. de la vie saine et des produits
naturels qui se tiendra a Alpexpo-
Grenoble du 26 novembre au 4 décembre
1988 et dans le cadre des premières ren-
contres pour la nature. la Fédération
Rhône Alpes de Protection de la Nature
(F.R.A.P.NA) section Isere et le Fonds
Mondial pour la Nature (W .W.F.) orga-
nisent le premier concours de
conférences pour la nature le week—end
du 3 et 4 décembre 88.

A travers ce concours la FRAPNA et le
W.W.F. recherchent trois objectifs :

- faire connaître la nature au grand public.
— inciter les protecteurs de la nature à
améliorer la qualité de leurs messages et
faire découvrir les talents des nouveaux
conférenciers.

— renforcer considérablement l'animation
(lu Salon Naturissima.

CGIVCÜURS

RÈGLEMENT DU ler CON-
COURS DE CONFERENCES
POUR LA NATURE

. Les conférenciers intéressés devront
déposer leur candidature (fonnulaire
d'inscription joint) avant le 30 octobre
1988.

Une première sélection sera effectuée par
la FRAPNA pour le 30 octobre 1988.

. Les candidats sélectionnés présenteront
à Alpexpo Grenoble dans une grande
salle parfaitement équipée le 3 ou 4
décembre 88 leur conférence en public.
L'exposé. obligatoirement illustré par
des éléments audio-visuels (diapositives.
vidéo, film. transparents. bandes sons)
n'excédera pas 20 minutes et sera suivi
d'un débat de l0 minutes avec la salle ou
le jury.

. L'ordre des conférences sera établi par
la FRAPNA.

. Les candidats pourront utiliser toutes les
techniques disponibles sur une scène
(éclairages. déguisements. présentation
d'objets. etc...)

. Les documents audio—visuel serontobli-

gatoirement commentés en direct par le
conférencier.

ler CONCOURS DE CONFÉRENCES POUR LA NATURE :

FORMULAIRE D'INSCRIPTION :

NOM :
Adresse :

Téléphone :

Moyens techniques demandes :
— mobilier :

- son z

— éclairage:

— divers‘.

Besoin en hébergement:

a retoumer a la FRAPNA : 5 place Bir Hakeim 38000 GRENOBLE. avant le 20 octobre 1988.

I
I
I
I
I
I
l
l
|| Sujet de la conférence proposée :
l
l
l
I
l
l
l
l
l
l

le cachet de la poste faisant foi.

Prénom z

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88- 18

 

 

. Un jury composé de professionncls
(joumalistes. reponsable de la maîtrise
des sciences et techniques de la commu-
nication. animateur FRAPNA. photogra-
phes. scientifiques) suivra l'ensemble
des conférences et attribuera deux prix :
ler prix de l0 000F

2éme prix de 5 000 F

Lejury délibérera en fonction des critères
suivants :

— originalité du sujet.

- importance du message pour la protec-
tion de la nature.

— qualité des documents audio-visuels.

— respect du temps imparti.
— charisme. élocution.
conférencier.

— mise en scène.

La remise des prix se fera en public à
Alpexpo Grenoble le4 décembre 1988 en
présence de personnalités.

. Les conférenciers pourront être
hébergés gratuitement par la FRAPNA
lsere mais prendront en charge leurs frais
de transport.

humour du

CONCOURS VIDEO ‘CESPACES MENACES”

________________________________________.
Organisé par la FRAPNA Savoie. ce concours est
ouvert aux amateurs résidant en France métropo-
litaine qui portent un regard original sur l'en-
vironnement rural ou urbain.

C<_Jndition_S

formats VHS — système SECAM
Durée maximum 2 6 mn
Envoi des cassenes du ler au l5 mars 1989

Règlement sur demande à

Concours "Espaces menacés"
FRAPNA Savoie

20. rue Croix d'Or

73000 CHAMBERY

 

41116046601011‘

AMÉNAGEMENT DU PORT DE SAINT-OUAY-PORTIEUX
BRETAGNE

Le GEPN (Groupement pour l'Etude et la Protec-
tion de la Nature en Baie de St Brieux) a aler-
té les autorités et en particulier le Conseil Géné-
ral sur leur responsabiüté dans l'aménagement
du port de St Quay-Portieux. En effet. le projet
prévu par le promoteur—constructeur niçois SPADA
empiète sur le domaine public maritime (il est
donc ülégal) et ressemble malheureusement fort
à un début de bétonnement de la côte bretonne.
Alors que la restauration partielle de la qualité
des eaux de la baie de St Brieuc n'avait pu
avoir lieu pour des raisons...financières. les
collectivités offrent une subvention de 75 mil-

lions de francs pour mettre rapidement ce projet
en chantier...

