Bulletin SHF - 1977 - 3
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SOCIETE HEHPETOLOGIQUE DE FRANCE
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n°3
Juillet 1977

BULLETIN
DE LA SOCIETE HERPETOLOGIOUE DE FRANCE
BULLETIN DE LIAISON
Trimestriel
JUILLET 1977 - N°3
SOMMAIRE
ELEVAGE
Développement d'un Amphibien Püeonodeâea waitâtt :
intérêt expérimental des stades embryonnaires. M. DELARUE .......... 3
REPARTITION
Les Serpents d‘Ou2bekistan [2éme partie]. O.P. BOGDANDV ................ 6
BIBLIOGRAPHIE
Recherches sur quelques caracteres biochimiques et comportementaux
chez Uaomoaiix aeonïhinoxoa Bell. F. LOIRAT ........................ 14
Analyse volumétrique comparée de l'encéphale, et en particulier
du telencéphale, des Amphibiens Urodêles. M. THIREAU .............. 16
Contribution â l'étude de la biologie du comportement prédateur
de Uipeea musseâüii (Shaw. 1797) élevée en conditions
artificielles. Van den BRULE ....................................... 1?
VIE DE LA SOCIETE ·
Compte-rendu du Congrés de Bonn ....................................... 20
Compte-rendu d‘activité de la section parisienne ....................... 21
ANNONCES ................................................................... 25
CALENDRIER Aéme TRIMESTRE 197? .......' . ..................................... 26
NOTES ....................... . .............................................. Z?

- 3 -
E L E V É G E
DEVELOPPEMENT D'UN ÀMPHIBIEN : PLEURCUELES WÀLTLIT Michahelles
INTERET EXPERIMENTAL BES STÀUES EMBRYONNRIRES
Par Michel DELARUE
Les Amphibiens ont de tout temps présenté un grand intérét pour
la recherche biologique. Pfüuaodeîûànmfîüiiest l'une de ces espèces dont l'uti-
lisation commode en laboratoire a été la cause des succés de nombreuses voies
de recherches. Les raisons de ces succés spectaculaires peuvent s'expliquer
par plusieurs aspects fondamentaux. En premier lieu, l'élevage relativement
facile du Pleurodéle permet d‘assurer la présence d’une quantité d'animaux trés
importante dans les laboratoires de recherche, (on peut noter d'ailleurs que
Tobtention de générations successives en aquarium évite le prélèvement d'in—
dividus dans les populations naturelles). Deuxiëmement,_l‘observetion aisée
des stades de développement in vitro a permis de comprendre l'intérë: particu-
lieu qu‘offre cette espece pour la micromanipulation. La conséquence majeure
de ce dernier point a été le développement des techniques de microchirurgie
qui sont â la base des manipulations embryologiques.
I. DEVELOPPEMENT DE PLÈURODELES HMLTLIT Michah.
Les phénomènes décrits ci·dessous sont généralisables â
1'ensemble des Amphibiens Urodéles ovipares. Chez le Pleurodéle, une vingtaine
d'heures aprés l'accouplement, la femelle pond des oeufs fécondés qui mesurent
I,ï mm en moyenne, en les accrochent sur le fond de l'aquarium ou sur des
cailloux déposés â cet effet. Quelques heures aprés cette oviposition, les
oeufs se segmentent en un grand nombre de cellules ou blastomêres (soon en-
viron}. Ces individus devenus pluricellulaires ou blastula s'animent de mouve-
ments tissulaïres întëressants des ensembles de blastomëres. Ces mouvements
appelés gastrulation aboutissent â des remaniements topographiques qui met-
tent en place l'ensemble des territoires tissulaires â l'origine de l'orga-
nisation générale de l'adulte. A ce stade appelé gestrula, bien qu'aucune
structure organique ne soit morphologiquement reconnaissable, on considere,

- 4 -
que, chaque parcelle de tissu porte en elle les potentialités nécessaires
â l’édification d'un Pleurodéle complet. On dit que les tissus sont déterminés.
Dés lors, la premiére organogênése concerne la formation du
cerveau et de la moëlle épinière au cours des mouvements de la neurulation.
On parlera du stade neurula. Par lasuitelors du stade du bourgeon caudal,
on assiste â la formation des trois segments fondamentaux du Vertébré
(tête-tronc~queue), sur lesquels prennent naissance différents organes tels
que 1'oeil, les bourgeons branchiaux et la musculation pariétale â l'état
embryonnaire (somites). Dés ce stade l'allure générale d'une larve de Pleuro—
dële est reconnaissable et ne cesse de se préciser â mesure que l'individu
s'approthe de l'éclosion. A ce moment, la jeune larve brise ses enveloppes
ovulaires et est libérée dans le milieu aquatique.
La croissance se poursuit jusqu'â la métamorphose qui provc~
que la régression des branchies et la mise en fonction des poumons. A la
température de 20°C, la période embryonnaire dure une dizaine de jours et la
phase larvaire deux mois et demi. Au total une génération de Pleurodéle
s'obtient en IO â 12 mois.
Il. INTERET EXPERIMENTAL
Il s'explique par la relative facilité d'intervention neuro-
chirurgicale qui permet d'accéder au niveau tissulaire et cellulaire.
a. 61:.2552 d’urtc ébauche d'0·*agru1e
Afin de montrer qu'au stade bourgeon caudal les tissus de
l'ébauche de 1'oeil sont déterminés pour donner l'organe différencié, la
greffe en position ectopique. (c‘est-â—dire en dehors de la position normale
d'origine) de l'ëbauche de l'oeil aboutit â la diffërentiation d'un oeil
morphologiquement normal.
b. Pcmnbioae
AU même stade et selon une technique semblable il est possible
d'accoler deux individus côte â côte aprés leur avoir découpé l'ectoderme
en vis—â-vis. Le but de cette expérience réside dans l'analyse qui peut étre
faite au niveau de la circulation sanguine croisée entre les deux individus
soudés I'un â l‘autre. Les conséquences sont alors multiples tant du point
de vue des influences réciproques sur·la différenciation sexuelle et l'acqui~
Sition du pouvoir immunitaires

- 5 -
c. Dupücmtàon caadinque
La mise en évidence de la régulation au cours de la morpho-
gênêse a pu étreeffectuëegrâce â la technique de greffe embryonnaire. La
disposition d'un obstacle vivant (représenté par un greffon de substance
nerveuse), entre les éléments paramêsodermiques â 1'origine de la formation
du coeur provoque une régulation anatomique et fonctionnelle. Ainsi, de part
et d'autre de l'obstacle greffe, deux coeurs s‘ébauchent et se différencient.
cl. Gee§§e nucîëœinc
L'intervention au niveau cellulaire est facilitëe chez les
Amphibiens par la production d'oeufs relativement gros (l,7  m chez Pfeuto-
deîâa waîiïtij. Il est donc possible de détruire le noyau de l'oeuf indivis
et de greffer un autre noyau dont la provenance peut être trés diverse. On
peut aussi tester et analyser le râle joué dans le développement d‘un Amphi-
bien par le noyau ainsi que par le cytoplasme. La cellule oeuf represente
ainsi le materiel de choix dans l'ëtude des relations qui existent dans la
cellule entre le noyau et le cytoplasme qui l'entoure.
BIBLIOGRAPHIE
GALLIEN, L. — Problèmes et concepts de l'embryologie expérimentale (Gallimard).
HOUILLUN, C. - Embryologie. (Collection Methodes, Hermann).
Laboratoire d'Embryo1ogie. Université Paris VI. A place Jussieu,
ï5230 PARIS Cédex 05.

