La lettre du hérisson - 1984 - 04
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19 84
S 0 M M AIR E
EDITORIAL .................................................. P. 1
CONCOURS ; LA NATURE EST PARTOUT ........................... P. 2
CHASSE : LES DATES D'OUVERTURE ET DE FERMETURE DE LA
CHASSE - L'ARRETE REGLEMENTANT LE PIEGEAGE ....... `P.3,4,6,7
ANIMAUX : OURS — QUELQUES QUESTIONS GRAND PUBLIC .......... P.5,7
EUROPE : QUE SE PASSE—T—IL CHEZ NOS VOISINS ? .............. P. 7
EQUIPEMENT : TERRE ADELIE ................................. P. 7
DECLARATION OFFICIELLE DU COMMANDANT
J.Y. COUSTEAU ................................ P. 8
STAGES .................................................... P. 8
' FORETS ; EXTRAITS DE L'ALLOCUTION DE Mme H. BOUCHARDEAU
COLLOQUE "DEFORESTATION" 7 JUIN BRUXELLES ........ P. 9,10
LEGISLATION : PROJET DE LOI SUR LA MONTAGNE ............... P. 10
VIENT DE PARAITRE ......................................... P. 11,12
ERRATUM ; NOUVELLES ASSOCIATIONS ADMISES, PRESENTATION ..... P. 13,14
CHASSE A LA TOURTERELLE SUITE ............................ P. 4
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LA CHAUSSEE S I -V\C TOR
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La Lettre du Hérisson — 15 `uin 198ls. _ 1 _
'd't0rîal  
LA FETE DE |.A NATURE DE LA CHAUSSEE SAINT VICTOR OU CO"f’ENT TROUVER DES SOUS POUR LA NATURE
Protéger la nature, c'est défendre mais c'est également construire. Plusieurs
associations viennent de le montrer brillamnœnt.
Le comité départemental de protection de la nature du Loir et ,Cher, la Société
pour l'étude et la protection de la nature en Loir et Cher, Perche Nature, le
Club des ]eunes pour la Nature et les Animaux de Cour-Cheverny, les Amis de la
Terre du Blésois, la Fédération régionale des Associations de Protection de l'Environ—
nement du Centre (FRAPEC) et Margot-la—Bavarde de CERE-la—RONDE se sont réuni;
pour organiser en co mun une fête de la Nature en mai dernier.
Le but de cette fête ? Travailler ensemble, montrer ce que font les associations,
et participer à la campagne nationale pour la sauvegarde des milieux naturels
de la FFSPN — en y versant le bénéfice des ventes des divers stands.
5000 personnes sont venues malgré un temps exécrable, faire la fête le 20 mai.
Concours de dessin pour les scolaires, animation musicale, tombola, spectacles
etc..., ont été quelques uns des temps forts de cette kermesse qui a encore amélioré
1’image de marque des associations de la région.
Les résultats : - un chèque de 14.000 francs remis au Président de la FFSPN le
13 juin sur les bords de la Loire (il faisait un temps
splendide...)
- une démonstration que les associations en travaillant ensemble,
(ce n'est pas toujours facile mais aux dires des organisations
cela a été une expérience enrichissante pour tous) peuvent
obtenir des retombées concrètes.
Bravo pour les "Centraux" (qui a parlé de la langueur ligérienne ?)
Sous cette forme ou sous d'autres,de telles initiatives devraient se multiplier.
Elles nous permettraient d'avoir la maîtrise de terrains plus nombreux, d'aller
plus vite, d'agir plus efficacement pour la sauvegarde de nos espaces naturels.
, I
Alors ? qui prend le relais ?
].P. RAFFIN
Président

Le Lettre du Hérisson - 15 juin 198à. - 2 -
— la concertation engagée par le groupe
avec le propriétaire, la commune et les
usagers actuels de l'espace visé,
_ - les moyens que se donnera le groupe
pour faire connaître localement l'es-
pace naturel ainsi géré et pour assu-
' rer cette gestion dans la durée,
"LA NATURE EST PARTOUT"
— l'intégration du projet à la protec-
1) — Le concours est ouvert aux groupes tion de la nature co me mode d'aména-
d'enfants, d'adolescents ou d'adultes, gement, et comme valorisation de l'es-
constitués ou non en associations, ré- pace,
sidant sur le territoire français.
' - et non pas :
2) — L'objet du concours "La Nature est
partout" est de constituer un dossier — la superficie sur laquelle porte le
en vue de gestion écologique d'une zone projet,
naturelle en ville ou à la campagne.
Cette préservation ou cette gestion — le simple blocage d'aménagements
d'un milieu peut porter par exemple lourds et de constructions auxquels
sur un pré, un bois, un étang, un bord certains projets voudraient s'opposer.
de rivière, une friche, etc. La protec-
tion envisagé peut—ëtre plus ou moins 6) — Le jury pourra retenir des projets
forte et de plus ou moins longue durée.. suggérant des utilisations provisoires
Viser la flore et (ou) la faune ou sim- d'espaces laissés à 1'abandon pour plu-
plement une meilleure utilisation par sieurs années.
le public.
7) — Les dossiers devront parvenir au
3) — Chaque dossier devra au minimum plus tard le 15 novembre 1984, au Se-
comporter les éléments suivants : crétariat d'Etat à l'Environnement et
à la Qualité de la Vie, sous le libellé
- présentation du groupe (noms, adresses "concours la nature est partout".
et qualité) noms des personnes qui,en
cas d'obtention des trois premiers prix/ 8) — Les résultats du concours seront
participeraient au voyage dans la limite proclamés le 15 février 1985.
de dix noms,
9) — Les trois meilleurs projets se
— présentation de la zone choisie avec verront récompensés par :
cartographie et photos,
- un grand prix : un voyage de Dé-
- présentation de l'intérêt écologique couverte de la Nature dans le Parc
(faune, flore) et social, précisant les Naturel de la Guadeloupe pour 10
raisons de protection et les objectifs membres du groupe.
a Court et a moyen term€S' — un 2ème prix : un voyage dans le
- itietitititittti titi type de ii ttttittettttti §g*¤€§g;;ggg* de Pm Cm Pm
nécessaire (de préférence par convention P '
avec le propriétaire, exceptionnellement — un 3ème rix : un voyage dans le
par classement), Parc National des Pyrénées pour
10 personnes.
— exposé des mesures que le groupe _ . . . ,_
compte prendre et de celles qui néces- cial€L§ui“;ym‘êîîî;:î;a ‘;‘;?e':'°““°“ SPS
sitent l'aide technique du Secrétariat P J S`
d'Etat à l'Environnement, - Le Secrétariat d'Etat à l'Environ—
nement et à la Qualité de la Vie appor-
— recueil des opinions (positives ou tera son aide aux 10 groupes qui seront
négatives) des élus, des associations ainsi retenus par le jury pour la réa-
locales, des habitants et du ou des lisation de leur projet.
