Bulletin SHF - 1981 - 17
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bulletin de la
SOCIETE HERPETOLOGIQUE
DE FRANCE
1°' TRIMESTRE 1981
lll° 17
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BULLETIN DE LIAISON
1er trimestre 1981 — n° 1 7
EDITORIAL ................................ 2
ELEVAGE
Reconstitution d’un milieu d'eau courante en aquarium,
NI. ALCHER ................................... 3
Le foie de thon: nourriture préférée de la jeune Vipère
aspic ? J. CASTAN ET ............................ B
Note sur I'âIevege et la reproduction en captivité de Lacena
danfordi anaroiica [Werner, 1902], L. SAUTEREAU et
B. LANGEWERF ................................ 10
COMPORTEMENT
Etude du comportement alimentaire de Natrfx maura,
P. BLANC .................................... 17
nêumnrmon
Etat d'avancernent de |'enquête sur la répartition des Amphi-
biens en France, M. THIREAU ...................... 20
Enquête sur la répartition des Amphibiens. Informations aux
observateurs à propos des Rainettes, M. PAILLETTE
at J.J. MDFIERE ................................ 23
Etat d'ave11cement de l’enquête de répartition des Reptiles,
J. CASTANET ................................. 25

vu: DE LA SOCIÉTÉ
Compte-rendu cfectivité de le section parisienne ........ 28
Enquête Répartition Amphibiens en France ............ 29
Réunion de la D.G.H.T. . ; ............ . ............ 30
Stage d'initiation à l'HerpétoIogie ................... 31
Colloque de JACA .............................. 33
Nouvelles administratives ......................... 34
ANNONCES ............................... 35

E D I T0 RIA L
Au cours de sa réunion du 24 janvier, le Conseil o"Administration de la S, H. F.
a longuement discuté du bulletin. L 'amélioration sensible de. la qualité de sa pré-
sentation, et de son contenu, en fait au,iourd’l1uiun bon instrument d’information
pour les membres de la Société et une publication o"un intérét et cl'un niveau
comparables a ce que produisent les sociétés d'autres pays, Toutefois vous
devez sa voir que pour l’instant nous arrivons à un palier lorsqu 'on considère le
rapport entre le prix de revient et la qualité.
ll ne peut être demandé plus au dévouement et à i 'ingéniosité de l'équrQoe de
rédaction et de réalisation. C 'est pourquoi quelques coquilles et erreurs doivent
etre excusées. li y e plus important : pour beneficier du "Routage", nous som·
rnes tenus à publier 4 bulletins par an. Assurer la sortie régulière de ces bulletins
et avoir le temps de bien préparer les textes avant l’impresslon, cela est possible
si la rédaction travaille calmement avec un bulletin d'avance a chaque instant.
C 'est pourquoi, ri est demandé aux auteurs de se conformer scrupuleusement aux
recommandations qui lïgurent dans le présent numéro. Si vous avez des difficul-
tés à donner a votre article la présentation voulue, n’nésitez pas à faire appela
l'aide d’un membre dela rédaction ou de quiconque de votre connaissance posse-
dant l 'expérience des publica tions.
Pour répondre à un souhait général, nous préparons un numéro spécialement
réservé à la liste actuelle des membres, classés par leur nom, leur centre d ’intérét
en herpétologie et leur région. ll est bien évident que cette liste ne sera utile que si
vous répondez tous avant la date limite, sinon les indications de l'ancienne fiche,
avec les erreurs et les incertitudes éventuelles, seront reproduites.
Comme il en avait été décidé a Nancy, nous ferons a Paris, le 9 mai, une réu-
nion propre à la S.H.F., rapports des commissions et assemblée générale, dts-
jointe de la réunion franco-espagnole à Jaca. Pour cette derniére, et au cas ou
nous n’aurions aucune subvention du Ministere des Affaires Etrangeres, la S. H. F,
peut envisager d ’aider financièrement ceux cle ses membres qui auraient des diffi-
cultés pour se rendre en Espagne, en donnant la préférence à ceux qui présentent
une communication.
l. ’enquéte sur la répartition des Amphibiens et Reptiles redémarre sur de nou-
velles bases ,· voici donc l'année i98 l qui s'annonce bien rempli pour la S. H. F.
J ’adresse mes souhaits de réussite à tous nos membres.
Le Président
J.—P. GASC
2

Bull. Soc. Hero. Fr., 1931, 17
D'UN MILIEU D'EAU COURANTE
EN AQUARIUM (*i
Par
Marc ALCHEH
Endémique respectivement de la Sardaigne et de la Corse, les Urodeles Euprocrus piarv-
cephafus et E, monranus fréquentent des biotopes similaires constitués par des torrents dont
les eaux sont pures et dépourvues de végétation aquatique ; les nombreux cailloux qui parse-
ment Ie sol constituent des abris IALCHER, 1975, 1973, à paraître : BRUNO, 1973 ; GOUX.
1953, `l955:THOFiN,19BEi.
L'étude de ces deux especes, sur le terrain et en captivité, a exigé la realisation de bacs
tendant à reproduire les conditions naturelles. La nécessité de la reconstitution fidele du bio-
tope des animaux s'est imposée d'autant plus que les données bibliographiques relatives à la
reproduction en élevage sont inexistantes, semble-t-il, pour Emontanus et rares pour Epfafy-
cephaius lWOl.TEFiSTC|RFF, 1903 ; ZElDLEFi, 1928I.
La reconstitution d'un tel milieu, facilitée par Vexistence de différen-
tes techniques simples et bien connues de construction d'aquariums
lnotamment le verre colléi. est rendue aisément possible du fait dela pré-
sence dans le commerce d'une gamme de pompes dont les débits con-
vrennent bien pour des bacs de longueur ou de section relativement
modestes. Certains modeles se posent à côté de |’aquarium ; d'autres
sont totalement ou partiellement immerges ldans ce dernier cas, le corps
de la pompe, contenant |’helice, est seul plongé dans |’eaul.
Les pompes utilisées, T20 et T40 l"}, appartiennent eu dernier
type cité. Conçues en vue d'un fonctionnement continu, elles possèdent
respectivement un debit de 2000 et 4000 litresiheure. Leur puissance
I'} Extrait de |’article : Maintien en captivité des Amphibiens torrenticoles Eupmcrus pl‘atvt:e·
phaius et E,monta·r1t.··slUrode|a,SaIamandridael. Conditions d’obtenion de la reproduction
de Vespèce sarde. Rev. fr. Aquarinl., 1980, n° 2 1 51-54, Avec |'aimab|e autorisation
du comité de rédaction,
l" "l· TUNZE, TURBELLE. Adresse : Penzberg. Fi.F.A.
3

- et donc leur coût de fonctionnement - est faible 146 et 56 Watts} mais
implique que |'on évite au maximum toutes les pertes de charge et
notamment les dénivellations d'eau qui font rapidement diminuer le
débit.
DESCRIPTION D'UN ENSEMBLE DE 320 x 40 x 40 cm
Cet ensemble est constitué par la succession de 4 aquariums en
verre collé. Les 3 premiers, d'une longueur de 1 mètre, reçoivent les ani-
maux, le quatrième représentant le compartiment filtration - éven-
tuellement réfrigération — dans lequel plonge le corps d'une pompe T40
l4000 Iihl.
Les parois latérales des bacs, exceptées celles des deux extrémités,
sont d'une hauteur inférieure à celle de Veau, permettant ainsi son pas-
sage d'un aquarium à |’autre ; |'assemb|age étanche est assuré par des
plaques de verre collées. ‘
Une canalisation extérieure d'un diamètre de 33 mm ramène en
écoulement forcé l'eau dans le premier bac où elle se déverse sous forme
d’une chute de 5 cm de hauteur assurant une teneur satisfaisante en
oxygène dissous.
Le substrat est constitué de sable sur lequel sont disposés des schis-
tes ou des granits placés de telles sorte qu'ils ménagent de nombreux
abris dans lesquels se dissimulent fréquemment les animaux.
La hauteur de l'eau, de 10 cm dans les 2/3 antérieurs de chaque
aquarium, s’élève à 20 cm dans le li'3 postérieur lpar diminution de
Vépaisseur du substrat.
Si le premier bac, du fait dela chute d'arrivée d'eau, est parcouru par
un courant s'élevant jusqu’à 35 omis, ce|ui—ci diminue rapidement et
n’est plus au niveau dela section maximale des bacs suivants que d'envi—
ron 1 cmis. Cette faible vitesse, assurant néanmoins un renouvellement
de |’eau autour des animaux et favorisant ainsi les échanges respiratoi-
res, peut être aisément augmentée par Vintroduction d'obstac|es rédui-
sant en certains endroits la section lgrands rochers canalisant l’eau sur
une faible largeur ; substrat plus épais diminuant la hauteur d’eaul.
MODIFICATIONS ENVISAGEABLES
L'aquarium précédemment décrit ne saurait, à Vévidence, se présen-
ter comme un modéle dans la mesure où il importe de Tadapter à chaque
cas précis en tenant compte de la taille du bac et des exigences de
|'espèce étudiée. Les modifications plus ou moins profondes à y apporter
peuvent alors aisément permettre |'éIevage de nombreux groupes zoolo-
giques.
Indépendamment de Vimportance respective des parties immergées
et émergées, ce sont notamment les facteurs débit, vitesse et qualité de
|'eau, efficacité de la filtration et régulation thermique qui pourront être
ajustés au mieux.
4

