' Centrale Ornithologique Picarde Salle Polyvalente de l'Ile aux Fagots .' 43 chemin de halage 80000 Amiens Conseil d'Administration I984 : I Président : Philippe Biet Trésorier : Xavier Commecy Secrétaire: Pierre-Jean Le Morvan Membres : Hugues Dupuich et Thierry Rigaux L'Avocgttg ‘ Rédacteur en chef : Xavier Commecy Réalisation technique: Xavier Commecy, Aline Dupuis, Eric _ Mercier et François Sueur. Comité de lecture : Philippe Biet, Pierre-Jean Le Morvan et Thierry Rigaux. Adresses des auteure : P, Carruette : 24 route de Conty 80290 Poix de Picardie X. Commecy : place Godailler Decaix, Gentelles 80580 Villere- Bretonneux B. Couvreur 2 Tilloy les Conty 80160 Conty H. Dupuich : 84 rue J.B. Carpeaux 60I00 Creil · L. Gavory : 29 rue Catherine de Lice 80000 Amiens l g T. Rigaux : Cité scolaire 80000 Amiens L'Avocette est publiée avec le soutien financier de la station d'Etudes en Baie de Somme par l'atelier de reprographie de l'U!R des Sciences Exactes et Naturelles d'Amiens.
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- 1 - L'AVIFAUNE DES VALLEES DES EVOISSONS ET DE LA SELLE _ DE 1979 A 1983 par Ph. Carruette et B. Couvreur INTRODUCTION Après 5 ans d'observations en vallée des Evoissons (Ph. Carruette et de la Selle B. Couvreur ainsi que sur leurs plateaux respectifs, il nous a semblé intéressant de réunir nos informations sous forme d'un compte—rendu annuel è titre personnel (intitulé "Le Martin"). Le bilan ornithologique présenté ici eât une synthèse des "Marti2s:9;g;9, BO, 81, 82 et 83 (quel- ques onnees mineures concernen . La liste des espèces présentées est loin d'ëtre exhaustive ; de nombreuses probablement nicheuses dans les vallées ou sur les plateaux ne furent pas recherchées de façon active : crest le cas par exemple des Fauvettes aquatiques (Rousserolle effarvatte · Acroceghalus scirgaceus et Rousserolle verderolle A. palustris, Bouscarle de Cetti Cettia cetti, Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus des Hypolais Higpolais sg. etc. ' Comme migrateurs, des especes comme lès Hérons palustres (Blongios Ixobr chus minutus, Butor Botaurus stellaris) ainsi que certains Anatides (Canards siffleur Anas genelope, pilet A, acutaê chipeau A. stre era, etc.) doiven s arreter dans les vallées urant leur migraëion. Néanmoins, on peut dénombrer au 31 décembre 1983 sur la zone d'étude : 88 espèces nicheuses certaines, probables ou possibles et AO espèces hivernantes, de passage ou accidentelles. ' SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DETERMINATION DE LA ZONE D'ETUDE - La zone d'étude se situe au sud-ouest d'Amiens. Pour plus de précisions, nous avons délimité notre zone d'observations à l'aide des cartes topographiques. Celle-ci comprend donc : - - la carte I.G.N. 22.09 Poix Est (Oise non comprise), - la carte I.G.N. 22.09 Poix Ouest (uniguement la partie au sud de la nationale 29 Oise non comprise - et la carte I.G.N.’23.09 Moreuil (bassin de la Selle de Plachy- Buyon è Monsures et plateaux environnants). " LES DIFFERENTS MILIEUX On peut distinguer sur la zone d'observation trois milieux _ principaux : A/ les zones humides correspondant è la vallée de la Selle et è la vallée des Evoissons,
- 2 - B/ les versants, C/ les plateaux. A/ Les zones humides _ Un y distingue quatre biotopes principaux 2 a/ les cours d'eau, b/ les ballastières, _ c/ les peupleraies et les patûres, d/ les zones d'habitations. a/ Les cours d'eau Deux cours d'eau principaux traversent la région : - la rivière des Evoissons qui prend sa source sur le territoire de la commune de Méréaucourt (cours souterrain de Méréaucourt è Eramecourt puis ruisseau d'Eramecourt à Guizancourt) ; les Evoissons sont alimentés sur leur rive gauche par le ruisseau de la Poix et sur leur rive droite par trois petits ruisseaux (dont les Petits Evoissons et les Parquets) avant de se jeter dans la Selle è Conty ; les Evoissons et ses affluents ont un fasciès lentique sur une grande partie de leur cours favorisant l'apparition de dépôts de vase très favorables à la Bécassine des marais (Gallinago gallinago) ; - la Selle, rivière classée 1ère catégorie pour la pêche, sa · largeur et son courant sont nettement supérieurs è ceux des Evoissons ; elle prend sa source à Fontaine-Bonneleau (Oise). La couverture végétale des berges des cours d'eau est ~ constituée surtout d'arbustes comme l'Aubépine Crataeëus monogyna, le Sureau Sambucus ni ra, des touffes d'Erable champe re Acer camgestre, de Noisetier Corylus avellana et d'Aulne glutineux lnus glutinosa, plus rarement de petites phragmitaies. La strate arborescente etait à l'origine formée surtout de Saules Salix sg. taillés en tétards et de Saules marsaults Salix caprea (Famechon, Bergicourt, Eramecourt...). Un trouve surtout aujourd hui le Peuplier Po ulus s ., puis viennent l'0rme Ulmus campestris, l'Aulne, le Fréne Eraxinus excelsior... Les espèces aviennes les plus inféodées aux cours d'eau sont la Poule d'eau Gallinula chloropus, la Bécassine des marais, le Chevalier culblanc Tringa ochrogus, le Chevalier guignatte Tringa hypoleucos, la Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea... De plus, la strate arbustive surmontée par l'etage arborescent _ offre un biotope extrêmement favorable pour de nombreux Passereaux. Certains trouvent ici leur plus forte densité : par exemple la ' Fauvette à tête noire Sylvia atricagilla, l'Accenteur mouchet _ Prunella modularis, le Troglodyte Troglodytes troglodytes... b/ les ballastières D'apparition récente (1967-68 à Famechon, plus tôt en vallée de la Selle), ces plans d'eau artificiels ont totalement modifié la physionomie des vallées de la Selle et des Evoissons qui ne possédent aucun étang naturel. Leur aspect après l'extraction de graviers est variable selon la constitution du sous-sol et les attributions communales. Un y distingue : H — des plans d'eau isolés de petite taille (Lachapelle, Bergicourt), - de vastes plans d'eau (Famechon, Tilloy), - un mitage de la vallée par un ensemble d'étangs de moyenne et de petite taille (Tilloy, Fleury, Loeuilly, Contre...).
- 3 - La couverture végétale de ces plans d'eau reste pauvre, les phragmitaies sont dans la majorité des cas inexistantes. En juillet et août, la surface de l'eau est parfois recouverte . d'algues qui servent au Grèbe castagneux Podiceps ruficollis pour la construction de son nid. Les berges sont occupées de façon discontinue par des touffes . d'Aulnes, de Saules, de Charme Carïinus betulus, de Sureau, de Carex Carex s ., quelques Saules p eureurs Salix babylonica ou des plantations d§Epicéas Picea abies... L'espèce la plus caractéristique de ce milieu est le Grèbe castagneux Podice s ruficollis, nicheur régulier mais encore localisé. Le Crabe huppe P. cristatus n'est nicheur qu'è Tilloy grâce è la présence d'un ilot au milieu d'une ballastière. Le Martin-pêcheur Alcedo atthis et l'Hirondelle de rivage Rigaria ri aria creusent leur tunnel dans les rares berges argileuses favoraEles. Mais ces nouveaux plans d'eau sont surtout un pôle de stationnement primordial pour les migrateurs (Anatidés et Limicoles notamment). c/ les geupleraies A peine sommes nous éloignés des berges des cours d'eau qu'apparaît le milieu le plus caractéristique de la région : la peupleraie. ' Les Peupliers occupent pratiquement toutes les pâtures des vallées humides (la zone de plantation la plus vaste étant située entre Famechon et Fleury). Les Peupliers sont généralement " exploités è long terme par les communes. Les herbages recevant ces plantations restent voués à l'élevage ce qui empêche toute formation de taillis-sous-futaie. Les espèces nicheuses strictement inféodées è ce biotope sont peu nombreuses. Le Corbeau freux Corvus fru ile us installe la majorité de ses colonies dans les peupleraies les plus âgées ; on y trouve également le Loriot Driolus oriolus, le Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla, le Pinson des arbres Frin ille coelebs... La rareté des arbres morts ne favorise guère les ""*"?"*” . . . . especes cavernicoles. En hiver, le Gui Viscum album, qui trouve la un support abondant, attire la Crive draine Turdus viscivorus. Si ces plantations de Peupliers sont une richesse indiscutable au point de vue économique, elles ont fait disparaître bon nombre ' de Saules et de vieux Pommiers Malus domestica favorables è la — nidification des Mésanges Parus Sg., du Pic epeiche Dendrocogos _ ma`or... Le Peuplier, gros consommateur d'eau, a asseche la plupart des rares prairies è Carex et è Iris Iris seudacorus, ~ biotope fréquenté par la Locustelle tachetée Locustella naevia, la Bergeronnette printanière Motacilla flava... Toute friche partiellement inondée est encore aujord'hui plantée de Peupliers. Uuelques champs cultivés occupent aussi les vallées (maïs, betterave, ray—grass). d/ Les zones d'habitations Les habitations se retrouvent sur les trois étages de la zone d'étude : _ - les villa es situés dans une vallée (Famechon, Bergicourt, Fleury...î, — les villages situés sur un versant âVelennes, Croixrault...), — les villages situés sur le plateau Ouevauvillers, Bussy, Sente1ie...). Certains villages et les deux plus grandes localités (Poix et
- 4 - Conty) installés è l'origine dans une vallée étendent leurs constructions nouvelles sur les versants et le plateau. L'avifaune est en grande partie dépendante de la présence et de la physionomie des jardins. Certains jardins potagers entourés de haies et plantés de quelques arbres abritent de nombreux Passereaux (32 espèces pour 3 jardins de Poix, dont certaines nicheuses régulières). Hormis les Passereaux, on y rencontre la Tourterelle turque Stregtopelia decaocto, la Chouette effraie Tyto alba, la Chouette hulotte Strix aluco qui venant des bois proches chasse dans les jardins en friche et les basses-cours (Surmulot Rattus norvegicus) et le Choucas Corvus monedula qui niche dans les parcs avec de grands arbres. Les terrains de football sont fréquentés en hiver par les quatre espèces de Grives (présence de vers de terre), le Merle noir Turdus merula, des bandes d'Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris. 8/ Les versants C'est l'etage le plus diversifié et le moins homogène de la zone d'étude. On y trouve un échantillon de tous les biotopes, hormis les zones humides. Le biotope le plus spécifique est le larris, talus calcaire recouvert d'une couverture herbacée et parsemé sporadiquement d'arbustes (Prunelliers Prunus s inosa, Eglantiers Rosa canina, Cenévriers Juniperus communis...) mais aussi de quelques arbres comme le Bouleau Betula alba ou des - plantations de coniféres. Ces talus recélent une flore rare (Orchidées). Les plus beaux larris se trouvent è Guizancourt (pacage d'Ovins), Frémontiers, Méréaucourt... C'est ici que 1'on - peut rencontrer le Pipit des arbres Anthus trivialis, la Fauvette grisette Sylvia communis, le Bruant jaune Emberiza citrinella, le Traquet patre Saxicola tor uata. Les petites routes, encore bordées de haies et d'arbres lFusain Euonymus eurogaeus, Orme, Erable, Sureau...) offrent un abri non negligeable pour de nombreux Passereaux, principalement la Fauvette grisette qui trouve la sa plus forte densité, Hormis les routes, le versant nord de la vallée des Evoissons est traversé partiellement par la voie ferrée Amiens-Rouen ; les talus qui bordent cette voie sont recouverts d'une grande variété d'arbustes, de plantations de Pins Pinus sg. et d'Epicéas. Les versants sont partagés entre 1 elevage (bovin et ovin) et la culture. La plupart des patûrages sont encore entourés de - haies vives. Au milieu des terres cultivées subsistent de petits _ bois, vestiges de la déforestation au cours des siècles (Forêt de Uailly, de Creuse...). C'est la que 1'on rencontre le plus ‘ fréquemment la Buse variable Buteo buteo, l'Epervier Accipiter _ nisus, le Faucon crécerelle Falco tinnunculus. Le Héron cendre Ardea cinerea chasse les Campagnols Microtus sp. et les Taupes Ialga europaea dans les champs et les patures, principalement en iver. Deux espèces de Busards, Saint-Martin Circus cyaneus et cendré C. ar us, semblent plus fréquemment rencontres en train de chasser dans cette zone qu'en plaine. C'est dans les champs , où la craie et les cailloux affleurent, qu'on peut avoir la chance de rencontrer l'Oedicnème criard Burhinus oedicnemus. C/ Les lateaux Les plateaux sont divisés en deux biotopes principaux : la plaine agricole et les surfaces boisées. On retrouve les zones d'habitations avec autour quelques
