ISSN 0180-0782
Bulletin de la Section Ornithologique du GEPOP
(Supplément au n°8 de Picardie-Nature)
1980 4 (1-2) 1.50
SOMMAIRE
Dupuich H. : Centrale Ornithologique GEPOP
~ Synthèse des observations 1979 dans l'Aisne
p. 1-24
Commecy X. : Remarques sur quelques passereaux et autres migrateurs
de la Snmme · p. 25-30
Masson D. : Note sur le régime alimentaire du Faucon crécerelle
Falco tinnunculgg dans l'Amiénois p. 31
Sueur F. x Parades mal orientées chez un Goéland argenté
  x>· 32
Sueur F. 2 Le régime alimentaire du Hibou moyen-duc Asio otus :
· comparaison entre la forêt de Crécy et deux localités du plateau
du Ponthieu p. 33-37
— Commecy X. ; Mercier E ; Evolution du statut de la Pie-grièche
grise Langue excubitor dans la région de Boves (80) 1973-1979
P. 38-41
Royer P. : Mésange nonnette ou Mésange boréale ?
p. 42-44
Sueur F. : Corvidés et vagues de froid p. 45
ANNEXE
Masson D. 5 BQ!•f*P.; Triplet P. : Enquête sur la répartition des
Manmifères en France
*1er bilan pour la Somme et l'Aisne
*0rientation des recherches p. 46-50

GEPOP : Musée de Picardie, rue de la République, 80 000 Amiens
Président : Ranson N.
Vice-Président (questions ornithologiques) : Delahoche C.
Animateur de la section ornithologique et responsable de la
Centrale GEPOP Aisne : Dupuich H.
Responsable de la Centrale GEPOP Oise : Dordain F.
Responsable de la Centrale GEPOP Somme : Commecyîl.
Trésorier—Secrétaire de la section ornithologique 2 Royer P.
Adresses des auteurs x
Commecy x. : 204 Quai de la Somme 80 000 Amiens
Dupuich H. : 24, rue de la Gare 02 170 Le Nouvion en Thiérache
Masson D. x 18, rue Paul Eluard 80 000 Amiens
Mercier E. : 6, rue des Alouettes 80“000 Amiens
Royer P. : 8, rue des Cordeliers 80 000 Amiens ·
Sueur F. : St Jean 80 120 Rue
Triplet P• : Appt B 35, 8 rue du Docteur Fafet 80 000 Amiens '
Directeur de la publication : Flament Y.
Rédacteur en chef : Triplet P.

1
CENTRALE ORNITHOLOGIQUE G.E.P.0.P.
SYNTHESE DES OBSERVATIONS 1979 DANS L'AISNE
La synthèse 1979 s'est étoffée, ceci étant dû à une meilleure
couverture du département.
Du point de vue climatique, l'année a été marquée par le coup
de froid du 1er janvier, qui a duré une bonne partie de ce mois,
et par un printemps pluvieux (juin surtout).
En 1979, l'enquête F.I.R. concernant les populations nicheuses
de rapaces a commencé, il en sera larg ment fait part dans cette
synthèse.
' Malheureusement, si le Nord du département semble maintenant
assez bien couvert, le Sud est bien délaissé 2 vallée de l'Aisne,
` marais St Boétien. Espérons que cela ira en s'iméliorant.
Quelques données retiennent l'attention x
— l'hivernage du cygne sauvage
- l'hivernage du Pygargue
- la tentative de nidification du Milan royal
— l'observation des deux Phalaropes à Aulnais-sous—Laon (intérieur
des terres), de la Corneille mantelée.
` H.mmmxh
` OBSERVATEURS :
R. Blackburn (G.O.N.), S. Boutinot, D. Charlet, C. et H. Dupuich,
L. Eloy, L. Kérautret (G.O.N.), P. Luce, E.Hatthias, E. Novak,
P. Pigeon, J. Piot, D. Prud'homme, A Scuotto, B. Taillez, B. Venet,
J-L. Wiart.

2
`2 ' CENTRALE OHNITHOLOGIQUE G.E.I.O.P[
SYNTHESE DES OBSERVATIONS DE L[llSHE_)HNEE_1979
ABREVIATIONS :
M. ¤ mûle
F. = femelle
ad. = adulte
im. ¤ immature
juv. = juvénile
ind. = individu
PLONGEON CATMARIN Gavia stellata
Un ind. en migration est observé le 5 janvier à Le Nouvion—en-
Thiérache (H. Dupuich). `
GREBE HUPPE Podiceps cristatus ·
Les observations montrent une extension de l'espèce.
Aulnois-sous-Laon : 9 ind. non cantonnés le 6 mai
Beaurieux : 1 couple le 6 mai sur une graviers
Boué : noté en avril, 1 juv. du 6 au 15 août, rejoint le 14 août
par deux autrui juv.
Nigi;igatign_x
Guignancourt x 2 ad. le 4 mai, 4 ad./juv. le 6 m i
St-Quentin : 1 couple au marais d'Isle
Vermand : 4 couplesnicheurs ,
GREBE CASTAGNEUX Podiceps ruficollis
Le coup de froid a chassé cette espèce de ces lieux habituels. '
Elle a été retrouvée parfois sur les rivières. Le retour est
tardif.
Englancourt : 1 ind. le 6 janvier sur l'Oise en partie gelée
Autreppes x 2 ind. le 7 Septembre sur l'Oise
§i§i;igajign;: elle est bien suivie à Boué, peu de données ailleurs.
Boué : 2 ad. le 24 mars (premiers); 3 ad. dont un en plumage
nuptial, le 13 avril, 1 ad. le 17 avril, 1 ad. le 12 nai,
1 ad. le 9 juin, 2 ad. le 23 juin, 1 ad. le 22 juillet,
2 ad./3 juv. à la becquée et 3 ad. 6 juv. le 12 août,
2 ad;/3 juv. et 5 juv. le15 août, 12 le 2 août, 14+1ad./2juv.
en nourrissage le 7 septembre, 20 ind. le 15 septembre,

3
30 ind. le 22 septembre, 27 le 21 octobre, 18 le 10 novembre,
3 le 17 novembre.
Il en ressort : 2 couples doivent nicher, et pic migratoire
en sept mbre et octobre.
Vermand : plusieurs couples Biûhlüfi
Aulnois-s0us·Laon : 3 ind. le 7 juillet, 13 le 26 août
HERON CENDRE ggdeg cinereg
On note surtout des hivernants et erratiques
Le Nouvion en thiérache x 1 le 7 janvier, 1 les 17 et 18 janvier
au lieupdit le Garmouzet, 20 en vol le 4 février
Boué : 1 le 12 mai, 1 le 15 mai
1 le 6 mai à Guignicourt, 1 le 10 mai à Aulnois-sous-Laon, 2 le
3 septembre à Maizy.
' HEBON POURPRE Ardea purpurea
Toujours rare en migration
` 1 les 13 et 14 avril à l'étang de Boué (R. Blackburn, H. Dupuich,
P. Luce) `
BLONGIOS NAIN Ixobrgchus minutus
Noté nicheur à Vernand
GRAND BUTOR Botgurug stellggis
Noté nicneur à Vermand
CYGNE TUBERCULE Cyggus olor
Boué z 3 im. du 13 mars au 12 avril, 2 ad. de fin avril au 20 mai,
. Beaurieux : 1 couple le 6 mai à Beaurieux.
CYGNE SAUVAGE Cgggus cyggug
` Le coup de froil de début janvier a chassé cette espèce sur les
inondations de l'0ise, rien dans l'Aisne.
6 en vol le 14 janvier à Autreppes (J—L Wiart, P. Luce, B. Venet)
puis 3 ind. minimum du 14 janvier au 10 février entre Autreppes et
Maizy et 7 ind. le 10 février (H. Dupuich).
OIE CENDREE ggser anser
Quelque} stationnenents dans la vallée de 1'0ise, suite au coup
de froid.
Montceau—sur-Oise : 7 le 2 janvier, individus tués vers le 10
février, 50 en vol vers le sud-ouest le 18 février.
Boué x 1 ad. le 19 mars, 2 ad. les 24 et 25 mars
60 en vol vers le sud le 10 novembre.
Aulnois-sous·laon : 1 ind. posé puis volant vers le nord·est le
25 Avril. · _

4
A noter : 30 ind specia (Anser specia) vers le sud-ouest le 18
février.
TADORNE DE BELON Tgdorna tadorna
Boué : 1 M. le 17 mars, noté fin mars et H1 avril x maximum 5
début avril, 1 F. le 4 mai.
CANARD COLVERT Aggs platgrhggchos
Aulnois-sous-Laon x 250 du 11 au 15 février dans les champs du
lieu»dit Reneuil, 120 le 15 février, 80 le 18 février, 3 couples
le 29 avril à Reneuil, 1 F. le 1er mai, 1 M. le 2 mai, 20 le 7
juillet, 6 le 26 août.
Boué x plusieurs ind. toute l'année, 3 couples le 25 Mars, 1 F. et
des pulli le 1er mai, 35 le 22 juillet, 3 couples nicheurs, 1 couple
le 8 décembre. ·
Maizy, Montceau sur Oise (inondations de l'0ise) z présent en
janvier et en février, maximum : 1000 le 2 janvier, plusieurs '
centaines le 3 février, 31 le 10 février.
Vermand : couples nicheurs
Noté aussi à : Englancourt (fév.,mai.), Autreppes (mai,juin),
Villers-en-Prayères, Barenton, Beaurieux (M. et F. en mai).
SARCELLB D'HIVER Anas crecca
Observée en hivernage et en migration prénuptiale.
Aulnois—sous-laon : 18 le 15 février, 45 le 18 février, 2 le 25
avril, 1 F. le 10 mai, 4 le 7 septembre.
Boué x 3 le 18 mars, 7 le 17 mars, 2 M. et 3 F. le 19¤mars, 7 le V
24 mars, 7 le 17 avril.
Montceau—sur-Oise : ind. tués en janvier et février. I
5 couples le 26 février à Guignicourt, 1 M. le 6 mai à Villers-en-
Proyères, 9 le 25 avril, 45 le 18 novembre à Reneuil.
CANARD CHIPEAU Anas ;m».;a;a# g
1 couple le 24 février à Boué
CANARD SIFFLEUR Anas penelope
15 ind. le 15 février à Aulnois-sous-laon.
CANARD PILET Anas acuta
Aulnois-sous-laon : 6 le 15 février, 1 le 18 février.
Boué x quelques ind. en février.

5
SARCELLE D'ETE Anas guerguedela .
25 ind. le 8 avril à Boué, 12 le 7 juillet à Aulnois-sous-laon.
CANARD SOUCHET Anas clgpeata .
Boué 2 1 M. et 1 F. le 17 mars, 2 couples et 1 F. les 18 et 19
mars et un M. les 24 et 25 mars. 1 M. et 1 F. le 17 avril.
2 M. le 26 août à Aulnois-sous-laon.
FULIGULE MILOUIN Aythya ferina
Aulnois-sous-laon x 23 ad. les 15 et 18 février;
Boué 2 3 M. et 3 F. le 24 février, 1 M. le 17 m rs, 3 M. les 18 et
19 mars, 2 M. et 1 F. le 12 mai.
Vermand : noté nicheur (S. Boutinot)
· Vendeuil : noté nicheur en 1978.
FULIGULH MORILLON Aythga fuliggla
L Aulnois—sous-laon z 2 M. et 4 F. le 15 février, 5 ad le 18 février
Boué : quelques ind. le 8 avril, 2 M. et 1 F. le 17 avril.
GABROT A L'OEIL D'OR Bucephala islandica
Boué : 1 M. les 24 et 25 mars, 1 F. du 17 novembre au 8 décembre
(H. Dupuich) A
HARLE BIEVRE Merggg merganser
Vermand : noté en nombre sur les étangs en janvier suite au coup
de froid (S. Boutinot).
‘ HARLE PIETTE Merggs albellus
Venmand : plusieurs dizaines en janvier, suite au coup de froid
' (S. Boutinot).
BUSE VARIABLE Buteo buteo
1979 est m'année de l'enquête F.I.R. sur les rapaces. Les données
sur la nidification seront résumées en fonction des cartes I.G.N.
(il était demandé de couvrir 4 secteurs sur les 40 d'une carte
1/50000° et de faire une extrapolation sur la population totale de
la carte.)
Hivernage : Hormis sur les lieux de nidification, cette espèce est
notée dans le Vermandois, dans le Sud de l'Aisne. A retenir égale-
ment x 18 en carrousel vers la mi-m rs après une semaine de pluie
près de Boué.

