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u i i 1 _, Bulletin-de,la1Soc-tete , - E u , i u a -Herp.e_t0log1que. 1-de France 1 1 - 1 i 1 _ `1 Responsabtede la RédactlonlEdltor : 1 Roland VERNET- ` ` . ` _ - _- ' Responsables as_socies1!Ass0clete editors _ 1: ` 1 -Ci_aud_e PIEAU-` 1 ` ` 1 _ ` 1 _ ` _ 1 _1. _1 11 ' MteheIl.EMlFtE- ` " -1 1 1 1 ' _Ftesp0nsab_ie-indexllndex editor - , _ __ 1 _ : 1J1eff TIMMEL. _ -- . . . 1 1 Direeteur de le publicationtbirectorot-publication Robert-GUYETANT . _ ._ . 1 -. C_0!'¤itê-de rédaction et comité de I1e·cture1`z Ediwrtm Bggm;1 -1 1 __ - 1 ' - - _ - I. - FI-; BARBAULT-, Li_|tane` BODSON _(Univ. Liege); JLDUFIAND, J.`-M.FRANGAZ, ·M.',GOYFFQN.. . 1 - D.l—lEUCLlN, `B. LANZA (Italie), M. LEl\;1lFt`E,_ J1. LESCURE, C._' RlEAU,1A. -_de RICGLES, - 1 1J,-C. RAGE, R. VERNET. . I -._· 1 · ï1 1 _ _ __ _ - 1 lnstructlonsaux-auteurs.!tnstr_uct_Ions-to et.itho_rs- ·_ ` , _ _-? _ ; _ `_ 1 . 1 _ ` ` . __ Des instructions détaillées ont1§ete.p`ublîées-dans le- numéro. 33. Les_ auteurs peuvent s*y -· - reporter.- S'lls ne les possèdent- pas, -lls‘peuven_t en-_obt1enl_r une cople1aup_rès du `i’€S|JQ|"l`Sâb|€_ · _` _. _ 1 1 du comité `de rédaction; Les points-p_rlncI_paux peuvent être résu_mes_aips.I : ` - . -` .- .1 _ ` Les manuscrits, daçtyIogra`phlé_s_1ehclouble t_nter|tg`rle; au recto .seu_|1emen_t`S_ont- envoyée en _ 1 1 .' _ double exernp|`alre;=_La dispos1itto1n _du texte doit respecter-.tes instructions. _L§adre_sse de1 1 111 _` 1 t’aut_eur se place en de_rnière;pa1ge`. l.es_fi_gures`-sont réalisées surjpapier_oa_|que oubbristol. Les 1 _. _ photographies [noir et b|an1c)_`ne sont pubitéesqu'excepti_onnel_lement.1L1e_slégendes desflgu- - ·' res sont dactylographiëes sur feulIi_es.séparées-. Les référe1nc1es plbtipgraphlques sent regrouy . 1. -_ 1 peas enfin d'artlc|e.1 _. _- 1 g _ ` 1 _ '· . - -- _ - . . . Exem`p|e1çle presentation de référence bibliographique : ' 1 _ - - 1- - ·. 1 `_ -. . 1 BONS J., CHEYLAN M1.1et_ GUILLAUME: C·.P. (1-·984)'_'*···· Les Reptiles._m`éditerranée1ns_. Bur!. -Soc._ - . 1_ _ ` 'Tirésàpart`. _ ` - . _-‘_ _ ` _. 1- - Lesïtlrée à part ne sont fournis qu’à.Ia`demande des auteurs et__1seront facturés parle ser- ' _ 1_. . _ _ vice dflrnprirnerie.1 1 ` __ —-`· ‘- _ Q - 1 ; 1_ - -` .-La rédaction n'est pas 'responsable des textes et,illustrationspubllésquî enga— ` 1— . 1 .` 1 gent la seule respon_sablllte·des auteurs-. Les Indications detous ordres,-.données` dans- 1 ` _ 1 - . _ _ |es`pag_es réda1ctionne_tles, sont sansbut-pub|icitaire1et sansengagernent. .· 1 ` 1 - _ `1 _ . 1 _ ` Le reproduction de quelque manière que cesoit.n1ême1-partielle, ds textes, des= ` _ I , _ - . _ ._ slns et photographies publiées dans le Bulletin de la Société Herpéto|o.giqu.e-de France 1 .. ; 1 `- est interdite sans l‘accord-ecrit1du- directeur de la publloatl_on1_`La1.SJ-l.F1. se réserve la , __ .- _ ` 1 reproduction et-Iaitraductlon ainsi que/tous les droits y afférent, pour le monde entier. _ 11 _- _ . Sauf accord préalable, Iesdoournents ne sont pas retournés. 1 ' _1 . _ . 1 - ` - ENVOI DES MANUBCRITS à_: ` ·. · 11 __ ` ` 1 . . . 1 _ __M. Rotand VERNET ` . 1 . . _ · · . _ 1 . .- _ . ` 1- Laborateire dTEcoiogie; Ecole Norrnate Supérieure, _ _ _ , _ .' . · , . _ 46 rue1d’U|m - 75230 PARIS CEDEX 05 _ ` ` . .. . _ 1 . · ` . ` _. '. _ · 1 LeGérent:R._GUYETANT_- . ` 1_ · 1 . ` 1` _ 1 -1 1 _ _N_° Gomrnlsston paritaire; 593?4` _ Z - ` _ . - _ _ - " Service.commun de_|’trnpr|merie de " ` `- 1 - ` - - " - ` |'Llnl•.•·ersiIé de Franohe·ComIé' - _ _ 1. 1 . - .- 250::0; eesmtçou ceoex _ — . . _ . t - 1 . _ _ _ - 1 . Depot légaii _3* trimestre tee?
Bulletin de la Sncité Harpètulugi n de F a ce 3ème Trimestre 1987 n° 43 SOMMAIRE • Recensement des pentes de tortue luth, Dermochelys coriacea (Vandeili, 1761), sur ies plages de Ya:tirna:po-les Hattes à Aware (Guyane lrançaise) pendant la saison 1985. Jacques FHETEY et Marc GIHON DOT ...,.....·.,..,....,.......,..... 1 • Observations herpétologiqees en Turquie. 1ère partie. Alexandre TEYNIE ..............,....,..........,....,....,........ 9 • Coiiection herpétologique de Raymond Rollinntz liste des espèces du Muàm G. Foucher à Bourges. 1ère partie. Michel Tl-HHEAU ......................................,..,........ 19 • Bibliographie ...................,,............,....,.,............ 22 • Notes. Informations. Vie de ta S.H.F. .,.....,.........,,...,..,..,..... 25 CUNTENTS • An inventer? of the Ieatherbaclfs clutches, Dermochelys corlacea Nandelli, 1761) in the Ya:Iima:po-les Hottes beaches at Awara (French Guyiana) during 1985 nesting season. Jacques FRETEY end Marc GIHON DOT ....,.......,.................. 1 • Herpetological observations in Turkey. Part one. Alexandre TEYNIE ..............,.............,......,............. 9 • The Raymond F\o|linat’s herpetologicel collection: a list of species in G. Foucher Museum ai Bourges. Part one. Michel THIHEAU .......................,..,......,,............... 19 • Bibtiography ...............................,..,....,.............. 22 • Notes. Informations. News from the society ...,.,,...,,,.............. 25
Bull. Soc. Herp. Fr., (1987) 43 : 1-S RECENSEMENT DES PONTES DE TORTUE LUTH, Dermochelys coriacea (Vandelli, 1761), SUR LES PLAGES DE YA:L|llr1A:P0-LES HATTES A AWARA (GUYANE FRANCAISE) PENDANT LA SAISON 1986 par Jacques FRETEY et Marc GIRONDOT Résumé — Les atterrissages de Luths femelles pour la nidilication ont ete recensés sur les plages des Halles à Avvara pendant une grande parl de la saison 1986. La concentration maximale en une nuit sur la plage principale est estimée à 256 temellestlun. ce qui semble être te record mondial pour Vespéce. La sex ratio est discutee en fonction du nombre de pontes au cours dela saison des pluies et de la saison sèche. Mots-clés: tortue luth. reproduction. Guyane française. Abstract- A census nas been made over a large part ol the 1986 season ol the female Ieatherback turtles arriving for nesting on the beaches ot Les Hattes·Awara. Maximum concentrations on the main beach are estimated at 256 lemaleslkm. This appears to be a world record for this species. The sex ratio is discussed in relation to the number of nests during the rainv season and the dry season. Key words: leatherbaclt turlles. breeding, French Guyiana. I. INTRODUCTION Dans l`océan Atlantique, la ponte de la Tortue luth. Derrnochetys coriacea (Van- delli, 1761) est connue de divers sites de la façade occidentale de l'Afrique (Bron- gersma. 1981 ; Fretey & Girardin, sous presse). ainsi que de 28 pays de la région caraïbe. Le stock de femelles lié à la Guyane française a été estimé par Pritchard (1973) a 15 000, puis comme étant compris entre 13 996 et 19 596 par Fretey & Les- cure (1979) avec une montée annuelle de 4665 à 6532 femelles (évaluations mathé- matiques). De 1978 à 1982, le nombre de Luths nidifiant au Surinam a oscille entre 1500 et 2 700 (Nlohadin 8i Fleichart, 1984). Le marquage effectué dans les deux pays frontaliers (Schulz, 1975; Fretey. 1986) a montré que les Luths allaient indifférem- ment d`un côté ou de |`autre du fleuve Maroni, sans fidélité à une plage précise lors des 5 a 7 pontes d‘une même saison. On peut donc affirmer qu‘il s'agit d‘une popula- tion unique dont nous ignorons encore les criteres déterminant le "choix" du site de nidification lors de chaque ponte. Il est a noter que peu de temps (de l‘ordre de 1 a 2 h) avant la montée à terre des tortues, peuvent s`observer des têtes émergeant tres pres dela côte, comme pour un repérage du site. Les courants jouent-ils un rôle dans la sélection de ce site ? On peut en douter, car si c'était le cas, les pontes seraient réparties sur des plages toujours plus au nord au fur et à mesure qu‘avance la saison. Il est probable que les Luths évitent les plages fermées par une végéta- tion épaisse (Mrosovsky, 1983), ce qui corrobore Vhypothése d’un repérage visuel préalable à Vatterrissage. Même s'i| y a mémorisation d`un site convenable, l’insta· bilité des plages guyano-surinamiennes est telle que d‘une ponte a |‘autre ou d‘une saison à une autre. le site sélectionné peut être rendu inaccessible par des 1
bois morts, des "mud-f|ats" ou même être remplacé par une jeune mangrove (Fre- tey, 1980 a). Dans les années 80, Venvasement de la presqu’ïle Kavvana considérée comme le site principal de ponte dela Luth pour tout |`Atlantique, semble avoir favo- risé les plages des Hattes-Awara (1). Ces plages discontinues du fait de portions de forêt morte relient |’estuaire du fleuve Mana à celui du Maroni (Fretey, 1980 a). A la fin des années 70, la presqu’îie parallèle à la côte (Fretey, 1986) faisait une barriere pour |‘accés des tortues a ce site. Le dépot rapide d`argiles alluvionnaires sur Kawana fit abandonner cette plage par les Luths, puis sa régression en crosse vers Pointe Isère Iibéra le passage ensablé vers les Hattes-Avvara. Dans le cadre de travaux et des résolutions du WIDECAST (2l et du WATS (3), il nous a paru indispensable de reprendre le recensement des nids creusés dans l‘actuelle zone principale de nidification de D. coriacea dans l'Atlantique. Cette tache avait été délaissée certaines années en raison des difficultés humaines et financières que cela représente. ii. Mérnoos Contrairement aux autres espèces de tortues marines et en |‘absence de toute aberration de comportement ou dérangement (lumières fortes, silhouettes humai- nes), les Luths femelles pondent à chacune de leurs montées a terre. Le nombre de nids est donc équivalent au nombre de tortues atterrles. Sur des sites peu fréquen- tés, il suffit de compter le matin (les pontes étant essentiellement nocturnes) les traces iaissées sur le sable par les tortues avant la prochaine pleine mer. Cette méthode de comptage n’est réalisable sur les plages de Ya:lima:po-Avvazla qu‘en début et fin de saison alors que les montées sont sporadiques et donc les traces bien distinctes les unes des autres. D'avri| a juillet, les traces de plusieurs nuits s’accumu|ent et se chevauchent, rendant toute lecture sur le sable impossible. Il est donc nécessaire de recenser, et pour cela d‘identifier toutes les femelles accédant au site. L'embauche pendant la saison 1986 de 5 habitants amérindiens de Yazlimazpo et |'aide de 30 volontaires bénévoles européens (Allemands, Français, Suisses) a permis de mettre en place pendant plusieurs mois un service de patrouil- les sur les plages. La concordance entre la venue à terre des Luths et le rythme des marées permet de prévoir les horaires des patrouilles. Uidentitication des tortues comptées est faite soit par un marquage individuel avec numérotation (Fretey, 1986) en vue dela création d'un fichier informatisé de la population, soit avec une lache de peinture disparaissant aprés quelques heures en mer. Chaque nuit, des patrouil- les se relayent toutes les deux heures, afin qu’aucune femelle ne puisse échapper a leur observation. Les plages de Ya:lima:po à Awazla ont été choisies pour ce travail. L’ensemble des données a été exploité sur Pocket Computer Sharp. Ill. RÉSULTATS Les figures 1, 2, 3, 4 montrent les fluctuations journalières des montées à terre des femelles sur la plage des Hattes Yazlimazpo (Vigie à Bois Tombé), du 20 mai au 1er septembre. Nous n‘avons pas représenté ici ies venues de septembre et octobre, qui en fonction de leur rareté, auraient été peu visibles à i'écheIle choisie. Pour juil- let ont été ajoutées les atterrissages de la plage d’Avva:la (village a Bois Tombé). Les pontes étant principalement nocturnes, donc "a cheval" sur 2 jours du calen- drier, les données sont ici comptabilisées de midi à midi. (1) Nous prenons |'hal:iitude maintenant de donner à ces plages le nom des villages amérin- diens et selon |'écriture phonique: Yazlimazpo, Avvazla. (2) Wider Caribbean Sea Turtle Conservation Network (3) Western Atlantic Turtle Symposium 2
Les moyennes journalières pour chaque mois sont les suivantes: mal (12]) : 155,081 73,71 julr1(30]} : 195,13 1 14,94 juillet (31 j] : 107,51 1 31,29 (Awara sur25 j) : 61,24 1 6,29) août(21j) : 23,76 1 14,18 septembre (30j) : 1,10 1 1,81 octobre (31 j) : 0,09 1 0,28 Un pic de 333 femelles est observé en une nuit a le n1i—juin sur la plage de Yazlimazpo-les I-lattes. La concentration maximale sur ce site a donc été de 256 nids au km pour 1986, ce qui represente vraisemblablement pour l’espèce un record mon- dial. Pritchard (1982} estime la densité sur les plages voisines de Puerto Escorrdldo (E1etd'Oaxaca, Mexique) a1 nid pour 50 ou 100 m, soit seulement 20 au km. 2110 UF © O 150 200 I50 100 50 0 3 ii Si 2 3 R R S S 5 "‘ MAI Fig. 1 : Fréquentation de la plage de Yazlimazpo-les l-lattes du 20 mai au 1er juin. Dans la partie superieure de Vhistogramme sont représentées les phases de la lune. 3
