La lettre du hérisson - 1986 - 43
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L U H E 3 S J
C P; If C T GÉPGF
‘ ,-` " MUSÉE`de PICARDIE
CHASSE : LA CHASSE FACE A SON AVENIR .................... P. 3/A
STAGE DE SURVIE EN AMAZONIE .................... P. 5
LES NATURALISTES ORLEANAIS ET LA
DESTRUCTION DES RENARDS ......................... P. 5
FICHE DOCUMENTAIRE SUR LE RENARD .............. P. 6
FAUNE : QUELLE EST LA PROCHAINE ESPECE DE MAMMIFERE
QUI DISPARAITRA DE FRANCE ....................... P. 7
AMENAGEMENT : ETUDE D·IMPACT: UNE VICTOIRE DE LA
FLEPNA ...................................... P. 7
·· LE RALE DE GENETS ET L·AMENAGEMENT
DE LA LOIRE ................................ P. 8
SAUVONS LES VERGERS TRADITIONNELS .
DE HAUTE TIGE ............................. _ P. 8
LEGISLATION : EAU ET ASSAINISSEMENT = .T
(POLLUTION ET NUISANCES) .................. P-: 9
POLITIQUE AGRICOLE ....................... ——P‘. 9/11
AGRICULTURE : DOCUMENT LE DRAINAGE EN FRANCEJ ....... P. 12
INTERNATIONAL: ' LES GALAPAGOS SE REMETTENT` ` ` " '
LENTEMENT .. ........ . ..... . .......... P. 13
STAGES .................................................... P. 14
ANNONCES ................................................. P. 15/16

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La lettre du Hérisson est Ia publication bimensuelle de Ia Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l'Office des
Nouvelles Internationales.
·0lrecteur de la publication : Y. BENASSI
Rédaction : F.F.S.P.N - S7. rue Cuvier - 7523I PARIS Cédex 05
lmpression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES
8, Villa des Fleurs - 92LOQ COURBEVOIE
Responsables de la publication : ]ea,·,..patüCk LE DUC
et ]ean-·Pierre RAFFIN

l • a
LA CHASSE FACE A SUN AVENIR ; travaillé au cours de l'année écoulée et notam-
ment en liaison avec le Député Georges COLIN
PQSITIQNNEMENT ET PRQSPECTIVE qui avait été chargé par le Ministre de l'Envi-
ronnement de préparer un projet pour une moder-
NOUS RUBLIONS CI-DESSOUS UN COMPTE RENDU DU nisation de la réglementation sur la chasse. De
CONGRES NATIONAL DES FEDERATIONS DEPARTEMEN-· nouveaux textes viennent d'ailleurs d'ètre pu-
TALES DES CHASSEURS, QUI S'EST TENU LES 25 bliés et‘l'Assemblée constate que certains d'en-
ET 26 MARS 1986 SOUS L'INTITULE "LA CHASSE tre eux ont été élaborés dans la hâte et sans
FACE A SON AVENIR, POSITIONNEMENT ET PROS- concertation suffisante ou sans tenir compte de
PECTIVE", NOUS ATTIRONS NOTAMMENT VOTRE l'avis des représentants des chasseurs ou encore
ATTENTION SUR LA POSITION PRISE PAR LES CON- en déformant celui-ci. C'est le cas, en particu-
GRESSISTES DE NE PAS ASSITER AUX CONSEILS DE- lier, pour les nouvelles dispositions sur le nou-
PARTEMENTAUX DE LA CHASSE RECEMMENT INSTI- veau statut des Gardes-chasses i].O du 18 mars
TUES. 86) et pour la création des "Conseils Départe-
mentaux de la Faune Sauvage" l]._O du 9 mars
Atmosphère passionnée et idées nouvelles pour 86). ,Sur ce dernier point, contestant ces procé-
ce Congrès Annuel de l'Union Nationale des Fé- dés qui excluent la concertation, M. Henri SALLE-
dérations Départementales des Chasseurs placé NAVE, Président dela Région Cynégétique Sud-
sous le double signe du renouvellement et de Ouest et du Conseil d'Administration de l'Office
la prospective. National de la Chasse, a déclaré : "avec les
structures nationales et départementales existan-
M. HAMELlN, Président de l'Union Nationale,dans tes, nous sommes déjà tuteurés ; allons .nous
son rapport moral a ouvert la séance en lançant maintenant marcher avec des béquilles?" Un vote
un appel au renforcement de l'Union, tout par- à bulletin secret a alors révélé une majorité d'a·.
ticulièrement l'année ou le tiers de l'assemblée vis contre la création des Conseils Départemen-
est renouvelé par l'élection de nouveaux Prési- taux. M. François LETOURNEUX, Directeur de la
dents départementaux. L'autre point fort étudié Protection de la Nature, s'est engagé à en infor-
concerne l'image de marque des chasseurs auprès mer le nouveau Ministrc de l'Environnement. Le
du public dont des sondages récents ont montré problème créé par ces nouveaux Conseils Dépar-
qu'elle devait être améliorée. C'est également tementanx a rebondi en fin de Congrès, la cir-
ce qu'ont dit en substance M. Paul MELEN, di- culaire d'application du Décret venant d'être
recteur du Comité National d'lnformation Chasse connue ; elle a relancé la polémique et.a abouti
Nature et M. BERNlE, Président de la Fédération à voir unanimement les Présidents prendre la
Départementale des Chasseurs de l'Ariège et Pré- décision de ne pas assister à ces Conseils Dépar-
sident de la (`ommission des Relations avec les tementaux. En ce qui concerne le Statut des
Organismes Extérieurs qui a déclaré "la dernière gardes, le Congrès s'est prononcé, à l'unanimité,
révolution de l'Union Nationale des Fédérations contre les nouveaux textes qui devront être abro-
Départementales des Chasseurs sera celle de la gés et remplacés par des textes rédigés dans
communication". la concertation.
A la suite de ces interventions, l'Assemblée A l'issue de ce débat, le Collège des Présidents
appelée à se prononcer sur le budget- a voté s'est réuni et a procédé au vote du prix du tim-
un supplément de cotisation pour per·mettrcàl'U— bre fédéral pour l'année 86-87. Le taux moyen
nion de participer au financement de la produc- est fixé à F 160, soit un minimum de F 120 et
tion d'une émission de télévision dont tout le _un maximum de F 200. Cette somme qui peut
monde reconnaît qu'elle est le support privilé— sembler une augmentation importante traduit au
gié d'une information sur la chasse en raison contraire le souci des Fédérations de disposer
de sa très large audience et de la possibilité d'une fourchette extrêmement large pour s'adap-
de mettre en valeur la dimension visuelle de la ter aux besoins et aux possibilités des chasseurs
chasse. du département. La redevance pour la garderie
complémentaire a été fixée à F 10 l'hectare avec
La séance du mardi après-midi ci commencé avec une fourchette de F 220 à F 800.
les interventions des Président GOUSTAT et MAR- `
QUOT, respectivement Président et Vice-Président Au cours de cette même séance, M. MEZZADRI,
du Syndicat National des Chasseurs de France, Président de la Fédération Départementale des
qui ont présenté le bilan d'activité de cette Chasseurs de Haute Corse} a été élu Président
instance dont l'action auprès des Présidents et de la Région Cynégétique Midi-Méditerranée.M.
des Personnels des Fédérations s'avère de plus CLOT, Président de la Fédération Départementale
en plus essentielle. des Chasseurs de l'Hérault, a été élu suppléant.
M. GRlMAUD, Président de la Fédération Départe- La deuxième journée a commencé avec le rapport
mentale des Chasseurs des Hautes Alpes, a ensui- sur la Fondation Nationale pour la Protection
te présenté le bilan de l'activité de la Commis- des Habitats de la Faune Sauvage présenté par
sion "réglementation et législation" qu'il préside le Président SALLENAVE. C'est un des grands
au sein de l'Union. Cette Commission a beaucoup sujets de satisfaction de l'Union qui, avec la
Lettre du hérisson n° 43 - avril 86 3

création en 1982 de cette fondation, est entrée 1'Union chargée de redistribuer ces fonds pour-
dans une phase de maturité en matière de protec_ rait résoudre le problème. Le débat qui a suivi
tion de la faune sauvage. a montré que toutes les suggestions sont les
bienvenues mais aussi que la solidarité ne sau-
Le débat général qui a suivi était une nou··· rait remplacer des réorganisations devenues in-
velle prestation du congrès. Plusieurs Présidents dispensables.
se sont succédé A la tribunc pour Informer
leurscollègues sur des problèmes d'lntérêt général M. GRAZIANI, président de la Fédération de la
qui se sont posés dans leurs départements et Corse du Sud et Présidcnt de 1'Union Nationale
leur faire part de leurs réflexions ou des solu- des Fédérations Départementales Côtières, a atti-
tions apportées. ré l'attention du Congrès sur la politique cynê-
gétique menée par le Conservatoire du Littoral
M. PILARD, Président de la Fédération d'llle et le projet d'une mouvelle loi sur le littoral.
et Vilaine, a proposé la création d'un groupe Les chasseurs du Domaine Public Maritime qui
de travail pour la mise au point de la prépara- ont su adopter et faire respecter une organisa-
tion aux futures épreuves pratiques du permis tion exemplaire entendent bien empêcher son dé-
de chasser en liaison avec le Comité National mantèlement. Ce voeu a été adopté à l'unanimité.
d'lnformation Chasse Nature et la Fédération
Française de Ball Trap (FFBT). Le Présid·ent HAMELlN a lui-même présenté un
rapport sur l'activité de la FACE (Fédération
M. POTEL , Président de la Fédération des Chas- des Associations des Chasseurs de l'Europe) dont
seurs de "l'Aisne, a rapporté les graves problè- il a été le Président au cours de 2 mandats
mes rencontrés par des, sociétés de chasse de successifs. La FACE va devoir renforcer son rôle
son département à la suite d'aménagements de avec le projet de modification du Traité de Rome
leurs territoires qui se sont vu. taxer dans le qui va mieux définir les pouvoirs de la CEE en
cadre des terrains d'agrément par une fiscalité matière d'environnement.
très élevée, au mépris des efforts accomplis par
les chass*eu1s ainsi pénalisés dans leur action Les travaux ont été conclus par le rapport des
en faveur de la faune. Présidents HAMELlN et DAlLLANT (Président de
la Fédération de Saône et Loire et Secrétaire
C'est ensuite M. BALEDENT, président de la Fé- Général de l'Union) sur le Conseil National de
dération de la Somme, qui fait part de ses sug- la Protection de la Nature, le rapport des pré-
gestions pour les services à apporter par les sidents LHOPITAUX (Allier) et PIGNOT (Nièvre)
Fédérations à leurs adhérents. sur le Haut Comité de l'Environnement et, enfin,
le rapport du Président DOUTRES (Pyrénées
M. BRAULT, Président des Chasseurs de la Vien—- Orientales) sur le Conseil National de la Mon-
ne, a ensuitc tenu un discours plus politique,,` tagne.
véritable démarche prospective sur l'avenir de **»·«
la chasse. L'heure n'est plus, a-t-il affirmé, NDLR.
au seul bénévolat qui nous caractérise 5 une
n°“Ysiis f°i'n‘f¥ia• faisant aPPai au Piï°fassi°n' · Aux dernières nouvelles, il semblerait que la
nalisme, rest a trouver ; elle devra faire vivre menace des Chasseurs de ne pas participe,. aux
"lëntreprise-chasse" des années 90. ll faudra conseils etait un bluft-_
réaliser un important document, une sorte de
Hgrand livre de ia Chasse" établissant une P°' Le nouveau ministre de l'environnement nous a
litique cynégétique très définie d¤¤t ¤¤ ¤€ P¤¤l'— annoncé que les conseils départementaux de la
rait 5'écarter en ce qui C?¤C€l豈 la P!'ûtiQU€ Chasse seraient maintenus. Seule, la circulaire
°u en Cs qui C°nCai`n€ la ié8isiati°n- d'application sera légèrement revue.
De plus, revenant aux problèmes concrets qui
sont aussi la réalité de la chasse aujourd'hui,
M. DlDlER, Président des Chasseurs du Rhône,
a fait le point sur la gestion du lapin de garen..
ne dont le sort continue à conditionner en gran-
de partie la chasse française. ‘\  
M. VlVlER, président de la Fédération de Seine  
et Marne, a apporté , au travers des différen-   ·
tes propositions qui avaient déjà été faites, un  
progrès notable au délicat problème du fonction-  
nement des Fédérations à faible effectif de chas- % Z
seurs qui connaissent de plus en plus de diffi-  
cultés à assumer leur mission. Une cotisation  
supplémentaire demandée aux titulaires de permis
nationaux et gérée par une caisse spéciale de
Lettre du hérisson n° 43 - avril 86 4

