La lettre du hérisson - 1984 - 12
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L A L E T E R E
D U E E R E S S QN
BIM ENSUEL N° I2 l5 NOV 84
s om m aire
STAGES (rappel)- ........................................... · ..... A ........ ‘ P. 2
EDITORIAL ; VANDISE, VICTOIRE POUR DEMAIN ....................... · F. E
FAUNE : CAMFACNES'·1;EVEz LE PIED", "SAUVECARDE DE ITELEPHANT". F. 4/5
LE TRAFIC DES RAPACES: UN PROGRES - QUESTIONS ECRITES F. S
CHASSE ; .........................   ............ · ........................ F. 7/8
POLLUTION ; MINFCRMATIQUE AU SECOURS DES FORETS AUTRICRIENNES F. 9/10
VIE ASSOCIATIVE ; COMMUNICATION INTERNE - LES T.‘U.‘C - ........ —. F. .10/11
RESEAU AGRICULTURE : COMMENT VULGARISER NOTRE SAVOIR F ........ A F. 11/12
RESEAU EDUCATION .· ELUS ET AUTRES CESTIDNNAIRES— ENQUETE ...... F. 12àIs
EN BREF .· .......................... — ..............   .................... F. 17/18
MINISTERE ; CONNAITRE POUR MIEUX GERER .... — ........... — .......... F. 18
EUROPE 1 VERS UNE INTERDICTIQN TOTALE DES PCB et PCT ......... — F. 18
LA POLITIQUE EUROPEENNE DE 1;·ENVIR0NNEMENT .......... F.- 19
MONDE ; L'ABATTAGE DES MANCDIERS EN EQUATEUR .............. » .... F.- 20
DOCUMENTATION ......... A ........................................ A ....   F. 20
FORMATION F.‘F.‘S.‘P.‘N ..................... A ....   ......   ...........   F. 21
DERNIERE MINUTE ......... — ............ A ............. ~ ................... F. 22

n · Q
I VENDREDI 7 ET 8 DÉCEMBRE 198A
REMEMBREMENT ET P.O.P.N — LORRAINE
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LA NATURE
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TEURS D ASSOCIATION.
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FLORE AURA LIEU LES MERCRECI 30 ET JEUDI
31 JANVIER 1985
CONTACT A PRENDRE AU 16.8.776.30.A6

D 1
' d ' fo r î ¤ I
"VANOISE. VICTOIRE POUR DEMAIN ?"
CETTE CITATION DE JEAN CARLIER, AIIGMENTEE DIUN POINT D'INTERROGATION RESUME BIEN LA SITUA·
TION.
LE GOUVERNEMENT VIENT DE DÉCIDER L'ABANDON DU PROJET DE CONSTRUCTION DES BARRAGES DU  
ET DE LA RAIE EN HAUTE TARENTAISE. MUS NE POUVONS TOUS QUE NOUS RE.DUIR DE CETIE SAGE DECISION.
LORS DE LIENQUETE PUBLIQUE. LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE AVAIENT SOULIGNE QUE LA REA·
LISATION DE CE PROJET AURAIT GRAVEMENT DETRUIT UNE PART PRECIEUSE DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL. ELLES
AVAIENT EGALEMENT MONTRE L'IRREALISME FINANCIER ET ENERGETIQUE DU PROJET. LE BON SENS TRIOMPHE DONC.
IL RESTE QUE L'ANNONCE DE CETTE DECISION EST VENUE D'EUF ET NON DU GOUVERNEMENT. CET ETAT
DANS L'ETAT PARLE DE SUSPENSION DU PROCET QUI NE SE JUSTIFIE PLUS ECONOMIQUEMENT.......
IL N'Y A PAS SI LONGTEMPS. EDF PRETENDAIT ENCORE LE CONTRAIRE... COMPRENNE QUI POURRA!
L'ON NE PEUT QUE S'INTERROGER SUR UE SERIEUX AVEC LEQUEL SONT PROPOSES DE TELS PROCETS PAR
"I.E$ HOMMES AU SERVICE DES HOMMESH. L'0N NE PEUT QUE REGRETTER MAINTENANT QU'UNE FOIS DE PLUS. EDF
AIT TENTE DE REALISER UN COUP PARTI EN ENGAGEANT DES TRAVAUX 0NÈREux DITS PRELIMINAIRES DONT LA
FACTURE (100 MIU.IONS DE FRANCS) DEVRA ETRE REG.EE DIUNE FACON OU D'UNE AUTRE PAR...LES CONTRIBUABLES.
UN PEUT ESPERER QUE CE PROJET, COMME CEUX QUI VISENT LES PARCS NATIONAUX DES ECRINS· DU MERCAN·
TOUR ET DES PYRENEES OCCIDENTALES. SERA DEFINITIVEMENTJABANDONNE.
J.P. RAFFIN
. — 3 —
La lettre du hénsson — N°l2 — Nov. 84

· u
M rr — les autres animaux tués lmouflon, chamois,cerf
CAMPAGNE LEVEZ LE PIED sika, castor, daim) concernent, pour chaque es-
pèce, moins de 2 % des départements.
Le CETE de l'©UEST (Centre d'Etudes Techniques _ , ,ll (_ , ,
de l'équipement de l'©uest) nous communique les Quant _aUx animaux de Pinte lim lî_ff‘œmîOfÈS’
premières données du recensement national de bâ"a¤€“S· °Éâ€aUx'S_etC° ' PS   1 œslon
janvier à juin 1984 concernant en particulier : PE“e_H€_mem q€tî`£t' 1 V°lî5,pOSSe ez que ques ,
statistiques a l echelon regional ou local, merci
de nous les communiquer.
LES COLLISIONS
VEHICULES - GRANDS MAMMIFERES SAUVAGES _ _ .
Vous avez peut—etre, au sein de vos associa-
tions, envisagé des solutions techniques. Faites-
Volcl les prlnclpaux résullals l les nous connaître en écrivant au :
Service Promotion
Un peu plus de 1400 collisions ont été cons- v_ Dubianche
tatées sur le réseau routier français entre jan- irpgpu
vier et juin 1984. Parmi celles-ci, l 196 concer- 57 mie Cuvier
nent le chevreuil, 124 l.e sanglier et 82 le cerf. Mai50n de Chevreul
75231 PARIS CEDEX 05
De nombreuses collisions impliquant des che-
vreuils ont eu lieu en avril et mai, alors que
celles impliquant les sangliers se sont surtout
produites en début d'année. Pas de tendance
neue pour le cert. CAMPAGNE NATIONALE
DE SAUVEGARDE DE L'ELEPHANl
95 départements participaient à l'enquête.
* Quatre d'entre eux regroupent 19 % des col- lJ·Al5aCE
eyes Z Le 7 novembre 1984.
— DORDOGNE : 7E ' ' .· .
’ Les chasseurs d ivoire en tuent 65.000 par an
- HAUT RHIN : (J5
Mosiztir 62 L · U d ' '
» ~ · e cimetiere es elephants
— LANDES : 60 . _ _ _
«Achetez-moi en bronze plutot qu en
iv0ire... pourlme sauver lalvien. Tel est le
* Maxima constatés par espèces : texte de laffiche que la Federation fran-
çaise des sociétés de protection de la
— 72 chevreuils en Dordogne I'13iUI'8 lFFSPNl Vl€f'lt d'édII8f, En faveur
. d'une espèce de mammifères parmi les
- l© cerfs dans l'©ise , ,. .
plus menacées, lelephant, le plus gros
· 6 Sângllêïs respectivement ÉU l5è!`€· Haut- animal vivant actuellement SUl' î€f|’B, plus
Rhlfi et Hauts $ô‘/¤î€· vieux. que l'homme, mais qui risque de
disparaitre par la faute de ce dernier.
, _ _ Partout ou le pachyderme a réussi à
* Fre uence des collisions ar dé artement et · · ·· '
 ;i-·—-L-—-+· survivre, les populations d elephants sont
  ° aujourdhui en chute libre Sur le continent
— chevreuil : collisions signalées dans 83 % aslauqug OU les empereurs Moghol POU-
des déparœmenlg valent autreflqis sellpermâttle il-le partir en
uerre avec es mi iers eep ants mon-
— Saiislisrs = Cellisiens 5is¤¤1ë¤S dans 55 % Ess, on uen compte plus que 40.000l La
des d°P‘"t°"‘€“t5· situation est devenue alarmante, aussi en
Afri ue, ou l5% seulement des derniers
. . q . . .
— cerfs : collisions signalées dans 33 % des elephants V"/em en 1¤¤€_¤i¤t€9€¢—, HS sont
dél,ariQm€,~,tS_ encore un million. Plusieurs millions de
moins, toutefois, qu'il v a cleux generations
à peine.
- 4 -
La lettre du hérisson - n°I2 - Nov. 84

Q i
UN EXEMPLE A SUIVRE
Sur ces deux continents, la cause de la
disparition progressive de leléphant est la
même; c'est lappàt de |'ivoire, que les Le 25 octobre 1984, Monsieur M, B0ygp’
spéculateurs Vont jusquà gntggggr dans l"€3p0TlS6lbl€ l0C‘G.l du R.O.C', (V1;ll6f2"C2·7'l·
des chambres fortes en tablant sur l'exter— Che de _P¤*¤at) a adressé une lettre dwln-
mination prochaine des pachydermes. 1p°"'"‘1t'#0'f â la Saaiïëtë Patchouly de Gre-
Traqué parles chasseurs et les braconniers, 'wble qui €îOCC¤P€· _€¤tPa autres, de la
le géant à la memoire prodigieuse n’est Mme de b’··70“x Q" ’·”°"‘€·`
nullement recherche pour sa chain,. et se
trouve sans defense devant une telle . · ·
Vaima de ita. En moins de dix ans, la lâîàJ3È“§i3JÉ,î"S.,l°É,É,î,i°‘î.sÈ,"‘§’$’*iÈ€’   ”l“g'
population d'Uf`i DBFC D8ll0|'\Bl 6U Sénégal comprennent de lclivoire lm ou qui
egt tglnîipée de E>©Oà lOOlI‘IdiVl(luS. Plus de je suis pour le moins étonné que vous puissiez
la moitie des elephants du KSFIVB, durant le encore proposer de tels bijoux.
même laps de temps, a diSpEIfU. On estime VOUS n'êteS pas sans savoir que les populations
Qué Hpng.KOng arrive anlmoyenne Chaque d'éléphants sont en très forte régression et que
fTlOlS IIVOITB de 2,.5IOO elephants. Par SUI'- des mesures de protection de ces pachydermes
f;î:éS9T(Ã?âÉSl€îJîE)2î;1î;_îtlî%'ârî?Sîgî sont prises un peu partout, dans le monde,.
l _, _ q _ p je suis totalement persuade que vous pourriez
45 kg d 'V0"8 ll V ,a 20 ans' cette aisément cesser de vendre des objets en ivoire
mQY€l'm9 Èst tombee 3 T0 OU 15 kg et que beaucoup de clients potentiels se tour-
au]0urd'hU|», IWOYC la FFSPN· neraient vers vous de préférence lorsqu'ils
Le négoce de llvolœ est pouham ',égl€_ saàxraient que vous refusez de cautionner, même
mentè parles dispositions dela Convention î'?lJgîï€m€“t' le bmonnâss et le lrahc de
de _\/Vashmgtorl sur la _prOœCt,|On   Votre chiffre d'affaires n'en serait que meilleur
especes mgnaçees d_€xtm(’t'On‘ C,€St amsl et vous auriez la satisfaction, ô combien impor-
que les pays S'9nala"?S Owl çlasse 8U,p|‘iS tante, de participer vous aussi à la protection
haut oegre de protection lelephant   ASIE et à la Sauvegarde dqme espèce ômlmale parll_
et qu ils vont faire de meme pourl elephant Cullèœmenl noble et magnlfl_qu€_
d'AfflQU€. C€l’l8|F`\S ETENS COmm€‘ la FV6l'lC€ Beaucoup d'autres maisons de vente ont décidé
Ont même p|'lS des ITIGSUFBS 8nCOI'€ plus d'agir dans ce sens. Elles s'en félicitent.
strictes QUE la Convention d8 VV8ShiI'IgtOn j'espère vivement que vous les rejoindrez et que
pour limiter les importations d'ivoire brut, vous voudrez bien me tenir au courant de votre
tombées chez nous de 89 tonnes en 1976 à <îë€î5-
ôtonnes en 1982. l\/laisles trafiquants n'en Da"? Cell'? ¤fl€D _i€ VOUS Pris dë Croire à mes
poursuivent pas moins |eur,chasse à S€““"‘6“*S d‘S““8‘*€$·
outrance abattant Chaque annee · selon un
rapport du Parlemennt européen — 65.000 Nous remercions vivement Monsieur M.· Boyer-
elephants, et entrainant a ce rythme la de son intervention qui s'insaz~it parfaite-
disparitionl totale des pachydermes dans ment dans le cadre de la Campagne Nationale
une vlngtainë d'anne€S. de Sauvegarde de l'Elephant, lancée par- la
FFSPN au mois de juillet, et nous invitons
Les mesures prises au niveau des Etats ne toutes les personnes qui remorqueur un com-
Sllffjggm dg;-lg pag || faut dg plug, note merce important des objets en ivoire cî en
dans sa campagne la Fédération française f`a1ï1"€ autant:
des sociétés de protection de la nature, un
vaste élan de la population pour mettre un ,
terme à ces massacres.  —*’   · `
‘ Lîëîliël . Ã: ·*·‘ ` 'x
(l.··.6""  :’·‘_’ï_ · Zi ·
Pour J.—P. Le Duc, secretaire général de la ·· ·r'Èl`“ ::9     iàt
FFSPN, «|a solution est de faire cesser le ` `À, " li' M ^î `  
commerce de |'ivoire». Plus de débou— `  Q·ï+’ *`È,
ches, `plus de tueries,. 'On n'en est hélas A    §lï’ÃÃ`
pas la. l\/lais si nous echouons, note la ·  ."i ’  \
FFSPN, cela signifierait que cet animal \  ‘  
fabuleux, le plus colossal et le plus étrange i   li;  "  ' fi;
QUE notre époque Plli COHFIU, SBl'8ll rayé dE   ._      f,
la liste des espèces vivantes. Le dernier des   hl     'Y
geants aurait alors rejoint ses frères au       ‘î 'ît
cimetière honteux des éléphants., "i;·"" ' ` '
La lettre du hérisson — N°12 - Nov. BA ` 5 `

