Bulletin SHF - 1977 - 2
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SOCIETE HEHPETOLOGIQUE DE FRANCE
 
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n°2
Avril 1917

BULLETIN
OE LA SOCIETE HERPETOLOGIQUE BE FRANCE
.‘I’rimestr·ie1
AVRIL 1977 - N°2
SOMMAIRE
ELEUAGET
Reconnaissance du sexe chez Ies ReptîTes.D· HOPE .......................... 3
Notes sur Tes reproductions de Tortues terrestres ·
hors de-Ieor zone de répartition pour 1976.§L`OUHONï ................ 8
Que1ques réflexions sur Ia patho1ogie des Reptî1es.D. H£UCLIN` ........... 1O
REPARTITION
Les Serp nts de—1‘Ouzbekistan.O.P. BOGOANOV .............................. 14
BIBLIOGRAPHIE
Repti1es et Batrac1ens de grande Camargue.G1. P. GUILLAUME ............... 22
Essai sur 1a spëcîation dans Ie Genre Bufo :
81.150   SCHLEGEL, 1841 et
queïques autres especes.R. ÉIBOULET ................................ L 24
VIE DE LA SOCIETE
Compte-rendu d'act1vitë de Ia section parisienne ......................... 25
Annonces .................................,........... . .......,,.......... 30
Notes aux.auteu¤s ...... . ................................................. 34

E L E V A G E
RECONNAISSANCE DU SEXE CHEZ LES REPTILE5
Nombreux sont les problémes posés aux herpétologues amateurs,
parfois méme aux professionnels en ce qui concerne la reconnaissance in vivo
du sexe chez les reptiles.
Plusieurs méthodes sont utilisées afin de déterminer les caractères
sexuels de ces animaux. J'exposerai en particulier une technique que j'estime
efficace, peu connue en Europe, mais maintenant relativement répandue aux
Etats-Unis. Cette méthode que j'approuve pour l'avoir personnellement expéri-
mentée, mais que je recommande néanmoins d'utiliser avec une certaine prudence,
m'a été transmise par mon ami Joe LAZLG (responsable Dép. Rept. Zoo San-Antonio,
Texas).
1) La reconnaissance du sexe chez les lézards est essentiellement visuelle et
demande souvent une certaine interprétation :
- la coloration est differente, généralement plus vive chez le mâle,
— on remarque chez le mâle un renflement â la base de la queue qui est provoqué
par les poches contenant le hémipênis,
- en principe, la tête est plus forte chez le mâle, même chez certains Agamidés
comme l'Amph£bo£uaus baabaiüa [Cuvier) qui est relativement mal-aisé â
différencier,
- lors des périodes d'accouplement, on remarque un comportement plus agressif
de la part des mâles.
2} Les Chelonidés, en revanche, possèdent une différence sexuelle plus importante:
plastron de forme convexe, queue plus longue et cloaqoe pouvant être fendu en
forme de fuseau chez le mâle ; on peut également observer chez le Mâle des
tortues aquatiques, des griffes plus développées.
3) Le sexe des crocodilidés peut être déterminé en introduisant le doigt dans le
cloaque. Chez le mâle, on sentira la structure conicale du pénis. Il est évident
que ce systéme ne peut être efficace que chez les individus d'une certaine
taille. On peut également écarter la fente du cloaque pour y apercevoir le pénis,
mais cela me semble plus hasardeux.

··&-
4}-La dête mination du sexe chez les serpents n'est pas aussi aisée.
Il est possible qu‘une différence sexuelle plus visible puisse
exister chez certaines especes, mais je pense qu'il ne faut certainement pas
se prononcer avec certitude en tenant eompte du manque d'évidence de cette
différence. Nous pouvons considérer que les femelles possèdent en général
une queue plus courte et moins épaisse que les mâles. outre cette différence,
le mâle des Boidae posséde des ergots (petites griffes de part et d‘autre du
cloaque} plus développés en épaisseur et en longueur que la femelle.
En régle générale, on peut retenir que chez le mâle la base de la
queue est plus épaisse que chez la femelle ; ceci en raison du renflement du
aux hémipénis logés dans cette partie du corps. Toutefois, il faut insister sur
le fait que ce type de détermination trés hasardeuse car fondée sur le jugement
de llexaminateur ; en outre, elle nécessite l'observation de deux ou trois
individus de même taille pour permettre les comparaisons.
C‘est ici que je fais intervenir les “reptiles sexing probe“ ou
sonde détectrice du sexe.
`_ On emploie comme sondes, des tiges en acier inoxydable ou chromé
dont on aura soin de bien arrondir le bout. Ces tiges peuvent étre d'un diamé-
tre variable selon la taille et la grosseur du sujet à examiner.
La sonde lubrifiêe est introduite au niveau du cloaque en direction
de la queue, puis dans les poches renfermant les hémipénis (si c‘est un mâle}.
Une grande précaution est requise : il ne faut absolument pas forcer
la pénétration de la sonde car il y a des risques de lésions internes,
d'hémorragies ou d'infect1ons. Personnellement je n'ai jamais eu d‘accident â
déplorer.
Si la sonde s'enfonce profondément, c‘est à dire environ de la
Séme â la 15éme écaille sous caudale, il s'agit d‘un mâle, mais si cette sonde
ne pénètre pas plus loin que la 3eme écaille sous caudale, il s'agit indubi-
tablement d'une femelle.
Ces sondes_ne sont efficaces que si leur diamètre est adéquat. En
effet une différence de diamètre dans un sens ou dans l'autre peut être dange-
reuse pour le serpent. Il convient donc de prendre les précautions nécessaires
pour ne pas léser les animaux.

· 5 -
Voici quelques exemples précis illustrant la diversité des
sondes â utiliser.
Pour un animal du type Python negiua d'un metre cinquante, on
utilisera un sexing d'environ 4 mm de diamètre.
Pour un grand Colühtidae tel que le Pttiophia metanoteucua
d'environ deux metres, onemploieraune sonde de 3 mm de diamètre.
Pour un Lampnopettta gexutua catigonniae de 0,90 m, il faudra un
sexing de 2 mm de diamètre.
Pour les individus plus petits ou pour certains nouveaux-nés, on
peut envisager un sexing d‘environ 1 mm de diamètre. Toutefois, je déconseille
de pratiquer cette opération sur des nouveaux-nés, en raison de leur fragilité :
une sonde d'un diamètre aussi fin peut se transformer en aiguille et blesser
l‘animal.
Pour des espèces de grandes tailles comme le Python tcticutaiua,
on envisage un sexing de 5 â 6 mn de diametre. Suivent le cas, l'examineteur
jugera quelle_sonde il doit employer. Une tige d'un diametre plus fin de 2 m  ne
peut s'enfoncer dans la cavité de l‘hêmipénis d'un-serpent de 0,50 m.
Nous avons expérimenté ces sondes sur différentes espèces et.
pouvons, de ce fait, dresser le tableau ci-joint de la longueur de pénétration
de la sonde correspondant aux nombres d'écailles sous-caudales.
Qsnslssieo
Il me semble que cette technique soit trés efficace : elle permet de
déterminer le sexe des serpents avec le minimum d'erreurs.
Grâce à cette méthode, on peut répartir plus aisément les animaux
suivant leur sexe, et voir s'accroltre les chances d‘av0ir des naissances dans
les terrariums car je pense que la reproduction est le but principal que tout
amateur de reptiles vivants devrait atteindre.
J'espere que cette augmentation de la reproduction permette peut-
être un jour de satisfaire nos "besoins“ en reptiles et d'éviter un prélèvement
toujours trop important sur le terrain.
Il faut noter que cette méthode peut êgal ment être appliquée â
des serpents fixés, toutefois, la rigidité des tissus séjournant un certain
temps dans les liquides conservateurs, empèche souvent une bonne pénétration.
Denis KOPP
Geneve

