2002 · 26 (1) Pages 1 à 36 ISSN 0181-0782 • Espèces remarquables nicheuses en Thiérache. • Inondations du printemps 2001 en Picardie. Suivi du stationnement et de la niditication des oiseaux d’eau sur 6 sites de la Picardie continentale. o Le STOC-EPS en Picardie — Année 2001-. O Une colonie de parturition d’au moins 280 lV|urins à Oreilles echancrées ( Myotis emarginatus) dans le Sud-Amiénois (Somme). \ 'f _.- p · *~ @91
Picardie Nature L'AVOCETTE — 2002 - 26 (1) Pages 2 à 11 : Espèces remarquables nichéuses en Thiérache. Par .1. Liroux ‘ Pages 12 à 29 : Inondations du printemps 2001 en Picardie Suivi du stationnement et de la nidification des oiseaux d’eau sur 6 sites de la Picardie continentale. Par Didier Baverel Pages 30 à 32 : Le STOC-EPS en Picardie — Année 2001-. Par Xavier COMMECY Pages 33 à 36 : Une colonie de parturition d’au moins 280 I\/lurins à Oreilles échancrées ( Myotis emarginatus ) dans le Sud-Amiénois (Somme). Par Rémi FRANCOIS et Jean—Claude ROBERT. L'AVOCETI'E, publication naturaliste de Picardie Nature - 14 place Vogel - B.P.835 - 80000 AMIENS Directeur de publication : Xavier COMMECY Conception et mise en page : Guillaume PETIT RENAUD et Sébastien LEGRIS Dessins : Cédric LOUVET (couverture) . Tirage : 180 exemplaires - Prix d‘un numéro : 8 Euro. Dépôt légal : Préfecture de la Somme - FR ISSN 0181 - 0782 Impression : CAT G. COUTHON — Amiens mvocsrre 2002 26 (1) · 1 ·
Especes remarquables mcheuses en Threrache Par .1. i.iroux ‘ INTRODUCTION En 1996, j'ai souhaité faire une synthèse des espèces nicheuses remarquables de la Thiérache |_|$1'E DES ESPECES de l’Aisne tant me semblaient conséquentes les _ _ connaissances des ornithologues locaux : P. Gfebe 8 COU noir P0dî¢êPS ¤igl'ï¢0NîS BAHBE. L· LAFtZ|LL|ERE. S· LiîDFtO|T· C· Cette espèce d'origine orientale est en SCUOT-I-O, D. THANCOIS GI CIGDUIS 1995 |'T10f1 expansion Vers |’Qi_je5t de |'EUrOpg auguste ¤ers¤nne· C‘est ee bilan sur la periode (VANSTEEWEGEN c. 1998). Son observation s'etendant entre 1990'et 1999 qui est prepese lei. nren demeure pas moins rare en Tnieraone, que avec quelques compiements des annees 2000 et ce soit au passage ou en tant que nicheur. 2001. Les especes dites remarquables sont celles pendent iongtempgi ie eeoi erre Connu dg Qtll ent ete deielmllleee ell tant Qtle telles lqrs du nidification fut le bassin de décantation de second inventaire ZNIEFF en Picardie. Monicorner Grâce e une proepection pioe Trois types de données sont présentées ; GXI`\3LlSîii/G, CIB l'10'UV€8U)t sites l'lOUS sont C0l'll'iUS Z _ nicheur neeeibiei presence d.Un Oiseau en Èsrbassinê de decantations de Marie etrcelui de période favorable avec comportement de nicheur Ceeggfîren îrgiéeâeeînëîrxcnàëhnîerfrrîgeîàrnëeepgëg h t... · (C arlh ) b bi _ , di franchement typique de la Thiérache : la vallée de e_ ne eur pre a e preeenee un eerrpre la Serre pour les bassins de Marle et Crécy et le ereeaux en , perrede taverable avec plateau picard au Sud Est de Montcornet. Coreporœmem de mchevr (Cham parade"') Actuellement la situation est la suivante : - nicheur certain: obsenration de transport de B . _ . . mrtrriee rrrrr rrrr de trrrrrrrrr rr rre ;.rî.îir"§,,Srî iiâëëïîâéiîîe F‘.âr§îr§‘ëi;”·'§ïé§ëîi§;‘ jeunes non volants... _ r Ces données ont été recueillies sur les cartes ` earsrris de Marre.: .1,9 2 Couples rrruewarv Car ra de Guise SUCFGFIG est En BCIIVIIGU. plus [JOUY IOITQIGITTDS CIII· ; Fiozoy-sur—Serre (2809) ; Vervins (2709). Cette err) région 3 été présentée dans |_iT©t_lX (2000) îB&S9il'lS de Crécy-sur-Serre: `I couple possible... auquel on pourra se reporter. 6 C0¤fllmel· Lrensemoie des résultats de ces dix annees de Sait au tetal 5 a 9 Couples pour la Ti1iera<=he.¤e recherches est sonematise sur une carte au qui est Certainement la r>¤r>ulati¤n maximale en 1/310000 où sont représentés les principaux absence dautres milieux favorables; estimation massifs forestiers et cours d'eau. Y sont indiqués Petit le Qeeelîemem de i'AiSlie ï 7 et 10 Cetlpiee * tous les sites ou a ete mentionnée une espèce en et peur la Picardie (1995) r 7 a 9 eeuples tant que nicheuse certaine, probable ou possible pendant la période de référence. Un court texte Héron cendre Ardee cfneree commente ces données. . . . . Environ 70 couples nicheurs répartis sur 5 Je me Sure permrs une eerrmerren pour Chaque colonies dont 2 essentielles 2 celle de Burelles (34 espèce en nombre de couples nicheurs potentiels nine en 1999) ef eeiie de LeSeeieiieS_Seinf_ en r"'e'?°"‘? et dans '^'S"e· U" .,'"d"l*¥e que Germain (11 nids en 1999; 37 en 2001) rc. cette estimation mincombe et que ien suis seul Seneffe Comm pere) Effectif eeeez feibie ef coupable! . . ‘ ' . . pourtant les rairies et atures humides ne Pal Cemler " OU r" mdiQUem Ulle estimatien manquent pas et offrent desrterritoires de chasses Peel le depelïemem de |`AiSl1e OU Petllie Picardie, importants a l’espèce. Est ce justement cette ayee Comme lerelelleee les OU)/le9eS rr Oiseaux homogénéité du paysage bocager qui favorise la nicheurs menaces de Picardie » (GAVORY Coord. oiepereion dg ia poprrietionr piotot que ie Ilegegr" eieeëiitèîàe/S Ciezsolfeifefërëiçt llieiietlëe dde regroupement autour d’un site favorable mais |C3|' IG · >> G 3. OOF . rare'? 1995)***. Ces deux ouvrages font parfois référence `Eefirnefiene pour ie departement de i.AiSne, îesesdràîrrëîîs derêîrrîneîe eepravîîyenrèîfîèeurâë 180 couples * et dernier recensement pour la Thiérache d,Où Certaines errer p Picardie (2000) : 562 couples en 15 colonies (538 ’ I €nœS‘ couples en 15 colonies en 1994) (COMMECY, 2001). L'Av0cette 2002 — 26 (1) - 2 -
Cigogne noire Ciconia nigra les bassins de Montcornet et probable sur ceux de . . . , Crécy sur Serre. Espece mythique pour certains d entre nous, sa _ _ _ nidification reste espérée dans les années à venir _,Es*·ms*·sns df'? 0 0 3 C°Up*3S_ 00*** _*0 si ce n'est déjà le cas. En effet, les observations ****0*0000 ·09 20 030 *:0**0*03 00*** ls P'Ca'd'€ · de l’oiseau en période favorable se multiplient ces dernières années (5 données sur la même carte Canard chipeau Anas Stœpêm au 1/25000 de mai à août 1999 et 1 adulte le 12 E . bs . $$6 d la mé juillet 2001 en forêt du Nouvion (C. Scuotto comm. ra Orîpeœ IE Cîrrîââi agr] prîer grîe G; nicher?} pers.)). Les nidifications en Belgique et dans les 9 bfue I ba i Sd CM rircorn r 9 Ardennes, régions limitrophes à la notre peuvent p°SS' 9 8*** GS SS_nS 9 O G' nous laisser optimistes, mais pour |'instant restons _*00*****0**0**0î ***0***0 ds 3 00**0*00 00*** ls en a 1 c. nicheur possible en Thiérache et pour *0*0*00**0 · ***0***0 ds 6 00**0*00_ 00*** ls toute la région. departement de l'Aisne* et d'une dizaine de couples pour la Picardie **. Tadorne de Belon Tadorna tadorna _ Cette espèce du littoral niche épisodiquement à Fuugul? M°*m9'? Ay **1-Va *~'·s·i's _ l'intérieur des terres quand elle trouve des sites de E00000 0 0**9***0 0**0***0*0 0*** sst 0** 0X00**0*0** substitution rsversisiss, ssit le plus fréquemment vsrs *0¤ss*rds *E¤r¤ps· Ells sst ds blds sn blbs ies bassins de décantation d’usine souvent nOtG€ En ThIBI'3Ch€, notamment SUI' les agroalimentaire. Eire niche erteetivement aux trbis bsssins ds dsssntstibnr (Crs<=v sur Ssrrs. bassins de décantations de Marie et de Crécy sur **/*0**0 st **/*00*00*00*) st 0*** *0*0**9 ds ls 00**0**0 Serre soit 2 couples su tstsi. ustrsstir titisrssnierr (Brsvs sn Tnisrsbnsi Ells sst d sillsdrs nisbsdss peut être compris dans une fourchette siisnt de 1 a ¤sns·n_s sur lss bsssins ds Msrls st s * stsne ds ls 3 couples*. Corrérie et possible ou probable sur les 2 autres Estimations pour le département de |.AiSn€, 5 sites, soit 6 couples au total et un effectif devant se a 10 couples * et pour la Picardie (1995) : 250 à S'*U9r9mr9 4 et 8 Couple? ' _ r 270 couples dont une dizaine à |'intérieur des ` E0*****0**0**0 00****0 0000**0***0***_00*A*0**0î *5 terres **. a 25 couples * et pour la Picardie (1995): 50 couples **. Sarcelle d’hiver Anas crecca _ _ _ _ Elle apprécie particulièrement les étangs Fuhgule mnoum Aythya f€T'na_ _ forestiers des forêts d'Hirson et du Val Saint Pierre A**0****0 0*0***/0 ds _n~d·t·5=s*·¤n ssnsins 0**02 ou i'on trouve 3 des 5 ooupies Connus_ Cette CBUB GSPÈCG d'aCqUISitIOn I'€C9nt€ en ThIêI'aCh€. espece est peu suivier mais une estimation de 3 à Mais elle H ObS€I'Vé€ GH péI'*Od€ faVOI'ab*€ SUV 7 couples* semble convenable. Si cette population 2 0**00 0** *999· s'avère régulière, elle constituerait un noyau` Estimations pour le département de |’Aisne : 20 intéressant pour un oiseau passant souvent a 30 couples * et pour la Picardie (1995): 100 inaperçu lors de la nidification. couples ***. Pas d'estimation pour le département de |Aisne, et pour la Picardie (1995) : 30 couples . Bondrée apivoœ pemis apn/cms Si elle est moins connue en Thiérache que la Sarcelle d’été Anas querquedula Buse variable, la Bondrée apivore, souvent Espèce sensible parmi les anatidés, la Sarcelle *9**0*00 00** Y 0*/0** ****0 000_000***0**0**0 lss 0***0 d’été est peu connue en Thiérache en tant que ****00**0***00 ds *°*00*0*0 */0**0 0** *j*¤rd ds is nicheur. Bien entendu, sur les différents points ‘ *:*0**00- ls ******0** 000090* st lss *0*0*0 0** 00*0 d’eau, des observations printanières de mâles Importants 0ffrant‘les terrains de chasse et de laissent espérer des nidifications futures. Hélas, ***0***00**0** 0 *ssbs¤s· **/*0***0 ds 20 sbdblss (*7) Ceci s'avère |e pius souvent par trop ont 9*8 IOCHIISGS HVGC DTGCISIOU, maIS Il TIG semble Seul un couple donné nicheur probable a été noté 000 0**090*0 _0_'0***/*0090* ****0 000***0**0** en 1ggg_ thierachienne avoisinant les 50 à 70 couples*, soit · · · . · , rt importante de la population picarde Estimation pour le departement de |Aisne. Un? Pa. . ,,, . moins de 5 couples * et pour la Picardie (1995) : îîêsgëneârrîrlrîgtadilîîtêîiëplîî dom 70 a 90 pour 50 couples **, 45 couples en Plaine Maritime p ' Picarde en 1991 (MOURONVAL et TRIPLET 1991)· Milan royal Milvus milvus · Espèce connue dans les années 80 Canard souchet Anas cfypeata COmm€ nicheuse localisée · · ·· mais bien présente (voire plus fréquente que le de É;pîâîégbââniâeszxîîâsâgesîïrIES gifîè/gi; Milan noir), elle est devenue quasi absente de la bassins de décantation du sud de la Thiérache. ëggfrfr§’r*‘rj*g"r*i*C‘î1r;*rîr*’*è§rt'r;n*";S€§wî"gîrîfS§r? *6:] Elle nest nicheuse certaine que sur un seul site, 1995, non retrouvé par la Suite alors que P. BAHBE en connaissait jusqu’à 7 couples au milieu L'AV©CETTE 2002 26 (1) - 3 ·
des années 80. La fermeture des décharges à ciel Busard Saint Martin Circus cyaneus ouvert pour une population faible est parfois ES èœ en renconrrée en rant ne rcnense évoquée comme cause de cette disparition. Le site d ii ii ii r d r . q . n le plus proche connu éé énué dans le uépanémém ans se CU ""eS· e e GS eœ et "‘°'"e °°"ï“¥e des Ardennes (décharge d’Etannieres a 30 km de que iîi Beeaig eeiieie r . Élie est eliee I’Aisne) ou ses effectifs ont également fortement ïeeeiitie ement ane GS ne GS et eeepee régressé (B MOINET comm. pers.), La donnée de eieelleiee eliene .1 e 5 eeupiee tieevee eheque 1995 est le seul indice de nidification pour toute la ânnee (Ces dé elîenieinte iî/remi peiie'Sdied'eîUX et région picarde pour ia décennie. evastateurs. en oret e are, p us e 60 /> des couples sont en coupe). Mrran Nori Mrrvus mrgrans iîiéaacîtêiicouples peuvent etre envisagés en leepeee ieneonliee en neiii ¤¤m¤r€ flene lee Estimations pour le département de |'Aisne : 20 annees 80 (Coll/iii/lECY· l98‘il·_ elle nest plus à 40 couples * et pour la Picardie (1995): 40 connue comme nicheuse certaine depuis une munies ··_ dizaine d’années (tout au plus 1 à 2 coup|es* possibles). Dans les Ardennes, les effectifs semblent avoir egalement baissé (B MOINET com Bu$¤l’<ïl d€$ F¤$€¤uX Cif¢u$ 8€FuQi¤0$U$ pers). Espèce trouvant peu de milieu propice à sa Esiimaiiong pour ig dépaiigmgni de i'Aisne de nidification en Thiérache. De plus elle a été peu Q 3 ccupies * et pour ia Picardie de 3 5 F€l'lCOniI'€B COmmG l'llCh€US€ En CUliUI'€S dUI'3l']l COUpi€S_ cette décermie (3 Nnidifications certaines sien; 992 et 1993 a is et- ontcornet eta esquie e- aint- r Germain - la salette en 1999). Busarci cendre ciecus pygarguî Estimations pour la Thiérache : 1 a 4 couples *, Eooeoe assez bien connue Qieoe aux eiione dv pour le département de |'Aisne (1995) : 15 couples groupe busard initié par P. Barbê HU dêbüî des *** gt pgurla Picardie (1995) : 45 couples ***. années 80 et relayé depuis par L., Larzilliére, S. Ledroit, D. Trançois, C. Scuotto et S. Brel. Depuis, _ _ _ ss énéé de niéiriéauoné cénalnéé ont déja été énéé ^¤t¤¤r des ¤¤l¤m¤eS Avcrplter yentr/fs et il ne me semble pas irréaliste d'estimer a 30 - 40 Espèce présente dans tous les grands massifs couples l’effectif nicheur de la Thiérache cultivée. forestiers d’un minimum de 700 ha. Sa densité Chiffre réjouissant a |'échelle départementale, voir reste faible, mais cela est logique vu sa place dans régionale, pour une espèce considérée comme la chaîne alimentaire forestière. Elle semble aussi quasi inexistante en 1970 en bien s’adapter aux forets îlots en zone cultivée qu'en forets en milieu bocager. Les effets de la protection et une meilleure prospection sont __ ‘ _ probablement la cause de |'augmentation récente “« low des effectifs connus. Forte de ses 12 couples il C€|‘tai[1S HVQC UDG estimation maximale de _rH_‘—.i —-— · r · ... sa __ coup|es*, la Thiérache abrite une population tout a ' l‘ ` ·_ fait intéressante pour la Picardie. ·. , Q Estimations pour le département de l’Aisne : •» ' i · il 35 à 45 couples * et pour la Picardie (1995) : —— F Ãoirr 30 couples C `• ).=' l `i ~ · ( Faucon hobereau Falco subbuteo · -· " _ Cette espèce, bien que présentant en • Ã. Thiérache une population importante pour la ` ii / Picardie, ne semble pas avoir des effectifs ·u · particulièrement importants (10 sites connus, 2 à 6 _ _ _ r ` _ couples repérés chaque année). A noter l:lQ.`l Zl.OC3llS8ilOl1Ci8S BUS3l'dS cendres l'llCl`l€Ul'S. cependant sa discretion peut être ia cause Thiérache du sud ; il est cependant le signe de la d’une sous estimation numérique. On la rencontre disparition du bocage au sud de la vallée de |'Oise. essentiellement au bord des étangs ou elle doit La Thiérache était plus connue en Picardie pour sa être particulièrement recherchée. Population de Milano ioyaux que de B¤S¤r¤S Estimations de 20 à 30 coup|es* pour la Cenoiéem Signe des iel'nPS· Thiérache, de 20 a 40 couples pour le Estimations pour le département de |'Aisne : 40 département de |'Aisne* et de 50 couples pour la a 70 couples * et pour la Picardie (1995): 30 Picardie (1995)***. couples **. L‘Avocette 2002 - 26 (1) - 4 -
