La lettre du hérisson - 1986 - 38
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BIMENSUEL n°38 1 FEV 86
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EDITORIAL ................................................ P. 3/4
LEGISLATIVES : MANIEEEIE .............................. . P. 5/10
POINT DE VUE 1986 ...................... P. 11/13
POLLUTION : LA POLLUTION DE L'AIR PAE LES
OXYDES DE SOUFRE .......................... P. 13
LEGISLATION : LA LISTE DES EEPECEE DE POISSONS ........ P. 14
EQUIPEMENT : HERISSON CONTRE DONALD (0IsmEyL4m01... P. 14
TRANS·MANCHE ............................. P. 15/16
COLLOQUES ............................................... P. 17/18
EN BREF ................................................. P. 19
ANNONCES ................................................ P. 20
EUROPE .................................................. P. 21/22
VIE ASSOCIATIVE ......................................... P. 22

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AUTOCOLLANT FIEP : 5 I` ( port 2,10 )
La Lettre du llérlnson est le publication blmunuuelle de la Fédération
Française dea Sociétés de Protection de la Nature et de l'0ff|ce des
Nouvelles Internationale!. _
Directeur de lu publlcatlon 2 Y. BENASSI `
Rédaction : FFSPN - 57, rue Cuvier- 75231 PARIS Cédex 05
Impression : OFFICE DES NOUYELLES INTERNÃTIONALES
B, villa des Fleurs - 92l.00 COURBEVOIE

QUELLE LOIRE DEMAIN ?
Sous COUVERT D'UN CONTRAT DE PROGRAMME ET DE RÉALISATION DE TRAVAUX ENTRE L'ETAT ET L'ETABLISSEMENT
PUBLIC D'AMÉNAGEMENT DE LA LOIRE ET DE sEs AFFLUENTS (EPALA) ACTUEL|.EMENT EN DISCUSSION, SE PROE1LE
EN FAIT UNE OPÉRATION QUI CONDUIRA A LA DESTRUCTION DU DERNIER GRAND FLEUVE VIVANT DE FRANCE ET
DE NOMBRE DE SES AFFLUENTS.
Au MOMENT où L'ON N'A JAMAIS TANT PARLÉ DE GESTION INTÉGQÉE, DE NÉCESSITÉ D'AVOIR UNE VISION GLO··
BALE DANS L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, SE METIENT EN PLACE SUR LE TERRAIN DES AMÉNAGEMENTS PONC·
TUELS DONT LES EFFETS CUMULÉS BOULEVERSERONT LES FONCTIONNEMENTS P|·|YSIQUE ET BIOLOGIQUE DU PLUS
GRAND BASSIN HYDROGRAPHIQUE FRANCAIS.
EST·IL BESOIN DE PRÉCISER QU'AUCUNE ÉTUDE SÉRIEUSE GÉNÉRALE ÉVALUANT SUR LE LONG TERME LA SOMME
DES CONSÉQUENCES DEs OPÉRAUONS PROLETÉES N'A ÉTÉ PORTÉE A LA CONNAISSANCE DU PUBLIC. DE MEME, LE
C0üT DE LA SOLUTION PRÉCONISÉE DE RÉALISER DE NOMBREUX (ET COUTEUX) BARRAGES POUR LIMITER LES EFFETS
DES CRUES N'EST·IL PAS COMPARÉ À CELUI DIAMÉNAGEMENTS PAR DIGUE AU NIVEAU DES VIL|.ES ET DE L'AN·
NEXION DES ZONES INONDABLES AU DOMAINE PUBLIC.
CEST POURQUOI, NOUS DISONS UNE FOIS DE PLUS NON AUX OPÉRATIONS SECTORIEL|.ES LANCÉES SANS ÉTUDE
PRÉALABLE GLOBALE, NON AUX COUPS PARTIS, NON AU COURT TERME.
MUS PAYONS AUJ)URD'HUI LES ERREURS DE CEUX QUI , DANS LE PASSÉ, ONT PROCÉDÉ SANS VOUI..OIR PRENDRE
EN COMPTE, LE LONG TERME (DÉPÉRISSEMENT DES FORÉTS, POLLUTION DES NAPPES PHRÉATIQUES,PAR ILS NITRA·
1Es , ETC...).
IIUUS DISONS NON À CEUX QUI VEULENT AUJ)URD'HUI FAIRE DE MÉME ET LAISSER À NOS ENFANTS UN H.EUVE
MORT.
JEAN PIERRE RAFFIN.
L=ttt‘<· du hérisson n° 38 - Fév. 86 3

FÉDÉRATION FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE LA NATURE
. Reconnue d'utiIité publique Ie 10 février 1976
Agrément national au titre de la loi du 10 juillet 1976
relativu à la protection de la nature
M. le Président du Comité Syndical
de l'Etablissement Public pour
l'Aménagement de la Loire et
de ses affluents
BP 6339
45065 ORLEANS CEDEX
N. réf. P/JPR/63 Paris, le 27.01.1986
Monsieur le Président,
La Fédération Française des Sociétés de protection
de la nature (F.F.S.P.N.) a été informée du projet d'aménagement
intégré de la Loire et de ses affluents qui sera présenté en
séance publique à Orléans ce 29 janvier.
— Constatant que ce projet n'est pasgmsgrti d'une
étude préalable sérieuse et générale des répercussions sur l'envi—
ronnement des aménagements projetés;
— Constatant que les ouvrages et opérations prévus
conduiront à la modification,1}alté;athx] ou la destruction des
` fonctionnements physique et biologique du bassin de la Loire
entrainant dans certains cas la disparition d'un patrimoine
naturel national que par ailleurs l'on tente de préserver à grands
frais pour les générations futures; .
— Constatant que des fonds publics devraient servir
à la réalisation d'ouvrages massifs détruisant un patrimoine
national inestimable là où des opérations de moindre envergure
et mieux conçues seraient possibles, ce qui est un gaspillage in-
tolérable de l'argent des contribuables notamment en période de '
crise économique.
Les assèciations d'étude et de protection de la
nature nationales, régionales et départementales réunies au sein
de la FFSPN demandent, qu'aucune décision ne soit prise avant
qu'une étude préalable évaluant sur le long terme les effets
cumulés de l'ensemble des aménagements n'ait été réalisée et
portée à la connaissance du public. Elles s'opposeront par tous
les movens légaux à leur disposition à l'engagement au coup par
coup d'opérations dont la somme des effets conduirait à la mort
du dernier grand fleuve vivant qui reste à la France.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, à l'expres—
sion de ma considération distinguée.
\tÉ^..L 6
• J.P. RAFFIN
`ç\?·,!"]9’ · P res i d e n t
s\\ \ [ [ . . _ .
\`\ I Ill Siège social. 57, rue Cuv er - 75231 P I C d 05
3;`\*!•·!L’!" Mnicnn rI¤ Chpvmnl · 1••I15tan¤ - Tél î1r\s'l'lî§   QR

Une législature s'achève, une autre va débuter. Le poids de l'Assemblée
dans le vote des lois, les conséquences qui en découlent pour` la gestion des
ressources naturelles de notre pays amènent la FFSPN à s'interroger sur
l'action passée et à souhaiter que les options futures diffèrent de celles
qui ont prévalu.
Des déP¤ïé$ CIE dêffüîïl. qui auront en charge le vote des lois qui régissent
notre pays, dépendra en définitive l'usage raisonné ou la poursuite du gas-
pillage de nos ressources naturelles, la préservation ou le sacrifice au con-
fort d'aujourd'hui, des chances de demain.
ll devient chaque jour plus clair qu'un mode de développement·différent de
celui que nous subissons doit être défini et engagé. ll doit être fondé non
seulement sur les véritables aspirations des hommes, mais aussi sur une
utilisation radicalement repensée des ressources naturelles. La manière dont
celles-ci sont utilisées en France n'est pas sans influence sur les modes de
gestion qui se mettent en place sur la planète et en particulier dans cer-
tains pays du Tiers—Monde. Gaspiller en France, c'est aussi gaspiller des
ressources venues d'ailleurs et détruire parfois les possibilités de dévelop-
pement des pays dont elles proviennent.
*
Comme le montre la "stratégie mondiale de la Conservation", la saine gestion
des ressources naturelles est une condition essentielle du maintien d'un dé-
veloppement à long terme. Les textes législatifs, particulièrement les lois
de finances, les plans et les lois programme, doivent prendre en compte les
3 objectifs de stratégie.
. Le maintien des processus écologiques essentiels et des systèmes entretenant
la vie.
. La préservation de la diversité génétique
. L'utilisation raisonnée et durable des espèces et des écosystèmes.
* (document approuvé par les Nations Unies et adopté par la France en 1980)
Lettre du hérisson n° 38 — Fév. 86 5

Aux yeux des associations de protection de la nature, le futur Barlement
devra prendre en compte les orientatimssuivantes, seules capables de promou-
voir une forme de développement conforme au respect des ressources naturel-
les et susceptibles de conduire à une politique de plein emploi
de nos concitoyens.
1——QUELS ESPACES POUR L'}-WENIR ’?
* Les finalités et les modes d'exploitation de l'espace agricole et forestier
actuellement calqués sur ceux de l'industrie, des modes gestion de plus en
plus dominés par les impératifs d'une fausse rentabilité économique, dé-
voient l'agriculture et vident la terre de ses hommes. Parce qu'elles se fon-
dent sur des phénomènes biologiques, la production agricole et l'organisa-
tion de l'espace rural doivent au contraire suivre un développement qui leur
soit propre.
* L'espace rural actuel doit conserver entre autres, sa vocation de produc-
tion agricole. ll faut arrêter le gaspillage des sols fertiles lié à une im-
plantation privilégiée sur ces derniers, d'agglomérations urbaines, de zones
industrielles ou de résidences secondaires grandes consommatrices d'espace
par effet direct ou indirect (viabilisation excessive). ll est aberrant de lais
ser disparaître des zones agricoles productives et de lancer parallèlement,
à grands frais, de vastes programmes d'aménagement° de zones marginales
ou faiblement productives à court terme (plan drainage) sous prétexte que
la France manque d'espace6 agricoles.
* Les zones marginalisées, les zones peu exploitées ou restées "naturelles"
doivent impérativement être sauvegardées (zones littorales non construites,
alpages, etc...). Elles sont à même d'assurer le maintien d'un patrimoine
génétique botanique et zoologique indispensable aux générations qui nous
suivront.
Les cultures interstitielles sont un exemple de production originales auxquel-
les ces zones pourraient être vouées.
* Mais la campagne française ne peut, ne doit pas être transformée en
"usine à produire". Elle doit garder pour la France et les Français, la po-
lyvalence qui en fait sa richesse.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 6

* Une nouvelle politique agricole doit être élaborée. Elle doit refuser les
partitions de l’espace en Agriculture productiviste/agriculture pauvre ou
Agriculture/milieu naturel. Cette nouvelle politique doit :
. déterminer les productions en fonction du milieu et non créer à tout prix,
les conditions de développement de spéculations jugées rentables.
. améliorer le revenu des agriculteurs en leur permettant de` diminuer les
coûts de production et non en développant la productivité, ce qui est à l’o-
'rigine de surplus fort coûteux pbuï la collectivité-
. limiter l’utilisation de produits chimiques au strict nécessaire afin de
limiter la pollution de Penvironnement (par exemple nitrates ou pesticides)
. privilégier la qualité des produits
* Les espaces fragiles (littoral, zones humides, montagne, etc) doivent faire
l’objet de mesures de protection particulières de façon à conserver leur ri-
chesse tant écologique qu'économique et aussi bien à court .terme qu’à long
terme.
* La qualité des milieux biologiques des DOM TOM (en particulier,_mangrove$·
forêts tropicales, lagons récifs coràliens, etc) doit être préservée.
* Ces grands principes doivent s'appliquer évidemment à l'espace urbain où
la qualité de la vie doit être développée. En particulier, on s'attachera à
ce que la nature soit largement présente en ville.
2-QUELLE ENERGIE POUR QUELS USAGES
La consommation totale d'énergie en France est passée de 196,3 millions de
TEP en 1974 à 191,6 en 1984, faisant la preuve que la FFSPN avait raison
en affirmant que le progrès peut être dissocié de la croissance énergé-
tique. Mais dans le même temps, sous le prétexte de l'indépendance énergé-
tique, la production d'éle·::tricité nucléaire est passée de 13,9 `milliards de
KWh. à 181,8 milliards de KWh (x 13), et malgré un récent ralentissement du
programme nucléaire, cela conduit la France à exporter massivement une élec-
tricité devenue exédentaire. Ppurtant, en dépit de toute logique économique
et écologique, on continue ou l’cns'apprête à détruire des centaines de cours
d’eau français encore intacts par des microcentrales dont la seule justifica-
tion est d'être une source de financement pour les collectivités locales. Dans
le même temps, la recherche de véritables économies d'énergie a pratiquement
cessé , le gaspillage réapparaît, et la mise en oeuvre des énergies nouvelles
est au ralenti.Plus grave encore, l'information est devenue plus incertaine
et même ·cultée, plus que jamais monopolisée par l’Administration et quel-
ques groupes de pression. L'énergie nucléaire est présentée comme si tous
les problèmes (risques industriels, génétiques, traitement et stockage des dé-
chets radioactifs..) étaient résolus, alors que les experts estiment aujour-
d'hui qu'il n'en est rien. Enfin, aucune analyse comparée n'e_st menée pour
savoir ce que coûteront à la Nation, en emplois (créés, à créer__ou supprimés)
en atteinte aux milieux naturels, et en modification de l’agriculture,les choix
sur les énergies nouvelles (éthanol végétal, etc) que l’on s’apprête à faire.
La FFSPN considère qu'aucun programme politique ne saurait être crédible
s’i1 ne formule pas de propositions concrêtes visant à supprimer ou à inflé-
chir les erreurs et les contradictions ci-dessus.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév_ 86 7

