FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 .‘ -1 4 la } sociation regie par la loi du lüjuillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 \ `\€—' 1 ~· Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé 0 ‘ ~•7 La FEDERATION FRANCAISE DES SoC1ErES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature. La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts). La FEDERATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 91 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution. L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association, consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages! La FEDERATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, le volume 74, de Gaston TEMPERE et Jean PERICART intitulé supplément aux Coléoptères Curculionidae. Edité en 1989, ce volume ne sera pas réédité sous forme papier. Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de dupliquer, le diffuser et de modifier cette création ..... Montpellier, le 17 janvier 2008 le Comité FAUNE DE FRANCE
Creative Commons ®Cf6aiiV9 C 0 lil ill U TC 5+ l) I-1 l·Z I) Paternité - Pas d'UtiIisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France Vous êtes libres : •de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public •de modifier cette création Selon les conditions suivantes: Paternité. Vous devez citer le nom de |'auteur original. .·="` Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit .= d'uti|iser cette création à des fins commerciales. Partage des Conditions Initiales à l'ldentique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un »··”' contrat identique à ce|ui—ci. •A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. •Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez |'autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à l'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...) Ceci est le Résumé Explicatif du Code luridique (la version intégrale du contrat). Avertissement El Découvrez comment diffuser votre création en utilisant ce contrat
` · _` ‘° -T`e ` î · ' < âv °` xv \ ii" =~·` ""' . dt ‘—a.=.;¥«~ pë·"" ‘r If _ ...· d;l—`_·-È; ;~«ë À. ` pf $§§%ë’ïL`.êÈl' «··· § ! " ,· '.;_·¤·•·?.·:¤‘ “ `~ ~ `* 4 ;__'ç;É·¢f: " _ * 1·` hr ?·*é%‘;ë,: (_ ?ë·€iï,k X- ·—lî - I " ‘së‘É.` `tü 'T ii'? ' · '- ` ¥*"*".‘: '- , 1 y,s~‘ Mx, Q! —. ' ’ · a L ·sL;‘ ` ¤ _ i J * ' r -> ` @4:. "J I J- ·_ H•¤·é A _— _ .~ ’ .î _ · n ; ’ .· ` . Q \*· u .,, 'ï+···‘· . `
FÉDÉRATION FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES FAUNE DE FRANCE ... 74 .. QUATRIEME PARTIE Compléments aux trois volumes d’Adolphe Hoffmann Corrections, Additions et Répertoire PAR GASTON TEMPÈRE (T) ET JEAN PÉRICART avec la collaboration de ROMAN BOROVEC Illustré de 3 portraits, 112 figures Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles 57, rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 — 1989 -
FAUNE DE FRANCE _ 74 _ c©1.E©1>TEREs CURCULIONIDAE QUATRIEME PARTIE
FÉDÉRATION FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES FAUNE DE FRANCE ... 74 .. QUATRIEME PARTIE Compléments aux trois volumes d’Adolphe Hoffmann Corrections, Additions et Répertoire PAR GASTON TEMPÈRE (T) ET JEAN PÉRICART avec la collaboration de ROMAN BOROVEC Illustré de 3 portraits, 112 figures Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles 57, rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 — 1989 -
Ouvrages dejà publiés par L Péricart Hémzptères Anthocoridae, Cimicidae et Microphysidae de l’Ouest paléarctique. 402 pages, 198 figures, 1972. (Faune de l’Europe et du Bassin méditerra- néen, volume 7). Masson & Cie éditeurs, 120, boulevard Saint—Germain, 75006 Paris. Hémzptères T ingidae euro-méditerranéens. 620 pages, 250 figures, 70 cartes, 6 planches h.t., 1983. (Faune de France. France et régions limitrophes, 69). Fédération française des Sociétés de Sciences naturelles, 57, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05. Hémqztères Berytidae euro-méditerranéens, 172 pages, 67 figures, 22 cartes, 2 planches h.t., 1984. (Faune de France. France et régions limitrophes, 70). Fédération française des Sociétés de Sciences naturelles, 57, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05. Hémiptères Nabidae d ’Eur0pe occidentale et du Maghreb, 185 pages, 64 figures, 28 cartes, 3 planches h.t., 1987. (Faune de France. France et régions limitrophes, 71). Fédération française des Sociétés de Sciences natu- relles, 57, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05. Photographie de la couverture : Accouplement de Lixus bidens Capiomont sur une tige de sa plante-hôte, l’Ombellifère Opopanax chironium L, en forêt du Don (Var) à la mi-mai 1958. Longueur des Insectes 2 environ 10 mm. (Cliché Jean Péricart). © 1989, Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles. ISBN 2-903052-08-5
PLAN DE L’()UVRAGE pages INTRODUCTION .................................................................................................. 9 Première section : CORRECFIONS ET COMPLÉMENTS .................... 15 Commentaires préalables et mode d’uti1isation ................................ 17 Corrections et compléments ................................................................ 23 Bibliographie .......................................................................................... 417 Index ........................................................................................................ 429 Seconde section : RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE ................................ 459 Classiiication supérieure ...................................................................... 461 Liste mise à jour en 1988 ........ . ........................................................... 471 Index ........................................................................................................ 523 TABLE DES MATIÈRES .............................................................................. 529 Espèces dont la description d’0rigine se trouve dans la présente Faune : Acalles dieckmanni Péricart ............................................................................ 316 Trachyphloeus jeani Borovec .......................................................................... 413
Introduction Il faut rappeler que les Col_éoptères Curculionidae, ou Charançons, constituent, par le nombre de leurs espèces, la plus importante famille du Règne Animal comprenant probablement plus de 200 000 espèces sur le Globe, dont quelque 45 000 sont décrites et environ 1 500 habitent la France, Corse incluse. Le premier Auteur d’une Faune des Curculionidae de France fut Alphonse HUSTACI-IE, qui publia les Ceutorhynchinae en 1925 dans Miscellanea ento- mologica, les Apioninae en 1931 dans la même Revue, et l’ensemble des autres sous-familles, de 1923 à 1931, dans les Annales de la Société entomologique de France. , v, 1 #~r ,1e A ` ‘ . .· ri; , t A nai; ( xxx; ,_· xr . · ` A rs»· r on ~ Q}? ~r,» î=r·ï T É; il .. ‘î*‘ ii lr,/' fr lîi .5 r W tm · "’·: É Y, rfj13" ~ë g;.`L î ' · É ·-·'· i g?] ~ ra # F ,»t‘ ÉÈFÃ 2, î` ? ‘·’ " . * · ‘ ——r» r ’‘t . ~ e1 ta 'irli i- V ï îla Alponse Hustaehe (1872-1949) (Photothèque du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris).
10 INTRODUCTION È- - ~ ’ · > T · **è. Q T“‘ ï îîêî :·' . .·T . _ . .,,, " T if '; ‘ *‘ °''` É;. Y- 4·,».v·, .··. ;,; K >·= `’`E _ ·;g ~ ·— T r" ,`,. _ È ·VV~ à E ,;T,, . r ·—T_ < N î*T T;î~ 5 ( ;,~ T)‘` ` v,.=·» ,. zëi . NN T Adolphe Hoffmann (1889·l967) (Cliché D. Matile-Ferrero, 1963). C’est sur la base de ce solide travail de pionnier qu’Ad01phe HOFFMANN put élaborer un ouvrage plus complet notamment aux plans de l’écologie et de la distribution des espèces, ouvrage qui a fait autorité depuis lors. Ce traité fut publié en trois volumes parus dans la série « Faune de France » respectivement en 1950, 1954 et 1958 (volumes 52, 59 et 62 de la série). Durant la trentaine d’années qui viennent de s’écouler, de nombreux groupes de Curculionides représentés dans notre pays furent objets d’études soigneuses, parmi lesquelles il faut citer en France celles de A.J. ROUDIER et de G. TEMPÈRE (T), dans les autres pays d’Europe celles de R. BOROVEC, R. CALDARA, E. COLONNELLI, L. DIECKMANN, J. FREMUTH, B. FOLWACZNY, M. GONZALEZ (T), H. KIPPENBERG, M. MEREGALLI, G. OSELLA, S. SMREc· ZYNSKI (T). L’œuvre de DIECKMANN est paniculièrement remarquable par son importance et sa qualité.
INTRODUCTION 11 Les volumes X (en partie) et XI de la série « Die Kâfer Mitteleuropas », édités sous la direction de H. FREUDE, K.W. HARDE et G.A. LoHsE, et parus respectivement en 1981 et 1983, apportent grâce à la coopération d’une pléïade d’auteurs, notamment L. DIECKMANN, de bons tableaux de détermina- tion des Curculionidae d’Europe moyenne, qui couvrent une partie notable de la faune française en-dehors des domaines méditerranéen et atlantique; ils méritent à ce titre d’être remarqués. A la différence des travaux du milieu de ce siècle, les efforts actuels en taxinomie des Curculionidae portent moins sur de vastes synthèses que sur l’étude approfondie de groupes limités, généralement tribus ou genres, envisagés sur 1’ensemble de leur aire de distribution, euro-méditerranéenne ou paléarctique pour ce qui nous concerne; ces études font « retour aux sources », c’est—à—dire qu’elles se basent sur l’examen de tous les spécimens-types disponibles pour les taxa antérieurement décrits depuis 1’origine de la classification linnéenne. De telles révisions, encadrées à présent par des règles taxinomiques précises grâce à la parution en 1961 du Code International de Nomenclature Zoologique (révisé en 1985), conduisent à effectuer maintes modifications de noms pour les genres et espèces, ainsi que des changements de quelques orthographes; ces variations sont certes gênantes, voire déplorables, puisque génératrices (transitoires) d’instabilités de nomenclature et parfois de confusions. Mais le Code étant à présent objet d’un très large consensus intemational, il importe de s’y conformer dans l’intérêt d’une future stabilité — sera-t-elle jamais réalisée ? — au niveau des genres et espèces. Une autre catégorie de modifications consécutives aux prescriptions du Code de Nomenclature est constituée par les changements de noms pour homonymie. Ceci concerne surtout, malheureusement, un certain nombre de noms d’espèces communes. Le problème difficile des homonymes est expli- qué en détails, vu son impact, dans la première Section de cet Ouvrage (voir p. 19). Outre ces modifications nomenclatoriales, interviennent les découveites de nouvelles espèces, soit par reconnaissance de plusieurs entités distinctes (espèces jumelles) au sein d’un complexe auparavant considéré comme monospécifique, soit comme résultats de prospections sur le terrain dans des secteurs encore insuffisamment connus de notre pays, principalement les montagnes (Alpes, Pyrénées), soit encore par suite d’invasions ou importa- tions accidentelles d’espèces étrangères. Le regretté Gaston TEMPÈRE (·l· 1985), riche d’une expérience de 60 années, put mener à bien avant sa disparition un inventaire critique des espèces françaises, intégrant toutes les données acquises jusque vers la fin de la décennie 70. Cet inventaire fut publié par la revue niçoise Entomops, grâce à l’heureuse initiative du Dr R. STROBINO, fondateur et gérant de cette publication. Il constitue le Catalogue des Coléoptères Curculionides de France; essai de mise à jour critique, paru en 1977-78, avec une Supplément daté de 1979. Grâce à ce précieux document, rédigé avec grand soin, et auquel il faut évidemment ajouter les nouveautés, encore assez nombreuses, de la dernière décennie, il est possible d’actualiser en 1988 la faune des Curculionides de France. Abstraction faite des changements de noms et d’orthographes, cette actualisation représente l’addition de près de 160 espèces et 1’éviction d’une trentaine d’autres. La Faune d’H©FFMANN est donc considérablement dépassée. Comment
12 INTRODUCTION convenait—il de la remettre à jour ? Il fallut éliminer la solution de réédition avec augmentation, qui représentait un travail typographique trop important pour un résultat certainement peu satisfaisant. La rédaction d’une nouvelle Faune aurait été évidemment la solution idéale; la lourdeur de la tâche la rendait malheureusement impraticable. g Gaston TEMPÈRE et moi—même étions tombés d’accord pour reconnaître que la seule solution raisonnable et réaliste serait l’édition d’un « Supplé- ment>>. N’eût été son grand âge, Gaston TEMPÈRE aurait probablement effectué lui-même ce travail. Il a souhaité que j’en sois l’artisan. J’ai résolu après sa mort de m’atteler à cette tâche. ‘E‘ z E · j __ __._ V 1 .-»§. ·‘ri’ C V r . °ï;';:îÈNÉi?ë1-2î*`° —· —=··i'-·—· s — -=·v ‘`.ë «·r,., r ' 1 · '``=' 'iv` ii NN ri r ,i,»r· ti à tits v~ · · t ~ ~~ i V Q î‘’i='î rr oq î __,= « — ¥ i A ` ·*'· t ~ · L =-~··E vr — -1 ai t T »e·· ‘»=i i,'`‘ 1 xra aèëgë » ·=i=; =‘E-· L `'t` N i rsv C " .15. · ‘ N t ·»· , >·——~·.,~ srsvi '``' ~r a C rsat .,,t Z É . q q_%`q N ·_·î. ··-_ -··—r L . .·_,= a ‘ -··.= i =·— A ·'‘=—«=· itai .· , U g i;«»,J§'tÈÉÉ” 'V,. r tr·îia i rs ir 1 oiit ‘ iiro N N " il ~~ r ·~> s 1 N ==., _ C `' W ~· - 1 N . ` " N’`N ` ` vi tr .i·. Gaston Tempère (1900-1985) (Cliché Dr Robert Constantin, 1983)
INTRODUCTION 13 Le volume réalisé aujourd’hui pour la série « Faune de France » sous le titre'de Coléoptères Curculionidae, 4ë Partie, se compose de deux sections indépendantes et complémentaires, juxtaposées. La première Section qui s’appelle Corrections et Compléments aux trois volumes d Yldohœhe Hofmann constitue un tout en elle-même, avec ses figures, sa bibliographie de 1950 à 1987-88, et son index propre. Son mode de présentation est explicité pages 17 à 22. La seconde Section, dont le titre est Répertoire systématique des Curculioni- des de France, est une mise à jour actualisée en 1988 du Catalogue Tempère. Sa présentation est explicitée pages 467 à 469. Ces deux Sections ne sauraient représenter qu’une « photographie » en 1987-88 de l’état d’un sujet que les études contemporaines maintiennent en perpétuelle évolution : ainsi va dans tous domaines le progrès des connais- sances et c’est bien. Mais je pense que le but recherché, en communion avec le souhait de GASTON TEMPÈRE, sera atteint : prolonger de quelques dizaines d’années la validité d’un ouvrage de référence qui devra, dans les premières décennies du prochain siècle, être réécrit sur des bases plus modemes. Ceci sera possible si l’Entomologie Systématique française connaît la renaissance qui s’observe dans les pays voisins. J’ai probablement, dans le travail relativement difficile et ingrat de la première Section, laissé subsister ou même introduit quelques erreurs malgré le soin apporté aux relectures. Que les utilisateurs m’accordent leur indul- gence pour les imperfections qu’ils trouveront. Je dois, en terminant cette Introduction, dire ma gratitude aux spécialistes et Collègues, professionnels et amateurs, qui à divers titres m’ont apporté leur aide, soit en me communiquant des spécimens, soit en m’adressant des informations ou en attirant mon attention sur des améliorations possibles des tableaux d’HoFFMANN, sur des erreurs à éliminer, etc. Je nommerai Y. BoIssoNNoT (La Verrie, Vendée), F. BURLE (Paris), R. CALDARA (Milan), J. CLARY (Lyon), E. COLONNELLI (Rome), J.C. DENOSMAISON (Bondy pr. Paris), R. DUBUT (Montfort-L’Amaury, Yvelines), J.-M. EI-IRET (Autun), F. FLEURAT-LESSARD (Pont-de-la—Maye, Gironde), A. FOCARILE (Aoste, Italie), J.C. GIORDAN (La Colle-sur—Loup, Alpes-Maritimes), C. GIUSTO (Gênes), H. HAURET (Calonges, Lot—et-Garonne), C. LEONARDI (Milan), M. MARTINEZ (Versailles), M. MEREGALLI (Turin), M.G. MORRIS (Wareham, Angleterre), J. MOULIN (Roussillon, Drôme), G. OSELLA (L’Aquila, Italie), J. RABIL (Albias, Tam—et—Garonne), A. ROUDIER (Paris), L. SCHAEFER (Montpellier), R.T. THOMPSON (Londres), Chr. VANDERBERGH (Choisy-le-Roi pr. Paris), M.A. ALONSO ZARAZAGA (Madrid). Des remerciements particuliers sont dus à L. DIECKMANN (Eberswalde, R.D.A.), J. PELLETIER (Monnaie, Indre-et- Loire), que j’ai mis trop souvent à contribution, et à M"° H. PERRIN (Muséum national d’Histoire naturelle, Paris) qui m’a fait de multiples communications de matériels notamment des collections Hustache, Hoffmann et Tempère. En outre, J. PELLETIER et H. PERRIN ont bien voulu m’aider dans les tâches de relecture du manuscrit et des épreuves de la première section de ce livre et je leur en suis particulièrement obligé. (Euvre de compilation autant que d’étude, le présent Supplément fait de larges emprunts, pour son iconographie, aux publications des spécialistes. A ce sujet, je suis très obligé à M.A. ALoNso ZARAZAGA, R. CALDARA, L. DIECKMANN, J. FREMUTH, D.G.H. HALSTEAD, M. MEREGALLI, G. OSELLA et A. ROUDIER de m’avoir autorisé à reproduire ou adapter nombre de leurs
14 INTRODUCTION illustrationsm. Je remercie aussi vivement le Dr. J. BALAZUC, M“‘° D. MA- TILE-FERRERO, M“° H. PERMN et M"“" Y. ScHAcH·DUc qui ont bien voulu me communiquer des originaux de dessins et de photographies. Enfin, au nom de la Fédération française des Sociétés de Sciences naturelles, j’exprime notre reconnaissance à la Direction des Etudes et Recherches d’Electricité de France pour le soutien à caractère de mécénat apporté aux éditeurs de la << Faune de France ». Un tel soutien a valeur d’exemple lucide en une période où les inventaires de faunistique que rendent possibles ce type d’ouvrages deviennent partie intégrante d’une politique cohérente de protection de notre environnement. Montereau, le let octobre 1988 (1) J’ai apprécié l’aimab1e autorisation de reproduction accordée par les Revues auxquelles ont été empruntées des figures 2 France : Bulletin de la Société entomologique de France; Annales de la Société entomologique de France; L’Entomol0giste; Nouvelle Revue d’Ent0mologie,· Bulletin de la Société linnéenne de Lyon; Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux. Italie: Atti del Museo civico di Storia naturale, Trieste; Bollettino della Società entomologica italiana; Bollettino del Museo regionale di Scienze naturali, Torino; Bollettino del Museo civico di Storia naturale, Verona; Memotia del Museo civico di Storia naturale, Verona. Espagne : Publicaciones del Instituto de Biologia Aplicada, Barcelona. République Fédérale Allemande : Entomologische Blâtten Krefeld. Etats-Unis d’Amérique : Annals of the entomological Society of America. Royaume-Uni : Ent0moIogist’s monthly Magazine (Gem Publishing Company).
PREMIÈRE SECTION CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS aux trois volumes d’Adolphe Hoffmann R PAR JEAN PÉRICART Avec la collaboration de Roman BOR0vEC pour la révision du genre Trachyphloeus
COMMENTAIRES PREALABLES ET MODE D’UTlLISATION DE L’OUVRAGE Commentaires généraux Cette Section ne peut être utilisée que si l’on dispose des volumes 1, 2 et 3 de la Faune de France des Coléoptères Curculionides d’Adolphe H01=1=· MANN (n° 52, 59 et 62 de la série). Elle comporte : (l) les modifications des tableaux des sous—familles, genres et espèces, en vue d’inclure les nouveaux taxa et d’éliminer ceux qui doivent disparaître. Certains tableaux ont été complètement remplacés, mais dans la plupart des cas il a suffi d’intercaler quelques altematives supplémentaires ou d’en supprimer. Quelques amendements ont aussi été apportés à divers tableaux au simple titre d’améliorations; (2) les descriptions des nouveaux taxa; (3) les indications en vue de la suppression des taxa invalides ou reconnus étrangers à notre faune; (4) les indications relatives aux changements de noms à apporter à des taxa valides, en résultats d’études effectuées sur les anciens types et (ou) sur la littérature ancienne; (5) les synonymies à modifier, notamment en conséquence de ces change- ments; (6) des compléments relatifs à la distribution géographique de nombreuses espèces (certainement très incomplets : voir plus loin); (7) des corrections d’erreurs typographiques ou autres, d’importances varia- bles, et notamment d’erreurs sur les années associées aux noms valides des genres et espèces, qui peuvent avoir une certaine importance en raison du Principe de Prioritéw. Parmi les diverses solutions possibles, qui comportaient toutes des avanta- ges et des inconvénients, il est apparu que la meilleure présentation de cet ensemble hétérogène d’addenda-corrigenda était de suivre page après page le texte original. Les pages 1 à 1837 d’Ho1=FMANN (pagination unique pour les 3 volumes) seront donc « explorées » tout au long des pages 23 à 381 de cette première Section. Les espèces françaises du genre T rachyphloeus font en outre l’objet d’une révision complète rédigée par le Dr R. BOROVEC, Nechanice, Tchécoslovaquie, que l’on trouvera p. 383 à 416. (1) Les découvertes d’erreurs portant sur seulement l an n’ont pas toujours été mentionnées en raison des incertitudes de dates.
18 CORRECTIONS ET COMPLÉMEN TS AU VOLUME 1 Les addenda-corrigenda aux volumes 1 et 2, publiés par HOFFMANN lui—même à la fin de son volume 3, sont pris en considération comme suit 2 (1) Je les ai en général intégrés explicitement dans cette mise à jour lorsqu’ils sont brefs (erreurs de mots ou orthographes erronées) ou lorsqu’ils concernent des modifications souhaitables des tableaux d’identification; en cas de non—intégration, les renvois convenables sont faits. La mention (H Suppl.) indique l’intégration d’une correction due à HOFFMANN; (2) ils sont passés sous silence, c’est—à-dire acceptés implicitement s’il s’agit d’obse1vations complémentaires pertinentes sur les synonymies, la morphologie, l’écologie ou la distribution géographique; il a alors semblé inutile de les répéter; (3) ils sont commentés dans les autres cas aux pages 378 à 379 de cette Section. Les références au Catalogue Tempère ou à son Supplément sont abrégés par la mention T ou T Suppl. suivie du numéro de page; ces publications sont explicitées de manière détaillée dans la Bibliographie p. 426. Les illustrations de cet ouvrage ont leur propre numérotation. Lorsqu’il est nécessaire de faire référence à une figure d’H©F1=MANN, ceci est précisé par un H suivi du no de la figure concernée. La bibliographie donnée in-fine concerne seulementles travaux postérieurs à 1949. Dans le texte, les citations des publications plus anciennes sont faites sous forme abrégée (exemple: GERMAR 1824, Ins. Spec. I : 566); pour la période postérieure à 1949, le renvoi à la bibliographie s’effectue en indiquant l’auteur, l’année (suivie si nécessaire d’une lettre d’ordre), et la lm page (exemple : DIECKMANN 1963a : 169). Les titres des périodiques cités dans les références bibliographiques du texte (pour les citations antérieures à 1950) et dans la Bibliographie (pour les citations plus récentes) sont indiqués au moyen des abréviations aujourd’hui internationalement utilisées pour les périodiques scientifiques (parfois diffé- rentes de celles employées par HOFFMANN). Le vocabulaire employé pour la morphologie est défini dans le « Dic- tionnaire des termes d’Entomologie >> de E. SEGUY, 1967 (Encyclopédie Entomologique, vol. XLI, Lechevalier, Paris). Pour certaines particularités, des explications sont données aux endroits convenables du texte. Un éclaircissement doit être apporté concernant l’orientation base vers sommet des diverses régions anatomiques. Pour les appendices, pattes et antennes, la base est l’extrémité la plus proche du corps, par exemple la base du tibia se trouve du côté fémur et son sommet du côté tarse. Pour le corps, et par convention la ligne de référence est la séparation pronotum/élytres + scutellum; ainsi la base de la tête et celle du pronotum sont leurs bords postérieurs, et la base des élytres est leur bord antérieur, de même la base des segments abdominaux est leur bord antérieur. Le Code de Nomenclature est respecté, bien entendu, dans ce Supplément. Les ouvrages d’Ho1=FMANN, antérieurs à sa première édition, n’y sont pas conformes en tous points, ce qu’on ne saurait reprocher à leur auteur. Ainsi : — les lettres capitales ne doivent pas être utilisés pour les noms d’espèces dédiées à des personnes : exemple, on décrira temperei, non Temperei. (Art. 28). — les signes diacritiques sont à présent prohibés en nomenclature; en particulier l’umlaut allemand est à remplacer par un e intercalé avant la lettre
COMMENTAIRES PRÉALABLES — MODE D’UTILISATION 19 suivante : schônherri s’émende ainsi en schoenherri, mülleri devient muelleri, etc. (Art. 32c (vi), 32d). — les noms d’auteurs qui suivent (facultativement) les binômes ou trinômes désignant les espèces doivent être mis entre parenthèses lorsque ces auteurs ont décrit l’espèce dans un genre différent du genre énoncé. Ainsi on doit écrire Peritelus variegatus (Solari) car SOLARI a décrit variegatus dans le genre Pseudomeira. (Art. 51c). Je n’ai pas estimé utile de signaler tous ces types de corrections, que les utilisateurs ont déjà faites ou feront d’eux-mêmes. Le matériel-type des espèces n’est pas précisé par HOFFMANN et son lieu de préservation n’est pas indiqué. J’ai omis également ces informations dans le présent Supplément en raison du travail considérable qu’aurait représenté ce genre de mise à jour. On retiendra que très généralement les holotypes des espèces décrites par HOFFMANN et TEMPÈRE se trouvent dans les collections de ces auteurs au M.N.H.N., Paris. Ceux des quelques taxa que j’ai décrits se trouvent sauf exception dans ma propre collection. Espèces nouvelles : Seulement deux descriptions premières d’espèces nouvelles sont données dans cet ouvrage: celle d’AcaIIes dieckmarmi m. (p. 316) et celle de Trachyphloeusjeani Borovec (p. 413), toutes deux découver- tes trop tard pour faire l’objet de publications qui puissent paraître avant ce volume. En outre, dans le chapitre rédigé par R. BoRovEc, plusieurs espèces de Trachyphloeus sont brièvement décrites avec la mention « sous presse » indiquant que des descriptions complètes doivent paraître dans des périodi- ques à peu près en même temps que ce livre. Note à propos des homonymies d’espèces Les noms homonymes posent encore, pour nos Curculionides, des problè- mes de nomenclature non ou mal résolus. Les cas dont il est question ici sont ceux d’homonymie primaire, c’est-à—dire de noms identiques donnés à deux ou plusieurs espèces différentes décrites à l’origine dans un même genre. Selon le Code de Nomenclature (édition 1985, articles 52a, 53c) tout homonyme primaire « récent » c’est-à—dire possédant un homonyme « an- cien >> disponible, est invalide. Or, durant la période de la généralisation de la nomenclature binomiale de LINNÉ (de 1758 à 1812 environ) les auteurs des premiers ouvrages d’entomologie concernant des Curculionidae décrivirent sous un petit nombre de noms génériques, notamment le genre Curculio, un assez grand nombre d’espèces; il est par suite relativement fréquent qu’un même nom spécifique ait été donné par deux auteurs différents (ou éventuellement par le même auteur à des dates différentes) à deux espèces bien distinctes placées à cette époque dans le même genre. Il résulte de cette littérature ancienne que plus de soixante noms, souvent parmi les plus usuels, figurant dans les ouvrages d’HoFFMANN, sont invalides. En réalité, deux situations peuvent pratiquement se présenter : (a) ou bien 1’homonyme antérieur (ou les homonymes antérieurs) exis- tant(s) sont effectivement utilisés dans la nomenclature contemporaine (très généralement dans des genres différents). L’homonyme récent doit être remplacé. (b) ou bien 1’homonyme (ou les homonymes) ancien(s) existant(s) sont tombés dans l’oub1i. Il est alors de 1’intérêt de la stabilité de la nomenclature de continuer d’employer 1’h0monyme récent, mais ceci nécessite une décision
20 CORRECTIONS ET COMPLÈMEN TS AU VOLUME 1 de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique, à la requête du réviseur. La résolution des problèmes est rarement simple et rapide. Pour le cas (a) une nouvelle alternative s’offre en effet : — ou bien le nom invalide ne possède pas de synonyme présumé. Il suffit alors de créer un nouveau nom pour l’espèce considérée. Ce cas simple est rare. — ou bien le nom invalide présente un ou plusieurs synonymes présumés. C’est malheureusement la situation qui prévaut le plus souvent car les espèces très anciennement décrites sont notamment des espèces fréquentes et à vaste distribution géographique donc synonymes anciens souvent multiples. Il faut alors valider le présumé synonyme disponible le plus ancien, et ceci nécessite le contrôle du spécimen-type s’il existe, ou la désignation d’un néotype. Il s’agit d’une procédure lourde compte tenu de la dispersion des anciennes collections, etc. Pour le cas (b) la procédure d’intervention de la C.I.N.Z. nécessite au moins 3 années... A l’heure actuelle, pour notre faune française, la situation en est au point suivant 2 — Pour un certain nombre de cas, le problème a été résolu grâce notamment aux études soigneuses de DIECKMANN sur la faune d’Allemagne Orientale et de quelques autres auteurs sur des groupes taxinomiques révisés (COLONNELLI pour les Ceutorhynchimze, CALDARA pour les Tychius). Les modifications correspondantes ont été intégrées à la place convenable dans le texte. — Pour d’autres cas (près d’une quarantaine) la question est plus ou moins avancée. Deux publications recensent les homonymies pour les espèces du Nord de l’Europe : d’une part la liste des Curculionides britanniques in KLOET & HINCKS (1977), d’àutre part la liste des Curculionides finno- scandinaves et danois, par SILFVERBERG (1979). Le premier de ces travaux propose des noms de remplacement pour la plupart des homonymes détectés et laisse en attente un certain nombre de cas (une dizaine) en les signalant. Le second travail propose des noms de remplacement pour tous les homony- mes reconnus. Les noms de substitution avancés sont le plus souvent les mêmes pour les 2 listes. Cependant les choix effectués ne s’appuient sur aucun commentaire ou aucune étude de matériels—types, et semblent résulter d’une simple compila- tion de la littérature ancienne. Une étude cas par cas reste à faire (D1Ec1<· MANN, in litt,). En conséquence, et afin d’éviter un possible second changement ultérieur, j’ai maintenu le plus souvent pour ces homonymes le nom employé par HOFFMANN. Les espèces concernées sont signalées à la place convenable dans le texte, ainsi que les noms de substitution proposés le cas échéant dans les 2 publications citées plus haut. Enfin j’ai identifié une dizaine de cas supplémentaires en compilant la littérature ancienne. Ils sont signalés à la place convenable du texte, sans proposition de nom de remplacement. O
COMMENTAIRES PRÉALABLES - MODE D’UTILISATION 21 Présentation tvpographique Dans le but de donner au texte de cette Section une lisiblité maximale, j’ai fait usage de la présentation suivante : —— les numéros des pages d’HoFFMANN sur lesquelles des changements interviennent apparaissent en caractères gras en marge et pour plus de commodité sont précédés de l’indication du volume concemé (H1 pour le volume l, H2 pour le volume 2, H3 pour le volume 3). Lorsque plusieurs addenda/corrigenda sont apportés à une même page, chacun de ceux-ci est repéré par une lettre capitale A, B, C..., en gras et entre parenthèses. Dans la plupart des cas, l’emplacement exact de la modification est précisé; ainsi les utilisateurs pourront porter aisément un signe (astérisque par exemple) sur les ouvrages d’HoFFMANN à toutes les places convenables; — les noms des genres modifiés apparaissent en début de ligne en capitales italiques grasses; — les noms d’espèces modifiés apparaissent en début de ligne en minuscules italiques grasses; — les noms d’espèces cités pour d’autres raisons (compléments sur les synonymies, la biologie, la distribution géographique; indication d’homony- mie) apparaissent en début de ligne en minuscules italiques maigres. ·l>*·I· - Les utilisateurs de ce Supplément pourront y porter diverses critiques que je devancerai en justifiant ou en expliquant certains aspects de ma présen- tation. l) Hétérogénéité des clés d’identif`ication des genres et espèces, et des descriptions consécutives. Ceci reflète tout simplement la diversité des sources utilisées pour les mises à jour 1 dans beaucoup de cas j’ai repris, en les adaptant, les critères de discrimination proposés par les descripteurs des nouveaux taxa; on obtient ainsi, selon les sources, soit des clés de détermi- nation longues et détaillées éliminant la nécessité de descriptions proprement dites (travaux de DIECKMANN, ouvrage de FREUDE, HARDE & Lousia), soit au contraire des tableaux concis et des descriptions consécutives plus détaillées donnant les comparaisons avec les taxa voisins (présentation traditionnelle de la série << Faune de France »). Rendre l’ensemble plus homogène aurait été possible, avec quelques risques de mauvaise interprétation pour les taxa que je n’ai pas vus moi-même. Noter aussi que les groupes non traités ici (il y en a peu) sont simplement ceux n’ayant été objets d’aucune publication notable durant les 30 dernières années, ce qui ne signifie pas que leur traitement par HOFFMANN soit ou ne soit pas satisfaisant. Notamment certains groupes d’Apions (Exapion, Lepidapïon, Eutrichapion) nécessiteraient à l’évidence d’être révisés. 2) Mises à jour inégales et incomplètes des données de distribution des espèces. L’idéal aurait été de revoir complètement toutes les collections des Musées et les principales collections privées françaises, avec pour prix à payer un travail extrêmement long, retardant d’un nombre indéterminé d’années la parution de ce Supplément. Or la chorologie n’est pas le but de l’ouvrage. Les données intégrées ici sont seulement celles publiées, notamment par TEMPERE, celles (assez abondantes) résultant de mes propres prospections
22 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 depuis 40 ans, et celles que m’ont communiquées mes correspondants s’intéressant aux Curculionides de France, et dont j’ai cité les noms précé- demment. La diffusion du Supplément provoquera, selon le processus habituel, un regain d’intérêt envers nos Curculionides, et des mises au point sur la répartition des espèces, qui répareront les omissions. 3) Redondance de certaines informations. On pourra par exemple être surpris de trouver à plusieurs reprises (tableaux, puis descriptions) l’indication d’un changement de nom ou d’0rthographe de nom. Ceci est voulu, et destiné à permettre de répondre sans longue compilation à la question simple : quoi de nouveau pour la page X d’HOFFMANN. Une faune, et plus encore un Supplément, sont destinés à être consultés, non lus comme des traités. J’ajouterai à ces commentaires que si je me suis efforcé d’examiner moi-même la plus grande partie des taxa nouveaux pour la France, il en subsiste un petit nombre que je ne connais que par la littérature. Ces cas sont indiqués dans le texte. Mode d’utiIisati0n de l’0uvrage Pour toute recherche d’informations sur les synonymies, la description, l’écologie et la distribution géographique d’un taxon quelconque, opérer en deux fois : 1) Consulter les volumes H1, H2, H3 grâce à l’index p. 1794 à 1837 de H3 2) Rechercher les compléments éventuels dans le présent Volume (Première Section) grâce à l’index alphabétique des p. 429 à 448 de ce Volume.
CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME l TABLEAU DES SOUS-FAMILLES H1 p. 41 (A) Alternative n<> l, l" alinéa, 3° ligne, après « des yeux », intercaler 2 « (sauf chez les Brachycerinae) >> (H Suppl.); 2e alinéa, 2° ligne, après « du milieu >>, intercaler : « (sauf chez les Pseudorhinus et les Hy- perin1)». (B) Alternative n° 2, remplacer par : 2. Bord antéro-latéral du prothorax droit, non lobé derrière les yeux ....................................................... , ............................................ 3 — Bord antéro-latéral du pronotum lobé ou sub-lobé derrière les yeux (H1 fig. 24) .......................................................................... 2"" 2'“‘. Corps trapu, fortement sculpté en-dessus. Antennes très brèves et épaisses, scape beaucoup plus court que le funicule ..................................................,................................... Brachycerinae. — Corps oblong, plus ou moins cylindrique, scape antennaire bien développé ................................................ Cylindrorhinimze (p. 109) (C) Alternative n¤ 4, 2E alinéa, remplacer par : — Scrobes généralement allongés, étroits, latéraux, leur bord ex- terne le plus souvent saillant, obliquement inf`léchi (H1 fig. 27) ............................................................................................ 4"'S 4"is. Profil du corps fortement gibbeux, élytres rétrécis dès l’épaule; 3° interstrie très relevé devant sa base, 8° interstrie saillant, formant un calus huméral très marqué; épaules proéminentes; avant-dernier interstrie (l0=), vu de profil, avec une bosse lisse en arrière de l’épaule .................................... Gonqzterinae (p. 86) — Profil non gibbeux, élytres non rétrécis dès l’épaule, pas de grosse bosse en avant du 3° interstrie ni de bosse lisse en avant du 10** interstrie; épaules souvent effacées, ou bien marquées mais non ou peu proéminentes .............................. Brachyderinae
24 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME I SUBFAM. OTIORHYNCHINAE H1 p. 43 ` (A) Nom de la sous-famille, orthographe 2 Otiorhynchimze (B) Tableau des tribus, alternative no 2, orthographe : Homorhythmini TRIB. OTIORHYNCHINI H1 p. 45 Nom de la tribu, orthographe : Otiorhynchini Hl p. 46 (A) Tableau des genres, 9€ ligne, orthographe : Troglorhynchus. (B) Id., dernière ligne, orthographe : Otiarhynchus GEN. OTIORHYNCHUS H1 p. 46 à 151 Orthographe correcte : Otiorhynchus. H1 p. 48 Tableau des espèces, alternative no 5, 2° alinéa, dernière ligne, écrire : 31. nodosus au lieu de dubius. H1 p. 49 (A) 3C ligne, espèce no 28, écrire seriehispidus au lieu de joharmis. (B) Alternative no 13, remplacer par : 13. Soies des élytres dressées, claires; squamules des élytres très petites, ne voilant pas les téguments. En ovale court. Plus petit, au plus 4 mm .............................................................................. 13"" — Soies des élytres lines, brunâtres, penchées, arquées et atténuées à leur sommet. Oblong, à revêtement dorsal plus dense. Plus grand, long 4-5 mm .................................................... 39. hypocrita
, GEN. OTIORHYNCHUS 25 l3"". Soies des élytres claviforrnes. Elytres 1,35 fois aussi longs que larges et 1,8 fois aussi larges que le pronotum. Moins globuleux. Long : 3,5-4 mm .......................................................... 38. uncinatus — Soies des élytres eflilées à l’apex, avec la largeur maximale vers leur milieu. Elytres 1,2 fois aussi longs que large et 1,5 fois aussi larges que le pronotum. Plus petit, plus globuleux. Long : 3-3,5 mm ...................................................... 38'"‘. levasseuri (p. 33) H1 p. 50 (A) Alternative n° 15, remplacer par : 15. Soies des élytres dressées ou soulevées .................................. 15"" — Soies des élytres couchées. Points des stries obsolètes; interstries subcarénés. Long : 4,8-6 mm .................................. 43. tenuicostis l5"". Tous les tibias très fortement crénelés sur leur tranche inter- ne (6 ) (fig. la,b,c) ou légèrement mais distinctement cré- nelés sur la moitié apicale de leur tranche inteme (Q) (fig. 1 d,e,f) ............................................... · 42"". schaeferi (p. 34) —— Tibias non crénelés, parfois légèrement denticulés sur leur tranche interne (d) (fig. 1g,h,0 ou nullement·denticulés (9).16 (B) Alternative n° 17, ler alinéa, 3** ligne, après « tranche interne», ajouter : « (exception : 0. m0ri0 ci') >>. ou b c d e F g h i n Q N dâ/À Fig. 1. a—f, Otiorhynchus schaeferi: a, d protibia; b, cf mésotibia; c, d' métatibia; d, Q protibia; e, 9 mésotibia; f, 9 métatibia; — g-i, 0. vitellus 1 g, d' protibia; h, o' mésotibia; i, d métatibia; — j,m,q : O. arcticus d' : j, pénis, corps vu de profil; m, id., extrémité vue de dessus; q, protibia; k,n,p; : 0. baraudi d : Ir, pénis, corps vu de profil; n, id., extrémité vue de dessus; p, protibia. — a-i, originaux; j-q, imités de TEMPÈRE, 1977.
26 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME I (C) Alternative no 18, remplacer par : 18. Protibias du d densément pubescents et portant sur la tran- che interne une grande dilatation crénelée; protibias de la Q densément pubescents, sans dilatation; métatibias arqués vers l’intérieur (6) op à bord externe rectiligne (9 ). Long : 13-14 mm ...................................................... [getschmarmz](') — Protibias ou métatibias du o' avec une autre conformation spéciale; métatibias de la Q plus ou moins arqués en-dehors. Taille n’excédant pas 12 mm ...................................................... 19 — Tibias conformes normalement chez les deux sexes .............. 20 H1 p. 51 (A) 10** ligne, lire : « segment anal non strié >> (H Suppl,). (B) Alternative no 21, 2e alinéa, 2e ligne, ajouter: « ou même une dépression longitudinale ». H1 p. 51-52 Alternative no 24, remplacer par : 24. Articles 4-7 du funicule nettement transversaux. Métatibias du o' fortement arqués ou bisinués sur leur tranche interne. Pattes rouges, brun rougeâtre, ou brunes. Fémurs normalement épaissis. Plus petit, au plus 8 mm .......................................................... 24"". — Articles 4-7 du funicule au moins aussi longs que larges. Pattes noires. Plus grand, au moins 8,5 mm .................................... 24'°'. 24"". Rostre pas plus long que large au niveau des ptérygies, celles-ci séparées des yeux par une distance n’excédant pas sensiblement le diamètre oculaire longitudinal. Ponctuation du pronotum peu serrée, les points séparés par des espaces au moins égaux à leur diamètre. Pattes plus robustes, tibias plus larges (protibias : fig. lq). Pénis plus allongé, plus arqué, apex plus aigu (fig. 1 j,m). Long : 6-8 mm .............................................................. 27. arcticus. — Rostre légèrementt plus long que large au niveau des ptérygies, celles-ci ôéparées des yeux par un espace nettement plus long que le diamètre oculaire longitudinal. Ponctuation du pronotum serrée sur toute la surface, points séparés par des distances inférieures à leur diamètre, souvent même confluents. Pattes moins robustes; tibias allongés, étroits (protibias : fig. lp). Pénis plus court, moins arqué, à apex plus obtus (fig. 1k,n). Long : 5,5-7 mm ............................................ 27b". baraudi (p. 32) 24‘" Pas de dépression médiane longitudinale sur le rostre. Métatibias du c5' non arqués, seulement sinués sur leur tranche inteme. Fémurs subdentés et fortement échancrés près du genou. Un peu plus petit. Long 2 8,5-12 mm .................................. 25. malefïdus. (1) Otiorhynchus getschmarmi n’a pas jusqu’à ce jour été trouvé en France. L’indication d`HOFFMANN (H3 Z 1733) est en partie inexacte : la capture rclatée a été faite par COIFFAIT (et non par TEMPÈRE), très probablement sur le versant pyrénéen espagnol (T : 50).
GEN. OTIORHYNCHUS 27 — Rostre creusé d’une dépression longitudinale profonde limitée par deux bourrelets, et prolongée par une rainure atteignant la fossette interoculaire. Fémurs inermes. Métatibias du o' arqués vers l’intérieur. En moyenne un peu plus grand. Long : 9,3-12,4 mm .............................. 25"". pourtoyi f.n. (p. 31). — Semblable à la forme nominale, mais dépression rostrale plus brève, non prolongée jusqu’à la fossette interoculaire. Long : 11,6 mm .......................................... pourtoyi aubryi (p. 31) H1 p. 55 (A) Alternative n° 37, remplacer par : 37. Articles 4-7 du funicule nettement plus longs que larges chez les 2 sexes, rarement (0. paradisiacus) peu plus longs que larges chez le d' et aussi longs que larges chez la 9 .............................. 41. — Articles 4-7 du funicule plus courts, souvent transversaux chez les 2 sexes ...................................................................................... 38 (B) Altemative no 39, remplacer par : 39. Second article du funicule seulement un peu plus long que le premier ........................................................................................ 39'“‘. — Second article du funicule au moins 1,5 fois aussi long que le premier ............................................................................................ 40 39"is. Yeux petits, très saillants, subglobuleux. Scape épaissi régulière- ment jusqu’à son apex. Pubescence grise, courte, assez serrée. Oblong allongé, noir, peu brillant. Ponctuation du pronotum dense et régulière, les points à peine plus gros que ceux de la , tête, sans mélange de points plus fins. Segment anal du d à stries moins onduleuses, s’arrêtant net en arrière. Antennes brunes, pattes rougeâtres. Long : 8-10 mm ...................... 13. peyerimhojjî — Yeux plus grands, moins saillants. Pubescence blanchâtre courte, peu visible sur le dessus, plus apparente sur les côtés. Scape épaissi régulièrement jusqu’aux 3/4 de sa longueur, puis un peu renflé en massue. Ponctuation du pronotum assez régulière, les points en moyenne 2 fois plus gros que ceux de la tête, mêlés de quelques points beaucoup plus fins. Segment anal du o' à stries plus onduleuses, irrégulières, se terminant en arrière par des ridules très irrégulières. Long : 8-9 mm .. 13"". bigoti (p. 30) H1 p. 56 L’espèce n¤ 18, Otiorhynchus cancasanus, est à supprimer de la faune française. H1 p. 57 Alternative n° 46, remplacer par : 46. Elytres à pubescence très fine ou nulle, d’aspect glabre. Prono- tum ponctué, au moins sur le disque ........................................ 47 — Elytres à pubescence bien visible, assez dense, avec souvent des petites taches plus ou moins distinctes sur les côtés et en arrière. Pronotum finement granulé ...................................................... 46'“’
28 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 46"". Antennes plus courtes, articles 3-7 du funicule seulement un peu plus longs que larges (6) ou aussi larges que longs (Q). Interstries élytraux non granulés, convexes ( d ) ou subplans (Q ). Pénis du o' terminé en arrondi (fig. 2a). Long: 7,5-9,5 mm. Mont-Cenis .............................................. 11'”". paradisiacus (p. 29) — Antennes nettement plus élancées, tous les articles du funicule plus longs que larges chez les deux sexes. Interstries élytraux granulés. Taille plus grande, au moins 10 mm ........................ 48 H1 p. 58 Otiorhynchus pyremzeus, référence de la description, remplacer par: Gen. Spec. Curc. II, 1834: 554. H1 p. 62 (A) Otiorhynchus aurüer, écologie et distribution, ajouter: A1pes-Mariti- mes: Cagnes-sur-Mer, II 1976; Bouches-du-Rhône: Marseille VII 1976, VIII 1977, IX 1980, IX 1981 (MoRAGUEs); Gard : Marguerittes pr. Nîmes, III—IV 1982-83 sur Laurier-Cerise (ANGLEs; TEMPÈRE & ANGLES, 1983 : 204-205). Cette espèce nuisible semble en voie de multiplication dans le Sud-est de la France. (B) Otiorhynchus auropunctatus. Plusieurs sous-espèces, peut-être espèces seraient à délimiter dans le complexe auropunctatus (T 2 49, note 1). H1 p. 64 Otiorhynchus meridionalis. Ajouter aux synonymies 1 subglvbosus Blan- chard 1851 in GAY, Hist. Chile V, 381. H1 p. 68 Otiorhynchus clavipes subsp. fusczpes est érigé en espèce propre par TEMPERE (T : 49). Par ailleurs fusczpes Olivier 1807 est homonyme de fuscipes Fourcroy 1775. Nom à remplacer ultérieurement (1). H1 p. 69 Otiorhynchus clavzpes subsp. lugdunensis est érigé en espèce propre par TEMPERE (T : 49). H1 p. 73 Avant 12. Otiorhymzhus stomachosus, intercaler : Nota. Il est certain que le complexe de griseopunctatus est formé de multiples « petites races » ou sous-espèces morcelées et isolées dans _ les hautes vallées et sur les sommets de nos Alpes dauphinoises et méridionales. Les figures 2b à 2e montrent, à titre d’exemples non restrictifs, la forme de l’extrémité du pénis chez certaines de ces populations. La var. grouvellei de la haute vallée de la Vésubie (fig. 2c) est considérée par PEsAR1N1 (1968 : 76), probablement à juste raison, comme une sous—espèce. La var. sellae est sans doute une autre sous-espèce, qui se rapproche beaucoup de paradisiacus par les caractères des antennes et du pénis.
GEN. OTIORHYNCHUS 29 La question de la valeur taxinomique de toutes ces formes devrait être revue dans le cadre d’une étude d’ensemble des taxa français et italiens voisins de griseopunctatus, qui sort du cadre de cet ouvrage. ll"".Oti0rhynchus (s.str.) paradisiacus Pesarini 1968 : 76. Affine de griseopunctatus mais en moyenne plus petit. Antennes courtes, articles 4-7 du funicule un peu plus longs que larges (d) ou à peine plus longs que larges (Q ); granulations du pronotum luisantes et obsolètes; stries élytrales profondes, aussi larges que les interstries qui sont convexes (cf) ou plans (9). Pattes courtes, trapues, brun rouge, genoux non rembrunis, tibias antérieurs à peu près droits dans les 2 sexes. Pénis du cf large et court, terminé en arrondi régulier (fig. 2a). Col du Mont-Cenis !, Val d’Aoste, Piémont. o b c d e X% ' / ( \ l O U / \ X \ fa t . il F l à 9 hl ' l In (\|w / ¤ . . Ol ’ f /‘-—, > ` i et i l // Fig. 2. ' a, avant du pénis, face ventrale, chez Otiorhynchus paradisiacus, paratype; b, id. chez O. griseopunctatus, f.n., d’Italie 2 Crissolo; c, id., chez O. griseopunctatus grouvellei, des montagnes de Sair1t·Martin-de-Vésubie; d, id. chez O. griseopunctatus des montagnes de Saint-Paul-sur- Ubaye; e, id., chez O. griseopunctatus des montagnes du Queyras; f, Peritelus (Meira) elongatulus, pénis, face ventrale et profil; g, R (Meira) suturellus, pénis, face ventrale, apex et profil; h, R (Meira) elongatulus, protibia du o'; i, id., chez R suturellus. — Echelles en mm. — Original.
30 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 75 Avant 14. Otiorhynchus putoni, intercaler : l3"".Oti0rhynchus (s.str.) bigoli Tempère & Ponel 1983 2 305. Rostre sensiblement aussi long que sa largeur (ptérygies compri- ses), carène médiane faible mais bien visible; une fossette interoculaire plus ou moins nette. Antennes élancées, scape comme indiqué au tableau; articles 1-2 du funicule allongés, le 2*: un peu plus long que le l"; articles 3 à 7 très courts, cependant non transversaux; massue aussi longue que les 3 derniers articles du funicule pris ensemble. Yeux convexes. Pronotum à peine aussi long que large, régulièrement et modérément arqué sur les côtés, ponctuation comme indiqué au tableau. Stries des élytres assez bien visibles, à points superficiels un peu noyés dans la sculpture générale, interstries·très larges, subplans, luisants, faiblement réticulés et finement ponctués. Tibias non visible- ment bisinués. d : Métasternum et premiers segments abdominaux déprimés, stries du segment anal comme indiqué au tableau. Ne peut guère être confondu qu’avec 0. peyerimhojjï et 0. stomachosus. Le premier, qui semble endémique sur quelques monta- gnes près de Digne (Cheval-Blanc, Montagne de Boules...) s’é1oigne de bigoti, outre les caractères indiqués au tableau, par la carène médiane du rostre plus accusée, la ponctuation plus forte sur le rostre, le scape, l’arrière-tête et le pronotum. Le second se différencie par son rostre ordinairement un peu plus long, le 2€ article du funicule très nettement plus long que le I", les yeux plus grands et moins saillants, `la ponctuation du pronotum fine avec deux grosseurs de points, les plus petits points très nombreux, les stries élytrales à gros points très visibles et rapprochés, l’aire rayée du segment anal du 6* à éléments rectilignes, presque réguliers, s’arrêtant net en arrière. Hautes-Alpes : plateau de Bure au N.-O. de Gap, sous les pierres vers 2 500 m d’a1titude, août 1979 et septembre 1980 (L. BrGoT et J.—P. BONNEFOUS). H1 p. 79 (A) Les captures d’Oti0rhynchus cancasanus au Cirque de Troumouse sont des plus douteuses; cette espèce est vraisemblement à éliminer de la faune française (T : 50, note 3). (B) Espèce n° 19, Otiorhynchus niger .· niger Fabricius 1775 est homonyme de niger Drury 1773. Nom à remplacer ultérieurement (KLOET & Hmcxs, 1977). H1 p. 82 A (A) Otiorhynchus cupreosparsus, forme nominale, a été capturé au Col de Tende, VII 1955 (MACHARD leg., in coll. PELLETIER). (B) Otiorhynchus caesipes .· a été décrit par MULSANT et REY, 1858, Annls Sci. Nat. Agric. Ind. Soc. Agric. Lyon, (3), 2 : 279. H1 p. 83 Otiorhynchus mario .· année de description : lire 1781, non 1775.
GEN. OTIORHYNCHUS 31 H1 p. 86 Avant 26. Otiorhynchus noui, intercaler : 25"“. Otiorhynchus (s.str.) pourtoyi Tempère 1972c: 85. Entièrement noir, sauf les tarses et les antennes brunâtres; assez luisant; forme relativement élancée. Tête finement ponctuée, rostre allongé, large au niveau des ptérygies, creusé d’une dépression comme indiqué au tableau. Yeux très peu convexes. Scape très droit, gra- duellement et peu épaissi jusqu’à son renflement terminal; articles 1-2 du funicule allongés, le 2° un peu plus long que le 1***; articles 3-7 subégaux, non ou à peine plus longs que larges, massue acuminée, aussi longue que les 3 derniers articles du funicule pris ensemble. Prothorax à peu près aussi large que long, rétréci en avant et en arrière, largeur maximale un peu en avant du milieu; surface glabre, assez finement et régulièrement ponctuée sur le disque, les intervalles des points lisses et luisants. Dessus des élytres très peu convexe, stries nettes mais étroites et superficielles, formées de petits points bien séparés; interstries plans sur le disque, beaucoup plus larges que les stries; pubescence très courte, fine, plus visible sur la déclivité postérieure. Pattes allongées, tibias faiblement crénelés au bord in- teme, et portant un assez fort onglet apical interne; peignes des corbeilles tarsales à dents brunes; protibias très faiblement bisinués et très modérément arqués à leur extrémité distale. o'. Métastemum et l" stemite ventral présentant une profonde excavation commune; dernier stemite pourvu dans sa moitié postérieure d’une fossette nette, assez profonde, occupant 1/3 de la largeur du segment. Cette espèce, en raison de son sillon rostral, ne peut être confondue avec aucune autre dans notre faune; l’espèce la plus voisine est 0. malefidus, dont le rostre n’est pas sillonné. Elle diffère, par le même caractère et par d’autres, des espèces cantabriques 0. ehlersi Stierlin et O. collectivus Reitter. Subsp. aubrgvi Tempère 1.c. : 90; — ehlersi sensu HOFFMANN 1958 (H3 : 1734) (nec Stierlin). Diffère de la forme nominale, outre le caractère du sillon rostral indiqué au tableau, par ses antennes un peu plus robustes et plus allongées, ses yeux un peu plus grands, l’aspect un peu plus rapeux du disque des élytres, les sinuosités des protibias nettement plus marquées sur le bord interne Forme nominale : Pyrénées-Atlantiques : Pène-Blanque, au-dessus de Gourette, vers 2500 m, sous les pierres, VII-VIII 1964, 69, 71, 73 (TEMPERE, J.P. NICOLAS, PoURroY, BoNADoNA, PÉRICART). — Sous- espèce: Pyrénées-Atlantiques: Pic d’Anie, 1900 m, VI 1953, ld (AUBRY). Validité à confirmer. H1 p.` 87 Espèce n° 27, lœ et 2** ligne, remplacer par : 27. Otiorhynchus (s.str.) urcticus (O. Fabricius) 1780, F11 Groenland : 188; — subsp. monticola Germar 1824, Ins. Sp. Nov.,l : 361; MARSEUL 1872, Abeille : 259; HUSTACHE 1923, Curc.gall.-rhén. 1 78; —— jugicola Stierlin 1861, Rev. Eur. Otior. : 175.
32 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 Nota : En réalité, d’après MEREGALL1 (sous presse), l’arcticus des Pyrénées est un complexe de plusieurs sous-espèces dont 3 habitent les Pyrénées françaises : arcticus f.n. dans la partie orientale jusqu’en Andorre, arcticus monticola dans la partie centrale, et arcticus jugicala à l’©uest du Cirque de Troumouse. Ces 3 sous-espèces peuvent être séparées comme suit (tableau adapté de MEREGALL1, in litt.) 1. Apex des élytres portant de brèves soies obliques, bien visibles de profil. Rostre bref, large, gibbeux à la base; flancs du prothorax portant de brèves soies obliques bien visibles de dessus. Fémurs densément pubescents à la base. Stemite anal du d avec une dense pilosité jaunâtre. .................. arczicus jugicola —— Apex des élytres portant des soies très fines et très brèves, adhérant au tégument. Rostre non ou à peine gibbeux à la base, à marges dorsales plus ou moins parallèles. Flancs du prothorax portant des soies quasi indistinctes de dessus .......................... 2 2. Sternite anal du c3' creusé d’une dépression semi-circulaire large et peu profonde. Protibias à peine arqués; métatibias du d pourvus d’une fine granulation .................................. arcticus f.n. — Sternite anal du 0* creusé d’une fossette triangulaire plus ou moins profonde; protibias en général franchement arqués; métatibias du d pourvus d’une granulation un peu plus forte. Elytres oblongs (6* ) ou ovales (Q ); ponctuation du pronotum assez rare, points séparés par des intervalles plus grands que leur diamètre ................................................................ arcticus monticola H1 p. 88 (A) Avant l’espèce n° 28, intercaler : 27"". Otiorhynchus (s.str.) baraudi Tempère 1977 :46 Corps et fémurs noirs, presque glabres, antennes et tibias brun rougeâtre plus ou moins sombre. Rostre comme indiqué au tableau; yeux assez petits et assez peu saillants; carène rostrale peu élevée, peu nette, fovéole frontale ponctiforme. Antennes légèrement plus épaisses que celles d’arcticus, scape presque cylindrique et terminé par un renflement assez brusque. Ponctuation discale du pronotum: voir tableau; flancs du prothorax assez grossièrement granulés-ridés. Stries des élytres superficielles mais très nettement ponctuées, leurs points 2-3 fois aussi gros que ceux des interstries, et séparés entre eux par une distance égale à leur diamètre. c3' : Demier sternite fortement ponctué-ridé avec une fossette à peine indiquée; pattes peu robustes; tibias allongés, étroits, les antérieurs à côté externe sans trace de carène et à bord interne longuement bisinué, faiblement granulé (fig. lp; comparer avec arcticus, fig. lq); pénis assez court, assez peu courbé, à apex obtus, subtronqué (fig. lk,n: comparer avec arcticus, fig. lj,m. Q : Taille identique à celle du ô', yeux moins convexes, ponctuation du prothorax moins dense, tibias plus courts, moins sinueux sur leur tranche interne, moins courbés à leur extrémité; dernier sternite avec une nette petite fossette subtriangulaire apicale.
GEN OTIORHYNCHUS 33 Sous les pierres. Pyrénées-Orientales, versant français du Puigmal, alt. 2500-2 600 m, IX 1968, VII 1971, VII 1975, VII 1977 (AUBRY, BARAUD, PÉRICART, Poukrov, TEMPERE). (B) Espèce n° 28, remplacer les 3 premières lignes par : » 28. Otiorhynchus (s.str.) seriehispidus Stierlin 1872, Bcrl. ent. Z. 16 : 325; —— johannis sensu Hustache 1923, Curc. gall.-rhén. : 79 (nec Stierlin 1881); — mascarauxi Roudier in TEMPÈRE 1977 (T :51, note 8). —— MEREGALL1 1987 in litt. (synonymie de mascarauxi). La description d’HoFFMANN est valable. R0UD1ER indique « dif- fère considérablement d’O. johannis Stierl. par la taille beaucoup plus petite (5 à 6 mm au lieu de 7 à 8,5), par les élytres arrondis et non acuminés à l’extrémité, par les soies des élytres plus courtesm dressées et non fortement inclinées en arrière, blanches et non roussâtres. Aussi par la répartition géographique. ». H1 p. 89 Otiorhynchus corsicus balachowskyi. Je tiens cette forme pour un simple synonyme d’O. corsicus. J’ai d’ailleurs collecté une série d’O. corsicus sur le mont Paglia Orba, localité-type de balachowskyi : ils ne diffèrent pas de la forme nominale. H1 p. 90 (A) Otiorhynchusfulvipes, distribution, ajouter : Isère : Vercors, sommet de la Petite Moucherolle, VII 1966 (PER1cA11T) (B) Espèce n° 31, remplacer les 2 premières lignes par : 31. Otiorhynchus nodosus 0.F. Müller 1764, Fn Ins. Fridrichsdal. : 118; — dubius Strôm 1783, Danske Selsk. Skr. : 43; — maurus... Bibliographie, ajouter : KLoET & Hmcxs 1977 : 80; SILPVERBERG 1979 : 63; D1EcxMANN 1980: 162 (dubius). H1 p. 91 Otiorhynchus nodosus, distribution, ajouter : Massif Central : Puy-de-Dôme, région du Sancy (Poukrov; ROUDIER 1965 : 46). H1 p. 98 Avant 39. Otiorhynchus hypocrita, intercaler : 38"". Otiorhynchus (s.str.) Ievasseuri Roudier 1960 : 210 En ovale court, subglobuleux, brun noir, avec les bords antérieur et postérieur du pronotum, les antennes et les pattes d’un rouge ferrugineux clair; muni de soies dressées alignées sur un seul rang sur les interstiies élytraux et de squamules peu serrées, couchées, sauf sur le front et la base du rostre où elles sont soulevées. Tête conique, yeux petits, latéraux, peu convexes; aire antérieure du rostre carinulée en son milieu, à base saillante ce qui fait paraître le profil du rostre gibbeux; front plus large entre les yeux que le rostre entre la base des antennes; antennes courtes, scape faiblement mais nettement courbé, (1) Plus longues d’après MEREGALL1 (in litt.)
34 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 progressivement épaissi de la base au sommet; let article du funicule 2 fois aussi long que large au sommet, 2€ article un peu moins long que le l" et presque aussi épais, les suivants subglobuleux; massue ovale acuminée, assez grosse. Pronotum fortement arrondi sur les côtés; disque muni de fins granules assez serrés portant chacun un point sétigère enfoncé. Elytres en ovale court, subglobuleux, stries formées de gros points, à intervalles aussi élevés que les interstries qui sont plans ou à peine convexes; squamules des interstries ovales, dirigées vers l’arrière. Pattes courtes, squamulées et pubescentes. Assez voisin d’O. uncinatus, dont il se distingue facilement par les caractères indiqués au tableau. Pyrénées-Orientales : Mont—Canigou, 5 9 , en tamisant les débris végétaux, lichens, etc, sous les pierres de la moraine du glacier, V1 1958 (LEVASSEUR, série-type); Mont-Canigou, Pla dels Estanyols, alt. 2 200 m, sous les pierres, 2 Q (TEMPÈRE, PÉRICART). H1 p. 102 Avant 43. Otiorhynchus tenuicostis, intercaler : 42"“. Otiorhynchus (s.str.) schaeferi Hoffmann 196la: 5; SCHAEFER 1965 : 23. Très voisin d’Oti0rhym:hus ligneus et d’O. vitellus, dont on le sépare facilement par la denticulation particulière des tranches inter- nes des 3 paires de tibias. Cette denticulation est considérablement développée chez le cf sur la moitié apicale des protibias et sur toute la longueur des méso- et métatibias (fig. la-c ). Les tibias d’O. ligneus ne sont pas denticulés; ceux d’O. vitellus le sont un peu chez les o' (fig. 1 g-i ) et non sensiblement chez les Q . Un autre caractère distinctif est la pubescence des élytres; celle-ci se compose chez 0. schaeferi d’une rangée de soies raides inclinées sur chaque interstrie, chaque soie arrivant à peu près à la hauteur de la naissance de la suivante en vue de dessus; en outre on observe un très petit poil couché dans chaque fossette striale; chez O. vitellus les poils alignés sont plus longs, plus arqués, plus nombreux, et accompagnés sur les interstries eux-mêmes de nombreux petits poils couchés. Enfin le pénis d’O. schaeferi est plus allongé que celui de ligneus: rapport de forme du corps du pénis : 2,7 pour schaeferi, 2,2 pour ligneus. Long : 5,1-5,8 mm. Sous les pierres. Hérault : Massif du Caroux- Espinouse: Pas de la Lauze, alt. 1050 m, VIII 1960 (SCHAEFER, spécimen-type); id., col de Fontfroide, col de l’Ourtigas, montagne de Rosis, montagne d’Aret, Mont Agut, toujours entre 800 et 1000m (SCHAEFER, 1965), col de Fontfroide, VI 1965, en nombre (PÉRMJART), col du Cabaretou (PERICART). H1 p. 106 Dernière ligne, lire :...<< peu plus longues que >> H1 p. 107 Lignes 7 et 8, remplacer par : — Partie du rostre comprise entre les ptérygies et les yeux nettement plus courte que les ptérygies.
GEN. OTIORHYNCHUS 35 H1 p. 109 Alternative n° 26, fin de la 6° ligne, compléter: « 57“‘. gemmatus (p. S6) » H1 p. 124 (A) Otiorhynchus auricomus, distribution, ajouter: Haute-Savoie : col de la Colombière, alt. 1620 m, 15 VII 1975, sous une pierre (R. VIN- CENT !); col des Confins VII 1967 (CANTONNET !). (B) Avant 58. Otiorhynchus sulcatus, intercaler : 57"". Otiorhynchus (Dorymerus) gemmatus (Scopoli) 1763, Ent. Cam. : 30. Entièrement noir, assez luisant, trapu, prothorax et élytres gra- nulés, ces derniers mouchetés de taches éparses de squamules vert argenté. Rostre imponctué,-marqué d’un sillon qui se prolonge jusqu’à une fossette ponctiforme au milieu du front; antennes robustes, scape dilaté sur son 1/3 apical, 2e article du funicule 2 fois aussi long que le l", le 3c presque égal au l", les suivants un peu plus courts mais tous nettement plus longs que larges. Prothorax couvert de granules serrés, écrasés, complètement ou presque complètement dénué de squamules; bords latéraux arqués. Elytres brièvement ovales, à peine plus longs que larges (9) ou de 1/4 plus longs (ci'), convexes, interstries et stries portant respectivement une rangée de tubercules plus ou moins écrasés, mal alignés, qui couvrent ainsi toute la surface ce qui rend les rangées striales mal discemables; squamules ovales d’un vert clair argenté, condensées en taches plus ou moins nom- breuses, subcirculaires, centrées sur les interstries et les débordant légèrement; zones non squamulées complètement glabres. Stemite anal du cf pourvu d’une fossette longitudinale déprimée. Tous les fémurs dentés, les intermédiaires et postérieurs plus fortement que les anté- rieurs. Long : 6-10 mm. Ce bel Otiorhynchus fait partie d’un groupe assez homogène d’une douzaine d’espèces d’Europe centrale et orientale (groupe Prilisvanus Reitter); dans la faune française il ne peut être confondu avec aucun autre du sous-genre Dorymerus. Découvert dans les Alpes-Maritimes : forêt de Clans, 25 VII 1970 (P. MACHARD§ PELLETIER 1986 : 226) Alpes centrales et orientales d’Italie du Nord, Suisse, Autriche et jusqu’à l’Est de la Hongrie; aussi en Yougoslavie : Bosnie, Croatie. H1 p. 128 Otiorhynchus moestus. Nota : Otiorhynchus pseudocoriaceus Solari 1950 : 30 mentionné par HOFEMANN (H3:1735) est probablement tout au plus une race locale de moestus (HOFFMANN 196la: 5-14; T:52 note 14). H1 p. 131 7e ligne, orthographe : dillwynii.
36 CORRECTIUNS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 132 (A) Otiorhynchus a@ic0la var. strigirostris est érigé en sous-espèce par Tempère (T:53). (B) Otiorhynchus ahzicola, distribution, ajouter: Saône-et-Loire: Clessy (sec. HUSTACHE 1923, Curc. gall.—rhén. : 131, note); Eure : Marcilly, V 1952 (A. IABLOKOFF), capture probablement accidentelle (ROUDIER 1957a : 25). H1 p. 133 (A) Titre du milieu de la page, orthographe 2 Toumieria. (B) Tableau des espèces, alternative no 2, remplacer par : 2. Pubescence dorsale formée d’une série de soies assez rudes dressées sur les interstries élytraux, et de nombreuses petites squamulcs couchées de différentes épaisseurs. Arrière—corps très convexe, globuleux, presque 2 fois aussi largeque le pronotum. Long : 6-6,5 mm ............................,............... 67b". crataegi (p. 36). , — Pubescence dorsale couchée, simple ou mêlée de squamulcs. Arrière-corps moins convexe, moins large .............................. 2'"‘ 2"" Pubescence dorsale simple ou très légère. Prothorax grossière- ment granulé ou granulé-striolé .................................................... 3 — Pubescence dorsale double. Prothorax à granulation fine, très ‘ serrée. Interstries élytraux pourvus d’une rangée de très courtes soies, couchées et peu distinctes en avant, soulevées, un peu plus longues et bien visibles de profil en arrière. Long: 3-4,3 mm ........................................................................................ 68. pauxillus H1 p. 134 à 137 Orthographe : Toumieria pour les espèces n° 67 à 70. H1 p. 134 Otiorhynchus fullo, distribution, ajouter 2 Bas-Rhin 1 Mutzig, collines calcaires du Dreyspitz, IV 1950 (RICHARD); id., VII 1969 (PÉRICART, 1974 : 56). H1 p. 135 Avant 68. Otiorhynchus pauxillus, intercaler 1 67"". Otiorhynchus (Ibumieria) cratacgi Gcrmar 1824, Ins. Spec. I : 366; S·r1ERL1N 1883, Best. Tab. Eur. Col. IX: 123; RoUD1ER 1952: 66; 1957a : 25; H3: 1735. La plus grande de nos espèces de Toumieria. Brun roux, arrière-corps globuleux. Dessus du rostre largement creusé en canal à fond plat avec une fine carène médiane; fovéole frontale indistincte; yeux peu saillants; scape arqué; 2e article du funicule un peu plus long que le 1*** et près de 2 fois aussi long que le 3€; 4** article elliptique, les 3 derniers nettement plus longs que larges. Pronotum densément couvert de granules ombiliqués qui portent chacun une soie mi-
GEN OTIORHYNCHUS 37 dressée, et éparsément revêtu de squamules appliquées; largeur maximale : un peu en avant du milieu. Elytres près de 2 fois aussi larges que le pronotum, très convexes, seulement 1,5 fois aussi longs que larges, revêtus de squamules assez denses condensées en nombreu- ses taches irrégulières et diffuses, laissant cependant voir le tégument; soies des interstries assez rudes, acuminées, dressées. Dent des profémurs grande, à bord antérieur crénelé, dents des autres fémurs non sensiblement crénelées; tibias légèrement bisinués sur leur tranche inteme. Espèce difficile à confondre avec les autres Toumieria; la forme de la dent fémorale la fait rapporter à ce sous-genre, peut-être un peu artificiellement. Vit sur divers arbustes 1 Crataegus oxyacantha L en Italie, Ligus- trum vulgare L en Autriche (HEIKERTINGER), Syringa, Symphoricarpus, Lanicera, Fraxinus, Wbumum, Comus, Berberis, COIutea... Peut infliger des dégâts considérables sur les Troënes et les Lilas. Importé en France, d’abord dans la région parisienne : Bougival VIII 1951 (P. RoDARY; RoUD1ER 1952, l.c.), où il s’est maintenu. Découvert en outre en Gironde : plage du Pilat près d’Arcachon, IX 1953 (ARDOIN; RoUD1ER 1957a). Autriche, Italie du Nord et du Centre, Yougoslavie, Bulgarie. H1 p. 138 (A) lm ligne, orthographe : Arammichnus (B) Altemative n° 3, remplacer par : 3. Dessus du rostre creusé, la dépression limitée par 2 carènes longitudinales convergentes en arrière, ou bien rostre subsil· lonné. Pronotum finement et densément granulé; fémurs iner- mes .................................................................................................. 3"“ — Dessus du rostre tricaréné ou ponctué avec une carène médiane. Pronotum densément granulé; fémurs dentés; 2e article du funicule plus long que le l" ........................................................ 4 3"". Dessus du rostre creusé, la dépression limitée par 2 carènes convergentes vers l’arrière; 2€ article du funicule aussi long ou plus long que le I". Long : 6-7,5 mm ........ 79. brurmeus (p. 38) — Dessus du rostre subplan; Ze article du funicule plus court que le lèf. Long : 5-6 mm .................................................. 78. velutinus H1 p. 140 (A) Otiorhynchus ligustici : lœ description : LINNÉ 1758, Syst. Nat. X : 384. (B) TEMPÈRE (T :53) accorde à macmsculvtus le statut de sous-espèce de ligustici; il signale que cette forme a été collectée non seulement dans les Hautes-Alpes, mais aussi en Savoie et dans les Alpes-Maritimes. H1 p. 146 Otiorhynchus setosulus, distribution, ajouter : Hautes-Alpes : Jarjayes VII 1960 (J. GARc1N leg.; ROUDIER 1962 :31)
38 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 148 (A) Otiorhynchus velutinus, distribution, ajouter : Puy-de—Dôme (POURTOY; TEMPÈRE 1975 : 634); Pyrénées—Orienta1es (Cerdagne) : Osséja VI 1962 (TEMPÈRE !, PÉRICART). (B) Avant le genre Troglorhynchus, intercaler 2 79. Otiorhynchus (Arammichnus) brurmeus (Steven) 1829, Mus. Mosq., 2: 96 (Pachygasler); — subsp. monspeliensis Hoffmann 1962a: 55; ABERLENC 1984: 163. Voisin d’O. velutinus dont il diffère surtout par les caractères du dessus du rostre et des 2 premiers articles du funicule, indiqués au tableau. Pubescence dorsale un peu plus rude et plus soulevée, notamment sur les côtés du pronotum où les poils mi—dressés recourbés sont très visibles de dessus; chez 0. velutinus la pubescence du pronotum est complètement couchée. Taille plus grande en moyenne que celle de velutinus, coloration générale d’un bmn un peu plus sombre. ( En France, connu seulement de l’Hérault et de l’Aude, probable- ment à la suite d’une importation; s’est maintenu. Hérault: Castel- nau-sur—le-Lez VI 1919, l ex. (LAVAGNE); Montpellier IX 1961, 1 ex. (SCHAEFER); Mauguio, en nombre VII 1982 (MARTIN, sec. ABERLENC), VII 1983 (ABERLENC); Béziers, en nombre VIII 1985 (LHERAULT, sec. SCHAEFER, in litt.); Aude : Carcassonne 2 IX 1984 (CANToT). — Europe orientale, Crimée, Caucase, Turquie. La sous—espèce monspeliensis, dont les Types se trouvent dans la coll. Hoffmann, ne me paraît pas valable. Cette opinion est aussi celle qu’avait émise TEMPÈRE dans une lettre adressée à H.P. ABERLENC (ABERLENC, l.c. 1984). Assez curieusement cet Otiorhynchus, resté connu seulement auparavant par les 2 spécimens collectés en 1919 et 1961 qui sont les syntypes de la subsp. monspeliensis, donne lieu à présent à de prodigieux pullulements locaux. ABERLENC relate qu’en 1982, à Mauguio, une maison située au milieu d’un petit jardin avait été littéralement « prise d’assaut » pendant la canicule par des milliers d’O. brurmeus formant un << tapis vivant >>; l’année suivante, même phénomène en août, les Otiorhynchus escaladant les façades et pénétrant la nuit dans les maisons. Les pullulements relatés n’étaient accompagnés d’aucun dégât visible sur les végétaux. Les observations faites en 1985 par LHÉRAULT attestent aussi une abondance dans les champs et les habitations aux environs de Béziersm. (1) Je remercie vivement notre Collègue L. SCHAEFER de toutes les informations concernant le pullulement de 1985.
GEN. TROGLORHYNCHUS 39 GEN. TROGLORHYNCHUS H1 p. 148 à 152 Nom du genre, orthographe : Troglorhynchus H1 p. 148 Tableau des espèces (A) Supprimer les 2 alinéas de l’altemative n<> 1; le tableau commencera à l’altemative n¤ 2 (B) Alternative n° 2, remplacer par : 2. Tête, rostre et élytres densément squamulés, les squamules des élytres transparentes. Protibias non ou faiblement denticulés sur leur tranche interne. Long 2 4,5-8,65 mm ...... 5. augustae (p. 39) —- Dessus pubescent ou glabre, non squamulé, téguments non masqués par le revêtement .......................................................... 2'“’ 2"". Protibias denticulés sur leur tranche inteme .............................. 3 — Protibias non denticulés en-dedans. Prothorax oblong, faible- ment arrondi latéralement. Tibias droits chez les deux sexes. Long : 2,5-3 mm ................................................................ 3. grenieri H1 p. 150 (A) Traglorhynchus martini, distribution, ajouter : Pyrénées—Orientales : Amélie-les—Bains, grotte de Montbelo, IV 1985 (VANDERBERGH). (B) Troglarhynchus terricola, distribution, ajouter: Pyrénées-Orientales: col de Banyuls, grotte de Pouade, VIII 1986 (VANDERBERGH). H1 p. 151 Troglorhynchus (Solariola) gestroi est étranger à notre faune. « On a diverses excellentes raisons de penser que la prétendue capture faite par J. CLERMONT à Morcenx, dans les Landes, de ce Solariola, est du domaine de la fantaisie pure » (T: 54, note 17). H1 p. 152 ' Avant le genre Stomodes, intercaler : 5. Troglorhynchus augustae Alziar 1977 :2; — rafaldii Alziar 1977 :4. — GIORDAN 1988 2 107 (synonymie de rajfaldii). Brun noir, pattes (sauf les genoux) et antennes ferrugineuses. Rostre aussi long et un peu moins large, ptérygies comprises, que la tête, squamulé et sétulé sauf en avant, les squamules épaisses, jaunâtres et mates. Tête squamulée comme le rostre sauf à l’emplacement des yeux absents; front marqué d’une fossette médiane; vertex dénudé, finement ponctué. Antennes fines, entièrement hérissées de soies
40 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 jaunes; scape dépassant le sommet du prothorax, droit et faiblement épaissi à son sommet; articles 1 et 2 du funicule allongés, subégaux, les suivants très peu plus longs que larges; massue fusiforme, à let article conique non pédonculé. Pronotum transversal, arrondi sur les côtés, avec une carène médiane nette mais peu élevée; dessus non squamulé, avec une pubescence double irrégulière formée de gros points circulaires, et dans leurs intervalles, de points plus petits; une longue soie jaune dans chaque gros point. Scutellum non ou peu distinct. Elytres 1,6-2 fois aussi longs que larges pris ensemble et 1,8 fois aussi larges que le pronotum, échancrés en un V très ouvert à la base, un peu arrondis sur les côtés; épaules nulles; déclivité posté- rieure presque verticale, disque très déprimé; stries réduites à des séries de petits points squamulés au fond; interstries beaucoup plus larges que les stries, plans, entièrement recouverts de squamules ovales, transparentes, appliquées, irrégulièrement disposées sur 3-4 rangs par interstries; en outre une rangée de soies dressées sur chaque interstrie, aussi longues que la largeur de ceux-ci. Fémurs claviformes, non dentés, squamulés sur leur moitié apicale; tibias squamules, droits sauf les antérieurs qui sont légèrement arqués au sommet, tranche inteme non ou faiblement denticulée; un fort onglet apical interne sur tous les tibias; soies des corbeilles tarsales jaunes. Ongles libres. Décrit d’après un 6 unique provenant de la grotte de Sainte- Augusta, A1pes—Maritimes, dans un piège posé en VII 1976 et relevé en IX 1976 (J.M. RAFFALDI); retrouvé ensuite dans cette même grotte et dans celle de Saint-Martin, à Peille, en petite séries, IX-X 1976 (types de rajfaldii). Récolté ultérieurement (1980-83) en très grand nombre dans les mêmes grottes et dans l’aven Simon (GIORDAN). GEN. STOMODES H1 p. 153 Stomodes gyrosicollis. Une publication récente (VINCENT, 1984: 217) apporte la preuve que ce Curculionide se maintient toujours en France. Bassin parisien 1 Val-d’Oise 2 Osny, tamisage au pied des Sapins, VIII 1962, 1 ex. (VINCENT); Hauts-de-Seine: Le Blanc-Mesnil 9 V 1965, 1 ex. (VANDERBERGH); Val—de—Mame: Le Perreux 7 IX 1971, l ex. (id.), Bry-sur—Marne 12 V 1980, friche, 2 ex. (VINCENT). Côte—d’Or : Dijon, 24 VII 1973 et Mirande, 13 VIII 1977 (BARBIER); en nombre en 1978 et au moins les quelques années suivantes (même région, même collecteur). A Dijon, l’imago sort au printemps; actif dans la journée de fin avril à lin août, cependant surtout en mai.
GEN PERITELUS 41 TRIB. HOMORHYTHMINI H1 p. 154-159 Nom de la tribu et du genre, orthographes : Homorhythmini, Homo- rhythmus. TRIB. PERITELINI GEN. PERITELUS (sensu lato) H1 p. 165 (A) Le taxon Gymnomorphus pourra être traité en genre distinct plutôt qu’en sous-genre. (B) Gymnomorphus nigrans, distribution, ajouter : Lozère 2 Causse Méjean et Causse du Sauveterre (PÉRICART 196311: 42). H1 p. 166 (A) Tableau des espèces de Peritelus, altemative no 2, let alinéa, lm ligne, écrire : « Tête derrière les yeux beaucoup plus large... >>. (B) Id., altemative no 2, 2= alinéa, lm ligne, écrire : « Tête derrière les yeux à peine plus large... ». (C) Id., alternative n° 3, 5°-6€ lignes, écrire 2 « Yeux un peu convexes » au lieu de « Yeux assez convexes ». H1 p. 168 Ligne n° 14, écrire : « let article plus gros et plus long... ». H1 p. 171 Peritelus prolùcus, écologie, ajouter: Fréquemment trouvé sur Buxus sempervirens (TEMPÈRE !, PÉRICART). H1 p. 176 Peritelus sphaemides, écologie, ajouter : L’adulte attaque aussi les résineux : jeunes Pins sylvestres dans le Bas—Rhin (HOFFMANN 1962 b : 95)
42 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 177 Ligne n° l5, écrire : brevülora, non bülora (H Suppl.) H1 p. 179 Tableau des espèces du sous—genre Meira, alternative no 3, remplacer par : 3. d . Protibias nettement arqués (fig. 2h, p. 29). Pénis vu de dessus plus longuement aminci, pointe plus étroite, corps sensiblement d’égale largeur de la base au sommet; vu de profil moitié basale presque plane et moitié apicale plus fortement courbée (fig. 2j). Long 2 2-2,5 mm. ...................................... l4"“. elongatulus (p. 43) — o' . Protibias arqués seulement vers l’apex (fig. 2i). Pénis vu de dessus moins longuement aminci, pointe moins étroite, corps Gâà, B c z e-. e F g i , ···. · ` `‘l·s· ·· P È., / g 1;* _ È ; Z ·‘ l ,51 i .g l—— ‘ · , l l, ,.,. _ i il , v ’ vf? ·· i , =.\ 3 5 " ' E. · « ; Ã J [ A vl` f \ f A È I. ~'« i ! Il ; M y / \ _ ‘ »,,=.~ ( »i : ii w ‘ t ; J LM ' g il , , ' ,«’ i, Li ( l i ‘ \ E 1 · . =~ l~’ ‘~ Ã Ã "I ; il 3 l ` i l X"- ( _« i \ ` [J *\ ji; l / " . ~' »r* _ [ gf; l A n 0 /2/‘ â` Q , ` l , ill ` À il il i M lil" ; ? . ° Q Y L i t. ( i l `R ·;. :·* il- W li. l ,» i l É il [ r i l ix? ( À ·.\ * si ww ln ; “»— la 7 1 · lx . w » • 1 s a, ' V" ` l g«y\ Y i\ il ~ li · JJ ` I * `É `il —i §=">;Y · lx J i xx MJ _ v \`- ’ l` ' f \;— ,1 ·`, 1 nx ,4 , Y; 1 `E, il L il l À R ;. 2 l il ·u x, É gl 2., E 1 _— 2 Fig. 3. Pénis de divers Peritelus, subg. Pseudomeira : a,b : R ochsi; c, R robusticomis; d,c, R ruteri; f,g, R nicaeensis; h,i, R clairi; j,k, R muscarum; l,m, R latiscmbs; n,0, R variegatus caprasiae. — Echelle en mm. — Origine : PÉMCART 1963b.
GEN PERITELUS 43 nettement plus large à la base puis s’étrécissant à la hauteur de l’ouverture apicale; profil uniformément et fortement arqué (fig. 2g). Long : 2-2,5 mm ........................................ 14. suturellus H1 p. 179-180 « La valeur spécifique de [Peritelus (Meira) balachowskyü vis-à-vis de P. suturellus a été fortement mise en doute par HUSTACHE (Bull. Soc. ent. Fr. 43 (1938) : 161). Il n’y voyait même pas une race distincte » (T: 55, note 19) H1 p. 180-181 Espèce n° 14, Peritelus (Meira) suturellus .· . — supprimer elongatulus de la liste des synonymes; ajouter à cette liste florentinus (Stierlin) 1861, Revis. eur. Otior. : 134 — ajouter à la bibliographie : SOLARI 1954a : 61; PÉRICART 1963b : 46. H1 p. 181 (A) Description de Peritelus sururellus; inchangée. (B) Description de la var. grouvellei, remplacer par : l4"". Peritelus (Meira) elongatulus (Faîrmaire) 1859, Annls Soc. ent. Fr. : CIV; — minutus (Stierlin) 1881, Mitt. schweiz. ent. Ges., 6: 163; — grouvellei (Stierlin) 1883, Best. Tab. IX : 197. — SOLARI 1954a: 61; PÉRICART 1963b : 46. Ne peut guère se distinguer à coup sûr de P. suturellus que par la forme du pénis et des protibias du d (voir tableau). H1 p. 184 Subgen. Pseudomeiraw Alternative no l, lf·= ligne, remplacer par : 1. Prothorax à peu près aussi long que large ou un peu transversal, au plus 1,2 fois aussi large que long ........................................ 4"" H1 p. 184-85 Alternative n° 3, remplacer par : 3. Prothorax à ponctuation obsolète ou masquée par le revêtement. Antennes très épaisses, plus courtes. Elytres ovales; revêtement très dense à squamules d’un gris cendré, marbré de taches brunâtres assez confuses. Soies élytrales courtes, jaunâtres, nombreuses, ponctuées et arquées à leur sommet. Long : 3-4 mm ............................................................................................ (a) (1) Suivant l’opinion de TEMPÈRE (comm. orale) il paraît convenable de suivre la logique de SOLAR1 (1954a) et d’HoFFMANN (H Suppl. : 1737) et d’é1ever au rang d’espèces propres les 4 taxa que j’avais considérés (PÉMCART 1963b) comme des sous-espèces de nicaeensis. Par ailleurs, pour faciliter les identifications je reproduis ici les dessins des pénis de la plupart de nos Pseudomeira.
44 CORRECTION.? ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 G b C d 6 $ • U É q V C • Q I • `_ • - • • B î Fig. 4. Antennes de divers Peritelus, subg. Pseudomeiraz n, nicaeensis; b, clairi; c, ruleri; d, ochsi; e, variegatus caprasiae. — Echelle en mm. — Origine : PÉRICART 1963b. — Prothorax à ponctuation plus forte, bien distincte, nullement masquée par le revêtement qui est moins dense. Antennes plus élancées .......,...................................................................................... 4 (a). Rostre plus large que long. Pénis du cf en ogive (fig. 3fg); let article du funicule à peine 2 fois aussi long que large, seulement un peu plus épais que les suivants (fig. 4a) .............. ........................................................................................ 2l. nicaeensis —— Rostre au moins aussi long que large. Pénis du d plus ou moins tronqué au sommet (fig. 3a,c,d,h) .............................................. (b) (b). Premier article du funicule 2 fois aussi long que large, pas plus épais que les suivants (fig. 4b). Pénis du o' nullement bisinué latéralement, sa plus grande largeur en avant du milieu (fig. 3h) .................................................................... 24. clairi (p. 45) — Premier article du funicule plus épais que les suivants (fig. 4c,d). Pénis du 6* bisinué latéralement, sa plus grand largeur vers le milieu (fig. 3a,c,d) ........................................................................ (c) (c). Funicule antennaire épais, les articles très transversaux à partir du 3°, le 2° pas plus long que son diamètre (fig. 4d) .......... (d) — Funicule antennaire moins épais (fig. 4c). Troncature antérieure du pénis à angles saillants (fig. 3d) .................. 26. ruteri (p. 46) (d). Pénis du o' comme fig. 3a,b .............................. 25. ochsi (p. 46) — Pénis du c3' comme fig. 3c ...................... 27. robusticomis (p. 46) H1 p. 185 (A) Entre les alternatives 4 et 5, intercaler 2 4"‘*. Funicule antennaire mince, les articles 3-7 nullement transver- saux, diamètre du dernier article 0,075 mm, massue en fuseau allongé, bien amincie à la base, 2,5 fois aussi longue que large (fig. 4e). Pronotum seulement l,l fois aussi large que long. Pénis
GEN. PERITELUS 45 du c3' tronqué apicalement (fig. 3,0). Long : 3,5-4 mm .............. ‘ ........................................................ 28. variegatus caprasiae (p. 46) — Funicule antennaire plus robuste, diamètre du demier article au moins 0,11 mm. Massue en fuseau plus court, moins amincie à sa naissance. Pronotum 1,2 fois aussi large que long. Pénis du d à extrémité apicale arrondie en vue de dessus (fig. 3k,m). 5 (B) Altemative n° 6, 7¤ ligne, lire : « brun unicolore ou varié de taches de squamules plus claires; soies indistinctes". » H1 p. 187 I (A) Peritelus (Pseudomeira) obscurus subsp. ferdinandi, année de descrip- tion : 1915. (B) Peritelus (Peudomeira) obscurus et subsp. ferdimmdi .· pénis des d : voir fig. 5a-c et 5d,e. H1 p. 189 Peritelus (Pseudomeira) insularis .· pénis des 6 : voir fig. Sfg. H1 p. 190 Avant le genre Phyllobius, intercaler les 5 espèces : 24. Perîtelus (Pseudomeira) clairi (Stierlin) 1882, Mitt. schweiz. ent. Ges., 6 : 162; — clairei in SOLARI 1954a : 44, et in PE1>.1cARr 1963b : 35 (comme sous-espèce de nicaeensis). Ne peut guère se distinguer de P. nicaeensis, ochsi, ruteri et robusticomis que par les caractères indiqués au tableau et sur les figures. 0 b C d ( , F /' 9 =1É1. ÃÃÉ;è JW, HI VL L W" v (C m/[fl LÀ :£à'~· ·Pll··;:;î‘ , ,·î' fC.:£.f\* , 'f·‘‘ 1 ·' F5} ,, ‘ 1% * y,,;; yvl li Am ..U · l ‘ , •~ `Àg O. I my ''‘‘ 1 ( W 1 f f êëëîliv * ·i' `i‘ e ww Ni 1 ` ‘ [ `Trw. rf * e 1 \ l . . .- ·— = "=*·“·:· ' . ` J! .. ¢¥?'É?" ¤ \X\ \ ï'7Gî \— g l " F", g, ` r =‘ x ' à .1 ` \ ‘>— iü 1 } ·c, w. àà 1! ...à. ,‘ \\* ’· . < M ~"‘ 1 *1 É ° l \~ 1 ! `\ ' i " À »‘\ x·(* \ i · . //; 1 »_ `» U · / _ wa »]/ u \ ,~ / ‘ i 1% 1 1 . 1 1 \ p Fig. 5. Pénis de divers Peritelus, subg. Pseudomeira 2 a,b,c, R obscurus, f.n.; d,e, R obscurus ferdinandi; f,g, R insuluris. — Echelle en mm. -— Original.
46- CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 Alpes—Maritimes : vallées de l’Argentina, du Carei et de la Roya 2 San Remo !, Sospel !, Menton !. 25. Peritelus (Pseudomeira) ochsi (Solari) 1954a : 45. Se distingue par son funicule antennaire remarquablement épais (fig. 4d) et la forme de son pénis (fig. 3a,b) A1pes—Ma1itimes : Pont-de-l’Esteron, 25 IV 1947 (J. OCHS). 26. Pcritclus (Pseudomeira) ruteri Pérîcart 1963b: 36. Particulièrement voisin de P. ochsi par la forme de son pénis, mais s’en distingue par son funicule antennaire moins épais (fig. 4c). Alpes-Maritimes : vallée du Var : Villars—sur-le-Var l, Gilette l (coll. Ruter); aussi à Menton ! (GROUVELLE). 27. Peritelus (Pseudomeira) robusticornis (Solari) 1954a : 45. Pénis du c3' : fig. 3c. Alpes-Maritimes : trouvé dans les inondations de la Vésubie, III 1951, 1 0*, 1 Q (J. Ocus). 28. Pcritelus (Pseudomeira) ivariegatus (A. & F. Solari) 1903, Boll. Soc. ent. Ital., 35 : 171. Subsp. caprusiae (A. & F. Solari) 1933, Boll. Soc. ent. Ital., 65 : 161; —— PÉRICART .1963b 2 39 (présence en Corse). Ovale-oblong, gracile, pattes robustes, antennes minces. Tête conique en arrière; rostre un peu élargi en avant, à dos à peu près plan; yeux peu convexes; antennes (fig. 4e) remarquables par leur funicule mince et leur massue allongée et très étroite à la base, comme chez les Leptosphaerotus d’Afrique du Nord. Prothorax fortement arrondi sur les côtés, bien rétréci en avant et en arrière, 1,1 fois aussi large que long. Elytres ovale-oblongs, subplans, Revêtement formé de squamules brun clair et brun foncé, les premières dessinant une bande longitudinale distincte aurmilieu du pronotum et occupant également les flancs du prothorax et les épaules des élytres; pronotum marqué de points dénudés; points des stries élytrales également dénudés et portant chacun une petite soie couchée. Pronotum et interstries élytraux pourvus en outre de soies squamiformes courtes et mi- couchées. Pénis du d (fig. 3n,0) à bords presque parallèles, tronqué droit à l’apex. Cette sous—espèce diffère de la forme nominale par sa taille un peu plus grande, ses antennes plus élancées, ses élytres subplans, ce qui donne à l’insecte un faciès bien différent. Corse : Bastia (coll. Ruter !); Nocario, Campana, col de Prato, fin VII et début VIII 1963 (TEMPÈRE !) : en tout environ 20 ex. dont 1/ 5 de c3' (PÉRICART & TEMPERE 1972 : 12). Ile de Capraïa (spécimen-type 6* !). Ile d’E1be (coll. Solari !.) La fonne nominale habite la Ligurie.
GEN PH YLLOBI US 47 TRIB. PHYLLOBIINI GEN. PHYLLOBIUS H1 p. 192 (A) 4€ ligne, lire : Pamemoicus. (B) 9** ligne, lire : Nemoicus. (C) Sous—genre du milieu de la page, lire : Nemoicus. H1 p. 194 (A) Sous·genre en bas de la page, lire : Pamemoicus. (B) Espèce n° 3, remplacer la lm ligne par : 3. Phyllabius (Pamemoicus) cloropus Linné 1758, Syst. Nat. X : 385; — viridicollis Fabricius 1792, Ent. Syst. I, 2 : 469. Bibliographie ajouter : THoMPsoN & ALoNso 1988 : 84. H1 p. 195-196 Tableau des espèces du sous-genre Ustavenus, altemative no 2, rempla- cer par : 2. Squamules dorsales très allongées, étroites. Scutellum plus clair. Yeux très saillants. Profémurs fortement dentés. Suture élytrale relevée en arrière. ...................................................................,.... 2"" -— Squamules dorsales arrondies. Scutellum concolore. Yeux peu saillants. Profémurs à dent petite. Suture des élytres non relevée. Revêtement vert, brillant. Long : 4,5-5 mm ...... 4. xanthocnemus 2"` . Corps plus élancé (fig. 6a), pronotum plus étroit, élytres un peu plus allongés; tête et rostre plus étroits, front entre les yeux plan ou légèrement déprimé, yeux plus gros et plus convexes. Revêtement dorsal le plus souvent aussi dense sur les interstries pairs et impairs. Pénis du d plus large, avec une pointe apicale conique saillante entre 2 lobes latéraux faiblement sclérifiés (fig. 6c). Long : 4,7-7,5 mm .................................................. 5. pyri — Corps plus trapu (fig. 6b), pronotum plus large, élytres un peu plus courts, un peu moins atténués apicalement; tête et rostre plus larges; front entre les yeux plan ou faiblement convexe; yeux plus petits et moins convexes. Interstries impairs le plus souvent moins densément revêtus que les pairs, ce qui fait apparaître des bandes longitudinales. Pénis du c3' plus étroit, terminé par une pointe conique saillante au milieu de l’apex tronqué (fig. 6d) ........................................ 5"“. vespertinus (p. 48)
48 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 ¤ b ® C Q Fig. 6. a, Phyllobius pyri, silhouette; b, Ph. vespertinus, silhouette; c, Ph. pyri, extrémité du pénis; d, id., p Ph. vesperzinus. — D`après DIECKMANN 1980a. H1 p. 196 Phyllobius xanthocnemus, distribution, ajouter : Lot, Landes, Gironde (TEMPÈRE 1975 : 635). H1 p. 197 Phyllobius pyri .· corriger l’orthographe (non pin); supprimer artemisiae de la liste des synonymes (VANDERBERGH, in litt.) H1 p. 198 (A) Avant 6. Phyllobius betulae, intercaler : SNS. Phyllobius (Ustavenus) vespcrtinus (Fabricius) 1792, Ent. Syst. I, 2 : 487; — mali (Paykull) 1792, Monogr. Curc. Suec.: 86 (part.); — artemisiae DEsBRocHERs 1873, Abeille, 9 : 664, 722; — pyri sensu auct. et HoFFMANN 1950 (part,). — DIECKMANN l979a : 3; 1980a : 216. Espèce méconnue qui diffère de Ph. pyri par les caractères indiqués sur le tableau et les figures, tous assez variables, de sorte que la séparation est très souvent malaisée. Dessus du corps portant des poils brillants, gris-blanc, vert métallique ou rouge cuivreux, et des squamules allongées de même couleur (les poils et squamules gris- blanc ne s’observent pas chez pyrz). Revêtement plus léger sur les interstries impairs que sur les interstries pairs, sauf exceptions; parfois tout le dessus presque dénudé ou tous les interstries identiquement revêtus. Tête noire, rarement brun noir, antennes et pattes de colora- tion variable.
GEN. PHYLLOBIUS 49 Ecologie : D’après DIECKMANN, vit dans les plaines et montagnes plutôt xérothermiques et dénudêes; polyphage sur de nombreuses plantes herbacées : Lathyrus, Achillea, Artemisia, Galium, Dactylis, Aegopodium, Tussilago, Potentilla, Fragaria,· aussi sur Prunus, Cratae- gus, Ulmus, Populus; a étéobservé une fois en nombre s’alimentant aux dépens de jeunes betteraves (R. KRIEGER, env. de Leipzig, 1948). L’adulte se montre du milieu d’avril à la fin de juin. En R.D.A., DIECKMANN a récolté des Q portant des œufs matures entre le 29 IV et le 10 VI, et des insectes récemment développés du milieu d’avril au début de mai. En captivité des œufs ont été pondus en amas désordonnés entre des feuilles disposées sur le sol. Répandu en Europe, cependant moins largement distribué que pyri. En France confondu avec pyri et donc distribution à préciser. Alpes-Maritimes : Thorenc 6 VI 1975 (P. CANTOT); Alpes-de-Haute- Provence : Tercier, 26 VI 1954 (PÉRICART). - Suisse, Italie, Allemagne, Danemark, Angleterre (Kent), Pologne, Tchécoslovaquie, Autriche, Suède méridionale, Russie d’Europe. (B) Espèce no 6, Phyllobius betulae : betulae Fabricius 1801 est homonyme de betulae Linné 1758. S1LFvERBERG (1979) remplace ce nom par betulinus Bechstein & Scharfenberg 1805. H1 p. 199, 20l (A) Remplacer le nom roboretanus par parvulus à la dernière ligne du tableau des Subphyllobius p. 199; id. à la lm ligne de la p. 201. (B) Nota: Il subsiste un doute sur le nom valable pour Ph. roboretanus Gredler 1882. En effet, parvulus Olivier 1807 a la priorité dès lors que ( parvulus Fabricius 1792 est utilisé pour l’espèce du genre Stasiodis. Cependant il n’est pas avéré que l’espèce décrite par FABRICIUS ne soit pas réellement celle d’OL1v1ER. Pour être conséquent avec l’attitude prise à propos de Stasiodis, la tendance actuelle est de préférer le nom parvulus Olivier (DIECKMANN 1980a z 209). H1 p. 204 Espèce n° 10, Phyllobius urticae : urticae De Geer 1775 est homonyme de urücae Scopoli 1763. KLoET & H1NcKs (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par pomaceus Gyllenhal 1834. H1 p. 207 Phyllobius ahzinus, distribution, ajouter : Vaucluse (DEWAILLY leg., sec. ROUDIER 1957a : 26). Hl p. 208 (A) Phyllobius maculicomis, distribution, ajouter 2 Alpes—de-Haute-Pro- vence (PER1cARr). . (B) Phyllobius arborator, année de description, lire 1797.
50 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 211 (A) Phyllobius sinuatus, écologie et distribution, ajouter : collecté en nombre en Seine-et-Marne : La Tombe—sur-Seine, sur Spiraea ulmaria L, VIII 1965 (P1ëR1cARr). (B) Phyllobius cinerascens : cinerasœns Fabricius 1792 est homonyme de cinerascens Gmelin 1789. Nom à remplacer ultérieurement (!). TRIB. MYLACINI GEN. MYLACUS et OMIAS (sensu HoFFMANN) H1 p. 212-216 SILFVERBERG (1977b: 124) a montré que le nom Mylacus Boheman 1843 devait être considéré comme un synonyme junior d’0mias Ger- mar 1817. En conséquence il a créé le nouveau nom Omiamima pour remplacer le nom Omias sensu auct. (nec Germar). D’où les modifi- cations qui suivent : H1 p. 212 Tableau des genres, écrire Omias à la place de Mylacus et Omiamima à la place d’Omias. H1 p. 213 (A) Lignes n° 1 à 3, remplacer par : Gen. OMIAS Germar 1817, Mag. Ent., II : 341. — Mylacus Boheman 1843, in SCHONHERR, Gen. Spec. Curc. VII : 144; SEIDLITZ 1868, Otior. 2 11; REITTER 1916 Fauna Germ. V: 37. (B) Ligne n° 9, écrire : « Omias rotundatus (F)... ». H1 p. 214 Lignes 1-2, remplacer par : Gen. OMIAMIMA Sîlfverberg 1977b : 124, nom. nov. pr. Omias auct. (nec Boheman). — Omiamimas in F.H.L. 1981 : 235 (orthographe erronée); — Omias in LAcoRDA1RE... (suite inchangée). H1 p. 214-216 Remplacer Omias par Omiamima pour les 2 espèces françaises. H1 p. 214 Tableau des espèces : Omiamima étant grammaticalement féminin, les 2 derniers noms d’espèce s’écrivent concinna et mollina.
SUBFAM BRACHYDERINAE ” 51 H1 p. 215 Omiamima concinna, écologie, lm ligne, lire caputgalli, non cruxgalli (H Suppl.) TRIB. CATHORMIOCERINI GEN. CATHORMIOCERUS H1 p. 221 Cathormiocerus validiscapus, distribution, ajouter: Lozère: Causse Méjean et Causse du Sauveterre! (PÉRICART, TEMPÈRE); Alpes—de- Haute—P1·ovence : Sisteron V 1961 (PÉRMJART). H1 p. 225 Cathormioœrus myrmecophilus, distribution, ajouter : Maine—et—Loire : St-Christophe-des—Bois I1 1982, 6 ex. (Bo1ssoNNoT !); Pyrénées- Orientales : Banyuls IX 1969 (VANDERBERGH). H1 p. 226 Cathormiocerus avenianensis, distribution, ajouter: Alpes—de-Haute- Provence : Sisteron V 1961 (PÉMCART). H1 p. 228 Cathormiocerus horrens churchevillei, année de description, lire : 1900. SUBFAM. BRACHYDERINAE H1 p. 229 Tableau des tribus, alternative n° 2, 1*** alinéa, ajouter : « (sauf chez Pantomorus : cf. H1 : 331, dernière ligne) » (H Suppl,). H1 p. 230 Tableau, alternative n° 6, orthographe : Polydrusini.
52 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 TRIB. TRACHYPHLOEINI GEN. TRACHYPHLOEUS H1 p. 230 Gen. Trachyphloeus, première citation : Germar, 1817, Mag. Ent. 11 : 341. H1 p. 231-248 Les espèces françaises du genre Trachyphloeus, révisées par notre Collègue tchèque Df ROMAN BOROVEC, font l’objet de 1’additif des pages 383-416 de ce volume, illustré par les figures 100 à 111. Cet additif est à substituer complètement au texte des p. 231-248 d’HoF1=MANN. Je noterai ici brièvement les modifications et nouveautés à la liste des espèces françaises. ` Espèces nouvelles pour la France: Trachyphloeus caussenardus Péricart 1964; — T gallicus Borovec (sous presse); — T meregallii Borovec (sous presse); — T fusciscapus Desbrochers 1909; — T angustus Borovec (sous presse); — T lolhari Borovec (sous presse); — T pericarti Borovec (sous presse); - T heymesi Hubenthal 1934; — T angustisetulus Hansen 1915; — T jeani Borovec n.sp. H1 p. 237 T rachyphloeus aureocruciatus Desbrochers 1871 est un synonyme de T Iaticollis BoHEMAN 1843. H1 p. 238 Trachyphloeus alpinus Hustache 1937 est un nomen dubium. H1 p. 242 Trachyphloeus vicinus Hoffmann 1945 est un synonyme de T spini- manus Germar 1829. H1 p. 243 Trachyphloeus hustachei Hoffmann 1932 est un synonyme de T rectus Thomson 1865. H1 p. 246 Trachyphloeus spinosus (Goeze) 1777 doit s’appeler T olivieri Bedel 1883.
GEN. POLYDRUSUS 53 TRIB. POLYDRUSINI H1 p. 248 (A) Nom de la tribu, orthographe : Polydrusini. (B) Tableau des genres, 2e ligne, écrire Pachyrhinus au lieu de Scythropus. (C) Tableau des genres, dernière ligne, orthographe : Polydrusus. GEN. PACHYRHIN US (SCYTHROPUS sensu HoF1=MANN) H1 p. 248 Nom du genre et 1*** ligne suivante, remplacer par 2 Gen. PACHYRHINUS Schünherr 1823, Isis von Oken; — Scythropus Schônherr 1826, Curc. Disp. Meth. : 140; — Lacordaire... Bibliographie, ajouter : O’BRIEN & WIBMER 1982 : 43. H1 p. 249 à 252 Remplacer Scythropus par Pachyrhinus pour les 3 espèces. H1 p. 250 Pachyrhinus lethierryi, distribution, ajouter : Gard (ALZIAR); Lot : Les Quatre Routes (D. DELPY, sec. BURLE). GEN. POLYDRUSUS H1 p. 252 à 287 Nom du genre, orthographe Palydrusus. H1 p. 253 (A) Tableau, alternative no 2, 2C alinéa, ajouter : « (sauf chez P. sparsus et souvent P. confluens) ». (B) Alternative n° 4, lm ligne, supprimer le dernier mot << bien ». H1 p. 254 (A) Tableau, demière ligne, renvoyer à la p. 284, non 285.
54 CORRECTIONSI ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 (B) Espèce n0 1, orthographe: picus, non pictus (H Suppl.); année de description, lire : 1792. H1 p. 256 Polydrusus xanthopus, distribution, ajouter : Pyrénées-Atlantiques : col de St-Ignace, 1973 (P. CARBoNE1. leg.; TEMPÈRE det.) : individu isolé, probablement apporté accidentellement (T : 58, note 28). H1 p. 258 Polydrusus manteroi, distribution, ajouter : Alpes-Maritime : St- Etienne—de-Tinée, col d’Anelle, alt. 1 700 m, sur Larix (PÉRICART 1974 2 57). H1 p. 262 Espèce n0 8, Polydrusus atomarius .· atomarius Olivier 1807 est homo- nyme de atomarius Linné 1761. SILFVERBERG (1979) remplace ce nom par pallidus Gyllenhal 1834 (non 1843, erreur in HOFFMANN, bas de la p. 262). H1 p. 265 (A) Tableau, alternative n0 2, 2e ligne, orthographe : corruscus. (B) Alternative n0 3, 2e alinéa, 3s ligne, écrire : « Soies dorsales beaucoup plus courtes, généralement couchées. Sommet du segment". ». H1 p. 266 (A) Polydrusus pterygomalis .· TEMPÈRE (1952 : 29) a décrit une « variété >> mutatus de cette espèce, dont les squamules sont remplacées par des poils courts. Pyrénées—Atlantiques : Bielle, Eaux—Bonnes. (B) Espèce 110 12, orthographe : corruscus. H1 p. 267 Pohdrusus impressgfrons, bibliographie, ajouter : ALZIAR 1975 : 3. H1 p. 269-270 Polydrusus jlavzpes, bibliographie, ajouter: ALZIAR 1975 : 3. —— Eco- logie et distribution, ajouter: Seine-et-Marne: Ozoir-la-Ferrière, V 1954 sur Quercus (ROUDIER !, PERICART); Aube : La Motte-Tilly VII 1968, en nombre sur Salix (PÉRICART); Loire-Atlantique 2 Passay, V 1956 sur Quercus (PÉRICART). H1 p. 270 Tableau, alternative n0 2, 10* alinéa, dernière ligne, écrire : Long : 5-8 mm. H1 p. 272 Polydrusus junqzeri, année de description, lire : 1872.
GEN. POLYDRUSUS 55 H1 p. 273 i Tableau des Eustolus, alternatives n° 1 et 2, remplacer par : 1. Fémurs dentés (sauf P. leucaspis) .............................................. 1"" — Fémurs inermes. Corps brun ou roux. Vestiture dorsale grise ou cendrée. Elytres omés de 2 fascies transversales ondulées. Pattes et antennes de couleur claire ........................................................ 8 1"". Elytres pourvus de longs poils sombres dressés. Rostre beaucoup plus large que long, situé dans le même plan que le front. Pronotum plus large que long, un peu arrondi latéralement, densément et rugueusement ponctué. Elytres ovales, largeur maximale vers le milieu, nettement plus larges à leur base que le pronotum. Tête, massue antennaire, tibias et fémurs noirs; tarses, scape et funicule antennaires brun rouge. Dessus assez densément couvert de squamules ovale-allongêes, grises, souvent à reflet cuivreux. Long : 3,5-5 mm .............. 22°". inustus (p. 56) — Pubescence élytrale nulle ou brève, ou non dressée ................ 2 2- Elytres oblongs, à côtés arqués chez les 2 sexes. Antennes et pattes longues ................................................................................ 2°" — Elytres à côtés subparallèles en avant chez les ci', faiblement élargis en arrière chez les 9. Antennes plus courtes .............. 3 2"". Revêtements élytral formé de squamules oblongues et piliformes, grises, blanchâtres, verdâtres, cuivreuses, formant sur les inters- tries 3,7,9 des bandes tranchant sur la coloration foncière brune. Fémurs noirs sauf à 1’extrême base. Long : 4,5-5,8 mm ........................................................................................ 18. confluens —— Revêtement élytral formé de squamules rondes ou brièvement ovales, généralement vertes et grises, mélangées à une fine pilosité grisâtre, la suture souvent revêtue seulement de` poils; répartition des squamules et des poils variable et formant parfois des bandes. Fémurs brun jaune, parfois assombris au mi- lieu ................................................................ 18"". pulchellus (p. 55) H1 p. 274 Alternative n¤ 4, 2e alinéa, 3e ligne, ajouter: « Fémurs inerrnes ». H1 p. 276 Avant 19. Palydrusus prasinus, intercaler : l8"` . Pabrdrusus (Eustolus) pulchcllus Stephens 1831, 111. Brit. Ent. Mandib., IV : 142; — salsicola Fairmaire 1852, Annls Soc. ent. Fr., 2 : 689; — chrjvsomela auct. (nec Olivier); — burchanensis Schilsky 1912, in KUSTER & KRAATZ, Kâfer Eur., 48 : 60; — insquamosus Everts 1921, Ent. Ber. 5 : 319; — salcicola in HOFFMANN 1950 (H1 : 318) (Eusomus). — Bibliogr. : ROUDIER 1963b 1 192-199 (discussion de la position et du nom). C’est l’espèce placée par HOFFMANN dans les Eusomus sous le nom salcicola. Transférer ici la description des pages H1 : 318-319.
56 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 280 (A) Avant 23. Polydrusus pilosus, intercaler : 22"". Pobwdrusus (Eustolus) inustus Germar 1824, Ins. Spec. Nov., I: 453; DIECKMANN 1980a : 237, 239; TEMPERE 1981 : 170. Se distingue des autres Eustolus à fémurs dentés par les caractères indiqués au tableau. Yeux grands, fortement convexes; tous les articles du funicule plus longs que larges. Epaules élytrales peu marquées. Scutellum petit, glabre. Ailes rudimentaires (brachyptère). Espèce à reproduction parthénogénétique, vivant surtout dans les biotopes xérothermiques. Polyphage sur des plantes herbacées et arbres : Fragaria, Salvia, Betula, Carpinus, Prunus, Cerasus, Pyrus ~ communis L, Pyrus malus L. — Polydrusus inustus, Curculionide nuisible et capable de pullulements, a commis des dégâts en Pologne sur les feuilles et jeunes fruits des Pommiers (CMOLUCH 1971 : 130). L’adulte apparaît au début de mai et persiste jusqu’au début d’octobre (éclosions de début mai à mi-juin). Alpes-Maritimes : Venanson, alt. 1 200 m, 3 VI 1972, 2 ex. (TEMPERE). Cette capture fut à 1’ép0que considérée comme tout à fait accidentelle, résultant par exemple d’un t1·ansport par une voiture de tourisme (TEMPÈRE, 1981, l.c.); quoi qu’il en soit, 1’espèce a été récemment reprise: Drôme, Tain-l’Ermitage, 22V 1987, 6 ex. (C. VANDERBERGH !). Asie moyenne et mineure; Europe orientale, centrale et méridio- nale. (B) Polydrusus pilosus, année de description, lire : 1866. H1 p. 284-85 Remplacer le tableau des espèces du sous-genre Chl0r0dr0sus par le suivant : ' TABLEAU DES ESPÈCES 1. Pronotum carinulé longitudinalement en son milieu; élytres impressionnés en arrière du scutellum. Plus grand : long 6-6,5 mm. Habite les Alpes méridionales ............ 28. alchemillae — Pronotum non carinulé; élytres non impressionnés en arrière du scutellum. Plus petit : long 3,5-5 mm .......................................... 2 2. Partie apicale du pénis du d' , en vue dorsale, à bords rectilignes formant entre eux un angle aigu, profil présentant une sinuosité et un épaississement à la base de cette partie apicale (fig. 8a,b,c ). Long : 3,5-5,0 mm. Habite la partie subalpine des Pyrénées occidentales et centrales ............................ 28'°i‘. pyrenaeus (p. 58) — Partie apicale du pénis du d, en vue dorsale, à bords arqués— convexes; profil moins épais et non sensiblement sinué à la base de cette partie apicale (fig. 7a,b,c, 7d,e). Long : 4-5 mm ........ 3 3. Pénis du 6*, vu de dessus, plus large à la base, et vu de profil terminé par un amincissement régulier jusqu’à l’apex
GEN. POLYDRUSUS 57 G . xr d î Q Fig. 7. Pénis des Polydmsus du sous-genre Chlorodrosus, vus de dessus et de profil, 2, R amoenus, spécimen de la série typique (Saxe); b, id., spécimen de Bohême; c, id., spécimen du Haut-Rhin, Ballon de Servance; d, R abeïllei, f.Il., des Alpes-de-Hautes-Provence; e, id, des Alpes-Maritimes; f, R abeillei pseudamoenus du Puy-de—Sancy. — D’après TEMPÈRE, 1976. Fig. 8. Pénis des Polydrusus du sous-genre Chlarodrosus, vus de dessus et de profil (suite). a, P. pyremzeus, d holotype, Hautes-Pyrénées; b, id., spécimen des Pyrénées-Atlantiques : Larrau; c, id., spécimen des Pyrénées centrales Z Haute-Garonne, col du Portet d’Aspet. — D’après TEMPERE, 1976.
58 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 (fig. 7a,b,c). Habite en France les Vosges et l’Alsace .................. ........................................................................................ 27. amoenus — Pénis du d, vu de dessus, à bords latéraux presque parallèles, et vu de profil plus brièvement aminci à son apex (fig. 7d,e). Habite nos Alpes, le Massif Central et les Pyrénées—Orienta— les ...................................................................... 27"“. abeillei (p. 58) H1 p. 285 Espèce n<> 27, orthographe 2 amoenus. H1 p. 286 . (A) Avant 28. Polydrusus alchemillae, remplacer la sous-espèce abeillei de P. amoenus par : 27"“. Polvdrusus (Chloradrosus) abeillei Desbrochers 1869, Annls Soc. ent. Fr. : 394; HOFFMANN 1950 (H1:286) (amaenus subsp. abeillei); TEMPÈRE 1976 : 178 (sp. pr.) Les caractères donnés par HOFFMANN sont inconstants. En général, vestiture squamuleuse d’un vert gai, assez clair, mais non brillant; tarses toujours roux, ainsi que les antennes en grande partie; tibias souvent plus ou moins éclaircis. Portion squamulée du dessus du rostre, en avant des yeux, présentant, au-dessus des scrobes, des bords ordinairement nettement sinués, de sorte que cette portion est presque aussi élargie en avant qu’en arrière. Antennes du d particuliè- rement épaisses, articles du funicule nettement plus épais que l’ex— trémité distale des onychiums; protibias élargis, bisinués sur leur tranche inteme. Elytres présentant en arrière une élévation nette, subtectiforme, de leur région suturale, et se tenninant par un bec bien marqué. (Chez P. amoenus les bords du rostre sont peu sinués au—dessus des scrobes, les antennes du c3' sont peu épaissies, les protibias modérément élargis, avec le bord interne assez faiblement bisinué). Pénis comme indiqué au tableau et sur les figures 7d,e. Polyphage. Trouvé en altitude, de 900 à 2 000 m, sur Crataegus (Alpes—Maritimes, Lozère, Gard), Rubus (Puy-de-Dôme), Alchemilla spp. (Alpes-de—Haute-Provence, Alpes-Maritimes). Recensé dans les départements suivants: Haute-Savoie, Savoie, Isère, Hautes-Alpes, Alpes—de—Haute—Provence, Alpes-Maritimes, Var, Vaucluse, Gard, Hérault, Lozère, Cantal, Puy-de—Dôme, Pyrénées-Orientales. (Nota: TEMPÈRE (Lc.) distingue chez cette espèce une «morphe» pseuda- moenus (pénis 2 fig. 7f). (B) Espèce n<> 28, orthographe : alchemillae. H1 p. 287 Avant le sous-genre Piezocnemus, intercaler : 28"". Polydrusus (Chlorodrosus) pyrenaeus Tempère 1976 : 181; — amoenus sensu auct. (part.) Téguments entièrement noirs, sauf les tarses, le scape et la portion basale du funicule, qui sont roux. Revêtu de squamules plus ou moins serrées, d’un vert franc, quelques-unes plus ou moins dorées. Rostre,
GEN. BARYPEITHES 59 au-dessus des scrobes, à côtés à peine convergents en avant, très peu arqués. Antennes du d peu épaisses, articles 4-6 du funicule au moins aussi longs qu’épais; massue assez grosse; antennes de la 9 encore plus grêles. Yeux modérément convexes, tempes non élargies en arrière. Prothorax bien plus large que long, côtés assez fortement arqués. Elytres à base subrectiligne, calus huméral bien marqué, interstries légèrement convexes, bords latéraux arqués de la base au sommet, largeur maximale un peu en arrière du milieu; extrémités élytrales non relevées à la suture, ne formant pas de bec appréciable, chaque apex en angle presque droit. Pattes moyennement robustes (d ) ou peu robustes (9 ), protibias peu élargis, leur bord exteme en grande partie subrectiligne, sans arête, onglet apical interne bien développé chez le d . Pénis comme indiqué au tableau et sur les figures 8a,b,c. Au demeurant, assez variable comme amoenus et abeillei. Collecté surtout sur Corjvlus avellana L, aussi sur Alchemilla ahina L. Pyrénées, de 400 à 2 000 m : Pyrénées-Atlantiques : Iraty et Bizkarzé (Pounrov); Larrau (PÉRICART, TEMPERE); Pic d’Orhy (coll. Fagniez); Les Forges d’Abel, Lescun (COIFFAIT); Arudy, Laruns, Gabas, Bious-Artigues (TEMPÈRE), Massif d’Ossau (PERICART), lacs d’Ayous (POURTOY). Hautes-Pyrénées : Saint-Pé (TEMPÈRE)§ Lourdes, Orédon (AUBRY); L’Arbizon (BoNADoNA); Ferrère (TEMPERE). Haute- Garonne : col du Portet d’Aspet (TEMPÈRE). Ariège : Saint-Lary (TEMPERE); Salau, Cirque d’Anglade (TEMPERE). H1 p. 291 Alternative n° 3, l" alinéa, dernière ligne, orthographe : Strophomar- phus. H1 p. 292 Alternative n° 5, 2e alinéa, dernière ligne, orthographe : Barypeithes GEN. PLEURODIRUS H1 p. 298 Pleurodirus aquisextanus, distribution, ajouter: Var: Rians VI 1975 (PÉRICART). GEN. BARYPEITHES H1 p. 300-316 (A) Nom du genre, orthographe : Barjypeithes.
60 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 `· r , /" 1 É ¤ b c / // Fig. 9. a-e, Barypeithes scheuemi, paratype : a, corps du pénis vu de dessus; b, apex vu à l’aplomb; c, profil; d, tête vue de dessus; e, tête vue de profil. — f, Barypeithes muritimus, tête vue de dessus; g, B. mollicomus, tête vue de profil. — Echelle en mm. — a-c, original; d-g, d’après Dieckmann, 1987b. (B) Nota : Les espèces d’Europe centrale appartenant à ce genre ont été révisées par FREMUTH (1971: 1-30). On pourra, si nécessaire, se reporter à la fig. 10 p. 61, adaptée de cet auteur, pour le contrôle des identi- fications d’après les caractères des pénis des cf ; les dessins sont plus fidèles que ceux de la page H1:303. H1 p. 300 Tableau des espèces de Barjypeithes, alternative n° 1, remplacer par : 1. Pubescence dorsale des élytres double, formée de longs poils dressés et de soies courtes appliquées. Ponctuation prothoraci- que très dense, presque confluente. Long : 3-3,5 mm .................. ............................................................ 13. indigens navaricus (p. 63) — Pubescence dorsale des élytres simple, dressée ou couchée, ou nulle ................................................................................................ 1'"‘ l"". Tous les fémurs inermes ................................................................ 2 — Pro- et mésofémurs finement dentés. Rostre vu de profil forte- ment arqué sur sa face dorsale. Long 2 3-4 mm ...... 1. chevrolati H1 p. 301 Alternative n° 3, 26 alinéa, remplacer par : — Pubescence dorsale moins longue, alignée .............................. 3"" 3"". Prothorax fortement arrondi sur les côtés, resserré en avant et surtout en arrière. Rostre sans impression longitudinale, avec un faible sillon médian. Elytres du d étroits, oblongs, à côtés parallèles, corps du pénis à côtés parallèles, apex atténué et brièvement arrondi (fig. 9a-c ). Long : 2,2-2,8 mm ........................ .......................................................................... 4"". scheuemi (p. 62)
GEN. BARYPEITHES 61 G N _..., !/ J .___ Fig. 10. Pénis de divers Barypeithes, vus de dessus, apex et profil : a, montanus; b, araneïormis, c, tenex; d, chevr0lati,·e, pellucidus; f, trich0pterus;g, maritimus;h, mollicomus. — D’après FREMUTH, 1971. - Prothorax moins arrondi sur les côtés, forme plus trapue ...... 5 H1 p. 301-302 Alternative n° 7 : à supprimer, car B. dissimilis est synonyme de B. maritimus H1 p. 302 Alternative n° 13 : à supprimer, pseudopyrenaeus étant synonyme d’araneü0rmis. _
62 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 303 Légende, dernière ligne, lire curvimanus, non curvinasus. — Planche : certains dessins sont erronés ou peu ressemblants (notamment celui de la fig. 132 : voir fig. 10a). H1 p. 304 (A) Espèce n° 11, orthographe 2 tenex. (B) Barjvpeithes pellucidus, année de description, lire 2 1834. H1 p. 305 La variété duplicatus de Barypeithes pellucidus est érigée en sous—espèce par TEMPÈRE (T: 60). H1 p. 307 (A) Barypeithes maritimus dissimilis est tout au plus une variation de maritimus, sans valeur taxinomique (D1EcKMANN 1987b: 15). (B) Avant 5. Barypeithes mollicomus, intercaler 2 4"". Bargvpeithes scheuemi Dieckmann 1987b 1 13. Brun, oblong ( G') ou plus large (9 ), portant une pubescence fine mais bien visible, éparse, couchée sur le pronotum, mi—dressée sur les élytres. Rostre vu de dessus à côtés parallèles, vu de profil convexe dans sa moitié apicale (fig. 9d, e); bordures des scrobes, vues de dessus, un peu arquées-concaves, ponctuation du dessus fine, les points oblongs, assez denses, aussi grands que leurs intervalles; yeux saillants, assez petits, dépassant peu les bords de la tête vus de dessus; tempes coniques; scape arqué, graduellement épaissi dans sa moitié apicale; let article du funicule obconique, 2 fois aussi long que son diamètre, 2** article un peu plus long que son diamètre, les 2 suivants subsphériques, les 3 derniers progressivement transversaux; massue en fuseau court, 1,6 fois aussi longue que son diamètre. Pronotum fortement arrondi sur les côtés, rétréci en avant et davantage en arrière, 1-1,2 fois aussi large que long; disque couvert d’une ponctuation assez dense, les points cylindriques, plus grands que leurs intervalles sauf en avant. Scutellum très petit. Elytres à côtés parallèles, chez le d 1,6 fois aussi longs que larges et 1,25 fois aussi larges que le pronotum, chez la Q 1,4 fois aussi longs que larges et 1,6 fois aussi larges que le pronotum; stries formées de lignes de points réguliers, bien marqués. Pattes robustes; fémurs inermes; tous les tibias des 6* armés d’un onglet apical interne. Pénis à bords presque parallèles, apex régulière- ment atténué et terminé par une pointe émoussée (fig. 9a-c). long: 2,2-2,8 mm. Ressemble à B. mollicomus et à B. maritimus. Outre sa taille plus petite se différencie comme suit de ces deux espèces 2 chez mollicomus, en profil le rostre est plus régulièrement convexe et les yeux plus éloignés du bord du front (fig. 9g); chez maritimus le rostre vu de dessus se resserre en avant des yeux et s’élargit apicalement (fig. 9]); enfin le pénis des 3 espèces est bien différent (comparer les fig. 10g,h . et 9a-c ).
GEN EUSOMUS 63 H1 p. 309 Barypeithes montanus, distribution, ajouter 2 Ardèche : Mont Mézenc (J. MOULIN). H1 p. 311 3e ligne à partir du bas, lire pseudopyremzeus, non subpyrenaeus (H Suppl.), Cette espèce est d’ailleurs sans valeur (T: 60, note 33c). H1 p. 312 Bmjypeithes curvimanus, distribution, ajouter : Tarn-et—Garonne : Puy- laroque (TREssENs 1960 1 17); Tarn : forêt de la Grésigne (RABIL !). H1 p. 313 Espèce n° ll, orthographe : tenex. H1 p. 315 Avant le genre Homapterus, intercaler 2 13. Barypeithes indigcns Boheman in SCHGNHERR 1834, Gen. Spec. Curc. II, 1 : 508; STIERLIN 1884, Best.-Tab. I1 : 39. Subsp. mzvaricus Tempère 1952 : 28; HOFFMANN 1958 (H3: 1740). Brun rougeâtre, un peu luisant, ressemblant à un Pleurodirus fairmairei. Dessus à pubescence double comme indiqué dans le tableau. Tête et rostre grossièrement ponctués, les points allongés et souvent confluents; yeux très convëxes, saillants; scape antennaire arqué, très épaissi au sommet. Prothorax à peine plus long que large, sans carène ni sillon médian, ponctuation forte et serrée, plus ou moins confluente longitudinalement, pubescence très fine, couchée transver- salement. Arrière—corps elliptique, peu convexe, stries des élytres assez grossièrement ponctuées, pubescence élytrale comme indiqué sur le tableau. Fémurs presque inermes, tibias hérissés de longs poils. Long 2 3-3,5 mm. Très distinct des autres Barypeithes français par son système de pilosité. Diffère de la forme nominale de B. indigens, connue du Portugal, par ses yeux plus saillants et ses interstries élytraux plus étroits. Pyrénées-Atlantiques : Sare, alt. 500 m, près du col de Lizarietta (versant français), 1 ex. (9 ?) GEN. EUSOMUS H1 p. 317-319 L’espèce Eusomus salsicola (non salcicola) est à transférer du genre Eusomus au genre Polydrusus subg. Eustolus (voir tableau des Eustolus complété, p. 55 : pulchellus).
64 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 GEN. STROPHOMORPHUS H1 p. 321 Strophomorphus porcellus, distribution, ajouter: Corse (PÉRICART & TEMPERE, 1972: 10). GEN. BRACHYDERES H1 p. 321 Titre du milieu de la page et ligne suivante, remplacer par : Gen. BRACHYDERES Schônherr 1823, Isis von Oken: 1140; 1836, Curc. Disp. Meth. 2 102; Flach... H1 p. 323 Brachyderes lusitanicus, distribution, ajouter : Finistère Sud : presqu’î1e d’Ile Tudy VII 1985 (DUBUT); Indre & Loire : Forêt de Loches (CocQUEMPOr). GEN. SCIAPHILUS Hi p. 324 Titre du bas de la page et ligne suivante, remplacer par : Gen. SCMPHILUS Schônherr 1823, Isis von Oken: 1139; Stephens 1831, Ill. Brit. IV: 4; SE1oL1rz... (suite inchangée). GEN. FOUCARTIA H1 p. 327 (A) Nota : SOLARI (1948, Mem. Soc. ent. ital. : 23-34) discute les relations et différences entre les 2 tribus Brachyderini et Stmphosomini. Dans le cadre de son travail (dont le sujet général est hors de notre ambition), il considère que Foucartia cremieri et E squamulata ne sont pas
GEN. PANTOMORUS 65 congénériques. Il maintient la lm espèce dans le genre Foucartia qu’i1 rattache aux Brachyderini, et crée pour la 2= espèce et quelques autres étrangères à notre faune le genre Parafoucartia qu’il place dans les Strophosomini. Ni HOFFMANN ni DIECKMANN n’ont suivi SoLAR1; cependant dans le Catalogue Tempère le genre Parafoucartia est remis en valeur. Je pense qu’on peut laisser subsister le traitement d’HoFF· MANN, sachant qu’en tout état de cause la définition des tribus dans la sous-famille des Brachyderinae n’a rien de définitif. (B) Espèce no 1, bas de la page, orthographe : Foucartia. H1 p. 328 Le dessin d’HoFFMANN (H1 fig. 141) est peu fidèle : le pronotum de Foucartia squamulata est beaucoup plus transversal. H1 p. 329 Foucartia squamulata, écologie et distribution, ajouter 2 Lozère, Causse Méjean VI 1959, en nombre sur Anthyllis vulneraria L (PÉRICART 1963a: 43); Aveyron, sur les Causses (TEMPÈRE); Gard, Causse de Blandas VI 1987 (PÉRICART)§ Hautes—Alpes : env. d’Embrun VIII 1966 sur Medicago sativa L (PÉRICART 1974 : 57). GEN. BRACHYSOMUS H1 p. 330 Brachysomus hirtus, distribution, ajouter : Lot, St-Germain-du-Bel—Air, Frayssinet (BURLE I), Marcilhac (VANDERBERGH). GEN. PANTOMORUS H1 p. 332 Pantomorus fulleri est synonyme de P. cervinus. Remplacer la 7€ ligne et la début de la 8¤ ligne par : Puntomorus œrvinus (Boheman) 1840 in Sci-IGNHERR, Gen. Spec. Curc. VI, 1 : 17; — fulleri Horn 1846, Proc. Am. phil. Soc., 15 : 94; g0dmani... Bibliographie : ajouter: HOF1=MANN 196lb : 41. Distribution, ajouter: Pyrénées—Orientales : env. de Salses, VII (DU- BUT). H1 p. 334 Tableau des genres, 6° ligne, orthographe : Strophosoma.
66 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 GEN. STROPHOSOMA H1 p. 334 (A) Titre du l" tiers de la page : Le nom Strophosomus Schônherr est un synonyme junior de Str0ph0s0ma Billberg 1820. On rectifiera donc : Gen. STROPHOSOMA Bîllberg 1820 Enum. Ins. Mus. Billberg : 44. — Strophosomus Schônnherr 1826, Curc. Disp. Meth. 2 97; STEPHENs 1831 Bibliographie 2 DIECKMANN 1970a 2 113 (discussion orthographe). (B) Avant le titre du sous-genre, intercaler le tableau des sous—genres ci—après, oublié par HoFFMANN 2 TABLEAU DES SOUS-GENRES 1. Elytres ovales ou ovale-oblong, rétrécis en avant et brusquement rétrécis, comme étranglés à la base (H1 fig. 145) ........................ ............................................................ (H1 p. 340) subg. Neliocarus — Elytres non étranglés à la base (H1 fig. 144) ................................ .............................................. (H1 p. 334) subg. Strophosoma s.str. (C) Sous—titre du bas de la page, orthographe : Strophosoma. H1 p. 335 (A) Tableau, 1*** ligne, lire 2 quart antérieur, non quart inférieur. (B) Tableau, altematives n° 2 et 3 2 le genre Strophosoma étant gramma- ticalement neutre, il y a lieu d’émender capitatus en capitatum, tubericollis en tubericolle, melanogrammus en melarwgrammum (erimz- ceus étant un substantif reste invariable). (C) Alternative no 3, 4e ligne, écrire : 5. fulvicome, au lieu de 5. curvqres H1 p. 335 à 344 Orthographe 2 Strophosoma. H1 p. 337 Strophosoma erinaceus, distribution, ajouter: Eure-et-Loir: env. de Dreux (DUBUT); Vienne : Masseuil VII 1952 (O. SCHMITT, sec. ROUDIER 1957a :28).
GEN. STROPHOSOMA 67 H1 p. 338 Supprimer fulvicome Walton de la liste des synonymes de Strophvsoma capitatum. H1 p. 339 Espèce n° 5, lfe ligne, écrire : 5. Str0ph0s0mafi1lvic0m¢Walt0n 1846, Ann. Mag. Nat. Hist., 17 2 307; — curvipes Thomson 1865, Skand. Col. VII : 138; D1EcKMANN 1980a : 273. H1 p. 340 (A) Strophosoma fulvicome, distribution, ajouter 2 Gironde, Landes (TEM- PERE). (B) Tableau des espèces du sous-genre Neliocarus, altemative n° l,.rem- placer par : 1. Dessus sans longs poils dressés ou avec seulement de courtes soies .................................................................................................. 2 — Dessus hérissé de longs poils dressés. Base du prothorair arquée ............................................................................................ 1"" l"". Squamules du revêtement dorsal 2,5-4 fois aussi longues que larges (fig. llh). Antennes plus élancées, articles 3-7 du funicule très nettement plus longs que larges (fig. llk). Plus grand : long 6-7 mm .................................................................................... 6. faber — Squamules du revêtement dorsal arrondies ou à peine ovalisées (fig. ll g). Antennes plus courtes, articles 3-7 du funicule peu . plus longs que larges (fig. ll j ). Plus petit 2 long 4-5 mm .......... ............................................................................ 6"“. gallicum (p. 67) H1 p. 341 (A) Tableau, 4° ligne, écrire 1 8. sus, au lieu de lateralis. (B) Tableau, alternative no 3, 1** alinéa, 4€ ligne, écrire 2 7. nebulosum au lieu de retusus. (C) Tableau, dernière ligne, lire 2 sagitta. (D) Espèce n° 6, Strophosoma faber, ajouter aux synonymes: schaeferi Hoffmann 1965 2 58. Synonymie établie par TEMPÈRE 1972b 2 142. H1 p. 342 (A) Avant l’espèce n<> 7, intercaler 2 6"i’. Strophosoma (Neliacarus) gallicum Péricart 1960 : 161. Ovale-oblong, revêtu sur le dessus du corps et les tibias de petites squamules brun clair ou blanc grisâtre, rondes ou légèrement ellipti- ques (fig. ll g); abdomen et fémurs gamis de squamules moins serrées et un peu plus allongées; tout le corps pourvu en outre de soies blanchâtres ou brunâtres, longues et dressées sur le dessus et parti-
68 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 C1 b C d G F [ l , \ \\ I1 4 11-`1_‘1 1 51 11 11 11 11 1 1 | 11/ 1 11 111 1'\\ ï ' ~ Ãsgfhi . 1 ~ 1 ‘ P1 - i t 1 1/ 1 1 1 ` · 1 1 U1 · 11 1 1 l lil Jini 1'J1 N1 1 à ) 1 111 · \}/ -· WV ,2* ·’ `1 i Ml 1, «— / 1 1 ’ 1 " 1 \ 1 1 ` "1 `\\\ `1 / . M10. f /”/111111111 '1l1¤`—1·`»ü*l 1 ‘ "11~~11 1 1 11; 1 1 1 \ HL } 1®g 1111 1 1111 LD / , · " [ C 1 « i. 1 . 1 11 y 1 11 _ . 1 ‘ , ' \ I ' ' //111 \\1}J k il "11\ 1 / . » / 1 `. I \ /» 1 · i 1 } 1 D 111 11 1 1. ' , F ` 1 1 \ , . —— \ 4 /4/ il / __ V Fig. ll. a-c, pénis de Strophosoma faber, profil, vue de dessus et apex suivant la direction de la flèche; d-f, id. pour S. gallicum; g, squamule dorsale de S. gallicum; h, id., S. faber; i, métatibia de S. gallicum; j, antenne de S. gallicum d' ; k, id., S. faber. — Echelles en mm. — Origine : PÉRICART 1960.
