La lettre du hérisson - 1985 - 33
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L A L E E 'ÉE B E
F E7 EERISBSUN
BIMENSUEL N°33 1‘N0v 85 L
SOMMAIRE
MILIEUX NATURELS : Grandes bases de loisirs ............ p. 5-6
CHASSE ................................................. p. 6
POLLUTION : - Pluies acides ............................ p. 7
— Pollution de l‘eau par les nitrates ...... p. 8
I · Programme Cl 'IICI ion POU? Ill FÉCIUCI ion de
la pollution des caux .................... p. 9
- Incinération des ordures ................. p. 10
TOURISME : FNOTSI ...................................... p. 10
ELUS ................................................... p. 10
INSTITUTIONS : Triste soirée ........................... p. 11
INITIATIVESI ............................................ p. 12-13
EUROPE ................................................. p. 13-14
MONDE .................................................. p. 14
PUBLICATIONS ........................................... p. 14
STAGES ................................................. p. I4-15
t`t)I,l.OOU|·ZS .............................................. p . I 5- I 6
HUMEUR ................................................. p. 16
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE : Affaire Greenpeace ...... p. 17 à 20
QUI MANGE QUI ? ....................................... . p. 21-22-23-24

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çà SUFIFBT . FFS, N
Ln lettre du Hérisson est la publlcatlon Ixlmensucllc de la Fédération
Française des Sociétés de Protectlon de In Nature et de I'OI'fice des
Nouvelles Intcrnnllonnlcs.
Directeur de Ia publication : Y. IIENASSI
l
Rédaction : F.F.S.P.N - 57, ruc Cuvier - 75231 PARIS Cédex 05
Impression : OFFICE DES NOUVELLES INTERNATIONALES
8, vma des sieurs - 92400 couunsvoua

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LES PLUIES ACIDES FONT ENCORE PARLER D'ELLES. ON POURRAIT S'EN REJOUIR. MAIS
NOUS, PROTECTEURS DE LA NATURE, CE QUE NOUS ATTENDONS CE SONT DES ACTES I
TOUT LE MONDE EST UNANIME POUR DIRE QUE C'EST UN PROBLEME MAJEUR, GRAVE, ESSENT
TIEL, PRIORITAIRE, URGENT, ETC...
ET QUE FAIT·ON ? ON PARLE ET ON PREND DES MESURES QUI COMMENCERONT A PRODUIRE
LEURS EFFETS EN 1990 (0UI, QUATRE·VINGT·DIX) : REDUCTION DE 50 Z (SEULEMENT) DES ÉMIST
SIONS DE $02 (ET LES AUTRES POLLUANTS ?), POTS CATALYTIQUES POUR LES GROSSES CYLINDRÉES
(L'AN 2000 POUR RÉDUIRE DE 50 Z LA POLLUTION PAR LES HYDRDCARBURES).
SI CETTE MENACE EST GRAVE (ET ELLE L'EST I EN SUISSE, IL FAUT ÉVACUER DES VIL·
LAGES CAR LA MORT DES ARBRES ENTRAINE DES AVALANCHES), C'EST TOUT DE SUITE 0U'IL FAUT
AGIR I ET PAS DANS 5 0U 10 ANS.
DES CRÉDITS SONT DÉBLOQUÉS. OUF I MAIS UNE BONNE PARTIE IRA A L'AUGMENTATION DES
”PLACETTES FORESTIERESN (STATIONS D'OBSERVATION DES DÉGÃTS) 0U A LA RECHERCHE.
ON POURRA AUSSI, POUR LA PREMIERE FOIS DANS L'HISTOIRE, DATER AVEC PRECISION LA MORT
D'UNE FORÉT ET DRESSER DES CARTES EXACTES DE LA PROGRESSION DU MAL.
VIVONS·NOUS DANS UN MONDE DE FOUS ? LES PLUIES ACIDES ONT REMPLACE GREENPEACE DANS LES
CONVERSATIONS DE SALON, LES DÉPUTES ONT ESSENTIELLEMENT PARLE DE CE SUJET EN DISCUTANT
LE BUDGET DE L'ENVIRONNEMENT, LE CONSEIL DES MINISTRES EN A DÉLIBÉRE. C'EST BIEN, MAIS
CELA CHANGE·T·IL QUELQUE CHOSE SUR LE TERRAIN ? OUI, DIRONT LES OPTIMISTES, A FORCE DE
RESSASSER LE SUJET ON FINIRA PAS FAIRE QUELQUE CHOSE. MAIS NE SERA·T·IL PAS TROP TARD ?
IL NE SE PASSE PAS 15 JOURS SANS UN COLLOQUE SUR CE SUJET. MEME LE PRÉSIDENT DE LA RÉPU·
BLIQUE VA FAIRE LE SIEN EN FÉVRIER PROCHAIN.
MAIS, D'ICI LA, AURA·T·ON RÉDUIT LES EMISSIONS ACIDES ? AURA·T·ON OBLIGÉ LES
VOITURES A ETRE PLUS PROPRES ? NON. 0N AURA FIXE LA TAXE PARAFIScALE A 130 F PAR TONNE
DE S02 (AU LIEU DE 200 PREVUSDANS LE DECRET). UNE PDUSSIERE QUI N’AURA AUCUN EFFET DIS-
SUASIF SUR LES POLLUEURS (LES DISPOSITIFS ANTI·POLLUTION COUTENT PLUS CHER QUE LA TAXE).
CERTES, LES PLACETTES FORESTIÈRES ONT LEUR UTILITÉ, MAIS ELLES NE RÉSOLVENT RIEN!
I
PIRE, ON ASSISTE MAINTENANT À UN DÉBUT DE DISCOURS RASSURANTS. SI LES FORÉTS MEURENT, C EST
A CAUSE D’UN VIRUS (L'EXPRESS)*. 0N A STABILISÉ LE DÉPÉRISSEMENT DES FORÉTS (CONFERENCE DE
I
PRESSE DU 25 OCTOBRE 1985). CERTES, DES CHOSES SONT FAITES, MAIS CE N EST PRESQUE RIEN .
IL FAUT UNE ACTION VIGOUREUSE, DETERMINÉE, RAPIDE ET NON DES DISCOURS ET DES COLLOQUES.
J.P. LE DUC
* ET SI LES FORETS N'ETAIENT PAS FRAGILISÉES PAR LES PLUIES ACIDES, LES VIRUS AURAIENT·IL$
LE MEME EFFET ?
Lettre du hérhœon n° 33- Nov. 85 3

ASSEMBLEE GENERALE 1986
LA PROCHAINE ASSEMBLEE GENERALE DE LA FEDERATION
FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE LA NATURE AURA
LIEU LES 8. 9, 1O ET 11 MAI 1986 A LIMOGES.
LA FFSPN SERA L'HOTE DE LA FEDERATION LIMOUSINE POUR
L’ETUDE ET LA PROTECTION DE LA NATURE (FLEPNA).
FRlDAY,SEP'I‘EI\*lBER20, 1985 ‘ wï C A ·' ' .
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NE REQKQ   rf.   . I ‘   »»— » ~
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A  C W     ‘· A I' I ;»   A ··  I >é.§§.
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\\; \ " IN \ Q · \   · ` I HÃ î  PII   W 
\\ · I A I '   vî"'9 'ÈY,. »;,· ,=>;=¢'¥"7M‘.·w ./4E· I   "F;·?I`I';’  
- .. it,   -1.1...-  
BIEN ®U'II. Y AIT DES SCIENTIFIQUES FRANCAIS SUR IE LIEU DE L'ACCIDENT
DU TITANIC ...
... LE GOUVERNEMENT DE M. MITTERRAND DÉMENT TOUTE PARTICIPATION A
CE NAUFRAGE.
Lettre du hérisson n° 33 - NOV. 85 5,

I. ·
  Mxuxwx NATURELS I
C A  
' Z ~%`  T ,,,,...,___ ...w..»·¤••~····-•-—~
· ï£'·""“‘“·· *'··“·— GRANDES BASES DE i.01S1RS
W'- www ·== "··J`“=»
" LES PROJETS PLEUVENT  
DECIDEMENT, L'HOMO SAPIENS A DE PLUS EN PLUS DE MAL A ACCEPTER LA NATURE TELLE QU'ELLE
EST ; A SON GOUT, IL LUI MANQUE UN PEU DE SOPHISTICATION.
QUELQUES ARTIFICES PAR CI, QUELQUES ARRANGEMENTS FACTICES PAR LÀ ET, TOUT DE SUITE, ELLE
PARAIT PLUS ATTRAYANTE A SES YEUX.
PARMI LES DERNIERES INVENTIONS DE L'HOMO SAPIENS POUR RENDRE LA NATURE PLUS CAPTIVANTE
- OU PLUTOT PLUS CAPTIVE — FIGURE L'AQUALAND. VOUS NE SAVEZ PAS CE QUE C'EST ? NOUS ALLONS
LE 'DECRIRE AVANT QUE VOUS PUISSIEZ EN VISITER UN, PAS LOIN DE CHEZ VOUS CAR L'HOMO SAPIENS
PREVOIT SON INSTALLATION UN PEU PARTOUT EN FRANCE : 2 PROJETS EN ALSACE, 1 EN LORRAINE, 1
DANS LE NORD, 2 DANS LE MIDI, 3 DANS LE CENTRE   ,, , ,
L'AQUALAND EST DONC UNE IMMENSE BASE DE LOISIRS EXTREMEMENT SOPHISTIQUEE : SITUE’ DANS UN
MILIEU NATUREL DE QUALITE, DE PREFERENCE AU BORD D'UN PLAN D'EAU, IL SE CARACTERISE PAR
UNE HYPER INFRASTRUCTURE TOURISTIQUE : HOTELS, BUNGALOHS, CAMPINGS, PARKINGS, RESTAURANTS,
SUPERMARCHES, PISCINES A VAGUES, SALLES_ DE BRONZl`NG, TERRAINS DE TENNIS, DE GOLF, ETC...
VOUS VOYEZ UN PEU LE CHANGEMENT IRREVERSIBLE DEJ'? MILIEUX NATURELS QUI ONT ETE CHOISIS POUR
L'ACCUEILLIR !!!
AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD, REAGISSEZ !
I
·· INl·'ORMEZ—NOU.'? DE CHAQUE PROJET EN COURS (LE CONSEIL D'ADMINISTRATION A CONFIE A ANTOINE
REILLE LE SOIN DE SUIVRE LES DOSSIERS ET DE COORDONNER LES ACTIONS).
— INTERVENEZ DANS LES ENQUETES D'UTILITEA PUBLIQUE. NOUS VOUS PRESENTONS CI··APRES LE PROJET
DE BASE DE LOISIRS DE SAINT VIATRE.L'ENQUETE PUBLIQUE VIENT DE COMMENOER : N'OUBLIEZ DONC
PAS D’INTERVENIR.
SAINT")/IATRE ï UN VILLAGE AU C¤Él§ 
Le village de Sa1nt—Viâtre, avec ses 1 170 habi-·
tants, connaît les mêmes problèmes que toutes En décembre 198l,, le projet est bloqué en raison
les petites communes solognotes. d'un avis défavorable des Ministères de l'Envi-
La population diminue sans cesse (65 % entre ronnement et de l'Agriculture émis après analyse
les deux recensements), l'agriculture est en voie de l'étude d'impact présentée par les promoteurs
de disparition en raison de l'infertilité du sol. et consultation auprès du Conseil d'Etat.
|'activité économique résultant de la chasse
s'<•sI <·onsi<|éru|1|ement affzxihlw ·m cours <|<··. Sm place, plusieurs .u···.o<·mli0ns ont mlxnilesté
dix dernières années, les entreprises artisanales leur hostilité au projel. Au nivcnu rmtional, le
naguère florissantes, ont toutes diminué l'effec— Président de l'Union des Fédérations de Chas-
tif de leur personnel et, en permanence, plus seurs, Monsieur HAMELIN, a souligné lors de la
ou moins A5 personnes sont inscrites au chômage. conférence de presse du 3 septembre dernier qu'
il entendait s'un1r aux associations de protec—
Face I1 ce constat, le Conseil Municipal a décidé tion de la nature I1 chaque fois qu'une zone
d'ag1r. Négligeant le |’|an d'Aménagement lnter·— humide serait menacée, y compris en Sologne.
départemental de la Sologne (P.A.R. Sologne), La Fédération Française des Sociétés de Protec-
qui s'oppose au développement d'un tourisme de tion de la Nature est opposée à ce projet et re-
masse dans cette région des étangs, classée "zo- joint la position du Ministre de l'Environnement
ne humide d'importance internationale pour la qui demande à ce que soient envisagées d'au—
faune et la flore", la municipalité prépare dans tres solutions pour la mise en valeur touris-
le plus grand secret un vaste projet de complexe tique de cette zone écologiquement sensible, ren-
touristique. voyant notamment les élus au P.A.R. Sologne.
En octobre 1984, un journaliste "un peu trop Au niveau international, les organismes de pro-
voyant" dévoile l'ampleur du projet. tection de la nature ont écrit au Ministre de
l'Environnement et au Préfet du Loir-et-Cher
ll s'agit de transformer Saint Viâtre en "Touring pour dire leur indignation de voir bafouer une
Center" avec 3 000 personnes_·300 jours par an, convention internationale au cas ou le projet
une bulle de plexiglass de l6 _m-de haut, un devrait 56 l`ë6lîSCl`·
supermarché, un parking de 800 places, 450
bungalows, <·tc... le tout pour 25 milliards de
centimes !
Lettre du hérisson n° 33 - Nov. 85 5