::40 DF 300 250 200 30 0 0 ’ E C I- 29 Q OO O 150 O • 2,8 0 O 0 O 0 2,7 O Q 0 O — 0 2-6 mo ji '.`'‘ - ©· ```‘ _El.;i3t (J Ill U ll! 0 © PQ; :1 O *5 s " ¤`© ¤ Q O- D mmc?) U 2.4 O un D ru GH un O L-] 5g O __Ll LI . I] OO gl ..J 2 3 __<~· LI rit Li La ` · _L1_·—¤ CI LI Li En CJ ¤ FJ L10 L`} ·· Cl E ILGDG 0 F1 D 22 « 0 0 0 En El E 2,1 0 U "°""*"'·"·°"*°°°`2:§2.‘ï22'2.@."£2Eëïî&’,“.§R§2§$S" JUIN Fig. 2: Fréquentation dela plage de Ya:|ima:p0-les Hattes en comparaison avec les hauteurs des marées (échelle en mètres à Vextrême gauche), pour le mois de juin. Petite cercles: pleines mere du matin; carrée: Scir. 4
¤Ya:Iima:p¤ É Awarlü sco asc _ m “‘° E ..... 1so 5E;E;— Eëzëa Eëêîëî ' J O Eîiîiî 2 8 .=:5:= ·î=;1; :§:§:, =E1E= :1:21 rî1E¢E C O ¤E=E¤§ ‘ ¤‘:·:‘ E§i§î§ E=E=E E;?§E E5E5E5 E;E;E5 O 0 igêgig % âü “Ws Owmw 2.7 ::1;:; O U .·.·. 0 aw G ëüüüüüü ïmë 25 § È O %‘> gëëëëoëï ëëâ Igigî (_) O ;·;·;· ;:;1;2 ::1;:; .;Z;î; O î:·;- :5;:; ·;;:: Zglgi; :5;: O E¤€=E 0 ·;;· U :§=E1E§:&:E:;1E=E= E§E§E i:§:i: " E:î=E= E¤E=E 2·4 O 0 _lÉl ¤ • §;E;E5 L1 L1 mo 5 0 U ;E;€5E EQEQE 55555E 1E=E¤` ':':' w 0 À: E @9 0 ¤ wm sw rï .. · rw EI :1:::: ::::2: ï;¤;1 :1:::: 2‘3 O 0- E CI EQ2; OL, [J _:_:_. [1 O U 0 0 1:1 O È 2,2 L1 El 00 L1 0 O U 2,1 0 D O ·~ww¤¤~~·e:s2:22¤292a:2;:âR2âS;' .11..1 1r.1.E·r Fig. 3: Fréquentation des plages de Yacllmazpo-les Hattes et Awazla en juillet, com- parativement aux hauteurs des marées et aux phases de la lune. 5
100 • 0 © 0 DP so ·? ? ’? ? ’? '? 0 ···*···=ses'··¤=°s:s2.s22¤:°2,°:§§p§ns‘.::.,°â3s* AOUT Fig. 4: Fréquentation de la plage de Yazlimazpo-les Hattes en août. Noter la chute brutale des venues de femelles par rapport a juillet. Nous avons cherché une correspondance entre |‘importance des montées sur les plages guyanaises étudiées et le cycle lunaire, selon le modéle de Schulz (1975). Lïnterprétation s`avère difficile. Si une augmentation des montées esta noter quel- ques jours avant chaque nouvelle lune, celle observable en juin entre le premier quartier et la pleine lune ne se retrouve pas en juillet. Nous avons donc, pour ces 2 mois importants, cherché une relation entre le nombre des atterrissages et la hau- teur des marées. Il semble que le nombre cl‘atterrissages soit plus élevé pendant la période d'augmentation du niveau des marées et qu'i| chute brutalement lorsque les marées atteignent leur hauteur maximale ivives eaux). De plus, le maximum de pon- tes correspond à la saison la plus pluvieuse (mai·juin) et leur diminution à la venue de la saison seche (juillet-septembre}, Ceci confirme ce qu’avait écrit à ce sujet Schulz [1975). Enfin, selon nos observations personnelles, les Luths a terre appa- raissent perturbées et plus peureuses lors d'une forte luminosité nocturne en période de pleine lune sans nuage. Le nombre de nids recensés sur la plages de Yazlimazpo-les Hattes pendant la saison 1986 est de 11 577. La moyenne d’oeufs fertiles par ponte étant de 84 iFretey, 1980 b), on peut estimer que le nombre d'oeuls déposés est compris entre 950 000 et 1 000 000. IV. IMPACT SUR LA SEX FIATIO L'étude de la sex ratio parmi des nouveau-nés de D. coriacea au cours de 4 années en Guyane, a montré que les pontes dela saison des pluies (relativement fraiche) donnent un important pourcentage de mâles, alors que celles des mois sui- vants en saison seche donnent un fort pourcentage de femelles [Ftimblot St al., sous presse). Il nous a paru intéressant de nous interroger sur l’impact que pouvait avoir Virrégularité du nombre des pontes au cours dela saison sur la sex ratio des tortues nouveau—nés qui en résultent. Il nous manque malheureusement les premiers mois de nidification. Si nous prenons comme référence pour la période manquante les don nées de i979 (non publiées), nous obtenons environ 3 000 nids. Les relevés de température effectués dans plusieurs nids sur la plage de Ya:Iima:po—les Hattes face a l’écloserie, indiquent une hétérogénéité de ce site; il est noté un dépassement de la température critique (29**5 C pour I Luth) pour un 6
nid au soleil dès la fin mai et en juillet pour d’autres situés prés dela végétation, avec un maximum début août (31 à 33°C). Si on considère que la période therrnosen- sible debute entre le 20ème et le 30ème jour du début de Vincubation, et dure 10 a 15jours (différenciation testiculairej ou plus (différenciation ovarienne) (Flimblot & al., sous presse), on peut estimer que les oeufs subissant un dépassement de la température cirtique sont ceux des pontes déposées apres le 12 juin. Avant cette date, le nombre d’oeufs fertiles est d‘environ 581 000 ; après le 12 juin jusqu’en octo- bre, il est proche de 642 000, soit une sex ratio peut·étre en faveur des femelles. Mais ces calculs théoriques ne tiennent pas compte de l'énorme destruction de nids par |'érosion et les tortues elles-mêmes (Fretey, 1986), ni du rôle de |'humidité et des réactions métaboliques à Vintérieur des oeufs dans la différenciation sexuelle. Remerciements Le recensement des pontes pendant la saison 1986 rrauralt pas été possible sans l’aide d’une trentaine de volontaires, d’habitants du village de Ya:|ima:po et le financement accorde par Greenpeace-Allemagne (RFA). Que tous soient ici remer- clés. Merci a Cl. Pieau pour ses précieux conseils. RÉFÉRENCES BIBLlOGFtAPHlOUES BRONGERSMA, L.D. (1981) - Marine Turtles of the Eastern Atlantic Ocean. pp.407·416in: Biology and Conservation of Sea Turtles (K. Etjorndal, Ed,). FRETEY, J. (1980 aj — Délimitation des plages de nidification des Tortues marines en Guyane française. C.R.. Soc. siogaagr, 496 : 173-191. FRETEY, J. (1980 bj -— Les pontes de la Tortue luth Derrnocheiys ccriacea en Guyane tran- çaise. Rev. Ecor, (Terre Vie), 34 : 649-654. FRETEY, J. (1986) — Le statut des tortues marins en Guyane française. C.Fl, Coil. Sepanrrt- Separrguy, 4 : 179-190. FRETEY, J., et G|RARDlN, N. —-— Nesting ot Leatherback, Dermochetys coriacea (Vandelli. 1761) (Chelonii, Dermochelyidaej on Gaborfs coast. Rev. Zoo!. afric. (sous-presse). FRETEY, J. et LESCURE, J. (1979) — Rapport sur l'etude dela protection des Tortues marines en Guyane française. Notes sur le projet de réserve naturelle de Basse Mana. Nlinist. Cult. Envir., MNHNP, miméogr.. 1-56, ill. MOHADIN, K., et REICHART, H.A. (1984) — National report lor the country of Republic of Suriname. WATS I, 3-386l3-397. MROSOVSKY, N, (1983) — Ecology and Nest-site Selection of Leatherback Turtles. Biol, Cons., 26 : 47-56, MROSOVSKY, N., DUTTON, P.l—l., et WHITMORE, CP. (1984) — Sex ratio of two species of sea turtles nesting in Suriname, Can, J. Zool,, 62: 2227-2239. PRITCHARD, P,C.l—l. (1973) — Report on leatherback turtte research and conservation project in French Guiana, 1973. WWF Grant 1973, mimeogr., 1-5, PRITCHARD, P.C.H. (1982) - Nesting of the leatherback turtle. Dermocheiys coriacea in Pacific Mexico, with a new estimate of the world population status. Copeia, 741-747. 7
FNMBLOT-BALY, F., LESCURE, J., FHETEY, J., et PIEAU, C. — Sensibilité à la température de la dillérenciaticn sexuelle chez la Tcrtue luth, Dermecheiys coriacea (Vande||i, 1761); application des donnees de I'incubati0n artificielle à |'ètude de la Sex-ratio dans la nature. Ann, Sci. Nat., Zoe!. Paris, 8 (sous presse). SCHULZ, J.P, U9?5) — Sea turtles nesting in Surinam. Mededering., 23: 1-143. Accepte le 24«‘09i198? J. FFIETEY et N1. GIHONDOT Greenpeace 13, rue du Maître Albert 75005 PARIS (FRANC E) 8
Bull. Soc. Herp. Fr., (19B?)43 : 9—1B OBSERVATIONS HERPÉTOLOGIQUES EN TURQUIE. Ière Partie par Alexandre TEYNIÉ Résumé — l.'auteur présente une liste partiellement commentée des stations de divers squamates observés en Turquie en avrii—rnai 198T. Il est signalé. à cette occasion, ta redecouverte d`un taxon peu connu et jusque là présume disparu du genre tfrpera (une espèce nouvelle pour la Turquie). Mots-clés : Turquie. sauriens, serpents, répartition géographique. Vrpera wagneri. Summary — The author presents a partially commented list ol locallties where various squamales were observed in Turkey ln april-may 1981 At llils occasion, the rediscovery ol a badly known and up lo now presumecl extinct taxon ol the genus Wpera is reported ta new species lor Turkey}. Key-words : Turkey, saurians, snaltes, geographie range. Vlpera vvagneri. La liste des stations et les observations rapportées ici résultent d`un voyage d’un mois (de lin avril a tin mai 1987) en Turquie d’Asie. Elfectué principalement à la périphérie du pays, à |’excepti0n de sa partie égéenne, Vitinéraire peut se schématiser ainsi: Istanbul, Antalya, Aniakya, Hakkàri, Artvin, Erbaa, Istanbul (Fig.1). Le présent volet concerne uniquement les lézards et les serpents. Un deuxième sera prochainement consacré aux amphibiens et aux tortues. ll y sera inclus un additif pour les espèces dont la diagnose pose encore quelques problémes. De nombreux spécimens ont été photographies, ainsi que leurs biotopes et quelques uns placés en élevage ou conservés. Les altitudes sont données à partir de 250 m, avec une précision de plus ou moins 25 m. SAURIA Blanus srrauchi aporus WEHNEH, 1898 - PERGE (Antalya Est), Province Antalya. 29-|V~87. - SILYON (Antalya Est), Prov. Antalya. 29-IV-87. —— ALANYA, Prov. Antalya, 29-IV-87. —— KOFWKOS (Silifke Est), Prov. Mersin. 30-IV-87. -— ELVANLI (Erdemli N-E), Prov. Mersin. l—V—87. — KADELLI (Tarsus Nord), Prov. Mersiri. 2-V-87. - CATALAN (Adana Nord), Prov, Adana. 3—V—87. —- ALTINOZU (Kate), Prov. Hatay. 4 & 5—V~87. 400 m. -— KIRIKHAN (Hassa Sud), Prov. Hatay. 5~V~87. 300 m. — KILSAC (Osmaniye Est), Prov. Adana. 5«V-87. 900 fn. ~ CERMIK (Siverek Nord), Prov. Urta. 6 & 7-V-87. 950 m. 9
— SIIHT, Prov. Siirt. 9 & 10-V-87. 750 m.
— EFIUH, Prov. Siirt. 10-V-87. 800 et 1 000 m.
- ULUDERE Ouest, Prov. l-lakkâri. 11-\f.87. 800 m.
Les Eiianus ont tous été trouvés sous des pierres. La mention d‘ALANYA "reIie"
partiellement les populations occidentales et orientales de Blancs strauchi en Tur-
quie (voir BASOGLU & BARAN, 1977}.
Abfepharus kitafbeii kffaibefi BIBRON 8i BOFIY, 1833
- ALTINOZU, Prov. Hatay. 4-V-87. 300 rn.
- BAYKAN Sud, Prov. Siirt. 9-V-87. 700 m.
Dans les deux stations, couvert végétal relativement dense.
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Fig. 1 : Cartes des provinces citées dans le texte.
1- Istanbul ; 2- Izmit ; 3- Antalya : 4- Mersin ; 5- Adana ; 6- Hatay(: Antakya)
7- Gaziantep; B- Urfa; 9- Siirt; 10- Hakkâri; 11- Van; 12- Agri; 13- Kars
14- Artvin ; 15- Erzurum ; 16- Erzincan ; 17- Sivas ; 1B- Tokai ; 19- Amasya.
10
Mabuya vfttara OLIVIER, 1804 - PERGE (Antalya Est), Prov, Antalya. 29-IV-87. - SILYON (Antalya Est), Prov. Antalya. 29-|V·87. — SILIFKE, Prov. Mersin. 30-IV-87. — KOHYKOS (Silifke Est), Prov. Mersin. 30·IV—87. — ELVANLI (Erdemii N·E}, Prov. Nlersin. 1-\/-87. ·—- KADELLI (Tarsus Nord}, Prov. Nlersin. 2-V~87. - CATALAN (Adana Nord), Prov. Adana. 3·V—8?. -— ALTINOZU, Prov. Hatay. 4-V-87. 300 m. —- GAZIANTEP Ouest, Prov. Gaziantep. 6»V—87. 900 m. —- KOZLUK (Silvan Est), Prov. Siirl. 8~V—87. 800 m. Mabuya aurata ssp. LINNAEUS, 1758 ~— ELVANLI (Erdemli N-E), Prov. Nlersin. 1-V-87. -— OLUKONU (Erdemli Nord), Prov. Mersin, 1-V-8?. 500 m. — KIFIIKHAN (Hassa Sud), Prov. Hatay. 5-V-87. 300 m. — CEFIIVIIK (Sirevek Nord), Prov, Urla. 7 & 8-V-87. 950 m, —— BAYKAN Sud, Prov. Siirt. 9 & 10-V-87. ?00 m. — AFIAFIAT N-O [: Agri Dagi), Prov, Kars. 14-V-87. 1 600 m. Chaicides oceiiatus oceiiafus FOFISKAL, îî?5 — DOFITYOL, Prov. Hatay, 3—V—87. Eumeces Schneider} princeps EICHWALD, 1839 —— CEFIMIK (Siverek Nord), Prov, Urla, ?—\·'-87. 950 m. Lacerra agfifs brevicaudata PETEFIS, 1958 — CILDIFI Sud, Prov. Kars. 16-V-87. 2 000 m. Lacerta agiiis grusirrica PETEFIS, 1960 —- HOPA, Prov. Artvin. 17 & 18-V-87. 500 m. Lacerta viridis meridionaifs CYFIEN, 1933 ——- ISTANBUL Est, Prov. Istanbul. 26-IV-87. — SILE, Prov. Istanbul. 27-IV-87. Lacerta media asp, LANTZ & CYHEN, 1920 —— ALTINOZU (Kate}, Prov. Hatay. 5-V-87. 350 m. —— CEFIMIK (Siverek Nord), Prov. Unia. 7-V-87. 950 m. — KOZLUK (Silvan Est), Prov. Siirl. 8-V-87. 800 m. N`ayant pas, lors de ce voyage, les clés de détermination proposées par J.F. SCHMIDTLEH (1986), pour ce groupe délicat, il n'a pas été possible de déterrni~ ner avec sûreté une partie des "|ézards verte" rencontrés. Un probleme analogue s'est d'ai|Ieurs posé pour de nombreux "petits" Iacertides. Lacerta derjugini NIKOLSKIJ, 1898 — HOPA, Prov. Artvin. 18-V-8T. 500 m. Lacerta princeps irurdistanica SUCHOV, 1936 -—- EFIUH (Siirt S-E), Prov. Siirt. 10-V-87. 800 et 1 100 m. Lacerra parva BOULENGER, 1887 — AFIPACAY, Prov. Kars. 16-V-87. 1 900 m. — CILDIFI Sud, Prov. Kars. 16-V-87. 2 000 rn. — FIEFAHIYE Est, Prov. Erzincan. 20-V-87. 1 900 m. 11