Andigny ou la présence de 2 chanteurs a été notée en 1998 et en 1999 (C. SCUO`l'TO, D. TRANCOIS et S. LEDROIT). ,_ Estimations pour le département de l’Aisne : 10 ÉÉ · à 20 couples ** et pour la Picardie (1995) 2 25 à 30 couples **. 1k!-·.;H_ ILO g Oedicnème criard Burhinus oedlcnemus -· - Cette espèce a été remise à l'honneur ces dernières années par deux noctambules invétérés · (S. Ledroit et D. Trançois) qui ont sillonné le sud gr de Sains Richaumont. Ils ont ainsi contacté une = petite vingtaine de chanteurs que j'ai retrouvés en g ` 2001 sur les "blancs", zones à betteraves semées tardivement cette année à cause de la météo d'où une plus grande facilité de prospection diurne. ll · est intéressant de noter la densité assez élevée \ des effectifs sur un territoire somme toute assez Fig.3 : Localisation des Faucons hobereaux restreint. Plus curieuse est son absence sur le nicheurs secteur se situant entre le sud du Ton et le nord de la Serre pourtant bien parcouru lors des _ _ "campagnes Busards". L'absence de prospections G¤ll¤¤¤¤ des ¤<>¤S Bvnasa 09118513 nocturnes et de repasses en estelle la eeuse en Les observations de L. Larzillière ont toutes été est-ce la nature du sol qui intervient (affleurements réalisées dans le massif forestier d’Hirson et de datés du crétacé à craie marneuse, avec silex, Saint Michel (3 sites, maximum de 3 couples moins- sec, moins thermophile et moins crayeux nicheurs probables en 1995 et 1996, 1 a 2 les que le crétacé à craie blanche du plateau picard autres années). Pour autant il apparaît difficile de au sud de Sains Fiichaumont) ? la qualifier de nicheuse certaine car aucune Estimations de 15 à 30 Coupggs pour la ` Pf9_U‘/6 Na PU B0 être, ÉPPGVÈBGJ C9 80m les $€U'$ Thiérache*, 30 à 50 couples pour le département indices POUHOUW la legion PlCaid€‘· de |’Aisne * et 62 à 85 couples pour la Picardie (1995) Râle d’eau Flallus aquaticus Absence d'observations suffisantes pour affirmer quoi que ce soit de tangible. Il n'en demeure pas moins que c’est une espèce qui Nam semble encore bien présente dans toutes les É Ju; .l· ·r vallées bocagères et humides (10 sites connus, en . moyenne). ` »··e,rV_,, ,. Pas d'estimations pour le département de _ l'Aisne, et pour la Thiérache. Pour la Picardie • du (1995), plusieurs centaines de couples estimés mais moins de 1000 couples nicheurs sont ' supposés ***. . ti Râle des genets Crex crex Ftécente découverte de l’avifaune nicheuse ' possible de Thiérache, cette espèce citée il y a 25 / ans par S. Ledroit sur les communes de Voulpaix A (entre 1975 et 1980) et Sains Richaumont (même période) - mais ces sites sont devenus totalement _ _ _ _ , _ impropres à nrrrsranatron de nespèœ _ a été Flg.4: LOCHIISHTIOD des Oedlcnemes crlards redécouverte récemment chanteuse en vallée de mchews |’Oise par S. Ledroit et D. Trançois en 1998 sur la commune de Foigny et en 1999 par P. Barbe et S. Marouette ponctuée porzana porzana QG} sur la Compwne de Mam/' Etam dpme la Peu d'observations, peu de preuves de rarefactlon du Raie des genets, ces donnees sont . . . . . . _ . . . . nldlflcatlon, ne S8f8|t·C€ que possible . Luzolr - la 'mp°""‘"“’S et app€"‘3'“ 3 “"‘3 p'°Sp€°"°" "‘°°'“€ reine de vvetlnes en 1995 1996 et 1997- Llslel · sur les vallées de Thiérache. A noter en périphérie FA r r _ 1996 ' ' de la zone considérée, en juin 2000 la présence on C<?mE_ ' en ' _ _ ` · de s chanteurs aux bassins de décantation ESt·m¤t·¤¤S l>¤¤r la Plœrdyë (1995% 20 3 30 d'©rigny-Sainte-Benoite (C, SCU©TI'©)r dg 2 couplés. Surtout en plalne marltlmé picarde **_ chanteurs près d'une flaque au sud-est de Bohain (C. SCUO`l'TO) et 2 sites aux abords de Vaux- L'AVOCEîTE 2002 26 (1) -5·
Vanneau huppé Vanellus vanellus Estimations de 2 et 5 couples pour le 49 eettpies nicheurs sent sa certains est un uspsrtsmsut us l'^·s¤s ** st us 0 à 17 ppur ls nombre auquel on ne se serait pas attendu il y a 5 151551515 (1995) 11- ans. Il y a des noyaux de populations: bocage d'Esquehéries, périphérie dela forêt de la Haye Bécasse des bois Scolopax ’•uS"cO'a d’Aubenton et bassins de décantation de Marle P d d . 5 .t . I, . mais aussi une implantation dans les cultures de . 511 5 51111555 1 5155 .511 . 555555. 551 mai's qui se font de plus en plug frequentes en 0lC05U5€ C€l'1§\l0€ et 1 avec nidificat-ion possrb|e)_ Thiérache bocagère au détriment des pâtures 5511111115 5511555 1?1555515m5111p11151515555515 511 (mai's fourrager pour |'ensi|age même en vallée). 51155111bI 51 55 55111551 51115 11115 f155t 1511151111 Ainsi voit-on des couples de Vanneaux huppés a"F1.15 55b .115 manquân 1155 0155 51155 s’adapter et ces cultures mais par contre la réussite C 511151_55' 515 511 201155 _°°595155··· des pontes semblent moins assurée. Paradoxale _1?51l01a1l005 C15 20 6 30 ppuplss 0001 ls eveiutien dune espece absente au xix°‘“° siécle, Tl1_·srspl1s * · ds plus ds 30 ppur ls dspsrtsmsnt ds abondante pendant la premiere meitie du xx°"“° l'A¤s¤s st ds plus ds 50 ppur ls Plpsrdis siècle, en régression depuis et s’adaptant plus ou (1995) moins bien aux cultures de ma`is... transgénique ? Th§511f'2511005 <à01âg à 70l pâuplss P0¤F $8 Courlis cendré Numenius arquata ,1 155_ 51· 70 55111 5, 5555551551 5 Une apparition récente de cette espèce, dont la 1151555 st ds 555 11511115 151551515 1555) · nldification certaine ne fut prouvée qu’en 1998 par S. LEDROIT et D. THANCOIS (un couple et un jeune). Elle était nicheuse probable en ce lieu . , _ depuis 1995 et sera de nouveau observée en 1999 _ '''- · ' - ne et les années suivantes. La population nicheuse la _.,4î•" 1 ` plus proche est située en vallee de l’Oise à 50 km 5 "— _,,__ en aval, forte d’une quinzaine de couples. Estimations de 1 a 3 couples pour la Thiérache*, de 12 et 17 pour le département de ` ·;. l'Aisne ** et pour la Picardie (1995) **. — _·1 Chevalier guignette Tringa hypoleucos 1* 1, Aucun cas de nicheur certain au cours de ces 10 dernières années alors qu'il y avait eu un cas -1 dans les années 80 (DUPUICH, 1983). L'espèce , est bien présente en migration sur les grands i cours d'eau thiérachiens. Une prospection ciblée ` serait judicieuse mais les preuves de nidification pour cet oiseau sont toujours délicates à amener. Fig.5: Localisation des Vanneaux huppés 5151151115 Chouette chevêche Athene noctua La Thiérache est un bastion de cette espèce en 155111 Gravslpt Chsradrlus dubius Picardie (139 couples différents ont été repérés en Espèce rencontrée lors des prospections sur 10 505) st 05 0001 pluslsurs rslspns 0001 155 P1U5 les cours d'eau et sur les bassins de décantation, É)/1090105 sont C mais les effectifs nicheurs sont faibles. Les milieux - un bocage eneere preeem les plus attractifs demeurent les bassins de _ des Vergers hauœsüges décantation car les cours d'eau avec petites _ , _ grèves se raréfient du fait de la politique de _51a15 a11X51151155 l1 151111515111511155 551155955 l'entretien des berges et de leur piétinement. Peu 15111155 5111111155· 115195153, 55111155 5115 _ 55115 présentent une surface suffisante pour permettre 5115115115 5551515 1151115111151515551 5115155151 A une nldification réussie et l'abri des sabots du 55151 5951551551 5555 155 551155955 ds 5111151,55 béta". que des noyaux relictuels existent en peripherie Estimations de 8 à 12 COU les Our la des villages dans leurs ceintures vertes. Une Thiérache, de 20 à 30 OUF le dg arœgnem de prospection assiduelces dernieres annees laisse |,A. m 'td ./,6. 93 11 I P. 1995 M apparaitre des effectifs importants avoisinant surla 1555 5 5 5 55111 5 1551 151 1 · Thiérache les 300 et 400 coup|es*. L'espèce est semble t-il en régression. S. LEDROIT fait souvent Bécassine des maya]; Gglfinagg gamnege référence et son enfance ou l’oiseau était dans Une donnée de nicheur probable obtenue par 551151115 511515115 a1S5'“:5"1 5555515515 55 15111.51 5 L. Larzillière et Luzoir en 1994. Espèce toujours ls 5155511555 555515515515 555 55 551515155 observée en hivernage et lors des migrations. 5511555 ds V519515 51 ds 15111 ls bsssps 511 51111 55 l'Oise, entre la vallee au Nord et la route Guise- Marle au sud. l.‘Avocetle 2002 — 26 (1) ~ Er —
J’al par ailleurs le sentiment que la Chouette Martin pêcheur Alcedo atthis ouoYoouo u,ooo'oo'o ouoro 'oo m·l·€¤>< uoo oo'uuS· Le peu de données recueillies (un maximum de les IISIGQGS de DOIS (concurrence avec la Chouette 5 oouolés trouvés nicheurs Certains éu 1 année] 15 uulouoy) et Io oooooo, dom 'oo uëuoo Sont sites connus sur ces 10 ans) n'est pas révélateur essentiellement composées de IIQHGUX assez oé |'impOrtanC€ oé la population oé oé1 Oiseau. hauts fermantule milieu. Par contre, et c'est un C·és1 le oés typique oé yésoéoé uué 1·or1 trouvé ¤¤m¤l€· uno poturo rotouruoo mofo uout les haies jolie mais qui ne fait pas |'objet d’un recensement avec quelques arbres tallles en tetards subsistent oréors Sachant oé suroro11 uué oés effectifs ot Surtout ovoo 'oo auoœoo Ruîluoto de o'otu'o peuvent être très fluctuants selon la rigueur de semble oau'ouuo'omo'uaoo'oo'oo· l'hiver. ll trouve en Thiérache son milieu de Estimation de 300 à 500 couples" pour le prédilectionzcours d'eau et petites rivières rapides département de l'Aisne. avec talus. Guépier d’Europe Merops aplaster , ,_,, Voici une espèce que l’on ne s’attendait pas à WR c · " `°` — ~ trouver sous nos latitudes. Elle était connue dans ` ·—• * À rr, le Laonnois et en Champagne crayeuse (camp de "*·"··· · Sissonne) autres régions picardes occupées avec ‘—("_ ' • une cinquantaine de couples au mieux, le plateau qu _ É picard semblait être un obstacle assez rebutant , ( ’* É *1 pour cet insectivore provenant des pays chauds. f . * _, ` .5 Et bien que nenni, ce lascar quelque peu déroutant • Q a eu la témérité de traverser ce morne plateau œ _ r_ pour atterrir a Agnicourt-et-Séchelles et y créer • . chaque année depuis 1997 une ou deux petites • à " - _ colonies pour au plus une dizaine de couples. Ceci o en faisant preuve d’une grande adaptabilité dans ..;.. le choix des sites de nids : berges d’une rivière à 40 cm au-dessus de l’eau, cour d’une ferme, . . . . carrière au milieu de cu|tures... Certes, tout ceci se nrcrîègrges Localisation des Chouettes cheveches uémurs drums un COrsœXrs7dusX%anSrOn11/ersrs Nsrd €pUlS es annees e ce e espece méditerranéenne, mais plus que la latitude ce sont Engoulevent d’Europe Caprimulgus europaeus les milieux cités ci-dessus qui sont surprenants. S. LEDROIT citait son existence dans les Estimations de 30 à 50 couples pour le années 70 en vallée de l’©ise au bois de la département de l'Aisne*et pourla Picardie*. Charmoise près de Proisy. Cette espèce semblait lus présente autrefois. Actuellement elle est ., gonnue en Picardie dans les dunes du Huppe fasmçe Upupa epoesl _ 1 Marquenterre (80), dans les forêts du sud de |’Oise çouo ospooo a uno uosunoo jm/oise a oouo du et pour |'Aisne dans le camp de Sissonne, en Gvëplër uEu'oP@· Auuofols _, lêlauvëmom vallée de la Souche et en forêt de Saint-Michel. abondante dans le _bOCa9? _u"€faChl€n (au Cette clemlele accueille la seule population N¤$~·¤¤—¤¤-Th·€r¤¤h€· ¤ L<—>m€· 3 Marlv;G¤¤¤1¤¤1· d'Engou|event d’Europe en Thiérache avec 3 sites Oh'S· los autoohtouos lâ oonnalssalom b'€n)· oorrrrus sur la oommuué oé Watignyl elle est en passe de dlsparaltreu de notre paysage. principalement dans les jeunes coupes à blancs Amo' on_1999_· uoo Sou"? oonuoo de BARBE- 6 sur sols schisteux permettant peut être |'apparition oouoofoo un mouuou oooowo ou m·l·€¤ favoraolo d’une végétation plus favorable à |’oiseau. La o'oSuEn9|anoou"t- proximité des Ardennes ou l'espèce est encore Dans l’Alsne, la chute de ses effectifs est bien installée explique également cette présence. générale. Ses derniers bastions sont le camp de Cette espèce a de ce fait une situation fragile Sissonne et la vallée de la Souche (4 à 5 couples puisque directement dépendante de la gestion au maximum). Certes l'espèce se trouve dans forestière. Reste que c’est un oiseau crépusculaire notre région en limite de répartition mais son déclin qui a pu passer inaperçu en maints endroits et rapide depuis les années 60 demeure difficile à qu'une prospection dans les autres forêts et bois expliquer: changement de milieux, difficulté sur les de Thiérache serait la bienvenue. sites d'hivernages... Estimations de 5 à 8 couples pour la Estimations de moins de 5 couples pour la Thiérache*, 15a20 pourle département de |'Aisne Thiérache*, de moins de 10 couples pour le *et de moins de 50 pourla Picardie (1995) ***. département de l'Aisne ** et pour la Picardie (1995)**. L·Av©oETTE 2002 26 (1) · 7 -
Pic noir Dryocopus martius Comm- lie"?} Qllî af éfî à9l29t€mP$S Qonîœélgéî *6**33. des oiseaux nichëw de F’*t=¤r¤l<=> ÃîZ`é"Tee'màÈ‘îlîe§e ɤ°É ....L§î.î";0 ÈIFE à°eîel (îëjbîlëë gl FCE;/|'::A§rê;’ d1e9ïîSLînu(;n'àî)Z'gCueUr rencontrée également en dehors des massifs È u .. y Sue forestiers dans les vallée bocageres. A ce jour, elle erre en frontiere avec les Ardennes. Pourtant a eel eeeenllellemenl ereeenle enr l.Olee de le CâioelûrugeêeëLîêL;p|îeëâedggngereicgâuegegâen 8; frontière belge à Etréaupont (9 couples) et sur le p , , .. ' .p p en Ton des Ardennes a Etréaupont (8 couples). Un Obsewee reguheremem depws 2 ou 3 ans (5 Snes total de 23 couples est actuellement répertorié dluereute connus) a la fm .de Ihu/er et semble avec cette mention surprenante à Agnicourt-et- Seiœ 'ustanee dans les forets du Nou?/'On et de Séchelles 20 km au sud des sites de nidification Saint-Michel. Il n’en demeure pas moins qu’elle lee elee 'ereenee dene le Vallee de le Serre reste peu frequeme malgîe le preeenee de frontiere sud de la Thiérache avec le plateau plusieurs massifs forestiers importants mais aux leerd lLlT©UX 2000) Le reeenee de eene arbres relativement jeunes qui ne constituent donc geeeee en Pleerele` renrgeenle ee llmlle pas le emtepe Ideal a Ce? °'Seau' occidentale de répartition. Symboles d'un paysage Ésïlmaîlons de moins de 5 C¤UP|€$ PUUF la aquatique de qualité, ces sites de nidification Thlêfachë · devraient être suivis régulièrement. Estimation 20 à 25 couples pour la Thiérache*, Pic mar Dendrocopos medius seule région de présence de |'espèce en Picardie. A priori |’exemp|e de |'espèce discrète et méconnue. Obsen/é depuis plusieurs années en Gorge bieu à miroir Luscinia gygcica forêts d’Hirson et de Saint-Michel, il était supposé Une eeeeee meeennee ll y e 5 ene mele présent en foret du Nouvion par DUPUICH en eeleellemenl · - · . . presente sur au moins 5 sites. les ` (QQMMECY É ME“?)"îl'f ln âgeul/M:îCYl bassins de décantation de Montcornet, de Marie et .) e . eme mc eur pm a een ‘. GS de Crécy-sur-Serre, |’étang de Malzy en vallée de considere egalement nicheur possible en forets de l.Olee el le lene de eenel de le Sambre e l.Olee E. HaV"ddl’Qll“brf"‘;"'l· d¤l*1§¤¤ljVj'· ju "‘î" Cette espèce en expansion vers le nord de la '°"G· 6. a on ame 9 9, are epws ‘ France depuis le milieu de la fin des années 90 Cette espece semble donc presente dans tous les reele eneere tree leeelleee el eemme lente maîelîeë)râîteïîégeaiïëâzdïnîogngîtdî Te':e;ââ;É progression brutale une chute des effectifs peut É)/l_î.rSOn et de ealm_MlCh%l 1; Ch nt également être constatée dans les années à venir. coniactés en 1999 ar L Larzillière) avec 2218 Reste que pour Vmetenu neue eemmee en phase . . p ` de progression et qu'el|e doit être recherchée dans differents de contacts. Il semble par contre absent, lee ellee levereelee eeelenl elee que mais cela reste a vérifier, des bois de moindre eenlrelremenl e ee eel elell eeeen/e leeeee importance particulièrement nombreux dans la melnlenenl leeeeee eemele een exleeenle en Zone G_tud'ee‘ _ matière de milieux de nidification. .l.h.eSt'nl;a£'°n de 50 a 100 Couples pour la Estimations de 10 a 15 couples pour la lerac e' Thiérache* et de plusieurs centaines pour la Picardie (1995) ***. , · _ Rouge queue à front blanc Phoenicurus ï phoenicurus - ,~¤lteewlee, I Ne pas connaître. le! chant de cet oiseau et •, l_ ignorer la periode ou il l'emet peut conduire a sous ~ , " gf estimer considérablement ses effectifs. Chanteur *-4.,, surtout entre la mi—avri| et la mi-mai, il peut ensuite se faire plus discret et passer inaperçu. Nul doute aussi que |'on puisse considérer nos données (62 ‘ couples recensés) comme étant de loin inférieures , · · à la réalité, étant donné les nombreux sites ee favorables à la nidification de cette espèce que . _ l connaît la zone étudiée. La disparition des haies, • vieux arbres, vergers et du bocage risque de lui • A «' être hautement préjudiciable d’où |'intérêt de bien ‘ cerner ses effectifs. Fig.7 : Localisation des Pics mar nicheurs Cincle plongeur Cinclus cinclus Espèce connue en Thiérache depuis le début des années 70 (P. BAFlBE et L. LARZILLIERE L'Av0cette 2002 — 26 (1) - B -
