Bulletin SHF XXXX 20
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bulletin de la
SOCIETE HERPETOLOGIOUE
DE FRANCE
4* TRIMESTRE 1981
l‘l·· 20
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BULLETIN DE LA
SOC I ETE H E RP ETOLOGIOU E
D E F RA N C E
BULLETIN DE LIAISON
4e trimestre 1 981 - n° 20
EDITORIAL ...................................... 4
PROTECTION
Halte aux importations de tortues - M. DUMONT .............. 7
PATHOLOGIE _
Polyarthrite purulenta de figuane : Iguana Iguana L. - G. CH AUVIER1 3
REPARTITION
Remarques biogéographiques sur Fherpétolaune du Nord-Est de la
France ............................................ 15
Mise au point bibliographique - G.H. PARENT ............... 24
TRIBUNE LIBRE
Il était une fois...Jaca ·· L. SAUTEREAU .................... 27
BIBLIOGRAPHIE
Les tortues marines de Guyane de J. Fretey - Analyse J. LESCURE . 29
Je reconnais les Amphibiens de G. Baumgart - Analyse
J. LESCURE ........................................ 30
IL Y A CINOUANTE ANS...ROLLINAT
Bibliographie Rollinat - J. LESCUFIE ...................... 31
Collection harpâtologique de R. Rollinat : liste des exemplaires du
Museum- F. JULLIEN et M. THIREAU ..................... 39

L'HERPÉTOLOGIE en EUROPE
La réunion dela Societes Europea Herpetologice - J. LESCURE . . . 43
Compte-Rendu de la première conférence horpütologiqua des Pays
socialistes ; Budapest, août 1081 - J.P. CASC ............... 44
vus DE LA s0c|ÉTÉ
Extrait du compte-rendu de le reunion du conseil du 23 et 24 oct.
1981 — G. MATZ .................................... 45
Nouveaux Membres .................................. 46
Activites de le section parisienne ......................... 48
ANNONCES
Echanges. enquetes, revue ............................. 49
Symposium de le societe pour |'6tude des Amphibiens et Reptiles
£S.S.A.Fl.) ......................................... 51
Premier colloque international de Pathologie des Reptiles et
Amphibiens ........................................ 52
Le Secretariat de la faune et de le tlore . . .' .................. 52
Stage d'lnltletion à fherpitologle ........................ 54

Bull. Soc. Herp. Fr. 1931, ZU
EDITORIAL
1981 s’achéve et nous pouvons faire un bilan de la vie de notre
société qui vient de fêter ses 10 ans.
L'amour dela nature et de Vherpétologie avait conduit NAULLEAU et
MATZ, l'un vers un travail scientifique sur les Vipéres, |’autre à devenir
"amateur" ou terrariophile lle hasard voulant que son travail scientifique
s’oriente vers la pathologie des insectesl ; amis de longue date, c’est
penchés sur une assiette que Vidée cl'une société herpétologique leur a
germé en 1970. Des contacts furent pris avec les quelques personnes
que nous connaissions et nous nous retrouvions une quinzaine à la fin de
I'année dans le laboratoie du Prof. LAMOTTE à dresser la liste des
"oubliés" et à discuter des avantages et inconvénients respectifs d'un
groupement libre et d'une société structurée". qui fut créé lors de l'A.G.
constitutive en mars 1971 à ANGERS. —
Comme nous avions été les catalyseurs d'un besoin qui s'était fait
sentir, nous nous retrouvions, dans le premier Conseil de 6 membres,
Président lNAULLEAUl et Secrétaire lMATZi avec MM. DETRAIT (Tréso-
rier iusqu'en 1976], DUGUY, J. JOLY et PICAHD. Parmi les membres
actuels du Conseil, leur entrée dans celui-ci, par vote démocratique, s'est
effectué en 1973 lCASTANET}, 1974 lGUYETANT}. 1975 lGASC et
LESCUFIEJ, 1976 lFFlETEYl, 1980 lCAPEZZONEl et 1981 [GUILLAUME
et VERNETL
Après une période d'adaptation, nous avons tenté de construire : les
morceaux de choix de notre activité ont été les réunions annuelles qui
dès 1971 offraient des programmes complets et variés et dès cette
année nous avions une réunion commune avec Ia D.G.H.T. (société alle-
mande d'herpétologiel. Les réunions constituent en effet le lieu privilégié
pour |'échange de données pour les scientifiques et d'informations pour
les terrariophiles. Sous Vénergique influence et le sens de l'organisation
du Prof. A. FIAYNAUD [entré au Conseil en 1972 pour G ans], les socié-
tés européennes se sont groupées pour organiser des "Congrés euro-
péens" dont le premier restera gravé dans la mémoire de tous les partici-
pants : il s’est tenu à TOULOUSE l1975l et a été suivi par ceux de PES-
CASSEROLI et de BONN. Parmi les autres réalisations de la Société, nous
n'0ub|ierons pas |'enquête de répartition (avec édition de l'Atlas provi-
soire en 1978 et maintenant Vintroduction des données dans l‘ordina-
teur du Service Faune Flore}, les stages d'l·!erpétologie, notre combat
pour la protection, la réédition de l'ouvrage de ROLLINAT, la sortie du
Bulletin ayant remplacé les circulaires exclusivement administratives,
etc...
5

Au cours de ces dix années, l'inf|uence de la S.H.F. n’a cessé de
croître, de quelques dizaines de membres à sa création, elle est passée
maintenant à près de 400. Son rayonnement a dépassé nos frontières et
les pouvoirs publics reconnaissent la S.H.F. avec laquelle ils dialoguent.
Nous avons toujours oeuvré à la recherche de |’équi|ibre et de |'har-
rnonie entre "amateurs" et "scientifiques" et pour I'avenir, nous vous
engageons à participer à la vie et à |'animation de la Société en nous
retrouvant plus souvent et nombreux lors des réunions herpétologiques
nationales, européennes cu de la section parisienne et en consolidant
ensemble, dans l'amitié, |’avenir de notre Société.
Nous formulons le souhait que les Assemblées Générales futures se
déroulent comme celles des premières années avec une part administra-
tive nécessaire, mais la plus courte possible, afin que les participants
entendent parler d’herpâto|ogie, ce pour lequel ils viennent.
Il est vraiment très dommage qu'à ses débuts, la Société devait SoIIi—
citer des bonnes volontés pour entrer au Conseil d'Adn1inistration, son
avenir n'étant en effet pas gagné, et que maintenant, il se crée une
course au C.A., où tous les coups Sûnt permis. La S.H.F. n’a rien à
gagner dans ce sens. Très souvent, les fondateurs ont été critiqués par-
fois avec raison, mais trop de fois à tûfî. Ou'auraient fait les "contesta-
taires nés" en 1971, auraient—ils pris le départ dans l'inconnu ?
G. NAULLEAU G. MATZ
Prsidentde 1971 à 1978 Secrétaire général de 1 971 à 1981
6

Bull. Soc. Herp. Fr, 1931, 20
PROTECTION
HALTE AUX IMPORTATIONS DE TORTUES
par
Michel DUMONT
Cet article a été rédigé et adressé au Courrier dela Nature en Novem-
bre 78, qui l'a publié en mai—juin 79, n°61. Depuis, sous la pression des
organismes de protection de la faune il l et de protection animale (2}, les
choses ont évolué favorablement et les importations de tortues terres-
tres ont été totalement interdites.
Malgré un long décalage dans le temps, ce texte est publié dans le
bulletin dela SHF dans sa version à peu près originale pour au moins deux
raisons principales :
1l montrer Vimportance insoupçonnée du commerce de ces animaux
et les tolérances insensées qui |’ont permis durant plusieurs dizaines
d'années jusqu'en 1979 ;
2} montrer également la vigilance dont il faudra faire preuve dans
l'avenîr pour éviter le retour à de telles pratiques. On reste confondu
d’apprendre que les dix plus gros importateurs avaient demandé pour
1979 Vautorisation d'introduire en France 750.000 tortues, et si on a pu
se demander ce qui pouvait advenir de pareille quantité, bien supérieure
aux "possibilités d'absorption du marché", nous avons su par la suite
que plusieurs dizaines de milliers de ces bêtes, et en particulier environ
45000 Testudo horsffefdff avaient été incorporées dans des rations d'ali-
ments pour le bétail.
Un arrêté concernant les tortues marines devrait être prochainement
publié. ll se heurte malheureusement à de puissants intérêts politiques et
privés.
L’arrêté du Ministre de l'Agricu|ture du 17 Septembre 1974 lJ.O. du
2 Octobre 19741 interdisant toute importation de vertébrés vivants avait
7

été accueillie avec beaucoup de soulagement par ceux qui, chaque année
plus nombreux, se scandalisaient du commerce excessif et bien souvent
répugnent des animaux sauvages.
Durant 3 ans, ce texte fut appliqué de façon à peu près satisfaisante,
et en ce qui concerne les Fleptiles, hormis les animaux importés en fraude
parla Belgique ou |'Al|emagna, la vente massive avait été stoppée. Il n'y
avait plus de tortues offertes à la vente, empilées dans des caisses
comme des pavés et leur prix, qui avait décuplé en un an, devenait un
obstacle sérieux.
Pau à peu, s'est posé le problème des dérogations. Oui devait les
donner ? Et a qui 7 En 1977, une premiére demande de dérogation por-
tant sur 20 000 tortues grecques fut repoussée. Depuis, les importa-
teurs, usant d’argumants financiers (pour les tortues} et appliquant en
plus le chantage au chômage l pour les crocodiles} tentent de reconquérir
en partie le terrain perdu. Il fallait s'y attendre l
Avant 1974, la France importait bon an mal an, de 120 000 à
150 000 tortues terrestres toutes espèces confondues. Jusqu'en
1969, la tortue grecque iTestud0 graecai était pratiquement la seule à
être importée en énormes quantités d’Afrique du Nord, et surtout de
Tunisie. A partir de 1969, les sociétés importatrices commencèrent à
exploiter la tortue d'Hermann iTestudc hermannii des Balkans, puis Tes-
tqdo horsé'efdfr` du Turkestan russe. Pour 1978, après 3 ans de suspen-
sion de fait, au moins trois demandes de dérogations totalisant 135 000
tortues environ ont été déposées.
0n croit réver l II est impossible d'obtenir les chiffres officiellement
accordés par les pouvoirs publics aprés avis des spécialistes i1 }. mais
d’aprés mes informations, le total doit osciller autour de 150 000 tortues
terrestres importées pour 1973.
A la fin de |’hiver 1978, la France n'avait pas encore signé ce monu—
ment administratif appelé "convention de Washington", mais on aurait
pu au moins se reférer aux listes établies par l'U..|.C.N. Dans ce cas, nous
n’aurions vu sur le marché ni tortues grecques, ni tortues d’|—lermann.
Seules les tortues de Horsfield auraient pu être importées. Les "déroga—
tions" accordées cette année—|à avec ou sans |'accord des spécialistes
étaient tout simplement scandaleuses. A ce niveau ce ne sont méme plus
des dérogations. La loi était un panier percé !
Cet article dont la seule ambition est d'attirer |'attention sur |'impcr—
tance peu connue du commerce de ces animaux étonnera sans doute
beaucoup de naturalistes. La solution n'est pas seulement entre les
mains des herpétologues. C'est toute la philosophie sur Vexploitation des
espèces sauvages, la conception de |'anima| dit de compagnie qu'i1 nous
faut faire changer.
Voici quelques chiffres obligeamment transmis par M. Honnegger
(3}.
8

Nombre de tortues terrestres importées pour I'A|1gIeterre
de 1967 à 1971
Armées Tesïudo g. Testudo h. Testudo Pseudemys
graeca hermanni horsffeldff spec.
1967 ..., 399 576 58 817 15 515 69 786
1968 .... 151 756 40 003 7 ?
1969 .... 77 713 59 000 7 270 13 577
1970 .... 231 129 1 500 8 525 26 513
1971 .... 171 052 5002 7468 30 024
Total .... 1 031 226 164 322 38 778 139 000
Tortues terrestres (Tesrudos herrrrannf hermannrï exportées
de Yougoslavie en 1971 I4}
Pays Poids Valeur
destgataires en dollars
Autriche ..............,... 1 B20 kg 870
Belgique ...... . ........... 30 500 kg 6 562
Danemark ................. 300 kg 181
France ................... `I2 260 kg 2 335
Pays—Bas ........,,....... 20 G40 kg 3 51 5
Italie ...,..............., 17 176 kg 4 469
Allemagne ..............., 42 075 kg 12 267
Suisse ................... 3 367 kg 1 700
Angleterre ,............... 7 700 kg 1 817
Total ..,...............,. 135 829 kg 37 716
soit 400 000 tortues
Importations européennes de tortues terrestres et equatiques [5]
Années Testudo Emys Cfemys (Mauremw}
hermennf orbfcufaris caspfca feprosa
1969 .......... 59 000 250 13 016
1970 .......... 1 500 350 6 575
1971 .......... 5 002 1 083 6 600
1972 ......,,,, 12 800 153 5 775
1973 .......... 3 — 790
1974 ......,.,, 10 999 702 6 400
9

A ces chiffres qui parlent d'eux-mêmes, on peut opposer la "con-
sommatîon" suisse relativement modérée, toujours selon lVl.E. Honne-
ger : [6]
1975 : Testudo hermanni : 1 000
1976 : Testudo hermanni : 2 900
Testudo graeca : 320
Testudo horsfielcliî : 3 500
Avant la conférence de Washington, la Suisse importait environ
10 000 tortues terrestres par an. En Italie. selon Silvio Bruno (7}, pour
1968, 1969 et 1970, 66 930 Testunidés ont été commercialisés. En
1961, 62 800 cistudes lEmys onbicularisl et 250 Testudo margfnata
ont été exportées vers la seule Hollande. -
N’a-t-on pas vu détruire cinq tonnes de tortues parce-qu'elles
n'avaient pas trouvé preneur à 2,50 F pièce, prises par 10 000 à
Marseille en 1972 ?
N'a-t-on pas vu 25 000 tortues d'H0rsfie|d provenant d'UBSS sor-
ties des paniers à Dunkerque où elles mouraient en grand nombre, être
réalimentées et arrosées quelque peu, entassées à nouveau pour être
finalement mises en vente en Ang|eterre... au printemps suivant. Dans
quel etat !
N'a-t-on pas encore en 1978, détruite 2 000 tortues mortes dans
les caisses ?
Il y a assez de tortues terrestres en France pour que les vrais ama-
teurs en rachètent chez des gens qui ne s’y intéressent plus, les regrou-
pent et les fassent reproduire. C'est possible lof. Bulletin S.H.F. N°5
Janvier 1978l.
Tout le monde sait que ces animaux, parce qu'ils sont mal entrete-
nus, sauf cas tout à fait exceptionnels, ne se reproduisent pas sous nos
climats. De plus, ils sont destinés dans leur immense majorité à des
enfants qui ne sont pas en mesure de les soigner convenablement. Ils
périssent à 90 % dans les 18 mois qui suivent leur achat et les quelques
tortues qui ont vécu 20 à 30 ans ne doivent pas faire illusion. Si elles ne
mouraient pas aussi rapidement, à la cadence de 130 000 individus
importés chaque année, il y a longtemps que le marché serait saturé.
Il faut 15 ans pour qu'une tortue grecque soit adulte et commence à
se reproduire. Les opérations de ratissage massifs en Afrique du Nord ne
sont plus guère rentables du fait de la diminution des grandes popula-
tions. La collecte se fait maintenant davantage par les bergers ou des
paysans, qui toujours sur place stockent à longueur d'année les animaux
qu'ils rencontrent en attendant de ces céder pour des prix dérisoires à
des revendeurs.
La Tunisie consciente du risque d'extermination de ces populations,
1 0

