La lettre du hérisson - 1985 - 28
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D ü E E R E S 3 QN
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Bimensuel N 28 · I AOUT QS
S 0 M M A I R E
PUBLICITE.-, .. .....   ....... - .....     .- ....   ............. P. 2
POLLUTION : CONGRES DE STRASBOURG SUR LE DEPERISSEMENT
DES FORETS ..... - .....   P.- 3 à 5
` AMENAGEMENTS : L'ILE DE RE EN SURSIS   ......   P.- 6
EUROPE ; CONSEIL ENVIRONNEMENT DES 27/28 JUIN 1.985   .... - P.- ? à 13
COLLOQUES ....   ........   ....   P. 14
EN BREF — PUBLICATION . ....   . P.- 15
STAGES ....   ..... - ..... - ....   .... - ..... · ..... - .....   .....   P. 16 à 18
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P H I' °
\
CONGRES DE STRASBOURG
SUR
I A
LE DEPERISSEMENT DES FORETS
AU CONGRES DE STRASBOURG SUR LES PLUIES ACIDES, LA FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTEC-
TION DE LA NATURE DEVAIT ETRE REPRESENTÉE PAR PIERRE DELACROIX; CELUI-CI, IMMOQILISE, N'A PAS
PU SE RENDRE A`CE CONGRÈS ET AVAIT ENVOYÉ LE TEXTE DE SON INTERVENTION.· AU CAS OU LES ORGANISA-
TEURS DU CONGRES, N'AURAIENT PU LE DIFFUSER, NOUS LE REPRODUISONS CI-APRES:
Chers amis,
Sur le premier point, je souhaiterais faire quel-
ques rappels. Tout d'abord concernant la com-
Je vous remercie teut , dnebord all nom de la plexité de la question. Nous savons pour la plu-
FFSPN de nous avoir invités à louverture de part que 1,OII a d,abOl_d parlé de Pluies
cette Conférence au Cours de lequepe Sem évlr acides. Suite à l'effet dramatique des précipi-
demment posé à toutes nos Associations, le per- tations acides en Amérique du NOl_d_E5I en
n · ' 7 7
menem vf°b1§m.·= du Qu? feu-e ettcomgeîë Éêu-É; Scandinavie et en Europe Centrale (Tchécoslova-
Que peut`°nf eue pour rîmeêî Soîîlt .Ou€I_p1III quie), c'est cet aspect, lié aux rejets de com-
rleeement °re$“er· que le e P J bustion principalement industriels, qui focalisa
FFSPN et comment "
° l'attehtion. Le problème est devenu plus cqm-·
11 nous a paru IIIIICI au pI.éa1ab1€I de Présenter olexe lorsque, pour dépolluer localement- etl es
· · protecteurs de la Nature y sont pour que que
quelques remarques qui nous paraissent, certes, Chose I (ma tmp Souvent Choisi de rejeter
relever du bon sens, mais que - il faut bien j··_ _ I I _
le constater- on oublie le plus souvent de rap-   în re]et_t;m75 h'rëI§v§5ï€g ig;
peler, soit pour ne pas choquer les bonnes vo- qveê vers eedeîlle en Iâaute atmos hère On I_IIa
lontés ou les partenaires éventuels de l'action, mm esj Peur 1 u r, _ _ _ P ' `
· · · · · · pas ainsi contribue a Qimplifier le probleme,
soit pour éviter d avoir lair denfoncer des _ I _ I Agir et à esure ue IIOII
portes ouvertes... ]e préfère prendre ce dernier glenroîëecogeëaïnëes Bourdü Signes a\?anI_COu_
risque que de taire des observations qui nous PP _ _, ', T II IIE 10_
IIEIIIIIIEIIII à Cœur. reurs dinqpietantsdappaàraiîsent. edées I ÉQUI-
s1on e a maa ie e 'orme, ja insa ee
_ depuis 10 ansIau moins chez nous. Et puis,
N°tre Prem}eFe remarque Ccfnceme fm f°¤d un depuis 1980/81, et surtout 83, c'est 1'a1arme gé-
prebleme d h1St°1re· A Sevmr le decaîase entre nérale. Sonnée avec une vigueur extrême et bien
le découverte et 1'etude du Preeeeeue de dePe” compréhensible par nos amis d'outre-Rhin, elle
rissement forestier, et l'explosion de 1'a1arme COI,ItI.IbueI par sa force memeI à polarîser pat-
qui' eemme veus le $eveZ· e démarré vers 1980· tention et du public, et des responsables de tous
Ce décalage conduit à s'interroger sur l'attitude niveaux Ou de toute natu;-eI sur la forêt deg
réservée' tr°P prudente au Ere de C€!`t‘îi¤$« de pays Rhénans et de 1'Europe Moyenne. Comprenez
très nombreux spécialistes concernés par le pro- biem Chez-5 amis allemands, qu·t1 west pas
b1eme· question pour nous, à travers cette remarque,
_a deuxième remarque vîsglnotre [-apport au pou, de sous-entendre que vous exagérez les dégâts
voir qui est au coeur des préoccupations des chez vous, ou que vous gueulez trop fort !
Associations. Notre action dans ce domaine, et -Mais incontestablement, cette focalisation de
son efficacité, dépendent à coup sûr de la cohé— l‘attention générale sur vous sert involontaire-
rence et de la convergence de nos propos, criti- ment une sorte de contre-stratégie, de contre-
ques et suggestions. Or, force est de constater écologie, en faisant perdre de vue la globalité
que si les contradictions et les cacophonies gou- (au sens fort ! ) du problème... Car si vos
vernementales et industrielles ne manquent pas, sapins meurent, les ormes sont déjà morts, ici
le choeur deS Ecolos, de part et d‘autre des comme en Amérique, et on observe le dépérisse-
frontières, laisse transparaître de nombreuses ment du platane, de l'olivier sur le pourtour
divergences. Celles-ci sont bien sûr exploitées de la Méditérrannée et celui du palmier dans
par les lobbies qui se soucient fort peu de le monde caraïbe. lci même en France, le tumul-
protection forestière. Et il est donc impératif te s'est fait autour du Massif Vosgien, tandis
d'éclaircir entre nous ces divergences comme de que l'on tenait pour nul et non avenu que
définir une stratégie plus cohérente. Nous espè- d'autres massifs forestiers fussent touchés. Mais
rons que ces 2 jours de travail iront dans ce aujourd'hui, on est bien obligés de reconnaître
sens.
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 3

-0 O  
que d'autres massifs sont effectivement touchés, î·gUCHONl;1èaffic3i1entVque "$n ne Soit pal; déàjuiî-e
que les Cévennes, que-l-es Pyrenees sont tou- U Pl`0 m'€ es- osges que iensegn en e a
chées... Mais on ne le reconnaît que contraints forêt française suit deja un sort identique . Non
et forcés, le nez dessus - et eincore ! Si 1'on seulement c est une attitude plus propre aux
prend l'exemple du Massif Pyrenéen, on constiaî ôutrulches qu aux selïetairlqs d iîtat noriqalement
te que les observations de depérissement ont ete constitues nous sem e-t-i mais, on a' rap-
faites sur quelques parcelles du Luchonnais pele, jour apres jour,1leâ temoignages s ajou-
depuis 1960. Mais il a fallu attendre 1981 pour tentblpgur mqntrler queblâ âsgeëacpëqerqîréqîèç
qu'une botaniste de Toulouse puisse entreprendre. îëm ô` emîn FF§ln;em· A pi _
des recherches qui 5e poursuivent aujourd hui rança1$• a 7 â]OU'€€ meme . et·p0u;·quO1
Et pourtant, dans le bilan 84 presenté par la forêt seule . Certes, pourides raisons que
M,BAZ1RE, de l'l.F.N. on peut lire qu'en 85 nous connaissons, elle est tquâjqee d·ab?l-d_ Mais
"la possibilité de créer un ensemble (de P豈€’€’€€$ nos amis scandinaves ont fîjâmontre que jes
I · _ zones de cultures aussi sont acidifiées et bien
d <>bee¤'e¤<>¤>11e—de—Fee¤ee et un ,_e¤eemb}e sûr, la chimie agriccîîy a son rôle. Mais ram-
}fà'ee¤eee-<ïe¤tee}ee eetée_et¤e1}iemei11t e lewde M ment ignorer l'interconnexion de tane ces nn-
Éssu:`°3s‘n°u?f_·_ En eïe et eut"; HMaRnsR si lieux ? .C'€5’€la raison pour laquelle nous affir-
g5U=èî1¤©§1e¤ É ïe1e(e_F U ;ePF°t`F êe en mons ici la nécessité de ne pas se tromper de
1 eeee tetre ·tet e °f` tv et ncus cible en nc traitant de façon privilégiée qu'un
“°us s°u"e“°“s °.‘“s‘ que bte? _d eutres evee seul adversaire, un seul probleme t la maladie
MR B0UV^REL· eneeee en 198% melent lee dégâts des forêts de l’Euro e Centrale. C'est, rziîrîrî
eeeeeetee en Feeeee par Retcnett à °tÉ tes mtnt‘ selon toute vraisemblance, l'ensemble des Milieux
mîee¤e· ccmfne MR BONNEALM qut ecrtt dans un Naturels qui sont gravement atteints. Et la mort
dccutnent recent _que tlextstence de le Fcret des forêts est le premier acte visible d'une
v°sgtenne· c°ntÈ`e“`ement e ee tiue Peuvent tete' série qui risque d'être infinimenîï grave
ees cmtre certatns Pt`°P°s etarmtstes mel ttmdésv que la grande peste noire de13lt8 ne le fut pour
“_`est Pes en Cause"- N°s smts eîeeeîene ePP'é· la démographie de l·Eurr>pe... Qfülhê mustaxe
eleeeet t _^t°”s etaeue est le Part de le P'ude“· pas de catastrophisme. C'est simplement de la
ce scientifique necessaire et normale, et celle iucidiiéi Pour ne pas dire du 5€n5_
du refus de voir, de remettre en cause, de sou-
lever des problèmes, dans ces attitudes ? ________
Certes, dès qu'on va plus avant dans cette re- _
cherche, on sait que l'on aborde des phénomènes Sur le second point - •A0tre stratégie face aux
très complexes. On évite d'ailleurs maintenant pouvoirs. ll importe également d'essayer de dé-
de se limiter au terme de pluies acides, en rai- gager une sorte de consensus.
son même de cette multiplicité des causes. Et
puis, il y a peut-être aussi, sinon pour justi- Tout d'abord, nous semble-t-il, accepter de re-
fieri du moins pour expliquer la réserve de cer- connaître que tous les pays n'ont pas le même
tains, le fait que le dépérissement forestier type de participation aux origines du problème,
n'est pas un phénomène tout à fait nouveau. c'est-à-dire de la pollution. ll y a consensus
On connaît le rythme ’€l`¢n’€€n8·î·l`€(30 ans) observé pour reconnaître le rôle majeur de la pollution
depuis 1860, et nos amis allemands connaissent atmosphérique. Mais il cesse dès lors qu'il
ces observations sur le dépérissement du sapin, s'agit de la réduire. Vous mettez le plus sou-
dans l'Est de l'Allemagne vers 1860, puis en vent en accusation la pollution automobile
$âXî9;âl`5Elî·9O, ïlllâ dansàa zone Nor-d$u·d/Rhénen •i‘l'ablql‘di C'est1en tout cabi ce qu'en retiennînt
en . n in, a chute e croissance survenue es ias et e public. ais monsieur tout- e-
en 1950 est observée par nombre d'entre vous. monde qui a quelque bon sens et qui connaît
un peu les statistiques rappelle le rapport entre
Le changement c'est que depuis 1951, cette chute les grandes vitesses et la pollution automobile.
de croissance a persisté, s'aggrave, et nous Et il a eu vite fait de conclure qu'avant de
connaissons la suite, l'explosion, la catastrophe faire tout ce cirque sur les catalyseurs, on
aux allures exponentielles depuis 1980. Mais là aurait probablement été plus efficace et plus
encore, si on prend conscience de ce que les vite au but, en limitant les vitesses - et non
éëueàîs, ràultidpliées et accélérées depuis lors, seulement snêr les qiutoroutesl allemandes, mais
r v ent e ifficultés à trouver les v ritables partout en urope. imiter, à où ce n est pas
coupables ou plutôt les relations entre les cou- fait. Et partout, baisser les maximas. Nous-
pables...On en connaît déjà plusieurs industries mêmes, FFSPN, avons reformulé cette demande
chimiques, transports, centrales électrogènes... ce mois de mai à Grenoble à Madame BOUCHAR-
Mais on découvre sans cesse des synergies et DEAU. ll faut bien admettre, même si c'est in-
des interactions inattendues. Par contre, on ne fondé, que des mesures partielles, si justifiées
comprend pas, on n'admet pas, le refus de cher- fussent-elles, créent des suspicions et des réfle-
QE-:_r ! Que dis-je ! le refus de voir, He regar-· ëîs nationîlistes qui sont Ã,cl;l1îÉDÃ,g-€DlàdOmmÉg€â-
der... On ne com rend as, on ne doit as ad- es pour es causes que en ons. insi,
mettre cette idég de tcertains qui, aîec MR s'il est impératif que les Français adoptent au
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 ft