I u
STAGE DE SURVIE EN AMAZONIE
Le Dr Hervé FORICHON propose cette année un
"stage de survie en Amazonie". C'est une expé-
rience nouvelle en France. Elle va permettre à
ses participants de faire un voyage original,
mais aussi passionnant pour les amoureux de LES NATURALISTES ORLEANMS
la nature- ET LA DESTRUCTION DU RENARD
Le cadre en est la forêt vierge de Guyane fran-
çaise. Le voyage est organisé par l'Association
"expéditions tropicales".
Les aventuriers néophytes pourront, grâce aux
conseils d'un hommes averti, découvrir un monde
sauvage ainsi que les techniques permettant d'y Zggi_SSi_lÉ_BLg2gSLÉgVENAg,î§STi,g âgLÉ]Ã4niVI5R 88
survivre seul 2 orientation en milieu tropical, nE T0-IRE MOYENNE A M LEAIÉREÉÉIET
' d d ' ' ë... ‘—' ' ‘
b“'°“a°' 85888885 ° mvlèœs E" °a"° DE LA REGION CENTRE AU SUJET DE LA 0EsTRuc—
ll faut également se nourrir. La chasse et la T10" DES RENARDS DANS CETTE REGION'
pêche prennent alors leurs sens premier. Mais I _
attention, dans ce milieu, à ne pas avoir une ZÉÉÉZRLEETÉÈEL‘Z_EI;‘;Nîg;VIE DIUNE FICHE DOC"
vue trop restrictive du gibier. Tout ce qui bou- S '
ge se mange ; les insectes, les reptiles comme ,
les mammifères ou les oiseaux et poissons, il M<>¤518¤518 Pl-ét-et'
suffit de savoir es choisir et les preparer NOUS apprenons par la Nouvelle République du
· · · décembre 1985 dans la rubri ue consacrée à
ll y a aussi les hoccos, ressemblant a des din- 9 ' q
des, les marailles à des faisans, les agamis à la, commu'? .dî. L/ld CHTPEÈLE   dSEPULCRâ'
des pintades...On les tire ou sol. On trouve sus qu ““°, ‘*“ °““.‘°“ E t" ° .'““ “ '°“F' ·
si des agouüs des pécarîs et des Capybams ânl foret domaniale dcî Montargis venait d être
' éivrée par votre a ministration, et que cette
(les plus gms rongeurs du m°nde)' destruction serait organisée sous l'autorité d'un
ll est également possible de piéger mais il faut g‘*”d°”°"°f pl-mcmpl (de IONC Sam d°uœ)'
bien connaître les habitudes du gibier. .
• Nous sommes quelque peu surpris de cette auto-
• g risation assez particulière et nous interrogeons
Commentaire de |acgues LECOMTE Administrateur vivement sur S°n °rigme' 58 juSüficaü°n' v°u-E
de la FFSPN ' sa légalité.
· . · D'autre part, dans la République du Centre des
Dans le numero d avril de la revue du St Hubert . . .
0. relève une mtesesesme annonce ; --1.. survie 88 8888m‘558 1985 88 *8 158*185 1988- 58 PM815
en Amazonie lc cadre En est la forêt vierge lire un communiqué des Fédérations des Chas-
de Guyane française... ll faut également se STM-? du Lou-ct' df] Ch". et du Lou- eachel-'
nourrir mais attention dans ce milieu à ne ainsi que du SMADES, invitant les proprietaires
,,.5 avoir une vue trop restrictive du mme., 85 8858¤¥8¤55 (188 858185 98 8**8558 8P 8818g¤8·
Tout ce qui bouge se mange : les insectes, les a C:-gamser FS battues 88 desu-ucu°n 89 œ`
reptiles comme les mammifères ou les oiseaux et Syfs si ig gî*“‘ï‘*‘ïe d"É“îF• ‘“‘;“°1 1*à,P'1“‘“°"*‘
poissons, il suffit de savoir les choisir et les av rs.!-. msi mam mtl E E eve (mpe-
l_épaœl_.",, ment du gibier naturel, de repondre aux voeux
P des éleveurs avicoles et cle lutter contre la pro-
Pauvre faune de Guyane, au moment ou vont sor- pagauon de la rage!"'
tir les listes d'espèces protégées, doit-elle ser- Souvent n us n _ .e d S
vir à la survie d'aventuriers vacanciers ? , Y .0 pprenorm par Ym E pl-e.Se
lorganisation de telles destructions. Or, bien
Rappelons nn,On peut Survivre dans la forêt qu'elles aient été, pour la plupart légalisées,
guyanaise en faisant ses courses avant le départ notre./ëssoclauon uen? il vous faire Savolr son
dans un Su ermarché local Cela m,eSt arrivé, opposition a ces pratiques aveugles et nefastes
Pour une seïnaine, c'est facile !Enfin, si on a Egg!. Olîîatîqnlëlüâïstiîcolïâiquesî qunütyagisâe
besoin que quelque chose survive, je préfère P O C ees pus au ' ,0u .e
ont ma art ne ce son la faune U anaise moyens encore plus destructeurs et non selectifs
plutôt ng de_;q,.amOnœnx de la namgœx (dim; tels le gazage ou l'empoisonnement (interdit mais
ïannonge) anènçant qu,uS vont manger tout ce toujours utilisé) ceci pour des raisons écologi-
qni bouge ques, économiques et sanitaires.
Lettre du hérisson n° 43 — avril 86 5

En effet, les prétextes constamment ressassés par LE RENARD ALLIE DE VAGRICULTURE
les représentants des chasseurs, aujourd'hui re-
pris par le SMADES et ies organismes cfficicls Dans. le régime alimentaire du renard, très di-
dépendant du Minisii-e dg 1•Agl-icultu,-c' cachent versifie et loin d'être strictement carnivore, on
en fait une vieille haine ancestrale et non justi— tr°“Ve ““e Part i'“P°rt&“te dïdeeetes et de Ve'
fiée envers le renard. Par la même occasion, Seta“x·
ces détracteurs inconditionnels de cette espèce
voudraient redorer leur blason sur son dos, en Le redard demeure le plus grand régulateur de
faisant croire qn'i1s Oenvi-ent pour la Salubrité souris; il en consomme 6000 à 10000 par an! ll
publique. constitue donc l'allié le plus efficace de l'agri-
Dans cette prise de conscience des réalités éco- euüeur ndans la lutte °°“tre les "e““e"“S des
logiques et sanitaires du renard , vous avez cu uree '
Monsieur le Préfet, vous et vos services dépar-
tementaux, un rôle important à jouer.  
Un changement radical des mentalités et une ges- Smeg gleirlïîrielelmenttedmrgr rîue le renard e°“Str'
tion moderne de notre environnement doivent P pe vec eur e e rege'
etre pour tous des oruectirs Importante La destruction massive de ces animaux dans les
Nous sommes persuadés, Monsieur le Préfet, que ?â?ahrg;me:}; F;:g;ÉSagÈêrt,1îarage' °¤.b1=¤,1¤m—
vous aurez à coeur de répondre à notre attente. .p ' J . e Pf°S¤=SS1°¤ ge°gra’
phique de cette maladie.
S'il semble le principal vecteur de la rage, le
renard est loin, par contre, d'en être le seul
: tous les animaux à sang chaud peuvent la con~
tracter et la transmettrc... La lutte contre la
rage n'est qu'un prétexte pour l'éradiction
d'une espèce mal comprise.
FICHE DOCUMENTAIRE SUR LE RENARD
LE RENARD ET LE GIBIER
Le renard, loin d'être l'ennemi prétendu du
petit gibier, est, en fait, l'un des garants du
maintien et du développement du gibier naturel.
En effet, comme pour tous les autres prédateurs,
son impact sur ses espèces proies est avant tout
sélectif. cs K
- -= `·=LÉfÉ &e.î;e\
Dans des conditions naturelles saines, le renard ,.:Ã;_îî;_'r§,;·`Èî\’ï-..`
capture très peu de gibier, et dans des pr0p0l'— ,î'z?;·gï"÷2_‘;jiÉÉe·;âÉE_"··§;  
tions négligeables. Toutes les études par exa-    
mens stomacaux concernant son régime alimen- ,,§¢:'*yg' "   _· "’?>'Ã"'f"
taire le montrent. f;_‘**;;_`.j' 7*·~’ - _ '  
_ *,· ·...;»;·' ·"‘··_
· F ,4;,,/'_,’î7 _':.·/ '=· · ,_ i
LA CHASSE RESPONSABLE DE LA RAREFACTION DU (7 "V ·· ;fI'—' ,
·—- 5. 4· ·« Ã '
GIBIER NÃTIIREE EN SGEGGNÈ. .¢i·§,;i·    
”·`—“"“`"”""“—" ,;=e·.» ·*     9
., . . '·   /¤ )
Tout le monde connaît la notorieté dont ]ouit la   [mf;
Solo ne en matiere de chasse. wjrl   s·'
g :,,):7.., ft _,·
r1·_·1. '
La densité en chasseurs est telle (un chasseur pj/Ã**$ °
pour 15 ha) que l'on se doute bien que l'équili-   ·
bre chasseur-gibier est rompu depuis longtemps. ‘i"`
Tout gibier naturel a pratiquement disparu. Afin `·___
de pallier à cette disparition, on s'est mis à
élever et à lacher massivement de la volaille
dite "de repeuplement" ou "de tir".
Et chaque année, tout recommence avec l'installa·
tion et la mise en place du plan de chasse.
Lettre du hérisson n° A3 - avril 86 6

 I ······*····#·=···· ···
ETUDES D'IMPACT :
UNE v1c10mE ne LA FLEPNA
· Suite à un recours de la FLEPNA pour étude
d'impact insuffisante (notamment absence d'é—
tude de la flore ou de la faune), le Tribunal
Administratif de Limoges, dans une décision du
- ler février 1983, "annule la décision implicite
d'approbation par l'ingénieur des Mines", de
travaux miniers projetés par la COGEMA à ST
S©RNlN—LEULAC (87). Depuis cette date, la mine
a été fermée, mais le Ministère de l'lndustrie
HELLE EST LA PROCHAINE ESPECE DE MAMMIFERE îttde la Recherche a fait appel en Conseil d'E-
QUI DISPARAITRA DE FRANCE ? a '
Après de nombreux échanges de mémoires, on pou-
' l' ff' ' l` `t d —
1-A P1-US GMSSE- X.îLî,"îBî.î.’t.‘iî"q..a l§1lC%Cî‘E:A!A1;îEéteA<d\atit ?à‘§È..-
. . _ ment que le site avait été reconstitué : la
En 1970* Il y_aYan 40 °urS_d&nS les Pyré“é€S' FLEPNA a fait constater par un huissier qu'il
depuis, 500 millions de centimes ont été dépen— · · · ,
, _ n en était rien .
sés et quinze ans après, il en reste moins
de"' 20 l Au bout de trois ans, soit exactement le 21 fé-
, _ _ ' vrier 1986, le Conseil d'Etat "considérant.. que
É'; îiacuîlîîgrdc de 1 (mrs bl-un est bien 1°m d ê" l'étude d'impact... se limite, en ce qui concer-
q ' ne les effets du projet sur l'environnement, à
' des nuisances créées..."
Cest rabacher que dim   examen sommaire · . ` ' I
jette le recours du ministere de llndustrie,
— les routes forestières pénètrent les derniers donnant amsl raison a la FLEPNP"
bastions de reproduction de l'espèce,
Ce jugement est important, car il insiste bien
— le tourisme, au travers de son aspect le plus sur l'importance des études d'impact, complètes
dangereux, l'urbanisme d'a1titude, et sa Chen- et détaillées, pour les travaux importants et sus-
tèle de consommateurs de nature, font reculer ceptibles d'üPP0l‘î€l` des ¤¤îS¤¤C€$ à 1'€¤Vï!`°¤·
toute la grande faune montagnarde, nement.
— l'©NC prétend nourrir et réintroduire ale;-5 Une référence utile pour les associations, surtout
que les braconniers battent toujours la mon- dans l€ cadre des décrets du 23 &Vl‘1l 1985. PPE-
tagne. cisant les nouvelles conditions des enquêtes pu-
bliques.
C'est vrai et <·'0st pire.
l)'autre5 cmnswa existent. Comment comprendrv
alors que toute cette énergie humaine ct finan
cière dépensév nous laisse à ce triste présent,
il y a moins d'ours qu'il y a quinze ans.
FlEP, Groupe Ours National... mais aussi ONF,
ONC, DPN, conseillers généraux, z'autrc·s zélus..
ll y a de bonnes fées mais aussi des Carabos-
ses penchées sur le berceau des ours.
C'est l'état d'alertc·. ' 'À
Ce n'est pas de nourriture artificelle dont l'ours
a besoin, mais de protecteurs efficaces des
grands espaces tranquilles.
Ecrivez... que__ï>E._ nous comptions.
Le FIEP, Groupe Ours Pyrénées.
Lettre du hérisson n° L3 — avril 86 7

