Bulletin SHF XXXX 38
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SOCIÉTÉ HEm=>ÉT©|.©@|©uE
DEFRANCE
Zèma TRIMESTHE 1986
»·"  Q N° 3B
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BULLETIN DE LA
SOCIETE HERPETOLOGIOUE
DE FRANCE
2ème trimestre 1 986 - n° 38
SOMMAIRE
• Malformation congénitale de la queue de la Tortue de Blanding
(Emvdofdea bfandrhgf}
J.J. FIYAN .....,,................,...,.............. 1
• Nouvelle donnée sur la répartition de P0da.··c.·`s bocage! carbonefff
(V. Perez Mellado, 1981l, (Sauna, Lacerrfdae} dans la Péninsule
ibérique et observations sur son écologie â Doûana (Andalousie,
Espagne}
J. MAGRANEH ,..,.,.,,.,..............,.........,... 6
• Les Tortues marines aux Antilles françaises. I. Répartition géo-
graphique
F. CLAH0 et C. LAZIEH .....,..,..,..,.,.....,.....,.... 13
• Résumé de Thèse ; analyses tfouvrages ......,............ 20
• Notes, informations .................................. 30
BUNTENTS
• Congenital teiI's abnormality in the BlantIIng's turtle, Emydofdea
bfandingi
J.J. HYAN .,......,,..,............................. 1
• New data on the distribution of Podarcis bocage! carbonelü
W. Perez Mellado, 1981l (Sauria, Lacertfdae} in the Iberic Penin-
sula and observations in its scologv et Doûana (Spain}
J. NIAGHANEFI ..,......,.............·.........,..... 6
• Marines turtles in French Antilles. I. Geographic repartition
F. CLARO and C. LAUZIEFI ............,.........,........ 13
• Thesis summary; books review ...........,............. 20
• Notes, informations ...........................,...... 30


			
Bull. Soc. Hero. Fr,, l'|9B6] 38 : ‘|-5
MALFORMATION CONGENITALE DE LA QUEUE
DE LA TORTUE DE BLANDING
(Em ydofdee bien ding:)
par
John J. HYAN
Résumé — Une malformation dela Queue, en spirale, est constatée chez des nouveau·nés de
la Tortue de Ellanding, Emydoidea biandingi, Cette malformation est semblable à celle qui a
été décrite précédemment par FiOLl.]NAT l1902) chez Emys orbfcuferis. Elle est peut-être liée
à un manque d'oxygenation des oeufs résultant : 1) d'un séjour anormalement long des oeufs
dans les oviductes avant entraîné un épaississemerit excessif de la coquille ; 2} de l'immer-
sion des oeufs dans l‘eau, pendant quelques heures, immédiatement apres la ponte, L'effet
de cette anomalie sur la viabilité des nouveau—nes n’est pas connue.
Mutt! clés : Queue en spirale, Emydoidea bfandingi Emy.; orbfcuilarfs.
Abstract - A spiral tail ebnormalitv is reported in hatchlings of the North American
B|anding'S tLIl'tIe, Emydofdea bfandfngf. This anomalv is similar to one reported earlier by ROL-
LiNAT [1902} in the related European pond turtle, Emys orofcuiarls. It mav be related to oxy-
gen deprivation in the eggs because of : 1) excessive residence of the eggs in the cviducts
resulting in an increase of the thicltness of the shell and 2) immersion of the eggs in water for
2 to 8 hours immediately after leving. The effect of the spiral tail on the viabilitv of the hatch-
Iing is not kown.
Key words : Spiral tail, B|anding's turtle. Emvdoidea bfandingii Emys orbfcuiaris,
Dans |’une de ses premières publications, Vherpétologue Raymond
ROLLlNAT ll 902) fait état de nombreuses observations effectuées en
Brenne (France} sur |'é|evage, dans un large enclos extérieur, de la Cis-
tude d'Europe, Emys orbfcu!ari’s. HOLLINAT fournit également des infor-
mations sur les habitudes, la reproduction et la nutrition de cette espèce.
autant d’informations qui sont encore pertinentes de nos jours. Un des
aspects particulièrement intéressants des travaux de ROLLINAT est sans
aucun doute sa description d’une malformation de la queue constatée
chez certains nouveau-nés. HOLLINAT a remarqué que ces animaux
avaient une queue en spirale lp.51, 54} dont la forme rappelle tout à fait
celle de la queue du porc domestique len tire—bouchon}. Par contre, cette
anomalie n’empéche nullement les jeunes tortues de se développer de la
même façon que celles possédant une queue droite. ROLLINAT constats
également que ces queues en spirale pouvaient se dessécher et tomber
après un certain temps. Ce sont ces observations qui m'ont conduit à
décrire une déformation semblable constatée sur la tortue d'étang
d'Arnérique du Nord, Emydofdea bfandfngi} la Tortue de Bianding.
`l

Un grand nombre de tortues aquatiques d'Amérique du Nord sont
gardées tout au long de |’année dans de larges enclos (10 m x 10 mi
construits à Vextérieur et comportant des aires de terre et d'eau dont
Varrangement est semblable à celui utilise par FIOLLINAT Iors de ses
expériences avec les tortues d'etang européennes. Parmi les especes
mises en élevage, on compte deux mâles et trois femelles de la Tortue de
Blanding. D'abord classée sous le genre Emys, LOVEHIDGE et WILLIAMS
(1957} ont assimilé la Tortue de Blanding au genre Emydoidea. Nlaigré
tout, cette tortue présente de nombreuses ressemblances tant sur le plan
morphologique qu'au niveau des habitudes avec Emys orbfcufarfs.
Au printemps 1984, un examen au toucher de la région de l’aine a
permis de constater que deux femelles étaient gravides iles coquilles des
oeufs étaient déjà relativement duresl. De Vocytocine, à raison de 1 U.l.
par 100 g de poids corporel, a été infectée dans chaque femelle entre 5
et 10 jours apres cet examen. Quelques heures après Viniection, cha-
cune des femelles déposa dans l'eau une ponte d’oeufs à coquille dure,
de forme ellipsoïdaie. Les oeufs de I'une des pontes restèrent immergés
pendant 2 à 8 heures avant la récolte.
_ Pm ‘ Pm 2
Désignation Normale Anormale
Date dela ponte 14 juillet 1984 28 juin 1984
Poids moyen des oeufs l9l1SDlal 10.4 1 0.3 10.9 1 0.7
Longueur moyenne des oeufs lmm}1SD 37.6 1 1.0 35.9 1 0,7
Largeur moyenne des oeufs lmml 1 SD 21.7 1 0.5 23.2 1 0.4
Nombre d’oeufsl'l\lombre d'oeufs fertiles 12}'l1 13!13
Nombre d’oeufs incubés
à basse température l24°C-27°C) 4 5
à haute température l23°C-31 °Cl 8 B
Durée d'inoubatioI'I (Date cle l’ét:Iosion}
à basse température 59-63 64-67
(10-14 sept} (10-14 sept)
à haute température 50-53 50-53
(01-04 septl (17-20 août}
Vivants à 7 iours
à basse température 3 4
à haute température 5 4
Malformation de la queue
à basse température O 3
à haute température 0 3
a- degré de déviation de Véchantiilon
Tableau 1 : Caracteristiques et résuitats de |'incubation des oeufs de
deux pontes de Tortues de Blanding.
2

Dans les deux pontes, le poids et la grosseur des oeufs étaient identi-
ques ivoir tableau 1l. Pour ce qui est de la tailie, les valeurs mesurées
s'epparentent à celles rapportées par EWEFIT (1979] et PACKARD et ai.
(1982}. Le poids moyen des oeufs était cependant de 1 à 3.5 g inférieur
à celui mentionné par ces auteurs. Dans le cadre d'une étude portant sur
|’impact de la température d’incubation sur le sexe des nouveau-nés, les
oeufs de chacune des pontes furent répartis en deux groupes et places
dans de la vermiculite humidifiée (2:1 pipi. Le premier groupe a été
incubé à une température variant entre 24°C et 27°C, le second entre
28°C et 31 °C. Pour les oeufs du premier groupe, Véclosion eut lieu
entre le 59e et le 67e jour alors que pour le second groupe, elle eut lieu
entre le 50e et le 53e jour. La première ponte donna 8 nouveau-nés via-
bles présentant des caractéristiques normales tant au niveau de |'appa-
rence, de la taille, du comportement que de la morphologie de la queue.
Dans la deuxième ponte, plusieurs individus présentaient des anomalies.
Sept jours apres Véclosion, six des huit nouveau-nés viables avaient une
queue en spirale. Le taux d’enroulement variaït de "légèrement
enrou|ee" (moins d’un tourl à "tres enroulée" (plus de deux toursl lvoir
tableau 2l. De plus, quelques nouveau-nés présentaient un p|astron` de
morphologie atypique : les plaques fémorales et abdominales étaient
creuses, ce qui donnait à Vanimal une apparence repliée. A |’exception de
ces deux types d’anomalies, les nouveau-nés de la deuxième ponte
avaient les memes caractéristiques que celles de la premiere.
Nombre de nouveau—nés Taux d'enroulement l1 = 360°Cl
1 0.8
2 1.0
3 1.5
4 2.2
5 1.8
6 1.5
Moyenne 1 SD 1.5 zi; 0.5
Tableau 2 : Degré de malformation de la queue sur six nouveau—nes de
le Tortue de Blanding.
La malformation de la queue correspond à la description de ROLLI-
NAT (1902} pour Emys orbfcularis. Elle peut être soit d’ordre génétique
soit due à un facteur épigénétique. Nous n'avons aucune indication sur
son origine génétique. En ce qui concerne |’action d'un facteur épigénéti-
que, il faut mentionner que les deux échantillons d'oeufs furent obtenus
à peu près en méme temps et incubés de façon identique. Les temps
d'incubatîon s’inscrivent dans les données obtenues chez ces espèces
3

par d'autres chercheurs lEWEFlT 1979, PACKARD et al. 1982}. Parmi
les oeufs de la ponte ayant donné naissance aux nouveaux-nés présen-
tant une anomalie de la queue, certains ont été incubés à basse tempéra-
ture et d'autres à haute température. Les oeufs de la première ponte,
incubés aux mêmes températures, n’ont pas donné d’individus malfor-
més. La temperature cfincubation des oeufs ne semble donc pas être res-
ponsable des anomalies observées.
Une deuxième possibilite est que ces anomalies résulteraient d'une
différence dans Valimentation des deux mères. Cette hypothèse est peu
fondée car les deux femelles ont consommé la même nourriture.
Une troisième possibilité est que Voxygénation des oeufs ait été
insuffisante, ce qui a entraîné une perturbation du développement
embryonnaire. Deux observations sont en faveur de cette hypothèse 2
1} Les oeufs présentaient une coquille dure, relativement épaisse,
indiquant qu'ils avaient longuement séjourné dans les oviductes ; or, si
|’épaisseur de la coquille est excessive, les échanges gazeux se font
moins bien.
2l Ce sont les oeufs de la ponte qui a été immergée dans |'eau pen-
dant quelques heures qui ont donné des individus anormaux.
HOLLINAT (1902} signale que la présence de la queue en spirale-
chez des nouveau-nés d'Emys orbrcufarfs s'observe chez des animaux
issus d'oeufs incubés dans le sol, ce qui pose I problème de l’action de
facteurs tels que les pluies abondantes, la sécheresse ou la surcharge des
nids. EWERT [1979} mentionne brièvement que les tortues de la famille
des Emvdidés et des Chélydridés ont des queues courbées, parfois en
spirale, mais il ne fournit aucune explication supplémentaire quant aux
espèces ou aux conditions. D'autre part, il indique que les anomalies les
plus communes portent sur la carapace et la tête et que l'humidité et les
températures extrêmes en sont parfois la cause. Je n'ai pas constaté
cette anomalie sur de nombreuses espèces d'Emydidés d'Amérique du
Nord. BELLAIRS (1981} a mentionné sa présence dans le genre Lacerra,
ainsi que chez certains geckos et crocodiles.
Dans la nature, Vavantage ou Vinconvénient d'une queue longue et
droite sur une queue en spirale n’est pas clair. Bien que de nombreuses
tortues aquatiques, en particulier les jeunes, perdent une partie de leur
queue lors d’affrontements, cela ne semble pas nuire à leur survie. Il
serait néanmoins intéressant de connaître |'impact de cette malformation
de la queue sur la survie des nouveau-nés de la Tortue de Blanding.
Remerciements
l.'auteur est grandement reconnaissant à C. HYAN et L. COUHBIN
pour leur précieuse collaboration apportée à la traduction du texte
anglais.
4

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BELLAIFIS A. d‘A. 11981} — Congenital and developmental diseases. fn I J.E,
Cooper and O.F. Jackson eds. "Diseases of the Fleptilia", Academic
Press, New-York. 2 : 459-485.
EWEFIT M.A. [1979} — The ernbryo end its eggs: Development and natural
history. fn .· M. Harless and H. Morlock Eds, "Turtles : Perspectives and
Research", John Wiley & Sons. 17 : 333-413.
LOVEFIIDGE A. and WILLIAMS E,E. l`l957l — Flevision of the African tortolses
and turtles of the suborder crypîûdira. Bufaî Mus. Com, Zoo!. 115 : 151 -
5E?.
PACKARD G,C., PACKAFID M.J. and BOAHDMAN T.J. [1982] — An experimen-
tal analysis of the water relations of eggs of BIanding's turtles (Emydcfdea
bfandfngfl. Zooii J. Unnean Soc. 75 : 23-34.
ROLLINAT R, l`l902l — Observations sur quelques reptiles du département de
l'Indre. Mem, Soc, Zoo}. France 15 : 5-67.
Accepte le 29/0177986
John J. FIYAN
60, rue Avocade
Ottawa, Ontario
K1 V 9(Z6
CANADA
5