a, sur les conseils du professeur El Hill, stoppé toute exportation depuis
plusieurs années.
L'argument majeur qui avait prévalu en 1974 pour interdire les
importations était d’ordre sanitaire. En effet, tous les scientifiques
savent que les reptiles en général et les tortues en particulier hébergent
de nombreux germes pathogènes, surtout des salmonelles. Les tortues
terrestres mises en vente en 1978 se seraient-elles trouvées comme par
miracle débarrassées de ces hôtes indésirables dont on admettait la pré-
sence en 1974 ? Non évidemment, et les analyses faites sur certains
individus achetés aux quais de la Seine à Paris le prouvent (Bi.
Ces animaux reconnus susceptibles de transmettre plusieurs mala-
dies dangereuses pour l’homrne avaient-ils leur place chez les poisson-
niers, à côté de produits destinés à Valimentation ?
Le commerce des tortues dites de Floride n’est guère plus admissi-
ble. Elles bénéficient de dérogations accordées sans problème sous pré-
texte qu'elles sont élevées artificiellement pour les besoins des terrario-
philes. Personne n'en n’est très sûr, et nous aurons Voccasion de revenir
sur cette question.
De plus, on oublie de dire aux acheteurs de ces minuscules bestioles
que bien soignées, elles peuvent atteindre prés de 30 cm de longueur et
peser plus de 2 kg.
En vingt ans, je n'ai pas eu connaissance d'une seule "tortue de Flo-
ride" s'étant reproduite en France ; il s'en vend pourtant des dizaines de
milliers chaque année.
En ce qui concerne les importations de tortues marines, j’ai sous les
yeux une publicité pleine page avec photo couleur des "actIJa|ités phar-
maceutiques" n°145 de Juin 1978. Je cite : "une idée originale et
attractive pour une vitrine. Très belles tortues marines naturalisées à
écailles imbriquées, en provenance du Pacifique. Trois dimensions au
choix :
20 cm — 400 F H.T.
30 cm — 620 F H.T.
40 cm — 950 F H.T.
Les importations étant limitées, nous n pouvons garantir un stock
suffisant pour répondre à toutes les demandes. Les commandes seront
livrées au fur et à mesure ]usqu’a épuisement du stock". Ces tortues ont
été importées par un des plus grands taxidermistes parisiens (qui ne
répond pas aux lettreel. Depuis plus de 10 ans, |’U.l.C.N. dépense des
sommes importantes dans de coûteux programmes de protection. Nous,
nous garnissons nos vitrines I
Tout le problème du commerce des tortues revient à ceci ;
on met en vente, par très grandes quantités, des animaux prélevés
dans la nature, qui ne se reproduisent jamais, et qui meurent en grand
nombre très rapidement.
1 1

Nous nous trouvons devant la même situation que pour les tortues
géantes au XVIIIe siècle, époque où William Dampier [9} pouvait écrire :
"Les tortues sont ici si nombreuses que cinq ou six cents hommes
pourraient subsister sur elles seules pendant plusieurs mois sans aucune
autre sorte de nourriture". On les a exportées par bateaux entiers. Nous
savons ce qu'il en est maintenant. Les exemples d'animaux autrefois
abondants et aujourd'hui disparus ou rarissimes n'auront servi à rien.
Nous n'aurons pas retenu la leçon.
(1) Museum et Société Herotologique de France.
l2} Ligue des Droits de l’animal.
i3} Coordinateur pour Vetablissement des listes de Reptiles et Batraciens
menaces à l’U.|.C.N.
l4} Jugoslavische Bundeswirtschaftskammer in litt. 1.2.1973.
l5} Animals Act pour les années 1973 et 1974 Londres
Animals Act 1967 à 1971.
Animals restriction of importations
Report of the Advisory Committee for the years 69-72. Dép. Educa-
tion Science London H.|'ll|.S.0.
l6l Communication personnelle
l7l Communication faite au Congres européen herpetologique de PES-
CASSEROLI, Italie, Septembre 1973. Bulletin Société herpétologi-
que de France 1973.
[B} Flecharchs effectuées sur des animaux du commerce par le service
des entéro-bactéries de |'|nstitut Pasteur l19'7Bl. Présence confir-
- mee de salmonelles du groupe G1 et de sérotype Salmonella ahuza
d'origine africaine et responsables d'intoxications alimentaires. lcf.
Bull. Soc.Herp.n°10: 27l.
[9] Navigateur anglais l1652-171 5} qui a publié la relation de ses voya-
ges.
M. DUMONT _
32, avenue du Général Leclerc
91190 GIF sur YVETTE
1 2

Bull. Soc. Herp. Fr. I9S`I, 20
PATHOLOGIE
POLYARTHRITE PURULENTE DE L'IGUAI\IE :
IGUANA IGUANA L.
par
G. CHAUVIEH
avec la collaboration technique de Mme J. MORTIEFI GABET
Le 14 novembre 1980, nous recevions deux lguanes guyanais con-
fisqués par la douane. Maigres et déshydratés, ils avaient évidemment
souffert de la capture et du voyage, Des sérums, glucosé et physiologi-
que, de Vlntramine [1l et de l'Histabiosone (2l leur furent iniectés à plu-
sieurs reprises. Ces iguanes retrouvant peu à peu leur appétit et leur viva-
cité reprirent chacun un peu de poids, mais inégalement.
En janvier 1981, le plus faible perdit une phalange, après formation
d'un sillon disjoncteur au niveau d'une articulation. Aprés curetage et
pansement du doigt, il reçut par voie intramuscuiaire dela Terramycine et
de l'lntramine. Quelques jours plus tard, il fallut procéder à |’ab|ation d'un
autre doigt atteint de nécrose, réséquer Vextrémité osseuse, suturer les
tissus mous aprés application de sulfamides, d'antilJiotiques et de cicatri—
sants. On constata aussi Vexistence d'une zone de nécrose cutanée
d’environ 3 cm de long sur 1 cm de large, au-dessus du coude gauche, à
la face postérieure du bras. Sous la peau nécrosée, existait une lésion
fibri non—puru|ente intéressant la couche musculaire : sur une profondeur
de 2 à 3 mm et qui laissait sourdre, par une fine fistule aboutissant à
l’articu|ation du coude, un pus synovial filant et trouble. Un étalement de
ce pus, coloré au Gram, révéla la présence de nombreux diplocoques
gram positifs et de quelques bactéries gram négatives. Des repiquages
en série sur divers milieux sélectifs ont permis d'iso|er d'une part le diplo—
coque, d'autre part une entérobactérie gram négative appartenant au
groupe des Shrgeila. Les antibiogrammes effectués ont montré que ces
germes, résistants vis à vis de divers antibiotiques, étaient inhibés de
façon suffisante par la gentamycine. Le traitement spécifique put alors
être institué et paraît avoir bloqué Vévolution de la polyarthrite.
Il paraît intéressant de remarquer ici que les germes responsables de
cette polyarthite ont sans doute pénétré accidentellement dans |'orga—
nisme de l’lguane avant son arrivée en France. Or, d'emblée, ils se sont
montrés résistants à plusieurs antibiotiques réputés "à large spectre" ou
spécialement actifs sur telle ou telle grande catégorie de germes.
G. CHAUWER. Laboratoire de la Ménagerfe, Muséum natrona! o"Hr3t¤i`re naturelle, Paris.
1 3

D'autre part, on peut noter que, iusqu'ici, ni une Shrgeiia, ni un diploco-
que ne figuraient dans la liste des bactéries pathogènes pour les Reptiles
mentionnées dans les ouvrages récents de Relchenbach-Klrnke et
Elkan (19651, de Klos et Lang (19761 et de Fowler (19781 et que,
pour Vinstant, nous n'avons trouvé aucune mention de leur isolement à
partir d'un pus synovial de Reptile. Dans une revue des infections bacté-
riennes ds Reptiles, publiée en 1980, L.C. Marcus rappelle l'isole-
mentde Serretia marcescens à partir d'une articulation enflammée d'un
Lézard Tégu, et celle de Ciostridium weichrï, associé à d'autres germes,
dans une gangrène post-traumatique des pattes des lguanes.
Ackermenn et coll., cités par Brogard, signalent une arthrite du
genou d’un Lézard Tégu provoquée par Seneffe marcescens.
(ll N.D., laboratoire U.V.A., melange polvviteminique.
(EI N.l3., laboratoire Sorib-Unilebo-Gelene, à base de oénicilline. strentomvcine, dexarnéthasone et chlorphe·
I'IlfBI'I'|l|'|B.
BIBLIOGRAPHIE
Brogertl IJ.I, sans date - Les maladies bactériennes et virales des Reptiles. Etude bibliographique. Thèse
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London Su New-York : EDU pp.
NDLR .· Extrait de fa Revue Française dîliquarfoiogie - Harpétoiogfe HSS H S, L avec Feimahfe auterisetrbn
de !'aLr."ar.rr et de .r"éditeur.
'I 4

Bu1l.5oc.Herp. Fr, IB81, 20
REPARTITION
REMARQUES BIOGEOGRAPHIOUES
SUR UHERPÉTDFAUNE DU NORD—EST DE LA FRANCE
par
Georges H. PARENT
L'0bjet de cette note est de résumer brièvement une série de conclu-
sions acquises au cours d’un travail principalement consacré à |'herpéto-
faune du Nord-Est de la France (Parent 1974}, de manière à éviter que de
nombreuses mentions erronées ne continuent à être colportées.
Sur le plan méthodologique, il convient d'insister sur le fait que |'indi-
génat d’une espece doit être basé sur des critères variés relevant des dis-
ciplines suivantes :
— Géographie : disjonctions d'aire, relais biogéographiques signifi-
catifs, inféodation éventuelle à un réseau hydrographique ,...
— Paléontologie : documents subfossiles, devenir de Vespèce au
cours du Cluaternaire, et surtout de |'Ho|ocène, dans le temps et dans
Vespace, spéciation susceptible d'être mise en rapport avec les glacia-
tions quaternaires,...
— Climatologie : recherche de facteurs limitants (seuil vital ou limite
à la reproduction} en rapport avec les exigences de |'espéce lxéricité,
thermophi|iel,...
Ecologie : description des biotopes par référence au tapis végétal de
préférence, recherche de constantes écologiques, fréquence des obser-
vations de I'espèca pour chaque biotope,...
— Biogéographie : appartenance de |'espèce à un élément biogéo-
graphique déterminé, âge présumé de Vessaimage de Vespèce ,...
— Ethologie : comportement normal ou non, phéno|ogie,...
— Authenticité des mentions : se défier en particulier de |'autorité
des auteurs,
— Morphologie : définition des normes de variabilité pour le territoire
étudié, critères de détermination utilisés, traitement biométrique de
I'information,...
I. Le salamandre terrestre
Matz (1964} a mentionné la présence à Ampferbach, dans les Vos-
ges, de la race nominative de la salamandre, Sa/amandra salamandre
1 5

salamandre Linné 1758. Cette mention constitue une énigme biogeogra-
phlque car cette station est nettement disjointe par rapport à la lirnite
occidentale de cette sous-espece et elle est incompatible avec les don-
nées relatives au comportement de la salamandre au Cluaternair et avec
les documents paiynologiques relatifs au hêtre, Fagus syivarica, dont
|’aire actuelle coi`ncide avec celle de la salamandre. De plus, dans les
zones où deux sous-espèces dela salamandre se trouvent en Contact, on
observe des "intergrades". Or ceux-ci manquent dans les Vosges. Enfin,
les recherches effectuées sur le terrain n’ont pu confirmer la présence de
cette sous-espèce nominative.
L'examen d'une photographie d'un exemplaire récolté à Ampfer—
bach, communiquée par Metz, à défaut de collections, apparemment
inexistantes, démontre qu’il s'agit incontestablement de la salamandre
d’Algérie, Salamandre salamandre aigira Eledriaga 1883.
Bien que les conditions stationnelles dans le site d'Ampferbach se
prétaient à la survie d’une telle race, elle ne s'est pas maintenue dans ce
biotope.
Actuellement, la présence de la race nominative de la salamandre
n’est connue que du Sud-Est dela France l|(noepff|er 1963}. Les popu-
lations des environs de Besançon pourraient être des intergrades. Toutes
les autres mentions de la littérature sont douteuses, y compris pour les
Pyrénées où l'on connaît actuellement avec certitude Salamandre sara-
mandra terrestrrls et S. S. festuosa.
2. Li crtpiud III`!
Bufo viridis vfrfdfs Laurenti 1768, le crapaud vert, a été mentionné à
maintes reprises en France. La plupart de ces données sont à rayer,
l'espéce n’e>cistant avec certitude que dans le Bas—Hhin laux environs de
Strasbourgl, dans le Haut-Flhin et en une station proche de la frontière
allemande en Moselle, ainsi qu’en Corse et dans les îles d'l—lyères.
Espèce xérophile, d’origine pontique, elle atteint sa limite occiden-
tale dans le Rhin moyen.,
Elle est confinée dans toute |’Europe aux zones à indice de De Matton-
neinférieur à 30. Les certes publiées à l‘echelle europeenne, par exemple
celle de Herter et Herterl1950l et celle de Kauri l1948l, devront donc
étre corrigées, ainsi évidemment que les données colportées par
Ange|l1946l.
3. Le lézard vert
Lecerre vi'n'drZs viridis lLaurenti 17681, le lezard vert, a été mentionné
à plusieurs reprises en Lorraine française. ainsi qu'au Grand—Duché de
Luxembourg. Ces donnees sont dépourvus de tout fondement, ainsi que
celles qui mentionnent l'espèce au nord du bassin de la Seine. Une carte
1 6

indiquant ponctuellement les stations connues a permis de montrer que
Vespèce a réalisé son essaimage à partir dela Bourgogne en empruntant :
a} le bassin de la Seine,
b} la "porte de Bourgogne", gagnant par i’A|sace le Rhin moyen et la
Moselle inférieure.
Ce groupement est également celui d’un grand nombre de végétaux.
Les exemples les plus typiques à cet égard sont ceux d’l'berfs Intermedia
(sensu lato : quatre taxonsl et de Strpa penoata (sensu S. erfocaulis Bor-
bas).
La carte des désignations vernaculaires du lézard vert confirme son
absence au nord de |'aire définie par la carte précédente.
La répartition du lézard vert coïncide avec les zones caractérisées
par des précipitations inférieures à 600 mm par an, cette regie se véri-
fiant à travers toute |’Europe. Le lézard vert occupe donc des îlots xéro—
thermiques et son aire n’est nullement limitée par un facteur thermique,
préjugé fréquemment rencontré dans la littérature.
L'absence du lézard vert en Lorraine doit être considéré, dans l'état
actuel de nos connaissances, comme la résultante du fait que l'essai-
mage se serait réalisé au Boréal par certaines vallées du bassin de la
Seine (Seine, Armançon, Yonnel et par l'axe Doubs - Ill - Flhin, le lézard
vert ayant atteint à cette époque la latitude (47 °} de la Côte-d'Or et du
Charolais. Le fait qu'i| ait été contraint de migrer en empruntant ces val-
lées est en accord avec ce que l'on sait du réchauffement post-glaciaire.
La rapidité de ce dernier entraîna un retour rapide de la forêt qui empêche
la migration de proche en proche du lézard vert. Il ne put atteindre la lati-
tude du plateau de Langres l4B°}, ce qui l'en1pêcha d'emprunter le sillon
mosan par exemple. Son absence dans ies vallées de la Marne, de la
Meuse et de |'Aube, qui furent par contre empruntées par ie lézard des
murailles, s'exp|îquent par les exigences thermiques des deux espèces
(optimum de 41 ° 29 pour Lacerta vfrfdfs et de 3B° 57 pour Lacerta
murafils seîon Herter 1940}.
Aucun argument sérieux ne permet de croire à une récente extension
de l’aire du lézard vert en Europe occidentale, ni d’aucun autre reptile
d'ail|eurs. L’espèce gagnerait à être protégée sévèrement dans |'ensem—
ble des territoires indiqués qui furent cartographiés.
4. La couleuvre vipérine at la couleuvre tessellée.
Natrùc rnaura (Linné 1758}, la couleuvre vipérine, a été mentionnée à plu-
sieurs reprises dans la vallée de la Moselle francaise. Les spécimens de
collection dont parle Tétry (1939} se sont avérés être soit des échantil-
lons d’origîne exotique, soit des coronelles (collections des Musées de
Nancy et de Metz}.
La limite septentrionale en France de la couleuvre vipérine passe par
les départements suivants : Loire inférieure, Maine-et-Loire, Sarthe, Loir-
1 7