GEN. CAULOSTROPHUS 69 culièrement sur les élytres; téguments noirs, tarses et antennes roux. Rostre plan, délimité en arrière par un sillon transversal bien visible; front subplan, bien séparé du vertex, surtout transversalement; yeux irrégulièrement convexes, la plus forte courbure en arrière; antennes ferrugineuses; scape n’atteignant pas le bord postérieur de l’œil, funicule assez grêle (fig. ll j ); l" et 2° articles 2,3-2,5 fois aussi longs que larges, les suivants à peine plus longs que larges (antenne de S. faber: fig. llk). Prothorax arrondi sur les côtés, pronotum arqué en arrière, avancé vers le point scutellaire, présentant une fine carène longitudinale. Elytres oblongs, 1,4 fois (o') ou 1,25 fois ( 9 ) aussi longs que larges pris ensemble, imperceptiblement plus larges à leur base que la base du pronotum; stries peu marquées, interstries 3,5,7 revêtus de squamules très légèrement plus claires que les autres. Métatibias : fig. 1li; ongles connés à la base. Pénis du d, vu de profil, assez régulièrement courbé et sensiblement bisinué à 1’apex; vu de dessus régulièrement rétréci et arrondi à l’apex (fig. lldf comparer avec fabeg fig. lla-c). Long : 4-5 mm. Voisin de S. faber; en diffère, outre les caractères indiqués au tableau, par son revêtement élytral plus dense, la dénivellation beaucoup plus forte entre le front et le vertex, le pénis du d différent. Vit dans le Sud du Massif Central sur les plateaux calcaire du Causse Méjean et du Causse du Larzac. Les adultes ont été trouvés sous les pierres ou au pied des plantes basses. Lozère : Causse Méjean, alt. 900 m VI 1959, VI 1960 (PERICART); Aveyron : Causse du Larzac (TEMPÈRE). (B) Espèce n° 7, lœ ligne, remplacer par : 7. Strophosoma (Neliocarus) nebulosum Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mand. IV: 126; — retusum Marsham 1802, Ent. Brit. : 346. H1 p. 343 Espèce no 8, 1*6 ligne, remplacer par : 8. Strophosoma (Neliocarus) sus Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mand. IV : 130; — laterale(Payku1l) 1792, Mon. Curc. 2 95... H1 p. 344 Espèce n° 9, écrire sagitta, non sagittata. GEN. CAULOSTROPHUS H1 p. 346 Caulostrophus subsulcatus, distribution, ajouter 2 Corse !. H1 p. 347 3e ligne, lire : « ...Pattes antérieures nettement... »
70 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME I GEN. BARYNOTUS H1 p. 347 Se-6** lignes, remplacer par : Gen. BARYNOTUS Germar 1817, Mag. Ent. Il : 341; 1824; Ins. Spec. Nov. 1 : 337; SCHGNHERR 1826, Curc. Disp. Meth. : 164 H1 p. 348 Tableau des espèces de Bmjvnotusc l’espèce 11012, humeralis, est à supprimer. En conséquence : — alternative no 1, 2*2 alinéa, demière ligne : renvoyer à 6, non à 5 — alternative n° 5 : supprimer. H1 p. 349 (A) Alternative n° 10, remplacer par : 10. Interstries convexes. Elytres élargis en arrière dans les 2 sexes; stries fortes, à gros points. Pronotum COUVBIT de granules ombiliqués .................................................................................... 10"" — Interstries plans. Ponctuation discale du pronotum fine. Long : 7-9 mm .......................................................................... 6. squamosus 10"‘S. Yeux plus convexes, rostre non renflé en avant des yeux (fig. 12a ). Long 1 7-9 mm .................................. 8. umbilicatus f.n. — Yeux beaucoup moins convexes, peu visibles de dessus; rostre visiblement renflé en avant des yeux (fig. 12b) ............................ .................................................. 8a. umbilicatus aumnubilus (p. 71) (B) Alternative n¤ ll, 2c alinéa, écrire 2 9. moerens, non elevatus. (C) Alternative no 12, remplacer par : (H Suppl.) 12. Points des stries peu profonds, assez régulièrement arrondis, suture élytrale plus ou moins convexe en avant, interstries impairs moins étroitement costiformes. Long : 7-9 mm ...... 12'"‘ — Points des stries grossiers, profonds, entamant les intervalles pairs qui apparaissent fortement ondulés transversalement; suture et interstries impairs plus étroitement costiformes. Long : 7-9 mm .......................................................................... ll. sabulosus 12"“. Elytres, vus de profil, plus régulièrement convexes, angles huméraux moins saillants en avant, interstries impairs ordinai- rement moins convexes, le 7° peu différent du 6° et du 8**. Tibias des d moins sinueux et moins arqués au sommet ...................... ................................................................................ 9. moerens (p. 71)
GEN BARYNOTUS 71 G b K/li ` î 1 \ ` l . V 'faë? ///g,·—\z———/ )\ Fig. 12. ai, tête de Barynotus umbilicatus f.n., d des Pyrénées-Atlantiques: Laruns; b, tête de B. umbilicatus auronubilus, cf des Pyrénées centrales: Luchon, haute vallée de la Pique. - D’après TEMPERE 1972b. — Elytres, vus de profil, très faiblement déprimés en avant; angles huméraux plus saillants en avant, interstries impairs plus relevés, le 7¤ un peu plus convexe que le 6e et le 8** ........ 10. altemans H1 p. 356 Barjvnotus unipunctatus, distribution, ajouter: Pyrénées-Atlantiques: La Pierre-Saint-Martin (PÉRICART). H1 p. 357 (A) Barynotus umbilicatus, distribution, ajouter : Lot : Cabrerets (BURLE) ! (B) Avant 9. Barynotus elevatus, intercaler : 8a. Barynotus umbilicatus subsp. auronubilus Fairmaire 1856, Annls Soc. ent. Fr. : 539; TEMPÈRE 1972b : 144. Diffère de la forme nominale par les caractères indiqués au tableau et sur les figures. Les pénis des c3' sont identiques. (Nota : cette forme est traitée comme une sous-espèce par TEMPÈRE; la distribution géographique connue, comparée à celle de la forme nominale, n’est pas bien compatible avec ce statut). Pyrénées—At1antiques: Le Jaout VIII 1968 (PoURToY); Hautes- Pyrénées : vallée d’Aure (série-type); vallée de l’Ourse au—dessus de Ferrère (TEMPERE); Haute-Garonne 2 env. de Luchon.(TEMPÈRE). Les captures de TEMPÈRE ont été effectuées de fin mai à début juin 1961 à 1964, au fauchoir ou sous les pierres, alt. 800 à 1 800 m. (C) Remplacer le texte de l’espèce n° 9 par : 9. Barynotus moerens (Fabricîus) 1792, Ent. Syst. 1,2 : 468; — elevatus (Marsham) 1802, Ent. Brit. : 306; — squalidus Gyllenhal 1834 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. Il : 311. — Bibliographie : SMRECZYNSKI 1953 : 79; Ho1=FMANN 1958 (H Suppl) : 1741 : D1EcKMANN 1980a : 278. Très voisin de B. altermms. Pour la séparation, on utilisera les caractères du tableau. La sculpture tégumentaire dorsale est des plus
72 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 variables. Les pénis des c3' ne montrent pas de différence appréciable. Habite en France les mêmes régions que B. altermms. H1 p. 359 L’espèce n° 12, Barynotus humeralis, probablement décrite d’après un spécimen unique anormal d’une des espèces voisines, est à supprimer. GEN. TROPIPHORUS H1 p. 363 T ropiphorus carinatus : carinatus Müller 1776 est homonyme de carim1— zus Linné 1767. KLoEr & Hmcics (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par elevatus Herbst 1795. H1 p. 364 (A) T mpzphorus tomentosusz tomentosus Marsham 1802 est homonyme de tomenwsus Olivier 1790. KLoEr & H1NcKs (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par terricola Newman 1838. (B) Tropiphoms tomentosus, distribution, ajouter : Puy-de-Dôme : env. de Clermont-Ferrand (PÉRICART). H1 p. 366 Tropiphorus cucullatus, distribution, ajouter : Ariège : Ax—les—Thermes VI. 1973 (VANDERBERGH). TRIB. CNEORHININI H1 p. 366 Nom de la tribu, orthographe : Cneorhinini. H1 p. 367 Compte tenu de diverses modifications au niveau des genres et sous-genres (qui n’affectent pas les espèces), on remplacera le tableau d’H0F1=MANN, à partir de la 26 alternative, par le suivant qui aboutit directement aux noms des espèces. Le genre Leptolepyrus (dont l’écriture correcte est d’ailleurs Leptolepurus) n’y figure pas car à l’évidence il est étranger à la faune française. 2. Angle apical externe des protibias projeté en-dehors (H1, fig. 160) ...................................... (H1 p. 375) Philopedon plagiatum
GEN. LIOPHLOEUS 73 — Angle apical externe des protibias arrondi, non projeté en-dehors (H1 fig. 159) ...................................................................................... 3 3. Front pourvu d’un sillon longitudinal à sa base, ce dernier · perpendiculaire au sillon transversal de la base du rostre; scrobes profonds, non affaiblis en arrière. Suture de 1’épisterne métatho- racique incomplète. Saillie intercoxale postérieure aussi large que les longueurs des 2** et 36 segments abdominaux. Corbeilles des tarses postérieurs pectinées ........................................................ .............................................. (H1 p. 373) Polydius hispanus bellieri — Front sans sillon longitudinal; scrobes atténués en arrière. Suture métathoracique entière. Saillie intercoxale postérieure presque aussi large que la longueur des 2e et 3° segments abdominaux réunis. Echancrure apicale du rostre triangulaire et non rebor- dée ............................................ (H1 p. 374) Attactogenus plumbeus GEN. LIOPHLOEUS H1 p. 368 Titre du bas de page et début de la ligne suivante, écrire 2 Gen. LIOPHLOEUS Germar 1817, Mag. Ent., 2 : 341; 1824 Ins. Spec. Nov. : 341; LACORDAlRE... H1 p. 369 Tableau, espèce n° l et ligne 1 après le tableau, orthographe : tessul- lalus. H1 p. 370 La variété cyanescens de Liophloeus tessullatus est érigée en sous-espèce par TEMPÈRE (T 2 63). H1 p. 371 Ligne n° 13, lire : Heracleum sphondylium L (H. Suppl.), H1 p. 372 Liophloeus lentus: Nota: Le complexe de lentus a été révisé par SMRECZYNSKI (1958 : 67-120) et démembré en un certain nombre de sous-espèces. Les spécimens français appartiennent à la sous-espèce ovipermis Fairmaire, dont la validité reste d’ailleurs à confirmer (SMRECZYNSKI n’avait vu qu’un seul spécimen français).
74 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 GEN. POLYDIUS (= CNEORHINUS sensu HOFFMANN, part.) H1 p. 373 (A) Remplacer Cneorhinus subg. Lacordaireus par : Gen. POLYDIUS Dejean 1821, Cat : 96. — Lacordaireus Desbrochers 1874, Opusc. Ent. I 2 2 (non Lacordairius Ch. Bris. 1866). — Tretinus Bedel 1883, Fn Col. Bass. Seine VI : 56. — ROUDIER 1961 2 191-205 (Tretinus). (B) Nom de l’espèce et 2 lignes suivantes, remplacer par : 1. Polydius hispanus (Herbst) 1797, Natursyst. Ins. Kâfer VII : 41, t. 97, f. ll; ROUDIER 1961 : 193 (Cneorhinus subg. Tretinus). Subsp. bellieri Ch. Brisout 1869, Annls Soc. ent. Fr. : 597; HUSTACHE 1925, Curc. gall.-rh. : 369. (enchaîner ensuite avec la description d’H©FFMANN p. 373-374) H1 p. 374 Après la 3** ligne, intercaler: « Nota. Il est étrange que cet Insecte remarquable, qui fut capturé en plusieurs exemplaires, n’ait jamais été revu depuis plus d’un siècle >> (T : 64, note 43) GEN. AITACTOGENUS (= CNEORHINUS subg. ATTACTOGENUS sensu HOFFMANN) H1 p. 374 (A) Remplacer Cneorhinus subg. Attactogenus (non Atactogenus) par : Gen. ATTACTOGENUS Tournier 1876, Ann. Soc. ent. Belg., 19 : 129. (B) Nom de l’espèce (qui devient unique dans le genre) et ligne suivante, remplacer par : Attactogenus plumbeus (Marsham) 1802, Ent. Brit. : 302; -— exaratus (Marsham) l.c. 1 302. — HUSTACHE 1925, Curc. gall.-rh. 2 370 (exaratus). (enchaîner ensuite avec la description d’H©FFMANN p. 374-375)
GEN. SITONA 75 GEN. PHILOPEDON H1 p. 375 (A) Remplacer Cneorhinus subg. Philopedon par : Gen. PHILOPEDON Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mand., IV : 4, 123; — Dactylorrhinus Toumier... (B) Nom de 1’espèce (qui devient unique dans le genre), et début de la ligne suivante, remplacer par : Philopedon plagiarum (Schaller) 1783 , Abh. Hal. Ges., I, 284; — globatum GEN. LEPTOLEPURUS H1 p. 377-379 Genre Leptolepurus (non Leptolepyrus) : à supprimer, car étranger à notre faune. TRIB. SITONINI GEN. SITONA H1 p. 379 Le nom Sitona a été attribué par GERMAR, 1817, Mag. Ent., 2 : 341. H1 p. 380-381 (A) Intercaler avant le tableau des espèces : Nota: les figures des planches 15 (têtes) et 16 (pénis), extraites des tableaux donnés par DIECKMANN (19803) aideront à l’identificati0n des espèces ou à la confirmation de cette identification. (B) Tableau des espèces, alternative no 3, remplacer par : 3. Dessus du corps sans squamules (sauf sur l’écusson), mais revêtu d’une pubescence fine et couchée (2e groupe : Puby’r0ns). Rostre
76 CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 1 o b /5: / "'\ \\ " (pi i \ N / 5/ » 1 / li ‘ ii I 1 / . J-, . X lo (Ã ./WJ Fig. 13. Sitona cambricus et espèces voisines: a-c, têtes; d-f, pénis, corps vus de dessus. — a,d: S. puberulus, b,e, S. cimzrascens; c,f, S. cambricus. — D`après DIECKMANN 1963b. avec un sillon médian profond, prolongé jusqu’au milieu du front. Yeux gros, saillants (H1 fig. 191). Long : 4,5-5 mm .. 3'”‘ — Dessus du corps avec des squamules mélangées ou non de pubescence ........................................................................................ 4 3"“. Carènes du dessus du rostre nettes, brillantes, convergeant vers 1’arrière et se réunissant au sillon médian à la hauteur des yeux, ou s’effaçant plus ou moins vers l’arrière. Rostre plus long, à bords parallèles, les bords inférieurs élargis à la hauteur de l’insertion antennaire (fig. 13c) .................................. 6. cambricus — Carènes du dessus du rostre émoussées, parallèles au sillon médian, ou seulement très légèrement convergentes vers l’arrière, ne se réunissant jamais au sillon médian. Rostre plus court, un peu rétréci en avant, à bords inférieurs rectilignes (fig. 13a,b) .. .......................................................................................................... 3'" 3'°'. Rostre et front fortement excavés, le sillon médian occupant le fond de l’excavation. Yeux plus convexes (fig. 130). Pubescence du pronotum dressée (voir de profil); disque en général plus profondément et plus densément ponctué ..... _ ................................. .......................................................................... 6'“‘. puberulus (p. 81) —— Rostre et front plans ou indistinctement déprimés au milieu. Rostre plus long, yeux moins convexes (fig. 13b). Pubescence du
GEN. SITONA 77 pronotum couchée ou seulement un peu soulevée, disque en général plus légèrement et plus éparsément ponctué .................. ........................................................................ 6'°'. cinerascens (p. 81) H1 p. 382 Tableau, espèce n° 22, écrire tenuis au lieu de callosus. H1 p. 383 Alternative n¤ 16, 1*** alinéa, 2€ ligne, supprimer << yeux peu saillants >>; id., 2** alinéa, l*°—2€ lignes, supprimer « yeux saillants ». H1 p. 384 Alternative n<> 18, 2e alinéa, remplacer par : —— Front, yeux compris, de même largeur que le vertex (H1 fig. 175). Elytres à bandes mal définies, à squamules ordinairement plus métalliques, interstries sans soies distinctes. Prothorax présentant sa plus grande largeur au milieu, avec une bande médiane de squamules claires ........................................................................ 18"" 18"". Elytres généralement avec des bandes longitudinales, tous les interstries impairs ou seulement les plus externes squamules de vert brillant, cuivreux ou gris argenté, les interstries pairs avec des squamules sombres (brunes à noires) généralement un peu plus petites. Disque du pronotum, au milieu, avec une bande longitudinale étroite de squamules métalliques. Tibias rouges, plus sombres à l’apex (souvent brun à noirâtre), protibias presque droits chez les 2 sexes, la pointe un peu courbée vers l’intérieur chez les c3' ; pénis à bords parallèles, un peu rétréci avant l’apex, celui-ci largement tronqué (fig. l6d, p. 80). Long : 3,3-4,5 mm ...................................................................... 13. suturalis — Tous les interstries impairs ou seulement les plus extemes avec une altemance de taches claires et sombres, les taches claires constituées par des squamules gris-blanc, les sombres par des squamules brunes ou des soies brun noir, les interstries pairs avec des squamules brunes, pas plus petites. Milieu du disque du pronotum sans ligne longitudinale de squamules plus claires que les autres, ou celle—ci indistincte avec les squamules mélangées; revêtement du dessus sans reflet métallique ou un vague reflet cuivreux. Tibias uniformément bruns à brun noir; protibias du o' distinctement arqués vers l’intérieur à leur apex, ceux de la Q seulement un peu courbés mais plus fortement que chez l’espèce précédente; côtés du pénis parallèles, corps plus fortement atténué devant l’apex qui est plus étroitement tronqué (fig. 16e). Long : 3,2-4,5 mm ...................... l3"l‘. ommidis (p. 82) H1 p. 385 Alternative n° 23, 2e alinéa, remplacer par : — Sillon du rostre moins large mais plus profond et se prolongeant
78 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 jusqu’au veitex, sans fossette entre les yeux ou seulement un peu approfondi à ce niveau (H1 fig. 177). Elytres à 26 et 36 interstries plus ou moins fortement élargis vers le sommet. Pénis des o' 2 fig. 16k p. 80 (comparer avec fig. 16j, puncticollis) .............. 23"l‘ 23"". Coloration de la pilosité élytrale à peu près uniforme. Arrière- corps un peu plus massif. Long : 5-6,5 mm .......... 20. flavescens — Interstries impairs des élytres, notamment le 36, marqués de taches alternativement claires et sombres. Arrière—corps un peu plus étroit, à côtés un peu plus parallèles. Long : 4,5-6 mm .... ................................................................ 20"‘S. cinnamomeus (p. 82) H1 p. 386 (A) Alternative no 27, 16* alinéa, dernière ligne, écrire : 25. macularius, au lieu de crinitus. (B) Alternative n¤ 29, remplacer par : 29. Rostre et front avec des points arrondis, profonds, isolés ou confluents en rangées longitudinales, et en outre souvent fine- ment pointillés entre ces points. Soies dressées des élytres peu plus courtes que la largeur d’un interstrie; interstries impairs, surtout le 36 et le 56, avec des taches sombres irrégulières. cï p: Pénis, fig. 14a,b .......................................................................... 29"" — Rostre et front avec des points serrés, allongés, superficiels, les interpoints non ou très peu pointillés, occupés par un fin réseau à mailles allongées. Soies dressées des élytres distinctement plus courtes que la largeur d’un interstrie; interstries impairs sans taches sombres, souvent plus clairs, soit individuellement soit en groupes. o' : Pénis, fig. 14c,d .................................................. 29‘°' 29"l‘. Soies dressées des élytres plus longues, plus distinctement visibles en avant. Pénis : fig. 14a ................................ 24. giraudi — Soies des élytres plus courtes, peu visibles en avant. Pénis: comme fig. 14b .............................................................. 23. Iineellus 29'°'. Partie antérieure du dos du rostre, en arrière du rebord apical, sans délimitation nette. Pronotum presque rectangulaire, peu plus large que la tête yeux compris, faiblement arrondi sur les côtés; les plus gros points du pronotum simples. Fémurs géné- ralement noirs. Pénis : fig. 14c ................ 24b". ambiguus (p. 83) -— Partie antérieure du dos du rostre, en arrière du rebord apical, nettement délimitée, couverte de squamules larges, cuivreuses. Pronotum bien plus large que la tête yeux compris, fortement arrondi latéralement, avec de gros points ombiliqués. Antennes et pattes brun rouge ou tout au plus les fémurs rembrunis au milieu (f. obscuripes Gyllenhal). Pénis : fig. 16c .... 26. languidus H1 p. 387 Alternative no 31, remplacer par : 31. Front et rostre concaves, fortement sillonnés, le sillon entier jusqu’à l’intervalle interoculaire. Tempes plus ou moins élargies
. GEN. SITONA 79 G b c d / ” ( .. . «; i . l vi " ri is? i 6 / if ' . ..2 VJ ‘ ·- Il ` ·i· Y" im / ~¤ ` * /4 "* id i O ii 5 ‘ l il l a \ N ‘ Fig. 14. Siwmz tibialis et espèces voisines, pénis vus de dessus et de profil: 2, giraudi; b, macularius (même forme chez Iineellus); c, ambiguus du Mont-Dore; d, tibialis, forme nominale. —- Echelles en mm. -— Original. d’avant en arrière. Pronotum orné de 3 bandes claires bien tranchées, les latérales prolongées sur la base du 5e interstrie e1yua1 .......................................................................................,.... 31**** - Front et rostre faiblement déprimés, sillonnés, le sillon rostral souvent obsolète en avant des yeux et plus marqué dans l’in- tervalle interoculaire. Tempes non ou faiblement élargies en arrière, tête non distinctement conique (H1 tig. 183). Elytres parallèles, obtusément arrondis au sommet. Pronotum à bandes claires confuses ou nulles; base du 5e interstrie élytral parfois avec une moucheture plus claire; interstries élytraux assez souvent ornés de petites taches disséminées, d’un gris doré. Long : 4-5 mm ............,........................................... 30. cylindricollis 3l°". Corps plus trapu, tête brièvement et fortement conique en arrière des yeux, qui sont plus grands, en moyenne moins convexes, plus rapprochés du bord antérieur du pronotum (fig. 151); côtés du pronotum plus fortement arqués, élytres plus trapus, la squa- mulation gris-blanc des côtés du pronotum et des élytres géné- ralement moins largement étendue. Pénis arrondi apicalement, avec une très petite troncature (fig. 16g). Long : 3,4-5,1 mm .... ........................................................................................ 31. humeralis — Corps moins trapu, tête plus longuement et moins brièvement conique en arrière des yeux qui sont plus petits en moyenne, plus convexes, plus éloignés du bord antérieur du pronotum (fig. 15 J). Pronotum presque rectangulaire, bords latéraux à peine arrondis, élytres plus élancés, la squamulation gris-blanc des côtés du pronotum et des élytres généralement plus étendue vers le dessus. Pénis présentant une troncature plus importante au sommet de l’a1rondi apical (fig. 16h). Long : 3,6-5 mm .................................. .......................................................................... 32. discoideus (p. 84)
80 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME I H1 p. 388 Sitomz gressorius .· description d’origine : FABRICIUS 1792, Ent. Syst. 1, 2 : 465 (non 1775); id., distribution, ajouter: Puy-de-Dôme : Lezoux (HAURET !); Ardennes : env. de Hautes-Rivières 17 VIII 1984, 1 ex. (PERICART). Nota : cette espèce, d’origine méditerranéenne, est en voie d’extension vers le Nord et 1’Est depuis le début du siècle (Pays-Bas, Allemagne, Pologne) (DIECKMANN 1980a : 283). C1 b c d e H É É H Il yu , ,7 . I l F É M É ll Fig. 15. Comparaison des têtes vues de dessus de diverses Simna: a, hispidulus; b, waterhousei; c, macularius; d-f, sulcü”r0ns,· g, lineatus; h, suzuralis; î, humemlis; j, discoideus. — D’après DIECKMANN 1980a. I i V7 O l N W v 9 0 b c d e F 9 la I _| k l Fig. 16. Silhouettes de l’avant—corps des pénis, vu de dessus, chez diverses Sitonat a, intermedius; b, griseus; c, languidus; d, suturalis; e, ommidis; f, inops; g, humeralis; h, discoideus; i, tenuis; j, punczicollis; k, jîavescens; 1, l0ngulus.. — D’après DIECKMANN 1980:1.
GEN. SITONA 81 H1 p. 392 (A) Sitomz cambricus .· supprimer cinerascens de la liste des synonymes. (B) Supprimer « var. puberulus » et le texte qui suit; intercaler les deux espèces : 6"". Sitona puberulus Reitter 1903, Best. Tab. Eur. Col. LII : 14; — brevicornis Solari 1948, Mem. Soc. ent. Ital. : 71. — DIECKMANN 1963b : 17. Outre les caractères indiqués au tableau, se distingue de S. combricus et de S. cinerascens par la forme de l’extrémité du pénis du o' (fig. l3d,e,)É. Diffère aussi de S. cambricus par ses antennes rouges à brun rouge, celles de cambricus étant le plus souvent sombres, voire noires. . Vit probablement sur des Lotus. Trouvé sur Lotus hispidus Desf. en Corse (PÉRICART). Espèce surtout, mais pas exclusivement, méditer- ranéenne. Allier; Gironde (TEMPERE); Var : Le Logis—du-Pin V 1940 (Horr- MANN), Cavalière V 1958 (PER1cART); Pyrénées-Orientales: embou- chure de la Massane VI 1974 (PEMCART); Corse : Bocognano 1905 (sec. D1rcKMANN), Tiuccia V 1955 (PÉRICART), Porto-Vecchio, marais, V 1955 (PÉRICART). Angleterre et Ecosse; Espagne, Portugal, Italie, Sicile, Crète, Albanie, Caucase. Maroc, Algérie, Madère et Iles Canaries. 6‘". Sitona cinerascens Fâhraeus in SCHGNHERR 1840, Gen. Spec. Curc. VI : 256. — DIECKMANN 1963b : 17; 1980a : 287, 294. Diffère de l’espèce précédente par les caractères indiqués au tableau et par la forme du pénis du o' (fig. l3d,e,f). Ce Sitona semble se rencontrer de préférence, selon DIECKMANN, sur les côtes maritimes et les terrains salés de l’intérieur. Il vit sur diverses espèces de Lotus .· L. comiculatus L (France, Danemark), L. hispidus Desf. (Corse 1), L. siliquosus Roth (Autriche), L. tenuis W & K (= tenuüfolius L) (Hongrie, Moravie). L’adulte a été trouvé d’avril à septembre; les stades juvéniles et le développement restent inconnus. Bassin parisien (série-type); Côte-d’Or : Seurre (DE Boissv); Vienne 2 Persac (FAGNIEZ), Montmorillon (SIGNORET); Haute-Vienne 2 Limoge (HOFFMANN); Ardèche : Villeneuve-sous-Aubenas (CLEU, sec. BALAZUC 1984); Hérault : Port—Vendres (sec. DIECKMANN); Var : Toulon (sec. DIECKMANN), Cogolin, La Garde (DE Boissv); Pyrénées- Orientales : Osseja (PERICART); Corse : Ajaccio, Alexia, Ghizonaccia, Porto—Vecchio (PÉRICART). Probablement plus largement distribué, mais confondu dans les collections avec combricus. Angleterre, Allemagne, Suède, Pologne, Autriche, Hongrie, Tché- coslovaquie, Bulgarie, Yougoslavie, Espagne, Italie, Sardaigne, Sicile, Algérie. Hl p. 394 Espèce no 3, Sitono tibialis: tibialis Herbst 1795 est homonyme de tibialis Sparrman 1785. Knorr & Hmcxs (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par striatellus Gyllenhal 1834.
82 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 396 Sitona virgatus, distribution, commentaire: présence en France fort douteuse (T : 81, note 48). H1 p. 398 Sitona inops, distribution, commentaire : La répartition en France de cette espèce reste à préciser. La plupart des localités citées par HOFFMANN (H1, H Suppl.), sauf pour l’Alsace, sont à vérifier en raison de confusions possibles avec S. humeralis et S. discoideus (T: 81, note 49); de même la citation du Causse Méjean (PEMCART 1963a : 43) est à supprimer. H1 p. 399 Remplacer subsp. ononidis par : 13"". Sitona ommidis Sharp 1866, Trans. R. Ent. Soc. Lond., V: 438; — guttulatus Chevrolat 1871, Annls Soc. ent. Fr., Bull.: XLII. — Bibliographie : STREJCEK 1969 : 160-161; DIECKMANN 1974b : 65; 1980a : 288, 299. La diagnose d’H©FFMANN est correcte; toutes les différences notables entre sutumlis et ommidis sont indiquées dans le complément au tableau. H1 p. 400 Sitomz liviilipes, distribution, ajouter: Gironde (TEMPÈRE); Charente- Maritime : Brouage VII 1970 (PERICART). H1 p. 402 Sitomz sulcümns : ajouter en synonymie : breviculus Hoffmann 1956 2 169; 1958 (H. Suppl. : 1742). Nov. syn. ! H1 p. 404 Espèce no 20, Sitona flàvescens .· flavescens Marsham 1802 est homo- nyme de jlavescens Fabricius 1787. KLOET & HINCKS (1977) et SILFVER- BERG (1979) remplacent ce nom par lepidus Gyllenhal 1834. H1 p. 405 (A) Lignes 9 et 10, remplacer la var. cinnamomeus par : 20"‘s. Sitona cinnamameus Allard 1863, in Cat. Grenier: 98; 1864, Annls Soc. ent. Fr. : 365; DIECKMANN 1987a : 143; — corcyreus Apfelbeck 1898, Wiss. Mitt. Bosnie—HerzegoW: 108. (B) Compléter la description des lignes ll à 14 par : Sillon frontal un peu plus long et plus profond, aussi un peu plus large que celui de S. flavescens; rostre légèrement plus bref. Les pénis des 2 espèces ne montrent pas de différence notable. (Les lignes 15 à 19 se rapportent à 1’écologie de S. jlavescens; DIECKMANN (Lc.) indique seulement que cette espèce vit sur des T nfolium. Quant à 1’écologie de S. cinnamomeus, elle n’est pas connue).
GEN, SITONA 83 H1 p. 407 (A) 2€ à 7° lignes, remplacer « 22. Sitona call0sus... » par : 22. Sitona tenuis Rosenhauer 1847, Beitr. Ins. Fn Eur. 2 40; — callosus auct. (nec Gyllenhal); — callosus subsp. montanus Smreczynski 1966b : 171. — HUsTAcr-1E 1925, Curc. gall.-rhén. : 431 (callosus); SMNTE- CLA1RE—DEv11.LE 1939, Cat. Col. Fr. : 400 (callosus); DIECKMANN 1980a : 292, 298. (B) 8e et 7e lignes à partir du bas, remplacer par : Maghreb, Europe de l’Ouest, du Sud et du Sud-ouest. (C) 6C et Se lignes à partir du bas : supprimer. H1 p. 408 Sitona lineellus, distribution, ajouter : Massif Central, notamment Mont-Dore (Rouonan) (T Suppl.), Causse du Larzac (TEMPERE); Hautes—Pyrénées (PERICART); Pyrénées-Atlantiques (PÉRICART). H1 p. 409 (A) Avant l’espèce n<> 25, intercaler 2 24"". Sitona ambiguus Gyllenhal 1834 in ScHoNHERR, Gen. Spec. Curc. II, 1 : 116; — lineellus auct. (nec HUSTACHE, HOFFMANN). — Bibliogra- phie 2 SMREczYNsK1 1959 : 639; D1EcKMANN 1980a : 286, 295. Ressemble beaucoup à S. tibialis dont on le sépare surtout par la position de sa ligne prostemale, moins proche des cavités coxales; s’éloigne davantage par son aspect de S. lineellus, dont la ligne prostemale est à peine plus rapprochée des cavités coxales. Tête et rostre presque exactement comme chez S. tibialis, c’est—à—dire partie antérieure du rostre un peu plus distinctement délimitée que chez lineellus, normalement revêtue de squamules à reflet rouge—vert contrastant avec celles du reste du dos du rostre; dos du rostre et front un peu plus étroits que chez lineellus; yeux un peu plus convexes, scape fortement épaissi vers son apex, cependant moins que celui de lineellus; pronotum indistinctement plus large que long, à peu près rectangulaire, généralement faiblement arqué latéralement, sa plus grande largeur au milieu; ponctuation double, faite de gros points superficiels arrondis souvent confluents en rides longitudinales, et d’une très fine ponctuation dans les intervalles; ces petits points portent souvent des squamules sombres, beaucoup plus petites que celles des bandes médiane et latérale. Ligne prostemale équidistante du bord antérieur et des cavités procoxales. Squamules élytrales plus denses que sur tibialis, à peu près comme sur lineellus, de coloration très variable, sans trace de taches sombres sur les interstries impairs : en général les interstries sont alternativement clairs et sombres, ce qui fait apparaître des bandes longitudinales, Soies dressées plus courtes et plus penchées vers l’arrière que chez Iineellus. Fémurs noirs, antennes généralement sombres. Pénis du o' très différent de celui de tibialis et de lineellus (fig. l4b,c,d).
84 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 1 Vit sur diverses espèces de T rzfolium .· T repens L, T medium L; trouvé aussi en Allemagne (Wurtemberg) sur Wcia silvatica L, Lathyrus pratensis L, L. tuberosus L, L. silvestris L; ces plantes-hôtes différen- cient également S. ambiguus de S. tibialis, que l’on trouve sur des Cytisus, notamment C. scoparius L (Link). L’adulte se rencontre d’avril à octobre; des imagos fraîchement éclos ont été vus dans la seconde quinzaine d’août en Allemagne (DIECKMANN, l.c.). Puy-de-Dôme: Le Mont—Dore, Capucin, alt. 1300 m, VI 1953 (ROUDIER et PERICART); Cantal : col du Lioran, alt. 1 000 m 31 V 1952 (PERTCART); id. 15 VI 1960 1; Savoie (PLANET); Hautes—A1pes : forêt et Chartreuse de Durbon (PLANET); Drôme: Lus-1a—Croix-Haute (id.); Aude (TEMPERE); Alpes-Maritimes (id.). — Andorre : Encamp VII 1961 (TEMPÈRE). Europe septentrionale, moyenne et orientale : Scandinavie, Alle- magne, Suisse, Pologne, Italie du Nord, Tchécoslovaquie, Autriche, Russie d’Europe; Sibérie. (B) Espèce no 25, remplacer les 3 premières lignes par : 25. Sitomz macularius Marsham 1802, Col. Brit. : 312; — crinitus Herbst 1795 Natursyst. Ins. Kâfer VI: 246 (nec Gmelin 1790); — dispersus Mulsant & Rey 1859, Opusc. Ent. 9 : 17; — lineellus Stephens 1831, Ill. Brit. ent. Mand. IV: 139 (nec Bonsdorf 1785)... H1 p. 412 Sitona languidus, distribution, ajouter : Collecté en Côte-d’Or sur Coronilla varia L (J. BARBIER). Alpes-de—Haute—Provence (DIECK· MANN 1). H1 p. 416 (A) Silona cylindricollis, distribution, ajouter : Allier, Puy—de-Dôme (ROU- DTER 1963a: 27). (B) Supprimer discoideus, biseriatus, allardi et maculalus de la liste des synonymes de Sitona humeralis. H1 p. 417 Avant Subfam. Tanymecinae, intercaler : 32. Sitomx discoideus Gyllenhal 1834, in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. II, 1 : 112; RETTTER 1903, Best. Tab. LII: 35; DESBROCHERS 1909, Frelon, 17 :28; DTECKMANN 1980a 2 290, 302; ROUDIER 1980 : 207, 217. Se distingue assez bien de S. humeralis par les caractères indiqués au tableau. Cette espèce vit sur Medicago sativa L et a été signalée nuisible à cette plante au Maroc (ROUDIER, l.c.). En France, surtout dans la moitié Sud. Indre-et-Loire (PELLETIER); Seine-et—Mame : Montereau (PÉRICART), Coubeit, Gurcy-le-Châtel (ROUDIER, l.c.); Aube (BRUGER), Côte-d’Or (BARBIER); Jura (HUSTA· CHE); Lozère (PÉR1CART). Très commune dans le Midi: Alpes-de- Haute—Provence 1, Pyrénées-Orientales 1, Aude 1, Bouches—du-Rhône 1, Hérault 1, Var 1; Corse, commune 1.
GEN CHLOROPHANUS 85 Espagne, Portugal, Italie pénisulaire, Sardaigne, Sicile, Afrique du Nord, Madère, Canaries, Açores. Importé en Australie et Nouvelle- Zélande. SUBFAM. TANYMECINAE GEN. CYCLODERES H1 p. 418 ” Tableau des espèces : L’espèce n° 3 doit s’appeler depilis; l’espèce n° 4 doit s’appeler canescens. _ H1 p. 420 _ (A) Ligne 24, orthographe du l" mot: exiguus; supprimer « et de C. maroccanus Desbr. » (H Suppl.). (B) Espèce n° 3, remplacer les 3 premières lignes par : 3. Cycloderes (s.str.) depilîs Fairmaire 1863, in Cat. Grenier: 97; — canescens auct. (nec Rossi 1792); — lapidarius (non lepidarius, lapsus in HOFFMANN) Desbrochers 1884, Cat. Nord Afr. (Bull. Acad. Hip- pone): 81 (nec Gyllenhal). — Bibliographie 2 HUSTACHE 1925, Curc. gallo-rhén. : 450; SAINTE-CLAIRE-DEVILLE 1912, Cat. Crit. Col. Corse : 419; 1939, Cat. France : 401; SOLAR1 1953 : 75-83; Ho1=PMANN 1958 (H Suppl.) : 1743. (Texte suivant inchangé). H1 p. 421 Espèce n° 4, remplacer les 1°*-2= lignes par : 4. Cycloderes (s.str.) canescens (Rossi), 1792, Fn Etr. Mant. I : 40; — fritillum (Panzer) 1794, Fn Germ. XVIII : 19; — r0biniae... GEN. CHLOROPHANUS H1 p. 424 Avant la description du genre, intercaler la note suivante : Nota 2 ALoNso (1984 : 284) a proposé de substituer le nom Chlorima Germar 1817 au nom Chlorophanus C.R. Sahlberg 1823. Mais en 1987 1
86 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 une requête a été formulée auprès de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique en faveur de la conservation de Chlo- rophanus. En conséquence il paraît prudent d’attendre avant d’effec— tuer ce changement de nom générique. H1 p. 425 Tableau des espèces : L’espèce n° 4 dorsiger est synonyme de l’espèce n° 3 gibbosus. L’al— ternative n° 3, l" alinéa doit donc aboutir à 3. gibbosus et l’altemative no 4 est à supprimer. H1 p. 427 (A) Espèce no 3, Chlorophanus gibbosust Ajouter aux synonymes : dorsiger (Faust) 1897, Stett. ent. Ztg : 86. Ajouter à la bibliographie: DIECKMANN 1983 : 263 (synonymie de dorsiger). , Ajouter à la distribution : Ardèche (BALAZUC). (B) Supprimer l’espèce n° 4. (C) 7e ligne à partir du bas, lire 2 pilüerus, non pilyfer. SUBFAM. GONIPTERINAE Hl p. 428 Avant Subfam. Brachycerinae, intercaler : Subfam. GONIPTERINAE. Sous—famille australienne représentée par une dizaine de genres, notamment Oxyops et Gonipterus. Une espèce de Gonùœterus a été importée dans le Midi de la France. GEN. GONIPTERUS Gen. GONIPTERUS Schônherr 1833, Gen. Spec. Curc., I, 2 : 456; LEA 1908, Trans. R. Soc. S. Austr., 32 : 219; 1927, Proc. R. Soc. Victoria, 39 : 77. Convexe, atténué en avant et en arrière, ailé, profil gibbeux. Antennes de 12 articles, insérées vers l’apex du rostre; scape atteignant les yeux. Rostre bref, anguleux, courbé; scrobes profonds, arqués, prolongés sous le rostre; yeux ovales, modérément convexes. Prono- tum 2 fois plus étroit à sa base que les élytres, atténué vers l’avant, un
_ GEN. GONIPTERUS 87 Ã} t, is + îî2. É1< :¢r¢ r.tl 7 ïâàëgs A · ~ @w»9rÉ·g*î rt. *ï`îÃÈ .« rr`` · V o » ii ` î ij. à `» Q t à Qi ` .r.o ï fl `iëï == É ` >% ‘ **s , , * 3 · `î . î»-___ « , « , < —’‘·* * · ' A^ » É s > » 7 ` ai '*ï`i— ,'.` %·îï§ï?.É., , ; . . »·à.î = —»E= z ,‘> , . Fig. 17. Ganipterus scutellatus, habitus. Photographie RABASSE & PERRIN 1979. bord antérieur dépourvu de lobes oculaires. Elytres larges, subtriangu— laires, convexes au-dessus. Pattes robustes, fémurs non dentés, tibias épais, tarse larges. Genre représenté par près d’une trentaine d’espèces australiennes dont plusieurs s’attaquent aux Eucalyptus. Gonipterus scutellatus Gyllenhal 1833 in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. I, 2 : 458. — RABASSE & PERRIN 1979 : 337-345. Habitus : fig. 17. Elliptique, brun noir, recouvert de petites squamules de teinte grisâtre ou brunâtre ne masquant pas les tégu- ments. Tête transverse, bords du rostre parallèles; yeux un peu saillant, diamètre double de la longueur des tempes; front pourvu d’une fossette interoculaire. Scape court, en massue à partir du milieu, fumcule de 7 articles, le ler court et large, le Ze de longueur double mais beaucoup plus mince, les suivants graduellement plus courts, la massue fusiforme. Pronotum un peu rugueux, aplati dans sa partie médiane qui est couverte de squamules blanches, cette bande blanche se prolongeant à la base des élytres et sur le scutellum où les squamules sont plus denses. Base des élytres recouvrant celle du pronotum par 2 expansions arrondies; zone plus foncée peu constrastée, en forme de croix de Saint-André; 3= interstrie pourvu d’une gibbositê en arrière du scutellum, 4** et 5C interstries plus faiblement relevés, 7€ interstrie fortement relevé en avant et formant un calus huméral saillant; une bosse lisse vers l’avant du l()€ interstrie, visible de profil en arrière du calus huméral; élytres arrondis ensemble
88 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 1 à l’apex. Tibias finement denticulés sur leur tranche interne. Long (rostre exclu) : 6,8-8 mm. Cette espèce attaque exclusivement les Eucalyptus, notamment en Riviera française et italienne E. globulus, mais également de nombreu- ses autres espèces d’Eucalyptus, et peut infliger à ces arbres des dégâts considérables. Elle est extrêmement prolifique, pouvant donner sous les climats tropicaux jusqu’à 4 générations par an. Les adultes s’accouplent 4 à 9 jours après leur émergence. Les 9 pondent au bout de 13 à 21 jours des groupes d’œufs réunis dans une enveloppe protectrice composée principalement d’excréments; cette << capsule » adhère aux feuilles d’Eucalyptus; chaque 9 peut pondre 20 à 30 capsules de 8 à 10 œufs durant les 3 mois de sa vie d’adulte. Les œufs éclosent au bout de 2 à 3 semaines. Les larves sont très voraces et dévorent le limbe des feuilles, provoquant le desséchement des rameaux; elles se nymphosent dans une coque enterrée à quelques centimètres de profondeur. Les adultes sortent dans un délai de l’ordre d’un mois; le cycle complet peut durer 8 à 12 semaines selon la saison. L’aire d’origine de ce Charançon est le Sud-est de 1’Australie, patrie native de l’Eucalyptus. Importé en Afrique du Sud (Le Cap) au début du siècle, il s’est répandu dans tout le Sud de l’Afrique, la Nouvelle-Zélande (1926), l’lle Maurice (1940), Madagascar (1948). Il apparaît en Ligurie en juillet 1976 et en Riviera française en 1977. Depuis lors il se maintient dans notre Sud-est. Il vient d’être signalé causant des dégâts sévères à de jeunes Eucalyptus globulus près de Saint-Raphaël (observation de C. DAURY, VII 1988, identification effectuée par l’INRA). Gonipterus scutellatus possède un parasite spécifique originaire lui aussi d’Australie : il s’agit d’un Hyménoptère Mymaridé parasite d’œufs, Patasson (Anaph0idea) nitens Gir. Le lâcher de ce parasite dans les régions successives d’infestation en Afrique, Nouvelle-Zélande et Madagascar a mis fin aux pullulements désastreux, notamment en Afrique du Sud; en cas de besoin, ce même Hyménoptère pourrait être introduit en Europe. SUBFAM. BRACHYCERINAE GEN. BRACHYCERUS H1 p. 431 (A) Tableau, dernière ligne, écrire : 1. muricatus au lieu de algirus. (B) Espèce 110 1, remplacer les 2 premières lignes par: 1. Brachycerus murîcatus (Olivier) 1790, Encycl. Meth. V: 136; -
GEN. MECASPIS 89 algirus Fabricius 1787, Mant. Ins. 1 : 120 (nec Linné 1758); — pero- di0sus... Bibliographie, ajouter : THOMPSON & ALONSO, 1988 : (homo- nymie d’algirus). H1 p. 433 Brachycerus pradieri, distribution, ajouter: Pyrénées-Orientales (Cer- dagne) 2 Osseja, alt. 1 200 m sur Genista scmpius L (TEMPÈRE). SUBFAM. CLEONINAE H1 p. 438 (A) Avant le tableau des genres, insérer la note suivante : Nota 1 HOPFMANN en 1958 (H Suppl. : 1743, 1745) a rajouté à la faune française un genre et deux espèces de Cleonini qui sont à mettre en synonymie : Promecaspis veyreti, décrit d’après un spécimen de Lixus myagri Ol., et Cleonus goutenoiri, décrit d’après un spécimen de Cyphocleonus trisulcatus. Ces synonymies résultent de l’examen des Types. (Promecaspis Hoffmann 1958) = Lixus Fabricius 1801 ! nov. syn. (veyreti Hoffmann 1958) = myagri Olivier 1807 1 nov. syn. (goutenoiri Hoffmann 1958) = trisulcatus Herbst 1795 (T : 85, note 56) (B) Tableau des genres, 6= ligne, lire : « funicule antennaire à 2C article". »; 8€ ligne, orthographe 2 Conorhynchus H1 p. 440 Tableau, dernier taxon, orthographe : Rabdorrhynchus. H1 p. 441 Tableau, altemative no 12, 2C alinéa, écrire : Cleonis, non Cleonus. GEN. MECASPIS H1 p. 444, 445 Nota : Mecaspis caesus (non coesus) n’est qu’une variété de M. altermms (T Suppl.; D1EcKMANN 1983 : 317). H1 p. 445 Mecaspis striatellus, distribution, ajouter : Tarn : forêt de la Grésigne (RAB11. 1); Var : Les Mayons (PONEL !).
90 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 H1 p. 446 Mecaspis mmus, écologie, ajouter : Cette espèce vit bien en Corse sur Oemmthefîstulosa L; je 1’ai capturée en nombre au pied de cette plante dans le marais près de Porto-Vecchio (PÉR1cARr 1956b 2 136). GEN. CONORHYNCHUS H1 p. 446 Titre du milieu de la page, orthographe : Conorhynchus H1 p. 449 Conorhynchus brevirostris, distribution, ajouter : Corse, embouchure du Tavignano, assez abondant au pied des Salicomia et des Suaeda; la larve ronge les racines de ces Salsolacées (PÉRICART & TEMPÈRE 1972 : 10). GEN. CONIOCLEONUS H1 p. 452 Caniocleonus glaucus: glaucus Fabricius 1787 est homonyme de glau- cus Scopoli 1763. KJ.oEr & H1NcKs (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par hollbergi Fâhraeus 1842. H1 p. 456 Coniocleonus tabidus: lm ligne, remplacer par 2 Olivier 1790, Encycl. Meth. V : 534 (nec Gyllenhal). GEN. BOTHYNODERES H1 p. 458 (A) Bothynoderes punctiventris est présent en France et B. meridionalis est une espèce bien distincte de B. crotchi. En conséquence, dans le tableau : numéroter les espèces : 1. punctiventris; 2. crotchi; 3. meri- dionalis. (B) Après le tableau, intercaler : 1. Bothynoderes punctiventris Germar 1824, Ins. Spec. Nov.: 397; - unïormis Chevrolat 1874, Mem. Soc. Liège : 12.
GEN. BOTHYNODERES 91 Distribution : Ardennes, 1955; douteux ailleurs (T : 84). Les indications du renvoi 2 de la p. 458 restent valables. (C) Numéroter « 2 » l’espèce du bas de la page, B. crotchi. H1 p. 460 Remplacer la s0us—espèce meridionalis par : 3. Bothynoderes meridionalis Chevrolat 1874, Mem. Liège (1873) : 13; — luscus Chevrolat Lc. :9. Diffère de B. crotchi, outre les caractères indiqués au tableau, par la forme bien différente des pénis (TEMPÈRE 1975 : 637). Voir fig. 18h,i et 18 j,k. C b h A 1 1 ( ( ‘ \ 191 1 ‘ 1 1 11 / 1 1' 1 1 C d G k 9 \ 1 \ . 1 ‘ 1 1 (V) L Fig. 18. Leucvsomus et Bathynoderes, — a,b, pénis de Leucosomus pedestrîs, vu de dessus et de profil; c,d,e, id pour L. occidentalis; f, rostre et antenne de L. pedestris; g, id., L. occidentalis; h,i, Bothynoderes crozchi, pénis vu de dessus et de profil; j,k, id. pour B. meridiomzlis. — 2-g, d’après DIECKMANN 1982a; h-k d’après TEMPÈRE 1975.
92 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 GEN. CHROMODERUS H1 p. 462 Chromoderusfascialus : fasciatus Müller 1776 est homonyme de fascia- tus Scopoli 1763. KLOET & HINCKS (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par ajîînis Schrank 1781. GEN. LEUCOSOMUS H1 p. 464 11 existe en France deux espèces de Leucosomus. Intercaler après la diagnose du genre le tableau suivant : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Extrémité apicale du pénis du d arrondie (fig. 18a,b ). Antennes plus allongées, scape plus long, d’abord très mince, ensuite sur son 1/3 apical épaissi en massue (fig. 18]). Sternite postérieur de l’abdomen marqué à sa base d’une strie transversale dénudée, et densément pubescent en arrière de celle-ci; bord apical de la strie dénudée non visiblement bisinué. Long : 10-15 mm .......... ............................................................................................ 1. pedeslris « Pénis du d' terminé en pointe arquée (fig. 18c,d,e). Antennes plus courtes, scape plus bref, élargi progressivement jusqu’à l’apex (fig. 18g ). Sternite postérieur de l’abdomen complètement et uniformément pubescent, les poils devenant souvent plus fins et plus dispersés vers la base de sternite. Long 2 10-15 mm ...... .......................................................................... 2. occidentalis (p. 92) H1 p. 465 Avant le genre Pseudocleonus, intercaler : 2. Leucosomus occidentalis Dieckmann 1982a : 147; 1983 : 315. Ne peut être séparé sûrement de L. pedestris que par la forme du pénis du 6*; les caractères antennaires sont sujets chez pedestris à une certaine variabilité, Fépaississement du scape pouvant commencer avant le milieu; on examinera les insectes de dessus, le scape étant perpendiculaire au rostre; de même, le caractère de la pubescence du segment anal peut être en défaut si l’insecte a été frotté. Habite, comme L. pedestris dans les stations xérothermiques. La plante hôte est vraisemblablement une Apiacée, comme pour L.
GEN. CYPHOCLEONUS 93 pedestris. L’adulte se rencontre en Europe moyenne de mars à juin, en France méridionale d’avril à juin et en septembre. La plupart des « Leucosomus pedestris » des collections françaises appartiennent à cette espèce, plus commune que pedestris dans la partie occidentale de 1’Europe. L. DIECKMANN a vérifié les provenances suivantes : Haut-Rhin : Colmar; Lozère: Causse Méjan (PÉRlCART)§ Gard; Rhône; Haute- Savoie; Isère; Drôme; Alpes-de-Haute—Provence; Var; B0uches-du- Rhône; Alpes-Maritimes; Pyrénées-Orientales. Aussi en Côte—d’Or ! En France, L. pedestris est signalé, d’après DIECKMANN, de la Haute—Savoie et des Alpes-Maritimes. Ces données sont à compléter. GEN. PSEUDOCLEONUS H1 p. 466-67 Comme indiqué par HOFFMANN (H Suppl. : 1745), SOLARI a décrit en 1954 une sous-espèce de Pseudocleonus grammicus à partir de 2 ô' des Pyrénées-Orientales : subsp. pyrenaeus; les caractères distinctifs sont donnés par HOFFMANN (l.c.). J’ai vu l’holotyte (O') qui est préservé dans la collection Solari : je ne pense pas que le taxon mérite le nom de sous-espèce; les différences entre cet exemplaire et la série de Ps. grammicus typiques que je possède des Pyrénées sont faibles; il s’agit seulement à mon avis d’une variation sans importance. H1 p. 467 Pseydacleorzus grammicus, écologie, ajouter 2 Les larves de Ps. grammicus attaquent aussi en Provence les racines des lmmortelles, Helichrysum orientale L (BARBIER 1958 : 8); aussi dans l’î1e de Ré probablement H. stoechas D.C. (ROUDIER in BARBIER, l.c. ). GEN. CYPHOCLEONUS H1 p. 471 Cyphocleonus tigrinus : tigrinus Panzer 1789 est homonyme de tigrinus Fourcroy 1785. SILFVERBERG (1979) remplace ce nom par dealbatus Gmelin 1790. H1 p. 472 (A) Intercaler après la 3° ligne : Un cas de pullulement de Cyphocleonus tigrinus sur sa plante-hôte Achillea millefolium L est à signaler; en juillet 1945, aux environs
94 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 1 d’Epernay (Mame) on pouvait en récolter des centaines de spécimens, parfois plusieurs en grappe sur le même pied (PÉRICART). (B) Espèce n° 2, Cyphocleonus morbillosusc morbillosus Fabricius 1793 est homonyme de morbillosus Drury 1782. Nom à remplacer ultérieure- ment (!). H1 p. 473 (A) Ajouter en synonymie de Cyphoclevnus trisulcatus: Cleonis goutenoiri Hoffmann (H Suppl. : 1745; T : 85, note 56). (B) Même espèce, distribution, ajouter: région méditerranéenne: Hé- rault : Saint-Pons, alt. 700 m, IV 1965 (PÉRICART). GEN. PACHYCERUS H1 p. 473 Nota : Les taxa Pachycems et Rabdorrhynchus (non Rhabdorrhynchus, écriture incorrecte) sont à considérer comme des genres distincts. Supprimer Rabdorrhynchus de la liste des synonymes de Pachycerus. On peut utiliser le tableau de la page 474 pour séparer les 2 genres. H1 p. 474 (A) Remplacer Subg. Pachycems par Gen. Pachycerus. (B) Tableau des Pachycerus, espèce n° 1, écrire cordiger, non scabrosus. (C) Après le tableau, remplacer par : 1. Pachycerus cardiger (Germar) 1819, Ann. Wetterauer Ges., 4 : 135; —— madidus auct. nec Olivier 1807); — segnis (Germar) 1824, Ins. Spec. Nov., 1 : 398; — scabrosus Brullé 1832, Exp. Morée III : 243; auct.; — echii Chevrolat 1873 Mém. Liège, sép. : 81... Bibliographie : DIECKMANN 1983 : 320. GEN. RABDORRHYNCHUS H1 p. 476 Titre : orthographe : Rabdorrhynchus. H1 p. 477-78 Modifier les noms génériques des espèces no 3, 4, 5 qui deviennent des Rabdorrhynchus gen. pr.
GEN. LIXOMORPHUS 95 H1 p. 477 Rabdorrhynchus menetriesi, écologie et distribution, ajouter 2 La larve vit dans le pivot radiculaire des Anchusa. Gard: Cussac (VANDER- BERGH, in litt.), H1 p. 478 Rabdorrhynchus varius: varius Herbst 1795 est homonyme de varius Fabricius 1775. Nom à remplacer ultérieurement (!). Ecologie : ajouter aux plantes-hôtes : Anchusa italica Retz (CAILLOL, 1954 : 145). Nota : CAILLOL (l.c.) a donné le nom de var. cynoglossi aux spécimens collectés sur les Cynoglosses, considérant que ceux qui vivent sur les Anchusa constituent la forme nominale. TEMPÈRE (T : 85) laisse subsis- ter cynoglossi avec rang de « morphe »; toutefois il n’a pas vu le matériel de CAILLOL. GEN. CLEONIS H1 p. 478 Titre du bas de la page, remplacer par : Gen. CLEONIS Dejean 1821, Cat. Col.: 96. — Cleonus Schônherr 1826, Curc. Disp. Meth. : 145. — D1EcKMANN 1983 : 324. H1 p. 479 10*= ligne, écrire Cleonis, non Cleonus. GEN. LIXOMORPHUS H1 p. 480 Lixomorphus ocularis est synonyme d’algirus. Remplacer la 3° ligne à partir du bas par : Lixamorphus algirus (Linné) 1758, Syst. Nat. X : 380; —— acularis auct. (nec Fabrlcius 1792) (THoMPsoN & ALoNso, 1988 : 83).
CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 2 GEN. LIX US I H2 p. 488 Ajouter aux synonymes de Lixus: Promecaspis Hoffmann 1958 (H Suppl. : 1744). (cf. p. 89). H2 p. 489 - (A) Tableau, altemative no 1, débuts des let et 2° alinéas, lire : « Funicules antennaires » au lieu de « Antennes » (B) Dernière ligne (espèce n° 12), écrire cylindrus, non cylindricus. H2 p. 490 (A) 2¤ ligne : le renvoi à l’alternative n<> 4 a été omis à l’impression. (B) Altemative n° 6, 2e alinéa, demière ligne, lire paraplecticus, non paraplectus. H2 p. 491 Alternative no 11, remplacer par : 11. Mucrons des élytres assez aigus, droits, allongés, presque aussi longs que le dernier segment ventral ................................ 2. iridis — Mucrons des élytres courts, plus ou moins obtus ................ l1"“ 1l"". Calus antéapical des élytres bien distinct, intéressant les inters- tries 4-5-6. Mucrons apicaux courts. Rostre aussi long que le prothorax (cà') ou d’un tiers plus long ( Q ). Pubescence prothora- cique formant de chaque côté une bande latérale assez visible. Long : 9-11 mm .............................................. l1"". bidens (p. 100) - Calus arrtéapical des élytres effacé ou très peu marqué ........ 12 H2 p. 492 Alternative no 16, remplacer par : 16. Prothorax sans lobes oculaires en forme de petite dent saillante. Premier article du funicule seulement environ 1,5 fois aussi long que large ........................................................................................ 17
98 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 — Prothorax à lobes oculaires formant une petite dent saillante et portant une frange de longues soies jaunes ou blanchâtres. Premier article du funicule 2 à 3 fois aussi long que large. Ponctuation prothoracique forte et rugueuse. Revêtement varia- ble 2 jaune, ocre-rougeâtre, gris; insecte souvent dénudé et apparaissant noir ........................................................................ l6"" l6"". Taille plus grande : long 13-18 mm. Téguments luisants. Rostre de 1/4 (d) ou de moitié (Q) plus long que le prothorax. Prothorax conique à bords latéraux non ou faiblement arqués .......................................................................... 17. angustatus — Taille plus petite 2 long 11,5-12,5 mm. Téguments mats. Protho- rax à bords latéraux parallèles dans leur moitié postérieure .......................................................................... l7b". suetus (p. 103). H2 p. 493 Alternative n° 21, remplacer par 2 21. Rostre au moins aussi long que le pronotum et très distinctement épaissi de la base au sommet, l’épaisseur apicale excédant de presque 1/3 l’épaisseur basale. Long : 6,5-12 mm ........................ .................................................................. 20*"S. fasciculatus (p. 104) — Rostre au plus aussi long que le pronotum, un peu aminci ou d’égale épaisseur, ou tout au plus très légèrement épaissi de la base au sommet .......................................................................... 2l'"‘ 2l"". Tarses courts, le 2e article des tarses antérieurs transversal .... 22 — Tarses grêles, le 2** article des tarses antérieurs en triangle allongé, d’un tiers plus long que large. Corps cylindrique. Prothorax un peu moins large que les élytres, ceux-ci parallèles, obtusément arrondis au sommet. Vestiture jaunâtre, les côtés des élytres et du prothorax confusément plus clairs. Long 2 7-9 mm ........................................................................ 21. rubicundus H2 p. 494-495 (A) Espèce n° l8"‘* 2 remplacer par : brevzpes remaudieri. (B) Alternative no 25, remplacer par 2 25. Front muni d’une fovéole grande et profonde. Première strie élytrale, et assez souvent aussi 2€ strie, nettement approfondies au sommet. Abdomen à points dénudés assez confus, pourvu en outre de taches foncées placées transversalement sur les 3e, 4e et SE segments. Long : 9-15 mm ...................................... 14. junci — Fovéole frontale nulle ou ponctiforme. Stries élytrales 1 et 2 non approfondies au sommet. Abdomen à points dénudés très nets, sans taches sombres transversales sur les 3 demiers seg- ments ............................................................................................ 25"" 25"". Pubescence des derniers segments abdominaux formée de poils bifides. Arrière-corps remarquablement court (fig. 19i p. 102). Long 2 7,5-8 mm ...................................... l4"". brevzpermis (p. 101)
GEN Lzxus 99 — Pubescence des derniers segments abdominaux formée de poils simples .......................................................................................... 25‘“ 2S"'. Bande blanchâtre latérale des élytres n’atteignant généralement pas leur sommet, vers lequel ses poils deviennent toujours plus fins et se perdent dans la pubescence foncière. Bande blanche latérale du pronotum à bords non parallèles, son bord inférieur arqué-convexe vers le bas, son bord supérieur droit (fig. 19c), cette bande portant 2 à 6 callosités noires, planes, brillantes. Elytres plus trapus, plus brièvement atténués à leur apex (fig. 19d); points des stries intemes à peu près d’égale grosseur sur le disque, celui-ci avec des petites taches blanchâtres formées de poils couchés plus grands et plus denses que la fine pubes- cence foncière claire. Long : 6-13 mm .. 15"". ochraceus (p. 101) — Bande latérale des élytres prolongée, quoique s’amincissant, jusqu’à 1’extrémité apicale; bande latérale blanche du pronotum arquée, à bords parallèles, sans callosités brillantes (1ig.19a). Elytres un peu plus élancés, plus longuement atténués à leur apex (fig. 19b); points des deux str·ies internes d’inéga1e gros- seur : entre les petits points normaux se trouvent des points plus allongés, plus profonds et généralement plus larges; au voisinage de ces points allongés les poils de la vestiture foncière sont plus dispersés, si bien que le disque paraît taché de sombre. Long 1 7-13 mm ............................................ 15"". albomargimztus (p. 103) H2 p. 497 3€ ligne à partir du bas, orthographe : sphondylium (H Suppl.) H2 p. 500 Ajouter aux synonymes de Lbcus myagri: Promecaspis veyreti Hoff- mann 1958 (H Suppl. : 1744). (Cf. p. 89). H2 p. 501 Lbcus myagri, distribution, ajouter: Alpes-Maritimes : Mandelieu V 1958, en nombre sur des Raphanus(PER1cART). H2 p. 502 Lbcus lateralis, distribution, ajouter: Alpes-Maritimes : Pégomas, sur Barbarea vema (Mill) Asch., IV 1969 (PÉRICART); Pyrénées-Orientales (TEMPERE); Lot: Saint-Denis—1es-Martel! (DELPY); Ardèche (BALA- zuc) H2 p. 503 (A) Lixus acicularis, distribution, ajouter: Corse (PÉRICART & 1`EMPERE 1972 : 10) (B) Lixus curvirostrisz année de description, lire : 1874. H2 p. 504 Lbcus trivittatus, année de description, lire : 1874.
100 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 505 (A) Avant 1’espèce no 12, intercaler : 1l"‘S. Lùtus bidens Capiomont 1874, Annls. Soc. ent. Fr. 2 488; PETR1, 1904, Wien. ent. Ztg, 23: 197; 1905, Best.—Tab. LV: 15; PER1cARr 1960 : 164. Illustration 1 page de couverture. Allongé, à côtés parallèles, noir, couvert à l’état frais d’une pulvérulence jaune très fugace. Dessus revêtu d’une pubescence gris—jaunâtre très fine, sauf sur les côtés du prothorax où elle est plus longue et forme une bande assez mal délimitée. Rostre peu courbé et subégal au prothorax (ci'), un peu plus courbé, brillant et d’un tiers plus long (9 ); front muni d’une petite fossette. Antennes rousses, la massue couverte d’une dense pubescence grisâtre; scape court, ler article du funicule piriforme, à peine plus long que large, le 2c q tronconique, 1,5 fois aussi long que large, les suivants transversaux et de plus en plus larges jusqu’au 7*`= qui se raccorde à la massue sans discontinuité. Prothorax plus long que large, cylindrique en arrière, rétréci—arrondi en tronc de cône en avant, avec des lobes oculaires peu marqués; dessus mat, à ponctuation double peu profonde, pubescence plus longue sur les côtés; base fortement avancée et enfoncée vers l’écusson, d’où part un sillon médian qui se prolonge jusqu’au milieu du disque. Elytres nettement plus larges que le pronotum, fortement relevés et arrondis chacun à leur base entre l’épaule et le point scutellaire; calus huméral visible, côtés parallèles jusqu’au 1/3 pos- térieur, puis rétrécis en arc jusqu’à l’êxtrémité; calus antéapical bien marqué, intéressant les interstries 4, 5, 6; mucrons apicaux courts, peu aigus, bien séparés; pubescence courte et disposée un peu irrégulière- ment; stries peu marquées, les points petits mais assez profonds, les interstries plans et très finement chagrinés. Pattes hérissées d’une pubescence assez longue, les antérieures robustes à fémurs clavifor- mes; tibias courts, tarses robustes. Dessous longuement et densément pubescent. Long : 9-11 mm. Cette espèce vit en Provence sur la grande Apiacée (= Ombelli- fère) Opopanax chironium L; son pullulement en forêt du Don (Var) en mai 1958 m’avait permis d’obseryer les accouplements et le comportement de ponte des Q . Celles—ci entaillent avec leurs mandi- bules l’écorce de la tige des Opopanax, et percent un trou jusqu’aux premières assises ligneuses, la profondeur de ce trou pouvant atteindre 2 mm; elle se retournent alors et insèrent dans 1’excavation un œuf elliptique, blanc jaunâtre, d’environ 1 mm de longueur; elles se retournent ensuite de nouveau pour damer sur la blessure de la plante avec leur rostre le suc jaune qui s’est écoulé lors de la perforation et s’est épaissi jusqu’à devenir pâteux; finalement le point piqué se présente comme un petit cercle jaune de 1 mm de diamètre. Les tiges attaquées montraient des centaines de blessures analogues. Var: forêt du Don, en grand nombre, 10-15 V 1958 (PÉRICART). Fréjus, route de Fayence, 17 V 1958 (PÉRICART), Le Revest IV 1957 (J.-P. NICOLAS, sec. TEMPERE, comm. pers.), Bormes V 1962 (Sci-IAE- FER); Vaucluse: env. d’Avignon V 1961 (L. MASSON); Alpes—Mariti—
GEN. LIXUS 101 mes 1 Pont du Loup, 27 V 1958 (PÉMCART), Nice 15 V 1928 (Oc!-is !) Sicile (spécimen-type); Italie péninsulaire : Latium; Bulgarie méridionale; Grèce : Delphes (CARAYON !) (B) Espèce n<> 12, remplacer les 3 premières lignes par : 12. Lixus qvlindrus (Fabricius) 1781, Spec. Ins. I : 172; — cylindricus (Fabricius) 1787, Mant. Ins. I : 103; auct.; — acupictus Villa 1833, Col. Eur. dupl. Suppl. 1 36. —— Bibliographie : HUSTACHE 1927, Curc. gallo-rhén.: 532; SAINTE-CLAIRE-DEVILLE 1939, Cat. Col. Fr.: 404; D1Ec1<MANN 1983 : 282, 297. (Nota: Les 9 première éditions du « Systema Naturae » de LINNÉ n’ayant pas de valeur en nomenclature, et LINNÉ n’ayant ultérieure- ment cité aucun Lixus cylindricus, la priorité accordée par H01=1=MANN à ce nom ne peut être conservée). H2 p. 509 Supprimer l’espèce n<> 15, Lixus ascanii, étrangère à notre faune, et la remplacer par les 3 espèces suivantes : 14"' . Lixus brevàaennis Ruter 1939, Rev. fr. Ent., 6 2 20; HOFFMANN 1954 (H2 : 509) (ascanii subsp. brevipermis); DIECKMANN 1980b : 205. ( Téguments submats à fond quelque peu rougeâtre, pubescence moins dense que chez L. albomarginatus et L. ochraceus, tant sur les bandes latérales blanches que sur le dessus. Bords latéraux du prothorax subparallèles de la base jusqu’aux 2/3 de la longueur, ensuite convergents et légèrement étranglés avant le sommet; bandes latérales blanches des élytres se prolongeant sans discontinuité sur la surface du prothorax. Elytres courts, 2,5 fois aussi longs que le prothorax, à peine plus larges que celui-ci, distinctement resserrés sur le l/3 antérieur (fig. 19i). Se distingue au premier abord de L. albomargimztus et de L. ochraceus par sa taille plus petite, ses élytres plus parallèles, remarqua- blement brefs. Voisin d’après DIECKMANN (1983 : 298) de Lixus apfelbecki Petri 1904. Collecté en Vaucluse 2 Mont-Lubéron, col Pointu, alt. 800 m sur la Brassicacée (= Crucifère) Erysimum longyblium D.C. (FAGNIEZ leg. ). La larve se développe dans la racine de cette plante. Coexiste dans cette_ région avec Lzbcus albomarginatus. l5"". Lirus ochruceus Boheman in SCHONHERR 1843, Gen. Spec. Curc. VII : 436; - amoenus Faust 1888, Hor. Soc. ent. Ross. 22 : 160; — ascanii (part.) sensu HUSTACHE 1927, HOFFMANN l954,'auct. — DIECK· MANN 1980b : 203; 1983 : 284, 298. Assez semblable à Lzlvus junci; s’en distingue par sa taille en moyenne plus petite, le dessous du corps marqué de points dénudés noirs, très distincts, sans taches plus grandes sur les milieux des 3 derniers segments ventraux, les fémurs assez souvent munis de petits points dénudés, la fossette frontale petite, ponctiforme ou nulle, la lm strie élytrale non (ou très rarement et faiblement) creusée au sommet. Rostre, dans son 1/3 basal, un peu plus large qu’au milieu. Ressemble beaucoup à L. albomargimztus dont on le distinguera par les caractères indiqués au tableau et sur les figures 19a-d; en outre chez albomargina-
102 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 o p b id [ IEEE:"""__L_"iL""··———lïî.îï_—`_" C gx ii / ïï`·î*···*· ···········~·—— ——·lI.ÃÉ_`;;;;;_,.__- / e F g` I Q Eg Fig. 19. Lixus et Microlarinus. — a, Lixus albomarginatus, profil du corps; b, id., arrière-corps vu de dessus; c, L. ochraœus, profil du corps; d, id., arrière-corps vu de dessus; e, Microlarinus Iypnformis, silhouette; f, M. Iareyniei, silhouette; g, M. Iyprzfarmis, tête vue de dessus; h, M. Iareyniei, id.; i, Lixus brevipermis, silhouette. — Original, sauf i, imité de RUTER 1939. tus le rostre est d’égale épaisseur sur toute sa longueur, ou s’élargit un peu en avant du milieu; une certaine variabilité se manifeste dans le nombre des callosités brillantes des bandes blanches du prothorax, qui sont parfois mêmes absentes, et dans la forme du bord inférieur de cette bande, pas toujours nettement convexe. Lixus ochraceus semble vivre sur des Brassicacées. Je l’ai collecté dans les Alpes-Maritimes sur une espèce du genre Raphanus;TEMPÈRE l’a observé en Gironde au pied de Raphanus raphanistrum L, et ROUDIER dans la région parisienne sur Alliaria 0f7îCifll1liS Andr.; RoUD1ER a également trouvé ce Lixus dans le Puy-de—Dôme, en nombre élevé d’individus, sur le sol au pied des Erodium cicutarium L’Hérit. (Géraniacées). Des captures de Lixus ascanii dans les racines du Chou (Brassica oleracea L), en Allemagne (Pays de Bade) sont aussi présumées se rapporter à cette espèce.
GEN LIXUS 103 Les imagos se montrent de mars à octobre; DIECKMANN a observé en août un spécimen fraîchement éclos. Probablement toute la France. Région parisienne !, Loiret, Mame 1, Allier, Vienne !, Haute-Saône, Puy-de-Dôme, Gironde, Hautes-Pyrénées, Hérault !, Aude !, Vaucluse, Var !, Alpes-Mariti- mes !, Hautes-Alpes ! Nord-ouest de l’Afrique, Europe sauf dans le Nord. Proche- Orient. l5'°'. Litus albomarginatus Boheman 1843 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. VII : 435; — wagneri Lucas 1849, Expl. Scient. Alg., II : 436; — dubitabilis Fairmaire 1875, Ann. Mus. civ. St. nat. G. Doria, 7 : 498, 534; - ascanii (part.) sensu HusrAcHE 1927, HOFFMANN 1954, auct. — D1EcKMANN 1980b : 203; 1983 : 285, 298. Espèce bien distincte de la précédente par les caractères indiqués au tableau et sur les ligures, et aussi par la forme de son rostre, comme indiqué dans la description d’0chraceus. Les pénis des 2 espèces ont des formes très voisines et leur examen est inutile pour la séparation. Vit essentiellement sur les Résédas. Je l’ai collecté dans le Gard et le Vaucluse au pied de Reseda lutea L en mai 1957; TEMPERE l’a trouvé dans les Hautes-Pyrénées, vallée d’Héas, alt. 1 450 m, en VIII 1957 et VII 1958 sur Reseda glauca L; FREMUTH l’a obtenu en Hongrie sur Reseda lutea. Je l’ai aussi trouvé dans les Alpes-Maritimes sur un Raphanus; des élevages en laboratoire ont d’ail1eu1·s permis à D1EcK· MANN d’établir que l’espèce, à défaut de Reseda, peut accepter des Brassicacées (Eryngium, Rmipa). Environs de Paris !; Seine-et-Mame : Fontainebleau 1; Mame !; Pyrénées-Orientales, Hautes-Pyrénées, Aude, Gard !, Vaucluse !, Var !, Alpes-de—Haute-Provence !, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes !. Nord-ouest de l’Afrique; Europe sauf le Nord; Proche-Orient et Asie moyenne jusqu’en Kirghizie; Sibérie occidentale. Nota: Lbcus ochraceus et L. albomarginatus sont parfois collectés ensemble sur des Brassicacées; je les ai moi-même récoltés ainsi en VII 1945 près d’Epemay (Marne) et en V 1958 à Mandelieu (Alpes- Maritimes). H2 p. 510 ( Espèce n°_ 17, remplacer les 2 premières lignes par : 17. Lixus üllgustutlls (Fabricius) 1775, Syst. Ent. 2 135; — algirus auct. (nec Linné 1758); — pulvereus Bibliographie, ajouter : THOMPSON & ALONSO, 1988 (position d’algirus Linné) H2 p. 512 (A) Avant 18. Lixus sanguineus, intercaler : l7"". Lixus suetus Boheman 1843 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. VII : 444; CAPIOMONT 1874, Annls Soc. ent. Fr. : 64; — ? hungarus Petri 1905, Wien. ent. Ztg, 24 : 115. -— ROUDIER 1957a : 30 (algirus suetus). Se différencie de Lixus angustatus par les caractères indiqués au
104 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 tableau. Rappelle à première vue les Lixus du groupe de punctiventris, dont le distinguent les lobes oculaires anguleux du prothorax. Calvados, VIII 1951, 2 ex. (P. MORIN leg., sec. ROUDIER, l.c.); Finistère; Côte—d’Or; Pyrénées. — Caucase septentrional; Hongrie. Observation : Selon DIECKMANN (comm. pers.), Lixus angustatus est un complexe d’espèces qui devra être étudié avant que le statut de suetus soit confirmé. (B) Espèce n° 18h18, remplacer les 3 premières lignes par : l8"". Lixus brevipes Ch. Brîsout 1866, Annls Soc. ent. Fr., (4), 6 : 404; — dwïcilis Capiomont 1875 Annls Soc. ent. Fr. (5), 5 : 42. Subsp. remaudieri Hoffmann 1948, Rev. Path. vég. Ent. agric. Fr., 27, 2 : 102-109. Remarques : (1) L’orthographe remaudierei (Hoffmann 1954) est incorrecte 1 émen- dation de remaudieri Hoffmann 1948, injustifiée selon le Code de nomenclature (1985, art. 33b,iii). (2) TEMPÈRE (T : 86) considère remaudieri comme une sous-espèce de dïfîcilis Capiomont; dwîcilis est mis par DIECKMANN (1983 : 296) en synonymie de brevipes Ch. Bris. Ceci justifie le statut proposé ci- dessus. H2 p. 514 Lixus elegantulus, distribution, ajouter : Hérault : Lunel (DUBLJT); Montpellier. H2 p. 515 (A) Avant l’espèce no 21, intercaler : 20"". Lixusfasciculatus Boheman in SCHONHERR 1836, Gen. Spec. Curc. III, 1 : 80; — elongatus Germar 1824, Ins. Spec. Nov. : 395 (nec Goeze 1777). — Bibliographie : SOREL 1974 : 11-12 (nouveau pour la France); · DIECKMANN 1983 : 292, 301. Très allongé, à côtés parallèles. Téguments noirs à brun noir, luisants, légèrement voilés par la pubescence. Pubescence formée de petits poils jaune pâle à jaune d’or, à peine soulevés, incurvés vers le corps, formant des taches nuageuses irrégulières sur les élytres, et formant sur le prothorax 4 bandes longitudinales, soit 2 latérales et 2 dorsales qui laissent entre elles une large zone dénudée. Abdomen sans points dénudés ni lignes blanches latérales. Tête conique, ponctuation du front dense mais superficielle, tempes ridées trans- versalement; front marqué d’un sillon longitudinal qui s’approfondit depuis la base du rostre jusqu’à la partie postérieure des yeux, qui sont très peu convexes. Rostre aussi long que le pronotum (c3`) ou que la tête et le pronotum réunis (Q ), régulièrement arqué et formant vu de profil une sinuosité concave avec le front et, vu de dessus, s’élargissant progressivement de la base au sommet. Antennes grêles, brun rouge, massue rembrunie; scape très progressivement claviforme, presque aussi long que le funicule, dont les 2 premiers articles sont sensible- ment de même longueur. Prothorax peu plus long que large, plus étroit
GEN LIXUS 105 que les élytres; lobes oculaires à peine indiqués; base légèrement bisinuée; sculpture du prothorax très dense, formée de points irrégu- liers plus ou moins confluents, plus petits dans la région antérieure du pronotum; pas de ligne lisse ni de carène médiane. Elytres très longs, subparallèles, légèrement resserrés après le calus huméral qui est assez prononcé; extrémités terminées séparément en ogives, nullement mucronées; calus antéapical nul ou à peine indiqué; troisième interstrie gibbeux à la base, les 1=* et 2** déprimés à la base ainsi que les 4€ et 5·`=; stries variables selon les individus, la lm très ponctuée, les suivantes moins marquées. Scutellum nul. Pattes assez fines et longues. Vit sur des Astéracées (= Composées) : Artemisia vulgaria L en Slovaquie et en Allemagne occidentale (Bade), Tanacetum vulgare L en Alsace. Les adultes ont été trouvés de mai à juillet. Haut-Rhin : Turckheim VII 1966 (J.C. Lecoq, sec. VANDERBERGH in litt.); Cemay et forêt de la Harth VI 1969 à 1974 (SOREL, l.c.), Gunsbach 15 VII 1981 (CANTOT 1). Europe centrale et orientale : Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Italie (Tyrol), Allemagne (Bade). Asie moyenne, Mongolie, Sibérie jusqu’au Pacifique. Nota: La présence de cette espèce en Bade et en Alsace est probablement consécutive à une importation. (B) Espèce no 21, remplacer la lm ligne par : 21. Lixus rubicundus Zubkov 1833, Bull. Soc. Imp. Nat. Moscou, 6: 335; — jlavescens Boheman 1836 in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. III, 1 : 74. — Bibliographie : DIECKMANN 1983 : 299 (synonymie de jlaves- cens, discussion). H2 p. 516 (A) Lixus rubicundus, distribution, ajouter: Charente-Maritime : Brouage VII 1970 (PÉRICART)Q Corse (PÉRICART & TEMPERE 1972). (B) Lixus punctiventris, année de description, lire 2 1836. H2 p. 517 (A) Lbcus punctiventris, distribution, ajouter : Corse, Aléria V 1955, Bigu- glia VI 1961 (PÉRICART). (B) Lixus cribricollis, année de description, lire : 1836. H2 p. 519 Lixus bardanae, distribution, ajouter : Loire-Atlantique : lac de Grandlieu V 1956 (PÉRICART). H2 p. 520 (A) Lixus scolopax, distribution, ajouter : Remonte dans les Hautes-Alpes jusqu’au—delà d’Embrun, alt. 950 m (T Suppl. ).
106 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 (B) Espèce n<> 26, Lixus elongatusz elongatus Goeze 1777 est homonyme de elongatus Fabricius 1775. Nom à remplacer ultérieurement (KLoET & Hmcks 1977). H2 p. 521 Lzlvus cardui, année de description, lire : 1807. GEN. LARINUS H2 p. 524 Tableau des espèces, alternative no 5 : le taxon n¤ 9 s’appelle obtusus subsp. australis. H2 p. 525 Alternative no 9, 2e alinéa, dernière ligne, écrire latus, non cynarae latus H2 p. 526 Altemative n<> 14, ler mot, lire : << dessus >>, non « dessous »; dernière ligne du 1°*’ alinéa, l’espèce n° 10 s’appelle rugulosus, non canescens. H2 p. 527 Altemative no 18 : l’espèce no 14 s’appelle planus, non carlinae. H2 p. 528 (A) 2** ligne : orthographe : jaceae. (B) Altemative no 21, 3° ligne, orthographe : leuzeae. H2 p. 531 (A) Espèce no 4, Larinus brevis : brevis Herbst 1795 est homonyme de brevis Olivier 1790. Nom à remplacer ultérieurement (1). (B) Avant-demière ligne, lire pseudovittatus, non subvittatus (H Suppl.). H2 p. 534 Larinus latus : il s’agit d’après TEMPÈRE (T : 87 et note 62) d’une bonne espèce, non d’une sous-espèce de cynarae, mais sa présence en Corse est douteuse. H2 p. 536 (A) Larinus scolymi, écologie, ajouter: Vit aussi sur Centaurea aspera L dans les Bouches-du-Rhône (PÉRICART). (B) Espèce n° 9, remplacer les 2 premières lignes par: 9. Larinus obtusus Gyllenhal 1836 in SCI-IGNHERR, Gen. Spec. Curc. III, 1 : 128.
GEN. LARINUS 107 Subsp. australis Capiomont 1874, Annls Soc. ent. Fr. 2 303. Bibliographie, ajouter : HOFFMANN 1963a : 401; RoUD1ER 1964 2 13-16 (écologie); 1965 : 46-48 (écologie); DIECKMANN 1983 : 280 (discussion du statut). H2 p. 537 Larinus obtusus subsp. australis, écologie, complément 2 Se développe dans l’Allier selon ROUDIER (1964, 1965, I.c. ), notamment dans les capsules de Centaurea jacea L et C. pratensis Thuill. L’accouplement a lieu dans la seconde moitié de mai dans les boutons floraux ouverts et dure une vingtaine de minutes. La ponte commence presque aussitôt. Les œufs, presque sphériques (1 x 1,25 mm) sont collés entre les fleurs individuelles du capitule par . une sécrétion de l’insecte. Jusqu’à 5 larves peuvent se développer dans le même capitule; elles dévorent les akènes et les soies qui les séparent, et s’attaquent aussi plus ou moins au réceptacle. A la tin de leur développement, elles s’entourent d’une coque ovale de 8-9x5-8 mm à parois minces, constituée par les résidus de leurs attaques, agglutinés grâce à une sécrétion visqueuse qui durcit ensuite; les coques adhèrent par leur base au réceptacle plus ou moins creusé et sont surmontées par les fleurs sans akènes; à l’éclosion l’adulte s’échappe par un trou circulaire pratiqué dans la coque. Distribution, complément : Allier, abondant (ROUDIER, I.c. ); Puy-de—Dôme (VAN DE WALLE). H2 p. 537 Espèce n¤ 10, remplacer les 5 premières lignes par : 10. Larinus rugulosus Petri 1907, Verh. naturf. Ver. Brünn, 45 (1906) 2 108; — canescens auct. (nec Gyllenhal 1836); — cinerascens Capiomont 1874, Annls Soc. ent. Fr., 4: 57. —— Bibliographie: HUSTACHE 1934, Bull. Soc. ent. Fr. : 266 (canescens); SAINTE-CLA1RE·DEv1LLE 1939, Cat. Col. Fr. : 405 (id.); D1Ec1<MANN 1983 2 280. H2 p. 538 Espèce n° 12, orthographe : jaœae. H2 p. 540 Espèce n° 14, let et 2= lignes, remplacer par : 14. Larinus planus (Fabricius) 1792, Ent. Syst. I, 2: 400; — carlimze (Olivier) 1807, Ent. V : 280... H2 p. 543 (A) Espèce no 17, orthographe : leuzeae. (B) Larinus staehelinae, sympatrique avec L. leuzeae, n’est certainement pas une sous-espèce : espèce distincte ou écophénotype ?.
108 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 GEN. LACHNAEUS H2 p. 546 Lachmzeus crinitus, distribution, observation : Paraît en voie de dispari- tion en Camargue (l` : 88, note 67). . GEN. MICROLARINUS H2 p. 549 Après la diagnose du genre, intercaler le tableau ci—après : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Elytres distinctement plus larges que le pronotum (fig. 19f p. 102). Yeux complètement effacés; rostre plus large, non démarqué de la tête (fig. 19h). Long : 3-4 mm ........ 1. Iareyniei — Corps plus étroit, plus cylindrique, élytres à peine plus larges que le pronotum (fig. 19e). Yeux légèrement saillants, rostre plus étroit, un peu démarqué de la tête (fig. 19g). Long : 3-3,5 mm ........................................................................ 2. lyprïormis (p. 108) H2 p. 550 Après la 8** ligne, intercaler : 2. Microlarinus Lvpnffarmis Wollaston 1861, Ann. Mag. Nat. Hist. (3), 7 : 102; — peloritanus Vitale 1903, Riv. Col. Ital., I 2 43; PETRI 1907, Best. Tab. eur. Col. LX 2 138. — Bibliographie: HOFFMANN 1962b : 95 (discussion); ROUDIER 1962: 32 (peloritanus, synonyme de lypri- formis sec. R.E. WARNER in litt.) Diffère très clairement de Micmlarinus lareyniei par les caractères indiqués au tableau et sur les figures. Pronotum à peu près aussi long que large, peu arqué latéralement, alors qu’i1 est 1,1-1,2 fois aussi long que large et bien arqué latéralement chez lareyniei. X Se développe dans les tiges de la Zygophyllacée T ribulus terrestris L à l’opposé de M. lareyniei qui se développe dans les fruits de la même plante. Introduit plus ou moins anciennement en France, mais confondu avec lareyniei. Var 1 Hyères, IV-V (DE BOISSY); Hérault z Palavas, 1 ex. (coll. Lavagne, ROUDIER vid.), Agde (coll. U.S. Dep. Agric., sec. RouD1ER). Italie, Sicile, Iles du Cap—Vert. Nota: Il n’est pas impossible que M. humeralis Tournier 1873, décrit d’Egypte, et M. degorsi Hustache 1923, décrit d’Afrique tropi-
SUBFAM. CYLINDRORHININAE 109 cale, soient des synonymes de lyprzformis, ce qui expliquerait l’identité · de l’espèce des îles du Cap-Vert avec la nôtre en supprimant la grande disjonction de l’aire de distribution. SUBFAM. CYLINDRORHININAE H2 p. 550 Avant la sous-famille Curculioninae, intercaler : Subfam. CYLINDRORHININAE. Sous-famille du Nouveau-Monde rassemblant quelques dizaines de genre. Deux espèces ont été importées en France. L’une appartient au genre Listronotus Jekel (= Hyper0desJeke1); il s’agit d’une importa- tion ancienne connue sous le nom d’Hyper0des cyrtica, que HOFFMANN (H2 : 622) place dans la sous—fami1le Curculioninae, tribu Hyperini. La seconde espèce appartient au genre Listroderes Schônherr. Il n’est pas certain que cette dernière importation, d’o1igine très récente, se maintiendra; toutefois l’espèce étant déjà établie en Afrique du Nord, en Péninsule Ibérique et dans les Iles Canaries, sa mention dans la Faune de France paraît justifiée. Gen. LISTRODERES Schônherr 1826, Disp. meth. Curc. : 158; 1834, · Gen. Spec. Curc. II : 277. Antennes allongées, assez minces, insérées vers 1’apex du rostre; articles 1-2 du funicule obconiques, les suivants courts, graduellement plus larges, massue ovale. Rostre allongé, épais, un peu élargi apicalement, caréné en—dessus; scrobes obliques. Yeux subovales, subdéprimés. Prothorax subquadrangulaire, modérément arrondi à la base, visiblement élargi d’avant en arrière sur les côtés, comprimé apicalement; bord antérieur lobé latéralement derrière les yeux; dessus déprimé. Elytres allongés, épaules un peu saillantes, dos plan antérieu- rement et avec des callosités sur la déclivité apicale. Tarses larges, allongés; ongles libres. Listrodcrcs costirostris Schünherr 1826, Disp. Meth. Curc. : 158; GYLLEN1-1AL 1834 in SCHONHERR, Gen. Spec. Curc. II : 277; BoHEMAN 1842 in SCHGNHERR, I.c., VI, 2 : 189; — nocivus (Lea) 1909, Trans. R. Soc. S. Austr., 33 : 174. Subsp. obliquus Gyllenhal 1834, l.c.; —— hypocritus Hustache 1926, An. Mus. argent. Cienc. nat., 34 : 197; HOFFMANN 1963b : 982. Habitus : fig. 20. Allongé, brun sombre, densément couvert sur le ` pronotum et les élytres de petites squamules brunes arrondies, et muni en outre d’une pilosité brune relevée. Rostre épais, tricaréné, élargi au sommet. Pronotum éclairci sur sa ligne médiane qui est légèrement
110 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 " ‘\_ '.;", 3 Ft . \ _ ' "* . ·'1‘ .~¢ 1- Ji; Éi Y ,L;·éS€?'É\' mnt: F 1 ,gèi'É· " "·‘] · \ XE '`·· < .· .~·§k" - ` .4’»'Ci" . V··. e M ê _ QC., ae g i 1** î É? · g 5_g`j>·;·" . _- \w`;.·g._ 11E 1 « i, Aa È? -1,% ·.%;A;gg; r 2-T Q, t u, —·:, `’î· ;g§g,t5§ A:°E EL? ·~ · . »·__ 'T. ~’"’ ·—z1?‘? w‘f·§<“Èî” ' » .»Ev= ' = —î `* É; ti? . · A \\ ëê :,1 ”2·,-za. ` 1 à iut 1.zîJ · .· ‘ ` ‘'·· A · ‘:;-· ··\*îy‘; %î,>._ .. . ' îg ”î*î*?î;§.:;; ël*' ' < F ll. il , " ;*·»`î?f*îFL ’ J KN J" R /1 Fig. 20. j Listroderes costiroslris obliquusz habitus; longueur de l’insecte : 7 mm. (Photographie Y. SCHACH-Duc) canaliculée. Elytres à épaules saillantes, côtés subparallèles, interstries étroits, parsemés de petites taches sombres; une fascie post-médiane en V de couleur blanche, plus ou moins apparente. Long 2 5,5-8 mm. Ce Charançon est un ravageur polyphage. En-dehors de nom- breuses plantes sauvages il attaque, d’après Ho1=1=MANN (1963b), les Choux, Céleris, Navets, Radis, Laitues, Haricots, Carottes, Pommes de terre, Fraisiers, Tomates... Les pontes ont lieu en automne, en hiver sauf pendant les gelées, et au printemps; une 9 peut pondre jusqu’à l 500 œufs au cours de la saison; les larves attaquent le feuillage des plantes, et dans certains cas le collet des racines des Betteraves, Navets, Carottes, etc.; la nymphose a lieu dans le sol et dure une quinzaine de jours; l’adulte apparaît en avril-mai. Cette espèce a causé ’ en Californie des dégâts importants en agriculture. L’espèce possède d’innombrables autres races ou variétés. D’ori- gine Sud-américaine, elle est répandue en Australie et en Afrique méridionale depuis fort longtemps. Par contre, son introduction dans
GEN. DICHOTRACHELUS lll la région Ouest paléarctique est plus récente : Iles Canaries (1950), Iles ~ Baléares (1954), Maroc (1955), Portugal (1957). Sa capture en France a été relatée par B. MoNcoUT1ER (1982 : 206): Pyrénées-Orientales: Alenya, sous des Chardons à terre, VI 1978, 2 specimens (dét. A. RoU¤1ER). SUBFAM. CURCULIONINAE (sensu Hoffmann) H2 p. 552 5° ligne : remplacer Rhytirrhinus par Pseudorhinus GEN. DICHOTRACHELUS H2 p. 552-555 Remplacement complet du tableau des espèces de Dichotrachelus. Note préliminaire. Plusieurs études approfondies ont été effectuées et se poursuivent sur les Dichotrachelus d’Europe occidentale depuis les années 1960 : GoNzALEz 1964; OSELLA 1968, 1971a; MEREGALLI l983a,b, 1985a, 1987. J’ai modestement contribué à ajouter des éléments à ces études, notamment en apportant à OSELLA toutes les données chorologiques et écologiques accumulées par moi-même en 1962, 66 et 67 sur les Dichotrachelus des Alpes et Pyrénées françaises; j’ai par ailleurs décrit 2 nouvelles espèces françaises, l’une des Pyrénées-occidentales (PÉRI- CART 1974 : 58), l’autre de l’Ariège (PÉRICART 1978 2 53). En résultat de tous ces travaux, le nombre d’espèces françaises connues du genre Dichotrachelus a presque doublé depuis la parution du Volume 2 d’H01=FMANN, et les connaissances sur les espèces mentionnées par cet auteur se sont sensiblement précisées. C’est pourquoi j’ai jugé nécessaire de remplacer complètement le tableau d’identification des pages 552-555. Le nouveau tableau fait recours dans beaucoup de cas, au moins à titre de caractères confirmatifs, au pénis des o' et au spicule ventral des Q ; 1’étude des spicules a été proposée avec succès par MEREGALL1 (1983b); ces organes sont, à la différence des spermathèques, peu variables au sein d’une même espèce; 1’étude du pénis proprement dit peut être complétée par celle de son g0n0p0re situé à l’extérieur de la partie sclérifiée, en amont de celle-ci (fig. 20"i‘a-c); le gonopore, qui forme 1’entrée du conduit spermatique (ductus seminis) est lui-même
112 C0RREcT101vs ET C0MPLÉMENTs AU VOLUME 2 scléritié; il doit être examiné sous fort grossissement (au moins 100 X, si possible 200 X). Enfin, la connaissance de la provenance géographi- que (Alpes, Pyrénées, Massif Central...) guidera l’identification car la plupart des espèces sont endémiques dans des zones montagneuses restreintes. c1 m , b È__-L, (Y; V. ;:`Q`i C ÈÉÈE4 ' *1 Ã /// _i?·;:F~ /_” '° N la 1 ° O QO Fig. 20bis. Dichotrachelus alpestrisz a,b, pénis vu de dessus et de profil montrant la position du gonopore (go); e, gonopore vu à un plus fort grossissement. Echelles en mm. — Original. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Pronotum presque hexagonal, aussi large que long ou transver- sal, très rétréci en avant, les côtés subrectilignes dans leur milieu, muni d’un large et profond sillon médian et d’une impression latérale de chaque côté partagée ordinairement en 2 fossettes. Rostre canaliculé. Interstries 3, 5, 7 des élytres costiformes, le ler plus élevé, les 3€ et 7° ordinairement réunis au sommet. Protibias munis d’un court onglet apical interne (d), sans onglet (9). Insectes non ou peu convexes ...................................................... 2 — Pronotum non hexagonal. Rostre sillonné ou faiblement canali- culé. Insectes convexes .................................................................. 6 2. Pronotum pourvu latéralement d’une crête de soies grosses, squamiformes, dressées, bien visibles. Long, rostre inclus : au moins 6 mm. Espèces alpines ...................................................... 3 — Pronotum dépourvu sur les côtés de grosses soies dressées, tout au plus avec des soies couchées .................................................. 5 3. Pronotum plus visiblement transversal, avec sa plus grande largeur vers le tiers basal; dépression médiane ample et pro- fonde, fossettes latérales bien délimitées. Elytres environ 2,5 fois aussi longs que le pronotum. Pénis du d (fig. 21e) très long et
GEN. DICHOTRACHELUS 113 robuste, terminé par une languette arrondie à son apex. Spicule ventral de la 9 : fig. 21 g. Long : 6-8 mm rostre inclus ............ .................................................................................. 2. sulcqaermis s.l. — Pronotum à peu près aussi long que large, avec sa largeur maximale en avant du milieu, ses côtés non ou peu arqués ..4 4. Pronotum nettement plus étroit que les élytres, à côtés subpa- rallèles, légèrement atténué vers la base, largeur maximale un peu en avant du milieu; sillon médian profond ininterrompu, fossettes latérales apparentes. Elytres à côtés subparallèles, . épaules saillantes, interstries impairs relevés et couverts de soies en majeure partie sombres. Languette terminale du pénis du 6* nettement tronquée à l’extrémité (tîg. 21a). Spicule ventral de la Q : fig. 21 f Long : 6-7,5 mm, rostre inclus .................................. ...................................................................... 2"". margaritae (p. 119) — Pronotum seulement légèrement plus étroit que les élytres, à cotés convergents en avant; sillon médian ample, souvent inter- gt ¤ =. r, t , .a C s . "‘ Xa-» ' -- ï . ·‘ .-ai far-., ‘= 4 , .._. g ài Z,. . ·. r Xa; ·ïï?- Q ï ? ï î; et *1 % ' il- . È} X` . . É i°È‘ c li? 1 'Ãë -· . ` ‘ x i? V rr " È .;~"·"*É- - i·É Ã.; ` ‘ ` 9 il F ' , -- —~ ' .. ` ·.—i ; ··i=r ... · J ~ —«. . . E 1 `ëîî ‘1· ï îii `-` ?ïÃ\ ` ” - È e.=. §Ã" \ 5 <· È ` G C5 ~‘:r r V “ · ' ï E 1 ' À? ’ - *1 ï j l -· ë~ : : Fig. 21. Dichotrachelus : pénis des cf et spicule ventral des 9 . - a-e, pénis; f-i, spicules :a,f, margaritae; b,i, manueIi,·c,h, doderoi f.n.; d, doderoi valdieriensis,·e,g, sulcipennis. — Echelles en mm. — a-e, d’après Osella 1968; f, d’après Meregalli 1985a; g·î, d’après Meregalli 1983b.
ll4 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 cn b t c _ ''; â } . x _ fé? ·»—· ff- ·. È .. îîëâ . Eî—~. · ` -« · ` ¤> ~=— .12 ,.—— , .;_ ri -»·· L; ‘ -4-- . •·Q O .— _“î·· · _ î `.Q,; ' ~·· . F à - d 6 ’ . 12 F \ A '<, ‘ ·$:î£ — "°' La É " i- ` _ ·· ·` É t V`·‘ ’ î ë ` ' il É .-». f `—` .· - —·-- ». ··»r ,4 -; ïël. ?"’~ - ’· 1 ,U ·· ·- `.-·- ii ‘‘A· = U.E`. -.·-~=—-1 `· ' Fig. 22. Dichotmchelus, pénis des ci'. — a, rudeni; b, ahsestris; c, ven·uc0sus,· d, koziorowiczi; e, muscorum; f, stierlini knechti. — Echelles en mm. — a,b,f, d’après OSELLA l968; c, d`après GONZALEZ 1964; d,e, d’après OsE1.1.A 197la. rompu par une élévation qui le divise en 2 fossettes dont l’antérieure est plus profonde; fossettes latérales généralement profondes, l’antérieure plus ample que la postérieure. Elytres plans, 3 fois aussi longs que le pronotum. Pénis du c3' plus court que celui de sulczpennis, plus robuste, languette terminale brève et arrondie apicalement (fig. 21b); spicule ventral de la Q : fig. 2li. Long (rostre inclus) : 5,5-8 mm. Mont-Cenis. 3. manueli 5. Grande espèce. Long: (rostre inclus): 6,5-9 mm. Rostre plus long, fortement canaliculé, élytres près de 2 fois aussi longs que larges, à interstries impairs un peu costiformes. Pyrénées- Orientales ............................................................................ l. linderi — Espèce plus petite. Long (rostre inclus) : 5,5-7 mm. Rostre moins visiblement ou à peine marqué d’un sillon longitudinal, élytres au plus l,7 fois aussi longs que larges. Pénis du d : fig. 2lc,d; spicule ventral de la Q : fig. 21h. Alpes moyennes et méridio- nales .............................................................................. 4. doderoi s.l.
GEN. DICHOTRACHELUS 115 6. Pronotum à soies squamiformes plus condensées en avant et sur les côtés, où elles forment des toujfes; sillon médian plus ou moins profond, toujours visible. Troisième article tarsal beaucoup plus large que le deuxième et profondément bilobé. Espèces alpines. 7 — Pronotum sans touffes de soies squamiformes sur les côtés; 3s articles tarsal de largeur variable, entier ou bilobé .............. 9 7. Pronotum plus long que large. Suture des élytres légèrement élevée et munie en avant de soies mi-dressées. Long : 6,5 mm rostre inclus .................................................................. 5. seminudus — Pronotum à peu près aussi long que large, ou transversal. Suture élytrale plane, sans soies en avant. Taille n’excédant pas 5 mm rostre inclus ...................................................................................... 8 8. Pronotum profondément sillonné sur toute sa longueur. Troi- sième article tarsal à lobes divergents, 1,6 fois aussi large que le second. Pénis du c3' atténué dans sa région apicale puis élargi brusquement à l’apex, qui est tronqué en arc (fig. 22a). Long : 4,5-5 mm rostre inclus .......................................... 6. rudeni — Pronotum peu profondément sillonné, le sillon interrompu vers le 1/3 antérieur. Troisième article tarsal à lobes moins divergents, 1,4 fois aussi large que le second. Pénis du ci' très différent, régulièrement atténué dans sa moitié apicale, nullement tronqué à l’apex (fig. 22j). Long : 3,5-4,5 mm rostre inclus .................... .............................................................. 10. stierlini knechti (p. 120) 9. Taille plus grande : long 4,8-6,5 mm rostre inclus. Pronotum pas plus long que large. Troisième article tarsal bilobé, 1,2-1,5 fois aussi large que le second. Espèces pyrénéennes ...................... 10 — Taille plus petite, n’excédant pas 5 mm rostre inclus. Pronotum souvent subcylindrique, souvent plus long que large ..........., 11 10. Pénis du ci' , vu de dessus, régulièrement aminci dans sa partie terminale, avec l’apex en angle aigu, vu de profil faiblement courbé à la base puis presque rectiligne et légèrement retroussé à 1’apex (fig. 26g p. 121). Dimorphisme sexuel plus faible. Taille un peu plus grande : 5,2-6,5 mm, rostre inclus. Pyrénées occiden- tales .............................................................. 11. occidcntalis (p. 121) — Pénis du d, vu de dessus, à bords latéraux parallèles puis brusquement resserrés et terminés en pointe, vu de profil régulièrement courbé, à peine retroussé à l’apex (fig. 27jîh p. 123). d' nettement plus étroit que la 9 (fig. 27a,b). Un peu plus petit 1 4,8-5,5 mm rostre inclus. Pyrénées Ariégeoises ........ ........................................................................ 12. elongatus (p. 122) 11. Troisième article tarsal excavé en—dessus mais non bilobé, à peine plus large que le second .................................................. 12 » — Troisième article tarsal nettement bilobé, 1,3-1,8 fois aussi large que le second ................................................................................ 15 12. Taille plus grande : long 4,4-5 mm rostre inclus. Pattes robustes, densément squamulées. Elytres pris ensemble 1,6-1,7 fois aussi longs que larges. Pronotum visiblement sillonné au milieu .. 13
|l6 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 CI 1 b C 1 _,J - O.5 \ 2 1 . ai 1 . J5? J ‘·§; I _ . j \ F T; 1 1 ai 5* 9 1 1 M 1 1 l U,] ( g ,;j ( 7 cs 1 ,5 lâ iii; f U egg" 1 Fig. 23. a, Dichotrachelus venturiensis, tête vue de profil; b, id., D. scammozzinoi; c, id., D. pericarti; d,e, D. venluriensis, pénis du d ; f, id., spicule ventral de la 9 ; g,h, D. scaramozzinoi, pénis du d' ; i, id., spicule ventral de la Q. — Echelle en mm. ·· D’après MEREGALLI 1983a. — Taille plus petite : long 3,5 mm rostre inclus. Elytres pris ensemble au plus 1,5 fois aussi longs que larges .................... 14 13. Antennes insérées vers le tiers apical du rostre. Pénis du o' , vu de dessus, terminé par une languette tronquée en arc à l’apex (fig. 22b). Alpes et Préalpes .......................................... 7. aùrestris — Antennes insérées vers le milieu du rostre. Pénis du d : fig. 28d,e p. 123. Alpes Pennines et Alpes Grées. Pourrait se rencontrer en France ...................................................................... (augusti Solari) 14. Elytres plus arrondis latéralement, interstries impairs à peine relevés. Pénis du 6* , vu de dessus, régulièrement atténué avant l’apex qui est arrondi, et vu de profil plus régulièrement arqué, brièvement retroussé au sommet (fig. 23d,e). Spicule ventral de la Q : fig. 23f Mont-Ventoux .............. 13. venturiensis (p. 122) — Elytres moins arrondis latéralement; interstries impairs plus fortement relevés. Pénis du o' , V11 de dessus, un peu dilaté dans la région antéapicale, puis sinué—atténué et terminé en pointe émoussée; vu de profil courbé fortement près de la base et brusquement aminci dans la région apicale (fig. 24h,i). Pyré- nées ..............................,............................... 14. pyrenaicus (p. 122)
GEN. DICHOTRACHELUS 117 ' f ii ii f · 'ïggil Q ` ·_ A · v Y 4 = _; __ ·i- jt —; `·.î A · :’= is J · iii rf 4 · Qi? i ï · ·.'î -— un ‘ p É ,1 6 .î . gi . . 1 . »': ·V~ 1v'' î ‘ ’ ‘’1‘‘ . · A v `iîâêë 9 `' I i g.#;.r ·ç.;·· , J3`)- ·,·«,;».j-_·. . ,., ,, << O ` ·.”`— X .. ' 'A.· ·»·. ''`` ` .».. .11=;3j`:êi. 2 _: ~· _ ~4;~ ë1_;;=*·!£î;;z.·'Q » ' -. .f,..;;5i«.-;;;;1z.— ·€ ï;a:a.&e¤i=:·=.E,; »= 5< ‘'`··``_ É É ' ‘’·· ` '*·‘ ' ·'·' · _ r·` `·.E·; Fig. 24. a,b, Dichotrachelus pericarli, pénis du d ; c, id., spicule ventral de la S? ; d,e, D. devillei, pénis du o' ; f, D. devillei, gonopore du d ;g, id., D. pericarti,·h,i, D. pyremzicus, pénis du d. — Echelles en mm. — a,b,d,e,h,i, d’après OsELLA 1971a; c, d’après MEREGAL1.1 1983a; f,g, d’après MEREGALL1, non publié. 15. Arrière-corps remarquablement large, élytres pris ensemble 1,8-2 fois aussi larges que le pronotum et 1,6 fois aussi longs que lar es. Troisième article tarsal remar uablement dilaté, 1,8 fois 8 q aussi large que le second. Pénis du d_: fig. 22d. Long, rostre inclus : 4 mm. Endémique en Corse. 8b". koziorowiczi (p. 120) — Arrière-corps plus allongé, élytres 1,5-1,6 fois aussi larges que le pronotum, qui est plus long que large. Troisième article tarsal au plus 1,6 fois aussi large que le second ................................ 16 16. Pattes élancées, protibias un peu plus longs que le pronotum, qui est cylindrique, au moins un peu plus long que large .......... 17 — Pattes plus trapues, protibias moins longs que le pronotum. (Dans ce groupe se placerait aussi D. meregalii Osella 1971, trouvé dans les Alpes italiennes : Val di Viû) .......................... 19
118 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 ¤ <: d` I g · il ‘ ' L ' ·-11 ·;;É. ·` ` 1/ C V à EA v J · ·a. î` S `1?â* ,;.§‘·ë“ ,_ #2 '1 ‘i 1~¤ . ··:~* ·î_ q¥§-(" È 1 ` 1 ‘..· É ° * 1 1 A —·’”··»2=s??·aA¤te-·*ssv·-<.···¤%»- .— 1 · t. EJ;·z9;;qîg’a—É:siè.a*ss , 1 b "1 *11 e , 1 : · L ij . fais?) ik pg Fig. 25. a, Dichozrachelus scaramozzinoi, habitus (R. PAGE del.); b, id., antenne; c, antenne de D. pericarti. — D’après MEREGALLI 1983a. 17. Pénis du <5' moins longuement atténué dans sa partie apicale (fig. 24a,b); sclérite du gonopore : fig. 24g,· spicule ventral de la Q : fig. 24c. Massif Central : Mont-Aigoual. 15. pericarti (p. 124) — Pénis du d' plus longuement atténué dans sa partie apicale (fig. 23g,h, 24d,e,) .......................................................................... 18 18. Pronotum régulièrement arqué latéralement. d : lamelle termi- nale du pénis plus étroite (fig. 24d,e); sclérite du gonopore: fig. 24f Massif Central : Mont-Dore ............ 16. devillei (p. 124) — Pronotum faiblement et linéairement élargi jusqu’au 1/3 anté- rieur. 6 : lamelle terminale du pénis moins étroite (fig. 23g,h); sclérite du gonopore comme fig. 24g. Massif Central: Mont- Pilat ........................................................ 17. scaramozzinoi (p. 125) 19. Pronotum aussi large que long, nettement arrondi latéralement. Pattes et antennes robustes; 3° article tarsal 1,5-1,6 fois aussi large que le 2e, scape antennaire 4 fois aussi long que son diamètre apical. Pénis du o' : fig. 22c; spicule ventral de la Q : fig. 28b,c p. 123. Long : 3,8 mm rostre inclus. Pyrénées—Orienta— les .......................................................................................................... ........................................................................................ 8. verrucosus — Pronotum cylindrique, seulement un peu arrondi latéralement, un peu plus long que large; 3e article tarsal 1,3 fois aussi large que le 2**, scape antennaire plus élancé, 5 fois aussi long que son diamètre apical. Pénis du d : fig. 22e p. 114; spicule ventrale de
GEN. DICHOTRACHELUS 119 la 9 : fig. 28a p. 123. Plus petit 2 long 3-5 mm. Pyrénées Centrales, (Massif Central, Jura ?) .......................... 9. muscorum Nota : Le pénis de D. muscorum est très variable, parfois totalement identique à celui de vcrrucasus, mais le spicule ventral de ces 2 espèces demeure très différent (MEREGALL1 1987, in litt.) H2 p. 555 Dichatrachelus linderi, écologie et distribution, ajouter 2 Abondant dans les Pyrénées-Orientales sur le Mont-Canigou, au-dessous du sommet principal, alt. 2 500 m, au pied de Saxïraga geranioides L, avec ses larves, 1-4 VII 1962 (PÉRICART); Cambre d’Aze, alt. 2 700 m, au pied de Saxüaga oppositüblia L 14 VII 1962 (PÈRKJART); aussi en Ariège : Pic Rouge de Bassiès, alt. 2 600 m 24 VII 1976 (PERICART). H2 p. 556 (A) Dichotrachelus sulcipermis. Les formes bernhardinus et pedemontanus doivent être considérées comme des sous—espèces (OSELLA, 1968). Le pénis de la forme nominale et celui des 2 sous-espèces ne diffèrent pas significativement. J’ai trouvé constamment la subsp. pedemomanus au pied de Saxyfraga oppositïolia L: Savoie: Grand-Mont-Cenis VIII 1967 (PÉRICART); Hautes-Alpes (Briançonnais) : col du Vallon et lac des Béraudes, VII 1966. (B) Avant 3. Dichotrachelus manueli, intercaler : 2"". Dichotrachelus margaritae Osella 1968 : 375; 197la : 469. Très voisin de D. sulcmermis pedemontanus, de D. manueli et de D. doderoi sensu lato; en diffère par les caractères indiqués au tableau et sur les figures. Vit au pied de Saxïraga appositüolia (OSELLA! PÉRICART). Hautes-Alpes : Queyras, montagne du Malrif, alt. 2 800 m 6 VIII 1966 (PÉRICART). Italie, Alpes Cotiennes : Mont-Viso au Col d’Agnel; 13-Laghi. H2 p. 557 (A) Dichotrachelus manueli. Avant la lœ ligne de la page, ajouter : vit au pied de Saxüraga appositüolia L. (B) Dichatrachelus doderoi, ajouter après la description : On peut distinguer 2 sous-espèces, séparables comme suit : -— Plus petit : 4-5,5 mm, rostre inclus. Yeux légèrement convexes. Sillon médian du pronotum ample, superficiel. Languette termi- nale du pénis à bords parallèles (fig. 21c p. 113) .... daderoi f.n. — Plus grand : 5,5-6,5 mm. Yeux complètement effacés. Sillon médian du pronotum plus approfondi antérieurement. Languette terminale du pénis un peu élargie apicalement (fig. 21d) .......... ............................................................................ doderoi valdieriensis La forme nominale a été trouvée à Saint—Martin—Vésubie, Cime de la Valette, alt. 2450-2 600 m, sur Saxïraga pedemontana All., VII 1967 (PER1cART). Subsp. valdieriensîs Osella 1968 : 372 (sp. pr.); 197la : 470 (subsp.)
120 CORRECTIONS 'ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 Trouvée au pied des Saxümga et des Alsine. Alpes-Maritimes : Pic de Fenestre VII 1967 au pied de Saxyîaga opposityblia L (MAHOUX 1), col de la Fremamorte (Mercantour) alt. 2 600 m, VII 1967, en nombre au pied d’Alsine recurvata Wahl (PÉRICART) (en ce même emplacement leDich0trachelus était totalement absent au pied des Saxïraga oppositi- folia et pedemontana qui y croissaient également); Pic de l’Arpette VII 1967 au pied de S. pedemontana (PÉRICART), col de Jallorgue près de Saint—Dalmas-le-Selvage (J. OCHS). Italie : Alpes—Maritimes (série- type). H2 p. 558 (A) Dichotrachelus rudeni, distribution et écologie, ajouter: Trouvé dans le Haut-Briançonnais (Hautes—Alpes) : col de la Plagnette, alt. 2 600 m, 23 VIII 1966, une série au pied de Saxïraga sp., groupe de caesia L (PÉRICART). (B) Dichotrachelus ahzestris, 1*6 ligne, remplacer par : Stierlin, 1878, Mitt. schweiz. ent. Ges., 5 2 400, 419; ajouter après la description 2 La forme du pénis montre que cette espèce est très affine de D. mdeni. Vit au pied des Saxwaga: S. opposityfolia L, S. bryoides L. (C) La subsp. venturiensis est érigée en espèce (cf. ci—après espèce n° 13, p. 122) H2 p. 559 (A) Dichotrachelus verrucosus, ajouter: Bibliographie 2 MEREGALL1 1987 2 341, 351. Vit au pied de Saxïraga oppositgfolia L, en compagnie de D. linderi au Cambre d’Aze (Pyrénées—Orienta1es), alt. 2 700 m (PERICART); Ariège : Pic Rouge de Bassiès, alt. 2 600 m, 24 VII 1976 (PERICART) (B) Au milieu de la page, remplacer subsp. koziorowiczi par : 8"". Dichotrachelus k0zi0r0wicziDesb1·0chers 1871 Bull. Soc. ent. Fr. : 119. — Ajouter à la bibliographie : OSELLA 197la : 513. Très distinct de D. verrucosus, constitue incontestablement une espèce propre. Voir tableau et figure 22d p. 114. H2 p. 560 (A) Dichotrachelus muscomm, distribution, note : La provenance du Mont-Aigoual concerne D. pericarti, celle du Mont—Dore conceme au moins en partie D. devillei, celle du Mont-Pilat est à rapporter à D. scaramozzinoi; les autres provenances non pyrénèennes sont à contrôler. (B) Après Dichotrachelus muscorum, intercaler les 8 espèces suivantes. 10. Dichatrachelus stierlini Gredler 1856 Verh. Mittheil. Ver. naturw. Hermannstadt, 7 : 17 (Alpes Italiennes); — lusitanicus Osella 1971a 1 517; MEREGALL1 1987 : 398 (synonymie de lusitanicus ). Subsp. knechti Stierlin 1875, Mitth. schweiz. ent. Ges. 4 2 481; OSELLA 1968 : 386; 197la: 478. Ne peut guère être confondu qu’avec D. rudeni. Outre les
GEN. DICHOTRACHELUS 121 caractères indiqués au tableau et sur les figures, s’en distingue par les squamules de la marge antérieure du pronotum, brèves et en partie sombres, celles de rudeni étant plus longues, brunes et claires; l=f article du funicule proportionnellement plus court que celui de rudeni; suture des élytres non sensiblement relevée dans sa partie postérieure, portant des squamules pas plus soulevées que celles des interstries voisins; chez rudeni la suture est un peu plus relevée en arrière et porte des squamules brunes, grandes, plus hautes que celles des interstries impairs. En définitive, compte tenu des formes très différentes des pénis (fig. 22a, 22f p. 114), les 2 espèces sont plus distantes qu’elles ne le paraissent. Hautes-Alpes : col de l’Iseran, alt. 2 679 m (coll. Ruter, MNHN) ! Italie septentrionale : Alpes Grées, Alpes Pennines. 11. Dichatrachelus occidentalis Pérîcart 1974: 58; MEREGALL1 1987: 340, 347 Brun noir, tarses et antennes roux, scape plus sombre; revêtu densément de squamules arrondies finement striées longitudinalement (fig.26h) et en outre de soies squamiformes inégalement réparties. Rostre indistinctement sillonné en-dessus; front portant de chaque côté une touffe de soies squamiformes. Antennes comme indiqué sur la fig. 26c. Pronotum à peu près aussi large que long, subcylindrique, côtés un peu arqués; sillon médian peu marqué, impressions latérales obsolètes. Elytres parallèles (d) ou légèrement élargis (9) dans leur moitié antérieure, puis convergents de là à l’apex. Interstries impairs légèrement costiforrnes et pourvus de soies squamiformes. Tibias t Q [ ( É . cr i îé cg. h d 9 S 1 ‘· ',°'l , \ r 0, ·» O ln . É- É vl j ,}Q 19 1 ( ` Q / O Qi? `î*~. t" ‘ « V Fig. 26. Dichotrachelus occidentalis. — a, tête et pronotum vus de dessus; h, tête vue de profil; c, antenne; d, tibia et tarse antérieurs du oi; e,f, tarse et onychium; g, pénis du d ; h, une squamule appliquée du revêtement dorsal. — Echelles en mm. — Origine : PÉMCART 1974.
122 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 armés d’un petit onglet apical interne; 3C article tarsal 1,4-1,5 fois aussi large que le 2e, assez profondément bilobé (fig. 26e). Pénis du c3' 1 fig. 26g. Très distinct des autres Dichotrachelus pyrénéens connus 2 linderi est beaucoup plus grand; muscorum et pyrenaicus sont beaucoup plus petits et leur pronotum est plus allongé; enfin le pénis d’0ccidentalis vu de dessus est plus effilé apicalement, et vu de profil moins régulièrement courbé que celui de ces espèces, et aussi des espèces espagnoles connues; l’organe copulateur le plus ressemblant est celui de D. ribesi Gonzâlez 1964, espèce des Pyrénées orientales espagnoles beaucoup plus petite qu’0ccidentalis. Pyrénées—Atlantiques : La Pène-Blanque, au-dessus de Gourette, alt. 2 400 à 2 500 m, au pied de Saxüraga oppositïolia L en nombre, 6, 8 et 19 VII 1973 (Pouizrov; TEMPERE; PER1cART). 12. Dichotrachelus clongatus Péricart 1978 : 53; MEREGALLI 1987 : 340, 346. Voisin du précédent; en diffère par les caractères indiqués au tableau et sur les figures, notamment la forme du pénis du d (fig. 27jÈg,h p. 114). Ariège 2 Pic Rouge de Bassiès, alt. 2 600 m, 24 VII 1976, au pied de Saxïraga sp., 19 (PÉRICART); Pointe d’Argent, massif du Mont- calm alt. 2500 m, au pied des Saxifrages 20 VII 1977, lo', IQ (PÉRICART). A 13. Dichotrachelus venturiensis Hustache 1929, Annls Soc. ent. Fr. : 18 (ahaestris var.); HoEFMANN 1954 (H2 : 558 : subsp.); MEREGAL1.1 1983a : 214 (sp. pr.) Espèce bien distincte de D. akœestris, qui appartient selon MEREGALL1 au groupe Nord—espagnol de graellsi Perris. Petit, ovale, pourvu de soies ovales assez distantes. Rostre robuste, rectiligne, superficiellement sillonné au milieu. Antennes rousses; scape réguliè- rement et fortement épaissi de la base au sommet, let article du funicule allongé, conique, un peu dilaté, environ 3 fois aussi long que large; massue peu renflée; soies frontales dela tête peu élevées; yeux peu convexes. Pronotum à peu près aussi large que long, largeur maximale vers le milieu, sillon médian superficiel. Elytres brefs, ovales, convexes, assez dilatés latéralement, largeur maximale au milieu, épaules nulles, interstries impairs très peu convexes, pourvus de soies jaunes et brunes, ovales, brèves, uniséries, assez distantes. Pattes squamulées, fémurs sveltes, droits; tibias brefs, arqués en- dedans apicalement; tarses roux, brefs. Pénis 2 fig. 23d,e p. 116. L’espèce la plus voisine est D. pyrenaicus; chez ce dernier le scape est plus élancé, la massue plus large et plus brève, les élytres moins élargis, à interstries impairs plus fortement relevés. La ressemblance du 3·`= article tarsal de venturiensis et d’a@estris, qui avait fait rappro- cher les 2 taxa, n’est qu’une convergence. — Vaucluse : Mont-Ventoux, alt. 1 200-1 800 m (CHoBAUT, FA- GNIEZ); id, versant Nord, alt. 1 800 m, 24 V 1974, 2o' et 6 Q (MERE- GALLI et ABBRUZZESE). Au pied des Saxifrages. 14. Dichotrachelus pyrcnaicus Osella 1971a 2 530; PERICART 1974 : 60. Petit, noir sauf la base du scape, le funicule et les tarses qui sont
GEN. DICHOTRACHELUS 123 Vu N â C h 9 F l w ,» \ x \ U / Q · sil »·"~ cv Q La ' G ' ? ‘\. l ¤*`î·§>·= 5 ‘ e· · /,, I 7 " E _ W i È vi ' : 'ô ¤ Q Fig. 27. Dichotrachelus elongatus. — a, silhouette du d; b, silhouette de la 9; c, antenne; d, tarse ` antérieur du d' vu de dessus; e, id. vu de profil; f-h, pénis du d . Echelles en mm. — Origine : PÉRICART 1978. roux. Rostre robuste, légèrement arqué, légèrement sillonné au milieu; scrobes étroits, profonds, ouverts en avant, entièrement visibles de dessus. Scape régulièrement épaissi de la base au sommet, diamètre apical environ triple de celui à la naissance; l" article du funicule plus du double du Ze, massue assez grosse. Pronotum plus long que large, côtés modérément arqués, largeur maximale en_avant du milieu, sillon G b c Cl G î; i ii * 7-gi- fî Q · -ÉizÉ·fïiïà `- , : 1 iiîil " ` Fig. 28. a, Dichotrachëlus muscorum, spicule ventral, Q des Pyrénées centrales: Cauterets; b, D. verrucosus, spicule ventral d’une 9 d’Espagne 2 Sierra del Cadi; c, id., 9 du Mont-Canigou; d,e, D. augusti, pénis, 6 des Alpes italiennes. — Echelle en mm. —— 2, original; b,c, d’après MEREGALL1 1983:1; d,e, d’après OSELLA 1971a.
124 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 médian peu marqué. Elytres ovales, un peu enfoncés vers le scutellum, convexes en-dessus, largeur maximale en arrière du milieu, interstries impairs peu relevés, portant des soies squamiformes larges, courtes, régulièrement alignées. Pattes graciles, fémurs et tibias brun noir; 3e article tarsal pas plus large que le 2*=. Pénis du o' : fig. 24h,i p. 117. Vit au pied des Saxifrages. Hautes—Pyrénées : Gavarnie (DODERO 2 Type), Pic du Midi de Bigorre (coll. Ruter); Pyrénées-Atlantiques : La Pène-Blanque au—dessus de Gourette, alt. 2400-2 500 m, 18-19 VII 1973 en nombre, notamment au pied de Saxüraga oppositüolia L (P©URToY, TEMPERE et PÉR1cART); massif d’Ossau, Pic des Moines, alt. 2 300 m, au pied de Saxyfraga muscoides Wulf, 23 VII 1973 (PÉRICART). 15. Dichotrachelus pericarti Osella 1971a: 506; — muscorum auct. Qart.) Petit, étroit, noir, sauf les antennes et tarses entièrement roux. Rostre peu arqué; scrobes larges, bien visibles de dessus, dirigés vers 1’œil qu’ils n’atteignent pas. Antennes graciles, plus longues que chez les espèces voisines; scape régulièrement épaissi de la base au sommet; let article du funicule cylindro-conique, presque 2 fois aussi long que le 2**; 3° et 4e plus longs que larges, les suivants globuleux; massue ovale, peu épaisse. Yeux arrondis, un peu convexes; soies sus-oculaires bien développées. Pronotum cylindrique, plus long que large, non appréciablement sillonné au milieu, largeur maximale vers le 1/3 antérieur; surface portant des soies squamiformes claires dressées sauf à 1’emp1acement du sillon médian. Elytres ovale—oblongs, légèrement arqués à la base, peu convexes dorsalement; interstries impairs légèrement relevés (la base du 3<= davantage), densément revêtus de soies squamiformes brunes et claires mélangées, dressées. Pattes graciles; tibias portant des soies fines, dispersées; protibias plus longs que le pronotum; 3C article tarsal faiblement bilobé, 1.25 fois aussi large que le 2e. c3' 2 pénis mince, allongé (fig. 24a,b p. 117); sclérite du gonopore, fig. 24g. 9 : spicule ventral, fig. 24c. Morphologiquement semblable à D. muscorum, mais distinct par sa stature plus grande, son pronotum visiblement plus cylindrique et légèrement plus long, ses pattes et antennes, notamment les tibias et scapes, beaucoup plus longs et minces, le pénis autrement conformé. Plus proche de D. scaramozzinoi et de D. devillei 2 les différences sont indiquées avec la description de ces espèces. Mont—Aigoual, alt. 1500 m, versant Nord, 23 VI 1959, sous la mousse d’un hêtre mort, 1 série (PÉRICART). 16. Dichotrachelus devillei Osella 1971a : 503; — muscorum auct. @art.) Petit, noir, élytres ovale-oblongs. Rostre bref, courbé, plutôt robuste, portant de petites soies jaunes peu visibles, sillonné au milieu; scrobes amples, élargis antérieurement, n’atteignant pas les yeux en arrière. Antennes courtes, roux vif; scape bref, mince, à peine pubescent, modérément mais régulièrement renflé de la base à 1’apex; les 2 premiers articles du funicule coniques, plus longs que larges, le l" 1,5 fois aussi long que le 2e, les suivants subquadratiques ou transversaux; massue grosse, aussi longue que les 4 derniers articles du funicule. Yeux arrondis, relativement convexes, soies supraoculai— res bien visibles. Pronotum aussi long que large, largeur maximale au
GEN DICHOTRACHELUS 125 1/ 3 antérieur, et resserré graduellement aux 2 extrémités; sillon médian superficiel, fossettes latérales effacées, disque entièrement couvert de larges soies squamiformes couleur de terre qui voilent complètement le tégument; des squamules soulevées s’observent en outre sur les marges du sillon médian. Elytres ovales-oblongs, dépri- més à la base du 3€ interstrie, noir brillant, avec les interstries 3 et 5 plus relevés et recouverts de squamules courtes et larges, blanchâtres et brunes ou noires mélangées, plus longues sur la déclivité posté- rieure; ces squamules forment un épaississement sur la partie anté- rieure des élytres, tandis qu’à l’inverse la suture, qui n’est pas relevée, est couverte sur toute sa longueur de soies larges et plus appliquées. Pattes graciles; tibias très longs, minces, roux sombre à fine pubes- cence jaunâtre; tarses roux, 3C article modérément dilaté, bilobé. d : Pénis fig. 24d,e p. 117; sclérite du gonopore fig. 24jÈ Dichotrachelus pericarti diffère de D. devillei par son corps plus mince, plus élancé, la déclivité postérieure des élytres moins abrupte, les antennes plus élancées, à scape plus pubescent et à massue plus elliptique, atténuée à l’extrémité; par les tibias moins longs, moins pubescents, son 3** article tarsal un peu plus large, et surtout la forme du pénis du d (fig. 24a,b). Dichotrachelus muscorum diffère de D. devillei par son rostre un peu plus long et moins arqué, son scape antennaire plus court, la massue moins grosse, les tibias plus courts et bisinués, le pronotum un peu plus long que large, et surtout la forme du pénis du d (fig. 22e p. 114). Pour les différences entre scaram0z— zinoi et devillei, voir description suivante. Puy-de-Dôme 1 Le Mont-Dore, ld (Sainte-Claire-Deville, in coll. Solari) et 2d in coll. Ruter, MNHN. 17. Dichotrachelus scaramozzinoi Meregallî 1983a : 194. Habitus : fig. 25a p. 118. Petit, téguments noirs, recouverts de très petites sqamules noires et de grandes soies relevées. Rostre (fig. 23b p. 116) relativement long, peu arqué, profondément sillonné et avec la trace d’une minuscule carène vers la base; scrobes amples, bien visibles de dessus et un peu élargis postérieurement. Antennes (fig. 25b) rousses, assez robustes; scape régulièrement épaissi de la base à l’apex, densément squamulé; let article du funicule conique, près de 3 fois aussi long que large et plus de 2 fois aussi long que le 2¤, 3° article aussi long que large, 4° et 5° globuleux, 6e et 7° transversaux; massue elliptique. Yeux arrondis, assez saillants, soies supraoculaires grandes et larges. Pronotum subcylindrique, indistinc- tement plus long que large, à côtés faiblement et régulièrement dilatés jusqu’au 1/ 3 antérieur, puis un peu plus brusquement rétréci en avant; sillon médian presque indistinct; tégument recouvert de squamules à marges relevées, jaunes sur les 2/3 postérieurs du sillon et noires ailleurs, et de soies dressées jaunes et noires, plus serrées sur les côtés du sillon et sur sa partie postérieure. Elytres oblongs, à peine convexes, côtés régulièrement et modérément arrondis, largeur maximale au milieu; interstries impairs relevés à la base, (le 3** costiforme), progressivement aplatis vers la partie déclive, densément revêtus de soies relevées jaunes et noires, très larges, spatuliforrnes; interstries pairs subplans, plus étroits, portant de nombreuses soies plus petites.
126 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 Pattes élancées, portant des soies étroites et un peu soulevées; fémurs peu renflés; tibias rectilignes; tarses roux, relativement brefs, 3c article bilobé, plus large que le 2=. d : pénis fig. 23g,h; sclérite du gonopore comme fig. 24 g. p. 117. Q : spicule ventral fig. 23 i. Dichotrachelus pericarti diffère de D. scaramozzinoi par ses élytres plus élargis à interstries impairs moins relevés, par les proportions de ses articles antennaires, par ses scrobes postérieurement plus prolongés et moins élargis, par les soies des interstries larges mais non spatuli- formes, par les tibias plus longs. Dichotrachelus devillci diffère de D. scaramozzinoi par ses scrobes plus courts, plus élargis postérieurement, les côtés de son pronotum plus visiblement arqués, ses élytres plus courts, plus fortement arqués latéralement; chez le c3' les 5 derniers sternites pris ensemble sont seulement 1,5 fois aussi longs que larges (2 fois chez scaramozzinoi); enfin la forme du pénis est un peu différente, et celle du sclérite du gonopore est nettement différente. Loire : Mont-Pilat, alt. 1000 m, 15 IX 1980, 26* et 29 (MERE- GAL1.1 et SCARAMOZZINO). GEN. PSEUDORHINUS (RHYTIRHINUS sensu Ho1=1=MANN) H2 p. 560 Remplacer le titre du milieu de la page et les 4 lignes suivantes par : Gen. PSEUDORHINUS Melichar 1923, Act. Soc. ent. Bohem., 20 : 32, 47. — Rhytirhinus Schônherr 1826, Curc. Disp. Meth. : 162 (part). — Rhytirrhinus auct; — Bibliographie : DESBROCHERS 1911, Frelon, 17 I 125; F. SOLARI 1940, Mem. Soc. ent. Ital., 19 : 76 à 92 (démembrement du genre Rhytirhinus); ROUDIER 1959. Nota : Toutes les espèces françaises de Rhytirhinus sensu HoF1=· MANN et anciens auteurs sont des Pseudorhinus. L’espèce n° 5 d’HOFF- MANN, biskrensis, est un Asperorhinus, mais il est à coup sûr étranger à notre faune (voir p. 132) et ne sera pas considéré dans le nouveau tableau. H2 p. 561-562 Tableau des espèces, remplacer entièrement par : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Front sans saillies orbitaires au-dessus des yeux ...................... 2 — Front pourvu au-dessus des yeux d’une saillie orbitaire plus ou moins développée en 2 petits tubercules squamuleux. Prothorax et élytres sans reliefs tuberculés. Interstries impairs relevés en
GEN PSEUDORHINUS 127 \11WÉ'1'i -511*11î \\A1ii1,)ÈÃf` `;`l1î1!‘11Eï ‘1'l/WV F `‘—· Q :,' i . ·4 ` v . î ' oi —~’ I; ,,g1;·`11` ’ ; g( îi 7 ·v;]‘r ~;_ 1 1 ·/. 11 , M , ,: , <; z_,' , i J. /;;1__\ 7 _’_, `;' `J g ~_ ;_»_ 1 T 'ârf '"' ( ' ”`/ kr / i / 1 1 4 » Cl 1 1 . 1 A ( ,1/ b C d G . il F » N 1 /·——-·\ ` \ / [ (1 ( «y\\_ [*1 1 ` \ \ A (tft 1 V,1 \ Il n 1 1 ” ·; ,1 ,¤\= ‘, \L/ 1 `— J " ~ 1 -1 i 1~ x'. ·Z 9 |y\ Kg J k F1 j 1 © îl 1. fi 1,/ · 1 ;: z' w : -1 ( 1 I Fig. 29. Gen. Pseudorhinus. — a-k, pénis : a, Ps. impressicallis vertacomiriensis; b, imprcssicollis, f.n.; c, 1'mpressz'c0IIz's vent0uxensz`s,· d, impressicollis jamgez`; e, impressicollis alvicola; f, impressicollzlî portusveneris; g, stableaui f.n.; h, stablezzui roudieri; î, stableaui aubryi; j, smbleaui punctirostris, syntype des Pyrénées-Orientales; k, tenuipes d’Espagne (Sierra Nevada). -— l, soies squamiformes de la déclivité postérieure élytrale chez Ps. impressicollis vertacomiriensis; m, id. chez impressi- collis ventouxensis; n, pénis de Ps. impressicollis colasi. — Echelles en mm. — a,l,m; d’après PÉRICART 1974; b-1',n, d’après Roupnaiz 1959; g,j,k, original; h,i, d’après TEMPÈRE 1972b. côtes régulières et munis de soies fines, arquées, peu soulevées. Long 2 5 mm ........................ . ................................. 1. laesirostris f.n. 2. Rostre trisillonné. Pénis du d présentant soit un rétrécissement apical (H2 fig. 281) soit un rétrécissement antéapical suivi d’une languette terminale (fig. 29aj`), cette demière rarement absente, remplacée alors par une troncature (Ps. impressicollis colasi : tïg. 2971 ) ............................................................................................ 3 — Rostre avec un seul sillon médian, ou non sillonné. Pénis du o' un peu élargi dans sa partie subapicale et terminé par un arrondi en demi-cercle ou une ogive obtuse (fig. 29gj) ...................... 10 3. Soies des interstries impairs des élytres fortement arquées vers l’arrière, terminées en crochet pointu qui touche le tégument. Long : 5,5-6 mm. Littoral méditerranéen et Pyrénées-Orienta- les. .............................................. la. laesirostris stenoderus (p. 129) —— Soies des interstries impairs des élytres dressées ou couchées, non ou peu arquées, d’épaisseur variable. Long: 5,5-6,5 mm (impressicollis, sous-espèces) ,......................................................... 4
128 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 4. Soies des interstries impairs des élytres relativement longues, dressées. Stries à points gros et profonds .................................. 5 — Soies des interstries impairs brèves, plus ou moins larges. Stries à points plus petits .......................................................................... 7 5. Pénis du c3' dénué de lamelle terminale (fig. 29n ). Var. ............ ........................................................ 2f. impressicollis colasi (p. 131) — Pénis du ô' pourvu d’une lamette terminale (fig. 29 b,c) ........ 6 6. Lamelle terminale du pénis du cf trapézoïdale, angles antérieurs saillants, modérément arrondis (fig. 29b). Languedoc, Vau- cluse .................................................. 2.0. impressicollis f.n. (p. 130) —- Lamelle terminale du pénis du c3' moins trapézoïdale, à angles plus arrondis (fig. 29c). Mont—Ventoux ....... . .................................. ............................................ 2a. impressicollis ventouxensis (p. 130) 7. Lamelle terminale du pénis du o' plus ou moins trapézoïdale (fig. 29dj) ........................................................................................ 9 — Lamelle terminale rectangulaire (fig. 29a,e) .............................. 8 8. Lamelle bien plus étroite que le corps du pénis (fig. 29a ). Monts du Vercors ........ . ......... 2d. impressicollis vertacomiriensis (p. 131) — Lamelle peu plus étroite que le corps du pénis (fig. 29e). Alpes méridionales et Haute-Provence ...................................................... .................................................... 2e. impressicollis ahzicola (p. 131) 9. Lamelle fortement trapézoïdale (fig. 29d). Hautes-Alpes ............ ...................................................... 2c. impressicollis jarrigei (p. 130) — Lamelle moins trapézoïdale, angles plus arrondis (fig. 29f). Pyrénées Orientales ........ 2b. impressicollis portusveneris (p. 130) 10. Rostre nullement sillonné ou avec une légère trace de sillon sur sa région apicale, finement pointillé sur toute sa longueur, les points espacés, formant 4 rangées mal définies. Rebord dorsal du pénis du c3' plus large à 1’extrémité apicale que dans la région subapicale (fig. 29j ). Long : 3,5-4 mm ............................................ .................................................... 6c. stableaui punctirostris (p. 133) — Rostre pourvu d’un sillon longitudinal bien marqué sur toute sa longueur, ce sillon assez large, bien délimité par une carène flanquée de chaque côté d’une ligne de points ...................... 11 ll. Pénis du d' vu de dessus s’élargissant dans sa moitié apicale, et terminé en demi-cercle (fig. 29g,i) .......................................... 12(') — Pénis vu de dessus non élargi dans sa moitié apicale, terminé en ogive (fig. 29h ). Long : 5 mm. Hautes—Pyrénées .......................... ............................................................ 6a. stableaui roudieri (p. 132) 12. Taille plus grande : 4,8 mm en moyenne. Pénis : fig. 29g. Pyré- nées-Orientales .................................................... 6.0. stableaui f.n. - Taille plus petite : 4 mm en moyenne. Pénis à peine plus élargi en avant (fig. 29i). Pyrénées—Occidentales .................................... .............................................................. 6b. stableaui aubryi (p. 132) (1) Voir aussi Pseudorhinus pamllelipermis (espèce n¤ 7, p. 133).
