Bulletin SHF XXXX 99
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Bullctm de la SOCICÈC
40 I
Hc1·pct010g1quc dc France
3* trixncstrc 2001 N° 99
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ISSN 0754-9962 Bull. Soc. Hcrp. Fr. (2001) 99

Bulletin de la Société Herpétologique de France
Directeur de la Publication I Editor :
Roland VERNET
Comité de Rédaction / Managing Co·edito1·s :
jean LESCURE, Claude PIEAU, }ean—Claude RAGE, Max GOYFFON
Secrétariat de Rédaction / Secretary :
Françoise THIOLLAY
Comité de lecture / Advisory Editorial Board :
Robert BARBAULT (Paris, France) ; Aaron M. BAUER (Villanova, Pennsylvania ;
Liliane BODSON (Liège, Belgique) ; Donald BRADSHAW (Perth, Australie) ;
Maria Helena CAETANO (Lisbonne, Portugal] ;Max GOYFFON (Grenoble, France) ;
Robert GUYETANT (Chambéry, France) ; Ulrich JOGER (Darmstadt, Allemagne) ;
Michael R.K. LAMBERT (Chatham, Angleterre) ; Benedetto LANZA (Florence, Italie) ;
Raymond LECLAIR (Trois—Rivières, Canada) ; Guy NAULLEAU (Chizé, France);
Saïd NOUIRA (Tunis, Tunisie) ; V. PEREZ-MELLADO (Salamanque, Espagne);
Armand DE RICQLE5 (Paris, France) ; Zbynek ROCEK (Prague, Tchécoslavaquie}
Instructions aux auteurs / Instructions to authors :
Des instructions détaillées ont été publiées dans le numéro 91 (fièmë trimestre 1999). Les auteurs
peuvent s’y reporter. S’ils ne les possèdent pas, ils peuvent en obtenir une copie auprès du
responsable du comité de rédaction. Les points principaux peuvent ètre résumés ainsi : les
manuscrits, dactylographiés en double interligne, au recto seulement, sont envoyés en double
exemplaire. La disposition du texte doit respecter les instructions. L’adresse de l’auteur se place
désormais après le nom de l`auteur en première page. Les figures sont réalisées sur papier calque ou
bristol. Les légendes des planches, figures et tabieaux ainsi que le titre en anglais sont reportés sur
feuilles séparées. Les références bibliographiques sont regroupées en fin d'article.
Exemple de présentation de référence bibliographique t
Bons]., Cheylan M. & Guillaume C.P. 1984 — Les Reptiles méditerranéens. Bull. Soc. Herp. Fr. 29: 7-17
Tirés à part - Les tirés à part (payants) ne sont fournis qu’a la demande des auteurs (lors du renvoi
de leurs épreuves corrigées) et seront facturés par le service d'împrimerie. Tous renseignements
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ainsi que tous les droits y afférant, pour le monde entier. Sauf accord préalable, les documents ne
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ENVOI DES MANUSCRITS à :
Roland VERNET
Laboratoire d'Ecologie, Ecole Normale Supérieure
46 rue d"Ulm - 75230 PARIS Cedex 05
Tél : 33 - 01 44 32 37 04 — Fax : 33 — 01 44 32 38 85 - E-mail : vernet@biologie.ens.fr
Photo de couverture : N“‘ commission paritaire: 59374
Gilles Porrreiz 1mf>}iihEtEi~`? ëlèîiî Bi.-SHQ
Vipère de Seoane, Vipera seotmcf 18, rue de Folin, 64200 BIARRITZ
(Secteur d'lraty, commune de Mendive, ____ ______________________
P9·Y$ Basque) Dépôt légal Z 3ème trimestre 2001

SOCIETE HERPETOLOGIQUE
DE FRANCE
Association fondée en 1971
agréée par le Ministère de 1’Envi.ron.nement
Siègg social
Université de Paris VII, La ratoire d’Anatomie Cornparée
2, place jussieu, 75251 PARIS Cedex 05
Secrétariat
Michelle GARAUDEL
Impasse de l'Eglise, 35450 MECE
Trésorier
Frédéric TARDY
Réserve Africaine, 11130 SIGEAN
ADRESSES UTILES
Responsable de la rédaction: R. VERNET, Ecole Normale Supérieure, Laboratoire d'Ecologie,
46, rue d'Ulm, 75230 PARIS Cedex 05 <vernet@biologie.ens.fr>
Responsable de la Commission de Répartition z}. LESCURE, Laboratoire Amphibiens-Reptiles,
Muséum National d'}-Iistoirc Naturelle, 25, rue Cuvier, 75005 PARIS
Responsable de la Commission de Protection : F. MULLER, 12, rue de Champagne
54470 PANNES <enffmu@infonie.fr>
Responsable de la Commission de Terrariophilie : R. SIMON, 12, rue Q.M. Bondon,
29470 PLOUGASTEL DAOULAS
Responsable du Groupe de Paléo-herpétologie :].—M. MAZJN, Laboratoire de Géobiologie, CNRS
EP1596, Université de Poitiers, 40 avenue du recteur Pineau, 86022 POITIERS cédex
Responsable du groupe Cistude : A. VEYSSET, 3, rue Archimède, 91420 MORANGIS
<emys@aol.com>
Responsable du groupe venins : M. LIANO, 1101, rue de Nointel Autreville, Breuil—Le—Sec
60600 CLERMONT
Responsable de la circulaire d'annonces : ]. ANDRÉ, 8, rue Paul Gauguin, 77550 MOISSY
CRAMAYEL
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Biologie animale, 2, boulevard Lavoisier, 49045 ANGERS Cedex
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Responsable du Groupe Commmunication-Information : Y. DURKEL, Résidence Bellevue,
63 boulevard de las Planas, 06100 NICE <ivan.durkel@wanadoo.fr>
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BULLETIN DE LA SOCIETE HERPETOLOGIQUE
DE FRANCE
 
3ème trimestre 2001 N° 99
SOMMAIRE
• Orientation in locomotion behaviour in Anura
Delfî SANUY CASTELLS 8: juan Pablo NiARTlNEZ ................. 5-l?
• Les Amphibiens du Liban: inventaire, répartition géographique
et altitudinale
Souad HRAOUI-BLOQUET, Ryiad SADEK 8: Raymond GEZE . 19-28
• Etat des connaissances actuelles sur les tortues marines
fréquentant les eaux côtières de Madagascar
Barbara MARTEL ..... Q ........................ . .................................... 29-36
• Nouvelles données sur la distribution de la Vipère de Seoane,
Vipera seoanei Lataste, 1879 (()phidia,Viperidae) en France
Gilles POTTIER, Pascal ARLOT, Romuald DOHOGNE Sr
Jean-Pierre VACI-IER .............................,............................... 37-44
• Vie de la société, bulletin de iiaison ..................................,...... 45 -63
• Annonce ..................... . ............................................................. 64
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BULLETIN DE LA SOCIETE HERPETOLOGIQUE
DE FRANCE
3*d trimester 2001 N° 99
CONTENTS
• Orientation in locomotion behaviour in Anura
Delfî SANUY CASTELLS 8: juan Pablo MARTINEZ ................. 5-17
• Amphibians of Lebanon: Inventory, geographical and
altitudinal distribution
Souad HRAOULBLOQUET, Ryiad SADEK & Raymond GEZE . 19-28
• State of present knowledge on marine turtles frequenting coastal
water in Madagascar
Barbara MARTEL .................................................................... 29-36
• New data on the distribution of Vipcra seoancf Lataste, 1879
(Ophidia, Viperidae) in France
Gilles POTTIER, Pascal ARLOT, Romuald DOHOGNE 8:
jean-Pierre VACHER .. ..................................... . ....................... 37-44
• News from the society, informations ......................................... 45 -63
• Announcement ........ . ................................................................. 64
3

LES ANIMAUX VENIMEUX ET VÉNÉNEUX
SYSTÉMATJQ UE, BIOLOGIE, TOXICOLOGIE
Année 2001-2002
Enseignements annuels du
Muséum National d'Histoire Naturelle
* MODULE I - Venimologie générale - Vertébrés terrestres
(du lundi 14 janvier au vendredi 18 janvier 2002)
* MODULE Il - Arthropodes terrestres - Parasites
(du lu.ndi 4 mars au vendredi 8 ITIHIS 2002)
* MODULE III - Faune marine et écosystèmes marins
(du lundi 22 avril au vendredi 26 avril 2002)
Pour tous renseignements et inscriptions :
Max GOYFFON
LERAI, Muséum National d'Histoire Naturelle, 57 rue Cuvier, 75005 Paris
Tel: 01 40793154 ; Fax:0140793441
Christine ROLLARD
Laboratoire de Zoologie Arthropodes, Muséum, 61 rue Buffon, 75005 Paris
Tel: 01 40793575;Fax: 01 40793863
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Bull. Soc. Herp. Fr. (2001) 99 : 5-17
OTIEHÉHÈIOH 1n locomotmn behaviour m Anura
by
Delft SANUY CASTELLS (U and Juan Pablo MARTINEZ (2)
(UDepartameat Prodacciô animal. Faima silvestre. E.T.S.E.A.L. Av. Rovira-
Roare 177, 25198 Lleida. Catalonia. (Spain)
Qllnstituto Pirenaico de Ecologfa, CSIC, Campus de Aala Dei. Moatarïa.
Zaragoza.(Spafn}
Abstract —We have studied 725 paths followed in an open field of five species of
European Anura (Bafo bajia, Big? calamita, Bufo viridis, Pelvbates cultrlpes and Alytes
obsletricans), analyzing some of e corresponding directional data. Observations were
unclerta.l<en, during and after the reproductive _ï1riod of each species. Almost all the mean
vectors to fit a circular normal distribution. e most fre uent starting direction was
NW, whereas for the whole of the path the most frequent direction was SW. The initial
starting direction and the final direction in the path are different. Mean direction does
not change very much throughout the year, although there are some noticeable changes for
some species in the post-reproductive period. lnterspecitic differences are clear, especially
during the reproductive season in Alytes obstetricans, which differs from the other species
both in departure and average orientation. Orienting stimuli involved are discussed.
Short rang? visual cues, perceived by the animals as suitable sheltering places, they show
to have in uence on the starting direction, while the general orientation of the path might
depend partly on the capability of detecting long range humidity gradients.
Key-Words: Locomotion. Amphibiens. Anura. Toads. Path analysis. Orientation.
Restunen en Espanol - Se estudiaron 725 trayectos correspondientes al seguimiento en
el campo de cinco especies de anuros europeos (Bafv bafo, Bafo calamita, Bafe viridis,
Pelobates caltripes y Alytes obstetrtcans), se analizan en este trabajo aspectos
relacionados con las variables direccionales. Las observaciones se realizaron antes,
durante y después del periodo neproductor de cada una de las especies. La niag/oiàparte de
los vectores medios muestran una distribucion circular norma . La direcci n e salida
mas frecuente fue hacia NW, mientras cine para el conjunto de la trayectoria la direcciôn
mas frecuentemente utilizada fue SW. E promedio entre los traïectos de ent1·ada y los de
las direcciones îlobales del recorrido se muestran distintas. a direcciôn no presenta
demasiados cam ios a lo laâgîo del afro, aunque existn alâunos cambios importantes para
algrma especie en el perî o post-reproductive. Las iferencias interespecîficas son
claras, especialmente âaara Alytes obstetricaris, que ûpfesenta diferencias con las otras
especies, tantoôpara la ireccion inicial como para la al. Los esttrnulos que intervienen
en la orientaci n son discutidos. Peq_ueûas sefiales visuales 0 volümenes que câprtaan los
animales son percibidos como espacios de refugio, -estas parecen influir en la cciôn
inicial, mientras la orientaciôn general de las tra ectorias podrîa depender en parte de la
capacidad de detectar de lnîos gradientes de lïumedad- ello se puede traducir como
carnbios de direccion a lo argo del trayecto. La direccion Hna del trayecto parece
depender, al menos en parte, de la capacidad de detecciôn por parte de los animales de
gradientes de hurnedad.
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I. INTRODUCTION
Research on the movements of terrestrial anurans is usually aimed at
detecting homing mechanisms, as some species seem to return to their
birthplace for breeding. Few studies deal with path analysis, the
organization and structure of animal trajectories (Benhamou 8: Bovet 1992).
These studies are of interest, however, in systematic behaviour, since they
allow parameters of different paths to be compared; and in ecology, due to the
importance of path structure in foraging theory and energy optimization
(Bovet Sr Benhamou 1991). Moreover, among terrestrial vertebrates, anurans
are very suitable for studying path structure, due to the lowness of their
locomotor movements.
ln terrestrial amphibians, locomotion patterns are widely diversified
with a clear adaptation to leaping movements. The three environments where
adult anurans normally live (e.g., freshwater, soil and branches of plants)
have favoured some special adaptations in locomotion, in addition to the
general pattern of ambulating movements. European Anura, such as the
Bufortidae and some Discoglossidae, have basic locomotor pattems almost
unaltered.
The chief purpose of this paper is to present the results for these variables,
studied in a space unknown for the animals and accomplished in conditions of
stress -the animals movement are effected during the first and last hours of
the day-. While the main purpose of this work was to study scalar variables,
it has also given results for some vectorial variables.
This present study pretends to discover if there is an intraspecific
difference in animal reactions to a certain landscape. The landscape is a
constant and, considering that the invariant stimulus which are dominant in
the orientation of the animals, we might ask if path direction realized by the
toads placed in an unknown space, are not randomized if the landscape can
structure the path and how it is done in different species of anurans.
This work aims to find out there is an intraspecific difference in
relationship of an animal reaction in a certain landscape, and searching for
relationships between phylogenetic acquaintance and behavioural
characteristics.
II. MATERLAL AND METHODS
Five species of European terrestrial Anura have been observed. Both intra-
and intergeneric differences were considered. The selected species were three
bufonids Bufo bufo, Bufo calamita and Bufo viridis, a discoglossid Aiytes
obstetricans and a pelobatid, Pelobates cultripss. Ali these species are fairly
abundant and have a basic and slow locomotor pattern, although the latter
shows anatomical adaptations to burrowing. There are no conservation
problems for these species in the lberian peninsula. Bufo viridis is still
frequent in the Balearic Islands but it is rapidly decreasing. Conservation
concerns dictated the use of animals possible in getting useful results. All the
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animals were freed after the observations. Data on capture localities and
feat1.1res of different individuals, are given in Sanuy (1992).
Alytes obstetricans come from a pool situated in Fuerte Rapitàn, 10 km to
the North of jaca, in the Spanish Pyrenees; the samples were collected in the
same pool, or in an area situated to the North of this pool (not more than
20 m). Pelobates cultripes were captured in Los Monegros (Saragossa, Spain)
and buried in sandy ground situated in the NE of small stream. Bufo bufo and
Bufo calamita were collected along the road from jaca to Canias (in km 4.5); in
the S-SW, a small stream flowed a few meters. Bufs viridis was collected in a
flooded area situated in the environs of Palma airport (Majorca island).
In the laboratory, the animals were kept in captivity in individual cages
with high humidity and fed with living prey. The experiments were carried
out before of 48 h after the capture. Maintenance in captivity and other
details are given in Sanuy (1992). The transport of animals between the
laboratory terrarium and the experimental site was made inside a closed and
opaque box. Every sample was deposited in a opaque plastic bag inside the box
and released after 15 minutes with a mechanical device. The journey was run
by car along 5 km in SW ]aca direction. The animal was placed in a
reticulated center after walking some meters in SW direction. The experiment
was made two hours after sunrise and two hours before the sunset until light
allowed the vision of animals.
We released the experimental animals in a flat plot 2200 m2 near the
locality of Jaca, at 800 in. above sea level. Next to the plot, there were some
open fields, a forest of Querqus pyreimica and Pimts sylvestris, a road and a
small brook. The plant cover of the plot -small grass and some scattered
shrubs-, was in the process of recolonizing the area, which had been farmed
several years before. In the SW of the experimental space, there was a big
slope — in decrease-. The trees we found after this slope could only be seen
considerating the sight of the toads (Fig 1a and lb).
We analyse trajectories during pre-reproductive (ST1), reproductive (ST2)
and post-reproductive (ST3) stages for each species. Breeding stages do not
necessarily coincide with the species studied. Also a full account of the
features of the experimental plot can be found in Sanuy (1992).
ln order to measure the animal paths a 2,5 m wide reference grid was laid
on the plot with marks on the crossing points. The observant, squatting and
hiding behind a little bush (on the SW), remained approximately at 8 meters
distance from the animals. At each observation, an animal was put at the
centre of the plot, facing randomly (by a mathematical table of random
numbers) selected directions, and the path was recorded. Observation ended
when the animal crossed the plot boundaries, or after half an hour, if the
boundaries were not crossed. The variables defining the structure of the path
were rneasured on the recorded paths. From these variables only two, the
departure orientation (DO) and the average orientation (AO) are dealt here.
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Fig. 1a: The observations Éround: B: Brook; P: Farmed plots; R: Road; H: Heclges; E:
O servation area; T: Track; 1 Forest. The star marks the point where animals were freed.
Fig. la: Zona de observacions B: Arroyo; P: Zona culuvada; R: Carretera; H: Setos; E:
Àrea de observacion; T: Camino, F: Bosque. La estrella marca el punto donde se liberaron
los animales
 
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Fig. 1b: The visual horizon of toads at the start of the tests.
Fig. lb: El horizonte visual de los sapos en el punto de inicio del trayecto
 
The observational unit is the path followed by an animal from the start to
the point where observation ends. The variables were rneasured as follows:
departure orientation is the angle formed by the direction of the first step by
the animal and the north, while global or average orientation is the angle
between the geographie North and the line which joins the point of departure
with the point where the observation finishes. Both angles were measurecl
counterclockwise, in the trigonometric way. This procedure differs from those
utilized by other authors in the study of arnphibian homing mechanisms
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(Adler 1982), but is especially suited to field observations and has also been
used by other groups (Hamilton 1977). We analyzed 144 paths for Alytes
obstetricarzs, 146 for Pelobates cultripes, 153 for Bufo bufo, 134 for Bufo
calemita and 148 for Bufo viridis. A different animal rnade each path.
Data analysis procedures were those defined by Mardia (1972) and
Batschelet (1981) as vectorial variables. We have calculated mean vectors
confidence limits for them and circular-circular correlation coefficients. The
statistical procedures are given in the next paragraphs.
III. RESULTS
A. General results:
Results are sumrnarized in figure 2 for the variable DO, and figure 3, for
the variable AO, giving the mean angle and the length of the corresponding
vector for each combination of species and time of year.
In all cases, the values can be fitted into a Von Misses distribution. Tests
assuming normality of distribution can be, therefore, applied without
problems. For both variables AO and DO, some distributions seem different
from a normal distribution, but showing some bimodality, nevertheless the
difference does not reach statistical significance. Tests of norrnality have been
carried out by fitting a theoretical Von Misses distribution to the data and
testing departures between observed and expected distributions with a chi-
square table. _ I
Mean vectors obtained from variable AO are large enough to eliminate a
random process (Raleigh test). Only in the case of Pelobates cultripes in ST1
the null hypothesis of a random mean vector cannot be rejected. Average
orientations of the three species of genus Bufo and in the other two periods for
Pelobates cultripes are mainly towards SW, while in Alytes obstetricans is
towards south.
DO mean vectors are usually lower than AO vectors. For 15 vectors are not
significantly different to the random, (Raleigh test), and three of these ones
belong the spadefoot toad, Pelcbatcs cultripesz Directional preferences for
these species are not clear. Values of the reason of mean vector sometimes
differ from species to species: the three species of genus Bufo have departure
orientation to NW on average. Although Pelobates cultripes shows no
preferred orientation because of the bimodal distribution, which produces the
small mean vector, as well as one of the two mode points is also towards NW.
Alytes obstetricnms, instead, shows a departure preferred orientation towards
W or SW.
If we take twice the values of raw data for Pelobntes cultripcs, as it is
usually done when there is some bimodality (Krumbein 1939), all mean
vectors reach significance. This might point to a preferred general line of
movement, with both, opposite directions equally probable; this is a well-
known situation with axial data (see Adler 8: Taylor 1973, for an example on
amphibians).
9

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Fig. 2: Mean restïts Tor the variagle Departure îîrientation (DO). lhe lengîh ol mean
vector is prpfportional to the concentration of data: maximum length, equal to the circle
radius,i.9 . : Meandirection; r: length of mean Vector. A.O
Fig. 2: Resultados medios para la variable Orientaciôn Inicial (DO). La longitud del
vector medio es proporcional a la concentracîôn de datos: la Iorèëitud maxima es igual al
valor del radio del circule, y es 1. W: Direocién media; r: Longitu del vector medio
10