?r0Érleta1r€S,de 1a.zOne a proteger ou 10) - Le jury sera placé sous la prési-
a gerer plus eC°l°g1qu€m€nt‘ dence du chanteur RENAUD et d'Antoine
. , . REILLE, Ornithologiste, Président de la
A) ` Le_]ury ecartera automâtlquement LPO et Réalisateur de télévision.
les projets concernant des zones qui
OM déjà fait 1'°b1s* des dm¤ds de Des itteeittiiitei de ii tittttite et
classement ou de protection. des "Pratiquant5"’ des élus Composen,
5) — Les critères utilisés par le jury ce Jury`
seront :
- l'originalité du projet,

la lellre du Hérisspk T5 iuin 1984. _ 5 _
Madame H. BOUCHARDEAU
Secrétaire d'Etat à l'Environnement
et à la Qualité de la Vie
14, bd du Gal Leclerc
92524 NEUILLY/SEINE CEDEX j
N.réf. P/]PL/351 Paris, le 13 juin 1984 L
Madame le Ministre,
La FFSPN et ses associations vous sont très reconnaissantes d'avoir
prévu officiellement cette année et pour la première fois, une consultation départe-
mentale des associations de protection de la nature à propos des arrêtés d'ouverture
et de fermeture de la chasse.
Les échos de nos représentants, dans la nmjorité des cas, sont positifs.
C'est pourquoi, nous sommes favorables au renouvellement d'une telle mesure et
souhaitons que cette consultation existe tant pour le gibier sédentaire et le
gibier de passage que pour le gibier d'eau.
La Commission Permanente du Conseil National de la Chasse et de la Faune
Sauvage s'est penché€.en sa réunion du 6 juin, sur l'examen des propositions faites
par le Préfet en ce qui concerne la date d'ouverture de la chasse au gibier d'eau.
Cet examen a, été précédé d'un exposé de M1 TROLLIET de l'O.N.C. chargé
de faire un premier bilan de la chronologie de reproduction des canards cette
année.
Il faut préciser que c‘est la première fois qu'il nous est permis d'av0ir
des résultats, même partiels, de cette enquête au moment de discuter des dates
d'ouverture de cette chasse. Il n'avait malheureusement pas été possible d'0btenir
les années précédentes, et ce, malgré nos demandes, les résultats qui nous permet-
taient d'émettre des avis en fonction des données biologiques, fondements des
dates d‘ouveyture et de fermeture de la chasse.
La conclusion de l'exposé démontre très nettement un retard d'une dizaine
de jours dans 1'éclosion de canards colverts et probablement davantage pour les
canards plongeurs. C‘est pourquoi, il nous paraît injustifié d'ouvrir la chasse
au gibier d'eau le 14 juillet dans de nombreux départements côtiers et de l'intérieur
du Sud—0uest au Nord Ouest de la France.
L'ouverture au 14 juillet se ferait alors que la preuve a été apportée
que des canards nnlouins, morillons et souchets seront dans la majorité des cas,
non volants.
C'est pourquoi, nous vous demandons de reporter pour cette chasse, la
date plancher d’ouverture du 14 juillet au 1er août comme le prévoit 1'instruction
ministérielle de cette année dans les conditions de retard de la nidification.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions de croire, Madame
le Ministre, à l'assurance de notre haute considération.
].P. LE DUC
Secrétaire Général

tilœttre ïïrisson - 15 juin 1984. — lo -
La lettre de Madame Huguette Bouchardeau, Secrétaire d'Etat à l'Environnement
et à la Qualité de la Vie, du 8 juin dernier, concernant l'ouverture de la chasse
à la tourterelle, au mois de mai, suite à notre courrier adressé à la Présidence
de la République.
Monsieur le Secrétaire Général,
La Présidence nous a transmis votre courrier du 6 Avril
par lequd.vous protestez contre la reconduction, cette année encore,
_ du tir de la tourterelle en Mai dans le Médoc.
Vous connaisses probablement les raisons de cette
décision qui peuvent s'analyser ainsi-:
- la chasse n'est pas seulement un élément de la gestion de
faune, elle est aussi un fait social. , ·
En conséquence, la règlementation qui la concerne ne saurait
être dictée uniquement par des considérations biologiques, encore que
celles-ci ne doivent à aucun moment être oubliées.
Il est vrai que la_chasse d'une espèces migratrice au
printemps est un contre-sens biologique. Pur contre, l'importance
sociale de la chasse de la tourterelle en nui dans le Médoc est avérée
et vous savez parfaitement qu’il n’a jamais été possible de faire
respecter son interdiction lorsqu'elle était en vigueur. se donner
les moyens -de faire respecter un principe n’a de sens que si la négation
du principe conduit â un mal plus grand que celui qu'entrainerait l’usage
des moyens considérés.
Compte tenu du fait que les observations “courantes" en
l'absence de toute étude scientifique, il est vrai, ne font pas apparaitre
que la population de tourterelles qui transite par le Médoc soit menacée,
il était possible de poursuivre temporairement l'expérience entreprise
en autorisant dans des conditions très strictes l'exercice d'une chasse
répréhensible dans son principe tout en se mettant en état d'acquérir
les connaissances permettant de prendre en toute connaissance de cause
une décision d'interdiction ou de règlementation définitives.
u Cette démarche présente en outre l'avantage de gagner la
confiance des chasseurs girondins sans laquelle aucune action en faveur
de la faune n'est possible.
C'est la raison pour laquelle j’ai tenu â venir me rendre
compte personnelle ent des conditions de déroulement de l'expérience.
sur place, et à m'y entretenir tant avec les chasseurs qu'avec les
associations de protection de la nature. J’ai constaté, et je l’ai exprimé
clairement, que cette chasse ne pourrait être maintenue que dans des
conditions plus strictement limitées. La décision sera prise après que
le bilan aura été dressé et en concertation avec toutes les parties
intéressées;
Je vous prie de croire,—Monsieur le Secrétaire Général,
en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
J Huguette BOUCHARDEAU

ïlgtlredu ilétissnnr î 1*5 juin 19(iù. · 5 ·
grand carnivore, qui se déplace beaucoup, est
en effet très vulnérable. Le désir des habi-
' tants des Pyrénées de cmsetver leur "patri-
moine—ours" est donc une condition indispen—-
sable de succès.