En ce qui concerne ce dernier point et mis à part, à ma connaissance.,
un très petit nombre de modèles à prix relativement modeste, il convient
à l'heure actuelle d'utiliser soit le matériel trés coûteux existant [cryo-
plongeurs notamment}, soit des systèmes bricolés (possibilités de faire
passer des canalisations à l’intérieur d'un réfrigérateur ou de faire plonger
la partie réfrigérante de celui-ci dans Vaquariuml.
Dans certains cas. des améliorations sensibles peuvent être appor-
tées à |'ensemb|e décrit dans le but de réduire les pertes de charges dont
on asignalé Vimpact important sur le débit des pompes utilisées.
Dans le cas d'un retour d’eau en écoulement forcé. le débit dépendra
des caractéristiques dela canaiisation [dènivellation, longueur, surface et
forme de la section, rugosité des parois, etc ...l.
On peut envisager par exemple :
— de réduire au maximum la dénivellation d'eau [ce qui se traduit
alors par la suppression de la chute d'eau} ;
— de modifier le diamètre de la canalisation de retour d’eau, Vaug-
mentation permettant alors d'obtnir un écoulement libre [Fig. 1,C} ;
— de supprimer cette canalisation, la sortie d'eau du corps de la
pompe s'effectuant directement dans l'aquarium [Fig. 1,Al. Un tel dispo-
sitif [utilisé d'ailleurs en aquariologie marinel s’vère particulièrement
efficace puisqu'une pompe T20 [2000 l/hl, bien adaptée à un bac de
100 x 40 x 40 cm pourvue d'un tuyau de retour d'eau cl'un diamètre de
20 mm, peut difficilement Y être installée en sortie directe, le courant,
particulièrement fort ne permettant pas le maintien des animaux sur le
tiers de la surface. Des bacs de 300 l sont alors recommandés [il s'agit
ici de bacs utilisés pour des Amphibiens et le problème se poserait diffé-
remment pour les larves du Diptère Srrrrurium aunicoma par exemple, ren-
contrées dans des courants de 320 cmrs ! -GU|D|CELL|, 1968-}.
Dans le cas où l’on souhaite disposer de bacs de très grandes dimen-
sions [plusieurs mètres de longueurl n'uti|isant qu'une seule pompe. un
système d'assemblage d'aquariums en série disposés selon un rectange
semble particulièrement adapté. En fonction de l'espace ménagé entre
les faces internes des bacs, l'ensemb|e sera disposé sur un support cen-
tral [Fig. 1,Dl. ou sur le pourtour d'une pièce [Fig. 1,El.
REMERCIEMENTS
Le mérite de la conception des systèmes décrits revient en grande
partie à L. GOUX à qui ïadresse mes plus sincères remerciements.
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Fig. 1 : Différents types d’aquariurns à eau courante en circuit fermé.
p : pompe ; c : canalisation de retour d’au ; f : compartiment
filtration.
6

BIBLIOGRAPHIE
ALCHEFÈ (N1.}, 1975 paru 1975.- L’Ur0dè|e Euprnctus pietycephaius lûrevenhprst.
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France. Soc. herpet, Fr., Montpellier : 137 p.
ALCHEH iN'l.i.— Contribution à I'étL.lde du développement de l'Urpc|è|e Eupmcrus
prarycephalus lûravenhorst, 1 829l. Vie et Milieu là paraïtrei,
BRUNO IS}, 1973 paru 1974,- Anfibi d’|taIia; Caudate l5tudi eulla faune erpetologica
italiana XVll}. Natura. E4 I3, 4l Z 209-450,
GOUX lL.l, 1953.- Contribution à Vétude biogeographique, écologique et biologique
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Milieu, 4 lil : 1-36.
GOLIX (L.}, 1955.- Nouvelles observations sur la biogeographie. Vécologie et la
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GU|DlCELLl (J.], 1963.-- Recherches sur le peuplement, Vecologie et la biogèographie
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THORN (Fl.}, 1955.- Les Salamendres tl‘Europe, d'Asie et d'Afrique du Nord, Edit.
Lechevalier, Paris : 375 p.
WOLTERSTOHFF (W.], 1903.- Uber die Eleblüge und Entwicklung von 7'riwn
l'Pieurct¤*e!e.5} Waitfrï und Triton fEr.rpmcrr.rs,i Rusconii Znnl. Anz., 26 Z 277-
280,
ZEJDLER iC.}. '|92B.— Meine Zucht von Eupmctus rusconr, Blâttar Aquer. Terr. Kde.
39 : 259-259.
Laboratoire de Zoologie
Ecole Normale Supérieure
46, rue d'U|m
75230 PARIS CEDEX 05
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Bull. Soc. Herp. Fr., 1931, 1T
LE FOIE DE `I'}lO|}I :_
NOURRITURE P__REFEREE
DE LA JEUNE VIPERE ASPIC ?
Par
Jacques CASTANET
La nourriture dela Vipére aspic ll/r}Jera asprls lL.l} se compose essen-
tiellement de petits mammifères et, dans une moindre proportion,
d'oiseaux. Au laboratoire, dans des conditions de reproduction et d'é|e-
vage au]ourd'hui bien contrôlées, la Souris blanche constitue Veliment de
choix. Les vipères adults les acceptent en général sans difficultés,
vivantes ou mortes, fraîches ou après congélation. Nourrir les vipéreaux,
est parfois une opération plus délicate. Dans la nature, les naissances ont
lieu courant septembre ; |'entrée en hivernage survenant en général vers
la mi-octobre, la plupart des vipéreaux ne prendront leur premier repas
qu’au printemps suivant. Au laboratoire, le comportement des serpents
nouveaux—nés devant une proie possible est variable. Les plus agressifs
mangent les premiers ; d’autres attendent quelques semaines d’être plus
affamés ; certains, que rien au début ne permet de distinguer des autres,
refusent spontanément toute nourriture et après plusieurs mois meurent
de faim. Pour "démarrer" les vipéreaux, la présentation de souriceaux
vivants est préférable à celle d'animaux congelés. Malheureusement, on
ne dispose pas toujours au moment opportun d'un tel menu. J’étais dans
cette situation le 22 Août avec 24 vipereaux nés le 7 Juillet, tandis que
je donnais à des Cistudes lEmys orbfcularfs L.l leur ration hebdomadaire
de vitamine D sous forme de foie de poisson (foie de thon ; Thunnus sp. l.
Ce jour-là il me restait du foie. J'en découpai des languettes du volume
d'un souriceau et les présentai systématiquement aux vipéreaux. J'eus
la surprise de constater leur intérêt quasi immédiat pour ces lambeaux de
chair pendant au bout de ma pince : contorsions de la tête, brefs coups
de langue répétés et enfin morsures. Cinq à dix minutes après que ces
morceaux de viande furent posés au fond des cages près d'un tiers des
petites vipéres commencèrent à les cléglutir. Les dents s'empétraient un
peu dans cette chair molle qui finissait cependant par glisser vers Vesto-
mac. Tous les morceaux de foie ne furent pas ingérés aussitôt. Plusieurs
l’ont été quelques heures apres ; le lendemain, presque la moitié cles
vipéreaux avaient mangé leur foie de thon.
Au cours du mois de septembre et d'octobre, j'ai recommencé qua-
tre fois, à quinze jours d’interve||e, Vexpérience avec quelques
8

variantes. J'ai présenté simultanément à chaque jeune serpent, un souri-
ceau, du foie de thon, et un petit morceau de bifteck. Les deux premiers
mets semblent également appréciés avec peut—être un léger avantage
pour le foie. Le bifteck est beaucoup moins attractif, mais si on le badi-
geonne avec du foie de thon, il devient aussi prisé que celui-ci. Vraisem—
blablement c'est l'odeur, forte et caractéristique du foie de thon qui
excite le vipéreau et |’incite à se nourrir. Sans doute le foie d'autres pois-
sons — ou leur chair - produirait-il le même effet   L'expérier1ce reste à
faire. Il serait également intéressant de recommencer ce petit travail avec
des vipères adultes. |Ir1'est pas sûr que ces animaux, habitués aux mam-
mifères, acceptent faciiement le foie de thon, ainsi que me l'a suggéré un
essai préliminaire pratiqué sur quatre serpents. En revanche, il est possi-
ble que les vipéreaux nourris dès le départ avec ce type d’aliment ou
même à l’aide d'un régime mixte - foie en alternance avec des souris -
conservent cette habitude à |'état adulte. Quoi qu’il en soit, la dépen-
dance des vipéreaux aspic vis-à-vis d'Ltne alimentation basée exclusive-
ment sur des jeunes de petits mammifères, semble levée. Oui plus est, le
foie de thon doit permettre dans certains cas de sauver des vipéreaux
refusant des souriceaux en première nourriture. Ceci n'empêchera pas
que, dans une portée de vipéreaux nés et élevés en conditions artificiel-
les, un tiers environ, se laisseront mourrir d'inanition. Sans doute la pro-
portion des pertes dûes à cette cause dans la nature, est-elle voisine ; la
vérification en est difficile.
En conclusion, je voudrais rappeler Vintérêt d'expériences identiques
à celle décrite ici ; elles sont à la portée de tous et méritent à Voccaslon,
d'être poursuivies. Tout en augmentant nos connaissances théoriques
sur la biologie et le comportement des espèces, elles peuvent aboutir à
des données pratiques appréciables. Depuis plus de dix ans déjà, on sait
que Velevage de la Vipére aspic en "circuit fermé", avec ou sans hiver-
nage, ne pose quasiment plus de problèmes. ll implique cependant un
approvisionnement assuré en proies de taille adaptée à celle des stades
de croissance successifs des serpents. L’uti|isation même partielle d'un
autre aliment, peut coûteux lcertains poissonniers donnent les abats de
poisson}, facilement disponible et très apprécié, facilite encore un peu
plus Véievage de la Vipére aspic qui devient ainsi un "serpent de labora-
toire" par excellence. ll n’est donc plus besoin d'a|ler détruire ses popula-
tions, même pour préparer du sérum !
Laboratoire d’Anatomie Comparée
Université Paris 7
2, place Jussieu — 75005 PARIS
9