3- QUEL DEVENIR POUR LES RESSOURCES
NATURELLES
La qualité des sols, de l'air et l'eau se dégrade chaque jour. Une politique
volontariste qui limite le gaspillage et permet la diminution de la pollution
doit être engagée.
En ce qui concerne l'eau, la priorité doit être l'amélioration de la qualité
de l'eau (souterraine ou de surface) dans le milieu naturel. Ceci est moins
coûteux et plus rationnel que de devoir traiter l'eau pour l'utiliser (dans
l’industrie et surtout pour l’alimentation en eau potable). Un- programme
sérieux doit être engagé pour régler le problème des nitrates.' La surveil-
lance continue, en ce qui concerne les métaux lourds et les herbicides, doit
être nettement développée.
Dans le domaine de l'air,lâ taxe sur"h pollution doit être étendue à d'autres
polluants que le dioxyde de soufre. Un programme d'actions et non de bavar
dage doit être immédiatement mis en oeuvre. L'utilisation de l'essence sans
plomb doit être accélérée. Les industriels et Electricité de France, respon-
sables de plus de la moitié des pollutions à l'origine des pluies acides doi-
vent faire l'objet d'un plan rapide de diminution de leurs rejets.
Le sol, milieu vivant et vaste usine de recyclage naturelle, doit être préser
vé et géré de manière cohérente.
La FFSPN demande qu’àl'd;501g5Cgnœ des biens de consommation soient subs-
tituées de nouvelles normes favorisant une importante longévité des
fabrications. Le concept même de "déchets" et de "pollution" concomitante,
doit être remis en cause. Le recyclage doit se substituer selon un échéancier
précis et contraignant aux rejets, à la décharge ou à tout autre traitement
anti-écologique des résidus industriels, agricoles et domestiques.
La loi sur la protection de la Nature, qui va fêter son dixième anniversaire
doit faire l'objet d'une attention particulière dans son application. Les lois
votées doivent être en conformité avec l'article 1 de cette loi.
La politique de protection des espèces et des espaces doit connaître un re-
nouveau important.
Les activités qui entraïnent un prélèvement dans le milieu naturel (chasse
pêche, notamment) doivent se conformer au principe fondamental que ce prélè
vement ne doit pas compromettre la ressource et que les pratiquants doivent
se soucier du maintien des milieux naturels nécessaires aux espèces prélevées
4** QUELS TRANSPORTS
La politique des transports influe aussi bien sur la consommation de l'espace
(zones agricoles, massifs forestiers, etc) que sur la destruction.ou le gaspil
lage de ressources naturelles. Il faut repenser l'aménagement du territoire
en fonction des nuisances induites par les modes de transport utilisés. ll
faut favoriser les moyens de transport les moins néfastes à l'environnement
et les plus économes en énergie. ll faut préférer un aménagement- du terri-
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 8

toire qui donne la priorité aux circuits courts et aux déplacements limités.
Le contrôle du transport de matières dangereuses doit encore être renforcé.
La décentralisation doit s'accompagner de mesures sérieuses pour éviter que
le transfert de compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales n'en-
traîne des destructions irrémédiables de la qualité de l'environriement. L'E-
tat doit mettre en place des garde:—fous et donner aux élus locaux des
moyens sérieux pour gérer au mieux les ressources naturelles dont ils devien
nent responsables. ll est notamment indispensable que l'on crée des services
extérieurs du Ministère de l'Environnement.
Sans lun programme sérieux d'éducation, de formation et diinfomatim Ȥ1ï€P01ïïï<}1¢
de protection de l'environnement est vouée à l'échec. Les parlementaires doi-
vent donc veiller particulièrement à ce que cet aspect ne soit pas oublié.
La vie associative dans le domaine de l'environnement doit être soutenue et
les élus doivent améliorer le dialogue avec les associations.
Le citoyen doit être mieux informé et doit avoir plus les moyens de participer
et de donner son avis sur les projets qui seront réalisés avec l'ar-
gent des contribuables ou qui risquent d'avoir des conséquences sur la qua-
lité de la vie.
Les études d'impact doivent être améliorées et ne pas être, comme c'est sou-
vent le cas actuellement, une justification a posteriori de choix effectués
au préalable. Elle doit redevenir ce que le législateur avait voulu en 1976,
c'est à dire être une aide à la décision et non un habillage administratif
de décisions déjà prises.
Le Parlement doit exercer un meilleur contrôle des textes qu'il a votés. Il
apparaît de plus en plus,ces 10 dernières années. que cette application est
laissée à l'appréciation des services qui ne mettent aucune diligence à res-
pecter la volonté du Parlement.
La reconnaissance du référendum d'initiative populaire serait, dans le cadre
de la décentralisation, un moyen essentiel pour assurer la participation des
des citoyens à la gestion de leur cadre de vie.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév_ 86 9

6- LA CROISSANCE TOUJOURS
Espaces, matières premières, ressources naturelles, sources d'énergie ont été
sans ménagement mis au service de la"croissance,' dogme de l'économie d'a-
près guerre. A l'évidence, une telle croissance ne peut continuer pour la
France comme pour l'ensemble des pays industrialisés. Continuer à piller la
planète et l'espace national n'est plus acceptable vis à vis des générations
à venir comme vis à vis du Tiers Monde.
ll en va de même de la démographie. ll est impératif pour guider, dans cet
esprit, les choix politiques en ce domaine, que soient évalués les niveaux
de population susceptibles de maintenir et (ou) de restaurer les ressources
naturelles.
La FFSPN constate qu'au cours des dix dernières années, des progrès ont été
réalisés pour que les concepts écologiques soient pris en compte dans la ges-
tion du pays. Mais trop souvent, le discours a prévalu sur la réalité, par
la force des habitudes, par manque de volonté politique, par·la prépondé-
rance d'intérêts privés sur les intérêts collectifs.
CONCLUSION
La FFSPN considère que la mise en application des grands principes écologi-
ques rappelés précédemment, loin de provoquer des difficultés supplémentaires
à notre économie, permettrait au contraire de surmonter la crise actuelle.
Cette dernière, en dépit de l'analyse communément répandue n'est pas con-
joncturelle.Elle provient pour majeure partie de la crise de l'environnement
provoquée par le pillage des ressources naturelles auquel se livre la civili-
sation industrielle contemporaine. Une nouvelle politique économique fondée
sur l'application de modèles écologiques permettrait de créer`de nouveaux
secteurs d'activités dans le domaine du recyclage, de l'énergie, etc... Une
nouvelle politique de l’aménagement du territoire qui ne concentrerait plus
la population autour de quelques grands centres de production industrielle
et d'affaires, permettrait d’enrayer l'exode des ruraux vers des métropoles
saturées et invivables. Elle créerait les conditions indispensables d'un autre
mode de développement auquel aspire l'immense majorité des citoyens.
La FFSPN reconnait que la voie proposée n'est pas une voie facile. Elle sup-
pose une prise de conscience, une responsabilité individuelle et collective
et_un abandon de pratiques de facilité et d’égoïsme qui ont marqué ces der
nieres decennies.
La FFSPN pense néanmoins que c'est là une ambition, un grand dessein à
la mesure de notre pays et qu'il peut assurer un avenir soucieux de préser-
ver la diversité biologique qui a fait jusqu'à présent une des richesses
de la France.
Paris, le 17- janvier 1986.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 10

——-————-—-————-LEGISLATIVES -———-·-—-—·
POINT DE VUE 1986
'Les divisions politiques en France sont bien antérieures à la venue des problèmes écologiques dans
le débat public. Mais depuis les quinze ou vingt ans que droite et gauche les gèrent, et à la veille
des élections de 1986, une réflexion sur le problème s'impose.
lï TOUR DU CADRAN Chez les militants au ras des pâquerettes, la
déception a peu à peu cédé la place à l'amertu-
Rendons à la droite française ce qui fut sien: l’ne· puis a le c¤lère· devant Ces dérapages 5uC-
e'est Celle, 1orsqu'i1 devint impossible de oon- cessifs- de la mise aux oubliettes du droit de
tourner la question écologique, qui créa le pre- n0n·Cnasse· a le mise en bière des militants
mier Ministère de l'Bnvironnement. Ce fut l'oeu- de Greenpeace- De9us· amers· les français P0ui`
vre d'un homme, Robert P©U]ADE, resté' à bien qui le Conservatlon de le Planete est une Prlo·
des égards un modèle. Depuis, ministères et pro- rite Parmi les Prlorités· et le liberté d'eX·
blèmes 53 5011[ sueeedefj avee des bonheurs di- pression et de manifestation une des bases de
vers, Mais ou ne peut pas dire qu•eh 1981165 la démocratie politique, ont ainsi fait le tour
écologistes étaient satisfaits de la situation. du Cadran-
Malgré un scepticisme nourri du contact sur le
terrain, particulièrement dans certaines régions,
les protecteurs de la nature que leur sensibili— VOTER OU NE PAS VOTER···
té politique portait majoritairement à gauche,  
si l’on en croit les politologues, se sont en
géhéra1 réjoui de yarrivée de la gauche au A l’horizon 86, bien des illusions s'effondrent.
pouvo1r_ La société française, plus que jamais embagno-
lée, plus que jamais emplumée de ses cocoricos,
Les options sur l'Environnement duparti socialis- Plus que lamals autosatlsralte· n'a que mePrls
te étaient proches (à défaut de coïncider avec Pour l'eColoSle ll)- Clest tellement vral que
elles) de leurs orientations : tel par exemple Personne nlevoque actuellement ce rôle dlarbitre
le ralentissement du programme nucléaire fran- Posslble lsouvenons‘nous des ccuvtcisies de Bl!)
gais défendu par Paul QU]LE§_ Er Comment h·y des électeurs motivés par ces problèmes. C’est
aurait-il pas eu enthousiasme, lorsqu'on vit slmPle· tout se Passe Comme slils avaient vrai·
ciobouier comme secretaire cviarar un Alain BoM· ment clisgetu cle le seciëtë francaise- Une cles
BARD rayonnant devant une salle comblée (A.G raisons e ce triste Constat ¤'est-elle Pas a
de la FFSPN mai BI). I/idylle a peu duré, et chercher dans lc fait que le paysage de l'éco
l’a1rrivé<· till Minisilèrv de Michel CRiiPhAU logle Pollllîue en France est sinnulièremeul Pale
a semé le désarroi. Faisant fi de toute sub. peu attractif et partant. peu susceptible cl’uu
tilité en matière associative, mélangeant $*0Fe significatif éleCt0l`6lem€l’lt·
tout, découvrant en Aquitaine 480 associa-
tions de protection de l'Environnement (y Certes, il y a dans quelques régions une réelle
compris la C.G.T) remplaçant l'ana1yse de convergence entre le milieu associatif et les
fond par une démagogie gouailleuse et dé- Candidats "verts". et Par suite une image Po·
vasratrice, Monsieur CREPEAU a fait reculer - litique positive- Mais le plus souvent. et tout
de   BDS d,al’\S C€[`tai_l’\S d©mai_f\€S— la p[`Q[€C[i_Q]’1 particulièrement au niveau national, le panorama
de la Nature en France. est affligeant. Voilà des gens neufs en politique
qui critiquent avec virulence les moeurs tradi-
Son remplacement par Madame BOUCHARDEAU, fut ti0nnelles et qui. depuis lO ans· offrent I en
un soulagement. Philosophiquement, politiquement spectacle â de l’l0mbl`€uX ffônçôis ce qu'0l’l fait
proche des associations de protection de la natu- de mieux en matière d'aut0désignati0n· d'eXClu—
re, celle-ci a entrepris des réformes dont la sives. d'anatl'lenles· et de v0euX pieux- Et les
plupart furent activement soutenues par le mou- auti`es· t¤us les autres du niveau zéro de l'é-
vement associatif. Les décisions changeaient, C0l0gie· qui s'eff¤rce¤t qu0tidiennemel’lt de dé-
mais plus encore le climat de la concertation. Yendïe les ai`l>i`es· les f¤rëts· les nei`iss0ns et
Cependant les orientations et les méthodes de l'eir Puïi et qui y l`enC0nîl`enî si rarement Ces
la politique française ont peu à peu piégé Mme brillants causeurs, devraient voter pour eux?
BOUCHARDEAU, qui n'a pu ou voulu contrer ni
les initiatives regrettables en matière d'ei1vi- Pour parler franc, le choix devient ardu. Voter
ronnement d'un gouvernement exécrable, ni les à geuche· c'est Pousser B©UCl‘lARDli^U· mais
manoeuvres dilatoires et vicieuses de I'Admlnis- c'est g8l`d€l` DUROURÉ (PS LANDES) qui lait vx-
tration. Celle-ci est peu disposée à des réformes clure les écologistes des Commissions f0reS-
qui bousculeraient les habitudes et les privilè- tièl`es· Voter â di`0ite· c'est pousser ST/\Sl (CDS
ges des grands corps dont elle est issue, ou des Haute Marne) qui propose l'entrée des dits éco-
groupes de pression économique qui sont ses logistes dans les mêmes commissions et qui sou-
interlocuteurs réguliers.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 11