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Q. Je _ _ M CHASSE
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' ,1 ·», _ ,.,
Pourtant, le nouveau Préfet du Loir-et-Cher a  çafw
décidé, lors de la réunion du 25 juin dernier,    
de lancer l'enquête publique au mois d'octobre  
afin de ne pas faire attendre plus longtemps  
les promoteurs et la municipalité de Saint Viàtre, ""H"'_y&~J“`
ceci en dépit du refus émis par les Ministres
de l'Agriculture et de l'Environnement, et du
Conseil d'Etat. ll s'agit de la nouvelle formule
d'ehquête publique ou la commission d'enquête
est nommée par le Tribunal Administratif et non 0RGAMB[])E5KA CQL L[BRE
plus par le Préfet, comme c'était le cas par le
. é.
Pm DOUBLE LAUREATE
Cette enquête d'utilité publique a commencé le
26 octobre dernier pour une durée de deux mois.
La Fondation Ford vient de décerner les prix
Nature et Patrimoine 1985.
Ce projet est en totale oppogitign avec la pelttt- L'association Orgambideska Col Libre s'est vu
que de tourisme diffus mené par le Pays d'Ac- üîïïïbüëï deux Pl`îX î
cueil. 3 touristes pour 1 Solognot. Antagonisme
profond entre le projet et l'activité cxnégétique F LE GRAND PRTX NATURE ET PATRTMOTNE
locale. Aucun rôle donné aux agriculteurs. (3O OOO F).
Chantage à l'emploi. Aucune garantie économique
pour la région. Danger d'atteintes irreversib es - LE PRIX "ZONES RURALES" (2O OOO F).
aux milieux naturels. Risque de transformation j
du projet en une fructueuse opération spéculative C'€5( UNC belle t`€COmpe¤Se pour tous ceux qui
peut- les pt-em0teut—5_ combattent depuis des années pour la cause des
migrateurs.
L'association Sologne Nature Environnement et
la Fédération Régionale des Associations de Pro
tection de l'Environnement du Centre (FRAPEC), ·
soutenues au niveau national par la FFSPN,
demandent à toutes les associations de protection
de la rmturv tant en I·'r·ancc qn'.1 I'6trungc—r
d'|ntervtmir <·ontr·<· |<· projet dc husv dc loisirs . "·'i·" 1:1,;:,.,
à Saint Viàtre.  
_  C·»    5§;;:··îl·_ ·A·"`·__
¢§   »i—   
Adressez vos remarques par lettre recommandée    ,;.2, _ '  àgiëk
avec accusé de réception à : A , ·  '  
Monsieur le Commissaire—Enquêteur ·    
Mairie de Saint Viâtre       —
Saint Viâtre E  îj;?iîÈâ_aiy_g_ii.·i     _.I-    i  tj`.
4121O NEUNG SUR BEUVRON     i _ ·,_  e,;._· ’·«§¢‘;_ê;··'···.;_,. ··
. . ' KJ i·* '·—?` È ·  
··`- . T- - -·'?É,t¤   '· _
Une pétition " Ne laissons pas massacrerla ·' j/_·     :,-.,1 A E _
Sologne " est à votre disposition a : _   ;,_     ·.   ·"·
La FRAPEC j ‘       _ _
11 rue des Trois Clés _ * · ‘   |_I_q_rï.k$F ·
45000 ORLEANS QQ _ · «·.   ' J · _ ·;;ï;_I -:,1, 1.,
Tél. : 38 53 06 14 I ·` ` • f’_v*  
. 1. il · xv '·_!,L&~ · I
Demandez-la et faites-la signer ! 'I `   · ,"’É/Ãyb · _ ,  
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Lettre du hérisson n" 33 -· Nov. 85 6

 
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_,,,,,   PLUIES ACIDES
l .
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 T NOUVELLES MESURES DE LUTTE
ÉORS DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU 23 OCTOBRE DERNIER,MADAME BOUCHARDEAU A PRESENTE, EN PRE-
SENCE DE MONSIEUR RENE SOUCHON, SECRETAIRE D'ET/lT A LA FORET, ET DE MONSIEUR VALROFF, DEPUTE
DES VOSGES, LES NOUVELLES MESURES DE LUTTE CONTRE LES PLUIES ACIDES ARRETEES PAR LE CONSEIL
DES MINISTRES DU MEME JOUR.
Selon le rapport Valroff, le dépérissement des Les ¤¤¤v€11€5 mesures
forêts, et plus généralement de certains végé- l _ ' _ _ '
taux, est probablement lmputable a la eonjone,. 1/ Reduction des` emissions d oxydes de soufre
tion du rôle de l'acidité de l'air et des effets ("SO /' de 1980 a 1990)
nécrosants de l'ozone. Cette forte présomption l _ _
conduit à mettre en cause les substances qui 2/ Reuuerleu dg la Pellullerl Per les hYur°eer·
contribuent à la formation de l'ozone par les bures ("SO % Cl lel 15 eus) dem
phénomènes complexes de photomîgatlïi, à e;a— ‘ lre“sP0rl ("/•Q_%)
volr les oxydes <|'uz0Ic <·t'lî·. hyxlrocurlmres, '"du**lr"'s ul'l's*'r*l les ~¤lv¤¤¤+· L2`; %)
dont la réductaoli constitue la enmwgw lu plus — =—¤¤<‘k¤e¤ d hydr¤¤¤i·b¤¤·S (ww ¤¤¤v¤\1·¤ régle-
efficace. mentation qui entrera en vigueur prochainement
permettra une réduction de 50 % d'ici 1989).
Les phénomènes de photooxydation résultent de _
l'actîon de lu lumière sur les oxydes d'azote 3/ Renfereemerlr de lq survelllerleel
et les hydrocarbures. On constate à l'heure ac— ` llaehevemeul du reseau nrelembees eeldes" (18
tuelle que la réduction de la photooxydation la slalleustl _ _ _
plus lmpoptante sera obtenue cn agissant par — la urealisation de 6 stations de mesure de la
priorité sur les h drocarbures. Dorénavant, une Pellullerf Ph°l°"°XYuer‘le
nouvelle pl·lotîte’_Y'Vt'e"n'_‘<]t '—’one s•ajoutel· aux mesu_ - l'achevement de la couverture du territoire
ses deja prises t pt-events les rejets d·nydt·oeat·_ forestier en placettes d'observation (7OO en fo-
bures _ rêts domaniales, AOO en forêts communales).
Les sources des pollutions ainsi mises en cause l*/ F°rm_all°r‘• reellerehe ct lnfermellerh
sont connues : il s'agit essentiellement des ins- Les eredlrs eeeerues à le reeherehel Pessenl ds
tallations de combustion (oxydes de soufre et 2§·3 MF e 37 MF- ,1-lue llgue buugelelre Perrleu‘
d'azote), des installations utilisant des solvants, llere _sere eeflseeree au C1e"el°PPemer*l des leeh"
telles que les imprimeries, les cabines de pein- ¤¤1¤g1€S de reuuelleu des _P°llull°r}s· _ _
tureg., ___(hydroCarbure5)' del.; raffineries (oxydes UDC Campagnë d ll"lfOl"[l`laLlOn HICUCC COUFOIULCHICHL
de soufre et hydrocarbures), des unités d'inci— Par lc Mlmslère d° 1'l`·uV'r°nu°m€l1t et C5 Cons"
nération de déchets (acide chlorhydrique) et_ElÉî tructcurs auÈ°mqb'l°5 lmnçals sur les _m°y€n5
 btn.cS et oxydes d·azOtc)_ propres A reduire lu pollution automobile est
····‘·'—·· prévue.
F? Z.` "J 4 _ _· `
 ~·.§£ls.lïL Enlsslüns D‘U><&’DES D HZUTE 1934
ill 029 YT/HM) 5.az nzslnznmt-mzrlmnz
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Lettre du hérisson n° 33 - Nov, 85 7

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LA POLLUTION DE L'EAU PAR LES ACTIVITES AGRICOLES DANS LE DEPARTEMENT DE LA LOIRE
C'EST LE TITRE D'UN REMARQUABLE MEMOIRE DE D.E.A. SOUTENU PAR MARIE-ANNE COHENDET-CHASLOT(1)
A LA FACULTE DE DROIT DE LYON.
NOUS PRESENTONS CI-APRES LE TEXTE INTEGRAL DE SON INTRODUCTION .
Si nous insistons lourdement sur les intérêts éco- L'agriculteur d'hier était totalement soumis à
nomiques qu'il y a à protéger la nature et l'en- la nature, celui d'aujourd'hui prétend s'en
vironnement, ce n'est pas parce que cette pro- détacher pour la dominer totalement. Il court
tection doit être soumise aux intérêts écono- à l'échec. L'agriculteur de demain doit savoir
miques, ni parce que l'on vise avant tout à respecter la nature de façon intégrale quand
promouvoir l'économie. elle l'impose , et de façon la plus poussée pos-
sible en permanence.
C'est au contraire parce que, à notre point de
vue, la protection dc l'environnement ct de la ?â'¤| n'<·st pus conscient du linut qu'l| faut la
nature sont actuellement conçus comme des impé- protéger pour elle-même, du moins réalisera-t-il
ratifs très coûteux économiquement, et que l'on très bien qu'il est aberrant de détruire son pro-
prétend trop souvent qu'une société en pleine pre outil de travail.
crise économique ne peut pas s'offrir de tels
luxes. L'importance fondamentale de la protection de
la nature et de l'environnement tout entier au
Nous voulons seulement démontrer que la protec- plan écologique ayant été démontrée brillamment
tion de l'environnement et de la nature sont au- par de nombreux auteurs, nous n'insisterons pas
dessus des intérêts économiques, et ne sont pas sur ces données qui sont bien connues, mais
incompatibles avec eux. nous nous attacherons surtout à prouver que les
impératifs économiques sont soumis aux impéra-
L'opposition de ces deux impératifs, qui est tifs écologiques, et non l'inverse.
toujours suivie du chantage : économie ou en-
vironnement, est, à notre point de vue, une es-
croquerie intellectuelle qui ne tient pas lorsque (1) Ma,.ie_Ann€ COHENDET_CHA5LQT
l'on raisonne à long terme. 7 rue NOtœ_Dame
42600 MONTBRISON
Puisque la nécessité de protéger la nature et
l'environnement en eux-mêmes et pour eux-mêmes,
en dehors de toute notion économique, voire pa-
trimoniale n'est pas comprise, et rejetée presque
systématiquement par une société qui ne pense
que Croissance éC°n°miqu‘·`• il noub Bcmble fonda" ** |.'|nstitut de Droit cle |,'|invironnement
menwl (I? pmuvo" P"' A ' B qu" "·°°T' Iléco" (|.|).|·Z.) orgunise le 8 février |9B6 une journée
“°ml° ‘l“‘ °*’t "°“m""` A """"h`°““°""`“t "'· mm spéciale sur lc thème des pollutions agricoles.
l'inverse. `
Karl Marx a insisté sur le fait que ce n'est pas îîgiîêîgnemems `
la conscience. qui determine l'.ex1stence mais M avenue Berthelot
l existence qui determine la conscience. 69007 LYON
'I`él. 78 61 22 63
Ainsi, ce n'est pas la conscience du fait qu'il
faut protéger la nature qui poussera les pou-
voirs publics et les agriculteurs à renoncer à
des impératifs économiques à court terme, pour
se remettre en question et conserver la nature
;c'est au contraire leur existence, à savoir le
constat de leur échec, celui de l'agriculture in-
tensive, qui conduit à la surproduction et à la
stérilisation des terres, et donc à la faillite
économique de l'agriculture à long terme, qui
est seule de nature à permettre une évolution
rapide des mentalités.
Lettre du hérisson n° 33 — Nov. 85 B