Ophisops etegans ssps. MEN ETHIES, 1832 - GAZIANTEP Ouest, Prov. Gaziantep. 6-V-87. 900 m. - CEFIMIK Sud, Prov. Urfa. 6, 7 & 8-V-87. 950 m. - BAYKAN Sud, Prov. Silrt, 10-V-87. 700 rn. - ERUH Est, Prov. Siirt. 10-V-87. 1 100 m. - ULLJDEFIE Ouest, Prov. Hakkâri. 11-V-87. 800 m. — BASKALE Sud, Prov. Van. 12-V-87. 1 650 m. - TIMAP. (Van Nord), Prov. Van. 12-V-87. 1 750 m. - AMASYA, Prov. Arnasya. 20 & 21-V-87. 500 m. Agama stetlio stetlio LINNAEUS, 1758 - PEFIGE (Antalya Est), Prov. Antalya. 29-lV·87. - KOHYKOS (Silitke Est), Prov. Mersin. 30-I\/-87. - ELVANLI (Erdemli N-E), Prov. lvlersin. 1·V—87. - MESELIK (Tarsus Nord), Prov. Mersin. 2~V-87. - CATALAN (Adana Nord), Prov. Adana. 3-V—87. - BELEN (lskendorurn S—E), Prov. Hatay. 4-V~87. 600 m, —— ALTINOZU (Kate), Prov. Hatay. 4 & 5-V-87. 300 & 500 m. - GAZIANTEP Ouest, Prov. Gaziantep. 6-V-87. 1 100 m, —— CERMIK Sud, Prov. Urfa. 7 8 8-V-87. 950 m. Agama ruderata OLIVIER a été aperçu à diverses reprises ; mais non capturé, il n‘eSt pas possible de le faire figurer, la confusion avec de jeunes Agama steliro étant toujours à craindre, malgré les milieux un peu diftérents occupés par les deux espèces. Agama caucasfca EICHWALD, 1831 — ARARAT S·O (: Agri Dagi), Prov. Agri. 13-V-B7. 1 650 m. — TUZLUCA Nord, Prov. Kars. 14-V-87. 1450 m. — KAGIZMAN, Prov. Kars. 15-V-87. 1 500 rn. Deux Agama sp, ont été vus, mais non capturés et donc non déterminés, aux environs de Susehrî (entre Koyulhisar et Susehri, Prov. Slvas, 20-V-87, 850 m), sec- teur d‘où, à ma connaissance, le genre n’a pas été Signalé. Angufs fragftfs ssp. LINNAEUS, 1758 -— SILE, Prov. Istanbul. 27-I)/-87. —- ACAOVA (Kandira Ouest), Prov. Izrnit. 27—I‘v’-87. Un individu adulte dans |’eston1ac d'une Malpoton rrronspessutanus adulte écrasée sur une route, - KANDIHA, Prov. Izmit. 27-IV-B7. - HOPA, Prov. Artvin. 18-V-87. Un mâle ponctué de bleu (Hopa). Ophisaurus apodus PALLAS, 1775 —- ISTANBUL Est, Prov. Istanbul. 26-IV-87. — SILE, Prov. istanbul. 27-IV-87. —- PERGE (Antalya Est), Prov. Antalya. 29-lV·87. — SILYON (Antalya Est), Prov. Antalya. 29-IV-87. — CATALAN (Adana Nord), Prov. Adana. 3-V-87. - BELEN (Iskendorum S-E}, Prov. Hatay. 4-V-87. 600 rn. - ALTINOZU (Kate), Prov. Hatay. 4-V-87. 500 rn. - AHARAT N-O., (: Agri Dagl), Prov. Kars. 13·V·87. 1 650 m. - TEKE (Site Sud), Prov, Istanbul. 22-\f·87, 12
SEHPENTES Typhiops vermicuiarfs MEHFIEN, 1820 —— PEHGE (Antalya Est), Province Antalya. 29-IV-87. — ELVANLI (Erdemli N-E.}, Prov. Antalya. 2-V-87. — KADELLI (Tarsus Nord), Prov. Nlersin. 2-V-B7. -— CATALAN (Adana Nord), Prov. Adana. 3-V-87. — KIFIIKHAN (Hassa Sud), Prov. l-latay. 5-V-87. 300 m. — GAZIANTEP Ouest, Prov. Gaziantep. 6—\·*-87. 1 100 m. - CEFIMIK Sud, Prof. Urfa. 7-’v'—87. 950 m. - KOZLUK (Si|van Est), Prov. Siirt. 8-V-87. 800 rn. — ERUH, Prov. Siirt. 10-V-87. 800 &1 100 m. —— ULUDERE Est, Prov. Hakkâri. 11-V-87. 1 150 rn. Tous les Typhiops ont été trouvés sous des pierres, souvent en "cornpagnie" de fourmis d'espèces de petite taille. Nota: Une espèce du genre Leptotyphlops existe aussi au sud de la Turquie. Cofuber najadum EICHWALD, 1831 — SILE, Prov. Istanbul. 27-IV-87. — TEKE (Site Sud), Prov. Istanbul. 27-IV-87. —- AOAOVA (Kandira Ouest), Prov. Izmit. 27-N-87. -— ELVANLI (Erdemli N-E.), Prov. Nlersin, 30-|V·87. - CATALAN (Adana Nord), Prov. Adana. 3-V—87. - KAGIZMAN, Prov. Kars. 15-V-87. 1 800 rn. Nota : La sous-espèce C.n. dahli est généralement, aujourd'hui, mise en synonymie avec C. n. nafadum. L‘espéce serait monotypique. Cofuber rubrrceps rubriceps VENZMEH, 1919 — CATALAN (Adana Nord), Prov. Adana, 3-V-87. Un individu trouve dans une pinède entrecoupée de parcelles cultivées (2 km nord de Catalan). Coluber ravergieri nummifer HEUSS, 1834 — ELVANLI (Erdemli Nord), Prov. Mersin. 1-V-87. Cotuber ravergferf ravergieri MEN ETFHES, 1832 —— AHAHAT S-O., [: Agri Dagi), Prov. Agri. 13-V-87. 1 800 rn. - KAGIZMAN, Prov. Kars. 15-V-87. 1 900 m. —— SAVSAT, Prov. Artvin. 16-V-87. 1 500 m. Cotuber (caspius} caspius GMELIN, 1789 — SILE, Prov. Istanbul. 27-IV-87. — ACAOVA (Kandira Ouest), Prov. Izrnit. 27-IV-87. - TEKE (Silé Sud), Prov. Istanbul. 22-V-87. Cofuber (caspius} schrnfdtr NIKOLSKIJ, 1909 —- CEHMIK Sud, Prov. Urfa, 8-V-87. 950 rn. — BAYKAN Sud, Prov. Siirt. 9—V—87. 700 m. — entre BOHCKA et AHTVIN, Prov. Artvin. 1B—V»87. 300 rn, Cofuber (caspius} ssp. G. — SUSEHHI, Prov. Sivas. 20—V—87. 1 300 rn. Coiuber jugutarfs iugutarrs UNNAEUS, 1758 — SILIFKE Ouest, Prov. Mersin. 30—|V—87. 13
- ELVANLI (Erdemli N-E.), Prov. Mersin. 2-V-87. — KIRIKHAN (Hassa Sud), Prov. Hatay. 5-V-87. 300 m. -— GAZIANTEP Ouest, Prov. Gaziantep. 6-V-87. 1 100 m. Coronerla ausrriaca ausrriaca LAURENTI, 1768 — KEMALPASA (t-lopa Est), Prov. Artvin. 19-V·87. 400 m, Elaphe fongrssima longissfma LAURENTI, 1768 —— HOPA, Prov. Artvin. 18-V-87. 500 rn. Elaphe fhohenackeri} hohenaokeri STRAUCI-l, 1873 —— ARARAT N—O., (: Agri Dagi), Prov. Kars. 13-V-87. 1 800 m. D'après NILSON & ANDREN [1984 a), Etaphe hohenackerf serait monotypique tinvalidation du taxon taurrca). Toutefois, |‘éohantiI|onnage proposé ne permet pas d’avotr une certitude à ce sujet. Etaphe quatuorlineata saurornates PALLAS, 1814 -—— ARARAT N-O., (: Agri Dagi), Prov. Kars. 13 8 14-V-87. 1 700 St 1 800 m. Matporon monspessulanus rnsignitus GEOFFROY SAlNT-HILAIRE, 1827 — ACAOVA (Kandira Ouest}, Prov. Izrnit. 27-IV-87. Un spécimen adulte écrasé sur une route avec un Anguis fragflfs dans |‘esto- mao. — OLUKONU (Erdem|i Nord), Prov. Mersin. 1-V-87. 500 m. - CERMIK Sud, Prov. Urfa. 6 Bt 7-V-87. 950 m. - BAYKAN Nord, Prov. Siirt. 9-V-87. 750 rn. Efrenrs eisettr SCHIVIIDTLER & SCHMIDTLER, 1978 ~- ALTINOZU, Prov. Hatay. 4-V-87. 350 m. Eirenrs modesrus MARTIN, 1838 — ALANYA, Prov. Antalya. 29-IV-87. -— SILIFKE Ouest, Prov. Mersin. 30-IV-87, — KADELLI [Tarsus Nord), Prov. Mersin. 2-V—87. — ALTINOZU, Prov. Hatay, 4 8 5—V—87. 300 & 400 m. — KIRIKHAN (I-lassa Sud), Prov. Hatay. 5-V-87. 300 m. — BAYKAN Sud, Prov. Slirt. 9·\.·‘—87. 700 m. — ERUH N-O., Prov. Siirt. 10-V-87. 800 m. -—- RESADIYE Est, Prov. Tokat. 20—V—87. 750 m. Efrenfs decemlfneatus DUMERIL & BIBRON, 1854 - BAYKAN Sud (32 km N-O. Siirt), Prov. Siirt, 9 & 10-V-87, 700 m. Tous les Eirenrs ont été trouvés sous des pierres. Nota: Quatre autres espèces du genre Errenis existent aussi en Turquie (BASOGLU & BARAN, 1980). Pseudocyctophrs persfcus ANDERSON, 1872 — ERUH (10 km N-O. Eruh), Prov. Slirt. 10-V-87. 800 m. Un individu rencontré sous une pierre dans un biotope abritant une population relativement dense de E. modesrus. Le genre Pseudooyclophrs a été judicieusement restaure par DOTSENKO (1985). Natrfx natrix perse PALLAS, 1814 — ARARAT N-O., (: Agri Dagi), Prov. Kars. 13-V-87. 1 800 m. 14
- KAGIZMAN, Prov. Kars. 15-\f·87. 1 900 rc. — AHPACAY, Prov. Kars. 15-V-87. 2 000 m. — ClLD|Fi, Prov. Kars. 16-V-87. 2 100 m, Natrix natrix natrix LINNAEUS, 1758 — KEMALPASA (Hopa N-E.), Prov. Artvin. 19-V-87. 400 m. Natrix natrix ssp. -— SILE, Prov. Istanbul. 27-IV-87. La description des spécimens de Sile et surtout de Hopa correspondrait à celle de N.n. nafrix. Pour certains auteurs, la distinction entre N.n. persa et N,n. natrix n’est plus valable (Tl-IORPE, 1975; BASOGLU & BAHAN, 1980). Nafrix tesseiiata tesseilata LAUHENTI, 1768 — Lac d'OFil\=1 ELI (Istanbul Est), Prov. Istanbul. 26—lV—87. —— SILE, Prov. Istanbul. 27-IV-87. —— CERMIK Sud, Prov. Urta. 7-V-87. 950 m. —-— BAYKAN Nord, Prov, Siirt. 9—\·'~87. 750 m. —— ARAHAT S—O., (: Agri Dagi), Prov. Agri. 13-V-87. 1 600 m. — KAGIZMAN, Prov. Kars. 15-V-87. 1 850 m. — EFQZUFIUM Nord, Prov. Erzurum. 19-V-87. 1 950 m. Vipera ursinii eriwanensfs REUSS, 1933 (: Vfpera ursinii ebneri KNOEPFFLEH & SOCHUREK, 1955, d'apres SA|NT—GlFi©NS, 1978) — KAGIZIVIAN Nord, Prov. Kars. 15—\.·’·87. 2 000 m. Une mue en mauvais etat. — AHPACAY Nord, Prov, Kars, 15 &16-V-87. 1 950 et 2 050 rn. Nombreux individus, presque tous [10 sur 11) en couples. i/ipera ammodytes ssp. L. — TEKE (Sile Sud), Prov. Istanbul. 27-l’v‘-87. Un individu juvénile (femelle). Sous·espéce non déterminée actuellement. Placé en élevage. D‘après les bases géographiques connues pour l`espéce, il devrait s’agir de i/.a montandoniou V.a meridionaiis. Curieusement, Vexemplaire concerné présente en tous points le "pattern" trés particulier de V.a. franscaucasiana. Affaire à suivre a la premiére mue (comptage de l‘écaiilure). Vipera iebetina iebetina LINNAEUS, 1758 —— ALTINOZU tKale), Prov. Hatay. 5—V·87. 400 m. Nota: VJ. iebetfna a été signalée de Korykos par ROCHELET (comm. pers.), ce qui est, a ma connaissance, la mention continentale la pius occidentale actuelle- ment connue W. Vfpera leberina obtusa DWIGUBSKY, 1832 — CEFIMIK Sud, Prov. Urfa, 6, 7 & 8-V-87. 950 m. — BAYKAN Sud, Prov, Siirt. 9—V—87. 700 m. Vipera raddei raddef BOETTGEH, 1890 — ARAHAT N—O., (: Agri Dagi), Prov. Kars. 13 & 14-V-87. 1 850 rn. (1) Dans__|`interva||é de la rédaction à la publication, i/i`,oera,l.iebetfna, a été signalée par W. BOHM E, à 18 km Ouest d'ANAMUH, ce qui étend encore bien davantage sa répartition en direction de |'Oust (BOHME W., (1987). Saiamandra : 23: 173-175) 15
Vipera wagneri NILSON & ANDHEN, 1984 — Turquie N-E., V-87. 1 900 m. 141 ans aprés son unique signalement, V. wagnerf est retrouvée dans la vallée d'un affluent de la rivière Aras. Sept spécimens vus ou observés dont 4 placés en élevage (poster présenté au Colloque annuel de la S.H.F., juillet 1987). En 1846, fut oapturée par Moritz WAGNER, en "Arrnénie-Perse", "Ltrmia" (Iran N·O.}, une vipère bientôt répertoriée sous le trinome Pipera aspis ocettata BER- THOLD (1850). Il s'agissait d'unejeune fen1elle(291 mm), conservée actuellement au Muséum Alexander Koenig, Ft.F.A. (NILSON & ANDHEN, 1984 b). Sur la base de cet unique spécimen, ces auteurs décrivent Vfpera wagneri du groupe d'espèces "xan- mine" (diftérant du groupe d’espéces "rado‘ef"). Ce taxon n’ayant jamais été retrouvé, ils concluaient naturellement à la possible disparition de V. wagnerf(ainsi d'ailleurs que cette de V. butgardaghfca, tout de même un peu mieux connue par trois spécimens et une localisation précise) (NILSON & ANDHEN, 1984 b et 1986), Du fait de sa position excentrée par rapport à la répartition générale du groupe "xanthfna" (4 espèces), V. vvagrreri revêt une importance bîogéographique particu- ltére (Fig.2). Q Der ____ : 6 ‘·'·=:`> . ·:;;s§2:;:;2:£tE¤;<:;=:::?)·œ· TUR@l-"E ‘— ‘·? -·· .> a? ë*·' *~ ` _ ·‘ È""É*"ï" . * _ _ |RAN 6] ul; -· ir M`: } IRAK 5 strate g I /· '¢"- sx L.....—....l zoo km _..·;\,___,-’x “`*—,` v.x,¤.1v111m.¤. u v. BORNMUELIERI AV.BULGARDAGHlCA * I-IOLOTYPE V. WAGNER] U846) C V. WAGNERI (1987} Fig.2: Répartition des especes du genre Vfpera du groupe "xanthina". Pour des raisons de protection évidentes, la localisation exacte de la redécou- verte ne sera pas, pour l'instant, précisée davantage, compte tenu des faits sui· vents : 1) une seule station certaine connue aujourd'hul ; 2) relative facilité d’accès a cette station ; 3) législation turque inexistante en la matière. Que l'on me pardonne cette auto-censure, hélas justifiée. Il suffit d'arpenter les localités connues en Turquie de V. fraznatrovi pour s’en convaincre., Une étude (publiée prochainement), essentiellement morphométrique, avec la description originale des mâles de Vespéce, est actuellement en cours. ll y sera intégré divers parametres éco-éthologiques, biogéographiques, etc. Un individu (o·), mort accidentellement, sera déposé ultérieurement au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. 18
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Fig.3: I/rpera wagneri mâle. Turquie du Nord-Est.
Remerciements :
Parmi les personnes ayant contribué à la realisation de ce "marathon herpéto·
logique", je tiens à remercier particulierement Monsieur J.-P. CRENES, pour son
aide matérielle, Monsieur G. PASCAL, Directeur cle Recherches INRA, DOUT les faci-
lités accordées, Monsieur D. DAMINET, pour sa contribution sur le terrain, ainsi que
Madame N. MEUSY-DESSOLLE, pour la frappe du manuscrit et Monsieur P. DAVID,
pour une partie dela recherche bibliographique.
