Bulletin SHF - 1979 - 10
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Avn N== 1

B U L L E T I N
DE LA SOCIETE HERPETOLOGIOUE DE FRANCE
BULLETIN DE LIAISON
Trimestriel
AVRIL 1979 - N°"IU
S 0 NI M A I R E
EDITORIAL .................................... 5
ELEVAGE
Description de terrariums destinés à la maintenance de Serpents en
captivité, C. et C. SERANIOUR . ..................... 6
Méthode et construction de terrariums en bois pour Reptiles et
Batraciens, L. CAPEZZONE .......................... 14
Technique de fabrication et d'aménagement de terrariu ms pour
Lézards Verts [Lacerta vfridfs}, P. BLANC ................ 16
Description de terrariums extérieurs et intérieurs, D. HEUCLIN . . IS
Les climats sahariens et tropicaux humides en terrariu m,
B. CHEVALLIER ................................ 22
Régime alimentaire de sept espèces de Tortues aquatiques,
C. POIVRE .................................... 25
Une enquête sur les tortues en captivité, J.P. RISCH .......... 30
PROTECTION
Protection des Reptiles et des Amphibiens, J. FRETEY ........ 32
Attention, Tortues E J.C. NOUET ...................... 35
REPARTITION
La répartition des Amphibiens en France : propositions pour I'orga-
nisation d'une enquête, IVI. ALCHE R, A. DUBOIS, J.J. |'vIORERE,
J.P. RISCH et NI. THIREAU .......................... 38
BIBLIOGRAPHIE
Reptiles et Amphibiens : un guide thérapeutique, P. DELEPAUL . . 43
VIE DE LA SOCIETE
Règlement intérieur ................................ 44
Liste des nouveaux membres . ....................... 45
Compte-rendu d'activité de la section parisienne ............ 46
ANNONCES .................................... 51
4

E D l T 0 R I A L
La section parisienne de la S.H.F. a été créée il y a maintenant trois ans
dans le but de favoriser rêgionalement les prises de contact et les échanges
entre herpétologistes. Certes, il nous a fallu trouver un compromis d'a|ter—
nance entre les réunions à caractère spécialisé intéressant plus particulière-
ment les scientifiques de disciplines diverses et les réunions s'adressant à un
plus large public. Depuis sa création, |'assiduité des parisiens aux réunions
mensuelles de la section locale n'a pas diminué, tout au contraire. Cependant,
amener chacun des sociétaires à une participation active n'a pas toujours été
une tâche toujours facile. .1'en prendrai pour preuve, les lancements d'en-
quêtes souvent restés sans réponse, les tentatives d'o rganisation de groupes de
travail  
Lassitude de quelques uns, par suite de circulaires ou d'informations trop
espacées dans le temps ? Peut être l La parution périodique du bulletin (qui,
il faut le rappeler, est né de la section parisienne) et |’arrivée de nouveaux
membres tendent à transformer une certaine passivité des sociétaires parisiens.
Il est néanmoins sûr que les réunions consacrées aux problémes d'éle-
vage attirent toujours une plus grande audience car répondant aux préoccu-
pations essentielles de nombreux terrariophiles et de certains chercheurs.
Celle du 10 avril 1978, se rapportant plus particulièrement aux tech-
niques de construction et d‘aménagement des terrariums avait entraîné, à
notre grande satisfaction, une large participation de membres "amateurs". Ce
numéro du bulletin réunit leur différentes communications. Cela nous conduit
de la methode de conception simple d'un terrarium intérieur llvllvl.
Capezzone, Blanc, et Chevallier}, à Vaménagement de tout un local [MM.
Seramour et Heuclinl et jusqu'à la construction de grands terrariums exté
rieurs. Les herpétologistes qui développent ce dernier type d’é|evage sont
encore peu nombreux en France et les résultats sont encore loin d'éga|er ceux
obtenus par Bert Langerwerf qui a "monte" dans son jardin et le sous-sol de
sa maison une véritable "usine à produire des lézards" [près de 800 naissances
Van dernierl. Espérons que les deux interventions de cet herpétologiste
hollandais à la section locale et la publication de ses articles dans le bulletin
susciteront de nouvelles vocations.
Roland Vernet
5

E L E V A G E
DESCRIPTION DE TERRAHIUMS DESTINES A
LA MAINTENANCE DE SEFIPENTS EN CAPTIVITE
par Christiane et Christian Séramour.
Depuis une dizaine d'années, nous avons réalisé avec plus ou moins de
réussite des générations successives de terrariums instaliés soit en apparte-
ment, soit en sous-sol de pavillon. Les deux ensembles que nous décrivons
ci-après représentent la dernière "mouture" de nos conceptions et sont placés
eux aussi dans un milieu totalement artificiel, à savoir un sous-sol de 2 mètres
de hauteur sans lumière du jour ni ventilation naturelle. Le plus ancien ne
fonctionne guère que depuis deux ans.
I- MATERIAUX ET PLANS:
al Ils sont en contreplaqué de 10 ou 12 cm d'épaisseur, l'arn1ature étant
menuisée dans du bois de résineux lsapin de Douglasl. Les parties intérieures
sont enduites d'un vernis blanc, qualité "extérieur" permettant un nettoyage
facile È |'eau javellisée. La facade est peinte au "Bondex" et vernie.
b} Le croquis 1 montre leur positionnement dans la pièce. ll n'v a pas
de solution de continuité entre la façade et le sol, le plafond et les murs
latéraux, ce qui rend une fuite éventuelle sans conséquence.
c} L'ensemb|e I comprend 9 terrariums répartis sur trois niveaux,
séparés par des double fonds de 10cm (croquis 2}. La hauteur de chaque
niveau, ainsi que la profondeur (60 cm}, ont leur importance car il importe
que la visualisation et |’accés soient toujours faciles. Sur un même niveau, les
cloisons sont amovibles, ce qui permet d'obtenir des terrariums de 60, 120 ou
180 cm de façacle.Cela permet d’adapter les terrariums à la taille des occu-
pants ou de réunir et de séparer un couple avec un minimum de dérangement.
dl L'ensemble ll est réalisé sur le même modèle mais ne comprend que
2 niveaux et 4 terrariums lcroquis 3}. Il est destiné aux serpents de grande
taille. Sa profondeur est de 80 cm.
6

2 - FACADES, DOUBLE FONDS ET ELECTRICITE GENERALE :
ai Les façades sont équipées de deux vitres l|'une de 4, |’autre de E mm
d'épaisseur]· qui coulissent sur des glissières en plastique. Le blocage de ces
vitres pour les animaux puissants ou dangereux est actuellement résolu de
façon satisfaisante par des cales sifflets introduites â foroe dans |’interva||e
entre les deux vitres. Des pastilles gommées de couleur peuvent permettre de
vérifier d’un coup d'oeil selon leurs alignements si toutes les vitres sont bien
fermées.
bl La plupart des appareillages qui vont être décrits ci—dessous ltuyau—
teries d'aération, bassines, éclairages, thermostats, cables électriques, etc...}
sont inclus dans les double fonds, ce qui évite les bricolages intempestifs au
contact des animaux et surtout empêche d'éventuelles dégradations causées
par les rongeurs et des courts circuits générateurs d'incendies à la suite de
projections d'eau.
ci Les faces avant de ces double fonds (ainsi que le côté droit de
|'ensemble I} sont occultés par des panneaux amovibles afin d'éviter toute
intrusion animale et la poussière. Ces panneaux servent par ailleurs de
tableaux de bord (1 par unité} et comprennent le potentiomètre du ther-
mostat, le voyant de contrôle de celui-ci, un fusible de protection, un inter-
rupteur général et un interrupteur d'éc|airage débrayant |’interrupteur horaire
(croquis 5}.
d} Pour chaque terrarium, une plaquette située à |’avant du double fond
reçoit outre le neutre, les phases suivantes : une phase ordinaire qui alimente
par exemple le chauffage, une phase programmée par l'interrupteur horaire
général (pour |'éc|airage} et deux phases supplémentaires permettant une
programmation différente de la lumiere ou bien l'adjonction d’un appareillage
à fonctionnement intermittent lultra-violets, électro—vannes ? l.
3 - LA VENTILATION :
Nous utilisons la convection forcée pour |'ensemble l et la convection
naturelle pour l'ensemb]e II.
a} Convection forcée: De l'air frais (‘lE-‘|B¤C, sauf en été} puisé dans
une autre piéce est pulsé à force par un ventilateur de conduit (eo m3fheure}
dans un conduit en P.V.C. de 75 mm de ¢¤. Une ramification en tube de
4U mm de çi au niveau de chaque terrarium libère une partie de cet air à 5 cm
du sol. Un grillage maintenu par une bague en P.V.C. de BCI mm de ij empêche
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toute evasion. Un système identique au plafond du terrarium, décalé vertica—
lement par rapport à l'arrivée d'air collecte l'air vicié vers un conduit général
débouchant sur le toit [dénivellation : B mètres} et pourvu d‘un accélérateur
de tirage. Cette encombrante tuyauterie passe par les double fonds et le côté
droit de l'ensemble. Nous avons pu constater un débit réel à l'arrivée comme à
Vévacuation, mais irrégulier d'un terrarium à l'autre et immensurable. Nous
n'avons pas fait de tentative de réglage. (croquis 5}
bl Convection naturelle : (croquis 3] Les bouches d'aérations sont réali-
sées en bois, une double grille sur la façade et dans le terrarium empêche les
évasions. Nous les occultons plus ou moins à l'aide d'un simple carton et
réglons ainsi le tirage à volonté. L'inconvnient majeur est un réchauffement
du local ce qui peut gêner pour l’obtention d'LIn terrariurn “froid".
REMARQUE : Ces solutions sont rendues obligatoires par Vexiguité du
local (16 m3) et Vabsenoe de toute ventilation naturelle lune convection est
cependant réalisée d’une porte à l'autre : croquis il. Elles évitent Vuniformi-
sation "par le haut" des températures. Le débit d'air est relativement faible,
mais cela ne semble pas, à notre avis, géner les serpents, du moins tant cçu'une
hygiène scrupuleuse est respectée.
4- L'EAU :
al Dans Vensemble 1 une découpe rectangulaire standard dlimite dans
chaque terrarium une fosse formée à Vintérieur du double fond (croquis 5) et
accueille des bassines de ¢ variable. Le rebord de celles·ci s'appuie sur un
plancher où une découpe circulaire adaptée au çbdes bassines a été effectuée.
Dans Vensernble ll, le principe est le méme, mais le niveau inférieur comporte
des découpes plus importantes afin de recevoir des auges en caoutchouc de 35
litres pour les Boidés de grande taille.
bl Le nettoyage est relativement facile, les bassines s'enlèvent sans
bouleversement du décor et du sol, mais nous sommes cependant encore
obligés de pénétrer dans le terrarium [problème des animaux venimeuxl.
D'autre part, Vobligation de placer ces bassines contre la facade gêne l’accès â
certains éléments du double fond.
cl L'humidification est donc réglée par la surface d'eau relative à la
taille des bassines et la possibilité laissée ou non lcomblement par des galets) à
l'animal de s'irnrnerger. Elle peut être accentuée par un diffuseur alimenté par
une pompe située dans le double fond ou par un câble chauffant placé sous la
Clî>BaSsîi1i*èî.ulïr;·us n’uti|isons pas d'hygrometres classiques à cause de Vimprécisicn
8