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- 5 - patûrages dont certains sont encore plantés de vieux Pommiers. A l'inverse des versants, les bosquets ont pratiquement été _ éliminés pour laisser place à de grandes parcelles cultivées. Les céréales (blé, orge, maïs, plus rarement avoine) et les cultures fourragères dominent. Un trouve aussi dans une moindre mesure des cultures de choux, de pommes de terre... La plaine est fréquentée régulièrement de juillet è mars par de grandes bandes de Vanneaux huppés Vanellus vanellus ou se · mêlent parfois le Pluvier doré Pluvialis a ricaria. L'Alouette des champs Alauda arvensis et le Bruant proyer Emberiza calandre y nichent. Le Faucon crecerelle est le Rapace le mieux adapte a ce milieu. Les massifs boisés les plus vastes sont la forêt de Uailly prolongée è l'ouest par le bois de Frémontiers et le bois des Jardins, la forêt domaniale de Creuse, le bois de la Réserve et ses dépendances... Les essences dominantes sont le Hêtre Fagus szlvatica, le Frêne, le Charme et le Chêne Ouercus robur. Des coupes a blanc, encore pratiquées, font place a de vastes clairières envahies par les Ronces Rubus s . et replantés de Conifères, de Peupliers (Forêt de waillyî, de Frêne ou de Merisier Prunus avium. Ces surfaces boisées restent encore peu fréquentées par les ` observateurs du fait qu'elles sont en majorité privées. Les espèces les plus caractéristiques sont la Buse variable, le Pigeon ramier Columba palumbus, le Pic noir Drxocopus martius, ` le Pic épeiche, la Choue te hulotte, la Mésange huppee Parus cristatus, la Sittelle torchepot Sitta europaea... SYSTEMATIOUE Les espèces sont classées dans l'ordre du “Guide des Oiseaux d'Europe" de R. Peterson, G. Mountfort et P. Hollom. GREBE CASTAGNEUX Podice s ruficollis Cette espèce fait l'objet depuis 1979 d'un suivi régulier sur toute la zone d'étude, suivi qui a donné lieu è l'élaboration ' d'un rapport en 1983. — Le Grèbe castagneux niche chaque année sur les ballastières _ de Famechon et de Bergicourt, exceptionnellement dans d'autres lieux. Les nids sont construits dès début mai au bord des berges. - Seuls deux couples furent notés nicheurs sur un cours d'eau. La migration commence début juillet (le 15 en 79, le 14 en 80, entre le 26 juin et le 3 juillet en B2, le 5 en 83) pour se prolonger au moins jusqu'au 7 octobre (B3). Ensuite les mouvements de Grèbes castagneux sont dûs aux conditions atmosphériques qui peuvent faire varier la population du simple au double. C‘est durant la migration postnuptiale que l'on observe le maximum d'oiseaux en vallée des Evoissons : 32 le 24 août 79, 52 le 12 septembre 82, 56 le 7 octobre... , L'hivernage est lui totalement tributaire des vagues de froid et des redoux : 15 sont notés les 4 et 10 décembre B3 sur une ballastière de Lachapelle, après l'apperition de gelées _ nocturnes ils ne sont plus que 6 les 12 et 24 décembre, après un redoux très net ils sont 17 le 31 décembre. Un peut estimer
H. É ` '7 ` É I N 60 . " El I 50 'E ao 30 E É D I J F H A M J J A S 0 Nm D ETI _ Maxima mensuels de la population de Grèbes È oastagneux de juillet 79 à décembre B3 dans È les vallées de la Selle et des Evoissons L (recensements partiels en janvier). ¤ N ¤- - É :§ r I-II nl un I '. I EMI
îîâ · B .. u N sb 4 , I M É 40 30 20 E mg 10 â I D - -?' J F M A M J J A S 0 N D un Maxima mensuels de la population de Grèbos oastagneux sur le seul site de Bargicouèt ' (aucun recensement en janvier). a r. (I: :ü'i u nam H ' : z¤
- 9 - Nombre de poussins nés de 79 à 83 en Vallée des Evoissons Année 1979 1980 1981 1982 1983 Bergicourt 4 4 11 3 10 Famechon '? ’? 1 1 Autres 7 1 3 U · localités BB€¤%9¤~rt €¤¤§f€ riviere riviere néanmoins que le nombre d'hivernants oscille au maximum entre 30 et 45 individus répartis sur les ballastières et les cours d'eau des vallées (Selle). La chasse, la surfréquentation des berges de certains étangs en été, le curage par câble des plans d'eau (destruction des nids de juillet-août construits sur le tapis d'algues de surface) portent préjudice à cette espèce qui est loin d'avoir colonisé tous les sites favorables à sa reproduction... · GREBE HUPPE Podiceps cristatus _ L'expansion numerique de cette espèce constatée notamment en vallée de la Somme, a entrainé sa nidification sur une ballas- · tière de Tilloy-les-Conty en 1982. Le site choisi par l'unique couple de la zone d'étude est un vaste plan d'eau avec une île · en son centre ce qui permit aux oiseaux de dissimuler leur nid. En 1982, un couple est noté en parade le 6 juin ; il sera accompagné du 3 au 11 juillet par un grand juvénile volant (non né sur place, dispersion post-nuptiale). Les premiers poussins (2) sont notés le 29 août, atteignant leur taille adulte le 26 septembre. Les quatre Grèbes sont notés durant tout le mois d'octobre et jusqu'au 1er novembre avant de quitter totalement · les lieux. En 1983, ce couple de Grèbes huppés fit l'objet d'un suivi plus régulier. Le premier Grèbe arrive le 9 mars, il fréquente — aussi bien l'étang de reproduction que d'autres puisqu'il sera noté à wailly le 10 mars. Le deuxième individu n'arrivera que le 25 mars, la construction du nid commença dès le 28 mars sur le même étang qu'en 82.
- 1Q - La couvaison dura du 2 au 29 avril ; les poussins, au nombre de 5, sont observés le 30 avril sur le dos des deux parents. La dislocation de la Famille se produit dès le 3 juillet (les jeunes sont âgés alors de 65 jours) ou seuls restent à Tilloy un adulte et trois juvéniles ; le 17 juillet, un autre juvénile quitte l'étang. Les 21, 23 et 26 septembre alors que l'espèce est absente de Tilloy, un juvénile est observé à peu de distance de cette localité sur un étang de Conty. Un adulte est encore observé à Tilloy les 19 et 20 novembre. Une seule observation en dehors de la vallée de la Selle : 1 adulte sur une ballastière de Famechon les 24 et 26 juin (dispersion post-nuptiale précoce ?). HERDN CENDRE Ardea cinerea L'espèce est notee presque toute l'année : les Hérons cendrés quittent la région étudiée début mai (derniers 2 2 le 3/05/81 à Tilloy, 1 adulte le 9/05/83 è Famechon) et le retour se fait mi-juin avec les premiers juvéniles (1 adulte et 1 juvénile le 19/06/82 à ramacnan, 1 juvénile le 9/05/sa à ramachan, 1 le 24/06/83 à Ti11¤y). Les passages de migrateurs sont notés en octobre (maximum de 12 à Tilloy les 17 et 22) et en Février -mars (11 le 22/02/80 - à Tilloy). 0n peut considérer qu'au moins 20 Hérons cendrés hivernent dans la zone d'étude. Par exemple en décembre 83, on notait la 1 répartition suivante : Tilloy-les-Conty : entre 5 et 11 individus. Famechon : entre 1 à 2 " . Lachapelle : entre 1 è 2 " . Frémontiers-Fleury : au moins 2 " . CYGNE TUBERCULE Cygnus olor Il est nicheur a Uailly en 83, les poussins ne seront plus revus quelques jours après leur naissance (capture pour un parc). En 1983 un individu hiverne è Famechon sur une petite ballastière (présent le 1/11, 11/12, 2à/12...) et un couple è Uailly. Deux individus sont notés à Fleury et à Fossemanant en décembre 83. Des adultes accompa nés de juvéniles s'arrêtent sur les ballastières en Février ?4 dont 1 juvénile le 10/02/83) en mars (4 dont 1 juvénile le 12/03/83),en avrii (2 le 4/04/835; en ma1 4 (2 ies 1/05/sm et 81) en juiiiet (4 le 3/07/s0)... 0IE CENDREE Anser anser Cette Die est notee aux deux passages (Février-mars et octobre- novembre) durant ses vols nocturnes ou diurnes : 1 le 3 mars è Tilloy, 27 nageant sur une ballastière de Tilloy le 13 mars. Un très important passage ou devait être mêlée cette espèce, fut noté le 18 Février 82 de 21 h 30 à 7 h 30 le lendemain, un épais brouillard obligea de nombreux individus è se poser è Poix dans des patûres. 100 individus en vol NE-50 le 23/10/83 è Tilloy, 58 le 29/ ‘ 10/83 è Bergicourt, 9 le 18/11 en vol NE-SD à Poix... Une observation hivernale : 3 le 17/01/82 en vol SE-N0 (migrateurs précoces ?). ` TADDRNE DE BELDN Tadorna tadorna Des individus sont observes à Tilloy au cours de leur migra- tion ou ils Font halte sur les plus grandes ballastières 2 1 mâle le 9 et 1 Femelle le 10 novembre 1980. `
- qq - CANARD CDLVERT Anas platzrhxnchos Reproduction de 2 a 4 couples chaque année sur les ballastières et les cours d'eau de la région. Premier poussin le 1er mai (9), 1D âgés de 5-6 jours le 2 mai. Derniers poussins : 6 âgés de quelques jours le 18 juillet. La plupart de ces couples sont probablement issus d'oiseaux de lâcher pour la chasse. Ouelques dizaines d'individus hivernent dans la région, mais la pression de la chasse perturbe leur stationnement sur les plans d'eau : 35 le 23/12/82 a Famechon, 24 le 11 décembre à Tilloy, 68 de passage le 18 décembre 83 à Famechon. SARCELLE D'HIVER Anas crecca Notée aux deux passages sur les ballastieres et les ruisseaux : au printemps en petit nombre : 1 mâle le 1er mars à Tilloy, 1 mâle les 6 et 9 avril 81 à Tilloy... En automne, le passage en nombre est nettement plus marqué : 1 F. le 31 octobre 81 à Tilloy, 18 Femelles et 2 mâles le 12 novembre 83 à Bergicourt, 2 le 19 novembre 83 à Famechon... La chasse limite l'hivernage : 1 Femelle les 2A janvier et 27 Février, 1 mâle le 27/12/82 a Tilloy. SARCELLE D'ETE Anas guerguedula — Notée aux deux passages sur les ballastières : en avril 81 a Tilloy (2 mâles 1 Femelle le 6) et en août 82 à Famechon (3 18 20). CANARD SDUCHET Anas clxpeata Uniquement sur les ballastières de Tilloy en migration de printemps : 2 couples le 8 mars 1983 et un couple le 12 mars, 1 couple le 4 avril 1982. FULIGULE NILDUIN Avthya Ferina De plus en plus observe, ce Canard plongeur arrive en novembre (quatre mâles le 1er à 8ergicourt, 1 couple le 1/11/83 à Bergicourt). Quelques individus hivernent sur les rares étangs ou la chasse n'est pas pratiquée : 1 mâle le 28 décembre 81, 3 mâles le 31/12/83. Passage net en mars : 3 mâles 2 Femelles le 11 à Tilloy, 6 mâles le 12 à Bergicourt. _ FULIGULE NDRILLDN Azthva Fuligula 1 Femelle sur une ballastiere de Tilloy le 2à/C9/83 ; elle · sera aussitôt tirée par un chasseur. EIDER A DUVET Somateria mollissima Accidentel : 1 Femelle le 12 novembre 1983 se pose par un épais brouillard sur une ballastiere de Famechon. Elle est accom- pagnée de 1D Nacreuses brunes. Non revue le lendemain. NACREUSE NOIRE Melanitta ni ra Deux Femelles stetionnent le 12 novembre 1983 sur une ballastiere de Famechon et une Femelle sur une ballastiere de Conty. NACREUSE BRUNE Melanitta Fusca 1D en plumage de Femelle se posent sur une ballastiere de ` Famechon le 12 novembre 1983. Dérangées, elles repartent quelques minutes plus tard.
- 12 - GARRDT A 0EIL D'0R Bucephala clangula Deux immatures le 29 octobre 1983 à Bergicourt, un seul sera noté les 12 et 1er novembre. Un immature le 12 novembre à Famechon. ` Sans la chasse, ces oiseaux, peu farouches, auraient pu stationner plus longtemps. HARLE BIEVRE Mer us mer anser Le coup de froid de Fevrier permit d'observer une femelle le 28/02/81 sur une ballastière de Tilloy. HARLE HUPPE Mergus serrator 1 Femelle les 19 et 20 novembre sur une ballastière de Conty. BUSE VARIABLE Buteo buteo Le territoire est encore insuffisament prospecté en période de reproduction pour donner un effectif précis des couples nicheurs. Pour 1983 on peut estimer la population à au moins 8 couples reproducteurs possibles ou probables. Aucune aire ne fut découverte (le 15 avril 81 un individu transporte une branche dans ses serres). L'espèce est présente en hiver un peu partout (Doix, Tilloy, Blangy, Lachapelle, Thoix, Frémontiers...). · C'est en septembre-octobre que des migrateurs survolent la vallée : A le 19 septembre à Thoix, 4 le 29 octobre à Bergicourt. EPERVIER D'EUROPE Accipiter nisus Un couple a hiverne en 1980 et 1981 à Tilloy les Conty, chassant dans la vallée. Une femelle sera trouvée mourante le 7 décembre 1980 à Eplessier. En 1983, dès octobre, au moins un couple, peut-être deux, chassant en vallée des Evoissons : des plumées de Verdier, Moineau sp. et de Bruant jaune sont trouvés aussi bien en plaine que dans la vallée. MILAN NDIR Milvus mi rans 1 en migration le 17 octobre à Tilloy, en vol NE-SU, pourchassé par des Corneilles noires. BUSARD DES RDSEAUX Circus aeru inosus Migration d'automne : 1 immature à Famechon le 28 août 1983. BUSARD SAINT MARTIN Circus cyaneus Il est noté en periode de reproduction à Tilloy et à Famechon · en 1980 et 1981 sans preuve de nidification. En 1983 un couple est nicheur certain en vallée des Evoissons (échange de proie entre le couple le 16 juin, défense du lieu présumé du nid par la femelle) mais le 10 juillet le couple semble avoir déserté les lieux. L'hivernage est noté depuis 1980 dans le secteur de Tilloy (1 couple). Des individus sont notés en chasse en novembre à Fleury, Blangy, Courcelles-sous-Thoix... BUSARD CENDRE Circus ar us Un mâle est note Ie 2 mai 1983 à Famechon. Du 31 mai au 9 juin un couple est suivi sur le territoire de Frémontiars-Velennes ‘ sans preuve de nidification. C'est probablement ce couple qui éleva avec succes sa nichée dans un champ de Famechon.
