i 2001 - 25 (1-2) nages 1 à 40 :ss~ mamzaz
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\ • Recensement des Hèrons arboricoles O Deuxième cas de nidiiication de
_ nicheurs de France en 2000. Région I'Echasse blanche Himantopus
Picardie himantopus dans I'Oise
O Suivi de ccrbeautières dans |’Oise ç pœmm-gs observations dg
_ Bécasseaux falcinelles Limicoia
Picardie, année 2000
.· . •Ls `ea xd‘eauàMruP0 0in.
O L hivernage dela Fauvette a tête S nîhèîî WL;8 0 mp t
noire Sylvia atricapilia en Picardie : Y
premier bilan sur un demi siècle.
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Publication naturaliste de Picardie Nature

L'AVOCETTE - 2001 - 25 (1-2)
Sommaire
Pages 3 à 5 :
Recensement des Hérons arboricoles nicheurs de France en 2000.
Région Picardie.
Par Xavier COMMECY
Pages 6 à 9 :
Suivi de corbeautières dans l'Oise
Par Yves LECOMTE
Pages 10 à 20 :
Recensement des corbeautières de Picardie, année 2000
Par Xavier COMMECY et Frédéric NOEL
u Pages 21 à 25 :
L’hivernage de la Fauvette à tête noire Sy/via atricapi//a en Picardie :
premier bilan sur un demi siècle.
Par Vincent BAWEDIN
Pages 26 à 29 :
Deuxième cas de nidification de l’Echasse blanche
Himantopus himanfopus dans |’Oise.
Par William MATHOT
Pages 30 à 32 :
Premières observations de Bécasseaux falcinelles
Limico/a fa/cine//us dans |’Oise.
Par Marc et Pierre SENGEZ
Pages 33 à 40 :
Les oiseaux d’eau à l\/loru Pontpoint. Synthèse 1998.
Par W. MATHOT
L'AVOCETTE, publication naturaliste de Picardie Nature - 14 place Vogel - B.P.835 - 80000 AMIENS
www.picardie-nature.org contact@picardie-nature.org
Directeur de publication : Xavier COMMECY
Conception et mise en page : Frédéric NOEL et Guillaume PETIT-RENAUD
Dessins : Cédric LOUVET (couverture)
Tirage : 200 exemplaires - Prix d'un numéro : 60 francs
Dépôt légal : Préfecture de la Somme - FR ISSN 0181 - 0782
Impression : CAT G. COUTl—lON - Amiens
L'AVOCETTE 2000 - 25 (1-2) · 1 -

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2 - L`AVOCETTE 2000 · 25 (1-2)

ARBORICOLES NICHEURS DE FRANCE 2000.
Par Xavier COMMECY
SOMME :
c'ee1 la eepnelne fele elU`nn ieeeneelnem Boismont : 214 nids (211, 201, 191, 163, 204,
national des Hérons arboricoles est organisé. Ces 240 nids de 1994à 1999).
recensements permettent tant à l’éche||e régionale pam Om;-019|9g1q08 du M8rq089t8"8 1 55 9198
qu’à celle de la France de suivre l’évo|ution des (8191-11994).
populations nicheuses de ce groupe d’oiseaux. Ont
ainsi pu étre repérés les influences de l’évolution des . _ .
statuts de protection, des vagues de froid... Fig' 2 ‘ Nombre de nids _
Comme pour les précédents recensements de Hemns cendres en P'°ard'e
réalisés en Picardie, c’est le réseau des
observateurs de Picardie Nature qui a été chargé 600 7
des prospections. Nous avons déjà commenté les 500  
bilans des décomptes précédents (COMMECY, 400  
1994) et celui ci en est la continuité. 300  
  g
RESULTATS 2000 200 À?-%- l
‘°§  
Pour chaque colonie recensée est indiqué,. apres 1988 1974 1981 1985 1989 1994 2999
le nom de la commune et eventuellement du lieu-dit,
le nombre de nids comptés (et lorsque les données
sont disponibles les valeurs pour les années 1994 · H 1 S _ 33 .11
précédent recensement national -1995, 1996, 1997, ênges `îup Omm9' m S' _ _
1998, 1999). Pour certaines colonies c’est ainsi 1 Ql¤S)(· PTB Cûnîëfôlnë î 17 mds (09119 C010n1€
d'une série de 1990 à 2000 dont nous disposons n€‘XlS1el1DûS €¤1994)·
puisque la même présentation avait été adoptée B0vg51 P001 dg Fougnçampg ; 71 nids (231 481
pour la publication régionale du recensement 1994. 501 551 551 501 71 0idS dg 1994 à 1999)_
Péronne, Sainte Fiadegonde : 51 nids (81, 71, 55,
HERON CENDRE Ardea cinema 23, 29, 26 nids de 1994 à 1999).
Hombleux : 37 nids (18 nids en 1994).
F1g_ 1 1 Nombre de colonies ’Voyennes : 3 nids (1 nid1 en 1999 et 01 les années
d H , d , P. . precedentes dans cette petite colonie qui comptait 4
G emns cen res en 'cardœ nids en 1994, 3 en 1992 et qui avait disparu depuis).
1j W Total départemental : 481 nids pour 81co|onies
12   (459 pour 7 colonies en 1994) sont 4,5%
10   d’augmentation en 6 ans ; c’est à dire une stabilité.
8   % A,SNE_
l/ -/ I .
À /
6   Saint-Quentin, Fiéserve Naturelle des marais
,1 À/ / / , _ . .
2   d lsle . 44 nids (10 nids en 1994).
0   199lî8ntenoy, Port Fontenoy : 24 nids (22 nids en
1968 1974 1981 1985 1989 1994 2000 Lesquille-Saint-Germain,Bois de Robbé:13 nids
(11 nids en 1999).
Total départemental : 81 nids pour 3 colonies (78
couples pour 7 colonies) soit 3,8% d’augmentation
en 6 ans ; stabilité là encore.
L'Av©cE1îE 2000 -25 (1-2) °

OISE :
Pas de colonie connue dans ce département bien COMMENTAIRES SUR
prospecté, les deux couples nicheurs de 1994 (dont UEVGLU-I-ION DE LA
1 seulement nicheur probable) en deux «colonies»
n’ont donc pas fait souche. POPULATION PICARDE DES
Total pour la Picardie : 562 couples pour 11 HERQNS ARBQR|CQLE$ ;
colonies contre 538 couples en 15 colonies en 1994.
1" "  4i"" T " A
1 Fig. 3 : Evolution des effectifs Hérgn cendré
1 nicheurs par département _ , ,
1 Deux nouvelles colonies par rapport au precedent
1 i recensement concerté, dans la vallée de la Somme
1 233 _"' _ 0 _ 1_____ 1] à Glisy (80) et en Thiérache à Lesquille- Saint-
1 400 -•-Somme Germain.
1 900 —¤—A1sne I' Quelques colonies ont disparu et nous avons
1 îgg —u-Oise déjà signalé |’échec des implantations dans |’©ise.
0 Dans |’Aisne, les petites colonies du sud
6,, 1,,, (È 1g, (bc, Q1, QQ (Ess0mes-sur-Marne, 1 couple en 1994) et du centre
1 ,3 ,3 ,3 ,3 ,3 ,3 ,19 du departement (Chamouille, 2 couples en 1994 et
;__   gg Marchais en vallée de la Souche, 21 nids en 1994)
n’ont pas été retrouvées malgre les recherches. En
Thiérache, il y a disparition des colonies de Hary et
AIGRETTE GARZETTE Egretta Luzoir (21 et 1 couples en 1994) et installation d’une
yarzêffa colonie à Lesqui||e-Saint- Germain.
SOMME 1 Bilan : Disparition de 6 colonies et apparition de
Parc Ornithologique du Marquenterre : 60 nids 2nOUY€"€S' _ _
(74 en 1994, 35 en 1995, 47 en 1996, 12 en 1997, Twlle m¤v¤¤¤¤ des ¢¤l¤¤1€$ prcardes 2 51.1
21 en 1998 et 35 en 1Q9Q)_ (35,9 en 1994, 40,3 en 1989, 69,6 en 1985, 33,6 en
Boismont : 17 nids (installation en 1996 avec 3 1981* 30 en 1974’ 19 9¤1968>~
couples, puis 10, 21, 22 de 1997 à 1999). _ 0 _ _
Total pour la Picardie : 77 nids en 2 colonies Flg'4 ' ReparÈm°n du 'Pmbœ de
(74 en 1994 et 7 en 1989). °°'°"'€$ Pa' ******9
HERON GARDEBOEUF Bubulcus ibis 5  
· 4 7
ÈL°.l”“É>'É.;m.·..gm,. .1..   · 6 O., 7 3  
mds. 2  
Boismont : 2 nids (installation en cette année de 1  
1€¤€¤S€m€¤*>~ , _ O  
Total pour la Picardie 2 8 ou 9 nids en 2 colonies
(1 Couple en 1994). 1-25 26-50 51-75 +1OO
      Les biotopes et SUppOI'tS des héI`OnnfèI`€S É
nyctycorax |La descrirîtioàj deîtmigeux î>ù sontgistîllées leœts
co onies a e e iscu ee ans e prece en rappo .
1 couple possible, 1 observation le 18 avril en Ce sont essentiellement des colonies dans les
plaine maritime picarde. vallées ou dans des bois surplombant les vallées
Cette espèce n’est pas nicheuse régulière dans i1B°'Sm‘?m '8O'» Ha'É9€St'SU"'S°mm€ '8O‘) a
la région et seuls quelques cas isolés ont été décrits 19><¤9r>11¤¤_¤9 la 991009 du ROM- '8O' dans 968
mmpms du littoral qu’en vallée dela Somme mm de 911091 ¤¤·S99S·" îj¤¤ë1_ 193 t¤d¤¤v€·ll€== ·=111¤¤·1—>==·
1 _ sgna ons que ce e e isy es ans une va ee, es
a mer nids étant construits sur des Peupliers blancs
Popu/us a/ba. Cette espèce d’arbre-support avait
déjà été signalée pour la région. Les autres espèces
sont : Aulnes A/nus sp, Frênes Fraxinus exce/sior,
Saules Sa/ix sp et Chênes Ouercus sp pour les
colonies des vallées, et Hêtres Fagus sy/vatica ou
Pins laricio Pinus nigra laricio pour les colonies
littorales.
- 4 - L’AVOCETTE 2000 - 25 (1-2)

Place de la population picarde par rapport à
celle de la France. Héron gardeboeuf
Bien ëvidëmmëvt 1108 Cçmmemaiœs S6 1910111. en Cette espèce prospère lentement dans notre
comparaison du bilan national 1994, dernier bilan region epree ie premiere riiuiiieeiieri de 1992 ii
pam (MARION 19971 couple comme en 1993 et en 1994) au P.©.M.. Mais
CQHG ôflfléê là il y avait 26687 couples CIG l·lél'OI’lS oette implantation ne g’egt pag développée de
0000108 1’€PéFêS 00 F1'00C€ 90 053 C01001€S· A)/GC manière linéaire depuis 1992 : pas de certitude pour
SGS 538 ¤¤¤r>l<SS la Pioardie S9 Siwait au 18°'“° rang la nidification d’un couplé présent en été en 1995 et
008 @91005 0CC¤0111001 C011€ €SPèC€ 90 tant C100 1996. Probablement suiteà l’hiver rigoureux de 1997
f1lCl"l€LlS€, loin derrière la Bfêtôgflê (plLlS d8 2800 |’egpèoe ne g’y egt pag reproduite oe printempg la_
rridS) 00 la 109100 1:11100€·A1D0S (P1¤S C10 2100 0105) Après cette pause, les nidifications reprennent : 3 ou
et la population des trois départements picards 4 ooopleg en 1993 et 4 à 5 en 1999_
representant. 2,01 /c de, la population nationale. cette emee 2000 marque eiriei une rieuveiie
L¤¤9m€¤1û1l00 ¤¤¤St¤t¤¤ 00110 1989 et 1994 étape dans la colonisation de la région par oe héron
(+91,1%) était une des plus fortes (5,91% au niveau iuequieiere piutôi meriuieriei ever: pres de 10
national), cette progression montrant comme nous Ceupiee et deux Ceieriiee dem une rieuveiie
|’avions signalé alors le déficit régional suite Remarquons que C.eSt Serie Surprise que neue
ambablemem all? d€Sm1C1'$nS Vrvlortarirës 90SS9îS· avons observé l’insta||ation de ce Héron dans la
igëlî Vâ"°2nOS0â' i0+Ã1ïîî; SSzgnîeiîgugeseanéeeniî/S55 seccinde colonie mixte de reproductions de hérons
. ' ° en p aine maritime.
namna|` En 1994 avaient été comptabilisés 2294 couples
_ en 35 colonies en France. Comme pour l’espèce
01910**0 90120110 précédente, cette colonie est la plus septentrionale
2 colonies donc cette année pour cette espèce de F1a0œ·
qui a souffert de |’hiver froid 1997 (disparition totale Signalons pour finir |'insta||ation en cette année
des hivernants pendant plusieurs semaines fin 2000 en tant que nicheuse de la Spatule blanche
janvier-début février contre une centaine d'oiseaux P/ata/ea leucorodia (premier cas de reproduction
présents fin décembre 1996 et seulement 12 nids au certaine pour la région) dans la colonie mixte du
P.©.M. cette année là contre 47 |’année précédente) Parc Ornithologique du Marquenterre.
et qui a reconstitué progressivement ses effectifs,
ayant maintenant rattrapé et même légèrement LES PARTICIPANTS A
depasse le nombre record de couples obtenu en
1994. L’ENQUETE 2000 :
Les nids sont construits dans les Pins laricio , , .
Pinus nigra laricio des dunes boisées du P.O.M. en . P' 0%*0000110 (0 qw 1199S 961/Ons 09581 les
colonie mixte avec les autres ardéidés nicheurs de "11°1mat'°11S SU" les n'd'1'°a1'°nS au Pam
Ce Siie ei dans ies grande Hêiree ue ie Cuienie de Ornithologique du Marquenterre obtenues entre les
Boismont le plus souvent dans des arbres aussi Éêux €mEU€1€S)·X·COMMECY9É· 0^"100'51`1E·1-
rmurs de mds de *001*8 œr·drèS· J ^.Èi“”(A` ’vëT5’êV%'ɧ’ tÉ;.§S01.§È‘ iîitîêëîïîi
En 1994 avaient été comptabilisés, 9845 couples neue evuir Communiqué leurs iuiurmeiiurie p
en 105 colonies en France. Les 74 nids localisés en
Picardie représentaient alors moins de 1% de la
population nationale qui avait vu au début des BIBLIOGRAPHIE 1
années 90 |’exp|osion des populations littorales r
atlantiques, progression à laquelle on peut rattacher COMMECY X- (1994) j 0051111015 011 100005010001
|’insta||ation de |’espèce dans la Somme qui est le 10910001 1_994 005 1'101005 0000105 A1000 0100100
département le plus septentrional de France où elle 00 P1001010· UAVOCETTE 18 (3‘4) ï 45'49·
niche. MARION L. (1997) - Inventaire national des
héronnières de France 1994. M.N.H.N. 119 p.
Xavier COMMECY
4 place Godailler Decaix
80380 GENTELLES
L`AV©CETTE 2000 - 25 (1-2) - 5 —

SUIVI DE CORBEAUTIERES DANS L’0ISE
Par Yves. LECOMTE
Le secteur suivi entre 1989 et 2000 représente
grossièrement un triangle délimité par Beauvais,
Saint-Just-en-Chaussée et Nogent-sur-Oise soit
environ 300 kilomètres carrés. Le sud de ce triangle ,
(secteurs de Liancourt, Breuil-le-Sec et Hermes, ou
coule la vallée du Thérain) est assez boisé: de
nombreux petits bois de plateau et la forêt de Hez
(environ 20 kilomètres carrés) s’y trouvent. Le nord
(secteur de Saint-Just-en-Chaussée) |’est beaucoup
moins et les cultures de plateau l’occupent J
majoritairement. Les vallées de l’Arré et de la Brêche   1
dellmltent ces secteurs a l Est.  
Les relevés effectués sur 12 ans apportent un Y.
éclairage supplémentaire sur la connaissance des
populations de Corbeaux freux Corvus frugi/egus A"
nichant en Picardie à |'instantané que représente _ · · .· ___,
|’enquête nationale 2000 (COMMECY & al., 2001), Fig" ' '°°""'S"‘r'°"d€'"°"°de'“dE ee
mais pas à la même échelle de superficie couverte, _
en permettant de suivre |’évo|ution des quelques 100 ¤9î1l¤1<i=¤>$ emplaeemema ravarableei A Survre done
à 200 couples occupant cette partie de |'Oise. Si les 5919 a labarrage 99 1999 les areeaux 99 59111
informations obtenues ici ne sont pas directement ;9¤9119== Sur lâ? arbres agee et V'e'"reeamS·.aVe°
extrapolables a |’ensemb|e de la région picarde, les eaueaul? 99 'erre Hedere herrx et 99 GL" Vlscum
caractéristiques relevées ici sont sans doute du album 9199 99 rond 990199 le R·N· 16 a 9¤¤11w·
même type ailleurs.
Secteur de Breuil-le-sec, BreuiI-|e-
L’EVOLUTION mas COLONIES "°" °* F'*""""“°$·
Les corvidés se sont installés en 1989 sur les
Secteur de Liancourt limites communales de ces trois villages sur le site
de Breui|—|e-Vert «la Seravene», propriété privée
La colonie de Soutraine, hameau de Cauffry, a plantée de Peupliers mais début 1992, les Oiseaux
disparu en 1990 suite à l’abattage des Peupliers furent effarouchés par des feux de pneus, des tirs de
Popu/us canadensis et celle voisine de Bailleval n‘a pêîâfds et ûbôfidoflnèfeflî |eS lieux. La Colonie
pas beaucoup profite de cet éclatement, quelques voisine du bois Boitteeux disloereïi en 1994 pst
l`1ldS TOUT aL] plL]S avant qu’elle l’1€ CQSSQ d'@Xl$T@|' COUPE d€S Hl`bl`€S. Quelques couples SG l'€ril'OUV€I`It
avec l’exploitation des arbres arrivés à maturité en en 1994 ET 1995 <1û¤S le Dë1iC€ll€ dite «l¤ Qiûndë
1998, Actuellement lee jeunes peupleraiee de prairie» du village voisin de Breuil-le-Sec mais les
Bailleval ne peuvent recevoir de nids alors que ceux 'ffëlvôux Sui l€S F1·N· 16 et R·N· 31 0¤’f Qênê l€S
âgés d’une dizaine d’années de Soutraine oiseaux qui desertent ce site. Se sont probablement
accueillent déjà 6 nids en cette année 2000, Le eux que l’on retrouve en grande partie sur le site «le
vieillissement de ces arbres proposera sous peu de Dlôii Cl'lûi'<10¤>> à FiiZ·J¤m€$ et P€u1·ê'fi€ aussi Sui le
Lieu/Année 1999 ÉIEEIÉÉÉÉÉ 1997 1998 ÉEEI
Soutraine (le 20 coupe
vivier Geor  es
Bailleval marais 16 16 NP NP NP NP NP NP 19 coupe -K
Cauffry (rond 25* 22 24
 oint NIS
Tableau 1 : corbeautières du secteur de Liancourt
Coupe : exploitation ; NP : non prospecté ; 0 2 pas de nids ; * 2 nouveau lieu.
· 6 ~ L’AVOCETTE 2000 - 25 (1-2)

Lieu/Année 1999 @@@@  1997 1999 EEE!
Sêravene
mmmtrrullllllll
Breuil-le-Vert ¤ 13* 11 coupe
Bois Boitteaux
Breuil-le-Sec (La I ¤ 7* 14 tvx -
Grande Prairie
Breuil-le-Sec 30 coupe 29* 43 39 37 49
(Moulin Bailly le
bel
Fitz-James (le NP NP NP 10 10 10 NP NP NP NP NP 116
Plant Chardon
Bois de |’Aubier
  Il Il Il Il Il  
Fitz-James (Cour ¤ ¤ 3* 5 5 5 7 ¤
de l'Hô ita|
Tableau 2 : corbeautières du secteur Breuil-le-Sec - Breuil-le-Vert - Fitz-James
Eff : effarouchement ; coupe : exploitation ; NP : non prospecté ; 0 : pas de nids ; * : nouveau lieu ; Tvx : travaux;
site de Bailly-le-Bel, commune de Breui|—|e-Sec, mais
les emplacements favorables sur cette jeune Secteur de Hermes
Plantation Clnl avan ata aala ¤5>9¤p99 90 191-ao avant Les corbeautières sont situées en vallée du
d’etre exploite sont limites (4 ebauches de nids n’ont ·j·héiajn_
pas résisté cette année suite au mauvais arrimage A Viiiara Saint Sa · , ·
. - - pulcre les 12 nids de lancienne
danS_|€S 9199995%*199 p€t'î€S)' _ colonie tombent à |’occasion d’une forte tempête
Bilan C Pan d anglnanïatlon 99309 ¤9`99¤19¤r lnala hivernale, les oiseaux changent de résidence et ce
las Palapantn/aa 99¤1f¤v¤r¤¤l99 a ' aaPaCa· sont probablement eux qui viennent grossir la
D'autres oiseaux occupent depuis quelques colonie de Hermes (Callouel) ou en 1992
années les grands arbres ornementaux, Tilleuls, l’exp|oitation des Peupliers les fait de nouveau
Peupliers et autres présents dans la cour de |’hôpita| changer et ils sont retrouvés à peu de distance au
de Fitz-James. Cette année 2000 nous notons aussi lieu dit «les Brieux» toujours sur la commune de
une extension vers le bois de |’aubier, toujours à Hermes où un nouveau chablis suite à un coup de
Breuil-le-Sec. vent pendant |’hiver 1996-1997 suivi d’une coupe
Bilan i une augmentation des effectifs dans ce des arbres ne laissant en place que des individus
aaataiii, Suite a de nombreux Changements au Caiiia trop jeunes les oblige une nouvelle fois à investir un
de ces dix dernières années. nouveau S't€·
Lieu/ Années 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Vi||ers-Saint- 12 temp I -
Sé ulcre
Berthêcourt NP NP NP NP NP 30 NP 50 NP NP coupe 11
Clos de Linfle
Hermes 16 21 21 coupe
Callouel
Hermes (les ¤ ¤ 20 20 25 30 temp coupe
Bneux
Laversines ¤ ¤ 20* 20 20 NP NP 16 18 14
La•una•e
Therdonne NP 30 30 30 30 28 NP NP 30 27 temp coupe
marais
Bëauva   EEE E  
d'e uration
Prés Co s Salles
19 °C“y Ondé EBENE H P
Bailleul/Thérain 12*
le Mont César
Tableau 3 : corbeautières du secteur de Hermes
Coupe : exploitation ou abattage des arbres après la tempête ; NP : non prospecté ; 0 : pas de nids ; * : nouveau lieu ;
temp : tempête.
1.·AvooE1*rE 2000- 25 (1-2) — 1* -