Ce plan ours est ensuite nettement toumé vers
la sauvegarde du biotope. C'est en cela qu'iI
      ! se distingue des efforts déjà entrepris dans
le passé. L'inde1misation des dégâts d'ours,
le dialogue avec les chasseurs de sangliers
ouv`; OU'? se poursuivront mais, comic pour le coq de
69 ,9 bruyère, ces mesures qui protegent les am-
naux actuellement vivants ne valent rien sans-
_ le maintien des lieux où se plait et se re-
produit I‘espèce.
Enfin ce plan repose aussi sur le bon fmc—
tionnement des groupes locaux, seuls lieux de
5- rencontre entre les intérêts en présence. Les -
"»¤;‘_ · cf critiques et contre—propositions y sont reçues
"·iJ, “"‘“"“' \*,<«· et examinées ce qui permet de penser qu'aucune
’··«····.·.p. 19* mesure essen/tielle ne sera oubliée et qu'au—
cune proposition absurde ne sera retenue.
IV - Quand pourra t—on dire que le plan a
échoué ou réussi ‘?
QUELQUES QUESTIONS GRAND PUBLIC. . . V
REPONSE :’disons dans cinq ans environ. L‘ob- ‘
1 - pamquoi you;-5 7 jectif a ete clairement défini : reconstituer
_ _ _ _ ` une population d'au moins quarante ours. Màœ .
REPGNSE · 11 est œgtaw que 1 sëpçœ ¤_1¤- si ce nmbre rvesr pes atteint en 1990, ii
queue ePPa!`âîe“t_1 Gere ges Pïreneeâ n est faudra voir si l'évolution de cette populaticm,
Pas en vole extmctlm e“S_ e mm ej Ce' en diminution constante d€puiS des décmnies,
1>•=¤<1¤¤1 1 91-W5 ESF ¤¤J<>¤¤1 hm 1e demis? s'est nettement ipvereenens le ees contraire
gmd eemwore vu/em e“_FmÉCe· 11 merite il ne subsistera plus assez d'ours dans les
a ce titre un effort particulier, d'autant pyrénéé,5 pour éspéœt. un I.édénHH.agé_
plus qu'il serait difficile à un pays déve-
1¤Pi>ë 9¤¤¤¤ 1·= (mrs de d¤¤¤¤<1·=r ¤v>< PÃYS v · Ce plan n·imemem·ii pes beaucoup trop
africains et asiatiques la protection des tard g
tigres, des lions ou des éléphants tout en _ '
ne faisant rien pour sauver notre plus beau   î le Peïmlütlm d Wes E1 Cmsewé Sm
Synbolé de la vie Sauvage. potentiel de reproduction intact d'après les
scientifiques. Des naissances sont observées
ll — Mais les autres espèces menacées ? eh‘;‘tl‘fe emlâe dans eeïte e$Peïe dY"*emï(lUe· il
su irait enra er a morta ité causée r
REPONSE : le plan ours est un effort parti- l·hmmé_ y pa ·
culier qui s'insère dans un progranme géné-
ral de maintien et de reconstitution de la VI - Ce plan n'est—il pas beaucoup trop coû-
faune française. Citons les cas célèbres des [eux ?
· grands rapaces (vautour fauve : c'est un suc- _ _ _, ,
cès, gypeeie, aigles, reuems) d'autres pré-   ·d1“5§“ a P’§5“;“· ET Sîgs °g‘¥’*" les
dateurs (lynx, loutre) de gibiers (grand Satalœîœtîs mïgeslft ârralnd îrg S ` mixe
terres). Conpte tenu du très petit nonbre â“ "S a ES 'd," È U EF ‘â©©‘*©gS°;e°“°"
d'ours (une vingtaine) un effort exception- se wm' on ai eimnse mvlïmd. _ t, gar
nel est entrepris mais Veeiim en faveur :“mâî’;SdEî";;î';S’   Su èïîu "”‘ J:
âmes espèces menacées ne Sm pas   pire ee. priere rene ie., peepeeeîpïiâîëeeïî
lentie. . . . '
faudra pouvoir soit différer des coupes de
. . . . bois soit employer des techniques de débar-
.. - v ·
HI En qum ce plan est Il Omgmôl ' dage du bois autres que la route et la piste
REPONSE : dans toutes les opérations de sau— (hélicoptère, câble, qui sont plus coûteux),
vetage d'espèces en voie de disparition, on soit payer la destruction après exploitation
observe le même déroulement. Dans un premier de certaines routes.
t?¤pS’ on œcmstlme unîpcpulûtîm îsufî Le Secrétaire d'Etat à l'Environneme.nt a ré-
fisanment nonbreuse pour etre à l abri d a- . . , .
. , . . · , . serve deux millions de francs pour ces actions
leas d origine naturelle ou hunaine. D1 sons . A , ,
. , . en 1984. Ce qui est sur, c est qu cn ne peut
ëîtzuarîëaggî îa°uïâSdâEîiè§tëaSEEl;îî2tia ni sauver l'ours autrement, ni le faire au ra-
ti Phd 1, S è ep Cée €ut'§,aS5Ou ur bais. Cette somne destinée à l'ensenble des
ges m e e P C P ` P ‘ Pyrénées a été prélevée sur des crédits qui
Le plan ours est original d'abord parce qu'il étaient nomalement affectés à d'autres ac-
n'a auctme chance de réussir si les popula- tions en faveur de la faune et de la nature.
tions locales ne veulent pas de l'ours : ce Ces crédits, dont personne ne soutient qu'ils

La Lettrerüïigon - 19 luin l9B¢A. - 6 -
smt trop abondants, ont été réduits au niveau COMMUNIQUE DE PRESSE
des nnsses globales cormie la plupart des cha- · ,   .
pitres bnagaaaaaaa de mat em faveur an aa- le eeeee*elee.el,Elel elleege <le.l eevleeeeeeeel
aaaaaam aaananaaaa et financier de la naaaa. el de le eeellle de le ele e else le 23 nez-
Mais le maintien d'un effort pour la Nature un afrêté qui règlaœme et Permet le eeeeeele
reste tout aussi légitime que le rraintien des du P1égeage' ,
crédits affectés aux conpétitions sportives ou ' - L'arrêté interdit itmiédiatement l'ertpl0i de
aux actions culturelles. Il résulte d'ai1leurs différents procédés susceptibles de blesser
d'une volonté parlementaire puisque le budget les aninaux capturés tels que cloutages, crans,
est voté par le Parlement. Finalanent le plan pointes et dents.
ours ne coûte s très cher à la collectivité .. . . ` . .