- 5 -
R E P A R Tul T I 0 N
LES SERPENT5 DE L'0UZBEKISTAN
Par O.P. BOGDANOV
Traduction : Bert LANGERNERF
Revue par : Daniel HEUCLIN
QEQà<lEiilE-E·E~B1IE
14) Taphaomefopon âineoîatum Brandt
Description : longueur tête + tronc : jusqu'à 84 cm chez les mâles, jusqu'à 71 cm
chez les femelles en Ouzbekistan (sur 90 individus]. Selon CHERNOV, jusqu'â 90 cm.
Nombre de ventrales (sur 58 individus] : 131-204.
Nombre de sous-caudales (sur 74 individus) : 83-105 paires.
Le corps est élancé.
Ecaille "malaire" ? longue et profonde ?
Une préoculaire en contact avec la frontale ;
3 post-oculaires;
2 ou 3 supralabiales en contact avec l'oeil.
Le des est olivâtre, brunâtre ou jaunâtre ; jamais noir ; le bord des écailles
est plus clair que le centre. Trois bandes foncées de la téte â la queue.
Quelquefois la coloration est uniforme.
Le ventre est blanc avec des taches grises, brunes ou olivâtres ; ces taches
sont plus grandes sous la partie antérieure du corps.
Répartition : Beloutchiian, Afghanistan, Iran, Asie centrale jusque dans les
régions subdésertiques, Mongolie, Ganjsa, Alasjan. En Ouzbekistan : ouest et
5.0. de la mer d'Aral, Kioilkoum central, environs de Taschkent, Fergama, etc...
En Uuzbekistan, ce serpent vit sur les plateaux et dans les plaines ; dans les
montagnes, il ne dépasse pas 1100 â 1200 métres.
Ecologie : Habite les zones de sable, mouvant ou non, les plateaux pierreux,
les montagnes et les terres grises prés des habitations humaines.
Au sud du Kizilkoum, cette espèce peuple tous les biotopes.
Dans la vallée de Zeravsjan, on la trouve dans le désert sableux ou pierreux
et sur les “takirs“ ("takir" = mot turc désignant un terrain plat, souvent
argileux sur lequel se forment de petits lacs aprés la pluie).
Selon.Salichbaev, ce serpent est le plus abondant dans les
déserts protégés par des reboisements.

- 7 -
Selon nos observations, son biotope préférentiel est le
désert de sable, fixe ou partiellement mouvant. En ces endroits, en Avril-
Mai, on peut capturer 3 ou 4 individus en quelques heures. Il est un peu plus
rare dans le désert argilo-pierreux, dans la montagne loessigue et dans les
vallées. Il vit souvent sur les terrains â végétation contrastée. Il utilise
pour abri des terriers de rongeurs ou des tas de pierres.
Il hiverne seul ou à 2 individus. Dans le sud de
l'Duzbekistan, les individus réapparaissent dés février. Aux environs de
Taschkent, des individus sortent des la mi-mars, puis massivement à la fin
de ce mois. En février, un exemplaire a été trouvé â 14 h 30 par 12° de tern-
pérature de l'air et 22° au sol. Aux environs de Taschkent, en mars, on
trouve cette espéce par temps ensoleillé de 14 h â 16 h par 21-25° de tempé-
rature d'air et 36° au sol.
En avril, elle est active de 9 h 44 â 16 h et en mai jusqu‘à
17 h 42 par des températures de 17 à 35 °.
De juin â août, elle est active jusque vers 12 h et puis
de 17 h jusqu'à 19 h 47.
En septembre, l‘activité s'étend de 12 h 54 à 16 h.
En octobre—novembre, ils se chauffent au soleil prés de leur
abri d'hiver·.
Des exemplaires ont été vus le 2 11 44, le 4 11 52 et le
18 11 47, par une température de 20,5 ° (air) et 19,5 ° (sol}.
Cette espéce se nourrit de lézards (Eremias, Ablepharus,
Phrynocephalus) et d'insectes (les insectes trouvés proviennent peut être de
l'estomac des lézards ingérés).
Un a observé :
- dans une femelle (545 + 180 mm] le 5/4 des follicules de 3-4 mm x 1-1,5 mm
- " “ " (415 + 160 m ) le 18/5 2 follicules de 17-21 x 3-5 mm
- " " “ (600 + ? mm) le 21/5 des iollicules de 4-5 x 2 mm
- " “ " (516 + 180 mm) le 21/5 2 follicules de 14 x 4 mm
- " " " (385 + 136 mm) le 17/6 3 follicules de 22 x 5 mm
- " " " (475 + 175 mm) le 18/6 3 follicules de 14 x 5 mm.
On a trouvé dans un terrier—a 20 cm de profondeur Il oeufs
de·ce serpent.

- 3 -
15) Majd extana Eichwald
Description : longueur tête + tronc : selon Chernov jusqu’â 125 cm.
195-213 ventrales ;
62 â 75 paires de sous caudales ;
pas d'êcaille “malaire" ;
la nasale est en contact avec la prëoculaire ; 1 prêoculaire ; 3 post oculaires
(rarement 2 ou 1} ; au niveau du cou, il y a 21 â 35 rangées d‘êcailles. La colo-
ration est três variable : de couleur chair, jaunâtre, olivâtre, brun ou noir.
Pas de tache sur la coiffe.
Les jeunes ont des bandes transversales foncêes ou noires
sur le dos 5 les premieres de ces bandes se prolongent sous le ventre. Les
adultes ont le ventre clair, normalement immaculê. En plus de l'absence de
dessin sur la coiffe, cette espèce se distingue du "serpent a lunettes" par
un plus grand nombre de ventrales (195-213} et de sous—caudales (52~î5 paires}
et il n’y a pas de petite écaille entre la 4eme et la 5eme sous—labiale.
Repartition : Sud de la Turkménie, N.E. de l‘Iran, Afghanistan, nord Pakistan,
T·;e, sud du Tadzjikistan, vers le nord jusqu'à la crête Houra—Taou, la montagne
`Tîstan-Beltaou et les regions occidentales de la chaire Turkmene.
Repartition en Cuzbekistan : On l'a trouve dans le Kizîl-Koum, dans les mon-
tagnes Aristan—Beltaou. Il a aussi été trouvé entre les villages Sou-Basji et
Sarmits (au N.E. du Kermin) ; É 15 km au sud de Djoilangar (region de Gavastsk} ;
â Samarkand ; a Iljarsa ; à Agalika. On l'a trouvé à 20 km de Yakabag ; dans la
region de Gouzarsk, â Karsj, dans la region de Doultal, dans celle de Chirabadsk,
dans celle de Baisounsk.
Il semble donc que l'aire de repartition du Cobra s'etende
de Babatag dans le sud de la République, du piêmont de Gissar, Kousjtang, Hou-
gitang, Zaravsjansk jusqu'â la crête Tourkestanoi ; Noura—Taou et Aristan-
Beltaou.
Ecologie : Le Cobra existe dans tous les biotopes. ll a ete trouve, par exemple,
prês du village de Gairabat dans un cimetière abandonné ; à Jourtch, dans un
trou de rat au bord d‘un champ d'orge â 40 m d'une maison et â 2 m de la grande
route ; à Jourtch encore, au fond d'un grand ravin. Un Cobra a été capturé au
centre du village d'Av2ikent, composé de 10 maisons en terre et de 20 tentes
de nomades ; un autre entre des pierres â Babatag ; à Nourataou dans des ravins
ombragês. Mais la plupart des Cobras sont trouvés dans des piêmonts vallonnes â
végétation pauvre, avec des terriers de rongeurs et souvent absolument prives
d'eau (âvzikent, Saigan}.