GEN. PSEUDORHINUS 129 H2 p. 562-565 Remplacer pour toutes les espèces Rhytirhinus par Pseudorhinus H2 p. 562 Avant l’espèce n° 2 Pseudorhinus impressicolis, intercaler : la. Pseudarhinus laesirostris subsp. sterwderus (Gemminger) 1871, Col. Hefte VIII 2 122; — angusticollis (Rosenhauer) 1856, Thier. Andal. : 254 (nec Boheman 1845); — desbrochersi Solari 1940, Memorie Soc. ent. Ital. 19: 92; — subsp. veyreti Solari 1954b: 125. — HOFFMANN 1954 (H2 : 564) : veyreti, sp. pr.; RoUD1ER 1957b : 28 (subsp. de laesimstris); TEMPÈRE 1977 (T :81) (id.), La diagnose de veyreti donnée par HOFFMANN compare ce taxon à impressicollis. Il est intéressant de le comparer à la forme nominale de laesirostris, comme le fait SOLARI (1954). Rostre un peu plus long que celui de laesirostris f.n.; callosités supraoculaires nulles (bien visibles chez laesirostris f.n.); pronotum distinctement plus long que large et nettement cordiforme (ci') ou aussi long que large et peu cordiforme (9 ); chez les 2 sexes les impressions fovéiforrnes antérieures du pronotum se prolongent en avant et rejoignent les lobes oculaires en accentuant ceux-ci, et n’entament nullement les bords latéro-antérieurs qui sont arqués; au contraire chez la forme nominale de laesirostris ces impressions aboutissent aux bords latéro-antérieurs qui par suite présentent une forte sinuosité. Lamelle terminale du pénis peu différenciée (H2 : 564 fig. 281), celle de laesirostris f.n. fortement sinuée latéralement, nettement délimitée, et anguleusement lobée vers l’extérieur à son apex. Nota: Chez la forme nominale et la sous—espèce, la pilosité est bien différente de celle des autres Pseudorhinus de notre faune; les soies des interstries, nullement relevées, étant fortement arquées, dirigées vers l’arrière et terminées en pointe aiguë qui touche le tégument. Var : La Sainte-Beaume (H2 : 564); Bouches-du-Rhône : Les Martigues (coll. Ruter in MNHN); Hérault: Lodève V 1889 (FA- GNIEZ); Aude : Narbonne (coll. Ruter); Pyrénées-Orientales : Vernet- les-Bains et environs VI 1974 au pied des Herniaria glabra L, 3 ex. (PERICART); Haute-Garonne : Toulouse (MARQUET). Espagne : Catalogne. H2 p. 563 (A) Après la diagnose de Pseudorhinus impressicollis, substituer aux 22 lignes suivantes : Cette espèce se subdivise en France en de multiples sous-espèces, la plupart d’entre elles isolées dans une région géographique restreinte, souvent un seul massif montagneux. Il est vraisemblable que les 7 sous espèces mentionnées ci-après n’épuisent pas le sujet; par ailleurs des formes de passage existent. On considérera plutôt ce qui suit comme le résultat d’une étude ponctuelle fournissant un exemple instructif sur la spéciation d’un groupe de Curculionides aptères et très peu mobiles, totalement sédentaires. Le travail de base à ce sujet est celui de
130 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 ROUDIER (1959). Pseudorhinus impressicollis vit au pied des Caryophyl- lacées, notamment Scleranthus. 2.0. Pseudorhinus imprcssicollis fn. Le Type n’a pu être retrouvé, et ROUDIER (Lc.) a en conséquence fixé arbitrairement cette forme nominale en se référant aux popula- tions des environs d’Avignon (Vaucluse et Gard). La comparaison avec les autres sous-espèces porte sur l’extrémité du pénis du c3' en vue dorsale, le revêtement et la ponctuation des élytres. Lamelle terminale du pénis très développée et très fortement élargie en avant (fig. 29b). Soies élytrales nombreuses, longues et épaisses, bien dressées; points des stries gros et profonds, leur diamètre supérieur à la largeur des interstries pairs. Revêtement formé de squamules grisâtres, plus sombres sur le dos des élytres en avant; une petite tache blanche oblique vers le milieu de chaque élytre, visible seulement chez les spécimens frais. Lozère : Causse Méjean, friche à Cerastium et Arenaria, en juin (PÉR1cARr 1963a); Gard : Pujaut III 1897 (CHoBAUT), Sommière (TISSON), Garons VII 1954 (TEMPÈRE); Vaucluse: Fontaine de Vau- cluse IV 1898, III 1904 (CHoBAUr), La Bonde (FAGNIEZ), Pont-d’Avi- gnou XII 1919 (CHoBAUr); Hérault : St Guilhem (V. MAYET). 2a. Pseudorhinus impressicollis subsp. vcntouxeusis Roudier 1959 : 217; — ahzicola sensu HUSTACI-IE 1929, Curc. gall.-rhén. : 22; HoFFMANN (H2 : 563) Lamelle terminale du pénis comme chez la forme nominale mais à angles plus arrondis (fig. 29c). Diffère de toutes les autres sous- espèces énumérées ici par les soies élytrales très fines et très longues, dressées presque perpendiculairement et seulement légèrement recour- bées (fig. 29m). Points des stries un peu plus fins que chez impressi- collis f`.n. Mont-Ventoux VI, VII, VIII, X au sommet et versant Sud , (CHOBAUT, FAGNIEZ). 2b. Pseudorhinus imprcssicollis subsp. portusveneris Roudîer 1959 : 217. Lamelle du pénis comme chez la forme nominale (fig. 29j). Soies élytrales assez épaisses mais beaucoup plus courtes, sculpture des élytres et du pronotum moins accentuée. Pyrénées-Orientales : Port-Vendres (OBERTHUR), col de Mollo IV 1964 (TEMPERE), VI 1977 (PÉRICART), Cerbère IV 1953 (TEMPERE), Banyuls VI 1953 (id.), Vemet-1es—Bains (OBERTHUR), Estavar VII 1977 (PÉRICART). 2c. Pseudorhinus impressicollis subsp. jurrigei Roudier 1959 : 217. Lamelle du pénis (fig. 29d) comme chez la forme nominale, mais soies des élytres très courtes et points des stries petits et superficiels. Revêtement squamuleux sombre avec quelques marbrures claires irrégulières et peu étendues. Hautes-Alpes : Vi1lar—d’Arène, haute vallée de la Romanche, alt. 1 800 m, VIII 1954 (JARMGE) au pied de la Caryophyllacée Gypsophila repens L; Cluse 25 V 1976 (VANDERBERG). Je n’ai pas vu cette sous-espèce.
GEN. PSEUDORHINUS 131 2d. Pseudorhinus imprcssîcollis subsp. vettacomiriensîs Péricart 1974 : 61. Intermédiaire, d’après la structure du pénis du c3' (fig. 29a), entre les sous-espèces ventouxensis et ahzicola : lamelle terminale moins longue que chez le premier et un peu moins élargie de la base au sommet; à peu près aussi développée que chez le second. Pubescence dorsale courte, à peu près complètement couchée (fig. 29l). Massif du Vercors : sommet de la Petite Moucherolle, alt. 2 150 m, sous les pierres 12 VIII 1966, 18 spécimens (LEsE1GNEUR et PÉRICART). 2e. Pseudorhinus impressîcollis subsp. alpicola Fairmaire 1869, Stettin. ent. Ztg, 30 : 232 (Rhytirrhinus); HoE1=MANN 1954 (H2 : 563). ROUDIER 1959 : 218. Ce nom a été appliqué par HUSTACHE et plus tard par HOFFMANN indistinctement à tous les exemplaires capturés dans les Alpes françai- ses et au Mont-Ventoux. RoUD1E1z‘(1959) restreint le nom aux spéci- mens des Alpes-de-Hautes-Provence : le spécimen-type porte une étiquette « Basses-Alpes ». Les populations de ces régions se distin- guent facilement par la lamellé terminale du pénis assez développée, sensiblement rectangulaire, à angles arrondis (fig. 29e). Soies élytrales courtes, assez fines; points des stries plus fins que chez la sous-espèce nominale mais plus gros que chez la sous espèce jarrigei. Elytres ovales, revêtement squamuleux dense. Alpes-de-Hautes-Provence : Cheval-Blanc et Montagne de Boules (HUSTACHE), id., alt. 2 300 m, VI 1954 et VII 1956 (PE1ucART); col de la Cayolle (FAGNIEZ); Nord des Alpes-Maritimes : col de la Moutière, col de la Colombière (FAGN1Ez), col de Jallorgue (HUSTACHE). Nota: J’ai collecté dans les Alpes-Maritimes, sur le Plateau de Caussols, alt. 1 100 m, 23 V 1958, 2 spécimens d’un Pseudorhinus que la forme du pénis apparente à ahzicola, mais que la pubescence du dessus, dressée, fine et assez longue sur les élytres, rapproche de ventouxensis; un spécimen probablement Q , avec les même caractères du pubescence, a aussi été trouvé dans les Alpes-de—Haute-Provence : Revest-du-Bion, alt. 900 m, 5 VI 1979 (PÉRICART). 2f. Pseudorhinus impressicollis subsp. colasi Roudier 1954 : 100; 1959 : 219. Diffère de toutes les autres sous-espèces connues par la dispari- tion totale de la languette terminale du pénis (tig. 29n). Par ailleurs semblable à la forme nominale. Var: plateau de Signes près de Toulon, lo', IX 1951 (COLAS), Toulon (ALLARD, DE BOISSY), La-Londe-Les-Maures 8 V 1958, au pied de Silènes (PÉRICART), Le Beausset III, IX (DE Boxssv), Collobrières, La Sainte-Baume; Bouches-du-Rhône : Marseille II 1900 (FAGNIEZ), Les Martigues, Etang de Berre (coll. Ruter in MNHN). H2 p. 563 (B) Pseudorhinus impressicollis subsp. stableaui : remplacer ce paragraphe par : 6. Pscudorhinus stablcaui (voir plus loin).
132 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 564 Espèce no 3 : Pseudorhinus veyreti: synonyme de Ps. laesirostris ste- noderus (cf supra p. 129). H2 p. 565 (A) Pseudorhinus punctirostris 2 Ce taxon, dont j’ai vu le Type, est une sous espèce de stableaui; sa place se trouve en 6c, ci-après. L’examen des pénis montre que Ps. tenuùœes Solari n’en est certainement pas synonyme, contrairement à ce qu’écrit HOFFMANN en 1958 (H Suppl. : 1746) : voir fig. 29j,k. Toutefois je n’ai pas vu le Type de lenuyzes. (B) Rhytirhinus biskrensis Pic. Ce taxon appartient, comme indiqué plus haut, au genre Asperorhinus Melichar 1923. Il est très improbable qu’Asper0rhinus biskrensis ait jamais été capturé en France: « La présence réelle d’Asper0rhinus biskrensis Pic, insecte Nord—africain, en Cerdagne française, serait si remarquable et étrange qu’il me paraît prudent, pour inscrire cette espèce définitivement dans notre faune, d’attendre des captures confirmatives. Elles sont peu probables >> (T : 90, note 77). Il pourrait s’agir de confusions de provenance car l’auteur des captures collectait également en Algérie (RABIL, in litt,). H2 p. 566 Avant le genre Gronops, intercaler 1 6.0. Pseudorhinus stableaui (Faîrmaire) 1862, Annls Soc. ent. Fr. : 554; HUSTACHE 1929, Curc. gall.—rhen.: 23; HOFFMANN 1954 (H2: 563) (impressicollis subsp. stableaui); TEMPÈRE 1972b 2 146. Bien différent d’impressic0llis et de laesirostris par la forme du pénis du d , dénué de languette terminale, et dont l’apex est arrondi en ogive. Forme nominale 2 taille moyenne sur 10 individus 4,8 mm. Pénis fortement sclérifié, assez courbé, s’élargissant vers l’apex qui se termine en pointe très mousse (fig. 29g). Pyrénées-Orientales: Montlouis (Type), Mont-Canigou, Cerda- gne, pas très rare sous les pierres dans les lieux arides : Saillagouse (TEMPERE), Osséja (id.), Targasonne (PÈRICART, TEMPERE), Vernet- les—Bains au col de Millières sous Herniaria glabra (PÉRICART), Le Puigmal, alt. 2 200 m 24-25 VII 1977 (PÉRICART). 6a. Pseudorhinus stublcaui subsp. roudieri Tempère l972b Z 147. Même taille que la sous-espèce nominale; en diffère par la forme du pénis (fig. 29h ), à côtés subparallèles, plus longuement atténué à l’apex qui est en ogive; le rebord est fortement sclérifié, plus large que chez la sous-espèce nominale, surtout dans la portion apicale. Pyrénées Centrales: Cirque de Gavarnie VII 1937 (TEMPÈRE); Gavamie, 3 VIII 1957 POURTOY), 14 VII 1962 (BESSON, in coll. TIBERGHIEN). 6b. Pscudorhinus stableaui subsp. aubryi Tempère 1972b Z 147. Plus petit que la forme nominale, corps de la Q plus bref. Pénis de forme très voisine, un peu moins élargi antérieurement, aire médiane nettement rétrécie en avant de son tiers postérieur (fig. 29i). Long : 4 mm.
GEN. GRONOPS 133 Pyrénées-Atlantiques: Pic d’Orhy alt. 1600-1 800 m, pas rare (TEMPERE, RoUD1ER, PÉRICART !), Pic d’Arlas alt. 1 800-2 000 m (JEANNE), Port de Larrau alt. 1 550 m (TEMPÈRE), Lescun (BESSON), Pierre-Saint-Martin (POURTOY). 6c. Pseudorhinus stableaui subsp. punctirostris Hoffmann 1938. (Insérer ici la diagnose donnée par HOFFMANN (H2 : 565, espèce n<> 4)) 7. Pseudorhinus parallelipemtis F. Solarî 1954b : 124; HOFFMANN 1958 (H Suppl. : 1746). Décrit par SOLARI d’après une 9 unique des Pyrénées-Orientales. Selon l’auteur, très voisin de Ps. longulus Rosenhauer d’Espagne et d’Afrique. Elytres parallèles, rostre largement mais superficiellement sillonné au milieu, et avec de chaque côté un sillon de points assez profonds; dos du rostre subplan dans la moitié basale, formant une légère sinuosité au raccord avec le front qui est convexe (contrairement à ce qu’indique HOFFMANN qui semble avoir mal traduit SOLARI). Pénis terminé en pointe largement arrondie, subtronquée. Pyrénées-Orientales (Type 9 , coll. Solari); Hautes-Pyrénées : Gavamie 20 VIII 1951, ld (OCHS, d’après HOFFMANN (H Suppl.), Je n’ai pas vu ces spécimens. Ce taxon devrait être revu comparativement aux diverses sous- espèces de stableaui décrites précédemment, ainsi qu’à Ps. punctirostris. GEN. GRONOPS H2 p. 567 (A) Nota. Une espèce sibérienne du genre Gronops, G. inaequalis Boheman 1842 se trouve actuellement en progression rapide en Europe (Pologne, Allemagne, Scandinavie, Danemark, Tchécoslovaquie, Pays-Bas), et sera probablement trouvée en France; elle vit sur les Chénopodiacées du genre Atriplex. Ce Gronops pourra être séparé de lunatus par le tableau suivant 1 TABLEAU DES ESPÈCES —— Plus petit : 2,6-4 mm. Pronotum étroit, seulement indistinctement élargi en avant ...................................................................... Iunatus — Plus grand : 4-4,5 mm. Pronotum plus large, avec une proémi— nence latérale dentiforme distincte vers le 1/3 antérieur ............ .............................................................................................. inaequalis (B) Gronops lunatus, écologie et distribution, compléter : Les plantes-hôtes de cet Insecte sont des Spergularia, Spergula et Hemiaria (PERICART 1958a: 5-14; TEMPÈRE 1972a: 5-7). Trouvé en Corse au pied de Spergularia rubra Pers. (= campestris Asch.) (PÉRICART 1958a, l.c.).
134 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 TRIB. HYPERINI H2 p. 568 Intercaler avant le tableau des genres la note préliminaire sui- vante 2 Il convient de faire bénéficier la mise à jour des genres Pachypem, Hypera, Donus, Limobius et Coniatus des remarquables études effec- tuées par G. TEMPÈRE sur la biologie des Hyperini. Il est bien connu que les larves de ce groupe de Curculionides rappellent certaines Chenilles par leur couleur généralement verte et par leur mode de locomotion avec des ampoules ventrales (mais naturellement sans pattes). En raison de leur vie à l’air libre sur les plantes herbacées on les collecte facilement à l’aide du filet fauchoir. La nymphose a lieu dans un cocon. TEMPÈRE a recherché et identifié ou confirmé les plantes nourri- cières de nombreuses larves, récolté plantes et larves, et conduit des élevages, substituant parfois à la fin de ceux—ci des plantes botanique- ment voisines plus faciles à obtenir que celles d’origine. Il a étudié le tissage des cocons, observé et comparé ceux—ci, récolté et fait identifier les Hyménoptères endoparasites. Les données nouvellement acquises ont été rassemblées dans un article publié en 1972 (TEMPÈRE 1972 : 148-160). J’indiquerai pour les espèces concernées les données écolo- giques nouvelles (sauf celles relatives aux parasites). Voici d’abord quelques indications générales. TEMPÈRE note que les cocons d’Hyperini (Hypera, Donus, Coniatus) peuvent être groupés en 2 types bien distincts quant à leur texture. Dans un premier type, qu’il appelle ajouré la paroi du cocon est formée d’un tissu à mailles plus ou moins lâches et plus ou moins irrégulières. Ces mailles laissent facilement passer l’air, et dans ce cas la nymphe est assez exposée aux modifications du milieu ambiant. Sont du type ajouré les cocons d’un bon nombre d’espèces d’Hypera, ceux des Coniatus et ceux de tous les Donus que TEMPÈRE a élevés. Dans le second type, qu’il appelle clos, la larve, après avoir tissé une enveloppe à maille grossières et irrégulières, obstme complètement ces mailles en enduisant la face interne du cocon avec une pellicule de la même substance, si bien qu’il en résulte une paroi continue. La nymphe est donc plus efficacement protégée que dans le cas précédent. Des cocons clos s’observent chez diverses espèces d’Hypera et chez Pachypera arvemica. Il est remarqué que tous les cocons clos observés sont jaunes, alors que cette teinte est plutôt exceptionnelle chez ceux de type ajouré. La nymphose, d’une manière générale, n’est pas bien longue : 7 à 10 jours le plus souvent. L’imago, souvent complètement mature, ouvre son cocon en l’attaquant avec ses mandibules puis, de l’intérieur ou de l’extérieur, il en dévore au moins une bonne partie. Cette première nourriture paraît nécessaire à l’insecte.
GEN. H YPERA US GEN. HYPERA H2 p. 570 (A) Tableau, alternative n° 1, remplacer par : 1. Rostre pourvu latéralement en-dessus du scrobe d’une rainure bien délimitée (H2, fig. 289). Squamules du dessus du corps bifides, plus ou moins piliformes. Prothorax très transversal 3 — Rostre sans rainure au-dessus du scrobe, parfois une ligne de points plus ou moins nette. Squamules du dessus de forme variable, entières ou échancrées ou bifides, ovales, subrectan- gulaires ou piliformes .................................................................... 5 (B) Supprimer l’altemative n° 2 et l’altemative n° 4. H2 p. 571 ,_ Altemative n° 7, remplacer par : 7. Elytres portant une fascie claire plus ou moins nette en demi- cercle reliant les épaules. Base des interstries l et 3 marquée d’une linéole noire ........................................................................ 7“’ — Elytres sans fascie. Stries dorsales droites jusqu’à leur base 8 7“’. Fascie claire des élytres interrompue sur les interstries 1, 2, 3. Stries à partir de la seconde nettement sinuées sur leur tiers basal. Long : 5,5-7 mm ...................................................... 3. dauci — Fascie claire des élytres complète. Stries l, 2, 3 rectilignes en avant, les suivantes à peine sinuées. Long : 5-6,5 mm ................ ............................................................................ 3"". lunata (p. 137) H2 p. 573 (A) Alternative no 15, lire : « 1/3 environ plus long que le 2¤ ». (B) Alternative n° 16, 26 alinéa, demière ligne : renvoyer à 17"' au lieu de 18. (C) Alternative n° 17, remplacer par : 17. Elytres oblongs (6 ) ou ovales (9 ). Revêtement cendré, blanchâ- tre, jaunâtre ou brun; squamules brièvement incisées au sommet, à lobes subparallèles. Yeux plans. Prothorax omé de 3 bandes dorsales, la médiane étroite et claire, les latérales br11nes. Elytres marqués de nombreuses petites taches foncées; interstries plans à soies couchées, peu visibles sauf en arrière. Long : 4-7 mm .. ........................................................................................ 15. suspiciosa — Elytres allongés, subparallèles (o') ou légèrement élargis après le milieu (9 ); squamules bifides, à lobes divergents.- Yeux convexes. Revêtement dorsal gris et brun; prothorax ordinaire- ment éclairci sur les côtés; élytres à taches brunatres peu
136 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 C1 I; C d · U p \ Fig. 30. H)pera elongata. —— a-d, forme nominale, spécimen d’Allemagne; e-h, subsp. educta des Pyrénées centrales. — a,b,e,f, pénis; c,g, extrémité du métatibia; d,h, squamules des élytres. — D’après TEMPERE 1972b. distinctes; interstries convexes, munis de soies soulevées, bien visibles. Long : 5,5-7 mm .......................................................... l7"" l7"". Squamules bifides du dessus du corps plus serrées, plus profon- dément échancrées, à pointes plus divergentes (fig. 30d). Pointes de l’apophyse des métatibias du 6* séparées par une échancrure peu marquée (fig. 30c). Pénis : fig. 30a,b .......... 14. elongata f`.n. — Squamules bifides du dessus du corps moins serrées, moins profondément échancrées, à pointes moins divergentes (fig. 30h). Pointes de l’apophyse des métatibias du o' séparées par une échancrure plus marquée (fig. 30g). Pénis : fig. 30e,f .................. ............................................................ 14a. elongata educta (p. 139) et l4b. elongata seigneurici (p. 139) (D) Avant l’altemative no 18, intercaler I7'". Prothorax très transversal, 1,4 fois environ aussi large que long, très fortement arrondi latéralement, resserré et brièvement étranglé en arrière. Pronotum orné d’une bande médiane claire bordée de 2 bandes dorsales foncées, les côtés plus clairs; squamules piliformes et bifides. Elytres gris ou jaunes, à squamu- les fendues jusqu’au milieu, parfois jusqu’à la base; une tache
GEN. HYPERA 137 basale sur le 3** interstrie, et une bande discale ou une grande tache triangulaire, brunes. Fémurs foncés; tibias et tarses ferru- gineux. Long : 3-4 mm ............................................ 18. plantaginis — Prothorax moins transversal, environ seulement 1,2 fois aussi large que long, modérément arrondi sur les côtés, non étranglé en arrière ........................................................................................ 18 H2 p. 574 (A) Altemative n<> 18 : l’espèce no 17 doit s’appeler fuscocinerea et l’espèce n° 16, postica. (B) Altemative n<> 20, 2<·= alinéa, remplacer par : — Prothorax et élytres à revêtement presque uniforme, à taches foncées nulles ou peu distinctes sur les interstries impairs .. 20" 20"". Antennes et pattes noires, sauf le scape parfois rougeâtre. Soies des élytres très courtes, couchées, très peu visibles même en arrière. Long : 4-5 mm ...................................................... 23. viciae — Antennes et pattes rousses. Soies dorsales claires, plus longues, moins couchées, Long : 4,5 mm .............. 23"". temperei (p. 141) H2 p. 577 Espèce n° 3, remplacer les 3 premières lignes par : 3. Hypera dauci (Olivier) 1807, Ent. V : 127; — fasciculata Herbst 1795, Kâfer VI : 289 (nec De Geer 1775); - variegata Bach 1854, Kâferfaun. N. Mitteldeutschl. Il : 247, 254; — curtithorax Pic 1925, Echange : 6; HusTAcHE... H2 p. 578 (A) Ecologie de H. dauci : a été élevée sur Emdium cicutarium L’Hérit. par TEMPERE. Cocon clos, jaune (TEMPÈRE 1972b : fasciculata). H2 p. 579 (A) Hypera theresae, distribution, ajouter: Cantal : Plomb du Cantal, V 1952 (Poukrov leg.; ROUDIER 1957a : 30). (B) Avant 4. Hypera arundinis, intercaler : 3"“. Hypera Iunata (Wollaston) 1854, Ins. Mader. : 398; 1857, Cat. Col. Madeira 2 118; 1864, Cat. Col. Canar. : 326; TEMPERE (T : 91, note 79). Espèce confondue avec dauci dans les collections françaises. S’en distingue, outre les caractères donnés au tableau, qui sont assez nets, par les différences suivantes : Revêtement du front et du dos du rostre, dans sa moitié postérieure, formé d’un mélange de poils un peu soulevés et de squamules appliquées, ces éléments plus clairs que le reste du revêtement, blanchâtres comme la ligne médiane du prono- tum; chez dauci le front et le rostre sont seulement revêtus de poils couchés ou un peu relevés qui ne forment pas de tache blanchâtre. Ligne médiane du pronotum un peu plus `tranchée. Pattes légèrement moins trapues, les protibias 1,1-1,2 fois aussi longs que le pronotum
138 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 qui est légèrement plus transversal; chez fasciculaza les protibias sont à peu près aussi longs que le pronotum. Taille en moyenne légèrement plus petite. Hérault (TEMPERE); Bouches-du-Rhône (TEMPÈRE); Var 2 La Londe-les—Maures 7 V 1958 au pied des Emdium (PERICART), Saint- Mandrier (VANDEREERGH); Corse (TEMPÈRE). H2 p. 581 (A) Hypera adspersa, écologie, ajouter : Plantes-hôtes non citées par HOFFMANN 2 Apium inundatum L, Daucus carota L, Peucedzmum palustre L, Oemmthe phellandrium L. TEMPÈRE a observé en nombre, et élevé, la larve sur Oenanthe crocata L. La durée totale du déve- loppement, de la ponte jusqu’à 1’ouverture du cocon, est d’environ 1 mois, dont une dizaine de jours en cocon. Cocon ajouré, de teinte blanc jaunâtre à roussâtre (TEMPÈRE 1972b). (B) Hypera rumicis: Ajouter après la description 2 la larve tisse un cocon de type ajouré, de teinte dorée ou brun-doré (TEMPÈRE 1972b). H2 p. 582 Hypera striata, écologie et distribution, ajouter : Cocon jaune paille, de type clos. Ne vit pas sur Plantago coronopus L mais sur des Fabacées du genre Wcia (lâ sativa L) (TEMPERE 1961, 1972b). L’adulte ne monte qu’exceptionne11ement sur les plantes et c’est pourquoi l’espèce a pu passer pour rare; par contre les larves sont très facilement récoltées. Outre les provenances indiquées par HOFEMANN: commune en Seine-et-Mame dans les environs de Montereau (obtenue d’élevage, PER1cARr); Indre—et-Loire: Loches (PERICART); Gironde, commune (TEMPERE); Allier; Lozère 2 Causse Méjean, Florac (PERICART); Puy—de-Dôme : Billom (VAN DE WALLE !); Var; Alpes—Maritimes (Po- NEL !; ALz1AR 1975 : 4); Hautes-Pyrénées. H2 p. 583 Supprimer l’espèce no 9, Hypera mariei 2 voir n¤ 16 p. 140, H. postica. H2 p. 584 Hypera maculipermis, distribution, ajouter: Gard 2 Quissac (VANDER- BERGH). H2 p. 585-586 Hypem pandellei. Le groupe d’espèce affines de pandellei a été révisé par KIPPENBERG (1986: 21-43). Cet auteur a montré que pandellei forme en Europe plusieurs sous-espèces. Cocon jaune paille du type clos. Cette espèce vit sur des Fabacées: Lathyrus montanus Bemh., Wcia sepium L. Elevée sur Lathyrus latüolius L, Wcia sativa L. Commune, adultes et larves, en _ juin et jusqu’au 15 juillet dans la région de Luchon (Haute-Garonne)
GEN. HYPERA 139 de 1 000 à 1 350 m d’altitude. Outre les localités indiquées par HoF1=MANN, trouvée en Ariège: Ascou 17 VI 1968 (VANDERBERGH), Ax-les-Thermes 26 VI 1973 (id.); Pyrénées-Orientales : Puyvalador VII 1962, VII 1964 (TEMPERE, PE1ucARr). H2 p. 587 (A) Hypera arator, ajouter après la description : Obtenue en nombre par élevage à partir de larves capturées sur Spergula arvensis L en bordure de forêt de Fontainebleau, VI 1966 (PÉRICART). Coeon jaune paille de type clos. (B) Hypera elongata : elongatus Paykull 1792 est homonyme de elongatus Fabricius 1775. KL01-sr & HINCKS (1977) et SILFVERBERG (1979) rempla- cent ce nom par diversqmnctata Schrank. H2 p. 588 (A) Hypera elongata, distribution, ajouter: Région parisienne : Seine-et- Marne 2 Lagny (PÉR1cARr), Tournan (PEMCART); Oise : Bois-Corbon (O. SCHMITT); Yvelines 2 env. de Saclay VII 1985 (INRA); Cantal : Le Falgoux (DEWMLLY). (B) Avant l’espèce no 15, intercaler les 2 sous-espèce d’ H. elongata décrites par TEMPÈREU) ·14a. Hypera elonguta subsp. educta Tempère 1972b : 154. Ne diffère guère de la forme nominale que par les caractères indiqués au tableau, et la forme du pénis du o' unique obtenu par élevage. Haute-Garonne: vallée de la Pique au-dessus de Luchon, ex-larva, VI 1961, 1 d; V1 1962 1 Q (TEMPÈRE). 14b. Hypera elongata subsp. seigneurici Tempère 1984a : 3 Dans ce qui fut probablement sa demière publication, TEMPÈRE décrit cette autre sous-espèce d’après un d unique collecté au port d’Au1a (Ariège) vers 2 100 m d’a1titude, 16 VII 1978 (J .-P. SE1GNEUR1c). Il la différencie des 2 autres sous-espèces par le funicule antennaire plus court, notamment les articles 6 et 7 transversaux, le bord exteme des protibias arqué, le pénis à partie apicale plane plus prolongée. Les squamules ressemblent à celles d’educta mais leurs bords latéraux sont rectilignes, non arquès. L (C) Espèce n° 15, remplacer les 2 première lignes par : 15. Hypera suspiciosa (Herbst) 1795, Kâfer VI : 265; —— pedestris Paykull 1792 Mon. Curc : 46 (nec Poda 1761); — miles Paykull l.c. : 233; — meles Gyll... (D) Intercaler avant la dernière ligne : Hypera suspiciosa vit certainement sur diverses Fabacées, Wcia entre autres. Elevée sur Vicia sativa L. Cocon blanc, de type ajouré, à mailles lâches (TEMPERE 1972b). (1) J’ai examiné les Types de ces sous-espèces. Leur validité ne pourrait être confirmée que par l’étude, sur un matériel plus conséquent, de la stabilité des caractères énumérés. Il conviendrait au moins, probablement, de réunir sezgneurici et educta.
140 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 589 Espèce no 16, remplacer les 2 premières lignes par : 16. Hypera postica (Gyllenhal) 1813, Ins. Suec. I, 3 1 113; —— variabilis Herbst 1795, Natursyst. Kâfer Ins. VI 1 263 (nec Fabricius 1777); — parcus Gyllenhal 1834 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. Il : 390; — ? mariei Hoffmann 1933, Bull. Soc. ent. Fr. : 15. Nota 1 : Le Type ( 9 ) d’Hypera mariei me paraît un gros spécimen d’H. postica ou peut-être d’H. fuscocinerca Nota 2 : Hypera variabilis roussini Hoffmann 1959 : 167 est un synonyme de venusta (Cf. infra). H2 p. 590 Espèce n<> 17, remplacer la let ligne par : 17. Hypera fuscocincrca (Marsham) 1802, Ent. Brit. I : 265; — murina Fabricius 1792, Ent. Syst. I, 2 : 463 (nec O.F. Müller 1764); — sutumlis Redtenbacher 1848 Fn Austr. : 436. H2 p. 591 (A) Intercaler avant la première ligne : la larve d’Hypera fuscocinerea a été élevée sur Wcia sativa. Cocon blanc ou légèrement teinté de jaune, ajouré, à mailles lâches (TEMPÈRE 1972b). (B) Hypera plantaginis, intercaler après la description : Vit non seulement sur Lotus uliginosus Shrk mais également d’autres Lotus: L. hispidus Desf. dans les lieux secs, L. corniculatus L jusqu’à 2 500 m d’altitude. Cocon jaune, parfois blanc-jaunâtre, de type clos (TEMPÈRE 1972b). H2 p. 593 (A) Hypera trilineata .· trilineatus Marsham, 1802, est synonyme junior de venustus Fabricius 1781. La règle de priorité devra probablement être appliquée, sauf décision contraire de la C.I.N.Z. (B) Synonymies, ajouter : variabilis subsp. roussini Hoffmann 1959 2 167. (!) (C) Bibliographie : T : 92 note 81; T Suppl. : 279 (synonymies de trilineata et de roussinû. (D) Après la description d’Hypera venusta, ajouter 2 La larve a été élevée sur Wcia sativa L. Cocon blanc, ajouré (TEMPÈRE 1972b). H2 p. 595 (A) Hypera viciae, écologie et distribution, ajouter : TEMPÈRE (1972b) soupçonnait que la larve devait vivre d’une autre manière que celles des autres Hypera, car elle n’avait jamais été récoltée, même dans les lieux où l’adulte n’est pas rare. J’ai élevé les larves, collectées sur Wcia cmcca L à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Mame) le 18 VI 1972 avec F. CANroNNEr (PÉRICART 1974 : 63).
GEN. H YPERA 141 C 1D i C / *· / il ·_ j `ï 4 7,7giy gg _g__l· tn ` ii iv 1 ii! i® " i 1 i , 1 il I j l il \· \ `— J iti, _, ' , ·; il I 7 ._. ix V, __.·|= g q »~ r ·· i· . M ,1 w ty`,. I «'p · d ii ü 11, 1- ·=>, " \ . ·. '*. ” ‘ " ·" . \ / \: ·' `/ / " \ ‘ ` ` ‘ï ;I_ ai S ’ N K 1 _ ( ( ` e Iii ,2;. il · \ f 'rW `ë ,f un 2; C2 ,· "— « · jc) .- z i . if" : / ‘ _ J, V, J _ , ` "gl\ F 9 ' HL; h [ r` « lia? 11 Mi XEZÃÈ" I g f :` Il 7 Fig. 31. a, Hypera temperei, pénis; b, Danus obscurus, pénis; c, Donus bamevillei, pénis; d, Donus fîumanus, squamules dorsales du spécimen du Col de la Croix, Hautes-Alpes; e,f, id chez des spécimens d’Herzégovine; g-i, Donus fîumanus 9 , spermathèques : g, spécimen du Col de la Croix; h,i, spécimens d’Herzégovine. — Echelles en mm. — a, d’après TEMPÈRE 1961 ; b,c, d’après PER1cARr 1960; d-i, d’après PEMCART 1956a. Lozère : Causse Mé'ean PÉRICART ; Ardèche : Les Vans J. _ J MOULIN, 1n ABERLENC 1987); Corse (PER1cARr, TEMPER15). (B) Avant le genre Darius, intercaler : 23"i‘. Hypera tempcrei Hoffmann 1958 (H Suppl.: 1747); TEMPÈRE 1961 : 94. Très proche d’Hypera viciae. Brunâtre, rostre un peu plus épais, antennes et pattes rousses, front fovéolé. Revêtement unicolore (spé- cimen-type) ou avec des macules sombres plus ou moins nettes sur les interstries impairs; interstries 3, 5 et suture rembrunis à la base des élytres; squamules bitides du revêtement élytral plus fines, soies dorsales claires plus longues, un peu relevées. Stries des élytres bien visibles, munies d’un rang de soies claires couchées. Prothorax omé d’une fine bande médiane claire. Pénis du cï analogue à celui d’H. viciae, cependant plus nettement rétréci dans sa partie apicale (fig. 31a).
142 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 Alpes—Maritimes : col de la Cayolle, alt. 2 300 m, 24 VII 1956, 1 Q (TEMPÈRE); id., 21 VII 1958, plusieurs spécimens. Probablement sur Oxytropis montana D.C. GEN. DONUS et PACHYPERA H2 p. 597 Alternative no 7, 2e alinéa, dernière ligne, écrire : 5. elegans, au lieu de bonvouloiri H2 p. 598 Altemative no 14, ler alinéa, dernière ligne, écrire : 9 et 15. obscurus au lieu de 15. fairmairei H2 p. 599 ` (A) Altemative no 16, 2s alinéa, dernière ligne, écrire : ll. solarii, au lieu de obtusus. (B) Alternative no 17, remplacer par : 17. Pronotum non globuleux, orné de 2 bandes latérales et d’une ligne médiane claires. Elytres oblongs ou elliptiques ............ 18 — Pronotum et élytres plus ou moins globuleux, pas de bandes longitudinales claires .................................................................. l7"" 17"“. Rostre très arqué, peu moins long (d) ou plus long (Q) que le prothorax, celui-ci globuleux. Revêtement élytral composé de squamules incisées jusqu’au milieu, entremêlées de poils simples, sans taches ou à taches brunes peu distinctes. Long: 7-8 mm ............................................................................................ 8. globosus — Rostre épais, beaucoup plus court que le prothorax. Revêtement des élytres uniforme, formé de nombreux poils simples et penchés, et de squamules ovales ou ovales-oblongues, tronquées en arrière ou brièvement incisées (fig. 3ldj). Long : 7 mm ...... ........................................................................ 8"". fîumanus (p. 144) H2 p. 601 (A) Espèce n° 1, Donus arvemicus : TEMPÈRE (T : 92) et les auteurs récents maintiennent pour arvemicus le nom générique Pachypera que lui avait donné Capiomont. Cette position avait été justifiée par TEMPÈRE antérieurement (TEMPERE 1972b) : Gen. PACHYPERA Capiomont 1867, Annls Soc. ent. Fr., IV; 7 2 491; SE1DL1Tz 1890 Fn'Balt : 604; PETRI 1901, Best. Tab. eur. Col. XLIV : 6. (B) Larve et écologie de Pachypera arvemica : les larves ont été collectées en petit nombre au Mont-Dore sur une plante non identifiée, et élevées
GEN, DONUS ET PACHYPERA 143 sur les Apiacées (= Ombellifères) Peulcedanum ostruthium (L)Koch et Meum athamanticum Jacq. Cocon jaune pâle, de type clos (TEMPÈRE 1972b). (C) Donus intermedius, lœ ligne, année de description, lire : 1842. H2 p. 602 (A) Donus intermedius subsp. aubei: Selon TEMPÈRE (T: 92, note 84), la validité de cette sous-espèce est des plus douteuses. (B) Donus intermedius, écologie et distribution, intercaler: Espèce très euryphage. Larve trouvée sur l’Apiacée Myrrhis odorata L et surtout des Centaurea : C. jacea L, C. nigra L, C. pratensis Thuill. Elevée très aisément sur C. pratensis. La vie larvaire dure une vingtaine de jours; prénymphose et nymphose en 10 jours environ. Cocon de type ajouré, blanc (TEMPÈRE 1972b). Distribution, ajouter : Haute-Garonne, Allier, Gard, Hérault. (C) Donus ovalis, l" ligne, année de description, lire : 1842. H2 p. 603 (A) Donus velutinus, lm ligne, année de description, lire : 1842. (B) Même espèce, distribution, nota : la présence de D. velutinus en France est très douteuse. Le spécimen signalé par HOFFMANN, collecté par G. AUDRAS au Col de la Faucille, qui m’a été communiqué par le Musée Guimet de Lyon, me paraît n’être qu’une petite Q de Donus ovalis. Par ailleurs d’après DIECKMANN (in litt.) ce serait plus proba- blement D. comatus Boheman que D. velutinus qui serait susceptible d’être rencontré dans l’Est du territoire français. (C) Espèce n° 5. Remplacer la lm ligne par : 5. Damas elegans (Boheman) 1842 in Sci-rom-1ERR, Gen. Spec. Curc. VI, 2 2 358; — bonvouloiri Capiomont 1867, Annls Soc. ent. Fr. : 549. H2 p. 604 (A) Donus elegans, écologie et distribution, ajouter: Larve trouvée sur Centaurea sp. et surtout Knautia silvatica Duby; se tient surtout à la base des feuilles supérieures, généralement sur leur face inférieure; les pousses terminales de la plante sont volontiers attaquées et souvent complètement détruites. Elevage commencé sur Knautia, poursuivi sur Centaurea pratensis. Durée de la vie larvaire : comme pour D. inter- medius. Cocon jaune clair de type ajouré, mais les mailles, très irrégulières, sont souvent en partie ou totalement obstruées par une pellicule, de sorte que ce cocon peut être considéré comme intermé- _ diaire entre les types ajouré et clos, ce qui est un exemple apparem- ment unique. (TEMPERE 1972b). Hérault, au col de Fontfroide, alt. 970 m (TEMPÈRE). (B) Donus salviae, lm ligne, année de description, lire 1790, non 1889.
144 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 606 (A) Donus globosus, écologie, ajouter: la larve est oligophage sur des Lamiacées (DIECKMANN, comm. pers., 1988). (B) Avant 9. Donus obscurus, intercaler : 8"". Donus fîumanus (Petri) 1901, Monogr. Hyperini : 33, 90 (Hypera); 1901, Best. Tab. XLIV: 16. — PÉRICART 195621: 117 (capture en France). Relativement court et trapu. Rostre épais,,bref, à peine arqué, pas plus long (ci') ou sensiblement plus long (9) que la moitié du pronotum, 0,6 fois aussi large que la tête yeux compris. Pronotum à peu près aussi large que long, côtés plus ou moins divergents de la base jusqu’au milieu, puis arrondis et régulièrement resserrés, sa largeur maximale un peu en avant du milieu. Elytres courts, modé- rément convexes, pris ensemble 1,2-1,3 fois aussi longs que larges. Revêtement dorsal comme indiqué au tableau. Soies des corbeilles tarsales claires. 9 Z spermathèque : fig. 31g-i. Ressemble beaucoup à D. obscurus, mais chez ce dernier les squamules dorsales sont bifides et les soies des corbeilles tarsales sombres. Hautes-Alpes (Queyras), col de la Croix, alt. 2 300 m, 22 VI 1950, 1 Q (GINESTET et PÉRICART). Capture non renouvelée depuis cette date. Bosnie, Herzégovine. (B) Donus obscums, 2€ ligne, ajouter en synonymie : fairmairei Capiomont 1868, Annls Soc. ent. Fr. : 81 (sec. spécimen-type, PÉRICART vid., 1988); — dubius Capiomont 1868, l.c. : 82. Nota 2 le Type unique d’0bscurus est un spécimen défraîchi; celui de fairmairei est en meilleur état; se reporter à la description (H2 p. 611, espèce no 15). Pénis : fig. 31b. _ Distribution, ajouter : pas rare en Lozère sur le Causse Méjean et le Causse de Sauveterre, sous les pierres (PÉRICART 1960 : 166, sous le nom fairmaireû. (D) Donus obscurus subsp. pourloyi Hoffmann 1958 (H Suppl. : 1747) n’est certainement qu’un phénotype de D. delamuzei (cf. ROUDIER 1958a : 70; T : 92, note 86). H2 p. 609 (A) Espèce n<> ll, remplacer les 2 premières lignes par : 11. Donus solarii Roudîer 1958a : 68; — obtusus auct. (nec Rosenhauer 1856); CAPIOMONT 1863, Annls Soc. ent. Fr.: 90; HUSTACHE, 1929, Curc. ga1l.—rhén. : 627. (B) Espèce n° 12, Donus delarouzei, ajouter en synonyme: ? obscurus subsp. p0urt0yi Hoffmann 1958 (H Suppl. : 1747); TEMPÈRE 1977 (T : 92, note 86). H2 p. 610 Après la 6° ligne, ajouter: Donus delarouzei semblerait vivre sur
GEN. LIMOBIUS 145 Thymus serpyllum L. Cocon probablement brunâtre, de type ajouré (TEMPERE 1972b). Trouvé en nombre en Cerdagne (Pyrénées-Orienta- les) : Saillagouse (TEMPÈRE, PEMCART); Aude 2 forêt de Rialsesse VII 1979 (Dunur). H2 p. 611 Donus bamevillei, description et distribution, ajouter : Pénis 2 fig. 31c (PERMJART 1960 2 166). Cocon de type ajouré, blanc-jaunâtre. Remonte dans l’Aude jusqu’au Nord-ouest de Carcassonne: Montolieu 1972 (J.P. NICOLAS, sec. TEMPERE) (T Suppl.) H2 p. 612-613 Donus fairmairei et var. dubius 2 à placer en synonymie de D. obscurus (cf. supra) H2 p. 615 Donus crinitus Avant l’espèce n<> 20, intercalerz Nota. Comme le soupçonnait HOFFMANN (H2 2 615, note 2), Donus crinitus vit certaine- ment sur des Asteracées. Je l’ai trouvé au pied d§4rœmisia sp. en Camargue (deux stations), et aussi dans le Var au pied d’autres plantes de la même famille. GEN. LIMOBIUS H2 p. 616-617 Remplacer le tableau des espèces par le suivant : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Squamules dorsales entières. Interstries impairs des élytres plus convexes que les autres. Rostre médiocrement arqué. Soies dorsales courtes, presque appliquées, peu visibles. Dessin élytral composé d’une tache commune noire, triangulaire, suturale, située après le milieu, d’une courte linéole noire à la base des 2¤ et 4€ interstries, et parfois de quelques petites taches foncées, éparses sur les interstries, Yeux grands, convexes, subarrondis. Long 2 2,5-3,5 mm .............................................................. 1. mùctus — Squamules dorsales échancrées au sommet. Interstries tous plans. Rostre fortement arqué. Suture et interstries impairs des élytres plus ou moins marqués de petites taches carrées ou rectangulaires, alternativement foncées et blanches. Yeux plus petits et oblongs... ............................................................................ 2 2. Moins allongé. Elytres pris ensemble 1,4-1,5 fois aussi longs que larges. c3' 2 Protibias à bords intemes rectilignes. Pénis
146 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 arrondi-tronqué à 1’apex (fig. 32a). Long : 2,7-3 mm .............. 3 — Plus allongé. Elytres pris ensemble 1,6-1,7 fois aussi longs 'que larges, portant des soies raides hérissées blanchâtres net noires, aussi longues que la largeur d’un interstrie. d' : Protib1as arqués apicalement vers l’intérieur, Pénis formant à 1’apex un arrondi terminé par un angle très obtus (fig. 32b). Long: 3,3-3,5 mm ................................................................................ 3. dureti (p. 146) 3. Dessus, rostre, et tibias portant des soies raides hérissées, noirâtres et blanches, donnant à 1’insecte un aspect hérissé ...... ...................................................................................... 2. borealis f.n. — Dessus, rostre, et tibias portant des soies couchées. Massif Central .............................................. 2a. borealis arvemus (p. 146) H2 p. 618 Avant le genre Coniatus, intercaler : 2a. Limobius borealis subsp. arvemus Tempère 1972b 2 160. Ne diffère guère de la forme nominale que par 1,8bSCIlCC de pubescence dressée, celle-ci remplacée par des poils plus courts, couchés ou un peu soulevés, particulièrement brefs sur le pronotum. Puy-de—Dôme : Mont-Dore, au Capucin, alt. 1 400 m, 24 V 1953, une série de spécimens (ROUDIER, PERICART); Puy—de—Sancy, versant Nord, alt. 1 400 m, sur Geranium silvaticum L, 4-5 VII 1968 (TEMPERE : série—type). 3. Limobius dureti Tempère 1957 : 86 (borealis, var.); 1961 : 94 (borealis, subsp.); 1972b: 161 (sp. pr.), Bien distinct de L. borealis par les caractères indiqués au tableau. Protibias du d' assez fortement courbés vers l’intérieur, ceux de la Q droits. Pénis du dportant à son apex une touffe de soies. Inféodé à Erodium ciconium Willd (TEMPÈRE 1961, I.c.) Vaucluse : Goult 9 VI 1975 sur un Erodium (PÉRICART); Hérault : Gignac 17 VI 1959, Aniane 16 VI 1959 (PEMCART), Mourèze (TEM- PERE: spécimen-type), Vic-la-Gardiole, Valras V 1957 (SCHAEFER), Bouzigues IV 1957 (TEMPERE); Gard : Aigues-Mortes IV 1957 (TEM- PÈRE), Nîmes, Le Cailar, Pont-du-Gard (THÉROND); Bouches-du- Rhône: Aix-en-Provence (DURET), Marseille, Le Cabot, Martigues (TEMPERE); Var : La Sainte—Beaume VI 1985 (PÉRICART). Au Pont—du—Gard, collecté en compagnie de L. borealis (TEMPÈRE 1957, I.c.) GEN. CONIATUS H2 p. 618 Le nom Coniatus est dû à GERMAR, 1821, Mag. Ent. 4 : 340.
GEN CONIATUS 147 0 b W \ C d îlxg F 9 1*1 /"\._` KK // `“ 1 1 " 1 1 C 1 \ \i\ 1 R \ Fig. 32. Gen. Limobius et Coniatus. -- a, Limobius borealis, extrémité du pénis; b, id chez L dureti; c,d, Coniatus repandus, corps du pénis; e, C. répandus, protibia; f,g, C wenckeri, corps du pénis; I1, C. wenckeri, protibia. — a,b, d’après TEMPÈRE 1972b; c-I1, d’après TEMPÈRE 1975. H2 p. 619 Tableau des espèces, alternative n° 2, 2e alinéa, remplacer par : — Revêtement dorsal brun, orné sur les élytres de fascies obliques, transversales, noires et claires alternées. Fémurs squamulés de brun. Long : 4-4,5 mm .................................................................... 3 3. Prothorax plus transversal; protibias (ci', Q) un peu moins allongés avec une bordure externe légèrement courbe (fig. 32e). o' : pénis moins robuste, nullement élargi avant l’apex, réguliè- rement rétréci à l’apex (Hg. 32c,d ) ............................ 2. répandus — Prothorax un peu moins large à rétrécissement postérieur parfois plus marqué; protibias (ci', 9) un peu plus allongés, bordure interne plus sensiblement rectiligne (fig. 32h). c3' : pénis plus robuste, légèrement élargi avant l’apex, plus brusquement et sinueusement rétréci apicalement (fig. 32jQg: spécimen des Alpes) .............................................................. 2"". wenckeri (p. 147) H2 p. 620 (A) Coniatus tamarisci, ajouter après la description : cocon roussâtre, de type ajouré d’après une observation faite en Languedoc sur la var. deyrollei (TEMPÈRE 1972b) (B) Coniatus repandus, 2e ligne, supprimer la synonymie de wenckeri. H2 p. 621 La variété wenckeri doit être érigée en espèce distincte : 2"". Coniatus wenckeri Capiomont 1868 Annls Soc. ent. Fr. : 260; HOFFMANN 1954 (H2 : 621) (variété); TEMPERE 1975 : 637 (sp. pr.), Les caractères, un peu variables, permettant de séparer wenckeri de repandus, sont indiqués par le tableau et les tigures 32c-h.
148 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 Ecologie : TEMPÈRE a récolté la larve en grand nombre à Saint- Etienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes); il en a effectué l’élevage en commençant sur Myricaria et en poursuivant, sans incident, sur Ta- marix gallica L. Le cocon est roussâtre, de type ajouré. GEN. HYPERODES H2 p. 622 Ce genre est à transférer dans la sous-famille des Cylindr0rhinim1e(voir p. 109) GEN. ALOPHUS H2 p. 628 Alophus nicticans, lm ligne, année de description, lire : 1842. TRIB. HYLOBIINI (= CURCULIONINI sensu HOPFMANN) H2 p. 631 Tableau des genres, alternative no 2, l" alinéa, dernière ligne, écrire 2 Hylobius, non Curculio. GEN. LEPYRUS H2 p. 631 Le nom Lepyrus est dû à GERMAR, 1817, Mag. Ent., 2 : 348. GEN. HYLOBI US (= CURCULIO sensu HorrMANN) H2 p. 634 6e à 10e lignes, remplacer par :
GEN. ANISORHYNCHUS 149 Gen. HYLOBIUS Germar 1817, Mag. Ent. II: 340 (nec Schônherr 1826). —— Curculio sensu HOFFMANN 1954 (H2 : 634) (nec Linné 1758). — Hypomolyx Leconte 1876, Proc. A1n. phil. Soc. 15 : 139. DIECKMANN 1970a : 118 (discussion du nom générique) H2 p. 635-638 Remplacer Curculio par Hylobius. H2 p. 638 Hylobius transversovittatus, écologie, ajouter : Un pullulement de cette espèce a été observé le 2 X 1954 sur les Lythrum salicaria L dans le marais de Lesches (Seine-et-Marne) (PÈRICART). L’insecte est norma- lement présent dans ce marais mais en spécimens isolés. A noter qu’i1 est de nouveau signalé commun en ce lieu en été 1987 (DENOSMAISON, in litt,). GEN. LIPARUS H2 p. 639 _ Les espèces de ce genre ont été révisées par MAGNANO (1955 : 167-198). Ajouter cette référence bibliographique. H2 p. 641 Liparus dirus, lœ ligne, année de description, lire : 1795. GEN. ANISORHYNCHUS H2 p. 645-646 Orthographe du nom de genre : Anisorhynchus. TRIB. PLINTHINI H2 p. 648-649 Les noms de plusieurs genres de cette tribu ont été discutés et argumentés, d’abord par DIECKMANN (1970a) puis plus récemment, pour les Plinthus sensu HoFFMANN, par MEREGALL1 (1986). Je me conforme au point de vue de ces auteurs, en regrettant la confusion que les changements successifs de noms génériques crée inévitable- ment.
150 CORRECTl0NS' ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 (A) Tableau, alternative no 2, ler alinéa, orthographe : Leiosoma. (B) Alternative no 8, l" alinéa, écrire Plinzhus au lieu de Meleus (C) Altemative n¤ 8, 2° alinéa, écrire : Mitoplinthus et Iberoplinthus, au lieu de Plinthus (voir plus loin la diagnose séparative de ces 2 genres) GEN; PLINTHUS (= MELEUS sensu HOFFMANN) H2 p. 650 Remplacer Gen. Meleus par : Gen PLINTHUS Germar 1817, Mag. Ent. II : 340. — Meleus Dejean 1821, Cat. : 88. (nec Lacordaire 1863); REITTER 1884, Dt ent. Z. : 9; 1897, id.: 65; FAUST 1884, Stettin. ent. Ztg 1 217 (révision).- D1EcK· MANN 1970a : 119 (discussion du nom générique); KJPPENBERG 198la : 73-140 (révision); 1981b (complément); MEREGAL1.1 1985b : 1-133 (révision). H2 p. 651 (A) Tableau, altemative n° 1, 2c alinéa, fin de la demière ligne, remplacer par : 2. squalidus granulzpennis. Supprimer 1’altemative n¤ 2. (B) Espèce n° 1, écrire Plinthus, non Meleus. H2 p. 652 (A) Plinthus fîndeli, distribution, ajouter 2 Jura : Boujailles (DAILLÉ !) (B) Seconde ligne à partir du bas de la page, remplacer par 2 2. Plinthus squalidus Gyllenhal 1834 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. II : 363; — parreyssii Boheman 1842 in ScHôNHERR, Gen. Spec. Curc. VI, 2 : 328; — parreyssi auct. Subsp. granulipcnnis (Fairmaire) 1852, Annls Soc. ent. Fr. (2), 10 : 89; — brevùzermis (Reitter) 1890, Dt ent. Z. : 94. - KIPPENBERG 1981a : 83 (parreyssi); 1981b : 99; MEREGALL1 1985 : 114. H2 p. 653 Supprimer l’espèce n° 3. GEN. NEOPLINTHUS H2 p.·653 · Gen. Neoplinthus, lm ligne, année de description, lire 1 1884.
GEN. MITOPLINTHUS ET IBEROPLINTHUS 151 GEN. MITOPLINTHUS et IBEROPLINTHUS (= PLINTHUS sensu HOFFMANN) H2 p. 655 (A) Remplacer les lignes 10 à 14 par: Gen. Mitoplinthus et Iberoplinthus. (B) Intercaler ensuite : Nota. Le genre Plinthus sensu HOFPMANN, auct., Epmolaeus sensu DIECKMANN 1970a, est démenbré par MEREGALLI (1986 : 489-522). Cet auteur reconnaît 2 genres, Mitoplinthus Reitter 1897, et Iberoplinthus n. gen. Notre Plinthus caliginosus appartient au premier genre et notre Plinthus imbricatus au second. Le tableau des espèces peut être conservé, avec les modifications ci—après: espèce 1101, écrire: Mitoplinthus caliginosus; espèce n° 2, écrire : Iberoplinthus imbricatus. (C) Intercaler après le tableau des espèces 1 Gen. MITOPLINTHUS Reitter 1897, Wien. ent. Ztg 16: 241; MERE- GALLI 1986 : 492-506. —— Epzpolaeus Weise 1907, Wien. ent. Ztg 26 : 13 (part. ). - Plinthus auct. (nec. Germar 1817) (part. ). Téguments mats. Rebord supérieur des scrobes formant une lame _ tranchante prolongée jusqu’à l’œil. Sternites et coxae squamulés et grossièrement ponctués. ci'. Stemite anal large, transverse, subtronqué à 1’apex (fig. 33b). Pénis plus ou moins tronqué apicalement (fig. 33c). Q. Apophyse basale du spicule ventral longue (fig. 33e). (D) Avant-demière ligne, remplacer par : Mitoplinthus caliginosus Fabricius 1775... Rajouter en bibliographie : MEREGALLI 1986, I.c. H2 p. 656 Après la description de Mitoplinthus caliginosus, ajouter : MEREGALLI (1986) a montré l’existence de 2 sous—espèces : — Mitoplinthus caliginosus f.n.: toute la France, sauf les Pyrénées centrales et occidentales. — Mitoplinthus caliginosus subsp. meridionalis Meregalli Lc. 1 Pyrénées centrales et occidentales. Les 2 sous-espèces diffèrent par la forme des sclérites du sac interne du pénis du d (fig. 33g,h ). H2 p. 657 (A) Avant la première ligne, intercaler : Gen. IBEROPLINTHUS Meregallî 1986: 506. — Epipolaeus Weise 1907, Wien. ent. Ztg 26 : 13 (part. ). — Plinthus auct.
152 CORRECT10Ns· ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 CI b c cl G (li F U É (ss s `_>»' g W.:l·î.._ __ 0.5 ~ nf ____ F.;-·· ”*— ——·· O J Fig. 33. Mitoplinthus et Iberoplimhus. — a,d,f : Iberoplinzhus imbricatus; b,c,e, Mimplinthus caliginosus. — a,b, abdomen des o' , face inférieure; c,d, pénis des o' ; e,f, spicule ventral des Q . — g, sclérites du sac interne du pénis de M. caliginosus f.n.; h, id. chez M caliginosus meridiomzlis. — Echelles en mm. — D’après MEREGAL1.1 1986. Téguments assez luisants, à microsculpture fine. Rebord supérieur des scrobes ne formant pas une lame tranchante. Sternites et coxae glabres, finement sculptés. o' 2 Sternite anal étroit, à marge apicale semi-circulaire (fig. 3311); pénis atténué à l’apex (fig. 33d). 9 1 Apophyse basale du spicule ventral brève (fig. 33]). (B) Première ligne, écrire Iberoplinthus au lieu de Plinthus. (C) lberoplinthus imbricatus, écologie, ajouter : J ’ai capturé cette espèce à proximité de Rumex aux environs de Luchon, près du Lac Vert : Le Prat Long, alt. l 800 m (non 200 m comme indique HOFFMANN citant ALLUAUD), pas rare; aussi dans la même région près du lac d’Espingo, près des Rumex, alt. 1 800 m. ! Distribution : ajouter : Ariège, Cirque d’Anglade, alt. l 500 m (VANDERBERG11). GEN. LEIOSOMA H2 p. 659-666 Orthographe correcte du nom de genre : Leiosoma
' GEN. LEIOSOMA isa c1 b c d F lst •\• #·# W5 'ql•· ~0`• 7\ WZÈ *`\* Z'•2·7 Õ‘2•ï. ' uiïp! k m n ° P P 'üb `QÈ: Fig. 34. Gen. Leiosoma. - 2-f, L. pyrenaeum, spécimen 9 lectotype des Hautes-Pyrénées ; a, tête; b, protibiag c, mésotibia; d-f, pénis. — g-I, L. troglodytes, spécimen d’AHgiC[€fTC méridionale : g, tête; h, protibia; i, mésotibia, j-l, pénis. — m-r, L. nicolasi, spécimen d holotype des Pyrénées-Atlantiques : m, tête, n; protibia; 0, mésotibia; p-r, pénis. — D’après TEMPÈRE 1979.
154 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 659 Avant la description du genre Leiosoma, intercalerz Note : Ce genre difficile bénéficie, pour les espèces françaises, d’une révision partielle due à TEMPÈRE (1979), qui a conduit à la description de plusieurs espèces nouvelles. Ajouter la référence bibliographique supplémentaire: TEMPÈRE 1979 : 271-286. H2 p. 660 Tableau des espèces, alternative n<> 3, remplacer par : 3. Pubescence dorsale nulle ou indistincte. Pattes non entièrement rousses, les fémurs rembrunis au moins au sommet ................ 4 — Pubescence dorsale formant une pilosité grise bien visible. Toutes les pattes entièrement d’un roux vif. Elytres allongés, peu convexes. Pronotum avec une bande médiane lisse bien distincte. Long : 2,2-2,8 mm ........................................................................ 3"" 3***. Pattes moins allongées, protibias un peu plus robustes, courbure de leur bord supérieur plus régulière, plus accentuée (fig. 35j). Apex du pénis du d, vu de dessus, moins ogival, plus brus- quement aminci (fig. 35k,Lm) .................................. 5. rufïpes f.n. — Protibias un peu moins robustes, courbure de leur bord supérieur moins régulière, moins accentuée (fig. 35n). Apex du pénis du c3' , vu de dessus, plus ogival, moins brusquement aminci (fig. 35 0,p,q ). ...................................... 5a. rujïpes galiberti (p. 155) H2 p. 661 Alternative n° 9, remplacer par im 9. Interstries pairs (2,4,6) pourvus, comme les interstries impairs, d’une ligne de petits points ........................................................ 10 — Interstries pairs sans ligne de points. Yeux très peu saillants., 12 10. Yeux assez fortement convexes, nettement saillants (fig. 34a) (caractère, exceptionnellement, peu marqué chez les populations du Val d’Aran). Interstries des élytres dépourvus d’un très fin pointillé. Pro- et mésotibias à peu près droits (fig. 34b,c) Pénis : fig. 34dJ ........................................................................ 8. pyrenaeum — Yeux très peu convexes, à peine saillants. Un très fin pointillé sur les interstries. c3' 2 Mésotibias plus ou moins courbés .... 11 11. Ponctuation du rostre assez forte, les points rapprochés ou même confluents longitudinalement, formant des sillons. Disque du pronotum à gros points serrés, séparés par des intervalles (1) Pour observer les caractères du groupe de Leiosoma pyrenaeum, examiner les yeux d’arrière en avant, 1’insecte étant un peu incliné vers 1’avant; examiner les tibias bien perpendicu- lairement à l’axe de leur face latérale; apprécier la microsculpture des élytres avec un assez fort grossissement (au moins x 50), sous un éclairage oblique.
GEN. LEIOSOMA 155 surélevés, fortement alutacés. Protibias plus courts (fig. 34i). Pénis : fig. 34j-I. Long : au plus 2,4 mm. 8"". troglodytes (p. 156) — Ponctuation du rostre assez fine, espacée, sans sillon marqué. Points du disque du pronotum de grandeur moyenne, espacés, avec des intervalles plans sublisses ou assez fortement alutacés. Protibias plus allongés (fig. 34n). Pénis : fig. 34p-r. Long : 2-2,6 mm ............................................................ 10. nicolasi (p. 156) 12. Interstries moins luisants, en raison d’une microsculpture pointil- lée et striolée, très visible. Ponctuation striale des élytres régu- lière, les interstries plans, presque partout beaucoup plus larges que les points des stries. Pénis : fig. 35g-i. Long : 2,4-2,6 mm .......................................................................................... 7. pandellei -— Interstries très lisses et luisants, beaucoup d’entre eux convexes, plus étroits que le diamètre des points des stries adjacentes. ` Pénis : fig. 35df Long : 2-2,7 mm. ll. pseudopyrenaeum (p. 156) H2 p. 663 Leiosoma subcoriaceum, lfc ligne, année de description, lire : 1906. H2 p. 664 (A) Leiosoma muscorum, écologie, ajouter : collecté en nombre en Haute- s Ariège : env. d’Au1us-les-Bains, prairie d’Agnesserre, alt. 1 200 m, sur la Saxifragacée Chrjvsosplenium oppositïolium L, qui croît dans l’eau auprès des multiples sources jaillissant dans cette prairie, 13 VII 1976 (PÉMCART), 22 VII 1977 (TEMPERE, PÉRICART). L’adulte se nourrissait aux dépens des feuilles de cette plante, en laissant des mangeures caractéristiques (trous arrondis de 1-3 mm de diamètre) semblables à ceux que provoquent normalement diverses espèces de Leiasoma sur les feuilles de Renoncules (PÉRICART 1978 2 56). (B) Avant l’espèce n<> 6, intercaler: · Sa. Leiosoma rufîpes subsp. galiberti Tempère 1979 : 285. Diffère de la forme nominale par les caractères indiqués au tableau et sur les figures. Arrière-corps plus court, plus large, à côtés plus arrondis (d, Q ). Pilosité dorsale couchée, nettement moins foumie, à poils beaucoup plus courts, la pointe de l’un n’atteignant pas, ou atteignant tout juste la base de celui qui le suit. Pattes de la 9 un peu plus courtes que celles du o' . Pénis : fig. 350,p,q ). Connu seulement par 3 spécimens de la Montagne-Noire : Tam : Les Cammazes, alt. 620 m, 29 VI et forêt d’Hautaniboul 27 IV, alt. 400-850 m (GAMBERT, H. Praknor). H2 p. 665 (A) Leiosoma pandellei. Description : pénis du o' 1 fig. 35g,h,i. (B) Leiosoma pyrenaeum, distribution, ajouter : Lot, Sauliac, Saint-Denis- les-Martel (DELPY, BURLE) !
156 CQRRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 666 (A) 8c ligne, écrire à la place de subsp. troglodytes: 8"". Leiosomu troglodytes Rye 1873, Entomologist’s mon. Mag., 10: 136; TEMPERE 1979 1 277. Semble constituer une espèce propre au Sud de l’Angleterre et au Nord-ouest de la France. Plus proche de L. nicolasi que de L. pyrenaeum; illustrations : tête fig. 34g; tibias fig. 34h,i; pénis fig. 34j-l. Je n’ai pas vu cette espèce. (B) Leiosoma cribrum, écologie, ajouter : Ce Leiosoma est lié à différentes espèces de Wola; l’adulte marque les feuilles de trous de mangeure caractéristiques de 1 mm de diamètre (DIECKMANN 1965 : 185). H2 p. 667 Avant le genre Adexius, intercaler les deux espèces : 10. Leiosoma nicolasi Tempère 1979 : 282 Noir, épistemes mésothoraciques non squamulés; antennes à scape et funicule roux, massue sombre; fémurs brun noir, tibias et tarses roux. Rostre bien élargi au niveau des scrobes, assez courbé, relativement long, à peu près de même longueur que le prothorax (6) ou un peu plus long ( 9 ), à ponctuation assez fine, subcaréné en arrière de l’insertion antennaire; antennes comme chez Leiosoma pyremzeum; yeux très faiblement convexes, très peu saillants (fig. 34m). Prothorax rétréci en avant, présentant sa plus grande largeur un peu en avant du tiers antérieur, faiblement rétréci en arrière, avec une très légère sinuosité avant les angles postérieurs; ponctuation moyenne, inter- valles entre les points presque lisses sur le disque. Scutellum petit, enfoncé. Elytres à séries de points assez gros en avant, de plus en plus petits vers l’arrière, ces points pourvus chacun d’un poil court, clair, courbé et couché vers l’arrière; tous les interstries avec une ligne de petits points très espacés. Protibias à peu près droits après la courbure basale (fig. 34n); mésotibias assez légèrement mais très nettement arqués (ci') ou faiblement (9), leurs bords supérieur et inférieur curvilignes, l’inférieur à double sinuosité (fig. 340). Pénis du o' très semblable à celui de L. pyrenaeum mais moins épais, courbure antéapicale peu anguleuse en-dessous, apex arrondi, moins large (fig. 34p-r). Long : 2,4-2,55 mm, rarement plus petit (jusqu’à 2 mm). Pyrénées-Atlantiques : Bious—Artigues, alt. 1 600-1 800 m, au pied de Valeriana pyremzica L, 10 VI 1935 (TEMPÈRE); Licq; Bielle; Laruns; Eaux—Bonnes; Gabas; Forges-d’Abel. Hautes—Pyrénées 2 Bagnè- res—de-Bigorre; Chiroulet. Haute-Garonne 2 Luchon, vallée de la Pique, Hospice de France. 11. Leiosoma pseudopyrenaeum Tempère 1979 2 282. Noir, dessus luisant, épistemes mésothoraciques non squamulés; scape et funicule antennaires roux, massue brun noir; pattes entière- ment d’un bmn rouge assez clair, ou fémurs brun noir, rarement pattes entièrement sombres. Rostre ponctué-strié, relativement peu élargi au niveau des scrobes, un peu plus court que le prothorax. Yeux très peu convexes et très peu saillants (fig. 35:1). Prothorax un peu plus large
GEN. LE10s0MA 157 i ‘ © G b C C] F O O 1 (O gz? Fw Q @9 N ( J l il il U m' mt Fig. 35. Gen. Leiosoma. — a-f, L pseudopyrenaeum, holotype des Pyrénées centrales, Luchon : a, tête vue de dessus; b, protibia; c, mésotibia; si-f, pénis du ô'. —— g-i, Leiosoma pandellei des Pyrénées-Atlantiques, pénis du o' . — j-m, L. rufîpes des Pyrénées-Orientales : j, protibia, k-m, pénis du d. — n-q, L. galiberti du Tarn : n, protibia, 0-q, pénis du d. — D’après TEMPÈRE 1979. que long, un peu rétréci en arrière et en avant, présentant sa plus grande largeur un peu en avant du milieu, côtés régulièrement arqués, un léger resserrement au sommet. Points du pronotum assez gros, pilifères, irréguliers, écartés les uns des autres. Elytres à leur base sensiblement plus larges que la base du prothorax, à séries de points gros à la base, bien plus petits dans la moitié postérieure, tous ces points pilifères. Interstries impairs (1-3-5) pourvus d’une série de petits points; interstries pairs (2-4-6) imponctués ou avec l ou 2 petits points
158 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 isolés; points de la 6= ligne striale nettement plus petits et plus serrés que ceux de la 5*. Protibias légèrement courbés, à bord supérieur régulièrement curviligne, l’inférieur sinué avant l’extrémité apicale (fig. 35b); mésotibias à peu près droits à bord inférieur légèrement bisinué (fig. 35c). Apex du pénis du ci', vu de profil, brusquement rabattu, presque à angle droit (fig. 35dj). Haute-Garonne : Luchon, val de Jouéou, alt. l 000 m, sur Vale- riana pyrenaica L, 3 VI 1964 (TEMPÈRE), haute vallée de la Pique, Hospice de France (id.). Ariège : Salau, Moulis, Aulus-les-Bains, Biert, Bethmale, Prat, Quérigut, Port d’Aula, etc.; Hautes-Pyrénées : Saint- Lary. GEN. ADEXI US H2 p. 668 Adexius scrobzpemzis, distribution, ajouter : Allier (RoUD1ER). GEN. ANCHONIDIUM H2 p. 670 Anchonidium unguiculare, distribution, ajouter : Pyrénées-Atlantiques : forêt de Lizarietta, dans les Mousses (TEMPERE et PER1cART). TRIB. COTASTRINI H2 p. 671 Tableau des genres, altemative no 1, let alinéa, écrire Echinomwphus, au lieu de Echinoderes. GEN. COTASTER H2 p. 672 Cotaster unczpes, 1*6 ligne, année de description, lire : 1838.
GEN ECHINOMORPHUS 159 I·I2 p. 673 Cotaster cuneipennis, distribution, ajouter : Haut-Rhin, ballon de Guebwiller 18 VII 1969, écorce de Fagus, en nombre (PÉRICART); Ain : Thoiry IX 1963 (MAHOUX !); Isère : Grande-Chartreuse, VI 1931 (V. PLANET) GEN. ECHINOMORPH US (= ECHINODERES sensu Ho1=1=MANN) H2 p. 673 Remplacer le nom du genre et la ligne suivante par : Gen. ECHINOMORPHUS Fauvel 1889, Rev. Ent., 8 : 185. — Echinodes Jacquet 1888, Bull. Soc. ent. Fr. : 144 (nom. praeocc.) (nec Echinoderes auct., lapsus) (T. Suppl.) H2 p. 674 3° ligne, écrire : Echinvmwphus ravouxi. SUBFAM. CALANDRINAE (sensu HOFFMANN) H2 p. 677 (A) Tableau des tribus, 3** nom de tribu, orthographe : Ceutorhynchini. 4= nom de tribu, écrire Zygopini, non Coryssomerini. 9° nom de tribu, écrire Rhynchaenini, non Orchestini. (B) Alternative no 12, ler et 2€ alinéas, ler mot, remplacer « antennes » par « funicules antennaires ». H2 p. 678 (A) 3** nom de tribu, écrire Curculionini, non Balanini. 7* nom de tribu, orthographe : Ellescini. (B) Demière ligne, lire : « ou subcontigus en-dessous ». H2 p. 679 let nom de tribu, écrire : Erirhinini Ze nom de tribu, écrire : Raymondionymini
160 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 TRIB. PISSODINI GEN. PISSODES H2 p. 679 Le nom Pissodes est dû à GERMAR, 1817, Mag. Ent. II : 340. H2 p. 680 Tableau des espèces, alternative n° 3, 2° alinéa, remplacer par: — Prothorax à angles postérieurs droits, à ponctuation grossière, rugueuse. Deux fascies transversales sur les élytres .............. 3'"S. 3'“’. Elytres marqués de gros points profonds, allongés; interstries impairs un peu plus élevés que les pairs. Fascie postérieure généralement entière. Un peu plus grand, plus allongé. Long: 7-9 mm ...................................................................................... 3. pini — Ponctuation élytrale formée de points moins profonds, presque circulaires; interstries impairs nettement relevés. Fascie posté- rieure des élytres interrompue au milieu, sur les 2-3 premiers interstries de chaque élytre, où subsistent seulement des squamu- les dispersées. Long : 5-7 mm ................ 2"". validirostris (p. 160) H2 p. 682 Espèce no 2, Pissodes notatus .· nozatus Fabricius 1787 est homonyme de notazus Bonsdorff 1785. K1.oEr & HINCKS (1977) et SILFVERBERG (1979) remplacent ce nom par castaneus De Geer 1775. H2 p. 683 Avant 3. Pissodes pini, intercaler : 2"". Pissodes validirostris Gyllenhal 1836 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. III : 259; REITTER 1916, Fn Germ. V: 122; TEMPÈRE 1972b : 161. Très semblable d’aspect à Pissodes notatus, dont on le différencie par les caractères suivants : Pronotum un peu resserré en arrière, angles postérieurs jamais saillants, bord postérieur presque tronqué (bisinué assez fortement chez notatus); squamules du pronotum et des propleures ovales ou allongées, généralement non contiguës (arrondies, plus grandes, conti- guës chez notatus); rostre plus court et plus robuste chez les 2 sexes. 11 arrive que l’un de ces caractères, notamment la forme des côtés du pronotum, soit en défaut, mais la réunion des divers caractères permet une séparation assez aisée.
GEN. MAGDALIS 161 Probablement répandu en France, mais confondu dans les col- lections avec nûîatus. Distribution à préciser. Bassin parisien !; Jura !; Alpes-Maritimes !; A1pes·de—Haute-Pro- vence (sec. TEMPERE); Gard (TEMPERE). H2 p. 684 Pissodes pini, distribution, ajouter: Bassin parisien: forêt d’Erme- nonville VIII 1983, IV 1984, V 1985 ! (DENOSMAISON 1983 : 286). H2 p. 685 Pissodes piniphilus, distribution, ajouter 2 Hautes—Alpes : Château— Queyras (PEPJCART); Rhône : Saint-Didier (DUBUT). TRIB. MAGDALINI GEN. MAGDALIS H2 p. 689 Tableau des espèces, altemative n° 4, remplacer par 2 4. Pronotum sans relief râpeux ni rebords en avant des côtés. Dessus noir ou bleu ........................................................................ 5 — Pronotum présentant sur les côtés, vers le quart antérieur, un groupe de reliefs rapeux ou un rebord en forme de crête. Insecte noir. Elytres à stries profondes, interstries convexes ............ 4"" 4"". Un groupe de reliefs rapeux vers les angles antérieurs du pronotum. Long : 3,5-6 mm .................... .. .............. ll. carbonaria — Pas de reliefs rapeux mais un rebord en forme de crête arquée, de chaque côté, en avant du pronotum. Long : 4,5-7 mm .......... ...................................................................... ll"". caucasica (p. 162) H2 p. 693 5° ligne à partir du bas de la page, tin de la ligne, lire :·« et moitié moins » H2 p. 694 Magdalis nitida, distribution, ajouter : Dordogne (TEMPÈRE). H2 p. 695 Magdalis linearis, distribution, ajouter : Hautes-Pyrénées (PÉRICART).
162 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 696 (A) Magdalis punctulata, 1f= description : MULSANT & REY, 1858, Annls. Sci. Phys. Nat. Soc. Agr. Lyon, (3), 2 : 288 (Magdalinus). id., distribution, ajouter : Cantal (PÉRICART); Alpes-de-Haute-Provence (PÉRlCART)§ Gard (CHOBAUT). (B) Magdalis duplicata, lœ ligne, description d’origine: Germar 1819, Neue Ann. Wetterau. Ges., I : 131. H2 p. 697 Magdalis hontalis, lm ligne, description d’origine : GYLLENHAL, 1827, Ins. Suec. I, 4 : 558. H2 p. 698 Avant-demière ligne, lire 1 << coloration fréquente chez... » H2 p. 700 Ligne 39, lire « imago », non image. H2 p. 701 (A) Magdalis carbonaria, distribution, ajouter : Puy-de-Dôme (ROUD1ER); Pyrénées Orientales (TEMPERE). (B) Avant le sous-genre Neopanus, intercaler : 11"". Magdulis (Magdalinus) caucasica Tournier 1872, Rev. Mag. Zool. (2), 23 : 255; REITTER 1916, Fn Germ. V : 125; TEMPÈRE 1972b : 162; — asphaltina Habelmann 1882, Berl. ent. Z., 26 : 391. Noir, assez densément pourvu d’une pubescence claire, légère, mi—dressée notamment sur les côtés de la tête et du prothorax. Rostre mat, densément pointillé, 1,5 fois aussi long que la tête (d) ou deux fois aussi long ( Q ), élargi de la base au sommet; antennes insérées vers le 1/3 apical du rostre (ô' ) ou vers le milieu (9 ); scape presque aussi long que le funicule, qui est relativement bref, avec les 4 derniers articles globuleux. Yeux débordant la courbure de la tête (d') ou ne la débordant pas ( Q ). Pronotum subrectangulaire, densément ponctué, mat; bords latéraux parallèles jusqu’au quart antérieur, au niveau duquel existe un étranglement bordé de chaque côté par une crête arquée, saillante, tournant sa convexité vers l’extérieur. Scutellum déclive vers l’avant. Elytres un peu brillants, stries profondes, presque aussi larges que les interstries. Tous les fémurs armés d’une petite dent et tous les tibias avec un fort onglet apical chez les 2 sexes. Long : 4,5-7 mm. Vit probablement sur les Ulmus. Isère : Saint-Laurent-du-Pont, VI 1953 (J.P. NICOLAS, sec. TEMPERE); Haute-Garonne 2 Luchon, à l’Hospice de France et environs, alt. 1000-1 200 m, collecté au filet fauchoir à proximité d’UImus scabra Mill. (= U. montana With.) et à vue sur les feuilles de cet arbre, 3 VI 1963, 2 VI 1964 (TEMPÈRE). Europe centrale, Grèce, Turquie, Caucase.
GEN. ANOPLUS 163 H2 p. 702 Magdalis exarata, distribution, ajouter : Lot !; Dordogne ! (PÉRICART). H2 p. 703 (A) Magdalis barbicomis, écologie, ajouter: Les états préimaginaux et 1’écologie de cette espèce ont été étudiés par PROTA (1962 : 45-66). Les adultes se montrent au début du printemps, et après s’être nourris aux dépens des feuilles de l’arbre attaqué, s’accouplent; les Q pondent environ 15 œufs sous 1’écorce des jeunes branches de 2 à 4 ans. Au début, les jeunes larves se nourrissent dans la couche la plus super- ficielle sous l’écorce, puis elle s’enfoncent de plus en plus profondé- ment et parfois endommagent aussi le cambium. Elles arrivent à maturité dans les premiers jours de mars de 1’année suivante et se creusent une cellule pour la nymphose; celle-ci dure une quinzaine de jours. (B) Magdalis flavicomis, lm ligne, année de description, lire 2 1836. H2 p. 705 (A) Magdalis fuscicomis, distribution, ajouter: Lozère (PÉRICART); A1- pes-Maritimes (PÉRICART). (B) Magdalis stricta, distribution, ajouter : Lozère (PERICART). TRIB. ANOPLINI GEN. ANOPLUS H2 p. 708 Tableau des espèces, alternative n<> 2, 2¤ alinéa, remplacer par : — Soies des interstries longues, raides, dressées. Rostre de la Q , environ 3 fois aussi long que large et à peine plus large que celui du c3' .................................................................................................. 3 3. Plus trapu : rapport longueur / largeur du corps 1,95; rapport longueur des élytres / longueur du pronotum : 2,70 (fig. 36a ). Soies dressées blanches. Long : 1,95 mm · .......... 3. setulosus f.n. — Un peu plus allongé : rapport longueur / largeur du corps 2,05; rapport longueur des élytres / longueur du pronotum: 2,85 (fig. 36b). Soies dressées ordinairement roussâtres, parfois blan- ches. Long 2 2,05 mm .................... 3a. setulosus pericarti (p. 164) Nota 1 : Les tailles des Anoplus sont sous-estimées dans le tableau d’H01=FMANN: Anoplus roboris mesure rarement moins de 2,3 mm rostre exclu (TEMPERE 1972b).
164 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 Nota 2 2 Les pénis d’An0pIus plantaris et d’A. r0b0ris sont représentés fig. 36c,d. H2 p. 709 Intercaler après la dernière ligne 2 3a. Anoplus setulosus subsp. pericarti Tempère 1972b : 162-164. Diffère de la forme nominale par les caractères indiqués au tableau et aussi l’apex du pénis du d moins fortement sinué (fig. 36e,f). Cette sous-espèce semble remplacer la forme nominale en Corse, où elle vit sur Alnus glutinosa Gaertn. et Alnus cordata Desf. Corse 2 Albertacce, VII (holotype, TEMPÈRE); forêt d’Aïtone, VII (TEMPÈRE), Vizzavona (PER1cART); Vero, Pont du Liamone, Altiani, Zicavo, Piedicroce, col de Prato, Campana, Nocario (TEMPÈRE); Bocognano (BALACHOWSKY)§ Bastia (PEscHEr). TRIB. TANYSPHYRINI GEN. TANYSPHYRUS H2 p. 710 Note infrapaginale no 2, lœ ligne, lire : callae Voss (H Suppl.) H2 p. 711 Tanysphyrus lemmze, distribution, ajouter: présent aussi en Corse: Sud—ouest: étang de Porto—Pollo, 1977, 1978 (J.P. NICOLAS, d’après TEMPERE). 2 TRIB. HYDRONOMINI GEN. DICRANTHUS H2 p. 713 Dicranthus elegans, distribution, ajouter 2 Cette espèce a été recapturée dans le lac de Grandlieu près de Passay (embouchure de l’Ognon) le 19 V 1956, 2 spécimens (PÉRICART, RoUD1ER & VAN DE WALLE 1957 z 87), mais jamais revue depuis cette époque malgré des recherches réitérées.
GEN BAGOUS 165 c1 b c d e . Q 0 .x (-X 17 V1 4//' 2 \\ __/ iiiâii X il k I m ¤ p q r· s 1 u 1 Fig. 36. a-f, Gen. Anoplus. — 2, setulosus, f.n., silhouette; b, setulosus pericarti, silhouette; c, roboris de Gironde, pénis; d, plantaris des Hautes-Pyrénées, pénis; e, id. chez setulosus f.n., d’A1lemagne; f, id. chez setulosus pericarti de Corse. — g-y, Gen. Bagous. — g-j, têtes et rostres 2 g, czwalinai ci'; h, id., 9 ; i, tempestivus 6 ; j, id., 9 , -— k-u, tarses postérieurs : k, cylindrus; l, Iimosus; m, czwalirxai; n, tempestivus; 0, subcarimztus; p, longitarsis; q, collzgnensis; r, frit; s, lutulosus; t, puncticollis; u, lutulerztus. — v-y, métatibias : v, czwalinai; W, tempestivus; x, frit; y, lutulosus. — a-f, d’après TEMPERE 1972b; g-y, d’après D1Ec1<MANN 1983. GEN. BAGOUS H2 p. 714 Gen. Bagous, lfe ligne, description d’origine : Germar, 1817, Mag. Ent. 2 : 340. Les espèces d’Europe moyenne du genre Bagous ont été révisées par DIECKMANN (1964 : 88-111; 1983 : 352-373).
166 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 719 Bagous geniculatus, distribution, ajouter : Vendée : La Faute-sur-Mer 16 VI 1986, 19 (PÈRICART); id., 14 V 1988, d' et 9 en nombre sur les tiges de Potamogeton pusillus L rejetées par les eaux au bord d’un étang saumâtre sublittoral (PELLETIER et PÉRICART). La présence de cette espèce en Vendée est aussi remarquable qu’inattendue. H2 p. 720 Bagous biimpressus, distribution, ajouter : Corse (sec. TEMPERE). H2 p. 721 Espèce no 5, Bagous cylindrus : cylindrus Paykull 1800 est homonyme de cylindrus Fabricius 1781. KLOET & HINCKS (1979) remplacent ce nom par attenuatus Ahrens 1812; SILFVERBERG (1979) le remplace par angustus Silfverberg 1977. H2 p. 722 Bagous cylindrus, distribution, ajouter: Ain, Les Dombes, étang du Plantay, en nombre sur des Callitriche, 9 IV 1980 (VINCENT et PERICART). H2 p. 724 Tableau des espèces de Bagous s.str. : (A) Pour aider à l’identification des espèces de ce sous-genre, on pourra se reporter aux formes des tarses et des pénis des principales espèces, d’après l’étude de DIECKMANN (1964,l.c.) : voir fig. 361-u, 37 et 38. (B) 3e ligne du tableau, lire : 3 à 5 mm H2 p. 725 Alternative n° 7, remplacer par : 7. Elytres plus trapus, 1,6-1,7 fois aussi longs que larges, un peu élargis en arrière, leur plus grande largeur vers le 1/3 postérieur; calus de l’extrémité du 5= interstrie petits et vus de dessus ne dépassant pas l’arrondi des bords latéraux; rostre un peu plus long et plus mince (fig. 36g,h), pattes plus longues, tibias généralement plus élancés (fig. 36v), 3* article tarsal plus large que le 2e (fig. 36m ).Pronotum à peu près aussi long que large, resserré derrière le bord antérieur, présentant sa largeur maxi- male au tiers antérieur, de là régulièrement rétréci jusqu’au bord postérieur, squamulé de gris clair avec une large ligne longitudi- nale sombre de chaque côté de 1’étroite ligne médiane claire. Elytres à squamules sombres dominantes, épaules plus claires ainsi qu’une ligne transversale dans le l/3 postérieur et 4-5 taches sur chaque interstrie impair. Pénis : fig. 37t. Long : 2,6-3,2 mm .................................................. l7"". czwalinai (p. 170) — Elytres plus élancés, 1,7-1,9 fois aussi longs que larges, généra- lement à côtés parallèles, calus de l’extrémité du 5°lI1tC1'SîI`lC plus
GEN. BAGOUS I67 (OCI b C G h ( » ^ U . } ( . « i l” W 4 k I m n 0 p q r· s t W É Z1 Z2 Fig. 37. Gen. Bagous, pénis des d . — a, geniculatus; b, biimpressus; c, petrv; cl, frivaldskyi; e, cylindrus; f, binodulus; g, rzodulosus, h, argillaceus; j, Iimosus; k, subcarinatus; l, Iongitarsis; m, collignenszlv de Berlin (identique pour diglypzus); n, collignensis d’Albanie; 0, friz; p, Iutulosus; q, brevis; r,s, tempestivus; t, çzwalinai; u, Iutosus; v, puncticollis; w, lutulentus; x, robustus d’Allemagne; y, robustus d’Algérie; zl, glabrimszris; 1.2, wagneri. — D’après D1Ec1<MAN1~1 1983. marqués, vus de dessus dépassant l’arrondi des bords latéraux; rostre un peu plus court et plus épais (fig. 36ij); pattes plus brèves, tibias plus trapus (Hg. 36w); 3e article tarsal pas plus large que le 2¤ (fig. 36n), rarement un peu plus large. Pronotum généralement de même forme que chez czwalinai, souvent pourtant à côtés arrondis et la plus grande largeur au milieu. Dessus en général comme chez czwalinai; la ligne transversale
168 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 claire du 3** tiers élytral souvent interrompue à la suture; généralement les squamules claires dominent si bien que le dessus est gris clair avec quelques taches sombres. Pénis : forme de la pointe variable (fig. 37r,s ). Long 2 2,2-2,3 mm .................... .................................................................................... 17. tempestivus H2 p. 726 (A) Alternative n° 9, lfe ligne, écrire: « Tarses postérieurs (sauf chez longitarsis) à 2e et 3° articles » (B) Alternative no 13, 2° alinéa, remplacer par 2 — Stries élytrales intemes finement mais distinctement ponctuées en avant. Tarses très courts, 3€ article un peu plus large que long. Pénis 2 comme fig. 37m. .............................................. 10. diglyptus H2 p. 726-727 Supprimer l’alternative n° 15. H2 p. 727 Alternative no 16, 2e alinéa, dernière ligne, écrire 15. brevis au lieu de armoricanus. H2 p. 728 (A) Bagous frit, écologie et distribution, ajouter : Collecté à diverses reprises parmi les Sphagnum (DIECKMANN 1983 : 367). Signalé de Corse avec doute (T 2 119, note 93). (B) Bagous diglyptus, ajouter après la 3e ligne 2 Synonymes : curtus Gyllen- hal 1845 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. VIII, 2 : 81; HUSTACHE 1930, Curc. gall.—rh., 2 822; — brevitarsis Hansen 1917, Ent. Meddr ll 2 351. — DIECKMANN 1964: 103 (synonymie de curtus); 1983 2 363, 368. H2 p. 729 Bagous diglyptus, écologie, ajouter: Vit probablement sur Saxwaga granulata L en Allemagne (DIECKMANN 1983 : 368). H2 p. 729-730 Supprimer tout le paragraphe relatif à B. curtus, qui est un synonyme de dighrptus (cf supra). H2 p. 731 (1) (A) Bagous longitarsis, écologie : vit sur les Myriophyllum (DIECKMANN 1983 : 366). (1) Dans une lettre datée de décembre 1988, le Dr L. D1ECKMANN, qui révise actuellement le groupe de Bagous cvllignensis, m’informe que deux espèces distinctes de la faune française sont confondues sous ce nom : la première, apparemment la moins commune (Loire—At1antique 1) est B. colligmmsis (Herbst); la seconde (Bassin Parisien !, Loiret !, Indre 1, Languedoc 1, Corse !) devra s’appeler B. rujîmanus HOFFMANN 1954, car le Type de la variété rufïmanus de cet auteur (H2 :
GEN. BAGOUS 169 (B) Bagous longitarsis subsp. duprezi: simple synonyme de B. longitarsis (DIECKMANN 1987c: 111). H2 p. 733 (A) Bagous lutulosus temperei : synonyme de lutulosus (D1ECKMANN 1987c : 111). (B) Espèce n¤ 15, remplacer les 3 premières lignes et la description par : 15. Bagous brevis Gyllenhal 1836 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. III : 550; Ho1=1=MANN 1950a: 196; —— armoricanus Hoffmann 1931, Bull. Soc. ent. Fr. : 68. — DIECKMANN 1964 : 96, 102; SMRECZYNSKI 1972 : 44; BANosHoLr 1981 : 99; DIECKMANN 1983 : 361, 367; 1987c: 111 (synonymie de armoricanus) Espèce voisine de B. lutulosus. Scape antennaire bref, plus court que la plus petite largeur du rostre. Pronotum pourvu d’un sillon médian longitudinal aussi large qu’un interstrie élytral; largeur maximale vers le tiers postérieur, et de là rétréci linéairement jusqu’au bord postérieur. Elytres 1,5 fois aussi longs que larges, avec des stries _ finement ponctuées, 3** et 5° interstries plus larges et un peu plus convexes que les interstries voisins. Articles tarsaux : fig. 38d Pénis : fig. 37q Long : 2,6-3,2 mm. Ressemble à B. revelieri, mais chez ce demier le sillon médian du pronotum est interrompu au milieu, le dernier article des tarses sensiblement plus élancé (fig. 38e) et la forme du pénis est différente (fig. 38a-c ). L’adulte a été collecté d’avril à juin. D’après BANGS1-IOLT (l.c.) ce Bagous a été capturé en nombre en Danemark en avril 1976 dans le déversoir d’un étang, et observé au début de mai de la même année in-copula au collet de Ranunculus flammula L. Outre les localités données par HOFFMANN p. 734, un spécimen d de cette espèce a été trouvé dans le Nord de la France 2 Lille (coll. Purkyne, Mus. de Prague, d’après DIECKMANN 1964 l.c.) Europe moyenne et septentrionale : Scandinavie, Danemark, Grande-Bretagne, Allemagne, Tchécoslovaquie, U.R.S.S. H2 p. 734-735 (A) Bagous revelieri, référence de la description d’origine : TOURNIER 1874 et non 1884 comme indiqué par HUsTAcHE et HoFFMANN (B) même espèce, écologie : trouvé en nombre en Corse, marais de Porto-Vecchio V 1955 au pied d’Apium crassqzes (Koch) Reichenb. (PERKJART). H2 p. 735 Bagous tempestivus, bas de la page : la variété cnemerythrus n’est qu’un simple synonyme de cette espèce. 731) en fait partie. Par ailleurs la variété juvenilis HOFFMANN 1954 l.c. est un synonyme de longitarsis Thomson. B. rufîmanus se différencie de B. collignensis par le corps du pénis du d' beaucoup plus fortement élargi entre la base et le rétrécissement du tiers apical.
170 CORRECTIONS ET c0MPLÉME1vrs AU 1/0L L/ME 2 î< ez @3 1 T q d e \ r 1 *01 à \ ` O` 1-:, 1 j ``` © \ É 9 . Fig. 38. a-c, Bagous revelieri de Corse, pénis; d, B. brevis d, patte postérieure; e, id. pour B. revelieri; f, Amaurorhinus mediterramzus, pénis du d' ; g, id., A. bewickianus. — Echelles en mm. — a-e, originaux; f,g, imité de FOLWACZNY, 1972. H2 p. 736 (A) Bagous tempestivus, écologie : inféodée essentiellement à des Ranuncu- lus, notamment R. repens L. Trois larves furent trouvées dans la tige inférieure de cette plante par H. BU1-IR à Mühlhausen (RDA) début juin 1967, dévorant la pulpe; elles se nymphosèrent dans cette tige et les imagos, éclos 22 jours plus tard, dévorèrent les diverses parties d’une feuille (DIECKMANN 1983 2 369). (B) Remplacer subsp. haesleri par : 17"“. Bagous czwalinai Seidlitz 1891, Fauna baltica : 616; — heasleri Newbery 1902, Entomologist’s Rec. J. Var. : 152 (haesleri auct., HOFFMANN 1954). — Dieckmann 1964: 104; 1983 : 369. Espèce souvent difficile à séparer de tempestivus; les caractères indiqués dans le tableau sont individuellement variables mais leur ensemble permet en général la diagnose. La plante-hôte n’est pas connue : peut-être une Renoncule; trouvé sur Polygonum persicaria L par OSELLA près de Turin (DIECKMANN 1983: 369). Les adultes ont été collectés de mars à juin, et en août-septembre. Signalé de France sans localité précise par NEWBERY (heasleri). Europe septentrionale et moyenne: Suède, Danemark, Angleterre, Allemagne, URSS (Kaliningrad); Slovaquie, Italie. H2 p. 737 Bagous limosus, distribution, ajouter : Corse, marais de Porto-Vecchio (PÉRICART).
GEN BAGOUS 171 H2 p. 740 (A) Intercaler avant le tableau des espèces du sous-genre Abagousz Les figures 37u à 37 z2 p. 167, empruntées à l’étude de DIECKMANN (1964) indiquent la forme du pénis des diverses espèces du sous-genre Abagous. (B) Tableau, altemative no 3, 2€ alinéa, écrire : 25"i‘ robustus au lieu de lutulentus robustus H2 p. 742 Bagous glabrirostris, distribution, ajouter: L0ire—Atlantique, lac de Grandlieu (PÉRICART et al., 1957). H2 p. 743 Bagous puncticollis, distribution, ajouter : Loire-Atlantique, lac de Grandlieu (PÉMCART et al., 1957). H2 p. 744 (A) Bagous lutulentus, distribution, ajouter: A1pes—de-Haute-Provence: Tercier, alt. 1300 m, VI 1979 (PÉRlCART)§ Corse, marais de Porto- Vecchio VI 1961 (PER1cARr). (B) lle ligne, remplacer par : 25"". Bagous (Abagous) robustus H. Brisout 1863, Annls Soc. ent. Fr. 2 513; — 0lcesei... Bibliographie : compléter par: DIECKMANN 1983 : 372 (robustus, es- pèce distincte). Ecologie : Vit sur Alisma plantago L, au bord des eaux (DIECKMANN, l.c. ). TRIB. COSSONINI H2 p. 745 (A) Alternative n° 3, l" alinéa, demière ligne, orthographe : Choerorhinus. (B) Alternative n° 4, l" alinéa, 3e ligne, orthographe : Amaurorhinus. (C) Alternative no 4, 2e alinéa, remplacer par : — Yeux distincts. Elytres striés-ponctués. Scutellum visible .... 4"“ 4"“. Métastemum finement et densément ponctué et pourvu d’un étroit sillon médian. Ponctuation du pronotum de moitié plus line que celle des stries élytrales. Stries internes, au sommet des élytres, non arquées vers l’extérieur. Tête non étranglée derrière les yeux; rostre d’égale épaisseur sur toute sa longueur ............ .................................................................... (H2 p. 750) Pentarthrum
172 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 — Métastemum pourvu d’une ponctuation dispersée et grossière, avec ou sans sillon médian. Ponctuation du pronotum presque aussi forte que celle des stries élytrales. Les deux stries internes, vers le sommet des élytres, plus ou moins distinctement arquées vers l’extérieur. Tête un peu étranglée en arrière des yeux; côtés du rostre sinués entre les yeux et l’insertion antennaire ............ ............................................................................ Euophryum (p. 173) (D) Alternative n° 7, let alinéa, 2€ ligne, écrire : « (p. 761) Rhyncolus [non Rhyncholus] et genres voisins. (E) Alternative n° 8, 1*** alinéa, 2e ligne, écrire : Caulotrupodes au lieu de Caulotrupis. (F) Alternative n° 9, l" alinéa, 2C ligne, écrire: Pselactus au lieu de Pselachus. GEN. CHOERORHINUS H2 p. 747 Titre du milieu de la page et espèce du bas de la page, orthographe : Choerorhinus. GEN. AMA URORHINUS"’ H2 p. 748-750 Orthographe du nom de genre : Amaurorhinus. H2 p. 748 Nota : Le genre Amaurorhinus a été révisé par FOLWACZNY (1972). On peut déduire de cette étude que sous le nom bewickianus sensu HOFFMANN sont confondues deux espèces: bewickianus, présent en Provence et en Corse, et mediterraneus, présent en Languedoc. Toutefois les dernières captures de ces espèces dans notre pays sont fort anciennes. Une troisième espèce, A. sardous, pourrait se rencontrer en Corse. Quant à Amaurorhinus clermonti, espèce de Madère, tant selon FOLWACZNY (l.c. : 82) que selon TEMPERE (T : 121, note 98) sa capture par J. CLERMONT sur la côte landaise est tout à fait accidentelle (TEMPÈRE écrit même : « sinon fictive »). H2 p. 749 Tableau des espèces, remplacer par : (1) Voir Additif p. 527 (Amaurorhinus paganetzii).
GEN. PENTARTRUM ET EUOPHRYUM 173 TABLEAU DES ESPÈCES l. Pronotum mat, chagriné et densément couvert d’une ponctuation serrée. Rostre non densément ponctué, mat chez le 0*, brillant chez la 9 ; élytres un peu brillants Long : 2,1-2,6 mm (sardous) — Pronotum à ponctuation moins serrée, la distance entre 2 points de 1’0rdre de leur diamètre ............................................................ 2 2. Elytres elliptiques, à peine 2 fois aussi longs que larges. c3' 1 Stemite anal creusé d’une fosse longitudinale profonde, grande, à bords bien délimités latéralement; pénis 2 fig. 38g. Long : 1,9-2,7 mm .................................................................. 1. bewickianus — Elytres élancés, cylindriques, 2 fois aussi longs que larges. cf : Stemite anal impressionné de chaque côté devant l’apex, et portant également une faible impression à 1’extrême apex; pénis 1 fig. 38f 9 1 stemite basal pourvu d’une impression en demi—lune devant son bord postérieur. Long 1 2,2-2,6 mm ........ ................................................................ 1"". mediterraneus (p. 173) H2 p. 749-750 (A) Amaumrhinus bewickianus. La description d’HoFFMANN s’applique aussi bien à bewickianus qu’à mediterraneus. Provenances françaises confirmées 1 Var : Saint-Raphaël (ex. coll. Grenier) 1; Corse (type de bonnairei) (FOLWACZNY vid.) (B) Supprimer Amaurorhinus clermonti, étranger à notre faune, et ajouter en substitution 1 1"". Amaurorhinus mediterraneus Folwaczny 1972 1 67, 76; 1973 1 86. Espèce voisine d’A. bewickianus, dont elle diffère par les caractères indiqués au tableau, et notamment la forme du pénis du d. Aude: Carcassonne (selon FOLWACZNY), ? Narbonne (Type de nar- bonnensis; non retrouvé, identité douteuse) Italie 1 Emilie; Sicile. Je n’ai pas vu cette espèce. GEN. PENTARTHRUM et EUOPHRYUM H2 p. 751 Avant le genre Cossonus, intercaler 1 Gen. EUOPHRYUM Broun 1908, Trans. New Zeal. Inst. 41 (1909) 1 159; FoLwAczNY 1973 : 111. Genre voisin de Pentarthrum dont il diffère, outre les caractères indiqués au tableau, par la structure des genitalia d . Une dizaine d’espèces connues en Nouvelle—Zé1ande, dont deux, E. confine et E. rufum, ont été importées en Europe. Mêmes mœurs que
174 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 les Pentarthrum: s’attaquent aux vieilles boiseries, meubles, lattes de plancher, auxquels ils sont susceptibles d’infliger des dégâts par les perforations de leurs galeries larvaires. Un spécimen d’Eu0phryum sp. a été identifié récemment dans du matériel de Pentarthrum huttoni provenant de boiseries parisiennes (R.T. THOMPSON, comm. pers,). Il est possible que les 2 espèces se rencontrent en France. TABLEAU DES ESPÈCES (d'après F.H.L.) 1. Pronotum fortement ponctué avec une ligne médiane lisse. Rostre du o' moins fortement resserré devant l’insertion anten- naire. Massue des antennes acuminée. Brun rouge. Long : 3-4,5 mm .............................................................. 1. confine (p. 174) — Pronotum moins fortement ponctué et sans ligne médiane lisse. Rostre du d plus fortement resserré devant l’insertion anten- naire. Massue des antennes plus arrondie. Brun rouge. Long: 3-3,3 mm ................................................................ 2. rufum (p. 174) Nota : En réalité la séparation des espèces est très difficile, le caractère de la ligne médiane du pronotum est variable, celui de la massue antennaire probablement meilleur (HUM et al., 1980 : 203) 1. Euophryum confine (Broun) 1881, Man. New Zeal. Col. II: 732; 1908, Trans. New Zeal. Inst. 41 : 161. —- FoLwAczNv 1973: 112: F.H.L. 1983 : 36. Distribution : Angleterre, Autriche (Tyrol). 2. Euaphryum rufum (Broun) 1880, Man. New Zeal. Col. I : 510; 1908, Trans. New Zeal. Inst. 41 : 160. — FOLWACZNY 1973: 112; F.H.L. 1983 : 36. Distribution : Angleterre, Suisse occidentale. Je n’ai vu ni l’une ni l’autre de ces espèces. GEN. COSSONUS H2 p. 752 (A) Tableau des espèces de Cossonus, remplacer entièrement par : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Stries dorsales des élytres pourvues de points aussi large que les interstries contigus. Partie basale étroite du rostre pas plus longue que la partie apicale élargie, ou plus brève que celle-ci. 2
GEN CAULOTRUPODES 175 — Stries dorsales des élytres pourvues de points de moitié moins larges que les interstries contigus. Partie basale étroite du rostre 1,5 fois aussi longue que la partie apicale élargie. Insecte subdéprimé. Long : 4,5-6 mm ............................ 1. parallelwàredus 2. Dessus convexe. Pronotum grossièrement et assez régulièrement ponctué. Rostre épais, à partie basale étroite moins longue que la partie apicale élargie. Long : 5-6 mm ................ 3. cylindricus — Dessus déprimé. Ponctuation du pronotum très inégale, assez 1 line sur les côtés, grosse et plus serrée sur le milieu; pronotum largement impressionné sur sa partie médiane et caréné en son milieu devant la base. Partie apicale élargie du rostre à peu près aussi longue que sa partie étroite. Long : 4,5-5 mm ..2. linearis (B) Espèce n° 1, remplacer les 2 premières lignes par : 1. Cossonus paraIlelipipcd1¢s(Herbst) 1795, Natursyst. Ins. Kâfer VI: 275; — linearis sensu H0FFMANN 1954 (H2 : 752); — ferrugineus Clairville 1798, Ent. Helv. :60. — FOLWACZNY 1973 : 135; D1EcKMAN1~1 1983 : 339, 340. H2 p. 753 Espèce n° 2, remplacer les 3 premières lignes par : 2. Cossonus linearis (Fabricius) 1775, Syst. Ent. : 136; - planatus Bedel 1885, Fn Col. Bass. Seine VI : 195; HUSTACHE 1931, Curc. gall.-rhén. : 878; HOFFMANN 1954 (H2: 753). — FOLWACZNY 1973 : 133; DIECK- MANN 1983 : 339, 340. GEN. MESITES H2 p. 756 (A) Mesites cumpes, distribution, ajouter : Ardèche : Ruoms (BALAZUC). (B) Bas de page, observation, ire ligne, lire : cribratus. GEN. CA ULOTRUPODES (= CA ULOTRUPIS sensu Ho1=rMANN) H2 p. 757 (A) Remplacer les 2 premières lignes par : Gen. Caulotrupodes Voss 1955 : 202. —— Caulotrupis Wollaston 1854, Ins. Mader. : 308 (part.); auct. — Phloeophagus Schônherr 1838, Gen. Spec. Curc. IV, 2 : 1047 (part.), — ROUDIER 1958b : 213; Folwaczny 1973 : 100; DIECKMANN 1983 2 337.
176 CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 2 Nota: Le genre est monospécitique et fut créé par Voss comme sous-genre de Caulotrupis; RoUD1ER (1958) puis FoLwAczNv (1973), l’ont érigé en genre. (B) Nom de l’espèce 2 Caulotrupodes aeneopiceus. GEN. PSELACTUS H2 p. 758 Nom du genre : Pselactus, non Pselachus. GEN. RHYNCOLUS (sensu HOFFMANN) H2 p. 761 · Intercaler la note préliminaire suivante : Les travaux de V©Ss (1955 2 182-239) et de FOLWACZNY (1973 : 65-180) conduisent, sur la base des espèces-types des taxa du groupe-genre, à apporter diverses modifications au niveau des genres Rhyncolus et voisins, sans mettre en cause 1’identification des espèces. Les divers tableaux d’H01=1=MANN peuvent être conservés mais les noms génériques et subgénériques sont à utiliser comme suit (tous les anciens sous-genres sont élevés au niveau de genres). Leurs caractères sont donnés aux pages indiquées. a) Gen. Rhyncolus Germar 1817 (p. 177). Synonyme : Eremotes Wollaston 1861. Espèces françaises : 1. elongatus; 2. ater; 3. punctatulus; 4. stran- gulatus; 5. scuhzturatus; 6. reflexus. b) Gen. Stenoscelis Wollaston 1861 (p. 178). Espèce française : 7. submuricatus. c) Gen. Brachytemnus Wollaston 1873 (p. 178). Espèce française : 8. porcatus. d) Gen. Brachytemnaides Folwaczny 1973 (p. 178). Espèce française : 9. fïlum. e) Gen. Hexarthrum Wollaston 1860 (p. 179). Espèce française : 10. exiguum (= culinaris ). f) Gen. Neohexarthrum Hoffmann 1954 (p. 179). Espèce française : ll. bonnairei g) Gen. Stereocorynes Wollaston 1873 (p. 179). Espèce française : 12. truncorum Germar h) Gen. Phloeophagus Schônherr 1838 (p. 179). Synonyme : Rhyncolus s.str. sensu Hoffman Espèces françaises : 13. lignarius; 14. cylindrus; 15. gracilis. (Phloeophagus turbatus est à éliminer de la faune française).
GEN RHYNCOLUS 177 La diagnose de la seconde moitié de la p. 761 d’HoFFMANN s’applique à tout le groupe; les lignes en petits caractères des p. 761-762 sont cohérentes avec la conception d’HoFFMANN. H2 p. 762 (A) Remplacer « Tableau des sous—genres » par « Tableau des genres » (B) 2c ligne du tableau, écrire: « (p. 770) Hexarthrum et Neohexar- thrum » (C) Dernière ligne, écrire Rhyncolus au lieu de Eremotes. H2 p. 763 (A) 8** ligne, écrire Phloeophagus au lieu de Rhyncolus. (B) Dernière ligne du_tableau des genres, écrire : « (p. 768) Brachytem— nus, Stenoscelis et Brachytemn0ides» (C) Après le tableau des genres, remplacer les 2 lignes du titre par : Gen. RHYNCOLUS Germar 1817, Mag. Ent. II : 340; 1824, Ins. Spec. Nov. : 307. — Rhyncholus auct. — Eremotes Wollaston 1861, Trans. R. ent. Soc. London (2), 5 : 364. — Yoss 1955 : 221; FOLWACZNY 1973 : 141; DIECKMANN 1983 : 340. Corps cylindrique. Rostre tout au plus aussi long que large, le plus souvent plus court, aplati en-dessus. Antennes comprimées, articles 2 à 7 du funicule très larges; massue ovale de couleur plus claire et aussi large ou seulement peu plus large que le funicule, à peine démarquée de ce1ui—ci. Yeux convexes. Pronotum présentant sa largeur maximale vers le 1/3 postérieur. Scutellum visible. Elytres à peu près aussi larges que le pronotum, environ 2 fois aussi longs que larges. Les sexes sont difficiles à séparer d’après les caractères externes. Une dizaine d’espèces paléarctiques connues, dont 6 en France. H2 p. 764 Tableau, dernière ligne, écrire punctatulus, non punctulatus H2 p. 764-767 Remplacer pour les 6 espèces de ces pages R. (Eremotes) par Rhyn- colus. H2 p. 765 (A) Rhyncolus elongatus, distribution, ajouter : remonte sur le littoral Sud ouest jusqu’en Charente-Maritime : La Coubre (TEMPÈRE). (B) Rhyncolus ater, ajouter en synonymie : chlouropus auct. (nec Linné 1758) Ajouter en bibliographie : FOLWACZNY 1973 2 146 (chloropus); D1EcK· MANN 1983 : 343 (chlompus); THoMPsoN & ALoNso 1988 : 85 (valida- tion de ater). (C) Espèce n° 3, écrire : Rhyncolus punctatulus, non punctulatus.
178 CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 767 Rhyncolus scu@turatus, distribution, ajouter : Hautes-Alpes (Queyras), 1972 (RAMLLY, sec. TEMPERE). H2 p. 768 (A) Remplacer le titre avant le tableau par : << Gen. Stenoscelis, Brachytem- nus et Brachytemrwides ». (B) Intercaler après le tableau : Gen. STENOSCELIS Wollaston 1861, Joum. Ent. 1 : 141; FOLWACZNY 1973 : 71, 165; D1EcxMANN 1983 : 348. Corps cylindrique. Rostre très court, rétréci en avant, identique chez les 2 sexes. Yeux plats. Funicule antennaire de 7 articles; massue déprimée. Elytres généralement sculptés de petits tubercules aigus. Tarses petits, élancés, 3° article à peine bilobé, insensiblement plus large que le 2€. Quatre espèces paléarctiques, dont une seule dans notre faune. (C) Espèce n° 7, remplacer par : « 7. Stenoscelis submuricatus". >> H2 p. 769 (A) Avant l’espèce no 8, intercaler : Gen. BRACHYTEMNUS Wollaston 1873, Trans. R. ent. Soc. London : 440, 502, 591; FOLWACZNY 1973 : 71, 156; DuscxMA1~m 1983 : 345. Corps cylindrique. Rostre conique, identique chez les 2 sexes. Yeux plats. Massue antennaire aplatie, à l" article seul visible, plus ou moins cupuliforme, tronqué apicalement, les suivants très petits, au moins en partie invaginés dans la cupule du 1***. Pronotum à ponc- tuation assez grossière. Tarses étroits, 3e article pas plus large que le 2e. Deux espèces paléarctiques dont une en France. (B) Espèce n° 8, écrire : « 8. Brachytemnus p0rcatus... » (C) Avant l’espèce n<> 9, intercaler : Gen. BRACHYTEMNOIDES Folwaczny 1973 : 155. Caractères intermédiaires entre Brachytemnus et Phloeophagus. Massue antennaire normale, les derniers articles non invaginés dans la cupule du le'. Rostre indistinctement séparé de la tête. Yeux complètement plats. Tarses étroits. (D) Espèce n° 9, l" ligne, écrire : << 9. Brachytemnoides fïlum (Mulsant & Rey), 1858, Annls Sci. Phys. Nat. Soc. Agr. Lyon (3), 2 2 300... H2 p. 770 (A) Remplacer le titre avant le tableau par : « Gen. Hexarthrum et Neo- hexarthrum ». (B) Tableau des espèces, l" alinéa, dernière ligne, écrire : 10. exiguum, au lieu de culinaris. (C) Intercaler après le tableau :
GEN. RHYNCOLUS 179 Gen. HEXARTHRUM Wollaston 1860, Ann. Mag. Nat. Hist. (3), 5 : 448; FOLWACZNY 1973 : 71, 160; DIECKMANN 1983 2 333, 346. Funicule antennaire de 6 articles; massue déprimée. Rostre court, rétréci vers l’avant, démarqué du front, finement et densément ponctué, celui du d conique, celui de la 9 moins fortement aminci vers l’avant, à côtés parallèles dès la moitié apicale. Yeux plats. Pronotum un peu plus large que long, à bords latéraux parallèles ou convergents vers l’avant, disque fortement ponctué. Scutellum visible. Elytres en général plus larges que le pronotum, 1,2 à 2 fois aussi longs que larges, côtés en moyenne parallèles, stries fortement marquées, interstries avec une line rangée de points et des granulations aiguës dans la moitié postérieure. Tarses étroits, 3** article pas plus large que ` le Ze. Six espèces paléarctiques, une seule dans notre faune. (D) Espèce n° 10, remplacer les 2 premières lignes par : 10. Hexarthrum ariguum (Boheman) 1838 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. IV, 2 : 1066; —— culinare auct. (nec Germar 1824); — cribripennis (Graells) 1858, Mem. Map. geol. 88. — Bibliographie, ajouter : FoLwAczNY 1973 : 163; D1EcKMANN 1983 : 347. H2 p. 771 (A) Avant l’espèce no 11, intercaler 1 Gen. NEOHEXARTHRUM Hoffmann 1954 (H2: 772) (subgen.). — FOLWACZNY 1973 : 155. Genre monospécifique. (B) Espèce n° ll, 1*** ligne, écrire : « 11. Neohexarthrum bonnairei Hoff- mann... » H2 p. 772 (A) Remplacer le titre avant l’espèce no 12 par : Gen. STEREOCORYNESW0llaston 1873, Trans. R. ent. Soc. London : 439, 500, 588; FOLWACZNY 1973 : 158; D1EcxMANN 1983 : 346. Corps cylindrique. Rostre atténué en avant. Yeux plats. Massue antennaire déprimée, ler article seul visible. Fémurs aplatis, anguleux sur leur bord inférieur, cet angle plus saillant sur les profémurs, plus petit sur les mésofémurs et presque invisible sur les métafémurs. Quatre espèces dans la région holarctique, une seule en France. (B) Espèce n° 12, lm ligne, écrire : « 12. Stereocorynes truncorum (Ger- mar)... » H2 p. 773 (A) Remplacer le titre du haut de la page par : Gen. PHLOEOPHAGUSSchônherr 1838, Gen. Spec. Curc. IV, 2 : 1047. — Subgen. Rhyncolus s.str. auct. · Corps allongé, rostre subcylindrique, arqué, plus long que large, en moyenne plus court et plus épais chez le d que chez la 9 . Funicule
180 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 antennaire de 7 articles. Yeux convexes, plus rarement plats. Pronotum faiblement étranglé en arrière du bord antérieur. Scutellum distinct. Elytres généralement élancés et à côtés parallèles, avec de fortes stries de points. Tarses minces. Genre rassemblant 70 espèces connues sur le Globe dont 7 paléarctiques et 3 dans notre faune. (B) Tableau des espèces, alternative no 2, 26 alinéa, dernière ligne, écrire 1 « (1) thomsoni >>. (C) Note infrapaginale, remplacer la lm ligne par : (1) Phl. thomsoni (Grill) 1896, Cat. Col. Scand. : 306; turbatus auct. 2 cité sous ce dernier nom par Reitter... H2 p. 773-775 Remplacer Rhyncolus (s.str.) par Phloeophagus pour les espèces 13, 14 et 15. H2 p. 775 Phloeophagus gracilis, distribution, ajouter : Pyrénées-Orientales (TEM- PÈRE). » TRIB. RAYMONDIONYMINI H2 p. 776 (A) Insérer en haut de la page la note ci-après : Erigé en sous-famille Raymondionyminae, ce groupe de Curculio- nidae endogées ou hypogées a fait 1’objet d’une importante révision par OSELLA (1977 : 1-162). Selon cette étude, le genre Raymondionymus sensu HOFFMANN est démembré en 3 genres 2 — Raymondionymusz espèce-type marqueti Aubé — Derosasius Ganglbauer 1906, sous-genre érigé en genre : espèce- type damryi Perris — Pararaymondionymus Osella 1977 : espèce-type stricticollis Reit- ter. Genre divisé lui—même en 2 sous-genres : Pararaymondiony- mus s.str.; et Cowaitiella Osella 1971b, espèce-type benjamini Marquet. (B) Nota: Les planches de figures 39 à 42 illustrent, pour faciliter les identifications, les habitus et les pénis de la plupart de nos espèces de Raymondionyminae, ainsi que quelques détails morphologiques impor- tants; ces dessins sont presque exclusivement empruntés aux travaux d`OSELLA. (C) Après la diagnose de la sous-famille, remplacer le tableau des genres de HoFFMANN par le tableau des genres et sous-genres ci-après 2
TRIB. RAYMONDIONYMINI 181 4 li _4 ag à L/·\' \ È " Q, ,`_` " ni` df ‘ Cï • .2. C · i * _ À .,.1 ,,1,, .4 . =— 1 * -:;·- W, "*‘ #· "’ ‘ .. =·. ¤. — .- 'stz? .,·¤«î&ë·§ . ïiï. , l. ='°·>‘°·>°,,~ — :·§·g’g:ï1,;z·: .§—Z;È JQ V 1 > <· gvgê ¤_ .¤°¤¤°;°g`·i 1 °°`¤ë°§. ' 'zac,- °o ga i ! » "` » ëiî:§·§:: ’" ·Ã°¤â:É ‘â°Ã¤°¤ . $*3: QÈZ C %%9'£ ‘ i _ ,ï·;·°_ _.;- LF : _ É?. g' _ · ·B- I J Fu _' ·. . £`îêë·‘&;%â 8.%. % 2% if É«·«~'°I'l°"Ã`°°§+`- 18 iî§â‘°· "-S·î..°' ' ' *¤¤°S .<>‘¤¤`° -;,1 · @1,, Y _¤`«·*¥g 1; . —¤ ,.·¤·g .·§¤ ,,¤. \ \ g.¤¤0· O 004: Ã` 1.?¤.¤':,;°`°" 1 1 _ '°.§=¤`;,¤`¤`:~É, 1} 1 0_g·§`n_ :0`¤.‘à% ` ,= · ,î;§.î,¤,|··È'Z` ’ ·, 1-e v -Zip-g·‘?’-§·a° .,,.~ 1j ¤·¤ 0 °.¤_¤g_ -.),,. <— ~=¤· âa,.¤;,|;—>·«>·¤·; ‘·· »1 1 , .¤=‘··.,.;§ ...¤§· ’ 1 1.·;¤.g·2··‘jg¤¤ · 1 1 ·&;«_~·,,¤§·¤~·¥-·1 . 4 ¤,‘*·°·¤ .¤`¤¤'¤. »-° s °· ·°£. .. .° _, · 0. qa? ç nam. -.°.B,¤_,,_ , ¤.¤ . .° 0 ¤ 0 1.. ·.,°·.°~.~,,.,q _··¤ , ,,..,·,. . ·•;.· »·¤ _ .¤·¤’n 14 1, `:`¢·$_; . _ ¤°·:.7• _·°.°,°~ç _‘ ry, G• ¤·°`:_;L el .- 0/ " ,; J _\ ü ` ___ _: î 'srèizygz ' U ,, _ ‘ 1. Q . ' ` E 1 _ " C " "‘°f 5 . " a1 - vf' `°1·' 1«··*" `1"Èî’ FE ',_ '”*— k d ' ` —<_Q,_ G ..à A _\ j 2 .4 ,, ·_ I E 1 ,~"'~` A Na y, _"~./ ' \5»~" 1 _ ` * - ; ) 1 _d ‘ èë,. , ‘ $3 4·~»‘ . ·5°"/ ·"«.¢*'/C ii ` / ii 2 : 1* î} â .;·â§.; ‘ â · î 4 _ ¤ M? il 1l à ¤§Z¤¤É' î.ï' ;— . 1 . z.¤¤âë ' ¤‘ a , .1 Fa, 1 . 1 _ ar-·_"}*‘ï,î . .;2·Z·1î`·_'âî, 5 , §,Sï¤ .‘ZQ`É`·‘L , —— i1g,§§.,.~·;.·; ° —.;; ໤‘¤' `;¤ °_·· 1 A f .¤,¤,¤v¤rigg ¤1¤ ·: Q gi 1· :;.g,¤..·1g—g. “ °°È‘°' .°·È E-°. ...¥· ·E,°.È#° ?¤'È'°"1É' i ·«·»~ J '¤·€*g· %~2î·1·‘¥ *1É l°;È.¤·°` §~¤¤ 1 F1 ° ¤ · ¥¤«¤`°'°' " È'g·°'g· ;S`°.;` î it ·»;’â·°Ã` '¤·Z·§· , 1 . `§Z'¤’¤«3¤,¤‘§,§* · 2«ï‘,;·.7¤§@,2I 1 .2.1, ¤ à' `0·¤ ¤ à . A g,·¤'°·°,?¥¤ °*4;.g `à _%'È.¤v §g,Ã.g, ` -·1:1; 1 1. 1 n;?·°,1=.·I?1·l 1 WE 31ëi: 1 .2:. 1 1 t if 1î;. 11 1 1 · .1 ¢— ·» r f '··¢î · N "" Fig. 39. Gen. Pararaymondianymus s.str., habitus de diverses espèces. -— a, hoffmarmi des Alpes- Maritimes; b, ochsi des Alpes-Maritimes; e, lzzvagnei de l’Hérault; d, Iongicvllis de Corse, Omessa; e, Iaevizhorax de Corse, Omessa; f, Ianeyriei du Var. — Echelles en mm. —- D’après OSELLA 1977, dessins de R. PAGE. TABLEAU DES GENRES ET SOUS-GENRES 1. Funicule antennaire de 5 articles. Elytres peu brillants, à 8 stries nettement ponctuêes .......................................................................... ............................ Pararaymondionymus subg. Cowaitiella (p. 188) — Funicule antennaire de 6 articles ................................................ 2 2. Corps déprimé. Scrobes latéraux, très brefs, dirigés sous le rostre, largement séparés l’un de l’autre (rostre vu de dessous). Scape
182 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 antennaire dépassant la base du rostre. Protibias non triangu- laires, sans dent externe apparente. Fémurs pourvus d’un sillon très bref au sommet de leur face interne ...................................... .......................................................................... (H2 p. 777) Alaocyba — Corps plus ou moins convexe, scrobes naissant à la marge inférieure du rostre, convergents inférieurement en arrière, séparés seulement en-dessous par une étroite carène. Scape ne dépassant pas la base du rostre .................................................... 3 3- Fémurs brusquement amincis à leur base, et pourvus au sommet de leur face interne d’un court sillon pour la réception du tibia au repos .................................................... (H2 p. 778) Alaocephala — Fémurs progressivement rétrécis à leur naissance, pourvus sur leur face inteme d’un long sillon. Protibias armés d’une dent externe plus ou moins visible. Prosternum légèrement con- cave .................................................................................................... 4 4. Elytres pourvus de 14 rangées de points, dont 8 correspondent aux stries et 6 aux interstries fortement ponctués qui ressemblent à des stries. Profémurs armés d’une forte dente médiane .......... .............................................................................. Derosasius (p. 189) — Elytres pourvus de 8 ou 9 rangées de points ............................ 5 5. Elytres pourvus de 9 rangées de points; 7e interstrie plus ou moins costiforme en arrière. Protibias armés d’une dent plus ou moins développée vers le l/3 apical .............................................. .......................................................... (H2 p. 779) Raymondionymus — Elytres pourvus de 8 rangées de points; 7** interstrie non relevé en arrière, jamais costiforme. Protibias armés ou non d’une dent médiane de forme et développement variables ............................ .................................................. Pararaymondionymus s.str. (p. 185) H2 p. 778 lntercaler en bas de la page, avant le genre Raymondionymus sensu HoFFMANN : Alaoœphala delarouzei subsp. cojjfaiti Hoffmann 1958 (H Suppl. : 1749). Description 2 se reporter à cette page du volume 3 d’HoFFMANN. GEN. RAYMONDIONYM US (sensu HOFFMANN) H2 p. 779 (A) Comme indiqué précédemment les Raymondionymus des anciens auteurs sont aujourd’hui fractionnés en 3 genres, Raymondionymus, Pamraymandionymus et Derosasius. Pour l’identitication des espèces, on pourra conserver le tableau des p. 779-781 d’HoFFMANN, modifié comme indiqué ci—après pour inclure 2 espèces nouvelles et élever au
GEN. RAYMONDIONYMUS 183 ’*.._ G . · ,.1* \‘ "\/'in \ 1 \·.. ~" *~». .t«···ï ·•,;_ , ne Q î ÉEÉÈÈ il v ,;%‘§§·;,°., `* 31., .:» ` "' :•:.¤È ·,_.N¤¤« ~ ··¤ * " ¤ n¤" · ` °;¤.g«f ~ ` —€° —_ , ~.,, ·. g qgc gs? à ·À l ‘_ . ·ëé:g_i%:§’g; ' I A C U1; ~:‘ - · ¤°¤¤ ;p¤° E- . §:§§;_:§;§ï; âgâë Sàîë — ::=:¤-;:·:·:z· ‘à¤<= »····· ~ -<= °«·SS î3‘à8’â. gn- ¤,g·of°· _¤‘¤'° "«·.· ‘ · ¤W‘6¤ ° · " / i ` sd `0 06 " ’ ¤¤·g_gj;g'::‘ à ` ânnü Gpnz ' Ogg bgûîï j?/뤷:-·¤§·.â ~ — S¤¤"•¤°« Snaswwn ¤' · .:g.g;,·.g_g.g« p¤¤¤»§¤¤: U Q 098** ¤ . ~ %::;:2::;:;:` . g2g’.g8.· T 1 ¤ gg?â— ê au ·¤ , ¤ • ` ` i l V pé, ,..·· , ys,. M.; g p l yy.; gt · .* · É * S _ >.*‘ Q ~ 1. 5 z d É G · - > 'Z ` zi? A \; . . A . _, Q}.? ·_ ;@§,,;f|g il if l . · ·;î;_è;;;;,: ie T . N (Q ? p gg li F , ‘ i .` .i ...» ie É M 1 J'` ( = " ï _ i ‘· _ , .4* · V il E Fig. 40. Gen. Ptzmraymondionyrnus s.str. — a-cg habitus de diverses espèces; d-f, pénis des d. a,d, onentalzs des Alpes-Maritimes; b,e, f0ss0r du Var; c,f, perrisi du Lot-et·Gar0nne. — Echelles en mm. — D’après OSELLA 1977, dessins de R. PACE. rang d’espèces quelques sous-espèces ou variétés citées par HOFF- MANN. Par commodité, les espèces sont numérotées en conservant l’ord1·e d’HOF1=MANN, comme s’il s’agissait d’un seul genre. La répartition des espèces entre les genres et sous-genres est la suivante : a) Raymondionymust 1. marqueti. b) Demsasius: 10. damryi. A c) Pararaymondionymus s.str. : 2. fossor; 3. longicollis; 4"". hojfmanni 4‘°‘. orientalis; 4-4. ochsi; 5. laneyriei; 6. laevithorax; 7. lavagnei; 8. perrisi. (Nota : stricticollis, étranger à notre faune, est éliminé). d) Pararaymondianymus subg. Cowailiella : 9. benjamini; 9°". pyrenai- cus; 9‘°'. hispanicus. (B) Tableau des espèces, alternative n<> 2, remplacer par : 2. Antennes à funicule de 6 articles ................................................ 3 — Antennes à funicule de 5 articles .............................................. 2"“
184 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 2'“’. Protibias non anguleusement dilatés en triangle, simplement élargis (fig. 41b); pénis: fig. 4lf Long: 1,85 mm (rostre ex- clu) .............................................................. 9"“. pyremzicus (p. 188) — Tous les tibias, notamment les antérieurs, triangulairement élargis avec une dent médiane ................. . ................................ 2'°' Z"'. Pronotum portant des reliefs rapeux sur ses marges antérieure et latérales. Rostre lisse, sans carène basale. Soies élytrales longues. Long : 2,4 mm ............................ 9‘°'. hispanicus (p. 188) — Pronotum dépourvu de reliefs aigus en avant et sur les côtés, tout au plus avec quelques granules émoussés. Soies élytrales courtes. Long : 1,3-1,6 mm ........................................................ 9. benjamini H2 p. 780-781 (A) Alternative no 9, let alinéa, lœ phrase, remplacer par : « Métafémurs munis, sur la moitié basale de leur tranche interne, d’une dizaine de soies spiniformes, robustes. Protibias... » (B) Alternatives no 10 et suivantes, remplacer complètement par : 10. Soies des stries élytrales bien développées, presque aussi longues ct W lg _ c ‘·~·.,» 1 ,····" le ? , - , ll , .:. ` Égsiëg. il [ ` ïï._i.»§ 4· , , É g; sa un §·,¤;«P°f,ï · . Q 2 X 1 m· ·}§,€= ~ ï C5 .3 . 1 °·îÉi‘ ° ' :[;ï;ï;. ;~ a ,5%, . ,*,0., · j ::52:2 \ = §·§::I'¤,:·î·£ — .î»âîâ,§· ·§Éê~§l% —.=~· ., ·y€J§l1;~2É·- . ‘ x =—E·§$·l§î·§‘E ‘§,:,§·€»·":·ê·=5 2;%; ' !·z¢·%~?»=‘; 4 .:—$»:.‘ë*:立§î# A tygjgës ¤:·‘:;·,;§:· · ü’«,5«_'~ ,...§2 ‘ pg: a~s.< · T·î‘5-¤·l,'E.Z‘:ï ;S`Èî`*' -`z“« È É`; "' ai .;,,3. , , È, . , , , ; . \ 1 *—· * d ” ï G 1 ¤~‘ F . , \_, P É, / wi É: Ln à il Qi tf 1 V · = È O ,· s a , ,.., . ‘ ` Fig. 41. Gen. Pararaymondionymus, subg. Coyfaitiella. — a-c, habitus; d-f, pénis des d' 2 n,d, benjamini de Catalogne; b,f, pyremzicus du Perthus; c,e, hispanicus du Perthus. — Echelles en mm. — D’après OSELLA 1977, dessins de R. PACE.
GEN. RAYMONDIONYMUS 185 que celles des interstries; pronotum fortement ponctué et à côtés très arrondis. Long, rostre exclu : 2-2,2 mm .......... 4"". hojîmanni (p. 185) — Soies des stries élytrales appréciablement plus courtes que celles des interstries, souvent visibles seulement à fort grossissement. ll ll. Plus long que 2 mm sans le rostre. Pronotum plus cylindrique et allongé. Denticulation de la tranche externe des tibias bien visible. Tous les articles du funicule plus longs que larges. Long : 2,2-2,5 mm .............................................. 4-4. ochsi (p. 186) — Plus petit que 2 mm sans le rostre. Pronotum plus large au milieu et d’aspect plus trapu, ponctuation du disque assez forte, la distance entre les points supérieure au diamètre de ceux-ci. Long : 1,85 mm ............................................ 4'°'. orientalis (p. 186) H2 p. 781 A lntercaler après le tableau : Gen. RAIOWONDIONYMUS Wollaston 1873, Trans. R. ent. Soc. London : 456, 531; OSELLA 1977 : 76. H2 p. 782 Raymondionymus marqueti, distribution, ajouter : Val—de-Mame, III-IV 1966 (VANDERBERGH); Vienne: Rouillé, 1972 (CAN·r0T, sec. TEMPERE). H2 p. 783 Intercaler avant l’espèce n° 2 : Gen. PARARAHWONDIONWWUS Osella 1977 : 40. Funicule antennaire de 6 articles. Elytres portant 8 stries de points. Protibias non fortement élargis en triangle, la marge exteme seulement un peu courbée, rarement lisse, p1us_souvent dentée vers le milieu. Hanches antérieures rapprochées à la base; prostemum à peine concave. . H2 p. 783-789 Espèces no 2, 3, 5 à 8: remplacer pour toutes ces espèces le nom Raymondionymus par Pararaymondionymus. Supprimer l’espèce n<> 4, étrangère à notre faune. H2 p. 786-787 Remplacer les noms et descriptions par : 4"". Pararaymomlionymus (s.str.) hojfinarmi (Hervé) 1949 1 133; 1950 : 34; — f0ss0r (Hustache) 1930, Curc. gal1.—rhén. : 845. -— OSELLA 1977 2 41,55 (hojîmarmi) Habitus : voir fig. 39a, et H2 fig. 457. Voisin de P. stricticollis, espèce italienne à laquelle HOFFMANN rattachait ce taxon à titre de sous-espèce. Téguments finement réticulés. Rostre régulièrement courbé, d’égale épaisseur sur toute sa longueur. Antennes assez brèves, scape sinué à la base et épaissi à partir du milieu; funicule modéré-
186 CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 2 ment allongé, les 3 premiers articles allongés, le 4e plus long que large, le 5** globuleux, le 6° transversal. Pronotum relativement trapu, assez fortement élargi au milieu, à ponctuation discale bien marquée, la distance entre les points inférieure au diamètre de ceux-ci. Soies des stries élytrales à peine plus courtes que celles des interstries. Marge exteme des protibias assez nettement denticulée. Distribution : Seulement dans le Var : Pont-des—Veyrans (HERVE), St-Cassien-des—Bois 16 II 1950 (BoNADoNA), Bar, dans la grotte du Garigaï (FAGNIEZ, sec HUsrAcHE Lc.), Gourdon IX 1920 (Ocus). 4'”. Pumraymondionymus (s.str.) orkntalis (Hervé) 1953 : 9-11; OSELLA 1977 : 41, 54. Habitus : fig. 40a. Brun roux à jaune paille, peu pubescent. Rostre lisse, un peu brillant, élargi à 1’inserti0n antennaire. Scape légèrement sinué, renflé apicalement; articles 1 et 2 du funicule allongés, le 3** à peine plus long que son diamètre, le 4= aussi long que large, les 5** et 6e sphériques ou un peu transverses, massue très longue et velue. Prothorax subcylindrique, plus long que large, un peu étranglé antérieurement; ponctuation du disque bien marquée, régulière, distance entre les points égale ou à peine supérieure à leur diamètre. Elytres ovales, largeur maximale vers le milieu, stries marquées, interstries plus larges que les stries et finement ponctués; soies des interstries dressées, bien visibles, celles des stries très courtes, cour- bées, visibles seulement en lumière rasante. Pattes relativement courtes et robustes, protibias dentés sur la marge exteme, couverts de petites aspérités sur la marge inteme; marge exteme des profémurs également couverte d’aspérités. Pénis : fig. 40d Long, rostre exclu : 1,85 mm. Diffère de P. hojfmanni par la brièveté de ses soies striales (longues chez hojfmanm); diffère de R ochsi par sa taille plus petite et ses protibias moins fortement denticulés. Distribution : voir H2 : 787. 4-4. Paruraymondionymus (s.str.) ochsi (Hervé) 1949 : 133; 1950 : 34; —— var. problematicus Hervé l.c. 1949, 1950. — OSELLA 1977 : 53. Habitus : fig. 39b. Très voisin de R hojfmanni dont il diffère par les caractères suivants. Antennes notablement plus élancées, scape sinué à la base, renflé dans le 1/3 apical, funicule plus allongé, les 5 premiers articles allongés, le 6** globuleux. Rostre nettement plus long, et de profil plus large à l’apex qu’à la base. Points des stries élytrales bien marqués mais soies nettement plus courtes que celles des in- terstries. Denticulation des protibias plus forte. Long, rostre exclu: 2,2-2,45 mm. La var. problematicus n’est pas assez bien caractérisée pour permettre de préciser son statut taxinomique. Distribution : Alpes-Maritimes : La Lubiane, Vence (OCHS); Valberg, Moulinet, Beuil (HERVÉ), Mont-Mounier, alt. 2 000 m V 1952 (OCHS). — Alpes Maritimes italiennes. Je n’ai pas vu cette espèce.