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17
NiLSON, G. 8« ANDREN, C. (1986} — The mountain vipers of the middle east - The Vipera xanthina complex (Hepti|ia, Viperidae). Bonn. Zooi. Monograph., 20, 90 p. SCHMIDTLEH, J.J. & SCHMIDTLEH J.F, (19?B) — Eine neue Zwergnatter aus der Türkei; mit einer Ubersicht über die Gattung Eirenis (Co|ubridae, Fïeptilia). Ann. Naturhistor. Mus. Wien, 61 r 383-400. SCHMIDTLEFI, J.F. (1986] — Orientalisohe Smaragdeidecheen: 2. Uber Systematik und Synokologie von Laoerta triiineata, L. media und L, parnphyiica (Sauria, Lacertidae). Saiamandra, 22: 126-146. SAINT-GIFIONS, I-l. (1978) —- Morphologie externe comparée et systématique des viperes d'Europe iFtptl|ia, Viperidae). Revue suisse Zooi,, 35: 565-595. THOHPE, PLS, (1975] — Quantitative handling of characters useful in snake systematios with particular reference to intraepecific variation ln the Fïinged Snake Netrix natrix (L.} Bioi. Journ, Linneen Soc. London, 7 I 27-43. Accepte le 24i09i19B?’ A. TEYNIE 63, route de la Garenne 92140 CLAMART (FRANCE) 18
BuIl.Soc. Herp. Fr., (198?t 43 : 19-21 Collection herpétologique de Raymond Rollinat : liste des espèces du Muséum G. Foucher à Bourges (premiere partie) par Michel THIREAU Resumé — Une premiere liste des especes de Reptiles et Amphibiens dela coliection Raymond Rollinat du Muséum de Bourges est dressée. Mots-ctés : Reptiles, Amphibiens. rnuséologie. Abstract — This arlicle draw up a iist for species ol Reptiles and Amphiblans deposited EI Bourges`s M se n. Kejy-wLgrds : RepIilia.Ampl1ibia, museoiogv. I. INTRODUCTION C’est gràce à un financement de la D.B.M.|.S.T. iii mis a la disposition de Vlnspection générale des Musées d’l—iistoire naturelle de Province que ce travail a pu être realise a Bourges même i2). Sa poursuite au Muséum national d’l—listoire naturelle de Paris m’a conduit à une presentation des résultats en deux temps. En effet, la determination de certains spécimens, parfois dépourvus de toute annotation, exigera le concours de collègues herpétologistes. Cette liste donne suite à un article, sur la collection Rollinat présente au Museum de Paris, paru dans ce périodique (Julllen et Thireau, 1981}. ll nous a semble relever dela decision du Conservateur du Musee G. Foucher de fournir un numéro de collection définitif à chaque spécimen et de |'assortir de caracteristiques de base. Nous avons dressé une premiere liste des especes de Reptiles et d’Amphlbiens dont les noms ont été soit confirmés, soit réactualisés, soit attribués. Cette liste comporte 3 especes de Chéloniens; 19 especes d'Ophidiens; 11 especes de Sauriens; 18 especes d’Anoures et 10 especes d’l.lrode|es, classees par ordre alphabétique du nom de Genre dans chacun des Ordres. II. REPTILES A. Cheloniens —- Emys orbicuiaris (L., 1758} (Emydinae). — Tesfudo graeca graeca l.., 1758 (Testudinidae?. — Testudo hermanni robertrnertensi Werrnuth (3, 1952. fltldüirecœiïrdes Bibliothèques et de |’lnformation Scientifique et Technique. (2} Nous remercions Mme M. Lemaire, Conservateur, pour son efficace contribution. (3} D’après Bour (1987): Testudo hermanrii robermertensi est synonyme de T,h, hermanni G. Melin, 1889. 19
B. Ophidiens —— Afraotus badfus (Eioie, 1827) (Colubridae). - Bitfs gabonfca (D.B.D., 1854) (Viperinae). ·— Bfîfs nasicornis (Shaw, 1802} (Viperinae). -— Bothrops Janceoiatus (Lacépède, 1789) (Crotalinae). —— Cerastes cerastes (L., 1758) (Viperinae). — Chironius fuscus (L., 1758) (Coiubridae). — Cofuber viridiüavus Lacèpède, 1789 (Colubridae). — Coraflus canfnus (L., 1758) (Boidae). - Coroneffa austrfaca Laurenti, 1768 (Coiubridae). -— Dfpsas cafesbyi (Sentzen, 1796) (Colubridae). -·— Elaphe fongfssfma (Laurenti, 1768) (Colubridae). - Hydrops martff (Vvagier, 1824) (ûoiubridae). — Leptodeira annulata (L., 1758) [Colubridae). - Leptophis ahaetufla nfgromarginatus (Günther, 1866) (Colubridae). — Natrix maure (L., 1758) (Colubridae). — Nafrfx narrix (L., 1758) (Colubridae). — Thamnodynastes pallidus (L., 1758) (Colubridae). — Vfpera aspis (L., 1758) (Viperinae). — Vfpera berus (L., 1758) (Viperinae). C. Sauriens —~ Angufs fragfffs L., 1758 (Anguidae). — Blanus cinereus (Vandelii, 1797) (Amphiebaenidae). — Chafcides chalcfdee [L., 1758) (Scincidae). — Chamaeheo chamaeleon (L., 1758} (Chamaeleonidae). — Lacert agiffs L., 1758 (Laoertidae). — Lacerta Iepida Daudin, 1802 (Lacertidae). — Laoerta virfdis (Laurenti, 1768) (Lacertidae). — Lacerta vivfpare Jacquin, 1787 (Lacertidae). — Podarcis muralfs (Laurenti, 1768} (Lacertidae). — Tarentofa mauritanioa (L., 1758) (Gekkonidae). — Varanus safvator (Laurenti, 1768) (Varanidae). III. AMPHIBIENS A. Armures — Alytes obsterricans (Laurenti, 1768) (ûiecogloesidae). —— Bombfna bombina (L., 1761) (ûiscogloesidae). — Bombfna varfegafa (L., 1758) flbiacogloesidae). - Bufo bufo (L., 1758)(Buf0r1idae). - Bufo caitamfta Laurenti, 1768 (Buionidae). — Bufo maurftanicus Sohlegel, 1841 (Bufonidae) U). — Bufo gr. "t‘yphonfus" (L., 1758) (Buionidae). - Bufo vfridis Laurenti, 1768 (Bufonidae). —- Disoogfossus pictus Otth, 1837 (üieoogioeaidae). — Hyla meridionaife Boettger, 1874 (Hylidae). — Peiobates ourtripes (Cuvier, 1829) (Pelobaiidae). -—- Pefobates fuscus (Laurenti, 1768} (Pelobatidae). — Peiodytes punctatus (Daudin, 1802) (Pelobatidae). — Hana arvaüs Nileeon, 1842 (Fianidae), (1) Identification en collaboration avec J. Lescure. 20
—— Hana dalrnatina Bonaparte, 1840 (Flanidae). —— Hana gr. "escui'enta" L., 1758 (Ranidae). — Hana rataster Blgr., 1879 (Ftanidae). —— Hana temporaria L., 1758 (Ranidae). B. Urodèles - Euproctus platycepharus (Gravenhorst, 1829) (Salamandridae). — Hydromanroides (Speleomantes) itaiicus (Dunn, 1923) (1) (Plethodontioae). — Pteurodeies walt! Michahelles, 1830 (âalamandridae). — Salamandre atra Laurenti, 1768 (Salarnandridae). -— Saiamandra salamandre terrestris Lacépède, 1788 (Salarnandridae). ~— Salamandrina terdigitata (Lacépède, 1788) (Salamandridae). — Triturus aipestris (Laurenti, 1768) (Salamandridae). — Triturus cristatus (Laurenti, 1768) (Salarnandridae). — Triturus cristatus carnifex (Laurenti, 1768) (Salamandridae). —— Triturus vuigaris (L., 1758) (Salamandridae). RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES BOLIFI, R. (1987) — L’identite des Tortues terrestres européennes: spécimens-types et |ocaliles·types. Revue fr. Aquarioi., 13 (4), 1986 (1987): 111-122. DUBOIS, A. (1984) —— Miscellanea nomenclatoriea batrachologica (IV). Aiyres 3 (3): 103-110. FROST, D.R. (1985) — Amphibian Species oi the World. 3 taxonomic and geographical reference, Lawrence, Kansas. V p, + 732 p. JULLIEN, F. et THlREAU, M. (1981) — Collection herpetologique de Ft, Rollinatz liste des exemplaires du Muséum. Buis'. Soc. Herp. Fr., 20: 39·-42. Accepte le 24i09i1987 Michel THIREAU Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphibiens) du Muséum 57 rue Cuvier 75005 PARIS (1) Combinaison nouvelle proposée par Dubois (1984), non retenue dans Frost (1985). 21
Bull, Soc, Herp. Fr., (TSB?) 43 : 22-23 BIBLIOGRAPHIE Résumé de Thèse Thierry GAGLIANO (1987) - La tortue de "FIoride", Chrysernys scripts elegans : morphologie, biologie, pathologie. Reproduction en captivité. Salmonelloses transmissibles à l’homme. Thèse pour le diplôme d’état de Docteur en Pharmacie. Université de TOULOUSE. 184 p. 40 photos. 40 figures. 15 tableaux. Après un rappel sur la place de Chrysemys scripts elegans dans la classification des Reptiles, l'auteur envisage la répartition géographique de cette sous-espèce. Le chapitre suivant envisage la morphologie des jeunes et des adultes. Ensuite c‘est l’anatomie et la physiologie de cette tortue qui sont étudiées: carapace, endosquelette, muscles, appareil digestif, appareil respiratoire, appareil circulatoire, appareil genito—urinaire, systéme nerveux, principaux organes des sens et moyens de régulation thermique sont successivement abordés. La biologie de cette tortue est alors envisagée tant dans la nature qu’en captivité. ljauteur décrit le biotope habituel de cet animal puis les différents aquaterrariums utilisés et leurs équipements (éclairage, filtration, etc...). Le paragraphe suivant énumère les principaux aliments dont se nourrit cette tortue a I'état sauvage et en captivité. Aprés une description bibliographique de la reproduction de cet animal a l'état sauvage, l’auteur rend com pte de son experience personnelle, et décrit, photos a l’appui, la parade nuptiale, la ponte, les conditions d'incubation des oeufs, le développement embryonnaire, |`éclosion et |'élevage des tortues nouveau—nées. Ensuite, |’auteur effectue une étude synthétique et analytique dela pathologie de cette tortue ainsi que des principaux traitements et médicaments utilisables. L‘avant-dernier chapitre aborde le problème des Salmonelloses transmissibles a |'homme. La premiére partie de ce chapitre est un résumé des principales publications américaines dans ce domaine, la dernière rend compte d`une étude bactériologique réalisée par |'auteur à partir de différents prélèvements teau et écouvillonages au niveau du cloaquel réalisés chez ses tortues et chez des revendeurs de tortues. Le dernier chapitre de cette thèse essaye de faire le point sur les élevages, souvent controverses, de cette tortue aux Etats-Unis. Résumé communiqué par I'auteur Thierry GAGLIANO 44 Chemin du Loup 31100 TOULOUSE 22
Analyse d’Ouvrage Michel THIREAU (1986) — Catalogue des types d’UrodeIes du Muséum National d’i-listoire Naturelle -—- Revue critique. Edite par le Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphibiens} du Muséum National d'Histoire Naturelle. Paris, Q? p. Ce petit ouvrage, préface par Jean Dorst et dont |’avant-propos est de Max Goyffon, est un catalogue des collections d'Amphibiens Urodeles du Muséum National d'Histoire Naturelle (jusqu’a septembre 1981). Pour 54 especes, la distinction, entre les types reconnus sans ambiguïté, les types sous-justice nécessitant une étude plus approfondie et des non~types propo- sés par erreur, y est clairement exposée. On y apprend, entre-autres, que la collection d'Amphibiens Urodeles du l\:‘l.N.l—l,N. commence avec Vnolotype de Salamandre teroigitata décrit par Lace- pede en 1788, avant qu‘i| devienne le premier titulaire dela chaire d‘l·iistolre Natu- relle des Fieptiles et Poissons. On retiendra aussi que la periode la plus féconde de la taxonomie des Urodeles se situe entre 1835 et 1883 avec publication de 40 binomes sur 47. Pour chaque espèce, |`auteur termine par des commentaires critiques tres ins- tructits. Une liste sur la place des binômes etudies dans la classification des Urodeles, un resume des caractéristiques des binomes étudiés, une liste alphabetique des noms latins d’Urodèles cites, une liste alphabétique des collecteurs et donateurs et une bibliographie sommaire terminent |'ouvrage. En resume, ce catalogue, de presentation un peu austère, sera un instrument indispensable a tous ceux professionnels ou amateurs eclairés qui s`intéressent à la taxonomie des Urodèles. Jacques DURAND 23
B ||rat'rr rla la Srrrfètê Hrrrrélnlrrgiqurr rlrr France 3ème Trimestre n° 43 NOTES — VIE DE LA SOCIÉTÉ - INFORMATIONS NOTES • A propos de la Tortue d’Herrr'rann: des dilticultés de sauvegarde d’une espèce... Bernard DEVAUX .....,....................,..,...,,.,..,.,.,,..,, 26 RAPPORTS DES COMMISSIONS • Rapport d’aotivité de la commission d‘ethnoherpétoIogie et d‘Histoire sur Pherpetologie (1985-1986) L. ROOSON ..............,.,,...,.............,..,....,..,.....,. 31 • Rapport d’activité de la commission de protection M. DUMONT .............,....,....................,.....,.,..... 32 • Rapport d‘activité de la commission de répartition J. CASTANET et R. GUYETANT ,..,,........................,....... 33 • Rapport d’activité de la commission de terrariophilie A,DIEU,G. MATZ et P. DAVID ....,,................................. 34 • Rapport d’activité du club junior |=_ F||MB|_©T·BAl_Y ,,,,,_._...._......,........,.......,........... 36 • Rapport d‘activité du groupe audiovisuel J. COATMEUR .,,...,,.................,.....,.......,..,........ 37 RAPPORT MORAL DE LA SHF POUR 1986 C,P. GUILLAUME ......,,,..,...........,..,..,..,.,.....,,....... 38 RAPPORT FINANCIER DE LA SHF POUR 1986 J.P. BELLOY ..,,.,,.......................,....,..,....,....,.... 40 COMPTE-RENDU DE L‘ASSE|’v'|BLÈE GÉNÉRALE DE LYON (4 juillet 1987) J.M. FRANCAZ ,,.,.................,..,..,..,..,....,..,..,...... 43 LISTE DES NOUVEAUX MEMBRES ..........,..,..,.....,.,..,.,,......... 47 APPEL URGENT .........................,. . ..,..,..........,.......... 47 VIE ora LA socrêrê • Palmarès de Pexposition-concours photos SHF (Lyon 2-4 juillet 1987} ..... 48 ANNONCES • Stages d’|nitiation à Fherpètologie ...,.,,.,.,,,,,....,,.,.....,.,... 49 • Souscription : sauvegarde de la tortue d’Hern1ann ...........,......... 49 • Enseignement sur les animaux venimeux ,....,,....,..,.............. 50 • Réunion mensuelle dela BHS ..........,....,..,.................... 50 • Le guide sonore des crapauds et grenouilles de France .......,......... 51 • Carnet de naissance .........................................,.... 52 • Prochain colloque d’Herpéto|ogie : MARSEILLE (6-9 Juillet 1988) ......... 53 25
Bull. Soc. Herp. Fr., (1981*) 43 : 26-30 NOTE A propos de la Tortue d’Hermann: des difficultés de sauvegarde d’une espece par Bernard DEVAUX L’étude d’une espece mène assez souvent à la constatation que cette espece est en voie de raréfaction rapide, ou de disparition imminente. De la recherche theo- rique, il faut donc passer à la recherche appliquée. Car à quoi servirait de bien con- naître une espèce, si ce n'est pour tenter d'assurer sa survie '?! Le scientifique, |'homme de terrain, est ainsi amené à concevoir des structures capables de mettre en oeuvre un "Programme de sauvegarde" sur les lieux mêmes où vit l’anima| concerné. C’est ce qui est arrivé pour la tortue d'Hermann (Testudo herrnanni hérmanni). Cet animal sympathique est remarquable par bien des points. On le qualifie souvent de "fossile vivant". Cette détinition pourrait s’appliquer à beaucoup d`animaux, mais on considère que Testuolo hermannf herrnanni est le plus vieil animal vivant en France (35 millions d'années) li) et que c'est également le reptile le plus menace de disparition. C’est aussi I’animaI dont la longévité est la plus grande, et c'est enfin le dernier représentant des tortues terrestres sur notre territoire, Peu étudié jusqu’au>< années 80, car limité à une partie de la bande côtière méditerranéenne, cet animal est sorti de |'ombre en 1981, à la suite de la these remarquable de Marc CHEYLAN. Ce travail précis et approfondi a mis en lumière, pour la première fois, les causes de raréfaction de cette espece. Quelques tentati- ves de réimplantation sur i’l|e de Porquerolles n'ont pas été couronnées de succes, Il est d’ail|eurs intéressant de souligner, dans ce mécanisme de protection d'une espèce, combien sont nécessaires différents facteurs complémentaires. L'étude et Ia bonne volonté ne suffisent pas. ll faut également un programme, des "outils" et des moyens. [étude de Marc CHEYLAN aurait pu ne déboucher sur aucune méthodologie particulière. Mais elle tut heureusement reprise par des cher cheurs de |’Université de Kent [lan SWINGIAND et David STUBBS}. Ce dernier vint passer3 ans sur ie terrain, dans un "village—prototype" choisi pour la densité impor- tante de chéloniens sur son espace communal, II y mena une étude exhaustive et statistique du plus grand intérêt. Un marquage systématique (plus de 800 individus}, un recensement des zones de ponte, une observation journalière des animaux, per- mirent à David STUBBS d‘élaborer un texte de synthèse où gerrnait déjà la structure qui allait naître. Ftestait ensuite à inventer |‘outil, et à trouver les moyens. C’est ainsi qu’a été fondée en 1985 la SOPTOM. David STUBBS en tut l‘éco|ogiste, Jean-Pierre POU- VFIEAU Vherpétoiogue, |’auteur du présent article le réalisateur et le gestionnaire. Etant le seul à habiter en permanence sur le site, il fut nommé secretaire de i'asso— ciation, et praticien journalier, puisqu’après la théorie, il devenait nécessaire de passer à la pratique. (1] N.D.L.Fl. 1 Cet âge fera |'objet d'un commentaire ultérieur. 26
La clef de voûte de Vensemble reposait sur un "Programme de sauvegarde de la tortue d‘l-lermann", édité sous |’égide de |'0pération Tortoise, projet mondial cogéré par l’EcoIogy Research Group, I’Universitè de Kent, et le Peoples Trust for Endangered Species. Ce programme se donnait pour tâche la sauvegarde réaliste et programmée, sur place, de |’espèce. Cet article voudrait surtout mettre en lumière les points particuiiers de mise en oeuvre d‘un tel programme. Et pourquoi il est difficile de passer de la théorie à la pratique. Les causes de rarétaction etaient connues. Certaines de ces causes étaient incontrolables, d'autres pouvaient être en partie contrôlées, La tortue d`l—iermann occupait autrefois la moitié de notre territoire. Elle ne survit aujourd’hui que dans le Massif des Maures (Var) et une partie de la Corse. Sa raréfaction est liée d’abord à |`urbanisation du territoire. Morceler un bio- tope animal cause presque toujours la raréfaction puis la disparition de l'espèce mise en cause. Les routes, les villages, les voies ferrées, puis les autoroutes, ont perturbé et fragmenté l‘habitat. A Vurbanisation, peu de remèdes. Hormis, dans le Massif des Maures lui-méme, une solution radicale: créer un Parc Naturel Fiégional afin de gérer cet habitant dans le sens d’une sauvegarde globale dela nature. La SOPTOM est partie prenante dans ce projet (lancé par |'U.D.V.N.83} et agit pour qu‘i| voit le jour. Autre cause: les incendies! Il semblerait que les incendies soient plus nom- breux de nos jours qu‘autrefois. Cela tient à |’abandon des troupeaux de caprins, qui débroussaillaient naturellement les forêts, et de nouveau à la pression démogra- phique humaine. Cet accroissement de touristes, de voitures, de maisons, d'inté- réts (ll!) crée d'évidence plus d'incendiesl Dans ce domaine égaiement, peu de choses a faire, sinon informer, et nous joindre aux campagnes de débroussaillages contre le feu. Des affiches et différents articles de presse y contribuent, ainsi que des actions sur le terrain. Cause plus grave: le ramassage! On sait que la tortue est le reptile le plus aimé, et malheureusement |'un des moins farouches. Il a toujours été sujet à deux ramassages: la prise "professionnelle", pour la revente, et la prise "amateur". Le ramassage pour revente a largement été contenu depuis les traités et lois de197Ei et 1977. Nous agissons quelquefois contre ies contrevenants (constat dhuissier, pro— ces). Fteste le prélèvement, important, par les touristes de passage, les gens dela région, et particulierement les enfants que cet animal "amuse". Cette cause peut être en partie reduite. D'une part en informant les écoles (conférences, visite de nos installations), d'autre part en prévenant les communes limitrophes (affiches, cour- riers aux mairies et aux écoles}, enfin en informant globalement par voie de presse (nombreuses coupures de presse, passages a la télévision, etc...). A ce sujet, se pose. la question courante: pour préserver une espece, faut·ii travailler dans le secret, ou au contraire, informer le plus possible '? Nous pensons a la SOPTOM qu`a notre époque, et sur un territoire comme le notre, il ne peut plus y avoir de secrets. L'habitat de la tortue d‘Hermann est connu de tous. On en parle dans les iivres scientifiques et dans les ouvrages de vulgarisation. Dans la région varoise, des mil- lions de gens savent où vit la tortue d'Hermann, On ne peut donc travailler "dans le secret". ll faut au contraire utiliser les médias comme outil de iarge diffusion, et donc de large dissuasion. Cette formule a permis de par le monde de limiter des pré- dations graves (baleines ou bebes-phoques par exemple]. Nous devons l'appliquer pour la tortue d'l·lermann. Une vaste information, nationale et même internationale, permet de "figer" la situation. de mettre en lumière |'état actuel de cette espèce, et d`éviter les prédations humaines et les saisies illégales. Cette information. en outre, nous procure des adhérents et sympathisants, qui sont autant d‘acteurs sur le ter- rain, de protecteurs en puissance, et d’informateurs utiles. 27
Revenons aux difficultés dela mise en oeuvre du programme. La constatation la plus déprimante, pour un naturaliste de terrain, est d’assister aux destructions des pontes. En avril-mai, les femelles se rassemblent sur des parcelles dégagées du Massif (lusqu'a 50 ou 100 sur un quart d’hectare}, Cette concentration attire les pré- dateurs (renards, blaireaux, fouines). Dans les jours suivants, 95 % des oeufs sont excavés et manges. Cette prédation dite "nature||e’ paraît à tout le moins exces- sive. Autrefois, les tortues ne pondaient pas dans des zones aussi réduites, et étaient donc moins accessibles aux prédateurs. Elles vivaient dans des sous-bois cotoyant des restanques ou iardinets entretenus. Leur densité de ponte n'était peut- être que de 10 animaux a l’hectare, ce qui réduisait la prédation. D'ou hécatombe limitée (peut-être 70 % pour 90 à 95 °/i aujcurd’hui). D‘cù la première question zfaut- il protéger les oeufs dans le biotope ? Ou faut-il procéder, comme pour bien d'autres especes, à des élevages "artificiels", afin de compenser les pertes "naturelIes" ? Que de guillemets, qui disent bien comme les choix sont difficiles ! Dans la nature, il est presque impossible de protéger les pontes. Des méthodes comme la surveil- lance (trop de personnel), les grillages (les blaireaux les enlèvent) ou les clôtures électriques (chères et difficiles ra mettre en oeuvre) se sont avérées utopiques ou irréalisables sur le terrain, a moins de disposer de moyens considérables et de cen- taines de naturalistes disponibles. Restait la solution "cIassique": l'élevage, S'il y a déséquilibre écologique, l'homme peut intervenir de deux manières: restaurer, ou mieux gérer Vhabitat, et recréer des populations "artificieiIes"’. Restaurer l'habitat est le principal, mais également ce qui semble le plus difficile à mettre en oeuvre. Seule solution, nous en avons parlé : un Parc Naturel Régional. Nous en sommes venus, par allieurs. à envi- sager des élevages contrôlés, à fin de repeuplements. Mais pour agir dans de bonnes conditions, il nous fallait de |‘espace et des moyens. L’espace a été trouvé: un hectare, mis à notre disposition parla ville de Gonfaron, juste au pied des Maures, dans |’habitat même de la tortue d'Hermann. Quant aux moyens, nous les obtenons de diverses manières. Cotisations des nom- breux membres, vente de gadgets, subventions et aides diverses d'organismes ou municipalités (citons l‘ARP©N, le Conseil Général du Var, la FFPS, le Wv‘v'F—France), Citons également la SHF, puisqu'une souscription a été ouverte récemment en faveur de ce Programme. A ces moyens ditS classiques, s’aioutent des moyens plus originaux, proches des médias. Parrainage des tortues sauvages (chaque tortue recensée peut être parrainée; un document en témoigne), et parrainage par spon- sors des différents bâtiments et enclos de ce CENTRE [TELEVAGE ET DE REPEU— PLEMENTS DES TORTUES DES MAURES. Une somme de 100.000 F. est nécessaire pour ouvrir ce Centre à la date fixée : Mai 88 (meme si les intervenants sont bénévo- les, il reste à payer les bâtiments, les grillages, l’eau, Vélectricité, les frais de cour- rier, l'imprimerie, les véhicules, etc...}. Cela étant dit, certaines options du programme peuvent étre contestées, ou discutées. Rien n'est simple dans le domaine dela protection animalière. Par exem- ple : les animaux de reproduction ! ll nous semble critiquable de les "prendre" dans le biotope. Nous avons donc préféré n’utiliser que des animaux "de passage", qui nous sont redonnés par des particuliers. En effet, beaucoup de propriétaires d'ani— maux, dans la région et même dans le reste de la France, ont compris notre démar- che. Ils nous redonnent leurs animaux, pour une "ré-insertion" dans leur habitat d’origine. Nous avons ainsi recueilli en 87 plus de 200 animaux. Ces animaux sont examinés, sélectionnés [un excellent travail entrepris par le Pr. C. BLANC, généti- cien à Montpellier, nous a permis d'y voir plus clair dans ces problèmes d’espèces et de sélection} et passent ensuite une saison dans un enclos de reproduction (d'avriI à septembre). On peut également reprocher la mise en enclos des juvéniles, 28
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Fig. 1 : Enclos de la S.O.P.T.O.M.
