Bulletin SHF - 1977 - 4
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SOCIETE HEHPETOLOGIQUE DE FRANCE
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n°4
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SOCIETE HERPETOLUGIQUE DE FRANCE
Secrétariat : G. MATE. Laboratoire de Biologie animale. Université d'Angers.
Boulevard Lavoisier. 49045 ANGERS Cedex.
COTISATIONS
Tarifs : Taux annuel + Bulletin = Total
- adhérents de moins de 25 ans 15 + I0 = 25 F
- adhérents de plus de 25 ans A 50 + 10 = 60 F
Nota : Le n°3 du bulletin n'e pas été envoyé aux personnes n'ayant pas acquitté
leur cotisation pour 19ïï.
Modalités de réglement :
l. Chéque postal : â l'ordre de la SH , CCP 3î96-24 R, Paris. Envoi direct
â notre centre de chéque (modalité trés recommandée aux membres étrangers,
il faut envoyer leur chèque postal par l'intermédiaire de leur centre de
chéques. _
2. Chéque bancaire ou mandat postal, directement au Trésorier.
J. CASTANET. Laboratoire d'Anatomie comparée. Université Paris T.
2, place Jussieu, 75005 PARIS.
3. Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les
bienvenus.
Changement d'adresse :
N'omettez pas de signaler sans retard au secrétariat, tout changement
d'adresae.
B U L L E. T I N-
Directeur de publication : R. GUYETANT.
Comité de rédaction : J. LESCURE (responsable)
C, PIEAU (responsable ad1oint)
Présentation des textes : dactylographiës en double interligne (exceptionnellement
écrits trés lisiblement), recto seulement, adresse en
fin d'artic1e. I
Illustrations : uniquement dessins ou graphiques au trait (â l'exclusio¤ des
photographies) pouvant supporter une réduction d'\m tiers.
Légendes sur feuille â part.
Envoi des manuscrits : J. LESCURB. Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphi-
biens). Musénnnational d'Histoire Naturelle.
57, rue Cuvier, 75005 PARIS.
C. PIEAU - Laboratoire de Biochimie du Développement
Université Paris VI tour 63
2, Place Jussieu T5221 PARIS CEDEX 05
Le Gérant : R. GUYETANT
N° Commission paritaire : 593Tà
Imprimé â l‘Université de BESANCON, le 5.l .?7
Faculté des Sciences
25030 BESANCON CEDEX

Extrait du Bulletin de la Société Zoologique de France.
Tome 101, n" 4, 1976, p. 721.
Printed in France.
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES.
Iournées annuelles de la Société Herpétoloqîque de France.
Les journées annuelles de la S.H.F. se sont tenues les 3-4 et
5 septembre 1976 au Centre d’ELudes Biologiques des Animaux
Sauvages (C.N.R.S.) de la forêt de Chizé, 79360 Villiers-en-Bois. Elles
avaient été organisées par Monsieur G. NAULLEAU, Président de la
S.H.F. '
Les participants l`urent accueillis le 2 septenibre 1976. Le 3 sep—
'IB11'£IJ1‘@ 1976, Pallocution de bienvenue fut prononcée par M. Le
Professeur R. CANIVENG, Directeur du C.E.B.A.S. Plusieurs communi-
cations furent présentées (voir résumés ci-aprés) les 3 et 4 septembre
1976.
Asset-1nLÉn GÉnÉn.i1.É.
L’Assemblée Générale annuelle de la S.H.F. s’est tenue à Niort le
4 septembre 1976. Les principales décisions suivantes ont été prises :
1. Admission de nouveaux memlires : MM. BON1, MULLER, QUILLON,
STOCHITCH, I§ERVRAN, MAUPIÉD.
2. Renouvellement des membres sortants du Conseil.
Sortants : MM. DETBAIT (non candidat) et MATZ.
Candidat nouveau : M. FRETJEY.
MM. Mxrz et FRETEY sont élus.
3. Congrès européen a"Herpetologie 1977 : il aura lieu, comme cela
avait été dci-dé par la Coiumission des Congrés européens réu-
nie à Toulouse en 1976, à Bonn, dans la premiére semaine de
septembre.
4. Prochaines réunions de la S.H.F. : En 1977, a Paris, les 23 et
24 avril ; en 1978, journées à la mémoire de Pt. ROLLINAT, herpé-
tologiste de haute renommée, au week-end de l’Ascension.
5. Enquête répartition 1 MM, FRETEY et van den BRULE sont volon-
taires pour aider à dépouiller les résultats.
6. Création d’un liullefin national tlïnformalion : Ce bulletin rem-
placera celui de la section parisienne. Il sera destiné aux
échanges d’informations et pourra comprendre des C.R. des
sections locales. Le Conseil d’Administration désignera un
comité de rédaction.
7. Information : Des afficl1es et dépliants en couleur sont prévus
pour 1’information du public afin de mieux faire connaître les

722 socrérà zooroeioue DE FRANCE.
Reptiles. Des démarches ont été entreprises auprès du Ministère
de la qualité de la vie pour essayer d’obtenir un soutien financier
pour ce projet.
S. Trésorerie : Un bilan favorable des recettes et des dépenses de la
S.H.F. a été présenté, il a été accepté à l’unani1·nîté par l’Assem-
]Jlée Générale. Celle-ci a remercié vivement M. DE1‘nA1’1‘ pour son
activité au sein de la S.H.F. dont il a été le Trésorier depuis sa
fondation.
0. Cotisations 2‘9’F’F : Le tarif est porté à 60,00 F. sauf pour les jeu-
nes jusqu’a 2-6 ans (étudiants, apprentis) pour lesquels il est iixé
à 25 F.
10. Archives : Il est deman·dé aux membres de la S.H.F. €l’envoyer
2 tirés à part de leurs articles à M. J. P. BARON, 38, Avenue des
Corsaires, 17000 La Rochelle.
COMMISSION DE PROTECTION Des JÃMPHIBIENS ET REPTILES.
Lo Commission de Protection des Amphibiens et Reptiles de la
S.H·F. s’est réunie en janvier et en septembre 1976 ; Monsieur SUDRA
représentant le Ministère de la Qualité de la Vie assistait à cette der-
nière réunio11.
Monsieur R.A`YN,·\UD a d’abord donné lecture des réponses des Ins-
tituts (préparant des SÉ1‘I.l111S en vue de la protection vis-à-vis des
morsures de Vipères), auxquels une lettre avait été adressée au début
de l’année, deinandant une limitation des captures intensives de Vi-
péres dans la nature. Les 1·éponses vont dans le sens de notre de-
rnande : les prélèvements annuels de Vipères se réduisent actuelle-
ment du fait, soit de la mise e11 route d’élevages, soit de la constitu-
tion d’un stock de venin suffisant pour assurer la préparation du
sérum antivenimeux pOI.l1' les prochaines années ; la préparation
d’un sérum lyophylisé est il l’étude ; elle pose un probléme financier,
du fait de son coût plus élevé ; d’autre part, un certain problème
d’utilisation existerait : le mélange du solvant et du produit doit
être effectué au moment ·de l’emploi ; Monsieur RAYNAUD a fait 1‘I3·
marquer que ces sé1·u1ns lyophylisés sont d’un emploi courant en
Extrémc—Orient.
Le projet d’élaboration du décret de protection de tous les Rep-
tiles et Batraciens fut ensuite étudié en collaboration avec Monsieur
le Représentant du Ministère de la Qualité de la Vie : la capture, la
destruction et le connnerce de ces animaux vont être interdits. Le cas
des Vipères, en dehors de la proximité des villages et agglomérations
fera l’objet d’une mesure plus nuancée étant donné que les Sociétés
de chasse font état chaque année, de nombreuses mo1·sures de
chiens.
Le projet de création de réserves naturelles pour la protection de
quelques espèces de Reptiles et Batraciens est réexaminé. U11e éva-
luation du coût d’étalJlissement des dossiers en vue de la création de

SOCIÉTÉ nEn1>É'roI.0G1QuE DE rr1ANcE. 723
ces réserves est a nouveau demandée aux groupes responsables. Ac-
tuellement ont été reçues : a) une évaluation établie par M. R. Cure-
TANT pour la création, dans la région de Bonnevaux-Frasne, d’une
réserve pour la protection des 1'£lCCS mélaniques de Vipero bcrus ;
IJ) une évaluation établie par M. Marc CHEYLAN pour Pétablissement
du dossier cn vue de la création d’une réserve dans les Maures pour
la protection de la Tortue d’H(·)I`l`1`1â'lI].I`l ; c) une évaluation établie par
M. J. LESCURE, pour Pétablisseinent du dossier en vue de la création
de réserves natu1·elles à la Guadeloupe, pour la protection des
Iguanes, d’une tortue palustre (ühryseinys) et d’une couleuvre du
genre Pclusfos. D’autres évaluations sont attendues.
D’autre part, deux représentants de la Société Herpétologique de
France, MM. H,irN,iUo et l\*Lx‘rz ont été délégués par le Ministère de
ia Qualité de la Vie, a Strasbourg, les 16 et 17 Novembre 1976 pour
participer aux travaux du groupe « Amphibiens et Reptiles » du Con~
seil de l’Europe : après étude ct discussion de l’excellent Rapport
établit par le Docteur Horwuïoonn, un projet de résolution élaboré par
le Secrétariat a été discuté et mis au point, en vue de la protection
de toutes les espèces menacées (en danger d’extinction), ou vulné-
rables (I,iÃIll1)]l`ib1Bl`lS et de Reptiles, en Europe. Il sera soumis à 1’a-p»
probation du Comité des Ministres du Conseil de I’Europe. Le
19 Novembre IEVFG, quelques Membres de la Commission de protec-
tion ont participé avec des Membres de la Société Herpétologique de
France et (i,BLIt1'(:‘S Herpétologistes, à une réunion d’un groupe de
travail organisée au Ministère de la Qualité de la Vic pour 1’élabora-
tion d’une réglementation d’importation de ce1·taines espèces de Rep-
tiles cn provenance d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique.