··‘··SUITF 
tient l'agriculture biologique, mais c'est prendre contre les médecines dites "douces" ou "alterna—
PINTAT, que nous connaissons trop. tives" au moment ou la population se rallie lar-
gement à ces thérapeutiques (S).
Voter écolo enfin, c'est dans bien des cas voter , _ '_ _
pour des quarterons de contestataires en retard ” le eecehcl Careetère elelellmlnenl "·lu_ll ccrrvrehr
d'une guerre qui ont choisi démocratiquement, ele lîeppelelu ceer que (e¤1c>¤rc1h¤r__i>l¤e que
disent-ils, mais sans nous consulter, i'avenir Jemels) le _llele_f°nelemenlel des Pellllques est
de la France en matiere de Défense Nationale bien de maintenir ouvertes les voies de liberté
(2) ou de démographie (3) par exemple. En fait, et donc les E:â556ge5 _vers hles ’alternativé5 et
ss véritable succès des thèses sssisgissss aurait le recherche fl un evehrr ecichhPre Peer le Ple-
entraïné une "intégration" de ces thèses par le nele‘ _N°us n evene pes_ lent e n°us plleeeeuper
monde politique, une redéfinition profonde des des ellveges enelens ell`°lle' se¤che· erc---· que
analyses et des programmes, et non la création de ce ellllelle essenllel‘
d'un courant politique axé sur la seule spécifi- . . . . . .
cité écologique. Disons-le tout net : pour nous, Amel' reee eeux, qul} en pelltlquel fevellleenl
la création de ce courant illustre l'impuissance îlet eeïeee ele hbeete eldeet eu eevelerrerëehr
de l'écologie à modifier les orientations actuel- ee eteeeet.lVee` lle fem done eeuvee utlle'
les des Sociétésh quel que soit leur parti, y compris les verts;
mais y compris les autres ; et ils doivent être
poussés en avant. C’est relativement facile aux
mas Ai,1·ERi»1AT1vi2s, sitcom; mas M.·rERMAT1vEs, l’l“S.lî"S .“}"°"“" ee le “îPF°5°‘ll"“°“ °l"‘“·“°
  (municipalites). Cela l'est de]a moins au niveau
  régional, et c'est bien difficile au niveau na-
Or, qui ne voit aujourd’hui, au coeur de ces tleeel',ee le eyeteme des pertle peee plue eur
sociétés, le ssssss grandissant de la Barbarie? le chere eee hemmee eue} evre eee crrevehe-
CéHé_Ci n,eSt pas tant dans la régression, pool: A ce stade,’-notre action "doit donc. se faire autre,
tant foudroyante, du droit et des libertés sur ment' er e lnsplleele elu_ lelîbylng _(eell°ns dun
la planète que dans la destruction de celle-ci. geeupe de pleeeelenl e lellle_leleelne‘_ eelllelns
La petite histoire dit que "derrière les Huns el'enllle_n°us s,y esselenl elele l mele ll faut
d.Attüa' Vheîbe ne repoossalt pas·._ Notre his_ sorganisler, developper, rendre efficaces nos
toire, actuelle, contemporaine, constate que c'est lnlelevenllens pour ep,puyell• mels eussl suselter
derrière la civilisation industrielle que cette pele nes pl`°]els· nes etudes er netlee pllesslenv
image s’impose. Car la forêt des Vosges qui leellen de cee élue"
crève, ou nos rivières mortes ne sont pas des _ _ _
images naïves, mais d’efi`rayamé5 réalités, Dé- Le? a55°Cl6t_1¤¤5· dans de telles perspectives,
vant on tel Constat, que faire 7 Comment aou.? doivent continuer d’être et devenir plus ’pleine-
N·y a_t_ü comme issue que la résignation dé_ ment,’ des lieux de pensee libre et creatrice,
sespérée ·_» de reflexion, ou se preparent, se proposent, et
peut-être à cause de cette intuition que nombre
Un élément de réponse nous est fourni par le ellenllee elles ee veulent "epelltlqueelu Elle-5 Se'
rappel de caractères déterminants des sociétés rent beeue°up_ plus effleeees• lellsque eneeun
humaines En Féglme démocl-atjquc_ BU!`6 ·PlU5 Clôlïemeïlt C0nSCience des mécanismes
essentiels de cette evolution.
- D’abord, ue les institutions et la loi vien- _
nent le pluqs souvent couronner, codifier les , Pl,eelle Del‘AeR©lX
formes de la vie sociale déjà existantes et non Vlee plleelelent de le SEPANSO
l'inverse (A). Et les tenants de l'écologie po-
liti ue ui croient le contraire se trom ent lour- _ _ , _ ,
dem(lènt,q comme bien d'autres révoliîtionnaires (l_) Tleaeuleauî eue un pleebleme pl"eele_ _(l"euer`
avant eux. Par contre, c'est en créant des al- gle) îerer deerrre de Le cîeeee pel’l’el‘qu,e’_ _-le
ternatives, en enseignant avec une autre ap- Sellateuln PINTIAT (Sud eueee 7*12*85,) _ee fellelee
proche, en cultivant la terre avec d'autres mé- de _l’a_peuleeul'ee du "pleegleamme rlueleawe pale ee
thodes, en essayant de faire fonctionner des cir- eeel‘al’letee’, er ee l’a,fl’rl _du menage eeeauee j
cuits ou des systèmes économiques avec d'autres Juge lee eceretrree d energie _aehel'eee et eleltle
critères et d'autres finalités, que se coiistrui- eye le taxaeleu deu erlerg7j_ee_ lmpeleteee par
ront peu à peu des relations humaines diffé- l' Agence Flearlçalee peur Le maleelee de lenergle
rentes, des espaces humains nouveaux ; et peu (AFME)’·‘
à eu, il faudra bien ue les institutions com - _ _ , _
tenel avec eux, s’adap(lent à eux. Toutefois,pil (e) Je ne eule pae_ url ferrerreue eu_ 'luel'eal‘l°e’
est clair que les tentatives gêneront, et qu’on elnerl ce _ee eewreee! jeeulemener L Hleeewe neue
essaiera de les abattre. C'est d’ailleurs déjà apprend a ne Pee eleewe davantage lee eeulewee
le Cas- par exemple, qui n·a remarqué 1·offen_ de Gorbatehevl que eeux_de tous les autres. Mew
sive généralisée déclenchée depuis quelques an. eulneeuer rl ll y a Jamale eu en France de debat
nées déjà (mais avec virulence depuis 2 ans) naewnaer erllme eeue lee Fparlealer roue Éu'gu`
ments sur la table, pour faire un vérttable
Lettre du hérisson n" 38 — Fév. 86 12

”` SU1lÈ·—-·············—···—·····"'————POLLUTION————
choix en rniitiérc de [)«‘_/eniw Nat·fonaI1·. lmmu (wu  
condilzbns, et en décidant d'êtrc favorablen iï ·  ·~·,
une non-violence jamais définie avec précision ‘ É" 
devant le pays, les Verts font eux aussi un I
choix qui, même _s 'il est intéressant, n'est pas  
démocratique. C"est un postulat, un de plus, "" Jkax/_,\_,
aussi chargé de préjugement que ceux des géné- ·1
raux qu'ils dénoncent. _i,“,·LLIl·I|!I1§m 1;. ‘
4,__‘,à
(3) Sans être un partisan inconditionnel de .6>¤· ·
Chaunu (Universitaù·e connu pour ses prises de
positions radibales pour le natalisme contre l'a-
vortement, etc...) on peut s'étonner du nombre I
élevé d'universitaù•es sérieux qui défendent LA POLLUTION DE L AIR PAR LES OXYDES DE
avec acharnement le lynx ou les hannetons, mais          
qui sont pris d'une rage castratribe incroyable
dés qu'on leur fait remarquer que la France
vieillit, qu’il "faut" faù•e des enfants, et que En 1985, on a enregistré à nouveau une dimi-
"Francus Abilis" vaut autant â protéger que le nution significative de la quantité totale d'o-
sapin des Vosges. Sinon, pour quoi et pour qui xydes de soufre rejetée à l'atmosphère. Les
protêgerait-on le sapin des Vosges? Décidément, émissions ont été de 1.794.000 tonnes, ce qui
Debré et Le Pen vous traumatisent... correspond à une baisse de 47% depuis 1980
(année de référence au plan international en
(4) Un seul exemple, pris sans jugement de va- ce domaine).
leur dans les faits contemporains : malgré les
fortes rétibences du corps social, la cnhabita- En ce qui concerne la qualité de l'air dans les
tion juvénile tend â précéder de plus en plus villes, les conditions météorologiques très défa-
souvent, puis à remplacer le mariage. Les ins- vorables du début de l'année (cf vague de froid
titutions commencent par nier le fait, puis le exceptionnelle en janvier et les alertes au smog
reconnaissent, puis l’intègrent. C'était impensa- dans la Ruhr) ont conduit à une légère détério-
ble il y a 30 ans. Qui a précédé, les institu- ration en 1985 par rapport à 1984.
tions ou le fait ?
Cependant, les pollutions sont en ordre de gran-
(5) Certes, l'initiative de Mme DUFOIX (voir deur moitié plus faibles qu’il X a dix ans.
"Le Monde de la médecine" du 11.12.85) visant A
â ouvrù• offibiellement I/enseignement de la mé- Les pollutions les plus importantes sont mesurées
decine â l'acupuncture et à l'homéopathie pour- dans l’agglomération de STRASBOURG (74 micro-
rait laisser douter de cette conclusion. Il nous grammes par mètre cube). L'augmentation est
semble pourtant qu'elle la confirme puisqu'elle sensible par rapport à l'année précédente. Le
tend à offibialiser deux thérapheutiques déja Ministre de l'Environnement a demandé au début
entrées dans les moeurs mais parallèlement, elle de 1985 au Préfet du Bas-Rhin et au Maire de
risque de marginaliser encore davantage des mé- STRASBOURG de lui proposer de nouvelles
decines intéressantes et apparemment effibaces- avtions de réduction des rejets ; elles de-
de l'ostéopathie à la médecine antroposophique. vront être mises en oeuvre en 1986.
. ·_ . ._';   ·   i SUBSTANCES CHIMIQUES DANGEREUSES
` ls," I I __   1 Au m©îS de juin 1985, le Bureau Européen de
—   . MIN  ·· RL-;  I'E`.nvironnement a-organisé à Bruxelles un sémi-
    I t;s;¢·}}; ._ — ·_ -· · naire sur la politique de la Communauté Euro-
  __     5;; ,_,a_! ·_   __ peenne concernant les substances chimiques
__    ‘j;_.•É_!_,€ 'h   ·· existantes.
` É   É". l "     _·
SE': :;,9:;}, -  u` I   _ _ Z La I·`F5PN vient de recevoir le compte rendu de
— _   ·   ». g.    ,·IH—·;   cette conférence.
1 ·r . "'$Ã`&-Q-  
= . _· _: ' . Vous pouvez le consulter à
socisïs vous i:ETu¤£,ilA Pnoîscïuonr
·ETi.·AMENAG;ME~T¤5·; .. FFSPN
DANSLEASUD~0UEST 57· FU? Cuvier
75005 PARIS
Lettre du hérisson n° 38 — Fév. 86 13

Décret n• IB-1189 du 0 novombra l985 fixant le llstn
don ospicos do poluonu, du gronoulllos ot do erus-
tneén euscoptlblos do provoquer don ddséqulllbrou È
blologlques V—"‘\
Le Premier minlstre,
Sur le rapport du ministre de l'environnement,
Vu la loi n° 84-5l2 du 29 juin l984 relative à la pèche en
eau douce et à la gestion des ressources piscicoles ; __ L ·___________,.....—·-·
Vu le titre Il du livre Ill du code rural, et notamment ses sg
articles 406 et 4l3 ; ' -
Vu le décret n° 58-874 du l6 septembre l958 modifié relatif \
à la péche fluviale ; ·
Vu l'avis du Conseil supérieur de la pêche en date du
22 mal l985 ; < *• ez,
Vu l'avis du Conseil national de protection de la nature en .
date du 20 juin l985, UML.
Décrète : Nic
Art. l•'. — Ls·liste des espèces de poissons, de grenouilles et Ma
de crustacés susceptibles de provoquer des déséquilibres biolo-
giques dans les eaux visées au titre Il du llvre Ill du code
âural et ïiorët Yintroductlpn dans ces eaux est, de ce fait, inter-
ite, est ix e comme sw. 1
mmm, HERISSON CONTRE DONALD
Le poisson-cnat : Ictalurus melas ;
M ¤=*¤¤= =°*¤·* = 1-«r·>~··= vibbvm u est im creme sûr que le m sneyland puisse
Grenouilles: être implanté à Marne la Vallée. ..
Les espèces de grenouilles (Rana sp.) autres que :
Rand ayyamz grenouille des champs;   'effet, malgré l'accord· donné par 'le -Premier
Rana dalmatina : grenouille agile ; àiiiiisiœë ce iëîife de Pi`°]€i test §°i·imi5 ëi d€'i¤Ci€
Rand lbcrica : grenouille   ; : lmpac âur €TlVl[`OTln€m€Tl SUIVIC En-
Rana honnorari: grenouille d'Hormorat ; quête P“biiq“"·
· Rana esculenra : grenoullle verte de Llnné; I p Fédé _ I: _ _ _ _ _ , )
. Rand Iuwnae: Bœnoumc de Lessons; tzu d qation rangfursc dos boriétes ’de 1 rotar-
Rana perezl: grenouille de Perez; n:ëm€m;1èrî‘eNa(§;ëî·1;i5°i 31 Ciè°itSri_ is h§Èi;i’_°“ ‘i°"‘ '
· ·b d : ·" · ; ’ , P S X EITIES ES VES SUI`
ix: zïpzîaga'zgzzlîgîlîâcnfslîssc; cette decision qui met’en danger' une remarqua—
Rana groupe esculentazgrenouille verte de Corse bie Zone verte de la œgwn pam5œrm°‘
Crustacés: _ _ l I La FFSPN s'étonne également qu’une telle déci-
L¢ ¢|'¤b¢ Chl¤0|5 î EF'|0€h¢lf ·îM¢¤·îi!· sion ait pu être prise sans que les populations
Les especes dœefevigses autres que : COl’lC€I`l'lé€S âlêflt EU l'OCC8SlOl'l de S '€XpI`lm€l`
Au t zécl, la à au c ; alors que c'est le gouvernement Fabius qui a
_ Anzaaî. Tgrfïîum . Zzfââsscpdcscgorgzgts; voulu donner une nouvelle ampleur aux enquêtes
Ausrraporamabius pallüzesz écrevisse à pattes blanches Pubiiques ·
A.rtacu.r leptodactylusz écrevisse à pattes gréles. L _ t_ d t t_ d 1 t
’ _ · es associa ions e pro ec ion e a nature son
A'? 2* " i·'°m°i° 29 du dicte du I6 °°P'°mb'° igsii prêtes È: entamer le combat pour la préservation
modifié susvisé est abrogé. d . .
, u patrimoine ftâturel de cette zone et pour le
Art. 3. - Le présent décret entre en vigueur le l•' jan- respect de la loin
vier l986. ` ,
Art. 4. — Le ministre de l’environnement est chargé de l'exé- Eiies ne Ée iai55€i°i'ii, Pas intimider Pai im COUP
cution du présent décret, qui sera publié au Journal ojjiciel de de f¤FC€ Fi C6 F6CïèF€ €l€Cï¤Fôl·
la République française. _ _ I
Fait A Pam, le 8 novembre l985; Commumque de presse du 18.12.1985
I LAURENT FABIUS
Psr le Premier min stre :
Le ministre de Venvirannemenr,
HUGUETIE BOUCHARDEAU
¥..eLtre du hérisson n° 38 - Fév. 86 U,