Bull. Soc. Herp. Fr., 1981, 17
NOTES SUR L'ÉLEVAGE
ET LA REPRODUCTION EN CAPTIVITE
DE Lacerta danfordi anaroüca (Werner 1902)
Par
Loïc SAUTEREAU
et
Bert LANGERWERF
DESCRIPTION
Cette description concerne la forme nominative Ldenfordf danfordf
(Günther 1876} :
Espèce pouvant atteindre 23 cm queue comprise pour les individus
mâles, les femelles étant un peu plus petites.
La tête est de couleur brun-verdâtre avec os taches noires bien visi-
bles. Le dessus du corps est vert bleuté. gris olive ou brun clair parsemé
irrégulièrement de petites taches noires et d’0celleS plus clairs (on peut
trouver des sujets dont la robe est dépourvue de taches} ; souvent, on
trouve une bande de taches noires sur les flancs qui commence à l'arrière
des narines et se termine à la base des pattes arrières ou sur les côtés de
la queue. Le ventre est un peu plus clair que le dos et piqueté de points
noirs. A la fin du printemps, les mâles ont en grande majorite ia gorge
rouge—brique. pîus rarement bleu-ciel.
Répartition géographique
On trouve cette espèce en Anatolie, en Syrie, au Liban, en Israël et
sur quelques îles de la Méditerranée llkaria ..l.
Biotope
Espèce typique des terrains rocheux et des murs de pierres, des ter-
rains boisés, abords des jardins à proximite de points d'eau entre 250 rn
et 1400 m d'a|titude.
Situation des sous-espèces
Lacerta danfordf se divise en 4 ou 5 sous-espèces géographiques,
mais toutes ne sont pas reconnues. En ce qui concerne la Turquie, on
peut distinguer 3 sous-espèces :
1. Lacerta danfordf anatolfca (Werner, 1902} vit au nord du fleuve Men-
deres et Vouest d'Eskisehir.
10

2. Lacerra olanfordipefasgiana l|\i'lertens, 1959l vit au sud du Nlenderes
et seulement dans le sud-ouest de |’AnaloIie.
3. Lacerta danfordf danfcrdi (Günther, 1876} vit plus à l'est que
L.d.pe,·'asgfana et bien au sud de Nigde.
ELEVAGE EN TERRARIUM EXTÉRIEUR lB. Langervverfl
Lacerra danfordi anatolica s'adapte bien à la captivité dans un terra-
rium extérieur où il séjourne toute |'année. Les périodes d’activité étant
sensiblement les mêmes que pour Podarcfs muraffs, ainsi que leurs l·’ to-
pes respectifs.
Lacerta danfordi anatolfca est maintenu en captivité dans ran terra-
rium de 1 à 3 m2, recouvert de grillage fin en été et de vitres en hiver, Le
terrarium est orienté de telle sorte que les Lézards reçcivent un ensoieille-
ment maximum toute l’année.
La souche d’éievage de l’un de nous lB.L.l est rësnstituée par des
individus provenant de Elozdag lEst d’|zmirl.
Dans un tel terrarium, les Lézards hivernent re mi—novembre a mi-
février suivant la température et Vensoleillernent , la présence des vitres
en hiver fait rapidement monter la température dans le terrarium, dés que
le soleil apparait. De ce fait, les Lézards sortent parfois pour se chauffer
sur un tapis de feuilles mis à leur disposition. Ceci, même s’i| y a de la
neige à Vextérieur ; le repos hivernal est donc entrecoupé de sorties hors
de |'abri de repos.
Dés avril, les mâles ont la gorge qui devient rouge-brique et les
accouplements commencent pour se poursuivre jusqu’en mal etjuin. Ces
accouplements sont précédés de violents combats entre mâles, mais ces
combats sont, semble-t-il, moins violents que chez certaines petites
espèces comme Lacerra fiifordf ou Lacert pituyesensfs lPodarcisl.
Dans un terrarium de 2 m2, ia population se compose de 2 mâles et
de 3 ou 4 femelles, c'est-à-dire 5 ou 6 individus.
Les pontes ont lieu en général à la mi-mai et comprennent cle 3 à 7
oeufs ; selon le temps, il peut y avoir 2 ou 3 pontes dans l'année. Les
oeufs sont recherchés dans le terrariurn et mis dans un incubateur. La
durée d'incubation variant de 43 jours là 30°Cl à 52 jours là 27 °Cl l2l.
Les jeunes naissent début juillet et sont beaucoup plus colorés que
les adultes ; leur corps est tacheté et leur queue est de couleur bleu-
turquoise. On retrouve cette couleur de queue chez ies jeunes d’autres
espèces comme Lacerra saxicola brauneri, Larmeniaca.
L'un de nous lB.L.l a remarqué les jeunes de L.o'enforo'i avaient la
queue agitée de tremblements des qu’une menace se faisait sentir où des
qu’un autre lézard s'approchait d’eux.
Selon la méthode d'élevage de l'un de nous lB.L.], les jeunes ont une
croissance trés rapide [nourriture abondante, vitamines} et ils peuvent
être adultes en 3 ou 4 mois lcas d'une femelle de Lacerta iaevisiaevis qui
s’est accouplée et a pondu à |'âge de 4 moisl. Le probléme se pose lors-
que l’on obtient plusieurs centaines de jeunes lézards par an ; la crois-
sance est plus lente si la concentration de jeunes sujets est importante.
Cette remarque étant valable aussi pour les autres espèces.
1 1

Les jeunes sont élevés dans un terrarium intérieur et n'hivernent pas
leur premier hiver ; lenviron 50 jeunes dans un terrarium de
70 x 40 x40 cm}. Ils reçoivent une nourriture abondante [mouches,
vers, grillons ...l et un apport régulier de vitamines.
Cette méthode fait que les Lézards sont adultes vers la mi-mars, au
moment où les adultes qui sont à |'extérieur sortent de leur repos hiver-
nal. De ce fait, on peut alors procéder à Vintroduction de nouveaux élé-
ments darrs le terrarium de plein air.
Par exemple, un terrarium extérieur contient 2 mâles et 3 femelles
en été 1978 ; dans ce terrarium, sont récolés 40 oeufs pendant les
périodes de ponte. Ces oeufs donnent naissance à 35 jeunes qui passent
leur premier hiver dans un terrarium intérieur. Sur ces 35 feunes, 30 ont
survécu et sont adultes au printemps 1979.
Dans le terrarium extérieur, seuls ont survécu à la rigueur de |’hiver,
un mâle et deux femelles. Au printemps, il a été introduit 1 mâle et 2
femelles nés l'année précédente, ainsi la population est renouvelée régu-
lièrement. Les exemplaires lâchés à |’extérieur sont les plus beaux et les
plus robustes, les individus restants seront échangés ou donnés à des
terrariophiles.
Pour l'un de nous lB.L.l, cette espèce est intéressante pour de nom-
breuses raisons ; Iesjeunes diffèrent beaucoup des adultes, bonne adap-
tation à Ia captivité, bonne adaptation en extérieur toute |'année,
absence de maladies et reproduction facile à obtenir.
ELEVAGE EN TERRARIUIIII INTÉRIEUR (L. Sautereaul
Comme nous venons de le voir, L.danfordr’ s'adapte bien à la capti-
vité en terrarium extérieur, aussi l'un de nous lL.S.i a-t-il décidé de tenter
cet éfevage en terrarium intérieur de petite taille, à partir d’un couple né
en captivité chez B. Langervverf et qui fut recu le 12 avril 1979.
La terrarium
Ce terrarium de 60 cm de long par 40 de large et 60 de haut est
construit en aggloméré de 20 mm. 3 faces sont grillagées (grillage type
garde-manger} et la face avant est vitrée. L’intérêt du grillage est que |’on
peut poser le terrarium sur une fenêtre bien exposée, vitre tournée vers
l’intérieur de Vappartement [observation plus facile]. De plus les Lézards
peuvent grimper, se poursuivre ou se rapprocher de la source de chaleur
len Voccurence une lampe normale de 75 W allumée pendant 9 heures
par jour lorsque le temps est mauvais.
Le substrat est composé de sable fin ldunes Océan Atlantique} et le
décor consiste en pierres plates, morceaux d’écorces et branche dénu-
dée. L’eau est distribuée tous les fours dans un récipient en verre.
La nourriture
Distribuée tous les jours ou tous les 2 jours en début d'après-midi,
elle consiste en petits Grillons, Mouches, petites Sauterelles, Vers de
farine, Teignes de cire, mais aussi Araignées, Tipules, petits papillons.
Régulièrement j'ajoute à |'eau de boisson du Vitapaulia l2ml par litre].
12