			
socnëré I-1ERPE'roLoG1QU1; DE FRANCE. î25
EEsu1v1Es DES COMMUNICATIONS
PRÉSENTEES
AUX IoUEuEEs DE LA socrenêz HERPÉTOLOGIQUE DE FRANCE
à CHIZE. LES S. 4 et 5 SEPTEMBRE 1976.
I. — Reptiles.
A. PHYSIOLOGIE.
FR.\Nc.\z, J. M. — Les différents paramètres étudiés par biotéléiné-
t1·ie et les tlift`érentes techniques utilisées chez les Reptiles.
L’intérét de la biotéléniétrie est évident pour le travail sur le terrain,
mais aussi et courte distance en laboratoire, la transmission par oncles
hertziennes (radiotélémétrie) permettant l’éli1nination des iils de liaison.
Les Amphibiens n’ont pas donné lieu à beaucoup de travaux en ce
domaine, contrai1·e1nent aux Reptiles. En milieu aquatique, les Tortues
marines ont donné lieu à des reclierclies nombreuses (localisation, tempé-
rature, rythme cardiaque, pression, inouvements respiratoires, natation)
grâce ai la transmission par ultrasons (MACEAY, 1970]. Pour des espèces
aquatiques plus petites, les techniques utilisées chez les Sahnonidés (eni-
ploi de quartz piézo-électrique miniaturisé) pourraient étre adaptées.
En milieu terrestre, les Reptiles ont été l’objet de nombreux travaux.
Le principe général des émetteurs consiste soit en un oscillateur bloqué,
soit en u11 générateur (l’l.t`llI]I.`IlSi0l`lS commandant un oscillateur, la période
d’in1pulsion obtenue T étant fonction d’un système résistanee—capacité:
T = f (RC]. Lorsqu’il s’agit de repérer et de suivre u11 animal dans la
nature, est employé le principe de la radiogonioniétrie, Cülïllllû dans les
installations fixes du C.E.B.A.S. a Cbizé consacrées aux grands l\·lannni—
fères. L’intérét de la miniaturisation est évident, ce qui conduit a des fré-
quences élevées, le plus souvent autour de 100 MHz, parfois jusqu’au
dela de (500 MHz (l(ENJr et col., 19271]. En France, bien qu’il ne s’agisse
pas de travaux sur les Reptiles, il convient de citer les travaux de Bnos-
SET et de ses collaborateurs en éthnlogie des Ma1nniifè1·es (ZIMMERMAN,
GERARD et CHARLES-DOBIINIQLTE, 19'F6). La mesure de la température des
animaux est un souci constant lorsqu’il s’agit de poïkilotliemnes. Depuis
le travail de Mc Gnvms (1907) utilisant un émetteur trés simple (dérive
thermiqu·e d’un transistor primitif), un certain nombre de travaux ont été
faits sur des Reptiles (la température est eaptée par une tliermistance
qui est substituée à la résistance du systéme RC évoqué plus haut). Pour
la France, citons JN.-\UL`l'.EAU et col, (19ï3} étudiant la tenipérature de
digestion de Vfperu espis à l’aide (·i’(i‘l`|`tÈ`itf€I.`II‘S ingérés, A-! et co]. (19'F5),
SAINT-GIBONS (1975) (température de V. uspfs), Fnsncaz et col. (197ti)
(température de ‘t’m·.«meus griseus dans des conditions naturelles}. Les

726 SOCIÉTÉ zoocosiqun DE FRANCE.
autres grandeurs physiologiques peuvent être également étudiées de cette
façon, à coiumencer par liÉl€ClZ1`OC21l`(llOgl'ÉtU1lllE (EKG]( Fnsiccsz et col.,
1976). L’étude de l’éleetroe11cé·phalog1·amine (EEG) présenterait un grand
intérêt pour des recherches con·1porten1entales. La respiration est assez
délicate à étudier en raison de la complexité des niouvenients respira-
toires chez les Reptiles, l’al)senee de toute dit`t'ércnce sensible de tempé-
rature entre l’air inspiré et l’air expiré excluant tout recours ai des me-
sures tberniiques. Le pH pendant la digestion, trés étudié par ailleurs, ne
semble avoir donné lieu qu’à peu de reclierclies biotéléniétriques chez les
REPTILES, non plus que les variations de pression à l’intérieur du tube
digestif.
L’î\V€l'll.l` de la biotéléinétrie semble être aux émetteurs ingérés ou
implantés (Fnïen, 1974), ce qui suppose résolues les questions d’étan-
chéit, de Cûlïllllülldü à distance, de durée de vie utile des piles. La minia-
turisation constante des composants électroniques est un facteur favo-
rable, bien que l’absence, à notre connaissance, d’oscillateur VHF ou
UHF coiumeroialisé sous forme de circuit intégré soit tout a fait regret-
table. Une élévation des fréquences utilisées pourrait être concoinittante
de la miniaturisation. Entin, il convient de se souvenir qu’une bonne
adaptation des techniques biotéléniétriques au probléme que l’on se pro-
pose d’étudier nécessite une connaissance préalable suffisante de la bio-
logie et de Pécologie de Pespèce animale considérée.
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NAULL1s.xu, G. — La il1E1‘lll01'ÉglllHtlOIî chez la Vipérc Aspic (Vipern
aspis) étudiée par biotélémétrie dans dillérentes conditions arti-
ficielles expériinentales.
Pour effectuer cette étude, des émetteurs cylindriques de 60 1n1n de
long, 15,5 nnn de diamètre, pesant 15 graimnes, ont été utilisés. La fré-
quence d’émission est de 108 Megahertz. L’émetteur est introduit dans
une Souris qui est ingérée pa1· le Serpent. ll prend rapidement une posi-
tion fixe dans le tube digestif et ne géné pas la digestion des proies et
Pexcré-tion des déchets.
La durée d’éinission varie de 22 à 53 jours suivant les conditions expé-
rimentales et la qualité des piles. La température de la Vipére est cm·e-
gistrée en permanence à raison de 1 mesure toutes les 5 minutes.

soc11ê·i·1ê l·îERPÉTOl·OGIQUE nn iitmxcn. 727
Les expériences ont été réalisées e11 laboratoire dE\llS une cage de 1 111 ><
0,50 n1 X 0,50 111 cliauitée et éclairée par une îilllpûlllü de 100 W. La
durée de fonctionneinent de l’a111poule varie suivant l’expé1·i1nentation.
Les courbes de température des Vipères suivent la rythmieité des
variations du substrat, Bien qu’il existe des diiïérenees individuelles, les
exigences thermiques des mâles sont Iégèrenient i:1fé1‘ieu1‘es ii celles des
femelles. Les femelles ont atteint une teinpérature maxiinuin de 30°Cta11—
dis que les mâles 11’o11t pas dépassé 35°C.
En luniière continue, la température moyenne diurne est plus élevée
que la lZ(d1ï1]`)él.‘i`|lC`tll‘E moyenne nocturne, ce qui laisse penser qu’il existe
u11 rythme nyelhéméral de ten1pé-1·atu1‘e chez la Vipére aspic.
Les prises alimentaires ne semblent pas modifier sensibleineiit la
moyenne de la température des Vipères.
Avec une lampe allumée de 8 ii 20 ln, la digestion d’une proie dure
2 jours et demi_ En fonctionnement continu de la lumière, la digestion
est encore accélérée et dure de 1 jour et demi à 2 jours.
B1B1.1ocn.11~1-111:
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N.xut.I.1ï.-tu, G. et DE'l`l\i\1"l`, .l. —— La fonction renimeuse chez Vipero
ospis (L.) élevée en conditions expérimentales artificielles.
Vipern uspis, élevée en conditions artificielles constantes — supprimant
ainsi la latence hivernale — soit dès la naissance soit depuis la capture
dans la nature, conserve sa fonction venimense dans toute son iiitégralité.
Des 668 prélvements ettectués sur 74 Vipércs dillérentes, nous avons
obtenu une moyenne de 22,3 mg 1 8,93 de venin sec par serpent et par
prélèvement, quantité supérieure au double de celle habituellement re-
cueillie directement sur des Vipères capturées dans la nature. De plus, la
toxicité moyenne des échantillons de venins excrétés par les Vipères ori-
ginaires de régions de plaine, déterminée sur des Souris éprouvées par la
voie veineuse et exprimée en Ld 100, se situe aux environs de 24 ll`llCl`O··
grannnes, e’est-la-dire qu’elle est approxiniativenient du même ordre de
grandeur que celle des venins prélevés su1· des Vipéres eapturées sur le
terrain.
ll existe de notables ditïérences, tant dans les quantités que dans les
toxîeités entre les échantillons de venins prélevés sur des Vipéres de
plaine et ceux récoltés sur des populations de montagne à tendance au
niélanisme ; pour les premieres, nous ü\'Ol`lS recueilli une moyenne de
21 mg de venin avec I.`1llC toxicité moyenne de 24 microgrammes, alors que
pour les secondes, nous obtenons respectivement 26 ing et 17 microgram-
mes.
En dehors des variations individuelles importantes qui existent d’une
Vipère à une autre quant aux quantités recueillies, certaines produisant
régulièrement plus de venin que d’autres indépendanuneiit de leur poids
et de leur taille, nous avons constaté qu’en régle générale les femelles four-
nissent plus de venin que les mâles (22,9 mg contre 18,7 mg). De plus, la
toxicité du venin est indépendante de la quantité prélevée.
Eniin, il est important de signaler que les prélèvements périodiques de
venin n’entrainent aucune perturbation biologique chez les Vipères qui
continuent à se nourrir, a muer et a se reproduire.
B1Bt.roouAPH1E.
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(Centre a"Elu11les Biologiqtxtës des Ani111a11.1: Sauvages,
V£llfe1·s-en-Bois, îfliffiû BCC!l'J'.l'J01I'-SI[I'—Nf0I'1.
Institut Posteur, Scwnfre des Venius, 92380 Garclws).
B. ECOLOGIE ];1'l` SYS’I'Éhl1\T'IQLl]î.
Duou 1*, R. et S.·11x'r-G111oNs, H. -— Le statut de l·’tpera seoanei Lataste,
1879.
I11ilîale111cnt confoumlue avec Vfpera berus, la Vipére de SÉOHIIE 11 été
décrite pa1· L11‘1·.1s'1·e, en 18î9, connue une sous-espèce particulière, 111or-
p11ologique1ne11t intcrn1édi11i1·c entre V. nspis et V. beru.·;, mais plus proche
de cette dernière. ll n’cxist11it, jI.`lS([T.l’1l une date réce11te, q11e peu de ren-
SClgI`l(îl`l`l(·!1`ll.5 s11r cette Vipére localisée 1111 nord-ouest de 111 Péninsule Ibe-
rique et il nous a SÉ1`l‘ll)lÉ utile d’cn reprendre l’etude. Nous avons d’11il-
leurs, à cette occasion, découvert sa présence dans l’extrê111e sud-ouest de
la France.
D’un point de vue 1`l`tOl`_l`)·l`IUl()g1([L1C, Vfperu seoanef di1'lÈére des deux
espèces voisines ])t'l1‘ L`Il`lC taille un peu pl11s faible et 11n aspect général
plus élancé, par l’al1sence de dicl1r0malis1nc sex11cl et surto11t par un 110111-
bre moins élevé de plaques ventrales. Par (l’tItIlZl‘CS caractères, tels que la
forme de la tête, la teinte de l’i1·îs, l’él11rgisse111ent (lI.`l zig-zag dorsal et le
non1l1re des écailles ce-plmlîques, V. seoanef est plus ou moins intermé-
diaire entre les deux forines noniinales des deux autres especes et assez
proche de la forme pyrénéenne de V. ospfs, Au contraire, le ]`lOl`l'llJl`E des
labiales supérieures et le large contact entre la canthale postérieure et la
susoculaire rappellent de prés ce ([1.11 existe cl1ez V. berus. Il C11 est de
même pour le caryotype (2N : 36 dont IG M et 20 111) qui est celui de la
grande majorité des Vîperinae et Crotalinae, 111ais ditl"è1·e iiettement du
caryotype de V. aspis (2N = 42 dont 22 M et 20 111).
Le cycle sexuel, avec deux périodes d’accouplen1ent par an et une
sperniatogenèse prîncipalenient estivale, est identique 11 celui de V, aspfs
et dill"é1‘e (11.1 cycle de V. berus qui est caractérisé par une seule période
(l.’tlCCO1l])ll:‘ll1(:‘]1l. et une sperniiogenésc vernale. Au contraire, le cycle des
111ucs est celui de V. berrzs, sauf en ce qui concerne la preiuîère Inue des
mâles qui est post—u11ptiale con111·1e chez V. aspfs. Dans des conditions
identiques, la date des 11aissa11ces est inter111é1liaî1·e entre celles de V. be-
rne et de V. nspîs. Les préférences tl1er111iq11es sont les 111ên1es chez les
trois espèces mais V. seoauef, tout e11 étant capable d’aplatir sou corps en
ruban, 11e le fait qtfexceptionnellement, alors que cette posture est frê-
quentc chez V. berus et iriconuue chez V. mpfs. Enlin, c01111ne V. berns,
la Vipére de Séoane i11cl11t volontiers des A111pl1îhie11s dans son régime,
ce qui r1’est pas le cas de V. ospfs.
Dans le Pays B11sque, Faire de répartition de V. seowtei entre en COI]-
tact avec celle de V. asp£s_ L’abse11ce de population interinédiaire démon-
tre claire111e1·1t 1’îsole111ent sexuel de ces deux espèces. Les populations