Estimation de 200 à 300 couples pour la - soit elle est effectivement faiblement Thiérache*. implantée dans la région — soit nous passons a coté... Ce qui est peu · probable a l'éche||e de toute la région. .... Ouoiqu'il en soit, son milieu de prédilection reste _ les peupleraies de vallée dont pourtant on ne peut •" zfwu pas souhaiter la prolifération. &°"°“°`Er·~·:¤**‘**' Estimations de 20 à 30 couples pour la , É Thiérache*. • • • ‘ • • C EE .;*11...-. 'wi. É" ._ .a • - ? i&:;_;;_.»`•;• I *..,0,, Q C • la **1: . fu Fig.8: Localisation des Rouges queues a front blanc nicheurs Phragmite des joncs Acrocephalus $°"°ê~°bae~~5 L Espèce rare et d’acquisition à priori récente en " Thiérache, 2 cas connus de nicheurs probables en 1999. Moins de 10 couples pour la Thiérache.* Fig.9 : Localisation des Grives litornes nicheuses Tarier des prés Saxicola rubetra Hypolais ictérine Hipolais icterina Une espèce qui a connu un déclin important Pour |'axonais du sud que j'étais, voilà une ces dernières années dans de nombreuses espèce qui me semblait exotique puisque typique régions de France lié notamment a la disparition du Nord du département. Quelle surprise de de ses milieux de prédilection que sont les prairies n'avoir rencontré personnellement cet oiseau que de fauche, les prairies humides, les coteaux trois fois en 5 années de terrain : l’un de passage, calcaires vastes. En Thiérache, si ce dernier milieu l’autre chanteur bien cantonné. Notons cependant est rare les 2 précédents l’étaient moins. deux points essentiels: c'est une espèce discrète Malheureusement ce n’est plus vraiment le cas au chant déroutant qui ne s'entend (il me semble) maintenant ou les pâtures sont occupées tôt en que pendant une période bien précise et restreinte; saison quand elles ne disparaissent pas tout ne pas le repérer est aisé et seuls 10 sites de simplement au profit de cultures de céréales. Pour nidification ont été repérés, 4 a 5 par an. Les autant, des milieux en vallée lui restent favorables milieux favorables: bois avec de grands arbres, et il est étonnant de ne pas i‘y trouver. Moins de 10 sont encore nombreux alors... Qui plus est, a couples repérés annuellement au cours de la remarquer son intérèt pour les coupes forestières dernière décennie. avec des grands arbres clairsemés. Estimations de moins de 15 couples pour la Estimations de moins de 20 couples pour la Thiéra¤he* êî dë QUEIQUGS centaines dê C¤UP|€S Thiérache* et de moins d'une centaine pour la pour la Picardie (1995) ***. Picardie (1995) ***. Gl’îV€ |îî0l’¤€ Turdus Pîlâfïâ Grimpereau des bois Certhia familiaris Espèce récemment apparue en Thiérache, le Espèce connue en Picardie essentiellement premier cas de nidification connu datant de 1973 des massifs forestiers de l’©ise, elle reste discrète en forêt d’Hirson (H. DUPUICH, 1987) et c‘était en Thiérache (L. Larzillière) ou elle semble se aussi le premier cas en Picardie. Cette limiter aux milieux forestiers proches des Ardennes colonisation s'est faite à partir des populations : foréts de Saint Michel, d'Hirson et de la Haye belges et ardennaises. Depuis, il serait logique de d'Aubenton ainsi que du bois d'Eparcy. N'oub|ions croire que la Grive litorne est devenue une espèce pas que c'est une espèce essentiellement répandue en Thiérache; en |‘état actuel de nos montagnarde appréciant surtout les peuplements (faibles) connaissances, cela ne semble pas être de résineux. Il est considéré comme peu commun le cas (4 - 5 couples trouvés nicheurs certains dans la région des Ardennes (B. MOINET comm. chaque année, pas plus de 7 sites sur ces dix pers.), années) . Aussi, de deux choses |’une : L'AV©CETTE 2002 26 (1) - 9 -
Estimations de rndins de 15 Couples pour la département de l'Aisne** et de plusieurs centaines Thiérache* et de 25 couples au minimum pour la POL" la PlCaldl€‘(1995) m· Picardie (1995) **. Pie grièche écorcheur Lanius collurio . La Thiérache constitue le bastion picard de -··*·~` cette Pie griéche (130 sites connus, plus de 50 couples repérés chaque année). Cependant, la disparition du bocage et des pâtures ne peut ,5* qu'avoir une influence néfaste sur cette espèce. • . Pour autant, on peut envisager qu'el|e est encore ` • W r, bien présente dans des bocages-ilots en milieu de ig culture comme le sont certaines vallées du sud de • . ’ la Thiérache. La population assez bien portante . dans le nord de la zone considérée et dans les l Ardennes permet certainement de renouveler les J. populations des zones plus fragiles... mais P combien de temps cela durera-t-il ? Oiseau t . prédateur, révélateur d'un biotope de qualité, cette espèce est à surveiller de pres. Estimations de 200 à 300 couples pour la F- 11 .i_ i- r- d P- ·~ h · Thiérache* de 300 à 450 couples pour le lg` ` Ocmsa mn QS IGS gnec GS QHSGS ' département de l'Aisne* autant pour la Picardie ‘ 1995 ***. Données anciennes: Deux espèces connues auparavant n'ont pas été retrouvées nicheuses cette décennie (fide le F rr hh grand-père de S.Ledroit). : Hibou grand-Duc: Bubo bubo: un tué au ` début des années 60 en forêt du Nouvion. :"·"·’_;.. ses Outarde canepetière Tetrax tetrax : présente , _ _ erf au sud de Sains en Fiichaumont jusqu’en 1975 =_'•_•, , ` »__ (observation de MR. Maufort, agriculteur à la •• ° " • « ° ' , « Cüflêpêîlèfê >>). I • * • •· rv É • BIBLIOGRAPHIE ri: _ ' . ï - COMMECY X. (coord.), 1995. - Atlas des r · Oiseaux Nicheurs de Picardie (1983-1987)- À ' Amiens, COP, Picardie-nature 234 p. COMMECY X., 1984 : Picardie in Estimation des _ _ _ _ __ effectifs de rapaces nicheurs diurnes et non _ Fl9·lOî _ Loœllsaîlon des Pl€$ 9Vl€Ch€S rupestres en France. FIR-UNAO 1979-1982. €COl'Ch€UVnlCh@US€S Ministère de |'Environnement, DPN. P. 161 - 167. Pig grîèche grise Laniug gxcubitgr COMMECY X., 2001 Z FlGCGl'lS6m€l'lî des HéfOl'lS La Thiérache resterait l’un des derniers refuge arPqr'C°'çS "_'Ch€,L"S de France en 2OO0· de cette espèce en Picardie (23 sites connus, une Hegmn P'°a'd'9· LAVOCEDE 25 (L2) p· 3 ` 5· quinzaine de couples repérés chaque année). Pas DUPU|Cl·l H., 1983I Nota Sur la hidlfîCaîl0h du strictement inféodée au bocage, elle pouvait se Chavallar guighaîîe Tfinga hypo/GUCOS daha satisfaire des cultures quand ces dernières |'AîSh€· UAVOCETTE 7(1·2) P- 86·88· D`€î8l€Uî PES SUVCMFQÉGS 90 P€StlCld9Sr DUPUICH H., 1987 : La Grive litorne (Turdus l0S9CtlCld€S 60 tOUS QGWGS Gî CIUG la haie V 6)/all pi/aris) : expansion dans le Nord de |'Aisne (02) encore par endroit droit de vie. La polyculture gtéVo|t_i[iOi·i1Q78-1Q84_L'A\/QCETTE11 (2) p_ moderne faisant disparaître proies et sites de 53-5g_ Rfrgrlrëîèogs èîuëoâîgsragîîïbrS;/errîrarlgîa mmewî FAUVEL B., (coord.), 19991 : Les oiseaux de . . . . ' . UX aUSS' Champagne Ardenne. COCA, 290 p. disparaissent., ll serait important de suivre cette _ _ espèce dont les effectifs ont pu encore se réduire GAVOHY ,'--· (CO‘?'d·)·; 1995 ' O'$€aU¥ mcheurë eee deux dernieres années (2000_200·|)' menaces de Picardie. DIREN Picardie, Conseil Estimations de 23 couples (semble s'ètre réduit Heglonah 60 p` fortement) pour la Thiérache*, de 35 a 40 pour le L'Avocette 2002 - 26 (1) — TG —
, nji uroux .i., 2000 I Le Cincle plongeur ci00iu0 ¤I'I?e_¤ du Deràerterïtent de Ie S9r;1¤e· C¤¤seiI 1 cinc/us 00 Picardie. wtvocewe 24 · (1-2) 0. Reeienei de P·¤er¤Ie· 217 r>· I 3-14. MOURQNVAL J_13_ 01 T1:11p1_E·r pq 1991 ; Qjggaux VANSTEEWEGEN C., 1998 1 L‘hIsI0Ir0 des Oiseaux d'eau nicheurs 00 plaine maritime picarde. de France. Suisse et Belgique; L’ev¤I¤ti¤n des Q Association Picarde des Chasseurs de Gibier P0P¤|§îi00S· IG Sîôîüî des €SP€C€S· D€|8Ch6UX et Niestlé, N_euchâte| 336 p. I ; Il E. Jacques LIT©UX‘ I 2 rue du Chemin vert I 02260 SAINT — ALGIS I de- 2 xi I r- il . ' de Picardie Nature et de |‘association symbiose (association de protection de la faune, de la flore et des écosystèmes de ' |’Ardenne, de la Thiérache, de |`Avesnois, des Crêtes Pré-Ardennaises, de |’Argonne et de la Fagne, en France et en Belgique :_ i l . I T E · i |I 0 |[ I I1 I êil I xa L‘AVOCETTE 2002 26 (1)
INONDATIONS DU PRINTEMPS 2001 EN PICARDIE SUIVI DU STATIONNEMENT ET DE LA NIDIFICATION DES OISEAUX D’EAU SUR 6 SITES DE LA PICARDIE CONTINENTALE. Par D. BAVEFIEL d’eau du fait de leur présence régulière sur les INTRODUCTION sitets et dde la possibilité qu‘iI leur a été offerte pour ce ams ese repro uire. Dans un premier temps, nous analyserons les La situation météorologique inhabituelle depuis conditions climatiques qui furent le facteur juillet 2000 a entraine des inondations déclenchant de ces inondations. puis les exceptionnelles et catastrophiques dans la caractéristiques des sols et des nappes. Enfin Somme, particulierement sur la region d'Abbeville nous détaillerons et commenterons sommairement dègle débutde rannée 2001_ la liste des espèces, avec quelques Dans l’Aisne, la vallée de l’©ise, soumise à des œ,nSG'gn6m€mS ,SÉ" leu" Statut dans le inondations hivernales fréquentes, avécu une crue dooarœmem de |A'Sn8. et globalement SW une constante mais celle-ci n’a pas atteint de niveaux irîggguëuo nous poumons nommer le P'Card'€ records. · En revanche, partout en Picardie, les nappes ont atteint des niveaux particulierement élevés Les conditions climatiques de l'année 2000- voire historiques. Dans certains cas, ces nappes 2001 1 cnt fini car alileuren debcrder et crcvcquer Le climat de la Picardie est earaeterise parles d’immenses plans d’eau au milieu des cultures. deux Composantes Suivantes: Ces nappes affleurantes à partir de décembre i_ une Composante principare de type 2000 ne se sont résorbées que vers la mi-juin airaniiqœ humide avec pourrésuriar 2001 pour la majorité d’entre elles, exceptée celle _ r _ ` de Besny-Loizy près de Laon, qui ne se résorbera ' ooo o1L'V'omo1"o ooooollo moVo'1“o de 766 qu’autour du 20 août et celle de Verpillières jamais mio pou" 12*} looro de o1o‘o (oormalo 196166 3 Vréimént résorbéet Saint Quentin (02)) et] surtout une repartition Une des consequences fut un afflux constant et iiioorigigene au Cours de Iannœ (58 +/ 6 mm par régulier d‘un nombre important d’espèces ' D d·OiSééux_ 1 é1une tergperatge mtoyerèràe de 9,7 C (noiriwétle L’intérêt ornithologique de ces inondations fut ihgermîîiea 6nî:2ti.é:é€rèini.iiiVg2 Sêsëgerâgig luéî decouvert vers la mi~mars. Grâce aux mentions iours de get en moyenne et 21 iOuiS` de dans .IG .1Omm de .d'SCuSS'On. naturahsœ températures maximales supérieuresa25°C. « obspicardle », accessible par internet, la _ _ _ I _, prospection de ces inondations fut encouragée et _ 2` un groolool ES1'OooS1 de ooo1'ooo1o1'1o 1'o permit la répétition de péééégéé Sur piuéiétiré Sitéé directement a la distance a la mer et qui se traduit ainsi qu’un suivi constant. - par une diminution de la pluviométrie annuelle Les plus grosses inondations dans les cultures o'oooS1 oo est (Aooovmo (66) ï 731 mm en 126 se situaient dans un large secteur compris entre ioofo ï So'o1jQoo"1‘" (62) ï 697 mmloo 12416**18 et Origny Ste Benoite et Nizy le Comte dans le nord Holmo (61) a le bcrdure oS1 de le roglo'1 1,6o‘1_o1m du département de i·AiSrté' dans ié Laonnois ét en 113t lours) tout en consèn/ant. une repartition près de Roye dans le département de la Somme. homogono ooo Pluies ou Como de Ionnoo- Si d'autres secteurs inondés existaient, ils ne - par un accroissement des amplitudes purent être suivi régulièrement par les naturalistes. thermiques entre |'été et l'hiver : Abbeville (80) : 48 Au total ce sont 6 sites: 5 dans |'Aisne (Origny- jours de gel en moyenne, 15 jours avec une Saint-Benoite, Régny, Chivres-en-Laonnois, Nizy- tempèrature maximale supérieure à 25°C alors le-Comte, Besny-Loisy) et 1 dans la Somme que pour Reims (51) on a respectivement 68 et 34 (Verpillières) qui furent très interessants pour jours. l'3Vlf3'UR€. Ils Seront plus précisement. Nos Les particularités Ciirnatiques de rarinée L'Avoce1le 2002 — 26 (1) ~ 12 -
valeurs normales des principaux paramètres 2000-2001 exceptionnellement doux : de climatiques. La station de Mons en Chaussée (80) septembre à mars, les températures moyennes (réseau AGROCLIM-INRA), située à 17 km ouest sont toujours restées supérieures à la normale, de Saint-Quentin, est caractéristique d'une part du avec seulement 29 jours de gel (61 en moyenne) climat moyen en Picardie et d'autre part des dont 6 jours inférieurs à -3°C et un minimum plateaux agricoles qui ont connu les spectaculaires absolu qui n'est que de - 4.5°C. (cf figure 1a) - une affleurements de nappes en 2000-2001. pluviométrie exceptionnelle pour 5 mois de l'année (Juillet, Octobre, Novembre 2000 et surtout Mars , , . . . . . et A `I 2001 et total d 615 mm our la €SS|;;2gIî§ IIîgIî0`2O0ga9§è|:g:IëggOajU";?OO1)Lî_ISé périozil d'octébre amavril : 1$0% de la njormale au m6IIIaIIOII de Ia II_é Uênœ des S Stèmes pour la même période et 88% de la pluviométrie d ,9 . . q . y_ annuelle normale (cf figure 1b). epress1onna1res, avec pour consequences . - un ennuagement plus important qui associé aux masses d'air océaniques a conduit à un hiver 20 I 18 2001 III 2000 I 4---î-> * · 16 . I. ll I 1 ·l '1 I 12 _— . 1 lg I 1 _ l 1 ' I; Il I`! ‘° 11 1 I 1- ·.* » . ,_ - ] , ·· l 6 -l I1 1. 1 l I l .. - ll `E " `·` 1. il l· |`I 1 4 - = I3 l‘·\ 1; rl ·_ lî Ii 1 2 lt lil ll 1, · III I 0 · 1.1 tt 111 I;1 1J 1.1 LJ li - _ Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc I Figure la z Evolution des températures moyennes mensuelles pour la station de Mons en Chaussée. Les normales (1986- 2001) sont en hachuré, les valeurs 2000-01 en trait plein. 160 _ "‘° Ii 2001 2000 ` 120 I: II < _" ' "'—' *. 100 1 '-I ,, ' ll I 1 1 | BO - =i 1f-l 1 20 ·` à Ãl _ 1- '. 6 Il 1 1 1 I 1 II II II I II 0 |lÈ1 ' H É 11 ' - ' ll Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Figure lb : Evolution des pluviométries mensuelles pour la station de Mons en Chaussée. Les normales (1986-2001) sont en hachuré, les valeurs 2000-01 en trait plein. (Les normales de pluviométrie et de température des sites d'Abbevi|le, Saint—Quentin et Reims proviennent du CD ROM Le Climat de la France à partir de 30 ans d'observations (METEO France). Les données de la station de Mons en Chaussée (réseau AGROCLIM INRA) ont été mises a disposition gracieusement par l'INRA.). Caractéristiques des sols et des nappes Cette recharge est assurée par le drainage des Les plateaux agricoles des sites d’observation sont eaux 66 p'n'€· Les nlnlns d automne 61 d`n"’S"· constitués d'un sous-sol a dominante crayeuse surmonte d'une couche de limons ou de IOGSS plus alors que Vévapotranspiration des cultures eSî OU mOlnS SPSISSS DSnS CSS C°ndl1'0nS· la C0}'CnS réduite, sont particulierement efficaces. Cette 66 _C"Sl€ "SP°SSnt Sni une 6661666 lmpêlfnêablë nappe de craie joue un rôle très important dans le argllo-lnnarneuse represente le principal aqulfelne de fonctionnement hydrologique de la lareg10n. assure très largement le débit moyen des rivières La nappe de craie est une nappe libre qui locales au cours de l‘hiver. En régle générale, les fluctue en fonction de la recharge de l'aquifére. basses eaux de la nappe se situent en septembre alors que les hautes eaux se situent vers les mois L'AVOCETTE 2002 26 (1) · 13-