LE RALE DE GENETS ET UAMENAGEMENT SAUVONS LES'. DE
DE LA LOIRE
Le râle de genêts est un petit oiseau migrateur, vergers de per-ip,,t_____ ,__ nuage, ve;-gg;-5 dg
nichant sous nos latitudes dans les milieux prai rand °u de flanc de Vall°n• arbres de Pletn
riaux. Depuis plusieurs décennies son statut CnalnPs--- t°us Ces arbres de f°rme et de_va‘
s'est dégradé dramatiquement dans toute l'Euro— rîêtë trarlltlrlnnelle la haute tige) s°ht °mhtPre'
pe, si bien que l'espèce est devenue une rareté sents--- On ne Peut slllnaglner llalsaee sans
que seuls connaissent encore quelques spécialis- eux---
tes.
Les vergers traditionnels et les arbres isolés,
Le Ministère de l'Environnement a donc demandé l
un rapport sur les causes qui agissent sur les · s°nt des elements de la beauté des PaYsaSes
populations de râle de genêts en France. Cette ruraux alsaCtens•
étude réalisée sous l'égide de l'Union Nationale ' _ _ _
des Associations Ornitnologiquesl montre que —··Isont l habitat de nombreuses espèces d oiseaux
notre pays, avec une population d'environ 2000 rl anunaux et de Plantes-
mâles chanteurs a une responsabilité importan— _' l _
te pour la survie qe cette espece_ - servent par leur richesse en varietes ancien-
nes à la préservation de la diversité génétique,
Le biotope du râle de genêts en France est au- _ _ _
jourdthui nettement caracterise i il s•agit des — produisent des fruits dont les utilisations sont
prairies inondables de nos grandes vallées allu- lnultlPles (Vente ulreCte• jus- C°hserves•_ etC···)
viales_ La crue joue en effet un role consiqe_ dans le cadre de l'arboriculture familiale. lls
rable i la contrainte qu·elle exerce certaines doivent redevenir le support d'activités tradi-
années en début de période végétative, et par- tl°nnelles·
fois pendant, a imprimé sa marque sur la flore _ _ _ _
depuis bien longtemps_ ·peuvent être source de diversification pour l'a-
griculture moderne.
D'un<· croiss»um·c· tardive, les prairies submersi _ _ _ _ _
bles dc nos grandes vallées, sont aussi fau_ Lc Collectif d'assoc1aLion·· "ARBRES EI VERGLRS"
chées plusieurs jours plus tard comparativement tradltl°nnels a hlaute tlge a lance uu l'tANl'
aux pres de fauche des plaines cultivees_ FESTE afin de declarer leur attachement a ce
patrimoine et, surtout, tracer les grandes lignes
Et les quelques jours supplementaires ainsi ac, des actions d'animation et de promotion, essen-
cordés au râle de genêts sont précieux si l'on tlellelnent dans tr°ts dtreetmhs l
songe que cc sont des poussins non volants qui,
le plus souvent, ont à fuir devant les lames des " dans le Cadre des remembremeuts• _ _
faucheuses. Retranché dans ses derniers bastions * _rlans le Cadre de la utverstftcatmh de la'
le râle de genêts est aujourd'hui à la merci Srteulture _ _ _ _ __
d'une modification des conditions d'exploitation ' P°ur des anl'natt°hs_ en utreetmh du "ulteu
agricole de ces prairies inondables. sC°latre• du Sranrl PubltC• des "lllaSes···
A m0i¤S que le coup de grâce né vigmig d'ai1- "CC ¤'eSt pas en contraignant et en légiférant
leurs_ que nous sauverons nos vergers... C'est en leur
redonnant "vie" et intérêt aupres des proprié-
Car on sait que 50 à 70 % de la population na- talres"·
tionale se reproduit dans le bassin inférieur de l _
la Loire (départements d'lndre et Loire, de N°t°ns que_ M- le Dr G©ETSCHY• tîrestueht du C°u'
Loire Atlantique, qe Maine et Loire)_ seil général du Haut Rhin, a ete le premier a
donner son accord au présent manifeste.
Les prairies inondables y sont bien sûr concer-
nés par le projet d'aménagement de la Loire ;
la maîtrise des crues ne sera pas sans consé-
quences pour le râle de genèts !
Lettre du hérisson n° A3 - avril 86 B

 
LE PARLEMENT EUROPEEN A ADOPTE LE TEXTE
DE LA RESOLUTION PRESENTEE PAR LE DEPUTE
EUROPEEN F. ROELANTS du VIVIER (VERT, B7 LE
19 FEVRIER 1.986. CE RAPPORT "AGRICULTURE ET
AGNCULTURE zsm/1R0NNEMENT", r·0NsT7'ru1: PAR ss ARTIGLES,
A ETE ELABORE EN TENANT COMPTE DES RESUL-
TATS DE L'AUDI’I'ION PUBLIQUE "AGRICULTURE ET
Eau et assalnlsscment (pollution et nuisances} EÈVIE INÉFRE E LZAR ALA EOM MI SSI ON
'» l S NTE PUBLIQUE
'#51|21. - l8 juin l984. —-‘ M. Joon—C|¤udo Bols attire l'attention   DE LA PROTECTION DES CONSOMIMATEUES OU
de ll. |•'m|n|•tr• de Yogrlculturo sur le compte rendu d'une AU 1O··9·O5 A BRUXELLES): DE L AVIS DE LA
eprquétp effeàettiée pac; un labloratoire coopéragf sur les laitues. En COMMISSION ENVIRONNEMENT , DE LA SANTE PU-
e et, es r utats es ana yses ont montr que a teneur en BL
nitrate des laitues, et surtout des laitues de serre d'hiver, est très LFIQLZÉRÉT IZEERTEAD;Rî.’îECÃggNEz,ESDEçONS0M' SUR
forte. Au-delà de cet exemple de pollution, c'est le problème ’ ‘ DIFFERENTES
général de la contamination des eaux par le nitrate qui est posé PROPOSITIONS DE RESOLUTIONS-
et qu'il faut observer. Si l'on peut donner des conseils pratiques
aux consommateurs, la prudence ne suftit pas. En conséquence, EXTRAITS DU TEXTE DEFINITIF DE LA RESOLUTION
il lul demande quelles mesures compte prendre le Gouvernement ADOPTEE :
afin de réduire ces contaminations nuisibles à la santé de tous. ·
—R¢_p¤n:.r¢, - Le ministère de l'agriculture développe plusieurs   d=m¤¤d= une Eévismn de I? p°1üi(l“€ a'
progrsmmes d'actlons coordonnées pour lutter contre les teneurs S¤É°1e _C°m"“m€ dans le Sens d une meilleure
excessives dans les eaux et dans les produits alimentaires. Au luîegratlon des préoccupations et particularités
plvegu de la distribution publique d'eau potable une_ptemiète écologiques et régionales et d'une politique glo-
mterventxonivfse à aider le collectivités rurales à distribuer une bale axee a la fois em. des Obectil-S uamüa_
eau cpnformeiaux normes européennes. Des programmes dépar- tifs et uaiüatifs visa t . , 1] t_ q
tementsux delréduction des teneurs excessives en nitrate ont été q ' n Specla amen `
élaborés et des _dotations spécifiques de crédits du Fonds national ' _ _
pour'le développement des adductions d'eau rurales (F.N.D.A.E.) ai 1 ¤ffeCî¤î1¤¤ rationnelle des sols et leur con-
q¤t’;été_`réservées aux départements les plus affectés, pour un servation à long terme, de même que la protec-
montant de 50 millions de francs en l985. Si cet effort commencé [ign dg l'gnSgmb1g des ressources et richesses
en·I982's|pem1is de corriger les situations inacceptables sur le uaiurelles
pl•n'unlts re, d`autres actions il long ou moyen terme, engagées '
parallèlement pour maltrlser les pollutions diffuses liées notam- _ _ _
msnt—sux pratiques agricoles, doivent étre poursulvles pour hl le "lulllllch *" li` *l*'V¢‘l0PP€m€¤l ll? lü Vl¢‘
donner des résultats il moyen terme. ll sagit notamment d'expéri- rurale, à <‘omm¢·m·<·r pur fr maintien dc |'cmploi
me¤tations.pllotes de valorisation des éjections animales, de agricole, grâce également à l'introduction de
mise en lace d'engrais verts, et plus généralement de toutes les · · · · · .
sctionygexpérimentation d'information et de formation pour :g;::ë1;Stitec3E°l°%1eÉ' Et la Pîsslblhœ d une
une meilleure maltrise de la fertilisation azotée. Ces actions, a cm acc" E E se traval •
confortées par le programme de relance agronomique _
depuis l982, sont reprises et coordonnées par la mission « Eau- C) la Pl'0duCî10¤ d'une nourriture de qualité en
Niu·stes» et le C.O.R.P.E.N. (Comité d`orientation pour la même temps qu'en quantité appropriée aux be-
réduction de la pollution par les nitrates et les phosphates prove- soius
nsnt`des activit s agricoles), instances mises en place dès l984 '
ps: les ministres de l'agriculture et de l'environnement. Pour cc . . . . . , ,
qui est de la teneur en nitrate dans les laitues, s'il n'existe pas E) la _m_°dlhCau°“ des C°“dltl°“$ ge¤era1eS de
actuellement en France de réglementation tixant des seuils, des la politique agricole de la Communauté euro-
études sont cependant engagées il l'lnstitut national de la péenne de manière à permettre une agriculture
recherche agronomique afin de préciser les facteurs influençant Compatible avec peuvirouuemeuir
lsbsorpuon des nitrates notamment par les salades. ll apparai-
tnit que les facteurs aggravants ne soient pas systématiquement A t . . . . . , . .
lœ apports d'engrais mais essentiellement la richesse en matière E 7‘ mslsœ sur la "ECESSHC d une P°htlqU€
organique des supports de culture et surtout le manque de lumi- €¤!'°P뀤¤€ d€$ $015 1¤Cl\1¤¤t 2
noslté, ce qui expliquerait la plus forte teneur en nitrate des
lsitues de_ serre d'hiver. ll faut_ souligner entin que le service de - un Schéma européen rraménaggmem du ter-ri-
ll répression des fraudes surveille le marché des salades en pro- ioire
cédant à des analyses de contrôle. Un seuil admissible, fixé pour '
les nitrates à 3,500 mg/kg de salade fraiche, est actuellementcpris _ _
en considération mais simplement pour sensibiliser les pro uc- ' êv¤¤t¤¤1}¤me¤t· la "éV"`•l°“ et la P°¤!'$¤1î€ du
teurs au problème des nitrates. cadastre ecologique, compte tenu dc l'adhésion
de l'Espagne et du Portugal,
Source : ].O du 24 fév. 86 — un réseau européen de réserves biogénétiques,
- l'application de mesures de lutte contre l'éro—
sion des sols,
— le (re)boisement en particulier des zones de
collines et de montagnes.
Lettre du hérisson n° A3 — avril 86 9