730 SOCIÉTÉ zoonocioue ne russes.
les plus p1‘oches de V. seoanei et de V. berus étant séparées par plusieurs
centaines de kilomètres, leurs relations sexuelles ne peuvent être étudiées
qu’en captivité. llexpérience, poursuivie pendant 5 ans dans de grands
enclos de plein air, montre que les trois Vipéres se comportent comme des
especes différentes. Les rares copulations interspéeiiiques se sont révélées
stériles, in une exception prés : V. seoaaei femelle >< V. aspis zinnilceri
mâle. Les hybrides, nés en août 1976, so11t apparemment viables et pré-
sentent (l!ll‘1iÉl‘CSSt1lllfS remaniements ehromosomiques.
Il résulte de l’enseml1le de ees observations que Vipera seoanei doit
être considérée comme une espèce particulière, morphologiquement iden-
tifiable et sexuellement isolée.
(llltiseum ¢‘l’Hisl0ire Naturelle, 28, rute Allvert Premier, IYOUO La R0-
clielle et Laboratoire d’Eoola!ion des litres organisés, 105, Bou-
levard Raspail, 'l:ï(lO(i Paris).
C. ELEVAGE ET REPRODUCTION.
Cnarox, N., Bunmcnox, H. et .loun12n'r, F. — Reproduction en cap-
tivité de 3 Boïtlés : Le Boa constrieleur (Boa coastrielor L.), le
Boa A1·e—en-Ciel (Epicrates cencliria L.} et l’Anaeonda (lîimectes
murimts).
1. Boa CONSTRICTEUR (Boa constrictor L.),
Femelle :
Elevage depuis le 20/9/1972
Taille, 1,30 in à 2 m et poids 4,100 lag au G/5/1975.
Mâle :
Elevage depuis le 24/8f1973
Taille, 1,50 rn 51 1,70 m et poids 2,400 kg au G/5/1975.
Conditions de nie en captivité.
Les animaux vivaient dans deux terrariums différents ehaull`és par
une plaque au sol a 2S"C - 29°C le jour, 21“C —22°C la nuit et une ampoule
à lilament de carbone Les terrariums so11t également munis d’une cache
et d’un bassin. *
Préliminaires tl’acc0ii,¤;le111eiit.
Le mâle a été mis dans la cage de la femelle le 2/9/1974 ; dés le lende-
main, les préliminaires d’aecouplement ont commencé. Les mouvements
de langue du mâle sont importants au cours de ee comportement. Le mâle
se sert de ses ergots pour exciter la femelle qui reste relativement passive.
ll essaie (l’EI`l1`OI.îl|3I' sa queue autour de celle de la femelle pour ajuster les
cloaques. Des dépôts de sperme ont été observés sur la femelle et dans le
ierrarium.
Acconplement.
U11 accouplement a été observé le 22/11/197-1 a 12 h, il s’est terminé
a 19 li. L’l1émipénis droit du mâle était introduit dans le cloaquc de la
femelle. Le mâle a été retiré- 7 jours après.

s0cIÉ·rÉ 1—iÉnPÉ1·o1.0GtQuÉ ne 1=n.meÉ. 731
Mise-bas.
Elle a eu lieu 102 jours après Paccouplement observé. Durant la pério-
de séparant Paccouplement de la ponte, la femelle s’est chauffée plus
qu’auparavant ; nous avons arrété de la nourrir le 14 Février 1975.
23 jeunes, de coloration analogue à la femelle, mesurant de 50 à 55 cm
et pesant de S0 à S5 g, sont nés le 3 mai 1975. Tous o11t mué entre le 14 et
le 16 mai sans s’étre alimentés sauf un qui a mué le 4 juin 1975 aprés
avoir mangé le 24 mai 1975. La femelle a mangé un 1·at de 150 g aussitôt
aprés la ponte.
2. Bos Anc—1sN-eIÉ1. (Epfemfes cenehrz’r.· L,].
Femelle .‘
Elevage depuis le 6 juillet 1970 (ni pesée, ni mesurée à cette date).
Mâle : v
Elevage depuis le 4 décembre 1973 (tout jeune).
Les animaux furent mis en présence en août 1975. Les tentatives d’ae—
couplement eurent lieu presque tout de suite (les mêmes que cliez les
Boas constrîeteursl.
La femelle a cessé de s’alimenter le 9 octobre 1975 et a jeûné jusqu’au
4 avril 1976 (jour de la naissance des petits).
Les petits, au nombre de 10, ont été trouvés autour de la mère da11s la
cage ou elle avait été isolée les derniers temps.
Sur les dix, deux présentaient des malformations congénitales, l’un
avait la colonne vertébrale déformée, l’autre ne possèdait qu’un œil.
Ils mesnraient 40 cm et pesaient 20 g. lls étaient t1·és agressifs. Certains
présentaient déja des symptômes de mue.
Ils étaient très difficiles a 1`lOl.`lt‘l`i1‘. Au départ deux furent gavés £'\_j]l'ÉS
deux mois de jeûne, les autres se nourrissaîent de petites souris et de rats
nouveau-nés.
Actuellement, il ne reste que G Boas Arc-en-ciel, 5 se nourrissent cor-
rectement, le sixième est gavé régulière1·nent de jeunes souris.
3. Les Anixenivms nu Pme DE LA TÉTÉ n’0a.
Femelle : Elevèe par M. Le G1.oANEc qui l’a vue grandir (70 cm a
3,40 ml 3 Poids : 25 lag.
Mâle : Elevé par M. Cnsron, pesait à l’acl1at 1.100 kg, était de taille sen-
siblement egale a celle de la femelle, le jour de la présentation en mai
197:1 chez Monsieur CPLÃPON. Le 18 juillet 1975 lors du déménagement des
deux ammaux vers le Zoo, nous avons interrompu un accouplement à
notre grande surprise. Le mâle avait introduit un seul hémipénis d’une
longueur de 20 cm environ.
Les accouple1‘nents se sont poursuivis durant l’automne 1975. Le mâle
ne s’aii1uentait pas, alors que la femelle continuait à se nourrir jusqu’au
21 novembre 1975.
La gestation a été identique à celle de la femelle eonstrictor.
La mise-bas a eu lieu au Parc de la Tête d’Or le 8 mars 1970.