I  ~ sui t 2 I
, 4r
" 4;,,-r"`
gr
Eg   PROGRANIIE D'ACTION
w _,,,`M»  _POUR LA REDUCTION DE LA POLLUTION DES EAUX
·-- ,»~L· _ I.l;~ `
 ··*‘l  ( PAR LES NITRATES ET PHOSPHATES PROVENANT
"‘>" DES ACTIILHE_$_AG.RI.COLE_$
Ce programme mis au point par la Mission Eau-- (*1) Cellule administrative légère créée par les
Nitrates (*l) adopté par le C.O.R.P.E.N. (*2) deux ministres et située au Service de l'Eau,
aété approuvé par les Ministres de l'Agriculture Direction de la Prévention des Pollutions. Minis-
et de l'I;nvironnement. tère de l'Environnement.
Il s'i¤sère dans is dispositif i>¤¤¤¤¤¤p plus (*2) cemue d'Orientation pour la Reduetien de
Veste ds la lutte Centre les P0HUtI°ns• notam" la Pollution des Eaux par les Nitrates et les
ment Urbaines et industrielles. Clnlü C0mPlète· Phosphates provenant des activités agricoles.
L'accent est mis sur la pollution par les ni-
trates qui apparaît à l'heure actuelle comme la
plus préoccupante.
Le programme est articulé autour de six thèmes: INCINÉRATION DES ORDURES MÉNAGÈRES
. Recherches <•I études, Q;
. Connaissance de la qualité des eaux superfi-
cielles et surtout souterraines, LA POLLUTION ATMOSPHÉRIOUE
. Pratiques agricoles,
. Nappes et infiltrations ponctuelles,
_ Formation mmale et Continue, LE PROJET DE NOUVELLE INSTRUCTION TECHNIOUE
. Information des divers agents concernés par
le phénomène, certes, mais aussi conseillers . . . . . .
assis°‘°s·¤s¤ssss· sssponsabm des sousstis I‘·'“s.5îE§§Lîîà'§..‘“£s.É ëë`à?e.sl97És.Éî`. ”É.`“î2îeq‘È.È
‘,Q;îc5l°;ïîfèS‘i‘fncîî_:àQ‘5ëQî"°“5 ‘“ d°5 °’sa" les prescriptions techniques applicables aux
'   usines d'incinération de résidus urbains qui
Ce programme souple et évolutif sera le cadre ïîîgrîglclgoglslëgs de la léglslallon sur les lnslal"
gîuhtîâïonengegîgîêe îl nëîîîïüggurunregouëîedàîî Cette circulaire prévoit les paramètres de base
les diverses parties sont étroitement articulées. neçessalœs éa lêne bOTne1.CO.l:b35tl0nt dles deîhâïs
ges Psovsîitiong ·¥'—mi°¥~s,$¤¤s fesse ICS smpss ȧ§5ps".îssE’e’..¥s°`em?sÉî.°s §`i·L'2Lîe$S?.e.îe..‘É   ” °
C îmval Con mmm il emlchllx CCS groupes Les techniques de prévention et d'épuration ont
de travail wm au dé art les Suivantes _ fait des progrès importants dans les dix der-
I ` P . . ` nières années et il est possible de limiter effi-
. ndicateurs de la qualite des eaux, Cacemem CCS rejets polluants
° lîarauquçs agrlcolei . . . Il apparaît donc nécessaire d'adapter la circu-
. rotections des nappes des 1nf1ltrat1ons ponc- laire du 6 juin 1972 aux performances des tech-
mîïtçàfmatîon niques actuelles de dépollution.
° ` A cet effet, les services de la Direction de la
Ils devront faire des ro ositions dans leur ro- Prévenllon des Pollullons ont préparé un projet
pre domaine mais égpaleîncm en relation Evec de nouvelle instruction technique et ont engagé
d'autres préoccupations comme l'information, la Lîîirggscàïslëîânîgec lgglam:èî.2§5îl0:rîÉî§lalï?ÃlNl§lÈÈ
formation ou la recherche et les études. et 1,AgenC€ pour là Quaüââ de 1,Mr '
ce F0 famme servira de Su on au bilan an_ Bien entendu, ce texte fait l'objet d'un large
nuelp qâi devra être Soumis papu C O.R P E N et débat au cours duquel plusieurs organismes ont
transmis aux deux ministres de l'agriculture et   lseznnjgëïî gs nrîgîîggâêieSfolfâlâîitîolgàngnegë
de l envlronnemenn telles dispositions.
Ce programme peut être consulté à : H peut être Consulté à _
ïailsgrîpïle Chevreul la FFSPN
57 rue Cuvier Maison de Chevreul
75°°5 "^‘“S ?Ã<>É>`ê€pÃ`àIs"'
Lettre du hérisson n° 33 - Nov, 85 g

9 ·
`\
Q X, OFFICES DE TOURISME
   , I  _,•` E ET SYNDICATS D’INITIATIVE
.)  
Q . I QE EP1s0¤E)
C! ·
`:- -  
  Voilà donc un partenaire qui ne se contente pas
` ·`.-‘— ` 1 de belles paroles !
· Aussi, si l'action de votre Office du Tourisme
J ou Syndicat d'1nitiative vous paraît intéres-
/ sante, contactez-le et aidez-le à présenter sa
candidature !
_   _ FFSPN - FNOTS1 1 liè épisode du feuilleton avant
La Lettre du Hérisson vous a de]a informés de la fin de1•am,éE_
l'ouverture de la Fédération Nationale des Of-
fices de Tourisme et Syndicats d'1nitiative
(F.N.O.T.S.l.) à nos préoccu ations ; cela _
s'était traduit par : P 6111% BENEST
1/ l'insertion dans l'annuaire de la FNOTS1 des
adresses d'associations de la FFSPN et de
nombreux slogans en faveur de la protection
de la nature,
2/ la revitalisation d'une "Commission Environ-
nement" à laquelle la FFSPN est très régulière-
ment invitée.
Des relations suivies et constructives se sont
donc développées entre la FNOTS1 et la FFSPN.
· NOUVEAU TÉMOIGNAGE
Ainsi, cette commission a voulu aller encore plus
avant dans sa réflexion et ses actions ; afin
d'influencer la pratique du tourisme dans le        
sens de nos préoccupations, elle pense qu'il faut
stimuler un tourisme respectueux des milieux    
d'accueil (en total accord avec les conclu-
sions de notre /\.G. 1982). Une suggestion a Dll         
paru intéressante : apporter récompense vt sou- ""_`-ni-
tien à ceux (il y en a !) dont la pratique tou-
ristique nous semble correspondre à nos objec— En 1981, le F.1.R. a sollicité une aide efficace,
tifs (voir Prix Gentiane). sous forme de subvention, auprès du Conseil
Général de L'Hérault afin de poursuivre le pro-
Une première concrétisation de cette idée consis- jet d'action pour le sauvetage de l'Aigle de
te en un concours ouvert aux 2 OOO bureaux Bonelli dans ce département. Marcel Vidal, le
d'Office du Tourisme et de Syndicat d'1nitia— Sénateur-Maire de Clermont-l'Hérault, a prêté
tive (leur rôle dans l'animation du tourisme est beaucoup d'6(îî0¤ au dossier "RBPHCCS" et
souvént détérminant), il l'a défendu devant ses collègues du Conseil
Général. Malgré l'étonnement de ces derniers
Dans le dernier numéro de Rapid'1nfo (équiva- - c'était bien la première fois qu'on leur
lent pour la FNOTS1 de notre Lettre du Héris- demandait de l'argent pour ... protéger des
son), on peut lire : rapaces - le F.1.R. a obtenu une subvention
de 8 OOO F, sur les 15 OOO F demandés.
" Un concours annuel destiné a susciter et a Et depuis, grâce à l'intervention de Marcel
récompenser toutes les réalisations et initiatives Vidal, le Groupe de Recherche et d'1nformation
pour promouvoir le tourisme français dans le sur les Vertébrés (GRlVE) qui est l'antenne du
respect indispensable de la nature et du milieu F·l·R· dans l'Hél`âUlî· l`€ç0îî FégUlîèl`€m€¤î U¤€
d'accueil est lancé." aide du Conseil Général, qui est devenu un
interlocuteur attentif et sensible aux problèmes
La FFSPN sera membre du jury. de l'environnement.
Lettre du hérisson n° 33 - Nov, 85 10

Com? —7 _ -
,e* g»«w~w«»~s: INSTITUTIONS
L oi Go. &’ytJ'··
  lCo»~Iœr·J'lTe^lüjJ
rn
IRISTE SOIREE
LE 23 OCTOBRE DERNIER, SE DISC!/TAI'l' A L'ASSl1'MBLEE NATIONALE, LE BUDGET DU MINISTERE DE
L'ENl/IRONNEMENT. J. P. LE DUC, QUI A PARTICIPE A CETTE SEANCE, NOUS A FAIT UN COMPTE-RENDU DE
LA SOIREE. .
L'intér'et que âaortent nos parlementaires Mme BOUCHARDEAU a ensuite essayé de démontrer
au budget Consacré la Sauvegarde du Patl`l` que son budget,certes faible, était suffisant.
moine naturel est malheureusement toujours aussi Manifestement. elle manquait de conviction cac
faible. elle a accepté sans discuter les 8 millions de
En moyenne, seulement 13 députés ont participé rallonge qu·on lui a promiS_
à la séance : 6 à l‘ouverture, avec une pointe
a 21 (IO p_5__ 6 oppo5ition_ A Communistes. Une série- de questions suiva_it ce débat : les
1 MRG). La Ministre, elle, était venue accom- Pl¤l€5'aCldes· les Peres nalleneux et les de"
pagnée de 11 personnes. chets etaient en vedette.
Soirée aimable. Même l’opposition a "envoyé des ll a fallu 2 minutes 15 peur voter le budget-
fleurs à Madame le Ministre. Mais aucun haut
` responsable des partis politiques n’était là et L’opposition et le P.C. se sont abstenus, le P.S.
les déclarations ne comportaient rien d‘original. V0lâ¤l POU?-
Maig alors, de quoi ont-ils digcuté de   h   DBTIS le pI`OCl'1âlTl TlLlméI`O, NOUS pUbll€[`OI'lS les
à 1 h 3O du matin ? D‘une foule de choses ! extraite significatifs de ee débal-
D‘abord, deux rapporteurs (1 PS, 1PC), pour
une fois d'accord sur l’insuffisance des crédits
accordés, puis 6 députés ont essayé de donner L
une liste des points qui ne disposaient pas de  
sommes suffisantes.
· AYANT PASSE PLUS DE 5 MlNUTES EN SÉANCE
Mc GANTlER (UDF, Paris) a souligné le manque
de crédits à la Délégation à la Qualité de la M_ RlEUBON_ rapporteur (Bouches du Rhône. pg)
Vie, en particulier pour la lutte contre le bruit. M_ LAQQMBE· rapporteur (Herault_ p5)
ll a comparé ensuite le montant du loyer annuel M_ GANTlER (parigt UDF)
de l’immeuble du Ministère à Neuilly (2l mil- M_ TAVERMER (Egggnngt P5)
lions) au budget accordé aux parcs nationaux M_ Nl]NGl;55l§R (Val de Marnet RPR)
(GO mllllons). M. LARENG (llaute Gnronrw, PS)
M. MESMlN (Paris, UDF)
M. TAVERNIER (PS, Essonne) a parlé de la pro- Mme CHAlGNEAU (Charente Maritime-, MRG)
tection de la nature (surtout des réserves) et M. DUTARD (Dordogne, PC`)
des études d’impact. Mme GOEURlOT (Meurthe et Moselle, PC)
ll allait trouver quand même le moyen d‘affir- Mme ]ACQUAlNT (Seine Saint Denis, PC)
mer que ce budget traduisait une priorité du M. DURAND (Lozere, UDF)
gouvernement pour l‘environnement ll! M. FUCHS (Haut-Rhin, UDF)
M. DE CAUMONT (Hautes Alpes, PS)
M. NUNGESSER (RPR, Val de Marne) a abordé le M. ORTET (Haute Garonne, PS)
F.l.Q.V., les réserves naturelles, le Conserva— M. DUPlLLET (Pas de Calais, PS)
toire du Littoral et la Loi sur la Protection de M. HABY (Meurthe et Moselle, RPR)
la Nâl¤I`€· M. GOASDUFF (Finistère, RPR)
ll s’est déclaré contre la chasse à courre et M. WElSENHORN (Haut Rhin, RPR)
a regretté que le Ministère "étudie les nui- M. ]ULlA (Seine et Marne, RPR)
sances au lieu de prendre les mesures pour les plus 3l, députés PS non identifiés.
éliminer."
M. LARENG (PS, Haute Garonne) et M. MESMlN
(UDF,Paris) ont disserté sur le problème des
pluies acides.
Mme CHAlGNEAU (MRG, Charente Maritime) a dis-
couru sur les réserves naturelles, les nitrates
et le Conservaitoire du Littoral.
Lettre du hérisson n° 33 — Nov. 85 ll

C le
1
I
I I •
N   \É · PAPIER RECYCLÉ
I .
  COLLECTE 1985 DANS LE LIMOUSIN
É\/K€\<A ·
Lors de la Semaine Internationale des Techni-
qfl w ques de l'envùr·onnement (SITE 85), l'Agence
J Nationale pour la Récupération et l'Eliminat1on
  den Déchets (ANRED), co-organisateur avec la
l·’r‘d¢‘r·ation Lùnousine pour l'It‘tude et la Protec-
tion de la Nature (FLEPNAJ et la Dùvection
Régionale des Télécommunibations de la collecte
1985 des annuaùves périmés et des vieux papiers
dans le Limousin, a présenté les modalités de
cette collecte et les résultats obtenus.
82 tonnes ont été ramassées (50 T à Limoges,
plus 32 T dans les 8 autres points de collecte,
__ au Sud-Ouest de la Haute-Vienne) : ces papiers,
LE MINISTERE DE L'AGRICULTURL journaux, catalogues en tout genre , étaient
très propres, ce qui montre l‘intérêt marqué du
  public pour la récupération et le recyclage des
DES   NATURELS DE FRANCE matières premières. Hélas, les cours sont actuel-
lement au plus bas ! Ce qui a très fortement
diminué l‘intérêt économique de l‘opération. Par
contre, la totalité des papiers récupérés a pu
être directement transformée dans une carton-
Le Ministere de lwgrieulture et la Federation des nerie de la Haute-Vienne.
Parcs Naturels de France ont établi un protocole _ _
d·eec0rd pour rem-Omer le Coopération entre les Vu leffondrement des cours, la I•LEPNA et les
Parcs Naturels Régionaux et les Services Exté- eeeeee °l`gen_leeleul`_e ee_fellellenl de le ee¤·
rieurs du Ministère de l'Agriculture et de la Pleeee de lepeleellen mlee ee plaee_en Haute"
Fereh Vienne : en effet, une collecte sélective perma-
I nente aurait probablement été fortement défici-
Dans i.- mm de «.·m· convention, les deux 0.- geeee e eeeee veeeeee de üeeeeey Teeeefeee lee
ganismvs vn qiiosiimi tim décidé de privilégier ‘ff°"’“tS P*“t°'}*‘“°S Pm dela P“S l °“9a8°'“°“t
six Oriemmions : de reprendre lopération en I986, et même de
tenter de la généraliser à l’ensemble du dépar-
1/ L‘utilisation pédagogique de l'Environnement tement de le Haute-Vlemle'
2 L `t d t' d t ' d -
tëimîinleolêleîlleëiîluees ac mns C pm ectwn U pa De son ceté, la F.LEPNA met en place un•secteur
3/ La diversification des productions agricoles fe dlffuelen _d eleelelee ee peplele leeeyele ' enve-
4/ Le développement forestier et la filière bois °ppee‘ peplele a lelllee et pour Rll°l°eeplee‘
dans les Peres blocs, cahiers, etc... avec des tarifs sdegres-
5/ Les actions de développement de l'Agriculture elfe Pour eellale _en gl`°e' Un queellemlellee
dans les Peres envoye aux associations montre leur interet pour
6/ Développement rural ce matériel. Dans une "lettre ouverte" au Minis-
tre de l‘Environnement, la FLEPNA a également
Un groupe de pilotage assurera la fonction d‘in— fell} _dee prepeelllone peur, develeepele, dee_ emplele
formation et de synthèse périodique sur les ac- pleeele de payer eeevele (publlellee· Joulenallx
tions entreprises auprès des services régionaux gl`elulle‘ melelîlel eleel°l`al)· afm de eoulemle
et départementaux, CE Secteur de l industrie,
Il veiller·i aussi fi ve que puissenl s’ins<·rir0
dans ces aclions certaines des orientations défi-
nies dans les protocoles que le Ministère de
l‘Agriculture a signé$avec d‘autres départements
ministériels.
Lettre du hérisson n° 33 - Nov. 85 12

