La lettre du hérisson - 1986 - 54
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L A L E EE E R E
 L `U  LEHESSQN
J   A J J
  ¤ sa 1 Nov 86
BIMENS UEL N
S 0 M M A I R ‘E
EDITORIAL P. 3,4,5,6,7
VIE ASS0CIATIVE 1987 SERA L'ANNEE EUROPEENNE .......... M P. 8
TOURISME COLLOQUE LOISIRS NAUTIQUES ........   P. 8/9
INTERNATIONAL SEE: INTERDICTI0N TOTALE .. .
D'UTILISATION D'AMIANTE DANS LA CEE.. P. 9
CHASSE INTERDICTI0N DES PL0MBS DE CHASSE
AU DANEMARK ............................. P. 10
FORET LA FORET EST EN DANGER ................ P. 10/11
FAUNE LE PIEGE DE L'INCERTITvDE .............. P. 12,13,14
PARCS NATIONAUX PARCS NATIONAUX FRANCAIS: LES TETES
DIALOGUENT ............................... P. 15
DECOUVERTE NATURALISTE EN ALSACE ..... P. 15
ANNONCES P. 15
EN BREF P. 16
FORMATION FORMATION EESPN ........................ P. 16
FORMATION EESPN : STAGE SUR LA FORET P. 18
LES PRCCSAINS EVENEMENTS .................................... P. 17 I
CARNET NAISSANCE — MARIAGE ................... P. 18
DERNIERE MINUTE IMPOÈTANT .............................. P. 18
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MUSÉE de PICARDIE
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HALTE AU TRAFIC DES ESPECES tqw vu
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Le trafic des animaux et des plantes   ';___‘ ··  
est une grave menace pour le patri— ï$;Ã`i ' "   ·"`Ã'  `I  
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moine naturel que constitue notre T. - .,4.;;- ;Q·~ ·.——  
planète. · __j·=.,   ;"  ` `- Q  
Pour alerter l'opinion publique, la I` II [I `·*··  * _ I  ‘  
FFSPN, sous l'égide du Ministère 1;; .. _ -4;*   _. Bib
de l'Environnement, a édité 2 affi— ·_ ’ _ `I ·.»_-É_\   #_i
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La Lettre du Hérkon est ln publication bimensuelle de la Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature et de I'©ff1ce des
Nouvelles Internationales.
Directeur de la publication : M. Y. BENASSI
Responsables de la publication : I'. I)I·]I,ACROIX et ].P. LE DUC
Secrétaire de rédaction : Sophie (`HAl.ANl)lil·Z
Secrétariat : _|c··in1n0 LOISIÉAUX
Maquette : l·'r6<lériC
Impression : Ol·`I·`lCI€ DES NOUVl·2I.l.IâS INTIiRNATl©NI\LlâS — 8, villa des
Fleurs — 92600 COURBEVOIE.
 

EDITORIAL
REUSSITE OU COMPROMISSION ? DE L'ERREUR FUNESTE AU SUCCES TOTAL, LA GAMME D'APPRECIATIONS DES
PART1C1PANTS AU COLLOQUE DE TOULOUSE SUR "LA PAC (POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE), LES RE<s10NS DÉ-
FAVORISÉES ET LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT" COUVRAIT TOUTES LES NUANCES DE LA COHABITATION A
LE COMPRENDS CEUX QUI, INQUIETS OU MEME AMERS, ONT VU INSTALLÉS À LA TRIBUNE DE LEUR COU.OQUE,
LES RLPRESENTANTS DE LA PROFESSION AGRICOLE QU'ILS COMBATIENT SOUVENT. LA FEDE, ONT·ILS PENSE,
VENDAIT SON ÃME AU DIABLE.
C'EST VRAI QU'ELLE A EU DU MAL À NEGOCIER UN EQUILIBRE. IL FAUT POURTANT CONSIDERER QUE C'EST
FAIRE PREUVE D'UNE BELLE VITALITE QUE DE POUVOIR AFFRONTER SUR SON TERRAIN UN PARTENAIRE AUSSI
PUISSANT. MAIS NOUS AVONS TOUCDURS AFFIRME NOTRE VOCATION À CONVAINCRE PAR LA SOLIDITE DE NOTRE
ARGUMENTATION ET PAR L'EXEMPLARITE DE NOTRE EXPERIMENTATION (NOS ACTIONS DE TERRAIN?). IL FALLAIT
DONC BIEN UN CDUR EN VENIR À SIASSEOIRÃ LA MEME TABLE POUR FAIRE Ev0LuER LES CHOSES. CE CDUR·
LÀ, QUE NOUS SOUHAITIONS, DAVANTAGE ET DEPUIS PLUS LONGTEMPS QUE NOMBRE DE NOS INTERLOCUTEURS.
ETAIT ARRIVE A TOULOUSE.
NOUS NE SOMMES PAS ASSEZ NAIIFS POUR CROIRE QUE SEULES LA VALIDITE DE NOS ANALYSES ET LA FOI DE
CROISES DE NOS MILITANTS ONT CONQIJIS LA PROFESSION. A LA VERITE, C'EST PARCE QU'ELLE A L'EPEE DANS
LES REINS QU'ELLE DEVIENT PLUS ATIENTIVE À NOS PROJETS. CETIE EPEE, C'EST LA CRISE DE LA P.A.C QUI
SE TRADUIT SOIT PAR LA DEPRISE AGRICOLE ET L'ABANDON CROISSANT D'UNE PARTIE DE L'ESPACE RURAL,
SOIT PAR UNE PRESSION EXCESSIVE SUR D'AUTRES PARTIES DE CE MÉME MILIEU. CE SONT DES REALITES QUI
RENDENT RECEPTIFS AUX THESES DES AUTRES, ET QUI CONSTITUENT, APPLIQUEES À L'AGRICULTURE, CE QUE
DENIS DE ROUGEMONT APPELAIT LA "PEDAGOGIE DES CATASTROPHES".
PEUT·ETRE FAUT·IL CHERCHER EGAIEMENT DANS CETTE CRISE L'.L‘).RIGINE DE L'AMBIANCE PARTICULIERE, FAITE
DIUNE SORTE DE SOLIDARITE, QUI ENVIRONNAIT LES DEBATS DU COLLOQUE. CONFRONTANT ECHECS, ANALYSES
ET ESPOIRS, LES UNS VIVAIENT L'IMPASSE DE LA PAC, LES AUTRES PARLAIENT MEDECINE, MEME SI LES RE·
MEDES APPARAISSAIENT À CERTAINS COMME APPROXIMATIFS, INCOMPLETS OU ... AMERS. CE FIL PRECIEUX
QUI COURAIT À TRAVERS LES DISCUSSIONS, MEME LES PLUS REFRACTAIRES AU DIALOGUE EN ONT ETE FRAPPES.
N'EST.CE PAS L'UN D'ENTRE-EUX QUI DECLARAIT À LA TRIBUNE "(VOIR) DANS CETIE RENCONTRE, UN DIALOGUE
FRUCTUEUX SUR DES PROBLEMES D1EE1C1LES, ET QUI PERMET L’ESPOIR".
MAIS, ON NE DOIT PAS S'Y TROMPER. LA ROUTE SERA LONGUE POUR ARRIVER À CE NOUVEAU TYPE DE GES·
TION DE L'ESPACE ET DES ACTIVITES RURAI£S. BEAUCOUP,EN EFFET'TENTERONT D'Y TRANSFERER, À PEINE CORRI
GEES, DES TECHNIQUES ET DES SOLUTIONS DEJÀ CONDAMNABLES AUCDURD'HUI. IL EST PREOCCUPANT, À CET
EGARD, QUIUNE DES PLUS LONGUES ANALYSES DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT AIT PORTE SUR L'IN`|ERET
DES CONCESSIONS DE TERRITOIRES A DES CHASSEURS ETRANGERS PORTEURS DE DEVISES. LE NE SUIS PAS SUR
QUE LA PERSPECTIVE DE LA GESTION DU TERRITOIRE RURAL FRANCAIS PAR LA BOURGEOISIE FORTUNEE DE FRANCT
Lvttrv du hl;I`l'—¤!·«0IT n° 'TL nov. 86 3

FORT OU HAMBOURG, VERSION MODERNE DES CHASSES ROYAI£S D'ANTAN, NE FASSE GRINCER DES DENTS LES
SEULS ECOLOGIST'ES. DE TELLES SOLUTIONS NE SONT EN TOUT CAS PAS DE TAILLE A RESOUDRE LES PROBLEMES
QUI SE POSERONT DEMAIN.
PAR CONTRE, TOUS LES PROFESSIONNELS, LES PROT'ECT'EURS DE LA NATURE PRÉSENTS A TOULOUSE ONT SU DONNER
UNE DIMENSION ORIGlNAI£ A LIENLEU Z CELLE DIUNE AGRICULTURE AUTRE, VIGOUREUSE SANS ETRE AGRESSIVE,
EXTENSIVE AVEC DISCERNEMENT, VOUEE A LA QUALITE, OUVERTE SUR LES ACTIVITES NON AGRICOLES, UNE
ÉNORME MUTATION A ASSUMER. IL NOUS SEMBLE DE PLUS QUIELLE NE POURRA SE FAIRE QUE SI ELLE EST
SOUT'ENUE PAR UN CHANGEMENT DIETAT DIESPRIT DU RESTE DE LA POPULATION C'EST·A·DIRE DES CITADINS'
VIS A .VIS DE LA QUESTION RURAI£. PLUS QUE JAMAIS, LA LECTURE "ÉCOLOGIQUE" DE LA RÉALITÉ DE NOS
PAYS RAPPELLE QUE LION NE RÉSOUDRA RIEN EN SAUCISSONNANT LES PROBLEMES ; IL FAUDRA TOUT MENER
DE FRONT. CIEST CELA AUSSI QUIA SOULIGNÉ LE COLLOQUE DE IOUIDUSE.
AVOIR CONCLU UNE LONGUE PERIODE DIINTERROGATION, AVOIR OUVERT LE DIALOGUE ENTRE DE NOMBREUX
POINTS DE VUE, AVOIR PRÉSENTE DE LARGES FAISCEAUX DIALTERNATIVES CRÉDIBLES, VOILA LES MÉRIT'ES DE
CETTE MANIFESTATION. A CEUX QUI L'ONT PRÉPARÉE, PORTÉE A BOUT DE BRAS, RÉALISEE, NOUS ADRESSONS
ICI, AU NOM DE TOUS LES MEMBRES DE LA   LES PLUS CHAI£UREUX REMERCIEMENTS.
PIERRE DELACROIX
PRÉSIDENT DE LA FFSPN
u+u+mw«·«·«+«··¤··¤¤·¤~·¤·a+a+·¤·+œa+«·-ns·¤¢+++
PREMIERES IMPRESSIONS DES ORGANISATEURS DU COLLOQUE DE TOULOUSE
LA   A CREE DES RÉSEAUX SPÉCIALISÉS, A LA FOIS POUR DÉFINIR SA POLITIQUE ET POUR DISCUT'ER AVEC
LES PROFESSIONS CONCERNEES.
CE Fur LE CAS nu RÉSEAU "A<sR1cuLTuRE", cREE EN 1983, QUI A FONCTIONNÉ sun L’ENsEMBLE nu TERRI-
TOIRE POUR ABOUTIR À LA PUBLICATION DE LIOUVRAGE "AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT" QUI VIENT DE PA·
RAITRE.
IL EST CERT'ES FONDAMENTAL DE BIEN SE DÉT'ERMINER PAR RAPPORT A UN SULET, SURTOUT SIIL EST VAST'E
COMME "L'AGRICULTURE", PUIS DE S'EXPRIMER,MAIS, LORSQUE CE STADE EST ATTEINT, IL FAUT LE DEPASSER
RAPIDEMENT. IL FAUT SIOUVRIR SUR LIEXTÉRIEUR SOUS PEINE DE TOURNB2. EN ROND ENTRE GENS CONVAINCUS,
SITUATION CONFORTABLE POUR LIESPRIT, MAIS STERILE LES DEMI*MESURES SONT NEFAST'ES, IL FAUT ALLER
AU COEUR DU DÉBAT.
Lettre du hérisson n° 54 - nov 86 L}