-O O  
plus vite les mesures Concernant l'€55€_¤C€ 5&¤5 de ghetto d'ornotholog1sLe, de biologiste, de
plomb et les modifications des véhicules,1l¤€l'e5’€ naturaliste, où beaucoup,beaucoup d'entre nous
pas mOîl’1S que C€55€ le F€f¤$ de l'^ll€ma8¤e de se laissent volontiers enfermer ! Il faut assieger
limiter des vitesses autoroutières,comme celui de les économistes , travailler avec eux, construire
Madame THATCHER de réduire les émissions de une argumentation , et globalement l Et e·e5t
$€$ Centrales _   et qe façon Pm.5 gé' après, et grâce à elle, avec elle, qu'il faudra
nérale, de ses vieilles installations industrielles agir, faire pression nous aussi. Le plus Souvent
A 1*10115 ’€0¤5 ·, de '€€¤'€€F de déflnlï des mé'€h°· localement, sur les lobbies de la bagnole, de
dee Pour foire edherer E Publioe europeens à   etc... Il ne devrait pas mn plus
ces ObjectifS... Dans le cadre plus strictement échapper à nos memoires que lors de la crise
français, nous devons exiger et obtenir la mise de l'énergie, les industriels ont été pour la
en Place d'u¤e Survelllance de l'€¤$€mbl€ de plupart parmi les premiers à faire leurs nos
la forêt française : soit généraliser les placettes idées, et que dans le combat que nouslivrons,
d'observation, soit développer la prise en compte il serait souhaitable de mettre un peu moins de
d'autres éléments susceptibles'd'apporter une manichéisme. ll ne nous échappe pas que le
information sur l'état sanitaire du milieu.Pal‘ caractère d'urgence de la situation actuelle nous
exemple, sur un point précis : est-il admissible, pousse à tenter d'obtenir des décisions impor-
alors que de remarquables travaux conjoints de tantes le plus rapidement possible, href <1ue1’¤¤ ¤'ô
lhllniversité, du Muséum, de l'lNRA Orléans et pas le temps de discuter. A cela nous répondons
de 'l*Unive;·gité de Rouen, aient démontré le ca- que, malgré toute la tristesse ou la colère qu'on
ractère d'indicateur de santé (ou inverséement eut en ressentir, les sociétés présentent toutes,
de révélateur de pollution) des lichens épiwvœg   travers l'histoire, une inertie une résistaœe
que cette possibilité d'analyse reste du domaine au changement, qui est le plus souvent considé-
de la recherche, 7 ans plus tard ? Ajoutons que rable. . Qu'on tente par tous les moyens de
dans le même temps, on dépense des milliards la réduire est souhaitable. Mais il vaut mieux
lourds pour mettre en place des mégaréseaux être lucides et réalistes, et considérer que le
de télédétection... Bref, on ne peut qu’être sur- changement sera d'autant mieux et d'autant plus
pris de l'acharnement mis en France â prendre vite accepté qu'il sera ressenti comme justifié,
la température du malade, alors que le diagnos— autant socialement et économiquement qu lécolo-
tic est largement déterminé, et aux dépens des giquement, du point de vue de l'Environnement
prises de décisions quant aux remèdes... A quoi naturel.
bon une recherche scientifique, si l'utilisation
qui en est faite nous donne toujours une guerre
de retard ? .......
Quant a nos hommes politiques-et aux vôtres,
chers voisins-ils sont, et cela se comprend, ob- La FFSPN, dans le "créneau" qui est le sien,
sédés par la croissance économique, par l'emploi tentera de participer, par ses compétences et
et il s'y ajoute, venant des milieux d'affairc$ son réseau associatif, à cet effort de sensibili-
une toujours constante et compréhensible recher- sation, d'information, de motivation, et d'inter-
che du profil maximal . Mais je voudrais rappe- vention à tous les niveaux possibles pour mettre
ler ici que le coup de frein au nucléaire civil en oeuvre les décisions qui ne manqueront pas
américain a partir de 1974-78 est venu du coût d'être prises dans le cadre de cette conférence.
trop élevé (et donc du profit trop faible) et de
l'immobilisation excessive de capital de cette
industrie. De même, ce que malheureusement ni
les écologistes français et européens, ni les
morts de nos camarades à Creys Malleville n'ont
réussi à obtenir, c'est-à-dire, la remise en
question des surrégénérateurs ,l 'endettement
d'E.G.F. et les calculs de ses comptables y sont
parvenus en 1985. On nous enlevera pas de Pierre DELACROIX
l’idée qu'un des leviers les plus efficaces pour
remuer l'apathie de nos dirigeants et de laP0.P\1· Secrétaire Général adjoint de la FFSPN
lation tout entière reste le langage du porte-
feuille. Il suppose que nous sachions convain- Coordonnateur du Reseau "Forêts",
ÉÉ€_È_la Forêt, c'est combien d‘emplois, combien
de matière première ? Combien de nos besoins,
de nos balances ? Si elle n'y est plus, cela
nous coûtera combien ? En emplois, en fric, en
eau ? etc   ll nous faut sortir de cette espèce
Lettre du hérisson r1° 28 - Août 85 5

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 :§.‘%?â1— ‘·"`??   îÉ,ä¤Ã *· E ·ï.îZ¤".¤·"É'
. -2.-.î   -1   ‘î;lë
L'ile de Re ne deviendra pas la proche ban- }î·è·,,. Q? ·J` .·_`.F*}¥ë‘,J, x§‘..·ë'\`,,·
lieue balnéaire de la Rochelle et elle pourra en-   î ·' [É      
core respirer tranquillement dans son contexte , '?§` _ _'/·' pi? Ã îjl"'; -\·•" '
insulaire... Au moins pour quelque temps. >% ;;.»‘”_-&#*ë:+..;}'r•/ _` É
_   W î' ' a au "y..;'·•;_$·"» " ; ·`·` J} ·È
En fait, le tribunal administratif de Poitiers fly; ’··\·"/îgga   ‘  "
a annulé le 3 ]uillet dernier arrêté de decla-   _-‘};·Ã'__ _ _,g _ ,;.:*‘ 
ration d'utilité publique du futur point de l'ile   _~_î»,|  F,   (_; ·`_?
de Ré, signé le 24 Août 1984 par le préfet de :;.;·,\_s(;··;,_ se 4;   .·__;.·’\É«""' î · · —
la Charente Maritime. pà }'_'î_l'fâ!.. _ _ ' ,É1:îî·rr;' ·
  > A î*' :"~.`—v
La Fédération Française des Sociétés de Protec- ;*f~" ‘ "   ~’fa
tion de la Nature et les Amis de la Terre qui,   __ ‘·*._·•·;;·°
avec d'autres associations et comités de rive-   ; __»·// -5;   ‘
rains, ont attaqué cet arêté pour l'insuffisance   ; ;;'·‘;,.î,__;Ã. _
des études d'impact et la partialité de l'enquête  É., .â°ë:.>_ È~.•" ‘
publique se rejouissent de voir leur action cou- _ ·î':, ia.,} Éq , `
ronnée de succés. t ·+ _ .
°    .
A présent, une nouvelle enquête publique sera     `
donc necessaire et elle devra se dérouler con- i   ·
formément aux nouveaux textes sur les enquêtes %'   · ' ` A
publiques du 23 avril 1985.     , · • g
Cela permettra peut-être d'avoir une idée plus   l __ _ . —___ __l_:____  Q
réaliste de l'ensemble de frais inhérents à \   ' ' ' "
cette opérations. ‘   - _· fé
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Communiqué de presse du 5 juillet 1985. I" - S  É
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Lettre du hérisson n° 28 — Août 85 6

CONSEIL ENVIRONNEMENT DES 27/28 JUIN 1985
GAZ D'ECHAPPEMENT DES VOITURES
HUIT SUR DIX ETATS MEMBRES ONT MIS LEUR ACCORD SUR LE COMPROMIS SUIVANT, PROPOSE PAR LA
COMM1ssi0N z
de NOx seuls des voitures de cette catégorie.
Restait alors une 'solution', la rayer, l"'ou—
blier" en quelque sorte, du tableau et mettre
l’accent sur la norme européenne qui sera à im-
* 4 <k poser aux émissions combinées de hc et de nox.
* Une action globale, somme toute, qui a l'avanta-
* ¥ ge' d'une part de viser les trois polluants,
i d'autre part, de proposer une solution lus sou-
* _** ple puisqu'une fois cette norme fixée, lâ Etats
* 4 membres ont le choix d'être plus sévères pour
les HC ou pour les NOx (!) Est-ce de l'harmoni-
sation ?!.
Certains experts du Conseil ont souligné que les
8 gr/essai (pourHC + NOx) pour les voitures de
moyenne cylindrée pourraient être respectées ac~
__ tuellement par un système combiné de pot d'oxy—
LES TERMES DE L'/ACCORD dation (pot catalytique à une voie qui est beau-
coup moins cher -de l'ordre de 500 FF contre
_ _ _ _ _ les 200 FF d'un pot catalytique à trois voies)
Les Ministres se sont tout d abord engages a et d·un moteur a Consommation maigre_
ne pas modifier, sauf extrême urgence, l'ac-
cord (1) qui était intervenu entre eux le 2O
mars sur le principe d'imposer les normes euro- NOTE r (1) La Grece et le Danemark avaient
péennes selon un calendrier différent pour trois î' une reserve sur Cet aeeOrd_
catégories de voitures définies d'après leur cy-
lindrée (2 litres et plus, entre 1.l. et 2 litres,
moins de 1,l. litre). Leurs Seules discussions
devaient ainsi porter sur les normes d'émission
elles-mêmes suggérées par la Commission pour
les émissions de CO, de HC et NOx, et de NOx
seuls à appliquer aux trois catégories de voitu-
res. Pas de problèmes pour les voitures de gros-
se cylindrée qui se verront app iquer es nor-
mes te es que proposées par la Commission aux
dates déjà 'approuvées' et seront donc obligées *
d'être munies d'un pot catalytique. 4 '*`*
4
Au contraire des voitures de mo enne c lindrée, * *
pour lesquelles les divergences tournaient depuis 4
des mois autour de la seule question de leur *4 4
imposer oui ou non le même pot catalytique. La T`
R.F.A. et le Danemark étant radicalement pour,
l'ItaIie, la France et le Royaume- Uni, radica-
lement contre, chacun défendait ses intérêts
économiques et autres. Trop de choses en jeu
ont montré qu'aucun 'accord’ n'aurait été pos-
sible si l'on avait maintenu la norme européen-
ne proposée par la Commission pour les émissions
Lettre du hérisson n° 28 — Août 85 T