732 soc1É'r1i zooLot11QoE DE rnaxcn.
Il y a eu 15 jeunes dont u11 mort-ne (présentant une inalforination), cha-
c11n 111es111·ait 80 c111 et pesait 2-70 g. A notre arrivée no11s £\\'Ol`l5 eu la chan-
ce [l,1`lSSlSl`.B`l‘ à la naissance (l’l.1I`l retartlataire. Il a été expulsé 1 le centre
du corps en preinier, sans aucune trace de 1ne111b1·ane. Nous l’avons sous-
trait a la femelle qui l’avait saisi da11s sa gueule croyant qu’il s’agissait
d’une proie.
Actuellement, il reste 12 jeunes. Ils ont été longs à s’ali111enter. Ils pèsent
entre 500 et 800 g. Deux sont 111orts tl’11ne maladie de püëltl (cloques),
Les trois femelles reproduetrices : Anaconda, Arc—en-ciel et Constrictor
trés amaigries se sont 11ourries é11or111é1nent dés la lin de la 11`|lSI3-l)2lS.
Exemple : Constrictor : S kg 515 g de proies en 115 jours.
A signaler également le jeûne des mâles durant la période IÃ1’tlCCDLl_l]l(;‘ll1E?Ill.
Exemple : 14 mois pour l’Àl`lRCOl`l[lî`\ du 25 avril 1075 au 11 juin 197ü.
Se11le exceptio11, il a mangé un 1·at de 350 g le 9 février 19711.
(G, Place Abbé, (i!l37(l Saint-llidfer mt ,`l}'o11l—o"Or. H.L.1ll. de .Ps'·§1n,
Brit. 122, Allée N“ 2, 01220 Dfnoiinc-le.v-,Bnfns. Porc de la Tête
d’O1·, ($9 Lyon).
FRETEY, J. —— Rep1'od11c|;io11 de l(f11osle1·11o11 SC0l',lJtOfd€S .Sco1·pio£ole.s
(Linné) (Testuclfnafo, lii11oster11idae).
Les Tortues bourbeuses sud—a111é1·ieai11es présentent u11 di1no1‘pl1is1ne
sexuel bien iiiarqué. Chez Kinosleriiorz s. scorplolrles, le 8 possède un
plastron concave très proche ])OSI(3i‘lClll'(51llEI1ill des supraeaudales t`ll0I‘S que
cclni de la Q est plat et plus espace- de la dossière ; la queue du 3 est
épaisse, de longueur subégale il celle du lobe anal, prolongée par un ongle
corné dur et erocl1u ; celle de la Q est trés petite, conique, avec 1111 o:1gle
terminal il peine visible. La (.‘.0L`lI`l)l.ll'C de la dossiére est régulière chez la
Q de la nucliale aux supraeatidales, beaucoup plus boinhée au niveau des
derniéres vertébrales que des premières chez le 3. Les grilles des pattes
antérieures de ce dernier so11t longues, arquées et pointues. La téte est à
peine plus large chez les 8 que chez les Q (sur u11e cinquantaine (1,CXE1`l`l-
plaires examinés : 8, 27,ü 111111 ; Q, 27,1 111111). Le plus grand spécimen en
collection au Erluseuin de Paris est 1111e Q originaire de Guyane ; sa lon-
gueur de dossiére est de 158 mm alors que la niovennc est de 137 111111 pour
les 8 et de 136 111111 pour les Q.
L`,E`|CCO1l])]Bll1€H1 aquatique de K. s. scorpioirles a été observé plusieurs
fois en captivité. Il est E1 noter que la pariadc est souvent provoquée par
le cl1ange111ent d’eau (donc de t°} du vivariuin ou l’apport de nourriture.
Dans ce dernier cas, les occasions de rencontre entre 8 ct Q sont accrues.
Si la Q 11’est pas réceptive, elle s’éloigne, généralement poursuivie par
le 8. La Q peut aussi s’i111111obiliser et accepter le «111a11ège >> du 8. Le
protocole de 1’[1CCD1l]]1|3llll3I'1là ct de ses l]I`èlll`I`I1]`lilli`(?S peut se (lI\"lSCI‘ e11 qua-
tre phases :
1. Porfade : Le 8 se place derrière la Q et Sülllblc llairer longueinent,
co11 tendu, la région anale de celle—ei. Il s’agit vraisen1ï1lablc111ent la d’une
action de reco11naissa11ce sexuelle par Polfaclion. Les deux Tortues res-
tent ainsi plusieurs 111inutcs dans l’alignen1ent l’11ne de l’aulre, i111111obiles
ou n1arcl1a111 à méme allure ; la séparation peut eertaineinent encore se
produire a ce stade de Ia pariade.
S1·:x'roN (1960) a observé qu’après la phase olfactive le 8 se déplace
pour se trouver pcrpendiculairement a l’arrière de la Q, lui tapote les
inarginales du 11111sea11 et la mordille.

SOCÉIÉTÉ I-IERPÉ1`OL0GIQLTE DE 1¤11,1xc1—:. T33
2. Monte : Le mâle grimpe sur la dossiere de sa partenaire. Nleme de
taille voisine de celle de la 9 , le 3 doit rester à l’arrière pour que la pene-
tration de son penis soit possible. Dans cette positio11, le bord libre de
son lobe gulaire n’atteint environ que le pa11 postérieur de la 111* verte-
brale. Les griffes des pattes antérieures S,£lgI‘l])])El`lt fer111e111ent aux 1IIf-I]‘-
ginales M, ou M5, cependant que les postérieures S,tlUCl`()Cl`lCl'1l§ a MS o11 MH.
La concavite du lobe anal du 3 s’adapte assez étroitement il la region
bombée des dernières VEl`lÃÉl)1‘?IlI?S de la 9. Le 3 est en position oblique,
l’avant du corps relevé. D’après Sizxrox, lorsque le 3 est place asyinetri-
quement sur la Q, celle-ci rétablit Pequilibre e11 dressant les pattes oppo-
sées. ll n’y a pas chez le 3 de K.   sco1·pfoirJ'es d’epaississement corne à la
jointure postérieure du genou capable de retenir la queue de la 9 pendant
le eoït eo111111e cI1ez certaines liiiiosternidés 1`l0l`t'·l—£`|Il1(3I`lC£t`illl'3S (H1s1.E1',
1930 ; M1111>1o1.1n, 1907).
3. Copttlttlion : La queue du 3 s’arque vers ]’0I.l\"El‘ll`Il`(! postérieure de
la carapace de la Q . Je n’ai pas observe, eon1111e Ã\·lA1-11101111 chez K. firmes-
cens, de titille111ent de la region cloaeale de la Q par l’ongle caudal du
8 avant l,ll1t.I`O1`l`ll.SSîOI`| du penis, 11i iiianifestations externes (agitation
spasiimciique d11 3, te1·111etu1·e des yeux de la Q) pendant I’é_iaculatio11.
Durant le coït, le 3 empêche la 9 de sortir la tête ; son cou démesuré-
111e11t allonge, il balance sa tête l1o1·iz0ntale111ent, frottant sa gorge contre
le 111usea11 de sa compagne ; les lxarbillons inentonniers du 3 jouent peut-
être dans cette action un rôle tactile 11on l`lÉ'gllgI3î|l)lC. En fin de copulation,
la Q reussit parfois il sortir la tôle et cherche il mordre le 3 a11x pattes,
mais celui-ci la lui fait rentrer i1rnnediate111e11t d’1.1n coup de 11111sea11.
4. Dégogeiiieiit de la Q : Elie cherche brusque111ent il se débarrasser d11
3 qu’e]le porte (lC])I.llS environ 3/4 l1 ; pour ce faire, elle bat des pattes
e11 to11s sens, essayant par ce jeu de décrocher les griffes de ses margi-
11ales. Les IT1(}î.I\'¢Él]lCîl`lÈS sont si vifs que Je couple bascule sur Iui-niêine et
le 3 ne pouvant maintenir sa position est bientôt obligé de relâcher sa
prise. Son pénis reste e11 erection pendant quelque temps.
Nous avons obtenu 3 œufs de 2 po11tes distinctes, à coque (]I.lI`G et blanc
rose. Leurs diinensions so11t les suivantes : FT 13211 : 37,2 X 20,-1 111111 ;
FT 182b : 30,1 >< 20,9 111111 ; FT 1821: : 33,4 >< 20,1 111111. Les S? captives
ayant pondu dans l’eau, l,ll`lCI.Il)1«`tüUI`| de ces œufs 11,21 pu être menée ii son
terme. Il existe en collection au Museum de Paris une nouveau-née
(MNHNP-RA 2105) originaire de Cayenne. Ses 1nes1n·es sont : Io11gue11r
rectiligne dossiere = 31 111111 ; largeur dossière : 20 1n111 ; longueur me-
diane plastron = 25 1n111 ; ·l`ll`Il`ItCl.ll` : 10 111111 ; largeur maxima de la tête :
0,6 111111.
B11>.LIoon11r·111E.
Mat-111ooD, I. Y. (10G'?). — Courtship Behavior and Sexual Maturity in Four
Species of l(ir1oster11id ’l`11rtIes. Copain, (2), 31-1-310.
R1s1,1a1‘, P. l,. (1030). — Analoinical (l`llT(EI`È]`l(I£`.‘S in the sex of tl1e Z1-·l11sk
Turtle, Ste1·.·1o!}1ac1·11s odo1·m'11s (Latr.) Papers ilffeii. Acad. Se. Arts
Leüers, 11, 445-40=l.
Ssxrox, O. J. (1000). --· Notas sobre la reproduccion de 1111a Tortuga vene-
zolana, la Kinosteriioiz seo1·pioMes, Meni. Soc. Cien. Not, La Sofie,
2 (57]. 1S9—19'î.
(Lul1oI‘€1t0f1't2 de Zoologie, ReIp1Etc.s· et A111_pl1iIJfe11.S‘,
Nizseinii N(ItiOHGt(t’HfStOi1‘t% Nat1:1·e£le, 5î, rue Cixiiier, T500:} Paris).