- 9 -
Les Cobras utilisent les terriers de rongeurs comme abris.
0es individus ont été trouvés sortis d'hibernation le 31 mars 1950 dans le
giemont de Babatag.
Selon Arapov, le Naja apparaît normalement â la mi-avril
dans la région de Zirabao, mais dans les années chaudes, par exemple en 1937,
il apparait dés les premiers jours d'avril. En avril, il est actif toute la
journée. En mai, il n'est actif que tot le matin et le soir. En été, il ne sort
qu'au crépuscule mais quelquefois on peut le trouver le matin trés tot. Par
exemple, â Kajka-Boulak, le Cobra a été trouvé se chauffant aux premiers reyons
du soleil le 3 juin 1950 â 6 h 50 ; à Avzikent, le 13 septembre 1949, on a trou-
vé un jeune individu à 19 h 20 dans l'obscurité. En octobre, il sort pendant la
journée. Les derniers individus sont actifs jusqu'â la fin octobre et en novembre.
R.S. Sapogov a trouvé le dernier Cobra au piémont de Babatag (prés de Tamma-
Koudouk] le 29 10 49 et MJ!. Kaloujina en a trouvé un le 16 11 39 dans la région
de Derkarsabask. Dans l'estomac d'un Cobra tué le 30 5 50 on a trouvé le squelet-
te d'un Ecruls cnvtinaîuà ; dans un autre individu il y avait les restes d‘un rat.
Un Cobra nouveau-né (longueur téte-cloaque = 27 cm ; queue = 58 mm) a été capture
par l'auteur â Avzikent le 13 9 49. Des Cobras en mue ont été trouvés le 20 5 53
et le 1 6 50. I
Le venin du Cobra est trés puissant, mais les humains sont
rarement mordus et, en Ouzbekistan, on ne connait pas de cas de morsures.
16) Vipeno unaini Bonaparte
0n connaît 3 sous-espèces dont une vit en Duzbekistan.
17} Uipcna unsini tcnnndi Christophe
Description : Longueur téte-cloaque, selon Chernov jusqu'à 55 cm. Ventrales ;
132 â 141 (sur 17 exemplaires). Selon Chernov : 120 a 152 ventrales. Mâles :
30 à 38 paires de sous-caudales. Femelles : 20 â 30 paires de sous caudales.
Entre la frontale et les sous—oculaires il y a une rangée de petites écailles.
L'oeil est séparé des supra—labiales par une rangée de Petites
écailles. Le dessus du corps est gris-brun avec une bande en zig-zag, interrompue
par endroits ou avec des taches. Les flancs sont aussi ornés de taches sombres.
Les écailles des flancs ont des bords clairs. Il n’y a pas de différence de
coloration entre les sexes. Les individus mélaniques sont rares.

- 1Q -
Cette sous-espèce se distingue de la sous-espece européenne
par un plus grand nombre de ventrales (130-152), par le nombre de rangées d'é-
cailles autour du corps (normalement 21) et par sa plus grande taille.
Répartition : Son aire s'êtend du N.E. de la Bulgarie et du 5.E. de la Roumanie,
par les steppes et les forets de l'Union soviétique jusque dans l‘Est du Kazaks-
tan, l'ouest de la Ozoungarie et l'Altaî mongol. un la trouve aussi en Géorgie,
en Arménie, dans le N.0. de l'Iran, le N.E. de la Turquie, en Kirghizie. En
Ouzbekistan, on la trouve, par exemple, â Samarkand, a Taschkent, â Fergama.
Ecologie : Elle vit sur les terrains argileux et sur les Takirs entre les touffes
d'alsem (Amtcnuaia sp.), de joncs et dans les zones défrichées. Elle n'est pas
rare sur les terres salées ou croit Saîaola sp. 0n la trouve aussi dans les
champs et, prés de Taschkent, elle est commune au bord des lacs et des riviéres.
Elle est plus rare dans les piémonts et dans les montagnes. 0n l'a trouvée a la
sortie d'hibernation un 5/4, un 29/3, un 30/3 et un 31/3. Elle apparait normale-
ment fin mars mais elle a été capturée une fois fin février (1953). Elle est
active l‘aprês-midi en mars, très tôt le matin en mei. Les derniers individus
ont été vus le 14 10 52 â 14 P et 14 h 30. Les vipéres d'0rsini se nourrissent
de sauterelles, de lézards et de petits rongeurs. L'accouplement a lieu de la
fin mars jusqu'ê la mi-mai. Un 25/8 une femelle a ” has 11 petits (longueur
119 + E4 mm jusqu*â 126 mm + 19). Mais on a vu aur— des portées de seulement
3 petits.
18) Uipeaa Eebetina Linné·
ll y a plusieurs sous-especes, dont une vit en Uuzbekistan.
19} Uipena Eebeiina Iunanica Chernov
Description : longueur tête-cloaque : jusqu'à 140-150 cm (selon Chernov).
126—181 ventrales et 33 à 53 paires de sous-caudales. Les sous-caudales sont
disposées en deux rangées longitudinales. Les écailles de la téte sont carénées,
sauf sur le bord de la bouche ou elles sont lisses. La rostrale est en contact
avec 3, rarement 2 écailles supra-labiales. Pas de supra-oculaires. Le diamétre
de l‘oeil, même chez les petits, est une fois et demie plus petit que la distan-
ce du bas de l'oeil a la bouche. Entre l'oeil et les supra-labiales il y a 3
lignes longitudinales d'écailles. Le dessus est gris-clair â gris foncé avec de
l'olivâtre ou du brun. Le dessin est trés variable, mais en général il consiste
en taches dorsales et de petites taches sur les flancs. Le ventre est clair et
peut être parsemé de petites taches. Cette sous-espece se distingue par la couleur :
al le ventre est marqué de nombreuses taches sombres et semble gris.
t) le corps est gris foncé avec des taches brunes ou jaunâtres disposées suivant
une ligne En zig~zag.