Lieu/ Années 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Airion marais 30 30 30 30 30 NP NP NP NP 57
Avraoit marais   14 NP NP NP NP NP 27
Argenlieu (Parc du 11 NP NP NP NP NP 15 17 21 37
Château
Terrière
saint-.iust-an-   25* NP 50 50 40 31 67
Chaussée le marais
Tableau 4 : corbeautières du secteur de Saint-Just-en-Chaussée
NP : non prospecté ; 0 : pas de nids ; * : nouveau lieu.
Depuis 1992, des freux utilisent les Peupliers _
plantés autour du Iagunage des eaux usés de CONCLUSION '
Laversines ; suivons avec intérêt le vieillissement de , ,
ces arbres qui devrait apporter prochainement des AU COTS de œs 1îj9'ln€î4(1î89 a t20°°l  
possibilités adéquates de nidification. De méme sur ÉU"" Srl ,8 Z§n9CC°'£)S' €" S'.GS en a9Cœ' '
*e ee de Beth GCOU tt ··*e ce de L*~**é·> le cette de râîëiuîièîiarâîa.r°éCÈ3S;‘a;iSr’ën'Siî;î.§$à£?.î“!?.F.2“a
I"II I ` 1999’I"’ d" , , ·
âevlîidîpîuî age lîarunes ;rtîrt;SS§u?§nL:g§îtUilZî;2(â 2OOO_D_¤lS T2 C©|0nies en tt 994 - 1995 - 1996) et 7
favorables a |'expansion de la colonie mais ces ee mm'mUm (199O)(9raph'qœ1)·
arbres aussi vont vieillir. Les causes de ces disparitions/installations sont
A Therdonne, près de Beauvais, la colonie forte mU|t'p|eS· _ __
de 20 a 30 nids a traversé la décennie 90 avant Pourlee dlSDHl’lîl0¤S2
¤I¤`Lme tempele en hiver 1998*999 euivie de le - coupe des arbres : 6 cas (dans un cas, une coupe
<=¤¤i¤e dee erbree ¤'¤¤IIgerit lee eieeeux à partir et à partielle ayant antraina una simple diminution du
s'insta||er près de Ia, dans le parc de la station rtembre de nld5)I
d’épuration des eaux usées de Beauvais. - tempete ; 3 Cas,
Deux nouvelles colonies en des sites non · UHVHUX HU Dlëd dee HFbFeS î l CHS,
occupés précédemment sont trouvées en 2000 sans · €\°fHF©¤Ch€m€0îS 1 1 CHS-
ritge I’¤¤ twieee I eerreler ¤ee_ inetelletiene _à dee Pour les apparitions, tags rias arbres sampia atra
depleeememe d 0ISe_e¤>< eflelelmemem _mChe¤VS un critère essentiel dans le choix du site (le cas de
d8flS hle secteur SUIVI. P€U'l·(?'l-I'€- \i|€l`ll`l€D'l·|lS d UDG Bret_il|·|e·SeC «rnQt_i|ln Bailly le bel» montre qt_i’Un âge
eelenie iereehe here eeeteurdelimite? de 5-6 ans est un minimum pour les Peupliers a
Bilan: mis à part |’année 2000 qui montre une contrario, la tranquillité des sites ·n’est` pas
augmentation du nombre de nids, Ia taille de la l¤d|SDe¤SûbleS et IWCUS 0bSeI'V0¤S deS rtide PI'eS de
population de ce sous-secteur est restée assez l`h0mm€ C COUF de ferme, 20¤€S UFDHIUHS, b0l’dS de
Steble avec de nombreux Chengemente de 5lte5_ routes, pal'CS d’accès facile... La taille des lieux de
gagnage semble avoir de I’importance sur la taille
Secteur de Saint_Ju$t_e“_chauSSée des colonies ; ainsi celles de la vallée du Thérain
sont moins Importantes que celles voisines installées
Les colonies sont implantées dans la vallée de la UHFIS leS beieemerite de Qfendee C¤l'€¤I'eS· mele lee
riviere Arree, freux n’hésitent pas à faire de longues distances à la
Celle de Saint-Just-en-chaussée, «|es marais», reeherehe de|€UrnOummœ‘
augmente régulièrement avec le vieillissement des   7i"”7*‘”î"
Peupliers occupés. Plus bas dans la vallée, celles Q·qjiq_g1;étgjLüq1dtrg1hgœ
des communes de Airion et d’Avrechy situées dans . , .
les marais privés et communaux, difficiles d’accès cd¤1€SS·' Ieeereewee
voire fermés, permettent aux oiseaux de se déplacer œ
dans ces immenses espaces boisés au gré des 1 ,
coupes selon leurs besoins mais restent fidèle à se 5
ee<=te¤r· 10 Adnlnha
La colonie sise dans le parc du château ¤ i ' u ' "
d’Argen|ieu grandit malgré la tempête de décembre 5 I
1999 qui a abattu plusieurs arbres et une extension l
a été trouvée en 2000 dans un petit bois proche, le O
bois de «|a Terrière». Q N 0 b (F Q: /\ I
_ Bilan : augmentation régulière dans ce secteur ou \q,‘bQ'\q§?> (bg \Q,‘·?>q’\Q§?>'\Q,Q> \Q,°J'\q,‘?> \<§?> \g‘?>ct\<;,@Q1q9@Q l
il y a eu peu de modifications des sites et des arbres l _ e edi
supports des nids.
Un abandon de site entraîne le plus souvent un
déplacement de la colonie dans un lieu voisin. De
- 8 - L’AVOCE`l'I'E 2000 - 25 (1-2)

tels mouvements sont très probables (apparition d’à Sur la Surface Considérée le ncmbre de
peu pres un nombre de mds eqU'Ve'_em e Celui Corbeaux freux fluctue avec semble-t-il une
d'spe"U dans Un s"‘e Proche) ee“s7 ees- tendance à l'augmentation : 150-200 nids fin des
- suite à des coupes : Bailleval vers Cauffry; années 80 - début des années 90, environ 250 nids
Breuil-le-Vert «Bois Boitteaux » vers Breuil-le-Sec au milieu des années 90, 520 nids en 2000. Cette
«|a Grande Prairie» ; Hermes «Ca||oue|» vers dernière année, avec un recensement exhaustif, est
Hermes «|es Brieux» ; peut-être exceptionnelle puisqu’en 1999 il n’y avait
- suite a des travaux : Breuil-le-Sec «|a Grande qu’environ 180 couples nicheurs. A suivre donc et un
Prairie» vers Breuil-le-Sec «Mou|in Bailly-le-Be|»; tel recensement sur une surface donnée effectué
- suite à une tempête : Villers-Saint—Sépu|cre vers chaque année serait à renouveler dans d’autres
Hermes «Ca||oue|»;Therdonne vers Beauvais; secteurs de Picardie pour pouvoir comparer les
- suite aux effarouchements : Breuil-le-Vert «|a résultats.
Seravenne>> vers Breuil-le-Vert «Bois Boitteaux ».
Dans d’autres cas, il peut y avoir eu transferts RE|V|ERc|E|v|EN'|'$
entre des colonies non localisées sur le secteur suivi
€'fC€C| dans IGS deux $@08- Tous mes sincères remerciements à Xavier
Le nombre de nids est peut—etre aussi lié à la C©MlVlECY pour la relecture et les analyses
météorologie du printemps : un printemps froid et C0mF>|€m€¤'f¤¤F€S EDDCVTGS ûC€'f¤VTlCl€·
humide peut inciter des migrateurs du nord ou de
l’est de |’Europe, arrivés chez nous à |’automne, à BIBLIGGRAPHIE =
nicher sur place s’i|s n’0nt pu engranger les réserves
l`iéC€SS3i|’€S EU VOy3Q€ de l'€'(OU|’. CIGSÈ p€Ut·ê'(l'€ C8 COMMECY X. & NOEL F' (2001) _ Recensement
qui s est pesse en 1998_ eu le nembre de me 563* des corbeautières de Picardie, année 2000.
accru et a diminue ensuite. ll faudra aussi suivre le |_·AVcceüe 25 (L2) Z 10 à 2O_
devenir de la forte augmentation observée en 2000.
Yves LECOMTE ·
12 rue Charles de Gaulle
60600 BREUIL-LE-VERT
.- g\):.'
(Q" _. .*4 ,/( ul-#11 yrgum/vw   ' ' '[
MEL ,·î·'..,'\b   c, I I
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  Il `\· ell ,*2 êgnl rc, J   ,/ .
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·.. .   · ,   I ` * I M ` Y É et [   ;!.·""   I ·
 ‘”    if; la `..Z·»iK     Ã   . ` ‘ “
' "iE_:_“,- L-z__ -     ` "".:`\""" Y È»~
°·-- `         ‘     ·.._ ..
 ‘·   ·‘-.. ·Èî·î.îf`Ñ_·—îl_`   __  = _
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"   Fi  =tf2 r ‘—··_*,îé tf';-2lf_Lïî=;·#=ë ,l·   ·.._ ( _   ,,_  r -
* Ã . - _·   .= ··-· ·  "£;ï `-.`·     ‘;Ã"=··_,··  .
~\ n \  l` ; Il e`--.   ;-__ _ ul   .I     -N-J.- nel;-î,-·`·="`A 2
  5 ··          _  ;_.  ___.   <:..·;.:·;—;_ r'__ '_ ·°_'_  
e V [2 M}   A  I   r I .  
l-·» , \ A  5   ·       _
" ‘· .·—·       W     Ã   /` M s «* /» '
·       __; il- I  ’J= ~   w   ·/ —\__Flî$?4 .0 œe Mug; agé  
·._,__,_ ` cy "    I ( lx _ F I . ' ` ..
\ Q. J t \l Et It I
F4] F   dh ·. ` _
P
\\\ I "- nt v N wenn; ' `
.ÉDe<min d’CZ€lîw¢ta  
L'AVOCE`lTE 2000 - 25 (1-2) · 9 -

Par Xavier COMMECY et Frédéric NOEL
_ __ _ _ _ même significatifs et nous vous les présentons ci-
A Vlnltlatlvë du GVOUPG Om'ih0'0Q'¤U€ Normand- après. lls constituent un point sur la population des
initiative relayée par la Société d’Etudes Corbeaux freux nicheurs en Picardie en cette fin de
Ornithologiques de France (S.E.O.F.), un xx°’"° siècle et une première base de comparaison
recensement national des colonies de nidification du pour les éventuels suivis a venir de cette population.
Corbeau freux Con/us frugi/egus a été organisé au En effet, jamais à l’échelle de la Picardie un tel bilan
printemps 2000 de manière a estimer la taille de la n’avait été obtenu. Seules le précédaient, une
population nicheuse française de cette espèce. C’est enquête Bureau Calidris - gardes de la fédération
Picardie Nature et son réseau de naturalistes qui a départementale des chasseurs de la Somme en
été chargé d'organiser pour la Picardie cette 1978 (ROBERT, 1978; ROBERT, 1979) pour le
enquête. département de la Somme et a une échelle bien plus
Do faooo a optorrir ooo Couverture des réduiterune enquête sur 200 Km2 dans le sud-est
prospections maximales dans les différentes am'ana'a en 199* (COMMECY (1992)- çaa daux
régions, une méthode dléchantillonnage a été OUOIICBÈIORS l’iOL|S permettront f:\pi`GS`l3 p|’GS€l’iT8ilOl’i
proposée r prospection exhaustive du Seul ooart des resultats obtenus de contribuer a une premiere
Nord—Ouest de chaque feuille |.G.N. au 1/50000 (une analyaa aaa raaultata
feuille 1/50000 représentant environ un rectangle de Pour pouvoir présenter ces résultats, un
20 kilomètres sur 26). Des possibilités d’extension à important travail de vérification des fiches
la prospection des quatre quarts de cartes étaient (essentiellement pour la localisation exacte de la
proposées. A |’éche||e régionale, nous avons incité colonie sur la bonne commune, ainsi tous les lieux-
chaque observateur à suivre la méthodologie dits ont été vérifiés sur carte ce qui explique que
proposée et aussi a noter toute colonie repérée au certains observateurs trouveront des changements
hasard de ses prospections même en dehors des entre ce qu’i|s nous ont fait parvenir et la restitution
secteurs recensés de manière exhaustive. donnée ici), de contact direct avec les observateurs
En plus de la localisation des colonies devaient ai de ralanaa a du aaa _fa't· D6 _ma“'a"a,aÉa““ama-
être notés si possible, le nombre de nids occupés, le b'a" aaa 'aa maaahtaa S<2·€·¤t, P"aa'aaa les
milieu dans lequel elle était située et les arbres ra"aa'9namamaranauafuramtraa hatamganaa-
supports des nids.
Pour motiver les observateurs picards à   _ _ ·P'°Sp°°t'°"'"t°g'°'°
rechercher des oiseaux qui sont habituellement   ©P'°"’°°"°“ *’°“'°"°
délaissés nous les avons informés lors d’une des »,_ " `_ [QQ Q__  
réunions bisannuelle du réseau Avifaune et   Q  
contactés par courrier (lettre interne au réseau, La C Ã C
Petite Avocette). Nous avons aussi mis sur une des  I   Q   i  O 
pages du site internet de l’association la liste des g;___Q_! __,_,_
cartes et secteurs avec les prospecteurs au fur et à   `*V·fQ Q    
mesure de leurs inscriptions permettant ainsi a   Q
chacun de connaître quelles étaient les zones Q' Q ' I
encore vierges de recherches. Des points réguliers   Q__j
ontlaussi été donnés par des messages envoyés sur  
la liste de diffusion du groupe. Enfin, un appel a ete ‘__—_g_ Y __
lance dans les colonnes de la revue du groupe `"îîîl i
(Picardie Nature) à destination des amateurs de  
nature peu habitués a prospecter pour des enquêtes  
ornithologiques mais qui pouvaient participer à celle
ci qui ne demandait pas de connaissances
particulières.
Même si tous les observateurs picards potentiels
ne se sont pas sentis concernés par ce
recensement, les résultats obtenus sont tout de
- 10 - r.·Av©CE1”rE 2000 · 25 (1-2)

"E$"'-'^“ l"°"‘ ^""E"El SÉEÈEÉL ï1éeâZîèÉî' àlîê 'ëî'Ã?S§§“ê",§.1î2$FÉɧîaï’§É
Pour onoooo oono l_G_N_ 1/50000 do ploordlo (rares) colonies trouvées au hasard sur ces secteurs
nous donnons . ont-ete signalees aux responsables de lenquete des
1) pour les colonies reperées dans le secteur melons Volemee
correspondant au quart Nord Ouest :
- leur localisation : commune puis lieu-dit BILANS
-klî-enombre de nids, / le milieu ou est situe la Bilan de la prospection:
CO I ,
- |'espèce ou les espèces d’arbres porteuses de 24 quens ne"e`°uesl de eenes l/50000 ent ele
nids. Sauf indication contraire, signalée par un *, il Élespeeles 'nleglelemem selen les meeellles de
s’agit dans ce cas d'une prospection exhaustive de lenquele nel'°nele· seules manquent 988
tout le secteur. (protocole national). Éleslleeellegî iîuë le Éàuens Slug (lï|_eàNe's·Atl¥lel;u·
2) les colonies repérees sur les trois autres Vmërîncîonoêf Onl;lënî2îQTaîdèîolS Unlëraofnë
quens de eene evee le même série ellnlenneuens Fiozoy-sur-Serue) pour couvrir la Picardie soit une
Sauf indication contraire, signalee par un * indiquant prospection de 24/36 : 66% (los quan; NW des
une leenelene exhaustive sur ce quen de eene· ll feuilles de Hesdîn Hirson Château-Porcien et
îâglï îl>î|'lSd C9 $38 (îlObSîI’Vâ'(|Ol’lî[' 3lG3tO|l`€î: Aofold nlétam que pamollêmont on Plcardle ils nlont
enîeml e , u eele eur neyen pes e e pleepee e pas reçu de visites de prospecteurs plcards). Pour
(ple eee e leglene l' les cartes de Flue et Saint-Valery-sur-Somme dont le
3) le PU IPS PPSPP/6FS PPUF lë quart de Carte quart NW est essentiellement en mer, ce sont les
concerne. quarts sud est qui ont été pris en compte comme
Seules les cartes l.G.N. 1/50000 couvrant représentants de ces deux cartes ainsi que^|e
entièrement ou majoritairement le territoire picard recommandaient les modalites de |’enquete
sont tya5tégS_ En Conséquence |gS Cgrtgg dg nationale; Pour la suite de l'ana|yse ils seront
Neuchâtel, Forges les eaux, Gisors, Hesdin, Trelon, oonsideres comme des quarts NW.
Château Porcien, Asfeld, Fisme, Dommartin,
.\ lh , Fi ure 2 : ré artition et taille des colonies
o, P I
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©>2~>~> I--------M A---
*1
I ------------
L'AVOCETlE 2000 — 25 (1-2) — 1 1 —

N¤m¤r¤ de colonies EIIIÉIIIII-III 7 IIIIIEIIIIIHIEI
Se¤te¤rNW IIII 3 II 4 [III 1 Im--
Autres secteurs - 1 IC- 3 4 5 IC- 2 2 ___- 1
Tableau 1 : nombre de colonies par quart de carte 1/50000 (intégralement prospectée)
18 quarts de cartes non NW ont été prospectés Pour les extrapolations nous utiliserons donc les
intégralement ainsi que nous y avions encouragé les quarts NW des cartes 1/50000 qui constituent
observateurs régionaux. Ces résultats probablement un échantillonnage proche de la
supplémentaires nous permettront d’affiner nos réalité. C’est d’ai|leurs le principe de la méthode
résultats. retenue a l’éche||e nationale.
Des résultats sur des colonies situées sur 49 On peut qnsi estimer le nombre de colonies az
autres quarts de cartes ont été obtenus. Ils ne 3,26/130 Km (surface moyenne de ces uarts de
peuvent être intégrés dans le traitement statistique carte en Picardie) soit 0,025 colonie au Kmqï. Ce qui
que nous ferons pour tenter d’éva|uer la population donne pour |’ensemb|e de 19399 KM2 de la région :
régionale du Corbeau freux mais nous fourniront des 0,025X19399=486 colonies.
renseignements supplémentaires pour caractériser
les colonies de cet oiseau en Picardie. Ce sont donc - -
. . Tanlle des colonnes
71 quarts de carte 1/50000 sur les 161 de Picardie
qui n’ont pas été renseignées. Nous pouvons La taille des colonies décrites varie de 1 (on ne
considérer ce résultat comme encourageant et être pourra faire plus petitl), plusieurs colonies de 2 ou 3
un témoin de la vitalité de notre groupe 1 2/3 des nids jusqu’à plus de 200 nids (3 colonies de taille
cartes visitées ten une seule saison (2 ou-   mois) supérieure à ce nombre : 227 à Vron (80), 232 à
pour une espece habituellement peu prisée des Lignières-Chatelain (80) et le record a Pinchefalise
ornithologues. (80) avec 270 nids). Ces cas restent exceptionnels
et anecdotiques mais nous pouvons caractériser la
Les colonies picardes de freux r taille moyenne des colonies picardes.
nombre de colonies Que ce soit pour les quarts de cartes
intégralement prospectés ou pour les colonies
Au total et pour ce seul printemps 2000, 278 trouvées de manière aléatoire, la médiane se
colonies ont été recensées. Nous allons maintenant retrouve dans |’ehCedremeht 26-50 Couples. Cette
analyser ces résultats pour estimer la population valeur est donc caractéristique de |’importance
picarde CILI CO|’bG3L| f|'@L|X Qt C8|'8Cté|’lS@|’ CGS l'lUl`nél`lqL|G CIGS CO|Ol'llGS plC3I'dGS. Dans les deux
colonies. cas, environ 70% des colonies comptent moins de
Nompre oie ooioniee par ooart oe oerte t/50000 r 50 couples. Ltne ltegere difference estrnotee entre
Le nompre moyen oe ooioniee par oarte eet oe 3,26 ces deux lots . 8,2 /o'd€S colonies trouvées dans les
(75/24) pour les quarts NW et de 5,2 (94/18) pour quîuî dâ Cîgâs 'mîgrakîmgm Éiuîpgcœs (n  
les autres quarts intégralement prospectés. On peut on p us 9 Coup 65 auœ qu' nv en a que · °
penser que les observateurs ayant entrepris de 01:4) pour IBS autres C°|°n'€S·
prospecter intégralement une carte en supplément Le nombre de nids trouvé par quart de carte
de la NW qui était imposée par les modalités de intégralement prospectés est en moyenne de 138,5
|’enquête nationale |’ont fait sur des secteurs où ils (3324/24) pour les secteurs NW et de 222,1
connaissaient des colonies ce qui a pu induire cette (3998/18) pour les autres. On retrouve la
différence ou alors il ne s’agit la que d’un artefact du évidemment les conséquences d’un nombre plus
à un échantillonnage de petite taille car on ne voit élevé de colonies dans ces secteurs ainsi que nous
pas pourquoi les secteurs NW des cartes seraient |’avons remarqué dans le paragraphe précédent.
moins I'lChGS En CO|Ol'll€S de Corbeaux fl`€UX QUG les Nous pouvons maintenant tontor d'oStimor ia
aimes- taille de la population du Corbeau freux en Picardie.
Nombre de mus 1-25 <10 É 51-75 76-100 |E|E|E§E| 151-175 176-200 >200
Quarts de carte Nb. 67 (20) 51 32 6 7 4 1 2
intégralement
 ros ectés % 39,5 11,8 30 18,9 3,6 4,2 2,3 0,1 0,1
Nb. 46 (19) 33 18 7 3
Autres secteurs
% 42,6 17,5 30,6 16,6 6,5 2,7
Tableau 2 : taille des colonies
En utilisant uniquement les résultats obtenus sur Cette premiere eetirnation iamaia tentee de la
les quarts NW (modalités de lenquete natlohele) popolotton de cet oiseau demanderait à être
nous obtenons 138,5 nids a diviser par 130 Km? soit confirmée ear ei la repartition des ooarte NW
1,.06 nid/Km? Ce qui donne pour |’ensemble de la prospectés est assez homogène à |’éche||e de le
P'Caru'€· _ région, ce n’est pas le cas de |’ensemble de la
1·06X1 9399:20499 mds prospection qui montre des carences dans quelques
La popeiatton pioaroie de Corbeaux trepx peut regions naturelles regrona-les (pays de The|le,·Vexrn,
ainsi être estiméeàenviron 20000 couples nicheurs. NOYuma'$· Vallee de 'A'Sn9 a lest de S°'?S°n$·
Valois) essentiellement au sud de la Picardie
L'Av©oE1*rE 2000 — 25 (1-2) - 12 -

(excepté le Clermontois et la Brie). On peut penser des parcs de château : 23 (soit 31% des colonies
que ces lacunes concernent à la fois des régions urbaines, 9,5 % des colonies picardes). Les
peu propices au freux (grandes forêts de |’©ise) Corbeaux freux montrent ainsi une prédilection pour
mais aussi d’autres apparemment plus attractives ce type de milieu relativement rare et autant occupé.
(vallée de l’Aisne). C’est là un biais inhérent â tout Peut-être y trouvent-ils les caractères qu’ils
échantillonnage. recherchent : grands arbres et tranquillité, ces parcs
Remarquons enfin que cette espece étant pnvee etent peu n'eeuentee·
classée nuisible dans les trois départements picards, 44,2% des colonies (n=108) sont installées dans
elle est â ce titre piégée et tirée une grande partie de des boisements de plateau et 29,9% (n=73) en fond
l’année. On peut s’interroger sur la légitimité de ce de vallée.
0l¤SS0m001 r 0¤<2l 010201 0000201 ¤v0·1_0<2S 20000 perte terre les cas ai tept noter la preeerree de
eeuplee eu" les 19399 Klnz eut eenetltueent nette deux exigences pour que |’espèce s’instal|e: des
teelen 7 A petne plue ee t eeuple pet Km (et neue prairies ou pelouses nécessaires â son alimentation
Venene pet la eu'te eu une pen nen _ne9l'9eeele ee et des arbres support de nids comme l’ont déjà
COLIDIGS n|Ch€l'lt Gt   I’1OLlI`I’ISSGI'lt ST1 Ylllê). Mêfîelîî-IIS constaté MERCIER (1995) ou TOMBAL (1996)___
tellement en peril les productions agricoles NOUS Owens 3 Set recteer Ia tetue de CGS
régionales qu’i| faille tenter d’exterminer cette I . p f t. àl .IP L I . b .
espèce par tous les moyens ’? ll est vrai que cette ee emee 90 ette len U ml leu'. eeee emeî ul emes
enquête est la premiere qui permette d’estimer la eePef'eeent e'ne' de plus Pet'te.te"'eI elfe GS euttee
pepwetten reetenete de teteeee et eue Iee gut e es ârebîentent une repartition e eurs tat es
classements en tant que nuisible ont toujours été len Sem e ee'
obtenus en dehors de toute information biologique
cohérente. Espèces d’arbres choisies pour
installées les colonies.
Milieux occupés par les colonies Dans les renseignements complémentaires
Toutes les fiches ne présentaient pas les demandés aux observateurs, on trouvait dans le
renseignements complémentaires demandés sur les protocole national : espece d’arbre utilisée. Toutes
milieux dans lesquels étaient situées les colonies, ni les fiches ne portaient pas ces renseignements mais
sur les arbres supports aussi le nombre de données là encore |’échanti||on est suffisamment important
utilisables est-il inférieur â celui du nombre de pour qu’e||es permettent de caractériser les colonies
colonies. Ce nombre semble toutefois suffisant pour de freux en Picardie. On peut remarquer la part très
donner une première approche de ces milieux pour importante prise par les Peupliers (43,8%),
les colonies picardes. secondairement par les Frênes et si |’on regroupe
Pour 244 colonies, le milieu occupé était indiqué. lee eelen'ee tleuveee 90 Ftenelee puteeg eu
Plusieurs dénominations ont été utilisées par les meleneeee e ee? nettes eu e eeutlee eepeeee
observateurs (le protocole national ne donnant pas eentnte lee, çnenee et lee Cnennee- ee eu'
de typologie préalablement définie), nous les avons eetteepene e leeeentlel eee peuplemente elee pele
regroupées sous 4 dénominations différentes en de plateaux 01; ulpelne 061000 ttele eeeenelnente
espérant ne pas avoir ttent Irtdée donnée net les on trouve 41.9 /6, sont sensiblement la meme valeur
observateurs avec des regroupements intempestifs. que lee l°euel'ete-
Ces 4 milieux sont : urbain (dont une sous ll leut tenîeteuet la part des plus mlnlmee pllee
dénomination Parc de château, le terme château pet lee Cemtelee eemme euppelt 062 mee des
devent ette entendu dene een eeeeptten de etende Corbeaux freux en, Picardie . une seule colonie sur
maison avec un parc arboré isolé du reste des 247lee'ne'en'Am'ene'S'ee'Su"deS Plnet
habitations), bois de plateau et fond de vallée.
63 colonies (25,9%) ont été repérées en milieu
urbain et il faut remarquer dans ce nombre la part
tres im ortante  rise  ar les colonies installées dans
Nb de mue 1-25 <10 Eüj 51-75 76-100 101-125 |E§§§| 151-175 176-200 >200
Urbain 25 13 10 2 ï 1 $—$—ïï
Parcdechàteau 5 1 10 Z_ 2 1—$—îîî
Belerte  leteetr 42 0 26 27 jj 4 2 -- 6
Fonddevallée 26 10 24 l2 §K—— 2 ïïï
Tableau 3 : taille des colonies en fonction des milieux
i.·AvocE1*rE 2000 — 25 (1-2) - 13 -

