Bulletin SHF XXXX 60
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      Bulletin de la Société   l
  Herpétoleglque de France      
4ème trImestre19lI1 I -` I _ I I ` ··   n° $0
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BONS, J.. Cl-IEYLAN, M. et GUILLAUME, Q.P. (1984);-—,Les—Reptlles méditerranéens. Bull. Soc. Herp. Fin, 29: î-17. _
. Hrésàpart _ ` _‘ - _ "   I.   .   I I
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` de |'Univel~s_i|é de Franche·Comté _
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- · Dépot regatz nàmg trimestre t9St

Hullétin ité la Snciété Hérpétnlngi é ité F a cé
4i=¤¤¤ trimestre 1991 n° BU
SOMMAIRE
· Note sur une tortue Caouanne (Caretta caretta} pêchée en 1990 en baie de
Seine et sur quelques captures antérieures de Chéloniidés en Manche
orientale
Thierry VINCENT .................................................................................................... 1
• La Couleuvre de Montpellier |'MaIpoion monspessuianusj (Hermann, 1804}
(Squamata, Cotlubridae) dans le département du Lot iFrance}
Thierry VINCENT .................................................................................................... 5
• Données bioécologiques sur Aigyroides nigropunctafus iDuméri| et Bibron,
1839} (Sauria, Lacertidae) en Albanie
Idriz HAXHUI ........................................................................................................... 9
• Bibliographie. Résumés de thèses ........................................................................ 16
• Notes. Vie de la société. Informations ................................................................. 22
CUNTENTS
• Note on a Loggerhead (Caretta caretta} captured in the Seine Bay and on
some anterior capture of Chelonidae in the same placé
Thierry VINCENT ................................................................................................... 1
• Note on Maipoion monspessulanus (Hermann, 1804} (Squamata,
Coiubridae} in the Lot district [France}
Thierry VINCENT ................................................................................................... 5
• Ecological observations and geographie distribution of Aigyroides
nigropunctatus lbuméril and Bibron, 1839} (Samia, Lacertidae} in Albania
Idriz HAXHUI .......................................................................................................... 9
• Bibliography. Thesis summaries .......................................................................... 16
• Notes. News from the Society. Informations ..................................................... 22


			
Bull. Soc. Herp. Fr. ·l1991l 60 : 1-4
NOTE SURAUNE TORTUE CAOUANNE
(Caretta caretta) PECHEE EN 1990 EN BAIE DE SEINE
ET SUR QUELQUES CAPTURES ANTERIEURES DE
CHELONIIDES EN MANCHE ORIENTALE
par
Thierry VINCENT
Résumé --- La capture d’une Tortue Caouanne (Caretta carettal en 1990 en Baie de Seine est
signalée. Une recherche en 1988 et 1989 a également permis de retrouver les preuves de la
capture au même endroit d’ur1e autre Tortue Caouanne et de deux Tortues vertes (Chelonia
mydas}.
Mots-clés: Caretta caretta, Chelonla mydas, Cheloniidae, capture, Baie de Seine.
Summary — The capture of a Loggerhead (Caretta carettal ln 1990 in the Baie de Seine is
reported. Investigations in 1988 and 1989 have allowed to ünd another Loggerhead and two
Green Tu rtles (Chelonia mydas} ca ptu red at the same place.
Key-words : Ceretta carerta, Chelonfa mydas, Cheloniidae, capture, Baie de Seine.`
I. INTRODUCTION
La Tortue Caouanne est l'une des espèces de Chéloniens susceptibles d'être
capturées, trouvées ou observées le long des côtes de France. Si la Tortue
Caouanne est Vespece la plus commune pour la Méditerranée occidentale, elle est
rare, en revanche. sur les côtes de |’Atlantique (Duron-Dufrenne, 1989}. Les cartes
de |'At|as National des Reptiles et Amphibiens (1989] montrent de plus qtfaucune
capture ne semble avoir eu lieu jusqu'à présent sur les côtes françaises de la
lvïanche, durant la période de Venquéte.
II. RAPPEL CONCERNANT LA PRÉSENCE ANCIENNE DE CAOUANNES
EN MANCHE
Gadeau de Kerville, en 1897, dans son ouvrage sur la faune de Normandie,
ne mentionne pas |'espèce comme ayant été trouvée sur le littoral normand.
Toutefois, Lennier, en 1904, mentionne que la Tortue Caouanne est parfois
capturés le long des côtes de France et d’Ang|eterre. Ce fait est confirmé pour la
Manuscrit accepté |e12 décembre 1991.
1

Manche par Brongersma (1972} qui rapporte cinq données, dont une sur l'ile de
Wight. Guillandre (1989}, grâce à des données inédites, porte à treize le nombre
des observations concernant les Caouannes en Bretagne. On notera aussi la
découverte oula capture sur les côtes de France de Tortues de Ridley
(Lepidochelys kernpii) et de Luth (Derrnœhelys coriacea) (Duguy, 1986, 1989}.
III. CAPTURE D‘UNE CAOUANNE EN BAIE DE SEINE
Fin octobre, début novembre 1990, une Tortue Caouanne est capturée par
une chalutier de Trouville (Calvados}. Le lieu précis n'a pas été communiqué mais
l’animal a été remonté à ia suite d’un trait de chalut effectué en Baie de Seine le
long des côtes du Calvados.
Cette petite tortue (longueur de la dossière : 38 cm} sera finalement
recueillie vivante par l'Aquarium Ecologique de Trouville et conservée en élevage.
En juin 1991, M. Tassigny, Directeur de |'Aq uarium, nous informe de sa présence.
La tortue, morte entre temps, est maintenant conservée au Muséum d'}-listoire
Naturelle du Havre. Elle y sera prochainement naturalisèe et intégrée aux
collections.
IV. PRESENCE DE CHÉLONIIDÉS EN MANCHE ORIENTALE
En 1987, une première et trop rapide recherche chez les commerçants
poissonniers du Havre, d'Etretat et de Fécamp n'avait donné aucun résultat
exploitable. Une seconde investigation en 1988 et 1989 nous a permis cette fois de
retrouver 8 dossières ou tortues naturalisées. Trois de ces tortues ont été
capturées en Baie de Seine, soit le long des côtes du Calvados ou de la Manche,
soit au large des côtes de Seine-Maritime. L’une est une Caouanne (Carerta
caretta} (longueur de la dossière 0,80 rn} péchés dans les années 1965 vers
Ouistreham (Calvados} (A. Vatinei, comm.pers., janvier 1989}. Les deux autres
individus sont des Tortues vertes (Chelonia mydas) (longueurs respectives des
dossires, 0,50 m et 0,70 m} pêchées entre 1970 et 1975 en Baie de Seine.
Nous ne retiendrons pas la grande dossière (1,20 m} de Tortue verte
exposée encore récemment dans la salle d'un restaurant d'Etretat. Selon certains
informateurs, il s’agit d'un spécimen effectivement péché vers 19484950 à St~
Jouin-Bruneval (Seine·Maritime} ; pour d'autres, c'est un animal rapporté par un
navigateur farceur qui, en accord avec I'un de ses amis pécheurs dorissiers
d'Etretat, a monté de toute piece cette histoire de capture.
V. HYPOTHÈSE SUR LA PRESENCE DES TORTUES EN BAIE DE SEINE
Il est généralement admis que les Tortues Caouannes et franches observées
en Atlantique sont des individus erratiques (Brongersma, 1972}. Uobservation ou
la capture en Manche orientale de certains poissons, en particulier de
Tétraodontiformes, nous avait amené à penser que leur présence était peut-être
liée aux périodes de fortes amplitudes transgressives de l'Ocean Atlantique (Le
Danois, 1938 et 1949 ;\/incent, 1986}.
2

L'année 1989 a été caractérisée par une arrivée importante sur nos côtes de
poissons (unes (Mala mofa) et des balistes (Balistes caroifnensfs), poissons
considérés comme des indicateurs possibles de ces transgressions océaniques.
Contrairement à certains poissons, les tortues peuvent s'affranchir d'un transport
passif par les courants et même lutter contre ceux-ci (voir à ce sujet la contribution
de R. Duguy (1989] concernant Derrnocheiys coriacea]. Uhypothèse de la venue de
Chéloniidés, en particulier de Tortues Caouannes, représentants de la faune
océanique tropicale, à |'occasion d'une période d’amp|itude transgressive
océanique forte est émise.
VI- CONCLUSION
Les pêcheurs professionnels sont le plus souvent de bons observateurs au
large. Leurs observations concernent aussi bien les oiseaux que les mammifères
ou les tortues. Le problème majeur réside, en Normandie comme ailleurs, dans la
difficulté de relations suivies avec les pêcheurs ou les poissonniers. Les
observations sont rarement retransrnises spontanément |orsqu'e|les ne sont pas
volontairement cachées par modestie, ignorance ou peur.
L'exernple des tortues vues ou prises en Baie de Seine est une bonne
illustration de ce phénomène. L'Atlas National n’a pas bénéficié de ces données en
temps utile. Il est à noter cependant que le travail de relation avec un monde
relativement fermé peut, à moyen ou long terme, porter ses fruits. Ainsi l'une des
deux tortues vertes retrouvées chez un particulier sera peut—être prochainement
déposée dans les collections du Muséum du Havre, son actuel et discret
propriétaire ayant, grâce à Venquête, pris conscience de l'intérét scientifique et
public de son spécimen.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BRONGERSMA, L.D. (1972} —-— European Atlantic Turtles-zoologîsche Verhanclelingen. E. j.
Brill ed., Leiden :318 pp.
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Soc. Sci. nat. Charente-Maritime, 7 (4] : 543-546.
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Sci. nat. Charente-Maritime, 7 (8] : 959-96û.
GADEAU de KERVILLE, H. (1897] - Faune de Normandie. Fascicule 4 (Reptiles, Batraciens et
Poissons]. Baiilière et fils éd., Paris : 673 pp.
GUILLANDRE, J.—P (1989] —— La Tortue Caouanne en Bretagne. Penn Ar Bed n° 134, 2(J}2 :
30-38.
LE DANOIS, E. (1938] — L’At|antîque, histoire et vie d'un océan. Albin Michel éd., Paris : 268
DD-
LE DANOIS, E. (1949) —— Vie et Nloeurs des poissons. Payot éd., Paris : 262 pp.
LENNIER, G. (1904] - Petit guide illustré du visiteur du Muséum du Havre ; imprimerie du
Journal Le Havre :357 pp.
3

S.H.F. (1989] — Atlas de répartition des Amphibiens et Reptiles de France. S.H.F., Paris : 191
PP-
VINCENT, T. (1986} -—- La capture de Baiistes caroiinensis en Baie de Seine. entre 1975 et
1984. Buii. trim. Soc. Géo!. Normandie et Amis du Muséum du Havre, 73-4 : 11-12.
T. VINCENT
Muséum d’l~Iist0ire Naturelle
Place du Vieux Marché
76600 LE HAVRE
4

Bull. Soc. Herp. Fr. l199‘ll B0: 5-8
LA COULEUVRE DE MONTPELLIER
IMaIp0l0n monspessulanusl (Hermann, 1804)
(Squamata, Colubride) DANS LE DEPARTEMENT
DU LOT (FRANCE)
par
Thierry VINCENT
Résumé- Uobservation de couleuvres de Montpellier (Malpolon monspessulanus) en 'i9î·'5,
1987 et 1991 sur le Causse de Lïrnogne apporte la preuve de la présence de ce serpent dans
le département du Lot.
M¤·ts~cIés : Malpolon monspessuianus, reptile, présence, Causse de Lîmogn, Lot, France.
Summary --- The observation of Montpellier snakes flirfaipoion monspessuianus} in 1975,
1987 and 1991 in the Causse of Limogne, evidences the presence of this snake in the Lot
district.
Key-words : Malpoion monspessuianus, Reptile, presence, Causse of Limogne, Lot, France.
I. INTRODUCTION
La couieuvre de Montpellier présente en France appartient à la sous-espèce
Malpolon m. monspessulanus. Cet ophidien opisthoglyphe est parfois confondu
avec d’autres grands serpents. couleuvres verte et jaune ou couleuvres d'Escu|ape
(Mat: BT Weber, 1983). D‘après De Haan (in S.H.F., 1989), la couleuvre de
Montpellier est assez commune en zone méditerranéenne. La carte de répartition
dressée pour |'Atlas Nationa! des Reptiles et Amphibiens le montre clairement
iS.H.F., 1989).
Comme un certain nombre de reptiles nettement thermophiles, la couleuvre
de Montpellier. au fur et a mesure qu’e|le s'é|oigne du domaine méditerranéen
strict, profite de vallées très ensoleillées et chaudes pour pénétrer plus
profondément dans le territoire. L'e><emp|e du Massif Central et des stations
d’observation telles que les Cévennes vivaroises, la Basse Ardèche, etc... en sont
une bonne illustration (Brugière, 1986).
ll semble donc possible de s':-appuyer sur |'aire circum—méditerranéenne
(zone d'extensiott du chêne vert} et sur une climatologie favorable pour expliquer
la présence de la couleuvre de Montpellier dans des zones éloignées des régions
méridionales.
Manuscrit accepté Ie12 décembre 1991.
5

Nous nous intéresserons ici au Lot, département de la région Midi-Pyrénées
dont les limites actuelles correspondent approximativement a celles de l'ancien
Quercy.
II. CLIMATOLOGIE ET CARACTERE CIRCUM-IVIÉDITERRANÉEN DU QUERCY
L'aire circum~méditerranéenne française déborde largement la zone des
oliviers dans la vallée du Rhône. Si elle se trouve repoussée vers le sud par le
Massif Central, elle émet en revanche, via le Quercy, une digitation en direction de
l'Aquitaine dont l'influence, bien que temporisée. est notable jusqu'en Bretagne et
en Normandie (Bournerias et coll., 1984).
Le département du Lot se caractérise donc par un climat de type circum-
méditerranéen. Malgré des traits continentaux et une influence océanique (Kessler
et Chambraud, 1986], certains territoires de ce département 1 les coteaux de la
vallée du Lot (Arcamba|, Mont St Cyrl, les petites vallées sèches adjacentes et le
Causse de Limogne (composante Iotoise du Quercy Blanc qui déborde largement
sur le Tarn-et-Garonne) présentent un climat sec et chaud. La végétation adaptée
en ces lieux, telle que Vasperge sauvage, |'a|aterne. le filaria, le spartier, la leuzée,
le pistachier térébinthe et le chêne vert, est de type circum-méditerranéen (Jacob
et Jacob, 1979}. Si |'influence du climat se note sur la flore, elle se retrouve
également au niveau du peuplement animal, en particulier de Ventomofaune
(Burle et coll., 1991}.
Ill. LA CQULEUVRE DE MONTPELLIER DANS LE QUERCY A TRAVERS LA
BIBLIOGRAPHIE
Les données bibliographiques, peu nombreuses, concernant la couleuvre
de Montpellier dans le département du Lot sont, de plus, assez contradictoires.
Ainsi, d'après un tableau publié par Cantuel en 1949, I'espèce existe dans
les départements du Lot et de la Haute-Vienne (Chey|an in S.H.F., 1978] émet
Fhypothèse d'une aire relictuelle dans l'ouest du Massif Central.
A la suite d’une observation que nous avons faite en 1975, un indice de
présence est porté sur la carte IGN 1;'50.(J00 21-40 lCaussade} figurant sur les
cartes confidentielles du Secrétariat Faune-Flore préfigurant l'At|as préliminaire
des Fleptiles et Amphibiens. Cette donnée, malgré la présentation d'une
photographie, n'a pas été retenue et ne figure donc pas sur |'Atlas de 1978.
En 1981, Parent indique que c'est par erreur que Vespèce a été signalée
dans le Lot et la Haute-Vienne. En 1986, Brugiere, plus réservé, pense qu’en
Vabsence de renseignements plus précis, il est bien difficile de trancher ; |'espéce
ne figure toutefois plus, pour le Lot, dans son tableau récapitulatif. Conséquence
plus ou moins directe de ces remarques, |'indice de présence de la couleuvre de
Montpellier est finalement supprimé par ia S.H.F. de la carte IGN 1;’50.0D0 21-40 et
par là même, du département du Lot. L'At|as national de répartition des Reptiles et
Amphibiens ne mentionne donc plus la couleuvre de Montpellier comme faisant
partie de Vherpétofaune du sud-ouest de la France (S.H.F., 1989}.
6

W. OBSERVATION DE LA COULEUVRE DE MONTPELLIER DANS LE LOT
L'espece a été capturée et photographiée par nous-même sous la forme
d'un jeune individu, en septembre 1975 ; la couleuvre a été relâchée sur son lieu
de capture, en Voccurrence, la petite décharge publique aujourdhui disparue de
Fontanes lsud—est de Lalbenque, Lot}.
Entre 1985 et 1991, nous avons continué les investigations dans la région
afin d'y préciser Vexistence de l'espèce.
En août 1987, un spécimen adulte [1,70 ml est trouvé écrasé sur la Route
nationale 20 allant de Cahors à Montauban, à la hauteur de St—Pau|—de-
Loubressac.
Une discussion en 1988 avec M. A. Lavalle, retraité, originaire de Cieurac,
nous permet de préciser que |'espéce aurait été vue en août 1935, sur la commune
de Ventaillac (sud de Lalbenque}.
En juillet 1991, un spécimen adulte [environ 1,50 m} est de nouveau trouvé
mort sur la RN 20 prés de Ventaillac. La couleuvre, en assez bon état, a pu étre
collectés en vue de sa conservation dans les collections du Muséum d'Histoire
Naturelle du Havre.
V. REMARQUES FINALES ET CONCLUSION
Pour qui ne connaît pas, dans le Lot, cette région du Causse de Limogne,
cet "isolat" nord-occidental assez éloigné de la zone méditerranéenne de présence
dela couleuvre de Montpellier, sem ble surprenant.
De Haan lin S.H.F., 1989}, attirant l'attention sur le fait que la couleuvre de
Montpellier pourrait encore subsister dans la vallée du Tarn pres de Peyre,
souligne : ”c’est un secteur à prospecter dans la mesure où la végétation
témoigne d'une influence du climat méditerranéen".
En plus de la vallée du Tarn, il convient maintenant de prospecter avec une
attention soutenue les vallées chaudes et les plateaux calcaires secs proches. Les
recherches permettront certainement de comprendre et de cerner la distribution
de Vespèce tant dans |’Aveyron (région de Millau} que dans le Mont Albanais ou le
Lot lûuercy Blanc}.
Ouoi qu'i| en soit, le biotope que cette couleuvre occupe sur le Causse de
llîmogne dans la région de Lalbenque s'accorde assez bien avec ses exigences
écologique et climatique.
Ubiquista, elle aime avant tout la rocaille et les terrains broussaîlleux, secs
et chauds. Le Causse, dans le quadrilatère Lhospitalet, Cieurac, Castelnau-
Montratier, Belfort-du-Quercy, pour se limiter à la seule zone ol’observation
actuelle, lui offre ces caractéristiques. Uéspéce n'y semble toutefois pas trés
commune. Les récentes et profondes modifications d'infrastructures locales
pourraient encore gêner l'espce. Livet (1979} considère que Vécrasement des
individus qui traversent les routes est une des causes vraisernblables de
raréfaction de |’espèGe. En revanche, la remise en exploitation de friches trop
fournies pour elle pour la culture de la truffe pourrait à moyen ou court terme,
offrir de nouvelles zones de chasse favorables à la couleuvre de Montpellier.
7