- 11 -
c} les lèvres sont foncêes.
Répartition : d'Afrique du nord (du Maroc â la Lybie], Chypre, Milos et quelques
autres iles, Asie mineure, Syrie, Palestine, Arabie, Irak, Iran, Caucase. Régions
méridionales de l'Asie centrale vers l'est jusqu'à Khoroga ("Xopora") et vers le
N.0. jusque Leninabad, Afghanistan, Beloutchistan et le h.0. de l'Inde jusqu'au
Cachemire. Le sous-espece turanica_vit en Asie centrale, Afghanistan et dans le
N.0, de l'Inde. E E
Répartition en Ouzbekistan : Kizil—Koum (montange Houra Tai.environs de Samaikand,
etc... On la trouve du Moura Taï et les versants nord de la chaine du Turkestan
jusqu'à la chaine de Gissar et le Kouguitanga "Kyrumanra" vers le sud. En général,
dans les piémonts et les montagnes.
Ecologie : Dans la chaine du Nouratai, on la voit dans les crevasses, sur les
versants des montagnes, dans les éboulis et, jusque dans les jardins qui bordent
les montagnes. On en a trouvé à l'emplacement d'une colonie de Meriones sp. On
la trouve aussi souvent sous les dalles rocheuses. Elle apparait en mars-avril ;
on la rencontre fréquemment en fin avril et en mai. Au début du printemps elle
se chauffe au soleil sur les pierres surelevées et recherche activement sa
nourriture. En juin et juillet, quand le sol est surchauffe, la vipère est cachée
pendent la journée ; à ce moment, elle est active après le coucher du soleil
jusqu'au matin. En été, elle reste fréquenment dans son abri pendant 2 ou 3 jours.
Dans les estomacs de 18 individus, on a trouvé surtout des
oideaux et des rongeurs. Il y avait aussi des reptiles (Agames, Geckos, des
oeufs et des jeunes de Testudo). En mai, 6 femelles contenaient de 16 à 21
oeufs (longueur 26 a 31 mm, largeur 10,3 à 12,5 mm, poids 4 â 5 g). En juin
a été tuée une femelle contenant 9 oeufs. La morsure de ce serpent est trés
douloureuse et met l’homme dans l'impossibilité de travailler pendant 2 à 3
semaines (publications soviétique 1...).
20} Echia enainotua Schneider
Description : longueur museau—cloaque : jusqu'a 75 cm selon Chernov ; 132 a
195 ventrales ; 21 à 48 sous—caudales en rangée`longitudinale. Sur les flancs,
il y a 5 ou 6 rangées d'écailles plus petites que les dorsales, disposées obli-
quement. Le corps est gris-brun, grisâtre ou couleur sable. Les rangées latéra-
les obliques d‘écailles sont normalement plus foncées que les dorsales. Entre
les écailles dorsales et les latérales en rangées obliques, il y a une bande
claire en zig—2ag. Le dos est parsemé de taches blanchâtres plus longues que
larges. Sur le dessus de la tête se trouve un dessin cruciforme de teinte claire.

- gg -
Répartition : nord et est de l'Afrique (Somalie et jusqu'au lac Rodolphe vers le
sud}, sud et sud-ouest de l'Asie jusqufà la vallée du Gange, Asie centrale.
En Ouzbekistan : environs de Boukhara, Termez, Jirabad, Samarkand et KiziT—Koum
central`.
Ecologie : dans la région du Sourgan-Darja, c’est sur les terrains argileux â
Salsola—sp. et â végétation (éphémère) que cette espèce est la plus fréquente.
Elle est abondante aussi dans les vallées. Elle est plus rare dans les zones
sabloneuses de Termez. Dans le Kizil—Koum central, elle peuple les zones argi-
leuses â végétation trés pauvre ; on la trouve aussi dans les zones sableuses,
autour des habitations humaines et dans les terrains irrigués, mais seulement
aux endroits secs non cultivés. Elle s'abrite dans les fissures et les terriers
de rongeurs. Elle passe l'hiver dans les fissures sur les versants des ravins.
Elle apparait dés février (3 individus ont été trouvés à 15 h 30 le 19 2 54).
On la voit souvent en mars par des températures de 15 â 20°C le jour et 1°C la
nuit. En mars, cette espèce est active de 10 h 55 a 16 h 10 par des températures
de l'air de 13,5 à 27 °C et au sol de 24 â 39°C. En avril, elle sort dés 9 h 20.
En mai, les individus se chauffent au soleil le matin seulement.A cette période,
l'activité devient nocturne et les vipéres ne sortent que par temps couvert. Des
contenus stcmacaux ont révélé un Tnphnometopon üineoîntum, Nntnix teaseînïa,
Rana aidibundn, Rann eacu£en£n l?}, des lézards, Eugo sp. Dans l'estomac des
jeunes, on atrouvé des araignées, des scorpions, des sauterelles, etc...
Des nouveaux-nés (184 + 19 mm et 178 + 20  m) ont été trouvés le 1er et le 7
août.
21) Aneiazaodon haîga Pallas
Il y a 4 sous—espéces dont une vit en Ouzbekistan.
22] Anciaznodon hofya cneagnnua Eichwald
Longueur museau-cloaque, selon Chernov, jusqu'â 68 cm.
143-187 ventrales ; 3k.â 56 paires de·sous-caudales. Le long du dos et de la
queue,.il y a des marques foncées transversales. L'étendue, le nombre et l‘in-
tensité de ces marques variant chez Tes différentes sous—espéces. Sur les flancs,
il y a une série de taches plus petites. Le ventre peut étre clair ou foncé avec
ou sans petites taches sombres. La sous-espéce caraganus se distingue de la sous-
espéce halys par une coloration plus claire. La largeur des bandes transversales
est au plus égale à 2 ou 3 fois la distance qui les sépare. Il y a 143 à 168
ventrales (157 en moyenne) et 33 à 43 paires de sous-caudales.

- 13 -
Répartition : l'espêce vit de l'A2erbaîdjan, du nord de l‘Iran et de la Volga,
par l'Asie centrale et la Sibérie du sud (jusqu'au 56“ latitude nord) jusqu‘a
l'0céan Pacifique. La sous-espèce caraganus est répandue de la Volga jusqu‘au
Karakstan oriental, vers le nord jusqu'au 51° et vers le sud jsuqu'au 39°. En
Ouzbekistan, on l'a trouvé au bord de la mer d'Aral et dans ses iles. Elle
existe aussi dans le Kizil-Koum, dans la chaine Turkestane, la vallée de Fer-
gama et les montagnes de Gissar.
Ecologie : des individus ont été capturés prés de terriers de Meriones sp.,
dans les cimetières qui bordent les pistes des caravanes dans les plaines
alluviales. Dans le sud de l‘0uzbekistan, on trouve l‘Ancistrodon dans les
montagnes et leur piémont. Il monte en altitude jusqu'a 3300 m. Dans la chaine
Turkestane, 2 serpents ont été capturés entre les pierres du lit d'une rivière
â sec et un autre dans les collines d'un piémont dans un terrier de Citellus sp.
Dans la montagne, on le trouve en des endroits secs ou humides oü croit une
végétation basse. Les 4 premiers exemplaires ont été capturés les 27 et 28 2 58
dans l'aprés midi. En mai, des individus ont été capturés prés des trous de
Meriones sp. de 11 h â 16 h. En été on les trouve avant le coucher du soleil
dans des terriers de Meriones et dans les fissures des pierres tombales des
cimetières. Dans les zones humides, l'Ancistrodon est actif aussi pendant la
journée [l? 6 48 â 14 h 35). Les contenus stomacaux ont livré des lézards, des
serpents, des oiseaux (adultes et jeunes), des Meriones sp. des jeunes citellus
sp., Allactaga sp., etc... Une femelle capturée le l? 5 57 contenait 9 follicules
blancs d'un diamétre de 4 à 5 mm. Des individus trouvés le 10 6 52 contenaient
11 oeufs.