5 -— ECLAIRAGE :
Il est assuré par des tubes fluorescents de 15 W (45 cmi équipés d’un
réflecteur, logés dans le double fond et reposant sur une découpe vitrée. La
vitre éliminant les rayons U.V. l'ernpIoi de tubes type "True-Lite" serait
illusoire et nous nous contentons de la qualité dite "Blanc industriel". Les
ballasts sont dérivés dans le local de sous élevage qu'i|s contribuent à chauffer
afin de ne pas créer de chaleur non contrélable dans les terrariums. Sauf
exception, ivoir électricité générale} l'éclairage est distribué 14 heures par
jour par l'interrupteur horaire général.
B- CHAUFFAGE:
a) Les éféments chauffants sont constitués par des lampes à Infra-rouges
en céramique "Elstein" de BO à 150W avec réflecteur. Elles sont très ro-
bustes, certaines étant en service depuis plus de huit ans. Le fil d'alimentation
est protégé par une gaine semi-rigide en plastique de 15 mm de ¢ des attaques
des rongeurs. La hauteur de la lampe est réglable (croquis 5} déterminant
ainsi, soit un "point chaud", soit un chauffage d'ambiance. Au moins un,
parfois plusieurs thermomètres sont placés dans chaque terrarium.
b) Pour la régulation du chauffage, nous adoptons actuellement les
thermostats électroniques utilisés en aquariophilie, les autres types de ther-
mostats ne nous ayant pas donné satisfaction. Le modèle bilame classique
sous tube de verre est très imprécis en usage aérien lplus de 500 d'ampIî·
tude} ; il doit être placé dans le terrarium, sur une paroi lpar suite il ne régule
pas les zones les plus intéressantes} et les rongeurs détériorent ses câbles tot
ou tard. ll en est de même des thermostats dits “d'ambiance" utilisés en
chauffage domestique et de plus ils s'encrassent et s'oxydent très vite. Enfin
les thermostats à contact de mercure sont chers, trop fragiles et trop encom-
brants.
En revanche, les thermostats électroniques présentent de nombreux
avantages. Ne comportant pas de pièces mécaniques, ils sont pratiquement
inusables si l‘on ne surcharge pas leur pouvoir de coupure (mais la plupart des
modéles coupent jusqu’à 1500 Wi. Surtout ils sont placés hors du terrarium à
|’abri des dégradations, le potentiomètre de réglage se trouvant sur la facade
du double fond. Seule la sonde (une thermistancei se trouve dans le terrarium
ou elle peut être déplacée à volonté pour contrôler telie ou telle zone. Elle est
logée dans une enveloppe grillagée qui la protège et son câble est entouré
d’une gaine semi-rigide [croquis 4-5}. Les terrariums dont la cloison est
enlevée permettent ainsi deux ou trois réglages différents dans |'espa0e ou
9

dans le temps. La précision de |'ordre du U10 de degré dans l‘eau, reste de
U2 degré C à l’air ce qui est tres suffisant.
Des impératifs de place nous empêchent d'exposer le principe de
fonctionnement de ces thermostats. Nous renvovons le lecteur aux articles de
MM. GENET et CONRAD du Cercle Aquariophlle de Nancy l1l qui les ont
progressivement mis au point entre 1970 et 1975. Nous avons nous-même
réalisé de facon assez fastidieuse 10 modéles selon le plan de 1975. Le coût en
a été de 100 Francs par piéce ien 1976]. Mais nous achetons actuellement des
modèles excellents chez un distributeur de matériel aquariophile du Nord de
la Franoe ou chez un demi-grossiste pour un prix de 170 à 210 F (1978].
REMARQUES :
ai Si Vétablissement d'un cycle de température peut se réaliser manuel-
lement par corrections journalières ou hebdomadaires, nous rencontrons des
difficultés à réaliser un rythme nycthméral progressif. Nous avons actuel-
lement à notre disposition soit une baisse de température nocturne, soit
|'arrêt du chauffage par l'interrupteur horaire pendant des temps déterminés.
Sur les modeles achetés (Biotherm 71] un dispositif assez ingénieux serait à
perfectionner. Une cellule photoélectrique provoque un déséquilibre du pont
thermique et abaisse la température de 2OC pendant la nuit. Nous pouvons
imaginer un appareillage à rhéostat réglable permettant une variation progres-
sive du chauffage au cours de la journée.
IJ] Nous reviendrons dans la conclusion générale sur la conception que
nous avons de la terrariophilie. Cependant nous tenons à dire dès à présent
que Vélectronique ne doit pas être considérée comme un gadget inutile, surtout
en ce qui concerne Vamateur qui dispose de peu de temps. Ce dernier ne peut
plus comme le faisait R. ROLLINAT, faire rentrer à |'ombre ou sortir au
soleil les cages de ses couleuvres par un employé de maison [selon le profil du
temps}. La précision et |'automatisation nous seront de plus en plus indispen-
sables. L'Aquariophi|ie nous a fourni, par son vaste potentiel d'amateurs et
par suite d'industries diverses la plupart des instruments électriques que nous
utilisons. Cependant des à présent, il existe des possibilités techniques supé-
rieures que nous aurons à mettre en oeuvre nous-même. Sans vouloir faire de
(1} C. E Genet et Conrad .' a} Revue de la Piscfcufture Française n°27 pages
4-T6`, n°29, p. T7-22, n¤3ï p. 57-59, nû.?3 p. 44-45. b} Revue Francarse
d’Aquarfo!ogi'e - Herpétofogie 7975, 2e trimestre.
10

la fiction, nous évoquerons les hygrostats électroniques capables de com-
mander des électro-vannes qui sont réalisables sur le même principe que les
thermostats, ainsi que des "variateurs de puissance" pour lclairage fluores-
cent. Des programmes électroniques pourraient combiner à l'infini l'action de
ces trois types d'appareils et permettre ainsi tous les cycles climatiques
possibles en faisant varier au cours de la iournée et des mois, de facon inter-
dépendante, les trois grandes composantes de la terrariophilie, lumière,
chaleur, humidité. Nous nous excusons de citer à nouveau Fl. ROLLINAT qui
s’est toujours opposé à ce que |'on installe Vélectricité chez lui, mais nous ne
pouvons plus actuellement refuser les possibilités que nous venons de citer,
car ce ne serait plus un simple caprice "rétro" mais une erreur i2l.
7 - LE SOL ET LE DECOR:
al La plupart de nos terrariurns sont garnis de galets qui n’accumulent
aucune poussière, demandant un minimum de temps à être ôtés et remis dans
le terrarium pour le nettoiement de celui~ci et sont eux-memes facilement
lavables à |'eau bouillante javellisée. llllais ils sont peu absorbants, obligeant à
une intervention immédiate après la défécation d'un reptile. Les animaux
lourds lBitis arietans, Boa constrictor} semblent s'y meu rtrir.
Nous avons totalement abandonné le sol nu qui présente le même
inconvénient d'absorption et sur lequel les serpents se sentent trop exposés et
sont gênes dans leur reptation par le "dérapage" dû au manque d'aspérités.
De plus en plus, nous utilisons le sable, très absorbant, en dépit de ses
nombreux aléas : blocage des glissières, remontée en surface d'une fine
poussiere, abri pour les parasites. Nous pallions à ces deux derniers points par
son renouvellement complet à intervalles fixes.
bl Le décor est souvent totalement absent. Toutefois des oeps de vignes
et des pierres permettent à certains animaux de s'iso|er, de se frotter et des
branches fixées aux parois favorisent le déplacement des serpents qui aiment
grimper. Nous ajoutons parfois des plantes en plastique, facilement nettoya-
bles, pour "compliquer" Venvironnernent de l'animal.
(2} L'électror.•ique fait par ailleurs son entrée dans les techniques o"`étude de la
physiologie des reptiles, au laboratoire et sur le terrain par le biais de la
biotéie;métri`e (CF .‘ Francez, bulletin de la societé zoologique de France, I
TO? n 4- l976 pages 725-726} ce qui semble justifier notre ton quelque peu
péremptoire.
11

cl Actuellement, nous nous posons le problème d'installer des boites
refuges, délaissées iusqu'à présent pour des raisons d'hygiène et de contrôle.
Nous cherchons à réaliser un modèle qui permettrait de sécuriser davantage
certains reptiles et surtout de capturer les grands venirneux sans danger pour
nous et avec un minimum de dérangement pour eux afin de procéder aux
pesées, mesures et contrôles périodiques, ainsi qu'au nettoiement du terra-
rium.
CONCLUSION :
Les terrariums décrits ci-dessus présentent encore de multiples imper-
fections. Certains de leurs aspects restent très sommaires en dépit d'une
technologie qui peut parfois prêter à sourire. De plus, ils sont liés à des
conditions d'hébergement très particulières. Nous sommes donc fort loin du
"terrarium idéal" et c'est pourquoi nous concluerons en nous attachant à
l'esprit qui nous a guidé dans leur réalisation plutôt qu'â cette derniére.
Cet esprit, nous pourrions le résumer ainsi: faciliter au maximum les
interventions diverses, afin d'épargner le temps limité des amateurs que nous
sommes, tout en nous assurant de plus en plus la maîtrise et le contrôle de
Venvironnement artificiel que nous créons autour d’un reptile à partir de son
installation dans un terrarium.
Nous pensons en effet, que l'idée d'un terrarium qui serait un "petit
coin de nature" est parfaitement erronée. On ne recrée pas par exemple la
forêt ombrophile dans quelques clécimètres cubes et ce qui se voulait un
biotope humide et luxuriant, méme au prix de soins acharnés, devient rapide-
ment un cloaque de boue, de bactéries, de matières diverses en décomposition
sans rapport aucun avec un cycle biologique naturel. Le terrariophile amateur
doit se méfier de travaux trop fastidieux qu'i| finit par délaisser dès lors qu'il
s'occupe de plusieurs animaux. Les nettoyages doivent être rapides et effi-
caces, les absences quotidiennes ne doivent pas se solder par des pannes
imprévues souvent catastrophiques. Il faut des installations rationnelies qui
laissent le temps à Vobservation et à Vexpérimentation. Surtout, il est illusoire
de chercher à créer un biotope complexe (d'où nous viendrait d'ai||eurs des
données qui le permettraient?] alors que nous avons des difficultés à
connaitre |'effet de paramètres fondamentaux comme la lumière, la chaleur,
Vhumidité et à maitriser leurs applications. Ces données même sont à intro-
duire avec prudence et doivent être contrôlables pour être observables, le
matériel d'enregistrement coûtant des dizaines de fois plus cher que le
matériel de contrôle et posant bien plus de problèmes. Des variations et des
cycles dûs à Vempirisrne brouillon et au hasard peuvent au milieu de beau-
12

coup de drames et de misères animales amener une réussite heureuse. lviais elle
r1'aura pas d'autre intérêt que ponctuel, car mal observée puisque mal contrô-
lée, elle ne pourra pas faire progresser Vensemble des terrariophiles, elle ne
sera pas REPETITIVE.
Nous désirons pour finir, insister sur ce point : sans préjuger de l'apport
éventuel à la Science herpétologique que peut fournir la terrariophilie, cette
dernière au minimum se doit d'assurer la maintenance des reptiles en captivité
pour le plaisir des hommes et aussi de réussir des reproductions destinées à
éviter de trop lourdes ponctions dans le milieu naturel lil. Pour y parvenir, il
est indispensable qu’elle devienne une TECHNIQUE D’ELEVAGE, accumu-
lant et atfinant de multiples observations, progressant par Vexploitation rigou-
reuse et celles-ci. A ce stade, nous ne pouvons éviter un parallèle avec l'aqua-
riophilie let nous travaillons actuellement comme celle—ci le faisait il y a 70
ansi qui est devenue une "Aquariologie", méthodique, exacte, ayant crée une
technologie sophistiquée assurant la reproduction sans problème d'un grand
nombre cïespèces de poissons dulcaquicoles et dés à présent apportant de
précieuses connaissances complémentaires de l'étude dans la nature à la
science ichtvclogique.
Le role des aquariophiles amateurs a été déterminant l2l dans cette
réussite et nul doute qu‘une même ambition, nourrie de passion et de rigueur,
ne dévolue pas un rôle équivalent aux terrariophiles d'ici quelques années.
fi`} C.E : G. Marx fn Aquarama nû2? H974} pages 49-53 er n¤30 (7975)
pages 32-34.
(2} par exemple le travail exemplaire du Cercle Aquar1'ophffe de Nancy.
C. et C.S.
9, rue des Carrières
93110 ROSNY SOUS BOIS.
13

METHODE ET CONSTRUCTION DE TERRARIUMS EN BOIS
POUR REPTILES ET BATRACIENS.
par Louis CAPEZZONE
ll existe plusieurs façon cl construire des terrariums. Pour ma parti'ai
adopté la méthode suivante: trois faces latérales vitrées ainsi que le dessus.
Les vitres de devant et de dessus sont coulissantes lla vitre du devant coulis-
sant dans le sens de la hauteur}. Le derrière est en grillage (maille de 2 rrlm ou
plus}. (G}.
Les avantages
Lorsqu'on dispose d'une pièce très claire le fait d'avoir des vitres sur
tous les côtés permet d'avoir le maximum de lumière à l'intérieur des terra-
riums ; ce qui évite d'avoir un éclairage artificiel ; d'autre part le fait d'avoir
un côté grillage, peut permettre éventuellement de placer le terrarium devant
une fenêtre pour faire profiter les animaux des rayons du soleil.
Les inconvénients
Assez difficile à réaliser si |'on n'est pas un hon bricoleur et prix de
revient plus élevé que les autres modèles faits en contreplaqué la cause des
vitres}.
Plan de construction pour un terrarium de : 40 x 40 cm. hauteur 60 cm.
Bois utilisé: sapin ou peuplier pour les montants et les traverses. Le
fond est en contre—plaqué (de 10 mm} ou en aggloméré (F}. Faire d'abord 4
montants de 3 x 2 x 60 cm (A, B, C, D.} ; 2 traverses (T1 et T2} de 2 x 3 x
36 cm; 2 traverses (T3 et T4} de 2 x 3 x 34 cm; 2 traverses (T5 et T5} de 2 x
3x 35,2; 1 traverse (T7} de 2 x 3x 40 cm; 1 traverse (TB} de 1,8 x 3x
36 cm. Les quatres montants et les traverses là Vexception de TB} sont rai-
nurés (rainure de 0,3 cm de large sur 0,7 cm de profondeur à 0,8 cm du bord}
(fig. 1, 2 et 3}. Si les rainures sont faites par un menuisier penser à ne pas
couper les montants et les traverses avant de les passer à la toupie. Découper
ensuite le bois selon la grandeur du terrarium. Préparer d'ab0rd les cadres
avant et arrière en assemblant les montants et les traverses selon les figures 1,
14