Certaines personnes ne comprennent pas que des petites bêtes de 10 grammes se
retrouvent dans des enclos grillagés. A cela une réponse : ces animaux sont là pro-
visoirement. Ils seront relâchés après leur cinquième année. S’i|s ont peu de place,
c'est pour mieux les surveiller et les soigner. D'ailleurs, dans la nature, les jeunes se
déplacent, et n'ont pas besoin de beaucoup de place. Et s’ils sont entourés de grilla-
ges, c’est qu’i| faut limiter les prédations multiples, aériennes ou terrestres (pies,
rapaces, couteuvres, rats, etc...).
Les résultats sont encourageants. On estime que dans la nature, sur
1000 oeufs pondus, 50 seulement donneront naissance a des jeunes tortues via-
btes. Sur ces 50, peut-être 10 atteindront |’âge de 5 ans. Au contraire, dans le CEN-
TFiE D'ELEVA(3 E, nous pouvons espérer, pour 1000 oeufs pondus, un taux de réus-
site de 80 %, soit 800 naissances (c'est c que nous obtenons jusqu'à présent). Sur
ces 800jeunes, sans doute 500 ou 600 vivront encore la cinquième année, au
moment des repeuplements. Mais nous pensons arriver, dans plusieurs années, a
obtenir 700 juvéniles de 5 ans, a partir de 1000 oeufs pondus ; tel est notre objectif.
On pourrait croire la cause entendue, mais un problème final se pose : OU et
COMMENT relacher les tort es j vé le d lt ’? C t t t I d
` u ,'u ni s ou a u es. 'es cer ainemen ’un es
points le plus difficile à traiter objectivement, car nous manquons d’études scienti-
fiques à ce niveau. Il y faudrait des recherches importantes et permanentes, qui ne
peuvent être réalisées qu’avec du personnel et des moyens (mais nos recensements
constituent une approche a ce problème). La question essentielle est celle-ci : les
tortues restent·e|les dans l’endroit où on les a mises '? Peut-être sont-elles reprises,
29
ou subissent·elIes des tropismes qui les poussent a revenir a l‘endroit de leur nais- sance. A cela, nous ne pouvons encore répondre. Des études sont menées aux Etats-Unis, par des herpetologues calilcrniens utilisant le radio-tracking ; nous en saurons plus dans quelques années, et con naitrons mieux le comportement errati- que ou non des tortues terrestres. Actuellement, les tortues sont marquées et répertoriées, avant relâchage. Les zones de repeuplements sont minutieusement choisies (orientation, nourriture, nature du biotope, altitude, eto...}. Nous cherchons des emplacements où |'homme est rare, ou les incendies sont peu fréquents (arbres centenaires, végétation abon- dante et ancienne). Mais les tortues s’y plairont-elles ’? Y resteront-elles ? La "greffe" prendra·t-elle ’? Car notre travail ressemble à celui d'un chirurgien : nous ne connaissons ni les anticorps, nl le phénomène éventuel de rejet. Nous en sommes encore à Pexpérimentation journalière, tâtonnante, conflictuelle. Ces quelques vues sur le travail de la SOPTOM permettent de mettre en lumière les difficultés rencontrées lors d'un tel travail. Comme pour bien d’autres réalisa- tions, il faut encore du temps pour tirer de vraies conclusions d’une telle expe- rience. Au demeurant, nos élevages et nos repeuplements ne peuvent étre que béné- fiques, méme s'ils sont annulés par un incendie monstre, ou le ramassage de 500 touristes inconscients. A cet ultime argument (car ceux qui sont CONTRE ont toujours des arguments, puisque la logique n‘y a point part) nous ne pouvons que dire ceci: si nous ne faisons rien, la tortue d’l-iermann disparaîtra certainement, dans trés peu d'années. Si au contraire notre CENTRE fait bien son travail, et relâ- che demain 500 tortues par an dans les Maures, aprés-demain 1000 tortues, cet effectif contribuera a relancer des populations, et à retarder le phénomène de rare- faction constaté. ll reste que notre effort se porte également sur deux points : limiter toujours et encore le ramassage, et contribuer à la naissance d'un PARC NATUREL REGIONAL, seule entité capable a long terme de gérer |'habitat pour le bien de la faune et de la flore regionale. Si vous voulez nous aider: - souscription S.H.F. (voir Bulletin dela S.I-LF. n° 42) — SOPTOM, la Tuilière des Anges, 83340 Les lvlayons (nous pouvons envoyer des dossiers sur le parrainage des tortues, et sur le parrainage des bâtiments et enclos]. BIBLIOGRAPHIE CHEYLAN, M. (1981} — Biologie et écologie de la tortue d'Hermann, Tesludc hermannl, Gmelin 1789. Mem. Trav. E. P·H.E. lnst. M'ontpelller13. 404 p, STUBBS, D. et SWINGLAND, LR. (1985) —- The ecology ot a Mediterranean Tortoise (Testudo nermannl): a declining population. Can. J. Zool. 53: 169480. SWINGLAND, LFI, et STUBBS, D, (1985} -— The ecology of a Mediterranean Tortoise (Testudo nermannl): reproduction. J. Zool, Lond. (A) 205: 595-510. B. DEVAUX Secretaire de la station d’Observation et d‘Etudes des tortues des Maures lSOPTOM) La Tuiliere des Anges 83340 LES MAYONS 30
Bull, Soc. Herp. Fr.,(f987)43 : 31-42 RAPPORTS DES COMMISSIONS • Rapport d’aotivite de l Commission d’ethnoherpetologie et d’Histoire de |’herptoIgoie (1985-1986) / \ La commission s'est réunie deux fois au cours de _ |'année écoulée, le 23 janvier et le 22 mal 1987, à Paris B _ [Muséum national d’l1istoire naturelle, Laboratoire ···- d‘ethnozoo|ogie). Une dizaine de membres était, a chaque fois, présente. l. Inventaire des connaissances et traditions populaires relatives à Pherpétofaune des pays francophones europeens. Aprés les déconvenues rencontrées en 1986 dans la recherche des subventions nécessaires au financement de |'enquête, |‘année 1986-1987 a permis de faire avan- cer considérablement le projet. Déjà en septembre 1986, gràce a |'intervention elli- cace de lvl. H. BERTRAND, membre de la Commission, le Service de publication du Laboratoire Choay a reproduit gracieusement, a deux mille exemplaires, le ques- tionnaire d'enquéte, D’autre part, le Centre Informatique dela Faculté de Philoso- phie et Lettres de I'Université de Liège s'est déclaré pret à traiter les réponses a l‘enquéte dans la perspective dela constitution d’une banque de données, qui est l‘un des objectifs de Vinventaire, Un premier crédit de fonctionnement, sollicité auprés du Fonds Nationat de la Recherche Scientifique (Belgique), a été accordé. informé de ces progres, le Conseil d‘administration de la S,H.F, a marqué son accord unanime pour que l'enquéte soit officiellement lancée, -c'est chose faite depuis |’assemb|ée générale qui s’est déroulée à |`issue du colloque international de Lyon,- et que le questionnaire soit diffusé. Celui-ci a été adressé aux membres avec le numéro 40 du Bulletin. Les coordinateurs régionaux ont. dans leur majorité, accepté de répercuter l’enqute autour d'eux et de procéder a la centralisation des réponses qui leur seront communiquées. Parallèlement, M. PUJOL, membre dela Commission, a annoncé |‘enquéte et distribué le questionnaire aux participants du 112e Congrés des Sociétés Savantes (Travaux scientifiques et historiques} (Lyon, 21-25 avril 1987}, qui suivaient les travaux de la commission "Ethno2oo|ogie". L. BODSON a fait de méme lors du colloque "Animal et histoire" (Toulouse, 14- 16 mai 1987}, De son coté, M. FRANCAZ a pris l‘initiative de répondre a l'appeI d'offre dela section USA cl’Orléans, en lui adressant la brochure relative à |'inven- taire. Celui-ci y a reçu le meilleur accueil et le président de I'U3A d’Orléans a saisi |’occasion de l'assemb|ée générale de l'Union française des Université du Troi- siéme Age pour informer toutes les sections qui en sont membres et leur proposer |’enquéte comme sujet d'activité en 1987-1988, Les réactions que son annonce a suscitées à I‘intérieur de la S.H.F. comme en dehors de celle-ci sont toutes trés positives. Les conditions semblent donc réunies pour que |'enquète puisse se déve- lopper dans de bonnes conditions. 31
Il. Mémoires et thèses A Paris, deux mémoires préparés sous la direction de M. PUJOL ont été soute nus en 1986, II s'agit de |’étude consacrée par Mme V. BlCHET au sujet suivant Le Lézard vert et le Lézard oceilé dans ies traditions populaires (en France} et de celle de M. J.·lVl. HICHET, Pour une introduction a Vethnozooiogie de l'Orvet (Anguis fragi- iis L.). Une mention spéciale doit étre réservée a Mlle S. POUJOL. Aprés avoir achevé avec succés son mémoire de certificat et sa thèse de maitrise sur les serpents dans les contes d’Afrique noire, elle a obtenu la subvention sollicitée en vue d’ellectuer une mission d'étude complémentaire au Mali où elle doit récolter les informations nécessaires à l'é|aboration de sa thèse de 3e cycle sur ljanthropozooiogie des ser- pents chez les Soninlré du Mali, A Dakar, Mme L. KESTELOOT, professeur a |’Université et membre de la Com- mission, dirige trois doctorats de 3e cycle: — Marcel SEN E, Récits mythiques d'un Pangoi du Sine (Bodiéne et environs) ; — Papa MABYE, Le génie de St Louis et ses métamorphoses; — Abderrhamane GUEYE, Les mythes d’origine oosmogoniques et religieux chez les anciens Woioi. Elle surveille, d'autre part, la préparation de mémoires de maîtrise: ~— Sonl-zo MAKTAH, Mythes et récits de serpents dans ia région de Thies ; — Michel BASSE, Les pangois de i’espace serère du Hireria. Elle-même prépare, sous la direction du professeur L.-V. THOMAS [Université de Paris VII), sa thèse de doctorat d‘Etat, sur les Mythes et cuites de serpents au Sénégal. Les activités menées ou inspirées par la Commission d’ethnoherpétologie et d'histoire de Vnerpétologie en 1986-1987 ont donc été fécondes. Pour qu’e||es le soient davantage encore en 1988, la collaboration d'un maximum de membres dela S.l—l.F,, indépendamment des apports extérieurs, est des a present indispensable. Les membres de la Commission font appel a toutes les bonnes volontés et, par avance, les remercient de la part qu’eI|es voudront prendre dans la réalisation de |`enquéte sur les connaissances et traditions populaires relatives a |'herpétofaune dans les pays francophones européens. Liliane BODSON • Rapport d’activité de la Commission de Protection (1986) __;· Outre de nombreuses interventions . ,·'_;””"` ponctuelles, la Commission de Protection ° / ··~*·"*·*···î———`—-T,"__"__H\s s'est réunie 4 fois en 1986. Le nombre de participants se situant entre 12 et 15, à ` êî chaque réunion. —- —~··~.,,,-——~·^ ' — — L'étude des conséquences de cer- tains pesticides sur les amphibiens et les C¤MM,EE,¤,, UE ,,.,,m·E,:T,¤N reptiles, entreprise par Monsieur BU LTEL se matérialisera prochainement par un article dans le bulletin dela S.H.F. La documentation sur ce théme étant rare, et dis- persée, toute collaboration sera la bienvenue. 32
-6 procès verbaux sont actuellement en cours: 5 pour commercialisation d'animaux légalement protégés, 1 pour exposition d’animaux sans certificat de capacité. Ceci représente un gros travail administratif. — Nous sommes intervenus a nouveau auprés du CNRS afin d'obtenir autant que faire se peut, le remplacement d'especes prélevées dans la nature par celui d'especes apportées sur ce point généralement suite à des initiatives individuelles, Ngüêêvons appris avec satisfaction la création d’un élevage de Pleurodéles a TOU- — Nous avons participé aux différentes réunions du groupe ministériel I "ani- maux sauvages en captivité", et a titre de précaution, au cas où le systéme des dérogations deviendrait du ressort des Préfectures de Région, ce qui est probable, la Commission a établi un projet de liste d'especes menacées dont nous estimons qu‘elles doivent rester sous la seule responsabilité du Ministère de i'Environne- ment. - Nous avons également participé activement à l‘élaboration de certaines nouvelles régies en matière de terrariophilie, en particulier en adapatant les textes législatifs sur les rapaces aux animaux qui nous intéressent. — Aprés contact avec la Fondation COUSTEAU, nous sommes autorisés a reproduire les articles dela revue "Ca|ypso Log" traitant des reptiles et amphibiens. — Nous sommes intervenus énergiquement auprès du Ministère de |'Environ- nement concernant le certificat de capacité de Monsieur Gervais DURAND et son exposition itinérante, Cette intervention relayée par d`autres associations a eu pour conséquence la non attribution dudit certificat. Nos rapports avec la station d'Etude et de Protection des Tortues des MAURES sont tout à fait satisfaisants. Nous souhaitons collaborer de plus en plus avec cette Association trés proche de la nôtre, à qui nous avons remis 4 spécimens en vue de les intégrer au groupe d'élevage. Sur proposition de notre Commission, la S.H.F. lancera prochainement auprés de ses adhérents et sympathisants, une souscription d'une durée de un an pour aider la S.O.P.T.O.M. dans son programme de sauvegarde de la tortue d'l—iermann. Les fonds collectés seront affectés essentiellement à l’achat de matériel permet- tant d'amé|iorer le biotope et de renforcer ses capacités de résistances aux incen- dies (débroussaillagei. Michel DUMONT • Rapport d’activite de la Commission de répartition. —/gc _ Depuis |'année derniére l‘inventaire de répartition des Amphi- %· biens et Reptiles de France s‘est poursuivi normalement. Une réu- \·` I nion de coordination s‘est tenue à Paris le 28i2i‘lQ87. Une sortie de Q cartes provisoires avait été réalisée peu avant par le Secrétariat — i ` I Faune·Fiore. Au cours de cette journée de travail, nous avons _* J principalement: — discuté sur certains points de répartition, valables pour les uns, contestés par les autres. - corrigé des erreurs manifestes survenues au cours de la "rnanipu|ation" des données. - réparti entre les coordinateurs régionaux les derniers secteurs à prospecter (car vides d’information) au cours du printemps-été 87. 33
— établi les modalités pratiques de réalisation de |’At|as. -— établi une liste des spécialistes à solliciter pour la réalisation des textes devant accompagner les cartes. Nous avons également établi le plan type de ces textes afin de rendre l'ensemble homogène. Le 28i2i1987, 67 cartes de répartition par espece étaient disponibles et repré— sentaient un total de 33148 points d’observation (17 979 pour les Amphibiens et 15169 pour les reptiles), soit 4 587 données supplémentaires depuis juin 1986. Sur les 1 092 rectangles au 1!50 000ième du fond de carte IGN, 33 restaient encore non prospectés (soit environ 3%). Ce bilan a été présenté à l’AG de Lyon cet été. A cette occasion nous avons encore précisé certaines modalités pratiques de réalisation de |’Atlas. Il a également été souligné tout |’intérét de notre inventaire national dans le cadre dela cartographie européenne des Amphibiens et Reptiles qui se poursuit aussi avec beaucoup d'efficacité. A ce jour, l’efiort de prospection des coordinateurs et de diverses personnes qui avaient des observations dans les zones non prospectées a fourni de l’ordre de 2 000 données supplémentaires, d'intéret tout particulier. Ainsi, et compte tenu de la "récupération" d‘un certain nombre de points d'observation qui n'avaient pu être pris en compte pour la sortie de cartes de février, il apparaît d'ores et déja que l’Atlas comptera plus de 35 000 données. Une derniére sortie de cartes provisoires est fixée au début du mois de décem- bre 1987. Elle permettra d’etfectuer les ultimes corrections nécessaires. Un jeu sera envoyé aux coordinateurs régionaux. Les rédacteurs de textes recevront une copie des cartes des espèces les concernant afin de pouvoir éventuellement affiner leurs commentaires. A ce jour, 25 textes nous sont déjà parvenus. (Le plan proposé avait été accepté sans modifications majeures par l‘ensemble des personnes sollicitées à une exception prés}. Si nous n'avons pas de nouveIle(s) causets) de retard, l'Atlas devrait enfin voir le jour pour notre prochain congrés. Dés que les devis sur le cout de sa réalisation nous parviendront, nous Iancerons une souscription. Des modalités particulières de tarification seront précisées a ce moment. Pour terminer, nous tenons à remercier le Secrétariat Faune·Fl0re et tout parti- culièrement H. Maurin pour |'aide considérable apportée à |’occasion dela réalisa- tion de cet inventaire de répartition. Le 1.10.87 Les coordinateurs nationaux, J. CASTANET et R. GUYETANT ¤ Rapport d’activité de la Commission de terrariophille (1986- 1987) La Commission de Terrariophilie, qui compte 36 membres, s'est réunie deux fois F depuis les Journées Annuelles d'Angers: ··g d’abord en novembre à Paris et durant les Jour- •·· nées de Lyon. •( ~ __ Le fait marquant de cette année a été la .( a création du Registre des animaux protégés · ..-j _ détenus légalement. Cette mise en oeuvre s‘est I ' T, faite en deux temps, d’abord par la demande 34
