` NU"]; ’ revue naturaliste de Picardie Nature ,—s§s$•:*«.¢¢, =:.—+t•·!· *' E;-·,:·;·.<.=@$> ·»ntn•\c2r P|cAR¤|E NATURE 2011 — 35 (1) — AOUT 2011 tf` g 1 2 `**' ii t i '` ·· . ._ li .5. ,· f r Q ·" *" ·~* " - É · r" T, 7 ; __ "" w i La I, ·` ' _ : ` ii P V i R aa il ‘ ‘r`i V ._:\ É _ · ,` , je S = ‘ vr ~ sëïà-=·' " lv ` ai L =¢e-#«‘î~,v«;`:«t,r _ ·«‘¤€;‘_ ' "_M_ -·$éÉ*—= `· · • EtuJe Jes espèces J 'oiseaux J'intérët communautaire sur la zone Je protection spéciale « Forëts picarJes : massif Je Qaint·Gol>ain » • Le Petit Rhinolophe sur le massif forestier Je Compiègne • Recensement Jes Jortoirs Je GranJs Cormorans hivernant en PicarJie • Les Rapaces nicheurs Je PicarJie - Année 20l0 • Le SÉ'lÉ0.C. - RRQ en PicarJie • Cigognes blanches Je PicarJie, que nous apprenJ leur baguage ? • Première mention Je la Locustelle fluviatile en Picardie A _&_ F ` ISSN 0181-0782 Exznzmznî 1, * A. %É,,É,M‘_ ~ · E ~··mi*·* ,É2S ` • . · * ,.1ÉÃÈ`ÉÉ`É`É€zYÃ1,. '''' 'i' D |_'A|5NE
L’Avocette, un moyen de diffusion de l’information naturaliste pour l’Observatoire de la faune sauvage en Picardie. Depuis sa création en 1970, l’étude et la protection de la faune sauvage de Picardie sont les moteurs de Picardie Nature et l’objet principal de ses statuts. Depuis des années, des dizaines de bénévoles parcourent la région pour mieux connaître le statut des espèces de différents groupes faunistiques. Chaque jour met un peu plus en évidence la nécessité de préserver ce qu’il reste de nature dans nos trois départements. Pour cela, l’association a décidé en 2009 de créer un Observatoire de la faune sauvage en Picardie de manière a mieux cadrer et évaluer les politiques de conservation mises en place. Les rôles de cet Observatoire : • aider au recueil d’informations dans les domaines couverts par les différents réseaux naturalistes de l’association (actuellement 7 réseaux naturalistes : amphibiens et reptiles, avifaune (oiseaux), chiroptères (Chauves—souris), orthoptères (criquets et sauterelles), mammifères, mammifères marins, mollusques) par l’embauche de salariés qui aident a l’organisation fonctionnelle des réseaux de bénévoles et participent au travail de terrain pour des enquétes régionales ou nationales ; • communiquer les informations naturalistes régionales auprès des décideurs et du grand public. C’est la qu’intervient notre revue naturaliste l’Avocette ou vous trouvez les résultats de ces travaux mais d’autres moyens existent aussi : publication d’atlas régionaux de répartition, mise a disposition de tous de données (non sensibles) grâce au site internet de l’association, participation a des colloques, rapports scientifiques... Le projet d’Observatoire de la faune régionale est soutenu financièrement parle Conseil Régional de Picardie, les Conseils Généraux, l’Etat et l’Union Européenne.
• So m ma I re Pages 1 à 8 Etude des espèces d’oiseaux d’intérèt communautaire sur la zone de protection spéciale « Forêts picardes : massif de Saint-Gobain » résultats 2008-2009. Par Sébastien LEoRrs Pages 9 à 16 Le Petit Rhinolophe Rhino/ophus hipposideros sur le massif forestier de Compiègne — Laigue et Ourscamp : synthèse des connaissances suite aux inventaires estivaux de 2009. Par Julien LEFEvRE Pages 17 à 19 Recensement des dortoirs de Grands Cormorans Phalacrocorax carbo hivernant en Picardie. Hiver 2010 - 2011. Par Xavier Corvnviecv Page 20 Les Rapaces nicheurs de Picardie. Suivi annuel. Année 2010. Par Xavier Corvnviecv Pages 21 à 23 Le S.T.©.C. - E.P.S. en Picardie. Année 2010, dixième année. Par Xavier Corvnviecv Pages 24 à 29 Cigognes blanches de Picardie, que nous apprend leur baguage ? Par Philippe CARRuETTE, Xavier Corvuvnzov et Patrick Dizconv Pages 30 à 33 Première mention de la Locustelle fluviatile Locustella fluviatilis en Picardie. Par Laurent GAvoRv, Aurore BoussEiviART & Valentin Como/M. L’AV©CETTE, publication naturaliste de : Picardie Nature - 1 Rue de Crov - BP 70 010 - 80093 AMIENS Cedex 3 www.picardie—nature.org - contact@picardie—nature.0rg Directeur de publication : Patrick THIERY Rédacteur en chef : Xavier Corvuvnzcv Relecture : Didier BAvEREr, William l\/Ixmrof l\/lise en page :Aude DEkERvEL Crédits photographiques : Thomas HERMANT (ph. Pic mar) et Pierre SENeEz (ph. Locustelle fluviatile) Tirage : 130 exemplaires - Prix d’un numéro : 8 Euros Date d’édition : Août 2011 Dépôt légal : Préfecture dela Somme - FR ISSN 0181 - 0782 Impression : I.P.N.S.
Etude des especes d’o|seaux d’|nteret communautaire sur la zone de protection speciale « Forets prcardes : massif de Saint- Gobain » resultats 2008-2009 Par Sébastien Leerzrs Introduction et ainsi d’augmenter les possibilités de détection. L’office national des forêts (ONF)aso||icité Picardie Ont ainsi été diffusés au début de chaque point : Natureafinderéa|iser|’étudedes espècesd’oiseaux le chant du Pic noir (30 secondes), suivi du Pic nicheurs d’intérêt communautaire, présentes sur la mar (30 secondes), puis une rediffusion du chant Zone de Protection Spéciale (ZPS) des Forêts de du Pic mar. Cette dernière espèce ayant un plus Saint-Gobain et Coucy-Basse (02). petit rayon d’action, on augmente ainsi les chances La ZPS d’une surface de 11700 ha, abrite plusieurs de détection. La repasse a parfois été renouvelée espèces nicheuses inscrites à |’Annexe I de la durant les points, notamment pour confirmer Directive « Oiseaux » : le Pic Noir Dryocopus |’ensemb|e des cantons. martius, le Pic |V|ar Dendrocops medius, la Pie- Afin d’équi|ibrer et d’optimiser les chances de Grièche écorcheur Lanus co//urio et la Bondrée détection entre les observateurs, nous avons apivore Pernis apivorus. proposé d’uti|iser un magnétophone avec une Ce rapport présente les résultats obtenus de portée d’émission d’environ 250m en milieu ouvert. juin 2008 à juin 2009. Pour chaque espèce, il Localisation des points:Pourfaci|iter la localisation présente le protocole mis en place, les résultats et des points sur le terrain (souvent difficile en éventuellement les limites de |’étude. forêt), nous avons choisi des repères comme des intersections, des ponts ou des maisons forestières. Cette localisation entraîne des différences de Etudes Pics noir et mar distance entre les points (de 375m à 750m), bien que les 500m visés aient souvent été respectés. Protocole d’étude Dans certains cas par manque de choix dans les Période d’étude : les prospections se sont repères, des points ont été placés proches des dérouléesdedébutmarsàfinavril.Lesobservateurs routes ou des lisières, nous avons recommandé ont été encouragés à prospecter durant des dans ce cas à |’observateur de s’é|oigner de façon conditions météorologiques propicesà la détection à éviter les perturbations sonores et les zones de ces 2 espèces, soit par vent nul à faible avec d’ouvertures (absence de Pic). De même, certains une absence de précipitation, des températures points ont été localisés dans des layons ou des clémentes (10 à 20°) et un ciel dégagé. chemins qui peuvent ne plus exister sur le terrain (envahissement par les ligneux). Il convenait alors Méthode : elle a consisté en la réalisation de points de relocaliser ces points en respectant au mieux la d’écoute et d’observation localisés tous les 500m. distance de 500m avec les autres points. Certains Durée d’écoute : Nous avons réalisé des points points supplémentaires ont également été rajoutés d’écoute d’au minimum 5 minutes (30 secondes par nécessité dans des secteurs à forte densité de d’écoute, 30 s. de repasse, 1 minute d’écoute, 30 Pics. Dans ce cas nous avons laissé le choix aux s. de repasse et 2mn 30 d’écoute) prolongés de observateurs de les placer, tout en respectant la 5 minutes dans les zones favorables au Pic |V|ar distance idéale de 500m. (vieilles chênaies), avec de nouveau de la repasse Les secteurs ont été réalisés en regroupant en si nécessaire, afin de comptabiliser au mieux les général 10 points, à quelques exceptions près. Le différents cantons. temps passé par secteur était d’environ 4 heures. Repasse : au début et au cours de chacun des La prise de note :2 supports ont été utilisés: points, le chant enregistré du mâle de ces espèces - une fiche de relevés sur laquelle ont été notés le a été émis à plusieurs reprises à |’aide d’un détail des observations (date, nom de |’observateur, magnétophone, afin de stimulerleur activité vocale, conditions météorologiques, numéro du secteur, rlàîrîîêtte 2011 — 35 (1) — Août 2011 — Revue naturaliste de Picardie Nature
numéro du point d’écoute, heure d’arrivée, la portée chanteur ou non, accouplé ou non), du magnétophone de |’observateur, |’espece (Pic une carte, ouaété noté|’emp|acementde|’individu, lV|ar ou Pic Noir) et le nombre de canton (un canton la délimitation des cantons, le nom de |’espece, le est défini par la présence d’un individu mâle : comportement, le sexe, les loges découvertes... Résultats État des prospections : Sur les 2 ans d’étude, |’ensemb|e des 40 secteurs 25 a été visité, a |’exception d’un seul situé sur une 20 'mm`02 propriété privé clôturée. 31 ont été prospectés a 2 D rreœ`03 reprises. Un total de 70 séances a ainsi été réalisé 15 1:1 mr`01 par 20 observateurs. Les dates des premiers 10 'a"r`02 passages sont comprises entre le 05/03/09 et le 5 ûarrîog 10/04/09. Celles des deuxièmes passages entre 0 1:1Ser'e1 le 23/03/09 et le 30/04/09. Les prospections ont 1 généralement eu lieu en matinée (8h00-12h00), et parfois dans |’apres-midi (12h00-16h00). Graphique 1 : Nombre de séances par decade. Les conditions météorologiques 1 Décade Températures Vent Précipitations Elles ont été tres variables et dans |’ensemb|e elles ont été favorables a la détection des Pics (absence Mais 01 ·1 0 10 °C Fa1b16 ^0S€"1€$ de vent et de pluie, températures le plus souvent Mm O2 2à14aC Nulàmoyen Abœnœs supérieures a 10°C), a |’exception de 10 séances ou ont été notés un vent fort, des pluies continues Mais 00 5 à 18 "C 1*1111à "‘°V€" ^0S€"1€$ err dee temperetrrree <10°- Avril 01 3 a 21 °c Nul a moyen Absemês à Notons que la présence d’un vent moyen a été 1810108 relevé lors de 14 séances, ce qui a pu perturber la ^‘/11102 0 à 22 "C N01 à1°'1 ^0S€"1€$ portée des magnétophones, mais aussi la capacité Avril 03 8 à 20 QC nul Abœnœs d’écoute de |’observateur. __ , , _ Tableau 1 : conditions meteorologiques (minima et maxima) des séances par decade. Le Pic mar Nombre de cantons et densité à l’hectare : - Superficie FD Nb canton Nb canton _ I _ _ _ I _ Densité Densite mini Densite maxi (ha) (1° passage) (2° canton) moyenne Forêt Domaniale de Coucy-Basse 2472 57 50 0,020 0,023 0,022 Forêt Domaniale de Saint Gobain 5999 91 107 0,015 0,018 0,017 Bois privés 831 3 3 0,004 0,004 0,004 Total ZPS (surface boisée) 9302 151 160 0,016 0,017 0,017 Tableau 2 : Resultats obtenus pour le Pic mar Un nombre de canton minimum et maximum a les 2 passages sur un méme secteur. Sur les 31 été calculé d’apres les résultats obtenus entre secteurs revisités, les écarts de plus de 5 cantons pëgêl Avocette 2011 — 35 (1) — Août 2011 — Revue naturaliste de Picardie Nature
(voir tableau 3 ci-dessous) sont peu nombreux avec des points de repasse tous les 200m environ (13%) et les ecarts de moins de 2 cantons a permis d’obtenir des densites de 0,032 cples/ha sont majoritaires (71%). La marge d’erreur des (1994-1995)a 0,056 cples/ha (1997). observations paraît donc assez faible. Les ecarts semblent principalement lies a |’interpretation des D’autres densites existent, elles sont cependant a observateurs sur le terrain (ex : surestimation due a prendre avec precaution, il s’agit souvent d’etudes la non distinction des sexes entraînant une absence realisees uniquement dans des milieux favorables de prise en compte des couples probables?). et non d’inventaire exhaustif sur |’ensemb|e d’une La portee sonore des magnetophones utilises pour îoœthçfîmme Iatïœsentë 6t;"d6àDî)nâ3îS rîg'î:S la repasse pourrait egalement jouer, ainsi que les Cîs C |',Ã6S son _rî1Vê;'a îs [he A îp ?S_ a conditions meteorologiques et la date (changement anni P/6Sn$'S 3 ’B cp GS Da& Ens 3 œggn d’activite de |’oiseau selon sa phenologie de îggllou ms ( EATMAN` ERTHELOT ' OCAMORA " reproduction). )' @nn¤¤¤¤¤¤¤¤m ""“"° "°S °°"*"°*S ‘ Au total, 297 contacts ontete releves. La plupart, 259 2·o1022120001 0 ,, ,A T bl 3_E nd n mbr d nt t mr d (87A)ont ete rapportesades males generalement W Ca U O 6 eco acse 6 aux passages identifies au chantou cris, 28 (9%) ont ete identifies parœc eur comme appartenant a des couples, 5 (2%) ont ete A , A A notes en sexes non determines, 2 (1%) en mâle Si lon considere une moyenne entre le nombre A A 0 , , , A A A possible ,.... Enfin, 3 (1 A) contacts nont pas ete minimum et maximum de cantons, on peut avancer renseignés un chiffre de 156 cantons sur |’ensemb|e dela ZPS, , ` A A A A A Ces resultats semblent montrer une surestimation avec 99 (63%) Sur la foret Domamale de Sam- des mâles et une sous estimation des couples Gobain, 54 (35 %) sur Coucy-Basse et 3 (2%) sur ,, , A A A A` A A , , A , L etude menee dans les memes conditions en foret les bois prives. Le calcul d une densrte moyenne, A AA A A , A A Domanrale de Compiegne, Laigue, Ourscamps nous amene par ordre decroissant a 0,022 cplesl , A 0 A 0 A presentarent 32 A de contacts de males et 35A de ha sur Coucy-Basse, 0,017 cples/ha sur Saint- A A A , couples. Gobain et 0,004 cples/ha sur les bois prives. L , A A , es comportements notes sont en grande majorite _ , , des individus vus poses, avec chant ou cri, ainsi Comparaison avec d autres etudes. , A A A , , A que des defenses de territoires et des attitudes Une etude menee en 2004 sur 305 ha du massifde A A A A A , A A A A A A , agressives. Des individus sont parfois restes Saint-Gobain aboutissant a une densrte nettement A A A , A A , A A silencieux ala repasse. superieure a celle obtenue dans le present suivi, de 0.003 cple/ha a 0.086 cple/ha, mais concernait uniquement des secteurs favorables au Pic mar (ToMBAi., 2006). Un suivi similaire a la presente etude a ete realise sur la ZPS de Compiegne, Laigue et Ourscamps, et avait permis d’obtenir une densite moyenne tres proche de celle obtenue ici, 0.018 cple/ha (Leonis, 2008). Des indications de densites sont disponibles pour d’autres regions. En Normandie (LPO Haute- Normadie, 2002), un suivi du Pic mar a ete realise avec un systeme d’echanti||on sur plusieurs parties de forêts, en considerant |’ensemb|e des milieux rencontres favorables ou non a |’oiseau. Des points de repasse etaient realises tous les 400m. Les densites obtenues etaient en moyenne de 0,1 cples/ha avec un maximum de 0,33 cples/ha. En Belgique (LOVATY F., 2002), une etude realisee en region de Chimay sur des forêts completes et p£·1gE3 Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
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Carte 1 : Localisation des observations de Pic mar.