73-L soc1É·rÉ ZDOLOGIQUE DE FRANCE.
Barton, J. P. — Elevage et reproduction de Crotatns ofrfdis oreganns
(Holbroolal dans des conditions artificielles.
Un couple adulte de ces Crotales est tnaintenu en captivité depuis
avril 1975 dans une cage de bois de 50 >< 50 >< 40 cnt, aérée sur les faces
supérieures et postérieures, sur un substrat de sable. La cage s’ouvre sur
sa face a11té1·ieure par deux vitres coulissant Il.01‘lZO11I£llBlllCIll. et est divi-
sée en deux compartiinents communiquant par un trou circulaire de 5 ein
de diamètre. Une ampoule a incandescence éclaire un des deux comparti-
ments et maintient au sol un point chaud de S li. à 20 li. L’aut1·e comparti-
ment n’est ni chauiïé ni éclairé, et comporte un ahreuvoir d’eau fraîche.
La température maxinium enregistrée au sol sous la lampe sc situe toute
l’anne entre 30°C et 35"C. Les teinpératures minimales, dans le compar-
timent non chauffé oscillent entre 25"C l’été et 0°C l’hiver. Les deux cro-
tales sont nourris de jeunes rats de 100 g. environ, qui leur sont présentés
toutes les semaines, On a compté |Él’2`\\'I`ll 1975 à avril 1976 4 mues chez le
5* et 3 chez la 9, qui se sont toujours etfectuées d’une seule pièce.
On n’a pas observé d’accouple1uent mais des comportenients sexuels
répétés durant la ])l`I’3ll`IlÈl‘B semaine d’août 1975. La§? pesait alors 400 g
pour une longueur de S5 CD1. Nous avons été surpris, le 18 février 1970
par la mise-bas de 3 jeunes normalement constitués, trouvés morts quel-
ques heures aprés lCI.ll‘ naissance :
1} 8 20 em 5 g.
2) 3 20 Clll 5 g.
3) 9 21 cm [i g.
Aprés la parturition, la femelle pesait 345 g, pour une longueur de
85 cm, Elle avait jeûne les 5 semaines précédant la mise-bas et recom-
mença il se nourrir normalement aussitôt les naissances.
(38, Avenue des Corsaires, 1.7000 Le Rochelle).
II. — Amphibiens.
A. PI·î\'SIOI.OGI]ï.
Duronr, VV. et PELTIIEH, J. G. — Activité interrénalienne et compor-
tement vocal chez la Grenouille verte.
L’étude de lïécophysiologie de la fonction interrénalienne que nous
avons entreprise chez la Grenouille verte, nous a amenés a mettre en évi-
dence, dans des conditions de vie naturelles, des variations saisonniéres
de la corticostéronémie plasntatique, passant par un maximum pendant
la période de reproduction et par un ntinintum pendant celle d’ltiberna-
tion (Durowr et al., 1975). A ce cycle annuel se superposent des variations
nyctltémérales significatives pendant la période de reproduction et les
mois où le niveau de la corticostéronéniie dépasse un certain seuil (2 ;.tg,/
100 ml environ) mais qui disparaissent lo1‘sque son niveau moyen est en
dessous de ce seuil.
Lorsque les oscillations nycthétnérales de la cortieostéronéinie sont
significatives, leur acrophase se situe pendant la nuit (23 heures, en gé-
néral]. Nous avons tenté de comparer ees variations d’activité interréna-
lienne avec celles de l’activité générale de la grenouille ou d’autres fonc-

soc1É·rÉ IIERPÉTOLOGIQUE DE FRANCE. î35
tions physiologiques. Parmi celles-ci, l’activité vocale a été plus particu-
lierement étudiée en raison des commodités de son appréhension. Celle-ci
s’etend sur une période de plusieurs mois autour de Pépoque de reproduc-
tion. Elle est essentiellement nocturne et dure 2 ou 3 heures, à partir de
23 heures, période correspondant au taux maximal de corticosterone.
Pendant la période de reproduction il existe une seconde phase d’activité
vocale des mâles, un peu plus courte et débutant vers 11 heures.
Des études expérimentales e11 laboratoire ont ensuite été effectuées pour
mettre en évidence un lien possible entre Pactivité interrénalienne et le
comportement vocal de la grenouille comme peut le laisser supposer la
coïncidence temporelle entre les pics de ces 2 activités dans la nature.
Des expériences témoins, consistant à SDl.ll`l]€lÃlfl'C les grenouilles à un
son d’une intensité et d’une fréquence comparables à celles des chœurs de
mâles, montrent: leur effet de stimulation sur l’aetivité interrénalienne.
L’audition de chœurs de mâles enregistrés préalableinent sur le terrain a
le même eifet, aussi bien sur des grenouilles femelles que sur des mâles.
Il semble donc que i’environnement sonore des grenouilles, auquel con-
tribue, dans certains moments de la journée, leur activité vocale, soit
un facteur de Pactivité interrénalienne de cet Amphibien.
BIBLTDGRAPI·IIE.
Duroxr, W., LEBoULENeen, F. et Vsunm', H. (1975). — Mise en évidence
de rythmes d’activité interrénalienne. Bull. Soc. Zool. France, 1û0,
p. 664.
(Laboratoire de Biologie animale (Eno'oei·inritogie et Nearopliysiolo-
gie), Faculté des Sciences de Püniocrsité de Haute Normandie,
76130 Mont-Saint-A1'gnan).
B. ECOLOGIE nr É'1‘i—10Loo1E.
LE.SCUllFÉ, J. et Mssuan, A. M. — Le eeinportement de combat chez le
Crapaud commun, Bufo bufo (L.],
L’un de nous (LESCURE, 1955, 1968] a été le premier à déceler des com-
portements de combat par coup de langue chez des Bufo bufo et les a ob-
servés plus tard chez bnfo mariizns. R. et C. Bo1cE [19îû) les ont étudiés
chez Bnfo americanus et B. nmrinus. Ces comporteinents se manifestent
en captivité- dans le cadre d’une chasse pour une proie. La situation qui
est certes artificielle mais semblable finalement a celle d’une basse-cour
peut \'1‘îllSI3l'|`1l)li·`\l)lÈ1`i`l.ÈI'1lf se présenter dans la nature lorsque des crapauds
sont attirés par une source de nourriture. ALEXANDER (1964) a ainsi vu des
phénomènes de dominance chez Bufo marinus. L’un de nous a étudié à
nouveau le phénomène en expérimentant avec des B. bnfo.
xlitiiade o"agrcssiuilé : Devant une proie, les deux crapauds sont dres-
sés sur leurs pattes, la téte basse et tendue en avant En distance de coup
de langue ; le temps d’arrét dure 4 a 5 secondes (voir Lnscunii, 19B5, pour
les séquences du comportenient prédateur]. Celui qui a attrapé la proie se
redresse aussitôt après, recule parfois un peu, « s’asseoit >>, et reste immo-
bile en regardant droit devant lui ; le rival se redresse aprés quelques se-
condes, tourne la tête et parfois tout le corps vers son congénére, il bais-
se alors la tête et paraît le regarder par en dessous. Cette attitude d’agres-
sivité dure 10 à 20 secondes.

736 SOCIETE zooLo111Q1JE 1112 Fnsuciz.
Combat par coup de iflflgllû : Parfois 1’at1it111le 1l’ag1·essivite est rempla-
cée ou prolongée par 1111 CO`L`l]J de Iangue q11i est lancé-, 2 E1 45 sec. (-11:9)
apres 1a preheusiozi de la proie, s11r la bouche, 121 tète ou la partie supé-
rieure (111 clos du congènère. Da11s 62 921 des cas il 11’}·' 11 qu’u11 se111 coup
de lîllïgllû, dans 26 % 1111 deuxième co11p de langue est donné 5 E1 27 se-
condes après le premier. La plupart du te111ps l’ag1·essè reste in1mol1i1e
après avoir reçu 1111 coup de langue. S’il est dominé, il a le C01‘]ÈIS aplati,
1a iêie et le corps lêgremcnt inclinés vers l’E\d\'(Z1`SZi11‘I'3, les yeux parfois
fermes. S’i1 n’est pas 1lo111i11é, il relève la tète et fait face à SO11 adversaire
(seule la femelle, pius grantle, 11 manifesté ce COl`Il]]Dl‘1.Cll1C]l1Ã).
Ecizmzgc de coups de Irmgrre : Dans 5 cas (soit 15 $(11) la femelle a en-
voyè 1111 coup de langue 5 à 30 secondes après e11 avoir reçu 11n.
Evo111tfo11 et effels des COIî1})01‘iBI1T€’!1iS de C0!111}£.ti : Durant la première
se111z1i11e 1e mâle, I]l1.1S apprïvoisè, a capturé pl11s de proies q11e la femelle.
Celle-ci Z1 donné plus de coups de langue mais leurs et1'eîs n’o11t pas ·lou-
jours été iu1111édia1s : 1111 jour, elle 2l renouvelé 4 fois son coup de langue
après une prise de noL1r1·il111·e (11.1 mâle avant de happer une proie. Dès 121
deuxième seinaine, le mâle se I101.ll‘1.‘11Ã moins, il évite cle chasser 1111e proie
quand il a reçu 11n coup de langue, il do11ne encore des coups de langue
(2 à 3 par seance, davantage e11 nombre absolu que lors de la preiuière
semaine). La femelle (1011110 à pe11 près le ]`t1€‘1'1'l(3 11o111l11·e de coups de 1au—
gue. En 19 _1U1.1l`S la femelle a donné 33 séries de coups de langue et Ie
mâle 13. Après 19 jours le mâle ne s’est plus nourri et s’est enterré, 11n
mois après il etait devenu très maigre alo1·s que la 11ourrit11re était dépo-
sée I'É'g1.1l1li'·}l‘|.'2ll`lI3[1É dans le terrari11111.
Ifecart de taille n’eta111 pas très grand entre les deux antagonistes,
Pexpèrience a montré qu’il y a eu vraimeiit com11ut, èelmnge de coups de
langue, et que le ])l1ÈI‘t0I`l1È1'l€ de do111i1121nce a mis ([L`lEl([1.`tC temps à s’i11s-
taurer, le rapport des fo1·ccs Fl 1'i111z1eme11î ete respecte.
Les co11ps de lâlllgllû dans de tels co1uporte111er1ts 11e sont ni des activites
à vide (coup de langue en retard, phènoiuèue <zT 1, cf LESCURE 1965}
ni des activités de (1É])l£lC€1'|`l(?I`|1 mais des mouveiiienïs intexitionnels tra-
duisant une agressivité- envers 11n congènère ou 1111 intrus (voir attitude
envers une r1111sa1·aîgne 111 L11sc1J1111, 1965), Chez Ie Ct‘2l])Zi1't(1, 1e coup de
langue 11’est donc pas seuïement le 11]D1.I\’El11É]`l1§ (1"E`|1î1E1(f1ï(ë c1’11ne proie mais
a11ssi (11,1111 ennemi.
B1B1.IoGI1111>1—1111.
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Not111·e1'l1·, 25, rue C1111ie1·, î:ï0t1:ï P(II'iSl.
GU1'1~;'1‘11N'r, P1. — Les g1·o11pe111e11ts chez les Axlultes et les fl`ê1EtI`[lS
11’A111phi}1iens Annures.
Dans ce travail, nous avons mis (511 èvîdenee 1lif1'ê1·e11ts types de groupe-
ments a11 cours de la I`Cpl`0lÈ11.1C1Ã10]`l et p1·i11cipale111e11|; chez trois espèces
ÉILIÉHOLIFES : Rr11111 £c111,11o1·111·1’11 (L.), Rom: du1111uii11o (Bon.), et Bufo b11,*`o

