1999 - 23 l1-2) pages 1 à 28 JSSN 0101-0782 \ • Première nidilication de la Mouette • Recensement des Grands 1 mélanocéphale Lams melanocephalus Cormorans Phalacrocorax en Picardie intérieure carbo hivemants en Picardie en 1998—1 999 • Première nidiücation de la Sterne naine Stema albifrons en Picardie • Les oiseaux consommateurs d'escarg0ts • Recensement des colonies de reproduction de Mouettes rieuses • Recensement des Traquets Larue rîdibundus en Picardie - motteux (Enanthe œnanthe Année 1998 au Hable d’Au|t (Somme) _ • Le Lézard des murailles Podarcùs muralrs dans l’©ise et la Somme ` `~ ` -1 -· ` I ·- - la-W·`“··-_ H 1 1 1 l 1 if 1 1 11 il ~ slss 1 1 1. 1 r eetrreta 1 rrrrea 111r lllll 1 =É, ‘9=`ë*à 1 W? Érxâ l ' 1 11 11 11111i e1i11 111111111 r0'r rrrrrere 111 1.11 111— 1-1—1 "· '· -`·— àl ·=l¤' ——11 1 ‘·:· 1 —-r·' 1 _111 —111 1 11 -11111 1 ·* E1- 1 'î‘.—**‘*‘“"`*' ·'·' ‘ ·1ë:**·ï‘12;”·î ~- — —— N mu Zi` `’```'`` " °"`§É_"T`È'ÈÈ`î'1;11 _111 .1.1,1 ;·ïê;1;;;;;a 1·>1 1 Publication naturaliste de Picardie Nature
Picardie Nature L'AVOCETTE - 1999 - 23 (1-2) Pages 3 à 4 : Première nidification de la Mouette mélanocéphale Larus me/anocephalus en Picardie intérieure Par Xavier COMMECY Pages 5 à 6 : Première nidification de la Sterne naine Sterna albifrons en Picardie continentale Par Olivier BARDET Pages 7 à 9 : Recensement des colonies de reproduction de Mouettes rieuses Larus ridibundus en Picardie - Année 1998. Par Xavier COMMECY Pages 10 à 12 : Recensement des Grands cormorans Phalacrocorax carbo hivernants 1998-1999 région Picardie Par Xavier COMMECY Pages 13 à 14 : Les oiseaux consommateurs d'escargots Par Yves LECOMTE Pages 15 à 17 : Recensement des Traquets motteux Oenanthe oenanthe au Hâble d'Au|t (Somme) Par Xavier COMMECY Pages 18 à 28 : Le Lézard des murailles Podarcis mura/is dans |'Oise et la Somme Par Rémi FRANCOIS L'AVOCETTE, publication naturaliste de Picardie Nature - 14 place Vogel - B.P.835 - 80000 AMIENS Directeur de publication : Xavier COMMECY Conception et mise en page : Frédéric NOEL & Gérard DELOISON Relecture générale : Hélène ARBOUCH Dessins de couverture : Cédric LOUVET Tirage : 190 exemplaires - Prix d'un numéro : 60 francs Dépôt légal : Préfecture de la Somme - FR ISSN 0181 - 0782 Impression : CAT G. COUTHON - Amiens L·AvocEwE 1999 23 (1-2) - 1 —
Larus menanocephalus EN PICARDIE INTERIEURE. Par X. COMMECY est posée, dressée sur ses pattes à coté du nid, La Mouette mélanocéphale a récemment mais la tète sous les plumes, elle dort. Couple mixte modiné son aire de nidification en Europe, occupant M°ueue_r'e,uee Meueue me'e"°eephe'e Femme u depuis quelques annees de nouveaux pays a oanir en a deja ete decntst ou couple pur detmelano . Il de ses terres d'origines, les bords et îles de la mer faut s_errner de peuenee pour P°uV°'r repondre- noire (ex. URSS). De nombreux auteurs ont détaillé Avec 1 equeuen perrnenerue qu' reqne qenje ee (Vue eette orooression tant sur le olan national de colonie de reproduction, il ny a generalement lSENlvlANN ·l994t le ue re ionalt our pas trop longtemps a 'attendre et au tboutt de fa nioinoation tciâoûîiml-È )e1 al. g1998)p ou quelques minutes, effrayees oar on ne sait quoi, la l·nivernaoe et les rniorations (RAEVEL 1992). quasi totalite des mouettes senvolent , la longue L'essentiel des nouveaux sites occupés pour la Vue est restee brejquee sur le n'q et C6 sont qeux nidification étaient littoraux. cest une nidification en Mouettes me'a¤9CePha'e$,¤¤_€ nous; V°V°"$ Venir S8 terres la orerniere oour la pioaroie que nous reposer et que je peux detatller. L une de son bec voulons décrire ici. Nous replacerons ensuite ce cas remue (7) quelque enoee au Centre qu n'q_ ou elle S8 dans le eontexte regional et national. tient, probablement un ou des œufs que je ne peux voir étant donné la distance qui nous sépare de ce nid, puis elle se couche avec force précautions. La présence d’une ponte est avérée. L'autre adulte, aussi en plumage nuptial, repousse quelques Mouettes rieuses qu’elle juge posées trop près du l nid puis se couche à proximité. Nous quittons les lieux. Nous revenons sur place le 21 mai, les points de Rv ‘ repère pris trois semaines plus tôt ont changé . 8 (travaux dans le bassin) et j'ai du mal à localiser l'emplacement du nid d’autant que la végétation ‘ s’est fortement développée et que tous les oiseaux q ne sont plus visibles. Par chance, en observant avec insistance le secteur présumé, nous voyons ‘· dépasser d’une touffe d'herbe un bec rouge, sombre, épais; un adulte de Mouette mélanocéphale est toujours là, immobile, au nid. C'est tout ce que Fig. 1 : localisation du site îiî nous pourrons Voir ce iour rà· Un passage le 5 septembre ne permettra pas de voir de Mouette mélanocéphale, c'est trop tardif. C'est dans les bassins de décantation de la En oonolusiont mémé s·il n'y a pas oertituoe euerene de RoYe (eo? (ng- 1) que re 39 avr" 1eee· d’une reproduction réussie puisque nous n’avons pu denombrant la colonie de Mouettes rieuses Larus von de iéunést nous pouvons affirmer grâce aux ridibundus installée ici depuis plusieurs années (216 obsétvatlons réalisées ou·il v a eu nidification nrde eene année Centre 45 en 19982 ernsr que certaine (présence d'un nid occupé) d'un couple de Comptant res nique de Venneeux nuPPe$ l/ane//vs Mouettes mélanocéphales à près d’une centaine de Vâne//US dsrspereee dans Ceurassemblëmînt que kilomètres du littoral cette année en Picardie. u°uS .œp6r°uS une moua E au pus' 'Ou . E Les seules données précédentes en période de C°uVa'S°u' au bec fou' rouge Corau Bt a la pouue nidification en Picardie continentale pour cette sombre, a la tête totalement encapuchonnée de noir esoeee eue nous evoos uouvees deus le nuereture au bout des ailes clairs. Aucun doute c'est un adulte sont _ de Mouette mélanocéphale. Une seconde mouette ' L‘AVOCETTE 1999 23 (1-2) — 3 -
_ un Couple présent du 15 mai 99 17 juin 1995 se reproduire : lacs, étangs et marais d’eau douce, mais il n'y a pas eu d'insta|lation de nid dans les "EÉ _ de f'ÈUV€S· _ 9r3V'€"É$· 1 P'aœ$'f°Èm€$ gravièœs de Chevrièœs (59) (BARDET 9t ar 1997)’ artificielles?. L installation au sein d une colonne de 1 , dnmmatuœs non nicheurs en 1996 Mouettes rieuses est, elle, tres frequente et il est de ' e presence ' . ., règle chez cette espèce de s'installer dans une (R BARADEZ) dans ees memes greV'ereS· colonie de Iaridés. La date de couvaison, ün avril, — l'0b$8lV8îl0ll d'l1ll 8dUlî€ d8l1$ [8 Cdldlllë d8 correspond aux dates normalement constatées. M0¤8îî8$ Fl8U$8$ d€$ b8$$lll$ d8 dëdallîaîloll d8 Nous avions ici deux adultes alors qu‘il est fréquent GUlQlllC0Ul`1(92) 8U Pll¤î€lTlP$1997(l-· GAVORY) d'avoir des oiseaux de seconde, troisième voire même de première année comme reproducteurs Cette nidification continentale n'est pas unique dans les ease une 'neteueuen "°“Ve"e· en France méme si les nouveaux sites de reproduction sont essentiellement littoraux. YESOU En eerieiiieierr ee premier ees deerii dqirie (1997) a recemment établi un bilan sur les reproduction en Picardie continentale s‘inscrit dans ¤ldîüC8îlQ¤$ fF8llQ8l$€$ d€ la MOUCHE le cadre d'une expansion de |'espèce en France et il m€|6l1OC€Ph9199l1tl9 1965 fît 19961 ll Ell l€$$Q[`[ dll? est recommandé aux observateurs picards de bien d8¤$ 8 8UîF8$ l€Ql0ll$ d€$ lll$î8ll¤ll0ll$ dlll dëla ete détailler les mouettes présentes lors des décomptes C0¤$î8îê€$ 80 $lî€$ Cdllîlllëllîëüxî des colonies de reproduction de la rieuse, d'avoir Alsace, quelques couples dans les deux |'orei||e attentive aux cris de ces oiseaux qui départements, irréguliers, diffèrent de ceux de la Mouette rieuse et d'avoir de Auvergne, occasionnel, 3 cantonnements, 1 Éuegîëïedëagoutëg Iïsuëgëëg reperer une «me'a"°” succès en 20 années d’observations, · Centre, quelques couples chaque année depuis le début des années 90, semble en augmentation, Champagne-Ardennes, 1 cas en 1995 et 1 en BIBLIUGRAPHIE 1996, . . , . , BARDET O., BAWEDIN V., COMMECY X., Ile de France, occasionnel, a Iunite. Plus GAVORY L MORONVAL P & RIGAUX 1- régulier dans la seconde moitié des la décennie 90, (1997) _ " Synthèse deg Obœwanoné Lorraine, 1 à 2 couples réguliers depuis 1984, ornithoiogiques de 1995 en Picardie. i.·Avoceue Nord, Pas de calais, quelques rares couples en 21(2·2) î 39·63· sites terrestres, CARRUETTE P., DUFOUR J. et SUEUR F. (1998) - Pays dg Loire, qUg|qug5 COup|g$ (moins dg 1Q) Statut I`8pI`OFiUCt8U'I`, mlQI`8tOlI`8 Gt hivernal de la régulièrement depuis le début des années 90. M0;€ü€dm€11îlll;C€Ph8l€ Lâfl/S me/âfldcëphô/US en icar ie. vi aune picar evol.6 : 103-108. En conclusion il apparaît que les niditications |SEJ'i^g’;h¢N C? iq99ïEATN1:AAN`IîtERTH,IîLOT,D‘ et continentales de la Mouette mélanocéphale restent N 1 At" (d g' Ouîreh ne ageeêphale assez rares et irrégulières, plus fréquentes depuis _1gëge1989eê Ce; P'SeeU;12'§1§Uœ e rance quelques années. Celle décriteàRoye rentrant dans ' · · ‘ ‘ agee ' · le cadre de cette lente progression tant RAEVEL P- (1992) · Mlglëîldll Et hlV€lll8Q€ d8 la geegrephique que riUmeriqUe_ Z/loue1ite111'né11a3oc:êpha|e (Larus me/anocephalqs) Toujours d'après YESOU (1997), nous pouvons ane e ef e e France (N°rd'Pe$ de Ca|a'S' comparer le cas picard décrit ici avec les autres cas Somme) LAV°eette 16 · 35'4e· françajg YESQU P. (1997) : Nidification de la Mouette Le site de nidiücation, des bassins de me|î"hî,e;P'gî1|%3en France 19654999 Om'th°S décantation d'une usine agro-alimentaire, n'est pas V°· · ' · unique. Un cas déjà cité dans le Nord et un autre dans les Ardennes. Il apparaît que les mouettes mélanocéphales occupent des milieux variés pour Xavier COMMECY 4 place Gadailler Decaix 80 380 GENTELLES L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) — 4 —