TR/\NS—MANCHE
LE LUNDI 20 JANVIER, A L'ISSUE D'UN ENTRETIEN D'UNE HEURE A LA PREFECTURE DE LILLE, Mme
M. THATCHER et M. F. MITTERRAND ONT ANNONCE LE PROJET RETENU POUR LE LIEU FIXE TRANS-MAN-
CHE. IL S'AGIT, DANS UN PREMIER TEMPS, DE DEUX TUNNELS FERROVIAIRES QUI POURRAIENT ETRE UL-
TERIEUREMENT COMPLETES PAR UN AUTRE TUNNEL RESERVE A LA CIRCULATION ROUTIERE.
VOICI LES POSITIONS DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE AVANT ET APRES LA PRISE DE
CETTE DECISION.
AVANT
- celui des risques ou cas d’accident, à l'oc-
casion du passage par le tunnel de matières
LIAISQN   toxiques- volatiles, car ici, malgré les précau-
tions prises, ceux-ci seront considérablement ag
  DE     gravés par rapport sà toutes les autres structu-
res de transport existantes (risquesactuellement
La Fédération NORD-NATURE qui regroupe sur la mm pus en COmptc)`
Rë2 Nord Pas de CatatS' une quarantaine Pour ces diverses raisons la Fédération NORD-
d'Associations de défense de la Nature et de NATURE ne peut qwetre téee réservée Vie à Vie
l'Environnement, plusieurs centaines d'adhérents des pmete de liaison fixe Trans h d,
individuels et représente donc plusieurs milliers tent que les moyens actuels déjga?§e§’ erfîëï
de personnes sensibles à l'écologie, tient à ex- ,. , . ', ., P
primer ses reserves les plus expresses quent mants,e ecologiquement diversifies, peuvent tou-
aux divers projets de liaison Transmanchc. ]°utS ette amch°t;c5_; le hett ttxe appatatt eut"
tout comme une realisation de prestige, coûteuse.
Sens entrer dans un examen approfondi des es_ non indispensable, comportant des atteintes gra-
pects socio-économiques des projets, il semble' ves   l<=¤v1¤¤¤¤<3¤)<=¤t t`eSt°‘:‘a_t etv Par Sulta-
qu'un€ telle liaison fixe ne soit ni nécessaire, des ttaqttea P°t‘t` t ecanamte t`eSt°“ate·
ni suffisante pour remédier aux problèmes ré-
ionaux, et même ue son utilité reste très dis--
gutable, la mer rite constituant pas un obstacle     A        
rigide comme une montagne, mais bien plus un_
lien vivant qui permet un passage aisé et diver- _ _ _
Sifié_ Les gouvernements français et britannique doi-
vent choisir un mode de liaison fixe à travers
Sur le plan environnement, des risques consi- la Manche- CE choix at·‘t`a_ d'lmP°t`ta}"teS È°“$é'
dérables existent pour chaque projet et même <i¤<=¤¤<=5_<=¤¤¤¤m1<i¤<=S·_S¤¤1§1<=S et ecotoglques-
celui qui apparaît le plus sûr et le moins né- tt deYt`att c}°ttc· en eame detïtoetattev fatre t'Èb‘
faste, celui de la seule liaison ferroviaire par ]et ct tm debat Pt‘bttc· çt`· a Part une de5C¤P'
tunnel avec navette (FRANCE-MANCHE) génère des tt'an_ des pt`°]etS’ pteaetttee et de “°mbt`Àet‘5e5 Pu-
problemes inquiétants : blicités, peu darticles venant des citoyens et
de leurs associations n’ont encore pesé le pour
- celui des déblais qui, déposés à terre, vont et le c°tttte‘
recouvrir des surfaces naturelles considérables . . . . .
ou, rejetés en mer, vont entraîner une turbidité Une hatson ttxc a travers la Manche ? t)°ttt`t]t·tet
des eaux et des dépôts qui vont nuire très gra- pas" On en patate depuis t°ttgtemP5‘   adheettm
vement aux populations de poissons marins et de la Gtattctc Btetagtte_a_ la c·E·E ptatde en Sa
donc aggraver considérablement les problèmes tavcutf Mata queue tta}5°n   Ptmt °tt ttmttet?
de le peche regionale (impact actuellement non A'dominante routiere ou a dominante ferroviaire?
sérieusement étudié). C est la la questtom
- celui des infrastructures au sol qui vont ame- Dana le ch'atx* cvaaaez nombreux tactettt`5 d°t`
ner une convergence des trafics en un seul Vent être pus en c°mpte:
point, alors que l’éclatement actuel (Boulogne, '_ _ _
Calais, Dunkerque et même au delà avec Cher- ' ttm_pac,t aut tea <=¤}Pl¤15 extetattte et sur la
bourg ou Ostende) permettait un equilibre, un rentabilite des investissements deja faits dans
choix et une répartition harmonieuse. Ces infras— teS’P°ttS et _P°ut tea tetttea
tructures, qui vont nécessairement s'accompagncr " 1 tmpact ttttlect aut t ettVt"°tmemettt·
d'activités annexes, vont encore réduire les ` la c°mm°dtte P¤¤¤1<=5và¤2<=r5· _ _
espaces naturels et agricoles dans notre région " tt`_c°ttt et lé tetttabthte des dtveta pt°]et5·
déjà lourdement atteinte dans ce domaine (im- ` d°tt`°n tavomsct les transports routiers °u
peet actuellement non pris en Compte)- les transports en commun des voyageurs et de
marchandises? Lesquels sont les moins polluants,
les plus éronomes en énergie et en espace ?
Lettre du hérisson n° 38 — I·'év. 86 IS

———SUITE  —·—··———-;—·——···——···î
Quelques faits aident a y voir plus clair : Pour conclure, un seul des projets n’est pas
inacceptable, celui du tunnel ferroviaire "France
- une liaison faisant la part trop belle à la Manche Channel Group". ll deviendrait pleine-
route arrêterait rapidement les transports par ment acceptable s'il était mené en parallèle
ferries, avec la construction du TGV Nord et si priorité
- un tunnel routier exige une aération poussée, y était donnée aux TGV et autres trains directs
donc des îles artificielles préjudiciables à l'en- de voyageurs et de marchandises et non aux na-
vironnement marin et rendant plus difficile une vettes porteuses de voitures et de camions, qui
très dense circulation de navires, devraient s'insérer au mieux dans le reste du
- sauf s'il peut se payer l’avion ou se soumet- trafic. ll faudra également mesurer avec un très
tre à ses contraintes de tarif réduit, l'usager grand soin l’impact du chantier, puis des en-
des transports en commun met longtemps pour trées du tunnel, sur l'environnement, l'urbanis-
aller de Paris à Londres ; pour lui, la bonne me et le réseau routier. C’est là la solution qui
solution est celle du tunnel ferroviaire ; s'il combine le mieux le maintien des emplois per-
est lié à un 'l`GV-Nord, il mettra Londres à envi manents, le respect de l'environnement, la commo
ron 3 h de Paris, centre à centre, un peu moins dité et la sécurité pour les voyageurs et la ren-
que l’avion : encore faudra-t-il que les trains tabilité. Elle oriente surtout la politique des
directs aient, dans le tunnel, la priorité sur transports dans une direction ou des techniques
les navettes prévues pour transporter voitures de pointe font bon ménage avec les impératifs
et camions. l.'automobile ou le camionneur gagne écologiques.
rait environ l/2 li sur les ferries avec lvs na-
vettes d'nn tnnn<·l, peut—êtrc une heure avec Pierre SAMUEL
un pont routier à péage ; c'est peu pour un Président des Amis de la Terre
trajet Pants-Londres dom la partie sur terre âcecl est la P°5m°“ Fî‘?'“‘“““€ des Amis dela
lui- demande au moins 5 heures- D·autœ part, erre de France et des iends r—f the Earth bri-
un tunnel est utilisable par tous les temps ; tanmquesh
c'est moins sûr pour un pont.
- les projets de ponts, Euroroute en particulier,
sont très chers (100 milliards pour Euroroute).
Les péages les rendront-ils rentables sans être APRES
si élevés que la concurrence des ferries exis-
;1Bl'll.S jOL\€I`Ei fi pl.Cll'l?   contre,   à UI?    
ord, L\l’l tL\hl’l€l f`C[`[`0V1â1!`€ BÈÈIFCFB blên des 11LES AMIS DE   TERRErr_ 1rLE BON  
voyageurs routiers et aériens et, comme le TGV A PRÉVALUU '
Sud Est, provoquera de nouveaux voyages ; on
peut donc prévoir que, comme ce TGV, ce tunnel
aura une rentabilité très satisfaisante. L'impor- Le bon sens a prévalu pour relier les cinq na-
tance des entreprises et des banques qui sont tions. ll s'agit maintenant de transformer l'es-
derrière le tunnel "France Manche-Channel Tun- sai en but .
nel Group" laisse deviner que ce n’est pas une
folie financière. Dans le tunnel sous la Manche, affirme l'orga-
- l'on connaît enfin tous les défauts des trans nisation, les trains directs doivent avoir prio-
ports routiers vn matière de consommation d'éner rité sur les navettes transportant les voitures.
gie, d'encomb1·enn-nt, de sûreté et cle pollution. Un TGV doit être construit pour y passer. Les
l,a responsabilité des émissions des véhicules impacts écologiques des déblais et des accès doi-
routiers pour la santé publique et le dépérisse- vent être minimisés. Vu l'importance du projet,
ment des forêts est de mieux en mieux prouvée. l'enquête d'utilité publique doit être particuliè-
Certes, des mesures viennent d'être prises contre rement large, démocratique et soigneuse .
les chauffards. Certes, la CEE a entamé un pro-
cessus - trop lent et pas assez radical àmon
avis car il ne touche guère les nombreuses pe-
tites voitures —— qui doit conduire à des véhicu-
les plus propres. Mais à quoi servirait de ré-
duire de moitié les émissions polluantes, au
kilomètre, de chaque véhicule si le trafic de-
vait doubler ? Sans refuser les voitures et ca-
mions là ou ils sont irremplaçables, l'on peut
souhaiter qu'ils n'accaparent pas les liaisons
ou le rail est disponible.
. Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 16

RENCONTRES INTERNATIONALES DE TOULOUSE
16-17-18 OCTOBRE 1985
C0u.00uE :"P©1.1T10L1E AGR1c0t£ COMMuNE, (P.A.C), RÉGIONS ¤É1=Av0R1sÉEs ET
 
PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT I
Ces rencontres internationales sont organisées par la FFSPN en collaboration avec la Fondation Eu-
ropéenne de la Culture (lnstitut pour une Politique Européenne de l'Environnement), les Ministères
de l'Agriculture et de l’Environnement, les Organisations Professionnelles Agricoles, la région
Midi-Pyrénées, l'Université des Sciences Sociales de Toulouse, la Direction Générale Xl (Environne-
ment) de la CEE.
Ojectifs : l/Europe agricole est-elle sur le point d'entrer dans une ère nouvelle?
La réforme de certains aspects de la PAC (maîtrise des excédents agricoles, place de l’Environne-
nement) se met en place dans la plupart des Etats membres de la CEE.
Le colloque se donne pour objectif de confronter les expériences de différents pays européens dans
l'environnement, clans les stratégies locales relatives au développement agricole et rural.
ll conviendra d'analyser plus spécialement l’ave11ir des petites structures agricoles des régions
défavorisées du Sud de l'Europe par rapport à l'extension de la PAC.
Pré-programme
Le colloque sera articulé autour des travaux de E¤¤l¤gis et dëv€l¤gpsmsnt Cl61’15 IES l`égî0n_s
`3 commissions encadrées par des sessions intro- d€fsV0F15€€5
ductive et conclusive qui se dérouleront en assem-
blée plénlèrC_ Typologie des systèmes agraires et bilan écologi-
que ; études de cas.
5lg55lgN lN·l·RQl)l}Q·l·lvl; (plénlèrej l..es·sous-thèmes suivants ne sont cités qu’à titre
jeudi 16 octobre : 9 h - 12 h 3O indicatif î
ASECGS macroéconomigucs dc la PAQ * déprise agricole et ses conséquences pour le
'—“"" maintien du patrimoine biologique dans des ré-
Bilan des impacts socioéconomiques et environne- Siens Clivsrsss (m¤¤t¤gn¤· Plaine)
mentaux de la PAC (politique des prix, politique * sYsteme de p¤ly¤¤1ty¤¤=-elevage et lei-ir impüct
des structures) dans les régions défavorisées. sur la diversite biologique
* gestion écologique des écosystèmes complexes:
Prospective de ld PAC (scénarios d'évolution con- Prairies humides---
trastés) et répercussions possibles sur l’espace
rural des Zones rléfaVOriSée5_ L'accent sera mis sur le caractère innovant de
modes de gestion de l’espace naturel conciliant
ggMMl55lgN l écologie et pratiques agricoles.
jeudi 16 : 14 h — 18 I1
Vendredi 17 : 9 11 — l2 h 30 C0MMl5510N 3
jeudi 16 : 14 H -18 h
Approche microrégionale Vendredi 17 î 9 h · 12 H 30
Capacités d’adaptation et de développement des Biisn des E‘-liitiques sPéCifiQl-les mises En place
régions défavorisées ; études de cas (diagnostic  
et perspectives) portant sur : les reconversions, e environnement ens es rëgïûns €6V0l`î5€€5·
la pluriactivité, les politiques de qualité, le
tourisme rural, en tant que répo11ses des agri- Accords de gestion (la gestion de l'environnement
CUIÈUFCS l0CaleS· complément de revenu pour les agriculteurs?)
Politiques de la montagne (bilan des lndemnités
COMMISSION 2 Spéciales).
jeudi 16 1 14 h- 18 l1
Vendredi l7 : 9h — 12 h 3O
Lettre du hérisson n° 38 — Fév. 86 17