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Avranches. Basse-Normandie. Guide Naturaliste des côtes de France. Delachaux et
Niestlé éd., Paris : 264 pp.
BRUGIÈRE, D. (1986} — Batraciens et Reptiles de |’A|lier, du Puy-de-Dôme, de la Loire, de la
Haute-Loire, du Cantal et de la Lozère. C.O.A.,·'S.E.RF.S.M.N. : 134, 135 et 152.
BURLE, F., DELPYZ D. et CANOU, G. (1991} — Les coléoptéres du Lot et des Causses du
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CANTUEL, R (1949} -— Faune des Vertébrés du Massif Central de la France. Lechvallier éd.,
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JACOB, F. et JACOB, A. (1979} — Le chêne vert et son association de plantes
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KESSLER, J. et CHAMBRAUD, A. (1986}- La météo de la France ; tous les climats localité
par localité. J.C. Lattes éd., 312 p.
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S.}-LF. (1989}- Atlas de répartition des Amphibiens et Reptiles de France. S.H.F., Paris, 191 p.
T. VINCENT
Muséum d'Hist0ir Naturelle
Place du Vieux Marché
76600 LE HAVRE
8

sun.So¤.Herp.i=r.¢1s91l60: a-15
DONNEES BIOECOLOGIOUES SUR
Algyroides nigropunctatus (DumériI et Bibron, 1839)
(Sauria, Lacertidae) EN ALBANIE 111
par
ldriz HAXHUI
Résumé -—- L‘artic|e présente des données bioècologiques et écologiques sur Algyroides
nigropunctatus, ainsi que sur s répartition géographique en Albanie. Des prospections
menées pendant plusieurs années dans de nombreuses régions de ce pays ont permis de
confirmer sa distribution géographique assez vaste, et de Vobserver pour la première fois
dans 8 stations des Alpes d’A|banie.
Mots·clés 1 Répartition, Ecoiogie, Aigyroides nigropunctatus.
Summary --- This article gives bioecological and ecological data about Aigyroides
nigropunctatus, and details on its geographie distribution in Albania. The expeditions carried
out in many regions for several years have proved that this species was very much spread in
this country. Likewise Aigyroides nigrcpunctatus has been discovered for the first time in 8
stations in the Alpes.
Key-words : Distribution, Ecology, Algyroides nigropunctatus.
I. INTRODUCTION
La présente étude constitue la première d'envergure nationale sur
Aigyroides nigropunctatus ; en effet, il n'existe dans la litterature que des citations
partieltes ou peu de publications, pour la plupart anciennes et d’auteurs étrangers,
sur i'Albanie lCsiki, 1923 ;Werner, 1938 ; Fiadovanoviç, 1951 ; Dzukiç et
Pasuljeviç, 1979 ;Bruno, 1986].
La repartition d’AigYr0ides nigropunctatus est limitée à |'cuest des Balkans
et dans une zone assez restreinte du nord—est de |’lta|ie. Sa distribution
géographique a suscité de larges debats, au point que certains auteurs lDzukiç et
Pasuljeviç, 1979) ont avancé comme hypothèse que sa répartition n'tait pas
encore bien déterminée et qu'e||e continuait à s'agrandir. L'espce srait donc en
progression. En revanche, d'autres auteurs suggèrent que la diminution de la
répartition est continue ; l'espèce serait donc, au contraire, en régression.
Notre étude vise à présenter une image bioécologique plus complète et
plus precise de cette espèce en Albanie, surtout par rapport a son extension
géographique.
Manuscrit accepté Is12 décembre 1991.
I1} Communication présentée au congrès dela SHF, à OHSAYl19-22juîn1991i.
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Figure 1 :Carte des principales zones biogéographîques de l’Albanîe.
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10

II. MATÉRIEL ET MÉTHODES
Cette étude repose sur |’observation de spécimens, accumulés dans 12
régions de |'A|banI, durant 15 ans :de19?6 à 1990. Des observations
particulières sur le milieu, le comportement, la densité et la distribution
d'AIgyroides nigropunctatus ont également été enregistrées.
III. RÉSULTATS ET DISCUSSION
Nous avons observé Afgyroides nfgropunctatus dans 58 stations, situées
dans 12 régions de |'A|banie. Les données détaillées sont présentées dans le
tableau I et les figures 3 et 4.
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1- Vaihanë. 2- Dragobi. 3- Klisyrë. 4- Marka]
TRQPQJE (bishevë). 5- Grykae Ftadeshës. 6- Curraj i
poshtërn. 7- Begaj. 8- Drin. 9- Tropojë.
E KUKES 10- Kulla Lumës. 11- Kalimash. 12- Bele (Drin}
SHKQDEH 13- Koman. 14- Drin. 15- Vau i dejës. 16-
Tarabash.
|\·’ MIFIDITE 17- Rubik. 13- Firëshen. 19- Kulme.
V MAT 20- Ulëz. 21- Urakë.
VI OIBEFI 22- Muhër. 23- Maqeîlarë. 24- Shupenzé.
VII KFIUJE 25- Krujë.
VIII BEFIAT 26- Osum. 27- Tamarr.
28- Ujanik. 29- Gjerbës. 30- Poliçan. 31-
Burgullos. 32- Dobrushë. 33- Selan. 34-
IX SKRAPAFI Therepel. 35- Kakruke. 36- Milovë. 37- Leshnjë.
38- Qorovcdé. 39- Valeshnjë. 40- Osojë. 41-
Qerrnishtë.
X KQFIQE 42- Prespë.
XI vI_0FIE 43- Sazan. 44· Karaburun. 45- Kusbaba. 46-
Ujii Ftohté. 47- Orikum. 48- Dhërmi. 49- Himarë.
XII SAFIANDE 50- Piqerras. 51- Barsh. 52- Lukovë. 53-
Sarandë. 54- Finiq. 55- Quk. 56- Butrint. 57-
Ksamil. 58- Siillo.
Tableau I : Répertoire des principales stations où fut rencontré Aigyroides nigropunctatus
entre 1976 et 1990.
11

Cette étude confirme la vaste distribution de cette espèce dans touts
|’A|banie, incluant toutes les régions en particulier, les diverses zones climatiques
(zones climatiques méditerranéennes de plaine, zones accidentées, pré-
FHDFITBQHBUSBS EI ITIOHÈBQUGUSGSI'.
Alors que Bruno (1986}, et Dzukiç et Pasulviç (1979} considéraient le fleuve
Drin comme étant la limite la plus septentrionale de l'aire de répartition de
|'esoce en Albanie (Fig. 2}, nos observations nous permettent de certifier la
présence d'Aigyroid'es nigropunctatus dans 8 stations des Alpes Albanaises. Ces
nouvelles stations étendent ainsi Vespèce beaucoup plus au nord du fleuve Drin.
Tenant compte des conditions climatiques terrestres de la zone indiquée, nous
partageons I'idée qu'Algyrofdes nlgropunctatus doit avoir une plus vaste
répartition dans les Alpes, surtout le long des vallons, des ruisseaux et des rivieres
qui se jettent dans le fleuve Drin (Fig.3}.
Une autre particularité de cette espece en Albanie consiste en son
extension en altitude. Ainsi, elle a été observée sur la montagne de Tomorrî
lUianik} et dans les Alpes (village de Valbonal, à une altitude d’environ 1400
mètres.
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Figure 2 : Distribution géographique d’Algyr0fdes nigropunctatus selon Dzulclç et Pasuljeviç
1979}.
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Figure 3 ; Distribution géographique d’Aigyrofdos nigropunctatus on Albanie.
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Figure 4 : Répartition d'Algyroides nfgropunotatus dans les Alpes.
Ces observations nous permettent de confirmer la vaste répartition
géographique de cette espèce en Albanie, tant en latitude qu'en altiture ; alors
que sa répartition est plus restreinte dans ies pays limitrophes (italie, Yougoslavie
et Grece}. Ainsi, la plus haute altitude atteinte par cette espèce en italie est de 650
mètres (Bruno, 19681, et elle dépasse rarement 1(JG0 mètres en Yougoslavie, où
elle se rencontre généralement dans des régions basses (Fiadovanoviç, 1951}.
Les biotopes les plus typiques fréquentés par Algyroides nigropunctatus
sont les zones de rochers calcaires, à arbrisseaux et à faible densité cfarbres, et les
zones sèches et pierreuses ; principalement :
-- le long des bords rocheux de la mer lonienne, occupés par le maquis
méditerranéen dont la végétation est composée par Pistacia lentiscus, Euphorbia
clendroides, Piomis fruticosa, Crifmum maritimum, Campanuia pyramidalis,
Orygonum vulgare et Scila maritime (cas de l'i|e de Sazani.
— le long des bords rocheux et pierreux où dominent les forêts de Ouercus
macrolepis, Rh us coraria, Carpinus orientalis, Ulmus campestris, Flubus uimifoli us,
Circis siiiquastrum, Fraxin us omus, etc. ..
— les zones de cultures d'agrumes d'o|iviers et d'arbres.
14

— près des sources d'eau construites en pierre, au bord des routes qui
traversent les forêts.
Dans tous ces milieux, Aigyrcides nigropunctetus se réfugie dans les bancs
de pierres, fentes et les creux de rochers ou de murs, dans les cavités des vieux
arbres. Il peut grimper assez adroitement sur les troncs et les branches des arbres.
Dans ces mêmes milieux, on rencontre également d'autres espèces de Reptiles, en
particulier : Testudo hermanf, Lacerte vfridis, Coluber gemonensis, Malpoion
monspessufen us et Vipera ammodytes.
Dans les 58 stations, Aigyrcides nigropunctatus ne cohabite jamais avec
Podarcis murafis, qui est cependant le lézard le plus répandu en Albanie. Ceci
pouvant s'exp|iquer par une compétition importante quant au comportement de
prédation entre les deux espèces (Bruno, 1986}.
Toutes les populations d'A»'gyroides nigropunctetus observées ne
regroupaient qu’un petit nombre d'individus, à Vexception d’un cas, à |'ouest de
|'î|e de Sazan, où ont été observés 4 ou 5 individus sur 20 m2. ll s'agit d'une zone
typique de rochers calcaires et de pierres. Il faut souligner par ailleurs que
Maipoion rnonspessulanus, qui est l'un des principaux prédateurs d'Ar`gyr0ides
nigropunctatus, se trouve très fréquemment dans ces contrées.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BRUNO, S. (1986) —Tarterughe e Sauri d'lta|ie. Italia, Firenze : 120-123.
CSIKL A.B. (1983} —-— Explorations zoological in Albania Preactae. Budapest :53-54.
DZUKiC, G. et PASULJEVIC (1979} —-— O rasporstranjeniu Ijuskavog gustra Aigyroides
nigropunctatus (Duméri| et Bibron, 1839}, Reptifia, Lacertidae. Biosistematika,
Beograd :61-70.
HADOVANOVIC, M. (1951} —-— Vodozernci i gmizavci nase zemlje, Beograd.
WERNEFI, F. (1939} — Die Amphibien und Reptilien Grichenlands. Stuttgart: 65-66.
I. HAXHIU
Universiteti i `Iiranës
Fekuiteti i Shkencave Natyrore
Katedra e Zoologjisë
ALBANIA
15

Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 15-21
BIBLIOGRAPHIE
Résumés de thèses
Lionel SCHILLIGER, ·[1990} ·-—· Les affections parasitaires chez les reptiles. Étude
bibliographique et expérimentale. Applications prophylactîques et
thérapeutiques en terrariophilie. Th. Med. Vet. : Nantes ; 405 p.
Les reptiles ont toujours compté parmi les animaux les plus repoussants.
Redoutés, voire soupçonnés de maléfices, ils ont été pourchassés et détruits sans
discernement, au détriment de Véquilibre naturel des especes dont Virnportance
est capitale. Mais heureusement, aujourd'hui, le reptile, mieux connu, suscite un
regain d’intérêt. Il apparaît de plus en plus comme un véritable animal de
compagnie, et Vherpétologie draine un nombre sans cesse croissant de
terrariophiles. En conséquence, chez ces éleveurs, amateurs ou spécialistes. se
développe une volonté de prévoir et pallier les pathologies engendrées par des
conditions de soins et d’hygiène trop souvent improvisees et approximatives.
La classe des reptiles présente de très nombreuses particularités
anatomiques et physiologiques. A |'issue de leur énumération, il est apparu que
pour moult raisons, la médecine des reptiles est très complexe, bien qu'el|e n'en
soit pas à ses premiers balbutiements. Ces animaux se prêtent assez mal aux
différentes méthodes d'investigation utilisées chez nos mammifères domestiques
et le praticien se heurte très rapidement à de nombreux problèmes :
— la classe des reptiles est très éclectique et se répartit en multiples
familles qui comptent plusieurs genres et espèces. Au total : environ 6000
espèces lc’est-à-dire autant que chez les mammifères}. Il est donc impensable
d'envisager une thérapeutique applicable sans distinction à tous ces reptiles, si
différents les uns des autres, tant sur un plan anatomique que physiologique.
— les reptiles, à |’inverse des mammifères, sont incapables cle maintenir
constante leur température interne. Cette particularité conditionne leur
physiologie, leurs réactions face aux maladies et leur utilisation métabolique des
substances médicamenteuses. Un médicament administré à la même posologie à
deux reptiles de la même espèce placés dans des conditions différentes de
température n’aura pas la même efficacité. Toutefois, ce caractère poïltilotherme
des reptiles peut ouvrir une voie thérapeutique intéressante car certains agents
infectieux ou parasitaires très sensibles à de brusques variations de température
peuvent être éliminés en modifiant la température du local où vit |'anima| malade.
— il n'existe pas chez les reptiles de dossier d'autorisation de mise sur le
marché précisant la possibilité d’uti|isation pour chaque espèce, les posologies à
respecter ainsi que les principales indications et contre-indications de ti ou tel
médicament. Le vétérinaire est donc conduit à extrapoler les résultats obtenus
chez les mammifères ou à utiliser des données bibliographiques souvent très
empiriques.
—·— d‘autre part, la relative lenteur de la circulation sanguine des reptiles
16

freine la distribution des médicaments aux différents tissus et organes |orsqu'i|s
sont administrés par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Il est donc préférable
de pratiquer une injection le plus prés possible du foyer atteint.
Parmi les problèmes inhérents a |’é|evage de ces animaux dans |'espace
confiné que constitue le vivarium, les affections parasitaires occupent une place
très im portante en pathologie reptilienne.
A l’état captif ou sauvage, les reptiles sont fréquemment atteint de
parasitoses. Dans la nature, ils hébergent habituellement des parasites peu
pathogènes, voire non pathogènes lparasites commensauxl. En revanche,
soustraits à leur environnement naturel et placés dans des conditions artificielles
d'é|evage, les reptiles sont beaucoup plus souvent sujets aux maladies
parasitaires graves. Ce phénoméne est à attribuer essentiellement à |’apparition
d'un état de stress.
Chez les reptiles, le stress peut être engendré par des conditions de
transport précaires, le brusque changement de milieu, des manipulations
intempestives par l’éleveur, des conditions écologiques inadaptées, un régime
alimentaire inhabituel et qualitativement ou quantitativement carence. Cet état de
stress pourra alors, entre autres, influer sur un parasitisme préexistant.
Notons que certains parasites comrnensaux chez un hôte précis peuvent
devenir pathogènes chez un hôte inhabituel. Ce probléme se rencontre parfois
dans les parcs zooiogiques où cohabitent trop souvent dans un même terrarium
ou dans le même enclos des animaux d'espèces et d’origines géographiques
différentes.
De plus, si une infestation parasitaire massive peut être a |'origine de
Vapparition de troubles directs, c'est-à-dire consécutifs à la seule action du ou des
parasites, elle peut aussi engendrer des troubles indirects par affaiblissement de
Vhôte concerné. Alors, ces troubles peuvent permettre, sur un terrain immuno—
déprimé, |'évoiution d'une infection bactérienne ou virale latente.
Certains ectoparasites peuvent également véhiculer et inoculer ds germes
ou des parasites sanguins tres pathogènes.
Enfin, certaines zoonoses parasitaires peuvent être d'origine reptilienne.
Rappelons que les reptiies eux~mêmes ne peuvent jamais parasiter d’autres
espèces animales.
Trois grands groupes cfectoparasites sont susceptibles d'étre hébergés chez
les reptiles : les arthropodes (Insectes + Acariens}, les champignons et les
sangsues. De façon plus anecdotique, on peut également noter à |'inspection du
tégument des algues et certains platheiminthes.
I Quatre grands groupes d’endoparasites peuvent être hébergés chez les
reptiles : les helminthes, les protozoaires, les champignons et les pentastomidés.
La description, la biologie, |'incidence sur les reptiles et les différents
moyens de destruction de tous ces parasites sont traités de la page 107 à 300.
17

