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J
L A L E E T L ~
° L U H E B E S3 S QM
BIMENSUEL N°46 ··· Y JUIN $6
_ S O M M A I R E
EDITORIAL .................................................... P. 3
MILIEUX NATURELS .......................................... P. 4/6
FAUNE : L'OISEAU MAGAZINE EN PLEIN VOL ................. P. 7
CHASSE : LETTRE DU MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT SUR LA
CHASSE A LA TOURTERELLE ......................... P. 7/8
EUROPE ; .AVENIR DE L'AGRICULTURE EUROPEENNE ............ P. 8
LA CONSERVATION DE SOISEAUX SAUVAGES ......... P. 9
' CEE/ONU - BILAN DES MESURES INTERNATIONALES., P. 9
.RFA MESURES CONTRE LES POLLUEURS D'EAU ....... P. 9
. MANIFESTATION, EDUCATION, FORMATION .......... P. 9
. LE BEE ET LE LIVRE VERT DE LA CEE .......... P. 10/13
POLLUTION : .LETTRE OUVERTRE DE LA FRAPNA ISERE ........ P. 14/15
.MOTION DE LA FRAPNA ISERE ................. P. 16
ENERGIE : TELEX A M. J. CHIRAC} PREMIER MINISTRE ...... P. 16
COMMUNIQUES DE PRESSE ........................ P. 16
FORMATION ; EESCOUVERTE DE LA NATURE EN PROVENCE ...... P. 17
STAGES ...................................................... P. 18
EN BREF ..................................................... P. 19
LE BENEVOLAT ............................................... P. 22/25
1 QP-""D
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IL N’Y AURA PAS DE PRIX A LA CLE !
MAIS OUE CELA NE VOUS ENPECHE PAS
DE NOUS ENVOYER VOS PHOTOS DE
.L'A.G. ELLES PARAITRONT DANS
VOTRE LETTRE DU IIERISSON
La Lettre du Hérisson est la publication bimensuelle de la Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l‘Office des
Nouvelles Internationales.
Direoteur de la Publication : M. Y. BENASSI
Responsable de la Publication : _|.P. RAFFIN et ].P. LE DUC
Becrétaire de rédaction : Tania CANOVAS
Secrétariat : _|eanine LOISEAUX
Maquette : Louis de TORHOUT
Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES _
8, Villa des Fleurs - 92400 COURBEVOIE

LES E-CO—LOS ONT DISPARU I LES E—CO—LOS ONT DISPARU ! (sun L'Am DES LAMP10Ns)
ENNUYEUX CES ECOLOGISTES, ON N'ARRIVE PAS A S'EN DEBARRASSER, DU VRAI CHIENDENT I
POURTANT, LES EFERTS POUR LES FAIRE DISPARAITRE NIONT PAS MANQUE.
PREMIÈRE TENTATIVE I ESSAYER DE LES ETOUFFER PAR OVERDOSE D'ACTIVITE. ILS ONT DEMANDE A PARTICIPER?
QU'ILS PARTICIPENT... A DES COMMISSIONS, COMMISSIONS NATIONALES, COMITES DIVERS, CONSEILS DE TOUS OR·
DRES, COMMISSIONS REGIONALES, DEPARTEMENTALES, COMMISSION DU P.0.S., DU REMEMBREMENT, COMMISSIONS
D'INERMATION... CA NE SUFFIT PAS, ILS RESISTENT ET MEME SE MULTIPLIENT POUR OCCUPER LES PLACES OF·
FERTES.
AUTRE TENTATIVE I UNE GRAND'MESSE DE DEEULEMENT NATIONALE SUIVIE D'ETATS REGIONAUX QUI VONT ABSOR·
BER LEUR ENERGIE SUR UNE ANNEE EN FAISANT MIROITER LA REALISATION D'UNE "CHARTE DE L'ENVIRONNEMENTJ'
POUR LEUR DONNER DU COEUR A L'OUVRAGE.
TENTATIVE CON.DINTE I METTRE LES ASSOCIATIONS EN COMPETITION, SUSCITER DES STRUCTURES NOUVELLES POUR
DESTABILISER LES MOINS SOUPLES. LE RESLLTAT IMMEDIAT EST ENCOURAGEANT, CERTAINES ASSOCIATIONS MARQUENT
LE COUP ET SONT PROCHES DU K.0 I EST·CE GAGNE ?
IEN. PEU A PEU, LA SITUATION SE RETABLIT. Du CHIENDENT ON VOUS DIT, CES PROTECTEURS DE LA NATURE.
DERNIÈRE TENTATIVE I LA METHODE COUE. DECLARER PARTOUT QUE LES EC(].OGISTES SONT EN VOIE DE DISPARI·
TION, QUE LES PROTECTEURS DE LA NATURE NE SONT QU'UNE POIGNEE D'INDIVIDUS, QUE LES DEFENSEURS DE
L'ENVIRONNEMENT NE REPRESENTENT PLUS RIEN.
P0uR0u01 TANT D'EFERTS ?
PARCE QUE LES ECOLOGISTES S'INTERESSENT D'ABORD A LA VIE, SOUS TOUTES SES ERMES. COMMENT FAIRE ENTRER
LA VIE DANS LE P.N.B., LA RECHERCHE DE PLUS·VALUES OU LE "SERPENT H MONETAIRE ? PENSEZ·DONC, CER·
TAINS PARLENT DE ”POUVOIR DE VIVRE" AU LIEU DE POUVOIR D'ACHAT I D'AUTRES ESSAIENT DE PRESERVER DES
ZONES HUMIDES SANS AUCUNE PRODUCTIVITÉ AGRICOLE I DIAUTRES ENFIN SE BATIENT POUR SUPPRIMER LE LOI·
SIR TRADTTIONNEL DE MIl.LIERS DE GENS, LA CHASSE A LA TOURTERELI.E I
SUBVERSIFS ON VOUS DIT, CES Ecows.
A ERCE DE DECLARER A TOUT VENT ”LES Ec0L0s ONT DISPARU", ON FINISSAIT PAR Y CROIRE.
ET VOILA QUE LES RUSSES ENT DES BÉTISES AVEC UNE CENTRAI.E NUCLEAIRE. REACTIONS IMMEDIATES DES ECOLO·
GISTES I LES FAITS CONFIRMENT LEURS CRAINTES SUR LES DANGERS DU NUCLEAIRE. ON A BEAU ESSAYER DIOCCUL
TER LEURS DECLARATIONS DANS LES MEDIAS POUR AFFIRMER ENSUITE QUIILS SONT "FRAPPES DE MUTISME", L'O·
PINION PUBLIQUE PUIS LES .DURNALISTES ENT CRAQUER LE MUR DE DESINERMATION.
NIAYEZ CRAINTE, CITOYENS, LES EC(l.OGISTES SONT ENCORE LA. MAIS LE TRAVAIL NE MANQUE PAS, ALORS...
VENEZ RE.DINDRE LEURS RANGS I
.bSETTE BENARD
RESPONSABLE RESEAU "BTLAN ET PERSPECTIVES"
Lettre du hérisson n° 46 — ]uin 86 3

