La lettre du hérisson - 1985 - 14
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BIMENSUEI. N° I4 ~ I54 DEC 84
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S 0 M M A I R E
EDITORIAL ......................................................... ·.....I.' .... P 3 I
CHASSE : D'UN SONDAGE L'AUTRE .............. ·.· .............................. P ·4/5
UNE GRANDE PREMIERE .......... . ....... ‘ .......................... P *5
LES CHASSEURS ET LES GARDES DE CHASSE DE L'0NC ............ ‘.· P 6
PECHE : QUESTIONS ECRITES/ ASSEMBLEE NATIONALE ....................... ·.‘ P 6
AGRICULTURE : VITICULTURE MODERNE .............. · ................. ·.· ...... P 7/8
FAUNE : _GROUPE OUPS .....................   ........ ,. ..... · ...... · ..... ‘ ....... · P 9
LA FAUNE ET LA GRANDE SECHERESSE EN AFRIQUE . .............. P 10/11
MILIEUX NATURELS : CAMPAGNE DE SAUVEGARDE DES MILIEU}! NATURELS...·.· P 12
LISTE DES RESERVES NATURELLES EN FRANCE ........ · P 13
EQUIPEMENT : NCNET NON AUX DEPOSES DE SKIEURS EN HELICOPTERE .· ..... ‘ P 14
PISTE EN TERRE ADELIE ......... . ....... ' ..... '.·.·.· ....... · .... A P 14
POLLUTION : COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE BREME ............. · .... · P 15/16
~ LA CATASTROPRE DE BHOPAL .................................. P 16
QUESTIONS ECRITES CONCERNANT LA POLLUTION ............. ‘.‘. P 16/17/18
RESEAU COMMUNICATION : CERCLE VICIE(UX) .... · ............... ·.·.· ............ · P 18
LES MEDIAS QU'EST—CE QUE C'EST ? .... · ..... · ...... P 19/20
REUNION PLENIERE DU RESEAU 19—20.‘01.‘85 ........ P20/21
TOURISME : LES CHARTES INTERCOMMUNALES DE DEVELOPPEMENT ............ P 22
MINISTERE : DECLARATION D'HUGUETTE BOUCHARDEAU (TUC) ... ............. P 22/23
ENVIRONNEMENT : MINISTERE (PERSONNEL) ........... s..·...·..·.·..‘ P 23
VIE ASSOCIATIVE : UNE BONNE IDEE (SEPNB) ..................... · .......... · P 23/24
OFFREZ UN POSTER ...... · ...... '.·.·.·.· .... ·...·..·.·..·.· ..... ·...·.‘ P 24
STAGES DOCUMENTATION .·. .· ....... · .......... · ..... . ....... ·.· .................... P 25
FORMATION FFSPN .......... . ........ ' ............................. · ........... P 26
La lettre du Hérisson est la publication bimensuelle de la Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature et de l'Office des
Nouvelles Internationales.
Directeur de la publication : Y. BENASSI
Rédaction : F.F.S.P.N — 57, rue Cuvier · 75231 PARIS Cédex 05
Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES
8, Villa des Fleurs — 92400 COURBEVOIE

a J
I I I 1 C I
TROP, CEST TROP ....
EN QUELQUES EDURS, SONT TOMBÉS SUR LE DOS DE LA I:ÉDÉ·PARIS I
~ LE PROBLEME DE LA DEPOSE EN HÉLICOPTERE ET DES MICROCENTRALES (DISCUSSION AU SÉNAT DE LA LOI MON·
TAGNE)D’(1J COMMUNIQUÉS, INTERVENTIONS.··
· LES CONTACTS URGENTS A PRENDRE DE TOUS BORDS SUR LA QUESTION DES PLUIES ACIDES ET DE PLOMB DANS
L'ESSENCE, NOMINATION D'UN MONSIEUR "PLUIES ACIDES" PAR LE PREMIER MINISTRE I VISITE D'UNE DÉLÉ·
GATION DE PAR¤.EMENTA1REs ALIJEMANDS A PARIS, COORDINATION DE LIACTION DES ASSOCIATIONS DE LA FFSPN,
NÉCESSITE DE LANCER UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DE L'OPINION PUBLIQUE, ETC..,·
~ LE cHOc DES TUC...
· L'ABOUTISSEMENT D'UNE PREMIERE PHASE DE LA CAMPAGNE POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE NATUREL
EN TERRE ADÉLIE (ENVOI AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE D'UNE PREMIÈRE LISTE SYNTHETIQUE DES SIGNA·
TAIRES DU MANIFESTE, COMMUNIQUÉS DE PRESSE, ENVOI AUX JJURNAUX REGIONAUX ET NATIONAUX DE CETTE
LISTE).
· L'ANNONCE DE L'ANNULATION PAR LE CONSEIL D'ETAT, APRÈS UN JUGEMENT SUR LE FOND, DES ARRÉTÉS AU·
TORISANT LA CHASSE A LA 10umEREuE EN GIRONDE EN 1983.
LE TOUT SUR FOND DE PRÉOCCUPATIONS QUOTIDIENNES... CAMPAGNE "SAUVEGARDE DES MILIEUX NATURELS", PRO·
BLEME OURS, DISCUSSIONS SUR LA RÉORGANISATION DE LA CHASSE, PRÉPARATION DE L'AG 85, CAMPAGNE
PR0M0T10N.-n=•R0Du1Ts FFSPN. RÉUNIONS DIVERSES ....
LA PETITE ÉQUIPE DE LA MAISON DE CHEVREUL, PERMANENTS COMME BÉNÉVOLES, NE SAIT PLUS où DONNER
DE LA TETE. LES MACHINES Ã ÉCRIRE, LA PHOTOCOPIEUSE, LE TÉLEX, LE TELEPHONE, SURCHAUFFÉS, CRIENT
sRÃcE !
ALORS, NE NOUS EN VEUILLEZ PAS TROP SI, LORSQUE DU NOUVEAU ARRIVE, PAR SURCROTT, NOUS AVONS DU MAL
A SUIVRE··. TROP, c'EsT m0P !
J.P. RAFFIN
P.S : EN PLUS, UNE LETTRE DU HÉRISSON A s0RT1R AVANT N0EL!!!
La lettre du hérisson n° ll. — Déc. 84 3 ·

. la chasse en France se pratique dans le
respect des grands équilibres naturels :
D’UN SONDAGE L'AUTRE .... 48 % pas ¤'¤¤¤¤¤¤
1977 . La chasse ressemble trop souvent à un massa·
cre organisé et réservé à des amateurs for-
1000 personnes interrogées (SOFRES) dont 12% tunés :
ayant chassé ou chassant encore (Le Pélerin,
4 septembre 1977) 67 % d‘accord
. 16% : il faudrait interdire la chasse purement . la chasse entraîne la disparition de certaines
et simplement espèces :
. 57% il faudrait limiter plus strictement la 73 % d‘accord
chasse
. La chasse devrait être plus sévèrement rè-
. 20%: la situation actuelle est satisfaisante glementée :
1978 79 % d‘accord
1050 personnes interrogées (Publimètrie) . l'organisation de la chasse en France devrait
(Le Quotidien de Paris 23 Février 1978) s'effectuer en accord avec les sociétés de
protection de la nature :
. 47% n'approuvent pas la chasse telle qu‘on
la pratique en France (dont 23% de chasseurs) 84 % d‘accord
. 57% favorables à la possibilité 1 pour les pro- . ll y a trop de chasseurs par rapport à la
priétaires non-chasseurs d'interdire la chasse quantité de gibier disponible :
partout en France sur leurs terrains quelle
qu'en soit la superficie. 67 % d'accord
Qui selon vous devrait _être associé en priorité _ - Qui fait le plus pour la protection de la faune
par les pouvoirs publics à la gestion de la na- " sauvage ?
ture et de la faune ?
Classement Classement
. les associations de protection de la nature 31% en 1er en dernier
. les associations de chasseurs 6%
. les deux à part égale ÉD% Association de protection 64 % 0%
de la nature
1980 Mouvement écologique 18 % 4%
Les chasseurs 7 % 28%
957 personnes interrogées (INFOP) L'administrati0n 2 % 8%
(La Vie cles 2,-8 octobre 1980) Le gouvernement 2 % 12%
Les partis politiques 1% 34%
.32% tout à fait d‘accord pour une suppression 1984
complète de la chasse en France 100 Upersonnes interrogées (Centre de Communi-
cation Avancée) dont 100 chasseurs (suréchantil-
. 18,2% plutôt d‘accord lon) septembre 1984.
. 18,3% plutôt pas d‘accord
. 22,3% pas du tout d‘accord . 77% des non-chasseurs ne chasseront jamais
à aucun prix
1981
`ï . pour protéger le gibier et la faune sauvage
1002 personnes interrogées (lndice Opinion) dont et faire en sorte que la chasse se passe le
14% ayant chassé ou chassant encore mieux possible, font confiance :
(Le Quotidien de Paris des 3 et 4 octobre 1981)
— aux gardes chasses 80,9%
. la chasse est une activité humaine tradition- - aux écologistes 75,5%
nelle qu'il faut conserver à tout prix : - aux élus locaux 45 %
- aux chasseurs eux-mêmes 44,5%
45% pas d‘accord — à l'administration 32,6%
La lettre 'du hérisson n° 14 ~ Déc. 84 q

• I
——I I I 
 
d'accord pas I I -
d‘accord
—on devrait faire des lois
plus sévères pour obliger 90 % 10 %      
les chasseurs à respecter
dwtvamage la nature et Le Cowsrrt D'ETAT RECONNAIT LA Nécessité ¤'uwE
les espèces sauvages GESTION INTERNATIONALE DES OISEAUX MIGRATEURS·
-11 y a pllls de bons que Sur requête de la Fédération Française des So-
de mauvals Chasseurs [*1-2 % 56-38% ciétés de Protection de la Nature (FFSPN), de
l la Société Nationale de Protection de la Nature
des Chasseur? ¤¤M¤*3¤=¤t (SNPN) et de la Ligue pour la Protection des
a_la Proœctmn de ler" [*63% 52-2% Oiseaux (LP©),qui avaient pour avocat Maître
"‘”°‘”‘“€'"°·"“ ]ean Michel··R©CHE, le consen crete: vient wan-
nuler les arrêtés autorisant en Gironde la chasse
·compte tenu de tous les à la tourterelle en mai 1983·
abus passes, les chasseurs
ont des efforts à faire · · ·
l De lon ue date, les associations de rotection
Pour _S€_"aPP"°Ch€!' de? 9 % 8'3 % de la gnature se sont élevées contre Fa chasse
âssoclauons de pmœcuon d'oiseaux en période de reproduction ou le long
de la nature de leur trajet de retour depuis les zones d'hi-
- quant il y a des cha5_ vernage vers leurs sites de nidification. Elles
Seufg dans une forêt, on ont Obtenllr ÃVCC la D`l.[`ECtlOn Européenne Sur
n'o5e plus aller S•y pro- 79,2% 20’7% la protection des oiseaux, un premier pas vers
mener de pour de pren- la gestion internationale des migrateurs.
dre un coup de fusil
Malgré ce texte, la chasse à la tourterelle, au
-lee écologlatcs cloîvchr mois de mai, période pendant laquelle cette es-
Sortjr de leur isolement pèce migre d'Afrique vers le Nord de l'Europe,
et Se rapprocher des chap, 77,4% 22,2% a été autorisée en 1982, 1983 et 1984.
seurs qui connaissent
bien la nature Le Conseil d'Etat, dans les attendus de son ar-
rêt, a constaté que "les dispositions réglemen-
- il faudrait inlcrcllrc taires (NDLA souverture de cette chasse) ont été
la chasse 20,9% 78,8% prises en méconnaissance des objectifs définis
par la Directive Européenne sur la protection
— c'est criminel de tuer des °l5€a'~1X"•
des animaux sans dé· 52 % 47,2%
fense Les associations de protection de la nature
expriment leur satisfaction de voir que, pour
_ qu•e5t cc que représente la Chasse en France la première fois, le Conseil d'Etat reconnaît la
aujourcyhul 7 nécessité pour le gouvernement français de res-
pecter ses engagements en matière de gestion
- une activité archaïque dépassée, qui u·â plus d'un patrimoine international. Parmi les consé-
dg ralgon d·êlrc 26,9 % quences les plus importantes de cet arrêt, il
faut noter qu'il rend impossible l’ouverture de
— un sport de luxe réservé à des privilégiés: la Chasse à la tourteœlle en mai l985·
43,4%
— une boucherie nuisible à la faune P¤î`ï$· le 13-12-198Ã
sauvage : 44,9%
— un défoulement pour ceux qui ont envie de
jouer à la guerre : 47 76
— le dernier vrai contact `de l'homme civilisé - . I
ôV€C la nature SâUVâgE Z   %  
La lettre du hérisson n° 14 — Déc. 84 5