Bull. Soc. Herp. Fr., (1936} SB I B-12
Nouvelle donnée sur la répartition de Podarc!s
bocage! carbone//! (V. Perez Nlellado, 1 981),
(Sauna, Lacertidae), dans la Peninsule ibérique et
observations sur son écologie à Doiiana
(Andalousie, Espagne) iii
par
Jordi NIAGRANEH
Résumé — Podarcis bocage! carbonelfi a été trouvé dans le Parc national de Donana lEapa—
gnel, ce qui étend sa répartition bien au—de|à du systeme central ibérique. en direction du sud.
Cette nouvelle donnée montre qu'i| occupe également des milieux de basse altitude et précise
ses exigences écologiques qui correspondent, à Donana. aux espaces ouverts lou boisés}.
terrestres, avec peu de végétation herbacée, en SDI Sëblonneux ou meuble.
Mots clés : P, bocage! carbone!!!, Donana lEspagne}, repartition, écologie. éthologie.
Abstract — Podarcis bocage! carbone!!! has been found in the National Park of Donana
[Spain). lt is so spread well beyond the Central lberic system, towards the South. This new
data shows that it also lives in low altitude environments. Ft also gives information on its eco-
logical needs, which correspond in Donana to open eatthy grounds ior woods}, with little her-
baceous vegetation, on sandy or soft Soils.
Key words : Podarcis bocage! carbonefii, Donana (Spain}, distribution, ecology, ethology.
Resûmen — Se ha encontrado Podarcis bocage! carbonefl! en ei Parque Nacional de Donana
(Espana}. Lo que extiende su distribucion mucho mas alla del Siatema Central lberico, en
direccion del sur. Este nuevo dato indica que ocupa igualmente areas de baje altitud. Y pre-
cisa sus exigencias ecologicas, que corresponden en Donana : a zones abiertas lo bostluesl.
terrestres, con poca vegetacion herbacea, en suelos arenosos o en tierras blandas.
I. INTRODUCTION
En 1978, dans leur guide sur les reptiles et amphibiens d’Europe,
E.N. Arnold et J.A. Burton citent et décrivent Podarcis bocage!. En
1981, V. Perez Mellado publie deux articles sur ce lézard. Dans son pre-
mier article (1981 a}, il confirme Poo'arc!s bocage! au rang d'espèce, en
fait une description détaillée et fournit de facon précise les premières
données sur sa distribution et son écologie. Dans son second article
l1981 bi, il en décrit deux sous—espèces : Podarcis bocage! bocage! et
Podarcis bocage! carbone!!!. C'est cette dernière sous-espèce qui nous
intéresse ici et qui a été trouvée dans le Parc national de Donana. La pré-
sente donnée apporte des éléments nouveaux sur la répartition et l'écolo-
gie de cette espèce.
(1] Communication présentée aux iourrrees d'0riéans.
6

II. DESCRIPTION SOMMAIRE DES DEUX SOUS-ESPÉCES DE
PODA RCIS BOCA GE!
A. Padarcfs bocage} par rapport à Padarcrb Irfspanica
Les différents auteurs (Arnold et Elurton 1978, Perez ll/lellado
1981 a, b, Curt et Galan 1982} s'accordent pour décrire Podarcis boca-
gef comme un lézard plus robuste et avec une tête plus épaisse que
Podarcfs hr.spanr'ca. Généralement les mâles de P. bocage? possèdent des
teintes vertes intenses sur le dos. Les femelles sont dans l’ensemble
moins lignées que chez P. hfspanica, en zone de svmpatrie. Dans une cer-
taine mesure, ces deux espèces se distinguent aussi par la forme des
taches noires qu'elles possèdent sur la première rangée d'écailles ventra-
les externes, triengulaires chez P. bocage} et de forme arrondie chez P.
hrspanica [Perez Mellado 1981 a et bl, du moins en zone de sympatrie.
lvlais chez les deux espèces ces taches noires peuvent etre absentes ou
présenter des variations dans la forme. Les deux sous—espèces de P.
bocage? décrites par Perez Nlellado [1981 a et bl présentent également
des différences notables au niveau de la taille et de la coloration. .
B. Podarcrs bacagafbecagaf(d'après V. Perez Nleilado 1981 a et b, J. Curt et
P. Galan 1982l
Taille rnuseau~c|oaque jusqu'à 65,5 mm (parfois 70 mm}.
Coloration des mâles : bande centrale du dos vert intense (rare brun.
sauf en automne ; Curt et Galan l 982}. Lignes dorsolatérales sombres,
plus ou moins irrégulières, mais bien marquées et de couleur noire. Lignes
dorsolatérales claires tres marquées, de couleur vive, vert clair ou jaunâ-
tre. Flancs marron ou brun clair, réticulés de noir. Ventre blanc-crème à
jaune, voire orange en période de rut (Perez Niellado 1981 al, avec ponc-
tuation sombre, plus ou moins étendue selon les populations.
Coloration des femelles 1 elles sont plus brunes, parfois avec reflets
verdâtres sur la bande centrale du dos. Lignes dorsolatérales claires plus
continues et nettes. Mais dessins des flancs moins uniformes et lignes
dorsolatérales moins marquées que chez la plupart des femelles de P. hrs-
panfca dans la zone de sympatrîe.
C. Ptrdercis ber.*rrger' rrerbeirelfi
1 . Dane le Système Central ibérique (d’apres Perez Mellado 1981
a et bl
Taille jusqu’à 63,5 mm, mais généralement moins.
Coloration des mâles 1 bande centrale du dos brune, quelquefois
tachetée de noir. Lignes dorsolatérales vert intense. Flancs vert vif,
tachetés de noir. Ventre blanc—crème à jaune pâle. sauf en periode de rut
où il devient orange-saumon.
Coloration des femelles : plus unies, dans les teintes brunes. Lignes
dorsolatérales marquées de couleur vert intense. Perez Mellado (1981 al
note 7% de femelles concolores. Les jeunes sont bruns avec des lignes
dorsolatérales blanc—crèrne.
7

2. A Donena (observations personnelles}
Les individus observés ne diffèrent pas de ceux décrits par Perez
Mellado dans le Système Central ibérique. lls possèdent les mêmes
caractéristiques de coloration et de dessin avec, chez les mâles, la réticu-
lation typique des flancs qui, en fait, constitue un ensemble de petits
ocelles arrondis et verts, donnant un aspect pommelé aux flancs. Toute-
fois la coloration des parties dorsales chez les mâles présente une grande
variabilité, allant du vert fonce au vert-jaune. En décembre et en avril, je
n'ai trouvé aucun mâle avec le ventre orange-saumon. Je ne peux pas
dire si cette coloration existe vraiment chez les mâles de Donana car la
période de reproduction était en cours en avril (certaines femelles étaient
pleines et d'autres avaient déjà pondu).
Les individus des deux sexes rencontrés en décembre présentaient
des couleurs très ternes, surtout chez les mâles dont la coloration dorsale
verte était peu marquée.
III. DISTRIBUTION
V. Perez Nlellado (1981 a et bl décrit Podarcrs bocage.? comme une
espèce liée au climat d’influence océanique, situant P.b. bocageiau nord-
ouest de |'Espagne et du nord du Portugal jusqu'aux environs de Lis-
bonne, entre 0 et 1500 m d'a|titude.
Cluant à P.b. carbonefli, il le situe en milieux oollinéen et de moyenne
montagne, entre 800 et 1200 m d'altitude, dans la partie occidentale du
Sytème Central ibérique (de la Pena de Francia en Espagne, jusqu'à la
Serra da Estrela au Portugal}. Il fixe sa limite occidentale à la vallée du
fleuve Mondego (Portugal} ; pour sa limite orientale, il pense qu'e|le est à
préciser vers |'est au delà de la Pena de Francia lEspagnel.
En fait les répartitions géographique et altitudinele de ce lézard sont
plus étendues que celles mentionnées par Perez Nleilado (1981 a et bl.
voire en contradiction avec elles. En effet. en avril et décembre 1984,
j'ai trouvé P.b. carboneiff dans le Parc national de Donana, au sud de
Séville, en Andalousie, c'est-à-dire au sud de |'Espagne et au niveau dela
mer (Fig. 1 et 2].
IV. OBSERVATIONS SUR L’ÉCOLOG|E ET L’ÉTHOI.OGIE
DE PODARCIS BOCA GE! CAHBONELL!
A. Dans In Système Central ibérique
Pour V. Perez Nlellado (1981 al, P.b. carbonelii est une espèce liée
aux niveaux suivants :
—- chénaie de Ouercus pyrenafca,
— zônes à genets (Cytisetea stri`atoscopar.ii]l.
— zônes a bruyeres comme Ericion umbeilietae.
Dans ces milieux, P.b. carbonellf est de moeurs terrestres, alors que
P. hispanfca, qui est présent, occupe les enrochernents. Il pense aussi
que P.b. carbonelli n'occupe pas les étages inférieurs plus méditerra-
néens, comme les chénaies de Ouercus rorundi`fo.(fa.
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Carta 1 : Distribution des deux sous-espèces de Pedarcfs bocageidens
la Péninsule ibérique.
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Carte 2 : *F'. b. carbonalli
mmarals GP- llispanica
Qbnis cl milieux ûuvnfls avec buissunrs ··Jimite·; du Parc national de Dûîana
owdunes .... limites du pré-parc
Carte 2 : Peints d’0bserveti0n de P.b. carbonelifdans le Parc national de
Doftana.
9

En fait, la présence de P.b. carboneili à Dofiana montre qu’il n’est
pas lié aux seules associations végétales citées par V. Perez Nlellado
l1981 ai et que d’autres facteurs interviennent, à mon avis, sur les
caractéristiques de son milieu.
B. Dans le Parc national de Doiiana
1. Ecologie
Dans le Parc, les milieux fréquentés par Pub. carboneili présentent les
caractéristiques suivantes. Terrains meubles ou sablorineux, à végéta-
tion herbacée rare ou inexistance, dans les sous—bois de chênes lièges ou
de pins parasols, et surtout dans les espaces ouverts composés de buis-
sons et plantes éparses. ll est également présent sur les dunes de sable,
dans les parties plus stabilïsées par la végétation, de part et d'autre du
village de Matelascanas, jusqu'à Vembouchure du Guadalquivir. Sur ces
dunes, il occupe même les endroits où la végétation est rare. Dans ces
différents milieux, P. b. carbonelii coha bite avec Psarnrnodromus hispani-
cus, Psarnrnodromus algirus et Acanthodacrylus eryrhrurus. Podarcis
hispanica est présent sur les murs, aux abords des villages situés au nord
du Parc. Mais je n’en ai pas trouvé sur les bâtiments à Vintérieur du Parc,
et je ne sais pas s'i| est présent à Nlatalascanas.
2. Ethologie
Moeurs essentiellement terrestres.
Leurs abris sont constitués par des trous, peu profonds, dans le sol,
au pied des plantes ou sous les souches, voire même sous des débris de
différente nature aux abords de Matalascanas ou autour des cabanes de
pécheurs sur la plage. Sur les dunes, leurs trous se situent parfois dans
des endroits dégagés mais proches de la végétation.
Pour rechercher le soleil il leur arrive de grimper sur les souches, les
basses branches des buissons, et même sur les parois et toits des obser-
vatoires de EI Acebuche. Ces observatoires sont entièrement recouverts
de chaume, et Podarcis hispanica est absent.
Pour la recherche des proies, P.b. carboneili préfère nettement chas-
ser au sol.
Au niveau de la reproduction, je n'ai pas vu tfaccoupleroents au
mois d’avri|, ce qui ne veut pas dire qu'i| n’y en ait pas à cete époque.
Mais comme je |’ai mentionné plus haut, certaines femelles étaient plei-
nes et d’autres avaient déjà pondu. J'ai trouvé plusieurs pontes de deux
oeufs, à une dizaine de centimètres de profondeur, dans le sable. Ces
pontes étaient généralement au pied des plantes. Les oeufs étaient subal-
Iiptiques, blanchâtres, mats, et mesuraient 11 mm de longueur sur 5 à
6 mm de largeur.
Un trait intéressant du comportement de P.b. carboneiii réside dans
sa manière de fuir, qui est semblable à celle d'un Psarnrnodrome. Il effec-
tue des courses droites et tres rapides d'un buisson à un autre, en se dis-
simulant dans la végétation.
10