LA SAINT PARFAIT
NOUS PUBLIONS CI"DESS0US UNE LETTRE DE M' Pouvait-on choisir meilleur jour pour la première
CHRISTIAN GARNIER, ADMINISTRATEUR, CHARGE remise du prix wie Cieeene de Crietein deeüne
DE HIÉSÉZNCJNÉÈÉÉSNfezozgîggg   :;RMl:i ';; à récompenser un office de tourisme ou un syn-
  Ue ADRESSEE A M Ata,'] CARIGNON dicat d'initiative concrêtement préoccupé de la
I IQ • ' i "' • pression sur les milieux naturels des activités
MINISTRE DELEGUE CHARGE DE L ENVIRONNEMENT, de tourisme et de ieieir
CONCERNANT LES PLANS D'OCCUPATION DES SOLS '
DONT MONSIEUR LE MINISTRE AVAIT SOULIGNE LE L i e e . . .
¤;¤»;¤ggg¤DeP¤;g>g;Fg»g¤§i gygcegv ¤·¤¤¤¤~¤¤¤¤ di. °¤îî.É.“Èoâ..$, ÈIÈÃÈÈZÉÈUÉ à‘L`.J’—vo°"‘ttïêÉ°âZ
G N R N I ' Tâpiieisme a une action digne des associations
Monsieur le Ministre, ge zrentes e la FFSPN Le jury était composé
Lors de la clôture de notre assemblée générale, M BACONNET ·
la semaine passée à LIMOGES, vous avez indiqué Fênfnee Cu·imi.e_Mç§:ieri:liîieène
votre intention de mener une action prioritaire
sur les plans d'occupation des sols, et souli— M_ BENEST Giuee _ FFSPN
gné, de manière générale, votre souci du con-
cret. M. BOURRET ]ean Claude - TF1
_ _ M. BENASSI Yvon — Gazette du Tourisme
De ce double point de vue, nous souhaitons vous M_ CANS Reeei, , Le Mende
soumettre une proposition dont l'intéret s'avère M_ CARLIER Jeeii _ viee preeidem de PAJENE
multiple' Mme DUFAUX Maryse: Femmes d'Aujourd'hui
M. MONFERRAND Alain : Sous-Directeur de la
Dane lee, eemmunee qui Se detem de POS' Il est Promotion Touristique représenté par M. ROCHE
bien clair que la protection de la nature ne se M- PMUSOT Fernand _ AFP
'éd““ P" à “" *“"‘P‘° Z°"°8° °‘ "° se _“"‘“° M. PELLERIN Pierre t Protection de l'Environne
pas géographiquement aux zones ND, ni aux mem
espaces boisés classés à protéger. Toutefois, il M- PERNAUT Jean Pierre _ TF1
apparaît de plus en plus ¤ë¤€·¤¤1¤·= d embul" Mme RAYNAUD Isabelle: Ministère de l'Environne—
département par département, les statistiques mem
relatives à ces espaces et à leur évolution - M_ SEBBAH Sei. e , "çe m.intei_eeee..
classements et déclassements, et davantage enco- M_ VARNOUX Piîrre , FNOTSI `
re, la cartographie de ces espaces à des échel— '
les compatibles avec les divers niveaux de ges- vous étiez de.à . .
, j informés par la Lettre du Héris-
Ègth udmmz Sembleé *¤d*îv€¤¤¤21•= dâ Élîpeweâ son de la progression des relations entre notre
eâesd °ï38F°' T`? É pâé urine? Éi _ Suede Fédération et la FNOTSI, elles ont abouti ce jour
pa F _ e • p° H e par es ms e " à la signature de la Convention dont vous trou-
centralisation, et de les intégrer dans la gestion verez le texte ei_deeeeue et eue le neue votre
courante du Réseau d'information statistique sur avis avait ete eeuieite P q
l'urbanisme ainsi que, cela va de soi, dans la `
publication annuelle de "l'Etat de l'Environne— Convention entre le F N O T_S 1 et le FFSPN
ment".   ' ' '
Les relations, qualifiées par vous—mëme de privi Entre:
1egieee' que v°ue emretenez avec le Ministre La Fédération Nationale des Offices de Tourisme
Cmsë fe d*'E·y·1P·?;·¤·ë¤*· Qu c}¤¤¤i_··=¤*· detl ^*;é— et syootooto o·t.ttt.tm (FNOT-Sl) mount. o-o
nngemen u een mee e et "mep°r e' e" tilité publique, dont le siège est à Paris, ler
vraient grandement faciliter cette entreprise, enendieeemem 20 avenue de Vopeee eepeee
qui concerne tous les partenaires de l'aména— ' '. '
gement, collectivités locales, associations et _ Semée par son Pré$1dmt'M' Pol CASTE'
grand public, services de l'Etat, organismes et
fonciers, etc...
, , , La Fédération Française des Sociétés de Protec-
Nm mme tenene à vetre dlepeeluen peut ete" tion de la Nature (FFSPN) reconnue d'utilité pu-
cuter plus avant de ce projet, en souhaitant blique dem ie eieee eet à Peeie Se 57 me
et 'é d è à ti , ll ' . ' '
qiîeenaegâînî lee ïnleeîeiitîs eeneep em que ee Cuvier, représentée par son Président, M.RAFFlN
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86 Ã

[ suite l
ll est convenu ce qui suit 2
FFSPN — F.N.0.T.S.I.: L'mvu.E commus !
les activités de loisirs et du tourisme se prati-
quent dans des milieux d'accueil le plus sou- l ·
vent naturels 2 la FNOTSI et la FFSPN constatent ^l‘l‘ëS la Slgnature de la Convention. après la
donc des préoccupations communes. mîîe en Ipëtâcèe du cîlncours1"LÃi Cgogne de Cris-
ta ", a ration ationae es ffices de Tou-
LA FNOTS1 Souhaite une réelle pl-lse en Compte risme et Syndicats d'lnitiative vient de choisir
des facteurs de l'environnement dans les activi- \1¤ 5l0g&¤ ëî \1¤ l0g0 îl‘€5 "P!‘0î€Cîî0¤ de la na-
tés dont elle a la charge. De son côté, la FFSPN tüïë" T
souhaite que la préoccupation de l'environnement
pénètre davantage les milieux liés à l'anima-
tion des loisirs et du tourisme.
\
\ . LA NATUIQE NOUS ACCUEILLE[;’ É:
C'est pourquoi, la FNOTSI et la FFSPN décident   PRESERv0NS_LA_  
de passer la convention suivante :
Une première action conjointe vise à une sensi— $·&>··,.*^M\TU¤¤~QU$_^f€¤F¤Ll1'§$’)
bilisation concrète des O.T/S.l encourageant ceux Q mmmmsm df;]
qui déjà ont oeuvré dans le bon sens, et provo-
quant chez tous, une vigoureuse émulation dont
et l'Environnement et le Tourjlsme ne peuvent
que bénificier. Ce logo est en cours de distribution à tous les
· adhérents à la FNOTSI afin qu'il soit mis sur
Les deux Fédérations cré,ent un label de qualité tous les papiers à lettres, sur tous les dépliants
la "Cigogne de Cristal", attribué annuellement publicitaires et même sur les affiches.
à l'Office de Tourisme ou au Syndicat d'lnitiative
dont la pratique concilie heureusement les impé- Après avoir inséré gratuitement nos adresses et
ratifs du respect des milieux d'accueil naturels quelques dictons bien·pensantsdans leur annuai-
et humains avec les nécessités de l'information, re, c'est un pas de plus dans le bon sens.
de l'animation et de l'hébergement.
Vous pouvez profiter de la Cigogne de Cristal
L'Office de Tourisme ou le Syndicat d'lnitiative 1986 pour prendre contact avec eux, monter des
récompensé est choisi par un jury composé d'un opérations communes et les stimuler à être candi
représentant de chacune des deux fédérations dat.
signataires et d'un représentant de chacun des
deux Ministères concernés, ainsi que de dix jour. A bientôt pour le prochain épisode du feuilleton.
nalistes professionnels du Tourisme et de l'En-
vironnement.
Gilles BENEST.
MENIGOUTTE, le 18 Avril 1986
Pol CASTE .
Peesssese se le l>îÈ'$lÃ$ÃÉ'É.Rl§F1N
Fédération Nationale des Fédérat im Fran ai
Offices du Tourisme et . . ç  
S . , . . . se des Sociétes de
yndicats d Initiative Protection de la
Nat re A PALAVAS UN PRO]E’l` DE LOTISSEMENT ET DE
U ' PARKlNG SUR "LA COUREGE"
cette journée a' en Outre' été lloccasion dllm Une affaire écologiquement et moralement dé-
approfondissement des contacts entre l'ADSEASNE
des Deux·Sèvres et le canton de Ménigoutte. P10!-&b1e`
Nous savons que d'autres associations de la ,,L& Courè ,, . ,. .
. .. _ ge est une portion de l etang du Pre-
FFSPN eesvssuese dfîà syee les seeeezes se ses mt, propriété de la comme de villeneuve les
risme 2 la Convention d une part, lexemple de Ma uelorme Voici rès de 10 ans lus de 2
llassocîâüml dcsf D°“"1Sè"'îf bà Mîügïuêïe peut hecâares dé cette zcïne y furent illiéitgment com-
voue al ee .a eesxgsees a CO et ora mur . pour;-` blés pour constituer un de ces "dépotoirs organi-
?$‘§$lS.E§S S§ë“*È..dlâît“`à° I? Lî.,§îî‘.”l§2°2`lî’ltl°R ses" ses esvsees lsessssees eess fee·=¤seses~
de le cigogne de Cristal 7 Dans un même temps la ZAC de Palavas se met-
, ,_ 1 l_ lé _ tait en place 2 monstrueuse opération en béton
N°uS te¤¤¤s à v°tre d‘$P°S‘t;°“ a ësee Corp d sur le lido, de l'lnstitut St Pierre au Grau du
te des lmmns depnrtâmelma es et F glëëî es es Prévost, réalisée à la suitc de l'expulsion de
OT Sl svee les nome e eure responsa ' plusieurs centaines d'occupants de "cabanons
Gilles BENEST de plage" (pcu esthétiquesau demeurant).
LEUFE du hérisson n° 46 - juin 86 5 ____________________._ ...-_....-..