Nb de nids 1-25 <10 Eüj 51-75 76-100 101-125 [EEE] 151-175 176-200 >200
Pee liere 43 38 13 È! 2 1 ---
Frêrre + Hêtre 14 7 13 3  -
rrene 13 13 3 3 ï 2 îîî
Hêtre Kî 4 IK: 1  
ou mixte
°°"ê"`i"“’“"° 4 3 2 _ 3 --- ”
Tableau 4 : taille des colonies en fonction du type d’arbre
Les autres feuillus notés, essentiellement dans NW)-, En ZQOO 38 dmdmes pdur 1803 rrrde eeet
des boisement urbains montrent que s’i| a ses uduvees Sert 84% deddmerrtetrerr en rrembre de
préférences le Corbeau freux sait aussi diversifier mds et 46 °/° err_rr¤¤1r>re de eelerrree Le tslue
ISS SupppI·fS de SSS nids Z Erables Sycomore (Io)_ moyenne des colonies est passee de 37,7 en 1978 a
Nlaronniers (8), Platanes (7), Aulnes (4), Robiniers 47·4 en 2OOO·
(2), Tilleuls (2), Bouleau (1), Charme (1), Châtaignier Nous avons aussi réalisé une analyse commune
(1). Au total, 13 espèces d’arbres ont ainsi été par commune en prenant en compte toutes les
déterminées comme arbre-support de Corbeaux communes signalées en 1978 comme hébergeant
freux. au moins une colonie en 1978 et située sur une
carte intégralement prospectée en 2000 ou connue
Evolution réoonto dos populations par- cette enquête- comme accueillant toujours au
_ _ moins une colonie sur une carte partiellement
mcheuses P'Ca"d€$ de Cmbeaux freux- prospectée. Cette comparaison montre que pour 23
Comme annoncé en introduction, nous disposons eerrrrirreee eeeuelllem 27 eeteeree ueeveee en le7e
de deux publications récentes permettant d'avoir et rereee ee 2000* 1.1 eeïerrierree peer le eelemee
quelques informations. Avant de les étudier eeeeeeeet eeeele eereere hm ee meme une eeleme
reopeIono en reprenant MERCIER (1995) ooo «Ie soit 14 colonies disparues dans 12 communes. Pour
Corbeau freux est sans doute une acquisition eee il eerereeeee eppereleeem deus leeoeeux
recente de la Picardie. Ainsi en 1860, seuls des e"eue*ee· en eeeee de 64e "'dseeœ seu +41 4
individus de passage ou hivernants étaient signalés A|’|’0¤dî$$€m€¤î d'Am$·
dans Varrondissement d’Abbeville .... L'imp|antation 59 oolooioo pour 1785 oioo avaient été frguvégg
de l’e3r>e¤e err Preerdre e dû evdir lieu eu ¤¤¤r3 de le en 1978 dans cet arrondissement, 30 sont situées
premiere mOltlÉ de CG siecle, COmmG d3l'lS IG reste Sur deg Cartes intégralement pmgpgctégg gn QQQQ
du nerd de le Frerree·» (partiellement Hallancourt Nw, Gamaches NE,
* Comparaison avec les effectifs connus en 1978 Abbeville NE. lV|©r€·Uî| NE. Albêti NW 91 Hallencourt
dans le département de la Somme. NE, Poix-de-Picardie NW, Amiens NW, Moreuil NW)
Sur la base des rapports effectués par les gardes et eerreeeeer eleeeeluer lee eempe"eleene· Cee 33
fédéraux de Io fédérefion déperIernenfeIe doo colonies acculeillaient'893 nids en 1978 ; cette annee
onéooéoro dé Io Somme, ROBERT (oo. off.) 2000.ont ete trouvees sur- la meme surface 29
comptabilise 126 colonies et 5694 nids dans le eelemee peur leee meeeeu unepede de 3:4 de
département. Nous pouvons nous baser surce bilan nemble de eelemee mme lm gem ee 48-74 en
qui se veut exhaustif pour appréhender |’évolution nemere de mele Le lellle meyemle elee eeleeiee eet
des ces populations en presque un quart de siecle eeeeee. de 29*7. mee (30*25 em le letelue ee
puisque l'auteur parle de «document précis sur la leeenmeeememl e4e·e·
répartition et l’abondance du Corbeau freux dans le L'8¤ë\|Y$9 C0mmU¤€ Pôf C0mmU¤€ S€|0¤ les
déporiomoni dg la 3ommo»_,_ «gnqUêt9 qui pormor modalités définies précédemment montre que pour
de connaître avec précision la population globale de 16 C0mmU¤9S 8)/801 d€S C0|0¤î€S visitées GR 1978 Gt
corbeau freux dans la Somme». en 2000, on passe de 24 colonies pour 549 nids à 19
Les deux techniques de recensements étant eelemee peur leee mee"   eemmuuee event
différentes poioooé Ie notre eor pesée Sur totalement perdu leurs freux nicheurs. On retrouve
|'échantillonnage, il nous faut sélectionner les zones elen te teedeeee generele de ee Secteur Z meme de
intégralement prospectées dans les deux enquêtes eelemee mme de plue eree4e1e·**e-
soit des quart de cartes 1/50000 visitées en 2000. Arrondissement de Montdidier
Nous avons ainsi relevé toutes les colonies 20 colonies pour 1097 nids en 1978 dans cet
indiquées en 1978 et n’avons retenu pour les arrondissement, 8 colonies situées sur des cartes
comparaisons que celles situées sur les cartes intégralement prospectées en 2000 (partiellement
intégralement prospectées. Nous présentons ici ces Moreuil NE, Roye NW et Montdidier NW). Ces 8
résultats selon la forme voulue par ROBERT en colonies accueillaient 536 nids et en 2000 sur cette
1978, les arrondissements. même surface nous avons trouvé 9 colonies pour
. , . 335 nids soit une diminution de 37% du nombre de
Arrondissement d Abbeville. nfdS_
26 colonies pour 980 nids sur les 33 signalées en
1978 dans la totalité de l’arrondissement d’Abbeville
se trouvent sur des quarts de cartes intégralement
prospectés pour la présente enquête (Rue NE et SE,
Saint-Valéry sur Somme SE, Gamaches NW et NE,
les 4 cartes d’Abbeville et partiellement Hallencourt
- 14 - L·AvocE1*rE 2000 - 25 (1-2)

- Nb de colonies Nb de nids Taille des colonies
Arrondissement 1978 2000 n 1978 2000 n 1978 2000 n
Abbeville 26 38 + 46 % 980 1803 + 84 % 37,7 47,4 + 25 %
Amiens 30 29 - 3 % 893 1328 + 48 % 29,7 45,8 + 54 %
iviontrtioier an +12% 536 885 -37% 67 37,2 -44%
Peronne 1- 1 -75% 525 18 -96% 131,2 [1 -86%
Dé artement 80 B 77 +13% 2934 3484 +18% 66,4 37,1 -44%
Tableau 5 : comparaison 1978-2000 par arrondissement
* Comparaison avec les effectifs connus dans un secteur du sud est amiénois (80). (tableau 6)
La taille moyenne des colonies est passée de 67 i€m1 _ S'1ue e cheveu _ euf 1e? a"end'SSememS
(54,8 pour i·ai.i.OndrSSsmsm) à 37,2- d'Amtens et de Montdidier etudie en 1991’avec les
, resultats de 1978. Nous pouvons completer cette
Lanalyse commune par commune montre que Comparaison grâce à ia présente enquête
pour 7 communes ayant des colonies visitées en Compiétées par des données de 1994 (COMMECY
1978 et en 2000, on passe de 9 colonies pour 727 inédit) '
nids à 9 colonies pour 373 nids, ce qui confirme la ' _ , __
chute importante des effectifs. Toutes les Den? ee Seeteuf que neue eu')/One fe9u1'e[eme01·
Communes ont gardé leurs Colonies. gg, differîncestconstatîeîi au cpurs de ite ïltecentge
. , sexpiquen essen ie emen par a a age e
A111811818881118111 88 1881811118 peupleraies des vallées de la Luce et de |'Avre
14 00100188 P0uT 1850 0108 80 1978 0808 081 abritant des nids (Aubercourt et Fouencamps). Les
arrondissement, 4 colonies situées sur des cartes ntpheure ee repprtant prppaptement Sur une autre
1018Qi81801801 W080801888 80 20110 (0801811801801 colonie voisine ou en en créant une nouvelle dans
A1b80 NW 81 1°8F0008 NW 81 1*1801 NW)- C88 4 une peupleraie proche. Mais une autre colonie de ce
colonies accueillaient 525 nids et en 2000 sur cette petit seeteur a ete apartdpurtee gn tggg (·t·t»,eZy-
i08F08 8110808 00118 8V0081VOuVe 1 0010018 00uF 18 Glimont) sans que semble-t-il le milieu occupé (un
nigsi Soit une diminution oo 96,5% ou nombre do parc de château) ait subi de perturbations notables.
0i 8- La présence d’une grande décharge (il paraît que
L’ana|yse commune par commune montre que 0181018080î 00118 08V008 01T8 C801F8
pour 7 communes ayant des colonies visitées en 0'Ét010u1888i0801 t`1';?01101Clu8) t iï>8u1 (§XP110u8V
1978 et en 2000, on passe de 8 colonies pour 940 08 81088 8uQi080 81008 0008 8 888 8i08·80·
nids à 3 colonies pour 227 nids. 5 communes ont AF0180018)·
08Fdu 18uF8 00100188- Dans ce secteur de 200 Kmz ce sont donc une
En intégrant eee ppmparataprta eur tee quatre centaine de couples et 2 colonies qui ont disparu en
5gCtgt_tt·5i On peut tgntgr Ling cgmparaigort pour la UDG vingtaine d18|’l|’lé€S C6 qL|i V19I’l'( CO|’lf1|’lTl€l’ les
toteiite du oeoertentent en comparant sur les 20 tondonooo oboorvéoo à plus orondo oonoiio pour
quarts de cartes intégralement prospectés en 2000. 08118 08018 du d808i’18i0801·
On passe de 68 colonies à 77 et de 2934 nids à
3484 soit une augmentation de 18% du nombre de CGNCLUSIGN
couples en plus de 20 ans. ¤
Un tableau permet de récapituler ces C tt .t I .. d P. d.
comparaisons et de visualiser les importantes 8 8 8118118 8* 8818181818 11 881118,88 , 1881 18’
disparités selon les secteurs arbitrairement 118118 .8 88111118 88881811811881 18 1881118 89 . 18
délimités: forte augmentation du nombre de 1888811188 811118 888888 1888118118 88118 18 1881811
colonies et de couples à |’©uest du département, 111818. 1818111181118111 .8811 81118188 D88 118181118
inne diminution de CGS deux Valeurs à i,ESi et quantitatives et qualitativeis ont ete obtenues, elles
Variations pins iaibiês au Centre- permettront entre autres d avoir des arguments pour
aider a sa protection (sans nier que localement des
CQMMUNE 1978  -m problemes peuvent exister, ils nécessitent une
AUBEHCOUH-r n 29 mn réponse locaàe ei non une destruction systîmatiquî
e uni orme es reux comme cea se pra ique ici .
    Unetelle enquête serait à renouveler dans quelques
    aiïneêâ pOur 3SSL|l’€(|;1S(É)l’1 SUIVÉ, En Gâpêranï disposer
aors ’un réseau ’o serva eurs énévoes aussi
FOUENCAMPS 25   dynamiques que celui qui a permis la réussite de cet
uAneAi=io 140 27 §[[ 84+14 sssst
sAiNs-En·AviiEi~iois ]_ 10 27 36
THEZY-GLIMONT 88 35 35 -
Total / 200 km? 293 125 104 181
Nombre de colonies n 5  
Tableau 6 : évolution des effectifs nicheurs sur
200 km2 du sud-est amienois.
* Autre site, peupleraie occupée antérieurement coupée
Nous avions publié (COMMECY, 1992) une
premiere comparaison entre les effectifs de
Corbeaux freux nicheurs dans un secteur de 200
L·Av©CE1”rE 2000 - 25 (1-2) - 15 -

OBSERVATEURS :
, , _, BIBLIOGRAPHIE
En esperant n’avoir oublie personne; que tous
(S9 p€I'SOl'II'IGS) ici îI’OLIVGf1’t DOS I'€m€·I’CI9I’TIGl’IîS, QLIIIIS COMMECY X_ (1992) _ Les Con/(dés SL"- le plateau
aient signalé une seule colonie ou recensé plusieurs picard. in Actes de la Zcmc journée imc,.
cartes intégralement, pour avoir donné de leur temps rccicnalc c·cmithc|ccic_ L·AVccccc 16 (3,4) Z 47_
et de leurs moyens pour participer a cette œuvre 51_
collective sur une espèce généralement peu prisée .
et par conséquent trop méconnue dans notre région MERCIER E' (1995) ` çorbeau LIEUX '" COM.MEC.Y
. (coord.), Atlas des oiseaux nicheurs de Picardie
comme dans beaucoup d autres. , .
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BARANDE s., BAs v., BAWEDIN v., BLIN I=., D, rt · ·t Id ( ' SGS °'1î,î,"'€"‘î. *1
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coivnviecv x., conBEAu (et ouai) v., couvneun ’Q°".'S$9"}9" I F 2‘î"à îï °°"’"€"S
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LECQNTE Y_, LENNE ,)_ et Pu LESIEUR |\/|__ dg Documents zoo/og/ques Tomell, Fasc.2:5-29.
LESTANVILLE I·I·. LITOUX J·. MORENIAUX J·. ToIvIBAL J-cn.c¤r¤eaux freux in ToIvIBAL .1-ch
NANSOT T-. NOEL F-. POIRIER G-. RIGAUX `I`·. [coord.] (1996)- Les oiseaux dela Région Nord-
ROUGE A-. ROYER R. Iê SCUARNEC Y·. Pas-de-Calais — Effectifs et distribution des
SCUOTIO C·. SRINELLI I:·. WILLIAM A· espèces nicheuses : période 1985-1995. Héron
29:133
Xavier COMMECY
4 place Godailler Decaix
80380 GENTELLES
Frédéric NOEL
16 rue des Jacobins
80000 Amiens
- 16 - L‘AVOCETTE 2000 - 25 (1-2)

ANNEXES :
Carte 2106, Rue 3) Abbeville, 3 nids, urbain maternité, Hêtres
Quart nord ouest 4) Bellancourt, 18 nids, bois de plateau, Hêtres + Frênes
Majeure partie du quart en mer. Sur le reste, pas de colonie 5) Vauchelles les Quesnoy, 19 nids, bois de plateau, Hêtres + Frênes
Quart nord est ‘(M. GUERVILLE) Quart sud est' (G. DELOISON et L. GAVORY)
1) Vron, bois d‘Avesnes, 227 nids, bois de plateau, 169 Frénes, 58 1) Domqueur, 65 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes
Hêtres 2) Bussus—Bussuel, 62 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes
2) Conchil-le—Temple, le pas d'Authie, 38 nids, Peupliers 3) Domart-en-Ponthieu, 95 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes
3) Verton, 69 nids, Peupliers 4) Domart-en-Ponthieu, 55 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes
Quart sud est *(T. RIGAUX) 5) Domart-en-Ponthieu, 15 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes
1) Arry, marais d‘Arry, 146 nids, parc de château, Frénes 6) Lanches-Saint-Hilaire, Saint-Hilaire, 12 nids, bois de plateau, Hêtres
2) Arry, bois Caton, 11 nids, bois de plateau, Frénes + Frénes
3) Bernay—en-Ponthieu, Château blanc, 59 nids, parc, 10 Frénes, 49 7) Ailly—le-Haut-Clocher, Famechon, 18 nids, bois de plateau, Hêtres +
Hêtres Frénes
8) Long, 9 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes
CME 2i07r Saint V¤léfY·$Ui'·SC•mm€ 9) Ailly-le-Haut-Clocher, 117 nids, bois de plateau, Hêtres + Frênes
Quart nord ouest
Carte três incomplète l’essentiel étant en mer, pas de colonie. Carte 2208, Hallencourt
Quart nord est (A. WILLIAM) Quart nord-ouest' (L. GAVORY)
1) Port-le-Grand, parc, 73 nids, Frênes 1) Fontaine-sur-Somme, le gros moulin, 47 nids, Frênes
2) Pinchefalise, 270 nids, bois de plateau 2) Liercourt, 55 nids, bois de plateau, Frénes
3) Estreboeuf, neuville, 37 nids, parc de château 3) Frucourt, bois d’en bas, 31 nids, bois de plateau,
Quart sud est' (A. WILLIAM) 4) Mérélessart, 18 nids, parc de château, Frénes et autres feuillus
1) Miannay, Petit Miannay, 16 nids, bois de plateau 5) Airaines, le Mermont, 58 nids, fond de vallée, Peupliers
2) Quesnoy-le·Montant, bois de Rançonniêre, , 58 nids 6) Airaines, Eglise de l'Abbaye, 13 nids, urbain, Frênes
3) Quesnoy·le-Montant, parc de Château, 46 nids 7) Airaines, Dourier, 36 nids, fond de vallêe, Peupliers
Quart sud ouest (P. DEC©FtY) Quart sud ouest (F. NOEL et H. ARBOUCH)
1) Woignarue, Hautebut, 58 nids, bois de plateau 1) Hornoy-le-Bourg, Hallivillers- bois du Quesnel, 63 nids, bois de
plateau
Carte 2108. Gemeohes ouen nerd-est · (L. aAvoi=tv et x. coiviiviecv)
  (P- DECOPY ël A- Wli·LlAM) 1) Crouy—Saint-Pierre, Le Quenot, 27 nids, fond de vallee, Peupliers
1) Aiooeviiie. bois dhoooueius. 13 nids. Peupliers 2) Picquigny, Saint Pierre a oeuy, 22 nids, fond de veiiee, Peupliers
  `(J- et P- LENNE ëî A- Wll-l-lAM) 3) Hangest-sur-Somme, Le Bichecourt, 35 nids, Frênes
l) l)/l3l’l3lflfl€Vlll€, bois Isabelle, 49 fildS, bois de plateau, feuillus 4) H3r1g35[·51)r·S0mmg’ 58 nidgy fond dg- Vallée, Pgupligrg
2) Saint-Maxent, fond du Moulin, 60 nids, bois de plateau, feuillus 5) F|iXQCQU|’t’ gg nids,) parc dg charger) ()rba1r1'
3) Cerisy-Buleux, le Boisville, 44 nids, bois de plateau, feuillus 5) Bourdon] 19 111115, fond dg va||èg' pe()p1)erS
4) Behen, Bainast, 162 nids, bosquet en bordure de village, feuillus. 7) Ygguxl 13 111115, rond dg vanégl Fyêngg
5) Vismes, bois de Hantecourt, 44 nids, bols de plateau Quan 51111.651 (A_ w1LL1AM)
6) Frettemeule, rideau des Côtiêres, 25 nids, bois de plateau 1) Erconrg, (a côœ brune, 48 nid5’ 11015 dg piagean
Corte 2111. Gouroov en Brsv Carte 2209, Peix de Picardie
 · de LESTANVILLE) ouen nord ouest (P. moet, H. Aeeoucu et A. WILLIAM)
i) Sal0l·G€im€i·d@·FlVr Oisimoiiir 9 iiidsr Pam de Cliâiëëiir 1) Hornoy—le-Bourg, Hallivillers —la croupe, 116 nids, bois de plateau,
2) Saint-Germer-de-Fly, parc de l’abbaye, 48 nids, Charmes 1·1è1reS
3) Saiiii·Pi€ii9·ES·ChëmP$r bois de Si Hélèiiër 53 nids 2) Hornoy-le—Bourg, Val Englard, 115 nids, bois de plateau, Chênes
4) Vlll9iS·Siii’ -Auoi1v. Pm du Cliâlêëii d'AiiClil/· 30 iiidëi 3) Hornoy-le-Boug, le Bourg, 117 nids, parc de château, Chênes
Carte 2112I Gisors ighlèiggèeieââgtelain, bois de la dessous, 232 nids, bois de plateau,
  (JA" RENAUD) _ ouen nord est (e. couveeue et Pt. FRANCOIS)
B°“')"a"`VaX'"· la Daslai 23 masi Pauphals 1) Poix de Picardie, terrain de foot ball, 27 nids, vallée, Peupliers
. 2) Clairy-Saulchoix, château de Saulchoy, 50 nids, parc de château
gÈQ§)îî%6èS_;îîg‘a(,)ce LYS) ouen sud est|(e. c©uvi=tEui=i et P. Provera), U
1) Dompierre-sur-Authie, Bois Lambert, 70 nids, bois de plateau 1) Velennea I H'i°00€"€· 7 mdsi fond de telles- Peuphels ,
2) Blangy-sous-Poix, la fosse aux loups, 53 nids, fond de vallee,
certe 2207, Abbeville Peupliers
Quan nord Ouest ((3_ D1;L0(50N et A_ w(L(_1AM) 3)Fleury, le Marais, 4 nids, fond de vallee, Peupliers
1) Saint-Fiiquier, 15 nids, bois de plateau, Hetres + Frénes 4) Frémontiers, la Prairie, 15 nids, fond de vallee, Peupliers
2) Abbeville, station meteo, bois de plateau, 13 nids, Hêtres + Frênes 5) Poix de Piœidië. L3l18y€·S8i¤l·Fi0mHi¤. 43 nids
Quart nord est* (G. DELOISON, X. COMMECY etV. BAWEDIN) _
1) Conteville, ss niue, bets de plateau, Hêtres r Prenes Corte 2210- Creveooeur ie sirene
2) Maison-Ponthieu, 19 nids, bois de plateau, Hêtres + Frênes  · PH"-ÃPPE al P· ROYER)
e) irieisen·Pentnieu, te nids, bois de plateau, Hetres + Frênes 1) Feuouieies 70 oies bois de Pieie¤u· Hetres ,
4) Agenvillel 17 nids] bois de plateau, Frénes 2) Sommereux, vallee Decourt, 65 nids, bois de plateau, Hetres
5) Yvrench, 63 nids, bois de plateau, Hêtres + Frénes   (G; PH')-IPP;) _ _ _
Quart sud ouest' (G. DELOISON X. COMMECY et A. WILLIAM) i) 8009900% bois Cl? Foiiiaiiiër M nids- 00*0 de Pl0i00ii· l‘l0ii0S
1) Abbeville, 39 nids, parc urbain centre ville, Platanes Cana 221 )· Beauvais
2) Abbeville, 59 nids, urbain sucrerie, Hêtres + Frénes   lH· de LESTANVILLE)
L’AVOCE'lTE 2000 — 25 (1-2) — 17 -

