2005 - 29 (1-2) Pages 1 à 30 188181 ©181a0782 0 Dénombrement des oiseaux d’eau stationnant en Picardie à la mi- ‘- janvier 2004 : bilan. 1 Le STOC — EPS en Picardie. Année 2005, cinquième année. 1 1 Recensement des Grands cormorans Phalacrocoraxecarbo. Hiver P I U 1 12004 — 2005. Région Picardie. 1 I A A P \\")11ï' 1 5 e ` ,//B 1P`\1 1 VVQÉ" 4 Y . , \\`-\ ' fr Riu ` i * _ï.';/Pme *2) X. ` 1 ‘_ "xl \ ·~»..11""' ,»·/` 1» _r 1 ·...._, È V T à -1 . î x 11 ·'*' î _ -8 1 'ie. V V1 · 1`( 21 . È 8 3 il x ï i ' 1 - ,· 8 f § 1 , / 2: I fi · r V. 0 _ L/1 ij; É 1 K il ‘ ` 1 > · V V - ln,. 4;:%,1; ?I;t_,•·z1î~;,,_gg rEâ_,î (_ L Muyrw y _ A i F *,2 ‘6cîy=v’2Qf;;#;i;i’·"?q‘ *'~r"'ïÃl:iI!î il L È- É · if À Fîî 4 9 nd · 75- awr " ' if", R 8 > · 4 j 1. 1 ' ’`'P ‘ ai “ É. QT 1 1 P " ·1·1 à f · ` 9%%: V " ·«¤i;;,··5.'?;·=‘=·,.—=——-;;,1a'*' `_ ,.,·»,. ·· r · Publication Naturaliste de Picardie Nature ·
Picardie Nature L’AVOCETTE — 2005 - 29 (1 -2) SOMMAIRE Pages 1 à 22 Dénombrement des oiseaux d’eau stationnant en Picardie à la mi- janvier 2004 : bilan. Par Laurent GA\/0RY et le réseau "avifaune" de Picardie Nature Pages 23 à 26 Le STOC — EPS en Picardie. Année 2005, cinquième année. Par Xavier COMMECY , Pages 27 à 30 ~ Recensement des Grands cormorans Phalacrocorax carbo. ’ Hiver 2004 - 2005. Région Picardie. Par Xavier COMMECY L'AVOCETTE, publication naturaliste de Picardie Nature -— 14 place Vogel- B.P. 835 AMIENS Directeur de publication : Christophe HOSTEN Rédacteur en chef : Xavier COMMECY Comité de lecture : Didier BAVEREL, Xavier CoMMEcv, Rémi FRANCOIS, Thierry RIGAUX. Conception et mise en page : Xavier C©MMEcY et Sébastien LEGRIS. r Dessin de couverture : Cédric LouvET Tirage : 180 exemplaires — Prix d’un numéro : 8 € Date de parution : Mai 2006 |.P.N.S. ‘
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Denombrement des oiseaux d’eau stationnant en Picardie a la mi-janvier 2004 : bilan Par Laurent GAVORY et le réseau "avifaune" de Picardie Nature Introduction réalisés précédemment sur quinze années étant en Ce dénombrement a été organisé dans le COUTS dêfédacllon- cadre d’un comptage réalisé à l’échel|e mondiale par International Wetlands, dont les relais nationaux sont Méthodologie la Ligue pour la Protection des Oiseaux et L’organisation du comptage l'Observatoire départemental de l'environnement du Elle est assurée par un coordinateur régional Morbihan. A |’échelon régional, le réseau dont la mission a été de planiüer le passage des d’observateurs bénévoles piloté par Picardie Nature, observateurs puis d'assurer la gestion des données. en association avec le Groupe d’Etudes ll a pu bénéficier de l'appui de relais: un coordinateur i Ornithologiques de l’Oise et le groupe du pour le département de l’Olse et deux autres pour département de l’Aisne de la Ligue pour la Protection deux secteurs à un échelon infra-départemental : la des Oiseaux, aété misàcontribution. Plaine Maritime Picarde et le LaonnoisNallée de D'une façon générale, ces recensements ont pour l’Aisne). L'enjeu principal de cette organisation est objectif l’estimation de la taille des populations des d'assurer la couverture la plus exhaustive possible en oiseaux d'eau, l'évaluation des tendances de leurs harmonisant les passages des observateurs dans le effectifs ainsi que l’importance relative des sites, la souci premier d'éviter de comptabiliser deux fois les connaissance de leur distribution numérique et de mêmes oiseaux, puis de prendre en charge la certains aspects de la biologie des espèces gestion des données collectées (vérification, concernées (DEcEUNlcK & al., 2004). Ces dernières transmission au niveau national, bilanrt,). appartiennent aux familles suivantes : gavidés, La couverture de |’ensemble des sites a été podicipédidés, phalacrocoracidés, ardéidés, programmée sur la base d’un découpage de la région · ciconidés, threskiornithidés, phoenicoptéridés, en sous unités, réalisé en 1993. 24 « supers sites » anatidés, rallidés, gruidés, haematopodidés, couvrent ainsi la quasi-totalité des zones humides récurvirostridés, charadriidés, scolopacidés, Iaridés (voir cartographie en annexe 1) de Picardie. Chacun etsternidés. Bien que le nombre d'espèces peut comprend un nombre variable de sites qualifiés apparaitre réduit (un maximum de 70), la tâche est d'élémentaires. immense, en particulier pour certaines espèces qui La délimitation de ces sites élémentaires a été se concentrent peu ou pas ou qui ont une large réalisée sans suivre un cadre précis. Ce sont les répartition (Bécasse des bois Scopo/ax rusticola, observateurs qui l’ont assurée en combinant Vanneau huppé Vane//us vane/lus...). C’est pourquoi, plusieurs critères sans les hiérarchiser : limite la démarche de dénombrement vise à être la plus administrative, existence de lieu~dit sur la carte, exhaustive possible sur les anatidés, la Foulque isolement géographique (distance significative par macroule Fu/ica atra et sur les haematopodidés, rapport à d'autres zones humides), unité de récurvirostridés, charadriidés, scolopacidés présents prospection (ensemble de plans d'eau visibles à sur les zones humides où sont connues des partir d’un même accès), unité fonctionnelle (zone concentrations importantes des espèces de ces d'alimentation et de gagnage pour certaines espèces familles (GILLIER et al., 2000). d’oiseaux d'eau).,. En régle générale, ce sont plutôt Au niveau régional, le dénombrement a été réalisé des unités de prospection : plan d'eau ou ensemble avec les mêmes objectifs. Il s'agissait donc d'assurer de plans d'eau regroupés qui respectent les limites le décompte de l’ensemb|e des espèces concernées de communes. En fait, il s'agit de la plus petite unité à l'échel|e de la région, en s'attachant plus géographique pour laquelle nous disposons d’un particulièrement à réaliser un dénombrement dénombrement et c'est ainsi qu'i|s doivent étre exhaustif des anatidés et de la Foulque macroule considérés. Ces sites élémentaires ont donc une ainsi que des petits échassiers présents sur les sites surface, une composition en milieu une utilisation par humides où des effectifs importants de ces espèces les oiseaux,. variables. La gamme est en effet se concentrent (c'est—à—dire en Picardie, sur la zone étendue : elle va de l'Etang du Lauconnois situé au littorale). milieu de cultures sur la commune de Chateau- La présente note constitue un bilan de la campagne Thierry (0,5 ha) à la Réserve naturelle de la Baie de de comptage organisée à la mi—janvier 2004. Aussi, Somme (3 000 ha). après une présentation de la méthodologie et de ses Chaque observateur, après avoir manifesté son limites, les résultats sont présentés et analysés avec intention de participer au recensement, s'est vu deux approches d’une part, par espèce et d’autre confier le comptage d’un ou plusieurs sites part, par échelon géographique. L’analyse proposée élémentaires. Les participants sont des personnes restera succincte, limitée aux résultats de ce qui ont une certaine expérience dans la dénombrement, une synthèse des dénombrements détermination des oiseaux d'eau ainsi que dans leur dénombrement. Cette année, les dénombrements L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 1
devaient être réalisés les 17 et 18janvier 2004 avec (Grande Aigrette Ardea alba, Aigrette garzette la possibilité d'intégrer des comptages réalisés entre Egretta garzetta, en particulier) et des Laridés le 3 et le 25 janvier 2004. Dans le temps, les (Mouettes et Goélands Larus sp,). Elles se dénombrements par site sont programmés de façon répartissent le jour sur les zones humides et d'autres à limiter les doubles comptes. En général, sur les milieux (champs, décharges pour les laridés) et y secteurs où il est connu que les oiseaux circulent sont très mobiles dans la journée faisant régulièrement entre plusieurs sites, ces derniers ont fréquemment des déplacements parfois de grandes été dénombrés simultanément ou rapidement les uns ampleurs (plusieurs kilomètres). Toutefois, le soir, après les autres. Pour la Baie de Somme et ses sites elles se concentrent sur certains sites pour dormir, satellites, un comptage concerté a été réalisé. ll a des plans d'eau ou ensembles d'arbres selon les consisté à mobiliser 5 équipes d'observateurs. Au espèces. De ce fait, leur dénombrement, en moment de la marée haute, moment où une majorité particulier pour tenter d'éva|uer leurs effectifs à des oiseaux se rassemblent, elles ont dénombre l’échelle d'une région ne peut se faire de façon quasi simultanément, les effectifs présents sur significative que sur ces sites "dortoirs" (seuls l’ensemble des sites utilisés par les oiseaux d’eau. moment et endroits où elles se rassemblent). Cette méthode n'est pas sans poser des difficultés. Chez Le dénombrement de oiseaux certaines espèces, les individus peuvent arriver ou Les observateurs se rendent sur leurs sites partir du dortoir alors qu'il fait complètement nuit. De attribués et procèdent au comptage des oiseaux plus, pour les dortoirs proches des limites de la d'eau présents. La majeure partie d’entre eux utilise région, il n'y a aucune assurance que les oiseaux une longue-vue terrestre (grossissement 20 à 60) et utilisent dans la journée des sites situés dans le tous, au minimum, une paire de jumelles. Ils y périmètre de la région. L'ensemble des dortoirs de assurent pour les groupes d'oiseaux de taille ces espèces n'a pu être dénombré faute de moyens modeste (moins de 1 000), un décompte réalisé par humains suffisants. Nous avons de ce fait récupéré individu, parfois à l'aide d’un compteur à main. Pour des données collectées en journée et des décomptes les regroupements plus importants, la technique varie de dortoirs. Nous avons donc été amenés à selon les observateurs et les conditions d'observation sélectionner les observations. Nous avons alors 1 décompte par individus, par groupe de 5, 10, o_u donné la priorité aux dénombrements des dortoirs, et autres lls choissent au minimum le point de vue |è~ _ pour compléter avons pris en compte les plus adapté pour avoir une vision d’ensemble, et si observations éparses dans les secteurs pour nécessaire, font le tour de la zone humide (qui n'est lesquels, les dortoirs n'avaient pas fait |'objet de pas systématique). ~ comptage. Cette démarche reste approximative. Pour les espèces stationnant en mer, le ou les Toutefois, elle s'est appuyée sur une connaissance observateurs se positionnent sur différents points un de la localisation des principaux dortoirs qui doivent peu surélevés de la côte (digue, dune.,) et minimiser les doubles comptes. Pour les secteurs en dénombrent les oiseaux visibles, préférentiellement limite de région, la situation a été plus difficile à lorsque les conditions météorologiques sont éclaircir car les oiseaux peuvent venir dans notre clémentes et la mer calme à peu agitée. lls relèvent région uniquement pour y dormir. Dans tous les cas, différents paramètres: date, heure, site (commune, pour ces espèces, il faut considérer les effectifs lieu-dit, précision sur la localisation), espèce, effectif avancés comme des minima, voire pour certaines, compté, informations sur les individus (sexe, âge) et comme peu significatifs. leur comportement (de façon non systématique) Généralement, les observateurs consignent ensuite Les limites du dénombrement leurs données sur le terrain puis les recopient sur En regard de son objectif premier qui est, fiche ou les saisissent dans un fichier informatique. rappelons le, de dénombrer |'ensemb|e des espèces Ces supports sont ensuite transmisà la coordination. listées précédemment à l'éche||e de la région, en s'attachant plus particulièrement à être exhaustif pour Gestion des données les Anatidés, la Foulque macroule ainsi que les petits Une fois centralisées, les données reçues ont échassiers présents mais pour ces derniers sur les été saisies dans une base de données de type sites humides ou des effectifs importants de ces Fenêtre sur la Nature qui en a permis le traitement, espèces se concentrent, le dénombrement avec sa en particulier cartographique. Elles ont ensuite fait méthode et les moyens mis en oeuvre présente l‘objet d'une première analyse en vue d‘écarter celles certaines limites. Elles sont induites par différents qui n‘étaient pas significatives ou vraisemblablement facteurs et biais : erronées... souvent après avoir recueilli l'avis de — la couverture géographique, en particulier la |'observateur. Lorsque plusieurs comptages étaient connaissance et |’accès aux sites par le ou les proposés pour un même site, les chiffres repris ont observateurs; été les maxima. Pour les sites entre lesquels des — les modalités de prospection du site (point échanges sont connus, ce sont les effectifs maxima d'observation, tour de |’étang, durée de la séance ...) comptabilisés simultanément sur l'ensemb|e des — les capacités des observateurs à reconnaitre et à zones qui ont été pris en compte. comptabiliser les oiseaux ; Différentes espèces posent des problèmes de — le comportement de certains oiseaux, notamment dénombrement et méritent donc une attention leur façon d'utiliser le milieu (capacité à se particulière. ll s‘agit des Grands Cormorans dissimulern.); Pha/acrocorax carbo, certaines espèces d'ardéidés T 2 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