[ suite l
Mais les promoteurs, et particulièrement l'un      
d'entre eux, mènent leurs programmes sans sa-
tisfaire· aux exigences de l'urbanisme. Au "So- Le brochure ula foret menacée"' dut expose les
àell djela Mer ' eh`pa_l`tlcullel`· les 41 places conséquences des pollutions sur nos forêts, a
e par ing manquent a l appel. été réaligée par la Société de Sylviculture de
Suède - une ancienne fondation des forestiers
Ou garer les Vellures 7 engagés pour l'amélioration de nos forêts — en
collaboration avec notre association des produce
La commune projette dc construire un parking teurs de pâtes et de papier-s_
sur le terrain de la "Courège". lrrégulièrement
c°mble• il est en vente P°ul` 3 MF llll)· clesl L'objectif de cette brochure, qui est une traduc-
bien cher. Certes, c'est pourquoi, pour amortir tlop d·up texte déjà paru en allemapd et ep
cel achat· la c°lnlnune Pl`°jelle un l°tlssemenl anglais, est de présenter de façon illustrative
sur l'el&nS··· les symptômes de maladie visibles dans les fo-
_ _ _ _ _ _ rêts, les causes complexes des dommages et le
^¤J¤¤¤<1'h¤1· la C<>mm1SS1<>¤ <1<SS S1teS ¤¤¤¤1t <1<>¤- raie smususbie aux pollutions atmosphériques.
né un "avis favorable" à Ce lotissement dans La brochure illustre les émissions dans l'air
le périmètre sensible du site de Maguelonne en de Substances aocpes et les deposltlops de sous
estimant qu'il serait une "heureuse transition fre et d·oxydcs d'az°te' et elle présente un pro-
entre la cathédrale et les constructions du litto- gramme dsactilons pour la sauvegarde des forêts
ral...".· On ne sauratt mieux dire pour couvrir ep Europe_ La brochure appelle les pays a coo_
et ceulwnnel" une °Pel`all°n ¤¤S_S1_¤<>¤Ste¤¤¤1}te· pérer étroitement en vue de limiter radicalement
une autre l`eunl°n de la c°lnlnlssl°n des slles les émissions polluantes, pour arrêter une évo-
doit statuer sur le projet présenté, qui contredit luttop dut a deja cause beaucoup de dommages
les dispositions sur la nouvelle loi sur le litto- et la mort de forets ep Europe ceptrale_
ral.
_ _ En réduisant ses propres émissions de soufre à
En fln de c°mPte· qul va "Payer" ce lamentable moins d'un tiers des quantités d'il y a dix ans,
et scandaleux Pl`°cessus ? Z l'industrie de la pâte et dupapier en Suède a
, soutenu les ambitions du gouvernement de rédui-
" les etangs d'abÉl`d· et auec eux mule la nalu‘ re de moitié les émissions nationales. Ce sont
re sauyage amvutee une f°ls enc°l`e d un espace moins les dommages observés, encore peu consé-
de Vle · quents dans les forêts de la Suède méridionale —
_ _ _ que les effets sur la croissance future d'une
- les contribuables de Palavas, ensuite, ` qui accumulattop des deposltlops aoctves qui consti,.
d°lvent acheter P°ul` 3 MF deux hectares a la tuent le facteur qui inquiète les forestiers et
c°mmune de Vllleneuve les Maguel°nne· les industriels. ll faut que nous contribuions
tous à éviter une détérioration continue qui, à
long terme, mettra en cause l'approvisionnement
. . . . en bois indigènes pour satisfaire aux besoins
e le ette de Meguelemle' enfm' deneture eneeee d'une consommation de produits forestiers qui
ar les constructions et l'urbanisme 2 en 20 ans ·
grès de 25 hectares auront été comblés ou urba- ne eeeee e eugmemee en em-epe`
¤%SéS dm le 2·=*tm·=**S Q? la s¤*hSd*ël·S- 1**1- Des exemplaires supplémentaires sont s sms dis.
citement. Les operateurs en infraction n'ont position ehez _
jamais été poursuivis. '
Le Comité de liaison pour la Vie des Etangs ell:esâeîeteekeëîelgeeelîîîeeëgg en Suede)
Montpelliérains est décidé à s'opposer vigoureu- Bp 273 S y
sement à cette opération déplorable. ll invite 182 52'DJURSHOLM (Suede)
les amis des sites, de la nature, des étangs et
l'ensemble des citoyens "sensibles à la morale Le prix de eette brochure est pour 1 à 9 ex-
publique", à manifester leur mécontentement au- 26 eeuremtee la pteee- et peut 10 ex et plus
près du Préfet de l'Hérault et du Maire de Pa- 20 eeurermee euedeteee la teee `
lavas. Une copie des correspondances obligerait P '
le Comité. Merci
Le Secrétaire
F. FERAL
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86 5

|__,P,0, L'équipe qui élabore, conçoit, diffuse "L'OlSEAU
MAGAZINE" ne fait pas mystère qu'elle ambition-
"|__'0j5EAU MAGAZINE" EN p|_EjN VCL  ir une audience de plus en plus élar-
  gie. On ne saurait s'y contenter de "sortir" un
périodique pour se faire plaisir. D'ores et dé-
En décembre, dans "la lettre du Hérisson", jà, au vu de l'abondance des matières à trai-
l'envol de "L'OlSEAU MAGAZINE", revue trimes- ter, elle prévoit un calendrier dans lequel pren-
trielle lancée par la L.P.0., était annoncé. Le nent place d'autres dossiers significatifs 2 les
numéro 1 venait de sortir. tétras à l'épreuve des sports de loisir pertur-
bant leur habitat, le saturnisme et ses consé-
D'entrée, les objectifs assignés à cette nouvelle quenccs au dam dc maints oiseaux d'cau, i·tc...
publication apparaissaient clairement. ll s'a-
issait non seulement de mettre de plus en plus ,, ,
gn imeee ce que valent et ce que font dans gj>ëgNg,? mg de 50**, 11¤¤j?~:*=‘—· %9ëE&L!&:
la Nature les êtres de bec et de plume, mais T-- restera îussü Pac ecçmte es asâocm'-
encore d'analyser et de célébrer les milieux, Sons autres que a , ' '. qm se œconnalssem
les ensembles naturels sans le maintien des uels aps sa façon de S exprullel-' Les abonnements
. q - l s bienvenus.
tam d,cSpèceS déclmcm- qui cn proviennent sont toujours e
Cout annuel 2
ll était entendu que cette démarche serait to-
nî U ra ti d.t mi . 100 F- L.P.O.
q e' P gma que' e et nee' La Corderie Royale - BP 263
L'éditorial du 3e numéro le confirme 2 le som- 17305 ROCHEFORT Cedex
maire le prouve abondamment. On ne tend pas
seulement à faire partager des idées, mais aus-
  des action;.   fpetispeïives sc; trlouvent dé- Pierre PELLERIN
inies, es o jec 1 s ixes, es ren ez vous pris. Directeur de la publication
Le dossier du trimestre tend à obtenir le règle-
ment définitif de la pénible affaire des poteaux
octogonaux des Postes et Télécommunications non
occultés à leur sommet et, comme tels, piégeurs
d'oiseaux. Les initiatives prises en ce sens par
des Associations membres de la FFSPN (FRAPNA
et GEPOP notamment) sont développées. Grâce à
de nombreux documents, communiqués, pour une
bonne part, par jean François NOBLET qui s'est
diablement engagé à ce propos, des solutions
de terrain sont suggérées à l'intention de tous NOUS PUBLIONS FI"DESS0US LL TELEX ENVOYE AU
ceux qu'un tei problème irrite au point de les MLMSTRL DE L L”"LR0””L”L”T L" CL QUI LA
mobiüsen CHASSE A LA TOURTERELLE EN GIRONDE.
La rubrique encourageant à replantation perma- Monsieur le Ministre,
nente de haies, inaugurée dès le numéro de lan-
cement, se poursuit allègrement. Des conseils Les associations soussignées tiennent à vous pré
pratiques sont apportés pour parvenir à un en- senter leurs félicitations pour l'action que vous
tretien écologiquement impeccable. Dépassant l'a— avez menée dans l'affaire de la chasse à la
necdotique, une autre page raconte, illustrations tourterelle en Gironde.
éloquentes à l'appui, comment a été effectué le
transfert d'une haie initialement condamnée. Certes, elles auraient souhaité un nombre plus
important de procès verbaux et que, notamment,
Chaque témoignage inclus dans "L'O1SEAU MAGA- les gardes de l'Office National de la Chasse en
ZINE" prend valeur d'exemple à suivre. Son con- service auprès de la Fédération Départementale
tenu se veut incitatif. des Chasseurs de Gironde aient été plus actifs.
Même la rubrique ornitho-touristique, consacrée Cependant, les associations sont conscientes que,
à la Brenne, comporte une invite. Elle engage compte tenu de l'attitude des autorités locales,
à participer là-bas aux journées annuelles de leur ministre ne s'est pas contenté de paroles,
la Ligue pour la Protection des Oiseaux (assem- mais a fait un effort louable pour passer aux
blée générale mais bien autre chose encore),avec actes.
pour points de mire, le samedi 31 mai et le di-
manche 1er juin, les étangs de Chérine et de Nous tenions donc à vous faire part de notre
la Gabrière, devenus réserves. 5¤ü$f¤Cîî0¤·
FFSPN - LPO — SEPANSO.
Lettre du hérisson n° 46 — juin 86 7

O
X saute i r EUROPE
La Fédération Française des Sociétés de Protec-
tion de la Nature et la Fédération Rhône-Alpes
de Protection de la Nature communiquent 2
le tribunal correctionnel de Valence a condamné
aujourd'hui vendredi 16 mai 1986, 22 bracon-
niers pris en flagrant délit dans le parc naturel
du Vercors (plateau d'Ambel) au mois de décem-
bre 1985 à 2
- 23 000,00 F dc dommages et intérêts à la
FRAPNA (+ 1150,00 F de frais de procédure)
- 46 000,00 F à la fédération des chasseurs de   DE    
la Drône (+ 2300,00 F de frais de procédure),
- 5 500,00 F de dommages et intérêts à la Fédé- La Conférence parlementaire "l'Agriculture euro-
ration des Amis et usagers du parc du Vercors péenne en 1'an 2000", s'est déroulée à Villars
(+ 2 200,00 F de frais de procédure). sur Ollon (Suisse) les 8 et 9 avril 1986 sous les
auspices de l'Assemblée Parlementaire du Conseil
En outre, les délinquants se sont vu infliger de l'Europe.
plusieurs années de retrait de permis de chasse
et la confiscation de leurs armes. Parmi ces L'agriculture européenne se caractérise actuelle-
braconniers, on notait la présence de plusieurs ment, entre autres, par un important excédent
présidents dc sociétés de chasse, ct dc maires, de l'offre par rapport à la demande, la surpro-
dont celui de la commune "le Chaffal" qui, outre duction gagnant la plupart des grands secteurs
une amende de 6000,00 F s'est vu confisquer son de la production agricole face à une consomma-
véhicule L x 4. tion par habitant dont on imagine mal qu'elle
puisse augmenter 2 c'est dans ce contexte que
Le jugement sera publié dans deux journaux lo- ce sont réunis des hommes politiques, des spé-
caux, et dans "le Chasseur Français". cialistes de la CEE, de l'OCDE, de la CEA, de
la FAO, de la Banque Mondiale et d'autres orga-
Les délinquants ont dix jours pour faire appel. nisations concernées. Les séances de travail ont
été axées sur les thèmes suivants 2 _
La FFSPN et la FRAPNA se félicitent d'un tel
jugement et souhaitent vivement qu'il serve d'e- — l'Europe et les pays industrialisés en général,
'xemple afin que de tels actes de vandalismes Comme fournisseurs de denrées alimentaires dans
ne se reproduisent pas. le monde de demain.
— l'avenir des politiques agricoles européennes,
et notamment de la politique agricole commune
(PAC) dans un monde en évolution,
- conséquences des progrès techniques pour l'a-
griculture traditionnelle en "exploitation fami-
liale".
- le rôle de l'agriculteur dans une société d'a-
bondance matérielle et de loisirs.
Un certain nombre de constatations se sont dé-
- gagées, entre autres 2
- le rôle de l'agriculture et de l'agriculteur
' dans la société actuelle 2 le maintien de l'en—
Hawk vironnement, l'une des tâches essentielles de
pyçmgiovl l' agriculture .
_ — l'importance de certaines stratégies agricoles
 · visant à éviter la pollution des eaux et des sols
- la conservation et l'encouragément potentiel
touristique des régions de montagne.
Elles feront l'objet de rapports qui seront sou-·
mis à l'Assemblée Parlementaire du Conseil de
l'Europe.
' Lettre du hérisson n° A6 - juin 86 8