ST1 ST2 ST3
1
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Fig. 3: Mean results for the variable Average Orientation (AO). The leriâtîh of mean vector
is wogiortiogjall to the cofzcegrgraiïon of data: ma>drm.u·n length, equal to e circle radius, is
1. : ean ` ectio1’1;r: en 0 mean veCt01‘.
Fig. 3: Resultados para la variable Orientacion General (AO). La longitud del vector
medio es roporcional a la concentracion de datos: la longitud maxima es igual al valor
del radio gel cîrculo, y es 1. W: Direociôn media ; r: `Longitud del vector medio.
11

B. Departure versus Average orientation
We have compared the values corresponding to both variables in each
observation, in order to detect any relation between the starting and average
orientation of the same path. To do this we have undertaken a circular-
circular correlation analysis using Mardia's (1975) method. This procedure is,
perhaps, not the best, because the data for a variable may be not fully
independent from one observation to the next but this is not a strong violation
of requisites, and the procedure has been applied to similar data by other
authors (Naitoh, in Batschelet 1981). Results of this analysis are negative ;
that is, no relation seems to take place between departure and average
orientation of a trajectory.
To strengthen this point, we have compared the corresponding mean
vectors by tracing the respective 95% confidence intervals. This method
applies a rough graphical procedure given by Batschelet (1972) ; although
estimates are approximate, this accuracy is enough for our purposes. Results of
the comparison between mean of the Departure Orientation (DO) and
Average Orientation (AO) in every set of observations belongirig to the same
species and season, p<0.œ :
- in ST1 significance difference in A. obstetricrms, B. bufo, B. calamita and
B. Viridis. P. cultripes are not comparable
- in ST2 significance difference in A. obstetricrms, B. calamita and
B. Viridis. Bufo bufo are not comparable
- in ST3 significance difference in B. hufo, B. caiamita and B. viridis. No
significative difference for A. obstetriczms. P.cult1·£pes are not comparable
When there is no preferred direction in one or both variable comparison, of
course, it is nonsense ; in the remaining cases the observed differences are
hardly ever compatible with the null hypothesis. In fact, differences between
starting and average orientation are clear and strong, specially in Bufo
cnlamita and Bufo viridis, as to lead to suggest some factor which always
modifies the direction of the path after the start.
C. The seasonal changes
The data of every species have been compared with different phases of
the yearly cycle (ST1 to ST3) by using the graphic method of Batschelet
(Batschelet 1981). Results of differences in mean of the Departure Orientation
(DO) and Average Orientation (AO) among seasons for each species p<0.05,
are given: DO: Alytes obstetricnms: ST1 = ST2; ST1 ss ST3; ST2 : ST3. Pclobates
cultripesz NON; Bufo bufo: ST1 : ST3. Bufo calamitaz ST1: ST2; ST1: ST3.
Bufo viridisz ST1 : ST2; ST1 = ST3; ST2 : STS. AO: Alytes obstetricmisz ST1 =
ST2; ST1: ST3; ST2 = ST3. Pelobates cultrfpesz ST2 : ST3. Biifo bufoz ST1 = ST2;
ST1 = ST3; ST2 : ST3. Bufo calamitaz ST1: ST2; ST1: STS; ST2 : ST3. Bufo
viridis: ST1 : ST2; ST1 : ST3; ST2 : ST3.
No evidence of significant differences in average orientation of the path
have been found. Results are similar to the starting orientation, where
significant differences have been found only inone species, Bufo viridis.
12

 
Table I: Differences between species in DO and AO, for each season, p < 0.05.
Tabla I: Diferencias entre especies para DO y para AO para cada época del afro, p<0.05
 
ST1 A. oëstetricans ie B. Suit; Ã. oëstetricaus = B. Eufo
A. obstetricaus a= B. ce amita A. obstetriccms = B. calamita
A. abstetricaris = B. viridfs A. obstetricnms = B. ninkiis
B. bufo : B. calamita B. buf0= B. calcmfta
B..bu¥p : B. viridis B. buîfo = B. viridis
B. ca mêm = B. viridfs B. ca amita : B. viridis .
ST2 A. oëstetrrcans =¤ B. calamrta A. ahstetricrms et B.  
A. sbstetricnms aë B. viridis A. cbstetricrms se B. calamfta
B. calmuita = B. virilüs A. abstetricrms se B. virfdis
P. cultrives = B. bufo
P. cultnpes = B. calamita
P. cultripes : B. viridis
B. bafo = B. calamfta
B. hugo : B. viridis
B. ca amiia = B. vfridis
ST3 A. ohstetrzcans at B. Fu? A. ohstctricrms se P. cultrrpcs
A. cbstetricmis at B. ca amita A. obstetricams se B. bug:
A. cbstetricrms = B. virfdis A. obstetricans ze B. ce mita
B. bufe ¢ B. calamita A. obstetriccms == B. viridis
B. buïfp se B. virùiis P. cultrgves = B. bufe
B. ca mita = B. viridis P. cultnpes = B. calamita
P. culmpes : B. viridis
B. bajb = B- calamim
B. lmfa = B. viridfs
B. ce amita : B. airidis
 
Starting orientation of this species is toward W during the post-reproductive
period, whereas in earlier seasons it is towards NW. In general, data do not
suggest the existence of seasonal changes in the direction chosen by the
animals, although small differences might be present in some species, such as
Bufo viridis.
D. Interspecific differences:
The comparison with different species for variable AO has been carried
out by the same procedure, and results are shown on table l. One of the species,
Pelnbates cultripes, cannot be compared to the others during the pre-
reproductive phase because mean average orientations do not pass the
Rayleigh test due to bimodality. From the rernaining comparisons it is worth
emphasizing the results for Alytes obstetrfcrms, a clearly different species
from the other ones in situations ST2 and ST3. While mean vectors for this
variable vary between 80 and 140 degrees and cluster around 120 degrees for
all Bafo and Pelobates cultripes, in Alytes abstetricans mean vectors are
clearly higher, from 160 to 200 (see Table II). ln fact, four of the five species
show a clearly preferred average orientation, with high mean vector
modules. Alytes obstetricans, however, concentration of data is lower, the
mean vector has, therefore, a small mode and moreover the discrepancy
among mean directions belonging to different seasons of the year is higher.
13

 
Table II: Confidence intervals (95%) of the mean vectors of variables AO and DO for
each species and season.
Tabla II: lnbervalos de conlianza (95%) para el vector medio de las variables AO y DO
para especies y en cada época del aüo.
 
ST1 ST2 ST3
AVEÉÃGE ORIENTATIÉ îN
A. obstctriczms 129-186 180-220 150-218
P. cultripes ——— 89-139 100-128
B.bu;¤ 95-139 90-146 92-124
B.ca amfm 120-138 126-154 85-127
Bmfridis 120-136 121-138 119-132
lëeparture 6lüÉNlÃllîîN
A. cbstetricmis 65-111 85-159 142-189
P. cultrfpes --- --- ---
Bjzufo 3-61   8-60
B.ca amit.-:1 25-55 18-44 353-97
Bmiridis mm ,,,__ 46-72 33-61 73-106
According to the starting direction, DO, the main result is that
interspecific differences do not seem restricted to one season: In every season
there are significant differences, especially if one of the compared species is
Aiytes obstetricans. Comparisons are not usually feasible with Peiolmtcs
cuitripes, because in this species the mean vector does not pass the Rayleigh
test. It is worth saying that also for this variable Aiytes obstetricans shows
some peculiarity: the mean DO is generally different from that of other
species.
IV. DISCUSSION
The existence of preferred orientations in most of cases suggests the
possibility of a response from the animals to an orientating stimulus or a
combination of them. This stimulus must be different from the starting and
average orientation, because, as we have seen, both variables have different
values. Although we have no evidence of the influence of sun position or of
polarization of sky light, which have been considered by Waterrnan (1973)
and Auburn &: Taylor (1979) for other species, these stimuli cannot be ruled
out. For example, the results for Pelobates cultripes point to axial, bi-
directional data, and might be an indication of sensivity to stimulus acting on
a setting, such as the polarized light. In some occasions, unimodal orientation
can also be due to use of skyiight polarization cues.
Adler (1982) and Sinsch (1988, 1991) show that amphibiens use very
diverse kinds of cues to orient themselves, especially olfactory and visual
marks. The same authors emphasize the importance of topographical
features placed near the refuges because animals may know the surrounding
area very well; the tested animals were placed in an unknown area.
The operative stimuli might be of two kinds: the first are short range
stimuli, generally visual. Dole (1972), on Bufo americnmus and Grubb (1970), on
Bufo vailiceps, point to the importance of these visual cues, as well as of
other short range olfactory tracks. But there should be other long range
14

stimuli which operate on the average orientation of a path. After, the second
Tracy 8: Dole (1969) these stimuli might be olfactory, at least for Bufo borccs,
while Sinsch (1987, 1988), working with Bufo bufo, helps to point out the
internal factors, such as the reproductive situation, as well external ones such
as the detection of magnetic field or of humidity gradients.
Results obtained here agree with the data just mentioned. The first kind
may consist of visual cues and has a short range. Near the starting point (at
about 3-m.) there were some small shrubs, Buxus sempernirens and Genista
scorpfus, perhaps perceived as a dark patch, possibly a shelter, by the
animal. As we have said, starting vectors point often to NW, that is, to the
direction of these shrubs from the starting place.
In some cases, especially in Pelobates cultripes, the distributions of the
variable DO are bimodal, with a preferred direction also to NW, and the
other facing opposite, to SE. ln the later direction, there was a patch of naked
wet soil, adequate for burrowing animals like this one -this behaviour is
present in a small extent in Bufo calamita. Finally in Alytes obstetrictms, (a
small enough species to find shelter in several places), the appearance of the
shrubs was probably not so important, and starting direction was more
variable.
lf the suggestions about the detection of wet soil by Palobates cultripes and
of the shrubs by different species of Bufo are true, this may show the
importance of the stimuli related to the shelter availability for the
amphibiens. This would agree with the indications of Heusser (1969) and
Ewert (1974, 1980), who points to the strong need of shelter an amphibian
suffers when it is released into an unusual environment. This need causes the
animal to move and to avoid the possible dangers of desiccation or predators.
The interpretation of results for the second variable, AO, is different. The
animals usually restarted the walk from any resting point, norrnally one of
the mentioned refuges. In that case they might obey other farther stimuli. For
instance, in most cases, mean vectors for AO have a SW direction. That was
the direction of a forest and also the direction of a small brook. Perhaps the
animals were able to see the dark background of the trees as a permanent
shelter, or to detect the stronger humidity gradient associated with the
brook. Although we have not tried to check this point, the hypothesis does
not disagree with the results oi other authors. For instance, Adler (1976)
shows that amphibians can detct the proxirnity of water although the
distances involved were smaller than here.
Trie direction of the land-water separation line in the usual habitat of the
animals might be learned by the individuals in such a way as to allow them
to keep a constant preferred orientation related to that line, even when
carried to another locality. We cannot, therefore, expect a dominant average
direction in a set of animals coming from different localities, if a mechanism
of this kind was the main factor involved. But we cannot discard this sort of
mechanism any longer because the direction of the water border in the
respective precedence localities was not controlled. One of the authors has
made preliminary observations for another species (Rama tempomrie) that
15

seems to show a certain ability to orient towards the nearby water places
independent of the capture localities- This result also points to the capability
of amphibians for detecting water-specific odours at some distance. Elmberg
and Lumberg (1988), however, show that common frog migration guided
mainly by the olfactory cues of the destination pond.
Bafo viridis is the unique species which presents differences between the
proves made after reproductive season respect to the rest of animals. More
connected to the aquatic environment their habits might be in the base of this
behaviour.
To sum up, the studied species seem to have a preferred orientation, even
though not very strong, in the path followed. Direction and concentration
seem to depend on the species, and also on the year cycle stage, they show
some changes after the reproductive season. The involved stimuli seem to be
the visual detection of possible refuges or the detection of humidity gradients
by means of other senses. These stimuli act differently on the starting and on
average orientation, whose directions do not usually coincide.
Acknowledgements. We aclcnowledge the valuable criticisms received from
Domingo Rodriguez and Xavier Espadaler.
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Manuscrit accepté Ie 8 novembre 2001
17

18

Bail. Soc. Herp. Fr. (2001) 99 : 19-28
Les Amphibiens du Liban :
inventaire, répartition géographique et altitudinale
par
Souad HRA©UI·BL©QUET, Ryiad SADEK et Raymond GEZE
Université Libanaise, Faculté des Sciences, section Il,
B.P. 90 656 ideidet EI Maten (Liban)
Résumé- Six espèces d'Amphibiens ont été répertoriées s1.u· le territoire libanais, en
particulier sur sa façade terranéenne très arrosée. Les Urodèles sont représentés par
e']s_pèces de Salamandridaez Saiamandra inljîraimmaculata infraimmacuiata Martens, 1 85
et riturus uittatus vittatus (Gray, 1835). a première a une large aire de répartition
entre 300 et 1800 rn d’altitude, la deuxième, moins rép-éandue, a ét observée entre 300 et
1500 m d'altitude. Certaines populations de Tritons quenbent des bassins saisonniers
alors que d’autres vivent et se reproduisent dans les bassins alimentés par des sources
permanentes. Les Anoures sont représentés par quatre espèces, dont trois à large
répartition géographigàie. L’I·Iylidae, Hgia savtgnyi Audouin, 1812 et le Ranidae, Ram:
be riaigae Camerano, 1 2 sont observés epuis la côte jusqu’à 2100 in d’altitude pour le
premier et 1900 m pour le second. Aiors que le Bufonidae, Bufo viridis arabicus Laurenti,
768 a été observé plus de 2400 m d’altitude. Une qpïatrièine espèce, Bafa bugs Linnaeus,
1758 a été récemment trouvée dans la vallée de ahr-Ibrahim entre 50 et 1200 nt
d’altitude. Cette espèce est nouvelle à la fois pour le Liban et pour le Moyen-Orient.
Pelobaies syriacas syrùzcus Boettger, 1889 n’a pas été retrouvé.
Mots—clés: Amphibiens. Bufo bufo, nouvelle espèce. Répartition géographique et
altitudinal. Liban.
Summary - Amphibiens of Lebanon : inventorë, geographical and altitudinal
distribution. Six îpecies of amphibiens have to date een recorded on the well-watered
western sloâxes o Mount Lebanon. There are two species of Urodela in the family
Salarnandri ae: Saiamandra inglaimmacahta infraimmaciiiata Martens, 1885 and Triturus
vittatus oitfatus (Gray, 1835). e first is widespread at altitudes between 300 and 1900
rn; the second has been collected between 300 and 1500 m. Some populations are fotmd in
temporary ponds, while others were observed in pools served by springs throughout the
year. The Anura are represented by four species in Lebanon; three of em are
widespread. En the Ranidae, Hyia savignyi Audouin, 1812 and Ram: bednggae Camerano,
1882 are recorded from the coast to altitudes of 1800 rn to 2100 rn. In the ufonidae, Bëfo
uiridis arabicus Laurenti, 1768 was recorded from the coastline to above 2400 n1, and e
fourth species is Bafo bufo Linnaeus,1758. It is the first record of this species from
Lebanon and the Middle-East region. Peiobates syriacas synhcas Boettger, 889 has not
been recorded from Lebanon.
Key-words: Amphibïans. Bafa bufo. First record. Geographical distribution. Altitude.
Lebanon.
19

I. INTRODUCTION
Le Liban, petit pays de 10452 km2 situé à l'est de la Méditerranée, est
considéré comme le château d’eau de la région, grâce à ses massifs montagneux
marno-calcaires constituant des aquifères karstiques et formant une haute
barrière nord-sud qui concentre les précipitations sur leur pente ouest. De
nombreux cours d’eau (fig. 1) prennent leur source sur cs massifs dont les
sommets culminent à 2600 m d’altitude pour le Dahr El Kadib (jabel Sannine)
et 3080 m pour le Komet El Sawda (jabel El Makmel). A l’est, le plateau de la
Békaa à climat continental et semi—désert:ique est encastré entre le Mont Liban
et l’Anti-Liban qui est la deuxième chaîne de montagnes séparant le Liban de
la Syrie, avec comme point culminant: le Mont Hermon, 2814 m d’altitude.
L’ouest du pays, ouvert sur la mer, présente à moyenne et à haute altitude un
climat méditerranéen doux et devient subtropical méditerranéen sur la côte.
Cette diversité géographique fait que le Liban bénéficie d’une riche variété de
biotopes, bénéfiques aux Amphibiens qui dépendent de l’eau au moins pour leur
reproduction.
Les données sur les Ampibiens du Liban que nous trouvons dans la littérature
sont très fragmentaires. Nous pouvons citer comme références les travaux de
Peracca (1894), Boulenger (1923), Wettstein (1928), Muller et Wettstein
(1933), Angel (1936), Werner (1939) et plus récemment ceux de Leviton et at`.
(1992), Bosch In Den (1998), Bosch In Den et al- (1998). Peracca (1894) signale
Salamaudra macalosa, Bufo viridis, Hyla arbarea subsp. savignyi, Kana
escalenta var. ridfbanda de la région libanaise. Pelobates syriacus est
signalée de la citerne de Kan (Djoub Jousuff) par le même auteur mais nous ne
savons pas actuellement si ce Kan se trouvait à l’époque en Palestine, Liban ou
Syrie étant donné que ces kans (caravansérails) ont disparu depuis que les
voitures ont remplacé les chevaux et les mulets pour les déplacements.
Boulenger (1923) signale Rana escaleata var. ridibzmda de Yamouné et Bafo
viridis de Baalbek qui sont deux localités libanaises. Wettstein (1928) signale
du Liban Bafo viridis de Becharré et Rarta rfalibuada de Antelias, de Beyrouth
et de Baskinta. Muller et Wettstein (1933) signalent Salamamïra salamandra
orieatalis de Becharré à 1400-1600 m d’a1titude. Werner (1939) mentionne
Tritaras vittatas, Salamamrlra salamamfra orfeatalis, Bafo viridis, Hyla
arborea subsp. savigayi, et Rana ridfbzmda du Liban. Leviton et al. (1992)
Figure 1: Carte du Liban avec les cours d’eau. Le signe ir représente les localités où les
deux espèces: Salamamfm àinfraimmaculata et Trituras zwittatus, ont été observées. Le
sàësrêî-vzereprésente les localités où l’espèce Salamandra i. injraimmacalata seule a été
1. Halba; 2. Qammouaa; 3. Fnaïdek; 4. Hremel; 5. Becharré; 6. Ehden; 7. Axnioun; 8.
Tannourine; 9. Balamind; 10. Batroun; 11. Douma; 12. Maad; 13. Lehfed; 14. Ehme`; 15.
jbeil. 16. Qartaba; 17. Yhchouch; 18. Aatëoura; 19. Yammouné; 20. Faraya; 21. Hrajel; 22.
Mayrouba; 23. Ghosta; 24. Beit Chaba ; 25. Bikfaya; 26. Baskinta; 27. Bte hrine; 28.
Sannine; 29. Tamnine; 30. Nabi Chiite; 31. Zaarour; 32. Tarchich; 33. Dahr elëawan; 34.
Alntoura; 35. Aaraëa; 36._I·Iammana; 37. Taanaiel; 38 Kab Elias; 39. Aanjar; 40. Barouk;
41. Chamlan; 42. jo Jenmne; 43. Hasbaiya; 44. Jezme; 45. Maghdouché; 46. Nabaueh; 47.
Kfar Palous; 48. Kornet Chahwan.
20