6
~··' " '·?·—·—1'····——· P 8 C 6*-
LES CHASSEURS ET LES GARDES—CHASSE DE C"”'”" e' ""h” ("""°""‘°U`
I 54950.- 27août 1984.- M. Michel Sa in a elle l'attentiond
  Mmele ministre de Venvironnement psur   problèmes qué
rencontrent les personnels du Conseil supérieur de la pêche. ll lui
demande quelles sont les mesures susceptibles d`être prises pour que la
LES 3 DERNIERS MOIS, 2 INCIDENTS DRÀMÃTIQUES titularisation deces personnels puisse être el`fectivedèsl9S5 et pour que
ONT MIS LA CHASSE AU 121* PLAN DE L'ACTUALITE dans un premier temps les personnels du Conseil supérieur de la pêche
soient affiliés à un régime de retraite couvrant les agents de l'Etat.
· DANS LE VAR, UN HABITANT, OPPOSANT A LA Réponse. — La mise en œuvre de la titularisation des agents du
CHASSE EST ABATTU PAR 2 CHASSEURS, Conseil supérieur de la pêche est actuellementàl‘étude dans lecadre du
· DANE LES ARDENNES, UN GARDE-CHASSE EST reclassementdes gardes~pêche et personnels au sein des nouveaux corps
ASSASSINE PAR 2 BRACONNIE·RS_. ‘ d‘agents techniques delcnvironncment. ll est envisagé que les agents
contractuels de Petablisstîiment soient souînis au regàme de retraite
.. . . aranti ar l`lnstitution e retraite com ementaire es a en s no
c€_ d"‘%"‘€"‘F’ aS5“S‘“‘“ °°“°°""a}t ““ _8a'd€ iliuiaamp<1¢1·E«a«etdescoiiccuviœspubiizucs(1.R.c,A.N.rgE.c.)qu|l
cluï avait PUB contact avec le Syndlcat Naucmal préserve tous les droits en cours d’ncquisition et les droits acquis.
de l',Environnement-CFDT 72 heures plus tôt pour —
LÉ‘É‘§§É.,.î`$Ã.‘“§...‘îÉ.îÉ,‘î.ÉÃî,a@î.i"’°“me "°$“ p" some = ioumi omciei- débats ,,..i..,,..,...,...
' Assemblée Natiorale— Questions écrites
ll ne s'agit pas de jeter l'opprobre sur la com— 3'12'84
munauté des 1 800 000 chasseurs qui ne peuvent
être assimilés, comme cela a été fait, à la mi-
norité d'irrresponsables qui agit en son sein.
De telles positions créent des réactions passion—
nelles totalement stériles.
Le SNE—CFDT est prêt à surmonter les rancoeurs "
actuelles à l'égard des Présidents de Fédérations \\»
de chasseurs pour les rencontrer et mettre à · "\
plat les divergences, avec la volonté de les sur- `\
monter. La guérilla actuelle ne peut plus durer. \,
De leur côté, les dirigeants de la chasse doi- W j '— 
vent : É ’ ‘ ma.  
· cesser l.es attaques incessantes envers le per- ·   "
sonne] de garderie, qui encombrent les articles c• \·
de la presse cynégétique officielle, , C
— admettre la nécessité d'une modernisation des \\
relations sociales et professionnelles au sein de
fédérations de chasseurs et de l'©ffice National
de la Chasse, modernisation qui est la condition
préalable à toute concertation et qui n'a pour
but que de mettre le monde de la chasse au ni- _
veau des règles instituées pour le secteur privé
comme pour le secteur public. ,
Si, de part et d'autre, ces dispositions sont N X")
adoptées, rien ne s'opposera plus à ce que les
problèmes de la chasse soient posés de manière
sereine et civilisée, en dépit des divergences
profondes qui, nous n'avons pas la naïveté de
le croire, ne disparaitront pas en un jour. :___
B. LEULIET  
Secrétaire de la branche '
chasse SNE-CFDT
Dommartin-·Lettrée
51320 SOMPUIS
La lettre du hérisson n°1Zt - Déc. 8L 6

1 D
'c I f re
VITICULTURE MODERNE : MECANISATION ET CHIMIE
- f"
20 ans après les autres grandes productions agri-  
coles, la viticulture, à son tour, vit une période
de pleine mutation comme viennent de le montrer
les toutes récentes vendanges : mécanisation à ll y a moins de 2© ans, le cheval ou le boeuf
outrance, règne de la chimie et vinification scien—· tirait encore la charrue dans les vignes et don
tifique. nait son engrais naturel. La motorisation a chas-
Une véritable révolution qui entraïne, là aussi, sé l'animal et le vignoble a su s'adapter.
des effets pervers sur le milieu, bouleverse des _
traditions et soulève parfois chez les vignerons Tracteurs à enjambeur, écimeuses automatiques,
eux—mêmes de douloureux cas de conscience. pulvérisateurs pneumatiques, décavaillonneurs,
prétailleuses, poudreuses à variateur, ébourgeon-
neurs, broyeuses, presses à sarments, sécateurs
LA Horn; DU VENDANGEUR AU MU5É5 hydrauliques, planteuses au laser et au radar.
Ces dernières, dans une rectitude absolue, en-
fouissent d'un coup les alignements de jeunes
plants, les arrosent et enfoncent leurs tuteurs.
Le phénomène peut être le plus symbolique de
cette évolution est la disparition progressive de L'invasion mécanique a chassé les ouvriers de
la grande fête des vendanges. La machine qui la vigne et accéléré le départ de viticulteurs sur-
a remplacé les cris et les rires d'autrefois dans endettés. Elle a aussi, souvent, modifié le pay
la moitié du vignoble français gronde dans les sage du vignoble en exigeant des plantations et
rangées, bat les grappes, récolte les grains mûrs des rangées moins serrées pour laisser passer
sur un tapis roulant. Intelligente, elle éjecte la machine.
feuilles et autres objets indésirables et laisse
les mauvais grains sur la rafle. Meilleur rendement, mais, en contre-partie, moin-
Mécanique miracle, la machine remplace, à elle dre qualité ? "C'est bien connu, le bon vin vient
seule, une troupe de 50 à 80 vendangeurs avec d'une vigne qui souffre", disent beaucoup de viti
une souplesse d'utilisation meilleure, et moins Culteurs. La tendance, facilitée par du nouveau
chère. "De toutes façons, l'esprit des vendanges matériel réduit, est, d'ailleurs, vers un retour
n'y était plus. ll y avait de plus en plus de au vignoble traditionnel, plus serré, sans aller,
problèmes, de comportements regrettables", assure toutefois, jusqu'aux IO à 12 OOO pieds l'hectare
comme pour se justifier, ce propriétaire du saint- des très grands "châteaux".
émilionnais.
Les premiers temps de la vendange mécanique ont
pourtant connu quelques déboires. Raisins éclatés LA CHIMIE REINE
oxydation prématurée avant l'arrivée au cuvier,
et ceps blessés. Les derniers modèles de machines
se sont bien améliorés et les viticulteurs les plus_ L'autre grand tournant, c'est celui de la chimie.
réticents mettent aujourd'hui, à leur tour, la Autrefois, la vigne souffrait de deux grands
hotte des vendanges au musée. maux : le mildiou et l'oidium. Pour les traiter,
Font encore exception dans le bordelais, pour du soufre et du cuivre (la bouillie bordelaise)
raison de prestige, des crus célèbres et les somp à COUPS G6 "p0\1Cll“€ïî€". pL1î5 sont ôppâfuâ ICS
tueux sauternes blancs liquoreux, notamment le premiers produits de synthèse.
célèbre château Yquem, qui exigent la cueillette,
à la main, de grains "confits" par la pourriture Depuis, c'est l'engrenage. Le viticulteur se voit
dite "noble". proposer des centaines de produits que lui offre
la publicité : insecticides, fongicides,acaricides,
nématicides, herbicides. Dans les vignes s'acti—
vent des sortes de martiens encapuchonnés et por
tant des masques à gaz. Après leur passage, on
. . - récolte les cadavres des oiseaux.
Toutes ces manipulations dangereuses pour l'hom-
me suscitent aussi, depuis quelque temps, des
réactions bizarres de la plante.
La lettre du hérisson n° 14 — Déc.84 7

——l I  
···/ LA_E_Egg£N]A1xgm sg vgmiçe
Les maladies, en effet, se multiplient et sont de L'utilisation intensive de la chimie, malgré les
plus en plus difficiles à traiter, comme l‘oidium assurances, officielles et des fabricants, de non-
et le mildiou qui sont toujours là. Alors, contre nocivité, laisse planer sur la viticulture des
I'excoriose, le black rot, le brenner, le botrytis, "zones d'ombre" que l'on reconnaît avec une cer-
l'esca, les viroses... on augmente les doses. . taine réticence à l'Institut technique du vin de
Bordeaux.
Les insectes ravageurs pullulent : tordeuses de
la grappe, cicadelles, pyrales et, surtout les Pour un ancien directeur de recherche à l'INRA,
acariens, minuscules araignées jaunes et rouges M.Francis CHABOUSSOU, cette abondance chimique
qui se transforment en "mutants" récalcitrants suscite les mauvaises humeurs de la vigne en
aux acaricides les plus violents. "transformant son métabolisme". "Quand on vise
· le parasite, c'est la plante qui est atteinte et
Devant toutes ces "résistances", la science a fait qui réagit", écrit-il dans son livre " les plantes
encore un pas en avant en créant les "systémi— malades des pesticides".
ques". Cette fois, le produit passe à l'intérieur
de la plante et coule directement dans la sève. Des traces de pesticides sont notoirement retrou-
La Sepanso, association de protection du sud — vées dans le moût après la récolte, mais la "fer—
ouest, redoute, dans un récent rapport, "les con- mentation alcoolique est là, heureusement pour
séquences de cette course aux produits" et deman- tout nettoyer", rassure,en conclusion, un viticul-
de que soit rapidement menée "une enquête épidé- teur industriel des Graves.
miologique sérieuse".
c _ Où SONT LES CHAIS D'AI^ITFN ?
WSIIERBAGE ETEPAMPRAGE CHIMIQUE
Nettoyé, nickelé, presque aseptisé, le chais du
Le désherbage, ou l'épamprage chimique, est une vigneron moderne laisse, loin derrière lui, les
technique plus récente. Elle permet de laisser images d’un folklore disparu. Le pressoir est de-
en non—culture le sol du vignoble traditionnel- venu une grosse bête plastifiée horizontale avec
lement objet de soins attentifs. Le sol est comme tableau de bord de contrôle. La cuve de fermen-
bétonné et facilite le passage des engins lourds. tation en inox surveille automatiquement les tem-
pératures. Les cuves de vieillissement sont en
"On pense d'abord que c'est une saloperie mais, ciment laqué et celles de stockage sont de hauts
quand on a la preuve que la vie microbienne est cylindres brillants en plein air. Le vigneron,
maintenue, on y vient", assure le régisseur d’un dans son chais, est devenu oenologue.
célèbre 3ème cru classé du Médoc, reconnaissant
‘ que la méthode lui permet de gagner un tiers La science, pourtant, ne remplace pas les bien-
sur ses dépenses d'entretien. faits d’un séjour prolongé dans un fût de chêne
neuf. Un luxe que seuls peuvent s‘offrir aujour-
En attendant, il surveille, dans les rangées, les d'hui les plus "grands" et qui donne les super-
premières apparitions de plantes résistantes à bes vins racés, vieillis, au tanin subtil, charpen
la chimie : amarante, Iiseron, senecon, setaire, tés et longs en bouche.
chiendent, garance, prcles, renouées... La course
aux nouvelles molécules est engagée dans les la- Les pratiques de vinification moderne assurent,
boratoires contre ces adventices et, le vignoble au contraire, des vins légers et gouleyants, des-
champenois, précurseur de la méthode de non-cul- tinés à une vente rapide. Des vins que les spé-
ture, se demande s'il ne va pas devoir l'aban- cialistes certifient de bonne qualité mais sans
donner. prétention excessive et avec le risque d’un goût
banalisé pour les plus modestes.
Article offert gracieusement par F. PARISOT
(A.F.P.)
La lettre du hérisson n" ll. - Déc. 84 8

    Demain, et en fonction de discussions et de négo-
ciations en cours, nous vous solliciterons proba-
_ ' _ blement pour d'autres formes d'actions.
U¤ HH âPl'€5 la Crëâïïon du GrouPe ©ur$» nous Dans l'intervalle, il faut continuer notre effort
devons dresser un premier bilan des differentes de sensibilisation : cela reste fondamental.
actions et démarches entreprises.
Nous comptons sur votre soutien.
La mise en place du "plan Ours" au niveau minis-
tériel et l'affectati0n en 1984 de 2 millions de Bien amicalemenn
francs constituent un élément déterminant.
Nous soulignons une nouvelle fois le caractère
positif de cette mesure qui est venue concrétiser Georges EROME
les efforts de ceux qui, depuis des annees, mili- _
tent activement pour la protection de l'Ours. Coordinateur du Groupe
A partir de ce plan, des actions de sensibilisa-
tion ont été conduites et l'aide au pastoralisme P·5· :Le groupe OURS PYRENEES (F•1·E·P-) et le
5·€St aCCm€_ GROUPE OURS NATIONAL remercient les 597
personnes qui ont répondu à cet appel,
par Contre, et C.e5t le Côté négatif du bilan, amenant leurs soutiens moral et financier.
la mise en place sur le terrain de mesures prati— La Somme s1¤b¤1€_<1¤ —?©•l~68 F- f1u'eHî$ ont
ques rencontre d'importantes difficultés : ïerîœ va grossir largeur debloque Pour
· ep an ours.
- Blocage au niveau d'un certain nombre d'élus
locaux qui, pour des raisons diverses (et rare-
ment désintéressées) s'opposent par principe
au plan Ours,  
- Mauvaise "coordination" entre les propositions
et/ou les exigences du plan Ours, et l'expl0ita·
tion forestière au Sens large du terme. TOUS CEUX QUI ONT AIDE À FAIRE LES ENVELOPPPES
POUR LE GROUPE OURS SONT PRIÉS DE RENVOYER
Voilà très schématiquement comment la situation z ~ _
se présente aujourd'hui en novembre 1984.   LES LISTES D ORIGINE A '
L'état de grâce étant passé (je parle de celui  
provoqué par l'annonce de la mise en place du
plan Ours), nous devons reconnaître que notre S7: RUE CUVIER
combat est loin de se terminer et que rien n'est MAISON DE CHEVREUL `
encore gagne.
75231 PARIS CEDEX 05
Mais nous devons aussi être réaliste. ll ne fal-
lait pas s'attendre à ce que toutes les difficultés
soient écartées simplement en donnant une raison-
nance nationale à cc problème.
En conséquence, nous ne devons surtout pas bais-
ser les bras car les clés de la réussite passent
aussi par notre détermination et notre ténacité.
Sur le plan national, il faut que toutes les asso-
ciations, les groupes départementauxet régionaux
poursuivent l'immense campagne de sensibilisation ·
entreprise. ll faut que les médias continuent à
souligner l'importance de la protection de l‘©urs.
La lettre du hérisson n° 14 - DéC_ gl, 9