— la perte d'informations au moment du transfert et du espèce fréquentant des dortoirs, ces derniers n'ayant traitement des données ; été que partiellement visités) ; Globalement, les observateurs et la coordination ont 3 : peu fiable : les critères sont les mêmes que travaillé de façon à minimiser ces biais. Toutefois, précédemment mais avec des proportions et des nous avons conscience que le dénombrement degrés plus importants. régional réalisé n'a pas la même fiabilité selon les espèces. C'est pourquoi, dans le souci de permettre Contexte météorologique une lecture plus objective des résultats, nous Les deux semaines au cours desquelles les proposons de déterminer un degré de fiabilité à dénombrements pouvaient avoir lieu et le week-end accorder au comptage réalisé pour chaque espèce. principal de comptage se sont situés dans une Pour cela, nous avons établi une typologie indicative période plutôt douce, sans excès (c’est—à-dire sans qui a permis de qualifier le dénombrement pour températures inférieures à O°, couche de neige...) chacune d’entre-elles. ayant pu affecter la réalisation des comptages et la 1 : fiable : espèce se rassemblant en majorité sur les répartition des oiseaux. sites visités, ayant un comportement rendant aisé le · comptage et pour laquelle la méthode et les Couverture géographique des dénombrements conditions des dénombrements donnent des La couverture géographique est résumée décomptes significatifs; dans le tableau 1. Le nombre de sites élémentaires 2 : moyennement fiable : espèces ne se rassemblant proposé correspond à |'effectif d'unités pas uniquement sur les sites visités et/ou ayant un géographiques visitées par les observateurs (voir comportement rendant mal aisé son dénombrement précédemment). Ils sont cartographiés sur la carte (ex : se tenant à couvert) etlou pour laquelle la n°2. méthode et les conditions des dénombrements ne peuvent pas donner de décomptes significatifs (ex : Tableau 1 : Etat de la prospection. » Super-sites Nombre de sites Date(s) de comptage élémentaires visités · I Aisne total dé artement 47 VALLEE DE LA SOUCHE n 20/01/2004 ETANGS ET MARAIS DU vERMAMDois 3 1/ 31 13/01/04 VALLEE DE L·AisME EN AVAL DE soissoivs,.1usou·A |'O|SE 3 13/01/2004 VALLEE DE L·oisE ET PLANS D'EAU DU LAONNOIS 12 du 13 30 23/01/04 PiAMs D'EAU DE L·AiLETrE ET DE MONAMPTEUIL 2 13 31 1//01/04 VALLEE DE L·AisME EN AMONT DE soissous 11 1//01/2004 ETANGS DU suo DE L·AisME “ du 1/ 30 31/01/04 ETANGS DU Mono DE L·Ais~E _ du 14 30 13/01/04 Oise total dé artement VALLEE DE L'AISNE DE COMPIEGNE A L·AisME 13 13/01/2004 VALLEE DE L'0|SE DE COMPIEGNE AU VAL D'OISE 11 1/ 31 13/01/04 ETANGS DU sun DE L'OlSE 13 13/01/2004 VALLEE DU THERAIN EN AMONT DE BEAUVAIS 3 13/01/2004 VALLEE DU THERAIN EN AVAL DE BEAUVAIS “ 1//01/2004 VALLEE DE L·oisE DE COMPIEGNE A L·AisME — 1//01/2004 MARAIS DE sAcv·LE·eRAMD 1 1//01/2004 13 14 3113/01/04 Somme (total département 107 4 VALLE DE LA SOMME EN AVAL D·AMiENs 10 13 31 1//01/2004 VALLEE DE LA SOMME D'AM|ENS A PERONNE 23 13 31 1//01/2004 VALLEE DE LA SOMME EN AMONT DE PERDNNE 14 1/ 3113/01/2004 VALLEE DE L'AVRE ET DE LA ~ovE 10 1/ 3113/01/2004 VALLEE DE LA BREsLE 14 1//01/2004 VALLEES DE LA SELLE ET DES EVOISSONS 13 13/01/2004 BASSE VALLEE DE L'AUTH|E ET MARAIS ARRiERE·LiTToRAux — 00 04/01/04 30 21/01/04 Picardie total ré ion I L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 3
Carte 1 : Cartographie des sites élémentaires visités. liïéparïtion des sites élémentaires de Picardie r§,l I ’'` Q. I ° “=¤. `,,Il wam 6 _' , » /l'l_ Q__,,.»'^’ “” ·,r jj ’ . ~ I Nil;-` Q Q _ N'// ) 6 A I a go e , É C 0 \__ @‘ "` I Q§“*R 2: ° «•,«•••·:«~· °" ( I V , ( EQ zi`) 0 9 3*““ . il 50 km Les 24 super-sites ont été prospectés. En leur sein, Eesultâts è 52 observateurs ont visité 240 sites élémentaires. Lppmc .8 par esp I d,. I I. I Ainsi, la très grande majorité des sites en eau G? ïïmmpawâ Sl men S_ m Ormamns son favorables aux espèces recherchées (du moins les ‘ prâœn asi SÉOUSCI G';'Xbî)rm8S_‘ I, , .I I I I espèces prioritaires) a été visitée à quelques èfISî;';SSSr'§îr (zh; Uîwê 'ècënê gîcaâl USÉTSIIEÉS exceptionsprès. Ces dernières sont généralement p , 9 p p . ,p , * das Slœs pnvés dont l.aCCèS Ssl lnlerdll aux département et region. Nous avons distingue les compteurs ou qui sont physiquement difficiles Lgsulîts Ofïnjs SSW la Itîjartle Ént6r'8ëI'œ du d’accès. La majorité d'entre eux ont des potentialités esa Içmen SI 3 (ïmme G î. 8 reg'? B CÉLÉX d'accuei| a priori faibles, notamment car ils sont CO BC SS Sur a pame .marj'm6’ S'? majwîw chassés et/ou de petite taille. Les principales <¤¤rreS¤¤¤¤a¤* aux SF'pGr`S'œS .' Lmpral Pmard pws lacunes SG Sllœnl le long de la Vallée de la Somme . Basse Vallée de l'Authre et Marais arrrère—|rttoraux), amont immédiat <1·Ab¤evnre (eo), Haute variée de la ‘ 'a“""· ,l°"°l°°*"aT‘* la ‘°'?‘b"'*"‘ du .°‘¥'“pÈa9‘? Somme plus panlcullèœmênl En amonl de Pémnne accompagnée de trois dimensions sur la distribution . lluSqU.à’ Bnel (80) Sl amont de Ham (02) nuls SUI la le nombre de sites elémentarres accueillant l'espece ; Vallée de l,AVœ en amont de Moœnll (80) la Vallée le nombre minimal de sites élémentaires accueillant de la Bresle en amont de Sénarpont (BO) et la vallée 50 de leffœhf œg'°'?a|' H 8 Ste .d9t[GrmmS.Gn de l,AnCœ (80). Dans le Clépanêmênl de l,AlSneI bon totalrsantle nombre de sites (ceux qui hebergearent nombre de petits plans d’eau forestiers n'ont pas été IGS Gîfêcufs .'GS plus Lmportants) fjçm |G_CUm"'| des Vlsllési notamment dans la Lannnols Sl quelques effectrfs attergnart50 A du total regional D, le nombre sites a priori d'importance mineure en'Va|lée de ages ëlômentaœs accumllam moms de 10 I’Oise. Dans l'Oise, le Marais de Sacy-le—Grand, m 'V' US' I h. CI ff II I , .I espace peu accessible a été prospecté sur une très É Ème Carograp 'G, .95 6 SC ' S œ SVGS par S' 6 lalble Surface les names en Gan élanl dans leur elementaire de la region pour les espèces dont les grande majorité situées dans des propriétés privées. î?°mœIî)I SSMI S'9'l'f'Cat'VSS et/OU dœmbuees sur Enfin, il faut souligner l’effort fait pour assurer sur ênsçm. Q 9 3 œg'On' , une bonne name des SUp8I,_SllSS un Comnlagê dans Les differentes especes sont regroupées par grandes la même lnumée lnzlol el un lnlal de 14 8 été familles d’oiseaux, en respectant l’ordre et les noms prospecté SUI le Wœk_€nd programmé proposés par LE MARECHAL & Dusois (2003). 4 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
Plongeons, Grèbes, Grand Cormoran et Grands Echassiers (Gaviidés, Podicipédidés, Phalacrocoracidés, Ardéidés, Ciconidés, Threskiornithidés) Tableau 2 : Effectifs de Plongeons, Grébes, Grand Cormoran et Grands Echassiers par super-site et par département pour |'Aisne et l'Oi8e. Total : effectif cumulé de Vénsemble des es èces du eme ou de |'es èce. //: ar ra crt à. Q IN Q) Q —•·• C |0 a — 2 - -1= _p E8 *ü= ‘ _ É §" É 2 ,31 espècesllocalités 2 tg gë gg gg g 8: Éë âg -8`·%·`·..·§.8‘?855£ age? 2a.58p=É <§m’s·?·’18’>= 1; 8'§$15 “’ > S 1*181-8 ~¤¤S 18181 lIlIlIllIIlllIlIII—IIlIlIlIlIlIIIII Grèbecastagneux m 1 45 4 13 m 37 14 1 17 crenenuppé 328 - 17 12 138 75 19 138 32 33 84 E 2 8188881881 188 IIE 17 188 18 IHIIIIIEEIHIEIEIE 97 EI!] 17 total ré • ional °' è”°* ”“' è””S EWENEENEMNH EEEEWN 818111 88818188 18<=> 1118 % GC I/GC total régional 7,7 818888 8111888 H ÉKII 8 Il 1 1 Héron cendré 28 30 15 47 11 16 43 7 12 Ci9°9“° 818118118 Spatule blanche 6188818881188818181818• 177 EÉEIÉIEEIIHEIHHIIÉEIEI IHIIE Tableau 3 Effectifs de Plongeons, Grébes, Grand Cormoran et Grands Echassiers par 8uper—site et pour le département de la Somme et total pour la · Picardie Intérieure et Picardie dans sa totalité. total : effectif cumulé de l’ensemble des espèces du genre ou de |'espéce. /I : par rapport à. — É —- 5 lh -g W g .. 61 8 ·‘¤ E _; 5 § - E fë§eë8‘É%§8É8§8·§fê _; espècesllocalités °’ IL ° =°T 3 È '” 5 gc °d É m 2 ‘¤1 E 0: È B: ns Et; 5.% E m vd E 8 E ..1 EN É (Sn. ‘§¤. É > % ‘?’ É 3 "i S s É .8 > â'. P181188811881¤181111 EBEE-K--È-I 666 Il 1181188811 8118111188 1 II- ----“-IE- Plongeon indéterminé 840 840 840 2 - 840 Prpngepnsramr 1537 1537 1537 [-nnu-]nnn@ crèpecasragneux 420 EQ 1 874 33 12 48 n 244 33 746 700 crabe npppé 678 @ 502 : 176 34 Elm î 840 Grèbe ésclavon 2 - 81888818181 IIHIEEIEEIIIEÉÉEEIEEI EHIIEII Grèbes total régional ’ ’ è“11 E MEEEHEM N Grand cpnmmnrec) 878 î 57 882 EEQ-I 57 ÉÉ 1844 ré ional ’ ' "°°‘°"" 811 WWEEEMNNEEM 1%*61616116 Bihoreau gris 2 ^1916116967Z6116 EH 184 IEI-È----]EEEIK Aigretté gardeboeuf m 14 14 6181188 #1111111118 EIÉII 7 m--IIE IH Héron cendré É 55 57 n@·- 26 = 13 7 C19°9¤6¤'11116116 É 23 23 Xllîîî-K-EI] $6811118 618118118 IIIIII-É--HÈIIIEI mar G1 11“1 1 °“111 mman 81 II¤Il¤ 1 11 m L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 5
Cartes 2 a,b,c,d,e : répartition des effectifs de Grébe castagneux, Grébe huppé, Grand Cormoran, Grande Aigrette et Héron cendré. @`a @—dî§ îgÃÃ,Ãi ¤ RÉPHIEI des etfecllfe du Grtndu Algrelte par site élémentaire de Pieardily — 0 ` e 9. u '•. • ` J_,g9' " · _/1 ,_ 1,. ,-/" ,-·· V11_g..s..»-· · ’ /¢ _/( ' //', u , • C ,, _, _ ' J • • O 'xs r___ ` g•· ' I ' u §-0* te: `r~*"—'.?¢`rIr • "”`^1·~t,«""`”g"J`J l • `·«,,1*" ‘ . • ij r__ §'Z`.È..` “lÈî. My" Zlî ` ZZ rf" ëëurvzm gi km eriîrnurciam 25 km Répartition des effectifs de Grëe huppé par site élémentaire de Picardie ~2=·r:· . M _ rf); ·A. 0 • ,,.» /z__î,._~,.·/·’\ ·· qa ù,_ I`\®\`\··® ,,,_i·i¤ïd6r _ V __ J, mg /,_, 1 / · "‘ ai rf r i ,/à A l I__&,û%¥' `ÉF-K W 1/ ’ tu" g# • I. \_® ® È`} ®I "É iii ·-•·,,,g;—§«.·-— ar? mq iîg·§”· "Qto1%taf” ®-" ju ·t ’a· **“t* ,, "’ . r_ ‘ . jîg on ‘~ `É`*..·« J; ® 1-10 îïer 0 M'? ·l|·l00 , n=10 jr _ @11-20 t rl-! `I •>=lni »=2 , r . Il >·2| ; ,,.3 "M lndlvlduj 25 km Nbrz lndlvldiis [È;5m;‘— Nombm de Snes Nombreyninlmal de u rité asm bre ent élémentaires ==**m'°m°¤*1*rr== .. , ‘* “ '“ '“ aœuemammspèœ aœusriiamsowsneeir È: I régional ¤~» . B Plon eon catmann mo ennementliable n 1 `—ç Plo eon arctl ue mo nnementtiable 1 1 ',», ktbô · Plon eonlndéterminé mo ennomenttiable n 1 `°~·_i g,,_\,,,.r^(f ° ,. ,»_Ã_;,__/,»««. Grebe casta eux mo ennemenltiabla 110 12 ./ · J [ . Grèbe neue 115 “ 1..,,/ `\_ C 1-, _ ,/' crabe esclavon rieure “ 1 `_"`”` _. Grand Cormoran moyennementtfable Q . __ Q 1 u Butoretorlé •= fiable 2 1 %"'*\- jj O Blhoreau ris u fiable 1 1 Q ,, ,1-·1‘···r~ - ·()..a_,·' —~—-'·- Ai rette arzette fable ° ` ··^‘ ,, Ai g rette ardeboeuf fiable 1 1 \'°» *0 (5 Grands AI mais neue 12 n 6 Q ¤ F TH ..; ° ,, ° ` Héroncendré mo ennsmentflable 108 14 0 ··—·¤·~ «==- ?.,·¤Q ` Cl ne blanche üable 1 -_ ÃÉ`gÃ`È" ,Éð _î______ Tableau4: Qualité du dénombrement et principaux chiffres surla ~¤·r·Mv'¤·~ 25 km distribution des effectifs de Plongsons, Grèbes, Grand Cormoran et Grands Echasslers. Plongeon catmarin Gavia stellata, Plongeon sont peu concentrés : 12 sites rassemblent plus de arctique Gavia arctica, Plongeons indéterminée 50 % des effectifs régionaux et sur 90, ils étaient Gavia sp. inférieurs à 10 individus. L’effectif maximum a été de Uniquement observés sur le littoral picard et 101 relevé sur la Base nautique de Gamaches (80). principalement en mer, leur dénombrement est jugé moyennement fiable, d'ai|leurs pour prés de la moitié Grèbe huppé Podiceps cristatus de leffectif lespèce n'a pu être identifiée. L'effectif ll a été noté sur près de la moitié des sites est conséquent (n=1534), majoritairement des visités (115 sites élémentaires). 5 sites concentrent Plongeons catmarins. 50 % des effectifs (n= 1342) régionaux. Les décomptes les plus importants ont été réalisés sur la Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis façade maritime au Nord et au Sud de la Baie de Les 746 individus comptabilisés sont Somme, avec respectivement 304 et 184 oiseaux. largement distribués puisque lespèce est présente Ensuite, deux plans d'eau intérieurs rassemblent 72 sur presque un site élémentaire sur deux visités. Ils et 60 oiseaux, respectivement le Plan d’eau de 6 [ÉAVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
|'Ai|ette (02) et les gravières de Moru—Ponp0int (60). administratives de la région. En vallée de la Marne, Ainsi, un nombre généralement peu important les dortoirs connus n’ont semble-t—il pas été utilisés et d'individus a été relevé sur une majorité de sites : pourtant un nombre important d’oiseaux (n=180) moins de 10 sur 93 d'entre eux. Cette espèce fréquentaient les plans d'eau en journée de ce présente des effectifs généralement plus importants secteur. Ils ont peut—être dormis en dehors des sur les secteurs où les grands plans d'eau existent 2 limites administratives de la région. Vallée de la Bresle, Vallée de l'Oise et plans d'eau du ll est clair que pour les secteurs proches des limites Laonnois (02) et Vallée de l'Oise de Compiègne au de notre région, la localisation des zones de Val d'Oise. stationnement diurnes des oiseaux dormant dans la région et des dortoirs stationnant en journée dans la Grèbe esclavon Podiceps auritus région posent question pour une partie des oiseaux. Seuls trois individus ont été observés : 2 sur Ainsi, ce pourrait être de |'ordre d'au minimum 10 % les Bas-Champs de Cayeux—sur-mer (80) et un en des effectifs dénombrés qui ne se nourriraient pas Vallée de la Somme à Condé—folie (80), fait original, sur le territoire régional. Ce point mériterait des l‘espèce étant peu couramment observée en Picardie investigations complémentaires, notamment en intérieure. multipliant les comparaisons des effectifs en journée · et au dortoir et, en tentant de mieux connaître les Grand Cormoran Phalacrocorax carbo zones d'origine des oiseaux fréquentant les dortoirs (dénombrement moyennement fiable) situés en limite de région en s'appuyant sur le Un total de 2335 oiseaux a été comptabilisé constat des déplacements (vallée de la Marne, Vallée sur 59 sites. 4 d'entre eux concentrent la moitié des de l'Oise aval, Vallée de |'Aisne amont, Littora|...), effectifs régionaux. L’Aisne héberge plus de la moitié de l'effectif régional. Butor étoilé Botaurus stellaris, Bihoreau gris Le dénombrement de cet oiseau est relativement Nycticorax nycticorax complexe. ll fait partie des espèces dont les effectifs Ces deux espèces restant principalement à ont une distribution mouvante en journée et se couvert et/ou nocturne sont difficiles à dénombrer. concentrent le soir en dortoir. Dans le cadre de ce Elles ont été notées uniquement sur le littoral. comptage, les individus au dortoir ont été dénombrés ,,, sur le tiers central du département de l'Aisne, |'Est du Aigrette garzette Egretta garzetta département de la Somme et la plaine maritime Surtout présente sur le littoral, il faut · picarde. Pour cette dernière, les 3 dortoirs connus souligner, fait original plutôt littoral, la présence de 5 ont été visités à une semaine d'intervalle (donnant un individus dans les vallées de la Selle et des total de 463 individus) (RlGAux, com. pers,). Dans Evoissons en Picardie intérieure. ces conditions, nous avons opté de prendre en compte, pour la totalité de |'Ouest du département, Grande Aigrette Ardea alba les comptages réalisés en journée, surtout que pour 26 oiseaux ont été dénombrés sur |'ensemble la Plaine maritime, les effectifs notés sont proches. Il de la région. Les effectifs les plus importants s'agissait ainsi d'éviter une surévaluation ou une comptés sur un même site, ont été 6 oiseaux à sous évaluation possibles du nombre d'individus du Villers~sur-Authie (80) et 3 individus en 4 lieux fait d’échanges possibles d’oiseaux entre les dortoirs différents du département de l'Aisne (gravières de de la vallée de Somme aval et la vallée de la Bresle. Viry—Noureui|, Plan d'eau de l'Ailette, Marais de la L‘espèce a été observée sur l’ensemble des zones Souohe, étangs d'Hirson), ce département en eau de la région, mais les effectifs les plus rassemblant à lui seul 15 individus. importants ont été notés sur les dortoirs (naturellement, puisque les oiseaux s'y concentrent) Héron cendré Ardea cinerea situés dans les secteurs suivants : Vallée de l’Aisne Espèce distribuée sur l'ensemble des sites (421), Vallée de l'Oise dans sa partie axonaise (385) (n= 108) et qui se concentre globalement peu : 14 et la Vallée de la Somme amont (248). ont rassemblé plus de 50 % de l'effectif picard et sur Deux situations constatées dans le cadre de ce 43 sites a été noté un seul individu et sur 42 autres, comptage amènent à s'interroger sur les limites des moins de 5. 33, 30, 26 sont les décomptes les plus dénombrements des oiseaux au dortoir pour évaluer impoitants notés respectivement en Basse Vallée de g les effectifs de cette espèce stationnant et se la Somme (Noye|les—sur-mer, Boismont) (80), Basse nourrissant sur les zones humides de la région et/ou Vallée de la Selle (80) et Vallée de l'Aisne d'un département. Ce point est d‘autant plus (Pommiers) (02). intéressant que ce type d'utilisati0n préoccupe les gestionnaires des espaces aquatiques et a amené Cigogne blanche Ciconia ciconia (dénombrement les autoritésàorganiser des comptages. fiable) et Spatule blanche Platalea Ieucorodia Dans le Sud de |'Oise, la répartition des effectifs en (dénombrement fiable) journée peut laisser supposer l'existence d'autres Notées en faibles effectifs uniquement sur la dortoirs que ceux signalés lors des dénombrements Réserve naturelle dela Baie de Somme (Parc dédiés au Grand Cormorans (COMMECY, 2003). Ils ornithologique du Marquenterre)(80). pourraient être situés en dehors des limites l L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 7