Sterna albifrons Par Olivier BARDET En 1998, un couple de Sterne naine s'est La gravière est situee dans un site d'extraction installé sur un ancien site d'extraction de granulats aeîez Vaste eC;t6t;eSStï'î"dg.Éct2';te·,t·a pàupatt des de la vallée de |'Oise, fournissant ainsi la première egg; eastgîons fïtxâs tloustlsg Jgtîîgoeî pam; I; donnée certaine de reproduction de |'espèce en p p . . , . . p U Picardie depuis le début du >o<°'"° siècle. Cette note °"8$88 8“ 9'b'8' 8 88** (2 '“'tt88 8 '”"°'"$ 88 3°° "‘ vise à décrire le milieu utilisé, préciser les des Sttes de ponte) __ _ circonstances de |'insta||ation et replacer LQFS dâ Id PF€ml€F€ 0b$€FV8tl0¤ d€s sîëfflês, l'observation dans le cadre du statut connu de |€$ l|0î$ ëîëlëm F€C0UVfë¤`î$ Paf un film GPGIS respèce en picardie d'algues ülamenteuses sechées qui a contribué à retarder I'installation de la végétation. Le substrat graveleux ne semblait pas apparaître (observation à distance seulement), seuls perçaient quelques LE $|TE DE N|D|F|CAT|0N touffes de joncs. Plus tard en saison, une _ _ _ _ _ végétation éparse s'est développée, parfois Les gravieres qui ont accueilli la Sterne naine se suffisante pour masquer les poussins. situent sur la commune de Viry-Noureuil (Aisne), en vallée de l'Oise (ügure 1). L'installation du couple a eu lieu sur une gravière dont |'exploitation a cessé depuis 1993 . Ce plan d'eau, d'environ 100 m de cîté, laiscse tafapafaître ui; chapelet de petgtâ iltïâ c|·|RQNQLQG|E DES a onges on e pus gran mesure environ a mètres de long sur une quinzaine de mètres de OBSERVATIGNS large. Ces îlots ont émergé au cours du mois de L , _ juin, après un printemps caractérisé par des niveaux _ e ptemtet Contact avec la Steme name ,et" le d.eaU eleves au dela des dates Classiques _ des site est realisele Q3/06/98.,2 adultes sont presents inondations assez tardives ont recouvert les points et aptes 15,mIm c °beeNat'°"· ten des adttttee ee bas de la Vauee a la mf_aVru_ poste face a lautre et une parade debute. Elle se termine avec |'offrande d'un petit poisson. La posture de parade est reprise quelques secondes et un accouplement a lieu. Un mois plus tard, le 26/07/98, les deux adultes sont observés pêchant activement sur les · gravières alentour. Rapidement, un poisson est porté par un adulte au dessus de |'î|ot principal. Après quelques tours un poussin sort de derrière une touffe d'herbe et quémande, le bec en l'air. Le ,,, nourrissage est rapide et les aller et retour des adultes reprennent. Par cette méthode, un autre ‘ ` poussin est repéré, puis un troisième. La troisième visite sur le site, le 19/08/98, un :_ seul individu est observé furtivement, un juvénile volant. Fig. 1 : localisation du site · î L'AvocETTE 1999 23 (1-2) — 5 -
OBSERVATIONS ANCIENNES ET CONCLUSION DISCUSSION Le site choisi est le dernier du secteur qui soit Le ererrre rrerrre eet err rrrr¤rere.rar rere rrere err ÉîSÉî.€î1É'}1È$§‘è’è€pÃÉ ÉÈTÈÃZ ÉSà $L°$lîêÈ>îE°lÃÉîÉÉÈ littoral picard où elle est reguliere aux deux et fréquenté Pourtant les premiers Signes de 98558998 _ r r I "colonisation" du plan d'eau apparaissent : un En temps qLI€ fI|CI`l8U|', la seule F8f8f8fIC8 I`€Cînt€ ponton de pêche Sommaire et des panneaux de 8`A811 H 811 3985 ((1011/1MECY t888t18·· (1199811 canards en plastique existent déjà. 'ins a a ion ’un coupe e a cons ruc ion 'un ni ,. . . erererrr erere reereee eerre errrre _ $«lJà"É‘SL‘ÉLî2nÃ'§nla§â8fSîlEÃ"àî î2 lîîîllîëlïëî 1:18818111 88 11888· 111681 1811188181 8 11/1ARCO-1118 de plusieurs facteurs favorables qui ne se (1888) P818 ¤_11â1^G/11118 8»î~8888cî`·OS1:1 (1911)·_ 8 représenteront peut être pas à courtterme: une epoque ou e pe i es co onies e eme name _ . . . existaient au pied des dunes, sur les banc Emi 1‘â181'V8?";1111'È1""‘1[1'118· _ coquilliers du littoral. · 8 8 8X811 8 1811 88 1 8 8 P18P188· La date d'installation dans le cas décrit ici est · 8111)/88 8`8881188 88118 88818 81188888 88 18818 assez tardive, la ponte ayant lieu, au mieux, dans la 80)/88X 88 P0P818118¤· dernière décade de juin. Les dates fournies par MUSELET (in YEATHMAN-BERTHELOT,1994) sont centrées autour de mai-juin. L'installation des couples de la colonie de Dunkerque (59) intervient BIBLIOGRAPHIE vers le début d'avri| et des juvéniles sont volants ll/lARCO·l··l-E F 1860 _ L · · · dès le début de juin (G. i=i.©i-iAR·r, comm. pers). l.a"0ndlSS8rn2nl JAbb‘;SV§îg1“lîll‘:ê’lÉn‘18g§218f°’mdp° Les Stemes pierregarins du site se sont également Emul Abbevllle 9 . 217470 ` ' installées aux mêmes dates. L'exondation des îlots ' r ' ' _ semble bien être déterminante dans le MAGAUD , dAUBUS§O1`1 _1—· (1811) '_ 151818 déclenchementde |'insta||ation. 1)‘î1§g1111ê1S8da8";8ra 8;1128î§1É 81 1’811111p81188 L'arrivée des adultes sur le site n'est peut être Côtes de Plcgrdlet 1;:.0-2: Bîlrlrçe 8 sur 88 pas seulement due au hasard de la migration. _ _ L'échec de certains couples du cours de la Loire ou RAEVEL P- & SUEUR 1:- 11995) ' $181118 1181118 111 de Seine-et-Marne a pu conduire I'un d'entre eux QOMMECY 188818-1 A1188 888, 818888X vers le nord. Les cas de déplacements tardifs de 1118118818 88 1:1881818 (1888-1887) 1-A)/888118- couples aprés un échec sont connus chez les A11118118· 24111- sternes (exemple des Sternes caugek du Platier MUSELET D. (1994) - Sterne naine in d'©ye en provenance probable de Zeebrugge YEATHMAN-BERTHELOT D. & JARRY G. (FLOHART et al., 1997)). Chez la Sterne naine, une (réd.), Nouvelle atlas des oiseaux nicheurs de semblable hypothèse a été avancée pour expliquer France, 1985-1989. S.O.F., Paris. p. 348-351. la colonisation des sites de Seinè-et-Mëfnê. FLQHART G_ 5R||_ 5_ 3, DUBOIS Ph,-J, (1997) · ' Nidification des Sternes caugek Sterna sandvicencis et naine S. albifrons dans le nord : statut, historique et perspectives. Littoral Flandres-Boulonnais : rapport ornithologique 1996 : 77-78. Olivier BARDET 38 square Darlington 80000 AMIENS L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 6 -
Larus ndrbundus Par X. COMMECY La Ligue pour la Protection des Oiseaux Oise (L.P.O.) avait lancé par l'intermédiaire de sa revue Sacy-le-Grand : 2 colonies distinctes : "Ornithos" un appel à un recensement des colonies _ una dans lé marais dé Crnquéux étang de Mouettes eeuses dans tente la Franee en 1eee· piscicole où 10 nids (estimation 10-15 couplés) sont Picardie Nature y a répondu, les observateurs du repérés sur rés bérgés ét dés îlots la 18 mar réseau ont prospecté les sites connus pour accueillir (ubsérvataur F SPINELLI) cette espece et nous avons été chargés de la ' ' ' I coordination régionale. C'est le bilan de |’année _ '_U"ea1f11eda"s1e5eC1eE"de 1—ad'a'1°°U"1· 518119 1998, qui a Sémb|é_t_" été exhaustif qué nous piscicole ou12 nids (estimation 12 116 couples) sont présentonsici- reperes sur les berges et des ilots le 20 juin Nous terminerons cette présentation par un essai (obseweteue F' SPINELLI) _ _ _ d'interprétation des valeurs obtenues en les Va"°'°""°5 1 16 C°*1P1°5 (551[ma11°"_ 14 É 18 replaçant dans les séries antérieurement obtenues <>¤¤P1<î$)· da'15 155 ba551"5 df decamatlon C1 Unë pour cette espèce en période de nidiücation. ÉL;;îEîL5;" 155 berges et C155 11015 (°b5€Wa1€UV· 1:- RESULTATS PAR Total départemental : DEPARTEMENTS 38 couples (fourchette de 36 - 49 couples) en 3 Aisne colonies. Bucy-le-Long : la colonie est installée dans les Somme bassins de décantation d’une sucrerie, les nids sont _ _ _ _ r sur des îlots. 200 nids ont été comptés (effectif A11b°V'11° ·_U"e ç°1°"'5 ·¤St¤ll¤¤ da_"5 155 estimé entre 185 à 215 couples) le 30 mai b?55'_1]5 de d5°?'11a1'°" d? 1? 5U5r5'[€ È51 (ébééwétéurr |__ GAVORY). Qegulierérnent suutnetde Mars. a Jurlléit. L1tâs)t1rnag33 . . _ . . , our ce e impo ane co onie es e a b G,"'g§'e§Èm I? eeàeme est mstalmee 9.;*15 les couples, les nids sont installés sur les berges et des Saîsgës erroeganzzyen nrëge (s:|enrà%î· fg nêos srergr îlots. Connue depuis 1991, les effectifs nicheurs · enregistrés dans ce site semblent stables (°1’5°“"‘1°"l·L·G^VORY1· (observateur G ¤Ei.©is©N , . ). Vermane 1 importante et ancienne eeleme Le Crotoy : dans ce marais peu profond d'eau gg"Y"°" eeuges daqs un eîaeg de la Éaueâ QG douce en bordure de la mer, très facilement visible m'g"°"· 95 "' s sen eens rw s sur 95 'es de la route la longeant, 334 nids sont comptés le 16 hereeUX·(eeseNateUr·S·BOU-1-INOT) juin. Les nids sont installés sur des îlots ou Villers-en-Prayères : colonie installée dans une accrochés à la végétation. c’est une colonie graviere, les nids sont construits sur la végetation ancienne (une dizaine d’année) et les effectifs sont flottante. 6 nids'semblant occupés le 30 mai ; ils comparables années apres années. Quelques êroprir/Oastàzndonnes le 5 juillet (observateur, L. couples de Mouettes mélanocéphales Larus · me/anocepha/us ou couples mixtes rieuse- mélanocéphale sont présents chaque année Tot;] dépaytementaj ; (observateur, X. COMMECY). Grand-Laviers : suivi régulier de cette colonie 4CâÉ)1:1r(£Up1es(feUreheee de e1e`54e eeep1es)e" installée dans les bassins de décantation d’une ' sucrerie à une dizaine de kilomètres de la côte. L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 7 -
L'¤$t·m¤t·<>¤ t?¤¤r œtte <=¤1<2¤·¤ est de 120 8 1411 - ··oramraré rsproduatron en Picardie a varmand couples, les nldS SOnt InSt3"€S SUI` les b€I`Q€S Gt des en 1956u (Colonie toujours occupée en îlots. Connue depuis 1991, les effectifs nicheurs r_ , , , à enregistrés dans ce site semblent en régression : _ ,' t>,<>¤¤1¤t·9¤ 1165 fa'a1a avaa une rap1°a“_at'°" 250 Couples en 19951 300 en 1996 et 330 en 1997. trreguhere (01 a 3 couples) sur une seule colonie de Un couple de Mouettes mélanocéphales est observé 1956 a 1963 · s’accouplant le 7 mai ; sans suite. (observateur, G. - "augmentation modérée de la population DELOISON). répartie sur 1 à 4 sites dont l’existence n'est pas Roye : la colonie est installée dans les bassins S1m¤1t==¤è€ de 1aa4 a_1975" (moins dllma <=¤¤t=¤1¤¤ de décantation d'une sucrerie, les nids sont sur une de C°uP18$ a101$ 0 80185 185 9180010118S) digue affleurant |'eau, accrochés a des branches - “véritab|e boom démographique de 1976 à d’arbres et arbustes morts partiellement submergés 1988". L'estimation pour cette dernière année est ou sur des supports artificiels. 45 nids ont été de 1800 couples répartis en 15 colonies. comptés le 4 juillet. Ce site connu depuis 1981 n'est Les résultats de cette année 1998 montrent que 085 000uP8 011a0u8 80088- 185 ¤1v¤¤¤>< d'8au 818111 cette explosion démographique est achevée et que 110P 1/81180185- (005811/a18u1· X- COMMECY1 c’est la stabilité qui marque la population picarde de Saint-Quentin-en-Tourmont, Parc Ornitholo- la Mouette rieuse en Picardie quant au nombre gique du Marqugntgrrg ; donnée dg Sgcondg main d'1fIdiV1dUS F8pI`OdUCî€UI`S 61 même UH6 régression relevée sur le tableau des observations du Parc, 011801811 0010018 08 00100185- 811 nids 08118 80088 00111 08118 80018008 0010018 On peut aussi essayer de retracer les évolutions 0805 1108 1891108 0'8811 581008118- 1-85 nids 5001 des populations départementales de la Mouette construits sur des îlots sableux et coquilliers. Tous riaiiaa bian qutii try ait jamais au dg biians seront détruits par des Sanglîers cette année- antécédents. Pour oéoi nous avons rélavé dans les Vgcqugmont ; Una paiita Coionia asi synthèses ornithologiques annuelles publiées dans irrégulièrement installée dans les bassins de 00118 18Vu8 189100818 "1`AV008118" 185 0000885 décantation d'une féculerie. 7 couples cette année. 