faite aux membres, en décembre 1986, de déclarer leurs animaux concernés, puis les quatre responsables du Registre (MM. Adam, David, lmbott, Paynot) se sont réu- nis le 21 février de cette année, ce qui a permis de réellement établir ce Registre de la SHF. Le bilan, à la date du 1er juillet 1987, en est le suivant: — 64 terrariophiles y sont inscrits; ——18·=16 spécimens se sont vus attribuer un numéro SHF, répartis en: . 570 Chéloniens ,216 Sauriens et 1 Amphisbénien . 3 Crocodiliens .756 Ophidiens .296 Amphibiens Les inscriptions se poursuivent, notamment de la part des nouveaux membres. Tres peu d’animaux ont été déclarés morts depuis leur inscription. Tous les membres dela SHF ont pu prendre connaissance des modalités prati- ques à suivre pour taire les modifications nécessaires auprés des responsables et tenir leur propre registre, et cela grâce à deux Circulaires spéciales. A propos, notre dévoué Secrétaire, Claude GUILLAUME, peut étre remercié pour ce surcroît de tra- vail. Rendez-vous donc à l‘Assembiée Générale de 1986 pour dresser un bilan plus complet, en espérant que cette opération aura contribué à donner une image plus crédible dela Terrariophilie et aura su se montrer bénéfique pour tous les membres de la SH F. Cette année encore, le débat sur le statut du terrariophile a été poursuivi, et il en est ressorti qu'on ne peut qualifier le terrariophile d"'amateur" ou de "profes- sionnel", car il peut étre défini comme étant ie spécialiste du maintien des animaux en terrarium. Par contre, le terrariophile peut etre qualifié d‘herpétologiste amateur dans la majorité des cas. La Circulaire d'annonces mensuelle a fêté son premier anniversaire et qua- rante huit membres la reçoivent, ce qui nous semble encore faible, tout comme le nombre d'annonces par numéro (cinq en moyenne). La Circulaire est maintenant ouverte, du moins pour les annonces d'offres (par échange) aux animaux protégés inscrits au Registre. Cette année a vu également la diffusion parla Commission d'un excellent arti- cle de M. MATZ sur |'élevage des Reptiles en captivité. D’autre part, la diffusion de fiches d’élevage, bien que retardée, n‘est pas abandonnée et des fiches (Anciis caroiinensis, Lampropeftfsj devraient être disponibles en 1987. La Commission de Terrariophilie souhaite un vote de |'Assemb|ée Générale permettant Vélaboration d'un texte sur les modalités du transport des espèces pro- tégées, similaire à Varrété ministériel concernant les Rapaces (J.©. du 11 juillet 1974). Les membres dela SHF ont pu prendre connaissance de cet arrêté dans la circulaire spéciale consacrée à la terrariophilie de décembre 1986. D’autre part, la Commission compte présenter une motion pour demander Vaccélération des répon- ses, par les autorités concernées, aux demandes d’autorisation de transport. Enfin, comme autre projet, la Commission envisage la rédaction collective d’une publica- tion sur les techniques modernes utilisées en terrariophille. Le voeu des responsables pour 1987 est que la Commission, ouverte à tous les membres de la SHF désirant y participer d’une manière active, conserve son rôle de 35
commission de travail et puisse poursuivre un travail fructueux, parfois peu specta- culaire, parfois contesté ou mal compris par certains, mais sûrement nécessaire ài tous, au sein dela SHF. Les Responsables, André DIEU, Gilbert MATZ, Patrick DAVID • Rapport d’activité du Club Juniors ·’ . I. Adhérents ' Ce club cree en 1986, s`est enrichi en 1987 de 14 adhé- _ ·· ,,5 rents. Il compte actuellement 29 adhérents dont 3 filles. <»/Y È Dernièrement, un instituteur de Paris nous a contactés pour associer sa classe aux activités du club. ) Il. Fonctionnement administratif SH]? — Les responsables adultes du club sont depuis 1986: · . F. CLARO et F. RIMBLOT-BALY. — Le montant de la cotisation 1987 est de 30 Frs. Ce tarit comprend I‘ai;ionnernent à la revue du club "La Muraille vivante", la participation aux activités et Vassurance. III. Activités Durant l'année scolaire 1986-1987, 6 réunions et 3 sorties ont été organisées, 3 numéros de la Muraille vivante ont paru. ai Réunions Au cours des réunions qui se sont déroulées le samedi après—midi à l’Ecoie Nor- male Supérieure (Paris), différents thémes ont été abordés : — Diaporama sur les Amphibiens de France, animé par J. COATMEUR. — Projection diapos sur les Tortues marines suivi d’un exposé sur le détermi- nisme du sexe par la température ; animation: F. CLAFIO et F. RIMBLOT-BALY. — Conférence sur les Crocodiles, animée par Olivier BEHRA, qui a effectué un voyage d’étude en Afrique. - Exposé sur les Lézards de France, par Y.P. MOU - Exposé sur ies Tortues terrestres par M, ADAM. Pendant ces réunions, Vélaboration des différents numéros de la revue et Vorganisation du stage ont été préparés, b) Sorties 3 sorties ont été organisées: - visite du vivarium du Jardin des Plantes, animée par F. HIMBLOT-BALY. - Visite du vivarium de M. PAYNOT à Gentilly, encadrée par F. CLAFIO. - "Super-sortie" en forêt de Flambouillet. J. COATM EUR a animé cette sortie qui s’est déroulée en bordure d'un étang de la forêt de Rambouillet. Durant cette longue aprés·midi (de 16h à 22h30), nous avons pu observer un nombre impression- nant de têtards de crapauds communs et de grenouilles rousses. 20 personnes dont 9 adhérents ont participé à cette sortie et on pu connaître les aléas de Vobservation naturaliste. 36
cl Revue "LA MUHAILLE Vl‘v'ANTE" Parution des numéros 2, 3 et 4. Ces numéros d’une dizaine de pages, contien- nent des articles écrits par les adhérents du club, des compte—rendus de réunions ou de sorties et des informations portant sur les manifestations, revues etc. concer- nant la Nature. d) Stage Le stage Si-IF Juniors aura lieu dans le cadre de la fete des C.P.N. (Connaître et Protéger la Nature}, a Aureil prés de Limoges, du 27 au 30 août. Différentes activités seront proposées aux participants (exposés, projection films, diapos, sorties sur le terrain). Un stand sera à la disposition du ciub pour exposer et vendre les livres, revues et affiches de la SH F. e) Correspondance Nous recevons énormément de courrier de la part de jeunes, adhérents ou non. Pour faire face à cette importante demande de renseignements, nous avons préparé des fiches réponses-type (grâce à |’aide de lvl. DUMONT}. Nous assurons également la vente par correspondance d'ouvrages, affiches diffusées par ia SH F. IV. Conclusion Le club SHF Juniors voit cette année, le nombre de ses adhérents tripler : les responsables du club souhaiteraient trouver quelques personnes susceptibles de les aider dans le fonctionnement et |`animation du club. Nous regrettons la faible participation des adhérents parisiens aux réunions. Pour cette raison, les réunions qui étaient mensuelles auront désormais lieu tous les deux mois. Par contre, nous envisageons d’augmenter le nombre de sorties qui elles, rencontrent un plus grand succés. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont animé les réunions et les sorties, et les parents qui nous ont accompagnés sur le terrain. F. HIMBLOT-BALY • Rapport d’activite du groupe audiovisuel Durant sa première année d‘existence, le groupe audio- É visuel a surtout dirigé ses efforts dans 2 directions: .,«p E . 1. Mise sur pied du concours photo jj Il a eu lieu pour la premiere fois, pendant les journées I de Lyon (2-4 juillet}. Bien des points restent à ameliorer, mais pour une premiére, le nombre des participants, des votants, et surtout la qualité des photos, furent très encou- rageants pour |'avenir. Sachez donc dès maintenant qu’i| se reproduira lors du prochain colloque de la Sl-lF. Certains membres de la commission auraient préféré une exposition AUDIOVISUEL avec un "avls" pour chacune des photos, plutôt qu’un "concours" avec classement. Les modalités restent donc a redéfinir pour la pro- chaine fois, mais d’ores et déjà, vous pouvez donc réaliser vos clichés en ayant en tête cette manifestation. Si les finances le permettent, chaque participant sera 37
encouragé en recevant un cadeau, l‘etat des finances en fait, définira la valeur du cadeau. 2. Réédition de la cassette vidéo du diaporama “Les Amphibiens de France" Les démarches pour la réédition de la cassette vidéo ont enfin abouties. Les 12 premiers exemplaires ayant été vendus, une nouvelle série sera disponible cou- rant octobre. Son prix reste inchangé: 500 F. N’hésitez pas à en parler autour de vous ! 3. D‘autres points ont été abordés et réglés comme la réalisation des 4 panneaux financés par la fondation MERIEUX. Conçus par D. HEUCLIN, ces panneaux ont été réalisés par Vassociation Nature Diffusion. Ils montrent comment différencier une vipère d'une couleuvre. Que faire en cas de morsure... L`un des panneaux est exclu- sivement S.H.F,, il informe des activités de notre société, ii a surtout Vavantage de faire savoir qu‘on existe. Une exposition sur la mare en général, a été réalisée par Nature Diffusion (Mr. Jean Claude CHERY), plusieurs membres du groupe audiovisuel ont participe pour la conception et le prêt de clichés. La diapothèque a été retrouvée! Elle sera bientôt stockée dans mon labo et toute demande devra m’etre adressée à Fadresse suivante : Jacques COATMEUR Ecole Normale Supérieure 46 rue d'Ulm 75231 PARIS Cedex 05 Parmi les projets à réaliser: - la création d’un mini stand transportable pour être mieux perçu iors des manifestations, comme le colloque ornithologique. — la réalisation d`audiovisuels sur les Amphibiens et Reptiles, dirigés vers des publics bien définis: scolaire surtout. Voila de quoi s'occuper pour un bon moment! Et bien sûr, nous sommes ouverts à toutes propositions, donc si vous voulez nous aider, vous étes les bienve— nus. J. COATMEUR RAPPORT MORAL DE LA S.H.F. POUR L’ANNÉE 1986 __ Le rapport moral est l'occasion de faire, cha- U! que année, un bilan critique des actions de la · `Q ' Société et de présenter celui-oi a Vensemble des ` membres. 7 a A la veille d'un changement complet du bureau, nous voudrions éviter de tomber dans le piège d'un optimisme béat. Toutefois, force est de ·· _ .‘ reconnaître que Fensemble des Commissions de ` fa S.H.F. fonctionne bien, et que la situation finan— · cière est tout à fait saine grâce à notre excellent trésorier. Le nombre d’adhérents semble, pour l’instant, stabilise autour de 520 membres. 38
Faisons un rapide tour d’horizon: — La Commission d’Ethnoherpéto|ogie et d’Histoire de |’HerpétoIogie (Mlle L. BODSON), en continuant de gérer diverses recherches et publications sur des sujets qui lui sont propres, vient de lancer son enquête sur ies «Connaissances et traditions populaires relatives a |'Herpétofaune de la Franceu (Ct. Suppl. Bull. SHF 40}. Une grande «premiere·> que ce sujet multidisciplinaire, permettant aux amateurs d`Histoire, de Sciences Naturelles et Humaines et de Pharmacologie de se retrouver. L'inventaire profitera du réseau de coordinateurs mis en place par: — La Commission ti Répartition [M M. GASC, CASTAN ET, GUYETANT), dont le travail va s‘achever en donnant lieu a la publication de |'At|as. -— La Commission de Terrariophilie (MM. MATZ, DAVID, DIEU) a fait un trés grand pas en avant durant cette année avec la mise en place du «Registre», Nous ne lui oonsacrerons ici que quelques lignes, espérant que les nombreuses pages de circulaire envoyées récemment sont encore présentes dans toutes les mémoires. - La Circuiaire d’Annonces (DAVID), dont on vient de fêter le premier anniver- saire, commence a étre bien connue et à intéresser de plus en plus nos membres. -- Les biians dela Commission Protection (DUMONT) sont chaque année pius volumineux. Nous nous contenterons dans ce Rapport de citer les titres de paragra- phes, suffisamment évocateurs : .étude des conséquences de certains pesticides par M. BULTEL; .six procès-verbaux actuellement en cours ; . intervention auprés du C.N.R.S pour éviter des prélèvements dans la Nature; . participation aux différentes réunions du groupe ministériel =«Animaux sauva- ges en captivités ; . élaboration de nouvelles regles pour la terrariophilie (Ci. circulaire de décem- bre 1986 et avril 1987); . interventions énergiques auprés du Ministere ayant abouti à la non-attribution du certificat de capacité à Gervais DURAND (exposition itinérante); , collaboration de plus en plus étroite avec la SOPTOM (protection dela Tortue des Maures)... - Le Groupe audio-visuel (MM. COATMEUR, FAUCHEUX, HEUCLIN) s'occupe activement de la constitution de panneaux destinés à mieux faire connaitre la S.H.F. lors des diitérentes manifestations; une réédition de la vidéocassette «Amphibiens de France» est en cours. — Le Club ¤Juniors» (Mmes F. CLARO, F. RIMBLOT), tort de 25 jeunes herpéto— logues, progresse a merveille (une réunion par mois). -— La Section parisienne (LESPILETTE) rencontre toujours un aussi vit succés public. — Le Groupe Cistude (SERVÀN) continue d‘oeuvrer, lui, en silence. — Le Stage S.H.F. s'est déroulé avec succès (20 stagiaires environ) au Centre d'Etudes biologiques sur les Animaux sauvages de Chizé (Deux·Sevres), avec la col- laboration du Parc Naturei Régional du Marais Poitevin Val-de-Sèvre et Vendée, ainsi que du Zoorama Européen de Chizé. — Notre Bulletin (MM. VERNET, GUYETANT et al.), lui, même s’i| n'a pas réussi a acquérir une régularité exemplaire, n’en progresse pas moins tout en demeurant a un coût modique. Il commence ri être reconnu comme un véritable Bulletin scientifi- que -et... sa iuture présentation favorisera encore cet aspect, tout en restant appré- cié de tous. Je ne saurai conclure ce bilan sans évoquer les Journées Annuelles d’ANG ERS, durant lesquelies ie 15eme anniversaire de la S.l-l.F. fut iastueusement fête, avec une premiére, |`exposition philatélique sur le théme «Repti|es et Amphi- biens», avec flamme d'obIitération speciale (le tout en association avec la Société 39
Philatélique d’Anjou). A quand un nouveau Groupe ? Merci encore à Monsieur MATZ et à toute sa famille pour leur accueil, leur dévouement et |`e><ce||ence de leur organisation. Alcrs... tout n'est pas parfait, mais les membres du Conseil d’Administration sortants cette année s'en vont avec la conscience tranquille d’avoir respecté les engagements de leur candidature électorale de 1984. Nos successeurs ne devraient pas avoir a souffrir de «|’Héritage»... Longue vie a la S,|—l.F. Merci à vous tous! Le Secrétaire sortant : Claude-Pierre GUILLAUME RAPPORT FINANCIER POUR 1986 ·' · _ L'année 1986 s’est achevée par un ` —- excédent des recettes sur les dépen~ I] ses de Frs. 16 705,47. , -- . Cet excédent, rappelons-le, ne .· È ‘ ., ·" " constitue pas un bénéfice, puisque L ‘ _;_ . notre comptabilité ne tient pas compte . ._ "` ` '· _ des "charges a payer", c’est-à-dire des ·-· ` "J œ factures concernant 1986, mais non _L_`~. ‘·—' C réglées au 31 décembre 1986. A _ ‘ 4 — * _ Le volume des operations traltees · ' ’ > _`* en 1986 a été supérieur à celui de 1985, confirmant ainsi sa croissance des annees précédentes; notre resultat annuel reste cependant globalement satisfai- sant. Uaugmentation des ventes de livres et brochures (+ 5 %) et un recouvrement des cotisations supérieur de 9 % constituent des éléments non négligeables du maintien de i‘équi|ibre de notre Société. Le solde des comptes "Journées annuelles d'Angers" et "Stage S,H.F. de Chizé" n’est pas intégré aux résultats présentés ci-apres. Cependant, G. MATZ nous a d‘ores et déjà confié la probabilité d’un resultat positif. Guy NAULLEAU est par- venu à équilibrer au plus juste, uniquement par autofinancement. les comptes du stage de Chizé, non subventionné, Jacques CASTANET a obtenu du Ministere de l'Environnement le versement du âolde die I subvention destinée aux enquetes de répartition et à l'édition de l'Atlas é initi . L'augmentation sensible du poste des dépenses "Secrétariat" (Fournitures Administratives), est due principalement a la réimpression du papier à en-tte dela Societé d'une part, et à la réalisation dela note importante et détaillée précisant les regles et modalités liées a la terrariophilie d’autre part. Un déséquilibre des recettes et des dépenses du compte "Bulletin", dû à la réception groupée et au reglement des factures de cinq numeros (pour deux factu- res reçues et réglées en 1985), a imposé un versement de Frs. 8 269,47 du compté de la Société au compte du Bulletin, Bien amicalement, Jean-Paul BELLOY 40