l  
_ des aides à la diversification des cuitui-es et Art.20. réclame une information permanente et
des activités agricoles enfin de limitvr lvs mono- C°lnPlele sur les '"etl'°rl"s agrleqles aPPr°Prlé€s
enitnresi et un effort très important en faveur de la vul-
garisation des pratiques agricoles écologiques
_ un programme européen de dévglgppgmgnt des et d'UT\€ l.T\tégl`Btl.OI`l de CCS 'pl'Btl.qU€S dâ!`lS l'€!`l—
cultures protéaginguses et de plantes à fibres Selgnement et la formation `pl`OfCSSl.OTH`\C11€ des
afin de parvenir à l'autonomie des approvision- agriculteurs-
nements et d'améliorer la structure et la fertili-
te des sois, Art.21. estime que l'accent devrait être mis
sur l'accomplissement par les agriculteurs d'ac-
_ paooiieation de la procédure dtévaluation des tivités positives dans le domaine de la conser-
incidences sur l'environnement à tous les grands Vatl°n_ Plutôt que sur des C°YnPensatl¤ns aCC¤r—
projets agricoles, à ceux concernant les infras- rlees a Ce_uX·Cl Poursëtre abstenus de faire Cl€S
tructures pouvant avoir des répercussions sur Cnqses qul V°nt a l`enC°ntre de la C0ns€rVatï0n
l'agriculture et aux nouveaux grands projets et que des C°ntra_ts Pqurralent être Pr°P¤sés
de transformation agricole, comme œlui du bioé- aux Prqrlueteurs qut s'rnSa8eralent a préserver
thanoli ou à améliorer leur environnement.
- le respect des directives communautaires et Aït-22- réclame une aCtl°n C°ntre le rls<ïl¤€ C0n·
des conventions internationales sur la protection strlerable de P0llutl¤n du s0l et de l'€ô¤ lié â
de la faune sauvage, laquelle joue un rôle im- la fabrication et à l'utilisation abusive ou in-
portant dans le maintien et le rétablissement C°rreCte des enSrals« ¢<>mp¤rta¤t=
de l'équilibre écologique des campagnes.
a) la création d'un réseau de surveillance de
Article 9. insiste sur la nécessité d'une politi- lu, P°llutl°n des s°ls et des eaux permettant de
que européenne d'aménagement rural intégré, rletertnlner dans quelle mesure Cette P°llull¤n
favorisant des activités diversifiées en même est ¤¤>¤t¤b1¤ _a llutlllsatlqn de Substances t€l·
temps que l'équilibre écologique du milieu, et les que _les nltrates• le Pn°sPn'are• le Carlînluîn
qui soit définie et mise en oeuvre au niveau st ls Cutvre Prqvenant de Prqrlults chimiques °u
régional sur la base d'une collaboration entre rllautres Prqrlults d¤¤S1'¤g¤¤¤1t¤r¤·
toutes les instances concernées par l'aménage- _ _
nient dn territoire et ia gestion des zones rii_ b) ltatformulation de recommandations concernant
rales et les associations professionnelles et pri- llutlllsatlqn aPPr°Prlee des engrals selon les
vées représentatives en matière d'agriculture, Caracterlstlques naturelles rles s°ls et_les sysr
de sylviculture et de protection de l'envi- telnes de Cultures atnst que la rltfruslan géne·
ronneinent_ ralisée de ces recommandations auprès des agri-
culteurs.
Art.10. insiste sur la nécessité d'une politique ' _ _
ïtorïeenne aoro_aiiinentaire dnaiitativet qui Art.23. reclame· une action contre-tlest risques
tienne compte de la demande des consommateurs a¤_v<>ï_1¤¤¤¤ §1¤S_S<>lS_ et des eau? lles a la _fa—
visant à obtenir des produits alimentaires sains brleatlqn et a lutlltsatlan abusive des P€st1C1—
et de bonne qualité à des prix raisonnables. rles• C°lnP°rtant Ã
Art.13. considere que la révision de la po- al l'élaboration d'un programme européen axé
litique européenne des structures agricoles Sur l'utilisation appropriée des produits phyto-
amorcée par le règlement 797/85, doit se sanitaires chimiques compatible avec la produc~
poursuivre par ; tion économique de produits alimentaircs de bon-
ne qualité et en quantité Sulïisante pour répon-
c) la mise au point dc règles précises ré- dre aux bCSoins.
gissant l'octroi d'aides structurelles en
faveur de pratiques agricoles écologiques. bl l'înîel‘diCîion immédiate de l'utilisation de
certains biocides et pesticides dont l'usage s'est
Art.1l.. approuve l'utilisation d'aides au révélé ou est jugé mutagène, cancérigene et/ou
revenu à des fins écologiques là ou cela îêl'&î0gène·
est compatible avec d'atutres objectifs téconomi- si ia révision systématique, eu niveau europeen
ques et sociaux, et estime que les critères de d d·t· d. i . . . '
fixation de ces aides doivent être définis de ES Con lions homo Ogduon des pesticides ac`
, ` _ tuellement sur le marché,
manière beaucoup plus précise.
d) une réévaluation dv toutes les règles exis-
tantes en ce qui concvrne la fabrication, la
vente, le transport et l'0mploi des produits phy-
tosanitaires.
Lettre du hérisson n° L3 — avril 86 10

e) le contrôle effectif de la manière dont sera dl le delel`"ll"‘al'l°"‘ des modallles selon lesq“§l`
respectée l'interdiction prochaine de l'emploi les 1¤"i>r¤¤¤1P¤_t¤¤'¤rb;_¤ Plenâe lëollrnugonîîaïe
d·h _ abattu pourrai s app iquer e aço —
Ormoncs gnante 'dans l'ensemble <le la Communauté euro-
f) la détermination d'une série de normes con- Peem"e·
traignantes Compte tenu rtant de la nécessaire `_ lil fmt accorder davantage
protection de la santépublique que de la protec Arî 27- esllme qu ' dp f t. et de
“°" à “““'°' ‘“"‘ ““““"‘“"' f a"î°lð°aiÃÈÉ qpÃ?ðlè1'Ã`Srechèîcîiimaaëïènomique
orma io
g) un contrôle plus fréquent par les pouvoirs afin'd'a.méliorer les relations entre l'agr1culture
publics du réseau de distribution des substances et l e'lVll`°'mem°m·
chimiques Lô plus dangereuses utilisées en agri- A [ 28 h ne la mise au point diun program,
Culturel mè spécîsll destiné a Irésoudre par de nouvelles
h) l'information continue et actualisée des n- ¤¤¤h¤¤}¤2i€S les Preblèmcs €m'lr°ml°m€n[_auî(€5€'::';
griculteurs concernant les pesticides commercia- igenflres Per les <l¤ff¤rç¤*§ îeelellrs agrès? cncc
iises et ieur Usage oorreoi_ invitel la Commission a ela orer avec 1 ig
un te programme.
Art.25 demande que, eu égard au danger que l à Vveur dlune _' riculmœ
ces produits représentent pour le maintien d'une ^"l Ã9: S6 Pl`°'l°'lC" ul- ·‘['é orb *8t 1 de
agriculture fondée sur la terre et respectant (lm une Perl "esPe€l" qllll re ne UI; des
l'environnement, l'on reconsidère l'importation la ’¤¤l¤¥`e et Cl ·-Wlre P¤*l`l· llemle C°mP
en franenise de droiis de douane et de nreie_ interëts des consommateurs et des producteurs.
vements d'aliments du bétail et réclame, en par- _ _ I _
ticulier, une action contre les nuisances liées Ml 30- Clïergebîe Comnllîloï d¤1[¤¤ti1f¤¤d¤€m€¤;·
aux éleva es intensifs com ortant: e e sen e PU lqlle e e e Pm ee on es CO ·
g I P sommateurs et sa commission de l'agriculture,
a) des mesures dissuasives concernant l'élevage de le Peche et de llallmemallfm de tirer dags
··nors soi··_ un, rapport cornmun les tonclusions pratiques u
present rappor .
b) introduction de la norm-e "phosphate" pour P ’ d t H 1
l'épandage des engrais d'or1gine animale, c'est Arl 33- Cl}al`2e_s°¤_ res; ennüe rûllsmc re a
à dire que la quantité de phosphate dont l'é—» Presenle resolllllon ü la -0mml I _'y;§:§_ellx BOU"
pandage est autorisé par hectare ne peut être v¤r¤¤m¤¤t§s des. Etats M°mbres·<.jÉ;'à~·%
supérieure à ce que la végétation peut assimiler, .:   s`Égd;_._;.:..xli nn"
·« ‘· ·· ·.è»=è—   —·4··    
c) l'évaluation des incidences sur l'environne— .·/' ’   Z.   ‘É:%âi.=;£§2y‘à_
ment pour toutes les exploitations pratiquant l'é.  :5,., _·;i_ ‘; `-  " _’° jgfqwv _ J
levage intensif,    t di- j.%Eï.:~i;€5r ·       '
· `*`  •.··-'·..r·&'='». -4*   wi; · ·
. . . , , . , iv-. ‘·«·.·;·.·4t’¤‘··`·‘- ‘•'-` ··   .· ··*
d) l'1nterd1ction generalisee des subtances d'ens "'   .’f[,'.·JrÈi(. 7:·1·•   ··-·Ã¢` .
. . , , . . . g} ••¤ ‘»··«.'; _      _:;_._ _ §_-_._;.·  .
graissement a base d hormones ou d ant1b1ot1— 4 ,  __i·, · ;,~}h··- ·  _V}i*;r' .._i,_·,_ 
que-    — hs.--   · ·?<î~É·ï;·: — ‘   ~  · ~; Fl    l
, , _ , , , , ·» .  F.j;;;_?•‘-~·’   ·‘ ir. ~'  -   'P ai
Art.26. souligne la necessite cl une politique _ ·_·:»  ~···iot.jl._.·n    .$_  ··_ (_·   ...
européenne appropriée en matière forestière, la- · ·.-W"     V R: »·~. _ __   2-1 ·'   `· ._,_‘
. .  •l«*»*.fT§· . gt-· ·-·l··“¢   ··,· .. ··  ·.
quelle implique:   _ _  _$}';:*’Z   mat _  -·.«_=sït’.§Éïf"_~; ‘:
• ' X I   oui'- 2.  _. • `a·‘·  A '  J3'., -6.- img
a) d'importants programmes de reconstitution et il     _ 'Q ' _·.. v·ê` _   ¢.:'§.'_§__Z; _·.___i·‘ïE.
d'accroissement du .patrimoine forestier tenant   _;. Ã   ja  N '_: i ¢?_":`£,}È'.   
compte de l'association végétale naturelle poten- .r;9g·ë_v  - gtr _       
tielle des zones concernées et de la nécessaire 'f•=1‘€aè_s3.  [[1   _ "’*  È:  
conservation de certains biotopes existants, A ·Ã,   ff » p  .';·, \._ .   ff  '_..à`l_è';-Z"
4 ·• _ · ' • a>,• · , ' * _'] • ‘ '
2- ·, ..‘,;f_ tf  '· ·,<t‘*eu§. Y" ig: ,5,; ‘·_·_·.·.‘\,·;·_e,·
b) des mesures renforcées de protection des fo- ïw; _%°l`·L,i  _.") .§_, <_ l,*   ·"  · ;yï`i'É:
rëts contre les pluies acides, les incendies, le    '__`g_ë,,_gf:J!i   —$· `.··g :./tt _Ã._. « 
surpâturage et certaines attaques parasitaires,   · *-71, ,.;  s · .     Iii i.  ..
`*·•:`;2'2, .:+‘. ff  ll JL °`·?Ã..·· ;}.jî\'l··`.,  ·. ‘. '}"  . .j:  1
c) la promotion de recherches forestières axées,  ::`·i'  ·_   ···» "lj·J  ie; 
entre autres, sur les espèces considérées jusqu'à,_,5;E`_g  £?q`f;r.:1:ï_ ‘\‘j" ryL·j":$;,,'_$· ·`_§·.   *..
présent comme secondaires,    ,,`, ·" `  a,. ï  "l·’·¥€‘—`\n‘ `
· A--- i l ir   · '$-'T · · `
‘l?'*€* ·.· it     lil
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l ll
Lettre du hérisson n° 43 - avril 86 ll

  '
r EIIUIPEMENT AU DFIAINAGE SUUTEFIHAIN A LA PAFICELLE m
SITUATION AU 1°' JANVIER 1985 I2) Rythme annuel de l’équipement
superficie totale drainée: dont actuellement 50% de réseaux collectifs
1 550 000 hectares représentant wa hmm
·   de la superficie agricole 1)  
utilisée I2) _. · bi 100
·_   Ã: z   so
  wi T _- ‘  
·;5_`   ‘ ·‘— 0
·`   '·}:;,\ 1974 1984
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DRAINEES A DRAINER j:;.—.;:;f;,   '·€—i·Z5I;ë& ·-:;:-:;:12;:;:;:;:;:;t;:;:;:—·_.;:;:;:;:;:;:;2;:;:;:§<;~§-.W  ck-: :;:;:;:·:·:
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ISSIIIUBITOHI "    Ã`g.É;'·’·Ã·'·î;·1:ÈjÉ· _,_,_  ··:;:5;:-'g:;·_:';;I;:;:;:;:_   la n: ;Z;Z:C:Z:I· 
HIÈIIIDIS   `           Ã  .5*.:.}. : `
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[I   C]  
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G5
3
( 7) c’est-à—dire à l'exclusion des superficies 5
assainies par fossés à ciel ouvert ou seulement
do tées dïnfrastructures
MINISTÈRE DE UAGRICULTURE
, , _ Direction de l'Am6nagament
(2) È I °xç°p"°" dë la S°'""""M8'"°· les dép8'œ'"°`”" senvics ps LA Miss EN vAI.sun os UHYDRAULIOUE et nu pévstorrsmzwv RURAL
de la 'égmn //+¢(¤·Fr¤¤¤¤ vnf éœ ’9gm”Pé$ Bureau de I'Hydraulique Agricole et des prends Ouvrages
En une seule UDIÉÉ. 19 avenue du Maine 75015 PARIS
 