Le Pic noir
Nombre de cantons et densité à |’hectare : risques de doubles comptages majeurs. Ainsi pour
Sur les 40 secteurs visitês, dont 31 a deux reprises, des secteurs prospectês en moyenne de 230 ha, le
on obtient un nombre de 21 contacts. nombre de contacts s’ê|êve parfois de 2 a 4. Pour
En considérant les minima et maxima d’effectifs la surface couverte ce nombre est souvent trop
entre le premier et deuxième passage, on obtient êlevê pour être rattachê à différents cantons. Nous
une répartition de: avons donc rêalisê une analyse cartographique,
- 0 à 2 contacts en forêt Domaniale de Coucy- en reconsidêrant le territoire de |’oiseau et
Basse, en regroupant les contacts proches pouvant
- 8 a 11 contacts en forêt Domaniale de Saint- correspondre au même individu, permettant
Gobain, d’avancer des chiffres plus raisonnables. Cette
- 0 contact en forêts privês, analyse n’est evidemment pas sans risque, certains
territoires pouvant se chevaucher et des densitês
Le domaine vital du Pic noir (à distinguer du pouvant être plus importantes localement.
territoire proprement dit, limitê a 25-40ha autour du Cette cartographie permet d’avancer la prêsence
nid) occupe en moyenne 200 à 500 ha et monte de 14 cantons sur |’ensemb|e dela ZPS rêpartis de
parfois jusqu’à un maximum de 800 ha). Selon la façon suivante:
les lieux ce domaine vital semble nêanmoins plus - 12 cantons sur la FD de Saint-Gobain soit une
restreint (YEATMAN-BERTHEL©T D. & R©cAivi©RA G., densité de 0,002 cples/ha
1994). En prenant en compte cette importante - 2 cantons sur la FD de Coucy-Basse soit une
surface sur laquelle |’individu cantonnê peut être densitê de 0,0008 cples/ha.
contactê, les rêsultats de |’êtude montrent des Soit pour |’ensemb|e de la surface boisêe de la
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Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
ZPS une densité de 0,0015 cple/ha. La méthode a été réalisée pour répondre en priorité a |’étude du Pic mar, la surface de chaque point Comparaison avec d’autres études. couvrant approximativement le territoire de |’oiseau. L’étude menée sur la ZPS de Compiegne, Laigue, Aussi, elle se trouve moins bien adaptée a |’étude Ourscamps apportait une densité plus forte de du Pic noir en raison du large territoire de |’oiseau 0,0025 cple/ha. allant de 200ha a 500ha (maximum de 800ha. Il en En Belgique une étude réalisée sur la forét de résulte une tres forte augmentation des risques de Lespinasse mentionne une densité pour cette doublon (1 méme oiseau répondant sur des points espece de 0,001 cple/ha. Dans la forét primaire de différents) ou au contraire, une absence de contact Bialowieza des densités beaucoup plus fortes sont (|’oiseau étant hors du point étudié). En revanche, notées tel que 0,02 cple/ha (Coi.MANT L., 2006). chaque secteur prospecté couvrant environ 400ha, les chances de détection du Pic noir au cours de la Nature des contacts : Sur les 21 contacts qui ont prospection de |’un de ces secteurs, sont notables. été réalisés, ont été repérés : 18 mâles (85%), 1 L’étude permet ainsi de connaître les secteurs individu non identifié (5%), 1 couple (5%) et 1 mâle fréquentés par |’oiseau sur le massif forestier. Tout probable (5%). Les comportements relevés sont en restant prudent, la réalisation d’une analyse des chants et des cris. cartographique regroupant les contacts permet de localiser et d’avancer un nombre de cantons. Limites de la méthode Pic mar & Pic noir : Plusieurs facteurs ont pu contribuer a réduire ou augmenter le nombre de contacts lors des séances: - les mauvaises conditions météorologiques peuvent conditionner |’activité de chant et les déplacements de |’oiseau, mais aussi perturber |’écoute de |’observateur, - la durée des points d’écoute : en général les individus sont tres réceptifs a la repasse et répondent dans la minute qui suit le passage du chant. En outre, lorsque les secteurs présentent une faible densité d’oiseaux et selon |’é|oignement de |’observateur par rapport aux individus, il se peut que le temps de réaction soit plus long (obs. pers.), - les différences de distance entre certains points ; certains points sont éloignés de plus de 500m réduisant ainsi les possibilités de détecter les individus (distance trop importante par rapport a la portée sonore du magnétophone). Au contraire, certains points éloignés de moins de 500m, ont pu entraîner un risque de double comptage. - la distinction entre les sexes est tres difficile chez le Pic mar. Ainsi des femelles ont pu étre identifiées comme des mâles, augmentant le risque de double comptage, - les individus isolés non reproducteurs ont certainement contribué a augmenter le nombre de cantons, mais avec des chiffres probablement contrebalancés par les cantons non repérés, - les perturbations sonores : certains secteurs proches des routes rendent difficiles |’audition des chanteurs et limitent ainsi les chances de contact par |’observateur. îarîîàte 2011 — 35 (1) — Août 2011 — Revue naturaliste de Picardie Nature
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S: ' ~ A Observation de Pic noir (2000-2004)
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Carte 2 : Localisation des observations de Pic noir
La Pie-grièche écorcheur
Protocole d’étude ouvertes (pairies, friches... en bordure de massifs
Objectif : Recenser les cantons de Pie-Grièche forestiers).
écorcheur sur les massifs forestiers de Saint-
Gobain et Coucy-Basse. Prospections : Il a été proposé aux observateurs
de parcourir chaque secteur repéré, de façon à
Période d’étude : Les prospections ont eu lieu les couvrir intégralement. Lors des parcours les
de la fin mai à fin juin, lors du cantonnement des observations ont été relevées sur la carte, ainsi que
individus. Les séances ont été programmées de sur la fiche de
façon à avoir les conditions météorologiques les
plus propices à la détection de |’espèce, soit en relevés. Un numéro a été attribué à chaque
général : peu de vent, absence de précipitation, découverte de canton, afin de faire le lien entre
températures clémentes (18 à 25°) et ciel dégagé. les différentes observations notées sur la fiche et
celles sur la carte.
Secteurs : Les secteurs ont été sélectionnés
d’après une recherche sur les photos aériennes Observations : Deux supports étaient à utiliser:
(géoportail), la carte des peuplements fournie - une fiche de relevés sur laquelle a été notés,
par |’ONF (repérage des zones non boisées) et la date, le nom de |’observateur, les conditions
un échange avec les ornithologues locaux. La météorologiques, le numéro du secteur, |’heure
première annéeaété consacréeàune prospection d’arrivée et de départ, |’espèce, le numéro du
des secteurs favorables en zone boisée (chablis, canton (un canton a été défini parla présence d’un
zones de régénération, coupes rases, vastes individu mâle : chanteur ou non, accouplé ou non),
c|airières...), puis la deuxième année en zones |’heure d’observation, le détail de |’observation
Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie lïlëaîîrî
(sexe, age, comportement), régulière et un intérêt majeur de ces secteurs pour - une carte, ou ont été relevés le tracé du parcours |’espèce. L’étude 2009 a permis la découverte de 2 réalisé, |’emp|acement et le comportement de nouveaux secteurs. |’individu. L’essentie| des secteurs sont situés en lisière Résultats forestière et correspondent a des prairies pâturées Repérage des secteurs favorables à |’oiseau : bordées d’épineux. En 2008, la recherche de secteurs favorables en milieu forestier s’est montrée infructueuse, du fait Enfin, sur les 10 secteurs occupés seuls 5, soit de |’absence de vastes zones ouvertes avec strate la moitié, sont inclus dans la Zone de Protection herbacée et présence d’épineux, et de parcelles en Spéciale. Les autres secteurs sont généralement régénération type coupe rase avec lisières riches situés en périphérie immédiate et devront étre en buissons. De ce fait, les recherches de |’oiseau considérés lors d’une proposition d’extension du n’ont pas été approfondies en 2008. Les résultats périmètre de la ZPS. qui suivent ne concernent que |’année 2009, ou les recherches hors milieux forestiers ont été positives. État des prospections : En 2009 les séances ont eu lieu du 30/05 au 23/06, a 6 dates différentes. Les conditions météorologiques : Elles ont été très variables, avec des températures de 15 a 22°, avec un vent généralement faible mais atteignant 10 a 20km/h pour 2 dates, un ciel dégagé a très nuageux. Aucune précipitation n’a été notée. Nature des contacts et nombre de cantons : 16 citations sont disponibles, pour 10 cantons (un canton correspondant a |’observation d’un individu male ou d’un couple), sur les secteurs qui suivent: - Folembray « le Chéneau » - Coucy-la-Ville « vallée de Bas-rosière » - Barisis « Près du Sart » - Barisis « la Fourcière » - Prémontré « les près du |V|oulin » - Suzy « la Croisette » - Cessières « Sud-Ouest du bourg » - Saint-Gobain « Errancourt » - Deuillet - Brie « les Barissards » Pour 7 cantons |’oiseau peut-étre qualifié de nicheur probable d’après les critères de YEATMAN & BERTEi.of (observation d’un couple ou d’un mâle a plusieurs reprises). Les 3 autres cantons correspondant a des oiseaux nicheurs possibles (observation d’un male a une seule reprise). Enfin, aucune preuve de nidification certaine n’a été relevée du fait de |’absence de prospection au mois dejuillet (période d’observation des familles, nourrissages .... ). Sur les 10 secteurs repérés, 8 étaient connus avant 2009 pour accueillir |’oiseau en période de reproduction, prouvant ainsi une fréquentation pE·1gE7 Avocette 2011 — 35 (1) — Août 2011 — Revue naturaliste de Picardie Nature
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Carte 3 : Localisation des observations de Pie grieche écorcheur.
La Bondrée apivore
Protocole d’étude pas de connaître le nombre précis de couples
Période d’étude:|es prospections ontété réalisées nicheurs. Aussi durant les séances consacrées
dela mi-mai à la mi-juin, en fin de matinée et début à la recherche des autres espèces (Pie-Grièche
d’après-midi (11h00-15h00). écorcheur), nous avons conseillé aux observateurs
Méthode : la présence d’individus nicheurs de de noter |’ensemb|e des contacts avec |’oiseau,
cette espèce étant particulièrement difficile à en notant la trajectoire de |’oiseau par une flèche,
détecter (couvert forestier, discrétion de |’oiseau, en indiquant certains comportements comme les
territoire important...), nous avons proposé de parades, |’observation d’un couple, la fréquentation
réaliser 1 sortie concertée, réunissant un maximum d’une aire .... (une fiche de terrain a été remise aux
de bénévoles. La méthode consiste à réaliser des observateurs).
points fixes d’observation d’une durée moyenne
de 3h00 pour couvrir les différents secteurs du Résultats
massif forestier. Les points ont été situés à des Etat des prospections : le comptage concerté a
endroits stratégiques dans des zones dégagées été réalisé le 06/06/09, réunissant4 personnes qui
ou en hauteur, afin d’avoir une vision la plus large ont couvert 5 points fixes au cours des 3 heures
possible du secteur. Le but de cette méthode est d’observation, au niveau de Cessières «IVIont de
d’avoir une idée de la fréquentation en simultanée Forêts » et « la Hutte à Beaunnot », Crépy « le
de |’oiseau sur la ZPS ; en revanche elle ne permet |V|ont des Châteaux », Saint-Gobain « Errancourt »
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Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
et « le Ponceau Robert ». comportement d’occupation de territoire (absence
Les conditions météorologiques : Elles ont été de parade ou autres comportements territoriaux).
assez favorables a |’observation (ciel dégagé, Il est donc difficile d’avancer des éléments sur
absence de précipitation, bonne visibilité, vent |’occupation de la Bondrée apivore sur les Forêts
faible, températures comprises entre 16 et 18°). Domaniales de Coucy-Basse & Saint-Gobain.
Nature des contacts et nombre de cantons : les D’autres contacts ont été notés (hors comptage
résultats ont été plutôt faibles avec seulement 2 concerté) concernant pour |’essentie| des individus
contacts : isolés sans comportement de parade, sur plusieurs
-1 individu au dessus des « marais de |V|ontbavin » points :
a Cessieres; - 1 individu le 31/05/09 posé sur la route forestiere
- 1 individu au dessus de la « Laie des Leups » a du |V|ont Tortu a Saint-Gobain (IB/mez Damien);
Saint-Gobain. -1 individu le 26/05/09 en vol au dessus de l’« Etang
Dans |’ensemb|e, le comptage a été peu fructueux, du petit Hubert Pont » a Prémontré.
a priori en raison du manque d’observateurs. - 3 individus le 05/06 et 1 le 17/06/09 au dessus de
Les individus ont été notés en transit, sans la réserve naturelle de Versigny.
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Carte 4 : Localisation des observations de Bondrée apivore
Remerciements
A|’ensemb|e des ornithologues qui ont contribué a Leenis Sébastien, Leivnrae Estelle, Le Scoumuec
la réalisation de cette année d’étude : Bousseix/ART Yannick, lV|AiNNEvRET G., IVIARETE Bernard, MARTIN
Aurore, BRAULT Stéphane, C/mou Yohan, Decx Nadine, Picueuot Julian, Toux/BAL Gérard. Et que
Catherine, Dufoun Lucie, Coivnviecv Xavier, CONDAL les éventuels oubliés veuillent bien nous excuser.