CIEST CE QUE NOUS AVONS FAIT EN MONTANT PIECE PAR PIECE, PENDANT DEUX ANS, LE COU.OQUE DE
TOULOUSE.
UN PARI ONT PENSE CERTAINS ; UNE CERTITUDE POUR NOUS DE NOUS PLACER EXACTEMENT SUR LE TERRAIN
VOULU, AVEC LES QUESTIONS DIACTUALITE, AVEC LES PARTENAIRES QUI SONT LES AUTEURS DE LA POLITIQUE
AGRICOLE ET LES ACTEURS QUI LIEXERCENT. LE succEs DU COLLOQUE A PROUVE QUE NOUS AVIONS FAIT LE
BON CHOIX ET LES   PARTICIPANTS QUI ONT FAIT VIVRE CES DEUX LDURNEES ONT BIEN RESSENTI LIENEEU
DE LA PARTIE.
COMMENT IMAGINER, POUR UN CERTAIN NOMBRE DE NOS MILITANTS, LA POSSIBILITE DIUN DEBAT QUI LES
ASSOCIERAIT,DANS L'UNIVERSITE DES SCIENCES SOCIAIES DE TOUIDUSE, A LEURS HABITUELS ADVERSAIRES DE
TERRAIN T MAIS COMMENT IMAGINER, RECIPROQUEMENT, LE CHOC RESSENTI PAR CERTAINS AUTRES QUI VOYAIENT
SUR LE PROGRAMME, FIGURER LEURS ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES SOUS LA BANNIERE DE LA   T
ON NE SAURAIT PRETENDRE QUE CES MANIFESTATIONS DE BONNE VOLONTE FURENT ACQUISES SPONTANEMENT.
POUR LES ORGANISATEURS DU COLLOQUE, PAS DE SURPRISE, LES DISCUSSIONS ONT ETE LONGUES, LES NEGOCIAT
TIONS NOMBREUSES, BEAUCOUP DE PATIENCE A ETE DEPENSEE, DE PART ET DIAUTRE DOAILLEURS. NIOUBLIONS
PAS, AUSSI, QUE LES MINISTERES ONT CHANGE DIEQUIPE EN MARS   ET QUE BIEN DES DEMARCHES SUPPLE
MENTAIRES EN ONT DECOULE, QUE LE CONSEIL REGIONAL DE MIDI PYRENEES A CHANGE TOTAIEMENT ET QUIIL
A FALLU REPARTIR À ZERO POUR LES AIDES FINANCIERES EN ATTENDANT DEUX MOIS POUR QUE LES SERVICES
SE METTENT EN PLACE.
HEUREUSEMENT, NOS PARTENAIRES EUROPEENS ETAIENT STABLES T LEUR RECONFORT MORAL NOUS A TOUEDURS
ETE PRECIEUX, ET LEUR SOUTIEN FINANCIER ACQUIS.
CEUX QUI NOUS ONT FAIT LIAMITIE DE VENIR AU COLLOQUE DE TOULOUSE ONT PU ETRE SURPRIS DE LIAFFLUEN
CE LORS DE LIOUVERTURE, LE JEUDI 16 AU MATIN. MAIS TOUT A BIEN FONCTIONNE, COMME CELA SE DOIT DANS
UN COL|.OQUE EUROPEEN DE BONNE TENUE, ET CETE DEMONSTRATION PROUVE QUE LES REPRESENTANTS DE LA
FFSPN SONT CAPABLES DIORGANISER DE 1ELs COU.OQUES DONT ON NOUS A , DIAILLEURS, DEMANDE LA RET
CETTE DE LA REUSSITE.
CROYEZTMOI 1 DU TRAVAIL, BEAUCOUP DE TRAVAIL PRÉPARATOIRE, BEAUCOUP DE RELATIONS PERSONNELLES
ET DES MOYENS, VOILÀ LA REPONSE.
SIIL Y AVAIT FOULE A LIOUVERTURE, NOUS NIETIONS PAS TROP, DES 3 ORGANISATEURS, RENFORCES DE il
BENEVOLES POUR EN ASSURER LIORDRE. LES LI INTERPRETES ETAIENT PRESENTES, LES il TECHNICIENS AUDIOT
VISUELS (CABINES EN SIMULTANE, ENREGISTREMENT, MATERIEL DES SALLES DE COMMISSION), LE PHOTOGRAPHE
DE SERVICE. RIEN NE MANQUAIT... QUE LE PRESIDENT DE LA SEANCE INTRODUCTIVE QUI FUT REMPLACE PAR
GERMAINE RICOU, AU DERNIER MOMENT.
LA SEANCE INTRODUCTIVE, DE 9 H 30 A 12 H 15 (l/il DIHEURE GAGNE) A ETE DYNAMIQUE, ET NON PERDUE
DANS LES DISCOURS HABITUELS. CIEST NOTRE PRESIDENT DIHONNEUR, M. F. RAMADE, Gui 1.'A OUVERTE,
Lcttrc du hôrnsson n° Sl, — nov 86 5

SUIVI DE M. NUNGESSER, DRAF DE MIDI PYRÉNÉES. LE MINISTRE DE LIENVIRONNEMENT EST, ALORS, ARRIVÉ
AVEC LE PRÉFET DE RÉGION ET D. BAUDIS, PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL. APRES LEURS INTERVENTIONS,
PLACE AUX REPRÉSENTANTS EL1R0PEENS, SUIVANT LE PROGRAMME : BEE, PARLEMENT EUROPÉEN, CEE. ENFIN,
LE COLLOQUE A ETE INTR0DL1IT PAR J.C. LEFEUVRE, AVEC SON BRIO HABITUEL.
CETTE BRILLANTE TRIBUNE A BEAUCOUP MOBILISÉ LIATTENTION.   A ÉTÉ SUIVIE, LIAPRÈS-MIDI ET LE LEN-
DEMAIN MATIN, PAR LES TRAVAUX EN COMMISSIONS, RÉPARTIS DANS 3 SALLES. ILS ONT RASSEMBLÉ UN
PUBLIC DENSE, LA DIMENSION DES LDCAUX ÉTANT LIMIT'E, ET ILS ONT ÉTÉ TRES ANIMÉS. LES PRÉSIDENTS ET
RAPPORT'EURS (CF PROGRAMME) AVAIENT LA LDURDE TÃCHE DE FAIRE INTERVENIR   AUT'EURS DE COMMUNICA-
TIONS, MAIS DANS UN MINIMUM DE T'EMPS AFIN DE FAVORISER LES DÉBATS ET DIABOUTIR A LA RÉDACTION
DE PROPOSITIONS CONCRETES. `
SONT-ILS PARVENUS A BIEN EXPRIMER LA RICHESSE DE LIENSEMBLE, TOUT EN ÉTANT RÉELLEMENT CONCRETS
ET EN DÉPASSANT LE STADE DES CONSTATS QUI EST TROP SOUVENT LE BUTOIR DES INTERVENANTS? LE DÉPOUIL
LEMENT DES CASSETI'ES NOUS LE DIRA CAR, POUR LE MOMENT, LES ORGANISAT'EURS VOUÉS AUX TÃCHES MATÉ-
RIELLES, N'ONT PU SE FAIRE UNE OPINION PAR EUX-MEMES. IL LEUR RESTE, AUSSI, A RÉCUPÉRER LES COMP-
T'ES-RENDUS DE TOUTES LES SESSIONS, ÉTABLIS PAR 15 ELEVES DE LIENSA TOUIDUSE, ET CEUX DES RAPPOR-
T'EURS DES COMMISSIONS.
LE MIXAGE DE LIENSEMBLE DEMANDERA UN CERTAIN T'EMPS AINSI QUE L'INSERTION DES DÉBATS ENTRE LES
COMMUNICATIONS POUR LA PRÉPARATION DES ACTES DU COLLOQUE ET SANS DOUT'E, UNE RÉDACTION PLUS PRÉ-
CISE DES PROPOSITIONS CONCLUSIVES AVANT LEUR TRANSMISSION AUX MINISTERES, Ã LA   ET AUX ORGA-
NISATIONS PROFESSIONNELLES AGRICOLES. LEURS REPRÉSENTANTS PARTICIPAIENT A LA TRIBUNE DE LA SÉANCE
PIENIERE CONCLUSIVE. LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE ETAIT REPRESENTE PAR SON CONSEILLER, M. VAN
HAECKE, DONT LE DISCOURS NE MANQUERA PAS DIINTÉRESSER NOS ASSOCIATIONS PAR LES OPTIONS QUIIL A
ENONcEES. LA FNSEA SIESEAIT A LA TRIBUNE, EN LA PERSONNE DE SON PRÉSIDENT, M. LACOMBE, QUE
NOUS ÉTIONS A|.LÉS VOIR DANS SA FERME DE LIAVEYRON, ET QUI A HAUT'EMENT RÉAFFIRMÉ SON SOUCI D'É-
VIT'ER LA DÉSERTIFICATION DES CAMPAGNES EN RECONNAISSANT A LIAGRICULTURE UN AUTRE ROLE QUE LA PRO-
DUCTION.
UN ROLE DE SERVICE, PAR EXEMPLE, MAIS TOUT EST DANS LES PRATIQUES A METTRE EN OEUVRE. CIEST LE
SENS QUI A DOMINÉ LES DÉBATS I LA RÉFORME DE LA P.A.C. DOIT ALLER DANS LE SENS DE LA RÉGIONALI-
SATION, AU LIEU DE LIUNIFORMISATION QUI LIA MARQUÉE, DANS LE SENS DE LIENTRETIEN DU TERRITOIRE
COMPATIBLE AVEC LA PROT'ECTION DE LA NATURE, VERS DE NOUVEAUX MODES DIAMÉNAGEMENT, ELLE DOIT AD-
METTRE LIEXTENSIFICATION EN MATIERE DE PRODUCTION ET REVENIR AU CONCEPT DE QUALITÉ.
I.<*|tr·0 (III |IôrIs.·.0I1 n" UA nov 8(u Q