" .
l   ° EUROPE l
lA>1>>iv> ,
(¢ RW  
i\
- i\
UN DEA D'HISTOIRE DE UENVIRONNEMENT \)i
Un DEA d‘histoire de l‘environnement vient
d'ëtre créé à Paris et fonctionnera sous la res- , ,,
ponsabilité du département d‘histoire et de la  
filière écologie de Paris `Vlll.
Ce DEA interdisciplinaire est ouvert à tous les
titulaires d’une maîtrise, priorité étant donnée _,, _
aux étudiants d’histoire, de géographie, d‘éco— Le Bnreau Europeen de lenvtrcnnement (EEE)
logie et aux militants du mouvement associatif. màganise une ccnference Surd leî eëpcrtatwrëî
angereuses en provenance e a ommunaue
L‘enseignement théorique portera sur les thèmes vers les Pays du Tiers M°nde·_ le 19 decembre
suivants: 1985 a Bruxelles. (Date et lieu exacts vous
seront communiques plus tard).
. Histoire des phénomènes naturels (Robert
Delort).
· Science et histcire du Pavsage (Bernard Quil" La conférence -sous le titre "Bon pour l‘exporta-
let)- tion"- se concentrera sur la nécessité d‘une
. Histoire de la protection de la nature (C.M. législation Communautaire dans ce domaine.
Vadrot).
Cëttê formation tl`léOI`lqLl€ SEFB complétée paf UDC Parmi les personnes invitées. nous comptons g
initiation a la recner'îne·assuree- selon les su" le commissaire pour l‘environnement, M. Stanley
jets- par l‘¤¤ dci €¤S¤ig¤¤¤tS du DEA ¤¤ lî¤iS¤¤ Clinton Davis, le prochain Président du Conseil
avec les themes de travail choisis par les e" Environnement, le Ministre de l‘Environnement
tudiants- hollandais, le Dr Pieter Winsemius et Mme Vera
Squarcialupi, MEP. Nous rappelons que, le 25
La première SÉBTICE d€S €nS€ignEmEntS tl'léO[`lqUES septembre dernier. sept organisations non gou-
(une heure et demie Par semaine) aura lieu vernementales européennes et internationales ont
le mardi 12 novembre a 9 heures- Salle des créé une Coalition contre les Exportations Dange-
Actes. (Escalier A- ler etage)- Ecole Normale reuses (Coalition against Dangerous Exports
SuPerie¤¥`C. 45 rue d‘Ulm 75005 PARlS· - CADE) et lancé une campagne - à savoir "Bon
Renseignements et preinscriptions : Daniel Edel pour l·Exp0l—tatiOn·· .. pour Contrôler les expo;-ta.,
tions de pesticides et produits pharmaceutiques
ou C.M. Vadrot, Filière Ecologie, Université de d¤¤g¤§¤¤>< en ·r>r¤Y¤¤¤¤¢¤ de la Communaute
Paris viii. 2 me de la Liberté' 93526 SAINT Europeenne aussi bien que le commerce commu-
DENiS· Téi : 28 21 63 64. poste 12 93_ nautaire de semence-_et de nourriture pour bebés.
Voici les membres de la CADE :
Bureau Européen des Unions de Consommateurs
(BEUC).
Health Action lnternational (HAl).
lnternational Coalition for Development Action
(lCDA).
Bureau Européen de l’Environnement (BEE),
Pesticide Action Network (PAN) .
lnternational Organization of Consumers Unions
(l0CU) et
Seeds Action Networks (SAN).
NDLR : Un rapport sur ce theme peut être con-
sulte à la 2
FFSPN
Maison de Chevreul
57 rue Cuvier
75005 PARlS
Lettre du hérisson n° 33 - Nov, 85 ig

. MONDE i publications · · ~
Q n
"PLUIES ACIDES - DANGER"
C'est le titre de la brochure publiée récemment
par la Direction de la Prévention des Pollutions
du Ministère de l’Environnement et l’Agence
pour la Qualité de l’Air.
D‘une présentation agréable avec de nombreuses
photos couleur, elle explique les causes du dé-
périssement des forêts, ce mal qui prend de
l'extension dans tous les pays d‘Europe.
Une large partie de la brochure est consacrée
à la présentation des mesures prises tant en
France qu‘au niveau international afin de ré-
duire la pollution atmosphérique. la principale
accusée dans la formation des pluies acides.
Disponible au
LE   É) Ministère de l’Environnement
"_"""""_—'-"`_ 1l. bd du Général Leclerc
LA NATURE Peur RAPP0RTER Grzos ! 925% NEUWLY SUR SEWE
Tél: ds? 58 12 12
,.«~M.
dit!
en STAGES
La Thaîlmule commence In exporter des singes —'
dressés pour la récolte des noix de coco (beau- I" ,
coup plus facile que de faire tomber les noix
avec des perches de 13 mètres de haut). 5
***  
gans ceumême pays, l’exportation annuelle de
eux mi ions de tonnes de "nids d‘hirondelles" `|' `|' M I E F
rapporte tchaque année 10 millions de baths, soit  
3e? millions de francs. Les qollines qui se      
'rouvent sur les îles de la cote ouest de la
peninsule font lob]et d une forte surveillance. C·cSt un week_end de deeeuverte de la faune
1*** et de la flore solognotes ainsi que des activi-
tés humaines liées à la nature telles que
par contre, Véléphüm est bien un péril. l agriculture, la sylviculture, la pisciculture...
Le cheptel, qui étai! de 8 000 en l9?l,, n'est · . ; é ,
plus que de 3 000 aujourd’hui. ll existe encore Prix · lgo I (h bergcmknh repas)
pusieurs écoles de dressage. Les animaux sont · · · · .
utilisés pour l‘exploitation forestière (ces ani- Renselgnemems et lnscmptwns ·
maux ne calent jamais E). Les quelques élé- Association des Naturalistes 0rléanais
phants sauvages sont concentrés dans un parc Service Animation
national de l‘est de la Thaïlande. ‘ 2 FUE Marcel Proust
45000 ORLEANS
Tél. : 38 53 8? 60
Philippe P0lNTEREAU
Lettre du hérisson n° 33 - Nov. 85 lt`,

      .·°l·*É·: ff T?   ff?
4..«:Ãx:.$;'»4d·$:·~&'¢i :¤;·!° ‘··•=&~N_:
"|"-·.·` .'.\·;··',Y*‘.`· ,. . -· ·  !·‘ ·
I few?   `4 i  
:~··»~‘. .  ·»', ;‘% _.·*î·__n‘ëf···_'.·»
  qlûëugs ys`;   ~· hî'l‘::`;t    
ai ». 4 k-T s :"·»...jf"î·s .·"··,.,j:’€5 ““©.«~· JOURNEE NATIONALE
U·9,; _"*·;‘l|•"'*+|·• A »
4:. sg »·« ,·; îsf. :4; »·. ai Op:.  w,,s\·  BUR LES POLITIQUES LOCALES D'ENVIRONNEMENT
I'- • ••·!•'··4•.· ‘,'· ·¢| ·-R ll'- "'
  j.;,···j,·;.« $$,..1- L   IA-15 N0v¤MBRE 1985
'· =¤" " -§' "'  '_ 
ef·»_·.•i_;_·=së f avg .·#—_j__;~‘= î ·•·_  ;邏= î y, ·_= SAI NT-PRIEST (RHONE)
;_À~«` hp+ :·è.:;_À` ‘ hin :~è·ïU__¥‘ h:•4_ _·;ï_): ` R . ———·—···—··‘·—'*`°_'
sqx ";«· ,;·qx·_..';ï· gi .;·;%· ·~·Er$‘
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¢&~2~*+·?+‘·¢ ¢i·._*_··,,_#°'!·'”£î,_·î"§:'lf*¤ï_‘?,,
j>«··.,_. .,:_  _'>,_. · ·   _· f .
'fq`,   ;_:·‘:·.g,,     Plutôt centrée sur les questions d‘environnement
qu., *_·s ..h·¤g>~·_.»_‘_·»:'.:h·ër.»'_¤>·· h*:>~··£"_· et de cadre de vie urbain, et sur les outils de
•·_; *‘  S_;'::·=9r,l_* :h!°_;‘ti·È!P`,;:*;%?_;'î:··!‘,:,il"jh¥ l‘urbanisme, cette journée, ou plutôt ces deux
  AT, R- à;. .€ Mk Q`,. X- à;. ol Vk 4,,1- _;. vi its È ,,.-4 demi-journées sont d' abord destinées aux élus
_ê',_`l;‘f.q;îu·,'£'·L‘î_‘:4:;·*'Q'£',g’;_·fqî_x','· locau-x et à leurs services, pour faire une sorte
 -,.1; .;- f+ «b·$‘*·!°,,_:»î&:P_*·-._,_:«•i¤~:!°+ de bilan des actions mene'es etl pour les proble-
A "'  ‘ È",:.·À',!y,4-,k"`,·A··;!.,\·_;—,},·‘•_ •.·'_. mes de fond. Elle sera neanmoins largement ou-
"g·    xi;. \·Ã«'."£|‘,K• ~1',»' l"‘1*’ ‘· verte aux partenaires économiques vl sociaux.
  ,  "-._   ·_·>i,.··\51r '_•··._·*&k· '_
:.· `È‘1~_  if}  _ n •·;:? P   ;••sî_,· • ff : , ·
  I  · ,  L   *·».· _—h +.x *·z. , A ]eud1 ll. NOVEMBRE .
  ·;,_  W'. . _  , &·qx:,¥".%· Z g ·*i7î_5
  _} · ·—`L"~x ·g+¢_·?"î’f.; •, . 1l.h— 17h - Assemblée plénière
"‘ ;-.<   .y"°+·,î_+_£‘î;tJ’°$ . 17h— 19h - Ateliers
`  E .‘ "   ‘,"'_·,»; ·"‘,;
E .   ` fb" "f·:=:< Vendredi 15 NOVEMBRE :
  Fr L *»·~·r,= .
.1 I - ·   fg '• . 9h- llh - Ateliers
· ·   Al . Ilh-— lh — Clôture ar Mme BOUCHARDEAU
` ' .î\\__ , ` Ã THEMES DES ATELIERS :
Y•"_` l. Outils reglementaires et contractuels,
u - v·` · °” 'FM 2. Moyens des collectivités locales,
` J 3. Place et rôle des partenaires économiques et
‘ sociaux.
Sous le triple patronage des Ministères de l‘En—
vironnement et de l’Urbanisme et de la municipa-
lité de ST PRIEST.
Renseignements :
Comment établir le planning des actions à mettre RENCONTRES "DIAGONAL"
en oeuvre avant une opération de lancement 64. PUC dE lâ Fédération
d'un produit ou d’une campagne d’information. 75015 PARIS
Tél (ë\)E\g7·3% 6
lnscriptions : (I) A .6 .35. ·
ciauamc Louis mm [*5 67 35 36
FFSPN
57 rue Cuvier
75231 PARIS CEDEX O5
Tél: 16143 36 79 95
Lettre du hérisson N° 33 - Nov. 85 I5