Valentin, GAvoRv Laurent, GERMAIN, Gosraou Louis,
|BANEz Damien, JAivnNoN Jérôme, KAsPRzvi< Richard,
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Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
Bibliographie C0uvrANf L., 2006. - Evolution récente de la chênes âgés de |’A||ier (France) : un effet des population du Pic mar Dendrocops medius dans altérations anthropiques de la forêt. Alauda 70 la région de Chimay (Belgique). Alauda 74 (3), (2), 2002 p. 311-322. 2006 p 353-364 LPO Haute-Normadie, 2002. FRANçors R., 1997. - La population de Pic mar http//haute-normandie.|po.fr/themes/picmar/ Dendrocops medius de la forêt de Laigue. GEOR picmar.htm. 60. Le Pic ll/lar n° 2 p 23-27. T©MBA|. G., 2007 — Statut du Pic mar Dendrocopos Lrzonrs S., 2009 — Les oiseaux d’intérêt medius dans le massif de Saint-Gobain (02) ; communautaire de la Zone de Protection L’Avocette 2006 — 30 (1) p. 1 à 33. Spéciale des forêts de Compiegne, Laigue et Ourscamps (60) en 2007 — 2008 ; Lïlvocette 2008 — 32 (1) p. 1 à 33. YEATMAN-BERTHEL©T D. & ROCAIVIORA G., 1994. - Nouvel Atlas des oiseaux nicheurs de France L0vAfv F., 2002. - Les densités remarquables du 1985-1989. Société d’Etudes Ornithologiques Pic mar Dendrocops medius dans les futaies de de France. 775 p. Document rédigé pour |’observatoire faune de Picardie Nature par LEGRIS Sébastien sebastien.|egris@picardie-nature.org. Picardie Nature 1 Rue de Cro)? - BP 70 010 - 80093 AMIENS Cedex 3 Tel : 03.62.72.22.50 Mail : contact@picardie-nature.org http://www.picardie-nature.org Avocette 2011 — 35 (1) — Août 2011 — Revue naturaliste de Picardieplîlîîulrî
Le Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros sur Ie massif forestier de Compiègne — Laigue et OLI|'SC3I'I1|) I synthese des COHIIZISSZHCES SLIIIEE 3UX inventaires estivaux de 2009 Par Julien LEFEVRE Cadre général L’Agence Régionale de Picardie de |’Office National - de réhabiliter la maison forestière du Bois Hariez des Forêts travaille depuis plusieurs années avec en forêt de Retz afin de préserver une colonie de différents partenaires pour la préservation des reproduction de Petits rhinolophes mais aussi d’en populations de chauves-souris de Picardie en faire un centre d’interprétation régional sur les forêts domaniales et a proximité. Atitre d’exemp|e, chiroptères a destination du grand public ; sur la forêt domaniale de Saint Gobain (02), - de recenser et prospecter, en 2009, grâce a une une convention bipartite entre le Conservatoire enquête lancée en interne, les maisons forestières d’Espaces Naturels de Picardie et |’Office National accueillant des chauves-souris en forêts des Forêts a ainsi été signée afin de préserver les domaniales (colonie de parturition notamment) ; populations de chiroptères. - d’é|aborer une charte de bonne conduite a Plus globalement, |’Office National des Forêts et la dîslmallon @63 loœlalœs de lllalsons loœslleœs fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels îàürisdîonlëîêîîvel les Colomes de Cham/GS` ont signé, en 2006, une convention de partenariat ,, ’ , _ _ générale, incitant au rapprochement entre les `d Glaboiel Un? page dç domîes çhlmpleœs ONF Conservatoires d’Espaces Naturels régionaux de nos Slles d hlbemallon et d est"/age' et départementaux et les directions territoriales P _ _ , , , , , et régionales de l’©i¤lE. Afin de décliner cette alallelemem 3,œt 'TY6"ta'“’,m6“6 p"T' ' ©ll'œ convention nationale, |’Agence Régionale ONF de Sljl son pâlllmçme ball en foret domamalç Picardie et le Conservatoire d’Espaces Naturels plCald6’ Plœldle Nature Èlle çonselvalolœ de Picardie ont institué un cadre régional de leur d Espaces Nalljllels de Plœldle ont Ggalemçnl partenariat par |’é|aboration et la signature d’une gleenîèèoîcîîîlselâ âggâà;ltT§nC(î;p§(î;;î§\îî2/île com/Gnllon léglonale en 2008` afinpde gouver die nouveaux sites de reproduction CGÈÈG CO|'lV6I'ltlOI'l COlTlpl'6I'lCl I'lOt3mITl6|'lt Lil'] volet de ehtreptereg dans |e3 bâtiments pub|]e3_ particulier concernant les sites a chiroptères qui DiéClS€ QUG lë C00S€iV8i0li€ Cl’ESlî>8C€S Nâiliiëlë Nous présentons ci-dessous les résultats obtenus de Picardie et i’Aderice Redicriaie de i’©NF de sur le Petit rninelepne lors de eee prospections Picardie S’aSScciercrii lccdr ia rniee eri cedvre estivales qui eni permis de mieux connaître le l`ÉQlOl‘l3l6 du « Plârl de l`6St3Lll`3tlOI'l des Cl1ll`OptèI'6S Statut reproducteur de Cette egpeee mer]3Cee_ GI'] l:l'3I'lC6 lVlÉtl'OpOllt3lI'l6 2008 — 2012 >>. Dans C6 Neue présentons euse] er] eer]e|u3ier] que|que3 cadre, un Plan d’actic¤S Communi d’drie duree travaux a des fins de protection de |’espèce qui de deux ans, a donc été programmé et défini en ont pu etre réangég dans ee eedre_ 2008 entre les deux structures. Ce premier plan d’actions ONF / CENP a été réalisé grâce au concours financier de |’Europe, de la DREAL Picardie, de la région Picardie, du Conseil Général de |’Oise et du Conseil Général de |’Aisne. Ce plan d’actions commun a permis: - de renforcer le réseau de sites protégés en fermant et réhabilitant plusieurs sites d’hibernation et d’estivage (massifs forestiers de Compiègne, Saint-lV|iche|-en Thiérache et Retz) ; làîlîîêste 2011 · 35 (1) - AOIÈII ZO11 - Revue naturaliste Cle Picardie Nature
Résultats des inventaires ONFlCENPlPicardie Nature sur le massif forestier de Compiègne - Laigue — Ourscamps (MF Maison forestière, PR Petit Rhinolophe) É 1 1 5 2 2 183 sa 216 É 111 Ã 7 3 1 s 3 1 É 23 11 259 132 391 Avocette 2011 - 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardieplîîîuîê
SYNTHESE DES DONNEES En observant les données issues des différents _ _ comptages menés sur le territoire de Compiègne C°|°m° de r°pr°du°t'°n d_° PR en MF — Laigue - Ourscamp au cours de |’été 2009 en FD de P'°a"d'° par l’©NF, Picardie Nature et le Conservatoire i:D Compiègne 5 d’Espaces Naturels de Picardie, nous arrivons a un FD Latgue 2 chiffre assez impressionnant de Petits rhinolophes observés z 784 PR (oiont 208 juvêniles) sur 13 PD Retz 4 colonies. FD st Gobain 1 Côté répartition, 7 colonies de Petit rhinolophe se Bilan détaillé des prospections estivales de trouvent en maisons forestières (dont 5 en forêt de 2009 menees nor i=cNi= sur ie massif foresfier Compiègne) et 6 colonies chez des privés (dont 3 de comniegne-Loigne-cnrsoomn_ sites en forêt de Compiègne). Sur la forêt domaniale de Compiègne, 70% mventalœ i-hbematlon PR de |’effectif connu de Petit rhinolophe recensé Donnees ever 2009 `2010 en gîtes d’estivage est concentré sur 6 maisons Grotte des ramoneurs forestières (216 individus observés en-MFjuvéni|es Gorge du Han 18 compris) alors que sur le massif forestier de Langue Ourscamp, 80% de |’effectif connu (391 individus F©UFd’€¤ Haut t28 observésjuvéniles compris) se trouve en batiments Mont Saint Mard (FD) 160 privés. Pour le massif de Compiègne, ce sont 307 _ Petits rhinolophes (dont 56juvéni|es) comptabilisés BO'S de USIG (FD) 1 en été 2009 tous sites confondus. cnefeen de compiegne 13 En comparant ces chiffres avec les résultats issus des comptages en hibernation lors de |’hiver 2009 - 2010, nous sommes quasiment aux mêmes €tt€Ct'tS· Forêt domaniale de Compiègne. Maisons forestières. Sur ie massif forestier de Laigue - Qurscamp, Pourchaque site I`lOUS CtOI`lI`lOI`lSt€typ€d,OCCUp3ttOI`l aucuric cavité rfest a ce icuir ccririuc en fcrêt U6 I3 I'Tl3iSOl'l tO|'6StiÈl'€, les résultats Obt€l'lUS, domaniale. Plusieurs carrières, accueillant la date et le nom dee ioroeieeeteurei et Veventuel notamment du Petit rhinolophe, sorit cependant oeeuioant ee deelare gene ou non par la iereeenee rictées sur |a fcirêt ccmmuriaie de Cairiepcrit - Bcis U6 Ct'l8UV€S—SOUl'iS Gt p8I'tOiS UI'] COI'TlITl6l'1t3i|'€. Nous de le Montagne (donnees R_ i:RANçQiS, hiver 1993/ signalons aussi si le site décrit est nouvellement J. LEFÈVRE, hiver 2008 / G. TESTUD, hiver 2009). Une eemttt Qtâee e eette enquete- convention tripartite passée entre la commune de Carlepont, le cENP et romr o oto signée dans le l\/IF eituee eur la eornrntrne de ORROUY1 courant de |’année 2010 et permettra de protéger 38 PR (Pt¤S 5]¤Ventte$) en 2011 trois des cavités les plus intéressantes. Loeataire 1 pavillon de enaeee Prospectée le 22/06/2009 par Julien LEFÉVRE (JL) et Catherine Deck (CD). Regard régionoistirios colonies de reproduction Preeenee en lettre de quatre Ptotetrettee Non de PR en forêts domaniales de Picardie derange par la iereeenee dee PR- Grâce aux efforts de iorosioootiorrs menés par|’©NF Le ette Sera rearnenaoe dane le eadre de Natura sur son patrimoine bâti en 2009, nous savons qu’i| 2000 (en attente de validation Cttt DOCOB)- existe 12 colonies de reproduction de Petit rhinolophet en maison forestière (dont 6 nouvelles tt/tt: eituee SUV la eornrnune de tVtORtENVAt-ï colonies découvertes lors de roto 2009). É8 PR (pitre 1 iuventte) ave: 1 PR Locataire : MF non occupée actuellement 1. En Décembre 2010, le nombre de colonies de reproduction de ptospectée ie 22/06/2009 par JL et CD_ PR en foret domaniale de Picardie se portelaquatorze graceadeux Lé Stté a été réaménagé én jntn 2009 dans té nouveiles MF recensees en foret de Compiegne (MF du Hourvan et cadre du plan (factions ONPCENPI du Vivier Corax). âîlîîetite 2011 · 35 (1) - AOIÉII 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
MF située sur la commune de VIEUX-MOULIN :23 Four d’En Haut: 0 PR PR (plus 4 juvéniles) Contact : Propriétaire privé. Cave : 0 PR Prospecté le 22/06/2009 par JL et CD. Locataire : agent forestier local — Perte de la colonie de PR recensée en 2007 lors Prospectée le 22/06/2009 par JL. de |’étude menée dans le cadre de |’é|aboration du Non dérangé parla présence des PR. DOCOB. Les travaux de toiture engagés en mai 2008 ont MF située sur la commune de SAINT-SAUVEUR : fait déserter la colonie de reproduction de PR. 1 colonie de Pipistrelles Locataire : pavillon de chasse Saint Jean aux Bois : 7 PR Prospectée le 7/07/2009 par JL et CD. Contact : Propriétaire privé. Non dérangé par la présence de la colonie. Prospecté le 22/06/2009 par JL et CD. Nouvelle Nouveau site. colonie de PR. Le site a été aménagé en octobre 2009 dans Non dérangé parla présence des chauves souris. le cadre du plan d’actions ONF-CENP (MF du Site contractualisé par le CENP et aménagé en Hourvari). février 2010 dans le cadre du plan d’actions ONF- CENP. MF située sur la commune de COMPIEGNE : 86 PR (plus 23 juvéniles) Saint Jean aux Bois :2 PR. : 1 PR Contact : Propriétaire privé Locataire : agent forestier local Données comm. pers. Prospectée le 22/06/2009 par JL et CD. Données du 7/10/2009. Non dérangé parla présence des PR. Non dérangé parla présence des chauves souris. MF située sur la commune de COMPIEGNE :0 Pierrefonds: 1 PR Contact : Propriétaire privé. Locataire : agent forestier local Prospecté le 24/06/2009 par JL. Données comm. pers. Nouveau site. Non dérangé par la présence de la colonie. Non dérangé parla présence des chauves souris. Nouveau site. Présence a la mi-septembre de 18 PR dans la Pierrefonds : 0 PR chaufferie de la MF. Individus non observés |’été et Contact : Propriétaire privé. I’hiver. Tres certainement site de swarming. Prospecté le 30/06/2009 par JL. MF située sur la commune de COMPIEGNE : 5 C3l'l'îèl'€S S0¤t€l'l'3în€S PR |_ooataire 3 agent forestier looal Carrière du Mont St lVlaI'C — Vieux Moulin Z Données comm. pers. 1 PR Non dérangé par la présence de la colonie. PFOSDGCIÉGS lë 30/06/2009 Daf JL- Nouvelle colonie de PR. · Pregentg dans leg oombleg d’t_in batiment annexe Slîé aménagé en Juillet 20'lO dans lé cadre du plan a la MF. d’actions ONF-CENP. |\/IF Sittiee Sur la oommtine de COMPIEGNE 3 1 Carrière du FOLIF d’en l·laLIî — lVl0I'lénVal Z Contact Z PR Propriétaire privé. Locataire ; agent forestier ieeai Prospectées le 22/10/2009 par JL- Prospecté le 17/10/2009 par JL. Deux nouveaux sites (dont un tres important). Non dérangé par la présence de la colonie. Nouveau site. Présence dans les combles d’un batiment annexe Fûfêt domaniale G6 L3l9¤€·O¤|'SC8mP· a la MF. Présence d’une Pipistrelle également. Maisons forestières Bâtiments Erivég MF située sur la commune de TRACY-LE-MONT : Vivier Frere Robert :29 PR (plus 8 juvéniles) 0 Contact : Propriétaire privé. Locataire : non occupé Prospecté le 22/06/2009 par JL et CD. IVIF dêlabfêà AVOCEÈIE Z011 · 35 (1) - Aûût 2011 - REVLIE natLIraliS’(€ de Picardiêpâîîulî
Prospectée le 1/07/2009 par JL. 2009 menées par le Conservatoire des Espaces Naturels et Picardie Nature |’ONF sur le massif IVIF située sur la commune de CHOISY-AU-BAC : forestier de Compiègne-Laigue-Ourscamp. 1 colonie de Pipistrelles Locataire : agent forestier local. Forêt domaniale de Compiègne. Prospectée le 1/07/2009 par JL. Domaine du Bois D’Aucourt : Nouveau site. 30 PR (plus une quinzaine de juvéniles) Présence d’une colonie de Pipistrelles dans la laine Contact : propriétaire privé. de roche juste sous les ardoises. Prospecté le 2/07/2009 par Picardie Nature. (Adrien Adelski). IVIF située sur la commune de RETHONDES : 1 PR Château de Compiegne : 1 colonie de Pipistrelles (environ 30 ind.) Non prospecté en 2009. Locataire : ouvrier forestier. Contact : CSNP. Prospectée le 1/07/2009 par JL. Prospecté en 2008 : 21 PR en estivage (individus Nouveau site. isolés et dispersés). Données Damien Top. Non dérangé parla présence des chauves-souris. Site contractualisé par le CENP. Présence d’une colonie de Pipistrelles dans les combles dela maison. Se Iogent sous la charpente Forêt domaniale de Laigue-Ourscamp. au niveau du conduit de cheminée. 1 PR dans |V|aison de santé d’O||encourt: les bâtiments â |’extérieur. Tas de guanos assez 193 PR (plus une centaine dejuvéniles) conséquent au sol dans le garage. Contact : CENP. IVIF située sur la commune de ST-LEGER-AUX- Prospectée le 9/07/2009 par le CENP (Armelle BOIS : Pierroux). 58 PR (plus une quinzaine de juvéniles) Site contractualisé par le CENP. Locataire : tiers. Prospecté le 7/07/2009 par JL. Carlepont : Nouvelle colonie de PR. 60 PR (plus une trentaine de juvéniles) Non dérangé par la présence des chauves-souris. Contact : propriétaire privé. Présence de la colonie dans un bâtiment extérieur Nouvelle colonie de PR. annexe ; le passage des chiropteres se fait par Prospecté le 25/06/2009 par Picardie Nature une fenétre cassée. Des individus sont également (Adrien Adelski). accrochés dans du lierre présent â |’intérieur du bâtiment. Présence de deux grosses grappes. Conclusion : Ce plan aura permis de découvrir plus de 10 IVIF située sur la commune de ST-LEGER-AUX- nouveaux sites, d’en préserver pres de 20 dont au BOIS :7 PR (plus 5juvéni|es) moins 4 colonies de reproduction, et d’aménager Locataire : tiers. pour cette préservation pres de 10 sites. Prospecté le 6/07/2009 par JL. Nouvelle colonie de PR. Non dérangé parla présence des chauves-souris. Présents dans un grenier non utilisé ou la fréquentation humaine est donc tres limitée. Acces depuis des ouvertures entre la toiture et le pignon de mur. Bâtiments privés Château du Plessis-Brion : 6 PR (plus au minimum. 2 juvéniles) Contact : propriétaire privé. Prospecté le 7/07/2009 par JL. Passage du CENP le lendemain dans |’objectif de conventionner : une quinzaine d’individus observés. Site en négociation pour une contractualisation par le CENP. Bilan détaillé des prospections estivales de iàiilîîêâe 2011 · 35 (1) - AOIÈII ZO11 - Revue naturaliste de Picardie Nature
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Cartes des deux forêts domaniales inventoriées avec localisation des maisons forestières.