O
saute
LA CONSERVATION DES OISEAUX SAUVAGES
La Commission de la Communauté Economique Eu-
ropéenne a récemment accordé 1.385.000 ECU à
onze projets qui visent à maintenir ou à réta-
blir les habitats naturels d'un certain nombre
d'espèces d'oiseaux en danger dans le territoire  '
de la Communauté Européenne. La CEE financera · · .
50% du coût de chaque projet dans le but d'ap- 15/16 Jmuet 1986 '
pliquer la Directive de 1979 sur les oiseaux La Conférence Euro » . · ·
_ peenne de l Agriculture organi
S;uvage?' et la Conzenuon de B°mê· ,5uE les °S` se une réunion du Comité spécial pour la protec
RÃ? gugf-a;1î:â' le; àmëîâ PÃ-otpgees tcomgœrh tion de l'environnement. (Lantbrukarnas Riks
° · " ° “ S· ° ° *5 ° '°'“P °"· a"S Fasrbund, Klara oema Kirkogata 12, s -105 33
le Lincolnshire (Grande Bretagne) et des aires STOCKOLM).
dans la Lorraine et le Nord Pas de Calais
(France). 25/29 août 1986 :
La Commission Economique pour l'Europe des Na-
tions Unies organise un séminaire à Nurmes, Fin
lande. Thème 2 la protection de la flore et la
faune et de leurs habitats. (Ms Leena Brander,
Referendary-lnternational Affairs Division, Minis
CEE/ONU : BILAN DES MESURES INTERNATIONALES ars; _o;_)tho Environment. Box 306. SF- 00531
sua L'Env1R0NnEMENî. ° *""‘ ‘ ·
Les conseillers des gouvernements pour les pro-
blèmes de l'environnement des pays membres de 4/7 septembre 1986
la Commission Economique de l'Europe des Na- ' r
tions Unies (CEE/ONU). se sont réunis du 4 au Le Naturschutzjugend NRW (DBV) organise un syrn
7 mars 1986 à Genève. Les participants ont sou- P0$1\1m d&¤$ IE Rühï SUP I€$ P!‘0bI€m€5 P05€S
ligné la nécessité de réévaluer l'évolution des P8? I€5 métûüx IOUFCIS ëï I€\1!‘ impact SUP l'€¤—
faits relatifs à l'environnement, en adoptant de Vî!‘0¤¤€m€¤t (NRW. D\1ï$b\1!‘g€!‘5U‘â55€ 23. D-
nouvelles stratégies orientées vers l'action, no- 4220 Dinslaken).
tamment dans le domaine de la recherche—déve-
loppement. Ils ont manifesté aussi le souhait 7/10 octobre 1986
de constituer un groupe de travail mixte spé-
cial pour incorporer la dimension environne- Le 10e Salon International et les journées d'in-
mentale dans les travaux de perspective economi- formation des techniques de protection de l'envi-
que générale, et souligné le besoin de redoubler ronnement et de l'écologîc se tiendra â Bâle.
les efforts pour faire avancer un programme de Suisse. Thème 2 "Ecologie 2000" (Foire suisse
travail global en vue de la mise en oeuvre de d'ECh&¤îîU¤¤5. $€!‘VïC€ d€$ C0¤g!‘è5. BP CH-
la Déclaration sur les techniques peu polluantes 4021 Bâle)-
ou sans déchets et sur la réutilisation et le re-
cyclage des déchets (quatorzième session, 4-7
mars 1986).
REPUBLIOUE FEDERALE D'ALLEMAGNE :
MESURES RENFDRCÉES CONTRE LES PCLLUEURS D'EAU
Le gouvernement a décidé de renforcer sa régle- *
mentation sur l'épuration des eaux résiduaires. * *
La redevance payée par les entreprises pol- * *
luantes va être quintuplée, et la liste des subs- * ir
tances toxiques allongée. Grâce à ce type de
.. . . . . * ir
mesures, lindustrie chimique a réduit ses re- * *
jets polluants de 90 % en quinze ans (Agence *
nationale).
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86 3

Ettzdau élltüpééfl 2G gé/Il7l'Z0/T/IL,/TZIZ/lt -
Cuzapaarz énvizarzmaxztaâ Elllûdü
Rue Vautuer · Vautierstraat 29
B·1040 BRUXELLES · BRUSSEL
E2 (02) 6470199
Nx · BEE 62720
REF C/25/86 Bruxelles, février 1986
REPONSE PRELIMINAIRE DU BEE AU 'LIVRE VERT' DE LA COMMISSION EUROPEENNE
(PERSPECTIVES POUR UNE POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE)
Introduction
1. Le Bureau Européen de l'EnvironnementQeIEE représente les 75 plus grandes
organisations environnementales des 12 Etats Membres de la Communauté) La
portée environnementale de la Politique Agricole Commune (PAC) est maintenant
d'un intérêt central pour les membres de beaucoup de ces organisations (qui
représentent collectivement plus de 15 millionsde citoyens européens). Le BEE
se félicite d'avoir l'occasion de contribuer à la révision de la PAC.
Prolégomènes
2. Le BEE s'est intéressé depuis déjà un certain temps à l'impact de la PAC
sur la nature et sur l'environnement. En 1978 et 1982, le Bureau a organisé
des conférences au sujet des implications environnementales de la PAC, qui ont
abouti à des appels au Conseil des Ministres pour des adaptations de la poli-
tique communautaire. Le BEE et ses organisations membres dans tous les Etats
Membres se sont impliqués dans la campagne pour des changements du nouveau
Règlement des Structures Agricoles (797/85).
3. La conférence du BEE de 1978 a conclu que la PAC devrait souligner deux
concepts. Le premier est la responsabilité particulière de l'agriculture en
tant qu'activité centrale par laquelle l'économie de régions très étendues
peut rester vivante et saine. Deuxièmement il faut souligner l'obligation
unique de l'agriculture àl'égard des générations futures--smxdewür depréférer
des méthodes qui préserveront la fertilité et respecteront le patrimoine na-
turel et culturel du sol, plutôt que celles qui peu à peu les appauvriront et
les détruiront. Ce sont ces questions qui ont pour enjeu la viabilité des
sols et donc notre survivance elle—même. La CEE doit prendre conscience de
l'importance d'accepter de supporter des frais à courtterme, pour prévenir la
dépopulation des campagnes et le développement de déséquilibres biologiques
graves jusqu'au point de miner définitivement la base de l'économie agricole.
Les impératifs écologiques ne sont dès lors plus un luxe facultatif, mais sont
essentiels pour fonder une agriculture viable.
4. La conclusion tirée par le BEE après le Séminaire de Wye en 1987 fût que
les objectifs de la PAC devraient être modifiés afin d'inclure les points
suivants:
— pourvoir à un approvisionnement suffisant en vivre pour une période in-
définie par l'utilisation raisonnable des ressources locales en terre,
eau, bétail, bâtiments, etc. dans des systèmes agricoles capables de
soutenir une écologie variée, équilibrée et stable.
Lettre du hérisson n° A6 - juin 86 AO /.. ..