et-Cher, Vanoienne Seine—et-Oise lpartie méridionale}, Seine-et—Marne
lpartie méridionale], Yonne, Haute-Marne [partie méridionale}, Aube,
Doubs. Cette limite semble correspondra, vers Vouest, avec la vallée de
la Loire, et, vers l’est, avec |’axe Paris-Besançon.
Signalons également que la présence de la couleuvre vipérine en
Corse, admise par exemple par Angel il 946] semble bien être erronée.
Natrfx tesseffete tesselfata (Laurenti 1768}, la couleuvre tessellée,
a également été signalée aux environs de Metz et l'on a même défendu
|’opinion qu'e|ie aurait atteint le Fihin moyen en descendant la Moselle !
Cette opinion est insoutenable étant donné qu'i| s'agit d’une espèce sub-
pontique ayant migré par le bassin du Danube et le Main pour atteindre le
Rhin moyen. Cette espèce manque totalement en France.
Les deux espèces sont assez fréquemment élevées en terrarium et ii
faut se défier des individus échappéstfélevage. Ce n'est qu'en Ligurie et
dans le Piémont qu’e||es pourraient coexister.
5. La eistudo d’Eur0pe
Emys orbfcufarfs iLinné 1758}, la cistude d’Europe, existe dans le
nord de la France, dans les trois pays du Benelux et en Allemagne occi-
dentale, mais son indigénat a souvent fait l'objet de controverses. Trois
hypothèses ont été avancées :
1° Les individus seraient échappés d'élevage et naturalisés éven-
tuellement ;
2° Les individus seraient indigènes, constituant de véritables reli-
ques ;
3° Les individus seraient des erratiques, en position marginale par
rapport à |'aire continue et ils survivraient dans ces territoires
sans se reproduire.
L'auteur a pu recenser, pour la période historique récente
lenviron un siécle, mis à part quelques observations antérieures},
25 observations de cistode en Belgique, 1 1 au Grand—Duché de
Luxembourg, 24 aux Pays—Bas et 18 en Allemagne occidentale.
Pour la partie septentrionale dela France, 4 mentions concernent
la Lorraine, 3 la vallée du Bhin et 7 autres les départements sui-
vants : Pas-de-Calais, Nord, Aisne, Seine—et—|V|arne, Ardennes.
La limite septentrionale de |'aire, bien qu’imprecise, se présente
comme suit, dans l'état actuel de nos connaissances. La cistude
existait en Vendée à Vépoque ga|lo—romaine, mais elle n'y existe
plus actuellement, la limite septentrionale dans |'ouest de la
France se situant dans le nord dela Charentelnférieure, dans les
marais de Nlarans. Elie a été signalée autrefois dans l’Anjou et
aurait été observée aux bords de la Loire, notamment aux envi-
rons de Saumur iNlaine—et—Loire}. De même en Touraine (Indre-
et-Loirel et dans le Biésois lLoir—et—Cher}. Pour ces trois départe-
1 8

ments, il s'agit cependant de données anciennes. La présence de
la cistude dans les étangs de la Sologne n'est pas une garantie
d’indigénat, car des Iâchers auraient été effectués dans |'ordre,
les individus ayant été importés de la Bresse. Ce serait donc
actuellement dans la Brenne que la cistude atteindrait sa limite
septentrionale en France.
Toutes les stations de la moitié septentrionale dela France, ainsi que
toutes celles du Benelux, apparaisent donc comme des stations isolées,
nettement en marge de l’aire continue de la cistude et le plus souvent
situées a proximité de grands centres urbains. Il s'agit de plus de décou-
vertes fortuites et toujours uniques, la présence de la cistude n'ayant
jamais été confirmée par la suite dans aucune de ces stations. De plus,
ces stations sont dispersées et sans rapport possible avec d'éventuels
relais biogéographiques les reliant à |’aire connue.
La reproduction de la cistude aurait été constatée en Zélande lPays—
Bas}, dans la plaine du Flhin, dans la vallée du Main et dans certains lacs
suisses. Ceci constitue évidemment un critère nécessaire mais non suffi-
sant pour défendre l'hypothèse de Vindigénat.
Toutes les stations correspondent à des biotopes artificiels à -
Vexception de celles dela plaine rhénane et de la partie occidentale de la
Suisse.
La co'incidence entre |’aire de la cistude et l'isotherme de juillet de
20°C en France lou de l'isotherme annuel de 1 1 °Cl ou de 18°C en Alle-
magne orientale, mentionnée souvent dans la littérature, ne constitue
qu'une règle très approximative qui ne saurait être retenue comme critère
d’indigénat valable. Or on a voulu l’adopter pour prouver le caractère
indigène des cistudes observées dans le Limbourg hollandais, dont le cli-
mat est cependant comparable à celui d'autres territoires, plus ou moins
adjacents, où la cistude n'e><iste pas.
La cistude est cependant connue comme subfossile en Europe,
depuis le Plîocène supérieur jusqu’à l'Holocéne. Certaines indications
donnent à penser qu'eI|e aurait disparu de certains territoires à l'époque
historique seulement. Cette disparition des cistudes se serait produite :
— lors du Würm ou peu aprés en Grande-Bretagne,
— à |'At|antique ou au Subboréal en Scandinavie,
— au Subatlantique au Danemark, ainsi qu'en Belgique loù quatre
stations ayant fourni des documents subfossiles sont actuelle-
ment connues],
— à Vépoque gallo-romaine en Vendée,
-— à une époque historique plus récente dans divers sites d'AlIema-
gne ou de Suisse.
Le comportement au Quaternaire et l‘aire actuelle de la cistude et de
la châtaigne d'eau, Trapa netans, sont quasi superposables : méme
extension au Boréal, même limite septentrionale actuellement, imprécise
d’ai|leurs pour les deux espèces, même présomption d'indigénat pour les
1 9

territoires situés entre Saône et Rhin, même conviction qu‘il s'agit d'incli-
vidus introduits pour le reste de la France septentrionale.
Enfin, dans un grand nombre de cas, l'origine artificielle des cistu-
des, ne fait aucun doute.
Ces considérations nous ont amené à conclure que c’est la première
hypothèse qui doit être retenue pour toutes les observations de cistudes
dans la moitié septentrionale de la France et dans le Benelux. Toutefois,
cette conclusion ne peut être étendue aux observations faites dans la
plaine rhénane ou dans la partie occidentale dela Suisse. Cette airejuras-
sienne se trouve être adjacente à l’aire d'indigénat reconnue en France ;
les stations sont situées sur l'axe rhodanien [Rhône - Lac Léman - Orbe -
Lac de Neuchâtel — Lac de Bienne - vallée de |'Aar}, importante voie de
migration de Vélément subméditerranéen vers la plaine rhénane. Les bio-
topessatisfont aux exigences écologiques typiques de la cistude et les
populations correspondent également à des zones où Trapa natans a sur-
vécu iusqu'à une époque historique récente.
6. Autres hatucions.
Triturus marmoratus marmorarus lLatreille 'I 800l , le triton marbré, a
été signalé par erreur en Lorraine.
Seul Bombina variegata variegata (Linné 1758}, le sonneur à ventre
jaune, existe dans tout le territoire étudié. Toutes les mentions de B0m—
bfna bombfna lLinné `l 761} pour la Belgique, le Grand-Duché de Luxem-
bourg et le Nord de le France, sont à rayer. Cette espèce atteint sa limite
occidentale nettement à |’est du Rhin.
La présence de Pefodytes punctatus (Daudin 1802}, le pélodyte
ponctué, n'est pas démontrée actuellement, ni en Belgique, ni au Grand-
Duché de Luxembourg : il n'y a pas de document-témoin pour la Belgique
et les deux mentions relatives au Grand—Duché de Luxembourg
(Hoffmann 1958} sont douteuses car il est très probable qu’i| y ait eu
confusion avec l’Alyte.
Pefobates fuscus fuscus (Laurenti 1768}, le pélobate brun, n'est
actuellement connu avec certitude, das le Nord-Est dela France que dela
plaine alluviale de la Moselle (environs de Metz} et de celle du Flhin. La
carte publiée dans l'Atlas de France lCuénot 1936} n'est guère fiable.
Il en est de même pour celle de Hana arvalfs arvaffs Nilsson 1842, la
grenouille oxyrhine, qui n'est actuellement connue avec certitude, pour
l‘ensemble du territoire français, que du Haut—R|·1in, du Bas—Rhin et du ter-
ritoire de Belfort. L’espèce devrait être protégée dans ces territoires.
Toutes les autres mentions de la littérature, pour la France. paraissent
extrêmement suspectes.
Hana dalmarrha Bonaparte 1840, la grenouille agile, atteint. dans le
Nord-Est de la France, la Champagne et la forêt d'Argonne (sur trois
20

départementsl. Ces stations semblent prolonger l‘aire de |’espece en
Côte—d'Or et dans l‘Aube. Sa limite septentrionale en France, d’apres la
documentation actuellement disponible, traverserait la Seine maritime,
engloberait l'ancienne Seine-et—Oise, la Seine-et—Mame et la Marne, pour
atteindre le sud du département des Ardennes et le sud du département
de la Meuse, sur le versant oriental de l’Argonne.
En Allemagne occidentale, ses stations les plus proches de la fron-
tière se trouvent dans le Main, la région de Bingen, les Siebengebirge et
Karlsruhe. C'est à cette aire continentale que se rattachent vraisembla-
blement les stations de la plaine d'A|sace. La présence de l'espèce dans
les hautes Vosges paraît improbable.
Belique postglaciaire sylvatîque d’origine pontique, a affinités ther-
mophiles, la grenouille agile a recolonise l’Europe par les grandes vallées
en gagnant plus rapidement les rivages de la Baltique [Danemark, Oland,
Bornholrn, partie méridionale de la Suède jusque vers 51 ° lat. Nl que
l'Europe occidentale. L’espece pourrait actuellement encore étendre son
aire à la faveur de zones boisées contiguës. La carte publiée par Lac
(1959l est incorrecte car elle englobe le Benelux dans l’aire occupée par
l'espèce.
La station la plus septentrionale actuellement connue se trouve en
Seine maritime, dans une tourbière située dans la partie méridionale dela
foret de Bray, près de la route d'Hodeng lcarte Michelin 55l8l.
Rana ridibunda Pallas 1771, la grenouille rieuse, a été introduite par
les raniculteurs en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Elle
serait à rechercher dans le Nord—Est et le Nord dela France. Les deux phé-
notypes de la grenouille verte, Flana escullenra Linné 1 758 et Hana lesso-
nae Camerano 1882 existent dans le NE de la France, en Belgique et au
Grand-Duché de Luxembourg. Une étude biométrique détailleer de ce
complexe s’imposerait. Bien définis par de nombreux travaux de
Bé|‘géI',les deux phénotypes ont récemment été signalés en Sarre ll·lali-
mann &Mü||er 1972} et en Suisse lBlankenhorn & al. 19711.
7. Autres reptiles
Le morphe à points bleus de l’orvet, Angufs fragrïfs fragflis Linné
1758, souvent désigné abusivement sous le nom de var. cochica Demy-
doff, est en fait sans valeur taxonomîque : il s’agit d‘un gene récessif qui
réapparaît de temps à autre au sein des populations d'Europe occidentale
chez les individus mâles. Le caractère est nettement plus constant chez
la sous—espece d'Europe du SE. Jusqu'ici il n'a été signalé que de Sedan
et, depuis 1973, il est connu avec certitude de Belgique et du Grand-
Duché de Luxembourg. Il a également été observe récemment en
Meurthe-et-Moselle.
Les deux stations les plus septentrionales de Coluber vrrr’o'r’flavus viri-
drffavus Lacépède 1789, la couleuvre verte et jaune, se trouvent actuel-
21

iement dans le Barrois (Condé et Mathieu 1958}. Des arguments biogéo-
gaphiques ont été avancés pour défendre Vindigénat du seul exemplaire
observé récemment au Grand-Duché de Luxembourg lHeuertz 1954},
tandis que les individus observés en Belgique sont incontestablement
échappée d'éIevage (Parent 1974 : 270-272].
La limite septentrionale dans Vest de le France d’Er'aphei'ongrssfrr1·a
iongrssrma lLaurenti 1768}, le couleuvre d'Escu|ape, passe par la Côte-
d'0r et le Doubs, mais un exemplaire provenant de Fteims est conservé
au Musée Senckenberg, à Fanckfort-sur-le-Main. Des recherches com-
plémentaires sont nécessaires pour pouvoir se prononcer sur |’éventue|
indigénat de cette espèce dans le Rémois, soit à 150 km au nord de la
limite septentrionale de |'aire actuellement reconnue.
V}§oera berus berus Linné 1761, la vipère péliade, contrairement à
diverses mentions de la littérature. ne semble pas exister en Argonne, ni
dans les départements suivants : Aube, Meuse, Côte-d'Or. Sa présence
dans tout le massif des Vosges n’est pas démontrée, mais elle est pré-
sente dans le département. Dans les Ardennes, françaises et belges, elle
est strictement inféodée au bassin de la Meuse et elle ne dépasse pas
vers l'ouest l’arc Muno—Herbeumont - Bertrix — Libramont - Grupont -
Serinchamps len Belgique}.
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Remarque : une bibiiographle exhaustive figure dans : Parent 1974.
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2 2

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TETRY. A. 1539 - Contribution à l‘etude de le faune de |'Est de le France [Lorraine!. Mem. Soc, Si:. Nancy,
1939 ; 453 o-. ill.
I1} Consulter la mise au point bibliographique ci—eprès.
G.H. PARENT
37 rue des Blindes
E700 AFILDN - Belgique.
2 3