SOCIÉTÉ I-IERPÉTOLOGIQUE ms FR;\N(. T3'?
Selon que les lieux de ponte sont constitués par des étangs ou par des
mares peu profondes, il apparaît des gronpemenls ireiiwiypmires et iles
gr·011pei11ei1ls l1élé:·r1lg;piq1:es.
Les preniiers, 1·elativeme11t iutlépenclauls de la cli111atoln;.gie, sont liés
â la l}I'()EOl`l(l(3lïl` (les étangs, En e[l`el, les fctlls de Bufn bufn L. sont llépusés
dans des zoues ou la liauteur (l,I32ll.I est voisine de Sl) em alors q11e les
pontes de Grenouilles rousses (Hmm iempcrurie L.) s’olJservent le plus
souvent prés des bords de l’étaug, il uue ])I`Ol·0l'l(l(.‘I.l1‘ (l.’CI'l\’l]‘0ll 20 cm.
Dans les petites mares, il y a oliligatoirement ir1terpé11é·t1·atio11 des aires
de reproduction et les gro11peme11ls sont qualifiés d’l1éléi·olg;piq:res. Les
poutes se succèdent l1abil11elle111e11t, ou parle alors de gmupenreuls hété-
rolypiqtles slleeessiis. Exceptiou11elle111e11t, lorsque les hivers sont longs
et 1`l§§0LII‘(*lIX, la reproduction des GI‘(:‘llOI.llllES rousses est retardée et peut
même coïncider avec celle cles Crapauds con1111u11s, on obtient ainsi des
groi1pe1ueul‘s l1élér·0l1;;Jiqztes sinuillmiés.
Les principaux types (l(?vgl‘Ol1}')I'3ll1l3]1lCS, que Pon peut ollserver chaque
année jouent un rôle C0l"lSÃ(lÉI‘2\l)l(? dans le [lll\’|3lO1)]]l:‘llll:‘lllà Cll`ll)]‘}’Dl]1lâlI‘C.
Lorsque les pentes sont isolées (Rime rlulmaliim Bou.) ou fâlll)l(?I']`lCl]‘l`. grou-
pées (Rum: iempm·m·i¢i -l.., Bufo bul'0 L.), les l]0I.`lI'CC11l£\gl.’S de tétartls via-
bles sont maxima. En revanche lorsque les œufs sont eutassés, Pembryo-
genèse est perturbée et 20 à 30 ‘/c des embryons 11’atteig11e11t pas l’éclo—
sion. Les individus morts servent alors cle uo11rrit11re pour les congénères
nouvellement éclos_
La })l‘É(llIl§lUI] peut-être, par ailleurs, interspécifique dans le cas ou les
tlates ile poule se sueeélleut nn1·111alen1ent : Rime i(?lI?})lJl"(ll".i£I L. puis Bille
bufo L. par exemple.
En conséquence, les ])l'Cl1`l`lC`l`S g1·oupe111ents de télards sont (lus a la pré-
sence cle i`l0l`l.'ll)l‘CI.`lS€S pontcs sur des surfaces restreintes. ll existe par
ailleurs, au cours de la vie larvaire, des rassemblements importaiits ile
tétarcls, liés ii la l`I'3Cl1Bl`Cl`tC de `lÃCl`l`ll`)|.i)l‘i.llÃlIl`(ï‘S plus élevées et aussi ia la
localisation ile sources cle nourritures etc...
(Lub01‘ul0ire de Biologie ei Ecologie uniiimles,
Uriiuersilé de Bëxflllçûfl, î?si0.’1‘·.’l Besungüu Cédex)


			
SoCiÉ·rÉ 1-112m>É'ro1.oC1QU1;; DE FRANCE. T39
COMMUNICATIONS
PRESENTEES AU XP CONGRES EUROPÉEN DTIERPETOLOGIE
(TOULOUSE. 1- 6 SEPTEMBRE l975l ET NON ENCORE PUBLl.EES·
S.·xc1~1ssE, VV. — Our knowledge in regard to breeding ot '1`urtles 1 Iie-
productive behaviour, ernbryonic development and growth of
the young.
Until now there have been four reproductive projects of a more exten-
sive scale with Chelonians : with Trfonyx sfnensfs in Japan about 1(lt}
years ago and with Mataclcmys termpfn in the iirst decades of the cen-
tury in the United States, both of them with the purpose of satisfying a
market, since they were considered a delicacy. The problem of the vanis-
hing sea Turtles — the only group of Reptiles that works with really high
numbers of offspring for survival — has been realized üllil tackled all
over the world since tl1e early 195(lrs; conservation of the species and
economic purposes are combined here. A breeding programme with the
last surviving speci1ne11s oi` so1ne Testndo etepltantopzrs subspecies on the
Galapagos Archipelago only serves Conservation. All these projects we1·e
established within the natural habitat of the involved species, in a way
that perniitted to collect sonic data but not to detect causal factors. More—
over concerning these latter only little success has been achieved by
herpetological field studies ; they have been done predoininantly in the
United States and there with the genus Chrysemys. Migrations, courtship,
state of genital 0I‘g£t1‘iS and similar things are known ; but there is almost
HO answer to the simple questions : how does an animal iind and reco-·
gnize its partner? Are the individual difl’erenccs caused genetically or
environinentally ‘? Sonic hehaviou1·al sintilarities of this very conservative
reptilian order — e.g. practically identical nest building in sea turtles and
rnusk turtles of Ollly 10 cnt shell length in all phases - can Inislead one
to overlook adaptations e.g. the very diiïerent shell structure and form of
the eggs. Breeding experiments — the author has started quite a few for
longitudinal observation during the past decade — in detail under co11-
trolled conditions are urgently necessary t'or creating the prcrequisites
for species conservation and certainly also for zoological research, but
while we are trying to siiuulate « natural conditions » in the laboratory,
some contradictions should be kept in mind : There is 110 need to
search for a sexual pa1·tne1· any more (whereas the population density is
low in the wild often]. So in eaptivity the etl`ect of the otfactory and
visual signals will be worn out. This situation may result i11 impoveris-
hed synchronization. ·Climatic factors representing seasonal rhythnis are
distorted or lacking, space for ecological choice is greatly limited. So
tl1e author could observe that in the species propagated by him extensive

740 societe zeonocique un animes.
phases of the courtship were often laclaing. In most cases, there is no
alternative sexual partner, either. On the other hand there is often no
possibility for flight or any other avoidance. ln most cases one Ctlll
observe an increased copulation frequency in captivity. Sucl1 a deteriora-
tion ot` successive behavioural components is beco111ing strikingly evi-
dent during egg deposition. il` this process is completely suppressed for
a longer period, the retention of the eggs eventually results in an increa-
sed thickness of tt1e shell so that no young can come out. -— For tl1e later
stages of the en1bryo11ic development and tl1e hatching process (with
more emphasis than ['or other phenoniena) two series of colour slides
were shown, using the species Dognnin snbplnnn and Kinoslcrnon tence-
slomnm. — Under laboratory conditions tht;‘l`[‘) is frequently a reduced
hatching rate, caused by dec1‘eased 1`ertilization and inferior outfit of tl1e
eggs. Hatching can be additionalty delayed by heavier egg shells or
laelting climatîc stimuli. Certainly there is no selection by predators, but
it` tl1e young of species which live solitarily are kept together, their
growth will be very uneven, possibly aecompanied by the succumbing
of wealter speciniens. — The above findings as well as extensive new
l.1`tl`Ol‘1'IIîllll.U11 in regard to the normal physîology t`I1‘B based on the obser-
vation ot' complete reproductive cycles including living young with
Dognnin snbplnnrt, Cltelortinn lonyicollis sntci,t`crn, Sle1·notI1eru.•; cnrinotns,
St, minor peltifer, St. nt. minor, Sl. depressns, St. oderrtfns, Claudius ou-
gnstatns, Stnnrotypns snlvinii, Kinoslernon bunri, If. flnoesceiis, K. hir-
tipes, IC. spec. lill)., li. lencostomnm, K. crnentnluin, Cltineniys reeoesii,
Clennnys nntltleirberglt, itlnlocleniys terrnpin centrale, 1iini.rys erosa;
among these already a second generation from Sltnnetypns snlvlnii and
Kinosternon crnenlnlnm. Under equal conditions at temperatures between
25 and 30"C the incubation period was 110 days for Dogonin Sttllplfütft,
130 days for Cltetorllna l, stzlciferti, 150 days for Strturetypns soloinii,
between 100 and 120 days for all other liinosternid turtles, but only
00-80 days in the successful einydid species and 220 days lor Kiniasys
erosc. The total hatching rate of all these breeding experînients amounts
to 220 young from about ’F50 eggs. These high losses can be explained by
the breeding experinients with new species, whereas in others, e.g. Dega-
nin suliplnnn, ilinlnclentys icrrnpin and some liinosternids the hatehing
l'îtlG is almost 100 "ïu. ln live species it is already possible to roughly esti-
mate the serv-ratio among the young : 3 : Q in Dognnio snlzptnnn around
1:I, Sleimotlterns n1. minor nronncl 1:3 ; Kinosternon crnentnlnm around
1:1, but Cltinenrys reevesii and itzlnlnclemys tei‘i·o,oin around 0:1, this being
i11 sharp contrast to the observations of at least 1:3 in wild living and
farm population of e.g. the last-named species, (Jytogenetic studies are in
progress to clarify such diserepancies and also contradictions which
appeared by the results of other workers. Concerning reproductive phy-
siology there is now the tas]; to isotate causa] factors.
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dî tempo di dieci anni, in l2'Il)Dl‘tIIOl'.l.O ed in l'lZilÃl.l.l`Él·
In lEll)OI`[llZOI`i0 gli esemplari $0110 stati allevatî in IL‘l‘.T.‘F.îl‘l ili fi 111q posti
all’0pe1·t0 (Fig. 1) ; in natura le OSSEl`\’E1ZlOI`ll. sono state eseguite in uuu
ventina di loealità eve vi sono stazioni cliEl0p11e q1m!11r:1·li1ier:l0, al eenlrn
e al sud Italia,
1. IN1=1,u1€xzA DEI i>AT’1‘0111 111::11:1 E CLIMATICI SU Elnplie q110t1.101·ti11ez1!¢:.
Uiziiditul : Nou esereita aleuna azione sulla perceutuale delle uscite; la
sua influenza appare pere 1121121 eurva del peso al 1u0n1e11t0 rlello sver-
namento : iufatti se l,âCClllll2li§îlZlDI](‘} i11ve1·nalo è traseorsa in un a1ul}ie11te
con umidità 11011 i11fe1·io1·e al TU ·î/L la perdîta di peso si aggira sui 25-3(J
g1·a111111i per BSCllllJl2tI'l di ül}0-Tilt) glïllllllll, se l’i111idiîà è più bassa la per-
dita di peso ëU.ll'I`l€lll§î\ IIOICVOIIIICHÉB.
Niwolositùr Le (llll`I3I‘Cl1ZB osservate nelle useite 50110 dovute eselusiva-
monte Elll’.l.1'3.fll.lC1'1Zü sulla l§I’3I11PE1`£lllI.l1`î`l.
Irisolazfonc : A ten1pe1·atu1·e uguali la pe1·ee11tuale delle useite è la stessa
al Sole e till,D]`lll)I‘lI ; in generale pe1‘0 la pe1·ee11tuale delle useite (al sole 0
all’0111lJ1‘a) varia gio1`nalme11te e stagi011al1nente.
Tempe.=·utm11 .· E’ ee1·tan1e11te il fattore più ll`I`l]]Ol‘I21l'lÉê, perche oltre alla
sua influenza globale sul c0111porta111ento dell’aniu1ale esercîta I.ïI1’£lZlO11C
diretta sulla sua nutrizîone. Presa isolatamente, la ten1pe1·utu1·;1 1110st1·a