- C/25/86 · 2 -
- fournir une nourriture variée et agréable au palais pour rencontrer les
besoins nutritionnels et préserver la santé de la population.
- le moindre emploi de ressources non-renouvelables dans la production de
nourriture.
- la minimisation de la pollution provenant de l'agriculture et de l'in-
dustrie alimentaire.
- l'accroissement de l'auto—suffisance alimentaire.
- l'accroissement du soutien à une agriculture sensible aux besoins en-
vironnementaux dans les régions rurales pauvres où l'agriculture est
la base de la culture et de l'économie, et où il n'y a guère d'emploi
alternatif.
- éviter tout gaspillage dans la production de nourriture, et assurer le
plein emploi de matières de rebut disponibles, surtout la remise à la
terre de matières organiquesz
- la conservation efficace des couches arables.
- la conservation du potentiel agricole par la sélection d'usages appro-
priés pour la terre, et le contrôle soigneux du développement sur la
terre agricole.
Ces objectifs nous semblent même plus pertinents en 1986 qu'ils ne l'étaient
en 1978.
COM ENTAIRES SUR LE 'LIVRE VERT'
S. Le BEE reconnaît que les buts ci-dessus ne seront pas atteints par la
PAC seule, surtout ceux relatifs aux objectifs d'emploi et de revenu. L'on
devrait accentuer le rôle du FEDER, du Fonds Social et du Fonds de l'Environ-
nement. Une redistribution radicale doit se faire de la PAC wxs·ces fonds-ci.
6. La Communauté a maintenant publié cet important Livre Vert (juillet 1985).
D'un point de vue général, il nous semble que, malgré des signes de changement
positifs dans le Livre Vert, la Commission n'a pas donné l'importance qu'elles
méritent aux implications des systèmes agricoles pour l'environnement. De
plus, des thèmes comme la qualité de la nourriture, la santé, l'énergie et
l'effet de la PAC sur l'environnement et les communautés du Tiers Monde sont
traités de façon insuffisante par le Livre Vert - au mieux, par des références
tangentielles ou obliques.
7. Nous commentons ici les recommandations du Livre Vert qui traitent des
contraintes en termes de prix et de production. Des séminaires au sujet de ces
contraintes étudiées en relation avec la protection de l'environnement sont or-
ganisés par le BEE et sesassociations-membres et devraient bientôt se tenir dans
les différents Etats Membres. Le BEE s'inspirera des conseils émanant de ces
séminaires à propos de ce problème très complexe. Quoi qu'il en soit, du coté
positif, nous considérons que le Livre Vert contient deux autres sections qui
pourraient, mises en application et développées de manière appropriée, contribuer
à l'améli0riation de l'environnement européen. Nous notons à leur propos:
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86 JM

C/25/86 - 3 -
A. Règlement et Contrôle des Pratigues Nuisibles à l'Environnement
8. Les recommandations qui se trouvent dans le chapitre du Livre VERT traitant
de 'Règlement et Contrôle des Pratiques Nuisibles à l'Environnement' sont en
général bienvenues.
L'application plus étendue du principe 'pollueur - payeur' est nécessaire et
les fermiers ne devraient certainement pas attendre de compensation automatique
pour l'introduction de telles règles. Nous notons avec satisfaction que Ia
Commission a noté le besoin que les services consultatifs et de vulgarisation
fassent preuve de compétence en matière de protection de l'environnement.
Dans le passé, ceci n'a pas toujours été le cas.
9. Dans le passé la production intensive de bétail a occasionné de graves
problèmes environnementaux dans les différentes parties de la Communauté, et
continuera certainement à en produire, à moins que desmesures restrictives ne
soient prises. La construction de tout bâtiment pour cette industrie dev-
rait être strictement contrôlée. Le Bureau Européen de l'Environnement a
mené avec persistance une campagne pour l'introduction dans la Communauté des
études d'impact. Maintenant que la Directive sur les études d'impact est
approuvée, nous attendons que la Commission assure son exécution véritable
en ce domaine comme dans d'autres.
10. En matière de drainage agricole nous appuyons vivement la suggestion du
Livre Vert selon laquelle l'emploi des fonds publiques dans ce but devrait
être interdit. Dans le contexte des surplus agricoles et de l'importance de
plus en plus reconnue de la conservation du paysage, il nous semble rester
peu de justification pour maintenir un soutien public à cette activité po-
tentiellement très nuisible.
11. Néanmoins, il n'est pas prévu dans le Livre Vert de mesures efficaces
ni pour le contrôle de l'érosion des sols ni contre la pollution des eaux
souterraines, en particulier de leur nitrification. Ceci est un problème
urgent auquel la Commission doit accorder une haute priorité. Il faut aussi
des règlements pour interdire aux fermiers la pratique polluante et nuisible
de brûler sur les champs la paille et le chaume,ce qui es:devenu une habitude
dans certaines parties de la Communauté.
B. Les Aides Directes, les Aides Sociales et les Paiements de'Cestion Environnementalep
12. Dans la partie IV du Livre Vert ('Un rôle à jouer - l'Agriculture dans
la Société'), plusieurs propositions ont suggéré d'autres formes de paie-
ment à l'agriculture. Un système plus directe de soutien de revenus aux
fermiers gui apgliguent des méthodes favorables à l'environnement, doit être
introduit.Il y a un besoin urgent pour un système mieux mis au point d'en-
couragements financiers du genre de paiements annuels pour une gestion de
l'environnement, puisque ceci pourrait apporter un soutien aux fermiers qui
en ont le plus grand besoin.
13. Le maintien de la santé des communautés rurales est en soi-même impor-
tant gour le BEE. En plus, la beauté des paysages et l'intérét des habitats de
la faune sauvage dépendent fréquemment de la santé des communautés existantes.
Par exemple, la perte d'emploi a pour effet que l'entretien essentiel de
caractéristiques variées du paysage comme bordures de haies, constructions
traditionnelles de ferme, forêts premières, pâturages de prés salés, et landes de
bnqèrerœmèœgem s , ne peut pas être réalisé. Le soutien financier accordé par
la PAC devrait reconnaître ceci.
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86  

- C/25/86 · a. ·
14. Nous apportons notre soutien aux mesures du type permis par l'Article
19 du Règlement de Structures Agricoles (797/85). Nous souhaitons voir un
système de soutiens de ce genre, subsidié..par..le _FEIB& et disponible pour tous les f€1'—
miers et pas seulement pour ceux qui cultivent la terre dans des 'régions
spéciales'. Si elle était bien employée maintenant, cette nouvelle disposition
pourrait démontrer précisément ce qui pourrait être possible dans une PAC
convenablement restructurée. Des paiements directes établis avec soin pour-
raient, selon le BEE, effectivement arrêter ou même renverser le déclin du
mondé agricole.
15. Le BEE ne ressent aucun enthousiasme pour le 'projet de geler l'usage
agricolë de certaines zones. L'expérience américaine indique peu de profits
environnementaux de tels projets. Premièrement, les recherches indiquent
qu'il y a eu une augmentation dans l'intensité de culture de la terre hors
ces zones "gelées . Deuxièmement, il semble que, en beaucoup de cas, les ter-
rains que les fonctionnaires agricoles ont retirés de la production pour des
raisons budgétaires n'étaient pas les terrains que les environnementalistes
auraient préféré voir retiré du circuit de production agricole.
DES RECOLTES ALTERNATIVES `
16. De plus, la création de politiques, régimes et buts pour récoltes 'al-
ternatives'. Le soutien communautaire pour (?) l'énergie et les produits
forestiers pourrait être nuisible du point de vue du paysage, à moins que
des critères environnementaux soient intégrés véritablement dans de nouveaux
projets.
Du point de vue du BEE, il serait préférable que les ressources soient
orienu m maintenant vers des buts environnementaux et sociaux dans l'agricul-
ture, plutôt que vers l'établissement de nouveaux objectifs de production.
Le Livre Vert note le déficit commercial de la Communauté en certains pro-
duits. Néanmoins, de plus en plus d'économistes européens s'interrogent sur
la pertinence économique de 'l'épargne d'importation'
CONCLUSION
17. Malgré des signes de changement positifsdans le Livre Vert 'Perspectives
pour la PAC', la Communauté est encore loin de remplir ses obligations décou-
lant du Troisième Programme d'Action sur l'Environnement (adopté par le Con-
seil des Ministres, le 7 février 1983), qui parle du besoin de 'promouvoir
la création d'une stratégie globale qui fera de la politique environnementale
une partie du développement économique et social, menant à une plus grande
conscience de la dimension environnementale, en particulier dans le domaine
de l'agriculture...'
18. En temps voulu, le BEE entend fainapart à la Commission de ses observa-
tions au sujet de la politique des prix.
19. En attendant, nous conseillons fermement à la Commission de cesser de
prendre une attitude 'Arche de Noé' envers le besoin de conserver l'environ-
nement, c'est-à-dire, la désignation et la protection de 'régions spéciales'
entourées d'un désert biologique, culturel et historique. Les considérations
environnementales ne sont point un luxe facultatif, mais elles sont centrales
à l'établissement d'une agriculture viable et soutenable.
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86  

 
 
'%0!6l»|%ê /M]&¢  
â • ,
É · ’
¢Z¢É.Dzn?J¢Mi4&»,
¢Zz£zÉ¢vnê!
•
Monsieur le Ministre,
Dans les jours qui ont suivi le désastre de la cen-
trale nucléaire de Tchernobyl, la FRAPNA-lsère a été
frappée par la faiblesse de l'information distribuée en
France en ce qui concerne les conséquences de cet acci-
dent sur le territoire métropolitain.
Hormis le discours lénifiant auquel nous nous atten-
dions, aucun chiffre précis permettant un suivi crédi-
ble de la pollution radio-active n'a été donné par voie
officielle. Nos concitoyens ont donc pu comparer les
attitudes des divers pays européens envers leur popula-
tion à cette occasion et cette comparaison ne s'est pas
faite â notre avantage.
La publication de données montrant l'évolution de la
radio-activité en France à compter du vendredi 25 avril
(niveau d'irradiation, type des radioactivités, composi-
tion des produits de fission reçus,...) aurait été de
nature à dissiper la mauvaise impression laissée par
l'information, visiblement tronquée, parue par voie of-
ficielle.
Force est de constater que, pour cette fois, il au-
ra fallu plus de 15 jours pour connaître les premiers
résultats des mesures de radioactivité et pour voir le
gouvernement réagir.
Nos concitoyens se sont également rendu compte que
dans divers pays européens très comparables au nôtre et
géographiquement très proches (Pays-Bas, Suisse,...),
des mesures officielles sont venues réglementer l'éla-
boration, la distribution et la consommation de certains
produits alimentaires. Cela n'a pas été le cas en France.
En l'absence d'informations précises et officielles, à
l'exception des sempiternels apaisements,nos concitoyens
n'ont eu d'autre alternative que de prendre nos voi-
sins pour des imbéciles ou de mettre en doute nos pro-
pres autorités.
Lettre du hérisson n° 46 — juin 86  