UN ESPRIT NOUVEAU A IMPRÉGNE TOUTES CES RÉFLEXIONS, C'EST POURQUOI UNE TELLE RÉUNION ÉTAIT POSSI·
BLE, ET IL A INSPIRÉ A LIUN DES PRINCIPAUX REPRÉSENTANTS DE LA FNSEA LE MOT DE LA FIN : ”AL1.DL1R-
D'HUI MARQUE UNE RÉVOLUTION DANS NOS MODES DE RELATION ?
AU·DELÀ DE TOUS CES ÉCHANGES, ET DES SUITES À PLUS LONG TERME DU COLLOQUE, SOULIGNONS ENCORE :
.L'INTÉRESSANTE PARTICIPATION DES EUROPÉENS, NOTAMMENT ESPAGNOLS, ANGLAIS ET BELGES, LE MINISTRE
DE L'ENVIRONNEMENT ESPAGNOL AYANT ENVOYÉ SON REPRÉSENTANT PERSONNEL
. LA FORTE CONTRIBUTION DU CONSEIL RÉGIONAL QUI NOUS A TOUS RECUS EN SON HOTEL, LE LEUDI SOIR,
M. D. BAUDIS ETANT PERSONNELLEMENT PRÉSENT, -
. L'AIDE QUE SOLAGR0 NOUS A APPORTÉE, NOTAMMENT POUR L'ORGANISATION D'UNE RÉCEPTION GENÉRAI£
APER1T1vE A LIUNIVERSITÉ, AVEC LE PRÉSIDENT,
. L'INTÉRÉT DE L'EXCURSION DU SAMEDI DANS LE LOT OU 70 PARTICIPANTS, AUXQUELS S'ÉTAIENT .DINTS
30 AGRONOMES DE MIDI PYRÉNÉES ONT PU APPRÉCIER LES PAYSAGES DES CAUSSES ET LEUR AGRICULTURE,
LA GASTRONOMIE DU QUERCY ET UNE RÉCEPTION A CAHORS PAR M. M. FAURE, EN SON HOTEL DE VILLE.
A BIENTOT LA SUITE.
(ÃERMAINL ET GlSÈLE·EDMÉE RICOU, CHARLES TOUZAN
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Lettre du hénsson n° 5.4 — nov 86 Y

Tous les autres mouvements (culturel, symltcnl,
politique,... protection de la nature) perdent
1987 SERA L’ANNEE EUROPEENNE DE L'ENVIRONNE ds 1 à 3 i>¤i¤tS: le plus touché est œiui de
  la protection cle la nature qui en 4 ang perd
' la moitié de ses effectifs : 4% en 1978 et Seuc
lement 2% en 1984. M
Dans son cadre, votre association va certaine- 2 :  
, . |)ur ! dur ! .-· .. 2
ment realiser de nombreuses manifestations de ` ,; un
sensibilisation du public à la protection de l'en  
vironnement et de la nature. Pour vous aider Qi ¤",%1_:y9 ‘*2
à leur mise en oeuvre, la FFSPN organise À "‘* `
un stage sur le thème "concevoir, réaliser, lan- C 29 W 05
cer, évaluer une action de communication". ly _ ü`,)
· -' _! 5M
ll aura lieu : levs 22, 23 novembre 86 à 6} x`  
ST Paix (95) à 30 mn de Parts. ‘*^^ , ‘*»
4 ._ vt! yg k
\ .
Il sera animé par les spécialistes de communi- M\L"" ·??> "  Mm"
cation : Manon ROMIÉRIO, association COMPACT,
spécialisée en communication à l'environnement
et cle Brnno LEFEUVRE : étude et planification
de la communication.
La lère journée sera consacrée à l'apprentis-
sage des techniques et des outils indispensa-
bles à la réalisation d'une manifestation.       5
_ _ UN succès POUR LES PROTECTEURS DE LA NATURE.
La 2e journée - à leur application dans le ca-
dre de 3 ateliers.
Grands utilisateurs de la nature, les milieux
PRIX du tourisme et des loisirs ne sont pourtant pas
ceux qui la respectent le plus.
- Adhérents à une association de la FFSPN, Per-
sonnel de l'Etat, DRAF : 150,00 F Une certaine prise de conscience apparaît cepen-
- autres : 800,00 F dant : un signe en est, par exemple, la "cigo-
gne cle cristal FNOTSl-FI·`SPN".
Nombre de places limité à 18 personnes
Ainsi, le colloque "Loisirs nautiques" qui s'est
i déroulé à Besançon les 10-12 octobre 86, a ras-
lNSCRlVEZ- VOUS RAPlDEMENT OU PENSEL A Y semblé des représentants de TOUS les organismes
lNSCRlRE VOS PERMANENTS. concernés (pêcheurs, canoéistes, riverains, in-
dustriels, skieurs nautiques, élus, administra-
POUR QUI SONNE LE GI-AS ? tions proâectjeurs de la nature...). Trois thèmes
t ' ' :
DE 1978 â 1984, LA VIE ASSOCIATIVE A FORTE`- on Etc a Or es
MENT EVOLUE : C'ES’I' CE QUE PROUVENT LES I . .. t. ·. · , ;_ .
RESULTATS U·UUE 1NTE1«·ESSANTE ENQUETE UU étoîcsE'§§§eï,§°îS$;?j1iq"1îi' l°” ‘”pE°” ‘“°'°î·’·"1“°*
CREDOC. q '
_ _ _ _ ll faut noter que l'on a eu à traiter, pour un
D abord: la PVQPOFUOD ds I? P°P‘·‘1au°“ frapçalî tiers du temps, d'écologie ,et non simplement
se adherânt a une association est en baisse. dwnvîronnement (Cela est dû à Vmfluence d
â2% Qn   C°Utœ près ds la Tomé au début P. MEGNlN, président de notre fédération dépar-E
C nous ‘°“°nm°· telmentîled dq Doubs et à B. PATlN, secrétaire
' 'A.F. . . ; ' "
Cette baisse générale ne concerne pas les asso- âînî? BEÉGELIN laâjoimr?;peÈ1C;î_Ea\àîS1GèÃYrO1E
ciations sportives. l8% y adhèrent en 1984 contre Hu, Saône et initiateur du met) Donc braî/n
15% en 1978, soit un gain cle 3 points... mais aux Organisateurs E P J ` ' O
cela concerne surtout les sports individuels ;
c'est le seul mouvement en progression; cela
se ressent nettement sur le terrain où la deman- Plug intéregnt encore et que ees projets ont
CIE En activité de "L0î5ïF5 et TOUFTSNE CIE NH- été effectivement concrétisés : on a tant parlé
[UFE" crée UNE pression En fOI`T.E croissance. d'@nvi_[·Onngmgn[ na[urg]_' le premier jour, qu'j_]_
a presque fallu rappeler que d'autres thèmes
Le ITIOUVGITICHT. de (lêt-C!1$|.? des CO!1SOIT|IT|BT.EUI`S et r@5[3i_@n[ à [[·aj_[g[·_
usagers stagne à 2% cle la population.
La 2e journée a été consacrée aux travaux des
commissions. La commission "Ecologie" était con-
fiée à notre Fédé et à l'A.F.l.E. Voici les ré-
sultats qu'elle a présentés en séance plénière.
Lettre du hérisson n° 54 - nov 86 8

"M. DE MALAFOSSE a bien stigmatisé notre indi- C°nSICIEFEnï QUE IE gE5î10n CIE notre IEFFIIOIFE
vidualisme en notant qu'ils'exacerbait au con- nE ,PEUt EIFE SECIEFISE? OU CIECOUPEE ,CIE Fn6nIEFE
tact de la nature. Ce fut, en effet, la premiere EFPIIFEIFE EI <î¤11 S EnIEnCIFE E IECIIEIIE CIE
dt,-fteulte que nous avons dû surmOuter_ l'ecosystème, c'est à dire du bassin versant
pour le milieu aquatique, les participants au
Nous y sommes cependant parvenus en nous C°ll°‘«lUE HI-OISIFS nâUIIQUE5"· qui 5`E5î, îE,f1U à
accordant sur notre responsabilité propre dans BESANCON IES, IO EI 11 °Cl°I>FE 86· FEUnIS En
ta deeradatton tnstdteuse mats progressive du assemblee pleniere demandent solennellement a
milieu aquatique. Cette dégradation quasi gé- IOUIES IES Instances responsables de Faménage-
nerate fut d·attteu,.s le premier Constat dut ment du territoire, (Etat, regions, departements,
fit Vummtmtte, communes) concernees et intercssees de mettre
en place des expériences pilotes de gestion du
Nous savons, en effet, qu'un tourisme ou des CYCIE CIE IIEEU dans Son EnSElnI>IE·
activités sportives de qualité ne peuvent être _ , _
raisonnablement pratiqués dans un milieu mal- Motwn nue Concernant la reglementatmn
` d' d'. ll ' a ere ue certaine , . . ,
Sîgàdgu Vitîîraqît putslsg utttsïslsr sels égouts à Considerant que les phosphates sont a l heure
â ft s tourism aes actuelle l'une des substances dont les effets
se n q ' dans les milieux aquatiques sont les plus né-
fastes et que par ailleurs son utilisation n'est
plus indispensable , les participants au colloque
3 points sont à deeaeer des debats, "Loisirs nautiques" qui s'est tenu à BESANCON,
les 10 et ll octobre 86, réunis en assemblée
1/ NECESSITE D•UNE EDUCATION, D¤UNE ]NI7©R_ plénière ClEITiafIClE!1ï. SOlET1!1EllEITiET1ï. à toutes les
MATION ET D'UNR SENSIBILISATION instances responsables CIIOEUVFEI`, par voie de
réglementation si nécessaire, pour l'arrêt rapide
2/ GESTION de l'utilisation des agents phosphatés notamment
dans tous les produits d'entretien.
"La Commission a été unanime pour reconnaître
que cette gestion ne peut être concevable qu'à
la condition expresse de s'interesser d'abord Gilles BENEST
au milieu, c'est I1 dire Zi l'Ecosystème et non
aux usages et aux usagers.
Ce sont les activités agricoles, industrielles,
les activités domestiques qui sont toutes de
grandes consommatrices d'eau. Elles exigent
aussi de l'eau de bonne qualité (eau potable  
par exemple) tout en participant à sa dégrada-
mon. BEE : INTERDICTION TOTALE D’UTILISATION
. . , ,_ O’AMIANTE DANS LA COMMUNAUTE EUROPEENNE
Ainsi un rapport recent montre que dans lhst
de la France, 40% des eaux reputees potabtes LF BEE, BASE A BRUXELLES ET QUI RASSEMBLE
sont en realite impropres a ta Consommation--, LES 75 PRINCIPÀLES ORGANISATION ENVIRONNE-
MENTALES ISSUES DES 12 ETATS MEMBRES DE LA
CEE, A DEMANDE LE 22 SEPTEMBRE 1986, L'IN—
3/ LA REGLEMENTATION TERDICTION TOTALE DE L'UTILISATION DE L'A—
MIANTE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE EUROPEENNE.
La Commission "aspects Ecologiques" a donc
presente les 3 motmns Suwlmtcs l Selon le Blîli, l'amianie est non dégradable et
Motion n°l concernant l'éducation. Éënîâgfstqîttedîjrss sêîurlïîgjlœ ou ll n sxlsœ pas
Considérant que le maintien d'un environnement II exlste• en °_“tt«e• des lmssllsllltesiele t«empla'
de duattte tant pour nos Contemporains que cement de l'amiante, le seul inconvenient etant
pour tee eenerattons futures, passe par la eon_ que ces possibilités sont parfois onéreuses. Mais
naissance cles phénomènes biologiques qui la sl l'°n tlent e°mPt,e eles e°“ts întralnes pâte
régissent, l,es participants au colloque "Loi— les elemmages ele lamlente sur a sante le
etre nauttqueen qui Suest tenu à BESANCON, les SO!1,ç)€[[`aC[lO!1 a SON U[ll.lSaT.lOT1) aT.0I`S CES ROS-
lO Cl ll octobre 86, réunis en assemblée plénière Slbllltes CIE rechange apparaissent comme reel-
demanclent solennellement à toutes les personnes lement rentables-
responsables de l'Education en France (Education , _ _
Nationale, Agriculture, jeunesse et Sports, Tou- le Ben a dene demande a la C_e:,,mmlssl°n E*¥;î·
risme .... ), une prise en compte réelle dans les peenne de Ptesentete Is plus rapt ement pessl e
programmes d'enseignemeni·, des connaissances etes pt`°p°sltl°ns aux 1¤§t¤ri9·=S_d·= la Ces Pour
relatives nu fonctionnemenl des écosystèmes notam lnterellre etfeetlvement l ut,lllsatl°n de l 'lmldnte
ment ,,,l,,d,,,tn,,_,, au sein (le la Communaute Europeenne. Le Bl·,l·.
" considere également, qu'à l'exemple de la Bel-
Motion n"2 concernant la gestion de l'Environ— gltlue et des Etats Unls• ,la de°°“_ta"]‘natl°n ele
nement et de la Nature l'amiante contenant des dechets doit etre appli-
quée dans une large mesure.
Lettre du hérisson n° 54 —· nov 86 9