MISE AU POINT BIBLIOGRAPHICIUE
Dans le Bulletin Sl-IF numéro 18 l2e trimestre 1981} à la fin de son
article lp. 17-18}, Claude Poivre fait référence au travail suivant :
Parent, G.H. 1974. Recherches écologiques et biogéographiques sur les
modalités migratoires de quelques espèces de la faune de la Lorraine et
des régions limitrophes. Arlon, Fondation Universitaire Luxembour-
geoise ; 2 volumes, 411 pp., ill.
Compte tenu de la difficulté à se procurer actuellement ce travail,
dont le tirage fut limité. il paraît opportun de publier les références des
travaux parus depuis et qui reprennent tout le contenu du travail de
1974. Au début de chaque référence nous donnons Véquivalence des
chapitres lchiffres romains} et des pages du travail original, de 1974.
Ainsi le travail auquel Poivre fait écho correspond au chapitre VII de la
publication de 1974 et à la publication numéro 7 de la liste qui suit.
Les chapitres I à IX llJP· 10 - 285} se rapportent à Vherpétofaune.
Les chapitres I à V, VIII, X et XI concernent spécialement la Lorraine fran-
çaise. Les publications numéros 2, 8, 10 et 11 comportent plusieurs
additions par rapport au texte original cle 1974, tandis que pour Is
autres, il ne s'agit que de différences de détail.
I. 10-23 lflote eur la présence".}
1. Présence de la Salamandre d'AIgérie, Saiamendra saiamandra
algfra Bedriaga, 1883 et non de la sous-espèce nominative, S.s. safa-
mandra Linné, 1758, dans les Vosges. Bufii Assoc. Phiiom. Ars. Lorr.
iStrasbourgl, 16 l1977} : 5-19, 2 fig., paru en 1981.
II : 24-38
2. Contribution à la connaissance dela limite occidentale de |'aire du
Crapaud vert, Bufo viridis viridrls Laurenti ; territoires potentiels de cette
espèce en France. Revue française cfaquariologre, herpetologie, 3 I2} :
69-76, ill. coul., 1 carte I2e trim. 1976}.
III : 39-63 [La signification biogéographique de I’absence du Lézard vert,
Lacerta viridfs virr'o'rZs ILaurenti] en Lorraine à la lumière dela limite septen-
trionale de son aire en Europe occidentale}.
3. La limite septentrionale de |'aire du lézard vert, Lacerta virfdis viri-
dis lLaurentil en Europe occidentaie. Soc. Natur. Luxembourgeois, Bui!.
81 (1976}: 27-62, 2 fig., paru en 1979.
24

IV : 64-85
4. L'absence de Natrix maure lLinné} et de Natrix tessellata tessel-
lata (Laurenti} dans la vallée de la Moselle francaise lSerpentes, Colubri-
dael. Soc. Hist. Natur. Moselle, 41 et Cahier : 201-231, 3 fig., 1975.
V : 86-125
5. Contribution à la connaissance du peuplement herpétologique de
la Belgique et des régions limitrophes. Note 4. La question controversée
de Vindigénat de Ia Cistude d'Europe, Emys orbicularis (Lionel. en Lor-
raine, au Benelux et dans les territoires adjacents. Archives instit. Gr.-
Ducal Luxernb., Sect. Sci. Nat., Phys. Math., nouv. sér., 38l1977-78} :
129—1 B2, 13 fig., paru en 1979.
VI : 126-145
6. Contribution à la connaissance du peuplement herpétologîque de
la Belgique. Note 3. Répartition et écologie du Lézard des souches,
Lacerta agilis agilis Linné, en Lorraine belge et au Grand-Duché de
Luxembourg. Les Natoralistes belges, 59 (10-12} 1 257-275, 3 fig., 1
photo, oct.-déc. 1978.
VII : 146-157
7. Contribution à la connaissance du peuplement herpétologîque de
la Belgique. Note 2. Le caractère relictuel d'àge Atlantique de |'aire du
Lézard des murailles, Lacerta muralis muralls [Laurenti] au Benelux. Les
Naturalistes belges, 59 (8-9} : 209-222, 1 carte, août-sept. 1978.
VIII : 158-194
8. Esquisse écologique du peuplement herpétologique du No1·d·Est
de la France. Soc. Hist. Natur. Moselle, 43a cahier : 307—357, 1981.
IX : 195-228
9. Contribution à la connaissance du peuplement herpétologiqué de
la Belgique. Note 5. Esquisse écologique et origine du peuplement herpè-
tologique du district lorrain belge. Le Pays Gsumeis, 38-39 (1977-
1978] :287-316, 17 phot., 10 cartes, 1980.
X : 229-251 (Bibliographie commentée de 1'herpétofaune dela Lorraine.
1. Lorraine française et territoires adjacents; 2. Lorraine belge; 3.
Grand—Duché de Luxembourg}.
25

1 0. Liste commentée de la littérature en rapport avec Vherpétofaune
de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg. Les Naturalistes bel-
ges, Bruxelles ; tirage offset, 42 pages ; publié en supplément à
I' "Atlas provisoire de Luxembourg". Les Natur. belges, 60 (9-10} :
251-333, 1979 (et tiré à part, repaginé; 1-88, 1979}.
1 1 . Liste commentée de la littérature en rapport avec Vherpétofaune
de la Lorraine française et des territoires adjacents. Soc. Hist. Natur.
Moselle, 436 Cahier : 359-400, 1981.
XI :252-285
12. Mise au point sur l‘herpétofaune de la Belgique, du Grand—Duché
de Luxembourg et des territoires adjacents. Bull. Soc. Natur. Luxemb.,
nouv. sér. 79 (1974} 1 79-131, 4 fig., 1976.
XII : 286-345 [même titre que le n°13 ci-après}
13. La migration récente, à caractère invasionnel, du Chat sauvage,
Felis silvestris silvestrils Schreoer, en Lorraine belge. Mammalia, 39 (2} :
251-288. 1 fig., 1975.
14. Le Chat sauvage, Felils silvestris sllvestnls Schreber, dans les
réserves naturelles gérées par "Ardenne et Gaume". Parcs Nationaux,
31 (2} : 70-97, 1 carte, ill., 1976.
(ce travail comporte la liste des exemplaires examinés}
XIII : 346-403
15. Distribution et comportement dela Nlante religieuse, Mantis reli-
giosa religiosa (L.} en limite septentrionale de son aire en Europe occiden-
tale. Relations causales avec les fluctuations climatiques récentes.
(Dictyoptere, Mantidael. Parcs Nationaux, 31 (3} : 138-175, 16 fig.,
photo de couv., 1976.
G.H. PARENT
26

Bull. Soc. Help. Fr. 1981, ZCI
TRIBUNE LIBRE
IL ETAIT UNE FOIS... JACA
__ par
Loic Sautereau
Ouand je me suis rendu a JACA, à la fin du mois de Mai de cette
année, je ne pensais pas que j'a|lais vivre une aventure extraordinaire,
pleine d’enrichissement pour |'avenir d'un herpétologiste amateur lou
plutôt un terrariophiie amateur} comme moi. il est bien evident que les
mots qui vont suivre n'engagent que moi, mais il me semble juste que les
terrariophiles de la S.H.F. qui n'ont pu se rendre au Colloque de Jaca,
aient i'avis d'un terrariophile qui a pu s‘y rendre.
Ce qui étonne et surprend tout d’abord lorsqu’on est terrariophile et
fatigué par le voyage ]usqu'au lieu indiqué. c'est de se trouver au milieu
de tant d’Herpéto|ogistes de renom, courtois jusqu’à ia condescendance
ou indifférents à tout ce qui n’est pas de leur confrérie. "Sur quoi
travaillez-vous, jeune-homme ? Fléponse du ieupe-homme Z "Euh, Mon-
sieur le Professeur, j'élève des Lézards" ; Fiéponse du Professeur : "Ah,
bon l" Et la discussion s'achève, le Professeur tourne le dos et s’en va
replonger le nez dans un bocal de formol pour essayer d'attraper un
Lézard noirâtre d’une sous-sous-espèce rare. Le Congrès Franco-
Espagnol d'Herpèto|ogie venait de se transformer soudain en Congrès
l-lispano—Francais ; ]’oubliais que je ne parlais que l'Anglais et |’Al|e-
mand ; je n'avais pas été prévenu qu’i| n'y avait pas de traduction des
communications, à part un petit résumé. J'ai donc vu défiler de tres bel-
les diapositives mais je n'ai pas compris un mot des commentaires en
Espagnol ; ou plutôt si, à la fin de la communication, |'orateur disait
"Gracias", à ia fin de la journee, j'avais entendu 4 communications en
Francais et il fois Gracias. ll y a eu une communication de Cornéiius de
Haan sur l'élevage de la Couleuvre de Montpellier, enfin des diapositives
où on voyait des serpents vivre en captivité, s'accoupler, pondre, on
voyait des oeufs éclore, enfin la terrariophilie existait, avec les heures de
patience, le savoir faire et les notes d'électricité qu'iI faut payer ique tout
le monde se rassure, ie paie régulièrement Vélectricité et mes cotisations
à la S.}—l.F.l.
Ceci dit, le paysage etait beau et i'ai pu "faire du terrain" et me réga-
ler à la vue de ces biotopes si particuliers, de ces vautours qui planaient
dans le ciel, marcher le long des torrents de montagne ; un peu de poésie.
que diable l Sinon ou serait la différence entre Vautodîdacte et I'Universi—
taire ?
27

Je tiens en guise de conclusion à remercier mon collègue et ami
Maurice Lancon qui m'a accompagné dans mes escapades et que vive la
terrariophilie au regard du formol et des préjugés de rang ou de classe
sociale. Au fait, ]'ai trouvé un Lézard vert en sortant de chez moi avant-
hier; un animal de la très rare sous—espèce L. vfrfdfs hemrpfegfs qui
boîte... il s'était fait écraser par une voiture !
L. Sautereau
HLM Les Vignes du Mas
Bat. A1. r1°16
16150 CHABANAIS
28

Bull. Soc. Herp. Fr. 19SI, 20
BIBLIOGRAPHIE
A. "LES TORTUES MARINES DE GUYANE"
DE JACQUES FRETEY
"Tortues marines de Guyane" par Jacques Fretey, éditions du Léo-
pard d'or, 'I 1 rue du Quatre Septembre, 75002 Paris. 136 p., 1 14 pho-
tographies dont 21 en couleur. Format 23,5 x 22,3 cm.
Ce livre sur les Tortues marines de Guyane n’est pas une compilation
d‘articles publiés par divers auteurs dans des revues scientifiques, mais
le fruit d'un long travail sur le terrain, effectué parfois dans des condi-
tions difficiles. Nous en savons personnellement quelque chose : en
1977, notre campement sur une plage de ponte a été inondé plusieurs
fois par de grandes marées, quant aux moustiques, ce sont, à nos
dépens, les seigneurs des lieux de ponte.
Le livre de Jacques Fretey est remarquablement présenté : le texte,
écrit dans un style agréable, est relativement court ; mais les nombreux
dessins et photographies qui l’i|lustrent sont accompagnés d’une
légende abondante et détaillée. Tout cela nous fait revivre le séjour ter-
restre dela Tortue Luth et ses dangers : l’arrivée des femelles sur les pla-
ges, le creusement du nid, la ponte, le retour à l'océan et, une soixan-
taine de jours plus tard, l'écl0sion des nouveau-nés et leur Course éper-
due vers la mer. Des photographies sont à la fois des documents rares et
des oeuvres d’art. Certains schémas ila ponte, l’éclosionl sont très réus-
sis et tres pédagogiques. Une remarque cependant, ie dessin du sque-
lette de la Tortue verte [d'après de Wittel n'est pas en harmonie avec le
style des autres dessins et comprend quelques inexactitudes.
La valeur et la clarté du texte, la qualité de la présentation et de
Villustration font du livre de Jacques Fretey un excellent ouvrage de vul-
garisation. On aimerait voir plus souvent de telles réussites dans ce
domaine, certes difficile, mais combien passionnant et important.
"Tortues marines de Guyane" est malheureusement un livre qui ri'est
pas bon marché l140 Fl à cause de ses nombreuses photographies. ll est
vrai que les bénéfices que produira la vente de cet ouvrage par |'intermé-
diaire de WWF-France, 14 rue de la Cure, 75016 Paris et de Green-
peace, 3 rue dela Bucherie, 75005 Paris iront au fond de protection des
Tortues marines (1].
Jean LESCUFIE
l1l¤ Il est prevu une vente promotionnelle exceptionnelle pour les seule membres de le S.H.F., valable deux
mais à partir de la parution de ce Bulietin. Commander directement aux Editions Léopard d'or tadresse ci-
dessus. tél. lil 260-63-20}. Prix :115 F + 10 Fde port = 125 Faulieu de 140 F. Une vente sera éga-
lement organisée lors d'une séance de le section parisienne du muis de Février avec dédicace de |'8\.Iteur.
29

B. "JE RECOHNAIS LES AMPHIBIENS"
DE GERÀRD BAUMGÀRT
Je reconnais les Amphibiens par Gérard Baumgart. Collection Agir et
Connaître l1l, édit. André Laton. 1990, 1 12 p., 28 photographies en
couleur.
Voici un excellent petit livre, d'un prix abordable, à conseiller à toute
personne intéressée par les Amphibiens, et plus particulièrement aux
enseignants, aux herpétologistes débutants et aux ieunes naturalistes.
"Je reconnais les Amphibiens de France" aurait été un titre plus appro-
prié car seules les espèces cle notre pays y sont traitées lon les retrouve
cependant en Belgique et en Suisse}. Le grand mérite de cet ouvrage est
sa valeur pédagogique. Gérard Baumgart, qui est lui-même enseignant.
décrit brièvement le monde des Elatraciens, définit clairement quelques
termes comme celui d’Amphibien et explique dans un style simple et pré-
cis comment examiner la morphologie d'un Anoure ou d'un Urodèle, utili-
ser une clé de détermination ou mesurer un spécimen. L'essentie| sur
chaque espèce de France est dit en deux pages. On se rend compte que
|'auteur, membre de la SHF et animateur du Centre d'observation des
Fleptiies et Amphibiens d’A|sace, a une connaissance approfondie des
Amphibiens acquise, non seulement par la lecture de nombreux articles
spécialisés mais aussi par des études de terrain ; son récit est émaillé ça
et là d'observations personnelles inédites.
Une remarque cependant, |'ensemble des spécialistes considère
actuellement les Sirens non comme un ordre particulier, mais comme un
simple Sous·Clrdre de |’Ordre des Urodèles. La deuxième édition du "Clue
sais-je" sur les Batraciens lGuibé et Thireau, 1977} modifie en ce sens la
classification adoptée dans la première édition lGuibé, 1965}.
Nous regrettons aussi le petit format des photographies, cela ne per-
met pas parfois de bien distinguer des détails caractéristiques de mor-
phologie ou de coloration.
Conseiller biologiste, Gérard Baumgart termine son livre en consa-
crant quelques pages à la Protection des Amphibiens et décrit une expé-
rience de sauvegarde des Crapauds au moment de leur reproduction.
Ce livre contribuera, nous en sommes convaincu, à une meilleure
connaissance des Amphibiens de notre pays.
Jean LESCUHE
Laboratoire de Zoologie
llïeptiles et Amphibiens}
Muséum national d'Histoire Naturelle
57 rue Cuvier, 75005 Paris
ll] A signaler dans la mème collection : "Je reconnais les Fieptiles" par René Volot, paru en 19îB.
30

Bull. Soc. Herp. Fr. 1981, 20
IL Y A CINQUANTE ANS... RAYMOND FIOLLINAT
Le 27 décembre 1931, mourait Raymond FIOLLINAT, un maître de
|'Herpéto|ogie. La Société Herpétologique de France a récemment célé-
bré son souvenir en lui consacrant des Journées d’étude à Argenton—sur—
Creuse, du 4 au 7 mai 1978. Le dimanche 7 mai, la S.H.F. et la Ville
d’Argenton ont honoré plus solennellement sa mémoire en inaugurant
une plaque commémorative fixée sur le mur de la propriété où il vécut.
Deux numéros du Bulletin iles |\l°6 et 9} nous ont retracé sa vie et les
multiples aspects de son oeuvre. Nous avons également entrepris une
nouvelle édition en facsimile offset de "La Vie des Reptiles de la France
Centrale", cette réédition est un succès et nous envisageons un nouveau
tirage.
Pour commémorer le cinquantenaire de la mort de Raymond Rollinat
et lui rendre à nouveau hommage, nous publions ci-dessous deux articles
qui lui sont consacrés.
Le Président, Jean LESCURE
31