Nous sommes entrés dans la civilisation du risque tech-
nologique majeur et l'industrie nucléaire que nous avons
toujours combattue, y a une responsabilité importante.
Plusieurs avertissements nous ont été déjà donnés.
Hier Seveso, Three Mil es lsland, Bhopal,... aujourd'hui
Tchernobyl.
Il serait grand temps que les pouvoirs publics fassent
preuve de cohérence en cette matière et diffusent une
information de qualité aux populations exposées à ces
risques.
Les Commissions d'lnformations installées par les Con-
seils Généraux auprès des centrales nucléaires, ne nous
semblent pas, dans leur forme actuelle, être à la hau-
teur de la tâche et nous nous sommes plusieurs fois ex-
primés à ce sujet. En ce qui concerne la Commission au-
près du surréçénérateur Superphénix de Creys—Malville,
nous ne reviendrons pas sur les questions écrites qui
ont été déposées sur le bureau de cette Commission il
y a plus d'un an et qui attendent toujours une réponse
précise, ni sur l'absence de compte rendu 4 mois après
la tenue de sa dernière réunion.
Par contre, il nous semble que deux mesures seraient
de nature à redresser la crédibilité de ces commissions:
1 - L'adjonction de groupes d'experts indépendants
d'EDF, du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) - et
de la NERSA (Neutrons Rapides Société Anonyme) en ce qui
concerne Creys—Malville - groupe dont la composition
pourrait être analogue è celle de la Commission Castaing
qui a fourni en son temps des résultats appréciables sur
les diverses filières de retraitement des déchets.
2 - La publication des plans d'organisation des se-
cours ainsi que la mise en oeuvre d'opérations d'essais
en vraie grandeur de ces mesures autour des sites con-
cernés. En Union Soviétique, 84.000 personnes ont été
évacuées. Certaines centrales françaises sont implantées
en zones très urbanisées (Ncgent sur Seine, près de Pa-
ris). A-t—on les moyens de telles opérations ?
Méme si ces dernières mesures paraissent difficiles,
elles nous semblent contribuer de façon déterminante è
la cohérence de la politique choisie par notre pays, à
la responsabilité de tous et à la sécurité de nos con-
citoyens.
En conclusion, nous réaffirmons que la sécurité à la-
quelle l'ensemble de l'opinion publique déclare être at-
tachée, passe par la diminution du risque industriel et
une information objective, vérifiable, préventive.
La FRAPNA-Isère exige que dans ce cadre on renonce
purement et simplement à persévérer, malgré le risque
maximum et un coût prohibitif, à la filière surrégéné—
ratrice.
Nous voulons que le gouvernement arrète SUPERPHENIX
et sa filière.
Dans cette attente, nous vous prions de croire,Mon-
sieur le Ministre, à l'assurance de notre haute consi-
dération.
Jacques PULOU
Président de la FRAPNA—lsère
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86  

suite
Or, en Isère, les effectifs sont insuffisants pour
permettre à I'Administration d'être vigilante et
MOTION PRESENTEE A L'A.G par la FRAPNA ISERE effîeeee•
RELATIVE AUX TRANSACTIONS EN MA'I`lERE DE
POLl_U·l·lON DES EAUx_ 3/ En conséquence, la FRAPNA demande :
- que I'Administration limite l'exercice de ses
1/ Les associations membres de la   et les pouvoirs de transaction aux dossiers qu'€I.I.€ est
adhérents qu'elles représentent rappellent : en mesure îllcl Sl-\îVFe· fauâe île q\·\0î BUG engage
sa responsa i ité en cas e ommage pour inac-
- aux termes de diverses législations réprimant tion de S8 P0IîCe·
les faits de pollution, il est prévu que les Ser-
vices de Police relevant soit de la DDE, soit de · que Seît cwrdonnêe I'âCîî0¤ d€5 Services de
la DDA ai, le Cas échéant, du garvica des ins- la Préfecture avec le Ministère Public, afin que
tallations Ciasséas, ainsi que le5 gai-dès-pëCha soit traduit devant le Tribunal Correctionnel le
particuliers, dressent des procès-verbaux afin P¤11¤¤¤r qui ne Fe5PeCte Pü5 Ie5 C0¤dîîî0¤S de
de constater les infractions. la tF¤¤5¤Cîî0¤·
Le procès—verbal est adressé au Procureur de · que les PF°Cè5 ‘VeFb¤l-ix Seîem P0Fîé5 à la C¤¤—
la République, ain5i qu'au Préfet et, en général naissance (IBS principales 8.55OC`I.8.t`I.Of\5 concernées
à la Fédération de Pêche Départementale.
- que les associations de défense de la nature,
Dans le cas d'infractions ayant entraîné la des- également VîCtïme5 indirectes de la POII\·\îî0¤.
truction du poisson (art,   du Code Rural, soient davantage COHSLII.té€S dans cette P[`OCédLI[`€
la loi prévoit que I'Administration puisse tran-
siger avec le délinquant. Ainsi, le responsable  
du fait de pollution échappe aux poursuites pé-
nales.
Cette transaction se résume à un simple accord ,
amiable entre l'Administration, le délinquant    
et, éventuellement, la Fédération de Pêche lors-  
qu'elle est consultée. _
Vous venez d'annoncer la mise en place d'une
_ ll faut Savoir que, au niveau national, cette cellule interministérielle d'information sur l'é-
procédure est utilisée dans 90 % des infractions, qeesqe m"C1éeu`e°
de préférence à l'action en justice. , _ _
Nous ne pouvons que nous fel1c1ter que le gou-
2/ La FRAPNA regrette Z xerrielrjânimâeloplrélpâzrquple d1'améliorer la diffusion
s e omaine.
- qu'aucun texte ne réglemente cette transaction ,
régie seulement par la pratique administrative   effet- ¥‘°u5 aV°“S dû C°“5ta}er que 1 absence
ee queequee   §.L“f§â’î‘2.§lZ“i.°‘L .E’2¥§,§‘.°“î° S *"e°““’“?5·'t "°"‘
o p e ec nique ne ai pas
- que cette procédure mette à l'écart les asso- de doute- “'e Pe Permetre un debat Clair et 5e'
ciations de défense de la nature, qui pourraient rel"'
se constituer partie civile dans le cas d'un _ _ _ __
Proces verbal, Le maintien du secret qui empeche toute analy-
' se contradictoire, est la raison essentielle de
- que le suivi des conditions de la transaction lq Sltuatmn que “°u5 "w°“5°
ne soit pas effectué.
Les associations de protection de la nature ont
En effet, outre l'amende demandée au délinquant été surprises du fait qu'aucune responsabilité
celui-ci doit réparer le préjudice subi par les ni aucun moyen n'aientété d0¤¤ês au Ministère df!
victimes de la pollution et exécuter les travaux l'Environnement pour suivre cette affaire.
de nature à éviter la répétition de l'infraction
(ce dernier point est un aspect positif de la pro Nous ne pouvons cependant accepter qu'une ins-
cédure). tance chargée d'informer le public ne soit com-
posée que dc représentants des Ministères.
Cependant, la transaction perd tout son sens
si I'Administration ne s'assure pas de la réali- En C0n5éq\1€¤C€. ¤0\·\5 VOUS demandons de créer
sation de ces conditions dans un délai raison- une 5tF\1Ct\-We à laquelle de5 Scientifiques. des
nable. journalistes et des représentants d'association$
dc protection de l'environncment puissent pleine-
ment participer.
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86  