A travers une étude coprologique, nous avons tenté de déceler la présence
d'éventue|s helminthes chez les reptiles classés en trois échantillons selon leur
provenance :
— Véchantillon n°1 regroupe 15 reptiles du Muséum d’Histoire Naturelle de
Nantes.
— |'échantil|on n“‘2 comprend 92 reptiles du iaboratoire cl’herpéto|ogie du
Centre d’Etudes Biologiques des Animaux Sauvages du Beauvoir-sur-Niort et du
Zoorama de Chizé.
— Véchantillon n°3 rassemble 8 reptiles appartenant à des particuliers
herpétologues.
Au total, 115 spécimens d'une grande diversité.
Les objectifs de cette expérimentation ont visé à évaluer :
— le taux d'incidence globale d’infestation parasitaire sur le lot entier des
reptiles soumis à cette étude, toutes provenances confondues.
— le taux d'incidence relative en fonction de îeur mode de vie (captivité en
terrarium, captivité en enclos extérieur ouvert, vie à |'état sauvage}.
— le degré d'infestation des spécimens parasits quand cela a été possible,
afin d'en déduire Vinfluence de différents facteurs intrinsèques et extrinsèques sur
les résultats obtenus.
— Vefficacité de plusieurs substances anthelminthiques a des posologies
rapportées dans la littérature ou testées dans le cadre de Vexpérimentation.
Les résultats des différents examens coproscopiques réalisés et des
traitements antiparasitaires entrepris sur les animaux reconnus positifs sont
regroupés dans une douzaine de tableaux.
ll découle de notre étude les observations suivantes :
• le taux d’incidence global d’infestation helminthique sur I lot entier des
animaux soumis à cette étude, toutes provenances confondues est de 26% (30
animaux parasites sur 115, c’est—à—dire environ 1 sur 4}.
· sur |'ensmb|e des reptiles à coproscopie positive, seulement trois
présentaient des signes cliniques de parasitisme interne. Cette constatation
confirmerait donc le caractère le plus souvent apathogène des heiminthes chez
ces animaux.
· aucune prédisposition d'àge, de sexe, ou d’espèce n'a pu être clairement
mise en évidence au cours de cette étude.
• la vermifugation régulière des animaux captifs semble présenter un
intérêt certain, mais cette constatation doit être nuancée par un autre facteur :
|’inf|uence du type de terrarium dans lequel les reptiles sont élevés. Sur ce point,
nous pouvons affirmer qu'i| est préférable de proscrire toute introduction dans le
terrariurn de vecteurs potentiels de parasites et de bactéries que SONT les
substrats, les souches et les végétaux, plutôt que de procéder à une vermifugation
régulière des occupants d’un terrarium esthétique. Nous retîendrons donc que
Vhygiéne du terrarium prime.
· Vinfluence du mode de vie est assez marquée. On constate, en effet, que
les reptiles vivant en enclos extérieurs sont plus sujets à Vendoparasitisme que
18

ceux vivants à Vintérieur. Les espèces exotiques de cet échantillon sont
globalement plus atteintes que les espèces indigènes.
Remarque : les examens microscopiques des matières fécales des reptiles
sauvages ou captifs à |'extérieur ont révélé la présence de très nombreux grains
de pollen, oeufs et larves d'acariens, et d'acariens adultes dans le tube digestif.
Ces arthropodes ne semblent pas être altérés par |'action des différents sucs
digestifs et cette constatation pourrait expliquer Vapparition régulière et
récidivante de cas d'acarioses cutanées sur les occupants de terrariums dénués de
décor naturel, c'est-à-dire théoriquement hermétiques à l'introduction de ces
parasites par Vinterrnédiaire de supports naturels- Cependant, il reste à vérifier
que les oeufs d'acariens détectés dans les fèces de ces reptiles donnent naissance
ensuite à de véritables ectoparasites et non pas tout simplement à des acariens
libres apathogènes.
• nous pouvons émettre quelques doutes quant à l'efficac1 de la technique
de prélèvement par massage antéro-postérieur de |'abdomen car la quantité de
matières fécales recueillies par cette méthode est très variable d'un animal à
|'autre.
• notons qu‘aucune trématodose n'a été diagnostiquée dans cette
expérimentation. Cette incidence nulle sur l'échantil|0n étudié ici s’exp|ique très
certainement par la complexité du cycle évolutif des trématodes digénétiques
lavec participation d’un hôte intermédiaire aquatique obligatoire}.
• les différents traitements utilisés ici se sont tous révélés efficaces aux
posologies indiquées dans la littérature. Retenons que le fébantel lR|NTAL |\l.D.l,
moiécule n‘ayant encore jamais été employée chez les reptiles, semble dotée
d’une action anthelminthique satisfaisants sur les ascaridés chez ces animaux à la
posologie de 7,5 mgikg, deux fois a 1 mois d’interval|e. Son efficacité sur les
autres famiiles d'he|minthes reste à vérifier.
Les reptiles occupent une place grandissante parmi les "Nouveaux
Animaux de Compagnie" et sont présentés de plus en plus fréquemment à la
consultation vétérinaire.
La consultation d’herpétologie exige d'emb|ée que le vétérinaire ait acquis
certaines notions élémentaires en la matière, afin de pouvoir :
1. donner à son client des conseils d'é|evage pour éviter des erreurs qui
s'avèrent souvent tragiques.
2. répondre aux différentes questions concernant Valimentation, la
longévité, le sexe et la reproduction de son nouveau compagnon.
3. porter un diagnostic clinique précis pour prescrire une thérapeutique
efficace.
La prophylaxie des parasitoses en terrarium peut se prêcher en "dix
commandements" :
‘l. Toute forme de stress pour le reptile, tu éviteras.
2. Une période de quarantaine à tout animal récemment acquis tu feras
subir.
19

3. A l’asepsie du terrarium tu veilleras.
4. Un logement de conception simple tu prévoiras.
5. La surpopulation et le mélange d'espèces tu proscriras.
6. Le matériel de contention et de soins tu laveras et désinfecteras
regulierement.
7. Une saine alimentation tu donneras.
B. Un terrarium d'"infirmerie" tu installeras.
9. Toute plaie du tégument immédiatement tu soigneras.
10. Un examen régulier des selies tu feras pratiquer.
Associée au contrôle permanent des facteurs d'ambiance requis par chaque
espèce, Vapplication de ces mesures prophylactiques constitue la clé de la réussite
en terrariophilie.
L'abord clinique du reptile ne doit pas laisser, a priori, le vétérinaire
praticien désemparé, car soigner un de ces animaux n'est pas irréalisable ; il
incombe seulement au praticien motivé d'approfondir constamment ses
connaissances en herpétologie.
Aujourd'hui, le vétérinaire se doit d'é|argir au maximum |’éventai| de ses
compétences. Le cercle des terrariophiles s'é|argit progressivement en France et à
|'Etranger, et avec lui |’espoir de dialoguer avec un vétérinaire—consei| apte à
résoudre efficacement les problèmes inhérents à llevage de ces animaux en
terrarium.
(Résumé communiqué par |’auteuri
L. SCHILLIGER
31 rue des Oiseaux
91420 MOHANGIS
Clinique Vétérinaire
28 route de Massy
92380 CH|LLY—|vlAZAHlN
Jeff TIMIVIEL (1990) — Organisation et développement du système habénulaire
chez Pleurodeies wait! iAmphibia. Urodeial. Thèse de Doctorat en
Neuroembryologie. Laboratoire d'Anatomie Comparée. Université Paris 7.
226 pages en 2 vol.
Le système haonulaire est composé de l‘habénula (région haute du
diencéphale appelée également épithalamusl et de toutes les structures intra-
encéphaliques qui lui sont associées. Ce système intervient dans de nombreux
comportements (olfactif, sexue|,...} et dans le contrôle de Vaversion, de Vingestion
ou encore des mécanismes endocriniens. Son étude a été faite chez un amphibien
qui, du point de vue encéphalique, présente un état de différenciation peu avancé.
L'étude de la mise en place clé la dissymétrie habénulaire a été menée
quantitativement grâce à l'utiIisation d'un analyseur d'images, et qualitativement à
|'aide de Vimmunohistochimie pour suivre le développement et la mise en place
des connexions lpar injection de peroxydase du Raifort}, de la rnyélinisation et des
neurotransmetteurs.
20

Les résultats montrent que les ganglions habénulaires présentent une forte
asymétrie en faveur de Phabènula gauche dont la différenciation est plus précoce
et plus poussée et le réseau de connexions plus important et plus myélinisé que
celui de Vhabénula droite. Nous considérons donc les ganglions habénulaires
comme formant deux sous-systèmes indépendants dont Vasymétrie ne serait pas
le résultat de la modification d'une structure ancestrale symétrique mais la simple
expression d’une dissymétrie structurale et fonctionnelle originelle.
La mise en place des connexions habénulaires nous permet de distinguer
deux grands types de systèmes ontogéntiques 1 les systèmes dynamiques et les
systèmes transitoires. Les premiers évoluant par apparition ou disparition de
systemes préexistnts, les seconds par remplacement progressif d'un systeme
primaire.
L’étude histologique et celle des connexions nous permet de considérer
respectivement |’habénu|a ventrale et |’haloénu|a dorsale des urodèles comme
homologues des parties latérale Gil médiale de |’habénu|a des amniotes
(mammifères par exemplel. Les résultats précédemment énoncés et une
homogénéisation de la nomenclature existante nous ont conduit à proposer un
modèle archétypique des connexions habénulaires.
Résumé communiqué par |'auteur
21

Bulletin de la Snrétè Hnrnêtnlngiqua de France
4ë'¤¤ trimestre 1991 n° BO
NOTES - INFORMATIONS - VIE DE LA SOCIÉTÉ
NOTES
• Les tortues et la santé humaine
Didier BOUSSAHIE .......................................................................................... 23
RAPPORT DES COMMISSIONS I1990·1991l
· Rapport d'activité de la commission cfethnoherpétoiogie et d'histoire
de Pherpétologie
Lilîari BODSON ............................................................................................. gg
• Rapport d'activité de la commission de protection
Alain DUPRE .................................................................................................... 31
• Rapport d'activîté de la commission de Terrariophilie
Patrick DAVID ................................................................................................... 32
• Rapport d'activité du groupe venin
Jacques DETRAIT ............................................................................................ 33
· Rapport d'actîvité du groupe Cistude
Alain VEYSSET et Jean SERVAN .................................................................... 34
• Compte-rendu des activités du club Juniors
Yannick \/ASSE ................................................................................................. 35
RAPPORT MORAL dela SI-IF pour I'année 1990-1991
Jean—|Vlarc FRANCAZ ...................................................................................... 36
RAPPORT DES TRÉSORIERS à I'AG de 1991
Bernard EIVILINGEH et Raymond CHABAUD ..................,.....,.....,................. 40
Pnocés vEneAi. DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE nronsav (22 juin 1991}
Jean-Marc FRANCAZ ...................................................................................... 45
vré DE LA société
- Liste des nouveaux membres ........................................................................ 50
INFORMATIONS ......................................................................,..........,,...,...........,... 51
22

Bull. Soc. Herp, Fr. (1991} 60: 23-29
Les Tortues et la santé humaine lil
par
Didier BOUSSARIE
Résumé — Les griffu res et morsures de tortues peuvent occasionner des plaies ayant
tendance à s'infecter. Mais c'est essentiellement la salmonellose, principale zoonose
associée à |’é|evage des reptiles, qui représente un danger pour la santé humaine,
notamment chez les enfants et les personnes immunodéprimées. Très résistantes aux
Salmonella dans les conditions normales d'entretien, les tortues peuvent rejeter ces
bactéries en grande quantité à Voccasion de divers stress, ce qui explique Vexistence d’une
législation relative à la vente des tortues et impose Vobservation de règles d’hygiène strictes.
Mots-clés : tortues. salmonellose. arizonose. stress, prevention.
I. lNTHODUCTION
A. Importance des tortues de compagnie
Aux U.S.A., 22% des familles possèdent des tortues (Altman et al., 1972}.
Avant Vembargo sur la circulation des jeunes non certifiés lindemnes de
Salmonella et Arizona}. Près de ‘l0 millions de tortues étaient vendues chaque
année, issues pour la plupart des fermes d'é|evage lLouisiane} et 800.000 étaient
importées d'Amérique Centrale, Thaïlande et Japon lFrye, 1981}. En France, en
Grande—Bretagne, au Japon, la mode des tortues aquatiques atteint des
proportions considérables.
En France, aucune étude systématique n'a été effectuée. Une dizaine
d'împortateurs, essentiellement en région parisienne, semblent faire entrer
plusieurs centaines de milliers de tortues aquatiques par an. 90% d’entre elles
meurent la première année, faute de conseils à la vente et de soins appropriés.
B. But et limites de Vetude
Il s'agit de situer l'impact des chéloniens sur la santé humaine. L'étude sera
surtout ciblée sur les tortues dites de compagnie, présentées de plus en plus
fréquemment en consultation vétérinaire. A ce titre, elle va essentiellement
concerner les chéloniens suivants :
Communication présentée lors du congres annuel de la Sl-IF à Orsav (19-22 juin 1991).
23

— tortues terrestres :
T. grecque ('Testudo graeca}
T. d'Hermann (Testudo hermannf} (2 sous-espèces}
T. boîte de Caroline (Terrapene carolina) (5 sous-espèces}
T. des steppes (Téstudo horsfieldf)
T. à dos articulé (Kinixys belliana nogueyi)
— tortues aquatiques:
Cistu de d’Eu ro pe (Em ys orbfcufaris}
T. de Floride ou tortue élégante ('Chrysemys ou Pseudemys scripta eiegans)
Trionyx ou T. à carapace molle de Floride (Trionyx ferox}
T. du Mississipi (Graptemys zohnf}
T. d‘eau malaise (Malayernys subtrüuga}
ll. ZOONOSES NIINEUFIES
A. Griffures et morsures
Elles s'observent surtout avec le genre Chrysemys, mais aussi avec les
Trionyx, la Tortue happante (Chelydra serpentina), la Tortue vorace alligator
(Macroclemys}, la Tortue à cou de serpent d'Austra|ie (Chelodina serpenrina}. Il en
résulte des plaies avec possibilité de surinfection imposant nettoyage et
désinfection systématiques. Com parées aux autres animaux domestiques (chiens,
chats, rongeurs .... } porteurs de virus ou bactéries pathogènes pour |'homme, les
tortues représentent cependant pour ce sujet, un danger mineur.
B. Agents pathogènes rarement incriminés
Les tortues peuvent intervenir dans la transmission d'un certain nombre
d’agents pathogènes. Le rôle potentiel des tortues dans cette transmission est
néanmoins secondaire lBourdeau, 1988}. On peut citer :
-—— des bactéries : Aeromonas aerophila générateur de septâcérnies, de
rnéningites ou de gastro-entérites, surtout chez les humains immuno—déprimés ;
Edwardsieila tarda (Nagel et al., 1982}, Proreus, Klebsiella, Enterobacrer; Serratia,
Alcaligenes, responsables de gastro-entérites chez l'homme.
— des virus : les tortues peuvent héberger des virus pathogènes pour
|'homme :
· le virus de Vencéphalite japonaise : certaines tortues aquatiques (Trionyx
sinensfs} possèdent des anticorps anti—virus lShortridge er ai., 1975}.
· le virus de |'enc_épha|ite équine de l‘ouest lW.W.E.} transmis par les
ënorulstigues (Culex rarsafis) a été retrouvé chez les tortues terrestres en Amerique
u or .
-— des rickettsies : Rickettsia burnetti agent de la fièvre O chez |'homme est
transmis par une tique qui peut être infectée par des tortues terrestres. L’infection
expérimentale a été réalisée (Blanc et ar'., 1959}.
— des parasites :
Protozoaires (Giardfa}
Cryptosporidies, Mycobactéries,
Tiques: Hyaromma aegyptiurn (Sud de l’Europe, Asie, chez Ernys
orbicuiaris, Tesrudo graecal.
24

Ill. ZODNOSE MAJEURE : LES SALMDNELLOSES
Il s'agit de la premiere zoonose associée à |'é|evage des reptiles. Les
sauriens sont aussi parfois incriminés, ainsi que les lézards |orsqu’i|s sont
consommés crus comme au Viet-nam (Marx et al., 1964), les serpents (Heterodon,
Croralus prlcei, Crotalus atrox, Crotalus ruben Crotalus lapldus klauberl,
Agklstrodon blllneatus), et les amphibiens (Frye, 1981). Le terme de salmonellose
doit être pris au sens large car il regroupe en fait Vinfection provoquée par divers
sérotypes de Salmonella et Arizona.
A. Les salmonelloses humaines
1. Définition
Il s'agit de toxi-infections dues aux genres Salmonella et Arizona, germes
gram- appartenant au groupe des Entérobactéries.
2. Épidémiologie
a. Principaux vecteurs outre les tortues
Viande hachée de cheval surtout mangée crue (steak tartarel, abats,
charcuteries, oeufs et ovoproduits, fruits de mer, poissons, eaux polluees.
b. Fiôle des tortues
De nombreux cas humains, et en particulier infantiles, d'origine
chélonienne ont fait |'objet d’observations. Aux U.S.A. 20 à 25% des 2 millions de
cas de salmonelloses humaines seraient dûs aux tortues, les premiers cas ayant
été prouvés en 1963 (Lamm et al., 1972}. Au Japon près de 50% des tortues
aquatiques sont porteuses de Salmonella (Okasaki, 1985}. En France, une étude
effectuée par la Direction Départementale des Services Vétérinaires de l'lsère
lllvlallaret et al., 100} a montré que 20% des tortues aquatiques en vente dans les
animaleries étaient porteuses de Salmonella a |’état latent.
c. Tortues lncriminées
Il s‘agit principalement des tortues aquatiques (Chrysemys) mais aussi des
tortues-boîtes et autres tortues terrestres. Des observations ont également été
faites sur des tortues marines.
d. Mode de contamination
Elle se fait surtout par voie orale après manipulation de tortues, ce qui
explique Vatteinte préférentielle des enfants de moins dû 10 ans qui sucent leur
pouce ou mangent sans avoir pris la précaution de se laver les mains. D‘apres
Frye (1981} et Brogard (1987), Veau contaminée en contact avec une coupure ou
une égratignure cutanée peut représenter une source de contamination, ainsi que
la voie conjonctivale. ll faut cependant souligner que |’on a beaucoup plus de
risques de contracter une salmonellose en consommant de la viande, des laitages
ou des ovoproduits, qu'en soignant des tortues.
3. Aspect clinique
Après une incubation de 12 à 24 heures, a lieu une hyperthermie
progressivement ascendante accompagnée de vomissements, diarrhée d’odeur
fétlde parfois sanguinolente, et douleurs abdominales.
25