If mique et les pôles de conversion (le 18/11)
QUINZAINE DE - ENVIRONNEMENT DANS LES VILLES _ Veau et la Vme (le 19/11)
DE   - Déchets ménagers et industriels (le 25/11)
15 AU   NOVEMBRE   ïîSCàqë%erîtî1;éâe§ri1\;e des vieux papiers - sensibi-
ST PRIEST (Ruôma) .
A noter, le 28/11 : "La Nature et la Ville" avec
Elle Sera ¤2¤rë¤ Par Mme BOUCHARDEAU BPFÈS · la participation de la FRAPNA (et notamment du
la clôture du Colloque national (qui concerne CQSILYQ),
toutes les communes, qu‘elles soient urbaines,
rurales ou de banlieue). Série de journées et Qpganigation ;
de débats avec des thèmes multiples :
VILLE ET BANLIEUE
· TUc · Formation (Ie 15/11) ;ggO;“l‘§A‘;îSl U““’°”“°
—— Environnement dans le développement écono- _
‘I’él. A? 97 7l 6l
QPÈIZWÃ7
< HUMEURS
( 2 .
QE . .
' Malheureusement, il ne restait plus d'argent
`) pour l‘impression. On racla les tiroirs et on
É Z parvint à rassembler 30 OOO F pour fabriquer
2;. 100 exemplaires des affiches grand format. C‘est
î·— ` la- qu’on croit rêver I Tout le monde sait que
` dans l‘imprimerie c‘est la mise en route qui
LA LETTRE DU HERISSON ©UvRE UNE RUBRIQUE à‘È“;‘; CINÉ; etc Q°“ le Papœr et le "°'“P”°
··RUMEUR··. LES TEXTES QU1 Y FIGURERONT, EN ° "‘P au PS S r‘S·
FONCTION DES DISPONIBILITES DE PLACE (CE T.r 100 1 . ZOO ,00 . t
N·EST PAS LE cAS POUR T©US LES NUMEROS), S";rb1 t°"°'“P,î‘rîS °“ ,t°“ J revàeç
RESTENT S©US LA RESPONSABILITE DE LEURS ?’“‘.°'[‘°“ P‘“°‘.° °" ““r‘“. eu aucune "
AUTEURS. ficulte a vendre a des associations comme la
FRAPNA les 100 exemplaires Suivants le tirage
du ministère au prix coutant.
  L‘affaire se corse quand on mesure la faiblesse
2 du Ministere qui veut faire une campagne natio-
  ÃÉÉÈ nîÈî.înÉ°,É’rnî,É$§È`t°Si ·‘ÉÈnîè‘iȧ‘§g`îS gqriîîî Opnensdiant
          les vacances dans 70 villes de France. 0n lui
a refusé par manque d‘affiches. Mauvais point
l t ' ` d tt
gg convention de Washington régit les nnmos §î.“”,,,,,,îÉ,§S§°§È,°îÈZnî°',§Ll““gn ‘îe°É0fn§Èmà’?éîÈÉ
d’espèces animales et végétales. Le Ministere nomistes ou de personnes du meüer_
de l’environnement tres judicieusement a décidé
de faire une campagne d‘information sur ce sujet H reste à esperer que 1'0n ressortira la ma__
Pendant les Vacances ulete sacnant que les t°u” quettc pour que nous puissions afficher dans
ristes cnt la malheureuse nabltuue de raPPcrter nos centres commerciaux et aéroports l‘informa-
dans leurs bagages Pbjets en lVclre· rePtlles tion du ministere contre les traffics d'especes
en tous genres et carapaces de tortues. animales et Vegetejes_
On fit donc appel à une agence de publicité qui ]_j:·_ Nobllet
créa deux superbes affiches pour la modique FRAPNA Isère
somme de 80 000 F environ. C‘est bon marché
vu la qualité du travail. Bon point donc pour NDLR : _ _
le ministère qui prend les moyens de faire une Il y q du vrqtj dmîs ce que elfe J·F· Nobles _
vraie campagne pour lmivn toucher le public. on En rr'_lm?lehe" Il " est rm emqent que le refleau
attendait Cela depuis Iongtcmpg, ¢;:“0Cà·(1-Éîf FMQU- SVI m£‘fIuïi(7;€ d(•*t(lr_f`_f`z;1;(ar·tçg? uffglghgg
an orma meme sm e s e amen re weea. eur
taille impressionnante pose de redoutables et one-
reux problèmes   de transport.
L tt d ’ ' ¤
e re uherisson n 33 ·· Ngv_ 35 16 (LP. Raffin

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   "   I- J ··-—--··— AFFAIRE GREENPEACE/RAINBOW WARRIOR
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LE BANC DES CLOWNS
' M. Jean-Merle Dalllat. Trés bien l
M. Nllchel Debré. C‘est donc d’un ton grave que. je
m'adresse A vous, monsieur le Premier ministre, qui, aux
termes îles articles 20 et 2l de la Constitution, dlsposez de
l'admin strarion et des forces armées et qui étes responsable
de la défense nationale: comment avez-vous laissé engager
cette affaire? Comment - apres cette premiere et capitale
questlon, seconde question complémentaire et non moins
q,uE$1‘|()|\|$ AU QOUVERNEMENT Lmportanteàï avez-vtràuàdû attengse uned curieusâ mi? în
emeure, a ors r rve et pu ique, u Prési ent e a
M. lo preeldent. L‘ordre du jour appelle les questions au RéP“\Ãi'q“° d°“t ‘f“ °“t esslemsnt 'ulpm q“`" Pit été mëû
Gouvgmcmem dans l ignorance d une telle affaire 7
Nous commenïns Ear les questions du groupe du rassem-
blcmcnt pour la épu lique. Savez-vous que ces interrogations, bien des Français se tes
GREENPBACE gosent? La premiere responsabilité du pouvoir, c'est·à·dlre
e ceux qui en ont a charge, est de commander l‘Et t.
m_ lo Pr“]d•M_ La parole est A M_ Debit Eâtiltgèrdes erreurs sont toujours possibles ; il faut savoir as
NI. Mlahel Debré. Chacun ici, quel que soit son engage- Nous étions en droit d‘attendre une déclaration gouveme-
ment politique, et vous·méme, monsieur le Premler ministre, mentale suivie d’un débat lors de la séance de rentrée du
sont la quel polnt l‘affaire dlte Greenpeace a causé du tort A Parlement. Considérez donc normal que, A défaut, la pre-
la France (Exclamations sur les bancs des socialistes). Llne fois miére question adressée A vous-méme dans cette enceinte soit
de plus, nous avons pu constater qu’une natlon n’a pas la suivante: comment, dans l’affaire dite Greenpeace, avez-
d‘amis. Les Etats sont des monstres frolds. Nous sommes Wu! _Pu t8n0|'e¤' .lu¤€|u'¤u IB septembre l'action de services
dans hr   du |`gj|_ d'ung gçügn   qui 3 IOUIDIB È votre Blltûfiœ Gt d0I’\t VOUS eœl l'¢SpOl’\BBbl¢ 7
débouché sur un drame; aussltbt nos partenaires de la vie (APPl¤“dl·'·*¢'"¢¤t·'_ WF le-V burn`-! du Mrsemblement pour la
internationale, sans faire un retour sur leurs propres fautes, RéP“b"tI"' et de I “”l°” PO"' lu dÉM0¢`F¤tl¢ f?¤n¢‘¤l·t¢)·
¤°\t¤ ¤°°8bl°“t· Le "°"°m de ls F"°“°° °'t t°"°‘· H. le presldont. La parole est A M. le Premier ministre.
Chacun de nous, me semble-t-il, et quel que solt son enga- “_ L- F bl ·
gement pulîtl€|u¤· peut esslement Wlïfeudtd à Wu °°mPt° M les dépuI:ér:T’affairl:.titînlzriïbbnrinlxzernîzîcljixîniââuziîgwàluï
termes dont s‘est servi le nouveau directeur de la D·G·S.E.. m‘interrogez, monsieur le Premier ministre Debré présente
ancien chef d'état·major de l’am1ée de terre I tt les ¤el’V| deux aspects! le premier se rapporte aux événemènts inter.
gçgfcts som une nécessité pour une pulssance qui entend venus et aux décisions prises par le Gouvemement A la suite
garder son rang, puissance nucleaire par surcroît-? U euruit du sabotage du bateau: le second a trait aux polémiques
pu ajouter que les temps que nous vivons, et qui sont des auxquelles ces événements ont donné lieu. Ces deux plans se
temps d‘impitoyable compétition, les rendent plus nécessalres dlstinguent dans toute affaire du méme genre, mais il me
que jamais. Or cette affaire a été agïltîvée par un silence semble qu’ils se sont trouvés en l’occurrence particuliérement
offlciel et par un sllenee des médias tél sés sur l‘action uni- éloignés l’un de l‘autre.
quement anti-française d'une association dont on ne salt qui Je soulignerai d’abord qu‘il n’est pas surprenant que nos
lui fonmit des fonds, semble-t-ll lllimités, des lors qu‘ll s’aglt services de renseignement surveillent les agissements de ceux
de s’0pposer A notre politique (Dès bien I rurlplusleurs bancs qui se donnent pour but de perturber les campagnes de tir
du rassemblement pour la Rtfpubllque et de ‘unlon pour la u centre d‘essas du Pacilique. Lorsque des bruits au sujet
désïgcratlq j)-qnçgtyg), (Pm) une susplelqn jetés sur nog sur- de la responsabilité de nos services dans un attentat contre ce
l vic s de renselgnemenrs et d‘actlon dans les conditions les bstesu ont pris ¤¤!ps. te Gouvernement. A la demande du
pm, ;-cg;-¢gg¤t~,|c;_ gâideâiz della république, a cherché sans délai - j‘y revien-
Cette tache sur le renom de la France, ce coup dur pour La-nchtsmhz Ãevânsîâg sîîèîîuâltâ °:“:°ml“°bl:h
nos services de renseignement et d‘aetion ont été aggravés, lu imcwumiom que au f . m °m “°“ ° t°“t°'
_ j artes. En témoignent le rapport
m‘*“‘°‘"' le P"°mt°" mi“t““· P" ls mmtm d°“t le G°“"°" demandé A M. Tricot, et d’abord le choix de cette ers nn
¤¤¤¤¤¤t ¤ l¤l¤~6 t¤¤t Pete •>¤¤n= un f•¤¤l¤t¤¤ est ¤'¤·/stt ms num st mtamatrm M ai banc: du rasrembleïnent) È`
d‘autre motif, semble-t-il, 1u’une volonté de Nlte devant les la Republique et de l‘urrl0n ur la démocratie j}arrçarlre)pîe;
responsabilités qul sont ce les du geuvclr politique (A%pl¤¤· déclarations que j‘ai presenté: A la suite de ce document. rss
dtssements sur les bancs du ramm lement pour la Répu Have demandes que j‘ai faites au ministre de la défense d·api>m·
et de l’uni0n pour la démocratie français'?. On ne gouverne fondii- sg; jnvggtjggtignm
gm/;¤;;i::¤mment· ¤·t·0n ecrit A 1¤¤t¤ tr=· En¤¤r¤ f¤¤t·î| I Lssroîrrstînïrinrsrmattsn ont, iii raàit le reconnaltre, joué
· eur_ e, e ouvemement - j‘y v en rai_ dans un instant -
Sous sommes en régime parlementaire. Ce n’est donc pas °‘“â'· APM d” °“1“°t°' 9}** l`Q“_P°ut lu8¢¤' tmp l0n8ues.
A · ic Président du la Rbpubllque md. A voubmemc 1;: je ml qul, II\0hll0\·|l' ·e Premler mlnlltlïe Debfe, l'¢8t¢l’\t exile-
page la question clé : uno affaire aussi sérieuse qui touc au '2‘:m°“' nud? 'ibl °“ '°“¥° A °°"t°"" £;6°‘d°“t·‘ (ÃPPl¤“·
cœur des actions de l‘Eiat, une atïalre aussi sérieuse qui inté- b¤"'";'"" N" 'zl °”“ du ·'°"'“"·"‘·'· ' "'“"'°'i°”·' ·"" I'!
resse au premler chef les relations internationales de la Répu- la'àïm0:m'Ti':;.:” 'glw   la R"P"b"‘7"' Z'   I '"'l°” :0***
blique, une affaire aussi sérieuse qui met en mouvement des 9 ‘ ° °“v°m°m°“' ° ts i ls VM! ·
sommes élevées, comment le Premier ministre que vous étes ll. Jun Brossard. Ce n'est pas vrai l
M"! pu '8“°'°' qu °"° mm tte °“"°pm° 7 NI. la Premler mlnlatra. ll en a tiré les conséquences,
Lorsque l‘a.ffaire a été connue, que la presse en a parlé, aussi pénibles soient-elles.
que vous avez prls connaissance des télégrammes de nos La seconde préoccupation du Gouvernement a été
ambassadeurs, comment le Premier ministre que vous étes a- - comme c‘est son devoir - de sauvegarder les intéréts de
t·il pu continuer A en ignorer les tenants et les aboutissants 7 |\°t\’¢ d6fen¤¤· qui nous ecmmsndent de poursuivre les expé-
rrmentatrons nucléaires du Pacilique.
Certes, il ne faut pas absoudre, au nom de ces intéréts, des
actes répréhensrbles.·Mars rl ne faut pas non plus affaiblir un
dispositif de protection qui doit rester sans faille. Certains
Lettre du hérisson n° 33 - Nov.85 17