I muse ` ` AGRICULTURE \
' I COMMUNIQUE DE PRESSE A LA FNSEA
L accident de TCHERNOBYL a mis en évidence une La Fédération Française dos Sociétés de pm-
grave Cerellee dans le §1¤m¤i¤¤ de l'î¤f0Fm¤îî0¤ tection de la Nature, réunie en assemblée géné-
liée aux rrisques nucléaires. Nous espérons que rale le 10 mai 1986, à LIMOGES, constate avec
î'°t¥`e _âCÈ10¤· €¤ Tél-\¤155û¤î dû¤5 UNE instance inquiétude la suspension de l'importation des
cg PÈ"lî1P¤“î secteurs Cmlcernés Per ce RF°ble· produits agricoles frais en provenance de l'Eu-
g`c’5e°`;)1a§;§r ° r°“°‘·“'°ueme“t de Ce Q1-11 V1€¤î rope de l'Est. Cette mesure révèle en effet l'ex-
° trême vulnérabilité de votre outil de travail face
_].P_. LE DUC aux pollutions transfrontières, ainsi que le bien
SeSrete“'° 8é“é"·el·· fondé de notre réticence devant le choix techni-
***1* gue du tnucléaire. Nous espérofns que les rela-
ions en re es organismes pro essionnes et es
La Fédération Française des Sociétés de Protec- assoclatlons qc. protcctpn de la natinc ae deve-
tion de la Nature (FFSPN) qui vient, lors de lopperonnt positivement a cette occasion ou appa-
son assemblée générale tenue à LIMOGES du 8 rait clairement la convergence de nos luttes.
au 11 mai, de demander "la création d'une com- 1 1 _
mission d'enquête parlementaire sur les consé- B 4 mal 86 P°Dm·ACRO1x
quences, dans l'espace français et dans l'orga-·
nisation de la sécurité nucléaire en France, de
l'accident de TCHERNOBYL" adhère pleinement ,
à la demande des docteurs AEBEHSARD, KOUCHNER  
LEBAS, MILLIEZ et d'Yves MONTAND, de la cons-
titution d'une commission d'enquête internatio-
nale sur les causes et les conséquences de
l'accident de TCHERNOBYL. La rétention d'infor-
mation est en effet "intolérable" lorsqu'il s'agit
de la santé publique,
l°5°“° BENARD ' Pl°"° DELACROIX DECOUVERTE DE LA NATURE EN PROVENCE
l 11 '1986
B mal L'ARPON organise, avec le concours du Centre
lnternational de la Ste Baume, du 23 au 28 juin
1986, un stage d'initiation à la Nature en Pro-
vence.
CENTRALES NUCLEAIRES : DANGER
C t t t ` t .
F¤î5¤¤t Suite à 1'¤¤¤id¤¤t ¤¤¤1ë¤ir¤ qui vim ii îoînîacreîxz îiïrîgutadezussorties sur le terrain
de se produire en Union Soviétique, lâ FFSPN complétées par des projections de films ou dé
saisit cette occasion pour rappeler que les cen- diapos des cont-érenee5__·
trales nucléaires sont toutes susceptibles d'être '
Victimes d"-W eeeldent Per défl“itl°“__ lmPré"i' ll est animé par des spécialistes et aborde aussi
slble et dent les Censéquences Peuvent étre Par' bien la géologie que l'ornithologie, la botanique
ticuïiërcmcm lmP°rta“tes• que l'entomologie ou la mammalogie.
Certes, en France, un maximum de précautions A par-tir du site prestigieux de la Ste Baume,
°“t été Prises- netûmment s°‘-ls le P"essl°“ de il permet de prendre contact avec les différents
l'opinion publique, des syndicats et des asso- aspects de la nature Provençale_
ciations. Elles diminuent considérablement les
probabilités d'accident, mais ne les supprime- pour tout renseignement, Sradresser à z
ront jamais. Nous serons toujours soumis aux
imprévus technologiques (ainsi que de nombreux Centre lnternattonal de la Ste Baume
experts l'ont affirmé) et aux aléas de la rou- plan d•AuPs
tine dans l'application des `mesunes rde sécu—~ 83640 gl- ZACHARIE
rité (souvenons-nous qu apres l accident de ·l·él_ 42_04_5o_l9
Three Miles lsland, Electricité de France a 'du
revoir toute une série de protocoles de sécurite). *11**
Rappelant notamment le risque que représente
pour la ville de Paris la centrale nucleaire de
Nogent-sur-Seine et le problème des déchets tou-
jours non résolu de façon satisfaisante, la
FFSPN entend poursuivre son action pour un mo-
ratoire de la construction des centrales nucle-
aires en France.
LE 29 axril 1986
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86  

0
waste
Le CREPAN organise un stage spécialement conçu Stage 2 18/22 Août, il comprendra des excursions
pour les responsables du secteur associatif. sur le terrain et des exposés en salle prenant
en compte les questions des participants.
"APPORTS POSSIBLES DE L'INFORMATIQUE, LA
BUREAUTIQUE, LA TELEMATIQUE, A l.'l·ZFFlCAClTl·Z VOLCANISME DU MASSIF CENTRAL
D'UNE ASSOCIATION".
` L'Auvergne est une terre d'une grande diversité
Stage réalisé avec l'aide du Conseil National les caractéristiques et les périodes d'activité
de Développement de la Vie Associative. de chacun des massifs volcaniques sont bien dif
férents.
Ces techniques nouvelles sont encore mal connues
pour certaines et mal appréhendées dans leur Stage 25/29 Août2 il sera fait d'excursions géo-
ensemble par les responsables du secteur asso- logiques dans le Cantal (strato·-volcan) et dans
ciatif. la chaîne des Puys, des compléments théoriques
seront proposés 2 la pétrographie des roches
Elles peuvent être un support précieux pour amé volcaniques, la naissance et l'évolution des
liorer l'efficacité de l'association et diminuer magmas, etc..
certaines charges dc fonctionnement. Mais elles
représentent un investissement qui ne peut se Pour tout renseignement 2
faire sous peine de conduire à des dépenses
inutiles. La Maison des Volcans
Château St Etienne
Le stage se propose d'apporter les éléments d'in 15000 AURILLAC
formation nécessaire à la prise de décision de Tél. 16.7l·Ã»8·Ã»9·09
s'équiper ou non en bureautique et informatique
au sein d'une association.
Le stage se déroulera du lundi 9 `uin au vendre-
di 13 juin à CAEN suivant le programme ci-Hes- AU FIL DE LA LDIREUN A PIED
sous 2
- Visitê du SEFVBUF VIDEOTEX Petit ruisseau deviendra grand. C'est ce che-
min nt l G N t t 'té
- fonctionrjeânent geneeei e·e¤ serveur · utilisa dg °5,u,‘ৰdePîîî,e°j.,.§î,`?î°i·eîe‘L’,î. °° °
tion mini e
_ _ _ Le groupe Nature Environnement de la CHAPELLE/
' gcstwn de ftchtet ERDRE organise en juillet et août une randonnée
_ _ __ ' à la carte à travers la Haute Loire, le Massif
· trûttement de texte F Sestt°n· C°mPtebthte Central, le Nivernais, la Sologne, la Touraine,
leSaumuis,l dlL',lBt ,
- démonstration de différents matériels à l'occa la Brièrcrît lacârgsqysllï gî,é,.;;îaiS;' jgîqalâzîl
sion de la visite du Salon de l'|n|`or·matiqu¢• il Croisic. `
CAEN
_ '_ _ _ Pour tous renseignements et inscriptions,
Frais d inscription au stage 2 900 F. yadrcsscr à :
P°‘-"` t°‘-ls renseignements * Groupe Nature et Environnement
Maison de la Nature
CREPAN Gesvrine
17· ¤v¤¤¤¤ de T¤¤rvi11¤ 44240 LA cuAPE1.1.E/Enum;
14000 CAEN Tél. 40.9352.28
Tél. 31.95.11.89
1%****
L'Office pour l'Information Eco-entomologique
G organise des stages d'initiation à l'entomologie
  à la Maison de l'OPIE à la Minière près de
SOCLE DU MASSIF CENTRAL ;/`ïrsaâüeyslâîüîît gé 27 juin 86 ainsi que du 30
Comme les Vosges et le Massif Armoricain, le Pour tou . t t. . . _
Massif Central est composé pour une grande par- S œnsclgnemcn S B msc!-1pt1°nS`
tie d'un socle ancien dont l'histoire géologique . , . .
est riche e metemeepmeme, mise en piece de §f,f‘§° P°“"1“f°"“°“°“ E°° '“°1° "l“"
granites et de minéralisations liées au socle   .··· ··.···"°'*~` § — ·"
(uranium, or, tungstène...). 78280 GUYANCOURT   îx,.·'=  
`-.,_.>·_.5,.i .e·,2` F
Lettre du hérisson n° 46 - juin 86 gl?

L A L E T E R E
SEEGEAL AS SQGEATIQN
  SQMMAIRE
APPEL DE CANDIDATURE POUR L'A .G 1987 ................. P. 2 `
TOURISME J CONSEIL NATIONAL DE LA MONTAGNE ........... P. 3
PROTECTION DE LA NATURE EN AUTRICHE ET ALLEMAGNE .... P. 3
S'ABONNER A:LA LETTRE DU HERISSON ...................... P. 4

APPEL DE CANDIDATURES ASSEMBLEE GENERALE 1987
COMME CHAQUE ANNEE. LA FFSPN FAIT UN APPEL POUR LE LIEU DE _
L'ÀSSEMBLEE GENERALE 1987.
DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES : 1ER JUIN 1986.
PREPAREZ DES MAINTENANT VOTRE DOSSIER
IL DOIT COMPRENDRE :
· VILLE PROPOSEE.
· INTERET 'POLITIQUE" (AU NIVEAU REGIONAL OU NATIONAL)
·· INTERET PAR RAPPORT AUX POSSIBILITES D'ORGANISATION (HEBER··
GEMENT. SALLES DE REUNIONS. ANIMATION. INFRASTRUCTURE. RE··
PRODUCTION PHOTOCOPIES. FRAPPE).
· AUTRES INTERETS
·· POSSIBILITES FINANCIÈRES.
Lettre du hérisson n° 46 — juin 86 2