6
Nidification :
— gagtg L.Q.§,_£érgnge_(gegtgug gigng): Bois d'Honon-sur-
Vermand : 1 couple
— sans £·9·H·.B2ha1s sestsus Q.e.M2¤s¤2—rs“¤.= 1 cwple
C'est une partie de la forêt d'Aindigny : population estimée :
3 couples nicheurs.
- gagtg l.§.N._Qgige_: bien couverte, elle regroupe la forêt
de Nouvion en Thiérache, la forêt du Régnaval et les bois
attenante de Leschelles et de l'Epaissenoux, entrecoupées
de bocage.
20 couples nicheurs au minimum : environ 10 en forêt de Nouvion
environ 10 en forêt de Begnaval
et bois attenante ` ·
La surface par couple sur les surfaces prospectées donne :
1 couple / 4 km2 '
A retenir : Erloy, forêt de Regnaval :`1 parade le 10 février
Queue de Boué/Boué : 1 parade (1 ind. miaule sur
une branche d'arbre, un 2ème ind. la survole) le
13 avril. _
4 couples nicheurs dont 2 dans le secteur de l'étang
(mais tirs de gardes)
— gagtg L.§.N,_Hirgog : non couverte, forêt d'Hirson et de
St-Michel, bocage, champs. Les ind. sont observés lors de
visites brèves. Secteur favorable, nidification plus que ·
probable. Nombre de couples ?
- gagtg ;.§.N._H§m_(gegtgug gigng) : secteur d'Attiohy: 1 couple ·
- gagtg £.§.§._St_Qugnjig : co verte, aucun couple
— gagtg L.§.§._Ygrgigs_: non couverte, peut-être un ou deux
couples nicheurs.
— gagtg_l.§.N._Rgzgy_: non couverte, même biotype que la carte
d'Hirson. Nidification plus que probable. Nombre de couples ?
— gagtg_l.§.N,_la·§ère_: forêt de Coucy-Basse : 2 à 3 couples
nicheurs. Forêt de St Gobain 2 peu couverte : combien de
couples nicheurs ?
— Qagtg l.§,N._Laog 2 Forêt de Samaussy, marais boisés de
St boetien, Liesse, camp militaire de Sissonl. Peu couvert.
Les quelques données reçues donnent des nidifications probables.
Nombre de couples ?

7
Le reste de l'Aisne, région de Soissons, de Château-Thierry n'a
pas été recensé. C'est une région assez boisée ou ce rapace devrait
nicher. Il apparait que dans la zone bocagère de Thiéradhe (carte de
Guise, Hirson, Rozoy, la Buse est le rapace le plus abondant.
En 1980, un effort devrait être fait pour couvrir toute l'Aisne
et pour donner unehidée quantitative de ses populations rapaces.
BUSE PATTUE Buteo lagogus
Observée lors du coup de froid, il faut noter l'augmentation des
hivernants dans le Nord de la France.
1 ind. trouvé mort le 18 février à Juvincourt et Dumary (C. Riols)
1 ind. observé posé puis en vol le 10 novembre à Leschelles
(H. Dupuich)
‘ MILAN ROYAL Milvus nilvus
1 hivernant le 19 janvier à Vermand (J. Piat, D. Charlet)
` Le reste des observations concerne la Thiérache. Ellessont faites
durant la nidification.
Qugug ge_Bgué/Eggs; ge_Ngugign;eg;@hié;aghg (carte I.G.N. Guise) :
2 ind. en avril, transport de matériaux(construction de l'aire)
1 ind. trouvé mort (bagué en D.D.R.) tué par fusil, puis 1 ind.
observé seul, ensuite 4 ind. vers fin avril : nidification avortée
(ref. P. Luce)
1 ind. le 1er mai à Nouvion en Thiérache
1 ind. Le 12 août au lieu-dit le Moulin lointain
· forêt ge_Rgggagal/Legal (carte I.G.N. Guise)
ind. observés en avril, en mai et juin, aucun observateur sur le
' secteur.
1 ind. le 16 juillet A
2 ind. le 25 juillet près du grand Wey à 8 km du point du 16 juil-
let, dont l'individu du 16 juillet.
1 couple nicheur possible.
- gagtg I.§.N._Ggige_: 1 couple probable, 1 couple possible
- gagtg I.§,N._Rgqgy;sgr;Sgrge_: non couverte, ind. observés en
1978
- gagtg I.§,§._Hirgon : ind. observés en septembre, 1 ind. les 14
et 20 à Bellevue, aucun observateur avant. Nicheurs en 1975
Une prospection accrue en 1980 devrait faire le point sur l'existen-
ce d'une petite population en Thiérache, celle—ci étant une
extension de la population Ardenno-marnoise.

8
MILAN NOIR Milvus milvus
1 ind. dans la semaine du 11 au 17 III! sur la queue de Boué
(P. Luce)
Passage d'ind. dans la première quinzaine d'avril sur la Queue de -
Boué.
1 ad. le 13 mai à Chivres (L. Kérautret).
Aucune observation n'indique la nidification de ce rgpace.
PYGABGUE A QUnUE BLANCHE Haliaetus albicilla
L'hivernage est noté à l'étang de Caulaincourt par S. Boutinot.
1 imm. jusque fin février (présent du 28 décembre 1978 et non
du 22 décembre 1978 x L'Avocette n°3 (3-4) 1-62 1979.
1 imm. à partir du 20 décembre.
EPERVIER D'EUROPE Accipiter nisus `
1 couple hivernant jusqu'à fin mars. Il est tué alors qu'il
commence à nicher. Toutes les observations sont faites sur la '
Queue de Boué, entre Le Nouvion etuBoué.
1 F. le 5 janvier au Nouvion `
1 M. les 6 et 13 janvier au Nouvion (il chas¤e u-dessus des maisons)
1 M. les 19 et 24 mars à Boué
Quelques plumées sont trouvées à Boué
- 1 merle le 19 mars
— 2 merles le 24 mars
· 3 merles, 1 ramier, 1 poule d'eau le 25 mars
Qagtg I.§.§._Cgige“: 1 couple nicheur probable '
BUSARD DES ROSEAUX Circus aeggginosus .
Nous traiterons cette espèce par cartes I.G.N.
- Qagtg I.§.N._Laog : (non couverte) 1 couple le 1er mai à
Barenton-sur-Serre, 1 couple le 10 mai à Aulnois-sous-Laon,
1 M. le 13 mai à Chivres. Il est possible qu'un ou deux couples
se reproduisent (marais St—Boétien ?)
- Qagtg I.§,N._Bghgig (S. Boutinot) x secteur de Morcourt :
1 couple.
- Qagtg I.§,N._Gg;ge_: (Wiart, Luce, Mathias, Venet, Bcuotto) 1
secteur Queue de Boué observé des fin mars z 1 couple nicheur.
- Qagtg I.Q.N._PÉrgnge_: (partie Aisne) (S. Boutinot) z étang
de Vermand x 1 couple
- Qagtg I.§.N._St-gugnjig : (S. Boutinot)
secteur de Ribémont : 1 couple
secteur de Mennesis : 1 couple

9
- Qagtg l.§.§._Hgm_: (secteur de St Simon) 1 couple
Le reste de l'Ai=ne n'a pas été couvert. Quelques couples
subsistent dans les zones de marais.
BUSARD SAINT-MARTIN Circus cganeus
L'hivernage est noté : 1 M. le 2 janvier à Fauconné, 1 M. le 21
janvier en forêt de Coucy-Basse, 1 F. le 2 décembre à Aulnois·
sous-Laon.
Boué : passage en avril, 1 F./1 imm. le 5 mai 2 pas de nidificatinn
Forêt de Saint-Gobain : 1 M. lr 24 mai. L'espèce y a déjà niché
mais malheureusement ce secteur n'a pas été eouvert.
— Qagtg £.Q.§._0gige_: (H. Dupuich) secteur d'Autreppes z 1 couple
BUSARD CENDRE Circus pygarggs
· 1 seule donnée : 1 M. le 15 mai à Chivres (L. Kérautret)
Une prospection des plateaux cultivés du Laonnais et du
` Soisonnais serait à entreprendre.
BONDREE APIVORE Pernis apivorus
La prospection insuffisante de l'Aisne ne donne pas une idée des
effectifs de ce rapace. Des cartes ou le biotope est favorable
n'ont pas été couvertes (Hirson, Rozoy, Laon, et tout le sud de
l'Aisne)
Cette espèce devrait être suivie avec plus d'intérêt en 1980
— Qagtg l.§.§._Cgige_: Queue de Boué x 1 couple nicheur
Secteur d'Autreppes—Erloy 2 1 couple nicheur
' Forêt de Nouvion (1 secteur) : 1 couple
La carte de Guise x forêt du Nouvion et forêt de Régnaval ainsi _
I que les bois limitrophes, doit abriter 6 couples nicheurs.
2 le 13 mai à Chivres (carte de Laon)
FAUCON HCBIREAU Falco subbuteo
Aucune observation sur ce rapace pendant la saison de nidifica-
tion. Faiblesse des effectifs et petit nombre d'observateurs
doivent l'expliquer. Cette espèce sera à surveiller en 1980.
FAUCON CRECERELLE Falco tinnunculus
Cette espèce sera traitée comme la Buse
Hivernage : il est noté partout
Nidification :
_- Carte L.§,§._FÉrgpge_(secteur Aisne) : secteur de Vermani x
1 couple
\- Qagtg _l;G;N; §ogain_: secteur de Menneuret : 1 couple
Secteur de Marcourt : 1 couple

10
— Qazta l.·§·L1.·.Ga12€..¤
Secteur Queue de Boué : 1 couple
Secteur le Nouvion en Thiérache x 1 couple
Secteur forêt du Nouvion (T parcelle) x 1 couple
Secteur Englancourt z 1 couple
Secteur Lerzy : 1 couple
Nombre total de couples 17-18.
- Qagtg I.§.§._Hirgon : noté. nombre de couples ?
- Carte I.G.N. Ham (secteur Aisne) 2 secteur Attily : 1 couple
secteur St Simon z 1 couple
- Qagtg I,§.N._Sj Quentin : secteur Mennecourt x 1 couple
secteur Marcourt : 1 couple
- Qagtg I,§.N._Ygrgigs_: noté. nombre de couples ?
- Qagtg I,Q.N._Lgog x noté. nombre de couples ? a
Le reste de l'Aisne n'a pas été recensé, ce rapace y est certai- _
nement nicheur. `
Le Vermandois (carte Péronne, Ham, Bohain, St Quentin) laisse
apparaitre une bonne densité. C'est un biotope de champs et
bosquets. Nous pouvons extrapoler le nombre de couples à 20-25
par carte.
La Thiérache donne aussi une bonne densité de nicheurs mais il est
moins abondant que la Buse comme le montre la carte de Guise.
Il préfère donc l'openfield au bocage, ce qui est dons la logique
des choses.
C'est le rapace le plus abondant dans l'Aisne. `
PERDRIX GRISE Perdrix perdrix .
Aucune donnée sur la nidification, seulement sur l'hivernage.
15 à Englancourt le 21 janvier, 4 à Chigny le 10 février, 2 à
Soissons le 20 novembre.
FAISAN DE CHASSE Phasianus colchicus
§o£§t_gu;Nguyign;en-Qhiégaghg z nicheur certain
Noté en mars, couple formé le 24 mars, 1 F. et 6 juv. non volants
le 6 juillet, juv. peu volant le 25 juillet
1 M. le 15 décembre a Soissons, 1 M. le 21 décembre à Pommiers.
GRUE CENDREE Grus gggg
50 en vol N-E près de Sissonne le 17 mars. C'est la bordure ouest
du canal migratoire

11
POULE D'EAU Gallinula chloropus
Boué : hibernage important : 400 en décembre 78, 2 le 24 février
quelques couples nicheurs, 2 juv. le 23 juin, ad./juv. le 22
juillet, 50 le 15 août, 70 minimum le 22 semptembre.
Noté à Leschelles (3 couples nicheurs), Englancourt, Sorbais,
Autreppes, Aulnois-sous—Laon, Beaurieux, Maizy.
FOULQUE MACROULE Fulica atra
Boué : nicheur certain noté en février, mars (minimum 20 le 24),
avril, mai minimum 10 couples nicheurs, 2 ad./5 pulli, 1 ad.[4
pulli le 9 juin, 1 ad·§3 Pulli le 23 juin, 35 le 22 juillet, 80
les 6 et 12 a•ût,c60 le 20 septembre, le 10novembre, 78 le 2
décembre.
· Aulnois-sous-Laon : 13 le 7 juillet, 18 le 26 août, 12 le 7
septembre
- Noté à Englancourt (jan., fév.), Barenton, Beaurieux (15 le 6 mai)
Guignicourt (10 le 14 mâù, Meisy, Vermand durant la nidification.
HUITRIER PIE Haematopus ostraleggs
Be limicole est peu courant à l'intérieur des terres.
Boué : passage de quelques ind. fin avril, 5 en vol N—W le 4 mai
(Hi Dupuicn)
Aulnois-sous-Laon x 1 le 10 mai (P. Pigeon)
VANNEAU HUPPE Vanellus vanellus
Le retour après le coup de froid est noté le 10 février, 290 à
I Mielzy, bandes en février et mars.
L Nidification : 1 couple nicheur dès avril, alarme le 12 mai à
Faucommé.
2 couples probables le 6 mai à Beaurieux
3 couples à Marchais le 13 mai
Plusieurs couples à Chivres le 13 mai
Premieres bandes_: 100 à Hirson le 22 juin, 100 à Chigny le 23
juin!
Autreppes, Englancourt, Urigny x bandes de plus de 600 ind. le
23 juillet, Aulnois-sous-Laon (juillet, août).
PLUVIER ARGENTE Pluvialis sguatarola
7 ind. le 2 ma à Aulnois-sous-Laon (P. Pigeon)
GRAND GRAVELOT Charadriuà hiaticula
Aulnois—sous-Laon : 2 le 25 avril, 2 le 10 mai, 1 le 26 août,
2 le 7 septembre, 1 ind. le 4 mai à Guignicourt.