1) Ons·en-Bray, bois des Grenouilles, 6 nids 1) Airion, Lycée agricole, 57 nids, fond de vallée, Peupliers
Quart sud·est (X. COMMECY et H. de LESTANVILLE) 2) Avrechy, Argenlieu, 37 nids, parc du château, Chênes + Charmes
1) Auneuil, 27 nids, urbain, Peupliers 3) Saint-Flémy—en-I'Eau, bois de la Terrlére, 11 nids, bois de plateau,
2) Saint-Sulpice, Le val de l‘Eau, 25 nids Chénes
Quart sud ouest (H. de LESTANVILLE) 4) Valescourt, le Marais, 67 nids, fond de vallee, Peupliers
1) Flavacourt, 12 nids 5) Avrechy, 27 nids, Fond de vallée, Peupliers
_ Quart sud ouest* (Y. LECOMTE et F. BOUCHINET)
CME 22121 Mew 1) Bailleul sur Thérain, mont César, 12 nids, fond de vallee, Peupliers
  *(X· COMMECY) _ 2) lueallles, le clos ee Linflé, 11 nles, rene ee vallee, Peupllers
1) Trle-Chateau. 7 nlds, wbeln. Peupllers s) Rochy cenee, les pres eeeqs salles, 57 nles, bets ee plateau,
Chênes
Cm 23°7· D°""€"S Quart sue est" (v, LECOMTE et e. BOUCHINET)
. 1) Breuil-le-Sec, Bailly le bel, 11 nlds, fond de vallée, Peupliers
Carte 2308 Amlens . . . . . .
Q ’ 2) Breull-le-Sec, bols de I’Aubler, 49 nlds, bols de plateau, Peupllers
1 U1?) n?rd_î1UeF‘.t lst Cêaogl E1) F 81% b . d 1 1 H.1 3) Fltz-James, Hopltal, 6 nlds, parc urbaln, T|llGUl + Erable
) *“”‘ en """"°lS· .°'S 6 . a°‘l· . "’ S- °'*‘ G Pa Ea"- G 'G 4) ellzeames, le plant cltareee, 116 ales, bois de plateau, clleees 1
2) Havernas, La Flalderle, 59 nlds, bols de plateau, Hetre Charmes
3) Villers-Bocage, Fond du bois Catel, 25 nlds, bois de plateau, Hétre '
4) La Chaussee·Tirancourt, Les Meullnlers, 31 nids, Hétre Cam 2312 Cœ11
5) Naours, Bois de Tilloy, 41 nids, bois de plateau, Frénes Quan nord Ém G51.
(Y. BAS)
Quart nord est (Fl. FRANCOIS) . , . . .
1) Hérissart, 40 nlds, Peupliers gU2Lî);îîg%î’1|î,F;1î1):tîGB1î1î¥çeU’ 12 mds
  (S` CARON) Montatolre Gare-29 nids Peupllers
1) Amiens, Boulevard de Belfort, 15 nids, parc urbain, Platane 14 nids, Quan Sud êS1 (Y 'LECO11/1ï1E 611: BO11C1_11NE.1.1
g^e1l°r·*el¤;~¤e— 1   1 D . 3 .d b . M . d,1 d 2 1) Cauffry, carrefour routier, 27 nids, fond de vallée, Peupllers
n1dSm11gg1eg1cï;Og¤1 nî1mS’ m S' pm Ur am’ mom) n 8 2) Cauffr§, le vivi1a1(3;1>g11es, 6 nids, fond de vallee, Peupliers
’ . . ' . . , Quart su -ouest .
gb/;T;1'§n;è'LA;1È;S dîïaïâut du Monde' l5 mdS’ mms En vallee 1) Ansen/ille, Bois de Dieudonné, 12 nids, bois de plateau
Quart sud est (X. COMMECY) Cam 2407 Ba wma
1) Bussy-les-Daours, 31 nids, fond de vallée, Peupliers. _ ' P
2) Camon, fond de Noval, 80 nids, bols de plateau, Frénes   ïnî;1 l1'g1î11ée’ 1,8Up11e1S
· 2) MaiIIy·Mai|let, Ia Longue Borne, 15 nids, bois de plateau
Carte 2309, Moreull
Quart note-euesl1t. NANSOT) î?¤êd Slàd-es1(î<. C§MllêlîCY, lîzlëvsdet   lîjAdUmAh) P la
1) Dury, le Village, 48 nids, parc urbain, Hétres 2) Mlan COU1 ’FeS F? V. res" M 12)   Und îvâ ge' îyp Im"
2) Bacouel-sur-Selle, Pré Notre Dame, 31 nids, fond de vallée, p1U1111g¤~ ' arme U IGUX ou m' n' 5* en 9 ve 68*
Peupliers
3) Nampty, Rigauville, 6 nids, fond de vallée, Peupllers
4) Loeuilly, bois de Câtillon, 3 nids, bois de plateau. Cam 2402 Albert
5 1,1 11 _B I 3 ·d ,1 C1 C1 11· i 1, 1- Quart nord-ouest (X. COMMECY et V. BAWEDIN)
Q)Ua1îî1O);dëèI19r2X· 1%1î111V?1QCYî Va ee wp Im 1) Albert, 25 nlds, zone urbalne.
1) Boves, bois du Cambos, 36 nids, bois de plateau, Hétres + Pins   lX‘ C1? MMECY) _ _
2) Hangard, les Entailles, 84 nids, fond de vallee, Peupliers ) Mçrçoum 9 mdS' °'S de Élaœm Hetœs +, Fœnes _
3) Hangard, le Bosquet, 14 nids, bois de plateau, Frénes 2) 8"°°ën`SUrMS%)2,)n1ïM2%n'dS' fond de Va"œ· Peuphers
ouae sue est (x. commecv & la. couveeue) 9 l · . E .Y) .
1) Moreuil, le parc du Château, 89 nids, fond de vallée, Peupliers. 1) E°|US'er`VaUX' 11 mdS' bee de plateau Hamas
2A'l|- -N ,LP`d Fl'l,1'd,f I', '
e1a’1£î3'¤uZ§île?eèîluîEdâ°eîî1.É1§`11îe8l$"”"” '°i"""“ ¤4e41¤¤» e¤v==
1) Essertaux, château, 45 nids, parc de château, Hétres + Frénes   (X' COMMECY) _
2) Bosquet, vallee ee Loeuilly, ts nlds, eels ee plateau, Helres + ll D""‘“’"·.‘l7 "'dSl.'°"d.d" "a"?€· P€"l?"°'S . ,
Frénes Ã)-Harbonnleres, bOlS Salnt Martln, 57 nlds, bols de plateau, Chenes +
3) Monsures, le Bosquet, 71 nlds, bois de plateau, Hétres etres , , _ _ _ _
4) Tilloy-les-Conty, Château, 14 nids, parc de château, Hétres + Frénes Sl )êIaN;"9rS’ Bm de Ham"'   mdS’ bee de  Ieteee )-MGS + Frames
5) Croissy-sur-Celle, 10 nids, fond de vallee. guaî1asUEr;î;îî;)‘ëâM(`ü;èî1 parc de chateau Hgtlœ
Carte 2310, S61111.111161.611.1·;116116666 1) Davenescourt, Château, 29 nlds, parc de château, Hétres
ouae pere ouest (v. LECOMTE, e. BOUCHINET et 111. FFIANCOIS)   (X- COMMECY 1 C- DANCOISNE eI_T· NANSOTI
11 5161611111 61111611616 84 1111161 161111 116 1161166 Peupliers 1) Omlecourt, bordure du vlllage, 66 nlds, bols urbaln, Frenes
2) Esquennoy, 40 nids, parc de château 2) Oml€C0UIî· HI/€0C0UIl le Pëllh 75 nids
Quart sud est (v. LECOMTE, e. BOUCHINET et l=1. FRANCOIS) ÉMMXX COMMECY E SPINEFLI et S·_B^B^NDE)
1) cannes, Ia sablenelere, 26 mes, nels ee plateau, clreees 1   golfe- 1e¤tLee e¤L>r<ëJte· 1⤤dS· ¤rI1îl¤1dPe¤p11erS I
C116111166 oye, au ourg e alnt eorges, nl s, ur aln, peup iers
C6116 2311| C16111111111116 1-0166 3) Damery, bols d’Argile, 48 nids, bois de plateau, Hétres + Frénes
Quart pere euesl (v. LECOMTE, e. BOUCHINET, F.SP|NELLl et 11. ee 4) l1¤¤¤e¤¤¤¤tl· bele de l'ESS¤¤· 140 ¤·¤lS· bete de l>leIee¤·
LESTANVILLE) _ _
1) Bulles, Le coin Godard, 11 nids, fond de vallée, Peupliers Calle 24l°· M°"td'd'e'
2) Essulles, Salnt Flimault, 25 nids, parc de château, Chénes   lX· COMMECY et F-_SPlNELl—l_)
e) essuales, ceaseaux, 15 eres, rene de vallee, Peupllers 1) C¤¤¤eme¤¤he· fend ¤e,veIlee· ee mds P_e¤l>I¤ere
4) Essulles, Vallée d'Essuiles, 5 nids, fond de vallée, Peupliers 2) AY€"C9lfll· loll? de vallee. 49 Illdsl PBUPIIGIS I I _
,1) 1_61161611166’ 16 1:611116I 14 1111161 111616611, Peupliers 3) Montdldler, 9 nlds, bols de plateau en bordure d agglomeratlon,
Quart nord est' (Y. LECOMTE et F. BOUCHINET) FIGIIES
- 18 - L'AVOCET`I'E 2000 - 25 (1-2)

4) Domfront, Domélein, 48 nids, fond de vallée, Peupliers 2) Brancourt-le-Grand, Ferme de Fraiscourt, 137 nids, bois de plateau,
5) Rollot, La Villette, 4 nids, Peupliers Frênes, Peupliers, Châtaigniers
Quart nord-est (X. COMMECY) 3) Gouy, Le Mont Saint Martin, 45 nids, parc urbain,
1) Tilloloy, bordure de I'autoroute, 38 nids, plateau, Peupliers 4) Gouy, La Rue Neuve, 95 nids, fond de vallée, Peupliers
Quart sud-ouest (P. ROYER et F. SPINELLI) 5) Vendhuile, Bois de la Terrière, 16 nids, bois de plateau,
1) Wacquemoulin , Manevillers, 62 nids, fond de vallée Quart sud-ouest (T. DAUMAL, F. NOEL et H. ARBOUCH)
2) Rollot, Champ Jalllon, 2 nids, Peupliers Saint—Quentin, Quartier de l’Europe, 5 nids, zone urbaine, Peupliers
Quart sud est (S. BARADE et G. POIRIER) noirs
1) Biermont, linéaire d'autoroute, 35 nids, Peupliers Fontaine·Uterte, Mont Varin, 62 nids, bois de plateau
Quan sud est (J. LITOUX)
Carte 2411, Compiègne 1) Bernot, Prairie de Bernot, 19 nids, Fond de vallee, Peupliers
Quart sud est (F. SPINELLI et A. ROUGE) 2) Vadencourt, Le Mornare, 34 nids, Fond de vallée, Frènes
1) Compiègne, Clos des roses, 15 nids, urbain
2) Longueil-Sainte-Marie, Rucourt, 2 nids, Peupliers Carte 2609, Saint Quentin
3) Le Meux, 20 nids, fond de vallée Quart nord-ouest (T. DAUMAL, F. NOEL et H ARBOUCH)
Quart sud ouest ( F. SPINELLI) 1) Saint-Quentin, parc d'|s|e, 39 nids, fond de vallée et parc urbain,
1) Moyvillers, Bois de Lihus, 55 nids, bois de plateau Peupliers noirs
Quart nord est ( F. SPINELLI) 2) Saint-Quentin, quartier de l'Europe, 9 nids, zone urbaine, Peupliers
Clairoix, 35 nids noirs
3) Saint-Quentin, quartier de l'Europe, 4 nids, zone urbaine, Peupliers
Carte 2412, Senlis noirs
Quart sud ouest (Y. LECOMTE, F. BOUCHINET, P. MALIGNAT et F. 4) Saint-Quentin, marais d'ls|e, 7 nids, fond de vallée et parc urbain,
SPINELLI) Peupliers noirs
1) Senlis, bois Notre dame de bon secours, 24 nids, bois de plateau, 5) Grugies, 29 nids, fond de vallée, Peupliers noirs
Chênes 6) Mesnil-Saint-Laurent, les Vingts Setiers, 40 nids, bois de plateau,
1) Senlis, bois Notre dame de bon secours, 11 nids, bois de plateau, Chênes pédonculês
Chênes Quart sud-est (Y. CORBEAU, J. LITOUX)
1) Senlis, bois Notre dame de bon secours, 1 nids, bois de plateau, 1) Pouilly-sur-Serre, 7 nids, fond de vallée, Peupliers
Ribinier 2) Pouilly-sur-Serre, 72 nids, fond de vallée, Peupliers
2) Chamant, bois du champ Pivonnet, 6 nids, bois de plateau, Chênes Quart sud ouest (L. GAVORY)
1) Achery, 56 nids, fond de vallée, Peupliers
Carte 25/07, Cambrai Quart nord est (J. LITOUX)
Quart sud ouest (P. LYS) 1) Origny-Sainte-Benoite, 4 nids, fond de vallée, Peupliers
Etricourt-Manancourt, Montagne Tire Cul, 20 nids, bois de plateau
Carte 2610, La Fère
Carte 2508, Péronne Quan nord-ouest (Y. CORBEAU)
Quart nord-ouest (X. COMMECY) 1) Condren, Beauvoisy, 27 nids, fond de vallée, Peupliers
1) Bouchaven-Bergen, 18 nids, bois de plateau, Frénes, 2) Beautor, 13 nids, fond de vallée, bordure d’agglomération, Peupliers
Quart sud-ouest (X. COMMECY) 3) Fargniers, Les Aulnes, 30 nids, fond de vallée, Peupliers
1) Halles, 86 nids, fond de vallée, peupliers Quart nord-est (Y. CORBEAU)
1) Pouilly-sur—Serre, la Carole, 21 nids, fond de vallée, bordure
Carte 2509, Ham d’agglomération, Peupliers
Quart nord-ouest (Y. LE SCOUARNEC) 2) Chéry-les·Pouilly, 29 nids, Ia Fontaine du Piège, fond de vallèe,
Pas de colonie. Peupliers
Quart nord-est (X. COMMECY et L. GAVORY) Quart sud·est (Y. CORBEAU)
1) Fluquières, 87 nids, bois de plateau, Hètres + frènes 1) Faucoucourt, le Petit Marais, 3 nids, fond de vallée, Peupliers
2) Roupy, 28 nids, parc urbain, Hètres
3) Etreillers, Château de Pommeray, 92 nids, parc de château, Frènes Carte 2611, Soissons
Quart sud-ouest (X. COMMECY & C. DANCOISNE) Quart nord-ouest (F. GUYOMART)
1) Rouy-le-Petit, le marais, 82 nids, fond de vallée, peupliers Aucune colonie
2) Hombleux, Bacquencourt, 45 nids Quart sud-est (M. LESIEUR)
1) Braine, 130 nids, fond de vallée, Peupliers
Carte 2510, Chauny Quart sud ouest (J. LITOUX)
Quart nord ouest' (G. POIRIER) Soissons, 7 nids, urbain, divers feuillus
1) Guiscard, bois de |'Usine, 54 nids, bois de plateau Bucy-|e·Long, 15 nids, urbain, divers feuillus
Quart sud est (L. GAVORY)
1) Manicamp, La Jonche, 31 nids, fond de vallée, Peupliers Carte 2612, Fère en Tardenois
Quart nord-ouest (J. MORENIAUX)
Carte 2511, Attichy 1) Grand-Rozoy, 30 nids, parc urbain, Platanes, Marronniers
2) Beugneux, 7 nids, bois de plateau, Frènes
Carte 2512, Villers-Coterêt Quart sud ouest' (J. MORENIAUX)
1) Neuilly-Saint-Front, Maubry, 13 nids, bois de plateau
Carte 2513, Meaux 2) Neilly-Saint-Front, 47 nids, fond de vallée, Peupliers
3) Neuilly-Saint-Front, 20 nids, bois de plateau, Frénes, Erables
Carte 2607, Le Cateau sycomores
Quart sud-est" (J. MORENIAUX)
Carte 2608, Bohain 1) Coincy, le clos de l’ange, 31 nids, bois de plateau, Frènes
Quart nord-ouest (F. NOEL, H. ARBOUCH et T. DAUMAL) 2) Fére-en-Tardenois, 45 nids, bois de plateau, Frènes (43), Peupliers
1) Fresnoy-le-Bourg, Tissage, 49 nids, bois de plateau, Frènes (2)
Quart nord-ouest (F. NOEL, H. ARBOUCH et T. DAUMAL) 3) Fére-en-Tardenois, 68 nids, bois de plateau, Frènes
1) Fresnoy—le-Bourg, le Bourg, 7 nids, parc urbain, Frénes 4) Fére-en-Tardenois, le parchet, 70 nids, Peupliers
L’AVOCE`|'I'E 2000 — 25 (1-2) — 19 -

Quart nord·est‘ (J. MORENlAUX) 1) Monceau-le-Neuf-et-Faucouzy, ferme de Murcy, bois de plateau, 4
Aucune colonie nids
2) Monceau-le·Neuf-et-Faucouzy, Les Saussais, 36 nids, Peupliers
Carle 2613, Château-Thierry 3) Le Hérie-la-Vieille, Le Champ du Sourd, 61 nids, bois de plateau,
Quart nord-ouest (J. MORENIAUX) Quart nord est ’(J. LITOUX)
1) Epaux·Bézu, 38 nids, bois de plateau, Frênes 1) Hary, Croix St Bertheau, 23 nids, bois de plateau
2) Château·Thierry, 13 nids, bois de plateau 2) Burelle, Moulin d‘en bas, 14 nids, fond de vallée, Peupliers
3) Château—Thierry, Aiguillettes, 4 nids, bois de plateau, Frênes 3) Hary, Chaussée de Hary, 7 nids, bois de plateau
4) Château-Thierry, 11 nids, parc urbain, Frênes (10), Aulne (1) 4) Thenailles, le Petit Vervins, 21 nids, fond de vallée
Quart sud-ouest ‘(J. MORENIAUX) 5) Vervins, 63 nids, parc urbain,
1) Château·Thierry, bord de Marne, 19 nids, fond de vallée, Frénes 6) Fontaine les Vervins, 39 nids, bois de plateau
(11), Aulnes glutineux (8) 7) Fontaine les Vervins, Le Sabbah, 26 nids, bois de plateau
2) Essomes—sur-Marne, 124 nids, Parc urbain, Erable Sycomore, 8) Laigny, Beaurépaire, 24 nids, Peupliers
Frênes 9) Laigny, Le Petit Moulin, 7 nids, fond de vallée
3) Chézy-sur-Marne, 21 nids, bois de plateau, Frênes (15), Peupliers 10) Saint-Gobert, Lagneux le Gard, 49 nids, fond de vallée, Peupliers
(4), Marronniers (2) 11) Saint-Gobert, Le Houx, 17 nids, plateau de plateau
4) Nogent-l’Artaud, 140 nids, parc urbain, Frênes, Platanes, Hêtres, 12) Gronard, 26 nids, bois de plateau
Marronniers, Bouleaux 13) Hary, Au bas de la Rue, 10 nids, bois de plateau
5) Charly-sur-Marne, gendarmerie, 18 nids, urbain, Platane (7), Quart sud est *(J. LITOUX)
Marronniers (3), Tilleul (3), Frêne (1), Peuplier (1), Robinier (1) 1) Marie, Ancien Cimetière45 nids, peri urbain, Peupliers
6) Charly-sur-Marne, la poste, 40 nids, urbain, Erables sycomores (4), 2) Cilly, Ferme Sainte Marie, 40 nids, Peupliers
Frênes (36) 3) Autremencourt, 54 nids, parc de château
7) Charly-sur-Marne, 24 nids, urbain, Erables sycomores (4), Frênes (2) 4) La Neuville-Bosmont, 25 nids, parc de château
Hêtres (18)
8) Villiers-Saint-Denis, 32 nids, bois de plateau, Frênes Quart sud ouest' (J. LITOUX)
Quart sud est '(J. MORENIAIX) 1) Dercy, Le Bout de Hers, 47 nids, Peupliers
1) Condé en Brie, le château, 102 nids, parc de château, Platanes (70), 2) Chalandry, Pointes de Chalandry, 49 nids, Peupliers
Frénes (32) 3) Sons et Flonchelles, 36 nids, bois de plateau
2) Blesmes, 65 nids, parc urbain, Frênes 4) Chevrésis·Moncéau, Monceau le Vieil, 65 nids, bois de plateau,
3) Chierry, Parc urbain, 4 nids, Erable sycomore pâtures, Peupliers
4) Chierry, Parc urbain, 8 nids, Peupliers d'|ta|ié 5) Crécy sur Serre, Pierrecourt, 53 nids, fond de vallée, Peupliers
5) Chierry, Parc urbain, 35 nids, Erable sycomore (8), Frénés (26),
Marronnier (1) Carle 2710, Laon
Quart nord—ouest (D. BAVEREL et J. LITOUX)
Carte 2614, Montmirail 1) Chambry, la maison bleue, 4 nids, parc urbain, marronniers
Quart nord-ouest (J. MORENIAUX) 2) Chambry, le chemin des Routiers, parc urbain, 35 nids, Frênes (30
Aucune colonie nids), Aulnés (4 nids)
3) Chambry, la Ftaperie, 100 nids, fond de vallée, Peupliers
Carte 2707, Avesnes 4) Chalandry, village, 51 nids, fond de vallée, Peupliers
5) Chalandry, 60 nids, fond de vallée, Peupliers
Carte 2708, Guise Quart nord-est (D. BAVEREL)
Quart nord ouest (C. SCUOTTO) 1) Liesse Notre Dame, village, 31 nids, Peupliers (25), Frênes(6)
Etreux, le Gard, 135 nids, peupleraie
Quart sud ouest (J. LITOUX) Carle 2711, Craonne
Wiege-Faty, Bois de la Fosse Jean Flossard, 59 nids, bois de plateau Quart sud-ouest (D. BAVEHEL et J. LITOUX)
Flavigny-le—Grand-et-Beaurain, Bois du Fay, 58 nids, bois de plateau 1) Beaurieux, les Grands Buis, 30 nids, fond de vallée, Peupliers
Wadencourt, Saint-Claire, 24 nids, Peupliers
Guise, Fermé de la Hobbé, 50 nids, Peupliers Carte 2712, Fismes
Quart sud est (J. LlTOUX)
1) Haution, Ferme d‘Orion, 50 nids, bois de plateau Carte 2713, Epernay
2) Haution, Ravin du Fossé des Joncs, 19 nids, bois de plateau
3) Marly-Gomont, Le Cerisier Charlent, 85 nids, bois de plateau Carle 2808, Hirson
4) Sorbais, La Prairie du Chenoy, 39 nids, bois de plateau en pâtures, Quart sud ouest (J. LITOUX)
Peupliers Hirson, Les Champs Elysées, 13 nids, urbain, Peupliers
5) Etreaupont, Pas Blanc, 34 nids, bois de plateau en pâtures, Martigny, Laurembert, 94 nids, Bois de plateau, Peupliers
Peupliers
Carte 2809, Rozoy sur Serre
Carte 2709, Vervins
Quart nord ouest (J. LITOUX)
- 20 - L'AVOCE`I'I'E 2000 - 25 (1-2)