d'avril-mai. Le niveau supérieur de la nappe est l’identification des dépressions favorables à caractérisée ar une altitude ou côte l’affleurement de na es ermettraient une .. , . , . . . . pp D piezometrique ( par exemple dans le Santerre prevision des "inondations" de plateau. (altitude comprise entre 70`et 85 m), en septembre A la suito des tragiques inondations de la 2000,' la nappe se situait a 50 mattas a¤·d€SS¤S Somme au printemps 2001 et de la mission Lefrou, ¤l¤ ¤·v€a¤ de la _m€r>· La 19% Fia Squë-S¤l la situation et le fonctionnement de la nappe de et la Stlltaœ dll Sol- dlta Zona de Èacotlvlamaltt de (Santerre...) sont particulièrement bien décrits la nappe, correspond a une zone insaturee qui se dans le ooouniont suivant i chargera d'eau au cours de l’hiver. Lorsque la côte “ Premières anal SGS des com Osamœ des plézomémqœ de la nappe atteint Ilamtude de la écoulements souterra/ins du bassin Fête la Somme surface il aaffleurement de la na e. , . ’ y__ , i pp _ en periode de crues » par V.MAFtDHEL, '_l°0Lll_00 ll V alt Llll Plall Claatl “ Èltllabla "· l_l_taLlt P.NEGREL & T.POlNTET (BRGM/FtP51030-Juillet C10 ll V alt _atllaLll'amallt mala allaal des Calldltlalla 2001). Ce document est disponible sur le site web t0P0Ql’aPlllq0aS lavalablaa Camma alla aaptaaalall de la documentation française (www. dans le plateau et un obstacle a Iecoulement iaoootianoaisa_oouV_ti)_ (remblai...). En 2000, les pluies d'octobre et de Matériels et Méthodes novembre ont déja provoque une forte recharge de _ _ la nappe de craie, les pluies de mars-avril 2001 ont SUV Chacun 065 Slî€S_i l¤m€ll€S 10 X ft0. 10 renforcé cette recharge à une période où les 50 et l000_¤a·V¤€S QF0SSlSS€m€0l Cla 20 8 00 l0lS écoulements classiques de la nappe vers les Ont ata 0tlllS€S· rivières étaient limités par le niveau d'eau élevé de Pour chaque site, les observateurs sont celles-ci. Les inondations de plateaux se sont alors mentionnés dans l'ordre de passage, la première pI'OdLllî€S d8l'lS les SltL|8tlOl'lS f8VOl'3blGS déCflîGS personne étant celle qui 3 découvert et signale ci·dessus. |'inondation. Un suivi dans le temps des hauteurs piézométriques de la nappe, une connaissance précise de |'altitude des plateaux agricoles et ·,;l.iigt1i_ aaa ·. . ··y~ · i :_i_-·a, tg itu;-;_i_; , _· ·· ~ su;-z,_ ‘ __ ·..§·î2‘ ·‘¤î " -— ` ..i· ``'— , A — · i··· · `·‘. .· il ” ·:n_·n:·» · I ., ,·_ Hi battu il _i du vis ut: `_ · n _.' Lun'-. t _2_,:, l' · fiiàljff, ` ._;;,,_ 'L J I -tin-t.- I_ ` ]_àîï%'g_;‘T|Nnin t l "`% ,12 _ _,,,|i· I"' _)6'n_ftî: un-:h¢•1¤—'*Éâ:` ljtld l ••.;| Might"'! - :,`;;;,,=,:\l-%·?·l,- QAÉÉ sg;-9 I âiig —m' _4 · I i _ r ;·.:.i_t -4 i,·~_` :·'_t·," fl ' ,,.,_,,a·_,» _ pmi; · îiitgjilv it- ,·,î_,’n'_ Éüûint jt . fa" '· _9€|~;l'·im . t · ’ Alt Qg"'"' l I * ·`·ï7 ·' =···: lili- ···" ` ’ ‘* '‘‘'' il ' · T L =14.... 4%. ty. gr =j' " al ···· · l .· 9 ·__,;s;·5;·· jan <· i_ta_j;'.~üa;«t.·_i;ti·i·‘:. -=·· ·z pat _=» ast -·‘***î;'=··5· ,.... i;·.;:"' " iîa" .iÉisé'I·‘·â·· "·»” i‘ `J ti` 5 ' alii 1 i li ai': É` "'T ·=’ ii;·.·` ita ,: _\.ati,__ i., = _ ~·_.r i; ,i.· · ·· ·, - M ;·=·-· ·· ·¢¢.· qt- qui ==·,~— __·; .· =_ . -.·=;u_;', .· jc; ·‘· a" ty _ · : ·== —··· , ..,=~r ' = ’ a. .· · ·, ,,§·¢·'·*¤ ,· i,··’,¤ . l;:‘·== _· ·"··*' ‘· ·”‘ ’· -1 ,»i=~·· >u ··t __' tin-. ai/` .—~ È:?:î•îmî·‘ -;,··-Ã, Fi'? · __'__t·;_J'î`>,\*î_::.· ' ·z·i·;Ct»tft lët tin':.-ttt jt': ·· il-H — ' au ···:^z:·,·.ë22".f", ‘-‘°'ll ali ··‘·· · '''l`'' .i.Ã!?.2; ..Ã-?'··‘i· igfzlt "‘ ' ll -?:ï ?".f_'1‘· · à lt., i · ‘ l t `p" . ·· É': · · i'- ·à*·iÉ î' "`ië$` î ·« ‘î l·.· Yi; * ·· ‘ · ~ ··'· `:7},,c·>'} 'bsf ' (U 1 _ I I -5 I I · ‘ t \.E.£/»' U"=É»t¤;·,s qi ’ /us_;_t_:4 ~¤ "‘ §··l20 ZI : tt ‘_'· '_ ·__.§È _ Lh t_ ' "·` s‘ 7225.,,,,, n' =' ,, `*·"· "‘ Q _··E`.l,' · · ·1 _ ,1 .i··~·· " :f··.iî"`¤îi·. ·· —· ·~ îï,î2»;·ï ''''' « ·'=:::·, . `··?.ëi’:,e?‘I? ·1?맓a·tÉ'Z··<:··‘2¤,t·;t:~;· · ·..... '· " ?’ - E Z ' ali ë W Yflü**f‘%°·'· ët·l'f‘?*È`ÉÉï*=âi?·.5î`· ' ` É “l?î- ‘ " `l' —· ·* · "‘· ';_ _ ·· ,,‘,:.;’_`_. J ;·"" '·: *îS;;;T · ·, ' .J_._ j . tin .. .· _:'; _' __ :5}; --· sa ïluu. .· : . tu : u , suit: I`; : ’_.;,··»·i· i · I t _, 5 rv · da pin-il. un v·· :_;,,t_;- ’ ` .· ‘···· , , tt? ‘ · f ÈÉO · ' " Wi \i_ =‘l, ·· '’·' »· ai- ·=J ` ' " ·· aaa .·.. . .. · ,` ta I = · ·.:_t_:_.t_b tu _i,*, · it Jh A tat l' __.·.;q · :3 -·àTrt .... ‘ i H Q' _ ` jjt i ‘ , ; -ti_;;_,e*=¤ · . a 7f"·` (quan'.,} tais t-tit,-îï l F'; _· vi: :n" " IX il _ `gst t tntstïlrn _ tt t t .i " I" trs:-NH" ll, .; t ` tu _‘ ts-··'.·; xl :/I tlliïfîf-î*’î£it?t. -¢r°ti’1ïï`;..,t.. .. , l·l°',Ãi`l ·——···t; ·=·. iïlllli `'`` fat? zi i = .· · ,2 ’ »·'···#; ' 'lr ,7 2 T- `- _ alé'- · "-la- ' _- `-gt _‘ ' sa tf , I· H1 · ~~ ui` ·. ' '_ t iii """§éa·l _ ·· ·....·. ,,·*¢\_ ‘“·—· l · 2;:;; =¤ =" Ã` .,,. ·· ·:··,;i'g la .. L _· . · t ········== =;-__‘ _· ·"' "*" _, ai·i..·· . ···' = tiî . i.-" " *-· tr =;`j » i ·i‘;· a gw · · '··'5—<s l . » ° - ` ·- , iiï*···¢"" ‘‘‘‘ ' ` ê" ··== · · ·· ii‘lîêê·îLll’f"¤lti;t;= ···`· *·§—1·ï.f.::;-sl"; i.:·> ‘ ·`'i ' ` '~ , ‘t l ‘ " i.‘—‘?.?·,t*·*£ ." '·*· *°. `— ·i ·· · < ' ' ` — * `· '·il·»r" `“÷·*`i`lt~ -s··`*·,tl' ". ig; wmî" `làa » · · ·· 0 tx; =i;"· gnitü __ ‘ —;·1îi‘igt;tit ·· _: ` , J,. .î.t‘°;;g';.~ · titi ·`·’ · af "=a—t '~·7.ZZ£l'i ’·'T""+ .- ·.·_. " ·` " , ·· -· T i ztt'§~gs·;,··2i.ëIi==‘:f uti; 5··,a `,—-t_, . _ ., _· _ i · ra jaë". î' ·-·· ~a.?n'·;·•;· '.,i·=l·i··‘ i:a·.€:\ ·· ‘ · — - 1 e Fig. 2 : Carte de localisation des sites de |’Aisnc L'Avocelte 2002 — 26 (1) - td —
—,·_.’_,$s,1 sg': .131 " ‘·· ":‘ _' , .}~ \' ' Ilrçîjs .:\ 1 Il · à "`,”]j( . 'f`î '/\ " " Wim I H 1.* · ,.41 au 7 " ’/° l§i.Q!,§NTlN,' _ · él} N iî;î2· , Ã? O; : .'I",,— .·:’m" $2,51}-lïo`· ll LAM I" . .. ,· · LÉET; \. " ii? ïizir/° . ·· ··'<> ;, · là ,° it': . ,/m.¤·i»snio~¤i 'xb mf 1) OFilGNY STE BENOITE : Cette inondation 2) FiEGNY 2 Ce site distant de quelques kilomètres située à |’est d’Origny et au-dela du hameau de du précédent est situé à |'ouest d’Origny à1 km de Courjumelles, avec plusieurs dizaines d'hectares la route entre St Quentin et Origny. Plusieurs est la plus étendue que nous ayons étudiée dans nappes d’eau se sont étendues sur quelques l’Aisne. Au milieu de la nappe principale, la hectares et ont accueilli une avifaune remarquable. hauteur d’eau atteint plus d’1 m 60 vers la mi-avril. Le Tadorne n’y a pas niché car la nappe moins Des brèches ont été creusées au milieu des routes conséquente a disparu début juin. et des chemins qui entravaientlécoulement des pour Cé S;té_ Iéé préépééüéné ont été €_¤¤>< ¤_ laval ¤¤_ SME _ ·¤9¤¤1€· La dwsê de effectuées par 4 personnes ; Thibaud pAuiviAL (9 l'inondation a permis la nidification du Tadorne de passages), Didiér BAVEHEL(4 passages), Jéén- Belo"- Luc `FOUBMEAUX (2 passages), Laurent Pour ce site, le plus suivi, les prospections ont été GAVOBY (3 passages). Soit entre le 19/03 et le effectuées par au moins 10 personnes: Thibaud 16/06: 16 passages différents. DAUMAL(6 passages), Didier BAVEHEL (8 passages), Nathalie BARON (2 passages), Bertrand SEIGNEZ (4 passages), Olivier Laluque (3 passages), Frédéric GUYONIAHD (2 passages), Laurent GAVOBY (4 passages), Thierry FllGAUX(1 passage), Jean-Luc FOUFiMEAUX(1 passage), Aurore BOUSSEMABT(1 passage). Soit entre le 23/04 et le 03/07 : 26 passages différents, certains ayant été réalisés en commun. .;.2;; - · , ( ·' ’ s 3) CHIVBES EN LAONNOIS: Ce site situé entre · = · · · . _ le village de Chivres et Bucy-les-Pierrepont est la 6 · `\i=· ·· première inondation signalée. Peu étendue (pas plus #—-— ,E çi _ · d’un hectare), elle s’est révélée intéressante en ,,_ ` r ` ' , __ raison du niveau d’eau peu élevé et de sa localisation ·' ` ° " '_ vf"? surunejachère. _ ' ·_ —_ Pour ce site, les prospections ont été effectuées -:)j· S ` _' ü par 5 personnes: Jean-Luc Fourmeaux (4 ·"` ï é s;. .“_ _ -é · · passages), Didier Baverel (4 passages), Laurent ‘_ " " Tir" _ _ `_`¤*" · à Gavory (4 passages), Aurore Boussemart (1 r . passage), Sébastien Maillier (1 passage). Soit entre _ , _ . _ _ le 21/03 et le 19/06 : 10 passages différents. 4) NIZY LE COMTE : Le site se trouve entre cette commune et La Selve sur la route venant de Sissonne. Deuxième site de nidification du Tadorne situé sur plusieurs nappes d'une surface de quelques hectares. Pour ce site, les prospections ont été effectuées par 6 personnes : Jean-Luc Fourmeaux (4 passages), Didier Baverel (6 passages), Nathalie Baron (2 passages), Laurent Gavory ( 3 passages), Aurore Boussemart (1 passage), Thibaud Daumal (1 passage). Soit entre le 28/04 et le 19/06 : 14 passages différents. L'AVOCETTE 2002 26 (1) · i5 -
I _ I ( ' ` 5) BESNY-LOIZY : Ce site encore inonde à la mi-août _ _'·Èg` · · JI __ e ’ — ·· ·-·· était signale depuis début decembre mais étudié ‘ ·«·§‘( _, ?_ O ,· · O — relativement tard, les remieres donnees datant du , ` l vi , . ·\ . , p , _ NI · \ ,1;,. ' I 25/05. ll est situe sur la route menant de la commune 20 ·€r___:‘?‘··· _ ;l·‘·I / .·Ir··` de Besny a Laon distant de 2 kms. Troisieme site de I_ · ,,2 C"° r nidification du Tadorne de Belon. , , $.:2 Q-,) ’ ,. ,.’ M Pour ce site, les prospections ont été effectuées par · _,\\ ' \55î0_ t _ ,'_;Q§\ 7 personnes : Frederic Guyomard (3 passages), Didier ` I , .,.»î$·î~ j e*· _jïA 5- Baverel (7 passages), Nathalie Baron (2 passages), —î;·"’-;g__I ..· F i,_‘~ r.·., . Bertrand Seignez (3 passages), Laurent Gavory (1 2.*: · · .¤ 5/ r~· _, I E,,,,,,—r-· passage), Aurore Boussemart (3 passages), Jean-Luc I 5: ; » *‘=f,’5"‘ ·. É,"î ,1, J`. l··· _`,e_.,,,," _ Fourmeaux (1 passage). Soit entre le 25/05 et le , . I _ l""°""I=_ ' I 20/08:14 passages differents. u._·,,;,.7n _° É î` __ QM I Q) VEBPILLIEBES: Ce site se trouve dans le I), °r« _ . · 2/ , L1È)e.w.. 514,- · ; ¤,,r`e«·S_’,. · département de la Somme, a quelques kilomètres de .:.u—-— °" :l·r ` à "‘ · ' I 'll B d "` ` ·I _. =¤ :_ ,_.,g;)r_Ie=. î~-n.rr·+r»¤·- · , a vi e de oye. A la date e lecriture de cet article si 0·`-_'— ° O I ‘ · (janvier 2002) le site est toujours en eau sur environ la ~. 5' *·*'•"‘ ·;¤t·_\[;" 're · _, " _ ‘— * *'* moitié de sa surface maximale. M rx u@ . —.-L—`¢— , , \ I I. I __ \· R nqlnuè ' . ,~..rr«..·. .··ur¤I II; LI II; II ' · I ”’ · I__.I1I I Pour pg Site, les prospections ont été 9il9Ct}·lé@$ *_···· ·I·‘·5~:· g· § ,t_. 5 · ‘. ·_ par Xavier Commecy. Au total, il a effectue 12 = J •Q’ · ‘ L; *1* · .,·e=~‘-· _u ·•~«· ,‘ passages entre Ie 16/05 et le 08/09. iS··‘>¤ if —< ‘ 1 I Cl ' _ r / ul Il; LI lllülll ‘*~l'l ':•' nlkv È] `ÉJ vôalllt · I rgplltt •IhV(··' (,3 L*'î‘ li ’ _!**l lrltuiltsîis ëgîgoïrî,r,‘;3·ig,)t!rvu_·Ãh¤l l I Au total, 92 dénombremcnts différents ont été réalisés sur ces 6 sites. RESULTATS ET COMMENTAIRES Liste détaillée des espèces i Rappel important i ne sont détaillées et commentées sommairement que les observations des espèces d’oiseaux d’euu. Grèbé castagneux Tachybaptus rzqîcollis _ ll/05 l5/05 25/05 29/05 l9/06 22/()6 23/06 28/06 04/07 ()9/07 l7/07 23/07 28/07 ©gi ¤ îîîîîîîîîîîîî R==_··~ îîîîîîîîîîîîi Chwrcs îîîîîîîîîîîîî Niz 2 2 7 Been 3 6 l5 Iî 2 lüîî 4 V¤·· filières ïîîîîîîîîîîlîî Les ereuee castagneux reeenerrr leur nourriture malgré ¤¤€,¤rèS¤¤¤<=>_m¤r¤¤è€ ver? la mi-i¤i¤· Une en plongeant ou en picorant à la surface. Ils ont eellle Clennee elll le elle de Velpllllelee besoin d’une quantite d'eau suffisante, ce qui fut le Le Grebe castagneux est un nicheur assez cas a Besny et a Nizy )usqu’au 19/06. Les GrebeS commun dans l’Aisne et en Picardie en général. ont niché sur le seul site de Besny-Loisy, 5 jeunes recensés le 10/07. A Nizy, aucune naissance, Grèbc à cou noir Podiceps nigricollis - 28/04 15/05 22/05 29/05 02/06 05/06 08/06 Orirn K 5 4 2 2 _ 2 Rc *11 -“--“ Chivrcs Niz 2 Kîî 2 îî ` Bcw Ãîîîî 2 î Vvr lllîërvs -m--— Les Grèbes a cou noir se plaisent surtout sur les lacs ou les baies et sur les cours d’eau lents avec des surfaces decouvertes. Ils ont trouve sur les larges flaques issues des inondations un biotope propice a leur passage migratoire. Le Grèbe à cou noir a niche dans l’Aisne en 1984 sur le plan d'eau de |'Ailette (H. DUPUICH in COP, 1987), puis occasionnellement en quelques sites de |’Aisne et de la Somme. L'Avocette 2002 - 26 (1) l - 16 -
Grèbe huppé Podiceps cristatus - 23/04 20/04 03/05 08/05 ll/05 l5/05 l7/05 20/05 22/05 24/05 25/05 20/05 02/06 01·1·11 2 3 3 Iïîlî 3 3 îî 3 Eâîîîîîîîîîîîîîï C111vr<=3 Xîîîîîîîîîîîî Nil îîîîlîîîlîî 2 îîî 84311 îîîîîîîîîîlîîî Ver îllîèfcs Lîîîîïîîîîîîî Il est surprenant de trouver les Grèbes huppes uiiossotss osoturss <=>0_1¤1000è€ ou pioorss à la _ sur des inondations en plein champ, alors que surtsos us tissu- Le Grsos huoos ost urt 01<=0¢¤r cette espèce ne se nourrit presque exclusivement trsousrtt et B0 €><0¤0S1_¤0 usrts touts la Piooruis que de poissons, de petits mollusques et Surtout Prsssrtts surOr‘9r‘V- Héron cendré Ardea cinerea _ 15/05 l7/05 20/05 12/06 19/06 22/06 13/07 28/07 00/08 20/08 ÉBIIEEIKIIII 3 îîîîîîî Émlîîîîîîîîîîî Cuivres --------1 Nil îîî 2 I-îîîîî Bm Éîîîî-I 3 3 -I- v1=1 1111è1¤3 îïîîîîîîîî sporadique les sites d’lnondation à la recherche de rrétait signalés à Proximité des iriOriCiati¤ris· nourriture. lls nichent le plus souvent en colonies Ibis de la Puna Plegadis ridgwayi Bernache du Canada Branta canadensis Echappé dg captivité, œt Oiseau adtiite portait Une seule donnée sur cette espèce, elle concerne le uné bagué dé ç;0u|éur_ || 3 été obgérvé du 13/06 au site de Verpillières dans la Somme 2 5 oiseaux 22/06 sur le site d’Origny. observés le I0jUilI. Tadorne de Belon Tadorna tadoma — 18/03 2l/03 25/03 23/03 05/04 l5/04 23/04 23/04 20/04 07/05 Il/05 I3/05 15/05 l6/()5 19/05 20/05 011111 îîîîîî 42 ï 28 52 îî 42 îîî 134 11 2 îîîî 4 4 îîlllîîîî F2 î C1111-ws 2 2 2 1 3 îî 2 4 îîîïîî 4 Nil îîî 2 îîî 2 2 12 2l îîîïï Bosit ïîîîîîîîî 12 À 2 Àîîî V¤11111è¤=3 îîîîîîîîîîîïîîîî - 22/05 24/05 25/05 26/05 29/05 02/06 04/06 05/06 08/06 10/06 13/06 I4/06 15/06 16/06 13/06 19/06 011111 65 Etîî 80 124 îï 45 îî 70 IIE 30 65 î Rë n 5 l2 îllfî 10 îîîîîîî 2 îî C11111r¤3 îlîîî 2 îîîîîîîîîî 2 3112 î 23 ïî 22 1 29 îîî 40 îîïï 27 1341111 îî 4 îîîî 3 îî 10 ver 1111èws îîîî l5 îîîî 25 î — 20/06 22/06 23/06 25/06 28/06 04/03 l7/O7 28/07 lmliî 34 îîîîîîî Ré 11 îîîîîîîî Cl1î~/w3 È-“-In N12 ïîîîîîîî Bcsn - 30 46 -|n IO 23 |- · ver iiiièros îîî 13 îîîî Les Tadornes de Belon sont des anatidés inféodés la durée des inondations a surtout permis la habituellement aux côtes maritimes. Ils ont trouvé nidification de l’espèce. ces sites attrayants au cours de leurs migrations et A Nizy, 4 nichées de 5, 4, 4 et l pullis échelonnées entre le 29/05 et le l9/06. A Origny, 3 nichées de L·AvocEwE 2002 26 (11 · 17 ·