12
PETIT GRAVELOT Charadrius dubius -
Aulnois—sous-Laon : 3 le 5 avril, 1 copple le 1er mai, 6 le 10
mai, 6 le 7 juillet, 4 le 26 août, 7 le 7 septembre
3 et 4 le 6 mai à Beaurieux, 2 le 6 mai à Maizy,(1 alarme) `
1 cantonné le 6 mai à Villers-en-Prayères
TOURNEPIERRE A COLLIER Arenaria interpres
Cette espèce est peu commune à l'intérieur.
1 ind. en plumage nyptial les 1er et 2 mai à Aulnois-sous—Laon
(P. Pigeon), 1 ind en avril, à Boué (P. Luce).
BECASSINE DES MARAIS Gallinago gallinago
Elle est notée de janvier à mars dans les pâturages du Nouvion,
de Boué, 3 le 25 février à Nouvion, 3 le 19 mars à Nouvion.
Il y a un petit nombre d'hivernantes. ·
Aulnois—sous-Laon : 10 le 26 août, 6 le 7 septembre, 1 le 18
novembre. ·
BECASSE DES BOIS Scolo ax rusticola
Elle hiverne en forêt du Nouvion en Thiérache (jan., fév.) où elle
a déjà niché.
1 couple les 16 et 18 mai en forêt de St—Gobain, 1 le 18
novembre à Reneuil.
COURLIS CENDRE Numenius arguata
3 ind. le 3 février dans une pâture au Nouvion (H. Dupuich)
1 le 7 juillet à Aulnois-sous-Laon (P. Pigeon)
BARGE A QUEUE NOIRE Limosa limosa
Toujours en migration z 2 ind. le 2 mai à Aulnois-sous—Laon ·
(P. Pigeon)
CHEVALIER ARLEQUIN Trigga erythropgg
Peu commun en migration
Aulnois-sous—Laon : 2 le 1er mai, 2 le 2 mai, 2 le 13 mai, 1 ad.
en plumage nuptial le 7 juillet, 1 le 22 août à Liesse.
CHEVALIER GAHBETTE Tringa totanus
Bien noté en migration
Boué : 1 ind. du 17 au 19 mars
Anlnois-sous—Laon : 1 le 25 avril, 2O le 1er mai, 22 le 2 mai,
6 le 10 mai, 6 le 13 mai, 3 le 7 juillet
4 le 6 mai à Guignicourt, 11 le 6 mai à Beaurieux.
CHEVALIER ABOYEUR Trigga nebularia
Aulnois-s0us—Laon : 3 le 1er mai, 3 le 2 mai, 16 le 10 mai, 11

13 "
le 13 mai, 2 le 7 juillet, 4 le 26 août, 6 le 7 septembre.
Moisy : 3 le 6 mai, 7 le 3 septembre.
5 le 6 mai à Beaurieux.
CHEVALIER CULBLANC Trigga ochropus
Bien noté durant la migration
Aulnois-sous—Laon : 6 le 29 avril, 2 le 1er nai, 1 le 2 mai,
11 le 26 août, 2 le 7 Septembre.
Boué : quelques ind. dans la première quinzaine d'avril, 2 le
4 mai, 1 le 5 mai, 2 le 25 août, 11 le 7 septembre, 15 le 10
novembre.
2 le 1er mai à Barenton, 1 le 6 mai à Moisy.
CHEVALIER SYLVAIN Tringa glareola
_ Moins commun
` Aulnois-sous—Laon : 2 le 1er mai, 3 le 10 mai, 6 le 13 mai, 4 le
_ 7 juillet, 4 le 26 août, 3 le 7 septembre
CHEVALIER GUIGNETTE Trigga hgpoleucos
Aulnois—sous—Laon : 5 le 25 avril, 2 le 29 avril, 4 le 1er mai,
7 le 2 mai, 14 le 10 mai, 15 le 13 mai, 5 le 7 juillet, 25 le
26 août, 5 le 7 septembre
Boué : en avril (max. 3) 1 le 5 mai, 4 le 6 mai, 2 les 6 et 12
août
Guignicourt 2 3 le 4 mii; 3 le 6 mai
1 le 13 août près de Soissons
' BECASSEAU MINUTE Calidris minuta
1 le 2 mai à Aulnois—sous-Laon
* BECASSEAU VARIABLE Calidris alpina
1 le 2 mai à Aulnois—sous-Laon, passage en avril à Boué
Aulnois-sous—Laon : 2 le 13 mai, 1 le 26 août
BECASSEAU SANDERLING Calidris alba
peu commun
1 ind. début avril, à Boué (P. Luce)
CHEVALIER COMBATTANT Philomachus pgggg;
Aulnois-sous-Laon : 1 F. le 25 avril, 1 F. le 1er mai, Le 2 mai
le 13 mai, les 6 et 7 juillet, 1 M. et 1 F. le 7 septembre
PHALAROPE A BEC LARGE Phalaropus fulicarius
Exceptionnellement à l'intérieur
1 ind. le 7 juillet à Anlnois—sous-Laon (P. Pigeon)

14
PHALAROPE A BEC ETROIT Phalaropus lobatus
Exceptionnellement à l'intérieur
1 ind. en plumage nuptial le 10 juin à kulnois—sous—Laon
(P. Pigeon) I
MOUETTE RIEUSE Larue ridibundus `
Des ind. erratiques sont notés jusqu'au 10 mai et à partir du
7 juillet.
Aulnois-sous—Laon : 3 ad. 1 imm. le 25 avril, 1 imm. le 29 avril
1 ad et 1 imm. le 1er mai, 2 ad. ke 2 mai, 1 ad. le 10 mai, 68
le 7 juillet
Boué—Le Nouvion : 10 le 24 février, 50 le 19 mars, 6 le 24 mars
vers le sud—ouest, 1 ad. le 15 juillet, 1 imm. le 22 juillet, 1
le 10 novembre, 16 le 11 novembre
Guignicourt : 200 ad. et Imm. le 4 mai, 300 le 6 mai ‘
45 à Beaurieux le 6 msi, dortoir hivernal assez important à
Vermand . '
Nidification z deux colonies sont connues, une troisième a été
découverte
Bucy—le-long : 1 colonie non recensés en 1979 (environ 30 couples
en 1978)
Vermand : 1 colonie d'une quarantaine de couples (S. Boutinot)
Guignicourt : Des ad. nicheurs sont notés le 6 mai parmi les
ind. présents (L. Eloy)
HOUETTE PYGMEE Larus minutus
1 imm. le 4 mai à Guignicourt (L. Eloy) `
1 imm. le 13 ma à Aulnois-sous—Laon (P. Pigeon}
GUIFETTE NOIRE Chlidoniae niger
Guignicourt : min. 3 le 4 mai, 5 le 6 mai
Aulnois—sous-Laon : 2·le 10 mai
PIGEON COLOMBIN Columba oenas
1 ind. le 13 mai en forêt de St Gobain
Peu de données sur cette espèce
PIGEON RAMIER Columba palumbus
Nicheur commun dans les bois et forêts du département
1 ad. au nid le 24 mars en forêt du Nouvion ou il est abondant
Il est peu observé en janvier
TOURTERELLE DES BOIS Streptopelia turtur
Premières début mai en Thiérache, nicheuses assez communes.

15
TOURTERELLE TURQUE Streptopelia decaocto
Cette espèce est toujours abondante, il est à noter que quelques
couples construisent leurs nids en bordure de forêt.
¤0U¤¤U GRIS  
Premiers, le 15 avril à Doué (H. Dupuich)
Noté le 19 avril à Aulnois—sous-Laon, actif en mai-juin en forêt
de Coucy-Basse (
Les chanteurs se manifestent encore début juillet.
HIBOU MOYEN DUC Asio otus A
Dortoir de 5 ind. jusqu'au 12 février à Reneuil (P. Pigeàn)
Cet oiseau serait à rechercher comme nicheur dans les résineux
des forêts d'Hirson et de St Michel.
. HIBOU DES MARAIS Asie flammeus
1 ind. en chasse diurne le 9 juin à Boué (H. Dupuich)
` CHOUETTE CHEVECHE Athene noctua
Fort peu de données sur cette epèce qui trouve en Thiérache un
biotope favorable. Elle est à rechercher activement.
1 ind. le 13 août à Clairefontaine.
CHOUETTE HULOTTE Strix aluco
Premiers chants : le 18 janvier en forêt du Nouvion (P. Luce)
Nicheuse en forêt de Nouvion, de St Gobain, de Coucy—Basse, de
St Michel.
1 ind. à Margival le 19 décembre.
1 sur le même perchoir diurne pendant deux ans, en forêt de Coucy·
basse, parcelle 236 (E. Novak).
CHOUETTE EPFRAIE Tyto alba
Aucune donnée significative sur la nidification de ce rapace.
Signnlée en Thiérache, dans le Laonnais...
ENGOULEVENT D'HUROPE Caprimulggs europaeus
Cet oiseau est rare dans l‘Aisne.
1 en vol le 24 juin près d'Hirson, survolant des champs uns,
que chenche-t-il ? (H. Dupuich)
Il a déjà été noté à Cessières dans les landes à bruyères, ilest
à rechercher.
HUPPE FASCIEE Ugupa epops
Devenue bien rare

16
1 ind. le 6 mai à. Guignicourt (L. Eloy)
D'après certaines sources, elle se trouverait dans la région
d'Hirson (vers le sud).
MARTIN PECHEUR Alcedo atthis
Cette espèce a considérablement souffert du coup de froid. Les
effectifs sont en chute libre. Fort peu observé.
1 ind le 15 décembre à Soissons (B. Toilliez)
MARTINET NOIR Apus apus
Premiers : le 6 mai à Maizy et Boué
28 le 10 mai à Aulnois-sous—Laon
PIC VERT Picus viridis
1 couple nicheur fin avril à Boué en forêt
Nombreux cris en forêt du Nouvion -en-Thiérache (mai) .
Observé dans le bocage : 1 au Grand Wey le 23 juin.
Nids en forêt du Nouvion, de Coucy—Basse .
PIC EPEICHE Dendrocopos major
Forêt du Nouvion : 1 ind. le 18 mars au "Moulin lointain"/Boué
1 le 24 mars à la Queue de Boué
5 tambourinneurs le 15 avril dont 1 couple
sur son territoire et 1 M. seul à la Queue
de Boué
Donc minimum 5 couples sur la Queue de Boué (partie de la forêt
du Nouvion)
Signalé en forêt de St Gobain, de Coucy-Basse : 2 chanteurs le ~
19 août, une dizâine observés en août (E. Novak)
PIC EPEICHETTE Dendrocopos minor 4
Signalé à Rouvroy, en forêt de Nouvion...
PIC NOIR Dryocopus martius
Aucune donnée concernant cet oiseau. Il serait à rechercher en
forêt de St Gobain (déjà signalé) et d'Hirson ou il pourrait
nicher.
ALOUETTE DES CHAMPS Alauda arvensis
Assez commune sur les zones cultivées, parfois sur le bocage
comme à Lezy x 1 ad. Le 6 ma
HIRONDELLE DE CHEMINEE Hirundo rustica
Premières : le 7 avril à Boué, 25O le 25 avril à Aulnois—sous—Laa 
22O le 2 mai à Aulnois—ss—Laon
Dernières le 21 octobre à Boué.