V. CONCLUSION
Cette nouvelle donnée permet de supposer la présence de P.b. car-
boneiili dans d'autres stations entre le Systeme Central ibérique et Do-
nana. Je pense qu’i| est à rechercher approximativement sur les Si'4 sud
du Portugal, peut—être en Extremadure, voire plus au sud vers Tarifa
lpointe sud de |'Espagnel.
Cette nouvelle donnée montre également qu'll habite la pleine. A Do-
nana les biotopes qu'il occupe sont, en définitive, très proches cle ceux
de Psammodrornus hispanicus, ou de Psammodromus afgirus, C'est à
dire, milieux ouverts lpartois boisés,l à végétation herbacée rare, sur sol
sablonneux ou meuble.
Une etude approfondie des différents sites que P.b. carbonelli
occupe devrait permettre de caractériser davantage son milieu.
RÉFÉRENCES BIBLIOG RAPHIOUES
ARNOLD E.N. et BURTON J.A. ll 978} - Tous les reptiles et amphibiens
d‘Europe. Elsevier—Sequoia, Bruxelles. 271 p.
CURT J. Et GALAN P. (1982} — Esos anflbios v reptiles gallegos, J. CURT
MARTINEZ, Pontevedra. T66 p.
PEREZ NIELLADO V. l19B'l al — La lagertija de Bocage. Podarcis bocagei
lSEOANE, `lB84l : primeros datos sobre su distribucion, colorido v ecolo-
gîa. Amphibia-Reprilfa Sl'4 1 253-268.
PEREZ MELLAD0 V. l'I 981 bl — Nuevos datos sobre la sistematica v clistribucion
de Podarcis b0cagei'lSEOANE, 1884) (Sauria, Lacerrfdae} en la Peninsula
lbérica. Amphibia-Reptlïfa 2 : 259-265.
Accepte le 73/03/1986
J. MAGRANER
2 rue Olivier de Serres
26000 VALENCE lFRANCEl
NOTE
En cours de publication du présent article j'ai pris connaissance du livre de V.
PEREZ Il/IELLADO "Sistematica de Pociarcfs (Saurfa, Lacerrfdae)" 1986, Sala-
manque. Sans rentrer ici dans le détail de son contenu, je ferai les remarques sui-
vantes sur les Podarcfs de Donana.
— V. PEREZ IVIELLADO indique dans son livre que les Podarcis du sud de |'Ande-
lousie ldont le Parc de Donanal et du sud du Portugal sont des Podarcfs hispenfca,
mais, par leur coloration dorsale verte, ils rappellent Podarois oocagefcarboneffi Il
ne donne aucun autre détail sur leur morphologie et surtout sur leur ecologie.
— Pourtant si |’on s'en tient à la clé de détermination qu'il donne dans son livre,
P.b. carboneilï et P. hispanfca sont bien présents à Doûana. avec pour chacun les
caracteristiques de leur espèce. notamment P. hispanica qui a la tête et le corps
plats. le dos et les flancs bruns ou gris-bruns, De plus il ne fréquente que les murs
et les habitations. Pour P,b. carbonsiif à Donana, voir article ci-dessus.
'I 'I

— V. PEHEZ MELLADO se contredit dans son livre et. si l'on suit son raisonne-
ment, on serait en droit de se demander ce qui caractérise P,b. carbonefff. à part
sa répartition géographique. Car en quelque sorte, P.b. carbonerii n'est P.b. car-
bonefff que dans le Système Central Ibérique, et le même Podarcfs avec les
mêmes critères morphologiques, écologiques et éthologiques [donnés par V,
PEFlEZ NIELLADO. 1981 a, 1981 b, 1986] devient P. hfspanice en dehors du dit
Systeme Central Ibérique. Il v a de quoi être perplexe devant cette situation que
l'auteur justifie par Vextrême polymorphisme de P. hfspanfrsa.
— Le raisonnement de V. PEREZ MELLADU sur Doûana est erroné et ne corres-
pond pas à la réalité. Uauteur. soit a élude le probleme, soit manque d'lnforma—
tion sur cette région.
— Pour ma part. je maintiens que Podarcis bocage} carbonefff et Podarcfs hispa-
nfca sont tous les deux présents à Donana, et je n'ai trouvé aucune forme inter-
médiaire entre ees deux Podamis qui vivent en svmpatrie.
Référencé
PEREZ MELLAD0 V. et GALINDO V1LLARD0l\l Ma P. I198Gl — Sistematica de
Podarcfs lSaurîa, Lacertidael ibericas v norteafricanas mediante teonicas
rnultidimensionales. Universidad de Salamanca. Salamanque. 214 p,
Ã
à*.‘·····— 2
"""""'···=e-=—=»· sr.
m.  i l-   -2 ;- L---_` "·—-s·.,______`
Fig.1 : Podarcfs bocage! carbonefii mâle à Donana.
-_ ·c·!?":_:!§Ã’·':-Ã?-— t.
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_ _· ._;;,_ __ .__. ..%"' *
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Fig.2 : Tête de P.b. carbonelii mâle à Donana.
1 2

Bull. Soc. Herp. Fr., i19BGl 38 : 'l3—1 B
LES TORTUES NIARINES
AUX ANTILLES FRANCAISES
I. REPARTITION GEOGRAPHIQUE
par
Francoise CLARO et Christine LAZIER
Résumé - Les auteurs présentent quelques données Concernant la repartition géographique
des Tortues marines en Guadeloupe et en Martinique et soulignent la rarèfaction croissante
des différentes espèces au fil des années,
Mots oies : Tortues marines - Guadeloupe - Martinique - menaces pour la survie.
Summary - The authors present some data concerning distribution cf rrlarine turtles in Gua-
deloupe and Martinique, and underline the growing depletion of these species every year.
Key words : Marine turtles — Guadeloupe — Martinique — threets to survival.
I. INTRODUCTION
Les Tortues marines, bien que présentes dans tous les territoires et
departements d'0utre-mer. ainsi que dans les eaux métropolitaines (Der-
rnocheiys corfacea en Atlantique, Carotte caretra en Méditerranée} ne
font Vobiet que de rares recherches scientifiques.
Seul leur élevage commercial semble susciter Vinterêt constant des
gouvernements français (centre de grossissement de Tortues vertes de
Saint-Leu. à La Flèunionl.
Aux Antilles francaises, malgré une exploitation intense exercée
depuis plus de deux siècles, aucun suivi scientifique des "popu|ations"
de tortues marines n'a pu être réalise, faute de moyens.
Les publications concernant les tortues marines aux Antilles françai—
ses sont rares.
Certaines données apparaissent dans Ie cadre plus large d’enquêtes
lou de compilations} relatives aux populations et à Vhabitat des tortues
marines dans la zone atlantique ouest IBACON, 1961 ; CARR et al.,
‘|982i.
KERMAFIHEC il 976l et FFIETEY (1980}, FHETEY et LESCURE
(1981] s‘attachent davantage à |'aspect legislation et protection des tor-
tues marines.
En espérant servir de préalable à un futur programme de recherche
scientifique, et pour tenter de faire le point sur les menaces pesant sur
cs espèces en voie d'extinction lclassées en annexe l de la Convention
13

de Washington}. nous avons réalisé en juillet-août 1983 une enquete sur
la répartition géographique et Vexploitation des tortues marines aux
Antilles françaises, ainsi qu'une étude de la législation les concernant
ICLARO et LAZIER, 1983]. Nous en exposerons ici les principales lignes.
ti. Esrèces PRESENTES
Les espèces rencontrées aux Antilles francaises sont essentielle-
ment la Tortue verte (Cheron: myolasl et la Tortue à écailles lEretmo—
chelys imbricatal, rarement la Tortue luth lDermochefys corraceâl, quel-
quefois la Tortue olivâtre ltepfdochefys olivaceel et la Caouanne lfîaretta
carertal. La Tortue verte est moins fréquente en Martinique qu’en Guade-
loupe et serait observée plus au large.
III. RÉPARTITION GÉDGRAPHICIUE
A. Résultats de I'ar1quâte
Notre enquête a été menée auprès des pêcheurs et plongeurs
locaux, avec l'aide de la DRAE lDirection Régionale Architecture et Envi-
ronnement) Antilles-Guyane.
l.'aire de répartition des tortues marines varie suivant le type d'actl-
vité lponte, alimentation) et le stade de développement des tortues (juvé-
niles, sub-adultes, adultesl, pour les aires d'a|lrnentation.
Les données que nous avons pu collecter figurent sur les cartes 1 et
2 et sont rassemblées dans les tableaux I et ll.
1. Aires de ponte
Les plages sont en général peu étendues et souvent tres fréquentées
par l’homme.
La saison de ponte s’étend cfavrll à septembre pour la Tortue verte
et la Tortue à écailles. La Tortue Luth commencerait à pondre plus tôt,
vers le mois de février. Les accouplements se déroulent avant et au début
de la saison de ponte, à quelque distance du rivage. Les femelles vien-
nent pondre la nuit sur les plages, et ceci a plusieurs reprises au cours de
la saison de ponte.
L’activité de ponte serait plus importante en Guadeloupe qu'en Nlar-
tinique, mais aucune donnée chiffrée n'est actuellement disponible. En
pratique, il est d'ai|leurs très difficile d'effectuer des dénombrements, car
les plages sont très nombreuses et Vactivité de ponte est sporadique. On
est loin en effet des grands rassemblements de tortues que |'on observe
en Guyane lTortue Luth sur la plage des Hattesl ou à Costa Flica lTortue
verte sur la plage de Tortuguerol.
On ne dénombre ici le plus souvent que quelques traces, certaines
nuits.
14

Pninlr du Il Grande Yiglv
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Carte I : Aire de répartition des Tortues marines en Guadeloupe.
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Baie de fort de France
Le Vauciin
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Kiluarx-es
un de sr.: Mm:. Em •*¤= minis
Pntnta ¤‘eni'er
Pointe des Salines
Carta Il : Aire de répartition des Tortues marines en Martinique
1 5

2. Alto: ifallmnmation
Les aires d'alimentation se confondent avec les zones coralliennes,
en Guadeloupe comme en Martinique. Les zones abritées offrent en effet
des herbiers marins appréciés par les tortues herbivores mais aussi par
les tortues carnivores, grâce aux organismes (invertébrés marins} C|u'iIs
abritent.
Il s'est avéré impossible au cours de cette enquête de distinguer les
aires correspondant aux différents stades de développement des tortues.
Les pêcheurs nous ont fait observer que la taille de leurs prises avait
notablement diminué ces dernieres années. Il est malheureusement fort
probable que ce phénomène soit lié à une surexploitation des tortues
marines pour la confection de "souvenirs" (bijoux et objets en écaille,
carapaces polies} ou la préparation de plats "typiques".
Il faut également noter que les zones d’a|imentation sont parfois
menacées par les pollutions industrilles, agricoles et ménagères, par les
dragages de sable ou encore par le rejet d’hydrocarbures en mer, tout
ceci provoquant une dégradation des fonds marins. De plus, le pillage de
ces fonds par les plongeurs locaux, les touristes et les métropolitains en
aide technique (soucieux d'enrichir leur "co||ection"l, entre autres,
menace considérablement le biotope, comme nous |'a signalé la DRAE.
De l'avis général, on a ainsi assisté à une forte baisse des effectifs de
tortues marines au cours de ces dix derniéres années (dans les aires de
ponte et d'alimentationl. Cependant, la densité des tortues reste plus
élevée dans les zones peu fréquentées par l'homme, comme par exempte
aux iles de la Petite Terre ou au large de la pointe des Châteaux (Guade-
loupel.
LIEUX ACTIVITÉ ESPÈCES DENSITÉ
. Nlacouha P
. Presqu'î|e de la Caravelle P,AL TE — TV + +, +
. llet à Madame P TE
. llet Loup Garou P TE - TL (D5} -,0
. Le Vauclin AL
. Macabou P,AL + +
. Baie des Angiais P,Al. TE - Tl. ipsi -,0
. Pointe des Salines P,AL TE - Tl. lpsl -,0
. Ste Luce AL
. Fort de France [Fort St Louisl P TE
. Anse Céron P
Tableau I : Aires de reproduction et d'a|imentation des Tortues marines
en Martinique.
AL: alimentation, P: ponte, ps: ponte sporadique, TV :
prédominance de Tortues vertes, TE : prédominance de Tor-
tues à écailles, TL : présence de Tortues Luth ; la densité
lorsqu’ei|e est connue, est exprimée par un nombre de croix
(+ : peu, + + : beaucoup, 0 : rare}.
16