- 14 -
B I B L I 0 G R A P H I E
LOIRAT France : RECHERCHES SUR QUELQUES CARACTERES BIUCHIMIQUES ET COMPORTEMENTAUX
CHEZ URUMASTIX ACATWHINURLIS Bell.
Thése de Doctorat de 3e cycle
Université Paris 6
23 avril 197T
Uaomeatix eeanthinunus Bell., lézard saharien est une des plus
grandes especes d’Agamidés. Les animaux étudiés proviennent de S populations dif-
férentes du Sahara Nord occidental (Grenot, 1973) séparées de 50 a plusieurs
centaines de Km. Ces populations sont variées et les individus différent les uns
des autres par les dessins de la pigmentation dorsale et par leur coloration
dorsale et ventrale. La présence de ces variations (chromatiques en général) au
sein d'une méme espèce nécessitait une étude taxonomique, et la recherche des
degrés de différences existant entre populations.
Par une méthode biochimique, l'électrophorése des protéines
plasmatiques met en évidence des différences intraspécifiques et fournit des
informations au niveau de l‘individu et des populations. Le protéinogramme est
caractéristique de l'espéce, des différences évidentes existent entre U. acou-
Ihinuhuo et U. handwickii, mais l'albumine (constituant le plus rapide} est
constante. Au sein d'une même espece, des variations géographiques sont obser-
vées dans les fractions protéiniques (position, concentration, absence}. Il est
prématuré de considérer qu'elles sont déterminées génétiquement. D'autre part
il existe des ressemblances au niveau protéinique entre individus vivant dans
un même milieu, ou partageant un même habitat, ces animaux pouvant être de
populations différentes mais aussi d‘espéces différentes ou d‘unités taxonomi-
ques différentes (exemple dans les djebels : Uunanua gntacus, Unomaatix econ-
ihinunus, Àgama mutabiïia, Agnma bibhonil. On peut penser que ces variations
sont d'origine adaptative et ainsi controlées par des facteurs externes tels
que la lumière, l'humidité ou la température.
Chez les Reptiles, la température est le facteur le plus
lmportant. Les mouvements et déplacements d'U. acnnthinuaua dépendent essentiel-
lement de la température.
Dans un deuxieme temps, les réactions â différentes tempé-
ratures d'Unomaai£x aeanthinunus marocain et algériens seront observées dans en

-15-
appareil à gradient thermique en laboratoire. Au cours de ces expériences,
l'animal a la possibilité de choisir librement la zone de temperature pré-
férée. Les facteurs climatiques et les températures d'activité des animaux
ont été déterminés sur le terrain (Grenot, 1967).
Les lézards explorent le couloir et sélectionnant pour
séjourner une zone thermique comprise entre 40 et 55°C. Mais, quelque soit
la place d' Unomaatix dans le couloir, il cherche à atteindre le plus rapide-
ment possible sa temperature optimale (40°C) et la maintenir constante, en
se déplaçant ou en modifiant sa posture. En cas d'hyperthermie, il peut
présenter une polypnêe thermique intermittente, lui permettant de se refroi-
dir.
La zone choisie est une zone de repos, si l'animal en est
éloigné, il y revient. Ce thermopreferendum varie suivant les populations ma-
rocaines ou algériennes. Selon les conditions d'êclairement, Utcnmaiix choisit
volontairement des zones thermiques différentes. A l‘obscurite, il recherche
des températures plus basses (30°C}.
La variation du preférendum thermique correspond à la re-
cherche d*une certaine temperature du corps qui est liée au rythme interne
de l'animal influencé par des facteurs externes, surtout dans la nature.
Au cours d'experiences continues, le rythme Journalier
d'Umomaa£ix a été observe pendant plusieurs jours et nuits. L'êvolution de
la temperature cloacale au cours du nycthémere est identique à celle de
l'animal dans la nature au cours de la saison chaude. Le cycle journalier
d'Unomaatix est dominé et contrôlé par des besoins thermoregulateurs en
fonction des facteurs externes et internes.
L'adaptation au milieu des animaux est le fait de proces-
sus physiologiques et comportementaux. La recherche d'une température optimale
coïncide peut-être avec la température nécessaire a une activite physiologique
optimale, permettant des processus chimiques, caractéristique de l'espéce.
De même que des variations géographiques apparaissent au
niveau des proteines sanguines, des différences de comportement thermoregu-
lateur sont observées.
[resume communiqué par l'auteur)

- 16 -
THIREAU Michel : ANALYSE VGLUMETRIQUE CDMPAREE DE L'ENCEPHALE, ET EN PARTICULlER
DU TELENCEPHALE, DES AMPHIBIENS URODELES.
Thêse de Doctorat d'Etat és Sciences
22 juin 1977
Chez 50 espéces et sous-espéces d'Amphibiens Urodéles, nous
avons délimité d'une part les cinq étages encéphaliques, d‘autre part les struc-
tures télencéphaliques ; nous avons étudié les corrélations liant le volume de
ces régions encéphaliques au poids somatique : l'allométrie permet de calculer
des indices qui constituent des indicateurs phylogénétiques (1}, adaptatifs (2)
ou fonctionnels (3).
1} La croissance ontogénétique de l'encéphale des Urodéles
est bien plus forte que celle des Vertébrés évolués. Chez les Püesthodontâdae,
la relation interspécifique fournit un taux d'allométrie élevé, qui s‘explique
probablement par leur polyphylétisme. Chez les autres Urodêles au contraire,
ce taux d'allométrie est inférieur â la valeur 2/3 classique des autres groupes
de Vertébrés. Le niveau d'encéphalisation des Urodêles, intermédiaire entre
celui des Anoures (élevé} et celui des Apodes (faible), croit des Amphiumidue
aux Pïethodonttdae, en passant par les Pnozeidae, Sntamandaidae, Hgnobiidae et
Ambgaiommtidae.
2) Un parallele peut être établi entre certains modes de vie
des Urodéles et le niveau d'encéphalisation atteint. Ainsi des especes fouis-
seuses (Ambgatoma Iexoznwn, Hgnobxluxs sp.} ou â membres réduits [àmphitmia ttidae-
Iyîum, Boinaehoaepa ettenuœtua} ont une encéphalisation faible. En revanche, des
espéces désertiques (fnaazina sp.) ou arboricoles (Aneidca sp., Boîizogîosaa sp.]
ont une forte encéphalisation.
3} L'allométrie interspécifique de l'encéphale des Urodéles
ne respecte pas la conservation des fonctions sensorielles ou motrices. Si les
connexions fonctionnelles du bulbe olfactif accessoire avec les noyaux télen-
céphaliques sont peu évidentes, celles qui lient les autres centres télencépha-
Tiques entre eux confortent les résultats obtenus par ailleurs : le bulbe
oïfactif`princjpal distribue son information au noyau olfactif antérieur et aux
centres palliêsL t‘archipallium, le pallium dorsal et le striatum sont de
véritables “carrefours“ pour les connexions intratélencéphaliques,
(résumé communiqué par l'auteur}