L’HIVERNAGE DE LA FAUVETTE A TETE
NOIRE Sylvia atncap1IIaEN PICARDIE :
premier bilan sur un demi-siecle
(1950 a 2000)
par Vincent BAWEDIN
INTRODUCTION 1960: Un mâle est pris dans les mêmes
circonstances qu’en 1953 et au même endroit le 13
L ` _ _ février (MARTIN, op cite) avant d’être également
a Fallvatta a tata nalra aat Cnnnna Conlrna relâché. L’espèce est ensuite notée en décembre
ayant le statut de migrateur dans la partie 1976 en Somme continentale. En 1977, un mâle est
septentrionale de la France, les cas de sédentarité présent le 20 février a Amiens (DUPUICH et al.,
concernant davantage les populations du sud du 1978).
Peye <El‘l^l‘l¤ & YE^Tl^^Nr_1_eee>· L’ee¤eee mveme 1979: Un niaie est noté le 14 janvier au Pare
meme en nombre dans le Midi (MAYAUD, 1936). Orrliiboiooiqlle du Marouemerre (pOM)_
Cependant, des observations éparses effectuées 1980. Observation drlm male ie 19 fevrier erl
l'hiver dans |'Ouest et le quart Nord-Est du pays bordure oe Baie de Somme
semblent y indiquer une présence hivernale de _ '_ _
l’espece plus régulière qu'i| n’aurait pu y paraître. , lgat · _D€UX ,¤¤ee~¤«·¤¤e Èonr rangs ee
Eiiee traduisent un nivernaee d’origine récente eeeemere —_l le aa e Ble¤¤>q·em·E’e·¤ (ee) et un mele
(ISENMANN in YEATMANN_BEi:1THELOT & le 28 GTI Bâle de SOl’T1frl€. L BOUGE SUIVGMS, `l mâle
JARRYI 1991). La grande majorité de CES GS'!. VU S€l’lS|bl9m6l'lî’ 3 la même date tOU]OU’l'S en
observations sont toutefois épisodiques et Ba'? de Srfmrna Lêspeœ eët €nSU_'r_€ n°t‘~É€ en
concernent des inriaviriiie ieeiee. iênii/ëeôeet çesevee Pleme l/lerltlmedpleerde
L’originalité du présent article réside dans la série S/US à earnl_QUGnlln_gr1_1§3vîl8iî€Uâ)LTOLÉS Uguîolï
d'observations hivernales de parfois plusieurs littoral le 29 décembre 1984 DG' r alias nt
individus différents réalisées plusieurs jours b ’, l 5 . . 1985 ' P3);/1 ET Soi
consécutifs. Celles-ci ont été effectuées dans le O rœrvîes be lan;/'er -t ÉrÃCRO.l: îàorëgëîloa
jardin de l'auteur, en milieu urbain à Amiens nage Om 6.% empara ( , . . ‘
(Somme). ë985)rr Un male estt ivië$ëre1N7E decembre av Sr-aint
i , _ , uen in-en- ourmon , com. pers,. ne
d A ta"atyS€_ ee C9? dortnœs eere atout? çette femelle sera trouvée morte le 7 décembre 1986 en
ES °bS€rVar'r?rtS d'Sp°rÉ'bt€S· parr°'S 'rt€d'r€§· Baie de Somme. Une femelle est observée le 11
obtenues depuis les annees 1950 dans les trois iaovier 1987 au POM une autre ie 11 fevrier a
géparremenrs ee le régroni ee quïhrlous permettra de Amiens se nourrissanttde pommes jetées pour les
,r?SS€r une premœre Syn ESE. Cçnœrrtart merles Turdus meru/a dans un jardin à Amiens (80),
'hlvarnagrî ee eeee fauvetta ee '°‘°ard'€· cette quartier saint-Pierre (BAWEDIN & EriENNE ena
« compilation » n’a toutefois pas la prétention d’être pere) Un mâle v ear eoalemem vo le 26 ianvier Err
exhaustive. ' ` , . . , Z
_ _^ _r_' _ _ _ 1988, 1 femelle est observee le 27 janvier a Amiens
Afl_n d etre Cartaln d aV0lr Varltabtantant attalra a se nourrissant dans les mêmes conditions que celle
des lrllVel'nalrltS, les ObS€l'V3T|Ol’lS l'€t€l'lU€S sont celles Vue rannég p]*éCéd€nt€_ |_'année Suivante, C’€St un
qiri ont été réalisées au mois de décembre, janvier et mâle qui est VU au même endroit les 15 et 17
fa)/nal'} elee rnlllratanra traa tardlfa POU)/ant ancara décembre. Un individu est également noté ce mois cl
at"? Obaan/aa rfnnrant nevembre et taa Ptlla â Villers-Saint-Sépulcre (Oise). Une femelle est de
precoœsletanrdes mars- nouveau notée a Amiens le 22 février 1991. En
1992, seule l’Oise fournit des données : 1 individu le
DQNNEES C|-|RQN()|_QG|QUE$ 15 décembre â Gouvieux et 1 femelle le 19
décembre a Pondron. ll faut attendre ensuite 1995 :
1953: peux mâles sont aurapés au trébuchet, à 1 mâle le 9 ienvler à Amlene, un autre lee 2 et 4
des fin5 dg begpege, pree des ppppellee dlpne janvier au POM puis encore 1 le 27 décembre en
cuisine dans le parc Saint-Achgul à Amigng Réserve Naturelle de Baie de Somme. En 1996, 1
(Somme) :1 le 23 janvier et1 |e12février(MAFiTlN, mâle est observé à Amlene du 19 janvier au 6
1972). février, accompagné d’un second le 27 janvier. Ces
1956 : 1 mâle observé du 1°' au 3 février à Marcy ??UÉr meïeeieerem Éartsutre WS eeeemele du 7 ee t4
(Aisne) par._16¤C     €Vl'|€l’. e   f€Vl'|Gl', Llne femelle se ll'Ol1lV€ HVGC
eux. Tous trois se nourrissent de pommes a terre et
L’AVOCETTE 2000-25 (1-2) - 21 -

des baies d’un Cotoneaster Cotoneaster sa/icifo/ius mâle est observé les trois premiers jours de
où Merles noirs, Grives mauvis Turdus i/iacus, décembre à Froise (Quend - 80 -). Enfin, une
musicienne Turdus phi/ome/os et litorne Turdus femelle se nourrit le 29 décembre 2000 a Amiens
pi/aris trouvent également leur pitance. Un couple y des baies du Cotoneaster; la température est
est revu le 28 février. A cette même période, en descenduea-2° Cdurant la nuit.
vallée des Evoissons, a Famechon (80), 1 mâle est
observé durant plus de deux semaines - du 10 au 25
février - consommant des pommes et du blanc de SYNTHESE DES DONNEES ET
bœuf sur une mangeoire (ROBERT, 1999). La ANALYSE
température est descendue jusqu’a -8°C le 21 février
selon ROBERT (op cite); la valeur moyenne Nous distinguerons, pour chacun des mois
minimale enregistrée par Météo-France pour février étudiés, les données obtenues sur le littoral de celles
dans la Somme avoisinant -1°C (AMDS, 1997). Sur obtenues à l’intérieur du département de la Somme
le littoral, un mâle est vu les 5 janvier et 2 février et ainsi que dans l’Aisne et l’Oise. Avant de commenter
une femelle le 07 janvier ; tous au POM. Dans l’Oise, ces observations, le tableau 1 les présente de façon
un individu est noté le 5 décembre à Chantilly. En synthétique: les chiffres romains donnent le nombre
1997, une femelle est observée le 19 janvier à de données (1 observation/jour = 1 donnée), les
Froise - commune de Quend (80) - se nourrissant de chiffres arabes entre parenthèses, le nombre
saindoux sur une mangeoire. La température était d’individus.
descendue à -14°C le mois précédent (informations Ce iabieau menue que iee Obggyvafjgng
de ET1ENN1É)· Deeefubfe permet d’¤1>}e¤1r deux hivernales de la Fauvette â tète noire semblent de
eu11’ee d01111eee_e11 Bele de Semfuej 1 mele le 14 et plus en plus régulières (voir histogramme). L’espèce,
1e 20- Un mele ee'1 ebeeu/e e un Peeïe de observée peu l’hiver jusqu’à la fin des années1970,
¤e¤rr1eee9e1e 5 decembre 1999 à Amiene. dene un est vue 1609 les ans durant la deeennie 1980 ; eee
quartier du sud de la ville (obs. BLIN; BLlN comm. Obggrvafjgng Concernant iu5qu·à, au moine, 3
pers.) et un autre individu est noté le 23 décembre jndjvidug par Saigon
dans la Réserve Naturelle de Baie de Somme. Un
continentale
Jan. Fév. Déc. Jan. Fév. Déc. Jan Fév Déc Jan. Fév. Déc. Nbre total
d’ind./an
1953 îîî 1* 1** 1 1 îîîîîîî 2
1956 îîîîîîî 1 ÉÉXÉ 1
1960 îïîî 1 1 îïîïî 1
1976   1 1 Àîîîîî 1
1977 Lîîî 1 1 Xîîîîîî 1
1979 1 1 îîîîîîîîïî 1
1980 î 1 1 îîîîîîîîî 1
1961 îî 1 1 îî 1 1 îîîîîî 2
1982 îî 1 1 îîîîîîîî 1
1983 É X X îîîîîîîî 2
1984 K 1 2 îîîîîîî 2
1966 1 2 î 1 1 îîîîîîîî 3
1986 XX 1 1 îîîîîîîî 1
1987 1 1 L1 1 1 1 1 îîïîï 3
1988 îîî 1 1 Àîîîîîîî 1
1989   11 1 îïîî 1 1 2
1991 îîî 1 1 îîîïîîî 1
1992 îïîîîîîîîîî 11 2 2
1995 ll 1  1 1 1 1 îîîîîîîî 3
1996 19 ·<1> - Xe "’â”" I----- ·<1> Ã
1997 1 1 K ll 1 îîîîîîîîî 2
1999 îî  1 îî 1 1 îîîîîî 2
$099 îî  1 îî 1 1 îîîîîî 2
o a
  EEE 1 HEHIIIEHIIÉ
1°**=·' 1 *19-1 ïîlîîîî 45
' nombre de donnée '* nombre d'individu
V. BA WEDIN, 2001
Tableau 1 :Observations hivernales de Sylvia atricapilla en Picardie ces 50 dernières années
Dans iee anneee 1990, eiie n-eat pas Vue plus nombreuses: on comptabilise ainsi 41
pendant 9 hivers mais iee données Sont beaucoup observations hivernales pour la seule année 1996
- 22 · L'AVOCETTE 2000 · 25 (1-2)

totalisant 8 individus différents. Cette année, qui Le troisième point notable est le fait que4de ces
ressort d’ai||eurs nettement dans le tableau, sera fauvettes aient utilisé un poste de nourrissage,
traitée plus particulièrement. certaines se nourrissant à terre, ce qui demeure
Chaque fois que les données le permettaient, le relativement rare chez cette espèce. Enfin, la rigueur
sex-ratio a été établi. ll en ressort que 61,76 % des de |'hiver au moment de ces observations
observations concernent des mâles, et 38,24 % des (-1°C en moyenne) doit retenir notre attention
femelles (pourcentage réalisé sur un effectif de 34 puisque janvier et février de cette année se
oiseaux). caractérisent par des températures moyennes
considérées comme basses (AMDS, 1997).
Nombre de Sy|via efrieapiua L3 FELIVETTE à fêtE f'lOll’E [JELIT dOl’lC 3LlSSl l'ES'tEl'
observées Ithrver en Picardie lors d hivers froids, et, dans ce cas, se rapprocher
, . * des habitations et utiliser les postes de nourrissage
par decenme (1 950'2000) perchés (mangeoire) ou à même le sol.
20
18   Une Fauvette plus « urbaine » en
16 hiver ?
 I
1;   Nous pouvons constater, concernant notre
IO   pâriodel dértàde, qàie suIr les quarante cinq fîauvettes
  o servees ’ iver ans a region, au moins amoi ie
8   l’ont été dans les villages ou les villes (Amiens en
6   divers endroits, Blangy-sous-Poix, Chantilly,
4   Famechon...)rIeg, le tëus 5(Juvent, sur desdlieux de
2 § ‘ nourrissage a iicie. ice aines espèces ’oiseaux
0   sont connues pour se rapprocher de |’homme en
années années années années années hiver- a minima - et profiter de la nourriture qu’i|.met
1950 1960 1970 1980 1990 ile? d;?’p°IÉ’I;t'°F“ ll)/àesfnses SQ PÉQUS SpI;IV€ld'?jS·
ar ue lsc ons ,... ,1 apparat qui sem e en ere
également de même pour la Fauvette à tête noire;
* Il convient également de tenir compte de la ce qui n’est vraisemblablement pas le cas, à ma
pression d’observation plus importante ces dernières connaissance, d’autres espèces migratrices
décennies. hivernànt plus ou moins occasionnellement en
Picardie (Pouillot véloce, Ph_y//oscopus co//ybita;
Répartition; tempgreiie et Tarier pâtre, Saxico/a torquata ...). Ce phénomène
, . · de rapprochement des zones humanisées par la
geographlque des obsewatmns Fauvette à tête noire en période hivernale est
sa |'on totaitsa le nombre otnotvtous egalement note dene une lé9l0¤ velel¤e· en
comptabilisés chaque mois durant la période d’étude N0lm¤¤dl€ (COLLETVE   DEBQl·lT· l999)_- Css
et à |’eChe||e regiOne|e’ en Cengtete que janvier 3 3U'(ELll’S ll’ldlQLlEl’lt QUE l`ESpECE 3 ETE l`El’lCOl’lTl’EE lors
permis |’Qb5er\/atjori de 15 indjvjdug (31IQ1 °A·,)I de 109/0 dES SO|"llES CHRS les bOUI'Q§ qL|I'3|')t ’l'€|'lqUêt€
février 12 (25,53 9/,) et decembre QQ (42,56 %)_ « habitats » effectuee dans cette region. Cest dans
C’est donc bien au cœur de l’hiver qu’a lieu la C9 mlllsll (b0¤l9S sl_la¤b0¤l’9s) 9Us ee Plsssllfîs eet
majorité des observation, et non pas à ses marges. le Plus C0¤§la¤ls l`hlVsl’· al0l’s CllJ`slls eet domlnanls
Par ailleurs, la plupart des individus observés ne ga'}? IGS, mllleux “ forets '° puls “ bocages °° le reste
|’ont pas été sur le littoral Picard, comme nous G annee _
aurions pu nous y attendre - douceur océanique -, COLLETTE ël DEBOUT parlent d'alllsU_lS Clans
mais à |’intérieur des terres: leur étude de « double v/e» de cette espece qur,
- Littoral Picard : 48,9% des cas. Lhggîàjoëgr aïlagggïglïê ngîîrisgaîètîtlons et Salt
- Reste de la région : 51,1 % des cas, dont 40,1% II I I . . I. I , I. I.
pour la Somme continentale 88% pour l’©ise et , ne allttouœ Ols pas n€g'gFr qua a œa'§a'°n
2 2% p OU I, I, AIS n 6 ’ d observations de Fauvettes a tete noire en periode
’ ' hivernale en milieu urbain est facilitée par la
_ constance du suivi de la fréquentation des postes de
I-'a|`||`|€€ 1996 nourrissage de nombreux ornithologues.
La particularité de cette année réside dans le D`aUll's Pal'l·· _ll appafall fïlallslilsnlflus Cs eent lee
nombre record d'ObS€r\/ations hivernales de arbustes frultlers qul attlrent lespece en hlyer. ·Or
Fauvettes à tête noire: pas moins de 8 individus CsUX'C' ss trev)/ent eeeez ssll_‘/sm dans lss_lal'dl"s
dont la   à rintérieur de la Somme   à Amiens des zones Flrbalnes et perllrlrbalnes. NOÉOIWS d allleurs
dans le même jardin, t a Famechon dans un aotra ¤_¤e· liermle _lee ¤l>ee0/evene etleeteeee eene lee
jardin), 3 Sur la Côté picarde et 1 dans |·OrSe_ Le villes et lesrvillages, un certain nombre dentre elles
deuxième fait marquant est la fidélité de plusieurs de ss eent eerevleee dans le "sld ee le Balsrds
ces fauvettes au même site puisque sur l'un d’entre Ssfllms (Pol)/l» ClUl’\ss·-·) OU lee bals ClAl99¤slsl’s
aux, 1 a ata observée durant to tours, et sur |’autre, ltllppephee rlvemrleldee) eerlt ¤¤ml>re¤eee·
2 ont été vues ensemble 10 jours dont 9 consécutifs,
rune des deux ayant dela ete noœe plusleurs lours " pour ces espèces, |’explication peut résider dans leur régime
auparavant- alimentaire peut-être plus exclusivement insectivore...
L'AVOCETTE 2000 — 25 (1-2) - 23 -

°r‘el··e eee lurerueure satïâpoiâïàêâîîtat?.2S§t."§§rîia 2`Ãi§; Sa‘à‘.;‘ài;îli2‘
Seule la reprise d’individus bagues nous L3 îend3¤C9 à |’8UQm9¤î3îi0¤ du ¤0mbl’e
permettrait d’étab|ir avec certitude cette origine. d’«hiV9l’l’13l’1îS>· remarquée îCi V8 î—9||9 S6
Toutefois, en 1996, lorsque deux mâles cnt été confirmer? Des etude à venir, plus spécifiques, et
observés en janvier et février à Amiens, le chant de une vigilance apportée |'hiver à cet oiseau lors des
|'un d’eux retentissait des le 7 mars - date tres prochaines années p9l’m€üf©¤î pêuî-être d’y
précoce pour un migrateur ; un mâle et une femelle l’êl3©¤dl’9·
ayant été observés ensemble une semaine plus tôt.
L’espece niche d’ailleurs tous les ans sur le site. S’il AUDIT";
est donc possible que ces individus là aient niché sur
i>leee· il eereir urr veu reuiue ue eeuelure eue lee Au moment oa cet article se termine, une femelle
hufememe leeeux Sem mue ees eedeme'Éee· de Fauvette à tête noire est observée dans mon
lueeum,e·rre· une telle hypemeee peut erre jardin a Amiens le 17janvier 2001 se nourrissant de
Cenemeree eemme p'eue'b|e· pommes a terres. Le 18 janvier, elle est
accompagnée par une seconde femelle. Cette
Le risque de sous-estimation des derniere est pourchassée parla première qui semble
effectifs peu accepter sa présence. La température est
descendue a - 3° C durant la nuit...
L’observation d’une Fauvette à tête noire en
période hivernale dans notre région est souvent REMERCIEMENTS
perçue comme un phenomene plutot assez
inhabituel. C’est pourquoi |’observation à plusieurs Je tiens et remercier Frederic Bi_iN et Peecei
leurs umreruelle dune reuueue de meme ee><,e ETIENNE pour les renseignements inédits
tendrait vraisemblablement a nous faire penser qu il ccmmunicuee
s’agit du même individu. Or cela n’a rien de
systématique.
Ainsi, c’est grâce au baguage que les deux mâles BIBLIOGRAPHIE '
notés en 1953 ont pu être distingués : ils avaient été Association Météoroio . ,
. . . . . gique du Departement de la
tàatîtëteâiieau meme endroit a seulement 20 jours eemnrte tice;) _i gniietin ettimetnioetgqgnôe
e a emena e a omme - nnue ,
De méme, en 1996, c’est la régularité et la facilité Mâteeuzranee / Centre Departementat
ueâ ¤¤ee~¤rr¤¤e, fâlreâ eu tielir le ieur dette àrreri dêulbbevi//e, Conseil cenerai de la Somme, 20 p.
jar in, qui a permis e eec er a presence e eux _
mâles distincts. Par contre, rien n’indique que ces B^f?£fQ; ni dg; âgeuvî Feeggeîàd èmcîect .8ur
observations d’un mâle à Amiens les 15 et 17 deenu. ir tr, wsiegë P.     essuîs
decembre 1989 correspondent au même individu ; /19 geee ig`eu€i4e eu 'Car 'e’ avoœ 6’
même si, par précaution et rigueur, c’est ce que VO' ( ` )' ` '
nous avons considéré ici. Afin d’être fixés, nous BARDET O- BAV1/EDlN V·_ COMMECY-   &
avions alors tente, avec P. ETiEi~ii~iE, de le capturer GAV©l‘iY· L (1996) - Synthese des ¤bServ¤t¤¤¤S
pour le baguer: en vain. La même incertitude 0l'l’ll'lh0l0QlCllJ€$ (19 1989 90 Picardie. L'âl/Oûëlïëi
demeure a propos de ce mâle vu au POM les 2 et 4 V0]- 20 (3·4) ï 35 · 59-
janvier 1995. Idem pour celui observé les 14 et 20 BARDET Q 3AwEDiN_ v CQMMECY x_ GAv0iqv_
décembre 1997 en Baie de Somme... Lt MQRQNVAL P_ gt R|GAt_iX T_ (1997) -
Les 45 individus totalisés avec oes donnees Synthèse des _¤bServetl¤¤e ¤r¤ltl1¤l¤0l<1iueS de
recueillies entre 1950 et 2000 donnent donc une 1995 @0 PlC6l’dl€- L’av¤¤ette. V0/· 27 (1·2)î 30 ·
idée de la présence hivernale de |’espece 63-
probablement en deçà de ce qu’e||e est réellement. BQt_iT|NQT 3_ (1939) - Etude ooojogiouo dg
l’avifaune de Vermandois. Structure, dynamique
c°NcLUS|°N et évolution depuis 1950. Thèse de Doctorat.
Université de Fleims. 444 p.
L'hivernage de la Fauvette à tête noire en COLLETTE J. & DEBOUT G. (1999)- L’enquéte
Picardie apparaît donc régulier, même s’il ne « Habitats » en Normandie: une approche des
concerne qu'un nombre restreint d’individus; ces oiseaux communs par milieu au cours du cycle
derniers étant toutefois de plus en plus nombreux au annuel, Le Cormoran, vol. 50 - tome 11/2, 128 p.
filtdes décennies. Ces hivernants sont beaucoup COMMECY X_ (1980), Remarques sur quelques
mieux representes dans la Somme que dans |’Aisne nassereaux et autres migrateurs de la Somme
et mise- L'avocette vol. 4( 1-2) : 25 - 30. ’
La présence hivernale surtune longue période est COMMECY Xn i:t_Oi.tAi:t-i- S_ GAVORY i__ ROUGE
essentiellement notee en milieu urbain ou pres des A_ 8t SUE(_ti:t_ i: tt 989) _ Synthèse des
habitations à l’intérieur des terres; les observations Observations Ornithologiques de ·i987 en
âurtieégrtergt uâàetelijegt rtlëtectetuigteeee meule riee Picardie, uavoeette, voi. 15 (2-3-4) i 27-75.
u u . e son es
arbustes à baies et les postes de nourrissage qui COMMEQY X' RIGAUX .T‘ 8* SUEUR F· (1983) `
eeneentrent ie ninpen eee eenneee. Synthese des observations 1981 dans la Somme,
L'avocette, vol. 7 (3-4) : 89 - 192.
- 24 - L`AVOCETTE 2000 - 25 (1-2)

COMMECY X. & TRIPLET P. (1980) - Synthèse des ROBERT JC. (1999) - Synthèse ornithologique de la
observations 1979 dans la Somme, Centrale vallée des Evoissons (Somme): periode 1993 -
Ornithologique G.E.P.O.P., Lïivocette, vol. 4: 51 1998, Avlfaune Picarde, vol. 8: 1 - 18.
P11-1· SUEUR F. (1998)- Synthèse ornithologique Picarde
CARRUETTE P. (1993) - L’avitaune du Parc 1992, Avlfaune Picarde, vol.6: 1 - 49.
0mim9l¤_¤i¤¤P du Mamuenterre 80 1888 SUEUR P. CARRUETTE P 9 TRIPLET P. (1998)-
Association Marquenterre-Nature, bulletin annuel Actes ornithologiques 1995 de la Réserve
19951 Salag'1 92 ï I2 ' 27- Naturelle de la Baie de Somme, Avifaune
CENTRALE ORNITHOLOGIQUE PICARDE (1986) - Picarde, vol. 6:51 - 74.
Synthèse des observations 0rnith0|0giqu€S S[_jE(_]R_ F_ CARRUETTE P, 3, TRIPLET P, (1999)-
t<=j¤l·SP88 dans 1a 8<>mmP (88) an 18841 Actes ornithologiques 1997 de la Pésswe
La1’OCa1ta« VO/-10 (2'S'4) 1 113 ' 177- Naturelle de Baie de Somme, Avifaune Picarde,
DUPUICH H. ROYER P. & SUEUR F. (1978)- vol. 7: 33 - 60.
Syl'lthèS6 (IGS ObS€l’V8îlOl’lS 1977 CIBTIS I3 Somme, SUEUR 1:_ CARRUETTE p_ T1:11pLET p_ & VIOLET
Centrale Ornithologique G.E.P.O.P., Lavocette, 1:_ (2000) _ Actes ornithologiques 1999 de la
Val- 2 (2'3'4)? 33 ' 59- Réserve Naturelle de la Baie de Somme,
ERARD C. & YEATMAN L. (1966) - Coup d’œi| sur Avifaune Picarde, vol. 9: 1 - 31.
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gg bagaga an France Pt P8 Magh"ab~ Alauda- la Baie de Somme, inventaire commenté des
34: 1 ' 38- oiseaux de la Baie de Somme et de la Plaine
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d`Ul’l p8l’C Ufbâifl, ThèS6 de dOCfOI’3f d'Éf3f de YEA·1·MAN_BERTHELOT D_ & JARRY G_ (1991)_
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observations ornithologiques de 1996 en
Picardie, L'avocette, vgl. 2213-4i : 27 - 122. _
1 _. I   ',_»·.J? ` lx  
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  '         - .,9:0- :2*I ont `  __    r e y Je l ll 
Fauvette 91919 noire, femelle, février 1987 - Amiens - ( Photo P.Etienne)
Vincent BAWEDIN
8, rue Philippe d’Auxy
80000 Amiens
vincent.bawedin @wanadoo.fr
L'AVOCETTE 2000 - 25 (1-2) - 25 -