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2 et 3. A la partie inférieure les montants et les traverses sont cloués, ainsi que
le fond. Glisser les vitres de côté dans les rainures avant de visser les traverses
supérieures sur les montants. L'utilisation des vis facilitera un démontage
ultérieur s'il est nécessaire de remplacer une vitre. Les vitres latérales sont
fixées, tandis que les vitres de dessus et de devant sont mobiles, toutefois la
vitre supérieure ne pourra être déplacée qu'après avoir enlevé celle de devant.
Pour éviter certains inconvénients, il est recommandé de clouer le grillage à
l'arrre (G} avant de positionner les vitres. Si cette méthode de construction
parait compliquée au départ, os s'aperçoit bien vite que, lorsqu’on a coupé
tous les morceaux de bois, le montage est assez rapide.
Il est bon de conserver les rainures sur les montants de derrière car si
un jour vous voulez mettre une grille plus grosse, genre cache-radiateur, il
vous suffira de dévisser la traverse du haut pour la glisser [fig. 2 et 3 "a"}.
Attention :
Lorsque vous ouvrez le devant, bien caler la vitre avec un morceau de
bois, car il m'est arrivé que celle-ci, mal coincée, est redescendue rapidement
et a coupé une couleuvre en deux.
1..C. 5 rue Renoir
95120 ERIVIONT.
15

TECHNIOUE DE FABRICATION ET D'A|1llENAGE|\11El\lT
DE TERRARIUMS POUR LEZARDS VERTS
(LACERTA VIRIDISJ
par Philippe BLANC
CONSTRUCTION
La technique de construction est très simple et ne fait pas appel à un
outillage complexe. Les principaux outils du menuisier suffisent. Les maté-
riaux utilisés sont cle la coiie, des clous pour Vassemblage, du verre, du fin
grillage et, en bois, du contreplaqué "Nlarine" de 15 mm d'épaisseur (résis-
tance à Vhumidité} et des tasseaux de 24 x 24 mm.
Le terrarium lvoir fig. ll est donc concu pour qu'il y ait une paroi
latérale vitrée pour faciliter les observations et permettre lciairage naturel,
une fenêtre grillagée à |'opposé ainsi qu’un couvercle également grillage, Ces
deux parties grillagées permettent un certain courant d'air nécessaire à une
bonne aération. La taille du terrarium est fonction du nombre d'individus.
Pour un mâle et deux femelles adultes, par exemple : 1(JU x GD x 50 cm.
Uintérieur est tapissé d'un film plastique, ce qui permet sans aucun risque
d’avoir un substrat humide.
AMENAGEMENT INTERIEUR:
Les conditions de milieu créées par Vaménagement essayent d'être les
moins artificielles possibles. Sans avoir la prétention de recréer les conditions
du milieu naturel, il semble que Vaménagement convienne assez bien aux
animaux.
Description : (voir fig. 2}
— le substrat dont Vépaisseur varie de quelques mm à environ 20 mrn est de
nature sableuse avec un peu d'é|éments organiques,
— des pierres de différentes couleurs [noires et blanches} et de différentes
formes permettent aux animaux de s'exposer à la chaleur et de se cacher,
— des branchages constituent aussi des possibilités d'exposition et offrent des
surfaces rugueuses nécessaires pour le bon déroulement de la mue,
— un abreuvoir constitue la source indispensable en eau,
— quelques plantes vertes rarnpantes ou peu élevées constituent un élément de
refuge et d'humidité lmousses, potentille rampante},
16

?•‘§•'•‘3‘&*;•‘§¢1\ï*(Fe'ë:'ç‘;t‘§\\|’•’ç*;i;ç*§\§
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  _ 3 — TEHHARIUM INTEFHELIR sans la paroi antérieure nt sans
le tait.
[gl : grillage métallique; If] : tube Huqresœriï. reposant sur le treillis métallique I lâl ï abri 1
[el : tube EI'El'IT.fÉE dans l’al:lri ; (Bl 1 Compartiment contenant le système de chauffage: lt} I Dlüûlüê
de tôle inclinée ; tcl : mienne eleelrlnue ; l0l : ouvertures par lesquelles ¤·=l¤=¤¤r les fils électriques:
ll:] : ballast; lil : Iarnpesà incandesœnce ; tal : ouverture d'aératl0l1·
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I _ , -— _ ,Jî`ïl — _
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Fig _4 · Parmi ANTEFIIEUFIE
lvl : vitres; (Al ; acœs à l'a|:lri ; IB! zawês au dispositif de chauffage;
[Cl : accès à la mlünne électrique Z (D] :al::l:ès au dispnsitif tféclairage.

— la source de chaleur et de lumière est fournie par une lampe à incan-
descence de 100 W située à 20 cm environ du lieu d’exposition le plus proche.
Les oonditions crées ainsi sont les suivantes : D
- température : de '|5 à 'IBUC au point le plus froid à 32 environ au point le
plus chaud. Ce gradient permet aux animaux de choisir leur préierendum.
- une humidité relativement élevée inon mesurée}.
Remarque
La source de lumière par une lampe normale et la présence d’une vitre
obligent Vapport de vitamine D [D3 notamment} du fait de l'absence de
rayonnement ultra—violet.
CONCLUSION
Grâce à cette technique, |'é|evage pour Lecerta vfridfs se fait dans
d'assez bonnes conditions. Reproduction, ponte et éclosion se déroulent
normalement. ll semble que le problème se situe au niveau du développement
des jeunes (alimentation} car la mortaiité est assez importante entre le ‘l5e
jour et le 2e mois. Ouelques essais d'a|imentation et de rythme journalier
différents éclaireront peut-être ce problème.
P.B. 445 Parc de Cassan
95290 L’|SLE-ADAM
17

DESCRIPTION DE TERRARlUlVlS
EXTERIEURS ET INTERIEURS
par Daniel HEUCLIN
A - TERRARIUMS EXTERIEURS
Mes reptiles sont logés en terrariums extérieurs ou en terrariums inté-
rieurs, selon les espèces. lvles terrariums extérieurs, qui m'ont été inspirés par
Bert Langervverf (1} i2} sont constitués d'u ne dalle en béton coulée au fond
d'une excavation d'une trentaine de cm. de profondeur. Sur cette dalle ont
été élevés des murs en parpaings : un mur complet du côté exposé au nord et
sur la moitié postérieure des parois Iatrales;un muret d'Lrne seule rangée de
parpaings sur le côté exposé au sud et sur la moitié antérieure des parois
latérales (voir fig. 1}.
Les parois latérales sont complétées par des cadres de bois sur lesquels
une vitre est fixée à demeure. La paroi antérieure est constituée d'un cadre en
bois dans lequel coulisse une vitre. C'est par Yenlèvement de cette vitre que
I'on accède à Vintérieur du terrarium. Le toit est constitué d’un ou plusieurs
cadres à vitre coulissante ; sur ce cadre supérieur est fixé un treillis métallique
plastifié qui double la vitre et permet l'en|èvement de celle-ci pour laisser
passer le rayonnement solaire dans son intégralité. Le cadre servant de toit est
légèrement incliné vers |'avant pour faciliter Yécoulement de la pluie. Toutes
les vitres peuvent être doublées et éventuellement protégées contre le bris par
un grillage extérieur. Contre le mur exposé au nord, à |'extérieur, est accu-
mulée une butte de terre, qui parfait I'Eso|ation et évite que le gel n'atteigne
les animaux qui hiberneront à proximité de cette paroi. [Fig. 2}.
L'intérieur des terrariums est garni d’un sol perméable [éviter Vargîlei
en pente descendante de Ferrière vers l'avant afin d‘augmenter Vabsorption
cles rayons solaires. Ce substrat recouvre un amoncellement de parpaings ou
de briques creuses dans lesquels les animaux se rêfugieront pour hiberner (Fig.
2}. Des souches ou des planches noircies par brûlage à la lampe à souder,
touiours pour augmenter Vabsorption de chaleur sont disposées en surface.
Des végétaux résistants y sont plantés; il faudra les élaguer régulièrement
pour que les Reptiles disposent d'un nombre suffisant d'endroits ensoleillés.
Si le terrariurn doit loger des serpents, on peut y lâcher auparavant quelques
carnpagnols qui creuseront un réseau de galeries; en ce cas, il faudra les
recapturer avant d'y introduire les reptiles. Dans de tels terrariums, on peut
loger toute Yanne des espèces de zones tempérées ou désertiques. Si l'inîé·
rieur du terrarium n'est pas trop humide, si les animaux disposent d'abris
18

%  
 ·é tlri ""è* E e `  
Flg.1 —TEFlRAFIIUMEXTERIEUR
(ml ; mur en parpaings; lc} : cadre en bois ; lv‘I'I : vitre coulissant vers 1'avant;
lv2} : vitres coulissant latéralement : lv} ; Vitre fixe,
Nord Sud
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, ·.._ .-· - F - , ‘···—_. "F H ··—- ·- ·
#· "" "' '   -— __ ··
'< — _ " '_ d- I- ___ T- "·•- _—_ — _" ·.,_`_
___, _ ____ —·· _ _ ·· - ; J H __ _ __.
Fig, 2 - TEHRARIUM EXTERIEUR VU EN coL|PE
ld} : dalle en béton; [ml : mur en parpaiI1gs;It] : treillis métallique ; lvl} : vitre coulissant versl’avant;
(v2} : vitre coulissant latéralement: (CI rcadre en bois ; (T] : butte de terre isolant le mur nord; lbl zbriques creuses.

souterrains assez profonds et en nombre suffisant, ils résisteront aux gelées
nocturnes les plus basses de la région parisienne. Il faut bien entendu se
méfier du moindre rayon de soleil, et pas seulement en été, qui peut très
rapidement élever la température et tuer les animaux s’ils ne disposent pas
d'abris assez profonds. C’est pourquoi, si l'on ne peut surveiller les terrariums
en permanence, il est préférable de laisser une des vitres entre ouverte, sauf en
hiver. Je loge dans de tels terrariums les espèces suivantes :
Elaphe schrenkf schrenlcf, Elaphe schrenkf anomala, Ophisaurus apodus,
Agkfstrodon con tortrfx, l/fpera ammodyres et Cro talus horrfdus a rricauda tus
Les pertes que i'ai eu à subir, en particulier dans le cas des Cerastes me
semblent dûes à une trop grande humidité, le sol de mon jardin étant argileux,
et à une durée d'insoIation insuffisante, le soleil n'at·teignant mes installations
que vers midi.
B. TERFIAFIIUMS INTERIEURS
J'utilise deux types de terrariums intérieurs. Les grands sont des paral-
lélépipèdes qui peuvent être superposés. Le fond, le plafond, la paroi posté-
rieure et les parois latérales sont en Iatté ou en contreplaqué de 19 mm. Un
panneau, pouvant être moins épais, de mêmes dimensions que le plafond, est
fixé 8 cm au-dessous de celui—ci, une grande ouverture découpée dans ce
panneau, est munie d'un grillage métallique plastifié dont la dimension des
mailles s’opp0se au passage des serpents et de leurs proies. On fixe sur ce
grillage le (ou lesl tubeisi fluorescent(Sl (Fig. 3 g et fi. Sur le fond, un abri en
contreplaqué occupe le quart antérieur droit; il communique avec l'intérieur
du terrarium par un tube de matière plastique collé dans une ouverture pra-
tiquée dans le plafond de |'abri. Ce tube, long de quelques centimètres et d'un
diamètre adapté à la grosseur des serpents, empêche que ne tombe dans l'abri
le substrat meuble sur lequel se déplacent les animaux (Fig. 3, A et el. Un
autre compartiment, contigu au précédent, est aménagé dans le quart anté-
rieur droit. Le plafond de ce compartiment est constitué d'une tôle légère-
ment inclinée. C'est dans ce compartiment que sera mis en place le dispositif
de chauffage (Fig. BB et ti. Enfin, un couloir vertical triangulaire est aménagé,
à l'aide d'une planchette dans l'angIe antérieur gauche. C'est dans ce couloir
que passeront les fils électriques alimentant le terrarium et ceux qui leur Sünt
superposés (Fig. SC}. La paroi antérieure est posée en dernier (Fig. 4}. Elle
comprend une grande ouverture donnant accès à |’espace occupé par les
animaux, ouverture qui sera fermée par des vitres coulissant horizontalement
dans une double glissière en plastique. D'autre part, quatre autres ouvertures
donnent accès respectivement au double plafond, au compartiment abri, au
compartiment chauffage et aux conducteurs électriques. Ces accès Sont
19