LETTRE DU HERISSON n° A3 —- avril 86

I LES GALAPAGOS SE REMETTENT—LENTEMENT I
_ Allemagne et WWF Etats Unis ont versé au total
LE WWF-i QUI CÉLÈBRE CETTE ANNEE LE 25e AN près de 200 000 dollars tandis que le ]apon
NIVERSAIRE DE SA CREATION, EST LA PLUS GRAN- accordait 30 000 dollars
DE FONDATION MONDIALE NON GOUVERNEMENTALE '
DU DOMAINE   ]ü'TU’;E50gî, Cependant, les fonds nécessaires à la restaura-
OBJECTIF DE tion de l'environnement commencent a s'épuiser.
LES PROCESSUS ECOLOGIQUES INDISPENSABLES A Déjà le manque d,arg€m a obligé à réduire le
LA VIE SUR TERRE. DEPUIS SA FONDATION, LE ’ .
ww A CONSACRE PLUS DE 100 MILLIONS DE 00L- Egggrêhadrîs°gÃ;‘c,h1°N“”S da la S““°“ da r°°h°r'
LARS A 4000 PROJETS APPLIQUES DANS QUEIQUE '
130 PAYS' Confrontés au défi que constitue la restauration
. , des régions touchées par l'incendie, les respon-
  DFÉITA§g48à0ULV;,UÃA3NNSESTDL-f’;R32gîSggÉND;U_ sables équatoriens des parcs sont aussi engagés
BLICS DIINSTITUTIONS SCIÉNTIFIQUES ET D,0R_ dans une lutte quotidienne contre les espèces
/ introduites qui menacent les programmes de réin.
GANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES QUI SE SONT tmducüon sur bien deb îles Pour faire place
ÉÉÈÉÉÈÉÉ ÈAÉÉÃÉÈÈÃÉREÉAANAÃÉÉÉRÉRT ÉÉÉEÃÉF2 a namana aaaaaaaa   aui aani iaun anaiaa
A L'At/ENEMENT 00 0EvEL0zaPEMEn·r DURABLE DANS °?' q“'i1S °°“°“"°"°°'“ dam la r°°h°r°h° d'“”
LE MONDE ENTIER liments limités, chats. chiens, ânes, chèvres et
’ porcs sont éliminés.
CES DEUX ORGANISATIONS ONTPUBLIE, LE 24 MARS La gravité du problème est évidente Au début
1986 ’LE COMMUNIQUE SUIVANT : des années 60, il n'y avait à Pinta, que quel-
Les membres de la Fondation Charles D/\RWlN qui îlssesélcâàîîïlëïresaâîï Cgëvreâfmàtîguîgeusïlrîîëldcî,cîî
se réunissent cette semaine au Centre mondial pèces qui occupaient 155 lieux depuis des Cen-
çict la tfzonslcrvëluon donëleîppâlîffëîtàconggînauàë taines de milliers 'd'années. Cette année et en-
m erna wma? a rc ou , . , .p q viron A0 000 chèvres après, les autorités esti-
les Galapagos retrouvent létat qui etait le leur mem u,ü n, a lus dc chèvres sur Pima
avant l'incendie qui a ravagé plusieurs îles q y P '
L;a22;:,:$a:;i.na.·u rh6î1deGa1î1Iia§§:tîxhèltîâèrecheî La anaaiama aaa animaux iaaauanua aauuaaaa
P. 1 q bl vé ’1(ii n persiste sur d'autres iles ou les rats, les chats
aa lrœmp aça E Sur VO U O ' et les chiens s'attaquent aux tortues, aux igua-
, . . . . nes et autres espèces. La plupart de ces ani-
Lors de la mumon dada Fondauom M.1gu€1 C1- maux ont été introduits par des colons ou des
ëuîm€S’ Chef dll Eîîvlca du Pi;-Cindêuogî dgî navires de passage. Avant l'arrivée de l'homme
Éaapagos fi prcîcn €,.`m rëppo n lqq q et l'introduction de cos animaux, les espèces
si les dégats dus à l incendie sont fort etendus, des Galapagos Navaiem pas dc prédateurs natu-
il semble Fu H5 Soient moms graves qu an na rels et n'avaicnt donc développé aucun système
C cralgnal ' de défense. La situation se dégrada rapidement.
UA, _, [_ [ n lb H en .u cr lin l98'$, une sôchercassv prolongée tua les rats
m°l’ lim': "U an que Sms rîyolnfî _ été îué; qui s'attaquaient aux ptitrels menacés. Les chats
aucune Or ue Q êuclm lgua E " " ` privés de leur source alimentaire traditionnelle
comme nous le craignions. Cependant, de vastes yen prirent à la comme de pétrels ui fut
portions de l'habitat ont été ravagées et l'avi— èéduue juSqu,à un poim Critique : Seulsq vingt
faune a souffert a declare M' C|FUENThS' trois poussins atteignirent l'âge adulte. En con-
. t , .. séquence, une équipe chargée de la protection
Parmi les especes menacees se trouvent le rale des espèces fut forcée dc tuer 64 Chats- Les man.
aaa aaiaaaaaa ia ainaan aa iiiiiiiiiii ai ia iauia chats, ies comms et les goélands mes mn-
mîue de? L`alapâgOS' Les Sqlâ Om ne fotlîtcnîîg; contrent des problèmes semblables. Certains oi-
an Ommages, Et' ana .u¤c r°g'°¤.€¤ par ml] . ' seaux indigènes sont particulièrement en péril.
la popu=lation de Sapindus saponia, arbre indi—·
ëîéne   peïtdqesgïer Jusqu a 2 m de hauba La population d'oiseaux marins des îles fut éga-
M ëîâuêtgîrêg Q un et', ,. . raide m_ lement décimée par El Nino, courant chaud aty-
’ . ' a aiaua gue' gra? a . pique qui change la structure du nourrissage
ternationale, le feu a ete maîtrise en avril 1985 et des précipitations dc 1,AuSt[_au€ à la Cal?
maïs que lab pomplel-S €.qua.[O¤er:S ont Fommue fornie. Les Galapagos ont été plus particulière-
à lutter contre lincendie ]usqu en ]uin. Pen- mem touchées atj E1 Nmo en 1982 et 1983 Le
dant l'incendie, l'Equateur a fourni le soutien Cormoran mapê au VOI qui est très rare ét le
1°8‘S“q“° '?°°î’“""'°. "“"‘ °"p°F‘S °‘ ““’É °q“‘p°' manchot des caiapagos som tous ·deux en train
ments américains qui ont permis de venir à bout de récupérer Ni 1,un ni Vautœ ne peut voler
des f1amm€S',.Lc Canada a fourmi deux Canada? ce qui accroît leur vulnérabilité et en fait Sou-‘
FES- APrèS 1 mC€"‘dl°· las WWF S“°d°· WWF" vent des proies faciles pour les chiens.
Lettre du hérisson n° 1,3 - avril 86 13

I suite I Isuitc I
Le gouvernement de l'Equateur envisage mainte-
nant de créer une zone marine protégée au Gala-        
pagos. L'UlCN et le WWF continuent à coopérer,
fournissant des avis d'experts et des fonds pour
de nombreux Projets eeneernent ¤0tamme¤t le SUI`- Le Rhône...Il n'est pas besoin de s'étendre sur
Vte des esPeCes et des habitats- le fleuve-roi dont la puissance, la beauté et
la vie ont été tant décrites.
Par contre, on a peut être moins conscience de
la force de caractère de la rivière d'Ain, qui
glisse comme un lézard en été, pour devenir sou-
dain un monstre brun, arrachant des hectares
de terre sur son passage.
La rencontre de ces deux cours d'eau est loin
d'ëtre banale. En effet, le confluent de l'Ain
I A LA DECOUVERTE DE LA NATURE EN AUVERGNE I et du Rhône. à une trentaine de km à 1'eSt de
_iî__ Lyon, est un des sites naturels les plus inté-
ressants de la région Rhône—Alpes. Ce site est
Le Centre Ornithologlque Auvergne (association marqué par la rencontre d'aires biogéographi—
régionale d'étude et de protection de la nature) ques multiples (montagnarde, médioeuropéenne..)
organise en 1986, lt stages sur la nature en La faune de ce secteur est également remarqua-
Auvergne : ble (castor , balbuzard, pêcheur en migration
qui vient y pêcher,...).
OISIEAUX D'AUV|iRGNF:
_—___`_" La FRAPNA—RHONE COSILYO organi$e un stage
du 7 au 12 juillet, en FOREZ. Stage d'initiation les 26 et 27 avril 1986 au cours duquel diffé-
à l'ornithologie; comment observer les oiseaux, rents spécialistes se proposent de faire découvrir
chants, migrations; baguages des oiseaux ; ra- les richesses et le fonctionnement de ce site.
paces ; nombreuses sorties de terrain dans le Ce stage sera l'occasion de s'intéresser aux re-
Parc Naturel Régional du Livradois-Forez. lations de l'homme et du confluent en ce qui
concerne les usages traditionnels du milieu que
FLEURS DES MONTS DU FOREZ` les évènements récents, tourisme de masse, pro -
jet d'aménagement hydro-électrique, peuvent bou-
du 21 au 26 juillet, en FOREZ. lnitiation à l'i- leverser.
dentification des plantes, visite des milieux lo-
caux, tourbières, Hautes Chaumes, hëtraies, sa- Pour de plus amples renseignements concernant
pinières, prairies de vallée... ce stage, s'adresser à :
RICHESSES DU VAL D'ALLlER: FRAPNA RHONE COSILYO
—-_--_' 39, quai St Vincent
du 30 juin au 3 juillet. Stage d'écologie. Géo- 69001 LYON
morphologie, dynamique des méandres de l'Allier Tél. 78.28.48.8lt
Oiseaux du val (2 demi-journées de terrain),
botanique (terrain), Ecologie fluviale, problèmes
de protection (dé hts avec les parties concernées)
lieu de stage : ST POURCAlN/SIOULE (03)
TECHNIQUES DE COMPTAGE: " MONTPLAISIR "
du 8 au 11 mai, en forêt de TRONCAlS (03). L'Association ]EUNES ET NATURE de GRENOBLE
Stage destiné aux personnes ayant déjà des con- organise les 15 et 16 mai 1986 un stage intitulé
naissances de base en ornithologie. Expérimen- "Montplaisir" ou "comment vivre et aménager sa
tation et théorie des méthodes existantes de comp. commune".
tages d'oiseaux : les QUADRATS, les POlNTS
D'ECOUTE,etc... Pour tout renseignement, s'adresser à:
Pour tout renseignement, s'adresser à ASSOCIATION ]EUNES ET NATURE
12ter, rue ]oseph Chanrion
Centre Ornithologique Auvergne (COA) 38000 GRENOBLE
3, rue Maréchal ]offre, Tél. 76.l.lt.08.55
63000 CLERMONT FERRAND
Tél. 73.94.11.5O
73.26.23.lS
Lettre du hérisson n° /,3 - avril 86 1/+

exposition
TROISIEME CONCOURS D’ACCES A L’ECOLE
NATIONALE D’ADMINISTRATION (1986)
  L'E.N.A. organise en 1986 un concours d'entrée,
  ouvert par arrêté du 12 février 1986 au titre
  de sa troisième voie.
Robert HAINARD, artiste animalier, est certaine- Le nombre de places mises au Concours est de
ment l'un des rares naturalistes contemporains dix.
qui a réellement observé dans leur milieu natu-
rel prallqllemenl mules les especes de la falme Les épreuves d'admissibilité auront lieu les 8
Sauvage d Europe' et 9 septembre 1986 pour les épreuves écrites,
U et du 11 au 23 se tembre 1986 à Paris uni ue-
La "cham au savon de. R<?‘=m "^‘N^RP le mm en C. qui conclerne i·é,.....v. orale d·.d°}.iS-
merle en mules SalS°llS’ allesl blell sur les l-lvee sibilité. Les épreuves d'admission se déroule-
du Rhône que dans les Alpes Slllsees et fl-allçale ront à Paris dans la deuxième quinzaine du mois
ses ou les forêts sauvages du jura. La recherche d,OCtOb[_€·
des bisons, des loups ou des ours l'a entraîné
dans de longe Sélours en PelOgne’ en Bulgarle’ Les inscriptions sont prises ]'usqu'au mardi 29
en Yougoslavie ou en Roumanie. avril inclus-
Au eours de ses perlples à travers l'Ellr°pe’ Une préparation par correspondance ainsi
Robert HAINARI) a rassemblé une très abondante , , . _ . , ’
moisson d'observations (plus de 30 000 dessins). qu une peepeeeuee eme" Sem eegemeeee'
La technique particulièrement· minutieuse qu'il Pour tous eeeeelgeememeh S edeeeeee e `
a inventée est un compromis entre son métier Ecole Nationale d,AdmimSu_aüOn
initial de sculpteur et son amour pour les cou- Service "COUCOUFS et Examens.,
leurs. Cette technique de gravure sur bois, uni- 13 rue de Vumversüé
que au monde, consiste à modeler plus ou moins 75607 PARIS
la surface de chaque planche de poirier ou de Tél 42 6155 35
buis, ce qui donne la possibilité d'obtenir, avec ' ' ' '
une seule couleur, toute une gamme de dégra-
dés impossible à rendre par un autre procédé.
Une gravure compte de sePl à douze couleurs RECHERCHE D'UN OB]ECTEUR DE CONSCIENCE
en moyenne, parfois jusqu'à dix huit,donc au-
laul de Plauches <1¤v¤¤t se suPerPoser avec uu iLe G.C.T représentant de la FRAPEC (Fédération
Soin €î Uue Prêoîsïou o'uorlo8er· Pour fluale" Régional des Associations de Protection de
meu! donner uue image PolYcurome sur uu dell" l'Environnement du Centre) et de la SFEPM
cat PüPîe¤` ]ëPou· Eu solxaule aus de meller· Société Française pour l'Etude et la Protection
PFÈS de 800 gravures oul ele alusl comPosees des Mammifères) dans l' [ridre et Loire, s'est fixé
üV€C uu îîfügo moyeu de 50 à 60 eXemPlalres· comme but "l'étude et la protection de la faune,
les oiseaux en particulier, dans leurs milieux".
Mais |'activi\é de Robert IIAINARD ne se limite
pas à la réalisation cle gravures ou de sculptut- Le poste à pourvoir est plus particulièrement
I'éS· ÀI`tîSî€. R0b€l‘î HÀINÃRD est également êcrî ~- administratif: secrétariat, tenue de fichiers,
vain SCî•‘uîîfïque· philosophe. ]ouruallsle· Com" fonctionnement de la bibliothèque, permanence,
Plexe €u ·îPP·îFeuCe· sou activité est bleu au démarches éventuelles auprès des pouvoirs pu-
C0uîI`·îîI`€ Sîmplïfîîîê et unité Car l'euseulble de blics et des collectivités locales, information
l'oeuvre découle d'une même source intarissable, des adhérents, Coordination des actions.--
la nature.
ll n'est donc pas indispensable que l'animateur
Robert l`l^lN^Rl) eXPose a la Salerle l-A MARGE ait des connaissances particulières sur la faune
du vendredi 25 avril au 14 ]uin 1986. et la f1O[·€_
Vernissage le vendredi 2'3 avril ii partir de 17li. Lc poste sera libre (un mnt 1986_
Galerie LA MÀRGE Contacter ;
2, place du Château
41000 BLOIS Groupe Ornithologique de Touraine
Tél- $4-78-18-05 17, rue de la Mairie,
37540
ST CYR/LOIRE
Tél. 47.51.81.84
Lettre du hérisson n° 43 - àvril 86 15