L 11
HIRONDELLE DE FENETRE Delichon urbica
Premières : le 13 avril à Boué
Dernières pas de date
HIRONDELLE DE RIVAGE Riparia riparia
Premières : le 25 avril à Aulnois-ss-Laon, environ 20
Maizy : 15 nids aux Gravières le 6 mai
20 nids alla sucrerie le 6 mai
noté à Boué (mai, juin, juillet)
PIPIT DES ARBRES Anthus trivialis
Premiers : le 13 avril en forêt de Nouvion-en-Thiérache
Bien observé en forêt du Nouvion, peu de données ailleurs
PIPIT FARLOUSE Anthus pratensis
Retour après le coup de froid, 1 le 11 février à Boué
Noté en mars, avril, mai...
- BERGERONNETTE PRINTANIERE Motacilla flava
Surtout en migration
Aulnois—ss-Laon : 25 le 25 avril, 8 le 29 avril, 20 le 2 mai,
3 le 6 mai à Villers en Prayères, noté le 6 mai à Guignicourt.
Nidification : 1 couple à Boué (usine Nestlé)
BERGERONNETTE DES RUISSEAUX Motacilla cinerea
Bien notée en avril à Boué en migration
BERGERONNETTE GRISE Motacilla alba
§._albg glpa_: Auln0is—ss—Laon : 12 le 29 avril, cantonné le
Y 15 mai
_ Boué 2 le 17 mars (retour), 3 juv. peu volants
le 22 juillet
C'est une nicheuse assez commune, abondante vers le mois D'août
ou on l'observe bien là long des routes.
§._albg yagrglli_: quelques individus observésddans la première
semaine d'avril à Boué (P. Luce)
PIE-GRIECHE ECORCHEUR Lanius collurio
Cette espèce semble en progression vers le nord—ouest, cela
est sensible depuis 1978. La nidification n'a pas été prouvée,
mais elle est probable pour certaines places.
1 M. le 13 mai à Chivres (L. Kérautret)
1 M. le 13 mài à Marchais (L. Kérautret)

18
1 M. le 6 juin en forêt de Coucy-Basse dans une zone assez .
dégagée avec arbustes et ruisseau (déjà observé en juillet 1978)
1 couple nicheur ? (E. Novak)
1 M. le 25 juillet à Sarbais pourrait être celui d'un couple
nicheur (H. Dupuich)
Dans tous les cas, les biotopes sont favorables.
PIE—GRIECdE GRISE Lanius excubitor
1 ind. le 26 février à Guignicourt (C. Eloy)
1 ad. en chasse le 25 juin à Boué, attrape une proie en vol puis
la transporte vers les arbres longeant l'étang : est—ce un
nicheur local ? (H. Duipuich)
Cette espèce est devenue peu commune.
CINCLE PLONGEUR Cinclus cinclus
Hivernant présent sur la Vallée de l'Oise (frontière Aisne-Nord) `
au—dessus d'Hirson.
Noté au printemps en forêt d'Hirson (D. Prud'homme) u
Il serait à rechercher dans quelques ruisseaux traversant la
forêt de St Michel.
TROGLODYTE Troglodgtes troglodytes
Nicheur commun dès qu'il trouve un secteur convenable.
Alerte dès le 24 mars en forêt de Nouvion-en—Thiérache.
Des études de densité seraient plus intéressantes.
ACCENTEUR MOUCHET Prunella modularis
Nicheur commun dans les parcs et bois. ·
Signalé au Nouvion, à Boué, St Quentin}...
TRAQUET TABIER Saxicola rubetra u
1 couple fin juillet à Faucommé, 1 M. le 6 mai à Moizy, 1 M. le
15 mai à Chivres, observé le 25 juillet à Lerzy.
Le couple de Faucommé a probablement niché.
TRAQUET PATRE Saxicola torguata
Peu de données significatives sur la nidification, c'est bien
dommage.
TRAQUET MCTTEUX Oenanthe oenanthe
Premiers : 1 couple le 29 avril à Aulnois-ss—Laon (P. Pigeon)
ROUGEQUEUL NOIR Phoenicurus ochruros
Pas observé en hivernage (trop froid)
Nicheur commun : Buironfosse, Boué (F. et M. en mai), Leschelles...

19
ROUGEQUEUE A FRONT BLANC Phoenicurus phoenicurus
Pas de données intéressantes alors que l'espèce semble être plus
abondante. _
ROUGEGORGE Erithacus rubecula
Nicheur commun
ROSSIGNOL PHIMOMELE Luscinia megarhggchos
Premiers : 3 le 29 avril à Reneuil
3 le 6 mai à Beaurieux, 6 le 6 mai à Maizy, plusieurs ind. le
6 mai à Guignicourt.
GRIVE LITORNE Turdus pilaris
Noté en hivernage, départ début avril, elle est abondante.
La nidification sera à surveiller dans les prichaines années.
· GRIVE MAUVIS Turdus iliacus
Bien noté en hivernage en bande de plusieurs centaines.
— Dernières le 24 mns à Boué
MERLE NOIR Turdus merula
Des données sur les premières pohtes et la densité seraient
plus instructives.
MERLE A PLASTRON Turdus torguatus
1 M. le 6 mars à Bohain
GRIVE MUSICIENNE Turdus philomelos
Même chose que pour le merle noir
` GRIVE DRAINE Turdus viscivorus
Plusieurs le 21 janvier d'Erloy à Chigny, noté le 1O février
` 1 chanteur le 24 mars en Forêt du Nouvion
Moins commune que la grive musicienne
BOUSCARLE DE CETTI Cettia cetti
Le coup de froil a àécimé cette espèce sur les lieux de nidifi-
cation, les effectifs sont en baisse.
noué 2 1er chant le 7 avril, alarme régulière en mai : 1 couple
nicheur (5 en 78)
Aulnois-ss—Laon : peu entendue, peu de données par ailleurs.
LOCUSTELLE LUSCINEOIDE Locustella luscinioides
Premières le 1er mai à Barenton (P. Pigeon)
Noté à Hnizy : 2 le 6 mai ...
LOCUSTELLE TABHETEE Locustella naevia
Premières le 4 mai à Boué

2 U `
Boué : 1 chanteur les 12 et 20 mai, 20 juin : 1 couple nicheur
forêt du Nouvion : 2 ad. et 3 juv. peu volants le 15 juillet dans
une coupe avec taillis et broussailles. —
PHRAGMITE DES JONCS Acrocephalus schoenobaenus
Premiers : le 1er mai à Barenton
Boué : 1 le 4 mdà 6 et 12 mai (chanteur), le 20 mai : chante et
il est agité (nid ? ), le 23 juin : chants 2 1 couple nicheur
Noté à Maizy (4 le 6 mai), à Guignicourt, Vermand...
ROUSSEROLLE VERDEROLLE Acrocephalus palustris
Peu de données sur cette espèce, l'écoute du chant permettrait
de clarifier son statut
ROUSSEROLLE EFFARVATTE Acrocephalus scirpaceus
Premières : le 12 mai à Boué
Boué : nourrissage le 23 juin, le 16 juillet, ad. et juv. le
22 juillet, environ 12-13 couples à Boué. _`
Noté à Vermand, St Boetien
Dernières le 7 septembre à Boué
ROUSSEROLLE TURDOIDE Acrocephalus ggggdinaceus
Noté à Vermand. Pas d'autres données
HYPOLAIS ICTERINE Hippolais icterina
Noté en forêt du Nouvion en Thiérache, dans le Vermaniois
(St Quentin)
_ HYPOLAIS POLYGLOTTE dippolais polyglotta .
Noté dans le Vermandois
Plus rare e  Thiérache ou il est dans le nord de son aire de _
distribution : 1 ad. le 20 mai à Boué (H. Dupuich)
Une mise au point permettrait de fixer, pour les deux espèces t
- la limite sud de l'Ictérine
- la limite nord de la Polyglotte
— La zone de contact des deux espèces.
FAUVETTE DES JAEDINS Sylvia borin _M
Premières : le 4 mai à Boué ?
Commune   Thiérache
FAUVETTE A TETE NOIRE Sylvia atricapilla
Retour après le coup de froid : le 13 avril à Boué
Notée un peu partout, des chiffres de densité seraient plus
intéressants.

21
FAUVETTE GRISETTE Sylvia communis
Premiàres le 29 avril à Reneuil
Boué : noté en mai, ad. et juv. le 22 juillet à Boué, 1 ad. le
15 août
Noté à Guignicourt (le 6 mai), Maizy, Beaurieux, Villers en '
Prayères, et ailleurs..·
FAUVETTE BABILLARDE Szlvia curruca
Aucune donnée significative sur cette fauvette.
POUILLOT FITIS P glloscopus trochilus
Premiers le 15 avril à Boué
POUILLOT VELOCE Phylloscopus collybita
Noté le 25 mars à Boué (le premier ? ) toujours présent fin
— septembre. Nicheur commun.
POUILLOT SIFFLEUR Phylloscopus sibilatrix
` Premiers 3 le 16 mai en forêt de St Gobain
Nombreux chanteurs en forêt du Nouvion en juillet
ROITELET HUPPE Regulus regulus
Encore beaucoup d'hivernants fin mars (Boué, Le Nouvion)
1 ad. le 23 juillet en foret du Nouvion (nicheur local ?)
en décembre en forêt de Coucy-Basse
ROITELET TRIPLE-BANDEAU Reggluè iggicapillus
Beaucoup d'hivernants fin mars en forêt du Nouvi0n—en—Thiérache
' GOBEMOUCHE GRIS Muscicapa striata
Peu de données significatives
I MESANGE A LONGUE QUEUE Aegithalos êaudatus I
Noté en mars à Boué (en bande), quelques bandes à Soissons en
novembre...
MESANGE NONNETTE Paru: palustris
Signalé à Boué en Février, 1 chanteur le 18 mars...
MESANGE BOREALE Parue montanus
Boué : 1 chanteur le 20 à Boué où elle niche
Peu de données par ailleurs
HBSANGE HUPPEE Parue cristatus
Hivernants en décembre en forêt de Coucy—Ba|se
MESANGE NOIRE Parus ater
Hivernante en décembre en forêt de Coucy-Basse

22
MESANGE BLEUE Parus caeruleus
Nicheuse assez commune
MESANGE CHARBONNIERE Parug major
Nicheuse commune. Pas de données de densité
BRUANT PROYER Embsriza calandre
Nicheur assez commun sur les zones cultivées.
1 ind. cantonné le 13 avril à Rignicourt, cantonné le 13 mai à
Aulnois-ss—Laon
BRUANT JAUNE Emberiza citrinella
Nombreux hivernants, près des maisons en janvier
Mes couples se cantonnent début avril enThiérache et dans le
Laonnais.
BRUANT ZIZI Emberiza cirlus `
1 M. noté le 25 août dans un champ près de la forêt de Coucy-
Basse (E. Novak) A
A noter : M. chanteur à la périphérie de St Quentin en 1978
(S. Boutnot)
BRUANT DES RUSEAUX E beriza achoeniclus
Qagngais_: 7 le 15 février à Aulnois-ss—Laon, 25 le 1er mai à
Barenton, 5 le 6 mai à Villers-en—Prayères,4 le 6 mai à Aulnois,
ces individus sont cantonnés le 13 mai.
§ogé_: 1 M. le 24 février puis 1 F. cantonnée le 20 mars, àl./juv.
peu volants le 23 juillet Y
Noté à Vermand, St Boetien
PINSON DES ARBRES Fringilla coelebs -
Espèce très commune, en iandes l'hiver.
Nichsur
PINSON DU NORD Fringilla montifriggilla
En bande durant l'hivernage, 1 le 24 mars à Boué
Dernier : 1 M. en plumage nuptial début mai à Boué (P. Luce)
VERDIER Carduelis chloris
En bande en février, mars
Boué : noté en juin, juillet...
CHARDONNERET Carduelis carduelis
Nicheur commun
noté à Boué, Buironfosse, Aulnois-ss-Laon,(cantonné le 13 mai)...

23
TARIN DES AULNES Carduelis spinus
20 les 1 et 2 décembre à Reneuil (P. Pigeon)
Noté ensuite en hivernage
LINOTTE MELODIMUSE Carduelis cannabina
Cantonnée fin avril à Aulnois-ss-Laon où des bandes de migration
sont notées x 80 le 29 avril.
Noté comme nicheur : Lerzy, Boué, ...
SERIN CINI Serinus serinus
Nicheur
1 M. chanteur en août à Soissons
BOUVREUIL PIVOINE Pgrrhula pyrrhulg _
Bien noté en hivernage (Boué, Vallée de l)0ise...)
` Nicheur assez commun.
_ GROS-BEC Coccothraustes coccothraustes
Nombreux hivernants en janvier et février, en forêt du Nouvion
1 F. le 15 avril à Boué
MOINMAU DOMESTIQUE Passer domesticus
Rien à signaler
MOINLAU FRIQUET Passer montanus
Nicheur assez commun (Boué...)
ETOURNMAU SANSONNET Sturnus Vulgaris
U Grosses bandes hivernales. Il commence à nicher dès mars (Boué)
1500 le 7 septembre à Aulnois-ss-Laon
- LORIOT D'EUROPE Oriolus oriolus
Premiers : le 20 mai à Aulnois—ss-Laon
1 M. et 1 couple les 24 et 25 mai en forêt de Coucy-Basse parcelle
528
Noté en forêt du Nouvion (nombreux chanteurs le 25 juillet)
1 M. le 15 août en forêt de Coucy-Basse parcelle 545
1 M. le 16 août à Boué
Nicheur noté
GEAI DES CHENES Garrulus glandarius
Nicheur
Assez abondant en forêt du Nouvion
PIE BAVARDE Pica pica
Nicheuse commune, abondante en Thiérache