0000810801 185 00100185 08 18P100u01100 00111 08118 Les nids sont une accumulation de végétaux 850808 08Pu1518 101118u 085 800885 70- directement posés sur le fond des bassins très peu _ profonds. Echec total de la reproduction en 1998. A1508 Total départemental : Les colonies recensées cette année sont anciennes ; il semble qu'il y ait une augmentation Entre 1497 couples et 1537 en 6 colonies. des effectifs au cours de ces 25 dernières années. Etaient notés antérieurement : une trentaine de Tûtal fégînnal (voir fig. 1) couples à la ün des années 70 à Bucy·le-Long, une 2049 à 2132 COU 1 13 1 _ centaine à Vermand au début des années 80 La pas a" aa °maS· colonie de Villers-en-Prayères, elle, n’a jamais été numériquement très importante. COMMENTAIRES Seule une ancienne et grosse colonie, plus de 100 couples, à Athies-sous-Laon et qui n’a eu La première chose qui surprend à la lecture des qu`u"8 _8X1$18008 8P0810è18 au 101118u 085 800885 résultats obtenus est |‘importance des sites 80 "`8X'$18 P1u$ auJ°u1d`11u'· artitîciels (8) et en particulier des bassins de Bilan :200-300 couples dans les années 70-80, décantation des usines agroalimentaires (7) pour plus de 500 actuellement. |’instal|ation des colonies par ces oiseaux. Les _ milieux naturels occupés sont donc très largement Olse mmomalœa . . , _ Quelques sites, souvent de petites tailles (Le Second p°'m· _1"mp°"1a"aa quamaaava au Quesnoy, Bresles, Chevrières), voire numéri- secteur ltttoral 1265 a 1285 couples et encore le site quement plus importants (Berneutt_eur_Atene’ 200 d Abbevrtle (180 3 200 00110185) P8u1·11 8118 couples én 1986) n’apparaissent pas dans ce bilan. a°"a'aa'a aamma 18 _r><>·¤t€ amrama aa, Ia, p1ama Pour certains (Chevrières) il s'agit d'une disparition, marmma p'aarda 61 11 p°“"a't 8118 'magra a aa d'autres n’ont peut-être pas été visités (Le Quesnoy, 1801°11P8"‘801- Bérnéun·sur·A1sné) (ada r=. sP¤NEl.l.l). n faudra La réalisation d‘un tel recensement régional est s'attacher a le faire rapidement pour préciser le l‘occasion d’actua|iser nos connaissances sur la statut de ce laridé dans le département de |’Oise. Mouette rieuse nicheuse dans notre région et de Les colonies recensées cette année montrent pour replacer les données obtenues dans la description l’une une augmentation du nombre de couples de l’évo|ution régionale de cette espèce. Pour ceci (Sacy-le-Grand) pour |'autre une réduction (50 à nous disposons d'un bilan établi, pour nos trois plus de 100 nids dans les années 80 à Vauciennes). departements a la tin des annees quatre-vingt Saut à retrouver d-importante Sites 1auEuR199°>· numériquement, |'Oise n'est pas et n’a jamais été Dans sa synthèse, cet auteur décrivait un département où les Mouettes rieuses ont été l‘historique de cet oiseau en Picardie ainsi : nicheuses en grande quantité. L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) — B ·
Somme CONCLUSION Une Colonia an site natural à "i']téri8}" des Nous assistons donc, en cette ün des années 90, œ"€$· d€_ QFÉSSC ta,'"€· 8 d*$P‘="U a ç'€"V'$U" à une forte réduction du nombre de couples S°m'T‘€ Swœ È des derangemefus V°|°"ta'œ$ toont reproducteurs de Mouettes rieuses dans la Picardie des tirs au fusil!). Les autres sites sont connus de tnteneurey compensée par une augmentation en '°"9U€ daœ· plus do 10 ans ao m°"‘$- plaine maritime picarde. Cette tendance sera à En 1988, le nombre de couples reproducteurs de confirmer ou inürmer lors des comptages ultérieurs. la zone littorale, P.O.M. et Rue (ce dernier site a disparu, drainé et transformé en champs cultivés) Ramammmam , t S la b t . t était d'environ 900 couples (50% du total amct éà œr œsnsenîë t S O Sana gms qu' on départemental) (d’après les graphiques in SUEUR p p 8 n' 1990) puis estimé entre 900 à 1200 couples entre 1987 et 1994 (SUEUR 1995) ; il y a aujourd'hul 1150 couples dans les deux colonies du P.O.M. et B|BL|°GRApH|E du Crotoy auxquels il faut ajouter les 130 couples de Grand-Laviers. Les 1280 couples représentent SUEUR t=_ (1 ggg) - La reproduction de te Mouette environ 85% du total donanomontal ot 61% du total rieuse Larus ridibundus en Picardie. Le i-ieren 9- régional (voire 70%, 1470 couples en incluant les 3 t 218-221t 190 °°"'°'°$d"$'œ d ^bb°""'°)· SUEUR i=. (1995) · Liste eemmemee des oiseaux de Picardie. François SUEUR ed. St Quentin-en Tourmont. 61 pages. ·*· Parc du Mar · · terre ·:· Le Crotoy ·:· Grand-Lavler ·:· bbevllle ` ·t· ecq emont gver and l ® Roye I u ‘ Bucy-le-Lon ignlcourt ' ® C _ ' Vi < n-Pr ères Vauclennes Fig. 1 : localisation des colonies · ··=·1=-=-1 25 km Xavier COMMECY 4 place Gadailler Decaix 80 380 GENTELLES L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) . g -
RECENSEMENT DES GRANDS CORMORANS Phalacrocorax carbo HIVERNANTS 1 998-1 999 REGICN PICARDIE Par Xavier COMMECY _ _ _ i _ Mézy-Moulin, dans la vallée de la Marne. Ala demande du Mlnlstere delenvlronnement, Comoiaoe le 14 ianvier de 65 oieeaox oai _i_ un nouveau recensement national des Grands MORENIAUX, cormorans Phalacrocorax carbo a été organisé Nenviiie_eni_Aiiene’ au nian o·eaii de i·Aiiene_ pendant |'hiver 1998-1999. Il suivait de peu le Comptage le 14 ianviei de 16 oiseaux par P_ recensement précédent (hiver 1997-1998) de façon DEBRi_ii_i_E ou C_S_P_i à savoir si la population hivernante française _ , , continuait à augmenter ou au contraire fléchissait _ P°mm'°'$· Comptage le 23 Ianvœr de 95 suite aux fortes baisses de la reproduction °'S°aUx pari MORENIAUX constatées ces dernières années dans les Tergnier, lieu dit Le Pont des planches, principaux sites nord-européens de nidification de comptage le 23 janvier de 148 oiseaux par L. l’espèce (au Danemark par exemple). Cela GAVORY. permettait aussi de valider le précédent comptage ·i-otai départemental, 335 oiseaux. effectué pendant un hiver particulièrement rigoureux ce cèui pouvait avoir iiiflué sutr le résultî. t I t comparaison avec ie précédent omme pour enque e prece en e, ces . Picardie Nature qui a assuré la coordination au c°mptag°’ hw"1996`1997 niveau régional (observateurs de |’association, des La siiiieiioo e bien erieoge gn 2 ang, 5 dorioirs gardes du C.S.P. -ConSei| Supérieur dû la Pêûhû- ût cette année contre 2 en janvier 1997 (et |‘on peut dû |'O·N-C- —OT1ICû N8îI0ll8I dû I8 Ch8$$û—); Cû $001 penser que le recensement précédent était lui aussi Cû$ Fé$UIî81$ QUI $001 PIé$ûl1Iû$ ICI- exhaustif) et 335 oiseaux contre 516. Rappelons le rnetnodolooie Simple retenue 1 De plus, seule la vallée de la Marne accueillait C0mPî8Qû 8ll d0l`I0Il lldûîtlmû dû$ 0I$€8U><· II ll'û$î des oiseaux pour la nuit (2 dortoirs de 400 et 116 DHS t8I1U COTTIDÈG dans les résultats donnés ici (IGS Ojggaijx) 3|()r5 que cgt hiver j| i·i’y a p|u$ que 75 0bSûFV8îI0l1$ d'0I$û8l1X f8Iîû$ dû jour, Cûl1X·CI oiseaux dans cette vallée. On peut voir là les rejoignent normalement un dortoir en ün de io¤rnee· consequences des tirs autorlses sur les Grands L8 Fûûhûfûhû dû$ d0l`I0IF$ 8 ûîû f8I'tû d8ll$ Iû$ cormorans réalisés l’année précédente au titre de la Sem8înû$ Pfûûûdûlttûû P8F |û$ 0b$ûFV8tûUl$ ûî Cû préservation des populations halieutiques. Ces tirs Sdliî d`8b0fd |û$ d0l’î0IF$ FûCûll$û$ Iû$ 8lll1ûû$ ont pu effaroucher les oiseaux (en plus d’en avoir Pféûédûllîûû Q¤I¤l11éîû C0mP'tû$- Uliû C0lTlP8F8I$0ll éliminé un certain nombre) et entraîner une 8VûC |ûS rû$UI't8î$ 0bîûlll1$ II Y 8 dûUX 8ll$ ûll dispersion des individus restant, qui ont alors créé Pîû8fdIe ût dont 00115 8V0¤$ Publié Unû Synthûûû plusieurs petits dortoirs. Ou alors il faut voir là les (COMIVIECY 1997) û$î f8Iîû 8I¤$I Q¤'8VûC Iû$ conséquences de la vague de froid de |'hiver 1996- rû$U|î8îS l18îI0¤8UX (MARION 1999)- 1997 qui avait apporté un surplus d'oiseaux chassés de zones encore moins clémentes et que l'on ne retrouve pas à |‘occasion de ce dénombrement en RESULTATS OBTENUS i """”l°'"$ "°""- Aisne °'$° 5 dortoirs repérés et recensés : 2 d°"I°'rS œpeœs et reeenses I E$$ômû$-SW-M8f¤û. IIûU dI't. Iû$ PFûlTlû8l1X- Attichy, lieu dit Tillolet, comptage le 16janvier Comptage le 14 janvier de 11 oiseaux par de 28 oiseaux par i=_SpiNEi_i_i_ Messieurs F. CHAMPAGNE et CAPLIN du Conseil Supérieur de la Pêche (C.S.P.), L·AvocE1TE 1999 23 (1-2) · 10 ·
Le sité a été Suivi au Cours de trntvér par été lesite de tire autorisés parles gardeschasses, Monsieur DEROZIER (C.S.P.) et localisé sur les C? qr"_a entrame une Qrande ·_¤st¤¤·r·te et une toujours sur la rive droite de l’Aisne : 13 le 12 Le dortoir de |'est du département (Péronne) qui novembre, 30 le 17 décembre, 46 le 15 janvier). regroupe les oiseaux exploitants plusieurs dizaines C'est probablement ce même groupe qui a été de kilomètres dela vallée de la Somme continue de repéré à quelques kilometres plus à |’Ouest à : voir ses effectifs progresser régulièrement, par Saint-Martin-Longueau, lieu dit Villette le 17 rapport au début des années 90 tout en montrant un février par P. BERTRAND (C.S.P.) et L. legertassement cette année : 49 le 10janvier 1997, LACHARNAY (O.N.C.), 27 oiseaux. Ce comptage 131 |e9janvier1998. tardif ne permet pas d‘aj¤¤ter cette valeur au tctal Au total, il y a une baisse des nivemants dans ce départemental mais le site est à suivre les années a departements par rappprt au Comptage concerté venir. On retiendra donc,46 pour ce secteur du preeedent(523 eteeanxy deperrernenr Remarque : les valeurs données ci-dessus Mcrtefcntaine. lieu dit Parc Vallière. ccmptaoe diffèrent légèrement de celles publiées dans le bilan le 6 janvier de 18 ciseaux par C· WALBECQUE national (lvlARl©f~l 1999). Apres vérifications aupres de L. MARION, ce sont les valeurs ci-dessus qu'i| . . faut garder, un double comptage ayant été Total deparrernenren 54 Orseawn malencontreusement pris en compte suite à l'envoi d’un second décom te du dortoir de Lon ar un c°mPa"ar$°“ avec I° P"é°éd°“t observateur ne vreulant pas passer gprer le comptage, hiver 1996-1997 coordinateur régional ainsi que l’incorporation par L d , ,d I I d II _ erreur du nombre d'oiseau d’un groupe se , ere , e ee preeer en Cena ege· enenn, e err nourrissant (et non dormant) àAbbevi||e. n avait ete reperé bien que des oiseaux alent ete vus dans la journée s’a|imentant sur les plans d’eau _ , _ du sud du département. Les dortoirs nocturnes B¤|¤n "€9|°“aI= eerrerenr erre ennee dans lee. nepenemenre 10 dortoirs repérés (fig. 1) cet hiver contre 7 il y rmnropner" n y e donc enemenrenon de nombre a deux ans et 850 oiseaux contre 1039 Une baisse d'oiseaux recensés, mais les effectifs restent I b I d d b d,h. ' modestes dans ce département, les plus bas des ee ee One n, rem re nrernenre evee en IIOIS départements picardsh comportement frequent chez cette espece, un éclatement des gros dortoirs en plusieurs petits, surtout en cas de dérangements. La comparaison Somme des resultats obtenus ces deux hivers montre aussi . , , , _ le rôle de refuge joué par les fleuves et rivières lors e eerrerre reperee et reeeneee‘ des hivers froids où les étangs très fréquentés par L°ng_|é_CâœIét dans IB parc du Château les grands cormorans dans notre région sont gelés comptage le 16 janvier de 187 oiseaux par X. et eene 'nepree e ener/enrrenx eeeerne nnrrrrrre des COMMECYI oiseaux. Cette legere dtmlnutlon I montre _ _ _ _ certainement un apport molndre d‘hlvernants PÉr°“r1°· lieu drt _Sa'"t°'Rad€9°'1d°· comptage exogènes à la région puisque la taille des colonies le 15Ja'1V'°r de 116 orseaux par X- COM"/rECY· de nidiûcation picardes augmente. Pour la saison Regnière-Ecluse comptage le 17 janvier de 158 1999, ont ainsi été comptabilisés 179 nids à Arry - oiseaux par L. GAVORY, P. ROBIN, N. POULET. 80- (T. RIGAUX com. pers.) et 109 nids à Péronne - 80- contre respectivement 58 et 90 nids pour ces _I_°taI déparœmenm I 461 oiseaux deux colonies continentales en 1997. Comparaison avec le précédent comptage, hiver 19994997 PLACE DE LA POPULATION Cet hiver particulierement froid avait entraîné HIVERNANTE EN PICARDIE PAR une repartition originale des Grands cormorans RAPPORT AU TOTAL DES hivernants dans le département avec |’abandon des HIVERNAN-I-S EN FRANCE. dortolrs littoraux et un repll des oiseaux le long du canal de la Somme, seule surface d’eau libre à ce moment. Cet hiver les deux dortoirs opportunistes MARION, dans son rapport paru en juillet 1999, de ce type (Ailly/Scrnme et Grands-Laviers) indique un effectif national recense de 83 ooo nrëxrsœnt P|¤$ 2 90 C¤l1îF9P8l‘iî€. le d0i`î0lF Qllî oiseaux répartis en 574 dortoirs, soit une légère regroupe les oiseaux s'a|imentant sur le littoral augmentation des effectifs (+53%) dgptjjg 1997, (Re9niere-Ecluee) accueille un grand ncmbre augmentation assez inattendue mais qui ne remet d’oiseaux. Le dortoir du centre du département voit pag en cause lg tassement dg ja prcgresstpn des sa fréquentation diminuer (187 oiseaux contre 270 effectifs (+ 15% par an entre 1970 et 1992)_ La le 17 janvier 1997). En fin d'hiverna9e ce dcrtcir a tendance a la diminution des gros rassemblements l·AvocETTE 1999 23 (1-2) - 11 -