par Peter Jackson
La grande sécheresse continue
de sévir en Afrique, causant A o/
d’infinies souffrances aux hom- ,   vr
» a l ·
mes, au betatl et à la faune. Ce   ,
n’est que la dernière en date N ` S · ,
dans un cycle sans fin de fluc- si t tit `   J_`_ _
tuations climatiques alternant il @ (
sécheresses meurtrières et pluies r V, gt F Ã
porteuses de vie, mais elle illus-   "r_   L   \ ( /' [
tre bien le rétrécissement des j _ Q. t"‘— r,. Ã /” ·
options offertes à I'homme et à ru @ l_ ” Qt   /o—' KX ( ‘»L_
la faune pour I'avenir, en raison %%» 4   _rgg;r;;§g§§§§5î ___ ,.  `LM//J"
de l‘expansion des populations ( · ' -   `g§gë====:=ë=§=ë=:·. rl —» <r .
humaines et de leurs activités. a É) ‘· I J j fm; X
à l". ` t —, ,' V .\_,·‘~»,
È IMAGE d’un avenir menacé trans- A,) É   [-osx   ‘v  
paraît dans toutes les réponses au J   _. · __r;r:_:É ·, ` \ \
questionnaire envoyé par l‘U|CN · ·<_ :¤:î:·1$:··.·1   e   jrrqrtllllt ““`“"'""·•rrr
aux gouvernements et organisations mem·     gv [ t|lllll\|*"\ttrrt gt ,___ _
bres dela région, sur les conséquences de lu  h   i ‘ U r il r  
sécheresse sur la faune. Partout, le pro-   " ·· •   ·.
blème le plus grave est que les animaux sau- ` - __ t   `“lll‘
vages ne peuvent plus, suivant leur ins-   '_.—i·r·g;_,    il ·*
tinct, fuir les régions très affectées. lls se __"“` k::ëE;>_; ‘ ëâ.j_·É~;l;g·`,
heurtent à des barrières dressées pour les '   W "'    il  
empêcher de pénétrer dans les régions culti-   ’   î ` ' ,
vées où ils entreraient en compétition avec , _ ` §?=' ”* _
le bétail pour l'eau et le fourrage. Ils sont àà É .i;i`.;"’   .;
habituellement les perdants car les hommes .-; .   r 'i :jjL‘;1};;:_§À'_;·t
ont naturellement tendance à protéger leurs     9 'flgff  
biens et ne reconnaissent pas toujours   P ' ' `  
l'importance de la faune dans leur ecosys- î  
tème. î, _;;.·
Dans la plupart des pays d'Afrique, la ï -*'¤ È-,`îl,`-
population humaine a au moins triplé tâ , _ `
depuis le siècle dernier; il y a même sept fois " `
plus d'habitants qu‘cn l900 au Zimbabwe,
      Les animaux rl 'Afrique frappés par la s¢‘t·lteresse. Les [701YS:/·0ff('l1l('Ilf omlirés sont ceux où
mcmarron dc; troupeaux ww xlrrpârràagc les problèmes de prélèvement sont le plus fort, selon chtûres de I '()NU.
et destruction des maigres pâtures actuelles, Soudain trouvé d¤S ¤0¤dllî0¤S îdë¤l¤S. d¢S Parc mllollal djEl0Sh¤ Cl QMS ICS PâWT¤·
mais surtout du potentiel futun tleurs et des buissons nouveaux sont appa- $*5 ¢¤¢l0$· m¤¤S Commë ¤lS él¤î¢¤l lf¤P
Le Programme des Nationg Unigg pour rus». _ _ nombreux, la rage peut être considérée
l‘cnvironnement (PNUE) a publié une DES ¤SP€€¤$ S¤¤V¤B€S ont pcut·étre dts- comme un moyen naturel de limitation de
étude dans laquelle il est mentionne que Pam l0€¤l¢m€¤l· comme ls 'h"'•9C€f°S no" la population.
d'apres une expérience dans les plaines damlc Dama'a'KÉ°k°kÓd· le Suamngîl È! Commom améttorer ros pcrgpcçttves
Mawls dans lc "°"d'°“°Sl du K°"ya· la le puku damla région Ommalc dy Capm/l` d‘avenir" Les tévonses au questionnaire
biomasw végémk pcm a“gm°m°" même °“ et lcpubalc de Llchœmœm au zlmt?abwc` mentionnent la sensibilisation des éleveurs
pé'i°d° de Séch°'°SS° si l,h°mm° et Son mmm que la DNS grande population de pour qu'ils maintiennent leurs troupeaux
bétail wm =¤¤S¤¤¤¤ ds la rèz· La wmv 8'}°“‘· °°“" “" """·‘° S"“° f‘“ ¥’°"“""?°· au niveau dela capacite de charge de teurs
voisine de Turkana pâtit d'une surpopula- ou $0 000 Ca'°aSS°5_ O"' él': d°"°mb'°°S rares. ra misc en pracc de Zones ramr,r,n._
[ion humains cl du bèmm ce qui fait p'°' près du lac Xaq en decembre wp. Le bm- our i’alimentation de la faune sauvage vt
grcsser la o,g5,rtrt·;cotror,_ connage connait un essort considérable - S bé! _l miam les mauvaises annecy cr
On peut illustrer la résistance des zones la faune allalbllc Pal la Séchcœsëc cs! ““É ru · ai pewmrdérartor, de ta (arme Sou.
protégées par I'exemplc de la rèsgrvc dg proie facile. Les espèces autrefois à l'abrt a pme °“d des barrières wm éd ees
tonaotozt, pres du Parc nantmi Kruger, dans lwf habitat ¤1¤t褤s¤¤><· wm dès-- “"° ""“" ‘ E '
en Afrique du Sud. Comme en témoignent mëss Parce que _l`âSSèCh€mC¤l d¤S m8féC¤· Les réponses au questionnaire illustrent
les propriétaires, John and Dave Varty, ECS 8 f¢¤d¤ P0SS\bl€ l`aPPT¤Ch¢ d€S b|`¤C0¤· bien la gravité dela situation dela faune au
udcs pluies abondantes et bien réparties ont "‘°"$· 1 _ Sud du Zallfbèzà U “'Y a PF eu ds 'appml
transformé tmo réscryc graycmcnl touchée Aucun pays ne fait mention d’une recru· de Tanzanie ou de Zambie, entre autres,
par to Sécheresse gn tm vértrabto jordm descence de maladies de la faune qui mais elles seraient moins touchées. Au
d·Edort,,_ seraient la conséquence directe dela sèche- Sahel, ce qui reste de faune a, bien sûr,
ttN0uS rfayions jamais vt, tmc tot]; rtro. ressc, mais il y a eu plusieurs épidémies de beaucoup souffert, mais nous n'avons pas
torrorr de mors Sotrvortoq DCS r,];trttt·S_ rc;. peste bovine. La population de koudous a reçu de rapports.
tées dormantes pendant des années, ont élé f0|’l¤m¤¤l Tédülw Paf la MEC d¤¤S ls
La lettre du hérisson n° 16 — Déc. 84  

I I
SÉCXIERESSE — suite ros noirs, des zèbrcs dc montagne et des et réduction aggravée de la faune et du
h girafes d'Etosha. bétail. Dans certaines régions, 90"/ii des
G ana grands mammtferes sont morts. Anulopes
Risque accru de feux dansdles rîgiops de Namibie Centrale et gugtralc rcgganncî. Etrèpcêtrgâurîis nggrsàlâërïïâggëë.
conser\ ation, notamment ans es orêts . _ z tes e n u r t .
watntutie ou les Primates sont les premlè· L°’ °îp°ï’l:°S pl"? ”b°:‘d""“îÈ   EÃTÉÈS; impact variable <1¢|¤ Sécheresse, plus mar
rg; viçiimgc et Sprmgdo _ migre" vers 35 ° n ‘ C qué à basse altitude. Production herbacee
Populations animales numériquement g?g‘J°Da:S Fêiïîéëiaîîdïlçt :1 Èoîzqëu extrêmement faible. Effets probables a
faibles. Conflits, surtout hommes/clé K I h' s I' b k 5,cgt àé‘ Iacé vers le long terme sur la vegétatton botsee. Dect-
phnnts, intcttxtltcs par la sécheresse. aâ ar" cdgems 0 lavé pces eg èœs rnatton des p0pulalt0t't$'de grands mamtrth
Nécessité de développer les points i.l'eau noz ‘ [ani csrïëîcïlaiç   1 de `ïmcg feres dans les ranchs. Reduction considera-
dans toutes les régions dc conservation dc nc ‘.°'l lmdmc I';. au y ‘à la lgéchcl ble du nombre de grands mammtfcres —
la faune, et d'amèliorer la gestion des bio- zïsguons ° p°p“ a-mm cs butële surtoiut —§u- sud du gare national
topes. Cl · · . , de onarez ou. imtnution e a capacite
Gryc d°°l'".du phîlcochèrç dans muàc le de charge de l’habttat, Montée du bracon—
Namibie Nam'lbîç‘ en Ten q9dê"é;°EgÉ1°nî::`g:laèéî nage, les ranchs étant les plus atteints. Elé-
p°p“ a '°“ ES °°"S' ' phants, rhinocéros et impalas trouvés
I · - au $“d· mo ts dans le Parc national de Mana Pools;
Region du_nOI-CR Ouest V Le zèbre de montagne est la seule espèce éléghams au Hwangc_
  dîfuü laISa:]S°"Kd°Sk plis'?   qui ¤°¤$\ Paë ¤¤ d¢Cll¤€ $*5 P°P‘·‘lall°"$ Le bubalc de Liechstenstein paraît
‘ · “m“'a an · 30 ° " de assent même la ca acité de charge de · -
Owamboland ainsi que le Pam national |.h';bim· D gienaceirll y F3 agioms dî1à0 cr; Èlëhdtïâsdltê
d'Etosha, ont été particulièrement touchés. Concurrence muc lc gcmsbok chassé arc ngùuëgasoxl nîglîgîës lërcles bmwm
L'” l"è°*"““"°“‘ "`°"‘ P""*'ê"°”é ?°°’“ à vw |'¤¤¤ rw la $ë¤h¤f¤5$¤· et l= bétail dans   et lès incursions illégales de bétail.
75% des moycnnes hablmencx dlou une ls Sud ds la Namibie °“‘lè'°m°“' ballé DE" Rhinocéros blanc sauvé uniquement par la
léd°°"°" ës la “éëé‘?"°"· "°""“'“°"% ".° de f•=«¤=S· i¤S¤¤'¤¤ désert- capture et le namren Hippottague noir
l`herbe. L`crosion eolienne ou due au ptétt- zèbre nou El hacocrièrc décimès dans Ie;
nement des animaux est la plus grave dans Natal Zone; ge mmâs des basses terres par la
ID IdtlKkld.L.o» __
vîncâmgiîâyalci di Kzîaîês Buïmïgm Maintien de la faune dans les réservesàdes $èCl:|€|’C$·$€ Cl ls bF¤C0¤¤aE€· MCMCC ds
land et Caprivi soul`l`rentd‘une'baisse dela "lV°8'·'X nc dépassant pas la capacité d° dècimauon des bumcs dans le Sud du
mmm, phrèmiqm. cl dans pm du OMM charge de l'habitat, soit par sélection natu· Gonarechou. _ _ _ _
la plaines dïmmhmion él des marais perl rellc, soit par abattage sélectif. ll cn résulte l’f€S$l¤¤$ l'>¤¤F [MFC P¤¤lF€_l€ b¢\¤¤l dam
mamms ému îméchés que la sécheresse n‘a pas trop causé de les parcs nationaux et les régions de faune.
~ ` · · dégâts, pas plus que dans les fermes bien Rh|¤0€€f0$ bl¤¤C$ €l ¤¤¤l’$· h|PP0\|’88¤€$
Le zebre de montagne s est déplace vers _ , A _ , _ . . f. . Ab ,l .'.
Vest du Dammaland et du Kaokokmd gcrees. Celles qui avaient trop de betatl ont ¤0¤F$. €l Z€b1’€$ l¤’¤¤$ €î€$· üllëge $¢ ¢Cll
VH; le Pam national d·EmSha ce qui connu surpâturagc et perte du cheptel par d'ÉlëDh¤¤|S 7 6000 911 l984· $0lf 12% du
entraîne une pression accrue sur les points ma|"“Um°“· lmupîlau ¤aH§naI' îbaëçgç dlhlpâopow"
. . . . V
d‘eau, et la poursutte de la migration vers   abglâgn mT?Tm;chï1;;“â`È;raâaiî£;
t· o t- V ·· à200k a Transvaal . P . , .
est. n e trou e maintenant m .
, . . . , _ _ , , de Ihabttat, alors que des seuils ecologi-
l est de SDH hilbllâl 3I`lI€|’|C\|f, ELI b0I’d dela Fgytg mortahtg deg mammrfèrgg gn gcngral ques critiques sont en passe d·êU,c atteints}
C""€"° d'E'PS*‘¤· La EMP"? wm Nés Pa' ¤rë¤è¤è= par ¤¤ î¤1t>¤¤¤¤¤ S¤fP⤤*¤S=· Le gouvernement indien a ran don de 65
les lions ear ils sont moins agiles qu'aupara— |mpa[a5’ phaçgchèrcx gngug, zèbœ5_ but'. machines de pompage de remplacement
"¤¤l· l€¤l’$ $î*b¤l$ ¤`él¤m PIUS USÉS ¤0|'ma· l`les et jeunes koudous ont été les plus gra- pour le parc national de Hwange Où les rm,
l€m€¤l Paf la mafühf en m0¤l8B¤€· vement atteints mais les espèces en tant · · ·
, . . , · é t bl t 20000 ele hants
^,' °“°" " E‘°"‘°· ‘°* °‘°P*‘·‘“‘“ S°“‘ ¤··•= tsllss ¤= wm rm ¤·=¤¤¤è=~· ÉÈÃÃÃÉ ëgtiêsfîtce Élâssëcimm. P
P¤§$€$ de 872 Èll IÉRZ â ml? C0 l983·_P¤Y Conûits ponctuels entre I’homme et la
SUM de la mlëmllüü UCDUIS l•?$ |'ÉE¤0¤$ faune. Les éleveurs de bétail domestique et
d€S€fllf1€€>· de faune ont considérablement réduit les Künya
Le |€¤h\~‘<· muse le Sîtawnsa st ls rwku populations de gibier Abattage sélectif ·
. · ‘ · · ‘ . . h · , ff t l ·
font I objet de braconnage dans ICS FFQIOHS accru dans les parcs nationaux et pI'OVIt'I- E SSI eüîîîaïîïslsüerî cëîrlbuersu paüî
¤l'l§l'lI3l€S, notamment dans le Caprtlvt; les Cjaux; propriétaires privés invités à faire de Kenya Sîbüoi Aàïboseli ·€[ Tsavo S·échc-
vehicules peuvcnt traverser d'anciennes mêmç Réduçtjon des ggpècgg |;5 plug com. œssc ràiwx SU' Onèe ar la faune que les
100% hümlüü È PFé$€¤l ¤$$é€l'¤ê€$· munes pour assurer la survie des plus rares. . . _ pp P d
. Le rhinocéros noir est menacé d'extine- Effets dc la Sécheresse amplifiés par 3fc°Èd°a':)îS· îP§Zî;€2}?ü;?;0npîî dEté';l}§;
lim'! dat1SlE Dathafa-Ka0kOland, où il l’l`€l’\ Pau mentation du nombre de barrières amm ' m I .
· · - g pour le buffle le gnou le damaltsque et
rem plus quc 40 n SO' La www du Sm- vëtétlnam l'élè hant· la lnortalitè-des 'eunes ris ue
tunga et dll puku dans l'est du Cztprivi csl (rag: èmzéc cem: année J q
elle aussi compromise. Boœwana '
¤OÉ..°aSÃS”QîÃÉ.~dîÉ$'TÈ°,§Éç"à`tiÈiîÉ'°êiaÈîÈ·Iîï Gm msnwdc ·**~¤*=t*·l¤¤ <*=¤¤1·*··>~·S à Ethio ie
arides ce ui cmmînc une Concurrence cause des barricres, du braconnage et de la p
avec là I-ams; sauva C Om les points d·ew sécheresse. Les barrières qui contrôlent les Pas de conséquence directe de la sécheresse
el les âmragcg g P déplacements du bétail sont érigées sans sur la faune et l'habitat, mais aggravation
p — —   — étude de leur impact sur la faune et les des conflits hommes/faune dans le Parc
IO83 gtrales, Lebres de montagne et de . . . . . d . , h à .d . d àl _
Burchell Om mé capturés et vendus vivams populations Ihutnatncs. A Mopipinpres u nattonal d Awas pre omtnance ·e p u
» lac Xau pratiquement à sec, on a denombre rages pour les nomades. Negoctattons en
aux paysans, Des anttlopes rouannes, des . · -
· - . · · en décembre l983 pres de 50000 carcasses cours pour leur trouver d autres paturages.
htppotragues noirs et des sassabys ont ete d 0 La désertification de la ré ion est
transférés du Caprivi à la réserve de pàinêsîmémédiablc g `
. 2 `b , d ` , . . ‘ . .
Mahango I él le res de momëgne C Il faudrait limiter le bétail et arreter les C3lTlCI'OUl'l
Burchell, gemshoks et èlands ont eté abat- é bl. h , d I é . d ’
ws dans Vguggt d·Em;ha el Sen/cm à la I; >£;îl°m°mS umams ans a " gm" U La sécheresse actuelle n affecte pas autant
fabrication de conserves. Le département ' la faune que celle du début des annees 70.
de la conservation de la nature a acheté une   b b Des feux de brousse détruisent des habitats
ancienne concession de chasse dans le lm a we entiers. Cobes, elephants et gtrafes sont les
Damaraland avec I’aide dc la Fédération de Sécheresse la plus grave depuis 50 ans. Sept plus touches. ' 4
la nature d`Afrique australe (affiliée au fois plus d‘habttants; bétail 'et faune en l Peu. de rconfltts hommes/faune, mais
WWF). pour la rcpeuplcr avec des rhinocé- augmentation, d'ou détérioration du milieu intensification du braconnage. U
BUlletin de l'UlCN Vol. l5 n°7—9, p. 73/74
' La lettre du hérisson n° I4 - Déc. 84  