citent du Liban sans précision de localités Trituras vfttafus vittatas et
Pelobates syriacas. Bosch In Den (1998) cite lui aussi dans sa liste, sans
indication de localités, six espèces d’Amphibiens du Liban: Saiamandra
infraimmacalata infraimmaculata, Tritarus vittatas vittatus, Pclohates
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syriacus syriacus, Bufa viridis, Hyia savignyi et Rana levantirra. Bosch In
Den et ai. (1998) mentionnent à partir d’une dizaine de localités libanaises
(]beil, Afqa, Falougha, Chabanyè, Hadath El ]obé, Tannourine, Aoun
Erghouch, Ammiq, Bcharré et Kerbet Anafar) les espèces: Bufo viridis, Hyla
savignyf et Ram: bedriagae(:Rana levantina ?).
Notre étude porte sur la présence de quatre espèces d’Anoures dont une, Brifn
bafa jamais citée dans la littérature, et deux espèces d’Urodèles en indiquant
certaines données écologiques avec la répartition géographique et altitudinale
de ces espèces.
Il. MATERIEL ET METHODES
Le matériel étudié a été récolté dans des régions accessibles du point de vue
sécurité des personnes. Certains spécimens sont conservés à la Faculté des
Sciences, sect. II de l’Université Libanaise dans des solutions de formol à 4% ou
dans l’alcool à 75°. D’autres spécimens ont été observés puis relâchés. Les
Anoures ont été observés entre février et octobre, les Tritons durant leur vie
aquatique, de novembre ou décembre jusqu’au mois de juin, les Salamandres à
l'automne ou au printemps par temps humide à la suite d’une pluie. La
détermination des espèces est fondée sur des critères purement morphologiques.
III. RESULTATS
A. Urodèles
Deux espèces d’Urodèles appartenant à la famille des Salamandridae ont
été observées au Liban. L’espèce Salamairdra irrfraimmaculata
infraimmacaiata Martens, 1885, qui est ovovivipare et nocturne est largement
répartie dans la bande ouest du pays depuis le nord jusqu’au sud (fig. 1). Elle
est observée depuis 300 m jusqu’à 1800 in d’altitude. Sa présence éventuelle
dans la Békaa est moins bien connue faute d’observations (région plus ou moins
accessible du point de vue sécurité des personnes). Elle fréquente les mares
stagnantes de pluie ou de la fonte des neiges, des bassins collinaires artificiels,
alimentés par les eaux de pluie ou de fonte des neiges et des bassins bâtis,
alimentés par des sources permanentes de résurgence karstique ou sortant des
terrains gréseux ou volcaniques. Elle y dépose ses larves qui y continuent leur
développement et s’y métamorphosent, en automne pour les basses altitudes et
au printemps pour les hautes altitudes. En automne, elle est observée le matin
ou pendant la journée après les premières pluies qui arrivent après cinq mois de
sécheresse. L’espèce est menacée par l’urbanisation, qui s’effectue en grande
partie à proximité des principales sources et des fleuves.
L'espèce Tritaras vittatus viitatas (Gray 1835) a été retrouvée dans la
bande ouest du Liban depuis le nord jusqu’au sud (fig. 1). Sa répartition
altitudinale s'étage de 300 à 1500 rn. Sa présence n'a pas été confirmée dans la
Békaa, mais elle y existe probablement, vu Fabondance de points d’eau dans
cette région. Ce Triton a été observé, pour les basses altitudes, dans des bassins
d’eau stagnante de pluie (Maad: 300 à 350 m d’altitude) mais aussi dans les
22

bassins alimentés par des sources permanentes, qui sont souvent ceux fréquentés
par Salamamlra i. infraimmaculata pour se reproduire. La période de
reproduction pour les populations de basse altitude (Maad) s’étale sur
plusieurs mois, de novembre jusqu'à mai. Au printemps, les mares renferment
des adultes, des individus métamorphoses, ainsi que des individus aux stades
larvaires de différentes tailles, en présence de nouvelles pontes. Des oeufs en
développement sont souvent observés accrochés sur les pattes postérieures
(entre les orteils) des femelles. Le cannibalisme est fréquent aux stades
larvaires. Les adultes sont actifs le soir et la nuit. Dès juin, ils quittent les
mares et les bassins d’eau de pluie qui s’assèchent. Les larves qui n'ont pas eu
le temps de se métamorphoser meurent ou sont attaquées vivantes par des
insectes. Les conditions de vie terrestre de cette espèce nous sont inconnues. Il
est fort probable qu’elle se repose pendant la saison chaude et sèche. Dans les
bassins de moyenne et de haute altitudes (Beit-Chabab 700 m d'altitude,
Yahchouch 750m d’altitude, Bikfaya 800 m d’altitude, Ehmej 900 rn
d’altitude, Bteghrine 1100 m d'altitude, Baskinta 1500 m d'altitude)
alimentés par des sources à débit continu, nous n’avons observé que les stades
larvaires tout au cours de l’année. Elle est menacée par l’homme qui pollue les
points d’eau sans discernement, ou qui cure et nettoie les bassins sans se soucier
des espèces qui les peuplent.
B. Anoures
Quatre espèces d’Anoures appartenant à trois familles différentes:
Bufonidae, Ranidae et Hylidae ont été observées au Liban.
1. Bufonidae
L’espèce Bafa bafo linnaeus, 1758 a été trouvée pour la première fois au Liban.
Cest une espèce nouvelle pour la région du Moyen-Orient. Cette première
découverte a été faite sur le versant ouest dans la vallée de Nahr Ibrahim à
"]annat"-l<artaba (fig. 2). La population paraît être comme une relique. Elle
présente une densité élevée le long du cours d’eau permanent qui traverse la
vallée. Sa répartition altitudinale s’étage dans cette région de 500 à 1200 m.
Sa répartition géographique paraît restreinte pour ii; moment. Mais on
n’exclut pas sa présence le long d'autres fleuves du Liban. Son biotope est un
boisernent riverain de platanes, de noyers, de pins. Dans ce biotope
paradisiaque (car "Iannat" signifie paradis), cette espèce cohabite avec Bafo
viridis aralricus, Rana bcdriagas, Hyla savigrtyi, et Salamandra
i.in,fraimmacalata. ]usqu’à présent, cette population n’est pas menacée par
Vurbanisation. Son activité est nocturne. Sa période de reproduction et les
lieux qu'elle fréquente pour les pontes ne sont pas encore connus. Nous
Pétudierons au printemps prochain. Mais nous pensons qu’elle se reproduit en
février dans les mares d’eaux stagnantes le long du fleuve.
L’espèce Bufa airidis arabicas Mertens, 1957 est la plus répandue de toutes
les espèces d’Amphibiens du Liban. Elle est trouvée sur tout le territoire
libanais et monte le plus en altitude. Elle est présente depuis la côte (jounieh,
Batroun, Sou.r.-.) jusqu'à plus de 2400 m d'altitude. Elle a été trouvée à 1450 m
à Aioun El Siman (labal Kesrouane) et à 1480 m à Ehden (fig. 2). Elle fréquente
23

des biotopes très variés: garrigue, forêt, terrain découvert sec, avec végétation
variée, cultures plus ou moins irriguées par des canaux de dérivation des
fleuves ou des sources. Elle est crépusculaire et nocturne. Elle se reproduit dans
presque tous les types de milieux aquatiques: les mares boueuses creusées pour
Yagriculture, les bassins, les fossés, les étangs, les rivières et les fleuves. La
reproduction a lieu de février à avril à basse altitude et d’avril-mai à juin à
haute altitude.
2. Ranidae
L’espèce Ram: bedriagae Camerano, 1882 a une aire de répartition
géographique très étendue au Liban. Elle est présente sur tout le versant ouest
depuis le nord jusqu’au sud depuis la côte (lounieh, Sour, Ibeil, Blat, Tripoli,
Arida. ..) jusqu'a 1900 rn d'altit1.1de (Sannine, Zaarour). Elle est bien présente
et abondante sur le plateau de la Békaa , en particulier dans les grandes zones
marécageuses permanentes et le long des canaux de drainage (fig. 2). Cest une
espèce comestible, mais seulement attrapée et consommée dans la Békaa. Elle
est très dépendante de l’eau où ses populations peuvent être très abondantes.
Elle est observée dans les mares ou dans les bassins alimentés par des sources,
SLLF le bord des rivières en eaux courantes, dans les mares stagnantes et boueuses
aménagées pour l'arrosage des cultures et les marécages. La reproduction a lieu
de février à avril pour les populations de basse et moyenne altitude et plus
tard, avril à mai pour celles de haute altitude.
3. Hyliclae
L'espèce Hyfa srevignyi Audouin, 1812 a une large répartition au Liban
(fig. 2). Elle est observée depuis la côte jusqu’à 2100 rn d’a1tit·ude à Aioun
Figure 2 : Carte du Liban avec les cours d’eau. Le signe Ã? représente la localité où les 4
espèces : Bufo bufo, Bufo virfdfs ambfcus, Ram: edriagae et Hyla srwignyf ont été
observées. Le signe zç représente les localités où les espèces, Bufo viridis arabicus et Hyla
savignyi ont été observées. Le signe O représente les localités ou les espèces, Bufo vindis
ambicus, Ram: bcdriagac et Hyla szwignyi ont été observées. Le signe A représente les
localités où les eâipèces, Ram: bedriagae et Hyla savfîjnyi ont été o servées. Le signe I
représente les loc `tés où l’e?èce, Bufo viridis a été o servée seule.
1. Arida; 2. Cheikh Zennâd; . Darine; 4. El Biré; 5. Braghite; 6. Halba; 7. Beit Mellate; 8.
Habchite; 9. Ain Yakoub; 10. Qoubayiate; 11. El Minié; 2. Merkabta; 13. Fnaïdek; 14. Sir
El Danrtigfé; 15. Qanunouaa; 16. Balamind; 17 Bterram; 18. Zghorta; 19. Darayia; 20.
Hermel; 1. Ras EIM11; 22. Batroun; 23. Arnioun; 24. Ehden; 25. Tourza; 26. Blouza; 27.
Becharré; 28. Quadicha; 29; Aioun Erfghouch; 30. Ras Baalbek; 31. El Ain; 32. Jdeidé; 33.
Maad; 34. Beëé; 35. Toula; 36. M2; oul<; 37. Lehfed; 38. Douma; 39. Tannourine; 40.
Aineta; 41. aboué; 42. Aarsal; . Jbeil; 44. Meshmesh; 45. Ehmej; 46; Qartaba; 47.
Aaqpura; 48 Laklouk; 49. Yammounhé; 50. Deir E1 Ahmar; 51. Ghazir; 52. El I<`hattine;
53. hosta; 54. Aachkoute; 55. l—l1·aÈl; 56. Faraïla; 57. Fakra; 58. Baalbek; 59. jounié; 60.
Ahitoura; 61. Nahr El Kaleb; 62. ornet Cha wan; 63. Beit Chabab; 64. Bikfaga; 65.
Bteghrine; 66. Baskinta; 67. Zabougha; 68. Ain El Kabou; 69. Aioun El Siman; 70. alcich;
71. an.ni.ne; 72. Zaarour; 73. Choueifat; 74. Fanar; 75. Dhour Choueir; 76. Tarchich; 77.
Zahlé; 78. Ryak; 79. Haouch Sneid; B0. Aaraya; 81. Bhamdoun; 82. Hammana; 83.
Mrïjate; 84. Bouerej; 85. Taanaiel; 86. Naameh; 87. Damour. 88. Beit Eddine; 89. Aanjar;
90. ammiq; 91. Khorbet Anafar; 92. Saghbine; 93. El Kammouaa; 94. ]ob Jennine; 95.
Maghdouché; 96. Kfar Falous; 97. Jezzine; 98. Sarafand; 99. Kfar Houna; 100. Zrarié;
101. Mazraaet Abi Qassem; 102. Nabatieh; 103. Marjaaioun; 104. Sour; 105. Ras El Ain;
106. Kleily.
24

Erghouch. Elle ne s’éloigne pas beaucoup des points d'eau et fréquente les
marécages. Pendant la journée, on la trouve, peu farouche, sur le feuillage des
arbres, des buissons, au milieu des cultures et dans l'he1·be. Sa couleur varie
selon les régions, du vert clair au gris avec parfois des taches foncées sur le dos.
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Les périodes et les lieux de reproduction sont les mêmes que pour Ram:
bedriagae et Bufo viridis ambicus.
4. Pelobatidae
L’espèce Pelobatcs syrfacus syrfacus Boettger 1889, citée dans la
littérature, n’a pas encore été retrouvée sur le terrain.
IV. DISCUSSION ET CONCLUSION
La présence de Triturus v. uittatus dans le plateau de la Békaa n'est pas
exclue. Une prospection minutieuse des nombreux points d’eau permettrait d’y
affirmer sa présence ou son absence. Même dans le Mont Liban, ce Triton n’est
présent que dans une proportion très minime des points d’eau observés. Cette
espèce a été signalée au Liban récemment, en mentionnant des localités
précises par Hraoui-Bloquet et al. (1997) et ceci depuis que sa présence a été
citée par Werner en 1939 à 300 m d’altitude. Une seule localité avait été
signalée par cet auteur, celle de Balaminde (Belmonte) près de Tripoli.
Leviton et al. (1992), Bosh ln Den (1998), se basant sur la littérature ancienne,
signalent sa présence au Liban sans indiquer de localités. Une étude
squelettochronologique que nous envisageons de réaliser, nous permettra de
savoir si cette espèce estive pendant la saison chaude. Un tel comportement est
connu chez Triturus marmoratus au Portugal (Caetano 8: Castanet 1993).
Avant cette étude, Salamandre i. infruimmeculata n'avait été citée qu’à
patir de deux localités libanaises. Peracca (1894) l'a citée du Mont Hermon.
Muller et Wettstein (1933) l’ont trouvée sur le versant ouest du Mont Liban, à
Becharré, entre 1400-1600 m. Nous l’avons trouvée plus haut que 1600 m
d’altitude. Car la localité de Zaarour du versant ouest du Mont Liban est à
1800-1900 m. Signalons aussi que cette espèce n’avait jamais été citée du
plateau de la Békaa qui présente un climat continental et semi-désertique.
Nous l’avons trouvée dans 8 localités de cette région. Cette espèce se répartit
donc sur l’ensemble du territoire libanais à partir de 300 jusqu’à 1800 m
d’altitude. Bosh In Den (1998) la cite dans sa liste sans précision de localités.
En ce qui concerne Bufo viridis ambicus, Ram: bedriagae et Hyla savignyf,
certains auteurs : Peracca (1894), Boulenger (1923), Wettstein (1928), Werner
(1939) citent une, parfois deux localités pour indiquer la présence de l'espèce
dans la région. Par contre, Bosh In Den et al. (1998), citent ces 3 espèces de 6 à 9
localités libanaises et indiquent les altitudes des lieux de leur capture. Mais
leur étude ne couvre, du point de vue répartition géographique de ces espèces,
que le centre du versant ouest du Mont Liban, depuis Tripoli jusqu':} Barouk, et
une partie restreinte du plateau de la Békaa. Ils ne citent aucune localité du
Liban Sud. Notre étude couvre une plus grande partie du territoire libanais.
Quant à la répartition altitudinale de ces espèces, Bosh ln Den et al. 1998
signalent la présence de Bufo viridis ambicus jusqu’à 2600 rn dans la région de
Ehden. Nous l’avons également trouvé jusqu’à 2450 rn à Sannine, Zaarour,
Bakich, et à 2480 m dans la région de Ehden. ils signalent la présence de Rama
bedriagae à une altitude maximale de 1450 m à Falougha. Nous l’avons
trouvée entre 1800-1900 m dans les localités de Sannine, Zaarour et Balcich.
26

Quant à l’espece Hyla saviguyi, ils la signalent jusqu’à 2100 m à Aioun
Erghouch. Nous l'avons trouvée dans la même localité et à la même altitude.
L’espèce Bufo bufo est nouvelle pour le Liban et le Moyen-Orient. Sa
présence n’a jamais été signalée précédemment. Elle se présente comme une
relique dans les montagnes du Liban et serait à rechercher dans d'autres
vallées non perturbées par Yurbanisation, dans le versant ouest du Mont Liban.
Une étude plus poussée nous permettra de dire s'il s'agit d'1.u1e nouvelle sous-
espèce.
La présence au Liban de l'espèce Pelobates s. syriacus a été signalée par
Peracca (1896) à Kan (Djoub joussuf). Cette localité ancienne n’a pas été
trouvée sur les anciennes cartes du Liban. Nous pensons qu’elle se situe en
Palestine. Werner (1939) cite l'espèce près de Tripoli et de Beyrouth. Leviton
et ai. (1992), Bosh In Den (1998) la citent du Liban sans indication de localités.
Nous ne l’avons pas encore retrouvée au Liban. Nous soupçonnons sa présence à
basse altitude, dans les terres meubles le long de la côte. Mais ce sont des zones
où Vurbanisation a profondément modifié Yenvironnement d’origine, et il faut
peut-être envisager l'extinction de l’espèce par suppression de son habitat.
La détermination des espèces citées dans ce travail a été fondée uniquement
sur des critères de détermination morphologique. Il serait intéressant, surtout
pour l'étude du groupe complexe des Grenouilles "\/`ertes", d'app1iquer les
techniques systématiques modernes telles que Firnmunologie, l'analyse de
YADN, le séquençage des acides aminés, la cytotaxonomie, la bioacoustique,
mais ces approches nécessitent une infrastructure de recherche plus complexe,
et des équipes plus nombreuses sur le sujet.
Toutes les espèces d'Amphibiens au Liban sont menacées par Vurbanisation
et aussi par les changements climatiques actuels car les pluies et la neige
deviennent très rares dans la région.
Remerciements. Nous remercions le CNRS libanais qui a financé le projet
d’étude des Amphibiens, ainsi que le Professeur Nicolas Alouf et Dr. Ghassan
El Zein pour certains renseignements concernant les Amphibiens du plateau de
la Békaa et surtout, Colette Bloquet qui a trouvé l'espèce Bufu bufo au Liban.
V. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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M. . Pallary. Bull. Inst. Egypt, 18 : 107-116.
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27

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Congress Catalog Number 90-63 Oxford, Ohio, U.S. . 252 p.
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Werner F. 1939 - Die Amphibien und Reptilien vom Syrien. Abh. Ber. Mus. Nat. Vorg,
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Akad. Wzss. Math. natarw. KI. Wfein, 137 : 773-785.
Manuscrit accepté le 16 novembre 2001
28

Bull. Soc. Herp. Pr. (2001) 99 : 29-36
Etat des connaissances
sur les tortues marines fréquentant
les eaux côtières de Madagascar
par
Barbara MARTEL
Ecole Pratique des Hautes Etudes
Laboratoire de Biogéograpliie et Ecologie des Vertébrés,
Université de Montpellier Il - 34095 Montpellier cédex 5 (France)
E-mail: inartelbarbara@yahoo.fr
Résumé - Madagascar possède la plus grande partie de l’i.nterface terre-mer de l’Océan
indien occidenta . Les tortues marines présentes dans les eaux malgaches sont: Chelonia
mydas, Eretmochelys imbricata, Lepidochelys olioacea, Caretta caretta et Dermochelys
coriacea. Toutes y pondent mais on n’a pas encore d’observation sure pour D. coriacea.
Toutes les données récentes sur ces espèces ont été recueillies provenant de diverses
sources (rapports, séminaires, rencontres sur place et visites sur le terrain). Elles
permettent e dresser un bilan de la situation actuelle des tortues marines dans les eaux
e Madagascar.
Mots-clés: Tortues marines. Madagascar. Conservation.
Summary - State of pâesent knowledge on marine turtles frequenting coastal
water in Madagascar. adagascar, with the largest land-sea interface in the western
Indian Ocean, provides a terrain for interestinhgi research on the marine turtles of this
oceanic region. Marine turtles present in the alaglasy sea are: Chelonia mpdas (green
turtle), Eretmockelys imbricata (hawksbill turtle), epfdochelys olivacea (0 ive ridle
turtle), Caretta caretta (loggerhead turtle) and Derntochâlârs coriacea (leatherback turtlelï
For a research project on marine turtles frequenting adagascafs western coast, all
data available have been gathered on the siplecies; from research reports, personal notes
recorded during seminars, discussions wi local people and observations during field
visits. All these data have allowed the true status of marine turtles to be assessed in the
waters around Madagascar. But the data tpoint to further research being required in
order to determine the conservation status o the species more accurately.
Key-words: Marine turtles. Madagascar. Indian Ocean.
I. INTRODUCTION
Madagascar avec ses 5.600 kilomètres de côtes et 112.000 kilomètres carrés
de plateau continental offre un écosystème marin et côtier idéal pour les
tortues marines. Les cinq espèces rencontrées dans l'©céan Indien occidental
sont connues dans les eaux côtières de Madagascar. 1] s'agit de: Chelonia
mydas (Tortue verte), Eretmochelys irnlaricata (Tortue imbriquée),
Lepidochelys olioacea (Tortue olivâtre), Caretta caretta (Caouanne) et
Dermochelys coriacea (Tortue luth). C’est principalement sur la côte ouest où
s'étale sur plusieurs kilomètres le plateau continental que semblent exister
29

d’importantes zones d’alimentation pour au moins deux de ces espèces:
Chelorrirt mydas et Eretmochelys imbricatrz. Sur cette côte, la faible
profondeur de la mer permet l'installation de récifs coralliens et d’herbiers de
Phanérogames marines. Cet écosystème marin fournit une nourriture abondante
aux tortues marines venant également d'autres régions comme celles pondant
sur l"ile d’Europa (Le Gall 1988). Les tortues marines ont des aires de ponte
d’importance inégale le long des côtes ouest et est. Cependant la ponte de
Dermochelys coriccea à Madagascar reste hypothétique.
Les tortues marines qui jouent un rôle social, économique et culturel
important pour les populations humaines côtières, sont très menacées à
Madagascar. Cependant, le statut des différentes espèces de tortues marines
venant se reproduire et/ou s’alimenter sur le littoral malgache, est loin d’ètre
défini.
Dans le passé, les rares recherches concernant ces espèces sont dues à: Petit
1930, Hughes 1973, Frazier 1980, 1982 et 1995. A partir de 1987, des recherches
plus importantes, spécifiques aux tortues marines de Madagascar, ont été
réalisées par Berthin Rakotonirina (1987, 1989, 1994, 1998, 1999), premier
spécialiste malgache des tortues marines.
Malheureusement, peu de travaux réalisés par les chercheurs malgaches
(Ralcotonirina et des étudiants) ont été publiés. Les données sont éparpillées
dans les universités et les associations du pays. En réalité, la recherche sur les
Tortues marines à Madagascar est récente et peu développée. A titre
d’exemple, ce n’est qu'en 2000 qu’ont été baguées pour la première fois des
Tortues dans ce pays (300 individus), principalement des Cheloni:1 mydas et
quelques Eretmochelys fmbricntc. Cette lacune des connaissances mérite d'être
comblée, compte tenu de l’importance de Madagascar au niveau de la
conservation des populations de tortues marines dans l'ouest de l’Océan
Indien.
Le présent article a pour objectif d'une part de faire le point sur l'état
actuel des connaissances et, .d'autre part, de mettre en évidence les travaux de
recherche qu’il reste à entreprendre pour avoir ime évaluation précise du
statut des populations de tortues marines de Madagascar. Nous évoquerons
aussi les menaces qui pèsent s1.1r elles.
ll. METHODOLOGIE
La collecte des données permettant de réactualiser les anciennes données,
s’est faite lors de:
- rencontres avec B. Rakotonirina, des étudiants malgaches et étrangers
venant d’achever leur recherche sur le terrain, des chercheurs d’©NG, des
personnes de divers ministères (Environnement, Pêche) et des villageois,
- d’une visite de terrain sur les îlots dela région d'Ampasindava, située au
nord-ouest de Madagascar et à Diégo Suarez (Antsiranana) au nord,
- de séminaires a Antananarivo et à la Réunion et à partir de la
bibliographie.
30