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RESOLUTION DU BEE SUR LA POLITIQUE CONCERNANT LES PRODUITS CHIMIQUES
ACTUELS DANS LA COMMUNAUTE EUROPEENNE.
des , . . . . . .
Les représentants OGN au Seminaire sur Ta poTitique de Ta Communaute Europeenne
concernant Tes produits chimiques actueTs, orqanisé par Te Bureau Européen de
T'Environnement Tes 9 - 11 Juin 1985 ;
Soucieux des risques et des traqédies provenant de Ta fabrication, T'utiTisation
et T'évacuation des produits chimiques, y compris Tes intermédiaires et Tes
contaminants ;
Soucieux du fait que Ta pTupart des environ 8O OOO substances chimiques actueTTe~
ment sur Te marché ne sont pas ou pas suffisamment testés quant â Teurs effets
potentieTTement contraires à Ta santé et a T'environnement ;
Conscients que Tes risques des produits chimiques actueTs sont sans doute
considérabTement sous—estimés ;
Persuadés qu'iT est de Ta responsabiTité des gouvernementsde se rendre à méme
de pouvoir s'assurer que Tes aTéas provenant des produits chimiques à risques
soient maîtrisés ;
Considérant que Ta pTupart des Etats Membres et Ta Commission Européenne n'ont
pas encore mis au point ou mis en oeuvre une poTitique préventive d'ensembTe
sur Tes produits chimiques actueTs, ce qui entraine Ta coordination des poTitiques
pour divers secteurs de T'environnement ;
_ Conscients que Te Troisième Programme d'Action d'Environnement (1982-1986)
prescrit à Ta Commission d'étabTir â intervaTTes réquTiers des Tistes des
substances danqeureuses existant actueTTement, pour évaTuation prioritaire,
et d'harmoniser T'évaTuation des risques ;
Conscients de Ta dimension enorme du probTème des produits chimiques actueTs
qui rend nécessaire Ta coopération internationaTe afin d'identifier, d'évaTuer
et de régTementer Tes produits chimiques à risques Te pTus rapidement possibTe
etainsi de Tes empécher d'endommager davantage Ta santé humaine et T'environne-
ment.
ztre du hérisson n° 28 - Août 85 9
./..

Font appel à
A. La Commission Européenne :
- pour enfin mettre en oeuvre la stratégie du Troisième Programme d'Action
d'Environnement de la CE concernant les produits chimiques actuels le plus
rapidement possible ;
- pour encourager les Etats Membres à mettre au point des approches systématiques,
harmonisées, anticipatives et préventives â la gestion des produits chimiques
actuels ; ‘
- pour encourager et faciliter la coopération parmi les Etats Membres dans la
mise en oeuvre des programmes nationaux, de la CE et internationaux, en
particulier de l'0CDE et de l'ISCP sur les produits chmiques actuels ;
- pour passer en revue la législation et les procédures actuelles de la CE afin
de déterminer dans quelle mesure elle est adéquate pour permettre la qestion
intégrée des produits chmiques dangereux actuels provenant de toutes les sources
et dans tous les secteurs de l'environnement ; et pour prendre les mesures
nécessaires afin de pallier toutes insuffisances reconnues dans la législation
ou les procédures de la CE ;
- pour présenter le projet de directive sur la déclaration d'exportation des
produits chimiques interdits ou sévèrement limités au Conseil des Ministres
le plus tôt possible ;
- pour améliorer et déveloper davantage avec l'aide des Etats Membres des bases
de données communes ;
B. Le Parlement Européen et le Conseil des Ministres :
- pour augmenter le budget pour la protection de l'environnement à 1% du budget
de la CE ; et,
- pour fournir au Directorat Général de la CE pour l'Environnement, la Protection
des Consommateurs et la Sécurité Nucléaire un personnel et des ressources
supplémentaires afin de leur permettre de s'acquitter de leurs responsabilités
dans la mise en oeuvre du programme de la Communauté sur les produits chimiques
actuels ;
- pour rendre obligatoire l'Accord sur l'Information et l'Immobilisation aux termes
duquel les Etats Membres doivent aviser la Commission de la législation environne-
mentale proposée ;
- pour adopter sans retard les propositions de la Commission Européenne sur les
produits chimiques actuels ;
./...
n hériccnn ·n° 78 —— Août 8:. 10

C. Les Etats Membres :
— pour mettre au point et mettre en oeuvre 1a iégisiation nécessaire en vue
d'empécher 1e préjudice a ia santé et â 1'environnement causé par les produits
chimiques actueis ;
— pour étabiir un programme sur ia séiection et 1'éva1uation de ceux des produits
chimiques qui constituent un risque potentie1 pour 1es personnes et 1'environne—
ment ;
— pour faire en sorte que 1a iégisiation exige que ies fabricants, ies commerçants
et ies utiiisateurs indu rieis avisent ie gouvernement de ieur propre initiative
de toute indication qu'i1s puissent avoir au sujet d'un risque ou d'un a1éa
sérieux provenant d'une substance chimique et remettent au gouvernement â 1a
demande toutes 1es données qui s'y rapportent ;
— de p1us, pour faire en sorte qu'une te11e iégisiation permette au gouvernement
d'exiger que les fabricants, 1es commerçants et ies utiiisateurs industrieis des
produits chimiques actueis soumettent ies informations dont iis disposent et
exécutent des tests sur ies risques a 1a santé et â 1'environnement dans ie
cadre d'un programme ;
— pour coopérer avec d'autres Etats Membres, ia Communauté Européenne et 1es
organisations internationaies (OCDE, ISCP) pour ia mise au point et la mise en
oeuvre de programmes afin de maitriser ies risques provenant des produits chi-
miques actueis ; et pour échanger ies renseignements obtenus dans ie cadre de
ces programmes ;
Ce faisant, il y a iieu d'app1iquer ies principes directeurs suivants ;
— Les fabricants et 1es commerçants sont responsabies des effets néfastes sur
1'homme et 1'environnement provenant de 1a fabrication et de 1'uti1isation des
produits chimiques. La régiementation gouvernementaie de ces activités ne
1es dégage pas de cette responsabiiité ou obiiqation iégaie ;
— Ceux qui sont exposés aux risques provenant de produits chimiques ont droit â :
° 1'accés â toute information se rapportant a 1'éva1uation de ces risques ;
° la participation a la prise de décisions sur 1a maitrise de ces risques.
En maitrisant ies risques provenant des produits chimiques, il y a lieu de prendre
en compte les considérations suivantes :
./ ....
v 1 r.:._..- -n nd A-.•:4. Or 11

- 4 -
— ie transport d'un produit chimique dans les diffêrents secteurs de
1'environnement ;
— 1es effets synergiques, ecotoxicoiogiques et â long terme ;
— 1'uti1itê du produit chimique et 1a disponibiiitê d'a1ternatives moins risquêes ;
— 1a maitrise de ces risques dans les pays tiers, en particuiier dans ies pays du
tiers monde ou il peut ne pas exister de systèmes adêquats de contrôie.
+ + + + ·
lu hérisson n° 28 - Août 85 12

' ` Républlque Fronçolse
l
MINISTERE de I ENVIRONNEMENT
Dlrectlon de Io prévention des pollutions
Pour développer Id prévention des risques et lq lutte contre
les olluttons et nulsdnces provenant des octivités économi-
P .
ques, le MINISTERE de I'EN\(IRONNEMENT recompense cho-
que qnnée les meilleures redlisqtions et études qui lui sont
soumises.
  PRIX ·
I
I ¢ I
• CIL.! COHSGII SLI DSTIGUT des
I
ol un monto nt de 50 000 F
récompense lo réolisotion des procédés ou dispositifs, visont
o supprimer ou o réduire les risques et nuisonces résultont
directement ou indirectement des octivités industrielles ou
ogricoles relevont de lo législotion des instollotions clossées
pour lo protection de l'environnement*.
• Roymond Deloloy
I
d un monto nt de 20 000 F
récompense l'outeur de mémoires ou d'ouvroges en ropport
ovec l'opp|icotion de Io Iégislotion ou de lo technique des
instollotions c|ossées.‘ _
°Le réglement complet de ces deux prix figure o I'orrété du 28 coût 1984 iJ.©. du 5 sep-
rembre 1984]. Pour d'outres renseignements : Service de I’Envlronnement
Ihdustfîêl (1) 758.12.12 pOStê 3183. Les mémoires des condiddts doivent étre
odressés ou Président du Conseil Supérieur des lnstollotions Clossées, 14, boulevord du
Générol-Leclerc, 92524 Neui|Iy—sur-Seine Cedex dvdnt le *I°' octobre 1985.

-——-—·—·——·—C0 " 0 q U G S ··*—··'·—·—
PRIX 198** ExP0sm0N
DU "LES METIERS DE LA NATURE
CONSEIL SUPERIEUR DES INSTALLATIONS CLASSEES
ET DE L’ENVIRONNEMENT"
En 1984, le Prix du Conseil Supérieur des Ins-
11 ' 1 ' ’t' dé r ’ à Monsieur ’
t;clît1l‘gA\hîlPIÈNa;tî·ï cgnçiî Bet réîlirseé un appareil C¤¤9¤E Et I‘E&lïSEE I par l"Association EMPLOI-
J-——F—éP, Puraüon des eaux chargées en solvants NATURE, cette exposition presente sous forme de
chkârés, provenant d'ateliers de nettoyage à sec. Ph°t°$·C°¤1a¤r· dE$$1¤$_· ’€E><’tES· uu r1ChE pano-
Cet appareil permettra de mieux traiter la pollu- rama das dïfférams mé'üCr$·
tion provenant de nombreux petits ateliers et ` _ _ '
souvent rejettée dans des collecteurs d'assainis- APrC$ un 1mp¤rta¤t trûvâlï d E¤quêtE Bt de docu-
sement mumcîpaush · mentation,Emploi-Nature publiait en 1984 un livre
d'Anne GALEY intitulé "Les Métiers de la Nature
et de L'Environnement" (coédité avec STOCK).Ali-
Le prix Raymond DELABY a été accordé à Institut mE¤têE Par Ca travail Préa1abïE· ï'EXpQSîtî·¤¤ ESt
Français des Boissons, de la Brasserie —Ma[terie usadvîaîma '2}rCCtCElît v1vd¤¤tE da $C¤_$1a?}$a'ü¤¤
 a—··]_·¤··*1î'3'anayss s e h n orma ion. e s'a resse en priori e a un
sécurité et de la prévention des risques d'Explo- PUPIIC fle Jaunasw dans AC Cadre d€_1E¤r PrEPâ—
sion de poussières dans les malteries, les résul- r¤t1<7¤ a 1a_ VQC Pr¤f€$$1¤¤¤EuE· M&1§ CHE PEUÈ
tats de cette étude pouvant être étendus dans aussï man mtarassar AES adul’tES qul ChE1’EhE¤t
d'autres branches du secteur agro-alimentaire. à SC rCC°¤VCrt1r Cu (lm Cm pvur ChargE d Edu-
quer, d'orienter ou d'informer des jeunes.
Les lieux d'accueil possibles sont multiples :
écoles, lycées et collèges, maisons de jeunes,
foyers ruraux, collectivités locales et régionales,
missions locales pour l'emploi, centres d'informa-
_ tion pour la jeunesse, associations de protection
    de la nature et de' défense de l'environnement,
maisons de la nature, centres d'initiation à
l'environnement etc...
. . La conception et la réalisation graphiques ont
La Fédération de protection de la Nature et de , . . _ .
Panvîronnemem du Doubs, organise les 9'IO et eté confiées à des professionnelles .Ilelph1ne BRUN
11 Octobre mchaîn à Besan on un conn ue n&_ (arts déco) et Anne GALEY. Les photos provien-
üonal sur IE thème _ ç q nent de l'agence photographique EXPLORER, de
' · l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage, de
l'Agence Nationale pour la Maîtrise de l'Energie,
de l'Agence Nationale pour La Récupération des
  Déchets, de l'Unîon Nationale des _P:!otecteurs de
Lupin,..., et des gagnants du premier concours-
RENSEIGNEMENTSET INSCRIPTION A _ photos Marjolaine, organisé avec Nature et Pro-
  grès, pour le salon 1984. ·
La Fédération de Protection de la Nature et de L'Association Emploi-Nature a obtenu, pour cette
l'Environnement du Doubs initiative, le soutien· du Ministère de l'Environ-
Centre Pierre Mendès France. nement et de la Fondation de France.
3, Rue Beauregard
21000 Besançon RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
Tel : (16)(81)80.22.74. ASSOCIAITON
EMPLOI-NATURE
BP 26
CHATENAY MALABRY
TEL :(1)660.03.37
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 1-4