· 0
        ;       (`c< tlurnnèrcs tlcsccmlcm dc plus cn plus vcrs lc hns où souvcnt dcs
c.m1pcurv uu des promcncurs clïcctucnl dus rumlunnécs. Il Im dcmamdc
xi ses wcrviccs son! vrauimcut am cmnrzml dc ccllc sitmmtmun. lin c|`|`cI.
quuml les |1m11cuux ct lus pclits villaxgcs étauicnt hubitùs. les volmllcs,
LC 22 octobre 198L, le Service des douanes de pmnlu ctctmqs,élx1ic|1'l¢lcvcx1us«|Qs prédzulcurs tlc t|\|&\\iIÉÃ\|`Cl\Cl'|îlll'C des
Saint Avold, lors (Fun Contrôle de routine, a dé_ jrnnunsiçpccus. Il lun <}cn‘mm|c Cgâ\'IC|l`|U|'|t dc prùçiscr qucllcs sont lus
Couvert, dans un véhicule conduit par des hauts §‘.`,T"Q;j` "|f,Ã";§']“? ""‘,É,""·°É‘F`??”‘}!`°""_'É,“"d"çî “"""É' ’T"'T‘”"° "?
représentants (mm xazmtm arabe, un faucon pêle- É 'É.   `."T,"*'É, **7 “"‘,“'“”;.. "?,`“T"‘, "î‘É ""°'*°*·_”""‘ '°”
‘ L.•lLL_0m.» dn. Iuplllua V|V«\II( Lil IIAIILL qlll, un LJ: du DIQIIIC ou dc
Fm €·‘î d€UX faucons 5üCî`C$· numrsmws. sont damgcrcuscs pour lu vlc dc ccux qui sont uttciuls.
Le tïüîîc des rapaces pfar la faucormeric Ver? l(<‘]~»/ru' — Lc minislrc dc |`cnvirmmcmcnt cs! parfois saisi dc
ICS Emllrats îU`âbÈ5 >€`$t ‘È“_P‘?rtant¤_ et îiucunç lm' plmmcw umccrnamt dïëvcnlucllcs p|·0|i|`ùr;|li0¤1s du vipèrcx. Los cnquêtcs
îC¤V€¤î10¤ ¤ af/âït JUSQU *Cï Permis d ¤bt€¤1r des u|`|`•:ctuècsdèmcutcnlccssxnppositium. llcst hicnévitlculquc|0«:ulcn1cnl
preuves indub1tabl€S. un tcrranm laissé ai |'ùtut dc l`ri«:hc pcut être propice ai lu prùscncc dc
Cette affaire va donc pouvoir permettre une ac- vnpèrcw nspic qui Hèqucnlcnt lus mncs dc Iinièrcs, les hiowpcs mchcux
lion sur cette filière. uu huixwnnuuuls. (`cllc situation ptmctucllc nc samruit Circ ussinülùc si
La Fédération Française des Sociétés de Protect- xmc pmIi|`ù¤·a1!iun du cem: cspècc uu nlcmcurzmt utile ct légulcmcm
[ion de la Nature, la Ljgug pour la Protection p;••‘t¤c|lc¤1\c11l pmtùgèc. Quant a`\ lu vipère: péliaulc. qui I-|`É\|\lC|\(C PINS
des Oœeaux l ainsi que le [ronds (1'Ir-ite!-vcntion ‘··U|UI\(I\Èl`\ lus mnc<·I}unm\c·s ct Iclhncugc, très vn|nûr;I¤hlc ai lîaxctixjrt dc
pour les Rapaces ont porté plainte ' afin que C€t_ llmmmu. elle scruu·c|¤cdu11s|aunmjcurc [1il|'I|C dc son mr: dc rcpanmlumx.
te affaxirc puisse allcr jusqxfau bout malgré les
probables interventions diplomatiques. I > ( V _ I OA I )
z mnmm «»1p¢·r¢·.v J '_» ·... mx- r1unmv.v .
53689. — — IG juillet I984. -— M. André Tourné cxposc à Mme la
ministre da Venvironnamant que dcs bruits courent un pcu partout,
*** mum1m1cn| dans lu région pyrénécnnc ainsi que dans Ics Pyrénées-
Oricntulcs. am su`c\ d`1m cnscmcnccmcm dc ctitcs vi èrcs ui serait
LC 9 novcmbn, 1984, les deux ga!-des de l·ONC' C|'IvCC\ltÉ|'1&l|'|'if\(gI`Iî\1ÈdÃâIÉI'C Whéljcoptèrcs, cclg cn vucpdc rcgoystilucr
dûment mandatés, sont Venus retirer les deux cette Iaumc susgcptublc dc. produnrc les scrums dont on au bcsom pour
faucons UC troisième a été volé) à Monsieur Da_ smgpcr ccuxl qui sont ultcxnts dc icnjps cn tcrnps par la morsure dg cps
_ _ _ _ _ ncptxlca, Il scmhlc que dc tcls bruns nc soxcnt pans fondcs. Mans als
nid B°gUm• r€SPOnSabl(` du l'1R Lorramev qui cxistum. I’•.:u\-être dans certains cas confond-!-on cc qu`effcctucnt
avait été nommé séquestre peu après l'i¤t€rp€l— gaming hàliwptèrcs qui, cn hnutc montugnc, jcttcnt des a|cvins_ de
lation de voyageurs arabes sur l' autoroute. truincs dans des mrrcnts· En conséqucncc il lui dcmzmdc dc bichn vouloir,
·· On a fait disparaître 105 pyeuvgs d'Un€ affaj- «Q`t•m: i`:•ç0t1 [`||`ÉCÃSC,IL`l'£I|11CH[if dc lcls bruits qui porlcnl atltcmtc à des
N S°a"dâ‘€“$€   3 ‘—“‘ ‘°‘°“S""*" "· B**g“‘" ‘“*“S É'Lîî"'·“."‘i'·É»'î’àl‘."Z·Z'I'îIlï}'îâ ‘“`Z.’ï‘.Ã`.‘îIL"ilÉ’lÉJî2?`î.éTëɧ‘i'F"°;[§Ãî2‘
une Interview donnes Fî la pœ?Sç’ , , , uïmauuuncnt cn pmvgnuncc du Véïamgcr. Il lui dcmundc également quels
Le FIR *3 Pmsvlîour Clbledle Mlnlstere ée   Eïwl" sont les pays qui Iburnisscnt ai la France lc sérum cn conséquence.
gggnîglîbtàagë èetî€CC:fîîii[_§· ne pas avoir Joue Ifûpunvu. — Auc‘unc dos cm]u§tcs t:|`!`çctuév:s n·'qnt ai cc jotur permis de
N On mwvait du quwl y avait des pressions umclurt: que des Iuçhcrs dc vnplcrcs ctzucm rcuhscs. Ccuxîcu sçrzucnt de
_ _ _ _ _ _ _ toutes lançons lcclmnqucmcnl dchcuts pour un rcsultnl ulcznlonrc quand
dans cette âffaU`€• Sïgmflcauves au mveau m" un suit lu dilïicultù dc procéder ai des réimroductions d`cspèccs ou des
îGI`¤dîîO¤âl· Lô FFGUCC 8 P0Uî`îô¤î Fâîîfîé la C0¤· rcnlmccmcms dc populations. Pur uillcurs, lcs laboratoires disposent
vention de Washington sur les espèces protégées. ncmcllcmcm dc stock dc sérum fubriquû ai partir dc vcnin récolté sur des
, , , Aujourd'hui, nous sommes bafouée;. " a dé- #l|1ûcM11c¤\S‘dgûlcvalîglc mn Qrê:cv:ës"tcmpn:r2\ircmcnt dans la maturc qui les
Claré D_ Beguhh tn~pcn<·:u tc su uvrcr au tc c cs nc ions.
Le FIR, qui a décidé de faire respecter la loi,
a l'i¤œnti0n d'entreprendre une concertation à
ce sujet avec Vensemble des associations de pro- journal Officiel du 22 Octobre 1984
tection dc la nature.
QUESTIONS ECRITES
ENVIRONNEMENT
.*|IIlNI(llI,\` (l.‘i[H;I'('.\ }.
53685. I6 juillet l‘}H4. — M. André Tourné cxpuxc ai Mma la
ministre da Vanvironnemant que du fait dc In dùsn:|‘lil`icn!i0u dus
mncs dc nwntaugnc où on compte un mnmbrc cunsidèmhlc dc petits
villages ct dc lmmcuux tmulcmcnl nhauntlnmnés, on uttvint un cc momcn!
tutu peti purlmnl ai um: pullulaulinn dc rcptulcs dc toutes cutègorics. Iiicn
su}: il y-ax lu cuulcuvrc commune qui n`cs\ pas du tçut damgcrcusc ni
mcmc gcnamlc. au wnlruirc elle aurrivc ai faire du hicn. mais aussi cl cc
qui cat plus sérieux. l)l\C0|1l|7lC un mmmhrc rclautivcnucnt èlcvè dc vipèrcs.
La lettre du hérisson - n°l2 —N0v. 8l; · 6 —