24'
CHOUCAS DES TOURS Corvne monedula E
Hivernaq; et nicheur (Le-Nouvion) w
CORBBAU FREUX Cogvug fgggileggs
Hiverne sur les champs
colonies : 40 nids à Esnigny n
20 nids à Moizy
environ 20 nids à Rouvr0y...
CORNEILLE NOIRE Corvus corone 1A'
Tyge C.-c0ron• corone : Hivernante bien notée I
Nicheuse abondante en Thiéraëhe M
2 F. couvent à Barenton le 7 mai
Éàntelée C. e. cornix : 2 le 17 mars en forêt du Nouvion:en-
Thiérache (H. Dupuich) - É
*+*œ** ' “
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25
BEMÀRQUES SUR QUELQUES PASSEREAUX ET AUTRES MIGHATEURS
DE LA SOMME
Per I·¢0MlECI
Trop souvent deleiseés per de nombreux observsteurs su
profit d'eutrss espèces plus speoteouleires(A¤etid6s,Ardeid6s.·•)
les psseereeux semblent singulièrenent ebeents de nos synthèses
d'observntions sinei que des fiches de le eentrnls ornitho.
Et pourtsnt,nombr•uses sont les espeoes qui preesnte tun eertsin
:I.nt6r|t,ne sersit ee que Per leurs dstes d'srr:Lv6es et ds demnrf
dene notre depertenent3d'entr•e enfin sont des nicheurs rsres A
ou des hivernents reres.Psr est srtiele,nous voulons inciter
tous les ebservsteurs à s'int6resser à ees oisesux dont oertsins
_ sont visibles dans le moindre jsrdin,n8¤e en pleine ville;
preuve qu•il est possible de foire ds l•ornitho1ogie mime si
. 1'o  e peu de temps ou si l'on s Des de moyen de looolotion.
Cet srtiole doit Gtre oonsidére comte un eelendrier sfin que
ohseun ssehe A quelle période nos psesereeux srrivent et psrtsnt
et esssye de noter les dstes extrêmes pour oheoun d'eux·
I LES VISITEURS D'BTB
Iourterelle des bois Strsptopelis tnrtur
` I} IV 74 · 20 IV 75 - I V 76 · I6 IV 77 • 23 IV 78 — II IV 79 -
1 - ? - I0 X 76 - 30 IX 77 - I7 IX 78 - 2I IX 79 -
` Dstes extremes: II Avril — I0 Ootobre
Moyenne: I9 Avril - 29 Septembre
¤•¤¤¤¤ eril  
I4III74-·I9IV75-· 4IV76-20III77·I4IV78•3IIII79-
BI VIIII74- 7 - I IX 76 - 28 IX 77 • 2I VIII78- 29 VIII79 —
 etes extrêmes: I4 Mers - 28 Septembre
Moyenne! 2 Avril · 3 Septembre
Hsrtinst noir j2gj_gp_gg
28 IV 74 - I V 75 · 2 V 76 - 24 IV 77 - 22 IV 78 — 2 V 79 -
I4 VIII74- I6 II 75 -2I IX 76 - 27 VIII77- II IX 78 - 4 I 79 -
Dntss IZÈTÈBGBS 22 Avril - 4 Ootobre
Moyenne: 28 Avril — II Septembre

26 '
Hirondelle de rivage  
27IV74-·I9I"|"ï5·- 5IV76·-· 5IV77-I5III78-I7IV79-
T -I4II75-5176-91177-I X78-IX79-
Pertes extrlneet I5 Here ·- '5 Oetobre .
Heyennet 9 Avril - 24 Sevtenbre
Hirondelle de oheninle  
2IV74- 7IV75··3III 76-I9III7'7-29III 78-28III 79-
BXII 74-9 II 75-3II 76-IBII77-28 I 78- IIII79-
Detee eztrheet 3 Here - B Deoenbre
Moyenne: 25 Here - I5 Novembre
Hirondelle de fenltre  
ITIVT4-I9IV'75· 3 T76-23 III'77-IOIYTB-2611179..
I3 I74-281175-IO X76-I2 I7'7- 7 I'78-I4 I79•_
Deten extràleei 23 Here - I4 Ootobre
Hoyennes II Avril — 9 Ootobre ,
Iipit ien erbree  
IIV74- 7 -12IV76-IIIV77—I5IY78·I§IV79-
1* - 7 · 7 — II IX 77 - T - 1 —
Detee eztrûnees I Avril · II Septenbre
Moyenne: IO Avril - II Septenbre
Bergeronsnette printeniira  
25ïV74- 7 - ? ··8IV7’7- 7 — IIY79-
? - ‘? -IGIX76-I6X77-2'5II78·-I5I79--
beton Oltlhlll 'I Avril ·-· I6 Octobre
Royennez II Avril - I Octobre ·
Trequet tarie1· 
231174- 7 —IIV76-I5IV77-5OIY78-26IT79-
30·X74··· 7 -4I76-27XI77- 5IX78-22II79-
Detee exirheet 23 Hvrier - 27 Novembre
Heyennetzz Here - II Ootobre
1‘:·¤q¤•1= ¤¤**•¤==  
I7 III 74- I6 III 75- 28 III 76- 20 III 77- 27 III TB- I'? III 79...
10174-GIXTS-24 I76-I6 I'7'7- T ·-IOII 79..
Detee eztràlees I6 Here - 24 Oetebre
Herennet 21 Here · I Octobre

A 27
R¤¤¢• 1••¤• •· f1·¤i* ¤1•¤•   A
1 - I IV 75 - 26 IV 76 ~ I2 IV 77 - 20 IV 78 - I8 IV 79 -
I2 I 74 — ? — 8 I 76 · I5 I 77 - T - IO I 79 -
Dates extrèeees I Avril - I5 Oetebre
H¤yenneiI4 Avril - II Octobre
I Reeeignol Dhilîlll  
I2IV74•I5IT75-I2IV76-I8IV77•22IV78-IIIV79·•
T — 2 I! 75 - T — 1 — 7 - ? —
Detee •x·tre¤eesII Avril - 2 Septembre
Heyenne: I5 Avril - 2 Serteebre '
Iaecuetelle luecinoile  
_ I5IV74-I3IY75-I2IV76- I8IV77-22IV78·-IIIV79-
Aucune dete terdive I
. Dete ext:-Ines 22 Avril
¤Cy•RB•I I5 Avril
Iaoeuetelle techetée  
I V74-·I9IV75-26 III76-IIIV77·28IV78-3OIV79-
Aucune deto terdive i
Dete extrèeet 26 Here
Moyenne: I4 Avril
1’h:•e¤i*• ¤•• J•¤•• 
. I6 III 74 ·· I9 IV 75 - II IV 76 - SI III 77- IB III 78- II IV 79-
1* - Y - ‘l’ - ? — ? - 2I II 79-
‘ Detee extrèeeesîé Mere -2I Septenbre
Moyenne : 2 Avril — 2I Septembre
Roueeerolle effaxvette  
IBIV74-2IIV75-5IV76-· ‘I' ·-5V78— ? -
III74-28IX75·-23II76- 41177- 5II7B-I5II"I9•
Detee extrieeet 5 Avril - 23 Septembre
H•yenne:I8 Avril - I} Septembre
Reueeerclle tuxdefde  
I2 V74·· 4 V75· 8 T'76-I6 11*77- 3 V78-3OV79-
Aueuhe inte 'terdive !
Dete extrhet 3 lei
Mayenne: I2 Mei

28
Phuvette des Jardins §g;gj·_hg;j;_
IIV74-I9Iv75-I5Iv76-I61v7'7-22IV78··5 IV79-
I IX 74 · ? — ? - ? - ? - ? ·
Dates extrêmes: I Avril · I Septembre
Moyenne: I3 Avril - I Septembre
F•¤v•**¤ b¤~¤1î—1•1·~‘1• 
251774-IB V75- 4V76-25IV77-4V'78-3V 79-
7 —2IX75- ? - ? - T -4II79..
Dates extrènest 25 Avril - 4 Septembre
Moyenne! 3 Hai · 3 Septembre
Pauvette grisette  
28IV74-22IV75— IIV76-I8IV77- 4 V78-29IY79-‘
I IX 74 - 7 - 23 IX 76 - 24 IX 77 - ? - 3I VIII79··
Dates extrêmes: I Avril - 24 Septembre '
Moyenne: 22 Avril · I2 Septembre
Pouillct fitis  
? -3IIII75·2IV76-2OIII77·2IV78·8 IV79-
I II 74- ? · ? - I4 IX 77 · 4 X 78 - 31 VIII79-
Dates extrhee: 20 Mare — 4 Octobre
Moyenne: 3I Mars - I2 Septembre
Gobemcuche noir  
IOV74- 7 ·· ? -3777- 7 — ? -`
29II74- 7 —I8IX76—23IX77- ? • ? —
Dates extrèmee: 3 Mai - I8 Septembre I
Moyenne! 7 Mei - 23 Septembre
¤¤b•¤¤¤¤h• ¢rî• 
7 — ? ·- ? ·-6V77— ? -24·V79..
7 · ? -141176-9177-61178-17 X79-
Dates extrêmes! 6 Mai - I7 Octobre
Moyenne: I5 Mei — 26 Septembre
Isoriot d'euro]>e  
I2 V74-I3IV75— 8 V76-I3IV77-I3 V78-IIIV79-
I IX 74 — ? - 23 VIII76- ? - 6 VIII 78- I4 VIII79-
Dates extremes: II Avril - I Septembre
Moyenne: 27 Avril - I9 Août

29 D `
II LES VISITEURS D'HIVBR
Alouette heussecol ];ggggg;;;_;;ggg;;;g_
7 - 30 X 75 - ? - I6 X 77 - IO XI 78 — 7 -
7 - 4 IV 75 — IO IV 76- 7 - 7 — 7 -
Dstes extrêmes: I6 Octobre - IO Avril —
Moyenne: 29 Octobre - 7 Avril
Grive litorne :3;§3g_g;;g;;g_
7 - 8 X 75 · 3I X 76 - 7 - 2I X 78 - 3 il 79 •
7 - I3 IV 75 · 7 - I9 IV 77 - IB III 78- 28 IV 79 -
Detes QITTÈIBIS 80ctobrc - 28 Avril
Moyenne: 23 Octobre - I2 Avril
_ Grive meuvie 1;;§3g_1Iigggg_
T - 9 II 75 · 3 X 76 - I5 X 77 - I2 X 78 — 30 IX 79 -
· 7 - 3 IV 75 - ? - I6 IV 77 - 29 III 78- 5 IV 79 —
Detes extràmes:3O Septenbry I6 Avril
Moyenne: I4 Octobre - 6 Avril
Bruant des neiges §;ggj;g2hgg·;_g;;.l;g_
7 — 3 X 75 - I3 XI 76 - II XII 77- 7 - 7 -
7 - 25 III 75- 7 II 76 - I3 III 77- I2 II 78 - 7 -
Dates extr me=2 3 Octobre - 25 Mers
Moyenne: 9 Novembre — 7 Mers
- Turin des sulnes §g;§3gl;g_gg;ggg_
7 - 7 -23IX76-8177-I8X78-IXI79-
' ? - 7 - 7 — 3I III 77- I8 III 78- I IV 79 ·
Detes extrêmes: 23 Septembre - I Avril
Moyennes: I3 Octobre - 27 Mars
Pinson du nord Exingillg mgggijggggilèg
7 - 7 - 7 - 8 X 77 - 28 I 78 - I4 X 79 -
7 - I3 IV 75 - I2 IV 76 - 7 - I6 IV 78 - I2 IV 79 -
Dites extrêmes: B Octobre - I6 Avril
Moyenne! I7 Octobre - I3 Avril
Linotte L bec jeune Qgrdugljg glggiroggggg
7 - 29 X 75 - I7 XI 76 - I6 X 77 - 29 X 78 - ? -
7 - 26 I 75 · 3 I 76 - 7 - I3 II 78 - 7 -
Detes extrèneex I6 Octobre - I3 Février
Moyenne! 3I Octobre - 24 Jenvier

3U
¤¤=¤·¤•i11• ¤•¤=*=•16¤ 
20 I74-I2 I75-22 176-26 X77-28 178-2I I79-
5 III 74- I3 IV 75 - 4 IV 76 - I7 III 77- ? — IB III 79-
Dates extrêmes: I2 Octobre - I3 Avril
Moyenne: 22 Octobre - 25 Mars-
III LES HIVERNANT8 IRREGULIERS
Certains passereaux connus pour Ctre des visiteurs d'été restent
malgré tout,générelenent en petit nombre,ebes nous pendant l'hiver
Toute observation de l'un de ces oiseaux pendant les mois de
Décembre Janvier Février est donc intéressante.
Nous avons indiqué les mois d'cbservatinns entre parentheses.
Trequet metteur   L
Hivernage exceptionnel en I978 (II)ou migrateur très précoce? _
T1‘¤Q`··\•* P£*1·•  
Hiver 73·74 (II) 5 Hiver 74*75 (II) | Hiver 76-77 (XII,I,II) I
mn: 77-78 (111,11) ; mur 78-79 (111) ; mur 79-B0 (III)
Rougequeus noir §§gggggg;gg_ggg;g;gg
Hiver 74-75 (111) s Hiver 77-78 (111.1) s mn: 79-80 (111)
Fauvette i téte noire §zl;;·_;g;jg·g;;;·_
Hiver 76-77 (XII,II) S Hiver 78-79 (I)$ Hiver 79-so (II)
Pouillot véloce §§;l;ggggggg_ggll;h;;;_
mn- 74-75 (1) ; mvu- 76-77 (111,1) ; mvu- 77-78 (1,11) 7 `
Hiver 79-80 (XII)
Serin cini Q·g§ggl;g_gg;j gg I
Hiver 73-74 (XII) ; Hiver 75-76 (II) ; Hiver 76-77 (XII) s
Hiver 77-78 (I,II) ; Hiver 7Q_79 (I) g
L•rsqu*un ? s été nis,cels":I;nï;le bien entendu qu'il n'y a pes
eu cette année là d•observstion de l'espèoe à une date significa-
tive et non pas que l'espèce n'a pas été vue cette année là .
Ces ? sont encore troP nombreux aussi nous encourageons chacun
A faire plus attention aux Passereaux migrateurs (et aux non pas-
sersaux que nous avons assimilés dans cet article car leur régime
est similaire) et d'svoir toujours en mémoire ce calendrier afin
que les prochaines années il n'y ait plus qu';  minimum de ? ·
Toutes les dates sont tirées des synthèses que nous avons publié
dans l•Avcoette.