'I ' n afu rel s
CAMPAGNE NATIONALE POUR LA SAUVEGARDE DES É = Ds ¤¤mP․>< Camus de vlsnsttss 50**
  à d15p051_ti0n à la F.F.S.P.N. SOI'lg€Z q\1€
    les déclarations d'impôts s'effectuent à
la fin janvier et que les vignettes sont
déductibles à hauteur de 5% du'revenu
LETTRE AUX PRESIDENTS D'ASSOCIATIONS îmP°?abl€· la FFSPN "”·‘“t d`U“l“e
  Publique.
Monsieur le Prégîdgnt, EnVOyCZ·TlOUS HU plus   les CHI`l'l€l.S VCD
dus et les sommes recueillies. MERCI.
La Campagne Nationale pour la Sauvegarde des
Milieux naturels qui s'appuie sur la vente de
vignettes Milieux Naturels F.F.5.P.N. se situe
présentement au stade des acquisitions de terrain,
D'ores et déjà, la F.F.S.P.N. s'est engagée à   · .
hauteur de 2©© OOO francs pour l'acquisiti0n
d'une zone humide de grande valeur en Isère en
collaboration avec la F.R.A.P.N.A. Isère. ll
s'agit de soustraire des menaces de développe-
ment agricole un grand marais tourbeux alcalin            
de plus de AO hectares d'un seul tenant et qui  
abrite une faune et une flore exceptionnelle pour
la région et rare pour cette partie du centre—est
de la F'a"°°- IL Nous EST TRES SOUVENT DEMANDE LA LISTE DES
_ _ RESERVES NATUREL|.ES. Vous TROUVEREZ
Nous voulons maintenant accentuer ces actions ,
  LA CARTE DES RESERVES EXlSTAN`IES AU 30/9/8A
Pour ce faire, la F.F.S.P.N. lance un appel au-
près de ses associations membres pour la présen- PAGE SUIVANTE
tation de dossiers d'acquisitions dans votre ré-
gion ou département.
Vous avez certainement dans votre secteur des
sites naturels de grande valeur et pour lesquels
la seule solution viable de préservation suppose
l'achat du site.
Pour que la F.F.S.P.N. soit à même de proposer
une véritable politique nationale de sauvegarde
des milieux naturels, avec des choix précis et
justifiés des acquisitions de terrains, il est né-
cessaire que chaque association dresse un inven-
taire cartographique et cadastral des sites natu-
rels qui lui apparaissent les plus menacés ou
les plus intéressants.
C'est à partir de ces dossiers initiaux que la
F.F.S.P.N. fera ses choix d'acquisition pour
1985 et 1986.
De vos réponses dépendront les premières acqui-
sitions en début 1985 .
Nous vous remercions, Monsieur le Président, de
votre confiance et de votre soutien à la Campa-
gne Nationale de Sauvegarde des Milieux Naturels
de la F.F.S.P.N.
D. BEGUIN
Secrétaire-Général Adjoint F.F.S.P.N.
La lettre du hérisson n° ll. - Péc. 84  

1 `
Dune Marchand 20,5 ha
RESERVES NATURELLES
Martinique
1984
5 * Qalùt lm _
DOM. de Beaugulllot 126 ha 47 ha
• Presqu'ïle de la Caravelle 517 ha
Mare de Vauville 44,5 ha Q · • `
, Etang de St-Ladre 13 ha
saoules 40 ha · • Côteaux de RêUI'•l0t1
Q MesniI—S le l
Foràt Qomanlale 25 hc; I
da Carrsy 2 124 ha pema Saint—Phlllppe
Tourblère de Mathcln 16 ha Camargue Mare Longue
63 h
alsacienne 1 20 ha 6
· O
'°'¤'“?3$hL; Ba" ne de S1 Plyvll·sl·M.«lsl:ll 5,5 ha gag, de Fmay
_ Q Vallées de Grand-Pierre Bols du Parc Q 98 ha
Sl-Nl¤¤|¤$ et Vilain 296 ha • C 45 ha
d°$'G'é"a" 15 ha _ Delta dela Drance 45 ha
• Ravln de Valbois Remo · .
Lac de Gœndheu 335 h lav • Sixt Passy 9 200 ha
• a
2 695 ha 425 ha A Q Passy 2 000 ha
Pmall 135 ha L‘*;';f1';è"’ • o G··¤r¤ Roc de Cham 68 ha · • Aiguilles Rouges al 279 ha
_ _ }• 94 ha Q Cuntamines - Montjoie
Sa'm`D°"'$`d”'P°V'E Grotteüle Hautecourt " • Marais du Bout
Q 206.5 ha T0 *13/ du Lac d‘Annecy 84,5 ha
Lilleau des Niges Marais de Lavour Tignes _
Marals d’Yves / 473 ha \• Champagny 999 ha • Gmnd Sassœm 2 Zn ha
192 ha Rocher de la Jacquette l Val d'lsère
Près Sôlês d'A·ès et de Lège L°‘ S°9"°$ 1B.5`ha '·“ L""%3° ha a¤lmml·sll«îAl¤ 1 491 ha
Cap gene! _ 145 ha de la Godlvelle 24 ha. • I I • • Vmsam Nord
(350 ha S"' DRM l - ' ‘ . des Pics du Cumbeynot 285 hz
Ht Vallée ,
Etang du Cousseau 660 ha , Saucats er Labrède u i dueûéranger 85 ha Hte Vallée
7 y., · _ de Saint·Pierre 20 ha
Bent: d'Arguirt 0 5 a O O Cirque du Grand Lac
·v¤'··¤lî'¤· _ _ _ ' """'“'S de Garges de rAmèche 1 527 ha des Eslarls 145 ha
ldomaine public maritime ‘ Bruges 252 ha Q H Vall _e Hte Vallée _`
d 150 à 500 h l . le 9
B a C°*-'"ëgâ :l*·'C"€‘ Flëvèfè d'ô|0S@ d'A9en du Venéon 90 ha de la Séveraisse 155 ha
Q a
Etang Noel 52 ha EM"? °° "E;§g';‘°'
. a
I Roque Haute Q Camargue 13 117,5 ha
Aires du nldrllcatlon de vautours-lauves 158,5 ha Q
en vallée d'0ssau l2 secteurs) 82,5 ha Q Bagnas
° 561 ml
• Mas Lameu
14 5 ha I M 336 h Scandola
Néouvieuc 2 313 ha • F°'è' de a assa'"'? a partie terrestre 919 ha
Cerl1ère·Banyuls 550 ha partie maritime 750 ha "es Cerblcales 36 ha
I
• Iles Lavezzi 79 ha
lzl

' °   en f
NON ET NON AUX DEPOSES DE SKIEURS ` ,
EN HELICOPTERE É 6 |'|' 6————¤ de I I 6
La loi montagne est actuellement en discussion
au Iîâîlement et au Sénat- UD amendement- P!'é· Source :]oumal Officiel — Débats parlemmtaires
sente par Jean F/\URE· FâPP¤FF ¤¤ Senah Pm Assembiée Nationale- Questions écrites. 3.12.84
pose d'autoriser à nouveau les déposés de skieurs
sur les sommets de nos montagnes.
Les associations de protection de la nature et D¢'P¤"¢’¤’1¢’¤f5€ff¢‘ffif0ife3d'0urre-mer
les associations d‘usagcrs de la montagne dénon (7`¢’"¢5¤¤S1f¤I¢setantarctiques,·ir¤n;p0m¤gnp,p_,-;_
cem Cet amendement' reiseereds et dûngeœuk M600î6. T   déceànbie I984. -— M. Georges Mesmin demande à
ma om t ' ` ‘ · i ·
La dépose en eeueepeeee eet   de gaspillage peeee ie e·eIi‘ê’Jâ..pZei°e'LYpL2‘ëL‘.?ê"Ét°?E.2î,ilÉè‘.î.tp‘î"3ZÀî°.*ÃîiSîpLî
d'énergie, pour les loisirs, en periode de crise. des Pétrels (Antarctique) d`une piste datterrissage, les principes
elle cause un dérangement irréparable pour la fondamentaiuii de la loi du l2juillet 1983 sur les enquêtes publiques
faune de montagne en hiver, époque Où elle est nont pas ete repris et respectés. Il lui demande plus précisement
déjà on étai do Snrvio physiologique. piofurqtàoi: l Cest Vadmimstraieur supérieur des T.A.A.F. qui fait
o icc ccommtssaire enquêteur orsque la loi précitée ('article 2) précise
i , _ . , _ quencpeuvcntêtrcdèsignécspourremplirccttemission « les
L amendement des Senaœmis favonse les }ntÈr€t5 mtcressees à l'opération ài titre personnel ou en raisonpâèsüëlnî
de quelques vacanciers etrangers au deîïlmëflî fonctions, notamment au sem de la collectivité. de forganismc ou du
de la majorité qui vit, travaille et se detend en service qui assure la maîtrise d'ouvrage, la maitrise d`œuvre ou le
montagne loin du bruit et des pollutions. C9¤î\'0I§ d¢l'0P€f8ti0¤ S¤\.tmiSeàenquête.».2° L’annonce dela mjggà
disposition des dossiers s’cst faite huit jours seulement avant le début de
Les Sénateurs nréiondoni que ie Soul bui asi do lcnqueiealorsnuelaloiiprectsequeilesdelais doiventêtre au moinsdc
faire rentrer ies devises qui, pour ie moment, quinzeiours.   ia dureeidedleiiqtiete est de dix·neufjours, réduite à
. , . . quinzcigours recs par suite e a ermeture du siège des T.A.A.F. le
sont dcpensees en Suisse et en Halle' samediictiie dimianiche, aiors que ia loi précise que la durée de l`enquête
ne peu e rc in encure .
Les sénateurs sont mal renseignés car les Italiens a un mms
sont en train d'interdire les déposes et le gouver
nement suisse nous cite en exemple. N'y a~t—il
pas d'autres solutions pour vivre en montagne
que de la prostituer? C'est pour cela que les
Associations s0us—signées occupent temporairement ii" ef \
l'héIiport de Versoud en Isère et demandent au   ·
Parlement d'interdire définitivement les déposes 6»€l¢ I
en hélicoptère.    
· F
FFSPN © ·
SNPN
FRAPNA Région Q li
FRAPNA Isère _,, ·
FRAPNA Savoie O V Ã
FRAPNA Haute Savoie Q i '
GREENPEACE ··
LES AMIS DE LA TERRE (National et Isère) I »
WWF FRANCE et SUISSE ’
CLUB ALPIN FRANCAIS ."Ã    
].u.s J · àl  
FONDS D'INTERVENTI©N POUR LES RAPACES jj; '   '
GRIMPEURS DES ALPES  
VERCORS NATURE .;·';· I
. . É}
Paris, le 13 decembre 1984
La lettre du hérisson n° 1A — Déc. 84 lil