- 15 - BALBUZÃRD PECHEUR Pandion haliastus 1 ls 17 octobrs 1980, tourné au-dsssus dss étangs ds Tilloy avant ds rspartir sn vol Nord-Sud. FAUCDN CRECERELLE Falco tinnunculus C'sst ls Rapacs ls plus abondant dans la zons d'étuds, noté aussi bisn sn plains qué dans la vallés. Chaqus communs prospsctés abrits au moins un coupls sur son tsrritoirs. PERDRIX GRISE Psrdix psrdix Nichsuss communs mais sn baisss partout dspuis notammsnt css trois dsrnièrss annéss : 10 ls 11 ssptsmbrs 82 à Blangy, 3 compagniss rsspsctivsmsnt ds 12, 21 st 24 oissaux sn ssptsmbrs 83 à Tilloy... Si lss pssticidss st lss modifications ds biotops (arrachags dss haiss), portsnt préjudics a l'sspècs, la chasss st lss conditions atmosphériquss désastrsusss ds css dsrnisrs printsmps sont ssmbls-t-il lss principalss raisons ds la diminution ds cstts sspscs. La Psrdrix sst surtout obssrvés sur lss vsrsants dss valléss, parfois dans lss valléss au bord dss ballastièrss (frichss). _ CAILLE DES BLES Coturnix coturnix Rars. Dsux ls 20 aout 1982 a Guizancourt. Un chantsur localisé _ ls 31 mai st ls 16 juin à Vslsnnss. FAISAN DE CDLCHIDE Phasianus colchicus Espècs introduits a dss fins cynsgétiqus st abondammsnt rslâchés dans lss bois ds plains dès l'ouvsrturs ds la chasss (phénomèns qui s'sst accsntué avsc la baissa ds la Psrdrix griss...). Avsc la prsssion ds la chasss, on psut parfois ls rsncontrsr dans la vallés, comms un mâls ls 17 novsmbrs 83 à Famschon. RALE D'E¤U Rallus aguaticus Noté sn hivsrnags chaqus annés à Tilloy-lss-Conty (1 à 2 individus). Noté sn novsmbrs à Tilloy st à Famschon. Au passags ds printsmps à Blangy (1 ls 15 mars) st à Tilloy (1 ls 21 mars 82). Fréqusnts surtout lss cours d'sau aux bsrgss a la végétation dsnss. _ La rspasss par magnétophons ssrait nécsssairs pour prouvsr sa préssncs sn périods ds rsproduction. NARDUETTE PDNCTUEE Porzana porzana Dss individus fursnt sntsndus à Famschon st à Tilloy durant l'été 82. pUULE DYEAU Gallinula chloropus Nichsuss communs aussi bisn sur lss bsrgss dss ballastièrss gus sur lss cours d'sau. Un simpls pstit ruisssau suffit a fixsr un couplé. . Dss nids sont parfois installés au milisu ds la rivièrs à quslquss mètrss d'uns routs st dss habitations. Un nid avsc 9 osufs ls 9 mai à Bsrgicourt. Parfois sn groups sn train ds chsrchsr . lsur nourriturs dans lss champs bordant lss cours d'sau 2 31 ls 2à décsmbrs à Lachapslls, 30 ls 1sr novsmbrs 1983 à Famschon.
- 1Q - Les nids à découvert sont souvent détruits par l'homme, les adultes sont tirés par les chasseurs et ne sont parFois même pas ramassés ! Cette espèce reste encore très commune notamment grâce à sa proliFicité et à sa Faculté d'adaptation. FOULOUE NACROULE Fulica atra Absente en periode de reproduction, elle est observée uniquement en migration post-nuptiale et en hivernage. Un Faible passage de printemps est noté en avril : 3 le 1er à Tilloy, 1 le 22 à Bergicourt. Les regroupements n'excèdent jamais une trentaine d'individus la ou ils ne sont pas tirés 2 29 le 28 décembre 81, 35 le 23/12/82, 29 le 11/12/83. Ouelques individus hivernent à Contre, Tilloy... VANNEAU HUPPE Vanellus vanellus Il ne niche pas sur la zone d'étude. Les premiers migrateurs arrivent en petit nombre dès Fin mai : 3 le 31/05/83 à Tilloy puis 2 le 5 juin à Velennes, 138 le 9/06/82 à Tilloy. Des bandes plus importantes de 30 à 450 individus occupent la plaine de juillet à novembre. En hiver, les vagues de Froid permettent d'observer des bandes importantes Fuyant le gel comme 7 a 800 individus le 4/01/82 à Croixrault... - Les derniers Vanneaux sont notés le 14 mars 1982 et le 13 mars 1983. PLUVIER DORE Pluvialis a ricaria Passage post-nuptial : 5 le 8 août 1982 à Poix avec un groupe de 300 Vanneaux. PETIT CRAVELOT Charadrius dubius Noté en passage pre-nuptial sur les ballastières de Famechon : 5 le 22 avril 1982, 1 le 9 mai 1983. Un individu avec un comportement de nicheur sera observé du 19 juin au 3 juillet 1982 à Famechon. BECASSINE DES MARAIS Callinago gallinago Passage noté en sep embre : 3 le 12/09/82 à Famechon. Hivernante assez commune sur toutes les parties Favorables des cours d'eau (vasières, prairies inondées...). Le stationnement varie sensiblement selon les conditions atmosphériques : 5 le 8 janvier 1981 à Tilloy, 8 le 22 Février 1981 à Poix, 11 le 4 . décembre 1983 à Poix plus que 7 le 31 décembre. Le passage de Fin mars est bien noté à Tilloy : 10 le 21/03/82, ` 11 le 25/03/83... Dernières : 1 le 6 à Tilloy et 1 le 18 avril 1981 à Blangy, 1 18 11/04/82 à T111¤y. CHEVALIER CAMBETTE Trin a totanus En passage prénuptial : 1 le 22 avril 1982 à Famechon. Une observation en novembre : 1 le 21/11/79 sur les berges de la Selle à Tilloy-les-Conty. CHEVALIER A80YEUR Tringa nebularia Passage prénuptial 2 2 le 1er mai 1980 à Famechon.
- 15 - CHEVALIER CULBLANC Tringa ochrogus Un individu isole hiverne chaque année depuis au moins 1979 sur un ruisseau de Poix. Présence maximale : du 14 août au 25 avril. Pour la première Fois deux individus sont notés ensembles le 18/12/83 è Poix. Des individus toujours isolés sont observés en avril à Famechon (1 le 22/04/82) et à Bergicourt (1 le 30), ainsi qu'en juin à Famechon (1 le 26/06/82) sur les ballastières. CHEVALIER GUICNETTE Tringa hzpoleucos Passage pré-nuptial : la migration est très nette de Fin avril à mi-mai : 2 le 22 avril 1982 a Famechon, 1 le 24 puis 22 le 30 avril 1983 à Famechon, 9 le 7 mai 1983 è Tilloy... Il fréquente aussi bien les berges des ballastières que celles des cours d'eau ou il stationne de quelques jours a près d'un mois en automne (1 individu du 9 août au 6 septembre sur un ruisseau de Poix). Reproduction possible en 1983 : 2 individus stationnent tout le mois de mai en vallée des Evoissons. Dérangés, ils quittent les lieux début juin. La mi ration post-nuptiale commence Fin juin (2 le 26 à Bergicourtî jusqu'è mi-septembre (1 le 4 à Tilloy, 2 le 12 à _ Bergicourt). Trois individus le 3 octobre 1982 et 1 le 4/10/81 à Tilloy. La majorité des individus passent en juillet-août : 7 le 29/08/81 . à Tilloy, 4 le 24/07/81 è 8ergicourt... Une observation en novembre à Tilloy : 1 le 11/11/81. COMBATTANT Philomachus pugnax 1 le 22 avril 1982 en compagnie d'un Chevalier gambette sur une ballastière de Famechon. UEDICNEME CRIARD Burhinus oedicnemus 2 individus sont cantonnes du 21 mai au 1er juin 1983 è Nampty, GOELAND ARGENTE Larus argentatus L'hiver 1981, des individus étaient notés sur le plateau de Croixrault (4 le 25 Février), ils Fréquentaient quotidiennement la décharge. 8 le 18 avril 1982 à Poix. Les ballastières attirent aussi cette espèce : 1 juvénile . le 10 juillet 1983 nage sur une ballastières de Famechon, 3 dont 1 juvénile le 18 décembre 1983 è Famechon. MUUETTE RIEUSE Larus ridibundus Notée de juin (11 Ie 26 a Famechon) à mars (45 le 10 à Tilloy) aussi bien dans la vallée (ballastière, décharge) que dans la plaine labourée en compagnie des Freux et des Vanneaux (40 le 16 août à B].angy•••)• CUIFETTE NOIRE Chlidonias niger . Notée aux deux passages : Pré-nuptial : 1 è Bergicourt le 27 mai 80 et 1 le 4 mai 1983 à Tilloy. — Post-nuptial : 1 le 17 septembre 1983 à Tilloy.
- 16 - STERNE PIERREGARIN Sterna hirundo Une trouvée morte le 13 aout 1981 sur la route départementale 920 è Famechon. 3 individus appartenant probablement à cette espèce en vol Sud-Nord le 19 juin 1982 a Bergicourt. PIGEDN C8LOM8IN Columba oenas 5 accompagnes de 8 Pigeons ramiers le 10 septembre 1983 dans un champ de Famechon. . PIGEDN RAMIER Columba palumbus Nicheur assez commun dans toutes les surfaces boisées. Des bandes stationnent dans la région en hiver 2 200 le 28 décembre 1981 en forêt de Mailly, 150 à Bergicourt le 5 novembre 83, 107 le 18 décembre 1983 à Famechon... TDURTERELLE DES 80IS Streptogelia turtur Nicheuse assez commune dans la vallée comme dans les bosquets des versants. Les premières Tourterelles arrivent fin avril début mai, passages durant ce dernier mois 2 17 le 20 et 7 le 21 à Tilloy. Regroupements d'automne 2 15 le 31 août à Tilloy, 82 le 4 septembre 83 à Tilloy, 18 le 10 septembre 83 è Famechon. ' Dernières 2 6 le 18 et 2 le 24 septembre 83 à Famechon. TDURTERELLE TUROUE Streptopelia decaocto ` ` Plusieurs couples sont notes dans chaque village de la région. Les nids sont souvent installés sur de grands arbres isolés (coni- fères), sur les bâtiments de ferme. Elle cherche sa nourriture aussi bien dans les champs que dans les cours de ferme, les jardins, les décharges. Drolifique, la population de cette espèce est limitée par la circulation automobile et le tir. Les couples nicheurs sont en outre dérangés par les Pies, les Moineaux domestiques, les Etourneaux, la Corneille noire, provoquant ainsi l'échec de nombreuses couvées. Regroupements d'automne 2 39 le 22 novembre 1983 à Poix, 34 le 7 octobre à 8langy... Des chants brefs peuvent être entendus en décembre 2 1 le 2/12/83 à Famechon. CDUCOU GRIS Cuculus canorus Commun, surtout dans les zones humides de la vallée, les premiers chants sont entendus mi-avril (14/04/80, 13/04/81, 20/84/82, — 8/04/83) à début juillet. Un chant nocturne le 4 juin 83 à Poix. 1 femelle phase rousse le 2 mai 83 à Famechon. Dernier 2 1 le 1er octobre à Famechon. HIBDU NDYEN DUC Asio otus 1 le 12 mars 1983 a Tilloy. Cette espèce doit nicher dans certains bosquets de conifères des versants. CHDUETTE CHEVECHE Athene noctua Des repasses du chant dans les milieux favorables n'ont donné _ aucun résultat pour l'instant...
- 17 - CHDUETTE HULOTTE Strix aluco Le Rapace nocturne le plus abondant de la zone d'étude. En · décembre, il n'est pas rare d'entendre une dizaine de chanteurs ensemble à Bergicourt. Les chants en plein jour (matin mais le plus souvent en soirée) ne sont pas rares en septembre. Après plusieurs nuits pluvieuses, un individu en phase grise chasse en plein jour le 27 mai 1983 à Tilloy. CHDUETTE EFFRAIE Tzto alba Un adulte trouve mort (choc avec une voiture) sur la route départementale 262 à Blangy le 4 septembre 80. Un poussin en duvet est trouvé le 7 juin 83 à Tilloy ; apporté dans un centre de soins, il Fut relâché trois semaines plus tard à Tilloy. La pose d'un nichoir Fut réalisée dans le clocher de ce village. Autres lieux d'observations 2 Mailly (1 le 21/01/83), Plachy-Buyon (1 chasse en bord de route le 16 octobre 83), Loeuilly (1 le 29/11). MARTINET NOIR A us a us Nicheur probable a Poix et à Conty, eFFectiF Fluctuant selon les années. Premier : 1 le 30 avril 83 à Famechon et 4 à Tilloy. ' Maximum de 14 le 9 mai 83 au-dessus d'une ballastière de Famechon. Dernier : 1 le 11 août 81 à Poix. ' MARTIN PECHEUR Alcedo atthis Nicheur probable a Tilloy en 80 et B1, certain en 82 et 83. Nicheur probable à Famechon en 83. Pour Tilloy, les jeunes naissent le 20 mai 82 et le 16 mai 83 ; le même trou fut utilisé pour les deux couvées. La dispersion des jeunes commence début juin : 1 le 5 juin 83 sur un ruisseau de Blangy ou l'espece ne niche pas. Sur la zone d'étude, on peut estimer la population hivernante de Martins-pêcheurs à au moins 9 individus (décembre 83), répartis sur les ballastieres et les cours d'eau. Des secteurs non pros- pectés pourraient abriter quelques autres hivernants. PIC VERT Picus viridis Nicheur probable à Tilloy (1 les 11, 22 et 24 avril 82 et 1 - le 7 mai 83), il est surtout observé, sans être abondant, en hiver _ et en automne dans la vallée (peupleraies). Généralement solitaire. - PIC NOIR Drvocogus martius Un couple est nicheur certain dans un Hêtre en mai 1980 en Forêt de Uailly. Suite à des dérangements successifs, le couple abandonna les lieux et ne Fut pas revu par la suite... PIC EPEICHE Dendrocogus major Le Pic le mieux represente de la région. Nicheur probable à Blangy, Tilloy, Bergicourt, Famechon, Croixrault... Des tambourinages sont entendus chaque année à Blangy _ en Février, mars et avril (branche morte d'un peuplier). 1 juvénile volant le 7 août 1980 à Poix. _ PIC EPEICHETTE Dendrocogus minor Peu abondant, no e de açon régulière à Tilloy où il est nicheur probable (1 couple). 1 couple le 14 juin 1982 à Poix dans un jardin.