Pi urt A :a : couvercle rilla é — b : ouverture rilla ée - c: Vitre - d : aroj
  g Q Q 9 de contre-plëque 10 mm
 
,¢*¢g$•'§ ‘.¤\•\•|‘\¢I"¢l ` l`·•.l*!
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ç;S,,,·& .2, : a : substrat sablux d : branchages g : source lumineuse
b : débris végétaux e : abreuvoîr et de chaleur
c : abris sous ûierres plates f : plante verte h ‘ °°\';""°r°1°
 
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fermés par des portes à charnières, munies de verrous magnétiques ou È pres-
sion.
Uintérieur du terrarium est recouvert successivement d'une couche de
vernis polyuréthane et de deux à trois couches de vernis polyester. L'insta|la-
tion électrique se compose d'un ou plusieurs tubes fluorescents "Gro|ux"
lune autre marque, "True-lite", plus coûteuse, semble ne présenter aucun
avantage par rapport aux autres tubesl ; Vappareîllage d’alimentation
l"ballast"l est placé dans le compartiment chauffage- Le dispositif de
chauffage est constitué de lampes â incandescence montées en série deux à
deux, les lampes ainsi sous-voltées ayant une durée plus longue (Fig. 3 b et il.
Mis à part le ballast du tube fluorescent qui ne chauffe que pendant la durée
d’écIairement, on peut éteindre tout ou partie des lampes de chauffage
pendant la nuit. Les lampes sont disposées à l'extrême gauche du comparti-
ment afin que, d'une part, la plaque de tôle ne soit pas chauffée uniformé-
ment et que, d’autre part, la température de l’abri ne soit pas élevée par la
proximité des ampoules lil faut que les animaux sortent de l'abri pour se
chauffer). Le nombre des lampes est tel que, lorsqtfelles sont toutes
branchées, la température à l'endroit le plus chaud de la plaque soit nette-
ment supérieur à l'optimum thermique des serpents.
Pour des espèces des zones équatoriales qui demandent une température
à peu près constante tout au long de |'année, il faudrait évidemment étudier
un dispositif de chauffage plus diffus (Dar rayonnement ou par air pulsé}
contrôlé par u n thermostat.
Pour les espèces des zones tempérées ou subtropicales ce systéme a
Vavantage de ne pas niveler les variations de températures journalières et
saisonnières, ce qui permet, en jouant également sur la durée de la période
d'éclairement, de récréer chez les animaux captifs, un cycle vital voisin de
celui qu'i|s ont dans la nature.
L’intérieur peut être aménagé de façon plus ou moins esthétique ice
dont les serpents se moquent éperdument l l. Les parois verticales peuvent
être dissimulées derrière un mur constitué de treillis métallique ou d'une
plaque de polystyrène expansé sculptée recouverts d'argile, de sable ou de
tourbe mélangés à de la colle liquide. Le sol peut être constitué des mêmes
matériaux [sans colle ! l et doit recouvrir |'abri et la plaque chauffante.
L'intérêt d'un tel terrarium est que l'on peut intervenir sur les différents
dispositifs sans avoir à pénétrer dans l'espace réservé aux animaux; d'autre
20

part, la présence cI'un abri obscur me paraît indispensable pour Vélevage de
beaucoup d'espèces. J'ai obtenu notamment dans de telles conditions la
reproduction de Crotalus viridis à partir tfindividus importés nouveaux-nés.
lvles autres terrariums sont de simples caisses en contreplaqué dont la
longueur est très supérieure aux deux autres dimensions. Le "p|afond" est
grillage, une des petites faces est constituée d'une vitre coulissant verticale-
ment. A Vextrémité opposée est fixée une lampe électrique et la cage offre
ainsi un gradient thermique décroissant d'arrière en avant. Un pot à fleurs en
terre cuite sert d'abri. Ces petites cages me servent à mettre les adultes en
quarantaine et à élever les ieunes séparément. Aucun substrat n'est disposé
dans ces cages afin de faciliter la désinfection.
D.H. 98 rue Vincent BUREAU
94460 VALENTON
( il} LANGERWEHF B. Communication personnelle (1976).
(2} LA NGER WE RF B, Sur ia reproduction en captivité de quelques iézards
des zones ternpérées et subtropicales de lîüémisphère noni Bull. Société
Herpetoiogique de France (1978} 8, 8- 12.
(3) l-lEUCl.lN D. Compte-renolu de la réunion de la section parisienne du il
Novembre i976Z Bull Société Herpêtologique de France (1.977) 2, p. 27.
(4) HE UCUN D. Quelques réflexions sur la pathologie des Reptiles. Bull.
Societé Herpérologique de France ( 1.977} 2, T0-1.2
21

LES CLIMATS SAHAHIENS ET TROPICAUX
HUMIDES EN TERHARIUNI
par B. CHEVALLI ER
La réussite de l'élevage et de la reproduction des reptiles en captivité
dépend en grande partie de la reproduction fidèle du climat dans lequel
|'espèce vit en milieu naturel. Indépendamment du matériel employé pour la
construction du terrarium et du décor sableux ou rocheux, les notions de
température et cl'hvgrométrie, qui évoluent |'une et |’autre avec des lois
différentes, revêtent la plus grande importance.
En excluant les climats intermédiaires, nous aborderons les climats
sahariens chauds et secs en période diurne et les climats tropicaux chauds et
humides avec leur transposition en terrarium.
ll sera notablement plus aisé pour l'amateur de reproduire le climat
saharien ou sahélien pour relevage des Uromestix, Varans (Varanus griseus},
Agames, Cérastes etc   Dans ce type de climat la température superficielle du
0 _ '_
sable pourra atteindre sans dommage 42 C et meme davantage pourvu qu sl
soit réservé aux animaux une cache où il leur sera possible de se retirer
momentanément.
Cette température pourra être obtenue par des lampes NIAZDASOL de
100 watts placées à 40 cm du sol et complétées par une résistance de sol,
enfouie dans le Sable et protégée par un grillage rigide (mailles de 'l,5 crn
galvanisé de préférence}.
L‘assèchement progressif de |'air atteindra une valeur basse limite de
20% d’humiclité relative qui ne sera pas trés éloignée des valeurs rencontrées
au Sahara.
Le contrôle de la température par thermostat ne s'impose pas et pour ce
type de climat seuls doivent être prises en considération 2
— Les variations nuit-jour obtenues par une horloge qui coupe et allume
lampes et résistances
— Les variations été-hiver obtenues par un arrêt de la résistance en
période hivernale.
22

La distinction entre été et hiver est essentielle si l‘on veut aboutir à la
reproduction, les accouplements ayant lieu dans la nature au début de la
saison chaude.
Dans le cas précis d’é|evage d'UromasaFx il ne sera pas utile de prévoir
de bac avec de l’eau qui risqueraient seulement de faire se noyer ces animaux
qui ne connaissent pas Veau.
L'humidité nécessaire à leur survie sera contenue dans les aliments
frais : salade, fleurs de pissenlits.
Il est très important de ne jamais donner des végétaux qui auraient été
traités au D.D.T., ces animaux étant très sensibles aux pesticides, il convien-
dra d'être très prudent avant de mettre une nourriture végétale à leur disposi-
tion.
Pour les Varans et Cérastes il sera conseillé de pulvériser de |'eau deux
matins par semaine et de prévoir une petite réserve d'eaU. L'éc|airage du
vivarium sera complété dans tous les cas par des tubes néon commandés
également par horloge.
La constitution d'un vivarium devant recevoir des animaux vivants en
milieu chaud et humide, iguane, Boa etc   sera plus délicate à obtenir de
facon à respecter une salubrité convenable. L'entretien et les soins seront
ioumaliers afin d’eviter la propagation microbienne.
Le taux d'hygrornétrie relative lH.H.l devra être maintenu au-dessus de
65%. Il est à noter qu'à cette valeur la conduction de l'air se trouve augmentée
et qu'un brusque refroidissement en sera d‘autant plus resenti par les oecu-
pants. ll en résulte que la régulation de la température demandera davantage
de précision.
Le chauffage par air réchauffé et mis en circulation par ventilation
pouvant stimuler la contamination microbienne je lui préférerai les systèmes
statiques classiques par lampes et résistances blindées.
ll ne faut pas oublier qu'un radiateur alimenté par une installation
classique individuelle de chauffage peut être astucieusement installé sous un
vivarium et muni d’une vanne commandée par un robinet thermostatique. Ce
système permet une résultante de température très constante.
Quel que soit le systéme de chauffage adopté il sera nécessaire de
respecter deux regles pratiques :
23

— Le thermostat, la sonde ou Vhvgrostat devront être installés dans une
cheminée artificielle à l’intérieur du vivarium de facon à ce que le mouvement
ascentionnel de l'air chaud influence valablement ces appareils.
— Le bac ou la réserve d'eau utilisée pour l'humidification seront obligatoire-
ment situés au~c|essus d’une zone chauffée pour faciliter Vévaporation.
La présence d'eau dans un vivarium entraine des opérations fréquentes
de nettoyage. Celles-ci pourront être allêgées dans une certaine mesure en
adoptant le système séparatif suivant :
- Eau de boisson dans un récipient de faible volume facile d'accès et de
renouvellement.
— Bac d'humiclification recouvert par un grillage en mailles fines, amovible.
Cette disposition permettra de protéger la pompe de circulation commandée
par Vbygrostat, des projections de sable, graviers ou déjections des animaux.
Dans ces conditions I'eau de rejet de la pompe sera dirigée sur un giaois
de ruissellement avant de tomber dans le bas pour être aspirée à nouveau par
la pompe.
ll sera primordial de vérifier que la pompe est bien instaliêe en-dessous
du niveau du bassin et que le complément d'eau,remp|açar1t le volume évapor
est bien régulièrement exécuté.
(caractéristique de la pompe : 50 à 150 litresfheure ldébitl 'l,5 mètre de
(hauteur manométriquel.
B.C. 91 Bd Beaumarchais
75003 Paris
24

REGIME ALIMENTAIRE DE SEPT ESPECES
DE TORTUES AOUATIOUES
par Claude P0lVRE
La plupart des terrariophîles élevant des Tortues aquatiques achetées
chez les marchands ou capturées dans la moitié sud de la France (ce qui sera
prochainement interdit par la loi], sans parler des personnes qui, hélas, consi-
dèrent ces animaux comme jouets pour leurs enfants, nourrissent mal et
insuffisamment leurs pensionnaires [ Les scientifiques utilisant certaines
espèces, en laboratoire, à des fins d'études physiologiques, ne savent pas les
élever non plus et les achètent dans le commerce au fur et à mesure de leurs
besoins. Les uns et les autres encouragent ainsi le mercantilisme.
Certaines espèces sont typiquement carnivores, d'autres se nourrissent
d'animau>< et de végétaux; les plus végétariennes d'entre elles consomment
aussi en grande quantité des vers, des insectes et leurs larves.
Il faut donner à ces animaux une nourriture abondante et équilibrée si
|'on ne veut pas les voir périr au bout de quelques semaines ou mois lil. A
titre d'exernp|e, une Cistude d'Europe (Emys orblcularis} ou une Tortue
d'Amérique du Nord vendue dans le commerce sous le nom de "Tortue de
Floride" lffhrysernys scrrptal, mesurant 14 cm de longueur de carapace sur
10,5 cm de largeur et pesant 525 g., pour la première, et 17 x 14cm et
860 g. (âgée de 4 ansl, pour la seconde, peut avaler 3 Gouions de 10 crn de
long lou Yéquivalent en volume de toute autre nourriture) tous les 2 iours à la
saison chaude, et peut continuer ainsi en aquaterrarium chauffé à la mauvaise
saison. Certains amateurs nourrissent leurs Tortues aquatiques uniquement
avec de la salade ou de la viande rouge; dans les deux cas, la nourriture des
animaux est mal équilibrée; il faut y ajouter des distributions de Vers de
terre, de Vers de vase et de petits Crustacés. Certains aliments contiennent
suffisamment de protéines mais pas assez de sels minéraux indispensables et
d'autres, à |'inverse, sont riches en sels minéraux et pauvres en protéines ; il
faut donc varier Valimentation en conséquence.
(1} lls ont aussi d’autres besoins .· espace vital, eau propre dans l’aquaterra—
rium, possibilité de sortir de l’eau à volonté, soleil et ombre, chaleur (25 à
.28n C}, en cas de manque cfensoleillemenr (hiver} exposition aux LL V, artifi-
ciels |ji’utilise, sans accident depuis plusieurs années, une lampe germicicle .·
TUV et SW gg 253,7 Ã de longueur o"uno'e, placée à 50-60 crn au—dessus des
25