Cygnes, Oies, Bernaches, Tadorne, Canards de surface et plongeurs (Anatidés). Tableau 5 : Effectifs de Cygnes, Oies, Bernaohes, Tadome, Canards de surface et plongeurs par super-site et par département pour l'Aisr1e et |'©ise. total : effectif cumulé de |'ensemb|e des es èoes du enre ou de Ves èce. //: ar ra Oli à. I N 1: _§=·2맷2 _2_â, ggg ëâëëîëê §=â‘É$·5E1§’0 espècesllocalités *1; É g E 8 IU fô 5 *5 E É lg E E È È É01î§§É .,1 2 5 111 1 1 6 1*5 *1 9 s 1; > > s >= > > cyg00`11111010010 26 11 32 00 12 109 32 1 316 11 125 99 45 E 2 - 14 219112 11011 Èlml- 2 —lIK--ÈÉ“- 010 <1•111·1<>1·11111=· IE 12 É!É--É—lI“- KK-É <>1221>·1'1=°1·11 EÉÉÈÉ1É——lIÈÉÉ KK-É 2111211121 KK-H 2 É—IHÉII 1 KÉII-É 012 2 1210 1121122 ÈÉÉÉÉ-ÉÉÉIKÈÉÉÉÉÃÉ ¤1•=·=v¤·1·1111·1 IIÉÉ-É-ÈÉ—È 1 1 KK --É 12·‘=1·12·=110<11·~21=11111·11=· ÉÉÉÉÉIÉHÉIÉÈÈÉ É É B11111=1°112111>·111=11·1 IIÉÉI -“—lI:§-ÉÉÉ É 1121121110 01112111 EIÉÉK ÃÉÉIIÉÉÉÉÉÉÉÈ 11111<>1112<11=B1=1·111 EK 2 2 I 1 É 19 1 É- 1 “É-É °2111111S11112¤1 11 É 11 2 2 X11 1 ÈÉÉÉÉÉÈÉ Canardchlpeau 105 - 0 4 24 20_ 49 2 - 15 - 12 - 2 - Sarcelle 11011161 420 E 108 167 n 67 128 123 - 5 060610 60111611 3392 450 406 242 202 704 613 433 342 3190 @ 771 1146 @ 120 293 É 327 °2112111>1121 t 1 ÉHÉÉ-:ÉlIIIÉÉÉ—É-IK °1·1·21·1 2011111121 21 IIE 18 É-ÈÉ—lI-C-ÉÉÉIÉ Canards de surfacetotal 3968 m 540 267 395 745 731 435 349 3333 359 783 1269 m 120 293 15 333 K’n;;îît;?g0‘;îS""a°€“” 58,7 97,7 86,8 49,2 42,7 47,5 42,2 90,2 94 68,3 85,7 48,7 84,8 42,1 47,6 81,8 100,0 95,7 î§à§§tîf;î%‘î;°·d° 31,5 4,0 4,3 N 3,1 5,0 m 3,4 0 26,4 2,8 6,2 10,1 1,3 1,0 2,3 0,1 2,6 ïglî°°"’°'*"A"“t‘déS‘°*“' 50,1 86,9 65,3 44,6 21,8 44,8 35,4 89,8 92 65,4 85,7 47,9 76,6 41,6 47,6 81,8 100,0 94,0 0606160666 [IK KÉÉÉÈ— 2 2 ÉÉ—ÉÉ É Fullgule 01110010 1545 44 190 328 367 2 975 46 544 125 172 42 45 1 %Fmilouin//An61aldéSî0t8l 15 112 125 ZQ3 333 E 186 43 H 14 15 ZONE ' ' ' ' ' ' ' ` ' Fullgule morillon 952 - 25 50 147 441 201 5 - 223 143 ¤ 4 64 Z;§em°'i"°“"^"““déS*°“"' 73,6 m 1,9 4,1` 11,4 34,1 21,7 0,4 n 17,2 11,1 0,2 0,0 Fuligulestotal 2497 É 243 475 000 890 É 2 1198 45 687 127 176 @ 55 -¤ î§;'“9"'°//A"°tidéS*°*“' 36,9 44,8 51,4 51,3 2,1 1 24,5 11,0 42,7 46,1 42,1 15,4 0,0 F¤11¤1·11= 11111<>¤1r11·r1 IIE 1 Im']--- nl 0661601061 Il É-“ÉÉ— 1 ÉEÉÉÉÉ- 111661660606116 Il É-É ÉÈ—IIÈ É—ÉÉ-É 066161.66 11111116 IIÉÉÃÉ ÉÉ—ElÉÉ-KK É Macreuse lndéterminëë - 06116166611061 4 KK 2 —IlÉ— È-KK-H 0611601606 IHÉÈ 1 EIÈÉ 1 —É ÉÉÉÉÉÀÉ Hanûhuppé IIÉÉ-É-ÉÉÈIÉÉÉÉÉÉ-É , 0061r06616161 6765 En 622 543 925 1570 1734 482 371 4880 419 1609 1497 382 252 050 15 348 Z;’tQ'Ét§ï’§;*°'“'”^"““déS W 1,7 2,1 ¤ 3,1 5,0 E 1,6 1,4 5,4 N 1,3 M 1,2 m 1,2 3 L1Av0cETTE 2005 4 29 (1-2)
Tableau 6 : Effectifs de Cygnes, Oies, Bemaches, Tadome, Canards de surface et plongeurs par super-site et pour le département de la Somme et total pour la Picardie intérieure et Picardie dans sa totalité. total : effectif cumulé de |'ensemb|e des espèces du genre ou de Peepèce. // : par rapport à. _ — *1 a E g .8 .., S - 8 Éë ·r 538 E "' E - cn < = lu. E . es ècesllocalités 8 É 3 > 5 > L C netuberoule 444 271 240 31 27 63 É 725 lIll1$ $$1 1 2 Q 1 O...d€·..e....d.a IIIIKÉIIKKHIHK 12 Il ,0...r..r,m.—,..« Il 1 KKIIKKK-—K 1 K IOie cendrée 354 350 350 666 E oreatete barrée n 1 1 1 E arm ...,1-.1., lIllllKllKÉKI_HZZ Bernache duCanada 1 n 1 - 1 14 .;.....41... nonn ette lllllIKlIKKHI_KlIll B€|'f\8Ch8 CTBVBIWÈ — 1 1 1 n Tadome de Belon 8613 8576 8570 37 8639 63 Canard siftleur 341 341 2 17 CHl'I8fdCl'11 €8Ll 38 35 35 3 123 Sarcelle d'hlver 1016 E 881 75 7 30 14 608 Canard colvert 2208 1630 1628 2 31 È 168 8790 7160 Canard ilet 1302 1302 1302 1309 7 ' Canard souchet 408 408 408 435 27 Canards desurfacetotal 5313 4672 Q 77 641 E 215 12614 7942 % Canards (C.) de H surfaces // Anatidés total zone 29,6 27,4 27,2 69,4 11,4 76 71,5 42,6 196,3 % C. de surfacell C. de M surface total zone 42,1 37 36,4 1,7 1 07 1,3 100 63 % C. colvert Il Anatidés É M Q totalzone 12,3 1,3 H 11,4 72,4 _ 71,5 29,7 178,1 Nette rousse 2 Fuli ule milouin 407 366 336 30 41 10 4 2927 É _ % F milouin //Anataidés B total zone 13,9 11,5 1 1,4 0,3 87,5 Fuli ule morillon 118 7 25 3 1293 ® total zone - 9,1 7,2 6,7 0,1 MMM IIMIMM Fuli ulestotal 525 E 422 37 27 31 n 4220 3761 % Fuligule // Anatidés n total zone 2,9 2,7 24,5 11,4 - 1,7 14,2 68,6 Fuli ule milcuinan _ 1 Erreràdrre HKKKIIÉKK-—ÉlIll Macreuse noire 2273 2273 2273 2273 n Macreuse brune 70 70 70 2 - 70 Mevrevseindêtermtnêe 280 E 280 Garr0tàœild'or n 7 7 - 2 2 - 19 12 6409 18118 · 2 18 16 KEKlIKKH-—KElI Anatidéstotal, 17971 17047 16896 151 924 35 E 102 129 140 235 ' t îînàçâëîîgtîlîë lignel 60,7 57,6 57,1 1 0,3 100 42,4 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 9
§g_r!_•;§_2La,b,c,d,e,f,g,h,i : répartition des affectifs de Cygne tubarculé, Tadoma da Beion, Canard sifiiaur, Canard chipeau, Sarœiia d'hivcr, Canard colvert, Canard souchet, Fuli uia milouin, Fuii uia moriiion Iüpîîdn des clfwlih de Cyqnn hlmmdé par vita Olémuninirc d• Pieanic 'W j, (N • "‘ 4}%-;; » x\ "' (à C "’ Ch aa _ ®@_ — ·\ d @~\ J _ ` . ji _~__,»' th f,\JS‘f ü 0 _/L_~,,2_,· · alfa AT wm J J . _ L fd / · aa C 5 J j » `*——~»—~ § \ ' fr /"’° - `*« @ ® ·a.,_® ` .3 @ ban [ ·> ® , \-\ ‘° _ ,.÷\ ,\\_M,-N,~ · \ 0 J ·o0_ -0O£2¤¤ ..`A O..®,· \_ A É, a Ka Hgsr 5 \ r^* ~ ·~ @@1 °' ~ ‘*'î ix _ ra ' | a 'M I F. G 1-ID z n¤13 »1 ¤··.··· ~ au 6* aw ·, ® "·‘“ ° ""'° FA (5, ,,2,,, ,,,,,, @ s1·100 z n-5 F" ®~=m ma "` ® >· 1Ul : n-2 Nhn Indmarua 25 km Nbn Indlvldua . 25 km ~] Ràpariiilun des oflncilfs dn Tndnmn da Balon par alia àiemamira du Piaama Réndrîüînn du ÈÉ Camrdinivevl par situ élêmnniïîie Picardie '?,&"§’4::; *`~···î— . «¤mèYf‘ <> QQ; gl, if) $27; ü , · l\` · ` *1 » \`·—— ,.`_r_,.,»/""'\ / ;·zv__,_,·~ · cr `\` .0 O , Y/avr C® ka J /» - a. HJ_/.,_J\•w W`? O ,· n`Wa____,··»~ . m` [ \ 6 lff î • d ,/ I .• ' ’ \\2,,__ ' lg ëp .··· xx ·= -a -/ î ·> ' ~""r É __ ' · ' [af? 0 Q) `x__ ° ‘ 6 I 2, '··—· % jm ,, ' 4"""" N ` %n«%` ui 0 fagl1C5.. ,aO-&v a..,aî)_,a—r O Fu " ,,¤ Qqmçlxëw ° Oo . » W in, ` .. ~ ÉQ lon È “ ‘·'° ‘ “"° N" Ãl;”T.,; '`’` il ` " ` ai ® 11-1nun : mâ · ` "` 9 Q anima nais ®>-1001 : n-Jv @,:5.;; V ,,:5 "J _ Nba: Indlvldus 25 km nI».1ndrvMua ~ " 25 km I Ràparllllon des anacnrrs aa canam aauma par silnmnuntalrn du Piaamia ` I 1'§‘f·· I? wir @1 ix" ·¤__` `\ ' ii "'\ a ~?—vff_v,,r‘*¤C ai /I/,;_____» î.·~». \·œ‘\`*/m F ._a_ nr"" ‘ I- ma /r (_,m,_.-·.`. TM ). `/___r__ I `\\\\»\ A MM J1 g _ !_` rwu (R J, I Ã) A I i · ,. \,\ r '/ I .I· " il u ® *—\_ [ à " —v [à \¤\_ I; ··,. -.22 __._® A ,_,,,__,,V_,..r W "¤-· ,4~, ,2 , M W .,,.. — \ JM CJ "`L /"'l>`/ É! ¤ F. a î_ Q10 : n-s a Ir" I GED ma z E1 I./·"‘ ® u·:00 ; »·1 /·' ü •i·2u ; n-1 I ® >- JM : n-1 ( kw >- 21 : n-I ______ Nbn Indlvldus 25 km Nbn Indlvldus 25 km j Rtpurtlllun dus ellacliln du Canin! chipnnn nnïsits AIGMMÃTJ-Ãîcïiî Répartlllnn dos affectifs de Fuliguln miinuln par site Mgrnsninlrn dahmdiu »+——— rw 1}% mh ëir za \ \ x ¤ ~ W \ ,,i "" "\ A ,__ La ' ·__ _ _ ___ ,.~·¤ ··~` , __ W/··"' _, __ _ ______ ___,»¤. //».\:,.;»~·/ I ëf EB J -//' - .11 I/wat4-.···J J G? AI //7 · - A \ ( \ _/ » _ _ ] i·\ mx / ,. tw .» ' *—·../...2 ` É .• ‘” —»»._,\,.\ · ' w _ - _ 4 a 0%*) \"—~ ’ (JA 7 ' I \`·—\. M- gm l ' ` m r mis ai . *4%, an au Q)-\< - 1* i“''i " ·· ®®L®·` "zzg . , W5 wkêw , ~ 'r¢®/ A ig `\ I- @~ . s‘_ fh`, aa , ç_ ®_i5 2 n-13_ }¤®" @9 I-20 2 n~24 lm É? ***0 1 ¤·^ "`I @$9 zmsn : mia -"' @@1 : n•4 -_ ®>¤151 ; “·7 NW Inüli/kjgâ 2È km _ Nhn Individus 25 km 10 L’AVOCETTE 2005 ~ 29 (1-2)
Répartition des effectifs de Fuligule murillori par Sllc élémentaire de Picardie 5% Q ( ` ’ " É ` O 1*- a )· e . ’ a‘~° E œ e ., É eeeâàê ‘> Q erâœ È s ·· É @1-20 z n=22 g Q 1% 2|—B0 : rr=15 >=e1 ; r1=s Nbr: individus , 25 km Cygne tuberculé Cygnus olor Cygne noir Cygnus ater, Oie à tête barrée Anser Espèce largement distribuée sur 101 sites indicus, Oie cygnoïde A. cygnoides, Bernache du bien répartis sur l'ensemb|e de la région, 11 d'entre Canada Branta canadensis eux concentrent 50 % de l'effectif total et sur 76 Les individus de ces 4 espèces sont d'entre eux, les effectifs étaient inférieurs à 10 puis d’origines captlves ou issues de populations férales. sur 23, ils le sont à 60. Trois ont accueilli plus de 59 Le groupe de Bernaches du Canada fréquentant oiseaux: 60 à Amiens (parc de la Hotoie) (80), 63 à régulièrement la station de lagunage de Villers- Mortefontaine (étang de l’Epine) (60) et 101 sur les Bocage a visiblement échappé aux observateurs (T. Bas—champs de Cayeux (80) qui est le maximum RIGAUX, com. pers.) régional. La Picardie intérieure concentre près des trois quarts (72,8 %) de l'effectif régional. Oie de toundra Anser rossicus 12 individus ont été notés sur les marais de la Souche (02), fait original pour cette espèce dont seuls quelques individus sont parfois présents sur la Réserve naturelle de la Baie de Somme (Parc ornithologique du Nlarquenterre) (80). Tableau 7 : Qualité du dénombrement et principaux chiffres sur la distribution des effectifs de Cygnes, Oies, Bernaches, Tadome, Canards de surface et plongeurs. - Nombre de sites Nombre minimal de sites Nombre de sites élémentaires qualité élémentaires accueillant élémentaires accueillant 50 accueillant moins de 10 _ dénombrement _ l'es ece _ % effectif ré ional individus C netuberculé ‘ fiable _ 101 11 _ _' _ 76 ¤ ¤¤¤·>1r _. fable . . 1 ¤1a <1a1¤1<>¤¤<11a fable r 1 _; Oie à bec court fiable 1 1 Oie cendrée fiable 1 1 _ 1 n Oieàtete barrée fiable 1 7 1 _ 7 1 . Oieo nofde fiable 2 r 1 V 2 ` Bemachedu Canada _ able _ 4 _ 2 V 7 4 Bernache nonnette fiable 1 _ 1 1 _ Bernache cravant fiable 1 1 Tadome de Bel<>¤1 fiable 10 Canard Sifflaw fable .. 1 Canard cm aau 1 naaia 21 — 17 Sarcelle d’hiver mo ennement üable 1 Canard aaivan üable 1 ras 1- 51 Caward îlet nabia _ 1 Z Canard souchet _ _ fiable 1 7 Nette rousse fiable 4 2 4 F¤11 ¤l<ami1¤¤i¤ nana 21 . C Fuiiauiamorrrion nabia 15 Fuli ule milouinan fiable 1 Eruara duvet K fiable s 2 Macreuse nolre mo en ementfiable 7 2 1 1 Macreuse brune mo ennement fiable _ 1 Macreuse Indéterminée V _ moyennementfiable i 1 1 _ Garrotà œil d'or _ fiable 7 2 7 Harle laits fable . n 1 . — Harle hu é mo ennement fiable 3 1 L’A\/OCETTE 2005 — 29 (1-2) 1 1
Oie à bec court Anser brachyrhynchus d’Aulnois—sous—Laon (02) avec 155 et l‘étang de 1 oiseau de cette espèce rare en France et Wallu à Vez (60) avec 87. Près de 40 % de l'effectif donc en Picardie était présent sur la Réserve régional de cette Sarcelle, se trouvait en Picardie naturelle de la Baie de Somme (Parc ornithologique intérieure, notamment dans le département de l’Aisne du Marquenterre) (80). qui en hébergeait 26,9 %. Oie cendrée Anser anser Canard colvert Anas platyrhynchos Un minimum de 366 individus observés sur la Il est le canard de surface le plus commun, il région dont la grande majorité 350 sur la Réserve représente 29,7 % des canards de surface et est la naturelle de la Baie de Somme (Parc ornithologique deuxième espèce la plus abondante. 8 790 individus du Marquenterre) (80). Les 16 autres ont été vus sur ont été dénombrés sur |'ensemb|e de la région. lls s'y 7 sites élémentaires des 3 départements. D'ai||eurs, il répartissent sur 139 sites élémentaires dont 51 est probable qu'une partie de ces oiseaux soit accueillaient moins de 10 oiseaux et 69 entre 10 et d'origine captive. 100. Les rassemblements de plus de 100 sont au nombre de 19 dont les trois plus importants ont été Bernache nonnette Branta Ieucopsis notés en Réserve naturelle de la Baie de Somme 8 ont été observées sur la Station de (80) (1 486), sur le Plan d’eau de l’Ailette (02) (678) lagunage de Quend-Fort-Mahon (80). Tous les et sur l’Etang de l’Epine à Mortefontaine (60) (au individus observés de cette espèce ne sont pas moins 600). La Picardie intérieure accueille 81,5 % d'origine sauvage. Dans le cas présent la question de l'effectif régional. reste entière. ll faut signaler que cette espèce fait l'objet de relâchés à des fins cynégétiques d’individus au Tadorne de Belon Tadoma tadorna comportement et au phénotype non naturels. Ces 8 639 individus ont été dénombrés dont 8 oiseaux sont généralement comptabilisés. Sur le 576 sur la Plaine Maritime Picarde (le littoral picard et terrain, il n’est en effet pas toujours facile, selon les la basse vallée de l'Authie et marais arrière littoraux) conditions d'observations, de détecter les oiseaux avec 8 564 pour les sites littoraux (Baie de Somme, non sauvages. ll semble que les oiseaux sauvages Baie d’Authie.. etc.). 63 autres individus ont été stationnent plutôt sur les grands sites, avec des comptabilisés sur 7 sites intérieurs, surtout les effectifs importants. En partant de ce cette hypothèse bassins de décantation d'usine agroalimentaire ou et intégrant les sites connus pour accueillir des l‘espèce niche. ll s’agissait probablement des concentrations d'oiseaux sub—sauvages, nous premiers oiseaux à occuper les sites de reproduction pouvons estimer à environ 1/3 ceux des individus qui ( ’?). Le Tadorne de Belon représente 29,2 % du total seraient des oiseaux sub—sauvages. Ce point devra des anatidés dénombrés. faire l’objet d’une attention particulière lors des prochaines campagnes de comptage. Canard siffleur Anas penelope 358 canards siffleurs ont été dénombrés dont Canard pilet Anas acuta la grande majorité, 94,1 % sur le littoral plus 1309 individus ont été recensés d0nt1 302 particulièrement sur la Réserve naturelle de la Baie sur le littoral en Réserve naturelle de la Baie de de Somme (Parc ornithologique du Marquenterre) Somme (80). Les 7 autres ont été observés sur deux (80) (n=337). 11 ont été vus sur l’Etang de Vermand sites du département de |’Aisne. (02) et les 20 autres se répartissent sur 5 sites de l’Aisne et de la Somme littorale. Canard souchet Anas clypeata 435 oiseaux ont été comptabilisés, pour la Canard chipeau Anas strepera grande majorité d'entre eux, soit 394 sur la Réserve 158 individus ont été observés sur 21 sites naturelle de la Baie de Somme (Parc ornithologique élémentaires répartis sur |'ensemb|e de la région. du Marquenterre) (80). Parmi les 41 autres, 18 sont Quatre d'entre eux accueillent plus de 9 oiseaux: 19 signalés sur les gravières de Pommiers, et 7 sites sur le plan d'eau de Monampteuil (02), 22 sur la élémentaires accueillent moins de 9 oiseaux, ceci Réserve naturelle de la Baie de Somme (Parc uniquement dans les départements de l’Aisne et de ornithologique du Marquenterre) (80), 24 sur la Base la Somme. Ainsi 93,6 % des effectifs régionaux ont nautique de la Frette (02) et 36 sur les Gravières de été notés sur le littoral. W Bucy—le—Long (02). Cette espèce est plus abondante à l'intérieur, en particulier sur le département de Les effectifs de Canard de surface (Anas sp.) l’Aisne qui, avec 105 individus héberge 66,5 % du représentent 42,6 % de celui de l'ensemble des total régional. espèces d'anatidés recensées et le Canard colvert contribue de façon très majoritaire à cette part avec Sarcelle d'hiver Anas crecca 29,7 %. Avec le Tadorne de Belon, il représente près Un total de 1 563 Sarcelles d'hiver a été de 60 % des anatidés dénombrés. dénombré dont près de la moitié, 775 sur la Réserve . naturelle de la Baie de Somme (Parc ornithologique Nette rousse Netta rufina du Marquenterre) (60). Le reste de l'effectif se répartit 4 individus ont été repérés, 2 dans l’Oise et 2 sur 28 sites élémentaires, dont seuls 6 accueillent dans la Somme. Cette espèce qui se distribue plus de 50 individus. Les deux principaux par principalement autour de la Méditerranée est souvent l'importance des effectifs accueillis sont les Bassins détenue en captivité et les oiseaux observés dans 12 L’AV©CETTE 2005 — 29 (1-2)