LA FORET EST EN DANGER, A NOUS DE LA
INTERDICTION DES PLOMBS DE CHASSE AU pR()·[EGER
DANEMARK : UNE MESURE EXEMPLAIRE.
De uis le ler août 1986, l'emploi de plombs de VOICI LE COMMUNIQUE QUE LA FFSPN A DIFFUSE
chgsse est interdit sur les sites danois de la LE 24 OCTOBRE CONCERNANT L'OPERATION FORET
Convention de Ramsar (cela concerne 26 sites QUE MENE LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT
couvrant 593.000 hectares, de sorte que cette PENDANT LES VACANCES DE LA TOUSSAINT.
interdiction s'étend à une vaste surface). Des l t · · U l
munitions non toxiques pourront être utilisées La Federation Française des Societes de Protec-
dans les zones oula chasse est autorisée. tion de la nature ü déddé de S'üSS0Cï€F de
manière active à l'opération la forêt en danger,
C'est le premier exemple en Europe de mesure à ¤0U5 de la protéger (27 au 31 octobre pro-
législative contre la pollution par les plombs Chültï dënî le Midi) engagee par le Ministere
de chasse, alors qu'en Amérique du Nord ces <1¤1E¤v1r¤¤¤¤m¤¤t·
· ‘ ' ' ‘ d't d ' lusieurs
gmnèëonsîlr cdr; Sîîs ï;§Crifîqî1Se5_ Epms P La FFSPN est consciente du rôle social de tout
nn premier plan que peut jouer la forêt méditerra-
S ce _ BRITISH B1R©5_ Sept 86 néenne, également de sa vulnérabilité. La pré-
Our ' vention des incendies, l'entretien des sous-bois,
1.1 régénération font partie des principaux pro-
blèmes E1 résoudre.
La mise en place d'un système éducatif (docu-
mentation enquêtes, publications), la sensibili-
sation du grand public peuvent concourir lar-
gement à la protection de la forêt.
Des associations membres de la FFSPN, telles
que la Société de Protection de la Nature du
Languedoc Roussillon, le Groupe de Recherche
et d'1nformation sur les Vertébrés (GRIVE) de
l'Hérault ou encore les écologistes de Leu-
zière proposent durant cette semaine de la fo-
rêt différentes animations.
En particulier, trois soirées seront organisées:
- lère soirée consistera en une information sur
la forêt méditerranéenne,
<^^
"*^’)3 ( q TD - 2e soirée en une projection d'un film sur le
6-`·]_ ëq \` 2) milieu naturel,
\ ‘· B 30 soirée en une présentation des oiseaux mé-
Qa \_` _ (IIî(`|`T`«iII(:CIIS.
\·»\)
N De plus, une centaine de jeunes bénévoles des
(~ associations viendront se joindre aux équipes
ah déjà constituées afin de participer également
_ 7 aux travaux de débroussaillage tout en assurant
une initiation à la protection de la nature.
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Lettre du hérisson n° 54 - nov 86 lO

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    `zi ..>...\ 2û.·...«-A /·~·/?,«t··/[a·¢···.JL‘
. I ·~ Qùgf
`A:F>‘
MESSAGE IMPERIAL A MONSIEUR LE PREFET DU VAR
J'APPRENDS QUE DIVERS INCENDIES om EcLA1E oms LA EoRET ou oEPAR—
EMENT nom JE vous AI œMExE L'A¤Mm1sTRATxoM.
.E vous ORDONNE DE FAIRE EusxL1.Er< sun LES LIEUX DE 1.EuR EoREAxT LES
moxvxous coMvA1Mcus DE LES Avom AILUMÉS·
Au suRPLus, s'n.s SE RENouvELAxEMT. IE VEILLERAI A vous DONNER un
REMPLACANT.
Lettre du hérisson n° 54 — nov 86 1]. NAPOLEON

LE PIEGE DE L'INCERTITUDE
LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT A ORGANISE EN SEPTEMBRE UN
CONCOURS QUI VISE A RASSEMBLER DES PROJETS DE SYSTEME DE PIE-
GEAGE NON CRUELS POUR L'ANIMAL.
LA FFSPN A BIEN ENTENDU PRESENTE UN PROJET QUI RISQUE BIEN DE
REVOLUTIONNER LA TECHNIQUE DU PIEGE.
PROJET DE PIECE
CONCOURS ORGANISE PAR
LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT
SEPTEMBRE 1986
I J, *\‘ r ·:._··· I -,·.~°
zu   \4   v tf"
JI. I \ X  [LIE: d \\\~···« •
        ·`
·“ ; ""  ~‘\\\' `*•""
'À `    
Réalisé par Daniel BLOCK
Présenté par la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Natur<
Lettre du hérisson n° 'SL — NOV 86 17

Le piège que nous proposons ici a été étudié et longuement expérimenté au Canada. notamment par
Messieurs F. GALLOWAY et M. TWAIN. On connait la longue tradition du plègeage dans ce pays et la
compétence exceptionnelle des trappeurs ("trap" étant la traduction de piège en anglais).
La slmpliclté de fabrlcatlon et de mise en oeuvre de ce plège démontre qu‘en la matière ce sont
les matériels les plus simples qui sont souvent les plus efficaces. Celui-ci. en particulier, met
en valeur une approche du psychisme profond des mammlféres nuisibles (fouines. belettes. martres,
putois. etc.) et impllque la nécessité d'une sollde formation des plégeurs.
ENTREE N°1
2
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N
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un
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0
64 ENTREE N 2
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Trappe d'accès U1
10,5 x 25
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Ǥ`
N `Ul-. ¤
9* [lag, ENTREE N 3
un ..-*'â·'·‘..1 /
14,5
Toutes les dimensions sont
indiquées en centimètres. `
FABRICATION ET PRIX .
Matériau recommandé : contreplaqué 8 mm ou à défaut loupe d'orme,
Prix estimé : bo1te = 170 F, colle et vis = 32.60 F, soit un total de 202,60 F
Lettre du hérisson n° 5A ·· nov 86 13

·  -. .
EBENElPE-l2E-EQî$9”£LQl!l!ElJ§l$'£ ` I
Comme le montre le schéma, le système comporte 3 boites·couloirs d'accés dans les deux sens. Le prin-
cipe de capture est le suivant ; lorsque le nuisible a pénétré dans l'un des couloirs, il gagne le
centre du dispositif et se trouve alors devant un dilemme ; laquelle des deux sorties qui se presen-
tent à lui doit-il utiliser ? Dans la quasi-totalité des cas l'animal reste prisonnier de son incer-
titude et donc de la boite. Il peut ensuite être pris intact et sans difficulté par la trappe d'accès
(voir schéma),
êEEêl`§
ll est vivement conseillé de déposer des appâts tels que ceux qui sont indiqués dans tous les bons
manuels de piégeage. L'appât devra être placé bien au centre du dispositif pour que le piège garde
toute son efficacité ; utiliser pour celà la trappe d'accès. ·
EEELCMQLIE
Comme le signalent les inventeurs canadiens, ce piège présente par rapport aux pièges habituels
(belettiéres traditionnelles par exemple) l'avantage de proposer 3 entrées, c‘est-à—dire que dans
un territoire normalement peuplé de nuisibles les chances de succès sont multipliées par 3.
A RESPECT DE L'ANIMAl_.
=========‘·======§==—
Ce plége respecte parfaitement le but qui a été poursuivi en organisant ce concours. à deux condi- I
tions :
- visite fréquente des pièges afin d'éviter a l'animal un séjour prolongé et une impression de
claustrophoble (cf. "Pathology of hesitation - G. GRAWLAW - Payot 1986) ;
- une approche de nature à éviter la surprise de lianimal qui pourrait alors sa blesser en heurtant
.; . È : ; . . ·,. .: 1•:n.1n
BBQLî2EH”£§-1.2E-EQHQIlQE§EH§§'£
Si à plusieurs reprises l'appât a disparu et qu'aucun animal n'a été pris, on devra considérer que
l'ensemble du piège n'a pas été placé bien horizontalement ou que l'une des sorties est trop violem-
ment éclalrée. Comme on le sait, l'animal préférera sortir du côté ombreux pour garantir la sécurité
de son déplacement. ·
§QH§Q§
Ils provlendront toujours d'un mauvais positionnement de l'engln dans l'espace, c‘est-à-dire de son
inst allation dans un lieu lnadéquat, TWAIN et GALLOWAY ont pu montrer que sur 16.596 captures opé-
rées en 1983, aucune n'avait eu lieu sur le sommet de châteaux d'eau ni sur celui de tours de con--
trôle d'aéroports. Cependant, 123 captures s'étaient produites sur le pont de caboteurs du lac Erié
et 32 sur le lac Ontario,
Il appartiendra aux responsables de la formation des piégeurs d'insister sur la notion de comporte-
ment sur le psychisme des animaux à capturer.
A terme, il pourrait être envisagé de repeupler nos campagnes par des populations de nuisibles sélec-
tlonnés chez qui le taux comportemental d'lncertltude (T.C,l,) est particulièrement élevé. Cette
mesure pourrait notablement accroitre le taux de capture,
Si enfin il advenalt qu'aucune capture ne soit opérée dans un délai de 23 à 35 jours, on devra consi-
dérer qu'aucun nuisible ne vit dans les parages. L'engln pourra alors être soit gardé dans l'attente
de jours meilleurs, soit démonté pour servir de marchepled pour grimper sur les tracteurs ou les
maçonneuses-boïteuses, `
L'auteur dispose de l'intégralité des droits d'utllisatlon qui lui sont cédés par les inventeurs
canadiens, et les droits seront versés à la F.F,S,P.N. ainsi que les prix que ce projet pourrait
se voir attribués, Y L_ _ \ I _