Q r
s u s et protecteurs de la nature,
un dialogue à clarifier
Lebduoctobre, la Federation Française des chasse au grand gibier avec lîapplication de comme etant d‘authentiq`ues protecteurs, il
Societes de Protection de la Nature plans de chasse. Mais n ya-t-il pas chasseur vous reste encore un long chemin a parcou-
(F.F ,S. P.N.). presentait sa contribution a un et chasseur? Entendez par cette interroge- rir. Faites en sorte que vos 1 850 000 colle-
proiet dg loi visant a la réorganisation de la tion ou`une federation départementale ll'85t gues chasseurs opérant surie territoire ri ·
chasse en France, au cours d'une conté- pas. loin s'enlaut. la représentante de tous iidnai Soient tous nés man t ba
rence de presse. Bien accueilli par les repré- les chasseurs d'un departement, mais seu- _ D enst B U`
sentants du monde ovooootiuuo. le texte de lement de ceux qui souscrivent une adhé- llll@$· Falllîs C9$$€l’ l9$ l¤lél¤l'lC€$ llllê le
la F.F,S.P.N. suscitait cependant quelques sion. Aquelques exceptions pres, Ierôle des dêflohcalâ à l'irlStaht. Assurez une bonne
commentaires se rapportant, en particulier, lederations de chasse est moralisateur; c'est geStlon de votre cheptel gibier comprenant
aux relations souvent tendues existant entre , notamment le cas en Seine—et-Mame, Mais il ¤liSSi les 0lSealJX migrateurs. Ne vous obsti-
les chasseurs et les protecteurs dela Nature. laut bien reconnaitre qu'encore trop nom- nel plus à détériorer votre capital reproduc-
Un journaliste dela chasse soulignait même brsnx sbnt ies u sbassstns de bass _ nb, teur de gibier d'eau   partir de la mi-juillet
que la langaga trnr var las lunnasanlanla ignorent ou transgressent les consignes ou mm aunnuuz au 'n°'nS· nuul cnaaaal- nue
des associations de protection de la Nature ies rsddmmnndsbbns da modération dns la reproduction des canards et des rallides
œioignait Cgiui UBS Chasseurs Les pmtgc. leur pmdiguem les Organisations cynégénn Qnlt 2f‘l'\RVRH Ne fÉCl3ITlEZ UlUS. à l'3DOUl
ÉBUIS de la N3lUl8 ayant conservé le même ques   OU   par aiiieursl duargumenls lallacleuxr lâ réouverture de la
lll"¤tl9°· l°ll>l*tlSllll*C°"$l*lll*l ¤lll*C€'lllll€$ combien dautres iecerations, a lattitutte Cllllmll la ll"$°"lÉll°'°· S°u'°"‘°"ll"°l°‘
Cl'l8$S€UTS aurait OOUC évolue. C8 lait TlOU· démannginucl chgtchent à garantit ic main. née depuls   AQl$$8Z pour Sauvegarder
veau tort interessant merite detre examine nsn de pratiques niédaids dd Chassis mid- la perdrix prise. la caille des bles et la
attrntlrrrnrnt rees pourtant par les pouvoirs publics com- Sarccllr ¤'ëtr ¤¤nt les ¤¤¤¤l¤ti¤n$ rr¤r¤¤¤¤·
Briarddu vendredi 5 octobre dernier que les sd bibisr dead de send de printemps dans enlin vivre l'alouette des champs. le bruant
chasseurs revendiquent le statut d'authenti- ie Médoc à ia iourtereiie des captures dd ortulan et noS trois CSDÈCES dc oravclntsz
ques protecteurs de la Nature? Article de dnvss à ynidd de inbsts dàns ids Ardennes leurtaille estsipetitequeleurchasse, même
¤l¤¤¤Q¤0ll€ Celles mais lle llllllllllil pas ne l'utilisati0n des iilets mobiles dans lè llnllldes llll$°l‘$lllll"°"lall°$· lili Salllslnla
une sincère volonte de modilier l'image de Sdd.0dsst_ des matoies d bruant Onoian en point.
_ITl3|'QU8 d€S CllHSSCUl'S llançals?   est vrai AqUitain8` des iecnues (OU assommoiys) à Àl0rS. messleuls les chasseurs lorsque
QUE cette O€ff'llÈlB HB SEl'Tll)l€ DHS Dllll8l(l'Ull giiygs en Ptoynncg et dans igg Caugggg VOUS aurez franchi cette pœmlèœ élape·
tres Qfâfld ÉClBl si l'Ol'l SB l9DOl`l8 EUX resul- P0UtnU0i' dans ces cnnditigng rnanifggtgr Sa p€Ul'êllB 0lZl$€l'VBl9Z·V0U$ CEUX que VOUS
tats de sondages d`0pinion recents. Dâllâ gurprigg |;r5que les associations de protec- llallulna nanuala avec un nrrrrrr œgalu
cet article, le comité Chasse-Nature, son tion de ia Nature ddmdandni des excès? jj Sans doute comprendrez-vous qu'ils sont
auteur. llt?Dl¤r9l€$ llll€l€ll€$ lllll0¤¤¤$ël9lll appartlendrait plutot aux chasseurs de dcr Élles Vlllilllls ml? llallls Panllîlllalllès
la F,F.S.P.N. acertaines lederations ilépar- mgttrg dg Yprdre dans leurs rangs. Leur lJl0llJQll?lll€5 ltl lîllllllllîllllllllilnales lnllil€$‘
lltlllltlllëlüî ll? Cllasslillls È Pllllllls des allié` crédibilité ne s'en trouverait que meilleur. Sâllllïâ D¤ll¤l$ llbl0lll$$alll€$· P€lll·êlll? lille
ments préfectoraux de ces dernières au titre conscientes de ia dégradation des miiigux I'oiseau migrateur, merveilleux animal ca-
de la protection de la Nature. Si |'0n consi- natUt’e|S‘ ddndmds drddnisaridns cyndddti. pable de parcourir 0.000 km sans escale en
OBFC CBS 3ll3|l'€S HVEC le simple bOll SCUS. nues françaises se sont récgmmgnt mgbiii· VOl3l’ll ]OUfS et llUllS BVBC les astres DOW
CBS l’€C0llll6lSS3l’lC€S HC l'Tl3ll(]U€l'll DHS OB sées notamment gn tat/guy dg ja gatjvggardg IBDÈTE, VOUS ll`lSDll'ClH Hdmllallûll et l€$pBCl·
surprendre tant elles paraissent iniustitioos. des zones hUmtdBS_ Bign que cond drrirodd Au tusil pourra se substituer les jumelles;
Eli l’ll€l· lt5l·ll Clllllîlîl/illlllî lllll? ll€$ Pl"' soit très louable, elle ne sultit cependant pas ¤l0l$ $¤llCl9llX U6 Dlé$€ll/Cl llllllli D¤lll·
SOf'll’l€S qui lU€lll DBT Dl3lSll' quelques dl· àiairg ngtdtg ng ytig nm; la çhaggg rggtg Ling moine naturel, VOUS VOUS lf3l'lSlOffTlCl8Z BO
zaines de millions d`animaux sauvages cha- disrmdtidn doi gopprd au détriment dg io d`authentiques protecteurs de la Nature.
que annee. en France, puissent être admises rdimd sdovddd se rmdoisann çhaqug année. Loin de tout intéret personnel mais pour le
dans le camp dela protection de la Nature? par la mort dou moins ao mittions dans- bien de tous et pour les oènérationc nu-
Les f8C0lllt3lSS8llC8S officielles ElCQUlS8S DBT rnatjx_ D'gi_itrg nait gn voudrait ngug tajrg |’Tl3ll’l85 futures VOUS BQNBZ et VOUS VOUS
les touorations de chasseurs visent en tail admettre que les chasseurs ont été les tout llilllllil lllllll lille llt llllllllll? lllt demain "`llll
deux objectifs essentiels : d'une part. deve- premiers protecteurs de la Nature. En se lm élé llîlëlelllülll llclllsé Pal l`ll0lnn‘€·
nirles interlocuteurs privilégiés des services reportantà30 ou 40 ans en arriere. ilestvrai ^l¤r$ Slll C8 Pl¤ll· Vlllls Sltlltî lill Paul ml?
¤ll?l€€l0l¤U¤ Dûlll l0¤l€$ l€$ lllll‘>$ll0llS l¤ll· que le conseil supérieur de la chasse. placé Vüllll C0ll$¤l9llC¤·
chant 3 la protection dc la Nature ct. _d`¤ut_rc sous la tutelle au ministere de Vagriculture. Guy .iAt=tnv
partnobtenir le droit dc Se coder oërrtlc Ci)/llc constituait l'unique structure administrative President de l'Assoclatlon
aupres des tribunaux dans les poursuites publique habilitée à gérer des reserves natu- Selne·¤t·llllarnaIse
eng¤u€cS contre ltt5 ¤rëC¤lllll€l$· S€lll· ll? rélles. 0'est dissimuler que les initiatives de pour to Sguvggardc de la Nature
second mottl parait recevable, protection ne revenaient qu'excepttonnelle-
Personnellement. je considere que la mnnlaux rtrtrrrrs Bulumêmçs 'nnls ami"
bbssss bbbnsn être mime dans la mesme natent essentiellement des scientifiques et
ou elle sexercerait avec moderation et dans d8înc°n§en'ai'$œS' . .
le souci de gerer avec clainroyance les popu- cssœuls et cnasswla Sl vos lmmlm
lations d'especes gibier. De telles disposi· pas dans le domalnç dn la nlolwlon er la
bons existent déjà pour ce qui concerne la Nature sont tres mérttotres. il_n en demeure
pas moins réel qu'avant d'etre reconnus
La Lattre du hérisson — r1°12 - Nov. 8A - 7 -

· 0
ment d'armes, examen s cholo i ue our tester
DE LA       le selfcontrôle du chassepuxy, exaâiecli mélâiical pour
déceler certaines maladies graves (du système
OUI CONTINUE A RETROGRADER   ¤erve¤>< par e><er¤i>1e>·
— obligation de soumettre le chasseur à l'alcoo-
test en cas d'accident,
— ramassage des armes de chasse et dépôt en
mairie ou en gendarmerie en fin de saison.
" lln recul de 20 ans dans la politique française Les pouvoirs publics doivent prendre d'urgence
de protection de la nature ", tel était le titre ces mesures afin d'assurer la SECURITE à tous
du communiqué de presse diffusé le 15.6.1982 les usagers de la nature, principalement en
par une quinzaine d'Associations. période de chasse, c'est à dire de juillet à fé-
Le plus grave, c‘est que ce recul s'accentue vrier !
- chasse à la tourterelle en mai en Gironde,
—décret du 3 avril 1984 modifiant certains arti- S. Boutinot
Vice-Président du ROC
cles du Code Rural et permettant l'emploi d'ap— M.N.E. 23, rue Gosselet
pelants pour la chasse aux migrateurs, 59©©© LILLE
— arrêtés ministériels du 13 septembre 1986 léga-
lisant la tenderie aux grives et aux vanneaux
(pourtant interdite depuis 1978), etc ....
Sans parler des projets de légaliser la chasse
à l'arc, la chasse de null, l'emploi des gluaux.
  LES GARDES DE L'0.N.C. D'AUCH
'l`riste France ! ...
FACE A L'INCIDENT DU VAR
Suite à Z'·Lnc1Zdent survenu dans le Var Ze
AU DROIT DE NON-CHASSE El     "' 6` octobre dernier, ou un chasseur a froide-
ment tué Cosilmo Lipartiti, un opposant â
la chasse, Ze syndicat des Gardes de Z'0j`—
L,_ __ . , . fice National de La Chasse et de la Protec-
assassinat d un ami de la nature par un chas- . ,
. . tton de la Nature a adresse une Longue let-
seur pose une fois de plus le probleme de la ,_ , . . . _
loi Verdeille. ll faut absolument ue tout ls Ame au Preîtdent de La FFSPN" En voici quel
q es e
. . . ques esctratts :
associations de protection de la nature deman-
dent l'abrogation de l'alinéa 3 de l'article 3 lu,]
de cette loi, c'est à dire la reconnaissance du . . . .
droit de uuu chasse ainsi que leeeieuee depuis ll eel eellemeee Veel elle eee <ll><·h¤ll eeee mllle
  Celle du droit de ite PQÉLEUÈS de 'fU.S1lS lTlO“9pCllS€l"lt, €flVâl"t1âS€l'\[ et
pour toute la faune Sauvage sans exception- - disposent dun territoire sur. lequel evoluent
plus de cinquante millions d humains et quel-
ques milliards d'animaux. La balance est faus-
sée et ce sont ces 3 % qui font la loi et occu-
pent périodiquement le territoire national. De
SANS OUBLIER LE PROBLEME DE SECURITE ! cette occupation, les animaux en sont toujours
les victimes et les humains quelquefois.
(...)
Dr même, toutes ces associations mais aussi tou- Nous, exerçons notre métier sans aucune sécurité
tes celles des utilisateurs pacifiques de la natu— ni aucune protection , car
re_(rand0nneurs, botanistes, ornithologues, spor- nos actuels chefs de service sont les présidents
tifs...) doivent réclamer : de fédérations de chasseurs. Ces derniers n'en—
- l'interdiction de chasser autour des habita- gagent pas d'argent pour nous doter d'équipe-
tions et des lieux ouverts au public dans ments à la mesure de nos très dangereuses mis-
un rayon au moins égal à la plus longue por- sions de police étant donné que chaque chas-
tée des armes de chasse, seur ou braconnier est porteur d‘une arme char-
·l'interdiction de chasser sur les plages et le gee et préfère subventionner les lâchers de
Domaine Public, gibier (volailles) ou autres opérations destinées
—l'interdiction de chasser le mercredi (jour des Fi assouvir les mauvais instincts d'individus en
enfants)) et le week-end (jour de sortie pour les ml de maturité, ou couvrir certains actes de
familles , Jraconna e.
- l'examen du permis de chasser obligatoire '-`(îîl_g—
pour tous les chasseurs, avec épreuve de manie-
La lettre du hérisson — n°I2 - Nov. 84 - 8 -