La reproduction
En 1979, aucun accouplement n'a été observé, ceci étant dû sans
doute au changement de terrarium, au transport et à la présence d'un
Lacerta armeniaca dans le terrarium.
En 1980, après 2 mois d’estivati0n à ‘l0°-1 2°C, |'un de nous iL.Sl
a constaté, vers le début de février une grande agitation de la femelle qui
s'approchait du mâle, ondulait frénétiquement de la queue, et lui donnait
de petits coups de museau dans les flancs. Le 1er accouplement a été
observé le 10 février vers 10h30 et a duré 1 5 mn pendant lesquelles la
femelle est restée passive malgré la violence des morsures du mâle qui la
maintenait.
Les accouplements se sont succédés jusqu'au 19 février et l'un de
nous a assisté à 14 d'entre eux qui avaient souvent lieu entre 1 1h et
13h : la durée variait de 5 a 20 mn. La température était de 28°C dans
le terrarium. A partir du 19 février, le terrarium était mis sur une fenêtre
de 12h à 17h car le temps était très ensoleillé. Le 14 mars, la femelle
essayait de creuser le sable de son terrarium, aussi a-t-elle été isolée dans
un "bac de ponte" [aquarium en plastique contenant une couche de
sable de 1 5 cm, en partie humide, et un morceau d'ardoise posé à platl.
Vers 22h, la femelle était dans une galerie qu’e|Ie avait creusée et seule
sa tète émergeait du sable. La ponte a eu lieu vers 23 heures et se com-
posait de 5 oeufs dont 4 semblaient viables. Les oeufs sont mis dans
l'incubateur vers 23h30.
Uincubeteur
C'est un aquarium en verre collé de 40 x 20 x30, chauffé par une
lampe de 60W qui maintient une température de 28** à 32 °C, 24hl'24.
Le substrat est constitué par une couche de sable fin de 10 cm d’épais-
seur, maintenu toujours humide. Les oeufs sont déposés dans un trou,
espacés les uns des autres, et recouverts d’une petite plaque d’ardoise.
ljensemble de Vaquarium est recouvert par 2 vitres que |’on rapproche
ou éloigne |'une de |'autre, Selon que la température monte ou descend à
|’intérieur de l'incubateur. Tous les soirs, de |’eau tiède est vaporisée à
|’intérieur et sur la plaque d'ardoise.
Les âclosione
Au bout de 20 jours, |'un de nous lL.S.l s'apercoit que les oeufs ont
beaucoup grossi, ils sont blancs ou de teinte rosée. Le 1 7 avril, un jeune
né, bien vivant, soit 34 jours après la ponte ; puis un autre né le 1 9 avril à
36 jours, un le 21 avril à 38 jours et le dernier le 22 avril à 39 jours. On
peut donc compter environ 40 fours, sans aucune intervention humaine
pour sortir le jeune de l'oeuf, puisque tous les jeunes ont été trouvés au
matin sur le sable de l'incubateur.
Une deuxième série d'accoup|ements a été observée 6 jours plus
tard.
Nouveaux accouplements et nouvelles pontes
Deuxième série d'accoup|ements du 20 mars au 2 avril : 1 8 accou-
plements observés. Deuxième ponte de 5 oeufs le 20 avril 1980; 4
étaient viables.
1 3

Après cette deuxième ponte, la femelle est remise avec le mâle car
on pensait que les accouplernents étaient finis. Il n'en était rien puisque le
1er mai commençait une nouvelle série d’accouplements qui s'est ache-
vée le 10 mai 1980. La ponte déposée le 26 mai vers 20h comprenait
7 oeufs dont 3 seulement semblaient viables, les autres étant raccornis.
Elevage des jeunes
Lesjeunes sont placés dans un aquarium en plastique sur un substrat
de sable fin et chauffé par une lampe de 60W, 9 heures par jour ; l'aqua-
rium mesure 50 x 20 x 30 cm, des abris sont aménagés avec des pier-
res plates et des morceaux d'écorce. La nourriture distribuée tous les
jours, consiste en petits grillons, petites araignées, teignes et vers de
farine coupés en morceaux ; l'eau de boisson, changée tous les jours est
edditionnée régulièrement de vitamines. Une fois par semaine l’eau est
mélangée à du lait en poudre pour nourrisson. Le mélange lait + oeuf est
bien accepté.
CONCLUSION
En conclusion de ce chapitre où nous avons essayé de montrer 2
aspects d'un même élevage, il ressort que Lacerta danfordi est une
espece qui s'adapte bien au térrarium, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur ;
cet élevage ne pose aucun problème si les animaux sont bien nourris et
ont accès au soleil au moins de mars à octobre. Les jeunes sont très
beaux et leur croissance est très rapide lun jeune mâle qui mesurait 6 cm
de longueur totale à la naissance, mesure 16 cm, queue comprise,
4 mois après}.
BIBLIOGRAPHIE
1. BÀSOGLU et BARAN.— Tnrkiïa Sumngonlori - traduction Bert Langervverf.
2. Bert LANGEHWEFIF l19}’BI,- Sur la Reproduction en captivité de quelques Lézards des
zones ternpérées et subtropicaies de Vhémisphére Nord. Bull. S.H.F., n° 28, p. B-12.
Loïc SAUTEFIAU
"Les Vignes du Mas" n° 16
16150 CHABANAIS
I1 l Vitapaulia
Lacerra armeniaca est une espèce parthenogenétique qui a été considérée longtemps
comme une sous-espèce de .L.sa·xic0i'a,
1 4

Fig . ”l
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Fig. 1 : TERRARIUNI EXTÉRIEUR construit en pierres sur un socle de
béton.
1 : Vitres recouvrant le terrariurn. Ces vitres sont remplacées au
printemps par de la gaze fine pour que les Lézards reçoivent le
soleil directement. 2 : Nlur de pierres. 3 : Terre de jardin. 4 :
Fond du terrarium-support béton. 5 : Abri assez profond pour
Vhibernation et servant de retraite pendant les fortes chaleurs.
6 : Pierre plate sous laquelle sont déposées les pontes, 7 : Mor-
ceau de tronc d'arbre.
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Fig. 2 : TERRARIUM INTÉRIEUR construit en aggloméré de 20 mm
g : Grillage fin type garde—manger [3 faces] [L :60 cm, I :40 m,
. . . ' r ' r gu -
h · 60 cmi v · Vit e coulissant de bas en haut ent e des ba et
tes.
Assez facile à manier, ce type de terrariurn offre plusieurs avan-
tages :
Le grillage : Le terrariurn peut être posé sur une fenêtre, vitre
tournée vers Vintérieur de la maîson—SoIei| direct pour les
Lézards. Observation facilitée par la vitre. De plus, les Lézards
peuvent se poursuivre ou s’iso|er sur le grillage, voire même s'y
accoupler laccouplement observé chez Ldanfordf sur le grillage,
à 20 cm du soli.
1 6

Bull. Soc. Herp. Fr., I9B'|, 'Iï
ETUDE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
DE Natrbr maure
Par
Philippe BLANC
Cette étude a été réalisée sur 5 individus provenant d'une petite
rivière du Var.
Deux adultes (45 a 55 cml capturés en avril et trois juvéniles en
août.
Les observations, toutes faites en terrarium, m'ont permis d'analy-
ser les principaux aspects du comportement prédateur de la couleuvre
vipérine vis-à—vis de différentes proies constituant une part importante de
son régime alimentaire dans la nature. Cette espece est tout a fait adap-
tée à ce type d’étude, car son élevage est trés facile.
La première remarque qu'i| est important de faire est la voracité de
cette espèce : une jeune couleuvre de 25 cm peut avaler en 5 minutes 4
ou 5 jeunes grenouilles de 2 cm [hors membres}. J’ai vu aussi des adul-
tes ingurgiter 2 gardons à la suite ! N.maura chasse essentiellement dans
|’eau. En état de diète, son comportement est caractéristique : les cou—
leuvres restent immergées, fouillant entre les pierres, et sont alertées par
le moindre débris tombant dans Veau.
La taille des proies est proportionnelles à celle de |’animal, Cepen-
dant, il n’est pas rare d'observer une jeune couleuvre de 30 cm s'atta—
quer à un garclon de 2 cm de large lsoit 4 fois plus que la largeur de la
tête de |'animal ll. Elle peut parfois persévérer pendant une heure, alors
que la tâche est tout à fait impossible malgré |'étonr1ante élasticité des
tissus.
ll m'est difficile de parler du comportement de la couleuvre vipérine
lors de la recherche de sa proie, la nourriture étant fournie a volonté.
Cependant quand les couleuvres n‘ont pas mangé depuis quelques jours,
l'activité de leur langue est très intense. Ceci me conduit à penser que
l'odorat joue un grand rôle, De plus, quand elles ont faim, les couleuvres
17

sont attirees par des chocs dans l’eau lautre couleuvre allant à |'eau,
débris tombants ...l. La vue joue un rôle au moment même dela capture.
En effet, la direction prise par Vanimal n'est précise qu'à une quinzaine de
centimètres de la proie. A ce moment, le geste est très précis : j'ai tou-
jours été étonné de voir la couleuvre saisir un gardon en fuite au niveau
de la tête sans que le mouvement ne soit visible par |'oeil humain.
L'âge de Vanimai a assez peu d'inf|uence sur le mode de prédation.
Cependant, les proies diffèrent selon la taille de Vanimalittards et lom-
brics pour les plus jeunes}.
1 . Comportement d'une jeune oouleuvre vis-à-vis d'un Iombric
Les lombrics sont plus facilement capturés dans I'eau car ils flottent
et la prise est plus aisée. Il n'y a pas de règle générale quant à I'endroit où
le ver est saisi ; cependant on peut distinguer deux cas :
— le lombric est saisi par un bout ou à proximité : dans ce cas, la
couleuvre fait progresser sa proie ]usqU'à ce que ce|le—ci soit prise par
Vextrémité, la déglutition est alors très rapide grâce à la progression alter-
née des mâchoires ;
— le Iombric est saisi au milieu, alors la couleuvre l’ava|e plus diffici-
lement plié en deux.
2. Comportement vis-à-vis d’une grenouille
Là aussi. on peut remarquer que la couleuvre saisit sa proie au
moment de la capture à n’importe quel endroit, le plus souvent c’est la
patte qui permet la prise, ceci à cause des mouvement du batracien qui
tente de s’enfuir. Dans le cas où la proie est petite, elle est avalée sans
être réorienter, les pattes libres se repliant au cours dela déglutition. Si la
proie est volumineuse par rapport au prédateur, certaines difficultés que
l'on imagine facilement obligent la couleuvre à réajuster sa prise, opéra-
tion où la proie réussit souvent à se dégager. Quand la prise est meilleure
lpar la tête ou les deux pattes postérieures}, la déglutition s’effectue nor-
malement. Cette dernière a lieu souvent dans l'eau, mais la couleuvre se
rend hors de Veau quand sa proie est récalcitrante.
3. Comportement vis-à-vis d'un poisson lgardonl
Ces observations ont porté sur des couleuvres adultes étant seules
capables d'ava|er une telle proie. Les poissons offerts vivants sont saisis
le plus souvent au milieu du corps. Une fois sa prise assurée, la couleuvre
nage la tete hors de |'eau, le poisson entre les mâchoires et cherche un
point d'àppui pour commencer Vimpitovable déglution. Les mâchoires
progressent latéralement pour atteindre la tte, seul point de départ pos-
sible à cette ciéglutionl Là enco_re, on assiste aujeu alterné des mâchoires
alors que le poisson peut se débattre même à moitié avalé.
18