742 SOCIÉTÉ zoo1.o111Qu,==: DE FRANCE.
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1
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1
F11:. 1. — Visions d’î11sicmc di un tc1·1·111·lo usnto par nllcvnrc Elo hc uattxor-
. . . . P q .
Imcafa; 111 ogm tc1·1·111·1o di [i mq sono statu allcvaîe duc coppm.
La lmsc del te1·1·:11·îo è ::ost·ib11it—;1 da Etc-r11·ît (Ami11nto—cc111·c11Lo),
l’întelni:1tu1·:1 è fo1·1·natz1 dn profilnti mctalllci c lcgno, il resto è
tutto di rate Juctallîca. Ognl tc1*1·n1·io ])l'&S(·!IlÉ1'l d11 colle di ncclinmtzl-
zîono poste :1 dîvcrsc profondità cd una Vî'|.S|J2'I. par l`£'|.Cq'LlZl. No]l’lnte1·:1o
d•:I· to1·1·:11·lo è s·t:1io 1·icost1·1I·it0 l*z1111]1ic11·|.c do`l·l11 n1acch1a 111cdîto·1·1·r.1n·c21,
tm le vario cssenzc abbîamo Pfsfaccn lcnffscus c Hcdcm clim.
il znnssiino I3 il 111ini1no volo11l111·ia111211tc tollcrati ma fra ( ucsti cstrenü la
po1·c12nt11a1lo d1 IISCIÈB 1: 11·1·cgol111·c. N:1tm‘al111ont@ 1 v21lo1·1 d1 tale 1nl`luo11z21
21cqî.1lsta11”1o sîgnifîcato solo sc rifcriti al ciclo di attività; in 1·claziono al
co1nporta111cnto dcll’ani111aIc apparc cl1ia1·:1montc cho le bassc tcnmorzl-
turn sono sopportatc mcglio al nmttino cho alla sera.
Massimo volontzxrianuznîe tollerato 36°C.
Massimo critico 43°C.
Minîmo \"OlOlltHFî£\]lîCHl.B tollorato 15°C.
Optin'111111 profcrcnzialo 32°C.
Attivî tra i 24°C. G i 3#1°C.
2. TnoF1s1.1o : Gli esom lari di Elf`()]1B q1m£11o1·li11er1Ia sono stati nutrîli
P . . . , . .
in labo1·:1to1·io con topi, Pïlllll, []L`llCl!11 e souri (Podorczs szcnlo, Laccrta
v£1·£d£s} ; solo 4 cscmplzmri sn 57 adnlti osservatî si sono n11t1·itî con nova
di gallinzt. [11 natura, quantunqtio l’indagi11o sin molto complcssa, sono
state rîlcvato le scguc11ti prcdc : Podorcis sfculca, Lacerlcz v1'1·fdis, Ratios
norvegfczzs, Apodenms sylzmlfcrrs, Mus ninsculus, Arvicola terrcstzis, Urg-
clologzzs czmiculzzs.

se e11è1*1à 1-m111¤·1ê·1*0L0 GIQUE DE 1¤11A1~1cE. T43
Il trofismo è legale :11 cicI0 di attività (1·ip1·0d11zi011e, accliniataziüne
estiva, 21eelin1:1tz1zî011e invernale} e di coxiseguenza ai ancl1’ess0 influenzzzto
dalle te111pe1·at111·a1; in0lt1·e presente variziziûni dipendenti dal sesse e
d:1lI’età degli ese111pla1·î : 11ei 111:1scI1i aclulti il 111z1ggi0r·e trefismo si pre-
sente nel mese di gi11g110 (2/3 della quantità cümplessivzi di eîl)0 2111111121}
nelle fe111111ine adulte nel inese di maggie (3/5 della quantità anmm di
cibe} ; 1111 CSCl`I1])l£ll‘C 11111seI1i0 di 700 g i11 1111 11:1110 1121 ing0lIat0 cibe pari
a LlI`I peso di 800 g, `LIIIR fe1111ni11z1 di 000 g eîlJ0 pari il 700 g. Neglî esem-
plzzrî gievani, neî primi tre 211111i, il t1·0fis1110 si 111z111ifest11 1.111îf01·me11·1e11te
da maggie a sette111lJ1·e : nel p1‘IlI`lU :111110 i11gnllz1110 cirea 200 g, nel seconde
300 g e nel te1·;·:0 400 g.
22
21
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1 11 s 1. 1 ss 11 Il
F10. 2. —- In nseisse è 1·ipe1·tz1t0 il tempo espresse in 111esi, in 01·1.li1111ie le 01·e
del ginrnu. Le due curve t1·z1ttegg.§iz1te 1·:1p]11·ese11ta1n0 1·ispel;ti\=:1111e11te
l’01·z11·i0 del S·û·l’gBl'B e del t1·:1111m1tz11·e del $0le. I rettxingnli chi:111
CO·Illi}I'CI'IdUl'lU gli Dl'2'Il'I d111·1111ie i q11:1li 50110 st:1Li visti i11 attività
gli ese111pl:11·i z1d11Iti. I 1'CttI|.l'IgOII t1·:1ttcggi:1ti di 11e1·0 gli 0l'Z'll'I d111·:1nte
I qunli si è innnifestzite ln 111:1ggi01·e zitlivilà.
La specie c011side1‘at21 beve m0lt0 spesse e si bagzia il l1111g0 1·est:1111l0
2'l1'lCll6 per 01*1: 1‘1ell’acquz1: (I`LlEStU di s0lit0 avviene q11::11cl0 111 `l.El`I`1])CI`£l-
turn e elevata 0 s11bit0 dope ï1I'I paste.

744 $00101*0 ZOOLOGIQUE DE 111111011.
3. 1"IU"1`E2 Gli 050111p1a1*1 11d1111i 111111}.1110 111 1110111.11 11110 110110 1’(111110,
11*1111110 10 f0111111i110 0110 l1Z\]'1.`I`1O (10110510 10 1101111, p01* 10 (1112111 $1 $0110 1*150011-
11*1110 l1*0 1111110. La d111*at:1 111011111 (101 1}CI‘10dD di 11*111111 è (11 11 g101*11i, (1111*01110
11110 1101*10110 gli €SCI'l`1]]]à1‘î 11011 5i T1I.l1ZI`0l'l0 1155011111111101110, 0 1*i(1(100110 111 1111-
111.1110 111 ]O1`U 111111*11à. I gi0\*1111i 1101 p1*i111i 11110 2111111 (11 1*1111 1111110110 11110
1101111 111 :111050, (1111 101'Z0 2`lI'1l'l0 di 0111 il 101‘0 1111111010 (11111111111s0c il 110 0
([1111111*0 0 110g11 311111. SIICCBSSÃN'.1 111*1*1110 21 d110. La d0p05iz10110 (l0ll’0511v111 0
510111 055011*010 50111111*0 110110 1.11*11110 01*0 (101 I1111111110.
4. C101.0 111011>:111.10110 DI A*1*1·1v1·1*.·1 : L1: 1150110 50110 più f1·0q1101111 111 pri-
111111*010 0110 111 111111.111110 11 p111*i1à (11 (:011dizi011i 011111111i0110 (Fig, 2). U1111
di11`01*011z11 1101 01010 (11 111t1v1111 si 05001*1*11 11*11 1 1111150111 0 10 f0111111i110;
([110510 111111110 1111`11111 50110 1110110 1110110 11111110 Liüî 111050111, la ]J01‘c01‘1111r110
d0110 1150110 0 degli Sl)0SÈ£l11‘1|3ll11. 5111 111 1QCI`I`èll`1O 0110 111 1*1111111*11 0 111f01*101*0
di 011*011 11 35 % (11 (1110110 (101 1111150111 ; 5010 (1111111110 111 g1`Z1\'.1d2`I]'1ZH (g111gn0-
10;*110) 10 f0111111î110 p1*05011111110 1111 111111101110 11011’111tivi1à 0110 5111101*11 (11.101111
d01 1111150111 in (1110510 p01·i0d0: 111111111 10 f01111111110 11bb150g1111110 p01* 10
svilup]10 (10110 1101*11 dî 1111’ CS])OS.1.Z1.l'JI'1E p1*011111g11111 111 5010 5p00i111111011t0
110110 01*0 C£\1[1C (101111 g101*1111111, I11C!1È1`C 1 1111150111 (I1511*1h11i500110 più 11111-
1`01111011101110 11011’111·00 (10110 g101*1111111 10 11S0i10.
5. A0(;L1M11*1·1\z10NE INv12111<111.E : L0 0S501*v11zi011i 1*isp00c11111110 111 (1111011-
(101*1211 (1011’ 00c1111111111z10110 111v01*111110 (1111111 10111p01*111111*11; 05511 CO11‘1î1'1Cîë1
(1111111110 111 10111p01*a1111·a (10110 00110 (1150011110 al (I1 50110 (101 1(|"C. 0 1011111110
C[llî`\l'l(1O 111 10111p01·111111*11 [161121 0011:1 11101105111111 5111101*11 11110v1111101·110 ([110510
1111101*0; (11 0011s0g11011z11 111 p(1s1zi0110 0 111 511*111t111·0 (101111 00110 111111110 111111
gl‘£\I`1[TiG i11f1I.lE1'1ZEl 511110 (11110 (11 1111111] -0 (11 11110 11011’11001i11111111zi0110 1111*01*-
111110, C10 11011 10glî0 1101*0 0110 gli 050111p1111*1 S11*11zi01111110 110110 00110 già
([1.12111dO 111 10111p01*111111*11 05011111 111101*110 ai 15"C., 11111 11110 ai 10°C. 001111-
111111110 il 1111111v01‘5i pur 50111:11 115011*0 El·11’£ll]Bl‘1lO. N011 5011111111 0110 gli 11111*1
_
 î   1··::*1,:!1.··11;‘¤aë*` www . .     ' -.-11 1
 