C I
*—····êl'I F6 ·····pU ICGHOHS
  GANDHI ACCEPTE UNE MEDAILLE DE L’UICN L'Association pour la Protection et l'Etude de la
Nature en Allier (A.P.E.N.A.) lance la souscrip-
tion pour sn ouvrage sur les relations entre le
monde avi&1 et le biotope forêt :
M. Rajiv Gandhi, Premier Ministre de l'Inde a
accepté la plus haute récompense décernée par
l'Union internationale pour la conservation de "OISEAUX—FORET"
la nature et de ses ressources (UICN), au nom
de sa mère, l'ancien Premier ministre Indira par Laurent Russias, étudiant à l'Etudc Fores-
Gandhi. La médaille du mémorial ]ohn C.Phillips tière de Meymac (Corréze). Ce livre comporte trois
a été remise à Rajiv Gandhi par Kenton R.Miller parties : ·
directeur général de l'UICN, lors d'une cérémo-
nie organisé lundi 17 juin 1985 à Genève. - Première partie : La variété aviaire dans les
différents types des forêt
Cette récompense qui porte le nom d'un des S_
pionniers de la conservation de la nature est
attribuée par l'UICN tous les trois ans depuis - Seconde partie : L'exploitation de la forêt
1963, en reconnaissance de services exceptionnels par les aoiseaux.
à la conservation. `
8 d -Troisième partie : Quelques propositions sylvico-
En Août 19 4, peu avant sa mort, Ma ame les pour l'amélioration du
Gandhi, a accepté de recevoir cette récompense milieu naturel prgpice à
avec gratitude et plaisir. l'installation d'une population
d'oiseaux.
Naturaliste douée, dès sa tendre enfance, lndira ,
Gandhi fut, en lnde, le pionnier de mesures Nombre de page ; 80
pratiques de conservation qui ont encouragé
l'utilisation rationnelle des ressources naturel- Prix : 35 F
les, donnant au monde entier un exemple à sui-
vre. C'est ainsi qu'avec l'aide du World Wildlfë Les commandes et réglements sont à adresser à;
Fund et de l'UlCN, le gouvernement de l'lnde
a entrepris et financé le projet tigre en 1973.
En Inde, l'espèce avait été reduite au point APENA. ·
que l'opinion internationale en fut alertée et 12 Big, rue deg Mguling
que le tigre fut inscrit au Red Data Book (li— 03800 ÈANNAT
vre rouge des espèces menacées publlé par
l'UICN).
E d é d é ’ Tarifs dégressifs pour les commandes groupées,
n ouze ans, quinze r serves e tigres ont te
créées en Inde, il est prévu d'en ouvrir cinq
autres. Le projet tigre a encouragé non seule-
ment la conservation du tigre mais aussi celle __
de son habitat et des espèces dont il se nourrit. ,;`?·'*—-
Il a donc ouvert la voie à la conservation t;: __g¢:·¤. *‘
d'un grand nombre d'animaux sauvages et de ;;;>êâ
magnifiques forêts de l'Inde. En prenant la pré- jv'! ` /
sidence du comité directeur du projet, malgré    "
ses lourdes charges officielles, Mme Gandhi a _" ._ â
démontré clairement son attachement à ce pro·»   , ·’
jet. LB projet tigre a soulevé tant d'enthousias— _.# F  
me que la conservation de la nature occupe au-    
jourd'hui une place entière dans la vie politi— /   ,7*;....
que et sociale de l Inde.   ’ _ 6; v
,5* l\.û` __ '»v
Rajiv Gandhi s'est engagé à poursuivre l'oeu— ` \\)jl::¢· _   9 "
vre de conservation entreprise par sa mère et vigf _, ,9
s'est montré sensible à la question en faisant .ïQ-È`}? ,f xp; `
en sorte qu'une fabrique d'engrais qui devait  ^É"" y .,;
être construite près de la réserve de Rantham- /\’ "
bhor soit placée assez loin pour ne faire courir '  · _ [
. . ,« gpl
aucun risque à la réserve de tigres. ,» _
Lettre du hérisson n° 28 — Août 85 15

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STAGES"MIGRATION—AUTOMNE 1985" / \ [__/·}h
•o
8-13 SEPTEMBRE 1985 \ \ _//, __ C9
11, K œ%/‘> 
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A L 1T.E DE RE ·,¢~\ QS-
·~~1‘.«\xI—_ T ,
·.`L,. UT
du I
Ce stage- organisé par la Ligue Française pour ‘
la Protection des Oiseaux se veut être un stage *
de perfectionnement destiné à des personnes
ayant déjà une bonne connaissance de base en
ornithologie.
Il a pour but la reconnaissance d'oiseaux et en
particulier des passereaux — par les cris que
ceux-ci émettent en migration- et d'autre part,
les oiseaux de mer et les Limicoles par la sil-
houette, dans leur comportement posé ou en vol,
ainsi que sur des caractéristiques de plumage
associées à la distance de l'oiseau. De plus,
des séances d'observation en mer et des recen-
sements de Limicoles à marée haute permettront
de se familiariser avec les techniques de conp
ta e arfois lus délicates ue celles des seuls
A,,ê,,,,,§S_ P q 14 -19 OCTOBRE 1985
Nombre de participants : 15
Au cos. DE PRAT DE Bouc
Prix : 1.200 FRS
1.000 FRS (adhérents à la L.P.O.)
(hébergement et restauration compris) (AUVERGNE)
INSCRIPTIONS
Pour s'initier ou pour se perfectionner en orni-
La L.P.O. thologie, l'association "Espaces et Recherches"
La Corderie Royale B.P. 263 vous invite à participer à ce stage qui sera con-
17305 Rochefort Cedex sacré_,en particulier, aux divers aspects de la
Tel : 16 (l·6)99.59.97. migration post-nuptiale_s d'oiseaux.
Ce sera aussi une occasion pour découvrir les
richesses naturelles du col de Prat de Bouc :
;îes zones humides, ç’Fs plantes rares, sa faune..
Nombre de participants : 15
Prix : 1.150 FRS
INSCRIPTIONS :
• Espaces et Recherches
15260 Antignac
Tel : 16 (71)l»0.21.l»9. et l»0.22.90.
Lettre du hérisson n° 28 — Août 85 16

N°5 \
Q GERER ET COMMUNIQUER
I_ t POUR LA PROTECTION DE LA
ài, _   NATURE ET DE UENVIRONNEMENT
ffjplj GERER LA COMMUNICATION
Dates :.23,2/.,25,26,27 Septembre 1985
Lieu : Ilrvmgne - La-:1-UDY (FINISTERE)
Ce stage comporte 2 niveaux -initiation et perfectionnement
Objectifs: Q I
niveau I- acquérir une méthode, un savoir-faire adpatés aux as-
sociations d'environnement afin d'améliorer la capacité de I'entre-
prise à analyser, comprendre, planifier ses activités et de stimu-
ler des stratégies de communication et de créativité avec : le
public, les acheteurs potentiels, les subventionneurs, les médias.
niveau ll- destiné aux personnes qui possèdent des notions de
marketing ou qui ont suivi lc stage de CIREY-les-BELLEVAUX (25
février- 2 mars 85). Etude de cas concrets à partir de documents
apportés par les participants. _
Intervenants
Line BOUVAERT - réalisation publicitaire - OR Communication
Denis ROUSSEAU - conseil en marketing- OR Communication
ler jour
Niveau l - initiation au marketing- gestion stratégique et straté-
gie de communication des associations d'environnement - travaux
pratiques
niveau ll - Rappel des différentes notions de marketing- questions
relatives aux points qui restent obscurs - travaux pratiques.
2e et 3e jours
Niveau I - la gestion stratégiqueî
la mission - buts et objectifs - vecteurs de croissance - gestion
portefeuille - le diagnostic d'entreprise - système de régulation
de la gestion stratgégique - travaux pratiques.
Niveau Il - étude approfondie : les cibles - l'environnement de
l'entrc.prise - l'étude de marché - la gestion analytique - travaux
pratiques à partir de documents apportés par les participants.

Le et 5e jours
Niveau l_- articulation de la- gestion stratégique et des stratégies
de communication — lcs règles _de basc de la communication - la
copie stratégique — méthodes et techniques de créativité - l'entre-
prise et son environnement - le budget publicitaire - le plan mé-
dia - les médias - les supp0rt`s- notions d'imprimerie - travaux
pratiques.
Niveau ll - approfondissement et travaux pratiques sur la copie
stratégique - l'axe' psychologique - création du concept de commu- ‘
nication - la construction du manifeste publicitaire.
articulation de la copie stratégique et de la gestion stratégique.
Pmx ASSOCIATIONS nsnmss ne 5% F.F.S.P.N. ; 5(I) F
ET PERSONNEL DU HINISTÈRE DE L NVIRONIEMENT
AUTRES : '3(1`I) F
VOUS POUVEZ ÉGALEMENT VOUS INSCRIRE AU MODULE GROUPÉ AVANT
LE 8 SEPTEMBRE 85. Nous ATTIRONS VOTRE ATTENTION SUR LE PRIX
D'INSCRIPTION A cs Monuts. 1.300 AU .LIEU ns 1.500 FRS Poun
18 anunruâss ne Pœmmon
LES INSCRIPTIONS SONT À ENVOYÉERI A CLAUDINE LOUIS. TOUTE INSCRIPTION
QUI IIE SERA PAS ACCOMPAGIÉE D ARRHES (30 1 DU PRIX NE POURRA ETRE
CONSIIIRÉE COMME FERME).
1 hérisson n° 78 — Août 8'Ã 18

•• • SPECIAB———————ASSOCIATIONS • • •
ANALPHABETISME
DURANT L'ÉTÉ, LES ASSOCIATIONS ONT SOUVENT L'HABITUDE DE SE METTRE EN "HIBERNATION"·
POURTANT QUAND ON CONSULTE LES PROGRAMMES DE CET ÉTÉ, ON CONSTATE QUE CETTE ANNÉÉ LES ASSO·
CIATIONS NE VONT PAS CHOMER·
TANT MIEUX. I.'ÉTÉ EST POUR LES FRANCAIS UNE OCCASION DE RENCONTRER LA NATURE, DE CONSTATER
QU'ELLE EXISTE ET QUELQUEFOIS QU'ELj_E EST MENACÉE,
I.'ESPRIT PLUS LIBRE DE NOS CONCITOYENS EST UNE EXCELLENTE OCCASION DE LES CONVAINCRE QUE LA
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE NATUREL LES CONCERNE.
CERTAINS ONT PARLE ”D'ANALPHABÉTISME EN MATIERE D'ENVIRONNEMENT"· L'ETE EST UNE EXCELLENTE
OCCASION DE FAIRE DE L'ALPHABÉTISATION DU GRAND PUBLIC, SAOHONS L'UTILISER·
JR LE DUC
SECRETAIRE GÉNÉRAL
COMMISSION
CHASSE
[ \
LA COMMISSION CHASSE SE REUNIRA LE lü SEPTEMBRE 85 A 9 H 30 AU SIEGE DE LA F.F.S.P.N.
 