Les couleuvres acceptent également les poissons morts ide mer ou
d'eau douce]. Le comportement est à peu près identique.
Quelque soit la proie, j'ai remarqué un comportement intéressant qui
consiste pour une couleuvre à être attirée par ia proie saisie par une autre
couleuvre alors que d'autres sont à sa disposition. Dans ce ces, chacune
avale sa moitié ! Ce jeu peut durer longtemps jusqu'à ce que la plus fai-
ble, en général, cède.
CONCLUSION
Plusieurs points résument ce comportement :
— Vapproche dela proie fait appel a |'odorat, aux vibrations puis à la
vue ;
— la proie est saisie n’importe où, mais la déglutition s’effectue tou-
jours par une extrémité après une opération de réajustement préalable ;
— la constriction est inexistante, contrairement a Coronella aus-
trfaca qui sans être un grand constricteur présente un comportement dif-
férent y faisant parfois appel ;
— malgré tout, il faut souligner Vefficacité de la prédation chez
N.maura face à des proies souvent volumineuses, ceci tenant compte du
fait que cette espèce est aglyphe.
Cette espèce intéressante et facile à étudier, est encore présente
dans les rivières et étangs du sud de la France principalement. J'espère
que les pollutions, assèchements, etc... qui déciment déià certains pois-
sons et batraciens s'arrêteront à temps pour préserver la couleuvre vipé-
rine. Cependant, Vappauvrissement de notre faune herpétologique est un
fait observé qu'il faut s'efforcer de stopper avant que le phénomène ne
devienne irréversible. Sur ce point, chacun peut apporter sa part et je
souhaite que les organismes tels que la S.H.F. puissent élaborer une
action coordonée au niveau national.
Philippe BLANC
445, Parc de CBSSBFI
95290 L'|SLE-—ADAN|
19

Bull. Soc. Herp. Fr., 1931, 17
ETAT D'AVANCEMENT DE UENQUÉTE
SUR LA REPARTITION DES ANIPHIBIENS
EN FRANCE
Par
Michel THIHEAU
Nous présentons aux participants à |'enquête sur les Amphibiens
ainsi qu'à Vensemble des membres de la S.H.F., comme nous nous y
étions engagés, un rapport d‘activité pour l'année 1980.
I.- Le schéma d'organisation pour |’enquéte sur les Amphibiens m a été
définitivement adopté par le College Scientifique et présenté en son nom
à |'A.G. de Nancy le 16 mai 1980 par M. THIFIEAU, coordonnateur et
responsable pour les Amphibiens dans la Commission Répartition de la
S.l-LF. Le schéma en question s'articule autour de trois ensembles : les
observateurs, les correspondants régionaux et le collège scientifique.
Pour les développements relatifs aux responsabilités respectives, nous
prions les lecteurs de bien vouloir se reporter au texte d'accompagne—
ment de la fiche-enquête, disponible sur simple demande au coordonna-
teur.
II.— Pendant |'année 1980, le collège scientifique s'est réuni :
— le 23 janvier IMM. ALCHEFL BHEUIL, DUBOIS, NIOHEHE, HISCH et
THIREAUI
— le 22 mars (Mlle PAILLETTE, MM. ALCHEH, BHEUIL, DUBOIS,
MOREHE, PARENT, FIISCH et THIFIEAUI
— Le 29 novembre [Mme CLEHGUE, Mlle PAILLETTE, MM. ALCHER,
BREUlL, DUBOIS, MOHEFIE, JOLY Pr., et THIREAU}.
ll} Un projet avait été établi par le collège scientifique lBu|I. Soc. Herp. Fr., 1979, n° 10,
p. 38-42}, il n'a pu ètre soumis à |’A.G. de Bonnevaux—Frasne (24-27 mal 1979I pour
une raison de procédure: THIFIEAU M., coordonnateur, rfavait pas Chargé MOFIEPIE
J.·J., par écrit, de le représenter.
20

Au cours de ces réunions, les principaux sujets examinés ont porté
sur :
Vétablissement de la fiche—enquête,
—· la mise au point définitive du texte d’accompagnement de la
fiche-enquête,
— la gestion du budget alloué pour Venquête sur les Amphibiens.
— la proposition de nouveaux correspondants regionaux (MM.
AUBEFI et BHUGIEREL
Diverses remarques formulées par les responsables scientifiques
eux—mêrnes ou émanant de correspondants régionaux et d’observateurs.
nous ont conduits à rédiger un court texte de mise au point rappelant
notamment :
— il n'est pas indispensable de remplir autant de fiches que d'obser—
vations. dans la mesure ou il s'agit de la même espece et du même lieu :
— si cela vous ennuie, ne portez DHS votre adresse sur Chacune des
fiches, mais seulement sur la première feuille concernant chaque
espece ;
- si vous avez des difficultés à exprimer en grades la localité, aban-
donnez cette case ;
— n'oubliez ni votre nom, ni le nom de |'espèce, ni le nom du lieu ;
— ne stockez pas vos fiches trop longtemps.
Les fiches-enquêtes peuvent en effet paraître longues et compli-
quees à remplir. Nous expliquons dans le texte d'accorr1pagnement les
raisons qui nous ont amené à ce choix.
III.- Un premier envoi de fiches-enquête et de textes d'accompagne·
ment a ete effectue après l'A.G. de Nancy à tous ceux qui avaient préala-
blement manifesté le désir d'en recevoir. Progressivement, o'est
Vensemble des participants à Venquete et les membres tie la S.H.F. qui
auront recu ces documents.
IV.- Le budget alloué à Venquète Amphibiens se monte a 1 000 F en
1980. Pour le moment, il n’est pas déficitaire en raison même de depen-
ses prioritaires qui concernent :
— la publication de l'at|as,
- les frais de correspondance [fiches, circulaires, enveloppes,
affranchissement},
— les frais de mission pour Vexpertise critique des stations litigieu-
ses. Ce n'est qu'après les premiers résultats de l'enquéte et sur décision
du collège scientifique que de tels crédits pourront être débloques.
21

V.- 237 fiches nous ont ete retournées depuis Juin 1980, elles peu-
vent se ventiler ainsi 1
Nombre Nombre
Espèces de fiches d'Observateurs
Bufo bufo 43 12
Salamandre salamandre 26 1 0
Trrïurus hevetlcus 20 10
Hana "esculente" 20 7
Hana temporarla 1 7 9
Rene delmallna 1 6 7
Pelodytas puncterus 1 5 4
Bufo calemlta 14 5
Trlrurus vulgarls 13 10
Alytes obsretrlcans 12 8
Trlrurus alpestrls 1 1 5
H;/la arborea 9 6
Trlturus crlsrarus 9 6
Trlturus marmorarus 4 2
Hyla merldlonalls 4 1
Hana arvalls 4 2
Les departements prospectés sont les suivants: 02, 08,12, 13,
15,19, 20, 24, 30, 33, 36, 38, 44, 46, 49, 57, 59, 60, 64, 72, 76.
80, 84 et 87.
Nous invitons toutes les personnes désirant de plus amples informa-
tions ou souhaitant recevoir les documents mentionnés ci—dessus, à
prendre contact avec le coordonnateur, ou selon le cas, directement avec
les correspondants régionaux et les responsables scientifiques dont les
noms et les adresses figurent en annexe du texte d'accornpagnement de
ia fiche—enquête.
Nous souhaitons que cette année soit profitable à tous et permette à
Venquête de progresser.
Le college scientifique de I'enquête Amphibiens
(Mme CLERGUE, Mlle PAILLETTE, MM. ALCHER,
BREUIL, DUBOIS, GASSEH, JOLY Pr., KNOEPF-
FLEFI, MOHEHE, PARENT, FIISCH, THORN et THI-
BEAU}
Le coordonnateur ; Michel THIHEAU
Laboratoire de Zoologie [Repti-
les et Amphibiens} du
Museum - 25 rue Cuvier -
75005 PARIS
22