au protit de dortoirs de moyennes et petites tailles chacun, et leurs acquis sont irremplaçables. Aussi est aftirmée en toutes régions comme nous avons m’est-il très agréable de remercier toutes les pu le constater en Picardie. personnes citées dans le texte qui ont passé du fréquentant nos ttots départements (1% de la benevoles des associations, ou gardes du C.S.P. ou population nationale avec 1,2 % des dortoirs), les de ' ON-C- hivernants picards représentent peu de choses et leurs impacts à |'encontre de la faune piscicole est nécessairement faible, d’autant qu'une grande BIBLIUGRAPHIE , partie des oiseaux se nourrissent en mer (20% des ' TBQIOHHUX TCCBHSÉS IB SOnt SU" IB dOl`[O|I` : Recensement des Grands ' °ra)· _ _ _ cormorans Phalacrocorax carbo hivernants en LGS FÉQIOHS |€$ P|U$ Vl$lîê6$ Paf |€ Grand Picardie en 1996-1997. L’AVOCE'l'TE 21 (1-2) p. cormoran en hiver sont actuellement : Champagne- 25-25_ Ardennes (3500 ind.), Lorraine (4700 ind.), M . · 5<>¤r¤¤g;·8 gm _;p¤—>·Sgggne-g·¤8;A.â¢8g¤é¤¤s¤·>· "`Èiîiî‘i$L¢0$lî’î2n$; Ãîî§â."a$i1îm§n"‘-2.îîîL‘L"î}Uëîî; a"9"‘? °° °“?$'.°" ( .'" ·)· ' ' V' "°°S rhiver 1998-99. Ministère de l'Aménagement du çggoo è"d·î· Aqègïànç âœog '"'ià A:'Vîg."€ Territoire et de l'Environnement, Direction de la É" ·)· °" œ ( '" ays B a °'œ ( Nature et de Paysages, Laboratoire d’Evo|ution ind·) lle de France (5500 ind) · · · des Systèmes Naturels et Modifiés - MNHN et Université de Rennes. 24 p. REMERCIEMENTS : De tels comptages concertés à une date précise ne peuvent être possibles qu’avec la mobilisation de ®Regnie cluse €· Long-le-Câtelet _. éronne I ·I~ Tergnier u 8 Neuville ilette w 0 ' m a - · I Yt ' ® 1 ortefontaine ¤· · -MouIin ·I· ur-Marne Fig. 1 : localisation des dortoirs .2.:.::.:. 25 km Xavier COMMECY 4 place Gadailler Decaix 80 380 GENTELLES L‘AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 12 -
LES OISEAUX CONSOMMATEURS D’ESCARGOTS Par Y. LECOMTE j Les corvidés sont aussi des prédateurs Neue Veütene Pet Cette note Pteeentel qtletquee d’escargots ; la Corneille noire Con/us corone peut observations que nous avons faîtes dans I’Oise sur avaler des espèces de petite taille d'un coup (forêt des oiseaux consommateurs d‘escargots. Pour de Hez-Froidmont, route d’Etouy, près de la maison certaines espèces il s’agit là d’une diète bien forestière des Ployes le 20 juin 1996 par exemple). connue et habituelle pour elles, pour d’autres, cette Pour les plus grosses espèces comme l'escargot de consommation est moins souvent observée et elle Bourgogne Helix pomatia, elle casse la coquille à la doit étre plus occasionnelle. Nous verrons aussi que manière des Grives ou encore y perce 3 ou 4 trous tous n’ont pas la même façon de les manger. du diamètre du bec par lesquels elle prélève la chair convoitée. La Pie bavarde Pica pica est parfois vue L'oiseau le plus connu pour sa prédation sur les ramassant un escargot, le frapper du bec jusqu'à escargots est bien entendu la Grive musicienne éclatement de la coquille avant de se nourrir. Les Turdus philomelos qui signe peu discrètement ses coquilles brisées sont laissées sur place, Breuil-le- repas en utilisant régulièrement le même caillou ou Vert le 23 juin 1993. Le Geai des chênes Garrulus la même souche, jour après jour, faisant naître sur glandarius lui aussi peut utiliser la technique de la cette forge un tas de coquilles brisées, vides. La Grive musicienne pour ouvrir les coquilles contre le Grive musicienne étant un oiseau bien répandu la sol, un caillou ou une souche mais pour lui, c’est découverte de tels restes est fréquente de même plutôt une opération occasionnelle (marais que l'oiseau tenant l'escargot dans son bec et d’Hondainville en août 1977, ou celui de Breuil-le- frappant l'enclume choisie. Vert le 11 mai 1995, en forêt d'Halatte le 12 juillet 1990 ou celle de Hez le 15 juin 1990) et nous La Grive Iitorne Turdus pilaris est elle plus n’avonsjamais observé d'accumulation de coquilles discrète, nous l’avons tout de même surprise le 12 brisées en un endroit régulièrement utilisé. février 1996 à La rue des bois, hameau de Verneuil- en-Halatte tapant au pied de piquets de pâtures des Le Faisan de Colchide Phasianus colchicus. La escargots des arbustes Arianta arbustorum et des consommation doit être régulière (3 mai 1994 à jardins Cepae hortensis qu'elle prélevait dans Breuil-le-vert par exemple) ; lui, "cuei||e" les l'herbe et consommait. Selon GEROUDET (1984) escargots, les pose au sol, les frappe du bec et les cette Grive est plutôt végétarienne (surtout avale coquille comprise comme le font nos poules consommatrice de baies) en hiver et mangeuse de domestiques Gallus ga//us. petits invertébrés (dont des mollusques) en été. D'autres espèces sont des consommatrices plus Autre turdidé consommateur d'escargots, le étonnantes: Merle noir Turdus merula qui, en supplément des vers, baies et fruits qui composent en toutes saisons Première d'entre elle, le Pic vert Picus viridis. Le son ordinaire, ne les dédaigne pas: consommation 3 avril 1990 dans une coupe de bois en forêt de deux petits Escargots des arbustes le 17 d'Halatte au Mont Alta nous avons ramassé des décembre 1995 à Breuil-le-Vert par exemple. Ni les fientes qu‘un oiseau de cette espèce venait de coquilles ni leurs débris n’ont été consommés. Nous déposer. L'examen à la loupe nous révéla la avons aussi vu une femelle adulte le 23 juin 1998 présence d’une trentaine de coquilles de petits frapper du bec un escargot des arbustes avec escargots, 0,5 à 2 millimètres de diamètre, elles beaucoup de vigueur sur un chemin. Ayant réussi à appartenaient à l'espèce Punctum pygmaeum qui briser la coquille et s’est envolée avec le corps de vit dans les milieux humides comme là où nous l’escargot dans le bec après avoir ramassé à terre avons fait notre observation : fond argileux, gras à une autre proie (déposée là probablement avant de souhait où poussent la Laîche pendante Carex s’occuper du mollusque) pour probablement aller pendula et d'autres Carex sp., des Joncs Juncus ¤0UFfîFS8$]€U¤€$· sp., des Frénes Fraxinus excelsior GEROUDET L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) . 13 -
(1984) signale la consommation de Limaçons et escargots fraîchement éclos. La consommation d’Escargots sans plus de précisions. d’escargots adultes est fort probable mais pas (encore?) observée. Nous avons aussi observé deux représentants d’espèces aquatiques consommatrices d’Escargots En guise de conclusion, nous pouvons dire que terrestres. La Foulque macroule Fu/ica atra le pour |’instant nous avons noté 10 espèces d’oiseaux 19 février 1995 aux étangs de Moru-Pontpoint. Les consommatrices de cinq espèces d’escargots Foulques se tenaient au bord de |’eau, frappant du terrestres. Bien d'autres observations sont encore bec les Escargots terrestres qui s‘éloignaient de ce certainement à faire. milieu trop humide pour eux. Nous avons ainsi noté la capture de |'Escargot des bois Cepaea namoralis, de l’Escargot des arbustes et d'une autre espèce BIBLIOGRAPHIE (peut être le Vitré Vitrea crystallina, à conürmer) dont nous avons observé des individus collés par GEROUDET P_ (1984) _ Les Paeeereaux d·EUrepe leur épiphragme à des brandons secs de crucifères -I-eme L Delachaux & Nieetle NeUehate|_ 234 “cueil|is" par les Foulques. pages- ’ Demière espèce prédatrice d’escargots observée dans l'Oise, la Gallinule poule d'eau Gallinula chloropus. Le 8 mai 1994, à l'étang de Litz, deux d’entre elles consommaient sur la berge de jeunes Yves LECOMTE 12 rue Charles DE GAULLE 60600 BREUIL-LE-VERT L'Av©cE1TE 1999 23 (1-2) _ 14 _
_ _ _ ~ _ _ • I - I - fi -. — . .— $1 ' I I - I î__ ' I I I' I I I - I GV .· I? Il I I | u I _ I É". A ‘ " ~.j°I.‘.—'II'·» ·§_·*=·. _ ` -J':?î··`s= . I E I