nationale tn Éîa aana aannnna mesure avec le à ll eeemel lee Plegee Sllte "e eeeleeleee" e
coût d‘un film ou d'une course automobile). Et blîsétmdlhcatlms tedmlques lndlspenîablç :
cet effort financier diminuera lorsque la po- 1 t es' absence de bords tra'ndla'ntS* °œ¤l'
pulation d'ours ayant augmenté le sauvetage ms`
"à tout prix"`de chaque ours ne sera plus né- - ll soumet à hcxnologation dans les deux ans
cessai re. Plus il y aura d'ours, moins le pro- tous les modèles de pièges autres que les
granme coûtera cher. "boites".
vn - Pourquoi ne se annanaaaaaa aaa aa ·, ll lllveee elleelegeeee een eeelllmee eee eee—
Créer des réserves Z, sions de formation et à tous les piégeurs la
déclaration en nnirie des canpagnes de pié-
REPGJSE : il n'est pas évident que les zones geages, l'apposition sur le terrain de signa-
de repartition actuelle de l'ours, définies lisations destinées à alerter les proprié-
par les scientifiques en fonction des diverses taires d'anin·aux domestiques, la tenue de re-
phases de son activité (hibernation, reproduc— gistres précis et la déclaratim de leurs
tim, élevage des jeunes, alimentation) soient prises.
imruables. ll n'est pas exclu de recourir plus . . . , . .
tand à l'officialisation des "zcnes à ours" ` ll mstêufe une elellsellee de YlSlte."¤t"`
par une protection juridique des noyaux www nale quotidienne des pièges (ceci est tripar-
stabilisés à la condition que les pqmlations mm eee laylupart des ammmx ee blesseîlt
locales n‘y soient pas hostiles. De toute fa- etmqpêrœs S 115 restent trop longtemps pu"
çon cela ne changera strictement rien quant Sqmmrsh
aux mesures concrètes contenues dans le plan — Les dispositions les plus curplexes qui né-
ours. cessitent une adaptation des fabricants et une
Vlll - Nhis ne risque t-on pas de mettre en bonne infomntion des utilisateurs devrait
péril certains enplois (de gardes-foires- être effectives, en tout état de cause, avant
tiers, de bûcherons, de scieurs) ? 3 ans.
REPONSE : absolument pas, ce ne sont pas les , . ,. .
——annnaa aaanaaa qui portent naaanaaaa aux ours ll ll eâe Pe; eevleeeeeble eéàileïelee leele
nais les facilités qu'offrent ensuite aux bra- Orme, e Pl gage ' ee Proc E n est qg me,
cainiers, mais aussi ana chasseurs aa aanaan- elee metleeelee ele eeveeïe ev ele eleelmellee ·l,e—
neurs innocents les voies aa pénétration aana eleeeee dell le veellleeellee evlleîee elee ele-
la forêt. S'il faut différer des coupes dans gâts pqur lee cultures ou le glbœrf Cerîmnes
aaa zones aaaaaaganaaa, a·n fana enployer eme legele? eme le elleeee ee l’¤ell· <l eeeeee
d'autres techniques, il n'est pas question de Pas ¤¤¤m¤_1 @79101 du poison.   suppression
"geler" la production de bois des conmmes Pure Ebsufple du P1°gÉa$° mimi? Pa"` cmscî
concemées. Les quatre "correspondants natio- qumce mmedlate um? generahsatlo'? d°S_e"P°1` ,
naux" du plan ours (Direction de la Protection S°"n°œmS° ce Pl`°œ‘l° bçaucafp "mns visible
de la Nature, Direction des Forêts, Office Na- et plu? destnicteur est madwlsslblç Car nm
tional de la Chasse, Office National des Forêts) eeleelll : d“€"î*,°hatS* mls aussi rapaces
mt évoqué la question de Vmploi et ont exclu strictement proteges ou~carn1vores les plus
que le plan ours ait pour conséquence une quel- mœs peuvent ee être v1ct1"B5' De Plusyil
comme perte daenploi. pg:-îeêâiî pratique clandestinement par n 1m-
Tous les conptages de terrain mt prouvé que
C     E le piégeage n'était pas de très loin le pro-
cédé le plus meurtrier. L'arrëté s'est donc
attaché à rendre sa pratique ccnpatible avec
les connaissances modernes en imtière de ges-
INPORTANT tion de la faune sauvage et avec le légitime
, souci d‘éviter la souffrance aninnle.
Le Conseil National de la Chasse se ré-
unira le 27 ou 28 juin poqr discuter Seuls les pièges qui capturent sans blesser
des dates d'ouverture de la chasse. En seront autorisés. Des centaines d'expériences
cas de problèmes spécifiques, contacter menées avec des pièges américains type "petit
Michel METAIS à Rochefort pour lui faire Victor", ont prouvé que des pièges dits à nâ-
part de vos souhaits. choires, c'est à dire à fermeture de deux par-
ties prêiensibles nais sans dents et sans ris-
Après il sera trop tard pour réagir. que d'écras¤nent ou de déchirure des marbres

Ls Lettre du Hérisson;15 iuin 198l+. - 7 -
permettaient de prendre vivants et de relâcher Pëflïëâ ¤0UV€ûU>< Paf MM SON U¤€ CBPH-
indermes les aninnux. Ces pièges sont d‘ail— cité supplémentaire annuelle de 50.000
leurs utilisés par des scientifiques pour personnes transportées. (Heimat Schutz
leurs corrptages. 5/83).
Les mesures prises pour informer le public sur
les actions de piègeage devraient réduire les TURQUIE - Loi sur les parcs nationaux
accidents avec les aninaux domestiques. Les
propriétaires de ces derniers doivent égalemmt La loi N° 2873 sur les parcs nationaux
savoir que la divagation des chiens et des est entrée en vigueur en août dernier.
chats peut être nocive pour le milieu sauvage. Elle a pour but de conserver les carac-
téristiques naturelles et l‘équilibre
Ces dispositions mises au point après une lon- écologique des sites et d'assurer leur
gue concertation et après avis du Conseil Na- continuité. Elle donne une définition
tional de la (liasse et de la Faune Sauvage des différents types de sites naturels
permettait d'enregistrer des progrès sensibles devant être protégés et règlemente les
dans un donaine difficile. modalités de leur planification. Elle
interdit toute intervention humaine
pouvant modifier les caractéristi ues
eu   naturelles de ces sites ou provoqger
une quelconque pollution de l'air,
des eaux ou de la terre. Toute cons-
  truction sur un site est également in-
terdite, à l'exception de celles éven-
SUISSE : Tourbières menacées Uiellement prévues dans son play} çà-
——— —·- ——ï menagement. D autre part, la loi ins-
Les tourbières en Suisse sont en danger. “““’d‘?“ ffdî §°“};.l'?S gaœâ "îÈð'.