notre région ne sont certainement pas tous des anatidés comptés dans l'Aisne et dans l‘©ise : oiseaux d’origine sauvage. respectivement: 37, 4 % et 25,1 %. Fuligule milouin Aythya ferina Fuligule milouinan Aythya marila 2 927 Fuligules milouins ont été dénombrés L'unique oiseau signalé l'a été sur la gravière sur l’ensemble de la région et localisés sur 49 sites de Brissay-Choigny (02). - élémentaires. 6 d'entre eux concentrent plus de 50 % de l'effectif régional. 21 sites accueillent moins de 10 Eider à duvet Somateria mollissima oiseaux, 18 moins de 100 et 10 entre 100 et 358 qui Un total de 6 individus a été repéré : 5 sur le est le maximum régional, noté sur le Plan d'eau de littoral picard et 1 a lVloru—Ponpoint en Vallée de l’Ailette. |'Oise de Compiègne au Val d'©ise, fait original pour cette espèce maritime. Fuligule morillon Aythya fuligula Les 1 293 individus dénombrés étaient Nlacreuse noire Melanitta nigra, Macreuse brune répartis sur 40 sites élémentaires des trois M. fusca, Macreuse indéterminée M. sp. départements. Parmi eux, 4 concentrent plus de 50 Stationnant en mer, leur dénombrement est % de l'effectif et 6 accueillent entre 50 et 100 jugé moyennement fiable. Un total de 2623 a été oiseaux. Les gravières de Bazoches-sur-Vesles (02) dénombré dont une très grande majorité de et le Plan d’eau de l'Ailette (02) avec respectivement Macreuse noire. 106 et 395 morillons hébergeaient les effectifs maximum pour la région. D'ail|eurs ce dernier site Garrotàœil d'or Bucephala clangula concentre 34,1 % de l'effectif régional. Sur 15 sites 19 individus ont été observés sur 7 sites élémentaires moins de 10 oiseaux étaient notés et élémentaires. Le maximum régional de 6 individus a sur 19, entre 10 et 50. été comptabilisé sur les gravières de Moru~Ponpoint (60). Les Fuligules milouin et morillon ont des schémas de répartition à peu près similaires. Leurs effectifs ont Harle piette Mergus albellus été dans leur très grande majorité notés en Picardie Un total de 18 individus a été observé dont la intérieure : 87,5 % pour le premier et 92,8 % pour le majorité se répartissait sur deux plans d’eau : 9 sur la second. lls se sont plus précisément distribués sur Base nautique de la Frette (02) et 5 sur le Plan dïeau les vallées de l'Aisne amont, de |'Oise aval et les de l'Ailette (02). Plans d'eau de l'Ailette et de Monampteuil, ces 4 super sites concentrant : 63,1 % des milouins et 78,3 Harle huppé Mergus serrator % des morillons. Contrairement à leur situation pour 69 oiseaux ont été comptabilisés sur le littoral le département de la Somme, ces deux espèces de picard, dont 65 en mer. · Fuligules représentent une part importante des Rallidés, Gruidés, Petits échassiers (Limicoles: Haematopodidés, Récurvirostridés, Charadriidés, Scolopacidés) et Mouettes et Goélands (Laridés). ornithologique du Marquenterre) (80), 186 sur la Râle d'eau Rallus aquaticus (dénombrement peu Réserve naturelle des Marais d’lsles è Saint-Quentin fiable) (02) et 184 sur l’Etang de |’Epine à Nlortefontaine Cette espèce se tient surtout à couvert et est (60). ainsi difficile a comptabiliser dans les conditions de ce comptage. Aussi, l’effectif noté doit étre considéré Foulque macroule Fulica atra (dénombrement . comme non significatif. moyennement fiable) Avec 24 302 oiseaux notés sur 176 sites Gallinule poule d’eau Gallinula chloropus élémentaires, la Foulque macroule est l’espèce la (dénombrement peu fiable) plus abondante et celle la mieux répartie sur 2 106 Poules d’eau ont été comptabilisées, |’ensemble des sites visités de la région. Sur 52 sites, comme pour l’espèce précédente, l’effectif est un les effectifs notés sont inférieurs à 20 individus et sur minimum. La méthode de dénombrement utilisée ne 16 ils sont supérieurs à 400. 15 sites élémentaires permet pas de réaliser des décomptes significatifs hébergent plus de la moitié des oiseaux dénombrés pour cette espèce qui se tient à couvert et qui peut sur la région. Les maxima régionaux sont notés sur la fréquenter de très petites étendues d’eau. Sur 77 Base nautique de Gamaches (80) avec 2 600 sites élémentaires, moins de 10 individus ont été oiseaux, puis sur le Plan d’eau de l’Ailette (02) et la repérés soit sur plus de la moitié des 122 sites Base nautique de la Frette à Tergnier (02) avec élémentaires ou a été vue cette espèce. En fait, 8 respectivement 1 425 et1 210 individus. sites concentrent la moitié des effectifs régionaux comptés. Les maxima enregistrés sont: 284 sur la La Picardie Intérieure héberge 91,1 % de |'effectif Réserve naturelle de la Baie de Somme (Parc régional. L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 13
Tableau 8: Effectifs de Rallidés, Gruidés, Petits échasslers et l\/louettes et Goélands (Larldés) par super—slte et par département pour l'Aisne et |'©îee. total : effectif cumule de |'ensemble des especes du genre ou de |’espèce. // : par rapport à. '2 E 11 N 2 2 _Q N ȧɑ§§ëêS‘ëE1ï‘â’3ɧ1É6ë` Localitéslespèces É 2 È âg E É É É É É É É É É S É tg É §ë§“—4°‘§9~¤·g·É%E5 > ea 5 5 É 12 .2 È É L2 § ui ëë > 14 E E 9 ·< ; 9 > ni > > G11111111111115 K_KÉÉÉÉÉ_KÉXÉÉK_-_ Râlg 11-111111 18 1 17 $$1ÉK- 9 K1 1 É 1 _-Il îâglizmle poule- 386 - 293 n 3 B 23 47 15 183 237 54 15 13 · 72 Foulque macroule 7904 - 537 945 2123 1550 2234 512 3 m 893 2923 314 1168 1177 320 3 121 % Foulquel/F total M M M régional 32,5 2,2 3,9 8,7 6,4 9,2 2,1 28,5 3,7 12,0 1,3 4,8 4,8 1,3 0,5 111111111111»15 lI—KÉÉÉÉÉ_IIKîÉÉÉ_-— 1111111115 lI_ÉÉÉÉÉÉ_lIÉ1ÉÉÉ_-_ GrandGraVG|0t Il_ÉÉÉÉÉÉ_IIÉ1ÉÉÉ_-_ 51111111110111 lI_ÉÉÉÉÉÉ_lIÉ1ÉÉK_-_ 1=»1111111111111111111 II—ÉÉÉÉÉÉ_lIÉ1ÉÉÉ_-_ v511·15511111· 1>5 170 __; 25 - 145 _- 9959 - 9954 - 1 - 4 -- Bé 111221**: §I-_-_--I§-_---Ill sanderlm ““SS fa" §I-_-_--I§-—---IlI variable Bft aSSfa" EI-_-_--IM-—---lII É11111111111111111 lI—ÉÉÉÉÉÉ_KÉ1ÉÉÉ_-_ ECBSSIHS GS El 10 _-_ 1 -I$-—---IlI §111111È11 11111 1111111 K_KÉÉÈÉÉ_IIK1ÉÉK_-_ l'lO|l”6 396 “`”`“’ n------“¤------“ C11111111,11111115 K—ÉÉÉÉÉÉ_llÉ1ÉÉÉ_-_ SEW111111111111111111 lI—ÉÉÉKKÉ_lIK1KÉÉ_-_ SVGIQT $I-_-_--I§-—---llI Chevalierculblanc En- 119 _ 719 --È 919 -- 2.9 IK Petits echaeeiere 189 26 - 153 9364 - 9354 3 1 Moueuepy mée @—ÉÉÉÉÉÉ_EIÉ1ÉÉÉ_-_ Mouette rieuse 6582 - 247 756 4018 825 305 359 72 3103 308 1757 646 76 189 115 12 Goéland cendré K—É 7 2 ÉÉÉ—lIÉ1ÉÉÉ_-— Goéland 1111111 @_EKKÉÉÉ_EIÉ1ÉÉÉ_-_ Goéland 51551115 32 -E--m 9 32 - 20 - 12 __-- Goéland 111111111 ln—ÉÉÉÉÉÉ_@É1ÉÉÉ_-_ Laridéstotal 6631- 284 763 4020 825 305 359 75 3135 308 1777 646 88 189 115 12 TOTAL GENERAL 23736 2724 7688 m 4701 25789 1676 @ 2807 1780 1762 874 14 L’AVOCETTE 2005 · 29 (12)
Tableau 9 : Effectifs de Rallidés, Gruidés, Petits éohassiers et Mouettes et Goélands (Laridés) par 0L1per—slte, pour le départementale la Somme et total pour la Picardie intérieure et Picardie dans sa totalité. total : effectif cumulé de Vensemble des espèces du genre ou de |'e0pè0e. // : par rapport à. È È 1: "’ E É == 0 — Ã B -8 É ,12 0 È 5 É 5 É *5 0 1, 5 0 È 0 *5 2 -0 5 52 2 2 E 2 .2 Localités/espèces É EL É É É È 'É 41 É °: É 3 ag E9 § È J 3 0 É É Éèï É É 0 È 'É 111 E ‘€ ·E E E ¤ " 0 5 5 12 > 0 12 5 "ë > 112 5 11 . 11 > 3 > 10 > E g S 01115 œndréê 1 1 --“-------“- , 1=1515¤·55¤ Illlîîllîîîîîî 21 21 Gallinule poule-d'eau 1131 442 412 30 689 146 209 E 49 182 m 2106 1664 Foulque macroule 9479 2145 1874 271 7334 E 1292 708 337 4045 372 24302 22157 ' % Foulquell F total 10 100111 00,0 0,0 7,7 1,1 30,2 2,4 5,0 2,9 1,4 16,6 1,5 100,0 91,2 Huîtrier pie 8805 8805 8805 8805 4111110110 EIÉElIIl“----Él- Gïnd 0151151111 200 200 200 nu------ 200 Il 51111101 1010 414 414 414 -1--“--î 414 E- Pluvier argenté 350 350 350 350 “ 11111111%.111111110 1251 1180 1105 1 71 Àlâlîiî 11 1117511 551111 555555555 155555555 225 225 225 Xîîîîîïî 225 Il Bécasseau sanderlin 25 25 25 25 n 5555555511 15115515 5554 5554 5554 ÉEIÀÀXÀÉÉ 5554 Il Cûmbâüâfllt 32 322 02 -n--—-“ 32 n 0121555101-1115511151515 ¤-- '3 --- 17 17 0001000 des 111110 1 I- 1 -É--n--1 1 EI 5510554555 110110 155 155 155 îllîîîîîî 155 Il c001110110111110 1645 1645 1645 -n--““ 1645 [I Chevalier 5115111110 3 3 3 ln---)-- 3 Il Chevalier ambette 91 91 91 91 n o110w1111.110111111111110 0,0 0,0 0,0 -mn--“ 16,0 13,0 Petits 001111001010101111 19933 19856 19856 2 77 - 12 29486 0000 MOLIGHC 1111111155 l§lEIlK1É1_:-IÉHIIK MOU61.'È€|'l6US8 2165 I]-- 2165 050 1172 537 00 — 23 11850 11850 Goéland cendré 6088 6070 6070 - 18 - 18 6097 27 0110101111 b|'Uf`l 10,0 î-- 15.11 - 15111 ---- 2110 21·0 0115111110 111901110 6822 6640 6640 - 182 0 É- 10 - 103 0000 246 ` . 005101111 11101111 258,0 258,0 258,0 E------ 23010 É 1.a11<15S101a1 15354 12976 12976 - 2378 050 1268 500 00 I] 126 25120 12144 TOTAL GENERAL 67782 @ 54824 @ 3449 Éî 4730 @ 117007 61957 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 15
Tableau 10 : Qualité du dénombrement et principaux chiffres sur la distribution des effectifs de Rallidés, Gruidés, Petits éohassiers et lvlouettes et Goélands (Larldés). Nombre de sites Nombre minimal de Nombre de sites qualité élémentaires sites élémentaires élémentaires dénombrement accueillant accueillant 50 % effectif accueillant moins de 10 l'es èce ré ional individus Grue cendrée üable 1 1 Raie d'eau peu uebie n 2 — » Gallinule poule-d'eau moyennement fiable 122 “ 77 1 Foul ue macroule moyennement üable 176 15 38 Huîtrier ie ü¤b1€ 1 1 n Aveeetre m 1 1 1- ‘ Grand Gravelot üâble 2 1 n Pluvier doré Peu üablê 2 1 Pluvier argenté üable 1 1 n Vanneau huppé peu fiable 11 1 2 Eeeeeeeeu meubeeue "eble -_ 1 1- Bécasseau sanderlin • 1181916 2 1 1 E Beeeeeeeu verieble rieble 3 Cembeüent fable 1 Bécassine des marais Peu 1161116 n 1 5 Bécasse des bois peu fiable 1 n 1 Berge à queue noire üeble 1 Courlis cendré fiable 2 1 1 Chevalier arlequin fiable — 1 1 Chevalier gambette îieble 1 1 n Chevalier eulbram fiable n 3 I Mouette pygmée peu fiable 3 3 Mouette rieuse PEU üübiê 3 24 Goéland cendré peu fiable n 1 2 Goéland brun peu neue 2 Goéland argenté peu fiable 13 1 4 Goéland marin Pell 1131119 2 1 “ Cartes 4 a,b : répartition des effectifs de Poule d'eau et de Foulque macroule. Répartition des effevlffs de Poule d‘eeu par site élémentaire de Picardie Répartition des effectifs de Foulque macreule par site élémentaire de Picardie Q É a É ta_ô '* 6r:è 0 ¢ à 6 Ni; ® ua D ‘ï\ œ°*’ * n9€'â6•' ¤ N ·î`î '(0 t¤ îgkgusk • t? * •° ne • çà " ` " 9 (EJ O ‘? • M ’ gëe y Gr • I g O œa I 1% ~···. °e@ e.aye~eZ—»~· e 8 9 K afee ·«· e e e? ° <f’ " `8 .e· · · e ` im M ere ee e • Q 06 RF G mn i MB œe · 1, O E, lil, "iîît Je ° " ëâlîïïîîï., “îî de Q >=°* = ¤=¤ -:-:-3:-: g semer ; 1,:; = :-1Im L Nbr: Indlvldue 25 km Nb'; mdrvydus 25 km Grue cendrée Grus grus (dénombrement fiable) Un individu blessé était présent sur la Réserve naturelle de la Baie de Somme (Parc ornithologique du Marquenterre) (80). 16 IJAVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