Plusieurs opérations bénéfiques aux chiroptères ont ainsi été entreprises en forét domaniale de Compiègne, en voici quelques
exemples illustrés.
Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardiepâîîuï
Contractualisation avec un propriétaire privé à Saint-Jean-aux-Bois (CENP)
Une colonie de reproduction de Petits rhinolophes, |’aménagémént des combles du bâtiment qui
localisée dans un bâtiment privé sur la commune hébergent les chauves-souris. Un systéme de
de Saint-Jean-aux-Bois a été découverte en 2009 fermeture avec des planches permet de contenir
par l’Officé National des Forêts. les chauves-souris dans les combles du bâtiment
La propriétaire, favorable a la protection des et évite les salissures par déjections dans la
chauves-souris,asigné début2010, une convention partie basse. La lucarne d’entrée a également été
avec le Conservatoire d’espaces naturels de réaménagée, afin de diminuer la luminosité dans
Picardie. Cé partenariat a permis les combles.
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Aménagement d’une entrée de cavité souterraine sur le Mont Saint Mard à Vieux Moulin (ONF)
Un des plus importants sites d’hibernation, en terme la quiétude de ce site d’hibernation, |’éntréé de la
d’effectif de Petits rhinolophes, a été découvert cavité a été aménagée. Une grille laissant passer
par |’Officé National des Forêts en 2009 au Mont les chauves souris mais empêchant tout individu
Saint-Mard. Fort de ce constat, et afin de préserver de rentrer a été installée.
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pëlgë 17
Avocette 2011 - 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
Aménagement des combles de la MF du Hourvari à Saint-Sauveur (ONF)
Suite â |’inventaire chiroptère mené par |’©ffice ce sont trois pièces du premier étage et le comble
National des Forêts sur son patrimoine bâti sous toiture qui ont été réhabilités en faveur des
régional durant |’été 2009, plusieurs conseils chiroptères.
d’aménagements ont été formulés pour les Un gîte artificiel â chiroptère a également été posé
maisons forestières présentant les plus grosses en façade.
possibilités d’accuei| pour les chauves-souris. Ainsi,
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Pose d’un gîte artificiel Fenêtre avant / pendant / après fermeture
en façade avec des carreaux de plâtre
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Pose d’une porte pour compartimenter les combles du reste de la l\/IF Isolation sous la toiture
Julien LEFEvRE
LEFEVREJULIEN9@I-l©TIvIAII..C©I\/I
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Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
Recensement des dortoirs de Grands Cormorans Phalacrocorax carbo hivernant en Picardie. Hiver 2010 - 201 1 Par Xavier COMMEcv Suivant lé rythme réguliér d’un recensement Chigny : 39 lé 15janviér (C. R©ussEAu). Un dortoir national tous les déux ans, il nous est démandé, pour lé nord-ést du départémént. sous |’égidé du |V|inistéré dé |’Eco|ogié ét avec _ _ _ _ ttrta coordination du Mooaom National d’Histoiré F¤SS¤yt 119 S¤¤¤1_P¤€rr€ r 97 le 16 iam/1er (A· Naturelle, dé procédér au comptage dés Grands Belleeel/l^RT)· Dellell de lai/31166 de la ll/leme- cormoranshivérnanténPicardie comme danstoutes Presence lee ennee precedentes ï les régions dé France métropolitaine. Comme pour 07 M les bilans précédents, la coordination régionale a W 55 105 70 270 170 33 190 été confiée a Picardie Nature par l’intérmédiairé dé Son ieseaii Ci Obseivaieiiis beiievoiesi Guignicourt. 10 oiseaux lé 15 janvier (D. BAx/EREL). Méthodologie Cé dortoir sé situé sur dés peupliers én dehors dés Inchangée depuis des années, cette même anCi6nS bassins. Pas d,OiS6aUX én (étang méthodologie permet dé comparer les résultats Qele) 1081878 en ZOO? enquêté apres enquêté, que cé soit au niveau _ _ _ _ iaoional national oo aoiooaan Neuville-sur-Arlette. 46 lé 15 janvier (D. BAvEREi.) Le comptage hivernal a liéu a la mi janvier (ét si lil S9 Sltue Sui dee peupllele dans le Qelf oo33ibla ao33i lao aoiia3 i.noi3 o·niVai oiaoaoanœ lAilétté. Cé dortoir n avait-pas accueilli d oiseaux ou suivants, toujours autour du 15 du mois). en 2009 mele 42 au deliellen 2007· Seuls les comptagés crépusculaires réalisés sur . . _ . . Iés réposoirs nocturnes sont pris én compté, ceci §g;;·ij;;îiSi1ëg1g;91·f§;;î6·ij1jS;11eagîgggiiigfë afin d’évitér dé compter plusieurs fois un oiseau , . ' , . p , p, . VO 5 Gahi de Zona humide ah Zona humide au d oiseaux concernés, il y a uné rééllé érosion dé la Coüigdiihe bornée fréquentation pour cé site localisé sur un îlot d’un i ` étang périurbain dé la vallée dé |’Aisné én bordure Résultats obtenus d,anCi6nn6S giiaVièii6S. Pourtousléssités, présentés parordré alphabétique Présence lee enneee précédentes ï ét par département, sont indiqués : la commune, 07 m lé liéu-dit, |’éfféctif compté, lé jour dé comptage, W 23 7 137 333 433 333 333 lé ou les noms dés observateurs. Quand les donnees Soiii diSp9iii.bi.6S’ des iiiioimaiioiis Siiiçies La fréquentation dé cé dortoir suivi toute la saison comptagés intérmédiairés éfféctués sur cés sités par Richard 381 iégiiiièiemehi imporiahie _ 182 sont indiquéés ainsi qué sur lés éfféctifs présénts Oiseaux eh Ociohœ 2010 287 ah hovamhœi 253 de iaiiviei 2009 _ daie diîi deiiiiei Cqmpiage én décémbré puis 169 en févriér. Cé suivi iavait géiiéiai Coiiceiiè Noiisiieimiiieioiis E? biiaii ipai déja montré dés valéurs én baissé lors dé |’hivér âne °°m'eîie'e°" eveeiee "e,e‘;';e î eièeee 018 2008-2009 par rapport a |’hivér 2006 - 2007, éllés GS eeme eeee eeeeeiee eleee 69,8 l e^^“^eeYr oorrtota nouvéau én baissé. 2006) dé maniéré a miéux cérnér lévolution dés pepulellene hlvemenlee de 99119 eepeee· Saint-Quentin, marais d’|s|é, sur dés Péupliérs : AiSNE 59 lé 14 janviér (D. BAVEREL). C’ést lé maximum qui Amighy_ROUy 13 hid de ia hêie _ 18 13 13 iahviei a été compté au cours dé cét hivér pour cé dortoir (L. Gavortv). Dortoir sur dés Péupliérs dans la valléé ii6,œiiî%;iiahqi'i6 iiiiiiis (i8 îii OC; Zi en iiOV"i_:0ieii dé roroa. En 2009 il y avait ou 89 oiséaux comptés É? É . i ;00e"· i· 68y eii";'0§0’ °'eee‘·"‘ ee le GS én 3 dortoirs voisins ét 251 én janviér 2007. 6 la Vie 6 6 ' Condren : 175 lé 27janviér(B. SEioNEz). Sité voisin -ii_hiipi.îiiiymi ii.0 i6,ii,6 iaiïiviîi (D' BAiiER§i`)' Ciîi iî du précédént localisé dans uné péupléraié. axi ii qui .3 6 6 CO , p 6 au COU 6 ee NG pour cé dortoir récénsé chaqué mois (7 én oct., p3gE19 Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
52 en nov., 78 en déc. et 90 en fev. Dortoir sur un Fontaine-Chaa|is* - 38 (P. lVlARTir~i et B. de Giaiecx Peuplier, parfois deux, le long de la riviere Noirieu Syndicat de riviere de la Nonette) et proche du canal de la Sambre a |’©ise. _ 4 Il y avait eu 45 oiseaux en janvier 2007 et 88 en G°'·r"'°'·rX ' C°rn6raV1 8· 2009' Morlincourt — étang des essarts, 87 (S. CRETEL, N F Vendeuil, Pré de Guiste : 90 le 16 janvier (B. O C Sr SE'çNEîrr,DOrtO'rr?Ur dgs p?Up;î)î5Oɧ'32 ërâgîuî M0rtef0ntaine* — étang de Valliere, 7 (comptage a Zêggrmp GS 9·1i9·11·91 1 99 G la fin janvier) (J. de ervteve, oucrs) . . . M `I- -0 *-'t dl d’H ,37 Vieil Arcy, 17 le 14 janvier (R. KAsPRzvt<). Ce petit rcîîrërtrarîsg |aUf;î?anVî6î)n8r rîeacgrrïrîî ONagrFS)r dortoir est tres proche du suivant. ’ Villers-en-Prayères,27|e14janvier(R.KAsi¤Rzv1<). Drautrg prim des Gommages IG, long ge la Valrée . . . . . , . du Therain concernant plus dune cinquantaine Ce dortoir avait accueilli 162 oiseaux lors delhiver d,0rS6aUX ont été réalisés ( ar des 3 GMS de 2008-2009, 424 oiseaux en 2007 et 120 en 2005. IONCFS) mais au marin alorî que la drïspersron Bnan départementa| : Oiseaux regroupés en des Cormorans faite. Ces oiseaux peuvent S6 12 d0rtOjrS_ rapporter a un dortoir local non encore détecté (et a rechercher) ou a des oiseaux venant d’un important Comparaison ave les recensements dortoir localisé en Normandie voisine. Ces oiseaux précédents 2 ne sont pas repris dans les tableaux récapitulatifs. @ 97 EEIEE 91 E Nombre Bilan départemental : 320 oiseaux regroupés en dortoirs 2 3 11 10 dortoirs. Nombre Comparaison avec les recensements 516 885 805 852 1253 1615 1178 , , giggaux pI'ECEdEntS É 97 EEIEE 91 E Apres des années de progression, le nombre de Nombre Grands cormorans hivernants dans ce département dortoirs 2 2 4 3 1 qui avait montré une diminution en 2009, continue dans cette voie : moitié moins d’oiseaux ont été Nombre 54 437 476 284 402 comptabilisés par rapport a |’année 2007. oiseaux 0lSE = (* ¤¤mi¤t¤©9S ¤¤mm¤nl¤i¤èS par 19 Le departement de roiee confirme son statut COOI`dOI']I`]3tGLII` national, HOT] réalisés par CIGS de departement peu eXp|Olte par |es Grands ¤bS9rv¤t9¤rS de Picardie Nature) cormorans en hiver méme si les nombres rapportés . , . tt ' t t t` . Chevrières, bassins de decantation : 36 le 16 ce Gamœ Son en augmenalon janvier (W. lV|ATi-i©T) Il y avait eu 102 oiseaux SOMME : comptés GI'} j3I'lV16l” 2009; 120 GI'} 2007 Gt 180 GI'} Abbeville, Na Bouvaque Z 68 le 20 jam/ler (T. 2005 Rigaux). Ce dortoir dans les arbres d’un marais compiegne- la Joyette, 28 le 16 janvier (P. et vv. gràrrag ‘·'r5r’4"‘rr‘ rîôîrè aîërfrrrr gg0;9999X 99 rr"r“’r6r lVlATi~iof). Le dortoir est localisé dans des Peupliers ’ 99 6 99 ' 99 bordure 9199 étang de 91919199 C9mi9·99¤9— Amiens, marais des 3 vaches, 97 le 16 janvier (P. Compiègne., _ île des rats, 9 (ONEMA) rlîgrâîëtièlnjégrïreanxlait 58 en 2009, premiere annee l'—L `Bl l1"P.tW. .. , ëou Orsy 6 bors am; 5rr È Gram/Ier ( 6. Arry : 4 le 16 janvier (D. LEiviAiRE et T. RieAux). Tres Amor). Le dortoir est localise dans des Peupliers d, . I, , 97 . nr ,r, m r, n en bordure d’étangs forestiers (anciennes peu Orseawî. 3 OU rîwrâre 6 6 CO p 6.8 6 ., 2009 alors qu il y a une tres importante colonie de gravleresr reproduction Coye-la-Forêt* — étang de Couelles, 12 (C. _ . . peteeed. Syndicat de riviere de la Theve) Arrrr ; 4 r? 15 r"‘r“"6r (rr DUr°rrr‘)· Ur‘.CÉ°r“pra9€ peut-etre incomplet de ce dortoir localise sur les falaises littorales mais il n’est de toutes manieres Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardieplîlîîuzrî
pas tres important numériquement. janvier 2009) sur la pérennité de cette occupation se sont révélés exacts. Le site n’est pas réutilisé Chipilly : 81 le 14janvier (X. Coiviiviiscv). 85 oiseaux nar les Grands Cdrrndrans comptés en JeqV'er_ 201qr 158 en 2009, 174 en Pas de retour d’éventue||es prospections dans la 2008 0*127 enJenV'er2qq7· vallée des Evoissons ou 49 oiseaux avaient été curiu ; 64 le 16 janvier (T. Naneer). 80 oiseaux œpeœs en 2009 et 94 en 2007' avaient été comptés en janvier 2009, 120 en 2008 Bilan régionat i et 170 en 2007· A la mi-janvier 2011, nous avons ainsi compté 2452 La Faloise : 8 le 15 janvier (P. Fioi.i.ET, O. Olseaux repartis dans 30 uOu0'.rS' Pi.ATEAux, s. iirinnianj. Un nouveau site dans la une °°mP"‘""'S°“ (*"""'9""·' °' ‘î'9SS9uS) "T°""9r Varlaa da la Noyal cettebannde-e Cene:lore,dune saagnation regressidn du nom re in ivi us e ce e espece presen s en Leng r 211 le 16 ianvier (X_ Cervirvreevr hiver en Picardie (qui ne peut être expliquée par les Dortoir dans des grands arbres en bordure d’étangs CIUGIQUGS m90ClU99 09 PVOSDGCUOW 9l909|é9 0909 de ia vaiiee de ia ger-nrne_ les lignes qui précedent) avec une augmentation Présence les année précédentes : ¤¤t¤b|€ du 09m WEB °’ ÉÉÉ '°'°“""° °’ °’ W 111 142 142 255 134 254 ¤ 10 12 14 18 23 21 Offoy : 144 le 9 janvier (X. Coiviiviizcv). Il y avait eu N°"‘b'° È g É É È E É 79 oiseaux comptés en 2009, année de découverte ¤i$0¤¤X * °° * * "‘ "‘ "‘ de ce dortoir dans des grands Frénes d’un marais dg lg natite Vallée dg lg 3emme_ Place de la région dans le contexte national. En janvier 2009, 86579 Grands cormorans ont Pêr¤¤¤¤,S¤int€-Radegonde1164|€16i¤nvi€r(F· eie eempiee en France repartie en 914 eierieire Bum). Les oiseaux sont sur des frénes d’un î|otd’un repartie dans gt t;teparter·nente_ Avec 2_5 % deg @809 Dêflüfbëlü cormorans hivernants en France la Picardie n’a . . . qu’une importance relative pour cette espece. La îa'_nt`QLêl°nîl;ln`°n`Tc1urm°_nëaO lpaqfa , Oîmthl(;` régression que nous avons notée localement est Ogmue U arquen eue ' 6 jam/'ern ( ' aussi remarquable a |’éche||e nationale (-12.6% en C/uî<RuETTE)' Iîee Gommages lors des enquetes 2009 par rapporta2007)apres|aforte augmentation nationales precedentes avaient permis de compter du débat aaa annaaa 2000. 