 

 

Pour en savoir plus. GEPN c/o CAC
Place de la Résistance

22000 ST BRIEUC

Tél. 96-94.71.34

Ce dossier figure dans son bulletüi d'information
N°54 "Le Râle d'Eau" (l0 F) disponible à la
même adresse.

    
   
   

rokmAr/owgè;j,,  

ORGANISATION JUDICIAIRE ET ACTION
CIVILE DES ASSOCIATIONS

 

Tel est le titre d'un stage

organisé par UMINATE le
14/15/16/17 Janvier 1989 à
Toulouse.

Le droit de 1'Environnement est
souvent bafoué, la décentralisation
a des effets pervers. les textes
législatifs ou réglementaires
restent ça et là lettre morte. les
cahiers des charges sont incom-
plètement respectés....voici

 

19
Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

 

quelques unes des raisons qui
peuvent pousser une association à
se tourner vers la Justice.

Mais pour se tourner vers elle,
encore faut-il la connaître...d'où
l'importance de découvrir ses
rouages (divers tribunaux et leurs
compétences), de rencontrer ses
acteurs (magistrat, substitut,
conseiller au tribunal adminis-
tratif, avocat,...).

Pour avoir des chances de trouver
en la Justice une réponse
satisfaisante aux problèmes
existants il est souhaitable de
connaltre les "règles du jeu"
(comment démarrer une action....),
et de la saisir à bon escient
("serais-je recevable ?"...).

Il est du ressort des responsables
d'associations d'exercer une
politique de l'action civile, ce
n'est pas le rôle des conseillers
techniques (avocats).Ne pas se
former à cet exercice débouche. de
toute manière sur un choix, le plus
mauvais. celui qui est effectué par
impulsion. Cette politique se
définit à partir d'une série de
questions qui ne se résument pas

seulement à des problèmes de
technique (droit), mais â des
problèmes d'objectifs. de stra-
tégie. et bien entendu, aussi, à

des problèmes de gestion au sens
large.

C'est donc pour cela qu'Uminate
réalise ce stage qui a le contenu
suivant 2

première partie : les grandes
lignes de l'organisation judi-
ciaire, le civil. le pénal, le
tribunal administratif, le rôle de
l'avocat. rencontre avec les divers
acteurs de la Justice.

deuxième partie les stagiaires en
situation de responsables d'asso-
ciations traiteront des cas réels
dans le cadre de travaux de groupe.

Par ailleurs une table ronde
réunira juristes, avocat. magistrat
et stagiaires sur le thème : "la

prise en compte de l'environnement
par la justice".

Ce stage est organisé dans le cadre
du plan de formation réalisée par
la FFSPN et de ses associations
avec l'aide du Secrétariat d'Etat à
l'Environnement et le Fonds
National de la Vie Associative.

Pour recevoir le programme.
contacter Liliane MOOR à la FFSPN.

Pour plus de renseignements,
s'adresser à la responsable du
stage : José CAMBOU UMINATE 47

rue Arago 31500 TOULOUSE
Tel 61 58 14 31

il! 8R6?’

LE PROFESSEUR EMILE VIVIER. PRESIDENT
DE NORD-NATURE (ADHERENTE A LA FFSPN).
A ETE NOMME AU HAUT COMITE DE L'ENVIRON-
NEMENT.

 

 

Pl/Bl/MÏIÛII

LA PEUR DE LA NATURE

 

Un ouvrage de François TERRASSON. Maître de
Conférence au Muséum National d'Histoire Natu-
relle. Administrateur de la FFSPN.

Quels rapports entre la flore des marécages et
les choix amoureux ?

Entre la crainte des ruines et le goût des es-
paces naturels ?

Entre la peur des émotions et la protection de
la nature?

Entre la nature sauvage et notre nature inté-
rieure ?

Magie. symboles. contes. dragons. diable et
Nature;.. Tout ce que vous avez toujours voulu
savoir sur la nature... sans jamais oser le
demander !

Un ouvrage diaboliquement utile. de 221. p..
texte et photos de l'auteur. dessins de ].L.
BONCOEUR.