W. CONCLUSION
L'enquête que nous avons menée confirme la nécessité d’é|aborer
un programme de recherche sur les tortues marines des Antilles françai-
ses.
Comme nous le suspecticns en effet, la surexploitation des tortues
marines en Guadeloupe et Martinique, et dans les îles voisines, a conduit
à une diminution considérable des effectifs en adultes reproducteurs et
en immatures.
Une opération de protection et de restauration des "populations"
est impérative mais ne peut se concevoir sans une bonne connaissance
de base et sans un suivi scientifique de ces "popuiations".
Cette étude préliminaire nous a permis de définir les moyens a met-
tre en oeuvre pour réaliser ce suivi et de prendre conscience des difficul-
tés spécifiques auxquelles les chercheurs seraient confrontés.
Ces difficultés résident principalement en deux points :
—|es aires d'alimentation et de ponte sont nombreuses et disper-
sées, et leur frequentation par les tortues est aléatoire. De plus, la pré-
sence des visiteurs s'avère souvent gênante.
— la collaboration des Guadeloupéens et des Nlartiniquais est indis-
pensable. Nous nous sommes fréquemment heurtés à une certaine
méfiance de la part des pécheurs antillais, pour qui la pêche a la tortue
représente une ressource non négligeable. De plus, elle fait partie des tra-
ditions auxquelles ils restent tres attachés.
On comprend dès lors leur réticence à divulguer des informations
concernant leurs sites de pêche, pour éviter toute concurrence, mais
aussi dans le cas où la pêche serait prochainement interdite.
Compte-tenu de ces considérations, il semble cohérent de faire por—
ter les premières recherches sur |'étude de quelques sites privilégiés, peu
fréquentés par |’homme, où la densité de Tortues marines est encore
relativement importante iïles de la Petite Terre par ex.}, et de former des
étudiants antiliais pour effectuer le suivi sur place.
Pour susciter la collaboration des Guadeloupéens et Nlartiniquais, ii
serait utile d'engager une campagne de sensibilisation et d'information
du public, par Vintermédiaire des medias et d’expositions, puis de diffu—
ser des fiches d'observation des Tortues marines à renvoyer au centre de
recherche.
En deux mois, une enquête telle que cel|e—ci n'a pu fournir que des
informations incomplètes.
ll reste beaucoup à faire : préciser les taux de fréquentation des sites
au moyen de dénombrements, distinguer les zones fréquentées par les
tortues suivant leur stade de développement, réaliser des baguages...
Actuellement, aucun moyen financier n'a été débioqué pour réaliser
de telles recherches.
On attend sans doute qu’eIles soient engagées par des chercheurs
étrangers,.
17

usux Activite EsPÈcEs pement
LES SAINTES TV - TE +
. Grand Ilet (tout autour} Al.
. Terre de Haut P
(plages de Grande Anse et de Bois
Joli}
. Terre de Bas P
[plages de Grande Anse, Petites
Anses, Anse à dos}
LA oEsinAt>E +
. Côte Sud AL
. Piage de Grande Anse P
IVIAFIIE-GALANTE + +
. Côte Sud et Sud-est AL
. Plege de l'Anse Ballet P
ILES DE LA PETITE TEFIFIE AL,P TE + +
GUADELOUPE
. Grand Cul de Sac Marin
— Ilets à Kahouanne AL,P _
Caret P
Fajou P
Christophe AL
- Ste Rose [plage La Hamée) P,AL
. Port Louis P,AL TV - TE + +
. Côte Ouest de Basse Terre
— Deshaies (plage de Grande Anse} P TV + +
— Bouîllante A}-·P
— Vieux Fort
- llet Pigeon AL +
. Côte Est de Basse Terre
- Petit Bourg A}-
- Goyave AL
(Plage Viard} P
(Plage Fortune} P
€P[age de Ste Claire] P
- Plage de Bananier P + +
— Trois Rivières (Plage de Grande
Anse} P
. Grande Terre
- Anse Bertrand P
- Pointe de la Grande Vigie jusque
la Pointe des Châteaux P,AL_
(Porte d'EnferI TV · TE + +
(Pointe des Châteaux} P
Tableau Il : Aires de reproduction et d'a|imentation des Tortues marines en Gua-
delou e.
AL : aqimentation, P 2 ponte, ps : ponte sporadique, TV : prédominance
de Tortue`s vertes, TE : prédominance de Tortues à écailles, TL : pré-
sence de Tortues Luth ; la densité |orsqu'e||e est connue, est exprimée
par un nombre de croix I+ : peu, + + : beaucoup, 0 : rare}.
1 8

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BACON P.R. [1981} — The status of sea turtles stocks management in the
Western Central Atlantic. Interregional Fisheries Development Programm,
WECAP studies n° 7 United Nations Development Programm, F.A.0.,
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CARFI A., MEYLAN A., MORTIMER J., BJORNDAL K., CARR T. l19B2I —
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NOAA Technical Memorandum NMFS—SEFC—91, 82 p.
CLAR0 F. et LAZIER C. [19837 — Les tortues marines aux Antilles françaises.
Rapport interne Guilde du Raid, 38 p.
FFIETEY J. i19BOi -— La protection des tortues marines dans les DOM-TOM.
Bulletin de liaison des clubs du district 63 ,¤'Antilles et Guvane françaises
Ipublication du Lions international-Into 63} juin 1980 : G-17.
FRETEY J. et LESCUFIE J., 1981 — Présence et protection des Tortues marines
en France métropolitaine et d'Outre-mer. Bol}. Soc. Herp. Fr., 19 : 7-14.
KERMARREC A. (1976] —- Le statut des tortues dans les Antilles françaises.
Nouv. Agron. Antilles—Guvane 2 (2} I 99-108.
Accepte le F3/03./7986
F. CLARO
Laboratoire des Reptiles et Amphibiens
Museum National d’Histoire Naturelle
25, rue Cuvier - 75005 PARIS
C. LAZIER
Laboratoire des Mammifères
Museum National d’Histoire Naturelle
55, rue Buffon - 75005 PARIS
19

Bull. Soc. Herp. Fr., (1986} 38 : 20-23
BIBLIOGRAPHIE
Résumé de Thèses
Jean-Mario EXBRAYAT [1 986l - Quelques aspects de la biologie
de la reproduction chez Typhionectes compressicaudus lDuméril et
Bihron 184'll Amphihîen Apode. Thèse Doctorat cl’Etat. Université
Pierre et Marie Curie, 308 p., 105 fig., 42 tabl., `I5 pl. photo., 215 réf.
Le but de ce travail est d'appot*ter quelques données sur la biologie
de la reproduction des Amphibiens Apodes. L’espèce choisie pour cette
étude est Typhfonectes compressicaudus, aquatique et vivipare, appar-
tenant à une population de Guyane française. Cet animal est soumis à
une alternance saisonnière comportant six mois de pluie (décembre à iuil-
letl et six mois de période sèche lluîllet à décembre). Le matériel a été
prélevé et fixé sur place durant toute |’année Hi. Des individus mainte-
nus en élevage pendant quelques mois ont permis de compléter Vétude
des cycles de reproduction. La croissance a été surveillée pendant les
deux premières années chez des animaux nés en élevage.
L’eppareiI génital mâle
Les testicules de Typhfonectes compressicaudus, comme ceux des
autres Gyrnnophiones, sont formés d’un nombre variable de lobes dispo-
sés les uns à la suite des autres et se jetant dans un canal longitudinal.
Chaque lobe comporte un ensemble de locules, équivalents des tubes
sérninifères, entre lesquels sont situés des îlots de cellules interstitielles.
Les locules sont emplis d’une structure filamenteuse - la matrice — dont
|'aspect en microscopie électronique à balayage et à transmission a per-
mis de montrer la similitude avec un ensemble de cellules de Sertoli. Les
cellules germinales, réunies en séries isogéniques, se différencient à par-
tir de la périphérie vers |’unique canaiicule évacuateur du locule.
A la naissance, le testicule est limité à quelques spermatogonies pri-
maires et à quelques cellules somatiques. Pendant la première année, ces
dernières se développent : leur cytoplasme devient abondant et filamen-
teux ; pendant la deuxième année, une première spermatogense et un
cycle de reproduction sont ébauchés. C’est à la fin de cette deuxième
année que |’anima| devient apte à se reproduire.
l1l Le matériel nécessaire à cette étude a été collecté grâce à l’aide de la Fondation Singer-
Polignar:
20

Chez les adultes, le cycle de reproduction suit étroitement les alter-
nances saisonnieres. La spermatogenése démarre en juin, où on constate
une grande multiplication des spermatogonies ; en août le stock de cellu-
les germinales est constitué : il reste constant jusqu'en décembre où
commence la période de copulation, coïncidant avec le début dela saison
des pluies. Le testicule est progressivement vidé jusqu'en mai ; une
second spermatogenèse permet en méme temps la reconstitution des
spermatozoïdes. En mai-juin, il ne reste plus que quelques cellules germi-
nales résiduelles.
Les cellules du tissu interstitiel se développent entre janvier et avril ;
elles sont de taille minimale entre mai et août. Elles sont le siège d’une
activité A5 - 3|3 HSDH pendant la période de reproduction.
Comme chez les autres Gymnophiones, les mâles de Typhfonectés
compressi`caudus conservent une paire de canaux de Müller qui sont peu
développés pendant leur première année. Ils sont le siège de Vélaboration
de substances glandulaires des la deuxieme année mais c'est chez les
adultes que ces substances deviennent abondantes. Les canaux sont
alors réduits entre juin et octobre et volumineux pendant la periode de
copulation où deux types de sécrétions — protéiques et glycoprotéique -
ont pu être mis en évidence.
L'npparei| génital femelle
Ce n'est qu’à la fin de la deuxième année que les premiers follicules
en prévitellogenèse apparaissent au niveau des ovaires, ce qui coi`ncide
avec Vapparition des caractères sexuels externes. Les femelles devien-
nent alors adultes.
Le cycle de l'ovaâre de cette espèce vivipare est biennal. La vitelioge-
nèse se déroule entre octobre et janvier et affecte environ le tiers des
ovocytes. Les ovocytes en prévîtellogenèse et vitellogenese sont entou-
rés d’une granufosa et d’une thèque au niveau desquelles des lipides figu-
rés et une activité A5 - 3i3. HSDH sont détectés. La ponte ovulaire inter-
vient en février. On note alors la présence de corps jaunes post-
ovulatoires qui persistent en évoluant pendant la durée de la gestation ;
ils sont le siège d’une activité A5 - 3là HSDH.
Après la mise bas, qui s’étale de juillet à octobre, une prévitélloge-
nèse et une vitellogenèse rapides affectent à nouveau un tiers des ovocy-
tes, mais ces derniers ne seront pas pondus en février suivant et dégénè-
reront.
Pendant les six mois suivants qui correspondent à la période de ges-
tation de certaines femelles, le nombre de follicules des différentes caté-
gories reste constant. En octobre suivant, démarre une nouvelle vitello-
genèse qui est efficace cette fois. Un cycle recommence.
Les zones de prolifération des ovogonies sont particulièrement déve-
loppées entre février et avril-mai, chez toutes les femelles. Pendant toute
|'année, il se réalise en outre un renouvellement constant des ovocytes
permettant d’en maintenir le stock.
Les voies génitales femelles comportent un oviducte et un utérus ;
un pavillon longitudinal est parallèle à ces deux Structures. Les voies
21

génitales sont indifférenciées pendant les deux premières années. Chez
les adultes, dés octobre, le pavillon devient cilié, Voviducte et l'utérus se
différencient. Au niveau de |‘oviducte, alors cilié, un type de glande a pu
être mis en évidence. Les ovocytes qui dégénèrent dans Voviducte sont
entourés de proliférations cytoplasmiques issues de cellules de I'epithé—
lium tubaire. Chez toutes les femelles en avri|—mai, la paroi de |'oviducte
et du pavillon dégénérent et reprennent un aspect indifférencié.
En octobre, la paroi utérine comporte des crêtes qui se développent
]usqu'en décembre-janvier. Leurs extrémités sont recouvertes de quel-
ques cellules ciliées et leurs flancs de nombreuses cellules émettant des
sécrétions._Entre les crêtes, des cellules glandulaires sont différenciées.
Chez les femelles gestantes, la paroi utérine subit une succession de
modifications liées au développement des embryons. Les sécrétions dela
paroi disparaissent progressivement, les parois elles-mêmes sont ensuite
abrasées ; un nouveau tissu, à |'aspect lisse, est mis en place ; en fin de
développement, |’utérus est distendu par les volumineux embryons;
après la mise—bas, il reprend rapidement la taille et |’aspect indifférencié
cl'origine. Chez les femelles qui ne sont pas gestantes, la paroi utérine
dégénère des le mois d'avri|.
Le Corps adipeux
Chez les femelles gestantes, les corps adipeux sont volumineux des
février. Ils restent particulièrement développés iusqu'en juillet et dimi-
nuent en août, période pendant laquelle la croissance des embryons est
maximale. Ils constituent donc des organes de réserve pendant la gesta-
tion.
Les caractères de la gestation
La gestation dure six mois environ, pendant la saison des pluies.
Chaque femelle de 300 à 450 mm donne naissance à 4 à 6 jeunes de
150 à 200 mm chacun. Le développement est divisé en trois grandes
phases de deux mois environ chacune. Les embryons des stades l et ll
ont une vésicule vîtelline qui est progressivement résorbée : ils sont
entourés d'une gangue protectrice. Les embryons de stade Ill sont libres
dans les utérus et paraissent se nourrir, directement ou non, aux dépens
de la paroi utérine. Les embryons du stade IV possèdent une paire de
volumineuses branchies vésiculeuses, appliquées par endroits contre la
paroi utérine. Le rôle des branchies paraît absorbant ; elles assureraient la
phase finale de la nutrition embryonnaire. D'autres modes de nutrition
ont été mis en évidence : oophagie, adelphophagie.
Conclusion
Le cycle de reproduction de Typhlonectes compressicaudus est
étroitement lié aux alternances saisonnières. Chez les mâles, les princi-
22

paux évènements du cycle sont concentrés pendant la saison des pluies,
période où les facteurs trophiques sont abondants.
Chez les femelles, la biennalité du cycle parait être une conséquence
de la gestation. Cette derniére épuise en effet la femelle et pourrait alors
Vempêcher de se reproduire deux années consécutives. Les voies génita-
les femelles sont bien adaptées au maintien de Vemhryon. Eiles subissent
des modifications relativement complexes en relation étroite avec le
stade de ce dernier, ce qui n'est pas sans rappeler les modifications
structurales affectant les voies génitales d’autres Vertébrés inférieurs
vivipares ou ovovivipares.
La présence de corps jaunes post-ovulatoires, à la fonction stéroïdo—
gène, montre une fois de plus la constance de tels organes chez la plu-
part des Vertébrés vivipares ou ovovivipares.
La comparaison de nos résultats avec les données déjà connues chez
les autres Gymnophiones montre que ce groupe représente un ensemble
assez homogène en ce qui concerne les cycles sexuels, tous discontinus,
et peut-être même en ce qui concerne la viviparité, relativement fré-
quente chez les Apodes.
lcommuniqué par Vauteurl
Mots Clés : Gymnophione. Typhionecres comprassfcaudus, cycles. spermato-
genèse, gestation.
Key words : Gymnophion, Typhfonectes compressfcaudus, cycles. spe rmatoge-
nesis, gestation.
Jean-Marie EXBRAYAT
Laboratoire de Biologie Générale de
la Faculté Catholique des Sciences
de Lyon et Laboratoire d'Etude du
Développement post embryonnaire
des Vertébrés lnférieurs de |'EPHE
25, rue du Plat
69288 LYON Cedex O2
23