Ill. RESULTATS
A. Inventaire des sites de ponte
D’après les enquêtes menées aupres des pêcheurs depuis ·1989,
B. Rakotonirina a pu localiser les lieux de ponte de quatre espèces. Ces
enquêtes ont été réalisées le long des côtes malgaches, excepté la partie
comprise entre Maroantsetra et Farafangana (moyen-est). Les résultats de ces
enquêtes furent présentés lors d'un séminaire en décembre 1999 à la Réunion
(fig. 1). Les sites sont nommés géographiquement dans le sens des aiguilles
d’une montre.
A.1. Chelonict mydas
Chelouiu mydzzs est 1’espèce reproductrice la mieux représentée sur
Yensemble du littoral malgache. Une concentration est notée dans les régions
du sud-ouest (du Cap Sainte-Marie à Belo-sur-Mer) et du moyen-ouest (de
Belo-sur-Mer à Maintirano). Une étude préliminaire a été faîte en novembre
1998 dans le nord-est, le long de la côte de la presqu’île de Masoala,
d'Antalaha jusqu’à Maroantsetra. Elle indique 1’existence de 6 zones de ponte
sur lesquelles viennent une dizaine de femelles entre décembre et mars
(Rakotonirina 1998). D’après les recherches effectuées courant 2000 par des
étudiants malgaches et anglais, les sites de ponte des Tortues vertes seraient
bien représentés sur les îlots de la région d'Ampasindava au nord nord—ouest.
A.2. Caretta curetta
Les Caouannes se répartissent du sud-est à l'ouest nord-ouest, c’est·à-dire
de Manantenina (110 km au nord de Tolagnaro) à Mahajanga. Cest surtout
dans le sud-est, dans la région de Manantenina au cap Sainte-Marie que se
concentrent les sites de ponte de cette espèce. Des suivis de ponte durant 3
saisons (1996 à 1999) dans le sud-est, ont permis de constater que 99% des
femelles qui y pondent sont des Caouannes, 1% étant des Tortues vertes.
D’après les résultats de Rakotonirina (1999), il y a en moyenne 56
pontes/ saison sur 20 km.
A.3. Eretmochelys imbricata
Les Tortues imbriquées se rencontrent du sud-ouest (Cap Sainte-Marie) au
nord-est (Maroantsetra). Cest dans le nord nord-ouest, de Mahajanga au cap
d’.Arnbre (nord de Antsiranana) qu'elles se reproduisent principalement.
AA. Lepidochelys olfvucea
Les Tortues olivâtres ont une répartition très limitée entre le sud-ouest et le
rnoyen—ouest, du cap Sainte Marie à Maintirano. Elles se concentrent surtout
dans la région comprise entre Belo-sur-Mer et Maintirano.
A.5. Dermochelys coriacea
Les tortues luths sont observées dans les eaux côtières de l'ouest
(Rakotonirina & Cooke 1994) et du nord—est. Dans l région d’Antalala, la
viande de cette espèce est consommée (Rakotonirina 1998). Une tortue luth
capturée vivante a été vue à Tolagnaro en avril 1993 (O. Langrand, comm.
pers.),
31

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Figure 1. Répartition des espèces selon leurs lieux de ponte, d'après Rakotonirina 1999.
32

Selon un villageois résidant sur la côte est de la région de Vangaindrano,
qui n'a pas encore été prospectée, des Tortues luths viendraient pondre sur des
plages de cette région. La personne interrogée a bien décrit cette espèce que l’on
ne peut confondre avec aucune autre.
B. Les principales menaces
D’après les renseignements obtenus auprès de vieux pêcheurs, les Tortues
marines de Madagascar seraient en déclin comme le signalait déjà Petit en
1930. Cette affirmation est bien sûr à considérer avec prudence, mais n’est
cependant pas à rejeter dans notre optique d’un projet de conservation avec les
données quantitatives anciennes de Petit.
Par ailleurs, l’abandon de certains sites de reproduction par le passé très
fréquentés (plages près de Betania au sud de Morondava) (Rakotonirina 1994)
indique soit un signe de déclin des populations, soit un déplacement d’une
cohorte reproductrice vers d’autres sites.
Les menaces sont surtout d’origine anthropique. Les activités humaines
dans les zones côtières où se situent les principaux sites d’alimentation et de
ponte ont très vraisemblablement un impact sur l’état des populations de
tortues marines. Les tortues marines représentent également une source de
revenus très importante pour les pêcheurs, à cause de leur valeur commerciale
et des produits qu'on en obtient (viande, écaille). Les lois relatives à la
protection des tortues marines existent depuis 1923 (décrets 23 mai et 24
octobre 1923; décrets 75-014 et 88-243) à Madagascar mais n’ont pas été et ne
sont toujours pas appliquées. De nombreuses tortues imbriquées juvéniles
naturalisées sont vendues dans les boutiques de produits artisanaux
d’Antsiranana. Les adultes de cette espèce semblent être exploités pour leurs
écailles. Les espèces les plus représentées dans les captures dans les régions de
la côte ouest sont d’après Rakotonirina et Cooke (1994) : la Tortue verte à
Mahajanga et Toliara, la Tortue imbriquée à Antsiranana, la Tortue olivâtre
à Morondava. La Caouanne est moyennement représentée à Toliara.
Selon ces auteurs, environ 11.000 tortues seraient capturées annuellement
autour de Madagascar avec un taux moyen annuel par pécheur de 13,4
captures/ an.
Une information venant d’une enquête effectuée par le Ministère de la
Pêche et des Ressources Halieutiques signale qu'en 1999, il y a eu 4.650 kg de
tortues marines consommées dans la région de Morombe (côte moyen-ouest). Les
parties consommées sont la chair, du corps ou des membres et les viscères. Sur
les îlots visités de la région d'Ampasindava, de nombreux crânes et carapaces
de tortues sont trouvés sur ou à l’arrière des plages. Les tortues marines sont
capturées par retournement et consommées sur place lorsque les pêcheurs
installent des campements saisonniers sur ces îlots, pour la pêche aux requins
et aux holothuries.
Les procédés employés dans le nord-ouest pour capturer les tortues marines
sont selon Rafaeliarisoa (2000) : le filet pratiqué au large ; le harpon dans les
platiers récifaux ; le fusil sous-marin ; le retournement des femelles sur les
sites de ponte ; la bordigue destinée à piéger les animaux marins lorsque la mer
33

se retire au moment des vives eaux; la plongée où la tortue est retenue par la
carapace et est mise en position verticale ; la capture accidentelle.
Sur la côte ouest, l’impact de la pêche industrielle par les captures
accidentelles est à considérer. Cette côte ouest est réputée pour la pêche
crevettière qui représente ”1’or rose" du pays. La flottille crevettière
comprend 75 navires de 25 mètres et 25 unités de 10 mètres. La zone des 2 miles
n'est pas respectée en raison d'une législation ambiguë. La pêche se pratique
dans une bande marine où sont situées les zones d'alimentation des tortues
marines. Au cours de discussion avec les marins des chalutiers crevettiers,
ceux-ci affirment que de nombreuses tortues marines sont piégées dans les
chaluts.
L’importance des captures n'est pas évaluée ni l’identification des
individus.
Les armateurs disent qu’il existe un trafic entre les marins et les piroguiers
qui leur rachètent les tortues marines capturées. Une société de pêche a équipé
ses navires (5 unités de 25 metres) de D.E.T. (Dispositif d’Exclusion des
Tortues). Le Secrétaire Général du groupement des armateurs a annoncé lors
d'un séminaire en décembre 2000 que tous les navires seront équipés de D.E.T.
pour 2002.
- IV. DISCUSSION
A. Constat sur les connaissances actuelles
L’inventaire des sites de ponte reste fragmentaire et nécessite encore
beaucoup d’études. Les zones littorales qui font l’objet d’un suivi des pontes
sont les côtes sud-est (région de Tolagnaro) depuis 1998, le nord-est (presqu’î1e
de Masoala) depuis 1998 et le nord-ouest (complexe des îlots de Nosy Hara,
région d'Ampasindava) depuis 2000. La mise en place des suivis sur les sites
de ponte est donc récente. De même, la pose de bagues sur les tortues vertes et
imbriquées n’est pratiquée à Madagascar que depuis 2000. Auparavant, les
tortues étaient identifiées seulement par des encoches faites sur les
marginales. Les prospections sur ie terrain durent en moyenne 4 mois. Elles sont
menées par des étudiants malgaches accompagnés parfois d’étudiants
étrangers dans le cadre d'un mémoire universitaire. Les étudiants malgaches
poursuivent rarement leurs travaux de recherche jusqu’au stade d’une thèse de
doctorat. Les espèces étudiées sont principalement la Tortue verte, la Tortue
imbriquée et la Caouanne. Aucune étude n’a été menée jusqu’à présent sur la
Tortue olivâtre et la Tortue luth. Pour ces espèces, il faudrait prospecter dans
les régions du moyen-ouest (entre Mahajanga et Toliara) et du moyen-est
(entre Maroantsetra et Farafangana).
D’après les affirmations des pêcheurs, il semble que les cohortes
reproductrices de Lepidochelys olivccea soient en déclin. Ce déclin est peut-
être l'une des conséquences d’un possible impact de la pêcherie crevettière
malgache sur les tortues marines.
34

La tortue olivâtre semble l’espèce la plus vulnérable aux chaluts
benthiques des crevettiers professionnels exploitant le plateau continental
(Gueguen 2000). Nous ne savons pas si la Tortue luth pond ou non à
Madagascar. La zone littorale du moyen-est n’a pas encore fait l’objet de
prospection. L’étude de cette région devrait apporter d’intéressantes
informations à ce sujet- Les tortues marines sont très exploitées depuis
longtemps sur l’ensemble du littoral malgache (Petit 1930), mais les quelques
informations recueillies ne suffisent pas pour évaluer le nombre d’individus
prélevés selon les saisons et régions.
· B. L’effort de recherche à accomplir
, Des prospections restent à mener au niveau des régions du moyen-ouest et du
moyen—est pour affiner les connaissances sur la présence des cinq espèces de
tortues marines observées dans les eaux côtières de Madagascar. Des systèmes
de suivi fiable des populations reproductrices doivent être mis en place et
dotés d’une base de données exploitable. Le baguage des tortues doit se
poursuivre et être généralisé à l’ensemble des espèces. Une étude devrait être
menée s1.1r les herbiers afin de mieux connaître les tortues qui s’y nourrissent et
en estimer la fréquentation. Des enquêtes sur l'exploitation des tortues marines
par les commtmautés côtières sont à promouvoir dans les différentes régions.
V. CONCLUSION
Les informations recueillies montrent que les connaissances actuelles sur les
Tortues marines de Madagascar sont faibles et très parcellaires. Plusieurs
zones potentielles de nidification et d’alimentation restent
vraisemblablement à découvrir. Les systèmes de suivi biologique et socio-
économique ne sont pas suffisants pour évaluer de façon satisfaisante le statut
des Tortues marines à Madagascar. Les zones côtières et insulaires malgaches
constitueraient-elles des aires de recrutement (sites de ponte et
d’alimentation) dans le sud-ouest de l’Océan Indien ? La recherche sur les
Tortues marines à Madagascar n'en est qu’à ses débuts.
Remerciements. L'auteur remercie toutes les personnes qui 1’on accueilli à
Madagascar et celles qui lui ont fourni des informations, notamment
C. Andriamizara, A. Gray, j. Liary, Mlle ]. Metcalf, ].P. Paddack,
]. Rafaliarison, B. Rakotonirina, R. Ratsimbazafy, M. Razafy.
VI. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bonnet B. 1985 - Les tortues marines dans les îles du sud-ouest de l'Océan Indien.
Rapport de l’Atelier Régional "Ressources Biologiques Aquatiques”, Saint-Denis de la
Réunion, 21-24 octobre 985. 69 p.
Prazier ]. 1980 - Exploitation of Marine Turtles in the Indian Ocean. Human Ecology,
8(4): 329-347.
35

Frazier ]. 1982 - The Statut of Marine Turtles in the Western Indian Ocean. In: The
Biology and Conservation of Sea Turtles. Bjorndal K. (ed}, pp. 385-390. Srnithsonian
Institution Press, Washington D.C., 583 p.
Frazier J. 1995 - Subsistence huntinKg in the Indian Ocean. I n : The Biolog and
Conservation of Sea Turtles. Bjorndal . (ed), pp. 391-396. Srnithsonian Institution Press,
Washington D.C., 583 p.
Gueguen F. 2000 - Captures accidentelles de tortues marines par la Elotille crevettière de
Guyane française. Bu . Soc. Herp. Fr., 93: 27-36.
Hughes G. R. 1972 - The Survival Situation of the Hawksbi]1 sea turtle (Eretrnochelys
imtrricata) in Madagascar. Biological Conservation, 5: 41-45.
Le Gail ]-Y. 1998 - Biologie et évaluation desipopulations de tortue verte Chelonia mydas
des atolls Tromeiin et Europa (Océan Indien .0.). Mésogée, 48: 33-42.
Petit G. 1930 — Ulndustrie des Pêches à Madagascar. Soc. d’Ed. Géographique, Maritime
et Coloniale. Paris. 392 p.
Rafaeliarisoa C. 2000 - Les tortues marines de Nosy Iranja: étude bio-écologique de la
âonte et enquêtes socio-économiques (nord-ouest de Madagascar). Mémoire de DEA
'Océanologie Appliquée. Université de Toliara. 65 p.
Rakotonirina B. P. 1987 - Les tortues marines dans le sud de Madagascar. Etude
bibliographique et enquête auprès des pécheurs. Recherche sur la biométrie et
Palimentation de ia tortue verte, Chelonia mydas. Mémoire de DEA d’©céanologie
Appliquée. Université de Toliara. 70 p.
Rakotonirina B. P., non publié - Exploitation des tortues marines à Madagascar. Rapport
d’enquête, mirneog., 35 p.
Rakotonirina B. P. 8: Cook A. 1994 - Sea turtle of Madagascar: Their status, exploitation
and conservation. Oryx, 28(1): 51-61.
Rakotonirina B. P. 1998 — Etude préliminaire des tortues marines clans la presqu’île
Masoala (nord-est de Madagascar). CARE / W.C.S. 28 p.
Rakotonirina B. P. 1999 — Les tortues marines de Madagascar. Communication. Seminaire
sur les tortues marines cle l’ouest de l'©céan Indien. 2 nov. au 2 déc. 1999. Saint-Leu, La
Réunion.
Manuscrit accepté le 16 novembre 2001
36

Bull. Soc. Herp. Fr. (2001) 99 : 37-44
Nouvelles données sur la distribution
de la Vipère de Seoane Vipera seounei Lataste, 1879
(Ophidia, Viperidae) en France.
par
Gilles POTTIER (1) , Pascal ARLOT (2) , Romuald DOHOGNE (3)
et Jean-Pierre VACHER (4)
(I) Nature Midi-Pyrénées 14, rue de Tiooli 31068 Toulouse Cedex (France)
(2) Espaces Naturels d’Aquitaine antenne Pays Basque,
Maison pour tous, 64240 Llrt (Frane)
(3) Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin
11, rue fauoion, 87000 Limoges (France)
(4) 5, rue Pons - Capdenier 31500 Toulouse (France)
Résumé — Des dpros ectîons récentes menées par les auteurs dans le Pays Bas ue nord
(département es Pçrénées-Atlarttiques, France) ont permis de découvrir desqlocalités
nouvelles de la Vipère de Seoane ipera seoanei Lataste, 1879, dont certaines (massif
d'Irati) étendent de plus de vingt kilomètres à l'est l’aire de répartition française connue
de cette espèce endémique canta rique très localisée en France.
Mots clés : Vïpère de Seoane. Vipera seoanei. Pays Basque. Pyrénées-Atlantiques. France.
Summary - New data on the distribution of Seoane's viper Vipera seoanei Lataste,
1879 (Ophidia, Viperidae). During recent Held surveys by the authors in the northern
Basqtpe country (Department of Pyrénées-Atlantiques}, France, new localities were found
for t e Iberian viper, Vipera seoanei Lataste, 1879, some of which (Massif d‘Irati) extend
the known range of this endemic, very localised Cantabrian species in France by 20 km.
Key-words: lberian viper. Vipera seoanei. Basque country. Pyrénées-Atlantiques. France.
I. INTRODUCTION
Espèce endémique du nord-ouest de la Péninsule ibérique (cordillère
cantabrique sensu lato), la Vipère de Seoane est répandue de Vextrême nord du
Portugal à l’extrême sud-ouest de la France (Brana & Béa 1997, Béa 1997,
Braiia 1998, Barbadillo et al. 1999). Ophidien rare et vulnérable en France,
car extrêmement localisé (une partie seulement du Pays Basque, dans le
département des Pyrénées-Atlantiques) (Saint Girons 1989, Maurin 8: Keith
1994), la Vipère de Seoane y est intégralement protégée (Fiers et al. 1997) et
considérée comme espèce prioritaire par le "Plan d’actions pour les reptiles et
amphibiens" du ministère de Yenvirormement (anonyme 1996), dont les
37

recommandations visent notamment à ce que soit précisée sa distribution dans
notre pays.
Décrite à l’origine par Lataste (1879) comme une sous-espèce ibérique de la
Vipère péliade Vipenrz bcrus, la Vipère de Seoane n'a été élevée au rang
spécifique qu’en 1976 (Saint Girons 8: Duguy). Deux sous-espèces sont
actuellement reconnues : V. seoanei cantabrics Brafta 8: Bas, 1983, se rencontre
dans la région des Monts Cantabriques et zones environnantes de 600 à 1900 m
d’altitude environ, V. seonmci seonmei occupant le restant de l’aire de
répartition (du niveau de la mer jusqu’à près de 1500 m) (Béa 1997).
Relativement polymorphe, la sous-espèce nominale revêt une grande
variété de robes dans certaines régions d'Espagne mais se montre par contre peu
variable dans le Pays Basque (Béa et al. 1984, Saint Girons et al. 1986), où
domine largement une livrée semblable à celle de la sous-espèce pyrénéenne de
la Vipère aspic Vfpem aspis zimiikeri Kramer, 1958 : bande vertébrale
continue bordée de denticulations sombres. Notons que cette similitude de robe,
jointe à certains caractères convergents de l’écaillure, a dans le passé suscité
des interrogations quant au statut systématique des Vipères aspic pyrénéennes
et du sud-ouest (Despax 1914, 1925) et même fait déterminer par erreur comme
V. ssoanei un spécimen de V. aspis zizmiksri des environs de Gavarnie
(Hautes-Pyrénées) (Duguy 1951). Ainsi, et bien que les populations de V. aspis
du Pays Basque, situées en zone d'intergradation, présentent en fait un aspect
intermédiaire entre V. aspis aspis et V. aspis zimmikeri (Saint Girons 8:
Duguy 1970, Duguy et sl. 1979), la détermination des vipères réclame dans
cette zone une attention particulière, corrune rappelé par Boudarel et al.
(1993).
La présence en France de la Vipère de Seoane n’a été attestée qu’en 1975,
année de sa découverte dans plusieurs localités du Pays Basque nord (province
occidentale de Labourd): versant français du col de Lissuraga (commune de
Sare) (carte IGN 1 : 50000 n"‘ 1245 cadran n° 6) et zone comprise entre Saint-
jean-de-Luz, Hendaye et col d'Ibardin (communes d’Hendaye et d'Urrugne)
(carte IGN 1 : 50000 n°1245 cadrans n° 1 et n° 2). Quelques localités frontalières
sont également portées à notre connaissance: versant espagnol des cols de
Lizarietta (carte IGN 1 : 50000 n° 1245 cadran n° 7) et d'Ispéguy (province de
Navarre, carte IGN n° 1346 cadran n° 1) (Duguy 1975). Ultérieurement Béa
(1985) citera trois localités nouvelles, au sud du col d'lspéguy, intéressant la
haute vallée des Aldudes : Aldudes (France, Esnazu (commune d'Aldudes,
France) (carte IGN 1 : 50000 n° 1346 cadran n° 5) et col d’Urquiaga (Espagne).
Cet auteur donne alors comme limite orientale de l’aire de répartition de V.
seonmei le secteur d’©rreaga — Roncesvalles (Espagne), où l'espèce a été
contactée à Garralda et Espinal, et quelques années plus tard, Saint Girons
(1989) indique que "V. seozmei ne franchit la ligne des crêtes frontières et ne
pénètre en France qu'en trois endroits : 1) Le long de la côte, jusqu’à Saint—]en-
de-Luz. 2) A l’est de la Rhune, dans la forêt de Sare. 3) Dans la haute vallée
des Aldudes". Cet auteur ajoute : "Plus à l’est, on sait que les Pyrénées sont
occupées sur les deux versants par V. aspisf'.
38