' · DETAIL DES RECETTES DE L ANNEE DETAIL DES DEPENSES DE L LNNEE VENTES DE LIUHES EI BRUCHURES lg alias 0CIIâ'|'S LIVRES··BHüC|\U!îE5 : 1l E10,00 LES Lingus DE Nm'cE I °35<°° LES LEZAII05 08 |'Rl|C! : 505.00 LES SERPEITS DE FMNCE g Simca LES SEIFEITS DE FRANCE I0 000.00 LES HPMBIHS DE www 3 Emmn |11·uIm,1stE$ URLEAEAIS 525,00 CUURS SURBDIIW REPULES EI ulymmslg zûolgû IIITEIC. ET ITEPTILES DU IASSIF CEITIIM. 700,00 TORTUES IIMHIES DE GUYUE 000.00 IA nul-D"! tn. crapaud ucwcnmq gmon RBIBLIUFSBISITB llî S. F. P. 1 540.00 . L I I' Z! 732.05 §,§f,,.‘}f“ “” “‘ ”*'“ “'“*'·‘ ‘““ L “ ’ ,5,,, um mm. m amas Imam mm HWMLISTEB DMJHMS °§<¤° BIBLIUJNAPIIIE DE L'I!E|IPE‘IDFlL|IE FIUICIISII 700,00 BIUIIC. EI IIEPTILES DIJ IIISSIF CEITEIL 725.00 ÀCHRTS ET RERLIBRTIUNS DIVERS 2 1|9·97 D HIT LITRES S. P. . I 0.00 ,f__,_________,J`, ° AFFIICIIE IIEPIILE5 ET IKPIIIHIFIS = 750.00 mns muc: nes ssrscës nuncnss 1¤0.0¤ *““:"E m”"‘ '·“'"' 3°°·°° ¤1m.|u¤m·ms ma 1.·m1r21nnu¤s nmuzms :20.00 *"°]° "‘5°“ "55-J3 DEFLZIIIT LIIIIIES E! BRDCICURES S.H.F 0‘I'?,01 vEN·|ES DIVERSES Z ¤ Waloa ICIUIIS DIIIEIIS Iüulde des prncèdures Iurl 07,00 IFFICIIH REPTILES ET IIPIIIBIEUS 2 090,00 HFICNH TON"! Lun! Nuxo FIZIURNITUHES DDHINISTRRTIVES 2 10 ·\0I.20 I0 IEIZU IrID!0—(llSSET'Il IIIPIIIIHEIS 2 320.70 PUBLICITICIIS lnncidns n' du b¤aI1eI.I¤1 2 22F.I0 ILITDCDLLIITS S. II. 'F. 59?.I0 EIIIELOPPES "ClIEL'E01!" I20.00 CHARGES · IT l7§,¥B nurmïs PRO¤uIT·s = su M50 WMS DE CBIISEI1 5 ¤¤¤··1¤ —- ·—·—·—·—·· FRIIIS DE CDLLGQUES — STAND SII.F I b9$,00 \•'EIt‘IES FOUR UZIIIPIE D'lUTEI.|I'|S 1115,00 1¤L'F¤I•'EES MUILIELLES \¤0¤ nlüns. 2 223,00 RECUPEIHTICII FIHIS D'E)|\'0IS FICTUPES -133.50 SHBE d.'IIERPF.1üI.I.)GIB SII F. RECUPERATIDI AYAICK CCIISEITIE SUR SUBYEIT. 10 000,00 · ÀHREII 1905 · ARIIUL5 - tàâî, HIFI 2 171.29 — 1l|I'EE 1900 — CIIIIZS ·1I-I.00 SUBUENTIBNS D’ElPLUI TATICIN : 60 *230.10 RIJTRES CHFIRGE5 : 31* 75932 I') IIILSTIRI DI L'EI\‘IIE|IIlIEII' : I.CI'l\‘I.I'E5 IITIIIGIBES : EIQLIBTII REPAIITITIDI IIEPT· ET IIIPIIIBIEJIS 50 000,00 SECTION PMIISIEIEIE S. II. F. 2 050,I5 2-: G]'IIS.l`IID‘IS vnnsnns vn 1.ns amnnnns : EWIETE *E?*mî襤• IIEPT- U M<I’I||¤ 27 710.00 CDIIISSIEIIS IITERBES DE LA S. H, L 2 I]|.\_7? CDHSHIUUS Mus wu I ·û<U° C1\RIC|GRA|‘1IIE EIIRUP. DES AIPIIIB. ET PEP!. ·\ 080,12 communs nues ma = 2 an.70 mm JL"‘m*S S- H- F- 95JM CDTISHIDIS AIEEE 1900 : 10 000119 CUTISHIDIS LIIEE 1987 : 050.0D PRODUITS FIHQNCIERS : •137.B| *'*"'*""’_"'—'ï’î ÃUTRES SERVICES EXTERIEURS : 9 |q|_5n [IHERETS CC|II(I"ll EFHIJGIIII MIKE! IIID6 917 ,üI IIDROIIMRES AIILICAÈ : I 0&I,‘30 PRODUITS •\ccESSu|r1E$ : ¤37.û5 FRAIS ITJSHIII ET IELECOItIw!|c11|¤:s 5 ggggq "-"" ' SEYICÈS IHIIZAIRES ET ASSIIIILES 21,00 IUURIBES AIJIIJELLES 1905 UITLEIIS 017.05 CDTISITIDUS IFEIISEES ET CUICUURS |)[\•E'IîS | 2m_nn FRUDUI 1'S EXCZEPTIIIINNELS : 6 300.00 VERSE . smruvzmmu mumaes nuunnnxs s, nc. 7. 4 amen · ¤ îüü? 0 200.40 lF\IIt· d'I'IRI.IüIS — 1005 -1 T ¤T^L 0 ECETTES 1 ZÉ ¤E0E~SES D Z ·· DIISPDNIBLE `IRESCIRERTE : H ggmnb SULDE C.C,P, '3l,I2.E5 : 51?§¥‘,0ü 51757,05 SOLDE C,C.P. DU 31,12,EG, zu |7°_ç2 SOLDE CAISSE MJ 31 , I 2,85 : ::·5,00 ::6,00 SOLDE CMSSE au :¢1_|2_5$_ - 2 MEM SUI-DE C.N.E. MJ 3l.I2.95: :+150.:+7 :150.:n: Süwz ::14.:. au :n,¤z_g5, . ..7 my;. CCIHPTE "SC|U5CFîII'*`|ICINS" DEC,85 2 12I,0C| E 121.00 CDHPTE "'SDUSCRIF'TIDNS" DEC, as 3 760,05 TCITAL GENERAL : 1.72 9715,::1 ·;_·¢31·Ar_, QENERAL ; ( yy; g·;¤_;°
usuu. mns necsrîes DE L' MAMEE 0E·rn|1. 0Es DEPENSES DE 1.'Ar·u··iEE mîaüunznzuïsz 3 423.95 zummxs mass um =u- sa-:.-as-.1¤> zoom '“°`“’"E5 'JES “'“"·L“““5 *9** ’ ° “”°·°° 3LI'LLE[lElS IIIEE IDBG fl' 3?—3d·J'}-iûl 2 604.45 SLILLETIIIS AIEEE WB? 5' - - -4 ° U *2 H " °°°·°° ucrmsms - x· au e uss.o¤ I3I¤¤ Irluestrn IMM} t¤F|1I11ER¤:1 · n· .32 5 010,nn Haine trlnastra ].'}Bli| rncrumzs mas au¤.¤.m1ns was : ua usnm INFIUIERII · I' 33 tlir Lr. E5! ·\ ü6U.0D HIPIIUIERIB — l` I}! I2é¤e tr. G51 I 282.50 PRRT au|.n.EuM sun CUTISRTIUNS 18 szmn """'“'”" ' " 3* ‘°°’° "`· °°’ ‘ ”22·’° — DE L'A1iI§E 198! : ,\5_gg · DE L'AI!EE 19825 . 3 3qg_gg · DE |_·^5|ggg gggg ; .5 au ou WFRIICHISSEHEIT I’ 35 (3ème tr B5} 5l6,9ü . (IE Lwgyü WM- _ mmiêû AFFRAHCHISSEHEIT I' SE î·|¤i¤¤ lr. G5? 'É•"?|·.@0 Cxmiês DIVERSES ; SDIUIMIIE DES BULLEHIS I' 25 J. 36 3 358.27 FRCTURETS DES BULLETINS ISBG : 2 1:«n_\—J IFFIUICIIISSEIEIT W I' 37 llnr tr. B6! 5E¤6.8B HFRIIICIIISSEIEIT DEF l' SB ZZRII lr. 55} I 133.ël CHARGES DIVERSES 1 CGHPOSITICIIT I"3| I2褤 lr. &5J 355,80 FEAPPE ARTICLES I§û,ûU CHARGES DU COMTE DE LECTURE 223.90 -1—¤·«.—A1.. REcE·r·rE·.·E.— 2 21 mms ·rc1·rA1. mzsvzusgs . E gn 2..;,2 ERSE &N5 M ..,.,,,. ....,..... D Tm. G,. NER. L D ‘ 3,,
Bull. Soc. Herp. Fr,.(1987) 43 : 43-45 COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LYON (4 juillet 1987) Séance ouverte a 15h00. Membres présents : cf listes annexées Membres représentés : ` I. Constitution du bureau de I’AssembIée, de la Commission de scrutateurs et du Collège des Commissaires aux comptes Bureau: Président: J. LESCURE (Président S.l—|.F.) Secrétaire : C. GUILLAUME (Secrétaire général) Secrétaire de séance: J.-M. FRANCAZ (Secrétaire-adjoint) Scrutateurs: MM. BHILLET et PAULMIER. Commissaires aux comptes: MM. DORE et TH EYS. ll. Lecture du rapport moral 1986 par le Secrétaire général, C. GUILLAUME Mise aux voix : Pour: 68 Adopté Contre : 7 Abstention 2 1 Des explications de vote sont données pour 2 votes "Contre", [Assemblée, unanime, se félicite de l'exce||ent travail du Secrétaire général sortant. Ill. Elections pour le renouvellement de trois membres du Conseil d’Administration Sortants non rééligibles : C, GUILLAUME, J. LESCURE, R. VEFINET. Sièges à pourvoir: 3 Candidats: J,-M. EXBFIAYAT. Fl. GUYETANT, G. MATZ, N. SEGAFID. Votants : 77 Suffrages exprimés : 76 Ont obtenu: MM. EXBHAYAT J.-M. : 61 voix Elu GUYETANT R. : 61 voix Elu MATZG. : 74 voix Elu SEGAFID N. : Bvoix (non candidats): BAFION 2 3 voix DUMONT, FRETEY, RAYNAUD, VERNET : 1 voix chacun Nuls : 1 IV. Rapport financier, présenté par J.-P. EIELLOY, Trésorier, et rapport des Commis- saires aux comptes, lesquels soulignent l’exceptionnelle qualité du travail accompli par notre Trésorier sortant. Adopté à Punanimité. 43
V. Fixation de la cotisation 1988 Nouveaux taux : Cotisation Abonnement Total Adhérents, tarif normal 55 F + 50 F : 105 F Adhérents, moins de 20 ans 20 F + 50 F = 70 F Associés 55 F + ii = 55 F Adopté à |‘unanimité Nouveaux taux des abonnements (pour information) 1 (Non-membres S.H.F., Europe) : 120 F (Non-membres S.H.F., Hors Europe = 130 F VI. Comptes-rendus des Commissions A. Commission de Protection (M. DUMONT) Aprés présentation du rapport, vote sur le principe d'ouverture o"nne souscri`p- tion pour ia protection des Amphibiens et des Reptiles. Unanimité La première action sera pour la protection dela Tortue d‘Hermann, avec con- trole du suivi. Le rapport de la commission de Protection est adopté à Vunanimité. B. Commission d‘Ethnoherpéto|ogie (Mlle L. BODSON) Elle vient de lancer son ‘Inventaire sur les connaissances et traditions populai- res relatives à |'herpétofaune des pays francophones", qui vient de recevoir |`appui financier du F.N.R.S. belge. Toute information, quelle qu'elle soit, même paraissant modeste, doit étre envoyée sans tarder à Mlle BODSON. Adresse: Flue Bois I’Evê— que 33, B-4000 LlEGE (Belgique), de façon a avoir rapidement les premiers résultats. Cette enquête est étalée sur 3 ans. Rapport adopté a l'unanimité. C. Commission de répartition (J. CASTANET, Fl. GUYETANT) L'état d‘avancement de l'Atlas (presque terminé) est présenté par rétroprojec- tion de cartes de répartition. M. SAINTCIRONS suggère une introduction générale à caractère biogéographique. Le principe d’une ultime réunion a la fin de Vannes est retenu. Rapport mis aux voix et adopte. (Pour : 75 ; Contre : 0; Abstentions : 2) D. Approbation d’un point du Règlement Intérieur sur les Commissions et Grou- pes de travail "Les responsables des Commissions ef Groupes d’Etuo‘es sont nommés par le Conseil o"/tdministration et responsables devant lui." D. HEUCLIN suggère une modalité différente : proposition de responsables par la Commission; adoption ou non par le Conseil, Après discussion, de laquelle il résulte que le Conseil cherchera a avoir |’avis dela commission concernée avant sa décision, le texte est mis aux voix dans sa forme initiale et adopté (Pour : 60 ; Con- tre:7;Abstentions:10}. E. Club "Juniors" Concerne les jeunes de 7i8 ans à 16 ans, semble-t-il. Le rapport, préparé par ses responsables, Mmes F. CLAHO et F. RIMBLOT, est lu parle Président, La décentrali- sation en dehors de ia région parisienne est envisageable, mais il taut un animateur S.}·|.F. adulte. Rapport adopté à |`unanimité. 44
F. Commission de Terrariophilie (A. DIEU) Le point est fait sur tes registres S.H.F. de détention d‘espèces protégées. Y sont inscrits, fin juin : 218 Sauriens, 1 Amphisbénien, 3 Crocodiliens, 750 Ophidiens, 298 Amphibiens et 570 Chéloniens. La Commission de Terrariophilie est invitée à mettre en place un dispositif pour favoriser les échanges d'information entre ses membres. Il est bien entendu que ce souhait doit respecter les trés strictes régles de discrétion mises en place lors dela création des registres. Le texte suivant sur le transport des Amphibiens et Reptiles est discuté. "L'Assemblée Générale donne mandat au Conseil de la S,H.F. pour qu'i| fasse les demarches aupres du Ministère de l‘Environnement afin d'étudier un texte con- cernant le transport des Amphibiens et Reptiles dans le mérne esprit que le texte relatif au transport des Rapaces paru au J,O. de juillet 1974, page 7249." Adopté (Pour : 66 ; Contre: 1 ; Abstentions: 10) G. Groupe audiovisuel (MM. COATMEUR, FAUCH EUX, HEUCLIN} Le rapport en est fait par D. HEUCLIN. L’Assemb|ée donne pouvoir au Conseil pour régler le probléme des panneaux (présentés pour la première fois a Lyon). J. LESCURE attire l'attention de tous sur |’intérêt des Fêtes Nature, qui font connaître la S.H.F. et permettent de vendre nos produits. J.-Paul THEYS (Belgique) se porte volontaire pour représenter la S.H.F. à NORD NATURE (Lille ; 14 au 21 octo- bre 1987). Cette exposition sera également a ARRAS du 23 au 30 octobre 1987). lvl. LEMIRE proclame les résultats du Concours Photo (voir page 48). Le rapport d’activité du Groupe Audio-Visuel est adopté à |'unanimité. VII. Assemblée générale 1988 Elle se ferait a MARSEILLE. Madame Michele DURON, du Museum d`Histoire Naturelle, se proposant de nous accueillir. Adopté et Vunanimité. VIII. Questions diverses J. CASTANET souhaite des informations sur les fichiers "Envonimati0ns" tenus par des médecins, membres de la S.l-l.F. Réponse du Président z - que les deces dûs a des envenimations soient enregistrés parla Santé Publi- que. — que la France soit participante a la liste européenne des sérums antiveni- meux. Le Dr. CHIPPAUX précise que son enquete 1982, localisée a certaines zones, avait donné de bons résultats. — une centralisation clinique des cas de morsure serait à faire, a |’initiative de la S.I—l.F. Accord de principe unanime sur ces points. Maria VIVES-BALMANA (Espagne) remercie la S.I—i.F, de son invitation et sou· halte que les bonnes relations herpétologiques franco-espagnoles se perpétuent (Applaudissements fournis}. Séance levée a 18h30. Le Secrétaire-adjoint 1 Jean-Marc FRANCAZ 45
ANNEXE Liste des membres présents (ou représentés) à I‘AssembIée Générale de Lyon, le 4juiIlet 1987 Passeurs: nsaaeseures; Mmes, Mlles, MM. Mmes, Miles, MM. ADAM Lucien ALCHER Marc BEA Antonio ALCOBENDAS Marina BELLOY Jean-Paul CAPEZZONE Louis BERLAND Sophie CHABAUD Raymond BODSON Liliane DELPOUVE Claude EIRILLET Charles ELAPSOIDEA (Assoc. cult,} CASTANET Jacques FERTARD Brieuc CHEVRIER Jean-Jacques FRANCILLON-VIEILLOT Helene CHIPPAUX Jean-Philippe GALPIN Patricia CROCH ET Pierre~André GASC Jean-Pierre DAVID Patrick GRENOT Claude DELCOURT Alain GRIVET Jean DETRAIT Jacques IMBOTT Serge DIEU André LESPILETTE Daniel DORE Robert MEUNIER François DRUCKER Benjamin PEDOTTI Geneviève DUMONT Michel RICOLES (de} Armand EXBRAYAT Jean-Marie SAINT-MICH EL Ide) Anne—MarIe FRANCAZ Jean-Marc TROMEIETTA Daniel GUILLAUME Claude-P. WEBERSEMENOFF Denise GUILLAUME Geneviève ZYLBERBERG Louise GUYETANT Robert HEUCLIN Daniel L.AMOU|l.LE Michel VOTES PAR CORRESPONDANCE: 7 LE GARFF Bernard LEMIRE Michel LESCURE Jean LOGEROT Didier LOGEROT Patricia MACE Jean-Pierre MAIRE Régis MAURIN Hervé MEUSY-DESSOLLE Nicole MICI-IELOT Marc NAULLEAU Guy PAULMIE Ivan PAYNOT Jean-Pierre ROBOAM Jacques SAINT-GIRONS Hubert SAINT-GIRONS Marie-Charlotte SERFIAULT François SIMON Roland THEYS Jean-Paul TIMMEL Jeff VERNET Roland VIVES-BALMANA Maria—Victoria WEISS Jean-Paul 46
Bull. Soc. Herp. Fr.,(‘lBB?] 43 : 4? LISTE DES NOUVEAUX MEMBRES Membres admis à la réunion du Conseil du 4 juiliet 1987 MM. BONNEAU Alain (91), DESSIAUMEX Alex (79), Mlle ENTZMANN Sophie [30), MM. HOUZE Gilles (35), MONNEY Jean-C|aude_(Suisse), MOULINIER Claude (33), NOBILE Fermo (Suisse), Mme OLLIER ép. CREMENE Annick, PERICARD Jean—Marie (11} et SCHULER Jean-Claude (57) APPEL URGENT En supplément du numero 40, vous avez reçu un fascicule concernant Venquete sur "|’inventaire des connaissances et traditions populaires relatives à Pherpétofaune dans les pays européens francoph0nes" (questionnaire et notice d‘utilisation}. Si vous avez des donnees, même incomplètes qui répondent à certaines rubriques de cette enquête, les envoyer de toute urgence à: Mlle L. BODSON - 33, rue Bois |‘Evêque - B 4000 · LIEGE — BELGIQUE. Mlle BODSON a besoin de constituer un premier dossier pour justifier des credits reçus pour le demarrage de cette enquete et renouveler une demande d'aide financière. Merci de votre collaboration. Si vous n'avez pas ce fascicule, vous pouvez vous le procurer aupres de Mlle BODSON, ou en écrivant a la redaction du Bulletin. 47
Bull. Soc. Herp. Fr,,(198?) 43 : 48 vie DE LA societe Palmarès de Pexposition-concours photo S.H.F. (LYON, 2·4 juillet 1987) 14 participants - B3 photos exposées - 74 Votants 1ère Catégorie: Portraits (29 photos exposées) 1. D. HEUCLIN - Iguane. 2. J. CASTAN ET - Bufo viridis 3. C. GHENOT - Agama bibroni o· Viennent ensuite à quelques points: 4. LOGEHOT Patricia - Coraiius enhydris enhydris 5. LOGEROT Didier · Chondropython viridis. 2ème Catégorie: llilacrophoto (5 photos exposées) 1. D. HEUCLIN — tête de caméléon vue de face 2. D. HEUCLIN · oeil de Bitis nasioornis 3. D. LAMOUILLE - oeil cl’Osteocephaius taurinus 3me Catégorie: Comportement (15 photos exposées) 1. C. GHENOT - Ensablement de la Vipère des sables 2. D. LAMOUILLE - Eclosion de Gecko gecko 3. C. GFIENOT - Caméléon capturant un insecte Viennent ensuite: 4. C. GUILLAUME · AoCoL1p|emenld'Euproctue asper 5. D. HEUCLIN -CameIéon capturant un insecte. 4eme Catégorie: L’animaI et son biotope (10 photos exposées) 1. Ft, VEFINET - trace de Cerastes au pied d'une touffe 2. FI. VEHNET - Psammophis schekari dans une touffe 3. C. GFIENOT - Crotale au pied d'un Opuntia Viennent ensuite: 4. Ft. VEHNET- Maipoion moiiensis en position de defense 5. J.-P. BELLOY - Couleuvre verte et jaune. 5ème Catégorie: Chasse photo (4 photos exposées) 1. D. HEUCLIN - Aoanthodactyle 2. J. COATMEUFI et FAUCHEUX - iguane 3. J.-P. BARON - l/ipera ursini. 48
Bull. Soc. Herp, Fr,. (1987) 43 : 49-53
ANNONCES
• Stage d’lnitiation a |’Herpéto|ogie
Un stage aura lieu à la station biologique de Bonnevaux—Frasne (Doubs) du
29 août au 3 septembre 1988. Les personnes qui seraient intéressées, sont priées
de contacter rapidement Fi. GUYETANT, Université de Besançon, Laboratoire
d'Ecoiogie, route de Gray, 25030 BESANCON Cedex.