C
—·--î——————PoIIuhon—
COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE BRENE duction de dioxyde de titane (ie France est oon-
cetgiéle p)ar les rejets acides de l'usine Tioxide
a a ais ,
SUR L'INITIATIVE DES PRINCIPALES FEDERATIONS
ALLEMANDE'5', EBU, EUND» DEV, DNF, S'EST TENUE - réduire la pollution atmosphérique, l‘apport de
A BRENE en RF/l· LES 27 et 28 OCTOERLU UNE polluants par voie atmosphérique provoquant une
CONFERENCE INTERNATIONALE INDEPENDANTE DES grande pavrtle de la pollution marine. Interdire
ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE ET l'i-ncilnération de déchets en mer,
DE L'ENVIRONNEMENT DES PAYS RIVERAINS DE LA
MER DU NORD·` CETTE CONFERENCE A ETE UN EUC' — améliorer les conditions d'exploitation des ma-
CES 5 ELLE A REUNT 750 PARTICIPANTS: REPRE' tières premières de façon à ce qu'elles ne met—
SENTANTS D'ASSOCIATIONS ALLEMANDES, ANGLAISES renl pas en danger les écosystèmes et renoncer
BELGES: DAN0ï·9`ES· FRAf'C'A-’SE$» ROLLANDATEEE à leur exploitation dans les zones écologiquement
ëî NORVEGIENNES, ET DASSOCIATIONS INTERN/lr riches. Protéger celles-ci contre toute atteinte
TIONALEE (EEE> CREENPEACLX NNE)? LA EFSPN (zone des Wadden, côtes rocheuses, estuaires,
Y ETAIT REPRESENTEE PAR NORD NATURE: fjords),
La mer du N¤r<l ëtam l'<>l>jsf de multiples agree- · regietnenter de façon très stricte le transport
slons est menacés de clePerlssement· ^l¤Sl· elle de matières dangereuses, le but final étant d'en
Veçolt annuellement l arrêter la production et l'utilisation.
33l OOO tonnes oe_ tel? A5 OOO t de Zlnci 25 OOO — obtenir la suppression des pollutions par l'em-
t¤¤¤sS de m¤¤s¤¤€S¤ z 14000 1 de 1¤l¤ml>· 10 000 ploi de procédés de traitement existants, par le
tonnes de culvrev OOOO t de cnrome• AOOO t de choix de technologies alternatives et par le re-
nickel,   t de cadmium,   t de mercure; Cyclaggy
+ 7 000 0OOt de déchets contenant des résidus
cnlmlques non orSanlclues~ AOO OOO t de Petrole· - stopper les projets de construction de nouvelles
73 OOO OOO ds t de Sravatsv 62 OOO OOO_ t de installations portuaires et industrielles sur le
Prodults de dragage- EOO OOO l de Produlrs ds littoral de la Mer du Nord (la France est con-
f<>r¤s¤· 5 OOO OOO t ds boues ds statlons a'ePu” cernée par le projet d'extension du port de
l`atlon» Dunker ue),
+ des hydrocarbures chlorés, q
* journellementv ll OOO OOO de m3 oleaux usées — protéger les espèces animales en danger même
clomestlclues non ePut`ees· en dehors des zones protégées,
Les associations, réunies à BREME, ont mis au Ãaonner lalprlorlté a la Pêche de aonaammatlon
polm un ··NOl.dsss_MsmOrsndum··, document dé_ directe par llhomme sur la peche destinee a l in-
tetne presentent un ensemble de mesures emes- _ 5l¤St¤s st sem les St<>¤l<S de P<>1SS¤¤S ds f¤<;¤¤
ces destinées à sauver la Mer du Nord, en sup- a en assurer le ¤=¤<>¤v<~>llsms¤t·
primant préventivement les agressions à la sour- ' _ _ _
C€_ En Volcl pssssmlsl l — stopper les, operations de gain de terrain ef-
fectuees au detriment de la mer,
— déclarer la Mer du Mord "ZONE SPECIALE" du _ _ _
plan Polmar et interdire les rejets de substances ` mettre en Place des organlsme de controle lnrer‘
nocives pour les écosystèmes et pour la santé namonaux sl lnaePenaants«
de l’homme. L'interdiction doit toucher les re- _ _ _ _
jsls dlrscls sn ms!. à partn. du lllmml OU des — promouvoir un tourisme respectueux de lenv1—
navires, tout comme les rejets dans les fleuves, rnnnamann
— interdire de façon absolue et immédiate, les De facon ?lené"ale· Car aacumant mat llaccant sur
émissions de produits reconnus cancérigènes, l lnterct ja une economle bases sur ls resPecr des
tératogènes et mutagènes, donnees eC°l°E'>lquaa·
- inverser la Charge de preuve : c·cst au l·Es_ Quelques jours plus tard, les ,31 octobre et ler
ponsable d'une émission que doit incomber de novembrer 5 est renne a BREME Également une C°n`
prouver l‘absence de toxicité du produi.t rejeté, Terence lnrernatlonale des mlnlstres_ des PaYs
riverains relative a la Mer du Nord. Si l'Allema—
- entres autres, interdire les rejets d'eaux gna Feaera1e· ls Danemark et lla Snaaî ont deman`
usées non épurées, ceux de substances radio- dique la Mar du Nora aou daclarae anne Sp€C1a`
actives en provenance de centrales nucléaires ls • la nelgloueî la France- la’NorVe$e et les
et d'usines de retraitement (la France est con- Pays Bas o_nr Juge cette mesure Énamamraa et elle
cernée par les effluents radioactifs de Grave-   É lfa_s_ete acloPtee· Une Polltloue commune a
llnes sl surloul par les rejets ds la Hague) sl ete definie, mais les- mesures projetees pour lut—
arrêter les déversements de résidus de la pro- tar Contre les Pomutlona Sant maaaaraa par rap`
port a celles que proposent les associations (par
La lettre du hérisson n° 1/, - Déc. 84 15

———l I  ·————·‘
exemple,. elles ne remettent pas en cause l'iridus—- hibiteurs des cholinés-térases : ils empêchent
tr1a'ltsatton du littoral) et insuffisantes en égard l'organisme de détruire un médiateur de l'influx
a l ampleur des degâts. nerveux. L'accumulation d'acétylcholine désor— ,_
ganise le système nerveux, provoque confusion
puis coma, puis paralvsie des centres respira-
]. lS’l`AS toires·
NORD NATURE
représentant de la FFSPN (suite et fin page 25)
à cette réunion
f • I •f
LA CATASTROPHE DE BHOPAL (INDE) I
La catastrophe de Bopal soulève plusieurs ques-
tions : AUTOMOBILES ET CYCLES
l) le contrôle de l‘industrie chimique POLLUTION ET NUISANCES
ll est insuffisant ; les inspecteurs des "établis-
sements classés", chargés de surveiller les indus-
tries d,a“ê’·"“‘“S€$,· $‘?"‘ "°t°i'€"‘€"‘ déb°Fdé$- LCS 53577.-isjttiiietiw.-M.nens Rieubon attireiuttemaon de
Procéoos de fabrication ne sont `Pas t°U]°l-WS C0¤~ Mme le ministre de Vonvironnemont sur les consequencespour la
nues souvent pour des raisons de concurrence Société 0ctel·Khulmann (Loire-Atlantique)d‘une décision dedirninuer
commerciale, les normes de sécurité sont souvent l§ !¤}1X de Plomi? dans ICS Cëfbufant? S 'llaPPî"a'à *2;* ="î£1¤5*•¤·= gs
"iê°^¤¤·*S· ^‘“Si· au W du eme de "i5°Cysi·  à"°"î.îîLïî£î.î“‘;tâ’.ï;§ ï‘i"‘?£;“°.§é.èt§";"£c.$.§;‘âs°ï,îF°Z...‘;
~ · - raison es p _ _ _
çîfed de »meU?yie 5 Bhcuïalà leg, êutomsatlînsb ont substance vis·à·vis des hommes et de leurlenvironnement, ii convient de
ef Onneeo a _a lttora 6 C amers Sur a ose se préoccuper également des industries qui fabriquent les derives alkyles
d un doooœr lnoxoct : ls gaz peut former uno du plomb. C‘est le cas de la Société Octcl-Khulmann qui occupe plus de
|'lâPP€· 11 ¤'€$t 965 襤ff€T\5ïf all contact de 400 personnes. Il lui dernandelen conséquence: l'queIles serqnt les
l'air, l'aspersion d‘eau prévue après les protes— échéances quant à la diminution du plomb dans lessence; 2 quels
tations et les incidents de   ne paraît pas ULOXQDS SCI'OTll   en UIUVIFE POUF RHHIÉT les COIISCQUCTICCS de CCS
être la panacée decisions en matiere d emploi des salaries d Octel-Khullmann et d autres
’ âalariîs qui integvânaient dlîns le pirptcessqi :;îÈràtCaP;3âeâ(i;;fl;(pJp:2:ï
. ans ‘cssence; ' ans ue es con tions
Pour lists? very luouS__ devons Soumettre l'mou5” être reconverti tout enqy préservant les emplois.
tue C Umqiucyo da tmome Sïfuelllaxce qu? nous Réponse. — La nécessité de lutter contre la pollution automobile
allons Soum 5 m US H? mm €ai1œ' UX mgE` sïmpose en raison des risques que font courir a la sante et _a
ui ours du CEA Ft de 1 EDF qul nous y out pouS' fenvironnement, non seulement les rejets de plombalatmosphere mais
se par ls passe ou nous promettant Clu'llS nous é alement les autres olluants de l‘automobilc, comme le monoxyde de
. . . r . , g P . - - ·
aldoralout Co our'la« les Amis de la T€!`!`€ !`€· carbone les h drocarburés et les oxydes d azote. Les implications des
J · Y . . , . . .
pondent : décisions en ce domaine rendent indispensable qu elles soient définies au
Chiche, aidez-nous à surveiller l'industrie chi- gi/€8\i|g€ l8_ç•?;m|1â¤Fié_ €ul’0P€C¤:‘â· lDië‘Ãmî;ïîm§î£î|î1îï;)‘êî·nr:g
· - onset es minis re e environnemen e a _ _
mlqu€' ce Jour est Venu". aadopté, lors de sa réunion du 28 juin l9B4,'lc'principe de Vintroduction
2) Les pesticides dc l’essence sans plomb pour les nouilreaux vîhicules au pàus tard en l‘à89
et a conclu à la nécessité de ren orcer es normes `cmisstons es
l~'hiSi°î1”s ooo techniques t>hv€¤S¤¤i1¤ir¤S montre véhicules. Dans l`état actuel de la technique, plusieurs solutions existent
une succession rapide des générations de pestici— pour atteindre un tel objectif. L‘utiiisation de pots catalytiques‘« trois
des à cause de leurs dangers ou de leurs effets voies », qui permet de reduire simultanément les emissions doxydcs
pervers. Aux Oi·ganOChiOi~éS’ de faible toxicité d‘azote, djhydrocartëures et de morioxyîie dg calrbone, nfcessiie lpîlur sa;
· · · · — · part l’utilisation `esscnce sans p om . es A po s · ca a y ique
algüçd Poîr les humaïlns Ème? tœts f€maner§5’ înt « d'oxydation » entraînent vraisemblablement la meme exigence, meme
Succe e es Organop OSP ores e 65 Car am&.e5' si leur fonctionnement est théoriquement compatible avec de faibles
beaucoup plus t°x1qucS* donc de mompulouous teneurs en plomb. La consommation française de plomb alkyle devrait
dangereuoosh mais Pou rémanontm Il ne fait ai-‘* donc diminuer progressivement à partir de l989 pour S`annulCt' â'l`iSS\1€
CUT! doute QUE 16 PFOgl'è5 d€S lï€Chl'lîq\1€$ Phy'f0· d'une période de dix à quinze ans. Le calendrier exact des etapes,
sanitaires va dans le sens soit d'une spécificité nécessaires pourpassurer Vadaptation de lmdustrie automobile et de
toujours accrue, soit de la lutte biologique in- l`l¤d¤$U¤¤ Pcimllefc il CCS “°à“'Fu€$ °Z"Éî;‘°°î· zîëiïrggàtsïlzgncugîêî
tégrée, en tout état de cause dans le sens d'une °‘?mmu“auta"°da“?|cS proc aim m°'S‘ cs P . . . q I
. . , . · — decisions sur un sujet de cette importance doivent integrer lensemb e
mocmte plus grande pour 1 ecosystgmç et Pour des enjeux écologiques, économiques et sociaux, comme en particulier
toutes ,1eS ospocosf autres que le nulslulo vise' ceux qui sont liés ai la compétitivité de l`industrie automobile. Les
Cette ovolutlou dou etre ooustammout hatoo· Les pouvoirs publics dans ce cadre entendent bien tirer les consequences de
0ï`gâ¤OPh0$Ph0ï`é$ €t les C?*ï'bëm¤t€$ Sont des ins la réduction progressive de la consommation de plomb tetraethyle en ce
La lettre du hérisson n° 14 - Déc. 84 16