Pi0TECTION DE LA NATURE EN AUTRICHE ET
ALLEMAGNE
En Autriche, l'association-soeur de notre Fédé,
l'Osterreichische Gesellschaft für Natur-und
. Umweltschutz (O.G.N.U.) revendique le soutien
de 30 % de la population de son pa s et obtient
          DU   les responsabilités correspondante)s! C'est ce
          5     que nous a appris son vice—président,le Dr.F.
—·—————-—— HIESS, invité à notre AG de Limoges.
Installé par le Premier Ministre en personne qui Lorsque la FFSPN recense, selon des critères de
a laissé la présidence au Ministre du Plan et mesures analogues, 850 OOO adhérents à l'une
de l'Aménagement du Territoire, le Conseil Na- de ses associations membres, l'Administration
tional de la Montagne a tenu sa première réu— crie au scandale ! On peut alors se demander
nion le 5 février 1986 à l'Hôtel Matignon. si ce Ministère, qui affirme tellement avoir be-
soin de nous, souhaite vraiment notre solidité.
Le souhait de M. FABIUS et plusieurs interven-
tions permettent de penser que le Conseil pourra Et pourtant, l'O.G.N.U reconnait la qualité du
jouer son rôle d'avis et de propositions auprès travail de la Fédé et l'utilise : elle a en effet
du Gouvernement. Cela étant. cette séance inau- traduit ;zI’t diffusé (la 2e édition est en cours)
gurale, peu préparée, puisque nous n'avons 5 des chapîtres de notre livre 'Loisirs et Touris-‘
disposé des documents qu'en séance, est restée me de Nature" et nous invite à participer à des
un peu formelle. Principale décision retenue : groupes de travail chez eux.
création de trois groupes de travail sur les
principaux thèmes ayant fait l’objet de rapports Ce sont des échanges profitables à tous.
introductifs et dont la mission consisterait à
établir des propositions en vue d'une prochaine Grâce à l'OGNU, nous sommes invités à partici-
réunion du Conseil à l'automne. per au Deutsche Umwelttag (6/8 juin à Würqburg
qui a pour objectif, d'aboutir à des proposi-
Pour ma part, j'ai demandé à participer au tions concrètes et opératoires dans tous les do-
groupe 1 "installation des jeunes actifs, succes- maines concernant l'environnement.
sion des chefs d'entreprise et d'exploitation,
gestion de l'espace et du patrimoine bâti" et 50 tables rondes (traitant par exemple : mort
du groupe 3 "développement de l'économie des des forêts, sports, tourisme, idéologie de la
loisirs de montagne". Sur ce dernier sujet, vous protection de la nature, pollution, agriculture.
trouverez le pré-rapport sur les préoccupations trensperts En C¤mm¤f1. énergie ûî¤mîq¤€. Uîbâni-
de l'environnement dans l’aménagement touristi-— 5âü¤¤···) 5¤T1î prévues ; 300 000 P€1`5¤TlTl€5 5¤flî
que. attendues à qui l'on recommande fermement de
venir en train : 8 rallyes bicyclette- arriveront
Concernant la répartition du F.I.AM. les propo- È Wurzburg IE ]¤¤I` du C¤¤g!`è5 1 tm mâlfhê
5i_ti_on5 de la D_A_T_A_R_ ont apparemment   éCO10gi.qL\€   SETE. ouvert toute la S€ma.i.I'l€,€tC
retenues sans discussion.
Les organisateurs sont :
Plusieurs questions ont montré le souci de cer-
tains membres de voir le Conseil se saisir de D·N·R ? éQ¤îVâ1€¤î allemand de la FFSPN
problèmes spécifiques, voire catégoriels (finances BUND ¤ âütïê éq¤îV¤1€¤î dc 18 FFSPN
locales, prgfeggigng des Sports de montagne, B.B.U: association des Maires protecteurs de la
ramassage scolaire, etc...). nature (ça existe!)
D.B.V. : équivalent allemand de la LPO
]acques MANESSE KL]B : association des jeunes catholiques
Représentant la FFSPN _ V.Z : équivalent allemand de l'U.F.C
WWF :
Chacun de nous peut y participer (inscription
à : D.U.T, Kahlkulst 24 — 53000 BONN 3- RFA)
· Encore des échanges profitables à tous.
Comme nous, les allemands ont des difficultés
financières: vous pouvez envoyer vos dons à la
même adresse.
Gilles BENEST
Lett··e du hérisson n° 46 — juin 36 3

L S'ABONNER A LA LETTRE DU HERISSONA
* Enmom GÉNÉRALE :
QUI 2 TOUT LE MONDE
COMBIEN : 600.00 F TTC Poun un AN (22 mmënos)
* EDITION GÉNÉRALE + ÉDITION SPÉCIA|..E ASSOCIATION (DIFFUSION INTERNE)
QUI I UNIQUEMENT LES ASSOCIATIONS OU LES RESPONSABLES DIASSOCIATIONS APRÈS ACCORD
DU PRÉSIDENT D'UNE ASSOCIATION ADHÉRENTE·
COMBIEN : 300.00 F TTC Poun un AN (22 mmênos)
 
BULLETIN DIABONNEMENT 2 EDITION GÉNÉRA|..E '*` ÉDITION SPÉCIA|..E ASSOCIATION
NOM PREM0M
A¤REssE :
Vn.u2 Come Posm.
NOM DE LIASSOCIATION
FONCTION DANS L' ASSOCIATION
CIRDINT BOOÃD F POUR UN ABONNEMENT DIUN AN
DATE ET SIGNATURE
CE SOUSSIGNÉ (NOM ET PRENOM) PRÉSIDENT DE LIASSOCIATION (NOM ET ADRESSE DE
LIASSOCIATION) CERTIFIE QUE LA PERSONNE DÉSIGNÉE EXERCE UNE RESPONSABILITÉ DANS
LIASSOCIATION ET PEUT RECEVOIR LIÉDITION SPÉCIALE ASSOCIATION DE LA LETTRE DU HÉRIS.
SON·
DATE ET SIGNATURE.
[,9Hrc du hérisson n° 46 — ]UIN 86 Li,

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Gtg Qœm *6 D C- 0...: qu ...`·* SI O ll _ S U ; c ... lo >< **— O     ,5
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Mmmm ¤ c·¤··· C°.9¤.• ?â 8 · ··—l¤ 0:.. ..= < > 0 vu-; V'• Uw
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¤N(·.< ¤ É ¤... — .,1 .. 0Q0¤ U _ _.°§L_ -~- Q > 5 S D __ ,*5...1gÉv ___:
guaü 0*···· ·~;:I0 'I ~... 11. 1. D 0 -¤ ·— VT -5
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mlêââârgëü ïacî `ôDÈ"8"' 2-%:2 ·»~'§ -¤°S.9 05 B ¤ »···-·° »~'6U ^ 00
¤¢·.=~¢·.s··¤•<D -*11'20~ -1300:-0 c·.,1·¤D ¢··>···· 22-··.· -1.0 O .-.1 -·¤ 01.,10 < 1-0
LEÈÉFE du   0 -
ISSOH n LQ j —
·· U1!]

·•~¤“*"‘“°”^"""'°‘“°“‘  
,__,,,,,. ~·*•‘°°° GRANDE FETE DE LA NATURE AU MANS
Organisée par le C.C.D.E.N.S (Collectif pour la
N'fA\RE Connaissance et la Défense de l'Environnement
\NèIÉES o·o\sEAUX et de la Nature en Sarthe), elle aura lieu les
DES ESP ELLESENFRANCE 14 et 15 juin 86 aux Etangs-Chauds, près du
oCCASiONN Mans, avec :
I I; — les diverses associations sarthoises (groupes
$]_   ornithologique, mammihlogique, minéralogique,
"\ IT, ‘ ` mycolo i ue, astronomi ue : les chemins de e-
‘7;1§j`Q§·(( \ n•«•YÉ°°“ tite randonnée, Ecole et Nature, Nature et
y ((:1 PI‘¤gI‘ëS 72, Citoyens du monde, Terre des Hommes
  T etc. . .)
uv .
 ij Q — les administrations et les élus locaux (DDA,
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uw•F·**"‘°"°' que l ANRED, le Musee de Tessei (72) l'entre-
prise Promojeunes, etc...
:::.·:·.:;.·:.*:3. .... .,
"""""""°`¢ Fm De nombreuses activités en perspective :
‘“hpgg\|¢0h
"""° - des expositions et montages audiovisuels trai-
tant de sujets divers (remembrement, les mé-
rites de l'environnement, le bocage...)
Inventaire des espèces d'oiseaux occasionnelles
en France - - des animations :
DPN/SFF — LPO/CHN/UNA0 I
199 pp. - très nombreuses illustrations * stand d'animation pour les enfants (construc-
tion de nichoirs, cabanes, cadrans Solaires,
A l'image du "Rare birds in Britain and identification de pelotes de réjection...)
Ireland" écrit par J.T.R. et E.M. Sharrock en
1976, voici la première synthèse nationale * sorties de découverte dans les bois à proxi-
concernant les espèces d'oiseaux observées aux mité (botaniques, ornithologiques, traces d'a-
XIXe et XXe siècles qui se sont égarées en nimaux___)
France parfois prémices d'une modification de
leur xiépartition en Europe et en France. La * rallye et course d'orientation
présentation agrémentée de cartes et d'histo-
grammes est très claire. Cette "pîemlèîê" - des forums
française devra figurer dans toutes les
bibliothèques 0rr11th0l0giQ\Je¤· * la loi du 10 juillet 76 : 10e anniversaire
* emploi et Environnement
* Agriculture et Environnement
Bal Folk le samedi 14 à 20 h
Restauration biologique sur place pendant les
La Fédération de Défence de l'Environnement du 2 jours.
]ura recherche pour novembre 86 un objecteur
de conscience afin d'assurer l'animation na- Pour tout renseignement complémentaire :
ture. Connaissances faune et flore exigées+ pra-
tique de l'animation souhaitée. C.C.D.E.N.S.
14, rue de Bellevue
Envoyer C.V et lettre de demande à : 72000 LE MANS
Tél. 43.82.45.47
Fédération de Défense de l'Environnement du
]ura
18, rue de Ronde   T";
39000 LONS LE SAUNIER I
Tél. 84.24.11.43  
Lettre du hérisson n° /,6 - juin 86  

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Lettre du hérisson n° A6 — juin 86 ZM