L'association SOLOGNE NATURE ENVIRONNEMENT   . N ....  
recherche pour le mois de mai 86 un objecteur `°îil`;§,, ;j;:i..,.lZ£ll;É·?;, 
de conscience, formé aux problèmes d'environne- `  
ment et d'animation nature. " .FESF?',`?`É":;}_'-ÃÉ1··- (·
Le travail se divisera en deux parties : Ééêiîfè
 Élisée-
— administratif : rédaction et maquettage de la ` un ..- = av"-
revue -
- animation scolaire : participation aux fêtes
de villages,randonnées pédestres en Sologne.
Contact :
SOLOGNE NATURE ENVIRONNEMENT
5bis, rue ]eanne d'Arc
41600 NOUAN LE FUZELIER
Tél. 54.88.79.7l,
Le Centre Ornithologique de la Région lle de
France (CORIF) recherche à artir du ler mai,
P
I un objecteur de conscience, habitant la région
parisienne et si possible possédant un véhicule
pour s'occuper de taches de:
·— - secrétariat, dépouillement du courrier, répon-
dre aux demandes courantes, distribuer les de-
/-· mandes spéciales aux principaux responsables
I Af] (il n'est pas nécessaire de connaître la dacty-
A·;" lographie) .
- animation d'une exposition itinérante, entre-
tien, contact avec les écoles, munici alités,
_ . , etc,.
C E P
' Profil souhaité;
fu -bOm·,€S connaissances en ornithologie ox à dé-
faut en sciences naturelles,
LQ - motivation pour les mouvements associatifs,
`   __È - éda o ie et estion associative.
ai P 8 8 8
  Pour tout contact :
JE_.·
  Secrétariat CORIF- MNHN
EI 36, rue Geoffroy St Hilaire
  75005 PARIS
  Tél. $9.56.80.80 poste A12
î
Lettre du hérisson n° L3 - avril 86 16

 
' 1* U E E B I S3 S3 QN
1 SJEJEGEAL ASSQGIATEQN  
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1
â
E diffusion
È interne A
E
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i
î S 0 M M A I R E
  TAXIDERMIE : CHARTE DE LA TAXIDERMIE ......... P. 3
  VIE ASSOCIATIVE : ADHERENTS, SI VOUS AIDIEZ
È UN PEU LES ASSOCIATIONS. ..... P. 4/7
ASSEMBLEE GENERALE .............................. P. 7/8

Z ·   ‘¥ ` £*^«·.'¤'="·f-~*;·=·.·*>'ï5   ·-iam.-·=-·ê>»·#:.-.;··rl-.;-·r·>ï¤i ;?.:,·§-',•'ï·t' ··-·':t·;` ' =.   ' ·.j>.=y-=g;;¤.-.;.x=_-r· ··,· _   .5,··-·-=.,·;:;-- -:-.·..;-.~,___ _ .. ..4 , -,_.-  ,-.,
., ·. Ie. ._ ::..;   . .. .r—--}_-_.; ·:·.·_..; ·.-f-.-;-_.:   .1:;;}-, I;·;.,_,_._-_I.·:-: y   ,_ ·I.;ç_. ·~, .;I..,-I ·.-   .... ;   _ I mg-}.-  » -‘«·1i¤·  ..;&¤-.--# . .
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. · -   ·-‘ Èèf .;.‘ é-_i :'.È ‘î3éëÉ  ·`.!. '?`·'_-'Fmîi-` E ·' T'? .·=fi `i· .   ' ` ‘î R- ® = " --1   .. ._ '*?`   `îî-·-.-'Ãl' ·`  
'. ` . 1`?ÉTî·'I`2Ã;_‘,I§·?È!î·%‘â';*·É‘I§-*(%_=§ .,’-’”·"-=î-.x;L·t"'r " '  ;Ã?§'£§;`*)£f I 0   gîîê? 'j·II¥!' 1 ,     .   -.;_I'Ã,_    
·  ïglîgxi.-2   ..».;i?-ÉÉî‘:é;Xêt§"~,.. I';ymr3î§}Xë;L§·;fI;iÈ·>â·!,£Iâ<;g..III;   ‘   I ·? ëïfï .·-··...$F‘ '  " ·=-1V -éâîàëîî
‘ ·i' - ·i.‘?-îw »=‘Ji· *-'.·?"' "·—*' ·     ".::.= W   ·:-.i;é··§·-' it'}.; vt? » :· .-‘: Q., ·. y··'·*.€·   t; .rx'_,'* ._.;t ,;·  _ — y, .··   A
. - : ·! ·r·z».·.· · 5-`i - · ..· ··ç};·\) ( @.5 .·¤: M;->È‘r~ ?,I.·.·,1.¤ ; 3 . g_ ··à   P, lx. ·.i.$‘ ··_·« ,; _ , I ,_. 4.  III  
.. . _ . .- _·IÃ_I:I;1îl.._.I JI   . .3-.: I I î- IIJYIC II\:,J9I ·_:âY• . IIKg:I_v¤:.f:II1:r ; IIIII- IIIIIIFII Ir. · I   I_  `:··_I.1ÉIII I II. II.I
I1 ;_ .   $§'Q=É},&   _Z'. _·-..-5- "·”§à‘?;*‘$«ÃF z   Ii`? 6 Eiïëggv ' ZI —   gjïvë · ÉIÉÃ"` ’       ._
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I I __ iII I · - I.`3! · ',·.’;:II ·I _· ~'gII‘II: ·Ig·IIçI_—lgI:&:_! EKQI IÉIIIIII II  IGI ·¢IëII   IIII III .I:·, I   I II;}  ._I   Iïâ I II,EqI._:·)~.I·· ;_ I   _. _
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· . '~ '·i ' -=-¤ " ` ·; i » ,2-J?. ·?:”-·fîï-'-" (3 ‘jf}“* È M 9*%- ."·" .` *5*)*- .-¥Ã:·?="`* -*?‘ ‘-";'*` Jï, "‘ · îi .
. I .I.; I·5‘.'· · _.I I___I4IIIi.II   IIIIIZ b.   rI I- I· F.  I IIIIIII  I  .  Ik;5 - . wp: · ·   ; _ I.
J - `?   ` gigi   ‘-·-ëéë`i= ..»f"` ”'`` - È ·-  5;*- IT" · T-‘ î` - ` i-L·-
" ' '=·--a  -~` 'I-*1- '-~?"·'LE'—‘ ?;'   . ,. s. -. . î - - 1% · L- 5.I . ,· I. _   _' .' T-   .-  
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I `L . ,·É'Ã'     ‘#_·_-;,_}(«};Ã}§.*'rÉ‘,_,tQt-§?` Ij""` ""'f'* · 1’:xi1'¤lifI*.:_·  . â` Z-  If'? ,`-l?‘-î- .É·, $·"'  
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' _¢_ }:. `_   g-_>È;I _,II¢;j;ɧ$°- A       I' *   IIQIII  I I   I II__/   III_I _ II _.  ¥I. _I  _ë_I.  I -. I
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_ l . . , -- `3 t-` · l- I, -,. .. `·`< vé" ` . I ;É è"':f` · ' il;}. -·`-, II;?§.`.·ï I"`, , .     "_"é' Ã I" î· J:
. ` , . - _   ÃQ É-·¢=··Ã-···- ,.2 . . ·   .     .' Ã ". lî -,,--   `ï~ ·; Q'-   ._ ` Ãîpv -"I:'ÃZ ·2i *`ï "^Y" . .-,.  " ` î H- "*_·1 __
i_=_.·.· T =-¤·.-?`¤1`5HjÉ‘·`-' ?(¤sÃf’¤`·_·#."-E   ·Ã·;î     _ ` - --   Ãf `.I;$·?·L-l€'_._.` `·?'*î ‘?_i _   ` ’i§$‘g2!â·§‘:?Ñ?"'rï‘ >ï`·?’?". .,,-,É1,_ ;ÉÈ?.Q     j 
:- - '¤?,;(·=*‘.-s~*>- · —<'-~   - ·· . - ·^'=?.-._ '   - - - -·açv·.r- ·.£#âî     · _. 1.-* ¤=_-.2*.; -     -3...:
- ·. - L;. ,··"'-`·’À-,-   *` i  I __ , - s- _'_—     Y.;       T-;§§·» .·;-'jbî ';'_f~   [1't'=gIf*·—"_;g_ .I__•_··*··
- - r * ,_.ç'g.,?-.-Tlr , . e.rî-gî;--· · . l - ~1·¤1?=Y· -g’ï·.?§·<    ¤. := -iii-*. _2·@;vH# 1-ï-iïïï-;=!·#·*-F;_ =É"-1; I-IT`  -·_-I,*;·_:..E?;.I
' ' ' · ·\ - - .- ·. -     ·,. ' _~•I;-I. ·,_ -, ,..;` I, ·,. ·_ -.~____ ··¤
l - " · ,?.·:.a`   ` _]i·- '_ _ .§ - - 7  1 ·.·~ ,. .:-1 - I_I·PI_ I III