Cependant, les recherches menées par la suite en Navarre (province basque
orientale d'Espagne) (Gosâ 8: Bergerandi 1994) ont montré que des populations
de V. semmei existaient en fait jusqu'à Izalzu (vallée du Rio Anduna), soit une
vingtaine de kilomètres plus à l’est que la limite orientale précédemment
supposée, et à tme dizaine de kilomètres seulement de la frontière française.
lnforrnés du résultat des recherches en cours de Gosâ & Bergerandi en Navarre,
Boudarel et al. (1993) (qui ont contacté l’espèce en haute vallée des Aldudes
sur la comrntme d’Urepel) pensent alors que ” De nouvelles prospections en Cize
(entre Aldudes et Irati) et Soule (province Basque orientale de France), en
priorité des crêtes et des enclaves du versant sud (Artxilondo-Irati-Bizkarze)
permettraient de préciser la limite de distribution réelle de l’espèce en France
et de mieux définir les zones de contact entre Vipera seoanei et V. aspis dans
cette région".
Ayant mené dans ce but plusieurs prospections au sein de ces zones, il nous a
semblé intéressant d’en donner ici le résultat: nous avons en effet contacté
Vipcm seozmei dans plusieurs localités nouvelles du Pays Basque nord, dont
certaines étendent de plus de vingt kilomètres à l’est l’aire de répartition
connue de cette espèce en France.
II. LISTE ET DESCRIPTION DES LOCALITES (D'OUEST EN EST)
A. Secteur de la haute vallée des Aldudes
1. Lieux-dits ”Harchuria” et “Buztanen Borda", commune d’Urepel :
Six individus vus en mai 1997 (cinq adultes et un jeune non sexés), dont deux
capturés-photographiés-relâchés et un photographié (adultes), puis deux
individus capturés-photographiés-relâchés le 13/05/1998 (un adulte et un
jeune non sexés) (G.P.).
Les animaux ont été observés au sein de deux milieux distincts : talus de
route embroussaillés (divers végétaux herbacés, ronce, bruyère, saule, bouleau)
et haies bocagères (ronce essentiellement) au lieu-dit ”Harchuria”, à une
altitude comprise entre 625 m et 670 m, et muret de pierres sèches végétalisé
(bruyère, ronce) et lande à Fougère-aigle au lieu-dit voisin "Buztanen Borda”,
à une altitude comprise entre 770 m et 810 m (W 4.14 gr. Lon. 47.84 gr. Lat., soit
environ 3 km à l'est-sud-est d’Urepel).
Herpétofaune syntopique : Podarcis mumlis et Lacerta bilineata
("Harchuria") ; Zootsca vivipzmz ("Buztanen Borda").
2. Lieu·dit "Madaria", commune d'Urepe1:
Un individu photographié en mai 1997 (G.P.). ·
Uindividu, u.n jeune vipéreau, s'insolait au sein d'une lande à ajoncs dense,
en terrain pentu, à une altitude de 620 m environ (W 4.143 gr. Lon. 47.850 gr.
Lat., environ 2 km à l’est d'Urepel).
Aucune autre espèce de reptile n'a été vue.
39

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• Données anciennes I
9: Données nouvelles du présent article: m
 
Carte n°1 : Synthèse des connaissances relatives à la répartition dê la Vipère de Seoane
Vi em sewmei Lataste, 1879 dans le Pays Basque nord (département des Pyrénées-
Atïanti ues, France}.
Maille ge base: 1 /8 de carte IGN 1 : 50000 soit un rectanâle dë 7,5 km x 10 km environ.
A 1 et A 2 : observations du secteur de la haute vallée es Aldudes, contmune d'Ure§§l
(G.P.). Situées immédiatement à l'est et sur la même commune cine les données de Béa (19 )
("Esnazu" et "Aldudes") et Boudarel et al. (1993) ("Bordaluzea ), elles intéressent la même
maille.
B 1 : observation du secteur d’Ar1xilondo, commune de Lecumberry (PA,)
C 1 : observation du vallon de l'©11rda,r1itzarrétal<o Errelca, commune de Larrau (].—P.V.)
C 2 : observations du vallon de l’Irat:il<o Erreka, commune de Mendive (G.P. et R.D.)
Carte IGN 1 : 50000 (n°S 1244 "Bayonne" ; 1245 "Espelette" ; 1344 "Hasparren" ;1345
"Ihold " ; 1346 "Saint-Jean-Pied-de·Port" ; 1444 "Orthez" ; 1445 "Mauléon-Licharre" ;
1446 'ëardets-Sorholus" ; 1447 "Larrau"}.
 
40

B. Secteur d’Artxil0ndo
1. Cabanes d’Artxilondo, commune de Lecumberry:
Trois individus adultes entrernêlés (non sexés), photographies le
07 /07 / 2000 à une altitude d’environ 900 rn, au sein d’affleurements rocheux en
contexte de lande. (RA.) (W 3.86 gr. Lon. 47.81 gr. Lat., environ 11 km au sud de
Lecumberry).
Herpétofaune syntopique: Podarcis mumiis et Zootoca vivfpara.
C. Secteur d’lrati
1. Débouché du vallon de l'OUFdâHItZ3HêÉHk0 Erreka, commune de Larrau :
Deux individus juvéniles (en période de pré-mue, non sexés) capturés-
photographies-relâchés le 13 /06/ 2001 en bordure d'une carrière vers 940 m
d’a1titude. (].-P. V.) (W 3.800 gr. Lon. 47.791 gr. Lat. , environ 10 km à l’ouest
de Larrau).
Herpétofaune syntopique: Podarcis muraifs et Coroneiia austriaca.
Batrachofaune syntopique: Ram: temporaria.
2. Vallon de l’lratil<o Erreka, commune de Mendive :
a. Deux exuvies d’adulte récoltées vers 1020 rn d'altitude le 23/ 06/ 2001
cle part et d'autre de la D 19, l'une dans des broussailles (ronces) en bordure de
route, Yautre au sein d’aff1eurements rocheux en contexte de lande (graminées,
Fougère-aigle et bruyère) (G.P.) (W 3.778 gr. Lon. 47.833 gr. Lat., environ 10 km
au sud—est de Mendive).
Herpétofaune syntopïque: Podarcis mumifs et Zootoca vivfpam.
Batrachofaune syntopique: Bufo bufo,R.ema tempomria et Euproctus aspen
b. Un mâle adulte vu et un vipéreau capturé-photograpiiié—relâché (non
sexé) le 23/ 06/ 2001 vers 1070 rn d'altitude en contrebas de la D 19, rive droite
de l’lratil<o Erreka (W 3.770 gr. Lon. 47,830 gr. Lat., environ 10 km au sud-est
de Mendive) (G.P.).
Herpétofaune syntopique: Podarcis mumlis et Zootoca vfvipam.
c. Un mâle adulte capturé-photographié-relâché le 08/ 08/ 2001 vers
1160 rn d’alt·itude sur affleurement rocheux en contexte de lande, rive droite de
1’Ataramatzéko Erreka (R. D.) (W 3.78 gr. Lon. 47.83 gr. Lat., environ 10 km
au sud-est de Mendive).
Herpétofaune syntopique: Podarcfs mumlis et Auguis fragilfs.
Batrachofaune syntopique; Bufo bufo.
III — DISCUSSION ET CONCLUSION
Comme pressenti par Boudarel et ai. (1993) d'après les résultats de
l' "Atlas herpétolôgico de Navarra" (Gosâ 8: Bergerandi 1994), Vipem
seonmei est donc effectivement présente en France jusqu’au massif d’Irati à
l’ouest, au sein d’enc1aves du bassin versant de l’Ebre. Ceci étend son aire de
répartition française aux cartes IGN 1: 50000 n° 1447 "Larrau" (cadran n° 1) et
n° 1446 "Tardets—S0rholus" (cadran n° 5) (cf. carte jointe), ou elle atteint
41

d’ailleurs l’altitude la plus élevée (1160 m) qu’on lui connaisse en France
(Saint Girons 1989).
ljespèce reste certainement à contacter çà et là au sein du massif d’lrati, en
tout cas dans les vallons relevant du bassin versant sud. Des prospections sont à
effectuer sur le bassin versant nord de la même zone afin de savoir quelle
espèce de vipère s’y trouve, sachant qu’il est très probable qu'il s’agisse d'1.me
zone de contact entre V. seormei et V. aspis. D’une façon générale, la
répartition respective de ces deux espèces dans le Pays Basque français reste à
préciser, et il est vivement souhaitable que les naturalistes séjournant dans
cette région déterminent avec soin ou photographient systématiquement les
vipères qu’ils y' observent et récoltent les mues qu’ils y trouvent. Des
prospections ciblées devront de toutes façons être opérées pour atteindre un
niveau de connaissances satisfaisant, ne serait-ce que dans les vallées qui font
immédiatement suite au massif d'Irati à l’est (haute vallée du Gave de
Larrau et canyons de Haute — Soule) et entre Irati et Arbailles au nord afin de
préciser la limite orientale de l'espèce en France. Bien évidemment, des
recherches sont également souhaitables tout le long de la zone frontalière sur
le versant français, des lacunes persistant notamment entre le vallon
d'Artxilondo et la haute vallée des Aldudes d'une part, et entre la haute
vallée des Aldudes et le bassin de Sare d'autre part: le (s) contact (s)
correspondant à la mention de la carte IGN n° 1345 "lholdy" dans l' "Atlas de
répartition des amphibiens et reptiles de France" (Castanet 8: Guyétant 1989)
ne figure (nt) pas dans la base de données ayant servi à la réalisation de ce
document et nous n'avons rencontré aucune observation concernant cette carte
dans la littérature consultée. Par ailleurs, l'espèce n'y est pas mentionnée sur
la carte IGN 1: 50000 n° 1244 "Bayonne", alors que sa présence probable est à
rechercher dans le secteur de la Corniche (cadrans n° 5 et n° 6).
D'après les données disponibles à ce jour, il semble toutefois que la Vipère
de Seoane n’occupe en France qu'une étroite bande frontalière de moins de
10 km de largeur vers le nord et d’à peine plus de 60 km de longueur vers l’est,
la Vipère aspic la remplaçant rapidement ailleurs à en juger par le fait que les
observations de vipères portées à notre connaissance, effectuées au delà de
cette zone restreinte, concernent toutes Vipem rzspis (d’ouest en est): Ahetze
(Béa 1985), Forêt de Sare (R. Duguy com. pers.), Saint-Pée-sur-Nivelle (Duguy
1975), Ainoa (Duguy et at`. 1979), Ustaritz (Béa 1985), Cambo (Duguy et al.
1979), Bidarray (PA.), col d’Ispéguy (R. Dohogne) (N. D. A. : qui est donc une
localité de contact avérée entre les deux espèces), 1.5 km à l’ouest-nord-ouest
de Saint-Etienne-de-Baïgo1·ry (D. Marguerat et Y. Gautier com. pers.),
lrouléguy (R. Duguy com. pers.), Saint-jean-Pied-de-Port (Duguy et al. 1979),
Saint-Martin d’Arberoue et Sainte-Engrâce (Boudarel et al. 1993).
Encore plus au nord et à l’est, l’ornniprésence de V. rzspis est avérée de
longue date (Saint Girons 8: Duguy 1970, Duguy et al. 1979), si bien qu'il est
permis de penser que l’aire de répartition française de la Vipère de Seoane est
désormais connue dans ses grandes lignes, les zones de contact entre cette espèce
et la Vipère aspic restant un élément intéresmt à préciser.
42

Remerciements. Nous remercions le Dr Raymond Duguy (Muséum de La
Rochelle) et Dimitri Marguerat (Centre Permanent d’Initiation à
l’Environnement de Saint-Etienne-de—Ba’igorry) de nous avoir aimablement
communiqué leurs observations de vipères dans le Pays Basque nord, de même
qu’Alexandre Teynié (Saint~Dié d’Auvergne) pour sa relecture du manuscrit
original. Un grand merci également à Claire Froidefond (Toulouse), Cédric
Soret (Sauveterre-de-Béarn), Claude Berducou, Jean-François Etchepare et le
réseau départemental de l'Office National des Forêts (Pau) pour leur
collaboration sur le terrain.
IV — REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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l'Environnement, sous-direction de la chasse, de a faune et de la flore sauvages. Paris.
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43

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Ibérica). Muuibe 38: 121-128.
Manuscrit accepté le 26 novembre 2001
44

C I I I C
Societe Herpetologi que de France
Bulletin de liaison
3褑\€ trimestre 2001 11° 99
SOMMAIRE
30ème CONGRES DE LA SHF
1°' congrès Franco-Belge
6 - 8 juillet 2001 à VIRTON (Belgique)
Discours d’ouverture du Congrès de Virton
Sabine RENOUS 46-48
Compte-rendu de Passemblée générale
Michelle GARAUDEL 48-51
Rapport moral
Sabine RENOUS 51-52
Rapport financier
Frédéric TARDY 52'56
Rapport d‘activité de la Commission de Répartition 57 5
jean LESCURE ' 8
Rapport d'activité de la Commission de Terrariophilie 58 59
Roland SIMON `
Rapport d‘activitê du Groupe Cistude
Aiarrr vsvsssr 59'61
Rapport d‘activité de la Commission de Protection 61 62
Francis MULLER *
Rapport d'activité de la Commission Communication 63
Claude MLAUD
45

Bull. Soc. Herp. Fr. (2001} 99 : 46-63
savoir qu’il va bien mais que, pour
la première fois sans doute, il ne
sera pas parmi nous.
Pour ce 30ème annniversaire, il
faut remercier aussi les autres
Présidents , Jean-Pierre Gasc, Jean
Lescure, Robert Guyétant et
Bernard Le Garff, et les autres
Secrétaires généraux, Claude
Guillaume, Jean-Marc Francaz,
Jean-Marie Exbrayat et Michelle
Garaudel, qui ont poursuivi
l'oeuvre de Guy Naulleau et
DISCOURS WOUVERTURE Gilbert Matz. Les trésoriers ont eu
DU CONGRES DE VIRTON une tâche difficile, ]acques
e'8l‘-uttet actu Castanet, Louis Capezone , ]ean-
Je remercie M. jacob craeeueatlir Mere Belley, Mîeheï Lemire que
à Virton la Société Hétpétotogtqoo nous regrettons tous, et Bernard
de ptoooé pool- jé pt-omtét Congrès Emlinger. ]e ferais une mention
Franco-Belge. C’est une rencontre Parttcuttere Pour leandacduee
d’autant plus importante que notre Beîeerd clutr avec raide tree
Société tété ottoot son 30e me précieuse de Catherine Donadieu,
amrivereeare. A cette eeeeeien, Guy ¤ essaim et reerseaîee les finances,
Nerrueerr nous fait le grand pierre tâche que Peureuît e¤ie¤r¤1‘h¤î
d'être notre Président d'Honneur. Fredertc TardY avec beeueeup
Nous aurions souhaité la présence d`etttcacîte·
à ses côtés de Gilbert Matz, mais il Ie ne Pute eemmer toutes tea
nca pu quitter l'UniVerSité IJETSOHHÈS qu] Ont activelïlent
période d'€Xa_H·•tgn_g_ C'€St SOUS leur   Elf qui DIÉ COl"llÈlC'lb'Llé à CI'é€I'
impulsion que tot otééo à Aogétol ]é ce climat d'échange amical entre
27 moto 1;:7], la gootété amateurs et scientifiques de
1-Ierpétûlog-ique de France! après en diSCip].i.n.€S très diverses, tous UI`lj.S
avoir discuté avec d'autres Par le même PëîSSî0I1, la même
personnes l'année précédente à veîente de connaître et de
Paris. Guy Naulleau et Gilbert comprendre- Parrot cee Peraonnea
Matz furent les premiers Président ce trouvent ceux a clut eeue devone
et Secrétaire Général de cette jeune le reussite de noe reunions
société, assurant respectivement annuettea Pendant cea ao dernières
leurs fonctions pendant 7 et 10 ans. anneea en Fr¤¤¤e» et en dehors dea
Nous regrettons aussi Pabsence de trontterear en Belgtduer mais auaat
jacques Detrait qui fut le premier en SUÃSSE et en ESPaSn€· Pë1'¤‘ü EUX,
Trésûrîerf   5 anS_   vient S8 trouvent aussi les membres du
de faire Lu] ülfarcttls et nous     de l€Cl.'L]1'E et du   de
46

rédaction du Bulletin, dont le oublier dans la listelaCorrunission
premier numéro est paru Bft 1977 et Répartition qui a réclamé les
qui, d'un Bulletin de liaison, s'est efforts de beaucoup de membres de
transformé en un véritable la Société en régions, pour la
instrument d'information. Nous réalisation de la première enquête
sommes tous particulièrement de répartition qui a abouti à un
redevables à Robert Guyétant et, atlas provisoire en 1978 et à un
plus encore, à Roland Vernet qui a atlas final en 1989, et tous ceux qui
consacré beaucoup de son temps à oeuvrent aujourd‘hui pour la ‘
cette tâche collective et souvent au nouvelle enquête. ]e remercie les
détriment de sa propre carrière. nouveaux membres de la SHP qui
Parmi ces personnes, il y a apportent leur contribution à ce
celles qui animent les stages travail et tous ceux qui sont
d'initiation à l'herpétologie, dont reconnus par la SHF pour la
le premier à Chizé en 1980 a représenter à l'extérieur.
inauguré une longue série d'autres ]e pense aussi à tous les membres
stages très appréciés, dont le du Conseil d'adrninistration qui,
dernier vient de se faire avant ce depuis 30 ans, se sont investis dans
congrèsenLorraine. des tâches souvent ingrates mais
Il ne faut pas oublier les indispensables à la vie de la
responsables des commissions, celle société. Car la SHF, créée pour être
de Protection, très ancienne, parce un lieu de rencontre très
que notre combat pour la protection sympathique, a acquis progres-
a nécessité un investissement dès la sivernent une audience nationale et
création de la société, celle de internationale. Elle a été agréée le
Terrariophilie créée en 1982, le 23 février 1978 par le Ministère de
Groupe Cistude créé l‘année l'Environnement. Albert Raynaud,
suivante en même temps que la qui avait été membre du Conseil
Commission d'Ethno—herpétologie pendant six ans, a eu une influence
et d‘l—listoire de l'l—Ierpétologie décisive sur le regroupement des
plus éphémère, la Section sociétés européennes pour des
Parisienne qui a été très active congrès communs, dont les trois
comme l'est aujourdhui le Club premiers, Toulouse, Pescasseroli et
]unior. D'autres commissions, Bonn, restent dans les mémoires.
comme celle des Venins, créée en Dès 1976, Albert Raynaud et
1991, ou le Groupe Vétérinaire créé Gilbert Matz ont été délégués par
en 1995, sont actuellement au point le Ministère de l'Environnement
mort. Mais il est normal, dans une pour participer à un groupe de
société dynamique, que des renou- travail du Conseil de l'Europe à
vellements s'opèrent. C'est un gage Strasbourg pour la protection des
de bonne santé et il faut louer les espèces menacées et la
efforts de ceux qui lancent réglementation cle l'importation
actuellement de nouvelles des espèces non européennes. ]ean-
commissions, comme celles de Pierre Gasc est le responsable de
Communication, Paléoherpéto- l'Atlas européen.
logie, .... Enfin, je ne voudrais pas
47