- 19 - COCHEUIS HUPPE Galerida cristata Noté chaque annee en hivernage à Tilloy aussi bien dans les champs que dans le village : 2 le 19 décembre 81, 2 le 13 janvier 82... Un individu est noté en mars et juillet à Tilloy. Un individu est entendu sur une ballastière de Famechon le 1/11/83. ALOUETTE DES CHAMPS Alauda arvensis Nicheuse commune dans la plaine et sur les versants, surtout ceux exposés au Sud. De nombreux jeunes peu volants sont écrasés sur les routes en mai-juin. HIRDNDELLE DE RIVACE Riparia riparia Arrivant dans la premiere decade d'avril, elle est nicheuse certaine a Tilloy en 1980, 1981 (2 à 3 couples), 1982 (4 à 5 couples), 1983 (au moins 3 couples). Reproduction certaine à Famechon en 1982 (3 à A couples) et 1983 (3 couples). Le manque de berges favorables à la nidification ne favorise pas l'extension de cette espèce. Dernière 2 A à Famechon le 18 septembre. HIRONDELLE DE CHEMINEE Hirundo rustica Nicheuse commune dans tous les villages de la région. Arrivée des nicheurs locaux début avril : 6/04/80, 7/0â/81, . 9/04/82, 11/04/83. Des accouplements au sol sont observés les 27 mai 79 et 80 à Poix. Cette espèce est peu abondante en 1981 et 82 mais on constate une légère augmentation des effectifs en 1983. · Le gros des départs a lieu généralement dans la dernière décade de septembre (27-28 septembre). Dernières : 19/10/so, 1e/10/ez, 13/10/ez. HIRONDELLE DE FENETRE Delichon urbica Nicheuse nettement moins abondante que la précédente. Il semble qu'elle arrive plus tardivement que H. rustica mais elle quitte la région en même temps. Dernière 2 le 2 octobre 1982 à Tilloy. 250 sur des fils électriques à Frémontiers le 25 août. En baisse très nette de 1981 a 83 ou on constate une légère remontée des effectifs. Elle a disparu de secteurs ou en 79-80, elle était observée communément. PIPIT DES ARBRES Anthus trivialis Nicheur assez commun dans la vallée (friche) et sur les versants (larris). Les nids sont surtout découverts en mai. Un adulte le 27 juin 1981 à Poix nourrit sa nichée. ' PIPIT FARLOUSE Anthus ratensis Nicheur certain a Bergicourt en 79 : 1 nid 3 jeunes le 5 juillet. Passage en octobre-novembre sur les ballastières de Famechon : 15 le 27/10/B3, 30 le 12/11/B3. Hivernage faible : 1 le 18 décembre 83 à Lachapelle, quelques individus à Famechon.
- qq - 8ERGERONNETTE PRINTANIERE Motacilla Flava - Type M. F. Flava En passage prenuptial sur les ballastières ou dans les champs du plateau : 1 couple le 1er mai a Blangy, 1 le 30 avril à Famechon (82), 2 couples le 2 mai 83 à Famechon, 1 mâle le 7 mai 83 à Tillom... icheuse certain à Famechon en 83 2 2 couples (1 couple type et 1 couple mixte : Femelle type, mâle Flavéole), - Flavéole M. F. Flav 1 mâle le 30 avril 1982 à Famechon, 2 le 9 mai 83 à Famechon. — A tête grise M. F, thunber i 1 individu le 2 mai 1983 sur une ballastière de Famechon. BERGERONNETTE DES RUISSEAUX Motacilla cinerea Nicheuse commune le long des cours d'eau (Doix, Evoissons, Selle) principalement là ou il y a du courant. Un couple nourrit des jeunes le 2 juillet 1983 à Doix... Hivernante régulière. BERGERONNETTE GRISE Motacilla alba - Type M, a. alba Les premiers migrateurs arrivent début mars 2 31 le 10 mars ` 1983 à Tilloy. Nicheuse commune principalement près des zones humides, les _ premiers jeunes volants apparaissent Fin mai (1 le 30 à Bergicourt). Passage en septembre 2 17 le 4/09/83 à Famechon. Hivernage régulier mais Faible à Blangy et à Tilloy. - De Yarrel M. a. yarrelli 2 le 14 avril 1980 a Tilloy. PIE GRIECHE GRISE Lanius excubitor Migration d'automne : 1 le 1er novembre 1980 à Bergicourt. TROGLODYTE Troglodytes troglodytes Nicheur commun, c est le long des cours d'eau qu'il a sa plus Forte densité (12 sur 400 m de ruisseau en décembre 82) bien qu'il Fréquente tous les milieux (taillis de bord de route, bosquets et Forêts, jardins..·). Un individu bâtit son nid le 30 mai 1980 et le 24 mai 81 à - Blangy. Un nid avec 4 oeuFs le 6 juillet 78 à Poix ; le nid est Fixé à un arbre enlierré à 1,50 m sol. — ACCENTEUR MUUCHET Prunella modularis Nicheur commun. Rarades et accouplements dès le 19 Février dans un jardin de Poix. TRADUET TARIER Saxicola rubetra Noté aux deux passages 2 printemps (1 mâle le 1er mai 81 à Bergicourt) et automne (7 le 12 septembre à Bergicourt). Nicheur certain à Croixrault 2 2 juvéniles peu volants sont nourris par les adultes le 2 août 1981. TRADUET PATRE Saxicola torguata Reproduction certaine a Bergicourt et à Foix (respectivement 1 couple avec 3 et 2 juvéniles les 26 et 27 juin 1981), probable à Tilloy et à Famechon.
- pg - Peu abondant, il reste localisé aux milieux les plus Favorables (Friche en zone humide, larris, talus de voie Ferrée). Les premiers migrateurs arrivent début mars : 1 couple le 1O à Tilloy. TRAOUET NOTTEUX Oenanthe oenanthe Régulier en passage prenuptial : 1 mâle les 22 et 24 avril 1982 a Tilloy, 2 mâles 1 Femelle le 1er mai à Famechon. Passage d'automne : 1 mâle le 26 septembre 1983 à Tilloy. ROUGEOUEUE NOIR Phoenicurus ochruros Premier : 1 Femelle le 17 mars 1982 à Tilloy. Nicheur commun pres des habitations (vieux murs, tas de pierrailles...). Un couple nourrit des jeunes le 27 mai à Poix, ce couple arrive chaque année vers le 7 avril. Dernier : 1 jeune mâle le 19 octobre 198O à Poix et 1 Femelle le 27 octobre 83 à Famechon. ROUGEOUEUE A FRONT BLANC Phoenicurus phoenicurus En passage prénuptial : 1 male le 7 avril 8G à Tilloy. Pas de données de reproduction. En passage post-nuptial : 1 couple le 28 août 81 è Poix et 1 Femelle le 6 septembre à Elangy. ` ROUGEGORGE Erithacus rubecula Nicheur commun partout. Des combats entre individus ont lieu _ en Février (2à/O2/79) et début mars. Un nid avec A oeuFs le 1er juin 1983 à Tilloy, 1 couple nourrit des jeunes le 1à juin 82 à Poix... ROSSIGNOL PHILONELE Luscinia megarhynchos Oiseau discret, es sur ou en endu dans les zones humides de la vallée. Les chants sont Fréguents, surtout de Fin avril à début mai (premiers le 18 avril) ; 1 chant nocturne le Q juin à Poix. Nicheur certain à Tilloy en 1983. GRIVE LITORNE Turdus pilaris Présente en hivernage dans les pâtures de la vallée de Fin octobre à mars. VERLE NGIR Turdus merula ` Nicheur commun partout, comme le Troglodyte, il trouve sa · plus Forte densité dans les zones humides (taillis de bord de riviere). Généralement 2 à 3 couvées par an (de Fin mars à août). Des jeunes sont nourris le 18 avril 80, 1 nid avec 5 jeunes le 19 juin a Poix (81), des jeunes sont nourris le 17 août 81 à Poix dans un jardin... GRIVE NAUVIS Turdus iliacus Tres commune en hivernage d'octobre (23/10/83) à avril (1 le 13/oa/eo). ` Des chanteurs sont entendus en mars. Le gros de la population quitte la région généralement entre le 17 et le 25 mars. _ Un terrain de Football est Fréquenté chaque hiver par 7O à BO individus.
_ — 21 - GRIVE NUSICIENNE Turdus philomelos Nicheuse assez commune, presente toute l'année. Elle affec- tionne les bosquets de conifères des versants. GRIVE DRAINE Turdus viscivorus Nicheuse certaine a 8langy. Elle est commune en hivernage sans être abondante (jamais plus de 5 individus ensembles) dans les peupleraies et les pâtures à pommiers (gui). LDCUSTELLE TACHETEE Locustella naevia Un individu chanteur est observe le 9 juin 83 dans une cariçaie de Famechon. La repasse du chant le 12 juin ne donna aucune réponse. FAUVETTE DES JARDINS Sylvia borin Premieres : 2 le 18 avril a Blangy. Nicheur peu commun : 1 adulte A juvéniles en juin 88 à Tilloy, 1 transporte de la nourriture le 31 mai 83 à Bergicourt. Dernière : 1 le 6 septembre 80 à Poix. FAUVETTE A TETE NOIRE Sylvia atricapilla La Fauvette la plus abondante dans la région. Première : 1 mêle le 38 mars 8D à Tilloy. _ Nicheuse certaine à Poix, Blangy, Bergicourt. Elle atteint sa plus Forte densité dans les taillis denses des berges des rivières où dépassent quelques arbres (postes de chant). . Elle fréquente les jardins en été ou elle est Frugivore (sureau, pomme, cerise). Dernière : 1 Femelle le 12 octobre 8D à Poix. Un mâle hiverne à Poix en 81-82, il se pose sur le rebord d'une Fenêtre et mange graines, gâteaux, Fruits. Le 24 avril, un couple fréquente la même mangeoire durant quelques minutes. FAUVETTE BABILLARDE Sylvia curruce Une seule donnée en 5 ans : 1 chanteur dans un taillis de bord de route le 9 juin 1981 à Blangy. FAUVETTE GRISETTE Sylvia communis Plus ou moins abondante selon les années, elle Fréquente surtout les haies de bord de route, les lisières des bois, les haies d'Aubépines des pêtures... Première : 1 le 13 avril 1980 à Tilloy. _ Nicheuse certaine à Blangy et a Lachapelle (1 couple nourrit des jeunes le 3 juillet 83), probable è Famechon, Tilloy, ' Frémontiers. Le broyage mécanique des haies de bord de route provoque l'abandon du lieu par cette Fauvette. PDUILLDT FITIS Phylloscopus trochilus Arrive en nombre des Fin mars et repart en septembre (1 le 21 à a1a¤gy). PDUILLDT VELDCE Phylloscopus collybita - Premiers chanteurs le 12 mars 83 et le 21 mars 82 à Tilloy. Nicheur commun surtout dans les zones humides. Il est observé dans les jardins de juillet à octobre ou des chants sont encore — entendus.
- 22 - ` Parade et accouplement le 19 octobre 88 à Poix. Hivernant régulier en bordure de rivière : 1 le 1/82/88 à 8langy, 1 le 27/12/88 a Lachapelle, 1 le 18/81/81 a 8langy, 1 le 11/12/83 à Famechon. P8UILL8T SIFFLEUR Phylloscogus sililatrix 2 individus, dont un chanteur, le 19 juin 1983 dans le bois - de Frémontiers. RUITELET HUPPE Regulus regulus Nicheur certain a Poix en 1981. Noté surtout en hivernage (jardins, bois, zones humides) ou il est parfois très abondant comme en 1983. ROITELET TRIPLE BANUEAU Regulus ignicapillus Noté uniquement è Tilloy 2 en hivernage (2 le 27 décembre 82, 2 le 2 janvier 83, 5 le 28/81/83) et au printemps (2 le 2 avril 88 et 1 le 9 avril 83). GGBEMUUCHE N8IR Ficedula hxpolerica 1 Femelle le 3 septembre 1988 à Poix. G88EM8UCHE GRIS Muscicapa striata _ Premier : le 2 mai 1983 a Famechon. · Nicheur certain à 8langy 2 1 couple nourrit 3 juvéniles le 18 août 81. Nicheur probable à Bergicourt et a Croixrault. _ Le passage de septembre est remarqué. Dernier : 2 19 21/ce/ao à Paix. NESANGE A L8NGUE GUEUE ûegithalos caudatus Nicheuse certaine a Poix 2 le 2d mai 1981, un couple nourrit 7 juvéniles alignés sur une branchette, Nicheur probable à Famechon, Tilloy, Frémontiers... En groupe de septembre à début mars : maximum de 8 le 22 novembre 81 à Tilloy et le 17 novembre 83 à 8langy. MESANGE NUNNETTE Parus palustris Peu abondante, Reproduction possible à 8langy et Bergicourt, Elle fréquente parfois les mangeoires sans stationnement prolongé. MESÃNGE 88REALE Parus montanus Nettement plus abondante que la précédente. 8n la rencontre _ surtout en bordure des plans d'eau et des cours d'eau, mais aussi dans les bois de Conifères (Epicéas) comme 1 le 27 décembre 88 · a Eplessier et 2 le 23 août 81 a Blangy. Reproduction probable ou possible à Blangy, Bergicourt, Famechon. Visiteur occasionnel des mangeoires : 2 le 1er janvier 82 à Poix. MESANGE HUPPEE Parus cristatus Peu abondante, elle est localisée dans les massifs forestiers contenant des conifères (Pins, Epicées), parfois dans les jardins _ en automne-hiver. Reproduction possible ou probable selon les années a Tilloy et Blangy. .