• 4
Nous vous remercions de votre position en faveur URB CléQl’lCl8tlO|'\ fapfdê
des animaux et nous voudrions être associés à Lat fr I h 44%d I f
v¤tr€ Oeuvre en Püellelllelll légalement à une est (eëseanlltelu arlîelrlelî Éëlrrîgols/eî: de saîntrîssuglîtlslcdçlîtlitllcîlllel
PF0ï€Cll0¤ C0l'lC1’_èï€` Ade la Nature- Sl nette PO$lll” hêtres et ché ·es. Selon les écologistes, 600.000 hectares des
on est "protecttonntstc", c'est que nous sommes 3,4 mtlltonsla de forêt qui couvrent |'Autrtche seraient
convaincus, pour l'avenir, de l'utilité de cet- malades, selon le ministere de |'Agricu|ture 300 à 400,000
te protection _ hectares seulement sont classés «touchés» dont l.2OO trtrès
ll Y 3 tt==*·t€·Cl~l   que mm ms hmm ïàaëîïaîlàâm.   doute pas   8 B S5 9 3 ·
. . . .. · r u t r ve qu en
poue devenu foncllolînell-ES' les que nous le Tchécoslovaquie et en Allemagne, pays limitrophes, mais
devlendrenew llolre role eerew en Cellleel Pel`"le` personne nt conteste quelle se dégrade rapidement. Mi
nentüï au S€l”V1C€ <î€ tous l€'5 Clï0y€¤5, 'lr? llâïîë Gunter Hatden, ministre rle l`Agrtculture, sattend a ce que
respecter la l.oi et les textes concernant la «l5% des forêts soient atteints à court terme, si ce
faune, la HON, la quühte de la vlc, la pl_O_ gmertggene sctend au rythme enregistre ces dermeres
leellem @65 `elleev _ elCj··NOll`e _ll··ll·l·€ elelllelle Les regions forestières particulierement tourhées par les
ESI l'&CC€S ét la l‘©¤Cî1©l’l Publlqllê ¢‘l'EïEll €È plutvs actdes se situent en Cartnthle eten Styrtt, provinces au
Vindépendance totale vis à vis des organismes Sud et au Sud est du pay· et aux environs de Vienne.
ayant un rapport üvac la ChaS5E_ QE west que Un rapport officiel particulièrement alarmlste sur la trforèt
dans CGS Conditions que nous pourrons assurer V|Ell|lOlS€))_ (|LlI`COI'lSUlUE le ((pOUTTTOl`\ VGFD) de la Capllalê, 8
_ _ )_ , d I,. t, ,t d tittttm au vif les Autrtchtens, Des anulyses du sol ont donne
T nette Scrvlec Selle llmmcnl el ans ln ere (J des lllbllllülb tzulastrophtoues; les rtastdus de tlomh dont le
011%- seul rle tolerance est a I00 mtlltgrammes/kg de terre ont
attunt a cenatns endrotts de la forêt vtennotse l.280 rm
Lg pési dm t du SGONÉPN ]_R GALDINEAU Puntztpal responsable, selon certatns experts les gaz dechat
pement des voitures, notamment toxyde d'azote et e
• tltoxyrlc de soufre.
Depuus, les partisans de la ltmttatton de vitesse ont le vent :n
" poupe Un sondage recent a eu un r n' ndu: les
Autrrcluens on c rdeela rtorttéà la
fOlCCl|Ofl de l.(âT`|V||'OTlTl€TII€f`Il Sur la SéCUl'llè de €|'Tl I
Sla5t lt’é"Uës rut nt a lutte contre la crtmtna tte. [es autorités
Pluies aC.dBS E'e"s"îfent, autant plus que les vttesses sont tmttees a 130 a
| l'h6ure sur Vautoroute et E 100 sur les routes nationales.
A partir de 19864 |'essence·sans plomb sera en vente en
'_ _ Autriche, en ce qut concerne les catalyseurs, l'Autrtche
L     S()U'(|€l\l VIVEILTTEHI l€\1f WIITO(.lU(`l|Ol`|_ l'TlBlS SG D|'O|'lOT`|CB Bil
q lllèfllê l€fT\pS DOL"' UFIB t<SOlUl|0|î ¢UfODÉ€l\|'\€)).
d forêts
t ' h" Source : L'l\lsace
au     le 27 octobre l98û
[Autriche va recourir à lïnformatique dans la
ltiflê CO/TUE /8 mort de SES YOIEIS DFOVOQUGE ,08/'
les pluies acides. ll/l. Heinz Eischer, ministre
des Sciences et de la Recherche, a presente
recemment à Vienne un projet de recherche  
destine a fournrr des donnees precilses sur ·_`.__,,··
/'extensi0n des degats aux forets par les ·   L .·   . r
substances toxiques.    Ã ·· ;*~‘_· _,    
«Le dèpèrtssement des forêts est arrivé à un point à ne pas V _ y « .;}**1 fp   _<.‘v§f_‘   ’
dépasser, Nous devons prèse ver notre patrimoine forestier .\  ,_     ·‘   ·•ét_,_,.
pour les generations futuresi a drt le mnmstre. M. Fischer I `_       p A_Tr1.:f'f'?l*
espère disposer d'ict à quelques mots de données exactes sur _ ' —   `;_rï· Qi î p ’·lf;
|'origlne du «\Naldsterben» qui n'a pas pu être dètermtnè  · ·  `rr‘-‘ _   l.«'-Q, LIQ 
tusquà présent avec exactitude. Il fera appel a la méthode —   ._;,  —"   : `
Clanalvse de système d`un tnformattcten allemand, le profes-   .;,-•»>-   ‘ ' ~à.*:;_=-ï-· » “ rag'. çà ··
seur Wo|d—Dteter Grossmann, qui constste essentiellement à E. Mm   ..-4 .;;-3-: ;··•   €_·
BnBlV$€l’ l€ maximum possible de combtnatsons de facteurs ct.   pag", «1·; 5. · 4·   xs- p ·
nocrfs et en etudier les consequences pour la forêt. ww · · (ff; fg? " Z I, * Z I"
Selon le professeur Grossnwann, un specraltste des questions Y -- _’ÉS=f* ,·' ;f¢*1,}.·‘¢ · ·“ _‘, >-
brologiques et énergétiques, il exrste environ quatre mtllions .   _:1ç·T '%'='É· ·`¤i`;·~~·^   `- 
de substances polluantes differentes provenantaussi bien des 5, - I' ( _ · ··:'î_ Q   . _ ,‘·.“ X _;, .· ‘ -
gaz dechappement de la circulation automobile que de ‘~ cl., ··:~·e—_ ai   Q ·_ .-" '
|'tndustrte qua, seules ou en combtnatson, avec dautres au  — ` .  . =~·   '»
substances peuvent être a lortgtne de la mort des forêt:
La lettre du hérisson — n°12 —· Nov. 84 · 9 -

· 0
O
——• • •—————-----—-————····VI 6 ———-——
C f C
(`HllI\ t/'t'tlH, t'Ill/lvU\ t'/ /(l(.\ (]|t|//llllllll (’I IIHl\llIlt(‘·\].
53741. lh juillet l*)X4. — M. Yves Sautier attiré |`att•:ntion dc
Mme le ministre de Venvironnement sur les préoccupations des
pnpttlations ét tlés élus rivératns du Lac Léntan quant ai sa dépollution
ttttltspettsatblé. Sans méconttaîtrc lés progrés réalisés én cé séns grzicc aux
travaux tlé la C.l.l’.lî.L. ét tlés tlivérs organistncs spécialisés, on peut
suttltailcr un tlévclnppéméttt tlés initiatives l`ranét•—suis>·cs ctt cé domaine.
ll est cn pattiéttltcr reconnu que la présénéc de phosphore dans de
ttotttbréttsés pottilrés tlé léssivés contribué si Vctttrophisatton dc cc lac,
("ésl potttqttni, il lui tlémantlé s`i| tt`y attrait pas lieu dc recommander
aux l`abrt«;;tnts dé lcssivés la rétluctiutt tlé l`tttilisaliott tlc phosphates
tlans les pnutlrtss. votre (l`l|l`l[`N)SCl' |'itttltéatitm claire sur les paquets de
léssivés cottranlés, nlt: la quantité tlé tels produits Cntfttnl dans leur
lÃUlIl|`It1S|llttI1. I
ltripwmn La sultttttut tctétuté par la I’t·ancé pour lttttcr contre lés
rcjéls tlé pltospltmé provenant des habitants tlc la mnt: du bassin versant
tltt Léman sitttéé sur son térritoirc, consiste .i'assut·cr lé trattcmént dés
éllltténts tlontcstitttcs ptit tléwltospltatatiun. La ntajéttré partie des _
|'\l\0S[)ll&IlCS, f\l`tI\'C`l\illll till lligltllltilülllü till LlCS Llûltffgtllllâ. CSI 2tl|’lSl     '
élituittéé. lin l`étal actuél tlé nos cottttaissttnccs él com tc tenu dc la
liatblé population éottécrttéé. lés quantités tlc phosphoreîwrovénztnt des       ?
tlétérgéttts aprés traiténttsnt péuvént étré considérées éommc
ttégligéablés. (`é point sera vérilié par tlés cttpéritucntations qui séront
mises en truvrc avéc les l'abrtcattts tlc tlétérgénts sur lc bassin du Redon.
IÈtt tout état tlé rattsé, la pollution par les phospltatés concerné une part mans ltéditorîal de la Lettre du Hérisson NC 8
ltttttlééultt lét't‘.tltilt`é.-|1ttt|t>ttt.l   ltt ecponsé la plus fattlonnéllé CSI (15/09/84), ]€an__Pi€[.I·€ RAFFlN’ tout juste l·€nOu_
L\îl`l·Illlt.IIl`LI\I ti tl\\t|It,| L'l\.|\I|tïl‘llL ld llklîlltlhkphilltllltïll dilIl5|Ct;$ SIKCS.   velé dans les fonctions de Président de la  
tt rtt Itxlt pas moins vt.tt qu tl est ttttlc. dans lé tatlré général dé la , , , . , ,
scttwibtltmttttitt tlé l`cnsétttblé mlc nos ctittctlttyclis ti la qualité dés lacs. des S est declare frappe du peti de plücg ÉC5€rVçe
ttttérés ét tlé la met', tlé lus tttlortttcr sur la cotnpositton dés lcssives. dans les bulletins d'a$5OClatlOnS aux l¤îCr'Tîâu'
("ést pnttrqttot lc Conseil des ministres du Zijutllct l*)H~l a rctcnu la 0¤5 C0¤C€F¤û¤î les âCïîVîïé$ ëï 1€$ réalisations
propttsttitut tltt ministre du |`énvironttctnt:nt prévoyant qu';`t parttr dc de la Fédération Nationale et de ses associations
IUHS. tlévra étre nortéé sur les cntballagu< tlcs lessives la tcnéur tant cn adhérentes. A notre grande joie, certaines asso-
pnlypltuspltaté qu`étt produits dé sttbwtittttiott. rés dcrtttérs n`élant etations ont immédiatement relevé le défi lance
nprnui éttx-métttcs pas cxélttpls Ll`ltlCt)Il\'tél'lltJlIlS polénltéls, Oar j·p. Raffin-
Mnsi, la FRAPNA—Régions qui a publié au moisi
d'octobre le N° 1 de son bulletin mensuel
Source ï l0¤F¤ôl 0ffîCl<?l 22.10.8lt "Rhône-Alpes Nature", se propose de consacrer
Questions éCrn`_S· au moins une page par mois aux activités les
plus représentatives de la FFSPN, et la FRAPNA
Savoie annonce dans le n°© de son bulletin
trimestriel "Le Petit Tétras", la création d'une
rubrique destinée aux nouvelles de la Lettre du
Hérisson. W
Nous nous rejouissons beaucoup de cette initia—-
i . _ · tive et nous remercions toutes les associations
· ". \( qui reproduisent systématiquement les informa—
` tions en provenance de la FFSPN et de ses as-
! ’ Jyljp sociations — membres.
¢ \ ‘ ‘|l /'t ll nous semble que c'est le fondement d‘une
' \u ' t" I ;Q ,_ meilleure communication inter—associative.
mm ill" L .
il t · · t ··· # · ·
 AE)   È
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` i ·“
F 4 n— " ···
9 1   C PHP la même occasion, nous demandons à toutes
_\ R "îîïqsyk les associations qui publient des bulletins d’in-
B 3,*.:h, fqrmation de bien vouloir nous communiquer,
‘s?:‘:f£'\’ d une manière Fëgulïèrë. un exemplaire de Ceux
_ _ I|lII|||||l ci.
% || ¤\tI ' < Merci ·:l'avance.
g' 1'"C. ' ^
La lettre du hérisson — n°l2 - Nov. BA — 70 -