DECOUVERTE NATURALISTE EN ALSACE
PARCS NATIONAUX FRANCAIS :
- Le Conservatoire des sites alsaciens a édité un
LES TETES DIALDGUENT coffret de 10 superbes cartes correspondance,
sous le titre "découverte naturaliste en Alsace".
LES PRESIDENTS DES CONSEILS DIADMIN1-STRA_ Composés de 10 dessins à la plume de Christiane
TION DES PARCS NATIONAUX FRANCAIS ONT DE·O]__ DASKE et représentant des milieux naturels al
DE-, APRES VINGT OINO ANS DIl,_·XPERlEN(:E, DE sapiens, ces coffrets caractérisent l'act1on fon-
TnAvA1Er.E·n ENSEMBLE ET our 01cEE ENTRE Eux '—-‘°" du C°"5""¤‘°"°·
UNE INSTANCE DE DIALOGUE ET DE TRAVAIL, P 25 F V _t,
rix : unie
2 constats ont mené à cette collaboration des O F d
Conseils d'Administration des Parcs Nationaux 3 par Corœspon once et 20 F par lots de
Français ; le premier est que les parcs risquent 10 st plus"
de ne plus être enracinés dans la volonté po- H d_ _b1 ·
pulaire (encore jeunes, ces parcs ont surtout 5 S'°m lspom es au ‘
nécessité de l'appui des spécialistes. ll s'agit _ _ _
donc de retrouver le soutien des "profanes") Egnâeîzsîtolre des Snes Alsaciens
ni d'être présents dans les préoccupations gou- ‘ ° U
vernementales surtout en période d'austérité î_€29O8UN%ER5HElM
comme actuellement. Cgn'taCî:l‘bI;23s[‘l‘KlEsLER
Le deuxième constat est qu'il faut intégrer le
long terme dans la demarche de protection de
la nature qui se traduit aujourd'hui comme un
combat quotidien très rude en opérant une inté-
gration totale dans l'environnement toute ac-
tion humaine menée ]usqu'à son terme. OBJECTEUR DE CONSCIENCE
Les arcs nationaux doivent donc "déborder"
dé lég),.5 t-mmièré5_ Alexis NOUAILHAT, étudiant en illustration, est
passionné par la protection de la nature. ll
6 prméipés Om été mis à jour ; aimerait, dans le cadre de l'objection de cons-
cience, être en contact avec la nature pendant
reformuler l'ideologie de la nature, actuali- 2 ons-
ser la pratique des parcs et développer effica-
cement une politique de communication, Contact î
·- interpeller le pouvoir politique sur ses res- Moxls NOUAILHAT
ponsabilités et devoirs dans le combat de l'en- âgîoâvîîlnlî Condorcet
vimnnemem, L EURBANNE
Tél. 78.89.77.5l
- expérimenter d'.iutres. Iormes de gt-stiuu et s
ac m0aèi«—s ai- i·«.p.i.-t~, MANIFESTATION LE 9 NOVEMBRE À I3 H
— moduler la rigueur réglementaire au profit  
de l'·iction,
. . . , . , Grande manifestation nationale contre la création
— moderniser en sensibilisant I opinion nationale hdutsmsnt sontsstsbls d.uns très Vssts Oubsus
à l'intérêt de ces parcs, nucléaire P
" déveloîper Uno pédagogie active de Pam/iron- Toutes les associations de la Fédération sont
ncmcn ' conviées à soutenir cette manifestation.
Pour ce faire, les 6 présidents ont créé en- _
tre eux une association loi 1901 dite "conférence ENC _.IUU-LOT cherche nn 'Po$to o'obIoCt€UF È
des Présidents des Conseils d'Administration SDÉÉÉÉ Pour novembre/oooombro 1986
des parcs nationaux français". Le siège social |_ t_ V d 1 d d
est fixé .iu parc national des Cevennes et son _'ï`n"o 'on_î noonoo o cures mo ornon et l'
présidém ésl lé Dm.I,,,|,. MONOIL plôme ¢‘ini-matographiqne du |)|·.R('AN
Une charte des parcs nationaux sera rédigée (ÃJÃLIFLCÃÀ
pour la conférence et soumise .`1 l'approbation __ __
de chaque conseil d'administration.   I M
. , rue uyton ce orveau
l,a prochaine i.·on|ei'en•.·e se tiendra les 2L et ?_îm3 EARIQ I
25 janvier 87 dans le parc de la Vanoise. |ol· l•—>·89·77·o—I
Lettre du hérisson n" G!. — nov 86 IB

MONSIEUR CARIGNON N’ETAIT PAS DANS LA
FORMATION FFSPN
VALISE l
Les stages régionaux ont débuté. Dommage que
les participants ne se manifestent pas plus...
Non, rassurons-nous, M. le Ministre de l'Envi— la Lettre du Hérisson ne leur serait—elle pas
ronnement n'a pas été coupé en morceaux, son parvenue ?
ministère non plus, du moins pas pour le mo-
ment ! ]e rentre de CAEN où a eu lieu le stage "dia-
loguer avec les élus" organisé par le CREPAN.
Le bruit avait pu en courir, après la superbe ll aurait aussi bien pu s'intituler "apprendre
coquille qui s'élait glissée dan le texte du lélex $1 dialoguer avec les élus".
adressé ài M. jacques CHIRAC, Premier Ministre,
(le 20 octobre 86, ce qu'on avait omis de préci— Nous y avons rencontré le responsable de la
ser), èt publié en éditorial du n° 53 de lâ Let- DRAÈ BBSSC N0rmandie, un professeur dè droit
tre du Hérisson. Dans les dernières lignes de public, 2 maires.
la page 3, le démantèlement du ministère s'était
en effet transformé en démantèlement du ministre Nous avons appris à communiquer avec eux et
ils nous ont précisé ce qu'ils attendent des asso
Nous tenons à confirmer que M. CARIGNON n'a Ciâti0¤S.
été ni enlevé et mis en pièces par de dangereu-
ses factions armées révolutionnaires de la protèc Nous avons assité à une réunion plénière du Con
tion de la nature, ni transformé en centrale nu- seil régional du Calvados puis à une réunion
cléaire - usagée — par un excès de travail dû plénière du Conseil Municipal de CAEN.
Si la surubondance des informations fournies par
M. l’l·Ãl.l.l·.l€lN, i·|iel` xlu S.C`.P.R.l. (*) , apres Donc uu stage riche d'inl`ormation et <'l'expé—
le p.is···ig«· «|u nuage <|e 'l'(`llli|lN()|lY|. uu uvuul rieuees qui pourraiieril î‘Ire utiles ·iux uulres
lu inist- eu roule ile lu cenlriile ile Nogeul sur- regions.
Seine.
AUSSI, POUR LES AUTRES STAGES FFSPN A VENlR
C. GARNIER 1.11.86 QUI 'l`OUS PRESENTENT LEUR INTERETE, N'OUBLIEZ
PAS DE VOUS MANIFESTER, DEMANDER LE PROGRAM
(*) Service (`entrul de Protection conlre les Ray— Mli I ET INSCRIVEL-VOUS R/\Pll)EMIiN'l`.
onnements Iouisunls.
IL SERAIT REGRETTABLE D'ANNULER DES STAGES
AVEC DES INTERVENANTS DE QUALITE FAUTE DE
PARTICIPANTS.
Liliane.
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Lettre du hérisson n° 54 - nov 86 16

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. ,\ co ,_,«>c\1 , . • .··«·-« _ | __, <r
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— I M P 0 R T A N T
  Le budget 1987 du ministère de l'Environnement
_ _ est catastrophique. C'est le plus mauvais bud-
Une nouvelle protectrice de la nature est arri- get jamais présenté depuis 1972.
vée ! : CHLOE, née le 5 octobre au foyer de
Marie Anne et Daniel l3l·LGUlN. Puissele jardin Nans présenterons une anaiyse détaiiiée de ce
de sa Vle rester l°UJ°l"`*‘ Ve"l· budget dans le prochain munéro.
D'ores et déjà, précisons :
. ll est en diminution réelle d'environ 16% (se-
lon la façon de calculer on peut trouver des
chiffres variant de 29 à 15.9%). En tout, le
chiffre officiel de -8,5% tient compte de tripa-
  touillages artificiels.
. la modification des chapîtres budgétaires rend
Toutes nos félicitations et tous nos voeux aux dïffüîïïlë toute C0mPâFâî$0¤ ave; 1986. ce qui fait
nouveaux époux, M·iric Clmro GALLIQU gi que le Parlement ne peut savoir ce qu'il vote!
Maurice LE T)l$MT:.ZE'|`, mariés le 31 octobre 1986.
. les diminutions les plus scandaleuses portent
sur :
* subventions aux associations
* recherche (et notamment écologie et gestion
du patrimoine naturel)
* réserves naturelles.
Nous demandons donc à toutes les associations
d'intervenir auprès de leurs députés et séna-
  teurs pour que soit utilisée la "réserve budgé-
taire" afin de doter prioritairement les chapïtres
suivants :
— 44-10 article 10 subventions aux associations
+ 3 000 OO0.00 F
    1 — 44-10 article 20, protection de la nature
STAGE sun LA Fomîi * 100 °°°·°° F `
67-20 article 80, recherche 1 l0 000 000,00 |-`
ieiippui ; m·»i·ii dim Ji ·rot1i,oLJsii ·¢ (^|’) + 5 000 000.00 P (CP)
La protection et l'aménagement de nos forêts con et evenlnellenlenl
cernent chacune de nos associations. Ce stage 6 1 _i 20 P _
qui se déroulera à TOULOUSE et en Ariège les ' 3 ·[• erlleie 6i eres nellîjnalîx
8,9.10 et ll novembre se fixe comme objectif · 34*20 âïlïfïë Oi PF0î€Cî10¤ C â Nature
de vous donner les bases indispensables pour D 1 _if _ _ 1 b d
négocier et mener à bien vos projets. et P_n5· à aut lnslstœï POU: Cl}1€tt   Q0$î€$ MQ
ge aires u personne soien rea ri ues au 1-
ra méthode _ nistère de l'Environnement (ils ont été transférés
` au Ministère de l'Equipement) et le maintien du
_ Comprendre la filière que génère ia foret npmbre de poste d inspecteurs des installations
— connaître nos partenaires et la législation. C e*’5ee5·
_ . . La discussion du budget a eu lieu à l'Assemblée
Des mœrYc,nam5 de Éhqc pour des Stagmlœs mo- Nationale le 30 octobre dernier, mais il doit
llveelrpnlllppe PONTUTEAU ` SOLAGRO _ tel' être discuté au Sénat fin novembre et reviendra
6l·-)9·-)6·l6 _ en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale dé-
Ch°J^”9°nl but décembre. Il est lard pour intervenir mais
<·'est encore possible.
lî;l:,’%L Un dossier complet est consultable à la FFSPN.
\ Si vous trouvez un député ou un sénateur prêt
. à intervenir, signalez—le ·`i la FFSPN immedia-
tement. Nous prendrons contact avec lui pour
lui fournir toutes précisions.
l.etIre du liôriseaon xi" 64 ·— nov 8(1  