Leur faune et leur flore qui comportent naux cpen an U ,.1¤1St re. È . gm-
. . . culture et des Forets, destine a cou-
des especes rares, risquent de dispa- . ._ . ,
, vrir les frais de protection , d en-
raître. Selon les recherches de l Ins- tretien et de romotion des Sites
titut Fédéral de Recherches Forestières, (Resmi azete ïl 8 1983) '
la Suisse ne compte plus que quelques g ’ ' ' '
A00 tourbières représentant 1.500 hec-
tares dont 500 seulement sont encore ROYAUMEFUNI
intacts. Une importantêcampagne d'in- î-ï-
formation et de récolte de fonds a été U . , , .
lancée ss le ww si la ts s Suisse ¤ Couëctionvm d œufs d oiseaux
P Su ~
. s est vu infliger une amende de
pour la Protection de la Nature pour £ 2 OOO _ et a d- er d f . .
protéger ce qui reste des tourbières d. É . U pay. es rais Ju-
an Suisse. iciairâs îe monàanî a fil L2?.-i Il
s agi e amen e a p us or e im-
posée depuis l'entrée en vigueur de
, I , la loi de 1982 "Wildlife and Country-
A chaque mont son telepherique ? side Act". La collection, quelque
3.000 Oeufs, a été confisquée, ainsi
En Suisse, la polémique sur les remon- que le matériel du collectionneur.
tées mécaniques et téléphériques futurs Elle comportait notamment des oeufs
est ranimée. Le Conseil fédéral a re- de hibou moyen—duc (Asio otus), de
jeté le recours contre le nouveau télé- chevalier gambette (Trin a totanus)
phérique de Grâchen (Valais), introduit et d'épervier d’Europe iAcci iter
par la Ligue suisse pour la protection nisus).(Daily Telegraph, 6.1.841.
de la nature, appuyé par la Commission
fédérale de la protection des sites.
ll s'agit d'un site resté parfaitement
intact jusqu'à présent. La controverse
ne concerne pas seulement le nombre
d'installations, mais aussi les at-
teintes au paysage, par exemple, l'a-
planissement des pistes de ski. Depuis
l'entrée en vigueur de la nouvelle Or-
donnance en 1978, le nombre annuel de
concessions est resté quasiment le
même, le nombre des installations a
triplé entre 1950 et 1980, malgré une
politique plus restrictive dans l'oc—
troi des concessions pour téléphériques.
Même l'Association suisse des entre-
prises de transport à câbles se montre
préoccupée. Au rythme actuel, il faut '
compter avec une vingtaine de téléphé-
riques et une trentaine de remonte-
\

l;¤>|•·|l|a· alu l|<‘r1:se·nn ~ I‘· juirLl'% _ H _
O
“*“‘*"“‘“”“ m
Déclaration officielle du commandant
]acques—Yves Cousteau. ,
important
TERRE ADELIE
Les écosystèmes polaires comptent par-
mi les plus fragiles de tous, en par-
ticulier ceux de l'Antarctique. Les
lieux de nidification des oiseaux sur
ce continent, notamment ceux des pin-
gouins—Adélie et des pingouins-empe— «
reurs, doivent être protégés. Cela Le secteur formation de la FFSPN pre-
vaut pour toutes les missions de re- pare (eh! oui, déjà!) le progamme des
cherches qui s'installent sur le con- stages pour 85-86, afin de le proposer
tinent, de quelque nationalité qu'elles au ministère fin novembre, dans le ca-
soient.Le biotope de la Pointe-géologie, dre de la convention FFSPN/Secrétariat
où les Expéditions Polaires Françaises d'Etat à l'Environnement et à la Qua-
désirent installer une piste d'atter- lité de la Vie.
rissage, est, de l'avis des spécia— Si vous ave _ d
listes, particulièrement précieux. ll Surtout en 5 e: prgjet _€5 $tagÈS• (*)
faut donc le préserver : l'expérience S.înté rer .ee _€n ’ qul Pourfalent
nous a en effet appris que les destruc— arvenîr u adce PrOgraTm€' fa1teS'“°“$
tions mécaniques, le saccage engendré îenu les Tieosslîr Érçsântant le C?n”
par les grands travaux, causent sou- avan; le 15 ux eb P€§1° ES °“V1Sa8€%
vent plus de dégâts dans les milieux novem re A'
naturels que la pollution, et que ces Le groupe de travail sur la formation
dégâts sont rarement réversibles. se réunira ensuite pour décider du
programme définitif.
Pour autant, les Expéditions Polaires —
Françaises ne doivent pas se trouver * CES sta es doivent t
dans l'obligation d'interrompre des proche îechni .COmE?r Er uqe ap`
campagnes de recherches scientifiques O i ue etc qu€;,%ur1 1q"€• P€da`
dont les résultats sont unanimement â,§S2OCi t.°" U 1 E aux responsabes
appréciés dans le monde. Ce sont des , a lOn5‘
questions techniques et financières
qui ont, semble—t—il, conduit à choi-
sir le site de la Pointe-Géologie plu-
tôt qu'un autre, plus à l'intérieur,
et qui respecterait le riche et fra—
gile environnement de la côte. Ll faut 5 ]UlLLET 1984, 14·17h30, NANTES.
en fait trouver à un problème te.hnique
et financier des solutions techniques Conférence sur le permis de constuire
et financières. La préservatio. des et la politique de centralisation,
derniers milieux naturels vierges de organisée par le Centre de Recherche
notre planète vaut bien que nous fas— sur l'Urbanisme et l'Aménagement Ré-
sions des efforts d'imagination, et gional avec la artici ation des r -
que, lorsque c'cst nécessaire, nous ticiens, associgtions,prepréscntaHtî
mcttions tous (notamment en tant que des administrations et autres milieux
contribuables) la main au portefeuille. intéressés.
Pour inscription ou renseignement,
ecrire au :
C.R.V.A.R.
Faculté de Droit
Madame MACE
  Chemin de la Sensive du Tertre
• • • • • · • • • • • •* 44036 Nantes cédex
ou téléphoner au :
16 (4©)29.22.28

La Letlrîdu Hérisspngl T5 juin 19Bu. . ·:
Les extraits de l'allocution de Madame Huguette BOUCHARDEAU, Secrétaire d'Etat à l'Envi-
ronnement et à la Qualité de la Vie, prononcée le 7 juin 1984 à Bruxelles lors du colloque
sur la déforestation dans les pays en développement, organisé par le Bureau Européen de
l 'Environnement.
FORETS D'EUROPE — FORETS DU SUI]
(...) La déforestation crée Pappauvrissarmt de ceux qui sont déjà les plus pauvres, nais elle aura aussi
des effets irreversibles sur l'équilibre du monde.