I3, 8 et 3 pullis échelonnées entre le 08/06 et le Lg record de 14Q Tadorngs é été pour la l5/06- A B€S11y, 2 1liChéCS dë l l 61 8 p11llîS ëCl©S€S journée du 02/06 sur la totalité des sites de l’Aisne entre le 5/06 et le I3/06. et 28 Tadornes ont été vus le 15/05 à Nouvion-le- Comte sur un autre site (L. GAVOHY). Canard pilet Anas acuta _ 21/03 27/03 23/04 07/05 15/05 02/06 08/07 Xî 3 I1 2 3 î Ram -----2- C111v1‘a3 20 20 1*112 :“--“ 13<=1·1 îîîîîîî VM 1111èra3 - 5 Les Canards pilets étaient présents en petit En 1"1¤ar¤1a 1111ar1a_¤ra· la. Canard 1¤11a1 aat nombre bien que les étendues d’G8Ll puissent rain aaaa1111a11ama¤1¤¤,1a1¤ra1a¤r· 11 aat ¤1¤1¤a1ama¤1 aa être favorables. En effet ils se nourrissent 1e9'eee‘e“· ll aa a1a epeiçu que eur uele dee elx ordinairement sur de larges étendues saumâtres. eues- Canard souchet Anas clypeata _ 23/04 29/04 07/05 08/05 15/05 16/05 17/05 24/05 26/05 29/05 02/06 08/06 20/06 08/07 19/08 011 11 23 2 7 7 10 7 15 IXX1 Réim îîîïîîîlîlîîîîîîî C11·~·r<=s îîîîîîïîîîîîîîi Na îîîîîîîîîî 2 îîîî msn îîî 3 Àîîîîîîîîîî Var 1111èws îîîïî 3 îîî 4 îîî 12 I1 Les Souchets, grâce a leurs becs particuliers, séjourner sans toutefois y nicher, même si sa filtrent la couche superieure de l’eau et la vase peu présence fut prolongée. C’est un nicheur assez rare épaisseàla recherche de leurnourriture. Le Canard en France même s’il se forme parfois quelques souchet a trouvé sur Origny un site propice pour y couples dans l’Aisné en vallée de l’©ise. Canard colvert Anas platyrhynchos - 21/02 07/05 08/05 la/05 I7/05 20/05 22/05 24/05 25/05 29/05 02/06 05/06 os/06 10/06 11/06 n2/06 0r1 ¤ ---— 15 5 10 C-- 15 -15 1-- RÉ 11 îîîîîîîîîî 22 îîïï C11·vws 3 2 îîîîîîîîîîîîîî N·2 î 2 îïîîîlîî 3 îîîîîlî aw îîII_ 27 îîîî 30 11 30 1 15 2 L var 1111ë1¤$ îîîîîîîîî 14 îîîîïî _ 17/06 19/06 23/06 28/06 08/07 28/07 011 11 20 îîîîî Iîmîîîîîîî Chîvraa H----- 1*112 îîïîîî BCS11 îîlîlüï 25 Va 1111ëraa - Les Canards colverts sont omnivores. Ils ont trouvé Ils sont présents toute l’année et nichent en grand CCS sites COl1VCl1ïlbiCS pOLll‘ i€Lll‘ l1OUl'l'iSS£\g€ mais l10l11bl`C (1808 ill l'églOl1. sans toutefois y nicher, pourtant le site de Besny semblait favorable. L'Avocelte 2002 — 26 (1) ~ 1B -
Sarcelle d’hiver Anas crecca _ 29/05 09/06 15/06 22/06 23/06 25/06 08/07 19/08 ©n ¤ îlîîîîîîî îîîîîîîî Crnvrss Xîîîîîîî Nrz 2 Àïîîîîî î 2 Iîîîî Vsr illîèrss 4 m 5 Egalement omnivores, les Sarcelles d’hiver sont Quelques oiseaux basés surtout sur Besny et demeurées très rares sur les inondations 2 indice Verpillières. d’un faible effectif fréquentant la région ? La Sarcelle d’hiver est un nicheur occasionnel en Picardie intérieure : Ailette en 2000 (obs. pers,). Sarcclle d’été Anas querquedula — 11/05 15/05 15/05 17/05 22/05 24/05 25/05 26/05 29/05 02/06 04/06 08/06 09/06 15/06 15/06 16/06 19/06 20/06 ora n ÉÀIÉ 2 lîîîïîî 5 Éîî 4 ÀIK Re n îîîîîlîîîîîîîîîîîîî cimes îîîîîlîîîîîîîîîîîîî Niz 2 Àîîîîîî 2 îîîîîîîîî Bssn __ É 2 îîîî 2 îîîîîî 2 Éîîî Ver ·11·sr¤s Ãîîîîîîî 2 îîîïîîîîî Les Sarcelles d’été sont observées plus nombreuses quelques kilomètres de Nizy le Comte sur un site que les Sarcelles d’hiver mais elles n’ont pas inondé régulièrement où les Foulques macroules trouvé de milieu favorable pour nicher. Elles sont nichent aussi en grand nombre (.l.L Fourmeaux tout de même observées sur tous les sites. com. pers.), Cette espèce a toutefois niché cette aimée à Lappion (au moins 2 couvées), site distant de Fuligule morillon Aythya ferina _ 11/05 15/05 20/05 25/05 02/06 05/06 îÉIE—à 4 î Rc n - Chivrcs î Niz lîîîîîî Bssn - 5 - 3 - 4 ver nnèws îïîïîî _l—oS Morluorlo _tr¤¤vsnt lour rlourruuro observés en abondance. Le Fuligule morillon est Prlrlorporomorlr Sous loau; l-ors oo rour Poooaoo un nicheur de plus en plus fréquent dans le rr"9raro'ro· ls uourour o_oou_ rl orarr ooo ooooz département de |’Aisne (Ailette, Courcelles, Villers importante pour les accueillir : ils ne sont donc pas en · prayèœS)_ Fuligule milouln Aythyaferi/ia _ Les Fulieulss n1il¤¤ins ss nwrrisssnt 2 16 13/05 et un autre le 25/05 5 Besny. Le Fuligule Pilnclpalëmêm 90 Pl0¤Q€80î· LG PGU ds milouin niche sur quelques sites de I'Aisne (Vailly- Pl'0r00d€¤l' Él€S 0¤PP€S au m0m?rll d_€ lëuf sur-Aisne en 2000 par exemple, obs. pers,). passage explique leur présence quasi inexistante. Seulement trois observations : 1 le 20/05 à Origny, Hareldc boréale Clangula hyemalis . DEUX 0bS€FV§îl0¤S l€S 28 Gr 29/04 È _NlZV ls Sur ce site, la flaque principale importante (plus Comte. Cette presence d’une Harelde boréale est dion mètre dg proçorrooor) a remarquable a cette période de |’année et de plus, permis een Stationnement quelques ieure Cest I Obœrvauon Concerne un male en plumage nupual une espèce accidentelle à Vintérieur des terres L'AVOCE`lTE 2002 26 (1) · · 19 ·
Râlc des gcnêts Crex crex _SUlPléllé0té aUS$l_é été lé Plééélléé Qié 2 végétation haute à cet endroit lui était favorable. Il ITTBIGS ChantGUI'S HU m|iI€U de CUHUTGS CGTÉHIIGTGS faudra Survgmgr Ca Site CQS prochaines années et ¤i¤el¤¤ee_ kllemetree de le vellee de l’©lee· ann d’avoir une information plus précise. ê‘ië‘îl“‘«—‘îS èî1§"Èeîîâs§?' âî.e‘îfe2îît,â‘;' '§, îjî Le ·=·â·e— des genes et partie des esseses ss lt ges?/inondées ou bien était-ce là un sitep u’i|s S déclin' la découverte supposée du nouveaux CU Ur _ __ _ _ chanteurs est donc trés importante. fréquentent habituellement ? Lé milieu inonde a F oulque macroule F ulica atra - 01/05 08/05 is/05 is/05 11/05 20/05 24/05 25/05 29/05 04/06 05/06 19/06 28/06 11/07 19/08 ow n î 5 à l2 5 îîîlîîîîîîî îîîîîîîîîîîîîîï Ctlwws îîîîîîîîlfïîîîîî Nll Iîîîîî l3 2l î l5 2 îlîîîî BeS¤_ __ à 2 2 îîîî 2 îîlîîlîlîî Ver ·ll·er¤s Tîîîîîîîîîîîîî 2 Les Foulques macroules picorént léur juvénile découvert le 17/07, peut-être né sur le nourriture a la surface de |’eau. Les inondations site. Les Foulques sont une espèce courante qui leur ont permis de nicher a Nizy lé Comte sur un niché en grand nombre dans la région picarde et site propice. Un nid a été découvert le 04/06, suivi on peut penser que les diverses inondations et d'une nichée de 8 pullis le 19/06. A Besny, 1 pâtures humides ont favorisé léur expansion. Gallinule poule-d’eau Gallinula chloropus - 29/04 ti/05 iv/05 22/05 25/05 29/05 28/06 03/07 iv/01 Ori ai jm--]- 3 I-- Re n îîîîîîîîî Ctlwres D-I--“-: Nm îlîîîîîîïî em îîîî 4 î 3 1 le Ver îlllères îîîîîîîîî Les Poules d’eau ont fréquenté les sites à la petites mares proches des inondations, sites où recherche de nourriture et ont niché dans des elles doivent nicher habituellement. Quelques données surtout sur Besny. Ocdicnème criard Burhinus oedicnemus Oiseaux difficiles à observer, les Oedicnemes 15/05 a Ongny et Un? Observauon le ?0/05 É N'ZV neuvent ette entendue au etenueeute Une le·Comte.·Cette espece semble en régression én observation concerné un oiseau de retour de falsén P""C'Pa'ém?m deë déîïlatë Célfsés Pal e Cntvtee en Laonnoisl Puis un en entendu le difficile lé recensement du nombre de couples. Pluvicr argenté Pluvialis squatarola - 24/05 02/06 10/06 28/08 _ _ I _ t On yn IL est toujours interessant dé rencontrer des Pluvters argentés én Rei n pleine terre car c’ést une espèce qui se rencontre habituellement sur crimes le littoral. Comme la plupart dés limicolés, ils regagnaient leur site dé Niz 2 !-— reproduction en direction du nord de |'arctique sibérien en mai-juin et Bcsn leur site d’hivérnagé fin août. A noter, 2 oiseaux le 20/05 à Chambry Ver illièrcs —- 2 4 prés de Laon (L GAVORY com. pers.) . Grand gravclot Charadrius hiaticula _ zi/03 07/05 iv/05 20/05 22/05 25/05 29/05 02/06 `03/06 i7/06 20/06 ©r¤··~ 1 3 4 î 2l îî 38 îïlï Rem îîîîîîî 26 îîî Chlvres 2 -------2:; Nix îîï ¤4 î l2 ïî 25 îî Hem îîîîîîîîîîî Vervilllères ¤ 5 ---- L'AvoceIte 2002 — 26 (1) - 20 -
Les Grands gravelots sont visibles à |’interieur dessus des pleines 83133**8*8S- Hs sem presents des terres, mais il est surprenant de les rencontrer suf tous les s**es-_A **e*e*· ***3 P*em'e* Pessege en si grand nombre entre mars et juin lors de leur 16*886*=8_*8 \2*_/es e Ch*V*es et pas de pessege migration pré-nuptiale. Les inondations ont permis p°s**`*UP*'e' e s'9**e'e*· d'obsen/er leur passage relativement important au- Pctit gravclot Cl/aradrius dubius _ 27/02 05/04 20/04 22/04 07/05 20/05 22/05 24/05 26/05 29/05 02/00 04/00 05/06 10/00 12/00 14/00 10/00 17/00 19/00 ©g*r¤ îîîîlîî 3 IKIIK 39 Éîîîî 3 6 3 É R0 0 Éî 3 3 Kîî 3 XIK 3 îîîîîîîî — c01v100 îlîîîîlîî 3 À 3 îîîîîîîîî Nm îîïîî 3 Xîîî 3 *3 îï *6 îîîî *383**. _ îîîîîîîîîîîî *3 Iîîîîîî _ v01 1111010s Àîîîîîîîî îîî 3 îîîîî _ 20/06 23/06 25/06 28/06 04/07 09/07 17/07 28/07 09/08 19/08 28/08 0** ** *3 - 33 H"---- Àîîîîïîîîîî C***v*83 Kîîîîîîîîîï ***3 îîîîîîîîî *386** - 3 “ 33 6 9 6 6 -- 601***3*60 11 3 111111 3 3 plus recensés tout 00 long de 000 recherches. Le En 9868*8*, *88 *°8***8 9*8*/8*6*8 ***8**8*** 6*6*6* 8*** 19/08 001 le site de v01011110100 sont 00000001 des 9*8*/*8*88 68**8 *88 ,68**888 *3****8**8 de couple avec 3 juveniles. Ailleurs, aucune trace 6*888***8r le pessege prenupuel du pessege réelle de nidification n'est prouvée, les poussins pest**Upt'e'· Vanncau huppé Va/zellus vanellus -18/02 21/02 25/02 05/04 15/04 29/04 07/05 15/05 10/05 17/05 20/05 22/05 24/05 25/05 29/05 02/06 05/06 ©r* ¤ *6 W *3 - 3** -'° 93 - Rë n 43 Àîî É *6 îîîî *6 1136 63* î *3***6*34 1IE- *6** 43 36 >*** 111% >*3 1IE-11 1412 Kîîîîîïîîîî *3 î 33 îî Bcsn· u îîîîîïîîîîïîî *6 XXII Vcr 11110100 Lîîîîîîîlîîîîîîw îî _ 08/06 09/06 10/00 11/00 12/00 14/00 19/00 20/06 22/06 22/00 25/06 28/06 03/07 04/07 15/07 17/07 23/07 0001 36 3**** ïîj 3*3 1 **33 11 636 3** *6 îîîî . 12001 Xîîîîîîîîîîîîîîîî cimes jjîîîî *6 îîîïîîîîîî *~*·z Lîïî 63 336 îîîîîîîîîî ' Bm îïî 33 îîîî *66 *3 1IEll1~*6 1 333 î Vcr illîèrcs îî 66 111111166 11133** 3**3 ' _ 28/07 08/08 09/08 19/08 08/09 ` 0001 Ré ll Chivres 1410 Bcsn 270 2 v01 11110100 - 360 - 90 380 Tres présents, les Vanneaux huppés ont niche à importante mais il est toujours très difficile de Chivres avec au moins 2 pulli le 29/04. A Origny, 4 recenser des poussins dans une végétation dense. pulli le 20/06 et a Besny, 10 pulli le O4/07 et a Les Vanneaux nichent régulièrement en Picardie Verpillieres, 3 couples avec 3, 2 ou 3 et 2 pulli plus mais sont localisés, 5 couples cantonnés défendant un territoire le 16/05. La nidification fut certainement plus Tournepierre à collicr Are//aria iuterpres Le Tournepierre est extrêmement rare a *’E***6168 et du çe[*ede· H IL" 8***68 _168**6*8 68 yimeriew des te"ee_ e·eet une espèce traverser notre region. Deux ObS€I'Vât|Ol1S. le - exclusivement maritime qui niche au nord de *5/05 e O*'9'*V et 1 le 24/05 e N'ZV· L·AvocE1·rE 2002 26 (1) · 21 · _
Avocetle élégante Recurvirvstra avvsetta _ 23/04 13/05 16/05 25/05 29/05 10/06 25/06 08/07 15/07 ©gi·¤ 4 ïîîîîîîî Re n îîïîîîîîî Cl1¤vr¢S -—“:--“ Nw Kîîîîîîîî Bcsn îlîîlîîîîîî ver ¤¤è~¤4 îî 2 î 7 ïîlîlî Les Avocettes sont présentes depuis plusieurs L’Avocette a niché sur le site de Verpillières : 2 années sur les bassins de décantation d’Origny en pullis notés le 29/05 et un peu plus tard 3 couples période de nidification : il est somme toute logique avec chacun 3 juvéniles les 08 et 15 juillet. Cette d'en apercevoir quelques unes sur les inondations. espèce a déja niché dans |’Aisne, en 1994 sur les bassins de décantation d’Au|nois sous Laon (L GAVORY, 1996). Echusse blanche Himantopus himantopus _ 15/05 22/05 24/05 29/05 02/06 05/06 08/06 10/06 I4/06 15/06 16/06 20/06 22/06 25/06 08/07 15/07 Ori n M I3 7 5 Iîîlîîlîîlëî 4 I1 2 Éà R<ë_ ¤ îîîîîîîîîîîîîîîî Ciwwws îîîîîîîîîîîîîîîî Nw îîîîîîîîîîîîîîîî Brrrrr ïîjjî 4 À 4 îîîîlîîîï Ver illièrcs îîî îîî î 5 1 Couple dlEChaSS€S e niche e Ouunyl un mâle cantonné le 10/06 et 3 juvéniles observés les 08 et alarmant autour du 20/06 alors que la femelle 151¤·¤l€t- couvait. Mais aucun jeune ne fut aperçu, si ce Comme les Avocettes, les Echasses sont n'est deux juvéniles obsen/és le 14/07 sur les présentes depuis quelques années sur les bassins bassins de décantation d’Origny distants de5 kms. d’Origny et y ont déjà niché. Impressionnant propice a la nidification de |’espèce: 1 couple ClOll9llV- Burge à queue noire Limosa limosa _ 21/02 25/03 27/03 08/08 Orîm 2--- Ré n îîîî Chivrcs 3 3 7 - Nil - 2 2 - Barr îîîî VC" illiëœs Les Barges a queue noire sont présentes en Aucune observation sur©rigny et Régny abondance sur la vallee de_|'©ise a la periode de l_es Berges e queue neue nlchent eux peys- mlglellell ple`llllpllele· j lCl· lee _elleellle eelll Bas et en Russie, ainsi qu'en faible quantité en mOd€·Sî6·S, la fTlIg’f?llOl1 Glam qU3S||’f18f1îffTlIl1€·€ Belgique, Danemark I quelquefois en France. A Pelll llell e Zelle Cl elllde deblll eVlll· noter un oiseau avec une patte fracturée le 25/03 à Une seule observation, elle concerne la Chir/reg, migration post-nuptiale sur le site de Verpillières. Barge rousse Limosa lapponica Extrêmement rare a l’intérieur des terres, elll lee beeellle de décelllellolj Cl'Oll9llV (9l?$· i·6¤œrr/ation de la Barge rousse date du 02/06 à Pers-)- EMG niche en S¤¤¤¤·¤¤~/·<=> et en _B5¤SS·€· Régny mais elle fut également observée le 14/07 C`9Sl Ullë €SP€C9 PVGSCIUG €XClU$lV€m€¤l C0ll€l€· Courlis cendré Numenius arquata Deux observations sur le site de Besny-Loisy, 1 mele Clevlellll de Pllle ell Pl¤8 lele- ll eppleele lee oiseau le 10/06 et un autre le 31/07. Le Courlis eepeeee degegee Pelll S6 leelelflel· mele cendré est nicheur dans l’Aisne dans la vallée de llelllllllellemelll ell le lelleelllle Pl¤l¤l elll lee |’©ise, seul site de nidification régulier en Picardie, Plelllee de lellClle· L'Avocelle 2002 — 26 111 — 77 -