- 6 -
ESPECE NDMBRE DE SOUS-
. CAUDALES
Python regiua 2 Femellea 3
Python regiue 1 Mâle — 10
Pyth¤n·m¤lurue bivitatne 1 Mâle 16
Python timorieneie 2 Femelle: 3
Python timorieneie 1 Mâle (Jeune) 15
Liauis papuanue 2 Femellee 3
Liesie beeleni 1 Femelle 3
Liasie amethyetinue 1 Mâle 10
Liaàie childreni 1 Femelle 3
Lieeie childreni _ 1 Mâle 12
Liaeie fuecue elbertieii 2 Màlee 10-13
Liasie fuecue elbertisii 1 Femelle 3
Chondropython viridie 3 Femülleâ 2-2-2
Chondrepython vividie 1 Mâle 13
Aepiditea melanecephelus 1 Femelle 3
âspiditee melànecephàlue l Mâle ` 10
Celebrie reinhardti 2 Femellee (1 jeune) î S-3
Lexocemue bicelor 2 Mâlee - 10-ll
Epicratee etriztue etriatue 3 Màles 10-12-12
Epioretee etriatue etrietue h Femelles 2-3-2-2
Epicretee etrietue etrigilletue l Mâle 12
Boa conetrictor imperator 2 Femellee 3-3
Bea conetrictor imperetnr 2 Mâlee 15-16
Bee conetrictor n¤b¤l0S& 2 Mâlee 16-16
Boa conetrictor nebuleea l Femelle 3
Sanzinia medegeecerieneie 2 Femellee 2-3
Senzinia medegaecarieneie 2 Mâlee B-10
Acrantophie madaguecarieneie 2 Mâlee 15-13
Acrantophie madagaecarieneie 2 Femellee 3-3
Acrantophie dumerilii - 2 Mâlee 12-13
Acrantophia dumerilii 2 Femellee 3-ü _
Python curtus l Mâle 13
Lampropeltie mexicana blairi l Femelle 2
Lampropeltie mexicane blairi l Mâle 10
Crntelue lepidue lepidue l Femelle 1
Lioheterodon madagascarieneie l Mâle 15

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- B ·.
NOTES SUR LES REPRODUCTIOHS DE TORTUES TERRESTRES
HORS DE LEUR ZONE DE REPARTITION POUR 1976
Pour l'été 1976, j'ai ou connaissance de 7 pentes avec éclosions
de tortues terrestres, surtout dans la région parisienne [1). Ces pontes repré-
sentent 44 oeufs et 37 jeunes éclos (2].
Oans 5 cas sur 7, les animaux vivent par couple, acclimatés depuis
au moins 5 ou 7 ans (minimu  3 ans, maximum 20 ans). Beaucoup de`femelles ont
pondu pour la premiére fois. Record 11 oeufs en 2 pontes au Raincy, 9 a Beaune
êgal ment 2 pontes.
La température et l'ensoleillement ont une importance capitale au
printemps, période de maturation des oeufs et des accouplements. La température
après juin â beaucoup moins d'importance dans la mesure o`ù l'oI1 pratique l'in-
cubation artificielle. [2 cas sur 7). Il est aussi trés possible qu'un automne
bien ensoleillé facilite la maturation des oeufs pour le printemps suivant.
Il ne semble pas avoir de Gros impératifs pour la nourriture. Les
tortues vivent toutes en liberté dans un jardin, et choisissent leurs aliments,
généralement mauvaises herbes non traitées, légumes, fruits etc...
Toutes hibernent, généralement à l‘extérieur sous des tas dE terreau
et de feuilles. Aprés un jeune de quelques jours â 2 semaines, les petites tor-
tues acceptent la verdure, des fruits hachés, du pain ou des biscuits trempés dans
de l‘eau ou du lait, viande hachée mouillée. Une ponte éclose au Raincy l'année
dernière n‘a pas survécu , les jeunes s'ëtant mal alimentës.sont morts
(sans doute d'épuisement pendant l'hiver (janvier). Selon les jeunes qui auront
survécu jusqu'au printemps et le fait qu'ils auront hiberné ou non, nous
saurons mieux ce qu'il convient de faire pour les années suivantes. Je pense
personnellement qu'il est préférable de suivre le cycle naturel, c‘est à dire
de pratiquer une courte hibernation (jusqu'au début de février) dans de bonnes
conditions, plutôt que de prendre le risque de voir les jeunes tortues s'épuiser
durant l'hiver, refuser la nourriture et périr d'inanition.
D‘autre part, il faut noter que l'été fut exceptionnellement chaud
et que les éclosions spontanées, enregistrées cette année ne se produiront
sans doute pas avant plusieurs années. Il faut donc recourir à une méthode d’in-
cubation`artificie11e efficace afin de co penser les défaillances du climat.

.. 9 -
J'incite les personnes intéressées par cette question â prendre
contacte avec moi et â rêgider des notes dont une synthèse pourrait être
publiée ultérieurement dans le bulletin. Nous devons être bien conscients
du fait que nous obtiendrons sans doute autant de renseignements en etudiant
les causes des echecs, que les réussites.
(1) Les noms d'espèces ne sont pas précises, mes correspondants, non spécialistes
ne pouvant différencier les tortues grecques des tortues d'Her111ann.
(2) Non compris les 19 eclosions obtenues par M. SÀRKANY.
Michel DUMONT $.6.
C.N.R.S.
9119U GIF SUR YUETTE

-ID-.
QUELQUES REFLEXIUNS SUR LA PATHOLOGIE .DES REPTILES
Tout éleveur de Reptiles est tnt ou tard confronté au problème
des maladies.
. Lorsque les animaux ont transité chez un marchand, la plupart
sont visiblement malades lors de l'acquisition ; les autres ont généralement
été contaminés dans les caisses de transports ou de stockage, bien qu‘ils
ne présentent pas encore de symptomes.
Les animaux directement capturés sont fréquennmnt parasités ;
s'1ls sont transportés ou installés dans de mauvaises conditions ou en trop
grand nombre, ces parasites peuvent entrainer la mort des sujets affaiblis.
Enfin, les animaux même capturés sains, tombent fréquemment malades parce que
les conditions de captivité correspondent rarement à leurs besoins écologiques.
Ainsi apparaissent de nombreuses carences, menant l*animal â la mort a long
terme, souvent par baisse de la résistance aux différents agents pathogènes.
Il serait intéressant que dans le cadre de la section parisienne
de la S.H.F. soit créé un groupe de travail sur ce sujet. '
Les activités de ce groupe pourraient avoir lieu simultanément
dans plusieurs directions.
1) Recherches dans les différentes publications existantes:
Il faudrait extraire de ces publications les différentes infor-
mations utilisables et en faire une synthèse, par exemple sous forme de
fichier.
Une liste des équivalents français des médicaments étrangers
serait établie.
2) Rassembler les observations éparses des herpetologistes :
Ceux-ci devraient s‘attacher â fournir le maximum de précisions
concernant les renseign ments suivants :
a) Nom de l'espêce ; âge ; sexe.
L'individu malade etait-il seul dans son terrarium ou bien vivait-il
avec d'autres individus de son espece ou d‘espéce différente ? Y-a-t-il eu
contagion ?