L’évolution se fait en général vers la guérison en 2 à 3 jours sous traitement
mais des complications sont possibles : déshydratation chez le nourrisson,
méningites et arthrites chez les sujets irnmunodéprimés. Le traitement fait appel à
une réhydratation associée à une thérapeutique spécifique (Tifornycine,
Tétracyclinesl.
B. Les salmonelles chez les tortues
Elles font partie de la flore digestive normale, les tortues étant trs
résistantes à ces germes.
1. Dans les conditions normales
Les Salmonelles n'ont pas d'effet pathogène, le portage est chronique
parfois sur plusieurs années Wincent et al., 1962}. La fréquence de portage des
Salmonella par les tortues aquatiques varie de 14% a 78,5% selon les auteurs. Plus
de 200 sérotypes ont été retrouvés chez les tortues lBart|ett et al.,1971'} mais une
vingtaine sont le plus souvent rencontrés. Parmi ceux—ci ont peut citer :
Salmonella bokley, S. braenderup, S. elmsbuettl, S; hartford, S. helclelberg, S.
java, S. llvlngsrone, S. newport, S, panama, S. salnt—paul, S. hubllanç S. llohtfleld,
S. gold-coastl, S. pomona, S. rlssen, S. arlzonae. Les Salmonella das majeures (S.
typhlmurlum, S. para—typhl) sont moins souvent citées mais signalées en France
lllllallaret et al.,1990l et leur transmission à des enfants immuno-déprimée a
d’ai||eurs été démontrée llillallaret et al.,1990l.
La transmission entre tortues s'effectue par voie orale, les Salmonella
pouvant résister très longtemps dans i'eau, ou par voie transovarienne. Les oeufs
sont donc susceptibles d’ê.·tre contaminés lBrogard, 1987).
2. En cas de stress
Les Salmonella se multiplient, surtout chez les tortues aquatiques, se
disséminent à partir du tube digestif, et sont émises en grande quantité. Elles
peuvent également être à |’orâgine de signes cliniques en général frustes
(anorexie, apathie, diarrhées} mais parfois septicémiques avec péritonite et foyers
de nécrose lcolon, foie].
3. Diagnostic différentiel
La salmonellose chez les tortues sera à différencier des autres septicémies
laéromonosel, de Vamibiase, des intoxications.
4. isolement du germe
Il peut surtout être fait par écouvillonage cloacal et analyse de |'eau des
bacs contenant les tortues. ljanalyse de la nourriture, la recherche sur les oeufs,
l'examen des féces et de la peau représentent des méthodes complémentaires.
Sur les tortues mortes des prélèvements doivent être effectués sur le contenu
intestinal, le foie,|a rate, les reins, les poumons, |'apparei| génital. On peut
améliorer la mise en évidence des Salmonella en "stressant" les tortues suspectes
par déshydratation lDuponte et al., 1978]. L’affirmation de la contamination
humaine cl'origine chélonienne nécessite la mise en évidence de la Salmonella
isolée simultanément chez |’humain et la tortue suspectée.
5. Traitement des tortues
Il n'est pas conseillé de traiter les tortues, compte tenu de la quasi—
impossibilité d'éliminer le portage des Salmonella lBourdeau, 1988).
26

C. Prévention des salmonelloses
1. Législation
Un certain nombre de pays ont adopté une législation sur le commerce des
tortues. visant à éviter les salmonelloses.
Au Mexique une campagne d’information est actuellement mise en oeuvre
pour lutter contre la consommation d'oeufs de tortue (10 millions par anl.
Aux U.S.A. depuis 1972 les tortues commercialisées doivent provenir
d'élevages "Salmonelle free" et il est par ailleurs interdit depuis 1975 de vendre
des oeufs et des sujets de moins de 10 cm. entre états ou à Vintérieur des états.
sauf a des fins scientifiques ou éducatives. Cette législation s'avére néanmoins
insuffisante dans la pratique. Au Canada, 75% des échantillons d'eau de bacs de
tortues étaient retrouvés infectés par une Salmonella ; des mesures semblables à
celles adoptées aux U.S.A. ont été appliquées entre 1972 et 1975 llîiuponte, 1978}.
En France aucune liste officielle des distributeurs de tortues aquatiques
n'existe actuellement et aucune legislation n'en réglemente la distribution. La
législation a subi d'importantes modifications depuis la date de la communication.
lfavis aux importateurs du 24l11,l'I991 a limité Virnpoitation des tortues dites de
Floride lührysernys scripts elegans} aux seuls individus mesurant plus de 15 cm
dans leur plus grande dimension crânio-caudale sous couvert de l'avis favorable
du Directeur des Services Vétérinaires du département où était situé
Vétablissement.
L'avis aux importateurs du 05}*01/1992 abroge le précédent. Toute
importation de tortues de Floride est désormais interdite, quelle que soit la taille.
La vente reste par contre autorisée, dans la limite des conditions précisées par la
circulaire ministérielle du 21l01l1980 qui prend en compte les risques de
salmonellose. Une circulaire ministérielle du 21l01,l90 lDC1lS\lHAlc 30,ln° 8011l
précise des conditions de vente des tortues en gros et au détail ; la vente est
interdite dans les poissonneries et dans les Centres commerciaux à moins de 200
métres d'un point de vente d'aliments destinés à la consommation humaine.
2. Prévention sanitaire
a. Ouarantaine
Un bac de quarantaine est toujours conseillé pour introduire un nouveau
sujet. au moins 15 jours et si possible 1 mois, avec une température et une
lumière élevées. On peut vérifier en même temps Vebsence cfectoparasites et
d'infection respiratoire. Dans la pratique, cette quarantaine s'avère peu efficace en
raison du portage latent et chronique. Elle peut même constituer une fausse
sécurité, au même titre que Vutilisation des antibiotiques et antiseptiques ou le
filtrage des bacs, en reléguant au second plan les mesures d'hygiéne
élémentaires.
b. Alimentation des tortues
Il faut éviter de les nourrir avec des viandes d'abattoir saisies ldu type
poulets saisis aux U.S.A.l souvent porteuses de Salmonella (Brogard, 1988}.
c. Règles tïhygiene strictes
Ces mesures sont primordiales.
ll est nécessaire de se laver les mains apres manipulation des tortues, de ne
pas porter ses doigts à la bouche. L'eau contaminée des bacs ne doit pas être
27

rejetée dans Vévier de la cuisine. Le bac à tortues doit être réservé aux seules
tortues et placé hors de la cuisine ; il sera régulièrement et correctement
désinfecté, ainsi que le sable et le gravier. Les antiseptiques suivants peuvent être
utilisés : hypochlorite de sodium dilué, formol à 2 à 5%, sulfate de cuivre à 10%,
permanganate de potassium 0,5 à 2%, chlorure de benzalkonium 0,5%. Au bout
d’une heure, il faut rincer soigneusement pour éviter |'action caustique rémanente
(Bourdeau, 1989}. ll n'est pas nécessaire de laisser "viei|lir" |'eau de viîle 24
heures comme pour les poissons (Claro et Bourdeau, 1988}.
IV. CONCLUSION
Amphibiens et reptiles et notamment les tortues constituent des réservoirs
de bactéries pathogènes pour Vhomme. L’extrême difficulté d'éradiquer |'état de
portage sur ces animaux illustre le rôle des salmonelloses chéloniennes sur la
santé humaine, surtout en ce qui concerne les animaux en captivité.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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VINCENT, J., HELL, R., LENHNOR, L. (1962}- Les Salmonella des tortues. Contribution à
|'étude des Salmonella du Maroc. Arch. lnst. Pasteur Tunis, 37 : 187-194.
D. BOLISSARIE
Clinique Vétérinaire des Epinettes
118, Avenue Pierre Mendès-France
02000 LAON (FRANCE}
29

Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 30-35
RAPPORTS DES COMMISSIONS
· Rapport d’activité de la commission d'ethnoherpétologie et
d’histoire de Vherpétologie (1990-1991)
La Commission s'est
, wi réunie ie 14 decembre 1990,
r ;..,_ à Paris (Muséum national
· .;:_t`ftiiii*··-lim'-·l·'É*·'·-”‘f ·r `«·'\ -},,3  d'Histoire naturelle, La bo-
    ratoire d’Ethnobio|ogie-
"` ,. #2, 3"J'è'ÈF· -" ' ·';' - 2; · · ·
-` __:;gë·.—  %%.·,··f_;î·——— Biogeographie, salle A.
  /X-·=-=~   —- Chevalier}. Neuf membres
F - -s.- `.__-  ' É étaient présents.
f___k_¢@ · _  __:}n Dit / _ _
""‘î—. ··’ · · 1. Inventaire des connass-
sances et traditions
populaires relatives à
l’herpétofaune dans (1) les pays européens francophones
Les démarches entreprises par MM. J. LESCURE et R. PUJOL en vue
d’obtenir le support financier indispensable à la rétribution, sous forme de
vacations, de Vopératrioe de saisie chargée cïenregistrer sur support informatique
les documents relevant de Vethnoherpétologie conserves au Laboratoire
d'Ethnobio|ogie·Biogéographie n'ont pas abouti. Dans ces conditions, le Service
de L. BODSON (Séminaire d’histoire des connaissances zoologiques - Université
de Liège} a entièrement pris à sa charge, depuis le 1er janvier 1991, le financement
des prestations de Patricia FOURCADE. Une fois les modalités de fonctionnement
définies, la collaboration est aussitôt entrée en vigueur et s’est poursuivie à
Ventière satisfaction des parties concernées. ·
2. Travaux (mémoires et thèses] en ethnoherpétologie
—- Mme Véronique GROUZARD ai présenté, avec succès, en octobre 1990,
son mémoire de maîtrise consacré à l'Erude ethnozooiogique du crocodile dans
Vert.
— Les investigations se poursuivent aupres des éditeurs en vue de la
publication de la thèse de Mme E. MONDINI, Des Tortues et des Hommes.
Evolution de Vimage de la tortue en Occident, de Vexptoitation à ia conservation
(déc. 1989).
— Durant Vété 1990, Mme R FOURCADE a procédé, non sans difficulté en
raison de la canicule, a diverses enquêtes de terrain préliminaires à Vélaboration
de sa these sur |'uti|isation des thériaques et autres remèdes à base de vipère.
-- A partir de son rapport sur la rumeur des lâchers de vipères, Mme E.
REMY approfondit, en vue de sa thèse, |'étude de |'histoire des mentalités
touchant les vipères.
— Mme D. GODET a analysé les Données ecoiogiques, légendes et
traoïtions populaires reiatives à Vherpétofaune de ia Somme (101 pp.} en
30

préparation de sa communication inscrite au programme du colloque d’Amiens.
— Dans sa thèse de Médecine vétérinaire sur |’Uti»‘isation de la cistude en
médecine et dans .l’art cuiinaire (Poitiers, 1990}, pour laquelle il a consulté M. J.
LESCLJRE, M. E. VERLEY a notamment examiné (DDJS-27) les empiois de la
cistude en pharmacologie.
Liliane BODSON
Présidente de la Commission
· Rapport d'activité de la commission de protection (1990-
1991)
La Commission de protection
_ s’est réunie le 30 juin 1990 lors des
-·—   ""_"" journées S.H.F. d'Amiens, et le 10
février 1991 à |’E.N.S. à l'occasion
d'une réunion dela section parisienne
Q et de celle du Groupe Cîstude.
  ll a été question du site du
coteau d'Avron protégé par un arrêté
de biotope à partir des travaux des
‘“"""""“"""‘ °‘ “’“°“'“'°"' Amis nATunAi.isTEs au COTEAU
D'A\/HON. La première réunion du
Comité Scientifique la eu lieu le 10 janvier 1991 à la mairi de Neuilly-Plaisance et
sur le terrain. DUPRE, mandaté par le représident y a présenté la S.H.F.
Il a été question ensuite de la Forêt de Fontainebleau. Une pétition i600.000
signatures] s’élevant contre la gestion du massif par |'O.l\|.F. a entraîné la
constitution d'un comité scientifique présidé par le Pr. Jean DORST pour redéfinir
un nouveau plan de gestion.
Le probléme des reptiîes et des amphibiens du massif de Fontainebleau est
suivi de près par DORE.
Le sujet de ia Convention de Berne a été évoqué. Cette convention relative à
la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de |’Europe a été approuvée
par le parlement lJ.O. 28 Août 90). Selon cette convention, chaque pays signataire
prend des mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour
assurer Fa conservation des espèces de la flore et de la faune sauvage énumérées
dans les annexes I, ll, Ill, notamment toute forme de capture, détention, et mise à
mort intentionnelle, de commerce de détérioration et destruction des aires de
reproduction ou de repos. Nous sommes étonnés cependant que la France
maintienne sa réserve sur la Tortue Verte (Cheionia mydas}.
ll a été question aussi des projets de Ferme de Crocodiles. Aucun dossier
n’a encore été déposé en vue de |'obtention d’un certificat de capacité au
Ministère de |’Environnernent. Le projet élevage crocos semble "noyé" dans un
projet de ”safari-park".
Au sujet des Tortues Marines, Jacques FRETEY est ailé en mission en
Guadeloupe. Le préfet de |’||e a promis un arrété préfectoral, visant à protéger
entièrement les Tortues marines dans ce D.O.|Vl.
31

Pour les Tortues de Floride, Jean SERVAN et Alain VEYSSET, ont préparé un
dossier sur la vente de ces tortues, visant a interdire I'entrée en France de
spécimens en dessous de 15 cm. Le dossier présenté aux Ministères de
|'Environnement et de |'Agriculture est toujours à |'étude.
Voici un bref résumé des principaux sujets évoqués cette année par la
commission, d’autres furent évoqués plus succinctement, vous en trouverez les
échos dans les compte—rendus rédigés après chaque réunion.
Le Secrétaire de la Commission
Alain DUPRE
· Rapport d'activîté de la commission de terrariophilie (1990—
1991}
_ Entre Vassemblée générale d’Amiens et celle
  d'©rsav, ia Commission de terrariophilie s’est réunie
_ ·— ' à trois reprises (15-12-1990, 13-4 et 22-6-1991}.
 
. ?"" "*É'Ã _ De cette année, il est possible de faire
_ ..__. ·   Ly; ressortir trois points importants.
_- _`.__  M-· D'une part. la commission a proposé la
  .·   création d'une banque de sérums anti-venimeux.
Vj 'ï   Cette idée a été accueillie avec le plus grand intérêt,
'·>”j· ~   tant du côté des terrariophiles que des médecins
confrontés à des cas de morsure. La Commission
Venins de la S.H.F. a été réactivée dans la foulée et
prend en charge la suite du projet, qui nécessite en priorité une enquête sur la
localisation des animaux venirneux en France.
D'autre part, le premier numéro du ”répertoire des éleveurs et des especes
élevées" est paru. Si le nombre de terrariophiles ayant souhaité y figurer est
faible, les nombre des especes élevées, de spécimens et surtout de reproductions
est très satisfaisant. Souhaitons que le numéro de |’année prochaine soit
beaucoup plus riche.
Enfin, les terrariophiles ont été informés de la législation concernant la
possession d'un certificat de capacité aux éleveurs d'animaux sauvages. Les
terrariophiles sont donc priés de contacter la direction des services vétérinaires de
leur département pour de plus amples informations. Les textes actuels
d'appIication sont imprécis, mais le certificat est obligatoire pour les éleveurs
d’animaux venimeux, de grande taille et protégés.
Parmi les autres activités démarrées durant cette année, il faut citer le
"bulletin de liaison" entre membres de la S.H.F. Ce bulletin, dont le contenu exact
est a définir, se démarquera du "Bulietin", à vocation scientifique. Il sera axé sur la
publication d’informations pratiques. Ce projet aboutira sûrement Vannée
prochaine.
Une affiche informant le public sur les difficultés de Vélevage des reptiles et
32

des amphibiens va être réalisée. Son but est cl'essayer de réduire les achats de
reptiles, surtout par des personnes insuffisamment motivées let compétentes
aussi...i.
Les autres activités ou projets sont en sommeil, ou même en complète
hibernation. Aucune notice d’éievage n’a été reçue, et les notes de terrariophilie
n'ont que peu de succés. Le projet de traductions d'artic|es étrangers est
provisoirement suspendu.
La circulaire d’annonces, qui a fêté sa cinquième année en lvlai 1991, a
atteint un rythme de croisière satisfaisant, et est évidemment maintenue.
En ce qui concerne le fonctionnement de la commission, son effectif était
de 101 membres au 13i‘04,!1991.
Patrick DAVID
Juin 1991
• Rapport d'activité du groupe Venins (19904991)
Dans le but de réanimer la
Commission "\/enins" sous Végide du Bureau
  de la S.H.F., une première réunion des
  membres de cette Commission s'est tenue le
 ]§_ë:;=_,,_ _ __ 16 Mars 1991 à l'Eco|e Normale Supérieure,
  rue d’U|m à Paris. Au cours de cette réunion,
`   un questionnaire a été élaboré afinldfetablir
  )"23;;,,',____ anonymement un inventaire precrs des
____%â5g$îgï;;§}g_;,§` especes ophidiennes venimeuses détenues
;ï«%%%%%%;%;§:;;§;3 par les adhérents de la S.H.F. Cet inventaire,
_ ·,$g,·?il¤_§·:e’—?ai•_g*â§;§•;2§ rappelons-le, a pour objectif de constituer une
·"·""”  *4}*- banque de sérums antivenimeux
"···• ,__  indispensables pour traiter les éventuels cas
" d‘accidents consécutifs à des morsures
graves.
Lors de notre Assemblée Générale qui s'est tenue à Orsay cette année,
nous avons rappelé |’intérét de cet inventaire. Malheureusement, à |’heuré
actuelle, seulement 17 réponses nous sont parvenues, alors que les membres de
la Commission "terrariophilie" semblaient particulièrement intéressés par cette
initiative. Pour |'instant, étant donné Vinsuffisance des réponses, nous ne pouvons
mettre sur pied une réelle couverture sérothérapique.
Nous renouvelons donc notre appel aupres des membres de la S.H.F. qui ne
Vont pas encore fait, pour qu'i!s répondent rapidement au questionnaire ci—joint.
Sans votre collaboration à tous, cet inventaire reste non significatif et le rôle
dela Commission "Venins" serait inutile.
Jacques DETHAIT
33