Bécasseau cocorli Calidrisferrugi/rca i5/05 02/06 08/06 Les Bécasseaux cocorli sont des migrateurs qui traversent parfois |’intérieur O" “ · 5 4 des terres. Les individus de passage venaient vraisemblablement d'Afrique gi, " pour se rendre à l'extrême nord de I’Asie et dans le toundra siberienne. Ils sont Nrèvm 2-: observés en faible quantité et seulement à Origny. Bm --2 V·=f illièms C-- Bécassine des marais Gallinago gallinago — 21/03 27/03 l5/O4 20/04 08/08 19/08 23/08 ora ll îîîîîîî Re n îîlîlîîîî Chivres 20 IE;-_-“ Niz îîîîîîî Emîîïîîîîï Vcr îllîèms --“ I4 IIÉI1 Les Bécassines des marais sont observées en Elles nichent rarement dans l'Aisne, toutefois migration pré-nuptiale sur Régny et Chivres eten quelques couples sont à signaler en vallée de migration post—nuptiale sur le site de Verpillières. l’Oise et dans les marais dela Souohe. Elles sont toutefois peu observées alors que les Horo de ooo 5 Sites à noter 40 à 45 Oiseaux sites semblaient propices. En effet elles aiment près de BUCy_|€,|Ong le 29/Oo (J_r__ FOURMEAUX fouillerdans la vase ou dans les labours humides. Comm pers') roorooro Sur des Cultures rrrorroooo Chevalier arlequin Tri//ga erytl/r0p//s 28/04 29/O4 I3/06 '9/06 Les Chevaliers arlequins nichent dans l'extrême nord de |’Europe. En OT " - 'O :— migration, ils suivent principalement les côtes et les fleuves. La, ils sont vus R2 " en faible quantité et au cours d'une brève période. Chîvrcs -“- . . . . . ·. A noter 30 oiseaux le 29/04 sur une inondation a Crecy-sur-Serre (N NM 5 _-U Beat BARON Comm pS'S·)· Chevalier gambette Tri/zga tota//us _ 2n/03 23/03 25/03 27/03 02/04 20/04 23/04 27/04 28/04 07/05 is/05 us/05 I6/05 I7/05 20/05 22/05 25/05 29/05 Ofî li îîîîîî 2 Àî 25 É 2 À 5 îîîî Ré ¤ îîîîî 5 Xîîîîîîîî 2 É 2 Chivrcs Ill 5 2 5 C-- 2 - '6 “-- 4 --- Naz iîîlîlîîîî 2 Éîîîî 2 îîî Bm îîîîîîîîîîlîîîîîîîî Ver filières îîîîîïîîîîïî 5 Éîîî *0 — 02/06 03/06 05/06 08/06 09/06 io/06 iv/06 20/06 22/06 28/06 04/07 is/01 08/08 09/08 28/08 08/09 Eâllî 48 îî 3 6 îlîlîîlîîîïîîî Rërïll 30 îîîîîîîîÀîïîîîî Chwws Éïîîîîîîiîîîîîîî Nil Àîîîîïîîîîîîîîî B¤s¤_'_ îî 25 îî 9 Àîlîîïîîîîî Vcr ¤ll¤ë2¤S 2 îîîîîlîîîlîlî Très présents Sor ros inondations, Ioo leur nourrissage et ont été obsen/és sur tous les Chevaliers gambettes ont, pour certains, effectué S'tSS-I Durant tr¤·S, m°'S· ISS hSltSS SS Sont des Stationnêrnents orororrooo Il ont trouvé oo succedees sans relache. Ils nichent en Europe du cours de leur migration des endroits favorables a nord et Centrale- ClUSlqUSfOlS en FfSnCS· L`AVOCETTE 2002 26 (1) - 23 ·
Chevalier aboyeur Tringa nebularia — 20/04 25/04 28/04 29/04 07/05 08/05 15/05 16/05 17/05 26/05 29/05 02/06 (I3/06 04/06 23/06 28/06 17/07 Ofî **1 un 50 *5 25 0 _ *0 D 2 - Réjw IÉ 4 Éîîîîîîîîîîîîîî Chwws îî 4 Élîîîîïîîîîïîîî Nu Àî 5 *0 Éîîîîîîîî 0 îîî Hwy _ îîîïîÃîîîîîîÉÀ 2 5 *0 Ver ·H·èr¤» Xîîîîîîî 2 îîîîîî - 28/07 08/08 I9/08 08/09 Relativement fréquents sur les inondations, ils sont observés Ori H essentiellement lors de leur migration pré-nuptiale sur tous les sites, Ré", mais aussi en migration post-nuptiale à Besny-Loisy et Verplllières. On (îhîvrcs peut signaler des haltes prolongées a Origny de fin avil a la mi-mai. Le Ngz Chevalier aboyeur niche de |‘Ecosse jusqu’en Russie. Il est a notera 2 Pontavert (vallée de l’Aisne), une cinquantaine d'individus le 29/04 (JL Vcr illièrcs m 5 FOURMEAUX), probablement différents de ceux repérés à Origny. Chevalier sylvain Tri//ga glareola — 20/05 03/06 20/06 28/07 08/08 09/()8 19/08 o/e n îî-îîîî Re n ïîîîîïî Chivrcs Niz I- 2 8*280 2-- 5 nl- vcr llllèrcs -I--K-D Les Chevaliers sylvains sont aperçus principalement lors de leur migration post-nuptiale en direction des lagunes d'Afrique pour hiverner. Ils nichent en Scandinavie et en Russie essentiellement Leur migration semble discrète ici et peu de Chevaliers sylvains s'arrêtent sur les inondations. Chevalier culblanc Tri/zga ochropus - 18/05 21/05 27/05 08/04 05/06 09/06 10/06 14/06 16/06 20/06 22/06 23/06 24/06 25/06 28/06 09/07 15/07 00 *1 -“_-“ *0 *0 0 2 - 5 *5 --— Rë_·¤ Iîïîîîîîîîîîîîîîîî Clwwrcs îlî 2 îîîîîîîîîîîîîî N1: îîîîîîîîîîîîîîîîî Bm _ îîîîîîlîîîî 4 îîîî *0 î ver 111161cs Ãîîîîîlîîîïîîîîîî 2 - 17/07 gg/07 09/pg Lors de la migration de printemps, ils sont peu nombreux à faire une 0/1 m -—- halte. Les Chevaliers culblanc nichent principalement en Scandinavie. M--- Dès le début du mois de juin, ils sont visibles lors de leur migration post- Chivrcs _-_ nuptiale : ils sont en effet les premiers limicoles a repartir vers le sud. Sur Niz 2-- les inondations, ils sont surtout observés à cette période, leur biotope est Bcsna ' 6 3 3 alors habituellement très varié: bord d’étang, bassins de décantation, ver lllièrcs “- zones inondés. Combattant varié Philomachus pug/mx _ 18/05 25/03 27/I)3 15/04 07/05 16/05 19/06 28/06 04/07 08/07 17/07 28/07 19/08 08/09 o/1 6 --îà 20 Àîîîîîîîî Rem Iîîî 2 îîîîîîîîîî cams îllî 3 îîïîîîîiîîî 1~/12 îïlîî 2 à 2 îîîîîîî Bcsn ïîîîîîîlî 2 î 0 0 îî Vwîllîèrcs 3 ÉK 3 “ 2 5 Les Combattants ont trouvé sur les inondations des endroits favorables pour se nourrir et se reposer, ils sont présents sur tous les sites. Habituellement, ils fréquentent surtout les prairies humides : on les voit régulièrement en migration en vallée de |'Oise lorsque la vallée est inondée. Ils nichent dans I’Arctique et en Europe du Nord (Allemagne et Pays-Bas). A noter aussi, 43 oiseaux le 29/04 à Pontavert (vallée de I'Aisne) (JL FOURMEAUX com. pers.), L'Avocelte 2002 — 26 (1) — 24 -
Chevalier guig//ette Actitis hypaleucos - 2//02 25/03 05/04 29/0// 07/05 08/05 ///05 /5/05 20/05 24/05 08/06 /0/00 /5/00 /9/00 20/06 28/06 05/ ¤ ïîî 2 2 IÉÉ 2 Àî 2 îîîlîî Rc ¤ îîîî 2 îîîîîîîîîîî C1/tv/cs 5 4 Iîlîîïîï 2 îîîî 2 îî N/2 îîîîîî 2 Ãlîïîî *0 2 îî Vcr HI/èrcs îîîîîîîïÃïîI1îîîÀ - 04/07 08/07 /1/0/ 23/07 28/07 08/08 09/08 19/08 28/08 0// // îîîïîîîîî Cl.`llVI`CS îîîîîîîîî /~/0 îîîîîîîïî 2 îs _l3 -14 -2 VN /1//è/es îlïîlïîlîîlï Aucune preuve de nidification avérée sur les Pomme icl- _A_ nolerlencorlî _Lm St¤t¤¤¤0·2m¤2/xt Sites 0050/ves ma/g/0 /00/ /5/050//œ /090//0/0. ·m¤¤_¤§¤tf·¤/¤·¤I¤t-9999/29912Besnv-L¤·Sv€t¤ 2 Pendant leur migration, les Chevaliers guignettes V@m'"'€œS· s’arrêtent sur différents plans d'eau: gravières, bords de lacs et parfois sur des zones inondées Bécasseau maubèche Calidris ca/iutus W/05 03/06 28/08 Les trois obsen/ations de Bécasseaux maubèche sont Oft '¤ --2 remarquables car ils se rencontrent habituellement sur le littoral et R¤_¤ 5 -- nichent dans I'arctique. Le Bécasseau maubèche est un grand Cl"‘"°S “- migrateur qui peut rejoindre ses quartiers d’hiver jusqu’en Afrique En îlîî du Sm/_ CSD Vcr îllîè/95 __'- Bécasseau variable Calidris alpi//a - 25/03 l5/O4 29/04 07/05 29/05 02/00 03/06 09/08 /9/08 28/08 0///// îî 2 3 îlîîîîî Iüâllîîlîîîlîîîîîî Ch/v/cs 2 îïîîîîiîî N/2 î 2 Àîî 820/ îîîîîîîlîîî v==/ /¤¤/è/cs ïîîîîïîî 2 2 Les Bécasseaux variables sont rencontrés en faible effectif sur tous les sites mais sur une large période allant de mars a août. Ils nichent principalement en Scandinavie. Bécasseau sanderling Calidris alba _ '5/05 20/05 02/06 Les Bécasseaux sanderlings sont rares a |’intérieur des terres. On les rencontre plus facilement sur le littoral. Ils nichent en Sibérie et hivernent en CH] . · · · , Chivms --2 Europe et en Afr/que. On constate une breve escale sur les s/tes inondes. Niz îlîî Bcsn îîî Vcf îllîèfcs --- Bécasseau minute Calidris mi/zuta - 22/0 O2/06 *7/06 Les Bécasseaux minutes nichent dans la toundra. Venant d’Afrique O _ 4 D tropicale, il leur arrive donc de traverser le continent par |'intérieur des terres. 2 “ Leur observation est très difficile, ce qui peut expliquer en partie leur faible · _ recensement. Ils sont ici observés uniquement en passage prénuptial sur deux gyty/2 — — $ sitesseulement. 8939 -“ Ver illîèrcs --- L·//vocerre 2002 26 /1) - 25 · I
Bécasscau dc Tcmminck Calidris temminkii AU CONS de la migration de printêmpsi iis brefs. Le Bécasseau de Temminck est un oiseau passent principalement en Europe centrale mais lele ep_ France et c'c'c"e e cpsep/e1· peux force est de constater que I’on peut les rencontrer cpselvetlcps _cp0cemept cette espece ï pp plseep de passage dans nos régions. Ils se reproduisent le e NIZV le Ccmte et pp eptle le 19/08 e dans les regions arctiques. Leurs passages sont Ve1p1111e1ee· Goéland brun Larusjûzscus _ 20/04 23/04 07/05 08/05 15/05 I6/05 24/05 25/05 26/05 29/05 02/06 04/06 05/06 08/06 09/06 I0/06 011 11 “ 106 - 125 - 550 - 500 2 26 -- 50 80 - 2 80 ÉÉK 60 î 30 20 îîîlîî C111vr¤S ïî 12 îîî 21 îï 30 Àîîîîî 1*112 - 25 5 - 60 - 20 --1 13¤s¤ îîî 9 Xîîîîîîîlïîîï V01 1111ë1<=0 Kïîîîlïîîï 16 îîîîî 89 -13/06 14/06 15/06 17/06 20/06 22/06 23/06 25/06 08/07 is/07 17/07 23/07 28/07 08/08 19/08 28/08 0r1 ¤ î 157 285 20 450 ïîîïîîî 350 211 ïîîîîî îîîîï 60 ïîî @111005 ÃîîîÀîîÉÃîîîîÀîï N·2 Iilîîîîîîîîîîîîîîî Eîîîîîîlî 5 LLX 5 1 2 îîï V¢r111îèr¤S -“--n 74 15 58 5 inondations en très grand nombre et sur tous les ce? cecpelgeî e 0101 ppYe"t pileàs clpeipc 1110111100 sites de debut mai a fin juillet. La plupart des 65 plcp'ceg 's se 000015500 _eps es cp ples- Oiseaiix étaient des immaiiiœs de 2 OU 3 ans Les inondations ont semble fort intéressantes pour accompagnés de quelques adultes. On peut les cette espece- Goéland argcnté Larus argentatus _ 20/04 01/05 I6/05 24/05 26/05 02/06 00/06 10/06 14/06 15/06 I1/06 20/06 22/06 08/07 28/07 28/08 01110 1 3 --IE1I46 10 41 15 IIE 300 îîîï 3 ÉÀ 10 Illlîîîîïîîîîîï C1}1v1·¤5 Xîî 2 Àîîïîîîîîîîî Nm ïïî 3 îîîîîîîîîîiï Bm îîîîîîiîîîîî 2 îlîî V¤r 1111èr¤5 11 195 îîîîlîîîîîî 1IK Présents aussi régulièrement mais moins A noter les effectifs importants du 16/05 a nombreux, les Goélands argentés étaient Verpillières et du 20/06 a Origny. On les rencontre représentés parune majorité d’immatures. a l'interieur des terres a la recherche de sites de nourrissage. Ils nichent en grand nombre sur les falaises picardes. Goéland lcucophéé Larus caclrinnans - 07/05 02/06 I4/06 la/06 17/06 08/07 Ori n Iîlî 2 IXIXL Eâllîlîîîîîî Cmvrcs - N12 îîîîîî 8050 = Vcr 11110105 îïîïîlï Les Goélands Ieucophees nichent d'identification de I‘espèce y a peut-être son principalement dans le sud du pays mais une importance. Cette espece n’est pas considérée partie de la population migre vers le nord a partir comme commune en Picardie (COMMECY et al., de juin. Sur les inondations, ils ne sont pas 1997). Le Goeland Ieucophee a niche en 1999 rencontrés en très grand nombre, la difficulté dans la Marne (DUBOIS et al., 2000). L'Avocette 2002 — 26 (1) - 26 -
Goéland cendré Larus ca/ms _ *5/04 23/04 29/04 09/00 On peut rencontrer les Goélands cendrés à |’interieur des terres. Ici , - nl-- leur presence est peu importante, 1Is ne sont vus que sur deux SIÈGS. *22 ** 2 4 Il- . . Chtvœs Ils ont niche en 1998 et 1999 au Lac du Der (Hte Marne) (DUBOIS et al., N*z Àîîî 2000)- B¤*¤ ÉÉXÃ Vcr *****2**28 ---- Mouette pygmée Larus }}lilllltllS L5/05 20/05 20/00 22/00 23/00 La Mouette pygmée est rare a I’intérieur des terres. Il est RÈ‘ " intéressant de la rencontrer sur les inondations. C'est la plus petite °. 0 des mouettes européennes, elle se nourrit d'insectes attrapés en vol, SEWCS insectes présents d'ai||eurs en grand nombre sur tous les sites. B¤S** Mouette rieuse Larus ridibundus — 20/04 29/04 07/05 08/05 I3/05 15/05 16/05 17/05 20/05 22/05 25/05 29/05 02/06 04/06 05/06 08/06 10/06 Ori *1 : 20 __- 5 - 50 50 *00 K *000 055 -2 500 2 R6 **1 05 - *2 _ 50 - 50 *00 ---- C***~/*98 îîîîîïîîîîî 2 îîîîî ****2 ““—--j 25 I- 00 - 25 “- *398** Àîî *2 îîîîîïlïïîî 20 îî V9- ****è*¤s TXKÉÉÀ ***0 îîîî 40 îîîî *2 - 11/06 12/06 15/06 14/06 15/06 17/06 19/06 20/06 22/06 28/06 03/07 04/07 17/07 23/07 28/07 09/08 19/08 @5.2-- 575 000 500 2 500 - 90 50 - Rë_··* îîîîiîîîîîjîîîîî C*_*·v*¤s îîîîîîîîîîîîîîîîî Nm 50 îîîî *5** îîîîîîîîîî B¤S** *5 - *07 *50 500 - *00 2*5 È 2 - VCF ****è*¤s îîîîîîîîîîîîî *50 Éî >2**** |g5 jnondatjongt majg n’y ont pas njChé_ 29/05: plus UG 1100 MOUGUGS SUI' i'€f`|S€·mbI6 dGS Obsen/ations de quelques juvéniles à partir de juin $**05 ***9**995- Mouette mélanocéphule Larus mela//ocephalus plutôt égatées à tqntéttêut des terms, IGS observat1`ons·d’un oiseau : 1 le 20/O4 a Flegny et 1 Mouettes mélanocéphales sont présentes *0 09/00 00**9**)/- principalement dans le sud de |’Europe, mais elles Hors de ces sites, 2 adultes le 29/O4 à ont déjà niché sur les bassins de décantation de Pontavert (vallée de |'Aisne, JL FOURMEAUX). Roye (80) en 1999 (X. COMMECY, 1999). Deux Sterne pierregarin Ster//a lliïlllldû _ 29/05 02/06 08/06 09/06 14/06 15/06 16/06 20/06 23/06 25/06 0***** 2 I- 2 H- 2 4 4 -I- Rè n îîîîîîîîîî C*_**v*·¤S —--“-“-- ****2 îîîîîîîîîî *399* Xîîîîîîî 2 K \/9* ****è*¤8 îîîîîîîîîî La Sterne pierregarin a niché sur un chemin soldée par un échec. Elles sont observées menant a |'inondation d’Origny, pondu 2 oeufs essentiellement sur Origny. En Picardie les mais suite à la disparition de |’eau et au travail des Sternes pierregarins nichent habituellement dans . cultures par les cultivateurs, la tentative s’est les gravieres longeant les rivieres. L·AvocErTE 2002 26 (1) · 2T · _
Guifette noire Chlidonias niger _ 28/04 29/04 24/05 02/06 03/06 04/06 05/06 10/06 08/07 on ,n À 4 Iîîîîîîî Ré n îîîîîîîî Chivrcs îîîîîîîîï Nic làîîlll te 20 îîî Besn î 5 îî vcr msercs $1111111 3 Les cprrerres ncrres nrcnenr e l'intérieur des reteen leetentent ete le tetete nettteer et'ee¤· Ettee rerree en Europe mais ll leur faut une eerrerrre sont migratrices de mi-avril a debut luillet. Sur les Guifettes sont absentes a Régny et Chivres en Observations d’une autre espèce hors des 6 sites étudiés Z Guifette moustac Chlidonias hybridus .· 1 oiseau vu le 29/04 à Pontuvert (JL FOURMEAUX) DISCUSSION AU total Sur eee 6 Sites, rrerre avons de bassin a proximité. Que sont-ils devenus.? En ccrnpreprnse ze especes de limicoles, 10 especes revenene et Beenv·_te etet>·t,·te ete ttnenetetten e d’anatidés, 9 espèces de laridés et sternidés (+ 1 Perm|S |€¤V©| des oiseaux snes sur le site, Etait-ce hors des 6 sites) sur une periode allant de la fin une cttsrtce eeyr cette espece ee_rt'ct"er dsrtsrces , mars a debut septembre. Un bilan plus large aurait ccrtdrtrcrts I? est dtttrctte e esttmerr metgre le été possible sur d'autres sites en Picardie mais succes preuve de BesrtV- comme précisé en introduction, ces 6 sites étudiés D’autres espèces, plus opportunistes ont semblé au fur et à mesure des obsen/ations (Foulques, Vanneaux et Grèbes castagneux), ont être les plus intéressants pour la diversité des profité pleinement de ces conditions et ont niché espèces. Il est probable que sur d'autres sites avec reussite. Le succès de la reproduction des picards, peu étudiés ou pas connus, nous aurions Avocettes et des Echasses sur le site de pu obtenir des résultats encore plus riches. Il me Verpillières est lui remarquable. sembte uultt est ecrtc trtîccrtertt de ccmmurttcluer Troisième constat: les hauteurs d’eau étant "cs eeeen/ettene per 'rtterrtet atm de ccuVc'r différentes suivant les sites et les periodes, ces etuuter en tnenne ces evenements- Att ccurs conditions ont permis |‘accuei| de toute une variete des Prccrtetrts rrfcrs cu preenetnee ertr"ees· rt eerett d’espèces allant, comme on |'a vu, du limicole au alors possiblerd etabliranouveau un bilanrdetaille eerrere en passant per lee erernee et eurree dans le cas ou le phenomene des inondations se goélandss renouvellerait. Toutefois, l‘utilisation de |'outi| D,sUlls srl lss ssss ss ls Ullsls sur dss internet ne remplace pas |’envoi de toutes nos .l h blpsll ' tp g . . g l l .s d donnees aux centrales ornithologiques régionales e'ee e 'tà, elmen nen .eU'V'e ts'? pelles ej qui établissent chaque annee des syntheses. ëertîselïgshs seësîîlsmsîsêeerelîsel nesîes àssnr/' _ urtl cremter ccrtststt ttmpcrtertce des Zcrtes Faucon pèlerin a Faucouzy, les trois espèces de rrtcrtgees Peur t'eY'teurte· t—e_ phencmene des Busards, de nombreuses Cailles des blés, Perdrix mon. ations a permis de eonnaltre Uri pf-JU Dtlë 90 grlggg amsn qsue [des Qedicnemes et les deux detail le passage migratoire de certaines especes, lqelee des eerrere evoques plus avant. particulièrement les limicoles. Ces oiseaux P . l l d d l . l b l. ll passaient souvent rneperçps, en dehors de ssss s ss.s s s s'"‘r’s ° ssr"s'°"· sllus ss quelques bassins de décantation, les années meeeree.tl)eUrr'ene`n,eUe ntenere eee gree emee precedentes et regegneaent, sens escale dans s""sss s' sr’r‘s"°'“s"s ss reneeve s't· notre région, ou en tout cas sans obsen/ations de On te Yu· tee Sterrteee Gre)/etcte cu rluetrlues notre part, leursite de reproduction. Ils nichent peu autres trrrircctes crit tertte sans succes reet de dans ltlntérgeur de la pgcardle en raison nicher. Si les inondations avaient duré un peu plus notamment de repsence de biotope epprcpne. Les lenstetnlee teveneent le ntditteetten de ¤¤el¤¤ee lrlondatlong ont pgymlg pour la pmpart des Olggaux GSPGCGS, Il 8U|'8It failli Cêrtâlnêlmênt (ÃIGIQQUGT Gt de se reposer et de reconstituer leurs reserves eQrr eupree des etîlrrcutteurs etrrt de Prcteger tee éngrgétlqUgS_ COUX/CCS en dartgêrrr mêmê SI on IIE VU qIrI.G|qU'€S Deuxième constat:concernant les nidifications, eeneeee em mehe eene peut eetent qu" terre en premier lieu celles des Tadornes, il n'est pas ·nte~en·r· r _ certain qu’elles aient réussi a 100 °/c. En effet, _ 'Lee ccrteerluerteee eur tjegrtcutture n‘¤_rtt Dee avec la disparition des nappes, les jeunes oiseaux eterrtegtrgeebtes Ftrt ecut· le eure ette Verrtrer ee se sont déplacés avant qu’i| ne leur soit possible uu`etetertt cte)/ertus le Ptucert des crtempe trtcrtctee de VOlGr_ A de rares exceetions près, les champs n’avaient Ont-ils regagné les bassins de décantation pee ete Cult"/ee' Preeeeemem peeeee en comme s Orlsny ? A Nlzy ls Csmtsl rl n.y sl/slt pas retrouvait la moutarde semee comme engrais vert. L'Avocette 2002 — 26 (1) - 28 ·