Bull. Soc. Herp. Fr., (1.986) 38 : 24-28
Analyses d'0uvrages
Acta Zoologica et Pathologica Antverpiensia n° 78 (1 984} -
Maintenance and reproduction of Reptiles in captivity. Volume I -—
Vincent L. BELS Et A. Paul VAN DEN SANDE éditeurs — 327 p.,
78 fig., dont 49 planches photographiques.
Le volume consacré au maintien et à la reproduction de Reptiles en
captivité centralise les informations disséminées et répond aux voeux
des Eiioiogistes amateurs ou professionnels qui souhaitent Vétablisse-
ment d’un dialogue sur ces sujets. Le lecteur - quel qu'l| soit - y trouvera
donc ies expériences des auteurs de Cet ouvrage collectif qui, confron-
tées ies unes aux autres, lui apporteront sans doute Vinformation indis-
pensable à la résolution de son propre problème.
La captivité implique nécessairement une notion privative. La perte
de liberté, dans le sens où |'anima| est soumis à d’autres contraintes que
celles imposées par Venvironnement, peut Conduire à des modifications
comportementales et physiologiques importantes. La démarche suivie
par |’Homme, à ce sujet, peut paraître a priori contradictoire. En effet, s'i|
exerce une "vio|ence" sur |’anima| en |’iso|ant du milieu auquel il est
adapté et en s’opposant à sa liberté "d'expression naturelle", il veut
néanmoins lui fournir les meilleures conditions artificielles possibles pour
dépasser le stade de la simple maintenance et reconstituer en captivité
les véritables données biologiques de |'espéce s'e><primant par la réussite
de la reproduction. De cette contradiction dépend en fait la parfaite con-
naissance de l'anima|. Car, la capacité de reproduire un cycle de vie nor-
mal suppose |'ana|yse des interactions organismeenvironnement et la
compréhension totale des mécanismes mis en jeu.
Les motifs qui ont conduit à la captivité des Reptiles sont divers. Ils
étaient essentiellement religieux chez les Egyptiens anciens, comme ie
rappelle L. BODSON, pour les Serpents iûerastes cerastas et Naja haje,
symbole du pouvoir royal et divini et les Crocodiles [Crocodrhrs nflotfcusi.
lis deviennent un peu plus utilitaires chez les Grecs et les Romains puis-
que les Colubridés, par exemple, se nourrissant de rongeurs, sont pres-
que traités en "animaux favoris" et servent aussi à la préparation de
remèdes. Les Reptiles capturés lors d'expédîtions lointaines sont encore
transportés pour être exposés (Python sebaei. Si cette exhibition. répon-
dant à un appétit de connaissances nouvelles, est freinée par I'influence
24

judéo-chrétienne, elle reprend timidement à la Renaissance. Nous appre-
nons qu'à partir du 16ème siècle, ces motifs prennent un caractère plus
scientifique avec la création de ménageries, notamment celle de Versail-
les destinée aux nouveaux membres de l'Académle des Sciences [com-
portant Crocodifus nrrotfcus, Gekkc gecko et Testudo rndica S. Perrault:}.
En 1838, Duméril fonde le pavillon des Reptiles, au Jardin des Plantes de
Paris, avec 2 Pythons et 3 Caïmans. Les Zoos ne sont pas seulement des
lieux de récréation—éducation où le public vient satisfaire sa curiosité du
monde animal, mais aussi des lieux de conservation et de recherche.
Cette recherche comprend aujourd’hui de nombreuses disciplines, dont
|'Ethologie, l’Ecologie, la Physiologie, l’Anatomîe et la Génétique.
R. WHITAKER nous parle, à ce sujet, de la banque de Crococliles proche
de Madras llndei, ouverte aux visiteurs mais impliquée également dans
des programmes de recherche concernant la locomotion et les glandes à
sel iC.‘rocodyfus palusrrfs, C. porosus, Carlrnan crocodrïius et Gavfafis
giganteusl. La reconstitution de bonnes conditions de captivité peut
même permettre d'assurer le réétablissement de populations en "milieu
naturel", lorsque ces dernières sont particulièrement menacées dans cer-
taines aires géographiques. CI. PIEAU et al. signalent la tentative effec-
tuée à l’ecloserie des irlattes, en Guyane francaise, concernant la tortue
Luth lDermoche;‘ys corfaceal. G. VISSER rapporte le cas du lézard Hydro-
saurus, en danger d'extinction, peu répandu et consommé par les
Autochtones, pour lequel l'élevage s'impose. Th. HUFF parle des Ser-
pents insulaires malgaches, Epicrates, Candoia et Acrantophfs, rendus
plus vulnérables par Vintroduction de nouveaux prédateurs. Si les prélè-
vements effectués par les Zoos et les collections privées peuvent être
dommageables pour certaines populations naturelles, ils peuvent aussi
jouer un rôle bénéfique dans la survie et la protection des espèces. La
production régulière de venin pour la fabrication de sérum antivenimeux
est un motif important pour la création cfélevages intensifs. ll s’agit des
fermes à cobras du Vietnam décrites par T. |<|ElVl ou par P. LELOUP
lâothrops moojenr'}. Sur un élevage cle Vfpera aspis et lâioera ammodytes
en captivité. G. NAULLEAU et J. DETRAIT ont montré que la fonction
venimeuse était parfaitement conservée et que la quantité de venin par
unité de poids corporel était d'ailleurs supérieure à celle recueillie chez
des animaux sauvages capturés. Enfin, la terrariophilie, qui représente un
nouveau hobby, a conduit de nombreux amateurs de Reptiles a perfec-
tionner les techniques d'élevage.
Ce volume nous apporte une grande variété cl’informations sur les
conditions de maintenance pour de nombreux Reptiles. Ch. C. CARPEN—
TER, S. TONGE et O. BLOXAM, S. Mc KEOWN, R.E. HONEGGER,
F. LUTTENBERGER, Ch. J. HOWARD, W. SACHSSE et R. GOELLNER
nous proposent des recettes différentes pour réussir la difficile entreprise
de Vélevage.
Ce volume contribue aussi à élargir la connaissance sur la biologie de
la Reproduction des Reptiles, encore imparfaitement connue. G. IVIATZ
nous rappelle la variabilité des cycles sexuels en fonction des conditions
climatiques des diverses régions du monde, et la synchronisation
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parfaité ou différée dé cés cyciés 0* ét Q qui éntraînént dés difficultés
d'élévagé. Il énuméré Iés factéurs dé Vénvironnérnént suscéptiblés
d'inf|uér sur la réproduction : témpératuré, photopériodé, hygrométrié,
alimentation". J.B. IVIURPHY ét L.A. MITCHELL donnant à cé sujét dés
informations sur 13 variétés dé Bothrops. Lé factéur témpératuré ést
cértainémént lé plus important ét lé miéux étudié. CL. PIEAU ét al. ont
cbténu chéz Iés Tortués dés 0· phénotypiqués éntré 23 ét 27° d’incuba-
tion dés oéufs ét dés Q éntré 30 ét 33°. Ils démontrant qué lé séx-ratio
dépénd dé la témpératuré du sol péndant la périoclé thérmosénsiblé lici,
10 à 15 jours à partir dé la fin du prémiér tiérs du dévéloppémént
émbryonnairé}.
Pour induiré la réproduction én captivité, il faut donc uné connais-
sancé parfaité du cyclé biologiqué dé |'éspècé. B. LANGERWERF nous
donné Iés réglés dé la réussité dés élévagés d'Agan·.¤a catrcasfca, A. Léh-
manfi, A. sangufnofénîë, Lacérta mcsorénsis, L. horsathi L. graéca ét
Ophfsaurus apodus, baséés sur vingt ans d'éxpériéncés : 'iidèlé réproduc-
tion dés cyclés dé chaqué éspècé, aliméntation variés nécéssitant dés
élévagés parallèlés, suppléments vitarniniqués ét minéraux, équilibré
numériqué corréct éntré 0* ét Q assurant un brassagé génétîqué, incuba-
tion artificiéllé réconstituant Iés conditions naturéllés ét isolémént dés
jéunés. L. MALAHET ét H.S. FITCH notént uné baissé dés bésoins ali—
méntairés dés Q péndant la géstation lScfncé!la latéralfs, Dfadophis
punctatus, Storénia dékayf ét Thamnophfs sktaffs} ou lé dérniér stadé dé
céllé—ci. V.L. BELS, travaillant sur clés populations d'Anolrls én captivité
ajouté qué si Iés nécéssités thérmiqués sont Iés mêmés pour tous Iés
lézards, lés conditions sociologlqués d'un groupé confiné ét hiérarchisé
l0* dominant) fait qué cértains éiéménts dé la population né péuvént pro-
fitér dés avantagés thérrniqués offérts par lé térrarîum. Enfin.
Ch. BANKS, qui a suivi Vévolution dé la colonié d'r'guana Iguana du Zoo
dé Mélbourné, a noté qué la mortalité infantilé augméntait ét qué lé pour-
céntagé d'oéufs fértilés baissait avéc l’accroissémént dés accouplé-
ménts consanguins. La réproduction n'ést plus possiblé à la 4-èmé géné-
ration.
En dépit dé toutés cés réchérchés, dé nombréux problèmés déméu-
rént concérnant la captivité dés Réptilés. Lés travaux sont préséntés
commé dés téntativés intéréssantés ét non commé Iés éxposés dé réus-
sités. C’ést pourquoi, pour términér, il conviént dé donnér la parolé à
C. GANS qui a rédigé Vintroduction du volumé "Thé rnéssagé should not
bé just "wé wéré succéssfuln." but “thésé wéré thé méthods wé
émplovécl. Pléasé tést thém to éstablish théir générality and piéasé sug-
gést improvéménts".
Sabiné FIENOUS
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Biologie des Amphibiens. Quelques mises eu point des conneis-
sances actuelles sur I'ordrs des Gymnophîones. Volume publié
sous la direction de M. DELSOL, J. FLATIN et J. LESCURE. Mem.
Soc. Zoo!. France, 43, 177 p., 18 pl. et fig. h.t.
Parmi les différents taxons intéressant les herpétologues, les
Gymnophiones (Amphibiens apodes} représentent incontestablement le
groupe le plus mal connu ; il y a quelques années ils restaient d'ailleurs
franchement énigmatiques. C'est TAYLOR qui, à l’Université du Kansas,
a amorcé vers la fin des années soixante, |’intérêt qui se manifeste rnain-
tenant pour ces Amphibiens. Toutefois, les études restaient rares car le
materiel manquait, ces animaux étant difficiles a trouver.
Depuis peu cette situation a changé ; un matériel relativement abon-
dant, quoique taxonomiquement encore peu varié, est maintenant dispo-
nible et l'étude des Gymnophiones connaît une seconde impulsion. Dans
cette impulsion, les Français et leur Président (celui de la SHFl ont joué
un rôle de tout premier plan. C'est donc en France, à Lyon (Laboratoire de
Biologie générale des Facultés catholiques dirigé par Nl. DELSC}Ll, que
s'est tenue une réunion que |’on peut qualifier de premiere réunion inter-
nationale sur les Gyrnnophiones. Des équipes allemandes, américaines.
brésiliennes et suisses étaient représentées. Les communications qui y
ont été faites sont publiées dans un volume de la Société zoologique de
France. Ce volume regroupe dix-sept articles correspondant à ces com-
munications. Un dix—huitiéme article traitant cl'une nouvelle classification
des Gymnophiones, non présentée à la reunion, a été intégré a Vouvrage
en raison du théme. Ces articles portent sur des questions diverses ce qui
donne une centaine impression cfhétérogénéité. Ceci est très normal
dans ce qui est un domaine naissant ; cette disparité est même rassu-
rante car elle devrait être la garantie d'une large couverture du sujet dans
|’avenir.
Deux articles d'intérêt genéral, historique et revue des différents
aspects de l’étude du groupe, ouvrent ce volume. Les autres articles con-
cernent l’ernl:•ryologie, Vanatomie, Vhistologié, la cytologie, la morpholo-
gie fonctionnelle, la physiologie, la systématique". En raison de la diver-
sité des sujets abordés il est difficile de faire une analyse détaillée.
Notons simplement que ce volume représente un jalon important en her-
petologie et qu'il devrait constituer, espérons-le, un point de départ.
Jean-Claude RAGE
27

J. HUURDFIY ai A. BEAUMONT. Les métamorphoses des Amphi-
biens. NlassonfSinger-Polignac. Paris. 1985. 273 p.
Le livre de J. HOUHDRY et A. BEAUMONT constitue une synthèse
remarquable sur un phénomène qui a passionné des générations de cher-
cheurs, le probleme des métamorphoses et plus particulièrement celles
des Amphibiens. La succession des chapitres permet au lecteur de suivre
avec facilité les différents aspects des transformations corporelles, bio-
chimiques, hormonaies subies par les larves d'Amphibiens.
Des illustrations et des graphiques judicieusement choisis accompa-
gnent un texte d'une grande clarté. Les auteurs apportent ainsi aux étu-
diants et aux personnes qui s’intéressent aux Vertébrés inférieurs un
ensemble de connaissances indispensables pour comprendre la biologie
moderne. Chaque chapitre est accompagné d'une bibliographie c qui
permet de faire le point sur un problème précis.
Les aspects particuliers du développement tels que la néoténie. le
développement direct et la régénération sont abordés en fin de |'ouvrage.
En définitive, ce livre d'une grande richesse et très bien illustré cons-
titue une base d'înformations nécessaire à bon nombre de biologistes qui
abordent les problèmes posés par Véquilibre des bîocénoses et la dynami-
que des populations d'Amphibiens.
Robert GUYETANT
28