Q »
  TUC 2 UNE   A     de Bagnères de Luchon, dont le projet d'aména—
gement touristique de la route de l'Hospice de
France est en opposition fondamentale avec la
t politique) mise en oeuvre par l‘ensemble du
Devant l'1ncertitude sur les conditions exactes Gouvernement pour sauvegarder les derniers
du déroulement des opérations de mise en Ours (lee VYFÈUÉES-
oeuvre des travaux d'uti1ité collective (cf.
Lettre du Hérisson n° 11, p. 1© et 11), il avait
été convenu avec le Ministère de l'Environne—
ment que les premiers TUC environnement — •
protection de la nature seraient lancés avec des _..¤   C  
structures "solides" (parcs nationaux, parcs ré-
gionaux, etc.), les r`associati0ns n'intervenant
qu'après un certain rodage.
Pour diverses raisons, il apparaît que cette dé-
marche doive être un peu bousculée et accélérée
det que le Ministère de 1'Environnement dispose CONMENT VULGARBER NOTRE SAVOIR
e moyens pour le programme TUC. ll y a cer-
tainement là une occasion à saisir. C'est le mo-
ment de faire part de vos projets (si vous en
avez déjà), d'en concevoir et ce, le plus rapi
dement possible (Madame Bouchardeau compte r
faire une conférence de presse sur le thème des Le reseau PrePare la eerlle du llvre Ceneaeré
TUC le gg rlc,vcmbrc___) à ; à 1'agriculture. C'était le travail le plus urgent
Yannick BLANC à entreprendre après 1'Assemblée Générale. La
Conseiller Technique auprès de Madame le Minis- revlelen des raPPOrrS« leur mise en ferme Pour
trc de ljnvtrcnncmcnt (vlc Associative) publication représentent un travail de longue
]-lt boulevard Général llcclcrc haleine qui est en voie d'achèvement.
92524 NEUILLY 5UR glglltllg CEDEX L'annonce de la publication a été faite aux
RIENA , à 'la pres&€«,mais i.m.point capital-n'ést
P.S. Adressez—nous un double de vos propositions Pae reglé r le financement- Nous 50mme5 È
` la recherche de propositions ! Vos idées seront
les bienvenues.
Dès l'Assemblée Générale, plusieurs réunions ont
eu lieu à la Direction de 1'Aménagement Rural,
au Ministère de l'Agriculture, pour déterminer
  El   la participation que le Réseau pourrait prendre
à une action de vulgarisation orientée vers les
agriculteurs pour une prise en compte de la pro-
ljcrc de Sort ^55cml)lr1c Cénéralc., le 13 Octobre tection de la nature. Ces réunions ont associé;
1986 à Toulouse, l'Uni0n Midi-Pyrénées Nature
et Environnement a défini son programme pour MM- gittgan ‘ DI;êê^RE· Ministere de l'A8rleulture
l'année 1984-85. u ant ‘
Sans abandonner en aucune manière les diffé- Pîaïat · Ministère de l'En‘/lrennemenl
rent s secteurs et les diverses activités, l'UMl- G1`lP€Y€1y · FNSEA
NATE se propose de développer plus particulière- Pleeu ‘ Assemblee Permanente des Chambres
ment les actions suivantes : dmgrleulture (APCA)
l/ La promotion du papier rccyclé_ La responsable du Réseau et M. Touzan, pour la
2/ La mise en place cl'un réseau d'observateurs FFSPN·
du milieu.
3/ La réaligôtlolrl pffcctlvg d'Un€ Maison dg la Les thèmes [`(’t€l'lUS POUIC UDG VUlgô.I`lSalÃl.OTl SOl'll.
Nature et de l'Environnement. lee Suivants î
Comme chaque année, l'UMlNATE a décerné les
prix Gentiane et Chardon. 1/ Faune Sauvage Z
Le PMX Genuaneea Cle Éiecerne a Mnnsœljr ME"' Sa place dans les systèmes agricoles. Comment
cel Delpoux, maitre-assistant, en biologjelrpour les gérer pour rnatntentr une Vte biologique r
son elude sur leëumpücts gEn€l1q“ÈS Élus era mustélidés, rapaces, insectes, en reprenant les
p°uUU°“ âtm°SphEU'~l“€· et la (MSF a dlsposnwn modes de traitement à la base (lutte contre les
as Cedœumalt au $°°l€“r '·`5S°Cmuf· traitements cl'assurance, respect des "Avertisse-
L? PMX Chardon 3 été décerné   ,M°nSleur_le ments agricoles", valorisation de la lutte biolo-
Sénateur Peyraffite, Conseiller General, Maire gtnue très neu connue des agrtcuttnursp lOmbri_
La lettre du hérisson - ·n°12 —Nov. 84 - Il —

· e
cides. La gestion concerne non seulement les Trois groupes de travail se mettent en place,
traitements, mais les travaux aratoires et l'a— avec des représentants des organismes cités.
ménagement (maintien de haies et de buissons, C'est en ce sens qu'un appel avait été lancé,
de mares, etc...), le machinisme agricole fin avril, aux membres de la Fédération qui pos·—·
(réglage des appareils de traitements, ULM, bas sèdent des informations ou des rapports sur des
volumes, etc..., diminuant en même temps les actions susceptibles de s’intégrer aux 3 thèmes.
coûts intermédiaires), le maintien de la vie bio-
logique des sols, etc... Que tous ceux qui ont des idées et des docu-
2/ Flore sauvage? ponts clairs sur des realisations possibles me
I _ . ____A _' les adressent d‘urgence.
SJ fonnâlssance per .1cS .rUrauX' ";î"'°"` " e"m Un premier travail consistera à en faire une pré-
interêt l: plantes indicatrices de l'etat des sols Seniaiicm aux représentants du Ministère de
(fernlite, tassement, acidité. ·€î€···) P0¤F la i·AgriCui;m«e et des Organisations professionellü
ge$“°" des °"P)°‘“’“°“S· °°"“a‘SS""°e des Pla"' peut- un choix. Seront retenus les cas concrets
tes mxlqlieâ et des plantes utiles (œpu)5lY€S les plus démonstratifs. A partir de ces docu-
pourries insectesrrravageursi uiiiles au maintien ments SHOM moniés des pmduiis pédagogiques,
des insecte? pO_H"e`Set(`UrS É; [Echelon m)Cr°re` destinés aux agriculteurs, sur la base des tra-
Smel ·, mile? â l ¤‘·m¢·~*ëi·¤¤ de la mns sw- veux des groupes qui Veut être constitués.
vage, necessaires au maintien, des recettes tra-
giüonvîllîsà m€di¤¤¤1¢$·_€*¤à··> Merci à ieue, soyons convaincants pour faire
(Em, un ne Eme E maintien €S_ paysfageë carac' passer notre savoir au stade de la réalisation.
teristiques et pour la conservation genetique.
Le maintien des arbres dans leurs biotopes et
leur intérêt pour le climat et les paysages. Germaine Ricoii
Responsable du réseau
3/ Savoir—faire paysans : réhabilitation visant
·à diminuer les coûts intermëiaires.
lls concernent aussi bien la remise à l'honneur
de pratiques agricoles économes, d’outillages I •
appropriés, que de recettes diverses, plus ou ____.& U c a    
moins vulgarisées et mal utilisées, le recyclage
des sous-produits, le retour à certaines trans-
formations à la ferme.
La liste n'est pas limitative ; citons :
‘ Les ‘“"â“" "“ S°‘ ‘ COMPTE RENDU DE LA lêma REUNION DU GROUPE
Travaux régulateurs de populations d'insectes     HELUS ET    
et mollusques, réintroduction de cultures déro- 1ER OCTOBRE   À  
bées pour éviter les pertes de nitrates, emploi
de légumineuses pour fixer l‘azote et en tant
qu'engrais vert régénérer la matière organique _ r _ r _
des Sois, composi de déchcic Végétaux et A l‘1ssue dercette lere Journee de mise en route
rcpori des fpmprcs apimaicsi etc ____ et de reflexion, sont apparues les conclusions
suivantes :
- La gestion de l'eau : surveillance des niveaux 2 objestifs à noire action
et des écoulements, maintien des mares à leur _ _ ’
emplacement d'origine, surveillance du parasitis~ 2 i3¤b11¤S "clbleeu
me (douve) etc...
- les élus, municipaux et départementaux (échel-
l..'exploitation de la procluct.ion végétale : régé— le realiste dlmtervemlcn) _
nération des prairies permanentes par des tech- " lee edhereme FF5PN• leur fcrmâtwn aux c°¤`
niques d'exploitation, fabrication des aliments tacte avec les eme
sur l'exploitation, entretien des haies, planta- ’ _ ' _ _ _ _ '
iiori d·arproS de rapporir réiriirodpciiop des A necessites pour l action en direction des elus
vieilles variétés sur les marchés locaux, etc... _
- passage par les associations d'élus ou de for-
· L'0¤îïUôg€ î mation d'élus (ou de futurs élus)
Retour à des outils plus économes car mieux
adaptés, traction animale en zones difficiles
(montagnes) et adaptation de coopératives, etc...
La Lettre du hérisson - n°12 - Nov. 8A · TZ '