   
0 D C
l ·:, . ·»·-— suite l
\
\
 
0m CW P°\}‘·'0l|'_m°"|'¤ en °¤¤¤¤ l°¤\’f¤6¢· ll W"} M! P¤¤ Cl““· M. le Premler mlnletre. Vous ricanez quand on parle de
tkm d¤¤¤ 1 ¤¤¤¤t du ¤h¤f du ¤¤¤v9r¤¤m¤¤t· L ¤¤¤¢¤ ¤¤¤¤m· l'ima e dela France 1 (wver protestations rar les bancs du rar-
Pm ¤0¤ d¤‘·'°l|'· ¤@ dm! du ¢°¤d"l0¤¤ dlmcllü dim! cette semblement pour la République et de l‘union pour la democratle
|'¢Bl°¤ du m°¤d¢· française). Admettez que le Premier ministre que je suis se
M. Xevler Denleu. Les seuls punis sont des mllitaires l zgïïzfâ ‘eîï°ni':!î15:`:?‘î;e‘î,‘:2°;" que l° P"°ml°' ml“l'"° que
M. le Premler mlnletre. C‘est dans le méme esprit 1u’il ' _
faut rélprimer les agissements de ceux qui, en son sein, en rel- M· Ph"' M*“¤"• v°‘” em ““ b°“ A "'°“ l
EMM W *’6Bl¤¤ d° l¤ dl¤°lPll¤°· M. le Premler rsslnletre. Mais, précisément, est·ce alors
M. Poe"' clem-ne, Cree! feeüel gue certains au·dehors, d‘ailleurs trés isolés, attaquent la
_ _ _ _ rance, non pas pour cette affaire en réalité, mais parce
_M. le Premler mlnlesre. Ainsi traitée dans sa véritable âuhls ont toujours espéré affaiblir ses lnstitutions ou sa
dimension, l‘affaire du Rainbow-Warrior a donné lieu aux éfense, qu‘il faut que leur voix trouve des echos ici 7
décisions nécessaires concemant les responsabilités. (Applaudissements sur les bancs des socialistes).
Mais il reste, monsieur le Premier ministre Debré, l‘autre . · ·
dlmension purement polltique que certains désireraient pro- elree rene And"' Cest voue qm eubvemmnnez Green`
longer et dont je veux parler en quelques mots. P
Dans I‘opposition - pas sur tous ses bancs -, on s‘est M. le Premler mlnletre. Je vous ai écouté attentivement,
déchslné. On a d’ailleurs d‘ordinaire fait aglr plutôt les lieu- monsleur Debré, et j‘avais envie de vous dire ceci...
'eneme que lee chere M. Roger caresse. Vous n’avez rien A dire l
M. Robert Cube. C'est exact l
M. le Premler mlnlstrs. Les accusatlons les plus sévères
ont été portées prétendument au nom de la vérité. Mais pour-
quoi alors les memes refusent·ils de participer A la commis- M. le Premler mlnlstre.   plutôt que de nous»déchlrer,
sion d’enquéte parlementaire envisagée 7 (Applaudissements m°“l°‘"" d° l°PP°'“'°“· °°mm° v°“' °“ d°““°z l° 'P°°
sur lezbpancs des sori·la%s;es.bf Exclargatgons sur les eanx du '·‘°l°·
rasse ement pour a pu ique et G 'lltllvtl WW ¤ M0· ps agr"; QQ mh de I‘unlon pour le dlm0¤f|\|¤ Y|’|¤·
cratte française). N‘esi·ce pas parce qu’ils cherchent seule- " P
ment, dans cette circonstance, A attaquer le Gouvemement 7 ee". ee du neeemblemem Pour la nepubuqum Rocard!
Soit, dira·t·on, c'est le jeu. M, le Premler mlnletren. nous devricàns exeeenmireûy et
_ · · · · · · , j’ai senti que c‘était putét la position u mer mi istre
ne:. njâaztgl Yun"' ce n est pu un JW ' il l un de Hum Debré - essayer ensemble de faire bloc pour dire ceci...
dell. tee Fremler mlnletre. Mais, mesdames, messieurs les M. Robert-Andre Vlvlen. Pas pour mentirl
put , a circonstance qui nous occu e n’est pas un jeu: ·
elle touche A notre défense et A la sgcurité de la France. Me? Pï“':°î:':_1':;e"‘ E1': Emâeeîueâtrgëvpeâz eeîxvteüâï
(Applaudissements sur les bancs des soclallstes).   lesâzlmtï  e de païenne d,w“e et le emique de le ·
M. Robert-Andre Vlvlen. Vous auriez pu y penser avantl France se décide en France! et bàtulledpart tîillîeurs. VoilA la
M. le Premler mlnlstre. Plusieurs de nos détracteurs se mate (fpplîudùzïnî mr É`, nc`, el  ac ïmàe mee le
proclament partisans de la dissuasion nucléaire, et je les G °“‘ °‘“` ° P" .°“• m°' °m°î;.m:"“m" I" rphmèun
crois. Il faut alors qu‘ils soient emportés par la passion poli- b;>¤*¤;¤=m=¤·,;bp¤; ef" ':'%:“;'; Leuze e‘:”de":lu”70” ur
(ique, car ce qu‘ils prétendent soutenir, en réalité, ils le la'à'ï"w';r:£îfm”'mù:)Dle°n:)uvelle€ eiegemeee ei un eemçgle
sapent. On lit aujourd‘hui dans certaines déclarations intema- "lememeiee edeeîe e reeüvüe du eeneeignemem een, mie
·ë°¤·*·· sur *· F'·r°· ·*·*g·P· *·~·¤°·* * ··· =*¤***·*··¤··· 2.. p1aee.J·a·outer§a,avantun dernier mot personnel ..... le
mm imclee""' H n en en vldemmeln pu queemml Premier minlstre Debré, que d‘autres taches, au moins aussi
M"' " l° p'°"i°“ °m"l°“'° “°" p°' i"“° d° “°' importantes que les suites de cette affaire nous requiérent et
eonfllls intemes, force est de reconnaltre qu'elle s‘y alimente. que je ne veudme ee que neue denniene lrimeee dem peye
e souhaite donc que, dans ce domaine au moins, tous en ui ei i Je I bid Ex I I I I
. · se compl rat ans e mor e ( camat ons sur p useurs
France s expriment avec davantage de retenue (Protestations zdnet du nmemblemem pour la Republique et de lrmmm pour
îur plusleurslbaârës du rasçemblemept pour la République et de le demoemuefmneuùe)
'unlon pour a mocratle rançalse. ‘
M_ Jacq".- Toubon ce wm. r M. Plerre Meuger. C‘est vous qui donnez cette image l
M. J BI . Ph ' ‘ l M. le Premler mlnletre. Au début de votre propos, mon-
uquu em nmml . sieur le Premier ministre Debré, vous avez, je le reconnais,
M' J'°q““ D°"'l“°“· D6m'“'°“ l fait preuve d‘une grande élévation d‘esprit, mais lorsque vous
M. |• Premler mlnlstre. On a fait aussi, monsieur Deere, avez mis en cause la sincérité du chie du Gouverpemeràt et
référence s l‘autorité de l‘Etat et s ranrase de la France dans ggnméejgâïtgàààsàggbgiselàîe(â>=;¤·:_%m¤p::#v0î:°»L 
le monde que le Premler minlstre eoit blessé. A vous qui protestez, je
6M. âtavler Tenluu. On vous a posé une question, vous ne voudrais rappeler ur: pïoposlquà a été iîenu eêteàuéét « Pour
r pon ez pas cuirassé que l‘on sot v s-A·v s e pare s pro , comment
· . es v q elq e tristesse A constater jusqu'A quel
M. le Premler rnlnletre. Cette autonté de lEtat consiste âge}; dâïilizlàârleupnàen pemieienne et le [mem. d.embi_
précisément, messieurs, lorsqu il y a, pour reprendre votre ti h ·
. .. ons déçues peuvent faire descendre des ommes qui, en
expression « un coup dur », A prendre ses responsabilités et A . · · · ·
ee ef nn I. [ ·' · dautres circonstances, et parfois méme au pouvoir, avaient
n le er eemme mue evene e" montré de la valeur.» Monsieur le Premier ministre Debré,
M. Dldlor Julie, Partezl cette phrase est du général De GaulÀe.dVor;s rtpe permettreî
M. le Premler mlnletre. Je pense que, méme si c‘est difli- zjoïeegdixfemîîlâlmïoëg ,3:;; eâîoxefallâesî nm mienne
cile, l’Etat ne s’affaiblit pas en cherchant et en disant la pp '
vérité, c'est-A-dire en agissant exactement A l’inverse de ce
qui été fait A plusieurs reprises au cours des septennats pré-
cédents (Applaudissements sur les bancs des socia lstes). Vous y
voyez de la faiblesse, jy vois plutôt du couragel (AIpplaudis·
sements sur les bancs es socialistes. - Rtnes et exc amattons
sur les bancs du rassemblement ur la République et de
l’unlon pour la démocratie françalselw
M. Plerre Mnugsr. C‘est de la lacheté l
Lettre du hérisson n° 33 ~ Nov. 85 18

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A|"PAlRB DU ttAtN|0W WARRIOR C I
_ · . `onstatsnt qu'll éta t nécessalre de mettre fln A l dlvul -
M Io préaldant. La parole est A M. François d Aubert. tion d’informatlons qul compromettaient grsvemen: le fox-
M. François d Aubert. Ma question s’adresse A M. le Pre- tronnement de nos services secrets, constatant que le général
mrer mrnrstre. Imbot le souhaitait vivement et u‘il considérait ue cette
q ‘l
Monsieur le Premier ministre, verre avez déclaré la semaine ¤*¤ri¤¤¤¤*¤¤ ¤¤l>*i¤¤¤ ëwit ¤¢<=¤¤¤¤ir=· i‘¤i ri¤ l¤ d6¤¤i¤¤ qui
dernrére, A propos de l‘alTaire Greenpeace, que la vérité était relevait de ma seule autorité, A savoir ceiie d‘aœorder A un
cruelle. L‘oprnron publique a plutôt le sentiment que c'est officier général ui m’en présentait la demande l’autorisation
l‘absence de vérité qui est cruelle. de s‘exprimer pdbliquement.
M. R0b0Y\·À|\df6 vIVl0|\r TIA! bl¤l’\ l M. B.m¤rd 8‘¤'|· E! en uniforme I
M. le mlnlairc da la défonao. Je n‘ai pas l'intention ici
de faire l’exégése dés propos tenus par un de mes subor-
donnés avec mon accord. Je me contenterai de poser A cette
M. François d'Aub•srt. Vous nous avez conviés tout A :::::3;é:eÉ:egu·f?È;?a;`2;::;°:;:ïeîïïcà *y'·î}*°l*>°¤°*¤ de
l‘heure A faire bloc. Alors, faisons bloc pour établir cette démocratie française et du mssembleme T eluïz" ZT" I"
vérité. VoilA pourquoi vous me permettrez, monsieur le Pre- personne à mn connaissance ne le mnïmpgur ° P" iq“')·
mier ministre, de vous poser trors questions précises suscep- ‘ ‘ ‘
tibles, je crois, de faire avancer la vérité.   Hobart-André Vlvlon. Avant vous, la France avait des
Premiérement, vous étes, selon la Constitution, responsable ¤¤|'V|¢¢¤ ¤¢¢l’¢!8l
de la défense nationale et vous disposez des forces armées. M J B rd O ,
Pouvez-vous algrslexpliquerà A l;A:s:lmplé\: naâionale cedqrîe ‘ ”“ '°°' · “'· “°“' WM I
recouvrent les éc arations u 3 n r m ot, irecteur e a _ · ·
D.G.S.E., âuant « aux tentatives de déstabilisation et de des- la Tmïgmlnlun d. l° dam"' M°m"°`" ww"' °m“d°'
truction » ont auraient fait l‘objet ses services 7
En second lieu, pourriez-vous indiquer A l’Assemblée M. Plarra Mnugar. C’est vous qui avez détruit les services
nationale selon quelle procédure votre cabinet et vous-méme secrets l Tout le monde le seit blenl
sulvez les affalres de renselgnement7 M I. mm"'. d. I. dawn E! ll I i
. . . es serv ce
v°“' "”· °“ °"°t· d°““6 H'“P'°"l°“ d° “° P" v°“' °“ effectivement secrets, doit-on rendre publics la natu:e|d::
occuper alors gue la Constltutlon, répétons·le, vous charge de 0 èmüom qurm conduisent le mm reel d I I
la d fense ns onale et qu‘un de vos prédécesseurs A l‘h6tel P - ‘ °° nul"- È' P mé
M . . . d o ératrons 7 Aucun grand pays au monde ne la fait et ne
atrgrron a récemment rndrqué que ses collaborateurs se réu- le au cmaimmcm mmm Cu ml f t H. .
nissarenz toutes les semaines A ce sujet avec les responsables œwiœl num il hui evidemment queuâwîl gîégïâxt gcî
°°“°°m '· tent secrétes. ·
T ' ' ' : i i , ri · · - · .
....§°ZlrL‘,$‘.Ee°l’°âîJZ.'î.r 'i}.‘2î‘âÈ%ï.À°.È";'Z‘rîl.i"r2T.î”r.Lîr&î, ,,,§§*·qg;“§,°·;;;§,* gg; <;*·,;·g;·*;;g··· pf *=l¤~¤¢¤;¤ ¤¤a¤<>··
chef d‘état·major des armées, de romëre le troublant mutisme leurs ncüviœn hum misgonf mm gâte" gun °“°‘È°“•
··qn‘i| observe depuis le début de l'¤ sire ¤l0f¤ ¤\6¤1¢ €l**¤ le sur la place ·ubli ue 7 (Exclam tto P il nânmc ïnvmù
rapport Tricot et la presse indiquent qu’il aurait, en tant que pour la démograuetïan lu et dg M mg! e" ”c·' ' I “”'°”
chef d‘état-major particulier du Président de la République, buque) W '°‘""" em"' P°'” I" R*P“·
débloqué les fonds nécessalres au sabotage du Ralnbow- '
W¤P‘f*0f7 M. Jaoquaa Domlnotl. Qui les a donnés 7
M n ieu le Prem‘er inistre, ‘e v s remercie par avance
de vgslrépbnses méme AT nous sàmnïeïr conscients icl que ce H :3 l' à"'“'“'É d' l' “"“"· C°“° °P6l`¤'·'°** d¢ d¢•î¤Uî·
serait au chef de l’Etat de s’expliquer enfin apres trois mois nz Log JB 'î1m°â° "7g°œ|;°"°"° ‘“œ"i°‘f'F °“ P°“*"i°“*'°
d'un silence bien pesant. VoilA qu serait con orme A l‘esprit re ét': sàgeu u au" w' Fm°' 7 r'° “ u pu °'?°°'°, la
de la V• République (Oh! sur es bancs des socialistes), qui ui; I: ètîzœî cà"? :’“• ‘:P" ‘î%q“°d° P°“* V°¤° d¤'°· ¢¢¤!
n‘sutorise pas ces subtlls exercices de dissoclstlon des res- gu,/rc em, en mv°· °l '°“ “'°“ °“ d° '?“',m°°“'° °"
ponsabilités auxquels se livre M. Mitterrand A votre endroit, moins E` umnm°°d°" E"' Ft"? °°' um Cl"' “ en Pu W
et auxquels vous vous livrez vous-méme A l‘encontre de sim", base: du sœâlg ° ° °"`° (APP" L'·”'”'”‘·' ·'“' Pl"'
âîharles Herâuî, quâèvpus étîls allé aâ:cabler},l pourdne pas dire "')‘
avanta e, a t vson evant es mi ions e rançaîs M. Ml h IN I, " ·
(Applauâlssemsnts sur les bancs de l‘unl0n pour la dlmocratle 0 · 0 I Qu Il E ndl-au A M' Jon I
frznçgîxe jt sur plusleurs bancs du rassemblement pour la I lààasrëlrgatra dz le dllanao. Cela étant, les services de
R pu lque. a . . . . oivent tre réorganisés.
Sur proposition conjointe du général Imbot t d é éral
dègàlia présldant. La parole est A M. le mlnistre de la   ïêegnfîïgàïîjor èdîî hâmèfl dg tâtmujg F:/mn
• cr a cr a on u • ta .
M. Joan Brooard. C’est scandaleux l g;':;0gâië"°âu ïâgîëniîââfeîîü gëüïîflëûlô tèeé IïèIy%:“Ahïa
« ron» ea   eregro·
M. Poul ûullle, mlntstre de la défense. Monsieur d’Aubert, P§*'** l¤¤ ***0Y¤¤¤ d°¤¤îî0¤ !¢¤’¢¤•-fe et amphlbie actuellemegt
vous avez rappelé A l'instant les propos du Premier ministre. d§¤P¢*'¤ë¤ ¢¤î\’¢ le ¤¢¤1\’¢ de nageurs de combat et le centre
C‘est vrai, la vérité est cruelle et je crois que, sur ces g;“"`°;“7Ó°;" P”“°*;“"·'"° d° C°*'°°¤¤ (M**¤¤W'¢-Y WF les
bancs, gas une lperàsonàre qui ïlt examiné le dâtssipr :3 fond ”"·' ' '”' °” P°"' “ dé'"°¢"¤"¢f"¤¤Wl·•¢)·
- quan je par e u oss er, e veux par er u on onne· · ·
ment méme et de la raison d‘étre des services secrets dans un M' Jnqun D°mI““l' C" umm lupmvmtl
pays démocratlque - ne doute que cette vérité ne soit cruelle. _ M. la mlnlatn da la dlfanaa. Messieurs, si cette informa-
dètous lavezà mozrsieur le député, posé upe question sur la '*°** ne V°**¤ l**œ*'¤¤¤¤ P¤¤· l¢¤ Fl'¤¤9¤î¤ .i¤8¢l’¤nt·
,,p};g;·g_°¤ *· ¤ ¤**·* ******0*- *· *··*·<*'·· Y ·¤¤°¤·* *·¤· M. s........ e....r...·r. er existait soja eererevrrrr
Le général d‘armée René Imbot, quarante-huit heures aprés M. la mlnlstra da la défense. Mais non l Vous savez trés
avoir pris son commandement A la D.G.S.E., m‘a effective- bien, monsieur Dominati, que le bataillon auquel vous pensez
mpnt ait un rapport relatant ses premieres conclusions et il ¤ été dissous il y a vingt ans. Vous ne connalssez certaine.
rn a demande I autorisation d en faire état publiquement. great pas lgristorre de ce bataillon: il a éte, je le répète,
M. Barnard Steal. Zorro l mom vol vmgt nm l
M. J D I .
M. la mlnlslrs da la dlfansa. Monsieur le député, je nquu om un Non!
vous laisse la responsabilité de ce propos tenu A l’égard d’un
làaut râsponsalîle dp notre arméel (Applaudissements sur les
ancs es socia Lrtes.
Lcttre du hérisson n° 33 · NOv_ 35 lg