I ' ·.
La FFSPN s'engage pour sa part :
I         I . A fournir au Syndicat des Naturalistes—"l`axider·
mistes Professionnels de France les informations
Cette charte signée à l'échelon national par les en matiere de protection de la nature dont peu,.
responsables du SNF et de la FFSPN est une éta— vent avoir besoin leurs membres,
pe dans le dialogue entre les deux parties.
Elle peut se poursuivre à l'êchelon régional et . A soutenir le S ndicat des naturalistes-Taxi-
local par des signatures individuelles des ta- dermistes Professionnels de France pgur la recon,
xidermistes ct associations qui le souhaitent.     —_""`_—°°`
Les associations `l.Hté['€SSé€S par cette démarche _ A accepter la mise en lace d'un label  
peuvent se procurer des exemplaires de la Char- vré ar la  ·
te auprès de la FFSPN ainsi que la liste des  Professionnels de France aux
taxidermistes membres du SNF seuls habilités à membres de ce Syndicat acceptant explicitement
signer ce document. ll est bien sûr recommandé les termes de la Charte.
de s'assurer que le taxidermiste n'est en aucune
façon contrevenant à la loi sur la Protection . A accepter les ada tations de textes ermettant
de la Nature. la natura isation__—d'es eces lé alement détruites
, , . contre restation He service sans commercialisa-
È'i'}îéð`î...ïaîîZ’d.§§,§`§À§;b}îS°’l,î,"°5N“;"‘,,î"§€”î; ·—'*—r—·¤«»·« a   a mis-î--I-·—;——i—€ en   et . mt tC.,.,,,,
H E l'  
FFSPN à l'échelon national. Chaque Charte com-  
porte des millésimes et doit donc être validée
chaque année.
Cette coopération entre professionnels de la natu _ _ _
ralisation et défenseurs de la nature présente L_e_S ,,,_ membres du Sïndleal-_deS iNet“ra11SteS Texh
un double interet t dermistes professionnels de France
— pour les taxidermistes : la disparition des
non professionnels, des clandestins (on dénombre · Conscients des responsabilités de leur profes-
5QQ professionnels et environ gooo clandestins) sion dans le cadre de la protection de la nature
leur permettra d'assurer un meilleur avenir à et de la faune sauvage, s'engagent à appliquer
leur métier, scrupuleusement les dispositions de la loi du
10 juillet 1976 relative à la protection de la
- pour les associations, le nombre de taxirlermis nature et celles de la Convention de Washington
tes étant plus faible, le contrôle sera d'autant sur le Commerce i¤ter¤ati¤¤al des animaux-
plus aisé.
. Condamnent en outre, la destruction et la com-
orâee à cette chartet efficnee dans l·essocie_ mercialisation des espèces animales de la faune
tion et dans l'atelier du taxidermiste, le public française menacées ou en voie de disparition,
pourra connaître les vrais professionnels qui
ont accepté, sans réserve, de pratiquer leur art . S"l.nl.€[`d`l.S€nl. la nBl.U[`a1`l.SBt`l.On d€S espèces
dans le respect de la protection du patrimoine mënacêes de la faune française, sauf autorisa-
naturel. tion délivrée légalement à des fins scientifiques
` et dans ce cas à tenir un registre indiquant
Par ailleurs, le SNF s'est engagé a se porter la provenance. '
partie civile dans toute affaire de taxidermistcs `
clandestins violent la loi de protection de le . Souhaitent une collaboration étroite avec les
Nature. ll ne faut pas hésiter à demander leur organismes scientifiques et de protection de la
intervention_ nature dans le but d'une meilleure gestion du
LA NATURALISA1-ION DANS LE RESPECT DE LA FAUNE patrimoine naturel français et d'une adaptation
  de leur profession en fonction des nécessités de
Entre Taxidermistes et` protecteurs de la Nature, la PF0î€Cîl0¤ de C6 PülY`lm0l¤€·
un pas important a été franchi :·
·- cl une parl, la prise de conscience de la part . Condamnent les taxidermistes clandestins et
du Syndicat des Naturalistes que le maintien cle les collectionneurs sans scrupules ct souhaitent
leur activité est lié à la protection des espèces, un meilleur contrôle des pouvoirs publics sur
— d’autre part, celle des associations de protec- C6 point.
tion de la nature qui n'ont rien contre le prin—
cipe de la naturalisation du moment qu'elle · Se félicitent de la création d'un cap garant
s'effectue conformément aux règles de sauvegar- de la formation professionnelle et souhaitent la
de de la faune Sauvage. reconnaissance officielle de leur profession.
Le dialogue s'est concrétisé le 28 janvier der- · S'€¤gôg€¤t à diffuser et à I'€C0mmü¤d€I` l'ap—
nier_ entre le S_N_F et la FFSPN’ par la signa- plication de ces résolutions à l'ensemble des
ture d'une charte de la taxidcrmie définissant m€mbF€$ de leur profession.
les objectifs de la collaboration entre une pro-
fession et les associations ainsi que le rôle de
chacun :
Lettre du hérisson n° A3 -avril 86 3

Enfin, si les associations commencent à être é-
              coutées, elles ne le sont pas encore assez compte
  tcnu du rythme auquel progressent les catas-
trophos érologiquvs (dôpérissement des forêts el
des mers, etc...) |’our qu'elles le soient, il fau
"La masse de La population qui partage nos Clfâit une pression populaire plus grande. Mais
préoccupatwns nous regarde avec sympathie et les populations sont anesthésiées par des horai-
admùg La reuooite que nous deployona, sans res de travail trop lourds et par la surcharge
pour cela :¤'engager· un tant soit peu, ni en d'infOt‘matiOns secondaires que leur prodiguent
tempo, mj en urgent, Lee ëoologisteg, dans le les médias. Alors les associations doivent avec
Langage aammun, défendent ljeasentœl, faoe aux des moyens dérisoires, sans cesse les secouer
inconscients ; bravo, oonginuegy" pour les sensibiliser à l'essentiel.
Alain ae Sparte, Combat Nature Féprœp 85 Actuellement, la totalité de ces tâches repose
sur de toutes petites équipes d'actifs. Certes,
MeI`Cî de ¤OuS dïfë "b!`·îV0"· Cëlü vaut mieux que ni Nord-Nature ni ses associations affiliées n'ont
de ¤OuS Clë¤ïgF€F· merci à ¤0$ adhérents d'·îP·· à faire de complexes : comme l'on peut s'en ren
PONCF leur Soutien f襤¤Cî€F à N0Fd··Nütuî`€· dre compte lors de réunions interassociatives,
NéBHmO`i.HS, COmm€ les autres associations fran- la situation est souvent pire dans des associa,.
çaises de protection de la nature et de l'envi- tions poursuivant d·autres buts, Mais ce qui
I`O¤¤€m€¤î· NOFd··N·îîuF€ ëî $@5 ¤$$0Cï·îîl0¤$ aff? rend la situation critique pour les associations
liées appellent à l’aide. Non qu'elleS se POI`- de protection de la nature, c'est la multiplicité
î mal. elles $€F·îî même Plus VlVüC€$ quë des problèmes auxquels elles doivent faire face
jamais, cependant... dans tous les domaines - agriculture, chasse,
diverses branches de l'industrie, etc..- et, par
AUX interventions [OLIS azimuts concernant les suite.   diversité de çornpétences que leurs mi,
atteintes ;'i l'environnement s'ajOute¤l, COMME litants doivent acquérir. C'est par rapport à
ce fui unanimement constaté au C0¤g¢`è$ N·îïï0·· la multiplicité de ces problèmes que le nombre
nal de la FFSPN des tâches de gestion de plus de militants est insuffisant_
en plus lourdes ; coordination interne, tenue
de Comptabilité. C0¤¤·îî$$â¤C€ de règlements HS- Parlons chiffres. A l'échelon d'une fédération
Cüux de PluS €¤ PluS complexes. !`üPP0!`ï$ adm? comme Nord-Nature, le travail atteint des propor
¤îSïF·îîîfS· Cwrrîer et P¤P€F·î$$€$ €¤ inflation. tions démesurées, mais peut-être nos lecteurs
tout COMMC dans l€$ •?¤îF€Pî`l$€$-·· Maïs l€$ €¤·' comprendront-ils mieux la situation si nous choi-
tt`ePriSeS disposent de personnel Sëlüfïê ëî $Pê·· sissons l'exemple d'une petite ville. En moyenne
cialisé. Dans les associations, le travail est l'association active type d'une petite localité
effectué Pôf des bénévoles. dont la fonction ü$ regroupe une centaine d'adhérents. Le travail
sociative est parfois sans rapport avec la for- hebdomadaire s'y élève à environ [,0 heures ;
mation professionnelle, et il l'est souvent le soir autant que la durée d'un travail professionnd
et le dimanche. Aucun des gouvernements qui individuel à temps plein, ou autant que la du,.
se sont succédés au pouvoir en France n'a sim- ree des travaux domestiques d'une famille de
plifié ces tâches ou n'a mis à la disposition trois enfants (qu'i_1 ne supprime bien sui- aueu,.
des associations indépendantes un personnel qUa·· nement).   Ces quarante heures étaient répar-
lîfîê comme cela se fôü aille¤FS· ties de façon égale entre tous les adhérents,
chacun d'eux ne donnerait que 24 minutes par
D'·îuîF€ P¤î`l· l'üudC€ de N°î`d··N·îïuî`€ $'·îC·‘ semaine à l'association. Mais en moyenne, d'a-
C[`Oll.. Nous SOTHTHBS p[`éS€HtS dans des instances près ce que j'aj_ pu constater   et   g
officielles de plus en plus nombreuses (C.E.S.R.
commissions préfectorales, etc..)· Tant mieux 75% du travail est effectué par une personne, le
pour la nature ! Mais les élus et les fonction- larbin de l·assoeiation (appele aussi ··pt·ési_
naires qui participent à ces réunions y assis- dent")
tent dans le cadre de leur fonction profession-
nelle ou dans le cadre d'une fonction politique 20% par un ou deux membres
reconnue de tous. Les représentants d’associa-
tions, par contre, y donnent leur tempS bénévo- 5% par une dizaine de membres (considérés com
lement et comme à la dérobée. NON seulement me "actifs" bien que chacun d'eux n'effectue
aucun crédit d’heures ne leur a été octroyé pour que 9,5% du travail global)
ces "invitations" officielles, malgré certaines
p[`Om€S€S, mâ`i.S BI') OUl[`€ ils doivent jouer les ()% par les   autres mç~mb[·es_
magiciens pour se rendre disponibles à des mo-
ments qui roïncident avec leurs horaires de tra- Bien sur, ces 87 autres membres, nous les remer
vail professionnel. cions de soutenir financièrement l'association
Lettre du hérisson n° A3 — avril 86 4

et de contribuer à sa représentativité et nous produits phyto-sanitaires...) et d'en consacrer
savons bien que certains ne peuvent pas faire au moins la moitié à l'information indépendante.
plus. Mais si ceux qui le peuvent nous appor-
taient un brin d'aide, ce ne serait pas dc re- Comment acquérir cette information ?
fus...
—- au moins lire et relire les bulletins de Nord
Sans doute les tâches générales de gestion, les Nature. En conserver ou en racheter les anciens
fonctions officielles dans des instances départe- numéros : ils présentent toujours de l'intérêt,
mentales ou régionales ne peuvent-elles être con- qu'il s'agisse d'écologie générale de base, ou
fiées qu'à des personnes ayant une certaine ex- qu'ils vous fassent connaître l'historique de
périence de la vie associative et ayant fait la quinze ans de défense de la nature dans notre
preuve de leur compétence. Mais cette expérience région.
peut s'acquérir par une participation régulière
à des tâches plus modestes, et, de toutes façons - élargir votre horizon, par exemple en vous
les militants les plus compétents devraient pou- abonnant â la revue nationale "Combat Nature".
voir réserver leur temps aux tâches Pour le$- FCVUC Sérl€US€ et accessible à tous où s'exprime
quelles ils sont irremplaçgbles et être dechar· l'ensemble des associations écologiques françai-
gés des tâches plus simples que d'autres adhé- ses (Combat Nature. BP 3046- 24003 Périgueux
rents pourraient effectuer. Cédex, abonnement annuelle 100,00 F).
ALORS, COMMENT AIDER LES ASSOCIATIONS DE — si vous voulez aller plus loin. vous pouvez
PR©TECTl©N DE LA NATURE ? accroître vos connaissances par la lecture d'ou-
vrages d'écologie scientifique (par exemple les
D'abord, ne pas donner de travail inutile aux ouvrages du Professeur Ramade). Vous pouvez
associations. consulter la bibliothèque de Nord-Nature à la
Maison de la Nature et de l'Environnement, 23
- payer votre cotisation régulièrement et dès le rue Gosselet à Lille ainsi que celles de certaines
début de l'année : vous nous éviterez des rap- associations affiliées.
pels et des complications pour la comptabilité, — participer auX réunions et aux stages de for-
les commandes et les envois de bulletins, mation organisés par les associations, par exem-
ple au stage "déchets urbains, ressources ur-
- signaler vos changements d'adresse et écrire baines" Organisé Par Nord-Nature les 23 et 24
celle-ci lisiblement en indiquant le code postal. novembre a Lille et a Douai.
— ne pas faire d'intervention sans l'accord des QUELLE ÃlDE CONCRETE ÀPPORTER ?
responsables,
Si vous êtes scientifique :
— avoir conscience de vos limites : nc pas solli-
citer de responsabilités hors dc votre domainc Vous êtes un hommc précieux. Vous pouvez vous
de compétence. Sous prétexte d'aider un prési- charger d'interventions concernant la nature et
dent, ne pas lui faire perdre en explications l'environnement dans votre secteur, organiser
plus de temps qu'il n'•:n aurait passé à effec- des réunions publiques d'information ou guider
tuer le travail seul, des sorties de découvertes de la nature.
— n'entreprendre une tâche que si vous êtes sûr Si vous n'êtes pas scientifique :
de la mener à bien. Ne solliciter une fonction
que si vous êtes certain de la remplir au moins ll y a dans la vie associative quantité de tâ-
deux ans, ches parcellaires dont chacune prend peu de
temps, mais dont l'accumulation submerge les
Et, avant tout, vous informer, responsables. Quand d'autres adhérents effec-
tuent quelques-unes d'entre elles, même très limi
Que vous soyez actif ou non, une bonne infor- tées, s'en chargent de façon régulière et dans
mation vous évite d'être désarçonné au cours les délais. ils rendent de grands serViCes.
d'une conversation par les détracteurs de l'é-
cologie, Elle vous permet de montrer le bon Certaines exigent des compétences particulières
exemple dans votre vie quotidienne,et, si vous s0nt appréciés. Par exemple. les juristes au Cou
êtes actif, d'intervenir à bon escient, rant de la législation relative à la vie associa-
tive ou à l'environnement, les sténodactylos
Or, l'information ne tombe ni du ciel, ni de la maîtrisant bien l'orthographe et la présentation
télé. Vous pouvez l'acquérir, comme nous, en des textes, les menuisiers et bricoleurs adroits
équilibrant vos sources : dans la répartition (pour les stands et expositions), les dessina-
de votre temps et de votre budget, il est pru- teurs, les photographes...
dent de ne pas en accorder plus de 50 % à
l'information officielle, télévision, "grande pres-
se" qui est influencée par les payeurs d'an—
nonces (industrie chimique, EDF, firmes de
Lettre du hérisson n° 43 - avril 86 5