  '
* en les connaissant mieux: — 25% de \”êp©nS€S !
' îar le leîçenîfamem dans un ler temps de — dans la plupart des cas, les élus locaux
eur Pu ma mn ont répondu eux-mêmes au questionnaire
. par le recensement des associations non _ ee Sont euetout de petites Communes (_ de
encorc COmaCtc€$' 2000 hab.) qui ont répondu au questionnaire
— la connaissance des préoccupations des élus _ peèe dwme Commune eue 2 e emeepeie 1,emé_
* , A . , ^_ nagement de : plan d'eau, sentier pédestre,
par l extension au plan national de lenque b d d · ··
te réalisée avec l'ARlC et la SEPNB en Bre— espace Vert' Or e nvœœ)
tagne (Cf annexe) — 70% demandent de l'information ou de la docu-
mentation! (journal d'information, visite de
- le recensement des exemples particulièrement Sue' flches"')
positifs (ou négatifs)~La collaboration associa' Dee demandes peeüeulieeee ont été formulées
tion de protection de laenature/emunicipalite ··· par ordre dwmpoetenee décroissante e
support d une formation ultérieure sur le
terrain a parur ds C65 exemples concrets - création et aménagement de sentiers pédestres,
1 _ d t [ , . V lee admi- — loisirs et tourisme : ports de plaisance, parcs
_   prix Q Con ac. necessau-6 a ec de loisirs, aires de repos, camping,
nistrations partenaires (DRAE, CAVE, DDE, _ Veau et lee zonee humides _ marais étangs
' l I
DDASS, etc...) plans d'eau, rivières,
. . . - la forêt et le bois
  · la lutte contre les pollutions et les nuisances
— l'aménagement et l'embellissement des "centres—
- journée de réflexion et de formation (cf pro— bourg"'
gramme en annexe)
Il ll
dee detee Z leu 2 eeeembee e LYON GROUPE ELUS ET AUTRES GESTIONNAIRES
20 janvier à BOIS ]©UBERT
d t 1 _ Le groupe serait vivement intéressé à ce que
` _€5 S ages ’ par exempe ' chacun le fasse remplir par les municipalités
A ,. . . . u‘il connait. Prière de retourner les ré onses
jeu de roles —strateqie en environnement   , P
' , . . · . . a Paskal BEAUFRETON (SEPNB, 1 Bd G.Doumerque,
. negociatnon et communication Memo NANTFS) Merci d,e\/enee *
1 X K d '
Pour cela, nous avons donc besoin de vous, lec-
teurs de la lettre du Hérisson pour:
1/ diffuser [enquete auprès dee élue de votre Mairie de ............ departement ................
département au moms les plus proches OU Nom(si possible) et fonction de la personne
les plus connus de vous, ayant répondu à ce questionnaire ................
2/ nous adresser, en une simple lpage comme Nombre d'habitants de la commune ................
celle ci ~jointe concernant a commune de
TRE]UNC, des relations d'expériences intéres-
santes de collaboration de votre association
avec les élus.
ENOUETE—OUESTlONNAlRE ENVOYEE AUX 1265
COMMUNES BRETONNES EN MAI 198LI
Des résultats intéressants :
La lettre du hérisson - n°12 — Nov,. 84 · 13 ·

· s
-0 O  
  B. Seriez-vous désireux de participer sur le.
A. dispose-i-eiie dwm plan d'aménagemem 2 5“J€t5 ‘î“‘ VOUS ‘“œ"€“€“* ‘*‘
POS publié È PAR Z une journée de formation-information-échanges
POS à l'étude É Plan de remembrement E OUI D NON É
Abis. Ce plan réserve—t—il une place aux espaces une visite des sites naturels et de sites
naturels ? aménagés
l/3 naturel D autres ¤ OUI Q NON El
réserve Q lesquels ..............
C. Souhaiteriez-vous recevoir des fiches techni-
B. Adhère-t-elle à une structure ou plan d'ensem- ques
ble intercommunal ?
oui (3 Now G
Syndicat pour les ordures ménagères È
Syndicat intercommunal de vallée E lesquelles .....................................
(gestion globale des rivières)
l`). Vos autres remarques dans ce domaine ........
schéma directeur d'aménagement et ................................................
d'urbanisme D
autres ···-·····-····-·-- REUNION DU GROUPE "ELUS ET AUTRES
C.existe-t-il dans votre commune une ou plu- GESTIONNAIRESH
sieurs associations d'environnement ?
Le 2 décembre à LYON, au local du COSILYO
OUI ¤ NON ¤ (39, quai St Vincent),
lesquelles ........................................ Thème HUN PARTENAIRE PRIVILEGIE DE NOS ASSO-
Cbis. Y a-t-il un adjoint ou conseiller municipal CIATIONS : L ELU LOCAL ‘
Speclahsc sur 1 environnement OU] U NON ¤ 10 h Accueil des participants, présentation
, de chacun
eventuellement son nom ........................
10h 30 Profil sociologique de l'élu local récent
2/ Son environnement ll h les préoccupations des élus (dont la
place de l'écologie dans ces préoccupa-
A. Avez—vous aménagé vos sites ? tions)
Plan d'eau C] espaces verts D 12h 30 Déjeuner
sentiers pédestres Q bords de rivière Q
protection des ` massifs ILH une stratégie de formation des élus
dunes [J montagneux gj (thèmes, promotion, .... )
autres ........................................... 15 h "Savoir se mettre à la place de l'élu"
B. Votre Conseil Municipal connaît-il des possi- 16 h 30 nécessité des arguments économiques
bilités de mise en valeur de ces sites
17 h des outils (Ecotek, bibliographie, .... )
oui Q Nom D
17h 45 les partenaires administratifs
lesquelles ...... . .................................
18 h Fin.
C.Quels sont les 2 problèmes d'environnement
les plus graves
selon le Maire et/ou le Conseil Municipal ....
selon la population ..........................
3/ Vos besoins
A. En dehors d‘aides financières, de quels con-
seils techniqueeaimeriez—vous bénéficier? .......
La lettre du hérisson — n°l2 —-Nov. 84 - j4 -

a
2 REUNIONS TECHNIQUES COUPLEES
ELUS ET AUTRES GESTIONNAIRES Grouges de travail MARKETING-PUBLICITE
Dimanche 2 décembre dates samedi ler décembre
Lyon (Faculté des sciences) lieu Lyon (faculté des Sciences)
de 10 h à I7 h horaires de 10 h à 17 h
Mise au point du "mode thème Utilisation des techniques
d'emploi de l'élu" de marketing et publicité
par les associations
Pourqzoi ? Comnent '?
65 F com 65 F
160 F tout compris pour les deux jours
train Paris 7 H Lyon Perrache 9hO2 transgort Paris 7 H Lyon Pe1·rache9h02
Manille 6 h " 9h18 Marseille 6h " 9h18
Nantes 22hl»7 " ôhl.3 Nantes 22hl·7 " 6h43
Strasbourg 23h07 " 5h57 Strasbourg 23h07 " 5h57
‘ association
FRAPNA régionale hôte FRAPNA régionale
 
BULLETIN D'INSCRlPTI©N
A renvoyer à Yves VERILLAC — FRAPNA - Faculté des Sciences — A3, bd du 11 Novembre
69622 VILLEURBANNE CEDEX
NOM ....................... PRENOM ............... ASSOCIATION ...........................
ADRESSE ....................................................................................
Participera à la réunion "Elus.." le vendredi 30 novembre OUI NON
"marketing" le samedi ler décembre OUI NON
je coucherai à Lyon et souhaite être logé OUI NON
j‘arriverai par le train de ...... V S
à h V S
V S
V S
Ci-joint chèque de à l'ordre de la FRAPNA.
, _ - 15 -
La lettre du herisson — n°12 — Nov. 86

· s
Y A ]'-[|_ UN     LA   Q membrement ou le grignotage de l'espace naturel
par les stations de ski existantes, pour ne citer
que quelques exemples, n‘interpellent pas le pu-
blic.
La situation pourrait paraître sans issue. C'est
C‘est le titre du débat qui a réuni dimanche · · · - ·
_ __ _ _ _ pourquoi les défenseurs de lenvironnement cloi-
Ã; 5€Pâ€mbl! Wfllîïânœ (É aeîoeiatloaîute P"°ëee” vent se montrer plus dénonciatifs et plus rigoure
Von de juvlrâuuemeu e tlouïuatle ess iai ux dans leur communication. ll s'agit de mieux
e sa Fe _ se emes "eueea ses 1¤et¤¤1¤¤¤ e— fonder les arguments en ne mélangeant pas le
sur l'Environnement et la Nature (RIENA) de seiemifioue à yéthiooo ·
u°Ya“· Ce'Peu‘t“"eqee“t"e• re1aYe eu direct Far, La beauté d'un site pour sa valeur esthétique
radier a ete qu v€tèiê*>1€1¤¤b¤t· fvaàfels îaugei ainsi que sa contribution à une certaine qualité
0\i‘âÈî`ï €T'\îF€ €·Pu ICA @5 P¥`_O.e_5$10u“eS se de la vie sont autant d'arguments recevables
me las et les uuhtaute ES aaeeelaueuï par le public que des valeurs d'intérêt généti-
que, écologique, naturel , etc... Les deux pou-
vant d'ailleurs se conjuguer, il suffit de ne pas
iles RESPONSABILITÉS PARTAGEES les °°"f°"d”€·
Le réseau de la FFSPN qui a pour thème cette LES PARTENAIRES HUMAINS
année "Education, Formation et Information" s'  
est fait l'écho d'un certain nombre de préoccu-
pations concernant les difficultés qu‘ont les asso ii si beaucoup été question du public à ce point
C}üUO¤5   faïœ PaS$eF leurs ldeeev en PaÈUeu' rencontre et il aurait été simpliste de ne pas
lier aupres de la presse. Le contexte historique se soucie,. de iui_
al Ch6_¤g§'§ le mîuvement aasoelauf uelee Herae Les enfants, par exemple, constituent un public
i‘Lu5 ü d€¤°¤1C€î` 65 îgrüslqus Contre le ml leu- tres important, prêt à recevoir le message envi-
îst _îlP;15 €¤1i>¤S Pëîfeut Éurf edteëeauë ronnementaliste. Toutefois, ils ont peu de sup-
uu Vüvâl en 5uY 65 PFC emes e en · es orts à lire concernant ces roblèm . "L
sur ce point que, en dehors de la presse écolo- Hnïottew si su prendre ee eeénsâu P B5 â
gique, cette demarche quotidienne se heurte aux Les journalistes hybrides * se posent des ooes_
gêsvms de 5€¤5âU°¤¤€l que recïame la grau- tions : pourquoi les bébés-phoques du Canada
e PFe$$e· ont connu une carrière de star alors l
, . . ,. . , que E5
Lei aeeîelattieue glepeeîrq u ugqrmauetue qu elles phoques moines de Méditerranée, encore plus me-
eu que que Ole u ma a me rs eu erme i 65 nacés sont restés sous silence...
journalistes sont pour leur part coincés par les Les diffieuiiés oui om été passées on revue n.
redacteurs eu Chéf ¤¤_1¤5 Palma? de Presse dem ont pas empêché les participants de conclure une
llualuee dbute Pmmîrulaux est u assurer la Feu", alliance afin d'unir le savoir—faire de profession
îîïlëêîsé uplàq‘;ëuî1u);eri€c'î‘ë;t[a5ut eësagîgâdëî 2;* nels, leur intérêt pour la nature et la volonté
C : ` de lus en lus affirmée des associations ` -
tastrophes de l'actualité, le scoop écologique, mooîooon P â com
le ehue de ia phetq ll eat “eeeS5alre_ue PreSeu` Conscients de cette nécessité, le réseau Educati-
Ierw un dossier clair et synthétique qui doit con- on. Formation, information propose de Vous dOn_
Vamere et Pasewuuer le leuruahete afm que ner à l'avenir, dans cette lettre, des conseils
celui—ci aborde le redacteur avec des arguments. ieenniooes afin d·avoii. on impact rési Sm, les
(Certains écologistes présents au débat ont même médias
Juge que lea aeseelauuuauîuppeïtaleuî 75 % uea Pour terminer, il faut insister sur le fait que
Lutte eu ne Sachant Pas uu laer ea meulaS)· la communication est avant tout un rapport hu-
main et, comme tout rapport humain, il s'entre-
tient.
I 1
  * journaliste appartenant à la fois à la presse et
à une association de défense de l'envi ronnement.
En dehors de ces difficultés, il ne faut pas ou- Médias Présents i
blier les intérêts en jeu qui sous—tendent les *î""_
problèmes d'environnement. Electricité de France, _ Agence France presse
par la puissance de ses spots publicitaires, tente _ potenisr Eeoiogie
de nous persuader que l'énergie nucléaire est - Ca m'interesse
maintenant une valeur sûre. L'environnement n'a - Femmes d'Aujourd'hui
pas les finances pour répondre... Face à la — Rustica
puissance de l'argent et la société du specta- — TF l
cle, les problèmes de fond, tels que les atteirtes - Radio France lnternationale
quotidiennes des pesticides dans l'agriculture, — Tintin
le mitage par les résicences secondaires du re- - Office de Diffusion Internationale
— Fréquence Royan
La lettre du hérisson - n°i2 - Nov. 8l. · 16 -