Bull. Soc. Herp. Fr., 'l9Eî, 'l?'
ENQUETE SUR LA REPARTITION
DES AMPHIBIENS
INFORMATION AUX OBSERVATEURS
A PROPOS DES RAINETTES
Par
Madeleine PAILLETTE
et
Jean—Jacques MDREFIE
Afin d’attirer Vattention des observateurs sur le cas de certaines
especes, nous publierons de courtes notices permettant une identifica-
tion plus facile et précisant les questions particulières qu’e||es soulèvent
Voci une notice concernant les Rainettes lHy:'al.
Deux especes sont représentées en France. Les differences les plus
marquantes entre Hyrla arborée et Hyfa rrrerfolfonafrs portent sur leur chant
et la separation des coiorations dorsale et ventrale sur le flanc.
Hyra arborea
Deux sous-espèces nous concernent. Leur chant est identique a
|’0rei||e. Elles diffèrent par la ligne latérale noire.
— Cri bref lenviron 0,'| sec.}, rapidement répété. Il peut y en avoir
jusqu'à cinq par seconde émis par le même animal.
— Chez H. arborea arborea, seule représentée en France continentale, la
ligne noire qui part de |’oei|, longe le flanc et revient par un coude vers
Vavant sur le dos.
— Chez H. arborea sarde, seule présente en Corse, la ligne noire sur le
flanc ne fait pas de boucle vers le haut.
Hyfa merfdionalrs
— Cri plus long lde 0,3 à 0,5 sec.}, lentement repete ; au maximum un
par seconde s'i1 est émis par le même animal.
- Ligne latérale noire interrompue tres vite en arrière du tympan. ll arrive
qu’e||e se prolonge par taches sur le flanc mais elle ne forme jamais un
coude vers |'avant au dessus de I'aine.
- Pas d'hybrides naturels répertoriés.
—- Un cas de voix aberrante.
23

La limite de répartition vers le nord est probablement déterminée par
des conditions micro-climatiques locales, telles que la durée d'ensoleille-
ment et les valeurs des températures les plus basses. N'existe pas en
Corse.
Il semblerait que dans les zones où les deux espèces coexistent. la
saison de reproduction de H. arborea commence et s'arrete plutôt que
celle de H. merfdfonaffs.
Vous pouvez correspondre avec les responsables scientifiques de
ces espèces : M. PAILLETTE et J.-J. MORERE ou avec le coordonnateur
(Nl. THIFlEAUl qui transmettra.
Nl. PAILLETTE
Laboratoire d’EcoIogie
Muséum national d'Histoire naturelle
4, av. du Petit Château - 91800 BRUNOY
J.-J. Nl0FlEFlE
Laboratoire des Reptiles et Amphibiens
Muséum national d’Histoire naturelle
25, rue Cuvier - 75005 PARIS
24

Bull. Soc. Herp. Fr., 1981, I?
ETAT D'A\l'ANCENIENT DE L'EN(1UÉTE
DE REPARTITION DES REPTILES
DE FRANCE
Par
Jacques CASTANET
Bulletin de liaison n° 2
I.-— Au début de |’été 1980, les nouveaux formulaires d’enquête de
répartition ont été systématiquement envoyés à tous les membres de la
S.H.F. et participants qui avaient collaboré à l'Atlas Préliminaire de
Répartition.
A ce jour, j’ai déjà reçu en retour environ 400 fiches remplies. Plu-
sieurs observateurs se sont par ailleurs excusés de n'avoîr pas encore
reporté leur données et m'ont promis de le faire prochainement.
Dans |'ensemb|é, |’uti|isation de la nouvelle fiche, malgré sa relative
complexité lsurtout pour la transcription des lieux en coordonnées-
grades}. ne semble pas présenter de difficulté majeure. La plupart des
fiches comportent des renseignements précis ; par avancé. j’en remercie
leurs auteurs.
II.- Au cours du deuxième semestre 1980, plusieurs personnes [4 étu-
diantsl se sont relayées dans les locaux du secrétariat Faune-Flore pour
retranscrire les données des fiches intermédiaires lmise en service juste
après la publication de |'At|as préliminaire] sur les nouvelles.
Actuellement, je dispose d'environ 2500 observations de ce type.
En premiére approximation, et comme on pouvait s'y attendre, les espé-
ces les plus communes sont le plus fréquemment notées.
III.- Une bonne partie de |’ensemb|e des fiches ont été confiées à des
responsables pour vérification scientifique et validation des données :
M. SAINT GIRONS et Nl. NAULLEAU, respectivement pour plusieurs
espèces de serpents et de lézards. D'autres personnes se verront bientôt
sollicitées pour une tâche identique   d’avance merci.
Ainsi, dans un proche avenir, des données brutes seront suscepti-
bles d'être fournies au secrétarait Faune-Flore pour une première sortie
de cartes. [Nous en reparlerons plus longuement en réunion de commis-
sion le 9 mai ; voir ci—contrel.
25

IV.- Afin de développer les observations de terrain, encore limitées, et
comme prévu, j'ai envoyé au début de Yannée une premiére circulaire
dïnformation aux personnes qui s’etaient proposées pour être "corres—
pondants Iocaux" de Venquête. Vous trouverez ci-dessous leurs noms et
adresses, ce qui vous permettra désormais de ne plus travailler isolément
dans votre région. (Je ne peux pas pour Vinstant envoyer un Stock de
fiches à ces correspondants aussi vous voudrez bien continuer un certain
temps de m’écrire directement pour me réclamer ces fiches des que vous
en manquez].
V.- Dans quelques temps (à la réception de notre seconde tranche de
créditsl je vais faire procéder au report, sur les nouvelies fiches, des don-
nées ayant servi à confectionner l'At|as préliminaire. Ces donnees, après
vérification scientifique détaillée, seront intégrées aux précédentes.
VI. Un justificatif de I'uti|isaticn des crédits (5000 F pour Venquête Fiep-
tiles en 1980} sera fourni à l'occasi0n de la prochaine A.G. de la S.H.F.
qui se tiendra à Paris le 9 mai 1981 . Nous réunirons à cette occasion la
commission "enquête de répartition". J'espére que vous serez nom-
breux à venir y discuter. Pensez d'ici là à mettre en fiches vos observa-
tions de |'été dernier et celles du début de ce printemps.
A bientôt et bon courage.
Le coordinateur National de |'enquête "Reptiles"
Jacques CASTANET
Laboratoire d’Anatomie comparée
Université Paris VII — 75221 PARIS CEDEX 05
Annexe : Liste et adresse des correspondants régionaux.
26

(Liste non limitative,
établie en fonction des propositions reçues en 1980}
NOMS ADRESSES RÉGIONS
BAUMGART Gerard B, rue de Touraine France Est, région
67100 Strasbourg de Strasbourg
Meinau
CHEYLAN Marc 7, rue du ’| '1 Novembre France sud—est ;
13100 Aix en Provence bord mediterra-
neen
GOUILLET André Le Sensever, route de France sud, Gers
Gabarret
Castelanu d'Auzau
32800 Eauze
DORE Robert Pavillon Majestic Reg. de Clermont-
63 `I 30 Rovat, Ferrand
Chamallières
GUILLAUME Claude Labo. Biogeographique Reg. de
EPHE Pl. Eog. Bataillon Montpellier
Fac. des Sciences
3400 Montpellier
GUYETANT Robert Lab, Ecologie Animale Est. Region de
Fac. des Sciences Besançon
25000 Besançon
KERAUTRET L. 42, rue de l'Abbaye des Reg. du Nord
pres
59500 Douai
MAGRANER G. 23, rue Mozart Drôme
2600 Valence
NAULLEAU Guy CEBAS, CNRS Vendee, Deux
79 Villiers en bois Sèvres
par Beauvoir s}Ni0rt
NOBLET J.-F. Château de Rochasson Isère
38000 Meylan
POIVRE Claude Univ. de Nancy Reg. de Nancy
Lab. de Zoologie
54037 Nancy
RAYNAUD A. Lab. de Biologie Tarn
Route de la Clévade
8 `i 330 Vabre
27

Bull. Soc. Herp. Fr., 1981, 17
COMPTE·RENDU D‘ACTIVITÉ
DE LA SECTION PARISIENNE
PROGRAMME DU 1er Trimesire 1981
Samedi 10 jenvier
Jacques FRETEY.- Ecloseries et fermes de tortues marines en
Guyane. Problèmes de protection.
Mercredi 1 1 février - 20 h
Michel BREUlL.— Amphibiens et Reptiles des Balkans. Biogéogra-
phie et Ecologie.
Samedi 14 mars - 9h30
Daniel LESPILETTE et Albert HAL||V||.— Pathologie des Reptiles.
Traitements effectués ces derniers mois sur les serpents, les lézards et
les tortues.
INFORMATIONS
1 . Le renouvellement du bureau de la section parisienne s’est effec-
tué au cours de la séance du 13 décembre. Ont obtenu :
MM. RAFFAELLI : 16 voix ; VERNET : 11 voix ; CAPEZZONE : 7 voix ;
LEMIRE : 3 voix ; CROS : 1 voix ; LESPILETTE : 1 voix ;ALCHER :
1 voix ; BARBAULT : 4 voix ; BELLOY : 7 voix ; NULS : 2.
Le bureau se compose désormais de MM. BARBAULT, BELLOY,
CAPEZZONE, RAFFAELLI et VERNET.
28

Bull. Soc. Herp. Fr., 1981. 1T
ENQUÉTE DE REPARTITION ANIPHIBIENS
EN FRANCE
Lors de la réunion dela Commission Répartition aux journées annuel-
les de la S.H.F. de Nancy le 16 mai 1980, J.-P. GASC, en Vabsence de
J. CASTANET a fait le point sur |’enquête Reptiles. M. THIREAU lLabora-
toire de Zoologie, Reptiles et Amphibiens, Muséum, 57 rue Cuvier.
75005 Paris], coordonnateur de |'enquête Amphibiens, a rendu compte
des travaux dont il est responsable :
— Il fait part d'un document expliquant Vorganisation cl Venquête.
les garanties données aux informations envoyées par les observateurs et
les publications qui en résulteront. Suivent les listes et adresses des res-
ponsables scientifiques et des correspondants régionaux. Une liste des
espèces d’Amphibiens lAnoures et Urodèlesl en France est aussi dres-
sée.
— Une fiche d'enquéte a été préparée et imprimée. son mode
d'emp|oi est résumé au verso, un texte plus détaillé Vaccompagne. Un
autre texte indique Vutilisatlon des cartes pour localiser des observations
selon les coordonnées en grades [Méridien de Paris}.
Après quelques échanges de vue, |'ensemble de |'auditoire a appré-
cié le travail déjà accompli et approuvé le déroulement de l'enquéte.
L’ensemb|e des documents présentés à Nancy et des informations
complémentaires seront envoyés prochainement à tous les membres de
la S.H.F.
29