'BULLETIN DE LA
SOCIETE HERPETOLOGIQUE
DE FRANCE
2ème trimestre îî'986 - n° 38
Bullenln de !fa:'s0n
NOTES
• Observation d'une broncho-pneumonie importée Chez Boa cons-
tfictor constrfctor et Python regfus
A. POTFIEAU et E. BODIN ......................... 30
• Le bulîetîn de la Société Herpétologîque de France est désormais
répertorié par la base de données informatiques PASCAL du
C.N.H.S.
..1.M. FRANCAZ et R. VERNET ....,................. 36
BlBLIOGRAPH|E ........... . ...................... 40
LU POUR VOUS ................................... 42
ANNONCES ..................................... 48
29

Bull. Soc. Hero. Fr. HBBBI 38 : 30-35
NOTES
Observation •:I'une broncho-pneumonie
importée chez Boa 0. constrfctor et Python regius
par
Alain POTHEAU et Eric BODIN
I. CIRCONSTANCES DE SURVENUE DE LA MALADIE
Il s’agît d’un incident survenu chez l'un des auteurs lA.P.Z· à Poitiers,
propriétaire de deux Boa consrrfctor et de deux Python regius réunis dans
un terrarium de type stérile (décor artificiel} ayant très bien fonctionne
depuis cinq années. La température y est de 28°C le jour, de 22°C la
nuit, I'humidité de 70%, et Véclairage est fourni par des tubles fiuores-
cents de type horticole (1 l.
L'un des boas, âgé de quatre ans, mesurait, pour 5 kg, 1,98 m, tan-
dis que Vautre, âgé de dix mois environ, mesurait BO cm pour un poids de
300 g. Seul ie sexe du plus âgé avait été déterminé : il s'agissait d’un
mâle.
Le coupie de pythons était âgé de 18 mois, la femelle pesant 510 g,
pour une longueur de 85 cm, et le mâle 390 g pour 87 cm.
Le premier auteur reçut alors en cadeau un jeune Python mofurus
molurus régulièrement importé, âgé d'environ un mois. D’abord isolé
pendant une semaine, il montra un féroce appétit et une belle santé après
un examen attentif. A la suite de circonstances familiales et par manque
de place, Vanimai fut placé le 6 août 85 dans le terrariurn décrit plus
haut, sa bonne santé apparente laissant espérer que tout se passerait
bien.
II. LA DÉCOUVERTE DE LA MALADIE
Le 31 août, soit 25 jours plus tard, alors que le python molure se
portait toujours comme un charme, le plus gros des hoas présenta les
symptômes suivants :
— apparition de bulles aux narines
— gueule ouverte pour respirer
— bave claire ruisselant le long du cou
- refus de nourriture se prolongeant.
30

Un premier traitement fut alors instauré, décrit plus loin dans le cha-
pitre thérapeutique.
Puis, ces mêmes symptômes apparurent successivement chez le
Python regius mâle le 7 septembre, chez le petit Boa consrricror le
13 septembre, chez la femelle Python regius le 1 5 septembre, alors que
le Python moiurus se portait toujours très bien, mangeant avec appétit
depuis son installation dans le terrarium.
III. EVOLUTION
Une premiere thérapeutique a I’aveugIe échouait : le prélèvement
bactériologique des expectorations du gros Boa constrictor rfayant rien
donné. ceIui—ci décédait le 18 septembre B5. Deux jours auparavant, sa
bave était devenue purulente, de couleur jaune verdâtre, s'écou|ant par
les narines puis par la gueule, des ràles respiratoires ayant été observés
peu après le début des premiers symptômes. Nous pûmes néanmoins
procéder à de nouveaux prélèvements bactériologiques qui s'avérèrent
positifs et fort utiles par la suite, nous permettant d'obtenir la guérison
des autres serpents.
Le Python molure ne manisfesta jamais le moindre Symptôme, ce qui
nous fait avancer Vhypothése qu‘i| était en fait un porteur sain, c'est-à-
dire qu‘ii transportait des bactéries non pathogènes pour lui-méme, tout
en restant contaminant pour des congénères moins bien armés.
IV. THÉRAPEUTIOUE
A. Premier traitement à I'¤veug|e
Le 1er septembre, 24 heures après Vapparition des symptômes,
nous effectuâmes un prélèvement sur écouvillon stérile aux narines et
dans la bouche du gros boa : absence de germes après examen direct et
mise en culture des prélèvements.
Les bêtes furent aussitôt séparées et mises chacune dans de petits
terrariums de 30i'50i'30 cm. Un traitement inspiré de NIATZ et
VANDEHHAEGE l1978l fut instauré :
— ’l injection de 'I25 mg de Terramycine i2l par jour
-— Nettoyage buccal au Vicks—Vaporub 2 fois par jour
— Augmentation de la température a 31 °C
- Baisse de Vhygrométrie à 50%.
En medecine humaine. on peut constater Vefficacité d’un traitement
par antibiotiques généralement 48 à 72 heures apres instauration du
traitement. Compte tenu du bas métabolisme propre aux Ophidiens et de
la lenteur probable dela diffusion du médicament dans Vorganisme. nous
attendïmes une semaine avant de tirer toute conclusion. On peut bien sur
considérer qu'iI s'agit la d’un délai assez court, mais il suffit par la suite à
vérifier Vefficacité du traitement final.
Le 7 septembre, il n'y avait aucune amélioration chez le gros boa,
tandis que les memes symptômes se declaraient chez le python royal
mâle.
31

B. Deuxième traitement à I’aveug|e
Notre conclusion fut que Vantibiotique utilisé était sans action sur le
germe en cause, et nous nous décidâmes pour une antibiothérapie à large
spectre. L'association Totapen + Gentalline remplissait ces conditions :
-— Boa : 125 mg de Totapen l3l et 20 mg de Gentalline (4} 2 fois par
gout ;
— Python : 1O mg de Totapen et 1,5 mg de Gentalline 2 fois parjour ;
—— Pour les deux :
— nettoyage buccal au Synthol dilué à 50%
- 2 heures d'u|tra—violet (5} par jour.
Ce traitement fut poursuivi pendant huit jours.
On peut s'étonner des fortes doses d'antibiotiques utilisées, mais
Vinefficacité du premier traitement pourtant reconnu comme habituelle-
ment efficace nous donnait un sentiment d’urgence et Vimpression qu'il
fallait agir puissamment.
C. Découverte du germe responsable
Le 1 5 septembre, nous notâmes |'apparition de pus verdâtre chez le
gros boa, tandis que la maladie se déclarait chez le petit boa ainsi que
chez la femelle python royal. Le deuxième traitement était donc égale-
ment inapproprié.
En revanche, l'anaiyse bactériologique du pus révélait la présence en
trés grande quantité lî0-limmai de la bactérie responsable, de façon
significative, la culture obtenue étant pure.
Provfdencia rettgeni et une entérobactérie appartenant au groupe
Proteus-Providencia. Elle est très répandue dans la nature leaux de sur-
face et d’égoûts, sol, flore de putréfaction des matières organiques ani-
malesl ; saprophyte, eile végète sur la peau et les muqueuses. Bien qu'en
petit nombre, elles sont les hôtes du tube disgestif des hommes et des
animaux.
Son pouvoir pathogène expérimental est assez faible. Certaines sou-
ches de ce groupe, injectées par voie veineuse à fortes doses, provo-
quent chez les rat des lésions rénales et chez le lapin des lésion hémorra-
giques de la muqueuse de |'intestin grêle. Provfdancia rertgsri est connue
comme responsable de diarrhées mortelles chez les poussins et les
oiseaux adultes.
Enfin, d'un point de vue thérapeutique, Providencfa rettgeri est plus
résistante aux antibiotiques que les autres entérobactéries lsalmonelies,
shigelles ,··· l.
L’hypothèse ia plus probable quant au mode de contamination sem-
ble être, dans notre cas, une infection du terrarium par les selles du
python molure, la bactérie en cause étant un hôte ordinaire du type
digestif l6l.
Un antibiogramrne, demandé par nos soins au laboratoire, nous indi-
qua ensuite une liste d'antibiotiques efficaces sur ce germe. En voici la
liste, par ordre décroissant d’efficacité : Kefzol l7l, Fosfocine (Bl. Bac-
trim l9i, Gentaliine ·l4i, Négrame [10}. Restait à choisir une association
synergique lcertains antibiotiques sont en effet antagonistesl. Dans le
choix proposé, il fallait associer le Kefzol à la Gentalline, dont nous
avions remarqué Vinefficacité associée au Totapen.
32

Le 1 8 septembre, jour de la mort du gros boa, nous commençâmes
le dernier traitement sur les rescapés, ainsi que sur le python molure afin
de le débarrasser de son hôte indésirable.
D. Troisième et dernier traitement laprès antibiogrammesl
Toujours en raison du métabolisme lent des serpents, et a la suite de
nouvelles informations li 1}, nous décidâmes d'administrer les injections
d‘antibiotiques tous les deux jours pendant 1 5 jours à des doses proches
des doses pédiatriques humaines, sauf les deux premiers jours où la dose
d'attaque était instaurée, à raison d’une injection par 24 heures.
— Kefzol l7l 1 100 mg par kilo de poids corporel et par injection,
— Gentalline [4) : 6 mg par kilo pour les deux premières injections, puis
2 mg par kilo et par injection jusqu'au quinzième jour.
— 2 inhalations par jour : Fumigalène + essence de thym le matin
Perubore [1 2} le Soir. Ces produits, mis dans l'eau bouillante, sont dis-
posés dans le terrarium, hors d'atteinte des animaux.
— Afin de les faire boire le plus possible, d'une part a cause de la déshy-
dratation due a la maladie, d'autre part à cause de la toxicité rénale de
I'association antibiotique utilisée, les serpents furent mis dans un
seau contenant de |'eau sur une hauteur de quelques centimètres,
chaque jour, pendant 1O a 15 minutes.
v. RÉSULTATS
A. Evolution immédiate
Le 23 septembre, soit après 5 jours de traitement et au total
3 injections [Ji, J2, J4}, nous notames une légère amélioration :
— moindre quantité de bave, toujours claire, ne coulant plus le long du
corps.
— la langue que les serpents ne tiraient plus que rarement et dont les
deux pointes étaient collées parla bave a repris une apparence normale.
Le 27 septembre, le petit boa, n’ayant pas bu depuis longtemps,
reçoit une injection sous—cutanée de 2cc. de sérum physiologique. Cette
réhydratation s'imposait d'autant plus que, durant le traitement. les ter-
rariums étaient maintenus plus chauds l32° le jour et 26° la nuit}, tandis
que Vatmosphére était la plus sèche possible, le climat chaud et humide
favorisant le développement des bactéries.
Le 30 septembre, après 12 jours de traitement, on note :
— la disparition de toute bave,
— les serpents tiennent la gueule fermée,
— il n'y a plus de bulles aux narines.
Les deux pythons royaux boivent alors beaucoup, mais non le petit
boa constrictor, tandis que le python molure garde un comportement
normal et mange avec gloutonnerie. Ses excréments sont macroscopi-
quement normaux.
B. Evolution ultérieure : surdosage 7
Cependant, ce même jour, le petit boa présenta un comportement
alarmant.- Pris de violentes convulsions, des spasmes lui agitant tout le
33

corps, il se roula sur lui-même plusieurs fois et sejeta Contre les parois du
terrarium. Alors que chez lui aussi tous les symptômes de |'infection bac-
térienne avaient disparu, il mourut néanmoins le lendemain, sans cause
évidente. L'autopsie ne révéla rien de macroscopiquement observable,
mais il faut signaler que la tête n’a pas été ouverte. On ne peut donc com-
plètement écarter |'hypothèse d'un abcès du cerveau.
D‘autre part, les deux antibiotiques utilisés dans le traitement final
sont connus pour leur toxicité rénale, majorée ici car ils sont associés.
Devant le fait que les serpents n'ont pas excréte d'urine durant la mala-
die, et devant les phénomènes nerveux de |'agonie du petit boa qui pour-
raient étre dûs à une auto-intoxication par l’acide urique non éliminé pen-
dant un temps assez long, on peut évoquer une atteinte glomérulaire cau-
sée par la néphrotoxicité du traitement, soit par la bactérie dont la patho-
génicité est mal connue chez les serpents, ou encore par ces deux méca-
nismes se renforçant Vun |'autre. L'éxcès de catabolite azote est connu
en médecine humaine comme responsable de multiples troubles neu-
ropsychiques. dont des crises convulsives. Enfin, on peut supposer que
ce traitement aurait pu étre aussi efficace pour un dosage plus faible, fai-
sant ainsi diminuer le risque d'insuffisance rénale.
Quelques jours après I'arrét du traitement, les deux pythons royaux,
qui avaient bu abondamment, excrètèrent une urine de couleur et de con-
sistance normale.
VI. CONCLUSION
Nous voici maintenant en décembre 85, avec un recul de deux mois
et demi. Les trois pythons sont de nouveau réunis dans le même terra-
rium depuis un mois et derni, c'est-à-dire depuis une durée superieure au
délai d'incubation de la maladie.
Les deux pythons royaux ont repris leur rythme alimentaire habituel,
une légère perte de poids ayant été observée chez le mâle avant ia reprise
de nourriture. Le python molure semble donc débarrasse de son hôte
indésirable, ou du moins, dans des proportions dangereuses. Nous pen-
sons bientôt faire un contrôle bactériologique de ses selles.
ll nous faut souligner 1'intéret des prélèvements bactériologiques
accompagnés d'un antibiogramme dans de tels cas, si |'on en a bien sûr
la possibilite. A cet effet, faisons deux remarques ; le prélèvement doit
être effectué sur écouvillon stérile (demandé dans un laboratoire, par
exemplel et avant toute antibiothérapie, car ceI|e—cî peut négativer
i'examen et induire en erreur. Dans notre cas, la bave claire accompa-
gnant ies premiers symptômes était stérile ; il a fallu que les premiers trai-
tements soient tout à fait inefficaces pour qu'au stade ultime l'in‘fection
se généralise jusque dans des zones accessibles.
Enfin, un examen coprologique des selles du python molure avec
mise en culture lrecherche bactériologique à préciser au laboratoirel
34