Inscriptions auprès de :
SESSION CONCLUSIVE _
Vendredi 17 : 15 h _ 18 h LES AMIS DE LA TERRE
72, rue du Château d'Eau
Sous forme de table ronde, la séance de clôture _’ 75010 PARIS _
du colloque fera la synthèse des débats auxquels IIEI- 16 I1) A7-70-O2-32 (aP"è5 midi}
aura donné lieu l'examen des études de cas pré-
sentées dans les 3 commissions. Ce sera l'occa-I
sion de proposer des orientations pour des poli-
tiques agricoles plus soucieuses de la protec-
tion de l'environnement dans les zones défavori-
sées des Etats membres. Ce sera, enfin, le temps
ram d'uno ctiiirmmaiian des propositions des ac— I JOURNEE BASSINS VERSANTS 25 FEVRIER 1986 I
teurs locaux fate aux mesures retenues aux
échelles nationales et communautaire.,
Organisée sous le double patronage de la Direc-
Eiamedi l8 octobre : tion de l'Aménagement du Ministère de l'Agri-
culture et de la direction de la Prévention des
Pollutions du Ministère de l'Environnement, cette
journée dc vigifqs, sur [0 tcfrüin _jOLl!`héC vise È. ITIEÈÈFC Eh COmmL\l’l les f\Omb[`€LlX
travaux de recherches et d'études mettant en
Problèmes des agriculteurs d’un département de relation les Dfôîîqllês agl‘îC0l€S et les teneurs
la région Midi-Py;·énéc~; ; gag du |,0t_ en nitrates et phosphates des eaux.
Si vous êtes intéressé ou si vous connaissez des ô.LI  :
personnes intéressées par l'un de ces thèmes, _ ,
veuillez contacter : Maunee
Gisèle 111COU 9 H A5 : présentation d'inventaires des sites
INRA/Esiz 9 etudes
BP 27 , . , .
31326 CASTANET TOLOSAN CEDEX IO h 15 : presentation d une synthese de tra-
vaux menes sur bassins versants
(CEMAGREF)- Discussion.
ll H 15 : Présentation de deux opérations sur
· bassins versants en termes d'objec-
COLLOQUE INTERNATIONAL tifs de méthodes et de résultats -
discussion.
LA DEFORESTATION
_, Après—midi
Ltmm 2 ET MARDI Li FÉVRIER 1986
_ _ _ _ _ _ _ I3 Il 30 : présentation de quatre opérations
A l’initiative de I·riends of the I·,artI·i Inter11a·· sur bassins versants en termes dlûb
tional, du WWF/France, et du Bureau Européen jeettfs de méthodes et de resultats
de l'Environnement, se tiendra à Paris les 3 Diseusstom
et A février 1986 un colloque sur la déforesta-
tion. ll réunira des organisations non gouverne- Date : 1e mardi 25 fevrier 1986
mentales développement et environnement, des
eeieeiiiiqeee ei eiee içpiéeenim ei’e¤irei>iieee- tieii i Miiiisièie de i·AgiiEtiii·i·E- Grande Sami
Cette reunion de travail et d’information , abou- jaune
tira. à l'élaboration d'une résolution qui sera 78.1 rue Varerme_ 75007 PARIS
remise au President de la République.
_ , _ , Frais de participation : Néant.
lundi 3 fevrier : pluiesaeides surl Europe
_ , A _ S'inscrire avant le ler février 1986 auprès de:
mardi A fevrier : les zones tropicales.
Ce colloque aura lieu à Monsieur DEBEAUX
Direction de l'Aménagement
1·A55Cmb]éc Nationale Ministère de l’Agr-iculture
IOI, rue de l'Université I9· dvcnue du Mame
75(X)7 PARIS 75732 PARIS Cédex 15
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 IB

-·-—-—-——-—-—-———EN BREF -—--—-—-—-—-···
L'INSTITUT DE FRANCE RECONPENSE LE FONDS
D'INTERVENTION POUR LES RAPACES.
I
LES RECONPENSES DU MINISTERE DE L ENVI La prix BOTIAULBULAC 85 de mnsmut de
  France a été décerné à Monsieur jean François
TERRASSE , président du F.l.R. pour sa contribu-
_ _ , _ _ tion à la protection de ces animaux.
Le Prix du Conseil Superieur des Installations
Classées (50 000,00 F) a été attribué à la Socié— ixinstitnt dé Franééi éompoéé de délégués des
té TITEUX, exploitant à DONCHERY (Ardennes) académiési était présidé pour l·0ééa5iOn par le
un atelier de galvanisatmn a ehaud‘ chercheur Etienne Wolf de l'Académie Française
_ _ _ , _ et de l'Académie des Sciences. Le rapporteur,
Le juEy_ a amsl tenu a Eee°mpeaseE le Caractere M. DORST, ancien directeur du Muséum a souli-
exemplawe de la demarche suwle par cette s°` gné l'utilité des travaux du Fondsd'lntervention
cieté dans la réalisation d'aménagements inter- pour les Rapaééé qui pau-Onné notammém deg
nes avant pesmis la suppression des rejets H` expéditions itinérantes destinées à faire décou-
quldes mdustme1s‘ vrir aux agriculteurs et aux écoliers l'utilitë
_ _ _ _ de ces rapaces.
Cette distinction permet de souligner les efforts
demandés à I'ensemble de la profession à l'oc- La Francé abrité 3000 Couples de l—apaéé5_ QE5
casion de lu signature cle I.'arrëté ministériel ..nnxiiiairés·· dé yanriéuliuré qui Sé nourrissent
du_26 E'(`pt°mIm` I98'; "(`Iutif aux "teliers dv de rongeurs sont menacés pur l’ur·bunisution,
traitements de 5urf"e(" mais aussi par l'utilisation immodérée des in-
_ _ _ secticides.
Les membres du ]ury ont,par ailleurs, tenu a
manifester leur intérêt pour les réalisations et  
mesures présentées par la Société FECOMME dans :· _ ?=
son imprimerie à CLAYE SOUILLY (Seine et Marne) Q ,.,_,_ _ I, nv;
pour le traitement des effluents gazeux et pour  
celles de la société ROUSSEL UCLAF dans son
usine de NEUVILLE-sur-SAONE (Rhône) pour di- viii 
minuer les risques de pollution accidentelhè des N
eaux, en décernant une mention spéciale à ces
°‘°“"   I CONCOURS DE DESSINS l
Une mention a été décernée en outre au titre
du Prix Rtiymond I)lîLABY à la "Compagnie des s _
Bases et i,u1mnsms·· à i.11,LEB©NNE (seins et ”_ le FIR °É8"“§î° ““ 9»““d °°“°°“É? de des"
Marné) pour son mémoiré sur Vansiysé én pér_ sins sur le theme SAUVONS LES AIGLES .
manence des PCB à l'entrée d'un centre de ré- _
génération cyhniiés nsagéés_ * Les dessins devront comporter un sloganlen
faveur de la protection des aigles. Les partici-
Lé -nry n·a pas Cru pouvoir, Cétié annééi st_ pantsrseront cI.asses en deux categories d’ages
tribLier lc prix qui est destiné à récompenser de 7 a 12 ans et de 13 a 15 ans`
un auteur clc mémoire ou d’ouvragés dont la * _ _ , _
matière s'inscrit dans le cadre de l'applica- Le prequer pmx de Chaque Categome est
tion de législation ou de la technique des ins- Censutue (Lun Voyage dans les CauS5eS' sur le
tallations classées pour la protection de l’envi- Sue de Eelmmdlueuen des vautours fauves et
ronnéménh l'observation d’un site d’aigle royal ou d’aigle
de Bonelli. Nombreux autres prix.
* Dates du concours : du 1er janvier 1986 au
15 Avril 1§86.
* Vous pouvez vous procurer le règlement de ce
. concours sur simple demande au Fonds d'Inter-
vention pour les Rapaces.
F.l.R.
BP 27
92250 LA GARENNE COLOMBES
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 19

·——————--—-——·———·—···· ANNONCES --—————-·——————————-——
X  
""`~  w •‘·^·È; ‘·.
    Éêë:  .
* : j·?Ñ%"’a*-î`}..>
OFFRE D'EMPL@ N =  
La LPO recherche 1 animateur(trice) pour ]uin—
juillet-août-septembre 86 Association Nature BRENNE·—PAYS BLANCOlS.
Profil du poste:
Recherche pour le ler mai 1986 un objecteur de
- solide expérience en animation conscience ayant des connaissances naturalistes
- sens des responsabilités et des relations et des compétences d'animation..
- connaissances en gestion
- connaissances en écologie marine et littorale: Travail dans le cadre d'une Maison de la Nature:
oiseaux-milieux
- animation thématique (oiseaux, étangs, la fo-
Fnvoyer C`.V à : rêt) auprès de scolaires, de groupes.
- réalisation d'expositions, de matériel pédagogi-
].F`. LOUINEAU que, encadrement de sorties.
LPO _ - animation dans le cadre de la réserve de la
La Corderie Royale Gabrière (Brenne)
17305 Rochefort cédex Permis + voiture indispensables
Contact:
Nature Brenne Pays Blancois
Maison de la Nature de Cambrai
36300 LE BLANC.
Dans le cadre de la campagne d’information en
faveur des rapaces pyrénée¤5 menée depuis plus ****1
de l8 mois dans les Pyrénées, le I·`lR est à la
recherche d’un objecteur afin de relayer celui _
qui est en pOStc_ L’Association Ornithologique et Mammalogique de
Saône et Loire recherche un objecteur de cons-
Profil du poste : Cîenœ pwr J¤î¤`86-
- un minimum de connaissances en ornithologie Travaux a effectuer :
— capacité d’animer des réunions, des projec- ’ _ _ _
tions, etc au niveau des scolaires, du grand ” demarches admlnlatrauvaa _
pubhc ou des Chasseursh -da1r1imation nature aupres des scolaires et des
a u es
Candidature à adresser à :   —— contacts avec la presse, l’administration, le
 Ã ,·"""_ p ,_ public
1:111 " "" ;,,·__ )` 0 1 — recherche de terrain
BP 27  -1.    _`   — continuation des actions en cours
92250 LA GARIENNE COLOMBES ` . »"" _ _ _
·1—é1_ (1) A7 71 O2 87   · Une bonne connaissance de terrain et une solide
'-   motivation pour la protection de la nature sont
souhaitées.
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  '__
A.&jœ‘_.—;·¤  .
'~;..;¢.' -
 
Lettre du hérisson ri" 38 · I•`év_ 86 gg E    '  