172 oiseaux en 2009, 182 en 2007 et 252 en 2005. laanaiyaa aaa aamntaaaa nationaux montra aaa Bilan départemental i malgré les 33124 Grands cormorans (légalement) 1225 Oiseaux rearednés en 8 derteirs near ee tires dans le cadre de la protection des activites département. Très légère augmentation das 3C]LI?tlqU6S, GGCI Tl,3 BLICLITIG ITIICIUGTICG globale SUI` effectifs, essentiellement due a |’augmentation des la uequeuteueu qu paye per Veepeeeyce 003* que effectifs sur le site du parc du |V|arquenterre qui làcalëmënt que qeeeeueequeueee (eeletemeut et accueille les oiseaux fréquentant les eaux marines. q'ePere]eu des qeueue) Sent pereepublee Comparaison avec les recensements (D epree M^R'eN 2999) pœœdems Remerciements : m 97 °7 m Que tous les observateurs qui se sont mobilisés Nombre 4 3 la pour ce nouveau comptage se sentent concernés dortoirs par ces remerciements. Nembœ 523 461 711 672 767 772 1008 Bibliographie : °'$°a°'x MARION L. (2009). Recensement national des Grands Cormorans hivernant en France durant Ai||y—S¤r—$¤mm0 = 00 00rî0ir 00* ¤0mi0t¤*t 59 l’hiver 2008 - 2009. ivi.E.E.D.D.ivi., D.E.B., ¤iS€¤¤>< 00 iam/ier 2009 3 0iSi¤¤r¤ et malgré 003 Lab. Evol. Des Systemes Naturels et ivieuiriee, recherches il n’en a pas été trouvé de proche en Universite de Rennes, 39 pt remplacement (X. Coiviiviizcv). . , . , Xavier Coiviiviizcv Hamas ` Les doutes emls Iurs de la decouverte 4 Place Godai||erDecaix 80800 Gentelles xavier. de ce dortoir de la vallee de |Avre (44 oiseaux en commecv@wanadoo.fr rlàîlîîgàe 2011 · 35 (1) - AOIÈII 2011 - REVLIE naturaliste de Picardie Nature
Les Rapaces nicheurs de Picardie Suivi annuel -Annee 2010 Par Xavier Coivuvuzcv Comme chaque année, nous vous présentons dans les carrés centraux et |’extrapo|ation sur la ci aprés les résultats obtenus dans le cadre de feuille entiére de ces secteurs sont données à titre |’observatoire permanant des rapaces nicheurs mis comparatif lorsque cela est possible. en place parla L.P.O. depuis 2004 suite à |’enquéte générale de 2000 - 2001. Voici donc les (maigres) Année aprés année, nous envoyons ces résultats au résultats obtenus en Picardie en 2010 selon les niveau national et cela permet de suivre |’évo|ution modalités présentées précédemment (CoMMEcv, des populations des rapaces nicheurs en espérant 2004). qu’une meilleure mobilisation des ornithologues picards permettra de faire de méme en région. Cette année, respectant le tirage aléatoire donné parla L.P.©., les seuls carrés centraux des feuilles Les 2 carrés ont été suivis cette année par Alain de Creil Est dans |’Oise et de Bray-sur-Somme LANeouEr (Creil Est) et Xavier Coiviiviscv (Bray-sur- dans la Somme ont été suivis. D’autres carrés Somme). avaient été réservés par les observateurs picards mais pour différentes raisons ils n’ont pu étre suivis. Bibliographie Il s’agit donc d’une trés petite année pour ce suivi Coivnvieov X. (2002) - Enquête rapaces nicheurs en région Picardie. 2000 — 2001. Bilan pour la région Picardie. Lïlvocette 26 (2 — 3) p. 43 -52. Les comparaisons avec les résultats obtenus en Coivnvieov X. (2004) - Les rapaces nicheurs de 2001 (Coivuusov, 2002) lors de |’enquéte nationale Picardie.Année 2004. L’Av0cette 28 (1 -2) p. 14. Tableau 1 : Nombre de couples repérés en 2010 dans les carrés centraux (certains et probables), comparaison avec les données de 2001 : carré central et (estimations sur la feuille complète). Xavier CoMMEov 4 Place Godailler Decaix 80800 Gentelles xavier.commecy@wanadoo.fr Avocette 2011 - 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardiepâgîuîë
Le S.T.O.C. - E.P.S. en Picardie Annee 201 0, dixieme annee Par Xavier COMMECY Y aurait-il un essoufflement régional pour cette Résultats 2010 enquéte du Suivi temporel des Oiseaux communs Les espèces les plus fréguentes : parEchantillonnage Ponctue|Simp|e(STOC-EPS)? La fréquence des espèces est déterminée pour Cette année, 28 carrés ont été prospectés par 23 chaque espèce par le nombre de points ou un observateurs (ilyen avaiteu 36 par31 observateurs contact a eu lieu divisé par le nombre total de en 2008 — meilleure année de prospection en terme points échantillonnés. Les résultats dont regroupés quantitatif et 32 par 27 observateurs en 2009). par classes de pourcentages. Le nombre d’oiseaux Ce serait dommage, les résultats obtenus contactés est indiqué aussi et sera discuté dans le année après année montrent nationalement et paragraphe suivant. régionalement l’intérét d’un tel suivi qui se révèle Dans cette première classe, présence de |’espèce étre un signal d’avertissement de la dégradation dans plus de 60% des cas, on retrouve les 5 mémes de la biodiversité des milieux naturels. Nous allons espèces qu’en 2009. essayer au sein du réseau des observateurs de Sans surprise on trouve des espèces ubiquistes en |’association de relancer |’intérét de tous pour une tète de cette liste. Le Pigeon ramier et la Corneille telle démarche. noire prennent la première place au lV|er|e noir, Cette année, ce sont 109 espèces qui ont été mais les 10 premières espèces sont les mémes contactées au moins une fois contre 111 en 2009 qu’en 2009 — et pour la plupart les mémes depuis (et 130 en 2008 année ou plusieurs carrés littoraux 10 ans- avaient été suivis) 2009 semblait avoir été une bonne année pour la Le plan suivi dans ce neuvième rapport est le méme Fauvette a tète noire en atteignant sa meilleure que celui des années précédentes. place sur les 9 dernières années ; la bonne santé de |’espèce est confirmée cette année. Les nouveaux points suivis : La Fauvette grisette confirme aussi son abondance Un nouvel observateur, Christophe Salembier, a en conservant cette place de dixième espèce la plus rejoint le groupe avec le suivi d’un carré dans la fréquemment contactée en période de nidification Somme. en Picardie qu’e||e avait atteint en 2009. « Top ten » que ne réintègre pas |’Etourneau sansonnet; Les milieux échantillonnés |’espèce en était sorti en 2009 (19ème place alors et Pour chaque pointsuivi, une description du paysage 11ème cette année). présent est effectuée ; c’est ainsi que cette année, Voici donc ce classement 2010 des espèces les 280 points suivis |’ont été : contactées le plus souvent cette année — rappelons 77 en foréts (27.5%) ; 11 dans des landes et zones le sur un maximum théorique de 280 (et le de buissons (4%) ; 2 dans des pelouses (1%) ; classement des années 2009 a2001). 146 dans des milieux agricoles (52%) ; 36 dans 1) Pigeon ramier (4, 2, 1, 2, 2, 4, 4, 8,2); des milieux urbanisés (12.5%) ; 8 dans des milieux 2) Corneille noire (5, 4, 4, 4, 3, 2, 2, 6,5) ; aquatiques (3%). 3) Fauvette a tète noire (2, 5,5, 5, 5, 5, 5, 3, 4); Par rapport a |’année de référence en 2001, il y 4) |Vlerle noir(1,1,2,1,1,1,1,1,1); a toujours peu de variations (de |’ordre de 5% au 5) Pinson des arbres (3, 3,3, 3, 4, 3, 2, 3, 3) ; maximum) et méme si par rapport a |’année 2008 6)A|ouette des champs (6, 9, 8, 6, 8, 6, 6, 4,9) ; les 20 points littoraux n’ont pas été inventoriés, 7) Troglodyte mignon (8, 6, 6, 7, 7, 8, 5, 9,6) ; entraînant une forte diminution du nombre de 8) |V|és. charbonnière (9, 8, 7, 7, 9, 9, 11, 10, 7); points d’écoute en pe|ouses... mais en % ceci n’a 9) Pouillot véloce (7, 7, 9, 9, 6, 7, 7, 9,8) ; que peu d’inf|uence. Cette quasi stabilité permet 10) Fauvette grisette (10, 15 en 2008) des comparaisons interannuelles ; c’est d’ai||eurs le but de ce programme. Liste systématigue : (nombre de points avec contact/nombre d’oiseaux repérés). 109 espèces contactées cette année Espèces présentes dans plus de 60% des points (soit plus de 168 contacts). page Z3 Avocette 2011 — 35 (1) — Août ZO11 — Revue naturaliste de Picardie Nature
Pigeon ramier (200/627), Corneille noire (197/594), (6/7), Goéland argenté (6/10), Pic noir (5/6), Serin
Fauvetteatéte noire(187/328),lV|erle noir(184/376), cini (5/5), Bouvreuil pivoine (6/8), Gros bec casse-
Pinson des arbres (182/354), (5 espèces). noyaux (5/5), Gobe mouche noir (5/5), Choucas
des tours (5/11), Busard cendré (5/5), Perdrix rouge
Espèces présentes dans plus de 50% des points (4/6), Roitelet huppé (4/5), Bernache du Canada
(soit plus de 140 contacts). (0 espèce) (3/10), Tadorne de belon (3/4), Epervier d’Europe
(3/3), Gallinule Poule d’eau (4/6), Chouette hulotte
Espèces présentes dans plus de 40% des points (3/4), Busard des roseaux (3/4), Tarier des prés
(soit plus de 112 contacts). (3/3), Goéland brun (4/34), Grand cormoran (2/6),
Alouette des champs(130/323),Trog|odyte mignon Rousserolle verderolle (2/3), Chevalier guignette
(116/164), |V|ésange charbonnière (115/193). (3 (2/7), Pic épeichette (2/2), |V|ésange huppée (2/6),
espèces). Bondrée apivore (2/2), lV|i|an noir (2/2), Bruant des
roseaux (2/2), Rousserolle effarvatte (3/3), Cygne
Espèces présentes dans plus de 30% des points tuberculé (2/2), Grèbe huppé (1/5),Torco|fourmilier
(soit plus de 84 contacts). (1/1), Foulque macroule (1/3), Hibou moyen-duc
Pouillot véloce (110/143), Fauvette grisette (2/2), Faucon hobereau (1/1), Chevalier aboyeur
(103/159), Etourneau sansonnet (93/412), (1/1), Goéland leucophée (1/1), Hirondelle de
|V|ésange bleue (88/135). (4 espèces). rivage (1/3), Hypo|a`i`s ictérine (2/2), Grive mauvis
(1/5), Grive litorne (1/1), lV|oineau friquet (1/1),
Espèces présentes dans plus de 20% des points Vanneau huppé (1/3). (71 espèces).
(soit plus de 56 contacts). ‘
Hirondelle rustique (80/287), Grive musicienne _
(78/109), Bruant jaune (73/113), Rouge gorge Reppelppe que eelle llele des eepeeee lee
(ee/ei), Bergeronnette nrinieniere (66/120), plus abéndanteê r6¤S€·9¤€ bm [SW l’¤l>9(~¤¤¤¤€
Faisan de Caicnida (62/83), Bruant proyer (58/85), de |’espece mais aussi sur sa detectabilite et sa
-i-aririaraiia turque (57/126). (8 Gspèces) biologie. Des espèces très détectables en vol
comme les Hirondelles ou les lV|artinets, volant
Esaècas présentes dans Qius de 10% des points souvent en groupes, donnent |’impression d’une
(sait pius de 28 Contacts). grande abondance, surestimée méme.
Coucou gris (54/58), Llnotte mélodieuse (53/148), Celle année le _l°l9e00 lemlel lepleppl S3
Plc épelche (50/58), Plc vert (49/52), Accenteur lle0l'l'000elle plellllele place ?_ Zplp e ele we
mouchet (53/66), Rossignol philomèle (51/68), p000e eppee p0l·ll le Melle 00ll lllelgle ll') plvel
Verdier d’Europe (51/73), Moineau domestique l`|9OLII`6LIX, IBIHSI- QU6 [JOUY I3 F3L|V61t6 È têtê |'lO|l'6r
(51/292), Tourterelle des bois (45/61), Perdrix l—lele eyelemellqpel l pplllple pllpleeellx eplllplee
grise (40/108), Fauvette des jardins (39/49), Geai F>0'S_("=)"9 dëâallllëës Z000 3 Z00l)·
des chénes (38/49), Bergeronnette grise (37/44), l) Plgeep lelllleli 627 (2) lr lr lr lr 2) 2) 4) 9) ?
riypeieie polyglotte (36/46), Pouillot riiie (34/58), Z) Comëlllë no"0 504 (lr Zi Zi Zi 0 0 lr 0 0)?
lVlartinet noir (34/140), Grimpereau des jardins 3) E- eepepppeli ‘ll2 (pi pi pi 4) 2) lr 4) lr l)?
(28/36), Rouge queue noir (29/33). (18 espèces). 4) Melle pplli ple (4) 4) pi 8) pi pi pi pi p) ?
5) Pinson des arbres, 354 (6, 5, 6, 7, 5, 7, 7, 6, 6);
Espèces présentes dans moins de 10% des points p) lzellvelle -l-· N-) 328 (li 9) 8) lp) 8) 9) lp) 9) lp)?
(sait moins de 28 Contacts). 7)A. des champs, 323 (5, 5, 7, 5, 5, 6, 4, 3, 2, 1);
Pie bavarde (27/39), Corbeau freux (27/210), 0) l/l_<>·¤€¤¤ dom-r Z0Z (10 0 7~ 0 lr 0 0 lr)
Sitelle torchepot (24/32), Loriot d’Europe (23/26), 0) Hlmdëlle "·*Sl·r Z07 (0i 0r l0r 0r 0 0 0 l0)?