à I AU HABLE D AULT SOMME . Paf X. COMMECY Le site du Hâble d’Ault correspond à un Au total, 26 couples au comportement ensemble de bas champs littoraux protégés de la reproducteur (nourrissage, defensedetterritoiresn.) mer par une levée de galets et creusé de mares et ont ata fapafaa- Catta_YataUf dO't bqén SUV étre étangs d‘eau douce à saumâtre par innltrations. Il OOn$'dataa aOmma m·¤·m¤l¤· Oa"ta'n$ aOUPta$ est suivi depuis longtemps et régulièrement parles avant PU aC_naPPaf aqx recherchés _ dés ornithologues picards surtout pour dénombrer les ¤¤S¤~¤1¤¤rS_¤)¤m€ St la dataOt'On_da_aat O'$aaU oiseaux d’eau qui y stationnent, et aussi pour la aat anOaa aiaaa- La Cana a*·a'PFa$ |ndlClUa tas tééhétéhé des passétéatlx nordiques qui y localisations des couples contactes. hivernent chaque année. A notre connaissance il La répartition des cantons n'est pas uniforme, n’y avait jamais eu de recensement exhaustif du elle rend compte de la dispersion des milieux nombre de couples nicheurs d’un passereau recherchés par cette espèce. îpagattsé FES Ttill¤¤>< îuntettî È Sngpgguïjecnuteâ Les couples ont été repérés : erauemoeuxe on ui e .., oonnog oepols lonotemps en ogs lleox (des -dans les plages fossiles isolees de ce secteur, Valeurs oe 5 à to souples nlsnetns sans dépressions au sol de galets colmatés d‘a||uvions recherches particulières sont régulièrement avec le œm,pÉ°' et °€È _S° déY°,'°pp8 Un? végétation evenoees dans les differentes synthèses rase a Armerie maritime, Silene maritime, Sedum régionales). Un suivi de quelques oiseaux nicheurs Sata--- eaUt<>n1lf dé Céâ m|Ct0zP|aQî fossiles, les au moyen du baguage a aussi été fait en ces lieux Ctnteîls mîrîna eâsntsnte eîîsîeînl? le§Vî§n'.eîgr"eU,· par J.C. ROBERT (1993) il y a quelques annees. l, _ d ,t ' U Cet auteur estime à 18 le nombre de couples entre Bspedcsnîse nîîmzsnes anciennement tenessees Cayeux et Onival en 1994 (TRIPLET et col. 1996) ' _ _ , , _ · à partir de son suivi des couples etjeunes bagues. zines- alu Cîgtîn œC°à°n'Éat'g" dpar la V€9°tat'°n . t . ca a isi ue u or e mer, souven Pour palliera la carence de la connaissance du teoolte à le secîtle oooene mnsolnele (ll sete nogtntsrîsrdgnîsceuüuêgsteît$e°2eîle°3sî."$e îeeesttan d'ailleurs intéressant de suivre une éventuelle Zvee lesgednerents de p.serd.e'VNet retute sens installation ultérieure dans les secteurs récemment V ' ' U · remaniés dans le cadre de la protection des bas date, tous les Traquets motteux présents peuvent onemps oontte les enttees de le met . eooon être considérés comme des oiseaux nicheurs. ooople nly etsltlnstslle oette annee) ’ Grand vent temps frais œ tout là mais une -dans une zone au Sud-Est du secteur où des ggîgîsderggUeîgîttîëtzggenî Egusnœîetêesîgîrâgë dunes de sable de quelques décimètres de haut, lans dugsectteurs où re orter torîis les [contacts fortement enherbées mais toujours avec une gbtenns en eenrs de p res eetlens edestres végétation rase, ont permis |‘insta|lation de 5 intensives et s,est psnlp enr dep bennes couples sur quelques centaines de mètres carrés ebsen/etlens" p p ainsi que celle d’un nombre impressionnant de ‘ I _ , I familles de Lapins de Garenne dont les terriers et t-a$' 'd0nnaa$ ¤bt餤éS aa JOUF Ont ata gratis peuvent être occupés par les Traquets. completees avec celles obtenues par |'auteur lors Ao total Ces 26 souples repères sur de deux sorties complémentaires|es14et17juin. epproxlmstll/ement teo hectares (pes tens favorables a l'espèce : routes, levées de galets, pâtures comprises mais surfaces en eau libre du sud de la zone exclues, voir carte) correspondent L·AvocE1îE 1999 23 (1-2) - 15 -
a une densité moyenne de 1,6 couples/hectares BIBLIQGRAPHIE : (avec, nous lavons vu, des micro secteurs bien plus densément occupés). GEROUDET (1984) indique que I’on trouve rarement plus de 5 couples GEROUDET P- (1984) · 1-68 P8$S6f68UX d'EUf0P6 pour 10 hectares dans les secteurs de montagnes //· D68 M6S6¤Q6S 8UX F8UV6ü`6S· D613Ch8¤X et (premier type de milieu occupé par l'espece en 1*1165116. N6UChâî61, P8F1$ 313 p· France) et GLLIVIER (1994) precise 2 "2.6 à 2.8 ©i.l.¤v¤ER P. (1994) - Traquet moueux oenanme couples pour 10 hectares en bord de mer dans les œnanthg jn YEA·|·MAN-BERTHELgT D_ et dunes côtières du departement de ia Manche" JARRY o., Nouvel auas des oiseaux nicheurs (seccnd 1)/P6 de rn1116u oCCuP6)· Noue $on1m6$ de France. 1985-1989. Paris S.O.F. p. 516- donc bien dans un secteur de peuplement 517_ 111??¤1î1È1 ï1tÉ1»·îî1’?r1î·i1°ë°a"S`ï·1~¤°` ° îïïïî "°§‘.EIî.;'.£·‘à;. ‘2.?.î.2l' ë'lîlZiî.î"32 ‘i‘;·.‘;î."“$.î l‘importance de ce site du Hâble d’Ault. C R BBC. _PariS_ p '35 TRIPLET T., ROBERT J.C. et SUEUR F. (1996) - Chronique ornithologique du Hâble d'Ault AUTRES INFORMATIONS (Somme) z année 1994. Avn=AuNE PlcAR¤E, Le 6 juin, un poussin non volant et des ANNEXE ' 2§“§É1îSÈE§ë$E’,Zî'.L "·§‘n"‘è’$E.’î¤à’2F'à’.iî î°2ÃnîEînî”âë ^c cc cc ccmccccc ccccccc ct ccc cccx ponte minimum, 14 jours ou plus d’incubation et g:;ïÉî2î;î.tOEî;É%?g§1|eS SUpp|émBmaiœS' ont au moins 14 jours au nid pour les poussins '_ ' nidicoles, à une ponte dans les premiers jours de 27 Couples de petits 9reYe1o1$ Cheredrrue mai. OLLIVIER (1994) indique que les premières dubrue (dcnt`3 8V6C· d€S IDOUSSIHS), 4 couples de pontes ont lieu à partir de mi-avril sur le littoral et GreVe1o1C e Co11'er rnterronnpu Cheredrius rarement avant mi-mai en montagne. Un second e1eXendf'nuS· _3_ Coup1e$ de Grands QreVe1o1$ poussin d‘un autre couple sera vu le 17 juin. Dans Charadnus hratrcula , 1 couple d’Avocettes à les synthèses publiées dans |'Avocette nous avons nnenîeeu no1r Reourl/irosrre 6V066îT6 ¤V6C 3 trouvé deux autres dates concernant la phénologie poussins., et bien d’autres observations. Ceci de la reproduction : le 7juin 1983 au Hâble d’Au|t, montre bien |'intérêt de telles sorties collectives ; un adulte transporte de la nourriture vers un nid ou que tous les participants trou)/6111 191 165 des jeunes; les 23 et 24 juin 1987 au Parc remerciements de I'auteur. Omithologique du Marquenterre, un couple nourrit. Cet ensemble d’observations contîrme bien les données de la littérature : pontes nn avril début mai dans notre région. Xavier COMMECY 4 place Gadailler Decaix 80 380 GENTELLES L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 16 -
J9? vers Cayeux-sur-Mer ,v Il ,¢Ég(' Il A [ff il N /7 eg u Il Il 4/ @1 n /IIl®® /II li ’âÉ / »_'• · ‘•` Réserve lib /1 Ixâççl ia P (I Àp \ ,5] J;] ly Jul Réserve ll /7 lIf \\ É ff /1% Il j; (I]! W sig |I li / af LOCALISATION DES COUPLES ï DE TRAQUET MOTTEUX M ` l'mic0Ies I / I am ' Il / AU HABLE D'AULT (80) 1II (( fîûioîï llllû 1% Il /’wL y I f à É/`ïz ” ’l x ii III I" /4 I \\ / Aa V , ' Il `\`\_ ' I, hl ®*~— 4/ Réserve III 1 / 17I ` 4/ 0 1/ AEN) I" 0///%% (K [ Grande ravière LEGENDES Z I Q / ” Q" · [WY . L Plans d eau / '·' [Eggs; ® Couple de Traquet motteux // Ne . . /0 R, I Dénomination interne Ill °’°"’° Picardie Nature u J vers Ault 1 km L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) _ 17 _
Podarcrs muralrs DANS L’O|SE ET LA SOMME Par Rémi FRANCOIS F _ _ _ _ _ - de données récoltées par nous-même et 8i$anî Suite a ra Pubrieaudn de deux Pascal MAIRE pour le compte du Conservatoire premières notes sur le Lézard vert (FRANCOIS, des Sites Naturels de Picardie dans le cadre de la 1998) et sur le Lézard des souches (FRANCOIS, deuxième génération de I’inventaire ZNIEFF en 1999) dans l'Oise, cet article a pour objectif 1996 et 1997, principal de faire un point sur la distribution et sur - deg gbggrvgtiong réaiiseeg dans roige par les habitats fréquentés par le Lézard des murailles Franck SPINELLL ét o·aotréS données teedereis rnurarrf-_ Laurentr 1768) dans les synthétisées par lui-mème dans le cadre de la departements de r Cree et de la S°n1n1e· réactualisation de |'At|as national (association Bien que ce lézard compte parmi les Lacertidés SERENAS), les Prue rreduente en France (CASTANE-r et - de témoignages de naturalistes de Picardie- QUYE-rf°*N-r· 1989 _? du"-L^uME· 1997% Sa Nature et du Groupe d’Etudes Ornithologiques de ¤·Sir·b¤i·¤¤ et Sa rneregre _re$tent mar connues I'Oise (GEOR 60), de |‘Association des Botanistes dans le nord du Bassinrparisien. Ses populations ét Mycologues Amateurs de la Réoron de Senlis possèdent P°urtant_un reer rnteret en P'Card·'e· ear (ABMARS) et de |'Association Pour la Sauvegarde elles se situent en limite nord-ouest de distribution d-Orry_|a_Vr||a_MontoréSrn (ApSOM)___ en Europe. . . . . , _ _ , , - de mentions issues des inventaires préalables De Pru$· rr est eenerdere eernrne rare en à la gestion de sites maîtrisés par le Conservatoire Picardie (BARDET et al., 1997), et exceptionnel dés Snéa Natnréla de proaroré dans le Nord-Pas-de-Calais avec seulement La érroda mc. are de .r d d , quelques localités connues, situées dans le bassin gétararàa 1oo6rÈ'19g)9 reene' ee enneee minier (KERAUTRET, 1995 ; GODIN J. et GODIN ' F., 1999). S'iI n'apparaît ni rare ni menacé à I’écheIIe de _' De $uiCf0rî· €tu€rQu€$ i’êi'êi’€¤¢€$ bîbiîügfâ- la France, il est menacé dans la plupart des pays Phiquês Om ëîë mi$9$ 8 Pi0nî. datant des HHHÉES d’Eur0p5 du N()rd·©ug5t (P,3y5·B,35 avec une 1980-90, ITl3iS SUI`lOUt dB la période 1995-1999 2 seule station, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse : GUILLAUME, op. cit.), , . . , . , PourIOisé: Il semble donc interessant de mieux connaitre les exigences écologiques qui conditionnent la répartition de cette espèce sensible dans les - BACROT S. et al. (1988) ne mentionnent plaines du Nord-Ouest de I’Europe. cette espèce qu’en un point, en limite avec I'IIe de Le Cadre oéooraonrooé de la présente étnoé France, bien que cette. synthese sortnla plus concerne I'ensemble des départements de I'Oise nennarqnanre des r2¤¤i·<=et·¤¤S sur le meiiie Sud de et de la Somme, avec parfois leurs marges rO'$e d nn Rernt de vue nerpeteregrdue immédiates dans les départements limitrophes. (notamment ereee aux Observations de V- BOULLET), Origines des données: Satnrèlîëîàbrîr/E:;I)I(î:*r‘r:E (1996) le signale pour une NOUS 8V0¤$ utilise deux ÈYPES di? donnee. - ECOSPHERE (1999) le site pour le secteur celles dela bibliographie etdee erioinaiee des Troie-Forets, reprenant une partie de nos données, mais synthétisant d’autres sources, • Recueil des données non publiées ; elles · deux Praii$ de Qesîidn du C0ii$€F\/¤î0îf€ proviennent; des Sites Naturels de Picardie fournissent - essentiellement de prospections personnelles, qnelqnee donnees sur des Snes qu n gere e bénévoles menées notamment dans le cadre de Fergnenx (FRANçO|S· CHAPUIS et · '. . . . CHABLE 1998) et Plailly (HAUGUEL et la réactualisation en cours de lAtlas national des CHÃBLE' 1998 Amphibiens et Reptiles, ' )"‘ i.·AvocETTE 1999 23 (1-2) - 18 -
pour |a Sgmmg ; - Multien et Pays de France : I'espèce est abondante sur les murs d’Orry-la-Ville (G. TELLIERT, comm.pers.), présente sur les murs de - POSTEL (1968) le cite des abords d'AmieI1S à Semis (LARERE pq cOmm_ pers), à Saint, Querr1eu· t—enQueeu· Setouet et Ce9nV· Maximin (F. SPINELLI, comm. pers.), à Coye-la- - TRIPLET (1983) le mentionne au Hâble d'Ault Forêt, Nanteuil-le-Haudouin, Ormoy-Villers (obs. sur le littoral, de même que SUEUR (1984) qui pers.), reprend tttteretement oee oonneeî TRIPLET - Clermontois : quelques îlots de populations (1993) le mentronne e nouveau ou neue o Autti et sont connus : en Vallée de la Bréche à Sénecourt, TRIPLE-t`· DESFOSSEZ et SARRUETTE (1993) te en vallée du Thérain à Hermes et à Saint-Vaast- citent du du |€S,M€"O (Obs. pers.), en bordure de la de signale une observation en 1993 au Parc (r:_ SprNEr_r_r_ Comm pers'), Ormhologlque qu Marquenœrœ - Pays de Thelle : I'espèce est abondante sur · ROBERT (tn COUTANCEAÈJ oooron 1999) le les abords de la voie ferrée vers Méru, Esches et Evoieeone Maritime, obs. pers.) et vers Eragny·sur-Epte (P. - MERCIER (1979) cite cette espèce de MAIRE, comm. pers,). Présent au Mesni|-en- plusieurs cartes au 1/50 000ème de I'Oise et de la Thelle (M.-C. LE PEZENNEC, comm. pers.) et, Somme, sans précision. non loin, à Boran-sur-Oise (P. MAIRE, comm. pers.), - Pays de Bray : une seule localité connue, en A _ DISTRIBU1-IGN DE UESPECE Seine Maritime mais à proximité immédiate de I'Oise : Gournay-en-Bray (obs. pers.), La carte de répartition des données (cf. infra) - Vexin : présence notée à Lavilletertre, Trie- fait apparaître une cinquantaine de stations dans Chateau, Chaumont-en-Vexin, et Montjavoult I'Oise, et à peine 3 dans la Somme. La (obs. pers,). distribution par régions naturelles (du nord au sud et de I'est vers I'ouest) et communes est la suivante : Somme 1 J.