Prix public : l50 F

Prix de souscription l00 F (jusqu'au 31.10.88)

Même et surtout si vous avez peur. commandez
vite

aux Editions SANG DE LA TERRE
30. rue Chaptal
75009 PARIS

 

FAUNE ET FLORE SAUVAGES

La loi n“ 76-629. l'organisation administrative.
la convention de Washington. enfin tout sur la
Protection de la Nature

 

ll2 F — 430 p.
Le journal Officiel

26. rue Desaix
75727 PARIS Cedex l5

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

 

AGRICULTURE

 

Le numéro spécial. trimestriel. de la lettre EM-
PLOl NATURE n°7. l4 p.. est consacré au métier
d'Agriculteur Biologique témoignage d'un viti—
culteur du bordelais venu à l'agrobiologie en
l970. adresses d'établissements de formation.
de producteurs de fertilisants du sol. nutrition
animale et céréales. une bibliographie d'ouvra-

ges et revues traitant ce sujet. et des offres
d'emploi.

Abonnement : 50 F.
Adhésion : 70 F
Association Emploi Nature
30. rue Chaptal

75009 PARIS

Tél. 42.82.08.16

ARDECHE

Vacances de Février et de Pâques observation
ornithologique au col de l'Escrinet sur la ré-
serve du Pouzin sur le rhône. visite des ra-
mières de la Drôme et découverte des castors.

Privas — l00 F/jour
Renseignements

ASPAS

BP 34
26270 LORlOL
Tél. 75.62.64.86 et 66.00

RElMS

Printemps l989.“la découverte des milieux natu-
rels et de l'environnement urbain". proposée en

trois modules écosystèmes eau douce: avril —
urbains: mai — terrestres : juin.

Formation destinée à l'éducation à l'environne-
ment sur le terrain. organisée par le ClN de
BOULT-—AUX—BOlS. la Neuville-aux-Haies et la
DR]S Reims.

Renseignements

Direction Régionale jeunesse et Sports
20. rue Simon
5ll00 RElMS

GERS

26 et 27 novembre à MAUVEZIN

COMMUNES ET ENVIRONNEMENT

Pour les communes engagées dans l’opèration
"1 000 Communes pour l’Environnement Euro-
pêen".

Disposer d'outils techniques pour proposer
et élaborer les politiques locales d'envi-
ronnement.

T2L. FFSPN (1) 43-36.79.95

  

 
  

POURSUIVRA JUSQU'AU 31 AOUT 1989.

FETE DE LA POMME
CEMPUIS (OIsE) 30 OCTOBRE 1988

  

  
 

PRESENTATION DE 150 VARIETES

  
  

  

pomme à couteau
pomme à cidre
poires, etc

    
   
 

PROGRAMME

 
  

   

fruits anciens
baies sauvages
plantes médicinales

. exposition de

    
  

   

identification des variétés
dégustation de boissons régionales (cidre,
jus de pomme, poire)
vente de fruits fermiers
divers stands et exposants

  
      
   
 

ACCES GRATUIT — SALLE MUNICIPALE

   
 

   

44 . 46 . 58 . 25
LFbUR MOÎ AUSSI

Renseignements

    

TOULOUSE

 
     
 

  

Du 1l. au 17 janvier 1989 l'organisation judi-
caire et l'action civile des associations : c'est
connaître les rouages de la justice, ses divers
tribunaux et leurs compétences, ses acteurs
magistrats, substitut. conseiller au tribunal
adminisLratif, avocat, démarrer une action à bon
escient. L'UMlNATE de Toulouse se propose de
former les responsables des associations dans
le cadre du plan de formation de la FFSPN et
de ses associations avec l'aide du Secrétariat
d'Etat à l'Environnement et du Fonds National
de la Vie Associative.

Pour recevoir le programme, contacter '

 
        
 
 
       
       
   

  
 

        
 
 

Liliane MOOR — FFSPN
ou

josé CAMBOU UMINATE
1.7, rue Arago

31000 TOULOUSE

    
       

 
Lettre du hérisson n°95 — oct. 88

L'EXPOSITION D'OURS EN OURS A OUVERT SES PORTES DEPUIS LE 5 OCTOBRE, AU
MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (JARDIN DES PLANTES — PARIS 5ème).
REALISEE PAR LE MUSEUM, LA MAISON DE VALERIE ET LE GROUPE OURS, ELLE SE

MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE
JARDIN DES PLANTES
18, RUE BUFFON - 75005 PARIS
de 10 h â 17 h sauf le mardi

      
     
      
  
  
 

4E FESTIVAL DU FILM ORNITHOLOGIOUE
27 OCTOBRE — 1ER NOVEMBRE — POITIERS

Sous le parrainage du Ministère de l'Environne—
ment, ce festival présente des ateliers de pein-

ture, des excursions, des conférences et projec-
tions.