` Huîtrier pie Haematopus ostrlegus, Avocette Pour ces espèces la conduite des comptages , élégante Recun/irostra avosetta, Grand Gravelot n'a pas permis de produire des dénombrements Charadrius hiaticula, Pluvier argenté Pluvialis significatifs, les dénombrements proposés sont donc squatarola, Bécasseau maubèche Calidris peu fiables. Notamment, les dortoirs n'ont pas été canutus, Bécasseau sanderling C. alba, visités et les dénombrements en journée n'ont pas Bécasseau variable C. alpina, Barge à queue été menés. — noire Limosa Iimosa, Combattant varié _ Philomachus pugnam Courlis cendré Numenius Analyse générale l arquata, Chevalier arlequin Tringa erythropus, Chevalier gambette `lî totanus. Un total de 68 espèces des familles Ces douze espèces ont été notées d’oiseaux cible du comptage a été noté. Pour 5 . uniquement sur le littoral picard. d’entre—el|es, les oiseaux observés ont vraisemblablement été introduits ou se sont Pluvier doré Pluvialis apricaria (dénombrement échappés de captivité, voire sont issus de couples peu fiable) ayant ces caractéristiques (LE MAREcl-lAL P. & 414 oiseaux ont été comptabilisés. Cette Dueols P. J., 2003). Il s'agit de : Cygne noir, Oie à espèce stationnant préférentiellement sur les zones tète barrée, Oie cygnoi'de, Bernache du Canada et cultivées, |’effectif proposé est donc peu significatif Nette rousse. Pour 14 espèces, les dénombrements pour la région. Aussi, seuls sont pris en compte les réalisés peuvent être considérés comme peu fiables oiseaux stationnant sur les zones humides visitées pour déterminer les effectifs stationnant dans notre dans le cadre de ce comptage. Elles sont peu région et/ou sur les super-sites. Il s’agit de: Butor nombreuses : Réserve naturelle de la Baie de étoilé, Bihoreau gris, Râle d’eau, Gallinule poule- Somme (Parc ornithologique du Marquenterre) (80) d’eau, Pluvier doré, Vanneau huppé, Bécassine des et Station de lagunage de Quend—Fort-Mahon (80). marais, Bécasse des bois, Mouette pygmée, Mouette rieuse, Goéland cendré, Goéland brun, Goéland Vanneau huppé Vanellus vanellus (dénombrement argenté et Goéland marin. peu fiable) 10 780 individus ont été comptabilisés. La Ainsi, pour 55 espèces, nous considérons donc que situation de cette espèce est la même que celle du les dénombrements peuvent être analysés. Parmi Pluvier doré décrite précédemment avec un nombre cel|es—ci, |’espèce la plus abondante est la Foulque de zones humides fréquentées plus nombreuses. ll macroule avec 24 302 individus, viennent ensuite le faut souligner la présente de 9 354 oiseaux en vallée Canard colvert (n=8 825), l’Huîtrier pie (n=8 805), le de l'Oise, certainement des oiseaux venus s'abreuver Tadorne de Belon (8 637) et le Bécasseau variable sur les plans d'eau. (n=6 634). 7 espèces ont des effectifs régionaux compris entre 3 000 et 1 000 individus, il s’agit des : Bécassine des marais Gallinago gallinago Fuligule milouin (n=2 927), Grand Cormoran (n=2 (dénombrement peu fiable) 335), Macreuse noire (n=2 273), Courlis cendré (n=1 Seuls 17 individus ont été dénombrés sur 645), Sarcelle d'hiver (1 564), Grèbe huppé (n=1 I’ensemble de la région. Pour cette espèce, il faut 342), Canard pilet (n=1 309) et Fuligule morillon (n=1 souligner que la méthode de comptage ne permet 293). Enfin, près de la moitié des espèces (n=23) ont pas d'espérer un comptage des effectifs présents. un effectif inférieurà 20 individus. L'espèce est en effet très discrète se tenant a couvert dans la végétation et se rassemblant rarement. Sur le plan de la distribution des espèces, il faut souligner que 26 (sur ces 55) sont présentes Bécasse des bois Scolopax rusticola exclusivement sur la Plaine maritime picarde. ll s'agit , (dénombrement peu fiable) de : deux espèces de Plongeon, Héron garde—boeuf, Un oiseau a été noté sur la Réserve naturelle Cigogne blanche, Spatule blanche, Oie à bec court, de la Baie de Somme (Parc ornithologique du Oie à tête barrée, Bernache nonnette, Bernache Marquenterre) (80). La remarque faite pour l’espèce cravant, Tadorne de Belon, Elder à duvet, les deux précédente est valable pour la Bécasse, en ajoutant espèces de Macreuse, Harle 'huppé, Huîtrier pie, que cette dernière fréquente surtout des milieux non Avocette élégante, Grand Gravelot, Pluvier argenté, humides, non visités dans le cadre du présent les trois espèces de Bécasseau, Combattant varié, comptage. Barge à queue noire, Courlis cendré, Chevalier arlequin et Chevalier gambette. Chevalier culblanc Tringa ochropus (dénombrement fiable) Approche par unité géographigue (spatiale) · 16 Chevaliers cul-blanc ont été dénombrés Cette approche vise à apprécier Vimportance sur 9 sites élémentaires è l’intérieur des trois des effectifs et la diversité des espèces hébergées départements avec des effectifs allant de 1 à 3. par les différents niveaux géographiques concernés par le présent dénombrement : région, département, Mouette pygmée Larus minutus, Mouette rieuse super—site et site élémentaire. L. ridibundus, Goéland cendré L. canus, Goéland Pour ce faire, la démarche évidente serait de brun L. fuscus, Goéland argenté L. argentatus, cumuler l'ensemble des données collectées sur Goéland marin L. marinus chacun d’entre eux et de produire les bilans cartographiques et numériques. Cependant, la L’A\/OCETTE 2005 — 29 (1-2) 17
fiabilité du dénombrement varie selon les espèces, et Face à cette situation disparate, nous proposons Q certainement pour une même espèce selon les sites d'avoir une approche globale de la répartition des élémentaires. En outre, chaque espèce n’uti|ise pas effectifs pour les espèces ayant le même usage des de la même façon les sites élémentaires, En fonction sites (excluant ainsi celles dénombrées sur leurs de cette utilisation, elle s’y concentre plus ou moins. dortoirs) et pour lesquelles leur dénombrement est Ainsi, par exemple, les espèces dénombrées aux jugé fiable. Elles sont au nombre de 52 1 Plongeons dortoirs peuvent utiliser plusieurs sites élémentaires et Grèbes, grands échassiers (à l'exception de dans la journée et se rassembler sur le site l'Aigrette garzette, du Héron gardeboeuf, du Bihoreau _ « dortoir >>. Ainsi, il présente des effectifs importants gris et du Butor étoilé), les anatidés, Foulque et ~ qui ne reflètent qu’une partie de la réalité de l'usage petits échassiers (sauf Vanneaux huppés, Pluvier qu'en fait |'oiseau. doré, Bécassine des marais et Bécasse des bois). j Tableau 11 : Effectifs cumulés de Plongeons et Grèbes, grands échasslers (à l'exception de l'Aigrette gaizette, du Héron gardeboeuf, du Bihoreau gris et ·· du Butor étoilé), anatidés, la Foulque et petits échassiers (sauf Vanneau huppé, Pluvier doré, Bécassine des marais et Bécasse des bols).par super-site et j département. É Partûanard colvert·Foulque macroulede __ L calités A TOT L A A %effectifdép. %effectif rég. l'effectffto a :% A1.,...t.,.....1é ..4.m...1 73,6 , VAL EE DE 1.A soucnE A A A 522 9,4 0,7 05,2 j ETANGS ET MARAIS DuvERmAmDo1s A AA 1249 75,5 A ( VALLEE DE L'A|SNE EN AVAL DE soisso1«1s,.1usou·A ·o1sE A A A 1535 A 10 AA A A 77,3 A VALLEE DE 1.·o1sE ET 1¤1.A1~1s D'EAU DU LAONNOIS 5 255 21,2 “ 71,4 PLANS D‘EAU E 1.·A11.ErrE ET DE ON P EUIL 217 A 0,1 A VALLEE DE 1.·A1sNE EN Amour E soissous 4 115 m 5,4 69,2 A ETANGS D SUD DE L'A|SNE AA AA AA 1046 n 1,4 ETANGS DU Mono DE 1.·A1s1vE 403 05,5 j Oise ( otal département) A 12 419 81,4 ` VALLEE DE 1.·A1s e DE comP1eeuEAL·A1snE 1353 VALLEE DE L'0lSE DE COMPIEGNE AU VAL D'0|SE 4 759 77,6 Q ETANGS DU sun DE L'O|SE A A AA 905 15,3 A 76,7 ( VALLEE DU THERAIN EN AMONT DE BEAUVAIS A 1 618 82 l VALLEE DU THERAIN EN AVAL DE sEAuvA1s A A 1 55s 84,6 VALLEE DE i.·o1sE DE COMPIEGNE A L'AISNE 734 MARAIS DE SACY~LE-G ND AA 22 A 81,8 AUTRES S TES A A 497 — 0,7 90,1 A A Somme total dé artement A A 48 5 5 ,1 1 So me (Plaine maritime îcar e) (total) 39 644 81,7 Al LITTGRAL PICARD A se 205 :10,8 BASSE VALLEE DE 1.·Aur111e ET MARAIS ARRIERE-LITTORAUX 62,2 Somme intérieure total 8901 11,7 88,9 VALLE DE 1.A OMME en AvA1. D·Am1E1x1s AA A 687 VALLEE DE 1.A SOMME D'AMlENS A PERONNE 1 664 VALLEE DE LA SOMME EN Amour DE PERONNE A 85,7 VALLEE DE i.·AvRE r DE 1.A NOYE 03 0,7 VALLEE DE 1.A ¤REs1.E A 4 491 91.1 [ VALLEES DE LASELLE ET DES Evoissous 694 1,4 77,8 A AA l Picardie (total région) 76 306 43,4 Picardie intérieure total 36 662 \ Pour les 52 espèces concernées, 76 306 individus 41,8 % de ce total d'oiseaux, l'©ise pour 33,9 % et la l ont été dénombrés mais pour la totalité des 68 Somme intérieure pour 24,2 %. tn espèces, ils ont été 117 307. Des super-sites, le Littoral picard accueille le plus ', L'examen du tableau n°11 révèle que l'effectif grand nombre d'oiseaux avec 39 205 soit 51,4 % du départemental le plus important a été enregistré pour total régional, viennent ensuite la Vallée de l'©ise de j la Somme qui a accueilli 63,6 % de |'effectif régional ; Compiègne au Val d’Oise (6,2 %/4 759 individus) et viennent ensuite le département de l'Aisne (20,1 %) la Vallée de la Bresle (5,9 %/4 484 individus). Ces 3 g puis celui de l'©ise (16,3 %). La pôle position de la super—sites concentrent ainsi près de 65 % du j Somme tient aux effectifs notés sur sa façade décompte régional. maritime qui, à elle seule, concentre 52 % de |'effectif ll faut souligner l'importance que prennent l régional. deux espèces, le Canard colvert et la Foulque Les zones humides de la Picardie intérieure totalisent macroule qui représentent 43,6 % des effectifs E 36 662 oiseaux des espèces concernées soit 48 % régionaux totaux mais surtout, 80 % des effectifs de l'effectif régional. L'Aisne a contribué a hauteur de d'oiseaux notés en Picardie Intérieure. 18 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1—2)
A l'éche|le des sites élémentaires, la situation tableau 12 qui suivent. peut être résumée dans les graphiques 1 et 2 et le Graghigue 1 : effectifs d'oiseaux total et site élémentaire (52 espèces) Graphlgue 2 : nombre d'espèces observées et site élémentaire (52 espèces). >10000 O': 29 I BA 500010000 0*9 16 Dv r 0 4 _ 2 40 .§ 14 r M É 1001-5000 9 E }î“ ”4 1 ; """"°° , 12 ‘ë 10 45 ’“°5°° ii! gl É ¤-· tit 13 Q _ . 1 — V 2 "" "‘° 11 _§ 7 ,,,,;;:1 1,, § 5"'°° iïï- E 6 ----- 9 tt: 25.50 III- ,1; 5 1uïàn 25 W g -1 2 "'“5 iiïi - Z É -I-¤¤¤ëî ¤ ti M , ""’ iî i Mî 11 1 "" " ' """ ' " 9 til N sltes élémentaires | % N sites élémentaires total El N eltes élémentaires I % N sites élémentaires total Tableau 12 : nom et effectifs du super—site et du site élémentaire accueillant l‘effeclif maximum pour chaque espèce au dénombrement jugé fiable. (RNBdS : réserve naturelle de la Baie de Somme . Localltéslespèces Total Région Nom du super-site Nom du site élémentaire Plongeon catmarin 696 · Littoral Plcard 528 - Cayeux—sur-mer (en mer) (80) Plongeon arctique 1 1 - Littoral Picard 1 - Quand en mer) (80) Plongeon indéterminé 840 840 - Littoral Picard 790 - Quand (en mer) 80) Grèbe castagneux 746 244 - Vallée de la Bresle 101 - Base nauti ue de Gamaches (B0) Grèbe huppé 1342 502 — Llttoral Picard 304 - Quend (an mer (80) Grèbe esclavon n 2 - Littoral Picard ·, 2 - Bas·champs de Cayeux (80) Grand Cormoran 434 - Littoral Picard 421 - Gravlères de Pommlors (O2) Aigrette garzette 189 184 - Littoral Picard 184 - RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marquenterre) (80) Aigrette garde-bœuf 14 14 — Littoral Picard 14 - RNBDS (Parc Ornltholog - ue du Marquenterre) (BO) Grande Algrette “ 7 — Basse vallée de l‘Authle et marais arrières-littoraux 6 - Vl|lars—sur-Authie (B0) I Héron cendré “ 57 - Littoral Picard 33 - Noyelles-sur-mer (basse vallée de la Somme) (B0) Y Cigogne blanche 23 23 — Littoral Picard 23 - RNBDS (Parc Omithologl us du Marquenterre) (80) Spatule blanche n 6 - Littoral Picard 6 - RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marquenterre) (80) Cygne tuberculé 996 240 - Littoral Picard 101 - Bas-champs de Cayeux (80 Cygne noir n 2 · Etangs au sud de I'AISl16 2 · Mont sarnt·i=er« 00) Oie des moissons 12 12 - Vallée de la Souche 12 - Marchais (02) Ole à bec court - 1 - Littoral Picard 1 - RNBDS (Parc Ornlthologique du Marquentorre) (80) Ole cendrée 850 - Littoral Picard 360 - RNBDS (Parc Ornithologlque du Marquanterre) (80) Oie à tête barrée -_ 1 - Littoral Picard 1 - RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marquenterro) (80) Ole cygnoïde n 2 - Vallée de I'Alsno de Compiegne a Aisne 1- Etang de Toutevole et Oise à Compiegne _ Bernache du Canada 14 6 - Vallée du Théraln en aval de Beauvais 6 - Ang (60) Bernnche nonnette _; 8 - Littoral Picard 8 — Station de lagunage de Quand-Fort-Mahon (80). Bernache cravarrt 1 1 - Littoral Picard 1 - Bale de Somme (80) Tadorne de Belon 8639 8570 - Littoral Picard 7067 ~ Bale de Somme Canard siftteur m 368 - Littoral Picard 831 — RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marquenterre) (80 Canard chlpeau m 49 - Vallée de l'A|sne en amont de Soissons 36 ~ Bucy-|e~I0ng (02) Sarcelle 11'hiver 1564 881 - Littoral Picard 775 - RNBDS (Parc Ornltholo lque du Marquentarro) (80) Canard colvert 8790 1628 - Littoral Picard 1 486 - RNBDS (Parc Ornithologique du Marquenterre) (80) Canard pilet 1309 40B - Littoral Picard 1 302 - Réserve Naturelle de la Bale de Somme (60) Canard souchet 435 1 302 — Littoral Picard 394 - RNBDS (Parc Ornithologlque du Marquenterra) (80) Nette rousse _ 2 Vallée de l'Aisne de Compiègne a Aisne et Littoral Picard 2 ` G'Q';ï:1§° gâglgîxlgâl : ïîîLv;l"; È';::i;ga° Iggaio da Fuligule milouin 2927 609 - Vallée de I'Aisne en amont de Soissons 358 - Plan d'eau de |‘Allette (02) Fullguie morillon 441 - Plan d'eau de l'Allette et de Monampteull 395 - Plan d'eau de l'Al|etle (02) Fuligule milouinan - 1 - Vallée de l'0ise et Plans d‘oau du Laonnois 1 — Gravlere de Brlssay-Chol ny (02)· Eiderà duvet “ 5 — Littoral Picard 6 - Quend (en mer) (80) Macreuse notre 2273 2273 - Littoral Picard 2265 - Quand (en mer) (B0) ` Macreuse brune 70 70 - Littoral Picard 70 - Quand (en mer) (80) Macreuse indéterminée 280 - Littoral Picard 280 - Quand (en mer) (80) _, Garrot à œil d'or 19 7 - Littoral Picard 6 — Gravlàre de Moru-Ponpolnt (60) r Harle plette “ 9 - Vallée de l'Oise et Plans d'eau du Laonnois 9 — Base nauti · ue de La Frette (02) Harle huppé “ 69 - Littoral Picard 65 - Cayeux-sur-mer (en mer) (80) Grue cendrée 1 1 - Littoral Picard 1 - RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marquenterre) (80) Foulque macroule ' 24302 4045 - Vallée de la Bresle 2 600 — Base nautique de Gamaches (80) Huîtrler ple 8805 8 805 — Littoral Picard 6 185 · Bale de Somme (80) Avocette “ 60 - Littoral Picard 60 - RNBDS (Parc Ornlthologlque du Ma · uenterro) (80) Grand Gravelot 200 - Littoral Picard 161 - Bale de Somme (80) Pluvier argenté 350 350 - Littoral Picard 350 - Bale de Somme (80) Bécasseau maubèche 225 225 - Littoral Picard 225 - Bale de Somme (80) Bécasseau sanderling “ 26 - Littoral Picard 24 — Bale d'Auth|e (80) Bécaaeeau variable 6634 6 634 - Littoral Picard B 600 - Bale de Somme (80) Combattant 32 32 - Littoral Picard 32 - RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marqusnterre) (60) Barge à queue noire 188 188 - Littoral Picard 188 — RNBDS (Parc Ornithologlque du Marquontsrre) (80) Courlls cendré 1645 1 645 — Littoral Picard 1 645 - Bale de Somme (80 Chevalier arlequln n 3 - Littoral Picard 3 ~ RNBDS (Parc Ornlthologlque du Marquenterra) (80) Chevalier gambette “ 91 · Littoral Picard 91 - RNBDS (Parc Omlthologlque du Mar uenterre) (80) Chevalier culblanc “ 1 - Vallée de l'Aisna en amont de Soissons 3 - Bucy—lo—long (02), Vauclonnes (60), Grand-Lavlers (B0) Mouette p gmée · É- 8 - Littoral Picard 6 - Quand (en mer) (80) L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 19