-   .·
L'animal avait-il été récemment acquis ? Provenait—1l d'un marchand,
d'un autre terrariophile ou avait-11 été capturé directement ?
b) Uescniption des conditions de captivité :
- température (diurne, nocturne ; uniforme ou en gradient).
- lumiere (naturelle ou artificielle ; lampes â incandescence ou
tubes fluorescents ; U.V. artificiels eu pas).
— durée de l‘écla1rement ; celle—ci était-elle fixe ou bien variait—
elle au long de l'année ?
— volume du terrarium ; aération.
- humidité,
— nature du substrat,
- les animaux disposaient-ils d'un abri pour se dissimuler ?
- alimentation ; fréquence ; apport de vitamines, de calcium, etc...
- l'animal avait-il subi des traitements préventifs T
— hibernait—il l
c) Description des symptomes.
- Modifications diverses de l'aspect extérieur (yeux enfoncés ou
exorbités, goïtre, défonnation des membres, modification de la coloration, etc...]
— Amaigrissement,
— Etat de la cavité buccale,
— Etat de la peau,
- Respiration difficile,
- Défêcations plus fréquentes ou, au contraire, stoppées.
- Y-a-t-il eu des modifications du comportement de l'animal ?
(abandon de la place habituelle ; l'animal se chauffait-il plus
longt mps que d'habitude ? Restait·il plus longtemps dans son
abri ? etc...),
- L'animal a-t-il refusé de s'alimenter ?
- Buvait-il exagérément ?
d) Un'diagnostic—a-t-il été porté ?
L'agent pathogène a-t-il été identifié avec certitude ?
e} Y-a-t-il eu un traitement effectué ? Legoel T (ne pas omettre
d'indiquer doses et fréquence). Les effets immédiats et â long
terme.
Y-a-t-il eu amélioration de l'état de l'animal ?

-12-
—A-t-il fait une rechute ? A-t-on observé des séquelles (de la maladie ou du
traitement}.
Dans le cas de décès de l’animal, une autopsie (méme smnnaire}
a-t-elle été effectuée ?
3} Utilisation de ces deux types d'informations pour le traitement des
animaux malades actuellement.
a) Par analogie des symptomes, tenter un rapprochement avec des
maladies déja connues. Application du traitement classique. Confirmation ou
non de la valeur du traitement et de la justesse du diagnostic.
b) Porter un diagnostic a l'aide d'analyses biologiques. C'est
en particulier a ce niveau qu'apparait la nécessité de pouvoir utiliser un
matériel adéquat (microscope, etc...} et de bénéficier des conseils de personnes
compétentes dans certaines disciplines (parasitologie, etc...} (1).
- Si un diagnostic peut étre porté, application d'un traitement
déja (vétérinaire ou médical}. l
~ Si non, il faut tenter des traitements empiriques.
Dans tous les cas, une autopsie systématique des cadavres devra
être faite.
4} Enfin, il pourrait être envisagé 1
a) L‘élaboration de différents traitements préventifs, d‘abord
pendant la "quarantaine“ â laquelle il faut soumettre tous les animaux
nouvellement acquis, puis tout au long de la vie captive.
b] L'élaboration de régimes "types" à fournir aux différentes espèces
pour éviter les carences et, éventuellement, comment compenser ces derniéres par
l'apport de vitamines, de calcium, de phosphore, etc...
(Projet présenté â la reunion de la Section Parisienne de la S.H.F., en date
du 12 Février 1977].
(1) Nous rappelons que notre collegue J. PEKER a déjà proposé de travailler
en étroite collaboration avec les membres de la S.H.F. et que.M. J. BRUGARD
recherche du matériel pour préparer une thèse sur les maladies infectieuses
et mycosiques des-Reptiles (cf. rubrique ANNONCES).

-   ..
Toute correspondance reïativa â 1a pathnhagie sara adressée à :
D. HEUCLIN, 98, rue Vincent Bureau
94460 VALENTUN

.·   ··
R E P A R T I T I 0 N
LES SERPENT5 DE L'DDZBEKISTAN
Par Q.P. BUGDANOV
Traduction : Bert LANGERHERF
Revue par : Daniel HEUCLIN (1)
Taschkent 1960
Académie des Sciences d'Duzhekistan
EB@'l§B§.E£·B`i'lE
1) Tgphâops uenmicuiaàia Merrem
Répartition : Des Balkans, de la Gréce et de la basse Egypte jusqu'au Tadjikistan
et à l‘ouest de l’Inde, également en Afghanistan. En Union Soviétique, on le
trouve dans le Zakavkaz (au sud du Caucase}, le Dagestan, le sud et l'ouest du
Tadjikistan et le sud de l'Duzbekistan.
Ecologie : En Asie Centrale, cette espèce vit sur les versants au sol argileux
enrichi d'humus oü elle utilise les blocs de pierres comme abri.
Ce serpent n'a été vu en surface du sol que Pendant la nuit ou au
crépuscule.
2) Eayx tniunicus Lichtenstein
Description : Longueur museau—cloaque (sur 44 individus) : jusqu'â 75 cm
(96 cm dans le Kazachstan). 170 â 191 écailles ventrales (sur 38 individus}.
L'oeil est disposé plus latéralement sur la tête que chez Euyx miïianàs.
En général, les femelles ont moins d'écailles sous~caudales (16 à 33) que
les mâles (25 â 39}. Entre les yeux se trouve un groupe de 7 â 9 écailles
irrégulières. Il y a en général 11 à 12 écailles péri-oculaires (rarement
1D, 13 ou 14]. Le dos est brun avec des taches plus foncêes ou noires dispo-
sées en une ou deux bandes longitudinales.
(1) Le nom des localités résulte d'une transcription littérale de l'ortho-
graphe russe.

..15-
Rèpartition : Kazakstan, Asie centrale, ouest de la Chine, Mongolie, Iran et
Afghanistan.
La Sous-espèce Engx I. taianioua est distribué en Iran, Turkménie
Kazakstan et Ouzbekistan. En Ouzbekistan, elle a été trouvée au bord de la
mer d'Aral, dans le Kizilkoum, â Samarkand, Fergama, Termez. etc...
Ecologie : Vit sur les terrains argileux et loessiques â végétation pauvre.
un le trouve aussi dans les zones sableuses où l'on ne rencontre pas Eogx
mttionia. Il utilise les terriers de rongeurs pour abri. En hiver, il se
retire dans un trou de rongeur à une distance de l'entrëe de 180 É 250 cm.
Les premiers exemplaires sortis d‘hibernation ont été vus le 5.4.47 aux
environs de Taschkent. Peut-être sortent—ils des mars certaines années. En
avril, les individus sont actifs de jour ; en mai, ils sont actifs le matin et
le soir ; en juin—juillet, ils sont nocturnes et redeviennent diurnes en
septembre.
Nourriture : Rongeurs, lézards, insectes. Un a trouvé aussi des moineaux dans
les contenus stomacaux.
Reproduction : 3 femelles capturëes entre le 18 et le 28.6 contenaient 6 â 8
follicules de 6 â 7 cm de diamètre. Le 5.6.21, on a observé dans une femelle
11 embryons bien fomnês mesurant de 185 â 200 mm]. Selon Didoucenk (1955),
la Femelle peut mettre bas de 10 à 2l petits. Les petits semblent naitre dans
la deuxième quinzaine de juin.
3) Eagx zeiueàeua apeoiosua Tzarewsky
Description : 184 a 195 ventrales et 27 sous-caudales (sur trois exemplaires}.
Selon Chernov (1949}, 187 à 210 ventrales et 33 ou 34 sous-caudales chez les
mâles et 23 â 37 sous—caudales chez les femelles. Cette sous-espèce se distin-
gue des autres par un plus grand nombre de ventrales. Derrière les internasales,
il y a fréquemment 2 petites écailles ; chez la sous-espèce E. t. zazaaicua,
il y en a normalement au moins 3.
Répartition : Régions montagneuses de l'Afganistan, du Tadzjikistan et de
l'ouest de l'0uzbekistan.
Ecologie : Vit sur les piedmonts et les versants argileux. La sortie d'hibernotion
a lieu en mars. Des cette époque. l'activité est nocturne. On a cependant remarqué
une activité diurne â la mi-août.