BIBLIOGRÀPHIE ROLLINAT
par
Jean LESCURE
I. - Additif à Io Iicto chronologique du publications do Raymond
Rolllnot I1}
1902
Reptiles dela France centrale, nuisible aux Batraciens et aux Poissons. Le
Pêcheur.
1914
Description et moeurs des Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Batraciens et
Poissons de la France Centrale. Paris, Paul Lechevallier, VI + 465 p. len
coll. avec Fl. Martini (voir Br Ill.
1 921
L'éIevage de la Mante religieuse. rn Extraits de la correspondance Bub'.
Soc. nar. Accfrh':. Fr., 68 : 8-9. _
1 926
M. René MARTIN. Naturaliste. Journal du département de I'lndre. 24 juil-
let. n° 144.
1 931
Note sur le Criquet pèlerin Schistocera greganla gregaria Forsk. Bur'!. Soc.
nat. Accffm. Fr., 78 : 183-187.
1 938
Journal de R. Fiollinat. ln L. de Lagarde. Argenton Documents inédits
1 89-294.
1 978
La pêche de la grenouille verte (Hana vfrfdfsl dans les environs
d’Argenton-sur-Creuse llndrel. Bull'. .S`.H.F., 6 : 29-32.
L'accouplement de l’0rvet fragile. Bu}!. 5`.H.F., 6 : 33-35.
ll. Un dauxiàrna Iivro de Martin et Rollinat ?
Martin et Rollinat ont-ils rédigé ensemble un deuxième libre en
1914 ? C’est la question que nous nous sommes posés quand on nous a
signalé cette référence oubliée dans la Bibliographie de Rollinat lcf. Bull.
SHF n°6l. NI. Randgé trouvait même une autre référence semblable dans
I’EncycIopédie pratique du Naturaliste, T. XX Faune des Lacs, Etangs et
marais, par Germain l2e edit. 1957], p. 101 : "Nlartin et Rollinat : Des-
l1l Voir Bull. S.H.F. n“E D- 15
32

cription et moeurs des Mammifères et Oiseaux. Paris iLecheva||ieri
1917".
J’ai pu consulter le livre de 1914 et m'apercevoir tout de suite que
c'était à quelques petits changements près le livre de 1894 "Vertébrés
sauvages du département de |'|ndre". Les seuls additions à celui-ci con-
siste en deux pages d'introducti0n (V-Vli, un tableau de familles
d'Oiseaux p. 72, un d’espèces de Reptiles p. 265, de Batraciens p. 315,
de Mammifères et d'Oiseaux pp. 456 à 464 ; la table des matières ip.
465] e été modifiée en conséquence.
M. J. Lechevalier, qui a répondu à la demande de renseignements de
M. Randgé, nous autorise à publier l'extrait de sa lettre dans lequel il
explique la genèse du livre de 1914 et Vinexistence de celui de 1917.
1917 est une faute d'impression dans le libre de Germain et la référence
"Description et moeurs des Mammifères et Oiseaux" est une référence
tronquée, due peut-être au fait que Mammifères et Oiseaux sont impri-
més en caractères plus grands et plus gras que Reptiles, Batraciens et
Poissons sur la couverture du livre de 1914. Un troisième livre de Martin
et Rollinat n'existe donc pas et le deuxième ne comprend que 15 pages
et une couverture nouvelle.
Extrait de la lettre de M. J. LECHEVALIER :
"En 191 1 ou 1912 mon Père a acheté tout le stock des "Vertébrés
sauvages du département de |’|ndre" ; je ne pense pas que ce soit à la
Société d'éditions scientifiques qui existait encore vers 1930 ; elle ne
devait pas en être le propriétaire, mais le diffuseur et comme tel avait sa
raison sociale imprimée sur |'ouvrage ; le stock devait sans doute appar—
tenir aux Auteurs et je crois me souvenir que c'est ROLLINAT qui |’a
vendu à mon père, cela arrive, lorsque |'on n'est pas satisfait d'un diffu—
seur, qu'on lui reprenne le stock qui vous appartient.
Il figure pour la première fois dans notre catalogue de 1912, sous le
titre "Vertbrés sauvages du département de |'|ndre", 1894, 455
pages.
Comme sous ce titre il était difficile à vendre, car trop iocalisé, alors
que dans le texte il est souvent fait mention de départements voisins,
mon Père, après avoir pris conseil de personnalités du Museum d'histoire
naturelle de Paris iet certainement avec |'accord de Monsieur
ROLLINATJ, Va débaptisé en 1914 et |'a dénommé :
"Description et moeurs des Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Batra—
ciens et Poissons de la France Centra|e."
Il a fait imprimer une nouveile couverture, un nouveau titre et toute
ia première feuille (introduction, jusqu’à la page 2] et a rajouté à la fin,
derrière la liste des espèces, 10 pages de tableaux et une table des
matières ; puis notre brocheur a procédé aux changements sur un certain
nombre d'exernp|aires.
33

Cet ouvrage figure pour la premiére fois sous ce nouveau titre dans
notre catalogue de 1914, avec comme date 1914, et 465 pages.
Malheureusement en septembre 1914, mon Père était mobilisé et
notre librairie ferma jusqu’à sa démobilisation fin 1919.
Depuis 1920 on le trouve cité sur tous nos catalogues jusqu'à celui
paru en 1942, où il figure encore avec un prix ; mais sur le prix courant
de 1945 il est marqué "épuisé" ; nous avons donc vendu les derniers en
1943 ou 1944.
Je n'ai pu trouver trace dela quantité d’exemp|aires achetés, mais il
y en avait au minimum 500, car nous les donnions à modifier au brocheur
par 100 exemplaires et depuis que je m'en occupais i'en ai remis plu-
sieurs fois au brocheur.
Je puis vous certifier que nous n'avons fait qu'un seul tirage des
modifications et ils portent tous la date de 1914, du reste mon exem-
plaire d'après lequel je vous ai fait des photocopies a été prélevé par moi
sur les derniers exemplaires à vendre ; sur la deuxième édition 1957 de
GERMAIN. Faune des lacs, il n’y a qu’à la bibliographie du chapitre
"0iseaux" (page 501I qu'il est indiqué 1917, c’est une faute d'impres-
sion non corrigée, car aux autres bibliographies il est bien indiqué 1914 ;
de méme dans certaines bibliographies de Ia 2ème édition du GERMAIN -
Faune des lacs, Monsieur SEGUY, qui a fait cette 2ème édition, a eu tort
de ne pas mettre chaque fois le titre en entier, les Auteurs travaillent sou-
vent trop vite et trop pour eux."
III. - Additif aux notices I1}
ANATOLE J., 1977 — Raymond Rollinat fn La vie intellectuelle et la poé—
sie à Argenton. Rev. Acad. Centre, 103e année I1 17-130] : 119-
120, portrait.
BERTIN L., 1924 - Le Fabre de |’l-lerpétologie, Raymond Rollinat. fn
Revue de Zoologie (Reptiles et Batraciensl. Rev. gén. Sci. pures et
appliquées., 35 I3] 15 fév. : 83-84.
BERTIN L., 1926 - Couleuvres et Vipères de France. Benjamin [sept.} 31 .
Icet article comprend une brève introduction sur R. Flollinati.
BRYG00, E.D., 1979 — Inauguration dela plaque "Flaymond Ro||inat" Le
dimanche 7 mai 1978. Discours. Bui'}. S.H.F., 9 : 70-72.
I1I Cet additif était composé quand M. Flandgà nous a envoyé la photocopie des pages 217 à 219 du Bulle-
tiri de |'Academie du Centre dans Revue du Berry et du Centre Iauteur Joseph PIERREI, produisant le procès-
verbal da la réunion du Bureau du 10 iuiilet 1910 et contenant une notice sur R. Rollinat à Voccasicn de se
nomination à C8 Bureau.
M. Joseph GAUTIER a Dubliê une notice sur FL Flollinat dans "LB5 cahiers Régionalistês du Centre" de
1949 mais nous en rfavons ni le titre ni les références.
34

DAURIGNAC G., 1963 - L'hcmme qui consacra sa vie aux reptiles : Ray-
mond Rollinat. La Vie des Bêtes. 57 [avril] : 28-30.
DUBOIS A. et MORERE J.J., 1979 - A propos des introductions d'espè—
ces réalisées par Raymond Rollinat. Bull'. S.H.F., 9 : 59-61.
FISCHER J.L., 1979 - Raymond Rollinat. son oeuvre et son époque. Bu!}.
S.H.F., 9: 26-37.
FRAPPAT J., 1979 - Inauguration de la plaque "Raymond Rollinat" le
dimanche 7 mai 1978. Discours. Bub'. S.H.F., 9 : 65-69.
GACHONS J. des, 1928 ? - La Vie à la Campagne. Les plus belles collec-
tions de papillons. Journ. Dpt de Vfndre lL’auteur relate sa visite
chez Rollinat où il a admiré des Reptiles et une collection de papil-
lons du Berry, il raconte ensuite sa visite chez I’abbé G. Fouchîé,
Entomologiste, fondateur du Musée de Bourges,. et ami de Rolli-
nat}.
LAGARDE L. de, 1938 - Raymond Rollinat Naturaliste fn Argenton.
Documents inédits. Chateauroux. Imprimerie Centrale. 129-135.
LEGROS G.V., 1924 - La Vie de J.H. Fabre Naturaliste. [chapitre Les
Vies parallèles}. Ed. du Layet, 1979 : 285-287.
LEGROS G.V. 1934 - Raymond Rollinat. Ses travaux et sa Vie in R. Rolli-
nat. La Vie des Reptiles de la France Centrale. Paris Delagrave. 5-
38.
LESCURE J., 1978 - Liste chronologique des publications de Raymond
Rollinat. Bu}!. S.H.F., 6 : 15-22.
LESCUFIE J. et H. SAINT-GIRDNS. 1960 — Introduction à I‘édition de la
Société Herpétologique de France. in R. Rollinat. la Vie des Repti-
les de la France Centrale. Ed. Facsimîle offset S.H.F. : IV-XI.
PHISALIX NI., 1934 - Préface. fn R. RoI|inat... : 39-42
RANGDE, P., 1978 - Biographie de Raymond Rollinat 1859-1931. Bull'.
S.}-LF, 6 : 5-13.
RANGDE P., 1979 - Le Naturaliste Raymond Flollinat. Sa vie, son oeuvre
à travers ses correspondances. Burt S.H.F., 9 : 10-25.
RAYNAUD A. et C. PIEAU, 1979 - Les aspects embryologiques de Voeu-
vre de Raymond Flollinat chez les Reptiles. Bm'!. S.H.F. 9 : 42-47.
RICHARD E., 1935 - Raymond Rollinat le Fabre des Reptiles. Le Petit
Echo de la Mode du 14 avril.
35

ROSTAND J., 1937 - Raymond Rollinat. fn La Nouvelle Biologie. Paris,
Fasquelle. 201-209.
SAINSON A., 1950 - Ce que furent les relations du poète Maurice Rolli-
nat et du Naturaliste Raymond Rollinat. Le Berry médical. Issou-
dun. 1er trim. :65-84.
SA|NT—G|RONS H., 1979 - L'oeuvre scientifique de Raymond Rollinat 1
Les Chauve—Souris. Bui'!. S.H.F., 57-58.
SYLVESTRE C., 1932 — Au soleil des saisons. Plon, Paris. 121 l|’auteur y
relate ses rencontres avec R. Rollinat, le récit intitulé "Lézards et
Reptiles" est reproduit dans "Anthologie des Bêtes" d'A|bert
Constant. Paris, Stock, 1935 1 214-2201.
SYLVESTRE C., 1932 - Sur Raymond Rollinat. Journal du Département
de |'|ndre, 10 Janvier. [En Vhonneur de R. Rollinat mort quinze
jours auparavant G.V. Legros remplace sa chronique sur les livres
par un extrait de Vouvrage de C. Sylvestre "P|eine Terre", paru à
la fin de 1931. Cet extrait, intitulé "La chasse au Grand-Duc".
relate une visite chez R. Rollinat.
IV. Addltlf à "àrtlcles basés en partie ou en totalité sur des obser-
vations de R. Rolllnnt".
BERNARD D., 1977 - La fin des loups du Bas-Berry. XlXe-XXe siècles
Chateauroux, imp. Badel. 356 p.
L'auteur cite dans son texte diverses correspondances inédites de R. Rol-
linat, provenant des archives de M. Randgé et des extraits des articles du
même auteur. Comme document annexe n°8 ltitre : Le loup enragé de
Tendu-Mosnay — juillet 1878. "Le loup enragé"1 il reproduit de la p. 261
à 270 tout Varticle de R. Rollinat paru une première fois dans la revue du
Bas-Berry en sept. 1905 et publié une deuxième fois aux pages 35 à 47
d'une publication plus vaste "1.e loup commun Canis lupus Linné" (Rev.
Hist. nat. appl., 19291.
BERNARD D., 1978 - Un loup enragé en Berry: la bête de Tendu-
Mosnay l18781. Chateauroux. lmp. Badel. 137 p.
L’auteur cite aussi dans son texte des extraits des articles et diverses
correspondances de R. Rollinat. Comme document n°4 |’auteur repro-
duit dela page 109 à 118 |'article cité ci-dessus. Son document n°6 lp.
125-1281 intitulé "les derniers loups de |'Argentonnais d'après l’artic|e
de R. Rollinat "Le Loup commun" est un autre extrait de cet article. Le
document n°7 lp. 129-131}, "Au sujet du loup enragé tué le 17 juillet
1878 dans le canton d'Argenton d'après R. Ro|linat" est un extrait de
l'artic|e de celui-ci dans la Revue du Bas-Berry, 1931 : 54-56.
l21 Nous n'avons malheureusement pas pu retrouver ce livre.
36