Programme et inscri tions :

LES FORGES

79340 MENlGOUTE
Tél. 49.69-90.09

 

LA GESTION DES RESSOURCES GENETIOUES DES
ESPECES ANIMALES DOMESTIQUES

18-19 AVRIL - PARIs 1989

E. “S53E22 ï

— les grandes étapes de la vie des populations
animales domestiques

— concepts et objectifs en matière de ressources
génétiques

— méthodes, réalisations en matière de gestion
des ressources génétiques

— valorisation des ressources génétiques et struc.
tures de gestion

— propositions pour l'avenir.

Renseignements jusqu'au 15 novembre 1988

Colloque Ressources génétiques

INRA — Station de Génétique Quantitative Appll- ‘-
quée

78350 ]0UY_ El-LJOSAS

LOIRE

23 octobre migrationVäËs oiseaux

"portes ouvertes" au "dol de Baracuchet, sur les
contreforts des monts du Forez.

REnseign_ement :

FRAPNA Loire — Tél. 7775776161

AIX—EN—PROVENCE

du 29 octobre au 1er novembre
col1oque sur les communications de demain.
Inscriptions :

Média Réseau International
Route de Gallice

13090 AIX EN PROVENCE
Tél. 42.20.02.40

 

21 

 
   
       

ISERE

 

ECO—CONSEILLER, un dossier sur la création
‘ l'environnement

de postes de conseillers a
est à l'étude en Alsace et dans 1'Isère.

 
     
 
       
     
   
   
 
 

  

Dossier sur demande :
FRAPNA Isere

5, place Bir Hakeim
38000 GRENOBLE
Tél. 76.42.64.08

   

LES OUTILS D'ACTION FONCIERE DES COMMUNES
2l ET 22 NOVEMBRE 1988 — PARIS

Un colloque organisé par l'ADEF (Association des
Etudes Foncières).

    
      
  
   
   
  



   

   

POS. ZAC. AFU. PAE. COS. remembrement.
sements. expropriation. préemption. etc

lotis-

Quels outils pour quelles politiques ?

Thèmes abordés

La diversité des politiques foncières locales. Exemples d'uti-
lisation contrastées d'outils identiques.

Rèaiong départements. communes: quel est l'échelon per-
tinent pour mener une politique foncière ?

      
   
   
     
   
     
   
   
       
   
     
   

Les communes peuvent-elles et doivent-elles intervenir sur
le marché foncier autrement que pour leurs besoins
propres?

Quels rapports entre opérateurs privés et municipalité t le
POS est-il négociable ?

Où en sont les réserves fonciéres des collectivités ? Faut-il
les reconstituer pour le long terme ?

Quels sont les usages réels du droit de préemption ?

L'utilisation des conventions de droit privé par les collectivi-
te's publiques.

Le système des transferts de COS est-il viable ?

Les premiers enseignements des PAE.

L'articulation entre l'action foncière et la programmation des
équipements.

  
    
  

L'articulation entre la ZAC et le POS.

Dans quels cas la création d'une ZAC est-elle préférable à
une simple procédure de lotissement?

L'utilisation des pouvoirs d'urbanisme à des fins de contrôle
soclal.

    
    
   
 

Comment évaluer un P08 ?

L'inventivité des pratiques locales et le contrôle de légalité.

  
   
     
     

Lieu .
Ëa-läns de l'hôtel LUTECIA
1.7. Bd Raspail

75006 PARIS

Tél. 45.44.38.10

    
 

Earticipatiog forfaitaire : 1 200 F

  

Renseignements et inscri tions:

  
   
     
      

Liliane BRINDEZ
ADEF- Etudes Foncières

61.. rue de la Fédération
75015 PARIS
Tél. 43.06.55.40

Lettre du hérisson n°95 —

88

oct.