-]6..
4) Eagx miîàœoia Pallas
Description : Longueur museau-cloaque : jusqu'â 61 cm (selon Chernov, 1949).
164 â 184 ventrales ; 26 à 32 sous-caudales chez les mâles, 2O à 36 chez les
femelles. Après les internasaïes, il y a normalement 4 écailles. 12 à 13 péri--
oculaires (rarement 11 ou 14, tres rarement 10), Le dos est brun avec des séries
longitudinales de taches plus foncées cerclées d'une couleur plus claire. Les
flancs sont clairs avec de petites taches hrun—foncë.
Répartition : Cette espèce vit dans les déserts sebleux de l‘4sie centrale.
Elle s*étend vers l'est jusqu'au Tadzjikistan occidental et au centre du
Kazakstan et vers l'ouest jusqu'aux sables du Prêcaucase oriental.
Ecologie : Dans le Kizil-Koum, on trouve cette espèce dans les steppes déserti-
ques, où elle préfére les petites buttes sableuses. Elle vit aussi dans les
zones de sable (avec végétation) et dans les régions de terre sablonneuse
mêlée de pierres. La période d'activité est-identique â celle d'E. Tuiasicua.
Sa nourriture est constituée de colêoptéres et d'autres insectes, de lézards,
de serpents, de petites tortues [Tca1ndo sp.), de petits oiseaux et de micro-
mmnniféres.
5) Nataix tease££axa Laurenti
Description : connue.
Répartition : de la France et l'Allemagne jusqu'en Asie centrale. Elle vit
jusqu'â une latitude de 53-54° nord et, vers le sud, jusqu‘en Afrique du nord
et dans le nord-ouest de l'Inde.
Ecologie : connue. En Ouzbekistan, elle vit dans la vallée des grands fleuves.
6) Lgcodon stniaxus Shaw
2 sous-especes dont l'une vit en Ouzbekistan :
Lycodon ainiaiua bicoioa Mikolsky
Description : Longueur museau-cloaque : jusqu‘â 45 cm. 153-193 ventrales ;
42-66 sous-caudales ; anale divisée. La frontale est large.
1 perioculaire et 2 postoculaires.
Le dos est noir ou brun foncé avec des lignes transversales
blanches ou jaunes. ïentre blanc ou jaune immacule.

-17-
Répartition : Ceylan, Inde; est et nord-est de l'Iran, sud de l'Rsie centrale.
En Ouzbekistan, on la trouve entre autres endroits. dans les environs de Samar-
kand et de Souchan-Oarja.
Ecologie : Dans les collines et les piedmonts argileux comportant beaucoup de
bïocs granitiques de toutes tailles sous lesquels les animaux trouvent refuge.
Cette espèce sort d'hibernation en avril. Son activite est strictement nocturne.
L'estomac d‘un individu contenait un Gecko. En juin, les oviductes d‘une femelle
contenaient 2 + 2 grands oeufs (31 x 10 mm, 26 x 10, 29 x 9, 26 x 10).
7) Coâuben nhodonhcchis Jan
2 sous especes dont une vit en Ouzbekistan :
C. n. zaaaaanszs Anderson
Description : longueur museau-cloaque : jusqu‘à 92 cm. 210-263 ventrales,
113-145 paires de sous-caudales. La rostrale en fonne de coin s'avance loin
entre les internasales. Le dos gris, olivâtre ou brunâtre. La partie antérieure
est parcourue de minces lignes noires. La partie postérieure comporte des taches
transversales. Le ventre est clair;
Répartition : Egypte, Somalie, Arabie, Syrie, Iran, Afghanistan, Beloutchistan,
ouest et nord-ouest de l'1nde et le sud de l'As1e centrale. La sous-espèce étudiée
vit dans le sud de la Turkmênie, l'ouest du Tadjikistan, le sud de l'0uzbekistan
et certaines regions d'Afghanistan et d‘Iran.
Ecologie : dans les environs de Taschkent, on trouve cette espèce dans les ravins
et sur ies versants argileux, â végétation pauvre.
B) Coïuben kaaetini Brandt
Description : longueur museau-cloaque : jusqu'à 71 cm en Ouzbekistan. Selon
Chernov : 204-220 ventrales (sur 21 exemplaires) ; 101 à 119 sous-caudales
(sur 15 exemplaires}, 85 à ll? paires de sous-caudales. L'oeil est en contact
avec une supra-labiale. 3 postoculalres,dont l‘infêrieure est allongée. Sur
toute la longueur du dos, il y a des larges bandes noires ou noirâtres.
Répartition : Iran, Beloutchistan, Afghanistan ; Asie centrale jusqu'â la mer
d‘Ara2. En Ouzbekistan, l‘espëce a été trouvée notamment â Fergama, Tennez, dans
les environs de Taschkent, etc...
Ecologie : Dans le Kizil—Koum central, ce serpent habite les regs et les zones
de sable non mouvant.

-18..
A Fergama (â l'ouest de Taschkentl, on le trouve dans les sables peu ou non
mouvants, ou croissent le saksaul, le carex, etc... et differents arbustes.
Mais le plus souvent, ce serpent est trouvé sur les pentes argileuses bordant
les fleuves. Il utilise comme abris les fissures du sol et les terriers de
rongeurs. La sortie d'hibernation se situe mi-avril. A Termez, on la vu en
activite des le premier avril (1950). Pendant ce mois, il est actif par des
températures de 14 à 32° pour l'air et de 16 â 37° au sol. En été, il est
actif jusque vers 10 h 40 (1) et de nouveau dans la soiree. En septembre, il
est a nouveau actif au milieu de la journee. Des contenus stomacaux ont révélé
des lézards [üeckos et Eremias sp.}. Une femelle a pondu B oeufs un 27 Juin
(1949).
9} Catubea aaueagàeai
Description : longueur museau—cloaque : jusqu'â 118 cm, 202-213 ventrales (sur
14 exemplaires} chez les mâles et 207 à 214 [sur 17 exemplaires) chez les
femelles. 90-103 sous-caudales (sur 15 exemplaires) chez le mâle, 86-99 sous-
caudales (sur 15 exenplaires) chez la femelle. Il n'y a pas de petites écailles
devant la frontale. L'oeil est en contact avec 1 ou 2 supralabiales. L'ëcaille
anale est divisee.
Le dos est gris brunâtre ou jaunâtre avec une série de lignes trans—
versales ou des taches. Les flancs sont parsemés de petites taches en alternance
avec celles du dos. Le ventre est blanc, souvent avec quelques rares petites
taches.
Répartition : l'Egypte, sud de l'Asie mineure, Palestine, Syrie, Irak, Iran,
Georgie, Arménie, Azerbaïdjan, nord-ouest de l‘Inde, Afghanistan, Turkestan
oriental. En Asie centrale, jusqu'au fleuve Emba et l'embouchure du Sir-barja,
vers le nord. En ûuzbekistan, on le trouve notamment dans le Kizilkoum, sur les
bords de la mer d'Aral, â Samarkand, â Taschkent, à Fergama, etc...
Ecologie : habite les piedmonts, les ravins et les pentes bordant les fleuves.
Zachidov l'a trouvé en montagne (jusqu'â 1300 m], au pied des montagnes, dans
les déserts sableux, argileux et pierreux et dans les oasis. 0'autres disent
n‘avoir jamais vu ce serpent dans les déserts sableux.
(1) Note du traducteur : les heures d'activité, à la minute près, sont fournies
pas l'auteur, sans indication du nom de l'observateur I