31 (
NOTE SUR LE REGIME ALIMENTAIRE
DU FAUCON CRECERELLE Falco tinnunculus ·
DANS L'A.MIENOIS
par D. Masson
Dix neuf pelotes de réjection ont été récoltées le 7 juillet
1980 au pied d'un nid de Faucon crécerelle,quelquee jours après
l'envol des jeunes.
· Les environs immédiate du site de nidification (commune de Bo-
ves) eont constituée de champs ouverte (céréales) proches de la
vallée de l'Avre,marécageuse et boisée.
` L'analyee de ces pelotes a fourni les restes suivante :
1) Ingegtee_: Des pièces chitineuses d'insectee indéterminée
ont été trouvées dans trois pelotes.Une quatrième con-
tenait les restes d'un Coléoptère indéterminé.
2) Qigeaux : Des fragments de calamus de Passereaux indéter-
minés figuraient dans cinq pelotee.L'une de ces pelotes
contenait en outre un humérus de Paseereau.
Deux autres pelotes renfermaient quelques plumes de
Bruant jaune (Emberiza citrinella) ou de Verdier (Car-
duelis chloris).
3) Migrgmgmmifèreg : Les 19 pelotes contenaient les restes
de : É Èampagnole indéterminée (Microtus/Pit s)
‘ 1 Campagnol rouseâtre (Clethrionom e Iareolus)
1 Campagnol souterrain (Tit m s subïerraneus)
9 Campagnols des champs (Microtus arvalie)
` 2 Campagnols agreetes (Microtus a restis)
2 Musaraignes carrelets (§orex coronatus)
Notons enfin la présence d'une dépouille de Campagnol des
champs (Microtus arvalis) décapité,près du nid.

32
PARADES MAL ORIENTEES CHEZ UN
GOELAND ARGENTE Larus argentatus
par F. Sueur
En mars et avril 1980 au Parc Ornithologique du Marquenterre,
nous observons un Goéland argenté Larue argentatus adulte posé
quasiment en permanence (il peut s'alimenter sans difficultés
à un poste de nourrissage pour Cigognes blanches captives à
moins de 50 m de là) sur des volières cliniques où se trouvent
un Goéland argenté subadulte et un Goéland marin L. marinus.
De temps à autre, le Goéland argenté adulte parade ; celui-ci
finit par quitter le secteur au bout de quelques semaines. ·
Le 26 avril, nous trouvons un Goéland argenté, que nous pensons
être le même que précédemment, en compagnie d'un Goéland marin ‘
adulte incapable de voler car infirme ; ce dernier est maintenu
dans une mare avec d'autres Laridés dans le même cas (un Goéland
marin, des Goélands argentés, deux Goélands cendrés L. canus et
une Mouette rieuse L. ridibundus). Ces deux oiseaux se tiennent
en permanence ensemble et comme le Goéland marin arrive à
voletter, on peut les rencontrer près de M mares différentes
bien que celles-ci soient encloses chacune de manière indépen-
dante. Le 17 mai, le Goéland marin couché crie brièvement, le
Goéland argenté se tenant debout en face de lui pousse ensuite
des "cris d'allégresse” avec le corps tenu en oblique. Le 11
juin, le Goéland marin est capturé par le personnel du Parc
car il se tenait alors sur une mare où se trouvait une couvée
de Canards souchets Anas clgpeata, désormais ce Goéland sera
mis à l'écart des mares. Le Goéland argenté survole alors `
pendant plusieurs minutes la mare où a été capturé son partenaire
puis se pose sur l'ilôt de cette mare ; il fréquentera encore
plus ou moins épisodiquement ce secteur jusqu'au 18 juin. ·
Du 12 au 20 juillet, un Goéland argenté adulte est observé de
temps à autre près d'un Goéland marin adulte infirme (différent
de celui dont il a été question auparavant) ; le 20, ce dernier
chasse le Goéland argenté.
Lors de la saison de nidification 1980, un Goéland argenté a
done cherché à établir des relations privilégiées successivement
aveo trois Goélands marins adultes captifs. Dans le 2ème cas,
les liens étaient assez forts sans toutefois que l'on puisse
parler de couple mixte (pas de construction de nid, de copulation

33
LE REGIME ALIMENTAIRE DU HIBOU MOYEN-DUC Asie otus :
COMPARAISON ENTRE LA FORET DE CRECY ET DEUX LOCALITES .
DU PLATEAU DU PONTHIEU
par F. Sueur
INTRODUCTION
SAINT GIRONS et MARTIN (1973) ont analysé le régime alimentaire
du Hibou moyen-duc dans la Somme grâce à des pelotes ayant
fourni un total de 19 237 proies. Ces pelotes provenaient de
dortoirs hivernaux classiques du Hibou moyen-duc c'est-à-dire
- situés dans des bois de Pins noirs Pinus nigra dépassant rarement
150 m de largeur. Nous avons eu l'occasion de collecter 296
pelotes de Hibou moyen-duc le 16 avril 1978 en forêt de Crécy
· dans une pessière à Picea abies, formation végétale rarement
utilisée comme dortoir par cette espèce tout au moins dans notre
région, de plus cette pessière était située au coeur du massif
forestier. Le but de cet article est de comparer le régime
alimentaire du Hibou moyen-duc en forêt de Crécy à celui dans
deux autres localités du Ponthieu : Fransu et Franqueville
(données SAINT GIRONS et MARTIN 1973), situées sur le plateau
à environ 25 km de notre lieu de collecte de pelotes.
RESULTATS
On constate tout d'abord que les Rongeurs prédominent dans le
régime alimentaire du Hibou moyen-duc, que ce soit en forêt de
' Crécy ou à Fransu et Franqueville, ceci est classique pour
cette espèce comme pour d'autres Rapaces nocturnes d'ailleurs.
Trois espèces de Rongeurs sont marginales, il s'agit de Muridae :
` Micromxs minutus, Mus musculus et Rattus.
En ce qui concerne Apodemus, il doit s'agir d'A. s lvaticus car
nous n'avons trouvé aucun adulte d'A. flavicollis (il n'est pas
possible de séparer les jeunes des deux espèces d'après les
crânes trouvés dans les pelotes), MARTIN (1972) considére
également qu'il s'agit d'A. s lvaticus, A. flavicollis étant
d'ailleurs rare dans la Somme (SAINT GIRONS et MARTIN 1973).
C'est la proie la plus fréquente en forêt de Crécy et à Fransu
et Franqueville, fait qui se produit assez souvent chez le
Hibou moyen-duc ce qui n'est jamais le cas chez la Chouette
effraie Qyto alba où le Campagnol des champs Microtus arvalis
est presque toujours dominant. Il faut noter que le Hulot
sylvestre A. sxlvaticus fréquente de nombreux milieux (champs,
prairies, bois, habitations...) et a une activité nocturne
biphasique : après le crépuscule et avant l'aube (SAINT GIRONS
1973) ce qui correspond assez aux principales périodes de chasse
du Hibou moyen-duc ; ces faits expliquent l'abondance du Mulot
dans le régime de cette espèce.
Alors que le Campagnol souterrain Pitymxs subterraneus est
assez abondant en général dans 1'ouest de la Somme tout parti-
culièrement dans le Ponthieu (32,3% des Rongeurs capturés)

34
ceci probablement en relation avec une forte pluviosité·(SAINT
GIRONS et MARTIN 1973), il est très peu représenté (environ 10
fois moins que sur le plateau crayeux du Ponthieu et 2 fois
moins que dans l'ensemble de la Somme) dans le régime des Hiboux
fréquentant le dortoir de la forêt de Crécy. Ce Campagnol
habitant les cham’g,1es prairies mais aussi les bois de feuillus,
nous ne savons comment interpréter ces données. ‘
La forte proportion de Campagnols roussâtres Clethrionogzs
glareolus, espèce vivant dans les milieux avec une strate
arbustive importante, dans le régime du Hibou moyen-duc en
forêt de Crécy montre qu'il doit chasser dans la forêt même,
probablement dans les zones les plus dégagées comme les parcelles
en cours de régénération.
Le Campagnol agreste Microtus agrestis est une Proie importante
(2nd rang) pour le Hibou moyen-duc dans le secteur de la forêt
de Crécy alors qu'il est peu représenté dans le régime de cette
espèce sur le plateau crayeux du Ponthieu, ceci peut être
expliqué par la concurrence du Campagnol agreste et du Campagnol
des champs M. arvalis dans les milieux ouverts (champs du ·
plateau du Ponthieu), concurrence a l'avantage de ce dernier,
M a restis se cantonnant alors dans le: milieux plus fermés
(prés avec haies, forêts de feuillus...), milieux bien mieux `
représentés dans les environs de la forêt de Crécy que sur le
plateau du Ponthieu. De plus M, agrestis affectionne les sols
assez humides également proportionnellement plus nombreux aux
alentours de la forêt de Crécy (vallée de la Maye...). M, arvalis
et M. agrestis ont pour le Hibou moyen-duc le rôle de proies
complémentaires ce qui se traduit par des proportions voisines
de ces deux Campagnols réunis dans le régime de celui-ci : 37,8%
(de l'ensemble des Rongeurs) en forêt de Crécy et 30,7% à Fransu
et Franqueville.
Les Insectivores sont nettement mieux représentés (environ 10
fois plus) dans le régime de la forêt de Crécy que dans celui
des deux autres localités, ceci est probablement lié au fait
que les oiseaux du dortoir forestier chassent dans des milieux '
plus variés dont sans doute les pré. humides bordant la Maye
(présence en nombre de Sorex araneus) que ceux de Fransu et
Franqueville qui doivent fréquenter davantage les cultures. `
' La plus grande fréquence des Oiseaux dans le régime des Hiboux
du Plateau est due à ce qu‘ils doivent exploiter les dortoirs,
où les captures sont plus faciles, de Moineaux domestiques
Passgg domesticus situés à proximité des habitations. SAINT
GIRONS et MARTIN·(1973) signalent toutefois que d'autres
espèces d'oiseaux sont capturés dans la Somme par le Hibou
moyen-duc mais également par la Chouette effraie : Alouette
des champs Alauda arvensis, Roitelets Regulus sp., Bruants
Emberiza sp., Chardonneret Carduelis carduelis et Etourneau
sansonnet Sturnus vulggris. Grâce à une collection de crânes
d'oiseaux de référence, constituée à l'aide d'individus trouvés
morts, nous avons pu déterminer parmi les proies du Hibou
moyen-duc en forêt de Crécy les genres ou espèces suivants :
Anthus, Turdus, Emberiza, Fringilla, Carduelis chloris, Passer
ainsi qu'un petit Corvidae probablement Garrulus glandarius
· et une Mésange Parus ou Aegithalos caudatus. Dans des pelotes
provenant d'autres localités de la Somme, nous avons noté deux
autres espèces z Prunella modularis et Erithacus rubecula.

35
CONCLUSION ·
L•·paysage plus varié et plus morcelé dans les environs de la
forêt de Crécy que sur le plateau crayeux du Ponthieu amène
certaines modifications dans l'alimentation du Hibou moyen-duc,
les plus importantes étant les plus fortes proportions d'In-
sectivores, de Campagnols roussâtre et agreste capturés.
BIBLIOGRAPHIE
MARTIN C. (1972) Contribution du Hibou moyen-duc Asio otus et
de la Chouette effraie Tyto alba à la connaissance des
Micromammifères de Picardie - Bull. Soc. Lin. N. Fr. (2)
1-25.
SAINT GIRONS M.C. (1973) Les Mammifères de France et du Bénélux
(faune marine exceptéei - Paris (Doin), Këlp.
SAINT GIRONS M.C. et MARTIN C. (1973) Adaptation du régime de
quelques Rapaces nocturnes au paysage rural. Les proies
· de l'Effraie et du Moyen-duc dans le département de la
Somme - Bu11. Ecol. l»(2)95-120.