? À - x
I  
L E3 H E R E S3 S3 CDN
SEEGEAL ASSQGEATEQN 
ff D
(zi tusîon SOMMAIRE
Il ¢I’|I¢ ,
IMPORTANT REUNION DE LA COMMISSION EAU ET PECHE P. ss
GNPN REUNION DU GNPN A COLMAR LES 27 ET 28
OCTOBRE 1986 ................................. P. ss
FAUNE ASSEMBLEE GENERALE DE LA s.E.E. .......... P. ss
VIE Ass0G1A1·1vE ··L1vRE vER1··· DES ASSOCIATION DE LA
FFSPN ........................................ P. ss
ASSOCIATIONS: RISQUES ET ASSURANCES ....... P. 4
LEGISLATION PATRIMOINE ET RESSOURCES GENETIQUES ...... P. 9
COMITE FRANCAIS POUR L·ANNEE EUROPEENNE DE L·ENv1R0NNENEN1· .P. G
LETTRE DU MINISTRE DELEGUE CHARGE DE L·ENv1R0NNEMEN1~ ......... P. 7
ANNEE EUROPEENNE DE L·ENv1R0NNENEN1* CA PREND EGDRNDRE ...... P. 9
CHASSE CHASSE DU GIBIER D·EAu: L·0NG FAIT
GLRGDLER ....................................... P. 9,10,11
FORMATION FORMATION FFSPN : PROGRAMME .............. P. 12

•'t':"!"I11"1ffî¥'·|f‘*""î’ï' ' ' """` 1' '·· 'V""""""î“"""’ï I' "_' "" F-_' `
·»:,1¤_'•':l:-nu ' —.ç — *3. 1.;*: |· ;)£· t n  _  1 ~ h  I; 1 .,.«b; IE'?. I •1? .·=L| · ¤ I I
Le LIVRE ·Asmcuuumz ET emîè-_<,.,,  .. 
,, È %·T*"° 9*5 Q  à I"5·*¥i!       
PROTECTION IE LA NATURE __  Igâi ;     ____  ·  îA.,._.;.t;gï€;;?t;É;;àg.·»;;z£;É`€g# g:gj$·i;.;g.Épi  â_..__à._,:
 rëéç, · ;.§;m, _,M    - · _.-Im!-;g«-gé-;   ·;,;-gm · ·;t<=-::«:%» :;§ïë;,;;;;
VA PARAITRE PROCHAINEMENT. ‘ U   - 1,.;.-, F * ; ; . ..
-e·  7..  .çf`·.·=g,« . ;·. - I; . g .5
I1. nsmours Les mAvAux ou  ="É‘ ··É§?‘:. ‘:e I ‘ I . ;·. ’ . .-9 · ,   Ã
.‘  ,`=È’· ·  .y? ·§£§f;;x§gI%¤ ¤ --     W ” ç.‘;. .j ·- Fàâgëâf
 ,.    .·· ·   -52.  W,.-,-·*~:.-·. w   ,, —·z:=  
nEs£Au AGRICLLTURE PRÉSENTÉS '  1;,- 3:,;;  v€j.7;;§;;  ·-QÉÉLR;-_«.z«,gÉ’IÉ?§£?ï=;.§·_   ?»;gEf`Sg.  2 ;;.
C .\'.·IL .· T a  u··«, · 'I.   n · · » . . .7
' îü ÉEÉ "‘·  ·‘2·‘Aî I«'·f¢wA• ··/«.:· ·?.¤$î'—1»?-î:·.¢··-s -·î·>*°·  ... M?-’~‘ .«·A "èë
was ne 1.'AsssMm£E GEMEAALE  ·::`.I‘xf%   ` - - A , _ `   _ A
 ';.Q)_=îâI    - À? I Z . I ._ · H · ·' W
ns VICHY ·‘  ‘i  >#·€  xs--·» .;«- .ë;.~»z x i·.,  · ·· >q« =? ·€ =· ii?
· `T 9)   IIE;  'I*·`-"* ‘ ~ ·   *?#¥¥**?ü?~” `  É?     .
. si , .4% ,. . .;,¢’È·mI;  .;
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 L: . e' Ny-·" ' · ·; ·.-·":=·._ .; ,,¤T‘·2_- 
BOAI) F (+ Pom. TVA 71      _ _  I  __.»À;-QQ
' 2 ü -···'¢;î=:<¢ ·, .-:· A âëëïîi-1,J·’."-?·¢`ra`.Q
m¤.usE) . Éq   Eg  «É»§f:¢*:: E`
1 " .4 ·‘»· -2·   · 1*1. ·*. -.
-. gsà;·,;§_:.·=:     ·- ;  °·»¤¤··a.i=-., _
* ·¢ %;,«;l··:'.*I`,-   I ·>~ -4- .·x-‘=.-·,·» _
‘ *-. ÉL«;·,¢4.îP MIA   ·=ï ï4'é¢~‘fï1:3'°-':.-'
â  îj§ag:.:=ï*‘ \ e »î;§§"_ -§§=2,;:s;;i};;
—.*·  ' "·`I=ï'   ÃÃA " *Z-Ãî·i*-ïsi.
  I    
  €-î*#ïi —-m-s~»«>--
COMMANDEZ-LE DES MAINTENANT  5 * 1- ·ï·'f--, --,-  ·.   --·.     * *-‘·-"?‘· —*·**‘·"

le  
  REUNION Ill L/\ COMMISSION IAU LI |’| (.|l|
` Le samedi 22 novembre .1ur.i lieu In réunion-de          
la Commission Iiau et Pêche dv Ia I·I·SI"N. I·,Ile      
·se dérouler.; toute |.i ]O\|I"(I(z(‘ .'i p.irtir ilo
9 h 30 à ln fédération.
SHF A VOTE, A L'UNAIVIMITE, DEUX MOTIONS LORS
I.'objet de cette réunion portera sur ln mise au DE SON ASSEMBLEE GENERALE DU 38 JUIN 86 A
point des textes <I':applic.ition de la loi "Pêche". ANGERS.
Afin de limiter les frais de déplacement, ceux- La ppémièi-é mgtion adoptee par passembiéo io_
ci seront 'remboursés clans la limite de nos Tal- cliqué que la 5HF déplore la décision mioi5té__
bles moyens., rielle d'attributi0n d'un certificat de capacité
__   _ _ à Pierre DURAND pour son exposition itinérante
INSCRIVIM-VOUS VITE- MEME PAR LELEPHONIZ de reptiles et émet les plus vives réserves sur
les modalités de cette attibution.
Contact: _ _
La deuxième motion adoptee porte sur l'action
Charles TOUZAN menée par M. et Mime HENRY, ainsi que le Co-
I6 (Zi 73_«3S_33 mité Départemental de la Protection de la Nature
" vl de l'Iïnvironnemei»t du I.oir et Cher.
L`<·tte action, concernant le problème du main
tien des populations amphibiennes dans les sec-
teurs menacés par les activités humaines, est
une référence pour les mesures de protection
à développer en milieux de reproduction menacés
Ainsi, tous les travaux scientifiques ayant cet
objectif reçoivent le soutien de la SHF.
REUNION DU CNPN A COLMAR LES 27 ET 28
OCTOBRE 1986
VOICI L'0RDRE DU ·DUR DE CETTE RÉUNION.
Lundi 27 octobre.
séance de travail 20 h 30- 23 h   VERTU     DE    
20h 30 r questions préliminaires Nous rééditons le livre vert au mois de décembre
20h A5 r projet de travaux dans ta réserve ha_ De nombreuses associations ont répondu cet été
turetie de Roc de Chère (hte Savoir,) aux demandes d'information de notre chargé
21h Z projet de travaux dans la réserve ha_ de mission Guy jOURDAN. Nous les en remercions
turelle en Bretagne, rapporteur M.BOUR— "i"°m°m·
NI£RlAS _ _ _ i
2lh 45 : recherches conduites dans les espaces NOUS IÉUF aV°“_5_€_nV°Yç une epœlfve afm qi, ei"
protégés roooortooi. M_ RAFI;-iN les puissent verifier si les renseignements indi-
' viduels paraissent exacts.
Mardi 28 octobre Z
Pour les autres, nous attendons leurs informa-
séance mardi matin de 8 ti L1 11 h Mons'
8 h Z ooostioos divorsos Dans tous les cas, les renseignements d'informa-
8h 30 Z projot do décrot roiatif à i.agi.émom doo tionS devront parveniir Za la FFSPN Paris avant
piscicultures, rapporteur M. BEGUIN le ZOJ1'86 dernier delah
9h : débat sur le thème d'un bilan des po-
litiques de protection de la nature en A VOS plumes dOnC"'
relation avec les travaux du conseil à _ _
l'occasion de son 40e anniversaire. Liliane MO©R'
Cette discussion sera introduite par
MM. LEBRETON et RAFFIN.
Lettre du hérisson n° 54 - nov 86 3

SUITE ¤SSO¢lGTl0|’lS 2 I’lSQU6S··· Bl CIS$UI`G|`l GGS · 4
1 I responsabilités
J n aeeldant peut se produlre au cours d'activitéa organisées par l'¤sa0Ciatlon. ->— Garantie de responsabilité ctvtle de l‘:tssoct.itton (contrat multirisque de
l'association ou contrat séparé)
Conaells pratlques
~ Recenaez les activités habttucllea et voyez at elles sont garanties.
~ Déclarez au préalable I votre assureur les manifestations exceptionnelles ou
occaslonnelles.
~ N'oubliez pas la garantie des intoxications alimentaires.
Un tribunal est susceptible de retenir la responsabilité de l’aaaociation ou de l’un de ->— - Faites garantir la responsabilité des personnes suivantes :
ses membres ai la victime prouve une faute, une négllgence ou une irnprudence de la part : • l'assoclation ayant souscrit le contrat, considéré comme personne morale ;
dies organisateurs ; • ses dirigeants 5
de membres de l'sssociatlon. • ses membres, dans le cadre des activités de l'association ;
• pendant leur service, ses préposés ou salariés ;
• tous'les auxiliaires I titre quelconque (aides bénévoles) ;
• les mineurs dont l'association a la surveillance (sorties organisées, garde
d'enfants)
et la responsabilité de l'associatton I leur égard.
- Vérifiez que le contrat considère toutes ces personnes comme "tiers" entre
elles. A défaut, la responsabilité d'un membre vis~I~vis d’un autre ne serait
' pas garantie.
- Contrôlez les montants de garantie.
Un permanent appointé victime d'un accident reçolt une lndemnlsation de la Sécurité -)-— · Vérifiez que le contrat couvre l'associatton contre ces recours complérnen·
Sodale. Mala, en cas de faute inexcusable ou lntentlonttelle, ou lors d'un accident de tra· taires. —
tet, la victime a la possibilité de demander au responsable de oompléter les prestations
venu par cet organisme.
 