Bull. Soc. Herp. Fr., '|9B‘l, 17
RÉUNION DE LA D.G.H.T.
Réunion de la D.G.H.T. - MUNICH (R.F.A.l - 15 au 19 octobre
1980
La réunion annuelle de la société allemande d’herpéto|ogie vient de
se tenir à Munich. Parmi les nombreuses communications, je voudrais
retenir :
Systématîque :
W. ERDELEN [Caiotesi, HIS iiampropeitfs mexfcanai, S. HYKENA &
H.Y. NETTNIANN liacerta cappadocical.
Reproduction :
GLASEFI (amélioration des conditions de vie en captivité par l'ordina—
teur, E. THOMAS (Reproductions en captivité: observations et "con—
sei|s"), BUDDE (Cheiodina iongicofiisl, ZINIIVIEHNIANN H. & E. (Dendro-
batidael, WEYGOLD (Dendrobares pumiffoi, ZWAHT (Hygiene dans les
terrariuI'nS}. KUCHLING [Hibernation des Tortues}, HONEGGEFI (Python
rericuiarus, Cycfagras gigas, Desypeiris scabra, Elaphe oxycephafal.
Biogéographie :
K. HENLE (Nouvelle Zeelandei, BISCHOFF (Arabie), Fi. PRASCHAG
(du Canada à la Floride}, U. MEEDE (Pérou}, D. WERNEH (Galapagos}.
Différentes communications sur Véthologie et là biologie des Amphibiens
et Reptiles.
Enfin, j‘ai été frappé par le nombre eleve de communications traitant
de la protection :
Protection :
K. KLEMIVIEH (nouvelle loi allemande de protection}, ASSMANN
(Bavière}, BOLENDEFI (Emys orbfcularfs}, SCHNIIDTLEH [Amphibiens},
PODLOUCKY (Amphibiens et Reptilesl, BEUTLER (Enquêtes de réparti-
tion}.
Enfin, une table ronde a réuni les participants interessés par les
enquêtes de répartition et la protection des Amphibiens.
G. |\r1ATZ
30

Bull. Soc. Herp. Fr., 19B1, 17
STAGE D‘INITIATION A L'HERPÉTOLOGE
C.E.B.A.S. - Forêt de Chizè : 6 au 1D juillet 1981 inclus
Disponibilités : 10 a 1 5 stagiaires (être âgé de plus de 18 ansl
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Hébergement : li se fera sur place au C.E.B.A.S.
Repas : Ils seront pris en commun, à la cantine du C.E.B.A.S.
Apporter : Nécessaire pour sortie sur le terrain [bottes, cuissardes, vête-
mens de pluie, etc ...l, appareil photo si possible.
Conditions de participation : Le prix demandé est de 700 F avec une
réduction de 100 F pour les membres de la S.H.F. Tarif pour les person-
nes prises en charge en formation continue (membres de la S.H.F. ou
nonl S 350 F.
il comprend Vhébergement, la nourriture et les frais de stage.
Dès qu'un candidat est prévenu qu'il peut participer au stage, il doit
verser obligatoirement 250 F d’arrhes pour son inscription définitive.
Modalités de règlement : Les arrhes ou les droits dïnscription sont à
envoyer à Monsieur NAULLEAU.
- Chèque postal : à l'ord1·e dela S.l·l.F., CCP 3796-24 R PARIS
— Chèque bancaire : à l’ordre dela S.H.F.
— Mandat postal : à l'ordre de Monsieur Naulleau
But du stage: Ce stage s'adresse particulièrement aux enseignants.
étudiants, personnel de zoo, enquêteurs, amateurs et personnes ayant à
connaître la biologie, Vécologie des Reptiles et Amphibiens pour |‘exer—
cice de leur profession.
Une attestation sera délivrée à la fin du stage.
Pour tous renseignements et inscriptions, s'adresser a :
Monsieur Guy NAULLEAU
C.E.B.A.S. — C.l\l.R.S.
Villiers-en-Bois
79360 BEAUVOIR-SUR—N|0RT
Tel. ; mer 09-70-B4
Renseignements complémentaires: Ils parviendront ultérieurement
aux differents stagiaires retenus.
31

PROGRAMME SUCCINCT
— Aperçu sur la classification des Amphibiens :
Jean LESCURE, chargé de Recherche au C.N.R.S.
— Aperçu sur la classification des Reptiles :
Guy NAULLEAU, chargé de Recherche au C.N.R.S.
— Les Reptiles de France (systématique, exercices de determination.
biologie, écologie, distribution géographique, enquête repartition} :
1 . Les Serpents et les Lézards : Guy NAULLEAU
2. Les Tortues : Jean LESCURE
- Les Amphibiens de France (systématique, exercices de détermination,
biologie, écologie, distribution géographique, enquête répartition} :
Robert GUYETANT, Nlaïtre-Assistant, Université de Besançon
— Comportement alimentaire des Amphibiens lavec films} :
1. Adultes : Jean LESCURE
2. Tétards : Robert GUYETANT
— Comportement alimentaire des Reptiles (avec films} :
Guy NAULLEAU
-— Législation sur la protection des Amphibiens et Reptiles :
Jean LESCURE
— Technique d'élevage des Amphibiens :
Robert GUYETANT
— Technique d'élevage des Reptiles :
Guy NAULLEAU, Daniel GUERINEAU lDirecteur du Zoorama Europeen
de la forêt de Chizl
— Technique d'élevages annexes :
Daniel GUERINEAU, Jean—Pierre BARON, Professeur de Sciences
Naturelles
— Observations sur le terrain :
Guy NALILLEAU, Daniel GUERINEAU, Jean-Pierre BARON
— Initiation à la photographie des Reptiles et Amphibiens :
Guy NAULLEAU, Daniel GUERINEAU
32

BLIII. Soc. Herp. Fr., 1981, ‘l?
COLLOQUE DE JACA
Vous avez recu avec le Bulletin n'° 16 une fiche d'inscription pour I
Colloque et vous avez pu lire en dernière page du même Bulletin une cir-
culaire d'informations sur ce Colloque. Le Colloque franco-espagnol se
passera, nous en sommes convaincus, dans d'exce||entes conditions. Le
site de Jaca, à 30 km de la frontière, est très beau.
La voie ferroviaire etant coupée avant la frontière, le train est rem-
placé par un service de car à partir d'Oloron. On perdrait énormément de
tempsà emprunter le chemin de fer, le car, puis à nouveau le chemin de
fer en Espagne. Il faut donc tous s’organiser pour y aller en auto, faire
connaitre les places disponibles pour remplir les voitures, en particulier de
Paris, Montpellier et Charente-deux-Sèvres.
Itinéraire : suivre les flèches vertes: Paris, Angoûlème, Libourne,
Pau, Oloron, col de Somport, Jaca.
La réservation des chambres se fera par Vintermèdiaire du
Pr. BALCELLS, il y aura notamment des chambres à prix modique dans
un camping et un collège. Le camping sera ouvert. Vous pourrez aller
directement à vos lieux d'hébergement.
L'accueil officiel se fera le lundi matin au Centro pirenaico qui est
situé en pleine ville. Séance d'ouverture à 12 h.
Ecrire au Pr. BALCELLS là Jacal, à J.-P. GASC ou à NAULLEAU pour
tous renseignements complémentaires.
33

Bull. Soc. Herp. Fr., 1931, 17
NOUVELLES ADMINISTRATIVES
Liste des nnuveaux membres
Admis à la réunion du Conseil du 24 janvier 1981 :
I\:1N|.AFiON, BHAUX, DAIGHE, DEBIEVE, DENISE, HAGENSTEIN,
HEBERT, MAUHIN, NICOLAS, NOUIHA, PAULIVIIER, PAUTFIÉ,
PONS, ROITG, ROSE, FIOUPPERT, HOUXIN, SCHNIOCKEH,
SCHWENCKE, SINKEVIC, SIHE, STAFRACE, STUTZIVIANN,
TILLAULT, VIERON.
34

Bull. Soc. Herp. Fr., 1961, 17
'1 . ERFIATA
— Le nom de Nl. RANGDÉ, petit-fils de Rollinat, a été mal orthographié
dans Védition en_reprint dela Vie des Reptiles dela France Centrale, Il
faut lire RANGDE et non "RANDGE" aux pp. (Vil} et lXll.
La S.H.F. présente toutes ses excuses à Nl. Rangdé.
— IL nous faut aussi relever l'erreur typographique dela p. l\/lill : ROLLI-
NAT n'st pas mort le 27 décembre 1934 mais le 27 décembre
1 931 .
— Cluelques erreurs typographiques ou non, ont eu lieu dans les deux
derniers numéros du Bulletin :
. Au sommaire du n° 15, il faut lire "Varanidés" et non lguanidés.
L’erreur n’est pas reproduite dans |'articIe concerné.
. Dans le n°’ 16, il faut lire "Activite préclatrice" et non prédative à la
p.
. Dans l'artio|e intitulé "Une nouvelle Revue Herpetologîque", il faut
lire "S.E.l—l." lSocietas Europea Herpetological au lieu de S.H.F. aux
paragraphes
La Rédaction prie les lecteurs du Bulletin de bien vouloir Vexcuser.
2. Un nouveau reprint "Herpetology of Brazil"
Nos collègues américains dela SSAR éditent en reprint tac similé les 3
volumes de Spix et Wagler [1824-251 sur l'Herpeto|ogie du Brésil
avec un longue introduction explicative du Pr. VANZOLINI. Prix de la
souscription lnon-membres de la SSAR : 36 $1. Envoyez les cheques
libellés à l'ordre de la SSAR, au Dr. Douglas TAYLOR, Dpt. of Zoo-
logy, Miami University, Oxford, Ohio 45056, USA.
3. ECHÀNGES
— l\.=1. Didier LOGEROT — Le Pygmalion, av. des Bruyères, 06500 Men-
ton, Tel. l16.93l 57.36.64 — echangerait un Tfliqua scincoides mâle,
qui mesure 48 cm, pèse 320 g et est agé de 7 ans dont trois de capti-
vité, Contre une femelle de même espèce.
35