BERTIN L., 1926 - Couleuvres et Vipéres de France. Benjamin sept. 31-
35.
Après une courte notice biographique. Bertin cite des articles et même
des passages d'un cahier de Rollinat au sujet de la Couleuvre i collier. Il
publie aussi 4 clichés de Rollinat sur Vélevage de cette espèce.
FEUILLEE-BILLOT A., 1923 - Les Couleuvres de France. Le Nature,
2577: 125-128.
1924 - La Cistude d’Europe. La Nature, 2619 : 369-373 et 2622 : 7.
1924 - Les Vipères de France. La Nature, 2613 : 279-284.
1925 - Le Lézard Vert. La Nature, 2652 : 59-63.
1925 - Les Serpents qui ressemblent aux Vipères. La Nature, 2675 :
25-31 .
1926 - Le Lézard des Murailles. La Nature, 2732 : 108-112.
1928 - Les Reptiles de France. Un lézard apode: |'0rvet. La Nature,
2782 : 306-309.
1929 - Les Vipères vont-elles à l'eau ? La Nature, 2822 : 517.
1932 - Les derniers loups de France. Contribution à Venquéte sur la dis-
parition des loups en France. La Nature, 2895 : 551-556.
Dans tous cs articles Mme Alex. Feuillée-Billot résume ou se réferre
expréssemment à des publications de Rollinat. Les photos de Rollinat
sont sans doute celles que celui~ci avait envoyées à la Société nationale
d'Acc|imatation et qui furent projetées à de nombreuses séances de
cette Société. Les photos étaient accompagnées d'un commentaire très
détaillé transcrit sur un cahier. Mme Feuillé-Billot |’a sans doute utilisé
iles photos et le cahier sont au laboratoire d'Herpéto|ogie du Muséum].
Mme Feuillé-Billot cite aussi des renseignements qu'e|Ie a demandés par
correspondance à Rollinat.
LAGARDE L. de, 1938 - Argenton. Documents inédits. Châteauroux.
lmp. Centrale lLouis Laboureur et Cie]. 284 p.
Sous-titre sur la page de garde : "Journal de Raymond Rollinat llarges
extraitsi". Les pages 129 à 135, consacrées à Raymond Rollinat Natu-
raliste, sont composées d'extraits de discours prononcés aux obsèques
de Rollinat et publiés dans le Journal du Département de |’|ndre du 3 jan-
vier 1 932.
La deuxième partie du livre de |'abbé de Lagarde est intitulée : "Journal
de H. Rollinat". Les pages 187-8 donnent une courte notice biographi-
que de Raymond Rollinat" composée du discours du Maire d'Argenton
aux obsèques et d'un article de |’Echo dela Vallée de la Creuse l1l. Les
pages 189 à 294 sont une reproduction presque complète du Journal de
R. Rollinat, du grand hiver 1829-1830 au 16 octobre 1920. D'après de
Lagarde, il semble que les seuls passages du Journal de Rollinat qui ne
sont pas cités dans son livre sont ceux sur la démolition de |'Eglise des
Cordeliers, que de Lagarde reîate lui-même dans son livre selon ses pro-
pres documents, et ceux sur la guerre de 1870-71 et le loup enragé de
Tendu-Mosnay déjà publiés par Rollinat. A la page 284, de Lagarde
écrit : "Le Journal de R. Rollinat a été légué indivis à MM. Joseph Pierre
et E. Hubert". On ne sait pas ce qu’est devenu "le journal de R.
Rollinat". M. Randgé possède dans ses archives familiales la suite de ce
37

journal sous forme de petits carnets manuscrits allant du 21 octobre
1920 au 3 iuillet 1926.
PARATRE Fl., 1 894 — I. Salamandra maculosa. ll. Hybrides de Bomblna-
rer pacnypus et lgneus. Ill. Triton Blaslusl. Séance du 27 février
1894. Bull. Soc. Zool. Fr., 19 : 39-41.
PARATRE R., 1894b - Notes sur Salamandra maculosa : sa présence
aux environs immédiats de Paris ; remarques sur sa reproduction ;
époque de sa parturition ; développement de sa larve. Mén'1. Soc.
Zool. Fr., VII: 132—176. _
PARATRE R., 1894 c. - A propos de Salamandre maculosa. Le Natura-
liste, 2e sér. n°187 : 286.
Lors de la séance dela Société Zoologique de France du 27 février 1894
Parâtre présente une série de larves de Salamandre montrant les
différents stades de développement de Vespéce, provenant de ses
élevages et de ceux de Rollinat. Il présente aussi des larves et des
adultes vivantsaoriginaires d'Argenton et envoyés par son ami.
Cette communication a été publiée la extenso dans les Mémoires
lcf. 2e référencel. Ce dernier article a été analysé dans "Le Natu-
raliste" du 1er octobre 1894 ln°182 : 224-225l par E.L. Bou-
vier. Parâtre écrit alors à cette Revue lcf. 3e référencel pour
"exprimer le regret que votre collègueet ami M. Raymond Rollinat
n'ait pas été cité dans I’anaIyse de mon mémoire. C'est en effet
avec lui que i'ai fait une partie des recherches sur la Salamandre".
Parâtre rappelle aussi la récente publication de Rollinat sur la Sala-
mandre lBu||. Soc. Zool. Fr., 1894, 19 : 108-114l.
PIEAU C., 1979 - La Cistude d’Europe lEmys orblcularls L.l d'après des
documents photographiques de Raymond Rollinat. Bull. S.H.F., 9 :
38-41.
THIREAU M., 1979 - R. Rollinat et les Amphibiens de l'lndre : chronolo-
gie de la reproduction des Urodèles. Bull. S.H.F., 9 : 51-56.
THIREAU M. et F. JULLIEN., 1981 -
J. LESCURE
Laboratoire de Zoologie lRepti|es et Amphibiensl
Muséum national cl'!-listoire naturelle
25 rue Cuvier, 75005 Paris
voir bibliographie, Bull. S.H.F. n°6
Nous remercions vivement Mme N. Patureau, directeur des Archives
de |'|ndre, MM. Flangdé, Parent, Fretey, Fischer et Escarra qui nous ont
aidé à rassembler les références de ce supplément à la bibliographie de R.
Rollinat. M. Parent nous a aussi indiqué une référence concernant Mlle
Juliette Vesque qui a illustré le livre cle Rollinat : Beck et Mannon "Julien
Vesque et ses filles Marthe et Juliette". Bull. Soc. Natur. Luxembourg.
nouv. sér. 68 l1963l Z 179-183 ; paru en 1966.
38

COLLECTION HERPÉTOLOGIOUE
DE H. ROLLINAT :
LISTE DES EXEMPLAIFIES DU MUSEUM
par
Franz JULLIEN et Michei THIHEAU
Il n'est pas besoin de présenter Fi. FIOLLINAT dans cette revue
puisqu'un bulletin entier ln°9, Janvier 1979} lui a été consacré. Son
Oeuvre herpétologique est importante et parfois insuffisamment mise en
valeur pour les collections, plaques photographiques, manuscrits., qui y
participent. Cette note a pour but de porter à la connaissance des herpé—
tologistes quelques données de la collection ROLLINAT du Muséum de
Paris. Nous avons fourni dans les catalogues d'entrée du laboratoire un
maximum de données souches que nous ne reproduisons pas ici dans
leur intégralité.
Avant que nous réalisions cet inventaire lllflars - Juin 1980], le col-
lection HOLLINAT présentait une dangereuse dispersion :
- un certain nombre d'échantillons avaient été entrés autrefois en
collection générale ;
- d'autres échantillons lparfois rangés dans les collections anatomi-
ques et tératologique mais sans enregistrement sur ies catalogues
d'entrée de la collection générale} avaient quitté la salle ROLLINAT [fort
délabréel de la galerie de Zoologie pour étre soit stockés dans un souter-
rain en bout de la salle ROULE et au pied d'une cheminée de la salle
DUMEFIIL, soit placés dans des vitrines dela bibliothèque du laboratoire ;
- enfin, des échantillons jamais inventoriés labsence de numéros de
collection et de rangementl étaient présentés dans la galerie de Zoologie
soit dans la vitrine "Faune de France" soit dans des vitrines horizontales.
Notre travail a donc consisté à regrouper la collection HOLLINAT
puis à l‘inventorier dans la collection générale en lui donnant des numeros
d'entrée en collection et de rangement : chaque individu, ou lot d'indivi—
dus, dispose ainsi d’une identité et cl’une adresse,
Cette collection fait état de 747 entrées dont 468 pour 1 1 espèces
de Reptiles et 279 pour 17 espèces d’Arnphibiens. Chaque entrée est
représentée par au moins 1 exemplaire. Tous les numéros d'entrée que
nous citons sont assortis des exemplaires correspondants dans les col-
lections. Pour chaque classe lFieptiles, Amphibiens} nous indiquerons les
ordres qui sont représentés ; le nom latin des espèces sera suivi du nom-
bre des entrées [Nl, des numéros de collection llVlNH|\lPl*11, des stades
biologiques rencontrés ia = ponte, b = oeuf, c : oeuf embryonné, d =
embryon avec vitellus, e = foetus avec vitellus, f = embryon, g = foe-
f`I l. - Muséum National d'HiSt¤irE Naturelle, Paris.
39

tus, h = éclosion, E = nouveau-né,] = larve, k = tétard, I = juvénile,
m = Subadulte, n = adulte}. Enfin, nous Indiquerons par 0 la présence
d'animaux naturalieée Iparmi cette collection en alcool} et par p la pré-
sence de dissections.
FIEPTILES
A. -'ChêI0nî¤ns :
1. - Emys orbicuI'ar1Z$ILinnaeus, 1758] Z N = 79; 9583 à 9588,
1894-190 et 1894-191, 1899-47,1980-1904 à 1980-1973 ; b, c,
1, g, h, i, I, n, o.
B. - Ophidians :
1. - Elaphe 1'ongissima [Laurenti, 17681: N = 9; 1973-1620,
1980-3046 à 1980-3053 ; b, I, n.
2. - Cofuber vfn'dif.·'avus Lacepède, 1789: N = 7; 1905-463,
1980-3054 à 1980-3059 ; b, I, ru. _
3. - Coronelfa eustriaca Laurenti, 1768 : N = 25 : 1973-1603 à
1973-1613, 1980-3060 à 1980-3073 ; b, c, i, I, n, p.
4.- Narrfx maura ILinnaeus, 17581 :î\| = 29 : 1980-4034à 1980-
4057 ; b, c, g, i, I, n, p.
5. - Nam}: natrfx (Linnaeus, 17581:N = 63 ; 8398, 1973-1618
et 1973-1619, 1980-3074 à 1980-3099 et 1980-4000 à
1980-4033; b, c, d, e, f. g, h, I, n, D.
6.- I/fpera aspfs ILII‘maeU$, 17581 Z N = 48 : 1973-1593 à 1973-
1602, 1980-4058 à 1980-4095; b, f, g, 1, n, p.
C. - Saurians :
1. -Angufs fragfffs Linnaeus, 1758 : N = 60 ; 1973-1621 à 1973-
1630, 1980-1974 à 1980-2023; b, c, T, g, i, I, n, p.
2.- Lacerta agrïfs Linnaeus, 1758 : N = 20: 1973-1631 à 1973-
1633, 1980-2074 à 1980-2090; b, c, g, 1, I, n ; p.
3. - iacerta muralrls ILaurenti, 17681 : N = 65 ; 1973-1634 à
1973-1643, 1980-2091 à 1980-2099 et 1930-3000 à
1980-3045 ; b, c, I, g, i, n; p.
4. - Lacerta vfrfdfs [Laurenti, 17681: N = 63; 1973-1631 à
1973-1633 et 1973-1645 à 1973-1654, 1980-2024 à 1980-
2073; b,c, g, i, I, n; p.
40

AMPHIBIENS
A. Anouros:
1. -AJ’ytes obstetrfcans (Laurenti, 1768} :N = 19; 1980-1765 à
1980-1783 ; a, k, I, n.
2. - Bombrha van'egata1Lînnaeus, 1758} : N = 13 ; 1980-1752 à
1980-1764 ; b, c, j, k, 1, n.
3. - Bufo bufo lLinnaeua, 1758} 1 N = 28; 1980-1807 à 1980-
1834 ; a. j, k, I, n.
4. - Bufo cafamita Laurenti, 1768 : N = 2 ; 1980-1835 et 1980-
1836 ; n.
5. - Hyfa arborea ILinnaeus, 1758} : N = 13 ; 1980-1837 à 1980-
1849 ; 8,1. k. I. Fl-
6. - Pefobates fuscua [Laurenti, 1768} : N = 1 ; 1980-1784; n.
` 7. — Pefodytespuncratus IDaudin, 1802] : N = 22 ; 1980-1785 à
1980-1806 : a. j. k, I, n.
8. - Hana dalnœatfna Bonaparte, 1840 : N = 17 ; 1980-1871 à
1980-1887 ; a, c, k.
9. - Hana sp. (grenouille vertel : N = 21 ; 1980-1850 à 1980-
1870 ; a, c, j, k, I, n.
10. - Hana temporaria Linnaeus, 1758 : N = 14; 1980-1888 à
1980-1901 ; a, k, I.
B. - Urodàlos :
1. — Salamandra salamandra tarrestrfs Lacepède, 1788 : N = 43 ;
1980-1629 à 1980-1671 ; f, j, I, n ; p.
2. - Tnïon bfasxï De |'Is|e du Dréneuf, 1862 : N = 14 ; 8795 et
8796, 1906-303; 1980-1740 à 1980-1750; n ; p.
3. - Trfturus aàpestrfs (Laurenti, 1768] : N = 1 ; 1980-1751 ; n.
4. - Trfturus crfstatus (Laurenti, 1768} : N = 21 ; 1980-1697 à
1980-1717 ; IJ, c, j, I, n.
5. - Trfturus hefvencus lFlazoumoweky, 1789} : N = 21 ; 1973-
1644, 1980-1672 à 1980-1690. 1981-508 ;j, I. n, p.
6. - Trftufus marmoratus (Latrei||B, 1800} ; N = 23 ;A691, 1980-
1718 à 1980-1739; IJ, c,j, I, m, n ; p.
41

7. - Trfturus vufgaris [Linnaeus, 1758] 1 N = 6; 1980-1691 à
1980-1696 ; n.
En somme, la collection Fi. FIOLLINAT présente un triple intéret :
. pédagogique, les stades de développement des espèces, en parti-
culier, ont longtemps figuré dans la vitrine "Faune de France" dela gale-
rie de Zoologie du Muséum (actuellement en travaux} ;
. historique, il nous est même arrivé de reconnaître, sans équivoque,
des individus cités BT étudiés dans les publications de HOLLINAT ;
. scientifique, par son inventaire précis et actualisé.
F. JULLIEN et Nl. THIHEAU
Laboratoire de Zoologie lFlepti|es et Amphibiens] du Muséum,
57, rue Cuvier 75005 PARIS.
42

Bull. Soc. Herp. Fr. 19B1, 20
UHERPETOLOGIE EN EUROPE
I. LÀ RÉUNION DE LA SOCIETAS EUROPEA HEFIPETOLO-
GIGA
La "Societas Europea Herpetologica" a tenu sa première Assemblée
ordinaire à Vienne du 14 au 16 septembre. Ces journées ont regroupé 97
participants, dont 28 d’A||emagne, 18 d’Autriche, 18 de Hollande, 7
d’|ta|ie, 6 de Suisse, 5 de Grande-Bretagne, 3 de Pologne, 3 de Suède, 2
de France, 2 d'lsraë|, 1 de Tchecoslovaquie, 1 des Etats-Unis, 1 d’Espa—
gne et 1 de Grèce.
Les 14 et 15 septembre ont été consacrés à des communications
scientifiques, dont le 15, un minisyrnposium sur la biogéographie des
Reptiles et Amphibiens d'Europe comprenant |'après-midi un tour d’hori-
zon sur les différents projets de cartographie de Vherpétofaune dans les
différents pays européens.
Parmi les communications présentées, j'en citerai deux sur des espè-
ces de France, celle d'A. Zuiderwijk sur la répartition d‘Amphibiens, par-
ticulièrement Bombina varfegata en France et celle de Keymar et Dauth
sur Afgyrofdes fitzfngerf en Corse. Le 16 septembre eut lieu la première
assemblée générale ordinaire de la Societas Europea Herpetologica.
Nous signalons que la revue Amphibia-Fleptilia, éditée parla Societas
europea Herpetologica, a maintenant publié le N°1 du volume 2. Il com-
prend notamment un article d’Amiet sur l’éco|ogie, |'éthoIogie et le déve-
loppement de Phrynodon sandersoni et un autre de Naulleau et Saint-
Girons sur le poids des nouveau-nés et la reproduction de lxîoera aspis
dans des conditions naturelles et artificielles. Le N° 31*4 du volume 1 con-
tenait notamment un article de Schoorl et Zuiderwijk intitulé "eco|ogical
isolation in Trfturus crfstatus et Triturus marmoratus" en France.
On peut encore se procurer le premier volume lN° 1 à 4} d’Amphibia-
Fleptilia (la revue a été présentée dans le Bull. SHF n°6l au prix dela coti-
sation de la première année à la Societes Europea Herpetologica, soit
70 DM, la cotisation dela 2e année couvrant les n° paraissant à partir du
vol. 2. Je suis à votre disposition pour toute demande de renseignements
[1). Les demandes d’adhésion sont à envoyer au Dr. F. Tiedemann, Natu-
rhistorisches Museum Postfach 41 7, A—1014 Vienne, Autriche.
Jean LESCUFIE
H1 La revue Amphibia—FIeptl|ia. revue scientifique specialisee qui, rappelonsle, publie des articles en fran-
çais, est encore trop peu diffusée en France 1 22 cotisations à la Société lcomprenant l'el;«¤nnemem; et 5
abonnements d’Institutions.
43