Lettre du hémsson n" 28 — Août 85 19

`—O O  
ORDRE DU JOUR
- COMPTE·RENDU DU COLLOQUE C0LxN DE REIMS PAR LES 6 REPRÉSENTANTS DE LA F.F.S.P.N.
- SUITES A DONNER AUX CONCLUSIONS DE COLxN
- CAMPAGNE CHASSE DE NUIT
- PROGRAMME DE TRAVAIL 1985-86
`DES DÉCRETS D'APPLICATION DE LA LOI DU 12 JUILLET 1983 RELATIVE AUX ENQUÉTES PUBLIQUES SONT
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL DU 24 AVRIL 1985. CES DÉCRETS c0MP0RTENT UNE MODIFICATION DES TRA-
VAUX S0uMxS A ÉTUDE D'IMPACT· CE SONT :
- MINES ET CARRIÈRES DÉCRET 85-448 (P 4734 A 4740)
- INSTALLATIONS NUCLÉAIRES 85-449 (P 4740 A 4743)
- URBANISME (POS,ZAC ETC) 85-452 (P 4749 A 4751)
- ENQUÉTES PUBLIQUES (GÉNÉ-
RALITÉS) 85-453 (P 4753 A 4763)
Tous CES TEXTES SONT RÉUNIS DANS LA BROcHuRE Nï586 DU JOURNAL OFFICIEL.
CETTE BROcHuRE EST EN VENTE A LA FFSPN UNIQUEMENT A PARIS, '
PAR CORRESPONDANCE : 25,00 FRS
SUR PLAcE : 18,00 FRS
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 20

LE HCE NOUVEAU EST ARRIVE !
Par ailleurs, Monsieur le Premier Ministre
n‘avait pas estimé nécessaire de diligenter,
(comme son prédécesseur). ses officiers de bou-
A che pour restaurer et rafraichir des hôtes après
Qi '__ cette séance inaugurale. Cependant il faisait
M chaud sous les lambris dorés de Matignon...
F Enfin le dossier, remis aux membres du HCE
etait des plus rudimentaires.
Même si l’on n’est pas outre mesure attaché
aux biens de ce monde, on peut s’interroger.
S‘agissait-il d‘un effet de la crise (il ne faut
pas user un fringant Premier Ministre et
donner gratuitement à quelques pékins réunion-
naires du bon champagne et des petits fours..)
ou de la manifestation publique d‘un désintérêt
certain pour la chose environnementale ?
La cuvée 85 devra vieillir, c‘est certain. Sont
prévus quelques additifs) commissions et sous
Le 3 juillet dernier a été mise en perce la commissions déjà utilisés en partie pour la
piece.   cru HCB Cuvée Fèbmî 8E-Ã (Pour les cuvée 82. On trouve en bonnes doses : "lnforma-
mm tmtles : HQE Z Haut çomlté a 1 Envimnne- tion et Comptes du Patrimoine" (Président :
meE1t?' Huguette Bouçhfuldeam maître de.cha1S Robert TOULEMON) i "Environnement et nuisances
officiait avec sa lucidite et son brio habituels. sur les iieux de travaiin (Présidente : Lydia
. . . . . BROVELLI) · "E i nne ent et tion de l' -
^Pr·=S d·=8¤Sta¤°¤ <P?त*?°¤1·=¤Se--- Cest la ce ma1·?<préÈÈdZÃt Slné L¤$ÃS> ; ··EmÃîEÃ-
crise E) quelques appœclatmns dlun goûteur dé- nement et équilibre des espèces et des milieu)?
Sabuse"' (Président provisoire (*) : jean-Pierre RAFFIN).
. . . Un nouvel ad`uVnnt sera autorisé : "Economie et
La cuvee 85 a du corps" sur les 11.aSÈ-'oclatlons Environnementg (Président jean-Pierre ]OSEPH)
qui en font partie, 6 sont des associations mem- composé à 50 % de nnéleioppement économique et
gms de ïa FFSPN. °)î`téapRaïentîeS' Cèeî &$SOc1a_ Environnement" (Responsable : Yves MERILLON)
mns Son en ma]°F1 œ% (ma es" ,6 a prouve et 50 % de "Recherche et Fvrmation en Environne-
que ce que nous faisons n est pas r1dicule,et memu (Responsable Yves PIETRASANTA)
plus il y aura de régionaux à prendre en `
complte les problemes nationaux mieux cela Lnaddiiion de ittiinvironnemeni et Sensibilisation
van ra"' de l‘opinion sur l‘environnement"est arrêtée suite
' _ ‘ d P 1 t E ' .
Les autres associations sont le COLINE (Comité aux mgueurs U ar amen umpeen
législatif d’information écologique), le MNLE _ i _
(Mouvement National de Lutte pour l‘Environ- fft ion _prîS1d°mi_ Mam Bâ)?'1BARD· avîlté eq
nement), l‘UNCPlE (Union Nationale des Centres ebe rlîssl 3 peréonnance d être en   n ra
permanenents d‘lnitiation à l‘Environnement), Èsem °rS et rumons e sa c?mtm$Si°n'
l' Union nationale des fédérations départementales tr°Sb°“rg °CÈ‘·‘Pe bee‘·‘e°‘·‘P 1 Perâtt`t1l· Lee
des chasse .rs et l‘Union nationale des fédéra- "f2ÉifS_ anetngtques de _1a Cessetmn demP1°t
tions des associations agréées de pêche et de d‘n"tr°nnement et relnttnne entre élus et *15*
PiSeienitnre_ sociat1ons" qui était présidee par Madame Marie
]ACQ, restent peu clairs.
Au premier abord, la cuvée 85 est un peu tris-
tOunette· Elie nlest pas empreinte de ie gnn_ Cette première dégustation ide la cuvée 85 fait
leyaince conviviale de ia envee Mauroy 82_ Le ressortir toutes les ambiguites du cru HCE. S1
Premier Ministre dtauiourdnhui n·a pas ingé l’-on en croit quelques-unehsdes normes quiidéfi-
utile d‘installer lui-même un comité pourtant n_1SSent cette ¤PP¤1l¤ï1¤¤ un dqsasé des °rtentn'
institué directement auprès de son auguste per- tt°nS PO)-‘r la Pnhtttlt-‘e ne 1 envtrnnnement en
sonne. Son prédécesseur l‘avait fait (n’est-ce tenant e°mPte ttes Ortentnttnne generales des P°‘
pas la moindre des choses ?)_ litiques de developpement économique et social
et d’aménagement du territoire" et" il peut être
consulté sur les grands projets d‘intérêt
général".
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 21

———• O  
Sur le premter potnt’ force est de eonstater que licitations multiples ( la concertation est en
1"ënvironnement" est conçu comme le coup de hal-\SSe en eeS temps PreêleCt0rauX). prenez- en
Peinture verte destinée à enjoliver les choses quelques ·bOtÃt€l.].l.€S et SOi.gn€Z· les ÃVCC patience.
sérieuses. On badigeonne mais il n‘est pas OT) ne Sa1t3¤m¤1S···
question d‘intégrer ( même économiquement). _ _
L‘expérience montre que bien souvent les orien- Ma1¤te¤a¤t. n‘¤ubl1ez p&S que leur deguS’ta’teur
tations sont dégagées avant que le HCE ne soit auteur de ces l1gneS n‘est paS T_astevin. Il peut
consulte _____ avoir eu les papilles gâtées par un abus de
cuvée 82...
Pour le second point une observation objective
montre que les avis pourtant peu subversifs
.<lu HCE n‘ont guère été suivis d‘effets (aména-
gement du Haut-Rhône, aménagement de la ]P RAFFIN,
Creuse, Pont de 1‘11e de Réetgj ...)
La fin de la dégustation a été marquée d‘un épi-
sode amusant et peut-être révélateur. jean-
Claude ROURÈ, maître de chais adjoint , délégué NB ; ]‘5v5is fait savoir au Ministère de
à la qualité du vin fit part du problème suivant. 1'Envirgnnement (septembre 84, fevrier 85) ([et·
Le président de la FFSPN, élu avec 2 autres per- tre du Hérisson N¤10, 15 Octobre 1984) que je
S°¤¤eS Pa? leS associations du HCE POU? Stege? n‘assurerais plus de présidence de commission
au Conseil National de la Vie Associative (CNVA) si je ne pouvais bénéficier deg conditions maté-
avait démissionné du dit Conseil en octobre 1984. rieues permettant d*assumer cette tâche, L'expé-
(Cf la l*ett?e du HërïSS¤¤ ¤° 18 du 15 FeV?te? rience passée m’a montré que l‘investissement
1985)- en temps nécessaire à ce travail s‘était monté
, à l’équivalent d‘un demi-service (normes Savary)
Le CNVA demandatt de ma¤te?e ¤?8e¤ttSStme pour les années 83-84. Le Ministère de l‘Environ-
(aPrèS 8 mms de Süe“Ce···)· Pa?aît·tl· (ll-\'tl Sett nement s‘est engagé en juin 1985 a trouvèrune
P?°eede au ?emPlaCem¢‘¤( du demle•Sl0¤¤al?e· ll solution avec le Ministère dc l‘Education Nationa-
convenait donc selon lc délégué à la qualtté du le. La décision d‘abandon de la Cüïâlmtülten
vin, que le HCE procède sur le champ à la o donc été sus ençiue. Si aucune Su te C°¤·
désignation de ce remplaçant. Huguette BOUCHAR- ereté n*es/t inptervenue d'icï le début du
DEAU, maître de chais, demanda s‘il y avait un mois de septembre 85, je cesser&iS d'&$$*f,—
candidat des associations. Ce à quoi, l‘auteur rer. la responsabilité de la commission
de ces lignes fit valoir que les associations "Enviponnement et équilibre deS espèces et
n’ayant pas été informées au préalable de ce que des milieuxl',
cette question serait inscrite à l‘ordre du jour,
elles pouvaient difficilement présenter un candi-
dat. Les choses en restèrent là. Pour la petite
histoire, il est bon de préciser que l’un des
nouveaux représentants d‘associations nommés au
HCE avait été directement sollicité par la Déléga-
tion à la Qualité du Vin de présenter sa candi-
dature sans être informé pour autant ni des  
tenants et aboutissants ni de la procédure utili-  
sée antérieurement pour élire les représentants
du HCE au CNVA. Avec sagesse, il ne présenta
pas sa candidature. Par ailleurs, le mandat
des représentants du HCE au CNVA étant arrivé
à échéance le 24 octobre, c‘était l‘ensemble de _ _
ces représentants qu‘il convenait de réélire. La Les represemalfte des °SS?e1au_°nS de la FFSPÉN
cuvée 85 par oroodo chaleur peut Vito tooroor et_leurs suppleants pourraient-ils envoyer rapi-
oo viooioro___ dement à ],P, RAFFIN les coordonnées ou il est
possible de les joindre en cas d’urgence (adresse
Alors 1; F&ut_ü ooosotuot. ? Foot _ü déoooooiuor personnelle, téléphone personnel 'et professionnel).
ltachot Ho HCB oovéo 85 ? Si vous ovoz lnooprit Un document rassemblant les élements sera établi
aventureux, si vous avez du temps, oui !. et leur Sera ensmte adre$Se·
La cuvée 85 peut etre un divin miracle si vous
l’entourez de soins constants. Si vous souhaitez
gérer votre patrimoine en bon père de famille et
ne savez pas très bien comment répondre aux sol-
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 22