(...) "sur un plan mmdial, la surface des terres désertifiées augmente de 6 millions d'hectares chaque
année". Nous savons que ce sont les pays les plus pauvres, aux faibles revenus, qui sont les plus forte-
ment atteints, en particulier la région soudano-sahélienne d'Afrique, l'Asie occidentale et l'Asie sovié-
tique, principalanent dans les zones de parcours et dans celles de culture pluviale. Actuellement ce sont
"lf}5 millions de ruraux qui sont touchés par une désertification sévère contre rmins de 60 millions il y
a sept ans.
L'eau et les forêts ne sont que deux exenples. C'est de façon générale que les coopératims entre pays du
Nord et du Sud doivent être placées sous le signe d'une plus grande attemtionécologique. Au niveau de cha-
que Etat, cela veut dire une collaboration permanente entre les ministères ou les administrations chargées
de la coopération et ceux ou celles chargés de l'environnement. Dans mon pays, un accord interministériel
a été entériné à ce sujet au début de l'année par le Conseil des Ministres. Dans ce cadre - en accord avec
Monsieur Nucci, Ministre français de la Coopération - j'ai crée, au sein de mon ministère une "Missim
ENVIRCNNEMENT-DEVELDPPEIENT". Elle est chargée - en particulier de promouvoir l'environnement dans l'aide
au dévelcppement - bilatérale et nultilatérale - et d'intensifier la coopération décentralisée. Au-delà
de son action conçue corrme une politique d'entrainement, elle assure une liai sm avec les différents minis-
tères techniques.
Mais l'intégration de l'envirmnement dans les action s de développement doit aussi progresser au niveau
intemational et notamuent entre l'Europe et le Tiers-Monde. Les accords de Lomé l et Lomé Il conportmt
déjà des éléments d'integration de l'environnement dans les programmes de développement. Nous devms aller
plus loin à l'occasion des négociation s actuellement en cours. En effet, la future cmvention qui prendra
bientôt la suite de Lomé ll constitue une occasion inportanteà cet égard.
j'ai été très sensible au fait que , tant le cqnité paritaire des pays d'Afrique-Caraïbes—Pacifique et
d‘Europe - dans sa déclaration solennelle de Brazzaville du 24 février 1984 — que le Parlement Eurcpéui
dans sa résolution du 16 septexrbre 1983 ont insistésur cette meilleure intégration et ont dennndé que la
capacité des Etats à gérer leur environnment et leurs ressources naturelles soient renforcées. ]'ajouterai
que, début nai , les représentants des pays d'Afrique—(Iaraîbes—Pacifique à Fidji ont damndé qu'une atten-
tion particulière soit réservée aux problèmes de la sécheresse et de la désertification. lls ont proposé
que ces problënes fassent l'objet d'un protocole séparé. je suis en mesure de vous dire aujourd'hui qu’en
tout cas, mon pays accordera tout sonsoutien à cette demande et qu'il se prononcera favorablement à l'in—
sertion d'un volet "lutte ccmtre la sécheresse et la déforestation" dans la future convention. La can-
mission des Cormunautés Européennes fera prochainement des propositions en ce sens ; elle vimt de le faire
savoir.
L'Europe doit mettre à la disposition des pays du Sud des mécanismes pour aider au développanent de tech-
· nologies appropriées à leurs besoins et aux conditions locales, mais technologies qui soient également ap-
prqariables par les utilisateurs. ·
Le Conseil des Ministres des Ccxmunautés Européennes - en adoptant en 1983 le "3ème Progranme d'Actims
pour l'Environnement" - a insisté sur la nécessité de considérer Penvironnanent comne une conposante du
développement , et partie intégrante de la politique de coopération au développement.
je partage - pour ma part — pleinement cette approche.
Au cours d'un récent voyage à Dakar, à l‘invitation d'ENDA—Tiers Monde et de la République du Séiégal, j'ai
participé à une rencontre de décideurs en matière d'environne1·r1er1t-déxreloppunexit de sept pays d'Afrique de
l'Ouest, au cours de laquelle les problènes de la désertification, de la santé et du développement, et du
milieu nnrin mt été abordés.
L'ac¤ent a été mis sur la nécessité d'une participation consciente et effective des pqaulations pour la
fornulation et la mi se en oeuvre des projets, en inpliquant toutes les associations villageoises. Les
Ministres ont insisté, pour que, dans le cadre de la mise en oeuvre des accords de Lomé, une attmtim
particulière soit portée à l'élaboration de prograxrme de micro-réalisaticns dans les damines de la santé
et de la gestion des ressources en eau.
.../...

Lî.Èj\gz_y_lÈîriss0n -_1y_iï l9Bla. — IU
C'est pourquoi, je proposerai au Cmseil des Ministres Européens de l'Environnement d'adhérer à la décla-
ration du ll. février 19H), signée par huit institutions internationales de financement du développement,
par le PNUE par la Corrmission des Cormunautés Européennes.
Dans le cadre du Comité des Institutions lnternationales du Développement pour l'Environnement, isw de
cette déclaratim, s'élabore une réflexicxi très utile sur les conditions de meilleure intégration des
mesures écologiques appropriées dans les politiques de développement. Quant à moi, j'apporte un intérêt
tout particulier aux mesures susceptibles de développer et de rmdre plus efficaces d‘evaluation de
l 'inpact sur l'mvi ronnement des proj ets inportants d'équipanent ou de travaux des pays en développemmt.
Dans le cadije de la préparation de la Convention de Lomé llllmm pays va préparer un prograrrme de lutte
cmtre la secheresse et la désertification. ll s'articule autour des points suivants :
~ Sauvegarder les ressources naturelles et assurer une exploitation rationnelle de ces
ressources.
- Protection et rétablissement des équilibres écologiques et amélioration de la qualité
de vie des populations les plus défavorisées.
Pour répondre aujourd'hui à l'imuense attente des pays de la faim et de la soif, il faut construire une
politique d'intérêt mituel, c‘est à dire cesser de considérer le Tiers—N¤nde ccxrme un ensenble "assisté".
Les relations Nord$ud doivent se bâtir sur le partatariat, en respectant la mise en valeur des ressotrces
naturelles des pays du Sud, dans le cadre d'un développement soucieux des damées locales et des grands
équilibres naturels de sauvegarde de l'identité culturelle - c‘est ce qu'm appelle VECDDEVEIDPPELENT ou
DEVEIDPPEMENT INTTERE, un développement fiable à lmg terme visant avant tout le développement de l'harme.
(...)
PROJET DE LOI SUR LA MONTAGNE
Les associations :
— Fédération Française des Sociétés de Protecticxi de la Nature
— Club Al in Français
- Federation Française de la Montagne
attirent l'attention des Pouvoirs Publics sur les points suivants :
l. — ll est indispensable qu‘un contrôle de légalité des décisims d'amé1agement soit possible, sur
la forme nais aussi sur le fond : les motifs justifiant ou limitant les décisions doivent figurer
dans la loi.
ll. - Elément exceptionnel du patrimoine national, la Haute Montagne doit bénéficier d'une protection
renforcée en raison de la fragilité et de la rareté de ses milieux.