DE L’ ECHASSE BLANCHE
Hrmantopus hrmantopus
1
DANS L OISE
PAR W. MATHOT
Du 12 mai au 21 août 2000, un couple 26’ 28 et 30 matbassin nc 9` _ _ A
d'Echasses blanches s'est reproduit sur un bassin aiaknîë Gîîâîegîîëugstîgnitoôîëtëëüîshêé àiemrgiîê
de décantation de la sucrerie de Chevrières, à Gndioi t
Houdancourt. Cette reproduction a permis la "
¤¤t$$¤¤C€ et l'e¤v¤l de Q¤¤tl’€ l€lJl'l€S· 3 juin - bassin n° 9. Défense du territoire.
CG Cl€LlXlèl’T1€ CHS de l’lldlflC8tiOl’l d8l’lS l'OtS€ GSÉ La fgmg||g pOi_ii·5i_ij'( Ling |\/loijgftg rigijgg Lgrug
l'occasion de faire le point sur le statut de cet oiseau rjdfbundug gn Voii la mei gn ruirei puis 53 repose
en Pleerdle. et dette l'©lee en i>ertl¤uller· Un eeurt pres de sen nid qu'e||e fouille dela pointe du bec et
l'¤PP€t du Stëtllt 90 FV€·1¤C€ C0mPtét€l’6 Cëttë lt0t€· délicatement se couche dessus. D'où je suis je ne
vois pas s'i| y a des oeufs, mais ce comportement
m'y fait penser.
DESCRIPTION DU MILIEU 6 juin - bassin n° 9. Déplacement du nid.
, , _, , il La position du nid a reculé d'une vingtaine de
Au ueuut das annsss _1 ssui le s°C'sts_ Otsa centimètres et se trouve maintenant au beau milieu
Gteuulete" e etelelte le elte peut eu exttelte elu de la touffe enerees. ii n'y e pas eexpiieetien s ce
sable, des graviers et autres granulats. Puis pour phénomène ei ee n·eel le fait dtun meilleiii.
"reboucher les trous", en accord avec le propriétaire Camouflage. La lemelle une leie eeiienee eel
uee lleu><· le euetetle ue Clteutletee v e ttelte eee presque invisible. oes Vanneaux nuppes veneiiiis
ueeuete ,¤ueluuee _9"aV's'as nnt a'ns' ata vane//us se nourrissent, à moins de cinquante
transformees en bassins de decantation. A lavenir, eenlimeliee dielle Sens que eele ne le derange Sent
su'? ee elte· Plue aucun bassin ue euueletete ass aussi présents sur le site, près du nid : Chevaliers
uuu et uee eultutee lee eu¤¤leuteteut— Gambette nirrge retenus, Petits ereveiets
Charadrius dubius, Tourterelles des bois
Streptope/ia turtur et un peu plus loin des Tadornes
CHRONIQUE DE LA NIDIFICATIDN de Belon Tadornia taderna. Les deux Echasses ne
montrent aucun signe d agressivite envers eux.
12 mai - bassin n° 6. Premier contact. 9 juin - bassin n° 9. Simulation de blessure.
Quatre adultes d'Echasse blanche sont aperçus La femelle quitte son nid a mon approche, se
sur Houdancourt. pose sur le chemin à vingt mètres de moi simulant
15 mai _ bassin no 9- Parade nuptiale- une blessure et poussant des cris plaintifs.
Un Couple parade. 13 juin - bassin n° 9. Naissances.
19 ._ b . ,, 9 C . La femelle a quitté le nid. Elle se trouve,
ma' aSS'n n ' °uVa'S°n' maintenant, dans une mare peu profonde immobile
Deux Eeheeeee blenehee Sent preeentee eur le et silencieuse. Deux poussins se siepieeent pres
site. Un oiseau alarme en vol, un second est visible o·e||e et 59 nourrissent oeie_
dans une partie du bassin où la végétation est _ _ _ ii _ _ _
éparse. Il s'agit probablement de la femelle, elle est 22 tu'n ' nassln n 9- 'nun“dau°n·
couchée sur le sol, devant une touffe d'herbes, Les deux poussins doivent avoir une dizaine de
immobile à 50 ou 60 m de |’observateur, et semble jours. Ils sont immobiles et quasiment invisibles dans
couver. la partie "herbeuse" de la mare et n'en sortiront pas.
Le mimétisme est parfait. Le bec est noir, le duvet
gris-roux qui les recouvre est rayé de bandes
sombres. Les pattes de couleur grise se sont
allongées. Dès que les parents alarment, les
- 26 - L'AVOCETTE 2000 - 25 (1-2)

poussins regagnent le couvert et ne bougent plus. La |'hiver et le niveau de |'eau est encore haut a cette
femelle est la premiere à alarmer. Cette fois elle est époque de |'année. Les trois quarts du bassin sont
passée au stade de |'intimidation. Après quelques envahis par des herbes hautes d'environ 50 à 60 cm.
tours dans les airs, elle pique sur moi et passe a Sur le bord ouest du bassin, une bande de 15 a 20
moins de trois mètres au dessus de ma tête. Puis le m de large est dégagée. Elle est en pente douce du
mâle se joint au concert, le vacarme est nord, point culminant et zone de déversement des
"assourdissant". A cette occasion j'ai pu comparer rejets, où le sol est sec, vers le sud, point le plus
les cris des deux oiseaux : ceux du mâle sont moins bas, recouvert d'environ 50 cm d'eau. Dans la zone
aigus, moins puissants et moins fréquents. Lorsque intermédiaire, des petites mares sont isolées entre
les deux oiseaux se reposent au sol, ils se tiennent a des bandes de vase a végétation encore éparse.
distance des deux juvéniles (5 à 7 m). C'est sur cette partie du bassin que notre Echasse a
. . ' ` ' 'd. L h b ' I
se luis · besse ¤° 9- ^be';d°“ du Te- b L lÉ>"u°£îènllÈoÃÉ°SÈll§El«î rðÃ'ÈteÉle raoeî scîzzrretî Ài`f'grÉ
Les eCna$S€$ 0nï êsene e assln· a des pluies, une grande partie du bassin se retrouve
seelieresse qui sevlt depuis quelques leurs e felt inonoee laissant subsister des petits îlots, de
singulièrement baisser le niveau de |'eau et les Superficie varjabje
peines merele deegt e .eeC'l SeUl îUbâ'ete. U'; Pelptt Le nid se trouve à moins d'un mètre d'une mare
e eee eu SU. U eeem’ p US elle en mele eee ‘ peu profonde. ll est installé sur une légère bosse au
Une mepîet'en.eeeteUtree beeeme me ttlsrmssre, eôe milieu d'une touffe d'herbes isolée et cette position,
retrewel e mes e Ue peUee'n SU" e eeem n . ‘ judicieusement choisie, lui permettra de ne jamais
Les berges de celui-ci sont beaucoup moins être monde
ouvertes que celles du bassin n° 9. Les herbes y '
sont plus nombreuses mais peu denses et le
pourtour est bordé d'orties. Le deuxième poussin CCMMENTAIRES
n'est pas visible. Peut-être n'a-t-il pas supporté le l I __ _
voyage 7 Pour venir du bassin ns 9 au bassin ns 6, Les elslllerjs ent ete vus peur le premiere fers le
les oiseaux ont ou parcourir la distance de 500 a 600 13 iuiri· En reiseu de leur ellure et de leur tellle, nous
m alors que les jeunes ne volent pas encore. pelli/0;*; eenslgelel Cluâlla nelssalàee a eju_l·euble_12
ou e juin. nconsi eran une uree 'incu aion
6 luillet ' bassin n° 6- Absence- de 22 a 25 jours nous arrivons a une date de ponte
Le mâle alarme de plus en plus fort au fur et à entre le 18 et le 22 mai (le 19 mai la femelle semblait
mesure que je m'approche du bassin n°6. La femelle couver).
et le deuxieme Peuesln serif leuleuls ebsenle L'envol des juvéniles se faisant généralement 28
13 lulllet _ beeslu ne 6_ Quatre poussins. a 32 jours apres la naissance,. nous pouvons estimer
L ,l t I f H O t V S accom a nés de cette date entre le 10 et le 15 juillet, mais le 13 juillet
e rites el e eme e S .n U p 9. les quatre juvéniles étaient vus non volants. Les
qUetre lUYemee îlU' ef eU'Venîj en se PeUr':'eeem‘ premiers vols ont été constatés le 18 juillet. Par
Cee eermsrs err es e'ee et e .°e eus eneei eres conséquent, nous pouvons en conclure que les
de n°mbreUeee pertes teehee pelee les peeee Sem jeunes Echasses blanche ont dû prendre leur envol
rosâtres et se sont encore allongees. La pointe du - -
. . entre le 13 et le 15 juillet.
bec est nom' la base est plus pale Seuls deux poussins seront visibles entre le 13
18iuillet- bassin n° 6- Envol des]UVenlles· juin et le 13 juillet. Le mâle et un poussin seront
Les six échasses sont en vol autour du bassin. ii egelemerlt visibles seuls du 30 iuiri eu 13 iuill_et· Qes
est difficile maintenant de distinguer la femelle du eppererites Cllspanllens inenlfeni bien le ellnleulie a
mâle Car |gS marques Sgmblrgg dg |a fête   ObS€I'V€l` Gt 3 SUIVTG des POUSSITIS d|ECl'l3SS€
permettaient de la reoonnaitre ont onange d'aspect lçlerieliel Uelvsepee ele le femelle est plus
et, de loin, les deux oiseaux se ressemblent. enlQniailCiue·
ggltlgjîlngggt 6 esûs bsssie ··° s aertîiâîi É.Èî’§’ ‘àÃÃL'i·Si“§èî.'à`.îeîÃ`Ãn`Éi SlÈ'l'i’É`>ÉèÉ°.'É
p ' Rappelons qu'en 1994 la nidification avait eu lieu sur
Les Echasses blanelîes sept eperçues su" les les bassins de décantatlon de Chevrières et que ce
làassuès I1;) îtettô, 3u_r]1lll1î3l;7_;îeS V/elnneeux n¤ppd€s· site n'est distant des bassins d'Houdancourt que de
GS Om 3 BUS VHTIGS IOITTEC US pUQI`78X, GS qUg|qUgS Cgnfajngg dg mèft·gS_
Bécasseaux variables Ca/idris alpina, des
Bécassines des marais Ga//inago ga//inago, des . ,
Chevaliers culblanc Tringa ochropus et guignette synthese des donnees de
Actinis hypoleucos. nidification en Picardie.
10 août- bassin n° 5. CARRUETTE & al. (1994) ont établi un premier
Les Echasses Sont toutes là l C·eSt la demlèle bilan régional des nidifications pour cette espèce
fois que je les vois ensemble. Deux individus seront eueuel en se leR°"lele· pepuleeelle ester Plueleule
revue Sur le Slte jusqulau 21 août. cas de reproduction ont ete reperes tant sur le littoral
(7 couples en 1995...) qu'en dehors (Aisne 1995,
. . . , 2000... ; O` 1995....
Physuonomue du bassin n 9. ISE )
Ce bassin est en cours de comblement depuis 5
ans au moins et sera bouché dans 1 an ou 2 au
plus. La sucrerie y a rejeté ses déchets pendant tout
L·AvocETrE 2000 — 25 (1-2) - 27 -

DISCUSSION STATUT
Il convient de préciser avant tout commentaire, t_ En France-
que ces données ne sont pas exhaustives, qu’e||e E F I, . t t. II t
ont été recueillies au hasard des prospections et . nt. "SSSS SSSSSS SS SSSSn'S SmSn
n'ont pour la plupart pas fait |'objet d'une étude m'g5Sr'SS' 91 I F _" _ d 5 t 10
p3l·tlCl_l|ièl·g_ USQLl'€f'| 19 l, 8 l`8l’lC6 HCCUGI âlî G- 8 %
Ceci etant dit, nous constatons, à la lecture de du tStS| SSS mShSUrS SUrSpSSnS· Sm/"Sn SSS
ces données, que presque toutes les nidifications îgëg|SStSnIrS *985 et 1îSS <¤<=*1r*ç& îtogrggg
qui ont eu lieu à l'intérieur des terres (hors littoral) 1996) É SS Sn. SnkS8';SIâS'ptS în;eSaS SIna%g°t;1SS' nn '
ont été faites sur des bassins de décantation .t( SSSSSÉSÈBSO S Sci IIS' bi )SSS ' ÉS
¤'¤S*¤€S ¤¤r°·¤'*m€~*a*œS» comme dans *8   Éîéêieëâîîîsîlt de 2°n`i?€?î;mî€î;iSîn‘l“€à°‘.înÈ
decm IS" A A A _ disparition des milieux favorables dans la péninsule
S'uS'SUrÈ h_yp°thSSSSIpSUVSnt SNS Sm'SSS pour ibérique qui provoquerait une remontée des
expliquer lattirance qu exercent les bassins de reproducteurs en France.
décantation sur les Echasses blanches : , . . . ,
, A , La repartition de la population dEchasse blanche
1) Lerbiotope correspond au type mëmërd? Cêlül gn France 5'établit de la manière suivante 1
qu'affectionne l'Echasse blanche : végétation 66,/ CI I, rr rr t. I t , rt. I
hérbacée relativement basse et mares d'éaux peu t t'I.t, d° Sd,S rîS' ntS'Sn.S,:. SS ISS.? ' SS" S
profondes à proximité du nid qui permettent aux hSS'S I SS AI SPSMSISÈSS Së'S'ISeer§SI'Sr;rSnSSgS
poussins nidifugés de se nourrir sans avoir à °rm'S SS. SSS en "SSS S ' S °"SS. U
parcourir de grandes distances. Sud notait son premier cas de reproduction
2) Le milieu apporté tous les éléments nutritifs (RSCOÃEIÈL lîgîzauva Sur Ia Iiuorai atiamiqua du
dont ont besoin les poussins. ` . °. .. '
M bh I Ch t M t ,
3) Les bassins de décantation sont des terrains Or Il an ata îœn 6 tan Img. I . I, t.
privés et sont, par conséquent, à |'abri des d ` Sî SU "SS î' SS SSS CISSSS'SnSSô S rîXSSlï'Sn
dérangéménts excessifs ce qui procure une relative BS SUS SUSS SS °n'SS ISQU 'SISS en Sm SS S en
tranquillité aux oiseaux hors période de chasse. rSmS·
Repartition mensueiie eumuiee du nombre Depuis 1992 la population d'Echasses blanches
craduites visibies en Picardie. visible en France semble en augmentation. Le
A A _ _ nombre de couples a presque triple en 12 ans en
DE 1900 6 2000 Pour le çîepartement de 'Q'S9 et- Vendée et en Loire-Atlantique et presque doublé en
de 1980 a 1996 pour les departements de l'Aisne ét Chereuteewlerltlmee (DECEUNlNCK gi l()lAl.lEgi
de la S¤mm€·· 1998). Mais cette progression ne doit pas nous faire
oublier que l'Echasse blanche est classée comme
Avril m Juin Juillet Acut Se t Oct espece A Surveiller et Proche de la, categorie
Fiare selon Philippe Delaporte et Herve Fiobreau
25 73 42 54 28 4 2 "Les Oiseaux menacés et à surveiller en France". Il
C'est en mai au passage prénuptial que |'on ne faut pas perdre de vue non plus que la légère
compte les plus gros effectifs. progression des effectifs de nicheurs en France est,
Julllet Correspond eux regroupements pre- semble-t-il, la conséquence d'une régression des
· · effectifs de nicheurs en Espagne, ce qui, au niveau
migratoires. E A t d _t tb_I_tA I
_ uropeen, se ra un par une s a une pus que par
Dates extrêmes! une progression des effectifs. Au cours de la
Ai5ng_ dernière décennie, une extension géographique vers
Premiers I 2 ie ecrcttree aux bassins de le nord et notamment au nord de la Loire semble se
décantation d'Au|nois-sous-Laon. SSnf'rmSr‘
Derniers : 1 couple le 05/07/89 aux bassins de 2 - En PlC¤|’d
d€C¤m¤îl00 de G¤lQ0lC0¤l’î· Nous pouvons ainsi confirmer les conclusions
0i$g_ énoncées par CAFiFlUETTE et al. (1994) : jusqu'en
Premiers : 3 le 26/04/92 aux bassins de IDSSSQEÈSSSSS blanghë SISS FES 'SSQUMSIS en
décmon de Chmèœs- pè°.î`L·Lî‘ haîitïâiêeïîx Sàîgaêîïîîiîgîâîoiêi S""€ `"‘
Derniers : 2 le 21/08/00 aux bassins de . .. . ` .
d· t t· u i_i ci rt. Les nidifications 'demeurentr toulours
Scâgrîàîg S ou Snow occasionnelles mais leur frequence, principalement
· dans le département de la Somme, semble en
Premiers 1 2 couples le 08/04/95 aux molières de augmentation comme pour les autres départements
Pinchevalise, renclôtures de Noyelles-sur-mer. du nord de la France. Cette évolution corrobore
Derniers : 1 couple + 3 juvéniles le 16/09/89 aux ':‘ÉXt€"‘S'O"‘ S€09raPh'q0€ YGVS le nord Constatœ a
beeetue de rleeentetlen d'EStré€S,MOnS· lechelle nationale et Europeenne (Pays Bas).
- 28 - L'Av©cETrE 2000 - 25 (1-2)

DELOISON G. (1997) - Nidlfications de |'Echasse
RECQ|v||v|AN|)A1'|QN$ blanche Himantopus himantopus en Picardie en
1995. Pp 20-21. - in L'AVOCETTE n° 21 (1-2):
Tout le suivi de la nidification a été mené en 2021-
prenant bien garde de ne jamais déranger les DECEUNINCK B. & MAHEO Fl. (1998) - Limicoles
Oiseaux Oiiti-6 mgsui-6_ La distance nicheurs de France. Synthèse de l'enquète
dbbseivaiion n·a iamais été Supérieure à natiorëale 19.9561996 et fvolution des populations
cinquante mètres. Le temps de présence de   am '" mu OS °'Um€5`" 3·1O1`1O2·
|'observateur ne dépassait pas les dix minutes '
lorsque l'oiseau couvait et s'adaptait au DE'i;i°;ShîTE î_ii8r;7a'î%BîI§AUhHrh;1iîâ9) ' ECMSS?
comportement des adultes quand les poussins ROCAMORA G & ';EATMÃN_BEiâ7â.'ÉL©+ D 'T
SOnt,néS· En Cas dlalermer Iiçbœwateur ne Oiseaux menacés et à surveiller en France.
lestelt que_ quelques _mlnutes· l¤StP le temps Société Ornithologique de France/L.P.O.. Paris.
d'apercevo1r les poussins. 55()p_
DELAPORTE P. DUBOIS P.J. & ROBREAU H.
Les bassins de Houdancourt étant situés sur g,995)t ' _ ECQÉÉÈQ71 bmnchs ¢'g°Ã’iC'i</‘îÃi‘(iS
une propriété privée, les ornithologues   D & `JAFiRY`G $995) _ Now/ei
çpmprçnçront qU,'| ,9St 'mlïortënt de respecter atlas des oiseaux nicheurs de France 1985-1989.
llnterdiction de penetrer a linterleur du site. Sociéié Omiihoiogiqiie de ieianœ
Un très bon Poste d'9bSPrvatl¤¤_. à DELAPORTE P. 8 oueois P..1. (2000) - Les
|'extérieur, devant la clôture, pres du bassin n° déplacements de l'Echasse blanche Himantopus
6, permet de Voir la grande majorité des himantopus au cours du cycle annuel. Ornithos.
Iimicoles et bon nombre d'anatidés qui visitent V0|um€7¤°3ï1e1·115·LPO·
les lieux. DELOISON G. (1997) - Nidification de l'Echasse
blanche Himantopus himantopus en Picardie en
1995. - in L'AVOCETTE n° 21 (1-2) : 20-21.
B|B|-|0GRAPH|E- eEPouoET P. (1982) - Limicoles, Gangas et
Pigeons d'Eur0pe. : 52-61. Delachaux et Niestle.
- · - · ii - SUEUR F. (1995) — Echasse blanche Himantopus
 ?6€ë*‘ëë%it’ëë-°“ °“   °“ GE°“ °° 2(m;~1;s·e:z~ ·.:;.2?MM.11:.: i:..M8;2;11
e^‘8i§nlëiii V- i%e7îî))tOl;U§ldl*lî;27¤a"ntg§U;'Echââîê Nlcheurs de Picardie (1989-1987).centre1e(
i_Abb€Vi"OiS (80) en 1993. _ in L_AV©CE_i_i_E nc Ornithologlque Picarde. Picardie Nature. 241p.
18 (3-4) : 69-70.
CAFtFlUETTE P. DANCOISNE C. & GAVORY L.
(1994) - L'Echasse blanche Himantopus
himantopus nicheuse en Picardie en 1989. - in
L'AVOCETTE n° 18 (3-4) : 71-78.
  William l\/IATHOT
  241 Rue principale
  60490 Fiessons-sur-Matz
—‘ ._   wi||iam.mathot@wanadoo.fr
I Z--"  
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‘5"'/'jz 4);:/er/se
L'AVOCETTE 2000 — 25 (1-2) - 29 -

Lrmrcola falcmellus DANS L’OISE
Par Marc et Pierre Sengez.
Le 18 mai 2000, oooo découvrons deux LARCUSSE — que ¤<>¤S t¤m¤r¤l<>¤S_ l<;l_ très
Bécasseaux falcinelles L/mico/a fa/cine//us sur les CnaloUtoUS9mont' a PU los dooolnottouta lo'S"'·
bassins de décantation dela sucrerie de Vauciennes Quelques jours auparavant, le 14 mai, c'est un
(60). Il s’agissait de deux adultes. Cette donnée Bécasseau de Temminck Ca/idris temmfnckii et 3
constitue la première mention de |’espèce dans Echasses blanches Himantopus himantopus qui
|’©ise. stationnaient sur ce même site.
Observés le matin à 9h30, les oiseaux
étaient revus le soir vers 18h30 par nous mêmes et |)E$cR||>1'|QN ;
Cédric LOUVET. Leur présence a ensuite été
oonU'nUnlCtUaa au " RaPonoaUf flu Coln _daS Les observations ont été faites à moins de 50
Branches dela LPO afrn que ud autres ornithos mètres au tsrssssps en ssmpagrrrs de Grands
E)UII§Sç|'tt ObS€l’V€I’ cette GSDGCG tOU]OUl’S |’8|’G, SUl'tOUt Gray/g|OtS_ Temps Couvert, bon éC|airagg_
a Ilmeneur des t?rœS' I I _ _ ' Tai//e, silhouette : sans doute inférieure au
’ Cotta donnee _a ata SoUnllSa au Conllto Bécasseau variable Ca/idr/s a/pina et apparemment
o Homologation National- inférieure aux Grands Gravelots et supérieure aux
Le matin du 19 mai, 5 omithos ont pu les Petits Gravelots ChâI'éîdI'iUS dUbiUS pI’éSél’1tS SUI' lé
observer dans de bonnes conditions; les deux site.
oiseaux "vedettes"   ·tOUjOUl'S pl'éSGt?tS le SOll’ Parties nues Z Bec aSSeZ [Ong, droit avec juste
Vars l9n0O· l—o ao "na_'· Alaln B¤¤9<=* a PU ogalontant |'extrémité inourvée vers le bas, gris-brun plus foncé
lao oboan/at avant QU 'la ne oaoollont Vota 18 noo en à |'extrémité. Pattes assez courtes verdatres. (bec et
îïçrppagnlû de Gl;3|’tdS G|’3V9lOtî Ch3l'3dI'IUS pattes pouvant être Sa|eS)_
I3 lcu a. s ne seron p us revus ensui e.
Des clichés ont pu être effectués par J.Y.
FREMONT (Ornithos Vol.7 - n°2), tandis qu'A|ban
Croquis de terrain d’A|ban LAROUSSE
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~_ (   -`°        `\_‘ I
  -"/¢ - Ã    '‘···- ._ ,.
.n_ - -_·'I `_--"-- ` \("_.y (      (·..,;  
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A- M   " ""··.. _  I   *""“w'=·`¥'îü•¤¤¤··.. -.’ ___  `Ep
-/ . `   .._,
K r`   `- ".,y.` .
\ .- T ·`;\ · · 1 ‘   · |_. I
“` ._ ~~-·.______ ·\ ` ·...· ,,.4 `E,
Es T \. _   .,,__Ãî
9% ·`~—>·ë>=·- _ -·
/' \"\. r. Il ' -
- 30 - L·Av©oE1·rE 2000 · 25 (1-2)