_ - 25 - Maximum de 5 ensemble le 10 septembre 83 a Famechon. MESANGE NOIRE Parus ater La Mésange la plus rare de la zone d'étude. Son statut pourrait se préciser par une meilleure prospection des massifs de Conifères» Uniquement notée à Tilloy en novembre 79, puis 3 le 2 janvier et 2 le 10 novembre B0. FESANGE BLEUE Parus caerulus Nicheuse commune. Apres la destruction d'une haie en 81 (lieu de nidification d'un couple), un couple niche à Poix dans un nichoir 2 10 jeunes le 11 mai 61 ; en B2, 8 jeunes s'envolent le 1d juin et 11 le 7 juin 83. FESANGE CHARBUNNIERE Parus major Nicheuse en nichoir a Poix depuis 79 : 8 oeufs le 29 avril 79, 5 jeunes nés le 13 juin 00, 8 jeunes sont dévorés au nid par un Lérot le 26 juin, 6 jeunes s'envolent le 10 juin 82. Nicheuse certaine à Tilloy (en nichoir depuis 80), Blangy, Famechon, Bergicourt... SITELLE TORCHEPOT Sitta europaea Peu abondante en periode de reproduction, elle est nicheuse - probable à Tilloy, Blangy et Eramecourt. A partir de fin juillet, on rencontre fréquemment cette espèce dans les peupleraies, l'écorce crevassée de ces arbres sert de forge pour casser les · noisettes. 5 ensemble le 21 janvier dans un bois de Tilloy. GRINPEBEAU DES JARDINS Certhia brachydactyla Noté toute l'année en foret mais aussi dans les peupleraies· Nicheur possible ou probable notamment a Blangy, Bergicourt, Tilloy... BRUANT PRGYEB Emberiza calandra Peu observe, nicheur probable en plaine et sur les versants de Velennes, Fleury, Tilloy, Blangy ou des chanteurs sont cantonnés en mai-juin. Hivernant : 1 le 21 novembre 82 et 1 le 24 janvier 83 à . Tilloy. BRUANT JAUNE Emberiza citrinella Nicheur commun sur les talus herbeux dans les genévriers des larris. En automne et en hiver, on le rencontre au bord des ` routes, dans les pâtures et les cours de ferme. Plus ou moins abondant selon les années... BRUANT ZIZI Emberiza cirlus Très localise en periode de reproduction 2 1 mâle les 9 et 11 avril 78 à Poix (jardins), 1 mâle chanteur les 17 et 22 avril ainsi que le 10 juillet (le chant du 22 avril reçoit la réponse d'un mâle de Bruant jaune), 1 mâle le 22 avril à Bergicourt. Présent en hivernage a Poix (1 mâle le 3 janvier 81 dans un · jardin, 2 mâles avec des Bruants jaunes le 23 décembre 81), Blangy (1 mâle le 26 février 81 et au moins 1 mâle le 13 novembre 83) et Tilloy (1 mâle le 2 janvier 83).
- 24 - ` BRUANT DES BDSEAUX Emberiza schoeniclus Il est localisé pres des ballastieres où il niche assez communément. Premier : 1 mêle le 7 mars 81 à Tilloy ou au moins 3 couples sont nicheurs chaque année. Nicheur certain à Famechon (3 à 4 couples), à Bergicourt (1 couple), à Frémontiérs (1 à 2 couples). Hivernage régulier de 1 à 2 individus à Tilloy ou il peut alors être observé dans les champs en compagnie du Bruant jaune (2 mêles le 4/12/az). PINSDN DE5 ARBRES Fringilla coelebs Nicheur commun un peu partout : 1 Femelle construit son nid dans un Peupliér le 15 avril à Blangy. Des bandes de 30 à plusieurs centaines d'individus sont présents dans les champs, les jardins en Friche et les pêtures en hiver. PINSDN DU NDRD Fringilla montiFringilla Hivernant en nombre plus ou moins important selon les années. Durant l'hiver 78-79 ou l‘espèce Fut abondamment observée, 20 à 25 individus passeront l'hiver dans un jardin en Friche de Poix. 150 le 5 décembre 1982 dans une hêtraie de Tilloy. Derniers : 6 Femelles les 9 et 11 avril 1978 à Poix, 1 Femelle ' du 29 mars au 6 avril 1980 à Poix. VERDIEB Carduelis chloris Présent toute llannee, nicheur un peu partout sans être particulièrement abondant. Le 14 juin 81 à Poix, un couple ramasse des matériaux pour son nid. Environ 200 le 23 août à Poix (champs de betteraves). CHABDDNNEBET Carduelis carduelis Présent toute l'annee, nicheur certain à Tilloy, Blangy, Faméchon... Regroupements d'automne : 60 le 28/08/83 à Famechon, 50 le 4/09/82 à Tilloy, 30 le 30 septembre 83 a Faméchon. Il est nettement moins abondant en hiver que pendant le reste de l'année. TARIN DES AULNES Carduelis sginus Hivernant peu abondant, 20 le 11 novembre 81 à Tilloy, 12 dans le bois de Frémontiers le 20/11/83. Environ 50 le 4 décembre 83 sur des Aulnes à Poix, ils disparaissent progressivement avec ~ le redoux. LINDTTE NELDDIEUSE Carduelis cannabina Passage de printemps 2 60 le 24 avril à Tilloy. Nicheuse commune. Un couple ramasse des matériaux pour le nid le 19 juin 81 à Poix, un nid avec 5 oeuFs le 19 juin 83 à Faméchon... Environ 50 le 7 octobre sur une ballastiêre de Famechon. Rare observation hivernale : 1 Femelle le 22 Février 80 à _ Poix (jardin).
' — 25 - SEQIN CINI Serinus serinus Nicheur localisé sur Poix-Blangy et Famechon : 1 couple le 9 mai 81 à Poix, le mâle chante le 17 mai, les 7 et 14 juin (sommet d'un Epicéa, antenne de télévision, Fil électrique ainsi qu'en vol). 3 le 27 juin à Blangy et 1 Femelle le 20 août 81. Un couple à Eamechon le 30 avril et un couple à Poix le 6 juillet 82 (chants des mâles). 1 couple le 4 mai 1983 à Poix. BDUVREUIL PIVDINE Pyrrhula pyrrhula Nicheur commun mais en baisse brutale depuis l'année 82 où peu de couples sont rencontrés en période de reproduction. Les rassemblements mixtes ont lieu d'octobre a mars : maxi- mum de 11 individus le 10/12/83 dans un bois de Croixrault, 4 mâles et 4 Femelles le 18 janvier 81 à Tilloy. MDINEAU DDVESTIDUE Passer domesticus Nicheur commun dans toutes les localités, Des individus présentent des traces d'albinisme : 1 Femelle avec une couverture alaire blanche et un mâle avec une rectrice blanche. Plus de 200 le 19 décembre 83 è Poix dans une pâture et 150 le 3/09/83 récupérant des grains de blé sur la route. ' VDINEQU FQIDUET Passer montanus Guère observe en periode de reproduction (1 le 26 juin è Blangy), il est nettement plus abondant à partir d'octobre et durant ` tout l'hiver. A cette période, il Fréquente les pêtures, les jar- dins, les champs en compagnie de P. domesticus 2 20 le 1er Février 82 à une mangeoire de Poix, environ 200 le 27 Février a Blangy, 50 le 28 décembre 83 dans un jardin de Poix. ETDURNEAU SANSDNNET Sturnus vulgaris Nicheur commun. Des jeunes sont nourris le 17 avril a Poix sous une toiture. Des la mi-juin, on observe des regroupements composés en majorité de juvéniles. Un dortoir regroupe plusieurs milliers d'oiseaux à Poix en décembre 83. Le 14 décembre 83 un groupe de 8 à 900 individus rejoint ce dortoir. LORIOT JAUNE Driolus oriolus · Arrivant en avril, il Fréquente surtout les zones humides de la vallée mais son chant peut-être entendu dans les bois des versants. Reproduction probable a Tilloy (2 couples), Bergicourt (2 . couples), Famechon (1 à 2 couples). Un mâle chanteur est encore entendu le 8 août 1982 à Famechon. GEAI DES CHENES Garrulus glandarius Nicheuse certain a Tilloy en 1980 (1 nid 4 jeunes), 81, 82, cette espèce niche probablement dans toutes les zones boisées. Elle est présente en nombre dans tous les bois du plateau et dans la vallée en automne et en hiver. ` PIE BAVARDE Pica pica Nicheuse commune. La population est souvent diminuée par le _ tir et la pose d'oeuFs empoisonnés.
-· lit — Le rassemblement pré-nuptial de Février est net : 6 le 22 ` à Poix, 9 le 10 à Tilloy... Des regroupements ont lieu sur des points de nourrissage comme les décharges : 12 le 25 août B1, 22 le A janvier 82 à Poix. CHOUCAS DES TOURS Corvus monedula Nicheur certain a Poix ( au moins 6 couples dans une corbeautière) et a Tilloy. Mouvements quotidiens en septembre-octobre de 40 a 5O in- dividus à Poix vers un dortoir de la Vallée des Evoissons. Environ 150 le 29 octobre 83 dans un champs de Bergicourt. CORBEAU FREUX Corvus Frugilegus Plusieurs colonies ont ete recensées en 1983 : Blan y (27 nids), Bergicourt (24 nids), Famechon (10 nids), Tilloy ?55 nids en 82, 23 en 83 en Hêtraie) et Poix (environ 25 nids). Tous ces nids sont installés sur des Peupliers sauf la colonie de Poix (Hêtres d'un parc). Hivernant régulier et en nombre. Plusieurs dortoirs sont localisés dans la vallée. CORNEILLE NOIRE Corvus corone Nicheuse commune dans la vallée (Peupliers) ou en lisière des bois de plaine. Des jeunes peu volants sont notés en juin - et en juillet. Un individu est observé en train de chercher sa nourriture _ de dos de mouton en dos de mouton le 23/D5/83 a Blangy. CONCLUSION Cette première synthèse sur les Vallées de la Selle et des Evoissons ne donne qu'un aperçu encore limité de ce secteur à l’aviFaune encore riche. Nous espérons poursuivre au Fil des années nos observations en nous fixant 3 objectiFs particuliers : - amélioration de la couverture géographique (particulierement la carte de Poix Ouest), · suivi particulier de certaines especes (utilisation de la repasse pour la Chouette chevêche, le Râle d'eau, les Fauvettes aquatiques...), — inFormation du public en tout premier lieu des chasseurs ( des réserves de chasse sur les ballastières sont aujourd'hui indispensables). ·
` -27- — LE CIRCAETG JEAN-L · LAHM sircaetus gâllicus DANS L'AISNE : OBSERVATIONS RECENTES par H. Dupuich Le Circaete Jean-le·Blanc est un rapace d'observation rare dans l'Aisne, la dernière observation connue remontant a I968 — dans le secteur des marais de Laon-Sissone. Pour sa part, S. Boutinot ne l'a jamais rencontré dans le Vermandois. Les années I982 et I983 nous ont permis néanmoins d'avcir deu: contacts avec cette espèce. La première observation a eu lieu le 3 Septembre IQ82 à Boué, en compagnie de C. Scuotto. Dénombrant comme à l‘habitude les espèces aquatiques de l'étang, nous sommes intrigués par un rapace dont la grande taille et l'allure ne nous rappelle pas les Buses variables (Buteo buteo) observées régulièrement. L•o1seau traversant l'étang dans sa longueur nous pouvons le détailler: - le dessous des ailes et du corps très clairs, la tite et le haut du cou sombres et un mince liseré noir aux rémiges ainsi qu'un• ' barre terminale à la queue confirment nos soupçons: nous sommes en présence d'un Circaete en phase sombre. La deuxième observation, elle, a eu lieu le 30 Avril I983 à Autreppes prés de l•Oise qui forme à cet endroit une vallée bocagère proche d'uns foret. Observant les parades de 2 couples de Buses variables et les évolutions d'un Milan royal (Milvus milvus) et d'un Epervier d'Eurcpe (Accipiter nisus), nous repérons un rapace assez éloigné dont le dessus est très clair, le dessous gris-marron; la manière . de tenir les ailes légèrement arquées, les rémiges vers le haut et, semble-t-il, une taille plus grande que les Buses variables éveillent nos soupçons.Tout en planant, il se rapproche et croise ` alors les 2 Buses et le Milan royal. Nous pouvons alors e mparer les envergures: la sienne domine celle des euses et légèrement celle du Milan royal: il s'agit bien, là encore, d'un Circaete en phase claire. Ces deux observations rapprochées d'un oiseau rare en Picardie peuvent sembler exceptionnelles et bien que l'espèce n'est pas ' été observée depuis le début du siècle dans la Somme, il exists
- 28 - deux observations dans le Nord : I individu en phase typique le 27 Mai I9"/9 au marais de 1`·'Ierlimont (G. Deoroix et L. Zerautret) et I le 25 Septembre I979 à Louette (Arnould, Beilliard, Fosse, · Jougleux, Leclercq, Morel, Martinet, Molin, Trouvillie~) qui montrent, que notre région, bien que située à environ 280 kilo- mètres des premiers couples nicheurs, peut recevoir la visite d'oiseaux égarés au printemps comme à l'automne. BIBLIOGRAPHIE Boutinot S. (1980) gjggg égolggigge dg l'ggi£aung gg Egggggggig, C 4. .« e gemi«u: = —vol tion dz; poeu ;tio·; ·:·_ : _· • Thèse Docteur Université Reims, 444P. Additif: Depuis la rédaction de cette note relatant l•observation d'I Circaete Jean·le-Blanc dans l'Aisne et ceci à deux reprises, 2 _ nouveaux contacts ont été de nouveaux obtenus , toujours dans l'Aisne et tous les deux le même jour à une vingtaine de kilomètres - l'un de l'autre; des différences dans la coloration du plumage excluent qu'il puisse s'agir du même oiseau. Ces 2 observations faites le 4 Avril I984. l'un9à Verneuil-sur-Serre et l'autre à Vesles—et-Caumont ne font que confirmer notre précédente conclusion. Observateurs S X. Commecy, H. Dupuich, L. Gavory et F. Sueur.