nous aurait peut-être permis d'intervenir efficacement plus tôt et de sau-
ver les deux boas.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRÀPHIOUE
MATZ G. et VANDEFIHAEGE IVI, l`l978I — Guide du Terrarium. Delachaux et
Niestl, Neuchâtel, 349 p.
Eric BODIN
"Châteaumerle"
86800 SAVIGNYLEVESCAULT lFranceI
Alain POTHEAU
Tour 3 Clos Gaultier
86000 POITIERS IFranceI
III Tubes horticoles "GFIOLl.IX", Etablissements SYLVANIA.
l2l TEHHANIYCINE lirijectablel, Laboratoires PFIZEH, B6 rue de Paris — 91400 ORSAY
I3} TOTAPEN Iinjectablel. Laboratoires BRISTOL. 32 rue de I'Arcade - 75008 PARIS
l4l GENTALLINE lirtjectablel. UNICET-Laboratoire UNILABO, 92 rue Elaudin - 52307
LEVALLOISPERRET.
l5I Àmooule `I`.U.\«¤'. de 5 Watts, glermicide. PHILLIPS.
(E] Nous remercions le Dr, Olivier Castet du C.H.U. de Poitiers qui a très gentiment accepté
d'assurer la partie bactériologique de cette etude.
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Departement NIIDY, 20 rue des Fosses Saint-Jacques — 75240 PARIS Cedex 05
lai BACTRIM "FIDCHE" Iiniectablel, Produits "RDCHE" 5.A. 52 Bd du Parc — 92521
I\IEU|LLY—SUFi—SEINE Cedex
(10I NEGRAM (injectable}. Laboratoires WINTHFIOP, 92-BE Bd Victor Hugo - 92`I‘l5
CLICHY
(1 ‘| I Communication personnelle de Mr, Oum, du Vîvarium de LAUSANNE, debut septembre
B5.
ll 2) PEFILIBOFIE lcomprimès pour inhelationsi. Laboratoires I\IIAYLY—SPINDLEFI, 15 Av. des
Chateaupieds ~ 92502 RUEIL—MALMAlSON.
FUMIGALENE lflacon de 90 ml). Laboratoires du FUMIGALENE. R. CHAFIBONNEL.
Pharmacien, 5 rue du Marche - 33390 EILAYE.
35

Bull. Soc. Herp, Fr. l'F9B6`r 38 i 36-39
Le Bulletin de la Société Herpétologique
de France est désormais répertorié par la base
de données informatiques PASCAL du C.N.R.S
par
Jean-Marc FHANCAZ et Holand VEHNET
Nous avons voulu confirmer cette information et pour cela nous
avons fait procéder à une interrogation par terminal du serveur de
l'Agence Spatiale Européenne lE.S.A.] a Frascati (Italie} en utilisant le
réseau de transmission de données TFIANSPACIITAPAC.
Le résultat en est donné en annexe.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec Vinterrogation informatique
des bases de données, nous allons commenter les différentes étapes
lapres connexion au serveur} ;
ENTEH - B14 2 le raccordement au fichier PASCAL iréférence
14 à i'E.S.A.l demandé;
Fi|eî4: PASCAL 1 1973-1985, 'IO
raccordement au fichier PASCAL, contenant
des références de 1973 à 1985 ;
SET INTEMS DESCRIPTIONS l+ =OF\; " =AND; — =NOTl :
invitation à définir vos centres d'intérët et indi-
cation des opérateurs logiques acceptés ;
1 JNlll=BUL? : on demande les articles des périodiques (JN)
dont le titre comporte BUL [réponse : il y en a
148 262} ;
2 JN=SOC? : on demande les articles des périodiques lin}
dont le titre comporte SOC (réponse 1 ii y en a
267 936] ;
I1) Nota JN = Journal Name (nom du journal}
36

3 JN=HEBP? : on demande les articles des périodiques (JN}
dont le titre comporte HERP (réponse : il y en a
1 063l ;
Remarque 2 le ? indique que la fin du mot est libre. Ainsi HEHP? conduira
aussi bien à HEFIPES, HERPETOLOGIE OU HEFIPETOLOGY.
4 JN=FFî : on demande les articles des périodiques lJl\ll
dont le titre comprend FB iabréviation de
France ou francaislell [réponse : il y a 42 320
articles}
Cela fait quand même beaucoup d'artic|es ; aussi, pour retrouver les arti-
cles référencés du Bulletin de la Société Herpétologique de France, on va
poser ia condition suivante :
BULL? et SOC? et HEFIP? et FR,
ce qui s’exprime par :
ligne 5 ligne 1 x ligne 2 x ligne 3 >< ligne 4, c’est-à-dire
1 * 2 * 3 * 4 *
(réponse : il y a 40 articles répertoriés, à la dat
de Vinterrogation - 3l‘O2i"86 — provenant du Bul-
letin dela S.H.F.l
Voulant savoir depuis quand le Bulletin de la S.H.F. est répertorié. et
sachant que les articles sont classés par le logiciel du serveur, en com-
mencant par les plus récents, ii a été demandé de sortir les références des
5 articles les plus anciens, d'où Vorcire :
ENTER- T5i5.l36-40: T pour "type", c’est-à-dire dactylographiez
5 : numéro de ligne dont Fédition des résultats
est demandée ;
J5! : format d'éditîon dit bibliographique ltitre
complet, mais sans résurnél ;
36-40 : articles numérotés de 36 à 40, donc
les 5 derniers, c'est-à-dire les plus anciens
référencés.
Voilà donc le résultat. Vous pouvez constater que le Bulletin de la
6.l—i.F. est référencé par le fichier PASCAL du C.N.B.S. depuis son
numéro 29.
Il faut bien arréter cette petite recherche loui coûte de l'argentl d'où
l’ordre Logoff labréviation de "logiciel off") prévue parle logiciel let très
général dans la plupart des systèmes d’exploitationl.
Combien a-t-elle coûté ?
37

L'unité de compte [account unit, abrégée en A.U. est ici l’ECU euro-
peen, dont 2,39 ECU pour 2,31 minutes dans le fichier 14 (PASCAL}
1,45 ECU pour 5 références imprimées en ligne
soit 3,84 ECU pour le compte du fichier PASCAL, auxquels il
faut ajouter
0,26 ECU pour 0,31 minutes dans le fichier 32 (fichier "Par-
king" qui ne fait rien de visible, mais qui coûte
quand même de Vargent, soit au total :
4,40 ECU.
Cette somme est facturée par le serveur au Centre de documenta-
tion interrogateur. Ce dernier ayant des frais matériel à Couvrir lcoût de la
liaison THANSPAC à régler aux PTT, papier d'imprimante, maintenance
du terminal et du lVl0DE|\il...l, ce|ui—oi a abouti à 40,53 F. Tel fut en défi-
nitive le coût de notre curiosité.
Bien entendu, les centres serveurs sont utilisés parles chercheurs et
les ingénieurs pour trouver les titres qu'ils souhaitent dans la littérature
scientifique mondiale. L'équation de documentation, très simple dans
notre cas. puisqu'il s'agissait pratiquement du titre de notre périodique,
devient beaucoup plus délicate à établir lorsque |’on interroge par sujet.
Les premiers résultats peuvent être décevants, et pendant ce temps la
facture du centre serveur tourne... D’où la nécessité, au moins au début.
de se faire assister par un professionnel de la documentation, connais-
sant bien ies mots-clés ou sachant les retrouver dans un Thésaurus, et
expert dans le maniement du clavier du terrninal... Tout est facturé en
temps réel, donc toute erreur revient cher... Ceci ne doit pas faire oublier
que cet outii bibliographique, bien mani, peut être particulièrement utile.
J.M. FRANCAZ
Laboratoire de Physiologie animale
U.F.Fl. Sciences fondamentales et appliquées
_ B.P. 6759
45067 ORLEANS CEDEX 2
Fi. VERNET
U.A. 258 (CNRS) Ecologie
Ecole Normale Supérieure
46, rue d'U|m
75230 PAFHS CEDEX 05
38

- T|I•I¢¤•. âbiI.I·\¢!.I
109 — Acid H.a·|¤
Su! TFILEIO6 'FFILEIDT
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S 4O 1n2w§••'«
ENIEk-T5r5736-~0
TIPE 5/5/36
B5-I—OZ.'11?2? PQECRL 55·i22§?5
LA REFIIRTITIDN FRSSEE ET ACTUELLE OES PELOBRTES IÈHPHIBIENS. ûHOURES) EN
FRRNEE
- F•‘e5T AMD REISEHT DISTRIBUTION OF PELOBûTES <ûI'IFHlBI•i. aNURâ} IN FRANCE
LESCIJRE IJ.)
QFF: l'ILlSEUI'I NRTIDNIIL HISTOIRE MRIURELLE/PARIS 75OOS/FER
BULL· SOC. HE|IFETD'L· FR.}/BULLETIN DE Là SOCIETE HERPETDLDDIOLIE DE FRANCE
I O7S4-‘P?àZ.‘I FRRI Date: 1.?&·îI ND! Z?} n.! 45-SFI 5 I-.; Cnil! 20&]&: Langue:
Framtana Tgynx TP. LA
CCC DO2.â.I5·|Z
TTPE SIS/17
B5-X-021192B FRSCRL 854Z.‘Z.‘5?3
LP TORTUE LUTH IDEIRHDCHELYS CORI.RCEn‘«) EUR LES COTES OE FRHHCE
- DERTIOCHELTS CORI•‘eCEr\ ON THE FRENCH CORSTS -
DUGUY (R.}
RFF: l'IUSEUI'I HISTOIRE N'à‘|‘U|tELLE ETHNOGIAFHIE/LR ROCHELLE I}‘O0O/I-RR
BUL|.· SOC. HERFETOL. FR,/·rBULLETlN DE LR SOCIETE HEHPETOLOEIGUE DE FRRHCE
: E|75£—9952: Füns 051,;: 195L: Nq: 29: p.: 6D; 1 REF`,] Cata: Züâlûi Langue:
Francaus Type: TF. Là
CCI DO2..R.15.C
TYPE szsna
35-X-D211î3? PàSE•1L S5&225?I
DIHDRFHISFIE ET CDFIPOFTENEHT SEXUEL CHEZ HRLFOLON HDMSPESSLILANUS.
COHHIDERRTIONS SUR Là OENDHIHRTION SUOSFECIFTULIE INEIGNITUS
· EEXLIIL IIIHORPHIEH MHD BEHRNIDLJR D? HQLPOLON IIDNSFESSLJLBNLIS.
CONEIOERRTIONS OH THE SLIBSPECIFIC DENONINQTIOH INSIGNITUS -
DE HMIH IC.!
AFF: SRONOIEILLER ISIIMISTERDMI IOTJ/IILO
n OULL. SOC. HERFETUL. FR.!/BULLETIN DE LIT SOCIETE HERFEIOLOBIOUE OE FRRNCE
I D75&—*?962F FRAI Data: l‘?B4I Plc: 30¥ ¤·: 17-là! Z .F.I CaI.e: lD1.3QI Langue:
Frantans Type: TF. Là
CC: DEI2.a.15.D
TYPE 5/5/BF
%5···<·OZI1?26 PASCDL. 35422569
SYNTHESE DES OBSERUITIOHS DE IIEFTILES ET MIPHIBIENS FOUR LE DEPARTEMENT
DE L'ISERE IROOENDÉ)
- EYNTHESIE OF THE OBSERURTIONS OF REPTILIR àNO MIFHIBIR F|'¢OI'I THE
DEPÀRIPIENT OF ISERE l»\ODENO•’•1 —
NDGLET (.].—F.J
AFF! CHATERU DE FOCHRSSDNJNEYLBN JSZÀO/FRF
BLILL. SOC. RERPETOL. FR.!/BULLETIN DE Là SOCIETE HERPETOLOOITILIE DE FRRNCE
2 O?‘JA—9·?b2P FRRI DaI.9I [FSI.; Hu! ZP; D.: $1-ai; L¤L¢x 2Dh3¢·t Langue:
F.-mc».. Typo: TP. Là
CCI OO2.•’4.].S.C
TYPE 5x5/sû
35—¥—O211?25 PHSCRL 3S·È22567
APERCU EUR L’I·|ERPETDFl\UHE OU BRESIL SEHl—âRIDE
- DUTLIIIE DN THE HERPETDFRIJNR OF THE SEHI-ARID BRRZIL -
DE FIIRINDA (J. I1.!
nFF1 LAB. BIOGEOISRRPHIE ECOLOGIE UERTEBRES EPHEIHONTPELLIER 340àD/FRE
BULL. SOC. HERFETOL. FR.f!BL'|LLEIIN DE Lû SOCIETE HEHPETOLOBIOLIE DE FRANCE
: D?54-??ûEI FIR} Daim: 1984I Rn: EFF p.: A5-àà} Cnil: 20·§3·El Langual
Francs.; Tgp: TP- La
Lc: ûn2.n.15.¤1
ENTEH·I¤¤Q¤u|.
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LIB PAO 129
f jn¤huI? and jnlsucï ind jII¤I•Irp? ind _||1¤Fr·T