Ill. - Dans le cadre de la décentralisation, le pouvoir comnmal est limité par des "prescriptions particu-
lières". ll convient donc de définir des prescriptions permettant la préservation du patrimoine naturel
national et des équilibres biologiques.
A cet effet, il est nécessaire :
— d'adapter les seuils et critères des études d‘inpact et des enquêtes publiques.
. - de réglementer les exploitations forestières (en particulier modifier la gestion des forêts lorsqu'-
existent des espèces rares, uniques ou en voie de disparition ; l'exenple le plus nnrquant étant l'ours
des Pyrénées).
— de renforcer la règlementation des aménagements hydro—électriques au titre de la protection de l'environ—
nement.
— interdire en zone de haute mcntagpe toute constructim et améiagement inccupatibles avec la conservation
du milieu ; interdire l'uti isatim 'enginsà moteur terrestre ou aérien à des fins de loisirs.
- interdire en zone de nmntagne et de haute montagne, toute cmstruction en bordure des lacs naturels et
artificiels, sur une profondeur de trois cents mètres depuis la rive (exerrple : projet de Fabrèges, com-
mme de Laruns dans les Pyrénées Atlantiques).
IV. — Les proj ets d'unités touristiques nouvelles doivent être soumis à enquête publique.
Le dossier `d'enquête doit conprendre une étude d'inpact. Les autorisations sont délivrées par le repré-
sentant de l'Etat après avis cmfotme du Comité de Massif.
ll serait nécessaire de prevoir une formation élargie du Comité de hhssif pour les questions relatives à
l'aménagement et à la protectim de l'espace. Au sein de ce Ccmité, doivent être précisés la place et le
rôle des associations agrées au titre de la protection de la nature et de l'article L 160-1 du Code de
1 'Urbanisme.
V. — Dans le cadre de la décentralisation, la création d'un service extérieur de l'Etat chargé de l'Environ-
nement dans le département s'inpose, notamnent pour l'application des dispositions et le suivi des décisions.
VI. — Afin de ne pas pénaliser les commnes sur lesquelles un régime particulier de protection est prévu
(site, réserve, parc, forêt à ne pas exploiter...) la loi doit prévoir un régime de conpensation pour leur
effort de valorisation du patrimoine.
Le 18 mai 1984

la Lettre du Hérissoniiîv juin NHL;. _ 11 _
VIENT DE PARAITRE Savez-vous ramasser du "carraghecn“ 7
Savez—vous pêcher le "Cragon cragon" ?
Le problème des plgies acides devient . ,
d'une actualité brulante. Le Président Sl vous T avez pas répondu à ces que?-
de la République, les politiques, les të°nî*,1 °uvrîg° réallsé par 1°· C°Tl’
forestiers,la grande   parlent de t R‘?9"?“"1 d hthcc Pchr lc Pcctcccich
1·action de Ces pluies, peu, hélas, et 1 Amenagement de la Nature en Basse-
s‘occupent des solutions. Normandie (CREPAN)
Malgré tout, lc grand public Sc Sant "LA PECHE A PIED EN BASSE—NORMANDlE"
encore peu concerné par ce péril qui
m€¤âC€ H05 f0Fëï5· ' vous apprendra bien des choses et vous
ouvrira bien des horizons :
La mort de la forêt est un problème
qui conccrnc tout un chacun ct particu- — Renseignements utiles sur la récolte
lièrement les adhérents de nos associa- et l'utilisation des algues
tions, car c'est de la rapidité et de
I'efficacité de notre intervention que ` Les mollusques et les chschcës
dépend noirs avenir- — Les poissons de la zone interditale
(zone de balancement des marées)
Mais comment disposer d'un document, _ _
aisé à iiss, bien diffusé qui pssmssss — Tcchhlcihs cc Pëchc h P1c<i· dhhs lc
à tout profane comme à tout militant, SÈb1€’ la va$e_et les r°ch°r$• la
de connaître la réalité du problème ? peche en estualre et dans les P°rt$
Les éditions Delachaux et Niestlé vien- "Am1S 1eCte"rS* la d°f€“Se_d“ litt°'al
nent de répondre à cette question en est en_pêrt1e entre v°S ma1“5* S°y°z
publiant un remarquable petit ouvrage des utlllsateurs et n°“ des d°Str“c°
intitulé "Avant que forêt ne meure". teur5"'
Précis, bien illustré, clair, exact, Prix franco de pgrt ; 41,3Q F_
cette publication possède beaucoup des -N¤mbrgu5€5 illustrations-
qualités d'un excellent document de
vulgarisation.
Les effets des pluiegacides sur les """—""
différentes espèces d'arbres sont très
bien ïFâiîëS· "L'eau est indispensable à la vie sur
terre, sa répartition pose donc des
Les Photos, j¤dïC$€m€¤î Ch¤î5l€$· problèmes. En certains endroits il y n
rendent le texte clair et permettent trop d'eau mais en d'autres il n'y en
une mcillcurc compréhension de 1'am— a pas assez ou alors elle est inutili-
pleur du problème. 5able"_
On peut rcgrcttcr que cci ouvrage n'cx— C'est pour faire un tour d'horizon sur
P0S€ P65 dc $0lUllO¤$· mais 5'il PCF- la gestion actuelle de ce patrimoine
met déjà une sensibilisation du public commun, pour essayer de bien comprendre
son édition aura permis de faire un les problèmes qui se posent et essayer
grand PaS- d'entrevoir une solution à cette "mort”
. de l'ean que le CREPAN dans le cadre
Courez donc chez votre libraire ou . des programmes de formation de la FFSPN
mieux, mettez-le en vente sur vos et avec son aide a organisé un stage
stands. "GESTION DU PATRIMOINE EAU".
Cette brochure reprend les exposés et
débats qui ont eu lieu :
J-?. LE DUC - l'eau dans la biosphère
- l'eau et I'organisme
- les problèmes sanitaires de 1'utili-
sation de l'eau
— utilisation de I'eau
........ etc
Prix franco de port : 26,30 F
Prix franco de port pour 10 exemplaires
î..·« M F
CREPAN
17, avenue de Tourville
14000 CAEN
Tél 2 (31) 95.11.89

  '
ïuilfvtlre du |~I¢‘r-isson —î T5 jgin WHO; _ 12 _
A T T E N T I O N
DANS LA LETTRE DU HÉRISSON N° 3 PAGE 7 UNE CIRCULAIRE IMPORTANTE DE· A
MANDE AUx ASSOCIATIONS D'ENVOYER A LA FFSPN 57 RUE CUv1ER 75231 PARIS
CÉDEX 05 UN COMPTE RENDU SUR LA FACON DONT S'EST DÉROULÉELA CONSUL··
TATION SUR LES DATES D'0UVERTURE DE LA CHASSE. `
PENSEZ À Y REPONDRE AVANT LE 21 JUILLET. MERCI.