]e souhaite une très longue vie à Commissaires aux comptes,
la Société Herpétologique de Messieurs ].-]. Boisard et
France etj'engage tous les membres }. Castanet, attirent l’attention
à la consolider, à innover car elle des adhérents sur le compte
doit être une société moderne, d’exploitation qui est déficitaire.
parfaitement adaptée à son Ce déficit s’élève à 37 000F,
époque. je souhaite enfin aux plus Messieurs Boisard et Castanet
jeunes d'entre nous de se retrouver proposent plusieurs solutions:
dans des conditions comparables - l’augmentation des cotisations,
dans trente ans. - et/ ou la réduction des coûts.
SabIi;_î\Pâî'IÉlCî1gê Après approbation du Rapport
financier par les membres de la
Société, le Trésorier présente le
#(·!l·It·¤(·Il·!|-il-!l·I|·I|-¤|-!l·¤I·1H|·!|·1I·1I·1|-¤I·¤t!F!|·!|-¢|-1(-1I-1(·!|·!I·!|·   des Cotisations en Euros et
les ajustements nécessaires pour
COMPTE-RENDU DE obtenir des chiffres ronds.
UASSEMBLEE GENERALE S. Renous propose Yaugmentation
DE LA SOCIETE de toutes les cotisations au moment
HERPETOLOGIQUE DE FRANCE du passage à l’Euro, ]. Lescure
du 8 juillet 20|J1 approuve et insiste sur la nécessité
d’équilibrer les comptes. Un
Séance ouverte à 10 heures adhérent propose plutôt que l’on
La Présidente, Sabine Renous aasaasass las fsaaa as sasaaa aaa
Ouvr la Séance En adressant SES coptrats aqui passeraient alors de
rmmiements au mm de la Société 10 fo à 15 /o. Un autre propose de se
à toutes les Personnes ayant toumer vers le rnécénat. ]. Castanet
particulièrement œuwé pour préfèrerait que laugmentation des
assurer son bon foncüon-nement et cotisations ait lieu tous les deux
présente les différents points qui ans, sa que las économies sa
seront eeerses au rssrs de la *as:s)a;IÉ;S‘§(snf;aaszaaëaâfëtgîï
séance. ‘ '
Elle domelectme aux membres suggère d’augmenter le prix du
ses eesrrrers de Messieurs ‘=aa_*aaa as as aa Pas aasasaasaï la
]. Detrait et G. Matz, absents de Cûhslîuçm cette amïéîà 1 Bxçephcm
cette manifestation, pour des aa 1a¤asa·s·aaa “‘°’œSS"‘"‘°’ aa
raisons personnelles. Passass a 1 Easa— _
Ensuite, S. Renous présente le Un sata aj Éîcmc aaa pour
Rapport Moral de la Société, qui “PP"°}""€’ I t‘1}‘S*""“""""* das
est soumis au vote de l'Assemblée, îjotlsatlom aa fait aa Passage à
et approuvé à 1’unanimité. Le Emu _ _
Rapport d’Activité, présenté par La résultat est la Suivant '
M. Garaudel, Secrétaire, est _ dem œmœf
également approuvé à l’unanim.ité. _ une abstention
Le Rapport financier est exposé
par le Trésorier, F. Tardy. Les deux
48

Les cotisations sont fixées à 1 par une expérience d’au minimum
- moins de 25 ans: 31 Euros 50 heures, celles-ci acquises, en une
- plus de 25 ans : 39 Euros ou plusieurs périodes, dans un ou
— bienfaiteur : 54Euros plusieurs établissements d'élevage
— conjoint: 23Euros ou de présentation au public
- Club junior : 19 Euros d'animaux d'espèces ou de groupes
Ensuite:} les responsables des despèces non domestiques faisant
commissions présentent leurs lübiei de la _demand€`_ Les
activités : forrnations théoriques et pratiques
_ Commission Répartition doivent faire l objet d attestations
présentée par I- Lescure mentionnant leur contenu et
_ Groupe Cîsmde par A- Vcysœt etablies par les responsables
— Commission Communication par œspectlfa
C. Miaud En ce qui concerne les
- Commission Protection par Amphibiens et les Reptiles, la
F. Muller SHF prend en charge l'orga-
- Commission Terrariophilie par nisation de la formation théorique
R. Simon qui abordera les sujets suivants :
Un compte-rendu du stage de ` Anat°mœ' biologie et
cette année, qui s'est déroulé en Comportement' _ ,
A1eeee·Lerre1ne, eei donné aux ` C°“*e“*fÉ’“' _“'}a“ÉP“'E"‘°“»
membres et les Organisateurs procédés d identification et de
soulignent que le point fort de ce marqiuagù _ _
Stage a été la gestion et la — Alimentation, reproduction en
protection des sites" Caï/iiriieiîi de vie en captivité ·
G- Naullsau €><p11q¤ ensuite paramètres eendruennenr la
les modalités du stage relatif au qualité de Vie} ii~iatallatie.t»ia_
certificat de capacité "élevage". Il - Prophylaxie dea maladies.
précise que l’arrêté du 12 décembre - Securite des peteei-u-tee
2000 (Qui modifie Variete du 30i11î¤ - Conservation des espèces
1999), qui fixe les diplômes et les meuaeeea
conditions d’expérience profession- - Reglemeutau0u_
nelle requis par l’article R.213-4 Un programme de 25 heuiea eat
du Code Rural pour la délivrance actuellement et-t Ceuta d*eia_
du Certificat de Capacité pour berenen. Les medeiiree ainsi que
iieutïetieu des animaux ooo la périodicité d’un tel stage ne sont
doiiiestiquesa   que les pas encore déf-iI•iî€S_
Pemouuee p¤SSëd¤¤t uu eievege A cette occasion, il serait bon
imiëluemeui waerémeni Peuveutr à d’effectuer une relance auprès du
titre dérûgatoire et après HUE   groupe de personnes   S'eSt
formation, Soiiiciter un Certificat réuni lors de llassembléc générale
de capacité d'élevage. Cette afin que l·elabei-atieu du
formation Cüiliprerld Url. Èi`iS€i· programme, avec des Iton-IS
gnemënt meoîielue dieu mmimum d’intervenants, avance. Il s’agit
20 heures, qui doit être complété de t
49

— J. Lescure, R. Guyétant, Il conclut qu’il est nécessaire
B. Le Garff, T. Fretey, R. Simon et d'obtenir plus d’inforrnations.
C` Eggert H Serît souhaitable que - Grenouille-taureau. A Veysset
ce groupe fasse assez rapidement rappelle lumportancè du-me
un Certain nombre de pmpûsîüona opération d'éradication de cette
en parlacuüer Sm les imewenants espèce invasive ; et la nécessité de
potentiels concernant les reptiles. réfléchir à tous les moyens
Pour l instant, G. Naulleau est seul permettant cry pawumle
et ne peut tout assurer
La Secrétaire ra pelle avant le S.-Renousu informe les membres
vote 1, élection ges membres du de lünstallation du site Web pour
C PTE-,Ad _ _ tr ti _ début septembre et C. Miaud
Ol-[Sel mms a en que ' confirme son installation à
* Madame S. Renous est sortante 1.UmVeI,Sué de Savoi-
non rééligible
·+ Madame M_ Garaudgl ast Le Conseil d'Administration,
sortante mais rééligibl Paf la Vüîx de G- Naullëëüy
* Monsieur R. Simon est sortant Famaîcîa Sabina Rannl-la: Pramièna
mais 1-éèligibla femme Présidente de la SHF pour
Et elle   les profgggigng de fgî le lCI'aVE\ll BCCOITLPH 3`L1 COUTS de SOI].
des candidats mandat-
Le dépouillement des votes. , La P1'é$îd€nî€
terminé, le résultat est annoncé Sabine RENOUS
aux membres : Votants : 94 — un nul. La Sanîétaîïa
- C_ pgaau ; gg vaixl élu Michelle GARAUDEL
- M. Garaudel : 76 voix, élue
- R.   :   Voix! élu SMFIl-Il-=|·àI·¤I·¤(-Il-lI·‘||·¤¢rIl~I|·|I·i-!-I·¤(-II·I|-!I·$¤b$â-l·I[·¤|·¤!·!I·
- B. Devaux : 16 voix.
, _ RAPPORT D’AC'1"IVITE DE
Q“°S*"°“S a“"“‘°S L'AssEMsLEE GENERALE 2001
- Projet de construction d’une Teut dlabordf palmeraie que
1`aata am un alla a Lézard a‘·`l]é am nous remerciions chaleureusement
lala a'©1é1`C’“· OI aatta île notre Présidente S. Renous pour les
constitue la limite septentrionale nombreuses actions uu·eHe e
ds 1'aaPèCaanF1'anCa· menées au nom de notre société
Una maman Contra le Pmlat ast durant ses deux années de
Vatéa à1'm~¤m1ié· présidence. ]’aimerais que nous
- Un projet alsacien de ré- Yapplaudissions tous.
introduction de cistude est Le C_A_ S»eSt reuuî Ciuu fois
également soulevé. A. Veysset eeue euuee:
pose la question de savoir si tous _ Le 01 /07/2000 à yieeue de uuue
laa aalaaata liés a la Téllltraaualîan dernière Assemblée Générale de
ont été étudiés et quelle sera la Ljmogesu
Slî1'L1CtL11`€ qui E\SSL11‘€1‘3 le SL1lVl dE _ Les 14/10x 21//01/01, 05/05 et
llapéïaüaa enfin hier soir.
50

Le C.A fonctionne bien, les RAPPORT MORAL DE
membres étant bien respon- UASSEMBLEE GENERALE 2001
sabilisés. D’ailleurs, la plupart
des responsables de commissions Cou? annêa s été masqués Ps?
font partie du   cg   facilité dÈS OpéI`al`iOI`lS très C()I"lStI`LlCl.`l.VÉÈS,
les échanges d’informat:ions et de da Pïoloollon Psï €><€`1`nPlo« mais
réflexion. Les travaux de chaque ollo 8 aussi été 1'në\1`CD-tn Paf la
commission sont discutés lors de CllsPa1`îuon dlun înoînbïo t'-"ès actif
allaqua séance au c.A. auxquels n la Snsîëtë = traïla da Stëpnana
s’ajoutent les courriers soumettant Rosso qul était onsoïo svoo nous
des questions otmgsi-iso oo à l'an passé à Limoges. Il avait pris
délbatiro dans iés Co]g]·|_rriissioris_ Les la I'ESpOHS3blllté de la 5ECtlOI`\ H€·
ordres du jour sont souvent très €lo·Fî`?lnCo an Fonouvollomonï da la
lourds Section Parisienne. Sa mort très
i__s (joossii o'Aomioiso-siioo s brutale nous a beaucoup touchés et
travaillé tout au long de l’année à la Vous domandoïal d`obsoî"·'ol' uns
la demandé du Ministère de I`IÉ`\îI"|.1lt€ de SllEI"LC€, COITIITLE l"lO'|.1S
l'Ei·ivi_roririgi]igrit sur ig contenu ét ll8VlOI'1S fait l'H.l"\ passé pO1.J.I` HEIVÉ
les modalités du certificat u Maurin. Hubert Saint Girona at
capacité relatif à l’élevage. Albert Rsïnsud-
G. Naulleau et R. Simon ont été C`st Iaan Laacnta Clt-il 1`€Pî€n€l
Chargés par le Coriséii d'é·r·i   dOI`lC la Section IlE·d€··FI`aI`\C€.
le prograrrurio théorique ét La rriisé CCNE année B VII •'5\'|.lSSî la TEIHFICE
en route du stage. Il convient aussi da la Commission l°1`otCtïon»
de souligner la forte participation Co1”nPlè't€‘1"tt 1'É‘o1'Së1`tîS뀻 lë
des membres de notre société à la ïanaarnant da la Commlssîon
réunion de la Commission de COITll'l'll1IllCi`:ltiOI`l, d()I"|.t la société
Protection sur la houlette de avait un Tool ossoln Pour oxlstoï sur
F. Muller. La nouvelle Commission l Not at Pour svolï uu suPPol'l
·'csmmluuaal1uu"tsm·uual'1usta1- pttbîttitaîtal ana nanvalia
lation du site Web de la SHF et se oulînsllon da la Coïnnîîsslon
lance dans la réalisation d'une Tattarîaphilia. un plus grand
plaquette de présentation de notre ClYnsî'nlsl’no onooïs dn Gtnnpa
société. ]e laisse la parole aux Clsludo Toposant si-u' uno bonne
principaux iritéréssés ét vous 3ClClVll'é EI`]. 1'égl.OI'\S, la ClStI.ld€
sooiisiiis oi-io bol-mo fin dé ooi·igi·ès_ devenant l'animal-phare pour une
La ssuauua casasals âîiîëffs s P’éS°""“‘°“ ”
M‘°h€"€ GARAUDEL Un congrès est prévu en
!I·I|·1|-Il-Il-il-=\¤|·¤HI·1I·¤(·1(·¤I·I[·I|·II-I|-¤l·¤l·¤l·¤(·¤l·¤!•||•¤I·¢!·3I·Il·¤l·Il- Slovaquie En avril   Pour la
Commission Répartition, il s'agit
de la dernière année d'entrée des
données, l'atlas pouvant vraisem-
blablement paraître courant 2002.
Le Club junior est aussi très
dynamique, même si nous n'avons
51

pas réussi à obtenir un compte— 30.747,57 F. Les recettes provenant
rendu qui témoigne de cette des cotisations et dons, avec un
activité. La Commission Paléo- montant de 102.585,23 F,
herpétologie mène une réflexion représentent 51% de la recette. Les
pour établir les bases de son recettes provenant des contrats
enquête, beaucoup plus complexe à (74.959 F) représentent 38% des
réaliser que celle qui concerne les recettes en 2000.
formes actuelles. Afin de préciser les chiffres
La SHF a participé à l'élabora- précédents, nous avons, à partir de
tion des modifications de l'arrêté l'année 2000, traité séparément les
permettant aux terrariophiles de comptes des "contrats" et les
passer le certificat de capacité. Un comptes propres à la SHF. On
stage est actuellement à l'étude obtient donc les résultats suivants :
pour être présenté au Ministère de .Bilan des contrats. + 7.211,581:
l'Aménagement du Territoire et de .Bi1an SHF — 37.959,00F
l’Environnement. Le produit de la vente des
Beaucoup de choses restent livres, avec un montant de
encore à faire. Ainsi, le Bulletin de 17.179,29 F, a nettement diminué
la SHF attend toujours des bonnes par rapport à 1999 (28.106 F) alors
volontés. Roland Vernet souhaite que le poste "Achat de livres pour
être aidé dans certaines phases de la revente" est resté stable
son travail, de manière urgente. De ` (12.389,99 F), soit 9% des recettes.
nouvelles commissions sont tou- Les frais de gestion concernant
jours à créer, et certaines, telle que le Président, le Conseil d'adminis-
la Commission Venins, sont à tration, le secrétariat, le Trésorier,
réactiver. Toutes vos suggestions sont légèrement en baisse : 30.052 F
sont les bienvenues. en 2000 contre 31.722,21 F en 1999
La Présidente (-5,26%).
Sabine RENOUS En 2000, le fonctionnement des
Commissions a entraîné des
1(·¤¢r¤(•·1|·àI·¤l·ll·¤!·¤¢·~¤¢·¤|·âI-¤HI·¤HM¢•||-i|-7HI·I|·!|·¤I·9t-I|·3I-‘·|I·¤l$¤(- dépenses   SE Sont rnontées à
RAPPORT FINANCIER 10.495,58 F contre 6.687,55 F en 1998
ou rnesomrn (+56*94 "°)· .
200U_2001 Les comptes de bilan font appa-
raître des réserves pour un montant
Au 31 decembre 2000, le SHF ar 229.082,15 F. Au si décembre
comptait 575 adhérents, dont 461 ZQQQI nous avions! pmu- des besoins
ereîem à iuur de eerieetîbu 41 éventuels de trésorerie, des srczw
nouveaux membres ont adhéré pour un mm-(tam de 193_599’34p_
dllïaflt l'81'\I"téE 2000. ALI 31 jlllïl Leg ggmptgg pyévjgjgnnglg Pgug
2001,318¤1embreSS1u579(111e¤1¤breS 1·r,mnér» 2001 ram apparaître un
de 1999, 2000, 2001) bm regle leur besoin de financement de 123.500 1=,
C0üS0tï0¤· soit 18.827,45 Euros.
Résultats 2000 Ffédéïit TARDY
Au 31 décembre 2000, le résultat
d'exploitation était négatif soit
52

Tahlaau 1 u Compta d'expI¤itati0n au 31 décembre 200 ¤  
¤é»·=¤=¤¤ 1¤¤··   1997 19%  
caugaux 548,00 600,00 m 360,00 _ 264,0U a manvn
*0*-*m“'-**95 d**'**'5°5 4 987,82 4 480,02 5 701,00 7 315,40 22 901 , 14 42 564,45 14 847,98
produit pcurvsnta 1 355,00 5 507,49 7 736,43 25 172,40 9 917,50 12 323,50 12 989,99
rédaction buïlaiin 2 800,00 5 600,00 11 500,00 8 700,00 1 1 200,00 10 000,00 9 990,00
impressînn bulletin 38 314,24 19 609,50 43 001 .58 39 135,15 38 905,32 27 793,98 T4 398,57
rontags bulletin 453,05   1 190,11 1 I95,53 1 064,70 780,28 2 837,42
frais déplacement 3 672,00 4 468,31 I-1 129,00 38 846,59 63 496,88 54 630,45 47 022,50
irais sacréiariat 2 400,00 2 800,00 7 800,00 8 500,00 5 500,00 7 500,00 7 514,40
Iraizs wémuammœ) 14 000.00 5 000,00   sa 107,00 74 240,00 29 nomma
aifranchissamant 11 117,29 1(J 286,13 27 262,13   21 394,67 25 709,94 27 293,44
irais impnmana 2 158,52 253,80 2 osa ,41 a 5:12,61 2 069,49  
Ooiisalinns diverses 17D,û0 470,00 470,ûD 2 949,30 540,00 4T0,00 910,00
mas organisation 2 000.00 _ 1 000,00 5 650,00 _ 2 070,00 -
aasurancas   1 aaaza 385,13 aaa,10 71a,w
commissions, agaœ 561,-14 m 540,00 1 casms 1 11:1,50 amsn E
Tütal dépenses H4 543,16 59 803,33 122 795,8]* 159 244,59 212 270,13 258 964,01 229 802,15
¤¤<>¤¤·==   1998 1999 É
V9I‘\18 dB livres 14 234,44 IB 732,60 I1 074,00 30 196,50 11 650,60 28 106,ûû 17 179,20
racaita ananas wanacn. 1s¤,¤¤   420,00 _ 1m,m -
réalisation détudss 18 250,00   20 000,00 75 000,00 240 000,00 100 000,00 74 959,00
cotisation ei dans 75 314,25 85 917,79 88 380,22 116 859,84 109 828,86 104 928,30 102 585,23
p!¤d|.|i\S fiI1BI1¢i8I'9 796,2B 623,75 473,5O 2 979,24 1 059,95 3 620,82 4 331,15
«é¤¤¤ CE - ¤··¤·¤¤ 
S·~·¤~·¤~¤<>·= ·=¤¤¤rè== -__ 5¤¤¤·¤¤ 2 ¤¤=··«·· __
r·à»==¤=··¤¤·«¤~···=·¤¤ îî 7¤¤¤·¤¤  
--1-----
Total recettes 1 G5 784,97 1 08 864,14 1 25 427,72 230 455,38 365 079,63   1 99 054,58
Tableau 2 Com  tas da Bilan  
ACTIF an Irancs 31·*12.*1994 31!12·*1995 31!12.*1996 $11*12*1997 31;*1271998 31!12.«*1999 31.*12;‘2000
Valeurs mobilières de
placements SICAV I1 423,00 11 423,00 11 423,00 124 978,10 124 978,10 193 599,34 193 599,34
Caisse Epargne - :-1-w,¤¤ 2.40,00 :«40.00 340,00 340,00 2-10,00
Ban · us BNP 7 821,42 8 445,17 8 918,67 24 937,03 28 351,99 11 448,42 22 t9I ,84
C C P 26 973,74 72 840,80 71 889,15 10 148,48 158 294,22 83 164,68 44 433,22
Caisse 1 540,00 3 9TU,O0 _ 6 580,00 260,00 1 497,80 2 782,80 21,45
1'01'A1, ACTIF 47 1sa,1s ss a1a,s? sa ·1s¤,a2 1 au 661,61   zen sans
PASSIF en francs 31!1 2.*1 994 317*1 2.*1 995 31J12.*1996 31.*121997 311*1 2,*1 998 $1.*12*1989 31.*12r'2ü0|]
Ràsarva 25 518,35 47 758,16 95 818,97 99 450,82 160 861 ,61 313 462,11 291 333,22
Résultat   49 060,81   B1 210,79 152 800,50 -22 128,89 -30 747,57
· TOTAL PASSIF 47 758,1 8 95 818,97 99 450,82 160 661,61 313 482,11 291 333,22 260 585,85
53