Chardonneret élégant (22/42), Buse variable lp) Cplpeell llellxi 210 (8) lp) l0r 9) pi 9) llr 9)
(16/17), Canard colvert (15/52), Pipit des arbres _ I __
(13/15), Héron cendré (14/15), Tarier patre Slrl|V6I'lt Z lV|esange Ch3l'bOI'l|'l-|6I'6 (193), TFOQIOCI-ytê
(13/17), Hirondelle de fenétre (13/84), Faucon lll,'9000 lle‘l)r _l:el·lVelle' glleelle llp9)r P0‘·l_'ll0l
crécerelle (13/13), |V|ésange nonnette (13/20), Pic Velpee ll‘lp)i l—lpplle lllelpdlellee ll‘l8)i Melllpel
niar (11/14), Rouge queue a rranr blanc (ii/12), noir(140), |V|ésange bleue (135), Tourterelle turque
Traquet motteux(11/13), Pigeon eeieninin (rim), (126) Bërgwnnettë _r>_rl¤t¤¤lèr€ (112) _Br¤ê¤t
Pigeon blset (9/140), Grlve draine (9/12), lVlouette Jellpe lll_‘l)r Gllve llllleleleppe llp9)r l°el0l_l'X 9l'ee
rieuse (8/29), Caiiie des biés (8/8), Mésange a (108),- H|l'OI'1d6ll6 de f6|'l6tI'6 (84)... FBISBTI CIG
longue queue (8/15), Gobe mouche gris (7/8), Cpleplde (83)) Rouge gplge (81))
Pipit farlouse (6/33), Busard Saint |V|artin (7/7), Pie
grièche écorcheur (6/11), Locustelle tachetée (6/6),
Roitelet triple bandeau (6/6), Fauvette babillarde
Avocette ZO11 · 35 (1) - Aûût ZO11 - REVLIE natUI’aIiS’(€ de Picardieplîlîîuîî
Conclusion : Ce simple exemple prouve |’intérèt de tels suivis, Ce programme de suivi au long cours montre surle long terme pour espérer unjour permettre une année après année que le suivi des oiseaux prise de conscience de |’état des milieux naturels communs est possible tant a |’éche||e nationale et entreprendre les indispensables modifications que régionale. Nous avions publié en 2008, a dans les politiques d’intervention sur les biotopes. partir de ces données, une première indication sur |’évo|ution des bioindicateurs selon les différentes Remerciements. spécialisations des oiseaux. Comme en différentes Ces remerciements vont aux observateurs régions de France, celui caractéristique des milieux bénévoles qui donnent de leur temps et leurs agricoles montrait une nette régression de ces compétences pour accumuler année après année oiseaux spécialisés dans notre région. JIGUET dans ces données. En cette année 2010, sont concernés une analyse nationale montrait que la Picardie était pour nos trois départements : D. BAVEREL (2 une des régions de France ou cette dégradation se cARr<Es), J.P. BONNEL (2 carrés), F. BOUCHINET, A. poursuivait. Nous avons ainsi repris les données BOUSSEMART, X. COMMECY, T. DECOUTERRE, P. FIOLET, pour 14 espèces considérées comme indicatrices J.M. GERNET, R. KAsPRzvi<, Y. LE SCOUARNEC, E. de |’évo|ution de ce milieu (Buse variable, Faucon LEPRETTE (2 carrés), S. MAILLIER, P. MAi.ieNAT, J.B. crécerelle, Perdrix grise, Faisan de Colchide, MARQUE, W. Mxxrnor (2 carrés), J. MORENIAUX, T. Alouette des champs, Pipit farlouse, Bergeronnette NANs©T, O. Pici-iARo, A. ROUGE (2 carrés), P. ROYER, printanière, Fauvette grisette, Tarier pâtre, Corbeau C. SALEMBIER, G. SERVAIS, G. STEUER. freux, Choucas des tours, Linotte mélodieuse, * Nouveau participant Bruant jaune et Bruant proyer) complété avec les valeurs obtenues en 2009 et 2010. Ceci a permis Bibliographie. de construire le graphique 1, qui indique que cette COMMECY X (2008). Le S.T.©.C.-E.P.S. en picardie. dégradation des milieux agricoles en Picardie, tel Année 2008, huitième année. L’Avocette 32 (1) que cela est montré par les oiseaux le fréquentant, p. 24 -28. ne présente aucun signe de rétablissement vers un JIGUET F. (2009). Bilan du programme STOC pour milieu accueillant pour la biodiversité. la France en 2009. http://www2.mnhn.fr/vigie- nature consulté le 18/12/2010. Milieux agricoles 1,05 1 «· °·9 L -9 °·85 : É °·8 ‘ °·75 r " 0,7 0,65 0,6 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Année Graphigue 1 : Evolution de |’indice du bio indicateur agricole en Picardie depuis 2001 Xavier COMMECY 4 Place Godailler Decaix 80800 Gentelles xavier.commecy@wanadoo.fr ilàîlîîstîe 2011 · 35 (1) - AOIÈII 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature
Cigognes blanches de Picardie, que nous apprend leur baguage ? Par Philippe CARRUETTE, Xavier COMMECY et Patrick DECORY Rappelons en quelques mots le statut de cette Depuis 1978 et surtout depuis 1996, les poussins espece en Picardie (d’autres documents |’ont des nids accessibles de cette région de Picardie récemment détaillé, nous ne les reprendrons pas sont bagués par |’un d’entre nous (P.C.) (Photo 1). ici, voir en particulier l’ouvrage de P. ETIENNE et P. Dans les premieres années, ce sont des bagues CARRUETTE (2002). en métal avec un code unique qui sont posées puis ces bagues sont accompagnées par des bagues La Cigogne blanche Ciconia ciconia est nicheuse couleurs ou depuis 1999 par des bagues de grande en plaine maritime picarde depuis au moins un taille avec des lettres permettant une lecture a siecle, d’abord occasionnelle et en petit nombre distance et donc une reconnaissance individuelle et depuis les années 1980 plus abondamment (photos 2, 3et 4) (plee ee 20 eeuplee en aelel l'ee lepleeuellelle Cette technique a rapidement permis de multiplier eelll beaueeup elue eeeaelellllellee dans lee entree le nombre de contrôles des oiseaux. Alors qulavant SeC1e1'1S‘1'P"=‘1e9'°"- les lectures directes étaient tres rares (il était Depuis la fin des années 1970, llhivernage possible de lire les lettres et chiffres des bagues de quelques individus autrefois irrégulier est dans dlexcellentes conditions et suite a une grande constaté chaque année, surtout pres du littoral et approche) et le plus souvent l’information n’était exceptionnellementailleurs. due qula une reprise (clest-a-dire la découverte Les passages migratoires de cet oiseau, tant au de leleeau mall) Depule le peee de Gee beevee printemps qu’en fin d’été sont réguliers et peuvent en eeuleul’ le. llemble ee °°l1ll°'€S a expleee el parfois concerner de gros groupes : plusieurs beaucoup eleleeaux elll pu alle eulllle glace a dizaines dbiseauxl des lectures successives. Citons par exemple pour illustrer ce propos le cas de ce male bague a Le peguege permet ¤l’elllner quelque PG*-1 lee Quend avec une combinaison de baguaa aaiaiaaa C0l1l1GlSSGl1CGS 9*-1G 110*-1S G)/OPS S*-11 CGiiG GSDGCG sur ses pattes, qui a déja été contrôlé 8 fois dans ¤lene le region, ¤’eel¤e que neue ellene eeeeverde aiirraiania pays d’Europe ; il a viaiia rAiiamagna, lTlOI'ltI'6I' Cl3I'lS C6t3l'tlCl6. Il |'lOLlS i3Llt considérer Cl6LlX |’Eepegr]e et |eS Paye Bee eu Ceure de ee premiere WDGS Cll0lSG*-1X bG9*-1GS î CG*-1X 111819*-1GS l0CGlG1`llGl1i année, est revenu au parc du |V|arquenterre apres el Ceux merquee eilleure el vr-le en regi¤n· 2 ans, a ata vu en Loire Atlantique 8 ans apiaa aan baguage et niche régulierement (encore en 2010) Le devenlrdee eleeux nee et beguee en Pleer¤lle· au Parc (il a maintenant 12 ana). Llactuel record de ClGSi Cl*-1GSl GXCl*-1SlVGl'llGl1i S*-11 dGS 0lSGG*-1X 11GS contrôles (sans compter les lectures successives ¤lene le pleine merlllme pleerele que eenl peeeee dlun oiseau aui aan site de nidification) est aiaianu CGS bG9*-1GS (IGS G*-1i1GS C011GSP0l1dGl1i È dGS par lloiseau marqué avec la bague AFFS qui a peel-¤e0ee eeeeelennele eur ¤lee eieee¤>< pleeeee aia vu a 10 reprises anna 2005 et 2010 au celui rewperee pl-ne releenee per lee eenlree de eeine marquaAEEH vu a 0 rapnaaa aniia 2004 et 2010... ClG PlCGldlG N1=1i*-11G)- Cette technique a donc bien fait ses preuves. @@ 1998 @@@@ mr me ÉE @1 EEK 1 $$1 KK m 4 1 1 - 1 - 2 16 14 5 21 15 23 Tableau 1 : baguage des Cigognes blanches en Picardie (ajouter: 1 oiseau en 1978, 1 en 1980, 1 en 1983, 3 en 1987, 1 en 1995) Où vont les jeunes cigognes nées en Picardie ? cas), en Belgique (4 cas), aux Pays Bas (1 cas), en Pour certains, elles vont a llétranger. 17 oiseaux lV|auritanie (2 cas) et au |V|a|i (1 cas). ont ainsi été contrôlés ou repris hors de nos llapparaîtainsiquelesjeunes Cigognes nées pres frontieres : En Espagne (7 cas), au Portugal (2 du littoral picard migrent rapidement vers le sud Avoœtte ZO11 · 35 (1) - Aûût 2011 - REVLIE naturaliste de Picardiêplîlîîuîî
aprês leur envol (gênêralement fin juin ou dêbut Selon les cas, ces oiseaux nicheurs ou cantonnês juillet) puisque 6 oiseaux contrôlês en Espagne dans la rêgion peuvent repartir en migration passer l’ont êtê 1 a 2 mois apres leur baguage ; un des |’hiver plus au sud et nous avons eu connaissance oiseaux vus au Portugal |’a êtê au cours du premier de plusieurs lectures de bagues faites en France hiver suivant son marquage, de même pour un de ou dans les pays êtrangers sur des oiseaux de 3 ceux vus en |V|auritanie. Cette migration sud des ans et plus ; ils peuvent aussi pour certains tenter la sortie du nid est confirmê par d’autres contrôles d’hiverner sur place. en France : dans le mois suivant leur baguage, 3 oiseaux ont êtê contrôlês dans la Sarthe (72) D’où viennent les oiseaux vus en Picardie ? et 2 dans le Vaucluse (84) ; apres 2 mois de port Ils peuvent venir de diffêrents pays d’Europe. de bague, 2 sont vus dans le Calvados (14) et 1 * De Belgique : c’est ainsi que 32 oiseaux differents en Pyrênêes—At|antiques (64) ; aprês 3 mois, on baguês au nid en Belgique ont êtê contrôlês en trouve 1 oiseau dans les Landes (40) et un dans les Picardie ; la majoritê des oiseaux belges viennent Deux-Sevres (79) et un oiseau est vu 5 mois aprês du Parc du Zwin (ou la population adulte est en en Seine-|Vlaritime (76). grande partie sêdentaire et nourrie) et du Centre Et que formelles ensulte ? de rêintroduction de Plackendael (annexe du zoo Apres un premier hiver passê au sud, les oiseaux u Am/6lS)' B€3¤99¤¤ de FES Cuuuuleî se font av vagabondent, 2 sont revus |’êtê suivant en Seine- Coul? de lupœmleœ annee de V'? du lulseîàu ll 3 |Vlaritime mais c’est surtout au cours du second 2 mms apres leur malquag? au mu.) ' Gus 0lS?auX’ êtê qu’ils remontent : 9 de « nos » oiseaux sont Culllme le font Ceux bagues en Plcululu mlglenl ainsi vus — 1 dans les Bouches-du-Rhône (13), 1 lapluemenl Vers le Suu.(l5 Gus) uepuls leur Sue du dans le D0UbSl25l’1danSla lvlarn6l51l’1danSl6 naissance. Pour ceux la aussi, nous avons effectue Pas-de-Ca|ais(62), 2 dans la Sarthe (72) (ils seront des lectures. Sur des Olseaux de plus de l an (17 retrouvés au Parc du lvlarquemerre après 3 et 4 cas),essentiellementen-aoutetseptembre, lors de ans), 1 en Vendée (85) OU déjà dans la Somme (2 leurs passages migratoires ulterieurs. La plupart cas dont un oiseau prêsent dans la Hêronniêre du ne Sum Vus. qu unululs (halle mlglalullel u aulles parc). plusieurs fois : frdelrte aux-sites de halte et certains s’insta||ent dans notre region pour se reproduire (4 Beaucoup reviendront nicher en Picardie maritime Cas dbjgggux nicheurs Certains OU probabjeg) OU (14 cas repêrês). Ce retour se fait 3 ans aprês p0Urr6nr6rd*hjV6m6r_ leur envol de ce même site (6 cas), aprês 4 ans . . . (6 cas), aprês 5 ans (1cas, |’oiseau avait peut-être On pçul _l6l6,l/el le GETS pamcullel de Cel Olseuu nichê l’annêe prêcêdente dans le Doubs) ou aprês bïàgue pres u,AllV6lS’ ulecuucule au uuuls dump'? 10 ans (1 cas). D’autres peuvent aussi s’insta||er Cl aoutdavs l QlS6'll n Ésl que blesse ; l6Cup6l6’ ll pour se reproduire ailleurs (en |V|ose||e a |’âge de Gêlsulgnu puls relache uu paràëu Mulquenlellu 4 ans, en Alsace _ Sur le loll dïme malson avec Loiseau hivernera en plaine maritime picarde, sera un oiseau baguê en Alsace, en Loire-Atlantique (2 Vu rn Octobre de lamœ Sulvanle en Gllunue et CGS) à l,âg6 de 3 ans, dans le Calvados (après 3 rev-rendra dans le |V|arquenterre 2 ans plus tard ou ans), en |V|anche (aprês 3 ans), dans le Pas-de- ll mche p6ul`6ll6' Calais - aussi en Picardie maritime - (aprês 3 ans) * Des Pays-Bas : sans surprise, la description des mais aussi en Belgique (Zwin). (Bien entendu, les pêriodes de prêsence de cet oiseau en Picardie âges d’insta||ation sont donnês en fonction de la ressemble beaucoup a ce qui a êtê dêcrit pour date de leur premier contrôle, ils peuvent ne pas les oiseaux originaires de Belgique. 26 oiseaux avoir êtê repêrês les annêes prêcêdentes. Souvent differents ont êtê repêrês, et une partie importante ils sont vus plusieurs annêes de suite. Nous avons de ceux-ci provient du centre de rêintroduction de ainsi relevê, 8 cas de ces oiseaux prêsents en Liesveld. 4 de ces contrôles ont êtê rêalisês au pêriode de reproduction pendant 3 ans et 4 cas cours du premier voyage de ces oiseaux vers le de prêsence pendant 4 ans (prêsences dêtectêes sud, 22 ultêrieurement et 15 sont vus en pêriode lors d’annêes consêcutives ou non). Nul doute de nidification, il s’agit surtout dans ce dernier que dans les annêes futures, ces exemples vont cas d’oiseaux de deuxiême annêe vus au centre se multiplier et le nombre d’annêe de prêsence d’enfouissement technique (CET = « dêcharge ») augmenter, |’espêce êtant longêlive ; Pour illustrer de |V|ons-Boubert. On peut penser qu’i| s’agit la cette longue durêe de vie, citons |’exemp|e de cet de cas d’oiseaux remontant vers leurs sites de un oiseau qui frêquente le parc ornithologique du naissance, encore trop jeunes pour nicher ils |V|arquenterre depuis 18 ans ou de cet autre trouvê passent quelques semaines ou quelques mois la mort êlectrocutê en basse vallêe de la Somme en ou la nourriture est facile a obtenir .Au moins un 2009 qui avait 21 ans. oiseau est tout de même nicheur certain dans le page 27 Avocette 2011 — 35 (1) — Août ZO11 — Revue naturaliste de Picardie Nature