-   ·«
Il sort d’hibernation dans la deuxiéme décade de Mars. En mars. il est actif
de 10 h 50 a 14 h 10 (1). En avril, il est actif de—8 h 44 â 18 h 05 (1).
De mai â août, il est actif le matin et de 16 h â 19 h. En septembre, il est
à nouveau actif dans la journée. En octobre, il entre en hibernation. Dn a
trouvé dans les estomacs : des lézards ( Eeendae, Agama, Pheynocephaïusl, des
coléoptéres, mais aussi des souris, des sousliks, des oiseaux. Les oiseaux
semblent être fréquemment capturés. Il semble que la ponte est tardive : vers
la mi-juillet ; au zoo de Taschkent, une femelle a pondu 15 oeufs en août.
IG} COÃILÈIEJL tgmia Linnê
2 sous-espèces, dont une habite l'0ozbekistan.
Cotubee tyeia tyaie Linné.
Description : longueur museau—cloaque : selon Chernov, jusqu'â 150 cm, 207-232
ventrales chez les males et 224 à 250 ventrales chez les femelles. 65 à 110
paires de sous-caudales. Au moins 2 petites écailles en avant de la frontale.
L'oeil est séparé des supralabiales par de·petites écailles. En général,
l'écaille anale n'est pas divisée. Le dos est gris clair ou brun clair et
comporte une série de taches brunes arrondies. Les flancs partent de petites
taches intercalées avec celles du dos. Le ventre est normalement blanc immaculé.
Répartition : Algérie, Arabie, Iran jusqu'â l‘ouest et au N.0. de l‘Inde et
Tadjikistan. En Ouzbekistan, ce serpent vit dans les plaines de Terme: jusque
dans le Kizilkoum.
Ecologie : Il vit dans les montagnes désertiques et dans les plaines pierreuses.
Dans le Kizilkoum, on le trouve aussi dans les sables non mouvents et dans les
déserts argileux. On l'a vu en activité un 22 avril â 10 h 10, température
d'air (27°). En été, il est nocturne.
11} Etophe guetonlineazn Lacépéde
2 sous-espèces, dont une vit en Ouzbekistan.
Etaphc quaxneïineaxa sauaomazea Pallas.
Description : longueur museau-cloaque : jusqu'â 150-160 cm [selon Chernov).
195-224 ventrales ; 58-78 paires de sous-caudales. Une grande preoculaire.
Deux écailles, rarement 3 derrière l'oeil. Le dos est parcouru d'une série
de taches ovalaires brunes, quelquefois en zig—zag. Des taches plus petites
parsément les flancs. Il y a souvent une bande brune de l'oeil â la commissure
buccale. Ventre clair tache'!. de noir.

-20-
Répartition : du sud-est de la France â la mer d’Aral. Cette sous-espece
peuple l'Union Soviétique, la Roumanie, la Bulgarie, la Turquie et le nord
de l‘Iran. En Ouzbekistan, deux individus ont été trouvés â l'ouest du delta
de l'Amoun-Darja (en bordure de la mer d‘Aral). Les moeurs de ce serpent en
Ouzbekistan sont inconnues.
12] E£aphe diane Pallas
Description : longueur museau-cloaque : Jusqu‘à 85 cm (en Ouzbekistan) ; chez
les femelles ; jusqu'â 85,5 cm chez les mâles. 186-197 ventrales chez les mâles
(9 exemplaires}, 201-210 ventrales chez les femelles (13 exemplaires}, 64-74
paires de sous-caudales chez les mâles (27 exemplaires), 58-68 paires de sous-
caudales chez les femelles (22 ex.), Grande préoculaire. La pariétale n'est pas
en contact avec la postoculaire inférieure. Les écailles latérales sont lisses,
les dorsales sont carénées. 2 (rarement 3) postoculaires.
Dos gris ou gris-brun ; souvent-4 lignes ou séries de taches
brunes ou noires, dont 2 se prolongent sur la queue. Sur la tete, il y a un
dessin caractéristique en forme d'arc ; il y a aussi deux bandes obscures
derriere les yeux. Le ventre est parsemé de petites taches brunes ou noires.
Répartition : de la Chine et le sud de l'extrëme Orient, par le sud de la
Sibérie et l'Asie centrale jusqu'â l'ouest de l'Ukraine, le nord de l'Iran
et la Géorgie. En Ouzbekistan, il existe en différentes régions telles le
delta de l’Amou-Oanja, les environs de Boukhara, de Taschkent, Fergama, Termez.
Ecologie : ce serpent habite les piedmonts, les terres incultes, les champs
(souvent de luzerne). Les biotopes typiques de cette espèce sont les vallées
des grands fleuves, les piémonts et les montagnes de l'ouest de l‘0uzbekistan.
Dans les vallées fluviales, elle peuple les terrains â végétation buissonnante,
le bord des lacs. Elle va spontanément â l'eau. Elle utilise pour abri des
terriers de rongeurs, des tas de pierres etc... Elle sort trés tôt d'hibernation.
A Samarkand, on lla vue dès le 6 février (1949) et â Taschkent, dés le 26 février
1953. A Taschkent, la majorité des individus apparaissent â la mi-mars,ilssont
alors actifs de 11 h 50 â 18 h par des températures d'air égales ou supérieures
â 12° et â 15° pour le sol.
A partir de la mi—mai, il est actif le matin et le soir. En
septembre, la période d'aCtivité s'étale de 9 h 50 à 15 h 20. En octobre, il
est actif seulement au milieu de la journée, et l'hibernation comnence au
cours de ce mois. A Samarkand, on a trouvé des individus le 15 novembre 1953

-2]-·
et le 27 novembre 1952. L'analyse des contenus stomacaux a révélé des lézards
(dblephaeua deaeat£],des insectes, des souris, des oiseaux et leurs oeufs.
Le 6 juillet 1955 â Taschkent, une femelle prête â pondre contenait des oeufs
de 33-35 mm x 16-17 mm).
13) Boéga taigonatua Schneider :
2 sous-espèces :
Beige ihigonaiue Melanoccphuia Annamdalé.
Description : longueur museau-cloaque : jusqu'à 91 cm selon Chernov. 206-
222 ventrales chez les mâles, 218-256 ventrales chez les femelles, 74-96 paires
de sous-caudales. Une série longitudinale d‘écailles trés larges court le long
du dos. La pupille est en fente verticale. 2 postoculaires. L'oeil est en contact
avec 3 supralabiales. Les écailles lisses sont plus ou moins disposées en ran-
gées transversales sinueuses. Coloration jaunâtre, brunâtre, olivâtre ou grise-
Quelques écailles ont le bord noir ; elles sont groupées en rangées transversa-
les, formant le dessin caractéristique de cette espece. Notre sous-espèce a
la tête presque noire.
Distribution : l'espéce vit en Inde, â Ceylan, au Beloutchistan, dans l”est
de l'Iran, le sud de l'Asie centrale, au nord jusqu'â la réserve de Repetek
(Kara-Koum], vers l'est jusqu'au Kourgan-Tjouba. Un seul exemplaire capturé
en Ouzbekistan.
Ecologie : strictement nocturne. Quelquefois, il se chauffe au soleil en
Février.
(â suivre).