GEN. RAYMONDIONYMUS _ 187 è V _ ci ,,_î b ï ·__A .j c a ( à ë a Pl `» D g 1 [ ~ .v S «> 7 N si l . Q O =·_ :·: ‘ë?·‘*§` È ï l$,.·¤ï*?‘~Èi€` M & 1 , i 5 rn A C C- \\ l vi O A ’É·,,.L, N, Er ( V/L , _ ir / J ~ , · ” ,,,2. ' 1:* à [ d e F É} — il · J k T _? Z _ ·=_·· â X [ » I , *14% ) 1) ,7 L l _ A I · "| · |•¢ ·= ‘ —» ‘ « rrl. , ai ( L W » ., 1 ~, =~.‘$ ' O * 9 1 ~ E;) ig il \ fi >_ ai à C >_·A' I FL \ ' Ã? 5° î ”2’ '*?. av/·' Fig. 42. Gen, Pararaymondiwlymus et Raymondionymus. — a-g, pénis des d ; h-j, tibias et tarses antérieurs; k, patte postérieure. — a, Puraraymondionymus Iaevithorax de Corse; b, R longicollis de Corse; c, R lavagnei de l’Hérault; d-f, Raymondionymus marqueti du Gers; g, id., de Suisse, Genève; h, Pararaymondianymus laevithorax; i, R Izmgicollis; j, R perrisi; k, R laneyriei. — Echelles en mm. — a-j, d’après OSELLA 1977, dessins de R. PAGE; k, d’après HERVE 1958. H2 p. 787 (A) Pararaymondionymus laneyriei —— Bibliographie : rajouter les références 2 HERVÉ 1958 : 186; 1966: 641, 644. — Description: habitus fig. 39jE dernière phrase, remplacer par: métafémurs portant sur la moitié basale de leur bord externe une dizaine de soies spinif01·mes (fig. 42k). — Distribution, ajouter : Var, La Londe-1es—Maures 6 IV 1958, 1 ex. (HERVE); Cogolin 17 X 1965, 1 ex. (HERVE); Roquebrune-sur-Argens, X—XII 1965, 5 ex. Selon HERVÉ, probablement répandu dans tout le Massif des Maures. (B) Pararaymondionymus laevithorax, 1*** ligne, année de description, lire : 1876.
188 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 789 (A) Avant 1’espèce n<> 9, intercaler : Gen. PARARA YMONDIONYMUS subgen. COIFFAITIELLA Osella 1971b : 68. , Diffère de Pararaymondionymus s.str. par le funicule antennaire de 5 articles. Six espèces du bassin méditerranéen, dont trois dans notre faune. (B) Espèce n° 9, remplacer le nom par : Pararaymondionymus (Cowaitiella) benjamini. H2 p. 790 (A) Avant l’espèce n° 10, intercaler : 9"". Pararaymondizmymus (Coüfuitiella) pyrenaicus Osella 197lb : 82; 1977 2 38. Habitus: fig. 41b. Brun roux, élancé, à élytres très convexes. Rostre allongé, modérément mais régulièrement arqué, cylindiique, légèrement élargi à 1’insertion antennaire, faiblement strié dorsalement. Scape antennaire assez long, faiblement dilaté à l’apex, peu pubescent; lm article du funicule cylindrique, 1,5 fois aussi long que le Ze, les 2= et 3° un peu plus longs que larges, le 4e subquadratique, le 5° trans- verse; massue très grosse, ovale. Prothorax un peu plus long que large, subglobuleux, largeur maximale au milieu, ponctuation bien visible, plus nette et plus marquée sur les côtés; marge antérieure dénuée de dents, tout au plus avec quelques granules émoussés peu visibles. Elytres assez brefs, à cotés parallèles, dessus convexe, brusquement déclives en arrière; suture un peu relevée; stries à ponctuation grande, régulière, interstries plus larges que les stries, avec des soies très courtes, plus longues en arrière. Pattes relativement robustes, protibias modérément élargis; fémurs pourvus d’une excavation peu marquée pour recevoir les tibias au repos; concavité prosternale assez forte; hanches antérieures subcontiguës à la base. Pénis court et large, arrondi à l’apex (fig. 41 j). Long, rostre exclu : 1,45 mm. Se distingue des autres Cowaitiella par ses tibias faiblement élargis, non triangulairement dilatés, sans dent médiane arquée; par ses fémurs peu excavés pour recevoir les tibias. Espèce connue seulement par l’holotype (6*) découvert dans les Pyrénées Orientales : Le Perthus III 1961 (COIFFAIT). Je n’ai pas vu cette espèce. 9‘°'. Pararaymomlionymus (Coüfaitiella) hispanicus Osella 1971b : 77; s 1977 : 36. Habitus : fig. 41c. Etroit, allongé, brun roux, revêtu de soies bien visibles. Rostre comme celui de benjamini, à peine plus court. Scape élancé, plus long que chez benjamini; l" article du funicule environ 2 fois aussi long que large, le 2** cylindrique, un peu plus long que large, le 3e subégal au 2**, les 4° et 5** subquadratiques, légèrement transverses; massue fusiforme, plus longue que chez benjamini. Prono- tum plus long que large, largeur maximale vers le milieu; une série de denticules aigus assez réguliers sur les côtés et le bord antérieur;
GEN. MONONYCHUS 189 ponctuation du disque et de la base très espacée, peu apparente (à la différence de benjaminû. Elytres plus larges que ceux de benjamim, moins parallèles, convexes, avec des stries régulières de points; interstries à peu près aussi large que les stries, pourvus de soies bien visibles, dressées. Pattes robustes, protibias dilatés en triangle. Proster— num moins visiblement concave que chez benjamini, procoxae conti- guës à la base. Pénis : fig. 41e. Long, rostre exclu : 2,4 mm (6). Pyrénées-Orientales : Le Perthus, IV 1962, 1 ex. (COIFFAIT). Espagne : Catalogne. Nota : Dans le sous-genre Cowfaitiella, au voisinage de P. hispani- Cus et de P. benjamini se place P. carinirostris (Osella) 1971b, décrit du Nord de la Catalogne (Gérone) et qui pourrait se rencontrer dans nos Pyrénées-Orientales; il diffère de P. hispanicus par l’existence d’une carène sur la base du rostre, ses soies élytrales un peu plus brèves, et sa taille beaucoup plus petite : 1,6 mm. -· Deux autres Pararaymondionymus pourraient se rencontrer dans nos Alpes-Maritimes : P. meggi0lar0iOsel1a 1977 et P. bartolii Osella 1977, décrits de Ligurie; ils se distinguent des Pararaymondionymus s.str. connus jusqu’à présent de France, le premier par l’existence en avant du pronotum d’une large dépression semi-circulaire, le second par un fort rétrécissement antérieur du pronotum, et tous deux par leur taille relativement grande, supérieure à 2,3 mm sans le rostre. Gen. DEROSASIUS Ganglbauer 1906, Mûnchn. Kol. Z., 3 : 143, 146, 157; OsELLA 1977 : 90. Funicule antennaire de 6 articles. Interstries élytraux fortement ponctués, leurs points à peu près identiques à ceux des stries, si bien que les élytres semblent présenter 14 stries. Prostemum concave, recevant le rostre en position de repos. Pattes robustes; tibias trian- gulaires, les antérieurs armés d’une dent médiane; procoxae subconti- guës à la base. (B) Espèce n° 10, lm ligne, écrire : Derosasius damryi Perris... TRIB. CEUTORHYNCHINI H2 p. 791 (A) Non de la tribu, orthographe 1 Ceutorhynchini. (B) Tableau des sous-tribus, ler alinéa, 3C ligne, lire : contractile; 2= alinéa, dernière ligne, même correction (H Suppl.), GEN. MONONYCHUS H2 p. 792 (A) Alternative no 3, 2e alinéa, 4€ ligne, supprimer : « ordinairement dénudé ».
190 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 (B) Alternative no 4, 2e alinéa, dernière ligne, orthographe : Ceutorhyn- china. (C) Gen. Mononychus, 4° ligne de la description, lire : << scape moitié moins long que... » H2 p. 796 Mononychus superciliaris, distribution : La présence de cette espèce sur le littoral atlantique est douteuse (T : 124, note 103). GEN. RUTIDOSOMA H2 p. 796 il Nom du genre et 2 lignes suivantes, remplacer par : Gen. RUTIDOSOMA Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mand., 4: 45. —— Rhytidosomus Schônherr 1837, Gen. Spec. Curc. IV, 1 : 594. — Sclerop- teridus Otto 1897, Verh. zool.-bot. Ges. Wien. : 65. — Rhyzidosoma auct. — DIECKMANN 1970a : 123 (discussion nom et orthographe). H2 p. 797 (A) 4€ ligne, écrire : 2. fallax, au lieu de pici. (B) 5e ligne, écrire : 1. Rutidosoma glabulus H2 p. 798 (A) Rutidosoma globulus, distribution, ajouter : Allier, Charente—Maritime . (TEMPERE 1975 : 641); Indre-et—Loire : Crotelles (PELLEHER, in litt.), (B) Espèce n° 2, remplacer la 1*= ligne par : 2. Rutùlosoma fallax (Otto) 1897, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, 47 : 65; — pici Schultze 1899, Dt ent. Z. : 293. (C) Rutidosoma fallax, écologie: semble vivre en Europe centrale sur Oxalis acetosella L, d’après DIECKMANN (1965 1 186). GEN. HEMIPHYTOBIUS H2 p. 804 (A) Gen. Hemzphytobius, lœ ligne, année de description, lire : 1937. (B) Hemzphytobius sphaerion, ajouter aux synonymes : guedeli Hustache 1946, Bull. Annls. Soc. ent. Belg. : 136; HoF1=MANN 1958 (H Suppl. 2 1749).
GEN. LITODACTYLUS 191 SUBTRIB. RHINONCINA H2 p. 806 (A) Tableau des genres et sous—genres, altemative n° 2, remplacer par : 2. Funicule antennaire de 7 articles .............................................. 2** — Funicule antennaire de 6 articles .............................................. 3"" 2"" Ongles appendiculés en-dedans. Elytres à leur base au moins 1,4 fois aussi larges que le pronotum. Fémurs non dentés ............ 8 — Ongles simples. Corps ovale allongé. Elytres à leur base au plus 1,2 fois aussi larges que le pronotum. Fémurs dentés. Long : 3,7 mm .............................................. Marmampus (p. 196) (B) Tableau, alternative n° 3, 1** alinéa, demière ligne, remplacer Lim- dactylus par Phytobius nov. sensu H2 p. 807 (A) 2= ligne, envoyer à ........................................ (p. 812) Pelenomus comari (B) 7e ligne, envoyer à : ............ (p. 813) Pelenomus (tableau des espèces) (C) 11** ligne, envoyer à : ...................... (p. 818) Pelenomus quadricomiger (D) Alternative no 7 : A —— let alinéa, demière ligne, écrire : « (p. 819) Neophytobius (part.) » — 2e alinéa, dernière ligne, écrire : « (p. 821) Neophytobius quadri- nodosus » GEN. EUBRYCHIUS H2 p. 808 9° ligne, remplacer par : Eubrychius velutus Beck 1817, Beitr. bay. Ins. Fn : 20; velatus auct.; myri0phylli... GEN. LITODACTYLUS (sensu HOFFMANN) H2 p. 809 (A) Nota 2 Le nom Litodactylus Redtenbacher 1845 se trouve synonyme junior de Phytobius Schônherr, qui a la même espèce-type leucogaster
192 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 (O,BRlEN & WIBMER 1982). L’application du Code de Nomenclature (règle de priorité) conduit ici, pour la littérature européenne, au regrettable transfert d’un nom génétique d’un genre à un autre. ' (B) Remplacer le nom du genre du milieu de la page et les 2 lignes suivantes par : Gen. PHYTOBIUS Schünherr 1836, Gen. Spec. Curc. III: 458. — Litodactylus Redtenbacher 1845, Gatt. deutsch. Kâferfn : 43. — O`BRIEN & W1BMER 1982 : 175; CoLoNNELL1 1986b : 159. (B) Bas de la page, nom de l’espèce, écrire : Phytobius leucogaster (Marsham)... H2 p. 811 Phytobius leucogasten distribution, ajouter : Allier, env. de Vichy (R©UD1ER); Corse, très commun dans le marais de Porto—Vecchio, V 1955 (PÉRICART). GEN. PHYT OBI US (sensu HOFFMANN) H2 p. 811 Remplacer le nom du genre et les 2 lignes suivantes par : Gen. PELENOMUS Thomson 1859, Skand. Col. I 2 138. - Phytobius Schônherr 1836, Gen. Spec. Curc. III : 458. — Paraphytobius Wagner 1936, Ent. Bl. Biol. Syst. Kâfer, 32: 181, 187. — Pelonomus auct. (lapsus). — O’BRIEN & WIBMER 1984; Colonnelli 1986b : 158, 163. H2 p. 812 Supprimer le nom du sous—genre, et écrire pour l’espèce no 1 : Peleno- mus c0mari... H2 p. 813 (A) lœ ligne, supprimer le nom du sous—genre. (B) Tableau des espèces, altemative no 2, 2*`= alinéa, remplacer par 1 — Elytres marqués d’une tache antéscutellaire d’un noir velouté. Prothorax à sillon médian net, élargi en triangle en avant, orné d’une bande latérale blanche. lnterstries latéraux des élytres non râpeux ............................................................................................ 2"" 2"‘*. Squamules grisâtres des élytres formant des taches nuageuses. Taille plus petite. Long : 2 mm ............................ 3. canaliculatus — Squamules grisâtres des élytres réparties régulièrement et assez densément sur toute la surface ...................... 3b“ jarrigei (p. 193) (C) Alternative n° 4, remplacer par : 4. Suture élytrale visiblement élargie dans son tiers basal. Elytres sans tubercules râpeux au sommet. Pattes jaunes, tarses et
GEN PHYTOBIUS 193 genoux noirs, parfois les fémurs rembrunis. Front non déprimé. Segment anal du d portant une large fossette transversale. Long : 2,2-2,4 mm ...................................................... 6. hygrophilus — Suture élytrale non élargie à la base. Elytres pourvus au sommet de petits tubercules râpeux. Pattes rembrunies, fémurs noirs, tibias enfumés au milieu. Front déprimé. Base du 26 segment ventral du o' avec un point noir dénudé entouré de squamules blanches. Long : 2,2-2,5 mm ...................................................... 4"" 4"` . o' . Un onglet apical interne sur les méso- et métatibias; pénis moins étroit, plus atténué apicalement, plus brusquement coudé vu de profil (fig. 43a-c). d , Q : rostre moins bref, pattes moins trapues, tarses plus élancés .......................... 5. quadrituberculatus — ci'. Pas d’onglet apical inteme sur les métatibias; un onglet sur les mésotibias. Pénis plus "étroit, plus arrondi apicalement, courbure plus régulière vue de profil (fig. 43dJ). d , 9 : rostre plus bref, pattes plus trapues, tarses moins élancés .................... ............................................................................ 5°". 0lss0ni (p. 194) H2 p. 813-818 Remplacer Phytobius par Pelenomus pour toutes les espèces et suppri- mer les noms de sous-genres (s.str. et Paraphytobius). H2 p. 814 Pelenomus canaliculatus, lm ligne, année de description, lire : 1843. H2 p. 815 (A) Pelenomus canaliculatus, distribution, ajouter: Corse (T : 125) (B) Avant 4. Phytobius waltoni, intercaler 2 3"". Pelenomus jarrigei (Roudier) 1957a: 33 (subsp.); COLONNELLI in litt. (sp. pr.) Diffère de P. canaliculatus par la taille un peu plus grande (2,2 à 2,6 mm), les élytres plus allongés, le pronotum plus convexe, les téguments d’un noir plus profond, les appendices entièrement som- bres, et enfin les petites squamules grises réparties régulièrement et assez densément sur toute la surface des élytres sans former de tache nuageuse. Découvert par J. et J.R. JARRIGE le 24 VIII 1954 dans les Hautes-Alpes, Villar-d’Arène, pont de la Romanche face au pied du col. Selon les collecteurs, les 3 spécimens capturés auraient pu, ainsi que divers Carabidae de haute altitude trouvés au même lieu, avoir été amenés par une crue survenue à la suite des forts orages des jours précédents. Collecté récemment aussi en Italie (Val-d’Aoste) sur Saxmaga aizoides L (COLONNELLI, in litt,). H2 p. 816 (A) Pelenomus waltoni, distribution, ajouter : Oise ! (DENOSMAISON).
194 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 (B) Pelenomus quadrituberculatus: — Bibliographie, ajouter : TEMPERE 1982b : 51. — Distribution, note : Par suite de la confusion entre quadritubercula- tus et olssoni la distribution en France est à revoir. Les provenances suivantes sont confirmées : Somme; Pas-de-Calais (PÉRICART); Seine—Maritime (PÉRICART); Sarthe (PÉRICART); région parisienne !; Seine—et—Mame !; Bas-Rhin; Haute-Saône; Saône-et—Loire; Nièvre; Vienne; Haute-Vienne; Gironde; Cantal. L’espèce est probablement présente dans toute la France. Connu également du Valais suisse, alt. 2 300 m (DETHIER, in litt.), _ H2 p. 817 (A) Avant 6. Pelenomus hygrophilus, intercaler : 5"". Pelenomus olssoni (lsraelson) 1972 : 167; DIECKMANN 1974b : 67; TEMPERE 1982b 2 51. Très voisin de P. quadrituberculatus. Le cï s’en distingue assez aisément par l’absence d’onglet apical interne sur ses métatibias, et son pénis (fig. 43 df et 43a-c). Les autres caractères donnés au tableau ne s’apprécient que par comparaison. Vit sur Peplis porzula L, petite Lythrariacée des lieux humides, très éloignée des Polygonaeées sur lesquelles vivent la plupart des autres Pelenomus. L’aire de distribution est à préciser en raison de la confusion avec quadrituberculatus. Indre : Rosnay-en-Brenne, étang, 21-22 V1 1986, en nombre (PÉRICART). D’après TEMPÈRE, trouvé en « Seine-et-Oise », Seine-et- Marne, Allier, Gironde 1, Ariège, Territoire de Belfort. Suède; Europe moyenne. (B) Pelenomus hygmphilus: lœ ligne en petits caractères, supprimer « probablement >>. — Distribution, ajouter 2 Suisse 2 Valais, col Gemmi, alt. 2 200 m (SCHERLER, sec. DIECKMANN, in litt.) H2 p. 818 (A) Espèce no 7, lœ ligne, remplacer par: 7. Pelenvmus quudric0miger(C0l0nnellî) 1986a :419; quadricomis (Gyl- lenhal) 1813 (nec Paykull 1792), nom invalide... (B) Distribution de R quadricorniger, ajouter : Loire-Atlantique : Lac de Grandlieu (PÉRICART). GEN. HETEROPHYTOBI US (sensu HOFFMANN) H2 p. 819 Remplacer le nom générique du haut de la page par : Gen. NEOPHYTOBIUS Wagner 1936, Ent. Bl. Biol. Syst. Kâfer, 32 : 181. — Heterophytobius Wagner l.c. : 180 (nomen nudum). — COLON· NELLI 1986: 159.
GEN. RH11v0NCUS 195 2 É . 'Z à Y cu b c d e î/’ `\1 h . E" g "' 1 1 M f [ [N t ¢ N , ·¤ `· ll Èîx ‘ ·. ill 1·} . / V îjl ujl, j*»’u I ‘,; j l `, . , il 7: XE" x` ( w ) )’J; '5E:' 1/ `\\ ,. ”'7 i .; g '( `ï ~ l` Fig. 43. Gen. Pelenomus et Marmampus. — 2-c, Pelenomus quadrituberculatus, pénis; d-I', R olssoni, pénis; g, Marmaropus besseri, adulte vu de dessus; h, id., profil. — Echelles en mm. -— Original. H2 p. 819-821 Remplacer Heterophytobius par Neophytobius pour les 3 espèces du genre. H2 p. 820 Neophytobius muricatus, distribution, ajouter : Landes (TEMPERE); Nord : forêt de Raismes (BURLE). GEN. RHINONCUS H2 p. 823 (A) Tableau, alternative n° 1, lœ ligne, remplacer par : « Elytres avec sur les interstries des aspérités grenues, très fines, peu distinctes » (B) Alternative n° 3, 2° alinéa, demière ligne, lire 1 « Long 2 2-3,5 mm » ................................................................................................ 5. inconspectus H2 p. 826 Rhinoncus pericarpius, ajouter à la liste des synonymes : subsp. monta- nus Hoffmann 1960: 20; ajouter à la bibliographie: COLoNNELL1 1986a : 421 (synonymie de montanus).
196 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 827 (A) Rhinoncus hermingsi, distribution, ajouter : Puy—de-Dôme (TEMPÈRE). (B) Espèce n° 5, remplacer les 2 premières lignes par : 5. Rhinoncus inconspecms (Herbst) 1795, Kâfer, VI : 405; — gramineus Fabricius 1792, Ent. Syst. 1, 2 : 465 (nec Gmelin 1790). Bibliographie, ajouter : COLONNELLI, in litt. H2 p. 829 Espèce n¤ 7, lœ ligne, auteur du nom de l’espèce, orthographe 1 REICH. GEN. MARMAROPUS H2 p. 830 Avant la sous-tribu Amalina, intercaler : Gen. MARMAROPUS Schônherr 1837, Gen. Spec. Curc. IV, 1 : 310. — LAcoRDA1RE 1866, Gen. Col. VII : 203; SEIDLITZ 1891, Fn Balt., ed. 2: 166; REI'I`I`ER 1916, Fn Germ. V: 175, 180. Rostre peu allongé et robuste. Funicule antennaire de 7 articles. Hanches antérieures séparées, permettant le repli du rostre au repos. Pronotum peu plus étroit que les élytres, nullement conique, sans sillon médian, seulement avec une impression longitudinale devant le scutellum; base rectiligne; bord antérieur, en arrière des yeux, formant des lobes oculaires. Fémurs dentés, ongles simples. Genre monospécifique. Marmaropus bcsseri Gyllenhal 1837 in SCHONI-1ERR,, Gen. Spec. Curc. IV, 1 : 312. REn*rER 1916, Fn Germ. V: 18; WAGNER 1940, Ent. B1. Biol. Syst. Kâfer, 36 : 99; 1942, Koleopt. Rdsch., 28 : 10; DIECKMANN 1972 : 29; SoREL 1975 : 25 (nouveau pour la France). Habitus: fig. 43g, h. Oblong, noir, mat, revêtu en—dessus de squamules blanchâtres, grisâtres ou jaune brunâtre ne masquant pas les téguments, en dessous de squamules blanc-gris; pronotum granulé, élytres striés—ponctués; rappelle un peu les Mecinus, toutefois plus court et plus large. Tête squamulée en—dessus. Yeux grands, débordant un peu la courbure des tempes. Rostre légèrement élargi dans sa moitié apicale, 1,5 fois (o') ou 1,8-1,9 fois (Q) aussi long que la tête, densément ponctué jusqu’à l’apex (d) ou luisant, sublisse dans sa moitié apicale (9); bord supérieur des scrobes dirigé vers le milieu de l’œil. Antennes relativement brèves, insérées vers le tiers apical du rostre; scape progressivement épaissi dans sa moitié apicale; articles 1 et 2 du funicule allongés, le 3° plus court, les suivants à peine plus longs que larges; massue largement fusiforme. Pronotum un peu convexe; bords latéraux modérément arqués, un peu resserrés en avant et à peine en arrière; une forte fossette devant le scutellum; disque densément granulé et revêtu de petites squamules jaune-brun, celles-ci plus abondantes et blanchâtres sur les côtés du prothorax. Scutellum
GEN. DRUPENATUS 197 enfoncé, ponctiforme. Epimères mésothoraciques visibles de dessus. Elytres pris ensemble un peu plus longs que larges; bords latéraux presque parallèles (ci') ou un peu arqués (9 ), bords postérieurs arrondis séparément; calus apical net. Interstries 2 fois aussi larges que les stries, pourvus de 3-4 rangées de squamules jaune brunâtre; stries peu profondes, à squamules nulles ou imperceptibles. Pattes robustes, éparsément squamulées de blanc; tous les fémurs armés d’une petite dent au bord inteme; tibias et tarses robustes; ongles simples. Pygidium découvert chez les 2 sexes. c3' : Tous les tibias armés d’une pointe à l’angle apical interne; une fossette sur le dernier stemite abdominal et une carène émoussée sur le dessus du pygidium, qui porte une tache apicale de squamules blanches. 9 : Mésotibias seuls pourvus d’une épine apicale interne; pygidium avec en-dessus un approfondissement anguleux, et marqué de 3 bandes de squamules blanches convergentes vers l’apex. Long : 3-3,8 mm. 1 Vit dans les biotopes sableux, humides ou secs, sur Rumex acetosa L. Les Insectes se tiennent de préférence sur les feuilles couchées sur le sol, auxquelles ils infligent des mangeures qui for·rnent de petits trous ronds. L’adulte se montre de la mi-mai à septembre. Les larves se développent dans la partie supérieure des racines ou dans les tiges, où elles se nymphosent ensuite. Selon WAGNER, la nouvelle génération paraît à la tin de septembre. Découvert par C. SOREL en Alsace (Haut-Rhin) : Schweighouse 2 VII 1972, Meyenheim 9 VI 1973, forêt de Richwiller 30 VI 1974, 5 X 1974, 4 VI 1975. Avait été capturé auparavant par GREGAR dans le même départe- ment : Huningue, Village-Neuf, 12 VI 1974 (DIECKMAN, comm. pers,). Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie. C’est, avec Lbcus fasciculatus, Ccutorhynchus hampei et Smicronyx smreczynskii, l’une des espèces qu’0nt ajoutées à notre connaissance de la faune française les recherches soigneuses en Alsace du Dr SOREL. H2 p. 831 Tableau, 2° ligne, lire : Drupenatus. GEN. DRUPENATUS H2 p. 833 (A) Titre du milieu de la page et 2 lignes suivantes, remplacer par : Gen. DRUPENAT US Reitter 1913, Verh. naturf. Ver. Brünn, 51 (1912) : 71. —— Drusenatus Reitter 1916, Fn Germ. V: 175; auct. Bibliographie, rajouter : DIECKMANN 1970a : 124 (discussion de l’or- thographe). (B) 5° ligne à partir du bas, lire : Drupenatus nasturtii.
198 CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 2 GEN. AMALUS H2 p. 837 Nom valable pour l’espèce : scortillum, non haemorrhous; remplacer les lignes 16 et 17 par : Amalus scortillum (Herbst) 1795, Kâfer V1 : 418; — haemorrhous (Herbst) 1795, l.c. : 399 (nec Gmelin in LINNÉ 1789); — brurmeus". S UBTRIB. CEUTORHYNCHINA, tableau H2 p. 841 (A) 3C ligne, nom du genre, écrire Nedyus au lieu de Cidnorhinus (B) 10e ligne, orthographe 2 Paraoxyonyx (C) 146 ligne, orthographe : Ceutorhynchus. (D) 20e ligne : écrire T richosirocalus au lieu de Ceuthorrhynchidius. (E) 24= ligne, orthographe : Ceutorhynchus subg. Calosirus. GEN. AULEUTES H2 p. 843 Auleutes epilobii, distribution, ajouter 2 Gard, Mont-Aigoual, en nom- bre sur Epilobium angustüblium L, VI 1959 (PÉRICART); Ardèche: Lalouvesc (MOULIN, in ABERLENC 1987). GEN. MICRELUS H2 p. 843 Tableau des espèces : Outre les caractères donnés par HOFFMANN, la remarque suivante permet de distinguer nos 2 espèces de Micrelus: chez M. ericae toutes les soies des interstries élytraux sont blanches; chez M. ferrugatus, ces soies sont brunes sur le disque. (VANDERBERGH, in litt.),
GEN COELIASTES 199 H2 p. 844 . 6** ligne à partir du bas, orthographe : olcesei (H Suppl.) GEN. ZACLADUS H2 p. 846 Tableau des espèces, demière ligne, espèce n<> 2, écrire geranii au lieu de aüînis. H2 p. 847 Espèce no 2, remplacer les 2 premières lignes par : 2. Zacladus geranii Paykull 1800, Fn Suec. III : 256; — afînis Paykull, 1792, Mon. Curc. : 68 (nec Schrank, 1781). — I'IUSTACHE... GEN. NEDYUS (= CIDNORHINUS) H2 p. 847 Titre du 2e tiers de la page, remplacer par 2 Gen. NEDYUS Stephens 1831, 111. Brit. Ent. Mandib., IV: 31; — Cidnorhinus C.G. Thomson 1865, Skand. Col. VII: 249; — Cidnor- rhinus auct. p_ H2 p. 848 5** ligne, écrire : Nedyus quadrimaculatus". GEN. COELIASTES H2 p. 849 Coeliastes lamiî : ajouter aux synonymes : suspectus Hoffmann 1960 : 20 (T : 126, note 107). H2 p. 850 Coeliastes lamii, écologie : noter une capture exceptionnellement tardive de cette espèce printanière : Seine-et-Marne, environs de Voulx, 15 VIII, sur Stachys recta L (PÉRICART).
200 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 - GEN. STENOCARUS H2 p. 851 Tableau des espèces, dernière ligne, écrire: 2. umbrinus au lieu de fuliginosus H2 p. 852 (A) Espèce n° 2, lœ ligne, remplacer par : 2. Stenocarus umbrinus (Gyllenhal) 1837, Gen. Spec. Curc. IV : 292; —— fuligirwsus Marsham 1802, Ent. Brit. I : 280 (nec Gmelin in LINNÉ, 1789); — guttula... (B) Id., 4e ligne, supprimer umbrinus de la liste des synonymes. GEN. PHRYDIUCHUS H2 p. 854 WARNER (1969 : 1292) a montré que sous le nom de topiarius étaient confondues en Europe plusieurs espèces de Phrydiuchus dont deux, P. topiarius et P. spilmani se rencontrent dans notre pays. Intercaler après la description du genre le tableau suivant : I TABLEAU DES ESPÈCES 1. Epimères mésothoraciques peu saillants, non ou à peine visibles de dessus, et vus de profil non engagés dans le prothorax (fig. 44i). Apex du scutellum marqué d’un rectangle blanchâtre. Pas de revêtement de soies claires à la base du rostre ni entre les yeux. Long : 4-5 mm ................................................ 1. tapiarius — Epimères mésothoraciques très saillants, largement visibles de dessus, et vus de profil engagés dans le prothorax (fig. 44j). Apex du scutellum marqué d’un dessin blanc en T renversé. Un revêtement de soies claires à la base du rostre et entre les yeux, formant un masque. Long : 4-5 mm .............. 2. spilmani (p. 201) Le dessin d,HOFFMANN (H2 fig. 512) se rapporte à topiarius et sa description réunit les caractères des 2 espèces.
GEN. PHR YDIUCHUS 201 ^ ¤ b c i îgî • .... ‘ (@ 1 ' 4 / · r. _ \ W . ` H GA F " 2.;% kîs J 1 ; 1 lâ) 1-. ii ïd Y X ,/il · 05 Q M? Ã À z. *1) ' 9 S " " E .· " . ie î Kw?} · » Gm 2. i î È l \ —> 1 Fig. 44. Gen. Phrydiuchus. — a, Ph. spilmani, pénis du o' ; h, id., Ph. t0piarius;c, Ph. spilmani, 5= sternite du o' ; d, id. chez Ph. topiarius; e, sternite VIII et spicule ventral de la 9 de Ph. spilmani; I, id. chez Ph. topiarius; g, Ph. spilmani, spcrmathèque de la 9 ;h, id. chez Ph. topiarius; i, Ph. lopiarius, vue latérale montrant la position de l’épimère mésothoracique (em); j, id. chez Ph, spilmani. — Echelles en mm. — D’après R.E. WARNER, 1969. Adapté avec la permission des << Annals of the entomological Society of America >>, Copyright 1969 Entomological Society of America. H2 p. 855 Intercaler en bas de la page : 2. Phrydiuchus spîlmani R.E. Warner 1969 : 1298. Diffère de P. topiarius, outre les caractères indiqués au tableau, par les traits suivants. Pronotum marqué de chaque côté d’une impression glabrescente allant de la pointe scutellaire au tubercule latéral, les 2 impressions formant par leur réunion un V très obtus; cette impression n’existe pas chez R topiarius. d : 5·= stemite abdominal portant un tubercule aigu sur la ligne médiane (fig. 44c); extrémité du pénis atténuée, apex tronqué (Hg. 44a); chez topiarius le tubercule du 5€ stemite du d se trouve à gauche de la ligne médiane (en vue ventrale) (fig. 44d) et 1’extrémité apicale du pénis forme une pointe (fig. 44b) Région méditerranéenne. Var: Le Beausset, Riboux (sec. WAR- NER); Toulon (TEMPÈRE !); Alpes-Maritimes : Vaugrenier (TEMPÈRE !); Bouches-du-Rhône et Gard (d’après TEMPERE); Hérault 1 Vendres 4 V 1986 (DENOSMAISON !). Italie; Sicile (d’après WARNER). Du fait de l’existence de cette espèce méconnue, la répartition précise en France des deux Phrydiuchus reste à établir.
202 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 GEN. NEOXYONYX H2 p. 857 Légende de la tïgure 513 d’HoFFMANN, orthographe : massageta GEN. PARAOXYONYX H2 p. 858 lfe ligne, orthographe : Paraoxyonyx; 18** ligne à partir du bas, même correction. GEN. COELIODES H2 p. 860 (A) Tableau, altemative no 1, 2e alinéa, dernière ligne, écrire : 1. erjvthro- Ieucos au lieu de cinctus (B) Alternative no 2, remplacer par 2 2. Elytres à interstries convexes, presque lisses, presque glabres dans leur moitié antérieure. Fémurs inermes. Prothorax, tête et rostre noirs. Ongles épaissis, subdentés à leur base .............. 2‘"‘ — Elytres à interstries plans, chagrinés ou multiponctués avec des soies claires serrées sans ordre, ou sur 2 rangs par interstries.3 2"". Plus petit : 2-2,7 mm. Pygidium de la S? sans carène longitudi- nale, rarement avec un rudiment de carène vers le milieu du bord postérieur. Pénis du c3' plus petit, moins acuminé (tig.45f); interstries élytraux plus convexes, les impairs avec dans leur moitié postérieure une rangée de soies blanches, les pairs avec 1-3 rangées. Corps noir; élytres, bord antérieur du pronotum, antennes et pattes rouges à brun rouge, parfois aussi le pronotum rouge ............................................................................ 2. rubicundus — Plus grand : 2,7-3,0 mm. Pygidium de la 9 portant une carène longitudinale aiguë, du milieu au bord postérieur. Pénis du o' plus grand, plus acuminé (fig. 45g); interstries élytraux moins convexes, les impairs avec 1-2 rangées de soies blanches dans leur moitié postérieure, les pairs avec 2-4 rangées. Corps noir, élytres, antennes et pattes brun rouge à bmn sombre, les tarses
GEN COELIODES 203 souvent plus sombres que les fémurs et tibias .............................. ........................................................................ 2"". nigritarsis (p. 203) H2 p. 861 9 (A) Alternative no 6, 1*** alinéa, dernière ligne écrire 6. dryados au lieu de quercus (B) Ajouter après le tableau 2 Les dessins des fig. 45 f à j indiquent, d’après DIECKMANN (1972) les formes des pénis de plusieurs de nos espèces de Coeliodes. (C) Espèce n° 1, remplacer les 3 premières lignes par: l. Coeliodes erythroleucos Gmelin 1790, in LINNÉ, Syst. Nat. XIII: 1805; — cinctus Geoffroy 1785 in FOURcRoY, Ent. Paris. I : 124 (nec Drury, 1782); — subrufus". H2 p. 863 (A) Avant 3. Coeliodes ruber, intercaler : 2"". Coeliodes nigritarsiv Hartmann 1895, Dt ent. Z.: 315; REITIER 1916, Fn Germ. V: 146; SMRECZYNSKI 1960 : 71 : HoFFMANN 1962b : 98; DIECKMANN 1972 : 39-40. Très voisin de C. rubicundus dont on ne peut guère le différencier que par les caractères donnés au tableau; la coloration est un peu variable. Doit selon SMRECZYNSKI et DIECKMANN être considéré comme une espèce propre. Vit surtout dans les tourbières d’altitude sur Betula pubescens Ehrh., plus rarement dans les landes. L’adulte se montre du milieu d’avril à juillet. Le développement larvaire n’est pas connu mais 1’on peut présumer que les larves vivent, comme celles de C. rubicundus, dans les chatons femelles. L’adulte de la nouvelle génération recherche déjà fin juillet les abris hivemaux (DIECKMANN). Haute—Vienne (TEMPÈRE); Corrèze : Eygurande 21 V 1956 (TEM- PÈRE 1); Puy-de—Dôme, marais de Montcineyre (TEMPÈRE 1); Creuse : Saint-Georges-la-Pouge 2 VII 1971 (PÉR1cART). Probablement présent dans d’autres régions de France. Ecosse; Suède; Finlande; Danemark; Allemagne; Autriche; Pologne. (B) Coeliodes ruber, ajouter aux synonymes : quercus subsp. nigrotibialis HOFFMANN 1954 (H2 1 866), nov. syn. ! H2 p. 866 Espèce n° 6, remplacer les 2 premières lignes par: 6. Coeliodes dryados (Gmelin) 1790, in Linné, Syst. Nat. XIII, 1,4: 1748; — quercus (Fabricius) 1787, Mant. Ins. I : 102 (nec Linné 1758); — pallens... (Noter que la subsp. nigrotibialis est à transférer à ruber).
204 CORRECT10Ns ET COMPLEME1vTs A U VOLUME 2 9 W il Wi il mi il Fig. 45. Gen. Trichosirocalus et Coeliades. — a-e, pénis de Trichosirocalus : a, tr0gl0dytes,·b, zhalhammeri de Loire-Atlantique; c, baldensis des Alpes-Maritimes; d, hassicus de Gironde; e, barnevillei des Vosges. — f-j, pénis des Coeliodes : f, rubicundus; g, nigritarsis; h, drjyadosfi, tryîzsciazus; j, ruben — a-e, d’après TEMPÈRE 1975; f-j, d’après DIECKMANN 1972. GEN. TRICHOSIROCALUS (= CEUTHORRHYNCHIDIUS sensu HoFFMANN) H2 p. 867 Titre du milieu de la page et 2 lignes suivantes, remplacer par: Gen. TRICHOSIROCALUS Colonnelli 1979: 213. — Ceuthorrhynchi- dius et Ceuthorrhynchidius auct., nec J. du Val, 1854. — Ceuthorrhyn- chus auct. H2 p. 868 Ajouter avant le tableau : Les dessins des fig. 45a-e indiquent, d’après TEMPÈRE (1975 : 642) la forme des pénis de 5 de nos espèces. H2 p. 870-877 Substituer pour les espèces le nom Trichosirocalus au nom Ceuthor- rhynchidius H2 p. 871 (A) Trichosirocalus horridus, distribution, ajouter 2 Corse.
GEN. CEUTORHYNCHUS 205 (B) Trichosirocalus urens, écologie, ajouter : trouvé aussi sur Echinops ritm L (T : 127). ` H2 p. 873 Trichosirocalus rufulus, écologie : trouvé au pied de Matricaria inodora L dans les environs de Paris (PERICART). H2 p. 876 A Trichosirocalus thalhammeri, distribution, ajouter 1 Pyrénées-Orientales (Cerdagne) : Osséja (PÉRICART, TEMPERE). H2 p. 877 (A) Trichosirocalus baldensis, distribution, ajouter : Alpes-Maritimes (TEM- PERE). (B) Espèce r1° 10, orthographe : barnevillei H2 p. 878 Trichosirocalus barnevillei, écologie et distribution, ajouter : Alpes- Maritimes : Beuil VII 1967 sur Achillea millefolium L (PÈRICART). Semble vivre sur cette plante et peut-être d’autres Astéracées (Tana- cetum, Chrysanthemum, Anthemis) plutôt que sur Plantago (DIECK- MANN, TEMPERE). GEN. ORHWVCHUS (sensu Iato) —I2 p. 879 (A) Titre et ligne suivante, remplacer par : Gen. CEUTORHYNCHUS Germar 1824, Col. Ins. Sp. Novae, I : 217. — Ceuthorryhnchus auct. — Bibliographie : ajouter DIECKMANN 1972 : 36. ` (B) Intercaler après la description du genre le texte suivant 2 Le fractionnement du grand genre Ceutorhynchus est encore objet de discussions. L’ancien sous-genre Calosirus C.G. Thomson 1865 (Sirocalus Heyden 1906) groupant les espèces à funicule antennaire de 6 articles, conservé par raison de commodité d’identitication par HOFFMANN, est fractionné dans la révision de DIECKMANN (1972 : 36) en 3 taxa considérés comme des genres : — Neosirocalus Neresheimer & Wagner 1938, pour les espèces vivant sur les Brassicacées (= Crucifères). - Sirocalodes Neresheimer & Wagner 1938 pour les espèces vivant sur les Fumariacées : C. depressicallis, mixtus, quercicola. — Calosirus pour les espèces vivant sur les Apiacées (= Ombellifè- res) 2 C. terminatus, apicalis. F.H.L. (1983) adoptent la classification de DIECKMANN.
206 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 COLONNELLI (1984 2 43) considère ces groupements comme subgé- nériques et juge que les Neosirocalus s’identifient aux Ceutorhynchus s.str., groupe qui vit aussi sur des Brassicacées; la différence qui repose sur l’existence de 6 ou 7 articles au funicule est estimée dans ce cas sans grande importance taxinomique, sur la base d’arguments accepta- bles. Parmi les autres sous-genres présentés par HOFFMANN p. 880-881, Thamiocolus est traité comme un genre par DIECKMANN (1972), Ha- droplontus et Mogulones sont également élevés au niveau générique par CoLoNNELL1 (1983, 1986a). Un nouveau genre, Mogulonoides, a été créé pour Ceutorhynchus radula, Germar (COLONNELLI 1986a 2 428). Je ne suis pas en mesure de prendre position sur ces modifica- tions, et je pense que l’on peut encore conserver provisoirement les coupures subgénériques d’H©FFMANN, et traiter Ceutorhynchus comme un genre unique, dans l’attente d’une situation plus stable au plan de la nomenclature. SUBG. CALOS/RUS (sensu HOFFMANN) H2 p. 881 Trois espèces françaises de Calosirus sensu Hoffmann, C. hampei, C pumilio et C. cakilis, sont à ajouter dans le tableau, que l’on modifiera comme indiqué : Altemative no 2, 2e alinéa, remplacer par : — Elytres à stries formées seulement de gros points alignés enta- mant les bords des interstries, qui sont de même largeur que le diamètre de ces points ................................................................ 2"‘S 2"". Rostre plus court, un peu aminci de la base à l’insertion antennaire, puis ensuite d’égale épaisseur jusqu’à son extrémité, plus rarement d’égale épaisseur sur toute sa longueur; antennes insérées vers le milieu du rostre, plus courtes, articles du funicule plus brefs, les 4e et 5** globuleux, le 6° plus large que long; scape plus bref, plus épais, renflé en massue à partir du milieu, plus rarement seulement dans le tiers apical (fig. 46d). Tête brune à noire; pattes (au moins les tarses) et extrémité du rostre brun rouge; pronotum et élytres sensiblement de cette même couleur. o'. Pénis à pointe aiguë, bords latéraux rectilignes jusqu’à l’apex (fig. 46a). Long : 1,4-1,9 mm .................................. ll. posthumus -- Rostre plus long, un peu élargi de la base au sommet, plus rarement d’égale épaisseur sur toute sa longueur. Antennes plus longues, insérées un peu en arrière du milieu du rostre; articles du funicule plus élancés, les 4° et 5** plus longs que larges, le 6e globuleux; scape plus long, plus mince, et seulement épaissi dans son quart apical (fig. 46e). Tête, antennes et pronotum brun sombre, bord antérieur du pronotum, élytres et pattes rouges; le pronotum est presque toujours plus sombre que les élytres. o' : Pénis à pointe arrondie apicalemeut, bords latéraux sinués avant l’extrémité (fig. 46b). Long : 1,5-1,9 mm .. 11"i‘. pumilio (p. 209)
GEN. CEUTORHYNCHUS 207 cr b c cl O e ' 1 / ,,4 © © Q ' Agp ~`\1 [_' F h i j k rî 9 P"/i ` É \\ \ ( ‘ / / L \ 1 \ l É! j \ 1 \ ij // \ · / îï- ·~~ 2 1 /1/ Fig. 46. a, Ceutorhynchus posthumus, pénis du d' ; b, id., C. pumilio; c, id., C. pyrrhorhynchus; d, C. posthumus o', tête et rostre; e, id. chez C. pumilio o'; f, C. sulcicollis, pronotum vu de dessus; g, id., profil; h, C. villicrsi, pronotum vu de dessus; i, id., profil; j,k, C. villiersi, pénis du d. — a-c, d’après D1Ec1<MA1~1N 1972; d,e, d’après DIECKMANN 1966; f-lr, d’après TEMPERE 1984b. H2 p. 882 Alternative n° 7, 2° alinéa, dernière ligne, écrire 1 5. depressicollis au lieu de nigrinus. H2 p. 883 (A) Altemative no 10, remplacer par : 10. Squamules élytrales fines, pointues; 3e article du funicule un peu plus long que le 4€. Prothorax 2 fois aussi large que long. Segment anal simple chez la Q .............................................. l0"" —— Squamules élytrales assez épaisses, tronquées au sommet; 3¤ article du funicule presque 2 fois aussi long que le 4¤. Prothorax plus fortement transverse, nettement plus de 2 fois aussi large que long. Segment anal marqué d’ur1e fossette chez les 2 sexes. Pattes ordinairement noires, au moins en partie; rarement entièrement testacées (var. hardouini Hoffm.). Long : 1,2-2,6 mm ...................................................................... 7. rhenanus l0"". Plus petit : long 1,5-2,1 mm. Interstries élytraux plus étroits, la plupart portant 2 rangées de soies ................................ 6. jloralis — Plus grand : long 2,2-2,6 mm. Interstries élytraux plus larges, la plupart avec 3 rangées de soies .................... 6"‘$. cakilis (p. 209) (B) Altemative n<> 12, 2** alinéa, remplacer par : — Prothorax nullement trapézoïdal, distinctement rétréci postérieu- rement. Taille plus grande : 2,5-3,2 mm ................................ l2"" A
208 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 l2"". Elytres convexes ou subarrondis, épaules non saillantes; une tache scutellaire blanche. Long : 2,5-2,7 mm ................................ .............................................................................. voir: 56. distinctus — Elytres moins convexes, épaules un peu marquées. Pas de tache scutellaire. Massue antennaire longue et acuminée. Long : 3-3,2 mm .................................................... 75*;*5, gam1«mi<‘> (p. 228) (C) Altemative no 13, 2*= alinéa, remplacer par : —— Elytres sans tache scutellaire .................................................... 13"" l3"". Dessus revêtu de poils squamiformes blancs à jaunes, s’é1argis— sant apicalement (rarement à bords parallèles), et tronqués; élytres pourvus en outre sur la suture de squamules ovales blanches, et dans les stries de squamules blanches aiguës en forme de virgules. Corps noir. Long : 1,7-2,0 mm ...................... ............................................................................ 5"". hampei (p. 208) é Dessus revêtu, sauf dans les stries élytrales, de poils squamifor- mes brunâtres, plus ou moins atténués apicalement, et tronqués, et çà et là de quelques squamules blanches isolées; stries nues, apparaissant de la couleur noire des téguments. Noir, tarses roux. Long : 1,5-2,0 mm .................................................. 5. mixtus H2 p. 886 (A) Ceutorhynchus apicalis, écologie, lœ ligne, lire: Heracleum sphondy- lium. Des adultes frais éclos ont été récoltés entre le 15 VII et le 15 VIII 1959 aux environs de Lagny (Seine-et-Mame) ce qui montre un cycle annuel différent de celui décrit par Ho1=FMANN (PÉRICART). H2 p. 888 Ceutorhynchus mixtus, distribution, ajouter : Corse (T : 128). H2 p. 889 Espèce n° 5, remplacer les 2 premières lignes par : 5. Ceutorhynchus (Calosirus) depressicallis Gyllenhal 1813, Ins. Suec. III : 147; — nigrinus Marsham) 1802, Ent. Brit. I : 250 (nec Herbst, 1795); — 0ptabilis... H2 p. 890 Avant l’espèce n° 6, Ceutorhynchus flomlis, intercaler : Sm. Ceutorhynchus humpei Ch. Brisout 1869, Abeille, 5 1 437; — ochraceocinctus H. Wagner 1919, Ent. Mitt., Berl. 8: 74. — Biblio- graphie 2 REITIER 1916, Fn Gerin. V : 150; SCHERF 1964 : 211; D1EcKMANN 1966 : 85, 108; 1972 : 109, 115; SOREL 1979 : 9 (nouveau pour la France). Noir, presque mat, à ponctuation fine et serrée, revêtu de petites squamules gris-blanchâtre ou jaune d’ocre, oblongues et assez serrées. (1) Placées ici dans les Calosirus pour en faciliter 1’identification, ces 2 espèces sont par 1’ensemb1e de leurs caractères des Ceuwrhynchus sp.pr, sensu HOFFMAN.
GEN. CEUTORHYNCHUS 209 Rostre peu courbé, aminci apicalement. Funicule de 6 articles. Pronotum canaliculé, faiblement bituberculé, très convexe, arrondi sur les côtés, très fortement rétréci en avant, distinctement étranglé derrière le bord antérieur, bisinué à la base. Elytres très courts, rétrécis en arrière dès les épaules, à silhouette presque triangulaire, largement arrondis postérieurement; stries fortes et ponctuées; squamules du dessus élargies postérieurement, rarement à bords parallèles, tronquées en arrière; en outre, des squamules blanches, en fonne de virgules, ou acuminées, gamissent les stries, et des squamules blanches ovales gamissent la suture. Epimères mésothoraciques bien visibles de dessus. c3' . Angle apical inteme des méso- et métatibias sans épine; tous les ongles armés d’une grande dent sur le côté interne. Long 2 1,7-2,0 mm. Ce Ceutorhynque vit de préférence dans les biotopes secs. Il est monophage sur la Brassicacée Berteroa incana D.C. L’adulte paraît du milieu de mai à septembre. Les œufs sont pondus en juillet dans les fruits de la plante-hôte. Les larves consomment les graines et se nymphosent dans le sol. Les jeunes adultes apparaissent sur la plante-hôte du début d’août au début de septembre. Espèce qui semble en expansion de l’Est vers l’Ouest durant ce siècle. Europe moyenne, orientale et du Sud-est; Italie; Caucase. Découvert en Alsace : Haut—Rhin, Habsheim 28 V 1977, 14 V, 11 VI 1978; Cemay, 18 VI 1978 (SOREL). H2 p. 891 Après la 8e ligne, intercaler : 6"". Ceutorhynchus cakilis Hansen 1911, Ent. Meddr, 11 : 355. — DIECKMANN 1972 : 110, 112. Les lignes 9-12 et 15-17 de la p. 891 concernent cette espèce. H2 p. 892 (A) Ceutorhynchus rhenanus, distribution, ajouter : Alpes-Maritimes : L’Authion, sur Erysimum helveticum (Jacq.) (PERICART). (B) Ceutorhynchus pyrrhorhynchus, orthographe, rectifier; description, ajouter : pénis du 6 : fig. 46c. H2 p. 893 Ceutorhynchus pulvinatus, l" ligne, année de description, lire : 1837. Même espèce, distribution, ajouter : Pyrénées-Orientales : Targasonne, sur Sisymbrium sophia L (TEMPÈRE, PÉRICART). H2 p. 895 Avant 12. Ceutorhynchus micans, intercaler : ll'“‘. Ceutorhynchus pumilio (Gyllenhal) 1827, Ins. Suec. IV: 578; — posthumus in Reitter 1916, Fn Germ. V Z 150. - Bibliographie : WAGNER 1944, Koleopt. Rdsch., 30 : 133 Qzosthumus); HOFFMANN 1954 (H2: 894) (posthumus); 1965: 63; SCHERF 1964: 211 (posthumus); DIECKMANN 1966 : 92, 96; ,1972 : 110, 113. Très voisin de C. posthumus, avec lequel il est généralement confondu dans les collections françaises. En diffère par les caractères
210 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 indiqués au tableau. En outre chez pumilio le dessus du rostre est marqué de stries longitudinales contiguës qui atteignent chez le d son extrémité, et chez la 9 seulement les 3/4 basaux, laissant le 1/4 termi- nal glabre, brillant, avec quelques points; chez C. posthumus ces stries s’arrêtent vers le milieu du rostre chez les 2 sexes. Vit dans les biotopes sableux, secs aussi bien qu’humides; probablement monophage comme C. posthumus sur la Brassicacée Teesdalia nudicaulis L ! L’adulte apparaît d’avril à juillet. Probablement toute la France, aire de distribution à préciser. HOFFMANN (1965 : 64) 1’indique de Haute-Vienne, Gironde, Loire-et- Cher, Alpes-Maritimes. Les spécimens de ma collection proviennent de la région parisienne : forêt de Saint-Germain (RoUD1ER !), forêt de Fontainebleau (PÉRICART). Répandu en Europe occidentale : Portugal, Espagne, Angleterre, Ecosse, Suède, Danemark, Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie. H2 p. 897 (A) Ceutorhynchus perrisi, distribution, ajouter : Allier, Puy-de-Dôme (ROUDIER 1964 : 11); Lozère : Mont-Aigoual (TEMPERE). (B) Tableau, alternative no 2, 2C alinéa, dernière ligne, écrire : 15. subulatus au lieu de uniformis subulatus. SUBG. CEUTOHHYNCHUS sp. pr. (sensu HoFn=MANM) H2 p. 900 Alternative n° 23, 2** alinéa, remplacer par : — Scape graduellement épaissi de la base au sommet. Elytres d’un bleu d’acier; stries étroites, profondes; interstries plans, plus larges que les stries et marqués d’une série de points très nets. Fémurs finement dentés ............................................................ 23'"‘ 23"". Pronotum subplan sur le disque, assez graduellement rétréci d’arrière en avant, sans nette constriction antérieure; côtés faiblement arqués (fig. 46fg); sillon médian bien marqué et squamulé en son centre. Long : 2,5-3 mm .......... 101. sulcicollis — Pronotum légèrement bombé postérieurement sur le disque, plus arrondi latéralement, nettement resserré en avant (fig. 46h,i ); sillon médian effacé vers le milieu, qui n’e_st pas squamulé. Long : 2,4 mm ............................................ 101b". villiersi (p. 232) H2 p. 901 (A) Alternative n° 25, 2€ alinéa, ajouter : illustration du pénis : fig. 47I. (B) Alternative n° 26, remplacer par : 26. Epimères mésothoraciques sans squamules condensées, ou seu- lement serrées mais non contiguës et ne formant pas une couche squamuleuse épaisse ...................................................................... 27
GEN. CEUTORHYNCHUS 211 — Epimères mésothoraciques couverts de squamules fortement condensées en une tache blanche bien visible de dessus. Fémurs, au moins les postérieurs, denticulés. Segment anal du o' creusé d’une fossette ronde assez profonde. Pénis ogival, à sommet plus ou moins pointu (fig. 47 g,h,i ), à sac interne pourvu de 2 phanères foncés, réniforrnes, bien visibles à la base du lobe .............. 26'"’ 26"". Poils des élytres sétiformes, presque d’égale épaisseur sur toute leur longueur, à extrémité émoussée, plus courts : vu de dessus, chaque poil n’atteint pas la base du suivant (fig. 47e). Elytres bleus à bleu sombre. Pénis : fig. 47g. Long tp 1,8-2,1 mm ............ ...................................................................... 1 l5"". thomsoni (p. 234) — Poils des élytres plus longs, acuminés; vu de dessus, chaque poil atteint la base du suivant (fig. 47f). Elytres bleus, bleu sombre, verdâtres, plus rarement d’un cuivreux doré (var. aeneomicans Pic). Pénis : fig. 47h,i. Long : 1,8-2,5 mm .......... 115. chalybaeus (C) Altemative triple no 27 : supprimer le ler alinéa, et inscrire le n° 27 à gauche du début du 2€ alinéa, à la place du tiret. Fin du 2c alinéa, ajouter: illustration : fig. 47k. Cl b c d e F [U © U 1 ‘ 1 1 1 1 2-4 1 1 · 1 1 ,/\ _ 9 fx 1,1 1 J k 1 1"_"\ 1 1 1 1 1 1 1 1, ,1 1 1 1 1 / 1 11 1 ,1 1 1 1 1 1 1 `\-·' \ .1 1 1 1 1 1 1 1 1 - L"]! \`l, \\ Il \ [ 1'1 fi rx '” r\ A rî Fig. 47. 2, Ceutorhynchus pervicax, arrière-corps; b, C ignitus, id.; c, C ignitus, pénis du d; d, C. barbareae, pénis du d ; e, C. thamsoni, forme et disposition des poils sur les interstries élytraux; f, id. pour C. chalybaeus. — g-l, pénis des 6 zg, C. th0msoni,·h,i, C. chalybaeus; j, C. pectoralis; k, C. coemlescens; l, C. Ieprieuri. —- D’après DIECKMANN 1972. H2 p. 902-903 ‘ La séparation entre Ceutorhynchus barbareae et C. pervicax d’après la ponctuation du sommet du 2¤ interstrie élytral conduit à des incertitu- des. Remplacer les alternatives r1° 30 et 31 par les suivantes, em- pruntées à DIECKMANN (1972 : 53). '
212 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 30. Rostre sensiblement élargi en avant, un peu plus large à l’apex qu’à la naissance; élytres avec leur plus grande largeur au milieu ou juste avant le milieu (fig. 47a ). Ponctuation du pronotum plus grosse, surface finement réticulée entre les points, seulement un peu brillante. Elytres bleus, rarement bleu-vert; pronotum noir-bleu, rostre et pattes noirs. Long : 2,6-3 mm ..104. pervicax — Rostre à côtés parallèles, pas plus large à l’apex qu’à la base; élytres avec leur plus grande largeur juste en arrière des épaules, les côtés seulement un peu arrondis (fig. 47b). Ponctuation du pronotum plus fine, avec des interpoints glabres, brillants ..31. 31. Long : 2,3-2,8 mm. Rostre muni en arrière d’une carène saillante. Interstries élytraux plus étroits, avec 2, plus rarement 3 rangées irrégulières de soies sombres très courtes. Elytres bleus à bleu-vert, pronotum bleu sombre. Apex du pénis arrondi (fig. 47c) .......................................................................... 105. ignitus — Long : 2,8-3,6 mm. Carène postérieure du rostre indistincte ou aplanie. Interstries élytraux plus larges, avec 3 ou 4 rangées irrégulières de fines soies sombres. Elytres bleus; pronotum bleu, seulement un peu moins sombre que les élytres. Apex du pénis plus tronqué (fig. 47d) ............................................ 103. barbareae H2 p. 903 Alternative n° 32, 2e alinéa, remplacer par : - — Fémurs inermes. Funicule antennaire à 4e article au moins 1,5 fois aussi long que large. Rostre noir ou bronzé foncé. Dessus bleu ou bleu-vert, peu brillant, ou seulement le pronotum un peu brillant .......................................................................................... 32"" 32'"’. Interstries élytraux plans, à pilosité sombre, peu visible. Prono- tum subtrapézoïdal, à bords latéraux quasi-rectilignes, à ponc- tuation plus fine, très dense. Funicule antennaire à 5** article à peine plus long que large. Elytres et pronotum bleu sombre, non luisants. Long : 2,2-2,8 mm .................... 1l4b". viridanus (p. 234) — Interstries élytraux un peu convexes, à pilosité grisâtre, plus longue, bien visible. Pronotum à bords latéraux nettement arqués, à ponctuation plus grosse, un peu moins dense. Funicule antennaire à 5° article nettement plus long que large. Elytres bleu sombre, non luisants; pronotum un peu plus clair, plus luisant. Long : 2,3-2,5 mm .............................................. 114. chlorophanus H2 p. 904 2° ligne, espèce n° 99, écrire pallidactylus au lieu de quadridens. H2 p. 906 Alternative n° 44, l" alinéa, 3C ligne, lire : 52. denticulatus. H2 p. 907 (A) Altemative no 49, 3e ligne, écrire 56. distinctus au lieu de marginatus. (B) Altemative n° 53, 2s alinéa, dernière ligne, écrire 2 67"‘S. alliariae
GEN. CEUTORHYNCHUS 213 H2 p. 909 (A) 2€ ligne, orthographe 2 faeculentus. (B) Alternative l‘l° 62 à 64, remplacer par : 62. Pas de tache claire dans l’angle thoraco-élytral. Prothorax faiblement anguleux. Pubescence élytrale grise, assez apparente quoique peu serrée et un peu soulevée, disposée sur 2 rangs par interstrie; stries fines, ponctuées, à soies cendrées, couchées, de même épaisseur que celles des interstries. Fémurs très finement denticulés. Tarses sombres. Pénis : fig. 49c. Long : 1,7-2 mm .... ............................................................................................ 69. griseus — Une tache jaunâtre dans l’angle thoraco-élytral. Prothorax arrondi latéralement et obsolètement bituberculé. Pubescence élytrale assez longue, couchée, bien apparente, sur 2 rangs par interstrie; soies des stries plus courtes et un peu plus épaisses que celles des interstries. Fémurs finement denticulés. Tarses ferrugineux. Long : 2-2,5 mm ...................... 65-5. dubius (p. 226) 63. Epimèresmésothoraciques à squamules clairsemées, ne formant pas de tache distincte dans l’angle thoraco-élytral .............. 63"" — Epimères mésothoraciques couverts de squamules serrées, for- mant une tache écrue ou orangée dans l’angle thoraco-élytral. Bord antérieur du pronotum bien relevé .................................. (a) 63"". Interstries élytraux 2-3 fois aussi larges que les stries. Tous les fémurs armés d’une forte dent. Pénis arrondi-tronqué à son extrémité apicale (fig. 48e). Noir. Long : 2,8-3,7 mm .................. ............................................................................................ 67. roberti C d e /»--\ F i N ; E fl \\\ " ` [ } \ 1 1 r \ ,' 1 / \ / \`]/ / Fig. 48. a, Ceutorhynchus strejceki, pronotum et avant des élytres; b, C. scrobicollis, id.; c-f, pénis des o' : c, strejceki; d, scrobicollis; e, mbeni; f, alliariae; g, Ceutorhynchus d faeculentus, tête et rostre; h, id., 9 ; i, id., d Iycoctoni; j, id., 9. - a, original; b, d-f, d’après DIECKMANN, 1972; c, d’après DIECKMANN, 1981; g-j, d’après D'ECKMANN, 19691:.
214 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 — Interstries élytraux plus étroits, 1-1,5 fois, rarement 2 fois aussi larges que les stries. Dent des profémurs petite ou nulle .. 63‘°' 63'°'. Plus petit, moins convexe. Coloration noir-grisâtre. Pénis pres- que tronqué à son extrémité apicale (fig. 49b). Dent des profé- murs à peine visible, celles des autres paires de fémurs petites bien qu’aiguës. Prothorax plus brusquement rétréci en avant, à sillon médian entier. Long 2 2-2,5 mm ...... 65‘°‘. wagneri (p. 225) — Plus grand, plus convexe. Téguments noirs; pubescence légère, ne voilant pas les téguments. Prothorax non brusquement rétréci en avant. Long : 2,7-3,6 mm ........................................................ 64 64. Pronotum un peu plus large (fig. 48a). Pénis acuminé à l’apex (fig. 48c). Long : 2,7-3,6 mm ...................... 65-6. strejceki (p. 226) — Pronotum un peu moins large (fig. 48b). Pénis tronqué à l’apex (fig. 48d). Long : 2,9-3,4 mm ................ 65-7. scrobicollis (p. 227) (a) Second interstrie élytral non élargi dans l’angle apical. Rostre arqué, plus fin, assez brillant au sommet; lcf article du funicule à peine plus long que le 2°. Squamules du revêtement élytral fines, cendrées et brunes, ne formant pas de taches nuageuses, celles des stries bien visibles. Front plan. Fémurs finement dentés, les profémurs parfois obsolètement. Segment anal marqué d’une large fossette dans les 2 sexes; avant—dernier segment abdominal du d muni de 2 petits tubercules sur son bord postérieur. Long : 2,15-3,3 mm .......................................... (b) — Second interstrie élytral élargi dans l’angle apical. Rostre très arqué, épais, mat (fig. 48ij); lcf article du funicule 2 fois aussi long que le 2e. Squamules des interstries élytraux fines, brunâ- tres, mélangées de squamules grises plus épaisses, formant des taches nuageuses très confuses; squamules des stries très fines, peu visibles. Front large, déprimé. Fémurs finement dentés, Segment anal du d muni d’une fossette bordée latéralement d’un petit tubercule. Long : 2,5 mm .......................... 66. lycoctoni (b) Antennes relativement courtes, 5° article du funicule aussi large que long, les 6** et 7** plus ou moins transversaux. Pronotum très peu bombé de part et d’autre de son sillon médian. Pattes relativement courtes, articles tarsaux très brefs, dents des fémurs très réduites même celle des postérieurs, celle des antérieurs insignifiante. Taille plus faible: 2,15-2,55 mm. Espèce pyré- néenne ...................................................... 65"l‘. hutchinsiae (p. 225) — Antennes plus élancées, SC article du funicule plus long que large, les 6C et 7** non transversaux. Pronotum plus convexe de part et d’autre du sillon médian ................................................ (c) (c) Dessus très convexe. Squamules dorsales fortement relevées. Tache de l’angle thoraco—élytral ochracée. Tubercules du pro- notum peu développés, bord antérieur fortement relevé, sillon médian profond. Grande taille 2 2,7-3,0 mm .................................. .................................................................... 65-4. matthiolae (p. 226) — Dessus moins convexe. Squamules dorsales appliquées, celles des interstries élytraux fines, éparses, celles des stries plus
GEN. cEUr0RH¥1vcHvs 215 md ï FW ap -··- J e, »' — © C` /\ / 11 11 ® $1 © @1 1 ’ÈÈ_‘ Fig. 49. a-e, pénis des d' :2, Ceutorhynchus pleurostigma; b, C. wagneri,·c, C. griseus; d, C. mmus;e, C. l1VlguStuS. — f, tarse antérieur de C. constrictus, Lozère; g, id., C. coarctatus, Pyrénées-Orientales; h, pronotum du C rugulosus; i, id., C fîgumtus; j, mésofémur de C. cruciger (semblable pour C. venedicus); k, id., C. Iarvatus (semblable pour C euphorbiae); I, corps du pénis de C Iarvatus; m, id, pour C. uncipes. —- a-c, d’après TEMPÈRE 1975; d,e, h-k, d’après DIECKMANN 1972; m, d’après . _ KOROTYAEV, 1980; f,g,m, originaux. étroites. Tubercules du pronotum petits mais distincts. Calus huméral assez saillant. Pattes assez élancées, articles tarsaux allongés; dent des fémurs intermédiaires et postérieurs notable, celle des antérieurs bien discemable. Pénis: tïg.49a. Long: 2-3 mm .................................................................... 65. pleurostigma H2 p. 910-911 (A) Alternative n¤ 65, remplacer par : 65. Fémurs tous inermes. Prothorax muni d’un relief aigu vers la partie moyenne des côtés. Elytres subrectangulaires, à revête- ment formé de petites squamules blanchâtres ........................ (d) — Au moins les métafémurs dentés .............................................. (e) (d) Extrémité du pénis du o' tronquée (fig. 49d). Pronotum et élytres plus élancés. Long : 1,6-2,1 mm .................................... 87. nanus — Pénis terminé en angle aigu (fig. 49e). Pronotum et élytres plus trapus. Long : 1,4-2,2 mm .......................... 87"". angustus (p. 231) (e) Pubescence dorsale très légère, disposée sur 2 rangs par inters- trie, les squamules des stries plus apparentes que les poils des interstries. Pronotum sans trace de reliefs latéraux, à bord antérieur non ou faiblement relevé. Plus petit. Long : 2-2,4 mm ........................................................................ 78. plumbeus — Pubescence dorsale plus apparente, les squamules des stries pas plus apparentes ou moins apparentes que les poils squamiformes des interstries. Taille plus grande. Long : 2,6-3,5 mm ............ (f) (f) Stries presque aussi larges que les interstries, qui portent 2-3 rangées mal séparées de poils squamiformes serrés, souvent un
216 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 peu convergents vers le centre de l’interstrie. Bord antérieur du pronotum à peine relevé. Elytres pris ensemble presque aussi larges que longs. Scape antennaire court, n’excédant pas en longueur les 2/3 du funicule ................................ 75. inajfectatus — Interstries beaucoup plus larges que les stries, pourvus de 3-4 rangées bien distinctes de squamules alignées. Scape antennaire au moins aussi long que les 3/4 du funicule. Elytres pris ensemble distinctement plus longs que larges .......................... 66 (B) Altemative n° 68, remplacer par 2 68. Onychium court et robuste, dépassant le 3° article tarsal d’au plus la moitié de sa longueur (fig.49f). Bord antérieur du pronotum à peine relevé. Pubescence dorsale plus fine, celle du pronotum laissant la ponctuation bien distincte. Long : 1,7-2,0 mm .................................................................. 77. constrictus — Onychium élancé, dépassant le 3° article tarsal par les 2/3 de sa longueur (fig. 49g). Bord antérieur du pronotum bien relevé. Pubescence dorsale moins fine. Long : l,9-2,3 mm ...................... ...................................................................... 77h‘S. coarctatus (p. 229) (C) Altemative no 69 : A supprimer. Nota : Outre l’introduction dans le tableau de C. angustus et de C. coarctatus, les changements ci-dessus permettent la rectification d’une erreur d’HOFFMANN (H2) qui rangeait à tort C. plumbeus et C. inayfectatus parmi les espèces à stries élytrales dénudées. Il est vrai que les squamules des stries de C. imzjfectatus sont très petites et malaisément visibles. HoFFMANN avait ultérieurement signalé en partie cette erreur dans son Supplément (H Suppl. : 1750). (D) Altemative n¤ 72, ler alinéa, dernière ligne, écrire 2 79. unguicularis au lieu de curvirostris. H2 p. 912 (A) Alternative no 73, lcf alinéa, dernière ligne, remplacer le renvoi à 1’alternative n¤ 74 par : 36"". derennei. (B) Alternative `n° 73, 2<= alinéa, nota : Chez C. euphorbiae et C. urticae les interstries sont seulement un peu plus larges que les stries; des tâtonnements seront nécessaires et l’on se reportera aux descriptions. (C) Supprimer l’alternative n° 74 car magnini est synonyme de derermei. H2 p. 913 Alternative no 76, remplacer par : 76. Profémurs inermes ou obtusément dentés. Pronotum trapézoïdal, fortement resserré en avant, obsolètement bituberculé, finement squamulé sur sa ligne médiane. Elytres avec sur la suture une bande squamulée de clair, interrompue au milieu, et sur les côtés quelques vagues mouchetures. Antennes en partie rousses ou ferrugineuses, submédianes. Tarses roux. Long : 2,5-3 mm ........ ............................................................................................ 38. urticae
GEN. CEUTORHYNCHUS 217 — Profémurs fortement dentés. Pronotum plus conique, à tuber- cules plus aigus, orné d’une fine bande médiane claire. Dessin élytral blanchâtre composé d’une tache oblique sur la partie moyenne des côtés, d’une tache scutellaire, et d’une tache apicale, les côtés des élytres plus ou moins largement squamulés. Antennes brun sombre ou noires, insérées vers le tiers apical du rostre; tarses noirs ou brunâtres .............................................. 76"" 76"". Dent des fémurs intermédiaires largement tronquée au sommet (comme fig. 49j), celle des profémurs de même conformation mais souvent moins distinctement tronquée, celle des fémurs postérieurs simple. Long : 2,5-3 mm ...... 37"l‘. venedicus (p. 222) — Tous les fémurs avec une dent simple (comme fig. 49k). Long : 2,2-2,5 mm .................................................................. 37. euphorbiae H2 p. 914 (A) Altematives n° 80-81 : Ceutorhynchus gratiosus et C. aubei sont synonymes de C. t-album. Terminer la 3** ligne du 2° alinéa de l’altemative n¤ 80 par: « 27"". t-album >>, et supprimer totalement l’altemative l'l° 81. (B) Alternative n° 82, remplacer par 2 82. Elytres à 9e interstrie largement visible derrière la saillie du calus huméral. Dessous couvert d’une couche compacte de squamules blanches, avec un point noir sur le bord latéral du 5e segment ventral. Dessin blanc du prothorax et des élytres grand, très net, formé de squamules imbriquées, ovales, concaves. Fémurs et tibias annelés de blanc .............................................................. 82*** — Elytres à 9° interstrie à peine visible de haut. Dessous garni de squamules grises ou claires simplement juxtaposées .............. 83 82"“. Sillon médian du disque du pronotum largement interrompu au milieu. o' . Un petit mucron à l’angle apical interne des tibias postérieurs. Pénis : fig. 491. Long : 3,5-4 mm ............ 29. larvatus — Sillon médian du pronotum fin mais non interrompu. c3' : Un très grand mucron à l’angle apical interne des tibias postérieurs. Pénis : tïg. 49m. Long : 6 4,6 mm .............. 29"“. uncipes (p. 221) H2 p. 915 Alternative n¤ 85, remplacer par : 85. Vestiture foncière du dessus à squamules très courtes, serrées, obscures et brunâtres. Dessin apical blanc, très net, comprenant une bande suturale post-scutellaire, une autre bande à l’extrémité de la suture, reliée à la basale par un étroit liseré jaunâtre sur le 2° interstrie encadrant une tache oblongue noire, et une bande oblique vers la partie médiane sur les interstries 6,7,8. Prothorax avec une étroite bande médiane longitudinale et une latérale d’un jaune obscur. Long : 2-2,5 mm .............................. 39. arcasi — Vestiture foncière à squamules grises ou fauves, assez éparses. Dessin élytral blanchâtre, peu net, comprenant une tache scu-
2l8 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 tellaire prolongée sur la suture, et quelques vagues fascies souvent interrompues; çà et là quelques taches brunâtres . 85"" 85"i‘· Pronotum moins distinctement resserré devant les tubercules latéraux. Forme moins trapue, côtés des élytres presque paral- lèles. Long : 2,5 à 3 mm ...................................... 48. melanostictus — Pronotum plus distinctement resserré devant les tubercules latéraux. Forme trapue; élytres pris ensemble à peine plus longs que larges, à bords latéraux plus arrondis. Long : 2,5-3 mm .... .......................................................................... 48"". maurus (p. 224) H2 p. 917 (A) Alternative n° 92, ler alinéa, demière ligne, écrire : 46bi’. rugulosus, au lieu de chrgvsanthemi rugulosus. (B) même alternative, 2E alinéa, demière ligne, écrire: rugulosus rubigi- nosus au lieu de chrjysanthemi rubiginosus. (C) Alternative no 94, remplacer par : 94. Tache suturale foncée des élytres simple, 4€ interstrie marqué d’une raie blanche à la hauteur de cette tache .................... 94'“‘ — Tache suturale foncée des élytres formant, avec les taches foncées des 2** et 3° interstries, une sorte de T renversé, le 4° interstrie sans raie claire. Forme plus trapue, les élytres assez arqués derrière les épaules. Prothorax court. Fascie élytrale interrompue sur le 4° interstrie. Long : 2,2-2,8 mm ..45. lepidus 94"". Fascie élytrale sans macule blanche sur le quart antérieur du 3** interstrie, cette fascie représentée seulement par quelques squa- mules sur le 4e interstrie. Pattes remarquablement courtes, les métatibias pas plus longs que la largeur du col du prothorax. Espèce d’altitude. Long : 2,65 mm ...... 44'”‘. montivagus (p. 223) — Fascie élytrale continue sur les 3 ou 4 premiers interstries. Métatibias nettement plus longs que la largeur du col du prothorax ........................................................................................ 95 H2 p. 918 (A) 3€ ligne, écrire : 46. fîguratus au lieu de chrysanthemi. (B) Alternative n° 95, 2e alinéa, remplacer par : — Fascie élytrale moins sinueuse, coupant obliquement le 5= et le 4° interstries sans former d’angle droit à cet endroit, la fascie non interrompue sur le 4° interstrie mais parfois sur le 5= (m0lit0r var. interruptus Schultze). Interstries plus convexes. Revêtement foncier fauve ou brun fauve. Prothorax moins brusquement étranglé en avant. Rostre aussi long (ci') ou plus long (Q) que la tête et le prothorax réunis. Long : 2-3 mm ...................... 95"“ 95"". 6* : Dent apicale interne des mésotibias grande; pas de dent apparente aux métatibias (en réalité elle est très petite et souvent cachée par la pubescence). Pénis dissymétrique, mais plus étroit (fig. 50:1) .......................................................................... 47. m0lit0r
GEN. CEUTORHYNCHUS 219 0 b C Ci e F g h /\ 0 / \\ /\ I/0 I / \ / \ 1 / I I \\ ‘ 1 1 I © I I I I 1 I I I \ I I I \ J F-É C-Ã `”' f I f \ I i I k ii ® @ Fig. 50. a-h, pénis des o' : a, Ceutorhynchus molitor; b, C. atlanticus; c, C thlaspi; d, C. similis; e, C absoletus; f, C. obscurus; g, C. faeculentus; h, C. lycoctoni. — i-k, pronotums : i, C similis; j, C. anguszus; k, C. minus. —— a,b, d’après DxEcKMANN 1982c; c,d, d’après DIECKMANN 1972; e-h, d’après D1EcKMANN 1969b; î-k, d’après DxEc1<MANN & SMRECZYNSKI 1972. —— c3' : Dent apicale inteme des méso- et métatibias d’éga1e gran- deur, dirigée vers l’intérieur, bien visible. Pénis dissymétrique, ` relativement large (fig. 50b) .................... 47b". atlanticus (p. 224) (C) Alternative n° 97, l°f alinéa, demière ligne, écrire 1 16. interstinctus, au lieu de pubicollis. H2 p. 920 (A) Alternative n° 104 : Ceutarhynchus flavicornis est synonyme de C. contractus (alternative n° lll) (B) Alternative n° 107 : Les tarses de C. fulvitarsis sont souvent brun foncé. H2 p. 922 Alternative n° 113-114, remplacer par : (d’ap1·ès COLONNELLI, in litt., adapté) 113. Long : 2,2-3,3 mm; 2€ article des tarses antérieurs 1,5-2 fois aussi long que large .............................................................................. 114
220 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 — Long: 1,7-2,3 mm; 2<= article des tarses antérieurs seulement aussi long que large .................................................................... 117 114. Rostre de la 9 glabre et très luisant presque à partir de la base, celui du o' glabre et très luisant à partir d’un peu en arrière de l’insertion antennaire. Revêtement squamuleux du dessus dense, blanc avec un léger reflet soyeux, complètement appliqué. Apex du pénis arrondi .............................................. 74‘°'. fallax (p. 228) — Rostre de la 9 glabre et luisant tout au plus à partir d’un peu en arrière de l’insertion antennaire, celui du o' luisant seulement dans la moitié distale. Apex du pénis arrondi ...................... 115 115. Rostre, chez les 2 sexes, un peu plus court que la tête et le prothorax pris ensemble. Revêtement du dessus variable, mais toujours dense ou assez dense, formé de squamules ovales ou piliformes blanchâtres. Corps relativement élancé; dessus aplati; côtés des élytres subparallèles. Tarses courts, à 3** article peu profondément bilobé. Un peu plus petit ........................................ ................................................................ 74-4. diversirostris (p. 228) — Rostre de la 9 au moins aussi long que la tête et le prothorax pris ensemble. Dessus assez convexe. Plus grand ................ 116 116. Rang interne de squamules de l’interstrie sutural formé de squamules blanches ovales, appliquées, rang externe formé de poils nullement appliqués. Revêtement des autres interstries élytraux constitué de 2-4 rangées irrégulières de squamules plus ou moins piliformes assez denses; quelques squamules ovales éparses. Coloration globale apparente gris clair .......................... .............................................................. 74b“. gallorhemmus (p. 227) — Rang interne de squamules de l’interstrie sutural formé de squamules piliformes semblables à celles du rang externe. Revêtement dorsal bien plus fin : coloration globale gris plus ou moins foncé .................................................................. 74. assimilis 117. Tous les interstries élytraux ou la majorité d’entre eux portant une rangée de soies blanches; ongles non dentés; élytres plus trapus; massue antennaire plus petite et plus comprimée; pointe du pénis arrondie (fig. 50c). Long : 1,7-2,2 mm ........ 84. thlaspi — Interstries élytraux portant 2 rangées de soies blanches; dent des ongles si petite que ceux—ci paraissent non dentés; élytres plus allongés; massue antennaire plus grande et plus élancée; pénis acuminé (fig. 50d). Long : 1,7-2,3 mm .......................... 83. similis H2 p. 923 Espèce no 15, remplacer les 2 premières lignes par : 15. Ceutorhynchus subulatus Ch. Brisout 1869, Abeille, 5 : 453. Ajouter la référence bibliographique : DIECKMANN 1973b : 271. H2 p. 924 Espèce no 16, remplacer les 2 premières lignes par : 16. Ceutorhynchus interstinctus Gyllenhal 1837 in SCHCNHERR, Gen.
GEN. CEUTORHYNCHUS 221 Spec. Curc. IV, 1 : 570; — pubicollis Gyllenhal l.c. : 574; — signatellus Gyllenhal 1.c. : 575; - weisei... H2 p. 925-926 Ceutorhynchus signatus: PENECKE (1922 : Wien. Ent. Ztg, 39 : 179) a décrit, de Vénétie Julienne, sous le nom de C. hexatomus, une population (morphe ?) de cette espèce qui ne diffère guère de la forme nominale que par son funicule antennaire de 6 articles; cette morphe a été aussi découverte en France (Hautes-Alpes) : Ristolas, alt. 1 700-1 900 m, sur Stachys recta, par TEMPÈRE (1972 : 164), qui l’a décrite sous le nom de C. signatus var. sexarticulatus. H2 p. 930 22. Ceutorhynchus radula : COLONNELLI (1986a : 428) a créé pour cette espèce le genre Mogulonoides, qu’il met au même rang que M0- gulones. (Rappelons que dans la présente mise à jour le démembrement du grand genre Ceutorhynchus n’a pas été pris en considération). H2 p. 937 Espèce n° 27"“, remplacer la lm ligne par : 27"l‘. Ceutorhynchus t-album Gyllenhal 1837 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. IV, 1 : 512; — aubei Boheman 1845 in SCHÉNHERR, Gen. Spec. Curc. VIII, 2 : 148; — gratiosus Ch. Brisout 1869, Abeille 5 : 460. ` Ajouter la référence bibliographique : SMRECZYNSKI 1972a 2 573-578. H2 p. 938 Espèce n° 27‘°’ : Ceutorhynchus gratiosus est synonyme de C. t-album. H2 p. 939 Espèce n° 28, orthographe : angulicollis H2 p. 941 Avant 30. Ceutorhynchus peregrinus, intercaler : 29"i‘. Ceutorhynchus uncùaes Korotyaev 1980 : 218. « Très semblable à C. larvatus. En diffère par les caractères suivants : Bord antérieur du pronotum plus fortement relevé, disque muni d’un fin sillon ininterrompu. Elytres plus larges, moins rétrécis dans leur moitié apicale, à déclivité postérieure plus abrupte. Pattes beaucoup plus robustes; protibias plus courbés, ceux du cf munis d’un petit mucron net; métatibias du d armé d’un mucron très grand et très large. Pénis : fig. 49m p. 215. Long : 4,6 mm. » La description ci-dessus est traduite de KOROTYAEv, et je n’ai pas vu cette espèce, connue seulement d’après un spécimen c3' étiqueté « Nîmes (JEKE1.)». Il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’un C. larvatus atypique (DIECKMANN, in litt,).
222 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 945 Supprimer « angustïauces » de la liste des synonymes de Ceutorhyn- chus asperzfoliarum. H2 p. 946 (A) Espèce n° 34 : Ceutorhynchus quadripunctatus Stierlin pourrait être une sous—espèce de pallidicomis, non un simple synonyme. D’après BORDY, SoREL & TEMPÈRE (1982 : 65-69) les 2 formes se distinguent comme suit, avec une variabilité faible : — Forme nominale : Insecte paraissant gris ou beige clair; squamules des interstries plus longues, plus denses; squamules des stries larges, presque d’un blanc pur, facilement visibles; variabilité importante même au sein de populations locales. France, sauf Est et Nord-est. — Subsp.2 quadripunctatus: Insecte paraissant à l’œil nu presque noir, vestiture générale peu dense, assez sombre, squamules des stries piliformes, brunâtres, mal visibles. Nord-est de la France : Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute- Marne, Jura, Côte-d’Or, ? Vosges. Europe moyenne. (B) Ceutorhynchus angustüaceus Desbrochers 1895 (= angustïauces auct., lapsus) est un synonyme d’alb0sigmztus Gyllenhal 1837, non une variété de C. asperzfoliarum Gyllenhal 1813, comme 1’a considéré HoFFMANN (indication donnée par COLONNELLI 1986a : 432). H2 p. 949 Supprimer l’espèce n° 36, C. magnini, synonyme de C. derermei. H2 p. 950 Espèce n° 36"i‘, ajouter en synonymie : magnini Hoffmann 1939, Rev. fr. Ent., 6 : 154 (DIECKMANN vid.: comm. pers.), Réunir les descrip- tions de ces 2 taxa en une seule. H2 p. 952 Remplacer l’observation de la 4= ligne par : 37"". Ceutorhynchus venedicus Weise 1879, Dt ent. Z., 23 : 153; REITTER 1916, Fn Germ. V: 160; HOFFMANN 1940, Bull. Soc. ent. Fr.: 23; 1962a : 98; DIECKMANN 1972 : 100, 103. Diffère seulement de C. euphorbiae par les caractères indiqués au tableau qui se révèlent très stables. Vit comme C. euphorbiae sur diverses espèces de Myosotis. L’adulte se montre du début de mai au milieu de juillet; l’écologie précise est inconnue. Trouvé dans les Pyrénées-Orientales à Formiguères, VII 1957 et VII 1962 sur Myosotis silvatica Hoffm. (TEMPÈRE et PÉRICART). Belgique : Tournai; Allemagne orientale, Pologne, Tchécoslova- quie, Autriche, Yougoslavie, Bulgarie, Italie (d’après COLONNELLI).
GEN, CEUTORHYNCHUS 223 H2 p. 954 (A) Ceutorhynchus subfasciatus, distribution, ajouter : Corse, sur Chrysan- themum hybridum Guss. (PÉRICART). (B) Ceutorhynchus fairmairei, bibliographie, ajouter: HERVÉ 1959: 158 (écologie). Ecologie, ajouter: L’adulte apparaît en juin; les larves rongent les jeunes akènes et une partie du capitule de Senecio doronicum L; elles se développent en juin—jui1let; la nymphose s’effectue dans une coque dans le sol en juillet-août; elle dure de 10 à 20 jours. Les jeunes adultes n’apparaissent qu’au printemps suivant. H2 p. 957 La sous-espèce décrite dans la note infrapaginale est une espèce propre : 44"". Ceutorhynchus montivagus Hoffmann 1954 (H2 : 957). Diffère de C. triangulum par les caractères donnés dans la description, et aussi par son prothorax plus nettement rétréci en avant, à bord antérieur plus fortement relevé. Diffère de C. lepidus (= cam- pestris) et de C. fîguratus (= chrgvsanthemi) par les caractères indiqués au tableau (p. 218) Une seule Q connue (Cf H2 : 957). H2 p. 958 Espèce n° 45, remplacer les 5 premières lignes par : 45. Ceutorhynchus lepidus Gyllenhal 1837, in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. IV, 1 : 520; — campestris Gyllenhal l.c.: 523; —— ? variegatus Olivier 1807, Ent. V: 135; — variagatus Bedel 1894, F11 Bass. Seine VI : 328. — HUSTAC1-IE 1924, Ceut. : 187 (campestris); SA1NTE-CLA1RE-DEWLLE 1939 (Cat.) : 427 (campestris); COLONNELLI 1979 : 224 (lepidus, nom valable). H2 p. 959-960 Espèce no 46, remplacer les 5 premières lignes par : 46. Ceutorhynchusfîguratus Gyllenhal 1837, in SCHGNHERR, Gen. Spec. Cure. IV, 1 : 526; — chrysanthemi auct. (nec Germar 1824); — var. sartus Bibliographie, ajouter : DIECKMANN 1972 : 94, 95. Distribution, ajouter : Corse. H2 p. 960-961 Ceutorhynchus rugulosus est une espèce propre, et rubiginosus une simple variation de ce dernier (T : 165, note 116). Par suite, écrire p. 961, 5¤ ligne : 46"“. Ceutarhynchus rugulosus Herbst 1795 et ajouter la synonymie : rubiginosus Schultze 1896, Dt ent. Z. : 280. (le texte du bas de la page 960 se rapporte à cette variété). Illustration, comparaison avec C. fîguratus, pronotums : tïg. 49h,i. p. 215.
224 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 962 (A) Ceutorhynchus molitor, écologie et distribution : l2= ligne : lire « sols calcaires ». Ajouter 2 Constamment trouvé dans le Sud-est (Var, Alpes-Maritimes) sur Chrysanthemum myc0nis(PÉR1CART); Aude : Portel, sur Matricaria inodora L (PÉRICART). (B) Avant 48. Ceutorhynchus melanostictus, intercaler : 47'"S. Ceutorhynchus atlanticus Dieckmann 1982 1 189. Ne semble guère différer de C. molitor que par les caractères donnés au tableau p. 218-219. Cette espèce a été découverte par P. KULLING en nombre en septembre 1980 à Wimereux (Pas-de-Calais) sur les rosettes basales de Senecio jacabaea L. La même année, ce collecteur a pu suivre le développement des larves; celles—ci se trouvaient en juillet dans la partie supérieure de la plante, notamment sur les pétioles et nervures principales des feuilles. La nymphose a lieu dans le sol. H2 p. 964 Lignes n° 1 à 9, remplacer par : 48"î’. Ceutorhynchus maurus Schultze 1899, Abeille 29 : 262; HOFFMANN 1933, Bull. Soc. ent. Fr. : 202; SAINTE-CLAIRE-DEVILLE 1914, Cat. Corse : 442. Espèce distincte de melanostictus bien que très voisine. En diffère, outre les caractères donnés au tableau p.218, par les fémurs plus fortement dentés, les parties sombres des élytres souvent plus brunâ- tres. Landes : Belhade IV 1977 (TEMPERE 1); Corse : Bastia (BONNAIRE, sec. HoF1=MANN), Ajaccio (KRAUsE), Porto-Vecchio V 1961 (PÉRICART). Algérie, Tunisie !; Sardaigne (DODERO). H2 p. 967 L Espèce n<> 52, remplacer les 5 premières lignes par : 52. Ceutorhynchus denticulatus (Schrank) 1781, Enum. Ins. Austr. 2 107; — dentatus auct. (nec Panzer 1798); -— c0ntusus... Ajouter la référence bibliographique : DIECKMANN 1972 : 84. H2 p. 972-973 ` Espèce n° 56, lœ et 2€ lignes, remplacer par : 56. Ceutorhynchus distinctus Ch. Brisout 1870, Abeille, 7 2 42; — margi- natus (Paykull) 1792, Mon. Curc. Suec.: 27 (nec Olivier 1790); -— m0elleri... Ajouter la référence bibliographique t COLONNELLI 1984 2 44. (Il résulte de ce changement nomenclatorial que c’est la fonne dite « anormale » à funicule antennaire de 6 articles qui engendre le nom valable).
GEN. CEUTORHYNCHUS 225 H2 p. 975 Ceutorhynchus pilosellus, observation : DIECKMANN (1972 : 89) note que si la plante-hôte est réellement Arabis thaliana L, ceci laisse suspecter que l’espèce soit un Ceutorhynchus s.str.; WAGNER présumait que pilosellus, d’après ses affinités morphologiques avec le groupe des Glocianus, devrait vivre sur une Astéracée. La plante-hôte est donc à confirmer. H2 p. 978 Ceutarhynchus querceti, lm ligne, année de description, lire : 1813. H2 p. 979 Ceutorhynchus querceti, distribution, ajouter 2 Nord : Maroilles V 1981 (BURLE !), Bruille-Saint-Amand VIII 1984, IV 1985 (id.), Hergnies VI 1985, abondant sur Roripa nasturtioides Spach (BURLE, in litt). H2 p. 981-982 Supprimer la table des sous-espèces de Ceutorhynchus pleurostigma, qui a été remplacée par un nouveau texte (cf p. 213-215). H2 p. 984 (A) Avant 66. Ceutorhynchus lycoctoni, intercaler les 6 espèces : 65"". Ceutorhynchus hutchinsiac Tempère 1975 : 643 (pleurostigma, subsp.); COLONNELLI 198621 : 423 (sp.pr.) Diffère de C. pleurostigma par les caractères indiqués au tableau p. 214; en outre, les squamules des épimères mésothoraciques sont moins condensées, les reliefs et la fossette du dernier stemite du o' moins accusés. Le pénis et la spermathèque ne présentent pas, me semble-t-il, de différence notable avec pleurostigma (COLONNELLI, l.c. indique de petites différences). Pyrénées-Atlantiques : Gourette, La Pène-Blanque, alt. 2 400-2 500 m, 19 VII 1973 (PEMCART, PoURToY et TEMPERE); Hautes- Pyrénées : Mgne de l’Estaragne, alt. 2 300 m, 2 VIII 1984 (CoLoNNE1.L1 et MELONI). Vit sur la Brassicacée Hutchinsia aüina (L) R.Br. 65"'. Ceutorhynchus wagneri Smreczyûski 1937, Ent. Bl. Biol. Syst. Kâfer, 33 2 268; TEMPÈRE 1975 : 644. Ce Ceutorhynchus constitue une espèce bien distincte, comme l’ont considéré les auteurs cités, et non une sous—espèce de pleurostigma. Les caractères donnés au tableau p. 214 et ceux indiqués par HOFFMANN (H2 2 982) permettent de la séparer assez aisément de griseus et de pleurostigma. Vit sur Alyssum ahvssoides L (= calycinum L) en Pologne et en France ! Lozère 2 Causse Méjean, Déidou 20 VI 1960, en nombre (PÉRI- CART 1963: 44, sous le nom de griseus), id., 18 VI 1973, 1 couple (TEMPERE). Pologne méridionale, Slovaquie, Hongrie, Autriche.
226 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 65-4. Ceutorhynchus matthiolae Hoffmann 1954, Col. Curc. Il : 982, 984 (pleurostigma, subsp.); COLONNELLI 1986a : 423 (sp.pr.). Distribution : voir H2 : 984 65-5. Ceutorhynchus dubius Ch. Brisout 1883, Anns Soc. ent. Fr. (6), 3 : 116; - berteroae Penecke 1928, Coleopt. Zbl., 3 : 140. — DIECKMANN 1972 : 72. Considéré par DIECKMANN comme une bonne espèce, non une sous-espèce de pleurostigma. Outre les indications d’H©F1=MANN (ta- bleau p. 909, tableau de la p. 982 et haut de la p. 984), C. dubius se différencie de C. pleurostigma par son revêtement plus grossier, à soies arquées en virgules. Vit en monophage sur Berteroa incamz L. L’adulte se montre de tin avril à début juillet et en octobre. Les larves produisent des galles sur les racines. Distribution : voir H2, haut de la p. 984. 65-6. Ceutorhynchus strejceki Dieckmann 1981 : 180; — puncticollis sensu HOFFMANN 1962b : 98; TEMPERE 1975 2 643. Noir, assez brillant, à pubescence légère ne voilant pas les téguments. Rostre strié-ponctué de la base à l’insertion antennaire, plus fortement chez la 9 que chez le cf , brillant en avant de 1’insertion antennaire, surtout chez la 9. Antennes élancées, 2€ article plus long que le l", les suivants graduellement plus courts mais tous plus longs que larges sauf le 7e qui est globuleux. Front concave, ponctué, vertex densément ponctué. Prothorax densément et assez grossièrement ponctué, à pubescence blanchâtre dispersée, sillon longitudinal com- plet, tubercules latéraux post-médians peu marqués, bords latéraux resserrés à la base, arrondis dans la moitié postérieure et convergents assez régulièrement dans la moitié antérieure. Scutellum enfoncé. Squamules des épimères mésothoraciques non ou à peine condensées. Elytres subconvexes en-dessus; stries larges, pourvues d’une rangée de squamules blanchâtres ne se touchant pas l’une l’autre; interstries pas plus larges que les stries, avec 2 rangées de soies légères bien alignées; calus huméral marqué; calus apical un peu verruqueux au sommet du 8° interstrie. Pattes robustes, profémurs armés d’un très petit denticule, méso— et métafémurs dentés; méso— et métatibias pourvus d’un fort onglet apical interne chez les 2 sexes; ongles dentés. Long : 2,7-3,6 mm. Vit dans des stations xérothermiques (sableuses, calcaires), sur diverses Brassicacées des genres Erysimum, Sisymbrium, Syrenia que rapprochent plusieurs caractères botaniques, notamment leurs fruits élancés. TEMPÈRE (1975) l’a collecté dans les Pyrénées Orientales sur Erjvsimum longüolium D.C.; DIECKMANN l’a récolté en Hongrie sur un Sisymbrium. Les adultes ont été collectés en mai, juin, et septembre; le développement larvaire est très précoce, peut-être même hivemal. Pyrénées-Orientales : Oms, 26 V 1958, 4 ex. ! (TEMPÈRE); Savoie : Arvillard 29 V 1959 (ROUSSIN, sec. Ho1=1=MANN, 1962b, sous le nom puncticollis). Italie, Autriche, Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, Bulgarie, Ukraine. Je remercie le Dr L. DIECKMANN d’avoir attiré mon attention sur le nom correct de cette espèce.
GEN. CEUTORHYNCHUS 227 65-7. Ceutorhynchus scrobicollîs Neresheimer.& Wagner 1924, Dt ent. Z. : 159; PENECKE 1928, Col. Centralbl., 3 : 144; HORION 1935, Nachtr. Fn Germ., Krefeld : 327; D1EcKMANN 1972 : 62, 74; 1981 : 179; F.H.L. 1983 : 216. Espèce difficile à séparer de C. puncticollis. La différence la plus sûre réside dans la forme des pénis des d (fig. 48c,d p. 213). La forme du pronotum est quelque peu variable. DIECKMANN (1.c.) indique que les données écologiques peuvent apporter une aide très utile : C. puncticollis vit dans les biotopes secs et ouverts où croît sa plante-hôte Berteroa incana D.C.; C. scrobicollis est par contre une ` espèce des bois de feuillus; il vit sur Alliaria ojîîcinalis Andrz. L’adu1te se montre de mi·mai à fin juillet et en octobre. Le cycle de développe- ment est inconnu; la ponte semble avoir lieu en automne. Collecté en 1952 en Aveyron :`env. de Millau, 1 o' (GUITARD) (T : 166). Allemagne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Ukraine occidentale. (B) Espèce no 66, Ceutorhynchus lycoctoni Hustache (lycotoni Dieckmann 1969b, lapsus) : Ajouter à la fin de la description 2 Très affine de C. faeculentus; en diffère notamment par son rostre plus mince (fig. 48ij: comparer avec fig. 48g,h), et son pénis dépourvu de crochet apical (fig. 50h: comparer avec fig. 50g). Nota 2 HOFFMANN (1965 : 64) estime que C. lycoctoni est synonyme de faeculentus, mais DIECKMANN (1969b) montre clairement les différen- ces. Il groupe ces deux espèces, avec quelques autres étrangères à notre faune, dans le sous-genre Ranunculqwhilus inféodé aux Renonculacées; H2 p. 985 Remplacer la subsp. alliariae de C. roberti par : 67"". Ceutorhynchus alliariae H. Brisout 1860, Rev. Mag. Zool. : 538. C. alliariae, illustration : pénis, fig. 48f H2 p. 994 Espèce n° 74, Ceutarhynchus assimilis .· assimilis Paykull 1792 est homonyme de assimilis Fabricius 1775. Le nom de remplacement valable serait obstrictus Marsham 1802, Ent. Brit., I : 255. Une requête a été présentée à la C.I.N.Z. en vue de conserver le nom assimilis (SILFVERBERG, 1987 : 174). H2 p. 995-996 Supprimer le tableau des sous-espèces de Ceutarhynchus assimilis, qui a été remplacé par le tableau des pages 219-220(‘). H2 p. 996 Début du 2e alinéa après le tableau, remplacer par : 74"". Ceutorhynchus gallorhenanus Solari 1949, Boll. Soc. ent. Ital., 79 : 67. — Ho1=1=MANN 1955 : 165-178 (écologie); JoURDHEu1L 1963 : (1) C. assimilis subsp. Iittumtus sensu HOFFMANN est probablement synonyme de C. fallax ou de C. diversirostris.
228 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 1029-1030 (écologie); D1EcxMANN 1972 : 56, 76; COLONNELLI (in litt.) 1988. Se distingue de Ceutorhynchus assimilis par les caractères indiqués au tableau. Les spécimens du Sud de la France sont toujours plus densément squamulés que ceux du Nord. L’écologie de cette espèce a été suivie en élevage sur Brassica oleracea L mais l’insecte s’accommode de toutes sortes de Brassica- cées: Brassica, Roripa, Barbarea, Sisymbrium, Sinapis, Abzssum, Ra- phanus, I71laspi..., et tolère une large gamme de degrés d’hygrométrie, des lieux humides aux lieux xérothermiques. L’adu1te se montre de la mi-mars à juillet; la ponte peut commencer début avril ou en mai selon la température; elle a lieu dans les boutons floraux à la base des futurs fruits; la larve éclôt après 6 à 10 jours et dévore les jeunes graines; la nymphose a lieu dans le sol; les jeunes adultes apparaissent de mi-juin à fin juillet et disparaissent ensuite pour hiberner dans le sol. 74‘°'. Ceutorhynchus faIlax,B0heman 1845 in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. VIII (2) : 142 (nec Schultze 1898); — albicans F. Solari 1949, Bull. Soc. ent. Ita]., 79 : 69; — dissimilis Hustache 1944. Se distingue des autres espèces du groupe d’assimilis par les caractères indiqués au tableau p. 219-220. Provenances connues en France : Indre-et-Loire; Hérault. (D’après COLONNELLI, in litt.), Distribution à préciser. Espagne, Italie, Afrique du Nord, Roumanie, Russie méridionale, Turquie, Arménie. 74.4. Ccutorhynchus diversirostris F. Solari 1949, Boll. Soc. ent. Ital., 79; — fallax Schultze 1898, Dt ent. Z.: 267 (nec Boheman, 1845). — COLONNELLI 1988, in litt.) Se distingue des autres espèces du groupe d’assimilis par les caractères donnés au tableau p. 219-220. Provenances connues en France: Allier; Var. (D’après COLON- NEL1.1, in litt.), H2 p. 998 Avant 76. Ceutorhynchus syrites, intercaler : 75"". Ccutorhynchus gandani Hoffmann 1965 L 62. Entièrement brun sombre avec les antennes brun ferrugineux; peu convexe. Revêtu en-dessus de poils squamiformes d’un gris cendré, peu serrés, plus fins sur la tête et le prothorax, plus épais sur les pattes et le front, ceux des élytres tronqués, plus clairs, alignés sur 2-3 rangs par interstrie; revêtement du dessous plus fin, moins serré. Rostre fin, arqué, cylindrique, plus long que la tête et le prothorax réunis. Yeux ovales, peu convexes. Antennes élancées, grêles, post-médianes; scape filiforme, faiblement épaissi apicalement; funicule de 6 articles (et non 7 comme indiqué dans la description d’origine; toutefois je n’ai vu que l’holotype, et il existe un autre syntype); let article long et robuste, le 2e un peu plus long que le let et de moitié plus mince, le 39 presque aussi long que le 2C, les 3 suivants subégaux, un peu plus longs que larges; massue en fuseau acuminé, aussi longue que les 5 articles
h GEN. CEUTORHYNCHUS 229 précédents réunis. Prothorax arrondi latéralement, largeur maximale un peu en arrière du milieu, côtés régulièrement rétrécis dans la moitié antérieure; bord antérieur brièvement mais visiblement relevé; disque finement chagriné ponctué, sans trace de reliefs latéraux, seulement finement muriqué latéralement, obsolètement canaliculé au tiers basal; base bordée d’une frange étroite de petites squamules grises assez serrées. Scutellum très petit, luisant, enfoncé. Elytres oblongs; épaules arrondies, peu saillantes, côtés presque parallèles sur leur partie moyenne, largement arrondis au sommet, non muriqués; angle tho- raco-élytral présentant une fine moucheture squamuleuse claire; interstries plans, un peu plus larges que les stries qui sont profondes, dénudées. Pattes peu robustes, fémurs inermes, tarses élancés et étroits, l" article plus long que le 2°, le 3° profondément bilobé, l’onychium presque aussi long que les articles 2 et 3 réunis; ongles divergents, fortement dentés en-dedans. Espèce remarquable par la finesse du rostre et la longue des tarses, et par son funicule de 6 articles; se rapproche par son habitus de C. assimilis (mais chez ce dernier les ongles sont simples et le funicule possède 7 articles); semble appartenir par divers caractères au groupe de C. inajfectatus. . Trouvé par J. GANDoN à Saint-Vallier-de-Thiey, près Tumulus- des-Puades (Alpes-Maritimes), 19 VI 1955, sur Hesperis laciniata All., 2 Q. H2 p. 1000 (A) Avant 78. Ceutarhynchus plumbeus, intercaler : 77"“. Ceutorhynchus coarctatus Gyllenhal 1837, in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. IV : 573; REITTER 1916, Fn Germ. V : 166; HUSTACHE 1924, Ceuth. : lll, 257. Ovale, noir, presque mat, entièrement revêtu de squamules linéai- res blanchâtres plus serrées en-dessus. Rostre noir, aussi long (o') ou un peu plus long (Q) que la tête et le prothorax réunis, médiocrement arqué. Antennes noirâtres, insérées vers le milieu du rostre (d ) ou en arrière du milieu (9 ); 2e article du funicule très peu plus court que le I"; massue grosse, ovale, fortement pubescente. Pronotum densé- ment ponctué, sans tubercules latéraux, brièvement et assez fortement étranglé derrière le bord antérieur qui est très relevé; disque convexe, non ou très faiblement sillonné sur sa ligne médiane. Elytres convexes, un peu plus larges à leur base que le prothorax, et plus de 2 fois aussi longs; calus huméral saillant; bords latéraux un peu arqués; stries fortes, glabres, interstries 2 fois aussi larges que les stries, portant chacun 2 rangées peu régulières de squamules blanchâtres, linéaires, serrées. Pattes allongées, noirâtres; fémurs claviforrnes, inermes; onychium remarquablement mince et allongé. d : Segment anal creusé d’une fossette ronde très profonde et squamulée; les 4'tibias posté- rieurs armés d’un onglet apical interne. Pénis acuminé à son apex (fig. 51b). Long 2 1,9-2,3 mm. Plante-hôte inconnue. Signalé de Fontainebleau par Brisout, probablement par erreur. Pyrénées-Orientales : La Massane VIII 1952, 1 9 ! (coll. Hoffmann,
230 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 E''U _ ; - · 1.- 1 (Ã ` ··'' , É _` " J; , }` 1 ( \ 0 b Fig. 51. a, Ceutorhynchus granulicollis de Bavière, pénis; b, id., C coarctalus de Cerdagne. — Original. MNHN); La Preste, 1960 (TEMPÈRE) (T : 167). Cerdagne espagnole (TEMPERE !). Europe méridionale et moyenne. Nota : L’espèce d’Europe moyenne C. granulicollis Thomson (= ger- hardti Schultze) est bien distincte de coarctatus; elle en diffère par son rostre plus court, surtout chez le d , ses tarses à 3c article brun clair, plus large, l’onychium encore plus long; le pénis de granulicollis est tronqué apicalement (fig. 51a). (B) Espèce n° 78, orthographe : plumbeus. Ce Ceutorhynchus diffère aussi de C. constrictus par ses stries élytrales squamulées. H2 p. 1001 I 5e à 8= lignes, remplacer par : 79. Ceutorhynchus unguiculuris Thomson 1871, Opusc. Ent. IV : 391; —— curvirostris Schultze 1898, Dt ent. Z. : 240; — var. dehahinensis Hus- tache 1914, Bull. Soc. ent. Fr. : 113; 1924, Ceuth. : 256 (cunzirostris); SAINTE-CLAIRE-DEv1LLE 1939, Cat. : 429 (id.); D1Ec1<MANN 1960: 41 (synonymie de curvirostris); 1972 2 71. H2 p. 1002 Ceutorhynchus subpilosus, distribution; ajouter : Lozère (TEMPÈRE) (T 1 166) H2 p. 1003 Supprimer la synonymie de C. nigritulus Schultze avec C. schoenherri : nigritulus est une espèce d’Europe centrale et orientale bien distincte (DIECKMANN 1960 : 47).
GEN CEUTORHYNCHUS 231 H2 p. 1004 · Ceutorhynchus similis, illustration : forme du corps, fig. 50i. H2 p. 1005 Ceutorhynchus thlaspi, distribution, ajouter: Charente-Maritime, Gi- ronde, Pyrénées-Orientales (T : 166); Seine-et-Marne : Fontainebleau sur un Réséda (VANDERBERGH). H2 p. 1006 Ceutorhynchus parvulus, distribution, ajouter: Puy-de-Dôme; Pyré- nées-Orientales (T : 166); Var : La Sainte-Baume (VANDERBERGH !) H2 p. 1007 Ceutorhynchus turbatus, distribution, ajouter : Présent en Provence (T : 166) H2 p. 1008 Remplacer tout le paragraphe relatif à la subsp. angustulus par : 87"` . Ceutorhynchus angustus Dieckmann & Smreczyûski 1972: 331; angustulus Gyllenhal 1837, in SCHGN1-IERR, Gen. Spec. Curc. IV : 498 (part,). — D1EcKMANN 1972 : 60, 78. La diagnose d’angustulus donnée par HOFFMANN et les auteurs antérieurs ne permet pas de distinguer ce taxon de nanus. Deux espèces distinctes ont été confondues dans les collections sous les , noms de mmus et minus subsp. angustulus. Faute d’avoir pu contrôler le type (perdu) d’angustuIus, DIECKMANN et SMRECZYNSKI ont décrit C. angustus, clairement séparable de nanus par la forme des pénis des c3' , et moins clairement par les caractères suivants 2 Un peu plus trapu (comparer tig. 50j, 50k p. 219). Pronotum un peu plus fortement resserré antérieurement, élytres plus arrondis latéralement, à granulations apicales moins marquées. Pénis : tig. 49e p. 215 (comparer avec fig. 49d). Vit dans les stations xérothermiques sur Abvssum montanum L et A. alyssoides L; dans les Alpes sur A. alpestre L jusqu’à 2200 m d’altitude. L’écologie a été précisée par WEISE (1891 : Deutsch. ent. Z. : 377). L’adulte paraît de mai à juillet; les larves ont été trouvées dans la région de Francfort-sur-Oder dans les fruits d’Alyssum montanum; la nymphose a lieu dans le sol au début de septembre. Probablement répandu dans nos Alpes et nos Pyrénées orientales. Les provenances suivantes ont été véritiées par DIECKMANN et SMREczYNs1u, ou par TEMPERE : Alpes-Maritimes, vallée de la Vésubie (KORGE); Hautes-Alpes: col du Lautaret (KUNNEMANN), Cervières (TEMPÈRE), col du Granon (TEMPÈRE); Pyrénées-Orientales: Mont- Canigou, alt. 1 200 m (SMRECZYNSK1), Targasonne (TEMPERE), Estavar (TEMPERE). Suisse, Allemagne, Pologne, Autriche, Tchécoslovaquie, Yougos- lavie, Albanie, Bulgarie, Grèce.
232 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 1009 (A) Ceutorhynchus saphiae, écologie: Vit sur Sisymbrium sophia L en Cerdagne : Targasonne VII 1962 (TEMPERE 1, PÉRICART). (B) Ceutorhynchus faeculentus: Pour la comparaison de cette espèce avec C. lycoctoni, voir p. 227 et lig. 48g,h,ij p. 213, 50g,h p. 219. D’après les observations de LIEBMANN en Thuringe et de WAGNER en Mark—Brandebourg, C. faeculentus vit sur la Renonculacée Dehrhinium consolida L (DIECKMANN 1969b : 43). H2 p. 1015 Ceutorhynchus carinalus, écologie, 2‘= ligne, lire : « de 5 à 6 mm... » H2 p. 1017 Ceutorhynchus grenieri : décrit par H. BRISOUT, 1860. H2 p. 1018 Espèce no 99, remplacer les 4 premières lignes par : 99. Ceutorynchus pallidacqylus Marsham 1802, Ent. Brit. : 259; — qua- dridens Panzer 1795, Deutsch. Ins. Fn. : 302 (nec Fabricius 1775); — borraginis Gyllenhal 1813, Ins. Suec. : 227 (nec Fabricius 1792); — quercicola Marsham 1.c. : 280; — seriesetosusn. H2 p. 1021 Ceutorhynchus sulcicollis : Ajouter aux synonymes : barbareae erucastri Hoffmann 1954. — Ajouter à la bibliographie : COLONNELLI 1986a : 424. H2 p. 1022 Avant 102. Ceutorhynchus scapularis, intercalèr : 101"".Ceut0rhym.·hus villiersi Tempère 1984b : 55. Très voisin de C. sulcicollis dont il se distingue, outre les caractères indiqués au tableau et sur les figures 46jÉg,h,i,‘ par les caractères suivants : Ponctuation du pronotum constituée de gros points non visible- ment ombiliqués, assez serrés, mais laissant entre eux des espaces lisses et luisants, qui par places dépassent en largeur la moitié du diamètre d’un point; bandeau du bord antérieur sans ponctuation nette, du moins en son milieu; poils du pronotum et des côtés du prosternum peu redressés. Chez C. sulcicollis la ponctuation de la tête et du pronotum est faite de gros points ombiliqués, très serrés, séparés entre eux par des intervalles étroits et marqués de strioles, nulle part aussi larges que la moitié du diamètre d’un point; le bandeau du bord antérieur est ponctué, les poils du pronotum et des côtés du proster- num sont plus redressés, donnant un aspect plus hérissé. Arrière-corps de C. villiersi nettement plus court : rapport 1ongueur/ largeur = 1,16 (1,21 pour sulcicollis). Poils des interstries des élytres peu relevés même en arrière. Pattes légèrement plus longues: rapport longueur d’un
GEN. CEUTORHYNCHUS 233 protibia/longueur funicule + massue antennaire = 1,13 (1,0 pour sul- cicollis). La forme des pénis (fig. 46j,k p. 207) est identique chez les deux espèces. Ce Ceuzorhynchus est connu par un d unique collecté au Mont—Canigou, versant Nord, vers 1 900 m d’altitude, au filet fauchoir, 2 VII 1962 (TEMPÈRE). H2 p. 1025 (A) Ceutorhynchus barbareae subsp. erucastri est un synonyme de C. sulcicollis d’après COLONNELLI (1986a : 424) (B) Ceutorhynchus pervicax, lm ligne, année de description, lire : 1883. H2 p. 1026 (A) Ceutorhynchus pervicax, distribution, ajouter : Seine—et-Marne : env. de Lagny : Chessy (HUsrAcHE !, PÉMCART); Haute-Marne : forêt de Heu (PERICART); Tarn (RABIL !) (B) Ceutorhynchus ignitus, distribution, ajouter : Indre-et—Loire (PELLE- TIER !); Ardèche : crête du Tanargue V 1968 (BALAZUC). H2 p. 1028 Espèce no 108, Ceutorhynchus contractus .· contractus Marsham 1802 est homonyme de contractus Fourcroy (1785). Nom à remplacer ultérieu- rement (KLOET & HINCKS, 1977). H2 p. 1029-1030 TEMPÈRE (T : 167, espèce 823) est du même avis QU,HOFFMANN concernant 1’inva1idité de l’espèce Ceutorhynchus flavicomis, qui n’est qu’un phénotype de C. contractus. H2 p. 1031-1032 Ceutorhynchus pectoralis, lœ ligne, auteur : Weise, non Schultze. Id., pénis du c3' , illustration : fig. 47j p. 211. ( H2 p. 1034 Ceutorhynchus viridzpermis, distribution, ajouter : Averyon (T : 168). H2 p. 1035 . (A) Ceutorhynchus laetus, distribution, ajouter 2 Ariège (VANDERBERGH). (B) Ceutorhynchus chlorophanus, 2° ligne: supprimer la synonymie de viridanus. — Ajouter à la lin de la description : Méso- et métafémurs parfois subdentés : var. denticrus Tempère 1961 : 95. — Distribution, ajouter: Hautes—Pyrénêes (T : 168); Pyrénées-Orien- tales (var. denticrus) (TEMPÈRE) 1961, l.c.)
234 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 1035-1036 Remplacer l’observation du bas de la p. 1035 par : 114"". Ceutorhynchus viridanus Gyllenhal 1837, in SCHGNHERR, Gen. Spec. Cure. IV, 1 : 557; SMRECZYNSK1 1951 2 73; TEMPERE 1975 : 646. Ressemble à Ceutorhynchus erjysimi (reprendre les 7 dernières lignes de la p. 1035 et les 4 premières lignes de la p. 1036). Alpes—Maritimes: Thorenc (RUTER), Saint-Vallier VIII 1940 sur Alyssun maritimum Link.; Hautes-Alpes : Abriès, alt. 1 600 m, Ristolas, atl. 1 700 m (TEMPÈRE). H2 p. 1036-1037 Ceutorhynchus timidus n’est qu’un synonyme de C. chalybaeus. H2 p. 1038 Avant 116. Ceutorhynchus leprieuri, intercaler 2 115"". Ceutorhynchus thomsoni Kolbe 1900, Ent. Nachr. 26 : 232; Horion 1935, Nachtr. Fn. Germ., Krefeld : 328; Strand 1960 : 160-166; Dieckmann 1972 : 54, 66. Espèce très voisine de C. chalybaeus, dont il se distingue par la forme des soies élytrales. La forme du pénis (Hg. 47g p. 211) ne peut guère être utilisée pour la séparation, car chez chabwbaeus cet organe est très variable (fig. 47h,û. Ceutorhynchus thomsvni est vraisemblablement oligophage sur divers genres de Brassicacées. Selon Dieckmann (l.c.) il a été récolté sur Alliaria ojfîcinalis Andrz (plusieurs collecteurs), Brassica campestris L, Berteroa incamz L. L’adulte paraît de mai au début d’a0ût. Les stades préimaginaux sont inconnus. Découvert dans les Pyrénées—Orientales 2 Osséja, alt. 1 200 m, 17 VII 1961, 1 ex. (TEMPÈRE); Targasonne, 8 VII 1962 sur Sisymbrium sophia L, 5 ex. (TEMPERE et PÉRICART). Angleterre, Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Allemagne. H2 p. 1039 Ceutorhynchus coerulescens, distribution, ajouter : Var 2 La Sainte- Baume (VANDERBERGH) GEN. OROBITIS H2 p. 1041 Gen. Orobitis, 1*** ligne, origine du nom : Germar, 1817, Mag. Ent. II 2 340.
` GEN. SITOPHILUS 235 TRIB. CALANDRINI (sensu HOFFMANN) H2 p. 1044 Trib. Calandrini, tableau des genres, 2° alinéa, dernière ligne, écrire Sphenophorus au lieu de Calandra, nom invalidé. GEN. SITOPHILUS H2 p. 1045 Tableau des espèces, alternative n° 2, 2<= alinéa, remplacer par : — Epistemes métathoraciques plus larges, munis de 2 rangées de points. Prothorax à points subarrondis, très serrés. Interstries très étroits, ponctués. Dessus généralement sombre, avec toujours 2 taches élytrales rousses. Parfois entièrement roux ou noir ...... 3 3. Taille plus grande: long 3,4-3,8 mm. 6 : Surface dorsale du pénis régulièrement convexe, sans impressions longitudinales (fig. 52j,l). Q : extrémité apicale du spicule ventral en fourche à branches arrondies (fig. 52aj'). Vit préférentiellement sur le riz. Subcosmopolite .................................................................. 2. orjyzae G b c d e F k ( P; ~ §'—= ‘Y‘_,l». 5 31* l È l 1 Sl , &-.— É; _ i u 7 i `·_.' ¤_-_. M · ".j / - ; _l·": 'llll __4J?··_¢._5 (Q/—\’ïm .·;;' ,,4- f_ .='_ Fig. 52. Gen. Sitophilus. — a-l', oryzae 9, spicule ventral; g-i, id, zeamais; j, oryzae o', pénis; k, id., zeamais; I, oryzae o', section transversale du pénis; m, id., zeamais. — Echelles en mm. — D’après HALSTEAD 1964. Adapté avec l’autorisation de l’auteur et de Gem Publishing Company.
236 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 — Taille plus petite : long 2,5-3,1 mm. d : Surface dorsale du pénis plus déprimée et avec 2 impressions longitudinales distinctes (fig. 52k,m ). Q : Extrémité apicale du spicule ventral en fourche à branches presque aiguës (fig. 52g-i ). Vit préférentiellement sur le maïs .............................................................. 2bl‘. zeamais (p. 236) H2 p. 1047 (A) Sitaphilus mjvzae: ajouter en synonymie: sasakii Takahashi 1928, Treat., I : 164. La description donnée par HOFFMANN s’applique aussi bien à orjyzae qu’à zeamais; on séparera les 2 espèces par les caractères donnés au tableau (B) Avant 3. Sitophilus linearis, intercaler : 2"". Sitophilus zeamais Motschulsky 1855, Etudes Entom. : 77; FLOYD & NEwsoM 1959 : 687-695; Kusci-1121. 1961 : 241-244; STEFFAN 1963 : 1074; HALSTEAD 1964 : 72-74; FLEURAT-LEssARD 1982. Cette espèce fut d’abord considérée comme une « lignée >> de la précédente; sa valeur est aujourd’hui prouvée par l’interstérilité. Les caractères externes cités dans divers travaux pour séparer oryzae et zeamais (coloration, soies élytrales, visibilité des macules élytrales) sont inutilisables car trop variables; seuls peuvent être retenus le critère de la taille et ceux faisant appel aux genitaliacï et Q (voir figures). De plus FLEURAT-LESSARD (l.c.) indique un caractère phy- siologique important: l’absence d’immobilisation réflexe chez les adultes de S. zeamais perturbés mécaniquement; cette immobilisation est toujours constatée chez S.0rjyzae et S. granarius. Sitophilus zeamais est polyphage, avec une préférence très marquée pour les grains de maïs, Zea mays L, qui sont même infestés au champ dans les régions chaudes et humides du Globe. L’espèce possède une aptitude au vol meilleure que celle de S. myzae. Cos- mopolite dans les régions chaudes, elle est présente aux U.S.A. depuis de nombreuses années et a été vue en France à plusieurs reprises depuis 1977, où elle a été signalée pour la première fois près de Dax dans du maïs importé. J’ai examiné du matériel provenant d’une souche de Côte-d’Ivoire (laboratoire de l’IDESSA à Bouaké), élevée sur maïs au laboratoire de 1’INRA du Pont—de-la-Maye (Gironde), grâce à la complaisance de M.F. FLEURAT-LESSARD à qui je suis également redevable de la bibliographie sur cette espèce. GEN. SPHENOPHORUS (= CALANDRA sensu HoPFMANN) H2 p. 1048 Nom générique du milieu de la page et ligne suivante, remplacer par : Gen. SPHENOPHORUS Schônherr 1826, Curc. Disp. Meth. : 327. — Calandra Clairville & Schellenberg 1798, Ent. Helv. I: 62; auct.;
GEN. BARIS 237 C.I.N.Z. 1959 (invalidation du nom Calandra); DIECKMANN 1970a : , 122 (discussion du nom générique). H2 p. 1049 (A) Tableau, espèces n° 1 à 4, mettre au masculin : piceus, parumpunctatus, abbreviatus, striatopunctatus. (B) Altemative no 4, 2e alinéa, 5e ligne, lire : « ...leur bord externe". » H2 p. 1050 à 1052 Remplacer Calandra par Sphenophorus, et accorder les noms d’espèces (sauf meridionalis) au masculin. H2 p. 1050 Espèce n° 1, Sphenophorus piceus: piceus Pallas 1776 est homonyme de piceus Scopoli 1763. Nom à modifier ultérieurement (!). H2 p. 1051 (A) Espèce ln° 3, Sphenophorus abbreviatus : abbreviatus Fabricius 1787 est homonyme de abbreviatus Linné 1758. Nom à remplacer ultérieure- ment (!). (B) Sphenophorus abbrevialus, distribution, ajouter: Corse (TEMPÈRE). H2 p. 1052 Spherwphorus meridiomzlis, distribution, ajouter : Corse (TEMPÈRE). TRIB. BARIINI GEN. BARIS H2 p. 1054 Tableau, espèce n° 2, écrire picturata opiparis au lieu de opqzaris. _ H2 p. 1056 p (A) Alternatives n° 15 et 16, remplacer par : 15. Pronotum sans rebord à la base, ou à rebord plus fin .......... 16 — Pronotum à base nettement marginée de chaque côté, à peu près aussi large que long, lobé à sa base, à côtés parallèles sur la moitié postérieure, puis brusquement et fortement resserrés en avant. Rostre pubescent en-dessous. Pénis: fig. 53k-m. Long: 3-5 mm .................................................................... 12. quadraticollis
238 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 2 G b C Ci G g h J · / . k m \ i ^ Fig. 53. Gen. Baris, pénis des o' . —— a,b, lepidii; c,d, kaufmanni; e-g, laticollis de Gironde; h-j, sinapis galliae de l’Hérault (h0lotype); k-m, quadralicollis var. picitarsis du Gard. — a-d, d’après D1Ec1<MANN 1968a; e-j, d’après TEMPÈRE 1961. 16. Antennes et pattes rouges ou rousses. Ponctuation du disque du pronotum assez grosse, les points espacés. Interstries subdépri- més ............................................................................ ll"". dalmatina — Antennes et pattes noires ou brunes; scape en partie et tarses parfois roux ................................................................................ 16"" l6"“. Rostre glabre en-dessous. Elytres régulièrement rétrécis dès l’épaule, à calus huméral saillant. Prostemum fortement creusé devant les hanches et portant 2 fossettes profondes près de son bord antérieur. Interstries devenant droits et convexes vers le sommet, le 96 caréné. Protibias du d armés d’un denticule inteme en plus de l’onglet apical normal. Long : 2,8-3,2 mm .. ........................................................................ 13. cariniventris jojfrei — Rostre pubescent en-dessous. Elytres à bords latéraux à peu près parallèles dans leur moitié antérieure .................................... 16‘°' l6‘°'. Pas d’impression transversale sur le dos des élytres (voir sous éclairage oblique). c3' : Pénis : fig. 53e-g, Long : 2,2-3,5 mm ...... ................................................................................................ ll. laticollism — Une nette impression transversale vers le l/ 3 antérieur des élytres. d : Pénis : fig. 53hj. Long : 2,2-3,5 mm .......................... .............................................................. 12"". sinapis galliae (p. 240) (B) Ajouter en note infrapaginale 2 (l) Nota : Près de Baris laticallis se placerait dans ce tableau l’espèce Nord-américaine B. confînis (Le Conte) : un spécimen unique collecté récemment en lndre—et-Loire par J . GLÉRANT (PELLEHER, 1988 : 17). Il semble cependant prudent d’attendre de nouvelles captures ou observations avant d’inclure ce Baris dans la faune française : une intro- duction accidentelle, sans suite, avec des pieds de Tournesol, plante-hôte principale de confînis aux U.S.A. ne peut être exclue.
GEN. BARIS 239 H2 p. 1057 (A) Alternative triple n° 18, 2** alinéa, dernière ligne, remplacer le nom d’espèce n¤ 19 par un renvoi à 1’altemative l8"". (B) Avant 1’a1temative n° 19, intercaler 1 18'"". Disque des élytres plat ou un peu déprimé sur le 1/3 antérieur. d : Pénis plus long, non arqué vu de profil (fig. 53a,b ). Long : 3-4 mm ................................................................................ 19. lepidii — Dessus des élytres convexe même en avant. d : Pénis plus court, arqué en profil (fig. 53c,d ). Long : 2,8-3,4 mm ............................ .................................................................... 19‘°'. kaufmanni (p. 240) H2 p. 1058 ' Altemative n<> 26, remplacer par : 26. Elytres plus de 2 fois aussi longs que larges. Tarses antérieurs larges, à 2C article plus large que long .................................. 26"" — Elytres à peine 2 fois aussi longs que larges; interstries rapeux, unisériés, à points pourvus d’un poil court. Tarses antérieurs élancés, à 2e article oblong. Long : 2-3 mm .................. 25. villae 26"". Elytres arqués latéralement, rétrêcis en avant et en arrière: spécimens à ponctuation propleurale non confluente de 2 ........ .................................................................... 19‘°‘. kaufmanni (p. 240) — Elytres non ou à peine arqués latéralement; points des interstries très nets, assez forts, unisériés sur les interstries pairs, bisériés sur les impairs. Long : 3-4,2 mm .............................. 22. picicomis H2 p. 1059 (A) 12e ligne, lire : ongles connés. (B) Espèce n° 2, remplacer la lm ligne par : 2. Baris picturata Ménétries 1849, Mém. Acad. St-Petersb. VI : 263. Subsp. opùmris J. du Val 1852, Annls Soc. Ent. Fr. 1 715... H2 p. 1062 Baris scolopacea, distribution, ajouter : Corse (PÉRICART). H2 p. 1068 · Baris laticollis, distribution, commentaire : L’indication de Corse serait à vérifier (T : 169). H2 p. 1069 lle ligne, derniers mots, écrire : « de laticollis », non « du précédent ». Baris quadraticollis, distribution, ajouter : Corse (TEMPÈRE) (T : 169) H2 p. 1070 (A) Avant 13. Baris cariniventris, intercaler 2 12"". Baris sinapis Normand 1937, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. N., 28 : 265.
240 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 Subsp. galliae Tempère 1961 2 95; 1975 2 647. La forme nominale de cette espèce fut décrite de Tunisie comme sous-espèce de B. quadraticollis. La sous-espèce galliae, seule présente en France, ne se différencie de la forme nominale que par une microsculpture dorsale un peu plus forte 2 ponctuation du pronotum et des interstries élytraux plus grosse, réticulation légère sur les élytres. Ressemble beaucoup à B. laticollis; en diffère par l’impression trans- versale bien visible sur chaque élytre vers le 1/3 basal, et la forme bien différente de l’apex du pénis (fig. 53hj ). S’éloigne davantage de Baris quadraticollis, plus grand, plus large et plus mat, et dont les interstries élytraux portent 2 rangées de points, alors qu’une seule rangée existe chez laticollis et simzpis Ce Baris est polyphage sur diverses Brassicacées 2 Dzplolaxis sp. !, Isatis tinctoris L1, Emca sativa Miller, Bmssica adpressa (Moench.) Boiss., Raphanus. (T. Suppl.), Il n’est pas rare en Provence et Languedoc, mais confondu en général dans les collection avec B. laticollis, qui, à l’opposé, paraît rare en Provence. Pyrénées—Orienta1es, Hérault, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Var, Gironde. La plupart des adultes ont été collectés au printemps. 2 (B) Baris cariniventris jojfrei est considéré par TEMPÈRE (T 2 170) comme une sous-espèce. H2 p. 1074 Baris gudemzsi, distribution, ajouter 2 Pyrénées-Orientales (T 2 170). H2 p. 1076 Supprimer les lignes 9 à 19, et intercaler, avant l’espèce no 20 2 19‘". Baris kaufmanni Reitter 1897, Wien. ent. Ztg 2 220. — monticola Solari 1908, Boll. Soc. ent. Ital., 40 2 281 (mac Fallén 1801); — submonticola Hustache 1938, in Junk, Col. Cat., pars 163 2 80 (nom. nov. pr. monticola Solari); HoFFMANN 1954 (H2 2 1076). — DIECKMANN 1968a : 47; TEMPÈRE 1975 : 648. Voisin de Baris lepidii. En diffère par son rostre plus bref et plus épais, son pronotum plus court, plus convexe sur le disque, les points des flancs du prothorax arrondis, à intervalles formant rarement des rugosités longitudinales. Elytres en ovale plus court, à disque partout convexe et jamais marqué d’une dépression sur le 1/3 antérieur, dépourvu de calus huméral. Pénis (fig. 53c,d ) plus bref, arqué en vue latérale. Long 2 2,8-3,4 mm Corse (SAINTE-CLAIRE-DEVILLE); id., col de Vergio, alt. 1460 m, sous Lepidium hirtum Smith subsp. 0xy0tum (D.C.) Thellung (= L. humüusum Requien), 27 V 1971, 5 ex. (1`EMPÈRE & ROUDIER). Autriche (Basse—Autriche), Italie, Yougoslavie, Roumanie. H2 p. 1079 Baris chlorizarzs, 1*** ligne, année de description, lire : 1824.
GEN. L1MN0BAR1s 241 H2 p. 1082 Baris villae (Dejean) Comolli: l’écriture d’HOFPMANN est correcte; l’écriture villai de certains auteurs est une émendation injustifiée (Code, art. 32c,i et 33b, iii). — distribution, commentaire 2 les localités françaises indiquées pour cette espèce demanderaient confirmation. GEN. LIMNOBARIS H2 p. 1083 Tableau des espèces, complément: Nos deux espèces se séparent, outre les caractères donnés par Hoffmann, par la forme bien différente de leur pénis 1 1. Pénis terminé en demi-cercle; région apicale du rebord sclérifié très large, profil très faiblement courbé (fig. 54c,d) .. 1. t-album — Pénis terminé en ogive; région apicale du rebord sclérifié beaucoup moins large; profil plus fortement arqué (fig. 54a,b) .......................................................................................... 2. pilistriata 0 b c ` d T ·ÃJQ·;§§,§. l rim; si ~-JJ ¤ Nm Q wi E C u » + . Lc! V . W C/W R \. ll la ‘=’« IF À}, [ ‘ . ( MM l' . vu «/ . /',· . \ rg ..» \\ r; U t " / \\ U Fig. 54. Gen. Limnobaris, pénis des ci'. — a,h, p1`listn`ata,·c,d, t-albuml — Echelle en mm. — Original.
242 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 TRIB. CURCULIONINI (= BALANINI sensu HOFFMANN) H2 p. 1085 Tableau des genres, ler alinéa, 6E ligne, écrire : Curculio, au lieu de Balaninus GEN. CURCUL10(= BALANINUS) H2 p. 1085 Remplacer les 3 premières lignes après le tableau par : Gen. CURCULIO Linné 1758, Syst. Nat. X : 377. — Balaninus Germar 1817, Mag. Ent. Il, Halle : 340 Bibliographie, ajouter: DIECKMANN 1970a: 118 (discussion du nom générique). H2 p. 1087 (A) Tableau des espèces, espèce n° 7, écrire betulae au lieu de cerasorum. (B) Tableau des espèces, espèce no 8, écrire rubidus au lieu de undulatus H2 p. 1087 à 1095 Substituer le nom Curculio au nom Balaninus pour les 8 espèces. H2 p. 1089 Curculio venosus, distribution, ajouter : Corse (TEMPÈRE) (T : 171). H2 p. 1090 Curculio pellitus, distribution, ajouter : Corse (divers collecteurs) (PÉ- RICART & TEMPÈRE 1972 : 15). H2 p. 1094 Espèce no 7, remplacer les 2 premières lignes par : 7. Curculio betulae Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. IV: 70; — cerasorum Paykull 1792, Mon. Curc. : 31 (nec Fabricius 1775) H2 p. 1095 (A) Curculio betulae, distribution, ajouter: collecté aussi en Corse: San Cipriano, en nombre (DUBUT).