ïl I  
qui concerne l`emploi sur lc site dc Paimhtrul`, La restructuration récente population constituent la meilleure prévention des abandons sauvages
de l`industrie chimique réalisée par le gouvernement devrait permettre de déchets ménagers. Le ministère de Vcnvironnement, au travers de
de retrouver, pour l`ensemble des sociétés du secteur, une rentabilité l`A·l`l·R·E·D·· $`¤llüChC ël mettre à la Cll$P0$lll0¤ ClC5 élus lCS ¤l`l`lCh¢S C1
autorisant de nouveaux développements; sur certains sites industriels PllbllC¤l~lC•¤$ Clul peuvent C0¤l|’llJ¤Cf à l`l¤l0¤'m8!l0¤ et â la
actuellement en difficulté dans lc souci d’un redéploiement industriel $C¤Slblll$all0¤ des Cll¤)'C¤S—
équilibré. ll est toutefois prématuré de se prononcer délînitivement à cc
titre sur le site de Paimbozut`, compte tenu des échéances rappelées ci-
dessus.
Bois et jbrêrs (pollution et nuisances).
53396. — 9 juillet |984. —— M. Antoine Gissingar demande à
Eau g, a_,m,·,,;m,,,,e,,, l(,,d,m,, Q, d€;C;,é,,s)' Mme le ministre de Varivironnement de bien vouloir lui donner
quelques précisions en matière de forêts touchées par les pluies acides.
52g32_ _ 9 juillet log.; _ M, Joseph pgnard zllmc yullcmlon de Cellcs—ci sont le, résultat des réactions chimiques qui ont lieu dans les
Mme la ministre do |'anvircmn0m0•1t sur le problème de lutte mla8È$_C0mP0$C§ ds Sllbslallccs Clllmlqlles Clcgagccs Pal l°$ llalllîs
contre les dépôts clandestins et sauvages d`ordures. A cet égard, le ¤h¤m¤¤¤¤S ‘—lC$ ll'ldll$lllC$ P°llllalll°$~ loll 000 llCCl¤l‘C$ lle la l`°l'€l
règlement sanitaire départemental prévoit la faculté pour les maires de l€hÉC0Sl0V¤C|UC et de la R·D·/Ã- _S0î1l ¤C(\}€llCm€¤l touches Paf CCHC
verbaliser les contrevenants selon la procédure habituelle, à savoir P¤ll¤ll0¤- ll llll dCmalldC dl? lall'C lF Pollll Cllfc Qlll C0llC°l'll° les
trgngmiggjon dçg pr0(;è5·vcrbaux au prgçuyguy dc la Rêpub|jqUg_ ©;·_ il I4 millions Cl`l`l€Cl2lI‘CS de l”OI`êlS lf8I'lC£1|SCS et de lllnl Ifldlqüef les HICSUTCS
semble que les maires ne peuvent ou hésitent à appliquer cette procédure QM le E0¤VC¤'¤CmC|`|l C0l’l1PlC ¤§l¤PlCT· ll fîûüll et à _l0¤8 l€l'mC· allll q_l·lC
ou que, l0rsqu'ils le font, ils ne se sentent plus responsables des suites ¤0_U'C P¤l|'lm0l¤C l`0TC$llCT $0tl PTCSCTVC au mülllmllm de CCS Pll·llC$
qui sont données aux procès·verbaux; ce qui nuit considérablement zi üC|€lCS·
l`el`ücacité de la répression. aussi, il lui demande si les maires disposent Répmllœv _ Les pays d·Eumpc ccmmlc constatent depuis quelques
d aullcs mollells °l S ll ll csllme pas llgœssallc de P'°“¥l'F‘l"? mcsules années que la pollution atmosphérique entraîne de graves dommages sur
supplementaires, et, notamment, au niveau de la sensibilisation de la leurs forêts- Des dommages analogues som apparus depuis pété w83
l)°Rlll?ll.°n‘ ann d°,l°ll€l Cmcaœnlclll wllllc de l°l‘ Mm a"l$°' dans les Vosges. Face à cette situation, un réseau de surveillance de
pm-ludlclablcs pour l cnVlmml°mcnl' l‘état sanitaire de la forêt vosgienne a été implanté et a permis d`évaluer
Réponse. — Les dépôts de dechets industriels ou les décharges l`ampleur des atteintes. Ce réseau de surveillance a été depuis complété
sauvages d'0rdures ménagères proprement dites relèvent dela législation Daf la ml5€ CH Dl3CC de ¤0\·tVC6UX P0l¤î$ Cl`0b$C|'V8ll0¤ ¤¤t¤mm¤¤t CU
des installations classées pour la protection de teiivironnement ct sont forêt privée. En outre, un réseau d‘0bservation du même type a été créé
soumis â autorisation. Cette législation prévoit des dispositions pénales CD juin |984 dans le J¤fë1· D`¤UîFC PCFL le C·E·M-A-G·R·E·F· (Centre
et des sanctions administratives adaptées ii l`imp0rtance de l'en)eu que d'études de machinisme agricole, du génie rural, des eaux etldes forêts) a
représente la prévention des pollutions et des risques. Quiconque lancé une enquête nationale auprès des organismes gestionnaires de
constitue de tels dépots anarctzzqnes tombe sons le coup de lkiraicle 20 de forêts: il en résulte que pour le moment aucun dommage n’a ete
la loi n' 76-663 du l9juilict I976 qui réprime d`une amende de 2 000 à constaté en dehors de lalforét volsgienne. Les pouvoirs publics seront
30 000 francs le délit d'exp|oitzition sans autorisation. Le gouvernement Ccpclldalll "lÉllalll$ ell lzalsoll dell cllP€ll€lllÈ° ellallgcllc Cllll montre qllc
· · · , ·· · · — , · les dommages aux forets dus a la pollution atmosphertque peuvent
vient de saisir le parlement d un projet de lon rentorçant et modernisant _, . , . . .
· · — » , , ,, — , » ·. — · · s etendre rapidement, La campagne d observation de la foret vosgienne
les dispositions penales de cette loi. La legislation des installations d wm l__t _t _l_d d, _l _ mmls nolammemsur les
classées pour la protection de Venvironnement prévoit egalement _° , allll,aPÉaml rel CS fiat; :ll`3pB0nOl_l*( ucl WS centaines
exptiçjmmni des sanctions :idministr21l¤vCS Lc C0mml$$ülïC dc la ïltiïèlëîaîëslezlcîüiîïsslëïêlîslclèîaàlcq âégâls moyens Flqugtques milliers
Repllbllquc pwl nolimimmi ï l Sim Oimgü l cxlmllldm A consigner d`hectares sont moyennement atteints en des points épars de la forêt. Le
provisoirement entre les mains d un comptable public une somme I _ l_ _ ` ll l A l l _ _ll _ __ ,l [ l S lus
répondant de l'exècution des travaux prescrits; 2” soit laire executer S'-lPl,ll_°Sl esllccl _‘l P llSl·°lllFllllC· cs Yllîl CS Sapllllclcsflllllll t°_ P
d'ol`lice les mesures prescrites. Un programme de résorption aux frais depcllssalllçs land'?   es Jeunes Éaplnllclcîsonl en gltllcrîl les Peu
des responsables des anciens dépôts anarchiques de déchets industriels a °ll‘l°ll'llîll‘lE€€l`>· l-CS clîlœîls wm CU 8C_¤Cl'a Ch Omàc Same mal$_CÈl`lalllî§
été mls en place ll y a quclques armées. Le rapport établi tous les plantations sont atteintes. Avant meme que ces ommages naient e e
deux mois sur l`état d`avancement de cette actions est tenu à la Collsllllcs Slll les lOl`°l·S lll`allClll$e$· le 80ll‘·'€l'l'l€ll`lÈlll a ll'll$ en œlllllc llll
disposition des parlementaires. Par ailleurs sfagissant d`abandon Plemlel lllllglflllllllç lle _lllll° °‘Élllle_ les Plïcs Éllîldes plîllloyalll
sauvage de résidus ménagers, il appartient aux maires, dans le cadre de llfllëllllmclll - l la_lll'llllllll°ll flC§ Cml$$l0¤$ _aCl CS 3 al1'fll0$P CFC CU
leur pom/Olr de pollœ lamclc L l3l_ll du Code des œmmuncsx reduisant en premier lieu les emissions de dioxyàde le sou redquiiont
d’assurer la résorption du dépot. L`article 3 de la loi du l5juillct 1975 lcspollsllblcs Pm"' lC$ dCUX_llCl`$ dç la llofmüllûfî C5 P U1C$}¤€| CC- CCl
relative à l’èlimination des déchets et à la récupération des materiaux çsêrd; lc 8°l·lYCl'll°mC¤l S Cîl làXC5â0m%î) gl?,ICCl¤l9\;F6C TCCl¤Cll°|'l des
permet d‘assurer d`ot`t`ice Velirnination des déchets aux frais du Cllllsslolls d¤g1·9¤yd¤l1;8î]¤¤lr¤ C P- |C| ¤_ l » P8; Fâptfgfl ÉU
responsable. Dans ce cadre et après mise en demeure, la commune peut lllllcall œllsldlc 'Cll _ - C 80ll"Cl'l`|CmC¤î C _CB¤ CTC!} CCllC_ C
faire enlever les déchets après avoir informé le propriétaire du terrain de l`“`ll°l`Cll‘Èl la ledllclloll la _Plll$ Blalldc P°SSlbl° , È a P° l·lll°ll
la date des travaux, Le code pénal prévoit également que l`abandon llllklolllolllleï On l'îlP|?€llCla C _CCl Cgafd VQUC dC$ VClllCUlC$_ $0lll les
sauvage constitue une contravention de police (abandon de déchets sur lll'll`lClP‘ll€S Solllœs Cl 0XYll€$ (l llZ9lÈ Cl d llYdl'0C?ll'b}llTC$· qàll $9lll _ CS
un lieu public ou privé 1 nrticlc R 30- l4"; avec circonstances aggravantes Pœcl-ll$Cl;ll$ ÉlC$ 0X)'d=l¤l$lPh0l¤Chlm|QUC$ (0Z0¤C)· 2 fl m0 _Cl'¤|$all0¤
en Cas dïlllllsallon d·Lm lèhlculc Z article R 40,l5=)_ A lume et le redeploiement des reseaux de mesure des retombees acides et des
l`améli0ration de la qualité des services de collecte et l`inl`0rmati0n de la 0X)'dü¤l$ Ph0l0Ch|m|QUC$· A CC lllî`C$· UM Slîlloll m0dCmC mcsl-lmlll les
La lettre du hérisson n° 14 — Déc. 84 17

——l I   j  
retombées de polluants en milieu forestier sera prochainement implantée ·' '/il
dans les Vosges au cœur des zones atteintes; 3° la poursuite de |'étude 'il ·>
des effets de la pollution acide sur Venvironnement en particulier sur les 5_ Z il
écosystèmes forestiers et aquatiques D'autres actions nationales ', I; I
devront être engagées en agissant prioritairement sur les rejets d‘oxydes (1 I G I   '
de soufre et d'hydrocarbures. Parallèlement, s‘agissant d‘une pollution Z / (
qui ignore les frontières, les organisations internationales concernées I '
devront prendre les décisions communes qui s’imposent. Il en va ainsi
notamment des mesures nécessaires pour réduire la pollution
automobile; à cet égard, lc gouvernement français souhaite que .
l'introduction de Vesscnce sans plomb et l‘entrée en vigueur de nouvelles g •
normes pour les automobiles soient effectives en 1989 au plus tard.  
Source : ]ournal Officiel Débats parlementaires  
Assemblée Nationale. Questions écrites  
3.12.8/+
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on A BESOIN ne VO S
CERCLE VICIE(UX)
PARMI LES MEMBRES DE LA FFSPN, QUE CE son AU EST·CE PARcE QUIIL s'A<an D'UNE A.G Puis iEcH-
NIVEAU LOCAL· DEPARTEMENTAL. RÉGIONAL OU NATIONAL NIQUE où L'0BcECTIF PRINCIPALE EST DE SIAPPROPRIER
IL Y A DE NOMBREUX ENSEIGNANTS ET PLUSIEURS LES TECHNIQUES DE COMMUNICATION, ET QUE PAR CON·
ÉLU$· SÉQUENT· LES ELUS ET ENSEIGNANTS NE SE SENTENT
PAS CONCERNES ?
PARMI LES PERSONNES AYANT ACCEPTE DE TRAVAILLER POURTANT. N'ONT·ILS PAS D'EXPERIENCES À PARTAGER?
Aux GROUPES ”E¤ucAT10N NAri0NALE" ET "ELUS" DU
RÉSEAU, IL N'Y A AUCUN ÉLU NI ENSEIGNANT ADHÉ· Ou ALORS. NOUS FAUDRA·T·IL· POUR COMMUNIQUER
RENT A LA FFSPN. AVEC LEURS CONFRÈRESI EN CONVAINCRE DIABORD ¤’Au—
TRES À NOTRE CAUSE ?
PARADOXAL· N'EsT—cE-PAs ?
La lettre du hérisson n°l!i — Déc. 86  