·· 2 2 ·
B I B L I 0 G R A P H I E
REPTELES ET BATRACIENS DE GRANDE CAMARGUEM
Approche comparative avec la faune des Marismas (5-0 d’Espagne}.
Résumé de Thèse de 3e cycle,
Ment. Ecologie,
Fac. Sciences Montpellier, 1975 :
97 + V p., 6 fig. & 16 pl. h.t.
Le memoire est divise en trois parties. La premiére est consacrée
à la Camargue ; la seconde, suivant le même découpage, à des données comparatives
avec les Marismas, tandis que la derniére essaye de définir la place des Batra-
ciens et Reptiles au sein de la biocoenose camarguaise.
EEëH£EBE-E£·BIlE
Les principales caractéristiques de la Grande Camargue, limitée par
les deux bras du Rhône, sont tout d'abord exposées,.ainsi que les transformations
dues â l'Homme. On définit ensuite les zones d'études essentielles, 6 formations
naturelles et 4 milieux cultivés, ainsi que les méthodes utilisées. L'inventaire
des espèces répertoriées améne à considérer 7 formes de Batraciens, 1 Testudiné,
7 Sauriens, 5 Ophidiens. Il est fait mention d'une espèce nouvelle pour la
région, l'0rvet, Anguia 6. 5nagL£La. Pour 19 de ces 20 especes, on procède â
l'analyse de leur répartition dans la région, ajoutant lorsque cela était possi-
ble quelques renseignements d'ordre éthologiques. La synthèse de ces observations
permet de classer les animaux en quatre groupes d'affinités différentes.
§E§9tlQE-EêBIIE
Les Marisma présentent un certain nombre d*éléments faunistiques
en commun avec la Camargue. L'herpétologie de cette zone est bien connue grace
aux travaux actuels de J.A. VALVERDE et ses collaborateurs. Aprés un séjour en
cette station, il a donc semblé utile de comparer les caractéristiques des
biotopes fréquentes par les memes especes dans l'une et l'autre région.
"L'intérêt d'une telle comparaison réside dans le fait que les
milieux "secs“ et “humioes" sont assez nettement séparés dans les Marismas,
alors qu'ils sont, en Camargue imbriqués au point que leur definition préci-
se= est parfois arbitraire".

··   -
La plupart des répartitions peuvent ainsi étre mieux comprises ;
seules, la localisation de Taaeniu£a mauxizunica et la raréfaction apparente
d'Emga ombieuïanis dans le delta du Rhône demeurent difficilement explicables.
Quelques données concernartàcaxnthodaexyfm en.g·tlv«.wr.ua et Laeucta. lulapanâcu.
(absents de Camargue) sont également fournies.
IBQl§l§'E-E£·§IlE
Dans celle-ci, l'auteur essaye tout d'abord de donner une représen-
tation graphique synthétique de 1'“herpétocoenose" camarguaise, mettant princi-
palement en évidence les relations trophiques qui unissent les différentes
espèces en fonction des modalités de leur croissance et des caractéristiques
des milieux qu'elles fréquentent. Puis, il expose les relations des Batraciens
et des Reptiles avec les autres Vertébrés et avec l‘H mme.
Quatre vingt treize références bibliographiques et un glossaire
des temmes géographiques et techniques employés complètent cet ouvrage.
(résumé communiqué par l'auteur)

-24-
ESSAI SUR LA SPECIATIUN DANS LE GENRE  UFO :
BUF0 MAURITANICUS SCHLEGEL, 1841 ET QUELQUES AUTRES ESPECES.
These soutenue ïe ler juiiiet 1976
Université de Nantes
R._SIBOULET
L'êtude concerne 1e genre Bufo et pïus particuiièrement 1‘espéce
Bugo muuaizunieua qui est abondante en Afrique du nord. E11e comporte trois
parties essentielïes : étude monographique de cette espêce, essai de distinc-
tion d’une sous-espece saharienne et essais d'appréciation d'affinités inter-
spécifiques.
'La premiére partie comporte en particuïier 1’êtude des emissions
sonores et 1a chronoïogie du déveïoppement embryonnaire et Iarvaire â différen-
tes temperatures. L'auteur étudie également une mycose qui atteint trés souvent
Tes animaux maintenus en captivité. La pratique de 1a fécondation artificie11e
produit un pourcentage très é1evé d'individus tripîoîdes qui résu1tent de 1a
non-émission du 2e globuïe poïaire.
A partir de critères morphoïogiques. biométriques et immunoïogiques
1'auteur distingue une sous—espéce saharienne : Bu5o nuuaixunicua aaoeaenais.
Les affinités interspécifiques sont étudiées â partir des données
de 1'anatomie crânienne, de tests immunoiogioues et d‘hybridations interspéci-
tiques. Trente et un essais de croisements entre espèces différentes sont
réaïisêa ni Ta pïupart donnent des embryons qui ne dépassent pas 1e stade gas-
truïa, mais pïusieurs cependant produisent des hybrides viables qui survivent
â 1a métamorphose. La morphologie des Tarves hybrides viabïes est précisée et
comparée â ce11e des espèces parentaïes. Les caryotypes des hybrides sont
étudiés par diverses methodes â partir des Tarves et des aduïtes dipïoîdes ou
tripïoîdes. un assiste â une dominance des caracteres morphoïogiques d'une
espèce parentaîe par rapport à 1'autre. Afin de vérifier }'existence de ce
phénomène dans l‘expression biochimique des génomes 1'auteur procède à une
étude éiectrophorétique du piasma des croisements B. bu§o x B. eàmidia et
B. negulaaia x B. mcuaixaniees. Un as ste à une inhibition de 1'expression
phénotypique d'un génome parentaï : 5 buég d'une part et 3.maua;;gM;cuâ de
î'autre.

-   -
L'auteur signaïe la présence d‘une popuïation de crapauds appar-
tenant au groupe xceguïwccla dans 1'oasîs de Djanet (Tass1`H). Cette popu`|at·îon
est décrite et son âf'|â·tOITI`î@ crânienne comparée à ce11s d‘autres popu1at·Ions
du même groupe provenant d'Egypte, de Côte d‘Ivoire et d'Afr·ïque du sud.
[résumé comnluniquê par 'I'autem*)

- 26 ·.
VIE DE LA SOCIETE
COMPTE-RENDU D'ACTIVITE DE LA SECTION PARISIENNE
BE!!êQ§-§Q-ëZ-E9ï§E§B§-l2Z§
A. de RICOULES. D'oû proviennent les Amphibiens et les Reptiles actuels ?
Relations entre Herpétologie et Paléontologie.
Le but de cette réunion était de montrer la dimension paléontologi-
que et évolutive de l’herpétologie.
Les Amphibiens et Reptiles qui nous intéressent actuellement sont
en effet les rejetons d'une histoire aussi longue que mouvementée qui·a été
rapidement évoquée. Des diapositives ont aussi montré quelques techniques de
fouilles appliquées à des gisements d'Amphib1ens et de Reptiles permo-
triasiques.
Les critéres de définition des familles, genres, espèces, employés
en paléontologie différent aussi nécessairement de ceux qui sont à la disposi-
tion des zoologistes. Mais une meilleure connaissance réciproque des méthodes
et des problémes pourrait étre fort utile. C‘est dans l'espoir que des rappro-
chements utiles permettront â l'herpétologie et à la paléoherpétologie de s'en—
traider réciproqu ment que cette premiére réunion d'ordre trés général a été
organisée. Des réunions ultérieures pourraient évoquer des thémes beaucoup plus
précis [Histoire des tortues en Europe, par exemple) qui pennettront, nous
l'espérons, d'avancer concrètement dans ce domaine.
A. de RICQLES