 EUROPE 
CONSEIL ENVIRONNEMENT DE LA CEE
 
LES 28,29.ll.85
Lors de ce Conseil, qui a réuni les représen- 4/ UTILISATION DES BOUES D'EPURATlON EN AGRl~
tants de tous les pays membres de la CEE, des  
questions suivantes ont été étudiées 2
1/ LIMITATION DE i>©ttuANTS DANS L'ATMOSPHERE fe C°“5ed_ ê P”°°édé_à ¤_¤ échaïige de vuee eur
EN P'R©'vENANcE DES GRANDES INSTALLATIONS É Pr°P°5‘“°“ de d_"eC¤Ye_<t¤1_a Pour objet.
  d'u¤e Part. de favoriser l utilisation de Certains
—"""`ï dechets 50Iîde5'€¤ agriculture en soulignant la
Etant donné que des divergences de vues sub- Ve1î¤fdë§f¤§gm1<i¤e de,ee5_i>r¤¤1¤güe et· d'e¤ïFe
sistent quant à la proposition de directive rela- par 'b te }r_ le? Pr°Ca_'··‘t1°“5 a Prendre P01-IF
tive à la limitation de ces polluants, aucun légal Onpe uïlgsëtlon agrlcole de Ces memee de-
accord n'est intervenu et le comité de représen- Ciel? dim ci Inter tout danger Pour Vhemme
tants permanents doit poursuivre des travaux P MW r°nm“m°m‘
l ¢t.` • . ; ,
en a md œœ Le Comite des Iëpresentants permanents doit
2/ POLLUTION VEHICULES A MOTEUR poursuivre les travaux de façonnà permettre d'a
 ï"`-""'“' bourïr le PIU5 F6P1CI€m€¤t pO551bIe à un accord
Après les conclusions dégagées par le Conseil complet en vue de l adoption de la directive.
au mois de juin dernier au sujet des nouvelles '
valeurs d'émissions et des dates de leur appli-  
cation, le Conseil, lors de sa présente session, —— iï..
a dégagé un large accord sur un certain nombre
de questions plus spécifiques qui étaient appa- Le Conseil a poursuivi ses travaux en ce qui
rues dans la perspective de la mise au point concerne la proposition modifiée de directive
du texte de la nouvelle directive. fixant les modalités d'harmonisation des program.,
I ' ' ' mes de réduction, en vue de sa suppression, de
Le Danemark a maintenu sa reserve generale. la pollution provoquée par l'industrie du dio-
xyde de titane.
3/ TENEUR EN SOUFRE DE CERTAINS COMBUSTIBLES
LIQUIDES (Gas oil). Les positions divergentes des délé ' '
____i_iï_ gations n ont
pas permis d'aboutir à un acc d.
Le Conseil a procédé à un premier examen de Or
la proposition de directive modifiant la direc- 6/ ENV1R©NNEMEN1‘ ET AGRICULTURE
tive 75/716/CEE relative au rapprochement des  
législations des Etats membres concernant la Le Conseil , en soulignant l'importance de cette
teneur en soufre de certains combustibles liqui— question, a invité la Commission à poursuivre
des (gas-oil). ses efforts en la matière de façon à promouvoir
le développement harmonieux de l'agriculture
Le Comité des représentatîts permanents doit pour et de la protection de l'environnement.
suivre les travaux sur cette proposition en te-
nant compte de l'avis attendu du Parlement En outre, il a été convenu que le Conseil Envi——
Européen en la matière et en vue de dégager ronnement continue à être informé de l'évolution
un accord permettant l'adoption de la directive de cette question. ll a également été convenu
dans les meilleurs délais. que. la Présidence en fera rapport au Conseil
` ' Agriculture en vue du débat de celui-ci prévu
4/ SYSTEME COMMUNAUTAIRE D INFORMATION POUR pour le mois de décembre.
LE CONTROLE ET I.A REDUCTION DE LA POLLU-
î*'î©`N CAUSEIÈ î/îiïîis "tî`E"v"FlïSÉ`M`izN·r"ï‘NYDR©- 7/ PN©·rEcT1©N DES F©RE1·S DANS LA c©MMt1NAuTr··
CAREUNR EMS"1îî`D'”'UA ’ï‘îîE  , D GEREU-   Aî-
 
Le Conseil a marqué son accord sur une décision Le Conseil a P,-is note de yétat des travaux
visantuà étendre Ie, système communautaire d'in— sur la proposition de règlement instaurant une
formation, instaure en 1981. portant 5UF Ie5 action communautaire destinée à accroître la
hydrocarbures, à d'autres substances CIa¤gel”e¤5e5 protection des forêts dans la Communauté contre
Outre les éléments déjà en place pour les hy- les m°°°d1°5 Pt la pollution atmosphériqud
drocarbures, le système comportera dorénavant
un inventaire, à établir progressivement par la
Commission. des moyens d'intervention en cas
de deversement en mer d'autres substances dan-
gereuses.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 gl

—-SUITE ———-—-—·-——--—————-—-—-—— VIE ASSOCIATIVE —
: · ·’*'K* .
· ·"` ·. ~..i?~
Le Conseil, ayant constaté que des difficultés se _- ___5,.
subsistent pour certaines délégations à l'égard _ qégê;   :·- 1,:. _
de cette proposition, a invité la Commission à   É   _,.. ‘\_:-9
poursuivre ses contacts avec les délégations · À 1,,4 " "îê
concernées en vue de rechercher une solution "4
d'ensemble. _ · C 33 À `
8/ PROGRAMME D'ACTlON EN FAVEUR DE L'ANNEE ,, , '  
EUROPEENNE DE L'ENVlR©NNEMENT (1987) @@,0 •  Q N J  
·‘—'—"-—'—°"_°—"-' jm. uw M , wa
Le Conseil accueillant favorablement la communi·  _ ’ AÉN
cation de la Commission relative à un programme 4 · .  ~.,:;:’  wi,  
d'action en faveur de l'année européenne de 1;;% "'—-·* w u
l'environnement (l987) a invité le Comité des ,:2 Q " " Y  `
représentants permanents à poursuivre les tra- \§. kw; È W
vaux sur cette question et à lui faire rapport L ne `Ng
dans les meilleurs délais, si possible avant la
fin de 1985. SQLAGRO
"' SOLAGRO", Association pour un Développement
Approprié des Energies Renouvelables en Agri-
culture, est une association régie par la loi de
* * # 1901. Elle regroupe des agriculteurs, enseignants
* i' étudiants, chercheurs, agents de développement
* * partageant un intérêt commun pour les énergies
* renouvelables, leur insertion dans l'exploitation
* agricole, leur impact sur celle-ci et son envi-
* i' * ronnement et leur contribution à une agriculture
moins vulnérable et plus autonome.
Les actions qui sont actuellement menées concer-
nent : le séchage solaire des produits agricoles
(fourrage, grains, plantes médicinales), la pro-
PRO'l'li(`TlON ACCRUE DES OISEAUX ET DE LEURS duction et 1'utüisation du biogaz. le chauffage
HABlTA'l`S au bois, certains types de pompes à chaleur
(sur litière de ber erie ar ex.)
Le nombre d'espèces d'oiseaux nécessitant des g P
mesures spéciales de protection dans la CEE a L'aspect technique des Energies Renouvelables
presque doublé. La CEE vient de modifier l'Anne— permet d'amorcer le dialogue avec les agricul-
xe l de la Directive concernant la conservation teurs et les organismes agricoles. Cette amorce
des oiseaux sauvages pour tenir compte des con- permet dans un deuxième temps d'aborder des
naissances les plus récentes sur la situation des problèmes plus spécifiques de l'environnement
espèces. La nouvelle annexe porte le nombre d'es et de la protection des milieux natu rels 2 main-
pèces protégées de 74 à 144 (]ournal Officiel des tien des haies et gestion ,des bois, gestion de
Communautés Européennes, 30.8.85). la matière organique et fertilité du sol, propo-
sitions d'alternative aux mines d'uranium..
La CEE a alloué une aide financière de 1.385.000 . . . . ,
  à   Projets de protection de la ¤a¤¤·¤· Èîitaîîsîïâtàîî iëî Jâ¥î’éîïZ¤.mî2Èîha°.îtdîÈ.ï.î"i.
lls sont destinés à préserver ou à reconstituer et 1·autOnOmie' font Pebjet d,ar_tic1e5 dansgla
les habitats naturels de certaines espèces d'oi- revue trimestrielle de Paeeoeiation
seaux menacées. Le financement couvrira 50% du `
coût de chacun des projets et leur permettra de SOL . . , . ,
démarrer immédiatement. Deux projets concernent giorîglîo cîàî 2§2ICï§Ètiîn[iM1g2TEPrî_,裏â;ît1O§e Rî`
les milieux naturels de toute la Communauté. Nature de Midi Pyrenees) a
L'un étudiera la situation des populations d'oi- `
seaux sauva cs en liurope ct sera réalisé par _
l'Institut Rîyal des Sciences naturelles en pour tous renseignements `
Belgique. Le Bureau International pour la Recher- P_ [,©1NTEREAU_ SOLAGRO
che sur les Oiseaux aquatiques (BlROE) au Royau 38, rue Coneordet _ 31000 TOULOUSE
me-Uni contrôlera l'efficacité de la politique me- ·j·el_ 61.5956.16
née par la CEE pour la protection des zones hu-
mides en vue d'y préserver les oiseaux. Tous
les autres projets concernent des zones humides.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 22

L A L E E ÉE B E L 
- I
V TJ E E B E S SQN L
SLEEGEALE ASSQGEAEEQN  
  diffusion  
interne I
` ` S 0 M M A I R E  
  i
î,îl裏Iî';;‘,;;,;;;,;;;;,;;4·g;;,;;",;4r;,; ‘‘‘‘‘‘ A   f 

lIL N’EST DE PIRE SOURU (IUE CELUI OUI NE VEUT ENTENURE... I
AINSI DONC, SI L'0N EN CROIT L'ASSOCIATION NATIONALE DES CHASSEURS DE GIBIER D'EAU (CF REPRODUCTION
DANS LA LETTRE DU HERTSSON N° 36 DU 1ER JANVIER 1986 D’UN ARTICLE PARU DANS LE NUMÉRO DE DECEM-
BRE 1985 DE LA SAUVAGINE, NUMÉRO CONTENANT PAR AILLEURS DES ATTAQUES CONTRE LA L.P.O ET LA
SE.P.N.B.), J'AURAIS, A CHATEAUROUX EN NOVEMBRE 198lT, COUPÉ DIRECTEMENT LES EFFETS DE MADAME
LE MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT SUR UNE QUESTION DE MODE VESTIMENTAIRE EN MATIÈRE CYNÉGÉTIQUEI
TA/T,
/ N
» LS *1%
§° È
S
·,,;»1//hLTTT\TT®·A’*‘iT., Q
/»££(/TgT«îiT§,T,\T“y“ Wèg 
PROTECTEUR DE LA NATURE AYANT COUPE DIRECTEMENT LES EFFETS D’UN MINISTRE DE
L'ENT/TRONNEMENT ......
AU DELA DU CONSTAT QUI PERDURE DANS L'ESPRIT DE CERTAINS PORTEURS DE FUSIL L'ÉQUATION SIMPLETTE:
HUGUETTE BOUCHARTJEAU = PSU = ANTIMILITARISME = ÉCOLD·PACIFISME = ESCRDLDGISME = PROTECTEURS DE
LA NATURE = MAUVAIS FRANCAIS, ETC (L'ÉQUATION PEUT SE LIRE DANS LES 2 SENS... GAUCHE-DROITE, DROI-
TE···GAUCHE·.·) QUI N’EST PAS NOUVELLE, CE TEXTE RÉVÈLE CERTAINS DES FANTASMES D'UNE FRACTION DU
MONDE DE LA CHASSE. C'EST A CROIRE QUE LA FRÉQUENTATION ASSIDUE DES ZONES HUMIDES ET DE LEURS
MIASMES... LORSQU'EU.E S'ACCOMPAGNE DU PORT D’UN FUSIL BROUIILE L'ENTENDEMENT ET TROUBLE LE COM-
PORTEMENT !
POUR EN REVENIR A LA RÉUNION DE CHATEAUROUX 198LI, LE TIENS A RAPPELER QUE J'AVAIS ÉTÉ TNVTTE A
V PARTICIPER SUR LES TROIS THÈMES SUIVANTS 1
— CELUI PAR QUI LE CHANGEMENT ARRIVE : LE NOUVEAU CHASSEUR
— CHASSEURS/OPINION PUBLIQUE LE COURANT PASSE MAL
- FAUTTIL UNE NOUVELLE LOI POUR SAUVER LA CHASSE ?
Ji TIENS EGALEMENT A RAPPELER QUE SUR CES POINTS, IL NE MIA ETE POSSIBLE DE M'EXPRIMER QU'EN TOU-
TE HÃTE PEU AVANT LA CLOTURE PRÉVUE DE LA SEANCE... (CF LETTRE DU HÉRISSON N°13 , DÉCEMBRE 198LI).
Lettre du hérisson n" 38 — Fév. 86 2

-—SUlTE  
ENTRE AUTRES CHOSES, .J'AVAIS SIGNALÉ QUE L'IMAGE DE MARQUE IES CHASSEUTS DANS L'0PINION PUBLIQUE
N'ÉTAIT PAS CE QU'ILS SOUHAITAIENT EN PARTIE A CAUSE DE LA FACON AVEC LAQUELLE, EN TROUPES NOM-
BREUSES ET DÉGUISÉES EN MILITAIRES, ILS BATTENT NOS BELLES CAMPAGNES. C'EST UN CONSTAT QUE LION PEUT
FAIRE EN INTERROGEANT BIEN DE NOS CONCITOYENS QUI NE SONT PAS FORCÉMENT, LOIN DE LA, DES PROTEC-
TEURS DE LA NATURE, DES ANTIMILITARISTES, DES PACIFISTES OU DES ANTI·CHASSE PRIMAIRES... CE SONT
BIEN PLUS SOUVENT DES PROMENEURS QUI N'APPRÉCIENT PAS DE RENCONTRER AU DÉTOUR D'UN CHEMIN UN
FUSIL PORTÉ PAR DU KAKI BARIOLÉ FACON CAMOUFLAGE-.JUNGLES-EN-TDUS- GENRES, NI D'ENTENDRE GRÉLER LE
PETIT PLOMB A L'EN`|DUR (MÉME LDRSQU'IL N'Y A PAS DE DANGER RÉEL, CE QUI N'EST PAS TOULDURS LE
CAS). CE N'AI PAS DI'} AUTRE CHOSE, MAIS CETTE SEULE ALI.USION A SOULEVÉ UN TEL HOURVARI QUE CES
MESSIEURS-DAMES DE L'ANCGE N'ONT SANS DOUTE PAS BIEN ENTENDU CE QUI SE DISAIT À LA TRIBUNE...
PAR AILLEURS, JE CONSTATE QUE LES PROTECTEURS DE LA NATURE UTILISENT EUX AUSSI FRÉQUEMMENT, MOI
LE PREMIER, LE TREII.I.IS, RESTE D'UN SERVICE MILITAIRE PLUS OU MOINS PROCHE CAR C'EST UNE TENUE COM-
MODE POUR FAIRE DU TERRAIN (NOUS NE POUSSONS QUAND MÉME PEUT-ÉTRE PAS AUSSI LDINÈ LE LUXE DES
BARIOLAGES, CASQUETTES BIGEARD OU AUTRES ACCESSOIRES). EVIDEMMENT, UNE PAIRE DE JUMELLES AUTOUR
DU COU, UN PETERSON A LA MAIN, CELA FAIT MOINS BELLIQUEUX QU'UN FUSIL ET UNE CARTDUCHIÈRE ET CELA
PASSE MIEUX DANS L'0PINION PUBLIQUE.
Qi
""' W T4
CHASSEUR 0DIEUSEMENT DEPOUILLE DE SES VETEMENTS QUI FAISAIENT TROP MILITAIRES
AUX YEUX D'UN PRDTECTEUR DE LA NATURE QUI L'A SAUVAGEMENT AGRESSE.
SEULEMENT, CELA IL NE FAUT PAS LE DIRE DANS CERTAINS CERCLES CYNÉGÉTIQUES E CHUT... NE RÉVEILLEZ
PAS LA BELLE AU BOIS DORMANT... M. LE CHASSEUR EST UN PAISIBUE PÈRE DE FAMILLE, GROSSES MOUSTA—
CHES OU BARBE FOURNIES (CELLES DE GRAND PAPA...) VESTE DE VELOURS ET GUÉTRES OU BOTTES. IL PAR-
COURT LES HALI.IERS AVEC L'ONCLE .ÈAN DERRIÈRE MIRZA OU NOIRAUD ET LE SOIR VENU, RAPPORTE AU BER-
CAIL UNE PLEINE GIBECIÈRE DE LIÈVRES ET DE PERDREAUX QU'IL ÉTALE SUR LA TABLE FAMILIALE AUX YEUX
ÉBLOUIS DES MIOCHES ASSEMBLÉS (PENDANT QUE MADAME PESTE IN PETID PARCE QU'IL VA FALLOIR PLUMER
ET DÉPOUILLER TOUT CA...). MÉME SI LA RÉALITTÉ EST DIFFÉRENTE, EST PERCUE AUTREMENT PAR NOMBRE DE NOS
CONCITOYENS (CF L'ÉVOLUTION DES RÉPONSES AUX DIFFÉRENTES QUESTIONS POSÉES DANS LES SONDAGES SUR
LA CHASSE DEPUIS 1977- LETTRE DU HÉRISSON N° 1LI, J5 DÉCEMBRE 1984), IL NE FAUT PAS LE DIRE...
EN QUOI CELA PEUT·IL BIEN NOUS CONCERNER,PENSERONT CERTAINS PARMI NOUS ? A MON SENS, POUR UNE
SEULE RAISON, QU'0N LE VEUILLE OU NON, NOUS AVONS BESOIN DU MONDE DE LA CHASSE POUR ASSURER LA
SAUVEGARDE DES MILIEUX SUR LE LONG TERME, MÉME SI NOUS DIVERGEONS ENSUITE SUR L'USAGE QUI EST
FAIT DE LA FAUNE QU'ILS HÉBERGENT ET QUI NE NOUS APPARTIENT PAS PLUS QUIAUX CHASSEURS. L'ON PEUT
PENSER CE QUE L'ON VEUT DE LA CHASSE (LA REFUSER POUR DES RAISONS DIÉTHIQUE), CHERCHER A CE QUE
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 3