G F M A M G L A S 0 N D
Q Pariodo di 0001. mvemalu m Periodn di. UVOÉEPHBIZIORB
2 ' " *1-ta ¤*=11*¤ - " " annlimatazicns sativa
- “ “ ¤¤¤¤1=1>1¤¤¤¤*¤ §® ·· · num; 1111.111 uuu
F11;. 3. -—- lï:1pIp1·050111111(i0110 g1*11f1011 (101 LE1(‘10 (11 (11111*115. 111111111110 110g1i 050111;)]:11*1
1\(1lI 11 (11 1'î`1'(.•p11c qt111!1101·11111·(11r1.
1111101*1 01i111111101 (11111i(l11à, pioggia, 1101110, 11150]:1210110) 11gi500110 (111*01111-
11101110 51.11],11112.10 1l011’11001111111111z10110 1.I`1\'|b]`1'1Z11B 0 5111 1*i5\*0g1i0, 11111 0551
110550110 111011if10111·0 111 t(3lH]]Bl‘E`|1.I.l1`1l : p01‘010 DOSSOIIO 0501*011111·0 1111’
i11f111011z11 5011111110 i11(1î1*01111.
(111 050111p1111·1 111111111 111111110 ])l`CS|311t11I10 11111*0 1111 ])(2I`1U[1U (11 11001111111111-
110110 05111*11 tI‘Zl 111 11110 (101 111050 111 111;,1110 0 111 111*111111 1110111 d01 111050 di
:1g0510 (Fig. 3]: 111 c01111*111*10 gli 0501*11p]111*1 €10v11111 11*1 (1110010 p01·i0110
111111110 1111111if051€110 111111 1101111010 attività.

s0e1É·1·1ê H1=:ru=1ê*1*u1,ee1ueE ne rmxuce. 745
6. Rieueuuziexu : L,2ll,t1\'ità sessualc è dipendcnte della teiuperatura,
per questa species iu Italia si esplica tra la line del mcse di ap1·ile (l’acce—
piameute più pl‘CCOCC usservate è statu il 22/4) e la priina mctà di giugue
(l’acceppiz1u1e1‘1t0 più tardive è state esservate il 14/Li) esseude suite ]’i1·1-
flueuza dell’auda111ente stagienalc. .»\ll’i11iziu dell’cpeca 1‘.lpl‘Ddl.`ll1l\'îl i
maschi in calure multe spesse danne erigiue 21 lutte, queste ceu1pe1·tu—
meute esservate più velte iu l`1E}tlll`îI, uen è state mei I`lSC()l`liZl`à`|lZ() in 1L>1·1·a-
rie.
Seuza seffe1·u1e1·ci in questa sede sulle diverse fasi del cu1·teggia111cnte,
che è siinîle il quelle di iuelte all1·c specie, passiaiue subite a ceuside1'z11·e
l’acceppizuneute : esse zwvieue nel peste eve si é svelte il certeggiameiite.
Gli esemplari (ll.11‘2ll'1'i€ la cepula 11011 si nascundunu e SOHO pece attcuti ad
evexituali periceli, ma se si zzccergeue di uuu presenzzz estranca, scappaue
p1·eeipitesa1ue11te, uen seuza diflieeltà data l’i1^1ti111:·1 uuieue dei sessi. La
dureta media della cepula e di 5 ere e mczze ce11 uu 1u:1ssi111e di sette u1·e
e u11 u1iui111e di lQl‘B ere. Glî accupiauienti sene iniziati tutti depe le e1·e 12,
in relaziene a teinperattire più clevate, e uen si suue mai ripeîuti nelle
24 ure successive. Tra un accepîameiite e il successive è passata 1.11121 me-
dia di 5 gierui ; la teinperatura (iGii,1'Iî`î2l du1·a11tc Paiuplesse è steta sem-
p1·e superiure ai 25"C. quella del sulistratu i11te1·11e ai 36"C. Interessaute
il faite che du1·a11te tutte il periede degli auieri i maschi rîfiutaee il cibe,
al centrarie le fe1111ui11c si r1ut1·e:1e alabeiidaiiteiueute.
Ill l.C['I`£ll‘i0 ablaixziiie petute seguire sei evedepesizieui 1·ispettivau1eute
di 16, 12, S, 7, 5, 4, I.l0\'&1. L,ûV(l(iC[JOSi?5îOllC è avveuuta seiupre al mattiue
tre le e1·e 7 e le 13, nelle celle di ucclimatazienc, ce11 una lÃCl`l`l]]€l.‘£1lfl.ll`[\ es-
cîllante tre î 2·2°C_ e i 36°C. e l.`Il`l’l.lI`l`l.l.(ill.à del 66-76 %_ La femmimz depe
aver depuste le ueva vi 1‘iu·1aue iuturue dei tre ai einque gierni inizîandu
la mute. La ferinu delle ueva e uielte varia c certaiiieete vi inlluisce quelle
stiremente a cui vanne seggettc al 111e111c11te del parte ; il pese escilla t1·a
i 27 ci 34 graumiî ; le dimcnsiuni tl‘î.l 5 >< 2,5 e 6,5 >< 3,2 centi111et1·î. In
11atu1·a lc uevu sene state trevete uei pusti più svariztti, ma tutti cue de-
teriuinate ca1·z1tte1·istiel1e di pesiziuue, sîcurezzzz, `tlllliditîil e te1upe1·atu1·a.
Per I’i1‘1c1.1lJazie11e artiliciale le ueva seue state peste iu uu sacchete di
plastica pieue pe1· uietà di u11 iuiscuglie di terba, sabbia e terra di casta-
gue, uuiide al 90-166 % ; nel secchelte è statu lasciatu u11’z1pc1·I:111·11 per
pe1·111ette1·e la circelaziene (i(31·i’î![‘1îl ; la tempe1‘atu1·:1 (·l·il’1]`Il,El`l']D è escillata
tra i 23°C. e i 29"(É. Durante la prima settiman:1 le ueva hauue asserhite
acqua per circa sei g1‘211·11mi cîascliedune, pei il 10l‘0 pese si è iiiantenute
cestante se Pumidità ne11 scendeva al di sette de] 96 %. L’ineul)azieue
è duratu îu media: 55 gierui cen uu massiuie di 62 e un minime di 47.
Alla uascita la diineusieue dei picceli uscillane tra i 35 e i 41 ccutiuictri
di luugliczza, ceda ceiupresa, e uu pese tr:1 i 15 i 24 graiiuui, la peren-
tuale dei masclii è di circa il 65 % ; elle scliiusa delle uuvu melte fre-
quentc e statu la preseuza di aberti alïetti da celeseiuiu. I pieeeli mutaue
une p1·i111a velta 3-7 gierui depe la uascita.
7. CREsc1·1*.\ s*1‘.·1·1*Uu.—1J.E : Prcndende iu ceusiderazieue i dati riguar-
dauti ette esempluri che alla nascita 111isu1·ava11e circa 46 ceutiiueîri, si
sene 1·isceut1·ate le segueuti c1·escite : ad un annu 76 cm, a due 166 cm
e a tre 123 cm. Dal quarte aune iu pui la crescita è ueteveliuente 1‘z1lle11-

746 socuërà z0o1.0G1Qu1z ma mmncs.
tata. Qucsti dati si rifcriscono ad ES(Zl`lÉl1]]Z\I'i. allcvati in ]îib01`2`\tO1‘îO 0 per-
cîè st1p&rali1nc11tati.
(Via B. Eustachfo .9, 00161 Roma).
K.LEh·IMIï]i, K. — Die Aiiiphihîen und Rcptiliœn des cozâncn Olschio-
fers von Messe] und îhrœ tic1·g€og1·a1111îsc11c11 Bezicliungn-:11.
Dis Fossilfundœ aus clêm mittcIeozâî11c11 Olschiofcr von Messe] bei
Darinstadt sind wcgcn ihrer Fo1·n1c11fülI2 und wagon îhrês vorzüglichcn
Erha]t1111gsz11stz1ntl€s belmnnî und ]Jo1·ü]1mt. Allcmlings gclang cs crst in
don lotztën Jahron, oint: PI`âl)£lI`£ltî0IlS[CCl1Hî]î zu amtwickcln, mittcls dcr
die Fossilit:11 in dom stark wz1$sc1‘l1altîgc11 Schîcfcr datlcrlmft und un-
vcrândcrt konscrvîërt Werdün liôflllëll. In und au dam &ozâinœ11 Süfâwsmssor-
soc von Messe} wzircn die Lurcho durch p1·i1nîtivcrc Frôschc vcrtrctcn,
dit: K1·îcchtîcr@ durch cime rclatîv mannigfaltigc Krokodil- und Scl1ildl<rü—
tcnfaunzt, aber auch durch « modcrnc >> Eclisên und Schlsmgen. Die Fundc
dcutou auf tropîschcs bis SI.`I])ÉI'0]_)iSC]1€5 Klîmn und auf tlergcographisclu:
Beziehungcn zur ncuwûltliclœn Fsumi. Da Planrtngmi bcstchcn, dic
Olschicfcrgrtlhe von Messe] mit Müll aufzufüllran und damit dicscn
ho1·tih111tcn Fossilftmdpunlat z11kü111`tigcr Fo1·sch11ng zu cntzîchcn, bcsch-
Iicücn die Tagtlngstcilncliincr, den stuatliclicn Stcllcn eine Resolution für
den Erhzilt der Gruhc Messe] zur ’\VEitÈ1‘È1'1 \\'îSSBDSCllZlftIiC]l€H Auswertung
zuzulcîtcn,
(Joluznncs Gutenberg Unfuc:·s£!Ei!, Institut für Gcncfîk,
Smxrsfmssc, 21, Postfach .*1‘.980, 6500 Illninz, B.R.D.}.