-C. ROBERT (comm. pers.) n‘a pas revu . _ I’éspèce, ces dernières années, sur la seule etee · localité autrefois connue sur la commune de - Plateau picard : le Lézard des murailles Famechon. Une petite population existait en effet apparaît quasiment absent du plateau picard de au début des années 1980 sur les ruines du I'Oise : une seule donnée le mentionne à Lataule château médiéval et sur le cimetière. (F—SP'NEL'-1·C°mm·Per$·>· Il n'a pas non plus revu I'espèce à Hautebut, - Vallée de I'Oise : présence à Creil, Villers- où elle était présente dans les années 1970, avec Saint-Paul, Chevriéres, Le Meux, Compiègne, le Lézard vivipare. Thourotte, Ribécourt (obsrpers.), VerneuiI-en- -rRrpr_E-r (Ory cit.), repris par SUEUR (Or,_ cit.), Hetette· Our$een1P$· Bei11V· Veteenee (F- écrivait que ce Lézard était « rencontré dans tous SPtNE1-1—1· Comm- Pere-)· les milieux secs et surtout dans les petites dunes ·· Noycmnais : le massif de Thiésc0urt·Attiche derrière le Hâble d’Au|t», Ceci au début des et ses marges abritent quelques populations à 3nnêeS 80· Gury. Thiesoourt. Cnevinoonrt. Meoneniont. et ii e Les Plans de gestion du Pare ornitnoiogigoe du été observé à Béhéricourt et Cuvilly (F. SPINELLI, Mgrqngntgrrg (`|'R|P|_ET' DESFQSSEZ’ e0n1n1· Per$·)· CARRUETTE, op. cit.) et du Hâble d’Au|t - Sorssonnars ; Cgnnu au nord dg |g Foret dg (TRIPLET, op. cit.) ne détaillent pas les conditions Compiègne (obs. pers.), à Pierrefonds, Saint- d'0b$erVet10n$ de cette e$PeCe· Seut Jean-aux-Bois, à La Brévière et Attiony (F. CARRUE1"rE(¤P·¤1t·) mentionne «1 |e13 août SP|NE|_|_|' r;0mm_ pere), 1993 » dans le Marquenterre. . varors ; présence à Cnannny, Crépy-gn- Les nombreux naturalistes qui fréquentent les Valois, Vaumoise, Béthisy-Saint-Pierre, Verberie, milieux Seee du Hâble d'Au1t n'ont Dee fait Sarnrrnesr Né,-yy Vanchgngsr MOrrr-|·EVèqn€ (Ong remonter de données de Lacertidés, sur des sites pers), Fergnenx (B_ CHÀBLE, comm pers), pourtant trés fréquentés depuis le début des Morcourt (D. GIBERT, comm. pers.), Villeneuve- enneeS1980· sur-Verberie (ECOTHEME, 1997), Morienval, Le |_’etnde recente menée sur |e$ Dunes du Lonval, Rocquemont (F. SPINELLI, comm. pers.), Conservatoire du Littoral (FIERS, FLIPO, Rouville (L. COLINDRE, comm. pers.), Ivors PAGNIEZ, coord., 1995) par de nombreux (CPIE de I‘Oise). Noté également à Fère-en- naturalistes, et le plan de gestion qui en découle Tardenois dans I’Aisne en bordure de l’Oise (obs. (DEHONDT, coord., 1998) ne mentionnent pas de pers.), L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 19 -
Ihll. Q IIHIIII JIIIIIIIIIIII . _ \. v L- 4 I - - Y WWIIIÉÉIYÉIIIIIIII l' ` `V ` '—‘ `É ' In:- .· @.4 1 ·“ I? ` * EEE F IÉ IIIIE IE IIIIII`! III\ IIIIIl u..| .n u l ÉFII JI i · tg I C T O ’ IIIIFIL I IIIIIII ÃYI ll ia; . 1- un · lh · · IIIIIIIIIII EWHI 1; : .[_ E _', .. ` 2 î=_ LAI']! 5H IIII§ · IIIII" ÈIîI· EI · *1 E 1 , I _ I r•i£¤·; _' ` (O •:· Mo ro r • " O A C CQ • L ` C G u; F N -·d& • M; O . .·!•¤ °‘° A " L 'é° © il- ET `* • • V · IIIIIL‘i’; . . ·¢u . .· lIÉIII‘IE1u I LA-. I 1 IIIIIIIIIIIIEE L "m.!'E m..E l|r--······1||Iii||||| Fig. 1 : répartition des données III °e ""°°* IIIIIIIIIII donnée herpétologique remarquable. Certes, cette FUPO et F- pE"ÃO_NDT,(CPm[“· pers-)- Qui °"t étude ne comprenait pas initialement de largement partlclpe a Ia` reallsatlon de CÉS Études, prospections des reptiles, mais si des espèces de ¤¤¤f·rm¤¤t cette hVP°th€$€· reptiles remarquables avaient été observées, Les seules données récentes actuellement comme le Lézard des murailles en disjonction parvenues du Hâble d’Au|t et des dunes en dehors d'aire complète sur le littoral, elles auraient été du Parc Omithologique du Marquenterre mentionnées d'une façon ou d’une autre. S. concernent le Lézard vivipare. Celui-ci est régulier L·AvocE1îE 1999 23 (1-2) — 20 -
dans les pannes dunairee humides (F. DEHONDT, _ MERCIER (en cit.) le menrnenne enr lee comm, pers.), eI’lCOI`6 pI`6S6¤î V€l`S l'l8UtebUt (J-·C- Cartes au 1/50 000ème de P0iX-de-PlC3I`dl6, Allly- RçBER`r· e°rnn"· pers-) ot lo Zene nttmree do sur-Noye, Amiens et Saint-Valéry-sur-Somme Hablo d'Anlt· sans plus de précision. On ne connait pas la Le Lézard vivipare est également présent en source de ces données, mais il est très probable Basse Vallée de la Somme (S. FLIPO, comm. qu’elles soient essentiellement issues de la pers). publication de POSTEL (op. cit.), Heureusement, le Lézard des murailles existe - les données de MARCOTTE (1860) sur encore aujourd’hui de façon certaine dans la |'arrondissement d'Abbeville sont vagues sur ses Somme en dehors du littoral: nous I’avons revu en biotopes, et muettes sur sa répartition autour Vallée de |’Avre à Longueau et à Boves avec O. d'Abbeville : « C'est le plus commun du genre BARDET et S. FLIPO. Nous I’avons aussi (...). On le trouve surtout en été, sur les vieux découvert au nord de Fouencamps et à Thézy- murs ou sur les arbres, où il grimpe avec une Glimont (obs. pers,). L’essentieI des populations grande agilité et détruit beaucoup d'insectes (...) », est tree etendne· l’Oise ni de la Somme. L. GAVORY l‘a noté à Camon-Longueau le rfsseogîef/aïüesrerree t°°'“'“· r’ers·)· °°""r'“a"t i.·atias national (cAsTANET si euver/mr, ' 1989) mentionnait sa présence sur les cartes au 1/50 000 d'Attichy, Compiègne, Creil, Forges-les- Eaux, Gisors et Senlis dans |'Oise et sur ses B .E\[QLU'|'|()N |)EMQGRAP|·||QUE marges immédiates, ainsi que sur les cartes de Oisemont, Poix-de-Picardie, Amiens, Rue, Saint- La bibliographie antérieure aux années 1980 Valéry-sur-Somme, Gamaches pour la Somme. fournit les quelques éléI'T`ICI'ItS SUlV3I'ItSÈ Pour |a Sommél |a préséncé dé Podarcis muralis reste à confirmer en dehors des cartes de i · . Rue et de Saint-VaIéry—sur-Somme sur le littoral et pans I OISB ' Amiens à |'intérieur des terres. Il y a donc 8 cartes supplémentaires où - ll l1`eSîClîe Qu'u¤e Seule fois de¤S l'l¤Vel`ltelre l'espèce est notée entre le premier atlas et la écologique du Sud du dooartomontdo l’0¤So de distribution actuelle dans roiso a rooneiio des BACRGT et 3l·_(9P· o¤t·). sur le Marois du_l·yS sans cartes ieu au 1/50 000. La présence nouvelle de PluS d_e PréClSl0nS· l—e _t)/Pe de n"lllleu Peut |'espèoe a éte prouvée récemment sur les cartes ëpperelîre Surprenant, rnelS l'eSPeCe 8 Peut·etre de Chauny (côté Oise), Clermont, Dammartin-en- été notée sur une berme sableuse ou Sur un vieux Goêle (partie Oise), Gournay-en-Bray (partie P0¤î. un vieux mur- Elle n'eSt on effet PeS rare Haute-Normandie cette fois-ci), Méru (partie Oise), dans le SeCîeur(Cf- Supra)- Montdidier (partie Oise uniquement), Villers- - MERCIER (op_ oit_) le mentionne enr ies Cotterets (Oise et Aisne),et sur la carte de Moreuil cartes au 1/50 000ème de Compiègne et pour la Somme. Beauvais. S8¤S PluS de PreClSl0n· La présente actualisation des données devrait . re Lezerd des mnremee nteet noue pen faciliter à l'avenir une analyse diachronique, mentionne dans Ylnventaire ecoiogiqne du permettant |'identification d'éventuelIes departement dg |·0i$e dg TOMBAL et contractions ou dilatations de |’aire de répartition BOURNERIAS (milieu des années 1970 : date non ot des populations de cette espèce îhelm0Pl1ll€. précisée), ni dans TOMBAL (1975) sur la Vallée Situee en limite septentrionale de son aire de l’Automne où l’espèce est pourtant aujourd’hui principale. très pI`éS6l'It€. M3lS fOI`C€ est de COl'ISt8t6I' QUG CBS Par a]||gUr$’ nous avons caractérisé travaux sont indigents (voire squelettiques) sur le Succjnctgmgnt ree nebnete du Lezard dés plan faunlstique, Spécialement Sur le plan murailles sur chaque station découverte ooo, herpétologique. On ne peut donc pas se baser sur dernieres enneee_ ces ébauches de synthèses faunistiques pour évaluer une quelconque variation de population. C - HABITATS Dans la Somme : - les donnees de POSTEL (op. cit.) permettent Les mlli¤¤a<, fréquentés apparatssent dndennner le permenenee dtun neyen de relativement variés pouivu que des substrats population, depuis une vingtaine d'années au reehettx sees serentarrtetrrantst moins, sur les talus crayeux et les ballasts de voie - voies ferrées et abords immédiats : les cas ferrée au sud-estd’Amiens. les plus fréquents concernent les ballasts, gares de triage, talus rocailleux, dépôts de gravats, de L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 21 -
grumes OU de traverses, gares abandonnées, Les expositions thermophiies sont dÉl¤l$$é€$ ferroviaires (mCh€$)· Les Ponts de déterminantes. L’exposition au sud des versants V0l€$ f€"é€$V (È %>Y€·l?jF0lêt·Thljavllëîemei est le plus souvent recherché. âhzëjgs/g2t`§2éS6î;n'SO:1T1%'î?n§6S. pigé, lgïiçilrs Cependant, des terrains situés sur un versant soient en pierres calcaires ou en briques, sont globalçmem en pente nord ou ouest peuvçm etre Souvent fréquentés, occupes, comme sur la cuesta sud du Vexm vers - habitations et murs de pierres : maisons et ChaUm°m`6n`V6xm' _ _ _ jardins enclos de murs (Saint-Maximin, Verneuil- Mais da"? C6 Ca$· les mdlvldlfs $°"t_$°UV€"t en_Ha|att6 et Compiègne, C0mm_ notes 3U SOIBII SUT des ponts En beton, DFIQUBS OU pers.) cimetières (à Varesnes, Cuvilly... F. P'€"€$· sur des troncs a t‘?"€· des ,$°UCh€$· SPINELLL Comm pers. i Vaumoisel 0b$_ pere), rebords de talus caillouteux, bien exposes au sud églises en ruines (à Morcourt), chapelles (0b$- P€F$·)· (T hiéscourt), serres de jardineries (à Crépy-en- Néanmoins, des terrains plats peuvent être Valois, obs. pers.), châteaux médiévaux en ruines occupés, pourvu que le substrat se réchauffe très (Château de Fère-en-Tardenois dans l'Aisne mais vite (sables nus au sein de landes par exemple). €"_ bmduœ immédmœ de la fr°"t'6_œ ave? La chaleur du substrat rocheux est en effet "O'?°···) °U RB"a'ÈSa"œ· poflts BP p“É"6$ (a déterminante, spécialement pour la réussite des Lavilletertre)... Ce Lezard peut etre tres present au bdniésr qui sont déposées dans un sdbsiréi Cœur des V'"a9°$ É)? des V'"6S· _ _ meuble (trou creusé par la femelle) ou sous des - b€|’I`I'I8S I'0UtI€|'8S SUT S3bl(?S, CGIQGITGS (8 pierreSp|at6S(NAULLEAU’1990) Feigneux, Montjavoult dans le Vexin, Senlis... obs. pers. ), sur la craie (dans le Pays de Thelle), - anciennes carrières de calcaire Iutétien (Saint-Vaast-les-Mello... obs. pers.), ou de sables D - ANALYSE (Bois du Roi, Villeneuve-les-Verberie, ECOTHEME, 1997...), - pelouses ê¤0l’Chë€$. voire P€l0U$€$·0UFl€î$ Précisons en remarque préalable qu‘il est très (brachypodaies) thermocalcicoles (sur calcaire probable que des individus aient échappé aux luîéîlen). paf €X€mP|€ au Lonval OU â PUî$îèF€$ €¤ observateurs. En effet, malgré une localisation Vallée de l'Automne voire calcaro-sabulicoles sur retattvement ataee quand on connaît un pen les substrats Iutétien et cuisien en mélange l'espèce, le Lézard des murailles peut facilement Béthisy-Saint-Martin, F. SPINELLI, comm. pers. ), passer inaperçu. Par exemple, nous avons parfois pelouses dunaires sur le littoral, dû le rechercher parfois à plusieurs reprises dans - landes sèches à Ericacées (callunaies) et des secteurs où les densités sont faibles, comme pelouses sur sables auversiens : vers Plailly les vastes carrières de Saint-Vaast-les-Mello, où (secteur des Trois Forêts, HAUGUEL et CHABLE, nous l'avons cherché avec P. MAIRE. 