-— Nl. Gérard IVIANSUY - 21 rue du Fbg St Antoine, 75011 Paris - échan-
gerait un Python réticulé.
-— Nl. Alain TUHBILLON - 246 rue de Belle vue, 92700 Colombes, Tel.
3311"/81.73.75 - recherche plusieurs espèces d’Egernfa et souhaite
correspondre avec les spécialistes, éleveurs de ces animaux et des dif-
férentes espèces de Tiligua.
— M. Thierry GAGLIANO — Bar Y Appt. 42, 70 rue St. Floch, 31400
Toulouse - désire correspondre avec les personnes qui ont obtenu la
reproduction de Pseudemys scrfpra eiegans.
4. AVIS DU TRESORIER
Le Trésorier demande aux adhérents qui n'ont pas recu la nouvelle
carte de membre, imprimée en 1980, de lui écrire pous qu’i| leur fasse
parvenir.
ll demande aussi de ne pas verser la cotisation par mandat-carte
adressée au CCP dela S.H.F. car le virement se fait directement par ordi-
nateur au CCP de la S.H.F. sans envoyer de coupon au destinataire, on
ignore ainis le nom de celui aui a envoyé la cotisation. Si vous passez par
la poste, envoyez votre cotisation par mani:lat—Iettre ou mandat carte,
libellé au nom du Trésorier et envoyé à son adresse (écrivez votre nom
sur le coupon qui sera transmis par le facteur}.
Des cotisations sont versées par des chèques provenant d'autres
personnes, faites préciser au besoin, par un mot d'accompagnement. au
profit de qui est payée la cotisation.
Des adresses portées sur des chèques ne sont pas celles inscrites
dans nos fichiers. Précisez laquelle nous devons retenir.
MM. PAIMBLANC, LUCIANI et AIGRE ont payé leur cotisation 1980
mais nous n'avons pas leur adresse et nous ne pouvons pas leur envoyer
le Bulletin. Ceux qui les connaissent, pourraient-ils envoyer leur adresse
au Secrétaire.
5. CARNET DE NAISSANCES
Notre coliègue B. LANGEWERF - Eleneden Kerkstraat 36a, 5165CC
Vaspik, Pays bas — nous fait part des naissances qu'i| a eues dans ses éle-
vages en 1980 :
Agama sangurhofenta, `Iex, F2, mars
A. sreh'r'o, 36 ex. F2, juil. l25l. août (51, nov. l61
A. caucassia, 1 ex. F1, août
A. iehmanni, 13 ex. F1, oct. (71. nov. (61
Acanthodactylus Schreiber:} 4 ex. F1, nov.
Gailotfa srehirhr} 17 ex. F1, Juil. l1 11. nov. (61
Lacerta monticofa cjrrenà 30 ex. F1, juin [291. juil. (11
L. graeca, 8 ex. F1, juin [4], juil. [41
L. agrilfs agilis, 141 ex. F1, 2, 3, juin (31, juil. (571, août (781. sept. [31
36

L. agflis exfgua, 9 F1, juin (9}
L. cauc. caucasfca, 8 F1, 2, juil. (B}
L. pratfcola pontfca, 2O F2. 3, juil. (20}
L. saxicofa braunerf. 153 F2, 3,jui|. (15}, août (59l, sept. (78}, oct. (1}
L. armenfaca, 13 F1, 2, juil (9}, août (4}
L. schrefberf, 7 F2, juil.
L. radis obscura, 5 F1, juil.
L. radis svanetica, 5 F1, juil.
L. strfgata, 60 F2, 3, juil. (17}, août (16}, Sept. (27}
L. fepfda pater, 192 F2, 3, dont B melaniques, juil. (22}, août (115},
sept. (55}
L. pe(opones:'aca, 35 F1, août (28}. Sept. (5}, oct. (2}
L. Laevis laevis, 42 F2, 3, 4, août (19}. sept. (4}, oct. (17}. nov. (6:
L. Laevis froodfca, 4 F1, sept.
L. horvathi 1 F1, août
L. erhardff, 2 F1, août
L. trfffneata hansschwefzeri, 32 F1, août (11}, sept. (121, nov. (9}
L. danfordf anatoffca, 11 F1, 2, août
L. vfn`d1's, 51 F1,5, août (47}, sept. (1}, oct. (3}
L. bedriagae paeslen} 2 F'} , oct.
Na1‘n'x naïrfx perse x N. n. hefvetica, 7 F2, sept,
B.A.W.A. Langervverf, Benedan Kerkstraat 36a, 5165 CC Waspik
6. ASSEMBLEE GENERALE 1981
Attention, |'Assemb|ée Générale aura lieu le 9 mai 1 981 à Paris
et non le 1er mai comme cela a été annonce dans le Bull. n‘“ 16, Toutes
les informations à ce sujet vous parviendront par circulaire,
37

Secrétariat : G. MATZ, Laboratoire de Biologie Animale, Université d’Angers, Boulevard Lavoi-
sier — 49045 ANGERS CEDEX
COTISATIONS
Terite : Taux annuel + bulletin = Total
— adhérents de moins de 25 ans 15 25 = 40 F
— adhérents de plus de 25 ans 40 30 = 70 F
- bienfaiteurs : minimum = 150 F
— membre conloint 40 = 40 F
Abonnement : Europe : 75 F Hors Europe : 80 F
Illlndalitée de règlement :
1. Chèque postal : à I'ordre de la SHF, CCP 3796-24 Fl Paris. Envoi direct à notre Centre de chè-
ques. Cette modalité est tres recommandée aux étrangers qui. en ce cas, doivent envoyer leur
cheque postal en France par Vintermédiaire de leur centre de cheques lfaire indiquer la nom de
Veirpéditeurl.
2. Cheque bancaire à l’ordre de la SHF, ou mandat postal à I’ordre du Trésorier, Envoi direct au
Trésorier : L. CAPEZZONE, 5 rue Flenoir - 95120 EHlll'IONT
3. Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont las bienvenus.
Changement d'edreeee :
N‘omettez pas de signaler sans retard au secrétariat tout changement d'adresse.
BULLETIN
Directeur de publication : Fl, GUYETANT
Comité de redaction : J. LESCURE (responsable}. C. PIEAU Iadjointl. J.M. FHANCAZ.
J.J, MOFIEFIE, R. VEFINET.
Recommendations aux auteure :
Les manuscrits seront dactvlographies en double interligne. au recto seulement, Seuls seront
soulignés les mots à composer en italiques, tels que les noms latins. Le titre sera en lettres majus-
cules. le prénom et le nom de |'auteur, également en maiuscules, seront placés dessous et au
milieu de page. L'adresse de l'auteur sera mise en fin d*articIe à droite.
Les figures seront réalisées sur papier calque. Prévoir l‘épaisseur des traits et la dimension
des lettres ou des chiffres pour qu'ils restent parfaitement lisibles après réduction. Utiliser de pré-
férence des iettres—transfert de taille appropriée. S'efforcer de respecter les régles de la perspec-
tive pour les représentations dans l‘aspace lterrarium par ex.l. Les photographies lnoir et blancl
ne seront publiées gu’exceptlonneIlement. Les légendes des figures seront dactvlographiées sur
feuilles séparées. Les références bibliographiques seront regroupées en fin d’article ; il en sera de
méme pour les adresses de fournisseurs de produits cités.
La réutilisation d’une illustration déja publiée. suppose aux termes de la loi du 1 1 mars 1 357,
Vaccord de l'auteur et de I'diteur de la publication concernée.
Envoi des manuscrite : J. LESCUHE, Laboratoire de Zoologie [Reptiles et Amphibiens},
Museum national d'Histoire Naturelle. 57 rue Cuvier — 75005 PARIS
Le Gérant 7 H. GUYETANT
N° Commission paritaire 1 59374
Imprimé È |'|Jniv€rSité da Besançon
Faculté das Sciences — 25030 BESANCON CEDEX
38

muruuarns s.R.¤=.
FICHE A REMPLIR PAR TOUS LES MEMBRES
NOM z  
PRENOM :  
ADRESSE; I_i_i_I  
n° Hue
Code postal V i I I e
||||||||||IlTé|: ........
Pays
PROFESSION  
DATE DE NAISSANCE:  
CENTRE D'INTERET
Amphibiens : Urodèles Anatomie Pathologie
Anoures Ecologie Physiologie
Reptiles : Serpents Elevage Protection
Lézards Embryologie Répartition
Tortues Endocrinologie Reproduction
Crocodiles Ethologîe Svstematique
autres :
N.B. : Prière de remplir les cases en capitales d'imprimerie et de
rayer ensuite les mentions inutiles dans la rubrique "Cen—
tre dïntérêt". Cette fiche est à retourner au Secrétaire
G. IVIATZ - Labo de Biologie Animale, Université
d’Ar1gers, Boulevard Lavoisier — 49045 ANGERS CEDEX
(date limite 9 mai 1981}.
39