Bull, Soc. Herp. Fr. (198B} 38 : 40-41
BIBLIOGRAPHIE
·k Les compte-rendus du colloque Apodes Betraciens lrnai 1984} vien-
nent de paraitre sous forme d'un volume publie dans les Memoires de
la Société Zcologique de France. Paris (1984}, 43 : 177 p,
Biologie des Amphibiens
Quelques mises au point des connaissances actuelles
sur I'0rdre des Gymnophinnes
(Sous le direction de Nl. DELSOL, J. FLATIN et J. LESCUFKEI
SOMMAIRE
J. LESCUHE — Histoire de la classification des Cécilies Mmphibia,
Gymnophfona} ................................ 1 1
l\/LH. WAKE — A perpective on the systematice and morphology of the
Gymncphfona fxîlmphibia} ......................... 21
M. DELSOL, J.|Vl. EXBFIAYAT, J. FLATIN et Nl. GUEYDAN-
BACONNIEFI — Nutrition embyrennaire chez Typhfonectes com-
pressfcaudus lDuméri| et Bibron, 1841], amphibien apode
vivipare ..................................... 39
.).0. STRAUB — Aspects oi the cranial anatomy of Grandilsonia diminu-
tiva Taylor ................................... 55
D.G. SENN and S. FIEEBEFLLEUTENEGGEH — Notes en the brain of
Gymnophfone ................................. 6 5
D.B. WAKE and |\·‘|.H. WAKE — On the development of venzebrae in
Gymnophion Amphibiens ......................... 67
R. BlLLO — Tentacle apparatus cf Caecilians ................. 71
J. DOEHH-SCHOTT et M. ZUBER-VOGELI — Cyteïogie et immuno-
cytologie de Vhypcphys de Typhlonectes compressiceudus. . 77
LI. WELSCH and V. STOFKCH — Nlorphologîcal and functional studies on
the caecilian thvroid gland ...,...................,. 81
L. ZYLBEFKBERG — ljépithélium Iingual de deux Amphibiens Gymnophid
nes : Typhlcnectes compressicaudus et lchth ycphis
kohraoensis .................................. 83
40

H. GREVEN - On the diversity of tooth crovvns in Gymnophi'ona .... 85
J. BONS — Donnees histologiques sur le tube digestif de Typhlonectes
Compressfcaudus lDumeri| et Bibron, 1 84'll lâmphibien
Apodel .`............·...................... 87
V. STORCH, F. PROSI, K. GORGAS, H.J. HACKER, J. RAFAEL and
P. VSIANSKY — The liver of fchrhyophrls glutinosus Linne, 1758
IG ymnophfonal ................................ 9 1
U. WELSCH and Nl. STARCK - Morphological observations on blood
cells and blood cell formingtissués of Gymnophfona ...,... 107
A. GONCALVES and P. SAWAYA - Researches in Brazilian Gymna-
phiona : special remarks on respiratory function , ........ 1 17
J.IVl. EXBRAYAT — Le testicule de Typhfonectes cornpressfcaudus :
structure, ultrastructure, croissance et cycle de reproduction . 121
S, RENOUS et J.P. GASC — Hypothèse d'étude concernant la locomo-
tion des Gymnophiones .......................... 133
J. LESCURE, S. RENOUS et J.P. GASC — Proposition d'une nouvelle
classification des Amphibiens Gymnophiones ........... 145
Studia Palaeocheloniologica
Grâce au succès obtenu par le 1er volume Spécial "Studîa Palaen-
chelonîologica" de la revue “Studia Gaologica Salmanticensia"
dédie à la 1ere Table Ronde internationale sur les Tortues fossiles lParis,
Octobre 1983I, les éditeurs sont en mesure de continuer la publication
d’articles en anglais ou en français, consacrés aux Tortues actuelles ou
fossiles. Un deuxième volume est en cours de publication. Le premier
article du second volume est même déja paru, chacun pouvant être édité
séparément.
Les auteurs souhaitant publier dans cette nouvelle revue à comité de
lecture, dont la parution régulière est désormais possible, peuvent dès
maintenant obtenir les normes de rédaction.
Par ailleurs, il est rappelé que le ier volume est toujours en vente à
des conditions avantageuses I12 dollars ou Véquivalent en francs, au
cours du jour}.
Pour toute demande, s’adresser à :
F. de BROIN ou E. JIIVIENEZ-FUENTES
Institut de Paléontologie Universitad de Salamanca
UA 12 du CNRS Facultad de Ciencas.
Muséum national d'Histoire Naturelle Géologica
B rue Buffon, 75005 PARIS, France 37008 SALANIANCA,
Tel. 4707.09.49 Espagne
41

Bull. Sol:. Herp. Fr. [1986l 38 : 42-47
LU POUR VOUS
Le "Chalonian Documentation Center"
Directeur et éditeur des publications: John H. DU PON, P.0.
Box 125, 8700 AC Bolsward, Netherlands, et notre societé échangent
leurs publications. Nous venons de recevoir la réédition des volumes 1 à
3, 1976 à 1978 de "ïurtle Hobbyist" et les "The CDC News-letter"
1984, 3 (1-4}. Ce dernier fascicule contient d'une part toutes les nouvel-
les indispensables aux spécialistes des tortues (23 pages} et concernant
les réunions tenues ou à venir, les fondations, les sociétés, de petites
notes biologiques, I Freshwater Chefonian Specialist Group, la liste des
membres du CDC, mais il est également indispensable pour sa partie
bibliographique qui comporte une liste des articles traitant des tortues
parus dans "Der Zoclogische Garten", vol. 1-52 (1928 à 1982} et
42 pages de références bibliographiques (plus de 800) couvrant les
années 1980 à 1983.
Ces publications peuvent également être commandées auprès de
John DU PON, CDC; la cotisation annuelle est de 8.00$ lle bulletin
d’inscriptîon peut être demandé auprès de G. IVIATZ}. Le CDC compte
éditer un Bulletin ; les instructions aux auteurs Sont également disponi-
bles et peuvent être demandées à G. IVIATZ.
Enfin, le "Xerox—Copv Service" du CDC est un service de photoco-
pie d'artic|es anciens souvent introuvables ailleurs; prix de la copie 1
10c U.S. la page lle paiement doit accompagner la commande}.
SNOKEN
Revue de la société suédoise d'herpétologie [obtenue par échange avec
notre bulietinl.
1985, 15 li}: Triturus - Psarnmodromus aigirus - Flhabdophis lliste
systématique} — Driososaurtrs d. dorsaiis
1985, 15 l2} : Lacerta vrlridis - serpents venimeux de l'Austra|ie -
Coiuber najadum - Herpétofaune de l’Amérique du Nord
(principalement de Pennsylvanie et du New Hampshire} -
Phelsuma — Phrynosoma dougiassi — boa de Haiti — Literie
caeruiea
1985, 15 (3} : la peau des Amphibiens - le crocodile du Siam - Herpétc-
logie de la forêt tropicale du Pérou —— Bufo marinus -
Lacerte w'vr]:Jara
42

Das Aquarium - 1985 - volume 1 9
(187} Dendrobetfdee - Tortues du Parc Krüger
(188} Fleproduction de l./îüoere berus — Melenophryniscus sfefzneri
(1 89} Reproduction de Phefsuma ebboïti pufchra — Salamandre etre
(190} Crotafes - Reproduction de Dxblodectylus williams?
(191} Herpétofaune des Iles du Pacifique
(1 92] Elaphe subocufarrls
(193} Discoglosse de Corse
(194} Physfgnathus cocfncinus — Anoures d'Afrique du sud
(195] Lefmedophfs poecifogyrus — Euproctus monrenus
(1 96} R. coleonyx brevfs - Leptophfs ahaetuffa
(197} Cofuberj. fugufaris - Herpétofaune d’Austra|ie
(198} Lecerre b. beolrfegee
Herpetological Review - 1985 - Volume 16
La Society for the Study of Amphibiens and Reptiles lSSAFil publie
un bulletin scientifique IJ. Herpeto|.l et "Herpetological Review" qui
fait office de bulletin de liaison et publie également de petites notes con-
cernant ls systématique, la répartition, la pathologie, le reproduction.
Ces dernières intéressent le terrariophile. Le fascicule (1} donne un rap-
port d'activité de toutes les sociétés européennes. Les reproductions
mentionnées, et concernent des animaux de terrarium, sont les suivan-
tes :
(1} Sauromalus, Corucia zebrara, Ensatfne eschschoftzi} Borhmps asper
(2} Pvthons australiens lAspi’o':'tes, Lfasis et Moreffa}, Ascaphus truef,
Amphfuma means
(4} Phrynohyas venufose
43

Sauria - 1985 - volume 7
ii} Shfnfsaurus crocodffurus — Lampropeltfs srnaragdina - Herpétofaune
du Péloponèse — Pa}'adarr`um - Chafcfdes w'n'danus · Triturus cristatus
carnffex - Cophoscfncopus durus
(2} Bungarus fascfatus - Herpétofaune de Floride - Hydromedusa recti-
fera — Efaphe rufodorsata - Amphibiens de Bulgarie
(3} Eiaphe clfmacophora - Chrysopeiea ornata — Hemfdactylus r‘esche—
nauitif
(4} Efaphe scnrenckf — Reproduction de Hyffdae tropicaux - Tefescopus
fallax synfacus — Ph yliurus cornutus
Die Aquarîen- und Terrarienzeitschrift - 1985 - volume 38
(ii Dendrobatr'dae 3 - Testudo h. robertmertensf en Espagne
(2} Pseudemydura umbrfna
(3} Agama srehïo picea — Phefsuma
(4} Phefsuma des Seychelles
(5} Shrhfsaurus crocodflurus
(6} Protection
(7} Trfonyx sfnensis — Reproduction de Casarea dussumierf
(8} Scfncus scfncus — Amphibiens de Corse
(9} Mabuva vfttata - Tortues aquatiques
(10} Herpetotaune de la Sicile — Anoiis sagrei
(1 1} Chrysemys picta
(1 2} Maipoion rnonspessuianus
Aquarian Magazin - 1985 - volume 19
(2} Xenopus iaevfs
(3} Protection de Eufo bufo
(4} Phylfomedusa marginata
(5} Reproduction de Ernys orbicuiaris
(6} Reproduction de Agama Stelifo
(7} Reproduction de Lanrpropeitrs zonata
(S} Reproduction de Coralfus canfnus
(9} Reproduction de Egemia Stockesf — Lacerta agiifs
(10} Phyliobates
(1 1} Reproduction de Phyflobates
( 'I 2} Reproduction de Pheisuma madagascarfensfs
44

HERPETOFALINA - [935 — Vol. ?
Février 85 (BH) Avril SS (35)
Awa R«··—« u _ RI aut. :x1...t·; .
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Zur I(crtrtlnt·e Ju Im;·«·t.·f.mn.t Nt-t»L.t|ud«m«¤m. F
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II. Dit-G«·¤k.» tlcr Lsttmns; L ··,· I :.-:.« ;—
Kurttnttllmlutti;.   . . . . .‘U
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LI>Ltm··I«D«·¤t.a, Ist1:i...   .. . IF
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HEIN! K\'\*¤\¤ë die gx6BI«- Kraktvdilhrm du Wmlt , _ __,_, , , 15
Einigc Anmdmngctt zut Zuxht um! II.nIn«··,;
mn Eictschlartgcn ...................... .. . 25
Octobre S5 (BS) Decembre 35 (39}
Dtttnmt & IMM Ktrtttuaw.
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Erfahturtgcu mil der Ilutnnallcr Efnpltz _;mIut·¤ mm Kaizwmlakigi im 'fxtnkwasscr . . . · t'
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Dit I:|¤Ipl(¤FaI:¤n¤ du Kamrisnhm lnguln in uncm Harmwr C»¤rI•:·r• . . â
\•". Due Rlcurtetdcclnscn dcr Caltung t,.41'i»tm ....., | | WUUMNI BM um
Diz Hupclahuna dur Kanansrhrn Zlmuin
tm; gcmlm . VL Dig Il.;¤;.;§ncid«-chan, s.î···'I··I··¤ ,··¤Ii.·t« 1 I
Mrmmfncus , Dcsrhmlnsu-5 Nukmda I   Il :2 IOL1\1utt. I ......... .. ..... . .... . ,
R1.t¤0Lt I\«'|n;»;:.u»·
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"Herpatnfauna" est une revue terrarinphile. L'ah¤nnemem peut être souscrit auprès
de Harpetofauna-Verlag, Pûstlach ll I0, Stuttgarter Strasse 35. 7056 WEINSTADT I.
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ENVOI DES MANUSCHITS È :
Nl. Floland VERNET _
Laboratoire de Zoologie. Ecole Normale Superieure
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