   
° 0
-—·-—··— 9 nc ¤°0 ° 9
_   5 ssstc
_ _M. le président. La parole est A Mme le ministre de l’en-
Nl. la mlnlstro de la défense. J‘annonce aujourd‘hui “mm°m°m‘
- les anciens militaires présents sur ces bancs savent de quoi gm. sqssnssnqn B°u°h.'d·.u' m;n;_r;rs de knvgmnns.
qetparle - la reconstitution de ce bataillon ainsi que ll disso· ment, Monsieur Dalllet, j‘ai trois réponses tres précises A
U 0¤ du ¤¢¤¤’¢ d°Ã¤Pl’¤!!0· C¤î!¤ |'¢l`0\‘|¤¤ l¤!¤m¢¤d¤ ¤¤¤¤ apporter A votre question, dont je me féllcite de la précision,
d6l°i‘ _ _ _ En premier lieu, le ministere de l‘environnement peut sou-
Dans le contexte actuel de tension intematsonale, il est unir dns galon. mgnœa psr des sssodsünns sn leur
eleîr que le Frenee doit ¤¤¤v9îr dîetwper d’¤¤it¢¤ ¤t>¢¤•t· octmyant des aubvaauona. A ce titre, is miiiions de francs en
nelles spécialisées dans les missions difficiles et capables de |954 sg js millions dg rrnnss en sgg5 ont été gnssrns au chu,
mener el operations de l'e¤¤¤i8¤¢¤\e¤!· pitre I4-l0 du budget du ministère. Ces sommes représentent
ll est tout aussi clair, et je tiens A le dire ici de façon ’e¤semble des su ventions versées A des associations par
définltlve, qwauauna information ausipismantaira ne sara eelm-¤· Le Here dee ¤¤¤q<=l¤ü¤¤¤ dent dep pwsew wm wu-
donnée ni sur la nouvelle organisation e notre service secret WH"! (WW °¤ œdü ¤¤! bl¤¤ ¢¤!¤¤d¤ P¤bll€l¤¢· J¢ M */0113 en
ni sur les hommes qui en auront la charge car cela releve, A inmlüîl PN ld l¤ IWWN °°mPm°·
l‘évidence, du « secret défense ». Cependasàt, monsieur le député, depuis l98l - vous me
M. nosoreanass vtvtan. ¤naa·ia s Joxe 1 °°"“°¤°” ° '“ °"°'°' ° °°°°° °““°°"° '  
I. Jun-ûleude Gaudin. ll vaut mieux l
Mme Io mlnlatro rtl l‘n¤vlrorm•m•ni.   aucune subven-
îion ng Été vôrsée sur le chapitre de l‘aide aux associations A
asso a on reenpeace.
nl. h mrnkm d' I. d“•““· mr wx www question, En deuxiémy lieu, le ministére de l’environnement passe
eue ve··· em ¤e·e··~. seegvt 3`§¤e;g~“;"··“··~e*, $,7;;; î°§.2‘î«°â S‘îîaiiL'Ãî«'§2‘àJ’î«°ri}î·‘É;'Ãîâ; É23â..‘ÈT’r2'J§’îlÉ“32T>utî2
  È: lïmm 0: la ;'ï=10;:a“' fmîlmaùsvz au m_ qui ont été membres d’un gouvemement savent qu‘ll s‘ag,it de
nmumu PW fa pratiques tout A falt normales, et cela dans tous les secteurs.
nt pour la Républlque) A laquelle, ma heureusement, cm à ce mn u I mrnhœn d I, nv.m t decidé
si j’si bien compris, vous ne voulez pes participer. Si vous q ° ° ° ° ' ““°'“°“ °
voulez en savoir plus, je vous invlte A participer A cette com- de °°¤m°*¤l' ¤V¤¢dl| lF¢à¤6`l0f3l<;_¤ eufopéennî dëàs culture,
mission d’enquéte (Applaudissements sur les bancs des socla- g§:;u:';“':;°'à':“:00 goosfmnœ râgcrà âzglàâu bi;:£î;“•d:
lm"; film de Penvlronnement et, A boncurrence de 30 000 francs,
“_ .°§·|,s_A“dr· vmnm Eq le ssnsssnr pnssss 7 pour la présentation de films sur la pollution au Salon nau-
: tique de Paris.
La Fondation européenne de la culture a ensuite réalisé ce
_ , , , , · dernier pro et avec l'alde de l‘association Greenpeace. Je pré-
D 'autres uestw ns ont ete posees ce pour-La. ds, qns jin r.sçn_ sprss pubnssnsn dm ls prem des
Vmbi L'extr·a1Zt de la reponse de Mo nsœur Paul   quimaggà lîzlgntrinmcràni nog: ülârvâzlxysâcpgétngns
Quüê8 a Ministre de la Défe ”Se' sables Greenpeace qui m’ont regroché qbe la Fondxïtion
( ' ' ' ) européenne pour la culture n‘ait pes encore procédé au vire-
]e n ’ai personnellement pas d ’objection contra   dz'?M¤!::¤l"r:“d¤ ¤e;':'l¤¤Mq¤ eg: F: gjevait delaréxiser
les activités dv ucl tv association quand Clics s,sr;:_;·",s,,;r”;s sr du ,r:,';:,,,ûsnr3,c:p,,,, isnggpubyssr), mo-
50nt rciatives à la défense des bâl€îfl€S El des Il [Et donc, en Poecurrence, monsieur Dalllet, et je vous
bébés phoques , mais je ne saurais admettre , pas dgtgàif de bien vouloir I: relever, d‘une_ somme de
viee eue le Geevereemeu ee'e“e veuille eieeee ’ an ..‘.3'iB‘..l“'·£‘ î.'î'° ¥ZS.Z.â"' Z2 "‘°’o...·.‘“‘°‘T.î;.. ..
à notrc pays sa |:0iitiq\.Ic dans le dOm6înC min- glnlfsëdnôgnt du min1ÃtAs-etè làziviroriïemegt dâgxgmemïrftë
t ir . e rnncschacun, ci par etriun aministrati
a e tlïlâi ltoupn A Ja'! suite de cogxntieux engsgâs pour faire
(_ _ _) uire es po u ons provoqu par une te e et une tan-
  mot pour conclure, monsieur le député: je voudrais
sunosr ns i.·sNviaoNNaMaN·r ar ASSOCIATION onnsursacs voutlrêmerâier qe grave}: donné Poccaaionnde fournir A l’As·
sem na ona e es in orrnstions que le ou et ie caractere
M- '¤ P*‘|l¢‘|•¤*· U P¤l'0l¤ W È M· D¤lll¤t· accussteur de certains articles de presse rendaient tout A fait
M. J““_M·“· nam". Je voudrais interroger Mme le nécessaires (Applaudissements rurles bancs des soclallstee).
mlnlstre de l‘environnement. En effet, dans une déclaration
qu’elle a faite le 26 septembre demier, elle a reconnu que
son ministere avalt, en l985, versé A l‘association Greenpeace
diverses subventions (Ah I Ah l sur les bancs de l‘unton pour la
démocratte frasgalse et du rassemblement pour la République),
dont l'une, je te la dépéche d‘agence, « A travers la Fonda-
tion européenne pour la culture, ans le cadre de la trolsiéme S 0 U R C E _
biennale pour l‘environnement ». J 0 U R N A L ' 0 F F 1 C I E L
II. Robert-André Vlvlen. C‘est lncroyablel ASS E H B L E E N A T I 0 N A L E
Il. Jean-Maria Dclllos. La dépéche de l’A.F.P. Eui repro- S E A N C E D U 2 0 C T D B R E 19 8 5
duit vos propos, madame le ministre, cite des chi res pour
les autres interventions mais pas pour celle-cl.
Franchement, je pense qu‘ll serait utile aux contribuables
de savoir quelles sommes 0tlt été, armée après année, directe-
ment ou indirectement versées sous votre autorité A la section
française de Greenpeace, sur quels chapitres et psour quelles ·
raisons et si, dans le « bleu » tâue vous nous pr entez pour
le budâît de l986, une ligne bu gétaire recouvre, pour ne pas
dire simule, une telle subvention A cette associat on ‘
(Applaudissements sur les bancs de l‘unl0n pour la démocratle
française et du rassemblement pour la République).
Lettre du hérisson n° 33 - NOV_ 85 20

  U  ERESSQNI 
  SBEGEALE A§S©@ïA'JE”E@>NSL 
  E ‘
[ diîiusiari \
Q interne 4
ï W
` COUVERTURE .......................... p. 25 1
à EDITO ................................ p. 26 E
1 U A »
  . Vlls AbbOC|A'I`lVI·l .......................... p. 27-28 ;
lé AFFAIRES ] URIDIQUES ........................ p. 29 X
   
i l
FL  

DES SOUS l
LE BUDGET nu MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT A ETE v0TE PAR L'ASSEMBLEE NATIONALE
(CF ARTICLE DANS CE NUMERO). 12 DEPUTES PRESENTS EN MOYENNE ONT CLAIREMENT MONTRE L'INTE·
RET QUE NOS DEPUTES PORTENT À CETTE PARTIE DU BUDGET D'ETAT.
MAIS NOUS, ASSOCIATIONS, N'AVONS·NOUS PAS UNE PART DE RESPONSABILITE DANS CET
ETAT DE FAIT ? COMBIEN D'ENTRE NOUS SONT INTERVENUS AUPRES DE LEUR DÉPUTÉ POUR LUI EXPLI·
QUER QU'ILS SERAIENT ATTENTIFS À CE QUE LEURS ELUS DIRAIENT LORS DE LA DISCUSSION DU
BUDGET ? LA FFSPN A BIEN ENv0vE UNE LETTRE, MAIS C'EST INSUFFISANT : CIEST AUX ELECTEURS
DE LEUR CIRCONSCRIPTION QUE LES DEPUTES SONT SENSIBLES.
Nous AVIONS PROPOSE UN AMENDEMENT. A L'HEURE ACTUELLE, NOUS N'AVONS EU QU'UN
DEMITSUCCÈS (UNE RALLONGE DE 8,8 MILLIONS DONT 3 POUR LES PARCS NATIONAUX ET LES RESERVES,
MAIS CE N'EST PAS DEFINITIF), RIEN N'EST CERTAIN MAIS IL EST PEU VRAISEMBLABLE QUE CELA
CHANGE
EN MARS PROCHAIN, NOUS ALLONS VOTER.
DEMANDONS DES BILANS AUX ELUS SORTANTS. MONTRONS·LEUR QUE LES ASSOCIATIONS SUIVENT LEURS
ACTIVITES AU PALAIS BOURBON. Vous TROUVEREZ DANS CE NUMERO LA LISTE DES DEPUTES QUI ONT
PASSE mus DE 5 MINUTES DANS L'HEMICYCLE (sEu¤.s 2-3 DEPUTES PS N'ONT PAS ETE IDENTIFIES).
UNE EXCELLENTE OCCASION D'ECRIRE AUX AIZBENTS POUR FAIRE PARTDE VITRE DECEP’\`I(l*|.
C'EST LA FIN D'UNE LÉGISLATURE, MAIS IL EST ENCORE TEMPS DE MONTRER A NOS ELUS
QUE L'ENVIRONNEMENT, C'EST IMPORTANT È
J.P. LE DUC
Laure du hénsson n° 33 — Nov. 85 2