Mais il sera toujours difficile de concilier Toutes ces zones seront a surveiller au cours protection des espèces et usage intensif de des prochains mois et au-dela. Les nappes l’espace agricole, même si |'apparition des phréatiques sont toujours proches de la saturation. jachères sont un réel plus pour la biodiversité. Si les pluies retombent en quantité importante Pour que toutes ces espèces puissent nicher, il prochainement, I'aff|eurement des nappes risque faut quand même des conditions extrêmes qui ‘d’être à nouveau d’actualité et le printemps empêchent tout travail des champs. prochain riche en nouvelles ornithologiques. Ceci étant, la période que nous avons connue Il sera alors intéressant d'établir un nouveau ne sera peut-être qu’un événement rarissime, mais bilan mais cette fois-ci sur toute la région et sur un il faut réfléchir dès maintenant a notre rôle de maximum de sites prospectés avec le concours protecteur au cas ou ce phénomène deviendrait d'un maximum d'obsen/ateurs. régulier. Remerciements; AGhis|sin Gosss pgurls A tous les obsen/ateurs qui ont bien voulu téooottoo oé té oéttté météo ét oéooéét m'autoriser à utiliser leurs observations. Bibliographie X. COMMECY, W. (Ted) HOOGENDOORN et P. P. J. DUBOIS, P. LE MARECHAL, G. OLIOSO et RAEVEL (1997): Le Goéland leucophêe Larus P. YESOU (2000): Inventaire des Oiseaux de cachinnans michae//is dans le nord de la France. France, avifaune de la France métropolitaine. L'Avocette - 21 (1-2) p. 10-15. Nathan, Paris. 397 p. X. COMMECY (1999) : Première nidification de la L. GAVORY (1996) : Nidification de l'Avocette Mouette mélanocéphale Larus me/anocepha/us Fiecurvirostra avocetta dans le département de en Picardie intérieure. L'Avocette 2-3 (1-2) p.3- |'Aisne et en Picardie en 1994. L'Avocette - 20 4. (1-2) p. 17. COP (1987) : Synthèse des observations ornithologiques réalisées dans l'Aisne (02) en 1984 et 1985. L'Avocette - 11 (2) p. 71-82. Didier BAVEREL 02860 LIERVAL Tel : 03.23.21.68.89 Mèl : BAVEFlEL.DlDlER@wanadoo.fr L‘Av©cE1TE 2002 26 (1) _ — 29 -
LE STOC-EPS EN PICARDIE - ANNEE 2001- 1 Par X. COMMECY Le CRBPO (Centre de Recherches sur la - 50 points en milieux agricoles ; 37 dans des Biologie des Populations d'©iseaux) a décidé en grandes cultures (13 dans l'©ise, 12 dans la cette année 2001 de relancer sur tout le territoire Somme et 12 dans l'Aisne), 11 dans des prairies français les STOC (Suivi Temporel des Oiseaux cultivées ou non dans l'Aisne sauf 1 dans la Communs) par la méthode des E.P.S. Somme et 2 en verger dans l'Aisne, (ECnant‘ttenna9€S ponctuels Simples)- Dernere - 16 points en milieux bâtis ou urbanisés (urbains, bon matin en des endroits (10) choisis par lui dans _ 7 sims sri miiisux 8 Usti UBS (bords de rivière un carré de 4 km2 (2 km x 2 km) me de memere de ftuisssau OU d,étariqi _ g dans roiss 3 dans aléatoire sur la carte IGN 1/50000 qu'il a i,AiSns stt dans ia Sorremè ’ sélectionnée et pendant 5 minutes exactement, il r __ r _ ' _ _ _ note tous les oiseaux qu'il voit et entend. Deux Cette repertrtren etebirer e Pertrr des 90 Fternte passages de printemps avent le 8 rnair 1 apres releves est-elle FBDFGSBHÈGÈIVG ITIIIIGUX séparés d'au moins 4 semaines) sont demandés et r>·¤¤r¤§_ 7 On Vert de tente teçen la Pen rrnpertente oos potnts ryooooto soront suivis annee après des milieux agricoles eten particulierdes zones de année. Ce protocole remplace le précédent assez Qrendee eUitUree· ce ner n`eet Dee Surprenant Peur semblable qui existait jusqu'alors (pour la Picardie netre re9r0n· voir COMMECY, 1998); sa finalité est la même : se Résultats : donner des éléments pour suivre quantitativement Soi oés oo potnts oé iéonétonér 83 éspéoés sur un long terme les populations d'oiseaux o·otséoox ont été oontsotéosi communs nicheurs, ce qui échappe généralement , 12 1 . , , , bi. aux observations telles qu'elles sont menées .6 eenteete ` eepeee ent ete ete te euteee habituellement. Le tirage au sort des carrés suivis ee petnte eett en moyenne t4 eepeeee tepeteee permet à l'échel|e nationale d'assurer en deux eeeeegee statistiquement une répartition significative des " le minimum Ci'€SPèCeS C0ntôCtêeS en un P0int différents habitats l'a été au niveau des grandes cultures du Santerre Dans oo piémtéi sntotér noos piéséntons ros : 4 especes (Perdrix grise, Alouette des champs, premiers résultats obtenus en Picardie grâce aux Cntnettte nette ` de Passage ` et Bruant nteyen observations de 10 observateurs pour 9 carrés qui * if-3 maximum Ci8¤S d€S ensembles mixtes dê dès cette premiere année se sont lancés dans cultures, prairies, verger et haies hautes dans le l'aventure d'un suivi à long terme des oiseaux sud de l'Aisne : 26 et 25 espèces, 25 especes Communs ; dans |'Aîsne_ 4 observateurs pour 4 aussi pI'èS d'un bourg l'Uf8I BH bOl'dUl'€ dê cultures carrés ; D, BAVEREl_i A, B©LJSSEMARTi R, avec prairies et buissons toujours dans le sud de KASPHZYK, J. MOHENIAUX ; dans |'Oise, 4 l'Aisne, puis 22, 21... especes par carré. ObS€I'Vat€UFS pOUI' 3 CHITÉS I Gt Certaines especes ne sont oonfaotées qU'Une P· SENGEZ. W· MATHOT : dans la S¤mm€·. 2 fois (16 cas) soit que ce type wenqueie ne ObS€I'Vat€Ul'S pOL|I' 2 carrés È Gt corresponde pas au rne]|]eUr moyen de |es GAVORY- contacter (ceci est illustré par le cas de la Foulque Les mmeux éçhan[i||onné$; _ mê\CfOUi€' qui est Ltlftê €S[ZtèC€` COlT`I|’t1UH€ chez ll était demandé à chaque observateur de neee·)ee'teU.eenttette qeeteepeee eettteteteee décrire le milieu environnant ses points d'écoute en ement Ztzn 09 etete qu tt eegteee e une eepeee selon une codification préétablie. Nous présentons exettqtte et rërachee en un ,_pe'nt <=¤mr¤€ ra ici uniquement les habitats principaux décrits (dans Betneene du Ceneee tt,nVetee· déutrës to dooomont ionopr ootto dosonptton étstt especes sont rencontrees tres fréquemment , cest oosoooop pros piootsot. Ont été stnst le cas ctu Merle noir et du Pinson des arbres écnanttttonnos ootto snnooi rencontres dans respectivement 73 et 72 releves ____ sur 90 pour 118 et 117 oiseaux ; ces oiseaux se `i tn notnts en tntet ide tenttms ¤}1_m·><t€·>· 4 dans rencontrent donc dans pratiquement tous les t©'Se· 2¤¤¤Si¤ S¤mm€· 8nanStAtSne milieux. L'Alouette des champs quant à elle est -1 point en pelouse sèche dans l'Aisne l'espèce la plus abondante en Picardie d'après L'Av0cette 2002 — 26 (1) — 30 ·
cette enquête avec 163 oiseaux repérés en 60 Gorge bleue, Rouge queue à front blanc, Tarier points. des prés, Bruant zizi. La liste systématique suivante est donc une Nous pouvons au terme de cette première image des oiseaux nicheurs picard de ce début de année comparer les résultats obtenus en Picardie siècle : nous indiquons le nombre de carrés où il y (90 points) avec les résultats nationaux (1908 a eu repérage suivi du nombre d'oiseaux points recensés) (JIGUET, 2001 et comm. pers.), °°***aC*éS· Milieux échantillonnés (en °/o des points) : Fanaaaaaantaataaanlaaaa 5¤fa1a<5>¤ Picardie r Forêts, ttt % · 16% en France r Merle noir (73 carrés pour 118 oiseaux), Pinson Milieux agricoles cultivés, 56 °/o - 55 % en France ; des arbres (72/117), Fauvette à tête noire (66/93), Milieux aquatiques, 8% - 2% en France ; Milieux Alouette des champs (60/163); Troglodyte mignon urbains, 16% ~ 15 °/o en France ; Pelouses et (56/94) milieux buissonnants : 2% · 11% en France . - Espèces contactées entre 40 et 50 fois (5) : La pertinence de la méthode utilisée des Corneille noire (48/137), Etourneau sansonnet tlraaaa aa aan dés Carrés é été résréé su nr)/ééu (47/144), Pigeon ramier (47/76), Pouillot véloce nattanal an çamnarant rés rrrrrréux Présérlrs an (46/56), Grivê mosroronno (42/51) France (dëoipres lîs rîgseignementlst obtennrs par le; _ . , . _ sys eme orme an over qui ca ograp ie e so Espeœs CO***aC**é€S 6****8 30 6*40*0*8 *4* j français en fonction des milieux présents) et les Féul/érré Qrrééîré (ss/‘*·5)· MéSér*9é milieux échantillonnés par le réseau STOC-EPS. ll <=nara¤nn1ara_ (3`2/51). Bruant iaana (31/46)- o été ainsi rrtorttré ouo oot échantillonnage étoit F1¤aa·¤n¤l r>n·1¤n1a1a(30/39) très représentatif ; on peut penser qu'il en est de - Espèces contactées entre 20 et 30 fois (10) : même dans notre région et que la corrélation sera Hirondelle de cheminée (27/60), Coucou gris arlfmra plus fana 911 aagmanram la nombre aa (25/25), Bergeronnette printanière (23/37), Linotte p°'r**s· mélodleuse (22/41), Verdier d'Europe (22/34), Espèces contactées: Tourterelle turque (22/29), Corbeau freux (21/+ Comparons la fréquence des espèces 101, RFGSGQCG de deux Corbêautleres aux Contactéês en avec les résultats non evalues), Mesange bleue (21/35), Rouge nationaux; 90*96*2*/26* MO***€a** dOm€S**q**€*2O***0) Les dix espèces les plus fréquentes (rang Faraan aa Calaniaa (19/21)- Baraarannaaa · 1/1 Merle noir, 2/2 Frrtoort des arbres, 3/4 9r*sé (*8/2‘*)· Cnaraannarat d*EUrOPé (*7/‘**3)· Fauvette à tète noire, 4 Alouette des champs, 5/6 Tourterelle des bois (17/25), Fauvette des jardins Troglodyte mignon, 6/3 cornanrc norrc_ 7/9 (1a/20)- Pérdrrx 9r'sé (*4/42 svés Ur*é rérté Etourneau sansonnet, 8/5 Pigeon ramier, 9/7 axamara *‘* ' 7 °°“r"éé` répéréé an *"* éé“* r’°*r‘*)· - ta oo oooo oo trouvent dans les deux notoo et B***a*** p*Oy€* **4*32* *3*** */6** **4/*5)' *:0*****0* ****8 souvenï avec des ran s très semblables l'Alouette **3’*'é*· Rérrgé érrérré nar **3**4* Grrmpérééé des otrom o et la crïro rrtuototortrto dis, araissant des *;********8 **3**4% *:*6 aavaaa **2**3)' P*C de la listepnationale rem lacées ar |apMésan e îpgchî *****2* *:0***6 dlêau **0**3* 56**** *3**** charbonnière (8 -12*chezpnous)etFîe Rouge gorge 10/13 , 10 · 23 chez nous. Les resultats obtenus en - Eaaaaaa aantaaaaa malna aa1¤f¤1a<2a>r Picardie oorrtotorrt bién oortérorrto, et la présence Hirondelle de fenêtre (9/28), Hypolaïs polyglotte de l'Alouette des champs à la quatrième place (9/11), Accenteur mouchet (9/9), Pipit des arbres montre, ainsi que les résultats nationaux (8/9), Canard colvert (7/42), Héron cendré (7/8), l'attestent, l'importance du quart Nord ouest de la Martinet noir (6/15), Mouette rieuse (6/13), Loriot France pour cette espèce en voie de forte d'Europe (6/8), Faucon crécerelle (5/5), Roitelet diminution en Europe ; cette place prépondérante triple bandeau (5/5), Gros bec (5/5), Geai des est confirmée par la comparaison suivante. chênes (5/5), Pipit farlouse (4/6), Sittelle torchepot Comparons le nombre rycrscanx ccnracrés (4/4), Mésange à longue queue (3/6), Pigeon biset (rang récrcnarr rang national) r (3/3), Locustelle tachetée (3/3), Hirondelle de 1 Ar tt d h 2/1 E rivage (2/4), Choucas des tours (2/3), Rousserolle 0**8 :52 gs çnampst *O**î**€a** effarvattte (2/3) Rousserolle verderolle (2/3), âér*é°rrr*é*· 5/3 M îm€* .8 62?*r;*é' 4/5d MO*g€a** Epervier d'Europe (2/2), Buse variable (2/2), 72;m$ï'O**1ëâ'tG mrîO€n**%% F ***tî‘O**. ar @8* Goéland argenté (2/2), Martin pêcheur(2/2), 9/6 P. g y . 9 10/7 H. aàwî ada î1€**O*r€' Bouvreuil pivoine (2/2), Roitelet huppé (2/2). , '9é°r* *am*e*' **9** Gé 8 8 C €******œ' _ , _ _ LAlouette des champs, espece a la population la ' Espsœs contactées ana aaala mrs (*6) Z Graaa plus nombreuse chez nous d'après cette enquéte nanna- Barnaana aa Canaaa- aaaara aaa rroooorott ooo oorro les osx ororrrtéroo en France, raaaaax- _ F°U*qU_é‘ rnaaraala- Pé,*'* Grayalat- remplacée par le Martinet noir dans l'échanti|lon Starna_•°·ana-Gann· Carla aaa Plaa- P·aaan national rortoorrtor (Corbeau freux exclus, oort C°*‘?rr*b*r*· Bér9ér°r*r*é**é‘ aaa ,ra·aaaaa><- Grrvé comportement grégaire en colonie àce moment de draine, Fauvette babillarde, Mesange nonnette, L'AVOCETTE 2002 26 (1) » 31 -
l'année le rendant difficile à échantillonner par la région, comme au niveau national, de nouveaux méthode utilisée ici). observateurs se font connaître et la couverture s'amé|i0re. °°“°'“"°“ ‘ B|¤L|ocRAP|-us I Ce premier bilan, point zéro de l'opération, a COMMECY X; (1998) ï Résultats dim S·T·O-C- en comme intérêt de préparer les bilans suivants où PlCstCt's· t-A)/Ocstts · 22 · (t·2)· P- 20·23· l'on s'efforcera de suivre l'évolution des JIGUET F. (2001) : Programme STOC-EPS. Bilan populations annee après année dans le souci de la relance du réseau national en 2001. d'avoir un instrument permettant la mise en place Ornithos 8 - 6 p. 201-207. d'éventuelles mesures de protection. Dans notre I Is: Cu .·i-. I se L `."`-~.__` .É' _ " i· • . I I w I É I L Somme —a“__ _ _ ‘ Aisne F ` ¤ .·«Ã.Qi Laon ‘« -¤·¤: ' ‘ · _ _ - * " I `· "'l» Beauvais Oise M "'\.._% _ • —¤‘ - . ·... ~_ — `"""' :. ·. î-.@J-/aïe C î_ ° È ' î· I O I Carte de localisation des points suivis. Xavier COMMECY 4, place Godailler Decaix 80800 Gentelles mèl : xavier.commecy@wanadoo.fr fr ·) ÉWK _ L‘Avocelte 2002 — 26 (1) _..,%