' - 29 - NOTE SUR L'0BSERVATION DE BECS—CROISES DES SAPINS (Loxia curvirostra) DANS LA SOMME AU COURS DE L'ETE 1983. Per L. Gavory INTRODUCTION Le Bec-croisé des Sapins (Loxia curvirostra) est observé de menière irrégulière dans la Somme ( 14 données en à peu prés un siècle) . Cette irrégularité est à mettre en relation avec le phén mène d'érruption que connait cette espèce. Ce phénomène très complexe est variable dans le temps comme dans l•espace d'où l'étalement des observations et les variations d'effectifs. Voici en détail les données recueillies: Au siècle dernier MENEGAUX (1911) fait état de deux captures : I femelle juvénile le 18 Septembre 1868 et 1 femelle adulte le - 17 Octobre I887 au Crotoy. _ CHOQUART et DAMADE (1913) relatent la destruction d'un femelle en Octobre I9IO à Plachy-Buyon où l'espèce aurait niché. De nombreuses bandes sont signalées fin Septembre 1927 dans le région de Ault par CHABOT (1928). En 1935, les 19 et 20 Septembre, LABITTE (1935) note une petite troupe A Saint Valery-sur-Somme et fait état d'un jeune mi le du 20 Septembre en collection. Plus récemment, ROBERT (1979 b) observe une femelle à Amiens le I4 Octobre 1966. I Dans les années 70, 4 données: 2 individus à Noyelles-sur-mer le I5 Août 1974 et 2 autres A la . pointe de Saint Quentin le I Novembre 1974 (novwmmp 1978) I est noté par A. BONNEL au P.0.M. en Juillet 1975 Puis le 3 Octobre I976, 9 sont observés dans le Marquenterre (ROYER et SUEUR 1977) Enfin le 22 Juin I981 M. CZAJKOWSKI, A. et G. DUHAMEL observent à Quend-plage I couple et 2 jeunes, preuve de nidification. OBSERVATIONS · Au cours de l'été 1983, nous faisons 3 nouvelles observations : Le I8 Juin 1983 nous notons 7 individus (femelles ou jeunes et au ` moins 3 mâles adultes. Ils étaient statinnés dans un petit bois mixte sur la commune de Saint-Sauflieu.
- BO · . Le 20 Juin, nouvelle observation en compagnie de F.ROUSSET d'une dizaine d'oiseaux (femelles ou jeunes et des mâles adultes) dans H un bois de conifères au lieu dit "Camp de César" à la Chaussée- Tirancourt. Ils semblaient venir des environs et étaient d'une approche difficile. Le 6 Juillet I98î, dernière observation de la série: un couple _ à la cime d'un épicea (Picea sp.) au cimetière de la Madeleine à Amiens. La femelle est afférée à décortiquer un cône, la tête en bas. DISCUSSION Ces 3 observations, très rapprochées dans le temps, trahissent l'arrivée plus ou moins massive dans notre région de cette espèce. Cet afflux entre en fait dans le cadre d'une invasion qui touche la Belgique et la France (Anonyme I983) où la région Nord l'est particulièrement (KERAUTRET I983). D'aprés cet auteur, elle a débuté en Juin 1983 et s'est poursuivie au cours de l'automne. Elle e été intense puisqu'en Belgique les effectifs contactés I surpassent ceux connue depuis I975 (Anonyme 1983) et que pour la _ Somme on constate qu'ils font partie des plus importants jamais enregistrés. Pour ce qui est des anciennes données 2 elles sont en majorité effectuées sur le littoral; peut-être est ce du à une pression d•observation plus grande, à une voie d'invasion ou à la présence de nombreus conifères. Elles entrent dans l'intervalle de temps relatif à ce phénomène qui d'aprés GEROUDET (I974) et YEATMAN (I976) va de Juin à l'automne. De plus on constate que la majeure partie d'entre elles sont de Septembre-Octobre, ce qui coinciderait avec le pic d'intensité signalé par YEATMAN. CONCLUSION . Pour conclure, nous signalons que le Bec—croisé des Sapins est un oiseau qui peut se reproduire en toute saison et en tout lieu lors de ces invasions et qu'une nouvelle nidification faisant suite à celle de I98I n'est pas à exclure. REMERCIEMENTS Vous tenons à remercier Monsieur F. SUEUR pour les éléments de · bibliographie qu'il a mis à notre disposition ainsi que pour ses conseils très précieux. `
. — 31 — BIBLIOGRAPHIE · Anonyme (1983) European news British Birds 76. (12) 566.571 Chabot F. (1928) Passages de Becs—oroisés Logig cuggirogtrê en 1927. R.§,0, 12-18 Choquart P. et Damade M. (1913) Extrait de: procés verbaux. §g;;‘ Soc, Lin. Nord France 21 (412) 329-333. Géroudet P. (1974) Les passereaggug(Eurgpgm111L“Qgg_Pouillotg gu: moineaux. Neuchâtel. (Delachaux et Niestlé), 287 p. Hovette C. (1978) Données avifaunistiques en Baie de Somme de 1973 à 1976. Docgggntg soologigueg 1 (2) 11-19. Kérautret L. (1983) Informations Lg Héron (3) 8-IO. Labitte A. (1935) Sur l'invasion de Bec-croisés de 1935. Nouveaux renseignements. glëuda 7 (4) 573. Robert J.C. (1979b) L'avifaune de la vallée des Evoissons. Approche Acologique (suite) UOCUMEHÈS zoqlpgigues 2 (I) 45-56- Royer P. et Sueur F. (1977) Centrale ornithologique G.E.P.O.P. ' Synthèse des observations 1976. L'Avocette 1 (3-4) 37-60. Triplet P. (1981) Les Passereaux rares de la Somme. L•gvooettg 5 (3-4) 64-ss. Yeatman L. (1976) A;lgg_Qgs oiseaux nicheurs de France. Paris _(s.0.F.) 283p. Notg dg la gédggtion Notre ami GAVORY avait vu juste dans sa conclusion en laissant supposer l'éventualité d'une nidification suite à cette invasion. H. DUPUICH nous a signalé que son collègue J. LEULLIER avait observé au printemps 1984 un couple de Becs-croisés construisant un nid dans une forêt du sud de l'Oise. Il semble que le nid sit été abandonné par la suite.
· 52 - _ NOTE SUP L'HIVERNAGE DU CHEVALlER CULBLANC (Tringa ochropus) EN VALLEES DES EVOISSONS ET DE LA POIX. par Ph, Carruette Rarement observé en hiver dans le département de la somme, cette note relate l'hivernaee d'un Chevalier culblanc I 3'hivers succéssifs dans un secteur très restreint . La première observation de cet oiseau nordique date du 41 février 1980 où un individu isolé fut observé à Blangy—s0us- Poix (80y sur la Poix affluent de la rive gauche des Evoissons, Le site ne paraît pourtant guère favorable t rivière étroite et très polluée (rejets d°une laiterie et de la·station d'épura¢ion), assombrie par des plantations de peupliers · Le Chevalier fut revu plusieurs fois en mars et jusqu'au T avril. · Sur les 500 mètres environ de rivière qui forment le secteur occupé par le Chevalier culblanc celui-ci estxrégulièrement noté à g ou M endroits précis qui correspondent à de petits bancs de vase . Surpris par 1'observateur, le Chevalier culblanc adopte deux attitudes de fuite : si le danger est éloigné (TY il longe silencieusement le cours de la rivière, en vof plus ou moims plané à la·manière·du Chevalier guignette (Tringa hypoleucôsy avant de se dissimuler derrière une courbe du cours d'eau; si le limicole est surpris, il décolle d'un vol fougneux(parfois zigzaguant entre les peupliers ou prenant de I'a1titudeY pour I se—poser sur une berge nettement plus éloignée (A). <_—""·\ · \/ \_ If \· \ F ...` · (N] (fh` ^ 1 ,` ` I ;\ lx
I - 33- Le 12 octobre 1980 un individu est de nouveau noté, toujours isolé sur la même parcelle de rivières Il y hivernera jusqu'au 20 avril 1961. En mai et juin aucun oiseau ne sera noté. Les 1N, I5 et 16 aôut 81 de nouveau un Chevalier culblanc est I présent, stationna t toujours aux mêmes endroits, néanmoins réduits par l'asséchement d'un des bras de la rivière. Tbut comme en 80, il fut observé durant tout l'hiver jusqu'au 25 av X 1982 . Le 10 août 1982 il est de nouveau observé jusqu'au 17 avril 1983. Le 13 septembre 1082 (en août aucune observation ne fut faite), il est de nouveau noté sur ces lieux. JFMAMJJASOND — t)F-————1—·····r·····T···[Sl·····T···IÈI;1·-·1il·**T····—T****·T***··T'·"'j JFMAMJJASOND Présence par décade (1980-1982) du Chevalier culblamc (Tringa ochropus) ; (observations concernant toujours un individu.) Dates extrêmes de présence sur la vallée: 26 juin- 30 avril. (a) à Blangy-sous-Poix: hivernage complet ( dates extrêmes de présence 1M août- 25 avril). (b) à Famecbon—Beraicourt. Un Chevalier culblanc hiverne donc régulièrement depuis ` 1980 sur un secteur limité de La Poix. Une question se pose de ` toute évidence: est-ce le même oiseau qui au moins depuis 1980 (sa présence est noté en hiver 79 sans certitude? rejoint cette rivière pour y hiverner de la mi-août à fin avril? Bien qu*il n'y ait aucune preuve certaine, on aurait tendance à le croire du fait de l*exiguité du secteur fréquenté, et l'habitude qu'à cet oiseau,pourtant farouche, d'y fréquenter des lieux très ‘ précis. Une seule autre espèce de Chevalier peut être observé sur cette ` rivière·: le Chevalier guignette qui est uniquement noté durant les passages de printemps et d'automme où il peut stationner plusieurs semaines.
•· ' A F I En dehors ge ce lieu r_é,§s1l§«zèI¢eznent suivi', le Qpevalier culblanc fut observé È, la Èyhapèllggle-9o11s-Poix, le 27 décembrëgg 81, Sur La Poix qui présente ga mime physionorgg,îe¤qu'à B1angié“ mais neîëtemenî moins polluéîe. Cs l·da·ea.1 n"est pays réggulièrevment suivi et il 11'est pas impossib_,1.e qg,w,e l'o·i.§eau observé à Blangy Em fréquente aussi ce secteur- situé EW environ 1 km, ' Pour les Evoissons, le Ch¢;vâ,,l;j.czr culblano n'e!t noté que "’ durant les passages pendanf lesquels il doëih stratippnner ggelqueë jours: 1 le 22 avril à Famechon @1: 1 le âû avnil 1¢$gFe2 à Bergi- court, 1 les izû juin, 1Q ju,ill.ç;¤§ et F août à |·`amech¤·n. Il est È. noter que toutes c·"·s o1·~s,_¤>;·vnîti.ox·zs¤¤n<=; concernent égalé- ment qu'un ilpziivids.1 isoléu, no i`r:é;q11m1tant pas co···1`·§gg foiêles . berges de la rivière mais celles 2*1555 ballasigzisères tmutes proches. I Il :9% I- EBS I E15 I R IE Q! - ë 53 BIE J
· -35- . LE FAUCON CRECERELLE ( Falco tinnunculus Y DANS LE DEPAR1EMENT DE LA SOMME X. CONMECY Des 3 départements picards ( Aisne - Oise - Somme—Y , ce dernier est sans conteste celui où les rapaces sont les plus rares 2 absence de grands massifs forestiers ou de grandes zones de bocages . Seules les vallées sont assez favorables pour quelques espèces , les grands plateaux céréaliers à agriculture intensive n'étant pas (eux non plus) des endroits adéquats pour la plupart des oiseaux de proies . Seul le Faucon crécerelle osf d'observation régulière dans ce département et bizarrement la plupart des observateurs locaux nérlipent de mentionner dans leurs rapports les rencontres avec ce petit rapace le trouvant...trop courant. Cet article aura plusieurs but : l — présenter le statut du Faucon crécerelle dans une région ~ peu favorable aux rapaces. - inciter les observateurs à noter tous les contacts avec cet oiseau afin de préciser son statut, - montrer l'importance d'un travail d'équipe. Ce travail n'aurait pu être mené à bien par nos seules observations, un ornitbolopue isolé ne pouvant prétendre tout connaître sur une région. C'est donc la synthèse de plusieurs années d'observations de plusieurs ornithologues qui est présentée ici. Toutes les données sont tirées des Centrales Ornitho- _ logiques G.E.H.O.P puis u.O.P. STA1UT DErARiEMEN1AL ‘ Hour beaucoup d'observateurs de notre département, il n'y a pas de différences au cours de l'année pour la présence du Faucon crécerelle. Ce n'est pas notre avis, aussi avons nous regroupé et additionné toutes les observations de cet oiseau mais par mois ( 1 seule observation a été comptabilisés quand il y avait plusieurs contacts dans une localité au cours d'un . mois ).