Tableau 4 Frais de Gestion  
  100-= EE 1007 1000 Éï
=··—1=·¤··=¤· i 0¤7·¤¤   ¤¤·¤¤
anrmchmsemem - 007,00 240,20 —_ 202,00 00,00
gî,ïÃ:L,üm,,G“ 1 042,00 516,99 0 200,00 0 002,00 7 700,00 0 000,00 19 020,00
uèpuaœmenrs   0 200,00 0 992,09 7 799,90 0 000,00 IU 020,00
S1BCrétaI1Ht 0 020,70 0 007,07 0 000,00 11 200,00 0 040,70 4 410,00 2 917,90
1001-n. bureau 2 004,00 1 770,07 000,00 001,00 00,20 000,00
frais secrélariat 2 499,99 2 990,99 3 699,99 4 599,99
effranchissameni 1 707,00 2000,70 0000,00 700,00 1 477,30 1 011,20 1 45|.9û
irais dêplabemeni 2 444,99 2 494,99 1 257,90 595,99
Imprimerie 2 158,52 3 277,18 2 969,49 1 164,25
Trésorier 1 134,98 0 747,40 0 700,27 11 000.02 0 000,04 15 200,70 15 240,12
10um. bureau 137,29 59,99 197.79 399,29 199,58 632,91 996,12
1f31S SBCIÉÉBTÉHI 4 0UO,UU 4 OOQU0 4 OUCISU 7 SUU,UO Y 5DU,UO
alfranchissemenî 997,79 t 715,99 3 614,10 5 979,69 4 559,59 19 916,60 7 753.90
rmprimerie 1 070,00 2 000,47 200,40 1 002,40 000,22
Tnlal Irels de
9,,5,,,,,, 11 407,00 11 010,07 24 002,07 28 010,00  
Tableau 5 Dépenses des commissions
 lEEIl@lEEI 1997 199*1 ÉEEI
000110n pnnsaenm '2 010,00 1 891,69   1 004,40  
bureau 41,79 97,69 50,89 175.52 74,49
déplacement 572,00 070,00  
eflrenchissemeni 2 992,29 1 794,99 1 984,39 2 475,99 1 569,99
Terrarlophllle   700,00 0 400,40 0 427,04 0 010,40 2 000,40  
bureau 021,00 144,00 040,00 1 210,0-1 400,00 1:10,10 110,00
depaaœmenr 1 400,00 100,00 1 100,00 1 000,00 1 007,00 1 000,00 0 004,00
alîranchissement 1 274,60 499,99 1 S25,50 2 227,49 1 229,59 942,39 2 124,79
Prntecrlon 1 071,00 m 007,40   1 000,10 247,69 420,00
bureau 592,49 62,95 49,69 59,99 99,75 139,09
déplacamenl 429,99
afhanchiseement 569,19 792,70 916,99 632,59 1 599,49 108,69
Groupe 0101000 1072,00 740,00 ÈÉIEÈ 1 207,20 2 400,20 1 020,70
bureau 179,95 32,95 23,99 29,99 13,99 157,53
dàplacemeni
mrmnchissemem 1 002,00 700,00 1 400,20 1 042,00 1 224,20 2 400,20 1 000.20
<==·==·¤=¤ \*·0ë1¤¤¤1··= XEEEIZEEEI =1·=·¤=¤ ïwîtiwïâïül
bureau
affranchiseerrrenl 514,UD 31 9,59 1 15,59
  Il - I
¤~=·r>· ¤êv==¤¤*¤¤ Éüüîwîüîwîülîüü ·=¤¤·¤¤
bureau
déplacement 429,99
  IIIIII
cIu0|0n101-   1 020,00 1 270,20 1 270,00 2 000,00
I'0umi11.1re0 ` 71I,UO 795,25 99I,B9 1 979,95
assurances   545,99 169,09 125,99 599,99
00000110n CPN 070,00 320,09 250,09 000,00
C¤I'I'I|T|ÉBS101’1$ 8 694,.35 4 128,19 B 434,10 9 574,91] É $3-1255 `IU 495,58
Tetar É
S4

1·ab|¤au 3 Coût'd’édlIion des bulletins en Irancs
gnpàç   alfranchis. rédaclion impression routage m Ohsowznions.
lg; " 65*%   2 8¤¤.0¤ 9 62150 256,5:3 12 757,5;; âT I;;;g::';DrgUî; Lg3f9§xBICiœ 95
m n arras   2 :200.00 9 ms.00 2s¤,oo 13 ·r2a,e,:u T90 ¤¤ dm 668 en f¤¤¢=«0¤
IÉÉÈ É- 2 5-M sa 2 ¤·‘=¤·¤¤ 12 ==1¤·i*¤ É ir ¤·¤==·=*¤ î ~Zl·S§2‘.§‘ÉÉuî2 '§“S,îZ“Éxa,c·c, 95
E n 71772 - 2 540,22 2 900.00 11 552,25 207,00 17 2Ba,z·: wm E" d¤"* 662 En fol-@99
1996 r1 TBJT4 - 2 447,12 2 900,00 10 637,15 273,52 16 312,79 000 ex dom 660 en rouiage
E n 75:76 E 2 171,16 2 s00,¤0 a saaso 239,49 14 ossgs 1000 ax ¤¤¤¤ 686 en wuwœ
  n 77 - 2 143,06 2 900,00 10 716,00 295,02 16 057,70 900 ex dont 701 en routage
1997 n 70 - 2 505,40 2 900,00 11 119.70   16 915,7D 900 ax dont 091 en routage
1907 n 79 - 2 5BI,24 2 900,00 B 070,75 207,00 13 010,79 900 ex dont 602 en routage
1997   2 sœ.00 a 010.*:5 2a0,a1 w 900 ax oon: osa on manga
1o~av·9a   2 saines 2 9:10.00 7 200.95 ass, 1 2 m son ex dam era en manage
moa n ams   2 900,00 10 assoc 250.25 @ son ex com ses en mega
19Qs   2 4a4,?2 2 900,00 B 210.45 241,00 1 3 a4·1,as 900 ax dom 51:1 en mmage
masse n asxaa - 2 rm .31 2 500,00 ia Mess 2%.54 m son ex dom ers en IOUIAQQ
É n arras - 1 231,09 2 500,00 14 115,90 252,ïa 18 100,51 900 ex dom 590 en routage
1.999 n B0 - 1 299,73 2 500.00 I3 678.00 527.50 10 005,30 900 ex dont 041 en roulage (supp!)
1999420   3 22169 2 500.00 15 002,10 527,50 21 257,40 900 sx (suppl) Fonaii 1000 ex roulage
1999-00   1 432,80 2 500,00  527.50 17 676,29 000 ex (suppl} Foiiait 1000 ax routage
1999-GO W 220,10 1 432,00 2 490,00 14 3l6.35 527,50 10 966,1*5 900 ax (suppl) Forfait 1000 ax roulage
  2 52:5,75 2 500,00 15 061,92 521,50 21 415,17 900 ex (suppl} Forfait 1000 ex routage
  2 456,45 2 500,00 10 000,13 527,50 21 486.0B 900 ex (supp!} Forlait 1000 ex routage
¤¤¤¤<¤· È-- 2 ¤¤¤·¤¤ _- 2 =·»¤¤,¤¤ _
Tableau E Trésorerie disponible a1!12··'19s4 31:121995 31!1z¤'1996 31H2.·'199T 31!12i'I 998 3111211999 31I12!2000
  ai 42:;,00  11 423,00 124 9ra,1o 124 sîsnu 19:1 seem 193 599,24
Banque BNP 7 821,42 8 MSA? 0 918,67 24 937,03 20 351.99 11 4-40,42 22 191,:34
  25 91:2,74 72 640,oo ri 2:2.9,15 ID 146.48 isa 294,22 sa 1s¢,se  
Caisse 1 540,00 3 910,00 6 660,00 260,00 1 49?,ao 2 7B2,B¤O m
Caisse Epargne _ 340,00 340,00 340,00 340,00 340,00 340,00
Tomi trésorerie disponible 47 750,15 96 018,97 99 450,82 160 661,61 313 462,11 291 :::3,22 26n 505,65
Prévisions    in-ss 2001 -
Prévisions de Dépenses Prévisions de Recettes
Francs Euros Francs Euros
fournitures bureau IS 000,00 2206,74 vente de livres 16 000,00 2439,18
builelin (sl 4 numéros) 00 000,00 12195,92 cotisations 100 000,00 15244,90
frais déplacement 75 000,00 1 1433,60
frais secrétariat _ 10 000,00 1 524,49 Total recettes 116 000,00 170 04,09
affranchissement 30 000,00 4573,47 Besoin financement études -123 500,00 -1 0027,45
frais organisation 2 000,00 304,90
trais comptabilité (00 H) 7 500,00 1 143,37
divers achat 20 000,00 3048,90
Total dépenses 239 50 00 --35511,54
55

Biian des contrats SHF au 051'2001
  Fm's5i1î“°" · 0*0000000 00*00
Convention |~|aturEsson71e
25% à la signature 2 250,0DF 26181*1994 2 250,DOF 1 200,0ûF Frais 151194 1 143,11F _
5501, 5 01100105 2 250,005 20.*41*l 005 2 250,005 - 51515 1005 0 770,555 -
Ecosphàra 02101195 3 Dû0,0C|F   3 000,00F - Frais 1996 4 289,9üF -
5011, 1711 1111 115051101100105 4 500,005   Frais 1007 1 507,545 —
  12 000,005  7 500,005 1 200,005   -4 711,51
Bibliographie Harpétofauna Française  
5 la CD|’I’I|'|'|B·I\CiB 00105 25 000,005   0 447,ûOF 5051155 11515 2010 5 000,005 -
0 0000001000 000 ¤10~·00>< 00 ¤¤¤·¤¤F -_- 
0 10000 000=1¤~00=< 00010·00F-_-__
7071111. 84 470,405   0 447,005 _ 5 000,005 -1:1 447,00
Plan Action Reptiles et Amphibiens —
55511115 5005 20102105 I1 5 00 000,005 141111007 50 000,005 5 000,005 Frais 1005 2 731,60F -
5 la 511 1:11.1 1150511 051145 11 5 00 000,005   Frais 1007 IT 544,555 -
20511 11107 Il 7 20 000,005 411211005 2D 000,005 10 000,005 FYaiS 1005 43 62B,27F -
50111 1105 11 7 00 000,005 711211000 00 000,005 -11515 1000 77 045,155
551115 fl 7 50 000,005 201512000 50 000,005 - 11515 2000 05 105,205 _
00001100 100000 13 00000000  0000000 
L0·01100¤ 00 100000000 -_ 10000005 
_ _
TOTÃL :150 000,005  150 000,005 05 000,005  170 104,205 -55 151:,205
Contrat UIREN lle de France 22100197
tar rapport I'I 9 30 000,00F 13111*1993 30 000,0UF 3 000,00F achat ordinateur EI 950,00F -
2èII'1B 151111511 11 0 00 000,005 101111005 00 000,005 0 000,005 51515 05 15 171,255 1
3ème rapport n 9 40 000,00F 271*41*19% 40 000,00F 4 000,00F irais 99 B1 743,4BF _
LC 4105105 I1 10 50 000,005 011211005 50 000,005 5 000,005 11515 2000 050,005 -
_ 00 000-000 011011000 00 000-000 0 000000 “-
__ - 
707111. 200 000,005  200 000,005 20 000,005 - BT 200,715 92 750,20
Plan Action Toftusa Marines 151*121*97
5111 12 ITICÃS I1 5 20 000,005 151112001 20 000,005 2 000,005 11515 05  
_--__  00 1 010000 
_--_- 0000 000000 
TOTÃL 20 000,005 - 20 000,005 2 000,1105 - 7 057,005 10 002,07 ·
 -_
  50 000,005 511211000 50 000,005 5 000,005 11515 2000 1B 157,245 -
Biosphère 11 16 50 000,005 09.12UUO 15 000,005 5 000,005  
_-1001000· 00 000000 —_--
707111. 110 000,005 - 110 000.005 11 000,005 — 1B 157,215 50 502,75
*0000* P000 000 01000000 - -_
  49 200,005 01212001 29 550.005 4 025,005 11515 2000 5 000,005 _
_ 00 100-000 -_ 0 010000 _-_
_- 
707,01. 00 050,005 - 29 568,00F 0 :105,005 _ 5 000,005  
 -.  _ 
56

COMPTE-RENDU D'ACTIVITE Miaud et jean Lescure a eu lieu le
DE LA COMMISSION 16 juin 2001 à Lyon pour relancer
REPARTITION l'inventaire en Rhône-Alpes avec
2000-2001 notamment les représentants du
1) Données arrivées au SPN C©RA'
Nombre total de données reçues C Le _ Fespînsable t dj d aa
depuis 1997 : 56.128. SI‘_;‘m‘SS"îë “ î" ““ S au 26; "‘
Une nouvelle cartographie C U avec ISE ,€î1Cl'?·e alu mg
provisoire a été tirée en novembre _0 Oque fmt 0 Pg1qu€’ ,
200(L Limoges les 21-22 avril 2001. Ceci
a permis de nombreux contacts avec
2) Activités les naturalistes de base parti-
Comme Chaque année une cipant à l'inventaire.
réunion de la Commission de ' _
Répartition a eu lieu avant l'AG 3) Plan d action
de Limoges, le samedi 1er juillet Un rapport SET la méthode des
2000. Dans le cadre du Congrès, on plêqlles pour imventami .0u le
a eu une présentation de l'At1as S'·‘_“"‘ 8 P°P,“la“‘?“S d‘”’_""P“l"S' la
des Amphibiens et Reptiles du grise èîtu tîomt Émàe flchîîstatut
Limousin, nouvellement paru, et deîi) E e_ une tu E Sm Impact
des communications sur la E &mP°1SS0m?m€nt des lacs de
répartition de certaines espèces. gwntagne sur lherpétgfaunî en
La réunion annuelle des avore sont sur le point d etre
coordinateurs régionaux a eu l`u le déposés au Mmlgtèrû
25 novembre 2000. Presque tout le 4) Convention avec l‘ONF
monde était là. Elle avait été La SHF a collaboré, pour la
précédée la veille par la première partie herpétofaune, à l'établis-
réunion du Comité Scientifique de sement d'un site Internet de l'©NF
l'lnventaire. Celui-ci a établi le visant le grand public et concernant
protocole de validation des la faune et la flore de nos forêts.
données et une première liste des En 2000, un stage ONF sur les
auteurs des textes du futur atlas. Il Amphibiens, dirigé par
a dressé aussi la liste taxonomique R. Guyétant, a été organisé à
des espèces de Reptiles et Nancy et un autre sur les Reptiles,
d'Amphibiens présentes en France, dirigé par X. Bonnet et
à cartographier dans l'atlas. G. Naulleau, a eu lieu à Chizé.
A l'occasion (provoquée) d‘une ]. Godin (Nord) a animé une
conférence sur les Amphibiens journée Professionelle ONF sur la
donnée par jean Lescure à gestion des mares forestières pour
l`Université de Rouen, le 28 mars les Amphibiens à Saint-Amand.
2001, il y a eu une réunion La participation de ].P. Vacher à
Inventaire pour la Normandie à un stage sur les petits vertébrés
Rouen, avec une trentaine de pyrénéens à une journée inter-
personnes, dont les représentants régionale à Bagnères-de-Luchon,
de l'Université, la Diren et l'ONF. les 27-28 septembre 2000, a été très
Une réunion organisée par Claude appréciée.
57

Une convention d'app1ication des forêts après tempêtes" de
de la Convention Nationale a été l'©NF po1.u· recueillir nos avis et
signée pour la Région Ile-de- suggestions. Cette réunion a été
France entre ONF/IDF et Poccasion d'un débat très ouvert et
SI—IF/ IDF le 20 juin 2000. Elle a été très positif.
1'occasion d'un mini-séminaire ]ean LESCURE
avec les responsables des
différentes Subdivisions de ¤¢~||•|(·!I·!|·¤MH(·l|-II·¤!·¤I·ll·ll·I|·3|-I-#·¤I·Il·I|-¤I·l·l-l·I~l!·|(·||·>|·¤(•
l'©NF/IDF où ont été présentés
l'inventaire national, le Plan COMPTE-RENDU D‘AC'I’I\/ITE
d'Action, les Amphibiens et DE LA COMMISSION DE
Reptiles d'I1e—de—France et les TERRARIOPHILIE
objectifs de notre collaboration. 2000-2001
Dans le cadre de cette convention, Contrairement à œ que nous
iàugîzâïitgâïëëïeîâ îgïâîgâiîaîîâë avions envisagé, hormis le week-
à la SHF 1 H Ré end à Yvoire en octobre, l'année
_ pom- a mauve fa BNQ 2001 a été marquée par l'absence de
de la Biosphère de Fontainebleau : réunions de la Commission. cette
ette eéetîlèteeilgeg heee gette carence est sée à mm manque
ïâîbettaâîre guêtilîîg 3;; Oîëlf; disponiblité au cours de ces
âîîiêïlggàîîsdet Réeiëtiles dedèa derüâllêrîgocî manque d'activité,
u ee a t wmman E nos effectifs sont stables. A ce jour,
En 20m` _ , la Commission compte 180
Une réunion a eu lieu le 10 adhérents.
novembre 2000 à la Direction
Technique Nammaie pour faire le Deux d¤eeîe¤·e importante ¤¤t
point et fan-o avancer la préoccupé les terrariophiles : ils
Convention Nationale. Un courrier Semi en Peeee de 'u"0uveî` uu
a été envoyé aux directions ebuuiieeemeui-
régionaies de 1·©N1= et une enquête - Stage de terrariophilie
a été faite auprès de celles-ci pour L`8ï1’ê’fe du 12 décembre 2000i
connaître leurs actions concernant iixeiii iee ciileiômee et lee
rhgrpétgfaulïg Et la C0nVen·]j0n_ conditions d‘€XPéI'l.EI'|.C€ PI'Of€SSiOI'\·
Rappelotlg queleg coordinateurs nelle requis par l'artic1e R.213-4
régionaux de Finventaire sont les du Cctcie Ruteï Peu? le délivrance
représentants officiels de la SHF du ceïiiiiceii de celîeciié Pour
pour Fapplication de la convention i'eiii;eiiei`i creuimeièix ‘ïi'eePecee
ONF/5[-Ip_ non ornestiques, pr cise qu’en ce
tjno yéunjgn du Comité qui concerne l'élevage d'agrément,
National de suivi de la tempête à le Suivi ciiuue icïmeiicït cctmme
]*()N]: 3 ou lieu le 3 apn} 2501 à la mesure dérogatoire aux conditions
Direction Nationale de l'©NF. Le Cicbieutieu du ceiiiiicai de
Diootonr Too}-lniqno National! capacité est possible. Depuis le 13
Bernard Rey! nûug a Présenté le 1T|.Hl, date de 13. dE*I'I"lièI'E I'é'L]I'|.i()l'1 dê
projet du "Guide de reconstitution C-A-« ii et ete decidé que
58