- 17 -
Van den BRULE Bruno : CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA BIOLOGIE ET DU COMPORTEMENT
PREDATEUR DE VIPERA RUSSELLII (Shaw. 1797) ELEVEE EN
CONDITIONS ARTIFICIELLES.
Thêse de 3e cycle Paris
15 juin 1975
Les vipêres de Russell d'expériencessont maintenues en captivité au
laboratoire suivant deux modalités. Des terrariums de 3,80 x 2,25 m. comprenant
un substrat de sable grossier, deux groupes de pierres, des parpaings creux et
un abreuvoir. Ces terrariums sont munis de deux tubes fluorescents, d'un émet-
teur infra-rouge et d'un émetteur ultra-violet. Une rythmicité journaïiêre est
imposée à ces installations qui ne fonctionnent que de 8 heures â 20 heures. Des
Vipêres sont aussi élevées dans des cages cubiques comportant un fond et trois
faces en contre plaqué ou en fibro-ciment, une face vitrée et le plafond grilla-
gé. Elles mesurent O,50`m de coté et comprennent un substrat de sable, une pier-
re et un abreuvoir. L'éclairage et le chauffage sont assurés par une ampoule de
100 watts, soumise â la même rythmicité journaliére que les terrariums. Dans ces
installations, l‘émetteur infra-rouge et l'ampoule déterminent un point chaud au
niveau du substrat (respectivement 54°C et 36°C). Ces températures des points
chauds sont supérieures au préférendum thermique des Vipêres. Un gradient ther-
mique est ainsi constitué, les Vipéres se plaçant â leur gré dans une zone cor-
respondant â leur prêférendum thermique du moment.
Les poids maximaux des Vipêres enregistrés dans notre élevage sont le
1417 grammes pour une Vipére femelle mesurant 118 cm, d'âge indéterminé ; et
de 1130 grammes pour une Vipére mâle de 122,5 cm â l'âge de 30 mois et demi. Les
tailles maximales sont de 136 cm pour une femelle et un mâle d'âge indéterminé.
La croissance de cette Vipëre se présente sous la forme d'une courbe
logistique caractérisée tout d'abord par une période de latence d'environ 5
mois, puis par une phase de croissance rapide durant à peu près 6 mois et enfin
d'une période de croissance~évoluant vers un ralentissement.
La Vipêre de RusseL1.mue.de préférence dans la nuit ou tôt et tard dans
la journée. Les fréquences annuelles de.mues sont identiques chez les mâles et
les femelles et diminuent quand lfâge des animaux augmente.

.. 18 ..
I 1ére année 2éme année 3éme année I 4éme année I
  €n“€ È
annuelle 5,27 4 3,25
des mues
La maturité sexuelle est tardive chez cette espece, le premier accou-
plement observé dans notre élevage a ête obtenu sur des animaux âgés de 31 mois.
Ils sont d'assez longue durée puisque des animaux sont restés accouplés au
moins pendant lî heures consécutives. Deux accouplements ont été observés. Le
premier n'a donné lieu â aucune naissance, la femelle étant morte accidentel-
lement par la suite. Le deuxiéme a abouti au bout de 13 mois à la mise bas de
lôïipéreaux parfaitement constitués. Cette mise bas comprenait 5 mâles (taille
moyenne : 29,70 cm ; poids moyen : 12,70 g) et 11 femelles [taille moyenne :
29,85 cm ; poids moyen : 13,32 g]. Ces vipéreaux sont nés de Vipéres elles-
mêmes nées au laboratoire, âgées toutes deux de 3 ans et 10 mois.
La quantité de venin fournie par la Vipére de Russell est proportion-
nelle au poids des animaux donneurs. Les Vipéreaux nés au laboratoire possé-
daient tous un venin incolore à l'âge de trois mois et demi, un second prélè-
vement effectué sur ces mêmes animaux â l'âge de huit mois et demi a montré
que tous, Saut deux, possédaient un venin jaune.
Le régime alimentaire des Vipéres adultes est constitué de petits
Mammifères et d'0iseaux. Les Reptiles et les Batraciens ne sont pas consommés.
Les Vipéreaux n'acceptent que les petits Mammifères. Les Oiseaux, Reptiles et
Batraciens sont refusés. En moyenne, la Vipére de Russell consomme 14,6 % de_
son poids corporel (maximum : 34 % ; minimum : 9 t) avant d'étre rassasiée.
Les régurgitations d'aliment sont exceptionnelles.
Le comportement prédateur est semblable, dans son ensemble, chez les
jeunes et chez les adultes. Il comporte une suite de phases stéréotypées au
cours desquelles interviennent différents sens.

-   -
Perception d'une proie
en mouvement â proximité
de la Vipêre
(Stimulus surtout visuei)
Saisie .....L.i-» React1onId'alerte —-—-———·—*· Morsure
(Stimulation . . (Stimulation
  (StlîIlLIlLI5 SLl‘("lZOL|lZ \r'lSUEl) Chimique non
obligatoire} obligatoire)
i
Mainàien de la proie Latence - Déclenchement
(Stimulation chimi ue de recherche
non obligatoirei (Stimulation chimique)
i t
Déglutition directe de la proie Recherche sur les traces
(Stimulation chimi ue non de la proie
obligatoirei (Stimulation chimigue]
Découverte et ieconnais-
sance de la proie
(Stimulation chimioue}
Localisation de la tête
de la proie
(Stimulation chimigue)
+
Dêglutition par la tête
de la proie
(Stimulation chimique}
Deux voies de prëdation (saisie ou morsure} existant et ceci en Fonction
du type, de la taille et de 1‘état de la proie.
(rêsumê communiqué par l'auteur]

- gg -
VIE DE LA SOCIETE
COMPTE-RENDU OU CONGRES _üE BONN
7-11 Septembre 1977
Membres de la SHF présents : BARON (La Rochelle), CASTANET (Paris), GARZONI
(Lausanne), M et Mme GUERINEAU (Chizé}, GUILLAUME
(Montpellier), JÀCDUUT (Paris), KLEMMER (Franc-
fort), LESCURE (Paris], M et Mme MATHON (Poitiers},
NAULLEAU [Chizé), PELTIER (Rouen), RAYNAUD (Sannois}
RISCH [Luxembourg], REJIBA et ROCHE (Poitiers),
Mme ROUX-ESTEVE (Paris}, Van den BRULE (Paris},
Mlle VIVES-BALMANA (Barcelone}.
Nous avons été accueillis trés aimablement par le Dr. BONNE du Museum
Alexandre KOENIG de Bonn, le Pr. H. SCHNEIDER de l‘Institut de Zoologie de I
l‘Université de Bonn et le Pr. K. KLEMMER, Président de »laDGHT. Les séances
avaient lieu soit au Museum Koenig soit à l'Institut de Zoologie, ce qui a
occasionné d'agrêables va et vient sous la pluie ou des trajets compliqués
en voiture. Nous avons beaucoup écarquillé les yeux pour voir ou lire quelque
part : XIIe Congrès Européen d'Herpétologie.
La délégation de la SHF était la plus nombreuse aprés celle de la
DGHT. 9 communications ont été présentées par les membres de notre Société.
Les films projetés étaient ceux de NAULLEAU et Van den BRULE sur la vipère
de Russell et de CHEN-YUAN LEE (Taipei) sur les Serpents vénimeux de Formose.
Le jeudi 9 aprés-midi nous avons visité une mine de Lignite à ciel
ouvert. La particularité de cette exploitation est que les excavations sont
comblées aprés extraction du minerai et recouvertes d'une couche superficiel-
le de 2 m de loess pour les terres à culture et de 5 m de loess et de sable
pour les terres à forêt. Nous avons vu les parcelles de forêt reconstituée.
Le vendredi IO après-midi, nous avons visité le Jardin zoologique
de Cologne. Le vivarium GSI 5DôCi€¤X Et abondamment garni. Nous avons pu y
admirer de magnifiques Pythons de Seba et plusieurs espèces de Dcndnoboàcn
vivement colorées.