• Rapport d'activité du groupe Cîstude (1990-1991)
Notre petit groupe, en liaison et
  accord avec Vensemble de la Société,
sî particulièrement la Commission de
. _ Protection, a engagé une action
  É?   résolue pour limiter Vimportation des
__,,     "Tortues de Florîde".
    Le dossier s'est vu complété
_,, __ toute |'année par des contributions de
gwm     plus en plus fondées par un travail de
ilatërëgïëm È 1     terrain et des interventions soutenues.
w_hm,¤_   @ PQ  Les ministères de |'Environnernent et
lm, ,4,,,,, ·  N  '^« F de l’Agricu|ture ont été interpeilés.
1.; 2;, rm; 4  5,ii'ii· I Dans le 1er cas, nous avons eu droit à
r.n¤=¤5   : J 5 mois de p|acard... Dans le second,
une écoute sérieuse et un suivi de
(4] |’affaire qui doivent pouvoir aboutir à
  un texte officiel dans les semaines qui
` viennent.
Nous avons pris ce problème à
coeur malgré les inerties rencontrées. La lettre de liaison du Groupe en a
retranscrit les principaux moments, a servi d'appeI, de recueil d'informations, de
libre débat sur les choix tactiques. |.'enjeu est, pour les protecteurs de la nature,
capital, il s'agit d'arrêter un flot ininterrompu depuis 15 ans et mettre un terme à
une aberration écologique et législative".
A mettre également au compte de |'activité du Groupe : une premiére
réunion, le 16 février 1991, grâce à la Section Parisienne, première du genre
malgré Véloignement géographique des participants, avec des exposés de J.
Servan et Nl. Cheylan, une douzaine de présents ; une prise de contact des
équipes intéressées par la Cistude dans le midi par une visite de J. Servan ; la
présentation à l’Assemb|ée Générale d'Orsay de Vexposition réalisée par la
SEPHONAS grâce à Guy Naulleau (exposition toujours disponible pour une
circulation nationale} ; enfin, un séminaire à la Motte Beuvron d’une quarantaine
de personnes, organisé par Bruno Porlier, auteur d’un excellent BT destiné aux
scolaires, avec la présence cle Bernard Devaux, Jean Servan et moi—même le 19
octobre dernier, sur Vépineuse question de la limite Nord de répartition".
Voici résumé Vessentiel des activités du Groupe. Une année 1991 bien
chargée donc, fructueuse, nous espérons attirer à le cause Cistude d‘autres
passionnés et une fois libérés du dossier “Floride", nous engager dans une liaison
plus efficace du réseau, un travail de terrain, des conférences. toutes les
propositions sont bienvenues, ainsi que les initiatives que nous tenterons
modestement de répercuter au niveau national. Merci encore à tous ceux qui nous
ont aidé dans ce travail.
Pour le Groupe Cistude:
Alain VEYSSET
Jean SEHVAN
Prise de contact:
A. VEYSSET
3 rue Archimède
91420 MOHANGIS
Tel. : 69.34.2156
34

• Compte rendu des activités du club ”Juniors" (année
scolaire 1990-1991)
Comme chaque année, nous avons organisé pour les
.1 C membres du Club "Juniors" des réunions pendant la
Q mauvaise saison, et des sorties au printemps :
.; —— le 13 octobre 1990, Patrick DAVID, terrariophile, a
  É" reçu de nombreux visiteurs tres intéressés, auxquels il a
·   ___; présenté ses pensionnaires ophidiens.
  — le 26 janvier 1991, Jean-Jacques BARLOY,
._!’,, cryptozoologue, a exposé ce que nous savons — ou plutôt ne
SH-F savons pas - sur les reptiles mystérieux.
. . —— le 24 mars 1991, les Amis des Coteaux d’Avron nous
  attendaient à Neuilly-Plaisance, suite à Vexpérience qui avait
paru positive |'année dernière. Echec total cette année :
aucun jeune n'était présent.
-— le 21 avril 1991, nous avons retrouvé Stéphane ROSSI au Parc-d’en-haut,
en forêt de Rambouillet.
—- le 26 mai 1991, la désormais traditionnelle sortie en forêt de
Fontainebleau, guidée par Monique et Robert DORÉ, a clos les réunions de 90-91.
Nous sommes parvenus à organiser des rencontres dans des domaines
variés, qui dans Vensemble ont été accueillies avec intérêt, même si les dates
n'étaient pas toujours favorables à la présence de nos herpétologues en herbe.
Mais il reste difficile de prévoir des dates suffisamment à i’avance.
Le Club "Juniors" édite toujours la Muraille Vivante. Le N° 12 a été envoyé
en octobre 1990, le N° 13 (rempli de jeux} en décembre, le N° 14 en mars 1991, et
le N° 15 en mai.
Yannick VASSE
35

Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 36-39
RAPPORT MORAL 1990
Le rapport moral est |'occasion de faire, chaque
` ._ année, l’état des lieux de toute association et d’en
= Yg rendre compte a |’ensemb|e des adhérents.
"l·‘
`- L'année 1990 a été marquée parla sortie de
`   |’At|as herpétologique et la confirmation de la
~ ( ` I dimension internationale de la S.H.F., puisque nous
P   avons des adhérents dans 4 continents sur 5 (seule
· I‘©céanie ne compte pas d'adhérents}, dans une
vingtaine de pays.
Le nombre d'adhérents a repris une croissance
ascendante, puisque nous approchons maintenant de 600 membres, ce chiffre
reste assez relatif, car il est très sensible, d'une part à la rapidité avec lequel le
secrétariat traite les nouvelles adhésions et procède a la radiation des adhérents
en retard de cotisation. Autre point de satisfaction : nous avons maintenant très
peu de pertes d'adhérnts l"N'habite pius à |’adresse indiquée"} en raison de la
mise à jour régulière du fichier informatique, lorsque les adhérents nous
communiquent leurs nouvelles adresses. Pour la France, le MINITEL permet de
retrouver un grand nombre d'adhérents (dans la mesure où leur nom propre n'est
pas trop commun], si bien que nous nous sentons tout démunis lorsque nous
"perdons" un membre étranger.
Le point sur les commissions :
— la commission d’Ethnoherpét0Iogie et d'Histoire de l’Herpéto|ogie (Mlle
BODSONJ, s'est réunie régulièrement au Muséum à PARIS lLabo.
d’Ethnobioiogiel, pour son enquête sur les "Connaissances et traditions
populaires relatives à Vherpétofaune des pays européens francophones".
Continuez à lui envoyer vos observations ou souvenirs personnels ; si vous en
manquez, pensez à rechercher auprès d'historiens locaux ou dans les
bibliothèques régionales, dans “Arts et traditions populaires", dans les livres
d'histoire ou de traditions régionales existants (il s'en publie beaucoup ces temps-
ci ll. C’est souvent beaucoup plus rentable que |'intervievv de personnes lie |’ai
moi-même vérifié). ll en est de même pour le travail de recherche sur les rumeurs
sur les Iâchers de vipères, où Vexploitation de la presse régionale peut être
efficace".
— la commission Répartition [J. CASTANET, H. GUYÉTANTl a publié |'At|as
herpétologique de France, magnifique ouvrage désormais en vente à la S.H.F.
Maintenant, il faut passer à la dimension européenne.
—-— La commission Terrariophilie, sous |’impu|sion de R DAVID, est toujours
aussi active ; elle regorge d'initiatives ; c'est d'ail|eurs, par son effectif, la
commission la plus importante dela S.H.F.
— la circulaire d'annonces (P. DA\.='lDl est maintenant bien connue.
35

N'oub|iez pas, si vous êtes intéressés, d'envoyer à P. DAVID une provision
d'enveioppes affranchies au tarif "Lettre" ; pensez surtout à la renouveler
régulièrement.
—-- la section parisienne (D. TRONlBE`l'|'A en 1990, A. TEYNIÉ en 1991l réunit
un groupe de fidèles avec des sujets variés, un samedi matin de chaque mois, à
|'Eco|e Normale Supérieure, 46 rue d’Ulm. Lançons toutefois un appei à des
conférenciers d'une part, à une assistance plus grande d'autre part, car plus de
230 circulaires sont expédiées chaque trimestre 1
— la commission Protection (J. LESCURE, assisté par A. DUPRÉl a une
activité tout à fait soutenue, bien souvent orientée sur la protection des biotopes.
— le groupe Cistude (A. VEYSSETl diffuse régulièrement à ses membres sa
lettre du groupe "Cistude", dont certaines informations mériteraient publication
dans le Bulletin. Ce groupe est particulierement actif pour le recrutement de
nouveaux membres.
— le Club “Junior" a été repris par lv1I|e Y. VASSE, aidée par lvl. LE DU, et
ses activités se poursuivent. Rappelons que tout membre actif du Club Junior
devient membre de la S.H.F. lorsqu’iI atteint 16 ans. Mais Ia, nous constatons de
grandes déperditions, faute d'une gestion satisfaisante de |’âge des juniors.
Rappelons que nul ne peut être membre du club Junior après 16 ans, à
Vexception des membres de la S.H.F. qui y jouent un rôle d'animation, et que
"Nluraiile \i'ivante" reste une publication interne au Club, non susceptible
d'abonnernents au profit de personnes extérieures au Club.
-- la Commission "Venins" doit démarrer début 1991 : elle se structure
actueîlement comme un groupe d’experts en mesure de faire avancer les
problèmes. Donc, son accès reste limité et soumis à |’agrément de son
responsable (J. DETHAIT} I Dar contre, elle ne manquera pas d'informer
|’ensemb|e des membres de la S.H.F., à commencer par les terrariophiles, de tout
progrès significatif.
Sous la réserve mentionnée ci—dessus à propos de la commission "Venins",
tout membre de la S.H.F., où qu’il réside, peut participer à la commission de son
choix, à condition de contribuer à son travail (y compris par courrier]. Le nom bre
de commissions auxquelles peut participer un adhérent a été limité à 2 (non
compris les sections locales}, car nous nous sommes aperçus que s’inscrire a
toutes les commissions aboutissait, en pratique, à ne participer à aucune". Si
l'une de vos inscriptions antérieures n’a pas abouti, écrivez au responsable de la
commission qui vous intéresse (adresses dans le Builetinl, avec copie au
Secrétaire général pour inscription au fichier.
— Le Bulletin de la S.H.F. (VERNET, GUYETANT et ai'.), a la fois un
périodique d'une haute tenue scientifique, dans sa premiere partie, et un échange
d’inforn'1ations à l’intérieur de la S.H.F. dans sa deuxième partie, a beaucoup
souffert dans sa régularité de parution d'une concurrence avec |'At|as au sein de
Vimprimerie de |'Université de Besançon. Désormais, il recommence à résorber
son retard. Reconnu comme un véritable Bulletin scientifique, il reste à un coût
modique. tout en étant apprécié du plus grand nombre. Due tous essayent de
fournir des articles : ainsi, son contenu paraîtra plus équilibré".
37

Les Journées Annuelles de 1990, à Amiens ont été un succès, gràce à
Vorganisation assurée par notre dévouée adhérente, Christine IVIORRIEFI, qui a su
mobiliser nombre de ressources locales au profit de la S.H.F., dont ce fut
réellement ie premier congrès dédié à la culture inspirée par Vherpétologie.
Merci encore à Christine MORHIER pour ce Congrès en tous points
remarquabie.
Passons maintenant aux problemes :
1} une S.H.F. de plus de 600 membres devient une machine lourde à gérer.
ll convient en particulier de ne pas multiplier les catégories ou sous-catégories
nécessitant un traitement particulier parfois pour très peu de membres
concernés... A |'avenir, il faudra séparer le secrétariat traditionnel [courrier,
comptes-rendus de C.A. et d’A.G.} de la gestion informatique des adhérents. Le
cumuî des deux est devenu trop lourd pour être assuré par une seule personne.
2} les délais de réponse a des demandes de renseignements ou
d'admissions qui parviennent directement à notre siège social [Université PARIS
7i demeurent excessifs.
3} la réduction des délais d’admission des nouveaux adhérents est le souci
constant de votre C./-\., qui est bien conscient que la recherche de deux parrains
est un véritable obstacle, surtout pour ceux qui résident hors de la région
parisienne.
4} Vaccueil au sein de la S.H.F. une fois Vadrnission prononcée, laisse
beaucoup à désirer, puisque ia correspondance personnalisée d'accuei| ne peut
être faite actuellement qu'une fois par an.
5} le taux de renouvellement élevé au sein de la S.H.F. : bien qu'i| soit traité
près de 100 admissions par an, le nombre des adhérents actuels ne s’élève que
du quart ou du tiers chaque année. Cela provient des radiations pour non—
paiement de la cotisation et de démissions, beaucoup plus rares.
Les départs proviennent de deux sources principales Z
— soit de personnes ayant appris i'existence de la S.H.F. par livres ou
revues et qui n'y trouvent pas ce qu'e||es attendaient J
— soit d'étudiants en Biologie qui ne se sentent plus concernés par
Vherpétoiogie et font des choix en raison de leurs moyens financiers restreints.
Une chose que nous ne pourrons jamais faire dans nos documents, c’est
décrire la convivialité de nos Journées annuelles, bien connue de nos adhérents
les plus anciens...
Le 20ème anniversaire, en 1991, ne fera sans doute pas mentir cette
tradition.
Nous avons en effet la prétention d'être une société scientifique où Von ne
s'ennuie pas...
Enfin, je souhaite bon courage au futur Secrétaire général qui me succédera
en juin 1991.
Longue vie à la S.H.F. Merci à vous tous.
Jean—iVlarc FHANCAZ
38

EFFECTIFS DES DIFFÉFIENTS GROUPES ET COMMISSION
(selon renseignements en ma possessioon au 21;‘06}91}
N.B. Les Membres du C.A. sont réputés appartenir à tout et ne sont donc pas
comptabilisés dans les effectifs des groupes et commissions — sauf membres du
CA. demeurant en lle de France pour la section parisienne -.
NOM et EFFECTIF: REMARQUES:
@ Section Parisien ne
237
B Section beige
(Belgique + départements Nord France} ln’a pas démarré)
37
Conseil düsdministration.
14 [dont 2 membres d'h0nneur)
Ethnoherpetologie. _
47 dont 9 exterieurs à la S.HF.
Juniors
23 adhérents simples, auxquels il faut ajouter :
20 abonnés au Bulletin. Fournir dates de naissance
pour tous ; prévoir un bulletin d'adhésion, type
S.H.F., mais simplifié.
Lecture (comité}
10
Protection
82
Groupe Cistude, codifié K
43
Répartition
57
Terrariophilie
114
Venins
17
EFFECTIF SHF: 600 (non compris les Juniors et les abonnés} (dont
17 membres ne recevant pas I Bulletin}
SERVICE DU BULLETIN : 640
ANNONCE DU CONGRÈS ANNUEL HORS S.!-l.F. et service du bulietin : 67
39

Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 40-44
RAPPORT DIES TRE$0R|ERS
A L'ASSEMBLEE GENERALE 1991
L'année 1990 a été une année peu ordinaire
gg pour notre Société est les comptés qui vous sont
présentés reflètent cette situation.
' Éî   La publication de |'AtIas a entraîné un
` rt f____.( - gonflement des dépenses mais aussi une
    ` i ~··» r augmentation des recettes. On peut dire, et nous Y
/É/_,   __ reviendrons, que la sortie de |'At|as nous a oblige a
' ` changer de dimensions.
Les comptes font apparaître un excédent de 41.083,63 FRF. Avant de s’en
réjouir, notons deux faits importants :
1} A la fin de |'année, l'Atlas n'était pas intégralement payé.
2} Le retard pris dans la publication du Bulletin a permis à celui-ci d'être
excédentaire, dans la mesure où les membres ont payé leur abonnement et n'ont
rien reçu en contrepartie.
Le loi ne nous permettant pas de faire des provisions, ni dans un sens ni
dans |'eutre, il est évident que la situation au 31}12}1990, que les comptes font
apparaitre, n’est pas le reflet exact de la réalité.
C'est pourquoi, nous avons annexé une situation de la société au 31 |'v1ai
1991 qui vous permettra de vous faire une idée plus cîaire.
Vous y verrez notamment que les cinq premiers mois ont vu apparaître un
déficit de plus cle 30.000 FRF puisque nous avons fini de payer |’At|as et que nous
avons payé en 1991 les premieres factures des Bulletins de 1990.
Vos trésoriers ont tenu votre Conseil informé régulièrement de la situation
de la Société, ce qui a permis à vos Administrateurs de prendre certaines mesures
que nous allons vous détailiér.
1} informatisation dela Trésorerie : la comptabilité de la SHF est désormais
totalement informatisée dans le même format que le secrétariat. Un poste
informatique SHF existe chez le trésorier-adjoint. Nous avons écrit un programme
SHF qui permet, sous DBase3 Plus, d'émettre factures, reçus de cotisations,
attestations de dépenses, etc... Le surcroît de travail qu'a nécessité cette
informatisation n’a été possible que parce que Michel LE|'v1|RE a bien voulu
continuer à sa charger d’une partie du travail jusqu'à la fin del’année1990.
2} Information des Membres: grâce à Vinformatisation, nous avons pu vous
adresser régulièrement vos reçus de cotisations qui vous tiennent informés de
40

votre situation à Végard de la SHF. Vos commandes de livres ou cl'At|as ont été
honorées en général dans la semaine qui a suivi leur réception et la coordination
entre les Trésoriers et le Secrétaire est maintenant parfaitement rodée et régulière.
Certains d'entre vous ont trouvé que nous devenions très administratifs. C'est
qu'avec plus de 600 membres, nous avons de plus en plus de difficultés a traiter
les cas particuliers.
3} Situation de |'Atlas : |'At|as est intégralement payé. Nous avons pu le
faire sans toucher au compte bloqué sur lequel nous avions versé les subventions.
La SHF dispose donc d’une réserve d’environ 80.000 FHF. Ceci a été rendu
possible grâce aux membres qui payent leur cotisation à la date prévue. Ou'i|s en
soient remerciés.
4l Situation du Bulletin : votre Conseil ayant jugé qu'i| était prioritaire que
l Bulletin rattrape au plus vite le retard accumulé, nous avons dû dégager des
vacations pour deux personnes qui ont aidé Floland Vernet. Les délais de parution
des numéros de 1990 devraient être raccourcis mais de ce fait, nous aurons à
payer en 1991 au moins 5, sinon 6 numéros. Il est à prévoir aiors que le compte
du Bulletin redeviendra déficitaire.
UAVENIR DE LA SHF
Le développement de la Société ne sera pas sans poser de problémes. Pour
nous, Trésoriers, nous en voyons au moins deux :
1} Le développement des charges de gestion : Vaccumulation du travail, à
tous les niveaux, a conduit votre conseil à dégager des heures de vacation pour
aider : le Président à répondre au courrier l2 h de vacations par semaine}, les
Tréscriers à faire les paquets et à répondre aux Membres (2 h de vacations par
semaine) et la rédaction du Bulletin à rattraper son retard (4 h par semaine]. En
outre, si nous vous tenons informés, c’est en vous écrivant et nos charges de
papeterie et de P`|'l' augmentent sensiblement.
Bien que vos administrateurs se dépensent sans compter let le travail
exceptionnel accompli par notre Secrétaire sortant en est la preuve), I Société
devient lourde à gérer et seul son développement permettra d'a|léger cette
gestion.
2} Le développement du Bulletin : le Bulietin est un peu notre vitrine. C’est
pourquoi, non seulement nous pensons que les dépenses engagées pour iui
permettre de sortir les numéros en retard sont justifiées mais encore que la
nouvelie présentation du Bulietin contenant notamment une partie “lnformations—
Vie de la Société" mérite aussi Vengagement de nouvelles dépenses. Or, notre
budget nous permet, pour Vinstant, de dégager des vacations supplémentaires,
afin que le Bulletin reflète ainsi la composition de la SHF, sans perdre pour autant
sa grande vaiaur scientifique.
Votre Bulîetin sera donc à nouveau déficitaire en 1991. Ceci demande un
effort. Le développement du Bulletin sera en grande partie financé par les réserves
dont nous disposons. mais aussi par les premiers bénéfices de |'At|as.
Vous nous pardonnerez ce rapport à cheval sur le passé et |'avenir. Cela est
41

dû a la situation particulière de cette année puisque 1991 va devoir payer une
partie de 1990 et permettre en même temps le développement des années qui
viennent. Cela est dû au fait que vous avez eu cette année trois trésoriers puisque
Michel LEIVIIRE a accepté de gérer la Société jusqu'en Décembre pour nous
permettre de nous consacrer à Vinformatisation.
A ce jour, la situation de notre Société est saine. Elle le demeurera aussi
longtemps que les cotisations rentreront en temps et en heure et aussi longtemps
que nous continuerons à accueillir en son sein de nouveaux membres motivés par
la connaissance et la protection de nos petites bêtes préférées.
Les Trésoriers
Bernard EMLINGER
Raymond CHABAUD
42