—-C C  
LES MISSIONS OU HCE
.=¤·tv·r . ="Le naur comite oe Venyironnement, institué auprès
du Premier ministre. est présidé par le ministre de `l’envi-
t‘Uflfl€fll€flt.
Art. 2. - Le haut comité connait des problémes de l‘amélio-
ration du cadre dc rie. et notamment de la lutte contre les
pollutions et nuisances de toutes sortes. de l'évoluti0n des équi-
libres écologiques, de la protection de la nature, de la maitrise
des paysases et de tous autres éléments qui concourent à la
qualité de l'environnement de l’homme.
Il dégage des orientations pour la politique de l‘cn1•ironne·
ment en tenant compte des orientations générales des politiques
de développement économique et social et d‘aménagement du
territoire. ll est consulté sur les objectifs du Plan. ll exerce une
mission de prospective. ll petit. à cet égard, faire toute propo~
sition au Gouvernement concernant les études et les actions à
entreprendre.
ll s’attache, dans ses propositions, à prendre_en compte_ lc
développement de la participation des citoyens a la protection
de l'environnement et propose les mesures de nature a déve·
lopper cette participation aux différents niveaux territoriaux._
Il propose les grandes lignes d'une information 1:la1re. fondee
en particulier sur les connaissances scientifiques. et les éléments
d'une politique de formation des jeunes et des adultes aux
problémes d'cnvironnement.
i,·]Il peut être consulté par_ les administrations responsables sur
les projets de textes législatifs et réglementaires ayant une
incidence sur Yenvlronnement, ou sur leurs projets de réforme
importante dans ce domaine. ll est consulté sur les grands p1·o-
jets d’lntérét national dont le ministre de l'environnement est
saisi pour avis. .
Il est consulté lors de la préparation du rapport annuel sur
l’état de l'en1•ironnement.
LA NOUVELLE COMPOSITION DU HCE
Lg Plgnugg mmmm Sur pfüpllâlllûh du n11111strr 1te I.1 |té|'c11se
vu M (mm H, H MH ml M mm wm mm, du Hum Cmmœ de — le directzur dc ta l-UllLll0ll n11ti1.11re ct Jes nffnires juridiques,
t'en\1r111111cn1cnt. et ll•llllllllllClll ses nmcles 1 i·· ·|. "‘“l""" ·
te îl¤ll\ t··t·· tc111 ·t11 •l|•lll<l·llC Cl tte tltlllhlllll, suppléant.
Attal: SU! ftl'fl||i"|lllIll dll lllllliïlft de |·lllIÉ‘llCUl ct de ll! detîtlllfllllll
Art t·· Le |t.1ut L1111111é 1te t'e11\1rt1t1nc1·1e11t. 1nslitué auprés du "'°"
P1e1n1er 1n·111xtrc, est |1res11té par te n11n1stre dc t'env1ron11eme1tt. - tc UIICCICUF génér.1t tles cnttect1\1té1 tocntes, iitutnire ;
An 2 Sont dcsignés cn q11nt1té de représentants des ndmtnis· M Dd"); (n"“““')· Chcf du b““"‘“ lm "“""°““°“$ €C°¤°·
trnt10ns ce11trate< ct g11mds serv1ces pllh|lC$ comme membres du mlquu ci HC ilménngcmcm du '°""°‘"· "“I‘I’m"“·
Haut (·¤l¤l|È li! i`€¤\`lt'0l·llf'¤|€lll Sur prp|1m1|1u11 |lll 11111i1stt'c de t'tl3t'tC¤i|¤l<‘
Sur p111p11=111·1n itu 1ni111stre d`F(nt, ehnrgé 1tu Pttm et de t'nmé· lc dlfclkuf ik. ynmeunucnœmn Num".: '
1111gcn1c11l •`ll lcrr1t·•1r<' le t`ll'CLlClll tlcx |0l'PI\. <l||lP‘È-Int '
|m;h:âcdet·,;ué .\ tdlllelhlgtllltlll du tr1r1to11e Cl a\ t'nctit¤n léjlüllhtt, sur pmpœmou du Hmm": du "démmcmcm mdusmcl cl du
te con1n.1·.s.111e .111 t'tn11. \llp|\lÈl\llI. mmmcnc cxœncm
Sllf |'7l'·l|ll·*lIl••ll •*|¤ lllllll'~lt’C tit l`ÈL0llllllIlC dcâ HIIHIICCI et (ill R. Hlfcclcuf Bellet"` ne |·ml|"“Hc' hmm"` I
bmw:. · le d1remtc11r ttc lll qu11|1tt· et 1te tn Sé•1t'1|é 1ndustr1et|e11. sup
|1té.1nt
· tf lllfttltüf dll l'll•|l(€l. Illllltlllt , S . i l F . d rtl I l
· Ã`. Hlllftltllll ttt•111‘. ·lllllllll|5ll'BlCLIl’ Ll\ll ll lil dll'CCliUIl dll url" puslhun lu nuusuc É lulkulnn nmlounc .
budgcll mppœunl - tc tt1ct 1tc tn 1111<s1·111 ttc |nct11•11 t11|111rctte et iles c11|t111c« et
tanptues letllttllltlfâ, t1t11t1111c
Sur plO|lll$lIll|ll ltU g11r1|e 1te·· sceaux, 1n11l1~1tt'e dc lll )UllICC Z M V1v11111 1t(h|•ct't), Dftlll'€'4ülll’, c<•t1tt11|ta•111 ~11.1entit`1quc u11prè~ itu
- te d1ructeur dc t'·1tt1111111st1n1111n générntc et de Véquipemcnt. tttu· L'L';§à:§;'l'" Khœ"" "° '.°'“°'l"‘°"'°“' “‘l'è'“"" ci dc " "“""°h‘·
tn1re ; ‘
- M A11q11et1t(\t1chct=, 1t1.1g1str11t ti |`Mtn11nî%trnti0n Centrnte de tn Sur prt•pmit1o1t (lll lllllllhtfl de t'urlu1nisme. du togement et des
  t:ll’CCllllll ite |'>11tn11111itrat1nn gé1tér11te et de t'équtpcment. 1ranspt1r1s
" An t1tre 1te t'u1l1:1111sme
Sur prtmositioai du 1n1n1strc -tes retntmns CXIÈTICUTCS : · le tt11ee1cur ite |'urti.1nis1ne et ttes puysuges. t1tutn1re i`
- te d1rc11eu1 ·tes uftaires éct•110n11ques et tî11nnc1éres. titutn1re ; ic ‘h°f du ""'“° “° `·”l"'°° El du "'°’· ’“pP`é'*“'·
- te che1` dll serv1ce des ·1|`t'1i1res générntes A tn direction des
lln-Bit'!} é`Ll\ll0lllll|UC5 et llll·ll’1·.` èl'C&_ !LID|ltÈl\llI
Lettre du hérisson n° 28 — Août 85 23