1998 ï à _N_a“t°“î"l6'Ha“d°i"· °bS· pers)- mf sur De même, aux environs immédiats d'Amiens, sables `cuisiens (secteur de La Muette en Foret de sééiéur bduriéni Connu pour ébriiér Uné dés « pids C°mp'°g"°· F- SP'NEL'—'· °°mm· pers)- fortes concentrations de naturalistes au kilomètre carré », l'espèce était restée méconnue entre les Les tas de bois, de pierres en bordure des a""é€$1960 €t1996· champs épierrés (Ie terme « murgers » est Elle reste peu recherchée : elle n'a jamais fait quelquefois indiqué sur les cartes topographiques) l'objet de prospections spécifiques et détaillées en OU de gf3v3îS, les SOUCh€S. l€S troncs et QfUm6$ â Picardie avant ces dernières années, et des terre sont fréquemment utilisés. Les abords de secteurs entiers n’ont pas été parcourus dans ce décharges inertes et les remblais sont colonisés (à but dans I'Oise et la Somme. Boves dans la Somme, ou à Vi||eneuve-sur- Verberie, Montjavoult dans I'Oise par exemple). Risques de confusion avec le Lézard On le voit, le caractère anthropophile du Lézard vivipare des murailles apparaît clairement, puisque la _ _ _ grande majorité des stations aujourd’hui connues , par a'_"‘?“r$· IBS "SÈl“6$j de °°"f“î'°“ avec le concernent des milieux fortement anthropisés, Lezarq V'V'paœ $991 GIEVGS quang '°b$°“’?œ‘" spécialement les voies ferrées, habitations et "É prete pas $“ff'Samm6"É att6“t'°“· Un Lezard édifices divers, les anciennes carrières, les ponts, gns sur UF" mur- Un tas de p'°"6S OU un mmc dans iés bords dé rbdiéy iés rdinésm uner carriere, un village, ou sur une pelouse Les milieux « naturels » comme les pelouses Calclcole ·n est pas automatlquemem un Lçzard , . des murailles, loin s'en faut. Sur le Plateau Picard, calcicoles et les |andes'seches et pelouses sur bén nbmbré dbbsérvaiéurs ont ainsi pû Sé Èîtïwemsgnt tres peu utilisees dans I Oise et dans la irdmpér sur iés identifications. ` Nous avons fréquemment observé (et capturé à la main pour être absolument certain de l.·AvocETrE 1999 23 (1-2) - 22 -
Videntitication) des Lézards vivipares dans l'Oise Grand, Marseille-en-Beauvaisis, Formerie, n’ont et la Somme sur des milieux potentiellement rien donné non plus. favorables au Lézard des murailles comme des Dahc la Somme, hec recherches a Salellel et tas de QraVats· des 9rumes· des berds de rnurs en Saleux, dans les vallées de la Selle, de |’Avre, de Plerree 0_u en brlques· des Peieuses ee°renees· la Noye et des Evoissons, sont restées vaines des carrieres de craie. Cependant, les contacts de pour le moment. De meme, rlcllc nravons pas Sein eu a PreX'n'ute_ imntediaie de _ n`ui'euX Ai||y·sur-Noye, Montdidier, Poix-de-Picardie, herbacés denses, d’ou il provenalt Certainement. NampS_QU6VaUVi||6rS’ Famechonr Sainterrsegréer De même, la proximité des deux espèces sur des Salouel et Saleuxl milieux adjacents peut être potentiellement , . . Obewéë se *e_·*¥ee·· ce qui fee à r’ré°iSer· , auxilnïlïoîïîî éî§.EST+!î,‘î.'îil€"§ù'l?h’§tÉE12',Zl0`lî i-e i-ezard Vu/'Pare est iiespeee de i-aeerude la que plusieurs voies ferrées potentiellement Pius fréquente sur ies eeteaux ¤==l¤¤·r€S du favorables existent sur cette commune et aux Piateau Pieardde i'Oise_et de la Sdntn`ie· mais environs, à proximité immédiate des sites occupés aussi du Itergaireq pacrislen îobst prers.).b Il y de Bcvec ell_cr1glleall_ freq.Ue.me 95 rec ype eieeüe peu eree eewe Les milieux crayeux du Plateau picard en lisiere des milieux herbaces denses comme les a ararssam donc réellement au ro rœs à cette bords de chemins, les pelouses écorchées, les espèce p p p marnières (obs. pers., S. FLIPO et F. SPINELLI, iîl ‘ td _ d I N d COmm_ p8r·S_)___ CI'] va apparemrîlen • C mëme 3nS C Of · Les risques de confusion avec Podarcis muralis EaS`$§ag)a|a§’ aaîleeoëîëeâoîîîgàï Jôùatl,î§iëLi: Sem eene eiet/ee" COCHARD (1999) invite sèimble absente dela Seine-Maritime e drh egalement les herpétologues de Haute-Normandie , . n B ers · · . . , . de la vallee de la Seine (COCHARD, 1999). Mais a faire preuve dattention pour eviter les ce dé arœmamœsœ SOUS_ ms amé confusions entre ces deux Lézards gris. _p _ _ I p p ' La capture est souvent indispensable pour une lohîeèiheïlègezâggë geeggggaîg îlaneamrapîl avant bonne diagnose spécitique quand |’observateur est éolo r U6 au rèrrharœ 'arsn pom t a true insutisamment expérimenté. g ge . « , .p ' ien? terrains sableux et calcaires de l Eocene majoritaires dans la moitié sud du département), et secondairement sur ses marges : très ponctuellement dans le Pays Contraste entre le Plateau picard et de Bray (gare de Gournay-en-Bray) et le Pays de ie Tertiaire parisien Thelle méridional (Le Mesnil-en-Thelle, ancienne voie ferrée et village), la bordure méridionale du plateau crayeux picard). Globalement, le contraste de densité de populations entre le Plateau picard et le Tertiaire Parisien est frappant- Les voies ferrées : des corridors La quasirabsence dur Lézard des murailles sur biologiques ? le plateau picard peut s expliquer par le manque, voire |’absence de milieux suffisamment thermophiles en dehors des talus et ballasts de Les pcplllallcrlc de Lézard des murailles lac Veie rerree du de Certaines dunes l·¤<>r==l¤$· plus abondantes se concentrent le long des voies Une seule station sur craie, loin d'une voie ferrées, encore utilisées, ou, parfois, ferrée, est connue, en limite du tertiaire parisien, a abandonnées. Les types de milieux liés aux Lataule (pelouses écorchées des coteaux de la ballasts et aux talus rocheux adjacents et aux vallée du ruisseau de la Somme d'Or). ponts apparaissent en effet très favorables. Les prospections récentes de la totalité des pelouses sur craie du plateau picard de I‘Oise - · - · (obs. pers.) et de la Somme (S. FLIPO, comm. Densrtes de populations Obeeweee pers. ; obs. pers.) dans le cadre de la réactualisation de |'inventaire ZNIEFF entre 1994 Nous n'avons pas effectué de calculs de et 1997 n’ont pas permis d‘observation densités par unité de surface, mais nous avons supplémentaire. obtenu des chiffres de recensements linéaires sur Dans l·Olce, hec prccpecllchc eh 1997 et 1998 one dizaine de sites le long des voies ferrées de des abords de plusieurs voies ferrées encore iO'se et de ia S°mn`ie· utilisées (gares de voyageurs, de marchandises, Les recensements ont été effectués par ballasts et délaissées ferroviaires, zones repérage visuel le long des deux côtés des voies industrielles proches...) vers Saint-Just-en- ferrées. Cnaussee· Beauvais- Geutedurth Breteu'i· Les densités linéaires, concernant les Cl¤rm<>¤t de rO'se· Abaneduru CreVeedeur'ie' populations inféodées aux ballasts et talus/friches L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 23 -
immédiatement proches des voies ferrées, sont Eragny-sur-Epté ét Neufmarché (76)... A chaque les suivantes : fois, les milieux utilisés sont des gares dé triages avec dé petits entrepôts et des délaissées ferroviaires. Somme : . . ,. . . Or nous avons noté que les Lézards grimpaient ' gere de Beves Z une Vmgtems d mdrvrdes fréquemment sur les wagons laissés sur place, ét ser lee metres €¤v·r<>¤ le e·e·1ee7 qu’i|s utilisaient également les matériaux stockés prés des entrepôts, particulierement les grumes, Oise : traverses, rochers, tas dé bal|asts... _ Voie ferrée pres de |a gare de D’·où suivante.: LéZ?I`dS des Compiegne : 8 individus sur environ 100 metres murellles· en Plus o une ¤<>l¤¤¤Setg¤¤ << Pedesîre >> de pont le 23.4.1997, et une dizaine sur 50-60 en lç>¤9礤t les _eXes rerro)/terres- Rourreleul - voie ferrée à Thourotte : 6 individus sur Qrlruoer sur les We9ous et les mereheudlses_eu 100 mètres 16 3.6.1997, statronnemént : cértarns individus seraient ainsi _ Voie ferrée à Saintines Z environ (( déportés ?) lnvolontalrement par wagons ]USqU 8 individus sur 300-400 métres linéaires de chaque une Prooheme Qere de halte ou o elleehe côté le 19.7.1996, Nous n’avons pas de preuves de tels - gare à Chaumont-en-Vexin : une déplacements en train de Lézards des murailles trentaine d’individus le 13.5.1997 sur 300-400 « clandestins ». Mais nous en avons vu des mètres, dizaines, à multiples reprises, grimper sur des - voie ferrée à Trie-Château : environ 6 wagons ou des dépôts dé marchandises individus sur 50-60 metres linéaires de chaque ferroviaires diverses. Il semble ainsi trés plausible côté le 14.5.1996, que certains sé fassent alors « embarquér» U- gare de Gournay-en-Bray (76) : environ lorsque les wagons sont remis en mouvement. Zefse melvlees sur lee metres 1(er e""'r°'? le Ce mode de colonisation pourrait, peut-étre, métres de large sont une surface d un are environ) expuquer que que1ques 11ets eeers de eeeu1e11en de Vele eee"eermeele14·5·_1ee7· existent sur le littoral picard, la où des voies , , `, V°'e rerree , eres de le gere ee ferrées arrivent, vers Saint-Valéry-sur-Somme, Sénfontame : 8 individus sur 50 métres le Ceyeux_sur_N1er pres du 1_1âb1e d·Au11'e1Rue·De l4·5·1ee7· _ , , _ _ , mémé, la localité de Lataule, sur une pelouse 1 I · - voie ferrée a`Esches : 40 individus sur un Crayeusei est s11uee à que1ques kuemeues lineaire de 300-400 metres le 13.5.1997. seu1emeu1 de 1e Ve1e feuee Cemp1eune_ Les densités apparaissent différentes entré les Montdidier, et non loin de celle de Compiegne- zones les plus favorables situées sur les abords de Roye, aujourd'hui abandonnée. gares, où les milieux sont plus vastes et diversifiés Il en Ve peu1_eue de meme dans 1e Pes_de_ (_mel(e""es de 1e`15 mellflees ser lee metres Calais, dans le bassin minier densémentirrigué de |ll1e3lf€S),'€t l'es_ ballasts eîrolîs en bordure de voies ferrées ét de zones industrialo-ferroviaires, voies ferrees éloignées des gares (moyennes de en d1s1eue11eu d·e1re eemp1e1e de pres d·une 5'1e individus ser lee metres lmeelresm centaine dé kilomètres avec les autres populations Nous n’avons pas noté dé concentrations dé connues plus au sud. gâgëhîlon seperreeres e ee"es'el ser eleerres L’éspece est par ailleurs présente sur les voies · ferrées à Paris GENIEZ, 1995 et du nord de l’||e Une question vient ainsi à l’ésprit : les Lézards de-France, nogammént en ) Seine-Saint-Denis ont ils colonisé tous les milieux favorables dés (CHAPUIS, comm. pers.), d’où elle aurait pu, deux départements grâce aux voies ferrées depuis potentiellement, coloniser la Picardie. la deuxième moitié du XIXème siécle, époque de prolifération des foies ferrées, ou étaient-ils présents avant à proximité, et auraient-ils , _ simplement colonisé ces biotopes neufs ? Unes de pepulahen du S'·'d'Est Il est difticile de répondre avec certitude pour la Amlerlols Picardie, faute de référencés bibliographiques historiques suffisantes. _ 1 _ _ _ Nous avons prospecté en tout plusieurs ann'? prsîggâe ZE Is mamma'} ïspmsdsu moms rss dizaines de kilometres de bords de voies ferrées ss ,. ’. . uns popu s lon s pluslsurs , . centaines d individus sur les talus crayeux et les dans lolss st ls Sud ds la Somme Il en rsssort ballasts de la voie ferrée au sud-est d'Amiéns est que des populations sont parfois isolées, assez Ougînale concentrées autour d'uné petite gare dé triage, _ ' alors que la voie ferrée en aval et en amont n‘est Sl "eus ne se)/ous Pes ¤¤¤1m€¤t¤¤S l-eoerlloes pas du tout colonisée sur des kilometres. C'est le sour errrves en 9ere de B¤v¤S ou de Lo¤9ueeu et cas par exemple à Hermes en vallée du Thérain, à e"Vlro"s· nous Perlsous _que s`lls Y restent ThéZy-G|îm0nt à GOUrnay,en_Bray à durablement, c'est Cërtalnement grâce HUX L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 24 -