-SUITE---- 
LES PRATIQUES ABERRV\NTES, VOIRE ILLÉGALES, QU'ELLE S'AUTORISE SE MODIFIE'NT OU DISPARAI55EN`|i IL
N'EN RESTE PAS MOINS QUE NOUS AVONS, AVEC LES CHASSEURS, UN OBJECTIF PRIMAIRE COMMUN. IL EST À
MON SENS ILLUSOIRE DE PENSER, MAIS ..E PEUX ME TROMPER, QU'UN AFFAIBLISSEMENT DE LA CHASSE SE
TRADUIRAIT PAR UN RENFORCEMENT IMMÉDIAT DE LA PROTECTION DE LA NATURE. LE SENTIMENT ANTICHASSE
QUI SE DÉVELOPPE DANS L'OPINION PUBLIQUE TOUCHE UNE POPULATION QUI N'EN VIENT PAS POUR AUTANT
GROSSIR LES RANGS DES PROTECTEURS DE LA NATURE.
LES PORTEURS DE FUSIL QUIICOMME L'/INCGE ASSIMILENT ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE ET OP··
POSITION À LA CHASSE SONT A MON SENS DE PIÈTRES ANALYSTES QUI CHERCHENT BEAUCOUP PLUS A VALIDER
LEURS FANTASMES ET A LES ÉRIGER EN CERTITUDES QU'À EXAMINER LA RÉALITÉ.
CE FAISANT, ILS RASSURENT PEUT·ÉTRE AUtDURD'HUI LEURS TROUPES, MAIS ILS ACCÉLÈRENT UN PROCESSUS
DONT ILS SERONT A TERME LES VICTIMES.
TRAVAILLER A UN OBJECTIF COMMUN AVEC LE MONDE DE LA CHASSE, N'IMPLIQUE PAS QUE NOUS ABANDON·
NIONS NOS SPÉCIFICIT'ÉS ET QUE NOUS NOUS MASQUIONS NOS DIFFÉRENCES. IL FAUT QUE, DE PART ET D'AUTRE
L'ON RECONNAISSE QUE LA FAUNE SAUVAGE N'EST PAS LA PROPRIÉTÉ DE TELLE OU TELLE CATÉGORIE. ELLE
N'APPARTIENT PAS PLUS AUX CHASSEURS QU'AUX PROTECTEURS DE LA NATURE OU AUX AUTRES USAGERS DE
LA NATURE, QUI EQS ONT LEUR MOT A DIRE DANS SA GESTION (TERME QUI ENGLOBE LA PROTECTION). IL FAUT
QUE LES CHASSEURS PRENNENT BIEN CONSCIENCE QU'IL Y AURA TOUtDURS,QUOI QUE L'ON FASSEIUNE DIFFÉ·
RENCE DANS LES RÉACTIONS DE CEUX QUI PROTÈGENT POUR S'APPROPRIER (CHASSEURS, PÉCHEURS PAR EXEM·
PLE) ET CEUX QUI PROTÈGENT GRATUITEMENT (PROTECTEURS DE LA NATURE). QU'ON LE VEUILLE OU NON, LE
CHASSEUR, LE PÉCHEUR CHERCHE À FAIRE SIENNE UNE PARTIE D'UN BIEN COMMUN, LE PROTECTEUR DE LA
NATURE CHERCHE SIMPLEMENT LA .DUISSANCE FUGACE D' UNE OBSERVATION DONT LE SUJET SERVIRA A D'AUTRES.
IL FAUT QUE LES CHASSEURS COMPRENNENT QUE LA CHASSE N'EST PAS DE"DROIT DIVIN" ET N'A PAS DE
LÉGITIMITÉ EN SOI. LA CHASSE S'EXERCE, NON SEULEMENT SOUVENT SUR LE TERRITOIRE DES AUTRES, MAIS
ÉGALEMENT AUX DÉPENS D'UNE FAUNE QUI EST UN BIEN COI.|.ECTIF. EU.E NE POURRA CONTINUER DE S'EXERCER
QUE SI ELLE NE RENCONTRE PAS L'ASSENTIMENT DES AUTRES USAGERS DE LA NATURE I EN REFUSANT AVEC
ÃPRETÉ QUE PUISSE S'EXERCER UN DROIT DE NON·CHASSE, LES CHASSEURS COMMETIENT UNE LOURDE ERREUR
VIS A VIS DES PROTECTEURS DE LA NATURE CERTES, MAIS SURTOUT À L'ÉGARD D'UNE OPINION PUBLIQUE QUI
NE LEUR EST DÉJÀ PAS FAVORABLE. DE MÉME, EN EST·IL DE LEUR VOLDNTÉ DE MAINTENIR DES PRATIQUES
ANACHRONIQUES, ABERR/INTES OU ILLÉGALES. CURIEUSEMENT, LE MONDE DE LA CHASSE SI PROMPT A BRANDIR
L'AB(LITION DES PRIVILEGES EN 1789 ET LES ACQUIS DE LA RÉVOLUTION FRANCAISE ACCEPTE SANS SOURCILLER
ET AVEC UNE PUDEUR EXQUISE D'ÉTRE DOT'É DE PRIVILÈGES EXORBITANTS PAR RAPPORT A D'AUTRES CATÉGO·
RIES DE CITOYENS.
BÉNÉFICIER DU DROIT DE POUVOIR, EXERCER CHEZ SON VOISIN UN LOISIR QU'IL RÉCUSE, CE N'EST PAS RIEN!
PRÉLEVER DES FONDS NON NÉG.IGEABLES SUR LES VERSEMENTS (OBLIGATOIRES) DES PRATIQUANTS DE CE LOISIR
EST UNE FACILITÉ ASSOCIATIVE QUI N'EST PAS DONNÉE A TOUT LE MONDE... AVOIR LE POUVOIR D'INTERVENIR
SUR LA CARRIÈRE DE PERSONNELS CHARGÉS D'UN SERVICE PUBLIC (L'APPLICATION DE LA LOI DE 1976) N'EST
PAS NON PLUS NÉGLIGEABLE, ETC...
TENIR DE TELS PROPOS DOIT SANS DOUTE, RELEVER DU SACRILÈGE POUR CES MESSIEURS·DAMES DE L'/ÃNCGE
QUI VONT VRAISEMBLABLEMENT Y VOIR UNE DÉMONSTRATION DE PLUS QU'À LA FFSPN LE SECTARISME RÈGNE
Lettre du hérisson n° 38 — Fév. 86 L

~s·—SUITE 
AU PLUS HAUT NIVEAU... MA FOI. SI DIRE DES EVIDENCES, SI TROUVER NORMAL QU'AU SEIN DE LA FFSPN
S'EXPRIMENT DES IDÉES DIFFÉRENTES SUR LA CHASSE C'EST FAIRE PREUVE DE SECTARISME. J'ACCEPTE LE QUA·
LIFICATIF. LES ASSOCIATIONS DE LA FFSPN DANS LEUR ENSEMBLE NE SONT PAS OPPOSÉES AU PRINCIPE DE
LA CHASSE (Y COMPRIS LE ROC I BRANDI PAR CERTAINS COMME UN ÉPOUVANTAIL. MAIS SANS DOUTE CES
MESSIEURS·DAMES DE L’ANCGE N'ONT*ILS JAMAIS PRIS LA PEINE DE LIRE LEs STATUTS DE CETTE ASSOCIA·
TION...) CE QUI NE VEUT PAS DIRE QU'ELLES SONT PRÉTES A ACCEPTER N'IMPORTE QUELLES PRATIQUES. .È
PRÉTENDS QUE L'ON PEUT TROUVER UN TERRAIN D'ENTENTE POUR LA SAUVEGARDE DES MILIEUX AVEC LE MONDE
DE LA CHASSE (CELA SE FAIT D'AILLEURS DEJA) SANS POUR AUTANT QUE NOUS SOYCNS OBLIGÉS DE TAIRE
CE QUE NOUS PENSONS DES PRATIQUES QUI S'EXERCENT SUR LA FAUNE OU DE LUTIER CONTRE CELLES QUI NOUS
SEMBLENT NÉFASTES.
IL Y AURA,CERTES. DES CHASSEURS QUI REFUSERONT DE TRAVAII.LER AVEC LES PROTECTEURS DE LA NATURE SI
CEUX·CI N'ENDOSSENT PAS AU PRÉALABLE LEURS FACONS DE CHASSER. COMME IL Y AURA DES PROTECTEURS
QUI REFUSERONT DE TRAVAILLER AVEC LES CHASSEURS S'ILS NE RENONCENT PAS À LEUR PRATIQUES. LES UNS
ET LES AUTRES ONT. A MON AVIS, TORT. COMME ONT TDRT CEUX QUI PRÉSENTENT LES FAITS DE MANIÈRE FALT
LACIEUSE, VOIRE METIENT DANS LA BOUCHE DE TEL OU TEL DES PROPOS QUI NE SONT PAS LEURS. AINSI. A
EN CROIRE CES MESSIEURS·DAMES DE UANCGE. LE COMMETIRAIS LA MÉME ERREUR D'APPRÉCIATION QUE
MADAME BOUCHARIJEAU EN PARLANT DE "FRANGE" CE ou1 SOUS·ENTENDRAIT. TDULDURS ET ENCORE QUE LEs
"PROTECTEURSH SONT LE NOYAU DE LA DÉFENSE DEs MILIEUX NATURELS. ET LEs AUTRES (DONT L'ANCGE) UN
MONDE EXTÉRIEUR. DONT UNE MARGE EST Ã ANNEXER...
J'AIMERAIS BIEN SAVOIR EN QUELLES CIRCONSTANCES ET LIEUX. J'AURAIS TENU DE TELS PROPOS I
LA AUSSI. cEs MESSIEURS·DAMES DE L'ANCGE PRENNENT LEURS FANTASMES POUR DEs REAL1TEs ET ONT ToRT
DE TIRER SANS IDENDIFIER AU PRÉALABLE. IL SEMBLE QUE CE SOIT D'AILLEURS DE PLUS EN PI.US FRÉQUENT
CHEZ LES PORTEURS DE FUSIL DONT LA VUE BAISSE SINGULIÈREMENT CES DERNIÈRES ANNÉES.
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IL NE FAUDRAIT PAS PRENDRE LES HERISSONS POUR DES CANARDS SAUVAGES.
L’ANCGE, DANS SA GRANDE sAGEssE , CONSEILLAIT A LA FFSPN DE FAIRE LE MENAGE CHEZ ELLE. DE METTRE
SUR LA TOUCHE LES EXTRÉMISTES ET D'ABANDONNER SON SECTARISME. IL FAUT TOULDURS ÉCOUTER LES CONSEILS
AVISÉS ET EN FAIRE BÉNÉFICIER LES AUTRES.
AL0Rs, MESSIEURS·DAMES DE L’ANCGE... TIREZ LEs PREMIERS (Nous, NOUS N'AvoNs PAS DE FUSIL...).
FAITES LE MÉNAGE CHEZ VOUS. ABANDONNEZ VOS FANTASMES ET REGARDEZ LES CHOSES EN FACE...
Lettre du hérisson n° 38 — Fév. 86 5 J'P' RAFFIN