Représentant ln coiifédérttllon i-TIIHQUIHC démocratique du lra· R_ · `
wm K V DT): ¢·|t.:tTLt·l·t··t (rt ttëlrïëttëtà ttttttonlttc ücs synotcuts 0 ¤xplot·
M. Quteflin !i·rttt·t,ots), tttultme , M Lo `n sïugfëw Là} ,‘ ` ' ' ') '
M. Merillnn (Yves). sut»nlé·tnl· M. Sagtxignœlcerilri) liiilpiillilécunl
Rîîëîëeêlïnt ta confédération f|’\\|tC|||3€ dd iC|\C|d|’¢m¤¤i A;-L §_ hom degtgneh sur prupggiliçn du mmigtrc de t'cnyil·°n,
___ ' ' nement, cun.r:ie membres·llu htlul comité de l‘environnenienl pour
V. ,tavcise (Ucrinirdl, lilul.t:r: ; une période de dcnx nns ;
M. Fleury (Mtt;ttt·|), rmptttétmt B .
Représentant la conlédéralion générale du travail (C.G.'t`.) : '        
Mm rtmvettl (t yrlitit_ lttttilllfû _ M. Lebrelon (Phtl(ppe). M' Tliuiemott (Rohen}
M. Magnone ((inl n). M` T1 k S '
M. Pellerin (t’terre). L mm (' ml")
lieu mic ,-tc, lmmpnns · ,:`r1.|é. - âon:-ltgéâignés, gut prtzpttâtlmn stuimtntstre tte I'envtrntn·
I, d _ d fr é . n I, . , . · ne en, en .UB| ne repr scn an s 'ussocianons, comine mcmbres
mujîiuiïxîgiîf cs B ams cmwmiqucs mnnclèœl H 'dmmmm du haut comité de lenvlronnemenl pour une période de deux ans:
- M. Beaubtllard (Gilbert). chargé de mission auprès du directeur M- $¤ml§¤t (Pi€l’l’¤). Président de Vassocialion Lcs Amis de tri
des affaires économiques, Iinanciéres et administratives, SUPPIÉIHI. i¤l'l’¤· iti¤i¤il’¤ · E
Sur proposttton du ministre du lravatl, de l‘emptoi et de tg forme, _ M· C¤P¤ii¤l’0 (Ffllttftâ). mcmbre du conscit dïsdministrutiqn dg
Non prol-cmonmuc . tsssoctatton Les Amts de la terre, suppiémil,
I- Mme Aubry (M|r1ine), directeur des retsttons du trsvsit_ tttu. é M. Hotteaux (André), président dn comité législatif d'infornitttion
taire , cologtque, titulaire ,
luispgzttuàezequel (Claude). sous·direcleur des nsques professionnels.   Rëchel (Vtncent), déétégtté général du cntnilé législatif d'infor·
· mal on cologique, suppl ant. .
Sur proposlllon dit mintslre de la recherche et da la technologie : R ·· J _ · , · . .
- M chef lm dépmomtm mpn“'Oc‘“·Bnvlmdmmomn Hmm": M. allnt (ettn Pterre), ttréstltetll de ttt lléliélttltull fflthçitlïd iles
M C H H J Q N) _h“ é d m` ilo W M l sociétés de ¤l0t€Ltt0tt ttc ttt ntlltlre, ltlulnlrt.,
' f Ã? ( A qu 'L B ° ' "' pp I"' M. l.econlle (Jacques), menihra iltl conseil Lillidhllhîltflllllltl de ttt
Sur propimllon dit mtnltltre de la culture! fédérallon française dea suciélés de proleslinn de la nature, anp-
— le directeur du patrimoine, lllulsire : _ pteunt,
· Mmc R"¤* (C‘““d°i- °i'*"B6° d' i' “““i°“ R°‘¤‘i°¤| °X‘6* M. Katinsk (Maxime), secrétaire général du mouvement nnttonttt
rieures auprés du directeur du p¤tl’im0in¤. |¤PPiɤ¤t¤· de tulle pour iienvironnement, tttutnirc ,
Sm, pfopusmon du mmmœ délégué A la jeunesse cl aux spam : M. Mogenet. (Jacques), secrétaire national du mouvement nnt·onnt
· le directeur du temps llbre et de l'éducalion populalre, lllulalre : gc muc pour ienvifonncmonh wppiélm
- le sous·directeur de t'tnnoV¤tt0n ¤0€tIi¤. |¤PPiɤ¤i· M p ts ne (J que) présid t d t` io t` t d
.ee r ttc s, en UUHHHIIOHIC ea
Sur proposillon du secrétaire d·EIBi auprés du ministre de l'éco· permsttents d'inititttinn il t'environnemenl_ tttututre ; own"
nornie, des tinances et du budget. chargé u budget et de la consom- Mme Mosnter (Alice). secrétaire générale de t'uni0n nsttonm du
mation ; comme pcgmrmcmg dqnhigtign À t'enVtr0nnCmC|\|. IU id! N.
- le directeur de la consommation et de la répression des fraudes, M. Martini (Michel). président de l'utti¤n natioriatâe dies teders.
titulaire: t`o dé n t t d ‘ t' rée d ‘ '-
· te chef du dépanemenl du développement de la vie associative, tiuffure, iiiulîliîtiéri I cs cs Mwcu wm BB cs c peche ci de pmi
suppléant.   Ducrel (Olivler), vice·présid·enl de l‘union nationale des fédé·
Sur propottilion du secrétaire d‘Elal auprés du ministre du rede. 'miiom d6P¤¤¤t¤¤¤i¤i¤H d¤ll llllotîttlttons agréées de peche es dg P",
ploiement induslrtet et du commerce extérieur, chargé de l‘énergte : °'°“““'°· '“FP'6“'“· _
- le directeur général de l‘énergte et des maliéres premiéresf tira- “0m·d":;L':'::ci':|':î‘gïï1');g;|î"‘i°"i   ‘|¤:‘i0¤ ¤¤il0¤|t¤ des fédéra-
rlgœ ; e ss urs, u a re;
- le directeur du gaz, de l‘électrictté et du charbon, suppléant. |,6x;n:?:A""Ñé ii;:""")-l 1°°"$‘“"’°h Bénémi dl? l‘:¤t¤¤ nlllonale des
· i nt tt m
S., ,,..,.,..,.....,.. .t.. .... am .t·a··· ···p-a du mt·t····· sa M, P. .... (i’....,ÉC§'I..'}.,§“ JJ.? $`.Zî`Z.`LÉ.‘ î.“,"'î·` "["‘ . ·
affaires sociales et de IB solidarité nationale. chargé de la santé : mmc du `·°m,H,°mœmu“_ ;imml,i:_ un °“ ' ¥'°“°'° b"'
- le dlreclenr général de la santé. titulaire Z I M. Demaure (Jean·Ctaude), vice—présidenl de ta société d'élude et
· le sousêdirecteur ite ta prévention générale et de i`¤¤Vil'0¤¤¤· dela protection dela nature en Bretagne, suppléant,
rnent_ suppl ent. I M Carbiener (Rolundi. président de t'association fédérattve regie.
Sur proposition du secrélatre d'Elal auprés du minlslre de l'urbs· HMC de Pl’¤l¤€tt0tl de ttt HMIITC en Alsace, titutuire ;
ntsme, du logement et des lranspom, chargé de la mer: ' M- Wtll¤¤i'l|¤l’ (/\¤lt>ttt§}. secrétaire général de l‘assoelttti0n federe,
- le chef dr lit section Action de l'Etat en mer de la mission Inter. llV¤ Tdltûllttiti tir prntectmn de ta ntttnre en ^r;,,e,_ wpp|g,m_
mlnlslérielle tte la tner, tittilatre. M Ylitt tl7tttti¢|). tttélidelll dll cumilé dc ltatson environnement
— le commissaire principal de la manne Laurens (Ollvler), sup- Cttstnpagttemttleutte. titulaire;
pléanl. M. Rollel (Jcnn—Marie), président de nature Haule·Marne, sup-
Sur proposition du directeur général de l'Ofiice national des piîîim} h f l (R é) é _d l d I fédé é
I- M . t . ec e ii en ,pr st en e il ration r gionale d as ·
ml se diœcœm Bénémh munir: : ctsrnon; delproleclionxddeIl'envlronnemenl du Centre, titulaire?. lo
_ œ diœcœm, œchmquc. wpplénmt du asso er ( ean· outs),.vice·présidenl de la fédération régionale
L- s associations de protection de lenvironnemenl du Centre, sup-
An 3. — Sont désignés, sur proposition du ministre de l'environ·= P‘褤i·
nement, en qualtle de personnaltlés exerçant un mandat ét¤¢t·if. AH. 7. - L¤ ministre de l'environnemenl est chargé de l'execution
comme membres du Haut Comité de t'envir¤nnemenl. pour une du présent arrété. rnit sera publié au Journal ajjicirl de ta Republique
pénode de deux ans : . franç_aise. Le secrétaire général du Gauvantemersl.
Mig, ;?_t:g·tîr(iI:|ain;Paul), Mr; isieboul (lacgtellgte). Pour ic Prentirr ministre et par tteteu". JACQUES FOURNIER
' lt C- . elrasanla ves. - , .
M- Joseph tJ=¤¤·P*=¤·=)· M. start (nentara).
M Lmbwu (Yv") M Vallln (Camille)
M¤·• Lienemnnn (Marie- .` `
Noélle).
An 4. — Sont. désignés, sur proposition du mtntslre de l‘envlt·0n-
nement, en qualllé de personnalités exerçant un mandat syndical.
comme membres du Haut Comité de l'environnemenl pour une
période de deux ans .
M. Poupon lC·t|les), suppléant.
Représentant la congdéralton générale du lravallr Force
ouvrière (CGT · F .) ;
M. Sottslre (Louis), nnttaire ;
M. Tolents (Gtlben), imttttlélml.
Représentant la fédération de l'éducalion nationale (F.E.N.):
M. t.cgrantt (t)mttetl. tttntmte ,
M. Moret ((` aude), supptémtt
Lettre du hérisson r1° 28 — Août 85 26

 
*-0 O O
Le Premier ministre.
Vu le décret n¤ 82-458 du 28 mai t.982 retulif au Haut Comité def Au lttre iles transports:
tenvlronnerLenL. et notammenl ses ¤¤l€l¤5 3 el 4- livlilîlflïzgëljf l`l¤$ l\l`l`llire¤ ÉCU|l0miQUCS, flnanciéres et adminigtrg.
" '° · · M. Beaubtttard_(Gitben). chargé de mission auprès du directeur
Am W- _ Le Hum Comm de `,mvh_0nncmmp immpé wpm du des affaires économiques. linanciéres et administratives, supptéant.
Premler ministre, est présidé par le mlnistre de t`envlronnemenl· Sllr Propoaillon du ministre du travail, de |'empt0t et do I. roms,
An. 2. - Sont désignés en qualité de représentants des admlnts- mm $°f°“i°"n°“°: _ _ ·
trations centrales et grands services publica comme membres du | .' _ m° ^“i”Y (Mam"')- dll'¤Cl¤lll’ des relations du travai|_ rim.
Haut Comtté de t‘environnement z Mich Jucqud (Chaud ) d, _
Sur proposition du ministre d'Etst, chargé du Plan et de t'amé- |upp|éAn|_ c ' wi"` `œcœm du "Sq“" p'°f°"‘°““°'*•
nagement du territoire : Sm, propo ·“0 d . . l d h _
. -l le délégué il l‘aménagemenl du territoire et À t'acllon réllonllm -· te chef   drépaliteîriziftfêsP:t;(;î;îuïÉîyü·t·,,ïc:cïtîh:àj;P;E
(lill Elfe · _ A - M. Cruetle (Jacques), chargé de mission. suppléant. `
‘ '° ·=<>¤l¤ll·¤¤l·‘= Pu Pm"- ’“PP'é'“'· Sur proposition du minlstre de ll culture :
Sur proposition du ministre de l'éc0nomie. des finances et du - te directeur du patrimoine, tttutsire;
budget: ' ·- Mme Roux (Claude), chargée de ta mission Relations exté-
_ le diœcœm, du budsch mumœ _ rteurea auprés du dtrecleur du patnmotne, suppléante, '
- M. Barretenu (Léon], administrateur ctvit _é la dlrection du Sur proposition du ministre délégué A la jeunesse et aux sports ·
P“dB°‘- *“PP‘餓‘· · I - te directeur du temps ttbre et de l'éducation populaire tltutatiie ·
Sur proposition du garde des sceaux, mintstre de ll justlcs : · l¤ |0ll¤·d¤recleur de t'tnnovstt0rt ;0et,te_ guppœmp ' ‘
mkte dtreeteur de t'admtnistratton générale et de Véqulpementt t‘lll· nog? pÃ'op?_mtlou du ïcrâtaàre d'Etat auprés du mintstre dg reed.
· I e. es tnances et u t. h é ,
_ -_ M. Anquetit tMlchel), magistrat A l'admlnlstratlon centrale de la rnatton: , U se C un U budsci et de il cmwm
jtpïjâîpnîlrectton de tadmtnlslralion générale et dl Véqlllpemvllt. ` `mpjâcdirecteur de la consommation et de la répresslon des fraudes,
Sur proposttlon du ministre des relations extérieures : * le Chff dll département du développement dg lg yi; guodmvh
· te directeur des affaires économiques et financières, tltulalre : wppœm"
- te chef du_ service des affaires générales A la dlractlon des $lll’ Pf°P°|lli0¤_ du seerétaire d‘Etst aupres du mtntm, du nde,
gffglœg gcdrwmtqueg gl tïnuncrgre-s_ |upp|éIn|_ ptolemenl lndustnet et du commerce extérieur. chargé de l'énergie ;
Sm, pmppsmpp du mmiwp de M du-eme , |-i;‘le dtrecteur général de l'énergie et des matières premières, titu-
'- te directeur de ta fonction mtlttaire et des affaires jundlques. · le directeur du gaz de t'étectrictté et du charbon suppléant. _
titulaire ; · , i '
_ ' . . Sur proposition du secrétaire d'Et t é d ‘ '
ic wm dircciwf du d°mnm° ci de i h'b`m' 'upplémn affaires soctalea et de la solidarité natiorialemclhlargé dl; léniTriiéc· du
5ur prgposrtton du ministre de t'lntérteur et de la délïlnlflllllr · le dlrecteitr général de la santé tltutaire· .
tlon: - le soutt·dlrecteur de la prévention é é t t d '
· te dtrecteur général des collectivités locales, titutalre ; llllllll- |llPPl¢lllll· B n u c c Q lmvimnnm
' - M. Debry (Bernard), ehef du bureau des interventions écono- S tll d é ' ·
mtques et de t'aménagemenl du territoire. suppléant. nüëégiflîligëenîsnt [rit  llïiiîpîatîirislidlrlàléèildiila nriistitlœ de luth.
sur pmpomion du mmism de pnmcuuuœ · ~ _le chef de la section Action de t‘Etat en mer de ta mission lnter-
· te directeur de t‘aménagement, titulaire ; miîuièéïâïmqc hi m"'·mi"nY°d: . ,
- le directeur des foréts. sll[lPlÉll¤l· pléant. un œ prmupl c ll manne Lwœm (Cim"); mp`
mîiurrœpspptîsàtjëràfdu ministre du redéploiement i¤l`lll|ll’i¤l ¤l dll [mâts; :proposttion du directeur général de t'Oflice national des
- le directeur général de l'induslrie. titulaire ; _ | dt é é ,
- le dtrecteur de la qualité et de la sécurité industrielles, sup- _ si   ?c:."::âh2·|1Epl;£pp|'
pléanl. _ ·
Sur proposition du ministre de l‘éducatton nationale I necildntleln Sgtiéliiésldgéîieiïonîifdiiiéill:it'er::nit`|u`n’"i$sa‘iiî1éiméiégiis
- le chef de la mission de t'acllon culturelle el del €lllllll’¤S ¤l commenm mb d H t C e d · · ’
langues ïgionajâstitutaire tf I I T é d period`, dc°dw';‘pm“: °“ °““‘ C l¤ll*’ll’0nnement, pour une
· M, ivisn o en), pro esseur. conlu tant sc entt tQll¤ ¤lll’ll’ I ll M, F t·t , , ·
dlrecteur général de l'enseignement supérieur et de la recherche. M,. Jsâq ?rg::i:)P"`)' Ml N°b°“' U'*°q“°“"°)·
W IHM · _ M. Ptetrasanta (Yves).
PP   Joseph (Jean·Pterre). M Sum (Hmmm)
· · Lab Y . ` . . '
ujsitiwïppggttton du mlntalre de lurbtlnllme. dll l0B¤m¤lll Pl des Mu L|%:;:l£p`kWn|_ic' M. Vtttlin (Camttte),
Au titre de t'urbttnisme C _ oe":).
- le directeur de l'urbaniame et des ply|ll¤|· tlllllliœ É An 4 - Sont désignés sur ' ' ' ·
. . · · . propostlton du mtntslre de lt vlron-
- lg chef du set-vtce de l espace et des Ille!. |llPPl6|lll· · pâmenl. en tttalltéd de personnalités exerçant un mandat sy'isdiest,_'
Représentant la confédération ftançalse démocratique du trtt· p,m`_':1îL'j';°"_;;u';'.ns‘l Hull C0l¤ll¢ de lenvlronnemertt pour une
vail (C F.l).T.) : ' —
M. fl' (F ts içu`s), liluluire ; · I ·
M_ cygtlèlstttgit (;y;g)_lguppl§ttn|_ M. Pouuon (Gtttes). suppléant.
Rc&;%°ë`;m hl cpnfédéuüpp fmpçnhp dp pcpœdmmom 'Regàtélïggtpè èaT copiègtâéralion générale du lrIV¤ll - Force
M. 'llru··:rse·(liermtrd), llllllllift L M· SPPWC (L9lll¤)· llllll|ll’¤ 2
M_ Hour? (Mtchcm suppténm M. Totems (Gilbert), supptéunt. _
“cm(__c"mm ln pm`-Mmuulm ublmplc un mvutt ((·_q,·r_) t Représetttttnt la fédération de l'éducation nationale (F.E.N.):
affine ptwectt, tt y(|t¤)_ tttutuird ; M. Legrand $|)uniet).,lilulalre ;
M. Mtiiot (l` imitel. luptiléaiil
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 25