Dèc.90 _ _
DETAIL DES RECETTES DE L’ANNEE
Rgularisation CCP 30,00
Ventes Congrès Amiens 1 615,00
VENTES DE LIVRES ET BROCHURES 20 466,95
Les Lézards de France 0,00
Les Serpents de France 855,00
Les Amphibiens de France 650,00
Articles venin Chippaux 120,00
La Hulotte In" Crapaud accoucheur + Tortue) 0,00
Vie des Rept, de France centrale IRoIIinat} 280,00
Reproduction Reptiles IMatz} 30,00
Fascicules élevages (Baron} 0,00
Serpents de Guyane 1 1 0,00
Serpents du Laos 330,00
Atlas répartition 18 056,95
Atlas Rept-Amphib. Bretagne 35,00
DEPOT LIVRES S.F.F. 0,00
encart publicitaire dans Bulletin 0,00
Bibliographie de |'|·Ierpetofune française 0,00
VENTES DIVERSES: 5 670,00
Altîche Reptiles et Amphibiens 80,00
Vidéo—cassette Amphibiens 0,00
Publications (anciens n° du bulletin} 2 560,00
Autocollants S.H.F. 25,00
Cassette "Chants Amphibiens' 500,00
Lézards Guyana 270,00
Faune Sahara 1 165,00
Promenades naturelles 95,00
Pterodactvle rose 975,00
AUTRES PRODUITS : 4 226,16
Maison de la Nature Troyes 520,00
Retour chèque BODSON 1 204,00
CAMIF 2 502,16
SLIBVENTIONS D'EXPLO|TATION : 44 657,00
1° MINISTERE de Venvironnement:
Enquete répartition Reptiles et Amphibiens 15 000,00
2° COTISATIONS versées par les membres :
Cotisations annee 1987 100,00
Cotisations année 1988 1 010,00
Cotisations annee 1989 7 460,00
Cotisations année 1990 20 212,00
Cotisations annee 1991 875,00
Cotisations annee 1992 0,00
PRODUITS ACCESSOIRES : 20 000,00
Versement souscription Atias répartition 20 000,00
Subvention Congres Amiens 0,00
PRODUITS EXCEPTIONNELS là reverser] 0,00
Souscription Tortue des Maures ISOPTOM} 0,00
TOTAL RECETTES SOCIETE 96 665,11
Solde C.C.R au 0'H01!90 20 743,83
TOTAL RECETTES BULLETIN 32 746,50
TOTAL RECETTES 150 155,44
TOTAL RECETTES SOCIÉTÉ 96 665,11
Solde C.C.R au 01701.-‘90 20 743,83
Solde C.N.E. au 01r‘01!90 25 471,89
VERSEMENT DU BULLETIN 14 386,38
PRODUITS FINANCIERS 0,00
43

Compte Société 1990 _ _ _
DETA1L DES DEPENSES DE L'ANNEE
Chèques impavés 427,50
ACHAT LIVRES-BROCHURES : 2 334,98
Les Serpents de Franche 0,00
Les Amphibiens de France 0,00
Maladies des Reptiles (Point Veto) 0,00
Tortues d'eau douce et terrestres (Point Vétol 1 125,00
Serpents de Guyane (ORSTOM) } 0,00
Serpents du Laos (ORSTOMI 1 209,00
REMBOURSEIVIENTS AU S.F.E 0,00
_ Livre rouge des espèces menacées 0,00
Bibliographie de I'herpétofaune frnçaise 0,00
ACHATS ET REALISATIONS DIVERS 6 436,95
Affiche Reptiles et Amphibiens 0,00
Dépliant livres et brochures S.H.F. 0,00
Cassette "Euproete" 200,00
Badges Club Junior 3 062,25
Autocollants WWF 220,00
Editions Chabaud 2 954,70
FOURNITURES ADMINISTRATIVES : 3 246,80
CHARGES : 62 825,07
CAMIF (secrétariat} 2 502,16
Frais de Conseil 9 296,00
Frais de Colloques · Stand S.H.F. 75,00
Frais comptabilité 1 926,50
Journées annuelles 1990 Amiens 5 798,00
Stage Juniors (assurance, cotis. CPN} 180,00
Frais Atlas 43 067,41
AUTRESCHARSES': 8 302,49
ACTIVITES INTEGREES:
Section parisienne S.H.F. 3 219,15
Enquête Répartition Reptiles-Amphibiens 0,00
Cartographie européenne 0,00
Commissions internes dela S.H.F. 2 657,17
Club Juniors S.H,F. 2 426,17
Groupe Audio-Visuel _ 0,00
AUTRES SERVICES EXTERIEURS: 7 137,90
Honoraires Avocat 0,00
Frais postaux et télécommunications 5 632,90
Services bancaires et assimilés 5,00
Cotisations versées et concours divers 1 500,00
TOTAL DÉPE NSES SOCIÉTÉ 90 711,69
Disponible trésorerie 5 9653,42
TOTAL DÉPENSES BULLETIN 18 360,12
TOTAL DÉPENSES 109 071,81
SOLDE CCP au 31;’12,'90 41 083,63
TOTAL DÉPENSES 90 711,69
SOLDE CCP au 31f'I2f90 41 083,63
Solde CNE au 01!01i’90 25 471,89
TOTAL GÉNÉRAL 157 267,21
44

Buil. Soc. Herp. Fr. (1991) 50: 45-49
PROCES-VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE
du samedi 22 juin 1991
(Facu|te des Sciences, 91407 Orsay)
Séance ouverte à 14h40
I. Constitution du bureau de l'Assemblée, de la Commission de Scrutateurs et du
Collège des Commissaires aux Comptes
Bureau :
Président: J. LESCU RE [Président S.H.F.)
Secrétaire : J-M. FRANCAZ lSecrétaire sortant}
P. DAVID (Secrétaire—adjoint}
Scrutateurs 1 MM. F! CHOCHET, J. DETRAIT, M. LEMIRE. Le bureau de vote
pour le renouvellement du C.A. est ouvert pendant |‘A.G.
Commissaires aux comptes: MM. J. BOISARD, O. GROSSELET.
Il. Adoption du RV. de l’Assemblée générale d’Amiens (1990}
(cf. Bulletin dela S.H.F., n°57, pp.68—69l. Unanimité.
Avant de passer à la lecture du rapport moral, le Président Jean LESCURE
rappelle qu'i| s’agit de |'Assemb|ée générale du 20ème anniversaire puisque la
Société Herpétologique de France lS.H.F.} a été fondée en 1971 à ANGERS par
Gilbert MATZ et Guy NAULLEAU.
En 20 ans, elle est passée d'une cinquantaine de membres à près de 600
membres.
Quelques dates:
1973 : création des premières commissions.
1975 : création de la section parisienne
ler stage herpétologique
creation du Bulletin de la S.I·l.F.ln°1,ianvier 1975}
1983 : création de la commission Terrariophilie, du groupe Clstude et de la
commission d'Ethnoherpéto|ogie.
1986 : création du Club Junior.
III. Présentation du Rapport moral 1990
par le Secretaire sortant, J.—M FHANCAZ, qui donne lecture du document (voir
annexeL
Lors de la discussion, A. VEYSSET insiste pour un bulletin plus ouvert à
tous. G. NAULLEAU pose le probléme du choix s’ii est demandé plus de 2
commissions.
45

Concernant un bulletin plus ouvert, la question sera évoquée plus loin.
Concernant le nombre de commissions, le secrétaire précise que. Pour un nouvel
adhérent, il valait mieux qu'i| choisisse 2 commissions. Rien ne s'oppose à ce
qu'un adhérent actif dans 2 commissions participe à une 3ème, voire une 4eme...
Vote du Rapport moral : adopté à Vunanimité
Le Président remercie J.lV|. FRANCAZ, secrétaire sortant, pour son travail et
son dévouement pendant son mandat de secrétaire.
III. Lecture du Rapport financier [voir p. 43-44}
Le rapport financier est lu par le Trésorier-adjoint Raymond CHABAUD, qui
rappelle que pendant |’année, 3 Trésoriers (Michel LEMIRE, ancien Trésorier,
Bernard EMLINGER, Trésorier et lui-même, ont contribué aux comptes de la S.H.F.
H. IVIAURIN demande le nombre d’Atlas vendus : environ 250 ex. depuis
octobre 1990, plus environ 400 en souscription. Les exemplaires remis au
Secrétariat Faune-Flore du Muséum ont été distribués aux Directions Régionales
de |'Architecture et de |'Environnement.
Rapport des Commissaires aux comptes, lu par J. BOISARD : "Les
comptabilités sont très bien tenues et il n'y a pas de remarques particulières à
faire sur les comptes de |’exercice ‘l990".
Le rapport financier est adopté a |'unanimité, |’A.G. donnant quitus au
Trésorier.
IV. Élections pour le renouvellement du Conseil d’administration : proclamation
des résuitats
Rappel du nombre de postes à pounroir (3}, du nombre de candidats et de
leur nom :
Sortants non rééligibles : J.-Nl. FRANCAZ
Sortants rééligiblesz B. EIVILINGER, D. TROMBETTA.
4 candidatures ont été reçues en temps utiie parle Secrétaire général.
Candidats : MM. Vincent BELS (Belgique}, Bernard EMLINGER l77l, Jacques
FRETEY (10}, Daniel TRO|\.r1BET|'A(7?).
Le nombre de sieges à pourvoir est de trois.
Les bulletins doivent donc compter au plus trois noms.
Votants: 134
Suffrages exprimés : 131
Ont obtenus : _
M.V.BELS: 94 voix Elu
M. B. EMLINGER: 100 voix Elu
M. J. FRETEY: 82 voix _
M. D. TROMBETTA : 108 voix Elu
46

V. Proposition de modification des statuts de la S.H.F.
Le Conseil de la S.H.F., considérant les regles d'admission, et notamment le
double parrainage, propose de nouvelles modalités d’admission, résumées par R.
CHABAUD :
·-— pendant une période probatoire, le future membre (POSTULANTJ, inscrit
sur avis du C.A. :
- cotise
— reçoit le bulletin à tarif adhérent
- reçoit les informations
— peut participer aux commissions
- ne vote pas en A.G.
- n'est pas éligible.
-— après cette période probatoire, après parrainage (deux parrainsl et avis
du Conseil, acquisition de ia qualité de MEMBRE. Le futur membre inscrit sur avis
du C.A. :
- cotise
— reçoit le bulletin au tarif adhérent
- reçoit les informations
- peut participer aux commissions
- vote en A.G.
- est éligible
- peut prendre des responsabilités.
Dispositions applicables à partir du 1er octobre 1992 pour les adhésions au
titre de 1992.
lle terme POSTU LANT est apparu au cours de la discussion et a été retenu
au titre de la rédaction définitive}.
J. CASTANET pose la question de Vutilisation du label S.H.F. : il sera
précisé dans les reçus que nui lpostulant ou membre} ne doit utiliser le label S.H.F.
(sauf responsabilité confiée par ie C.A.l.
Mise aux voies des articles modifiés :
Article troisième : Composition de la Société - Cotisations :
La société est composée de POSTLILANTS et de MEMBRES.
3-1. Est considéré comme Postulant, sur proposition du Conseil, toute
personne physique ou morale en faisant la demande et acquittent la cotisation
annuelle. Les postulants bénéficient de tous les services de la Société. Ils ne sont
pas éligibles dans les instances de la Societé et ne peuvent prétendre à aucune
responsabilité formelle ou informelle, telles que délégations de pouvoirs,
responsabilités dans les commissions, etc...
3.2. Est considéré comme Membre, sauf décision du Conseil, tout postulant
qui, après une période probatoire de trois ans, est accepté comme tel par le
Conseil cfadministration. Seuls les Membres votent et sont éligibles. Tout nouveau
membre doit être présenté par deux membres.
3.3. Le montant de la cotisation est proposé chaque année par le Conseil
47

d’adrninistration et fixé par |'Assemb|ée Générale. il est identique pour les
Membres et les Postulants.
Unanimité, moins 2 abstentions.
Article quatrième : Radiations.
La qualité de Postulant ou de Membre se perd par non—paiement de la
cotisation, par démission ou par radiation. La radiation des postulants ou des
membres peut étre prononcée pour motif grave, apres qu'i| ait été demandé à
Vintéressé de s'e>cpliqur. Le Conseil d'administration a autorité pour réintégrer un
membre ou un postulant dans ia Société.
N.B. : Le Conseil examinera tous les cas particuliers de gens vivant de la
commercialisation abusive d’Amphibiens et de Reptiles et pourra envisager
Vexclusion [décision du Conseil de la S.H.F. en date du 31,i'1}'1976}
Unanimité, moins 1 abstention.
Vi. Comptes-rendus des commissions et groupes de travail
A. Commission Répartition
2400 observateurs ont envoyé des données pour |'At|as. L'At|as continue au
sein de la S.H.F. et au sein du Ministère de l'Environnement par Yobservation du
Patrimoine Naturel. |JAt|as continue grâce à Vinformatique du Secrétariat Faune-
Flore. Les Espagnols sont en train de faire un atias.
B. Commission de Terrariophîlie
Rapport présenté pour |'année 1990 par R DAVID.
C. Commission Venins
J. DETRAIT présente le travail actuel de la commission. Le questionnaire
"Venins" est diffusé à tous les membres et abonnés de la S.}·|.F. ll est diffusé
également à |'ensemb|e des vivariums et parcs zoologiques de France.
D. Commission d 'Ethnoherpétologie
Le compte-rendu est présenté par J. LESCURE. NI. LEMIRE rappelle que
cette commission est ceile qui reçoit le plus d'argent dela S.H.F.
E. Groupe Cistude
A. VEYSSET rapporte sur la question des Tortues de FLorîde. Après
discussion sur |’expansion de cette tortue introduite qui menace la faune locale. J.
LESCURE remercie le groupe Cistude pour le travail fourni sur cette question
(dossier constitué}.
E Club "Juniors"
Rapport présenté par Y. \/ASSE. Diminution de |’effectif, car renouvellement
pas tout à fait suffisant. 6 conférences et sorties en 1990.
Vil. Prochaines journées annuelles
Pour 1992, Journées annuelles à SIGEAN (Réserve africaine), dans |'Aude.
Nl. J. BOISARD étant Vorganisateur. Thèmes principaux : Herpétofaune
48

méditerranéenne ; Élevage des Amphibiens et des Fleptiles. Le Laboratoire Arago
(66-BANYULS} sera à associer.
Date fixée : du mercredi 1er au samedi 4juil|et 1992.
Possibilité de logement en bungalows à la semaine (du samedi au samedi}
ou a la journée, et possibilité cle camping.
Arrhes 2 200 F (à l'ordre Association de la Réserve africaine}. Le Secrétaire
assurera la plus large diffusion dès août 1991.
Pour 1992, la proposition de SIGEAN est confirmée par |’A.G.
Pour 1993 I invitation de la Tunisie. Il y a en Tunisie une opportunité avec
|'Université du Sud, en commençant par un colloque à Tunis "Venins,
traitements", suivi d’un congrès à Gafsa sur le thème "Faune saharienne et
tunisienne", avec hébergement en cite universitaire. Epoque préférable : de
Pâquesà mai 1993 (pendant les vacances de Printemps}.
Egalement pour 1993, une proposition à Cannes...
VIII. Question d'un 2ème bulletin
Sous forme d’un supplément au Bulletin de la S.H.F. (envoi en 2 fascicules}.
Contenu : informations, coupures de presse.
La couverture devra être différente.
Mme Nathalie COLLE apportera son concours. Il s'ajoutera à celui des deux
personnes qui assurent le secrétariat de rédaction.
Actuellement le Bulletin coûte 13,5 c la page pour un tirage à 800 ex. La
barre des 1000 ex. reste un objectif à atteindre pour diverses raisons.
L'amé|ioration du Bulletin est possibie pendant 2 ans sans mettre en péril
les finances de la societé. C'est une expérience qu'il faut tenter.
N. COLLE indique que le Bulletin de la S.H.F. est incompréhensible pour
certains non-scientifiques.
B. LE GARFF donne |'exernp|e du succés de PENN AR BED, en Bretagne,
avec articles scientifiques, doublé d'un bulletin de liaison, pour les 2300 adhérents
de la Société d’Étude et de Protection de la Nature en Bretagne.
La C.A. est donc chargé d'é-tudier la question du supplément au Bulletin
dans les meilleurs délais.
Vlll. Clôture des Journées S.H.E
L'Assemblée Générale, par ses acclamations, adresse ses félicitations et
remerciements à Jacques HOURDRY pour la remarquable organisation de ces
Journées Annuelles 1991.
Fin de l’A.G. à 19h00.
Le Secrétaire sortant,
Jean—|Vlarc FRANCAZ
Pour approbation, le President
Jean LESCURE
49