UNE COLONIE DE PARTURITION D’AU MOINS 280 MURINS A OREILLES ECHANCREE (Myotrs emargmatus) DANS LE SUD-AMIENOIS (SOMME). Par Rémi FRANCOIS et Jean-Claude ROBERT. Une importante colonie de Murins à oreilles rtn uterttotet ¤eee<>tie·_ un tes de Queno _u'une eete oehomplee tin juillet zooi àFameohon oehe m2 treddit tonotennetefte ie breeedee de ie la Vallée des Evelsseusl au sud d'AmienS' colonie, ainsi que sa fidelite au site d accroche. Il s’agit d'une redécouverte car l'un de nous (J-C. R.) l’avait déjà observée en 1987. ll n’y avait à L'gnvir°“ngmgnt du site l'epoque qu’une trentaine d'individus (femelles eehe jeunes), oepree la photographie prise ER ete, Le bâtiment ee trouve en iieière Eet du mais à une date plus précoce. 14 ans après, la Vttte9e· D'uo Cote ee oe)/etoooe oooo te betite Colonie estfldèlg au Sue agglomération rurale avec fermes, jardins, Les photographies prises le 28 juillet 2001 nous Veigeie--- De t`eutie eeteitoeitt dee Pâtuieo ont pehhie de oieoompier, UR par oh, au moins 280 meedbiiiiee ie terre dee Eveieeerie dee femelles et jeunes. ll s’agit d'un minimum car la Peuoteietee Pâtuieee dee eiiotemiee grevieree tree tone oeheiie des ihoivioue collés les uhe sur dtiiieeee eerrime eterige de beebe. dee bete de les autres ne facilite pas le dénombrement exact, Petite et des Cuttuiee tmeitett/ee- mèmg gn ggrgndlggam lg Cliché Scanné Sulr un LES gravières Et la rivière LES Evoissons SOl'it grand écran diordlnalgllu longées de petits boisements alluviaux, composés Il s’agit de la plus importante colonie de ge lt°r'Eft'°"s du/ltxtee dell Seules tcendréî de reproduction de Myotis emarginatus sur les deux l au es l enCS’ Unes"' est îsno gr queslouttee actuellement connues de Picardie et |'une des plus [île Coâmee Nrerêlereï ân C ltcer tett ee e` importantes du Nord-Ouest de la France. Cette Orlneg ge et Her `. eg ei États $0% Sttuœe (re)découverte est d'autant plus intéressante que En ign É te ee' presd 8 rttteres het É Zogee ce Vespertilionidé est considéré comme menace Umt ee e Presence. G mtteitx. Umt es dt en Europe et vulnérable au niveau mondial par proeebtententtouerUn,r°te.n°n negtteeabte pourte l’Union internationale de Consen/ation de la regtme ettmentetre deteepece Leettence Nord de Nature- iînrnt/zîilcîrîs S‘à'l}m§îÈîrî2E""î'à`§t"‘ J2è"S‘L?l§.îi;eëî En t:renee· ei ttespeee est presente sur presque charmaies-frênaies et des hêtraies, le plus souvent tout te terrttotre· ette V est eonstrteree comme traitées en futales irrégulières, parfois en taillis- viiirierebie dede ie Livre redde _ de ie teiirie eoee futaie. Les sous—bois eohr le plus SOUVERÈ meneoee de Frenoe (tt/tAut:ttr`t Éttr·· te9‘t)· En denses (taillis de noisetiers notamment). Quelques Picardie, elle est surtout representee sur le plateau pleulelleus de Pins sylveslles et des Zones de pteeru de t'Otse et de te Sprnrne et uens te broussailles ou de pelouses (larris) ponctuent les Noyonnais, ainsi que, plus ponctuellement, dans le flancs lelues de quelques Vallées Cray€USeS· Soissonlnais et le Laonnois. Elle est très rare dans Celte Occupation du sel est représentatlve de te rnpttte lSuu de te re9'on· et ntest pes connue dd l’ensemble de la vallée des Evoissons et de ses Nord de tAtsne· affluents, que l'espèce est susceptible d’uti|iser. En L -t effet, des suivis par radio pistage ont montré que e sl e ce Myotis utilise des terrains de chasse dans un Le eeieriie ooouoe un ereriier d'¤¤e metson rayon atteignant 15-20 km autour du gîte de mise inhabitée qui était l'ancienne habitation de basl peu exemple en leuleu Centre (HUET] eemm_ l'instituteur du village. Cette maison est une pers-). Coootiuottoii bieerde ti/otoue de te Somme· eo Ces mosaïques de milieux boisés mixtes sur les toiotite e Pons de bdie sens etage- Le dreriier versants de la vallée, de peupleraies, de pàtures, Pieeeme de oettee terrriee (Ctiememes) eo oots et d’étangs et de boisements alluviaux constituent une Couverture en eiootsee Ce derriier ootm est des terrains de chasse tout à fait favorables aux irribertedt beur tee beririee eeriditidrie tiierrriiedee iviUfiRS e oreilles eoheholeee. Noremmehr, UR tors de te mtse oes et de ttetet/ege dee ieunes· continuum de milieux boisés, prairiaux et humides Le bâtiment ri'eet Ptue habité debdie ouetoues subsiste tout au long de la vallée et dans les annees- Les ooservettons de ttun de nous (~t·'C· vallées adjacentes (vallée de la Poix, vallée de la H-)- à t`ePooue de te Piemteie oeCouVei'te en t987· Celle, certaines vallées sèches associées) sur meritreierit que te Presenoe de tooetetres eu rez- plusieurs dizaines de kilomètres carrés, permettant de-ebedeeee rie eembieit bee dererider ie ¤did¤ie· eux ahah/mue de la colonie de chasser sur de Le eeieriie est iegiouoee sui une edrteee o`em/tion vastes territoires diversifiés. Les vastes massifs de 2 fnzl entre deux soiives. La densité atteint ainsi feuillus de et les bols environ individus au irnetre carré (Ct. en (plus d'un d'heCtareS au total), L'AVOCETTE 2002 26 (1) _ - aa -
qui constituent des terrains de chasse également ll reste encore à preciser ou peuvent hiberner tous tres favorables, sont tout proches de la colonie ces individus reproducteurs, dans un secteur (moins d'un kilomètre). En plus des milieux pourtant bien prospecté par les chiroptérologues ouverts, |'espèce chasse en effet beaucoup dans en hiver depuis plusieurs années... 1eSqUe1e elle peut eV°1Ue'· autour de la colonie de reproduction. _ Ainsi Ie total cumulé sur plusieurs annees des C0|‘|'||'|‘\6|‘|t8||’€$ effectifs maximaux connus en hiver par le Groupe Catia Colonie apparait comme la plus Chiroptères de Picardie, dans une aire de 40 km lmporlanla connue de plcaldlal de Haute autour de Famechon, est de Iordre de 250-300 Normandie, du Nord-Pas-de-Calais, d’Ile-de- mdmdee eveeî France. Cependant, les colonies de cette espèce - le site lointain (environ 40 km) de Saint-Martin-le sont encore assez méconnues dans le Nord-Ouest Nœud près de Beauvais (R. F., obs. pers. ; HUET, de Ia France. Il faut donc relativiser |'importance de 1997 b et 2000) qui en accueille bon an mal an 70 cette colonie: des découvertes de ce genre à 80 (par exemple 77 le 9.2.2002, obs. Groupe restent à faire. chiroptères de Picardie Nature), Dans lé PaS'd€'Ca1a1S· Uné $91119 Colomé 981 - celui d'Amiens (74 individus mi fevrier 2002: R. connue, avec environ 230 lfemelles et jeunes HUET, Comm pers), reoeme eo oeox oemmeme mee e ^r¤r€S (eOHeZ' - le site protégé de Marseille-en-Beauvaisis (une 2001) E" "e°de°F'e"°e· e“°“"e °°'°"'e "eS1 trentaine d’individus· HUET et coll 2000- obs connue pour l'heure (CHAPOULIE, comm. pers.), pers la F) ° " ’ ' En Haute-Normandie, deux colonies de parturition ' _' ' ' _ _ _ Norniandl " des GRVIFORS de Breteuil (une trentalne dont une mixte avec le dllndlvldus 2 et CO"., obs. pers. , Rhinolophe dans une crypte d’abbaye entre Rouen - les quelques sites de la vallée des Evoissons (40 et Le Havre (Vallee de Seine - Seine Maritime), à 50 individus ; obs. pers. R.F. etJ.C.R. et Groupe avec environ 150 femelles et juvéniles, (POTTIER chiro. de Pic. Nat.), T--1994 et Pom-1ER et DESMARES1-· 1992) et - les quelques sites des environs d'Amiens (30-40 URB BUITG d`Ul’lB soixantaine de femelles GI individus : HUET, 1997 a l ObS_ p€l·S_ iq_i:_)_ juvéniles dans Ie Pays de Caux, entre Fécamp et CG Gndam Sl l,On doute les mâles adultes Dieppe(S'LU1-Z'Cemm°pere`)’ aux 2éJO individus de le colonie de arturition En Picardie, seules 2 colonies sont h l , l , l l pl ll actuellement recensées, uniquement dans la (Sec e" que 'FV ,S‘?" F"eSe" S que GS eme BS Somme. L'autre, d’une trentaine de femelles et ed“"eS et 'es I“"e""eS des .de“" Sexee avec un juvéniles, se situe à Outrebois en vallée de |’Authie eemlmlmel pm femîlàe à mme tootîe Ieel femeliee (Ouest de Doullens), non loin du Pas-de-Calais. os'} pas omemeo e mooeegîl que eâ mî 65 Elle a été découverte par Arnaud LEULIER e otee S¤rr*S¤·*==r·rr·rë en oeoo e e repro oo.'om (l.Eul.lEn, 1998) lors ¤·un stage etteetue pour le °°'“F’1eS lie 27l I‘l'"e‘ d eeggll 488 .‘à'F’1lâ"1· Groups Chiroptères Picardie- â2Eë°ëè"LîèïÉH}e'èa eïtëî re§mareS`drSpO;'ènI“Ir·l`îâ 1-e bm1'°9'eFm'e eme'e'me pour la S¤mm€ harem et s’accouplent avec plusieurs femelles. On (BA11—1—QN· 1833 à MARCOT1-1e·_ 1860) et 1ee peut estimer, très grossièrement, le nombre de p11b1'ee1'e'1e reeemee 'e9'ene1ee OU mâles adultes a 70-120. ll convient de reconnaître depe'1ememe1ee mmemmem DUBIE et e1·· 1997 ? la difficulté de calculer avec précision Ia population ET1ENNE· 1988 et 1991 ï FRANCOIS et HUET- totale de mâles qui gravitent autour d’une colonie 2000; HEFÈCENT coord., 1997; FRANCOIS, de parturition- 1996; CPI des Pays de l’Oise, 1998) ne . . , . . mentionnaient aucune colonie de reproduction Comme Ieelltoteox eomolââooâââteâ. dmoemloeoîo dans la Somme ou |’Oise. Les publications Somme oâ,hel;9oeo:.qo% l, ` . m. 1;) oe' 1 meêe naturalistes concernant la vallée des Evoissons et ee e'.lee l' eme gmbl e eepeee e eeolNm' de les environs (ROBERT, 1990; MELANT, 1996; pos" 1.eet oe. pro o e oo one Èoee eoome et FRANCOIS, 2000) ne citent pas non plus la pe'î.om'olo .ex'îte .oeneà,h.ëe eooVe'e'îl (êlm présence de l'espece en période de reproduction. Elo 'meo erît ;' île eiteel ' eme 'oolproe les lle La première mention connue et publiée d’une h.eeoVo'e' d go. ml:/l eorî Elo evâr, GS e eîmî colonie en Picardie est donc celle de LEULIER. ·r€·rrrar~*S e eme eme` e` oeo e notre oe oo ‘ De nombreuses incertitudes subsistent donc. _ _ _ _ Une grande carrière souterraine a Moyencourt-|es- Snes whlbernatlon Potentœls Poix constituait peut-être un site d'hibernation important. Cette commune, située au Nord de Poix l_é Murirl a érélllés échancrégg passé de Picardie a 4 km de Famechon, était connue des l·niver (d’octobre a mai) dans des sites souterrains Sl¤>élè¤l¤0¤¤S l¤>¤¤r abriter de ¤¤m¤r<-ruses (carrières souterraines, forts, caves, souterrains- ChéUVéS·S0UFî$ en hi)/éf (J- MULOT· C0mm· DéiS·)· refuges...). A cette époque, les femelles, juvéniles Ené 8 mëihéüféüâémém été Féb0UChéé en 1994 at malés hivémém érlsémblé ou 1995 pour des raisons de sécurité, peu avant que nous n'ayons |'information sur sa localisation. 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Une visite hivernale en 1995 a cependant permis à Conclusion |'un de nous (Fl. F.) de découvrir le cadavre récent d'un adulte gelé de M. emarginatusa l'entrée de la Le eeleeie de reeredoetiee de Morin e galerie principale, rebouchée. Cet individu avait ereillee eeheeereee à Femeehee evee eo melrie certainement voulu regagner son gite d'hibernation zoo remellee ei leuriee rie loillei oooi eei le eloe habituel, et s’était installé à l'entrée, a un metre lmeerieme eetoellemerli eermoe de 'Pieerdie et seulement sous terre. Le froid |'aura probablement rene des plus imeeriemee de Nere_©Ueei de le surpris. Cet indice nous amène elltel et benser elle Frenee Elie no semble pas directement men8Cêe le site devait être fréquenté, probablement par les à eeori terme mele rreeeeeiie on Suivi eiieriiir et individus de la colonie de Famechon. merite une ereleeiiee durable D’8UlI'€S sites SOUl€I'I'8lnS accueillant IIGSDÈCG La protgotion dog gïtgg Cfhibornation ot dog restent delle à deeellvlll delle les ellvllelle de le terrains de chasse est également à envisager afin Vellee des EV0lee0lle· eeeellllellemelll elllle d'assurer la pérennité de la colonie. Une (petite) Breteiiil (69) et Amiens (80). mais beiit-être evssi partie des terrains de chasse potentiels pourra lbsebe Beauvais. Abbeville bit au-delà d'A¤mele peut-être penefioler d’une gestion adéquate dans (76)· le cadre de la mise en place du réseau Natura 2000 sur quelques boisements et coteaux proches Avenir. de ie eeienie de la colonie, dans la Vallée des Evoissons. Par ailleurs, la recherche de nouveaux gîtes Le eblbnie de Dellllllllell de Fellleellell souterrains d'hibernation pourcette espèce va être ll'ePPelell Dee Cllleelelllelll lllelleeeei le poursuivie dans le Sud de la Somme et le Nord de municipalité étant d’accord, grâce a l’un de nous i·oise_ Enfinr dog etudes plus fines do sen (J--C- 8). beur le Pleeell/el (bâtiment ebmmbnel) evolution et de son activité vont egalement être Les élus locaux sont sensibilisés au maintien de la entreprises progressivement à partir do 2()()2_ afin biodiversité GH général SUI' leur CO|’T1mUl19, ênîfê çfamélioror |o5 Connaissances èoologiqogg do elllle de se elle- cette espèce qui reste menacée dans les régions Nous veillons à ce que les projets de restauration de Qlelldee Clllllllee Clll Nbrd-Ouest de l'Elll0De· du bâtiment et de la toiture puissent être effectués à une période et selon des modalités techniques Remerciements HON dOl'T`Im8Q€HblGS DOUT la colonie. UDG pI'OlGCtlOn Merci et Xavier pour duleble _ est edluellemelll ellvleegee Vle _ull leur relecture avisée, ainsi qu'à Sébastien LUTZ et pellellellel elllle_ le CdlleelYel°_lle dee Sllee Emmanuel CHAPOULIE pour leurs précisions sur l`l0ll"elS de l°'°0l‘l'e elle "‘0"'°'00l'le· les colonies de Haute-Normandie et o‘lle-oie Pour la periode d'hl\/etilege. Cellôille sites France, à Madame le Maire de Famechon pour Setlteitôlne ôeellellleftî iZ>0te0tlel|eiTlellt des ses autorisations d'accès au site et son attention. individus de la colonie de Famechon sont d'ores et déjà protégés par une grille blindée, installée à l'entrée par le Conservatoire des Sites. C’est le Les Chrmptèœs de la gaàârgiîgegrîlècohâevëîoghêlëiîsï îileîgïelrzî (gigi; directive Habitats : le Murin à oreilles échancrées - loin, a saint-lvlartln-le—l~ioeuo (00), ainsi ou·a lnval- ellliïrlzophîmâfîlgâêiâl lGe°lll°l’· l000l· le Boiron et Le Quesne en vallée du Liger dans le · · Vimeu (80). D'autres sont en cours de négociation ' BAllîl·.©N L' F' l laaa. ` Catalogue des par le Conservatoire des sites naturels de Picardie, llllammlleleel Oleeeuxl Hepllleel pdleedlle et notamment vers Amiens et le Sud-Amiénois. Tous ll/ldllueduee leelaeee lllalma Pbeelllee dans ces sites accueillent des Murins à oreilles lqïggl/îllâelelnleeleed Abbevllle Mem See Emul e°ha"_°'eeS' _ _ · COHEZ v., 2000 - lvlurln a oreilles eonanoi-ees ^_S·llllll·lllllllll·ll’llllllell€l)’ et _0lllllll°lll (00% des (lviyotls emarglnalus). in FOURNIER A. (coord.), gllllee, 0lll ele_ Peeeee dlledlemelll pel_ lee 2000 — Les mammifères de la region Nord - Pas- pldpllelellee plll’ee· plus delle ull eeudl de de Calais. Distribution et ecologie des espèces 'ee000§00'l'le Civile; elle ee le 0l0le0l'0'l des sauvages et introduites. lserloue iereieeo. Le chlropteres. Dei meme, a POIX·d€·PlC8fd|€, la Hérori'33 rie Soécioil o_ i29_ lllllllllllllle el Cllllllle ell, 2090 lill Pelll elle ·corlEz v., l200i)—rlaoitats vitaux de3 espèces edulellelll Pdul ell lllleldlle lecdee ll:HAl`lç©lS· de chauves-souris d’intérêt communautaire en 2000). Ce site est devenu nettement plus favorable rooioo irooorrlorlcho 6 o_ CMNF oi CSN _ NPdC· au Murin a oreilles échancrées : nous y avons _ DUBiE S_ icooro_)' DUi;iiEUX Be FHANQOIS Re elllel lellellee lllllllellllel lllllllllllll ell lelllllel sl=>ll~lELl.l F.,1997-inventaireoesonlropteresoe 2dd2·_-lîdulee Gee llllllellvee plddedelll e pleeelllel Picardie. Statut et cartographie des espèces : pré- la QUIGÈUUG des sites d'hibernation potentiels des oiioo C_M_N_is_’ Groooo Ciiirooièro Picardie 56 o_ llllllllldlle de cette °°l°llle· · ETlEl~il~iE l=>., 1988 - Aotualltes onelropte- rologiques dans la Somme. Années 1981 à 1988. 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