Q 1
Le 31 octobre 1984, la FFSPN a adressé une let-
tre à Madame Huguette Bouchardeau, Ministre de
l'Environnement, en lui demandant de bien vou-
loir intervenir auprès des Ministres du Redéploi-
ement Industriel et des Finances afin que la E--
xe parafiscale sur les granulats, qui venait d'
être prolongée "à titre provisoire", soit mainte-
nue définitivement.
Cette taxe représente une potentialité importante
pour limiter les conséquences des extractions de
granulats pour les milieux naturels, et elle
pourrait également servir pour abonder le FIQV
ou un fonds de protection des espaces naturels
(30 - 40 %).
Le 15 octobre 1984,la Ligue Française des Droits
de l'Animal a organisé dans l'lnstitut, sous la
présidence de son Président, Etienne Wolff, un
"** colloque sur la notion nouvelle des droits de l'
animal.
D'¤prèS une étude d'imr>¤¢t des pluies acides Portée par le courant écologiste et protectionnis-
SUT l'€hVl[`Ol'lI'lEm€t1t, Fêîillâéê à travers de \’tOm- te la défgn5@ dag animaux 5e plaça maintenant
breux parcs €ur0pê€nS, il ressort qU€ 80 % des sur le plan nouveau de l'éthique. Déjà en 1978;
pins et au total 30 % CIES &rbI‘€S SONY atteints on a solennellement proclamé à l'Unesco,à Paris,
en RFA, Elle signale également que la cathédrale la "Déclaration Universelle des Droits de l'Ani-
de Londres a perdu, par endroits, 23 millimè- mal". Les militants de cette cause se fondant
tres d’épaisseur de pierre à cause de ces re- sur les dernières révélations scientifiques tou —
tombées acides. chant le monde animal affirment "la déroute
Ce document souligne aussi que le coût de l'éli— prochaine de l'anthropocentrisme". L'Eglise, de
mination du dioxyde de soufre dans les émissions son côté, montre des signes de reconnaissance
des usines électriques largement responsables des des animaux —sans aller jusqu‘à parler de
pluies acides, ferait grimper les tarifs du cou- droits. "ll est temps, disent ses plus hauts di-
rant de 6 %. gnitaires, de reconsidérer les hommes dans leurs
relations avec les bêtes". Même revirement défini
Source : Politiques de l'Environnement. N° 217. par le "Conseil Oecuménique des Eglises" qui
représente 4©© millions de chrétiens non catholi-
*** ques.
·k·k·k
La commission Permanente d'E'tude et de Protec-—
tion des Eaux Souterraines et des Cavernes
(CPEPESC) et de nombreuses associations de
protection de la nature ont porté plainte avec
constitution de partie civile contre deux groupes .ifin d'encourager toute initiative tendant à déve-
de personnes qui se livrailent courant août et lopper le respect des Droits de l'Animal, la Li-
septembre au pillage systématique d'une galerie gue Française des Droits de l'Animal a décidé
dans les anciennes mines des Vosges Saônoises de créer un prix.
qui font partie intégrante de notre pat·rùn0ine.‘ Ce prix porte le nom de "Prix Alfred Kastler",en
mémoire d'Alfred Kastler , Prix Nobel, co—fonda-
Ces affaires sont certainement à rapprocher de teur et ancien président de la Ligue.
l'organisation prochaine de nombreuses "bourses ll sera attribué annuellement par un jury com-
aux minéraux" dans l’Est de la France et les posé de personnalités du monde culturel, scienti-
pays limitrophes, où là, sous des prétextes scien fique et médical.
tifiques ou culturels, on brade notre patrimoine Pourra en bénéficier notamment un jeune cher-
naturel, historique et archéologique dans un cheur ayant consacré ses travaux à la mise au
seul but mercantile. point ou à l'app1ication de techniques expérimen-
Si la CPEPESC ne peut que s'indigner face à tales évitant d'utiliser l'animal dans l'expéri-
la prolifération de ces foires aux cailloux, elle `mentation traumatisante,
tient cependant à préciser qu‘elle ne s'oppose ou une entreprise d'élevage ne pratiquant pas,
pas aux expositions de minéraux (sans vente) ou ne pratiquant plus, l'élevage en batterie,
quand celles-ci ont des buts scientifiques ou ou encore une oeuvre littéraire ou artistique mei-
pédagogiques. tant en valeur les droits de l'animal.
La lettre du hérisson — n°12 — Nov. 84 · I? —

‘ G
—-• • • ———~————--—-·· * ————
M ini s ere
Le Président,
Professeur Etienne WOLFF,
de l'Académie Française.
Président de la Ligue française des Droits de
l'Animal.
***
CONNAITRE POUR MIEUX GERER
La Ligue Française des Droits de l'Animal a cré·
é é aleme a ` ' ·
ten?l‘ani?ntallînsesbe1l*oleîé1,rsîrî ÃlÉÀîê?ÉÉ.1ÃÉÃÈt€° ^e eeee ee Seeveee ee le *‘eeeeeehe· eïee 'âeeeee
que la préservation de son espèce. et du Traitement de l lnformation sur l Environ-
ce label Sera attribué par un jury institué par nement ISRETIE), le Comite. Ecologie et Gestion
la Ligu€_ Il pourra figurer dans le générique du Patrimoine Naturel publie un_ nouveau pro-
des films, et dans leur matériel publicitaire. gramme, ee l;eellîleelle' SOUS le lllre eomleltre
Des renseignements concernant l'utilisation éven— pour mlellx geler '
tuelle d'animaux seront systématiquement deman- I _ , . , . . .
dés aux productions en début et en fin des tour- L Obleelll fle, ee eomlleeelellllflqlle est ee pm`
nages. Les productions qui désireront obtenir le mollvolr l ldîœ ee geellem eee Feeeoureee lletu"
label auront à formuler la demande d'attribution Pelles ell falealll prendre eolleelellee que l eee—
et à répondre à un questionnaire précis- logie, science d·e'la vie, peut etre la clef de
La presse sera informée de chaque attribution du llollvellee moelelllee de developpemene ll . est
label clonc prévu d'accentuer fortement une politique
¤le recherche tenant plus compte des relations
re I'homme et de la biosphère, sous deux an-
Agles idfférents et complémentaires :
- effets des activités humaines sur la biosphère
— gestion des espèces et des espaces.
:,e programme 85/89 disponible à partir du début
octobre 1984, comporte une préface—manifeste,
·m document d'orientation générale illustré par
les exemples et une grille d'enquête destinée
à faciliter la réponse des personnes consultées.
Dans la mesure ou il s'agit de promouvoir une
recherche innovante et permettant d'apporter des
épouses aux questions soulevées par la gestion
··es espaces et des espèces, ce programme est
idressé dans un premier temps aux "gestion—
taires du milieu" (administrations, élus, asso-
ciations), de façon à les consulter sur les pro—
blèmes qu'iIs rencontrent quotidiennement pour
l'exercice de leur mission et pouvant susciter
des axes de recherches.
Cette phase d'appel d'idées durera pendant tout
le dernier trimestre 1984.
Le programme "connaître pour mieux gérer" peut
être obtenu en s'adressant par écrit au :
Ministère de l‘Environnement -SRETIE/EGPN
IA, bd du Gal Leclerc
92526 NEUlLLY/SEINE CEDEX
La lettre du hérisson - n°l2 — Nov. 8l. — 78 —

·J
—————————····€ Ufû P €·······—··—·····
  I· VERS UNE       Ifenvironnement naturel ignore les frontières
nationales. Toute politique de l'environnement
P.C.B ET P.C·T· (*1 doit donc être internationale. Celle—ci a cepen-
dant besoin d'être enracinée dans les politiques
nationales, régionales et locales ; elle doit l'ê—
L6 3 0Cl·0bF6 1984. la Commission Eurolîeenne e tre également dans la société dans son ensemble
déposé une ¤<>¤ve11e pr¤t>¤e1¤¤¤ de directive ¤<>¤r ~et asns sa Cuimrs. sus aou rem aussi au
cernant lâ mî56 SUP 16 marché (169 PCB et PCT niveau de l'individu, sur le lieu de travail et
qui est GUCOTC âUtOl`lSé€ S'l1S Sont €mp].OyéS d.ô.I`\S dans la Vie de tous les jours.
les transformateurs, les résistances, les induc-
t€\11”S 6t 165 C0¤C16¤$âî6¤ï`$ é16Ctî`îque$ ou Comme Malgré les améliorations parfois constatées, l'en·
1îC1¤îd65 Câîoporïenrs et hydrouquee- vironnement naturel reste sérieusement menacé
en Europe. Les forêts d'Europe centrale font
L6 Commî55ïon prêveit une interdiction Presque l'objet de destructions dramatiques : rivières,
t0tâ1€ de la mî56 SU? 16 marché et de 1'emlïuol lacs et mers restent soumis à une pollution im-
d€ C65 5¤b5îâ¤C65· âV6C ïo¤'î6foîS· un regime Per" portante ; de nombreuses espèces animales et
ticulier pour les installations existantes. Malgré végétales ont disparu. Ou sont en Voie de dis-
la restriction de l'utilisation de ces substances pariti0n_ L'aggravatiOn de la pollution de yép-
(Dî1`6CïïV6 du 27 juillet 1976) eueun Sig¤e de vironnement constitue une menace grandissante
régression de le Pollution de 1`nomme et de 1'en" pour l'humanité, menace qui s'accroit à mesure
vironnement n'est apparue. qu'augmentent les risques de contamination par
les substances toxiques ou cancérigènes, et que
En Ouïl`6. on â constaté <l¤6· 1orS d`lnCenu1e$· se dégrade la qualité de l‘environnement quo-
les PCB peuvent former des combinaisons haute- tidieyh
ment toxiques dont certains semblables à la dio-
Xî1’16· Cette menace commune est un facteur d'unité
pour les pays européens. Un effort systématique
La Commission propose donc d'autoriser l'utili- désgpé a protéger yépvippppémém a été émré_,
sation des PCB et PCT dans les appareils et ins- pris dans la plupart dés pays, mais des pro-
tallations 6Xî5襤î5· mais 56¤16m6nï ]¤5Q¤'à 1'é· grès significatifs ne seront réalisés que si une
1i¤1i¤âtî0l’1 OU 1H HV1 C16 16 C1¤!`66 C16 Vï6 d6 C6¤X·· coopération internationale s‘instaure réellement.
Ci- Si C6ïî6 proposition 65î ¤C1oPî66· 165 Eïâtî Un cadre juridique destiné à combattre la pollu-
m6mbl`65 d6V!`¤¤î S')! conformer au P1¤$ tord 16 tion atmosphérique à longue distance a été créé
31.12.85, Et à. partir de cette date, 1.8. réserve et regroupe leg payg de ]_'EuI•Ope de 1'Que5t et
de CES SL\bStBl'\CES d€V[`âlt êl.[`E pI`OgI`€SS`lV€m€l’Il. de 1'EuI·Ope de 1'E5t_ Les pays riveraing de la
é1ïmî¤66· Méditerranée, ceux de la Mer du Nord et ceux
de la Mer Baltique sont parvenus à des accords
(*) PCB : polychlorobiphényles règlementant plus strictement la pollution. Plus
PCT : polychloroterphényles de soixante—dix directives concernant l'environ—
nement ont été adoptées au niveau de la Commu-
S0ut‘C€ 1 P01itîq\16 de 1'ȤVîl`0¤¤6m6¤î ¤°217 nauté européenne, et doivent être mises en oeu-
vre dans les dix Etats membres. Les désaccords
sur certaines nouvelles directives, (telle; que
la question du plomb dans l'essence) font main-
tenant les gros titres de la presse internatio-
nale, phénomène révélateur de l'importance prise
par la politique européenne de l'environnement
dans l'opinion publique.
La politique européenne de l‘environnement de-
: meure un su'et com lexe et très discuté ui,
LA       L   sous certains] aspect}; (ses instruments jurcidi-
UN      ques) reste encore peu développé. Au niveau de
la Commission, cette politique est conçue par
DECLARATION DE L'INSTITUT POUR UNE POLITIQUE
EUROPEENNE DE L'ENVIRONNEMENT A L’OCCASION`
DE L'ENTREE EN FONCTION DE SON NOUVEAU DI-
RECTEUR M.· ERNST ULRICH VON WEIZSACKER,
SUCCESSEUR DE M; KONRAD VON MOLTKE;
La lettre du hérisson - n·12 - Nav. 84 ‘ lg ·