Bull. Soc. Hero. Fr. (1991} 60: 50
VIE DE LA SOCIETE
• Liste des nouveaux membres
— Admissions de nouveaux membres (39} (Ie 20 janvier 1990}
ABIVEN marc (92}, ABOVILLE (d’} Pascale (75}, AUDRU Stéphane (92},
BARON Florence (49}, BAUER Aaron (USA}, BENIMELLI Alain (51}, BRANA VIGIL
Florentino (Espagne}, CAMPBELL Jonathan (USA}, CARTON DE GRAIVIMONT
Sébastien (79}, COUSIN Pascal (62}, DONOVAN Rupert (GB}, DOURNON Christian
(54}, DUBRON Denis (62}, FAFIN Luc (79}, FERRAND Thierry (13}, FOUGEIROL Luc
(26}, GELDOFF Jean—Jacques (59}, GELINEAU Olivier (78}, GUERIN Pascal (79},
HAUTE Jean—Luc (22}, LAVIGNE Loïc (33}, LEFEVRE Franck (78}, LEMONNIER
Emmanuel (27}, LER|Vl|`l'|’E Abel (65}, LUCA Luislli (Italie}, MANLIUS Nicolas (92},
MARROT Lucile (13}. MC DIARMID (USA}. MENARD Daniel (22}. MOULON Sylvie
(92}, OCHEM Florence (25}, PERANO Francis (11}, RAAD Valérie (92}, REGULEZ
FERNANDEZ Octavio (Espagne}, RIBERPREY Laurence (92}, POUJON Bernard (11},
TAHIRI Zoubir (91}, TCHARTILOGLOU Jean-Jacques (78}, VAUCOULEUR Thomas
(91}.
— Admissions de nouveaux membres (8} (le 8 décembre 1990}
Sont admis (ou régularisés} :
BAUD Didier (74}, BRIALMONT Marcel (B}, CERDAN Philippe (973, Guyane},
DENOEL Mathieu (moins de 20 ans} (B}, HUGUENY Pierre (18}, LELONG Didier
(60}, PELLICER Philippe (95}, Mme PERRIN Françoise (75}, Mlle SANFACON Anne
(Canada}.
— Admissions de nouveaux membres (10} (Ie 19 ianvier 1991}
EVAIN Laurent (35}, GRAFFIN Vincent (91}, GREGOIRE Stéphane (35},
POINTEREAU Philippe (31}, PUJOL Reymond (75}, RICHER Nicolas, ex-junior (21},
TREPART Olivier (35}, TRU`I'I' Rémy (69), URBAN} Jean-Marc (B}, VINCENT Patrice
(94}.
50

Bull. Soc. Herp. Fr. (1991] B0: 51
INFORMATIONS
Herpétologie Européenne
- lle Congreso Luso-Espanol et Vle Congreso Espanol de Herpetologia
Le ville de Grenade, du Sud de |’Espagne, à 30 km de Sierra Nevada et à 50
km de la Méditerranée, a le plaisir d'aocuei||ir le ”Deuxième Congrès Portugais-
Espagnol et le Sixième Congrès Espagnol d'Herpéto|ogie" du jeudi 24 au
dimanche 27 septembre 1992.
Les thémes seront principalement consacrés à Vherpétofaune ibérique et
méditerranéenne. Nous souhaitons votre participation active et nous espérons que
vous nous apporterez des contributions orales ou postées sur I'un des themes du
Congrès ou un autre, si vous le désirez.
Les personnes intéressées sont priées de bien vouloir envoyer une pré-
inscription à :
Dr. J.l\z1. PLEGUEZUELOS (Comité organisateur}
Departamento de Biologie Animal y Ecologie
Fac. de Ciencias, Univ. de Granada
18071 GRANADA (ESPAGNE)
Fax : 34-58-243238
Compte tenu du lieu du Congrès, en Andaiousie, région très sollicitée en
cette période de |'année pour la célébration du 500ème Anniversaire de la
Découverte de |’Amérique, |’Exposition Universelle à Seville et du 500ème
Anniversaire de la Conquête de Grenade parles Chrétiens, nous vous demandons
de vous inscrire le plus tôt possible.
- A propos dela revue : SAURIA
Désormais, la revue d'Herpétologie allemande, SAUFHA, paraît également
en anglais. Elle est publiée par la société Terrariengemeinschaft de Berlin. Cette
nouvelle version est appelée : SAlJFllA(E).
Le premier volume contient 176 pages I4 numéros + supplement}. Prix :
38.00 US $. Il est édité en Afrique du Sud, depuis que les deux responsables du
groupe Berlinois (Thomas et Elke ULBEFI} y habitent. lfabonnement peut être
souscrit à |'adresse suivante :
HERPRINT INTERNATIONAL
RO. Box 14117
Bredall 1623. R.S.A., South Africa
Naturellement, il est toujours possible de souscrire à la version allemande
pour 22.00 US $ lou 34.00 DM.] en écrivant à Vadresse :
TGB - SAURIA
Peter GROSSIVIANN
Lepsinsstr.53
DIWI - 1000 BERLIN 41 (GERMANY)
51


			
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HERPÉTOLOGIOUE DE FRANCE
Année 1990 ln" 53 à 56}
INDEX DES AUTEURS
BALLASINA, D. —- voir FRISENDA, S.
BELS, V.L. — voir GOOSE, V.
BOISSON, L. — Rapport d'activitè de la commission d’ethnoherpétoIogie et d'histoire de
Vherpétologie (1989-1990}. 56 :77-78.
BOLIR, R. — Compte rendu du |Vm symposium europeum chelonologicum i|Vlassa
lviarittima, 18-24jui||et 1990}. 56 : 84-86.
BOUR, Fi. — voir LESCURE, J.
BFIADAI, IVLN. -- voir LAURENT, L.
DAVID, R -—- Note de terrariophilie sur Sfstrurus miiiarius barbouri (Crota|e pygmée sombre}.
53 :54.
DAVID, R — Rapport d'actIvité dela commission de terrariophilie (1989}. 56 : 80-81.
DAVID, R et GUYÉTANI FI. -— Compte rendu de Vassemblée générale de Besançon (Samedi
1er juillet 1989, Faculté des Sciences}. 53 :62-64.
DORÉ, H. -— La vipère péliade dans le département de la Somme. 56 : 74-75.
DHUCKEH, 8. et PAYNOT, J.-R -—— Élevage et reproduction d'Eiaphe situfa (L.} (Serpentes,
cofubridaei en terrsrium intérieur. 54 : 74-78.
DFIUCKEH, B. —-voir PAYNOT, J.-R
DUIVIÉFIIL, J.-H. - André·Merie·C0nstant Duméril (1774-1860} : une évocation de sa famille
et de se jeunesse. 56 : 1-12.
ESCAFIRA, J.-J. — voir LESCURE, J.
FEHICHE, Nl. —- Résumé de thèse : Biométrie, écaillure et dessin de Coluber hfppocrepis L.
1758 et Elpahe scalaris ISchniz 1822} (Ophidfa, Colubridae} dans le sud—est de la
Péninsule ibérique. 55 :46-47.
FERICHE, M. —— voir PLEGUEZUELOS, J.-M.
FOURCADE, P. — Survivance de thériaque et d'alcool de vipère dans la pharmacopée
populaire française de la fin du XXème siècle. 56 :49-56.
FRANCAZ, J.-M. —- Rapport moral de la SHF pour 1988. 53 : 55-57.
FFIISENDA, S. et BALLASINA, D. — Le statut des Chéloniens terrestres et d'eau douce en
Italie. 53 : 18-23.
GARCIA-PEÃIA, H. — voir PLEGUEZUELOS, J.-Nl.
GODET, D.- Données écologiques, légendes et traditions populaires relatives à
Vherpétofaune dela Somme. 56 :27-38.
I

GOOSSE. V. et BELS. V.L. ·- Analyse comportementale et fonctionnelle des touchers
Iinguaux lors de Vexploration et de la prise de nourriture chez le lézard vert (Lacarta
viridis}. Laurenti 1768}. 53 :31-39.
GRENOT C. et HEULIN, B. —— Sur la plasticité écophysiologique du lézard vivipare, Lacerta
vivipara (Reptiiia, Lacertidae}. 54 : 1-22.
GUYÉTANT, Fi. — voir DAVID, R
HEULIN, B. —voir GRENOT, C.
INEICH, I. —voir LESCURE, J.
JEUDY de GRISSAC, A. - voir LAIJRENI L.
LAMBERT, lVl.R.K. — Les valences bioclimatiques des Testudo L. méditerranéennes excluent
leur survie en Europe du nord. 53 : 52-53.
LAURENT, L.- Les tortues marines en Algerie et au Maroc (Mediterranée}. 55 : 1-23.
LAURENT, L., NOUIRA, S., JEUDY de GRSSSAC, A. et BRADAI, NLN. — Les tortues marines
de Tunisie : premières données. 53 : 1-17.
LEMIRE, N1. — Rapport financier dela SHF pour 1988. 53 : 59-61.
LESCURE. J.- André-|\r1arie—Constant Duméril, père de Vherpétologie. 56 : 13-22.
LESCURE, J.- Rapport de la commission de protection (1989-1990}. 56 :78-80.
LESCURE, J. et ESCARRA, J.J. — Publications herpétologiques d’A.|\r1.C. Dumêril. 56 : 23-26.
LESCURE, J. et RAGE, J.-C. — Compte rendu du "First World Congress of Herpetology"'
(1989}. 53 :66-67.
LESCURE, J., BDUR. R. et INEICH, I. — Les noms scientifiques français des reptiles d'Europe.
54 :23-54.
LUiSELL|, L. -— Note de terrariophilie sur Coroneiia ausrriaca ICoronel|e lisse}. 54 :79-80.
LUISELLI, L. -— Note de terrariophilie sur I/ipera heros berus (Vipère péliadel. 54 :80.
LUISELLI, L. — Note de terrariophilie sur l/ipera aspis francisciredi iVipère aspic d'|ta|ie}. 54 :
BCI.
MONDINI, E. — Résumé de th· : Des Tortues et des Hommes. Evolution de Vimage des
Tortues en Occident : de Fexploitation à la conservation. 55 : 42-43.
NIONDINI, E. ·-- Les Tortues de France : images et utilisations d'hier et d'aujouI'd'hui. 56 :
39-48.
IVIONNEY, J.-C. --— Régime alimentaire de I/fpera aspis L. (Ophioïa viperidae} dans les
prèalpes Fribourgeoises (Ouest de la Suisse}. 53 :40-50.
NOUIRA, S. —voir LAURENT, L.
PAYNOT, J.-R —- Note de terrariophilie sur Elaphe sftula lcouleuvre léopard}. 54 :79.
II

PINSTON, H. -— Sauvegarde de |’intérêt herpetologique et esthétique des fontaines,
abreuvoirs et lavoirs anciens en pierre. 56 : 63-`lû.
PLEGUEZUELOS, J.-Nl., FERICHE, M. et GARCIA-PEÃJA, H. -— Caractères externes et
coloration chez Efaphe scafaris lSchniz, 1822} |'Squamata, Colubridael de la Péninsule
ibérique. 55 : 24-39.
REMY, E.-- La rumeur des lâchers de Vipères. 56 : 57-62.
ROLLAND, O. -- Résumé de thèse : Contrôles chimîotaxonomique et pratique de venins de
scorpions, de lézards et de serpents. 55 : 43-46.
RÈSLER, H. —-— Contribution à la connaissance de la biologie de reproduction de Phelsuma v-
nigra v-nigre, Boettger 1913 (Samia, Gekkonidae). 53 : 24-30.
SAINT GIRONS. H. — Croissance, maturité sexuelle et variations ontogèniques des périodes
d‘alimentation et des rnues chez deux vïpères hybrides il/'ipera aspis x vfpera
seoanei} dans des conditions semi-naturelles. 54 :62-68.
SALVIDO. S. -—- Régime alimentaire d'une population épigée de Speleomantes ambrosif
(Caudeta. Plethodontfdae} de la Ligurie centrale lltalie septentrionale). 54 : 69-72.
TERRASSON, F. — Crapauds, lézards. herpétologistes. Même destin, même image sociale. 56
: 73-74.
Tl-IOREL, F.- Discours d'inauguration du congrès d’Amiens i28i"06,*'1990l. 56 : 83-B4.
TRAPE, J.-F - Présence de Hamphotyphlops bramfnus (Ophidia. Typhlopidae} au Sénégal.
55 :49-41.
VASSE. Y — Rapport d’activité du club junior (1989-1990). 56 :81-82.
ZUIDERWIJK, A. -— Les stratégies sexuelles chez ïîrfrurus crfstatus et I marmoratus, 56 : 76.
III

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HEFIPÉTOLOGIOUE DE FRANCE
Année 1990 (n° 53 à 56}
INDEX DES NOMS SCIENTIFIQUES
Ablabas quadrfffneatus 54 : 32
Abfapharus biviftatus 54 : 24
Abfcpharus kribefii 54 : 24
Abfepharus mcncstriasü 54 : 24
Acanthodactyfus boskfanus 54 : 24
Acanrhodactylus arythrurus 54 : 25
Acanrhodactyfus vufgarfs 54 : 25
Agama aspara 54: 47
Agama mdarata 54 : 47
Agama sangufnofanta 54: 47
Agkistrodon contortrfx 55 : 43-46
Agkistrodon hafys 54: 25
Agkisrrodon piscivorus feucostoma 55 : 43-46
Agkistrodon piscfvorus piscivorus 55 : 43-46
Algyroides fîrzingsrf 54 : 25
Afgyroidcs hidafgoi 54 : 24-25
Algyrofdas marchi 54 : 25
Algyrofdas morectfcus 54 : 25
Algyrofdüs nigropunctatus 54 : 26
Aisophyfax pipiens 54 : 26
Afytes obsterrfcans 56:28 ;56 : 66
Anguidaa 53 : 37
Anguis fragiffs 54: 26 ;56 : 30
Anoffs carofinensis 54: 18 ;56 :80
Asaccus alisaa 54 : 26
Bianus cfnaœus 54 : 26
Bfanus srauchf 54 : 26
Bombina variœgara 54: 55-61 ; 55 : 66
Bothrops jararaca 55 : 44
Bcthrops Fanœofatus 56 : 25
Bufo bw'0 56:29 ;56 : 81
Bufo caiamita 56 : 29
Bungarus fasciatus 55 : 43-46
Bungarus mufticfnctus 55 : 43-46
Caüosefasma rhodostoma 55 : 43-46
Caretta carerta 53: 1-17 ;54 :25 :55 :1-23
Chalcides bedrfagaf 54 : 26-27
Chafcfdes bfstrfatus 54 :27
Chalcidas chafcides 54 : 27
Chafcfdas mosari 54 :27
Chafcfdes occidantaüs 54 :27
Chafcfdes oϟatus 54 : 27
Chafcfdcs paücns 54 : 27
Chalcfdas pfstaciae 54 : 27
Chafcfdas sexlfnaatus 54 : 28
Chafcidcs sfmonyi 54 :27
Chalcidas vfrfdanus 54 :28
Chamacfeo chamaafcon 54 :28
Chelonia mydas 53 :1-17 ;54 :28 :55 :14 ;55 :18
Cohacnyx bœufs 53 :28
Cofuber afgirus 54 : 28
Cofuber cyprfensîs 54 : 28
Cofuber gamonensis 54 : 35
IV

Coiuber gemonensis gemonensis 54 : 35
Cofuber hippocrepis 54 :28 :55 :46-47
Coiuber insignirus 54 : 40
Coiuber najadum 54 :28
Coiuber nummifer 54 :29
Cûiuber ravergieri 54 :29
Coiuber rubriceps 54 :29
Coiuber torquatus 54 : 41
Coiuber ventromacuiatus 54 :29
Coiuber viridifiavus 54 :28 :54 :35
Cciubridae 55 :24-39
Comneiia austriaca 54 :29 :54 :79 :56 :30 :56 :52
Comneiia gimndica 54 :29
Coroneiia iaevis 54 :29
Crossobamon eversmanni eversmanni 53 :28-29
Crotaiinae 55 : 43-46
Croraius atrox 53 :47
Croraius scutatus 53 : 47
Cyrropodion basogiui 54 :29
Cyrtopudion caspius 54 :29
Cyrtopodion heterocercus 54 :30
Cyrtopndion icotschyi 54 :30
Cyrtopodion kotschyi danieiewskii 54 :30
Cyrtopodion russowi 54 :30
Cyrîopodion scaber 54 :30
Daboia schweizeri 54- :30
Daboia ieberina 54 :30
Dermocheiys coriacea 53 :1-17 :54 :30 :55 :1-23 :56 :30
Dipiodactyiinae 53 :24-30
Dipiodectyius wiiiiamsi 53 :28
Eirenis barani 54 :30
Eire.·1is coiiaris 54 :31
Eirenis coroneiia 54 :31
Eirenis decemiineata 54 :31
Eirenis eiseiti 54 :31
Eirenis iineomacuiata 54 :31
Eirenis modesta 54 :31
Eirenis punctatoiineata 54 :31
Eirenis rothii 54 :31
Eiaphe diane 54 :31
Eiaphe hohenakeri 54 :32
Eiapheiongissima 54 :32
Eiaphe persica 54 :32
Eiaphe quatuoriineata 54 :32 :54 :75
Eiaphe scaiaris 54 :32 :55 :24-39 :55 :46-47
Eiaphe situia 54 :32 :54 :74-78 :54 :79
Eiapidae 55 : 43-46
Emys orbicuiaris 53 :18-23 :54 :32 :56 :39-47
Eremias arguta 54 :33
Eremias caemie0·0ceiIata 54 :33
Eremias pieskei 54 :33
Eremias strauchi 54 :33
Eremiae suphani 54 :33
Eremias variabiiis 54 :33
Eremias veiox 54 :33
Eretmochaiys imbricata 53 :14 :54 :33 :55 :18
Eryxjacuius 54 :33
Eryx miiiaris 54 :33
Eubiepharidae 53 :24-30
V