animaux, 1/4 d'heur·e 2 fors par semaine, dont i’empioi peut être dangereux
en durée d'irradiation prolongée} ,· éventuellement; pour ies espèces euro-
péennes, nord-américaines et nord-asiatiques, hibernation en bassin profond
(au moins 50 cm) (respiration cioacaie et buccaie dîsppoint}.
L'observation durant plusieurs années, des préférences alimentaires de 7
espèces de Tortues aquatiques r‘n'a fourni les résultats suivants Z
espèce aliments acceptés aliments refusés
Chrysemys scriota poisson, viande rouge [boeuf, che- à ma connais-
(Amérîque du Nord} val} souriceaux et ratons mort-nés sance, aucun
ou tués, souris et rats tués et dé-
pecés, reptiles mort-nés, (serpents,
même vénimeux, lézards}, poussins
morts, vers de terre, vers de fumier,
mollusques (moules crues ou
cuites, escargots aquatiques et
terrestres, petites limacesl, insectes
et larves, crustacés vivants ou sé-
chés (marins ou d'eau douce},
salade (tou te, avec préférence pour
la salade sauvage : chicorée ou
mâche}, fruits, aliments composés
pour chiens et chats commerciali-
sés par certains fabricants.
Emys orbicularis idem idem
[Europe}
Keohuga tecta salade, fruits, vers, insectes et mollusques,
'lBassin du Gange} larves, crustacés d'eau douce poissons, viande
vivants ou séchés, aliments com-
posés pour chiens et chats.
Lyssemys punctata comme Chrysemys et Emys (sauf salade, fruits
(Bassin du Gange} végétaux}, spécialisée dans la
consommation d'escargots aqua-
tiques, I’une des premières à
avoir accepté ls aliments composés
( T} Cet articie, qui doit paraitre aussi dans ia ”Re|rue française d 'aquarioiogie,
herpétoiogie”, est insérée avec Vautorisation de cette revue (M D. L. R,}.
26

il/iaieyemys Escargots aquatiques et terrestres poisson, viande
subtrijiuga (comme pour l'espèce précédente, salade, fruits
(Asie du Sud) spécialisée dans cette consomma-
tion, mâchoires adaptées}, moules
cuites, vers de vase, crustacés
(aliments composés non testés, les
2 spécimens juvéniies recueillis
malades sont morts, |'un aprés
26 jours et |‘autre après 4 mois
et demi d'élevagel
Mauremys caspica Co mme Chrysemys et Emys Aucun
(Europe, Afrique
du Nord, Moyen
Orient}
Peiusios subniyer Comme Chrysemys et Emys salade, fruits
(Afrique inter- (sauf végétaux}
tropicale}
Il en ressort que les choix alimentaires de ces espèces sont très variés
pour la plupart d'entre elles et peuvent être différents. Il parait probable que
certaines espèces communes, acceptant volontiers de manger des cadavres de
petits animaux, jouent un rôle de nettoyeur dans leur milieu.
Les animaux et proies doivent être distribués entiers ou en morceaux de
différentes tailles en fonction de la propre taille des Tortues mais, également,
en fonction de la tendreté de ces aliments ou de la chair des proies; un
gardon de 200 g. peut être dévoré entier par des petites Tortues de 5 à 10 cm
de longueur parce que sa chair se dilacére facilement, tandis que la viande de
boeuf doit souvent être coupée en tout petits cubes pour nourrir les mêmes
individus ou hachée pour des spécimens nouveau-nés.
Les aliments composés industriels, testés depuis le mois d’août 1977,
sont ceux fabriqués pour Chiens et Chats, en deux tailles différentes et quatre
variétés dans chaque taille, croquettes au poulet, au poisson, au boeuf et au.
foie (2). ils ont donné, jusqu'à maintenant d’exce|lents résultats quant à la
croissance des jeunes Tortues et à la santé de tous les individus nourris,
(2} H en existe piusieurs marques, bien connues, chez ies marchands d’eniï
maux domestiques et dans ies magasins cfaiimen ta tion.
27

représentant 6 espèces sur les 7 observées. Ces animaux en sont devenus assez
vite très friands. Toutefois, les croquettes pour Chats, de plus petite taiile que
celles pour Chiens, semblent mieux leur convenir; elles se brisent plus facile
ment, permettant ainsi d'effectuer les distributions en fonction de la taille des
Tortues.
Ces aliments, préalablement mouillés pour les ramollir, seraient peut-
être acceptés par certaines Tortues terrestres qui, en plus de leur nourriture
végétale habituelle, mangent volontiers de la viande crue hachée. Un essai sera
effectué cette anne pendant la saison chaude,
La nourriture doit être abondamment fournie, surtout si l’on ne sépare
pas les individus par tailles différentes (il est souvent préférable de le faire},
les plus petits risquant de ne pouvoir se nourrir, empêchés par les autres plus
forts.
Les manipulations d'animaux, lors du nettoyage des aquaterrariums,
doivent être effectuées avec habileté, les Tortues mordant souvent les doigts
humains confondus avec de la nourriture; les morsures faites par les sujets
forts peuvent blesser.
De trop nombreux marchands, incompétents et mal informés par leurs
importateurs lincompétents eux·mémes ou peu scrupuleux), vendent à leurs
clients des "Tortues de Floride" ou "Tortues à oreilles rouges", spécimens
nouveau—nés de 2,5 à 3,5 cm de longueur de carapace, en leur affirmant qu’il
s'agit de Tortues naines qui ne dépasseront guère, plus tard, la taille qu'e||es
ont au moment de l'achat et qu'il ne faut pas les nourrir beaucoup. C’est
faux I Il n'existe pas de Tortue naine. En âge de se reproduire, les individus
des espèces les plus petites mesurent 1D cm environ de longueur de carapace
et mangent abondamment, ne s'arrêtant que gavés sans en souffrir, au
contraire, à |'inverse des Poissons d'aquariu m. ll est évident que lesjuvéniles
mal nourris, souvent mai chauffés et logés à l’étroit, meurent, faisant peut-
être |’affaire de certains commercants qui voient revenir le client, dont
|'enfant est légitimement désolé d’avoir vu périr son petit animal, et qui veut
le consoler en lui offrant un remplaçant.
Pour satisfaire les besoins du commerce, des prélèvements massifs, au
moment des éclosions, sont effectués dans la nature, notamment aux Etats-
Unis et en Asie. les soit-disant fermes d'é|evage de Tortues, aux Etats-Unis,
ne sont en fait que des parcs de "stockage" ou les jeunes animaux attendent
les exportateurs l un des sujets de débat à i'Assemblée générale annuelle de la
28

Société hérpétologique de France, 23 et 24 avril 1977, au Muséum national à
Paris, à laquelle j'assiStais} et certains établissements asiatiques d'exportation
d'animaux len particulier des Reptiles] prennent parfois le titre de "Ferme
d'éIevage".
C.P. [CN RS} Université dê Nancy I
Zoologie approfondie
Case officielle 140, 54037 Nancy Cedex
29

UNE ENQUETE SUR LES TORTUES
EN CAPTIVITE
par Jean-Paul RISCH
Depuis quelques dizaines d‘années, les tortues terrestres de la région
méditerranéenne sont importées par centaines de milliers en France et en
Europe septentrionale. Le transport de cette quantité d'anit‘nauJ< se fait géné-
ralement dans des conditions désastreuses. La conséquence en est une morta-
lité estimée à 80% de l'ef·fectif des tortues importées dans le délai de Vannée
suivant leur arrivée. Ce gâchis de vies animales est intolérable, d'autant plus
que la commercialisation excessive a fini par menacer sérieusement les popula-
tions dans leurs pays d'origine.
Pour mettre au point des techniques efficaces d'élevage, nous deman-
dons |'aicle de tous les propriétaires et amateurs de tortues afin que nos
recherches ne soient pas incomplètes et de portée limitée.
GENERALITES
il Savez—vous distinguer les diverses espèces de tortues terrestres, et connais-
sez-vous le nom des espèces que vous possédez ?
2] Combien possédez-vous de tortues vivantes ?
3] Savez-vous distinguer les sexes, avez-vous des mâles et des femelles et
avez-vous pu observer des accouplements ?
4] Dans quelles conditions vos tortues vivent-elles ? Font-elles l'hibernation,
et où ?
. SURVIE, DUREE DE V|E ET NIORTALITE
5} Depuis combien d'années possédez-vous vos tortues actuellement
vivantes ?
6] Combien d'années (indiquez les dates, le cas échéant} vos tortues qui sont
mortes ont-elles vécu chez vous ?
7] En quelle saison sont-elles mortes : en activité ou en hibernation ?
30

B] Sauriez-vous indiquer les facteurs ayant provoqué leur mort ?
. REPRODUCTION, PONTE, ELEVAGE.
9] En quelles années avez-vous pu constater des pontes ?
10} Ouel était le nombre de pontes ëil le nombre d'oeufs par ponte ?
11] Les femelles ent—e||es pondu à même le sol ou bien ont-elles creusé un
nid ?
12] Avez—vous eu des êclosions spontanées de jeunes tortues ?
13] Avez-vous procédé à l'incubation artificielle des oeufs, et quel en a été le
résultat ?
14] Si vous n‘avez pas obtenu de jeunes tortues, avez-vous pu voir des traces
de développement embryonnaire dans les oeufs ?
15] Avez-vous, le cas échéant, réussi à éiever vos jeunes tortues? Sinon,
quelles sont les raisons de votre échec ?
Vous serez bien entendu tenus au courant des résultats de Venquête. Nlercî
d'envoyer vos observations [sans oublier d'indiquer vos nom et adresse] :
Laboratoire Reptiles et Amphibiens, Muséum national d'histoire naturelle,
25, rue Cuvier 75UO5 Paris.
S1

P R O T E C T I O N
PROTECTION DES REPTI LES ET DES
AMPHIBIENS
par Jacques FRETEY
En 1973, la S.H.F. lâgéé de 2 ansl modifie ses statuts afin de pouvoir
s'affi|ier à la Fédération Francaise des Sociétés de Protection de la Nature.
Dans le méme temps, elie créé sa Commission de Protection des Reptiles et
des Amphibiens. A sa présidence, ie Conseil désigne Mr le Pr. A. RAYNAUD.
Un an plus tard, cette Commission Protection composée initialement de 8
membres est remodelée pour plus d'efficacité. Différents dossiers Protection
sont classés prioritaires, lors d'une séance au Muséum en présence de M. J.
SUBRA, Responsable de la flore et de la fauneà la Direction de Protection de
la Nature iD.P.N.l du Ministère du Cadre de Vie et de l’Environnement. C‘st
à la suite de cette réunion ique l'on peut qualifier d'historique ! l que M.
RAYNAUD demande au Ministère de |’Environnement que soit envisagée la
protection intégrale de toutes les espèces herpétologiques francaises.
Lorsqu'en 1976 parait la Loi de Protection de la Nature et que ia
France est invitée à ratifier la Convention de Washington, plusieurs membres
de la S.|·|.F. [Mme ROUX, Mrs RAYNAUD, MATZ, LESCURE, CASTANET,
DUGUY et moi-même) sont sollicités pour se réunir régulièrement en un
groupe de travail apte à élaborer les futurs textes des décrets d’app|ication
concernant les Reptiles et les Amphibiens.
Dés la fin de 1977, les premiers buts que s'était fixé la Commission et
en particulier son Président, sont atteints :
. La protection de la faune herpétologique francaise allait devenir une réalité
(malgré l'énormité de la chose et ses nombreux opposants 1 l }
. La Commission Protection, approuvée par tous les membres de la S.H.F., a
réussi à être le "fer de lance" de cette Société
Le 22 mars 1978, à la demande de la D.F‘.N., ie présentaî la "liste des
espèces de Reptiles et Amphibiens avec les types de protection ou inter-
dictions s'y appliquant" [Loi sur la Protection de la Nature, chap. I, art. 3 et
4] devant la Commission permanente du Conseil National de Protection de la
32