22

 
    
  
     
    
   
         
     
     

LA COLLECTE , LE TRAITEMENT ET LA VALORI-
SATION DES DECHETS INDUSTRIELS SPECIAUX

Un colloque organise’ par VAPIREC (Association
PIcarde pour la RECupérat-ian et le Recyclage
des déchets et sous-produits urbains, industriels
et agricoles) à Amiens, le 9 novembre 1988

  
  

  

Ce colloque est destiné à présenter les problèmes
techniques liés à l'élimination des déchets indus-
triels spéciaux. Les différentes filières de trai-

tement seront exposées par quelques unes des
plus importantes sociétés spécialisées dans ce
domaine en France

 

TREDl. FRANCE DECHETS. SARP INDUSTRIES. CHI-
MIREC. ECOSITA. LABO-SERVICES.

 
   
 
     
   
     
         
     
         
 
         
     
   
  

   

Les aides et les contrôles que peuvent apporter
les pouvoirs publics seront présentés par l'A-
gence de l'Eau Artois-Picardie et par la Direc-
tion Régionale de l'1ndustrie et de la Recher-
che de Picardie. Cette journée sera d'ailleurs
placée sour la présidence de M. V0 VAN QUI.

Directeur de la DRlR et secrétaire général de
PAPIREC et sous le haut patronage de M.
CHAMBOLLE. Directeur de l'Eau. de la Préven-

tion des Pollutions et des Risques au Secréta-
riat d'Etat chargé de l'Environnement.

Rappelons qu'actuellement seulement 30 à 1.0%
des déchets industriels spéciaux. réputés toxi-
ques pour l'environnement et pour la santé pu-
blique. suivent une filière d'élimination confor-
me à la règlementation en ce domaine!

  
       
     
     
 

D'où la nécessité d'informer les industriels mais
également les personnels des administrations con-
cernées. sur les risques que ces déchets font
courir à l'environnement et sur les filières qui
permettent de collecter. transporter et traiter
ces déchets bien embarrassants!

Prog_r_amme;

         
     
         
         
     
       
     
 

 
  

aspect règlementaire
la destruction des déchets
liers et à la décontamination

l'expérience de toutes les filières d'élimina-
tion et de valorisation des déchets

la collecte des déchets industriels spéciaux
et le prétraitement sur le site de production

le centre d'enfouissement technique des dé-
chets industriels

logiciel GlCED de Gestion des Installations
Classées et de l'Elimination des Déchets

le tri. reconditionnement et prétraitement des
déchets industriels générés en quantité dispersée

la politique des Agences de Bassin en matière
de déchets industriels spéciaux a

toxiques particu-

   

 
 

 
  
   
 
       
    

Prix d'inscription: au colloquel200 F-

au repas 150 F——

 

Renseignements et inscriptions:

  

avant le 25 octobre 88
APIREC

41.. rue Alexandre Dumas
80026 AMlENS CEDEX

Tél. 22.95.23.21

   

 

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Frédéric BROZDZIAR
Baccalauréat technique (Carrosserie)
Intérêt pour la protection de la naturi:

recherche un poste  incorporable
à partir de Novembre 88. dans tÎne association

 

de préférence parisienne.

Frédéric BROZDZ I AR

50. rue Roger Salengro

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l Contact
_93430 VILLETANEUSE

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Marc LUCASSE.
de Mesures

22 ans. possédant un DUT
Physiques, souhaite effectuer
son service civil dans une association
de protection de la nature. à partir du

1ER NOVEMBRE 1988

Hobbies photo. informatique.

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12. rue des landes de Cristobal
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Tél 59.23.00.79

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La FRAPNA-lsère recrute un(e)
nature à plein temps et
très motivée. dynamique. prête à s'intégrer à
l'équipe Frapna. à donner une impulsion nou-
velle au service animation qui a pour mission
l'éducation du public à la nature et à sa pro-
tection.

animateur(trice)
cherche une personne

Les tâches à remplir sont les suivantes

— animation nature sous toutes ses formes (sor-
ties. projections. conférences. ateliers. chantiers

' encadrement

— organisation et de stages en
{France et à l'étranger.
— élaboration de matériel pédagogique (séries

Ide diapositives. textes écrits. etc..)
— gestion du service animation. du budget et
du matériel (audio-visuel en particulier)

Les candidats devront obligatoirement:

— disposer de compétences naturalistes
(faune. flore. géologie. astronomie.etc..)
— avoir une solide expérience de terrain dans
le domaine de l'éducation à l'environnement

— être capable d'organiser leur travail. de gé-
rer du personnel. un budget de 400 000 F, ré-
diger un dossier

— disposer d'un permis B et d'un véhicule en
bon état de marche (frais de déplacements payës

— accepter des horaires souples (soirée. week-
end).

larges

 

lettre du hérisson n°95 — oct. 88

23

 

Sont également appréciés et facultatifs la mai-
trîse du matériel audio—visuel (16 mm. projecteur
diapos. magnétoscopes. appareil photo. magnéto-
phone). la pratique de l'anglais. un permis de
conduire D (transport en commun).