G. Naulleau prendrait en charge Benoît Lamort. Toutefois, le
la mise en place de ces sessions de nombre d'annonces reste faible.
formation Ofganiëées Ear la ?'HF‘ Articles et Bulletin de Liaison
Ces stages devraient etre mis en Pm, manque durticles les
îgïre au murs de lcxm-ame à Bulletins de Liaison 95 et 96 n'ont
] . ·
_` _ pu être publiés. Le Bulletin 97, en
' Registre cles Ché1OnlEn?prOtégé,S un seul fascicule, traite du compte-
Le Ministère 5OL1hB1tB la mise rendu de TAG à Limoges Si le
En pëacë d mëœglsu, des âspècçs Bulletin de Liaison 98 est
Fmîtl_g ES` 1 E ïeglîtr`? evâalt entièrement consacré à la
îâêll ltçr a Clrguéatlân t îs terrariophilie, le Bulletin 100,
îé ïnëenâ pg; g   Cm _a nombre symbolique s'il en est, sera
_dgat_ÈfÉé€ AE È Émloîà Sefîlt consacré à la pathologie des
1 en î ‘_ Pr S n gocla on en œ chéloniens et publié en un seul
les associations ACAPULATA · ·
_ _ ’ fascicule. Mais il est indéniable
SOPTOM et SHF, il a été décidé que nous Sommes en manque
que la Réœïe Afrîcame qe Sëgean chronique d’artic1es de terrario-
P”‘°"T"€ EI? C MSG ?gES“°“, 8 ce punie, alors pour les prochains
fichier. S1 le principe fonctionnel mlmémS_IédaCtBmS àvœ plumes,
est élaboré, ce dossier demeure à `_ ' `
l'état de projet dans l'attente d'une Du fmt de men manque Cl
mise en œuvre par le Mjmgtèm disponibilité, le fonctionnement de
_ la Commission a "marqué le pas"
Réumîmà. , . od ti _ cette année. Nous devrions, des la
Je E mais en me UC, on f Ème rentrée, retrouver un rythme plus
seule rencontre de terrariophilie a Satisfaisant Je Compte sur votre
eu heu au vwarmm d YV0lœ’ mais exigence pour secouer mon apathie,
quelle rencontre 1 Il ne fait aucun Sm, votre Engagement pour
douî qî 1€S_ Z? pamïpanls à ce contribuer au dynamisme de la
Wee '°‘Ñ se ]°1g“““t ‘“°‘ ï’°“’ term-1¤ph111e au sem de notre
remercier Evelyne et Bernard Société
Thorens pour la qualité de ` Roland SIMON
1'organisation et la chaleur de leur
accuüîl- Remercîons également Jean •t·¤•·srst-at-=t-1-senmxsssssawwx-uansmssmnm
Garzoni et son équipe à qui nous
avons rendu visite à l'issue d'une COMPTBRENDU UACTIVITE
sympathique traversée du Lac DU GROUPE CISTUDE
Léman. L‘intérêt de ces week-ends 2000*2001
où se mêlent terrariophilie et 1) Programme Mmuemye jepfese
convivialité ne fait auctm doute. Lee deux animateurs; Manuel
NOUS En Organiseïüns donc à Franck et ]ean—Paul Hardy, ont
nouveau et recevrons de nouvelles préparé une rémuon qui Slest teuue
PTOPOSMOHS avec bm-h€m`· le 18 novembre 2000 à Banyuls en
Circulaire d'ann01-[CES pI`éSÉ]Ã`|.C€ de   BECCJUÉ, le lT`I.alI°É,
La circulaire d'annonces est M- Fons (CNRS'Aî'aS9)· J- Servan
toujours publiée régulièrement par (MNHN?} A- V•·‘?YS5î (SBF),
59

B. Livoreil (SOPTOM), A. Cortat d’échange d’informations a été mis
(ONF), B. Devaux (SOPTOM). La en place, en particulier avec la
question historique est soulevée de région Rhône-Alpes. Plusieurs
son indigénat, des deux barrages réunions (conférences, terrain...) se
qui coupent la population locale en sont déroulées de part et d'autre de
deux, de la protection du site, des la frontière. Principaux acteurs :
études à poursuivre : dynamique, ].M. Ducotterd, ].C. Monney,
irnmigration.", du financement du ].M. Pillet, A. Pointet, A. Cadi. Un
programme. suivi d'une population introduite
2} Liens avec les Pmgmmmes dans les années 1960 aux Moulins
étrangers de Vert a 'été lancé (D. Mosimann
a) Espagne: étude d’A. Veysset au et A` Cad1)‘
cours de l’été 2000, d'une petite 3) En France
population d'Emys 0. à Minorque En Rhône-Alpes, le réseau
aux Baléares. Lien avec le GOB poursuit son activité. De
(Groupo Ornithologica des nombreuses études sont en cours
Baleares) qui reçoit les (radiopistage et capture-
informations et prépare un projet marquage-recapture sur deux sites
de ”mare de renforcement". pilotes de l’Isère, suivi de la
b) Autriche: 400 Emys orbicularis réintroduction de la cistude au Lac
marquées par Maria Rôssler en 5 du Bourget, étude de la
ans dans le Parc National du compétition entre la cistude et la
Danube. Invitation lancée pour Tmchemys scripta elegausn Un
inaugurer l'exposition du château gros travail de sensibilisation du
de Orth, à laquelle A. Veysset a public est également mis en place
répondu ce printemps 2001. (animations scolaires, sorties de
Rencontre avec Richard Gemel et terrain, aménagement d'obser-
visite des collections du Museum de vatoires, conférences . . .). L’impli-
Vienne. cation forte des gestionnaires de
c) Etats-Unis: colloque d’©rlando Yenvironnement (réseau des
pour l’élaboration d’un protocole conservatoires en particulier)
sur les introductions, les permet une gestion des sites en
réintroductions, les renforcements partenariat avec de nombreux
de populations auquel A. Veysset interlocuteurs (administratifs,
et A. Bertolero ont participé en élus, agriculteurs, pêcheurs,
octobre 2000. A. Cadi, responsable associations locales .... ). La
du chapitre compétition inter et Cistude joue alors pleinement le
intra spécifique dans le cadre de la rôle d’espèce "emblématique”,
table ronde, a proposé un texte qui permettant au-delà de sa
sera édité dans le cadre de protection propre, celle des
l’ouvrage récapitulatif. Ce milieux auxquels elle est associée
document final semble un peu et de leur biodiversité.
tarder à voir le jour. Le Réseau Cistude ” Rhône-
d) Suisse: Dans le cadre du plan de Méditerranée-Corse " se met en
conservation de la cistude en place. Une première réunion a eu
Suisse, un travail trans-frontalier lieu à l’initiative d’A. Cadi et
60

M. Cheylan, à Bourg-Saint- ce support spécialisé, toutes les
Andéol le 18/12/2000. Cela permet informations utiles qui me
un échange des expériences entre reviennent et j’espère ne pas trop
les secteurs Nord (Rhône-Alpes) et commettre “d'oublis". Que ceux qui
Sud (plaine des Maures, se sentent ”lésés”, n'hésitent pas à
Camargue) du Bassin du Rhône et se rappeler à mon bon souvenir ....
un travail en communusur certains Alain VEYSSET
secteurs (Lac de Saint-Cassien,
C0rSe°")' lli-||·9|·¤|·|l·!l·|l·9|-|¢·|HH(-¤|-¤I·¤l·!l·ll·Il·¤|-lI·¤l·¤I-1|-¤I·3|·II·1l·!¢·!l·l-
Les programmes de sauvegarde
de l'association “Cistude-Nature" QOMPTERENDU UACTTVITE
animée par Christophe Coïc, sur DE LA COMM]55]ON
deux étangs du Béarn ont été PROTECTION
rediscutés et visités en février 2001 ggggggg]
par ]. Servan et A. Veysset. Leurs V i î l _ d H
suggestions ont été reprises mais le é l_ (ÉC que qîœs eeeeï ES ee 0115
Ministère et les préfectures sont T a 1î QS lâ]? 3 P20 ee lon ee Sem
toujours très lents voire incapables de a S ’ Sa': am quai eee
de délivrer les autorisations so eeüeeeet ee eeeeeeeeeee ·e*ee
temps et en heure pour œs vent-tons ne sont pas réalisées
nawxaüstes tturgenüsœsttmu spécialement dans .1e cadre de la
4} Symposium Emys no 3 Commission Protection.
pas octobre atm, prise de P 1) §eee1gePee_ 1e Cemeeeeëee
contact avec Pavel Siroky, Zëgûec 101125 eue E11 11gS"€1“ 11*
herpétologue tchèque, pour sonder ' eeee Peœomes pr eeeee ee
ioasiavaquaa envue ctctgantsatia î1111"‘111 , ‘1‘Y‘1111 ‘°11“'°Vé des
prochain Symposium Chez Eux- informations. Le compte—rendu de
UWE Fritz Stcst probablement cette réunion est disponible sur
engagé parallèlement sur la même demande" 11 Y eïst préparé une
voie puisque proposition est faite, n0mJYHç Organisation de la
en mars 2001, ferme et définitive, ë0mm1ÉS1cîn' ee Que gé eseeemeee
de la prochaine rencontre pour dîam se Bmïlt E eeeeeïyàe
avril 2002. Des extraits du 1 Uèllîgrâesponhëmt prâtechgq E
programme, avec la discussion fa _ ans C aüme ES 1- gmm
délicate qui a suivi, sont dans la mnça1SeS’
Lettre de Liaison n°48 du Groupe 2) Le stage SHF national en
Cistude. Alsace et Lorraine a eu pour point
5) Lettre de liaison fmt la prcltecüon dias elspèœs et de
Sa publication est régulière, eeeee €È1teS’ amsl que Il
mais réduite à trois par an, pour ïrésemahcën eee aménagements qm
des raisons wéccmoml au bénéfice eur sont avorables (crapauducs,
de la Société (ce qui me convient âïéîgog Cî;éîLamS’ améllëlëemcms
tout à fait...), mais chaque fois à 1 a ,1: S d angs" êcqulsë Ons Ou
230 exemplaires dont 50 hors de llgcaîmlîlg, °dt€1;É"?“î’)' gdîïtê
[hexagone. Itessaie de diffuser par Zmqagiaires u yum au }u1 e
61

3) Rencontres avec différents Nans? Achat de lsllsms et
partenaires pour la protection de création de nouvelles mares
sites d’intérêt herpétologique. Les Psulsalsnl pslmfsllœ à la
contacts ont été très fructueux avec pslsulallon _ de lllllolls se ss
l'©NF, en suivant la convention lslalnlsnls bleu qu slls sml très
nationale SH},/ONF. HS ont été isolée. Autres actions sur le
nous ai sepia avec divers réseaux: Csmsmemt de Bébms <57>—
par exemple, présentation 7) Formation de 30 agents du
d’actions de protection à Conseil Supérieur de la Pêche au
l’assemblée générale de Réserves niveau national (L- Godé) pour la
Naturelles de France, avec un détermination des espèces et la
projet d’articles po1.1r un prochain connaissance de leur écologie.
numéro de leur revue "Réserves Intervention en Lorraine pour la
Naturelles". Préparation d’une formation d'agents de Voies
convention entre SHF et Espaces Navigables de France (protection
Naturels de France. des milieux et de Yherpétofaune).
4) intervention sur le problème 8) Lignes ferroviaires à grande
de la protection de l’herpétofaune vitesse. Négociation pour des
autour des remparts de Brouage mesures d’insertion avec création
(17). Jean-Marc Thirion et les de solariums pour les reptiles, de
membres de la Commission ont mares et de batrachoducs dans le
effectué de nombreuses autres cadre de la construction du TGV
actions de protection de Est. Actions de protection sur
Vherpétofaune en Poitou- divers sites lorrains,
Charentes et Aquitaine, par particulièrement en mettant en
exemple liées à l’arrivée de la œuvre des Contrats Territoriaux
Grenouille-taureau dans la région. d’Exploitation (CTE).
Leur travail pour la définition de 9) Actions de Soutien à lm
Llslss rouges léglsllslss ds programme de restauration et de
Yherpétofaune menacée devrait protection des mares kamtiques En
aussi pollvoll falls des émules (sl Slovénie et Croatie : visites sur
servir à la protection des espèces) place Obtention de 10 000 Euros de
dam-d'a¤¤sSfësis1*S· la part d’un bureau d’études
5) En Savoie, André Miquet français pour cette action,
s’occupe notamment de suivre le poursuite de nouvelles actions en
problème de Yempoissonnement co1.1rs pour les marais autour de
des lacs d’altitude, néfaste à la Ljubljana.
batrachofaune. Francis MULLER
6) Négoclallons avec la   de Il-il-St-¤H¢•=|·¤I·>M(•¤I·¤I·1·ll·I|·I|·¤l-¤l-â(-=(·¤|·\!·1•||·>|·\i·$I·¤(•I¢·!I·Il·1·
Meurthe-et-Moselle pour la
sauvegarde d’une population de
Tritons crêtés (et 7 autres espèces
d'amphibiens et reptiles) menacée
par un contournement routier de
62

COMPTE-RENDU D'ACTIVITE Nous souhaiterions réaliser un
DE LA COMMISSION "press-book" de l‘herpéto1ogie en
COMMUNICATION France : envoyez-nous les coupures
2000-2001 de journaux de vos régions en
1) vs de la Commission MPPOM avec 1'h€·îPë*91<2es·
Elie 5.eSt rérml deux rois à (Cim:-de Mmud, Universite de
Paris et Ivan Durkel a été désigné Éevïugî U;'IR`Ch1J;RS I 5e53'
Président. La communication, au dâïlgî 1; 73;% I (gm MÉOÉS
cours de 1'année 2000-2001, s'est LM) Ihïerîi duvancsl Ours'? U
faite principalement par e-mail. Claude MIAUD
2) Objectifs et réalisations
Le Chantier principal de ngtyg en-:•·x-x-=t-=¢-=t·x-:•-x-=M-:•-»=¢-x-=œ=•·s•·~•·s•·=+=o>+=+=œ:œsu·=1·=•·
Commission est la mise en place du
site WEB de notre association. Une
première version a été développée
par Yvan. Cette ossature, soumise
et validée par le C-A. du 8 juillet
2001 à Virton, va être mise en ligne AVERTISSEMENT
en septembre 2001.
Le site sera hébergé par le
serveur de l'Université de Savoie Attoutiour ·
(contact : Claude Miaud). Le _ V _
gestionnaire du site sera désigné par souci d eesmemler
chaque année au cours du C.A. de le HG 100
juillet (merci à Yvan pour cette _ _
année !). Son architecture sera Meme tnmestre 2001)»·
classique, avec une page d'accueil qui Sora uu numéro Spécial
(à affichage rapide et mots-clés
pertinents pour les moteurs de de notre revuer ne sem Pas
recherche), composée de menus Envoyé aux oérooruiés
déroulants donnant accès aux `_ _ _ _
différentes rubriques (bulletins de non a leur de leur Cotisation
la SHF, Commissions, actualités, 2001
etc ...). j _ _ ' _
Urré brochure de papier de L'exped1t1o11 ultérieure
Pîééëntasün 0 la SHF Sem entraînera des frais d‘envoi
réalisée pour fin 2001. , _
Un devis sera réalisé pour une supplementaires I
mallette "exposition" permettant
la présentation de la SHF dans
les différentes manifestations,
régionales, nationales ou inter-
nationales auxquelles nous pouvons
participer.
63

VIENT DE PARAITRE
France DE LAPPARENT DE BROIN -The European turtle
fauna from the Triassic to the Present : a short review.
Dumerilia 2001, 4(B): 155-218.
Laboratoire de Paléontologie - UMR 8569 du CNRS, Muséum national
cl 'Histoire Naturelle, 8 rue Bnfon, 75005 Paris (France )
E-mail : fdelap@cimrs1.mnhn;fr·
Le présent article donne un bref aperçu des phases de développement de
l’ordre des Chéloniens en Europe. Il comporte l’inventaire des genres de tortues
fossiles d'l-Europe, présentés suivant l’ordre systématique, par familles, avec
leur espèce type, leur localité et la répartition géographique et
stratigraphique des taxons ; les espèces autres que l’espèce type ne sont pas
données. ll représente en partie im travail de compilation de données non
révisées, mais des commentaires sont faits sur certains taxons qui posent
problème.
Ce travail montre comment les tortues sont apparues en Europe, comme
ailleurs dans le monde, dès la fin du Trias, première période de 1'ère
` mésozoïque, vers 210 Millions d'Années. Les formes sont d’abord terrestres et
peu mobiles. Elles se sont progressivement diversifiées, occupant en tous lieux
des niches écologiques variées en fonction de leur taille, de leur alimentation et
de leur type de mobilité, s'adaptant aux milieux aquatiques, d’eau douce
d’abord, puis certaines conquérant progressivement le littoral et enfin la haute
mer, d'autres revenant à des milieux strictement terrestres. Acquérant,
indépendamment dans chaque groupe, la mobilité des membres, du cou et de la
tête, les tortues ont pu élargir leur éventail de proies, du végétal a l’animal.
Apparues à une période tropicale humide, beaucoup se sont adaptées aux
changements climatiques terrestres. Certains groupes se sont pliés à des climats
toujours secs ou saisonniers, aux hivers ou étés rudes, d’aut1·es restant en climat
intertropical humide et disparaissant des contrées dont le climat se
détériorait. C'est de cette diversité d’adaptations que rend compte cet aperçu.
Commande et paiement :
"' AALRAM, Laboratoire des Reptiles et Amphidiens, Muséum national
d'Histoire naturelle, 25 rue Cuvier, 75005 Paris (France) - Prix : 150 F / 23 Euros
* Dr john B . IVERSON, Department of Biology, Earlham College, Richmond,
IN 47374-4095 (U.S.A.) - Prix : 30 US$
64

SOCIETE HERPETOLOGIQUE DE FRANCE
Association fondée en 1971
agréée par le Ministère de l’Environnement le 23 février 1978
CONSEIL ITADMINISTRATION (2001-2002)
Président : Claude PIEAU, Institut jacques Monod, Département Biologie du Développement
2, place jussieu, Tour 43, 75251 PARIS cedex 05
Vice-Présidents : Claude MIAUD, Université de Savoie, UFR Centre interdisciplinaire Scientifique
de la Montagne, , UIVIR CNRS 5553, Laboratoire de Biologie des Populations
d'Altitude, 73376 LE BOURGET DU LAC
Thierry FRETEY, Laboratoire d’Evolution des Systemes Naturels et Modifiés,
Université de Rennes I, avenue du Général Leclerc, 35042 RENNES Cedex
Secrétaire générale : Michelle GARAUDEL, Impasse de l'Egiise, 35450 MECE
Secrétaire adjoint : Franck PAYSANT, 1, rue jean Brulelou, 35700 RENNES
Trésorier: Frédéric TARDY, Réserve Africaine, 11130 SIGEAN
Trésorier adjoint : Francis MULLER, 2, rue de Champagne, 54470 PANNES
Autres membres du conseil : Bernard LE GARFF, Roland SIMON, Roland VERNET,
Alain VEYSSET
Membres d’honneur : Guy NAULLEAU (Cebas / CNRS, 79360 CHIZÉ),
Gilbert MATZ (Fac. Sciences, 49045 ANGERS},
ADMISSIONS
Les admissions à la S.I~I.F. sont décidées par le Conseil d'Administration sur proposition de deux
membres de la Société (art. 3 des statuts). N’envoyez votre cotisation au secrétaire général qu’après
avoir rçu l’avis d’admission du conseil.
COTISATIONS 2tI}2! MEMBERSI-IIPS
Tarifs (France, Europe, Afrique) Taux annuel Bulletin Total
. adhérents de moins de 25 ans 15 + 16 = 31 Euros
. adhérents de plus de 25 ans 19 + 20 : 39 Euros
. bienfaiteurs : minimum = 54 Euros
. membre conjoint = 23 Euros
. club junior = 19 Euros
Tarifs (Amérique, Asie, Océanie) 30 + 30 = 60 US$
ABONNEMENTS I SUBSCRIPTIONS to SHP Bulletin
France, Europe, Afrique = 45 Euros
Améri  ue, Asie, Océanie = 70 US$
Le service de la revue est assuré aux membres à jour de la cotisation.
To our members in America, Asia or Pacific area : The SI—lF Bulletin is a quarterly. Our rates
include the airmail postage in order to ensure a prompt delivery.
Modalités de paiement
1. Chèque postal à l’ordre de la SH.F, CCP 3796-24 R PARIS
2. Chèque bancaire à l’ordre de la SHF : envoi direct au secrétaire général (adresse ci·dessus).
3. Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les bienvenus.
Changement d'adresse
N'omet·tez pas de signaler sans retard au secrétaire tout changement d'adresse.
BIBLIOTHÈQUE
Les périodiques obtenus par la S.I—I.F. en échange avec les autres sociétés (liste publiée dans le
bulletin), ainsi qu’une bibliothèque des tirés a part sont regroupés au Laboratoire de Biologie Animale
(Faculté des Sciences, 2, boulevard Lavoisier, 49045 Angers Cedex). Les articles de ces périodiques
peuvent être consultés sur demande adressée à G. MATZ. En outre, nous demandons aux auteurs
d'envoyer leurs travaux récents en 2 exemplaires à cette bibliothèque.