secteur. 2008 au CET. Pour les oiseaux nes en France, en * ne Suisse ; un poussin bague le 10 juin 2008 e 0i000r0t00 "etS te "O'0; "°0S t’°‘·""?ttS tetevet Z 2 ivlsinin est contrôlê le 8 mei 2009 e ivisns-Bsupert °'Se""·"‘ 0e90e.S.0e“S .' eme te tt t‘·"t‘ 2007- YUS (vagabondage d’un oiseau de premiere annêe ensemble en tum et Muet 2909 dans, le pteme Venu de rest). meritime picarde ; ou ces 2 oiseaux nes dans la * D’Allemagne :2 oiseaux sont repêrês, toujours au même Commune de le Manche en 2008 et œpetes cET de ivisns-Bsupert de fin juin e fin juillet 2009 e"SeT“t"e en me' 2000 0 'dem p°‘·" "eS 2 "“·'t'eS “eS 000 ·00 0 0000 t0··0 0000 000 î.ï,îî',§îî2î$îd“£î“,î§.î ZE ii°£.Lî§nïëî.§2ît2“ib!î.î D’autres oiseaux bien sûr viennent de diverses eee 2 euiree Venue de ie Seine ivieriiimei eeeuee rêgions de France. L’essentie| de ces 27 oiseaux ie 21 iuin 2005 ei reireuvee au CET gn 2009 (itun ant été marqués dans lé 9ran¤l sttést français 1 d’eux eteit present depuis 2008). Quand on sait la Séirté lt/laritimé (6 ¤iséa¤><), Ettré (3 ¤iséa¤><), tout de même relative diirisuite e lire ses pegues, Calvadss (4 ¤iséa¤><), lt/lartétté (10 ¤iséa¤><), Lsiré- le nombre de ses dsit être bien plus eleve et la Atlantltitté (1 slséatt) Girsrtdé (1 siséatt) mais recherche des oiseaux baguês au cET ne se fait aussi des Ardennes et de |’Hêrau|t (1 cas). Certains eureeeeeienneiiemenr ne sont VUS qutune fois tvagabondage desjeunes) Cette conservation des liens entre oiseaux du mais certains s’insta||ent et nichent en Picardie A . A . , maritime. C’est ainsi qu’ont ete repêrês 3 oiseaux même eeçteut votre du même md, 0 est pas la venus de Seine-|V|aritime (a 3 ans — deux fois — et t60|6’ emst Sur IGS 9 poussms metqU6.S.60 1999.30 4 ans), 3 autres viennent du Calvados (installation parc 00 Metq000t0tt0’ tous Seront SU"/'S au moms à râge de deux ane) ere de ia Manche (âgée de 2 une foisi lun hiverne en Espagne, un autre sera 0* 0 0000 LêltlîëC?îïirîs'îe“Éîlî2îiÈCîîê!’L“§ntiède; lllttstrsns éééi avéé ¤lé¤>< ¤iséa¤><· Célui avéé sa cours de leur premiere migration... montrant ainsi 03909 mar¤i¤ééAERY a été ésntrôlé 22 tsis t Ba9¤é malheureusement la dispersion qui existe aussi ; 1 au nid en Seine-lV|aritime en 2005, il est arrivê en e eie ireuve men dans iee Leneeei 2 dans ie \/gri PtC3I`dt6 Itété CIG SGS UI`] BI`] Gt est I`ÉQLI|tèI`6m6I'lt '| dans |g Marne 61:2 dans |g Sgr'thg_ Sud, Si_id-gSti vu dérwls (isarfsis én ltivér r lé 41301/lst 2009) ét est, les directions de ses premieres migrations il niché au Paré ©rnitt~¤l¤9i<i¤é du lt/larttitténtérré furent bien dirterentesn. mais toutes avec la même d6lî>Ut6 2008- D6 mémé DOW C6|Ut marqué AAXQ fin tragique. Prêcisons que cette variation des bâgüé au nid én 2001 dans lé Calvados, il ést directions dela premiere migration peur concerner réiséré iséndartt lés ttlvérs 2003-2004 ét 2006- des oiseaux issus d’un même nid.Ainsi pour cette 2007 én Esi¤a9rté, il ést ssrttaété lé 25 dééémbré annêe 1999, un oiseau trouvê dans le Var et celui 2007 au CET dé Mans-Bsubért ét dérwis il v ést de la |V|arne (voie Est) et un des oiseaux de la ré9¤liérér¤ént vtt (ért tstttés saissrts mais mains Sarthe et celui des Landes (voie Ouest) avaient ete souvent en hiver, y compris |’actue| hiver 2010 - mereuee eene ie même nie_ 2011) et niche probablement dans le secteur. Tout ceci montre que le brassage gênêtique des Lttnttttenee du eentte dtenteuteeement Cigognes blanches est bien assure par le melange teeh"'_q'·te de M°"SfBe'·tbe"t·_ e~eieeeuX Venue de bien des reeiene de izrenee Cette influence est evidente la la vue du nombre et même d’autres pays et il est fort probable que 0,e'Seet·'X 00s0rV0s en, ee srté (222 _teett·tteS de la population de Cigogne blanche reereeueiriee bagues surle-s 314 utilisees pourla realisation de ce n~eureii pu ee eeveieeeer dans la reeien eene bilan, essentieliement par |’un d’entre nous (P.D.). yeeeeri e·eieeeuX exterieure nerernrneni normands Cette accessibilite ai une nourriture abondante et et hollandais. De même pour les oiseaux picards rslatrvsrrtértt eeeeSS'bte_tet·tt ett l0r~9 de ttemee qui s’installent ailleurs pour nicher ainsi que nous ést r>r00a0l0r00r~t en ttem de medtttet lé stat0t de i~eVene nienire_ Vespeeie en-Picardie : queiiqueslieunes locaux (et aussi es oiseaux venus es re ions voisines en Mate Ce brassasé Steeeompegne guest de ttene particulier de Normandie et auss? de Belgique) ne de fraternitê ou de voisinages conservês. Par niiereni plus et niverneni eur place eiere que neue eeempter ,ette0S eeS _7 0ls0a0X (dem 2 00 meme avons vu qu’auparavant ces oiseaux partaient tres md) be9‘·'eS lé 27 me' 2000 3 Meeheten (Be'9,'q‘·'e) rapidement vers le sud de la France, le sud de et VUS e0Sem_bte lé 0t eettt ee la memeetmee ett |’Europe ou même au sud du Sahara). Par exemple CET Sett 0r·¥·r0r~ 200 k'temetteS_pttjtS tem· t·e eeS surles 21 oiseaux marquês avec une bague couleur afést peS t·m'0t·'er tt en ést ayssr emS' petjtt 0et·0‘ en 2008, 2 ont hivernê autour de cette dêcharge et 0·s0a0>< 0a900s _0e0S lé meme mer t00r00rs Ae 12 autres y sont passês (il n’y a pas eu de contact, |V|eche|en, en mai 2008 et vus ensemble le 9 aout au rnenieni eu neue eerivene eee lignes, eeree AVOCEIIE ZO11 · 35 (1) - Août ZO11 - REVLIE n£·1îUI’aIiSî€ de Picardieplîlîîuîî
le baguage pour 7 oiseaux). Les recherches de rongeurs et batraciens ! ». Il a aussi ete signale, Cigognes avec bagues de couleur etant, rappelons dans d’autres departements, le cas de morts au nid le, episodiques sur le site, bien d’autres ont pu pour de jeunes oiseaux, le jabot encombre d’une passer inaperçues. Un tel stationnement hivernal multitude d’e|astiques — confondus avec des vers pour de jeunes oiseaux n’avait jamais ete repere de terre '?- que les parents cherchant la nourriture auparavant, les hivernages reperes concernaient dans des decharges leur avaient ramenes. En 2010 tous jusqu’a|ors des oiseaux de plus de 2 ans. un oiseau de 2ans bague en Belgique est trouve Jusqu’a il y a peu, les adultes nicheurs locaux ne tres affaibli dans les cultures bordant le centre de frequentaient pas le site de |V|ons-Boubert et c’est |V|ons-Boubert, probablement empoisonne. Apres avec|’arrivee de nicheurs exterieurs principalement 15 jours de soins intensifs |’oiseau est sauve et normands et hollandaisalafin des annees 1990 que relache sur le parc du |V|arquenterre ou il est revu s’est developpe ce phenomene. Ce phenomene quelques jours plus tard. a aussi des consequences sur |’hivernage des adultes qui est lui etabli depuis plus longtemps : Conclusion d’un hivernage de 23 a 32 individus sur le Parc Le recueil et la mise sous forme d’un fichier Ornithologique du |V|arquenterre (lieu habituel exploitable par |’un d’entre nous (XC) a permis de stationnement des hivernants), on est tombe cette premiere approche nouvelle de |’observation actuellement a 7 a 9 individus avec notamment le dela vie des Cigognes blanches de Picardie et plus week-end des arrivees en provenance de ce site particulierement dans sa partie littorale. d’enfouissement (un maximum de 34 oiseaux a Beaucoup d’e|ements restent a decouvrir. Pour ainsi ete note un dimanche a comparer aux 7 — 9 cela il importe que chacun ait a cœur de rechercher hivernants habituels de cet hiver la. Rappelons que |’eventue||e presence de bagues sur les pattes des ces jours la, les dechets sont recouverts de terre oiseaux observes et surtout de les transmettre rendant inaccessible la nourriture pour les oiseaux. a |’association (les 3 auteurs cumulent 310 des C6 Changement, lavnrlsé par le réchauffement 314 controles obtenu-s en- Picardie utilises ici !). climatique global, peut être une reponse favorable ??S pme? de, trîXa'| Gxmçnt ' 6lCl p|Uî3 d une aux dangers, voir le devenir des jeunes oiseaux œqljlentatlon reg}! me. qu âne de Ons- Olmert bagués en 1999 que nous avons délalllél de la ou dautres CET, il serartrnteressant de rechercher migration au long cours habituellement effectuee. SystemahquementIescoupleâmcheursaveclectuœ Une autre consequence de cette frequentation est dçs baguçs permettant de mœux œm_6r la part des l’observation d’oiseaux au plumage souilles par OESÉGUX neslocalememçtœlle des mâeaux Venus les délrllus Côlnvés et le Changement de réglme d ailleurs dans la population reproductrice locale. alimentaire. L’un d’entre nous (P.C.) ecrivait dans . . . , , , . Bibliographie un recent document « Il n est plus etonnant de voir _ maintenant lors du baguage, desjeunes sous |’effet ETENNE P'_& CARRUETTÉ P' (2002) Laggogne blançha du Stress, recracnanl du fllel à rôlll du laboulél Biologie, moeurs, biologie, cohabrtatron,protect1on. des bardes de gras... au lieu des traditionnels D6|aChaUX&N'6St|6' Philippe CARRuETTE philippecarruette@baiedesomme.org Xavier C©ivnviEcv 4 Place Godailler Decaix 80800 Gentelles xavier.commecv@wanadoo.fr Patrick DEo©Rv p.decorv@nordpasdeca|ais.fr iàîlîîgtïe 2011 · 35 (1) - AOIÈIt ZO11 - Revue naturaliste de Picardie Nature
I P —= . W ·• Q- FH · '— .¤ I2 ,. un - l= - ' · F5 · —· " u gî . :2 .2; 'IE `;?' (se — = " · . .5 — · “= · —- ‘ ( il; L" _. _ ·· l ; `— hr H I _·_i - "'= w| · te we ( ( ** ( a À- 9 6;-) —, . ` ~}— l M ! - .. fu . ' F" z — . . ( ‘ 1`÷ .` · -· · dj V" I " ` `rt. [ ' " ·` , _ 'P 1 ·=··A ·r . ( J / üiptuw , tv .: ` y U" I R \ X A ‘ 'à ( [ [ I. m fw I K " I ·. * . `, ' # ` ` ~ ' c ·' L “` .' · — xx xy · ' / 'i‘ ` ` ` ,¤ i V "·; ·' t yi • ¥a§«·»,, . l(§..·5ï¢ ri } *1) 1 1 .~ij 5~~`(i ,1, , ?É·—@=·iîè·4a* "<*ï l//ll) œ * ‘ @»%?‘ Ã;—;` w . · . il u` i.(· A- Alu « gîi wi . 9 ( · F "*°N^«'. b=;:'*.m; R ` ïft I' wir §!&¤A ‘ ‘;· ` · ‘ Q G, N J , [ » ` ` ` t· .' ( i1",.,`,_‘“*:`k‘ " Q -· " U ‘ ' il ir - '. gt " É " î , l pt ,— IAAA * A 6 »_'§€· ‘ ;" · `e ' » n`,_ h V gl .~¥« ` Q" Photo du baguage au nid (1) et exemples de bagues alphanumériques posees en Picardie (2 — 3 — 4). Photos P CARRuErrE. Avocette 2011 — 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardiepîlîîjrî
Premiere mention de la Locustelle fluviatile Locustella fluvratrlrs en Picardie Par Laurent GAVORY, Aurore BOUSSEMART & Valentin CoN¤Ai. Le 4 juin 2010 vers 21 h 00, a |’occasion d’une et une queue court, ressemblant a une Locustelle séance d’écoute crépusculaire des oiseaux, nous |uscinioi`de Locustella luscinioides avons pu entendre et observer un individu de - un cercle orbital marqué sans réel sourcil Locustelle fluviatile Locustella fluviatilis. Il se trouvait - le haut des flancs d’une couleur similaire a celle sur la commune d’Arcy-Sainte-Restitue a proximité du dessus du hameau de Branges et au lieu-dit « Le marais » - le dessous blanc gris la gorge tres nettement (au cadastre « Les longs prés ») (RGF 1993 : striée de raies grise-olives Longitude : 02° 20’ 43.0" E Latitude : 48° 51’ 39.0" - des sous caudales étenduesjusqu’a |’extrémité de N). la queue et rayées de grandes barres plus sombres, En ann/ant Sur le Site, nous nous Sommes garés le mdividualrsant d etroites bandes blanches. long dela route qui surplombe légérement le marais. Nous avons prévenu la communauté ornithologique Avant de descendre du véhicule, nous avions déja de cette découverte et le passage répété d’une repéré |’oiseau au chant et |’avions déterminé. soixantaine de personnes a permis de suivre la Quelques séances de repasse infructueuses dans présence de |’oiseau. L’individu chanteur a ainsi le sud de la Suede il y quelques années, en début été entendu et vu assez régulièrement jusqu’au juillet, avaient laissé une empreinte finalement 25 juin 2010 (Ai.BEsA Louis, com. pers.). Il n’a plus tenace dans notre mémoire. été noté ensuite. Des documents photographiques A notre descente |’oiseau s’est td, mais deux 6* S9"°'6S de *?°"“? q‘·'?"