élémentaires n'aient pas fait l'objet d'un_e étude fine Sur un total de 232 sites élémentaires (240 et donc d’un descriptif précis, nous avons tenté Q sites ont été visités mais sur 8 d’entre eux n’ont été d'apprécler les principales caractéristiques des sites notées que des espèces non prises en compte dans accueillant plus de 500 oiseaux (n= 24). Ils le cadre de |’analyse sitologique), la très grande présentent généralement de vastes surfaces (plus de p majorité accueille un effectif très limité d'oiseaux : · 25 ha) inaccessibles par les chasseurs, soit, car cette ,,§ 45,3 % d'entre eux en accueillent moins de 50. Seuls activité n'est pas exercée sur le site (réserve, volonté 12 sites en hébergeaient plus de 1 000, parmi eux, 6 du propriétaire...), soit car la surface de la zone fait ( se trouvaient en Picardie intérieure : le Plan d'eau de que la pression de chasse ne peut s'app|iquer sur , I'AiIette (02) (n = 2 962), les gravières de Gamaches I'ensemble de la zone simultanément et laisse ainsi (80) (n=2 739), les gravières de Moru-Ponpoint (60) aux oiseaux des espaces de vie suffisants. La (n=1 348), la Base nautique de La Frette à Tergnier situation de la Vallée de la Somme (qui comprend (02) (n = 1 304), les gravières de Longueil-Sainte- pourtant de grands plans d'eau) et de la Vallée dela Marie (60) (n= 1203) et les gravières de Bucy—Ie— Souche est éloquente (4174 individus (5,5 %) sur 4 1 Long (02) (n = 1 113). Les 5 premiers sites 251 ha (source IFEN) soit 14,7 % des zones humides élémentaires par l'importance de leurs 'effectifs de la région). Les effectifs y sont limités par rapport (appartenant au super-site Littoral picard) aux surfaces de zones humides disponibles et les i hébergeaient 46,9 % de |'effectif régional. Les 5 sites oiseaux d'eau s'y concentrent avec des effectifs i de la Picardie intérieure les plus importants de part modestes sur les maigres surfaces non chassées. Ce leurs effectifs concentraient plus de 25 % de cette point mériterait d’être développé sur des bases plus partie dela région. concrètes, notamment en tenant compte des travaux ; La situation est proche pour la répartition de la déjà réalisés sur ce thème, en particulier sur le diversité des espèces. 52 % présentaient 3 espèces littoral. au plus (sur les 44 concernées). Là encore les sites L'importance des sites pour la conservation des littoraux tiennent une place première puisque la oiseaux d'eau, voire d'une espèce précise est réserve naturelle de la Baie de Somme a hébergé les déterminée sur la base de différents critères. Pour les · effectifs maxima notés sur la région pour 25 espèces zones humides, ce sont des seuils d'effectifs (sur 55). ` · _ d'oiseaux qui sont pris en compte. Ainsi, il est admis qu'une zone humide revêt une importance de niveau Digcuggign international dès qu'elIe accueille régulièrement 20 Les princi'paux éléments d’information produits 000 indivtdue deepeeee d'<>leea¤>< d'eeI»l en 1% qe la amènent les réflexions et remarques suivantes: pppntetten eeneernee d'une e$_peCe· La meme - ia gfandg importance du Httofat picard, ccmprapam démarche est suivie au niveau national. La régularité la Réserve naturelle de la Baie de Somme qui à lui eet appréciée sur un minimum de 5 années, au cours seul accueille plus de 50 % de l'effectif régional. deeqnettee tt faut qn`e'—t_ minimum e 3 reprreee lee Ainsi, sur pres de 0,ss % du territoire regionei se etfeetrfe atteignent le eewt (Gwen etat ;2000)· ccncamrcm axactamam 51,4 % des oiseaux Il est donc d'ores et déjà intéressant de mesurer le . dcncmpréa niveau d'importance des différents sites sur la base — une grande concentration des effectifs, tout comme de texamen de la situation décrite en 2004. Cette de la diversité des especes : 5 sites élémentaires eppfeene reetera lndleetlve ear tlmltee le _ gin concentrent 46,9 % de |'effectif régional et 48,4 % denempfement- L`ene))’Se dea Cemptegee teelteee des Sites on aocuomont moins de Cotto SUV les dGl`I')lèl`€S 8I'iné€S, QUG UOUS envisageons concentration découle de |'importance des sites de, pmdntfe pfeenetnemenü _ devra _pefmetfl'e de ttttoraux Sont pou nombrouX_ Toutefois, la PYGCISST les SIÈUBÉIOHS. AIHSI, UI'] Sltê r@\(9t Unê ` Picardie intérieure ne déroge pas à cet é.tat (5 sites tmpnnenee de niveau internatienat ï tt e`e9n de la hébergeaient plus de 25 % de l'effectif régional Bête de Semme. 8 la (CIS POUF le n0mbre t¤ta| 1 Contjngntm); d'oiseaux qu'eI|e accueille mais également pour les - ia pauvreté do ia Somme imargcura on rogard dg Sa effectifs de certaines espèces : le- Tadorne de Belon, ., surface de zone humide, oerteinernent plus de 5 000 lee Canarde prlet et eewenet dw la fréquentent au i hectares (au moins do 6 % de |a Surface des Zones COUFS de ('hIV9l`. EHSUIÈG, Vtënt UUS SGTIS de SIÈBS de humides de la région), niveau national, il s'agit de ceux dont les effectifs de ‘; ii est difficile avec les éléments du oenorntirement eertainee eepeeea depaeeent le eewl drmpertanee i d'apporter des explications étayées et démontrées de netlenette ï _ _ i cette situation. Toutefois, quelques elements — Gravreree de Tergn•er,(02) (Harle ptetre) ;· evitients peuvent etre soulignés ; le littoral presente — Plan d'ea¤ de Marenare (02) (0re dea mereedne) C les conditions ad hoc pour accueillir une plus grande · Etang de Menefpntelne (60) (Cl/9ne tuberedle) oiversite trespeoes et oies erreotiis importants ; - L'0iee a P¤nt~8ainte—MaXenee (80) (Cygne nombreux habitats disponibles, parmi eux certains tubereute) _ , tres proouotirs, de vastes etenoues et, surtout au - Façade maritime (80) (Harte ndppei Maeredeee moins 7 000 ha ou les oiseaux ne sont pas chassés, nelle et t>r¤ne)_ une position sur une voie de migration rneieure... - Baee nautique de Gameenee (80) lfeutdde D'ai||eurs, le facteur "chasse" semble jouer un rôle meeienle) _ r prépondérant, en particulier à l'intérieur des terres. · Pete de la Hetple (80) (CY9netUpel'C¤'e) ' En effet, bien que les caractéristiques des sites -8ae-Cnampe de CeYe¤X(8O)(CV9net¤befC¤)e)- 20 L’AVOCETTE 2005 ~ 29 (1-2)
comparaison entre super-sites sur une partie des Al’éche|le de la région, dans |’attente d’une analyse espèces (Plongeons et Grèbes, les espèces fine et surtout pluri-annuelle et sans méthodologie d’anatidés, la Foulque et les petits échassiers (sauf particulière, il faut mentionner les sites intérieurs qui Vanneau huppé)) montre que la Plaine maritime accueillent les effectifs totaux les plus importants: le picarde accueille 51,4 % des effectifs régionaux. Plan d'eau de l'Ai|ette (02), les gravières de D’ai|leurs pour trois espèces, leurs effectifs confèrent Gamaches (80), les gravières de Moru-Ponpoint (60), à la Baie de Somme une importance internationale ‘ la Base nautique de La Frette à Tergnier (02), les (Tadorne de belon, Canards pilet et souchet), tout gravières de Longueil-Sainte—Marie (60) et les comme |'effectif total d'oiseaux d'eau accueilli, point gravières de Bucy—|e-Long (02) (n = 1 113). qui n'est pas nouveau. La Picardie possède . Avec un potentiel de près de 29 000 hectares de également des sites qui ont une importance ' zones humides (soit 1,6 % de la surface nationale de nationale. Une analyse pluri—annnuelle sera zones humides) (CONSEIL REGIONAL DE PICARDIE & nécessaire pour confirmer cette situation. DIREN PICARDIE, 1997), la Picardie est une région Il apparaît à la lumière d'une approche qui reste à qui a un rôle àjouer en matière d'accueil des oiseaux conforter que la pratique de la chasse joue un rôle d'eau mais aussi une certaine responsabilité eu prépondérant dans la répartition de l’importance des égard à cette surface de zones humides. D'ai||eurs, stationnements d‘oiseaux d'eau. Cette activité le présent comptage a révélé que pour 8 espèces les réduirait considérablement les stationnements, en effectifs revêtent une certaine importance puisque particulier en vallée de la Somme qui possède un permettant à un pourcentage significatif (0,5 %) de la potentiel d’accuei| des oiseaux d’eau. Or la Picardie, population totale de l'espèce de stationner: Grand avec ses surfaces importantes de zones humides, se Cormoran, Tadorne de Belon, Canard pilet, Canard doit d'assumer une responsabilité en matière de souchet, Fuligule milouin, Foulque macroule, Huitrier conservation de l'avifaune de ces milieux, dont les pie et Bécasseau variable. Il en est de même sur le oiseaux d'eau hivernants font partie. Elle se doit donc plan national avec au moins 5 % de l'effeotif compté de contribuer à l'effort commun, national et en moyenne dans notre pays présent sur la région international réalisé pour la préservation de cette pour 11 espèces avifaune. Dans cette optique, sa dimension doit être intégrée aux réflexions et aux actionsten cours ou à Conclusion venir pour la préservation des zones humides et de La mebmeatgen de 52 Obsgrvatgurs eur 24g leur avifaune. Une action évidente serait à engager, ‘ Snes a permis dg denembrer une majeme des elle consisterait à pouvoir garantir l'existence d'un gffgctjfg dea Oiseaux dieau présents eur (ee trois réseau de sites non chassés, en particulier en vallée départements de la région Picardie en visitant 240 de la S¤mm¤· _ _ _ _ sites. Ainsi 116 731 individus de 68 espèces ont été Dans Vovonln ll lmloodo de ool«ll$dlVl”o_ ooo dénombrés. Toutefois, le dénombrement des effectifs oomPto9oS Cloll È todo les nn/ooox Qoogfoonlodool de 55 d'entre elles a été considéré comme significatif oonomdont on doo lndlodtoofo de Sun" de "otot de et a donné un total de 73 306 oiseaux. L’espèce la Santé doo Zono§_ nomldoo lntéloooontoog en plus abondante est la Foulque macroule. 4 espèces omollofonl too oondmono de Comptes?. en Pomoollof dépassent les 5 000 individus et pour8 d'entre elles, Votonddo des Zonoo visitées et la Slm'~l'Èonélté_doS , les effectifs sont compris entre 3 000 et 1000. Ainsi, ¤è¤1¤ml>r¤m¤¤tS ou nlvooo doo Sltoo olomontolnü Ies5espèces les plus abondantes représentent 75 % Enfin, il Sono ooolomom oooonon et lmloodont de de I'effeotif total, faire le point en 2005 de 15 ans de comptage et ainsi Lg preaem Comptage Confirme la piaee d'é|aborer un point de référence devant permettre de prépondérante du littoral, et en particulier de la Baie son/lo onnéoo après années les tondonooo de dg Somme, que ee een gn terme de membre l’importance et de la répartition des effectifs. d’espèces accueillies comme d’effectif. En effet, une Blbliographîe ‘ COMMECY X. (2003) Recensement des Grands LE MARECHAL P. & Duaols P. J. (2003) Liste des Cormorans Pha/aorocorax oarbo. Hiver 2002- oiseaux du Paléarctique occidental. Birdlife, LPO, t 2003 et printemps 2003. Région Picardie. Rochefort.30 p. L'Avocette. 28 (1-2). 17-20. ( GILLIER JM., MAHEO R., 8. 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Remerciements espaces et la relecture du bilan 2 William MATl-lor Ce travail n'aurait pu être réalisé sans la pour le département de l’Oise, Didier BAVEREL pour contribution : les Vallée de |’Aisne dans sa partie axonaise/Plans - des observateurs bénévoles dont les noms suivent : d'eau du Laonnois et Thierry RIGAUX pour les super- BARMLLER JL., BARoN N., BAVEREL D., BAzArol.LE T., sites 1 Littoral picard et Basse vallée de l'Authie et les Burt F., B©cA F., BoNNEL JP., Bouci-MNET F., marais arrière-littoraux mais aussi Frédéric Bum et BoussEMART A., AM, 81 JN., BOUTINOT S., CARON S., Bernard COUVREUR pour leur relecture du manuscrit CARRUETTE P., COMMECY X., COUVREUR B., DEcoRv et Sébastien LEGRIS pour le traitement et la mise en ·’ P., DECOUTTERRE T., DE LESTANVILLE H., FOURNIER E., forme des données ; GAVORY L., GERNET JM., GUERVILLE M., GuYOT C., - des partenaires financiers : la Direction Régionale à HALLART G., Jul<osKY MC., KASPRZYK R., KNAPP Y., l'Environnement et le Conseil Régional de Picardie ,_ LEFEVRE L., LEcRls S., LE KERVERN A., LEVEQUE H., qui ont contribué à financer le traitement des s MAlLL|ER S., MAl.ioNAr P., MARQUES JB., MArH0r P & observations collectées; W., NANsoT T., PADOVANI X., PARMENTIER E., PAULIN — les propriétaires et gestionnaires d'espaces qui ont ` AM. 81 M., RIGAUX T., RINGARD C., ROUSSEAU C., permis à différents observateurs d'accéder àcertains ROYER P., SENECHAL D., SERVAIS G., STEVER G., sites. _ TRONCQU J.J., VlN©T A. et VoTTE M. Toutes ces personnes sont vivement remerciées l ainsi que les contributeurs que nous aurions - des personnes qui ont pris de leur temps pour malencontreusement oubliés (qu'i|s nous excusent à assurer |’organisation des comptages sur différents l'avance). Laurent GAVORY, Picardie Nature 14 Place Vogel B.P. 835 — 80008 Amiens Cedex 1 laurent.gav©ry@c|ub—intemet.fr LOCALISATION DES SUPER-SITES ` Basse Vallée de |’Authie at marais ¢,"§ arrières littoraux l Littoral picard w "" ~¢m· Etangs du Nord de \ B W · ll ala Somme en =· = rmono " LI d'AmEns e r `¤ \|! 61:1e|a mme . sa · Etangs atmarais I \ O L "°“" ' —· , du Vermandois · Vallée dela Bresle ' H X TQ ,.' · ‘ ' frf" Vallécdcl 0 ee [ W BII10|1t * ¢ PÉIOII 0 _ . , . , Vsillénc _ \ *à,..· 1·= oise · —· __ , ·_' W Va égdelr t I `- "' î‘|iI'^_ ` € l ‘ '“'“ 1..·-··'·do__aN0ye I ',* `I '* l ' msn l À L N Vall Hhmm en VâTïî:p ènn£'ag\È edc Ã? S C Pl sire del'Allatt¢1 et A . nz Z : ,| la , an ; °“‘ °"° ' s ii mg; 44I .1 .1. ..11 , ~ I i r·d }Is " lsa /— 1 ‘ `”""' , ` $¤¤;-lïîîrznd ! va \ \ M O 1 V““°°"°" ,°°° I ' Va||éedel’Aisne en amontde ==, du T éraln en aval hm ***9**** '° \ Soissons `· eauvais \ I 1. à 4 ‘ \, ( É —/\.. ·· 4 ts, f IFJ `__ ’ V deI’Olseda ·~ · »i1 /É; •· ty§Qgde ’ lSg‘ ’ · . • • sa / \Q_g}" Etangs du sua de rnrsns ` N ~ vaît 22 L’AVDCETTE 2005 — 29 (1-2)
I I Le STOC — EPS en Picardie I I I \ I Annee 2005, cinquieme annee. _ Par Xavier COMMECY Présentation de |a Saiggn 2()()5_ Les 010 points échantillonnés se répartissent donc Pour cette cinquième saison de Suivi ainsi ï _ Temporel des Oiseaux Communs par ^·S¤¤ EBIÉÉ Echantillonnage Simple, nous reprenons le plan F°'ê1$ d° 1?M'11MS n 48 n oeilni dans lee précédents bilans (conueov 2004), o Fwëts m·><t¤S m 1 nouveaux carrés ont été suivis: dans l’Alsne par J. F¤rêtS de ¤¤¤îfèf€S - 2 _ Pichenot près de Pinon; dans l’Oise par Y. BAS 2 Milieux bulssonnants 1 14 1 carrés près de Boran sur Oise et de Cires les Mello, Pelouses sèches 1 = 2 . dans la Somme par S. LEGRIS près de Pont Rémy, pelouses humides 3 4 par T. NANSOT près de Moreuil et par P. ou bas marais SOUFFLOT près de Marcelcave. Malheureusement Grandes cultures 31 37 54 le suivi de certains carrés échantillonnés en 2004 n'a C1111,_118$ + prairies n 15 11 1 pu être réalisé. Ce sont ainsi 27 personnes pour 31 Vergers 4 : 1 carrés qui ont participé cette année. ,, 11,1111611 bâti 10 18 n Cette saison la répartition départementale s’étab|it 111111161111 aq11a11q11es 5 3 2 ainsi : 8 carrés dans |’Aisne, 15 carrés dans l'Oise et 1.0181 70 150 em 9 carrés dans la Somme. T b1 2 _ M_1_ é 11 111 é 1) (1 , 1 Les passages ont été réalisés entre le 12 avril et le ·L888——' 1181111 8 8111 81111 8’ 118111 18 8 188111 8' L ' 16 MM F’°M' 18 p“"“'91paSSa9‘î @1 ‘?1?1"€ 19 17 ma' 91 Soit une repartition regionale qui e·etablil ainsi (et l *9,18 11·1111_p‘ÉM1` 18 S8°°"1d· La 18pa'11'11°11 par 188111888 une comparaison avec la répartition nationale d’après 8181811111 8118151 1 les données du Corine LandCover "'°"""” ^ A ^ ^ M M M M Milieu Picardie France assa e34561234 11 1, Nombre 1 e 4 2 1 1 1:°1ê1S 284* 161 ' 0 0 de Cas Bulssons 4 Ai 11 Ai 1 Pelouses ou marais 2% 1% 1 Second M J J J J Milieux cultivés 51% 55% assa e 4 1 2 3 4 Milieu bâti 12% 15% l Nombre 5 3 5 4 H 5 2 Milieu a uatl ue 3% 2% ' G6 088 T bl 3:M'|` é h t'|| é , p l on Pi ardie/France. l Tableau 1 zdates de passages. (2 carrés n’ont fait l’objet que d’un au 1188111 C 811 1 Om 8 com 818 S C r>¤SS¤9¤) A noter que les milieux de grandes cultures T èîi§§ri?$î2Èe "e°ë’&r §â“Èe§È e£ai‘§îer§?,É°ëâ 1 1‘88 ?81‘11M888X CÉ11881881181111118111188 C1": 818818 des notre région ainsi que la part relativement importante 1881118 888818 8118 88 1111 188X.81‘1111811 8' , . des forêts (surtout de feuillus) grâce à la grande 1:81818 11411 13 811 181818 de 188111118 1 88118 111118118* 8 implication pour cette enquête des observateurs de ââgî 1;8è8;1m8111;1 88118 18 8811111181 1 en 181811118118 |’Oise où l'on trouve le plus de grandes forêts en . . . · _ Picardie. · 1 ¥111881( 881888111181118 18) ' 1 88118 811881*18 Cette année, grâce à l’heureuse inflation du nombre L 138881 8111821 f 1 , 1 C1 1, A. 1 1 de points prospectés nous essaierons de qualifier le 1188118881 1·2_pE°MS"S 8881188* 8118,/1181188 peuplement en oiseaux de quelques milieux bien 8118 13 S°i‘1“‘8 · 1 8818888 118111188 881881 18118 * représentés: forêts de feuillus, grandes cultures, Milieux agricoles (27) : 2 en prairies non cultlvees 111111911 bâti ' dans |’Alsne, 5 en mosai`que cultures et prairies dans ` la Somme et 20 en grandes cultures, 1 dans l’Aisne, RéS1111a1S 2005 . 4 dans l’Oise, 15 dans la Somme ; Èï§1"“"'*—"‘ W 1 M'1'6M,b"1‘1' (12% M11°î'"z 1 88118 11818118* 8888188111 8 Comme chaque année, seule la valeur la plus élevée dans I Oise, 1 dans lAlsne et rural 1 danslAlsne, 3 des deux passages 8 é1é gardée 110111 Chaqœ 8811818 881111118 . 1 C1 1, . espèce et pour chaque point. Ce sont alnsi1·’44O7 61 8111111* 8181 11111188 88l8811888· 81118 8188 contacts - espèce qui ont été réalisés e1 112 j espèces différentes déterminées cette année UAVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 23