- 21 -
COMPTE-RENDU D'ACTIVITE OE LA SECTION PARISIENNE
REUNION OU 11 MAI
Michel OELARUE : Développement embryonnaire et larvaire de Pîeuaodeîea waâtüàt.
Intérêt expérimental.(cf. article de ce bulletin}:-5)
REUNION DU 11 JUIN
Danieï HEUCLIN : Les Reptiles du Maroc.
Plusieurs régions du Sud Marocain ent été présentées d'Est en Ouest.
1. L’Erg Chebi'[environs de Merzouga] formation dunaire typiquement
saharienne. La zone de contact entre l'erg et le reg environnant est particu-
liêrement riche en individus. Beaucoup d'espêces sahariennes sabulicoles vivent
dans cette zone. Lacertides [Acanzhodaotytua inoanatua auaeua, Eaemias aubao-
puecîafaj qui creusent leur terrier ê la base des touffes de Graminées, Soineua
acineua, Sïenodaetytua petaieâ ; (particulierement abondant sur le reg à proxi-
mité immédiate de l‘erg, dans les accumulations de sable â la base des buissons),
l.·‘€LJ‘r.c1nu.a gaiàeus, Ce./crts»Èe,s u.£y:·.2JLo, P»5cî.¤iaJ1upIz·c.i »$el:ulCa·‘1.C. Sont aussi trés êlbûndarits
les Gerboises, les Scorpions fàndeoetonua emuaeuxi, et Buïhàscus bieoâceaetusl,
les Solifuges, divers Coléoptéres (notamment Authie sexmaeuteial.
2. La région de M'HAM1D, dans la vallée du Draâ ; â ce niveau, la
hammada est recouverte de petites dunes, d'aspect très airraraat de celles de
l'erg. Elles sont formées par l'accumulation de sable â la base des touffes
de Graminées et des Tamarix. Là, on retrouve les especes de l’erg (àennzhedectg-
Bus inonnoxua, Uetanua gaiaeua, Ceanatea uipeaa trés abondante, Ceeeaîea cekasîea
assez rare}.
Les scorpions sont surtout représentés par Scoapào mauaua et Buthotus
âaansueaneaà genttëi. Peu de mammifères [excepté les rongeurs et le hérisson]
semblent fréquenter la palmeraie ; en revanche, les oiseaux y sont nombreux :
Rollier, Guépier, Pie-grieche, Cigogne, Grand—Ouc du désert nichent dans la
palmeraie. Les Faucons observés (Fatco tinntneufua et Fateo bieamicual nichaient
dans les montagnes avoisinantes et chassaient fréquemment dans la palmeraie.
3. Une zone situee à.quelques kms de Ouarzazate rëgion_de djebels,
avec des zones d'épandage eaillouteuses, traversée par un oued principal
au bord duquel s'est implantée la palmeraie.

- gg -
L’altitude cette région est comprise entre 1100 et 1300 m. Le gel
est fréquent.
Dans les montagnes et les zones d'épandage, sillonnées par des petites
vallées d'oued, vivent des especes typiquement sahariennes : Eaemiaa otiuiemi,
Ptgodaexyfua haaaefquiazi, Acnnzhodactgîua, Boabianua napea, Ukomdàîgx aeanihi-
nuaua, trés abondant, Mnïpoîon moitenaia, Paammophia achokuai, Ceanatea canna-
tea (trés abondant! ; Lgtoahgnchua diadema a été trouvé sur un reg fort loin
de l'oued, seul biotope sableux de la région. Quelques Agama bibnoni et des
Cha£o£dea oecîlatua aubtgpicua y vivent aussi, mais de plus en plus rares au
fur et à mesure qu'on s'éloigne de la palmeraie. Les scorpions sont tres abon-
dants, en particulier Euihua oceiïanua sp. et Andaoctonua mauaixanicua ; quel-
ques galéodes vivent sous les pierres, ainsi que les scolopendres et divers
coléoptéres. Les mammifères sont représentés par les Mériones [Menionea achnuil,
le lièvre (rare), un écureuil (Az£anxoxeaua getutual surtout sur les versants
rocheuxevcarpés, le chacal, Un insectivore, le Macroscélide â trompe [E£ephantu—
Ens aozciïi) est abondant ; cet animal diurne semble n'étre quîimparfaitement
homéotherme ; il se chauffe au soleil sur les cailloux (comme un reptile) avant
de partir â la recherche de sa nourriture composée surtout d'insectes, d'arai-
gnées, de scorpions et de petits lézards ; il ne creuse pas de terrier et se
retire la nuit Sous les pierres.
La palmeraie et la vallée de l'oued sont surtout habitéespar des espèces
méditerranéennes : Lacenin Kepida paiea, Tnnenïoîa mauaiianicia, Agama bibnoni,
trés abondant, Chacidea oceffaïua aubtypicua, Chamaeâeo ehamaeïeon, Naimix
mauaa, Mntpoîon monspeaauîanua, ainsi que par Coîuben hippocaepia inteamediua,
Spaieaoaophia do££ehoapL£ua, Paa maphia achokani (assez rare). Nous n'y avons
jamais vu le Cobra, mais la population locale affirme qu'il existe, bien que
très rare. Quelques Unomaaàix acanzhinunua ont été capturés dans la forêt -
d'eucalyptus et dans les amoncellements de galets en bordure des champs abrités.
L'oued abrite Cîemmga Kepaoaa ei Rune midibunda. Un peu partout dans la palme-
raie, on trouve Hgia meatdtonnïia et Bu5o mauattenieua. Euâo uinidio par contre,
semble rare.
4. La région qui s'étend d'Ait Melloul à l'oued Massa.
De climat méditerranéen aride, cette région se présente sous des
aspects relativement variés :
- la forêt dfàrganiers, plus ou moins clairsemée. Une maigre végétation buis-
sonnante (composée surtout de-Ziîyphus Kazaa} pousse sur une terre rouge pous-
stéreuse parsemée de pierres- Ce biotope typique du Sud-Ouest marocain, n‘est
pas sans présenter d'anaTogies avec les savanes arborées d‘Afrique Noire-

- 23 ,
- les zones cultivées : champs, jardins, plantations d‘agrumes, souvent bordées
d'impénétrables haies de Figuiers de Barbarie (opuntial.
- la vallée des oueds.
Les espèces rencontrées sont nombreuses. Citons Chatcides mioneoton,
Chatcidca po£y£ep£a, Eumeees achneideni aïgeaienaia, Toaentolo moumitanica,
So.·modacA.‘y£u.a mau.'ucLtm:,£cu2s, Tnogonophàs wiegmanni, Bîanuxi c«¢Ãne·t&u.«.S, àlacfaoprto-
aodow cucutatus baeuia, espèces fréquemment rencontrées sous les pierres, en
compagnie de nombreux scorpions (surtout Buthua occixunua et Sconpio mauausl.
L'Agame de Bibron est trés abondant, le Caméléon aussi. Testudo gnaeco s'est
trés raréfiécces derniéres années, en tous cas dans la forêt d'Adémine. Les
grands serpents, â l'exception de Psammophia aohokomi, assez rare, sont tous
plus ou moins crépusculaires ou nocturnes en été : Maïpoîon monapcssufanua,
Co.£ubc·':. hàppomepts, Uipesm nraurpùtaiiiea, Nojo. haje .BJLtLs atiefans semble se
raréfier rapidement ces derniéres années, peut être â cause des prélèvements
importants effectués par les chasseurs de Serpents. Il est probable que cette
espèce, qui se trouve ici â l‘extréme limite Nord de son aire de répartition
se maintienne difficilement dans les conditions climatiques actuellesde cette
région. Elle sort tardivement d'hibernation et les individus capturés sont
souvent maigres méme en été.
Dans les environs de l'Dued Massa, nous avons capturé Geckonta
ehazotiue, dans un biotope pierreux trés dénudé.
Les Uueds abri tent de trés denses po_pulations‘ de Cîermngo Eepnooe,
Natnix mauaa, Rune ntdibunda. Bugo mauaiidnicus est présent partout, et par-
ticulièrement abondant dans les cultures irriguées.
Dans une plantation d'orangers, nous avons capturé quatre exemplaires
de Dis cogïoastta pictos .
5) La région qui s'étend de Goulimine à Tan tan.
Cette région bénéficié d'un Climat saharien atténué par la proximité
de l'ûcéan. Les espèces sahariennes ne se substituent que progressivement aux
espèces méditerranéennes. Utpeao mauattanica et surtout Eumecea achnetdemt
se rarèfient vers le sud ; on ne les observe plus guère qu'à proximité des
oueds, ou dans les zones où subsiste une certaine végétation buissonnante.
Le Naja est trés abondant, mais semble éviter les biotopes les plus secs.
Matpoton monapeasutanus existe partout, Motpoïon moitenaia fréquente les
biotopes les plus secs, Cotubea hippootcpis au contraire semble strictement
lié aux zones relativement humides â végétation assez dense. Nous avons cap-
turé un Lgthoegnehua dindema. Biiia anietana semble relativement mieux adap-
té â cette région qu'à la précédente. uaomoaiïx aconïhinunua est rare et
Strictement localisé aux pentes rocheuses des djebels. Ceaaies cenaatcs peut