Le
1988
Les dossiers des candidats devront être reçus
d'ici le 20 novembre 88 au bureau de la:
FRAPNA

5. place Bir Hakeim- 38000 GRENOBLE

et comprendre:

» Curriculum Vitae avec photo

- un texte manuscrit d'une page maximum répon-
dant à la question suivante "quelles sont les
raisons qui vous font postuler à ce poste?"

poste devrait 1er décembre

être occupé au

La sélection se fera sur dossier . sur entretien

devant une commission et sur le terrain.

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Adresser candidature auprès de Monsieur le
Maire de NANDY — 77176 SAVlGNY-LE-TEMPLE

Renseignements en Mairie tél. (1) 60.63.55-9l
Monsieur LAOUT secrétaire général
Monsieur RIGOLLET responsable
niques.

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Association de protection de la nature.
Nature Environnement.

Sologne
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un directeur.

Profil du poste

— gestion et coordination des activités de l'as-
sociation

— relations publiques

— le sens des responsabilités

— la capacité a coordonner une équipe

— des solides connaissances de gestion

— une bonne connaissance de la Sologne et de
son environnement

— enfin une expérience professionnelle peut être
fort utile.

Envoyer C.V avec motivation et photo d'identité
à: SNF. . maison des associations.

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Philosophes. historiens, biologistes, physiciens, psychologues. mythologues, sociologues, médecins, théra-
peutes, agriculteurs, ingénieurs. économistes , journalistes et écrivains évoqueront l'idée de révolutions sous
des angles peu habituels, car les révolutions se situent souvent dans des lieux et des domaines que l'on ne
soupçonne pas. Chaque jour, un thème sera évoqué. et tous les matins l'équipe d'un joumal animera un débat:
NOUVELLES CLÉS, ALTER ECO, NUTRITION EVOLUTIVE, LES QUATRES SAISONS DU JARDI

NAGE, POLITIS.

-Rêves, mythes et archétypes révolutionnaires
-Lcs nouveaux idéaux révolutionnaires

les conditions de l'éclosion

4a révolution en actes

-Rejet ou intégration de l'idée révolutionnaire
-Le souffle du nouvel esprit des lois
Ji/Iétamorphoses et mutations

-Regards sur les révolutions

-Qu'est-ce qu'une révolution '!

    
   
 

CARREFOUR DES ARTISANS DE 1A MUTATION

 

DES ANIMATIONS POUR DECOUVRIR E!‘ APPRENDRE

-LE MASSAGE des bébés et des enfants comme les femmes indoues le pratiquent, créant ainsi une autre com-
munication avec leurs enfants par l'association TAPOVAN

JOURNÉES DE NATURE ET PROGRES.

   

- La nouvelle révolution verte

- La révolution intérieure

 

-La révolution au quotidien

-L'espace nrral autrement

-I.a révolution dans l'assiette

-L'altemative écologique

-La révolution au jardin

-'l'iers—Monde : La révolution aux pieds-nus
-Santé et mutation.

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-TOUS LES TRUCS 1T SECRETS du jardinage biologique dans un vrai jardin biologique reconstitué par

NATURE E1’ PROGRÈS. '

-DES ATELIERS-NATURE depuis la confection de mangeoires pour le nourrissage des oiseaux, l'analyse des
pelotes de réjection des rapaces, jusqu'au concours de reconnaissance des chants d'oiseaux, avec 3 grandes as-
sociations de protection de la nature : le FJ.R , la LRO et la F.F.SP.N

-UN GRAND FILM en nocturne : "LE RETOUR DE BOULDRAS” (vautour fauve) réalisé par Michel TER-
RASSE du "Fonck d’lntervention pour lesRapaces”, et primé au Festival du Film Ornithologique en I987.

-L'ART DU CONTE avec André VOISIN, réalisateur de la série télévisée "Les Conteurs” et auteur des

"Contes du Roi-Singe” (Sophon).

Lettre du hérisson n°95 — oct. 88m 24