- 23 -
BEQL*lQ!!-Q!.Ll-QêE§§B§-1§Z§
B. LANGERHERF : L‘élevage et la reproduction de Lézards en terrariu  extérieurs.
B. Langerwert maintient et reproduit depuis plusieurs années, diffé-
rentes espèces de Reptiles des zones nêotropicales (Laceexu Zepéda, L- uiaidia,
L. agiôéa, L. mvliasotexœaàa, L. iawulca, Agamu AIQXIÀO, A. caucasien, Gezvdwno-
tus  , Mabuga n'·ûta·ù1, Smvwmùzà obeaua, Lütomosaïx  
Nctaix notmix etc...}. Ces animaux vivent dans des serres, oû certaines vitres
sont amovibles et doublées d'un grillage, ce qui leur permet de profiter de
l'insolation directe. Une abondante végétation maintient en penmanence un peu-
plement d'1nsectes, d'araignées, de cloportes...
_I3es emplacements de pontes particulièrement favorables sont aména-
- gés pour faciliter la recherche des oeufs. Ceux-ci sont mis en incubation dans
des couveuses. B. Langemnerf utilise des réfrigérateurs hors d'usage, dans
lesquels il place-des éléments chauffants composés par des lampes sous-voltées.
Une pompe assure la ventilation nécessaire pour éviter les moisissures. Les
lézards sont nourris de mouches et de leurslarves, de grillons (Gayttua domes-
tieua et G. bimaeuiazusl, de criquets lLocusza migaazpaiel, de jeunes rats et
de végétaux divers.
B. Langerwerf a particulierement insisté sur la nécessité de fournir
un appoint de vitamines (en particulier la D3), de calcium et de phosphore. Il
introduit ces éléments dans la nourriture des grillons sous foune de granulés
pour volaille. La carence en calcium et en phosphore est souvent la cause de la
mort des embryons peu avant l'êclos‘|on.
Les animaux sont systématiquement et périodiquement traités avec
Nemisol (1) (contre les nématodes) ES B3 (2) et Emtryl (3) [contre les flagellês
et les Coccidies).
Signalons enfin que B. Langerwerf a rëalisê â l'a1r libre un terrarium
de 600 m2 abritant une population de Laocnxu uiaidia qui se maintient et se repro-
duit sous le climat hollandais grâce aux exceptionnelles possibilités de thermo-
régulation qui leur sont offertes.
(1) Laboratoires
(2) Laboratoires
(3) Laboratoires
D. HEUCLIN

-   -
LES SEANCES DU 12 JANVIER ET DU 12 FEVRIER 1977 ont été consacrées à 1'orga-
nisation des groupes de travail sur des thémes divers.
I. Reproduction des urodé1es en captivité (Tritons, sa1emandres].
- se reporter au Bu11etin n°1 de notre Société (p. 29 et 31).
- i1 importe de regrouper toute 1'expérience des membres de la SHF, que 1es
é1evages passés ou en cours aient permis d'obtenir la reproduction ou ne
1‘aient pas permis.
- indiquer les conditions d'é1evage (aussi précisement que possible) et 1es
résultats.
- écrire à H. ALCHER Laboratoire de Zoologie
Ecole Nonnale Supérieure
46, rue d'U1m
75230 PARIS CEDEX 05
II. Reproduction des Amphibiens dans 1a région parisienne.
I1 serait bon de regrouper 1es informations que possèdent 1es
membres de 1a SHF sur 1es popu1ations d'Amphibiens de 1a région parisienne
et concernant notamment 1a Tiste des especes présentes et 1eurs dates de re-
production, d'éc1osion et de métamorphose dans diverses 1oca1ités et divers types
types de mi1ieux. Si un nunbre suffisant de-personnes étaient intéressées par
ce projet, un plan de travai1 pourrait étre élaboré en commun pour les prochai-
nes années. Le prob1éme de 1a protection des populations menacées et des
espèces rares dans 1a region parisienne devra étre discuté prioritairement et
être pris en considération avant une ëventue11e diffusion des résu1tats obtenus.
Contacter à ce sujet : M. Aïain DUBOIS
Laboratoire de Zoologie
Ecole Normale Supérieure
45, rue d'U1m
75230 PARIS CEDEX 05 Té1. 1 329.12.25, poste 37 16.
III. Reproduction des tortues.
Se reporter â 1'artic1e de M. DUHUNT, page B de ce bu11etin.
IV. Prob1èmes de patho1ogie chez 1es repti1es.
D. Heuc1in qui a sou1evé ce prob1éme rapporte ici le pTan de travail
précis qu'i1 a présenté â 1a réunion du 12 février (voir page 10 ).

- 2 9 -
§&L§L1QB1§B.Q!-Q§§>£IEB§-îB£*§§ïB§.,12ZZ
Les journées annue11es de Ta SHF ont 1ieu a Paris Ie samedi 23 et
Ie dimanche 24 avri1, i1 n'y aura donc pas de réunion de Ta section Tocale au
cours de ce mois.
Mercredi 11 mai - 20 h 00
Micheï UELARUE - Dêveïoppement embryonnaire et Iarvaire des amphibiens.
Exempîe du Pleurodeïe (P£euaade£aa wattli}.
Intérêt expérimentaï des différents stades (methode de micro-
chirurgie embryonnaire ; greffes de champs morphogênêtiques
et d’ëbauches d'organes ; greffes nuc1êaires ; parabioses).
I1Iustration par un fiim 16 mm.
Samedi 11 juin - 9 h SU
Daniei HEUCLIN - Les Repti1es du Maroc.
Présentation des biotopes (région du Sous ; Présahara atïan-
tique ; Atïas saharien). Donnees ëco1ogiques et êthoïogiques.
N mbreuses diapositives cmnmentêes.
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES : pour tout ce qui se rapporte â 1a Section Parisienne,
Tes lettres devront être adressées â Mme F. XAVIER ou à H. R. VERNET, Section
parisienne de Ta SHF. Laboratoire de Zoo1ogie, ENS, 46 rue d'U1m, 75230 RARES
CEDEX G5, Téléphone : 329.12.25 poste 37-U3 (Mme XAVIER), poste 36-34 [M. VERNET).

.-   a-
A N N 0 N C E S
- H.Daniel HEUCLIN qui posséde un Tnaehydoaaunua [Tgua] augoaua mâle,
recherche en vue reproduction une femelle de même espèce. D. HEUCLIN,
9B, rue Vincent Bureau, 94450 VALENTON.
- H. Jacques BROGARO, étudiant â l‘êcole vétérinaire de Toulouse, prepare
actuellement une thèse de Doctorat sur les maladies infectieuses et myco-
siques des Reptiles et demande aux proprietaires de Reptiles de lui faire
parvenir les animaux morts, quel qu'en soit la cause. J. BROGARD. ENV,
23 chemin des Capelles, 31076 TOULOUSE Cedex.
- Possëdant un Epienatoa cenohtia maunun femelle (1 m 60 ; 8 ans], je recherche
en vue tentative d'accouplement et de reproduction un male de même espèce.
J.C. PERRIGAULT, 4, rue Lamoriciëre, 76§20 LE HAVRE. Tél. : 46.31.10.
— Echangerais 1 ou Z Agfaiaxzzodon contwttix mâles contre 1 ou 2 femelles de la
même espèce (sous espèce indifférente]. D. HEUCLIN, 98, rue VINCENT BUREAU,
94450 VALENTON.
- Oepuis 1970, la Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles a
fait composer 4 affiches intitulêes”UN CRI D'ALARME“ sur les Plantes, les
Insectes, les Oiseaux et les Mammifères en voie de disparition.
A la demande souvent renouvelée d‘un_très grand nombre d‘entre
vous, nous lançons_2 nouvelles affiches en·couleur 50`x 80 cm;
· l'une montre 9 Batraclens et Reptiles : Salamandre, Crapaud
commun, Rainette, Vipêre, Couleuvre, Lezard vert, Cistude, Tarente, Tortue
terrestre.
— l‘autre représente 6 Mollusques marins : Ormeau ou Oreille de
mer, Triton ou Trompe des difux, Bucarde êpineuse, Palourde ou Clovisse,
Jambonneau ou Cornet, Porcelaine ou Grain de café.
Ces affiches prévues Pour l'education et l'informat1on de tous,
servent â soutenir les campagnes mettant l'hqnme en garde contre la destruc-
tion de l‘environnement. Chaque milieu, chaque animal constituent un patrimoi-
ne national et international irremplaçable. La dispanition d'un seul animal
dans la chaine écologique est un phénomène irréversible.