—— I I I 
LES MEDIAS. (·)U’EST—CE QUE C'EST ?
CETTE CHRONIQUE EST LA DEUXIEME D'UNE SERIE journaliste qui l'a traité ou Plue SlnlPlelnent·
REGULIERE AMORCEE DANS NOTRE PRECEDENT NU- Peree Clu'un attentat de uerntere minute oblige
MERO FAR JEAN CARLIER, VICE-PRESIDENT DES à jeter du leSt- Donc a euPPrtlner le cotnPte'ren*
JNE (ASSOCIATION DES JOURNALISTES-ECRIVAINS du dont la Parutlon Sera guettee en "aln·
POUR LA NATURE ET L'ECOLOGIE) QUI DOIT ABOR—
DER DANS CHACUN DES NUMEROS SUIVANTE, [ANNE Quel <1¤'e¤ 5¤lt le mont- Sl votre lntormetlon
DES EACETTES DES RAPPORTS ENTRE ECOLOGISTES, n'e€·t PaS Publlee ou ulttuaee• cleet rlulon lul
JOURNALISTES ET PUBLIC; CETTE SERIE EST UNE en a préféré une autre. L'intermédiaire (média)
CONTRIBUTION AUX TRAVAUX DU "RESEAU COMMU— entre le Publlc et voue n'accePtera de louer se
NICATION" DE NOTRE FEDERATION DONT UNE SIN- rôle que S'll luge tlulll va Y trouver Son eornPte
THESE SERA PRESENTEE LORS DE NOTRE ASSEMBLEE en lntéreSSant SeS lecteurS· auulteure· telee'
GENERALE DE GRENOBLE py 17 AU gg MAI 2gg_5_· pectateurs. Mieux, s'il se confirme qu'elle les
a effectivement intéressés, qu'elle provoque des
Les abus de langage sont l'une des conséquences âPPel5 teléPnontrlueS ou un tlot de courrter• ll
de l'accélération de notre vie bâclée qui nous Vous en reclemanuera· Quant a la longueur d'un
condamne à être bref pour aller plus Vüe_ texte ou d'un article fourni, la plus courte pos-
Exemple la petite escroquerie verbale dissimu- Slble a touteo ctlancee ‘-lletre jugés la tnellleure·
lée dans cer, deux mots "ler, agrieulteursu qui Alors, raccourcissez vous-même plutôt que d'être
mettent dans le même sac îmilliardaire beau- mal raccourct Par un autre- En Vleant "Selon
ceron et le cul-terreux smicard de Lozère. Exem- groeoeurut le Plue bref Pour lee agences jus`
ple qui, avec beaucoup d'autres, devrait nous Clu`au plus long Pour lee rauloe Tllbree" ou le
éviter de tomber dans le même piège, nous suggé·· temps n'e$t PaS Strtctelnent cotnPte· 5'll elaglt
rer de ne plus évoquer pour 5'en plaindre le d'un communiqué, il doit être évidemment le
plus souvent, "les journalistes" ou "les médias" même Pour tous leo mérlla$· nlorew on Vloe au
devenus quasi ÉtÉtraits à force d'êtîdénoncés PluS Court î le Style agence- A tluol Peut etre
en bloc. Ce qui agace les intéressés autant que ajouté Sur meSure$· Selon leS tYPeS de medias
nou5·même5 lorsque le premier zozo Venu est tel ou tel commentaire explicatif correspondant
baptisé "écologiste" par le premier journaliste au Punllc de chacun-
venu.
Si vous jouez le jeu de ces données techniques,
L'abus est d'autant plus flagrant que lg mot même en refusant toute complaisance, les médias
"média" n’a pas encore oublié qu'i1 est un plu- sollicités finiront par s'en apercevoir, vous
riel recouvrant en cinq petites lettres des réa- · mleux connaître, VouS âPPreCïe1`· Vou5 admettre
lités énormes et très diverses, des "moyens d'ex·· . et — pourquoi pas — vous solliciter à leur tour.
pression" (comme on disait plutôt, hier eneore) Voilà votre message "médiatisé". Encore un mot
jouant chacun sa partition bien distincte. dans abusivement annexé. A l'êP0q¤€ du Saint Empire
le concert parfois cacophonique de lfinformationz Romain Germanlrlt-le« la "médlâtleâtlon" Slgnlflâïr
agences, journaux (du soir, du matin   quon- le passage d'un Etat "immédiat" (directement
diens, hebdomadaires, mensuels, revue5,, a ti- sous l'autorité de l'empereur, sans imtermédiaire
rage énorme ou confidentiel,. journaux étranger au Statut d`Etat dlt "méolatm Souo la CouPe
nationaux, régionaux, locaux...), radios d'Etat, <1'¤¤ Souverain "intermêdiaire". vassal de 1'em—
publicitaires, associatives, télévisions sur trois Peureur· Malgré Son récent détournement- ce mot
chaînes au minimum. etc... Cette énumération pS¤u<1¤—m¤der¤® de "modîüîîüiîon" n'â donc pas
très incomplète, Suffit à montrer que lg Choix totalement renié son sens originel : qui veut
est vaste au super—marché de l'information, mais olttuSer une lntormatlon Passe Par un "lnterme·
que par voie de conséquence, la forme, sinon Cllalre"• un "medla"· Qu`ll Veut mleux bien C0n—
le fond des information; qu'on espère y faire naître du dedans et du dehors, pour avoir une
diffuser, doit être adaptée au type de medias meilleure chance d'en obtenir ce qu'on lui de-
choisis. Cette adaptation peut être tentée par mande- Ce qui eet plus effïeâee que d'âb0yer
le demandeur lui—même s'il connaît bien ses ci- deVânt une Porte fermée-
bles, mais souvent, chaque média s'en charge
à sa façon. Alors, de toute évidence, le compte- E¤fî¤. qui veut ProSPeere1` mieux arme· doit Sû-
rendu d'une même conférence de presse devient voir que noS $ouclS o`ecologlSteS Peoent molne
très différent de "Minute" au "Nouvel ©bserva— dans les fâmeux médîü$ que Ceux de leul`5 r€S—
teur" en passant par "Lc Figaro". ll peut même ponsables, surtout les plus galonnés. Par exem-
être supprimé sous la r•:·sponsabilit,é du rédac- ple. lorSCIu`un nou‘/eau sondage vient d`être PU-
teur en chef plutôt que du redacteur, mais pas plié sur l'écoute d'une station de radio : si le
toujours pour les motifs que soupçonne la victime pourcentage monte· ne S»eralt·Ce que d'un demï·
de cette suppression. Peut être parce que le su- Polnt•c'e$t l' nYSterle au onatnPagne· malo le
jet egt finalement jugé gang intêret, mal "vendu" résultat inverse déclenche une réaction plus
par les intéressés peu convaincante, ou par le excessive encore, une prostration collective dan-
La lettre du hérisson n° 1/, - [)ee_3[, lg

—-I I l 
gereuse pour qui vient proposer une information, Same i
un communiqué, un reportage soupçonné, a priori
de faire encore baisser l'écoute d'un cheveu. 12 h accueil , repas
Il vaut mieux repasser plus tard. D'autant que _ _ _ _ d d , 1
ces péripéties fluctuantcs s'aggravent actuelle- M h 30 Soiëis ’ Vlslte ud OmamÉ’ 6 pres-
ment pour beaucoup de ces médias, d'un cancer qu LIE" au Coeur U marais
' `I :
qui attaque même certains que l'on croyait invul-· 15 h 30 Bllan des groupes de traval
nérables comme "Le Monde" ou "Le canard enchaï 15h30- 16h30 :
né" : une chute angoissante des courbes de ven- travail en 2 mupes, information
tes, donc de trésorerie. De quoi dissuader le g ' formation
journaliste guetté par la panique plus que par
la censure, de rendre service à des copains 16h30—I7 h : compte -rendœ en com-
"écolos" s'iI croit qu'iI y risquerait la perte mun.
d'un seul lecteur. 17 h Pause thé
Par ce tableau, volontairement poussé au noir, 17 H 30 réunion générale- perspectives
j'espère avoir fait sentir la nécessité-cle mieux 19 h 30 SOIREE CREPESQALETTES
connaître, de mieux comprendre nous-memes ceux
auxquels nous demandons de nous comprendre 21 h Présentation dela SEPNB
4 et de nous aider' diaporama "les réserves ornithologiques
d B "
Prochaine chronique : 8 œtagne
l’animation grand public
DES MEDIAS ET DES HOMMES. sur les réserves.
Dimanche
jean CARLIER 7 h3O petit déjeuner
8 h réunion générale zles productiorg, du ré-
seau pour I'AG
IO h pause
I0 H 30 REPAS BRIERON
1l»h 17h sortie commentée en chaland sur la
Grande Brière
Lundi 21 janvier : PROGRAMME FACULTATIF
Vous pouvez rester 1 jour de plus à BOIS-]OUBERT
au programme :
  DE LA     DES   ornithologie en Brière et dans les marais salants
19 ETDIMANCHE 20 JANVIER À BOIS-JOUBERT (GITE âlîmëîn Prîgâxèlle 8“"““da‘5" 5°“5 la °°"d“‘œ
¤’ETAPE EN COURS D'AMENAGEMENT) DANS LE PARC
NATUREL   DE   projection des films :"Grain de sel"
' "La mer Féconde"
ADRESSE . COUT : HEBERGEMENT + RESTAURATION
samedi + dimanche. : 160,00 F
MAISON DE LA NATURE samedi + dimanche + lundi : 240 F
DOMAINE DE BOlS'—bUBERT PREVOIR : un duvet, des bottes, une paire de
    jumelles (si possible)
TEL. #0.88.67.83 1NscR1PT1©Ns AVANT 1.12 10 ]AMviER à
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44000 NANTES
acompte de 50 F par chèque bancaire à l'ordre
de la SEPNB
La lettre du hérisson n° ll. — Déc. 84  

—l I l 
BULLETIN D'lNSCRIPTION A
à retourner à :
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Section de Loire Atlantique
"La Manu"
ACCES lObiS, Bd Stalingrad
44 OOO NANTES
Route :
1/ voie express Nantes—St Nazaire NON Prénom
2/ sortie PONTCHATEAU—DONGEY
3/ s'engager en direction de Pontchateau et pren ASSOCIATION
dre la toute première route à gauche
4/ suivre les flêches "Bois—]oubert" GROUPE FORMATION = INFORMATION É
Rail: OPTION CHOISIE Samedi + dimanche 160 F¤.
ï Samedi + dimanche + lundi 240 FD
jusqu'à St Nazaire, puis navette pour Bois—
b t
Iou er _]E PRENDRAI LA NAVETTE PARTANT à 8 h 30 Q
Lyon 22 h 15 61127 13 11 20 ¤
Nantes 5h 48- 61105 ou 13 h 18, 13h36 14 11 45 5
S1 N ° 7 h 15 l4h39
azalœ c1·jo1m un chèque de 50 F à indre de la SEPMB
Paris 9 h 06
St Nazaire 13 h 15
Bordeaux 6 h 54
Nantes ll h 05 - 12 h 33 ·
St Nazalre   h   Q J éklïbl DILA £¤¤||\0 !¢I1I`0N·
Z;- ;7}‘;î,.4lï>:r·*î
cam 8 h 15 /_/'* 3 ”p. ‘`'· [ IN;  1
Le Mans 9 h 55 -10 h 55 FD  ’ I-} _ '_  _ 
St Nazaire 13 h 15 G`5La-" V Ã A  -  '   ___?_
Clermont Ferrand 20 h A3 vo vv wgvw rh · 1  `
St Germain des Fossés A 21 h 27 · I ulb »,.; 
D 22 h 22 Ou ohz,3 M     E ·· °’* ._.
`Y sa- ` '• .,  
Nantes A 5 h 13 5 h 58   É;-E;Lî·ê\
D h `A -».,.î'  
6 05   É ? /  II f '
,1,St Nazaire 7 h 15   - A   W  /  
Trois départs de la navette sont prévus de St   ··"·, Q
Nazaire : 8 h 30, 13h 20, 14 h A5. “ V g  • °\
commer Txatrvuomouia EVENTUE1.: l1©.29.36.50 ""°" "‘°" °‘ *9*   ( ,.//`A
  ·
É  <5:âï;>ë • .
G.,  N2,  , e2"1~. 
\\` 1 J};   .. ‘»e
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( Q, ,&***· -— '· -1.e  ‘ / I
1 " ij
. ’ `   1 y J ,
1 ...._\L«;·~.;. $-0)- ~" A um?. /‘/
La lettre du hérisson n° 14 - Déc. 8/.  