. . »•*'   VIE ASSOCIATIVE
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N LETTRE DATANT DU 1 1* OCTOBRE 1.985, LA FEDERATION LIMOUSINE POUR L'ETUDE ET LA PRO-
ZEUZIUNEDE LA NATURE DEMANî)E A MADAME BOUCHARDEAU DE FAIRE PROMULGUER PAR LE GOUVERNEMENT
LES LOIS NECESSAIRES POUR QUE, DES 1.986, LE PAPIER RECYCLE TROUVE SES USAGES MULTIPLIES.
ELLE SUGGERE, ENTRE AUTRES, QUE LES PROCHAINES LEGISLATIVES SE FASSENT SUR DU PAPIER RECYCLE.
Madame le Mlnlarrev ·· l'Administration n'emploie plus que des enve-
, _ , _ loppes en papier 1OO % recyclé ;
Notre Féderation s'1nteresse, entre autres, a la
collecte sélective des déchets, en vue de leur _ ies journaux gratuits, ies doeuments pubiiei__
Val°"‘$am°“· taires distribués ou envoyés à domicile, soient
E _ 1 d _ obligatoirement imprimés sur du papier recyclé
n cc qui concerne es usages u papier recy- a 80 % minimum i
clé, nous avons pris connaissance avec intérêt
de mrs rë1><>¤S¤ N° 20793 à ¤¤ $뤤ts¤r· Pam · peur toutes ire eieettene eur le territoire
au lemme] Drum"] (Sénat) du 7 mars 1985 i lee national, professioris dv foi, documents explica-
chiffres cI'utilisution par Ministère sont toutefois tits, arfienes (onieieiies ou non) et buiietins
Peu s¤¤§>¤f¤ss¤0tS· st 1¤bSs¤¤s_fsm¤rq¤ês de de vote soient obligatoirement imprimés sur du
l Education Nationale nous inquiète beaucoup. Papier recyclé a 80 % minimum, et ee dès mars
1986.
D'autre part, les chiffres de l'industrie mon-
tr°m' Pm", l98l" que si Près de 8O % de fibres En espérant que vous voudrez bien agréer
Sant ree‘·‘Peree$ P°‘·‘r_fabrlq‘·‘er des earrrmsv Il notre demande, faite dans le souci de promouvoir
n y en a ·que’7   environ pour le papier-]ourna1 en France yutiiisation du papier reeyeie' et
au le PaPler'eerlr‘·‘re· simultanément de développer les collectes sélec-
L f b d _ _ d f_b tives de matériaux recyclables, nous vous prions
a a rleamrm U PaPler a Parmr e 1 ses de croire, Madame le Ministre, en "assurance
neuves étant grosse consommatrice d'énergie, et de nos Salutations respectueuses- 1
demandant d'importantes sorties de devises, tout
en provoquant une déforestation peu souhaitable, pour la FLEPNAI
la FLEPNA vous demande par la présente "lettre Le president,
ouverte" (transmise à la presse) de faire pro-
mulguer par le Gouvernement les lois nécessaires
pour que, dès 1986 2 ]‘ LAMAUD
Lettre du hérisson n° 33 — Nov. 85 3

`     suite » I
Yë s    
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···' 11 es 9 wo
C Q2? . 2} a-. A
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JÉJM QL   ORDRE DU JOUR DU CNPN
`°""'»«,>·. :.*2; A   r-
4. _'« av ·
I"
ON RECHERCHE DES CORRESPONDANTS REGIONAUX LA PROCHAINE REUNION DN CONSEIL NATIONAL
DE LA PROTECTION DE LA NATURE AURA LIEU
CAMPAGNE NATIONALE DE RÉHABILITATION DES LE 21 NOVEMBRE 1985.
cH1R0PTEREs
" La campagne nationale de réhabilitation des
chiroptères dispose d'un n° de téléphone
"SVP Chauves souris" 76 1.2 6l. O8 qui répond
aux questions du public et s'occupe des sauve-
tages d'animaux blessés‘ou occasionnant des ORDRE DU IOUR
nuisances dans les habitations humaines.
Le secrétariat national souhaite transmettre à 9 h 30 — Q¤€$ïî0¤$’ PFÉlîmî¤ëîF€$
des délégués départementaux les appels. ll nous 9 h L5 — Aïïëïë Fëlôïîf à la protection du
manque des correspondants dans les départe— gfëmd ïéïFô$·
ments suivants 2 Ol., O6, O9, 15, 2L, 30, 31, Rapporteur 2 M. Antoine REILLE
32, 39, LO, L7, 55, 59, 78, 79, 82, 83, 8l., 85, IO h OO - Réintroduction de l'écureuil d'Europe
88, 89. 90, 92. 93. 95. dans la commune du Vésinet.
Rapporteur 2 M. LE DUC
Si vous êtes intéressés ou si vous connaissez IO h15 — Phoque Moine.
quelqu'un qui pourrait l'être, contactez 2 Rapporteur 2 M. LECOMTE, expert
‘ M. MARCHESSEAUX
FRAPNA lsère 12 h OO - Pro'et de listes d'espèces proté ées
J S
I. rue Hector Berlioz en ’Guyane, Guadeloupe, Martinique
38000 GRENOBLE et Reunion.
Tél ‘ 76 [*2 6’• 98 ll. h 30 - Projet de usœ aœspèœs végétaies
protégées en Corse.
Rapporteur 2 M. BOURNERIAS.
15 h 00 - Projet de réserve naturelle de la
grotte du TM 71 (Aude).
Rapporteur 2 M. GUIGNABEL
  *5 *‘ ^5 · "’°1*“ de   “2“·“"·* des **5
Finochiarola (Haute Corse).
Rapporteur 2 M. LE DEMEZET
Une circulaire très importante des Ministres de 16 h 3O —Quîî:ëî1ta;1eY5iîîÃZ§ naturelle de Samt
1'Urbanisme et de l'Environnement concerne le Ra Orœur _ M LE`DUC
fonctionnement des commissions départementales 17 h 00 _ Dégget dwpèucàtîon de La LOL pêche
des sites. . . . '
art. l»3l», sur les autorisations de vi-
En raison de son volume, nous ne pouvons la g;nȧr&eurp1?nMdIîÉu6UC
reproduire dans la Lettre du Hérisson. Vous P ` `
pouvez la dëmanderl à voâre 1Préfâctuï÷ (Circài- Questions diverses L
mm ,aux Ommlssalœs C ,8 epu )quÉ U Travaux dans la réserve naturelle de
31 mai 1985) , ou en obtenir la copie a la Sixt (Haute Savoie)
FFSPN (57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05) `
contre un chèque de 25 F (TVA 18,6 % incluse).
Lettre du hérisson n° 33 - Nov. 85 4

îiyijlliw
I A
À AFFAIRES JURIDIQUES
K *1%
l"1î'<>rz,TA¤~¤T\ ASSOCIATIONS RÉGIONALES
DEPUIS MAINTENANT 5 ANS, LA FFSPN ET 5 ASSOCIATIONS NATIONALES (SNPN, LPO, SHF, SEPM,
JEUNES ET NATURE) ONT UN CONTRAT AVEC UN AVOCAT, MAITRE ROCHE.
A TRAVERS UN FORFAIT, MAITRE ROCHE TRAITE LES AFFAIRES QUI LUI SONT SOUMISES ET ASSURE UN
CONSEIL JURIDIQUE.
DEPUIS QUELQUE TEMPS, DE NOMBREUSES ASSOCIATIONS DEMANDENT L'INTERVENTION DE MAITRE ROCHE
ET DE LA FFSPN, CE QUI N'A PAS ÉTÉ SANS POSER QUELQUES PROBLEMES.
LORS DE SES DEUX DERNIÈRES RÉUNIONS, LE CONSEIL D'ADMINISTRATION A FSSAYÉ DE TROUVER UNE
SOLUTION. UNE PROPOSITION DE MAITRE ROCHE A ETE APPR0UvEE (AVEC UNE MODIFICATION) PAR LE
CONSEIL D'ADMINISTRATION LORS DE SA RÉUNION UU 27 SEPTEMBRE 1985.
VOUS LA TROUVEREZ CI·DESSOUS :
ACCORD JURIDIQUE
Suite à la réunion du Conseil d'Administration Cc suivi consiste
de la FFSPN en date du 28 juin 1985, le présent
document a pour objet de décrire le canevas —- à donner son avis, sous forme de consultation,
d'un accord juridique pouvant être passé, au avant ou pendant telle action juridique ou con-
niveau régional ou départemcntal tentieuse,
— à intervenir sur le plan contentieux,
- entre telles Associations ou groupements d'As- — et à participer, sur le plan régional,et en
sociations adhérentes à la FFSPN fonction des déplacements professionnels, à des
réunions de travail avec la participation des
et le Cabinet de Maître ROCHE, Avocat au Associations qui le souhaitent, ces réunions
Barreau de Paris. permettant un échange de vue et l'élaboration
des themes principaux d'action.
·k·k·k·k·k A
Une liaison serait établie avec la FFSPN pour
' 1/ Une liste des Associations participant à les dossiers ies pins significatifs,
l'accord est établie. *****
- l'accord pouvant concerner, à l'intérieur
d'une région, ou d'un département, les Associa— 3/ Sui. ie pian financier raccord com
, _ . . . prend un
Plone Membres de Ia FFSPN (Im le de$“`e“t· montant convenu entre les Associations ou le
****3* gëcëiiipêe d'Associations, et le Cabinet de Maitre
2/ L'0bj€t dE l'ôCC0Fd C0¤Ceî`¤e - forfaitant, pour une période déterminée, et
_ _ en fonction de l'importance des problèmes à
' la mlse en Place qe_la_ Part du Cabmèt de traiter et en fonction des disponibilités des As-
Maître ROCHE* un suivi juridique des principaux sociations participantes
dossiers que les Associations ont à traiter. '
_ __ — l'ensemble des interventions juridiques ci—
— ce suivi s'effectuant, en parfaite liaison dessus Visécçh
avec les Cabinets locaux d'Avocats ou de Con-
seils juridiques. ****·l·
Le Conseil a décidé que les accords devront être
annulés avec tacite reconduction.
Les associations régionales qui souhaitent établir un tel accord avec Me ROCHE prennent contact avec
lui (6O bd Malesherbes 75008 PARIS — Tél: L2 93 39 25) en tenant la FFSPN AU COURANT.La négocia-Eion
doit avoir lieu directement avec lui. En cas de difficultes ou de questions, prendre contact (par courrier
SVP, sauf ultra-urgence) avec ].P. LE DUC à l F.F.S.P.N.
Lettre du hérisson n° 33 — Nov. 85 5

  J
g  É
UN MECENE ? POURQUOI PAS ?
Depuis le début de I'année, la FFSPN a 'effectué une réflexion et une prospection sur
les possibilités de mécénat.
Tout n'est pas simple. ll faut trouver des gens prêts à donner de l'argent et il
faut ensuite qu'ils nous conviennent (et tout le monde n'est pas d'accord sur les
Iünites).
En février 1985, nous avions proposé au Ministère de I'|:lnvironnement de lancer une
campagne sur Ie mécénat pour la protection de la nature. "lntéressant!" nous a ré-
pondu le conseiller technique, mais il réfléchit encore.
Compte tenu qu'il est impossible d'attendre la fin de Ia réflexion du Ministère et
après avoir étudié la question avec un cabinet de relations publiques, nous allons
essayer nous-mêmes.
3 opérations FFSPN ont été ou vont être financées. C'est donc possible.
Aussi, nous nous proposons de dresser un catalogue de projets des associations mem-
bres de la FFSPN susceptibles d'intéresser un mécène et, soit en profitant des occa-
sions, soit en recherchant systématiquement, nous présenterons ce catalogue à ceux
qui ont des sous. ·
Envoyez-nous donc les dossiers que vous souhaiteriez voir financer ,
 ·. __ ` ` ·(iI n'y a pas de date! limite/', nous ajouterons au "ca-
talogue" les projets au fur et à mesure qu'ils nous parviennent).
Dès que nous aurons trouvé un mécène intéressé, nous vous mettrons en relation avec
lui et après...à vous de jouer.
QUELQUES CONSEILS.
- faire un dossier court, très beau (photos couleur très conseillées),
- bien énoncer:
. l'objectif recherché
. les moyens mis en oeuvre
. le résultat attendu (préciser les délais)
. le budget
. les concours obtenus, espérés ou souhaités.
_ . n‘oubliez pas le titre incitatif.
- ne pas oublier qu'un mécène, en général, veut financer un acte positif (éviter les
campagnes contre...) et souhaite qu'il y ait du "concret" à la fin.
- bien indiquer qui contacter pour obtenir des précisions ou négocier (nom(s),
adresse(s), numéro(s) de téléphone).
Le dossier idéal (mais parfois l'originalité prime !) comporte I. fiches (objectifs,
moyens, résultats, budget et concours).
Aidez-nous zmvgyezr vos dossiers sous forme de fiches insérées dans une feuille plas
tique comportant une perforation pour classeur (21 x 29.7). gg
' VOUS AVEZ DES IDEES. ir É
FAITES—LES FINANCER.
Lettre du hérisson ¤° 33 — Nov. 85 5