Les résultats sont les suîüënts ( Ohservations 1078 à 1983 ) I 116 IV 122 VII 53 X 120 II 10h V 9] VIII 08 XI 115 III107 VI 62 IX 77 XII 127 Ces chiffres montrent bien un minimum d'abondance pendant la période de reproduction. Encore faut-il noter qu'il y a eu des recherches particulières pendant cette période pour répondre à l'enquête F.I·R· ainsi qu'en Mai 1081 ( nous y reviendrons 1 Ainsi , nous voyons que la Somme acceuille près de 2 fois plus de Faucon crécerelle pendant la période hivernale que pendant l'été . Cette analyse ne serait pas complète si nous ne prétions pas attention à d'autres faits notés sur le terrain, Après la période de nidification les Faucons crécerelles disparaissent de leurs lieux de nidiFication et au contraire il y a de nombreuses observations de groupes de crécerelles dans les lieux ou ils n'ont pas niché ( 7 le 17 Août 1078 à _ Quend Plage , 5 le 15 Août 19NO à Pont-Noyelles , 8 au début Septembre 1980 à Airaines ...) ,proupes qui disparaissent dans _ les jours suivants . Ainsi pouvons nous penser que les obser- vatîons d'Août et Septembre concernent essentiellement des migrateurs ; cette hypothèse est corroborée·par des observations de Faucon crécerelle en mivration vers le Sud( ex: 1 à Nampty le 21 Septembre 1991 ··· 1 Sur des parcours témoins nous pouvons noter parfois de véritables·”invasions " après une forte période de froid 8 ex: 6 pour 10 km le 2h Novembre |¤?0 dans la région d'Amiens; 5 sur quelques km le 11 Janvier 1981 —contre 1 ou 2 habituelle— ment —) .-. Ces oiseaux allochtones semblent , pour la plupatt, s'insta1ler pour hiverner · Par ces observations , le statut du Faucon crécerelle se · précise 2 -Août-Septembre t Importante période de migration · -0ctobre t Instal1ation des hivernants Encore des passa¤es migratoires wventue11es arrivées d'oiseaux en fuite devant le froid · ' -Novembre - Decembre - Janvier : Arrivées et installation do nouveaux hivernants arrivés ici pour fuir ` les intempéries des autres régions. —Février - Mars 2 Départ des premiers hivernants ·
' - 37 - _ —Avril 2 Migrations de printemps Installation des nicheurs -Mai - Juin - Juillet 2 Nidification · ( Remarquons que dès la mi - Juillet , on peut noter quelques passages migratoires .) . Ainsi donc les effectifs du Faucon crécerelle ne sont pas cons- tants tout au lons de l'année dans notre département . NIDIFICATION Pour l'enquête F.T.R. sur les rapaces diurnes non rupes- tres nicheurs, nous avions estimé la population nicheuse à 75-¤1O couples ( 90-120 pour 1'Aïnes) Des recherches entrprises après la fin de cette enquête montrent que c'est plutôt l'hypo- thèse haute de notre fourchette qu'il faut considérer comme valable · Mais nous avons vu qu'il y avait peu de Fauconscréoe- _ relles nicheurs par rapport au nombre des hivernants . Ceci est-il HO à une saturation des milieux favorables en _ période de nidification et alors la situation serait satisfai- sante ou alors la Somme est-elle déficitaire en couples repro- ducteurs 7 Pour essayer de répondre à cette question nous avons recensé mois par mois les observations mais en les regroupant dans R milieux : ( Années 1991 1982 1983 ) -Les vallées ( Somme - Authie - Evoissons- Egïg - AXEE Ancre - Selle - Nièvre ) ( Les vallées soulignées sont celles qui sont le mieux prospectées ) —Le bord de mer et la plaine maritime picarde · -Les plateaux de cultures peu ou pas boisés · -Les zones de cultures avec de nombreux petit bois et les — rares zones de bocage . ( voir carte ) ' Q; « È W __= ·#~». somme eï: xl ,) \ yu"' · I3 cultura - Arme vf,.
- 53 - . Là encore l^s résultats sont nets , les % d'observations _ par mois selon les ü milieux définis varient considérablement au cours de l'année . Plateau 2 en période de nidification 22:15 % hors période de nidification 2 30 à ho % Vallée 2 en période de nidification 22îh5 % I hors période de nidification 2 20 à 30 % Bois et Bocage 2 toute 1'année, 20 % des observations le mois de Mai devant être mis à part , l'année 1981 ayant fait l'objet de recherches particulières ( 1981 2 16 observations . 1¤F2 2 2 observations · 1983 z 3 observations Y Si l'on considère un mois de Mai "normal" avec M observations , cela donnerait un pourcentage d'observations dans ce milieu de âî=49% soit le pourcentage habituel · Plaine maritime picarde 2 les pourcentages sont très variables mais les pics montrent les passages migratoires: . Avril Août .Lb.nomhre d'hivernants devant être de 7 ou S , le nombre de nicheursd'environ 5 , . X PLATEAUX 5 25 J F M- A M J J A _ 5 O N D 1 VALLEES 25 ‘ J F M A M J J A S O N D
'··D’9·· Ceci montre bien que seules les vallées du département acceuillent i un contingent important de nicheurs alors que le Faucon créce- relle est une espèce ubiquiste oui peut donc très bien s'installer dans tous les milieux . La répartition observée en été devrait être pratiquement égale dans les M milieux : elle ne l'est pas . C'est donc qu'il manque beaucoup de Fauconscrécerelles nicheurs · dans notre département . Essentiellement sur les plateaux , les milieux les plus favorables (Vallées-Bois) étant préférentielle- ment occupès,le déficit se remarque dans un milieux moins favo- rable . Discussion et conclusions La première question oui vient à l'esprit à la lecture de ce qui précède est : a-t-on bien étudié les variations de la population , la pression H'observation au cours des mois de l'année , les différences d'activité et de déàctabilité des Faucons crécerelles selon les saisons , ou d'autres choses ` encore ... Nous pensons que l'addition sur plusieurs années d'obser- - vations effectuées par de nombreuses personnes permet d'éliminer la première objection : les probabilités d'absences ou de fortes activités de tous les ornitholoeues en même temps sur ces plusieurs années à la même époque sont bien faibles . De plus , la majorité des observations est faite sur ds parcours routiers éffectués régulièrement dans 1'année pour des raisons non ornitholoriques . Pour ce oui concerne les différncesd'activités des Faucons cette objection peut aussi être rejetée car les conclusions obtenues correspondent à des observations réalisées dans des lieux régulièrement visités _ Toutes nos conclusions pourraient être confirmées(ou infirmées) si chacun continue à noter résulièrement ses obstr- vations de Faucon crécerelle et aussi en essayant de récupérer le maximum de pelotes de réguryitation ; leur analyse pouvant apporter de précieux renseignements sur les causes possibles des variations observées .
-49... I I I " ‘ '°I I I QI I I I · IO ° ·I •0II~‘·ê-I I-I¥(% I\D`O\ I <I·IÈ I Oxl IÈII-INI (\|II\ I INIG — I••I••••s••• •••• Inu •• •• •••;••T I3 •I I I I I I I " I I · IÈIIDÉI mwâ IOIÃÈ I NE I Gxl IzIl-Im: I-Im II-II-I I·I-IN I IGI 3 · |OO:XOOOO•O OO OO :XX O; OO I I I I lol êl É I RI ël I la f' I·PIO\ I I-I IIDI-I I LO IIGI 0 IOIN•<I*I NN I I—I I I-IN I I~I 5 . IOI I I III I I III · I I I l I I I ·P I••I••••T•• oo ne I•••• T ce soïoooï È O _ . I‘;,II·«`°âIHÈ®I~¤‘I’àI¤~‘I’;I¤II % I¢I|-III'\I I—IN I I—II N I t<’\I vu I”I I I I I' I I :OO:•OO••;•• •• •• In OO O; •• OOT •• T |-I I I I I IâI<I·§(%I \0§ I NI 2 ‘·’· IOI I-Il I-II-0 I I-I I I-I I VNI GI lil I I I I I IU , I I I I I I I I••:•••••;•• •• oo In oo T •• •••;•••: .3 I.·îII·ë£’¤I ··«‘à I II I III I "' I•r·II I-II I-Im IPI-I II-Iv I vl z• — IEII I I °'I’*"`I"`I 83 I••I•••••;•• un Icon T •• u•;••l•; *20 I"II~‘Eî¤I«>IIIIIII I (I °î ‘ I":.-·III—I<I·I I-I IO\<'· I ·=I-ëlœl :2 ai ·I'°I I "' I "" I "‘I"`I 3* •'·.I •oI••••T•• oe •• Inu T •• •• Too? E * I I Bîl R I RI `îgîl I [:4 . I·rIIOI1\I (DIG I|·-ILO IO IU\I § I§I(\|I(\I I-I I(\I|¢\II-II-I I I.!\I Q) I I I I I I I I·I 0 I I I I . I I I •rI I':îI•••••;•• son Inu T •• ••T••T · I I ·I I Xa I · · IÉIPÉI (DIE Img; I IDÉICD I ga I}I(\|¢I I-IM I l I-I I ml H I"‘I I I I I I BEI Iç•I•••••;•• en on Inu T •• •• T on T gm I EI III II I III ‘a°<I I IST! I I§II.I\·d‘I I-I IIGI-I I ·<I‘(D I II\I O I·I I II-INI I-II-I II-IN I NI¢\I·0I 0 4; I I I I I I I mg; I I I I I I I ·¤ î·I IILI R I %‘àI EÃI I ·. I‘®I(D\OI L¤I-I I<I·© I MIG I OI EIID IF¥-II,I-INI HN II-I<\I I OJD I PI I •• I •• •• •; •• •• •• I ` •• se T on oo T. ce 0; É tg I I î I I ° I \O% Iœâ I Hïêç I VNI •~ IQII-INI I—IN I I—I I I•‘\·<I· I PI I I I I I I l I-I II'¤I I I I I I I OO I OO OO OO OO OO OO ‘ OO OO OO OO OO OO OO OO 5 I I I I I I I 45 I I I I I I I ID I l I I I I I I-I I I I I I I I *3 I IIDI Éd) I·P I § I I E·I I ·I III III: ra IG IIII III II-II I Iw II:I+~ I aol o IIIIII - I II-I I·«-I·«-I ai Im IIII +? I+¤I · I IQIIJIÈSITISIJIIIIZI I l:> IFIIEPI IFI-II13 I PI I I , I I I l I I I I I I I I I I I I ' I I
· 4I - h . I LE BECASSEAU SANDERLING (Calidris alba) ` _ . SUR LE LITTORAL PICARD. (DEPARTEMENT DE LA SOMME.) . par mh. Rmwx — INTRODUCTION _ A · - v ' ,Sympathique petit oiseau de taille légèrement supérieure à celle , du Bécasseau variable QgL;Q;;g_;lp;gg, le Bécasseau sanderling _ U. est noté régulièrement sur le littoral picard pour lequel il montre même une certaine prédilection lors des passages pis et post nuptiau:. A Conformément A ses préférences habituelles, il fréquente surtout la portion sablonneuse tandis que les côtes rocheuses et les côtes de galets du Sud du littoral sont pratiquement·délaissées. Dans cette mise au point sur le statut de ce petit limicole pour le · littoral picard, nous présenterons les principales zones d'activité v de ce Bécasseau, les variations de comportement avec le niveau v de la marée et l'évolution de ses effectifs au coursde l'année' , appréhendécpar les résultats dg; geeepeements de la decennie 74—É3, (Quelques observations de I98À seront aussi mentionnées. _ · ‘ LOCALISATION ET CARACTERISATION DES ZONES D'ACTIVITES | . Sur le schéma ci-dessous représentant T l'intégralité du littoral picard, nous avons figuré . _ I les différents types de -"`~"`£E”`do-CMM$ . côtes et précisé la //""~ ,\"êMU portion de littoral / d%“Mù,ü ` abondamment fréquentée Bft-MLAM h,¥\\W Par le Bécasseau ` sanderling. Sùmme . x UM 3,,,-, .· _—__ · ,CJQ· . · Lbïprëj »g· :W6îa«L,L$»..»-«, ‘1‘îj ·_~_L No yu É _:.>¥f;î~@*· I ` \ ai gw gm; J vs — ________________, .\\\· à I ¢ Sàino "` _ l “N§yfAu!b __ Ha,«··|7.`.w \·, · rs La Iwrar gada
- ·· Lg portion de littoral intensément utilisée étant précisée, pré- N sentons la maintenant plus dans le détail. _ · ` J ' ',·_, 4î- Bû;o ai AuH\•`0 ` I. I Forb-Mylwn I :~··: Q\(OIxA•f|lLjQ I 1-03 (malt/2-` I |·,l 1 A5: A l’· ® =· bw JN V1·(‘y·6a*"À ,. 1 ' /. . .« . , ·• -- Q , »l‘.J£~;·«ax::».. (vw Jh 1»i~¤”·,~~) ' ï TW ' · L V 3 Q <-·—-——————---———-·%=<»·=·~··<««« u un I . .POM · fm CvM,·tÃ_,L8JTu/ JM ww 1 mww/umvü ellniüïâ I I. Ip-M —-—- ——-—-—-—~-—-ï-— . —·—·-· - V ·_' BI ' *8*,,, /|ÃmÉ‘70 ES" ' '· ` "'/ Ãu la Njurw -;~` . l/' fx · . âî à `..'_ïÈÃ` ' j· · La Cmfîj I ‘ ··‘ Z Hgaruî/I. J:. . I '.' · ‘,,.Q`?Z·` ________________ Baia ob Somme _ uu Ce schéma montre que, malgré la préférence déja signalée de J l'espèce pour les sols fermes et plats des plages maritimes sablonneuses, celle-ci ne fréquente le littoral en nsmbre qu'aux abords immédiats des estuaires de la Somme et de l'Authie au fond desquels elle se risque toutefois assez rarement et en assez faible nombre. · COMPORTEMENT. Etant donné l'immensité de l'estran découvert à marée basse en baie de Somme et les difficultés inhérentes auxquelles se heurte une prospection systématique et régulière de celui—ci, c'est en baie d'Authie que nous avons pu observer le mieux le comportement alimentaire de l'oiseau. Lors du flot ou du jusant, des petites bandes d'oiseaux alignés ' au bord de la mer y sont fréquemment observés : reculant devant I les vagues menaçantes qu'ils surveillent du coin de l'oeil, les