Un bénévole ast victime d'un accident.
l. ll bénéflele de la lol sur les accidents du travail" :
situation ldentlqua I celle du permanant appolnté.
2. Le bénévole, permanent ou occasionnel, ne bénéficie pas de la léglalatlon sur les accl~ ->- ~ I.'asaurance de responsabilité civile de |'assoctstlon doit couvrir la responsa-
denta du travail' : les luges consldérent, en général, que l'assoclatlon dolt l'lndemniser. blllté de- cette dernlere envers les bénévoles.
Vérlliez que la garantie est bien accordée pour une alde bénévole régulière
" En cas de doute, renseignez-vous auprés de l’organlsme de, Sécurlté Soclale dont vous ou occasionnelle.
dépenrlez.
. ~ Pour une indemnisation plus complète, vous pouvez souscrire une assu·
rance "individuelle contre les accidents" qui prévoit des indemnités forfat-
taires (capital en cas d'invalidité ou de décès, remboursement des frais de
aotna). I.'assurance multirisque des associations inclut souvent cette garan-
tie.
L'assoctation posséde un ou plusieurs véhicules automobiles. ->— Assurance obligatoire de responsabilité civile auto. _
L'aaaoclation falt appel I autrui (membre ou permanent de l’assoeiatlon, organisme exté~ -> Conseils pratiques I
rleur...) pour transporter dea personnes dans des véhicules. ~ Vérifiez que le conducteur possède le permis de conduire approprie et en
état de validité et que l'us¤ge décrit au contrat d'assurance convtent
- N'acceptez pas un véhicule ett mauvais état ou non apte I recevoir des pas-
sagers.
Dsns certaines circonstances, on peut rechercher la responsabilité de l'assoclstion. ->- Faites inclure dans le contrat de responsabilité ctvile générale la garantie de
responsabilité de l'association du fait de véhicules ne lut appartenant pas.
Usaaotlatlon peut auaal étre responsable du fait de aea loonsax, en cas d'lncendle ou
d'eaploaloo
- I l'égsrd du propriétaire, méme sl elle occupe les lieux I tltre gratult ;
Le propriétaire et son assureur ont consenti un abandon de recours. ->- ll est inutlle de garantlr cette responsabilité
Il n'exsate pas d'abandon de recours. ->— Assurance multirisque (incendie, explosion, déglt d'eau...)
· I l'égard dea voisins. ->- Assurance multlrisque
Oonaell pratique
- Demandez que le contrat comporte une clause de renonciation a recours
contre les dirigeants, bénévoles, membres, autres organismes utilisateurs
susceptibles de porter la responsabilité de l'incendie...
On recherche la responsabilité de l’aaaociation devant un trlbunal, par exemple, I la suite ·>· Garantie "défenae et recours" de l'assurance multirisque ou de responsabilité
d'un accident. clvile, ou assurance de protection iuridtque.
 
IE les biens
 
Les blslmansa et leur contenu sont exposés aux rlaquea sulvants ; Assurance multlrlaque et extensions de garantie
lneendle, déglt d’eau, explosion, attentat, catastrophe naturelle, tempéte, vol et vanda- ~ Vol : respectez lea mesures de prévention décrites dans le contrat d'aasu
lisme. rance.
· SI l'assoclatlon détlent du matériel d«~ valeur (magnétoscope, micro
informatique...), vérifiez le montant du c.tpital "mobilier". Vous pouve
ausst souscrlre une assurance "tous risques" pour certains matériels coû
teux.
Un adhérent, le participant I une sctivité... confie du mvtterlel I l'association. Vérifiez que l'assurance ne les exclut pas. A défaut, demandez une extenstot
de garantie ou souscrivez un contrat spécial. Voyez aussi le montant de garan
tie.
L°IIIO¢llll0l‘l organise una alpoaltlon. Consultez l'assureur. ll vous faudra peut·étrc une assurance spéciale.

          Z - fzîgîeîeîîiïpîive”variétale tédigée selon le mûdèle établi par la section
rs du C.T.P.S. assortie. dans toute, la mesure du possihlv, du-
DU NOUVEAU photos en couleur permettant d'idc·ntifier la variété ;
- fiche de localisation pré 's d ' d ` · · · ·
A L'OCCASION DE L'ASSEMBLEE GENERALE DE une association reconnue galrelaeîeîîîoîi Tîîlîiîeléefilàitlîéîîîeoucggîrîiîixîrëâîrliîr
VICHY ET DU RESEAU AGRICULTURE LA FFSPN me Professionnel ou publ' t' · ' `
A PLAIDE POUR LES "VIEILLES VARI`ETES" D'AR— '_ _ lc Pu Input aux travaux du C·T·P~Su
ERES FRU1-TIERS.   Éérl; Éemande est conduite psr les instances de la section "Arbres
LE BUREAU DES RESSOURCES GENETIQUES NOUS yabsence düme des ·è é . é .
ONT ANNONCE QUE, PAR ARRETE DU 16 MAI 86 titue un motif ae xeîêtïes mmm es Cx assu ou de justificatifs f°nd°S °°"5`
(JOURNAL OFFICIEL DU ? JUIN 1986), UNE LISTE
PÉÉ*TICULIERE' RE,ï'EgîlVEE Eêgx OVARILÈTÈES ANCIEN- le ¤¤¤ê¤·¤ des droits ne s'app,1ique pas pour l'inscription de ces variétés
N DITES D AMA RS UVER AU CATA-
LOGUE.
ELLES PEUVENT ETRE COMMERCIALISEES SI : Fait à La Mmiè'°’ le lg M"; *986
Article ‘I : Est prononcée, à la date du présent arrêté. l'ouverture au catalogue A VOS VEl‘gEl‘S..l
officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France -
Arbres fruitiers d'une liste particulière réservée aux variétés ancien po ·d « · · ·
  ,,1..,, a'ama .eu,B . Pé,`§ïméÉî§îe.îÉ,°" “ "°"“°Z pas “ °°“‘“‘°‘
et jacques HUET
Article 2 z Est homologué le règlement technique d'inscription au catalogue offi- inra Sîüïlûfi <l'âI`b0l‘îCulture fruitère
ciel des espèces et variétés de plantes cultivées en_t-'rance - Arbres Bcâucouzé (.9000 ANGERS
fruitiers - liste particulière 'Variétés anciennes d'amateurs°', préci-
sant les conditions d'inscription requises et les modalités de juge- René BERNHARD
ment "t°““°" Feyteau 33650 LABREDE
Le texte de ce règlement peut être consulté : Mu E LETERME
e .
. au Ministère de l'Agriculture (D.P.E.. Bureau de la Sélection végé- Ecomusée de la Grande Lande
tale et des Semencesl, 78 rue de Varenne 75700 PARIS : L0630 SABRES
. au Secrétariat du Comité technique permanent de la Sélection des
plantes cultivées (C.T.P.S.). La Minière 78280 GUYANCOURT.
· nu c.N.1.u., s.i=. 309 sus: xmms csaex. HON ('0URAGl»
REGLEMENT TECHNIQUE D'INSCRIPTION pierre GUY
AU CATALOGUE OFFICIEL FRANCAIS
LISTE PARTICULIERS : 'VARIHEB ANCIENNES D'AHATEURS' A li;-E;
La diversité des plantes légumièrcs : hier, au-
jourdui cl demain- 220 p. 100 F TTC,
Est admise a figurer sur la liste particulière "variétés anciennes d'amateurs°' _}ël€G' 57* mm (uvwr 7523l l?"ri$' Côdcx 05
toute variété ancienne d‘smateur répertoriée et agréée par l'Association des H'·C et DOC. 1}. VUE l·•|V0\S\(‘!
Conservatoires français d'F.spëces végétales, et pour laquelle l'Association ré- 7538A PARlS CEDEX 08
gionale ou national dispose d'informations justificatives. Recherche et Conservation des Races et Espèces
en voie de disparition en France
7/. p.
Par variétés anciennes dites d‘amateurs on entend les variétés notoirement con- .
nues depuis au moins 30 ans. peu ou trè; diffusées, présentant ou pouvant pré- FFSPN 57• rue Cuvier 75231 PARIS CEDEX 05
senter un intérêt :
- en raison de leur qualité de rusticité dans certains terroirs ;
- comme élément du patrimoine culturel ;
- comme élément du patrimoine génétique. _ _ _ _ _
Pour que cette reglementation soit utile, il
faut présenter ces vieilles variétés au · catalo-
La demande d'inscription doit être formulée auprès du secrétariat du Comité gue, par l'intermédiaire CIE l'â$$0ClaU°“ des
technique permanent de la Sélection (C.T.P.S.|, La Minière 78280 GUYANGOUR'Fy- Conservatoires français d'E5pèçg5 végétales
par l'intermédialre de l'Association des COnservatoires français d'l-Zspèces vé- · ·
gétales, I00 rue du Jardin botanique 54600 VILLERS-LES-NANCY. ètzgôol-\";îLîëR£.,aïÈl; Nîîàêçlque
L'inscription est subordonnée a la founiture des pièces justificatives suivan-
tes x
- documentation se rapportant aux origines de la variété et A son exploitation
passée 2
Lettre du hérisson n° 5l, — nov 86 5

C`O7}lZZ(îxE727)l§üZ:S` Z(7' [/îflllff EU/W€L”}I}E (jf /E7Z'L`I7`U}I}I£’/7I£’7IlJ
LEAQIHIDENT
. 'T f~:* . ___ u
Paris, le L Q `iiuï ESC,.)
Monsieur le Président,
A 1'initiative des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la
Communauté Economique Européenne, l'année 1987 sera "l‘Année Européenne
de l'E.nvironnement"- Cette décision reflète la prise de conscience qui
s’est progressivement créée et développée, â travers toute la Communauté,
de l‘importance vitale de la protection de l'environnement pour les
générations qui viennent.
Afin de leur donner le plus large écho, la préparation des
manifestations qui marquent cette Année Européenne de l'Environnement
vient d'ëtre engagée au sein des instances communautaires, ainsi qu'au
niveau de chaque Etat-·membre- En France, le Comité National que j'ai
accepté de présider s‘est réuni.le 26 juin dernier, à l'initiative du
Ministre délégué â l'Environnement, H- Alain CARlGNON- Je joins à cette
lettre la composition de ce Comité National- Pour souligner sa volonté de
participer aux manifestations qui marqueront ainsi l'année 1987, le
Comité Français pour l'Année Européenne de 1'Environnement a décidé de
retenir comme thèmes prioritaires sur le plan national :
- l'arbre et la forêt ;
- l'eau et l'air ;
— l'économie et l’environnement ;
- l'environnement et la qualité de la vie au quotidien ;
- la défense du patrimoine, la protection des sites et
l‘identité culturelle.
Il est infiniment souhaitable que cette action soit relayée
au niveau des collectivités locales, et d'abord des régions, =:in de
sensibiliser le corps social à la préoccupation de protéger
l'env‘2ronnement. C'est la raison pour laquelle j'exprime le voeu que vous
accqçïiez de constituer, au niveau de votre région, une structure légere,
mais aussi efficace que possible, en vue de définir, de décider et de
finanter les actions propres â prolonger, dans votre région, et avec la
spécüîicité qui s'impose, l'effort national-
Je suis convaincue que vous partagerez mon souci que la
Franre, au niveau national, mais aussi â celui de chacune de nos régions,
donne ainsi â l'Année Européenne de l'Environnement l'éclat qu'elle.
mériae, vous en remercie, et vous prie de croire, Monsieur le Président,
à l'¢1presion de ma haute considération-
(bx O\/~J~ (AM (
 