—• C L----————————-—-—— 
RESEAU "BILAN ET PERSPECTIVE DE LA FFSPN  
A LA FFSPN
Le thème général de la prochaine Assemblée
Générale qui aura lieu en Mai 1986 est "Bilan
et perspective de la FFSPN".
NATURE DIFFUSION
Le Conseil d‘Administration lors de sa dernière
réunion a amorcé une première réfleaêion sur ce gtege t 11, Square Lemnrttne
thème. La trame définitive sera fix e Bôf
le C.A.  n présèn- 91000 EvrY
tant, Hës maintenant,aux associations les prin- Tel t O-;8_91_25 (MR Chery)
cipaux thèmes évoqués, elles pourront faire
part de leurs remarques et de leur éventuel en-
gagement pour travailler sur un sujet ou un
entre- Cette association assure la réalisation et la dis-
tribution de divers articles d‘information sur
Six axes de réflexion ont semblé intéressants la nature et les questions tyeovtroooemeot ;
à dé"e1°PPer ‘ ' (expositions, montages audiovisuels, brochures,
plaquettes etc.).
1 Historique général depuis la création en 1968
de la FFSPN avec les principales dates Créée en Août 1983, elle o déjà sur son actif
intérieures ou "extérieures". trots expositions animalières : "I.es nuisibles",
"ics rapaces","I.es `abeilles" _ (en prépara-
2 Evolution de la FFSPN dans sa $U'¤Ct¤î'€·$eS tion)d une quatrième consacrée au retraitement
locaux, le personnel, etc... des déchets.
3 P1¤¤€ de 1’•=¤v1r¤¤¤•=¤¤•=¤t <1¤¤S 1‘¤1>î¤î¤¤ 1>¤b11— Elle e reeuse egeiemem deux brochures meres-
que deP‘·‘iS 15 ans- santes : "Les rapaces" et "IJeau et sa pollution
par les nitratesԤ
L Les grands thèmes d‘action: Analyse de la mo-
tivation de départ, méthodes utilisées, résul-
tats, critique et position actuelle.
PAR EXEMPLE : SITE'85
- protection des espèces sauvages
(dont la chasse )
- pesticides...agriculture En Octobre prochain, (du 22 au 25 ¤ctobre), au
· dechets Parc des Expositions de la porte de Versailles
se déroulera la SEMAINE INTERNATIONALE DES
5 La Fédération par rapport à ses associations TECHNIQUES DE L‘ENVIRONNEMENT (SITE’85).
6 La Fédération par rapport au pouvoir Sous le patronage du Ministère de l‘Environ-
nement, l‘objectif de ce salon est de montrer les
7 Ses "productions" (techniques) tèchniquès, produits, services, méthodes, métiers
qui Gôhcburent à la préservation et l‘amélioration
Ceci n‘est qu‘une première approche, rien n‘est de l’Environnement, des ambiances de travail,
décidé, rappelons-le. de la qualité de la vie et à la prévention des
risques.
josette Bcnard
Respxisable du Réseau "Toutes œs démonstrations" se feront au tra-
vers :
\   _ - d’un salon d‘exposition de 5 OOO M2.
     J - des colloques à caractère scientifique et tech-
  —' sîl nique .
(50 - d‘un atelier d‘échanges de formation et d‘in-
EY 0}] formation.
t  
Lettre du hérisson n° 28 - Août 85 26

·—I C  
Le SlTÈ'85 S'âClt'€SS€ 2 3 opérations FFSPN ont été ou vont être financées.
C’est donc possible.
- aux entreprises dont l‘activité est liée à l’en-
. t Aussi, nous nous proposons de clresser un cata-
v1rOnnemen_'_ j logue de projets des associations membres de la
· ÃUX collectivites 10Câ]-@5- FFSPN susceptibles d'tntéresser un mécène et,
- â\.\X associations de l'Èt1Vit'Ohh€mEht Ou de soit en profitant des occastons, soit en recher-
consoimmateurs, aux comités d‘entreprise,d‘hy- chi"-; 5Y5_‘¤m¤iiit¤¤¤}°¤i· d¤¤¤5 Pi’ë5<‘¤\•=r¤¤S cc
giène, de sécurité et de czondîitînnsde travail. °° ° °g°° a °°°x qm °m es S°“5'
- aux futurs acteurs de l‘Environnement(élèves E,,,,oyez_nous done les dessiees que Vous seuhs,_
ingénieurs, techniciens...) et aux organismes de tertez voir financer. Si possible, avant le l5
recherche de formation en environnement. $•=P*=mb¤= (mais il ¤'y ¤ PM de düies limites.
nous ajouterons au "cnlalogue" les projets au
. . ` · . ' "l .
Le Ministere de l'Environnement a offert a la fur et A mesure qu la mus p'"V`°"dr°m)
FFSPN la possibilité de tenir le stand réservé pas ous nous aurons trouvé un mécène ,nte,esse_
aux ASSOciatiOnS. nous vous mettrons en relation avec lut et
après... à vous de jouer,
A cet effet, nous vous demandons de bien vouloir
nous faire savoir, très rapidement, si vous dis-
posez de PBDDEBUX OU m&téI"l€l.S Cl`iV€I'S S\.\SC€pt`l- QUPLLOUES CONSEILS,
bles d‘être présentés sur ce stand sur le thème
"LR lutïe Contre la pollution-- - fntre itn dossier court. tres beau (photos cou?
leur trt`·s conseillées).
- l)lCl’\ énoncer,
.l'objectif recherché.
. les moyens mis en oeuvre
. le résultat attendu lpréciser les délais}
. le budget
. les concours obtenussespérés ou souhaités
- ne pas oublier qu'uti mécène, en général.
_ vetit ftrinnccr un ncte positif (éviter les cam-
pngnes contre.,.) et •.oiihnite qu'Il y ait du
"concret" à la fin.
      - bien indiquer qui contacter pour obtenir des
précisions ou négocier (nom(s), adresse(s),
    numérois) de téléphone).
    L   Le dossier idéal (mats parfois l'ortginalité
` prime !) comporte li fiche:. (objectifs, moyens,
réstultats, budget et concours).
Aidez-nous : envoyer vos dossiers sous forme de
fiches insérées dans une feuille plastique compor—
tttnt une perforation pour classeur (21 x 29.7)
VOUS AVEZ DES IDEES.
UN MECENE ?
FMTES LES t·tNAN(`ER.
POURQUOI PAS ?
Depuis le début de i'unnée, la FFSPN a effectué   A      
une réflexion et une prospection sur les possi-
bilités de mécénat.
Tout n'est pas simple. ll faut trouver des gens
prêts à donner de l'urgent et il faut ensuite
qu'ils nous conviennent (et tout le monde n'est
pas d'accord sur le·· ltmtles). J P LE DUC
En Février 1985, nous avions proposé au Minis-
tère de l'Environnement de lancer une campagne
sur le mécénat pour la protection de la Nature.
"lntéressant!" nous a répondu le conseiller tech-
nique mais il réfléchit encore.
Compte tenu qu'tl est tmposstble <t'utti·tidre ln
fin de la réflexion du Ministère et après avoir
étudié la question avec ttn cabinet de relattons_
publiques. nous altons essayer tious—mî·mes.
Lettre du hérisson n° 28 ~ Août 85 27

 
s —   S5·'f‘·‘T,.@€l;l$lll»lÃî¥ïîïëÈ?gllÃ?T—ll LETTRE   (HFR ï$î`>@TTx¥§âi i
De nombreuses personnes nous demandent comment s‘al>onner à la "Lettre du
Hérisson“
RAPPEL
. les conditions cle diffusion et d‘abonnement à la "Lettre du Héris-son" ont fait l‘ob—
—· jet d‘une circulaire aux associations envoyée en 0ctobr_e_8l.
. la Lettre du Hérisson est. un documîrÉ_lntexle qui remplace les anciens envois des
circulaires. Elle est réservée exclusivement aux associations membres de la FFSPN.
QUI RECOII "la Lettre du Tîérisson".
. chaque association reçoit au moins l exemplaire (association correspondante ou
adhérente).
. les associations adhérentes reçoivent l exemplaire par 300 l·` entier de cotisation
versée. ( de A00 En 600 F, lex, de 601 à 900 l·` 2 ex; 001 à 1200 l·` 3 ex; etc).
Ces numéros sont expédiés aux adresses` données par les associations (responsables
de l‘association, sections départementales, etc).
QUI PEUT S’ABONNlÉR (pour disposer d‘exemplaires supplémentaires)
Les associations adhérentes ou correspondantes exclusivement. CeIles—ci donnent les
adressesoù les abonnements doivent être expédiés, cela peut—étre ;
— un responsable de l‘Association (membre du C.A)
— une section départementale ou locale,
— une association membre.
COMBIEN CELA COU'l`lÉ ?
235.40 F (soit 220,00 F ll.'l`) par an, cela représente 22 numéros/an.
COMMENT FAIRE ? I
. Adresser à la lTl·`SPN Paris sur papier à en—tête de l’association (ou sur le formu-
laire diffusé en Octobre 84) une demande précisant :
— le nombre d‘abonnements ·
-_ la ou"les adresses ou les numéros doivent étre expédiés.
Cette demande doit être signée du président de l’association adhérente à la FFSPN.
. joindre un cheque En l‘ordre de la l·`1*SSl’N.
 
 
ettre du hérisson n° 28 - Août 85 28 ·