(maximum constaté depuis le début du STOC—EPS Troglodyte mignon (171/273), Mésange charbonnière en Picardie) pour 9820 individus comptés. (157/290) (2 espèces). Les points ayant donné le plus de contact avec des Espèces présentes dans plus de 40% des points (soit espèces différentes sont : plus de 124 contacts). , 26 espèces, 4 fois (en milieu bâti dans l’Aisne et ; Pouillot véloce (143/214); Alouette des champs |’Oise, en milieu cultivé mixte dans l’Aisne et la (132/424) (2 espèces) Somme) ; 25 espèces, 2 fois (en milieu cultivé, mixte Espèces présentes dans plus de 30% des points (soit J i dans l’Aisne) ; 24 espèces, 5 fois (en forêt de feuillus plus de 93 contacts). dans l’Oise, 2 fois en milieu cultivé mixte cultures et Grive musicienne (121/144) ; Etourneau sansonnet prairies dans l’Aisne et 1 fois dans |'Oise, 1 fois en (118/605); Mésange bleue (100/189); Coucou gris milieu buissonnant — coupe forestière - dans |’Aisne) ; (98/107) (4 espèces) »— 23 espèces, 4 fois ; 22 espèces, 5 fois... Espèces présentes dans plus de 20% des points (soit ` Pour ces milieux accueillant une avifaune diversifiée, plus de 62 contacts). _ on trouve: 10 fois des milieux cultivés (y compris 3 Bruant jaune (91/124); Rouge gorge (89/122) ; cas dans des grandes cultures s’il y a des haies et Hirondelle rustique (84/317); Tourterelle turque bosquets à proximité), 3 fois en forêts de feuillus et (80/67) ; Moineau domestique (68/388) ; Tourterelle en milieu bâti, 1 fois en coupe forestière en repousse des bois (70/102); Pic épeiche (67/78); Pic vert ` et1 fois en prairies). (64/70); Accenteur mouchet (64/73), Rossignol A |’autre extrémité de la diversité on retrouve sans philomèle (62/87) (10 espèces). surprise des milieux cultivés, les plateaux de grandes Espèces présentes dans plus de 10% des points (soit cultures du Santerre avec 1 point où seulement 2 plus de 31 contacts). l espèces sont détectées (Perdrix grise et 1 corvidé), 1 Fauvette grlsette (60/71) ; Verdier d’Europe (57/91) ; point avec 3 espèces repérées (les mêmes et 1 Linotte mélodieuse (56/135); Faisan de Colchide Busard Saint Martin de passage), 5 points avec 4 (56/66); Perdrix grise (55/154); Sitelle torchepot espèces (un Bruant proyer, une Bergeronnette (49/66); Bergeronnette printanière (48/84) ; Martinet printanière ou un Faucon crécerelle de plus) et un noir (46/193); Corbeau freux (46/338); Pouillot fitis point en forêt de feuillus avec 3 espèces (Locustelle (41/65) ; Pie bavarde (41/56) ; Fauvette des jardins tachetée, Rossignol philomèle et Pouillot ütis). (39/49); Chardonneret élégant (38/72); Hirondelle ` · _ de fenêtre (36/143); Geai des chênes (36/47); Les espèces les plus fréguentes : Hypolaïs polyglotte (35/44) ; Bruant proyer (34/52) ; Comme chaque année, nous donnons le « top 10 » Bergeronnette grise (33/54), Buse variable des espèces contactées le plus souvent cette année (31/34) (1-9 espèces). — rappelons le sur un maximum théorique de 310 fois Espèces présentes dans moins de 10% des points si à chaque point échantillonné l’espèce est repérée (soit moins de 32 contacts). _ (et le classement des années 2004 à2001). Canard colveit (28/94); Grimpereau des jardins 1) Merle noir(1, 1, 1, 1); (27/35); Loriot d’Europe (26/31) ; Faucon crécerelle 2) Pigeon ramier (2, 4, 4, 8); (23/23); Rouge queue noir (22/29); Héron cendré 3) Pinson des arbres (4, 3, 2, 3); (21/23); Poule d’eau (21/26); Mésange nonnette 4) Fauvette àtête noire (5, 5, 5, 3); (18/29); Mésange à longue queue (17/28); Pigeon 5) Corneille noire (3, 2, 2, 6); biset (17/86); Serin cini (17/20); Pipit farlouse 6) Troglodyte mignon (7, 8, 5, 9) ; (15/23); Pipit des arbres (15/20); Bouvreuil pivoine 7) Mésange charbonnièrs (9, 9, 11, 10); (14/20); Tarier pàtre (13/16); Pigeon colombin 8) Pouillotvéloce (6, 7, 7, 9); (13/17); Mouette rieuse (12/35); Roitelet triple . 9) Alouette des champs (8, 6, 6, 4); bandeau (12/12); Roitelet huppé (11/14); Pic mar 10) Grive musicienne (13 en 2004). (11/11); Locustelle tachetée (10/12); Foulque Chaque année nous constatonsla stabilité de ce macroule (9/28); Rouge queue à front blanc (9/9); classement, une seule nouvelle espèce pour 2005 (et Grive draine (8/10); Gros bec (7/11); Epervier l’Etourneau sansonnet 10 |’année dernière est 11 d’Europe (7/7); Fauvette babillarde (7/7); Choucas cette année). Et nous n’épiloguerons pas sur des tours (7/37) ; Pic noir (7/7) ; Caille des blés (6/6) ; |’indétronable Merle noir détecté sur près de 77% des Bergeronnette des ruisseaux (6/7) ; Mésange huppée échantillons (comme en 2004). L'Alouette des (6/9) ; Grand cormoran (5/7) ; Martin pécheur (5/5) ; champs poursuit son lent recul alors que la Sterne Pierre-Garin (4/10) ; Busard Saint Martin ‘ proportion des milieux échantillonnés qui lui sont (4/5); Gobe mouche noir (4/5); Traquet motteux favorable n’a que peu varié. (4/8) ; Mésange boréale (4/4) ; Pouillot siffleur (4/4) ; Bernache du Canada (4/9); Hirondelle de rivages i Liste systématique: (nombre de points avec (3/27); Moineau friquet (3/14); Grèbe huppé (3/6); ‘ contact/nombre d’oiseaux repérés) Cygne tuberculé (3/4) ; Goéland argenté (3/6); Espèces présentes dans plus de 60% des points (soit Bondrée apivore (2/4) ; Chouette hulotte (2/2) ; plus de 186 contacts). Rousserolle effarvatte (2/2); Pic épeichette (2/2); Merle noir (238/ 503); Pigeon ramier (229/1000); Torcol fourmilier (2/2); Traquet des prés (1/4); Pinson des arbres (224/457); Fauvette à tête noire Rousserolle verderolle (1/1); Phragmite des joncs (196/362) ; Corneille noire (194/494) (5 espèces); (1/1); Hibou moyen duc (1/1); Fuligule morillon Espèces présentes dans plus de 50% des points (soit (1/1) ; Bouscarle de Cetti (1/1) ; Cigogne noire (1/1) ; plus de 155 contacts). Bruant des roseaux (1/1); Faucon hobereau (1/1); Blongios nain (1/1); Pie grièche écorcheur (1/1); 24 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
l Gorge bleue à miroir (1/1) ; Gobe mouche gris (1/1); Cette année et pour la première fois nous Milan noir (1/1); Grèbe castagneux (1/1); Tadorne pouvons estimer avoir suffisamment de points de belon (1/1); Chevalier gambette (1/1); Grive échantillonnés pour tenter de caractériser la guilde litorne(1/1) ; Huppe fasciée(1/1)( 70 espèces). des oiseaux les fréquentant. Pour cette première approche, nous avons regardé les résultats obtenus Les espèces les plus abondantes. dans les forêts de feuillus (65 points), les milieux de , Cette année c’est le Pigeon ramier qui a été grandes cultures (111 points) et les milieux urbains, ' l’espèce contactée de manière la plus abondante suburbains ou de bourgs ruraux (42 points). Si le avec 1000 (valeur non arrondie l) oiseaux comptés ; nombre de points échantillonnés grandit encore, il cette espèce était la seconde plus abondante en sera possible et préférable de séparer ces milieux . 2004. plus finement, les descriptions faites par les ' Liste systématique: nombre d’oiseaux comptés puis observateurs le permettent. ll est bien évident qu’un ( (rang les années précédentes de 2004 à 2001). point en grande forêt de l'Oise donne des résultats 1) Pigeon ramier, 1000 (2, 2, 4, 9); différents qu’un bois de plateau dans la Somme ou 2) Etourneau sansonnet, 605 (1, 4, 1, 1); qu’une culture mixte du sud de l’Aisne n’est pas 3) Merle noir, 503 (5, 5, 5, 5) ; occupée par les mêmes oiseaux que les plateaux du 4) Corneille noire, 494 (3, 1, 3, 3) ; Santerre sans haies. 5) Pinson des arbres, 457 (7, 7, 6, 6) ; Les oiseaux des forêts de feuillus en Picardie : 6) Alouette des champs, 424 (4, 3, 2, 1); L’espèce la plus fréquente est la Mésange 7) Moineau domestique, 388 (8, 6, 7, 4); charbonnière (contactée dans 59 points sur 65 soit 8) Fauvette à tête noire, 362 (9, 10, 9, 8) ; 91% de fréquence), puis la Fauvette à tète noire et le 9) Corbeau freux, 338(11, 9, ...) Merle noir (58 points), le Pinson des arbres et le 1 10) Hirondelle rustique, 317 (6, 8, 8, 10). _ Troglodyte mignon (56 points), le Pouillot véloce (47 l Viennent ensuite 10 autres espèces pour lesquelles points), la Mésange bleue (42 points) le Rouge gorge plus de 130 oiseaux ont été comptés: Mésange (35 points), le Pic épeiche et la Sitelle torchepot (32 charbonnière (290), Troglodyte mignon (273), Pouillot points). l véloce (214), Martinet noir (193), Mésange bleue Pour illustrer les particularités locales, nous pouvons (183), Tourterelle turque (167), Perdrix grise (154), citer par exemple que le Pic mar (7 points) et le — Grive musicienne (144), Hirondelle de fenêtre (143), Rouge queue à front blanc (4 points) n’ont été Linotte mélodieuse (135). Comme pour l’abondance, repérés que dans |’©ise et même uniquement en 1 ' la stabilité de la liste est de mise. forêt de Compiègne pour cette dernière espèce. l Le déclin constaté en termes de fréquence pour Les oiseaux des milieux cultivés. Par cette analyse l’Alouette des champs se conürme pour cette espèce nous pouvons visualiser la fréquence des espèces si l'on considère l’abondance. La Picardie étant un liées aux milieux dégagés ainsi que celles liées aux des bastions national de l’espèce (JIGUET 2004) haies et limites arbustives que y l’on trouve puisque c'est inquiétant. nous avons regroupé des zones de grandes cultures avec des caractéristiques différentes. Caractéristigue du peuplement avifaunistigue de On trouve ainsi par ordre décroissant d’abondance: guelgues milieux naturels en picardie. L’Alouette des champs (contactée dans 100 points Avant d’analyser les 3 milieux échantillonnés de sur 111 soit 90% de fréquence), le Pigeon ramier (79 manière suffisante, nous pouvons déjà visualiser la points), la Corneille noire (76 points), le Merle noir richesse des 6 grands types de milieux sélectionnés : (59 points), le Pinson des arbres et la Bergerpnnette l Nb. Points Nb. Contacts Nb. Esp. printanière (52 points), le Bruant jaune (47 points), la ( Forêts 78 1214 78 Perdrix grise (45 points), la Fauvette à tète noire (44 Bulssone 16 280 65 points) et le Bruant proyer (40 points). La Fauvette 1 peleueee 10 125 48 grisette, hôte typique de ces milieux n’est que 1 Culluree 159 1972 95 onzième avec 34 points de contacts. I 1 Bell 37 678 70 On peut signaler aussi que seulement 4 points ont Humldes 10 138 52 permis de contacter la Caille des blés (Vespece se Tab1eau4_RéSu11atS .1. porte moins bien que la Perdrix grise... mais ses . paf ml IGUX. . . , · . , 2 Il apparait ainsi que statistiquement, sur un point en effeeefe Sem plis Veneelee e une ennee e.|eetre)' forêt, vous pouvez avoir 15.5 contacts avec un DE meme repeïee en tables effeet'fe‘ la Tener Petre oiseau, 17.5 sur un point en milieu buissonnant, 12.5 (e pemte) et ee la Beeere eemt Meme .(2 pemte} dans des pelouse, 12.4 dans un milieu cultivé, 18.3 Malgrs eele eerteme eereœtem (eene fûts eeteee ' en milieu bâti et 13.8 en milieu humide. ll apparaît âeîeqez (gue cette eermere £eepeeedpe"U|e îtâmîjetre ainsi qu'en terme de nombre de contact avec des ZÉ m'.e1 mvereeeen pete ne sr les cone e ene oiseaux, les milieux bâtis sont les plus riches (bien Upem S evee e 'C Ve em Sem e eppr mer Gee entendu il en va tout autrement de la rareté et de mmeex eelm/ee.‘ . . l’intérêt patrimonial des espèces rencontrées. Ceci Dene lee pemeelemee Ieeelee lee e penite evee j est conforté par le nombre d’espèces contactées où reeerege dv Memeeje feeeeë eem Ieâelleeel En la valeur obtenue en milieu urbain ou suburbain est Tmereehe', len eee, ermere es 'eee F gmele e loin d’être négligeable (on peut supposer que le faible cette eepeee eb" eten eetrefme e' freqeente et , nombre observé dans les milieux humides est du à la ebeneeme‘ ( faiblesse de l’échanti|lonnage). L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 2 5