. TEXTES OFFICIELS
‘ PROTECTION DE LANATURE ·_
`TEXTES. '_ LE JOURNAL OFFICIEL VIENT DE- RÉ·
  V _ . · _ ' ÉDITER UNE BROCHURE REGROUPANT
Profècüon des aspèçes'dçj_fàuna'_  LES TEXTES SUR LA PROTECTION DE
Gîëê ü6¤1'¤ ¤¤E1Y§Q9F:_:;;_;§r;ëë;;;_ I   LA FAUNE ET DE LA FLORE.
«·.·            ·  ‘       
1 ""< ·,z“+&r·.§qQ·i'5sÃÉü§ A t g   ··   C’EST UNE BROCHURE A JOUR QUE
;;,_,g‘î}jw,g,__;·.—:,È·,—.. @4     TOUTE ASSOCIATION DOIT POSSEDER.
,·,···,•r,   . _ , . -5\«. ¤ M, `,~ .1« ,.
ïgî; §·t=yi~·iS. ._·';?'4;;*‘¢,·,¢;;; g;=;€é%¤>§’eÈ.  J      N.: _AT· r!Ix.§,; ··
:·";h·, x _ ·v_· |'—} ,,d»$.è,»'_"v;· \. ~      
  ·   f · rî;   ·: -..~—   ··È;_:5§Ri=·ê EN VENTE A LA FFSPN 57 RUE CUv1ER
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51 %, ,/  WI BUREAUX)
_ > 1· 4 '  
3,% ·     RÉFÉRENCE BROCHURE 1LI5îI-Il DU J.0.)
îtjliv ‘ I, 
’~ '1 · ·  
- .. ’ _ I .   1~?.·'£È;;¤;
`;_.·»'l.«!.       . ~_ l |.·_vi ` ·_ _ · \|";.:.`—" lhjitil ` ,  
ji.  g3<,g'_‘·w«_.;·.·+, un JOURNALIOEFICIEL ?L#I5;;·, I. »   jzâïg
«·· f.,-· gg ·f \· ‘· ·
,î,V$;î;r5_~·"€§';··;DE LA REPUBLIQUEf:·ERAN,·à ISE,. ·- . -îjr;·_;;,
‘É?:*"ÈF?'~T"` I ` ` `ï ïï "?£~2s·?'%GF'  

la Lettre du Hérisson - 15 juin 1984. - 13 -
La liste des nouvelles associations admises lors de la réunion du
Conseil d'Administration du 5 mai (publiée dans la lettre du Hérisson
N° 3 page 12) est erronnée.
La liste exacte est la suivante :
Associations adhérentes : -Mayenne Nature Environnement
-0iseaux Nature 88
—Centre Ornithologique Lorrain
Associations correspondantes: —Association de Protection, de Recherche
et d'lnitiation au Marais (A.P.R.I.M.)
Les Nou veau x
MAYENNE NATURE ENVIRONNEMENT Buts de l'association :
13 Impasse des fleuristes L'étude et la protection de la
53000 LAVAL faune, flore, des sites et mi-
lieux naturels du département
de la Mayenne.
CENTRE ORNITHOLOGIQUE LORRAIN Buts de l'association :
176 rue ]eanne d'Arc Etude et Protection des oiseaux
54000 NANCY et de Ieur biotopes en Lorraine
Tél : (8) 328.46.17 ainsi que l'éducation et la sen-
sibilisation du public à la dé-
couverte, au respect et à la
protection de la nature. (sorties,
stages, conférences, expos etc...)
OISEAUX NATURE 88 Buts de l'association :
Haut du rang Etude et protection de l'Avifaune
Raon aux bois en sachant que la protection lé-
88220 XERTIGNY — gale d'espèces ne sert à rien, ·
s’il est permis de détruire les
milieux qui leur sont nécessaires.
Tels sont les buts que s'est fixée
~ l'association qui est prête à uti-
liser tous les moyens pour y par-
venir.

Ln Irellrse du Hérisson T. I5_]ug1À-‘E)ÉÉ, _ M —
ASSOCIATION DE PROTECTION DE RE- Buts de l'association :
CHERCHE ET D'INITIATION AU MARAIS Créer et gérer un Centre Perma-
(A.P.R.1.M.) nent d'1nitiation à l'Envir0n—
St. Laurent de la Prée nement en Charente Maritime (St.
B.P. 6 Laurent de la Prée) afin de sen-
17450 FOURAS sibiliser et de former les jeunes
et les adultes aux problèmes po-
sés par les relations entre
l'homme et son milieu de vie.
HÉRISSONNEMENT VOTRE»··
Du nouveau â La FFSPN
POUR VOS ADHERENTS
POUR SOUTENIR NOS CAMPAGNES... CINQ TEE-SHlRHi.. et UN BOB
Les T—Shirts imprimés sur fond blanc existent en A tailles :
Small — Médium — Large et Extra Large —
Prix Association : T-Shirts A9 F l'unité — LO F à partir de 5 (+frais de port)
Bob 16 F l'unité - 12 F à partir de 5 (+frais de port)
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Chers Amis
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65 - Hautes-Pyrénées
1 4 Juillet â 1 6 heures
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sur : I
o le prolet d’urbanlsatlon démentlelle de GAVARNIE,
e le pro]et de lol Montagne 1984,
• la gestlon actuelle de l’eau (Prollféra tion des centrales hydro-électriques,
privées, surélévatlon de 80 mètres du barrage d’Orédon),
• la gestion actuelle de la forêt uniquement basée sur la renlablllté
économique à court temie,
• la colonisation de la montagne et l’abandon des actlvltés spéclflques
(pastorallsme et tourisme diffus).
ài S ‘5î,‘Jf£i éiÉ“dl‘î»'.Lîl°C“i i Sà Zi S ai sur É LET l`Z"dÈ’ É'“É`îr“iî‘J ZJl°~À.î`,Ãî‘l'É·.'“iÈ.itî“i¤Éïî'$§§ É EZ.
Directeur dc la Publication : Y. BENASSI
Rédaction : I·`.F`.5.P.N. — S7. rue Cuvier - PARIS Cédex 05 - Tél : (1) 336.79.95
Impression :   Corrmission paritaire en cpurs
Vent c- pa r Abonnement .
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