GEN ANTHONOMUS ET FURCIPUS 243 (B) Espèce n° 8, l" et 2° lignes, remplacer par : 8. Curculio rubidus (Gyllenhal) 1836, in Schônherr, Gen. Spec. Curc. III : 384; — undulatus auct. (nec. Herbst 1795); — betulae (Desbro— chers)... H2 p. 1096 Ligne n° 13, ajouter : en-dehors du sol (H. Suppl.), GEN. BALANOBIUS H2 p. 1096 Tableau des espèces, alternative no 2, 2€ alinéa, remplacer par : — Dessus du corps sans dessin blanc, ou avec un dessin blanc différent .......................................................................................... 2"i‘ 2"". Côtés du corps, du prothorax, et moitié antérieure de la suture élytrale couverts de squamules comme chez ochreatus, f.n., mais blanches ou blanc jaunâtre; taille plus petite que chez ce demier : 1,75-2,2 mm ...................... 2a. ochreatus debilis (p. 243) — Dessus du corps sans dessin blanc; pubescence uniforme donnant à l’insecte un aspect gris ................................................ 3 H2 p. 1098 (A) Balanobius ochreatus, 15e ligne, lire : grandüolia (H Suppl.) (B) Avant 3. Balanobius salicivorus, intercaler : 2a. Bulanobius ochreatus subsp. debilis Tempère *1957 : 87; 1961 : 96. Plus petit que la forme nominale; squamulation blanche et non jaune orangé vif. Aude 1 entre Quillan et Laval, sur Salix incana Schrank, 15 VII 1954, 2ex. (TEMPERE); id., 30 VII 1957 et 24 V 1958 (TEMPERE). GEN. ANTHONOMUS et FURCIPUS H2 p. 1102 (A) Avant le tableau des espèces, intercaler la note suivante : Les Anthonomus et genres voisins ont été révisés par DIECKMANN (1968b: 377-564) pour la région Ouest—paléarctique. Le sous-genre Furcipus Desbrochers 1868, créé pour Anthonomus rectirostris (L) est érigé en genre. Pour faciliter les identifications des espèces, on pourra s’aider des dessins des pénis, indiqués sur la figure 55
244 comzacrzozvs ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 C1 b c d e F g h i W l g . k I n 0 p q r 4 \\ l 4 ( 1 l O \ 4 W l un m ( ï il [ f 1 VW V W rw i,~«. [O Fig. 55. Gen, Furcipus, Anthonomus et Bradybatus, pénis des d' . — n, Furcipus rectirostris; b, Amhrmomus pomorum; c, A. humeralis; d, A. bituberculatus; e, A. piri; f, A. uImi,· g, A. rufus; h, A. rubi d’Allemagne; i, A. rubi de Suède; j, A. sorbi; k, A. amygdali; l, A. spilvtus; m, A. pedicularius; n, A. conspersus; 0, A. undulatus; p, A. chevrolati; q, Bradybatus creutzeri; r, B. kellneri. — D’après ,, DiEcKMANN 1968b. (B) Tableau, alternative no 1, ZC alinéa, 2** ligne, écrire Furcipus, non FHFCIPES. H2 p. 1103 (A) Alternative n° 4, l" alinéa, dernière ligne, écrire : 3. pinivorax au lieu de pubescens. (B) Alternative n° 4, 2** alinéa, remplacer par : — Dessus noir. Protibias élancés, presque droits. Prothorax fine- ment et très densément ponctué. Pubescence fine, grise, uni- forme. Scutellum blanchâtre ...................................................... 4"" 4"". Plus grand : long 2,3-3,3 mm. Pattes sombres. Parfois téguments plus ou moins roux, pattes testacées ou non (var. gracilipes) .. .................................................................................................... 4. rubi — Plus petit: long 1,7-2,1 mm. Brun à brun-noir, le pronotum souvent plus sombre que les élytres .. 4°". brurmipermis (p. 246) (C) Alternative n° 6, 2c alinéa, espèce n° 5, orthographe 2 piri.
GEN. ANTHONOM US ET FURCIPUS 245 H2 p. 1104 (A) Alternative n° 9, 1°* alinéa, remplacer par 2 9. Elytres légèrement déprimés derrière le scutellum; base du 3e interstrie à peine bosselée; fascie antérieure peu nette ........ 9"" (B) Avant l’altemative n° 10, intercaler : 9"". Métafémurs inermes. Téguments brillants (cf H2: 1104, note infrapaginale n<> 1) ................................................ 7. bituberculatus — Métafémurs armés d’une petite dent spiniforme. Téguments submats .................................................................. 7"'S. ulmi (p. 246) H2 p. 1105 (A) Alternative n° 14, 2= alinéa, remplacer par : — Métafémurs armés d’un denticule aigu. Second article du funi- cule notablement plus long que le 3e. Rostre très mat chez les 2 sexes; yeux très saillants en arrière ........................................ 15 15. Plus grand : 2,9-3,8 mm. Bande transversale du tiers postérieur des élytres formant généralement une ligne blanche complète, devant laquelle se trouve une zone sans poils clairs; tiers antérieur des élytres à pubescence claire formant des taches nuageuses. Corps en général entièrement rouge à brun rouge, plus rarement jusqu’à brun noir; méso- et métathorax, ainsi que l’abdomen, en général plus sombres. Pénis : fig. 55m ................ ...................................................................................... 8. pedicularius — Plus petit : 2,5-3,0 mm. Bande transversale du tiers postérieur des élytres généralement fractionnée en taches blanches parmi les- quelles sont mélangés des poils rouge jaune; la zone en avant de cette bande (au milieu de l’élytre) porte généralement aussi quelques taches blanches; comme le tiers antérieur est également taché de clair, les élytres apparaissent le plus souvent tout entiers à taches nuageuses. Couleur du corps comme pour l’espèce précédente. Pénis : fig. 55n ...................... 8**5. conspersus (p. 247) (B) Avant l’espèce n° l, intercaler : Gen. FURCIPUS Desbrochers 1868, Annls Soc. ent. Fr. (4), 8 : 414; - Furcipes Desbrochers 1892, Frelon, 2 : 106. — DIECKMANN 1968b :498. (C) Espèce n° 1, écrire : Furcipus rectirostris (Linné)... H2 p. 1107 (A) Avant l’espèce n° 2, intercaler : Gen. ANTHONOMUS Germar 1817... (ici devraient être transcrites les lignes l à 9 de la page 1102, sauf ce qui se rapporte à Furcipus ). (B) Espèce n° 2, Anthonomus varians : varians Paykull 1792 est homonyme de varians Gmelin 1790. SILEVERBERG (1979) remplace ce nom par phyllocola Herbst 1795.
246 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 1108 Espèce no 3, l" ligne, remplacer par : 3. Anthonomus pinivorax Silfverberg 1977a: 17; —— pubescens Paykull 1792, Mon. Curc. Suec. : 12 (nec Fabricius, 1775)... H2 p. 1109-1110 Anthonomus rubi var. brunnwennis est regardé par divers auteurs (KEVAN, DIECKMANN) comme une espèce propre : 4"". Anthonomus brurmipennis Curtis 1840, Annls Nat. Hist., 5 : 280; — brunnemermis auct.; — rubi var. comari Crotch 1869, Entomologist, 4 : 310. —- Kevan 1965 : 203; DIECKMANN 1968b : 467. Aux plantes-hôtes mentionnées p. 1110, qui sont des Rosacées, il convient d’ajouter Helianthemum sp. (Cistacée), selon les observations concordantes de TEMPERE et de moi-même dans les Pyrénées : Ariège, col de Latrape au—dessus d’Aulus—1es—Bains, alt. 1 100 m, 22 VII 1977 (PÉRICART); Pyrénées-Atlantiques : env. des Eaux-Chaudes, alt. 1 000 m, 21 VII 1973 (TEMPERE et PERICART). H2 p. 1110 Espèce n° 5, orthographe 2 piri, H2 p. 1113 (A) Anthorwmus bituberculatus, distribution: En raison de sa confusion avec A. ulmi(= inversus) la distribution de cette espèce en France reste à préciser; provenances contrôlées : région parisienne !, Seine-Mari- time (Type de rosinae ), Puy-de—Dôme, Allier (sec. DIECKMANN), Alpes—Martitimes !, Hautes—Alpes !, Alpes—de-Haute-Provence, Var (sec. DIECKMANN), Corse (id. ). (B) Remplacer le texte relatif à Anthonomus inversus par : 7'“’. Anthonomus ulmi (De Geer) 1775, Mem. Hist. Ins., V: 215; — languidus Gyllenhal 1836 in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. III : 348; — inversus Bedel 1884, Fn Col. Bass. Seine, VI : 130. — DIECKMANN 1968b : 402, 423. Diffère d’Anth0n0mus bituberculatus par les caractères indiqués au tableau. En réalité plus voisin d’A. piri, dont on le différencie parfois difficilement. S’en sépare par les caractères suivants 2 Rostre un peu plus court et presque de même longueur chez les 2 sexes, 1,4-1,5 fois aussi long que le pronotum (chez piri 1,6 fois (o' ) ou 1,7 fois (9) aussi long). Pronotum un peu plus étroit, 1,35-1,40 fois aussi large que long (1,45 fois chez piri). Elytres légèrement plus longs, 1,4-1,5 fois aussi longs que larges (1,35-1,45 fois chez piri). Corps brun jaune à brun sombre; rostre brun au moins dans sa partie basale, plus rarement entièrement noir comme celui de piri; régions sombres du dessus des élytres plus claires que chez piri, et moins distinctement séparées des régions claires; corps rarement entièrement brun; pubescence dorsale comme chez piri mais moins apparente, moins distinctement délimitée; 3** interstrie des élytres plus ou moins élargi à la base, en général moins
GEN. ANTHONOMUS ET FURCIPUS 247 que chez piri, et pourvu de quelques poils serrés appliqués qui ne forment pas un faisceau comme ceux de piri. Long : 2,8-3,7 mm. Contrairement à ce qu’indique HOFFMANN, cette espèce ne se rencontre pas sur les Rosacées, mais seulement sur les Ulmus: Ulmus campestris L !, U. ejfusa Willd. D’après les observations de DIECKMANN en RDA, A. ulmi se reproduit en hiver. Après une diapause estivale en juillet-août, les pontes ont lieu en septembre·octobre dans le tiers supérieur des bourgeons floraux de l’année suivante, un seul œuf étant introduit dans un bourgeon. Les larves se développent en hiver et au début du printemps, de janvier aux premiers jours de mai; la nymphose s’effectue d’avril à fin mai à l’intérieur du bourgeon, qui ne fleurit pas. Les adultes se montrent à partir du milieu de mai; durant la fin du printemps, ils se nourrissent aux dépens des jeunes feuilles sur lesquelles leurs mangeures forment de petits trous, et aussi des jeunes fruits; en automne, après la diapause, ils dévorent la base des bourgeons. Probablement répandu dans toute la France mais confondu avec bituberculatus dans les collections. Les provenances suivantes sont confirmées par DIECKMANN. Somme : Amiens; Allier : Brout-Vernet; Lozère: Causse Méjean (PÉMCART); Hérault: Gignac (PÉR1cARr); Var: La Sainte-Baume 1, Hyères !, Figanières !, Agay, La-Londe—les- Maures (PEMCART). H2 p. 1114 (A) Espèce no 8, orthographe : pedicularius, non pedicularis, lapsus. Supprimer conspersus, distinguendus et javeti de la liste des synonymes de pedicularius. (B) Remplacer Subsp. conspersus par : 8°'i‘. Anthonomus conspersus Desbrochers 1868, Annls Soc. ent. Fr., (4) 8 : 445; — javeti Desbrochers l.c.: 446. — DIECKMANN 1968b 2 396, 446. Se distingue de pedicularius par les caractères indiqués dans le supplément au tableau. Vit sur Sorbus aucuparius L, alors que A. pedicularius vit sur Crataegus. Outre les localités citées par HOFFMANN, l’espèce a été trouvée en Isère: Valsenestre VII 1953 (PÈRICART); dans les Alpes-de-Haute- Provence : Saint-Paul—sur—Ubaye (sec. DIECKMANN); dans les Vosges : Raon—l’Etape (RUTER !) H2 p. 1116 Anthonomus amygdali, distribution, ajouter : Côte-d’Or : Thénissey VI 1939 (Mo1NGEoN leg.; RoUD1ER 1962 : 35). H2 p. 1118 1 Anthonomus humeralis, distribution : Selon TEMPÈRE (T Suppl. : 279), la distribution en France est à revoir en raison des confusions dans les collections avec p0m0rum. Provenance confirmée : Allier.
248 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 2 ¤ d e F g b c A l l l ` l ll O lr \ Fig. 56. Gen. Bradybatus. — a, elongatulus, protibia; b, fallax, arrière-corps; c, elongatulus, arrière·corps; d, elzmgatulus, pénis, spécimen de Macédoine; e, id. spécimen de France méridionale; f, fallax; g, seriesetosus. -— D’après DIECKMANN, 1968b. H2 p. 1120 Anthonomus undulatus, distribution, ajouter : Creuse : Saint-Geor- ges-la—Pouge 3 VII 1971, sur de jeunes Epicéas (PÉRICART 1974 : 65); Lot, gorges de la Cère vers Comiac, l VII 1987, sur Salix! (DELPY). H2 p. 1121 (A) Anthzmomus rufus, distribution, ajouter : Somme (VANDERBERGH). (B) Anthonomus sorbi, lm ligne, année de description, lire 2 1821. GEN. BRADYBAT US H2 p. 1122 Ce genre a été révisé par DIECKMANN (1968b). (A) Tableau des espèces, alternative n° 1, remplacer par 1 1. Elytres plus larges à leur base que le pronotum (Subg. Brady- batus s. str.) .................................................................................... 1"" —— Elytres à peu près de même largeur à leur base que le pronotum (Subg. Nothops) ............................................................................ 1‘°' 1"“. Profémurs non dentés. Rostre légèrement aminci de la base au sommet, régulièrement (ci') ou plus fortement en avant de l’insertion antennaire (Q); moitié basale pourvue de sillons et de carènes. Pénis légèrement et régulièrement élargi à l’apex (fig. 56g) .................................................... 3"". seriesetosus (p. 250)
GEN. BRADYBATUS 249 — Profémurs armés d’une fine dent aciculaire, souvent cachée par la pubescence .................................................................................. 2 l‘°'. Elytres plus élancés (fig. 56c), à bande transversale blanche presque droite, plus large et un peu plus dentelée (spécimens 'frais!). Elargissement anguleux du milieu des protibias plus faible (fig. 56a); massue antennaire uniformément brun rouge; bords latéraux du pénis droits ou seulement un peu sinués avant la pointe (fig. 56d,e). Long : 3,3-4,8 mm .............. 1. elongatulus — Elytres plus trapus (fig. 56b), à bande transversale blanche plus étroite, non dentelée et formant un arc sur chaque élytre. Elargissement anguleux du milieu du bord inteme des protibias plus marqué; massue antennaire assombrie apicalement; bords latéraux du pénis fortement sinués avant la pointe apicale (fig. 56}). Long : 3,2-3,8 mm ............................ Ibis. fallax (p. 249) (B) Alternative n¤ 2, 1=f alinéa, dernière ligne: remplacer le renvoi à l’altemative n° 3 par : 2. kellneri. H2 p. 1123 (A) Tableau : supprimer l’altemative n° 3. (B) Espèce n° 1, Bradybatus elongatulus, écologie et distribution Z Se rencontre en France méridionale sur Acer campestre L et Acer monspessulanus L : Bouches-du-Rhône (TEMPERE); Aude (id.); Ariège (id.); Tarn : Forêt de la Grésigne (RABIL); Lot (TEMPERE); Vaucluse !; Var !; Gard (TEMPÈRE). Jura ?. Espagne, Suisse, Italie, Yougoslavie, Albanie, Grèce, Hongrie. (C) Avant I’espèce n° 2, intercaler : l"". Bradybatus (Noth0ps)fallax Gerstâcker 1860, Stettin. ent. Ztg 2 397; DIECKMANN 1968b : 527, 532. Diffère nettement de B. elongatulus par les caractères indiqués au tableau et sur les figures. En outre, le rostre est un peu plus court chez les 2 sexes, rarement aussi long que le pronotum. Pronotum un peu plus large, 1,30-1,45 fois aussi large que long (1,15-1,35 fois chez elongatulus ), coniquement rétréci vers l’avant. Elytres plus trapus, 1,35-1,40 fois aussi longs que larges (1,4-1,5 fois chez elongatulus); IH interstrie plus étroit dans le 1/4 antérieur qu’en arrière du milieu (de même largeur sur toute sa longueur chez elangatulus ). Tibias anté- rieurs, vers leur milieu, pourvus d’un élargissement anguleux plus marqué. Vit sur Acer pseudoplatanus L et Acer platanoides L. Répandu dans la moitié Nord de la France: Indre-et-Loire: Rochecorbon (CLOU- PEAU leg., sec. PELLETIER); Allier, Seine-et-Mame !; Meurthe-et-Mo- selle; Yonne(?), Côte-d’Or. (D) Espèce n° 2, remplacer les 2 lignes du bas de la page par : 2. Bradybatus kellneri (Bach) 1854, Kâferfauna II : 306; — subfasciatus Gerstâcker 1855, Stettin. ent. Ztg : 89; — v. r0bustir0stris... Bibliographie, ajouter: DIECKMANN 1968 : 521, 523.
250 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 1126 (A) Bradybatus creutzeri, distribution, ajouter : Hérault : Castries 18 I 1953 (A. MoURGUEs) (H Suppl.), (B) Remplacer les lignes n° 6 et 7 par : 3"". Bradybatus seriesetosus Petri 1912, Siebenb. Kâferfaun. : 392; — inermis Penecke 1926, Wien. ent. Ztg, 43 : 3; — creutzeri tomentosus sensu Hoffmann 1954 (H2 : 1126) (nec Desbrochers 1893). — DIECK- MANN 1968b : 519. Diffère de Bradybatus creutzeri par sa taille plus grande (4,5-5 mm) et ses profémurs non dentés. Rostre... (suite inchangée) Ajouter à la description : Pénis du d : fig. 56g (comparer avec creutzeri, fig. 55q). Supprimer la mention « Décrit comme espèce propre de la Hongrie », et ajouter la distribution hors de France : Slovaquie, Balkans, Crimée, Asie Mineure. TRIB. ACALYPTINI GEN. ACALYPTUS H2 p. 1128 (A) Acahzptus carpini, observation : Les formes noire et rousse constituent 2 morphes qui coexistent en proportions inégales dans les diverses localités, la rousse étant généralement dominante. Il y a probablement dans cette espèce 2 lignées génétiques différentes (ROUDIER 1963a : 29). (B) AcaLvptus sericeus, distribution, commentaire: La capture de cette espèce en Puy-de-Dôme, à Limons en 1938 a été renouvelée par ROUDIER en 1951 et 1957 (ROUDIER 1963a : 29). TRIB. ELLESCINI H2 p. 1129 I lfc ligne, orthographe : Ellescini
GEN SIBINIA 251 GEN. ELLESCUS H2 p. 1129 lle ligne, remplacer par 2 Gen. ELLESCUS Dejean 1821, Cat. Col. : 87 (nec Stephens 1831). — Elleschus auct. (émendation injustifiée). — DIECKMANN 1970a : 116. H2 p. 1130-1131 Corriger 1’0rthographe du nom de genre pour les 3 espèces. H2 p. 1131 Ellescus infïrmus; distribution, ajouter : Loiret : Beaulieu (DENosMA1· soN 1). TRIB. TYCHIINI GEN. SIBINIA H2 p. 1132 Ajouter après la description du genre : Ce genre a été révisé à l’échelle paléarctique par CALDARA (1979a : 65-100; 1983 : 23-105) H2 p. 1133 (A) Alternative n° 4, 2c alinéa, dernière ligne, remplacer le renvoi à l’altemative n° 5 par : 1. tychiüormis. (B) Supprimer l’alternative no 5. H2 p. 1136 (A) Alternative n° 18, l" alinéa, demière ligne, écrire : 16. tibialis au lieu de guillebeaui. (B) Alternative n<> 19, 2e alinéa, 6** ligne, écrire : 20. femaralis au lieu de 19. formosa. H2 p. 1137 (A) Alternative n<> 20, ler alinéa, dernière ligne, écrire 20. femoralis au lieu de renvoyer à l’alternative n<> 21.
252 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 (B) Supprimer l’alternative no 21. (C) Espèce n° 1, remplacer les 3 premières lignes par : 1. Sibiniu tychiübrmis Pic 1902, Echange 17: 40; — cretaceocincta Desbrochers 1908, Frelon, 16: 56; — albolateralis Desbrochers l.c.: 58; — paronychiae Hoffman 1931, Bull. Soc. ent. Fr. : 51; — antenmzlis Hustache 1944, Bull. Soc. Sci. n. Maroc, 24:78. — HUSTACHE 1931, Curc. gall.-rhén.: 1041 (albolateralis); SAINTE-CLAIRE-DEVILLE 1939, Cat. Col. Fr. : 434 (albolatemlis); — CALDARA 197921 2 80 (synonymies 'de paronychiae et antennalis avec cretaceocincta; CALDARA in litt. 1987 (synonymie de cretaceocincta avec tychiüormis ). H2 p. 1138 Supprimer 2. Sibinia paronychiae et toute la description. Les données écologiques du bas de la page restent valables mais concernent tychiüormis. H2 p. 1141 (A) Sibinia subtriangulïera, écologie : Observée sur Sagina subulata Presl. var. revelierei Gürke, et sur Sagimz procumbens L (TEMPERE, in PÉRI- CART & TEMPÈRE 1972 : 15). (B) Sibinia phalerata, ajouter en synonymie : asiatica Desbrochers 1895, Frelon 4 : 69. — Bibliographie, ajouter : CALDARA 1983 : 79. H2 p. 1142 Sibinia phalerata, écologie, ajouter : Se développe en Lozère (Causse Méjean) sur Arenaria serpyllïolia L; les larves dévorent les graines dans les capsules (PÉRICART 1963a : 44). Trouvée en Vendée : Brem-sur-Mer, régulièrement en août sur l’Apiacée Crithmum mariti- mum L (PELLETIER, in litt.); capturée en nombre dans la même station à la mi-mai 1988 sur Aremzria serpyllgfolia (PELLETIER et PÉRICART). Le Crithmum est-il une plante-refuge, ou représente—t-il un cas d’allotro- phie comme pour S. variata (cf. p. 253) ? Tarn (RABIL 1). H2 p. 1143 Sibinia seriata : — Supprimer la synonymie de S. aurithorax Desbrochers. — Bibliographie : ajouter: CALDARA 1983 : 76. — Ecologie : Vit en Corse sur Spergularia rubra Pers. (= campestris Asch.) (PÉRICART 1956b : 139; 1958a : 11-14.). H2 p. 1144 (A) Sibinia primita, 2° et 3*3 lignes : supprimer les synonymes algirica et asiatica. (CALDARA, 1983 : 71, 79). (B) Sibinia variata, synonymies, ajouter : algirica Desbrochers 1873, Annls Soc. ent. Belg., 16: 116; —— picardi Hoffmann 1954 (H2: 1145). — Bibliographie, ajouter : CALDARA 1983 : 71.
GEN. SIBINIA 253 H2 p. 1145 (A) Sibinia variata, écologie 2 A été collectée en Corse sur une Spergularia (TEMPÈRE, in PÉRICART & TEMPERE 1972: 15). Pour cette espèce, comme pour Sibinia primita, il faut souligner comme 1’indique TEMPÈRE (T : 173, note 136) l’allotrophie qui conduit ces Insectes à parasiter Daphne gnidium L. (B) Subsp. picardi Hoffmann 1954 : CALDARA (1983 2 71) considère cette forme comme un simple synonyme de variata. H2 p. 1146 Sibinia subelliptica — Supprimer fugax Fàhraeus de la liste des synonymes — Bibliographie, ajouter : CALDARA 1983 1 86; A1.z1AR 1976 : 2 (écologie). —— Ecologie 2 Cette espèce peut se nymphoser non seulement en terre comme indiqué par HOFFMANN, mais aussi bien dans les capsules de ses plantes hôtes qui sont, dans les Alpes-Maritimes, Dianlhus ferrugi- neus Mill. (= balbisii Sert.), et D. sylvestris virgineus L.; jusqu’à 3 individus ont été trouvés dans un même calice (ALZIAR). Dans les Hautes—A1pes, observé dans les capsules de Diarxthus armeria (PÉRICART). H2 p. 1147 (A) Sibinia pellucens, synonymies, ajouter: maculicollis Schilsky 1908 in KUSTER & KRAATZ, Kâfer Eur., 45, n¤ 81. — Bibliographie : CALDAM 1983 : 30, 39. (B) Sibinia viscariae, synonymies, ajouter 2 fugax Germar 1824, Ins. Spec., I, Col. 2 293; supprimer ajugae Herbst, maculicollis Schilsky et nitidiros- tris Desbrochers. — Bibliographie : CALDARA 1983 : 30, 33. H2 p. 1148 Espèce n¤ 16, remplacer les 3 premières lignes par: 16. Sibinia tibialis (Gyllenhal) 1836 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. III: 439; — nitidirostris Desbrochers 1875, Opusc. ent., 1: 25; — guillebeaui Desbrochers 1897, Frelon 6: 17; auct.; — sahlbergi Pic 1902, Echange 18 : 50; — subconglobata Desbrochers 1908, Frelon 16 : 57. — Bibliographie 2 HUSTACHE 1931, Curc. gall.—rhén. : 1050; SAINTE-CLAIRE-DEVILLE 1939, Cat. Col. Fr. : 435 (guillebeaui); SMRE0 ZYNSK1 1955: 18 (synonymie de guillebeaui); CALDARA 1983: 36 (synonymies). Ecologie : se développe en forêt de Fontainebleau dans les capsules de Silene otites L (PÉRICART 1960 : 168, sous le nom guille- beaui). H2 p. 1149-1151 Sibinia attalica, synonymies 2 Les variétés inclusa Desbrochers, scutel- laris Desbrochers, silenes Perris, fallax Desbrochers, sardiniensis Hoff-
254 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 mann, angulicollis Desbrochers, et la subsp. tibiella Gyllenhal, sont des synonymes de S. femoralis (cf infra); la variété mixta concerne S. amplithorax Desbrochers, étrangère à notre faune; les variétés curtula Desbrochers, unicolor Desbrochers, desbordesi Hoffmann, restent « incertae sedis » (CALDARA 1983 : 45-50, etc) H2 p. 1152 (A) Espèce n° 19, Sibinia formosa: synonyme de Sibinia femoralis. (B) Espèce n° 20, Sibinia femoralis, ajouter les synonymies : tibiella Gy]- lenhal 1836 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. III : 440; —— silenes Perris 1855 Annls Soc. ent. Fr., (3), 3, Bull. : 78; — formosa Aubé 1866, Annls Soc. ent. Fr. (4), 6 : 163; —— (nombreux autres synonymes, notamment d’espèces ou variétés de DEsBRocHERs, parmi lesquels : inclusa Des- brochers 1873, scutellaris Desbrochers 1895, fallax Desbrochers 1907; angulicollis Desbrochers 1907, rangés par HOFFMANN en variétés d’atzalica ou de tibiella; aussi tibiella var. sardiniensis Hoffmann 1954 (H2 : 1151). — Bibliographie : CALDARA 1983 : 45-50, etc. H2 p. 1153 Sibinia femoralis, distribution, ajouter 2 Corse (PÉRICART 1956b : 133, sous le nom tibiella ). GEN. TYCHIUS H2 p. 1153 Ligne de titre : le nom Tychius est à attribuer à GERMAR (1817, Mag. Ent. 2 : 340), non à SCHGNHERR, 1826 (DIECKMANN 1970a : 117). H2 p. 1154-1162 Tableau des espèces: Les identifications de diverses espèces (bre- viusculus, junceus, medicaginis, aureolus, flavicollis) pourront être facilitées par les illustrations des figures 59a-0 p. 258, relatives aux pénis des d'. H2 p. 1154 (A) Intercaler après la 5° ligne: le genre a été révisé récemment par CALDARA dans plusieurs publications. Cet auteur a montré le parti qui pouvait être tiré de l’étude du spicule ventral pour l’identificati0n des Q. (B) Tableau des espèces, alternatives n° 1 et 2, remplacer par : 1. Large et court (fig. 57a ). Corps (rostre exclu) 1,7-1,9 fois aussi long que large. Fémurs dentés. Tous les tibias élargis apicalement du côté externe (fig. 57d) (Subg. Apeltarius Desbr.). Aptère;
GEN TYCHIUS 255 C 5 `I Cl b F g ` j _.,_ _ _5,— . " \ j 5 ‘··5«· 1 /5/ _. · C ii `?fÈ·f5;;i`· QiÉi‘?; v`_:- V, , À?. :‘Ãî1°2Q;`; 3f.îQî?Ã A·‘- K jC> i 5`‘= sg WW Fig. 57. Gen. Tychius. — a, amplicollis de Sicile, habitus (rostre replié); b, id., rostre de la 9 vu de profil; c, id., cf ; d, amplicollis, apex d’un tibia; e, id. chez quinquepunctatus; f-I1, schuleri, pénis du o' ; i, schuleri, silhouette. -— Echelle en mm. - a-e, d’après CALDARA 1978; f-h, original; i, d’après TEMPÈRE 1970. élytres jaune doré à bandes longitudinales blanches. Long 1 c3' 2,6-4,7 mm, Q 3,1-4,8 mm. Cité de Corse ................................ ...................................................................... l"". amplicollis (p. 259) — Moins ou nullement trapu. Corps, rostre exclu, au moins 2 fois aussi long que large, le plus souvent davantage. Tibias non élargis apicalement du côté exteme .......................................... l'"’ l"". Métafémurs inermes ou munis seulement d’une très petite dent obtuse ou aiguë (subg. Neotychius Hustache) ............................ 3 — Métafémurs armés d’une forte dent aiguë. Revêtement dorsal roux mordoré, argenté, soyeux, avec la suture élytrale, les côtés des élytres et le milieu du pronotum de couleur claire .......... 2 2. Prothorax modérément arqué sur les côtés, rétréci en avant, non étranglé en arrière, avec la largeur maximale un peu en arrière du milieu. Rostre (vu de profil) nullement aplati vers le sommet. Profémurs, seuls, gamis d’une longue frange de squamules blanches chez le d. Bande médiane du pronotum large et distincte jusqu’au sommet. Interstries 2,3,4 d’un roux doré très pâle ou gris à peine doré, les interstries 1,5,6,7,8 indistinctement d’un blanc argenté ou d’un gris doré. Long :4 mm (subg. Aaro- mius Desbrochers) ........................................................ 2. irregularis —- Pronotum fortement arqué sur les côtés, étranglé en avant et en arrière, présentant sa plus grande largeur un peu en avant du milieu .............................................................................................. 2"" 2"". Plus grand, plus trapu : long 3-4,5 mm, large 1,4-2,2 mm. Elytres typiquement couverts de squamules allongées jaune brunâtre ou dorées; interstrie sutural squamulé de blanc; interstries 6 à 8 squamulés de blanc sur leur tiers basal et avec une tache
256 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 blanche plus ou moins étendue en arrière du milieu, plus rarement entièrement blancs. Une bande blanche longitudinale sur le pronotum, s’élargissant en arrière (subg. Aoromius Desbro- chers) .................................................................. l. quinquepunctatus - Plus petit : long 2,8-3 mm, large 1,25-1,40 mm. Dessus couvert de squamules étroites, dorées, sauf une ligne longitudinale de squamules blanches plus larges, allant du front à l’extrémité apicale des élytres, et quelques squamules identiques sur chaque épaule. ........................................................ l6bi‘. depressus (p. 263) H2 p. 1155 Alternative no 5, remplacer par : 5. Pronotum orné de 2 bandes brunes ou fauves. Elytres à épaules saillantes, à côtés subparallèles sur les 2/3 antérieurs .......... SMS — Pronotum et élytres à revêtement dorsal unicolore, d’un gris d’argent, un peu soyeux, formé uniquement de squamules oblongues. Côtés des élytres un peu arqués dès les épaules, celles-ci de ce fait paraissant moins saillantes. Forme plus courte. Long : 2,5-3,0 mm ........................................................ 4. parallelus 5"". Rostre subulé en avant de l’insertion antennaire. Yeux très saillants. Dessus parsemé en général de squamules claires, larges et courtes, disséminées parmi le revêtement fauve de squamules allongées; les squamules claires occupent en outre en majorité le l" interstrie et parfois quelques autres (forme nominale), ou bien revêtement cendré, élytres unicolores ou sub-concolores, bandes du pronotum à peine indiquées (f. pseudogenistae Pe- necke). Long : 2,5-4 mm ................................................ 3. venustus —- Rostre non subulé, seulement un peu atténué en avant. Yeux moins saillants. Dessus des élytres entièrement revêtu de squa- mules allongées, à l’exception de l’interstrie sutural qui pûrte sur toute sa longueur des squamules blanches plus larges; une bande blanche sur le 7€ interstrie. Taille plus petite : long 2,5-3,3 mm ...................................................... 3blS. schuleri (p. 260) H2 p. 1157 (A) Alternative no 12, remplacer par : 12. Interstries subconvexes, munis d’une rangée de petites soies squamiformes alignées bien visibles au moins de profil en arrière ............................................................................................ 12"i’ — Interstries sans petites soies alignées ...................................... I2"' 12'“‘. Soies squamiformes des interstries appliquées, parfois difficile- ment discemables des autres squamules. Rostre plus long et plus grêle (c3', Q), moins épais à la base vu de dessus et de profil (fig. 58d,g); front entre les yeux 1,5 fois aussi large que le diamètre apparent transversal de ceux-ci vus de dessus; yeux plus convexes. Elytres pris ensemble moins trapus (fig. 58 g). d' : Face ventrale du pénis avec de chaque côté un repli sclérifié (fig. 58a,b). Taille plus petite : 2-3 mm .......... 20. cirmamomeus
GEN. TYCHIUS 257 .· K/ ¤ È @1: _ C U} ci ( r ( \ F 9 W ïl VW . \ ` \ Fig. 58. Gen. Tychius. — a—c, pénis des d : a,b, cirmamomeus de 1’Aude; c, cretaceus d’Espagne. — d, cinnamomeus d, tête vue de profil; e, id., cretaceus o'; f, cretaceus d, silhouette; g, id., cirmamomeus o'. —— Echelle en mm. — Original. — Soies squamiformes des interstries soulevées, très apparentes sur toute la longueur, même en vue de dessus. Rostre plus court (c3' , 9 ), plus épais à la base (fig. 58e); front entre les yeux 2 fois aussi large que ceux-ci, qui sont moins convexes. Elytres pris ensemble plus trapus (fig. 58f). d' 2 Pénis sans repli sclérifié sur la face ventrale (fig. 58c). Plus grand : 2,7-3_ mm ........................ ...................................................................... 20"“. cretaceus (p. 265) 12‘°'. Elytres pas plus larges que le pronotum, au moins 1,6 fois aussi longs que larges pris ensemble; une très étroite bande suturale blanche. Long : 2,5 mm .......................... 19b'S. hojïmanni (p. 264) — Elytres un peu plus larges que le pronotum, à épaules saillantes, plus courts et plus convexes, pris ensemble au plus 1,5 fois aussi longs que larges ............................................................................ 13 (B) Altemative no 14, l" alinéa: supprimer les 2 premières lignes; 2*% alinéa : supprimer la lfe phrase. (C) Altemative n<> 15, 2€ alinéa, demière ligne, écrire 28. brcviusculus au lieu de micaceus. H2 p. 1159 (A) Alternative n<> 21, 1=f alinéa, 2** ligne, écrire : 30. szephensi au lieu de tomentosus. (B) Altematives n° 24 et 25, remplacer par : 24. Antennes testacées avec la massue noire .............................. 24"" — Antennes testacées, massue très rarement assombrie .............. 25
258 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 24"". Plus petit. Rostre plus mince, plus atténué à l’apex, un peu plus droit (fig. 60fg p. 261). Pénis plus petit, plus mince (longueur du corps: environ 0,2 mm), vu de profil régulièrement arqué jusqu’à l’apex (fig. 61d,e,j-I, 0,p). Long : 1,2-1,8 mm 32. pusillus — Plus grand. Rostre plus robuste, moins atténué à l’apex, un peu plus arqué (fig. 60e,h). Pénis plus grand, plus large (longueur du corps : environ 0,28 mm), vu de profil anguleusement courbé à l’apex (fig. 61a-c, h, i, q). Long 1 1,7-2,2 mm .... 32b". curtirostris 25. Rostre assez fortement arqué, subcylindrique, faiblement atténué au sommet (H2 : fig. 651, 652, p. 1195). Protibias inermes chez les 2 sexes. Interstries garnis de poils squamiformes strictement appliqués sur les téguments, serrés, non alignés, d’un gris cendré, d’aspect soyeux. Long: 1,8-2,0 mm. Pénis: fig. 63g-i p. 267 ...................................................................................... 35. curvirostris o b c d e F 9 h îwî A A 1 V ( . 1 1 » 51 1 t 1 · 1, e s 1 1 ( (( Qk J1 (Ã ( 1 ` _`.1 . a Q1 ( 1 ” 1 11 1 1 1 ^ ‘ 1 J k 1 m /'° · nz 0 r>î" r> \1`,;^j‘11g(( i É; 1 * ï ( gal; 1 1 17 1 ¥· ` \ " E '111 il ‘ E. 1 ·· * ‘ ` 10 1 ,,, \1 1 ( ¤ 1 1 i 1 1 Q ( 1 Fig. 59. Gen. Tychius, pénis des 6 . — 2-c, breviusculus;d-f, junceus;g-i, medicaginis; j-1, aure0Ius;m-0, flavicollis. — Echelle en mm. —— Original.
GEN TYCHIUS 259 - Rostre peu arqué, ou presque droit. Protibias du c3' dentés, ceux de la 9 simples .......................................................................... 25"" 25"". Revêtement des interstries élytraux formé de poils très fins et alignés. Rostre presque rectiligne, graduellement aminci en avant de l’insertion antennaire (fig. 63a,b). d 2 Une très dense frange de squamules blanches, longues, sur la tranche interne des profémurs. Pénis 2 fig. 63df Long : 1,5-2,5 mm .......................... ...................................................................... 33. gramdicollis (p. 267) — Revêtement élytral moins piliforme. Rostre moins aminci anté- rieurement (fig. 60i,j p. 261). d 2 Pénis : fig. 61 j§g,m,n. Long 2 1,6-2,1 mm .................................................... 32‘°‘. decretus (p. 266) H2 p. 1160 V (A) Alternative no 28 2 à la place du renvoi vers l’alternative n° 29, écrire 2 13. galloprovincialis. (B) Alternative 1‘l° 29: supprimer. (T nemausensis est synonyme de T galloprovincialis, cf. infra). H2 p. 1161 Alternative n° 34, remplacer par 2 34. Elytres allongés à côtés parallèles presque jusqu’au milieu. Protibias des d inermes. Rostre épais, progressivement su- buié .............................................................................,,................. 34'··S — Elytres moins allongés, 1,5 fois aussi longs que larges, les côtés parallèles seulement en avant. Protibias des d armés d’un denticule aigu. Rostre plus grêle, courbé à sa base et presque droit ensuite, fortement subulé à partir de l’insertion antennaire, testacé sur sa moitié apicale. Revêtement doré à reflets métalli- ques, ou bien brun foncé à reflets cuivreux. Long 2 2,2-2,7 mm ...................................................................... 29. meliloti 34'"S. Plus grand. Long: 2,3-3 mm. Funicule antennaire rembruni, souvent aussi la massue. Rostre plus épais, noir, seulement roux à l’extrémité, qui est nettement déprimée ............ 16. funicularis — Plus petit. Long 2 1,8-2,2 mm. Antennes entièrement ferrugineu- ses. Rostre non déprimé en avant de l’insertion antennaire ...... ........................................ voir 2 17. bic0l0r var. femoratus (p. 264) H2 p. 1164 Avant 2. Tychius irregularis, intercaler : 1"". Tychîus amplicallîs Aubé 1850, Annls Soc. ent. Fr. (2), 8 2 342; - var. semiauratus Pic 1927, Echange, 43 2 6; — var. subunübrmis Pic 1927, l.c. — ToURN1ER 1873, Annls Soc. ent. Fr. (5), 3 2 461; CALDARA 1978 : 28 (subg. Apeltarius Desbrochers) Aspect : fig. 57a. Téguments noirs, sauf les pattes, le rostre et les antennes d’un brun ferrugineux; assez densément recouvert de squa- mules couchées, linéaires ou elliptiques, 2,5 à 4 fois aussi longues que larges, de 2 couleurs 2 blanche, et jaune à reflets dorés. Les squamules
260 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 blanches recouvrent la tête et la base du rostre, et forment sur le pronotum 3 fascies longitudinales; elles recouvrent aussi le scutellum, les interstries impairs des élytres, tout le dessous du corps et les pattes. Rostre déprimé à la base, cylindrique, un peu arqué (fig. 57b,c), 0,94-1,0 (o') ou 1,1-1,2 fois (Q) aussi long que le pronotum. Yeux dépassant un peu la convexité de la tête. Pronotum 1,24-1,40 fois aussi large que long, côtés peu arrondis, angles postérieurs droits, arrondis, angles antérieurs largement arrondis. Elytres globuleux, 1,14-1,27 fois aussi longs que larges, et 1,0-1,2 fois aussi larges que le prothorax, base concave, angles huméraux peu saillants, côtés arqués, avec la plus grande largeur un peu en avant du milieu. Fémurs dentés, les antérieurs moins fortement que les autres. Tous les tibias élargis apicalement du côté externe (fig. 57d). Long: cf 2,6-4,7 mm, Q 3,1-4,8 mm. Ecologie non connue. Espèce rare. Corse 2 1 Q , sans indication précise de localité (Mus. Frey, ex coll. J. Breit, vid. CALDARA) Sardaigne, Sicile, Italie méridionale; Tunisie !, Algérie !. H2 p. 1165 (A) T ychius irregularis, distribution, ajouter Z Bouches-du-Rhône (T : 174). (B) Tychius venustus .· venustus Fabricius 1787 (non 1791, lapsus calami) est homonyme de venustus Fabricius 1781. KLOET & HINCKS (1977) et SILFERBERG (1979) remplacent ce nom par pamllelus Panzer 1794, proposition non recevable puisque parellelus est une espèce distincte. H2 p. 1166-67 Avant l’espèce n° 4, intercaler : 3"". Tychius schuleri Tempère 1970 : 65. Corps épais, convexe, relativement court: silhouette fig. 57i. Prothorax plus large que long, 0,8 fois aussi large que les élytres aux épaules. Revêtu en-dessus de squamules en majeure partie gris—bru- nâtre, 3-4 fois aussi longues que larges, les autres étant à peu près blanches, soit semblables de forme aux squamules grises, soit nette- ment plus larges. Les squamules blanches occupent le dessus de la tête entre les yeux, la partie médiane ainsi que les côtés et la base du pronotum, l’interstrie sutural des élytres ainsi que les 3°, 5° et surtout 7c interstries, calus huméral compris. Extrémité du rostre, antennes et pattes rousses. Rostre (d, Q) régulièrement courbé en dessus, en partie quasi-rectiligne en dessous, à bords latéraux sensiblement parallèles jusqu’à l’insertion antennaire, atténué au—delà mais non subulé. Antennes insérées en avant du milieu du rostre; scape épaissi dans son tiers distal, aussi long que les 6 premiers articles du funicule réunis. Yeux convexes, mais modérément saillants. Prothorax brus- quement rétréci au sommet; présentant sa plus grande largeur en avant du milieu, à côtés presque parallèles en arrière, angles postérieurs obtus. Elytres pris ensemble un peu plus de 1,5 fois aussi longs que ., larges; calus huméral bien marqué, côtés subparallèles jusqu’au tiers
GEN. TYCHIUS 261 3 C5 h i j Fig. 60. Gen. Tychius. — a-d, silhouettes (pronotum et élytres) 2 a,b, curtirostris; c, pusillus; d, decretus. - e-j, tête et rostre vus de profil : e, curtirostrîs d ; f, pusillus d; g, pusillus 9 ; h, curtirostris 9 ; 1, decretus ô' ; j, decretus 9. —- Echelles en mm. — D’après CALDARA 1975. postérieur`; strîes fines, pourvues de squamules piliformes blanches. Pénis du d : fig. 57fh. Long : 2,5-3,3 mm. Très proche de T ychius venustus, dont il se différencie principale- ment par les caractères indiqués au tableau. Hautes-Alpes : col de la Croix, alt. 2 270 m, versant français, 10 VII 1965, une série (d , 9) sur Oxytropis gaudini Bunge (TEMPÈRE et SCHULER). H2 p. 1167 Espèce no 4, remplacer la lfe ligne par : 4. Tychius parallelus (Panzer) 1794, Fn Ins. Germ. XVIII, 5; -— genistae Boheman 1843 in SCHGNHERR, Gen. Spec. Cure. VII, 2 : 301. Bibliographie, ajouter : CALDARA 1985 : 341.
262 c0RREcT10Ns ET c0MPLEMENrs AU VOLUME 2 H2 p. 1169 T ychius schneideri, distribution, ajouter : Ardèche : Peyraud. H2 p. 1170 (A) T ychius elegantulus subsp. immaculicollîsz synonyme de IÉ elegans. (B) Tychius elegans, ajouter en synonymie: immaculicollis Desbrochers 1908, Frelon, 15 : 151, 158, 168. (CALDARA, in litt., 1986). H2 p. 1172 Tychius rujîpermis, écologie, ajouter 2 T ry‘0lium arvense L est une plante hôte confirmée pour cette espèce, selon des observations en Gironde (TEMPERE 1975 : 649). ° bpî d Q J J J J ;—~» kî r——\ ° J J l / l l i / \ i m n O P CI ll à ( ( V \ ” ‘ Fig. 61. Gen. Tychius. — a-c, corps du pénis vu de dessus de T curtirostris; d,e, id., pusillus; f,g, id., decretus. — h-n, apex des pénis : h,î, curtiroszris; j-l, pusillus; m,n, decretus. — 0-q, profils des pénis : 0,p, pusillus; q, curtirostris. — Echelle en mm. — D’après CALDARA, 1975.
GEN. TYCHIUS 263 H2 p. 1173 Tychius grenien, distribution, observation : La provenance de Gironde est « plus que douteuse >> (T : 174). H2 p. 1175 (A) Tychius tridentinus, distribution, ajouter: Pyrénées-Orientales (PÉRI- CART); Aude (PoNEL !); Aveyron (T : 174). 1 (B) Tychius galloprovincialisz Ajouter en synonymie : nemausensis Hoff- mann 1939, Bull. Soc. ent. Fr. : 81; 1954 (I-I2 : 1176). — Bibliographie, ajouter : CALDARA 1979b : 91 (synonymie de nemausensis). H2 p. 1176 (A) Tychius galloprovincialis, distribution, ajouter: Aveyron, Aude (T : 174). (B) Supprimer l’espèce no 14, T nemausensis, synonyme de la précédente. H2 p. 1177 T ychius longiclava, distribution, ajouter : Capturé dans les Alpes- Maritimes, en nombre au col d’Anelle au-dessus de Saint-Etienne-de- Tinée, alt. 1700 m, VII 1967, au pied de sa plante-hôte Astragalus aristatus L’Hérit. (PÉRICART); aussi à Beuil dans les mêmes conditions (PÉRICART); Alpes-de-Haute—Provence (T : 174). H2 p. 1178 (A) Tychius funicularis, distribution, ajouter : Ardèche (J. MOULIN, in ABERLENQ 1987) (B) Avant 17. Tychius bicolor, intercaler : l6"". Tychius depressus Desbrochers 1873; Annls Soc. ent. Belg. 2 108; — hypaetrus Toumier 1873, Annls Soc. ent. Fr. (5), 3 : 469; — insularis Chevrolat 1875, Bull. Soc. ent. Fr. : 58. — PÉRICART 1958b : 63; Ho1=FMANN 1958 (H Suppl.) : 1753. Silhouette: fig. 62a. Revêtu en-dessus de squamules allongées, soyeuses, dorées ou grisâtres, sauf une bande médiane longitudinale de squamules blanches plus larges, du front jusqu’à l’apex des élytres; également une petite tache de squamules blanches sur chaque épaule; dessous squamulé de blanc. Téguments noirs, incomplètement mas- qués par le revêtement; fémurs noirs, tibias et tarses roux, antennes rousses à massue rembrunie, rostre noir à apex roux. Rostre un peu arqué, régulièrement atténué de la base à l’extrémité (fig. 62b,c), assez robuste, un peu plus court et moins brillant chez le c3' que chez la Q , moins long que le pronotum. Yeux arrondis, peu saillants. Pronotum un peu déprimé en-dessus, largement arrondi latéralement, fortement rétréci en quart de cercle en avant, moins fortement et plus réguliè- rement en arrière, 1,2 fois aussi large que long, présentant sa plus grande largeur en avant du milieu. Elytres à peine plus larges que le pronotum, pris ensemble 1,5 fois aussi longs que larges. Métafémurs
264 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 il cu .· b c É- ,· A o \ )/' >—· a s ··‘/ ’ 0.5 J V —· I L ¢ s d t, _,, C e , 7 O O `¤/ I ` i ((1 I *\ 1 l. ‘ ` l ' . ll Fig. 62. Tlvchius depressus. — a, silhouette; b, tête et rostre de la 9 , profil; c, id., c3' ; cl, antenne; e,f, pénis du d'. — Echelles en mm. —— Origine : PÉRICART 1958b. armés d’un fort denticule; protibias du d' pourvus d’un petit onglet apical interne. Pénis : fig. 62e,f Long : 2,8-3,0 mm. Espèce remarquable par la forme de son pronotum et difficile à confondre avec une autre. Vit en Corse sur des Melilotus à fleurs blanches (L. BESNARD). Corse (REHTER 1906, Cat.); Aleria VI 1931, en nombre (BESNARD), V 1955 2 ex. (PERICART). Afrique du Nord, Sicile, Sardaigne, Syrie. H2 p. 1179 (A) T ychius bic0l0r: TEMPÈRE (1961 : 97) a décrit une variété femoratus de cette espèce, caractérisée par ses fémurs d’un brun foncé: Hérault, Saint-Gély-du-Fesc; Gard, Le Grau-du-Roi (spécimen-type); Bou- ches—du-Rhône : Les Saintes—Maries—de-la—Mer; Alpes-Maritimes : Nice (GROUVELLE). Espagne : province de Séville. Ecologie de TI bic0l0r, ajouter 2 vit aussi sur Melilotus (T 2 174). (B) Tychius striatulus, synonymies, ajouter: pseudonigricollis Hoffmann 1954 (H2 : 1180) (var.); 1961a : 10 (sp.pr.). — Bibliographie, ajouter : CALDARA 1979b 2 90 (synonymie de pseudonigricollis). H2 p. 1181 Avant 20. T ychius cinnamoneus, intercaler : 19"". Tychius h0_ghll1}l|liT€I[ll)èl'€ 1957 2 88; 1963 : 9. Description : voirr HOFFMANN 1958 (H Suppl. : 1753).
GEN TYCHI US 265 Ecologie 2 Vit sur Lotus hispidus Desf. L’adulte apparaît en juin. Les larves se développent en juillet dans les gousses du Lotus dont elles dévorent les graines. La nymphose a lieu en terre dans de petites coques, où l’insecte demeure une dizaine de jours à l’état de pré- nymphe, puis une quinzaine à l’état de nymphe proprement dite. L’émergence de l’adulte a lieu dans la seconde quinzaine d’août. Gironde : env. de Bordeaux 2 Léognan, Le Haillan, Le Taillan, de 1954 à 1962, élevages en VII-VIII 1962 et obtention d’adultes en nombre (TEMPERE 1963, l.c.). H2 p. 1182 (A) Tychius cirmamomeus, écologie, ajouter 2 Vit aussi sur Bonjeania hirsuta Reich. en Lot-et-Garonne (TEMPERE 1961 : 98) et en Vaucluse (FA- GNIEZ, d’après TEMPÈRE l.c., sous le nom cretaceus; PÈRICART, fin mai 1987, à Lafare, 1 série) (Nota : Dans son catalogue (T 2 175), TEMPÈRE rapporte son observation du Lot-et-Garonne à Bonjeania recto (L), sans faire de commentaire). (B) Avant 21. T ychius spinicrus, intercaler : 20*. Tychius cretaœus Kiesenwetter 1851, Annls Soc. ent. Fr. (2), 9 : 638; TOURNIER 1873, Annls Soc. ent. Fr. 2 471; HOFFMANN 1954 (H2 : 1181-82) (var.), Espèce distincte qui se différencie de cinnamomcus par sa stature générale plus massive (fig. 58fg p. 257), les rangées de soies des interstries élytraux très apparentes, soulevées, la forme du rostre, plus épais à la base et moins long chez les 2 sexes (6 2 fig. 58e, comparer avec fig. 58d), et la forme du pénis du d' (fig. 58c: comparer avec 2 fig. 58a,b). Ecologie non connue. Pyrénées-Orientales 2 Céret V 1897, 1 Q (ex coll. Grenier, in coll. Hoffmann, MNHN). - Espagne : Catalogne !. (C) T ychius spinicrus, écologie, ajouter 2 Vit en Corse sur Lotus comiculatus L (T 2 175). H2 p. 1183 T ychius jlavicollis, illustration 2 pénis, fig. 59m-o p. 258. H2 p. 1185 (A) Tychius aureolus, illustration : pénis, fig. 59j-I. (B) Tychius medicaginis, illustration 2 pénis, fig. 59g-i. H2 p. 1187 (A) Tychius crassirostris, distribution, ajouter : Seine-et-Mame : Everly, V 1952 (MAUBLA1~Jc, sec. RoUD1ER 1957 : 29). (B) Tychius junceus, illustration : pénis, fig. 59df
266 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 H2 p. 1188-89 Espèce n° 28, remplacer la 1¤’° ligne par 1 28. Tychius breviusculus Desbrochers 1873, Annls Soc. ent. Belg., 16: 106; — micaceus Rey 1895, Echange, 11 1 3; — jacqueti". Ajouter les synonymies 1 ahzensis Hoffmann 196la : 10; subjlavicollis Hoffmann 1962b : 96. · Bibliographie, ajouter 1 CALDARA 1979b 1 90 (synonymies); 1985 2 345 (synonymie de micaceus). Illustration : pénis, tig. 59a-c p. 258. H2 p. 1189 Tychius meliloti, ajouter aux synonymes 1 jojîrei Hoffmann 1958 (H Suppl. 1 1754); ajouter à la bibliographie 1 CALDARA 1974 1 180 (sy- nonymie de jojfreû. H2 p. 1191 (A) Espèce n° 30, remplacer la lœ ligne par 1 30. Tychius stcphcnsi Schônherr 1836, Gen. Spec. Curc. Ill, 1 1 412 (stepheni, émendé en stephensi par Stephens 1839, Man. Brit. Col.: 229); - tomentosus Herbst 1795, Natursyst. Kâfer VI 1 278 (nec Olivier 1790). Supprimer à la 4° et Se lignes la synonymie de stephani (sic), et de villosus. Ajouter à la bibliographie : CLARK, 1984 1 45 (requête pour invalida- tion de tomentosus et de stepheni, et validation de stephensi). (B) Même espèce, distribution, ajouter 1 Corse (PÉRICART). H2 p. 1192 (A) 4e ligne à partir du bas 1 T ychius pusillus var. metallüfer est synonyme de T decretus (Cf. infra, espèce no 32‘°'). (B) 3e ligne à partir du bas 1 T ychiusl pusillus var. neapolitanus est synonyme de T curtirostris (espèce n° 32""). H2 p. 1193 (A) T ychius curtirostris, ajouter en synonymie 1 neapolitanus Toumier 1873, Annls Soc. ent. Fr. (5), 3 1 502; ajouter à la bibliographie 2 CALDARA (sous presse). Illustration : silhouette fig. 60a,b p. 261; comparer avec T pusillus, fig. 60c. Distribution, ajouter 1 France méridionale (TEMPÈRE). (B) Avant l’espèce n° 33, intercaler 1 32'°'. Tychius dccretus Tournier 1873, Annls Soc. ent. Fr., (5), 3 1 496; — junior Des Gozis 1886, Recherche : 31; — pusillus var. metallïer Rey 1895, Echange 11 1 4. — CALDARA 1975 1 31. Silhouette 1 fig. 60d. Diffère de T pusillus et de I1 curtirostris par la massue antennaire généralement fauve (cependant parfois sombre
GEN. TYCHIUS 267 comme chez ces derniers), le rostre plus largement roux à l’apex, le revêtement dorsal plus serré et formé de squamules plus grosses à reflet argenté, le pronotum légèrement plus transversal, enfin la forme différente du pénis du ci'. En outre la taille est un peu plus grande que celle de pusillus. Vit en France d’après TEMPÈRE (T : 175) sur Tnfolium fragüerum L. Var, Pyrénées-Orientales, Gironde. Algérie (Types de junior et de decretus); Italie : Calabre, Ombrie, Sardaigne (CALDARA, 1975). (C) Espèce n° 33, lm et 2= lignes, remplacer par: 33. Tychius gramücollis Desbrochers 1873, C.R. Soc. ent. Belg. : V; — armatus Tournier 1873, Annls Soc. ent. Fr. (5), 3 : 495; CALDARA (sous presse). Silhouette : fig. 63a. Cette espèce, contrairement à ce qu’indique HOFFMANN, n’est nullement « extrêmement voisine de pusillus ». Voici sa description d’après la série—type de ToURN1ER. Remarquable par son corps en ovale court, noir brillant, à pubescence fine et légère, son pronotum ample, transversal, peu convexe, très arrondi latéralement et fortement rétréci en avant et en arrière, ses élytres courts, atténués presque dès la base. Rostre presque rectiligne (ci', Q) (fig. 63b), régulièrement atténué de la base au sommet. Antennes jaune brunâtre, celles du d insérées vers le tiers apical du rostre qui est un peu plus court et moins brillant, celles de la Q insérées un peu au-delà du milieu. Pronotum 1,2 fois aussi large que long et 0,6 fois aussi long que les élytres. Pubescence élytrale couchée, formant 2 rangées par interstrie et une rangée de poils plus petits dans les stries. Fémurs noirs, tibias et tarses jaune brun plus ou , o b d tn . e H O \ ~ ; I ‘ V) ` ~» C ~ À j ° 9%/ 49 Fig. 63. a-f, Tychius grandicollis .· a, habitus de la 9 , spécimen du Var; b, id., profil de la tête; c, profémur et protibia du o' (paratype du Maroc); d-f, id., pénis. — g-i, T curvirostris, pénis. — Echelles en mm. - 2-f, originaux; g-i, d’après TEMPÈRE 1975.
268 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 moins sombre. cf : Une forte dent avant le milieu du bord interne des protibias (fig. 63c); profémurs pourvus sur leur tranche antérieure d’une très dense frange de poils squamiformes blancs. 9 : bord interne des protibias légèrement dilaté avant le milieu, profémurs sans frange de squamules. Pénis du 6* fortement courbé en quart de cercle vers son tiers apical (fig. 63dj). Long : 1,8-2,5 mm. Espèce facile à reconnaître. Var : Gonfaron, près de l’étang Gasqui, 22 VI 1985, 1 9 (PONEL !), La Londe-les-Maures : Les Jassons, 29 V 1987, en nombre, (PONEL !); Alpes-Maritimes (d’après HoFFMANN). Algérie (lectotype !); Maroc; Italie, Sicile, Sardaigne. H2 p. 1194 Tychius curvimstris, ajouter en synonymie : temperci Hoffmann 1954 (H2 : 1196, note infrapaginale); H Suppl. 2 1754; ajouter à la biblio- graphie : CALDARA (sous presse) (synonymie de temperei). H2 p. 1196 (A) T ychius curvirostris, écologie, ajouter : Cette espèce vit probablement sur Omithopus perpusillus L, peut-être aussi 0. compressus L (TEMPÈRE 1975 : 650); distribution, ajouter : Morbihan (T : 176); Gironde : Saint-Médard VII 1925, 1 Q , Soulac VII 1953, 1 d' (TEMPERE), Ven- days VII 1954, VII 1965 (TEMPERE). (B) Supprimer la note infrapaginale n° 1. H2 p. 1197 T ychius pumilus, distribution, ajouter : Gironde (T : 176). GEN. MICCOTROGUS H2 p. 1198 Nota: Je suis tout à fait de l’avis des spécialistes contemporains, notamment CLARK (1976 : 91-95) et ALoNs0 (comm. pers.) pour considérer que Miccotrogus est un synonyme de T ychius. Cette section représente seulement une coupure utile au plan pratique pour l’iden— tiiication des T ychius n’ayant que 6 articles au funicule antennaire. A ce titre, on peut laisser subsister le traitement qu’en fait HOFFMANN. H2 p. 1202 Miccotrogus suturatus, lm ligne, année de description : 1866.
CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 TRIB. LIGNYODINI GEN. LIGNYODES H3 p. 1209 Gen. Lignyodes, lœ ligne : L’auteur du nom générique semble DEJEAN, 1835 (Cat. Col. : 278) et non SCHGNHERR, 1836 (référence : DIECKMANN 1974b : 66). TRIB. CIONINI GEN. CIONUS H3 p. 1211 Gen. Cicmus, bibliographie, ajouter : SMRECZYNSK1 1976 : 51-60 (révi- sion des espèces polonaises) H3 p. 1213 Tableau, altemative n° 5, ler alinéa, demière ligne, orthographe: scrophulariae. H3 p. 1215 , A (A) Tableau des espèces, alternative n° 10, dernière ligne renvoyer à 11"i‘, non à 12. (B) Avant l’a1terr1ative n° 12, intercaler : 11"". Antennes, tibias et tarses roux. Antennes du d insérées à une distance de l’apex du rostre égale à 2 fois la longueur de celui-ci.
270 c0RREcr101vs ET c0Mr·LÉME1vrs AU r/0wME 3 Pénis terminé par une longue pointe effilée, en crochet (fig. 64c). Long : 3,8-4,1 mm .................................... 11"‘S. leonhardi (p. 271) — Massue antennaire, tibias et tarses noirs. Pénis de fomie très différente (fig. 64a,b) .................................................................... 12 (C) Altemative n° 12, complément, illustrations: C. nigritarsis, pénis, fig. 64a,· C. thapsus, pénis, fig. 64b, remplaçant les fig. 670 et 676 ` d’HOFFMANN p. 212, peu fidèles. Dernière ligne : lire : 10. thapsus, au lieu de thapsi. H3 p. 1217 Espèce no 2, orthographe : scrophulariae. H3 p. 1221 (A) Cionus longicollis, distribution, ajouter : Hautes-Alpes (Queyras) : Abriès alt. 1500m (PERICART); Briançonnais: Névache (PÉRlCART); Ariège : Aulus—les—Bains, alt. 1 000 m (PÉRICART). (B) Cionus ganglbaueri : lœ description: WINGELMULLER 1914, Münchn. Kol. Z. 4, 1 (sép. p. 176, 198). H3 p. 1223 Espèce no 10, lire Cionus thapsus, et ajouter aux synonymies : thapsi auct. (nec Fabricius), émendation injustifiée d’après le Code. H3 p. 1225 (A) Cionus nigritarsis, distribution, ajouter: Calvados (DUBOURGAIS, sec. ROUDIER 1962: 35); Haute—Saône: Servance (PÉRICART); Creuse: Bellegarde-en—Marche (PER1cART); Isère (V. PLANET); Haute—Garonne (PÉRICART). Q o ¤ É b .l'i <= 2 1 E J É '`'` LI? raaa 1 \ , Fî Fig. 64. Gen. Cionus, pénis. — 2, nigrizarsis; b, thapsus; c, leorzhardi des Pyrénées-Orientales (subsp. inexpectatus ). — Echelle en mm. — Original.
GEN. STEREONYCHUS 271 (B) Avant 12. Cionus olens, intercaler : 1l"". Cionus Ieonhardi Wîngelmüller 1914, Münchn. Kol. Z., 4, 1, sép. 177, 212, f. 23; Koleopt. Rdsch., 1921, 9 : 107, 119; — inexpectatus Tempère 1961 : 98; —— leonhardi inexpectatus Tempère 1972b : 165. Ressemble à C. thapsus et C. nigritarsis, notamment à ce dernier. Diffère de ces 2 espèces par le rostre du d à partie apicale nettement roussâtre, moins de 2 fois aussi longue que large. Antennes entière- ment d’un roux testacé clair, massue comprise; massue plus courte que le funicule, parfois subégale aux 4 articles précédents du funicule réunis, mais le plus souvent un peu plus longue. Tibias et tarses roux ou roussâtres, souvent aussi fémurs roux chez le d . Pénis du o' très remarquable (fig. 64c), très allongé et à peine courbé, ouvert sur toute sa face dorsale, terminé par une longue portion effilée, recourbée en-dessous à l’apex, en forme de crochet. Pyrénées—Orientales (Cerdagne) Targasonne VII 1954, VII 1957 (Tempère); Targasonne !, Angoustrine 1, Osséja !, VII 1962, en nombre sur Verbascum sp. (TEMPÈRE, PEMCART), Saillagouse, Carol, Valcebol- 1ère(TEMPÈRE). Egalement en Espagne (Lérida) : Bellver de Cerdaiia VI 1968 (TEMPÈRE). Autriche, Hongrie, Allemagne, Bulgarie, Syrie. Nota 2 La disjonction de l’aire de répartition de cette espèce est tout à fait remarquable. '1`EMPÈRE (1972) considère les exemplaires de Cerdagne française et espagnole comme représentants d’une sous- espèce. H3 p. 1226 Cionus olens : description d’origine 2 Fabricius 1798, Suppl. Ent. Syst. 2 169 (non 1792); id., distribution, ajouter : Corse (PÉRICART). H3 p. 1227 Cionus alauda, 1*° ligne, année de description, lire : 1784. GEN. STEREONYCHUS H3 p. 1228 (A) Tableau, altemative n¤ 1, 12° ligne, orthographe : phillyreae. (B) Stereonychus fraxini, lm ligne, description d’origine : De Geer, 1775, Mem. V : 212. H3 p. 1229 7c ligne à partir du bas, orthographe : phillyreae.
272 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 GEN. CLEOPUS H3 p. 1231 Cleopus pulchellus, distribution, ajouter : Gironde (TEMPÈRE)§ Ariège 2 en grande nombre au Cirque d’Anglade, alt. 1 500 m, sur Scrophularia nodosa L (PERICART). H3 p. 1232 Cleopus solani, distribution, ajouter : Deux-Sèvres (BOISSONNOT !). TRIB. NANOPHYINI GEN. NANOPHYES H3 p. 1233 Bibliographie du genre: Les Nanophyes d’Europe centrale ont été révisés par D1Ec1<MANN (1963a : 169-194) et par SMRECZYNSKI (1976 z 9-22). Les Nanophyes ibériques ont été révisés par A. COMPTE SART (1964 : 293-331). H3 p. 1234 (A) Nota : Les figures 65 à 68 représentent respectivement les silhouettes, les pénis, les têtes et rostres de la plupart de nos espèces de Nanophyes s.str. Elles sont extraites de la révision de DIECKMANN, et aideront à confirmer les identifications effectuées avec le tableau d,HOFFMANN. (B) Nanodiscus et Corimalia sont aujourd’hui considérés comme des genres. (C) Tableau des espèces de Nanophyes s.str., alternative n° l, 2€ alinéa, 3° et 4** lignes, lire : « l" article du funicule environ 2 fois aussi long que large... » (non 4 fois !). H3 p. 1235 (A) Alternative no 6, observation : La séparation d’après les tailles est à considérer avec prudence : ainsi N. marmoratus atteint 2,3 mm 1 (B) Alternative no 7, espèce no 3, orthographe : hemisphaericus.
GEN. NANOPHYES 273 G li . lb C `l Cl e É r ` l Il \ . / U l I u F gi h ï j kî 1/ il l y // i; l & J i 1 lt l l · / M Fig. 65. Gen. Nanophyes, silhouettes, rostres repliés. — a, mzzrmoratus; b, circumscriptus; c, hemisphae- ricus; d, gl0by”0rmis; e, brevis; f, flavidus; g, gracilis d ; h, gracilis Q ; 1, nitidulus o' ; j, nitidulus 9 ; k, helveticus. — D’après DIECKMANN 1963a. (C) Altemative n° 9, 2€ alinéa, demière ligne, lire : « Long : 1,4 à 2,3 mm ». H3 p. 1236 Alternative no ll, 1*** alinéa, 2e ligne, lire : « au moins en-dessus... » H3 p. 1237 Tableau, altemative no 16, remplacer par : 16. Massue antennaire à 3° article ovoïde, court, à peine plus long que large. Prothorax noir; élytres noirs, avec sur leur partie médiane une grande tache transversale jaune ou rougeâtre, arquée, encerclant de chaque côté une petite tache ponctiforme noire située sur le 5e interstrie. Elytres subovales, 1,5 fois aussi longs que larges. Tarses noirs. Long 2 1,5-1,7 mm ...................... ........................................................................................ 16. nigritarsis — Massue antennaire à 3° article elliptique, près de 2 fois aussi long que large .............................................. . ......................................... 17 17. Pénis du cf plus grand, courbé à angle droit, à pointe brièvement arrondie (fig. 66l,m). Rostre à côtés parallèles (Hg. 68iJ). Corps du d ovale, élancé (fig. 651), celui de la 9 plus largement ovale (fig. 65]). Métatibias du c3' arqués vers l’intérieur (fig. 680). Long: 1,4-2-1 mm ........................................................ 15. nitidulus
274 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 I') 1 k l m n 0 p ll. ll, i 1 Fig. 66. Gen. Nanophyes, pénis. — 2, marmoratus; b, amzulatus; c, circumscriptus; d, hemisphaericus; e, globübrmis; f, brevis; g, globulus; h,î, flavidus; j,k, gracilis; 1,m, nilidulus; n,0, helvelicus; p, sahlbergi. — D’après D1Ec1<MANN, 1963a. — Pénis du c3' plus petit, presque droit, à pointe tronquée (fig. 66n,0). Rostre un peu plus large à l’àpex qu’à la base (fig. 68k,l). Corps de forme identique chez les 2 sexes (fig. 65k), à peu près comme chez nitidulus Q. Métàtibias du c3' droits (fig. 68p). Long : 1,4-2,1 mm ................ 15"". helveticus (p. 277) H3 p. 1240 Nanophyes hemisphaericus: supprimer fossularum de la liste des synonymes de cette espèce. H3 p. 1241 lm ligne: la subsp. fossularum Du Buysson est un synonyme de rubricus.
GEN. NAN01>HYES 275 H3 p. 1243 . Nanophyes yvonnae, distribution, ajouter 2 Etang du Canet—Saint- Nazaire, 2 et 7 VI 1974, 1 6, l Q à rapporter probablement à cette espèce (PÉRICART et TEMPÈRE) (T : 177, note 144b). H3 p. 1247 Nanophyes brevisfallax, distribution 2 Remonte au moins jusqu’au Sud de 1’Ardèche (BALAZUC); présent en Corse (TEMPERE, SCHAEFER). H3 p. 1248 (A) Nanophyes globübrmis, distribution, ajouter: Alpes-Maritimes, Corse (T : 178). (B) Nanophyes rubricus, synonyme : fossularum Du Buysson 1915, Miscnea ent., 22 : 58. - Bibliographie : ajouter DIECKMANN 1963a : 182. H3 p. 1250 Nanophyes globulus, distribution, ajouter : Indre, étangs de la Brenne (PÉRICART). H3 p. 1251 Nanopyes sahlbergz, distribution, ajouter: Indre, Rosnay-en-Brenne, étang, en nombre, VI 1986 (PERICART). H3 p. 1252 Nanophyes telephii, distribution, ajouter : Haut-Rhin 1 Mulhouse, forêt, V 1968, début V1 1968 et tin VIII 1968 (SoREL, 1968 : 73-74; 1969 : « C _ K" /\ \ Cl U b\ C (3% G U U UU U U U U 6 U U F 9 en h à U U ` ' ; Ud ~ " U UX U U U U U Q U / ` /U À —\ U U1 / . 7/ © / ». Fig. 67. Gen, Nzmophyes, têtes vues de dessus et de profil. — 2, marmomtus 0*; b, marmoratus 9 ; c, globübrmis 6 ; rl, globyormis 9 ; e, circumscriptus 6 ; f, circumscriptus 9 ; g, hemisphaericus 6 ; h, hemisphaericus 9 ; i, brevis 6; j, brevis 9. -— D’après DIECKMANN 1963a.
276 CORRECTIONS ET c0MPLÉM1s1vrs AU vot UME 5 CI b _ fx , .Q U Q ` Q) \I »d£\ Ie) IQ II I T. I I II 2 C] U Ã ÃMI LI I / I A I (V;. / Ã, I I 9 2 MQ 2 ~< E / L I I I I II III 2 k I V \’I m ` n O P I I I I I _. 0- 2 Fig. 68. Gen. Nanophyes. — a-l, têtes et rostres vus de profils : a, globulus o" ; b, globulus 9 ; c, sahlbergi c3' ; d, sahlbergi S? ; e, flavidus ci'; f, fïavidus 9 ; g, gracilis o*; h, gmcilis 9 ; i, nitidulus d ; j, nitidulus 9 ; k, helveticus d' ; l, helveticus 9, — m,n, profémurs 2 m, circumscripms; n, nitidulus. — 0,p, métatibias 2 0, nitidulus 6; p, helveticus d'. — D’après DIECKMANN 1963a. 23-26). Nota 2 Il s’agit d’une capture tout à fait remarquable, la seule localité connue pour cette espèce rarissime étant celle de la série-type, dans l’Allier). H3 p. 1253 Nanophyes flavidus, distribution, ajouter 2 Ardèche 2 Saint-Désirat (J. MOULIN, in Aberlenc 1987); Tarn, sur Sedum acre L, VIII 1985 (RAB11. I). H3 p. 1255 Nanophyes gracilis, distribution, ajouter : Deux-Sèvres (BOISSONNOT I); Corse (PÉR1cARr). — H3 p. 1256 Tableau des variations de Nanophyes nitidulus: la variété helveticus (avant—dernière du tableau) constitue une espèce distincte.
GEN. MECINUS 277 H3 p. 1257 Avant 16. Nanophyes nigritarsis, intercaler : 15'“‘. Nanophyes helveticus Tournier 1867, Annls Soc. ent. Fr. 2 567. — DIECKMANN 1963a : 191; PÉRICART & TEMPÈRE 1972 : 11; SMRECZYNSK1 1976 : 21. Se différencie facilement de N. nitidulus par les caractères indi- qués au tableau, notamment la forme très différente des pénis des d'. En outre chez helveticus les fémurs sont généralement rouges avec un anneau noir à la hauteur des 2 denticules, mais ce caractère peut être en défaut (fémurs entièrement noirs ou entièrement rouges); chez N. nitidulus, les fémurs sont parfois rouges en entier, rarement sombres. D’après Dieckmann (l.c. ), certains spécimens de petite taille (1,4-1,6 mm) ont une forme au moins aussi étroite chez les 2 sexes que les d de nitidulus mais la structure des pénis conduit à les rapporter à helveticus (peut-être sous-espèce ?). Par ailleurs aussi variable que nitidulus quant aux dessins et à la coloration du corps; certains spécimens ont le pronotum presque entièrement noir et une grande tache noire sur ·les élytres; le dessus peut présenter un reflet métallique. . Vit sur Lythrum salicaria L !. La confusion dans la littérature avec N nitidulus empêche de savoir s’i1 a été collecté sur d’autres plantes. Répandu en France méridionale et en Corse ! 2 Alpes—de— Haute—Provence, Var !, Alpes—Maritimes !, Aude, Gard !, Hérault, Bouches-du—Rhône, Pyrénées-Atlantiques, Corrèze !. Bassin méditerranéen 2 Suisse, Allemagne, Italie, Autriche, Tché- coslovaquie, Hongrie, Albanie, Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie, Grèce, Russie méridionale, Palestine, Egypte. H3 p. 1258 Nanodiscus et Corimalia sont à élever au rang de genres. Les caractères génériques se déduisent du tableau des sous-genres de la p. 1234. TRIB. MECININI GEN. MECINUS H3 p. 1266 Tableau des espèces, alternative n° 3, compléter les diagnoses des 2 espèces suturalis et circulatus par les figures 69ij et 69k,l p. 278 indiquant les formes des pénis des cf . H3 p. 1269 Mecinus collaris, distribution, ajouter: Ain: Hauteville (PÉRICART); Hautes-Alpes : Ailefroide (PÉRICART).
278 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 H3 p. 1269-1270 Mecinus heydeni, bibliographie, ajouter : PÉRICART 1974 : 65. —— Distribution, ajouter: Seine-et-Marne: forêt de Fontainebleau, sur Linaria vulgaris Mill. VI 1968 (RUTER, PER1cARr et al.); Nemours VIII 1975 (PÉRMJART); Ariège : Merens alt. 1 000 m, VII 1950, sur Linaria miam D.C. (RUTER). H3 p. 1270 Mecinus Iaeviceps, distribution, ajouter: Gard VI 1958 (PÉR1CART), Hérault (ALZIAR 1975 : 5). Nota : d’après ALZIAR cette espèce et ses voisines devront être revues au plan systématique. H3 p. 1273 Mecinus sicardi, distribution, ajouter : Pyrénées—©rienta1es (T : 179). H3 p. 1274 Mecinus dorsalis, distribution, ajouter : Pyrénées—Orientales, Gard (T : 179). cu I:> c d I •/ *0 or x '''’‘ ’ e ` F g I1 k I g 4 Fig. 69. Gen. Mecinus et Gymnetmn. — a-d, G. variabile des Pyrénées-Orientales : a, 9 , silhouette; b, tête et rostre du c3' ; c, tête et rostre de la Q; d, apex du pénis. — e-h, G. seriatum des Pyrénées-Orientales : e, 9 , silhouette; f, tête et rostre du c3' ; g, tête et rostre de la 9 ; h, apex du pénis. — i,j, Mecinus circulatus de Charente-Maritime, pénis du cà'; k,l, M. suzuralis des Bouches-du-Rhône, pénis du d. —— D’après TEMPÈRE 1975.
GEN. GYMNETRON 279 H3 p. 1275-1276 Mecinus suturalis, bibliographie, ajouter: TEMPERE 1975: 650. — Ecologie et distribution, ajouter : Vit sur Plantago cynops L, probable- ment aussi sur Pl. psyllium L (TEMPÈRE, l.c.). Assez répandu dans la région méditerranéenne mais confondu avec M. circulatus: Vaucluse, Avignon (Chobaut), Mt Ventoux, Sainte—Colombe (THERoND); Gard : Cervières V 1951 (TEMPÈRE); Bouches-du-Rhône : Eyguieres IV 1952, Les Baux IV 1954 (TEMPÈRE). GEN. GYMNETRON H3 p. 1266 Nom du genre, orthographe confirmée : Gymnetron Schônherr 1826. L’écriture Gymnaetron proposée par DIECKMANN (1970a : 124) n’a pas la priorité. H3 p. 1277 Tableau, alternative no 1, lcf alinéa, Ze ligne, ajouter : « Taille maximale 3 mm ». H3 p. 1279 Alternative n° 9, 2** alinéa, remplacer par : — Corps oblong. Pubescence foncière nulle. Stries sans soies distinctes, interstries portant une série de soies blanches, courtes et dressées. Pronotum à peine moins large ou aussi large que les élytres, noir, muni ainsi que le rostre d’une pubescence soulevée. Fémurs dépourvus de dent ........................................................ 9"" 9"i‘. Moins large 1 rapport longueur/ largeur des élytres de l’ordre de 1,45 (fig. 69a). Rostre peu différent chez les deux sexes (fig. 69b,c). Pénis du d atténué apicalement et arrondi à la pointe (fig. 69d). Un peu plus grand : long 1,35-1,95 mm ........ ............................................................................................ 7. variabile — Plus large : rapport longueur/largeur des élytres de l’ordre de 1,28 (fig. 69e). Rostre de la 9 bien plus long que celui du d (fig. 69fg ). Pénis largement arrondi apicalement (fig. 69h ). Un peu plus petit : long 1,20-1,65 mm ............ 7"". seriatum (p. 282) H3 p. 1280 ( Altemative n° 13, remplacer par : 13. Soies des interstries élytraux aussi longues que la largeur d’un interstrie, les soies latérales apparaissant dirigées vers l’arrière. Ponctuation prothoracique très serrée. Pénis plus longuement atténué à l’apex (fig. 70a,b,c,d) ................................................ 13"" — Soies des interstries élytraux plus longues que la largeur d’un interstrie, les soies latérales perpendiculaires au bord de 1’élytre;
280 CORRECTIONSÈET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 . o b d e F ·r E , · N · / <: i x il C l l 9 \. Fig. 70. Gen. Gymmztron, pénis. — n-c, G. stimulosum du Bassin parisien; d, G. rostellum; e-g, G. aper du Var. — Echelle en mm. — Original. soies du prothorax fortement hérissées sur les côtés. Ponctuation prothoracique moins serrée, les points séparés par des intervalles presque aussi grands que leur diamètre. Tibias noirs, rarement rouges. Long 2 1,2-1,8 mm. Pénis plus brièvement atténué à l’apex (fig. 70e—g) ................................................ 8b". aper (p. 283) l3'“‘. Tibias noirs. Massue antennaire subsphérique. Long : l,5— 2,3 mm ........................................................ 8‘°'. stimulosum (p. 283) — Tibias rouges, au moins en partie. Massue antennaire plus longue que large. Long 1 1,5-2,3 mm .......................... 8. mstellum H3 p. 1281 Alternative no 17, remplacer par : 17. Prothorax présentant sa plus grande largeur vers le milieu, entièrement ou presque entièrement couvert en-dessus de squa- mules larges. Pattes rouges ou rougeâtres ........ l5. beccabungae — Prothorax présentant sa plus grande largeur à la base; squamules larges laissant sur le disque un grand espace pourvu seulement de squamules piliformes ............................................................ l7'"’ 17"". Prothorax assez fortement rétréci en avant, moins large à sa base que la largeur des élytres au niveau des calus huméraux; squamules des côtés du pronotum ordinairement nettement plus petites que les points discaux. Espèce variable quant à la coloration des élytres et des pattes .......................... 14. veronicae — Prothorax moins fortement rétréci en avant, aussi large à sa base que les élytres au niveau du calus huméral; squamules des côtés
GEN. G¥MNETR01v 281 du pronotum aussi grandes ou presque que les points discaux. Insecte totalement noir .......................... 15b". pyrenaicum (p. 283) H3 p. 1283 Alternative n° 25, remplacer par : 25. Pubescence dorsale grossière, en majeure partie soulevée sur les élytres. Dessus du corps déprimé. Rostre gros et court, moins long que le prothorax chez les 2 sexes. Soies des corbeilles tarsales rousses. Fémurs assez fortement dentés .................. 25"“ — Pubescence dorsale fine, serrée, appliquée ou à peine soulevée sur les élytres. Dessus non déprimé. Rostre fin, assez arqué, brillant et glabre, aussi long que le prothorax (9 ), faiblement arqué, plus ponctué, mat, plus court que le prothorax (d ). Soies des corbeilles tarsales cendrées.‘Fémurs finement ou peu visi- blement spinulés. Revêtement dorsal cendré (forme typique) ou jaunâtre et plus dense (var. fulvum ). Long : 2-3,5 mm .............. .............................................................................................. 26. netum 25'“‘. Rostre un peu arqué, de longueur sensiblement différente selon les sexes, 0,65-0,85 fois (o' ) ou 0,75-0,95 fois (9) aussi long que le pronotum, généralement un peu déprimé en-dessus en avant de l’insertion antennaire et comprimé latéralement en arrière de celle-ci, les bords latéraux visiblement convergents de l’insertion antennaire vers la base (d , 9) (fig. 71a,b ). Long : 2,5-5 mm .. .......................................................................................... 25. vestitum — Rostre remarquablement court, un peu arqué, de longueur identique ou peu différente chez les 2 sexes, 0,55-0,65 fois (ci') ou 0,55-0,75 fois (Q) aussi long que le pronotum, généralement cylindrique ou un peu déprimé en-dessus (d, 9), à bords latéraux non ou imperceptiblement convergents vers l’arrière entre l’insertion antennaire et la base (o'), souvent plus visible- ment (Q) (fig. 71cJ). Long : 2,5-4,1 mm .... . ................................... .................................................................... 25"‘S. depressum (p. 284) H3 p. 1285 Gymnetron simum a été décrit par MULSANT & REY, 1858, Ann. Sc. Phys. Nat. Soc. Agric. Lyon, (3), 2 : 298. · H3 p. 1288 Gymnetmn ictericum, distribution, ajouter : Gironde (T : 179) H3 p. 1289 (A) Gymnetron latiusculum, distribution: Les indications d’Isère, Ain et Sud-ouest sont douteuses (T : 179). (B) Gymnetron pascuorum, lfe ligne, année de description, lire : 1813. H3 p. 1292 (A) Gymnetron variabile, écologie : Vit d’après TEMPERE (1975 2 654) sur Plantago Iagopus L
282 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 3 ¤ b C x R «--1 \`Y \ yu À &»l --/. . ai . . (L) C" "“ -._ /./\ _ d eu f X -4., , QR \\s‘ Xl & jll gg; , \ \ /© xs É 5 @1 ' Fig. 71. Gen. Gymnetron, têtes et rostres. — a, vestitum 9 des Alpes-Maritimes; b, vestitum ô' des Alpes-Maritimes; c, depressum 9 de Gironde; d, depressum 6 de Gironde; e, depressum 9 d’A1gérie; f, depressum d' d’Algérie. — Origine : PÉRICART 1973. (B) Avant 8. Gymnetron rostellum, intercaler : 7"i‘. Gymnetron seriatum Jacquet 1888, Bull. Soc. ent. Fr., (6), 8, XCVII; DEsBRocHERs 1893, Frelon, 2 : 45; — TEMPERE 1975 : 651-655. Voisin de Gymnetron variabile, mais plus trapu, arrière—c0rps plus court, rapport longueur/largeur des élytres de l’ordre de 1,28 (1,45 pour variabile ). Pubescence moins longue et moins hérissée que celle de variabile. Coloration individuelle variable; cependant lorsqu’une partie des élytres est rougeâtre, cette teinte affecte ordinairement soit la partie antérieure du 36 interstrie seul, soit en outre plus ou moins largement les côtés des élytres, mais rarement tous les interstries. Chez G. variabile la coloration dorsale est encore plus variable et dessine souvent un Y renversé noir sur fond rougeâtre. Rostre de la Q beaucoup plus long que celui de la Q de variabile (fig. 69c,g) les rostres des o' à peu près égaux chez les 2 espèces (fig. 69b,f ). Antennes un peu moins compactes; scape, ramené en arrière, atteignant le bord antérieur de 1’œil, 26 article du funicule conique, allongé, environ 2 fois aussi long qu’épais, 56 article modérément transverse; chez G. variabile le scape n’atteint pas l’œil, le 26 article du funicule est elliptique, à peine plus long qu’épais, le 56 fortement transverse. Pénis du o' arrondi apicalement (fig. 69h ), non atténué comme chez G. variabile (fig. 69d). Plus petit : long 1,20-1,65 mm. Ce Gymnetron vit sur des Plantago vivaces à feuilles linéaires et épi allongé : Pl. recurvata L, Pl. serpentina Villars. Rhône: Vaugneray (Types); Lozère: col de Jalcreste et Saint-An- dré-de-Lancize VI 1973 (TEMPÈRE); Var : La Sainte-Baume, VII 1964 (TEMPERE); Pyrénées-Orientales : très répandu en Cerdagne française (TEMPÈRE! PÉRICART), aussi sur le littoral: Banyuls et La Massane (TEMPÈRE); Hérault : Riols VI 1965 (PÉRlCART)§ Ardèche : Saint- Fortunat (V. PLANET !). (C) Gymnetron mstellum : supprimer la synonymie de G. stimulosum, qui est une espèce distincte.
GEN. GYMNETRON 283 H3 p. 1293 (A) lm ligne: Gymnetron aper est une espèce distincte, non une sous- espèce de mstellumz 8"". Gymnetron aper Desbr0chers... Description, ajouter : Pénis du o' (fig. 70e-g) moins effilé apicalement que celui de rostellum (fig. 70d). Distribution, ajouter : Indre-et-Loire : Touvois (PELLETIER !). (B) Avant 9. Gymnetron alboscutellatum, intercaler : 8'°'. Gymnetron stîmulosum (Germar) 1821, Mag. Ent. IV: 307. — GYLLENHAL 1838, in SCHONHERR, Gen. Spec. Curc. IV: 753; BEDEL 1885, Fn Col. Bass. Seine VI : 147; REITTER 1916, Fn Germ. V: 227. Espèce distincte et non variété de rostellum. Se distingue de ce dernier par la coloration des tibias constamment noire, le rostre plus court chez les 2 sexes, la massue antennaire presque sphérique. Les pénis des 2 espèces sont très ressemblants, cependant celui de stimula- sum (fig. 70a-c) est plus régulièrement arqué vu de profil que celui de rostellum. J’ai constamment trouvé cette espèce sur les Plantains : Plantago Ianceolata L.; DIECKMANN (in litt., 1987) indique l’avoir nourrie avec Matricaria et Achillea; HOFFMANN l’a capturée dans la région pari— sienne sur Veronica arvensis L. (!). Pas rare dans le Bassin parisien. Seine-et-Mame : forêt de Fontainebleau (PER1cA1>.T), environs de Montereau, Diant (PÉPJCART 1974: 65, sous le nom veronicae); << Seine-et-Oise >> : Rueil (HOFF- MANN); Loir-et-Cher (RUTER !); Isère (V. PLANET !). A l’évidence, distribution à préciser. H3 p. 1294 Gymnetron melanarium, distribution, ajouter 2 Creuse : Saint—Sulpice— les-Champs, Le Donzeil (PÉRICART); Puy-de—Dôme: Saint-Nectaire (ROUDIER). H3 p. 1298 (A) Avant 16. Gymnetron plantaginis, intercaler : 15'"‘. Gymnetron pyrenaicum Tempère 1961 : 98. Très voisin de G. veronicae et G. beccabungae. Entièrement noir, sauf la base des antennes et l’extrême base des tibias qui sont rougeâtres. Rostre semblable de forme à celui de G. veronicae, articles du funicule plus courts chez la 9 que chez le c3' . Prothorax transverse, plus fortement chez le o' , présentant sa largeur maximale à la base, qui est aussi large que celle des élytres; côtés et base du pronotum couverts de squamules larges, blanc jaunâtre, bien plus grandes que ne le sont d’ordinaire celles de vemnicae, de grandeur à peu près égale à celle des points discaux; espace discal dépourvu de ces squamules, grand, assez nettement délimité, régulièrement couvert de squamules piliformes blanchâtres dirigées vers la ligne médiane et le centre du pronotum. Elytres à stries fortes et fortement ponctuées de points rectangulaires; interstries pourvus d’une ponctuation presque aussi
284 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 forte que celle du pronotum, et portant des squamules piliformes semblables à celles du disque du pronotum; largeurs des interstries plus ou moins inégales. Côtés des stemites abdominaux portant des squamules piliformes longues et lines, non épaissies à leur base. Long : 2,3 mm. Hautes-Pyrénées : Orédon, alt. 2 000 m, IX 1937, 1 d sur Plantago ahwina L (TEMPÈRE : spécimenrtype); Pyrénées—Atlantiques : Asson, V 1946, 19; haute vallée d’Ossau au—dessus de Gabas, entre le lac d’Ayous et Bious-Artigues, alt. 2000 m, VI 1949 (TEMPÈRE); Bious- Artigues, alt. 1 600 m, VII 1973 (TEMPERE et PÉRICART). (B) Gymnetron plantaginis, distribution, supprimer: « Pyrénées-Orienta- les >>; la citation concerne en réalité G. seriatum. (C) Gymnetron asellus, lfe ligne, année de description, lire : 1807. H3 p. 1300 Sur la fig. 747 d’HoFFMANN le spécimen dessiné est un d',` non une 9 , d’après les dents des profémurs. H3 p. 1302 Gymnetron littorcum, distribution, ajouter 2 Hérault (T : 180). H3 p. 1305 (A) Gymnetron hispidum, distribution, ajouter: Allier (ROUDIER 1963a: 30). (B) Gymnetron melas, écologie et distribution, ajouter: Cette espèce se développe aussi en France sur Linaria minor Desf. ! Dans le Bassin parisien, les adultes éclosent assez tardivement : Seine-et—Mame, Annet—sur-Marne VIII 1958 !; Aube 2 forêt d’Othe VII 1981 !; Yonne : Pont-sur-Vanne VIII 1979 !; dans le Languedoc, dès le courant de juin: Hérault, Saint-Guilhelm-le-Désert VI 1959 (PÈRICART 1960: 169). C’est aussi Linaria minor que D1Ec1<MANN (1962: 21) indique pour plante—hôte en Allemagne. Nota: TEMPÈRE (1975 : 656) a décrit pour cette espèce une variété fubnpenne, caractérisée par ses élytres rouge brique : Pyrénées—Orienta- les (Cerdagne), Osséja, alt. 1200 m, 29 V 1964, 2d' (nullement immatures). (C) Gymmztron vestitum : Supprimer depressum de la liste des synonymes de cette espèce; ajouter à la bibliographie : PÉRICART 1973 2 457-469 (révision du groupe de vestitum ). H3 p. 1306 Supprimer le paragraphe relatif à subsp. schaeferi etremplacer par : 25"". Gymnetron depressum Von Rottenberg 1871, Berl. ent. Z., 15 : 236; — lusitanicum Leonhard 1912, Ent. Mitt., Berl., 1, 11 : 340; — curti- rostre Hustache 1944, Bull. Soc. Sci. nat. Maroc 24 : 61; — vestitum subsp. schaeferi Hoffmann 1958 (H3 : 1306). — PÉRICART 1973 : 457-469 (révision du groupe de vestitum ).
GEN. MIARUS 285 Très voisin de G. vestitum dont il diffère surtout, outre sa taille en moyenne plus petite, par son rostre plus bref, comme indiqué dans le tableau et sur les figures 71af Fémurs armés comme ceux de vestitum d’une dent aiguë. Pénis du cf semblable à celui de vestitum. Long : 2,5-4,1 mm. Vit principalement en France sur Anthirrhinum orontium L(!), aussi sur Linaria striata L !. En Algérie et au Maroc sur Antirrhinum majus L. D’après TEMPÈRE (1975 : 656), la ponte a lieu en juin, les larves se développent dans les fruits de l’Antirrhinum en juillet—août, et les adultes de la nouvelle génération éclosent en août-septembre. Gironde : Léognan, Le Thil, une série obtenue d’éclosion à partir de capsules d’Antirrhinum orontium, IX 1961 (TEMPÈRE !); Rhône: Charbonnières—les—Bains V 1946 (SCHAEFER leg.: type de schaeferi), Vaugneray VII 1932 (V. PLANET !), Le Garon (HUsTAC1-1E !), Oullins V1 1958 sur Linaria striata L (coll. Hoffmann); Gard : Beaucaire VII 1954 (TEMPÈRE 1); Ardèche : Les Vans VI 1985 (PER1CART); Pyrénées-Orien- tales: Collioure, Banyuls (H. BRISOUT !, TEMPÈRE 1) Vaucluse: Apt (ABEILLE DE PERRIN 1); Bouches—du—Rhône : Ceyreste VI 1954 (PÉRI- CART); Var : Toulon V 1944 (ERMISCH !), Hyères (Dr CLERC !); Alpes-Maritimes : Sospel 28 VI 1960 (PERICART); Corse : Omessa V 1955 (PERICART), Panchenaccia VI 1970 (TEMPERE 1). Italie, Sicile, Espagne, Portugal, Maroc, Algérie, Tunisie. H3 p. 1307 Gymnetron netum, distribution, ajouter : Corse (TEMPÈRE, PÉRICART). H3 p. 1308 Gymnetron collinum, distribution, ajouter: Pyrénées-Orientales (T : 180). H3 p. l3ll Gymnetron Iinariae, lfc ligne, année de description, lire : 1792. GEN. MIARUS H3 p. 1311 Le nom du genre est dû à SCHGNHERR 1826, Curc. Disp. Meth. : 320, antérieurement à STEPHENS. La plupart des espèces françaises de Miarus ont été révisées par RoUD1ER, dans une étude détaillée (1966: 276-295). Cette étude a confirmé tout le parti qui peut être tiré de 1’examen des pénis des o' dans le sous genre Miarus s.str., pour lequel l’auteur propose un tableau d’identification. Ce tableau, donné ci-après, peut remplacer ou appuyer le tableau d’HOFFMANN p. 1312-1314, alternatives 2 à 10.
286 c0R1<Ecr10Ns ET COMPLÉMENTS AU 1/0wME 3 G d\ b e C F 9 lq OI" VN C // Liv X xs . , /`\ d LX N a G un ¤ /` ï k | m p q r ` / i; i / / r ( l r 1 \ / V n s à W W O î O O ”^* r O .@ (F É} Fig. 72. Gen. Miarus, subg. Miarus s.str., pénis des c* vus selon 5 directions (les directions autres que vue ventrale et profil sont explicitées sur 72b). -— a-e, campanulae du Massif Central; f-j, ursinus du Var; k-0, ajugae d’Autriche; p-t, id., d’Allemagne (Leipzig). —— Echelles en mm. — D’après R©UD1ER 1966. Pour permettre l’emploi du nouveau tableau, quelques définitions sont nécessaires. Le pénis des Miarus s.str. présente à son extrémité une expansion de forme si compliquée que 5 vues différentes sont requises pour en donner une idée exacte (fig. 72a-t, 73 aj). On appelle mitre (fig. 72a:m) la saillie médiane (en vue dorsale ou ventrale) de l’extrémité apicale; on appelle oreillettes (fig. 72a: or) les 2 saillies
GEN. MIARUS 287 G b C F 9 tr , '\ / /\)·« R _/L2 )~‘ i` .1 l lp / /\`\\5 ( B ( / . \ , ( \ _,/ \ / \ _ X X \ É \ . \ la E g `\) È T- D e d ,/"`\ · L/^`>_ vv . É \ J ( © I Tv J Fig. 73. Gen. Miams, subg. Miarus s.str., pénis des d (suite de la fig. 72, lire explication sur légende précédente). — a-e, portae des Pyrénées-Orientales; f-j, alzonae des Alpes-Maritimes. — Echelles en mm. — D’après ROUDIER 1966. latérales, et ailettes les élargissements latéraux de l’expansion apicale, présentes seulement de façon marquée chez quelques espèces (dans notre faune : M. abnormis) (Cf H3, fig. 778). TABLEAU DES ESPÈCES DE MIAHUS S.STR. DE FRANCE SELON ROUDIER, 1966 Nota : Les femelles isolées, à part celles de M. abeillei et M. ursinus, sont rarement identifiables. 1. Pénis à mitre très développée (comme fig. 72aj) .................... 2 — Pénis à mitre non ou très peu développée (comme fig. 72k,p, 73:1]) ................................................................................................ 4 2. Pénis à oreillettes très développées (fig. 72e), recourbées en crochet (fig. 72d). Mitre à pointe droite. Impression du 5c segment abdominal du d profonde ............................................ 3 — Pénis à épanouissement apical presque semi-circulaire (fig. 72]) et à oreillettes peu développées, non recourbées en crochet (fig. 72ij ). Pointe de la mitre recourbée dorsalement. Impression du 5** segment abdominal du c3` peu profonde; dents de ce segment peu développées. Poils du revêtement semi—dressés .... ............................................................................................ 11. ursinus 3. Oreillettes du pénis très fortement recourbées en crochet (davan- tage que sur la fig. 72d). Epanouissement apical, vu ventrale-
288 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 ment, allongé, moins triangulaire. Dents du demier segment abdominal du 6* moins développées; impression de ce même segment moins profonde. Rostre de la 9 beaucoup plus long que celui du o' ...................................................................... 14. abeillei — Oreillettes du pénis moins fortement recourbées en crochet (fig. 72d); épanouissement apical, vu ventralement, triangulaire (fig. 72a). Dents du dernier segment abdominal du cf plus développées; impression de ce même segment plus profonde. Rostre de la 9 à peine plus long que celui de d' ...................... ...................................................................................... 9. campanulae 4. Pénis à ailettes très développées, anguleuses (H3 p. 1318, fig. 778) .......................................................................... l3. abnormis — Ailettes du pénis non ou peu développées, non anguleuses (fig. 72m,r) ........................................................................................ 5 5. Pénis (fig. 72m,n) à étranglement antéapical très prononcé, précédé d’un épaulement très fort (fig. 72k-0) .......... 10. ajugae — Etranglement antéapical du pénis peu prononcé, non précédé d’un épaulement marqué (fig. 73c,d, h,i) .................................... 6 6. Extrémité de la mitre dépassant un peu (fig. 73b) le niveau des oreillettes. Bord de la partie ventrale de Vépanouissement apical du pénis un peu visible dans la vue dorsale (fig. 73d); étrangle- ment antéapical un peu plus marqué. Impression du dernier segment abdominal du d profonde. Revêtement en général gris clair .....................................................,.............................. l2. portae — Extrémité de la mitre (fig. 73 fg) ne dépassant pas le niveau des oreillettes. Bord de la partie ventrale de l’épanouissement apical du pénis non visible dans la vue dorsale (fig. 73i); étranglement antéapical encore moins marqué. Impression du dernier segment abdominal du c3' moins profonde. Revêtement général brun ................................................................ l2"‘S. alzonae (p. 292) H3 p. 1312 Tableau, alternative no 4, l" alinéa, dernière ligne, écrire : ll. ursinus au lieu de ursinus subseriatus. H3 p. 1313 (A) Alternative n° 6, 2e alinéa, remplacer par : — Elytres plus courts, aussi longs que larges, visiblement arrondis latéralement. Rostre du d un peu plus grêle. Oreillettes du pénis moins saillante (fig. 73a,e: comparer avec fig. 72a,e) .......... 6'“’ 6"“. (reprendre à l’alternative no 6 du tableau de ROUD1ER ci—dessus pour séparer M. portae de M. alzonae, ce dernier étant à ajouter à notre faune). (B) Altemative no 7, 2° alinéa, dernière ligne, écrire : 10. ajugae au lieu de rotundicollis. (C) Alternative n° 8, ler alinéa, dernière ligne, écrire : 9. campanulae au lieu de campanulae brevirostris.
GEN. Mmzws 289 H3 p. 1314 (A) Altemative n° 10, l" alinéa, dernière ligne, écrire : 9. campanulae au lieu de campanulae binaghii. (B) Altemative n<> 14, remplacer par : 14. Rostre du d atteignant au repos le milieu des hanches postérieu- res, celui de la 9 plus long, dépassant notablement les hanches postérieures. Dent fémorale forte. Ecusson allongé. Taille grande : 3,5-5,5 mm .................................................... 3. longirostris — Rostre moins long dans les 2 sexes, atteignant tout au plus le bord postérieur des hanches métathoraciques ou les dépassant de très peu. Dent fémorale petite. Taille moindre 2 2,5-3,8 mm ............................. , ...................................................... 14"" l4"". Rostre un peu plus courbé (fig. 74g,h ), de longueur peu diffé- rente selon les sexes. Gris clair, plus rarement gris fauve; pubescence en général très grossière et très fournie. Long: i_;îE¤·.ï L o ,k.__ Y p Q 1) îî "" Q - àà i îë Q ‘ ` lî ‘· ~ ·. ' È :° L ! , 1 'zi i 9 ..1 Il =,= V V , W A alex ' - , " M '''` '’'‘ J T9? `*—* . ' il 7 t . àl , :« . `\ ié'· :2 ; ai ; p · O je ; `}2 `*—·. “° ai - . il ài » . » . 3% ¤ b c d e r J h . Fig. 74. Gen. Miarus, subg. Miaromimus. - a-f, pénis des d : a, Iongirostris f.n. d’Ardèche; b, Iongirostris mequignoni des Alpes-Maritimes; c, distinctus de Côte-d’Or; d, distinctus des Alpes-Maritimes; e, salsosae d’lran; f, graminis de Côte-d’Or. — g-j, rostres vus de profil: g, Iongimstris ruscinommsis 9 ; h, id., o' ; i, graminis 9 ; j, id., 6 . - Echelles en mm. — a-f, d’après ROUDIER 1966; g-j, originaux.
290 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 3,2-4 mm .............................. 3a. longirostris ruscinonensis (p. 290) — Rostre à peine courbé (fig. 74ij) ................................................ 16 (C) Supprimer l’a1temative n<> 15. H3 p. 1315 (A) Alternative no 16, let alinéa, dernière ligne, écrire longirostris mequi- gnoni au lieu de scutellaris mequignoni. (B) Alternative n¤ 17, 2e alinéa, dernière ligne, écrire : 7. distinctus au lieu de 6. salsolae H3 p. 1316 (A) Miarus plantarum, distribution, ajouter : Corse (T : 213). (B) Miarus meridionalis, distribution, ajouter : Deux-Sèvres : Breuil- Chaussée VI 1981 (BOISSONNOT 1); Allier : forêt de Tronçais VI 1973 (CHEMIN). H3 p. 1317 (A) Pénis des Miarus, subg. Miaromimusc remplacer les figures 752 à 761 d’HoFFMANN par les figures 74agÈ de meilleure qualité. (B) Espèce n° 3, remplacer les 2 premières lignes par : 3. Miarus longirostris Gyllenhal 1838, in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. IV : 770; — scutellaris H. Brisout 1865, Annls Soc. ent. Fr. : 622; — distinctus H. Brisout 1862, Annls Soc. ent. Fr. : 664 (nec Boheman); — mayeti Abeille 1906, Bull. Soc. ent, Fr. : 171. H3 p. 1319-1320 (A) Supprimer l’espèce n° 4 (mais non la sous—espèce mequignoni, qui sera transférée à l’espèce longirostris) et intercaler avant l’espèce n° 5 : 3a. Miurus longirostris subsp. ruscinonensis Roudîer & Tempère in RoUD1ER 1966 : 291. Diffère de la forme nominale par le rostre de la Q à peine plus long que celui du o` ; diffère de la forme nominale et de la sous-espèce mequignoni par son rostre beaucoup plus fortement courbé (fig. 74g,h ). Chez les exemplaires examinés par ROUDIER et TEMPÈRE, la coloration du revêtement est d’un gris clair ou rarement d’un gris fauve (spéci- mens fraîchement éclos ?). Pubescence généralement grossière et très fournie comme chez longirostris f.n.. Long : 3,2-4 mm. Les plus petits spécimens sont très difficiles à séparer de M. graminis. Vit dans les Pyrénées-Orientales sur Campanula persicaefolia L. Pyrénées-Orientales: Targasonne, alt. 1400 m, VII 1961, VII 1962, Valcebollère alt. 1 400 m, VII 1961 (TEMPERE, RoUD1ER), Corsavy VII 1954 (TEMPÈRE), Osséja VII 1954 (id.), Nohèdes VII 1954 (id.), Angoustrine VII 1954 (TEMPÈRE), VII 1962 (PEMCART); Aude : forêt de Realserre VII 1975 (G. CARPEZA) (T : 280).
GEN. MIARUS 291 (B) Espèce n° 5, Miarus graminis, lœ ligne, année de description, lire: 1813. H3 p. 1321-1322 Miarus salsolae Hoffmann 1954 (H3 : 1321) (nec salsosae Brisout) est à réunir à M. distinctus. L’espèce de BRISOUT, dont le nom a été mal transcrit par HOFFMANN, est une espèce d’Iran, étrangère à notre faune. L’alinéa « Observation » placé juste avant « 7. Miarus distinctus » est à supprimer. H3 p. 1323 (A) Miarus distinctus, distribution, ajouter : Pyrénées-Orientales (TEM- PERE), Lot (BURLE). _ (B) Miarus distinctus rectirostris, écologie, ajouter : sur Campanula glome- rata L; distribution, ajouter: Lot-et—Garonne, Pyrénées (TEMPERE). (C) Miarus micros, lfe ligne, description d’origine: Germar, 1821, Mag. Ent. IV : 309. — Distribution, ajouter : Ardennes, Hargnies, VIII 1984 (PÉRICART). H3 p. 1324-1325 Les sous-espèces brevirostris et binaghii sont à réunir comme synony- mes à la forme nominale de M. campanulae. (ROUDIER, l.c. : 280). H3 p. 1326 (A) Remplacer l’espèce n° 10 par : 10. Miarus ajugae (Herbst) 1795, Kâfer VI : 172; — rotundicollis Solari 1947, Memorie Soc. ent. Ital. 26: 74, 77 (nec Desbrochers l894)('); perjuratus Roudier 1966, (nom. nov. pr. rotundicollis ). —— DIECKMANN 1987, in litt. (synonymie de perjuratus). Cette espèce se distingue par son pénis (fig. 72k-0, 72p-t p. 286) à mitre et oreillettes peu développées mais à étranglement antéapical très fortement marqué. Vue ventralement (fig. 72k) l’expansion apicale est plus courte que celle de M. campanulae (fig. 72a). Var : Pignans (VEYRET, sec. HOFFMANN); Alpes-Maritimes : Saint-Martin-Vésubie (GROUVELLE, sec. HOFFMANN). Moravie; Autriche; Allemagne. (B) Miarus ursinus : La sous-espèce subseriatus ne représente qu’une simple variation individuelle; elle est à réunir à la forme nominale. (RoUD1ER l.c. : 283). (C) Miarus portae, écologie et distribution, ajouter : « Trouvé sur Campa- nula persicaefolia L. Aude; Pyrénées-Orientales (T : 214). (1) Miarus rotundicollis Desbrochers a été décrit d’après un 9 unique, non identifiable, mais à coup sûr différente de rotundicollis Solari.
292 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 (D) Avant 13. Miarus abnarmis, intercaler : 12"". Miarus alzzmae Solari 1947, Memorie Soc. ent. ltal., 26 2 75; — ursinus Abeille 1906, Annls Soc. ent. Fr., Bull. CLXXII (part.) Voisin de M. portae; s’en différencie légèrement par la forme du pénis (fig. 73fj p. 287); diffère de M. ursinus par la pubescence plus courte, moins soulevée, l’impression du dernier segment abdominal du d moins profonde. La coloration de la pubescence peut varier du blanchâtre au brun. Var: Maurin du Luc, ld, 19 (coll. Abeille de Perrin, sec. RoUD1ER); Alpes-Maritimes : Fuente Fria, Berthemont, alt. 2 000 m, 9 VII 1950 sous une pierre (P. BUREAU, sec. ROUDIER), Madone de Fenestre, alt. 2 000 m, 15 VII 1964, 2 ex. (TEMPÈRE !). — Italie (Type). H3 p. 1327 Miarus abeillei, distribution, ajouter: Côte-d’Or (BARBIER); Indre—et- Loire (PELLENER). TRIB. RHYNCHAENINI (= ORCHESTINI) H3 p. 1327 Tableau des genres, l" alinéa, dernière ligne, écrire : Rhynchaenus au lieu de Orchestes. GEN. RHYNCHAENUS (= ORCHESTES) H3 p. 1327 Remplacer les 3 premières lignes après le tableau par : Gen. RHYNCHAENUS Clairville & Schellenberg 1798, Ent. Helv. I 2 70. — Orchestes Illiger 1798, Mag. III : 105, 176; J. DU VAL 1868, Gen. Col. Cure. IV: 51, pl. 22, fig. 105; auct. — DIECKMANN 1970a : 125 (discussion du nom générique). H3 p. 1328 Tableau des sous-genres, alternative n<> 2, remplacer par : 2. Côtés des élytres, au moins en avant, et ceux du prothorax, hérissés de longs poils dressés indépendants de la pubescence générale ........................................ (H3 p. 1329) Rhynchaenus s.str. — Côtés des élytres sans longs poils dressés (sauf chez le sous-genre Alyctus et chez Rh. (Pseudorchestes) persimilis ), ceux du prono- tum avec ou sans soies .................................................................. 3
GEN RHYNCHAENUS 293 H3 p. 1329 (A) Tableau des sous-genres, alternative n° 6, l" alinéa, demière ligne, orthographe : Threcticus. (B) Nom du titre de sous-genre : Rhynchaenus, au lieu de Orchestes. (C) Tableau des espèces, 5e ligne, lire : « vers le tiers basal du rostre. » H3 p. 1330-1354 . Remplacer Orchestes par Rhynchaenus. H3 p. 1330 (A) Tableau, alternative no 5, 2s alinéa, dernière ligne, écrire : 3. alni, au lieu de saltator. (B) Tableau, alternative n° 7, 2° alinéa, remplacer par : -— Pubescence élytrale peu serrée, mouchetée de gris et entremêlée de crins noirs soulevés, visibles de profil; une tache scutellaire blanche ou jaunâtre. Pronotum avec des soies dressées, longues. Antennes et tarses roux. Elytres rugueux, noir brillant ............ 8 8. Pubescence claire du pronotum et de la base des êlytres, ainsi que la tache scutellaire, jaune blanchâtre. Rostre à bords parallèles, ou à peine élargi apicalement. Pronotum faiblement convexe, élytres en ovale plus allongé (fig. 75a). Long : 2-2,5 mm ............................................................................ 6. sparsus — Pubescence claire du dessus du corps entièrement blanche. Rostre s’élargissant apicalement. Pronotum plus convexe; élytres plus larges, à épaules plus marquées (fig. 75b). Long : 2-2,5 mm ...................................................... 6"“. hungaricus (p. 294) G b C d Fig. 75. Gen. Rhynchaenus. — a, sparsus, pronotum et arrière·c0rps, silhouette; b, hungaricus, id.; c, sparsus, pénis; si, hungaricus, pénis. — D’après DIECKMANN 196921.
294 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 H3 p. 1332 (A) Rhynchaenus quercus, distribution, ajouter: Corse (PÉRICART, TEM- PERE). (B) Rhynchaenus rufus: a été décrit par SCHRANK, 1781, Enum. Ins., 1 : 116. H3 p. 1333 _ Espèce n° 3, remplacer la l" ligne par : 3. Rhynchaenus alni (Linné) 1758, Syst. Nat. X : 381; —— saltator Geoffroy in FoURcRoY 1785, Ent. Paris. : 121... H3 p. 1336 Rhynchaenus irromtus, distribution, ajouter : Ardèche (J. MOULIN). (B) Avant 7. Rhynchaenus i0ta, intercaler : 6"". Rhynchaenus (s.str.) hungaricus Hajoss 1938, Festschr. 60. Geburtstag E. Strand, IV: 659. — D1EcxMANN 1969a : 89. Diffère de Rh. sparsus par les caractères suivants: Pubescence claire du dessus du corps composée de poils d’un blanc pur; élytres à taches plus dispersées jusqu’au quart postérieur, celles du quart postérieur fonnant plus ou moins une bande transversale; chez Rh. sparsus la pubescence claire du pronotum, de la base des élytres et la tache scutellaire sont jaunâtres, rarement blanches, le reste des élytres jusqu’à l’apex est irrégulièrement parsemé de taches blanches. Rostre plus robuste, élargi apicalement, à dessus modérément convexe dans la moitié antérieure, plus fortement convexe, presque caréniforme vers la base, et marqué en-dessus de stries parallèles depuis la base jusqu’à l’insertion antennaire, glabre et brillant au-delà; chez sparsus le rostre est plus élancé, non ou insensiblement élargi à l’apex, régulièrement convexe en-dessus. Pronotum plus fortement convexe, à bords latéraux arrondis, non ou peu rétréci à la base; chez sparsus, le pronotum est moins convexe, nettement resserré à la base. Elytres plus massifs (f1. 75b), 1,18-1,23 fois aussi longs que larges, présentant leur largeur maximale vers le tiers antérieur, les interstries plus convexes; chez sparsus (fig. 75a) les élytres sont ovale allongés, 1,32-1,41 fois aussi longs que larges, avec la largeur maximale au milieu, les interstries sont presque plans. Pénis plus large, côtés non ou à peine sinués devant l’apex, soies apicales très brèves (f`ig. 75d); chez sparsus le pénis est plus étroit, à côtés fortement sinués devant l’apex et soies apicales plus longues (fig. 75c). Cetteespèce, confondue dans les collections avec sparsus, est probablement plus ou moins répandue dans le Sud-est de la France. Ses mœurs sont inconnues. Alpes-Maritimes; Cannes, Villeneuve-Loubet VI 1932 (TEMPÈRE); Var: Cavalière 18 VII 1956 (TEMPERE !), Le Beausset !; Vaucluse: Mont-Ventoux VII 1952 (TEMPÈRE). Espagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Hongrie, Balkans, Asie Mineure.
GEN RHYNCHAENUS 295 H3 p. 1339 Subg. Euthoron : l’écriture d’HOFFMANN est correcte; l’écriture Euthron in F.H.L. 1983 2 288 est erronée. H3 p. 1341 (A) l" ligne, orthographe : Threcticus. (B) Intercaler avant l’espèce n° 10 le tableau ci·après : TABLEAU DES ESPÈCES DE THRECTICUS 1. Rostre vu de profil régulièrement arqué (fig. 76c), vu de dessus nettement rétréci entre la base et l’insertion antennaire (fig. 76b). Rostre, tête, pronotum et élytres roux, scutellum squamulé de blanchâtre; pattes antérieures rousses ...................... 10. testaceus — Rostre vu de profil arqué à la base, ensuite rectiligne, plus court que celui du précédent (fig. 76e), vu de dessus moins nettement resserré entre la base et l’insertion antennaire (fig. 76d). Rostre, tête, pronotum et scutellum noirs; élytres roux, pattes rousses, les fémurs souvent en partie sombres ............................................. ........................................................ l0"" calceatus semirufus (p. 296) Cl d l Fig. 76. Gen. Rhynchaenus. — a-c, t€StaC€uS : a, pronotum et arrière-corps, silhouette; b, tête et rostre vus de dessus; c, id., profil. — il-e, calœatus f.n. : sl, tête et rostre vus de dessus; e, id. vus de profil. - D’après SMRECZYNSKI 1976.
296 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 (C) Espèce no 10, remplacer les 2 premières lignes par : 10. Rhynchaenus (Ihrecticus) testaceus (Müller) 1776, Dan. Prodr. 90; — alni auct. (nec Linné 1758); —— var. scutellaris Fabricius 1804... Rhynchaenus testaceus, illustrations 2 silhouette fig. 76a; tête et rostre fig. 76b,c. (D) Quart inférieur de la page, remplacer subsp. semirufus, lœ ligne, par 1 l0"". Rhynchaenus (Ihrecticus) calceatus (Germar) 1821, Mag. Ent., IV : 334; VIRAMO 1970 : 1-36; SMRECZYNSKI 1976 : 81. Subsp. semirufus Gyllenhal 1821, Ins. Suec. IV 2 597; — quinquemacula- tus... (E) Supprimer calceatus de la liste des synonymes de semirufus. H3 p. 1342 (A) Intercaler en haut de la page (à propos de calceatus) : Cette espèce diffère de Rhymzhaenus testaceus par les caractères indiqués au tableau de la p. 295. La forme nominale vit en Europe orientale et septentrionale, et la sous—espèce semirufus dans le Centre et l’Ouest de l’Europe. Seule cette dernière se rencontre en France. (Les indications d’HOFFMANN concemant l’écologie sont correc- tes). (B) Espèce n° 11, Rhynchaenus avellanae: avellanae Donovan 1797 est homonyme de avellamze Paykull 1792. SILFVERBERG (1979) remplace ce nom par signüer Creutzer 1799. H3 p. 1343 Espèce no 12, Rhynchaenus lonicerae: Ionicerae Herbst 1795 est homonyme de loniceme Razoumovski 1789. Nom à remplacer (KLOET & H1NcKs 1977). H3 p. 1345 (A) Rhynchaenus Ionicerae, distribution, ajouter : Haute-Savoie, VII 1987 (D1EcKMANN); Ardèche: Serrières, Laveyrune (J. MOULIN, in ABER· LENC 1987). (B) Subg. Tachyerges, tableau, alternative no 1, 2° alinéa, remplacer par : — Elytres noirs, sans fascies, à pubescence concolore, line, peu distincte. Scutellum blanc. Antennes et pattes, tarses inclus, noirâtres .......................................................................................... 1"“ 1"". Ponctuation dorsale de la moitié basale du rostre formée en majorité de points pilifères arrondis ou un peu allongés (fig. 77a). Corps du pénis relativement court et large, brusque- ment rétréci en arrière du milieu de sa longueur et coudé à ce niveau, région antéapicale ciliée sur les bords (fig. 77c,d). Long 2,5-2,9 mm .............................................................. 17. stigma — Ponctuation de la moitié basale du dessus du rostre formée en majorité de points pilifères allongés, elliptiques ou fusiformes,
GEN RHYNCHAENUS 297 o b c d e F g h i i i F MD alx fi /i °i°iz°ii \ l / / filiiiliiî li \ T // '5i0[·; /' *._/-\\ / A · ulm \ ~ « / li: gou`? \ il li // i Nl i gi i l ai \ `»· O nm ; l l l ( Fig. 77. Gen. Rhynchaenus, — 2-d, stigma .' a, tête et rostre; b, protibia; c,d, pénis. — e-h, pseudostigma .· e, tête et rostre; f, protibia; g,h, pénis. — Echelles en mm. D’après TEMPÈRE, l982c. disposés en séries longitudinales plus ou moins nettes, séparées par des intervales généralement étroits et relevés en carinules (fig. 77e). Pénis à corps allongé, non ou peu rétréci en arrière, à courbure générale faible et régulière, pas de soies latérales antéapicales (fig. 77g,h). Long : 2,5-2,65- mm ................................ ................................................................ l7"“. pseudostigma (p. 297) H3 p. 1347 Rhynchaenus rufîtarsis, distribution, observations : La présence de cette espèce dans les Landes est très douteuse (T : 214). H3 p. 1349 (A) Avant le sous-genre Isochnus, intercaler : 17"". Rhynchaenus (Tachyerges) pscudostigma Tempère l982c : 245-253. Extrêmement voisin d’aspect de Rh. stigma. En diffère, outre les caractères indiqués au tableau, par la forte ponctuation du pronotum, n’atteignant pas, derrière la tête, le bord antérieur, laissant ainsi une marge imponctuée, sublisse et luisante, plus ou moins large et plus ou moins nette. Chez stigma la forte ponctuation, tout en formant en général en avant des points moins gros, atteint derrière la tête le bord antérieur ou presque le bord antérieur, ne laissant pas d’espace imponctué appréciable. Protibias moins allongés (fig. 77f), assez longuement et assez fortement rétrécis vers l’extrémité apicale; chez stigma les protibias sont plus allongés, brièvement et assez peu rétrécis à l’extrémité apicale (fig. 77b). Les larves minent les feuilles de diverses Salicacées : selon TEMPÈRE Salix alba L, S. atrocinerea Brot., Populus nigra L; aussi sur Bezula sp. (PÉRICART). Répandu dans la moitié Nord de la France, le Sud—ouest, le Massif Central, les Alpes et les Pyrénées. Angleterre, Pol0gne,_Bavière, Allemagne orientale, Suisse, Autri- che, URSS, Nord de la Chine. Rhynchaenus stigma présente une distribution connue assez simi- laire, toutefois plus étendue vers la région méditerranéenne (Al- pes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes).
298 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 G b C C1 e F 1 "*l cn 1 rw, ` / l`?. f_ï Fig. 78. Gen. Rhynchaenus, subg. Isochnus, pénis des d' :2,b : f0Ii0rum;c,d : p0pulic0Ia,·e,f, angustürons. Echelle en mm. — D’après SMRECZYNSKI, 1976. La mise en évidence et la séparation de ces 2 espèces jumelles ont constitué la demière et belle étude de G. TEMPERE. (B) Subg. Isochnus, tableau des espèces, remplacer complètement par : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Funicule antennaire de 7 articles. Pénis : fig. 78a,b. Long : 1,4-1,8 mm ...................................................................... 20. f0li0rum — Funicule antennaire de 6 articles ................................................ 2 2. Plus grand : long 2,0-2,5 mm. Pénis du d : fig. 78c,d ................ ...................................................................................... 18. populicola — Plus petit : long : 1,3-1,7 mm. Pénis du d' : fig. 78e,f ................ .................................................................................... 21. angustürons (C) Espèce n° 18, 1*** ligne, remplacer par: 18. Rhynchaenus (lsochnus) populicala Silfverberg 1977a : 17; — populi Fabricius 1792, Ent. Syst. I : 448 (nec Linné, 1758)... H3 p. 1350 (A) Espèce n° 19, Rhynchaenus sequensi. Selon la description de Stierlin, sequensi possède un funicule antennaire de 6 articles, non de 7. Ce taxon, dont le Type n’a pu être retrouvé, est probablement un synonyme de populicola (T Suppl. : 280; DIECKMANN, in litt.) (B) Espèce n° 20. Remplacer les 4 premières lignes par : 20. Rhynchaenus (Is0chnus)f0Ii0rum (Müller) 1776, Fn Frid.; — saliceti Fabricius 1793, Ent. Syst. I : 446 (nec Paykull, nec auct.). — HOFFMANN 1962b : 100 (foliarum, lapsus). — SMRECZYNSKI 1976 : 85.
GEN RHYNCHAENUS 299 H3 p. 1351 (A) Rhynchaenus foliorum, distribution, ajouter : Aisne : Braisne 12-16 IV 1958 sur Salix aurita L (HOFFMANN 1962b, l,c.); Loiret : Bazoches IX 1967 (PÉMCART). (B) Rhynchaenus angustïrons, distribution, ajouter 2 Pas-de-Calais : Guizy, IV 1963, en nombre sur Salbc sp. (PÉRICART). SUBG. PSEUDOHCHESTES H3 p. 1352-1355 Le sous-genre Pseudorchestes a fait 1’objet de bien utiles révisions par DIECKMANN (1958 : 5-25; 1959 : 147-167; 1963c: 275-327). Dans son Catalogue, TEMPÈRE (T : 215) propose son érection en genre, arguant notamment de l’habitus général des espèces et de leur victus sur des Plantes herbacées, alors que les autres Rhynchaenus vivent sur des arbres ou arbustes. Ce statut est admissible. J’ai cependant conservé 1’ancien traitement, conformément à DIECKMANN et à F.H.L. On remplacera le texte d,HOFFMAN p. 1352-1355, très incomplet et en partie erroné, par le tableau et les description de DIECKMANN (1959). cn b C Jung)- Jüîihs .···:~· jïiîiilv ' th « .1.*.* 4 vwfiv ···- (______\ 0.2 d e F ll l ll 0.05 Fig. 79. Gen. Rhynchaenus, subg. Pseudorchestes. — a—c, disposition des poils frontaux : a, pratensis; b, ermischi (identique pour flavidus); c, cinereus. — il-f, formes des poils et squamules de la surface supérieure du corps : d, pratensis (identique pour ermischi et tomenwsus); e,flavidus;1', cinereus (identique pour smreczynskii). Echelles en mm. — D’après D1ECKMANN, 1959.
300 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 3 TABLEAU DES ESPÈCES DU SOUS—GENRE PSEUDORCHESTES 1. Fémurs postérieurs anguleusement élargis en—dessous (fig. 80a,b) ........................................................................................ 2 — Fémurs postérieurs arrondis en-dessous (fig. 80c,d,e) .............. 4 2. Une modification dans la direction des poils se produit dans l’interval1e interoculaire frontal : depuis le vertex jusqu’au milieu de cet intervalle (partie la plus étroite entre les yeux), les poils sont dirigés vers l’avant, alors que de ce dernier point jusqu’à la base du rostre ils le sont vers l’arrière (fig. 79a). Distance interoculaire plus petite que la largeur de la massue antennaire. Pubescence blanche, rarement jaunâtre. Extrémité du pénis pointue (fig. 81a,f) .......................................................................... 3 — Poils de l’intervalle interoculaire dirigés obliquement vers l’in- térieur, ceux situés en avant ou en arrière de cet intervalle dirigés comme précédemment (fig. 79b ). Distance interoculaire égale ou un peu inférieure à la largeur de la massue antennaire. Pubes- cence jaune ou blanc jaunâtre. Extrémité du pénis arrondie ou tronquée (fig. 81e). Long : 1,8-2,2 mm (Voir indications complé- mentaires à l’alternative n° 8, 2° alinéa) .... 28. flavidus (p. 306) 3. Tibias postérieurs rectilignes sur le tiers basal de leur bord interne, fortement courbés ensuite (fig. 80a). Poils du pronotum et des élytres presque de même longueur et forme (fig. 79d). Pénis 2 fig. 8la. Long : 2,0-2,4 mm ............ 23. pratensis (p. 303) — Moitié distale des tibias postérieurs peu courbée ou presque droite sur son bord interne (fig. 80b). Pronotum et élytres à poils plus fins, plus grêles, un peu soulevés, et à squamules plus courtes, couchées, échancrées anguleusement à la pointe (fig. 79]). Pénis : fig. 81f Long : 1,9-2,3 mm ................................ .................................................................... 27. smreczynskii (p. 306) 4. Côtés des élytres en avant (dans leur tiers antérieur) et côtés du prothorax hérissés de soies dressées indépendantes de la pu- bescence générale (fig. 81h,Q, ces soies assez fragiles, visibles seulement sur des exemplaires en bon état. Pubescence jaune, rarement blanchâtre. Disposition des poils frontaux comme fig. 79a. Poils de la partie supérieure du corps longs et grêles, un peu plus épais sur le pronotum que sur les élytres, assez fortement soulevés, donnant à l’insecte un aspect hérissé. Pas de squamules courtes et couchées. Pénis : fig. 8ld. Long : 1,6-2,0 mm .................................................... 24. persimilis (p. 304) .................................................... et 24a. persimilis gallicus (p. 304) — Côtés du prothorax et des élytres sans soies dressées (comme fig. 81 g) ............................................................................................ 5 5. Long : 1,4-1,7 mm. Pubescence blanche, rarement avec un léger reflet jaunâtre. Poils fins du revêtement presque entièrement
GEN. RHYNCHAENUS 301 ' \ Z \ L \ z ' , 1 \ . , ’ I) ·. É Y Fig. 80. Gen. Rhynchaenus, subg. Pseudorchestes, pattes postérieures. — 2, pratensis; b, smreczynskii de Podolie; c, ermischi, spécimen-type de Thuringe; d, persimilis; e, cinereus d’Autriche. — Echelle en mm. — D’après DIECKMANN 1959. couchés et presque tous de même longueur et de même forme. Disposition des poils frontaux comme fig. 79a. Pénis : fig. Slc ........................................................ 25. tomentosus (p. 305) — Long: 1,7-2,6 mm. Pubescence du prothorax et des élytres presque entièrement couchée ........................................................ 6 6. La plus grande de nos espèces : long 2,3-2,4 mm (extrêmes 2,2 et 2,6). Poils de l’intervalle interoculaire frontal dirigés d’arrière en avant depuis le vertex jusqu’à la base du rostre, la plupart obliquement vers l’extérieur en direction du bord oculaire (fig. 79c). Fémurs postérieurs plus élancés (fig. 80e). Distance interoculaire égale ou un peu supérieure à la largeur de la massue antennaire. Prothorax et élytres munis de poils fins, plus longs, quelque peu soulevés, et de squamules couchées plus courtes, échancrées anguleusement à l’extrémité (fig. 79 f). Pénis : fig. 8la ............................................................ 22. cinereus (p. 302) — Plus petit. Pubescence frontale disposée autrement entre les yeux. Fémurs postérieurs plus épais (fig. 80b, 80c) .................. 7 7. Disposition de la pubescence frontale comme fig. 79a. Distance interoculaire généralement inférieure à la largeur de la massue antennaire. Extrémité du pénis pointue (fig. 81 f). (Voir indica- tions complémentaires à 1’alternative no 3, 2¤ alinéa) ................ .................................................................... 27. smreczynskii (p. 306) — Disposition de la pubescence frontale interoculaire comparable à celle de la fig. 79a, mais avec des poils se dirigeant oblique- ment vers le bord de l’œil dans la partie antérieure (fig. 79b). Distance interoculaire égale ou légèrement inférieure à la largeur , de la massue antennaire. Extrémité du pénis arrondie ou tron- quée (fig. 8lb, Sle) .......................................................................... 8
zoz c0RREcT101vs ET c0MPLÉME1v7·s AU 1/0wME 3 ¤ b ©c d e ( ll . << m [Ã /\ r·\ 9 h i ( ‘ ,- l 1 1 il 4 1 1 ` I V \ / O F1 l Fig. 81. Gen. Rhynchacnus, subg. Pseudorchestes. — a-f, pénis vus de dessus et de profil : a, pratensis (identique pour cinereus); b, ermischi, spécimen type de Thuringe; c, tomentosus de France méridionale; d, persimilis du Gard; e, flavidus de Tunisie; f, smreczynskii, spécimen-type de Podolie. — g-i, silhouette du pronotum et des élytres : g, prazensis de Thuringe; h, persimilis du Gard; i, persimilis gallicus, spécimen-type de Loire-Atlantique. — D’après DIECKMANN 1959. 8. Pubescence blanche, rarement jaunâtre, formée de poils allongés ou squamiformes, presque tous de même forme et de même longueur. Extrémité du pénis plus largement arrondie (fig. 81b). Long 2 1,9-2,3 mm .......................................... 26. ermischi (p. 305) — Pubescence jaune ou blanc jaunâtre, formée de poils squamifor- mes très variables de forme (fig. 79c). Pénis à extrémité moins largement arrondie et côtés un peu concaves avant celle—ci (fig. 81e). Long : 1,8-2,2, mm ........................ 28. flavidus (p. 306) 22. Rhynchaenus (Pseudorchestes) cinereus (Fâhraeus) 1843 in SCHôN· HERR, Gen. Spec. Curc. VII, 2: 377 (nec Bedel 1887); - austriacus (Reitter) 1911, Wien. ent. Ztg., 30: 281; — HUSTACHE 1931, Curc. gall.—rhén. : 1116; DIECKMANN 1959: 152, 165. La plus grosse des espèces du sous-genre. Se distingue de tous nos autres Pseudorchestes par la disposition des poils frontaux qui sont tous dirigés d’arrière en avant, mais le plus souvent obliquement dans la direction du bord de l’œi1 (fig. 79c); on constate ainsi souvent la formation d’une raie nette sur la bande frontale. Le revêtement de la
GEN. RHYNCHAENUS 303 surface supérieure du corps est formé de poils allongés un peu . soulevés, et de squamules plus courtes, couchées, échancrées anguleu- sement à l’extrémité (fig. 79]). Ces caractères sont plus faciles à observer sur le pronotum. Pubescence jaunâtre ou blanc jaunâtre. Distance interoculaire égale ou supérieure à la largeur de la massue antennaire. Métafémurs assez élancés et seulement faiblement courbés sur leur face inférieure; tibias postérieurs droits ou très faiblement incurvés sur leur bord inteme (fig. 80e). Pénis comme chez Rh. pratensis (fig. 8la) mais la pointe est un peu plus fortement courbée vue de profil. Paraît vivre sur des Centaurées (1). Alpes-de-Haute-Provence : Cousson, VI, 1 ex. (FAGNIEZ, in coll. Roudier); Alpes-Maritimes 2 Loda 30 VI 1960, sur Centaurea scabiosa L., 5 ex. (PÈRICART), col de Brouis 20 VII 1956, 2 ex. (TEMPERE); Yonne : Massangis VIII 1941, 5 ex. (CoMON leg. in coll. Tempère); env. d’Auxerre, sur Centaurea sp., 13 VIII 1978 (PÉRICART) Nota: L’espèce désignée sous le nom cinereus dans les collections françaises est souvent persimilis; la confusion est faite en particulier par HOFFMANN. 23. Rhynchaenus (Pseudorchestes) pratensis (Germar) 1821, Mag. Ent. IV : 331; — tomentosus Gyllenhal 1836 in SCHGNHERR, Gen. Sp. Curc. III : 497 (nec Olivier); — waltoni Curtis 1838, Brit. Ent., Curc. XV: 678. — HUsTAcHE 1931, Curc. gall.-rhén. : 1116; HoF1=MANN 1958 (H3 : 1353); D1Ec1<MANN 1959 : 154. L’espèce la mieux connue et la plus répandue du sous—genre. Revêtement blanc, rarement blanc jaunâtre; poils de la surface supérieure presque couchés et presque tous de la même longueur et de même forme (fig. 79d). Disposition de la pubescence frontale : fig. 79a. Forme du corps : fig. 81 g. Distance interoculaire inférieure à la largeur de la massue antennaire. Forme des pattes postérieures: fig. 80:1. Pénis : fig. 81:1. Long : 2,0-2,4 mm. Certains exemplaires ont le bord interne des tibias postérieurs faiblement incurvé et le bord inférieur des fémurs postérieurs moins anguleux; ils se distinguent de Rh. ermischi par la disposition de la pubescence frontale, la distance interoculaire plus faible et la forme du pénis. Le matériel de la Gironde examiné comprend plusieurs exemplaires très petits, 1,8 à 1,9 mm de longueur. La larve se développe aux dépens de Centaurea jacea L et de C. nigra L(!). En Europe centrale cette espèce recherche les biotopes humides et frais tels que prairies et bordures de cours d’eau, et les terrains marécageux, mais elle se trouve aussi dans les hautes montagnes (Alpes, Beskides, Apennins). (La plupart des autres espèces de Pseudorchestes recherchent des biotopes xérothermiques). La larve creuse des mines vésiculeuses en différents endroits des feuilles chez les espèces végétales susnommées. En Angleterre, HERING a obtenu cet insecte d’éc1osi0n, ainsi qu’un parasite, Eulophus pectinicomis L (Chalcidoidea) à partir des galeries des feuilles de Centaurea nigra L. Vraisemblablement répandu dans toute la France. Angleterre, Suisse, Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Polo- gne, Hongrie, Roumanie, Yougoslavie, Italie, Grèce, U.R.S.S.
304 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 24. Rhynchaenus (Pseudorchestes) persimilis Reitter 1911, Wien. ent. Ztg, 30: 279; — cinereus auct. (nec Fâhraeus); — otini Hustache subsp. balachowskyi HoFFMANN 196la : 14. -— BARMER 1958 2 9; DIECKMANN 1959: 152, 158. Remarquable par les soies dressées des côtés du pronotum et des côtés du tiers antérieur des élytres (fig. 81h,z). Surface supérieure du corps densément revêtue de poils jaunes, grêles, soulevés, et souvent légèrement bifurqués à leur extrémité; scutellum densément revêtu de petits poils blancs ou jaunâtres beaucoup plus fins; la pubescence recouvre les téguments à 75 % de sorte que l’insecte apparaît jaune sale. Disposition des poils frontaux comme chez Rh. pratensis (fig. 79a). Distance interoculaire plus petite que la largeur de la massue antennaire, généralement égale à la moitié seulement de cette largeur. Prothorax nettement plus étroit que les élytres, à la différence de la plupart des autres Pseudorchestes. Métafémurs plus élancés que chez la plupart des autres espèces, arrondis en dessous en courbe légère; bord interne des métatibias droit ou très faiblement courbé (fig. 80d). Pénis : fig. 8ld. Long : 1,6-2,0 mm. Espèce facile à distinguer par les divers caractères indiqués. Vit sur Inula viscosa (L), Ait., sur laquelle de nombreux collecteurs l’ont recueilli; obtenu d’élevage à partir de feuilles minées de cette plante par HER1No, BUHR, ainsi que BARBIER. La larve creuse, en différents endroits des feuilles, des mines vésiculeuses à bords irré- guliers, apparaissant brunes dans le milieu et transparentes sur les bords. En 1933, dans la vallée du Gravona près d’Ajaccio (Corse), BUHR a trouvé les mêmes mines aussi bien dans les feuilles de Pulicaria dysenterica (L) Bernh. que dans celles d’Inula viscosa, mais comme ces feuilles minées de Pulicaria n’ont pas été conservées pour l’élevage, il n’est pas possible de savoir si dans ce cas c’était R. persimilis ou une autre espèce qui était en cause. TEMPÈRE (in litt.) signale la capture de R. persimilis dans de nombreuses stations de la Gironde, où cet insecte ne peut être lié à Inula viscosa, cette plante n’existant pas dans la région; mais P. dysenterica s’y trouve et on peut certainement la considérer comme une plante-hôte de la larve et de l’adu1te. Paraît répandu en France méridionale : Gironde; Pyrénées—Orien— tales 1; Aude 1; Gard: Sommière (spécimen·type); Hérault 1; Bou- ches-du-Rhône; Drôme, Var 1; Alpes—Maritimes; Corse 1. Europe occidentale et méridionale. Nota: confondu par les auteurs français antérieurs à 1960 avec Rh. cinereus. 24a. Rhynchacnus (Pseudorchestes) persimilis subsp. gallicus Dieckmann 1959 : 160. Se différencie de la forme nominale par son corps beaucoup plus élancé (fig. 811), particulièrement en ce qui concerne les élytres. Poils de la surface supérieure du corps un peu plus grêles et moins fortement soulevés. Vit sur Inula graveolens (L) Desf. Selon DIECKMANN, BUHR a obtenu l’éclosion de 4 ex. à partir des mines foliaires de cette plante, qui se trouvent surtout à la pointe des feuilles; ces mines sont plus petites que celles de la forme nominale sur Inula viscosa (L) Ait.