l suite l
Les personnes sachant rédiger un texte en fran- Soutenir les interventions des associations.
çais correct et ayant une écriture lisible peu-
vent " sur}°ut S} eues P¤SSs¤t regulierement au Vous êtes invités à diffuser les pétitions des
Slèss dc 1 aseœlntlen st ne sont pelnl tmp p"` associations, mais vous pouvez aussi apporter
Vardes ` uéennrger un "esp°nssnl" u'une ln"` votre soutien personnel, même si vous êtes blo-
tle du courrier : réponses à des demandes géné- que à votre domicile par la garde d·un bébé
rales de renseignements, réservation de salles, ou par une jambe cassee_
lettres de remerciements, etc...
_ _ Qunnd Nord-Nature intervient au sujet d'un site,
Les personnes soigneuses et astucieuses peuvent d·une pollution, Vous pouvez la soutenir en
e°m_p°se" L"""Ls et afmenes_•_a'u"" n I" preln" adressant une lettre de votre cru à votre député
"atwn ds panneuux u'exp°s1m°n' ou aux autres élus de votre secteur, même si
_ vous n'ètes pas un intellectuel. Les interven-
Cs que V°us p°uVeZ tous faire : tions faites au nom de la Fédération Nord-Natu-
_ _ _ re doivent être d'un niveau scientifique et d'une
Dans rle cadre de votre association locale il y qualite lignustique irreproehablesi mais quand
a t°u]°urs de menues e°urses °u de menus tra` une lettre est écrite à titre individuel, ces no-
vaux à effectuer : faire faire des photocopies, tions ont moins rl·imporiance : pour un deputei
surveiller la presse, acheter dn matériel, aller oe qui compte, re n·est pas la qualite de l·or_
chercher une banderole, préparer des envelop- thooraphe d·un elerteuri c·est son bulletin de
pes··· vote.
et Surtout DIFFUSER LWNFORMATION Quand votre quotidien publie un bon article sur
NE LAISSEZ PAS LES RESPONSABLES SEULS RECRU" l'environnement et cite honnêtement l'action de
TER DES ADHERENTS ET DIFFUSER LES IDEES l Nord-Nature _et de ses associations affiliées, é-
_ i crivez au directeur pour lui exprimer votre sa-
sl V°us n _sVeZ pas de temps du L°ut• V°us p°u` tisfaction : cela l'encouragera à continuer. ln-
Vez au m°1ns : versement, s'il vous semble trop discret là-des-
sus et trop favorable aux destructeurs de la na-
parler de Nord-Nature et des problèmes de natu- ture, ou encore, si a l·occasion d·une decision
re et d'environnement autour de vous : à table benefiouei il en attribue tout le merite aux
°u_ dans la sans _d'attente uu teubLb_t°us les élus et aux organismes officiels et omet de men-
sulets de Cenversstwn menent a 1'ee°1°S1e· tionner l'action des associations, faites—lui con-
_ _ naître votre opinion.
. apposer sur votre voiture (ou mieux, sur votre
vélo) et sur vos sacs l'autocollant de Nord-Na Si possible, agissez groupes pour plus d·et~t~ica_
ture : pour une conversation c'est un bon point cite_
de départ.
_ Aidez votre groupe local, ou, s'il n'en existe
. prêter lesrbulletins de Nord-Nature Z1 vos pa- pas dans votre localitei t~ondeZ_en un : même
rents et ami"' _V°us nnmaglnez pas le nombre si vous n'entreprenez pas d'autre action, vous
de pe_rs°nnes nu" sn le hssnu ueeeuysent avec pouvez au moins créer un groupe de soutien à
surprise ljexlstenee d'une ee°1°g1e semeuse' Et Nord-Nature en suscitant parmi vos collègues,
bien su"• mettez les à sdneren vos amis, des adhésions et abonnements à Nord-
Nature et en veillant vous-mêmes à recueillir
inciter les établissements scolaires et les biblio au debut de chaque annee les cotisations pour
thèques de votre quartier à s'y abonner. eviter que les negligents ne s•egarent_ C·est
. _ _ _ ainsi que Nord-Nature-Arras commença modeste-
-'Si vous disposez de deux ou trois demi-jour- ment il y a 7 ans___
nees par an :
_ Appel aux Lillois.
Vous pouvez presenter un stand Nord-Nature lors
d'une fête de rovtre quartier ou de votre village Nous lancons en particulier un appel aux habi_
°u dans eertafns eus• sur vàtîs meu de travail' tants de l'agglomération lilloise (de Tourcoing
Neus s°mems s votre dlsp°s1m°n p°ur V°us e°n” · à Seclin, de Lomme à Lesquin). En effet, si les
seluer et nous P°uV°“s mettre à votre dlsP°sl` associations affiliées se sont bien développées
tion des feuillets d'information sur notre fédé- dans les secteurs peripheriques, par exemple
rsm°n· à Béthune, Valenciennes, Arras, Montreuil... pa-
radoxalement Nord-Nature a moins d'adhérents
‘ si_V°us_s°uuulteZ aller plus l°l“· V°us Peuvez dans la région lilloise par rapport au nombre
uussl presente" les expeslmens vt les mentages d'habitants et surtout elle y reçoit moins d'aide
de Nord-Nature et de ses associations afliliéezs. l_es responsables de Nor,l_Nature sont totalement
absorbés par la coordination de la Fédération
et par les interventions au niveau régional, ils
Lettre du hérisson n° 43 - avril 86 6

o
saute A . G
En ce qui concerne les élections du C.A, 9 pos-
tes sont à pourvoir.
(démission de ].N. LHERlTlER et de ]. FRETEY)
n•Ont guère le temps dv s'0CCu·p€F <l€' V\|lgë|Y`l9ü· l,cs candidatures. ··uiv.mt€·s ont été reçues :
tion vt de recrutement au nivvnu local. liref,
quand par Ii.is.ir<l Nord-Nature tient un f··|€*¤d Daniel lll·§GUlN (S) Ph |‘©lN'|'l·'|(|·/\ll
sur Lille, il arrive qu'il soit tenu par des mi-- Alain CLEMENT ` ' ' `
litants d'Arras ou de Béthune. Est-ce normal? Andre DEMAISON
Marcel DESCHAMP
Autre paradoxe : dans les petites villes ou il Christian GARNIER (S)
n'y a pas d'université, les responsabilités asso- Guy JOURDAN (S)
ciatives sont exercées par des personnes de pro- Jacques LECOMTE (S)
fessions diverses, notamment par des professeurs Patrick LEGRAND
de l'enseignement secondaire. Or, dans l'agglo- Colette MAILLET
mération lilloisc, seuls ou presque militent des Bernard SERVAIS ts)
enseignants des facultés. N'y aurait-il ni lycée ]ea¤¤'· SERVAN
ni C.lE.S dans cette zone apparemment habitée, Charles TOUZAN (S)
ou les naturalistes du secondaires scraient--1ls I)anie1 YON
tP°P timides ? Claude·Marie vADR©·1·
_ _ Les Professions de foi seront présentées dans
ll est donc indispensable qu'un groupe Nord- 1 h · · ..
Nature-Lille se constitue à l'image de Nord-Na- e Proc am numero de la Lettre du Hemsson
ture-Arras (dont tous les membres sont abonnés
au bulletin de la Fédération Nord-Nature) pour
relayer et scconder localement l'action de la
Fédération. Les personnes intércssévs sont invi-
tées à se faire connaître auprès du Groupe ln-
formation Nord—Nature qui les mettra en liaison W
les unes avec les autres (Mme lSTAS, Groupe Q • D
Information Nord-Nature, 167, Av. Kennedy É  5.* •
62000 ARRAS). l ,,· ‘ . 
Sans doute êtes-vous sollicités de toutes parts,
mais songez aux diverses aspirations que vous ,/7 ° î"  O
permet de combler la défense de la nature et Q tt" (
de l'environnement : intellectuelles par les étu- "`
des scientifiques et les thèmes de réflexion qu'el
le suscite, esthétiques par la préservation des , »
paysages, de lu florc ct de la faunv, éthiques,
car elle défend la vie dv toutes lcs espèces y
compris celle des générations humaines présentes
et futures. Connaissez-vous beaucoup d'associa-
tions qui offrent un épanouissement aussi large
et répondent à une exigence primordiale comme
la défense de la vie ? Gum    
Enfin, oeuvrer dans une federation independante    
de tout pouvoir politique ou économique comme
l'est Nord-Nature, c'est la possibilité de dire • )
ce que l'on sait et ce que l'on pense. C'est, A _ dw
face à tant d'orgnnismes et de groupements para- u%   3
officiels, la joie de dire toujours la vérité et *
d'exprimer sa liberté. En     dl).: JLlÀ¢0.êA·«
N 1 • li
Biëam et 'u»'u.z.\·~m·; .
jacqueline ISTAS.
I 5.
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Lettre du hérisson n° /.3 - avril 86 7

...·...··.........-............-.~... -. ... ...-... --..-... - ., ="·- -
0 a
I Assemblee Génerale
 
Avez-vous retenu les dates des 8 , 9
10 , 11 mai 86 ? Ces jours·—là vous devez
participer à la XVII? assemblée générale
de la FFSPN à Limoges.
OUI PEUT__RARTICIPER A LAÉQBLEE GENERALE ?
TOUT ADHERENT À UNE ASSOCIATION MEMBRE DE LA   (Y COMPRIS LES ASSOCIATIONS CORRESPONDANTES) `
OUI PEUT VOTER ?
LES REPRÉSENTANTS MANDATES DES ASSOCIATIONS ADHÉRENTES A RAISON D'UNE VOIX PAR m F DE COTISATION
1986 VERSÉE AVANT L'A.G (UNE MEME PEns0MME PMvs10UE NE PEUT DETENIR PLUS DE 10 MANDATS).
ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLEE GENERALE
I
1/ APPROBATION 1îë8§.V DE L AssEM¤LEE 6/ ELECTIONS DE 2 PRIX CHARBON ET
GÉNÉRM DE 2 Pmx GErmAME
2/ RAPPORT MORAL, DISCUSSION ET VOTE 7/ VOTE DE RÉSTLUTIONS
3/ RAPPORT FINANCIER . DISÃUSSION ET VOTE 8/ VOTE DE MOTIONS
IV ELECTIONS AU CONSEIL D DMINISTRATION 9/ QUESTIONS DIVERSES
5/ MODIFICATION DES STATUTS
RESG..UTIONS 2 TEXTE ADOPTÉ PAR L'A.G ET DÉFINISSANT DES POSITIONS PUJTIQUES INTERNl§_ OU DES PROH.ÈMES
II FONCTIONNEMENT. ELLES SERONT INTERNES ET NON DIFFUSEES.
MOTIONS : TEXTE P(1ITIQUE A USAGE EXTERNE (PRESSE, MINISTERES)
MOTIONS OU RÉSOLUTIO_I‘§
LEs PR0P0sm0Ms sont REQUES AU SIEGE DE LA FFSPN (57. RUE CUv1ER 75231 PARIS CEDEX 05) JUSQU'AU
23 AVRIL 1986 (MAIS sn POSSIB.E AVANT ua 8 AVRIL 86).
QUI PEUT PROPOSER Z TOUTE ASSOCIATION ADHERENTE (MEMBRE OU CORRESPONDANTE)
CDMMEMT :
· PRÉSENTER UN TEXTE DIUNE PAGE M_AXIMUM   SIGNES MAXIMUM) PORTANT SUR UN THEME UNIQUE,
‘ COMPORTER UN EXPOSÉ DES MOTIFS (DE 1 À 5 PARAGRAPHES) ET DES PROPOSITIONS CLAIRES ET PRÉCISES
(1 A 5 PARAGRAPHES)
' INDIQUER SIIL S'AGIT DIUNE PROPOSITION DE MOTION OU DE RES(1.UTION
‘ INDIOUER LA OU LES ASSOCIATIONS QUI PRÉSENTENT LE TEXTE.
QUE SE PASSERA·T·IL ?
LE CONSEIL DIADMINISTRATION ÉTABLIERA LA LISTE DÉFINITIVE DES TEXTES s0UM1s A L'A.G DU1 SERONT
DISTRIBUES LE MATIN.
Lettre du hérisson n° 43 ·- avril 86 8