*é °'“ pu Éi'6 ’é""'SéS Locustelles tachetées Locustella naevia, prenaient uumcllmanl la .u,6lulmmallOn' lille 3 uallleuls reçu le relais, chantant de concert et semant chez nous laval du Cumlle u l-lumulugallun Nall0nal' le doute. |V|ais au bout de quelques dizaines de Sachant que |’espéce avait niché en Belgique secondes, il reprit son chant tres caractéristique. |’année précédente (GoFFAi=<T et al., 2010), nous Une sorte de stridulation d’une sonorité proche sommes retournés sur les lieux a 2 reprises (les 3 et d’une Cigale et du rythme d’une machine a coudre 26 juillet) apres cette date et d’autres observateurs en train de piquer. Disposant d’un enregistrement sont également passés quelques jours aprés le 25 avec nous, nous avons pu le comparer et confirmer juin. Nous avons alors passé le chant enregistré aussitôt la détermination. pensant attirer ou faire réagir un ou plusieurs Nous avons ensuite cherché a observer |’oiseau Oiseaux esperant Confirmer, le Stationnement ce qui fut assez aisé. Il utilisait plusieurs postes p’°'°"96’1 Voile ubselvel des leunes peu Volants de chant qui se trouvaient a la lisiere d’un champ C6 lut sans Succes de luzerne (qui lui-méme longeait la route ou Les seuls comportements symptomatiques d’une nous nous trouvions) et une zone marécageuse. reproduction a été naturellement le chantdurant un L’endroitou il était le plus facilement visible était un minimum de 22 jours mais aussi ce que plusieurs Sureau Sambucus nigra quasi mort donc pauvre en observateurs ont rapporté : le chanteur poursuivant feuilles ou il se perchait a 1 voir 1,5 metre du sol et un individu dela méme espece ou d’une autre ( ?). Eguîugzëagièîîèiul Offrant un poste de Cham plus Il esta noter que |’oiseau se serait arrété de chanter ' ' quasiment a un jour prét a la méme date que celui Dans ces circonstances, il nous a été possible quianiché en Belgique |’année précédente (24juin de localiser |’oiseau qui se déplaçait entre ces 2009) (GoFFARr, op. cit.) E;î‘6î_f'6hCl""“i 6* de FîF"·"’°'“‘î;)"""6""6’Il} ' Observer ii rreddedteit donc une zone de marais deedpe par qu l, C_ aulall au ml leu du _uœau' ous avons une roseliére plutôtseche composée principalement EPOÉS leullse quulques muuvalses photos et une de Phragmitesaustralis,d’©rtie Urtica sp.,en cours de Video qui 3 permis d enregistrer le Cham boisement morcelée par des saulaies réparties en L’observation a la jumelle et a la longue vue a une bosquet plutôt étendus dont certains comprenaient distance de 15 a 30 métres a permis de distinguer des arbres assez hauts et d’autres plutôt bas et par les caractéristiques suivantes : quelques individus isolés. L’oiseau était cantonné - oiseau ayant la silhouette d’une fauvette avec un aux abords du secteur le moins colonisé par les bec fin pointu de couleur plutôt foncé brune avec arbres et arbustes du marais. Il a également été le dessous plus clair, de taille modeste (effarvatte) vu traversant le champ de luzerne et la route pour ilïrîîgtlte 2011 — 35 (1) — Août ZO11 — Revue naturaliste de Picardie Nature
gagner une friche calcaire, clairsemee d’Aubepines Roseau commun R australis, dont les formations Crataegus sp. ou il a chante très brièvement (obs. semblent peu utilisees d’après RosEi.AAR, C. (op. pers.). cit.) . De plus, les zones arbustives n’etaient pas Ce milieu etait il favorable a la reproduction ? imbïiquêes îàvec *66 Végéiauuns h6ruaCé6S’ mais RosEi.AAR, C. (1992) precise que |’espèce recherche plutot œpames GV mîàS§6.fma|.6m6m Gtenuue ai/GC des etendues de formation a vegetation très dense 66,6*6666 arbres *66*66 'C' Gi Ia' (ÉGS deux 6*6*6*6*6 mais rarementbasse, poussantsursol nu ombrage, îrgergînssï 'iïlris i66666r6*6·66* 3 66Q*§6*6 gue accessible pour se nourrir et ou il lui est facile 3 'a Gm ma Gmeu muyenuemun avura G' de se deplacer cache. Ce type de couvert peut Notre approche *66*6 tres apprOX'mauV6' comprendre des touffes de graminees et d’©rtie La consultation des principales references sur les Urtica sp. alternant avec de jeunes repousses de oiseaux dela region Picardie mais aussi nationales Noisetier Corylus sp, de Cornouiller Cornus sp., revèle que cette serie d’observations constituerait d’Au|ne Alnus sp., de Bouleau Betula sp., de Charme la première mention de |’espèce dans cette region. Carpmus Sp" 66 **666 Fï6r**i**6 Sp" 66 Suule 66*** La presence de ce chanteur en Picardie intervient sp et autre arbres-caracteristiques des borsements dans Un Contexte de progression de Faire ElîîîîfîëXdli"2fi'.iîîeîLÉ6§eî°i2,îÈ£§î£‘iî"iE'§§’ SEE 66 *6666***66 66 *666666 S6 **6**6*6 **6*6 plaines alluviale des tourbières des cariçaiesi des Occidentale` DEL HOYO et al` (2006% KENNERLEX , _ * , _* A * P. & PEARsoN, D. (2010) indiquent que |’espèce uepœssmns 66 6*66666 desemques et mçmu dus se reproduit dans |’est et le centre de I’Europe parc? et des Vergurs abî’mu0m6S’ 66**6*6 6**666 avec une limite qui passe par |’est du sud de la 66 V'H6'^LuS *6****6*·666 Vegeiales d_un§6S’ baSS6S’ Finlande, le sud de la Suède, le Danemark, |’©uest ?nCh6V6uuuS’ 666*66* bmsœs 6****6666 666*66* de |’A||emagne, |’est de |’Autriche et de la Bulgarie Gu? ÉSSOCIGS 3 des berges 66 ,COurS d 6au’ 666 jusqu’au sud-ouest de la Siberie (Region d’lrtysh) pram6S’ ue? berges de pluns d 6au’ (ies mara'S’ et le nord-ouest du Kazakhstan. Elle gagne l’est ou des marecages, des bois et des forets. Le plus Gi ie Sud de i,AiriqU6 par ie Moyen Orient Gi ie 'mpurtani 66¤* *66 Caractensuquus uu sul et la nord-est de |’Afrique ou elle hiverne dans le sud- 66.66**6 *6*6**66*6 du Cuui/en *666*6* jusqu 3 2 est du Kenya sur une zone restreinte puis sur la 2*22;;,;*,6.*zi22*î;.î2:i;6:.î,î.z6*;;*;2;252,:6;: 26***6*6 *6 **6*6*** *6 **6*6 et *66* 66 B°tSW‘·""‘·"’ rÀrmOiS6 Artemisig Sp Sont peu Utriëées le Zimbabwe, |’ouest du |V|ozambique et le nord ' ' de |’Afrique du Sud (Province du Nord). Cette En 2009, en Belgique, d’après GoFi=ART et al. (op. partie de |’aire d’hivernage principale est peut-ètre cit.), le milieu de nidification etait une friche humide plus etendue vers le nord avec des observations buissonnante en voie de recolonisation par divers recentes provenant de Tanzanie et de |’extrème ligneux comprenant une alternance de secteurs Nord du |V|ozambique. Cette Locustelle a donc humides et plus secs qui s’est developpee sur une une distribution mondiale restreinte mais est ancienne coupe forestière. La zone etait couverte commune sur une bonne partie de son aire de a 40 % d’une bonne diversite d’arbustes d’une nidification. Elle est en expansion progressive hauteura||antde2a3mètres avec quelques arbres dans le centre de I’Europe depuis les premières de 7 a 10 mètres. La vegetation basse etait quand decennies du 206***6 siècle. Le phenomène ne a elle d’une hauteur variable avec une composition s’est pas poursuivi, voire son aire a regresse sur comprenant des ensembles d’espèces imbriques, certaines franges. Par contre, les populations en notamment a la faveur du caractère humide du sol marge du sud de la Scandinavie, d’A||emagne et (formation a hautes herbes dominees par |’Epi|obe de Bulgarie augmentent depuis les annees 1950, hirsute Epilobium angustifolium, Reine des près et la population finlandaise a progresse de 100% Filipendulia ulmaria, |’©rtie dioïque Urtica dioica ..., au cours de la décennie 1980. des jonchaieâ des Cauçaies ut des formations à D’après G©i=PART et al. (op.cit.) en limite occidentale Gauche 6666**6666 Deschampsm œSp't°Sa' de cette zone, bien que les observations se soient Sur le site de Branges, dans un rayon de 100 multipliees, |’espèce n’a ete notee nicheuse qu’en mètres autour du poste de chant principalement Belgique, |’an dernier. Aux Pays-Bas, un a deux utilise, qui pourrait correspondre a la taille d’un chanteurs sont entendus annuellement. Dans les territoire moyen d’après les elements indiques par autres pays, les observations n’y sont pas aussi RosEi.AAR, C. (op. cit.) sur l’etendue d’un territoire frequentes. Il est vrai que |’espèce en dehors de et la distance du chanteur au nid, nous avons pu son activite de chant, est difficile a detecter. constater que la structure de la strate herbacees En France, Vespèœ 3 fait Vnbier de 10 mentions S6mb""'t i6*6*66'6 · Giens? "°t""“"T6'“ 66 @$3*63 iuequen 2005 (Dueois etal., 2008), ensuite de 2006 du sol par contre lespece dominante etait le à 2009, n,a été rapporté qU,Un Seui Contact r 1 Avocette ZO11 · 35 (1) - Août ZO11 - REVLIE naturaliste de Picardiepâïuîë
chanteur le 2 mai 2008 aArc-sur-Tille (21) (R. & S. |’oiseau contacté dans |’Aisne aura été celui noté DESBROSSE in REEBER & le CHN (2009)). Sur ces 12 sur la plus longue durée en Francejusqu’a présent. mentions nationales répertoriées, 11 concernent Nous avons consulté les actualités ornithologiques des chanteurs dont 9 entendus au printemps du pourle Paléarctiqueoccidentalpubliéedansla revue 29 avril au 30 mai ét 2 en fin d’été : 13 août ét Dutch birding. Au cours de la saison 2010, aucun 5 septembre. Aucun cas de nidification n’a été afflux particulier ou nombre exceptionnel de cas de signalé pour |’instant. Ces éléments sé basent sur nidification n’y étaient signalés. Notre observation les données transmises au Comité d’Homo|ogation semblerait donc correspondre a un de ces oiseaux National, nous n’avons pas recherché les qui régulierement sé cantonnent sur la façade éventuelles données qui né |’auraient pas été. occidentale de |’aire de répartition de |’espece ét L’examen du détail de ces observations révélé qué qw Conmbueran 3 I Etendre prOgœSS'V6m6nt' Bibliographie Remerciements DEL Hovo, J., ELLIOTT, A. & CHRISTIE, D.A. eds. (2006) Nous tenons a remercier |’ensemb|e des personnes - Handbook of the birds of the World. Vol. 11. Old qui sont passées voir |’oiseau et qui ont indiqué sa World Flycatchers to Old World Warblers. Lynx présence sur les diverses listes de discussions Edicions, Barcelona. 798 p. internet, nous permettant ainsi de déterminer Dusois, P. J., LE MARECHAL, P., OLIOSO, G., & YESOU, sa période de présence : JP. et IVI. DELAPRE, F. P. (2008) - Nouvel inventaire des oiseaux de POUZERGUES, Daniel lV|AuRAs,Sy|vain H©uPERT,Pierre France. Delachaux & Niestlé, 560 p. SENGEZ, Pierre CAMBERLEIN, Edouard DANSETTE, G©i=i=ART, P., VIEUXTEMPS, D. & DEROUAUX, A. (2010) Didier GODREAU, Jean-Claude IVIARTIN, Laurent - Premier cas de nidification de la Locustelle SPANNEUT, Philippe Jean Duiaois, Richard MUGUET, fluviatile Locustella fluviatilis en Belgique. Aves Olivier LAPORTE, Antoine ROUGERON, Jean-Luc KLEIS, 47/2, p. 65-73. Richard KAsPRzvi<, Catherine BEAUMONT, Benoit KENNERLEY, P. & PEARSON, D. (2010) - Reed and Bush SEGERER, Samuel ZuccA, Julien BiRARD, Jean-Yves Warblers. Christopher Helm, London.712 p. BARNAoAuo, Hervé DARIVIANDIEU, Boris et Philippe REEBER, S. & le CHN (2009) - Les oiseaux rares DELAHAIE, Didier et Louis SALLE, Yves Duaois, Eric en France en 2008, 26è'“" rapport du Comité LAPous, lV|r and lV|rs GIRARDEAU, Jean BARBE, Fred d’Homo|ogation régional. Ornithos 16-5, p. i.EV|EZ, Bernard COURONNE, lV|artine FOIVIBARLET, 273-305. Pierre LAuR-FouRNiE, Olivier PARis, Dominique ROSELAAR, C. (1992) - Locustella fluviatilis, River TAVENON, Christian KERIHUEL, Fabrice JALLU, Florent warbler. ln CRAMP et al. - Hanbook of the birds of YVERT, V. CARoN, Jean-Philippe SIBLET, Hubert EUl‘Op€·, the Middle East and NOl'thAfl‘iC8. Thé Bil‘dS P()·|··|·|AU, B GR|ARD’ P DERR|EN’ Aymeric |_E CA|_\/Ez, of WGSÉGITI P8I68l‘Cl‘iC, vol. Vi. VV3l`bi6l`S. OXiOl'd J|\/|_ CHATENDRAULT, G_ T|33()T, S_ GA|_|_EN, |_0Ui3 UIWFVGTSHY, University Press. OXTOTG 2 D· 77·88· ALBESA, Joél MORÉNIAUX, Jean-noël BOUSSEMART, Patrick DECORY, et Thierry BARA. iàîlîîgâe 2011 · 35 (1) - AOIZII ZO11 - Revue naturaliste de Picardie Nature
I _ I . __ '·.·.I ' _jfÃ`--· " "`··.":*I `· I F- __,' I I = nx" lh ~ II - ' IJ `!.I I ;I__ .'- . » . · Ji ‘) I o .. _ I ,..r I I m ,- · 1-J.-ig`: IT'.-- - L, · Il ' `*` ·— . · . - `· I T' III- - - if . - II __,, I " ,· I,. . - I l I . I _I I II ,-I -_ ï · I 'lë-;I|-1* I ` II? ,¤·_ JI dII:[ -I IIIIIII I * If} ai I I · I III,.-" ',· I I I * -}-.__- I:I_-F L i , +'|:‘I; la `-·· I ·-Ifî -. I, Iv'? l Il *' nëi`,}* 1 I "" * T n fu- 1 ' ```` un mf- I r I `II-III II«;' ¤I| . I I II : · là.! _.¤"- ' i I - . II I I ig ,1; ;··. I _ II · I I , I I _ Fl,. , I I.-I 1II II I j II •. ' , III" I Photos P. Songoz. Arcy-Sainte-Rostituo (O2) 12 juin 2010. (originaux visibles sur http://piorrosongoz.porso.sfr.fr/Observations.htm) Avocette 2011 · 35 (1) - Août 2011 - Revue hE\[UI’aIi5(E de PiCaI’diEpIîIâîUî’z
u . " ``'' .···"j É . _.` r I '···__.·-":-L . I IT -J-__:·-'jl,-"'lll | h' lu J I _' I - I ' . Fa . i l __ _ . ff-- · _, '_ 1 _,· ¤ I- n" . ` Il I I · /¢/ ·' I- & 4 ·` _ '.«. I. _ . _j_" · - I Il If"!} . rf F. . =?· - . ~ 1 -.»~.~.. .4; if .· 1* - I J .·-· la -··· .' 5 ‘ ; ¢ __ ...· pi E li JJ 8- hi F IF I 5-" i' E "`I 3 C- . ` ï -- I I .r` .·"'/I 11- I"1. ·.È A \ . .·-· En- - Photos P. Sengez. Arcy-Sainte-Restitue (02) 12 juin 2010. (originaux visibles sur httg://gierresengez.gerso.sfr.fr/Observations.htm) Pügë 35 Avocette 2011 - 35 (1) - Août 2011 - Revue naturaliste de Picardie Nature