· s
—-O O  
la Direction générale Xl (Environnement, Protec-
tion des consommateurs et Sécurité nucléaire).
Les propositions de directives y sont élaborées,
mais doivent ensuite franchir un certain nombre
d'obstacles en liaison avec la politique indus-
trielle, l'agriculture et certains autres secteurs.
Après avoir été examinées par le Parlement eu-
ropéen, elles doivent ensuite être adoptées par
le Conseil des ministres, puis transposees en
droit national dans des délais prescrits, et en-
fin appliquées dans la pratique. Chaque étape · ‘ ‘ ‘
implique autant de réactions, et il peut s'ecou-
ler facilement plus de dix ans entre un premier
projet de directive et le moment où ses effets · ‘ · ‘
pratiques sont ressentis sur l'environnement.
Néanmoins, les directives communautaires restent
de loin les instruments les plus efficaces de la
politique européenne de l'environnement.
A côté de la politique communautaire de l'envi-
ronnement, il existe une coopération Est—©uest
au niveau des Nations Unies au sein de la Com-
mission Economique pour l'Europe (ECE). Les
accords et résolutions qu'elle adopte ne sont pas
contraignantes, elles rencontrent donc les mêmes
difficultés de mise en oeuvre que celles adop-
tées dans le cadre du Programme des Nations
U¤ï€5 POU? l'E¤Vlï`O"m€m€"lt (UNEPL La politique europeenne de l'environnement s'é—
· labore en outre dans de nombreux secteurs par-
fois beaucoup plus difficiles à identifier. Les
décisions prises en matière d‘agriculture ou de
transports, en matière de politique industrielle
ou énergétique sont, en effet, d'une importance
majeure pour l'environnement. On avance parfois
que les effets négatifs de la politique agricole
commune sur l'environnement dépassent de loin
l'ensemble des effets positifs de toutes les me-
sures explicitement adoptées pour protéger l'en-
vironnement dans les zones rurales.
La politique européenne de l'environnement ne
doit en aucun cas, entrer en contradiction avec
une politique économique moderne. ll y va de
l'intérêt et de l'économie et de l'environnement
que d'analyser suffisamment tôt les relations
de cause à effet de ces composantes. Tous les
acteurs de la politique européenne de l'environ-
I - nement ne peuvent que tirer profit de ce type
d'analyse, exceptés toutefois ceux dont le profil
repose sur l'ignorance. Directives, lois et inci-
tations pour le développement de technologies
peu ou non polluantes doivent être fondées sur
ce type d'analyse également ; inversement, toute
analyse doit inclure une évaluation de l'effica—
cité des directives, des lois et des incitations
existantes.
La politique européenne de l'environnement est
devenue l'une des tâches majeures de l'europe.
Elle constitue maintenant un enjeu politique,
économique et culturel. L‘institut pour une Poli-
tique Européenne de l'Environnement y a consa-
cré l'essentiel de son activité.
BONN—LONDRES—l’ÀRlS, le ler Septembre 1984
La lettre du hérisson - n°l2 - N0V· 84 ` YO '

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——M on 0 E----d 1 f'
ABATTAGE DE MANGLIERS EN EQUATEUR DOCUMENTATION PRATIQUE POUR CLUBS ET
ACTIVITES NATURE
Parmi les nombreux problèmes auxquels doit fai-
.re face l'Equateur, l'abattage des mangliers est Le Centre dnnrüarion à la nature de B0ULT_
lun ëss ,P1¤S_smvs$- Lss n1_angE°V_eS Sont une AUX-BOIS (Association sant but lucratif) vient
formation ecologique particuliere, situées entre de rééditer heneemble des fiches techniques
la laisse de haut-e mer et la la1sse`de basse mer réalisées de 1979 à 1983 à yrnrenrren des eluhe
des reglons trenleales de la planete', Les rnan' CPN (Connaissance et Protection de la Nature).
groves sont situes le long de la cote equatorien-
ne et Plrlnelpalement n lnembouenure de tous les Cette documentation constitue pour les membres
euurs d eau uu pays' ou les animateurs d'un club ou d'une activité-
" _ __ , _ nature, pour les enseignants et plus générale-
uu fall <1¤_1lS Sont P"nPl°’S_d€ nen‘bÈeuX_ °Egnn1S` ment pour tous ceux qui veulent découvrir notre
meS· depuis, les pente lnvemebres Qusqu aux environnement naturel, un dossier d'une quin-
s¤‘_¤¤<1S Verteures- les mnngroues revêtent _ une zaine de fascicules ("fiches techniques"), consa-
tres grande importance ecologique. Les micro- eres à des Sujets eemme :
organismes, que l'on trouve principalement dans
les sédiments ou dans les couches superficielles, _ le plantation des arbres, yebeervetren des
contribuent à l‘équilibre de l'écosystème et sont Oiseaux, du ereh
consommés par des organismes plus importants
nent un grnnn nombre Presente un interêt ee°n°` - le nourrissage hivernal des oiseaux, l'avan-
mique certain. eee du printempen
Avec la <*iff¤5î¤,¤ des techniques dlélevage des - comment constituer une réserve naturelle, proté·
crevettes, au debut des annees 70, nombre cle ger les rnpaeeeh
mangliers ont été abattus, car les mangroves `
Sent fnuees sur des Sites Clu1_ eonvlennent pan` - quels sont les meilleurs guides pour reconnaî-
ticulierement a ce type d'act1v1te. Il s'ensu1t rre les plantes, lee arbres ’ les Oi5eaux___
la destruction d'un écosystème particulièrement
Stable qui 56 trndult par llexunetien fâwds * Pour recevoir l'ensemble des fiches, envoyer
de nombreuses especes sauvages. ainsi que par votre reglement (à perdre du C_I_N_ : 60,F
le ¤1€·P¤¤*_19¤ de ¤¤mb1j€¤>< swvléls dem les se- ·rvA et port compris) au came a·1muamm
sions a"°‘5‘nanteS· ees} nlnsl _que le Crabe à la Naturé de BOULT—AUX-BOlS,082l·0 BUZANCY)
bleu, dont la vente etait la principale source
de revenu de la mnlemte des fuyere qui Invent * Pour recevoir la gazette des Terriers et des
en_b°rdu1îe des e5t_un"`eS* e$t_ en Vole de ulSpa' fiches techniques (numéros parus et à paraî·
rition. Bien equipee, une usine de conditionne- rre en 1984, 1 eu 2 üehee techniques par
ment de crevettes n'emploie guère plus de 15 numero 4 numeros par en)_
personnes, de sorte que la disparition du crabe '
voue au chômage les autres habitants. Abonnement pour 1984 : 45,00 F
Le-développement de l‘ind·ustrie de la crevette- Sert 105,00 F TTC pour la eelleeüen parue de
qui est le secteur industriel de l'Equateur dont 1979 à 1984.
la progression est la plus rapide - ne s'est
traduit par aucune amélioration du régime ali-
mentaire de la population, car 85% de la produc
tion sont exportés, le reste, qui est constitué
de crevettes de mauvaise qualité, n'est con-
sommé que par les couches les plus aisées des
trois principales villes du pays.
Si l'on veut éviter la disparition des mangroves,
ainsi que celle de tous les organismes qui les
peuplent, il faut s'intéresser dès aujourd'hui
à ce problème écologique.
Elisabeth BRAVO V.
socieclad Francisco Campos de Amigos de la
Èilaturaleza.
La lettre du hérisson - n°12 - Nov. 84 - ZI — '

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  ET     Une visite guidée du Salon de l'lnformatique de
CAEN qui se tiendra à la même époque permettra
à chacun de se renseigner sur un grand nombre
A l'h€UF€ CIE Plnfûïmûtlûni il E5î îmP0î`ïü|’\î QUE de modèles actuellement présents sur le marché.
les associations profitent de l'aide que peut leur
apporter l'©l"di1’1¤ï_€\·1l`· Dans CE but, lE CREPAN C'est ainsi que la dernière journée permettra
Et la FFSPN ©Fgâ¤\5€'¤î lm 5îâgE 1 de définir des critères de choix d'un ordinateur
U p I U qui répond le mieux au besoin d'une associa-
"l¤f0Ff¤ôî1QUE Eî V1E ô55¤C1&î1VE" tion donnée, avec ses problèmes particuliers.
du mercredi 16 janvier au samedi 19 janvier Attention! N‘ny€Z pas Peur de ce 5tagg’ très
1985 à CAEN· technique E ll sera à la portée de chacun, vous
en partirez enrichi.
Ce stage a pour but <i‘initier ses participants
à l'utilisation de l'informatique dans le fonction Et, gn guise dp récréation, Vous aurez droit de
nement d'une association pour: vous confronter aux jeux écologiques spéciale-
ment conçus pour ce stage.
— la comptabilité
- la gestion de fichiers Vous pouvez d'ores et déjà vous incrire en en-
— l`£·1CCèS aux banques CIE d©l'1¤ê€S voyant une fiche cl'inscription à la FFSPN.
— la formation et l'information des scolaires et
grand public.
Micro-processeur, disquette, mémoire, basic,
imprimante seront des termes vite démythifiés I
au cours du stage. Ses exposés théoriques alter-   DE L  
neront avec des travaux pratiques sur différents
matE¤E15• A la suite du stage sur la "GESTION DU PATRI-
1 _ _ _ _ _ _ _ ` MOINE EAU", organisé en avril 83 à l'initiative
Les stagiaires se familiartseront ainsi avec 1 u- du CREPAN’ cette association a réuni les e ,
tilisation d'une imprimantc, d'¤¤îîê dE disque? et débats qui ont eu lieu pendant cette ëéîsîiîîi
§€· de _<l1S<i¤§ dun ww yi} d€¤¤¤vf¤¤t ¤ Chaque dans une piaquene aispantbie à la Frsim.
etape l interet de ce materiel pour renforcer l ef
ftcacite d une association. ii S agit dqm mur Fphonzon sur la gestion
· I U I p ` I actuelle de ce patrimoine commun, pour essayer
Avec 1 aide de la bibliotheque de la Faculte des dE b1E¤ C©mpf€¤dr€ les problèmes qui se pogeni
Sciences, de l'Université de CAEN, il est prévu îî ESSEYEF d'€¤îr€V0ir une solution à cette "mOi~i··
que les participants soient associés à l'interro— EME dê l'eau
gation de grandes banques de données interna-
tionales. Prix 1 20,00 F plus 6,5OF de any-i_
La lettre du hérisson — n°12 - Nov. 84 ` ZZ `

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1Uf8•••• dêfhléfê mlnüfê •••• dëfh
La S.E.P.N.B. organise un stage "DECOUVERTE DES OISEAUX MIGRATEURS" dans le golfe
du Morbihan
le samedi 22 (après—midi) et le dimanche 23 décembre 1984
Prix : 200,00 F comprenant encadrement et prêt de matériel, la pension en hôtel tout
confort.
100,00F sans hébergement.
Renseignements et inscriptions :
SEPNB — BP 209 — 56006 VANNES CEDEX — tél. (97) 40.92.95
·k·k·k·k·!·
Nous venons d'apprendre avec une grande tristesse le décès du Professeur VAYSSIERE.
Eminent naturaliste, ardent promoteur d'une politique de protection du patrimoine naturel
en France, affable et chaleureux avec ceux qui le rencontraient, le professeur
VAYSSIERE avait marqué ceux qui le fréquentaient. ]'avais eu la chance de le voir fré-
quemment lors de la première affaire de la Vanoise (1969/1971),Jde travailler avec lui
à cette occasion et de l'apprécier.
C'est pourquoi, au nom de la FFSPN, j'ai adressé à sa famille l'expression de nos plus
vives condoléances.
].P. RAFFIN
La lettre du Hérisson est la publication bimensuelle de la Fédération Française
des Sociétés de Protection de la Nature, de l'Office des Nouvelles internationales.
Directeur de la publication : Y. BENASSI
Rédaction : FFSPN - 57, rue Cuvier — PARIS Cédex 05
Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES
8, villa des Fleurs - 92L00 COURBEVOIE.
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