LEUFE du hé[`iSSOl'l I'1° RA — nov R6 R ~ - "*·**

  dg   Ã: ..%u•un/É À /'.%r»ï•aya»v•»4‘ À gzulscîy af Ju âygfogà
Z    '
/ ,
Zaua, 4 3 octobre 1986
Monsieur le Président,
Vous avez reçu de Madane Sùnone VEIL, qui a bien voulu accepter de
présider le Comité français pour l'Année Européenne de l'Environnenent, une
lettre par laquelle elle vous demande d'animer me structure à l'échelle
régionale que vous pourriez constituer afin de préparer et mettre en oeuvre
cette Année Européenne dans votre région. _
Celle-ci se déroulera du 21 mars 1987 au 21 mars 1988 et sera lancée
officiellement dans quelques semaines. Elle gagnera à être fortement ancrée au
ni veau territorial.
La structure régionale, restreinte et représentative, qui serait cons-
tituée à votre convenance, serait m relais indispensable à la réussi te de
cette mnée voulue par tous les chefs des états menbres de la Covmtnauté Eco-
ncmique Européenne. ·
Si vous acceptez le principe, je demanderai aux pféfets de vous assu-
rer le concours des services de l'Etat et particulièrenent des délégués régio-
naux à l'archi tecture et à l'environne·nent. Vous pourrez ccmpter aussi sur
l'appui des services déconcentrœ des organismes publics qui sont déjà prévenus
du cadre géwéral de cette Année.
Mcn cabinet et mes services, cmmeceux du secrétariat du ccmité fran-
çais, sont, bien entendu, à votre dispositicn pour vous donner toute informa-
tion ccmplénentaire. `
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l'assurance de mes
' sentiments les meilleurs · _
BAAo\(_}•Ã
Alain CARIGNON
Monsieur Marcel RUDLOFF
F·rr‘s1Ldent du Conseil Régional d’Alsace
lu, rue du Général de Castelnau
B.P. 1006 F
67070 STRASBOURG CEDEX
Lettre du hérisson n° 54 - nov 86 7
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ANNEE EUROPEENNE DE L'ENVIRONNEMENl :
CA PREND `IUURNURE·
_/ictuellement.
De nombreux dossiers sont arrivés au Comité National Français pour l'Année
Européenne de l'Environnement (BP 43 - 92204 NEUILLY/SElNE CEDEX). Une
première réunion du Comité National le 15.10 a examiné les dossiers arrivés
avant le 9.10 au Ministère et a décerné le label à un certain nombre de
projets.
Les dossiers non acceptés le 15.10 sont toujours en course mais le plus
souvent sont,soit mal présentés (relations très lointaines avec l'Europe) ou
bien sont en concurrence avec d'autres projets du même type (c‘est fré-
quent) et demandent une réécriture ou une concertation pour tout rensei-
gnement sur votre dossier tél. au 1.47.58.12.12
Pour l'avenir
1- une seconde réunion au niveau national est prévue le 16.12 qui (ré)exa-
minera les dossiers arrivés avant le 1er décembre.
2- Une décentralisation est en train de se mettre en place (voir les lettres
de Mme WEIL et M. CARIGNON). Plus vous arriverez à convaincre les élus,
plus vous risquez d'avoir des retombées financières (au budget 1987 ou
primitif 1988, l'Année Européenne s‘arrêtant le 21 mars 1988).
3- Si vous avez un excellent dossier, il est possible de le proposer auss'.
à la CEE.
4- ll semble que' les sujets sont "in" concernant 'les ’relations économie-envi-
ronnement, par contre les projets oiseaux sont "out".
En conséquence
Envoyez vos projets :
- au niveau national et
- au niveau régional (Conseil Régional, DRAE, Préfet de Région), ou dépar-
temental
- et une copie à la FFSPN (P. DELACROIX fait partie du Comité National)
- éventuellement à BRUXELLES.
]. SERVAN
LELLTP (hl l‘\($I"iQ€Zhh I'\° RA .L rirur RR R

CHASSE DU GIBIER D’EAU : L'ONC FAIT CIRCULER·
VOI
CI LA CIRCULAIRE DONT L'ONC A DEMANDE LA DIFFUSION AUX GARDES
9lB9QLê£BE-ê-QlEEQêEB-ê!§-§êB9`ê§
Objet : Chasse du gibier d'eau
Mon attention a été appelée tout particulièrement
par les difficultés d'application de certains textes relatifs à la
chasse du gibier d'eau qui entraînent des conflits d'interprétation
sur le terrain, tant par les chasseurs, que par les gardes de
l'Office National de la Chasse.
Pour éviter toute erreur en la matière, et le
rejet des procès—verbaux par les Tribunaux, il m'a semblé tout
d'abord opportun de préciser la définition des termes ci-après,
afin d'éviter toute équivoque dans la lecture des textes régle-
mentaires.
EëêîE-Q§-‘2lEEQ§lQU
POUR ATTRIBUTION POUR INFORMATION
. MM. Les Présidents des Fé— . Chefs de service,
dérations Départementales
des Chasseurs, . Agent comptable, ·
. M. Le Contrôleur des Bri— . Secrétariat du Directeur,
gades Mobiles Antibracon-
nage, . Union Nationale des Fédéra-
tions Départementales des
. MM. Les Chefs des C.N.E.R.A. · Chasseurs,
. MM. Les Directeurs de Réser— . Direction de la Protection
ves Nationales de Chasse. de la Nature.
Lettre du hérisson n° *3/, — nov 86 Q

appeau: instrument utilisé par l'homme pour attirer un
animal par le bruit qu'il produit.
appelant 2 animal vivant de même espèce que le gibier,
destiné à attirer ses congénères par ses
— appels ; il est normalement attaché (attelé)
et peut être éjointé. '
chanterelle : animal mis en cage, utilisé pour attirer par
son chant des oiseaux-gibier.
L'utilisation des appeaux, appelants ou chante-
relles fait généralement l'objet de dispositions figurant à
l'arrêté réglementaire permanent sur la police de la chasse du
département conformément à l'article 373, alinéa 4 1°) du Code
Rural. Dans ces conditions, leur utilisation ne peut être
sanctionnée ainsi que le prévoit l'article 376-6°) du Code Rural.
forme ou blette : objet en bois ou en plastique imitant plus ou
moins fidèlement la forme d’un animal, appelé très
improprement ”appelant artificiel' par certains
auteurs. Son utilisation en France, à la chasse,
ne fait pour le moment l'objet d'aucune réglemen-
tation, ni interdiction ; son utilisation est donc
licite en tous lieux.
installation fixe sur le domaine maritime et les plans d'eau v
installation construite par la main de l'homme
sans point de rattachement avec le rivage : une
jetée n'est pas une installation fixe car elle
est reliée à la côte, au contraire des phares
isolés en pleine mer ou des plates-formes
pétrolières.
Par ailleurs, je tiens à rappeler les termes de ma
_circulaire n° 77-26 SJ en date du 12 juillet 1977 par laquelle il
a été donné instruction aux gardes de ne relever les infractions
à l'interdiction de chasse de nuit que dans les périodes en deçà
des deux heures avant le lever du soleil et au-delà des deux heures
après son coucher.
D'autre part, vous trouverez en annexe la liste
des départements où l'utilisation des huttes, tonnes ou gabions
est constante et fait partie des usages locaux. J
Enfin, le transport sur le domaine terrestre des
appelants-oiseaux issus d'élevages d'autres espèces que celles
prévues par l'arrêté du 1er juillet 1985 (canard colvert, faisan
de chasse, perdrix rouge, perdrix grise, pigeon ramier,
étourneau) par les chasseurs doit normalement faire l'objet
d'autorisations délivrées par les Directions Départementales de
l'Agriculture et de la Forêt concernées. Cependant, cette
réglementation devant être mise en place après des aménagements
spécifiques, je vous demande, en l'attente, de vous borner à la
rédaction des comptes rendus donnés à l'encontre des chasseurs de
bonne foi.
Les chasseurs sur le Domaine Public Maritime
bénéficient quant à eux d'autorisations de transport de canards
colvert délivrées par Les Affaires Maritimes et qui leur sont
remises par leur Association de Chasse môme. ·
Le Directeur
de l'Officc National de la Chasse 10 J- *mRV^T

ANNEXE
9§EêBTEMENT§-QQ-Ll9TILI§êT£QN
Qêê-H9TT§§I-TQ§H§§-Q9-§ê§IQB§-E§T-§QM§TêMT§
ET-EêIT-EêBTlE-QE§-9§ê§§ê-LQ§ê9ë
02 AISNE 47 LOT ET GARONNE
07 ARDECHE 49 MAINE ET LOIRE
08 ARDENNES ` 50 MANCHE
09 ARIEGE 51 MARNE
10 AUBE 55 MEUSE
11 AUDE 59 NORD
13 BOUCHES DE RHONE 60 OISE
14 CALVADOS 61 ORNE
17 CHARENTE MARITIME 62 PAS DE CALAIS'
22 COTE DU NORD 64 PYRENEES ATLANTIQUES
26 DROME 65 HAUTES PYRENEES
27 EURE · 66 PYRENEES ORIENTALES
28 EURE ET LOIR 69 RHONE ·
29 FINISTERE 70 HAUTE SAQNE
31 HAUTE GARONNE 71 SAQNE ET LOIRE
33 GIRONDE 76 SEINE MARITIME
34 HERAULT 77 SEINE ET MARNE
35 ILLE ET VIDAINE 80 SOMME
37 INDRE ET LOIRE 84 vAUcLUSE
40 LANDES 85 VENDEE
` 44 LOIRE ATLANTIQUE 89 YONNE
MM
M

4-Q .
FORMATION FFSPN — PROGRAMME
Nous rappelons le programme des stages de formation des mois de novembre et
décembre.
DE plus, î§__notcr :
En ce qui concerne Ie stage organisé par la SEPNB intitulé "Promotion d'un équi-
pement de découverte de la nature" les 3 week—end sont reportés aux dates
suivantes :
20.11.86 . 21.22.2.87 ; 28.29.3.87
Il est donc toujours temps de s'y inscrire.
GERER LA COMMUNICATION D’UNE ASSOCIATION - 22.23 Nov. 86 — ST PRIX (95)
Concevoir, réaliser, lancer, évaluer une action de communication.
URGENT. IL RESTE ENCORE DES PLACES
LE JOURNAL D’ASSOCIATION - 8.9.10.11 DEC. 86 - METZ (57)
"ce qu‘on veut dire" en relation avec le public auquel on s'adresse. Différentes
méthodes de conception et d'impression — Les possibilités de diffusion.
NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DU TRANSFERT DE L’INFORMATION
Première partie - du 1 au 5 déc. 86 réservée aux cadres des associations — :
collecter, exploiter et diffuser l'information. Comment créer un réseau d'informa-
tions documentaires.
Deuxième partie — du 10 au 12 déc. 86 pour le personnel administratif- : comment
gérer quotidiennement un centre de documentation.
PARTICIPER A L’ELABORATION D’UN PLAN D’OCCUPATION DES SOLS — 12.15 Déc 86-
ST JEAN DE BRAYE (A5)
Quels sont les différents documents d'urbanisme - Qu'est ce que le P.©.S.- Quels
sont ses objectifs - Notion de préservation et de protection de la nature dans le
P.©.S.
Lettre du hérisson n° 54 — nov 86 12