GEN. RHYNCHAENUS 305 Loire-Atlantique : La Baule IX 1943, 4 ex. (Mus. Berlin et coll. Dieckmann); Vendée, 1 ex. (BIGOT leg., in coll. Smreczynski). D’après 1’auteur la valeur de cette sous—espèce serait à confirmer à partir d’un matériel plus abondant. 25. Rhynchacnus (Pseudorchestes) tamentosus Olivier 1807, Ent. V : 40; — incanus Rosenhauer 1856, Thiere Andal. : 283; —— ramphoides J. du Val 1868, Gen. Col. Eur. IV, Curc. : 52 (non 1854). — HUSTACHE 1931, Curc. gall.-rhén. : 1117; DIECKMANN 1959 : 157. La plus petite des espèces d’Europe occidentale. Surface supé- rieure du corps revêtue de poils blancs, fins, grêles, presque entière- ment couchés et en partie bifurqués à leur extrémité, comme chez Rh. pratensis (fig. 79d). Poils du pronotum un peu plus épais que ceux des élytres. Scutellum couvert d’une pubescence très dense. Disposi- tion des poils frontaux comme chez Rh. pratensis. Téguments incom- plètement recouverts par le revêtement de sorte qu’à première vue l’insecte apparaît gris-noir. Distance interoculaire petite, généralement de moitié seulement aussi grande que la largeur de la massue antennaire. Corps en ovale allongé, pronotum un peu plus étroit que les élytres, lesquels ont leurs côtés presque parallèles. Bord inférieur des métafémurs arrondi, bord interne des métatibias droit ou seule- ment un peu courbé. Coloration des tarses variant du rouge au brun de poix. Pénis : fig. 81c. Taille moyenne 2 1,4-1,5 mm (valeurs extrê- mes 1,3 et 1,7 mm). Ecologie inconnue. Trouvé dans les Alpes-Maritimes sur Scabiosa columbaria L (PER1CART 1974 2 66) et dans les Pyrénées—Orientales sur Artemisia campestris L (PÈRICART). Seulement dans le Sud et le Sud-est. Pyrénées—Orientales : Collioure, et col de la Bataille près de Millas (PERICART); Aude; Hérault : Montpellier, Carnon-Plage; Gard : Le Grau—du-Roi; Rhône 2 Lyon; Var : Hyères, Agay; Alpes—Maritimes : Saint-Dalmas-de-Valde- blore (PÉR1cART). Espagne, Suisse. 26. Rhynchaenus (Pseudorchesœs) ermischi Dieckmann 1958 2 9, 13; 1959 : 153, 156; — persimilis sensu Hustache 1931, Curc. gall.—rhén. : 1117. Forme du corps, couleur et revêtement comme chez R. pratensis mais disposition de la pubescence frontale différente (fig. 79b). Distance interoculaire égale ou légèrement inférieure à la largeur de la massue antennaire. Métafémurs arrondis en-dessous, métatibias droits ou seulement faiblement courbés à leur bord interne (fig. 80c). Pénis : fig. 8lb. Long: 1,9-2,3 mm. La larve se développe aux dépens de Centaurea scabiosa L (1), dans les feuilles desquelles elle creuse des mines vésiculeuses. D’après les observations de DIECKMANN, ces mines sont creusées exclusivement à l’extrémité des feuilles (nombreux élevages réalisés par cet auteur). Vit dans les stations xérothemiiques. Oise 1; « Seine-et—Oise >>; Seine-et-Marne !; Loiret 1; Allier (T : 215); Hautes-Alpes (id.); Isère !. Suisse, Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, U.R.S.S. (Ukraine).
306 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 27. Rhynchaenus (Pseudorchestes) smreczynskii Dîeckmann 1958 2 22; 1959 : 164 Revêtement de la surface du corps composé de poils assez longs, un peu soulevés, et de squamules assez courtes, couchées, échancrées anguleusement à l’extrémité comme chez Rh. cinereus (fig. 79]). Pubescence blanc jaunâtre ou blanche. Disposition des poils frontaux comme chez Rh. pratensis (fig. 79a); cependant ces poils sont souvent squamiformes et ils recouvrent complètement les téguments de l’inter— valle frontal interoculaire. La largeur de cet intervalle est inférieur à celle de la massue antennaire. Antennes jaunes, la massue à peine plus sombre. Fémurs postérieurs (fig. 80b) formant un angle sur leur bord inférieur, mais pas aussi prononcé que chez R. pratensis, de sorte que si les pattes sont incorrectement disposées on a 1’impression qu’ils sont arrondis en-dessous. Forme du bord interne des métatibias très variable. La fig. 80b montre ceux du Type, qui provient de Podolie, U.R.S.S., mais dans certains cas également le bord interne est arrondi en formant une grande courbe. Pénis : fig. 81 f Long 2 1,9-2,3 mm. Rhynchaenus smreczynskii se distingue de Rh. cinereus par la fonne des métafémurs, la disposition des poils frontaux et l’écartement plus faible des yeux; de Rh. flavidus par la disposition des poils frontaux et la forme du pénis. Ecologie inconnue. Alpes-Maritimes 2 Bezaudun 18 VII 1975, sur Centaurea sp., 2 ex. (PER1cART); Gard : Les Issards 8 V 1906, 1 ex. (CHoBAUr), Bé- gude—de-Rochefort 20 V1 1918, l ex. (CHOBAUT), Le Grau—du—Roi 22 IV 1957, 1 ex. (TEMPÈRE); Vaucluse : La Bonde, 1 ex. (FAoN1Ez); Hérault : Les Matelles 23 IV 1954, 1 ex. (TEMPÈRE); Loire—Atlantique 2 La Bernerie 1 1 1949 (CLERMoNT). Italie, Tchécoslovaquie, Roumanie, Albanie, U.R.S.S., Anatolie. 28. Rhynchaenus (Pseudorchestes) flavidus Brisout 1865, Annls Soc. ent. Fr. (4), 5 2 280; — longulus Desbrochers 1898, Frelon 7 : 22 (nec Schauf 1862); desbrochersi (Winkler) 1924, Cat. Col. Pal., col. 1630 (nom. nov. pr. longulus). — DMECKMANN 1959: 151, 161. Espèce très variable en ce qui conceme la pubescence. Les poils squamiformes de la surface supérieure sont ou bien uniformes (élancés ou assez longuement ovales), ou bien il se différencient en poils assez allongés, un peu soulevés (interstries des élytres) et en squamules plus larges, couchées, tronquées ou échancrées anguleusement au sommet (stries des élytres) (fig. 79e). Couleur du revêtement jaune en général chez les exemplaires Nord-africains, ou le plus souvent blanc jaunâtre chez les spécimens européens. Scutellum généralement blanc. Dispo- sition de la pubescence frontale comme chez Rh. ermischi (fig. 79b). Corps longuement ovale avec les côtés presque parallèles. Métafémurs arrondis en—dessous, paraissant rarement un peu anguleux. Métatibias légèrement courbés sur leur bord interne. Distance interoculaire égale ou un peu inférieure à la largeur de la massue antennaire. Forme du pénis permettant de distinguer à coup sûr cette espèce de toutes les autres (fig. 812). Long : 1,8-2,2 mm. Vit sur Centaurea calcitrapa L.; HERING l’a obtenu d’élevage à partir des mines foliaires de cette plante (Andalousie, avril 1933); aussi sur Centaurea aspera L (PÉRICART, TEMPÈRE).
GEN RHAMPH US 307 Seulement dans le Midi. Gard : Bégude-de-Rochefort 20 VI 1918 (CHOBAUT), Aigues-Mortes 17 VII 1956 (TEMPERE); Aude : Lézignan, l ex. 13 VII 1958 (TEMPÈRE); Bouches-du-Rhône: Saint-Michel-de- Frigolet !; Pyrénées-Orientales : Millas, bort du Têt 13 VII 1974, 1 ex. sur Centaurea aspera (PÉRICART). Algérie, Tunisie, Sicile, Espagne. GEN. RHAMPHUS H3 p. 1355 Ajouter en bibliographie du genre Rhamphus: TEMPÈRE 1982a : 9-16 (révision des espèces françaises). H3 p. 1356 Remplacer complètement le tableau des espèces d’HOFFMANN, in- complet et en partie erroné, par le tableau suivant, établi d’après TEMPÈRE, l.c. TABLEAU DES ESPÈCES FRANCAISES DE RHAMPHUS 1. Insecte à dessus bronzé. Stries des élytres à points très rappro- chés; antennes assez longues. Long : 1,2 à 1,9 mm (moyenne : l,6)(‘). Pénis : fig. 82a,b .............................................. l. subaeneus — Insectes noirs sans reflet métallique ............................................ 2 2. Téguments du pronotum, des élytres et des fémurs très fortement alutacés-chagrinés, assez mats. Antennes relativement courtes. Pénis 1 fig. 82g,h. Long : 1,27-1,38 mm .... 4. cerdanicus (p. 309) — Téguments plus ou moins alutacés mais non fortement chagrinés, restant assez luisants ...................................................................... 3 3. (2)Antennes relativement longues, les 2 premiers articles nette- ment plus longs que larges, généralement subcylindriques, le plus souvent d’un même rouge jaunâtre; vertex à points plus petits, plus gros en arrière, mais restant moindres que ceux du prono- tum. Tiers médian du pronotum à points moins gros et moins serrés. Microsculpture alutacée plus marquée, à mailles polygo- nales très nettes et assez régulières. Elytres un peu plus courts; vers leur milieu, le rebord marginal, observé de haut, est large- ment visible, apparaissant environ aussi large que l’un des (1) La longueur indiquée est celle qui sépare le bord antérieur de la tête, vue de dessus, de l’extrémité apicale des élytres. (2) La plupart des caractères donnés dans les 2 alinéas de l’alternative no 3 sont appréciables surtout par comparaison.
308 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 o C 6 9 @1 W im Fig. 82. Gen. Rhamphus, pénis des ci'. — a,b, subaeneus,·c,d, pulicarius,·e,1', 0xyacanthae,·g,h, cerdzmicus. — D’après TEMPÈRE 1982a. premiers interstries. Interstries à peu près plans, à surface assez unie et luisante, montrant une microréticulation assez superfi- cielle, formée de mailles polygonales plus grandes, irrégulières, mais nettes; en général on compte 4 ou moins de ces mailles dans la largeur d’un interstrie. Pénis (fig. 82c,d) à courbure moins prononcée. Long : 1,2-1,9 mm (moyenne 1,6 mm) 2. pulicarius — Antennes plutôt courtes, les 2 premiers articles indistinctement plus longs que larges, ovoïdes, le premier rouge brunâtre, le second plus jaunâtre. Vertex à points plus gros, surtout en arrière où ils sont à peu près égaux à ceux du pronotum. Tiers médian du pronotum à points plus gros et plus serrés; microsculpture alutacée moins marquée, à mailles polygonales moins nettes et moins régulières. Elytres un peu plus longs; vers leur milieu, le rebord marginal, vu de dessus, moins apparent, moins large que l’un des premiers interstries. Interstries un peu convexes, à surface plus ou moins inégale, montrant une microsculpture à mailles plus petites, moins nettes; en moyenne on compte plus de 4 de ces mailles dans la largeur d’un interstrie. Pénis (fig. 82e,_f)· à courbure plus forte. Long : 1,25-1,85 mm (moyenne 1,5 mm) ...................................................................... 3. oxyacanthae Nota: D’après DIECKMANN (in litt.) les formes et couleurs des 2 premiers articles antennaires, indiquées par SMRECZYNSKI (1976) sont d’assez bons caractères pour les Rhamphus, alors que la forme des pénis est variable. H3 p. 1359 (A) Rhamphus axyacanthae, distribution, ajouter : Selon TEMPÈRE (1982a) probablement aussi répandu en France que pulicarius mais confondu avec ce dernier. Constamment collecté sur des Crataegus(!). Seine-et—Marne : Montereau, Fontainebleau, pas rare 1; Creuse 1; Puy—de-Dôme 1, Lozère 1; Hérault 1; Gard 1; Pyrénées-Orientales 1; Var !; Corse 1 (PERICART & TEMPERE 1972 : 11). (B) Avant la tribu des Crjyptorhynchini, intercaler :
GEN. CRYPTORHYNCHUS 309 4. Rhamphus cerdanicus Tempère 1982a: 13, 15. Noir, dessus (pronotum et élytres) ainsi que les fémurs, très fortement alutacés—chagrinés; tête fortement ponctuée, les points postérieurs du vertex plus petits que ceux du milieu du pronotum. Antennes relative- ment courtes en comparaison de celles de Rh. pulicarius, scape brunâtre, en forme de bref cylindre, 2** article plus grand, testacé, les 3 suivants allongés, moins clairs, les demiers, massue comprise, assombris, cette demière peu allongée. Pronotum très transversal, rapport de la longueur à la largeur de l’0rdre de 3/5, fortement rétréci en avant, à côté subrectilignes dans la moitié antérieure, très arrondis dans la moitié postérieure; bord antérieur à peine aussi large que la moitié du bord postérieur; un sillon transverse assez marqué en arrière du bord antérieur; ponctuation formée de points grands, mais peu profonds, serrés sur le disque, souvent contigus, non confluents. Elytres à stries fortement ponctuées, avec des points rapprochés, de diamètre en moyenne supérieur à leur distance mutuelle; interstries subplans ou légèrement convexes, fortement chagrinés, presque tous nettemment plus larges que les points des stries; sur ces interstries on ne distingue pas de séries de petits points comme chez pulicarius ou oxyacanthae. Pénis : fig. 82g,h. Long : 1,27-1,38 mm. Se distingue facilement des 2 autres espèces non bronzées par sa forte réticulation chagrinée. Vit probablement d’après TEMPÈRE sur une Rosacée. Pyrénées-Orientales (Cerdagne): Targasonne 8 VII 1962, l Q; 1 VIII 1971, 1 Q (TEMPÈRE); Espagne (Cerdagne) : Bellver de Cerdafia (holotype d). TRIB. CRYPTORHYNCHINI H3 p. 1359 Nom de la tribu, orthographe : Czjyptorhynchini; tableau des genres, alternative no 4, 2e alinéa, dernière ligne, orthographe: Cryptorhymrhus. GEN. CRYPTORHYNCHUS H3 p. 1364 Nom du genre, orthographe : Cryptorhynchus (Cf. DIECKMANN 1970a : 122). H3 p. 1365 Cryptorhyrzchus Iapathi, 2** ligne, var. verticalis, description d’origine : FAUST, 1887, Dt ent. Z., 31 : 174 (ci').
310 CORRECTIONS, ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 GEN. CAMPTORRHINUS H3 p. 1371 Camptorrhinus simplex, distribution, ajouter : Lot 2 Frayssinet, VII 1987 (BURLE). GEN. ACALLES et ACALLOCRATES H3 p. 1372 Les représentants d’Europe moyenne du genre Acalles ont fait l’objet d’une étude par DIECKMANN (1982b) qui a mis en évidence plusieurs espèces nouvelles habitant notre pays. H3 p. 1373 (A) Le taxon Acallocrates est à élever au niveau de genre. Corriger en conséquence la lm ligne. La lfe citation du nom est antérieure à celle indiquée par HOFFMANN2 référence, REITTER 1912, Verh. nat. Ver. Brünn, 51 : 63. (B) Intercaler le tableau des espèces ci-après 2 TABLEAU DES ESPÈCES 1. Côtés du pronotum moins arrondis, souvent presque parallèles dans la moitié postérieure (fig. 83d). Squamules prothoraciques plus grossières et ne formant pas de tache blanche ou blanc jaunâtre dans la région latéro—centrale. Pénis 2 fig. 83a-c. Long : 3,4-4,5 mm ........................................................ 1. denticollis — Côtés du pronotum plus arrondis (fig. 83 e). Squamules prothora— ciques plus petites et formant une tache blanche ou blanc jaunâtre dans la région latéro-centrale, s’étendant parfois pres- que jusqu’au milieu du disque. Pénis 2 fig. 83fh. Long 2 4,5-5,5 mm ........................ lb‘S. minutesquamosus (p. 310) H3 p. 1374 7€ ligne : remplacer subsp. discors par 2 1. Acallocratcs minutesquamosus Reiche 1860, Annls Soc. ent. Fr. (3), 8 2 733; — denticollis discors Hoffmann 1958 (H3 2 1374). —— PORTA 1932, Fn Col. Ital. V 2 188 (aberration); TEMPÈRE 1979 (T Suppl.) : 277.
GEN. ACALLES ET ACALLOCRATES 311 CI b d /\ F 9 F ·-——·` `‘~~·`_,1_ _, 1 ·.... xi 1 çx.11 vx /,*1 j__ '1 7 1 F" :1 O L 4//,· *1 _ ____>rd__ 1 N , 1 ··»· 1 C G @ /Ãh Fig. 83. Gen. Acallocmtes. — a-d, denticollis : a,b,c, pénis; d, pronotum. — e-h, mimctesquamosus : e, pronotum; f,g,I1, pénis. — Echelles en mm. — Original. Se distingue de denticollis par les caractères indiqués au tableau. La plupart des spécimens de France trouvés dans les collections appartiennent à cette espèce. Les localités citées par HOFFMANN pour denticollis, à l’exception de Nyons (Drôme) concement minutesquamo- sus. (TEMPÈRE). H3 p. 1376 Alternative n° ll, 2C alinéa, 2° ligne, ajouter : Pénis du o' : üg. 85k; 3c alinéa, 3¤ ligne, ajouter: Pénis du o' : fig. 851. H3 p. 1377 Alternative no 16, 2° alinéa, remplacer par : — Mésotibias armés d’un onglet apical bilide chez le d , ou simple chez la 9 . Elytres non entièrement squamulés, tégument dorsal visible ................................,........................................................... l6"" 16"". Squamules appliquées du dessus arrondies, squamules dressées claviformes. Ovale allongé. Pronotum 1,2 fois aussi long que large; élytres pris ensemble 1,25 fois aussi longs que larges. Long : 2,2-2,7 mm ............................................................ 13. tibialis —— Squamules appliquées du dessus au moins 2 fois aussi longues que larges; pas de squamules claviformes dressées sur les élytres. Ovale court, pronotum aussi large que long, élytres pris ensemble 1,1 fois aussi longs que larges. Long : 1,5-2,3 mm. 10. ptinoides (Nota : cette correction et la suivante, apportées au tableau C1,HOFF- MANN, prennent en compte le fait que le o' d’Acalles ptinoides possède un onglet apical bitide sur ses mésotibias, que n’avait pas vu HOFFMANN).
312 CORRECTIONS IET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 &...,l©(îlÃî(i.f)©©( USÃJU U U ( D Y J bj \ UUUU . · ©©© © © r c` ©< ©L)©©C)©© Q © ©C QCÉQ (5 » QDGQOC ©©©© C Ogg) © CD , b C — ¤ — ©©©©© ©©©© ) G Q il É il Fig. 84. Gen. Acalles. — a-c, ponctuation de la partie antéro-externe de l’élytre gauche : a, pawulus; b, lemur; c, commutatus. — d-e, arrière-corps : d, echimztus 6 ; e, echimztus Q. — f-î, tête et rostre vus de dessus 2 f, pawulus o' ; g, pawulus Q ; h, dubius d; i, dubius 9. — D’après DIECKMANN 19821). H3 p. 1378 (A) Alternative no 17, 2C alinéa, remplacer par : — Elytres sans soies dressées, sauf parfois à l’apex, assez longue- ment rétrécis au sommet, impressionnés transversalement avant la base qui est étroitement relevée contre la base du pronotum. Prothorax plus long que large, portant de courtes squamules épaisses, dressées. Long : 3,2 mm ........................ l0"‘S. incognitus (B) Supprimer l’alternative no 18. (C) Alternative no 19, remplacer par : 19. Interstries 6 à 8 des élytres, dans leur moitié antérieure, droits et aussi larges ou plus larges que les points des stries voisines (fig. 84a) .......................................................................................... 20 — Interstries 6 à 8 des élytres, dans leur moitié antérieure, droits ou en zigzag, et plus étroits que les points des stries voisines (fig. 84b,c); 2e et 4C interstries sans tache noire allongée de squamules dressées et serrées, généralement seulement avec des squamules dressées de densité normale comme sur tous les autres interstries; 2è interstrie, entre le bord antérieur de la bande transversale blanche et l’extrémité apicale, avec 3 ou plus de 3 squamules dressées. Squamules couchées du pronotum minces, presque piliformes, ou courtes et trapues (cette dernière forme se rencontrant chez A. echinatus). Squamules du pronotum et des élytres moins denses, ne masquant pas les téguments ............ 25 20. Second interstrie élytral, vers son tiers antérieur et juste derrière le milieu (immédiatement devant la bande transversale blanche)
GEN. ACALLES ET ACALLOCRATES 313 avec respectivement une tache allongée de squamules pour la plupart noires, très serrées, fortement dressées, entre lesquelles ne s’obse1ve, de côté, aucun intervalle ou seulement d’extrême- ment petits; des taches semblables mais plus courtes souvent aussi sur le 4e interstrie; 2¤ interstrie, dans la région entre la tache noire postérieure et l’extrémité apicale, avec tout au plus 2 squamules dressées. Squamules couchées du pronotum arron- dies (chez misellus il y a aussi sur la moitié antérieure des squamules minces intercalées). Squamules du pronotum et des élytres denses, masquant ou presque les téguments ................ 22 — Second interstrie élytral démuni de faisceaux de squamules noires dressées. Revêtement du dessus formé d’un mélange de squamules blanches, ocres, et brunes, les unes arrondies et appliquées, les autres claviforrnes et dressées. Dessin élytral peu tranché, formant une ligne blanche basale sur les 2° et 6** in- terstries, une bande blanchâtre transversale post-médiane, et une zone claire postérieure (voir sur spécimens bien frais). Long 2 2,2-3,2 mm ...................................................................................... 21 21. Pénis peu arqué vu de profil, région postérieure du sac inteme fortement sclérifiée (figt 851) ................ llbls. setulipennis (p. 316) -— Pénis plus arqué, région postérieure du sac interne peu sclérifiée (fig. 85*"S) ................................................ l1‘°'. dieckmanni (p. 316) 22. Rostre plus trapu (6 2 fig. 84jî 9 : fig. 84g) et plus fortement ponctué. Extrémité apicale des élytres plus largement arrondie chez les deux sexes ...................................................................... 23 -— Rostre plus élancé (6 2 fig. 84h; Q 2 fig. 84i) et plus finement ponctué, apex des élytres un peu plus étroit chez les 2 sexes.24 23. Bords latéraux du pénis vu de dessus régulièrement arqués jusqu’à la pointe apicale; extrémité apicale vue de profil réguliè- rement arquée (fig. 85c). Long 2 1,7-3,0 mm ............ 12. parvulus — Bords latéraux du pénis vu de dessus parallèles ou un peu divergents jusqu’à la région antéapicale, puis taillés en biseau et formant une pointe à angle droit; extrémité apicale vue de profil régulièrement courbée (fig. 85b). Long 2 2,4-3,2 mm .................. · ........................................................................ l2"“. temperei (p. 317) 24. Pénis triangulaire à bords latéraux rectilignes (fig. 85 e). Long : 1,9-2,5 mm ,..................................... 12-4. misellus (p. 317) — Pénis à bords latéraux arqués (fig. 85d). Long 2 1,8-2,7 mm .... .......................................................................... 12‘°’. dubius (p. 317) 25. Squamules blanches couchées du pronotum larges, brièvement cunéiformes ou arrondies (voir celles du milieu devant la base; celles de la moitié antérieure sont plus élancées). lnterstries 6 à 8 des élytres droits sur leur moitié antérieure, les points qui les séparent alignés en rangées, le diamètre des points tout au plus 2 fois aussi grand que la distance entre les rangées (voir fig. 84b). Pénis atténué en triangle à côtés presque droits (fig. 85g). Long 2 1,65-2,9 mm .................................. 12-5. echimztus (p. 318)
314 comzzscrzolvs ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 C1 b c d e F _ ‘-i;Ã N V · ` ‘ "’ à à gt r ; ·?àèf T r l î ._ ,© 4 i ’ <È Ã . 4 ` ;:.< - îi .;j \· i , ! __ , _ï g 6 vi ‘ W · · Ã ¤' S . ’ ` E â g É , . h i ' ( k V " I i i' ''`' . ni r Ez fi A ` É *€;? è I _. . E Q ' ' k A 2 , É 3 F Fig. 85. Gen. Acalles, pénis vus de dessus et de profil, et apex suivant les flèches. —— a, lemur de la Montagne-Noire; b, temperei, syntype des Pyrénées-Orientales; c, parvulus des Alpes-de-Haute Provence; d, dubius d’Italie septentrionale; e, misellus du Bassin parisien; f, teter d’Afrique du Nord (seulement apex vu de dessus); g, echinatus (silhouette); h, commutatus des Pyrénées- Orientales; î, setulipennis de Corse; j, micros du Bassin parisien; k, aubei des Alpes-Maritimes; I, solurii des Alpes-Maritimes (spécimen·type de provincialis ). — Echelles en mm. — Original, sauf g imité de ·DlECKMANN 1982. Là A12 . \>n ·'_` l~1. · fai, ¤ ai ,« ( b Fig. 85bis. Acalles dieckmarmi n.sp., pénis du d : a, vue ventrale; b, profil. — Echelle en mm. — Original.
GEN. ACALLES ET ACALLOCRATES 315 — Squamules blanches couchées du pronotum élancées: pilifor- mes, ou en massue, ou cunéiformes allongées ........................ 26 26. Moitié antérieure des interstries 6 à 8 des élytres rectiligne, les points qui les séparent ordonnés en rangées (fig. 84b), ces points à diamètre tout au plus double de la distance des rangées. Soies dressées des élytres, vues de profil, relativement courtes, par endroits serrées, les intervalles entre elles pour la plupart pas plus grands que l’épaisseur de ces soies. Pénis large, fortement rétréci devant l’apex (fig. 85a). Long : 2,2-3,1 mm ...... ll. lemur — Moitié antérieure des interstries 6 à 8 des élytres en zigzag, rarement presque droite; les points qui séparent ces interstries sont sans ordre ou en quinconce (fig. 84c), rarement subalignés en rangées, ces points 2 à 4 fois aussi larges que leur distance. Soies dressées des élytres, vues de côté, plus largement séparées, les intervalles entre elles généralement plusieurs fois aussi grands que l’épaisseur de ces soies ........................................................ 27 27. Soies dressées des élytres plus courtes (en moyenne comme chez lemur) corps en moyenne plus grand : 1,9-2,7 mm. Pénis conique, rétréci brièvement à l’apex, qui est aciculaire et recourbé en arrière (fig. 85h) .................................... 12-6. commutatus (p. 318) — Soies dressées des élytres plus longues, corps en moyenne plus petit : 1,5-2,4 mm. Pénis très petit, ovale (fig. 85]) ...................... .......................................................................... 12-7. micros (p. 318) H3 p. 1380 (A) Acalles solarii, 3e ligne, ajouter en synonymie : provincialis Hoffmann 1960: 21, nov. syn. (Type: Alpes-Maritimes, in coll. Hoffmann!) (Nota: contrairement à ce qu’indique HOFFMANN dans sa note de 1960, l’holotype de provincialis est un o' , non une Q ). Observation : Il est exact, comme l’indique HOFFMANN, que solarii est bien différent d’aubei. En réalité Acalles solarii appartient au groupe de teteg comme le montre la forme du pénis (fig. 85jÃl); chez aubei 1’organe est très différent (fig. 85k). A noter qu’une partie au moins des spécimens d’Europe méridionale rapportés à teter dans les anciennes collections sont des solarii. (B) Ecologie et distribution de A. solarii, ajouter: Vit probablement au pied de diverses Fabacées à racines ligneuses. Deux spécimens ont été trouvés au pied d’Astragalus aristatus L’Hérit., au col d’Anelle, alt. 1700 m, au-dessus de Saint—Etienne-de-Tinée (Alpes—Maritimes), 17 VII 1967 (PÉRICART 1974 : 66, sous le nom teter). H3 p. 1385 Acalles luigionii, distribution, ajouter : Isère (PÉRICART); Lozère (PÉRI- CART). H3 p. 1386 (A) Acalles camelus, distribution, ajouter : Allier (ROUDIER); Lozère (PÉRI- CART); Hautes-Pyrénées !.
316 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 (B) Acalles ptinoides, bibliographie, ajouter R©UiJ1ER & MAHOU?( 196o : 11. Description, ajouter: Un onglet apical bifide sur les mesot1b1as du cf . H3 p. 1388 (A) Acalles lemur: Supprimer setulipermis de la liste des synonymes, et supprimer les 2 derniers alinéas avant l’espece n° 12. (B) Avant 12. Acalles parvulus, intercaler les 2 espèces suivantes : 11"". Acallcs setulipermis Desbrochers 1871, Mitt. schweiz. ent. Ges., 3 : 350. Holotype : un c3' de Corse, in coll. Desbrochers, MNHN 1. Diffère d’Acalles lemur par la ponctuation des élytres moins grosse, les interstries au moins aussi larges que le diamètre des points dans la région humérale. Differe d’A. parvulus, misellus et dubius par 1’absence de faisceau de soies noires dressées sur le 26 interstrie. Pénis ressemblant à celui d’A. dubius mais vu de profil beaucoup moins arqué (fig. 85i, comparer avec fig. 85d), rebord sclérifié de l’ouverture dorsale de forme différente, et phanères du sac interne d’une autre forme. Long : 2,4-3,2 mm, Cette espèce a été trouvée en Corse dans de nombreuses stations : Ajaccio, Vizzavona !, Aleria, Folelli, Valdoniello, etc. En forêt de Vizzavona, trouvé en nombre dans la forêt de hêtres, sur les brindilles mortes tombées à terre (PÉRICART, fin mai 1955). Aussi en Sardaigne : Mte Gennargentu (KRUGER !) 1l‘". Acalles dieckmurmi nov. spec. Espèce jumelle d’Acalles setulipennis, dont il ne peut être différen- cié clairement, d’après les spécimens disponibles, que par la forme du pénis du d (fig. 85"l‘). Le pénis d’A. dicckmarmi, vu de profil est notablement plus arqué; vu de dessus il est remarquable par la très faible sclérification de la partie postérieure du corps, et l’absence de phanères visibles dans la partie postérieure du sac interne (comparer avec fig. 851). Long : 3 mm; large (élytres) : 1,5 mm. Corse : Bocognano, 1905 (LEONHARD), 4 d dont l’holotype; Corse, sans indication de localité ni d’année, 3 6* (coll. Rolph); Corse: Bastia, 1 VI 1905, 1 o' (coll. Leonhard). Sardaigne: Aritzo, Mte Gennargentu, 1 cf, 4 Q (KRUGER). Holotype, paratypes : Institut für Pflanzenforschung Kleinmach- now, Eberswalde, D.D.R.; deux paratypes dans ma collection. Des recherches effectuées dans les collections du MNHN (Hus TACHE, HoFFMANN, DEsBRocHERs, TEMPERE, PORTEVIN, CLERC) n’ont permis de découvrir aucun spécimen de dieckmarmi dans le matériel de setulipermis provenant de Corse (plusieurs dizaines de spécimens, la majorité sans indications précises de localité, ou avec la mention « Vizzavona >>). C’est à L. DIECKMANN que revient tout le mérite d’avoir reconnu dans le groupe de setuhpermis la présence de 2 espèces, et je suis heureux de lui dédier ce nouvel Acalles.
GEN. ACALLES ET ACALLOCRATES 317 H3 p. 1389 Avant 13. Acalles tibialis, intercaler les 6 espèces suivantes 1 l2"". Acalles temperei Péricart 1987 : 193. Rostre ponctué dans les 2 sexes, plus mat chez le d , plus brillant chez la Q . Elytres 1,05-1,25 fois aussi longs que larges, disposition des squamules dorsales comme pour parvulus. Interstries bien plus larges que les stries comme chez parvulus. Tous les tibias du o' armés d’un onglet apical simple. Pénis à bords latéraux parallèles ou un peu divergents d’arrière en avant, puis tronqués en biseau et formant une pointe à angle droit; profil régulièrement courbé; ouverture dorsale non fermée à la base, terminée en arrondi semi-circulaire (fig. 85b); chez A. parvulus (fig. 85c) cette ouverture est terminée en pointe. Diffère aussi de dubius et misellus par la forme des pénis (fig. 85d, 85e), et des autres espèces du complexe de parvulus, en outre, par ses interstries beaucoup plus larges que les stries (plus étroits chez echina- tus, lemur, commutatus et micros). Long : 2,4-3,2 mm. Pyrénées-Orientales : haute vallée de l’Aude : Puyvalador, alt. 1400-1500 m, bois de hêtres, 11 VII 1962 (PÉMCART); Haute- Savoie: Frangy, 1985-86, 25 ex. (J. SEFFEN leg., sec. DIECKMANN, in litt.); Ain : grotte du Cardon, alt. 500 m, 29 IX 1986 (SCHAWALLER leg., sec. DIECKMANN). Suisse : Genève, 17 ex. (SEFFEN, BESUCHET, sec. D1EcKMANN). I2"'. Acalles dubius A. & F. Solari 1907, Ann. Mus. Civ. St. Nat. G. Doria, 3 (43) : 532. — D1EcKMANN 1982b : 199, 200, 203. Diffère de misellus, parvulus et temperei par la forme du pénis du c3' qui, chez dubius, est plus fortement arqué vu de profil et présente une ouverture dorsale terminée par un arrondi semi—circulaire (fig. 85d) comme chez temperei et non en pointe comme celle de parvulus (fig. 85c). Long : 1,8-2,7 mm. Espèce méconnue en France. Distribution à préciser. Loir- et-Cher : Onzain, 5 III 1988, MAcHARD leg. (DIECKMANN, in litt., 1988). Rhénanie, Hesse, Bade, Suisse, Autriche, Italie du Nord, Yougos- lavie. 12.4. Acalles misellus Boheman 1844, in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. VIII, 1 : 424; — nudiusculus Fôrster 1849, Verh. naturh. Ver. Preuss. Rheinl., 6 : 443 et suppl. p. 35. — D1EcKMANN 1982b : 203. Diffère de parvulus, dubius et temperei par la forme du pénis, beaucoup plus étroit, triangulairement aminci à partir du quart basal, et fortement recourbé vu de profil; son ouverture dorsale est elliptique (fig. 85e). Cette forme de pénis ressemble à celle d’A. echinatus et A. commutatus; chez ces demiers les interstries élytraux sont beaucoup plus étroits, le 2= et le 4e ne portent pas de tache noire allongée de squamules dressées et serrées, etc. (voir tableau p. 312, alternative n<> 19). Long : 1,9-2,5 mm. Probablement assez répandu en France mais confondu dans les collections avec parvulus. D’après DIECKMANN et mes propres contrôles, présent dans les départements suivants: Oise, Seine-et- Marne !, Allier, Puy-de-Dôme, Haute-Vienne, Landes, Pyrénées-Atlan-
318 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 tique 1, Hautes-Pyrénées 1, Tam-et-Garonne, Tam !, Pyrénées—Orienta- les. Iles Britanniques, Danemark, Suède, Allemagne. 12-5. Acalles echinatus (Germar) 1824, Ins. Spec. Nov., I : 278; —- var. squamosus A. & F. Solari 1907, Ann. Mus. Civ. St. Nat. G. Doria, 3 (43): 535. — DIECKMANN 1982b : 195-209. Diffère des espèces du groupe de parvulus par les caractères donnés à l’altemative 19 du tableau, 2·‘= alinéa (p. 312). Forme de l’arrière-corps : fig. 84d,e. Surtout voisin d’Acalles commutatus, lemur et micros, dont il se distingue par les squamules arrondies de son pronotum; de plus son pénis (fig. 85g) est très différent de celui de micros (fig. 85]) et de lemur (fig. 85a). Long : 1,65-2,90 mm. D’après DIECKMANN (Lc.) cette espèce a été _trouvée en France : « S-Gallia >> (British Museum). Largement répandu en Europe sauf à l’Ouest: Italie, Suisse, Allemagne, Suède, Finlande, Pologne, Tchécoslovaquie, Autriche, Hongrie, Yougoslavie, Bulgarie, Roumanie, Russie méridionale, Caucase. 12-6. Acalles commutatus Dieckmann 1982b : 201, 206. Diffère du groupe de parvulus par les caractères indiqués au tableau; diffère d’echim1tus par les squamules allongées de son pronotum, de lemur par la ponctuation grosse et serrée des stries 6-8 sur la moitié antérieure des élytres (fig. 84c), et de micros par sa taille plus grande et par la forme très différente du pénis (fig. 85h, comparer avec 85]). Long : 1,9-2,7 mm. Haute-Garonne : Luchon (d’après DIECKMANN); Pyrénées-Orien- tales : Puyvalador ll VII 1962 sur Fagus, 3 ex. (PERICART). Italie du Nord, Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie, Autriche, Hongrie, Yougoslavie, Russie méridionale, Turquie d’Europe. 12-7. Acalles micros Dieckmann 1982b : 201, 205. Cette espèce, du groupe d’echim1tus, se distingue d’echinatus, lemur et commutotus par sa petite taille, et par son pénis de forme très différente et remarquablement petit (fig. 85j, comparer avec 85o,g,h). Les squamules du dessus sont peu denses et celles du pronotum allongées, ce qui le sépare aussi d’echim1tus. La ponctuation de la région antérieure des élytres (stries 6-8) est grossière et sans ordre (fig. 84c). Long : 1,5-2,4 mm. Région parisienne (d’après DIECKMANN); Seine-et-Marne : env. de Montereau V 1966 (PERICART); Seine-et-Marne/ Yonne : env. de Chéroy, bois de la Brandelle 14 V 1977, fagots (PERICART); Oise : forêt de Compiègne (CH. FRANCOIS !); 1ndre—et-Loire : forêt de Chinon, 6 II 1988, tamisage (PELLETIER, in lizt.). Suisse, Italie, Allemagne occidentale. H3 p. 1392 Acalles teter; distribution, nota: la provenance de Saint-Etienne-de- Tinée que j’avais indiquée (PÉRICART 1974 : 66) concerne A. solarii.
GEN. TRACHODES 319 H3 p. 1393 Acalles albopictus, distribution, ajouter : Alpes-de-Haute—Provence : Soleilhas, plateau de Vauplane, alt. 1600 m, prairie, 17 VIII 1986 (PoNEL !). H3 p. 1396 Acalles dromedarius, distribution, ajouter: Aude (PÉRICART). GEN. ECHINODERA H3 p. 1399 Tableau des espèces, alternative Il° 3, 2¤ alinéa, écrire : 3*** peragalloi au lieu de variegata peragalloi. H3 p. 1400 I Echinodera hypocrita, distribution, ajouter : Allier (ROUDIER). H3 p. 1402 (A) 2= tiers de la page : remplacer « Subsp. peragalloi » par 2 3"". Echinodera peragalloi Chevrolat 1863, Cat. Grenier, Col. Fr. et Mat. pour Fn Col. franç. : lll. — DIECKMANN 1987, in litt. (sp. pr.) (B) Ajouter à la description : Métafémurs du c3' armés d’une très grande épine apicale recourbée (l’épine apicale des 6* est beaucoup plus petite chez hypocrita). H3 p. 1403 Echinodera variegata schaeferi : le Type d de la collection Hoffmann possède une grande épine recourbée sur les méso- et métafémurs. Position à revoir dans le cadre d’une révision des Echinodera d’Europe. TRIB. TRACHODINI GEN. TRACHODES H3 p. 1404 7c ligne à partir du bas, lire : Trachodes hispidus, non hispidulus. H3 p. 1405 Trachodes hispidus, distribution, ajouter : Se trouve aussi en Provence et dans les Pyrénées (T 2 218).
320 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 TRIB. DERELOMINI GEN. DERELOMUS H3 p. 1406 Tableau, dernière ligne avant la figure, écrire : sabcostatus au lieu de subsp. subcostatus (B) Derelomus cigamaeropis, année de description, lire 1798, non 1793. H3 p. 1407 6° ligne, remplacer par 1 Derelomus subcostatus Boheman 1844... (Il ne peut s’agir d’une sous-espèce puisque ce taxon est sympatrique avec chamaeropis; le statutconvenable est celui d’espèce propre). TRIB. SMICRONYCHINI GEN. SMICRONYX H3 p. 1409 Ajouter aux références bibliographiques : PÉRICART 1957 : 71-89 (révision des espèces gallo-rhénanes et corses); DIECKMANN 1986: 168-178; 1989 (sous presse). H3 p. 1410-1411 Tableau des espèces, alternatives no 3 à 6, remplacer par : 3. Ongles très inégaux, l’externe (en position interne aux tarses antérieurs) très courts .................................................................. 3"'s — Ongles subégaux ou égaux ............................................................ 4 3"". Elytres ovales, très arrondis sur les côtés (fig. 86a), convexes. Pronotum et élytres pourvus de petites squamules toutes blan- ches, très caduques, si bien que l’insecte paraît presque dénudé. Téguments noirs très brillants. Rostre très courbé (fig. 87d). Pénis 2 fig. 88a p. 324. Long : 1,7-2,1 mm .................... 6. coecus
GEN. SMICRONKX 321 È R Fig. 86. Gen. Smicronyx. — a-e, silhouettes du pronotum et des élytres 2 a, coecus; b, jungermarmiae; c, smreczynskii,·d, brevic0mis;e, reichi. — f-i, antennes 2 I', brevic0mis,'g, jungermarmiae; I1, reichi, i, nebulosus. — a-e, d’après DIECKMANN 1986; l'-i, d’après PÈRICART 1957. —- Elytres plus allongés, à côtés subparallèles (comme fig. 86b). Prothorax et élytres densément squamulés, les squamules ovales, ocres et blanches. Pénis (fig. 88d) à sac interne laissant généra- lement voir par transparence des agglomérations de minces et courts filaments. Long 2 1,7-2,5 mm ................................................ .............................................................. 6"“. albosquamosus (p. 325) 4. Rostre nettement arqué (fig. 87a) ................................................ 5 — Rostre presque droit, à bord inférieur rectiligne vu de profil (fig. 87b,c). Antennes : fig. 86i. Prothorax moins long que large, très finement granulé en—dessus sur le disque, pouvant paraître densément ponctué. Revêtement léger, formé de squamules allongées et de poils. Pénis : fig. 88c ........................ 7. nebulosus 5. Corps plus étroit (fig. 86b), prothorax moins large, élytres plus longs à côtés parallèles, densément couverts de squamules blanches et brunes formant des marbrures, ne laissant pas ou laissant à peine paraître le tégument. Antennes : fig. 86g. cf 2 Sac inteme du pénis pourvu, vers l’extrémité basale du corps du pénis, d’une paire de phanères parallèles en forme de tire- bouchons (fig. 88b). Long 2 1,4-2,2, mm .......... 3. jungermarmiae — Corps plus trapu (fig. 86c), pronotum sensiblement plus large, élytres plus brefs, à côtés en général faiblement arrondis, la plus grande largeur vers le milieu ou très peu en arrière. Elytres revêtus surtout de petites squamules sombres allongées, peu denses, parmi lesquelles sont dispersées quelques taches de
322 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 Fig. 87. Gen. Smicronyx, rostres vus de profil : a, jungermanniae d; b, nebulosus d; c, nebulosus 9 ; d, coecus c3' ; e, albosquamosus G'. -— Origine: PÉRICART 1957. grandes squamules blanches, ovales ou rondes, ce revêtement ne masquant pas le tégument. Pénis élargipdans son tiers apical, arrondi à l’extrémité (fig. 88h) ............ 4"“. smreczynskii (p. 323) H3 p. 1411 (A) Alternative n° 7, fin du le alinéa, orthographe : revelierei. (B) Alternative no 9, 2*= alinéa, remplacer par : — Scape antennaire allongé, fortement clavifonne, 2¤ article du funicule presque 2 fois aussi long que large (fig. 86h). Prothorax plus fortement granulé. Elytres plus larges (fig. 86e) ............ 10 10. d : Pénis plus petit (corps d’environ 0,20 mm), à bords latéraux parallèles vus de dessus (fig. 88e). Antennes (fig. 86h) et pattes légèrement moins élancées. Long 2 1,9-2,5 mm .............. 2. reiclzi — o` : Pénis plus grand (corps d’environ 0,27 mm), à bords latéraux un peu divergents de la base jusqu’au milieu (fig. 88 f). Antennes et pattes légèrement plus élancées. Long : 1,9-2,5 mm ................ .......................................................................... 2"". funebris (p. 323) H3 p. 1413 (A) Smicronyx reichi, écologie, ajouter. Cette espèce se développe aux dépens de divers Centaurium (= Erjyzhraea), notamment en France dans les biotopes sableux sur Centaurium erythraea Raf. Son écologie a été précisée par divers entomologistes (BLAIR en Angleterre, STEL- xovA et DIECKMANN en Europe centrale) (DIECKMANN 1986 : 173). Les
GEN. SMICRONYX 323 imagos se rencontrent d’avril à septembre, avec chevauchement de 2 générations. Les adultes qui ont hivemé dévorent au printemps les feuilles des Centaurium sur lesquelles ils produisent des trous de mangeure; ils entament aussi les tiges. Les larves, jaunâtres, se développent en été dans les capsules qu’elles dévorent, perforent, et abandonnent ensuite pour se nymphoser dans le sable; la nymphose dure une quizaine de jours et les imagos de la nouvelle génération apparaissent d’août à septembre. (B) Avant 3. Smicronyx jungermanniae, intercaler : 2"". Smicronyx (s.str.)fimebris Toumîer 1874, Annls Soc. ent. Belg., 17 : 79; ? marmoratus Rey 1895, Echange: 123. — PÉRICART 1957 : 87 (reichi); DIECKMANN 1989 ? (sous presse) (sp. pr,). Extrêmement voisin de S. reichi dont on ne peut guère le séparer que par l’examen des pénis des d ; en moyenne corps plus parallèle, pattes et antennes plus élancées, rostre plus allongé. Par ailleurs, aussi variable que reichi. Vit comme reichi sur des Centaurium. Seine-et-Mame : forêt de Fontainebleau, en compagnie de reichi (PÉR1cART)!); Loiret: forêt de Montargis 15 VIII 1977 (PÉRICART); Dordogne: Bergerac VI 1926 (TEMPÈRE 1); Bouches-du—Rhône, Ca- margue (PUEL !); Var : Le Muy, forêt des Maures (FAGNIEZ l); Alpes-Maritimes : Sospel VI 1960 (PÉRICART); Haute-Garonne : Saint-Cézaire VI 1925 (RIBAUT !). Espagne, Italie, Afrique du Nord. H3 p. 1414 (A) Smicronyx corsicus est tout au plus le phénotype méridional de S. jungermarmiae, et ne mérite même pas le rang de sous—espèce (voir PÉRICART 1957). (B) Avant 5. Smicronyx revelierei, intercaler : 4"". Smicronyx smreczynskii Solari 1952 : 25. — URBAN 1914, Dt ent. Z.: 113-118 (jungermanniae); DIECKMANN 1956: 76-78; 1961: 62; SCHERF 1964 : 153 (jungermarmiae); SOREL 1971 : 97 (nouveau pour la France); SMRECZYNSKI 1972b : 84; L0HsE 1983 in F.H.L. : 76. Diffère de Sm. jungermarmiae par son corps plus trapu (fig. 86c), son pronotum un peu plus large, ses élytres plus courts, plus convexes avec en général les côtés faiblement arrondis et la plus grande largeur au milieu ou immédiatement en arrière du milieu, le rostre plus fortement courbé, le bord supérieur vu de profil distinctement arqué entre la base et l’insertion antennaire (chez jungermarmiae presque rectiligne dans cette portion : fig. 87a ), la carène médiane rostrale plus fine que celle de jungermanniae; près du bord inteme des yeux le faisceau de squamules blanches est plus petit, composé de squamules plus éparses; les profémurs sont plus minces, à bord supérieur moins arrondi et bord inférieur non denté (chez jungermcmniae il y a souvent une petite dent aiguë vers le tiers terminal); tarses plus larges. Côtés du pronotum revêtus de squamules allongées, claires et sombres, disque à pubescence quasi-invisible, fine, dispersée, généralement sombre, par suite paraissant presque nu. Elytre revêtus de squamules
324 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 § *1-:. .; `, r| I H, 4 1;A"É`·` * · ëll' l' 2»;.·‘<;_s L · N lm lil "* il!.".;:`l, l O , O L'; , Q: vj 1],QLV 1I·]l,•(1H|:‘ 7,** * Z ~ — · -~-— l·_r;·} ·1,,'«^» °·‘,, , ÀIBÉL `X I" '· l. `I4,‘·1.·§ , . . ïzéïjëi L ·= jïzïgîfî 7 , N I . \ N g p 1, _._sj1*-2 G ? È F . g : z 7 _`\ » . É i \ N ï \ _i ea ·— ¢ Q.; ./ ¤ 1 /__` , \ ( l Fig. 88. Gen. Smicronyx, pénis. — a, coecus; b, jungermam1iae,·c, nebulosus; d, alb0squam0sus,·e, reichi; f, funebris; g, brevicomis; h, smreczynskii. — Echelles en mm. — D’après PÉRICART 1957 et originaux. en majorité petites, allongées, sombres, peu serrées, entre lesquelles apparaissent quelques taches de squamules blanches plus grosses, ovales ou circulaires; revêtement laissant apparaître les téguments, les taches formant rarement des marbrures. Pénis : fig. 88h. Long : 1,9-2,3 mm. Smicronyx smreczynskii vit dans les biotopes humides tels que les lisières des bois, les bords des cours d’eau, sur Cuscuta eumpaea L, plante qui parasite généralementt dans ce genre de lieu Urtica dioica L (D1EcKMANN, SOREL). Les images ont été récoltés d’avril à octobre; ils hibernent. L’adulte dévore en mai les tiges filifonnes de la Cuscute; les copulations ont été observées du milieu de mai au début de juillet; les œufs sont insérés dans les tiges par des ouvertures pratiquées par
GEN SMICRONYX . 325 le rostre; une galle plus ou moins arrondie de 5-6 mm se développe autour de l’œuf, et la larve dévore les tissus de cette galle, puis se nymphose dans le sol à 1 cm de profondeur; la nymphose dure environ 3 semaines. Les galles, vertes ou rouges, sont souvent serrées à la file sur les tiges comme les perles d’un collier. _ Les galles de Smicronyx jungermanniae sur Cuscuta epithymum Murr. sont allongées et plus minces que celles de Sm. smreczynskii. Haut-Rhin 2 Cemay-Amont, VII 1971, en nombre ex-larvae (So REL). Europe septentrionale, moyenne et orientale, de l’Allemagne à l’U.R.S.S. et de la Suisse à l’Italie et aux Balkans. Nota : Smicronyx menozzii Solari 1952 : 22, est extrêmement voisin, sinon synonyme de Sm. smreczynskii. (C) Espèce n¤ 5, orthographe : revelierei. V H3 p. 1415 Smicronyx coecus, distribution, ajouter: Pyrénées-Orientales (PERI- CART, TEMPÈRE). H3 p. 1416 (A) Avant 7. Smicronyx nebulosus, intercaler : 6"“. Smicranyx albosquamosus Wollaston 1854, Ins. Mader.: 345; — angustus Fairmaire 1875, Ann. Mus. civ. St. nat. G. Doria, 7 : 535; — tunicensis Desbrochers 1898, Frelon 7 : 17. — PÈRICART 1957 : 79. Habitus de Sm. jungermarmiae f`. corsicus. Antennes à peu près identiques à celles de Sm. jungermanniae; scape allongé, claviforme, 2= article du funicule un peu plus long que large; massue toujours rousse. Rostre du 6 (fig. 87e) relativement épais, régulièrement courbé, peu carinulé longitudinalement, densément squamulé jusqu’à l’insertion antennaire; deux petits faisceaux de squamules dirigées vers 1’arrière à la base du rostre; 9 : plus long, courbé, généralement presque lisse, squamulé seulement jusqu’au milieu. Prothorax 1,05-1,15 fois aussi large que long; élytres pris ensemble 1,54-1,70 fois aussi longs que larges, épaules saillantes, squamulation dense, formée d’écailles presque rondes, ocres et blanches, ces demières dispersées en formant deux vagues bandes longitudinales. Pattes densément squamulées; ongles très inégaux, 1’exteme plus court et plus courbé que l’inteme. Pénis du 6* (fig. 88d) relativement grand, vu de dessus largement ouvert apicalement, côtés parallèles ou un peu élargis vers l’extrémité, bord antérieur subtronqué; vu de profil régulièrement et modérément arqué; des amas filamenteux généralement bien visibles dans le sac interne; très ressemblant à 1’organe de Sm. coecus. Long : 1,7-2,5 mm. Vit sur des Cuscutes. Bouches-du-Rhône : Les Saintes-Ma- ries 5 VI 1957 (PEMCART); Var: L’Estérel 25 IV 1960 (PÉR1CART); Pyrénées-Orientales : Mas Xatart près Banyuls 21 VI 1977 (PÉRlCART)§ Corse : Tiuccia 21 V 1955 (PÉRICART), col de la Vacchia alt. 1 100 m 3 VI 1961 (PEMCART), Costa 28 VII 1963 (TEMPERE) 1, aussi Saint- Florent, col de Prato, col de Sevi, etc.
326 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 Sardaigne 1, Italie !, Espagne !, Libye !, Algérie !, Tunisie !, Madère, Iles Canaries !. (B) Smicronyx nebulosus, année de description, lire : 1874. — Distribution, ajouter : Gard (PERICART); Saône-et-Loire (EHRET, 1987). (C) Smicronyx brevicomis, illustrations 1 silhouette fig. _86d; antenne Hg. 86jÉ pénis fig. 88g. Distribution, ajouter : Alpes-de-Haute—Provence (PÉR1cART); Gard _·(PÉRICART), Gironde (AGNUS); Corse, commun (PÉMCART & TEMPÈRE 1972). Trouvé sur Cuscuta epithymum L. TRIB. ERIRHININI H3 p. 1416 (A) lle ligne à partir du bas, nom de la tribu, orthographe : Erirhinini. (B) Tableau des genres, lf= ligne, écrire Dorytomus au lieu de Eteophilus. H3 p. 1417 (A) Alternative n¤ 6, 2° alinéa, dernière ligne, écrire : Pachytychius. (B) Alternative n° 8, l" alinéa, dernière ligne, écrire Grypus au lieu de Grypidius. H3 p. 1418 Altemative n<> 9, l" alinéa, dernière ligne, écrire Notaris au' lieu d’Erirhinus. ` H3 p. 1420 Procas armillatus, distribution, ajouter : Pyrénées-Orientales : Banyuls (VANDERBERGH). GEN. GRYPUS (= GRYPIDIUS) H3 p. 1425 Titre du milieu de la page, remplacer les 3 premières lignes par : Gen. GRYPUS Germar 1817, Mag. Ent. II : 341). — Grgvpidius Schônherr 1826, Curc. Disp. Meth. 1 18, 231; STEPHENS 1831, Ill. Brit. Ent. Mandib. IV: 4, 77. Bibliographie, ajouter: DIECKMANN 1970a: 116 (discussion du nom générique).
GEN NOTARIS 327 Description du genre, 4° ligne à partir du bas, lire 2 « près du bord postérieur du prosternum. » H3 p. 1426 0 Tableau, dernière ligne, orthographe : brurmirostris. H3 p. 1426-1427 Ecrire Grjypus au lieu de Grypidius. H3 p. 1427 · Espèce n° 2, orthographe 2 brunnirostris; description d’origine : FABRI- CIUS 1792 Ent. Syst. II : 404(!). GEN. THRYOGENES H3 p. 1430 Thryogenes fïorii, écologie 1 Vit sur Carex paniculata Jusl. (D1EcKMANN 1986 : 158). H3 p. 1431 _ Ihrjyogenes scirrhosus, écologie : Vit sur les Sparganium (DIECKMANN 1986 : 159). GEN. NOTARIS (= ERIRHINUS sensu HoFFMANN) H3 p. 1431 Nom du genre, remplacer la lm ligne par : Gen. NOTARIS Germar 1817, Mag. Ent. Il : 340. —— Erirhînus Schôn- herr 1826, Curc. Disp. Meth.: 18. — Erirrhinus in I-IOFFMANN 1958 (H3 : 1431) (lapsus). Bibliographie, ajouter: DIECKMANN 1970: ll5 (discussion du nom générique). H3 p. 1433-1435 Ecrire Notaris au lieu de Erirhinus. H3 p. 1433 Espèce n° 2, Notaris scirpi: scirpi Fabricius 1792 est homonyme de scirpi Rossi 1790. Nom à remplacer ultérieurement (KLOET & HINCKS, 1977).
328 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 GEN. DORYTOMUS (= ETEOPHILUS) H3 p. 1437 Nom du genre, remplacer les 2 premières lignes par : Gen. DORYTOMUS Germar 1817, Mag. Ent. II 2 340. — Eteophilus Bedel 1886, Fn Bass. Seine VI 2 280 (note). Bibliographie, ajouter: DIECKMANN 1970a : 115 (discussion du nom générique); 1986 2 124-148 (révision des espèces d’Europe moyenne). H3 p. 1438 Tableau des sous—genres; second sous-genre, écrire Euolamus au lieu de Enolamus; 4e sous-genre, écrire Dmyiomus s.st. au lieu de Eteophilus s.st. H3 p. 1440 (A) Tableau des espèces, espèce n° 9, écrire ict0r au lieu de validirostris; (B) Id., espèce nc 8, écrire suratus au lieu de flavzpes. H3 p. 1440-1460 (A) Remplacer Eteophilus par Dorjvtomus pour toutes les espèces. H3 p. 1442 (A) Dmyromus schoenherri, distribution, ajouter 2 Ardèche (J. MOULIN, in ABERLENC 1987). (B) Dwytomus tremulae, distribution, ajouter: Gironde (T 2 220). H3 p. 1443 Dmytomus fîlirostris, description, 7e ligne, lire 2 « insérées à l’extré- mité apicale (ci') ou... ». H3 p. 1445 (A) Dwytomus minutus, distribution, observation : La provenance des Landes est très douteuse (T : 220). (B) Espèce no 8, remplacer la lœ ligne par : 8. Dorytomus (s.str.) surutus (Gyllenhal) 1836, in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. III, 1 2 296; — flavzpes (Panzer) 1799, En Ins. Germ. 61 : ll (nec De Geer 1775, nec Fabricius 1775); — aurivillii... Bibliographie, ajouter: DIECKMANN 1979b 2 539-546; 1986: 141. (C) Id., 6° ligne, supprimer suturatus (erreur pour suratus) de la liste des synonymes. H3 p. 1446 Espèce n<> 9, remplacer la lm ligne et la moitié de la 2= ligne par 2
GEN. ORTHOCHAETES 329 9. Darytomus (s.str.) ictor (Herbst) 1795, Natursyst. Ins. Kâfer, VI 1 277; — validirostris Gyllenhal 1836, in Schônherr, Gen. Spec. Curc. III 1 294; — walt0ni... Bibliographie, ajouter : DIECKMANN 1979b (changement du nom d’espèce). H3 p. 1447 (A) Milieu de la page, nom du sous-genre : Euolamus, non Enolamus. (B) Espèce r1° 10, même correction pour le nom du sous-genre. H3 p. 1448, 1450 Espèce n° 14, orthographe 1 occallescens. H3 p. 1448 Espèce n° 11, Dmjvtomus ajînis .· aüînis Paykull 1800 est homonyme de ajfînis Schrank 1781. SILFVERBERG (1979) remplace ce nom par edoughensis Desbrochers 1875 (non edughensis in HOFFMANN, lapsus). H3 p. 1450 Dorytomus taeniatus, description, 4° ligne, lire: << ou plus long (femelle) que la tête et le prothorax... » H3 p. 1453 Tableau, espèce no 16, écrire rufatus au lieu de rufulus. H3 p. 1455 Espèce n° 16, remplacer les 2 premières lignes par: 16. Dorytamus (Paradorytomus) rufatus (Bedel) 1888, Fn Col. Bass. Seine VI 1 425; —— rufulus (Bedel) 1884, Annls Soc. ent. Fr. (6), 4, Bull. : Cl (nec Mannerheim 1853; -— simplex". Bibliographie, ajouter la référence 1 DIECKMANN 1986 : 146 (chan- gement du nom d’espèce). H3 p. 1458 Dmytomus puberulus, distribution, ajouter 2 Gard (T 1 220). GEN. ORETHOCHAETES H3Ap. 1460 ' Le genre Orthochaetes a été révisé par GONZALEZ, 1967 : 49-85. H3 p. 1461 Remplacer le tableau des espèces du sous-genre Orthochaetes s.str. par le suivant, adapté de GONZALEZ, qui prend en compte 2 nouvelles
330 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 espèces de notre faune. La planche de figures 89 donne la forme des pénis des d et aidera à l’identification des espèces dans les cas douteux. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Elytres ovales, plus ou moins arrondis sur les côtés depuis le bord antérieur, et progressivement convergents à partir de la région médiane ou antémédiane, jusqu’à l’apex ........................ 2 — Elytres peu arqués ou subparallèles pour le moins sur les 2 premiers tiers; côtés plus ou moins subitement rétrécis dans la région humérale, rapidement convergents dans le tiers apical. 5 2. Interstries élytraux pairs et impairs presque de même convexité, les impairs seulement parfois un peu élevés à la base. Elytres larges et courts, leur longueur ne dépassant pas 1,5 fois leur largeur ................................................................................................ 3 — Interstries élytraux impairs élevés sur toute leur longueur et surtout à la base, et plus ou moins convexes. Elytres allongés, longueur supérieure à 1,5 fois la largeur, parfois double de celle-ci ................................................................................................ 4 3. Elytres ovales, plus courts et avec les côtés fortement arqués. Soies des interstries impairs courtes, fines et disposées presque verticalement. Prothorax un peu plus large que long. Tibias antérieurs à bord interne sinueux. Pénis : fig. 89f Long : 2-2,1 mm ...................................................................... 2. cerdanicus — Elytres en ovale plus allongé, soies des interstries impairs longues, un peu claviformes, et nombreuses. Prothorax aussi long que large. Extrémité apicale des protibias légèrement courbée et bord interne presque rectiligne. Pénis: fig. 89c. Long : 2,3-2,5 mm .......................................... 2"“. agzicola (p. 332) 4. Soies des interstries élytraux longues, dressées, un peu arquées à leur extrémité et claviformes, Bord latéraux des élytres arqués, avec la largeur maximale vers le milieu, puis ensuite convergents progressivement jusqu’à l’apex. Pénis 2 fig. 89g. Long : 2,3-3,5 mm .......................................................................... 1. setiger —- Soies des interstries élytraux plus petites et recourbées sur le tégument, un peu plus dressées sur la déclivité apicale. Elytres larges, largeur maximale en avant du milieu, puis acuminés progressivement de cette région jusqu’à l’apex. Pénis : fig. 89a. Long : 3 mm .................................................................... 4. extensus 5. Interstries impairs des élytres plus élevés que les autres sur toute la longueur. Elytres à côtés subparallèles dans la partie médiane, plus de l,5 fois aussi larges que le pronotum. Pubescence des interstries impairs fine, longue et plus arquée. Prothorax à côtés peu arqués, avec 3 légers sillons longitudinaux sur le dessus, à surface rugueuse formée d’une granulation apparente et brillante sous la pubescence soulevée. Pénis : fig. 89d. Long : 2-2,5 mm .............................................................................................. 3 insignis
GEN. 0RrH0cH,4ErEs 331 jl; .; N" \ . 2 i . lo ï e —= f 7,_ à \ , 3 : y '®l É ui 271 I i i O r gk ” ‘ i if . g ·1i .à·¤ 12*5 " L - . / ` · . ,·'‘ · r F €Pi—·» l ïf ·v.·—’ s -' i îî° ; gâfgk ,,1:.; : " si gl; N1 S =— Q s Y `1 ` « -*+ R 7 É o· s·È_‘.ji;î il Qlffï î 5; ''”' ( È " ° Tx · îpgëw 1 ., e ·—·r~.F vw 7 , \ Ii î A \ ai X! 9 A , , "~ \ wîë " . *1 si i i «î : 'M . · at' ;'~' î. tfrââll Wi »~·< ix î î._‘gQiî ,.‘g"ëyg;f, [FW ~_ .— et _: !·” raiài ·; T<¤»’ ix'; xéülïa - ¤ l ; « - s rv X · il *F’_? 5/ C; 7' ' ‘~·\·/` Ã- · ‘ ·-'· W . .· ' ' î. ai gt; 7/ [2;/ ii · © +* rf " g, y « 3 gw.; . Il V `\ L7} X ;\1:i-U i ,i · l J Fig. 89. Gen. Orthochaeles, pénis. — a, extensus; b, piremzeus; c, alpicola; d, insignis; e, jonicus; f, cerdanicus; g, setiger. — Echelles en mm. - D’après GONZALEZ 1967. — Interstries impairs des élytres à peine plus élevés que les autres dans la région discale; vers les côtés légèrement convexes, et à la base plus grands et convexes. Elytres au plus 1,5 fois aussi larges que le pronotum. Pubescence élytrale très courte, collant au tégument dans la région discale, très peu visible de dessus, un peu plus apparente dans la région apicale. Prothorax sans granulation apparente, à surface ponctuée—rugueuse; 3e article tarsal fortement bilobé, transverse et 2 fois aussi large que le 2<=. Pénis : fig. 89b. Long : 2,5-2,7 mm .......... 3"". pirenaeus (p. 332)
332 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 H3 p. 1462 Orthochaetes seziger, écologie, ajouter : D’après GONZALEZ (1967 2 56) cette espèce est parthénogénétique dans le Nord de son aire de distribution. Ceci pourrait être le cas en France, au moins en partie. H3 p. 1463 (A) Avant 3. Orthochaetes insignis, intercaler : 2"". Orthochaetcs (s.str.) ahaicola Daniel 1904, Münchn. Kol. Z. II : 86; GONZALEZ 1967 : 53. Elytres moins de 1,5 fois aussi longs que larges, à côtés arqués dès la base, et convergents à partir du milieu; interstries tous à peu près de même hauteur. Long : 2,3-2,5 mm. Confondu dans les collections avec O. setiger discoidalis. Alpes-de-Haute-Provence : Montagne de Boules, alt. 2 300 m, 30 VI 1954, 20 VII 1956 (PÉRICART), col de la Baisse alt. 2 200 m, 30 VI 1954 (id,). Sous les pierres, accroché à leur face inférieure. Italie du Nord : Alpes Italiennes. (B) Orzhochaetes insignis, écologie, ajouter : D’après GoNzALEz cette espèce est probablement parthénogénétique en Europe. (C) H3 fig. 883 2 cette figure ne représente certainement pas 0. insignis, plutôt 0. ahicola. (D) Avant 4. Orthochaetes extensus, intercaler : 3"". Orthochaetcs (s.str.) pirenaeus Gonzâlez 1967 : 61; PÉRICART 1978 : 57 (nouveau pour la France). Allongé, robuste, rougeâtre obscur sauf la moitié apicale du rostre, l’apex du scape et la massue qui sont plus sombres ou noirs; pubescence dorsale simple, formée de petites soies arquées, celles du pronotum plus longues que celles des interstries impairs des élytres. Rostre pourvu de 3 faibles carènes dorsales délimitant 2 sillons. Prothorax un peu transverse, côtés un peu arrondis sur les 2/3 pos- térieurs, assez nettement resserrés derrière le bord antérieur; un sillon dorsal transversal à l’endroit du resserrement; ponctuation discale serrée, bien visible, sans granulation apparente. Elytres élancés, relativement étroits, très brièvement arrondis aux épaules et ensuite presque rectilignes ou à peine arqués jusqu’aux 2/3 puis atténués jusqu’à l’apex; dessus convexe; interstries impairs à peu près de même convexité que les autres sur le disque, plus élevés sur les côtés, et fortement relevés en avant. Troisième article tarsal fortement bilobé, transversal, 2 fois aussi large que le 2°. Pénis: fig. 89b. Long: 2,5-2,7 mm; large 1,1 mm. Très voisin d’0. extensus dont on ne peut le séparer avec certitude que par l’e>çamen du pénis du d' . Pyrénées ariégeoises: Salau, Cirque du Léziou, alt. 1650 m, 15 VII 1976, dans la Mousse, 1 d, 2 Q (PÉR1cARr). Espagne : Lérida; Ar1dorre.
GEN. ORTHOCHAETES 333 H3 p. 1464 ` (A) Orthochaetes extensus, dist1·ibution,.note : La présence en France de cette espèce espagnole, signalée par J. CLERMONT, est « on ne peut plus douteuse » (T : 220, note 162). (B) Sous-genre Styphlus, remplacer le tableau des espèces par le suivant : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Elytres en ovale allongé, au moins 3 fois aussi longs que le pronotum, bien resserrés à la base avec l’angle huméral saillant, subplans en-dessus. Rostre pourvu de 3 carènes bien visibles. Pronotum presque carré. Pubescence élytrale claviforme, les soies un peu arquées à leur apex; suture et interstries impairs plus élevés que les autres. Long 1 3,5 mm ................ 5. penicillus — Elytres en ovale plus court, au plus 2,5 fois aussi longs que le prothorax, peu étranglés à leur base, assez convexes en-dessus. Rostre portant une ponctuation dense, rugueuse, sans carènes mais parfois une étroite ligne médiane lisse. Interstries impairs des élytres seulement un peu plus élevés à la base que les pairs. Pubescence dorsale longue, dressée, non claviforme, Long : 2,5 mm ................................................................................ 6. jonicus (C) Espèce n<> 5, Orthochaetes penicillus, bibliographie, ajouter : G©NZALEZ 1967 : 67, 82. Noter que cette espèce pourrait avoir, comme setiger et insignis, une reproduction partiellement parthénogénétique (GONZALEZ, l.c.). H3 p. 1465 Espèce n° 6, remplacer les 2 premières lignes par : 6. Orthochaetes (Styphlus) jonicus Reitter 1899, Wien. ent. Ztg, 18 : 7; — tissoni Desbrochers 1905, Frelon 14 : 24. -— HUSTACHE 1930, Curc. gall.-rhèn. : 787 (tissoni); SAINTE-CLAIRE-DEVILLE 1939, Cat. Col. Fr.: 414 (tissoni); Rounnan & MAHoUx 1966: ll (id.); GoNZALEZ 1967 : 68, 82 (synonymie de tissonû. _ Description : noter que les points des stries ne sont pas obsolètes, contrairement à ce qu’indique HOFFMANN. Pénis : fig. 89c. g Distribution : Gard : colline de Prime-Combe (non « Prime- Colombe »), à une dizaine de km au N de Sommières (Type); Vauvert 4 VII 1963 (MAn0Ux), Fontarès (sec; GoNZALEZ, l.c.); Hérault : Castries 1 III 1953 (THÉROND). Grèce; îles de Corfou et de Zante; Italie (Pouilles); Sicile ?
334 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 GEN. PSEUDOSTYPHLUS H3 p. 1465 86 ligne à partir du bas, écrire : Pseudostyphlus pillumus, au lieu de pilumnus. Bibliographie, ajouter: D1EcKMANN 1986 : 164. H3 p. 1466 Pseudostyphlus pillumus, écologie 2 Outre Matricaria, cette espèce vit aussi sur Anthemis et Achillea (DIECKMANN, l.c.). SUBFAM. APIONINAE GEN. APION H3 p. 1468 Pour le genre Apion, j’ai maintenu au niveau subgénérique toutes les subdivisions et conservé celles d’HOFFMANN, moins nombreuses que celles de DIECKMANN (1977 : 7-143). J’ai seulement pris en compte les quelques modifications proposées dans le catalogue Tempère ainsi lue l’addition du sous-genre Rhopalapion récemment importé et quelque: changements nomenclatoriaux récents (synonymie d’Er;vthrapi0n avec Apion s.str.). Je n’ignore pas que la tendance contemporaine est d’élever au niveau de genres un nombre plus ou moins grand de ces anciens sous-genres, mais outre le fait que les vues divergent encore selon les auteurs, l’exposé clair du sujet aurait nécessité la réécriture complète du vaste chapitre des Apions, avec en préalable l’étude de divers groupes (Exapion, Lepidapion notamment) qui justifieraient au moins des révisions partielles non disponibles actuellement. Une nouvelles clé de détermination des Apions de France doit être publiée très prochainement par J .M. EHRET; elle contribuera, dans un cadre un peu différent, à rendre plus accessible ce groupe inté- ressant et difficile. H3 p. 1470 Second sous-genre, orthographe : Phrissotrichum. Troisième sous-genre, écrire Ixapion au lieu de Ixias.
GEN. AP10N 335 H3 p. 1471 I Alternative n° 12, 2** alinéa, ajouter: voir aussi Apion (Eutrichapion) scutellare (H3 2 1668). H3 p. 1472 (A) Alternative no 15, Ze alinéa, lm ligne, lire : « Dessus du corps finement pubescent ou g1abre... ». (B) Altemative no 18, remplacer par : 18. Rostre noir (9), ou roux sur sa moitié antérieur (O'), garni en-dessous chez le d d’une frange de poils squamiformes blancs, soulevés, inclinés en arrière. Elytres avec une macule squamu- leuse blanche très serrée à la base du 3** interstrie. Fémurs, tibias et antennes roux, tarses plus ou moins sombres. Tibias du o' armés d’un onglet apical inteme ........ (H3 p. 1565) Pseudapion — Rostre noir dans les 2 sexes, dépourvu chez le d de poils squamiformes dressés en dessous ............................................ l8"" 18"". Massue antennaire très lâche, aussi longue que les 6 articles précédents réunis. Fémurs et tibias jaunâtres, antennes et tarses noirs. Rostre de la 9 aussi long que les élytres, cylindrique, à peine arqué, brillant, glabre; rostre du d près de moitié plus court, plus épais, mat, pubescent .............. Rhopalapion (p. 351) —- Insecte ne présentant pas ces caractères .................................. 19 H3 p. 1473 (A) Alternative n° 19, l" alinéa, ajouter: « (sauf pour Apion (Perapion) velatum et aciculare, et Apion (Eutrichapion), groupe de l0li)». (B) Alternative no 22, 1*** alinéa, aboutir à : (H3 p. 1625) Apion s.str. (sensu Hoffmann). Voir aussi Loborhynchapion (p. 363, 367). (//\ à \ if) C Q !t\ l C, x H J 1 îîmr lw 1 . 1 1 / ( j} . . l K / Fig. 90. Gen. Apion, subg. Oxystoma. — 2, cerdo, pénis du ci'; b, pseudocerdo, pénis du o' . — c-f, tête et rostre vus de profil : c, cerdo o' ; d, cerdo 9 ; e, pseudocerdo o' ; f, pseudocerdo 9. — D’après DIECKMANN 1977.
336 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 (C) Alternative no 23, 2** alinéa, remplacer par : — Base des élytres notablement plus large (sauf chez minimum) que celle du prothorax. Elytres oblongs, ovoïdes ou pyriformes, mais à calus huméral distinct ...................... Loborhynchapion (p. 367) ............................................................ et (H3 p. 1635) Eutrichapion SUBG. OXYSTOMA H3 p. 1474 Tableau des espèces, alternative no 4, 2C alinéa, remplacer par : — Base du rostre longitudinalement convexe en-dessus, luisante, et à points espacés sur la partie médiane. Scape et let article du funicule roussâtres. Front pluristrié entre les yeux ................ 4"" 4"". cf : Bord inférieur du rostre longuement sinué en S, bord supérieur faiblement convexe (fig. 90c). Q : Bords supérieur et inférieur du rostre, en arrière du rétrécissement apical, moins fortement convexes (fig. 90d). Interstries élytraux plans ou légèrement concaves, tibias un peu plus courts et plus larges, élytres noirs sans reflet métallique. Pénis plus court et plus large, anguleusement courbé devant l’apex (fig. 90a). Long : 2,4-3,0 mm ............................................................................ 3. cerdo -— d : Bord inférieur du rostre rectiligne ou faiblement arqué, bord supérieur plus arqué (fig. 90e). 9 : Bords inférieur et supérieur, en arrière du rétrécissement apical, fortement convexes (fig. 90]). Interstries élytraux plans ou légèrement convexes; tibias un peu plus longs et plus minces; élytres noirs ou avec un imperceptible reflet bleu sombre (comme chez A. ochropus). Pénis plus long et plus étroit, presque rectiligne à l’apex (fig. 90b). Long : 2,6-3,2 mm .............................................. 3"“. pseudocerdo (p. 336) H3 p. 1478 K (A) Apion cerdo, distribution, note : Du fait de la confusion avec A. pseudo- cerdo, la répartition de cette espèce en France et sa présence en Corse devront être confirmées. (B) Avant 4. Apion opeticum, intercaler : 3"". Apion (Oxysmma) pseudocerdo Dieckmann 1971 : 95; 1977: 123- 125. Très voisin mais bien distinct d’Api0n cerdo, dont on le distinguera par les caractères donnés au tableau, qui sont faciles à observer. Confondu dans les collections françaises avec A. cerdo, en compagnie duquel il est parfois collecté. Selon DIECKMANN, les plantes-hôtes sont Wcia villosa Roth et Wcia cracca L. L’adulte se montre d’avril à septembre. L’hibernation a probablement lieu dans le sol en bordure des bois. Une étude détaillée du cycle de vie a été conduite par G. LAUBE (cité par D1Ec1<MANN, 1971). La larve est capable d’inf`liger d’importants dégâts à Wcia villosa.
GEN. APION 337 En 1969-70, aux environs de Magdebourg, les adultes appamrent en mai sur la plante-hôte, et achevèrent leur maturation aux dépens des tiges et feuilles, laissant de petits trous caractéristiques. Les copula- tions eurent lieu à partir du milieu de mai et les pontes à partir du milieu de juin dans les fruits encore petits; les œufs furent insérés dans les graines ou entre celles-ci; l’éclosion se produisit après 10-12 jours; les larves ayant dévoré chacune une à deux graines. La nymphose commença fin juillet, dans les graines, et les éclosions des adultes 10 jours plus tard (début d’août à mi-août). Les nouveaux adultes ne se nourrissent pas et se préparent à l’hibernation. Corse: Bastia 1 V 1955 (PÉRICART), Ajaccio 19 V 1955 (id.), Vescovato 1 VI 1955 (id.), Bocognano, Olmeto, Altiani, Ghizonaccia (TEMPERE). Répandu dans l’Est de l’Europe moyenne et en Europe méri- dionale : Espagne, Italie, Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie, Balkans, Russie méridionale. H3 p. 1479 Apion opeticum, distribution, ajouter : Massif Central : Mont—Aigoual; Pyrénées centrales (T : 221); Bourgogne, Normandie (EHRET, in litt,). H3 p. 1481 Apion tamaricis, lœ ligne, année de description, lire : 1839. H3 p. 1482 lm ligne, orthographe : Phrissotrfchum. SUBG. PHRISSOTHICHUM H3 p. 1483-1487 Orthographe : Phrissotrichum. H3 p. 1483 Apion tubïerum boiteli, distribution : Présence dans les Hautes-Alpes fort douteuse (T : 221). H3 p. 1488 Apion rugicolle, distribution, ajouter : Yonne, Côte-d’Or (EHRET 1983b : 89); Hérault (PÉRICART); Ariège : Aulus-les—Bains (PÉRICART).
338 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 SUBG. PEFIAPION H3 p. 1488 Subg. Perapion, désignation d’origine 1 WAGNER 1907, Mitt. Schweiz. ent. Ges. 11 1 259. H3 p. 1490 Apion 0bI0ngum (=sibiricum) et A. ilvense sont de bonnes espèces, non des sous-espèces de curtirostre, avec lequel ils sont en partie sympatri- ques. En conséquence, à l’alterr1ative triple no 10: -— 2° alinéa, dernière ligne, envoyer à : 20b‘S. oblongum. — 3° alinéa, dernière ligne, envoyer à 1 20'°'. ilvense. H3 p. 1493 Apion chevrolati, distribution, ajouter : Var, La—Londe—les—Maures (PÉRICART). H3 p. 1496 7 Apion hydmlapathi, distribution, ajouter : Saône-et-Loire (EHRET 1983b); Nièvre, Indre—et—Loire (EHRET, in litt.), H3 p. 1497 12** ligne à partir du bas, remplacer par 1 20"". Apion (Pempion) oblongum Gyllenhal 1839, in SCHCSNHERR, Gen. Spec. Curc. V, 1 1 421; — sibiricum Boheman 1839 in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. V, 1 1 442; DIECKMANN 1973a : 71. H3 p. 1498 Remplacer Subsp. ilvense par 1 20***. Apion (Perapian) iIvense... H3 p. 1499 Apion sedi, intercaler avant l’espèce n° 22 1 Nota 1 Api0r1 sedi est une espèce variable ou peut—être un complexe de plusieurs espèces jumelles actuellement impossibles à séparer. No- tamment la taille varie considérablement. A ce complexe appartiennent Apion maassi Flach 1908, Wien. ent. Ztg, 27 : 130, décrit d’Allemagne, et Apion schaeferi Hoffmann 1960 : 22, décrit de la région de Montpellier. L’examen de Types et d’un matériel varié n’a pas permis à DIECKMANN ni à moi—même de conclure détinitivement sur la validité ou la non—validité de ces taxa.
GEN. APION 339 suse. 01P1.AP10/v H3 p. 1506 Avant-dernière ligne : Apion detritum a été décrit par MULSANT & REY, 1858, Annls. Sci. Phys. Nat. Soc. Agric. Lyon, (3), 2 : 261. H3 p. 1507 Apion detritum, distribution, ajouter: Ardèche (J. MOULIN, in ABER- LENC 1987) suse. TAPHn0T0P/UM H3 p. 1510 Apion brunmpes, distribution, ajouter : Seine-et-Mame, env. de Monte- reau, en nombre au pied des Platanes durant l’hiver 1964-65, non redécouvert durant la belle saison suivante, et non revu depuis lors, la région étant maintenant en « culture intensive » (PÉRICART). C b €* gg h \ i . ‘* ix j, » \ \ ” par l`3r l \ ‘ W ‘ ea Z x 4 \ (O / \7/ y I i } I D , / . / \ ‘ ~ W ( / c F Fig. 91. Gen. Apion, subg. Aspidapion. — Pénis et tegmen des d : a-c, soror de Camargue, pénis; d-f, radiolus du Bassin parisien, pénis; g, s0r0r de Camargue, tegrnen vu de dessus; h-i, radiolus du Bassin parisien, tegmen vu de dessus et de profil. — Echelle en mm, — Origine : Mokms & PÉRICART 1988.
340 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 SUBG. CERATAP/ON H3 p. 1510 (A) N0ta: Les Ceratapion sont en cours de révision par M.A. ALoNz© ZARAZAGA, à qui je dois les modifications indiquées ci-après pour la systématique des groupes difficiles de carduorum et de scahatum, ainsi que des compléments sur l’écologie et la distribution des espèces concernées. Une espèce méconnue, A. gibbirostre, a été mise en évidence. Nota: AL©Ns©, qui donne à Ceratapion le niveau de genre, crée le nouveau sous-genre Echinostroma pour les espèces du groupe de scahrlum (en France : basicome, armatum, penetrans et scahrtum ). Ce morcellement n’est pas retenu dans ce qui suit. (B) Subg. Ceratapion, citation d’origine: SCHILSKY, 1901, in KUSTER & KRAATZ, Kâfer Eur., 38. (C) Tableau, alternative n° 2, let alinéa, lœ ligne, écrire : 2,3 mm; 2** alinéa, lœ ligne, écrire : 2,4 à 3,5 mm. H3 p. 1511-1512 Tableau, alternatives n° 6 à 9, remplacer par : 6. Stries frontales prolongées sur le vertex et atteignant la surface lisse articulaire de la tête dans le prothorax; pas de sillon transversal limitant cette surface en avant. d : Protibias armés d’une épine apicale interne. Sac interne du pénis contenant apicalement 2 rangées de dents, quelquefois confondues en une seule. Lobes antérieurs du tegmen dépourvus d’épines ........ 6"" — Stries frontales n’atteignant jamais la surface lisse articulaire de la tête dans le prothorax; vertex ponctué, généralement séparé de la surface lisse par un sillon transversal. c3' : Protibias armés ou non d’une épine. Sac interne du pénis armé en général de 1-2 groupes de grandes dents apicales, souvent aussi un autre groupe de dents un peu plus petites vers le bas. Lobes antérieurs du tegmen pourvus de nombreuses épines ...............,...................... 9 6"". Premier article des tarses postérieurs portant une épine en- dessous. Protibias armés d’une épine, parfois petite, à l’angle apical inteme (d c3' ) ........................................................................ 7 — Premier article des tarses postérieurs sans épine. Protibias démunis d’épine apicale (9 Q) .................................................... 8 7. Protibias non ou à peine arqués, à épine apicale petite. Dents rostrales obtuses, arrondies, à bord antérieur convexe. Massue antennaire en général au moins aussi longue que les 4 derniers articles du funicule pris ensemble, parfois un peu plus longue. Pattes plus élancées, profémurs 2,9-3,1 fois aussi longs que larges, protibias environ 7 fois aussi longs que larges. Pénis et tegmen : fig. 92hj,m p. 342 .............................. 33. cardu0rum(d)
GEN. APION 341 — Protibias en général fortement arqués apicalement, à épine terminale généralement robuste. Dents rostrales aiguës ou obtuses. Massue antennaire plus courte, seulement aussi longue que les 3-4 derniers articles du funicule pris ensemble, Pattes robustes, profémurs 2,5-2,8 fois aussi longs que larges, protibias 4,5-6 fois aussi longs que leur diamètre .................................. 7"" 7"". Rostre en moyenne plus bref, 1,25-1,45 fois aussi long que le pronotum, et 2,7-3,2 fois aussi long que sa largeur médiane; dents basales aiguës, à bord antérieur concave. Scape robuste, 1,9-2 fois aussi long que large, 1,5-1,75 fois aussi long que le 2s article du funicule. Premier article du funicule robuste, 1,3-1,4 fois aussi long que large; derniers articles légèrement transver- saux; massue grande et robuste, 2,1-2,7 fois aussi longue que large et presque aussi longue que les 4 derniers articles du funicule pris ensemble. Protibias plus courts, généralement plus arquée et plus larges apicalement, 4,5-5 fois aussi longs que larges .................................................. 33'°'. gibbirostre (d) (p. 344) —- Rostre en moyenne plus long, 1,36-1,52 fois aussi long que le pronotum et 3,4-3,7 fois aussi long que sa largeur médiane; dents basales obtuses et arrondies, à bord antérieur convexe. Scape plus élancé, 2,2-2,5 fois aussi long que large, aussi long que les articles 2 et 3 du funicule pris ensemble. Premier article du funicule plus élancé, 1,5-1,7 fois aussi long que large; derniers articles oblongs; massue élancée, 3,1-3,3 fois aussi longue que large mais plus courte que chez le précédent, seulement aussi longue que les 3 demiers articles du funicule pris ensemble. Protibias plus longs, généralement moins arqués apicalement, plus étroits, 5,5-6 fois aussi longs que larges. Pénis et tegmen : fig. 92i,k,n. Vit sur des Cynara .......................... 33**. damryi (6) 8. Dents rostrales aiguës, à bord antérieur concave. Rostre en moyenne plus court, 1,25-1,50 fois aussi long que le pronotum, plus robuste, 2,8-3,9 fois aussi long que large en son milieu. Massue antennaire plus ovale, 2,1-2,7 fois aussi longue que large. Spicule ventral en moyenne plus court (0,56 mm), portant environ 16 macrochètes sur sa plaque apicale .............................. ............................................................ 33'°'. gibbirostre (Q) (p. 344) — Dents rostrales obtuses ou obsolètes, à bord antérieur convexe. Rostre en moyenne plus long, 1,4-1,8 fois aussi long que le pronotum, plus élancé, 3,5-5,4 fois aussi long que sa longueur médiane. Massue antennaire généralement plus allongée, 2,6-3,3 fois aussi longue que large. Spicule ventral en moyenne plus long ................................................................................................ 8"i’ 8"". Rostre plus robuste, 5,3-6,4 fois aussi long que sa largeur apicale, en moyenne plus court, 1,37-1,58 fois aussi long que le prono- tum. Dents basales du rostre généralement modérément dévelop- pées, obtuses. Massue antennaire au moins aussi longue que les 4 derniers articles du funicule pris ensemble. Spicule ventral pourvu d’environ 16 macrochètes sur sa plaque terminale. Espèce ne vivant pas sur les Cynara ............ 33. carduorum (Q)
342 CORRECT10Ns ET C0MPLÉMENTs AU VOLL/ME 3 ci b c d e F g h q i k m n ` il \`·j 1 Ã 1 / om / N — É 7 ix /2 / V t / ‘ »7 W F til iii 1/ 1 nl * // F. M W 4 1 il M U L M \ Fig. 92. a·g, Gen. Apion, subg. Exapion, têtes et rostres: a, campactum d ; b, compaczum 9 : c, inexpertum 9 ; d, dyjîcile d ; e, dyfîcile Q ; f, comiculatum d ; g, camiculatum 9 . — h-n, gen. Apion, subg. Ceratapion : h,j,m, : tegmen et pénis d’A. carduorum d’Espagne méridionale; i,k,n, id. pour A. damryi de Corse. — Echelles en mm. — a-g, d’après DIECKMANN, 1977; h-n, d’après ALoNso, 1986. — Rostre plus élancé, 6,8-8,2 fois aussi long que sa largeur apicale, en moyenne plus long, 1,53-1,82 fois aussi long que le pronotum; dents du rostre très émoussées ou obsolètes. Massue antennaire aussi longue que les 3 derniers articles du funicule pris ensemble. Spicule ventral portant de nombreux macrochètes sur sa plaque terminale. Vit sur Cynara .................................. 33b". damrjyi ( 9) 9. Front concave, profondément et grossièrement strié, vertcx fortement et grossièrement ponctué. d : Protibias armés d’une épine distale au bord interne, parfois très petite, pubescents apicalement, non spatulés; IH article des tarses antérieurs non comprimé. Q : Rostre plus court, 1,25-1,50 fois aussi long que le pronotum .................................................................. 37. scakwtum
GEN. APION 343 — Front plan à concave, faiblement sillonné, vertex brillant, presque imponctué en son milieu ou avec quelques points dispersés, généralement sans grosses rugosités latérales. d : Protibias sans épine distale, spatulés, avec une aire glabre apicale; let article des tarses antérieurs visiblement comprimé. 9 : Rostre plus long, 1,45-1,70 fois aussi long que le prono- tum .................................................................. 38. basicome (p. 344) H3 `p. 1512 Espèce I1° 33, Apion carduorum, rempacer les 5 premières lignes par : 33. Apion (Ceratapion) carduorum Kirby 1808, Trans. linn. Soc. Lond., 9 2 72; — galactitis Wencker 1858, Annls Soc. ent. Fr. (3), 6: XXII; -— var. meridianum Wencker 1864, Abeille, 1 2 130. Ajouter à la bibliographie : ALONso 1986 : 201-202; ALONSO, in litt., 1988. H3 p. 1512-1513 Compléter la description d’A. carduorum par : Diffère d’A. damryi, outre les caractères indiqués au tableau et sur les figures, par son rostre plus robuste (5 fois aussi long que large à l’apex), à dent basale plus grande, subégale chez les 2 sexes, ses élytres un peu plus brefs (2,75 fois aussi longs que le pronotum chez le o' , 2,90 fois chez la 9). Diffère d’A. gibbirostre par ses dents rostrales obtuses. La sous-espèce galactitis est un simple synonyme. H3 p. 1513-1514 Supprimer la subsp. galactitis en intégrant sa description dans celle de carduorum. H3 p. 1514 (A) Ecrire à la place de Subsp. damrjyi: 33"". Apion (Ceratapion) damryi Desbrochers 1893, Frelon, 3 : 111; — gridellii Solari 1940, Memorie Soc. ent. ital., 19 2 70. Ajouter à la bibliographie : ALONSO 1988 (in litt,). (B) Remplacer la description de damryi par : Très semblable à A. carduorum. En diffère, outre les caractères · indiqués au tableau et sur les figures, par son rostre moins robuste, 6,8 fois aussi long que large à son apex, à dent basale plus faible chez le c3' , petite et émoussée chez la Q ; par ses élytres un peu plus longs (près de 3 fois aussi longs que le pronotum chez le d , 3,1 fois chez la 9). ' Diffère d’A. gibbirostre par les caractères indiqués au tableau. (C) Apion damryi, distribution, ajouter, d’après ALONSO, in litt. : Pyrénées—Orientales, Bouches-du—Rhône, Vaucluse, Aude, Gard; Seine-et-Marne. Peut occasionner des dégâts sur les cultures d’arti— chauts.
344 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 (D) Avant l’espèce no 34, intercaler: 33‘". Apion (Ceratapion) gibbirostre Gyllenhal 1813, Ins. Suec. III : 52; — cyaneum De Geer 1775, Ins., V : 252 (nec Linné, 1758), — tumidum Stephens 1835; — russicum Desbrochers 1870, Mitt. schweiz. ent. Ges., 3: 179; — conforme Desbrochers 1875, Opusc. I 2 27; —— carduorum auct. (nec Kirby 1808). Espèce confondue dans les collections avec A. carduorum, auquel elle ressemble beaucoup, ainsi qu’à damryi. Diffère de ces 2 derniers par les caractères indiqués sur le nouveau tableau, alternatives 7 à 8, et surtout ses dents rostrales aiguës. Vit sur diverses Carduacées 2 Carduus pycnocephalus L, C. nutans L, C. tenuülorus Curt., Cirsium eriophorum Scop., C. anglicum Link., C. tuberosum All., C. lanceolatum Scop., On0p0rd0n illyricum L; aussi sur Centaurea jacea L. Probablement répandu dans toute la France, confondu avec A. carduorum. ALoNs0 (in litt.) a contrôlé les provenances suivantes: Calvados; région parisienne !; Seine-et-Marne !; Essonne E; Seine- Maritime; Indre; Indre-et-Loire; Marne !; Ain; Haute-Vienne l; Tarn; Aveyron; Gard; Hérault; Aude !; Haute-Garonne 1: Hautes- Pyrénées; Pyrénées-Orientales; Bouches-du-Rhône !; Drôme; Vau- cluse; Var; Alpes—Maritimes !; Hautes-Alpes 1; Alpes—de-Haute-Pro- vence !; Corse !. H3 p. 1515 Apion armatum, distribution, ajouter : Somme; Haut-Rhin (sec. ALONs©, in litt.); Seine-et-Marne: Lagny, et environs de Fontaine- bleau, également sur Centaurea amara L (PÉRICART); Côte-d’Or (EHRET 1983b 2 139); Oise (d’après ALONSO)§ Charente : Angoulême (id.); Ardèche. H3 p. 1517 Apion sca@tum a été décrit par MULSANT & REY, 1858, Ann. Sci. Phys. Nat. Agr. Ind. Soc. Agr. Lyon, 3, 2 2 267. Ajouter le nouveau synonyme 2 pilicorne Desbrochers 1875, Opusc. I z 26 (ALONSO, in litt.) H3 p. 1518 (A) Apion scahatum, distribution, ajouter : Ardèche 2 col du Fayet (J. Mourm, in ABERLENC, 1987); Corse (PER1cARr & TEMPERE 1972 1 11). (B) Espèce no 38, remplacer les 5 premières lignes par : 38. Apion (Ceratapion) basicorne Illiger 1807, Mag. Ins. VI: 307; — alliariae Herbst 1797, Kâfer VII : 104 (nec Linné); — subdentirostre Desbrochers 1875, Opusc. I: 27; — simillimum Desbrochers 1889, Bull. Soc. ent. Fr. (6), 9 2 LVII; — spathula Desbrochers 1894, Frelon III 2 98; - atrqnenne Desbrochers 1902, Frelon 10 : 159; — tauricum Desbrochers 1902, l.c. — Alonso (in litt,). Cette espèce se distingue d’A. scahztum par les caractères indiqués au nouveau tableau, alternative 9.
GEN. APION 345 Ecologie : Vit notamment sur Centaurea solsticialis L . Distribution: Ajouter les provenances suivantes: Rhône (sec. ALoNso); Seine-et-Mame (Type de spathula ), Marne, Côte·d’Or, Tarn (sec. ALoNso); Alpes-de-Haute—Provence (sec. ALONSO); Corse (PERI- CART & TEMPÈRE 1972 : 11) (alliariae). (C) Espèce n° 39, Apion penetrans, 2e ligne, écrire : caullei. Synonymie : ajouter : subconicicolle Desbrochers 1870, Mitt. schweiz. ent. Ges., 3 : 199; supprimer spathula (transféré en synonymie de basicome, cf supra). H3 p. 1520 Apion pemztrans, distribution, ajouter : Somme (sec. ALONSO); Côte-d’Or (EHRET 1983b: 137); Dordogne (PÉR1cART); Meuse, Mé- nil-la-Horgne (PÉRICART); Haute-Mame, Seine-Maritime, Allier, Indre, Indre—et-Loire, Puy-de-Dôme !, Hautes-Pyrénées (sec ALoNso). SUBG. ASPIDAPION H3 p. 1521 (A) Tableau des espèces, remplacer complètement par : TABLEAU DES ESPÈCES 1. Front finement strié, sans gros sillon isolé. Pronotum marqué d’un sillon basal tin et court. Elytres submétalliques, bleus ou d’un noir verdâtre, parfois noirâtres. Scutellum à sommet surpas- sant le plan des élytres, et à base brièvement carénée latéralement et sillonnée au milieu .................................................................... 2 — Front marqué d’un gros et profond sillon médian. Pronotum pourvu à sa base d’une fovéole profonde. Elytres brillants, métalliques, à reflets bleus, verts, lviolets, cuivreux, plus rarement bleuâtres, à pubescence extrêmement fine et espacée. Scutellum plan, simple. Long : 3-3,5 mm .................................... 42. aeneumr 2. Rostre plus long et plus mince, surtout chez les 9 . Pénis, vu de dessus, atténué et finement subtronqué ou brièvement arrondi à l’apex; vu de profil, régulièrement arqué (f`ig.9ldyf p. 339); plaque lamellaire du tegmen tronquée au sommet de la fourche (fig. 91h,i). Long : 2,5-3,0 mm .................................... 4l. radiolus — Rostre plus court et plus épais. Pénis, vu de dessus, longuement acuminé en pointe à l’apex, cette pointe vue de profil sinuée et courbée (fig. 9la-c); plaque lamellaire du tegmen prolongée en arrière au—delà du sommet de la fourche (fig. 9lg, p. 339). Long : 2,5-2,8 mm .......................................................... 41"". s0r0r (p. 346)
346 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 (B) Espèce n° 41, remplacer la lœ ligne par : 41. Apion (Aspidapion) radiolus Marsham 1802, Ent. Brit. : 247; KIRBY 1808, Trans. Linn. Soc., 9 : 73. Supprimer soror de la liste des synonymes de cette espèce. Ajouter aux références bibliographiques : MoRRIs & PÉRICART 1988 : 221-224. H3 p. 1523 Avant 42. Apion aeneum, intercaler : I 4l"". Apion (Aspidapion) soror Cl. Rey 1895, Echange : 74; - fovea- toscutellatum Wagner 1906, Münchn. K01. Z., 3: 19. — MoRRIS & PÉRICART 1988 : 221-224 (somr, bonne espèce; synonymie de foveatos- cutellatum ). Diffère d’Api0n radiolus par les caractères indiqués au tableau et ceux que donne HoEFMANN (bas de la p. 1522, haut de la p. 1523) à propos de la var. foveatoscutellatum d’A. radiolus. Les différences rostrales sont généralement nettes, surtout chez les 9 , mais plus aisées à apprécier par comparaison que par description; la fovéole du scutellum n’est pas plus apparente que chez radiolus. Le dessus des élytres est en moyenne un peu moins brillant. Confondu dans les collections françaises avec radiolus. Trouvé constamment en France et en Angleterre sur la Guimauve, (Althaea ojîîcimzlis L). Indre-et-Loire : Savigny—en—Véron, 8 VIII 1987 (PELLETIER); Charente-Maritime : Brouage 6 VII 1970 (PERICART), Saint-Jean—d’An- gle V 1984 (MORRIS); Hérault : Lansargues, près de l’étant de Mauguio, 21 VI 1987, en nombre (MALDÈS, PERICART, PoNEL); Pyrénées-Orientales : Collioure (in coll. Rey : type de s0r0r 1), bord de l’étang de Saint-Nazaire 7 VI 1974 (PERICART); Bouches-du—Rhône (Camargue) 2 Les Saintes-Maries-de-la-Mer, 4 V 1957 (PÉRICART), Gageron 8 VI 1953 (MoRRIs); Corse, V 1955 : Biguglia, Folelli, Porto-Vecchio, Omessa (PÉRICART, 1956b, sous le nom radiolus ). Angleterre, Dalmatie, Grèce, Turquie. SLIBG. OMPHALAP/ON H3 p. 1524 Subg. Omphalapion, lm citation : SCI-IILSKY, 1901, in KUSTER & KRAATZ, Kâfer Eur., 38. H3 p. 1525 (A) Tableau des espèces, alternative n° 3, 2¤ alinéa, dernière ligne, remplacer le renvoi à 1’altemative n° 4 par: 44. dispar. Supprimer l’altemative no 4. (B) Espèce n° 43, Apizm laevigatum: laevigatum Paykull 1792 est homo- nyme de laevigatum Fabricius 1792. KLOET & HINCKS (1977) laissent
GEN APION 347 ce cas en attente; sorbi (Fabricius) 1792 pourrait être un nom de substitution. H3 p. 1526 Apion dispar, ajouter en synonymie 2 brisouti Bedel 1887, Fn Col. Bass. Seine VI : 363. Ajouter en bibliographie : DIECKMANN 1977 2 89. Distribution, ajouter: Côte-d’Or, Yonne (EHRET 1983b : 143). H3 p. 1527 Supprimer l’espèce no 45, A. brisouti, et rapporter les données de biologie et distribution à Apion dispar. SUBG. SYNAP/ON H3 p. 1529 Subg. Synapion, lm citation : SCHILSKY, 1906, in KüsrER & KRAA·rz, Kâfer Eur., 42. H3 p. 1530 Apion ebeninum, distribution, ajouter: Pyrénées-Orientales (T 2 223). H3 p. 1530-1531 Apîon bonvouloiri, bibliographie, ajouter : SOLARI 1933, Boll. Soc. ent. Ital., 65, 7 2 159-161; OSELLA 1966 : 394; PÉRICART 1974: 67. Ecologie et distribution: Cette espèce est commune dans les Alpes françaises du Briançonnais et du Queyras; elle est localisée à un biotope particulier et la durée d’apparition de l’imago est très brève. Il faut rechercher cet Apion sur les Saxifrages et au pied de ceux-ci, et sous les pierres aux alentours, vers 2 500-2 900 m d’altitude, dès la fonte des neiges; l’abondance maximale a lieu vers la mi-juillet et l’Insecte disparaît dès les premiers jours d’août. La larve se développe au collet des Saxy'raga, notamment S. 0pp0sity’0lia L. Briançonnais : région de Névache, col du Vallon, alt. 2 700 m, 16 VII 1966 (PÉRICART), alentours du lac des Béraudes, alt. 2 500 m, 25 VII 1966 (PEMCART), col de la Plagnette, alt. 2600 m, 23 VII 1966 (PEMCART); Queyras: col d’Urine, alt. 2 500 m, 3 VIII 1966 (PEM- CART), sommet du Malrif, alt. 2 900 m, 6 VIII 1966 (PERrcART). La sous·espèce georgeli ne diffère pas de la forme nominale, et sa capture en 1922 par HOFFMANN dans la Haute-Vienne sur Lathyrus silvestris paraît invraisemblable; je partage le « grand scepticisme » exprimé à cet égard par TEMPÈRE (T : 224, note 168).
348 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 SUBG. /XAP/ON H3 p. 1531 Remplacer le sous-genre Ixias par : Subg. IX}1PlONROudier & Tempère 1973 : 80; — Ixias Sainte—C1aire- Deville 1924 Fn Bass. Seine, Suppl. VI bis : 122 (nom. prae0cc.). H3 p. 1533 Apion variegatum, distribution, ajouter: Seine-et—Marne, pas rare !; Saône—et-Loire (EHRET 1987 : 35). SUBG. TAENAP/ON H3 p. 1534-1535 (A) Tableau des espèces, alternative n° 6, 2€ alinéa, dernière ligne : supprimer le renvoi à 1’a1temative no 7, et écrire : 54. rufulum. (B) Alternative no 7, supprimer. H3 p. 1535 Apion pallzpes, distribution, ajouter : Gironde (l` : 224). H3 p. 1536 Apion semivittatum, lm ligne, année de description, lire : 1833. H3 p. 1538 Apion rufulum, ajouter en synonymie 2 zoufali Wagner 1912, Wien. ent. Ztg : 85; ajouter à la bibliographie : DIECKMANN 1977 : 65 (synonymie de zoufali). H3 p. 1539 (A) Apion rufulum, distribu.tion, ajouter : Yonne (EHRET 1983b : 118). (B) Supprimer la sous-espèce zoufali. H3 p. 1540 Apion rufesœns, distribution, ajouter : Ardèche (BALAZUC). i
GEN. APION 349 SUBG. LEP/DAPION H3 p. 1540-1541 (A) Apion cretaceum est très probablement étranger à la faune de France (RoUD1ER, comm. pers., 1986). (B) Apion squamigerum, lm ligne, année de description, lire : 1855. H3 p. 1544 Apion pseudogallaecianum, distribution, ajouter : Creuse : Le Donzeil (PÉRICART). SUBG. EXAPION H3 p. 1549 Tableau des espèces, alternatives n° 14 et 15, remplacer par : 14. Antennes entièrement rousses. Squamules blanches des élytres formant soit des bandes n’atteignant pas la base des 3e et 4<= interstries, soit envahissant tout le disque qui est unicolore. Ponctuation du pronotum serrée, de moitié moins forte que chez genistae. Côtés des élytres subparallèles (ci') ou faiblement arqués ( Q ) ...................................................................................... 15 — Antennes à scape roux, funicule noir et massue rousse ou brune. Pattes rousses, sauf les tarses qui sont sombres. Ponctuation du pronotum grosse et serrée. Squamules élytrales homogènes depuis 1’extrême base jusqu’au sommet des élytres, les interstries 1, 2, 6, 7 et 8 à squamules ferrugineuses, les interstries 3, 4, 5, 9 et 10 à squamules blanchâtres, de sorte que les élytres sont rayés de bandes rigoureusement parallèles (forme typique). Rarement, élytres revêtus de squamules unicolores plus fines, d’un mordoré métallique (var. armoricanus ). Yeux gros et fortement convexes. Long : 2,2-2,5 mm .................... 70. genistae 15. Rostre plus long, surtout chez la Q , celui du d 1,25 fois aussi long que le pronotum, celui de la 9 , 1,1 fois aussi long que la tête et le pronotum réunis; épaississement du rostre à la base des antennes en dents aiguës chez le o' (comme chez compactum, fig. 92a p. 342) ou émoussées, et chez la 9 en dents émoussées (comme chez compactum, tig. 92b) ou réduit à un élargissement latéral peu marqué (fig. 92c). Long 1 1,8-2,3 mm .......................... .................................................................... 70"". inexpertum (p. 350) — Rostre plus court, chez le d seulement un peu plus long que le pronotum (1,15 fois), chez la 9 seulement 0,9 fois aussi long que la tête et le pronotum ensemble. Elargissement rostral à la base
350 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 des antennes en angle aigu chez le d (fig. 9211), en angle émoussé chez la Q (fig. 92b). Long : 1,8-2,3 mm .................... 16 H3 p. 1550 7€ ligne, écrire 71"" fasciolatum au lieu de compactum heikertingeri. (HOFFMANN 1962b: 101). H3 p. 1552 Apion uliciperda, distribution, ajouter : Saône-et-Loire (EHRET 1983b : 106). H3 p. 1554 Apion dwîcile, illustration : rostre c3', 9 , voir fig. 92d,e p. 342. H3 p. 1556 Apion comiculatum, illustration : rostre cï , 9 voir fig. 92fg. H3 p. 1560 (A) Apion genistae, distribution, ajouter : Creuse (PERICART); Yonne, Côte-d’Or, Saône-et-Loire (EHRET 1983b : 107); Sarthe (EHRET, in litt.) (B) Avant 71. Apion compactum, intercaler : 70"". Apion (Exupion) inexpertum Wagner 1906, Münchn. Kol. Z., 3 2 207 (nom. nov. pr. eppelsheimi Desbrochers); — monticola Schilsky 1906 (in KUsTER & KRAArz), Kâfcr Eur., 42: 15; — eppelsheimi Desbrochers 1896-97, Frelon, 6: 17 (nec Faust 1887); — pseudinex- pertum Wagner i.l. ?; — WAGNER 1909, Z. wiss. InsektBiol., 5 : 156; 1941, Koleopt. Rdsch., 26 (1940) : 59. Très difficile à séparer d’A. compactum; voir caractères donnés au tableau. Alpes-de-Haute-Provence : Sisteron (sec. DIECKMANN); Alpes- Maritimes : La Trayas (id,). Allemagne, Suisse, Italie du Nord. H3 p. 1562 Remplacer Apion compactum subsp. heikertingeri par : 71"". Apion (Exapi0n)fusci0latum Wagner 1912, Wien. ent. Ztg, 31 : 88; — heikertingeri Wagner 1918, Deutsch. ent. Mus., Suppl. 7 : 97, note 1; —— valentinum SUBG. TRICHOPTERAP/ON H3 p. 1564 Subg. T richopterapion, lm citation : WAGNER 1930, in WINKLER, Cata]. Col. Reg. pal., col. 1387.
GEN APION 351 H3 p. 1565 Apion holosericeum, distribution, ajouter : Retrouvé en nombre dans les mêmes conditions à Saint—Cassien-des-Bois, 24 IV 1969 (PÉRICART). SUBG. RHOPALAPION H3 p. 1565 Avant le sous-genre Pseudapion, intercaler : Subg. RHOPALAPION Schilsky 1906, in KUSTER & KRAATZ, Kàfer Eur., 43, V. Une seule espèce paléarctique 2 72‘°'. Apîon (Rhopalapion) longirostre Olivier 1807, Entom. V, 81 2 35. — SCHÉNHERR 1833, Gen. Spec. Cure. I : 268; WAGNER 1909, Z. wiss. InsektBiol. 5: 55 (biologie); DIECKMANN 1977 : 24, 50; LOHSE 1981, in F.H.L. : 143; EHRET 1983a : 42; 1983b : 230; PERRIN 1984 : 269. Habitus : 9 : lig. 93. Noir, fémurs et tibias jaunes ou jaune brun, pubescence dorsale dense, plus condensée de chaque côté du scutel- lum, sans cependant former une macule de soies denses comme chez les Pseudapion. Rostre du d presque aussi long que la tête et le prothorax réunis, celui de la 9 au moins aussi long que les élytres, chez les 2 sexes presque droit; massue antennaire très peu serrée, à articles distincts les uns des autres, aussi longue que les 6 articles précédents réunis. Prothorax aussi long que large, à côtés arrondis. Elytres allongés, presque 2 fois aussi longs que larges. Long 2 2,4-3,4 mm. Cette espèce ne peut être confondue avec aucune autre en raison de la longueur démesurée du rostre de la Q. Vit sur les Roses Trémières, Alcea msea L; aussi en Amérique du Nord sur les Gossypium (coton). Le cycle annuel a été étudié aux USA par divers auteurs. L’adulte s’observe d’avril à septembre et s’attaque aux feuilles et boutons floraux; la ponte a lieu en juin-juillet au fond ' des boutons floraux; la larve éclôt 3 jours plus tard et entre dans une graine du jeune fruit. La sortie de l’adulte a lieu grâce à une ouverture pratiquée dans la paroi de la graine avant la nymphose. Le dévelop- pement larvaire dure de 4 à 6 semaines; les adultes de la nouvelle génération apparaissent en août-septembre. Découvert en France dans l’Ardèche par EHRET : Privas VII 1982; nombreuses captures depuis cette époque. Ardèche !, Gard !, Al- pes-de-Haute·Provence !, Vaucluse 1, Drôme (BOMANS, sec. PERRIN), Aveyron (FAGEL, sec. PERRIN), Lot (BURLE). Paraît en rapide extension dans le Sud de la France et il faut s’attendre à une multiplication des découvertes dans les années à venir. On ignore s’il s’agit réellement d’une importation récente, ou si cet Apion existait antérieurement dans notre pays, mais rare. Toute l’Italie du Nord, Europe moyenne et méridionale, Asie Mineure et Moyen-Orient. -— Amérique du Nord: Canada, USA (importé).
352 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 ài §. . % A z ~», ,5:; E Q , =J."‘÷wî"` 7 E i i . — ` ‘5«É~F1•-*»·¢:;‘È5‘:zL'¤ *’·ÉÉiîx liàlxï f " l';l`kl·Bz~Ã:Li·: -Jl‘·' » ‘~ pg! ¢·;‘=—~ . W `~:“wÉ.§lt$s·lea .,g» - , · ~’ »i,»~·, . Ml T. :=>~>. É Mé ih”l*·'·i’«îïsl.È·?ï ' EE‘U î ·-'îî&;·i*;3.¥É t ` -B~ è Fig. 93. Apion (Rhopalapion) langirostre .· habitus de la 9 . — Echelle en mm. — Dessin de J. BALAZUC. SUBG. PSEUDAPION H3 p. 1565 (A) Subg. Pseudapion, lie citation : SCHILSKY, in KUsrER & KRAATZ, 1906, Kâfer Eur., 42. (B) Tableau des espèces, dernière ligne, écrire : 74"i‘. moschatae au lieu de fulviroslre moschatae. H3 p. 1568 Remplacer Subsp. moschatae par : 74"". Apion (Pseudapion) maschatae Hoffmann 1938, in SAINTE- CLA1RE—DEv1LLE, Cat. Col. Fr. : 381. — DIECKMANN 1977 : 47 (sp.pr. ); EHRET 1983b : 93. Ajouter à la distribution : Eure (EHRET, in litt.); Saône-et-Loire (EHRET, Lc.); Haute—Mame (PERICART); Allier (T : 225); Creuse (PÈRICART); Haute-Garonne (id.); Pyrénées-Orientales (T : 225) Ariège (PÉRICART). Probablement toute la France continentale.
GEN. APION 353 SU BG. EFIYTHRAPION (sensu HoFrMAMM) H3 p. 1568 · Ce sous-genre est le sous·genre nominal car il renferme l’espèce-type du genre Apion, A. frumentarium (Fabricius), désignée par LATREILLE. Il doit donc s’appeler Apion s.str., avec pour synonyme Ergvthrapion. Par ailleurs quelques changements nomenclatoriaux aussi regrettables que celui-ci doivent intervenir au niveau des espèces, comme indiqué ci-après. H3 p. 1568-1569 Tableau des espèces, remplacer complètement par : TABLEAU, DES ESPÈCES 1. Tempes ponctuées sur toute leur longueur, jusqu’au bord anté- rieur du prothorax, la ponctuation un peu moins dense et moins profonde vers l’arrière (fig. 94e) .................................................. 2 'sîsgîêî . qu • *4 gî? gît J. O •! ·m· ._· (/ G F g I1 Fig. 94. Gen. Apion, subg. Apion s.str. (sensu nov.). — a, frumentarium 9, tête et pronotum; b, id., cruentalum 9 ; c, rubens, silhouette; d, haematodes, silhouette. — e-I1, tête et rostre vus de profil : e, crucntatum; f, haemamdes; g, rubiginosum o' ;h, rubiginosum 9 . Sur les vues e et f, la sculpture des tempes a été indiquée. — D’après DIECKMANN 1977.
354 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 —— Tempes densément ponctuées dans leur moitié antérieure, et lisses en arrière, avec des strioles transversales microscopiques, la zone ponctuée bien délimitée de la zone lisse (fig. 94]) .... 3 2. Tempes 2 fois aussi longues que le diamètre longitudinal des yeux, convergentes vers l’avant; silhouette de la tête trapézi- forme; yeux convexes, semi-sphériques (fig. 94a). Pronotum arrondi sur les côtés, fortement resserré en avant, avec un fin sillon longitudinal qui va du scutellum jusque presque au milieu du disque. Extrémité du pénis sécuriforrne. Rostre arqué, aussi long ou un peu plus court que le pronotum, de même forme chez les 2 sexes, mais un peu plus finement ponctué et plus brillant en avant chez la Q que chez le d . Long : 3,3-4,4 mm .............. ............................................................ 75. frumentarius (nov. sensu) — Tempes aussi longues ou tout au plus 1,5 fois aussi longues que le diamètre longitudinal des yeux, à côtés parallèles, rarement légèrement convergentes vers l’avant; silhouette de la tête quadrangulaire, yeux moins convexes (fig. 94b,e). Pronotum à côtés presque droits, avec devant le scutellum une fossette longitudinale brève, presque invisible. Pénis terminé en pointe. Rostre cylindrique, chez le c3' un peu plus court que le prono- tum, un peu arqué, finement ponctué, chez la Q aussi long que le pronotum, un peu plus fortement arqué, très finement ponctué, brillant et un peu plus mince que celui du o' . Long : 2,4-3,6 mm ................................................ 76bi‘. cruentatum (p. 355) 3. Pronotum distinctement plus large que long; élytres tout au moins 3 fois aussi longs que le pronotum, à côtés presque parallèles (fig. 94c). Tête un peu plus large que longue. Corps pourvu d’une pubescence claire. Rostre arqué, chez le 6* aussi long que le pronotum, finement ponctué, chez la Q un peu plus long, encore plus finement ponctué et plus mince que celui du cï . Long : 2,2-2,7 mm ...................................................... 77. rubens — Pronotum carré ou seulement un peu plus large que long; élytres 2,5 fois, plus rarement jusqu’à 3 fois aussi longs que le pronotum (fig. 94d), à côtés presque parallèles (o'), ou distinctement arrondis (9). Tête aussi longue que large. Corps à pubescence dispersée, extrêmement fine, rostre courbé ou presque droit .. 4 4. Rostre presque droit (fig. 94g,h ), chez le d aussi long que le pronotum, chez la 9 plus long, plus mince et plus brillant que celui du d. Elytres plus déprimés, ceux de la 9 plus allongés et moins élargis en arrière que chez l’espèce suivante. Long: 2,5-3,2 mm ................................................................ 78. rubiginosum — Rostre arqué (fig. 94]), aussi long ou un peu plus court que le pronotum, chez la Q légèrement plus long et un peu plus mince que chez le d' . Elytres un peu plus convexes en-dessus, chez la 9 plus trapus et plus fortement élargis en arrière que chez l’espèce précédente. Long : 2,2-3,1 mm .............. 76. haematodes
GEN APION 355 H3 p. 1569 (A) Espèce n° 75, remplacer les 3 premières lignes par : 75. Apion (Erythrapion) frumentarium Linné 1758, Syst. Nat. X: 378 (nec Paykull 1792, nec HOFFMANN 1958); —— sanguineum De Geer 1775, Mem., V: 251 (nec auct., nec HOFPMANN 1958); — miniatum Germar 1833 in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. I 2 282; HOFFMANN 1958 : 1570; auct. (B) Même espèce, bibliographie, ajouter : THOMPSON & ALONSO (1988 : 82) H3 p. 1570 l (A) Espèce n° 76, remplacer les 2 premières lignes par : 76. Apian (Erythrapian) haematades Kirby 1808, Trans. Linn. Soc. London IX : 383; — frumentarium Paykull 1792, Mon. Curc. : 139; HOFFMANN 1958 : 1570; auct. (nec Linné 1758). (B) Même espèce, bibliographie, ajouter : THOMPSON & ALONSO (1988 : 83) (C) Remplacer Subsp. cruentatum par : 76"“. Apion (Erythrapion) cruentatum Walton 184-4, Ann. Mag. Nat. Hist., 8 : 452; SCHILSKY 1901, in KUsrER & KRAATZ, Kâfer Eur., 38 : 57; WAGNER 1906, Münchn. Kol. Z., 3, 3 : 199-202; 1926, Coleopt. Zbl., 1 : 127; 1941, Kol. Rundschau 26 (1940) : 51; REHTER 1916, Fn Germ., V : 250; SCHATZMAYR 1924, Redia 15 2 108; DIECKMANN (1973a : 88; 1977 : 59, 61; NILSSON 1976 : 37; — var. pseudocruentatum Wagner 1941 l.c. Longtemps considérée comme une forme de A. haematodes (= frumentarium auct.), cette espèce a été montrée valable par DIECKMANN. Elle se distingue aisément de haematodes par la sculpture des tempes, entièrement ponctuées (fig. 94e ; comparer avec fig. 94f), aussi par son pronotum moins petit en comparaison des élytres et en général plus tïnement ponctué que la tête. Le corps est en moyenne plus grand et à coloration rouge plus sombre, mais le seul caractère sûr est la ponctuation des tempes. Vit dans les biotopes humides à semi-humides, sur Rumex acetosa ' L, Rumex ahiestris Jacq. et R. acetosella L. L’adulte se montre tin mars et jusqu’à mi—octobre; la larve a été trouvée `par NILSSON dans la partie inférieure de la tige de R. acetosa, ainsi qu’au collet et dans les racines vigoureuses de R. acetosella; elle n’y produit pas de galle; elle peut aussi s’insérer dans les galles radicales engendrées par A. rubiginosum sur R. acetosella. Moins commun en France que haematodes et confondu avec lui dans les collections. Région parisienne !, Eure, Sarthe, Saône-et-Loire (EHRET, in litt.) Creuse 1, Puy-de-Dôme !, Ardèche (J. MoUL1N, in ABERLENC 1987), Pyrénées-Atlantiques !, Haute-Garonne !, Pyrénées- Orientales !; Corse (T : 226). Europe; Asie Mineure. Nota 2 en raison des confusions, les indications d’HOFFMANN sur les plantes hôtes de haematodes peuvent concemer en partie cruentatum.
356 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 H3 p. 1571 Apion rubens est à attribuer à WALTON, 1844, Ann. Mag. Nat. Hist., 13 : 452, non à STEPHENS comme l’indiquent à tort les divers auteurs (observation de DIECKMANN, 1977 : 61). H3 p. 1572 (A) Espèce no 78, remplacer la lm ligne par : 78. Apion (Erythrapion) rubiginosum Grill 1893, Ent. Tidskr., 14 : 252; sanguineum auct. et HOFFMANN 1958 : 1572 (nec De Geer 1775)... (B) même espèce, bibliographie, ajouter : THOMPSON & ALONSO (1988 : 83). (C) même espèce, distribution, ajouter: Saône-et-Loire (EHRET, 1983b: 74); Côte-d’Or (id. ). SUBG. CATAPION H3 p. 1575 Apion burdigalense, distribution, ajouter : Lot : Carlucet VII 1977 (BURLE) i H3 p. 1578 (A) Apion curtulum, distribution, ajouter : Saône-et—Loire (EHRET 1983b : 149); Sarthe (EHRET, in litt,). (B) Apion natricis, distribution : cette espèce est répandue dans toute la France (EHRET, comm. pers., 1988). SUBG. THYMAP/ON H3 p. 1582 Tableau, alternative no 4, 2e alinéa, demière ligne, écrire : 88. samu- rense, au lieu de doderoi. H3 p. 1583 (A) 3c ligne, orthographe : Ieucophaeatum. (B) Alternative no 7 : Ne pas tenir compte des différences proposées entre les formes des élytres pour séparer Apian vicinum d’A. origami: elles sont illusoires et d’ailleurs contredites par la description d’0rigani (H3 p. 1590). (C) Même alternative, 2° alinéa, dernière ligne, écrire : 91"“. origani, au lieu de vicinum origami. (D) Alternative no 8, 2e alinéa, dernière ligne, numéroter 91""’ au lieu de 9lbis.
GEN APION 357 H3 p. 1584 _ (A) 6e ligne, écrire : 94‘”‘. hojfmanni, au lieu de minutissimum A. Hoffmarmî. (B) Apion elongatum, distribution, ajouter : Alpes-Maritimes (CARPEZA leg.; T : 280). H3 p. 1585 (A) Apion leucophaeatum, distribution, ajouter : Corse (TEMPÈRE). (B) Espèce n° 88, remplacer la lm ligne par : 88. Apion (lhymapion) samarense Faust 1891, Horae Soc. ent. Ross., 25 2 411. —— doderoi Schatzmayr 1922, Memorie Soc. ent. Ital., 1 : 50... Ajouter à la bibliographie : DIECKMANN 1988, in litt. (synonymie de daderoi) H3 p. 1586 Note infrapaginale, 3* ligne, écrire samarense, non saramense. H3 p. 1588-1589 Espèce _ n° 90, Apion (Thymapion) millum : millum Bach 1854 est homonyme de millum Schônherr 1833. KLoET & HINCKS (1977) et S1LFvERBERo (1979) remplacent ce nom par cineraceum Wencker 1864. Distribution, ajouter : Seine—et-Marne (PERICART); Hautes-Alpes (id.); Bourgogne (EHRET 1983b 2 123). H3 p. 1590 (A) Remplacer Subsp. origani par : 9l"". Apion (lhymapion) arigani V. Planet 1918, Annls Soc. ent. Fr. (1917) : 155. Bibliographie, ajouter : DIECKMANN 1977 : 72 (sp. pr.) Distribution, ajouter: Yonne, Nièvre (EHRET 1983b: 126); Seine- Maritime, Eure (EHRET, in litt.) (B) Numéroter 91"’ au lieu de 91b" pour Apion c0ns0rs. H3 p. 1593 Apion minutissimum, distribution, ajouter: Côte-d’Or (EHRET 1983b : 128). H3 p. 1594 Remplacer Subsp. A. Hojfmarmi par : 94"". Apion hofinanni H. wagm Bibliographie, ajouter : Dieckmann 1977 : 73 (sp.pr.). Distribution, ajouter: Ardèche (EHRET, comm. pers., 1988).
358 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 SUBG. P/RAPION H3 p. 1596 (A) Tableau, alternative no 2, 2€ alinéa, dernière ligne, écrire : 95. atratu- lum, au lieu de striatum (B) Espèce n° 95, remplacer les 2 premières lignes par: 95. Apion (Pirapion) atratulum Germar 1817, Mag. Ent. L 192; — striatum Kirby 1808, Trans. linn. Soc. London, 9: 22 (nec Müller, 1776)... (C) Même espèce, écologie, ajouter: Les coques nymphales constituées par des pétales de Cytisus sont capables d’eff`ectuer des sauts comme celles des Nanophyes (PARKER, sec. ROUDIER 1962 : 36). SUBG. PROTAP/ON H3 p. 1600 Tableau, alternative n° 7, 2C alinéa, demière ligne, écrire : 100. fulvrpes au lieu de dichroum. H3 p. 1601 Tableau, altemative no ll, 2e alinéa, remplacer par : — Antennes et pattes normales dans les 2 sexes. Antennes courtes, noires sauf le scape roux en entier ou en partie .................. 1l“" 11"". Extrémité apicale du pénis, vue de profil, recourbée (fig. 95c). Fémurs brun jaune, ou bien les profémurs seuls brun jaune et les autres plus ou moins intensément rembrunis. Ponctuation du pronotum assez dense mais plus superficielle. Long: 1,9- 2,3 mm .................................................... l05"‘S. rufîcroides (p. 360) — Extrémité apicale du pénis, vue de profil, tronquée (fig. 95a). Profémurs en général rouges, les autres noirs, rarement rouges. Long 2 1,9-2,3 mm ...................................... 105-4. rujîcrus (p. 361) H3 p. 1602 Altemative n° 18, débuts des 2 alinéas, lire : « funicules antennaires >>, non << antennes ». H3 p. 1603 Altemative no 21, remplacer par : 21. Antennes noires, ou seulement avec le scape, le 1*** article du funicule et rarement le 2e en tout ou partie rougeâtres. Pone- tuation du pronotum plus dense ............................................ 21""
GEN APION 359 Fig. 95. Gen. Apion, subg. Protapion. -— Pénis des o‘ : a, rufïcrus; b, tnfolii; c, rujîcroides; d, apricans; e, inteüectum. — D’après D1Ecx<MANN 1973a. — Antennes avec le scape et les 2 premiers articles du funicule testacês. Hanches prothoraciques et protibias constamment roux. Ponctuation du pronotum moins dense et plus obsolète. Pénis : fig. 95e. Long : 1,8-2,0 mm ................ l05‘". interjectum (p. 360) 21'“‘. Extrémité apicale du pénis, vue de profil, droite (fig. 95b). Tous les fémurs jaunes à rougeâtres. Pronotum généralement plus profondément ponctué. Hanches antérieures parfois rembrunies à 1’apex et sur les côtés (vues de 1’avant). Long : 1,7-2,1 mm. Vit sur des Tnfolium ............................................................ 105. tnfolii — Extrémité apicale du pénis, vue de profil, recourbée (fig. 95c). Fémurs tous brun jaune, ou bien les profémurs seuls brun jaune et les autres plus ou moins intensément rembrunis. Ponctuation du pronotum aussi dense mais plus superficielle. Long : , 1,9-2,3 mm. Vit sur Galega oüïcinalis L ....À.................................... .................................................................. 105"". rujicroides (p. 360) H3 p. 1605 (A) Apion gracilùœes, distribution, ajouter : Yonne (EHRET 1983b : 212). (B) Espèce n° 100, remplacer les 2 premières lignes par : 100. Apion (Protapion) fialvùes (Fourcroy) 1785, Ent. Paris. : 114; — flavipes sensu Paykull 1792, Mon. Curc. Svec.: 143 (nec Fabricius, 1775, nec auct.); — dichroum Bedel 1886, Fn Col. Bass. Seine VI : 209; auct.; - var; apicirostre Desbrochers... Bibliographie, ajouter : ALoNs0, 1988, Coleopt. Bull. 42 (2) : 165. H3 p. 1606 Apion fulvipes, distribution, ajouter: Atteint dans les Hautes-Alpes l’altitude de 2 650 m au Galibier (T 2 227, flavipes). Nota 1 A. burgodionum Schubert et A. rosai Pesarini ne sont que des écoformes d’altitudes de fulvipes (DIECKMANN, in litt., 1988). H3 p. 1608 (A) Apion schoenherri, distribution, ajouter : Saône-et-Loire : Igornay VIII 1986 (EHRET 1987 : 35); Ardèche: Eteize (J. MOULIN in ABERLENC 1987); Pyrénées-Orientales : col de Banyuls (PÉRICART).
360 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 , (B) Apion laevicolle, distribution, ajouter: Finistère: île de Sein (PERI- CART); Saône-et-Loire (EHRET 1983b : 221); Deux-Sèvres : Breuil- Chaussée (Bo1ssoNNoT !); Ardèche (J. MoULrN in ABERLENC 1987). H3 p. 1611 (A) 15€ ligne, écrire 2 « parasitée par un Hyménoptère Braconide ». (B) 16*% ligne, supprimer : « et Eurytoma gibba Boh. ». (C) Apion trüblii 2 supprimer de la liste des synonymes 2 rujîcrus, varicrus, atnpes, et rufîcroides. H3 p. 1614-1615 Avant 106. Apion vanpes, et à la place de Subsp. interjectum, intercaler les 3 espèces : 105"". Apion (Protapion) rujîcroides Schatzmayr 1925, Memorie Soc. ent. Ital., 121, 140. — D1EcKMANN 1973a: 81, 82, 87. Espèce très voisine de tnfolii, dont elle ne se sépare sûrement que par la forme du pénis du d' (fig. 95c), vu de dessus à bords latéraux convergents, subtronqué à l’apex, et vu de profil recourbé apicalement. Chez trüblii les bords latéraux sont parallèles, l’apex est arrondi et le profil régulièrement courbé (fig. 95b). Procoxae, méso- et métafémurs brun jaune à brun noir, parfois brun rouge; profémursgénéralement un peu plus clairs; trochanters des pattes intermédiaires et postérieures noirs, souvent aussi ceux des pattes antérieures. Chez trïolii les procoxae, pro—trochanters, tous les fémurs et les protibias sont normalement jaunes à rougeâtres, parfois les procoxae paraissent assombries à la pointe et sur les côtés si on les regarde de l’avant, mais jamais complètement noires; les protibias sont parfois en partie brunâtres, les méso- et métacoxae sont noires, les méso- et métatrochanters bruns à noirs, toujours plus sombres que les fémurs. Cette espèce a été collectée en Médoc (Gironde) par TEMPERE (1973 : 224) sur la Fabacée Galega ojfïcinalis L. ` Plaine et montagnes jusqu’à 1 400 m d’altitude; adultes collectés de mars à août. Gironde : Saint-Morillon, Saint—Vincent, Tauriac, marais de Cussac, Prignac (TEMPERE); Dordogne: Monestier (id.); Pyrénées-Orientales : Valcebollère, Osséjà (TEMPÈRE); ? Corse : Boni- facio (TEMPERE). Italie du Nord et péninsulaire. l05‘°'. Apion (Protapion) interjectum Desbrochers 1895, Frelon, 4 : 199. Bibliographie, ajouter : DIECKMANN 1973a : 81, 83, 84; 1977 : 134, 136. Ce taxon, considéré par HoFFMANN et des auteurs antérieurs comme une sous-espèce de tnfolii, est à élever au rang d’espèce. Par la forme recourbée de son pénis (fig. 95e: comparer avec fig. 95b,d), la ponctuation peu serrée de son pronotum et la coloration jaune de ses trochanters, Apion interjectum est plus proche d’apricans que de trïolii; cependant la taille plus petite et la forme analogue du rostre font apparaître une convergence vers trzfolii; la coloration jaune des
GEN. APION 361 méso- et métatrochanters (non des coxae !) permet la séparation d’avec cette dernière espèce. France méridionale: Pyrénées-Orientales !, Bouches—du-Rhône, Var 1, Alpes-Maritimes, Savoie, Isère. Aussi Jura et Hautes-Alpes (EHRET, comm. pers,). Corse !. Presque toute l’Europe jusqu’au Sud de la Scandinavie; Afrique du Nord. Non signalé des Iles Britanniques. 105-4. Apiou (Protapion) rufîcrus Germar 1817, Mag. Ent. II : 171; — var. atripcs et var. varicrus Kolbe 1914, Jahr. Ver. Schles. Ins. Kunde : 12. — DIECKMANN l973a: 85; 1977: 131, 136. Espèce propre et non variété de tnfolii comme le considère HOFFMANN p. 1613. Se distingue de tnfolii par sa taille plus grande (1,9-2,3 mm pour rufïcrus et 1,7-2,1 pour trzfolii), ses élytres en ovale plus allongé en général, moins convexes et presque mats, son rostre plus long, surtout celui de la 9. Procoxae brun noir à noires, méso- et métafémurs noirs, rarement rouges à bruns dans le milieu (var. varicrus), très rarement tous les fémurs noirs (var. atripes). Pénis plus large, plus longuement atténué (fig. 95:1: comparer avec fig. 95b), à ouverture dorsale antéapicale en ovale allongé. Se distingue de rufî- cmides par les caractères indiqués au tableau. Vit sur Trzfolium aLpestre L, monophage, surtout dans les stations xérothermiques. L’adulte se montre d’avril à septembre; les larves se développent dans les capitules, la vie larvaire dure 5 à 6 semaines; les jeunes adultes apparaissent en juillet—août. Indre-et-Loire : Bec-du-Cher, 1982 (PELLETIER); Côte-d’Or: Ma- gnien IX 1987 (EI-IRET 1987 : 35). Europe centrale, Balkans, U.R.S.S. H3 p. 1618 Apion ononicola, distribution, ajouter: Essonne, Saclas (PÉRICART); Eure, abondant (EIIRET, in litt.); Puy-de-Dôme (ROUDIER); Côte—d’Or (BARBIER); Saône-et—Loire (EHRET 1983b : 225). H3 p. 1620-1621 Apion pedale a été décrit par Mulsant & Rey, 1858, Annls Sci. Phys. Nat. Soc. Agric. Lyon (3), 2 : 271. Apion pedale, distribution, ajouter : Lot : Rocamadour, Frayssinet, Cahors (BURLE 1); Aude : Fontfroide (PERICART); Corse (PÉRICART). H3 p. 1625 Apion dworme, distribution, ajouter : Corse (PÉRICART). SUBG. AP/ON s.str. (sensu Hor=FMAMN) H3 p. 1625 Le nom subgénérique Apion s.str. devant désormais s’appliquer aux anciens Erjythrapion, un nouveau nom serait à attribuer au groupe
362 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 d’A. pisi. Je pense qu’on peut laisser ce problème en attente en rattachant provisoirement le groupe aux Eutrichapion dont il se rapproche beaucoup. H3 p. 1626 (A) Tableau des espèces, alternative n° 3, remplacer par : 3. Insecte entièrement métallique, brillant, d’un beau vert clair ou cuivreux, ou violet. Rostre long, arqué, cylindrique ou un peu atténué en avant, non élargi à la base. Pronotum plus large que long, à ponctuation forte ............................................................ 3"“ — Insecte à prothorax au moins aussi long que large, noir ou blanchâtre. Elytres bleu foncé ou verdâtres. Rostre plus épais. 4 3"". Corps plus trapu, yeux fortement convexes. Pronotum plus large, fortement resserré derrière le bord antérieur, plus densément ponctué, sillon longitudinal approfondi devant le scutellum. Elytres plus courts, plus fortement élargis en arrière, à stries plus fortes, interstries plus larges et plus convexes. Corps violet, bleu ou vert—bleu, rarement vert. Moitié basale du rostre métallique, moitié apicale noire. Long : 2,0-2,5 mm ................ 120. astragali — Corps plus élancé, yeux moins convexes. Pronotum moins large, moins resserré antérieurement, sillon médian moins profond devant le scutellum. Elytres un peu plus longs, moins fortement élargis en arrière, à stries plus étroites et interstries moins convexes. Corps vert clair ou vert doré, rostre entièrement de cette même couleur (d') ou un peu plus sombre (certaines Q ). Long : 2,0-2,5 mm .................................. l20"“. ergemmse (p. 363) (B) Alternative no 6, 2= alinéa, remplacer par: —— Prothorax noir .............................................................................. 6"" 6'"’. Prothorax fortement étranglé avant le sommet, plus ou moins rugueusement ponctué. Elytres d’un bleu foncé. Rostre, chez les 2 sexes, presque droit, lisse et luisant en avant, de même diamètre sur toute sa longueur, celui de la Q plus grêle que celui du o' . Long : 2,3-2,7 mm ........................................................ 118. facetum — Prothorax subcylindrique. Rostre et antennes remarquablement différents selon les sexes : cf, rostre, dans le milieu, dilaté de chaque côté en forme de dent dirigée en arrière ou obtuse (fig. 96d,e), antennes courtes et épaisses; Q , rostre non dilaté, antennes fines. Long : 2,3-2,7 mm .................................................. .............. voir : l20‘". Apion (Loborhynchapion) obtusum (p. 367) H3 p. 1633 Apion facetum, écologie et distribution : Trouvé sur Wcia cracca L dans les Alpes-Maritimes : Saint—Etienne-de-Tinée, Saint-Dalmas—de-Val- deblore (PÉRICART 1974: 68); Var: Pignans (PONEL, sec. TEMPÈRE); Lozère : Causse Méjean (TEMPERE); Aveyron : causse du Larzac (TEMPERE).