Nature. Elle fut approuvée sous accord de certaines réserves prévisibles. Tout
colportage, destruction, capture, naturalisation, transport, utilisation,
commerce, destruction ou altération des biotopes, destruction et enlèvement
des oeufs et nids de tous les Reptiles et Amphibiens français lrnétropolitainsl
seraient interdits, â Vexception de 3 espèces. La destruction lmais non |'exter-
minationl de l/fpera aspfs et V. berus sera permise lorsque ces Serpents seront
"génants", mais aucune prime ne sera plus versée pour se faire. La pêcheà la
Grenouille verte restera autorisée dans le cadre strict de la consommation
familiale.
Les Tortues marines, dont la protection intégrale dérange les Ministères
des Affaires Etrangères et des Transports là cause de l'industrie de |'écai|le et
du projet de ferme d’élevage de Tortues vertes à la Réunion}, comme Hana
esculenta, font |'objet d'un texte séparé afin de ne pas compromettre ou
ralentir l'approbation de la liste principale par les différentes administrations
consultatives.
Janvier 1979. Ces décrets d'appiication sont à nouveau pour signature
sur le bureau du Ministre de l'Environnement. Nous pouvons enfin espérer
que leur sortie au Journal Officiel sera prochaine. Cette réussite aura demandé
beaucoup d'efforts, de discussions difficiles, de déceptions, de journées
passées â aller de service administratif en service administratif, de réunions
stériles et interminables,". Nous la devrons en grande partie au Pr RAYNAUD
qui s'est engagé entièrement dans ce combat, sachant frapper aux bonnes
portes au bon moment et s'étant servi de son autorité scientifique pour
imposer nos idées contre nos détracteurs. Ses nouvelles hautes fonctions â
l'|nstitut de France ne lui laissent plus le temps à tfastreignantes responsabi-
lités au sein de la S.H.F. pour Vinstant. Le Conseil, après avis favorable de Mr
RAYNAUD, m'a chargé de lui succéder à la Présidence de la Commission
Protection. Ou'ils soient remerciés ici de la confiance qu'ils me témoignent.
Lorsque les décrets de Loi paraitront, les problèmes de leur application
ne seront pas réglés pour autant. Tous les membres de le S.H.F. ne seront pas
de trop pour dispenser la "bonne parole" et assurer la préservation du patri-
moine herpétologique français. Dans oe but, la mise en place de conseillers
herpétologiques départementaux est à |'étude.
Les dossiers noirs restent nombreux: scandale des expositions itiné-
rantes, massacres de Crocodiliens pour la tannerie, vente de Tortues Imbri-
quées empaillées, ferme illicite d'é|evage de Tortues vertes à la Réunion,
trafics de Reptiles vivants  
33

Il serait bon, 6 ans aprés sa création, que la Commission de Protection
se restructure et redétînisse ses positions. Je lance donc 3 appels :
. Que ceux qui voudraient faire partie de la nouvelle Commission de
Protection m'écrivent (adresse ci-dessousl, en me précisant s'ils s'occupent
déjà ou non de protection de la Nature et quels sont les combats qu'ils
aimeraient mener.
. Clue ceux qui voudraient obtenir des moyens pour entreprendre des
actions protectrices (mise en réserve d’une mare, préservation locale d'une
espèce, ...l m’envoient un dossier complet [projet, devis, carte} pouvant faire
l'ob]et d'une demande de crédits au Ministère de |’Environnet‘nent. Nléme les
dossiers oubliés doivent être ressortis des tiroirs.
. Que ceux qui ont des idées d'attiches pouvant être éditées sur telle ou
telle espèce de Reptile ou Amphibien et leur protection rn'envoient des
maquettes. Celles-ci seront examinées en Commission et pourront servir à
illustrer nos futures campagnes pour la sauvegarde de Hana ESCUIBHÉB, Vljoera
ursinrï, Tesrudo hermannf, etc 
Lorsque la Commission de Protection sera à nouveau prête à fonction-
ner, je ferai en sorte qu'e||e puisse avoir au minimum une réunion mensuelle.
.l.F. Président de la Commission
Laboratoire de Zoologie lFleptiles et Amphibiens]
Muséum nationai d’Histoire Naturelle
25 rue Cuvier, 75005 PARIS.
34

ATTENTi0l\I, TORTUES !
par J.C. NOUÉT l'll
Uinnocente et calme tortue ignore sans doute qu’elle peut cacher sous
sa carapace de graves dangers. Les tortues terrestres européennes sont en effet
vectrices de bactéries diverses comme les protées et salmo nelles.
Le Pr. Nouët, médecin biologiste des hopitaux de Paris et secrétaire
général de la Ligue francaise des droits de l’animal, s'étonne ici que les
importations n’en soient pas malgré les textes plus strictement contrôlées.
Depuis 1974, un arrêté ministériel prohibe I'importation des animaux
vertébrés vivants. Dans l'année 1978, environ 150 000 tortues terrestres ont
été introduites en France, apres que des dérogations à |'arrété eurent été
demandées pour 12 000 tortues grecques du Maroc, 65 000 tortues horse-
fieldii d’UFlSS et 100 000 tortues de Hermann de Yougoslavie. Ces déroga-
tions ont été accordées par les services-vétérinaires du ministère de l'Agri-
culture, et, à ce propos, trois remarques préliminaires sont à formuler: la
première est que les tortues terrestres ne figurent pas sur la liste des animaux
susceptibles de dérogation, la deuxième est que le transport de ces animaux
s'est effectué let notamment dans les camions d'un Languedocien célèbre
pour ses relations commerciales avec les pays de l'Estl dans des conditions
contrevenant au décret du 29 juillet 1974, qui ne permet pas que des tortues
arrivent par cageots de cinquante aux halles de Flungis.La troisième remarque
concerne la protection sanitaire du cheptel et de la faune de France, ainsi que
la protection de la santé publique. En effet, les animaux sauvages importés,
outre que les captures mettent en péril la survie des espèces, constituent un
danger pour la santé humaine. Uencéphalomyélite à herpès simîae, la maladie
à virus Marburg, la fièvre hémorragique d'Afrique centrale, la mélioïdose,
responsable de |'épizootie catastrophique de 1976 à la ménagerie du jardin
des Plantes de Paris, sont transmissibles à l'homme. Les tortues terrestres
européennes, elles, sont vectrices de bactéries diverses, au nombre desquelles
proteus et salmonelles : c'est pour cette raison que leur importation avait été
prohibée, car on connaît la gravité des salmonelloses, particulierement chez
l'enfant. On se demande alors pourquoi cette dérogation a été donnée,
puisqu’e|le ne pouvait se solder que par la dispersion de ces 150 000 animaux
dans les poissonneries et chez les marchands d'animaux. Et le corps médical
est en droit de s’inquiéter. Car ces tortues, inutilisables comme aliment, ne
35

sont proposées que comme "jouets" à l'intention des enfants, qui les mani-
pulent et se mettent dans les conditions idéales pour une contamination.
Outre qu'i| n'est ni rassurant ni agréable d'imaginer que la main du poisson-
nier me sert un filet de merlan après avoir fait un ramassage bactérien sur une
carapace   On pourrait espérer que ces considérations alarmantes ne sont pas
vérifiées; hélas, il n'en est rien. Trois tortues grecques ont été achetées le 24
octobre au "Paradis des oiseaux" ll ! ! l pour être soumises à des recherches
bactériologiques. Toutes les trois étaient porteuses, sur la carapace, sur les
pattes et dans les fientes, de proteus. L'une des trois était porteuse de Salmo-
nelles, trouvées en coprocuiture. La souche a été identifiée par le service des
entérobactéries de |'lnstltut Pasteur comme Salmonelle du groupe G1, et de
sérotype Salmonella ahuza. Cette souche, d’orîgine africaine, est responsable
d'intoxications alimentaires se traduisant par un svndrome dysentérique, ce
que |'on nomme aussi salmonellose. Ce qu’i| fallait démontrer.
IMPORTATION D'ANINlAUX DANGEHEUSE
Avoir autorisé Vimportation d'anirnaux que |'on savait présenter un
danger pour la santé humaine est un acte grave, qui étonne de la part d'un
ministère à qui est dévolu le controle de la qualité de Valimentation. De ce
qu'i| faut bien considérer comme une erreur, il faut tirer quelques lecons :
il les textes législatifs n'ont aucune valeur s'i|s ne sont pas rigoureuse-
ment appliqués;
2} les contacts avec les animaux peuvent présenter des dangers et des
risques qui doivent étre connus, et notamment par le médecin ;
3) |’homme aurait honneur à reconsidérer la façon dont |'anima| est
traité par lui, et à s'inspirer en cela de Féthique exprimée dans la Déclaration
universelle des droits de l'anima|. Ce qui aurait évité à deux tonnes de tortues
de passer à la concasseuse, vivantes et mortes mélangées, parce qu'e|les ne
trouvaient pas d'acheteur. Il est vrai qu'en 1972, cela avait été cinq tonnes,
près de 10 DOO animaux, qui avaient été hachées. Le progrès est notable.
Pr. agrégé J.C. l\l.
(1} Cet article, qui est paru dans ”Le Quotidien du Médecin", nc 1850, du 22
,·‘anvier i979, est reproduit ci-dessus avec Vautorisation de cette revue et sur la
demande de son auteur (N. D. L. Fl',}.
36

COMMENTAIRES
Après plusieurs interventions de la S.H.F. auprès des services du Minis-
tère de |‘Environnement et du Cadre de Vie à la fin de |'année 1978 et au
début de 1979, M. SUBHA de la Direction de la Protection de la Nature, a
invité: Mlle KENDEL (chargée de Vapplication de la Convention de
Washington au Ministère de l'Environnementl, MM. BRYGOO (Directeur du
Laboratoire Reptiles et Amphibiens du Muséum}, BUJADOUX iDirecteur des
Services vétérinaires du Ministère de l’Agricuiture]·, LESCURE lS.H.F.l et
FRETEY lS.l·l.F.} à participer le 5 mars 1979 à une réunion au Ministère de
|'Environnement afin de réglementer les importations de Tortues terrestres.
Après avis de chacun et protestations de notre part sur les abus de
I'année dernière, il fut décidé d'un commun accord que les importations de
Tortues vivantes seraient totalement supprimées et qu‘aucune dérogation ne
serait accordée- Les demandes (non les importations réelles} pour environ
7UU.DUU tortues auraient été enregistrées en 1979 si cette décision n'avait pas
été prise.
Suite à une intervention du Pr. BHYG00, spécialiste de la parasitologie
des Reptiles, sur les risques de propagation de Salmonelles dans les poissonne-
ries dûs au voisinage de Tortues vivantes défêquant à coté de denrées alimen-
taires, un rendez-vous fut demandé par la S.H.F. à M. LAGOIN du Service
vétérinaire d'Hygiène alimentaire au Ministère de l'Agricu|tur. Le 21 mars
MM. le Pr. BRYGOO et LESCURE rencontrèrent MM. LAGOIN et
BUJADOUX au Ministère de l'AgricuIture. Une autre réunion est projetée.
Nous vous rendrons compte des décisions qui y seront prises.
Jacques FHETEY
Président de la Commission de la Protection
37

R E P A R T l T I O N
LA REPARTITION DES AMPHIBIENS EN FRANCE :
PROPOSITIONS POUR L'ORGANISAT|ON D'UNE
ENOUETE
par Marc ALCHER, Alain DUBOIS, Jean-Jacques MORER E,
Jean-Paul RISCH et Michel THIREAU
De nombreuses enquêtes sur la répartition des animaux et des plantes
ont lieu actuellement tant en France qLI‘à Vétranger. En effet, il est indispen-
sable dans diverses disciplines scientifiques de connaitre de façon précise et
contrôlée |’aire de distribution des organismes vivants.
En 1974, la S.H.F- a entrepris une enquête sur la répartition des Amphi-
biens et Reptiles en Franoe. Un premier résultat a été publié en 1978 sous
forme d'un Atlas provisoire.
Suite à I'AssemIJlée générale d'Argenton-sur-Creuse (mai 1978}, deux
personnes coordonnent maintenant I’enquete. "Cette disposition l...l laisse
l...} à terme toute latitude au plan scientifique et sur les futures modalités de
publication de résultats, pour adapter au mieux la marche de |'enquête à
chacun des groupes".
Un groupe de travail s'est constitué avec |'un de nous (Michel
THIREAU, coordinateur pour les Amphibiens]. Il soumet les propositions
suivantes à la discussion des membres de notre Société.
I. ORGANISATION DE L'ENOUETE.
Notre souci est de proposer un organigramme clair, susceptible bien-sûr
de recevoir des améliorations ultérieures, et permettant un bon fonctionne-
ment de Venquëte. Chaque personne sachant déterminer un Amphibien de
France peut, en signalant la localité précise de ses observations, s'associer à
cette oeuvre collective.
38

T"'”""'_"""È"""""""T""""`T"'T""""""""'l
E College scientifique I
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E SClE·}l'I'ÈI'l:IC|UBS 4.....;. COOl'Clll`|8TELlI' E
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A. LES OBSERVATEURS.
Ils recueillent sur le terrain les données relatives à la présence des
espèces et transcrivent leurs observations sur des fichesenquête qu'ils trans-
mettent régulièrement au coordinateur.
Un problème central concerne la validité des déterminations effectuées
par les observateurs. Il n'est pas question de demander à ceux-ci de tuer
systématiquement des individus des espèces observées, comme preuve de leur
bonne détermination, mais nous conseillons de récolter et conserver les
exemplaires trouvés morts.
De plus on pourrait envisager, à titre facultatif, la conservation d'un
exemplaire de chaqueespèce rencontrée par chaque observateur. Les spéci-
mens seraient envoyés aux responsables scientifiques concernés qui les retour-
neraient à Vobservateur après contrôle de la détermination. Ainsi chaque
observateur se trouverait en possession d'une collection de référence dont
chacune des espèces aurait été déterminée par le même responsable scienti-
fique pour |'ensemb!e du pays.
39