Tête l leppelle fortement une Beeeeelne des ils. alternaient des séances de nourriture, de
marais Ga//inago ga//inago. Sourcil blanchâtre leilellege el de l0i'iQUeS_ Defl0CleS de f€POS· Des
unique à la racine du bec, puis se divisant en deux Chevellele geeleetlee Trmge lelellue el en Pluvlel
derrière |'œi| (bande superieure blanche plus étroite elgelîlle Plul/lelle equelerele flequenlelenl eee
que |'inferieure). Bandes noires. Tâche de couleur beeelne Proches-
plus roussâtre derriere |'œi| (parotiques).
P/umage .· Dessous blanc. Poitrine striée STATUT :
(bande pectorale) avec quelques tâches en forme de _ _ _ _ I _
flèches se prolongeant sur les flancs. L'un des deux ’ NiCheU( en Seâiidiûevle et Sibefiei le
oiseaux est de isims générale plus claire et avec Bscasseau feleiijelle hlvsrnsdans le golfe perslque.
mging dg Strigg vigiblggl 53r)5 dgutg plug prgchg du SUI' les cotes OTIGHTBIGS d'AfI'lC]U€ Gt SUl’tOUt Gil ASIG
plumage hivernal. du Sud-Est. Les oiseaux scandinaves migrent vers
Dessus deux bretelles blanchâtres sur le È SU.d'eSli pllleclpâlellnem, ear les, Mîls Nelle. et
mmii biiiii im Pim   foncés dâssïîîëilâ Sé siîàa î,·.îsl^îSlëi12î"è‘àî;.aa iiîââëîlîâ
  de ble"° et q“"lq“‘°`S`“"eS Unes plus l~isuvslls·zslan<;la (GEROUDET, 1982). '
En vol : Bords du croupion blancs, raie médiane En. lîencei l lâspèœ . Gel Lobsîwée
nelle. Pee de belle elelle ebeerveel occasionne ement. ors e ses |:Tl|QI'3t|Ol’lS.l a p upart
. . . , _ _ des donnees proviennent du littoral medlterraneen,
lBEe6ellîlANplg‘ell/ll’l‘âlë’É3El9llgleeâl gêeoeleëeéçlllnîggge notamment de la Camargue (environ la moitié des
_ , , donnees), les cotes atlantiques et de la Manche
l`lAYM'°§N· l98e· M_ULL^*‘iN€Y el _el· 31999) em ele regroupent les autres observations, les mentions à
Ceneullee peu" Cenfllmel le delelmmellee |'interieur des terres étant très marginales (DUBOIS
Comgortement : Les deux oiseaux ont été et YESOU 1981).
observés toujours ensemble sur un bassin où étaient
également présents des grands et petits Gravelots ;
NFL!/A ` ·
gw =l*;;f,j .··»·r°· e l
. NR l‘l·l_'v_,\-i-"’ l I
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gba Fvîîlgse `*àl|4~J··’l¤A\\' `*L‘r   îvzlx
l’ Ã ,,lee·_ (/(gw [Ill, malt
Cro uis de terrain Alban LAROUSSE
il
Cette espèce est soumise à homologation 1 le 07/05/88 au marais du Hode/Le Havre (G.
nationale et pour la periode 1981-1998 dans les BAUDO|N&P. DUBOIS).
eePe"leme"lle Pleehee en _l'eleVe lee menllene 1 le 10/05/92 au marais du Hode/Gonfrevi||e-
suivantes, d apres la compilation de H. MICHEL: l·©l,ehel l©_ BEl\l©lS—l- & all).
- en Picardie dèpansmsrii de ia S<>mm¤ I80>= 1 ad le 02/05/93 au marais du Hode/Gonfrevl||e-
1 le 25/08/86 à St-Quentin-en-Tourmont |‘Orcher (O. BENOIST).
(G·Flehe"ll 1 ad le 12/05/97 au marais du Hode/Sandouville
- en Normandie, département de la Seine (O. BENOIST).
Maritime (76) ï - en région Nord Pas-de-Calais, departement du
1 le 13/08/83 en Baie de Seine (A. Pas de Calais (62) :
GUILLEMONT. P- SABINE & Y· TRE)/i©UiLLE)· 1 |e19/05/89 en baie d'Authie (0. COUSIN).
1 le 05/05/85 en baie de Seine/Le Havre (A. 2 lg 28/gg/gg en baie de Canchg (lVl_
GUILLEMONT, J. POUBREAU & a/.). GUERVlLLE)_
1 le   HU marais du HOCl€ / Le Havre   4 ad |g   au P|atl9l»-d'Qyg/QyG.P|ag€  
BETEILLE) ROSAIB).
L'Av©CETrE 2000- 25 (1-2) - 31 -

1 les 26 et 27/05/98 au Platier d'Oye/Oye-Plage - département du Nord (59) :
(A- DFNENCOURT & G· Fl-0H^*‘*T>· 1 ad les 26 et 27/05/96 a crane-Fen·Pn111ppe
1 les 24 et 25/07/98 au Platier d'Oye/Oye-Plage (P.J.DUBO|S, G.FLOHART & al.),
(G. FLOHAFIT).
Données en France de 1981 à 1998 de Bécasseau falcinelle Répartition par décades
s Nombres d'individus El Nombre d'0bservations
50
45 \§
40  
as È
30 \
25 É
É 15 È Y
Z 10 È  
5 w
N 00 v· N C") v— N (0 v- N C') v- N (0 v- N 00 u- N
îîîîîçççîîîîîîîîîîî
`ââëëëzâzâzâîîîgggggggsz
Décades
Depuis sa création (1981), et jusqu'en 1998, le
Comité d‘Homo|ogation National a homologué pour B|B|_|QGRAP|-||E ;
toute la France, 97 données concernant 127
individus. Les données de la migration prénuptiale BEAMAN |v|_ et MADGE S_ (1998), Guide
montrent un pic sur la seconde décade de mai (voir encyciopedique deg oiseaux du Paiearctioue
9"aPhl<`lU9)· occidental. Nathan, Paris. 872 p.
Les observations concernent surtout des individus DUBOIS Pn_,i_ et YESOU P, (1991) Lee Oiseaux
isolés, mais des petits groupes sont parfois notés, rares en France, Chabaud Bayonne ; 364 p_
SUI'tCUt 3%   (maxi dê   En Camargue IG       Limico/GSI gangas et
10/05/89 · [OU ’)·_ ` _ ` pigeons d’Europe. Delachaux et Niestlé,
La donnee de |©1se correspond tout a fait a ce Neuchatel Pari5_ 240p_
calegdrier, rappelant ces autres observations faites HAYMAN P. & a/_ (1986) Shoœbfrœ An
Sur €SdS'|tGS non CONGE · V identification Guide. Croom Helm. Londres.
(L°"€‘*> (CHN/'GNY· SPANNEUT 8* É") o., GRANT P. .1.. (1999). Le Guide ernirne.
1 les 17 et 18 mei 1991 eu Les de Medlne (Meuse) Delachaux et Ni9St|é. Lausanne Pane ; 400p.
1BELL^F*D·R©BERT&a'·> Compilation des données CHN de 1981 à 1998
par Hervé Michel sur le site Internet :
_ ___ http://perso.wanadoo.fr/miche|hp/oiseaux-
  ;fj,2*î?<"g"‘.i_‘î;`—l’(-/  __ chn/oiseaux-rares.htm|.
Qzsa  > \    - ···s I
··1=e9«‘g\:eg_Q·/1 » sf  ,-
_____ nui; _ W}; ,:" ' ' '4 gâ?2 J W/c Marc SENGEZ et Pierre SENGEZ
——— `·   :1 .   J */f ï;;_-··   8, rue du chauffour
 ··> A_,, _,,.;;î;j"    60129 onnouv
` " ` l'AA A "  '":' /·./",,`>¢-·~·/···— marC.sengéz@wanadoo.fr
\ ·  ,,::==-—·-·"”/"
 ·- -»-'·‘î;> .....¤2e....a....
Croquis de terrain Alban LAROUSSE
- 32 - l.·AvooE1”l'E 2000 - 25 (1-2)

LES OISEAUX D’EAU
A MORU-PONTPOINT
SYNTHESE 1998
Par W. MATHOT
présence omithns/présence oiseaux
PREAMBULE.
16 4500
Situées sur un axe migratoire départemental 14 rigng
important, les gravières de Moru-Pontpoint 12 35gg
(commune de Pontpoint) sont d’un intérêt eme ,,
avifaunistique bien connu des ornithologues Ém 2500 É rzrribiwrs
régionaux. Beaucoup d’espèces qui fréquentent la   8 mm ·e .,.NbOim,,X
site sont classées parmi les espèces rares, = 6 meg
menacées ou indicatrices d’après les critères de 4 rem
Picardie Nature (1995). 2 em
Afin de voir comment évoluent les populations 0 0
d’es èces et le site lui-méme, les deux étant en ts et te \ rb c ss e ~ ~ gr
étroite relation, il sera intéressant de suivre ce site si Q "° tt" si 5 tp QQOGÉO
pendant quelques années. Après Moru 97
(MATHOT, 1998) et Moru 98, d'autres synthèses
annuelles seront rédigées avec notamment, dans la La brusque ebute du nombre d’ciseaux presents
SynthèSe 2000, un feeepituletif de toutes les sur le site en avril est due au départ d’une grande
observations réalisées par les obsen/ateurs du partie des anatidés qui constituent la majorite oies
GEOR 60 depuis 1987. effectifs hivernants après les premiers départs de
iviorupontpcint est, avec verneuii-en-riaiatte et fevrier et les passages de mars. Par contre. clans le
la forêt de Compiègne, le secteur le mieux suivi même t9mPS· la Pt€S€0C€ des 0lllltt`l¤l09_l1€§ l€St9
dans |‘©ise par les ornithologues. L'avifaune y est ll'llP0l't60t€ Ptîlœ QlJ9· Commê chacun Salti 8 œttë
très ciiversitiee z es especes différentes ont ete époque le nombre o’especes differentes visibles est
répertoriées cette année. Remarquons au passage P0t€0tl€tt€l’ll€0t ll’TlP0l`tt=1l’tt·
que sur un site interessant, il se produit un La comparaison des données entre ies annees
phénomène de réciprocité. En effet, plus il y a 1997 et 1998 n’est que partielle. En effet une
d'0iSeeuX, plus les observateurs sont nembieux, et évaluation des effectifs, effectuée sur deux ans,
Def conséquent, plus le nombre d’especes notées n’est pas significative. Une surveillance du site sur
est lmpO|'t3i"|t. Quelques observateurs |'iIOi`|t p3S   plusieurs a|"||’1é9S I \/()l|'9 même SL"' plLlSl@t_]|'S
utile dindiquer Sui quel plan d'eau ils ont fait leurs décennies, sera nécessaire pour cela. Une absence
0bSel'Vetî©nS, Ou Deut·êtie n'y ont-ils DBS pensé tout prolongée ou un effectif en baisse constant, dans la
simplement. Pour les especes de PeSSeQe, ce n’est mesure où le site est toujours aussi attrayant pour
pas trop génant, par contre, pour celles qui nicnent. |’espèce, sera probablement un signe, temporaire
il est lmpOI'tHI’1t de S8VOil’ où elles Ont été VLIGS pOUI' cu durable, d’un recul de ses effectifs au niveau
éviter, lOI'S d€S synthèses, de les COI"npîGI' plLlSieUI'S départemental, Un examen des situations sur les
fois. autres sites humides s’imposera alors pour
confirmer ou infirmer cet état de fait.
La courbe de presence des omitncs est Le plan ¤l’eau le plus freouente par les oiseaux
eeneipiement gn eerreietien avec la eeurbe do est tout d'abord le n°5 qui est avant tout le fief des
preeenee dog eieeeux_ Elio mentre des piee ue anatidés. Il est surtout intéressant pendant la
trequentetien au printemps et gn ai_itomno’ période hivernale. Puis viennent assez loin derrière
Correspondant aux migrations gt Uno bonno Gt par OI'dI'€ décroissant les plans d'GaU no 16, 11 Gt
présence lors de l’hivernage des oiseaux nordiques. 9-
t·AvocE1ïE 2000 — 25 (1-2) - 33 -

systématiquement leurs observations dans le cas
METHDDOLOGIE d’oiseaux considérés comme banals ou dans le cas
d'un faible effectif). La moyenne (1 ornithologue tous
Cette synthese constitue I'inventaire de tous les les t'°'S IIOWS) iparîn fable de pnme cîbordt mme
oiseaux d’eau qui ont été aperçus sur le site de Unedemayîe pue. mâ,,T9US .¤$iir¤g¤1 t 9 V9? (iœ
·Moru-Pontpoint pendant I’année 1998. Une liste pân ant ee mois t G 61 (lg. Gi, 9 ao;) ee
annexe indique les espèces remarquables autres gbëêzâtêxî Sâuxonpérçîgîè Je oigigïâggne iëî
I ` d’ ' I t I ” , _ , _ 1 ,
§§f§ 65 °'eee“" eu eee eme" me et e meme presence devient quotidienne. ny e peu e~eeeieite
' _ , , , dans l'©ise où la pression d'observation est aussi
Toutes les observations ont ete faites sans iOi,œ_
aucun protocole d’étude, au gré des observateurs Les effectifs notés pour Chaque espèce
`, I I , tt b' ’ I . , ,
qu] nappe On? 9 Son eue Gnevo ee _ correspondent au maximum d’oiseaux vus par
Cette annee, 19 ornithologues ont transmis leurs década
données pour un total de 116 jours d’observation,
(ce chiffre est un minimum, car tous ne notent pas
N tp /_ ..r»   ·»
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M14-Q   `— ~ . .
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/ M12 t  \   .
J’;£ï/_\ i J PONT SwMA)CENCE I. l
SITUATION GEOGRAPHIQUE METEO.
Il est inutile de présenter une nouvelle fois les Le début de |’année 98 a été marqué par une
gravieres. La morphologie du terrain n’a subi que période de gel continue qui a entraîné la prise en
peu de modifications en 1 an. Les seuls glace des étangs du 26 janvier au 8février.
¤h¤¤e¤m¤¤tS ¤<>1¤¤1§·S eenCe'nenÈ les plan? d`eeU Avril, septembre et octobre ont été tres pluvieux
nc 9         a                        
d’année 1997. Depuis, les rives ont été colonisées précipitation mensuelle.
par la végétation et présentent un aspect écologique Une nom/Giie Vague de froid 8 Sévi du 16
de plus en plus attrayant pour l'avifaune. , ,
Cependant, cet attrait ne restera valable que tant 2g;îL:itg§nî.`;S7 Uqeîînigiëe avec des temperatures
que le site sera dans un stade herbacé. Par contre J q a '
si les Saules deviennent trop envahissants sur les
berges, la diversité avifaunistique risque de s’en PRINCIPAUX HIVERNANTS ET
trouver profondément amolndrie. MIGRATEURS
L’étang n° 9, pourvu de petites îles et bordé
d’herbes aquatiques, suscite un intérêt grandissant piongeon arctique Gayfa arctica
Ãcègroiuîâs eîigsêeaiiiâîiîgîgnoêuïë d,èaLGS FOUIQUES Cette espece, accidentelle a Moru, est visible
I _ _p _' pour la deuxieme année consécutive. 1 les 04 et
I L’etang n°11 qui possede quatre ilots, quand le 05/11 (JPF)_
niveau d’eau est bas, a ete, cette année, témoin de
la reproduction des Sternes pierregarln. PI _ b _ G _ i Il t
Sur les rives du Ian d’eau ne 16, les saules se Ongeon Im rm am S 6 a a
multiplient et pousîent ieeleemem. Les eergee Pluiôttatîdane!’e1Se·¤e11e,eSPèCe eet Présente
fangeuses qui accueillaient les limicoles ont été ¤<>¤r!ë<¤1<=>¤¤_·¤¤i€f¤1S¤¤¤S1<=><1<=>¤¤¤¤m¤¤t<—¤t¤¤¤r1¤
envahies par les herbes et les limicoles se sont Fffemlereo f°'S e Mem- 1 Iee OI/11 91 03/11 SU"
déplacés vers d’autres lieux de nourrissage mieux 191809 n 5 (YB'CL)·
adaptés à leur recherche de nourriture. La premiere observation a été faite à Verneuil en
Halatte : 1 individu est resté du 29/11 au 27/12/97.
- 34 · L·AvocETrE 2000 - 25 (1-2)

Grèbe castagneux Tachybaptus rufico//is Grèbe à cou noir Podiceps nigrico//is
Ce migrateur partiel niche discrètement, un peu Migrateur et nicheur en Picardie et dans l’©ise. La
partout dans l’Oise. Sa présence comme nicheur a migration prénuptiale débute en avril, avec fait
Moru n'a semble-t-il jamais été constatée remarquable: une petite troupe est présente en avril
auparavant. Cette année, il y a 3 indices de (10 le 11/04 dont certains en plumage nuptial, 8 le
nidification certaine : 1 cp|e+1 juv les 16/05 et 20/06, 13/04) sur le plan d'eau n° 5. La migration
2 cples+1 juv le 18/07. postnuptiale débute en septembre: 1 le 08/09, 2 le
28/09, 2 le 02/10, 6 le 12/10, 1 le 27/10
Gf褤 ¤¤=¤¤¤¤¤¤¤ Le Grèbe à cou noir a été noté nicheur certain,
NI cette année, sur les bassins de décantation de
wi g;:I·îII¤;î·:I=:III H r Chevrières, tout proches, mais toujours pas à Moru,
«¤· ¤,,,,,,,m,,, I .. ce qui serait envisageable sur les plans d'eau n° 9
ga . lf et 11 si les herbes qui offrent un abri a la nidification,
§6 il continuent à coloniser les rives. Il sera nécessaire
, , L aussi que les berges demeurent dégagées de toute
2 II     H   H végétation arbustive (absence de saules).
U?  ¤|     IL I nr.:
Janv Févr Mars Avrll Mal Juin Juillal Août Sept Oct Nov Déc   cormoran Pha/acrocorax Carbo
La localisation de cette nidification n'a pas été Une comparaison avec |’année 1997 montre une
précisée mais on peut penser qu’e||e a eu lieu sur le augmentation aggaz aangibla dag affactifg
plan d'eau n° 9 car l’espèce a été vue sur cet étang hivernants en 1998.
tout au long de |'année.
Les effectifs de fin d’été et d’automne, plus III °"'"° °°'"‘°""‘
importants que |'année précédente, semblent être la 300
résultante du cumul de la migration et des 250 arèradmda
naissances sur les sites voisins. S m ¤2¤¤~¤ ¤¤¤¤¤¤
É D3àm s dècada
Z 150
Grèbe huppé Podiceps cristatus ‘°°
Cette espèce est devenue plus commune depuis 5:
S3 p|’OtGCtlOl'i. Ses effectifs |'€St9l"|t l'T10d€St8S, l’T18lS J¤¤v Fw Mm MM M¤* ·1¤·¤ -¤¤¤ ^¤û\ S¤¤¤ ¤¤\ N¤v 3%%
sa présence sur les gravières est continue.
Maximum de   Sur   le     Les maxi COl'I'€SpCndGnt à des OiSGaUX ap9i`çUS
en vol, qui se déplacent probablement vers leur
Grèbe huppà dortoir ou qui en reviennent.
I60 -
  J g;::II¤:::::I Aigrette garzette Egrelta garzetta
È ‘:: ¤=•·~·==•==·=· Une seule donnée cette année au cours de la
Z W migration postnuptiale : 1 le 08/09 (YB)
·<> L'Aigrette garzette a été vue à Moru en 1986,
“° L Hr M L , ¤_ l IH II!] 1990,1995 et 1996. Les observations sont faites en
° im F,. M... im. M., Jun 1.. M,. S.,.. ¤c.'~..`¤.2""' grande majorité pendant la migration postnuptiale.
G IlLesthen etiet Idifficile Ide penser que plus aucun Héron cendré Ardea Cfnerea
te È Upee nest present Sur F? Sm? de la La population nationale de Hérons cendres est
deuxieme decade de mai a la premiere decade de en hausse de UiS1975 année de Sa mœcüon
juillet. Son absence dans les données, semble plutôt I I p ’ I _ p '
être le fait, soit d’une prospection partielle, soit d’un Dans 'O'ee 'ee effeeme hlvemeux 'ememem de
manque d'intérêt pour une espece jugée commune. la meme maniere-
Elle ne niche pas sur le site. L’espèce a été mieux notée, cette année, qu’en
1997 mais quelques trous dans les dates subsistent
Grèbe jougris Podiceps grisegena 9nCOrG'
Ce migrateur est régulièrement présent, mais He'°" °°"°"é
toujours en très petit nombre, sur les gravières de 12 mm
Moru- 10 décade
ll a été noté à 2 reprises cette année : 2 le 25/01 É Z ¤2èm¤
(Fe),1 le 02/09 (Jiviv). È 4 1 î °î°‘*“°
.. . . · U3
La premiere observation a Moru remonte au 2 I 3 I E l gl I 5 lg E détrltîïle
03/12/94 :2 individus avaient été vus (PMS-PM-RB) 0 " ' I  I » ' » ‘ - ' M I
Depuis, le Grèbe jougris est noté chaque année. Qê ~e‘ Ã? at se -$"   ,6** Ã J" ee se °°
L'AVOCETi`E 2000 - 25 (1-2) - 35