II. Compta rendu de la première conférence herpétologiqua des
Pays socialistes, Budapest, 25 au 29 août 1 981 .
Lors de la réunion franco-espagnole de Jaca, la décision avait été
prise d'assurer une représentation de la SHF à Budapest, le francais étant
annoncé comme une des langues officielles de cette conférence.
Dès la première journée, après |’ouverture officielle et précédant le
début des communications, Mrs Adler iSSAFll, Eiselt [SEUL Klemmer
[DGT}, et Gasc lSHFl ont été invités à faire chacun une courte allocution
au nom des Sociétés dont ils étaient les représentants. De manière tout à
fait convergente, il a été alors affirmé par les uns et les autres le souhait
de contacts plus étroits entre les différentes associations herpéto|ogi—
ques de tous les pays européens, et d'une meilleure coordination dans les
réunions à |’échel|e de notre continent. A ces allocutions répondaient
exactement dans |'expression du même besoin le président de la Société
herpétologique d'Union Soviétique, le bien connu I. S. Darevsky.
56 personnes s’étaient inscrites pour participer à cette réunion que
le Dc 0. Gy Dely du Musée hongrois d'Histoire naturelle avait entière-
ment organisée avec une grande efficacité. La quasi totalité des pays
socialistes d'Europe étaient représentés, y compris des républiques non
européennes d'UFiSS, dont la Mongolie. La nationalité des invités appar-
tenant à des pays non socialistes permettait d'étendre cet éventail à
|'A|lemagne fédérale, |'Autriche, les Etats-Unis, la France, la Hollande et
la Suisse.
Le programme des communications, au nombre de 47, s'équi|ibrait
en 4 séances. Des aspects très variés de |'Herpétologie y ont été évo-
qués : origine et affinités de certains groupes d'Amphibiens et de Repti-
les européens, à la lumière des dernières découvertes paléontologiques,
particulièrement en Mongolie, mais aussi par les études biométriques.
caryologiques et sérologiques d'espèces actuelles. Etudes portant sur le
comportement, le mode de reproduction, l'anatomie fonctionnelle. Pro-
blèmes posés par la protection et l’élevage.
Grâce à une ambiance très cordiale les barrières de langue ont pu
être en partie surmontées, et rapidement nous avons échangé nos idées
dans un étrange mélange spécifiquement herpétologique composé
d'ang|ais, de francais, d’a||emand et de russe !
Cette première rencontre officielle devrait nous permettre d'envisa—
ger de passer des contacts personnels que quelques membres de la Sl—lF
entretenaient avec des herpétologistes des pays socialistes à un stade
d'échanges et de projets communs au niveau des différentes organisa-
tions à |'éche|le de |'Europe toute entière.
J.P. GASC
Laboratoire d'Anatomie comparée.
Museum national d'histoire naturelle
55 rue de Buffon - PARIS 5eme
44

Bull. Soc. Herp. Fr. 1981, 20
vis os LA société
I. Nouveaux membres admis lors de la séance du Conseil du 27
juin 1981 (Paris} :
Miles, Mmes ou MM. P. BOUDAREL, J.C. CHABARD, D. DAMINET, D.
GDULLIER, N. HORTA CORTADA, P. LEFERE, G.A. LLORENTE, J.
MALUOUER, A. MDNTDRI FAURA, H. WILLEM, X. FONTANET i
GIRARLT.
II. Extrait du compta rendu de le réunion du Conseil, 23 et
24.10.1981
— Admission de nouveaux membres : MM. Dr R.H. AHRENFELDT — EL
BIANCD - J. BREVIER — H. BRINGSDE — J. CARLUS — Mad. M. CHAM-
BROW - MM. J.P. DAIME - T. DAUM — C. DEBURE — J. DUCOS DE
LAHITTE - Dr M. GOYFFDN - P. DE GAIN — Mad. M-J. LEGRAND-
BRUNET - M. D. VANDERCHEIT
— La réunion 1982 aura lieu à CLERMONT FERRAND, du 9 au 12 sep—
tembre. La première journée (9.9.l sera consacrée à la viviparité et au
Lézard vivipare.
— Le "stage d’herpétologie" aura lieu à BONNEVAUX-FRASNE du 5 au
9 juillet, organisé par M. GUYETANT.
— Les membres exclus pour non-paiement de cotisation (article 4 des
statuts} doivent, s'ils désirent redevenir membre. remplir une nouvelle
demande d'adhésion.
— Après la démission du Secrétaire général l"pour ras—|e—bol, non pas de
la fonction de secrétaire mais des désagréments qu'el|e procure" : voir
bulletin n°18 p.34I. un nouveau Secrétaire a été élu : M. GUILLAUME
(Montpellier]. M. GUILLAUME devant s'abstenter pendant quatre mois,
la correspondance continue d’être envoyée à M. MATZ qui a accepté
d'assurer I'intérim.
— Toutes les associations qui participent à la réalisation des enquêtes de
répartition ont accepté le règlement signé avec le service "Faune—F|ore".
A Vunanimité, l Conseil a decidé de respecter le contrat qui lie la SHF à
ce service et de mener à bien les enquêtes Reptiles et Amphibiens.
G. MATZ
45

III. Adresses des nouveaux membres
ADMISSIONS du 27 juin 1981 [PARIS} :
BOUDAREL Patrick — 256, Route d'Andrézieux - 42170 St JUST-St
RAMBERT
CHABARD J-Claude
DAMlNET Didier - 140, Rue de Verdun — 92800 PUTEAUX
GDULLIER Denis - 1, Place Verdun - Résidence du Centre — 65000 TAR-
BES
HORTA CORTADA Natividad - cfCapitan Maristany noms n°26 - EL
MASNOU BARCELONA — Esp.
LEFEVRE Patrick - 7, Allée Mirabeau — 92220 BAGNEUX
LLORENTE Gustavo-Adolfo — Catedra de Zoologia Nertebradosl — Facul-
ted de Biologie - Universidad de Barcelona — BARCELONA 7 - Espagne
MALLIOUER Juan
MONTORI Faura
WILLEM Henri- Pouzy - 58330 SAINT-SOULGE
XAVIER FONTANET i GIRALT — Capitan Maristany Noms, n°26 — MAS-
NOU BARCELONA — Espagne
Changements d'adresse :
M. Bruno VAN DEN BRULE — Escuela de Biologia — Facultad de CC. OO.
Y Farmacia - Universidad de San Carlos de
Guatemala - 7 Avenida 2-84 - Zona 1 —
GUATEMALA - Amérique Centrale
M. A. GUZZETTI - Rua do Boror, 6 — CARCAVELOS — Portugal
M. VILA Jean-Michel - Tiergartenstrasse 322i‘9 — 5081 ANIF bei Salz-
burg — Autriche
ADNIISSIONS du 24 octobre 1981
M. le Dr Robert H. AHRENFELDT — 5, Rue du Chateau — 83310 LA
GRANDE—FRE|NET
Monsieur Jean BREVIER - Château des Brieux - 35380 PLELAN LE
GRAND
M. Jean CAHLUS — 3, Rue Dr Fontan — St Roch - 83000 TOULON
Monsieur Jean—Pierre DAIME - Colombier Pasteur — 59, Boul. Pasteur —
93280 PIERREFITTE
M. Claude DEBURE — 5, Rue Nungesser et Coli - 85400 LUCON
M. le Dr Max GOYFFON - L.E.R.A.l. Muséum National d'l—listoire Natu-
relle - 57, rue Cuvier - 75005 PARIS
Mme Marie-José LEGRAND-BRUNET - 3, rue Bertrand Geslin - 44000
NANTES
46

M. Eric BIANCO — Le Londret—\/allièree - 74150 RUMILLY
M. Henrik BRINGSOE — Skovmaerkevej 13 - 4600 KOEGE — Danemark
Mme Monique CHAMBROW - 29, rue Pierre Corneille — 95500
GONESSE
M. Thierry DAUM — 8, Résidence de la Meltière — 53100 MAYENNE
M. Jacques DUCOS DE LAHITTE — Ecole Nationale Vétérinaire — 23, Che-
min des Capelies — 31076 TOULOUSE Cedex
M. Philippe DE GAIN - 3826 Cameiot S.E. GRAND RAPIDS - MI 49506 -
U.S.A.
M. Daniel VANDERCHEIT - Ibis, rue F. de Monthelon - 51 100 REIMS
Changements t|'ndr¤ss¤ :
BOISSIERE Patrick - 9, Parc de |’Iton n°107 - 76130 MONT—SAINT—
AIGNAN
VIDAL Michel - Rue du Faubourg · 31590 VERFEIL
47

ACTIVITÉS DE LA SECTION PARISIENNE
PROGRAMME DU 1¤r TRIMESTRE 1982
Samedi 16 janvier Bh 30
CETANCI Maria-Helena. Amphibiens et Reptiies du parc de Pena-da-
Géres au nord Portugal. Réunion : salle des Résistants. 45, rue
d'Ulm.
Snmodl 13 février 9h 30
FRETEY Jacques. — Ecioseries et fermes de tortues marines en
Guyane. Problème du déterminisme des sexes dans ies écioseries.
Réunion : salle de conférence. 46, rue d'U|m.
Au cours de cette réunion, Jacques Fretey, présentera et dédicacera
son livre : "Tortues marines de Guyane". Prix de vente exceptionnel
et exclusif pour les membres de la S.H.F. : 115,00 F.
Somali 13 mors 9h 30
Los Glnvngu nnnoxos.
Réunion : salle Dussane 45 rue d'UIm.
Cette réunion sera consacrée aux problèmes d'élevage de tout ce qui
peut servir de proies et de nourriture (invertébrés et vertébrés] pour
les Amphibiens et les reptiles.
Le programme définitif n’est pas encore fixé, mais nous souhaitons
une participation active des membres de la S.l—l.F. Donc n’hésitez
pas à venir nous faire part de votre expérience. Contacter,
R. VERNET (adresse et téléphone ci-dessus} qui centralisera et orga-
nisera la réunion. Parmi les interventions déjà prévues : M. ALCHER
(élevage de collemboles, vers Grundall, enchytées, ténébrionidés,
drosophiles...l ; B. DRUCKER (élevage facile de gri|lons]...
Suite à cette réunion une excursion au centre d'é|evage de
|’|.N.R.S., domaine de la Minière pourrait avoir lieu au cours du 2e tri-
mestre. Monsieur Guiibot, responsable O.P.|. (office pour |'informa—
tion entomologiquel île de France, guidera cette visite. Il se propose
de répondre à certaines questions restées en suspend au cours de
notre réunion à condition que nos réflexions lui soient communi-
quées un peu à |’avance, afin de lui laisser le temps nécessaire pour
effectuer des recherches bibliographiques si besoin est.
INFORMATIONS
Le renouvellement du bureau de la section parisienne a eu lieu au
cours de la séance du 12 décembre. Ont obtenu : MM. HEUCLIN : 22
voix (élu) ; BELLOY : 22 voix lélul : PILORGE : 21 vois (élu} ;
CAPPEZZONE : 2 voix ; RAFFAELLI : 1 voix.
Le bureau se compose désormais de MM. BELLOY, CAPPEZZONE, HEU—
CLIN, PILORGE, RAFFAELLI et VERNET.
48

Bull. Sec. Herp. Fr. 1981, 20
ANNONCES
I. ECHANGES
— M. STARACE - 30 rue Desaix — 78800 HOUILLES - désire communiquer
avec les personnes ayant obtenu la reproduction du boa—arc-en—cie| : Epi-
crares cenchrfa.
- M. Alain TURBILLDN, 246 rue de Bellevue, 92700 Colombes, Tel. l‘|l
781-73-75, cherche : 1,1 * Sceloporus jarrovf et 1,1* Basiliscus vitra-
rus lou B. basi|iscusl· l' le chiffre avant la virgule indique le nombre de
mâles recherchés ; le chiffre après la virgule, le nombre, de femelles}.
- M. Lucien ADAM - 7 impasse des Mouettes, 45160 Olivet - Recherche
un mâle de Kfnosrernon .scorpr`o.ib‘e.s, un mâle de Chrysemfs floridiana
penfnsularfs, un mâle de Trfonyx sinensrs et une femelle de Stercorherus
odoratus, par echange.
rr. Enouhes
a - M. Raymond HOSER - Snake Breeding Survey ; 60, Arterial Road, St.
lves. N.S.W. 2075. AUSTRALIA ; mène une enquête sur les serpents
d'Austra|ie ou de NouveIle—Guinée élevés en captivité. Les résultats de
cette enquête feront |'objet d'une publication. Uélevage des espèces
australiennes a, en effet, une importance particulière à cause des nouvel-
les lois de protection de la nature en Australie. Si vous avez une espèce
de serpent de ces deux régions, veuillez prendre contact avec M. R.
|—l0SER. lou écrire à R. VERNET. Zoologie ENS. 46 rue d'ULM. 75230
Paris Cedex 05 qui vous enverra un questionnaire détaillé}.
b - Mlle F. BRANDIN, chargée d'une enquête par le Ministère de |'Environ-
nement et la Préfecture de l'Eure et Loir, voudrait prendre contact avec
les Herpétologistes qui habitent l’Eure et Loir ou qui ont travaillé sur les
Reptiles et Amphibiens de ce département. Ceux qui connaissent des
publications ou des renseignements sur les Reptiles et Amphibiens de
|'Eure et Loir peuvent écrire à Mlle F. BRANDIN, 35 rue dela République.
95160 Montmorency.
c ~ La SCHILDKROTEN-INFORMATIONSSTELLE de Hans FALK - Post-
fach A 166 - 8032 ZURICH - Suisse - nous informe qu'e||e recherche des
contacts avec des soigneurs ou des spécialistes de Tortues, qu'e|le
monte une collection de livres, publications, revues, photographies, etc
et qu’e||e édite une revue ; Schildkrôten-information. Monsieur FALK prie
les membres de la Société herpétologique de France de lui faire parvenir
un exemplaire de leurs publications concernant les Tortues.
49