B. LE COOFIDINATEU Fl.
Il recoit les fiches·enquéte de chacun des observateurs. Sa tâche est
essentiellement d'ordre administratif. ll répartit les fiches aux différenœ
responsables scientifiques en fonction des espèces considérées. Il établit et
tient à iour un fichier des noms et adresses de tous les participants à |'en-
quête. il reçoit tout le courrier relatif à Venquête et envoie aux observateurs
les fiches à remplir. Enfin, il convoque le coliège scientifique.
C. LES RESPONSABLES SCIENTIFIQUES.
Chacun d'entre eux est responsable, à l'échelle nationale, d’une espèce
d'Ampi1ibien. Chacun s'engage à respecter le plan de travail suivant :
— établir et exploiter la bibliographie complete, pour la Franoe, de
|’espèce en question ;
— examiner les collections des Musées ;
— faire état régulièrement lau moins une fois par an} de Vavancement
de ses travaux dans le Bulletin de la S.H.F. ou une autre revue.
Le "responsab|e" signe ses travaux et donc en assume la "responsabi-
lité" scientifique. Il a en effet toute latitude pour contrôler les déterminations
qui lui sont soumises, pour entrer en contact directement avec les observa-
teurs ou les correspondants régionaux, pour aller sur le terrain vérifier les
données douteuses ou apporter des précisions lorsque cela est souhaitable. En
somme, il ne se contente pas de recevoir des données, de les réunir et de
signer 1’artic|e relatif à la distribution de Vespèce.
Compte-tenu de Vimportance du travail, chaque responsable scientifique
ne pourra s’engager à traiter simultanément plus de trois espèces différentes.
En revanche, il est possible que deux personnes s'associent pour travailler sur
une même espèce.
D. LE COLLEGE SCIENTIFIQUE.
Le coordinateur et les responsables scientifiques constituent le collège
scientifique. Celui-ci s’inf0rme de Vavancement du travail de chacun de ses
membres et oriente le déroulement de Venquête. Il assure Vharmonisation des
publications, en particulier le commentaire des cartes, se réunit régulièrement
lau moins une fois par an] sur convocation du coordinateur et soumet un
rapport d'activité à l'Assemb|êe générale. Les responsables scientifiques sont
cooptés par le college ; leurs noms seront communiqués au fur et à mesure de
leur recrutement.
4U

E. LES CORFIESPONDANTS REGIONAUX.
lls connaissent particulièrement bien leur région et contribuent â
résoudre les problèmes à l'éche|on local ; ils SONT en contact avec les respon-
sables scientifiques d'une part, et les observateurs d'autre part.
Les différentes fonctions de coordinateur, responsable scientifique,
correspondant régional et observateur ne sont pas incompatibles.
II. LA FICHE-ENQUETE.
La fiche-enquête définitive sera établie par le collège scientifique; les
informations suivantes devraient y figurer [certaines de ces rubriques feront
|’objet d'un codage lors du dépouillement} :
- nom et prénom de Vobservateur;
— genre, espèce et sous-espèce;
—- date de l’ observation ;
— localité;
. |ieu—dit;
. département (numéro de code} J
. coordonnées géographiques en grades (Paris de préférence} ou
maillées l|.G.N. ou U.T.lvl.};
. altitude (en mètres] ;
— source de Vobservation :
. terrain (animaux : vus, entendus, capturés, conservésl ;
. musée (numéros de collection) ;
. littérature [référence bibliographique) ;
—- état icl 9, iuvénile, indéterminé, larve, ponte} et effectif dans chaque
état; — observations complémentaires.
Un mode d'emp|oi accompagnera les fiches. Les observateurs fourniront
une fiche par espèce, par localité et par observation lou par an}. On demande
une grande précision de |'information en ce qui concerne la localisation de la
station, Ceci répond à un triple souhait :
- possibilité de transcrire les résultats selon différentes grilles de sortie
lU.T.l'vi. ou I.G,l\l. par exemple) ;
— établissement de cartes régionales, à une échelle différente ;
— cartes historiques montrant la disparition ou |'extension de certaines
espèces, sou s-espèces ou populations.
41

En contrepartie, il convient d'assurer Yobservateur, pour les espèces
qu’il juge rares ou menacées dans certaines localités, que seuls le responsable
scientifique et le coordinateur auront acces aux fiches. La publication éven-
tuelle de ces données ne pourra se faire que sur décision du collège scienti-
fique avec l'accord de l’observateUr.
Les données relatives à l’état et au nombre des individus permettront
aux responsables scientifiques de se faire, dans les cas douteux, une premiére
idée sur l’exactitude d'une détermination ou sur la présence d'animaux intro-
duits hors de leur aire de répartition naturelle.
III. PUBLICATIONS.
Les responsables scientifiques fournissent chaque année un état d'avan·
cement de leur travail. Ils signent les commentaires de cartes, avec mention de
la participation, selon leur convenance, d'un ou plusieurs observateurs ou
correspondants régionaux.
La publication d’un Atlas définitif est prévue lorsque toutes les espèces
auront été traitées. Aucune date n'est fixée pour l'instant. Les résultats
partiels d'une ou plusieurs espèces pourront être publiés entre-temps. Le
commentaire des cartes devrait s'ordonner autour des points suivants :
— aire de répartition [horizontale) de Vespèce en France ;
- répartition altitudinale;
- exigences écologiques;
- facteurs historiques jouant sur la répartition ipaléoclimatologie,
action de |'homme ...l.
Enfin, pour chaque espèce, une bibliographie aussi complète que
possible pourrait être donnée. Une liste de tous les collaborateurs à l'enquéte
sera publiée avec l'At|as définitif.
iv1.A. AD., J.·J. lvl., J.-P. H. et l‘v‘l.T.
Laboratoire de Zoologie Laboratoire des Reptiles et Amphibiens
Ecole Normale Supérieure Muséum National d'l·listoire Naturelle
46 rue d'U|m 25 rue Cuvier
75UO5 Paris 75(HJ5 Paris
42

BlBLiOGRAPHl E
REPTILES ET AMPHIBIENS:
UN GUIDE THERAPEUTIQUE.
l.orsqu'on se trouve devant un animal malade, plusieurs questions
viennent à l'esprit au niveau du diagnostic, du traitement et du pronostic. Un
guide de thérapeutique vient d’être édité qui répond à la deuxième question
ll}.
C'est un ouvrage de 270 pages reprenant quelques 70 références pour la
plupart américaines, 500 animaux y sont cités - serpents, crocodiles,
tortues   - 650 médicaments de fabrication belge avec équivalents en France
y sont développés, 700 posologies y sont reprises.
Plan de Vouvrage: introduction sur les méthodes d’administration, ensuite
différents chapitres à savoir les anthelmintiques lvermifugesi, les anesthé-
siques, les antibiotiques, les sulfamides, les cortisoniques, les vitamines et
complexes vitamines, les antiseptiques et désinfectants, les diurétiques et
laxatifs, les produits divers [hormones, anabolisants ...l. Pour chaque produit,
et sur base des textes de références, sont repris sa nomenclature et ses
dénominations, son action, ses posologies de base et la voie d'aministtation,
les médicaments s'y référant distribués tant en Belgique qu'en France.
(Résumé communiqué par |’auteuri
(7} Ce iivre à tirage iirnite de 200 exempiaires mt pam en novembre 1978.
Conditions de vente : 600 F.& - port incitts 683 F. B. ou 96 F.F.
Comment Vobtenir: par virement internationa! à i’ordre de DE LEPAUL
Phiiippe, Médecin vétérinaire, 23 rue de Mouscron, 3-7760 - Dottrynies
(Belgique}. L'en·.roi en sera assuré dès réception du mon tant indiqué.
43

VIE DE LA SOCIETE
REGLEMENT INTERIEUR
Afin de rendre effective la participation de tous les membres à la vie de
la Société, le Conseil, dans sa réunion du 3 février 1979 a établi et adopté un
rêgleme nt intérrur.
Référence à l'article 7 des statuts 1
Pouvoirs du Conseil d'Administration
Le C.A. peut s'adjoindre toute commission spécialisée [sur sa proposi-
tion ou sur celle de |’A.G.l. Dans |’interva||e de deux A.G. les commissions
accomplissent leur tache en étroite liaison avec le Conseil, lui rendant compte
de leurs activités et lui soumettant leurs propositions par Vintermédiaire de
leur responsable.
Référence à |'article 3 des statuts :
Assemblée générale
Le Conseil d'administration établit l'ordre du jour des réunions de
l'A.G. Tout membre peut demander l'înscription à l'ordre du ]our d'un suiet
entrant dans le cadre des statuts. Lorsque le renouvellement de membres du
Conseil figure à l'ordre du jour d'une réunion de l'Assemb|ée générale, le
Secrétaire général est chargé par le Conseil d'appeler les candidatures au plus
tard trois mois avant la date prévue pour l'Assemblée générale. La liste des
candidats déclarés est envoyée au plus tard un mois avant la date prévue pour
l'Assemblée générale à tous les membres de la Société par le Secrétaire géné-
ral. Le Conseil d'administration fait connaitre ses propositions de candida-
tures dans Vesprit du maintien d’un équilibre entre membres du Conseil rési-
dants et non résidants â Paris, ainsi qu'entre herpétologistes amateurs et
professionnels.
Pour permettre une participation au vote de tous les membres, il est
prévu une procédure de vote par correspondance. Dans ce cas, le bulletin de
vote devra être envoyé au Secrétaire général dans une enveloppe ne portant
aucun signe de reconnaissance, introduite dans une autre portant le nom de
44

l'e><péditeur afin d'établir la liste d'émargement. Les membres présents à
|'A.G. ne pourront disposer de plus de deux procurations, datées et sîgnéesà
la main par leurs mandateurs nommément désignés. Mandant et mandataires
doivent être à jour de cotisation.
Le dépouillement du vote est organisé sous la responsabilité du Secré-
taire général assisté du Trésorier pour le contrôle de la qualité de membre
(payement de cotisation effectué}. Deux assesseurs sont désignés parmi ies
membres présents pour assurer le dépouillement. Dans le Cas où un ou plu-
sieurs siéges ne peuvent étre pourvus par la majorité absolue des suffrages
exprimés et afin de ne pas modifier le corps électoral (puisque seuls les
membres présents pourraient participer au second tour} le nombre de sièges à
pourvoir sera pourvu dès ce premier vote par les candidats ayant obtenu la
majorité relative.
Les résultats du vote sont consignés dans un procès verbal et le nouveau
Conseil entre dès cet instant en fonction.
LISTE DES NOUVEAUX MEMBRES
Le Conseil de ia SHF a admis comme nouveaux membres :
— Lors de sa réunion du `I8 novembre 1978, Mmes, Melles et MM. BOHNER,
CALVAT, CHAMPION, DEFAY, DELAUGERRE, FERRARI, GUDER,
HOGE, JULLIEN F., LEHMAN, MAGNIOUE, RECORDOW, TOMASINI,
VEDRINE ;
— Lors de sa réunion du 3 février 1979, Mmes, Miles et MM. BONI, BREUI L,
CONCARO, FARO, FOSSE, KOPPEL, LE ABIL, NEEMA, PILORGE,
SZABO, VIVI EN B. et les associations A.F.T. (Association française de Terra-
riophiliei et Zoorame de Chizé.
45

CONlPTE—RENDU D'ACTIVlTE DE LA SECTION PARISIENNE
1- REUNION DU 14 OCTOBRE 1978
Jean SERVAN. — Les tortues verres [Chefonia mydas} à File Europa
(cana! de Mozambique}
Les femelles adultes viennent uniquement à Europa pour pondre sur les
5 plages de I'l|e, surtout sur celles sous le vent. De dimensions moyennes
(poids maximal : 250 kg], les femelles pondent au moins 6 fois, tous les 12
jours, en une saison de reproduction. Elles pondent de préférence lors des
nuits sombres (nouvelle lune ou ciel couvert}. Les tortues (adultes et jeunes
érnergentl se dirigent vers la mer grâce à un horizon dégagé et à une brillance
plus élevée au~dessus de celle-ci. L'es·timation du nombre de femelles est de
1300 par année (en 1970, une estimation donnait 5000 tortues en perma-
nence autour de l'Ile}. La principale saison de reproduction est |'été austral où
2 groupes sont arrivés avec deux mois de décalage, laissant supposer des
origines géographiques différentes. La ponte est en moyenne de 147 oeufs
Deux ou trois rnois plus tard, 125 jeunes arriveront à la surface de la plage,
soit environ 1 300 000 petites tortues par an. Si la prédatîon des oeufs est très
faible, peut—être 8lJ% des petites tortues meurent dans I'heure suivant l’émer-
gence du fait de la prédation par les Frégates et les Requins surtout.
Résumé communiqué par le conférencier.
2 — REUNION DU 8 NOVEMBRE 1978
E.D. BR YGOO. — Les Caméféons de Madagascan
Après une brève présentation des caractéristiques principales des
milieux malgaches dont la diversité extrême font de cette grande ile un
continent avec des biotopes isolés particulièrement favorables à la conserva-
tion de types spécifiques variés, Vauteur rappelle quelques caractéristiques des
Caméléoniclés.
Du point de vue anatomique, l'oeil et la langue du Caméléon n'ont pas
d'équivaIents dans le monde animal. La morphologie des hémîpénis peut être
d’un grand secours pour la systématique. Certains aspects du comportement :
prise d'aliment, changement de couleur, reproduction sont évoqués.
46