- 24 -
être observé partout, mais semble rare. Nous avons trouvé, â quelques kms
à l'0uest de Goulimine le cadavre d'un Dnagpeftta aeabea écrasé sur la
route.
Dans cette derniére région, les espèces d'origines différentes sont
assez étroitement imbriquées et cohabitent fréquemment, même localement. A
l'opposé, dans la région de Ouarzazate, on observe une ségrégation liée aux
biotopes et une juxtaposition des espèces sahariennes et méditerranéennes.
(résumé communiqué par le conférencier)

- 25 -
A N N 0 N C E S
- CARNET DE NAISSANCE : îl est propose aux membres de la SHF de nous faire part
des naissances qui surviennent dans leurs élevages. Nentionnez l'espêce, la
date, le nombre de nouveaux-nés et si possible leur poids. (proposition de
D. HEUCLIN}. Les articles sur les reproductions dans vos élevages sont évidem-
ment les bienvenus (N.D.L.R-}.
- Le Dr. A. LOPEZ recherche prélèvements tumeurs d'Amphibiens et de Reptiles
conservés dans des fixateurs histologiques, ou des animaux vivants ou morts
porteurs de telles affections. Laboratoire d'Ecologie des vertébrés E.P.H.E.
Université des Sciences et Techniques du Languedoc, place Eugene Bataillon
34060 MONTPELLIER.
ERRATA CONCERNANT LE NUMERO 2
p 12, 15e ligne : lire : "dêjâ connu (vétérinaire ou médical]"
p 22 : nom de l'auteur : CI P. GUILLAUME
p 26, 4e ligne : nom de l'auteur : A. de RICQLES
p 27, 4e ligne : lire : “non tropicales“ au lieu de nëotropicaies
p 27, 6e ligne : lire : “Mabuya vittata“ au lieu de Mabuya n'ttata
p 2?, en bas : lire : (1) Laboratoire SPECIA, 21 rue Jean GOUJON,
75360 PARIS CEDEX 08
(2) Laboratoire VETOQUIMOL 5.A., Magny-Vernois,
70200 LURE
(3} Laboratoire SPECTA, 21 rue Jean GOUJON,
?5360 PARIS CEDEX 08

- 26 -
CALENDRIER DU 4eme TRIMESTRE 1977
Mercredi 12 octobre à 20 h :
J.P. RAFFIN : "La loi sur la protection de la nature,Historique et applications“.
Cet expose sera suivi d'une discussion portant sur les problemes
particuliers aux Reptiles et aux Amphibiens, et sur la protection
de certains sites ; cas du "Potager de l'Arbalete" a Grigny présen-
te par M. J.C. BERNARD.
Appel de candidatures pour le renouvellement au tiers du bureau de la section :
les candidats devront se présenter au début de la séance.
    9 LE =
Mme F. de BRDUEN : “Les Tortues de France : actuelles et fossiles".
Abondance des Tortues en France au cours des temps géologiques.
Origine des deux espèces actuelles. Repartition actuelle des
représentants des familles occupant la France autrefois. Dis-
persion de ces familles dans le monde au cours des temps.
Disparition progressive des Tortues de France.
Vote, en debut de seance, pour le renouvellenœnt au tiers du bureau de la section
(2 membres].
Mercredi 14 decembre à 20 h :
J. LESCURE et J. FRETEY : "Les Tortues Luth en Guyane française"-
Dênombrement- Ponte. Prêdation. Protection.
Toutes suggestions pour le programme des prochaines réunions seront les bien-
venues. Ecrire avant la mi-decembre.
N'omettez pas de signaler sans retard tout changement d'adresse. (voir n°2}.

- 27 -
SOCIETE HERPETOLUGIQUÈ DE FRANCE
Secrétariat : G. MATZ. Laboratoire de Biologie animale. Université d‘Angers.
Boulevard Lavoisier. 69065 ANGERS Cedex.
COTISATIONS
Tarifs : Taux annuel + Bulletin = Total
— adhérents de moins de 25 ans I5 + 10 = 25 F
- adhérents de plus de 25 ans 50 + IO = 60 F
Nota : Le n°3 du bulletin n'a pas été envoyé aux personnes n'ayant pas acquitté
leur cotisation pour 1977.
Modalités de réglement :
l. Chêque postal : â l'ordre de la SHF, CCP 3796-24 R, Paris. Envoi direct
â notre centre de chéque (modalité trés recommandée aux membres étrangers,
il faut envoyer leur chëque postal par l'intermédiaire de leur centre de
chéques.
2. Chêque bancaire ou mandat postal, directement au Trésorier.
J. CASTANET. Laboratoire d'Anatomie comparée. Université Paris 7.
2, place Jussieu, 75005 PARIS.
3. Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les
bienvenus.
Changement d'adresse :
N'omettez pas de signaler sans retard au secrétariat, tout changement
d‘adresse.
B U L L E T I N
Directeur de publication : R. GUYETANT.
Comité de rédaction : J. LESCURE (responsable), A. DUBOIS, J.M. FRANCAZ,
J.J. MORERE, C. PIEAU, R. VERNET.
Présentation des textes : dactylographiés en double interligne (exceptionnellement
écrits trés lisiblement), recto seulement, adresse en
fin d'article.
Illustrations : uniquement dessins ou graphiques au trait (â l'exclusion des
photographies) pouvant supporter une réduction d'un tiers.
Légendes sur feuille â part.
Envoi des manuscrits : J. LESCURE. Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphi-
biens]. Muséumnational d‘Histoire Naturelle.
57, rue Cuvier, 75005 PARIS.
R. VERNET ou A. DUBOIS. Laboratoire de Zoologie.
Ecole Normale Supérieure.
66, rue d'Ulm 75230 PARIS Cédex 05
Le Gérant L R. GDYETANT
N° Commission paritaire : 5937ù
Imprimé â l’Université de BESANCON, le 5.10.77
Faculté des Sciences
25030 BESANCON CEDEX