fo r °
Ces remières ex ériences ont montré
  chartgs se caractgrisent pour leurs unitégecdzâi
DEVELOPPEMENT ET WAMENAGEMENT munes (soit géographique, soit économique), elles
sont toutefois très différentes les unes des ·
autres.
La loi du 7 ]anvier 1983 sur la répartition des
COmPêï€\'\C€5 €¤îF€ les Commïmëîw M5 déPâ*`t€m€m$g En effet, cette loi ne fait que dresser un cadre.
les régions et l'Etat - par le biais de son ar-
ticle 29 — PFéV0ïï Que 195 Cûmmunes Pourmm Les chartes intercommunales sont donc ce que
élaborer et approuver des chartes intercommuna- les Communes en fOiii_
les de développement et d'aménagement.
j _ _ A nous de faire en sorte qu'elles prennent l'en—
Une nouvelle procedure. En quoi? Pourquoi 7 Vironnement bien en COmbie_
Qu'apporte-t-elle ?
Pour plus d'informations plus détaillées, deman-
Fait nouveau, l'initiative de la création des dei- la bibliographie au réseau ··TOiii.l5m€··_
chartes intercommunales et la conduite de la
procedure d‘elaboration relevent de la compe-
tence des communes. Elles ont donc libre choix.
î·_—— • • ’
Les communes déterminent elles-mêmes le con- m e
tenu des chartes intercommunales. Elles s'as— i I   È
socient à leur gré et choisissent les modalités
de concertation : concertation avec l'Etat, la
Région, le département; concertation avec les
organismes économiques, sociaux et profession- _
¤¤1S <i¤1 le <¤l·=m¤¤d€¤1- DECLARATION D’HUGUETTE BOUCHARDtAU
ROLE DE LA CHARTE INTERCOMMUNÀLE î Des milliers de jeunes se sentent exclus. Le dis-
positif T.U.C. permet une solidarité concrète qui .
Les chartes intercommunales ont pour rôle : çadœgge aux "geng de Chez soi", à Pinitiativc
des acteurs locaux, collectivités locales, associa-
1/ de définir les perspectives à moyen terme du tions ou établissements publics. Une tâche d'u-
développement économique, social et culturel des tilitê Collective, c'est une occasion pour un
communes associées; jeune qui n'a pas d'expérience professionnelle
et qui souvent est en situation d'échec scolaire,
2/ de déterminer les programmes d'acti0n corres- de réaliser quelque chose, de "voir le but de
pondant à ces orientations choisies ou prévues ses actes".
par les communes ;
]e crois, en particulier, que le contact avec le
3/ de préciser les conditions d'organisation et milieu associatif, c'est à dire avec des gens
de fonctionnement des équipements et des ser- passionnés, des hommes et des femmes d'action
vices publics concourant à l'élaboration ou à qui veulent obtenir des résultats, est un élement
la réalisation de ces orientations et programmes. formidable de qualification sociale pour les jeu-
nes, leur donnant le goût d'agir et d'entre—-
Ces chartes peuvent s'établir aussi bien en mi- prendre.
lieu urbain qu'en milieu rural. —
Dans le même temps, de nombreux besoins dans
En müleü Füïîil. cette Chîiîllë 56 5¤b5ïï’f\l€ âll le domaine de l'Environnement ont été délaissés
P.A.R. par la société industrielle. Le travail d'entre—
tien du patrimoine se faisait de manière invisi-
Un territoire à l'équilibre fragile et au patri- ble. Et aujourd'hui, on s'aperçoit que sa dis-
moine naturel et culturel riche faisant l'objet parition met en danger notre cadre de vie. La
de charte intercommunale peut être classé en ville est souvent hostile. Les T.U.C. peuvent
parc naturel régional. ainsi permettre aux jeunes de se réapproprier
leur cadre de vie, ou de redécouvrir l'espace
L'initiative de cette procédure en revient à la rural.
région avec l'accord du département et des com-
munes concernées. L'Environnement, c'est par excellence le domaine
de l'utilité collective. je suis certaine que les
Le C.l.A.T. (du 20 décembre 1982 et 27 juillet T.U.C. sont l‘occasion d'expérimenter de mul-
1983) fi ôïïêîê UI'1 PFOg!`â!Tlm€ êxpêfïmënïôl de tiples activités, dont certaines donneront nais-,
12 chartes dont font partie le Parc du Morvan sance à deg, emplois durables.
et celui du Pilat.
La lettre du hérisson n° ll. — Déc. 8l.  

———¤¤•——————————vie assoc ' f'
Bref, les T.U.C doivent permettre de briser la UNE BONNE IDEE ,.,, !
spirale de la nature délaissée et de la ville
hosti e.
Mes services agiront comme conseil technique au- La SFPNÉ â C¤¤c1u lm accord avec Ouest France
près des acteurs locaux et favoriseront la mise ëï Fëgllllëfëmëüî. C6 journal, insère des "pavég"
en place de réseaux d'i_nfOr·matiOn permettant contenant des slogans sur la protection de la
de faire bénéficier les uns de Vexpérience des Nâtlfœ (Cf Cluëlql-1€$ exemples Ci—d€SSouS). Pour-
autres, l'Etat jouant simplement le rôle de "fa- Cll-lol ne Pas 16 fâlïë 8V€C VOS quotidiens ou
ciliteur" des expériences. hebdomâdâîïëî ïccaux 7
Aujourd'hui, de multiples initiatives sont prises
grâce aux élus, aux associations et aux établis-
sements publics. C'est cela la solidarité au
quotidien.
L'eau est une ressource vltele
et Irremplaçable
Eniziromremenis ministère (personnel).   faut la garder pure
. . et Péconomlser
54095. — 30 Juillet 1984. — M. Roger Lassale appelle l`attcntion 5 M mm N h G. h B
dc, Mme le ministre de Venvironnement sur l'intérêt que PW W ~“"°° N
presenterait la création d`un « corps de fonctionnaire » de
l`environncment. Une telle initiative recueille l’assentiment commun des
personnels concernés et du gouvernement. Pourtant, il semble que des
difiicultes rctardent encore la mise en application de cette décision.  
Aussi, il lui demande si elle peut lui indiquer quels obstacles demeurent ·
.. . . , , _ M rmpe i t
et quels rnoyenstellc compte utiliser pour satisfaire dans un delai rapide B mu hmm 'mi un mime] mœmnm reconnu
le souhait unanime des personnels de Venvironnement. $°°°"° °°"' '°"'°' " " °'°"°“°" °' '° “""" °" B"'°°"°
Réponse. — Le ministre de Venvironnemcnt accorde la plus grande
importance ii la création d`un corps technique de fonctionnaires propre      
à Venvironncment. Un projet cohércnt comportant un ensemble de ULM ¤l·•"‘•$ "°°* P‘°‘*9""•‘ "*"·"*";;"°;“ °°  
trois corps techniques de catégoriesB etC a été communiqué aux M"'°" m°°"m·'°"p‘° "6°6"H”m?‘ °t gw"? S .°`
d · »( t- ·t t I 25 t b ws} C 1 - nes on préservent lg tapis végétal, pes de circulation
a minis ra ions. compe cn es c oc o rc l . es rois corps wwmobnm pas de _mOw wma au de œmpim N,
nouveaux devraient regrouper les personnels techniques ayant vocation a·m,·c"a,, aa a-a,,___
à être titularisês en catégories B et C, actuellement répartis dans les N mad. Ms "mcmn ai wm ln www
établissements publics placés sous la tutelle du ministère de °°`" P ‘ V
Vcnvironnement. Ces corps doivent constituer le moyen de susciter dans ,
la fonction publique de l`Etat, voire dans la fonction publique 4
territoriale, une filière de llcnvironnement. Lc ministrc de La natufe est un mgndg
l‘env1ronnement partage le sentiment de l'honorable parlementaire é .
quant à l`intérêt d`une administration solide de Venvironnement. en qwlibre I
Il n’y a nl espèce utlle
Source : Débats parlementaires. Assemblée Nationale nl espèce nuisible,
Sociltd pour l'6tud• et h protection de I- nature on Bretagne
].O. Questionsécrites. 3.12.84
Ouest-France — 751 ·7··"·¥‘·/
La lettre du hérisson n° 'llt - Déc. 8lt_  

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der", "La Sologne, une richesse naturelle à sau-  .·t:1··   If
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La lettre du hérisson n° 14 - Déc. 84 Qq

—l-S 1 C   6 $————¤ u ¤———————-
Le Centre Permanent d’Initiation à l'Environne- Le COSILYO-FRAPNA Rhône vient de publier une
mem du TEICH, Situé à 1'entrég du Parc ©;·ni· brochure intitulée "incidence des dragages en
thologique et en bordure du delta de l'Eyre, lit mineur sur Vécosystème aquatique de la
est une base idéale pour l'étude des oiseaux. Saône". Il s'agit d'une excellente étude. 5'a—
ll en a donc fait sa principale vocation et il dresser à "Cosilyo—Frapna Rhône"- 39, quai
organise des séjours d'ornithologie s'adressant St Vincent — 69001 LYON
tant aux débutants qu'aux initiés.
ss*«*
Deux formules sont proposées :
— soit un week—end de découverte :
19/20 janvier (hivernage)
13/ll. Avril (nidification)
16/17 novembre (migration)
Prix : 300 F (pension complète) I - I I - - I I - - -
— soit un stage :
16-19 Mai (nidification)
31/08 - 3/09 (migration)
Prix : 650 F (pension complète)
Nombre de participants . limité à 20. . _
Date d'inscription : 10 jours avant séjour. POLLUTION (Suite ds la P- 16)
Pour plus de renseignement, écrire ou téléphoner
Cela pour tous les vivants et sans tenir compte
CPIE du TEICH des effets oculaires, respiratoires ou digestifs
BP ll eventuels. Ces insecticides sont dérivés des gaz
33l»7O LE TEICH de combat mis au point dans des recherches mili-
Tél. 56.22.80.93 taires (sarin, tabun). Une usine d'insecticides
peut donc être rapidement reconvertie en usine
pour la guerre chimique.
3) Les relations Nord Sud.
• · L'expédition de pesticides dans le Tiers Monde
  ¤   î est une bonne affaire pour l'industrie chimique.
Bien que la plupart des pesticides ait été mis
au point pour les zones tempérées, les produits
sont présentés par l'industrie et les revendeurs
Le dossier d'Europe Environnement du 10 dé- locaux Commàde Yeritables posons miracle'-
Cembœ 8A (N.222) est intitulé ..l_appO[_t sur la Le ·mode et'les’ précautions d emploi ne sont pas
limitation de poiiuams dans l'atmosphère en t°“]°“?î‘),P‘F°ï?°S.t "“ t°“Y Cas d“.“S ml la“8"g°
provenance des grandes installations de combus- access) €.a uUhSatEur-fma1’. qui a d alllcm-S
tion". H peut être Consulté à la FFSPN Paris tendânce a surdoser p1utotUqu'a'sous-doser,}com-
ou photocopié contre 25,00 F (frais de port et me .anS nOS_Calnp£lgnîS' ne Feceme Conference
de photocopies). mondiale consacree a l exportation des pesticides
(Schneverdxgen, mai 1983) a avancé le nombre
de SO morts par jour dans le Tiers Monde par
***** mauvaise utilisation des pesticides. Un réseau
international d'action a été monté (le Pan, pesti-'
L'UMlNA'l`E a édité une plaquette remarquable cide action network) dont le premier objectif est
sur "l'impact des dragages dans le lit mineur d'obtenir des multinationales de l'industrie chi-
de la Garonne, motivant la proposition d'arrêt mique un code de bonne conduite, établissant
des extractions" (avril 84). Ce document peut clairement que les pays importateurs; dûment in—
être obtenu pour 10,00 F (4. port) à UMlNATE· formés, souhaitent néanmoins produire ou utiliser-
47, rue Arago — 31500 TOULOUSE tel ou tel pesticide.
*****
B.L/\LONDE
La lettre du hérisson n°1l. - Déc. 84 25

——f H 0 n f f s p n
I DU 16 AU 19 JANVIER 1985 CE STAGE A POUR BUT DE DÉVELOPPER UN CERTAIN
SAVOIR·FAIRE DONT L'OBJîCTIF EST D'ANEI.IDRER LA
INFORMATIQUE ET ASSOCIATION DE PROTECTION CAPACITÉ DE l.'ASSOCIATION A ANALYSERI c0MI>REN—
DE LA NATURE DRE ET PLANIEIER SES ACTIVITÉS.
RÉGION DE CAEN — CONTACT CREPAN/FFSPN LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES.
POUR DES RAISONS DE RÉSERVATION, NOUS DENANDDNS
AUX PARTICIPANTS POTENTIELS DU STAGE INFORMATI`· I DU LUNDI ll AU `EUDI la MRS 1985
DDE DE NOUS FAIRE RARvENIR UNE PRE·INSCRIPTION
  COMPTABILITE ET GESTION D·ASS0c1ATI0N —
CETTE SESSION SE DERDDIERA DANS LE CADRE DU PERFECTIONNEMENT - PARIS
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I MERCREDI 30 ET .EDDI 31 JANvIER 1985 LES INSCRIPTIONS SONT OUVERIES
RENEMBRENENT ET POPN — LORRAINE
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- 2 ET 3 FEVRIER 1985 . IES MOYENS DE FINANCEMENT
WEEK—E_ND SUR LES TUC — PARIS ` E" °E‘"°" DU '°E"S°""EE
— LA ÉÉCENTRALISATION I ENJEUX
:RIx ADIIERENTS, DRAEI COLLECTIVITÉS:   É   ;;—EPA§ïî;Izz?O;ES ASSOCIATIONS
UTRES · ..
‘ ’ - LE ROLE DE L'ÉLU ASSOCIATIF/SA RESRDNSARIEIIE
I DU LUNDI 25 FEV. AU MARDI 2 MARS 1985 ` LE E·A
. LE BUREAU
MARKETING ET ASSOCIATIONS - IES ¤0""*$$*°"$
CENTRE RÉGIONAL D'ANIMATION ' EA CONDUUE DE RÉUNION
E ._ I.'A.G
CIREY LES BEUEVEAUX ` 70190 RIDE EPRDÈ ADHÉRENTSI DRAE« COLLECTIVITES: 100.00 F.
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PRIx ADHÉRENTS, DRAE· c0uEcTIvITES: 350,00 F
^0TRE$ = 100000 F LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES,
La lettre du hérisson n° 14 - Déc.8l. 26