. - 43 - · 1 Bécasseau: avancent à nouveau dès que l'eau qu'elles ont apportées se retire. En Avril 84, nous avons vu un oiseau se faire immerger ` i quelques instants par de petites vagues parvenant jusqu'à lui, trop préoccupé sans doute par la quête de nourriture; et ceci à plusieurs . reprises. ; un · ·LgB trqupgg rencontrées sont généralement strictement mûmëppéoifiques et ce n'est que suite à de grandes marées ayant apporté et déposé ` quantité d'a1gues, autres végétaux et petits animaux sur les zones · les plus hautes et plus planes de l'estran, au Nord de la pointe . de Routhiauville, que nous avons pu voir s'y méler d'autres limicoles, Bécasseau: variables Calidris alpins et Grands gravelots Qhagadgiug hiaticula en particulier, venus profiter de l'occasion. Ces derniers se distinguent facilement des sanderlings, même à distance, par_ leurs teintes toujours plus sombres. Finalement, lors de leur quête alimentaire sur leur domaine habituel, frange coniinentale de la zone de déferlement des vagues, les Bécasseau: sanderling ne subis- a _ sent guère de concurence. Ils sont enhrevanche assez souvent parasités · par les Goélands cendrés Larue ggnus qui tentent de leur-voler lee t i ( Annélides capturés au bord de 1'eau mais non encore ingérés. Le _ · Bécasseau s'envole alors avec le produit de sa chasse qu'i1 parvient à sauver assez souvent, semble-teil, grâce à de brusques crochets.` Curieusement, nous n'avons pas observéëd'autres espèces de laridés_ parasiter pareillement des sanderlings. · _ A marée haute, le comportement du Bécasseau est assez varié; il peut même Parfois varier d'un individu à l'autre au sein d'una · même bande. En Baie de Somme, alors qu'en Juillet une troupe de plus de 400 individus est observée tout à fait immobile durant la durée . de la marée haute (marée de mortes eaux), en Août, lors de marées importantes, les oiseaux exploraient le haut de plage autour du ' Banc de l'Ilette, en particulier la surface qui le sépare du domaine dunaire proprement dit. Lors de marées de plus faibles amplitudes au cours de ce même mois, des groupes continuaient à s'alimenter dans les flaques de l'Anse Bidard, mélés aux Grands gravelots, ’_ Gravelots à collier interrompu Charadrius alexâvndrinus , Bécasseau: variables et Avocettes Recurvirostra avocettg. ' En Baie d'Authie, lors des fortes marées d'Avril, la plupart des individus se regroupent en bandes importantes (plusieurs centaines ’ d'individus) très denses et inactives tandis que d'autres oiseaux
· 44 - I . continuent à s'alimenter classiquement au bord de l'eau. Il arrive -·aussi qu'un grand nombre d'oiseaux (plus d'une centaine par exemple) ' décident de quitter le gros dé la troupe au repos pour gagner à lg course la laisse de plus haute mer qui leur offre sans doute une nourriture adéquate, probablement à base de Talitres. Au sein des I groupes importants, denses et inactifs, ont été repérés quelques · Bécasseaux variables qui partageaient la quiétude de leurs cdmpagnons - d'occasion mais qui ne participaient jamais aux déplacements ali- mentaires de leurs hôtes. VARIATIONS SAISONNIERES D'ABONDANCÉ Pour retracer l'év0lution des effectifs au cours—de l'année, nous nous avons utilisé les synthèses ornithologiques I974 à I98I de la section ornithologique du G.E.P.O.P. auxquelles se sont ‘ ajoutées des données essentiellement personnelles et non encore publiées concernant les années 82 à 84. A partir de ces données, nous avons pu tracer trois graphiques[illustrant les maxima mensuels . · pour la décennie 74-83 sur l'ensemble du littoral picard (fig. I), F en Baie de Somme (fig. 2) et en Baie d'Authie (fig. 3). ' · 4000 fh ’ pau-MO _ fàzc Fig. I : Maxima enregistrés en Baie de Somme- et Baie d'Authie I Qc I tw} · ‘ Ji p · ;(_ë?) · = F1 I E ( [ E I g !(+2 (L5) I îî É _ ' •‘*/ (43*/ _ - ·T F M ««'M .1 .r=|A 5 o]?`!î_l'
· 45 · , ·-A- La figure I montre clairement l'existence de deu; périodes F d'abondance, l'une printanière (Mars- Avril- Mai), l'autre estivale - (Juillet- Août), correspondant respectivement aux passages pré et '. post-nuptiaux. Fait courant chez les limicoles, le premier montre _ . un pic plus net que le second et rassemble des cuantités considé- _· rables d'oiseaux : 480 le I5 Avril 8I, 920 le 26 Avril 82, mini. _ 5,I 550 le 24 Avril 85 et même I500 le 2I Avril 84. I- D'aprés les résultats des recensements B.I.R.S./B.I.R.0.E. I effectués sur l'ensemble du territoire français, le littoral de la Somme apparait d'ailleurs comme l'un des sites nationaux les plus limportants pour la migration prénuptiale, si ce nfest le plus impor- tants- en Avril-Mai 8I, sur un total de 977 individus recencés — (total obtenu Par addition des maxima observés entre Avril et Mai en chaque localité favorable) la Baie d'Authie en acoueuillait 480 en Avril; soit 49% de l'effectif français, suivie de prés par la ,!· . Baie de Quiberon (410 en Mai soit 42%)» Puis par la Baie du Mont- I ' Saint-Michel (44 en Avril soit 4»5%) puis l‘estuaire de la Yi1aine· i l" (40 sa Msi soit 4%). ._ _ -en Avril-Mai 82, sur un total nettement supérieur de I708 · I _ individus recencés, la seule Baie d'Authie en accueillait 920 en I I Avril soit 54% de l'effsctif national, suivi toujours par la Baie de Quiberon (440 individus en Avril soit 26%), l'Ile de Ré (I50 ind.) I Bonne Anse (ICO), l'estuaire de la Vilaine (70) et la Baie du Mont- I Saint-Michel (25)... A 2- Ensuite, les effectifs chutent considérablement et les estivants non nicheurs sont peu nombreux : l'important chiffre de I20 oiseaux observés en Juin 83 est obtenu en début de mois (le 5) et doit °— correspondre à la fin du passage prénuptial tandisque le Premier 1 chiffre assez important de Juillet (I60) n'est obtenu qu'à la fin de la deuxième decade 1 le I? Juillet I982, c'est à dire à une période où on peut l'attribuer au début du passage post-nuptial, Entre ces deux dates, seuls de petits groupes (maximum : BO le I5 I Juin I9€0) sont observés 2 ceux-ci sont probablement constitués en majorité d‘immatures, la maturité sexuelle n'étant probablement l pas acquise dès la première année (Géroudet 82). Le passage devient - considérable à la fin de Juillet, en Août et jusqu'à mi-Septembre puis diminue nettement d'intensité. C'est du moins ce qu'indique l'évoluiion des effectifs recencés, effectifs qui s'effondrent dès
· 46 ·' (L7; _ il -_ . 1 I (ux \ _ (xd) ' _ ` I td.) · 400 (4,,, UF) (W (M, (JH , cr r M A M I JV A S o' N .D Qî _ . Fig. 2 S Maxima. enregistrésen Baie dé ‘S0mme· . . 40ov LW jb · Lz,0 ‘_ . A Fig. 2 : Maxima. enregistrés [ en Baie d'Au·t:hie. I S70 ï 9 * H · (U3) U (U1; (L}; I _ Ã00 (1-3/ · I ` ""’ .w» J F MIA M‘:'J¤‘As'u`~".n' “
- 47 - J le début Novembre. On aurait donc un maximum d'intensité de la mi- gration post-nuptiale de fin Juillet à la mi Septembre tandis que Géroudet (I982) indique que le passage culmine sur les côtes euro- _ péennes de Septembre à Novembre. Cette relative contradiction n'est peut-être qu'apparente car il n'est pas évident que les effectifs . observés localement en halte migratoire rendent vraiment compte fidèlement de l'intensité de la migration à toutes les époques de 1'année. Cette dernière hypothèse est d'ailleurs corroborée Par la · remarque qui sera faite ci-dessous sur les rôles respectifs de la Baie de Somme et de le Baie d'Authie. 5- En hiver, le littoral picard est en grande partie déserté par l'espèce : toujours moins de 85 individus pendant les mois de Nov. Décembre et Janvier. On assiste d'ailleurs également à une diminution ‘ d'abondance pour l'ensemble de la France puisque les effectifs relevés en Janvier de I976 à I982 ne dépassent qu'une fois les 750 . · individus (Voir tableau ci-dessous) I Janv.76: Janv.77: Janv.7S:`Janv.79: Janv.80: Janv.8I: Janv.82 ·Eff°°*if‘ 726: 170 : 320 : 650 : 300 : 400 :1150 national: _ _ ····---- : ------ : -------— : ···-·--- : ----—--- 2 ---—---- 2 -------- : --···. -- Maxima : s : : : : : BdS-BdA : ? 2 ? : ? : 21 : ? : ? : 78 i -------- : ------ s ----—--- : --—---·- 2 -—------ : --—-—--- : —------· z ··.... -- L*augmentation des effectifs en Février sur le littoral picard, i surtout perçue en fin de mois (85 le 24 Février BI, I4O le 26 Février . 82) · coïcide probablement avec le début de la migration prénuptiale . qui, nous l'avons vu, ne battra son plein qu'en Avril-Mai. ' —B- Les figures 2 et 3 permettent de se rendre compte de la dis- symétrie des rôles joués par la Baie d'Authie et la Baie de Somme lors des migrations pré. et post-nuptiales : il semble bien que la Baie de l'Authie soit préférée au printemps (Mai excepté) et la Baie de Somme en été. Remarquons en la circonstance qu'un observateur casanier, recensant les Bécasseaux sanderling exclusivement dans ° l'une ou l'autre des deux grandes baies picardes, sous estimerait considérablement une migration ou l'autre. Le suivi des effectifs E d'une espèce migratrice en un lieu donné ne traduisant donc pas .
- 48 - · 'toujours bien l•intensité de la migration même si ce lieu constitue ' à certains moments une halte privilégiée. Aucun des éléments d'explication éventuelle (préssion touristique, 5 cynégétique, disponibilités alimenta£res...) n'a Jusqu'à maintenant · 5 pu être retenu de façon définitive. La forte pression cynégétique s'excerçant en Baie d'Authie lors des mois de Juillet, Août et - ` Septembre pourrait expliquer la faiblesse des stationnements qui y sont observés à cette époque même si les lieux qu'ils fréquentent · habituellement se situent quelque peu à l'écart des zones de forte activité de chasse (même remarque pour la fréquentation touristique) mais le facteur chasse ne peut expliquer la forte attractivité de la Baie d'Authie à l'égard des Bécasseaux sanderling en Avril comparée è celle de la Baie de Somme. Celle là est-elle due simplement à la I présence d'une forte quantité de nourriture adéquate au mois d'Avril en Baie d'Authie, diminuant en Mai et restant relativement faible H — jusqu'au`début Oetebre tandis que lesldispenibilités alimentaires de n — la Baie de Somme seraient supérieures à celles de la Baie d'Authie 3 I de Mai à Septembre? La réponse à cette question nécessiterait une L confrontation préalable d•analyses des sols fréquentés avec les connaissances dont nous disposons sur le régime alimentaire de l' espèce; aë telle sorte qu'aujourd'hui aucune certitude n'est acquise. · CONCLUSION Les rivages sablonneux du littoral picard voisins des baies de Somme et d'Authie sont exploités tout au long de l'année Par les Bécasseaux ' sanderling qui s'y rassemblent régulièrement en troupes considérables _ lors des migrations prénuptiale (Avril et Mai principalement) et post-nuptiale (fin Juillet à mi Septembre) tandis qu'hivernage et — estivage sont peu importants. Lors du passage printanier, la Baie d'Authie peut même accueillir à elle seule plus de la moitié des ‘ effectifs recencés sur l'ensemble de la France tandis que lors du passage estival c'est la Baie de Somme qui reçoit la majorité des migrateurs. Les causes de la dissymétrie des rôles joués par les deux baies à l'égard de l'espèce ne sont pas établies de façon satisfaisante. _ Ã I BIBLIOGRAPHIE 2 Géroudet P. (1982) Limigolgg,Ganggs et Pigeon; _ d'Eur¤pe. Tome I. Neuchâtel (Delachaux et Niestlé) 240 p.