36
TABLEAU I : Groupes de proies
ggggg Ponthieu
Coléoptèro 1 ( 0,2%) 0 ( 0 %)
oiseaux 26 ( 5.3%) 39 ( 13.3%)
1ns«¢t1v¤re¤ 16 ( 3,2%) 1 ( 9,3%)
Rongeurs 452 ( 91.3%) 25h ( 86,h%)
T0TAL M95 (100 %) 29N (100 %)
TABLEAU II : Rongeurs
Eggs! Ponthiau ·
c1ethr1¤n¤mg¤ glareolus 83 ( 18,h%) 2 ( 0,8%) ’
Pitxmxs subtorrnneus 15 ( 3,3%) 82 ( 32.3%)
Microtus arva11¤ M7 ( 10,h%) 69 ( 27.2%)
M. ¤gr¤¤t1¤ 12h ( 27,ü%) 9 ( 3.5%)
Micromzs minutus 1 ( 0,2%) 3 ( 1.2%)
Agodemus 179 ( 39.6%) 88 ( 3¤.6%)
Mus mu¤cu1us 3 ( 9.7%) 0 ( 0 %)
wm ¤( <> 14) 1 ( 9.106) 3
TOTAL #52 (100 %) 25h (100 %)
TABLEAU III : 1nse¤t1vor¤¤
Qgggx Ponthieu
Tàlgn euroggon 3 1
Soro: nraneus 11 0
S. minutus 1 O
cro¢1dura russula 1 0
TOTAL 16 1

. 37
TABLEAU IV : Oiseaux dans les pelotes de la f0r8t de Crécy
Passereaux insectivores 11 ( #2,5%)
Anthus 1 ( 3,896)
Turdus 1 ( 3,8%)
ggggg ou apparenté 1 ( 3,8%)
Emberiza 1 ( 3,8%)
Fringilles indéterminés 5 ( 19,3%)
Fringilla 2 ( 7,7%)
Carduelis chloris 1 ( 3,8%)
l Passer 2 ( 7,7%)
[ peut corvmé 1 ( 3,8%)
'r0'1·AL 26 (100 96)

38
IVOLUEIGI DU STATUT DB LA III-OIIIGEI GRIl|(]lIllILlIlIIÉîlt)
DAIS La RIII I DI BOTlB(B0) I975•I979•
Ier Ieclllllf et I·lereier
Cet artiele n'est pas le resultat d'une reeherehe systelatique sur
la Pie-griàohe grise nais une eespilatiea des observations que plu-
sieurs observateurs ont PI taire dans u e sens asses restreinte ees
vallees de l'kvre et de la lors et qui est souvent frequentes par
les ornithelogues pisards·
Si la Pie-grieehe grise peut se reproduire lans toute la Franoe
(extrlle Ouest e:eePte)elle ne le tait que tres leealelent et la
litterature eessultee issique qu•elle est en voie le raretaetion
dans netre pays·L'1tlas des oiseau  sieheurs de Iranee donne un
etteetit eespris entre I0 000 etI00 000 souples sur tout le terri-
toire,ee qui est bien peu. `
En Pioardie,¤et oiseau est un nioheur rare Isis re|ulier.L•eePeee
est quasisent abs ente de l'Aisne et de l•0iee et seule la House
dans ses vallees en aooeuille eneere quelques eouples·Dens les
regions lisitrephes i la netre,les Poînlations de oe laniidae sont
quasisent inexistantes:
Consideree oosse rare dans la region Parisienne
Quelques souples epsre dans la region Nori Pas de Calais
Geei prouve bien l•ilDertsnoe de la vallee de la Somse et de ses _
affluents pour toute le quart lord Ouest de la Iranoe.
Les observations hivernales de cette Pie·grieohe sont plus neutron- `
ses et beaucoup plus disperseesydans le ieparteneat de la Besse,
elle peut lire vus aussi bien en bord de ¤er(Baie de Bosse 1979)
qs'a 1•1nt¢:1·¤: des terres(0orbie I976),en £or¢t(!•rIt le 0reey’
1974) Illle dans les Jsrüins(Albsrt I979)
Les Illlil de Beves,o¤sne toue les larais pioards,oorresp•nlent
aux alluvions etanohes de fonds de vallees.Ils eenstituent u e
larse s es (500 L I00 ¤ ) plus ou soins beisee (prineipalesent
des Peupleraies )Dareesee d'etan3s,de M w_phragsitaies et de
irairies hu¤ides,entaillant le plateau ealoaire à agrioulture de
type '0Pen·!ield' .1a so s PTO&Pl0t‘I est en tait la basse vallee
de l‘tvre entre l'aggl¤eeration alienoise (Gagny/Longueau) et le
Paraelet (Ieuens lPs).0‘est la sone la plus lareoageu e et la plus

39
ouverte de le vallée qui su Sud est plus boisee et soins lsrge.
les observetic s ont cesnence en I973,nsis les preuves de le
niditieeticn de le Pie-grieche grise n'¤¤t ata epportees qu'en
I976.
En I974,1•espece evsit ata signelee en Juin puis pendent toute
l'ennee en I975·Ie.nidi£icetio¤ est desc possible des cette Pe-
riode.B  I976,c'est le decouverte d'un couple nourrissent 3
Jeunes le I9 Juin dsns le lsreis ccmnu sl de Boves.Dès cette
ennee lA,nous notons que le secteur sesble fsvorsble À cette es-
pèce puisqu'un couple nioheur evsit ete découvert su debut des
snnees I970 à Blengy-Tronvi1le,soit à soins de I0lin de le
eese etudiee.
I Bs I977,si euoune preuve de niditicetion n'e pu ltre donnee,ls
Presence regulièrc d'un ou deux individus dans le secteur sinsi
U que l•cbservetion de persdes laisse supposer que l'espàce e con-
tinue I se r•produire·
ln I978,oe sont 3 ou 4 couples qui nioheront·
Si l•on eccepte les vsleurs donnees per P.GEROUDET pour le terri-
toire de nidifiostian nescesssire eux Pie—giieche grisestl ki},
on s°sperçoit qu'eveo 4 eouples,notre sons fsisent 4 klzest
totslesent ssturee. _
Belem ce else euteur,les couples de Pie-grièche grises choisissent
, POur se reproduiresecit des oelpegnes où elternent cbesps et hsiee
svec des erbres eleves,soit des lereis et pres lereceseu: queue
` 1'sgrieulture intensive e detruit les eelpegnee beieees·3t c'eet
bien ee que 1*cn observe deus le SG-IIUUBO none beisee à nereis
peut se trouver ssturee elors qu'sucun sutre couple n'e ete
signele deus les celpegnes enviro¤nentes·
Bi 1'on divise cette sone,e11e neue isolée selon des berrieres
ecolegiques neturelles (sons boieee non huside isportente) ou
neu nsturelles (I|gldl‘T\tl0I) on peut definir 3 sous—soses
( 1,3,0 voir certe I/25 000 )0r,nous observons que les sones
A et B font epprezilstivelent I knzchecune et que sur chees e
d'elles u  eouple e niche evsc succès en I978.Le none G elle e
une surtece d'environ I,7 kntet ce sont 2 couples eentonnes qui
est ete vus en I978 sens que nous eyons de donnees quest su succes
ou l'echsc de ces niditicetic s.

Nous voyons donc que dans ce milâgu favcrsble,l'utilisation
maximale a été réalisée aussi n’sttendion~ nous pas d'aug¤en-
tation des effectifs en I979 mais une stagnation.Malheureusement
le terrible hiver I978-I979 semble avoir eu ds~ conséquences
désastreuses sur cet oiseaux.En ef£et,su court de l'été 79
aucun nid ne fut découvertgle premier oiseau régulièrement
observé cette année là,ne l'a été que début Aout (Il restera
cantonné j'usqu'en Novembre )un seul migrateur ayant été observé
le 9 Mai.
Peut-on attribuer cette abs ence uniquement aux grands froids
de 1•hiver ou celà peut·il Btre du aux variations naturelles de
popu1ation?Nous ne le savons Pss.De m8me,l'sbs ence constatée
de cette espèce en I973 ainsi que sa faible abondance Jusq|'en
I978 est-elle due à ces mémes variations de population ou à
une meilleure*PPl£°&tim¤des règlements de protection pour les `
Passerenux? Peut-être le suivi de la recolonisstion,que nous
espérons rapide,du milieu par cette espèce nous apportera-t·il `
des éléments de réponse. I
BIBLIOGRAPHIE
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de liaison du G.E.P.0.P. n°7 IO-29
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p.

41
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42
 
par P. Royer
Les critères de dtermination de la Mésange boréale §Parus montanus} et
de la Mésange nonnette (Parus pglustris) s'avérent parfois difficiles
sur le terrain . Ãla suite d'ambiguites,j'ai consulté le "Popular
Handbook of British Birds ",dont j'ai traduit ici quelques passages,
auxquels j'ai ajouté d'antres critéres relevés dans la litterature
ornithol0gique.Je me suis donc livré à une synthèse des critères de
determination que j'ai cru bon de publier ici.
MESANGE NONNETTE: '
Elle est de la taille de la Mésange noire 1Eg;g§_atg;), dont elle se
distingue par l'absence de tâche blanche sur la nuque,les parties supé-
-rieures foncées,gris brun,et l'absence de barres sur les ailes .Elle _
ressemble à la Mésange boréale dont la distinction est donnée plus loin.
La calotte est noire brillante chez l'adulte,mais chez l'immature elle
est noire mate,comme chez lai` Mésange boréale.Les joues sont blanches,,
les ailes et la queue marrons,comme le manteau.Le menton est noir,le
ventre blanc terne avec les flancs plus beiges.
Le vol et le comportement sont identiques à celui des autres petites
Mésanges,mais elle a tendance à se nourrir moins dans les hàuteurs,plus
dans la végétation basse que les autres espèces. Certains auteurs
signalent que la Mésange nonnette a la queue légérement fourchue et pas
la boréale.
ygix: Les notes sont variées dans l'ensemble.Le cri typique(sans compa-
-§aison avec celui de la Mésange boréale) est un double"pistiou"
distinctif avec des variantes;elle prononce aussi un faible
"tse tse tse ..." et un "Tchaa tchaa tchaa tchaa" nàsal et sec,
habituellement précédé par le"pistiou".
Le chant est une simple répétition de notes claires et rapides: .
"tgip t¥ip tgip tgip .." .Il est régulier de la mi Janvier à la
mi Avri ,moins courant un mois avant et aprés. On peut l'entendre
exceptionnellement de la mi Mai à Aout et à nouveau d'Octobre à ·
Décembre.
Egbitgt: Elle fréquente les endroits boisés,principalement de feuillus
spécialement les chênaies ouvertes,les fourrés ,les haies, les
vergers,et plus rarement les jardins,à la fois dans les lieux
humides et secs,sans préférence pour les milieux palustres
malgré son nom.Elle niche dans les trous déjà existants à la
différence de la Mésange boréale qui creuse la cavité du nid.
MESAIGE BOREALE:
Elle ressemble de trés prés à la Mésange nonnette;Lg_p;;ggipglg_Q;§g1gg-
tio_g§;_1g_g1jj§;gngg_§g_g;1 qui n'a rien de commun avec le "pistiou"
bien connu de la nonnette. Dans l'ensemble la principale différence de
plnmage est une large tâche blanche sur les rèmiges secondaires,toujours
trés marquèe,quoique ternie par les frottements en été,toutefois, les
Mésange nonnette présentent ce caractére.La calotte noir de suie terne
est un caractére valable dans des conditions favorables,mais necessite
de la prudence.Un oiseau coiffé d'une calotte fortement lustrée est uhe
Mésange nonnette, mais en faible luminosité ce caractére n'est pas
toujours evident. En bonne lumiére,une légère teinte brillante peut
être observée également chez la Mésange boréale.

43
L'aspect brillant est douteux,en tout cas,la structure plus lâche des
plumes a tendance à donner une apparence moins brillante à la calotte
de la Mésange boréale. On distingue des caractères secondaires:
Les flancs sont beaucoup plus beiges que chez la Mésange nonnette,le
blanc des joues plus clair s'étehd plus loin sur le côté du cou et la
calotte noire va plus loin sur les épaules.La bavette noire a tendance
à être plus longue avec la bordure moins tranchée.Les jeunes des deux
espéces ont une tête noire de suie terne.
La Mésange boréale est plutôt moins active et moins bruyante.
Egigg Les notes émises sont un"eez eez eez" plutôt fin et sibilant (cri
de contact ou de nourriture qui est probablement le plus communé-
mentn prononcé),un "zi zi zi zi" élevé et fin ou un "zit zit zit
zit" moins aigu. Elle émet un "fsi fsi khié khié" accentué et
prolongé,plus nasal et rudement prononcé que n'importe quel cri
de la Mésange nonnette.Chant : "tsiu tsiu tsiu tsiu "
Le   et peut
être entendu à n'importe quel moment de l'année,bien que l'oiseau
soit souvent silencieux pendant une longue période.Le chant est
intermittent,et le chant complet comparativement moins fréquent,
‘ On peut l'entendre de mi Janvier à mi Mai et plus tard de Juillet
à la mi Septembre,aussi exceptionnellement àn d'autres moments
mais pas dans la premiére moitié de Juillet et en Novembre.
Habitat: Son habitat n'est pas spécialement défini par rapport à celui
de la Mésange nonnette.Les deux espéces se rencontent souvent
ensemble,mais la Mésange boréale montre habituellement une
nette préférence à la saison de nidification pour les lieux
plus ou moins humides,ou la proximité des eaux.Ainsi, on la
rencontre principalement dans les pois humides et les taillis
les aulnaies,etc....Là où existent des souches tendres ou
pourries (pour y établir son nid).En hiver,elle est plus
commune dans les haies que la Mésange nonnette,les bœquets,
et les endroits touffus ,et aussi dans les landes à bruyéres
en dehors des bois.
La queue serait arrondie.
CONCLUSION:
- Les observations sur le terrain montrent,selon les critéres de determi-
·nation de la livrée,que l'on contacte plus souvent la mésange boréale
que la Nonnette dans notre département .0n rencontre parfois des mésan-
- ges boréales aux caractéres trés marqués (tâche pâle sur l'aile ,
calotte noire terne,menton noir étendu )»Qui éliminent toute confusion.
Les cris et le chant restent les il critéres les plus souvent retenus.
Bien souvent le "fsi fsi khié khié" nasal,appuyé et prononcé,est retenu
comme critére eliminatoire.Ce cri typique est communément entendu chez
nous ,alors que le "pistiou" spécifique de la nonnette est perçu moins
souvent.
Enfin la biologie de ces espéces permet d'affirmer que la boréale est
plus répandue car elle recherche les lieux humides,nombreux chez nous,
où elle trouve des troncs pourris pour y établir son nid.Il semble que
la nonnette soit donc moins abondante du fait que son biotope est moins
répandu chez nous.Pour terminer,je reprendrai les résultays des synthé-
- ses ornithologiques publiées dans l'"Avocette":
MESANGE NONNETTE : peu signalée
MESANGE BOREALE : Beaucoup plus commune que la précédente,nicheuse.