Eubfepharfs macularfus 53 :28
Eumacas schnaiderf 54 :34
Euprepes offvfarf 54 : 40
Gaffotfa atfantica 54 :34
Gaffotfa galfoti 54 :34
Gaüotfa simonyf 54 :34
Gaüotfa stehünf 54 :34
Gekkonfdae 53 :24-30
Hcfodsrma hcrridum 55 : 43-46
Hafodarma suspectum 55 : 43-46
Hemacharus haamachatus 55 : 43·46
Hemidactyüus turcfcus 54 : 34
Hemftheconyx caudfcfnctus 53 : 28
Hemorrhois hfppocrapfs 54 : 34
Hi.-arophfs caspius 54 : 34
Hierophisjugularis 54 : 35
Hiemphfs Iaurcntî 54 : 35
Hierophis schmidtf 54 : 35
Hiamphfs vfrfdiffavus 54 : 35
Hydrophiinaa 55 : 41
Hyfa arboraa 56 : 29
Iguanfa 53 : 37
Iguanidac 53 : 37
Lacerta agiffs 53 :46 :54 :18 ;54 :35 ;56 :30
Lacerta anaroüca 54 : 35
Lacarta armanfaca 54 :35
Laœrta badriagaa 54 :35
Laœrta bithynfca 54 : 35
Lacarta brandt} 54 : 36
Lacerta cappadocfca 54 : 36
Laœrta caucasica 54 : 36
Lacsrta chlorogaster 54 : 36
Lacerta clarkorum 54 : 36
Laœrta dahif 54 : 36
Lacerta danfordi 54 : 36
Lacsrta d¤·:fHfpp.·` 54 : 36
Lacerta derjuginf 54 : 36
Laœrta fiumana mahefyf 54 : 37
Lacerta graeca 54 : 36
Laœrta horvathf 54 : 36
Lacartalaevis 54 :37
LacerIa}antzicyren1’ 54 : 37
Laœrta Iapfda 54 : 37
Lacarra media 54 : 37
Lacarta mchcfyi 54 : 37
Lacerta mixta 54 : 37
Laœrta montfcola 54 :37
Laccrta mosorsnsfs 54 :24 ;54 :37
Laœrta ocelfata 54 : 37
Laccrta oertzenf 54 :37
Lacerta oxycaphala 54 :37
Lacerra pamphylica 54 :37
Laœrra parva 54 :38
Lacarta parvufa 54 :38
Lacerta piryusensfs 53 :32
Laœrra porrschfnskfi 54 :38
Lacerta praticofa 54 : 38
Lacerta prfncaps 54 : 38
Laœrta raddei 54 : 38
VI

Lacarta .·*0st0mbek0w` 54 :38
Laccrta rudîs 54 :38
Lacarfa saxicofa 54 :38
Lacarta saxicofa mehsfyf 54 : 37
Lacarta schrefberi 54 :24 :54 :38
Lacarfa stirpium 54 : 35
Lacerta srrfgata 54 :39
Laœrfa trüineata 54 :39
Lacarta unfsexuafis 54 :39
Lacerta uzzeüf 54 :39
Lace-rta valentin! 54 :39
Lacsrîa vfrfdfs 53 :31-39 :54 :39
Lacarta vfvipara 53 :46 :54 :1-22 :54 :39 :56 :30
Lepidochelys kempii 54 :30:55 : 18
Lsptotyphlops macrorhynchus 54 : 40
Lywryhynchus dfadema 54 : 40-45
Mabuya aurata 54 : 40
Mabuya vittata 54 : 40
Macroprctodon cucuüatus 54 : 40
Mafpolon monspassufanus 54 :40
Mauremys caspia 54 : 40
Mauremysfeprosa 54 :40 :56 :39-47
Naja haie 56 :25
Narrfx maura 54 :41 :56 :52
Natrfx megafocephafa 54 : 41
Natrfx natrfx 54 :41 :56 :30 :56 :66
Naïrfx tasscüatta 54 : 41
Oadura castcfnauf 53 :28
Oedura monilîs 53 :28
Ophiomcrus punctatfssimus 54- : 41
Ophfsaurus apodus 54 : 41
Ophfsops efagans 54 : 41
Pachydactyfus capensis vansonî 53 : 28
Pefamis platurus 55 :41
Pafodyœs punctatus 56 : 29
Phefsuma 53 :24-30
Pheisuma madagascariensfs 53 :29
Phsisuma ·.«·—m’gra v-nigra 53 : 24-30
Phrynoœphalus guttatus 54 : 42
Phrynoœphafus helioscopus 54 : 42
Phrynocephafus mystaceus 54 : 42
Phyffodactyfus europaeus 54 :42 :56 :79
Pfethodontfdaa 54 :69-ï2
Podarcfs bocage.? 54 :42
Podarcfs dugesü 54 :42
Podamîs arhardff 54- :42
P0dam:'s ffffolœnsfs 54 :42
Podamis gafgcaa 54 : 43
Pcdarcis hispanfca 54 : 10-11 ; 54 : 43
Podarcis üffordi 54 :43
Podarcis maliselfsnsfs 54 :43
Podarcis mfùansfs 54 :43
Podarcis muralis 54- :10 :54 :43 :56 :30 :56 :66
Pcdarcis peloponnesiaca 54 : 43
Podarcis perspfciffata 54 : 43
Podarcis piryusensfs 54 : 43
Podarcis sicula 54 : 10 :54 : 44
Podarcis taurfca 54 : 44
Podarcîs tüfgucrta 54 : 44
VII

Podarcis wagiariana 54 : 44
Psammodmm us aigirus 54 : 44
Psammodromus hispanicus 54 : 44
Pseudamys scripra eiegans 53 : 21
Pseudocyciophis pcrsicus 54 : 44
Psaudoœstudu kieinamanni 53 : 53
Ptyodactyius puisauxi 54 : 44
Hafctus sanguinoiantus 54 : 47
Hamphotyphiops braminus 55 : 40-41
Hana daimatina 56 :29 :56 :66
Hana ascuianta 56 :29 :56 :66
Hana iassonae 56 :29
Hana temporaria 56 : 29
Hhacodactyius auricuiatus 53 : 28
Hhinoderma darwinii 56 : 16
Hynchocaiamus satunini 54 : 45
Saiamandra saiamandra 56 :66
Saiamandra saiamandrâ tarristris 56 : 28
Sceiopoms jarrovi 53 : 36
Scincciia iatsraiis 53 : 36
Scincidac 53 : 37
Scincus cyprius 54 : 40
Sciarogiossa 53 : 37
Sisrurus miiiarus barbcuri 53 : 54
Spaiaroscphis diadema 54 :45
Spaiaomanœs ambrosii 54 :69-72
Staiiio caucasicus 54 : 45
Sœiiio sœiiio 54 :45
Staiiio vuigaris 54 : 45
Sranodactyiua guttatus 54 : 45
Stanodacryius stanodactyius 54 : 45
Tarentoia angustimentaiis 54 :45
Tarsntoia bischoffî 54 :45
Tarenmia boetïgeri 54 :45
Tarantoia deiaiandii 54 :45
Tarentoia gomaransis 54 :46
Tarentoia mauritanica 54 :46
Tciescopus faiiax 54 :46
Tenuidactyius caspius caspius 53 : 29
Teratoscincinaa 53 : 24-30
Taratoscincus scincus scincus 53 : 29
Testudo 53 : 52-53
Testudo caouana 54 :26
Tastudo graaca 53 :18-23 :54 :46 :55 :13
Tastudo graeca graeca 53 : 52
Tastudo graeca ibera 53 :52-53
Tcstudn graaca terrisrris 53 : 53
Tœstudo graeca zarudrhyi 53 : 53
Tastudo hcrmanni 54 :46 :56 :39-47
Testudo hermanni boettgsri 53 : 18-23 :53 : 52-53
Testudo hermanni hsrmanni 53 : 18-23 :53 : 53
Testudo hermanni robanmcrtansi 53 : 18
Testudo horsfieidii 54 : 46
Testudo ibara 54 :47
Tastudo kieinmanni 53 :53
Testudc marginata 53 : 20 : 54 : 47
Tastudo terrastris 54 : 4-7
Trapaius rudarams 54 : 47
Trapaius sanguinoientus 54 : 47
VIII

7}i0nyx trîunquis 54 :47
Tïfturus afpestris 56 :28 :56 :66
ïïfturus crfstatus 56 :28 :56 :66 ;56 :76
ïïfturus hafvetfcus 56 :28 :56 :66
îîrfturus marmorafus 56 : 76
Tîrftums sp. 56 : 66
ïîrfturus vfttams 56 :76
'Hfturus vufgaris 56 :28
Tupfnambfs grfseus 54 : 48
Typhfopidae 55 : 40-41
Typhfops vermfcuiarfs 54 : 48
Uromastix acanthinurus 55 : 13
Varanidaa 53 : 37
Varanus griscus 54 : 48
Vfpera 56 :57-52
Vfpara ammodytes 54 : 48
Vfpera aspfs 53 :40-49 :54 :48 :54- :62-68 ;56 :49-56
Vipara aspfs francfscirsdi 54 : 80
'L/(para aspfs x Vipera savane! 54 : 62-68
Vfpara baranî 54 : 48
Vfpera barus 53 :48 ;54 :48 :56 :30 ;56 :49-56 :56 :74-75
Vfpera barus berus 54 : 80
Vfpara bulgardaghica 54 : 48
Vfpera darevskif 54 : 48
Vfpera dinniki 54 : 48
Vfpera kaznakovi 54 : 49
Vfpera fatastef 54 : 49
Vfpara fabetina 54 :30
Vfpera monrfcofa 54 :50
Vipera nikorskfi 54 : 49
Vfpera raddaf 54 : 49
Vfpera renard} 54 : 49
Vfpera seoansf 54 : 49 ; 54 : 62-68
Vfpara ursinîf 54 :49 :56 :79
Vîpara wagneri 54 : 49
Vfpara xanthfna 54 : 49
Vfparfdac 55 : 43-46
Zamanis gemonensis Iaurantf 54 : 35
IX

Supplément au Bull. Soc. Herp. Fn n° 60
Le Gérant: H. GUYETANT
N° de Commission paritaire : 59374
Service commun de Pimprîmerie de1'Universîté
de Franche-Comté - 25030 BESANCON CEDEX
X

société HEFIPÉTOLOGIOUE `
' DE FRANCE ·.
· ` Association fondée en 19î*I '—
. agréée par le Ministre de l'Environnernent le 23 février 1978 _
` ` I ·· — Siè-ge Social
Université de Paris VII, Laboratoire d'AnatomIe comparée
2 Place Jussieu - 75251 PARIS Cedex 05 —
` u Secrétariat ` -
Jean-Marie EXBFIAYAT — Laboratoire d'I—listoIogierEPHE - Universite Catholique de Lyon, 25 rue du Plat _
. 69288 LYON Cedex 05 Q . _
· CONSEIL D'ÃDM|NIS'i'RATlON E _
Président : Jean LESCLIRE, Laboratoire Amphibiens—Fteptil_es. I'vI.N.H.N. 25 rue Cuvier, 75005 PAFIIS _
E ` Vice-Présidents :IJean—Pierre BARON, Ecole Maternelle Annexe, Flue de Jéricho prcmngée,17000 LA ROCHELLE E
· Daniel THOMBETTA, F Avenue FI. Schuman, 77184 EMEHAIINVILLE . ` ._
Secrétaire général : Jean-Marie EXBFIAYAT - Laboratoire d'Hlsto|ogiei_EPHE — Université Catholique de Lyon, 25. rue _' I
du'Plat, 69238 LYON`Cedex 05 . ' ' ` _
I Secrétaire adjoint : Patrick DAVID, 14 Hue de la _Son1rI1c #94230- GACHAN _ I
Trésorier : Bernard EMLINGEFI, 9 rue de l'EgIise, Sancy les Meaux, ??5Bo-CHECY—I.•A—CHAPELLE _ _ —
Trésorier adjoint : Raymond CHABAUD, B.R‘52·4, B-1105 _BAYONNE·   I I l' _ _ I
Autres membres du conseil : Jean-Marie EXBHAYAI Bernard LE GARFF, Michel LEMIFIE, Christine lv'lOlitFiIÉFI-et
— lnnoent BELS, Yannick VASSE. -   _ _ · ,· —‘
E Membres- d'Honneur : Guy NAULLEAU (CEBASICNHS, 79360 CHIZÉ) ; Gilbert MATZ tFac. Sciences, ANGERS}- . . ` '
` . _ . A`oMissioitis` `— · _`   - · ' .
Les admissions à la S.H.F. sont décidées par Ieuconseil d’Ad_mlnistratlori sur proposition de deux membres-de`·Ia ` ` ` ·
Société tart.3 des Statuts}. N'envoye2 votre cotisation au secrétaire genéral qirapres- avoir reçu I‘avls dadmission du _ . - _
conseil. ·· ` ` _ ·   · ' _     _ ·_ . _
E ‘ `CDTISATIDNS 1991 JMEMBEHSHIP _ ` · u ·· — _
Tarifs tFrance,. Europe, Afrique}: I Tauir annuel' · Bulletinf I '_ Total · I ` _ __ .. ··;
·-adhérents de moins de`20 ans · 20 ‘· ' . + 60_ = BU FHF ' . ` `· ’   · `
· - adhérents de plus de 20 ans · 60 _   '_§0_· = 120 FHF _ . · ' ..
- -—- bienfaiteurs : minimum · . . —= 200 FHF · .
-—- membre conjoint _ · _=· 50 FRF —
` Tarifs (Amérique, Asia, Océanie} : · 15 _ I ‘ + I 1S I = 30 US`$ . ' I _ '
` ` ABONNEMENTS! SUBSC_R|_FTl0N to`SHF Bulletin . ·
France.Europe.Afriqua . _ _ 1 · ns 140 FFIF . '
Amérique, Asie. Océanie _ . ` _ =· 35 US $
Le service de le revue est assuré aux mentbresà jour de leur cotisation. _ _
To our members in America, Asia or_PaclfIc area: u ` . _ ` E .
The SHF Bulletin is. a qùaterlv. Our rates include the airmail postage in orde; to ensure a prompt delivery.
— _ . ` CLUB JUNIOR _
— Adhésion +·Abonnemen_t au journai (La Muraille vivante) =· 40 FHF ·
— Abonnement au Bulletin dela Si-IFlfacu|tatif) I a 60 FHF · _
_ _ Total =· 100 FRF
Illiodalités de réglement :` · _' _ _ `— · ` I ·
1. Chèque postal: à tordre de la Si-IE CCP.3795-24 Fl Paris. ; . `
2, Cheque bancaire à tordre de le SHF. Envoi dlrectau secrétaire général (adresse cl-dessus). -
3, Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les bienvenus. -
I Chan_gon1`ont d'adreese : ` ·
N‘ornettez pas de signaler'san_s retard au secrétariat tout changement d'adresse.
I — _ BIBLIOTHÈQUE
Lesoériodiques obtenus par la S,H,F. en échange avec les autres sociétés (liste publiée dans le bulletin} ainsi qu'une
' .. bibliotheque de tirés-à-part sont regroupés au Laboratoire de Biologie animale, Faculté des Sciences. 2 Bld Lavoisier -
· ' 49045 Angers Cedex. Les articles deces périodiques peuvent être consultés _sur dernandeadressee a G. MATZJ En
` outre. nous demandons aux auteurs denvoyer leurs travaux récents en 2 exemplaires à' cette bibliothèque, —

- . · · _ · I -' societe I-iEni=·E1·oLoo1ouE __ I · ' ' I
· - · . _ DE FRANCE · · ‘ · _ 1
_ Association Iondee en 1971 . ·
E . . agréée par le Ministre de |'Environnement le 23 Iévrier 1078 . _ '
I I I` _ ` ` ` Siege Social _ _ . . II
· Universit de Paris VII, LaboratoIre.'o'AnatomIe oomparèe , J `
_ _ ‘ - `¤ _ . —_ 2 Place Jussieu -75251 PARIS Cedex- 05 _ -
I . · _ _· _I I ··   Secretariat ` -· · . ' ·. _ - .· .
- · Jean-Marie EXBFIAYAT, Laboratoire d'HIsto|ogielEPHE, unrvsrsite Catholique de Lyon, 25 rue d1.I.PIàl-
- - - ' · _ 69288 LYON Cedezr 02 · ·
_ - _ , · _. _ Tel. : 7232,50.36 - ` · .
. · · _ — · — . · . I Fast : ?2.33.50.19 _ ` '
` _ ADRESSES UT|LES` I . ` I I _ J .I I   _I I I
I   Directeur de la publication I: Ft. GUYÉTANT, Université de Besançon, Facultérdes Soiences - 25030 BESANCON `
` Cedex ` ` _ · . ' -
I I Responsable d_e la rédaction : FI.- VERNEIZ Eoole Normale Supérieure,-Laboratoire eI'EcoiagIe. 46 rue r:I‘Uim - 7523û
· _ PAF·t|S·Ceclex 05 ’ ' ` _ `
. ' Responsable enquete de-répartition (Amphibiens}.: FI. GUYÉTANTI(adrosse'ci-deesus)I· I . ` I
I Responsable enquete de repartition (Reptiles} : J. CASTANÉT, Universite de Paris VII, Laboratoire d‘Anatomio
· _¢orr1pà_ree, 2 place Jussieu - 75251 PARIS Cedex 05 = — · ` · ` · .
- I - Responsable de ta commission de protection : J. l._ESCURE,_ Laboratoire Arnphibiens·ReptiIes, Muséum National I
__ _ ·d'Histoire Naturelle, 25 rus Cuvier - 75u05 PARIS · ._ _
Responsable do Iaoommlssion d'e·thnoherpè·toIo§Ie et histoire de`I‘horpétolog|e : L. EIODSON, 33 rue Bois-
_ I’Evêquo - B4000 LIÈCE, Belgique · _ ·_ ` · — ' _ . _
I _ Iflesponsalule de la commission da terrarlophllie ; P. DAVID, td rue de la Somme a 94230 CACHAN ' I' . I I
‘ Responsable de la oirc_ul_aire eI'annonoee_I: P. DAVID (adresse cl-dessus] _ I ` _ ` _ '
Responsable des Arohives et de la Bibliothèque : G. MATZ. Université d'Angers, Laboratoire de Biologie artirnale',
_ I 2 Bld Lavoisier — 49045 ANGERS Cedex - · _ _ · ‘ E
_ I Responsable section parisienne : A|SXaIIdro_7EYNIÉ, LNSA. Centre ds Recherches ds Jouy - 78350 JOUY~BI'I~ I
` ` JOSAS ' · · · ‘ _ _
_ I Responsable Ide la photothèque SHF : D. HEUCLIN, La Moreiàre -   en Couhé — 86700 COUHENÉRIAC I
Responsables du Club Junior SHF : V. VASSE, 35 rue de Wgnignigs · 75D12 PAHI5 · I · —
` Responsable du Groupe Cistude L A. VEYSSET, B rue Archimède · 91420 NIOFIANGIS ` - I I I I
Responsable duI Groupe Venins : J; DETFIAIT, 29 rue du Rôle-- 91800 BRUNOY I _ · · ·
I - ` · ` - I — _ Couverture : I-larve MAUFIIN
· . _ · _ Sculpture en terre cuito'do_nouveau-ne rte tonus Luth _
. . · _ (DermooheI'ys oorlacea) _