expositions thermophiles des vastes talus crayeux, pers.) : on y retrouve là des conditions climatiques raides, orientés au sud. plus continentales (étés plutôt chauds et secs, Influence des conditions topogra- uufete uetue et plutôt eeee) que euu' phlquee mediterraneennes. Par exemple, les précipitations ne dépassent pas annuellement 600-650 mm dans ce secteur En 6ff6î. 6U6U0 Lézard 0'6 été 6P6FQU 60 (AGENCE DE L'EAU ARTOIS-PICARDIE, 1995), d6h0f$ dé 665 20065 î06F0"¤0P0î|6$ PF0606$ d6$ ce qui est comparable aux moyennes annuelles du b6||3$î$, qui P6F0"¤6ïîF6î60î t6UF 0î6î0tî60 P6? U0 Valois qui sont localement inférieures à 600 mm, micro-climat |îé 6UX P60î6$ F6îd6$ ($0UV60î notamment le long de la vallée de l’Oise en aval supérieures à 30°) et au substrat caillouteux et dg Compjègng See On retrouve ainsi dans le Sud-Amiénois bon C66î 6><P|îQU6F6îî |'6b$60C6 66 |'6$P6C6 SUV |6$ nombre de plantes à aftînités continentales ou î6|U$ 6XP0$é$ à |'0U6$î 0U 6 |'6$î 6006 T0éZY· sub-méditerranéennes, qui sont donc favorisées G|îl'000î 6î C¤mPî6Q06. 0U té |¤0Q dé té V6"é6 dé par des conditions de xérothermophilie estivales, la Noye ou de la Selle, vallées qui s’étirent selon comme te Lézard des murarttosr ot qui U0 8X6 NOFd—SUd P6U f6V0F6b|6· apparaissent en situation de nette disjonction ou Cotà Serait à Vérmer avec des progpgctiong de limite d’aire très comparable (on les retrouve systématiques le long des talus thermocalcicoles $¤UV60î P|U$ 6U $Ud 6î P|U$ â |'6$î. dans I6 î603îf6 bordant les voies ferrées dans la vallée de la P60$î60 00î6010160î)I Somme en aval (iU$QU'à N¤y6t|6$·$UF·M6F) 6î 60 - Anemone silvestris : les quelques stations du 30100î îmmédîâî d'g°~01î60$ (V6F$ |-60'l0îî6·BF6bt6F6· Sud-Amiénois de cette espèce continentale sont V66ClU60100î. C¤Fb|6···)· les plus occidentales de France et comptent parmi Cependant, la voie ferrée en aval d'Amiens est |6S P|US 00FdîQU6S, située sur le versant exposé au nord de la vallée - Gentianella ciliata .· la seule station picarde tourbeuse de la Somme, puis au coeur des zones C0|'\0U6 de Cette espèce continentale est localisée humides entre Pont-Rémy et Abbeville, ce qui ne à quelques kilomètres des populations de Lézard semble pas être des conditions propices à une de Longueau et Boves, vers Ailly-sur-Noye, thermophilie suftîsante pour ce Lézard. C’est - Thalictrum minus : les stations du Sud- plutôt entre Abbeville même et Port-le-Grand que, Amiénois comptent parmi les plus nordiques de les abords de la voie ferrée se trouvant sur des France, et une variété littorale existait autrefois versants exposés au sud en bordure de vallée, la dans les dunes, situation pourrait être potentiellement plus - Carex ornithopoda : cette espèce de favorable, vers Grand-Laviers par exemple. répartition continentale centro-européenne, est Sur le littoral, la persistance de populations sur presente PÈe$ d'AutV'$ut'N°Ve· _ _ les dunes est certainement permise par la xéricité ' Mettttts metfssephyttum t ptueteute etettdne des sots dunaiœs. dans le Sud-Amienois, nul ou tres rare ailleurs en La chaleur du sol rocheux est en effet Picardie (Obs' p8rS')’ . . , . , . - Quercus pubescens : ici en limite d’aire nord- determmante, specialement poàlr la reussite) des eeeldenlele pontes, qui sont éposées ans un su strat ’. . , . meuble (trou creusé par la femelle) ou sous des d lâoltrëîhlum [mana; Present en de rares pomts pierres plates (NAul.1.EAu, 1990). e .'° . Grmop .'e eete O'ee· et Ét°"t quetques stations etaient signalees encore recemment sur C'6$î PF0b6b|60î60t C6 f6CtéUT qUt 6$t t6 plus les secteurs secs de galets et de sables du Hâble déterminant dans la sélection des sites les plus d’AU|tl favorables, et donc la distribution de |’espèce dans - tris fogtfdissfmal dont la répartition des tee deux dePe"ted'te"t$· stations dans le Sud-Amiénois et les dunes Notamment, la subsistance de population sur le littorales correspond assez bien à la répartition du littoral est probablement liée d'une part à la Lézard des murailles. présence de mil>< eebtedx Seee f¤v<>r¤¤l¤S· Ces données sont notamment tirées des cartes d'autre part à une meilleure insolation sur la bande pubnégs dans ros Documents Floristiques de ttttdtete |'|nstitut Floristiques Franco-Belge (\/IGNON et VIGNON. op. cit. ; DELVOSALLE et GEHU, 1992), Influence des eendltlene enmetlquee dans l’ouvrage de. BRUNEL et coll. (1992), et de locales quelques observations personnelles. Les exigences de ces espèces végétales quant aux faibles précipitations et à I’ensoIeillement Le Sud-Amiénois est également connu pour estival, semblent assez comparables à celles de être un îlot de thermophilie : les botanistes le Podarcis muralis, qui recherche une moyenne de nomment « îlot thermophile sud-amiénois » juillet supérieure à 18°C. NIQNON u· et VIQNQN F· · 1986) Mew Cet, ue} L'isotherme de 18°C en juillet traverse le Nord serait plus caracteriserpar une forme de xericite de re France en elle nelle pelenere à rexe de le que per sa uuermeputue tV· BOt·u·t·ET· Comm vallée de |'Oise, à |‘ouest de celle-ci, suivant une L'AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 25 -
iigiie qui 1<>i¤<ir=¤ii ¤¤l¤>i¤¤imaiiv€m€¤i R<>_¤€¤ - uhe telle hypothèse est egelemehi sveheee F°r9es'res'EaUX ' P°'x'de'P'eard'e ' Amrens ' pour le Lézard vert dans certains secteurs de Cambiai · M¤ii¤€¤9€· l’Orne per P.©. COCHARD (1996). L'inf|uence des conditions climatiques locales Lrespèce sembie se maintenir sni qneinnes est _d°"e erarrerrrenr derermmanlfe pour cette zones littorales. Ceci reste à préciser, notamment espece thermophile. Egalement, Iensolelllement quantaux habitats fréquentés. supérieur qui caractérise classiquement |’étroite Aime m act ens trè d .t b, ,f. . i bande littorale favorise probablement sa présence en Picàrmie Udmme S pgïecte Sr esi, enie reren sur les milieux dunaires proches de la Baie de Pr ron , egae ou Somme contractuelle de leurs biotopes frequentes par ' Podarcis mura/is 2 Pour le Lézard vert, Lacertidé aux exigences _ Coma de Fe. d i ii, d climatologiques assez comparables à celles du i,A to U rgneux ans a va ee e Lezard des murailles, COCHARD (1996) e bien “ 'iï‘"eci . h d Pi ii t , montré que le facteur limitant de sa répartition um Ussn e.Sd.$e§ GS ai artyi See eursrfeu était la xéricité, en limite d’aire septentrionale q q , rn Nr US seu eme". son .pa Ore dans i,Om6. observes, gerés par le Conservatoire des Sites, - Reserve Naturelle de la Baie de Somme (Parc Ornithologique du Marquenterre), et site du Hâble d'Ault propriété du Conservatoire du CONCLUSION Littoral. Certes, il n'apparaît pas spécialement menacé en Picardie, tout au moins dans I‘état actuel des Le Lézard des murailles est largement présent connaissances, et faute de recul permettant une dans le sud de |’Oise sur les terrains géologiques vision diachronique. du Tertiaire parisien, mais apparaît quasiment Cependant, ii demeure que le Lezeid des abœiiîdii Pratëaü Cial/eux Secondaire murailles trouve assez peu de « murailles » Le caractère anthropophile de l’espèce est ensoleillées dans notre région, et reste particulièrement marqué : I’essentiel des milieux remarquable à l'échelle des plaines du Nord-Ouest fréquentés sont anthropogènes : voies de de |'Europe. Il serait profitable, pour lui et les communication, villages, châteaux, cimetières, autres espèces floristiques et faunistiques carrières, ponts... Seuls quelques rares milieux commensales, que quelques-uns de ses milieux « naturels » comme des pelouses calcicoles rases de prédilection soient préservés. Notamment, les ou des landes sableuses sèches sont colonisées abords de voies ferrées mériteraient des entretiens dans |'Oise, aucun dans la Somme semble-t-il, ou des aménagements adéquats, spécialement malgré des données anciennes sur le littoral. aux environs d'Amiens où se trouve une Une disjonction de répartition est nette sur le peperarren rmperranre er‘_ srrearren assez Plateau picard, avec un hiatus entre les terrains remarqeabre de ersienerren d arre- tertiaires et le noyau des abords de voies ferrées du Sud-Est Amiénois. L’existence et la survie de cette population REMERCIEMENTS isolée dans la Somme serait à mettre sur le compte de conditions topographiques (talus crayeuix, rocailleux, raides et bien ensoleillés car Neus remercions Vivement i:_ SpiNEi_i_i beni eXP°ses av sUd· ,dU"_es sebreuses auf sers ses nombreuses observations communiquées, P. favorables) et mesocllmatlques IIGGS a |'l|Ot i_ARERE_ S_ BARANDEI R ii/iAiREi O_-i-Ei_i_iER-i- thermophile / xérophile du Sud-Amiénois ou à la Ni__O_ LE PEZENNEC’ i__ OOi_iNOREi le CPIE de bandelllttorale, qui ne se retrouvent apparemment i·Oise beur ieuis donnees sui niveis Sites de paswallleurs dans la zone de hI8tUS.·ElI0t sud- |rOiS6' V_ Oi.iApi_iiS, B_ CHABLE et _i__O_ Amlenols est par ailleurs caracterlse par la HAUOUEL pour leurs données sni ies Sites en presence erespeees Vegerares de reperrrrrens Conservatoire des Sites Naturels de Picardie, O. plutot OOI’ItII’I6Il\i3I6S OU $Ub-fii60liBff3né6i106$, QUI BARDET, i:_ DEHONDTI L. GAVORYI S. i:i_ii;O' apparaissent egalement en llmlte et/ou dlslonctlon _i__O_ ROBERT beni ienis données dans la d'arre· Somme. La question est posée de savoir comment les Nieiei e O_ BARDET X_ OOMMEOY i__ populations de Lézard des murailles des environs OAVORY et i:_ SpiNEi_i_i qrui ont bien venin ijelire d'Am'e“s_s°"r arrwees ra- r-'h)lp°rhese de rem attentivement et compléter cet article, et à F. transport lnvolontalre sur des tralns, de grumes de NOEL qui e reeiise la eeneniebnie sable ou de ballast notamment, est avancée. De là, les individus arrivés dans de nouvelles zones de colonisation se seraient dispersés sur les secteurs alentours favorables, ce qui expliquerait leur concentration sur des secteurs réduits. L‘AVOCETTE 1999 23 (1-2) - 26 -
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