Les conditions de la récolte sont envisagées. Les différentes espèces des
îles de l'Océan Indien sont ensuite passées en revue. Madagascar offre la plus
grande concentration d'espèces pour les deux genres actuellement admis dans
la famille : 34 des 77 espèces connues de Chamaeleo et 14des 21 espèces de
Bmolcesia. L'îIe possède les plus grands Caméléons connus : CZ ousraleti, C.
parsonii et C. verrucosus l400 g et 630 mm] et le plus petit C nasutus l3 â 4 g
pour 100 mm}. La taille maximale de Brookesia minima ne dépasse pas
43 mm.
Malgré une prospection intensive poursuivie pendant plus de I5 ans, les
Caméléons malgaches sont encore riches d'inconnu.
Résumé communiqué par le conférencier
3- REUNION DU 9 DECEMBRE 1978
LANGERWERF Bert. — Uélevage et la reproduction en serre des
Rep tiles des zones tempérées et sub tropicales
Bert Langerwerf qui était déjà venu animer une de nos réunions en 1976,
nous a parlé des perfectionnements apportés à ses élevages et ses installa-
tions : traitements préventifs, apports vitaminiques et calciques, repro-
duction   Nouvelles techniques d'é|e;lage des grillons. Se reporter à son
article paru dans le bulletin cle la SHF n 8 (octobre 3*978} D. 8 à 12.
4- REUNION DU 13 JANVIER 1979
LAURENT Raymond — Biogéographie et systématique des Amphi
biens.
Incidence de la "théorie" de la dérive des continents sur la nouvelle classifi-
cation des Amphibiens (particulièrement des Anouresl.
Le résumé de cette réunion paraitre sous forme d'artic}e dans un prochain
bulletin.
5 - REUNION DU 14 FEVRIER 1979
Robert BAR BAU LT — Dynamique des populations de Lézards.
Valeur adaptative des caractères démographiques.
47

La notion de stratégie démographique est une acquisition récente de
l'Ecologie théorique actuellement en plein essort. Elle met I'accent sur le fait
que, d'un point de vue évolutionniste, les caractères démographiques des
populations naturelles doivent être considérés comme des adaptations au
même titre que les caractères morphologiques ou physiologiques habituelle-
ment pris en compte. Le fait important est que les différents caractères anato-
miques, biologiques ou démographiques ne sont plus considérés un à un
comme des adaptations partielles à tel ou tel facteur de Venvironnement mais
qu'au contraire on s'intéresse à Vensemble des caracteres biologiques et démo-
graphiques des populations naturelles considéré comme une stratégie adapta-
tive.
Une des hypothèses centrales de la théorie des stratégies adaptatives,
due à lvlac Arthur et Wilson, est que les populations naturelles tendent à être
de type "r" (maturité précoce, effort de reproduction élevée, survie adulte
faible} dans les environnements rigoureux et instables et de type “K" (matu-
rité tardive, fécondité mesurée, survie adulte élevée] dans les environnements
stables où domine la compétition.
Un examen détaillé des données publiées sur la dynamique des popula-
tions de Lézards permet certes de distinguer ces deux types de profils démo-
graphiques mais sans que se vérifie la relation attendue avec les caractéris-
tiques ciimatiques de Venvironnement comme cela semblait être le cas chez
les Oiseaux. Le rôle des diverses pressions sélectives qui peuvent intenienir
dans Vévolution des populations de Lézards est discuté et l'importance de la
pression de prédation est particulièrement soulignée.
La perspective ouverte par la théorie des stratégies démographiques est
riche de promesses: elle ne dispense toutefois pas de poursuivre des recher-
ches rigoureuses sur la dynamique et la régulation des populations naturelles.
Résumé communiqué par ie conférencier:
_ B- REUNION DU 10 MARS 1979
Techniques
o"éievage des Reptiles et Amphiibiens aquatiques et semi-aquati’ques. Reprenant
le thème d’une réunion qui avait eu un certain succès en avril dernier, nous
nous sommes intéressés plus particulièrement cette fois-cl, aux espèces aqua-
tiques et semi-aquatiques : Construction des aquariums et des aquaterrariums
humides; éclairage, chauffage, plantes ; oxygénation, qualité, filtration et
renouvellement de |'eau  
48

Jean-Louis FISCHER : Construction et aménagement d'aquariums en "verre
collé" pour I'élevage d'ampI1ibiens aquatiques (Pipidésl.
Marc ALCH ER : Reconstitution d'un milieu d'eau courante en aquarium
[réalisée pour Vélevage des Urodèles torrenticoles du genre Euproctus].
Michel BREUIL : Aménagement de terrariums humides pour I'élevage de
tritons.
Louis CAPEZZONE: Réfection des aquariums en cornière. Avantages et
inconvénients des aquariums en verre collé.
(articles à paraitre dans un prochain bulletin}.
7 — RENOUVELLEMENT DES MEMBRES DU BUREAU DE LA SECTION
PARISIENNE.
Ce renouvellement a eu lieu au cours de la séance du 9 décembre.
Membres sortants : Mr Jean LESCURE et M. Bernard PICARD.
Etaient candidats :
M, Robert BARBAULT; Mr. Jean—PauI BE LLOY ;
ivl. Louis CAPEZZONE.
Nombre de votants : 28
ont obtenu :
M. BARBAULT R. 27 voix Iélul
M. BELLOY J.P. 10 voix
M. CAPEZZONE L. 'I8 voix lélul
L bureau se compose désormais de MM. BARBAULT; LEMI RE et VE RN ET
de MM. CAPEZZONE, CROS et HEUCLIN.
Le courrier sera toujours adressé à : Roland VE RNET ; Section parisienne de
la S.H.F. ; laboratoire de Zoologie. E.N.S., 4-6 rue d'UIm 75230 Paris Cedex
05.
8 ~ ECHANGES ENTRE SOCIETES.
Au cours de la réunion du ID Mars, M. POURRIOT nous a fait don des
derniers bulletins édités par I'Association Française des Aquariophiles. La
possibilité i:|'un échange de revues entre la S.H.F. et cette société a été sug-
géré.
Les bulletins ont été déposés et pourront être consultés par nos
membres qui le désirent au laboratoire des Amphibiens et Reptiles du
Muséum d'Histoire Naturelle.
49

Signalons d'autre part que dans le cadre de ses activités l'A.F.A. organi-
sera une réunion sur les "Amphibiens tropicaux" avec un exposé de M.
PECOLATTO; le 11 mai à 20h 30, amphithéâtre 24, Campus universitaire de
I'Ancienne Halle à vins. 2 Place Jussieu - Paris 5ème.
9 — A PROPOS DU BULLETIN
Une machine à écrire peut être mise à la disposition des membres de la
région parisienne qui voudraient publier un article dans le bulletin et qui
n'auraient pas la possibilité de le dactvlographier. Se renseigner auprès de M.
LESCU RE, Laboratoire des Amphibiens et Reptiles. Muséum d'Histoire
Naturelle, 25 rue Cuvier PARIS 5e Tél. : 336.00.21.
10 — CALENDRIER DU 2eme TRIMESTRE
Samedi 21 avril- 9h 30
Les Reptiles venfmeux : les espèces venimeuses, les différents types de venins,
leur danger, leurs modes d'action. Symptômes et traitements à la suite de
morsures.
MM. Jacques DETFIAIT et Louis CAPEZZONE animeront cette séance.
Mercredi 13 juin - 20h 00
Philippe TAOUET : Les Dinosaures
Classification et radiation évolutive. Problèmes d'écologie et de paléo-
biogéographie.
Diapositives et film 16 mm : "recherches paléontologiques au Niger"
11 - SORTIE CHASSE PHOTOGRAPHIOUE
Les journées annuelles de la S.H.F. auront lieu cette anne en Franche-
Comte, à la station biologique de Bonnevaux—Frasne du 24 au 27 mai, il n'v
aura donc pas de réunion de la section locale au cours de ce mois. Toutefois il
serait possible d’organiser une journée de chasse photographique en Forêt de
Fontainebleau. M. Jacques MICHENET, qui appartient au Groupement des
Photographes Naturalistes lG.P.l\l.l de I'Association Locale de Chasse Photo-
graphique Bellifontaine (A.L.C.P.B.} pourrait guider et initier les personnes
intéressées par ce projet. Il est cependant difficile de fixer une date précise
pour cette sortie dès maintenant. Cela dépendra des conditions météorolo-
giques du moment et des disponibilités de chacun. Ecrire à la section locale
(adresse ci-dessus} en nous communiquant de préférence votre numéro de
téléphone. Roland VER NET.
50

A N N D N C E S
— Souscription Rollinat - Où en sommes-nous ?
A de RICOLES nous communique
Grâce à la réponse favorable d'un bon nombre de membres de la Socié-
té, le projet de la SHF de rééditer "La vie des Reptiles de la France centrale"
de Raymond Rollînat est en bonne voie.
A l’heure actuelle (début avril 1979}, on peut dire que la souscriptiün
est ”margina|ement" couverte et elle sera donc close sans préavis dans un
assez proche avenir : que les retardataires se dépêchent donc de souscrire !
Maintenant, après le "feu vert" du Conseil d'administrati0n de la SHF,
nous passons â la phase de réalisation effective du Volume et nous avons bon
espoir de terminer toute |'opération avant la fin de l'année.
Que les souscripteurs dont la patience a été mise à Vépreuve se rassurent
donc Z leur "reprint" du Fiollinat est dans un état de gestation avancé 1
Souscription: [100 Frs}
|'v1r A- de Flicqlès. Laboratoire d'Anatomie comparée: SHF Souscrip-
tion.
2, Place Jussieu 75225 Paris cedex.
CCP. Société l-lerpétologique de FrancefSouscription
23 156 26 R. Paris.
- Réunion annuelle
Elle aura lieu à Elonnevaux-Frasne (Doubs} dujeudi 24 au dimanche 27
mai 1979.
Le programme provisoire a été inséré dans le Bulletin n¤9. Pour tous rensei-
gnements écrire à R. GUYETANT, Laboratoire ci'Eco|ogie animale — Faculté
des Sciences Université de Besancon - Route de Gray, 25GSO Besancon.
51


			
SOCIETE HERPETOLOGIOUE DE FRANCE
Secrétariat Z G. IVIATZ, Laboratoire de Biologie Animale. Université d'Angers.
Boulevard Lavoisier. 49045 ANGERS Cédex.
COTISATIONS
Tarifs : Taux annuel + Bulletin = Total
— adhérents de moins de 25 ans 15 10 1 25 F
- adhérents de plus de 25 ans 40 20 = 60 F
— bienfaiteurs : minimum 150 F
Ài)OI'lfIBI'I'l8H1IS 2 Europe : 40 F Hors Europe ï
Modalités de règlement :
1 . Chèque postal 2 à |'ordre dela SHF, CCP 3796-24 R, Paris. Envoi direct
a notre centre de chèque, Cette modalité est très recommandée aux étran-
gers, qui, en ce cas, doivent envoyer leur chèque postal en Francs par
Vintermédiaire de leur centre de chèques (ne rien écrire dans la partie
correspondance].
2. Chèque bancaire ou mandat postal, directement au Trésorier :
J. CASTAN ET, Laboratoire cI'Anatomie Comparée. Université Paris VII
75221 PARIS Cedex 05.
3. Noos rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les bienvenus.
Changement d’adresse :
N'omettez pas de signaler sans retard au secrétariat tout changement d’adresse.
B U L L E T I N
Directeur de publication: Fi. GUY ETANT.
Cûtïlitê dB rédaction : J. LESCURE (responsable}, C. PIEAU Iad]ointl,A.DUBO|S,
J.IvI. FRANCAZ, J.J, IVIORERE, R. VERNET.
Pfêsêflïatiûh CIBS textes L dactylographiés en double interligne, prénom et nom en
dessous du titre et à droite, adresse enfin d’article.
IIIuStI’8'|Zi0I1S Z uniquement dessins ou graphiques au trait (à |'exc|usion des photo-
graphiesl pouvant supporter une reduction d’un tiers. Légendes sur
feuille à part.
Ehvüi d8 l'I16I1I..ISCfi‘It$ 2 J. LESCURE. Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphi-
biens · Muséum national d'Histoire Naturelle.
57, rue Cuvier, 75005 PARIS.
Le Gérant : R. GUYETANT
ND Commission paritaire ;59374
Imprimé à l'Université de Besancon
Faculté des Sciences 25030 Besancon cedex.