-3}«·
La diffusion de ces affiches ëveiïlera I'attent1on du puh11c sur
un problème crucial à notre époque : la conservation de la vie anâmaïe et
végétale et à pousser “UN CRI B'ALARHE' urgent.
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SOCIÉTÉ I-IERPETOLOGIQUE DE FFRANCE
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vb-p;*;:;°¤:m”'“”“ ASSEMBLEE GENERALE
  PARIS, Muséum National cl'!-Iistoire naturelle, 24 avril 1977
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Jeun-Piano Buon
`mnhâgïîjîz Membres présents: HH. ALCHER ·- BARON - BOISSON - BOUR - BERT'!-IET —·
t‘f;;*n‘f:‘“d?邏::_“P°“‘“”° BRYGOO -· Melle BODSON — MM. BERNAE - BOURSIOOT - CASTANET - CROS -
Mmmm uwaue CHEYLAN - CHIRIO - CHARPENTIER - CHAPON - DETRAIT — DUBOIS ··-
M"_}f¢°:j!ji::·" ”*‘·" EVARD claude - ESNOUF - riscumz - miaou - mmciz ·· cusc ·· senior -
_m=¤=¤ cwmmr GUERIN — JOLY Pierre ·- JOUBERT — LAUHIER — LOUIS —· LEHIRE —
r"°°"j;q_¤ hmm LE GLOANEC —· MATE - MORERE — NAULLEAU -· PIEAU -· POTTIER - POIVRE —·
mztdl;-:‘::·r¤~ PAYEN — RENOUS P. · Mme RENOUS S. - Mme ROUX-ESTEVE R. - MH. de RICOLEâ
mmcmh, RISCH — RAYNAUD — SAINT GIRONS · SERAMOUR O. — Mme SERAMOUR C. —
1'¤¤¤;:¤;¢:::¤É;mmm MH. THIREAU - VERNET - VAUCEL - Mme XAVIER - A.I.E.S.N.P.N. —-
c¤,mH,M_1 Procurations: M. HEUCLIN à VERNET, GUERINEAU à NAULLEAU ~·
1. Admission de nouveaux m bres: MH. BERNARD — BONNET — BELLOY - OASTRAVIEJO -
CHARPENTIER - OOLLAS — COUVIDAT -· DELEPAUL.- DIALLO — ELLIAU ·- ESNOUF - FERLIN L
GAUCHER - GUERIN Frederic - GARNIER — GUERRIN ·- LOUIS -· 'LONG - MENNIER - MERCIE —
POITTEVIN-OUENERE - ROUX - Mme ROUX-ESTEVE - SERVAN - SAUTEREAU - STEVENS -
VANZOLINI — ZYLBERBERG — Total des admissions: 29 (sauf oubli de ma part ....]
2. Mr MORERE demande que le rapport financier soit envoyé à tous les membres avant l'
A.G. Cet envoi créé un travail (et une dépense) supplémentaire; la proposition est
rejetée, le vote donnant: pour B, abstentions 5, contre: les autres présents.
3. Cotisation: Elle reste fixée à 50 F (50 4- 10 pour le bulletin] et à 25 F' (15 + 10)
pour les jeunes de moins de 25 ans. [voté à lwnanimite). Les dons peuvent être
acceptés. La cotisation des membres 'bien.faiteurs' est fixée à 150 F minimum.
Les membres étrangers sont priés de verser leur cotisation sur le CGP (la banque
prélève une forte commission). Les cotisations sont à verser au 'Trésorier de la
SHF, CCP 3795 24 PARIS.
Enfin, prière de signaler les changements d‘adresse.
4. Congrès européen de BONN 19'Jr'7: ce Congrès qui se devait être 'européen' semble
être présenté comme une réunion interne de la OGHT (Rundbrief] et non comme une
réunion européenne. Plusieurs thèses sont defendues:
- Mr RATNAUD pense ‘qu'en l'absence d'une invitation officielle des société européen-
nes qui aurait du parvenir 1 an avant la réunion' et si la réunion n'est pas ‘eu.ro-
péenne‘ (ce qui a été voté à TOULOUSE par des représentants des différents pays)
il faut adopter une position ferme et renoncer à toute participation collective
(une participation individuelle restant possible)
—· H. SAINT-GIRONS et MATE pensent que l'intérê1: d'une telle réunion c'est le contact
et les échanges d'idées entre herpétologistes européens, ils préconisent la diploma-
tie; la non-invitation de notre société peut être un oubli puisque nous savons que
le congrés (fixé à TOULOUSE) au.ra lieu; sinon, automatiquement on ne peut participer
à un con ès qui n'en est pas un
— Enfin il gt décidé un essai d'arraugement: M. NAULLEAU et GASC en sont chargés: si
le congrès n'est pas européen, renonçons nous à y participer'?
Vote: pour 14 -· contre 1O - abstentions 2O -
5. Renouvellement du bureau: sont sortants NAULLEAU et GUYETANT (entrés au bureau en 74}
et un troisième membre tiré au sort au cours de l"A.G. parmi les 4 entrés au bureau
en 1975 (M. snso, LESCURE, RAYNAUD et B.ARON)= le tirese au svrt désigne GASCÉ
Résultats du vote: candidats: M. NAULLEAU, GUYETANT, GASC; aucune autre candidature.
Ont obtenus: H. NAULLEAU 44 voix, GUYETANT 41, GASC 41: élus; H. MORERE 4, DUBOIS 3,
ALCHER 3. MATE 1, LAUHIER 1. VERNET 1, de RICOLE5 1, RISCH 1, FRETEY 1, Mme XAVIER 1.
Le burgua élu H. NAULLEAU Président

6. Ccmrptes financiers (vérifiés par Mrs FRANGAZ et SAINK'—GIR01¥5):
solde 5657.86
cotisations 77 5064.ûD
subvention 1ODG0.00 (pour la publication de l'enquëte]
î=I$= 
21721.86
dépenses 2151.33
7. Rapport de la com ission de protection.
Sont discutés:
-participations aux réunions au Ministere de la Qualite de la vie: projet d'un
élevage de Tortues marines, animaux vendus dans le co merce, etc
8. Enquête sur la répartition (présentée par H. GASTANET): '
- nous avons obtenu une subvention de 1GODG F pour sa publication
-dépouillement assure par Hrs FHETEY et van den BRULB (derniers renseignements
utilisés jusqu'à fin avril
-fonds de cartes seront fournis par IGN pour le report définitif (15 mai) pour
l‘atlas préliminaire qui sera tiré en 2(JUO exemplaires; atlas définitif en 19BE
-l‘atlas sera donné gratuitement aux membres de la SH , ainsi qu'aux participant
(ornithologistes, etc)
-distribution de la rédaction des textes
9. Commission des publications et de bibliotheque
—publication d'affiches sera peut être possible grâce à une subvention
—constitution d'une_bibli0thèque ou information sur les 'filières' E
la bibliothèque semble d'un accès difficile, sa constitution délicate et_
onéreuse; par contre, il est parfois plus simple de demander des photocopies,
de consulter les bibliothèques universitaires ou celle du Muséum
10. Changement du titre du 'bulletin' (proposé par M. MATE): le mot 'bulletin' fait
penser à une revue scientifique, ce que le bulletin ne peut pas prétendre etre;
s'il veut se considérer comme journal interne de liaison, il devra contenir
toutes les infonnations· Mais le ‘routage' est déjà.da»andé.
Vote: 'bulletin' 25 - contre 3 — abstentions autres -
H. DUBOIS demande l'ab¤ndon de notre participation au Bulletin de la Société
zoologique de France; il s*agit là pourtant d'une revue, scientifique, bien
implantée qui tire 12OD exemplaires et grâce à elle nous avons pu faire connaitre
la société à l'étranger (voir C.R. du congrès de TOULOUSE).
Cette question sera remise à 1'ordre du jour de la prochaine assemblee, les
discussions ayant du être ecourtées en raison de l'heure ffenneture du Muséu 
à 17 heures).