GEN. APION 363 H3 p. 1635 Apion ergenense n’est pas une variété d’üSîïügüli, mais une espèce bien distincte. Remplacer les lignes 8 et 9 par : 120"". Apion (Eutrichapian) ergencnse Becker 1864, Bull. Soc. Imp. Nat. Moscou, 37 : 482. Diffère d’qstragali par les caractères donnés au tableau. Vit comme celui—ci sur des Astragalus. Aurait été trouvé en Haute-Savoie ? (T : 227, note 175). Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Bulgarie, Russie moyenne et méridionale. · Je n’ai pas vu cette espèce. SUBG. EUTRICHAPION et LOBOHHYNCHAP/ON H3 p. 1635 (A) Tableau des espèces, altemative n<> 1, remplacer par : 1. Insecte luisant. Elytres ovales, peu élargis en arrière, bleus ou verts. Prothorax subcylindrique, aussi long que large, à peine rétréci en avant. Rostre et antennes remarquablement différents suivant les sexes : c3' , rostre, dans le milieu, dilaté de chaque côté en forme de dent dirigée en arrière ou obtuse (fig. 96d,e), antennes courtes et épaisses; Q , rostre non dilaté, antennes fines. Long : 2,2-2,7 mm (subg. Loborhynchapion) .... obtusum (p. 367) .6 B- s? V ‘%:; G b **4k C ` ‘«?w d à ‘\. Ã} :. /" , ( `.` £·,,:_È? ï gg? 4 \ / ' ‘ il 2 i » 5 , e L ._,- , A __ ...,,. . ..... _ ·; É, A6: im; ; z%·yg¤·\ï · _` Yi MH? .... W\ ll 'É l l l ài ·' ` , ' ff I 1 1 ·| , 'iâgiërt :ît,î—·,. ei, ai I; €,·;;:,·— 1 Y IN" 7 *· s E `R R9 ri M ' ., ·§»;\. , Q · ' »_ M " · ~ U uu à xîx w uzptiëbum i l Fig. 96. Apion (Laborhynchapion) obtusum d' . — a, face ventrale, pattes enlevées; b, pénis; c, habitus de l’insecte; d, tête et rostre vus de dessus; e, id. vus de profil. - D’après OSELLA 1973.
364 c0RREcT101vs ET c0MPLÉME1vTs AU VOLUME 3 cr b c , /”/V l w l i ( 1 l vi i « , l L l r l ( ll ` l \l 2* l Fig. 97. a, Apion flavfemoratum du bassin parisien, pénis; b,c, id., A. scabiosum des Alpes-Maritimes. — Echelle en mm, — Original. — Différences sexuelles du rostre et des antennes normales, le rostre chez le o' non anguleusement dilaté (subg. Eutrichq· pion) ................................................................................................ 1"" 1"“. Fémurs entièrement ou en partie roux ........................................ 2 — Fémurs noirs .................................................................................... 4 (B) Alternative n¤ 3, remplacer par : 1. Pénis du d plus court (fig. 97a) ...................... 125. flavy"em0ratum — Pénis du c3' plus long (fig. 97b,c) ...... 125"‘S. scabiosum (p. 370) (C) Alternative no 6, 1*** alinéa, 5° ligne, donner le no 122"l‘ à A. alcyoneum. H3 p. 1637 Alternative n° 9, l" alinéa, 3C ligne, ajouter : « (moins visiblement chez melancholicum et hydropicum) >>. H3 p. 1639 (A) Alternative n° 19, l" alinéa, Se ligne, écrire : 135‘°'. gavoyi, au lieu de juniperi gavoyi. (B) Alternative n° 20, 2= alinéa, dernière ligne, écrire : l35"‘S. fïlicome au lieu de curtisi filicome. (C) Altemative n° 21, 2e alinéa, dernière ligne, écrire : 135a. curtisijumperi au lieu de l35b‘S jumperi. H3 p. 1640 3** ligne, écrire : « tête et pronotum bleus ou noirs, à reflets... »
GEN. APION 365 H3 p. 1641 Alternative no 28, 2** alinéa, remplacer par : — Tête plus large que longue, à tempes parallèles. Yeux arrondis, assez convexes; pronotum subcylindrique. Rostre du d sans tubercule saillant latéralement derrière le point d’insertion antennaire. Corps noir, scape et l<=f article du funicule souvent brun noir ou brun rougeâtre .................................................... 28"" 28"". Rostre (fig. 98c,d) mat, plus faiblement arqué, de longueur presque égale chez les 2 sexes, partie apicale amincie, plus brillante; chez le d 0,9 fois aussi long que la tête et le pronotum pris ensemble, épais, déprimé en-dessus, à côtés parallèles · jusqu’au premier quart ou au premier tiers, ou un peu épaissi devant l’inserti0n antennaire, puis brusquement rétréci, et la partie apicale de nouveau à bords parallèles; chez la Q aussi long que la tête et le pronotum ensemble, un peu plus élancé, convexe en-dessus, souvent un peu déprimé devant l’lI1S€I`tl0I1 antennaire, autrement comme chez le d , le rétrécissement apical cependant un peu moins accentué. Antennes du c3' insérées 0 bî c d 9 F Fig. 98. Gen. Apion, subg. Eutrichapion. — a-f, têtes et rostres: a, gyllerzhalï o'; b, gyllenhali 9; c, platalea d ; d, platalea Q ;e, afer d ;f, afer 9 . — g,h, pénis des d zg, platalea; h, afer. —— D’après D1EcxMANN 1977.
366 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 F g h i k _ I m ( ·`À.îë;ë°41 Q , · Ã; . , t i" —$r"¢— 66'U6‘ î , :EEE · °l il A m fl il il Fig. 99. a-i, Gen. Apion, subg. Eutrichapion : n-c, pronotum et élytres, silhouette 2 a, aeneomicans; h, fallens; c, plumbeomicans; d,e, Ioli; — f-1, pénis, partie antérieure :f, Ioli; g, plumbeomicans; h,î, fallens. — j-m, Gen. Depamus .· j, sculpture élytrale chez D. tristis; k, id. chez D. seminiger; 1, extrémité du pénis de D. tristis; m, id. chez D. seminigex — a-e, d’après DIECKMANN 1977; f-i, d’après DIECKMANN 1973a; j-m, d’après DIECKMANN 1970b. distinctement en arrière du milieu, celles de la Q entre le milieu et le tiers postérieur; tête plus large, yeux un peu plus gros et plus fortement convexes chez les 2 sexes. Pénis un peu plus court et plus étroit (fig. 98g). Corps un peu plus petit. Long : 1,9-2,3 mm .................................................................... 123. platalea — Rostre plus fortement arqué, chez le d distinctement plus court que chez la Q , progressivement atténué vers l’apex ou à côtés parallèles, mat ou faiblement brillant sur toute sa longueur; chez la Q souvent un peu plus brillant devant l’apex; chez le d légèrement plus court que la tête et le pronotum ensemble (1/1,05), épais, convexe en-dessus, à côtés parallèles jusqu’à l’insertion antennaire, ensuite plus ou moins fortement épaissi, puis atténué jusqu’à l’apex (fig. 98e); chez la Q distinctement plus long que la tête et le pronotum pris ensemble (1,25 fois), plus élancé, convexe en—dessus, à côtés parallèles sur toute la longueur, ou bien légèrement atténué de l’insertion antennaire à l’apex (fig. 98]). Antennes insérées chez le d au milieu ou plus rarement légèrement en arrière, chez la 9 en arrière ou entre le milieu et le tiers postérieur du rostre; tête plus étroite, yeux plus petits et moins convexes chez les 2 sexes. Pénis plus long et plus large (fig. 98h). Corps en moyenne un peu plus grand. Long : 2,0-2,5 mm ............................................ 123"“. afer (p. 369)
GEN. APION 367 H3 p. 1642<‘> Alternative n° 33, 2° alinéa, remplacer par : — Oblong, noir, parfois à reflets plombés ou très légèrement bleuâtres, à pubescence dorsale très courte, très fine, ne voilant pas les téguments. Long : 2,0-2,6 mm ........................................ 34 34. Pronotum à ponctuation plus forte et très dense, les points fusionnant en partie, les intervalles entre les points réduits à d’étroites crêtes; élytres à bords latéraux presque parallèles (fig. 99b), à faible reflet métallique bleuâtre; rostre peu arqué, plus distinctement aminci vers l’apex. Extrémité du pénis ar- rondie (fig. 99h,1) .......................................... 147‘°'. fallens (p. 373) —— Pronotum à ponctuation plus fine, moins serrée, à distance entre les points plus grande; élytres à bords latéraux distinctement arrondis, présentant leur largeur maximale en arrière du milieu ou au milieu (fig. 99c-e); rostre plus fortement arqué. Pénis terminé en pointe ou arrondi apiealement (fig. 99fg) ............ 35 35. Front présentant généralement 5 stries nettes séparées par 4 carènes. Elytres plus trapus, plus fortement élargis en arrière, présentant leur largeur maximale en arrière du milieu (fig. 99c), dessus du corps plus brillant, élytres avec un faible reflet métallique bleu sombre à vert sombre; rostre généralement un peu plus étroit. Extrémité du pénis arrondie (fig. 99g) .............. .............,......................,..................... l47"". plumbeomicans (p. 372) — Front avec généralement 1 strie nette près de chaque œil et confusément ponctué au milieu. Elytres en général un peu plus élancés, moins fortement élargis vers 1’arrière, présentant leur plus grande largeur au milieu ou en arrière du milieu (fig. 99 d,e); dessus du corps mat ou faiblement brillant; élytres tout au plus avec un imperceptible reflet plombé. Pénis : fig. 99f .................. .................................................................................. 147. loti (p. 371) SUBG. LOBORHYNCHAPION H3 p. 1642 Avant l’espèce n° 121, intercaler le sous-genre : Subg. LOBORHYNCHAPION Wagner 1932, in litt.; W1NKLER 1932, Cat. Col. Reg. Pal : 1395. l20'". Apion (Lobarhynchapion) abmsum Desbrochers 1866, Bull. Ac. Hipp. : 47; — amethystinum sensu Hustache 1931, Curc. Apioninae : 213, 230m; — amethystinum subsp. obtusum Tempère 1972b : 141. — OSELLA 1973 : 203. Habitus : fig. 96a,c. Ovale, noir, luisant, élytres bleus ou verts, pubescence très courte et éparse. Tête large, transversale, à ponctua- (1) voir renvoi de la p. 372 à prdpos du complexe d’Api0n Ioti. (2) C’est à tort qu’HoF1=MANN (H3 : 1626, note infrapaginale 1, considère cette espèce comme étrangère à notre faune car avant lui HUSTACHE 1’avait signalée du Mont-Cenis.
368 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 tion fine, très serrée, dépassant en arrière la tangente au bord postérieur des yeux; front plan, finement multistrié; yeux peu convexes, arrondis, ciliés en-dessous de quelques poils couchés. Rostre et antennes très différents selon les sexes : d, rostre (fig. 96d,e) plus long que le prothorax, brusquement et triangulairement dilaté vers l’insertion antennaire, peu courbé, ponctué en arrière, luisant en avant; antennes courtes et très robustes, scape très court et épais, 2C article du funicule à peine plus long que large, articles 3 à 7 transversaux. Q : Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis, beaucoup plus mince, non dilaté au milieu, courbé, finement ponctué, luisant; antennes grêles mais assez courtes, les 2 premiers articles du funicule plus longs que larges, les suivants subconiques, les 2 derniers faible- ment transversaux. Prothorax cylindrique, plus long que large, ponc- tuation du dessus peu serrée, peu profonde sur un fond alutacé; sillon antéscutellaire plus ou moins net, atteignant parfois le milieu du disque. Scutellum peu allongé. Elytres, à la base, un peu plus larges que le prothorax, s’élargissant modérément en arrière, moyennement convexes, à stries peu profondes, ponctuées, à interstries plus larges que les stries, plans ou légèrement convexes, très finement pointillés en séries irrégulières. Pattes courtes et robustes, ler article tarsal plus long que large, le 2C à peineaussi long que large. Pénis: fig. 96b. Long : 2,3-2,7 mm. Le o' ne peut être confondu avec aucune autre espèce; la Q ressemble quelque peu à punctigerum Q mais en diffère par son prothorax cylindrique et noir, ses yeux moins convexes, ses antennes et ses élytres plus longs. Espèce alpine, trouvée par TEMPÈRE dans les Hautes-Alpes sur Oxytropis gaudini Bunge, qui est certainement 1’une des plantes nourricières. L’espèce voisine A. amelhystinum vit sur Astragalus danicus Retz. Hautes-Alpes : col de la Croix, alt. 2 270 m, versant français, été 1965 (TEMPÈRE); Savoie : Mont-Cenis (DESBROCHERS); versant Sud du Grand-Mont-Cenis, alt. 2400-2 600 m; 1 d, 1 Q, 13-14 VIII 1967 (PERICART). _ Italie 1 Alpes Cotiennes 2 Colle delle Vecchia, alt. 2 400 m, 18 IX 1971, 10 IX 1972 (OsELLA & MEREGALL1). SUBG. EUTR/CHAP/ON H3 p. 1644 Avant 123. Apion platalea, intercaler : l22"". Apion (Eutrichapion) alqvoneum Germar 1817, Mag. Ent. II : 205; — hispanicum Wencker 1864, Abeille l 2 232. — SCHILSKY 1906, in KUSTER & KRAArz, Kâfer Eur., 42 : 62; WAGNER 1906, Münchn. Kol. Z., 2 : 379; 1941, Koleopt. Rdsch. 26 (1940) : 62; REITTER 1916, Fn Germ. V: 254; HUSTACHE 1931, Curc. Apioninae: 233; DIECKMANN 1977 : 108. · Espèce voisine d’A. spencei dont elle diffère par le prothorax métallique, bleu, sans impressions latérales, les élytres plus longs, les
GEN. APION 369 antennes et les tarses plus robustes, les yeux non ou très peu convexes (0*, 9), le rostre plus court, les scrobes de la 9 petits, normaux, le métastemum pourvu chez le o' d’une fossette ronde d’où part une épine aiguë. Taille plus forte 2 Long 2 2,7-3,2 mm D’après WAGNER (1906, l.c.), la larve déforme les bourgeons à l’aisselle des feuilles de Lathyrus pratensis L; le même auteur (1941, l.c.) a collecté l’insecte dans une prairie semi-humide de Basse- Autriche sur Lathyrus pannonicus Jacq.; Lathyrus cicera L est égale- ment cité. L’adulte a été trouvé en mai, juillet et août. Alpes-de—Haute-Provence 2 Angles-les-Alpes, VII 1975, 1 d (P. Poor leg., sec. DIECKMANN, in litt.) Afrique du Nord, Péninsule Ibérique, Sicile, Allemagne, Tchécos- lovaquie, Autriche, Hongrie, Grèce, Nord-Kazakhstan. Je n’ai pas vu cette espèce. H3 p. 1645 (A) Apion platalea, distribution 2 A revoir compte tenu de la confusion avec afer. Provenances vérifiées 2 Moselle; Jura; Côte-d’Or; Charente; Gironde; Lot-et—Garonne; Lot; Ardèche: Gard; Ain; Alpes-Mariti- mes!. Surtout dans les endroits secs sur Lathyrus tuberosus L et L. silvestris L (T : 228). (B) Avant 124. Apion gyllenhali, intercaler : l23"". Apion (Eutrichapion) afer Gyllenhal 1833, in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. I, 1 : 291; — validirostre Gyllenhal 1833, ibid. 2 301; — furvum Sahlberg 1834, Ins. Fenn. II 2 17; -— puncticolle Stephens 1839, Manual: 259; — unicolor Thomson 1865, Skand. Col. VII: 69; — D1EcKMANN 1976: 117-128; 1977 2 101, 102; EHRET 1983b: 164. Espèce confondue jusqu’à présent, ainsi que ses synonymes indiqués ci-dessus, avec Apion platalea, et dont la séparation revient à DIECKMANN. Les différences entre afer et platalea sont clairement indiquées par le tableau et les figures. La forme du rostre est, comme pour platalea, un peu variable, et en particulier son épaississement devant l’insertion antennaire peut être importante ou imperceptible chez les 2 sexes. Vit dans les lieux humides ou moyennement secs: bords des chemins, prairies humides, bords des eaux, sur Lathyrus pratensis L (A. platalea est généralement trouvé dans les lieux secs sur Lathyrus tuberosus L,). L’adulte est présent de la mi-avril à septembre. Paraît en France plus commun que platalea. Seine-Maritime; Eure; Seine-et-Mame !; Yonne; Moselle, Côte- d’Or; Saône-et—Loire; Doubs; Charente; Cher; Lot !; Puy-de—Dôme !; Allier 1; Jura !; Vaucluse !; Drôme !; Aveyron !; Ardèche; Alpes- Maritimes 1. Probablement toute l’Europe; Sibérie. (C) Apion gyllenhali, illustration 2 rostre, fig. 98a,b.
370 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 H3 p. 1646 Espèce n° 125, orthographe: flavïemoratum; ajouter en synonymie jlavofemoratum auct. (nec Herbst); ajouter la référence bibliographi- que : DIECKMANN 1977 : 103. H3 p. 1647 La variété scabiosum est à ériger en espèce propre : 125"". Apion (Eutrichapion) scabiosum Weîse 1889, Dt ent. Z. : 184; — croceüermoratum sensu HOFFMANN 1958 (nec Kiesenwetter). La seule différence utilisable pour séparer scabiosum de jlavyfemo- ratum est la forme du pénis du d (voir fig. 970-c, p. 364). Pas rare en Provence !; Corse 1. Les autres provenances indiquées par HOFFMANN sont à vérifier. H3 p. 1648 Apion croceïemoratum, espèce du Bassin méditerranéen oriental, est à supprimer de la Faune de France. H3 p. 1650 Apion melancholicum, distribution, ajouter : Puy—de—Dôme 1; Lozère !; Ardèche 1; Alpes-Maritimes 1; Hautes-Alpes (EHRET, in Iitt.). H3 p. 1657 4e ligne à partir du bas, remplacer par : l35"".Api0n (Eutrichapion) fîlicorne Wencker... H3 p. 1658 Remplacer 1’espèce no 135b" par : 135a. Apion (Eutrichapion) curtisi junàzeri B0heman... (Serait à transférer avant filicome) H3 p. 1659 lœ ligne, remplacer par : 135'".Api0n (Eutrichapion) gavayi Desbr0chers... H3 p. 1662 (A) Apion lanigerum, distribution, ajouter : Côte-d’©r (EHRET 1983b : 183); Hautes—Alpes (EHRET). (B) Apion rapulum, écologie, ajouter: ROUDIER (1962 : 37) confirme que cette espèce vit sur les Coronilles. H3 p. 1663 Apion aeneomicans, illustration : silhouette de l’arrière—corps, fig. 99a.
GEN. APION 371 H3 p. 1665 Apion cognatum, distribution, ajouter : Gard, Bouches—du-Rhône, Var (T : 229) H3 p. 1667 Apion punctirostre, distribution, ajouter : Côte-d’Or (J. BARBIER); Alsace (SOREL 1983 : 11) H3 p. 1670 Apion scutellare, distribution, ajouter: Yonne (EHRET 1983b: 190); Ariège : Aulus—les—Bains (PÉRICART). H3 p. 1672 Apion inlermedium, distribution, ajouter : Lozère : Florac, Causse Méjean (PÉRICART). H3 p. 1672-1674 Remplacer le texte relatif à Apion l0ti par les textes ci—après adaptés de DIECKMANN (1973a), relatifs aux 3 espèces jumelles l0ti, fallens et plumbeomicans. 157. Apion (Eutrichapion) lati Kirby 1808, Trans. linn. Soc. Lond., 9 : 58; —— angustatum Kirby 1811, l.c., 10 : 352; — languidum Gyllenhal 1833, in Schônherr, Gen. Spec. Curc. I: 292; -— maroccanum Des- brochers 1908, Frelon, 16 2 84. — Incertae sedis : ? Ioti var. tenuirostre Desbrochers 1903-04, Frelon 12: 109; —— ‘? derelictum Desbrochers 1907-08, Frelon : 90; — ? loli ab. brunneirostre Gerhardt 1910, Dt ent. Z.: 557. —- HUsTAcHE 1931, Apionimzec 266 (part.); SMNTE-CLA1R12 DEVILLE 1939, Cat. France 2 385 Quart.); HoFFMANN 1958 (H3 : 1672) Quart,). DIECKMANN 1973a : 73-78; 1977 : 94. Corps en général mat, rarement avec un faible reflet plombé (dans ce cas, confusion possible avec plumbeomicans). Pronotum, comme chez plumbeomicans, finement ponctué, à points peu serrés : seulement très rarement la ponctuation est aussi dense que celle de fallens. Chez de nombreux spécimens les élytres sont ovales (fig. 99d), avec la plus grande largeur au milieu, mais souvent aussi l’arrière-corps est ovale avec la plus grande largeur en arrière du milieu (fig. 99e), et ressemble alors à celui de plumbeomicans. Entre ces 2 formes existent des gradations, mais il est rare que la forme des élytres soit celle de fallens (fig. 99b). Longueur et forme du rostre très variables, celui-ci tantôt à côtés parallèles, tantôt s’amincissant vers l’apex; un épaississement peut exister à l’insertion antennaire; en général on peut difficilement séparer les 2 sexes d’après la forme du rostre; en moyenne le rostre est plus robuste que celui de plumbeomicans. Apion l0ti peut seulement être confondu avec plumbeomicans, et seulement pour le sexe Q , car les d se séparent par les formes des pénis (fig. 99j§g). Les caractères des stries frontales indiquées au tableau sont généralement fiables pour la discrimination des 2 sexes (EHRET, comm. pers,). Malgré sa grande variabilité il ne semble pas
372 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 que loti puisse être démembré en races géographiques, car cette variabilité existe également à l’intérieur des série: Ct; même localité d’origine. Vit sur Omithopus perpusillus L, Lotus cormculatus L, et L. tenuis W & K (= tenuïolius L) dans des biotopes variables, secs ou humides : Lotus tenuis est la plante-hôte sur terrains salés; L. uliginosus L est en général évité par cette espèce mais attire A. plumbeomicans (D1EcK· MANN). Cependant, EHRET (comm. pers.) a collecté A. Ioti sur cette dernière plante. Toute la France, très commun. — — Europe, Asie Mineure, Afrique du Nord. Probablement toute la région paléarctique. 147"i‘. Apion (Eutrichapion) plumbeomicans Rosenhauer 1856U), Thiere Andal. : 243; — sicardi Desbrochers 1893, Frelon, 3 : 9; DIECKMANN 1973a : 78; 1977 : 94, 95. — ALONSO 1986 : 200 (synonymie de sicardz). Moins variable qu’Apion loti; cependant il existe une certaine variabilité dans la forme et la longueur du rostre, et dans la densité de la ponctuation du pronotum. Par contre la forme des élytres est assez constante, avec presque toujours la largeur maximale en arrière du milieu (fig. 99c), contour rarement ovale. Les indications sur les différences permettant de séparer plumbeomicans de loti ont été données à propos de ce dernier. Dans l’ensemb1e les spécimens de la région méditerranéenne ont un rostre un peu plus long que ceux d’Europe moyenne, et ceux du Sud présentent sur les élytres un reflet plutôt bleu sombre, tandis que ceux d’Europe plus septentrionale montrent un reflet plutôt verdâtre sombre. Pénis : fig. 99g. Affectionne en Europe moyenne les biotopes humides où il vit sur Omithopus perpusillus L et 0. compressus L (TEMPÈRE, sec DIECKMANN, 1977), et Lotus uliginosus L. D’autres plantes sont aussi citées dans le Sud : Cytisus liniifolius Rungs au Maroc (H3 : 1674), Lotus creticus L en Espagne (EHRET, comm. pers.), L. omithopodioides L en Vaucluse (PÉRICART). Selon DIECKMANN, commun sur sa plante-hôte bien que peu répandu dans les collections (difficulté d’accès des Lotus en prairie humide). Les larves se développent dans les fruits de la plante—hôte. Finistère; Seine-et-Marne 1; Eure; Saône—et-Loire, Côte—d’©r, Nièvre (EHRET 1983b : 155); Jura 1; Gironde (TEMPÈRE), Creuse 1, Haute-Vienne, Puy-de-Dôme 1, Lot 1, Dordogne 1, Landes 1, Ardèche 1, Bouches-du—Rhône 1, Var 1; Vaucluse : commun 1; Hautes—Alpes; Alpes-de-Haute-Provence 1, Alpes-Maritimes 1, Pyrénées-Orientales 1, Ariège 1, Corse 1 (1) Une étude toute récente d’ALONS0 (comm. pers.) confirmée par EHRET (in litt.) semble conclure à l’existence, dans le groupe d’Api0n loti, d’une quatrième espèce, extrêmement voisine de plumbeomicans. Il s’agit d’Apion modestum Germar 1817 (Mag. Ent. ll : 234). Les données écologiques et de distribution géographique apportées ici pour plumbeomicans se rapporteraient pour la plupart à modestum. Le véritable plumbeomicans existerait aussi en France: Yonne, Saône-et-Loire (EHRET), Vaucluse sur Lotus omithopodioides (PÉRICART, d’après EHRET). L’Apion sicardi (sensu DMECKMANN) se rapporterait à modestum et le véritable sicardi Desbrochers à plumbeomicans. A. modestum se distinguerait d’A. plumbeomicans par son corps plus bref, son rostre plus court, ses interstries élytraux convexes (plans, chez plumbeomicans ).
SUBFAM. RHYNCHITINAE 373 Angleterre, Portugal, Suisse, Italie, Allemagne, Tchécoslovaquie, Suède, Pologne, U.R.S.S., Balkans, Afrique du Nord. 147‘°'. Apion (Eutrichapi0n)fallens Desbrochers 1895-96, Frelon, 5 : 275; — fallax Wencker 1864 (nec Wollaston), Abeille 1 : 242. — DIECKMANN 1973a : 71 à 82; 1977 : 94, 95. Espèce assez facile à reconnaître par ses caractères externes: pronotum fortement et densément ponctué, élytres plus élancés que chez l0ti et plumbeomicans, à côtés presque parallèles (fig. 99b) avec un faible reflet bleu noir. Chez les quelques spécimens dont les élytres sont arqués sur les côtés, la largeur maximale de ceux-ci est vers le milieu. Le rostre est moins arqué, et le plus souvent s’atténue apicalement. Le pénis (fig. 99h,z) est conformé comme celui de plum- beomicans, les côtés arqués-convexes avant l’extrémité, souvent en forme de spatules. La plante—hôte n’est pas connue; l’insecte semblerait rechercher les sols salés ce qui laisserait suspecter un Lotus halophile. Les adultes ont été trouvés d’avril à septembre. Les provenances suivantes sont citées par DIECKMANN: Loiret : Saint-Maurice; Gironde : Talais; Gard : Aigues—Mortes; Bouches- du-Rhône : Albaron; Var : Hyères; Corse : Pont-du-Liamone, Calda— niccia. Italie, Suisse, Autriche, Hongrie, Yougoslavie, Roumanie, Grèce. H3 p. 1674 3€ ligne avant la tin, numéro de 1’espèce, écrire 148, non 149. SUBFAM. RHYNCHITINAE GEN. APODERUS H3 p. 1685 Apoderus erythropterus, distribution, ajouter : Saône—et—Loire : Pont-sur—Eille, 25 VII 1984 (VINCENT 1). GEN. DEPORAUS H3 p. 1694 (A) Tableau des espèces, alternative n° 2, remplacer par : 2. Elytres courts, subcarrés, à peine 1,25 fois aussi longs que larges; Prothorax plus large que la tête yeux compris. Pattes noires. Espèces plus grandes : Long 2 3,5-4,4 mm .............................. 2""
374 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 — Elytres plus longs, rectangulaires, 1,5 fois aussi longs que larges. Prothorax luisant, à ponctuation serrée, non chagriné, non ou indistinctement sillonné, nettement plus étroit que la tête yeux compris. Rostre aussi long ( Q) ou presque aussi long (6*) que la tête, arqué. Pattes rougeâtres ou brunes. Plus petit : Long : 2,5-3,5 mm .................................................. 3. marmerheimi 2"". Pronotum avec un sillon médian indistinct et des sillons latéraux à peine visibles, densément ponctué, mat. Elytres à stries de points plus fortement enfoncés et interstries plus étroits, faible- ment convexes (tig. 99L p. 366). Pubescence du corps et des pattes brun sombre; poils des élytres plus denses et plus fortement courbés vers l’arrière. Pénis plus étroit, les côtés moins sinués près de la pointe (fig. 99l). Long 2 3,4-4,3 mm .. 2. tristis — Pronotum marqué d’un sillon médian plus profond et de sillons latéraux presque aussi profonds que celui-ci; intervalles entre les points sur le disque plus larges, si bien que le pronotum paraît plus brillant. Elytres à stries de points plus fins et interstries plus larges, plats (fig. 99k). Poils des élytres et du disque du pronotum généralement bruns; pattes et souvent aussi côtés de la tête et du pronotum à pubescence blanc jaunâtre ou blanc grisâtre; poils des élytres moins denses et plus fortement relevés. Pénis plus large, les côtés sinués près de la pointe (fig. 99m). Long : 3,6-4,4 mm ...........- . .......................... 2 bis. seminiger (p. 374) (B) Notes du bas de la page : les renvois 1 et 2 sont inversés. Celui relatif à l’inutilité du sous-genre Chonostropheus est contestable puisque ce sous-genre comporte, selon DIECKMANN (1970b), 4 espèces, dont 2 paléarctiques, tristis et seminiger. H3 p. 1696 Deporaus tristis, description : Les 2 sexes se distinguent seulement et difficilement par la largeur du pronotum et la longueur du rostre; les autres caractères sexuels secondaires donnés par HoFFMANN (7e à 5** lignes à partir du bas de la page) sont erronés (DIECKMANN 1970b : 581). La « variété >> seminiger est une espèce propre; supprimer les 2 lignes s’y rapportant, voir texte infra. H3 p. 1698 Avant 3. Deporaus marmerheimi, intercaler : 2"i‘. Deporaus seminiger Reitter 1880, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, 30 I 516; — bavariensis (Voss) 1939, Mitt. münchn. ent. Ges. 29 : 614. — DIECKMANN 1970b : 582, 585. Se sépare de Deporaus tristis par les caractères indiqués au tableau. La profondeur des sillons longitudinaux du pronotum et la largeur du pronotum sont variables à l’intérieur de chaque sexe; de même la sinuosité antéapicale du pénis est variable. Cette espèce vit, comme D. tristis, sur des arbres du genre Acer. En Caucase elle se tient à la limite des bois vers 1 900-2 000 m. En Europe occidentale c’est également un insecte de montagne, dont Acer
GEN. RHYNCHITES 375 pseudoplatanus L est probablement la principale plante nourricière. D’après L. DIECKMANN, V. PLANET avait collecté en Grande-Chan treuse 3 spécimens sur cet arbre, qui est aussi mentionné comme végétal-hôte au Pays de Bade. Les adultes ont été collectés en avril, mai, juin et août. Confondu probablement dans les collections avec Deporaus tristis. Alpes—Maritimes : Saint-Martin-Vésubie 2 VII 1960 (VAN DE WALLE); Isère : La Ruchère, Grande-Chartreuse VI 1922 ! (V. PLANET); Hau- tes-Alpes: Durbon 25 VI l9l4! (V. PLANET); Alsace: Strasbourg (d’après DTECKMANN); Ain : Hauteville 18 V 1948 (G. et J. PÉRICART). Suisse, Allemagne, Autriche, Italie, Turquie, Caucase, Géorgie. H3 p. 1699 Deporaus marmerheimi, distribution, ajouter : Oise : Bachivilliers ! (RUTER); Val-d’Oise: Bois-Corbon (O. SCHMITT !); Seine-et-Mame: forêt d’Armainvilliers (PÉRICART); Côte-d’Or : Seurre l; Pyrénées- Atlantiques : Bilhères 11 VII 1973 (PÉRTCART). GEN. RHYNCHITES (sensu HOFFMANN) H3 p. 1700 (A) Tableau des sous-genres, altemative n° 3, let alinéa, 4e ligne, orthogra- phe : Coenorhinus. (B) Id., 2** alinéa, compléter : « (p. 1722) Lasiorhynchites. » (C) Nota : Coenorhinus, Lasiorhynchites et Pselaphorhynchites sont considé- rés aujourd’hui comme des genres (DIECKMANN 1974a). H3 p. 1701 (A) Altemative n<> 2 du tableau des espèces, l" alinéa, demière ligne, écrire : giganteus, au lieu de versicolor. (B) Milieu de la page, espèce no 1, remplacer les 2 premières lignes par : 1. Rhynchites (s.str.) giganteus Krynicki 1832, Bull. Soc. Nat. Moscou, 5: 144; —— versicolor Costa 1839, Degl. Ins. d’Otranto: 16; — recti- rostris Gyllenhal... H3 p. 1708 Rhynchites cupreus, distribution, ajouter : Gironde (TEMPÈRE) (T : 230). H3 p. 1711 Rhynchites àethiops, distribution, ajouter : Puy—de-Dôme (VEILLAT, sec. ROUDIER)
376 CORRECTIONS ET COMPLÈMENTS AU VOLUME 3 GEN. COENORHINUS H3 p. 1711 Titre du second tiers de la page, remplacer par : Gen. COENORHINUS Thomson 1859, Scand. Col., I : 130 — Coenor- rhinus auct. Dessus du corps pourvu d’une pubescence dressée; stries élytrales comportant une striole scutellaire, arrière—corps trapu, 1,2-1,3 fois aussi long que large; rostre faiblement arqué, plus court chez le d que chez la Q ; yeux du d plus gros que ceux de la 9 ; angle apical interne de tous les tibias des c3' avec une petite épine brun jaune émergeant à peine des soies terminales, ceux des 9 avec 2 épines; corps bleu métallique sombre, vert sombre ou bronzé (rouge chez aequatus). H3 p. 1712-1721 Remplacer dans les noms des espèces n¤ 8 à 15 : Rhynchites (Coenarhi- nus) par Coenorhinus. H3 p. 1717 (A) Coenorhinus interpunctatus, distribution, ajouter 2 Seine—et—Marne (PÉ- RICART). (B) Coenorhinus abeillei, distribution, ajouter: Var: Vérignon VII 1983 (PONEL; TEMPERE vid.), Vit aussi sur Acer campestre L (l` : 231). GEN. LASIORHYNCHITES H3 p. 1722 1*** ligne, remplacer par : Gen. LASIORHYNCHITES Jekel 1860, Ins. Saunders II : 227; — Rhynchites subg. Lasiorhynchites auct. Striation élytrale comportant une striole scutellaire. Arrière-corps élancé, 1,4-1,7 fois aussi long que large. Corps couvert d’une pubes- cence dressée. Rostre généralement droit, aussi long que le pronotum; tête légèrement resserrée en arrière; chez les o' yeux plus grands et mandibule supérieure plus petite que chez les Q (sauf pour sericeus); extrémité apicale interne de tous les tibias des 6* armée d’une fine épine; chez les Q , une épine aux protibias, 2 sur les autres (2 sur tous les tibias pour sericeus).
GEN. PSELAPHORHYNCHITES 377 H3 p. 1722-1725 Remplacer pour toutes les espèces : Rhynchites (Lasiorhynchites) par Lasiorhynchites. H3 p. 1723 Lasiorhynchites coeruleocephalus, distribution, ajouter: Puy-de-Dôme (RoUD1ER). GEN. PSELAPHORHYNCHITES H3 p. 1726 Remplacer Subg. Pselaphorhynchites par : Gen. PSELAPHORHYNCHITES Schilsky 1903, in KUs·rER & KRAATZ, Kâfer Eur., 40, p. F et H. — Rhynchites subg. Pselaphorhynchites auct. Dessus du corps couvert d’une pubescence sombre, couchée, très peu visible, paraissant glabre à faible grossissement. Striation élytrale comportant une striole scutellaire. Arrière-corps environ 1,5 fois aussi long que large. Rostre faiblement arqué, plus bref chez le 6 que chez la Q , yeux du d plus gros que ceux de la Q. Angle apical inteme des méso- et métatibias des 2 sexes armé d’une petite épine noire. Corps bleu métallique sombre. H3 p. 1726-1729 Remplacer, pour les 3 espèces, Rhynchiœs (Pselaphorhynchites) par Pselaphorhynchites. H3 p. 1728 Pselaphorhynchites longiceps, distribution, ajouter : Seine—et—Marne (PER1cART); Ardennes, tourbière (PÉRICART).
CORRECTIONS AU « SUPPLEMENT AUX 3 VOLUMES » (Volume 3, p. 1733 à 1754) Commentaires sur diverses observations acceptées ou non acceptées dans le présent ouvrage H3 p. 1733 — Correction de H1 p. 81 2 voir p. 26. H3 p. 1734. —— Correction de H1 p. 82 : conceme Otiorhynchus pourtoyi aubryi, non ehlersi; voir tableau p. 27 et description p. 31. H3 p. 1735. — Correction de H1 p. 128 : voir observation p. 35. — Correction de H1 p. 142 : voir p. 37. H3 p. 1736. — Correction de H1 p. 180 : voir commentaire p. 37. H3 p. 1737. —— Correction de H1 p. 181 (Nota 2 lignes 4 et 6, il s’agit de Peritelus V (Meira) elongatulus, non elegantulus) : voir p. 42-43. — Correction de H1 p. 188 : voir traitement proposé p. 43-46. H3 p. 1739. — Correction de H1 p. 270 : orthographe : Polydrusus. H3 p. 1740. — Correction de H1 p. 300 : voir p. 60 et 63. H3 p. 1741. L —— Correction de H1 p. 358 : voir p. 70-72. H3 p. 1742. — Correction de H1 p. 398 : le matériel serait à vérifier.
380 CORRECTIONS AU « SUPPLEMENT AUX 3 VOLUMES » H3 p. 1743. — Correction de H1 p. 420-421 : voir p. 85. — Correction de H1 p. 438 à supprimer, voir p. 89. H3 p. 1745. — Correction de H1 p. 467 : voir p. 93. — Correction de H1 p. 479 : à supprimer, voir p. 89. H3 p. 1746. — Correction de H2 p. 561 : inintelligible, renvoi erronné. — Correction de H2 p. 564 (écrit par erreur 554) 2 la lm ligne de cette correction est erronée, à remplacer par « Rhytirrhinus veyreti Solari 1954, Boll. Soc. ent. Ital. 2 125 (Vey... ». Voir p. 129. — Corrections de H2 p. 565, 566 : voir nouveau texte sur les Pseu- dorhinus, p. 126-133. H3 p. 1747. — Correction de H2 p. 589: citation probablement erronée. Ma propre citation de Corse pour cette même espèce (PÉRICART 1956b : 133) est également erronée. — Correction de H2 p. 595 : voir p. 141. — Correction de H2 p. 607 : voir observation p. 144 sous 606 (D). H3 p. 1748. — Correction de H2 p. 618 2 voir p. 146. H3 P. 1750. — Correction de H2 p. 899 : Le tableau correspondant a été convena- blement modifié, voir notamment p. 215-216. H3 p. 1751. — Correction de H2 p. 996 : voir p. 220 et 227-228. — Correction de H2 p. 1000 : Le nouvel arrangement du tableau rend cette correction inutile. H3 p. 1752. — Correction de H2 p. 1048: Le nom Calandra est aujourd’hui invalidé par la C.I.N.Z.. — Correction de H2 p. 1098 2 voir p. 243. H3 p. 1754. — Correction de H2 p. 1193 : voir p. 266. — Correction de H2 p. 1194 : voir p. 266.
CORRECTIONS À L’INDEX ALPHABÉTIQUE DES VOLUMES H1, H2, H3 H3 p. 1814 2° colonne, lœ ligne, ajouter au—dessus de lanuginosus (Trach.), lanuginosus (Ot), 54, 65. H3 p. 1819 lœ colonne, intercaler à l’endroit convenable: nanus (Ceut.), 910, 1007. H3 p. 1820 2€ colonne, intercaler à l’endroit convenable 2 noxius (Per.), 167, 173. H3 p. 1822 2° colonne, pour pavidum (Ap.), lire : 1659, non 1652. H3 p. 1825 îîjgcolonne, intercaler à l’endroit convenable: punctiventris (Both.), H3 p. 1829 lœ colonne, en lm place, ajouter : samarense (Ap.), 1586. H3 p. 1830 lm colonne, intercaler à l’end1·oit convenable : setifrons (Pol.), 258. H3 p. 1832 2** colonne, pour sulcatus (Ot.), lire 124, non 130. H3 p. 1835 1f= colonne, lignes 23, 24, 26 : lire turbatus, non turbartus ni turbatuus. H3 p. 1837 2° colonne, ligne 19, pour Zacladus, lire 845, non 745.
LES ESPECES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS GERMAR 1824 par Roman BOR0vEc (Nechanice, Tchécoslovaquie)(') TABLEAU DES ESPÈCES 1. Apex des protibias tronqué obliquement, avec une lisière de fines soies jaune rougeâtre (fig. 108f p. 398) ........................................ 2 — Apex des protibias arrondi ou divisé en lobes, pourvu d’épines jaune rougeâtre, brun noir ou noires (fig. 106a-k p. 395, 1070-k p. 397, l08a-e, g p. 398) ..............,................................................... 4 2. Ongles soudés à la base. Pronotum fortement granulé, élytres finement granulés. Scrobes s’effaçar1t bien avant les yeux, et séparés de ceux—ci par des lignes de fines squamules (comme fig. 110b p. 402). Elytres découpés en arc à la base, largeur maximale vers le tiers postérieur ou le quart postérieur (fig. 105b p. 392). Stries élytrales étroites, formées de petits points. Squa- mules dressées des élytres minces, presque piliformes, au plus aussi longues que la largeur d’un demi-interstrie. Pénis vu de dessus à côtés parallèles, largement arrondi en avant, avec une petite pointe, et vu de profil régulièrement arqué (fig. l02n,p,q ). Long : 2,3-2,8 mm ...................................... 23. granulatus (p. 414) —— Ongles libres. Dessus du corps non granulé. Scrobes atteignant les yeux (fig. ll0c p. 402). Elytres à base rectiligne, largeur maximale au milieu. Stries élytrales larges, formées de points bien marqués. Squamules dressées des élytres larges, au moins aussi longues que la largeur d’un demi—interstrie ...................... 3 3. Dessus du rostre à côtés parallèles ou légèrement convergents d’arrière en avant, avec un sillon longitudinal; scrobes vus de dessus apparaissant chacun comme une strie sombre délimitée par son bord supérieur et inférieur (fig. 109k p. 400); moitié basale des scapes faiblement arquée. Yeux beaucoup plus grands. Pronotum plus large, avec au milieu un sillon longitudi- nal superficiel. Elytres plus courts, ovales, à côtés distinctement arrondis, les soies dressées plus longues et plus fortement claviformes, celles de la moitié postérieure aussi longues ou plus longues que la largeur d’un interstrie. Pénis plus allongé et, vu de profil, rectiligne vers son milieu et un peu redressé apicale- ment (fig. 102j,k,m ). Long : 2,6-3,3 mm .... 20. aristatus (p. 412) (l) Traduit de Pallemand par J. Péricart.
384 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS N C F I vn N O H m /\., Fig. 100. Gen. Trachyphloeus, forme des pénis : corps vu de dessus et de profil, et extrémité apicale vue à l’aplomb. — a-c, altemans; d-f, caussem1rdus,·g-i, m0r1speIiensis,·j-m, gallicus; n-q, meregallii; r-u, Iaticollis (t, de Corse; u, de Calabre). — Echelle en mm. — R. BOROVEC del. — Dos du rostre distinctement rétréci vers l’avant, avec un sillon longitudinal; scrobes vus de dessus apparaissant chacun comme une ligne sombe étroite délimitée par ses bords inférieur et ° supérieur, seulement élargie en avant ou en arrière (fig. l09m); moitié basale des scapes sinuée en S. Yeux plus petits. Pronotum plus étroit, sans sillon médian longitudinal. Elytres plus compri- més, à contour presque quadrangulaire, à côtés rectilignes ou seulement imperceptiblement arrondis; soies dressées plus fines, moins fortement claviformes, celles de la moitié postérieure plus courtes ou aussi longues que la largeur d’un interstrie. Long 2 2,4-2,8 mm ............................................................ 2l.0livieri (p. 413)
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 385 4. Protibias arrondis à leur apex, qui est armé d’épines noires d’égales grandeurs (fig. 108e). Rostre séparé du front par un sillon transversal. Yeux plus grands (fig. 109n,p p. 400) .......... 5 — Protibias armés apicalement d’épir1es brun jaune ou brun noir d’inégales grandeurs, faiblement ou fortement lobés chez les 9 (les lobes sont indistincts chez les d ) (fig. l06a-k, l07a-k, 10Sa-d, g). Pas de sillon transversal entre le rostre et le front. Yeux plus petits (fig. 109aj) ........................................................ 7 5. Squamules dressées sur la tête autour des yeux, sur le pronotum et sur les élytres, aussi longues ou plus longues que la largeur d’un interstrie, distinctement saillantes hors de la silhouette du corps. Elytres longs, à épaules bien développées, non élargis vers l’arrière, à côtés faiblement arrondis, presque parallèles (fig. l04i). Second article des tarses aussi long que large. Tout le corps gris jaunâtre, avec 2 lignes brunes longitudinales sur le pronotum, quelques taches brunes sur les élytres, et 3 marques brunes transversales sur le quart postérieur de ceux-ci, interrom- pues au milieu par la suture claire. Long : 3,0-3,9 mm. 17. setiger — Squamules dressées de la tête et du pronotum très courtes, celles des élytres au plus aussi longues que la largeur d’un demi- interstrie, et seulement celles de la moitié postérieure des élytres apparaissant distinctement saillantes hors de la silhouette du corps. Elytres courts à épaules effacées ou à épaules visibles, un peu élargis en arrière, avec les côtés arrondis (fig. 104g,h p. 391). Second article tarsal plus large que long. Corps gris ou noir, funicules antennaires et tarses plus clairs. Dessus densément couvert de Squamules brillantes, gris-blanc, formant des taches, souvent avec un faible reflet métallique; élytres avec un dessin presque en damier .......................................................................... 6 6. Dessous du rostre plus étroit, yeux plats (fig. l09n ). Elytres plus étroits, épaules effacées (fig. l04g ). Long : 2,8-3,8 mm .............. ...................................................................... l5. bfoveolatus (p. 409) — Dessous du rostre plus large, yeux faiblement convexes (fig. 109p ). Elytres plus trapus, épaules visibles (fig. 104h ). Long : 2,8-4,0 mm ................................ _ 16. angustisetulus (p. 410) 7. Scrobes vus de profil atteignant le bord inférieur de l’œil (fig. ll0d p. 402), et visibles de dessus sur toute leur longueur (comme fig. 109m ). Protibias avec un élargissement apical antéro-externe (fig. 108g p. 398). Pronotum sans sillon médian ni impression. Long 1 2,5-3,0 mm .......................... 22. jeani (p. 413) - Scrobes, vus de profil, n’atteignant pas les yeux (fig. ll0a,b ), et visibles seulement de dessus dans leur partie apicale, ou complè- tement invisibles (fig. l09aj). Apex des protibias distinctement ( Q ) ou indistinctement (d) trilobés (fig. l06a-k, l07a-k, 108a-d ). Pronotum le plus souvent pourvu d’un sillon médian ou d’une impression ........................................................................................ 8 8. Les interstries impairs des élytres portent seuls des soies dressées (Groupe de TZ altemans) .............................................................. 9
386 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS I') T" U G Fig. 101. Gen. Trachyphloeus, forme des pénis 1 corps vu de dessus et de profil, et extrémité apicale vue à l’aplomb (suite). — a-c, fusciscapus; d-f, rectus; g-j, notatipemzis (i, de Tunis; j, de Corse); k-m, recognitus; p-r, angustus; s-u, Iothari. — Echelle en mm. — R. Bokoviac del — Tous les interstries des élytres portent des soies dressées, celles-ci parfois rares sur les interstries pairs (T spinimanus, T notati- permis) ............................................................................................ 13 9. Antennes robustes. Scape fortement élargi apicalement, la partie apicale aussi large que les protibias vers leur milieu; ler article du funicule très large, seulement indistinctement plus long que large; 2€ article large, indistinctement plus long que large mais clairement plus court que le I"; articles 3 à 7 transversaux, le
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACH YPHLOE US 387 3c le plus court, les suivants progressivement plus longs (fig. llla p. 404). Scape, funicule et massus rouge brun sombre. Protibias de la Q fortement trilobés à l’apex, la découpure externe plus longue, plus profonde, les 2 épines du lobe médian rapprochées (fig. 106a p. 395) ............................................................................ 10 — Antennes élancées, scape faiblement élargi apicalement, la partie apicale distinctement plus mince que l’épaisseur des protibias vers leur milieu; let article du funicule plus de 1,5 fois aussi long ~ FT) q Fig. 102. Gen. Trachyphloeus, forme des pénis : corps vu de dessus et de profil, et extrémité apicale vue à l’aplomb. — a-c, pericarti; d-f, spinimanus; g-î, scabriculus; j·m, aristatus; n-q, granulzztus. — Echelle en mm. — R. Bokovsc del
388 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS que large, le 2** article mince, conique, presque 2 fois aussi long que large, distinctement ou indistinctement plus court que le lc'; articles 3-5 aussi longs que larges, les 6 et 7 plus larges que longs (fig. lllb). Scape, funicule et massue rouge jaune. Protibias de la Q faiblement trilobés à l’apex, la découpure exteme plus courte et plus rectiligne, les épines du lobe médian bien écartées (fig. 106df) .................................................................................... 12 10. Pronotum fortement resserré avant le bord antérieur, présentant sa largeur maximale sur le tiers antérieur, et de là régulièrement rétréci jusqu’à l’arrière; un sillon longitudinal à bords adoucis est visible sur la région postérieure et atteint presque le milieu du disque. Elytres plus longs et plus étroits, en ovale allongé, à côtés faiblement arrondis, presque droits, la largeur maximale vers le milieu (fig. 103c p. 390). Pénis largement arrondi à l’apex (fig. l00j,k,m ). Long : 2,5 mm .......................... 4. gallicus (p. 399) — Pronotum présentant sa largeur maximale entre son milieu et son tiers postérieur, plus distinctement rétréci en avant qu’en arrière, avec dans la moitié basale des fossettes peu marquées diverse- ment développées, ou avec un sillon longitudinal court, peu marqué. Elytres ovales, plus courts et plus larges, à côtés régulièrement arrondis, la largeur maximale vers le milieu (fig. l03a). Pénis atténué en avant, ou avec une sinuosité (fig. l00a,b,c, l00d,e,f p. 384) ...................................................... 11 11. Pénis vu de dessus distinctement atténué avant l’apex, avec les bords un peu concaves, et vu de profil avec la pointe très faiblement arquée vers l’intérieur (fig. 100a,b,c). Long : 1,3-3,0 mm ........................................................ 1. altermms (p. 396) — Pénis vu de dessus un peu sinué-atténué avant l’apex, à rétré- cissement graduel, à apex largement arrondi (fig. l00d,e,f). Long : 2,3-2,8 mm .................................... 2. caussemzrdus (p. 398) 12. Pronotum plus long, faiblement resserré en avant, avec sa largeur maximale vers le tiers antérieur, et en cet endroit un peu proéminent latéralement; puis régulièrement rétréci vers l’arrière, les côtés un peu concaves (fig. 103b p. 390). Pronotum pourvu sur le disque d’un sillon longitudinal large, peu marqué, à bords émoussés, allant du milieu à la base, et avec de chaque côté deux impressions larges et distinctes séparées par une carène transver- sale large et obtuse, s’élevant en légère bosse vers les bords latéraux. Protibias armés de 5 épines apicales (fig. 106d,e ). Onychium plus long, 1,5 fois ou légèrement plus de 1,5 fois aussi long que l’article précédent (fig. 110e ). Pénis vu de dessus à côtés parallèles sur les 2/3 de sa longueur à partir de la base, puis régulièrement atténué en pointe aiguë sur son 1/3 apical (fig. 100g,i p. 384); vu de profil, régulièrement arqué, avec la pointe indistinctement courbée vers l’intérieur (fig. 100h ). Long : 2,0-2,8 mm ................................................ 3. monspeliensis (p. 399) — Pronotum plus bref, fortement resserré en avant, avec sa largeur maximale vers le 1/3 antérieur; côtés faiblement convexes sur les 2/3 postérieurs (fig. 103d); disque régulièrement convexe,
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 389 avec un sillon longitudinal étroit qui s’étend du 1/3 antérieur jusqu’au bord postérieur, ce sillon souvent réduit jusqu’à une simple petite fossette devant le milieu du bord postérieur. Protibias armés de 6 épines (fig. l06fg). Onychium plus court, un peu moins de 1,5 fois aussi long que l’article précédent (fig. 110f). Pénis vu de dessus rétréci, puis de nouveau élargi, et se terminant en lancette, avec une pointe distinctement étirée, non aiguë, à bords concaves (fig. l00Vl,q); Vu de profil, irréguliè- rement arrondi, avec la pointe très distinctement recourbée vers l’intérieur (fig. 100p ). Long : 1,8-2,2 mm .. 5. meregallii (p. 401) 13. Dos du rostre présentant sa largeur maximale au milieu, rétréci vers l’avant et vers l’arrière, ou bien avec les côtés parallèles sur le 1/3 postérieur et ensuite rétréci vers l’avant. Scrobes invisibles de dessus (fig. 109ij p. 400). Pronotum portant un sillon médian longitudinal ou une impression devant le milieu du bord postérieur, sans impression devant les angles postérieurs. Scape sinué en S dans sa moitié basale, ou simplement arqué. Squa- mules dressées aussi longues ou plus courtes que la largeur d’un interstrie .......................................................................................... 14 -— Dos du rostre, de la base vers l’avant, faiblement ou fortement, mais régulièrement, rétréci. Scrobes invisibles de dessus, ou visibles seulement dans la partie antérieure (fig. 109b-h ). Prono- tum pourvu d’un sillon médian longitudinal ou sans sillon, avec ou sans impression dans les angles postérieurs. Scape simple- ment arqué dans sa moitié basale. Squamules dressées plus courtes que la largeur d’un interstrie ........................................ 15 14. Dos du rostre présentant sa largeur maximale au milieu, et de là rétréci vers l’avant et vers l’arrière, avec un approfondissement longitudinal distinct (fig. 109i ). Scape bisinué sur son tiers basal. Pronotum fortement transversal, presque étranglé en col derrière le bord antérieur (fig. 104e p. 391), avec un sillon médian lon- gitudinal distinct. Squamules dressées aussi longues que la largeur d’un interstrie. Partie apicale du pénis vue de dessus atténuée, à côtés distinctement concaves (fig. 102g,i p. 387); corps vu de profil presque régulièrement arqué (fig. 102h ). Long : 2,4-3,2 mm .............................................................................. ...................................................................... 13. scabriculus (p. 408) — Dos du rostre présentant sa largeur maximale à la base, les côtés d’abord parallèles, puis ensuite convergents vers l’avant (fig. 109j); dessus plat avec une petite impression longitudinale antérieure. Scape simplement arqué sur son tiers basal. Prono- tum plus large que long, distinctement resserré avant son bord antérieur mais non étranglé (fig. 104f), souvent avec une impres- sion longitudinale au milieu devant la base. Squamules dressées distinctement plus courtes que la largeur d’un interstrie, étroites ou claviformes. Long : 2,4-2,8 mm .............. 14. heymesi (p. 409) 15. Second article du funicule aussi long que large ou indistincte- ment plus long que large (fig. llli ). Scrobes invisibles de dessus. Dos du rostre plan, légèrement rétréci vers l’avant (fig. 109h ).
390 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS l nl l h ` l Fig. 103. Gen. Tmchyphloeus, silhouettes des pronotums et des élytres. — a, altemans; b, monspeliensis; c, gallicus; d, meregallii; e, Iazicollis de Corfu; f, Iaticollis de Tanger; g, fusciscapus; h, rectus; î, notatipermis. — Echelle en mm. — R. BOR0vEc del
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 391 ï Fig. 104. Gen. Trachyphloeus, silhouettes des pronotums ct des élytres (suite). —- a, recognitus; b, angustus; c, Iothari; d, pericarti; e, scabriculus; f, heymesi; g, by’0ve0Iatus,· h, angustisetulus; î, setigerz — Echelle en mm. — R. Bokovzac del, sauf g,h, imités de D1Ec1<MANN, 1980a.
392 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS Fig. 105. Gen. Trachyphloeus, silhouettes des pronotums et des élytres (suite). — a, jeani; b, grzmulatus. — Echelle en mm, — R. Boizovec del. Pronotum sans sillon médian longitudinal ni impression devant la base. Chez la 9 , le lobe externe de l’extrémité des protibias est très éloigné du lobe médian, et la découpure entre les 2 lobes plus profonde (fig. 108:1). Pénis rétréci en avant, l’apex assez bref, arrondi (fig. l02d,ef). Long : 1,8 à 3,0 mm. 12. spinimanus — Second article du funicule 1,5 fois ou plus de 1,5 fois aussi long que large (fig. 111c-h ). Scrobes vus de dessus plus ou moins visibles sur la partie apicale du rostre. Dos du rostre plan ou avec un sillon médian longitudinal, faiblement ou fortement rétréci vers l’avant (fig. 109b-g ). Pronotum marqué d’un sillon médian longitudinal ou d’une impression devant la base (excepté chez T rectus et T notatzpennis qui n’ont ni sillon ni impression). Chez la Q , le lobe externe de l’extrémité des protibias est beaucoup plus proche du lobe médian, et la découpure entre les 2 lobes plus courte et moins profonde (fig. 106hj, l07a,c,e,gj). Pénis sans saillie dorsale du sac inteme (fig. 100r-u, 10la-u, 102a-c). 16 16. Troisième article tarsal indistinctement plus large et aussi long que le 2€, qui est presque aussi long que large (fig. 110i). Second article du funicule 1,5 fois aussi long que large, articles 4-7 très distinctement plus larges que longs (fig. 111 f). Pronotum sans sillon médian ni impression distincte, seulement resserré trans- versalement en arrière du bord antérieur, plus petit en proportion des élytres (fig. 103i). Protibias armés de 5 épines (fig. 107c,d). Dos du rostre très distinctement rétréci en avant; scrobes presque invisibles du dessus (fig. 109e). Pénis vu de dessus rétréci vers l’avant, largement arrondi, et avec une troncature apicale large ou étroite (fig. 101 g,iJ ); V11 de profil régulièrement arqué (fig. 101h ). Long 2 2,4-3,1 mm .................. 8. notatzpermis (p. 403) — 3c article tarsal distinctement plus large et plus long que le 26, qui est aussi large ou plus large que long (fig. 110g,hj). Second article du funicule 1,5 fois, 2 fois ou plus de 2 fois aussi long que large, articles 4-7 plus larges que longs (fig. 111c-e,g,h ).
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 393 Pronotum sans ou avec un sillon médian, ou avec une impression longitudinale, relativement plus grand en proportion des élytres (fig. 103e-h, 104a-d). Protibias avec 6-7 épines (fig. l06h-k, l07a,b, e-k ). Dos du rostre faiblement ou fortement rétréci vers l’avant; scrobes au moins en partie visibles de dessus (fig. 109b-d, 109fg) ............................................................................................ 17 17. Antennes et tarses élancés, longs. Second article du funicule plus de 2 fois aussi long que large; articles 3-5 aussi longs que larges (fig. lllc,d). Second article des tarses aussi long que large; · onychium étroit à la base et élancé, dépassant le 3c article par 1,5 fois la longueur de ce dernier (fig. 110g) .......................... 18 — Antennes et tarses plus larges, plus courts. Second article du funicule au plus 2 fois aussi long que large; articles 3-5 plus larges que longs (fig. 11le,g,h ). Second article tarsal plus large que long; onychium dépassant le 3= article par un peu moins de 1,5 fois la longueur de ce dernier, plus large à la base (fig. 110hj) (chez I pericarti les tarses sont élancés et presque aussi longs que ceux de II laticollis) .................................................................... 19 18. Rostre élargi en avant, et à dos se rétrécissant fortement de la base à l’apex (fig. 109b). Scrobes, vus de côté, atteignant juste les yeux (fig. 110a) desquels ils sont séparés par des lignes de squamules très fines. Septième article du funicule plus large que long (fig. lllc). Tous les interstries élytraux d’égale convexité, leurs squamules dressées formant des rangées d’égale densité. Lobe externe de l’apex des protibias de la 9 faiblement développé, plus fortement rapproché du lobe médian, l’intervalle bref et rectiligne; épines presque d’égale longueur et épaisseur (fig. 106h). Pénis vu de dessus à bords un peu concaves, terminé en pointe émoussée (fig. l00r,t,u ); vu de profil la partie médiane est rectiligne et la pointe indistinctement recourbée vers l’inté- rieur (fig. 100s ). Long : 2,2-3,1 mm .............. 6. Iaticollis (p. 401) — Rostre à côtés parallèles et dos faiblement rétréci vers l’avant (fig. 109::). Scrobes vus de profil s’effaçant loin avant les yeux et séparés de ceux-ci par des rangées de larges squamules (fig. 110b). Septième article du funicule distinctement plus large que long (fig. llld). Interstries impairs faiblement caréniformes et à rangées de squamules dressées plus denses que celles des interstries pairs. Lobe exteme de l’apex des protibias de la Q bien développé, largement éloigné du lobe médian, l’intervalle large et profondément concave, les épines de longueurs et épaisseurs différentes (fig. 106j). Pénis vu de dessus à côtés parallèles, longuement et régulièrement atténué à l’apex (fig. l01a,c); vu de profil, fortement courbé, à pointe longue- ment prolongée vers l’avant (fig. 101b). Long : 2,5-3,3 mm ...... ........................................................................ 7. fusciscapus (p. 402) 19. Rostre presque aussi long que large, à dos très fortement rétréci vers l’avant, plan (fig. 109d). Protibias des 2 sexes armés à l’apex d’épines brun sombre, indistinctement trilobés, l’intervalle entre le lobe externe et le vestige de lobe médian court et à peine
394 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS concave (fig. 107a,b ). Pronotum, sur le disque, régulièrement convexe, sans sillon médian ni impression, plus large que long, indistinctement étranglé derrière le bord antérieur. Elytres ovales, à épaules effacées, largeur maximale au milieu (fig. 103h). Pénis vu de dessus à côtés faiblement concaves, à pointe brève, les bords de l’amincissement apical indistinctement concaves (fig. l0ld,f); vu de profil, la pointe est prolongée vers l’avant (fig. 101e). Long : 2,2-2,9 mm ............ 18. rectus (p. 411) _ — Rostre plus large que long, à dos fortement rétréci vers l’avant, plan ou avec un sillon médian (fig. 109fg ). Protibias distincte- ment (Q) ou indistinctement (6) trilobés, la découpure entre le lobe externe et le lobe médian longue et profonde chez la Q (fig. 107ej); épines apicales brun jaune. Pronotum marqué d’un sillon médian longitudinal, d’impressions, ou de petites fossettes devant la base et dans les angles postérieurs, plus large ou beaucoup plus large que long, faiblement ou fortement resserré derrière le bord antérieur. Elytres présentant leur plus grande largeur au milieu ou en arrière du milieu, avec des épaules plus ou moins développées (fig. 10411-d) .......................................... 20 20. Pronotum avec un sillon médian longitudinal peu marqué et 2 impressions distinctes de chaque côté, et resserré derrière le bord antérieur (fig. 104b,d). Côtés du rostre parallèles ou faiblement arqués (fig. 109g ). Protibias armés de 6 à 7 épines (fig. 107g,hj,k ). Premier interstrie élytral, en arrière de la base, soit distinctement resserré avec une petite tache blanche tran- chée, soit de forme normale ........................................................ 21 — Pronotum avec ou sans sillon médian longitudinal, mais marqué d’une fossette dans les angles postérieurs, resserré distinctement, presque étranglé derrière le bord antérieur (fig. l04a,c). Côtés du rostre parallèles ou divergents vers l’avant (comme fig. 109b). Protibias avec 6 épines apicales (fig. l07e,jÈi). Premier interstrie élytral normalement conformé, sans étranglement ni tache blanche devant la base ................................................................ 22 21. Protibias terminés par 7 épines. Découpure entre les lobes interne et médian plus grande et moins ouverte (fig. 107j,k). Premier interstrie élytral distinctement rétréci derrière la base, avec une petite tache tranchée de squamules blanches visible du premier coup d’œil. Squamules appliquées du pronotum et des élytres brun noir, avec un dessin distinct de bandes transversales et longitudinales gris blanc. Rostre à côtés parallèles (comme fig. 109c), avec en—dessus un sillon médian longitudinal distinct, large, qui va de l’apex jusqu’au bord postérieur des yeux. Pronotum plus étroit, convexe, à côtés arrondis. Elytres plus larges, convexes, à épaules arrondies (fig. 104d ). Tarses minces, longs, avec le 2e article aussi long que large, très distinctement plus élancé que le 36 (comme fig. 110g ). Pénis vu de dessus à côtés presque parallèles, faiblement rétréci antérieurement, lar- gement arrondi et tronqué apicalement (fig. l02a,c); vu de côté, arqué, la pointe courbée vers l’intérieur (fig. 102b). Long : 2,5-3,1 mm ........................................................ 11. pericarti (p. 406)
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 395 b c % S 9 I k Fig. 106. Gen. Trachyphloeus, extrémités apicales des protibias de droite. — a, altemans 9 ; b, altemans d ; c, gallicus o' ; d, monspeliensis 9 ; e, monspeliensis o'; f, meregallii Q ; g, meregallii ©'; h, Iaticollis 9 ;i, Iaticollis d' ; j, fusciscapus 9 ; k, fusciscapus O'. — Echelle en mm. — R. BOROVEC del.
396 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS — Protibias terminés par 6 épines; découpure entre les lobes interne et médian plus courte mais plus profonde (fig. 107g,h ). Premier interstrie élytral, derrière la base, non resserré, sans petite tache de squamules blanches. Pronotum et élytres bruns, sans dessin distinct. Côtés du rostre faiblement arqués (fig.109g); dessus plan. Pronotum plus large, plan, à côtés presque parallèles. Elytres plus élancés, plans, à épaules obliquement tronquées (fig; 104b). Tarses étroits, brefs, à 2e article plus large que long, un peu plus étroit que le 3e (fig. 110j). Pénis vu de dessus rétréci en avant, atténué, avec les côtés un peu concaves près de l’apex (fig. 101 p,r); vu de profil, courbé, à pointe allongée, distincte- ment arquée vers l’intérieur (fig. 101q). Long : 2,2-3,0 mm ........ ............................................................................ 9. angustus (p. 404) 22. Rostre à côtés parallèles, à dos plan, faiblement resserré vers l’avant (fig. 109]). Articles 3-7 du funicule antennaire plus brefs, distinctement transversaux (comme fig. llle). Pronotum très large (rapport de la largeur à la longueur: 1,36 à 1,50), dis- tinctement étranglé derrière le bord antérieur, à côtés faiblement arrondis (fig. 104a ), avec un sillon médian longitudinal souvent faiblement visible, et avec une fossette dans les angles posté- rieurs. Pénis vu de dessus long et étroit, assez longuement atténué en avant, la pointe à côtés concaves (fig. 101k,n); vu de profil, régulièrement arqué, à pointe allongée (fig. 101m). Long 2 2,3-2,9 mm .................................................... 19. recognitus (p. 411) — Rostre élargi vers l’avant, à dos fortement rétréci vers l’avant (comme fig. 109b), et largement creusé par un sillon longitudinal allant du niveau de l’insertion antennaire à celui du bord postérieur des yeux. Articles 3-7 du funicule plus longs, peu transversaux (fig. 111 g). Pronotum large (rapport largeur/lon- gueur : 1,25 à 1,38), distinctement étranglé derrière le bord antérieur, à côtés droits (fig. 104c); une impression indistincte devant le milieu de la base, et une autre un peu allongée dans le sens longitudinal devant chaque angle postérieur. Pénis vu de dessus bref et large, indistinctement atténué en avant, largement arrondi à l’extrémité, sans troncature apicale (fig. 101s,u ); vu de profil, avec une pointe brève, dentiforme (fig. 101 t). Long 2 2,4-2,8 mm .......................................................... 10. Iothari (p. 405) 1. Trachyphlocus altemans Gyllenhal 1834, in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. Il : 493; — ? scaber Redtenbacher 1858, Fn Austr., 26 éd. : 734; — var. bilekensis Apfelbeck 1898, Glasnik Muzeja Bosn. X 2 310; -— HOFFMANN 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 234; 1950 (H2): 234; PÉRICART 1964 : 3-7; DIECKMANN 1980a : 189-190; BoRovEc 1989 (sous presse). Rostre plus large que long, à dos fortement rétréci jusqu’à l’apex, avec un sillon longitudinal étroit, de développement variable. Scrobes visibles de dessus seulement sur la moitié antérieure du rostre. Interstries impairs des élytres indistinctement ou distinctement suréle- vés. Protibias distinctement trilobés à l’apex (9) ou indistinctement et à` épines petites (ci'); 6 plus petits que les 9 : d 1,9-2,2 mm; Q jusqu’à 3 mm.
LES ESPECES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 397 I J k la un °! Fig. 107. Gen. Trachyphloeus, extrémités apicales des protibias de droite (suite). — a, rectus 9 ; b, rectus 6; C, rl0tütip€rmiS 9 ; d, natatipermis d'; e, recognitus S? ; f, recognitus G'; g, angustus 9 ; h, angustus 6 ; î, lûthari d ; j, pericarli 9 ; k, pericarti o'. — Echelle en mm. —— R. Bonovzc del. Semblable à IX caussenardus et T gallicus. Se distingue seulement du premier par le pénis du d (tïg. 100a-c, IOOJJ), et du second par les caractères donnés à 1’altemative n° 10 du tableau. Vit dans les biotopes chauds et secs; a été collecté jusqu’à l’altitude de 2300m (Turquie). SCHERF (1964: 218) indique que le développement s’effectue dans les racines d’HeIianthemum nummula- rium L. Les imagos ont été capturés durant tous les mois de l’année. DIECKMANN (198021) indique la capture de spécimens avec des œufs ovariens mûrs les 8 IV, 11, 14 et 26 V. Espèce spanandrique. J’ai
398 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS in N © Fig. 108. Gen. Tmchyphloeus, extrémités apicales des protibias de droite (suite). — a, spinimanus 9 ; b, spinimanus cf; c, scabriculus Q ; d, scabriculus o'; e, anguszisetulus Q ; f, aristatus 9 ; g, jecmi Q. -— Echelle en mm. — R. Bokovec del. seulement vu des d des Alpes-Maritimes: Montagne du Cheiron, Cabris, Courségoules, Pic de Courméttes, Mong-Agel, collectés du 25 IV au 5 VII à l’altitude de 400-800 m. HOFFMANN (H1) indique des cï des Alpes—Maritimes (Nice, Beaulieu, M0nt—Mounier, Mont—Boron) et des Pyrénées—Orientales (Montlouis). Toute la France, commun. Toute l’Europe jusqu’à la Scandinavie. Caucase, Algérie. 2. Trachyphloeus caussenardus Péricart 1964: 3-7. — BOROVEC 1989 (sous presse). D’après la description, se différencie de T altemans par le funicule antennaire plus bref et plus large et par la forme du pénis. L’examen d’une grande série de 9 de Il altemans d’Europe méri- dionale, moyenne et septentrionale, et de c3' de France, montre clairement que, chez cette espèce, les articles du funicule sont très courts et larges. La séparation de caussenardus et altermms par ce caractère est donc discutable. Je n’ai trouvé aucun autre critère de différenciation entre les 2 espèces, que seule la forme du pénis du d permet de discriminer (fig. 100df l00a-c ).
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 399 PÉRICART (l.c.) a décrit ce taxon comme alternans subsp. causse- ( nardus. Sur la base des différences de structure des pénis, je suis d’accord avec l’opinion de TEMPÈRE (T: note 26) pour considérer caussenardus comme une espèce propre. Biologie inconnue. Le matériel-type a été collecté en juin. Lozère: Causse Méjean, près du village de Crosgamon, 19 VI 1960, 18 ex. dont 1 d (PÉRICART, série—type).— Autres provenances non confirmées faute de c3' : Lozère : Causse de Sauveterre, 13 VI 1959, 29 (PÉRICART); Causse Noir, près de Lanuéjols, 23 VI 1960, 19 · (PERICART); Aveyron : Causse du Larzac; Saint-Martin—du-Larzac 15 VI 1976, 29 (PÉRICART). 3. Truchyphloeus monspeliensis Hustache 1923, Bull. Soc. ent. Fr. 2 137; — confusus Hustache 1923, Bull. Soc. ent. Fr. 1 246 (nec Formanek, 1907); — hustachei Winkler 1932, Cat. Col. pal., col. 1437 (nom. nov. pr. confusus) (nec Hoffmann, 1932); — HOFFMANN, 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 235 (confusus); 1950 (H1 : 235); PÉRICART 1964 : 3-7; Bokoviac 1989 (sous presse). Tête aussi longue que large ou un peu plus large que longue. Dos du rostre rétréci régulièrement vers l’avant, ou bien, plus fortement dans sa partie apicale que dans sa partie basale, avec un sillon médian longitudinal plus ou moins distinct, plan. Scrobes visibles de dessus V seulement dans la partie apicale. Second article du funicule étroit, conique, 1,5 à 2 fois aussi long que large (fig. lllb). Elytres plus étroits et plus longs, avec des épaules moins accusées, ou plus brefs et plus larges, avec des épaules distinctes (fig. 103b). Interstries impairs plus faiblement ou plus fortement relevés que les pairs. La validité de cette espèce fait encore partie des problèmes non résolus et devra être rediscutée sur la base d’un matériel plus abondant. Par ses antennes élancées, ressemble, dans le groupe d’aIternans, à T meregallii; s’en distingue par les caractères donnés à l’a1ternative n° 12 du tableau. Biologie inconnue. Tous les exemplaires que j’ai vus ont été collectés en juin. France, rare. Hérault : Montpellier, Lattes; Var: Le Beausset, Rians; Lozère: Causse Méjean, Crosgamon; Causse de Sauveterre. Italie ? Remarque : HOFFMANN (H1) note, outre Montpellier, également Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Vallombrosa (Italie, Apennin d’Etrurie méridionale, près de Florence). TEMPÈRE (T : 57) fait suivre la citation des Pyrénées-Atlantiques de 2 points d’interrogation. Une aire de distribution beaucoup plus large non seulement en France mais aussi en Italie est vraisemblable, mais je n’ai pas pu examiner les exem- _ plaires des collections de ces pays et il faudrait revoir leur détermi- nation. 4. Trachyphloeus gallicus Borovec 1989 (sous presse). Rostre plus large que long, à côtés parallèles, à dos fortement rétréci vers l’avant, avec un sillon médian longitudinal indistinct. Scrobes visibles de dessus sur l’extrémité du rostre. Protibias du o' avec une sinuosité apicale indistincte sur le bord externe, et 5 épines brunes (fig. 106c), ceux de la d (inconnue) vraisemblablement
400 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS ëxï 0 P CI “`! G Fig. 109. Gen. Trachyphlaeus, forme de la tête vue de dessus. — n, meregallii; IJ, laticollis; c, fusciscapus; d, rectus; e, 770îüïiP€7|7|i5,` f, recognitus; g, anguszus; h, spinimzmus; î, scabriculus; j, heymesi; k, aristatus; m, alivieri; n, by’0ve0latus,· p, angustisetulus; q, granulatus. — Echelle en mm. — R. BOR0vEc del., sauf h-p imités de D1EcKMANN, 198021.
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 401 profondément trilobés comme chez les autres espèces de ce groupe. Tarses larges, à 2** article plus large que long. Par ses antennes robustes et ses tarses larges, voisin d’alternans et de caussem1rdus,·s’en distingue par les caractères indiqués à l’alinéa n° 10 du tableau. Biologie inconnue. L’holotype a été récolté dans le Var: Rians, 13 VI 1975 (PÉMCART). Espèce décrite sur un c3' unique. 5. Trachyphloeus meregallii Borovec 1989 (sous presse) Rostre plus large que long, très indistinctement élargi vers l’avant devant les yeux, puis au-delà à côtés parallèles sur toute la longueur. Dos du rostre fortement rétréci vers 1’avant, avec un sillon longitudinal médian étroit. Scrobes visibles de dessus apicalement (fig. 109a ). Elytres ovales avec des épaules distinctes et des côtés arrondis (fig. 103d); interstries impairs très faiblement convexes. Corps gris-brun. d petit, 1,8 à 2 mm, avec les apex des protibias indistincte- ment trilobés (fig. 106g ). Ressemble, au sein du groupe d’altemans, par ses antennes élancées, à T monspeliensis dont il se distingue par les caractères indiqués à l’altemative n<> 12 du tableau. Biologie inconnue. Le matériel-type a été récolté d’avril à juin vers 1800m d’altitude. Mont-Ventoux, 30 IV et 1 VI 1973, 24 V 1974 (MEREGALLI), une dizaine de spécimens (cf, Q). 6. Trachyphlocus Iaticollis Boheman 1843, in SCHCNHERR, Gen. Spec. Curc. VII: 118; — aureocruciatus Desbrochers 1871. Mitt. Schweiz. ent. Ges., 3 : 342; — proletarius Vitale 1908, Natur. Sicil., 18 : 132. — HOFFMANN 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 238; 1950 (H1): 237 (laticollis, aureocruciatus); BOROVEC, révision (sous presse). Pronotum plus large que long, à côtés distinctement arrondis, largeur maximale au milieu, faiblement étranglé avant le bord anté- rieur (fig. l03ef), avec un sillon médian longitudinal plan, souvent indistinct, et des impressions indistinctes devant les angles postérieurs. Squamules dressées des élytres de longueur et largeur variables, mais au plus aussi longues que la moitié de la largeur d’un interstrie, souvent distinctement élargies à l’extrémité. Corps jaunâtre ou gris, tarses et antennes jaune rouge; deux taches brunes allongées sur le pronotum et un nombre variable de petites taches brunes sur les élytres. Les élytres des spécimens européens sont ovale allongé avec la _ largeur maximale au milieu (comme fig. 103e); chez quelques spéci- mens des îles méditerranéennes (Corse, Sardaigne) et chez ceux d’Afrique du Nord, les élytres sont plus courts, plus larges, avec la largeur maximale en arrière du milieu (fig. 103f). Pénis d’un 6 de Calabre terminé en pointe, celui de 2 o' de Corse avec une brève troncature apicale (fig. 100r-u ). La découpure entre les lobes médian et interne de l’extrémité des protibias peut être aussi plus large, et exceptionnellement il peut y avoir une 7E épine sur cette découpure. Cette espèce se distingue très aisément de toutes les autres par la forme de ses scrobes vus de profil, par son rostre élargi en avant, ses antennes et tarses élancés, par la forme de l’apex de ses protibias, et par sa couleur. Chez Il lothari le rostre est également élargi en avant,
402 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACH YP1~1L0EUs 0 b c d 1_E_, Ã © © l ( 1 1 r 1 ml 6 1 l e F g h l _] N G1 É È il Fig. 110. Gen. Trachyphloeus. — a-d, forme des scrobes; a, Iaticollis; b, fusciscapus; c, olivieri; d, jeani. — e-j, forme des tarses : e, monspelicnsis; f, meregallii; g, laticollis; h, rectus; i, nozatipemzis; j, angustus. - Echelles en mm. —— R. BOROVEC del. mais IÈ Iaticollis s’en distingue par la forme du pronotum, des tarses, des scrobes et du pénis. Chez Il pericarti les tarses sont également élancés, mais T laticollis s’en sépare par son rostre élargi en avant, ses antennes élancées, la forme des scrobes, la coloration, enfin la forme du pénis. Biologie inconnue. Les imagos ont été récoltés durant tous les mois de l’année jusqu’à 1 600 m d’altitude (Péloponèse). Les d sont très rares; j’en ai vu seulement 2 de Corse et un de Calabre (Gerace). Var 2 Hyères; Bouches—du-Rhône : Marseille; Corse : Costa (SETTE, TEMPERE), Bastia (SETTE, BRUERA), Valle Binuchi (R1zzA), Ajaccio (STAUD1NGER, PÉRICART), Folelli (PÉR1cART), Aleria (PÉRI- CART). Notaz HOFFMANN (H1 1 238) indique aussi pour « aureocrucia- tus >> : Alpes-Maritimes : La Napoule (coll. Hustache). Espèce méditerranéenne qui s’éloigne peu des littoraux. Iles Canaries, Madère, Maroc, Espagne, Iles Baléares, Italie, Sicile, Sardaigne, Malte, Yougoslavie, Albanie, Grèce, Crète, Turquie, Liban. 7. Trachyphloeus fusciscapus Desbrochers 1909, Frelon, 17 : 89. — HOFFMANN 1950 (H1 : 237 : comme synonyme d’aure0cruciatus); BoRovEC (sous presse). Pronotum distinctement plus large que long, présentant sa largeur maximale au milieu ou en arrière du milieu, faiblement resserré avant
LES ESPECES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 403 son bord antérieur, avec un sillon médian longitudinal souvent réduit. Elytres à épaules distinctes, largeur maximale au milieu ou en arrière du milieu (fig. 103 g). Corps, chez les spécimens frais, brun jaune avec des taches noires très tranchées, allongées, sur les interstries impairs des élytres (3 à 4 taches sur chaque interstrie) et avec de petites taches presque indistinctes sur les interstries pairs (5 à 7 taches sur chaque interstrie). Pronotum avec de grandes taches noires qui couvrent presque toute la surface du disque. La différence entre les interstries impairs et pairs quant à la densité des squamules dressées et la convexité est parfois peu distincte. Chez quelques individus le 3** article tarsal est plus élancé. Semblable à IT laticollis (DESBROCHERS décrivit cette espèce comme laticollis var. fusciscapus); s’en distingue par les caractères indiqués à l’a1temative n° 18 du tableau. Se sépare des autres espèces par ses antennes et tarses étroits, la structure de l’apex des protibias, l’élévation des interstries impairs et la forme du pénis. Biologie inconnue. Les imagos ont été récoltés en VI-VII. Le o' est connu de l’île de Malte. ` Jusqu’à présent je n’ai vu cette espèce que de Corse, Albertacce (TEMPERE), Ajaccio, et de Malte. 8. Trachyphlocus notatipennis Pic 1903, Echange 19 2 130. — BOROVEC (sous presse). Pronotum présentant sa plus grande largeur au milieu, faiblement rétréci en arrière et fortement en avant. Elytres à épaules distinctes, côtés à peine arrondis, presque parallèles (fig. 103i). Squamules dressées des élytres à peu près aussi longues que la largeur d’un demi-interstrie, élargies apicalement. Interstrie 2, 4 et souvent aussi 6, avec moins de squamules dressées que les autres. Corps brun gris, avec de petites taches brun sombre sur les interstries impairs (7 à 8 par interstrie). Rostre plus large que long (9) ou presque aussi long que large (ci'). Scrobes presque invisibles de dessus (fig. 109e). Côtés du rostre convergents régulièrement vers _l’avant, ou faiblement arqués. J’ai étudié 16 exemplaires (matériel-type inclus) de Tunisie, et 3 exemplaires de Corse. Le pénis des spécimens corses présente une troncature apicale plus brève que celui des spécimens de Tunisie (fig. 101 gj ); En outre les spécimens corses portent, sur la découpure interne de l’apex des protibias, une 6e épine, petite. Par leurs autres caractères ces 2 groupes sont identiques. Il serait nécessaire de disposer d’un matériel plus important pour apprécier si les populations corses constituent une forme infraspécifique ou un taxon d’ordre plus élevé. La présence de cette espèce sur les îles méditerranéennes entre la Corse et l’Afrique du Nord est vraisemblable. Très facile à distinguer des autres espèces du groupe par ses tarses étroits, ses antennes brèves et larges, son pronotum relativement petit en comparaison des élytres, et par le dos du rostre fortement rétréci en avant. Les spécimens dont les squamules dressées des interstries pairs ont été perdues, ce qui est fréquent, peuvent être par erreur rapportés au groupe d’altermms. Mais on peut les en distinguer par la forme des antennes, du pronotum, du rostre, et surtout celle du penis.
404 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS F g h 1 vn N © Fig. 111. Gen. Tmchyphloeus. —— Forme des funicules antennaires: a, allemans; b, monspeliensis; c, laticollis; d, fusciscapus; e, rectus; I', notatipermis; g, Iozhari; h, pericarti; 1, spinimzmus. — Echelle en mm. — R. BOROVEC del. Biologie inconnue. Imagos collectés en juillet. Corse : Aléria (TEMPÈRE). Tunisie : Fériana. 9. Trachyphloeus angustus Borovec, révision (sous presse). Second article du funicule moins de 2 fois aussi long que large, 3e à 7€ articles plus larges que longs, progressivement plus larges en direction de la massue. Extrémités des protibias des <5' indistinctement trilobées, avec des épines courtes et fines (fig. 107h ). Côtés du rostre faiblement arqués (plus fortement chez la Q) ou presque parallèles. Ressemble à T pericarti et TZ monspeliensis par son pronotum à impressions distinctes; se sépare du premier par les caractères indiqués
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 405 G C U cl Fig. 112. Trachyphlaeus angustisetulus, pénis du o' : 2, vu de dessus; b, apex vu à l’aplomb; c, profil. —— Echelle en mm. — R. BOROVEC del. à l’altemative no 21, et du second par les squamules dressées sur tous les interstries ainsi que par la forme du pénis. Semblable à IÉ notatipennis quant à la forme du 3C article tarsal seulement un peu plus large que le 2°, mais s’en sépare par les impressions distinctes de son pronotum, ses scrobes visibles de dessus dans la partie apicale du rostre, par le 2€ article de son funicule presque 2 fois aussi long que large, et par la forme de son pénis. Biologie inconnue. Les imagos ont été collectés en IV, V et XI. France Sud-est : Var : Montagne de la Sainte—Baume, Le Saint-Pilon, alt. 900 m, l série o' cf , Q Q , 30 V 1958 (PÉRICART), Toulon (BARBIER). 10. Trachyphloeus lothari Borovec, révision (sous presse). Elytres trapus, presque plats sur le disque, à épaules bien développées, côtés presque parallèles (fig. 104c). Protibias du d indistinctement trilobés (fig. 107i), ceux de la Q (encore inconnue) probablement trilobés avec de grosses épines ? Tarses courts et robustes, 2° article distinctement plus large que long, onychium court, moins de 1,5 fois aussi long que le 3e article. Cette nouvelle espèce se distingue de toutes les autres par son rostre élargi vers l’avant et portant un sillon longitudinal dorsal, par son pronotum très fortement resserré en avant, avec 3 impressions devant la base, par son funicule antennaire à articles indistinctement plus larges que longs. Trachyphlveus laticollis présente aussi un rostre élargi en avant mais sans sillon, ses antennes et tarses sont élancés, son pronotum est faiblement resserré en avant. ZT recognitus présente un pronotum distinctement resserré en avant mais celui-ci est plus large, avec un sillon médian longitudinal; son rostre n’est pas élargi en avant, les articles de son funicule sont plus larges. T rmtatipermis ressemble à TÃ lothari par son pénis largement arrondi, mais s’en éloigne par le 3** article tarsal élancé, le rostre plus long et à côtés parallèles, et le pronotum sans resserrement antérieur distinct. Biologie inconnue. Les imagos ont été collectés en VI et VII.
406 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS Sud-est de la France. Alpes-Maritimes : Saint-Laurent-du-Var (PERICART); Saint—Martin-Vésubie (PÉRICART). ll. Trachyphloeus pericarti Borovec, révision (sous presse). Second article du funicule presque 2 fois aussi long que large; articles 3 à 7 progressivement plus larges, le 3€ un peu et le 76 fortement transversaux (fig. ll lh ). Apex des protibias des d indistinc- tement trilobés (seule la découpure entre les lobes médian et externe est bien marquée), avec des épines petites et fines (fig. 107k). Quelques exemplaires n’ont que 6 épines apicales. Se distingue au premier coup d’œil de toutes les autres espèces par les taches de squamules blanches en arrière de la base des élytres, par les protibias armés de 7 épines, par le 1*** interstrie rétréci derrière la base des élytres, et par le pronotum marqué d’impressions distinctes sur le disque. Ressemble par sa silhouette et ses tarses élancés à YT laticollis et T fusciscapus (identifié dans les collections sous le nom d’aure0cruciatus). Se différencie aisément de ces 2 espèces, outre les caractères déjà indiqués, par les articles 3 à 5 de son funicule plus larges que longs et par son pénis largement arrondi et avec une troncature apicale. Biologie inconnue. Les imagos ont été récoltés les 24 V, 1 et 18 VI, 20, 24 et 28 VIII à des altitudes de 1 250 à 2 200 m. PÈRICART a collecté cette espèce en Corse en 1955 sur les pentes du Monte d’Oro à 2 100 m sous les pierres à la limite des neiges (non encore fondues en mai). MEREGAL1.1 l’a récoltée en Sardaigne à 1 800 m sous les pierres au voisinage de fourmis. Corse : Mte d’©ro; col du Paglia Orba (PÈRICART), Mte Renoso, Corte, lac Capitello, Solenzara, col de Bavella. Sardaigne. 12. Trachyphloeus spinimanus Germar 1824, Ins. Spec. Nov., I : 405; — digitalis (Gyllenhal) 1827, Ins. Suec. I, 4 : 615; — spinimanus Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mandib. IV: 123; — lanugirwsus Gyllenhal 1834 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. Il, 2 : 494; — stierlini Stierlin 1890, Mitt. schweiz. ent. Ges., 8 : 166; — var. retusus Rey 1894, Echange : 139; — vicinus Hoffmann 1945, Bull. Soc. ent. Fr. : 50-51, nov. syn. — HOFFMANN 1932, Livr. Centen. Soc. ent. Fr. : 236; 1950 (H1 2 238); D1Ec1<MANN 1980a: 190. Rostre distinctement plus large que long; yeux petits (fig. 109h); l" article du funicule trapu, articles 3 à 7 nettement plus larges que longs (fig. 111i). Pronotum beaucoup plus large que long, à côtés très arrondis, fortement resserré en avant près du bord antérieur. Elytres trapus, à côtés parallèles. Second article des tarses distinctement plus large que long. Corps gris ou brun. Squamules dressées des interstries fines et courtes, au plus aussi longues que la largeur d’ur1 demi- interstrie, souvent très réduites sur les 2** et 4°. Mâles plus petits (1,8-2,5 mm) que les 9 (1,9-3 mm), les protibias des o' seulement faiblement trilobés et armés de petites épines fines, jaunes (fig. 108a,b). Se distingue de l’espèce voisine Il heymesi par son rostre régu- lièrement rétréci vers l’avant, le 2*= article du funicule court, les yeux plus petits, le pronotum plus large, sans impression, et surtout par les
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 407 protibias de la 9 plus fortement trilobés à leur apex. Se sépare des espèces du groupe de laticollis par le 2s article du funicule court, l’apex des protibias fortement trilobé chez les Q, le pronotum sans sillon médian, les scrobes invisibles de dessus, et la forme du pénis. En cas de perte (assez fréquente) des squamules dressées, peut être confondu avec les espèces du groupe d’altermms, dont on le distin- guera par les protibias plus fortement trilobés de la Q , les antennes, et la forme du pénis. Biologie : Vit dans les biotopes xérotherrniques. Collecté aussi en Italie vers 2 500 m d’altitude. Selon DIECKMANN (1980a) il est susceptible de dévorer en élevage les feuilles de Fragaria moschata Duch., Centaurea scabiosa L, Plantago media L, Quercus robur L, Salix fragilis L, Symphoricarpus albus L. HOFFMANN (1950) mentionne que les larves ont été trouvées parmi les racines de Cynodon dactylon Pers. Les imagos ont été collectés de février à décembre. DIECKMANN (Lc.) signale des adultes avec des œufs ovariens mûrs au milieu de mai, et des adultes frais éclos les 28 IV, 31 VII, 7 VIII, 18 et 29 IX. Espèce spanandrique. Les d sont connus en France méridionale (Alpes et Pyrénées); dans les autres régions la multiplication est parthénogénéti— que. Toute la France, plaine et montagne, commun. Europe, Caucase, Asie moyenne. Remarque. Trachyphloeus vicinus Hoffmann 1945, nov. syn. Ce taxon a été décrit d’après 2 exemplaires collectés à Courségou- les (Alpes-Maritimes), mai 1940, alt. 1100 m. Dans la collection Hoffmann (MNHN) existent 2 Q. L’une porte les étiquettes de localités suivants : 1) Courségoules, A.M., mai 1940, alt. l 100 m; 2) Muséum Paris, 1968, coll. A. Hoffmann; 3) étiquette rouge « Type »; 4) Trachyphloeus vicinus m., A. Hoffmann. La seconde Q porte les même mentions, excepté la 3e étiquette, dont l’indication est : « Pa- ratype ». Hoffmann compare cette espèce à spinimanus, duquel il la distingue par l’extrémité apicale des protibias autrement conformée, les yeux plus saillants et les squamules dressées des élytres courtes ou complètement manquantes. L’extrémité apicale des protibias des 2 Q est très distinctement terminée en 3 lobes; les épines de l’une des Q sont complètement cassées et manquent, et celles de l’autre Q sont fortement usées, il n’en reste que des vestiges basaux courts et larges. La forme des lobes antérieurs des tibias et la position de ce qui reste des épines correspondent aux caractères de T spinimanus. Les figures données par HOFFMANN (H1 : 234) ne représentent pas fidèlement la réalité. La convexité oculaire est différente chez les 2 Q. L’exemplaire qu’HOFFMANN a désigné pour Type a les yeux plus convexes, dépas- sant nettement la courbure de la tête; celui désigné pour paratype a des yeux de même convexité que les T spinimanus normaux. Par comparaison avec une grande série de T spinimanus de Scandinavie, Europe moyenne et méridionale, il apparaît que la convexité oculaire est très variable chez cette espèce, et que le paratype s’inscrit tout à fait dans les limites de cette variabilité. Les 2 spécimens sont fortement défraîchis, et seul l’exemplaire désigné pour Type possède encore, devant la pointe élytrale, quelques
408 LES ESPECES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS squamules dressées étroites, de la longueur d’un demi-interstrie, semblables à celles de spinimanus. Etant donné que les autres particularités ne montrent aucune différence décisive avec spinimanus, on doit considérer vicinus comme un synonyme de ce dernier. 13. Trachyphloeus scabriculus (Linné) 1771, Mant. Plant., II: 531; — viverra (Herbst) 1784-85, Arch. Ins. Gesch. IV-V: 83; — hispidulus (Herbst) 1795 Natursyst. Ins. Kâfer VI : 354; — spinimanus (Gyllenhal) 1827, Ins. Suec. I, 4 : 614 (nec Germar); — nigricans Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mandib. IV: 128; — setarius Gyllenhal 1834 in Schônherr, Gen. Spec. Curc. II, 1 2 492; — erimzceus Redtenbacher 1849, Faun. Austr. : 430; — spinosulus Gautier 1861, Annls Soc. ent. Fr., 4, I : 99. — HoF1=MANN 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 236-238; 1950 (H1) : 239-241; DIECKMANN 1980a : 190. Rostre plus large que long (fig. 1091); second article du funicule plus long que large, articles 3 à 7 plus larges que longs. Elytres trapus à côtés arrondis (Hg. 104e). Apex des protibias de la Q trilobés avec de grandes épines (Hg. 1080), ceux du d' indistinctement trilobés avec de petites épines (fig. 108d). Corps brun sombre avec des taches gris clair à partir du milieu du 3° interstrie élytral, une bande claire transversale au début de la déclivité postérieure, et les côtés également clairs. Facile à séparer des autres espèces par son scape bisinué en S dans sa moitié basale, par le dos de son rostre présentant sa largeur maximale au milieu, et par son pronotum étranglé en avant (fig. 104e). Biologie. Vit dans les lieux secs et chauds. Selon DIECKMANN (1980a) les plantes suivantes sont acceptées en élevage : Wcia cracca L, feuilles de Quercus robur L, Salix fragilis L, Symphoricarpus albus L, et Rosa sp. Les imagos ont été récoltés durant les mois de janvier à octobre. Des 9 avec des œufs ovariens mûrs ont été trouvées les 9, 11, 20, 23 VI et 31 VIII, et des adultes frais éclos ont été collectés les 20 et 29 VIII. Selon SCHERF (1964) le développement s’effectue sur Helianlhemum nummularium L, et selon URBAN (1923, Ent. Bl. Biol. Syst. Kâfer, 19 : 55) sur H. vulgare L. L’espèce se reproduit bisexuelle- ment. France, sauf la Corse, commun. Europe. Remarque. GUILLEBEAU (1892, Bull. Soc. ent. Fr., 61 1 CCLIV) et HOFFMANN (1932, 1950) publièrent l’observati0n d’une grande quantité de o' de T Iaticollis et de Q de T scabriculus dans la localité de Trévoux (Ain). HOFFMANN indiqua même l’existence d’hybrides entre les 2 espèces et donna leurs caractéristiques morphologiques et la forme de leur pénis. Il est très improbable que le croisement répété de 2 espèces différentes se produise dans certaines localités. La cause de cette erreur est vraisemblablement une fausse détermination des d et Q. J’ai étudié 2 d de la collection HoFFMANN avec l’indication : 1) Trévoux (Ain), Guillebeau, in coll. Bonnaire; 2) laticollis, Trévoux; 3) Museum Paris, 1968, coll. A. Hoffmann; 4) hybride scabriculusx Iaticollis. Les 2 6 sont indubitablement des scabriculus normaux, y compris d’après leur pénis.
LES ESPÈCES FRANQAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 409 14. Trachyphloeus heymeisi Hubenthal 1934, Ent. Bl. Biol. Syst. Kâfer, 30 : 177; — spinimanus Thomson 1861, Skand. Col. VII : 133 (nec Germar). — DIECKMANN 1980a: 190. Rostre plus large que long (fig. 109]). Second article du funicule plus long que large plus rarement plus large que long; articles 3-7 distinctement plus larges que longs. Elytres trapus à côtés faiblement arrondis (fig. 104]). Apex des protibies trilobés, le lobe externe très près du lobe médian (comme fig. 1080). Corps gris ou brun avec une bande transversale claire sur la déclivité, et une bande partant obliquement de la suture élytrale vers l’arrière et atteignant le 3* inters- mci Très semblable à T scabriculus, surtout en ce qui conceme les Q , car 1’apex des protibias a la même forme chez les 2 espèces. Les caractères discriminants sont indiqués dans le tableau, altemative no 14. Se différencie de spinimanus par la forme du dos du rostre, le 2= article du funicule plus long, les yeux plus grands, le pronotum plus étroit et les protibias plus faiblement trilobés. Se distingue des espèces du groupe de Iaticollis par le dos de son rostre à côtés parallèles sur le tiers postérieur. Biologie. Vit dans les biotopes xérothermiques. Trouvé en Italie jusqu’à 2 500 m d’a1titude. Les adultes ont été récoltés d’avril à octobre. Le développement est inconnu; 1’espèce est vraisemblable- ment parthénogénétique; les cf sont jusqu’à présent inconnus. DIECKMANN (1980a) signale une capture en France : Alpes- Maritime, Menton. Il est vraisemblable que l’espèce est plus largement distribuée mais mélangée dans les collections avec les Q de T scabricu- lus. Par exemple j’ai vu plusieurs dizaines d’exemplaires provenant des régions voisines italiennes : Piémont, Val d’Aoste. Bordure Sud du Nord de l’Europe, Europe moyenne et partie moyenne de l’Europe méridionale. 15. Trachyphloeus bffoveolatus (Beck), 1817, Beitr. Ins. Faun. : 24; — var. tessellatus (Marsham) 1802, Ent. Brit. 1 : 307; — scabriculus var B (Gyllenhal) 1827, Ins. Suec. 1, 3 2 303 (nec Linné); - confînis Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mandib., IV: 121; — squamosus Gyl- lenhal 1834, in Schônherr, Gen. Sp. Curc. Il : 491; —- scaber Boheman 1843, in Schônherr, Gen. Spec. Curc. VII : 117 (nec Linné, nec Jac- quelin du Val); — scaber Redtenbacher 1849, Fauna austriaca : 430; - septentrionis (Thomson) 1865, Skand. Col. VII : 123; — roslratus Thomson 1868, Skand. Col. X : 175. — Ho1=FMANN, 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 239; 1950 (H1) : 241; D1Ec1<MANN 1980a : 191. Second article du funicule antennaire plus long que large, articles 3 à 7 distinctement plus larges que longs. Pronotum plus de 1,5 fois aussi large que long, à côtés fortement arrondis, plus fortement rétréci en avant qu’en arrière (fig. 104g), avec un sillon médian peu accentué mais distinct, une fossette distincte de chaque côté devant le bord postérieur, et une petite impression légère de chaque côté sur le tiers antérieur. Espèce facile à distinguer par sa taille, la forme de son pronotum, de ses élytres et de ses protibias, et surtout par la présence d’un sillon frontal transversal et par ses yeux grands et plans. La confusion est seulement possible avec T angustisetulus et T setiger. La séparation s’effectue comme indiqué sur le tableau.
410 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS Biologie. Vit dans les biotopes secs aussi bien qu’humides, depuis les plaines jusqu’aux régions subalpines des hautes montagnes; collecté jusqu’à la hauteur de 2600 m (Italie). DIECKMANN (1980a) mentionne qu’en élevage il accepte les plantes suivantes: Dianthus carthusianorum L, Knautia arvensis L, Achillea millefolium L, T rïolium medium Grufb., Rubus idaeus L, Fagus silvatica L. Les imagos ont été collectés durant tous les mois de l’année. DIECKMANN (1980a) a vu des spécimens portant des œufs ovariens mûrs les 3 à 28 V, 1, 9, 10 et 20 VI, et le 20 VII. Des spécimens frais éclos ont été collectés les 20 VII et 18 IX. Le développement a été décrit par XAMBEU (1893 2 Ann. Soc. linn. Lyon, 11 2 43) et Scherf (1964) sur Hieracium pilosella L. Espèce parthénogénétique triploïde. HoFPMANN (1932, l.c.) mentionne 2 c3' des Pyrénées-Orientales et de Haute—Vienne, et décrit le pénis; je n’ai malheureusement pas eu la possibilité de les étudier. Toute la France, Corse; commun. Europe; Caucase; Asie Mineure, Madère et Canaries, U.S.A.; Canada. 16. Trachyphloeus angustisetulus Hansen 1915, Ent. Meddel., 10: 329. — HoFFMANN 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. 2 240; 1950 (H1) 2 242; DIECKMANN 1980a : 192. Espèce spanandrique. Les c3' sont jusqu’à présent seulement connus des Pyrénées—Orientales et du Sud du Massif Central; Pyré- nées—Orienta1es 2 Torreilles, dune littorale, VII 1978 (PERICART), forêt de La Massane (PÉRICART), Port-Vendres au Fort Béar (id.); Lozère 2 Causse Méjeani Veygalier, Crosgamon VI 1960 (PÉRICART), Mont- Lozère VI 1959 (PÉRICART). d : long 2,5-3,0 mm; extrémité des protibias presque identique à celle des Q . Pénis un peu atténué antérieurement, largement arrondi à l’apex, qui est souvent faiblement sinué; saillie dorsale du sac interne bien visible de profil, arrondie (fig. ll2a-c). Par ailleurs T angustisetulus est très semblable à T bïoveolatus, dont il se sépare au moyen des caractères donnés au tableau. Biologie. Espèce douée probablement d’un grand potentiel d’adaptation écologique. Se rencontre comme la précédente depuis les plaines jusqu’à la zone subalpine (2 600 m en Italie). Le développe- ment est inconnu. France, Corse, toute l’Europe. Madère. A 17. Trachyphloeus setiger Seidlîtz 1868, Otio. : 118; — maculatus Perris 1870, Abeille, 7 : 21; — selermis Marseul 1873, Abeille 11 2 603, 627. —- Ho1=FMANN 1950 (H1) 2 232. Antennes, rostre et pronotum semblables à ceux de ZT byfoveolatus. Se distingue à première vue de II büaveolatus et de T angustisetulus par sa couleur et par son corps long et étroit (fig. 104g-1). Biologie inconnue. Les imagos ont été trouvés jusqu’à 1400 m d’a1titude (Italie) en VII, VIII, IX. Jusqu’à présent, j’ai vu 50 Q mais aucun c3'. Espèce probablement parthénogénétique. France méridionale, très rare. Dans la description originelle de SE1DL1Tz, outre l’Espagne, la Sicile et l’Algérie, est cité la France (Montpellier, Metz, coll. Capio- mont). HOFFMANN (H1) considère ces citations comme erronées. Je n’ai
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 411 malheureusement pas pu étudier les spécimens qui sont probablement au MNHN, Paris. Dans ma collection existe une 9 avec l’étiquette de localité « Gallia mer. », sans autre précision. Algérie: Oran, « Nemours », Guelt-es-Stel; Espagne: Almeria, Valence; Italie : Pouilles, Calabre, Sardaigne, Sicile. Turquie. 18. Trachyphlocus rectus Thomson 1865, Skand. Col. VII : 132; — distans Rey 1894, L’Echange : 139; — hustachei Hoffmann 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 240 (nec Winkler); Ho1=1=MANN 1950 (H1) : 236; D1EcKMANN 1980a : 191; BoRovEc, révision (sous presse). Corps brun noir, élytres avec un dessin gris qui forme une bande transversale sur la déclivité, et avec une marque peu tranchée sur le 1/ 3 antérieur, réduite souvent à une tache sur le 3** interstrie; inters- tries 5 et 7 souvent aussi plus clairs. Squamules dressées étroites, seulement peu élargies distalement et plus courtes que la largeur d’un interstrie. Sur les protibias, l’épine de la découpure interne se trouve souvent sur le lobe médian ou très proche de celui-ci. Les articles du funicule sont plus élancés chez quelques spécimens; les squamules dressées des interstries pairs sont souvent plus fines que celles des impairs. Espèce caractérisée par le pronotum régulièrement convexe, sans sillon ni approfondissement, par le rostre aussi long que large, par la forme des élytres à épaules effacées, par les épines brun noir des protibias, par les squamules dressées des élytres et par les tarses larges. Dans les collections, les spécimens de T rectus sont souvent confondus avec les c3' de diverses espèces en raison de l’extrémité apicale de leurs protibias indistinctement trilobée, à épines courtes. Ils s’en distinguent cependant aisément par les épines brun noir de leurs protibias. Les imagos ont été collectés durant tous les mois de l’année, jusqu’à 2 600 m d’altitude (Alpes Cotiennes). Les 0* sont rares, je les connais jusqu’à présent de quelques localités du Nord-ouest de l’Italie, Alpes Cotiennes et Alpes Grées. France méridionale : Haute—Alpes : Monestier de Briançon (BON- NAIRE); Ailefroide, massif de l’Oisans, alt. 2 000 m, 2 VII 1953 (PER1cART); Alpes—de-Haute-Provence : Cheval-Blanc (HUsTAcHE); Alpes-Maritimes : Limone (JURECEK), Nice (GRENIER), Saint—Martin- Vésubie (PERICART); Lozère: Mont-Lozère, alt. 1600 m, 4 VI 1959 (PÉRICART); Pyrénées-Orientales : Mont—Canigou, Pla dels Estanyols, alt. 2 000 m, 5 VII 1962 (PÉR1cART); Haute-Garonne : Saint-Béat, Rocher de la Vierge, VII 1977 (PÉRICART). Remarque. HOFFMANN (H1) indique aussi « Hérault, Drôme, Vallée du Rhône jusque dans l’Ain ». Ces localités sont très plausibles mais je ne les ai pas contrôlées. Grande—Bretagne, Suède, Suisse, R.F.A., R.D.A., Tchécoslova- quie, Autriche, Hongrie, Italie. Europe orientale et Europe du Sud—est. 19. Trachyphloeus recognitus Hoffmann 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 242; 1950 (H1) : 244; BOROVEC, révision (sous presse). Elytres trapus, à épaules bien développées, largeur maximale au milieu ou en arrière du milieu (fig. 1040). Protibias de la Q distinc- tement trilobés, la découpure entre les lobes médian et externe longue et profonde, les épines jaunes (fig. 107e). Squamules dressées des
412 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS élytres plus longues que la largeur d’un demi-interstrie, élargies apicalement. Corps gris—brun. Chez quelques exemplaires le rostre est un peu plus long, cependant toujours plus large que long. Les côtés du pronotum de quelques exemplaires sont faiblement resserrés en arrière, le sillon médian du pronotum est souvent réduit, presque indistinct. L’espèce se distingue avant tout par la forme de son pronotum et de son pénis. En-dehors de I lothari (séparation d’après l’altemative no 22 du tableau) la confusion est possible avec IT angustus, mais T recognitus s’en distingue par son pronotum plus large sans im- pressions longitudinales, par son rostre à côtés nullement arqués, par son 3e article tarsal distinctement plus large que le 2C, et enfin par son pénis plus étroit, à pointe allongée. Biologie inconnue. Les imagos ont été collectés en juillet à 2000-2 300 m d’altitude. Le sex—ratio des spécimens connus jusqu’à présent est 1/1. Cette très rare espèce est comme seulement de quelques localités du Sud-est de la France, dans les Alpes—de-Haute-Provence près de Digne : Montagne du Chaval-Blanc (PERICART, Poor), Montagne de Côtelongue (PÉRICART), Les Dourbes (BoNNA1RE). Remarque : Dans le matériel—type se trouvent 3 c3' , dont HOFF- A MANN a considéré par erreur l’un comme une Q. Dans la description et dans H1, il caractérise également cette espèce par l’existence sur les protibias d’épines transparentes presque indistinctes. En réalité il s’agit seulement de dimorphisme sexuel 2 les Q ont des épines très distinctes (fig. l07e,f). 20.. Trachyphlocus aristatus (Gyllenhal) 1827, Ins. Suec. I, 4 : 613; — setosus Marsham 1802, Ent. Brit. I : 107; —— stipulatus Germar 1827, Fn Ins. Eur. XIII: 15; — hispidulus Stephens 1831, Ill. Brit. Ent. Mandib. IV : 122; — asphaltinus Gyllenhal 1834, in SCHGNHERR, Gen. Spec. Curc. II, 2: 496; — sulculus Rey 1894, Echange: 139. — HOFFMANN 1950 (H1) : 245; D1EcKMANN 1980a : 193. Espèce qui, avec IÉ olivieri, est distincte de tous les autres Tra- chyphloeus. Nota .· TZ aristatus et T olivieri ressemblent beaucoup, par leur habitus, à Cathormiocerus myrmecophilus, qui leur est intermédiaire quant à la forme de la tête et des squamules. Mais chez C. myrmecophi- lus les scrobes vus de profil sont anguleusement arqués (comme fig. 110d); ils sont faiblement arqués chez ces 2 Trachyphloeus (fig. 1100). Biologie. Vit sur les herbes sèches aussi bien que les prairies humides, sous les buissons, des plaines jusqu’aux montagnes. Trouvé à 2300 m d’a1titude en Turquie. Polyphage. DIECKMANN (1980:1) indique que l’insecte dévore en élevage les feuilles de Quercus robur L, Hieracium pilosella L, Gemnium sanguineum L, Aegopodium poda- graria L; il récolta un spécimen Q avec œufs ovariens mûrs le 30 V. Les imagos ont été trouvés durant toute l’année. Espèce triploïde, probablement parthénogénétique. J’ai vu jusqu’au présent un seul ô' , d’Espagne : Huesca, Turbon, 4 VII 1986 alt. 1 400 m, MEREGALL1). Le d a les élytres un peu plus
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 413 étroits que la 9 , avec les côtés presque parallèles, mais ne présente 'pas d’autres différences externes. Toute la France; jusqu’à présent inconnu en Corse. Assez rare. Europe. Caucase. 21. Trachyphloeus olivieri Bedel 1883, Faun. Col. Bass. Seine, VI : 41; — spinosus Goeze 1777, Ent. Beytr., I 1 412; - spinüer Fourcroy 1785, Ent. Paris., I: 125; — squamulatus Olivier 1807, Ent. V: 363; — elegantulus Apfelbeck 1898, Glasnik Muzeja Bosn. 10 : 309; — Ca- thormiocerus momderi Escalera 1918, Trab. Mus. Cienc. Nat. Madrid, Zool., 38 1 34. — Ho1=1=MANN 1950 (H1) : 246; DIECKMANN 1980a : 193. Biologie. Vit dans les stations xérothermiques sur sols calcaires, gypseux ou sableux. Collecté en altitude jusqu’à 2 100 m (Espagne). DIECKMANN (I.c.) mentionne que l’insecte peu dévorer en élevage les feuilles d’Aeg0p0dium podagraria L, Helianthemum nummularium L, Lotus corniculatus L, et Wcia cracca L. Les imagos ont été récoltés durant toute l’année. Des adultes frais éclos ont été collectés les 5 IV, 9 V, 7, 12, 20 VIII, et 19 IX. Espèce parthénogénétique; o' inconnus jusqu’à présent. Toute la France; inconnu de Corse. Europe moyenne et méridionale. 22. Trachyphloeus jeani nov. spec. Holotype (9) : France, côte du Finistère, environs de Plougon- velin, bord de la mer, 9 VI 1960, leg. et coll. PÉRICART. Paratypes : l Q , même localité, coll. BoRovEc; 2 Q , même localité, coll. PER1cART; 1 Q, Finistère, côte Sud du Léon, env. de Plougonvelin, 9 VI 1960, leg. et coll. PER1cART; 2 9, même localité, 26 IX 1963, leg. et coll. PÉRICART; 1 Q , même localité, leg. PEMCART, coll. D1Ec1<MANN; 2 Q , même localité, 29 IX 1963, leg. et coll. PEMCART; 1 Q , même localité, leg. PÈRICART, coll. BoRovEc. Long : Holotype 2,8 mm; paratypes 2,5-3,0 mm (rostre exclu). Coloration noire, antennes et tarses bruns, les tarses plus clairs, épines de l’apex des protibias brun rouge. Téguments: Corps couvert de squamules couchées et dressées. Les squamules couchées sont largement arrondies et couvrent très densément le corps; les squamules dressées sont claviformes, courtes sur la tête et le pronotum, plus courtes que la largeur d’un interstrie sur les élytres, où elles constituent une rangée sur chaque interstrie, un peu moins nombreuses sur les pairs que sur les impairs. Corps brun sombre; pronotum avec 3 bandes longitudinales claires presque indistinctes; élytres avec des taches claires dispersées. Tête : Rostre plus large que long, à côtés parallèles. Dos du rostre distinctement rétréci vers l’avant, avec un sillon longitudinal. Scrobes vus de dessus reconnaissables comme une bande étroite entre les bords supérieur et inférieur, seulement élargis en avant et en arrière (comme fig. 109m), vus de profil anguleusement arqués, dirigés obliquement vers la région inférieur de l’œil (fig. 110d). Yeux convexes, saillants distinctement hors de la silhouette de la tête. Antennes 2 robustes. Scape simplement arqué sur son tiers basal, épaissi en massue apicalement; l" article du funicule plus épais que le 2c, ce dernier conique, 1,5 fois aussi long que large; articles 3 à 7
414 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS distinctement plus larges que longs, progressivement plus larges en direction de la massue. Pronotum : plus large que long. Rapport largeur/ longueur : 1,28-1,29; largeur maximale au milieu; côtés nettement arrondis, plus fortement resserrés en avant qu’en arrière, si bien que le bord antérieur est plus étroit que le postérieur (fig. 105a). Pronotum régulièrement convexe sur le disque, sans sillon longitudinal. Scutellum indistinct. Elytres : trapus. Rapport longueur/largeur 1,23 à 1,29. Epaules distinctement arrondies, côtés presque parallèles (fig. 105a). Stries distinctes, interstries convexes avec une rangée de squamules dressées. Pattes 2 courtes et robustes. Fémurs non dentés. Partie apicale des protibias de la Q élargis en un lobe projeté vers l’extérieur et en avant, et armés de 2 épines sur l’angle interne; la première mince, longue et arquée vers 1’intérieur, la seconde petite, indistincte; quatre épines courtes sur le lobe, et une dernière, 76 épine, dans la découpure (fig. 1088); Cette 7<= épine manque chez 2 paratypes. Tarses élancés, 2e article un peu plus large que long, le 3<= bilobé, nettement plus large que le 2**, l’onychium long, mince, la partie saillante hors du 3** article plus longue que ce dernier. Ongles libres. Biologie inconnue. Les spécimens-types ont été collectés en juin près du rivage maritime. Origine du nom : Je dédie cette — intéressante espèce à mon Collègue JEAN PÉRICART. Diagnose de différenciation: Il jeani se distingue des autres espèces par ses scrobes anguleusement arqués, atteignant les yeux (fig. 110d); les scrobes des autres espèces n’atteignent pas les yeux (fig. 1l0a,b), ou bien alors sont régulièrement arqués (fig. 110c); il se reconnaît en outre par ses protibias à lobe unique antéro—externe (fig. 1088); ceux des autres espèces sont distinctement trilobés (fig. 106a à 108d), tronqués obliquement avec une lisière de fines soies jaune rougeâtre (fig. 108f), ou armés d’épines noires d’égales grandeurs (fig. 1082), sans lobes. La forme de la tête est semblable à celle de T olivieri, dont jeani se différencie par ses protibias lobés et pourvus d’épines; chez olivieri les protibias sont obliquement tronqués avec une bordure de fines soies jaune rouge (comme fig. 108j); en outre les scrobes de jeani sont anguleusement arqués (fig. 110d) alors que ceux d’0livieri le sont faiblement (fig. 110c). La forme du corps est semblable à celle du genre Cathormiocerus Schônh., duquel il se distingue par ses protibias épineux : chez Cathormiocerus les protibias sont armés d’une épine unique, sur l’angle interne. Biologie : Inconnue. Les spécimens—types ont été collectés en juin et septembre près du rivage maritime. Deux spécimens récoltés le 29 IX 1963 sont seulement peu sclérifiés et appartiennent à la nouvelle génération. 23. Trachyphloeus granulatus Seidlitz 1868, Otior : 95, 127; — granulus Marseul 1873, Abeille, 11 : 604, 635; -— strictirostris Rey 1894, Echange : 139. — HOFFMANN 1932, Livre Centen. Soc. ent. Fr. : 234; 1950 (H1) : 247. Rostre aussi large que long, élargi vers l’avant, à dos un peu rétréci antérieurement. Scrobes entièrement visibles de dessus; yeux
LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS 415 convexes (fig. 109q). Second article du funicule 2 fois aussi long que ~ large, articles 3 à 7 un peu plus larges que longs, progressivement plus larges en direction de la massue. Pronotum plus large que long, largeur maximale au tiers postérieur (fig. 105b). Gris-brun, pattes et funicule antennaire rouge-brun. Espèce tout à fait distincte dans la faune française par la forme de son rostre et de son corps, par son pronotum et ses élytres granulés, et par ses ongles soudés. Biologie inconnue. Les imagos ont été collectés en VI, VII et VIII à l’altitude de 1 000 à 2 300 m. L’espèce se reproduit bisexuellement; les cï sont morphologiquement indistincts des 9. France : Alpes—Maritime : Nice (PERAGALLo), Saint-Martin-Vésu- bie, Menton; Alpes-de—Haute-Provence : Montagne du Cheval—Blanc (V. PLANET), montagne de Côtelongue (PEPJCART), montagne de Boules (PEMCART); Doubs. HOFFMANN (H1) indique en outre 2 Alpes-Maritime : Mont- Mounier (PEYERIMHOFF), montagne de Courmettes (HOFFMANN); Alpes-de·Haute-Provence : Les Dourbes, Faillefeu, lac d’Allos (PEYE· RIMHOFF)§ Pyrénées-Orientales (H. SICARD). Italie : Piémont. FORMANEK (1909, Dt ent. Z. : 625) décrivit près de TÃ granulatus une autre espèce, T mamillosus du Mont-Viso (Holotype dans la coll. Formanek, Nat. Mus. Prague). Cet exemplaire a un pénis identique à celui de T granulatus, mais s’en distingue par ses élytres plus allongés, son pronotum plus large et plus bref, ses yeux plus plats et ses antennes plus minces. Sont identiques à cet Holotype : un exemplaire d’Italie, Piémont, Pian del Re, Mourglia, et un de France: « Alpes- Maritimes, Saint-Martin—Lantosque » (= Saint-Martin—Vésubie). Tous les autres spécimens de granulatus de France que j’ai vus sont identiques aux 5 exemplaires—types de Nice (coll. Seidlitz, Zoologi- sches Staatssammlung, Munich) et aux exemplaires italiens des Alpes Cotiennes : Col del Mulo (OSELLA). HOFFMANN (H1 : 248) considère mamillosus comme une variété de granulatus sans avoir étudié le Type. La question de la validité de mamillosus reste ouverte : espèce propre ou forme infraspécifique ou synonyme; il serait nécessaire d’étudier davantage de matériel pour pouvoir statuer. Trachyphloeus ahœinus Hustache 1937, Bull. Soc. ent. Fr. : 301. Espèce décrite d’après un spécimen unique de la localité « Hau- tes-Alpes, col du Granon vers 2 200 m d’altitude 21 VII 1934 » probablement Q. HUSTACHE définit cette espèce comme « Voisine de Il laticollis Boh. dont elle diffère par les caractères suivants : Elytres notablement plus longs et moins larges (2 sur 1,5 mm), antennes visiblement plus longues, le 2¤ article du funicule, conique, est un peu plus du double aussi long que large. Rostre plus large, par suite paraissant plus court, vu de face avec ses côtés parallèles et les ptérygies plus développées latéralement; prothorax semblables; tibias antérieurs avec leur dilatation apicale pourvue de 5 petites spinules, dont 3 égales vers l’angle extérieur; taille d’un gros spécimen de Iaticallis. » La coll. Hustache est préservée au MNHN, Paris et le Type d’a@inus ne s’y trouve pas. Il est vraisemblablement perdu car
416 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS HOFFMANN (I—I1) ne l’a pas eu en communication. Mais HOFFMANN a étudié 2 exemplaires de Trachyphloeus de Haute-Tarentaise (Isère) qu’il rapporte d’après la description à aàvinus si bien que sur cette base alpimzs serait une race de laticollis. J’ai pu étudier l’un de ces 2 exemplaires, il s’agit d’un spécimen très voisin de rectus, se différenciant seulement des rectus normalement conformés par ses antennes plus étroites et plus longues (2= article du funicule presque 2 fois aussi long que large, articles 3 à 5 aussi longs que larges). Etant donné que la description de 7 lignes ne permet pas d’établir quelle espèce HUSTACHE nomma awnus (cette description convient à plusieurs espèces), qu’en outre le Type est perdu, et qu’eniîn ces 2 exemplaires d’HOFFMANN ne proviennent pas de la localité-type, on peut ranger ahzinus Hustache 1937 en position de rwmen dubium.
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APPENDICE 1 Index alphabétique des noms en latin des Curculionidae cités dans la Première Section. Les noms en écriture droite concernent les taxa valides, et les noms en italique les taxa invalides et les taxa infra—subspéci1iques (variétés...). Les noms des sous-familles sont en grandes capitales grasses, les noms des tribus en grandes capitales maigres, les noms des genres en bas de casse grasse, les noms des espèces, sous-espèces et formes infraspécifiques en bas de casse maigre. Les nombres en écriture grasse renvoient aux titres des taxa et aux descriptions, les nombres en italique aux clés d’identi1icati0r1, et les nombres entre crochets aux numéros des figures. Abagous (subg.) 2 171. albicans (Ceutorhynchus) 2 228. abbreviatus (Sphenophorus) 2 237. albolateralis (Sibinia) 2 252. abeil1ei(Coenorhinus)2 376. ëî1b0¤18fgî1'1¤î\1S (LîX¤$)î 99. 101, 103; abeillei (Miarus) 2 288, 292. [19]. abeillei (Polydrusus) 2 58, 58; [7]. albopictus (Acalles) 2 319. abnonnig (Mia;-us) 287, 288, albosignatus (Ceutorhynchus) 2 222. Acalles 2 310; [84, 85, 85 bis]. albosquamosus (Smicronyx) 2 321, 325; Acallocrates 2 310; [83]. [87, 88]. ACALYPTINI 2 250. alchemillae (Polydrusus) 2 56, 58. Acalyptus 2 250. _ alcyoneum (Apion) 2 364, 368. aciculare (Apion) 2 335. algirica (Sibinia) 2 252. acicularis (Lixus) 2 99. algirus (Brachycerus) 2 88, 89. acupictus (Lixus) 101. algirus (Lixomorphus) 2 95. Adexius 2 158. algirus (Lixus) 2 103. adspersa (Hypera) 2 138. allardi (Sitona) 2 84. aeneomicans (Apion) 2 370; [99]. alliariae (Apion) 2 344. aeneomicans (Ceutorhynchus) 2 211. alliariae (Ceutorhynchus) 212, 227; [48]. aeneopiceus (Caulotrupodes) 2 176. alni (Rhynchaenus) 2 293, 294. acncum (Apion) ; 34 5_ alni (Rhynchaenus) 2 296. aequatus (Coenorhinus) 2 376. Alophus 2 148. aethiops (Rhynchites) 2 375. alpensis (Tychius) 2 266. afer (Apion) 2 366, 369, 369; [98]. alpestris (Dichotrachelus) 2 116, 120, 122; ajjînis (Chromoderus) 2 92. . [20 bis, 22]. affinis (Dorytomus) 2 329. alpicola (Orthochaetes) 2 330, 332, 332; ajinis (Zacladus) 2 199. [89]. ajugae (Miarus) 2 288, 288, 291; [72]. alpicola (Otiorhynchus) 2 36. ajugae (Sibinia) 2 253. alpicola (subsp.) (Pseudorhinus) 2 I28, Alaocephalaz 182, 182. 131, 131; [29]. Alaocyba 2 182. alpinus (Phyllobius) 2 49. alauda (Cionus) 2 271. alpinus (Trachyphloeus) 2 52, 415.
430 APPENDICE 1 altcmans (Barynotus) 2 71, 71. arcasi (Ceutorhynchus) 2 217 altcmans (Mccaspis) 2 89. arcticus (Otiorhynchus) 2 26, 31, 32; [1]. altcmans (Trachyphlocus) 2 388, 396, 398, argillaccus (Bagous) 2 [37]. 401, 403, 407; [100, 103, 106, 111]. aristatus(T1·achyph10eus) 2 383,412; [102, Alyctus (subg.) 2 292. 108, 109]. alzonae (Miarus) 2 288, 288, 292; [73]. 8!`I1‘13î11¤1 (Apî0f1) ï 340, 344- Amalus 2 198. armatus (Trychius) 2 267. Amaurorhînusi 171, 172, 527; [38]. armillaws (Pwcas) r 326· ambiguus (Sitona) 2 78, 83, 84; [14], armvricanus (Apion) 2 349. amcthystinum (Apion) 2 367. armoricanus (Bagous) 2 168, 169. amoenus (Lixus) 2 101. artemisiae (Phyllobius) 2 48. amocnus (Polydrusus) 2 58, 58; [7]. arvcmica (Pachypera) 2 142. amplicollis (Tychius) 2 255, 259; [57]. arvcmus (subsp.) (Limobîus) 2 146, 146. amplithorax (Sibinia) 2 254. ascanii (Lixus) 2 101, 103. amygdali (Anthonomus) 2 247; [55], ascllus (Gymnetron) 2 284. Anchonidîum 2 158. asiatica (Sibînia) 2 252. angulicolis 2 voir angulicgllig asperifoliarum (Ccutorhynchus) 2 222. angulicollis (Ccutorhynchus) 2 221, Asperorhînus 2 126, 132. angulicollis (Sibinia) 2 254. asphaltina (Magdalis) 2 162. angustatum (Apion) 2 371. asphaltinus (Trachyphlocus) 2 412. angustatus (Lixus) 2 98, 103, 104. Aspîdapion (subg.) 2 345; [91]. angusticollis (Pscudorhînus) 2 129. assimilis (Ccutorhynchus) 2 220, 227, 228, angustïaceus (Ccutorhynchus) 2 222. _ 229. angustïauces (Ccutorhynchus) 2 222. astragali (Apion) 2 362, 363. angustifrons (Rhynchacnus)2 298, 299; Aîüüûgfüüs î 74- [78]. atcr (Rhyncolus) 2 176, 177. angustisctulus (Trachyphlocus) 2 52, 385, 8ïl81`1ïîC¤S (C€¤ï0fhy¤Chl1S) 1 219. 224; 409, 410; [104, 108, 109, 112]. [50]. angustulus (Ccutorhynchus) 2 231. atomarius (Polydrusus) 2 54. anguszus (Bagous) 2 166. atratulum (Apion) 2 358. angustus (Ccutorhynchus) 2 215, 216, atrzpenne (Apion) 2 344. 231; [49, 50]. atrzpes (Apion) 2 360, 361. angustus (Smicronyx) 2 325. Attactogenus 2 73, 74. angustus (Trachyphlocus) 2 52, 396, 404, attalica (Sibinia) 2 253, 254. 412; [101, 104, 107, 109, 110]. attenuatus (Bagous): 166. Anisorhynchus 2 149. aubei (Acallcs) 2 315; [85]. annulatus (Nanophycs) 2 [66]. aubei (Ccutorhynchus) 2 217, 221. ANOPLINI : 163. aubei (subsp.) (Donus) 2 143. Anoplusz 163; [36]. aubryi (subsp.) (Otiorhynchus)2 ZZ 31, antenmzlis (Sibinia) 2 252. 379. Anthonomus 2 243, 245; [55]. aubryi (subsp.) (Pscudorhinus) 2 128, 132; Aoromius (subg.) 2 255. [29]. Apeltarîus (subg.) 2 254, 259. augustac (Troglorhynchus) 2 39, 39. apcr (Gymnctron) 2 280, 283; [70]. augusti (Dîchotrachelus) : 116; [28]. apfelbecki (Lixus) 2 101. Auletes 2 377. apicalis (Ceutorhynchus) 2 205, 208. Auletobius 2 377. Apion 2 334; [90 à 99]. Auleutcs 2 198. Apion (subg.) 2 334, 335, 353, 361; [94]. ' aureocruciatus (Trachyphlocus) 2 52, 401, APIONINAE 2 334. 4,06. Apodcrus 2 373, aurcolus (Tychîus) 2 254, 265; [59]. appicang (Apion) ; [95]_ auricomus (Otiorhynchus) 2 35. aquiscxtanus (Plcurodirus) 2 59. auïifeï (Oï10rhYHChuS) ï 28- Arammichnug (5ubg_) g 37_ 3Ll1’1[1'1OI`3X 2 252. araneiformis (Barypcithes) ; 61; [10]. auronubilus (subsp-) (Barywws) 70, 71; arator (Hypcra) 2 139. U2]- aybgramy (Phyllobjug) ; 49_ auropunctatus (Otiorhynchus) 2 28.
APPENDICE 1 431 australis (subsp.) (Larinus) 2 106, 107. bonmzirei (Amaurorhinus) 2 173. austriacus (Rhynchacnus) 2 302. bonnairci (Neohcxarthrum) 2 176, 179. avcllanac (Rhynchaenus) 2 296. bonvouloiri (Apion) 2 347. avenioncnsis (Cathormioccrus) 2 51. b0nv0uI0iri (Donus) 2 142, 143. borealis (Limobius) 2 146, 146; [32]. Bagous 2 165; [36 à 38]. borraginis (Ceutorhynchus) 2 232. balachowskyi (subsp.) (Otiorhynchus) 2 Bothynoderes 2 90; [18]. 33. BRACHYCERINAE 2 23, 88. balachowskyi (Peritclus) 2 43. Brachycerus 2 88. balachowskyi (Rhynchacnus) 2 304. Brachyderes 2 64. BÀLÀNINIZ 159, 242. BRACHYDERINAE 2 23, 51, 65. Balaninusz 242. Brachysomus 2 65. Balanobîus 2 243. B1·achytemn0îdes2 176, 177, 178, 178. baldcnsis (Trichosirocalus) 2 205; [45]. Brachytemnus 2 176, 177, 178, 178. baraudî (Otiorhynchus) 2 26, 32; [1]. Bradybatus 2 248; [56]. barbarcac (Ccutorhynchus) 2 211, 212, Bradybatus (subg.) 2 248; [55]. 232, 233; [47]. brevicomis (Sitona) 2 81. barbicomis (Magdalis) 2 163. brcvicomis (Smicronyx) 2 326; [86, 88]. bardanaè (Lixus) 2 105. breviculus (Sitona) 2 82. BARIINI 2 237. brcvipcnnis (Lixus) 2 98, 101; [19]. Baris 2 237; [53]. brevipermis (Plinthus) 2 150. bamevillci (Donus) 2 145; [31]. brcvîpcs (Lixus) 2 98, 104. bamevillei (Trichosirocalus) 2 205; [45]. brcvirostris (Conorhynchus) 2 90. bartolii (Pararaymondionymus) 2 189. brevimstris (Miarus) 2 288, 291. Barynotus 2 70; [12]. brcvis (Bagous) 2 168, 169; [37, 38]. Barypeîthes 2 59, 60, 61; [9, 10]. brcvis (Larinus) 2 106. Barypithesz voir Barypeithcs brevis (Nanophycs) 2 275; [65, 66, 67]. basicome (Apion) 2 340, 343, 344. brevitarsis (Bagous) 2 168. bavariensis (Dcporaus) 2 374. breviusculus (Tychius)2 254, 257, 266; bcccabungae (Gymnctron) 2 280, 283. [59]. bcllicri (subsp.) (Polydius) 2 73, 74. brisauti (Apion) 2 347. benjamîni (Pararaymondionymus) 2 180, brunneipennis (Anthonomus) 2 246. 183, 184, 188, 188, 189; [41]. brunneirostre (Apion) 371. bcmhardinus (subsp.) (Dichotrachclus) 2 brunneir0stris2 voir brunnirostris 119. brurmcus (Otiorhynchus) 2 37 38. bcrtcroac (Ccutorhynchus) 2 226. brunnipcnnis (Amhonomus) 2 244, 246. besscri (Marmaropus) 2 196; [43]. brunnipes (Apion) 2 339. bctulac (Curculio) 2 242. brunnirostris (Gtypus) 2 327. bctulac (Phyllobius) 2 49. burchanensis (Polydrusus) 2 55. betulinus (Phyllobius) 2 49. burdigalcnsc (Apion) 2 356. bcwickianus (Amaurorhinus) 2 172, 173, burgodionum (Apion) 2 359. 173; [38]. bic0101· (Tychius) 2 259, 264. cacsipcs (Otiorhynchus) 2 30. bidcns (Lixus) 2 97, 100. cacsus (Mccaspis) 2 89. bifovcolatus (Trachyphlocus) 2 385, 409, cakilis (Ccutorhynchus) 2 206, 207 209. 410; [104, 109]. Cülühdfül 235, 236, 237, 380. bigoti (Otiorhynchus) 2 27, 30. CALANDRINAE 2 159. biimprcssus (Bagous) 2 166; [37]. CALANDRINI 2 235. ~ bilekensis (Trachyphlocus) 2 396. calccatus (Rhynchacnus) 2 295, 296; [76]. bimzghii (Miarus) 2 289, 291. caliginosus (Mitoplinthus) 2 151; [33]. binodulus (Bagous) 2 [37]. caligînosus (subsp.) (Mitoplinthus) 2 151; biseriatus (Sitona) 2 84. [33]. biskrcnsis (Aspcrorhinus) 2 126, 132. callac (Tanysphyrus) 2 164. bitubcrculatus (Anthonomus) 2 245, 246; callosus (Sitona) 2 77, 83. [55]. Calosirus (subg.) 2 198, 205, 206, 208. boiteli (Apion) 2 337. cambrîcus (Sitona) 2 76, 81; [13].