III. REVUES
SCIENCES ET LOISIRS, le journal ci'information des scientifiques ama-
teurs, vient de paraître.
C'est un journal qui, deux fois par mois, présentera entre autres : un
calendrier des manifestations et expositions, des reportages exclusifs sur
des réalisations d’amateurs, des idées originales de recherches à entre-
prendre des bancs d’essai de matériels, une rubrique sur la vie des clubs
et des associations, un courrier des }ecteurs...
Jusqu'au 31 décembre 1981 les membres de la S.H.F. bénéficient
d‘une remise de 20 % sur le tarif normal d'abonnernent, soit 96 F au lieu
de 120 F pour un an.
Ecrire avec paiement joint et en rappelant votre appartenance à le
S.H.F. à Sciences et Loisirs, 5 rue de la Baume 75008 Paris.
I1! — LIVRES
Roptllcs Batracians
— Viperes de France - Phisalix ...............,........ 10 Frs
— La vie des crapauds — Rostand .......... ; ........... 10 Frs
— L'empire des serpents ........................... 10 Frs
— Amphibiens et reptiles - Boubée ..................... 10 Frs
— Amphibiens et reptiles - Bordas lParker et Bellairsl ..... . . . . 35 Frs
— Les serpents de |’ouest Africain - Villiars ............... 30 Frs
— Les serpents — Payot ..................... . ....... 10 Frs
-— Reptiles et Amphibiens - Grange bateliére IM. Burton} ...... 20 Frs
— Flattlesnakes volume I Kiauber len américain} ........... 1 50 Frs
volume Il Klauber len américain} .......... 150 Frs
— Traité de zoologie [Anatomie, systématique Biologique} .... 120 Frs
· volume I reptiles caractères généraux et anatomie ........ 1 20 Frs
volume Il glandes endocrines, embryologie systématique - paléontolo-
gie - Pierre P. Grassé lmasson éditeur} ................. 120 Frs
Divan
—- Le monde animal en 13 volumes - Gérzimek led. Stauffacher} [collec-
tion relié cuir} collection complète ...............,... 2 000 Frs
— Les animaux vivants du monde - Louis Roule lFIamarion}
24 fascicules publiés en 1930 - collection complete ....... 250 Frs
— Traité de zoologie élémentaire - R. Perrier lN|assonl 1906 .... 50 Frs
— La Vie — Jean Rostand lLaroussel vol. relié cuir .,......., 200 Frs
-— Les merveilles dela vie sur terre iLife-Hachette} ......... 150 Frs
— Psychiatrie animale lBrion et Ey} ............,....... 100 Frs
— Ratopolis - G. Therion lpresse du Quebec} .............. 20 Frs
— Nos frères les rats - M. Donsol (Fayard) ...........,.... 20 Frs
— Le cheval - E. Saurel lLarousse} ..........,.......... 30 Frs
— Insectes du monde - Lebellois — édition Stock
lauteur Linsenmoir} ...................,......,... 1 50 Frs
— Bromeliacées — E. André [Masson} .................., 20 Frs
50

V - COLLOOUE et SYMPOSIUM
ai S.S.A.R. Silver anniversary symposium : "Molecular andgenomic
evoiution of Amphibiens and Fleptiies".
Symposium organisé par la société pour l’étude des Amphibiens et
des Reptiles lSSARl et Herpeto|ogists’ league à Raleigh (Caroline du
Nord] du 1er au 6 août 1982.
Le programme détaillé et un appel pour des communications seront
publiés dans |'Herpetologicai review et dans Herpetoiogica.
Pour toute demande ou détails supplémentaires écrire à
Ray. E. ASHTON, North Carolina Museum of Natural History
P.O. Box 27647, RALEIGH, North Carolina, 27611 U.S.A.
bl Premier colloque internëtionai de pathoiogie des Reptiles et des
Amphibiens Septembre 1982 à ANGERS (France}
Le Colloque se tiendra à ANGERS, du 29-9 au 2-10-1 982. Tous les
aspects de la pathologie seront envisagés : infections microbiennes et
virales, parasitoses, tumeurs, malformations, affections physiopatholo-
giques, léthalité des hybrides, etc. Les sessions pourraient débuter par
des exposés de synthèse; les communications se feront sous forme
d’exposés courts et des tables rondes pourront être organisées sur les
différents aspects de la pathologie, en fonction des propositions.
Organisation 1
C. VAGO
Membre de l'|nstltut — Professeur des Sciences et Techniques du Langue-
doc
Laboratoire de Pathologie comparée - Place Eugène Bataillon 34060
MONTPELLIER Cedex
G. MATZ
Professeur a l'Unlversité d'Angers
Laboratoire de Biologie animale - 2, Boulevard Lavoisier — 49045
ANGERS Cedex
Pour les demandes de renseignements et le renvoi du bulletin de pré-
inscription, s'adresser à : G. MATZ, Tél. (41 148-32-24
Bulletin de pré-inscription à retourner avant le 31 .01.1982 :
— Je souhaite participer au Colloque :
— Je présenterai une communication sur le sujet :
— Je propose une table ronde sur le suiet suivant :
NOM et ADRESSE :
51

Parution d'un guide des Amphibiens et Reptiles du Benelux.
Max SPARREBOOM, avec la collaboration de dix auteurs, vient
d'éditer un guide du peuplement herpétologique du Benelux : 1981. De
amfibieën en reptielen van Nederland, België en Luxemburg. 284 p. A.A.
Balkema, Rotterdam.
Chaque espèce, 16 Amphibiens et 8 Reptiles [nombre auquel il faut
ajouter 4 Tortues marines et rappeler que Emys orbicularis existait jadis}.
est traitée en détail, représentée par des dessins, des photographies en
noir et blanc et en couleurs [des animaux et des biotopes caractéristi-
quesl. 28 pages [213 à 230l sont occupées par des tables et des clés de
détermination illustrées de nombreux. dessins. Les cartes de répartition
[pages 234 — 260} donnent pour chaque espèce sa répartition en Europe
et pour le Benelux, une carte plus détaillée où chaque point matérlalise
des surfaces de 16 km2. Enfin, une bibliographie très complète pour ls
région étudiée comporte 1 1 pages de références.
En conclusion, SPARREBOOM et ses collaborateurs nous ont offert
un très bon ouvrage, indispensable à Vherpétologîste européen.
G. MATZ.
 
LE SECRETARIAT DE LA FAUNE ET DE LA FLORE :
BANOUE DE DONNÉES D’OBSER\l’ATIONS
SUR LA FAUNE, LA FLORE, LES MIL|EUX NATURELS
par François de BEAUFORTH"
Le Secrétariat de la Faune et de la Flore a été créé au Museum Natio~
nal d'Histoire Naturelle, le 1er mai 1979. Sa mission, d'une conception
entièrement nouvelle, est d'organiser et de développer la constitution
d'une "collection de données" sur la faune et la flore. Ces données
scientifiques sont recueillies suivant une méthodologie nationale qui
garantisse leur pérennité, leur compatibilité, leur précision, leur souplesse
d'uti|isation et de ré-emploi.
La plus grande précision au niveau de |'observation initiale — reportée
sur la fiche d'enquête — attache à la donnée une meilleure authenticité
scientifique, une possibilité de contrôle, une économie de |’énergie de
terrain puisque rien n’est perdu de Vobservatlon, et permet la réutilisation
de la donnée parla collectivité scientifique concernée pour d’autres types
de sorties ou usages décidés librement. La donnée devient "historique"
et peut entrer en collection.
[1] Secrétariat de la Faune et dela Flore
Museum National l:l'Histoire Naturelle
57, rue Cuvier- 75231 PARIS CEDEX oe
52

Une cinquantaine de programmes de recherche sont en cours e ce
jour, qui font appel aux laboratoires du Museum, aux universités, aux
sociétés savantes et associations de protection de la nature, à des cher-
cheurs ,... ; ces programmes correspondent à un réseau fonctionnel de
spécialistes ou amateurs représentant actuellement plus de 2.000 per-
sonnes sur le terrain.
Le Secrétariat dela Faune et dela Flore agit donc en fait comme un
véritable "service" qui se met à la disposition des autres organismes
scientifiques ou associatifs pour encourager leurs proiets, en valoriser les
résultats et dont la mission generale est finalement de rendre disponibles
des informations autogérées dans Vintérét général. Les méthodes scienti—
figues. |’éthique de travail adoptée et le contrôle d'un "conseiI de ges—
tion" composé des responsables de programmes, garantissent tant la
fiabilité des donnees que le respect des clauses traditionnelles de pro-
priété scientifique cu de secret.
Le dernier Conseil de Gestion a dans ce cadre, discuté et adopté un
reglement intérieur d‘utilisation des données qui fixe au Secrétariat les
procédures de sorties selon les catégories de données, de demandes et
de demandeurs. indiquons pour |'histoire que la S.H.F. a eté étroitement
associée à l'éIaboration de ce règlement.
Les données recueillies sont stockées, traitées et restituées suivant
les méthodes les plus modernes de |’informatique avec notamment des
sorties cartographiques automatiques à toute échelle, ces choix se fai-
sant avec les responsables pour une présentation des resultats la mieux
adaptée aux objectifs recherches.
Outre le fichier des données d’observation, le S.F.F. met en chantier
deux types de services complementaires : d'une part un "service docu-
mentaire" correspondant à Vanalyse des données bibliographiques qu'il
rend disponibles par une serie de publications, la consultation à la
demande du fichier informatisé et un fichier microfilmé des documents
originaux ; d'autre part un fichier informatisé des zones naturelles qui ont
fait l'objet d'etudes faunistiques ou floristiques particulières.
A la cadence actuelle, le Secrétariat de la Faune et de la Fiore aura
constitue en 1895 un fichier de 3.000.000 d’observations, de 20.000
zones naturelles et de 50.000 références bibliographiques. On peut citer
à titre d'exemp|e, que l'atlas des mammifères a dejà recueilli -à mi-
chemin — plus de 40.000 references ; l’atlas des oiseaux en hiver
450.000 etc...
Les possibilites d'utilisations et d’applications sont trés variees:
connaissance objective du milieu naturel et de ses composants, interpré-
tations écologiques, comparaisons dans le temps et dans Vespace et pro-
grammes de surveillance continue, protection de la nature.
Un réseau d'agences régionales progressivement mis en place
reflète la décentralisation de la responsabilité d’inventaires nationaux et
la prise en compte d'inventaire regionaux ou locaux, comme la possibilite
de synthese nationale sur la base d'une méthodologie commune.
53

STAGE ITINITIATION A UHERPÉTOLOGIE
Bonneveux-Fresne [Doubs} : 5 au 9 Juillet 1982 inclus.
Disponibilités : 15 stagiaires environ lâge 18 ans minimum]
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Hebergement : il se fera à la station Biologique de Bonnevaux.
Repes : Ils seront pris en commun à la Station.
Apporter: Nécessaire pour sortie sur le terrain lbottes, cuissardes, vête-
ments de pluie, etc...l, appareil photo si possible.
Conditions de perticipetien : Le prix demandé est de 800 F avec une
réduction de 100 F pour les membres de la S.H.F. Tarif pour les person-
nes prises en charge en formation continue lmembres de la S.H.F. ou
non] : 900 F. _
Il comprend Vhébergement, la nourriture et les frais de stage.
Dès qu’un candidat est prévenu qu'îl peut participer au stage, il doit
verser obligatoirement 250 F ci'arrhes pour son inscription définitive.
Modalités de reglement : Les arrhes ou les droits d'inscription sont à
envoyer par
— Chèque postal : CCP DIJON n° 2028-97 [précisez stages SHF au dos
du chèque}
—— Chèque_bancaire : à |'ordre de M. GUYETANT (précisez stages SHF au
dos du chèque}
But du stege : Ce stage s'adresse particulièrement aux enseignants.
étudiants, personnel de zoo, enquêteurs, amateurs et personnes ayant à
connaître la biologie, |'éco|ogie des Reptiles et Amphibiens pour |*exer—
cice de leur profession.
Une attestation sera délivrée à la fin du stage.
Pour tous renseignements et inscriptions, s'adresser à :
Robert GUYETANT
Laboratoire d’Eco|ogie Animale
Université de Franche-Comté — Route de Gray — 25030 Besançon Cedex
Tél. (81} 53—S1—22 Poste 269.
Renseignements complémentaires : Ils parviendront ultérieurement
aux différents stagiaires retenus. Il est possibl de joindre Frasne par le
train iliaisons depuis Paris par Dijon-Doie—|\r1ouchardl.
54

A Flenvoyer à :
Monsieur Robert GUYETANT
Laboratoire Ecologie Animale
Université de Franche—Comté - Route de Gray
25030 Besançon Cedex
BULLETIN D'INSCRIPTION AU STAGE D'IIIITIATION
A L'HERPETOLOGIE
NOM : .,.......,.................,.,..............
Prénom : ...........................................
Adresse : ..........................................
Téléphone : .........................................
Je désire m'inscrire pour suivre le stage d’initiation à l'Herpétc|ogie
qui se déroulera à Bonnevaux-Frasne (Doubs) du 5 au 9 juillet 1982.
Je m'engage à verser à la fin du stage la somme de: 800 F
correspondant aux divers frais.
Je vous transmets ci-joint 250 F d'arrhes pour mon inscription
définitive. ·
Chèque Postal (1l — Chèque Bancaire (1} — Mandat Postal (1}
Remarque : ll ne sera pas tenu compte des bulletins d'inscription non
accompagnés du titre de paiement correspondant aux arrhes.
Fait à , le :
Signature
I1} - Player la mention inutile
P.S. Pour vous rendre à Bonnevaux. voir carte jointe.
55

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56

Socüterlat. : G. MATZ, Laboratoire de Eliologie Animale. Université d’Angers. Boulevard Lavoi-
sier - 49045 ANGERS CEDEX
COTISATIONS
‘l'ar|·le : Taux annual + bulletin = Total
— adhérente de moins de 25 ans 15 25 = 40 F
- adhérente de plus de 25 ans 40 30 = T0 F
— bienfaiteurs : minimum = 150 F
- membre conjoint 40 = 40 F
Abonnement t Europe : 75 F Hors Europa : ao F
Hodlllüe de d¢•Il••nl: :
T. chaque postal : à l'ordre de la SHF, CCP 3795-24 H Paris. Envoi direct a notre Centre de ché-
ques. Cette modalité est tres recommandée aux etrangers qui. en ce cae. doivent envover leur
cheque postal en France par l'intermecliaire de leur centre de cheques [faire indiquer le nom de
i'e><péditeurl~.
2. Chèque bancaire à l'ordre de la SHF, ou mandat postei é I'ordre du Trésorier. Envoi direct au
Trésorier : L. CAPEZZONE, 5 rue Renoir — 95120 ERNIONT
3. Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les bienvenus.
Changemertt t|'adreee• :
N'ornetteZ pas de signaler sans retard au secrétariat tout changement d'edresee.
BULLETIN
Directeur de puhllcatlon : Ft. GUYETANT
Comité de rédaction : J. LESCUHE lresponsablel. C. PIEAU ladjointl, J.M. FHANCAZ.
J.J. MOREFIE, Fl. VERNET.
Itecommarrdatlorre aux auteure :
Les manuscrits seront dactylographiés en double interligne. au recto seulement. Seuls seront
soulignés les mots à composer en italiques. tels que les noms latins. Le titre sera en lettres majus-
cules. le prénom et le nom de l'autaur, également en majuscules. seront placés dessous et eu
milieu de page. L‘edresse de I'euteur sera mise en fin d'ar·ticIe à droite.
Les figures seront réalisées sur papier calque. Prévoir I'épaisseur des traits et le dimension
des lettres ou des chiffres pour qu'ils restent parfaitement lisibles aprés réduction. Utiliser de pre-
ference des Iet·tres-transfert de taille appropriée. S’efforcer de respecter les regles de le perspec-
tive pour les représentations dans Vaspace lterrarium par e><.l. Les photographies (noir et blencl
ne seront publiées qu'exceptionriellement, Les légendes des figures seront daotylographiees sur
feuilles séparées. Les références bibliographiques seront regroupées en fin d'articIe i il en sera de
meme pour les adresses de fournisseurs de produits cités.
La réutilisation d'une illustration déjà publiée, suppose aux termes de la loi du 1 1 mars195?.
l’at‘:cord de I'euteur et de l’editeur de la publication concernée.
Envol dea manuscrite : J. LESCUHE, Laboratoire de Zoologie ltileptiles et Ampiuibiensl.
Museum national d’I-iistoire Naturelle. 57 rue Cuvier - 75005 PARIS
La Gérant : R. GUYETANT
N° Commission paritaire : 593}*4
Imprimé à I'l..lnîversite de Besançon
Faculté des Sciences — 25030 BESANCON CEDEX