Les oiseaux des milieux construits. Cette caractérisation illustre aussi la parfaite ubiquité Listons là aussi les 10 espèces les plus fréquentes: du Merle noir, seule espèce présente dans nos 3 Le Merle noir a été repéré dans 42 points soit 100% listes et à chaque fois dans les espèces les plus des points situés en milieu bâti l On trouve ensuite : fréquente. Villes, villages, cultures et forêts sont ses le Pinson des arbres (41 points), le Pigeon ramier (35 lieux de villégiature. points), |’Etourneau sansonnet (33 points), le Moineau domestique (32 points — soit à peine plus Remerciements: , des % des points pour cet oiseau symbole des villes Par ces quelques lignes, il m’est agréable de et villages, traces de son déclin '?), la Tourterelle remercier tous ceux qui ont participé en 2005 à cette turque (31 points)- pour cette espèce apparue il n’y enquête, relais régional d’une entreprise nationale a que quelques dizaines d’années dans la région, le qui ne pourra qu’aider à la protection des oiseaux _· Troglodyte mignon (26 points), l’Hironde|le rustique tant localement qu’à un niveau géographique plus (25 points), la Fauvette à tête noire (24 points) et le important. . Verdier d’Europe (23 points). D. BAVEREL, A. BoussEMART, R. KAsPRzvi<, J. L’Hirondelle de fenetre n’est signalée que de 21 MoRENiAux, J. PICHENOT C. Scuorro, G. SERVAIS points (50% d’occurrence), preuve de sa raréfaction. dans l’Aisne; Y. BAS (2 carrés), J.P. Bonnel (2 On peut aussi noter que la Pie bavarde est rapportée carrés), J.M. Bi.oNo, F. Bouci—iiNEr, T. DEcouTTERRE, de 15 points - 4,8% des points (contre 10 points soit J.M. GERNET, S. Pern, P. MAl.lcNAr, J.B. MARouE, A. 9% en milieux cultivés et 0 en forêt). Cette espèce ROUGE (2 carrés), E. SYPRE et W. MATH©T dans rurale est tellement persécutéeàcause de son statut |'Oise; F. Baroteaux (2 carrés), X. COMMECY, P. de nuisible qu’eIle est devenue assez rare : 41 points Decoav, L. GAVORY, S. Leenis, T. NANso·r, P. Rovsa de contact (environ 13% des points) et 58 oiseaux et P. SOUFFLOT dans la Somme. comptés. Les Pies sont maintenant concentrées dans les communes (qui représentent plus du tiers des Bibliographie endroits où on la trouve encore). C©MMEcY X. (2004) 1 Le STOC—EPS en Picardie. Signalons encore la détection à 7 reprises du Pic vert Année 2004. Quatrième année. L’Avocettte 28 dans ces milieux; la encore les villages sont un (1-2) p. 23-25. milieu de substitution pour l’espèce alors que le Pic épeiche ne l’a été que 6 fois. ` — , JIGUET F. (2004) : Bilan du programme STOC pour la France en 2003. Omithos 11 -3 :97-116. ' Xavier COMMECY — 4 place Godailler Decaix 80800 Gentellles _ xavier.commecy@wanadoo.fr ' Carte de · localisation des points STOC/EPS • bx ••, Q 2005 en Picardie fwmf,/J`JL’l J, -7\w_P^___' 9% i ii /i / · O © Qi? ) • Im É eg;) , • N © \ Q,_/”^'^·“"` ^` C J O III gm o_,r© ( 26 UAVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
L Recensement des Grands cormcrans Phalacroccrax carbu. I I I I I Hnver 2004 - 2005. Region Pncardue. l Par X. COMMECY . Dans le rythme maintenant régulier d'un Le ou les dortoirs sont situés sur des arbres recensement national tous les deux ans des morts en bordure d'un grand lac à vocation populations de Grands cormorans hivernants touristique. en France, voici une nouvelle déclinaison régionale de cette enquête. ll n’est Pommiers, La croisette: certainement plus nécessaire de préciser les 498 oiseaux le 15 janvier; ils étaient 202 à la modalités de ce recensement (voir par mi octobre, 380 à la mi novembre, 490 à la mi exemple Commecy 1999). Cette année la date décembre et 349 à la mi février. (R. centrale recommandée des comptages aux KASPRYZK). dortoirs était le 15 janvier. Présence les années récédentes : Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Résultats obtenus. Nombre 23 - 197 - 352 I L Pour tous les sites sont indiqués ; la Le dortoir eSt en bordure d’une ancienne ( commune, le |ieu—dit, leffectif compté, le jour grâvière. 1 de comptage, le ou les noms des observateurs. Quand les données sont Vendeuil, Pré de Guiste: ‘~ disponibles, des informations sur des 332 oiseaux le 15 janvier. Le dortoir est un , W comptages intermédiaires sur ces sites sont groupe de Peupliers sur une île dans une indiquées ceci permettant de suivre l’évoIution gravière (A. BoussEMART, L. GAvoRv ET J. _ du nombre d'hivernants au cours de l’hiver. De PICHENOT). L même, les effectifs présents lors des comptages des mois de janvier précédents Vi||êl'$·€¤—Pr¤Yèf9S. B¤i$ dû Vil|€FSï pour les dortoirs suivis depuis plusieurs 120 le 16 janvier; ils étaient 190 à la mi années sont de nouveau indiqués, afin de ©Ci¤br9, 450 à la mi novembre, 388 à lâ mi suivre I’évolution du nombre d'hivernants au décembre, 385 à la mi février et 37 à la mi cours des années. mars (D. BAVEREL). ' AISNE Le traditionnel et important dortoir de Tergnier 6 dortoirs occupés ont été repérés et recensés (plus de 200 oiseaux depuis plusieurs années) en janvier. est déserté suite à l'abattage des Peupliers ou Anizy-le—château, Saint Rémy, il était installé. Peut-être retrouve—t—on une 67 le 15 janvier (J. PICHENOT). partie de ces oiseaux dans le dortoir localisé à Vendeuil et qui n’était pas fréquenté Mézy-Moulins, Ile Saint Pierre : précédemment. 170 oiseaux le 15 janvier (A. BOUSSEMART et J. MoRENrAux)_ ` Total départemental : 1253 oiseaux. Présence les années récédentes : Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Le suivi de trois dortoirs au cours de plusieurs W —. Nombre 65 105 70 2 270 2 mois de cette saison nous montre la présence Le dortoir est sur une île au milieu dela rivière de 500 oiseaux en octobre contre 903 en Marne. novembre, 948 en décembre, 684 en janvier et 864 en février. On peut ainsi suivre l’arrivée , NGUVi"B··SLIl°·A"9tt€, Pi8I'] d'G8U de i'AiiBiiÃS à prggrgggjvg des oiseaux au Cours dg 66 01898UX 19 15 janvier 2 HS étaient 108 l’automne. Les nombres obtenus en mars sont (92+16 en deux Sous-d¤rt¤îrS) à la mi ¤¤t¤¤r¤. beaucoup plus raipiee: les oiseaux repartent 73 (64+9) à la mi novëmbfël 70 È 13 ml vers leurs colonies de reproduction. décembre, 130 (80+50) à la mi février, 56 (19+37) à la mi mars. (D. BAVEREL). Présence les années récédentes : . Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Nombre tel 52 202 -n- i L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 27
Comparaison avec les recensements décantation d’usines. Si les sites utilisés cet précédents: hiver ne sont pas ceux des années Nouveau record du nombre d’oiseaux précédentes, il faut remarquer que: comptabilisés sans une réelle augmentation de * les sites sont proches les uns des autres et la pression d’observation. ce sont souvent des gravières en activité; les i dérangements fréquents et les modifications ,_ ,_ ,_ ,_ ,_ dues à |'exp|oitation peuvent inciter les oiseaux È '5 É Q È 5 È Q È Q à changer de lieu zpar exemple Pont Sainte ( É 2 É Q É É} É Q É CQ Maxence (176 oiseaux en 2003 - mais 0 en J " " " " P 2005) et Moru-Pontpoint se touchent (aucun i · oiseau en 2003 mais 97 en 2005) W · Nombre de dortoirs 2 5 E 3 n * le secteur le plus densément occupé (nord dwoîggàlîx 516 885 885 852 1253 est. et sud ouest de `Creil) se prolonge en _ région lle-de-France ou des oiseaux peuvent se regrouper pour passer la nuit, étant une OISE saison en Picardie, la suivante dans la région - 4 dortoirs ont été repérés et recensés ; aucun voisine. n’était occupé en 2003 ni les années précédentes. Cette grande mobilité des SOMME dortoirs au sein d’un département d’une année 8 dortoirs occupés ont été repérés et recensés à |’autre est unique en France (L. MARioN com. en janvier: pers.), Ault , bois de Cise : 10 le 16 janvier. Les oiseaux sont posé sue Chevrières, Bassins de décantation : une corniche d’une falaise littorale. (T. 180 oiseaux le 16janvier. Le dortoir est sur un RIGAUX). (ll y avait 40 oiseaux en janvier groupe de Peupliers en bordure des bassins. 2003). 1 (W. MATHor). ` · Boismont : 49 le 15 janvier. Longueil-Sainte·Marie, Bassin L3: (ll y avait 42 oiseaux en janvier 2003). Le 129 oiseaux le 12 janvier. Le dortoir est sur un dortoir est un grand arbre mort en bordure de . groupe de Peupliers en bordure d’une la rivière Somme (X. COMMECY). gravière. (W. MATi-lor). , Bray-sur-Somme, port : Pompoint, Moru, Bassin M 15 : 46 le 16 janvier. Nouveau dortoir. Le dortoir est 97 oiseaux le 23 janvier. Le dortoir est sur un un groupe de petits arbres (Aulnes, Saules) en i|otd’une ancienne gravière (W. MATHoT). bordure de la rivière Somme (X. CoMMEcY et V. BAWEDIN). Verneuil-en-Halatte, gravières : 70 oiseaux le 23 janvier. Le dortoir est sur un Famechon : groupe de grands arbres en bordure d’une 79 oiseaux le 16 janvier. Le dortoir est un gravière (T. DAUMAL). alignement de Peupliers en bordure de la rivière des Evoissons près de gravières (B. Total départemental : 476 oiseaux. COUVREUR). Nouveau dortoir. Comparaison avec les recensements La-Chaussée-Tirancourt: précédents: 46 le 23 janvier. Le dortoir est un alignement de Peupliers en bordure de la rivière Somme à proximité d’étangs (X. COMMECV). fg N _§ O, _§> ,. _§ (.1 ·§ Ln Ce dortoir est nouveau mais « remplace » È 3 È 3 È S È 8 È S certainement celui fonctionnant épiso- i'$ "` i“, "` 2 N 2 N 9, N diquement les années précédentes et qui était localisé à Ailly-sur-Somme, commune voisine Nombre de 2 ¤ 2 4 en amont dont le site occupé par le dortoir j dortoirs (peupleraie) a été détruit. Nombre 54 ¤ 437 476 Présence les années récédentes: · d'oiseaux Année 1997 1999 2001 2002 2003 2004 N¤mbr¤ 130 IH 45 -1-- L'hivernage est maintenant net dans ce département, les sites utilisés sont tous des ‘ complexes de gravières ou de bassins de 28 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2)
Long, 111 le 23 janvier. Nouveau dortoir suite aux Bilan régional: dérangements ayant régné sur l’ancien (tirs légaux) situé à quelques kilomètres en aval. Le L 1- __ 1 dortoir est un groupe arbres (Aulnes, Saules) fé È .Q.> .9 .9 1 sur un îlot d’un étang en bordure de la rivière PICARDIE È É È § É É È É) È ê Somme. (X. CoMMEcv). -i t- —» «·- —> ei -a el —> el Présence les années récédentes : Annee 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Nëgggîse 7 10 12 14 18 N¤m¤r6 187 îllî 14 Il NO b 9 850 · . dnisrgarx. 1039 _ 1616 1961 2495 Péronne, Sainte Radegonde—-Le pâté noyé. _ _U · 20iy +80% +25% +25% ~ 174 le 16 janvier. Vatlêtlm ·· Le dortoir est localisé sur des grands arbres Tottto (Frênes) sur un îlot d’un étang urbain en vallée moYormo 149 85 125 140 139 de la Somme. des i Présence les années récédentes: oortotro i _ Année 1ggg 2000 ZQQ1 2002 2003 QQQ4 Alors QUGIhlV9I'l'13Q9 dGS ç¤I'8l'ldS COl`l'l`lOl`8l'lS Nombre 95 124 243 146 207 243 en France tend à stagner voire régresser dans certaines régions, force est de constater que ` Saint-Quentin-en-Tourmont, Parc ©rnitn¤· les trois départements picards les accueillent jogjqooo du Mojqoonjoyjo ; chaque année un peu plus nombreux. Les tirs 252 le 15 janvier. (148 eieeaiix en janvier (l60aw< Gt ¤ll696¤><) Sur 666 ¤¤66¤¤>< 06 W 2001) (p_ CARRUETTE) semblent pas avoiriun fort impact sur une evolution a la baisse recherchée de la Le dortoir de Gamaches en vallée de Bresle a l¤¤i>¤l6t•¤¤ fréquentant la rè9•¤¤ on hu/6r: tqut disparu (l’arbre support a été coupé) et celui au plus permettent-ils |’éclatement des dortoirs r d’AbbevilIe n'est plus occupé sans qu’il y ait eu importants- 1 ‘· apparemment de modifications importantes. Pl d I P_ d_ d I t t . ace e a icar IB ans e con ex e Total départemental : 767 oiseaux. ¤¤tt¤¤¤t î . MARloN (2005) a publié le bilan national 2004 - Cgmpargigon avec joo rooonoomomg 2005 qu’il a coordonné comme chaque année. récédgntg; 97675 +/— 3458 Grands cormoraiws ont éié comptés en France dans 92 dépar ements ; a i_ __ i_ i_ i_ Picardie accueille donc environ 2.5% des .9 .9 .9 .9 .9 hivernants nationaux. Ce total national est en Eg Èë êë Èê Èê hausse de 4.6% par rapport au précédent "> ‘· '* *· * N *1 N * N décompte de 2003, ce qui montre une Nombre dg stabilisation de la hausse des effectifs (due à dortoirs 4 3 une faible augmentation des effectifs Nombre reproducteurs ` au Qanemark, Pays-Bas, dioiœaux 523 461 711 672 767 Allemagne, Suede... dou viennent l essentiel de nos hivernants). On peut le remarquer en . . P' ` ` tt t t' t I S*¤¤¤ë·*·<>¤ du ¤¤mbrs ¤'¤·Ssa¤X ràâîrdlîâïêî 9eÉ°giÉÉÃ'ÉeÉiÉÃÉ` ÈS ÉÃUÉÈU 'ÈSÉ htvematîtts deputs qœtqœs amçes Bt. legere stationnements dans le département de l’Oise regresslon du nombre de dortoirs suite aux qui sont en inne augmentation. au niveau destmçttons de Sttçs; Une œmamê d Otsœux national |'occupati0n du val de Seine et de ses 1 sont legalement tires chaque année (pour aiiiuenis 8 montré œiie même img · moitié en Haute vallée de la Somme et en aval progression. On peut penser que ia dAm'?nS)' Poutœ déparœtneîmt la pmpomon prolifération des gravlères alluviales, en des oiseaux « littoraux » qui salimentent pour paniwiiei avec ie creusement de pians dlêau it ttesêertttet on met (d.i°?rt°trS de A°"It· dtaotlîgtggt de plusieurs dizaines d’hectares depuis une Gtii q'mîQàt€rggl;8n` ?2L£g°rg) gâîy 6 2nO1° dizaine d’années à considérablement accru le £;Èîiï'%nG1999°6îndS 13% ZU mgxîxum en potentiel d’accuei| des Grands Cormorans 1997 é d d f .d 1 dans les vallées picardes, essentiellement è ann E 6.1,.,9rîn , t°'.t. aycîn dans l’Aisne et l’Oise, départements qui Cçtmpt tement modt te a œpam ton SS accueillent l’essentieI des effectifs régionaux. °'SGa"'X)· Notamment, de nouveaux plans d'eau de · plusieurs dizaines d’hectares ont été L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2) 29
aménagés ces dernières années en de par département des résultats effectuée par nombreuses vallées. Marion (op. cit.) montre que les tirs autorisés (25267 en France en 2004-2005) n’inf|uent pas Le maximum hivernal a été noté en janvier localement sur l’évolution des stationnements. (mais les comptes du mois de décembre sont ` *' à peine inférieurs, ceux d’octobre et novembre Remerciements _: inférieurs de 10%, ceux de février de 15%, la Comme toute entreprise concertée, celle-ci n’a chute est nette en mars (-45%); mis à part été possible que grâce à la mobilisation sans cette dernière remarque les résultats pour les faille depuis des années des observateurs = dortoirs suivis dans l’Aisne sont quelque peu bénévoles de l’association. Ils sont différents où l’on a remarqué que les effectifs nommément cités dans le texte et il m’est ‘ . de janvier étaient plus faibles que ceux de agréable de tous les remercier ici. . novembre, décembre et février. En France, 805 dortoirs ont été repérés (dont Bibliographie : 2.2% pour la part picarde), soit comme chez MARloN Loi`c (2005): Recensement des nous comme chez nous en légère Grands cormorans hivernants en France augmentation. durant |’hiver 2004 — 2005. M.E.D.D, La taille moyenne des dortoirs relevée a été de M.N.H.N., Université de Rennes l. 31p. 121 oiseaux (taille stable depuis 2001 après avoir fortement décru par rapport aux résultats COMMECY Xavier (1999): Recensement des de la décennie précédente) contre 136 dans ` Grands cormorans Phalacrocorax carbo nos trois départements. Les plus gros sont les hivernants. 1998-1999. Région Picardie. suivants : 1500 en Corse, 1145 dans la Marne, L'/lvocette - 1999 — 23 (1-2) p. 10 -12. 1100 en Sologne... Une analyse département jjg;1 : Carte de localisation des Grands cormorans hivernants en Picardie, Hiver 2004- 2005. É 12 , si 11 16 ~ 15 ' ëâjy/"TÈJL X) J, )\`F __,..~"\- ® 14 ài 17L jj @9 5 \x_É'$‘·./ j 1 Qt) . Ã ff si 3 J" .1 î 1,,,,. _j gps-- " KX 7 ait? 8 ®‘f"/` @7 . A \ 1 2 Anizy—lc-Château ; 2 : Mézy-Moulin ; 3 : Ncuvi11c—sur-Ailctte ; $9 2 I' 4 : Pommiers ; 5 : Vcndcuil ; 6 1 Villers-cn-Prayètes ; 7 1 Chcvrièrcs ; __ 8 : LOHgUB11·SH1l]tC·MîlT1C ; 9 2 Pontpoint ; 10 : Verneuil-en-Halatte ; 11 : Ault ; 12 : Boismont ; 13 1 Bray-sur-Sormne ; 14 1 Famcchon ; 15 : La Chaussée-'1`irancoun; 16 : Long; 17 : Péronnc ; 18 : Saint—Qucnt1n-en-Tourmont 30 L’AVOCETTE 2005 — 29 (1-2)