Des informations plus précises leur seront communiquées.
N.B. : La station biologique assurera Vhébergernent en chambres individuelles ou a
2 personnes. Les repas seront pris à la station.
Etonnevaux-Frasne est situé a 2h30 de PAFIIS (TGV en direction dela Suisse}. Prix du
stage non encore définitivement fixé (1 000 à 1 100 Francs).
• Souscription SHF: Sauvegarde de la Tortue d’Hermann
_, Considérant les graves menaces qui pesent
BCWPTION sur cette espèce, la Société Herpétologique de
Q`} ,9 France, sur proposition de la Commission de
C2 '$’,<t‘ Protection a décidé de promouvoir une
’ souscription afin notamment d‘aider la Station
/ riîdr · _ tdi à d’Observation et d’Etude des Tortues des Maures
Fu . A (S.O.P.T.O.lv1.) dans son programme de
conservation de Testudo hermannirobertmerrensr,
(M -*P- -~ J Les dons doivent être adressés directement à
—·=· DE LA notre Trésorier avec la mention "Souscription
TURTUE [VHERMANN Tortues d’t-lermann".
Un reçu sera envoye aux donateurs
permettant une déduction sur leur déclaration
d’tmpôts.
Cette souscription commencera avec
l'Assernbiée Générale de LYON et se terminera à |’Assemb|ée Générale de 1988.
Durant un an, saut avis contraire des intéressés, le bulletin publiera dans
chacun de ses numéros la liste des donateurs et ta somme totale collectés.
Cette somme sera affectée essentiellement à des opérations d'aménagement
du milieu naturel ainsi qu’au>< frais occasionnés par la surveillance de certaines
zones sensibles. Les Herpétologistes conscients que la protection légale des
especes ne saurait suffire sans le maintien de biotopes satisfaisants, trouveront la
49
une occasion ideale de participer à une opération concrète "sur le terrain". Societé Herpètoiogique de France Michel DUMONT Université de PARIS Vli Responsable dela Laboratoire d’Anatomie Comparée Commission Protection 2, place Jussieu 75230 PARIS CEDEX 05 C.C.P. 3796-24 R PARIS • Enseignement sur les animaux venimeux (1er trimestre 1988) Un enseignement sur les animaux venimeux (systématique, biologie, Ioxicolo— gie) aura lieu au Museum d’histoire naturelle de Paris, au cours du 1er trimestre 1988. Module 1 : Venimologie générale · Vertebres terrestres venimeux (du Lundi 18 au Vendredi 22 janvier 1988). Module 2 : Arthropodes terrestres (du Lundi 29 fevrier au Vendredi 4 mars) Module 3: Faune marine (du Lundi 18 au Mercredi 20 avril). Pour tous renseignements et inscriptions, contacter: Mr. M. GOYFFON: LERAI, Museum, 75005 PARIS Tel : (1) 45.35.9594 ou 48.45.21.04, Poste 6803 (C.R.S.S.A.) Mme J. HEURTAULT: Laboratoire de Zoologie artnropodes. MNHN 61 rue de Buffon · 75005 PARIS Tél. (1) 43.31.2864 • Réunions mensuelles de la British Herpetological Society (B.H.S.) pour 1988 La B.I·l.S. nous communique son programme pour 1988. Les reunions auront lieu au "Lecture Theatre ot the Linnean Society of London", a Burtington House. Picadilly, LONDON W1, de 19h00 à 21h00 sauf indications contraires. Pour de plus amples détails, ecrire à BHS, CIO Zoological Society of London, Regent’s Park, LON- DON NW1 4RY. Les Herpètologistes de langue française et les membres de la SHF de passage à Londres, seront toujours les bienvenus. 3 mars : Jonathan WRIGHT (Department of Zoology, University of Oxford): Population ecology of two Mediterranean tortoises in northern Greece — account of a joint Uni- versities expedition, 1985. 29 mars : A.G.M. (see separate Agenda), followed by Peter CURRY (BHS Legel Officer) : A case tor captivity. 50
27 avril : Dr. J. BULLOCK (Department of Zoology & Marine Biology, University of St Andrews, Scotland): Herpetofauna of the northern Mauritian islands (Indien Ocean}. 26 Mai : David FIISLEY (Deputy Head Keeper, Fieptile House, Zoological Society of Lon- don): Captlve breeding of reptiles in the London Zoo. 8 Juillet : Arnphibia and Fieptiiia woridwide : their care and breeding. A discussion orga- nised by the Captive Breeding Committee (Chairman: Mike Linley). Members are enoouraged to bring live animals, preserved specimens, amphibian voice recordings and 35 mnt colour slides for display and to illustrate discussions. Septembre : Care and breeding of amphibiens and reptiies .· an open meeting. Contributions from members - live animals, slides etc. 13 octobre z Paul EDGAFI (herpetologis, Operation Fialeigh) :The herpetofauna of Indonesia. 30 Novembre : Mike LINLEY i"Surviva|", Anglia Television, London, and Chairman, Captive Breeding Cornmitte) will show some herpetological films not previously screened by Anglia TV. • Un guide sonore des Batraciens de France Un guide sonore complet des Crapauds et Grenouilles de France vient de sortir sous forme d’un coffret comprenant une cassette et un livret illustre. Sur cette cassette sont réunies les voix des 21 espèces françaises. . üâàïrï 1 Sonneur . _ _ 2 Discoglosses B6££?‘(iCi€îZS tiré! 1L?'6£7ZC(} 1 Alyte .,..·..... .. ..... ............ 2 Pt-=l¤¤¤teS 1 Pelodyte 3 Crapauds 3 Fiainettes 4 Grenouilles brunes A 4 Grenouilles vertes Itulturt (§tI1\'I;llli dl juan: (1. ltiiclré 51
Les espèces sont présentées, une par une, par un commentaire enregistré. Pour chacune d‘el|es, plusieurs enregistrements differents sont donnés, qui font entendre des individus chantant seuls ou en nombre plus ou moins important, dans |’eau ou hors de |’eau. L`impression donnée peut en être très differente, A la fin, plu- sieurs concerts regroupent 2 ou 3 espèces chantant ensemble, comme c’est sou— vent le cas dans la nature. En tout, 56 enregistrements, avec la contribution de 12 auteurs differents. Le Livret contient une illustration de chaque batracien, des textes precis oftrant des clès d’identificati0n et des renseignements sur les milieux et les dates favorables à leur observation. En vente à la S.H.F. Prix: 120 F (irais de port inclus). Commande à adresser ai J. LESCURE, Laboratoire Amphibiens Reptiles, Nl.N.H.N. 25 rue Cuvier - 75005 PARIS. • Carnet de naissance Mr. Claude DELPOUVE, 1 rue Leon Blum - 28500 LURAY, nous tait part de la naissance (du 5 au 9 août 1987) de 9 Pythons royaux, issus d'une même ponte. • Attention : NOUVEAUX TARIFS DES COTISATIONS pour 1988 Taux annuel Bulletin Total Adhérents de moins de 20 ans 20 + 50 = 70 F Adhérents de plus de 20 ans 55 + 50 = 105 F Membres sans bulletin : 55 F Abonnements: Europe : 120 F Hors Europe : 130 F Club JUNIOR: Adhésion + Abonnement au Journal (la Muraille Vivante) : 30 F Abonnement au Bulletin dela SHF ttacultatiti : 50 F Total __î0F • Attention (bis): Des changements importants au niveau du conseil d’administration Envoyez vos chèques au nouveau secrétaire: Jean-Marc FRANCAZ U.F.R. Sciences, BP 6759 45067 ORLEANS Cedex 2 52
• Que signifient les chiflres et signes portés en haut de l’éti- quette d’expèdition du bulletin ? N" d‘adhésion Sexe Code dept. ( ) ou repère Année (suivi de derniére abonnement de 2 zéros} cotis. Codes Codes Naiss. réglée divers divers Remarques : - Si le n° en haut et a gauche [adhésion ou repère abonnement] commence par 99: vous etes seulement abonné au bulletin, sans être adhérent à la S.H.F. - Signitication des codes divers: C : Conseil d‘adm.; E. : ethnoherpeto ; J : junior: P : protection : T : terreriophile ; a : section parisienne (Hors Région lle de France). -— Si Vannée de la derniere cotisation réglée est trop ancienne, le bulletin ne vous sera plus envoyé. • Prochain colloque d’Herpétologie : MARSEILLE (6 au 9 juillet 1988) En 1988, les journées annuelles d‘herpétclogie se tiendront a Marseille du 6 au 9 juillet (Accueil I 5 juillet apres-midi). Dans le cadre de ces journées, aura lieu: le 3ème Symposium Européen sur les Tortues. Communication sur ce théme les Mercredi 8 et Jeudi 7 juillet. Le Vendredi 8 juillet : Excursion à la Station d'©bservation et d'Etudes des Tortues des Maures (SOPTOM). Le Samadi 9 juillet : Communications libres et Assemblée générale. 53
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'I., ·-·_ I · I ` - I · I - agréée-par le Ministre de I'Emriri:inrternenI le-23Ié1rriEr-I9Ij'B I - _ ` I
I - . . · I Universite de Paris Vll,.Lai3oratoire d'Ar1atornie comparée I _ _ - _ - -
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I I.I . I- Pi·éIsldeInt î Rptterl GUYÉTANT, UniversIteI_de`_Bessne¤n,'Feçttite des_Scienr:es`· 25030, ÉESÀNCGN Cedex I
—- I. ‘ Vice-Presidente :` Gilbert MATZ-, Universite d'£t`ngerIs, Fctrltê-`des Srzienees - 490its ANGERS Cedex- - . I . I. -
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_· I I`. .Seçrètalre_ génère].: tJa_arj·Nlàrc FFiANCAZ,—IU.IF.FI. Solenoes. B.Pl.·I6'f59 À4506? OHLÈANIS çetzlex 2 `· ‘ .
I ·· I' I- secretaire sc;ernt-I:I-Pat_rtcxIoAviD,I_14_roe de iaISont_nte.—9i12Èt0t0r¤tCl—irersi .I ‘Ã-.— I. `
_I-I II I . >-Tre_soriër·`: _Mi‘ehël‘I LEINllÈlE,IIL.abor.àtIoIr.e_·d_’Ànatqrrtië Gcmtiarée.-.MuseuntINaIioriel`r.t’Histoire NetureI|le.I
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--_·I _. _I ` I—·TrÈs¤rIer_-àd]e|htI: Àridré DIEU,IFit1s`_dss__Tj_sQssrai1tts _· CIHATONNÀY - 33440 St-JEAN-DE-BOU_HNAY I_ I I .
-I Autres n·teIrnb`resIduIeonseI|I_:À.P.-EELLOY. E?j§BlÉl$VÀT. BI. LEGÀÈFE-I I' ` I __-I I I I . . I I
I _ I tiflembres-`d‘HorihetrIr; Gt NAUILLEQU et.9I MIA·rg‘ ` — .-I I- I - ·- _ I I . _ II I I ' II
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rr ·_·_ , I - · ' . ` dela Société tatt,3 des-Statïrts},·Nîenttoye; votre sotisIetioi·i au `secre_telre‘gèrieral ou'apres‘avolr reçu I‘avis_ ·_
`:î;_.' I-·- I cfadmission du cortselli-·‘ <_j· I `I - - - '· · .·-· _ _ ·. ._« -_ ·I I¤_ ·I -_ ·
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- . · . 1- Chèque postal.:-`à-l’¤rdrè.`de'la'SHF. CGP-3295-2ët·Fl lîarls, Envoi direct .—.` e 'nciire Centre de cheques. cette ·.
I —· .— — - msdsiiteest très reo.ommandse aux etrangers- qui, _en'c‘e-cas,·doivent envoyer leur clwequepostel en
I. · _Franeepatr_I'intermedIIeIre t:le__|e't1It;Icentre';_d.e çhèçtues tfalre `indiquerI-leIr1¤_m de |'sxpèditsur}. · `
` ‘ 2- Chà_que`ba¤ç¢|roà|î¤rdra d¤ie_S F, ou ma_nd_at _postal.au nom de le Si-iF._ En_voi.direot-eu secretaire gene- - -
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:`§3.·Z·, I-'I . I I3. Nous re`ppeloi1s-qtfrs‘le`s-dons`,ou qousatlons de`aç>utlsnjstërt_1,- Ieslbletivenus. - - I ` - ` _ `
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II · ·_ Les ;:iériod_lc}ue'_s.o1:;tIenus per le 5.t-11F._enIecl·iahge._àveo teseutresjscciët<es'tiiIste putjllée dàns lsbuller I -
.` - · ll¤l.al¤Si`_€l¤'¤¤¤ ¤î¤.ll¤thè¤Uèd_ëtirés-à·rJar1Sorti-r@_gr¤upès`a0 Leb.oratolrode_BIoIogle anirqale,Faouite_ties -
- - Sciences, 2 Bid Lavoisier - 49045 Angers Ge'ctsx._Les`artIoles de oes périodiques peuvnt être consultés sur- . .
--. _ de_m'endIe `adressèe à G. MATZ, En outre, nous demandons aux aute.urs·d'envoysr leurs travaux reeents'_en, . - -
_J_§i}'I'- '. , . I 2&5·t€mplalr&S'à cstt6IbjblI_¤thèqu'e;_ - `- . _ I` . _ · I- .. _ - .-
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- =. I` - '-Dîàciàùr dëh pubIÈt:àtId¤;1'I:I-FI.—I`IGUYETANT.- IUhI_FVçr3ÀtIé_ Idà `.Besan¢Èip1,I _IFac`Ii.a_I§é‘III` das‘ - SdîI餷it;èé- " I _
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