Cygne tuberculé Cygnus o/or Une comparaison avec 1997, montre une baisse
Lee effectifs de Cet Oiseau eedemeire des effectifs de près de·50%. Cet écart est très
augmentent a partir du mois d'avril pour atteindre ‘mP°"tam· _ma'S a Premlara We Iae effaame de
leur maxi en août puis redescendent pour arriver a Canard Cmpeau eta'em eXCept'°“"e'S a Mam en
des minima en novembre et pendant tout |‘hiver. 1997-
Malgré une meilleure prospection en 1998, les Neue v€119¤S Sur Una plus langue Panade Sl
chiffres montrent un recul des effectifs par rapport a affaîîtlvementlï V a une ba'SSe dea effecma et dans
1997. QUE! GS [.`)l’OpO lOl1S.
Cygne tuberculé _
60 Sarcelle d’h1ver Anas crecca
99 ¤1è1¤¤è¤¤¤¤ Cette espèce migratrice partielle fréquente
,,0 ¤2èm¤ ¤è<=¤¤¤ régulièrement les gravières de Moru, mais toujours
ëao même ¤è¤¤¤€ en petit nombre. Toutes les observations ont été
Z 20 faites sur le plan d eau n 5.
10 1m le 20/03, 1m et 1f le 27/03 (WM), 2 le 25/07
nm-   Il Il I (PM), 1f le 21/11 (AR-YB), 6 le 21/11, 2 le 22/11
0 ,¤.¤,, , · , ( ln ,,¤. ,
Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dhîcl  
C d I rt A t h h
Le Cygne tuberculé a été noté nicheur: les mail; _ ÃÃIZBZ1/Ãaâî/î ÉOÉVSQÉÉB)
01/04 et 11/04 : 1 couve sur le plan d'eau M14 ' ‘
(WM), (P|\/|·RB··[)S) (YB)*) je 13/05; 3 ju), (pM- Nous sommes loin des effectifs relevés sur les
R)3)*, je 03/03 ; 5 ju), (pM)*, je 21/15 ; 5 juv (,)MG)*_ étangs de Longueil—Sainte-Marie tout proches.
* Pour ces quatre données, il n'est pas fait mention des numéros Cette espèce Sedentairel tree Commune. West
¤9s bassins. 11 9s1p191>a¤19 qu·11 s·9g11d9 19 même- nichée. pas un pensionnaire assidu des gravières de Moru.
Celles- ci ne contiennent peut-étre pas en quantité
. . suffisante les éléments nutritifs nécessaires à son
Oœ ·=€··=*œ?^~S?1_ë~S€1 _` régime alimentaire. Bien qu’il se nourrisse beaucoup
Cette eepeee rl Utlllee Pee_eeU‘/em les Qlavlelee de grammees, le canard colvert préfère les étangs
de Mem Cemme hehe ml9'etelle· ou il peut trouver des lentilles d’eau, du plantain
Une seule observation cette année: 4 le 20/11 aquatique et des invertébrés qu’il va chercher dans
(JPF). la vase.
Tadorne de Belon Tadorna tadorna Canard pilet Anas acuta
Cette espèce est visible de fin janvier a fin Les premiers sont vus a Moru le 05/03, dix jours
novembre avec un maxi de 3 oiseaux: 1f le 23/04 plus tard qu’en 1997 où les premiers sont arrivés le
M16 (PMS). 22/02. Par contre l’effectif est nettement supérieur
1 couple 19 28/01 (vs), 2 19 20/03 (WM), 1 19 cette annee
23/03 M16 (PMS), 2 le 02/05 (PM-RB-DS), 1 le Passage prénuptiaL: La migration atteint son
03/05, 1 le 09/05 (FB), 3 le 05/11(JPF), 2 le 23/11 maxi au cours de la 3 '"° décade de mars avec 11
M5 PMS). Il n’y a as d'indice de nidification individus : 4 (2m+2f) le 05/03, 3 (1m+2f le 20/03, 2
P
certaine dans l'©ise cette année. le 26/03 (CL), 11 (7m+4f) le 27/03, 6 (2m+4f) le
01/04 (WM).
Canard Simew, Anas Penelope Passage postnuptial : Presque toutes les
Ce Canard n,GSt réœm à Moru UG endam (GS donnees sont regroupées en novembre: 1 le 15/11
ériodes de mi raticîn Toutes ces c?bse1Pvations ont (CL)’ 1 le 18/11 (JPF)’ 1m+1f le 21/11 (AR-YB)' ’ 3
P , . 9 ', O _ le 23/11 (PMS), 1m+1f le 27/11 (WM), 1m+1f le
ete faites sur le plan d eau n 5. Mars . 2 (1m+1f) le 25/12 (FMS)
17/03 (CL), 24 (9m+15f) le 18/03 (CL-WM). Avril : 4 `
(2m+2f) le 01/04 (WM). Novembre : 8 le 01/11, 1 le
15/11 (YB), 1 le 16/11 (CL), 1f le 21/11 (AB), 1 le Canard souchet Anas c/ypeata
23/11 (PMSWM) 1 le 27/11 (WM)- Les premiers migrateurs sont plus tardifs qu’en
L'effectif 98 est plus important et la présence 1997. Cette année les passages sont plus groupés
plus groupée dans le temps qu’en 1997. dans le temps.
Le passage prénuptial commence dès la
Canard chipeau Anas etrepere troisieme decade de février avec un pic en mars et
. , . . en debut avril: 9m le 27/02 (WM), 1m le 11/03
SOn§;Gm§;‘;§É);'·aC§(f Q·;h€¤1,t1·=Sd1¤1§ dam la (.11=1=), 14IG 17/03, 1019 18/03 (cL);25 (12m+ 13f)
. · S a °'“"‘=‘ F"î" an fl"? ques 19 20/3, 10 (5111 + 5f) 19 01/04, 5 (3m + 21) 19 08/04
jours, en novembre, sur le plan deau n 5. 3 le (WM)
25/01 (FB), 1 le 28/01 (YB), 1m et 1f le 13/03 (WM), ' _ , , A
15 le 03/10 (JPF)’ 2 IG 05/1-) (JPF)' 3 le 16/11 (CL), ' Ap|îGS IG PHSSHQB de deux GCl8l!'BU|’S GI') aout, la
4 le 20/1-) (JPF). |'T1|Q|’3t|O|’1 DOSTFIUDÈIHIG bât SOI') plêlfl Sl'} octobre Gt
s’achève le premier novembre : 2 le 01/08 (PM) , 39
- 36 - L'AV©CETFE 2000 - 25 (1-2)

5291/1$éJPF)· 11 le 99/19- 31 19 12/10 (WM) 4 19 Eiderà duvet Somateria mo//issima
F |_( I )' _' _ Ayth f r_ Espèce hivernante en France, rare sur les plans
u '9u d m' °'-'m Ya 9 'na d’eau intérieurs, plus courante sur le littoral. 1 mâle
Hivernant et nicheur dans l’Oise, cet anatidé a de premier hiver est présent sur M5 depuis le 22/12.
L'Eider à duvet n'a été vu qu'en de rares
Fullgule miietrirr occasions à Moru : 1f en 1984 et 1f.im. en 1992.
1000
  E ,;,1,,,,, décade Garrot à œil d’or Bucephala c/angu/a
Egg ¤2è'“°°é°¤d¤   Migrateur et hivernant régulier à Moru, il est
gsm mèmë décade présent en petits groupes en janvier, février, mars,
zggg ( novembre et décembre. Les derniers partent en
200 I ; mars : 3 le 26/03 (CL). Les premiers arrivent en
*°¤ _ IQI   I eue novembre : 1f le 13/11 (JPF). Maxi : 5 (3m+2f) les
0} Jan Fév Marsîw Mai Jtîluilîwt Sept Ocl Nov Déc   et     5     le    
_ h, _ M 90 (4 n_) 92 (8 n_) t 93 5(4f+1im.) le 27/02 (WM).
nicea oruen pui,en puieen . . . , ,. ,.
Les hivernants atteignent, en janvier, des effectifs |OnLênî'î§ànê srîgég OïJ,ânî9àg);rn9 a MOM plus
maxima en hausse par rapport à 1997. 9 p q '
Maxi : 950 le 25/01 (FB), 800 le 14/01, 730 le _
15/12, 650 le 07/01, 530 le 24/12 (wm). Harle Plëüë Mergus 3/be//US
Les Fuligules milouins ont quitté Moru à la fin du 21 19 14/01 (WM)- 11 19 06/12 (Ji)/lV)· 2l 19 13/12
mois de mars pour revenir au début du mois de (FB)-
septembre. Cette espèce migratrice et hivernante est
relativement commune sur le littoral, beaucoup
. moins à Moru. Elle a malgré tout été vue en 1985,
F"'f9"'° "y'°°a A)"h)’a "¥"É°a r _ _ 1987, 1991, 1993, 1994, 1996 et 1997. Ene arrive
Oiseau fortement localisé et dordinaire peu généneremenr en décembre, quelques fois en
Commun ï 1 19 26/10 (VB)- novembre. Les derniers sont notés en février, très
Cette espèce, plutôt rare à Moru, a été vue rarement en mars.
Pmdédêmmênl 99 1981· 19811 91 1995- Un individu 9 Depuis 1985, date à laquelle l’espèce est notée
S9i<>¤m9 Sur le plan 9 9¤¤ ¤ 5, ¤¤ 26/10/1996 au peer la premiere fois e Mere, on constate que les
11/01/1997- effectifs de mâles présents sont nettement inférieurs
à ceux des femelles. Les mâles ne représentent
Fnngnre morîllon Aythya fuligula qu’environ 20% de laipopulation totale des Harles
. . . piette presents sur le site.
Migrateur et hivernant a Moru. Comme pour le
250 F""9"'° '“°""°" Harle bièvre Mergus merganser
2 le 21/11 (FB), 2 le 23/11 (PMS),1m+1f|é 27/11
200 Eltère décade  
g 1¤¤- '"È'“°"î°“°° Migràteur d’ordinaire peu fréquent à Moru, il a
5 W @f’ïî‘?"° ete noté en 1985, 1986, 1987, 1988, 1993, 1995 et
1996. Sa présence s’éta|e de novembre à mars,
5** ` 1 exceptionnellement jusqu’en avril. Aucune
0 W ))I |«. - "°" observation n'est faite en 1997 alors que le
Janv Fev Mere Avr Men .irrir1 Jun Aem sept oe: Nov Déc rigoureux hiver 1996/1997 avait emene beaucoup
Fuligule milouin, ses effectifs atteignent un de Harles bièvre dans |’Oise. Le gel des étangs les
maximum en jam/3er_ avait exilés vers la rivière Oise toute proche.
Dès la première décade de février, les Fuligules
m¤rill¤¤S Clu1n€n1 19S_ Qnîvîènëâ 99 _M0fu P0uf Erismature rousse Oxyurajamaicensis
I'GtC;UI'lLGI' Ver? IGUIZS )l€UX   nld·lf1JCê.î|1C:l plus al.: Espèce rare à Moru .   le       IG
nor . eur re our samorce a a mi- ui e · ce n’es · · " · · ' ·
,, . . ,. '. 06/12 JMV. At t, Il t b :
qua pay 9921,90 f·~1j;Oqt9*n/119 gg}? gggînggn 1 r le (14/12)/909 È"?`ië°È`âTe7Se? î È Srr°eÉÃ'¥8Érr
masse. axi . e ( ), e ( ), 10/11/95.
126 le 07/01 (WM), 112 le 01/11(YB).
La comparaison avec 1997 montre des effectifs _ _ _
Stab|GS_ Balbuzard pecheur Pandion ha/iaetus
Visible dans l’Oise d'avril à octobre, il fréquente
. . . . les gravières de Moru pour pêcher, mais n’y
Fuhgule mllouman A)/(hya mama séjourne pas. 1 en migration active le 18/09 (PMS),
1f le 15/11 (YB). Cette espèce occasionnelle
dans |’©ise a été vue a Moru au cours des années : _ ’ _
1985, 1986I 1990, 1991, 1993, 1994, 1995, 1996 et GBIIITIUIG poule-d 8âU G3//II7U/3 Ch/Ol'OpUS
1997 Cette espèce sédentaire est très peu notée à
Moru. Nous n’avons qu'une seule donnée qui n'est
l.·Av©cETrE 2000 - 25 (1-2) - 37

pas significative car |’espèce est rarement notée. 1
le 01/11 (YB). . , .
Encore ne fo`s no s sommes en présence courus cendre Numêmus arquata
u i u
4149 999999 199 9944419 4949 "4199· 99499 999 Sur‘r$îrrîÈ(Sr‘ §É“SÈgSnÉe2§éZZofiîdispèiîââïâîrëiî
très abondante à Moru, mais qui ne suscite pas non . . .’
plus une grande attention de la pan des a Moru. Visible en 1989, 91, 92, 93, 95, 96, et 97.
observateurs.
Chevalier gambette Tringa totanus
Fourqua macmura Fuyca arm Ses effectifs sont en régression à Moru, comme
Les 4944999 de F4·'4·99 4949*99 994 2ȧ§r`ïa‘â2nÉ'a“§§ulÈà·î’ât”‘pîf£tàÉF“rÃggâierîîëâ
nombreuses mais encore insuffisantes pour être , . _
représentatives de sa présence continuelle à Moru. lg§nUpt'a|€' 1 IG 31/03 (WML 1 19 02/05 (PM`RB'
Nous n’avons aucune donnée entre avril et )‘
septembre alors que l’espèce est présente toute
|’8f1¤ê8· Chevalier aboyeur Tringa nebu/aria
Les l'T18Xl SOl'lî ST1 recul: SOO ll'ldlVldUS Éîôlêflî Les effectifs sont en régression par rapport à
notés le 10/09/1997 pour 550 le 30/01 cette année. 1997_ 1 le 10/04 (WM), 1 lg 02/05 (Plt/|·RB·DS)’ 3 rs
/-\ 110191 la PVÉSGWCG 09 14 90111 IG 12/05 (F8) 09/05 (AR-FB). En 1997, 9 oiseaux avaient ete vus
lors de la migration prénuptiale.
Avocette élégante Recurvirostra avosetta
1 le 28/08 (JPF). Oiseau du littoral, sa présence Ch€V¤|î8|’ CU|b|¤¤C T//098 OC/1VOP/JS
reste occasionnelle. L’AvoCette a été vue à Moru au Hivemant depuis quelques temps dans l’Oise,
COUTS des années 1973, 1986, 1995, 1996 Gt 1997. mgig gurtgut migrgtgup
Donnée hivernale : 1 le 08/01 (PMS).
Pêüî G1'8V€|0î C/13/30///JS dub/1/S Passage prénuptial: 3 le 14/03 (PMS) et 2 le
Sa présence à Moru s’éche|onne de la dernière 22/03 (MOP)-
décade de mars a la dernière décade d’août. Passage postnuptial ; 1 le 01/03 (PM), 1 lg
Premiers ; 2 le 22/03 (MOP), derniers ; 2 le 04/08 (WM). 819 08/08 (PM) 911 19 27/08 (JPF)
27/08 (JPF). Maxi : 6 le 13/04 (JPF) et le 16/05 (PM-
RB) Chevalier guignette Act/tis hypo/eucos
2 indices de nidification : 1 probable: 3 couples
le 16/05 (PM-RB), 1 certain : 1 couple avec un Chevanergurgnette
pullus le 07/06 (PM/RB). 7 dé d
6 Eltèrs ca e
H2èmedécade
Vanneau huppé Vane//us vane//us si ¤3è419444¤49
Cette espèce migratrice, n’est présente qu’en T,3
petit nombre. Les données les plus importantes, Z2 H
correspondent à des oiseaux en vol. : 30 le 25/01, 1
18 le 03/03 en vol NO, 4 le 08/08, 10 le 12/08, 4 le 0 H EI _ M
  7 IG 28/O8· 192 IG 15/10 90 VOI Sudr 8 19 Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juii Août Sept ocr Nov pesos
n Une donnée hivernale 1 1 le 08/01. Retour des
, _ _ _ _ migrateurs 2 3 le 11/03. Dernières 3 le 10/10.
Becasseau minute Ca/(dns minuta
Une seule observation cette année pour cette M tt , L .
espèce migratrice régulière, mais d'effectif variable. °"'° ° pygînœ _aruS m'n'·'t'·'S
1 le 24/09 (PMS). 1997 n'avait pas ete meilleur: 1 P999999 D19¤UP118lï 1 19 25/04 (PM-68-08), 1 19
ssu| Oiseau 02/05 (PM-RB-DS). Passage postnuptial : 1 le 12/09
(CL-WM).
Bécassine des marais Ga//inago ga//inago _ _ _
Toujours de faibles effectifs pour cette espèce M°U°ü° 49499 Laws r'd'bUnd'·'S
régulière à Moru: 1 le 27/08 (JPF), 3 le 28/09
(PMS), 13 le 15/10 (PMS), 1 le 21/11 (YB). Toutes Msum, ,1.,,,,;,
ces données correspondent au passage postnuptial. me
2500 DIÈTB décüdü
Barge à queue noire Limosa limosa E 2°°°    
Elle est peu fréquente à Moru, une seule É '5°°
observation a été faite cette année: 1 le 03/03 ‘°°°
(PMS) sur le plan d'eau n°15. Elle était absente en 5°°
1997. °JlFMAl « _~ ——
nnv avr ars vr Mal Juln Juli Aout Sept Oct Nav Dünln
- 38 - i.·AvocE1*rE 2000 · 25 (1-2)

—l-oulours une 1ono présence hivernale pour oono savoir : 6 adultes couvant plus 1 couple avec pulll le
ésnéoor mais los énsollfs sonl en réorsssron nor 07/06, 7 adultes couvant plus 2 couples avec pulll le
reppdrr 9 1997 r94oo la premiere decade de fevrier 13/09 5 adultes ¤<>w/ent plus 4 ¤<>¤¤les avec r>¤ll· le
, , . M11 : 26 le 24/06 dont 9 imm plus 3 ad couvant
Tous les comptages ont ete faits sur le plan
u,uau nou (WM), 14juv volants le 15/07 (WM).
Sterne Plarre-Garltt
Goéland cendré Larus canus   §;§:°'·‘::‘::°
3 le 05/01 (AR), 3 le 21/01 (YB), 6 le 28/01 (YB), 2,, ¤¤¤·¤¤¤¤¤¤¤·
1 H2 le 11/02 (WM), 1 le 03/03 (PMS), 3 le 21/11 és
(AR), 7 le 03/12 (AR),1 le 25/12 (PMS). = ,0
        U Janv Fév Mars Avr Mul Juln Jull Août Sept Oct Nov Dgala
Espèce surtout littorale mais de présence
régulière et visible tout le long de |’année à Moru. 2
le 21/01 (YB), 1 le 11/03 (JPF), 1 le 11/09 (FB), 6 le Guifette noire Ch/idonias niger
12/10 (CL·W1V1)· 1 19 07/11 (A1:1)· 1 19 27/11 (W11/1)- 4 Peu d’observations cette année. Cette espèce
19 01/12(W11/1)~3 (1 9C1· 1 1`11· 1 H2) 19 03/12 (AR)~ 2 est visible surtout en mai: 2 le 09/05 (PMS), 1 le
(1 ad, 1 H2) le 25/12 (PMS). 17/05 (PMS).
Les observations de 1998 sont surtout
hivernales. Les effectifs sont moins importants qu’en BILAN
1997.
Il semble que, cette année encore, les anatidés
Goéland argenté Larus argéntatus ont fréquenté les gravières de Moru-Pontpoint avec
Uniquement des petits effectifs cette année mais Éëïg :;êî1‘r‘L1à1§ ;111;,1â11lg ê9g;uî111î1g:âîn2:1§1;1ï13Pâ
l’espèce est-elle notée de façon systématique?4 en ul n,éSt as S écurgué à Mgnrpom crm Les
VOI 19 25/01 1YB1’ 1 19 05/031WM1’ 1 19 11’°31‘^""'1 gffectifs dg lim11colesq à Moru sont pen 1nette
1 E1 19 14/03 1AR1' 5 le 12/08 1`1PF1’ 1 19 13/11 régression cette année Certaines especes comme
  Z1 |TaG013î1F(,1t11gî)1 1îQ|î5î`î  2 16 01112 19 Bécasseau COC©f|i, lne Bécasseau variab|9 91 19
' ' ` Combattant varié n’ont pas été vus. Les effectifs de
Bécasseau minute, de Chevalier gambette, de
Goéland Ieucophée Larus cachinnans Chevalier aboyeur et de Chevalier guignette
4 lrnm le 01/08 (PM), 2 ln1rn le 15/10 (PMS)r 9 1.l1 semblent en recul de plus de 50% par comparaison
le 03/12 lAlq)_ La oérlooo de nrésonoo ssr plus a 1997. Seuls les Petits Gravelots, et les Chevallers
étendue osno année qU1Gn 1997 ou toutes los culblancs ont, run effectif stable mais de faible
observations avaient été faites en novembre. 111c1F1°11911C9· L9V911111911 1199 111/99 1111 P1911 C1 9911
D'observation recente à Moru, c’est le 06/08/91 que 11 16- _ 19 99111 q111_ 19111 91119*1 1199 1191999
nronnoro fois sur lo Siter principale de ce phenomene. Les autres plans d eau
de Moru-Pontpoint n’ont pas un profil de berge
_ _ _ adapté aux limicoles ce qui entraine un déplacement
1V1°11911911'1d991Y19 11/959 1"d9C1Y19 des populations vers d'autres sites proches comme
1 ad + 1 1-11 19 05/01 19 25/01 sur 19 n°5 (AR) Qt 19 Chevrières ou Houdancourt et, dans une plus faible
08/01 sur le n°7 (PMS). 1 seule observation mesure, vers Verberie aux Remises d’Herneuse.
9UP9'9V9111 î 1 19 23/01/95- Cependant certains dérangements sont apparus
L’observation de cet oiseau pélagîque est très ou se confirment. Trois activités en sont
rare à Moru. C'est occasionnellement qu'i| est visible partiellement responsables :
àrl'intérieur des terres après les gros coups de vent 1) La péché
C1 011991 Elle ne trouble pas directement la tranquillité des
oiseaux, mais l’occupation de plus en plus
Sterne pierregarin Sterna hirundo importante des rives éloigne certaines especes qui
Prémléréé r 3 lé 11/04 (PlVl_laB_DSl_ ont besoin d’accéder aux berges pour s’a|imenter.
Nidification : 1 couple cantonné sur M15 le 09/05 13115 90111119 de Ca11°11 11195 9111 19 1111911 11,1 °11 2
(FMS) pulé plué rlén éur éér éréuor Léé uélééénoéé pour eloigner les cormorans qui, selon les pecheurs,
our élé oouélérééé éur M11 évéér 1 éouplé « devorent tout le poisson 9 ont pour effet de faire
oénronné lé 04/05 (PMS)(RB_DS)’ 2 éoupléé fuire un grand nombre de fuligules et de mouettes.
cantonnés le 09/05 (PMS), 5 adultes couvant plus 2 2) L3 Ch8SS9·
F>¤11l1e07/06 ((1911/1S)· Les chasseurs fixés sur le plan d’eau n°6 ne
Plusieurs poussins sont notés parla suite, mais semblent pas eftareucher Vavifaune posée sur le
le lieu de nidification n’a pas été spécifie. Au regard n°5. Ce qui est plus préoccupant c’est la présence
des autres données nous pouvons ponssrr sans de CaI’TOUChBS SUI' les I’1V€S GT tout 3LlTOUl’ du plan
grand risque d’erreur, qu’ils ont été vus sur M11. A
L’AVOCET'l'E 2000 - 25 (1-2) - 39

d'eau n°5, ce qui expliquerait le vide constaté
certains jours sur ce même plan d’eau. REMERCIEMENTS
Cet inventaire n’aurait pas été possible sans la
3) Les equipees nocturnes participation des observateurs dont la liste suit dans
_ _ _ '_ _ |’ordre alphabétique:
Des bandes d'individus viennent la nuit et se
livrent à des activités franchement louches. Il suffit I _ __
de voir les restes de leurs jeux nocturnes (cannettes Rëml BBlBdBZ (FB) Y)/BS BBB (YB) JBëlll·PhlllPPB
ois oiéiés, voitures oaloinéssn.) pour ss rsiré uns Bennel (JPB) Etienne Challei (EC) Jean-Paul
idée du dérangement provoqué par ces Fë19ëlld (JPF) Cladde Guyot (CG) JBBll·Mëll'lB
énérguménés. Ces troubles semblent ss produire un Gernet (JMG) Marie-Clinaiine y]lJCk0WSkl (MCJ)
peu partout à Moru mais plus particulierement CBdll¤ l-CU)/B'l (Cl-) PBSCëll Mëlllgnaî (PM) JBëll’l·
autour olés plans d’eau ne 15 ét 16 qui offrent Bernard Mardde (JBM) Williarn Matliet (WM) Marie
l’avantage orétié éloignés de la route. Odile Perret (MGP) Alain Badge (AB) Didier
Sénécal (DS) Pierre et Marc Sengez (PMS) Franck
_ _ _ Spinelli (FS) Catherine Walbecke (CW).
Pour rester optimistes nous termlnerons par une M . . t
note heureuse. Quelques nidifications ont été Gm a °US·
constatées cette année :
- le Cygne tuberculé, c'est une confirmation, BIBLIQGRAPHIE
'r"’ ç'èbP °aSta9""’“" · °`PS‘· SP'“b'P"'"i une HIGAUX T. et SUEUR F.(1se5) cnévsliérgsmbéus
P P'“‘P'P· _ _ y in colvllvlecv x. MERCIER E. ls. SUEUR l=. ·
· la ISTBFBB l2lBl'l'B9ëll'l¤ CBB'l DQUPBIIB l-ll’l lBï0Ul· Atlas des Oiseaux Nicheurs de Picardie » (1983-
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William l\/IATHOT
241 Fiue principale
60490 Ftessons-sur-l\/latz
wl|liam.mathot@wanadoo.fr
- 40 - L'AVOCETTE 2000 - 25 (1-2)