1 I * I
LES HOMMES POLITIQUES ET LA CHASSE
En septembre 798b, Pla1ls·1lr•s de la Chasse (n"3.98) 5; vous êtes r1'accor<l sur ce principe, eu propo-
publiait les reponses â des questùms sur 70 serez—vous l'application à d'autres catégartes
chasse posées par le chef de la rédact1bn à d'U53gg[·5' par exemple;
divers responsables politiques.
maîtrise de la police de la route par les Automo-
La lecture des résultats de cette enquête n0u8 biles Clubs, des agents des douanes par les
a cûnduite â envoyer la lettre suivante âï voyageurs et entreprises d'import-export, des
agents du fisc par les contribuables, de la gen-
G. MARCHAIS (Parti communiste) darmerie par les citoyens, etc.
M. N. LIENEMANN (Parti socialiste)
F. LEOTARD et R. CHINAUD (Parti républùrain) Si tel n'était pas le cas, vous semble-t-il sou-
J· TO!/BON (liüeeemblement Pour la Republique) haitable de maintenir pour la police de la chas-
J.M. LE PEN (I·'rnn1, natibnal) se une situation anachronique par rapport à
Y. GALLAND (Par·L1Trad12:al) l'ensemble des règles communes qui régissent
Y. MENARD le fonctionnement de la société française ?
P. LACOUR
'1'rouvez-vous normal qu'une association d'usa-
"La lecture d'un récent numéro de Plaisirs de gel-5 de la nature, bien commun par excellence
la Chasse (n°398, septembre 1985) ¤0U5 a quel- (chasseurs par exemple), perçoive une cotisa-
QUC PEU étonnés. Au travers des réponses que tion Obligatoire pour Ceux   en u5gnt_?
vous avez faites à l'enquête sur les partis po-
litiques et la chasse, il nous a semblé que vous Si non, comment comptez-vous instituer un sys-
aviez une mauvaise connaissance de la position tème de cotisation sur la base du volontariat
des associations de protection de la nature et pour les fédérations départementales de chas-
de ceux qui apprécient et fréquentent la "n6îu— seurs. Si oui, comptez-vous demander l'extension
re" autrement qu'avec un fusil. C'est pourquoi, de ce privilège aux autres usagers de la Natu-
nous nous permettons de V0uS adresser ci—j0int re? Lesquels ? Ne vous semblerait-il pas normal
les propositions de ces associations réunies au que des associations de protection de la nature
sein de la FFSPN pour une loi sur la chasse qui qui défendent 1'intérêt général (art. 1er de la
tienne compte de tous les usagers de la nature. loidu 10 juillet 1976) bénéficient d'une adhésion
La faune dont fait partie le gibier n'est en ef- obligatoire des usager-5 de la nature?
fet pas la propriété exclusive des chasseurs.
La gestion des espèces migratrices qui ne fré-
Pour éclairer les adhérents de nos associations quentent que momentanément le territoire fran-
sur l'attitude de votre parti, nous souhaiterions çais au cours de leur cycle biologique peut-elle
connaître votre opinion sur ce sujet ainsi que dépendre de seules mesures nationales (certains
sur les points particuliers suivants. pays les protègent, d'autres les chassent) comme
c'est le cas aujourd'hui ? Ne doit-on pas plu-
· E$ï·ll a VOS Y€¤X· normal Q1-"¤¤ ¤¤¤—¢h¤ss€¤r tôt s'orienter vers une gestion globale et inter-
(petit propriétaire 011 ayant--Clr0lî Y compris ¤¤ nationale des populations qui tienne compte :
fermier) ne puisse jouir de la tranquillité et des niveaux de reproduction et de l'état des mi-
ôssurer la gestion et la c0¤5erVaï10¤ de la lieux où elle se produit, des conditions de mi-
faune sur le territoire dont il est responsable? gration (aléas climatiques) enfin de l'état des
Est-il normal qu'il soit obligé de laisser chas- milieux d'hivernage ?
ser chez lui dans les communes où existe une
Association Communale de Chasse (ACCA). La loi du 10 juillet 1976 sur la protection de
la nature a reconnu d'intérêt général la protec-
C'est le cas de toutes les communes (8.987). de tion des milieux naturels. Pensez.vous que la
28 départements et de 360 C0mm¤¤€5 d'a¤ï1”€5 qualité actuelle de ces milieux et leur tendance
départements (chiffres décembre 1984). évolutive puissent permettre une augmentation
de ceux qui en prélèvent une partie des espèces
La prééminence de fait d'un droit de chdsse sur sauvages y vivant? Que comptez-vous faire pour
un droit de non—chasse ou droit de gîte vous restaurer les milieux dégradés ou conserver ceux
semble-t··.elle ëqulï able 7 qui sont encore dans un état satisfaisant ?
Vous semble-t-il normal que les responsables des En espérant une réponse prochaine à nos ques-
Fédérations départementales de chasseurs aient tions, nous vous prions d'agréer, Madame,
pouvoir institutionnel sur la carrière des agents Monsieur, l'c·xpression de notre considération
(gardes-chasse) chargés <l'excrcer un service distinguée.
public (police de la chasse, application de la
loi sur la protection de la nature, etc). ].P. RAFFlN
Président
Lettre du hérisson n° 38 — Fév. 86 6

l ( Q  
BELLE PROMOTION
A ce gouv, nous n’avons reçu qu'une seule ré- TOUS LES ANS, AU 1er JANVIER, LE JOURNAL OF-
ponse... celle de F. LEOTARD nous écrivant que FICIEL PUBLIE UNE LISTE DES NOUVEAUX CHEVA-
la lettre qui lui était adressée avait retenu tou- LIERS DE LA LEGION D'HONNEUR AU TITRE DE
te son at·tent1bn... L’ENVIRONNEMENT. ÃELLE DE CETTE ANNEE MERI-
TE QU'ON S'Y ARR TE QUELQUES INSTANTS. NOUS
Aux associations de protect1bn de la nature de N'AVONS PAS BESOIN DE DECRIRE L’ACTIVITE IM-
juger et de se rappeler au bon souven1}· des PORTANTE DE CHACUN DANS LE DOMAINE DE L’EN-
candidats qui ne vont pas tarder â battre la VIRONNEMENT. ELLE EST CONNUE DE TOUS.
campagne pour récolter les voix qui leur per-
mettront (peut-être) d'être élus I VIVEMENT QUE LES PROTECTEURS DE LA NATURE
SOIENT LEGION.
Jean Pierre RAFFIN.
Mlnlatàra da Vanvîronnamant
' Au grade d`0_/]îcier
M. Torrion (Louis, Eugène, Etienne), président de l'agence de
bassin Rhône-Méditerrannée-Corse. Chevalier du ls sep·
C   tembre I969.
Au grade de Chevalier
Mme Beugras (Anne·Marie, Thérèse), épouse Droux, dite Anne
Sytvertre, auteur-compositeur, interprète; 28 ans d'activités
artistiques.
ORDRE DU JOUR DU COMITE PERMANENT DU CNPN M. Fabrègue (Jean-Pierre), président de la fédération des asso-
ciations de pêche `et de pisciculture de la Haute-Vienne:
DU 15 JANVIER 1986 35 ans d'activités professionnelles.
M. Mitterrand (Philippe, Marie, Léon), président de l'ass0cia-
tion des lieutenants de louveterie de la Charente; 46 ans
d'activités professionnelles.
MEBCREM 15 |ANVlER — Ordre du jour M. de Perthuis de Laillevaulj__ Jacques, Marie, Henri, Luc),
délégué général de l'union de  syndicales de l'in·
9h30 : questions préliminaires dustrie du pétrole;34 ans dactivités pr eggonnelles.
gm.5 t naturalisation et transport de prédateurs M- îîwv (J¤¤¤-P¤¤¤¤· M¤>g¤mlI¤ç¤). d¤r¤¤tç¤r> gérant d'¤¤¤
rapporteur M_ ANGOT société dlétudes ; 3l ans d activités profess1onnelles`_et de ser-
l0h15 : arrêté réglementant la chasse au vol vlccs m'hta"°S'  
rapporteur M. BlGAN ·  
10h45 : décret relatif aux commissions départe- ~..
mentales de faune sauvage. "‘-R
Rapporteur M. SIMON  
R
llth zznrrêté rolanlnf à l'union nationale clos
centres de sauvegarde de faune sauvage
rapporteur M. BENTATA
14h45 : décret relatif à la déconcentration du dé-  
cret 77.1297.  
rapporteur M. lllâN'l'A'l'A · _ _ '
15h15 : arrêté rclatit aux dispositions péniales en Afm_ de Constïtueï une ba¤Q¤€ de donnees SUF
appttedttop de parttete 5 de la toit sur les ]ugements obtenus dans le domaine de la pro
ta proteettop de la pature_ ·. tection de la Nature, nous vous rappelons que
rapporteur Mme pAU__LE·r \\ nous demandons à toutes les associations de nous
l6h : décret relatif à l'expérimentation ani` ale €“"°Y€l' 165 j¤g€m€¤tS Q¤'€H€5 0bï¤€¤ï·
et à la protection de l'animal dkxpérgï
ee DEPECHEZ-VOUS DE VOUS METTRE A ]OUR.
rapporteur M. BENTATA   ep
l6h30 2 projet de décret modifiant le décret 77. "\.ep
1298 et relatif aux réserves naturelles “·. _
volontaires (déconcentration RNV) SAL^1;êb§*"¢~,¤bI—._1~m·
rapporteur Mme BONNlN LUQUOT ·"‘“‘_' " '=-=«·a.a.,.,_.,.,l.,,`_:__,!,,:à___·__,___ __
17 h tmodification des conditions de publication La Valeur du point de Salaire (ef grille deg, 56..
d‘~’5 arrêtés ds P"°t°Cü°“ des espèces laires de la FFSPN) passe à 24,2988 F à partir
r¤vP¤rl•=¤r M- SWON ` du tar janvier 1986.
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 7

. ,.. ·•1;‘·;·&‘ •·
———su1TE  
BIENVENUE LETTRE DU HERISSON
REMERCIEMENTS POUR LES UNS,
Depuis le Ivr ]anvier 1986 l'Espagne et le RELANCE POUR LES AUTRES
Portugal ont rejoint la Communauté Economique
Eump€enn€` Au début de janvier, toutes lès associations
2 associationS espagnoles os 2 associations pom- membmee de le FFSPN em? few eme lettre wee-
gaise vienndü de rejoindre le Bureau Européen laire concernant les envois gratuits de la Lettre
de l'Environnement. de HCHSSOIL
La FFSPN leur souhaite la bienvenue et espère Izeaucoup d'É55°eieü°I15 ont FêP0¤CIu rapidement
ue la collaboration avec ces nouveaux Sera a ce courrier en signalant les modifications
Élructueusc à porter sur notre fichier et en réglant par
` la même occasion la cotisation 85 ou 86, ou les
Ces L associauons sont : deux à la fois. Nous les remercions toutes.
AMlGOS DE LA TIERRA : O/MANUELA MALASANA Née“m°î¤5· il y'ô encore quelques associations
2L_2 C qui tardent a repondre. Nous les prions de se
MADRID IO Fqpagnc pencher sur notre courrier et d'envoyer rapide-
HUMBERTO 'DAUCRUZ AV. BETANZOS 55_11_1 ment la réponse. La mise à jour du fichier doit
28029 MADRID Espagnœ CODA MZGORRI .3 MADRID 28 être achevee avant le 15 fevrier 86.
AMlGOS DA Tl·LRRA (ANTONIO ELOY), PRACA lLHA _ '
DO FINAL l4_^ Merci d avance.
1000 LlSBOA Portugal ~
Tél. 57.35.85, 65.69.56 wmv.) LA PENSEE UU JOUR
GEOTA (GRUPO DE ESTUDOS DE ORDENAMENTO TER- _ _ ' _ _
RITORIO E AMBIENTE) La saisine d'etude d'1mpact ne s'use que si les
RUA RICARDO ESPIRI'I`O SANTO NO 1 R/C asseelatmne me e'em eefvemt Pae-
1200 LlSBOA
Tél. Télex: 16808 IPSDFC P
LPN (LlGA PARA A PROTIÈCCAO DE NATUREZA),
ESTRADO DO CALHARIZ DE BENFICA l87· W
1500 LlSBOA
'l'él 2 78.00.97
Télex: 15657 IAPMICI. P  
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Csux oui 0NT méousmiâ LES nuREAux ne LA FÉDÉ QUELQUE 1EMPs AvANT N0ëL
ONT PU CONSTATER UN PHÉNOMÈNE CURIEUX Z SOURCILS ET MOUSTACHES DU PRÉSI‘
DENT S'ÉTAIENT TRANSFORMÉS EN BRAS DE TELEGRAPHE CHAPPE PAR SUITE DIUNE
DISSYMÉTRIE FACIALE NOTABLE. DE PI.US, LA GUEULE TDRDUE, LE PRÉSIDENT BAVAIT
EN BUVANT ET LIUSAGE D'UNE PAILLE NE LUI ETAIT D'AUCUN SECOURS (ESSAYEZ
DONC DIASPIRER AVEC UNE LDUE PARALYSÉE··.)· LA CATASTROPHE QUOI I IL NE
RESTAIT PLUS QUE LA PERFUSION (POUR GOUTER LE BEAULDLAIS NOUVEAU OU AUTRE
PRODUCTION VINICOLE, C'EST PAS IDÉAL.··)·
ENFIN, BREFI LES VIRUS NEUROTROPES AVAIENT ENCORE FRAPPÉ····
A mus cnèux 0UI,LE SACHANT, s’EN som Emus ET ME L'ONT FAIT sAv01R,MERCI.
CELA VA MIEUX. LA SYMÉTRIE EST REVENUE· BOIRE EST REDEVENU POSSIBLE··· ip,  
Lettre du hérisson n° 38 - Fév. 86 8