44
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7/
//
  ·
B1BL1oGRAPH1E:
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¤Guide des oiseaux d'Europe"de Roger Peterson
L"AVOCETTE" bulletin de la section ornithologique GEPOP
¤Les passereaux"de Paul Geroudet.
"Picardie infonation" Mai 1977. (rapport sur les hortillonages d'Amiens)

45
CORVIDES ET VAGUES DE FROID
par F. Sueur
De Liedekerke et de Haronne (1980) rapportent l‘observation
d'une capture de Moineau domestique Passer domesticus par une
Pie bavarde Pica Rica, oiseau réputé ne oapturant qu'occasion-
nellement des oisillons encore malhabiles ou malades. Ces
auteurs pensent que ce comportement particulier de prédation
est à mettre en relation avec les dures conditions climatiques
(températures oscillant entre -5° et -15°, couche de neige de
30 i ho cm) existant au moment de cette observation.
Lors de la vague de froid de février 1978, des observations
similaires ont pu Itre effectuées a Corbie (Somme). Des Pies
` bavardes ont été notées attaquant en vol des Passereaux
pouvant atteindre la taille du Merle noir Turdus merula, des
Corbeau: freux Corvus frugileggn et des Corneille~ noires
C. c. corone faisaient de m me. Des comportements identiques
furent également observés lors de la vague de froid de Janvier-
février 1979.
Il semble donc que lorsque les conditions climatiques deviennent
très rigoureuses les Corvidés n'arrivant plus a trouver leur
nourriture de maniere normale adoptent un comportement prédateur
proche de celui de Falconidés prédateurs d'oiseaux (poursuite en
vol) conme les Faucons pélerin et émerillon Falco geregginus et
F: columbarius. Toutefois les Corvidés capturent lesvoiseaux
_ avec le bec et non avec les serres comme le font les Falconidés.
. REFERENCE
De Liedekerke R. et de Harenne C. (1980) Une Pie bavarde
capture un Hoineau domestique en plein vol - Nos Oiseaux
as(6. B79)288. """""'—'

46 `
ENQUETE SUR LA REPARTITION DES §g§§§FEg§§ IH FQAQCB
*1or bilan pour la Somme et L'Aisne
*0rientation des recherches
La Société Française pour l'Etude et la Protection des
Mammifères (S.F.E.P.H.) a entrepris en 1978 une enquête subvention·
née par le ministere de l‘Environnement et du Cadre de Vie,sur la
répartition des nasmifères sauvages en France.
Cette enquête qui doit aboutir en Juin 1981 a la publicav
tion d°un atlas,fait actuellement l'objet d'une demande de déroga-
tion afin de poursuivre les recherch•s.Au bout de deux années d'en-
qu&tes,il nous a semblé utile de dresser un pre ier bilan des `
observations recueillies en Picardie,plus spécialenent dans la Bos e
et dans l'Aisne,cer très peu de données nous sont parvenues pour .
l'Oise.
Une prenlère remarque s'impose: peu de recherches systé- ·
satiques ont été effectuées jusque là.La plupart des données résuly
tent d'observations fortuites réalisées le plus souvent par des
ornithologues.
Cette absence de 'méthode” se traduit par d'impostantes
lacunes même pour des espèces très communes,ou supposées telles.
Ainsi la Taupe est absente sur bon nombre de feuilles.L'allégati0n
'il y en a partout ne correspond pas à grand chose,puisque persons _
ne ne l'a vérifiée.
D'autre part,pour des espèces comme la Taupe,déjà citée, _
ou comme le Hérisson etc...,l'absence réelle en un endroit pourrait
correspondre à un certain nombre de probleaes à mettre en évidence ,
(nonoculture,enploi de pesticides,piégeage..·).Aussi serait il
intéressant de cosnaitre,en parallèle avec l'enquète at1as,l'inpaot
de nuisances sur les lsssiferes·
Quant aux micromammiferes courants,les pelote: de réjec-
tion des Rapaces nocturnes per ettront,si les récoltes sont géogra-
phiqussent bien ré)arties,de couvrir la région.
On ne peut gusre s'étendre sur les Chiroptères.Les quel-
ques concernant essentiellem nt la Pipistrelle et Ibreillard commun
se comptent sur les doigts d'une aain.Une récente visite de grottes
calcaires de la région de Horenil n'a hélas pas permis d'apporter »
des données sur ces animaux.
D'après la littérature,55 espèces de mammifères terrestres
sont susceptibles d'tre observées en Picardie.Parmis celles-çi,
8 méritent un intérêt tout particulier du fait,soit de leur rareté
(Loutre,Chnt sauvsge)_soit de leur répartition toute particuliere

47
en Picardie (Campagnol terrestre ou aquatique,Crocidurs pygnée..)
*Crocidure pggpée (Crocidura suaveolensl Carte 1
Cette Crocidure semble avoir en France une aire de distribution
discontinue (St Girons 1973)·Capturée près d'Abbevi1le (Miller 1912)
et trouvée dans une pelote d'Effraie à Pont-Neyelle (Martin 1972),
l'enqu&te atlas a démontré sa présence dans.l'1isne (La Père).La
Picardie constitue le noyau le plus septentrional de sa distribution.
De diagnose relativement aisée du fait de sa petite taille,
la Crocidure pygmée n'est hélas guère fréquente dans les pelotes
d'Effraie picardes (1 individu sur un lot de 3654 micromammifères
à Pont-Noyelles).
* *La Loutre (Lutra lutra)
Signalée comme ”assez commune sur le bord de nos rivières et de
. nos étangs" au siècle dernier (Marcotte 1860),de Valicourt (1947)
la mentionne comme appartenant à la faune picarde.
· Son statut actuel est problématique xest-elle aussi rare
qu'on le dit? En tout cas ses observations le sont.
Pour la Somme,un individu aurait été observé dans les
Hortillonages d'Amiens entre 1973 et 1975,sans suite (Le Morvan,
Vignon 1977).Un habitant de Pierrepont affirme en avoir vue une
dans un étang privé de cette ville il y a quatre ans,et l'enquête
l'a signalée près de Péronne.
Pour l'Aisne,l‘enquête atlas la signale à Neuchâtel sur
Aisne en 1948 et dans le marais Saint Boétien en 1965 ou 1966 (un
_ individu tué).Une enquête auprès des gardes-chasses apporterait cer-
tainement de nouvelles données.
. fgggtre (Hartes ggrtes)
Au dernier siècle Marcotte (1860) notait déjà: 'assez commune avant
que beaucoup de nos bois fussent détruits,mais depuis fort rare".
Un individu aurait été tué en 1973 dans les Hortillonages
d'Amiens (Le Morvan comm.orale).Une confusion avec la Fouine
(Hartes foins) n°est pas à exclure selon nou ,le biotope de capture .
convenant beaucoup mieux à cette espèce.Rappelons que la distinction
Martre/Fouine demeure fort délicate et ne peut s'effectuer avec
certitude qu'en tenant compte de Ldivers critères du squelette
(forme de la molaire supérieure notamment),la couleur et la formecb
1a*bavette' n'étant pas des bons caractères de diagnose.
*0gat sauvage (Felis sylvestris)
Déjà 'fort rare dans la Somme" au siècle dernier (Marcotte 1860)
le même auteur avance que la forêt de Crécy a probablement constitué
son dernier îlot de survie (un individu tué à Brailly-Cornehotte

48
vers 1840).Un animal de cette espèce désormais protégée a été obser-
vé à la limite de l'Aisne et de la Marne en 1972 (enquête atlas).
Il faut souligner que la distinction Chat sauvage/Chat ha-
ret est difficile à faire dans la nature.(On trouvera dans le
dossier *Nuisibles“ édité par l‘Epine Noire d'utiles précisions sur
les critères de détermination).
*Muscardin (Muscardinus avellanarius) Carte 2
Ce petit Gliridé,s'il habite toute la France,semble peu abondant
(St Girons 1973).Trouvé dans la Somme en 1972 à Bourseville dans
une pelote d'Effraie (Martin 1972) ,J.C.Robert (1978) relate les
observations du Muscardin en 1977 et en 1978 à Pameohon et en Forêt
de Crécy.
L'enquête atlas le signale dans l'Aisne à Chivres et à
Montbavin.
*Campaggol terrestre (Arvdcola terrestris)
*Campagol amphibie (Arvicola sapidus) °°"t° 3 —
Le Campagnol amphibie semble absent du Nord et de l'Est de la France
le Campagnol terrestre quant à lui est absent de l'0uest,du Sud-Ouest ·
et du Sud.
D'après Le Louarn et St Girons (1977) ,en ce qui concerne
nos deux départements,les vallées de la Somme et de l'Ai|ne consti-
tuent les limites septentrionales de l'aire de répartition du Campa-
gnol amphibie,al0rs que la Campagnol terrestre occupe toute la
Somme (jusqu'à la vallée de la Bresle) et toute l'Aisne (ainsi que
la moitié NE de l'Oise).
La Picardie se trouve donc située à la limite des aires de
répartition de ces deux espèces.Ces deux aires pré¤entent,semble-t'i1 .
une zone de chevauchement dans notre région.
Le Campagnol terrestre est signalé à St Quentin en Tour- ·
mont,Pont-Noyelle,Port le Grand pour la Somme (Martin 1972 et enqu&·
te atlas) et à Chivre,Brie,Cessières et Laniscourt dans l'Aisne (en-
quête atlas).
Le Campagnol amphibie est signalé à la limite Somme/
Seine Maritime (triage d'Eu) (Martin 1972) et près de Noyelles sur
Her (Bellard et Robert 1979).
Des recherches systématiques permettraient de préciser la
répartition de ces deux grands Campagnols,bien que leur différen-
ciation dans la nature soit souvent difficile.
Malgré son nom,le Campagnol terrestre est nettement aqua-
tique dans notre région.Plus petit que le Campagnol amphibie,il
nage en ne se servant que des pattes postérieures alors que l'autre
espèces utilise dans ces conditions ses quatre pattss.Ces caractè-
res demeurent difficilement appréciables sur le terrain et seuls des

49
sujets morts permettent la détermination correcte de l'espèce. .
*Mulot à gorge jaune (Apodemus flavicollis)
Signalé dans la région d'Amiens (St Girons 1975) . aucune autre cm
donnée ne permet de préciser son statut dans la Somme.
Dans l'Aisne, l'enquête atlas a permis de le découvrizuen
trois points de l'arrondissement de Laon : Chivres (canton de
Sissonne) , Laniscourt (canton d'Anizy le château) et Laon.
L'analyse systématique des Mulots dans les pelotes de ré-
—3ection permettra peut-être de le découvrir en d'autres endroits.
Cet article aura montré, nous l'espérons, combien sont
fragmentaires nos connaissances sur les mammifères de Picardie.
Rien qu'en ce qui concerne la répartition, il reste un gros travail
à accomplir et l'enquête atlas doit permettre de combler nos lacunes
Toutes les observations de mammalogistes, avertis ou en herbe,
seront les bienvenues.
Nous tenons à remercier : INRA Jouy en Nosas (Aisne) ;
` Kerautret L. ; Pigeon P. ; Riols C. ; Sueur F. ; Turpin F. ; pour
nous avoir communiqué leurs informations sur les espèces traitées
dans cet article.
D. Masson, P. Royer, P. Triplet.
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Une bibliographie ornithol0•giqu• d• la Somme est
iditëe par la Section Ornithologique du GEPOP. _
Elle est i commander au pri; de 15 É Iu GEPOP : _'
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Dünire recevoir n‘ Qu lg, bibliographie _
ornithologique de la Somme. N
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