432 APPENDICE 1 camclus (Acalles) 1 315. Chlorophanus 1 85, 86. campanu1ac(Mia1'us) : 288, 288, 289, 291; chlorophanus (Ceutorhynchus) 2 212, [72]. 233. campestris (Ceutorhynchus) : 223. chlvrvpus (Rhyncolus) 1 177. Camptorrhînus 1 310. Choerorhinus 1 171, 172. canaliculatus (Pclcnomus) 1 192, 193. Choerorrhinusz voir Choerorhinus cancasanus (Otiorhynchus) 1 27, 30. Chonostropheus (subg.) 1 374. cancscens (Cyclodercs) 85. Chromoderus 1 92. canescens (Cyclodcrcs) : 85. chrysanthemi (Ccutorhynchus) 1 218, 223. pamzscens (Larinus) 106, 107. chrysomela (Polydrusus) 1 55. capitatum (Strophosoma) 1 66. churchuvillci (subsp.) (Cathormioccrus) 1 caprasiac (subsp.) (Pcritclus) 1 45, 46; [3, 51. 4]. Cidnorhinusz 198, 199. carbonaria (Magdalis) : 161, 162. cinctus (Coeliodcs) 1 202, 203. cardui (Lixus) 1 106. cineraceum (Apîon) 1 357. carduorum (Apion) 1 340, 340, 341, 343, cinerascens(La1·inus) 1 107. 344; [92]. cinerasccns (Phyllobius) 1 50. carinatus (Ccutorhynchus) 1 232. cinerasccns (Sitona) 1 7Z 81; [13]. · carinatus (Tropiphorus) 1 72. cincrcus (Rhynchacnus) 1 301, 302, 306; carinirostris (Pararaymondionymus) 1 [79, 80, 81]. 189. cinnamomeus (Sitona) 1 78, 82. carinivcntris (Baris) 1 238, 240. cinnamomcus (Tychius) 1 256, 265; [58]. carlinae (Larinus) 1 106, 107. CIONINI 1 269. carpini (Acalyptus) 1 250. Cîonus 1 269; [64]. castaneus (Pissodcs) 1 160. cîrculatus (Mccinus) 1 277; [69]. Catapion (subg.) 1 356. circumscxiptus (Nanophyes) 1 [65, 66, 67, CATHORMIOCERINI 1 51. 68]. Cathormîocerus 1 51, 412, 413, 414. clairi (Pcritclus) 1 44, 45; [3, 41- caucasica (Magdalis) 1 161, 162. clav1pcs (Otiorhynchus) 1 28. caullei (Apion) 1 345. CLEONINAE 1 89. Caulostrophus 1 69. Cleonîs 1 89, 95. Caul0trupîs1 172, 175, 176. Cleonusx 89, 95. Caulotrupodcs 1 172, 175, 176. Cleopus 1 272. causscnardus (Trachyphlœus)1 52, 388, clcrmonti (Amaurorhinus)1 172. 397, 398, 401; [100]. cloropus (Phyllobius) 1 47. cerasorum (Curculio) 1 242. cnemwythrus (Bagous) 1 169. Ceratapion (subg.) 1 340; [92]. CNEORHININI 1 72. ccrdanicus (Otthochactcs) 1 330; [89]. Cneorhinus 1 74, 75. cerdanicus (Rhamphus) 1 307, 309; [82]. coarctatus (Ccutorhynchus) 1 216, 216, ccrdo (Apion) 1 336, 336; [90]. 229; [49, 51]. ccrvinus (Pantomorus) 1 65. coccus (Smicronyx) 1 320, 325; [86 à 88]. Ceutharrhynchidiusz 198, 204. Coeliastes 1 199. Ccuthorrhynchusz 205, 205. Coeliodes 1 202, 203; [45]. CEUTORHYNCHINA 1 198. Coenorhînus 1 375, 376. CEUTORHYNCHIN1 1 159, 189. cocrulcoccphalus (Lasiorhynchitcs) 1 377. Ccutorhynchus z 198, 205; [46 à 51]. cocrulesœns (C¢¤t¤rhyn<=h¤S); [471 Ceutorhynchus (subg.) 1 206, 208, 210. coesus (Mecaspis) 1 89. chalybacus (Ccutorhynchus) 1 211, 234; Cognatum (Apion) 1 371. [47]. coiffaiti (subg.) (Alaoccphala) 1 182. chamacropis (Derclomus) 1 320. Coiffaîtiella (subg.) 1 180, 181, 183, 188; chevrolati (Anthonomus) 1 [55]. [41]. chevrolati (Apion) 1 338. colasi (subsp.) (Pseudorhinus) 1 127, 128, chcvrolati (Barypcithcs) 1 60; [10]. 131; [29]. Ch[g|·img ; 35_ collaris (Mccinus) 1 277. chlorizans (Baris) 1 240. collcctivus (Otiorhynchus) 1 31. Chlorodrosus (subg.) 1 56; [7, 8]. colligncnsis (Bagous) 1 168, 169; [36, 37].
APPENDICE 1 433 collinum (Gymnctron) 2 285. Cryptorhynchus 2 309. comari (Anthonomus) 2 246. cucullatus (Tropiphorus) 2 72. comarî (Pe1cn0mus)2 191, 192. cuIinaris(Hexarth1·um) 2 176, 178, 179. comatus (Donus) 2 143. cuncipcnnis (Cotastcr) 2 159. commutatus (Aca11cs): 315, 318, 318, cunipcs (Mesitcs)2 175. 318; [84, 85]. cupreosparsus (Otiorhynchus) 2 30. compactum (Apion) 2 349, .50; [92]. cupreus (Rhynchitcs) 2 375. concinna (Omiamima) 2 50, 51. Curculîo 2 242. confine (Euophryum) 2 173, 174, 174. CurcuIî02 148, 149. confînîs (Baris) : 238. CURCULIONINAE 2 111. confînis (Trachyphlocus) 2 409. CURCULIONINI 2 159, 242. conflucns (Polydrusus) 2 53, 55. C URCULIONINI 2 148. conforme (Apion) 2 344. curtirostrc (Apion) 2 338. confusus (Trachyphlocus) 2 399. curtirostre (Gymnctron) 2 284. Conîatus 2 134, 146; [32]. curtirostris (Tychius) 2 258, 266; [60, 61]. Conîocleonus 2 90. curtisî (Apion) 2 364, 370. Conorhynchus 2 89, 90. curtula (Sibinia) 2 254. consors (Apion) 2 357. curtulum (Apion) 2 356. conspcrsus (Anthonomus) 2 245, 247, 247; curtus (Bagous) 2 168. [55]. curvîmanus (Barypeithcs) 2 62, 63. constrictus (Ccutorhynchus) 2 216, 230; curvinasus (Barypcithcs) 2 62. [49]. curvipes (Strophosoma) 2 66, 67. contractus (Ccutorhynchus) 2 219, 233. curvirostris (Ccutorhynchus) 2 216, 230. corcyreus (Sitona) 2 82. curvirostris (Lixus) 2 99. cordigcr (Pachyccrus) 2 94. curvirostrîs (Tychius) 2 258, 268; [63]. Corimalia 2 272, 277. cyanescens (subsp.) (Liophlacus) 2 73. corniculatum (Apion) 2 350; [92]. cyaneum (Apion) 2 344. corruscus (Polydrusus) 2 54. Cycloderes 2 85. corsicus (Otiorhynchus) 2 33. cylîndricollis (Sitona) 2 79, 84. c0rsicus(Smic1·0nyx) 2 323, 325. cylindricus (Cossonus) 2 175. comscusz voir corruscus cylindricus (Lixus) 2 97, 101. CORYSSOMERINI 2 159. CYLINDRORHININAE 2 23, 109, 148. COSSONINI 2 171. cylindrus (Bagous) 2 166; [36, 37]. Cossonus 2 174. cylindrus (Lixus) 2 97, 101. costirostris (Listrodcrcs) 2 109; [20]. cylindrus (Phlocophagus) 2 176. Cotaster 2 158. cynarae (Larinus) 2 106. COTASTRINI 2 158. cynoglossi (Rabdorrhynchus) 2 95. crassirostris (Tychius) 2 265. Cyphocleonus 2 89, 93. crataegi (Otiorhynchus) 2 36, 36. cyrtica (Hypcrodcs) 2 109. crcmicri (Foucartia) 2 64. czwalinai (Bagous)2 166, 167, 170; [36, cretaceocincta (Sibinia) 2 252. 37]. crctaccum (Apion) 2 349. crctaccus (Tycmus); 257, 265; [52]. Davwlvrrhîwwr 7 5- crcutzeri (Bradybatus) 2 250; [55]. dalmatina (BÃÉS) 2 238- cribratus (Mcsitcs) 2 175. damTY1 (AP10¤) C 341- 342- 343; [921 Cyibyicgllig (Ljxug) ; ]()5_ damryi (Dcrosasius) 2 180, 183, 189. cribripennis (Hmmhmm): 179. <1¤¤¤î (1·1y1>¢r¤)¢ 135. 137. 138- cribrum (Leiosoma) ; 156. dealbatus(Cyph0c1c0nus) 2 93. cfinitug (Dol-[us) ; }45_ dcbilis (subsp.) (Balanobius) 2 243, 243. c1·initus(Lachnaeus)2 108. decrctus (Tychîus)2 259, 266, 266; [60, crinitus (Sitona) 2 78, 84. 61]-_ _ _ croccifcmoratum (Apion) z 370. <1€2¤fS1 (M1¢f¤1a¤¤¤S)¤ 108- cmmchi (Bothynodcrcs) : 90, 91; [18]. delarouzcg (Alaoœphala) r 182- crucigcr (Ccutorhynchus) 2 [49]. dc1ar0uzc1 (Donus) 2 144. crucntatum (Apion) 2 354, 355; [94], deühinensis (Ccutorhynchus) : 230. CRYPTORHYNCHINI 2 309. dentatus (Ccutorhynchus) 2 224.
434 APPENDICE 1 denticollis (Acallocrates) 1 310, 311; [83]. df0m€dâFîUS (AC3U€5) î 319- denticrus (Ceutorhynchus) 1 233. Drupenatus 1 197. dcnticulatus (Ceutorhynchus) 1 212, 224. Drusenatus1 197. dcpilis (Cyclodcres) 1 85. dryados (Cocliodes) 1 203; [45]. Deporaus 1 373; [99]. dubitabilis (Lixus) 1 103. dcprcssicollîs (Ccutorhynchus) 1 205, 207, dubius (Acallcs) 1 313, 316, 317, 317; [84, 208. 85]. deprcssum (Gymnctron) 1 281, 284; [71]. dubius (Ccutorhynchus) 1 213, 226. dcprcssus (Tychius) 1 256, 263; [62]. dubius (Donus) 1 144, 145. derelictum (Apion) 1 371. dubius (Otiorhynchus) 1 24, 33. DERELOMINI 1 320. duplicata (Magdalis) 1 162. Derelomus 1 320. duplicatus (subsp.) (Barypcithes) 1 62. dcrcimci (Ccutorynchus) 1 216, 222. duprezi (Bagous) 1 169. Derosasîusz 180, 182, 182, 183, 189. durcti (Limobius) 1 146, 146; [32]. desbordesi (Sibinia) 1 254. desbrochersi (Pscudorhinus) 1 129. cbcnimum (Apion) 1 347. desbrochersi (Rhynchaenus) 1 306. echii (Pachycerus) 1 94. detiitum (Apion) 1 339. cchinatus (Aca11es): 312, 313, 317, 318, dcvillei (Dichotrachclus) 1 118, 120, 124, 318; [84, 85]. 124, 126; [24]. Echinodera 1 319. deymllei (Coniatus)1 147. Echin0deres1 158, 159. Dichotrachclus 1 111; [20 bis; 21 à 28]. Echînomorphus 1 158, 159. dichroum (Apion) 1 358, 359. Echinostroma (subg.) 1 340. Dîcranthus 1 164. edoughensis (Dorytomus) 1 329. dicckmanni (Acallcs) 1 313, 316; [85 bis]. cducta (subsp.) (Hypera); 136, 139; [30]. diffïcilc (Apion) 1 350; [92]. ehlersi (©ti0rhynchus) 1 31, 379. diffïcilis (Lixus) 1 104. clcgans (Dicranthus) 1 164. difforme (Apion) 1 361. clcgans (Donus) 1 142, 143. digitalis (Trachyphlocus) 1 406. clegans (Tychius) 1 262. diglyptus (Bagous) 1 168, 168; [37]. elegantulus (Lixus) 1 104. dillwynii (Otiorhynchus) 1 35. elegantulus (Peritelus) 1 379. Dîplapion (subg.) 1 339. elcgantulus (Tychius) 1 262. dirus (Liparus) 1 149. elegantulus (Trachyphlocus) 1 413. discoidalis (Orthochactcs) 1 332. elevatus (Barynotus) 1 70, 71. discoidcus (Sitona) 1 79, 84; [15, 16]. elevatus (Tropiphorus) 1 72. discoideus (Sitona) 1 84. Elleschus: 251. discors (Acallocrates) 1 310. ELLESCINI 1 159, 250. dispar (Apion) 1 346, 347. Ellescus 1 251. dispersus (Sitona) 1 84. elongata (Hypcra) 1 136, 139, 139; [30]. dissimilis (Barypcithes) 1 61, 62. clongatulus (Bradybatus) 1 249, 249; [56]. dissimilis (Ccutorhynchus) 1 228. clongatulus (Pcritclus) 1 42, 43, 43, 379; distans (Trachyphlocus) 1 411. 121- distinctus (Ccutorhynchus) 1 208, 212, elongatum (Apion) 1 357. 224. elongatus (Dichotrachelus) 1 115, 122; distinctus (Miarus) 1 290, 291; [74]. [27]. distinguendus (Anthonomus) 1 247. clongatus (Lixus) 1 106. diversqvunctata (Hypcra) 1 139. elongatus (Lixus) : 104. diversirostris (Ceutorhynchus) 1 220, 227, clongatus (Rhyncolus) 1 176, 177. 228. En0Iamus1 328, 329. dodemi (Apion) 1 356, 357. cpilobii (Aulcutcs) 1 198. dodcroi (Dichotrachelus) 1 114, 119, 119; Epipolaeusz 150, 151. [21]. eppelsheimi (Apion) 1 350. D0nus1 134, 142; [31]. ETBMDIBSZ 176, 177. dorsalis (Mccinus) 1 278. crgcnense (Apion) 1 362, 363. dursiger (Chlorophanus) 1 86. cricae (Micrclus) 1 198. Dorytomus 1 326, 328. crinaccus (Strophosoma) 1 66.
APPENDICE 1 435 erinaœus(T1·achyph10cus) 2 408. ülum (Brachytcmnoidcs) 2 176, 178. ERIRHININI 2 159, 326. tïndcli (Plinthus) 2 150. Erirhinus: 326, 327. tîorîi (Thryogcncs) 2 327. . crmischi (Rhynchacnus) 2 302, 303, 305; tîumanus (Donus) 2 142, 144; [31]. [79, 80, 81]. fIavesœns(L1xus) 2 105. _ erucastri (Ccutorhynchus) 2 232, 233. flavcsccns (Sitona) 2 78, 82; [16]. crysîmi (Ccutorhynchus) 2 234. 11avic011is (Tychius) 2 254, 265; [59]. E1’Yth|'aP10¤ ($111*8-) î 334, 353, 361- fîavicomis (Ccutorhynchus) 2 219, 233. erythrolcucos (Cocliodcs) 2 202, 203. flavjcomjs (Magdalis) ; [63_ crythropterus (Apoderus) 2 373. flavidus (Nanophycs) 2 276; [65, 66, 68]. Etwphilus: 326, 328. flavidus (Rhynchacnus)2 300, 302, 306, Eubrychius 2 191. 306; [79, 81]. E¤¤1=¤¤¤¤ (Sub?) J 328> 329- flavifcmoratum (Apion) 2 364, 370; [97]. Euophryum 2 172, 173. fyavwes (Apion) Z 359_ euphorbiac (Ccutorhynchus) 2 216, 217, `/1ayipes(D0ryt0muS) 32g_ 222; [49]. flavipes (Polydrusus) 2 54. E¤S<>¤¤¤¤¢ 55. 63- jzamfemmmm (Apion) z 370. E¤St¤|¤S (S¤bg·) = 55- 1101-,12S (ceu101~11y11ch¤s): 20Z E“th°"°“ ($111*8-) ï 295- florcntinus (subsp.) (Pcritclus) 2 43. Eutggïagâg? 335, 336· 362- 363v foeculentus (Ccutorhynchus) 2 voir faccu- · · 3 · lcmus . Exülîîün ($111)%) î 334, 349l 1921- faliarum (Rhynchacnus) 2 298. wma (Magdalîs) 1 163- foliorum (R11yn¢ha¢m1S): 298, 299; [78]. .€xf"ü'"$ (A¤¤¤t®€¤¤S) ï 74- fonnosa (Sibinia) 2 251, 254. Cxfguum (Hcxarthmm) ï 176- 178, 179- fossor (Pararaymondionymus) 2 183; [40]. Cxlguus (CYCl0dcœ$) ï 83- fossor (Pararaymondionymus) 2 185. cxtcnsus (Orthochactcs) . 330, 332, 333; fgssulamm (Nanophycs) : 274, 2-]5_ 1891- Foucartia 2 64, 65. fabcr (Strophosoma) 2 62 69; [11]. fûveüïûsmïellüïum (AP1011) ï 346- faœtum (Apiçm) ; 362, 362_ fraxini (Stcrconychus) 2 271. facculentus (Ccutorhynchus) 2 213, 227, fm (B¤80¤$) ï 1683 136, 371- 232; [48, 50], fritillum (Cyclodcrcs) 2 85. fairmaiœi (Ccutorhynchus) z 223. füvaldskyî (Bagvus) = 1371- fairmairei (D0nus): 142, 144, 145. fronwlîs (M¤gd¤1îS)¢ 162· faarmaaœa (Plcurodirus) z 63. fwmemarîum (Apîvn) 1 353. 354. 355; fallax (Apîon) 2 373. 194]- fallax (Bradybatus) 2 249, 249; [56]. fmmenmïium (AP10¤) î 353- fallax (Ccuwrhynchus): 220, 227, 228. fugwr (Sibînîa) r 253· fallax (Ceutorhynchus) 2 228. fuliginosus (Stenocarus) 2 200. fallax (Nanophycs) 2 275. fulleri (Pantomorus) 2 65. fallax (Rutidosoma) 2 190. fullo (Otiorhynchus) 2 36. fallax (Sibinia) 2 253, 254. fulvicomc (Strophosoma) 2 66, 67, 68. fallcns (Apion) 2 367, 371, 373; [99]. fulvipcs (Apion) 2 358, 359. fasciatus (Chromoderus) 2 92. fulvipcs (Otiorhynchus) 2 33. fasciculata (Hypcra) 2 137. fulvirostrc (Apion) 2 352. fagciculatug (Lixug) ; 98, 104, 197, fulvitarsis (Ccutorhynchus) 2 219. fasciolatum (Apion) 2 350. funcbris (Smicronyx) 2 322, 323; [88]. fcmoralis (Sibinia) 2 251, 254. funicularis (Tychius) 2 259, 263. femoratus (Tychius) 2 259, 264. FUTCÈCSI 244, 245. 1`crdinandi (subp.) (Pcritclus) 2 45; [5]. Furcipus 2 243, 244, 245; [55]. fetrugatus (Micrclus) 2 198. furvum (Apion) 2 369. ferrugineus (Cossonus) 2 175. fuscicomis (Magdalis) 2 163. tîguratus (Ceutorhynchus) 2 218, 223; fuscipcs (Otiorhynchus) 2 28. [49]. fusciscapus (Trachyphlocus) 2 52, 393, ülicomc (Apion) 2 364, 370. 402, 406; [101, 103, 106, 109, 110, 111]. fïlirostris (Dorytomus) 2 328. fuscocincrca (Hypcra) 2 137, 140.
436 APPENDICE 1 galactitis (Apion) 2 343. grcnicri (Troglorhynchus) 2 39. galibcrti (subsp.) (Leiosoma) 2 154; [35]. grenieri (Tychius) 2 263. galliac (subsp.) (Baris) 2 238, 240; [53]. grcssorius (Sîtona) 2 80. gallicum (Strophosoma) 2 67 67; [11]. gridellii (Apion) 2 343. gallicus (subsp.) (Rhynchacnus)2 300, grîscopunctatus (Otîorhynchus) 2 28, 29; 304; [811 [2]. gallicus (Trachyphlocus) 2 52, 388, 397, griscus (Ceutorhynchus) 2 213, 225; [49]. 399; [100, 103, 106]. griscus (Sitona) 2 [16]. galloprovincialis (Tychius) 2 259, 263, Gronops 2 133. gallorhcnanus (Ccutorhynchus) 2 220, gmuvellei (Otiorhynchus) 2 28; [2]. 227. gmuvellei (Pcritclus) 2 43. gandoni (Ccutorhynchus) 2 208, 228. Grypidiusz 326, 327. ganglbaucri (Cionus) 2 270. Grypus 2 326, 327. gavoyi (Apion) 2 364, 370. gudencsi (Baris) 2 240. gemmatus (Otiorhynchus) 2 35, 35. guedeli (Hcmiphytobius) 2 190. gcniculatus (Bagous) 2 166; [37]. guillebeaui (Sibinia) 2 251, 253. gcuistac (Apion) 2 349, 350. guttulatus (Sitona) 2 82. genistae('1`ychius) 2 261. gyllenhali (Apion) 2 369; [98]. georgeli (Apion) 2 347. Gymnaetran 2 279. gcraniî (Zacladus) 2 199. Gymnctron 2 279; [69 à 71]. gerhardti (Ccutorhynchus) 2 [51]. Gymnomorphus 2 41. gestroi (Troglorhynchus) 2 39. gyrosicollis (Stomodcs) 2 40. gctschmanni (Otiorhynchus) 2 26 gibbirostre (Apion) 2 340, 341, 343, 344. gibbosus (Chlorophanus) 2 86. Hadroplontus (subg.) 2 206. gigantcus (Rhynchitcs) 2 375. haematodcs (Apion) 2 354, 355; [94]. giraudi (Sitona) 2 78; [14]. haemarrhous (Amalus) 2 198. glabrirostris (Bagous) 2 171; [37]. haesleri (Bagous) 2 170. glaucus (Coniocleonus) 2 90. hampei (Ccutorhynchus) 2 206, 208, 208. globiformis (Nanophycs) 275; [65, 66, 67, hardouini (Ceutorhynchus) 2 207. 68]. hassicus (Trichosirocalus) 2 [45]. globosus (Domus) 2 142, 144. heasleri (Bagous) 2 170. globulus (Nanophycs) 2 275; [66, 68]. hëikertingeri (Apion) 2 350. globulus (Rutidosoma)2 190. hclvcticus (Nanophycs)2 274, 276, 277; Glocianus (Gr.) 2 225. [65, 66, 68]. gadmani (Pantomorus) 2 65. Hemiphytobîus 2 190. GONIPTERINAE2 23, 86. hcmisphacricus (Nanophycs) 2 272, 274; Gonîpterus 2 86; [17]. [65, 66, 67]. gautenoiri (Cyphocleonus) 2 89, 94. hcrmîngsi (Rhinoncus) 2 196. gracilwes (Anthonomus) 2 244. Heterophytobiusx 194, 195. gracilipcs (Apion) 2 359. Hexarthrum 2 176, 177, 178, 179. gracilis (Nanophycs) 2 276; [65, 66, 68]. hexammus (Ceutorhynchus) 2 221. gracilis (Phlocphagus) 2 176, 180. heydcni (Mccinus) 2 278. gracllsi (Dichotrachclus) 2 122. heymcsi (Trachyphlocus) 2 52, 389, 409; gramineus (Rhinoncus) 2 196. [104, 109]. graminîs (Miarus) 2 291; [74]. hirtus (Brachysomus) 2 65. grammicus (Pscudoclconus) 2 93. hispanicum (Apion) 2 368. granarius (Sitophilus) 2 236. hispanicus (Pararaymondionymus) 2 183, grandicollis (Tychius) 2 259, 267; [63]. 184, 188; [41]. granulatus (Trachyphlocus) 2 383, 414; hispanus (Polydius) 73, 74. [102, 105, 109]. hispidulus (Sitona) 2 [15]. granulicollis (Ccutorhynchus) 2 230. hispidulus (Trachodcs) 2 319. granulipcrmis (Plinthus) 2 150. hispidulus (Trachyphlocus) 2 408, 412. granulus (Trachyphloeus) 2 414. hispidum (Gymnctron) 2 284. gratiosus (Ccutorhynchus) 2 217, 221. hispidus (Trachodcs) 2 319. grcnieri (Ccutorhynchus) 2 232. hoffmanni (Apion) 2 357.
APPENDICE 1 437 hoffmanni (Pararaymondionymus) 2 183, ÃHOPS (Sîwîla) ï 82; 116]- 185, 185, 186; [39]. insîgnis (O1·th0chactcs): 330, 332, 333; hoffmanni (Tychius) : 25 Z 264. [89]. hollbergi (Conioclconus) 2 90. insquamosus (Polydrusus) 2 55. holoscriceum (Apion) : 351. insularis (Peritclus) : 45; [5]. HOMORHYTHIMINI 2 24, 41. insularis (Tychius) : 263. Homorhythmus : 41. intcrjcctum (Apion) 2 359, 360; [95]. horrcns (Cathormioccrus) : 51. intcrmcdium (Apion) : 371. horridus (Trichosirocalus) 2 204. intcrmcdius (Donus) : 143. humcralis (Anthonomus) 2 247; [55]. întermcdius (Sitona) : [16]. humcraljs (Barynotus) 2 70, 72. intcrpunctatus (Cocnorhinus) 2 376. humcralis (Microlarinus) 2 108. interruptus (Ccutorhynchus) : 218. humcralis (Sitona) : 79, 82, 84; [15, 16]. intcrstinctus (Ccutorhynchus) 2 219, 220. hungarus (Lixus) 2 103. inustus (Polydrusus) 2 55, 56. hungaricus (Rhynchaenus) : 293, 294; inversus (Authonomus) : 246. [75]. irîdis (Lixus) : 97 hustachei (Trachyphlocus) : 52, 399, 411. irregularls (Tychius) : 255, 260. hutchinsiac (Ccutorhynchus) 2 214, 225. irroratus (Rhynchacnus) : 294. huttoni (Pentarthrum) : 174. Isochnus (subg.) 2 298; [78]. hydrolapathi (Apion) 2 338. Ixapîon (subg.) : 334, 348. HYDRONOMIN1 : 164. Ixias: 334, 348. hydropicum (Apion) : 364. hygrophilus (Pc1en0mus): 193, 194, jaccac (Larinus) 2 106, 107. HYLOBIINI : 148. jarrigcî (Pelcnomus) : 192, 193. Hylobiusz 148, 148, 149. jarrigei (subsp.) (Pscudmhinus): 128, hypaetrus (Tychius) 2 263. 130, 131; [29]. Hypera 2 134, 135; [30, 31]. javeti (Anthonomus) : 247. HYPERINI 2 23, 134. jcani (Trachyphloeus) 2 52, 385, 413; [105, Hyperodesz 109, 148. 108, 110]. hypocrita (Echinodcra) 2 319. joffrci (Baris) 2 238, 240. hypocrita (Otiorhynchus) : 24. jojfrei (Tychius) : 266. hypocritus (Listrodcrcs) 2 109. joharmis (Otiorhynchus) : 24, 33. Hypomolvxz 149. jonicus (Orthochactcs) : 333, 333; [89]. Iberoplînthus 2 150, 151, 152; [33]. V jugicola (subsp.) (Otiorhynchus) : 31, 32. ictcricum (Gymnctron) : 281. junccus (Tychius) : 254, 265; [59]. ictor (Dorytomus) 2 328, 329. junci (Lixus) : 98, 101. ignitus (Ccutorhynchus) 2 212, 233; [47]. jungermanniac (Smicronyx) : 321, 323, ilvcnse (Apion) : 338. 325; [86, 87, 88]. imbricatus (lbcroplinthus) : 151, 152; junior (Tychius) 2 266. [33]. junipcri (Apion) 2 364, 370. immaculicollis (Tychius) : 262. junipcri (Polydrusus) 2 54. imprcssicollis (Pscudmhinus): 127, 128, juvenilis (Bag0us): 169. 129, 130, 131, 132; [29]. _ _ imprcssifrons (Polydrusus) 2 54. kaufmënm (Bans) î 239» 240l 1531 inacqualis (Gronops): 133, 133. k€¤¤<=§¤ (Bradybaws) 1 249; 1551- inaffectatus (Ccutmhynchus): 216, 216, k¤€¤h¤ (SubSP·) (D1ch°tmCh€lu$)? Ni 229_ 120; [22]. incanus (Rhynchaenus) Z 305_ kozîorowiczi (Dichotrachclus) : IIZ 120; inclusa (Sibînia) 2 253, 254. [22] incognitus (Acallcs) : 312. inconspcctus (Rhinoncus) 2 195, 196. Lachnaeus 2 108. indigcns (Barypcithcs) 2 60, 63. Lacurdaireusz 74. inermis (Bradybatus) 2 250. lacsirostris (Pscudorhinus) : 127, 129, inexpectatus (Cionus) 2 271; [64]. 132. incxpcrtum (Apion) : 349, 350; [92]. lactus (Ceutorhynchus) : 233. inürmus (Ellescus) 2 251. laeviccps (Mccinus) : 278.
438 APPENDICE 1 lacvicollc (Apion) 2 360. ligustici (Otiorhynchus) 2 37. laevigatum (Apion) 2 346. Limnobarîs 2 241; [54]. lacvithorax (Pararaymondîonymus) 2 183, Lîmobîusz 134, 145; [32]. 187; [39, 42]. limosus (Bagous) 2 170; [36, 37]. lamiî (Coclîastcs) 2 199. linariac (Gymnctron) 2 285. lancyrici (Pararaymondionymus) 2 183, lindcri (Dichotrachclus) 2 114, 119, 122. 187; [39, 42]. linearis (Cossonus) 2 175, 175. languidum (Apion) 2 371. Iinearis (Cossonus) 2 175. languidus (Anthonomus) 2 246. lincaris (Magdalîs) 2 161. languidus (Sitona) 2 78, 84; [16]. lincatus (Sitona) 2 [15]. lanigerum (Apion) 2 370. linecllus (Sitona) 2 78, 83; [14]. lanuginosus (Otiorhynchus) 2 381. lineellus (Sîtona) 83, 84. Ianuginasus (Trachyphlocus) 2 406. Lîophloeus 2 73. lapathi (Cryptorhynchus) 2 309. Liosomac voir Lciosoma 2 lapidarius (Cyclodercs) 2 85. Liparus 2 149. Irreyniei (Microlarinus) 2 108; [19]. Listroderes 2 109; [20]. Larinus 2 106. Lîstronotns 2 109. larvatus (Ccutorhynchus) 2 212 221; [49]. Litoductylusz 191, 192. Lasiorhynchites 2 375, 376, 377. littoreum (Gymnactron) 2 284. laterale (Strophosoma) 2 67, 69. Iitturatus (Ceutorhynchus) 2 296. latcralis (Lîxus) 2 99. lividipcs (Sitona) 2 82. laticollis (Baris) 2 238, 239, 240; [53]. Lîxomorphus 2 95. laticollis (Trachyphlocus) 2 52, 393, 401, Lîxus 2 89, 97; [19]. 405, 406, 407, 408, 409, 415, 416; [100, Loborhynchapîon (subg.) 2 335, 336, 362, 103, 106, 109, 110, 111]. 363, 367; [96]. latiscrobs (Pcrîtclus) 2 [3]. longiccps (Psclaphorhynchîtes) 2 377. latiusculum (Gymnctron) 2 281. · longiclava (Tychius) 2 263. latus (Larinus) 2 106. longicollis (Cîonus) 2 270. lavagnei (Pararaymondionymus) 2 183; longicollis (Pararaymondionymus) 2 183; [39, 42]. [39, 42]. Leîosoma 2 150, 152; [34, 35]. longirostrc (Apion) 2 351; [93]. lcmnae (Tanysphyrus) 2 164. longirostris (Miarus) 2 289, 290, 290. lcmur (Acalles) 2 315, 316, 318; [84, 85]. longirostris (subsp.) (Miarus) 2 290; [74]. lcntus (Liophloeus) 2 73. longitarsis (Bagous) 2 168, 168, 169; [36, leonhardî (Cionus) 2 270, 271; [64]. 37]. Lepidapion (subg.) 2 334, 349. longulus (Pscudorhinus) 2 133. Iepidarius (Cyclodcrcs) 2 85. longulus (Rhynchaenus) 2 306. lcpidii (Baris) 2 239, 240; [53]. longulus (Sitona) 2 [16]. Iepidus (Ccutorhynchus) 2 218, 223. loniccrac (Rhynchacnus) 2 296. Iepidus(Sit01·1a) 2 82. lothari (Trachyphlœus): 52, 396, 401, lcpricuri (Ccutorhynchus) 2 [47]. 405, 412; [101, 104, 107, 111]. Leptolepurus 2 72, 75. 10tî (Apion) 2 335, 367 371, 372; [99]. Leptolepyrusz 72, 75. lugduncnsis (Otiorhynchus) 2 28. Leptosphaerotus 2 46. luigionii (Acallcs) 2 315. Lepyrus 2 148. lunata (Hypera) 2 135, 137. lethicrryi (Pachyrhinus) 2 53. lunatus (Gronops) 2 133, 133. lcucaspis (Polydrusus) 2 55. luscus (Bothynodcrcs) 2 91. lcucogastcr (Phytobius) 2 191, 192. 'lusitanicum (Gymnetron) 2 284. lcucophacatum (Apion) 2 356, 357. lusitanîcus (Brachydcrcs) 2 64. Leucosomus 2 92; [18]. lusitanicus (Dichotrachelus) 2 120. lcuzcac (Laxinus) 2 106, 107. lutosus (Bagous) 2 [37]. lcvasscuri (©ti0rhy11chus) 2 25, 33. lutulcntus (Bagous) 2 171; [36, 37]. lignarius (Phlocophagus) 2 176. lutulosus (Bagous) 2 169; [36, 37]. ligneus (Otîorhynchus) 2 34. lycoctoni (Ccutorhynchus)2 214, 227, Lignyodes 2 269. 232; [48, 50]. LIGNYODINI 2 269. Lvcotani (Ccutorhynchus) 2 227.
APPENDICE I 439 lypriformis (Microlarinus) 2 108, 108; meliloti (Tychius) 2 259, 266. [19]. menctricsi (Rabdorrhynchus) 2 95. menozzii (Smicronyx) 2 325. maassi (Apion) 2 338. mcquignoni (Miarus) 2 290; [74]. macr0scu@tus (Otiorhynchus) 2 37. mcrcgallii (Dichotrachclus) 2 117. macularius (Sitona) 2 78, 84; [14, 15]. mcrcgallii (Trachyphlocus) 2 52, 389, 399, maculatus(Sit0r1a) 2 84. 401; [100, 103, 106, 109, 110]. maculatus (Trachyphlocus) 2 410. meridianum (Apion) 2 343. maculic0llis(Sibir1ia) 2 253. mcridionalis (Bothynodcres) 2 90, 91; maculicorriis (Phyllobius) 2 49. [18]. maculipcnnis (Hypcra) 2 138. mcridionalis (Miarus) 2 290. madilus (Pachyccrus) 2 94. mcridionalis (subsp.) (Mitoplimhus) 2 MAGDALINI 2 161. 151; [33]. Magdalis 2 161. mcridiorialis (Otiorhynchus) 2 28. magnini(Ccut0rhyr1chus) 2 216, 222. mcridionalis (Sphcriophoms) 2 237. malcûdus (Otiorhynchus) 2 26, 31. Mesites 2 175. mali (Phyllobius) 2 48. messageta 2 voir massagcta mamillosus (Trachyphlocus) 2 415. metalIy’er (Tychius) 2 266. marmcrhcimi (Deporaus) 2 374, 375. Miaromimus (subg.) 2 290; [74]. mantcroi (Polydrusus) 2 54. Miarus 2 285; [72 à 74]. m2muc1î(Dich0trachc1us) 2 114, 119; [21]. Miarus (subg.) 2 285, 286. margaritac (Dichotrachclus) 2 113, 119; micaceus('1`ychius) 2 257, 266. [21]. Mîccotrogus 2 268. marginatus (Ccutorhynchus) 2 212, 224. Micrelus 2 198. mariei (Hypcra) 2 138, 140. Microlarinus 2 108; [19]. maritimus (Barypeithcs) 2 61, 62; [9, 10]. micros (Acallcs) 2 315, 318, 318; [85]. Marmaropus 2 191, 196; [43]. micros (Miarus) 2 291. marmoratus (Narmphycs)2 272; [65, 66, miles (Hypcra)2 139. 67], millum (Apion) 2 357. marmoratus (Smicronyx) 2 323. miniatum (Apion) 2 355. mamccanum (Apion) 2 371. minimum (Apion) 2 336. maroccanus (Cyclodcrcs) 2 85. minutcsquamosus (Acallocrates) 2 310, marqucti (Raymondionymus)2 180, 183, 310; [83]. 185; [42]. minutissimum (Apion) 2 357. martini (Troglorhynchus) 2 39. minutus (Dorytomus) 2 328. mascarauxi (Otiorhynchus) 2 33. minutus (Peritelus) 2 43. massagcta (Ncoxyonyx) 2 202, miscllus (Acallcs) 2 313, 316, 317, 317, matthiolac (Ccutorhynchus) 2 214, 226. 320; [85]. maurus (Ccutorhynchus) 2 218, 224. Mitoplinthus 2 150, 151; [33]. mayeti (Miarus) 2 290. mixta (Sibinia) 2 254. Mecaspis 2 89. mixtus (Ccutorhynchus) 2 205, 208, 208. MECININI 2 277. mixtus (Limobius) 2 145. Mecinus 2 277; [69]. modestum (Apion) 2 372. medicaginis (Tychius) 2 254, 265; [59]. mocrcris (Baryriotus) 2 70, 71. mediterrancus (Amaurorhinus) 2 172, 173, mocstus (Otiorhynchus) 2 35. 173; [38]. , Moguloncs (subg.) 2 206, 221. mcggiolaroi (Pararaymoridionymus) 2 Mogulonoides (subg.) 2 206, 221. 189. molitor (Ccutorhynchus) 2 218, 224; [50]. Meira (subg.) 2 42, 43, 379. mollicomus (Barypcithcs) 2 62; [9, 10]. mclanarium (Gymnctron) 2 283. molliria (Omiamima) 2 50. mclancholicum (Apion) 2 364, 370. Mononychuss 189, 190. mclanogrammum (Strophosoma) 2 66. monspeliensis (Otiorhynchus) 2 38. mclanostictus (Ccutorhyrichus) 2 218, monspclicnsis (Trachyphlocus) 2 388, 399, 224. 401, 404; [100, 103, 106, 110, 111]. mclas (Gymnctron) 2 284. montarius (Barypcithcs) 2 63; [10]. Meleus2 150, 150. montanus (Rhinoncus) 2 195.
440 APPENDICE I montanus (Sîtona) 2 83. nigritarsîs (Cîonus) 2 270, 271; [64]. mzmticola (Apion) 2 350. nigritarsîs (Cocliodcs) 2 203, 203; [45]. monticala (Baris) 2 240. nigritarsis (Nanophycs) 2 273. monticola (subsp.) (Otiorhynchus) 2 31, nigritulus (Ccutorhynchus) 2 230. 32. nigmtibialis (Coclîodcs) 2 203. montivagus (Ccutorhynchus) 2 218, 223. nitida (Magdalis) 2 161. morbillosus (Cyphoclconus) 2 94. nitidirastris (Sibinia) 2 253. morio (Otiorhynchus) 2 25, 30. nitidulus (Nanophyes) 2 273, 276, 277; momderi (Cathormioccrus) 2 413. [65, 66, 68]. moschatac (Apion) 2 352. nocivus (Listrodcrcs) 2 109. muricatus (Brachyccrus) 2 88. nodosus (0ti0rhynchus) 2 24, 33. muricatus (Ncophytobius) 2 195. nodulosus (Bagous) 2 [37]. murimz (Hypcra) 2 140. Notaris 2 326, 327. muscorum (Dichotrachclus)2 119, 120, notatipcnnis (T1·achyph10eus)2 386, 392, 122, 123, 124, 125; [22, 28]. 403, 405; [101, 103, 107, 109, 110, 111]. muscorum (Lciosoma) 2 155; [22, 28]. notatus (Pissodcs) 2 160, 161. 9 muscorum (Pcritclus); [3]. Nothops (subg.) 2 248. mutatus(P01yd1usus) 2 54. noxius (Pcritclus) 2 381. myagri (Lixus) 2 89, 99. nudiusculus (Acallcs) 2 317. MYLACINI 2 50. Mylacus 2 50. obliquus (subsp.) (Listrodcrcs) 2 109; [20]. myrmccophilus (Cathormioccrus) 2 51, oblongum (Apion) 2 338. 412. obscurus (Ceutorhynchus) 2 [50]. obscurus (Donus) 2 142, 144, 145; [31]. N3lI0dîS€\lS C 272, 277· obscurus (Pcritclus) 2 45; [5]. NANOPHYINI I 272- obsolctus (Ceutorhynchus) 2 [50]. Nanophyes 2 272, 358; [65 à 68]. obstrictus (Ccutorhynchus) 2 227. nanus (Ceutorhynchus) 2 215, 231, 381; obtusum (Apion) 2 362, 363, 367; [96]. [49, 50]. obtusus (Donus) 2 142, 144. nanus (Mccaspis) 2 90. obtusus (Larinus) 2 106, 107. mzrbormensis (Amaurorhinus) 2 173. occallesccns (Dorytomus) 2 329. nasturtii (Drupcnatus) 2 197. occidcntalis (Dich0trachc1us)2 115, 121; natricis (Apion) 2 356. [26]. navaricus (subsp.) (Barypcithcs) 2 60, 63. occidcntalis (Lcucosomus) 2 92, 92; [18]. neapolitanus (Tychius) 2 266. ochmceocinctus (Ccutorhynchus) 2 208. ncbulosum (Strophosoma) 2 67, 69. ochraccus (Lixus) 2 99, 101, 101, 103; [19]. ncbulosus (Smicronyx) 2 321, 326; [86, 87, ochreatus (Balanobius) 2 243, 243. 88]. ochropus (Apion) 2 336. Nedyus: 198, 199. ochsi (Pararaymondionymus) 183, 185, Ncliocams (subg.) 2 66, 67. 186; [39]. nemausensis (Tychius) 2 259, 263. ochsi (Pcritclus) 2 44, 45, 46; [3, 4]. Nemoîcus (subg.) 2 47. ocularis (Lîxomorphus) 2 95. Ncohexarthrum 2 176, 177, 178, 179. 0lcesei(Mic1·c1us) 2 199. Neophytobîus 2 191, 194, 195. olcns (Cionus) 2 271. Ne0p1inthus2150. olivicri (Trachyphlocus): 52, 384, 412, Neosirocalus (subg.) 2 205, 206. 413, 414; [109, 110]. Neotychius (subg.) 2 255. olssoni (Pelcnomus) 2 193, 194; [43]. Neoxyonyx 2 202. Omiamima 2 50. nctum (Gymnetron) 2 281, 285. Omiumîmas: 50. nicaeensis (Pcritelus) 2 43, 44, 45; [3, 4]. Omîas 2 50. nicolasi (Lciosoma) 2 155, 156; [34]. 0miûSI 50. nicticans (Alophus) 2 148. Omphalapîon (subg.) 2 346. niger (Otiorhynchus) 2 30. ononîcola (Apion) 2 361. nigrans (Pcritclus) 2 41. ononidis (Sitona) 2 77, 82; [16]. nigricans (Trachyphlocus) 2 408. opcticum (Apion) 2 337. nigrinus(Ccut01·hynchus) 2 207, 208. opiparis (subsp.) (Baris) 2 237, 239.
APPENDICE 1 441 Orch¢sœs2 292, 293. pcctoralis (Ccutorhynchus) 2 233; [47]. ORCHESTINI 2 159, 292. pcdale (Apion) 2 361. oricntalis (Pararaymondionymus) 2 183, pcdcmontanus (subsp.) (Dichotrachc- 185, 186; [40]. lus) 2 119. origani (Apion) 2 356, 357. pedest1is(Hypc1·a) 2 139. Orobitisz 234. pcdcstris (Lcucosomus) 2 92, 93; [18]. Orthochactes 2 329; [89]. pedicularis (Anthonomus) 2 247. oryzac (Sitophilus) 2 235, 236; [52]. pcdicularius (Anthonomus) 2 245, 247; otini (Rhynchacnus) 2 304. [55]. OTIORHYNCHINAE 2 24. Pelenomus 2 191, 192, 193; [43]. OTIORHYNCHINI 2 24. pcllitus (Curculio) 2 242. Otiorhynchus 2 24; [1, 2]. pclluccns (Sibinia) 2 253. ovalis (Donus) 2 143. pcllucidus (Barypcithcs) 2 62; [10]. ovipcnnis (subsp.) (Liophlocus) 2 73. Pelonomusz 192. oxyacanthac (Rhamphus) 2 308, 308; [82]. peloritanus (Microlarinus) 2 108. Oxyops 2 86. pcnctrans (Apion) 2 340, 345. Oxystoma (subg.) 2 336; [90]. pcnicillus (Orthochaetes) 2 333, 333. Pentarthmm 2 171, 173, 174. Pachycerus 2 94. pcragalloi (Echinodcrcs) 2 319. Pachypcra 2 134, 142. Perapion (subg.) 2 335, 338. Pachyrhînus 2 53, 53. pcricarpius (Rhinoncus) 2 195. Pachytychîus 2 326. pcricarti (subsp.) (An0p1us): 163, 164; pagancttii (Amaurorhînus) 2 172, 527. [36]. pallidactylus (Ceutorhynchus) 2 212, 232. pcrîcarti (Dichotrachclus) 2 118, 120, 124, pallidicornis (Ccutorhynchus) 2 222. 125, 126; [23, 24, 25]. palIidus(P01ydrusus) 2 54. pcricarti (Trachyphlocus) 2 52, 393, 394, pallipcs (Apion) 2 348. 402, 404, 406; [102, 104, 107, 111]. pandellei (Hypcra) 2 138. PERITELINI 2 41. pandenm (Leiosoma) ; 155, 155; [35]. P¢1'îî•=l¤S1 41, 379; [2 à 51 Pantomorus 2 51, 65. perjumtus (Miarus) 2 291. paradisiacus (Otiorhynchus) 2 27, 28, 29; pcrrisi (Ccutorhynchus) 2 210. [2]. pcrrîsi (Pararaymondionymus) 2 183; [40, Paraf0ucartia2 65. 421- — parallclipennis (Pscudorhinus) ; 128, 133, pcrsimilis (Rhynchamus) 2 292, 300, 304; ` parallclipipedus (Cossonus) 2 175, 175. [80, 811 parallclus (Tychius) ; 256, 260, 261. persimilis (Rhynchacnus) 2 305. Paraoxyonyx 2 198, 202. pcrvicax (Ccutorhynchus) 2 211, 212, 233; Pamphyzabiuu 192, 193. 1471 paraplecticus (Lixus) 2 97. pctro (Bagous) 2 [37]. paraplectus (Lixus) 2 97. pcycrimhofü (Otiorhynchus) 2 27, 30. Pmmymonaionymus : 180, 181, 182, 183, phalerata (Sîbînîa) r 252- 185, 187. phillyrcac (Stcrconychus) 2 271. Pararaymondionymus (subg.)2 180, 181, Phîlopedvnr 72, 75- 182, 183, 185, 188; [39 à 42]. Phlocophagusz 175, 176, 177, 179, 180. parcus (Hypera) 2 140. Phrissotrîchum (subg.) 2 334, 337. Pamemoicus (subg.) 2 47. Phrydîuchus 2 200; [44]. paronychiae (Sibinia) 2 252. PHYLLOBIIN1 2 47. parreyssii (Plinthus) 2 150. Phyllobius 2 47; [6]. parumpunctatus (Sphcnophorus) 2 237. ]7hy”0C0]ü (A11ïh0110m11S) 2 245· parvulus (Aca11cs): 313, 316, 317, 318; Phywbiusr 191,192, 193· [84, 85]. Phytabiusz 192, 193. parvulus (Ccutorhynchus) 2 231. picardi (Sibînia) 2 252, 253. parvulus (Phyllobius) 2 49. piccus (Sphcnophorus) 2 237. pascuorum (Gymnctron) 2 281. pici (Rutidosoma) 2 190. pauxillus (Otiorhynchus) 2 36. picicomis (Baris) 2 239. pavidum (Apion) 2 384. picitarsis (var.) (Baris) 2 [53].
442 APPENDICE I picturata (Baris) 2 237, 239. pourtoyi (Donus) 2 144. pictus (Polydrusus) 2 54. pourtoyi (Otiorhynchus) 2 27, 31, 379. picus (Polydrusus) 2 54. pradieri (Brachyccrus) 2 89. pilicome (Apion) 2 344. pratcnsis (Rhynchacnus) 2 300, 303, 303, pi1#er(Ch10r0pha1'1us) 2 86. 304, 305, 306; [79, 80, 81]. pilïerus (Chlorophanus) 2 86. Prilisvanus (Gr.) 2 35. pilistriata (Limnobaris) 2 241; [54]. primita (Sibinia) 2 252, 253. pillumus (Pscudostyphlus) 2 334. pmblematicus (Pararaymondîonymus) 2 piloscllus (Ccutorhynchus) 2 225. 186. pilosus (P01yd1·usus) 2 56. Procas 2 326. pilumnus (Pseudostyphlus) 2 334. pmletarius (Trachyphlocus) 2 401. pini (Pissodcs) 2 160, 161. prolixus (Pctitclus) 2 41. piniphilus (Pissodcs) 2 161. Pr0mecuspis2 89, 97, 99. pinivorax (Anthonomus) 2 244, 246. Protapion (subg.) 2 358; [95]. Pirapion (subg.) 2 358. pr0vincialis(Aca11cs) 2 315; [85]. pirenaeus (Oxthochactcs) 2 331, 332; [89]. Pselachus 172, 176. piri (Anthonomus) 2 244, 246; [55]. Pselactus 2 172, 176. pisi (Apion) 2 362. Pselaphorhynchites 2 375, 377. Pîssodes 2 160. pseudamoenus (Polydrusus) 2 58; [7]. PISSODIN1 2 160. Pseudapîon (subg.) 2 335, 351, 352. plagiatum (Philopcdon) 2 72, 75. pseudinexpertum (Apion) 2 350. planatus (Cossonus) 2 175. pscudocerdo (Apion) 2 336, 336; [90]. p131'ltag1I`l1S (GYHIHCIIOH) È PS€||(l0ClQ0n||S Q plamaginis (Hypera) 2 137, 140. pseudocoriaceus (Otiorhynchus) 2 35. plantaris (Anoplus) 2 164; [36]. pseudocruentatum (Apion) 2 355. plantarum (Miarus) 2 290. pscudogallaecianum (Apion) 2 349. planus (Larinus) 2 106, 107. pseud0genistae(Tychi11s) 2 256 platalea (Apion) 2 366, 369; [98]. Pseudomcira (subg.) A 43. Pleurodirus 2 59, 63. pseudanigricollis (Tychius) 2 264. plcurostigma (Ccutorhynchus) 2 215, 225, pscudopyrcnacum (Leiosoma) 2 155, 156; 226; [49]. [35]. PLINTHINI 2 149. pseudopyrenaeus (Barypcithcs) 2 61, 63. Plinthus: 150, 150. Pseudorchcstcs (subg.)2 292, 299; [79 à Plinthus: 149, 151, 152. 81]. plumbcomicans (Apion) 2 367, 371, 372, Pseudorhînus 2 23, 111, 126, 129, 380; [29]. 373; [99]. pscudostigma (Rhynchacnus) 2 297, 297; plumbcus (Attactogcnus) 2 73, 74. [77]. plumbcus (Ccutorhynchus) 2 215, 216, Pseudostyphlus 2 334. 230. pseudovittatus (subsp.) (Larinus) 2 106. Polydius 2 73, 74. pterygomalîs (Polydrusus) 54. P0lydr0sus2 voir Polydrusus ptinoidcs (Acallcs) 2 311, 316. POLYDRUSINI 2 51, 53. pubcmlus (Dorytomus) 2 329. Polydrusus 2 53, 379; [7, 8]. pubcrulus (Sitona) 2 76, 81; [13]. pomaceus (Phyllobius) 2 49. pubescens (Anthonomus) 2 244, 246. pomorum (Anthonomus) 2 247; [55]. pubicollis (Ccutorhynchus) 2 221. populi (Rhynchaenus) 2 298. pubicollis (Ceutorhynchus) 219. populicola (Rhynchacnus) 2 298, 298; Pubifrons (G1'.) 2 75. [78]. pulchcllus (Clcopus) 2 272. porcatus (Brachytcmnus) 2 176, 178. pulchcllus (Polydmsus) 2 55, 55, 63. porccllus (Strophomorphus) 2 64. pulicarius (Rhamphus) 2 308; [82]. portac (Miarus) 2 288, 288, 291, 292; [73]. pulvinatus (Ccutorhynchus) 2 209. portusvcneris (subsp.) (Pseudorhînus) 2 pumilio (Ceutorhynchus) 2 206, 206, 209; 128, 130; [29]. [46]. posthumus (Ccutorhynchus) 2 206; [46]. pumilus (Tychius) 2 268. posthumus (Ccutorhynchus) 2 209. punctatulus (Rhync01us) 2 176, 177. postica (Hypcra) 2 137, 138, 140. puncticolle (Apion) 2 369.
APPENDICE 1 443 puncticollis (Bagous) : 171; [36, 37]. rcctirostris (subsp.) (Miarus) : 291. puncticollis (Ccutorhynchus) : 227. rcctus (Trachyphlocus) : 52, 392, 394,411, puncticollis (Ccutorhynchus) : 226. 416; [101, 103, 107, 109, 110, 111]. puncticollis (Sitona) : 78; [16]. rcflcxus (Rhyncolus) : 176. punctigc1'um(Api0n): 368. rcichi (Smîcronyx): 322, 322, 323; [86, punctirostrc (Apion) : 371. 88]. punctirostris (subsp.) (Pseudorhinus) : remaudicri (subsp.) (Lixus) : 98, 104. 128, 132, 133; [29]. rcpandus (Coniatus) : 142 147; [32]. punctivcntris (Bothynodcrcs) : 90, 90, retusum (Strophosoma) : 67, 69. 381. retusus (Trachyphlocus) : 406. punctiventris (Lixus) : 104, 105. rcvclicrci (Smicronyx) 2 322, 325. punctulata (Magdalis) : 162. rcvclîeri (Bagous) : 169; [38]. punctulatus (Rhyncolus) : 177. Rhabdorrhynchusz 94. pusillus ('1`ychius) : 258, 266, 267; [60, 61]. Rhamphus : 307; [82]. pyrcnacum (Leiosoma) : 154, 155; [34]. rhcnanus (Ccutorhynchus) : 207, 209. pyrenacus (Otiorhynchus) : 28. RHINONCINA : 191. pyrenacus (Polydrusus) : 56, 58; [8]. Rhinoncus : 195. pyrenaeus (Pscudoclconus) : 93. Rhopalapion (subg.) : 334, 335, 351; [93]. pyrcnaicum (Gymnctron) : 281, 283. RHYNCHAENIN1 : 159, 292. pyrcnaicus (Dichotrachclus) : 116, 122, Rhynchaenus : 292, 293; [75 à 81]. 122; [24]. Rhynchaenus (subg.) : 292, 293. pyrcnaicus (Pararaymondionymus) : 183, Rhynchites : 375. 184, 188; [41]. RHYNCHITINAE : 373. pyri (Phyllobius) : 47, 48; [6]. Rhyncholusz 172, 177. pyrrh01·hynchus°(Ceutorhynchus) : 209; Rhyncolusc 172, 176, 177, 177. [46]. Rhyncolusz 176, 177, 179, 180. Rhytidosamaz 190. quadraticollis (Baris) : 237, 239, 240; [53]. Rhytidosûpnus ; ]g()_ C1uad1'iC0m18€ï(P9l€¤0mu$)ï 191, 194- Rhytîrhinus: 111, 126, 129, 132, 380. qu¤d1î¤v1~fS(P¤1€¤0m¤S) = 194- 60651 (Dich0trachc1us): 122. quadfçdws (C¢¤1<¤hy¤¤h¤S1¢ 212. 232- robcrti (Ccutorhynchus) ; 213, 227; [48]. quadïfnodüsus (N¤9phyt9b1¤S)= 191- robaretanus (Phy110b1l1S) : 49. q¤¤<1¤1>¤¤¤wwS (subsp-) (Ceuwrhyn- roborîs (A110p1us): 163, 164; [36]. Chl1S) 5 222- robusticomis (Pcritclus) Z 44, 45, 46; [3]. quadritubcrculatus (Pelcnomus) : 193, robustus (Bagous) ; 17]; [37]_ 194; 143]- rasai (Apion) : 359. qucrccti (Ceutorhynchus) I 225· r0sinae(A11th0n0mus) x 246. <1¤<=r¢î¢91=»1(C¤¤t¤rhy¤¤h¤S)¤205, 232- rostellum (Gymmmm): 280, 282, 283; quercus (Coeliodcs) : 203. [7()]_ QUCTCUS (Rhy¤¤h¤9¤¤S) 1 294- msmm1s(T1achyph166us) : 409. quînqucpunüaîus (Tychîus) ¤ 256; 1571- rotundatus (0mm); 50. rotundicollis (Mîarus) : 291. Rabdorrhynchus : 89, 94, 94. rotundicollis (Miams) : 288, 291. radi01us(Api0n) : 345, 346; [91]. roudicri (subsp.) (Pseudorhinus) : 128, radula (Ccutorhynchus) : 206, 221. 132; [29]. rajîaldii (Troglorhynchus) : 39, 40. roussini (Hypera) : 140. ramphoides (Rhynchacnus) 2 305. rubcns (Apion) : 354, 356; [94]. Ranunculiphilus (subg.) : 227. ruber (Coeliodcs) : 203; [45]. rapulum (Apion) : 370. rubi (Anthonomus) : 244, 246; [55]. ravouxi (Echinomorphus) : 159. rubicundus (Cocliodcs) 2 202, 203; [45]. RAYMONDIONYMINI : 159, 180. rubicundus (Lixus) : 98, 105. Raymondîonymus : 180, 182, 182, 183, rubidus (Curculio) : 242, 243. 184, 185; [42]. rubiginosum (Apion) : 354, 356; [94]. rccognitus (Trachyphlocus) : 396, 405, rubiginosus (Ccutorhynchus) : 218, 223. 411; [101, 104, 107, 109]. rubricus (Nanophycs) : 274, 275. rcctirostrls (Furcipus) : 243, 245; [55]. rubripenne (Gymnctron) : 284.
444 APPENDICE 1 rudcni (Dichotrachclus) 2 115, 120; [22], schacferi (0ti0rhynchus) 2 25, 34; [1]. 1'ufatus (Dorytomus) 2 329. schaeferi (Strophosoma) 2 67. rufcscens (Apion) 2 348. schcucmi (Barypcithcs) 2 61, 62; [9]. ruücroidcs (Apion) 2 358, 359, 360, 360; schncidcri (Tychius) 2 262. [95]. schocnherri (Apion) 2 359. rufïcrus (Apion) 2 358, 360, 361; [95]. schocnherri (Ceutorhynchus) 2 230. 1'ufîmanus (Bagous) 2 168, 169. schocnhcrri (Doxytomus) 2 328. rufîpcrmis (Tychius) 2 262. schulcri (Tychius) 2 256, 260; [57]. rufïpcs (Lciosoma) 2 154, 155; [35]. Sciaphilus 2 64. rufîtarsis (Rhynchacnus) 2 297. scirpi (Notaris) 2 327. rufulum (Apion) 2 348. scirrhosus (Thryogcncs) 2 327. rufulus (Dorytomus) 2 329. Scleropteridusz 190. rufulus (Trichosirocalus) 2 205. scolopacca (Baris) 2 239. mfum (Euophryum) 2 173, 174, 174. scolopax (Lixus) 2 105. rufus (Anthonomus) 2 248; [55]. sc01ymi (Larînus) 2 106. mfus (Rhynchacnus) 2 294. scortillum (Amalus) 2 198. rugicolle (Apion) 2 337. scrobicollis (Ceutorhynchus) 2 214, 227; rugulosus (Ccumrhynchus): 218, 223; [48]. [49]. scrobipexmîs (Adcxius) 2 158. rugulosus (Larinus) 2 106, 107. scrophulariac (Cionus) 2 269, 270. mmicis (Hypcra) 2 138. sculpturatus (Rhyncolus) 2 176, 178. ruscinoncnsis (subsp.) (Miarus) 2 290, scutcllarc (Apion) 2 335, 371. 290; [74]. scutellaris (Miarus) 2 290. russicum (Apion) 2 344. scutellanls (Rhynchacnus) 2 296. mteri (Pcritelus) 2 44, 45, 46; [3, 4]. scutellaris (Sibinia) 2 253, 254. Rutidosoma 2 190. scutcllatus (Goniptcrus) 2 87; [17]. Scythrapus 2 53. sabulosus (Barynotus) 2 70. sedi (Apion) 2 338. sagitta (Strophosoma) 2 67, 69. segnis(Pachyœ1'us) 2 94. sagittata (Strophosoma) 2 69. scigncurici (subsp.) (Hypcra) 2 136, 139. sahlbcrgi (Nanophycs) 2 275; [66, 68]. sellae (Otiorhynchus) 2 28. sahlbergi (Sibinia) 2 253. semiaurazus (Tychius) 2 259. salcicola (Polydmsus) 2 55, 63. scminigcr (Dcporaus) 2 374, 374; [99]. salicezi (Rhynchacnus) 2 298. scminudus (Dichotrachclus) 2 115. salsic0Ia(P01ydrusus) 2 55, 63. scmirufus (subsp.) (Rhynchaenus) 2 295, salsolae (Miams) 2 290, 291. 296. salsosac (Miarus) 2 291; [74]. semivittatum (Apion) 2 348. saltator (Rhynchaenus) 2 293, 294. septentrianis (Trachyphlocus) 2 409. salviae (Donus) 2 143. sequerzsi (Rhynchacnus) 2 298. samaœnsc (Apion) 2 356, 357, 381. scriata (Sibinia) 2 252. sanguineum (Apion) 2 355, 356. scriatum (Gymnctron) 2 279, 282, 284; saramense (Apion) 2 357. [69]. sardiniensis (Sibinia) 2 253, 254. scriccus (Acalyptus) 2 250. sardous (Amaurorhinus) 2 172, 173. sericcus (Lasîorhynchitcs) 2 376. sasakii (Sitophilus) 2 236. serichispidus (Otiorhynchus) 2 24, 33. scaber(Trachyph10eus) 2 396, 409. scricsctosus (Bradybatus) 2 248, 250; [56]. scabiosum (Apion) 2 364, 370; [97]. setarius (Trachyphloeus) 2 408. scabrîculus (Trachyphlocus) 2 389, 408, setermis(Trachyph10cus) 2 410. 409; [102, 104, 108, 109]. sctifrons (Polydrusus) 2 381. scabrosus (Pachyccrus) 2 94. sctigcr (Orthochaetcs)2 330, 332, 333; scalptum (Apion) 2 340, 342, 344. 189]- scaramozzinoi (Dichotrachclus) 2 118, sctigcr (Trachyphloeus) 2 385, 409, 410; 120, 124, 125, 125; [23, 25]. [104]. schaeferi (Apîon) 2 338. sctosulus (Otiorhynchus) 2 37. schacfcri (subsp.) (Echinodera) 2 319. setosus (Trachyphlocus) 2 412. schaeferi (Gymnctron) 2 284. setulipcnnis (Acalles) 2 313, 316, 316; [85].
APPENDICE 1 445 sctulosus (Anoplus) : 163, 164; [36]. squamosus (Acallcs) : 318. sexartfculatus (Ccutorhynchus) : 221. SqU8m0S\1S (BSIYHOÉUS) 2 70 Sibinia 1 251. squamosus (Trachyphlocus) : 409. sibiricum (Apion) : 338. squamulata (Foucartîa) : 64, 65. sicardf (Apion) : 372. squamulatus (Trachyphloeus) : 413. sicardi (Mccinus) : 278. stablcaui (Pscudorhinus) : 128, 131, 132, sigmztellus (Ccutorhynchus) : 221. 132, 133; [29]. sîgnatus (Ccutorhynchus) : 221. stachclinae (Larinus) : 107. signfer (Rhynchacnus) : 296. Stasîodis : 49. silenes (Sibinia) : 253, 254. Stenocams : 200. Similis (Ceutorhynchus) : 220, 231; [50], stenodcrus (subsp.) (Pscudorhinus) : 127, simillimum (Apion) : 344. 129, 132. simplcx (Camptorrhinus) : 310. Stenoscelîsz 176, 177, 178, 178. simum (Gymnetron) : 281. stepheni (Tychius) 2 266. sinapis (Baris) : 238, 239; [53]. stcphcnsi (Tychius) : 257, 266. sinuatus (Phyllobius) : 50. Stereocoryncs : 176, 179. Simcalodes : 205. Stereonychus : 271. Sirocalusz 205. sticrlini (Dichotrachelus) : 115, 120; [22]. Sîtona : 75; [13 à 16]. stierlini (Trachyphlocus) : 406. SITONINI : 75. stîgma (Rhynchacnus) : 296, 297; [77]. Sitophîlus : 235; [52]. stimulosum (Gymnctron) : 280, 283; [70]. smreczynskii (Rhynchaenus) : 300, 301, stipulatus (Trachyphlocus) : 412. 306; [80, 81]. stomachosus (Otiorhynchus) : 30. smreczynskii (Smicronyx) 1 322, 323; [86, Stomodes 2 40. 88]. strangulatus (Rhyncolus) : 176. SMICRONYCHINI : 320. strcjccki (Ccutorhynchus) : 214, 226; [48]. Smicronyx : 320; [86 à 88]. striata (Hypcra) 2 138. solani (Clcopus) : 272. striatcllus (Mecaspis) : 89. solarii (Acallcs) : 315; [85]. striatellus (Sitona) : 81. solarü (Donus) : 142, 144. striatopunctatus (Sphcnophorus) : 237. Solariola (subg.) : 39. striatulus (Tychius) 2 264. sophiac (Ceutorhynchus) : 232. striatum (Apion) : 358. sorbi (Anthonomus) : 248; [55]. stricta (Magdalis) : 163. sorbi (Apion) 1 347. stricticollis (Pararaymondionymus) 1 180, soror (Apion) : 345, 346; [91]. 183, 185. sparsus (Polydrusus) : 53. strictimstris (Trachyphlocus) : 414. sparsus (Rhynchacnus) : 293, 294; [75]. strigirostris (subsp.) (Otîorhynchus) 2 36. sp¢1thula(Api0n) : 344, 345. Strophomorphus : 59, 64. spencci (Apion) : 368. Strophosoma : 65, 66; [11]. sphacrion (Hcmiphytobius) 2 190. Strophosomusï 66. sphaeroidcs (Pcritclus) : 41. Styphlus (subg.) : 333. Sphenophorus : 235, 236, 237. subacneus (Rhamphus) : 307; [82]. spilmzmi (Phrydiuchus) : 200, 200, 201; subcarinatus (Bagous) : [36, 37]. [44]. subconglabata (Sibinia) : 253. spilotus (Anthonomus) : [55]. subconicicolle (Apion) : 345. spinicrus (Tychius) : 265. subcoriaccum (Lciosoma) : 155. spiny'er(T1·achyphl0cus) Z 413. subcostatus (Derclomus) : 320. spinimanus (Trachyphlocus) : 52, 386, subdentirostre (Apion) : 344. 392, 406; [102, 108, 109, 111]. subclliptica (Sibinia) : 253. spinimanus (Trachyphlocus) : 406, 408, subfasciatus(B1·adybatus) : 249. 409. subfasciatus (Ccutorhynchus) : 223. spinosulus (Trachyphlocus) : 408. subflavicallis (Tychius) : 266. spinosus (Trachyphlocus) : 52, 413. submonticola (Baris) : 240. squalidus (Barynotus) : 71. submuricatus (Stenoderus) : 176, 178. squalîdus (Plinthus) : 150. Subphyllobius (subg.) : 49. squamigcrum (Apion) : 349. subpilosus (Ccutorhynchus) : 230.
446 APPENDICE 1 subpyrenaeus (Barypcithcs) 2 63. tessellatus (Trachyphlocus) 2 409. subseriatus(M1a1·us) 2 288, 291. tcssullatus (Liophlocus) 2 73. subsulcatus (Caulostrophus) 2 69. tcstaccus (Rhynchacnus) 2 295, 296; [76]. subtriangulifera (Sibinia) 2 252. tctcr (Acallcs) 2 315, 318; [85]. subulatus (Ceutorhynchus) 2 210, 220. thalhammcri (Trichosirocalus) 2 205; [45]. subunyormis (Tychius) 2 259. Thamîocolus (subg.) 2 206. subvittatus (Larinus) 2 106. thapsi (Cionus) 2 270. suetus (Lixus) 2 98, 103. thapsus (Cionus) 2 270, 271; [64]. sulcatus (Otiorhynchus) 2 381. thcrcsae (Hypcra) 2 137. sulcicollis (Ccutorhynchus) 2 210, 232; thlaspi (Ccutorhynchus) 2 220, 231; [50]. [46]. thomsoni (Ccutorhynchus) 2 211, 234; sulcifrons (Sitona) 2 82; [15]. [47]. sulcipcnnis (Dichotrachclus)2 113, 119; th0ms0ni(Ph1pc0phagus)2 180. [21]. Threcticus (subg.) 2 293, 295. sulculus (Trachyphlocus) 2 412. Thryogenes 2 327. supcrciliaris (Mononychus) 2 190. Thymapîvn (Subg-) î 356- suratus (Dorytomus) 2 328. tibialis (Acallcs) 2 311. sus (Strophosoma) 2 67, 69. tibialis (Sibinia) 2 251, 253. suspectus (Coeliastes) 2 199. tibialis (Sitona) : 81, 83, 84; [14]. suspiciosa (subsp.) (Hypcra) 2 135, 139. îibïëllü (Sibinîa) î 254· suturalis (Hypcra) 2 140. tigrinus (Cyphoclconus) 2 93. suturalis (Mccinus) 2 277, 279; [69]. îïmïdlü (C€Uï0fhY¤ChUS) C 234- suturalis (Sitona) 2 77 82; [15, 16]. îïSS0f1î (O1'ïh0Ch3€ï€S) I 333· suturatus (Dorytomus) 2 328. t0ment0sus(B1·adybatus) 2 250. suturatus (Miccotrogus) 2 268. tomcntosus (Rhynchaenus) 2 301, 305; suturellus (Pcritclus) 2 43, 43; [2]. [79, 81]. Synapion (subg.) 2 347. tomentosus (Rhynchaenus) 2 303. tomentosus (Tropiphoms) 2 72. tabidus (Coniocleonus) 2 90. tomentosus (Tychius) 2 257, 266. Tachyerges (subg.) 2 296. topiarius (Phrydiuchus) 2 200, 200, 201; Taenapion (subg.) 2 348. [44]. tacniatus (Dorytomus) 2 329. Tournîeria (subg.) 2 36. t-album (Ccutorhynchus) 2 217, 221. Trachodes 2 319. t-album (Limnobaris) 2 241; [54]. TRACHODINI 2 319. tamarisci (Coniatus) 2 147. TRACHYPHLOEINI 2 52. tamaricis (Apion) 2 337. Trachyphloeus 2 52, 383; [100 à 112]. TANYMECINAE 2 85. transvcrsovittatus (Hylobius) 2 149. TANYSPHYRINI 2 164. trcmulac (Dorytomus) 2 328. Tanysphyrus 2 164. Tretinus: 74. Taphrotopium (subg.) 2 339. triangulum (Ccutorhynchus) 2 223. muricum (Apion) 2 344. Trîchopterapion (subg.) 2 350. telephii (Nanophycs) 2 275. trichopterus (Barypcithcs) 2 [10]. tempcrei (Acallcs) 2 313, 317; [85]. Trîchosirocalus 2 198, 204; [45]. temperei (Bagous) 2 169. tridcntinus (Tychius) 2 263. tcmpcrci (Hypcra) 2 137, 141; [31]. trifasciatus (Cocliodcs) 2 [45]. temperei (Tychius) 2 268. trifolii (Apion) 2 359, 360, 361; [95]. tcmpcstivus (Bagous) 2 168, 169, 170; [36, trilincata (Hypcra) 2 140. 37]. tristis (Dcporaus) 2 374, 374, 375; [99]. tcncx (Barypcithcs) 2 62, 63; [10]. trisulcatus (Cyphoclconus) 2 89, 94. tcnuicostis (Otiorhynchus) 2 25. u trivittatus (Lixus) 2 99. tcnuipcs (Pscudorhinus) 2 132; [29]. troglodytcs (Leiosoma) 2 155, 156; [34]. œnuirostre (Apîon) 2 371. troglodytcs (Trichosirocalus) 2 [45]. tenuîs (Sitona) 2 77, 83; [16]. Troglorhynchus 2 24, 39. terminatus (Ccutorhynchus) 2 205. Tropiphorus 2 72. terricola (Troglorhynchus) 2 39. tmncorum (Stcrcocorynes) 2 176, 179. terricola (Tropiphorus) 2 72. tubcricolle (Strophosoma) 2 66.
APPENDICE 1 447 tubiferum (Apion) 2 337. vclutinus (Otiorhynchus) 2 3Z 38. tumidum (Apion) 2 344. vclutus (Eubrychius) 2 191. tuniœnsis (Smicronyx) 2 325. vcncdicus (Ccutorhynchus) 2 21Z 222; turbatus (Ccutorhynchus) 2 231. [49]. turbatus(Ph10c0phagus) 2 176, 180. vcnosus (Curculio) 2 242. tychiifoxmis (Sibin1a): 251, 252. vcntouxensis (subsp.) (Pscudorhinus) : TYCHIINI : 251. 128, 130, 131; [29]. Tychius : 254, 268; [57 à 63], vcnturîcnsis (Dichotrachclus) 2 I 16, 120, 122, 131; [23]. ulicipcrda (Apion) 2 350. ygnusm (Hypcra) ; ]40_ ulmî (Amhorwmus) 2 245. 246, 246; [551- vcnustus (Tychius) ; 256, 260, 261. Umbüîœïüs (BaU’¤0î11$) î 702 71; 1121 vcronicac (Gymnctron) 2 280, 283. Umbfîmls (S0Ca1'U$) î 200- vcrrucosus (Dichotrachclus) 2 118, 119, uncinatus (Otiorhynchus) 2 25, 34. 120; [22, 28]. uncipcs (Ccutorhynchus) 2 212 221; [49]. versic0I0r(Rhy1·1ch1tcs) 2 375. uncipcs (C0tastcr)2 158. vcrracomiricnsis (subsp.) (Pscud0rhi— undulatus (Anthonomus) 2 248; [55]. nus): 128, 131; [29]. undulatus (Curculio) 2 242, 243, 248. vgmcgljs (cyyptol-hynchug) ; 309, ¤¤g¤î¤¤1¤r¤ (Anclwnidîum) 2 158· vespertinus (1>11y1161>1uS) z 47,48; [6]. unguicularis (Ccutorhynchus) 2 216, 230. vcstitum (Gymnctron) 2 281, 284, 285; unicolor (Apion) 2 369. [71]. unic0l0r (Sibinia) 2 254. veyreti (Lixus) 2 89, 99. wrïwmîs (B¤thy¤¤<1¤r•=s) r 90· veyreti (Pscudorhinus) z 129, 132, 380. uniformis (Ccutorhynchus) 2 210. viciac (Hypgya) ; ]37_ 140, 141, unipunctatus (Barynotus) 2 71. vîcinum (Apion) 2 356. ¤r<=¤S (Trîvhosîwcalus) r 205· vicinus (Trachyphlocus) ; 52, 406, 407. ursinus (Miarus) 2 287, 288, 291; [72]. villac (Baris) 2 239, 241. urticac (Ccutorhynchus) 2 216, 216. villai(Ba1·is) 2 241. l1l‘11C3€ (Phy110b111S) 2 49· villiersi (Ceutorhynchus) 2 210, 232; [46]. Ustavenus (subg.) 2 47. villosus (Tychîus) 2 266. virgatus (Sitona) 2 82. valdiericnsis (subsp.) (Dichotrachclus) ; viridanus (Ccutorhynchus) 2 212, 233, 119, 119; [21]. 234. validiscapus (Cathoxmioccrus) 2 51. Vïfîdîfüllîs (phyllûbius) C 47- validimszrg (Apiçm) 3 369, V1I'1d1p€1'1I'11S (Ccutorhynchus) 2 233. m1zdz16sms(D6:y¢6muS) ; 328, 329. viscariae (Sibinîa) = 251 validirostris (Pissodcs) 160, 160. vitcllus (Otiorhynchus) 2 34; [1]. validiscapus (Cathormioccrus) 2 51. vfvërm (T1'aChYPhl09uS) ï 408· valdicricnsis (Dichotrachclus) 2 110, 119; _ _ [2l]' W2g1’1CI'1 (Bagous) . [37]. vaüabilc (Gymnetmn) 2 279, 281, 282; Wagncm (Qcutorhynchus) 2 214, 225; [49]. [69]· wagnerti (L1xus) 2 103. Vaüabms (Hypem) 2 l40_ wa1t0n1 (Pclcnomus) 2 193. varians (Anthonomus) 2 245. w¤'w~¤<R11v¤¤}=¤¤¤¤S>¤ 303- variata (Sibinia) ; 252, 253, Waterhouscx (Sgtona) : [15]. varicms (Apkm) 2 360, 36l_ wcncken (Comatus) 2 147, 147; [32]. vaqcgata (Echmodîm) 2 319 xanthocnemus (Phyllobius) 2 47, 48. vanegata <HyPm>· *37- ,.....1.0 2 (Pol .1.4....6 · 54 varicgatum (Apion) 2 348. pu y ' ' variegatus (Ceutorhynchus) 2 223. yvonnac (Nanophycs) 2 275. varicgatus (Pcritclus) 2 45, 46; [3, 4]. varius (Rabdorrhynchus) 2 95. Zacladus 2 199, 381. vclatum (Apion) 2 335. zeamais (sitophilus) : 236, 236; [52]. velatus (Eubrychius) 2 191. zoufali (Apion) 2 348. vclutinus (Donus) 2 143. ZYGOPINI 2 159.
APPENDICE 2 Index alphabétique des noms en latin des genres et espèces de végétaux cités dans la Première Section. Cet index précise, pour chaque végétal, les noms des Curculionîdes concernés, et renvoie aux pages correspondantes. Pour tout genre de Plante cité, la famille botanique est indiquée en petites capitales à la suite du premier nom d’espèce cité dans ce genre. L’index est indépendant de celui donné par I—1o1=¤=MANN (H3 p. 1755-1792) dont la correction et la mise à jour auraient été malaisées; présenté un peu différemment, il vient le compléter. Nota. Les plantes utilisées en laboratoire pour des élevages de Curculionides, non confirmées comme plantes—hôtes dans la nature, ont été au moins en partie omises dans cet Index. Acer campestre L, ACERACEAE. — Bradybatus elongatulus 249; Coenarhinus abeillei 276. — , monspessulanus L. - Bradybatus elongatulus 249. — , platanoides L. — Bradybatus fallax 249. — , pseudoplatanus L. — Bradybatus fallax 249; Deporaus seminiger 374. — , sp. - Deporaus seminiger 374. Achillea millefolium L, AsrERAcEAE. - Cyphocleonus tigrinus 93; Trichosirocalus (= Ceuihorrhynchidius) barvenillei 205. - , sp. - Phyllobius vesperiinus 49; Gymnetron stimulosum 283. Aegopodium sp., APIACEAE. - Phyllobius vespertinus 49. Alcea rosea L, MALVACEAE. - Apion longiroslre 351. Alchemilla alpina L, ROSACEAE. - Polydrusus pyrenaeus 59. - , sp. — Polydrusus abeillei 58. Alisma plantago L, ALISMACEAE. - Bagous robustus 171. Alliaria ofiicinalis Andrz, BRASSICACEAE. - Lbcus ochraceus 102; Ceutorhynchus scrabicollis 227; C. lhomsoni 234. Alnus cordata Desf., BErut.AcEAE. — Anoplus setulosus pericarti 164. — , glutinosa Gaertn. - Anoplus selulosus pericarli 164. Alsine recurvata Wahl, Cxavom-¤v1.LAcEAE. - Dichotrachelus doderoi valdieriensis 120. Althaea ofiicinalis L, MALVACEAE. — Apion s0r0r 346. Alyssum alpestre L, BRASSICACEAE. — Ceutorhynchusanguslus 231. — , alyssoides L (= calycinum L). —— Ceutorhynchus wagneri 225; C. anguslus 231. — , maritimum Link. — Ceutorhynchus viridanus 234. — , montanum L. - Ceutorhynchus angustus 231. — , sp. — Ceutorhynchus gallorhemmus 228. Anchusa italica Retz, Bomoimcaxs. - Rabdorrhynchus varius 95; — , sp. - Rabdorrhynchus menetriesi 95.
450 APPENDICE 2 Anthemis sp., ASTERACEAE. — T richosirocalus (= Ceuthorrynchidius) barnevillei 205. Anthyllis vulneraria L. — Foucartia squamulata 65. Antirrhinum majus, ScROP1-xuLAR1AcEAE. — Gymnetron depressum 285. — , orontium L. — Gymnetmn depressum 285. APIACEAE, gen. — Listroderes costirostris obliquus 110; Ceutorhynchus subg. Calosi- rus 205. Apium crassipes (Koch) Reichenb., AP1AcEAE. — Bagaus revelieri 169. — , înundatum L. — Hypera adspersa 138. Arabis thaliana L, BRAssxcAcEAE. ·—— Ceutorhynchus pilosellus 225. Arenaria serpyllifolia., CA1zYOP1-xYLLAcEAE. - Sibinia phalerata 252. — , sp. — Pseudorhinus impressicollis 130. Artemisia campestris L, ASTERACEAE. — Rhynchaenus tomentasus 305. — , vulgaris L. — Lbcus fasciculatus 105. — , sp. — Phyllabius vespertinus 49; Donus crinitus 145. Astragalus aristatus L’Hérit., FABACEAE. — Tychius longiclava 263; Acalles solarii 315. —— , danicus Retz. — Apion amethystinum 368. —— , sp. —— Apion ergenense 363. Atriplex sp., Cx—xEN©1>©¤1AcEAE. — Gronops inaequalis 133. Barbarea vema Mill., BRASSICACEAE. —— Lzlxus lateralis 99. Berberls sp., BERBEMDACEAE. — Otiorhynchus crataegi 37. Berteroa (= Farsetia) incana D.C., BRAss1cAcEAE. —— Ceutorhynchus hampei 209; C. thomsoni 234. Beta sp., CHENOP©D1AcEAE. — Phyllobius vespertinus 49; Listroderes costiroszris obli- quus 110. Betula pubescens Ehrh., BETULACEAE. —— Coeliodes nigritarsis 203. — , sp. — Polydrusus inustus 56; Rhynchaenus pseudostigma 297. Bonjeania hirsuta Reich., FABACEAE. — Tychius cirmamameus 265; ·— , recta L. — Tychius cirmamomeus 265. BRASSICACEAE gen. — Listmderes costirostris obliquus 110; Ceutorhynchus subg. Neo- simcalus 205. Brassica adpressa (Moench.) Boiss., BRAss1çAcEAE. — Baris simzpis galliae 240. — , campestris L. — Ceutorhynchus thomsoni 234. - , oleracea L. — ? Lixus ochraccus 102; Ceutorhynchus gallorhenanus 228. Callitriche sp., CALLITRICHACEAE. -— Bagaus cylindrus 166. Campanula persicaefolia L, CAMPANULACEAE. —— Miarus longirostris ruscimmensis 290; M. portae 291. glomerata L. — Miarus distinctus rectirostris 291. Carduus nutans L. AsTERAcEAE. — Apion gibbirostre 344. — , pycnocephalus L. - Apion gibbirostre 344. — , tenuiflorus Curt. - Apion gibbirostre 344. Carex paniculata Jusl., CYPERACEAE. —— Thryogenes fïorii 327. Carpinus sp., FAGACEAE. — Pohwdrusus inustus 56. Centaurea amara L, ASTERACEAE. —— Apion armatum 344. - ,aspera L. - Larinus scalymi 106; Rhynchaenus flavidus 306. — , calcitrapa L. —— Rhynchaenus flavidus 306. — , jacca L. —- Larinus oblusus australis 107; Donus intermedius 143; Rhynchaenus pratensis 303; Apion gibbirostre 344. —— , nigra L. — Donus intermedius 143; Rhynchaenus pratensis 303. - , pratensîs Thuill. — Larinus obtusus austmlis 107; Donus intermedius 143; D. elegans 143. - , scabiosa L. — Rhynchaenus cinereus 303; Rh. ermischi 305. _ —— , solsticialis L. —— Apion basicome 345. — , sp. —— Donus elegans 143; Rhynchaenus cinereus 303; Rhamphus oxyacan- thae 308. Centaurium erythraea Raf. (= Erythraea centaurium Pers.), GENT1ANAcEAE. — Smi- cronyx reichi 322.
APPENDICE 2 451 — , sp. — Smicronyx funebris 323. Cerastium sp., CARYOPHYLLACEAE. - Pseudorhinus impressicollis 130. Cerasus sp., R0sAcEAE. — Polydrusus inustus 56. Chxysanthemum hybridum Guss., As*rERAcEAE. —— Ceutarhynchus subfasciatus 223. — , myconis L. — Ceutarhynchus m0lit0r 224. — , sp. — Trichosimcalus (= Ceuthorrynchidius) bamevillei 205. Chrysosplenium oppositofolium L, SAXIFRAGACEAE. — Leiosoma muscorum 155. Cirsium anglicum Link., ASTERACEAE. — Apian gibbirostre 344. — , eriophorum Scop. — Apian gibbirostre 344. — , lanceolatum Scop. - Apion gibbîmstre 344. — , tuberosum All. —— Apion gibbirastre 344. Colutea sp., FABACEAE. — Otiarhynchus crataegi 37. Comus sp., ARAMACEAE. — Otîorhynchus crataegi 37. Coronilla varia L, FABACEAE. — Sitona languidus 84. Corylus avellana L, FAGACEAE. — P0Lvdrusus pyrenaeus 59. Crataegus oxyacantha L, R0sAcEAE. —- Otiorhynchus crataegi 37. — , sp. — Phyllobius vespertinus 49; Pobzdrusus abeillei 58; Anthtmomus pedicula· rius 247; Rhamphus oxyacanthae 308. Crithmum maritimum L, APIACEAE. — Sibinia phalerata 252. Cuscuta epithymum Murr., CUSCUTACEAE. — Smicmnyx jungenmmniae 325; Sm. brevicamis 326. — , europaea L. — Smicronyx smreczynskii 324. — , sp. -— Smicronyx albosquamosus 325. Cynodon dactylon Pers., POAcEAE. - Trachyphloeus spinimanus 407. Cytisus liniifolius Rungs, FABAEA12. — Apion plumbeomicans 372. — , scoparius (L) Link (= Sarothamnus scoparius L). — Sitona ambiguus 84. - , sp. — Apion atratulum 358. Dactylis sp., P©AcEAE. — Phyllabius vespertinus 49. Daphne gnidium L, DAPx~1N01DAc12AE. — Sibinia variata 253; S. primita 253. Daucus carota L, APIACEAE. — Hypera adspersa 138. Delphinium consolida L, RANUNCULACEAE. — Ceutorhynchus faeculentus 232. Dianthus armeria L, CARYOPHYLLACEAE. - Sibinia subeIl@tica 253. — , ferrugineus Mill. (= balbiosii Sert,). — Sibinia subelliptica 253. —— , sylvestris virgineus L. — Sibinia subelliptica 253. Diplotaxis sp., BRASSICACEAE. -— Baris simzpis galliae 240. Echinops ritro L, ASTERACEAE. — Trichosirocalus (= Ceuthorrynchidius) urens 205. Epilobium angustifolium L, ONAGRARMCEAE. — Auleutes epilobii 198. Erodium ciconium Willd., GERAN1AcEAE. — Limabius dureti 146. — , cicutarium L’Hérit. — Lixus ochraceus 102; Hypera dauci 137. — , sp. — Hypera lunata 138; Limobius dureti 146. Eruea sativa Miller, BRAss1cAcEAE. -— Baris sinapis galliae 240. Eryngium sp., APIACEAE. — Lixus albomargimztus 103. Erysimum helveticum (Jacq.), BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus rhenanus 209. — , longifolium D.C. — Lixus brev@em1is 101; Ceutorhynchus strejceki 226. — , sp. — Ceutorhynchus strejœki 226. Eucalyptus globulus, MYRTACEAE. — Gonipterus scutellatus 88. — , sp. — Gonipterus scutellatus 88. Fragaria sp., R0sAcEAE. — Phyllobius vespertinus 49. Fraxinus sp., OLEACEAE. — Otiorhynchus crataegi 37. FUMARIACEAE gen. — Ceutorhynchus subg. Siracalodes 205. Galega ofücinalis L, FABACEAE. — Apion rufîcroides 360. Galium sp., RUBIACEAE. — Phyllobius vespertinus 49. Genista scorpius L, FABACEAE. - Brachycerus pradieri 89. Gossypium sp., MALVACEAE. — Apion longimstre 351. Gypsophila repens L, CARYOPHYLLACEAE. -— Pseudarhinus impressicollis jarrigei 130.
452 APPENDICE 2 Helianthemum nummularium L, CISTACEAE. — Trachyphloeus altemans 397; T scabriculus 408. — , vulgare L. — Trachyphloeus scabriculus 408. — , sp. — Anthonomus brurmipennis 246. Helichrysum orientale, ASTERACEAE. — Pseudocleonus grammicus 93. — , stoechas D.C. — Pseudocleonus grammicus 93. Herniaria glabra L, CARY01>1-IYLLACEAE. — Pseudorhinus laesirostris stenoderus 129; Ps. stableaui 132. Hesperis laciniata A11., BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus gandoni 229. Hieracium ct`. pilosella L, ASTERACEAE. — T rachyphloeus by’0ve0latus 410. Hutchinsia alpina (L) R.B1·., BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus hutchinsiae 225. Inula gravcolens (L) Desf., ASTERACEAE. — Rhynchaenus persimilis gallicus 304. — , viscosa (L) Ait. — Rhynchaenus persimilis f.n. 304. Isatis tinctoria L, BRASSICACEAE. — Baris sinapis galliae 240. Knautia silvatica Duby, DIPSACEAE. — Donus elegans 143. Lactuca sp., ASTERACEAE. — Listmderes costirostris obliquus 110. Larix sp., P1NACEAE. —— Polydrusus manteroi 54. Lathyrus cicera L, FABACEAE. — Apian alcyoneum 369. — , latifolius L. - Hypera pandellei 138. — , montanus Bemh. — Hypera pandellei 138. — , pannonicus Jacq. —- Apion alcyoneum 369. — , pratensis L. — Sitomz ambiguus 84; Apion alcyoneum 369. — , silvestris L. — Sitona ambiguus 84; Apion platalea 369. - , tuberosus L. —— Sitonu ambiguus 84 ; Apivn plutalea 369. — , sp. — Phyllobius vespertinus 49. Lepidium hirtum Smith, subsp. oxyotus (D.C.) Thellung (= humifusum Requien), BRASSICACEAE. — Baris kaufmarmi 240. Ligustrum vulgare L, OLEACEAE. — Otiorhynchus crataegi 37. Linaria minor Desf., ScRo1>1~1uLAR1AcEAE. — Gymnetron melas 284. — , striata L. — Mecinus heydeni 278; Gymnetron depressum 285. — , vulgaris Mill. — Mecinus heydeni 278. Lonicera sp., CAPRIFOLIACEAE. — Otiarhynchus craiaegi 37. Lotus comiculatus L., FABACEAE. — Sitona cinerascens 81; Hypem plamaginis 140; T ychius spinicrus 265; Apion l0ti 372. — , creticus L. — Apion plumbeomicans 372. — , hispidus Desf. — Sitona puberulus 81; S. cinerascens 81; Hypera plantagi- nis 140; T ychius hofmanni 265. — , omithopodioides L. — Apion plumbeomicans 372. — , siliquosus Roth. — Sitona cinerascens 81. — , tenuis W. & K. (= tenuifolius L). — Sitona cinerascens 81; Apion lati 372. — , uliginosus Shrk. — Hypera plantaginis 140; Apion plumbeomicans 372. — , sp. — Apion fallens 373. Lythrum salicaria, L, LYTHRAIUACEAE. — Hylobius transversovittatus 149; Nanophyes helveticus 277. Matricaria inodora L, AsTERAcEAE. — Trichosirocalus (= Ceuthorrhynchidius) rufu- lus 205; Ceutorhynchus m0lit0r 224. — , sp. — Gymnaetron stimulosum 283. Medicago sativa L, FABACEAE. — Foucartia squamulata 65; Sitomz discoideus 84. Melilotus sp., FABACEAE. — T ychius depressus 264; JT bicolor 264. Meum athamanticum Jacq., APIACEAE. — Pachypera arvemica 143. Myosotis silvatica Hoffm., BoRRAG1NAcEAE. - Ceutorhynchus venedicus 222. — , sp. — Ceutorhynchus venedicus 222. Myriophyllum sp., HALORHAGAcEAE. — Bagous langitarsis 168. Myrrhis odorata L, APIACEAE. — Donus intermedius 143. Oenanthe crocata L, APIACEAE. — Hypera adspersa 138. — , fîstulosa L. — Mecaspis mmus 90.
APPENDICE 2 453 — , phcllandrium L. — Hypera adspersa 138. Onopordon illyricum L, ASTERACEAE. -— Apion gibbirostre 344. Opopanax chironium L, A1>1AcEAE. — Lixus bidens 100. Omithopus comprcssus L, FABACEAE. - Tychius curvirostris 268; Apion plumbeomi- cans 372. — , pcrpusillus L. — Tychius curvirostris 268; Apion l0ti372; A. plumbeomicans 372. Oxalis acctosclla L, OxAL1DAcEAE. — Rutidosoma fallax (= pici) 190. Oxytropis gaudini Bungc, FABACEAE. — Tychius schuleri 261; Apion obtusum 368. — , montana D.C. - Hypera temperei 142. Pcplis portula L, LYTHRARIACEAE. — Pelenomus olssoni 194. Peuccdanum ostruthium (L) Koch, APIACEAE. — Pachypera arvemica 143. — , palustris L. — Hypera adspersa 138. Phascolus sp., FABACEAE. — Listroderes costirostris oblîquus 110. Picea sp., PINACEAE. — Anthonomus undulatus 248. Plantago alpina L, PLANTAGINACEAE. — Gymnetron pyrenaicum 284. —— , cynops L. - Mecinus sutulalis 279. — , lagopus L. —— Gymnetmn variabile 281. — , lanccolata L. - Gymnetron stimulosum 283. — , psyllîum L. — Mecinus suturalis 279. — , tccurvata L. — Gymnetmn seriatum 282. — , serpcntina Vill. — Gymnetmn seriatum 282. Polygonum pcrsicaria L, P0LYG0NAcEAE. — Bagaus czwalinai 170. Populus nigra L, BETULACEAE. — Rhynchaenus pseudostigma 297. Potamogcton pusillus L, P0TAM0GET0NAcEAE. —— Bagous geniculatus 166. Potentilla sp., ROSACEAE. - Phyllobius vespertinus 49. Prunus sp., R©sAcEAE. — Phyllobius vespertinus 49; Polydrusus inustus 56. Pulicaria dyscntcrica L, AsTERAcEAE. — Rhynchaenus persimilis 304. Pyms communis L, R0sAcEAE. ——- Pnlydrusus inustus 56. - , malus L. — Palydrusus inustus 56. Qucrcus sp., FAGACEAE. - Polydrusus flavipes 54. Ranunculus flammula L, RANUNCULACEAE. — Bagous brevis 169. — , rcpcns L. — Bagous tempestivus 170. — , sp. — Bagous zempestivus 170. Raphanus raphanistrum L, BRAss1cAcEAE. — Lixus ochraceus 102. —— , sp. — Lixus myagri 99; L. ochraceus 102; L. albomarginatus 103; Ceutorhynchus gallorhenanus 228; Baris sinapis galliae 240. Rcscda glauca L, RESEDACEAE. — Lixus albomarginatus 103. — , lutea L. — Lixus albamarginatus 103. Roripa nasturtioidcs Spach., BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus querceti 225. — , sp. — Lixus albomargimztus 103; Ceutorhynchus gallorhenanus 228. ROSACEAE gen. — Listrcderes costirostris obliquus 110. Rubus sp., R0sAcEAE. — P0Lvdrusus abeillei 58. Rumcx acetosa L, POLYGONACEAE. — Marmaropus besscri 197; Apion cmentatum 355. — , acetosella L. — Apion cruentatum 355; A. rubiginosum 355. — , alpcstris Jacq. — Apion cruentatum 355. — , sp. - Iberophimhus imbricatus 152. Sagina procumbcns L, CARY01>x-WLLACEAE. — Sibinia subtriangulyera 252. — , subulata Prcst., var. rcvclicrci Gôrkc. —— Sibinia subtriangulïera 252. Salicomia sp., CHEN01>0D1AcEAE. — Conorhynchus brevirostris 90. Salix alba L, SALICACEAE. — Rhynchaenus pseudostigma 297. —- , atrocincrea Brot. —— Rhynchaenus pseudostigma 297. — , aurita L. — Rhynchaenus f0li0rum 299. — , incana Schrk. — Balanabius achreatus debilis 243. u —— , sp. — Polydrusus flavmes 54; Anthmwmus undulatus 248; Rhynchaenus angustürons 299. Salvia sp., LAM1AcEAE. — Polydrusus inustus 56.
454 APPENDICE 2 Saxifraga aizoides L, SAx11=RAGAcEAE. — Pelenomus jarrigei 193. — , bryoides L. — Dichotrachelus ayrestris 120. — , caesia L. — Dichotmchelus rudeni 120. — , geranioides L. — Dichotrachelus Iinderi 119. — , granulata L. — Bagous diglyptus 168. — , muscoidcs Wulf. — Dichotrachelus pyrenaeus 124. - , oppositifolia L. ——— Dichotrachelus linderi 119; D. sulczpermis pedemzmtanus 119; D. margaritae 119; D. manueli 119; D. doderoi valdieriensis 120; D. aheslris 120; D. verrucosus 120; D. accidentalis 122; D. pyrenaicus 124; Apizm bonvouloiri 347. — , pedemontanus A11. - Dichotrachelus doderai f.n. 119. — , sp. — Dichotrachelus elongatus 122. Scabiosa columbaria L, D11>sAcEAE. — Rhynchaenus tomentosus 305. Scleranthus sp., CARYOPHYLLACEAE. —— Pseudorhinus impressicollis 130. Scrophulaxia nodosa L, SCROPHULARIACEAE. — Cleopus pulchellus 272. Secum acre L, CRASSULACEAE. — Narwphyes flavidus 276. Senecio doronicum L, ASTERACEAE. — Ceutorhynchus fairmairei 223. — , jacobaea L. — Centorhynchus atlanticus 224. Silene otites L, CAR¥©P1-WLLACEAE. — Sibinia tibialis (= guillebeaui) 253. Sinapis sp., BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus gallorhemmus 228. Sisymbrium sophia L, BRAss1cACEAE. — Ceutorhynchuspulvinatus 209; C. th0ms0ni 234. —— , sp. — Ceutorhynchus gallorhenanus 228; C. strejœki 226. SOLANACEAE gen. — Listroderes costirostris obliquus 110. Sorbus aucuparius L, R0sAcEAE. — Anthonomus conspersus 247. Sparganium sp., TYP1·1AcEAE. — Nnyogenes scirrhosus 327. Spergula arvensis L, CARYOPHYLLACEAE. — Hypem arator 139. — , sp. — Gr0n0ps lumztus 133. Spergularia rubra Pers. (= campestris Asch), CARY0P1-m.1.AcEAE. — Gronops luna- tus 133; Sibinia seriata 252. — , sp. —— Gronops lumztus 133; Sibinia variata 253. Spiraea ulmaria L, ROSACEAE. — Phyllobius sinuatus 50. Sphagnum sp., BR¥01=1~1YTE. — Bagous frit 168. Stachys recta L. — Coeliastes lamii 199. Suaeda sp., CHENOPODIACEAE. — Conorhynchus brevirostris 90. Symphoricarpus sp., CAPRIFOLIACEAE. - Otiorhynchus crataegi 37. Syrenia sp., BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus strejceki 226. Syringa sp., OLEACEAE. — Otiorhynchus crataegi 37. Tamarix gallica L, TAMAMCACEAE. — Coniatus wenckeri 148. Tanacetum vulgare L, ASTERACEAE. — Lixus fasciculatus 105. — , sp. — Trichosirocalus (= Ceuthorrynchidius) bameveillei 205. Teesdalia nudicaulis R.B1·., BRASSICACEAE. — Ceutorhynchus pumilio 210. Thlaspi sp., BP.Ass1cAcEAE. — Ceutorhynchus gallorhenanus 228. Thymus serpyllum L, LAM1AcEAE. — Donus delarouzei 145. Tribulus terrestris L, ZYG0P1~1Y1.LAcEAE. — Microlarinus lyprzformis 108. Trifolium alpestre L, FABACEAE. — Apian rufîcrus 361. — , arvensc L. — Tychius rufîpennis 262. — , fragiferum L. — T ychîus decretus 267. — , medium L. - Sitomz ambiguus 84. — , repens L. — Sitomz ambiguus 84. Tussilago sp., ASTERACEAE. — Phyllobius vespertinus 49. Ulmus campestris L, ULMACEAE. — Anthonomus ulmi 247. — , effusa Willd. — Anthonomus ulmi 247. — , scabra Mill. (= montana With,). — Magdalis caucasica 162. — , sp. — Magdalis caucasica 162. Valeriana pyrenaica L, VALERIANACEAE. — Leiosoma nicolasi 156; L. pseudopyre- neum 158. Verbascum sp., SCROPHULARIACEAE. — Cionus leonhardi 271.
APPENDICE 2 455 Veronica arvcnsis L, ScR0PHU1.AR1AcEAE. — Gymnctron stimulosum 283. Viburnum sp., CAPRIFOLIACEAE. -— Otiorhynchus crataegi 37. Vicia cracca L, FABACEAE. — Hypera viciae 140; Apion pseudocerdo 336; A. facetum 362. — , sativa L. —- Hypera striata 138; H. pandellei 138; H. suspiciosa (= pedes- tris) 139; H. fuscocinerea (= murina) 140; H. venusta 140. — , scpium L. — Hypera pandellei 138. — , villosa Roth. ·— Apian pseudocerdo 336. — , silvatica L. -— Sitona ambiguus 84. -— , sp. — Hypera striata 138. Viola sp., VIOLARIACEAE. — Leiosoma cribrum 156. Zca mays L, P©AcEAE. — Sitophilus zeamais 236.
APPENDICE 3 Liste des principales abréviations utilisées Cette liste ne comprend pas les abréviations relatives aux noms des ouvrages ou périodiques cités dans le texte ou la bibliographie. al. 2 auteurs M.N.H.N. 2 Muséum national . alt. 2 altitude d’Histoire naturelle, Paris Cat. 2 catalogue nec: et non pas coll. 2 collection nom. nov. pr. 2 nouveau nom pour C.I.N.Z.: Commission intematio- nov. sensu: pris dans sa nouvelle nale de Nomenclature Zoologi- signification que nov. syn. 2 nouveau synonyme comm. pers. 2 communication per- p. 2 page sonnelle part. 2 pour partie det. 2 déterminateur, identificateur pl. 2 planche ex: provenant de pr. 2 pour F.H.L. 2 Freude, Harde & Lohse praeocc. 2 pré—occupé (ouvrage de) sec. 2 d’après fig. 2 Figure sép. 2 publication séparée f.n. 2 forme nominale sp.pr. 2 espèce propre gen. 2 genre s.str., s.st. 2 au sens strict H1 2 Hoffmann, volume l subf, subfam. 2 sous—famille H2 2 Hoffmann, volume 2 subg., subgen. 2 sous-genre H3 2 Hoffmann, volume 3 subsp. 2 sous-espèce H Suppl. 2 Hoffmann, supplément T 2 Catalogue Tempère aux trois volumes (in volume 3) trib. 2 tribu I.C.Z.N. 2 voir C.I.N.Z. T Suppl. 2 Supplément au Catalo- in 2 dans gue Tempère in litt.: dans un écrit non publié li information vérifiée par (correspondance écrite, etc.) moi-même l.c. 2 travail cité > 2 transféré à leg. 2 collecteur
SECONDE SECTION K RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE DES CURCULIONIDES DE FRANCE GAsT0N TEMPERE (Jr) et JEAN PÉRICART
CLASSIFICATION SUPERIEURE DES CURCULIONIDAE La classification adoptée par HQFFMANN pour les Curculionidae, c’est—à-dire la définition, la délimitation et l’ordre de présentation des sous-familles et tribus, s’écarte notablement de celles, d’ailleurs divergentes entre elles, des travaux plus récents. Ainsi, HOFFMANN traite les Nemonychidae en famille distincte et subdivise nos autres Curculionidae en 9 sous—familles. FREUDE, HARDE & Lonsia (1981-83) (abrégés dans ce qui suit par F.H.L.) en reconnaissent plus d’une trentaine dans leur faune d’Europe moyenne; il est vrai qu’un certain nombre de celles-ci ont rangs de tribus pour HOPFMANN. Dans la plupart des autres travaux postérieurs (KLoET & HINCKS, 1977); SILFVERBERG, 1979; O’BR1EN & W1BMER, 1982), nos Curculionides (Nemo- nychides non compris) sont répartis en 3 ou 4 familles : les Attelabidae, les Rhynchitidae (famille distincte dans la demière liste citée, ou sous-famille Rhynchitinae des Attelabidae dans les deux premières), les Apionidae, et les Curculionidae proprement dits. Ces Auteurs sont aussi en accord, à la différence de F.H.L., pour englober la sous-famille des Nanophyimze (ou tribu des Nanaphyinû dans les Apionidae. Pour le reste, on relève entre eux des divergences plus ou moins larges dans la conception des sous—familles des Curculionidac proprement dits. Face à ces flottements, qui subsisteront probablement assez longtemps, il n’a pas paru opportun, pour la mise à jour du catalogue de notre Faune, de remettre en cause l’arrangement supragénérique d’HoF1=MANN : ainsi est évitée une source de confusions pour les utilisateurs. Il a été jugé néanmoins utile d’illustrer l’évolution des idées en exposant au préalable une classification supragénérique de référence plus moderne, qui sera celle de F.H.L. déjà citée, adaptée à la Faune de France. Le lecteur trouvera donc ci—après, en premier lieu, cette classification de F.H.L. Sous la rubrique de chaque sous-famille sont indiqués d’une part la liste des genres français, d’autre part des commentaires sur le traitement qu’avait adopté HOFPMANN, et éventuellement d’autres commentaires. La question des tribus, plus difficile et d’ailleurs non traitée par F.I-l.L. est évoquée dans ces commentaires. Le catalogue complet des espèces sera ensuite présenté selon le plan d’HOFFMANN, avec les compléments nécessaires.
462 LES CURCULIONIDES DE FRANCE Classement de F.H.L. et comparaison avec celui d’Hoffmann Nota : Les genres non français ont été omis; les genres français non trouvés en Europe moyenne ont été rajoutés à ceux de F.H.L., et divers changements récents de noms génériques ont été pris en considérations. Subfam. 1. Rhinomacerinae. Gen. : Nemonyx, Rhinomacer, Doydirhynchus. Observation. Traitée en famille distincte par HOFFMANN in Faune de France n° 44, Coléoptères Bruchides et Anthribides, 1945 (Fam. Nemonychi- dac). Subfam. 2. Rhynchitinae. Gen. : Byctiscus, Deporaus, Rhynchites, Coenorhinus, Lasiorhynchites, Pse- laphorhynchites, Auletes. Observations. Traitées par HoFFMANN dans H3 : 1679. HOFFMANN range dans cette sous-famille, avec rang de tribu Attelabini, les Attelabus et Apo- derus. Le même regroupement est opérée dans les travaux les plus récents, avec rang de famille distincte Rhynchitidae, divisée en 3 sous-familles. Subfam. 3. Attelabinae. Observation. Voir subfam. 2. Subfam. 4. Apoderinae. Observation. Voir subfam. 2. Subfam. 5. Apioninae. Gen. : Apion. Observations. Traitée par HoFi=MANN dans H3 : 1468. Considérée comme famille distincte Apionidae dans les publications les plus récentes. Subfam. 6. Brachycerinae. Gen. i Brachycerus. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H1 2 428. Subfam. 7. Otiorhynchinae. Gen. : Otiorhynchus, T roglorhynchus, Stomodes, Homorhythmus, Caenopsis, Gymnomorphus, Peritelus, Phyllobius, Omias, Omiamima, Rhinomias, Cathormiocerus, Trachyphloeus, Observations. Traitée par HOFFMANN dans H1 : 43. HOFFMANN place les Trachyphloeus dans les Brachyderinae. Subfam. 8. Brachyderinae. Gen. S Pachyrhinus (= Scythropus), Polydrusus, Stasiodis, Pleurodirus, Barypeithes, Homapterus, Eusomus, Strophomorphus, Brachyderes, Sciaphilus, Foucartia, Brachysomus, Pantomorus, Strophosoma, Cau- lostrophus, Barynotus, Geonemus, Liophloeus, Polydius, Attactogenus, Philopedon, Sitomz. Observations. Traitée par HOFFMANN dans H1 : 229. HOFFMANN place en outre dans cette sous-famille les genre T rachyphloeus (aujourd’hui Otiorhyn- chinae) et Tropiphorus (aujourd’hui Leptopiinae).
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 463 Subfam. 9. Tanymecinae. Gen. : Cycloderes, Tanymecus, Chlorophanus. Observation. Traitée par Ho1=FMANN dans H1 : 417. Subfam. 10. Leptopiinae. Gen. : Tropwhorus. Observation. H0PPMANN range Tropzphorus dans les Brachyderinae. Subfam. ll. Cleoninae. Gen. 2 Mecaspis, Conorhynchus, Coniocleonus, Bothynoders, Leucomigus, Chromoderus, Leucosomus, Pseudocleonus, Trachydemus, Cyphocleo- nus, Pachycerus, Rabdorrhynchus, Cleonis, Lixomorphus, Lixus, Larinus, Lachnaeus, Rhinocyllus, Bangastemus, Microlarinus. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H1 : 438 et suite début de H2. Subfam. 12. Tanyrhynchinae : p.m., non représentée en France. Subfam. 13. Cossoninae. Gen.: Dryophtorus, Cotaster, Choerorhinus, Amaurorhinus, Pentarthrum, Euophryum, Cossonus, Mesites, Caulotrupodes, Pselactus, Phloeopha- goides, Rhyncolus, Brachytemnoides, Brachytemnus, Stenoscelis, Hexarthrum, Neohexarthrum, Stereocorymes, Phloeophagus. Observation. Traitée par HOF1=MANN dans H2 : 744, en tant que tribu des Calandrinae. Subfam. 14. Raymondionyminae. Gen. 2 Alaocyba, Alaocephala, Raymondionymus, Derosasius, Pararaymon- a dionymus. Observation. Traitée par H01=1=MANN dans H2 : 776 en tant que tribu des Calandrinae. Subfam. 15. Stenopelminae. Gen. 2 Stenopelmus. Observation. Traitée par HOFPMANN dans H3 : 1466 en tant que tribu des Calandrinae. Subfam. 16. Bagoinae. Gen. : Dicranthus, Hydronomus, Bagous. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H2: 711 en tant que tribu (Hydronomini) des Calandrinae. Subfam. 17. Tanysphyrinae. Gen.: Tanysphyrus. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H2 2 710 en tant que tribu des Calandrinae. Sîubfam. 1'É. Notarinae. Gen. : Sharpia, Smicronyx, Acentrus, Procas, Pachytychius, Grypus, Ihryo- genes, Notaris, Echinocnemus, Dmjytomus, Orthochaetes, Pseudosty- phlus. Observation. Traitée par HOFFMANN en tant que deux tribus de la sous-famille Calandrinae, à savoir Smicronychini (H3: 1407) et Erirhinini (H3 2 1416). Subfam. 19. Curculioninae. Gen. : Curculio (= Balaninus), Balanobius, Brachonyx, Furcqms, Anthono- mus, Bradybatus, Acalyptus, Ellescus, Sibinia, Tychius, Miccotrogus, Lignyodes, Derelomus.
464 LES CURCULIONIDES DE FRANCE Observation. Traitée par HoFFMANN en tant que sept tribus de la sous- famille Calandrinae, à savoir Balanini (H2 : 1085), Anthonomini (H2 2 1100), Acalyptini (H2 : 1126), Ellescini (H2 : 1129), Tychiini (H2 : 1132), Lignyodini (H3 : 1209), Derelomini (H3 : 1405). Subfam. 20. Pissodinae. Gen. 2 Pissodes, Magdalis. Observations. Traitée par HOF1=MANN en tant que deux tribus des Calan- drinae à savoir Pissodini (H2 2 679) et Magdalini (H2 2 685). Subfam. 21. Acicneminae (= Trachodinae). Gen. : Trachodes. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H3 : 1404 en tant que tribu des Calandrinae. Subfam. 22. Hylobiinae (= Curculioninae sensu HoFFMANN) Gen. 2 Hypera, Pachypera, Donus, Limobius, Caniatus, Rhytidoderes, AIO- phus, T rachelomorphus, Lepyrus, Hylobius, Liparus, Anisorhynchus, Minyops, Plinthus, Neoplinthus, Mitoplinthus, Iberoplinthus, Hypera- mwphus, Leiosoma, Adexius, Aparopion, Anchonidium, Echinomor- phus, Styphloderes. Observation. Traitée par HoFFMANN dans H2 : 550. HOFFMANN place dans cette sous-famille, avec rang de tribu, les Cotaster, aujourd’hui rangés dans les Cossoninae, et les Rhytirhinus et genres voisins, qui constituent aujour- d’hui une sous-famille distincte. Subfam. 23. Rhytirhininae Gen. 2 Dichotrachelus, Pseudorhinus, Gronops. Observations. Traitée par HOFFMANN dans H2: 551 comme tribu des Curculioninae. En outre, le genre T mchelomorphus devra vraisemblablement être transféré des Hylobiinae vers les Rhytirhininae, près des Dichotrachelus (MEREGALLI, i.l.). Subfam. 24. Rhynchophorinae. Gen. : Sitophilus, Sphenophorus. Observations. Traitée par HoFFMANN dans H2 : 1044 comme tribu (Calan- drini) de la sous-famille Calandrinae. A noter que le nom Calandra a été invalide. Subfam. 25. Cryptorhynchinae. Gen. : Tomeuma, Crjvptorhynchus, Gasterocercus, Camptorrhinus, Acallocra- tes, Acalles, Echinodera. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H3: 1359 comme tribu des Calandrinae. Subfam. 26. Barinae. Gen. 1 Baris, Limnobaris. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H2: 1053 comme tribu des Calandrinae. Subfam. 27. Zygopinae. Gen. 2 Cmyssomerus. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H2: 1042 comme tribu (Co- ryssomerini) des Calandrinae.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 465 Subfam. 28. Ceutorhynchinae. Gen. : Mononychus, Rutidosoma, Hypurus, Pseudophytobius, Hemàrhyto- ` bius, Eubrychius, Phytobius, Pelenomus, Neophytobius, Rhinoncus, Marmaropus, Poophagus, Drupenatus, Tapinotus, Amalus, Amalor- rhynchus, Auleutes, Micrelus, Zacladus, Nedyus) (= Cidnorhinus ), Coeliastes, Stenocarus, Phrjydiuchus, Neoxyonyx, Paraoxyonyx, Coe- liodes, Trichosirocalus (= Ceuthorrhynchidius ), Ceutorhynchus s.l. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H2: 791 comme tribu des Calandrinae. Subfam. 29. Nanophyinae. Gen. : Nanophyes (3 sous-genres). Observation. Traitée par HOFFMANN dans H3: 1233 comme tribu des Calandrinae. La tendance actuelle est de considérer les sous-genres Nano- discus et Corimalia comme des genres, et de ranger les Nanophyinae dans les Apionidae. Subfam. 30. Mecininae. Gen. 1 Mecinus, Gymnetron, Miarus, Cionus, Stereonychus, Cleopus, Cionel- lus. Observation. Traitée par HOFFMANN en tant que deux tribus de la sous-famille Cossoninae, à savoir Cionini (H3 : 1211) et Mecinini (H3 : 1264). Subfam. 31. Anoplinae. Gen. : Anoplus. Observation. '1`raitée par HOFFMANN dans H2: 707 comme tribu des Cossoninae. Subfam. 32. Rhynchaeninae. Gen. 2 Rhynchaenus (= Orchestes); Rhamphus. Observation. Traitée par HOFFMANN dans H3: 1327 comme tribu (Or- chestini) des Cossoninae. Nota : On observera d’après ce qui précède que les anciens Calandrinae se trouvent démembrés en 18 sous-familles : Cossoninae, Raymondionyminae, Stenopelminae, Bagoinae, Tanysphyrinae, Notarinae, Curculioninae, Pisso- dinae, Acicneminae, Rhynchophorinae, Cryptorhynchinae, Barinae, Zygopi- nae, Ceutorhynchinae, Nanophyinae, Mecininae, Anoplinae, Rhynchaeninae. Sousfamilles représentées par des éléments extra-paléarctiques importés en France Elles sont au nombre de 2, représentées 1’une par une seule espèce, l’autre par deux espèces. Subfam. 33. Gonipterinae. Gen. : Gompterus. Importé d’Australie. Subfam. 34. Cylindrorhininae. Gen. : Listroderes, Hyperodes. Importés de la région néotropicale. Observation. Hyperodes est placé par HOFFMANN dans les Hyperini.
Présentation du répertoire La liste systématique qui suit est une mise à jour de celle proposée par le Catalogue des Coléoptêres Curculionides de France de Gaston TEMPÈRE (1977-78) et son Supplément (1979). Dans ces deux publications étaient données brièvement, pour chaque espèce, la distribution géographique et éventuellement des indications sur les plantes hôtes; en outre d’assez nombreuses notes infrapaginales complétaient ces renseignements par des commentaires ou renvoyaient à des références bibliographiques. Il n’a pas paru nécessaire de transcrire ici toutes ces informations car ou bien elles se trouvent dans les 3 volumes d’H01=FMANN, ou bien elles ont été prises en compte dans la Première Section de ce Volume. Le Catalogue se réduit ainsi à une liste de référence soigneusement mise à jour, dont la présentation permet cependant de donner diverses informa- tions, et notamment de repérer aisément les changements ou nouveautés par rapport à la Faune d’HOFFMANN. Le problème s’est posé de l’opportunité d’affecter un numérotage aux taxa, comme ceci est pratiqué en général dans les catalogues : celui proposé par TEMPÈRE aurait alors servi de base. Cependant, les difficultés suivantes ont surgi : — l’ordre des sous-familles et des genres est celui des ouvrages d’H©FFMANN, qui n’est suivi dans aucune publication étrangère ainsi qu’il a été rappelé. Ceci n’apporte aucune incitation à le concrétiser par un numérotage; — le système numérique de TEMPÈRE, déjà mis à mal par le « Supplément » de 1979, se trouverait encore plus perturbé ici par les nouveaux taxa ajoutés, et par les divers morcellements ou réarrangements de genres intervenus depuis lors; — les travaux qui se poursuivent de nos jours dans les pays voisins — notamment Allemagne, Italie, Espagne — sur les Curculionides d’Europe ne manqueraient pas de rendre obsolète, en peu d’années, un nouveau système numérique. En conclusion, il a été décidé de ne pas numéroter les taxa, tout en conservant autant que possible l’ordre de TEMPÈRE, basé sur la faune d’HoFFMANN. Les utilisateurs ayant déjà organisé leur collection en fonction du cata- logue Tempère ne trouveront pas dans ce qui suit des perturbations insuppor- tables. Si le présent répertoire sert de base dans les années à venir à un inventaire de la faune des Curculionides de France, du type de ceux que soutient actuellement le Secrétariat de la Faune et de la Flore, il sera très aisé de créer un système ad-hoc de numérotation. Noms du groupefamille. Les noms des sous-familles apparaissent ici en capitales grasses; les tribus ne sont pas indiquées.
468 LES CURCULIONIDES DE FRANCE Noms du groupe-genre. Les genres sont cités dans l’ordre d’HoFFMANN, avec les intercalaires et petites modifications nécessaires à l’insertion des nouveautés. Les sous—genres ne sont indiqués qu’exceptionnellement, quand ils présentent un certain intérêt biogéographique ou écologique, ou lorsqu’il s’agit de fragmenter de grands genres tels que Ceutorhynchus et Apion. Les noms des genres et sous—genres valides sont écrits en capitales grasses; les noms génériques ne sont précédés d’aucune abréviation, les noms subgénériques sont précédés de l’indication « subg. >>. Les noms génériques très connus et aujourd’hui invalides (Phytonomus, Bolaninus".) figurent comme synonymes des noms valides correspondants, en-dessous de ceux-ci et un peu en retrait, en capitales maigres italiques; il a été pratiqué de même pour les orthographes couramment répandues mais invalides relatives à des noms valides : ceci concerne en particulier les genres mal orthographiés dans les ouvrages d’HoFFMANN. Tous les noms du groupe-genre sont suivis de l’indication du nom de leur auteur et de l’année de leur création. Noms du groupe-espèce. Les espèces sont citées, dans chaque genre, dans l’ordre des ouvrages d’H©FFMANN, avec les mêmes restrictions que pour les genres. La position des intercalaires et autres modifications est la même que dans la Première Section de ce Volume. Les noms d’espèces valides sont écrits en bas de casse romain gras; les noms infraspécifiques ou invalides apparaissent en bas de casse italique maigre, en—dessous du nom d’espèce et un peu en retrait, dans l’ordre suivant : — entre parenthèses, les synonymes; ceux-ci sont seulement cités lors- qu’ils ont été longtemps utilisés et demeurent très connus, ou lorsque leur « découverte >> est récente, ou encore lorsque, même peu connus, ils se présentent comme des candidats de substitution du nom actuellement en usage mais invalide selon le Code de Nomenclature pour raison d’homony- mie (voir plus loin). —— sans parenthèses, les noms des sous-espèces, précédés de « subsp. >> et ceux des catégories infra—subspécifiques, précédés de « var. » (pour variétés) ou de « morphe ». A ces niveaux, n’ont été pris en considération que les taxa, assez peu nombreux, figurant dans le catalogue de TEMPÈRE, ce qui constitue une présomption de validité, mais non une preuve; en particulier nombre de sous—espèces créées par HOFFMANN n’ont encore été soumises à aucune étude critique. Rappelons ici que les sous-espèces, ou races géographiques, jouissent d’un statut dans le Code de Nomenclature; les catégories inférieures n’ont pas de statut taxinomique. Au sens de TEMPÈRE, qui est retenu ici, une morphe est une race géographique de moindre importance qu’une sous—espèce, et à limites de répartition moins précises; elle peut être même sympatrique de l’espèce ou de la sous—espèce, mais vivre dans des conditions différentes, occuper une autre « niche écologique >> (race biologique); il est probable que beaucoup de morphe au sens de TEMPÈRE sont d’authentiques sous-espèces, Quant aux « variétés >>, elles désignent des aspects individuels plus ou moins différents de ceux de l’espèce ou sous-espèce à laquelle elles sont rattachées, et qui se rencontrent, mélangés à la forme << normale >> en plus ou moins grande proportion (éventuellement majoritaire) dans telle ou telle région. On entre ici dans le domaine de la génétique des populations, à la lumière de laquelle toutes ces questions restent à revoir.
RÉPERTOIRE sysrÉMAT1Q UE 469 Pour les catégories du groupe—espèce, chaque nom est suivi du nom de son auteur et de l’année de sa première description; si le nom de l’auteur est entre parenthèses, ceci signifie que cette description avait été publiée dans un genre différent du genre actuel. Mentions spéciales. (*) Changements de nom de rang. Un astérisque (*) précédant un'nom signifie soit que ce nom est substitué au nom antérieur invalidé, soit que le taxon a subi une modification de statut, par rapport à la faune d’H©FFMANN (p. 1 à 1732) prise pour référence; noter que les addenda- corrigenda de la fin du volume 3 (p. 1733-1754) ne font pas partie de cette << faune de référence ». En cas de changement de nom, le nom ancien est généralement indiqué en-dessous du nom nouveau, en retrait et entre parenthèses, et précédé également d’un astérisque. Une modification de statut peut être une élévation de rang taxinomi- que (sous—genre devenant genre, sous-espèce devenant espèce) ou un abaissement (cas inverses), ou bien une mise en synonymie. Les taxa traités dans la faune de référence comme espèces ou sous-espèces et actuellement synonymisés sont toujours entre parenthèses avec un astérisque. (**) Nouveautés. Deux astérisques (**) précédant un nom signifient que le taxon est nouveau pour la France par rapport à la faune de référence. C’est le cas des espèces ou sous-espèces nouvellement décrites, des importations nouvelles pour notre pays, ou des taxa infra-subspécifi- ques élevés au rang d’espèces ou de sous—espèces. Ainsi, les « variétés » d’H©FFMANN promues dans une catégorie codifiée porteront les deux astérisques. H Homonymies. Certains noms d’espèces sont suivis de la lettre H écrite en capitales grasses. Cette mention signifie que le nom est conservé provisoirement mais invalide pour raison d’homonymie, et devra donc être ultérieurement remplacé sauf décision contraire de la Commission Internationale de Nomenclature zoologique sur requête d’un réviseur (cf. Section 1 p. 19). [ l Les noms mis entre crochets désignent des taxa dont la présence en France est peu probable, ou des espèces dont la forme nominale est étrangère à notre pays, alors qu’une sous-espèce s’y rencontre. NOTA 1 : Le Répertoire est complété (p. 523 à 526) par un index alphabétique des sous-familles, genres et sous-genres qui s’y trouvent; cet index facilitera la recherche de la position actuelle des divers taxa. NOTA 2 : Tous les noms listés dans le Répertoire se trouvent dans les volumes d’HoFFMANN (H1, H2 ou H3 : voir index p. 1794 à 1837 de H3) et (ou) dans la Première Section du présent Volume (voir index p. 429 à 448). NOTA 3 : La présentation du Répertoire sur une seule colonne à gauche pourra permettre aux utilisateurs de porter des notes ou observations à droite des noms.
LISTE SYSTEMATIQUE MISE A JOUR EN JUILLET 1988 OTIORHYNCHINAE OTIORHYNCHUS Germar, 1824. subg. OTIORHYNCHUS s.str. pyrenaeus Gyllcnhal, 1834. salicicola Hcydcn, 1908. armadillo (Rossi), 1792. ghilianii Fairmaire, 1856. aurifer Bohcman, 1843. auropunctatus Gyllcnhal, 1834. meridionalis Gyllcnhal, 1834. civis Stierlin, 1861. lanuginosus Bohcman, 1843. clavipes (Bonsdorff), 1785. * fuscipes (Olivier), 1808. H * lugdunensis Boheman, 1843. [hungaricus Gcrmar, 1824.] i ** subsp. hospitellensis Hustache, 1923. griseopunctatus Boheman, 1843. ** subsp. grouvellei Sticrlin, 1883. ** paradisiacus Pcsarini, 1968. stomachosus Gyllcnhal, 1834. peyerimhoffi Hustache, 1920. ** bîgoti Tcmpère & Ponel, 1983. putoni Stierlin, 1891. chobauti Hustachc, 1920. ' pascuorum Pcyerimhoff, 1901. stricticollis Fairmairc, 1859. subsp. jumperi Tcmpèrc, 1939. [cancasanus Rcittcr, 1914.] niger (Fabricius), 1775. H subsp. mequignoni Hoffmann, 1938.
472 LES CURCULIONIDES DE FRANCE cupreosparsus Fairmaire, 1859. [getschmanni Stierlin, 1880.] sîmoni Bedcl, 1874. cacsipes Mulsant & Rey, 1858. m0ri0 (Fabricius), 1781. subsp. mzvaricus Gyllenhal, 1834. subsp. diversescu@tus Pic, 1920. malefidus Gyllenhal, 1834. ** pourtoyî Tcmpère, 1972. ** subsp. aubryi Tcmpère, 1972. noni Fairmaire, 1862. * arcticus (O. Fabricius), 1780. * subsp. manticola Germar, 1824. ** subsp. jugicola Stierlin, 1861. ** baraudi Tempère, 1977. * seriehispidus Stierlin, 1872. * (johannis auct., nec Stierlin, 1881) (mascarauxi Roudier in Tempère, 1977) corsicus Fairmaire, 1859. * (balachowskyi Hoffmann, 1934). fulvipes Gyllenhal, 1834. ' * nodosus (0.F. Müller), 1764. * (dubius Strôm, 1783) raucus (Fabricius), 1776. rugosostriatus (Goeze), 1777. [densatus Boheman, 1843.] porcatus (Herbst), 1795. scaber (Linné), 1758. subcostatus Stierlin, 1866. uncinatus Germar, 1824. ** levasseurî Roudier, 1960. hypocrita Roscnhauer, 1847. guttula Fairmaire, 1859. ligncus (Olivier), 1808. vitellus Gyllenhal, 1834. ** schaeferi Hoffmann, 1961. tenuîcostis Hustache, 1920. misellus Stierlin, 1861. subg. DORYMERUS Seidlitz, 1890. intrusus Reiche, 1862. pusîllus Stierlin, 1861. delicatulus Stierlin, 1872. varius Bohcman, 1843. singularis (Linné), 1767. * ? morphe axatensis Hoffmann 1930. impressiventris Fairmairc, 1859. subsp. veterator Uyttenboogaart, 1932. procerus Stierlin, 1875. pupillatus Gyllenhal, 1834.
RÉPERTOIRE SYSTEMATIQUE 473 . diffîcilis Stierlin, 1858. cancellatus Boheman, 1843. gracilis Gyllenhal, 1834. aurîcomus Germar, 1824. ** gemmatus (Scopoli), 1763. sulcatus (Fabricius), 1775. tener Stierlin, 1861. nubîlus Boheman, 1843. moestus Gyllenhal, 1834. fagniezî Ruter, 1945. pcdemontanus Stierlin, 1861. rugifrons Gyllenhal, 1813. morphe dillwynii Stephens, 1831. alpicola Boheman, 1843. ** subsp. strigirostris Boheman, 1843. lutosus Stierlin, 1858. subg. TOURNIERIA Stierlin, 1861. fullo (Schrank), 1781. ** crataegi Germar, 1824. pauxillus Rosenhauer, 1847. desertus Rosenhauer, 1847. ovatus (Linné), 1758. subg. ARAMMICHNUS Des Gozis, 1882. chrysocomus Germar, 1824. anthracinus (Scopoli), 1763. ligustici (Linné), 1758. ** subsp. macr0scu@tus Hoffmann, 1950. atroapterus (De Geer), 1775. cribricollîs Gyllenhal, 1834. setosulus Stierlin, 1861. juvencus Gyllenhal, 1834. velutînus Germar, 1824. ** brunneus (Steven), 1809. (monspeliensis Hoffmann, 1962). TROGLORHYNCHUS Schmidt, 1856 martînî Fairmaire, 1862. terricola Linder, 1863. grenîerî Allard, 1868. ** augustae Alziar, 1977. (rajaldii Alziar, 1977) STOMODES Schônhcrr, 1826. gyrosîcollis Boheman, 1843.
474 LES CURCULIONIDES DE FRANCE HOMORHYTHMUS Bcdel, 1882. platysomus (Seîdlitz), 1865. cremicrî (Bohcman), 1843. planidorsis (Scidlitz), 1865. schoenherri (Bohcman), 1843. hîrtîcornis (Hcrbst), 1795. CAENOPSIS Bach, 1854. fissirostris (Walton), 1847. larraldci (Pcrris), 1857. waltoni (Bohcman), 1843. GYMNOMORPHUS Scidlitz, 1865. nigrans (Fairmairc), 1862. PERITELUS Gcrmar, 1824. subg. PERITELUS s.str. [leucogrammus Germar, 1824] senex Bohcman, 1834. ruficornis Ch. Brisout, 1863. grenierî Scidlitz, 1865. prolixus Kiescnwcttcr, 1851. rusticus Boheman, 1843. flavîpcnnis J. du Val, 1852. noxîus Bohcman, 1834. sphaeroidcs Gcrmar, 1824. nccessarîus Gyllenhal, 1834. poutiersi Hoffmann, 1945. subg. MEIRA J. du Val, 1852. balachowskyi Hoffmann, 1938. ` suturellus Fairmaire, 1859. ** elongatulus Fairmairc, 1859. * (suturellus v. grouvellei Stierlin, 1883) vauclusianus Dcsbrochcrs, 1898. subsp. stierliniSainte-C1airc—Devi11c, 1906. crassîcornis J. du Val, 1852. squamulatus Rcichc, 1862. subg. PSEUDOMEIRA Sticrlin, 1882. latîscrobs Dcsbrochcrs, 1871. dnmryi Tournier, 1876. muscorum Dcsbrochets, 1871. [obscurus A. & F. Solari, 1907.] subsp. ferdimmdi Sainte-Claire-Deville, 1915. nicaeensis Stierlin, 1883 însularîs Desbrochers, 1871
RÉPERTOIRE sYsTEMA TIQ UE 475 foveîthorax Desbrochers, 1875. ** clairi (Stierlin), 1882. ** ochsi (Solari), 1954. ** ruteri Péricart, 1963. ** r0bustîc0rnis(S01a1·i), 1954. [varîegatus Solari, 1903.] ** subsp. caprasiae Solari, 1933. PHYLLOBIUS Germar, 1824. oblongus (Linné), 1758. argentatus (Linné), 1758. * cloropus (Linnê), 1758. * (viridicollis Fabricius, 1792) xanthocnemus Kiesenwetter 1851. pirî (Linné), 1758. ** vespertinus (Fabricius), 1792. betulae (Fabricius), 1801. H (betulinus Bechstein & Scharfenberg, 1805) vîrideaeris (Laichartig), 1781. * parvulus (Olivier), 1807. * (roboretanus Gredler, 1882). calcaratus (Fabricius), 1792. urticae (De Geer), 1775. H (pomaceus Gyllenhal, 1834) alpînus Stierlin, 1859. maculîcornis Germar, 1824. arborator (Herbst), 1797. pellitus Boheman, 1843. sînuatus (Fabricius), 1801. cînerascens (Fabricius), 1792, H * OMIAS Germar, 1817 (sensu nov.) * (MYLACUS Boheman, 1843) rotundatus (Fabricius), 1792. * OMIAMIMA Silfverberg, 1972 * (OMIAS auct., nec Boheman, 1843) concinnus Boheman, 1834. micans Seidlitz, 1868. [RHINOMIAS Reitter, 1894.] [forticornis (Boheman), 1843.] CATHORMIOCERUS Schônherr, 1843. valîdiscapus Rouget, 1857. socius Boheman, 1843. maritimus Rye, 1873. mequignoni Hoffmann, 1930.
476 LES CURCULIONIDES DE FRANCE curvipcs Wollaston, 1854. myrmecophîlus Scidlitz, 1868. attaphîlus Ch. Brisout, 1880. avenionensîs Hustachc, 1924. [curvîscapus Sticrlin, 1868.] horrens (Gyllonhal), 1834. subsp. churchevillei Dcsbrochcrs, 1900. lethierryi Chcvrolat, 1866. BRACHYDERINAE TRACHYPHLOEUS Gcrmar, 1817. alternans Gyllenhal, 1834. ** caussenardus Péricart, 1964. monspelîensis Hustachc, (1923) 1932. ** gallicus Borovcc, 1989. ** meregallîî Borovec, 1989. latîcollîs Bohcman, 1843. * (aureocruciatus Desbrochcrs, 1871) ** fusciscapus Dcsbrochcrs, 1909. ** notatîpennis Pic, 1903. ** angustus Borovcc, 1989. ** lothari Borovcc, 1989. ** perîcarti Borovcc, 1989. [alpinus Hustachc, 1937] (nomen dubium) spînîmanus Gcrmar, 1824. * (vicinus Hoffmann, 1945) scabriculus (Linné), 1771. ** heymesi Hubcnthal, 1934. bifoveolatus (Beck), 1817. ** angustisctulus Hansen, 1915. ** sctîger Scidlitz, 1868. * rectus Thomson, 1865. * (hustachei Hoffmann, 1932) recognitus Hoffmann, 1932. aristatus (Gyllcnhal), 1827. * olîvîeri Bcdcl, 1883. * (spinosus Goczc, 1777) ** jeani Borovcc, 1989. granulatus Scidlitz, 1868.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 477 * PACHYRHINUS Schônherr, 1823. * (SCYTHROPUS Schônherr, 1826) lethierryi Desbrochers, 1875. squamosus Kiesenwetter, 1851. POLYDRUSUS Germar, 1824. (POLYDROS US auct.) picus (Fabricius), 1792. [xanthopus Gyllenhal, 1834] kahri Kirsch, 1865. manteroi Solari, 1903. setifrons J. du Val, 1852. mollis (Strôm), 1768. impar Des Gozis, 1882. atomarius (Olivier), 1808. H (pallidus Gyllenhal, 1834) marginatus Stephens, 1831. parallelus Chevrolat, 1860. pterygomalis Boheman, 1840. var. mutatus Tempère, 1952. corruscus Germar, 1824. împressifrons Gyllenhal, 1834. Havipes (De Geer), 1775. lateralis Gyllenhal, 1834. sericeus (Schaller), 1783. [juniperi Desbrochers, 1872.] confluens Stephens, 1831. * pulchellus Stephens, 1831. * (Eusomus salsicola auct.) prasinus (Olivier), 1790. leucaspis Boheman, 1840. sparsus Gyllenhal, 1834. D cervinus (Lirmé), 1758. ** inustus Germar, 1824. pilosus Gredler, 1866. grîseomaculatus Desbrochers, 1869. ruficornis (Bonsdorff), 1785. undatus (Fabricius) 1781. (tereticollis auct., nec De Geer, 1775) amoenus (Germar), 1824. * abeîllei Desbrochers, 1869. ** morphe Pseudamoenus Tempère, 1976. alchemillae Hustache, 1929. ** pyrenaeus Tempère, 1976. paradoxus Stierlin, 1859. subsp. pedemontanus Chevrolat, 1869. STASIODIS Des Gozis, 1886. parvulus (Fabricius), 1792.
478 LES CURCULIONIDES DE FRANCE PLEURODIRUS Chevrolat, 1872. murinus (Gyllenhal), 1834. pubescens (Allard), 1868. obcsus (Guillebeau), 1897. aquisextanus (Abeille), 1904. faîrmaîrei (Kiesenwetter), 1851. [carinula (Olivier), 1808)] BARYPEITHES J. du Val, 1855. (BARYPITHES auct.) chevrolati (Boheman), 1843. pellucîdus (Boheman), 1834. ** subsp. duplicatus Keys, 1911. trichoptcrus Gautier, 1863. maritimus Formanek, 1904. * (dissimilis Hoffmann, 1939) ** scheuerni Dieckmann, 1987. mollîcomus (Ahrens), 1812. montanus Chevrolat, 1863. pyrenaeus Seidlitz, 1868. araneiformis (Schrank), 1781 . curvimanus J. du Val, 1853. companyoi (Boheman), 1843. tenex (Boheman), 1843. (tener auct.) sulcîfrons (Boheman), 1843. [îndîgens (Boheman), 1834.] ** subsp. navaricus Tempère, 1952. HOMAPTERUS Fairmaire, 1857. subnudus (Fairmaire), 1856. EUSOMUS Germar, 1824 ovulum Germar, 1824. STROPHOMORPHUS Seidlitz, 1870. porcellus (Schônherr), 1832. BRACHYDERES Schônherr, 1823. lusitanîcus (Fabricius), 1781. incanus (Linné), 1758. pubescens Bohcman, 1833. SCIAPHILUS Schônherr, 1823. asperatus (Bonsdorff), 1785. costulatus Kiesenwetter, 1851.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 479 FOUCARTIA J. du Val, 1854. (PARAFOUCARTIA Solari, 1948, pro parte) crcmieri J. du Val, 1854. squamulata (Herbst), 1795. BRACHYSOMUS Schônherr, 1826. hîrtus Boheman, 1845. echinatus (Bonsdorff), 1785. PANTOMORUS Schônherr, 1859. * cc1·vînus(Boheman), 1840. * (fulleri Horn, 1846). STROPHOSOMA Billberg, 1820. (STROPHOSOM US Schënherr, 1826). melanogrammum (Fôrster), 187 1 . erinaœus Chevrolat, 1865. tubericolle Fairmaire, 1852. capîtatum (De Geer), 1775. (var. rufïpes Stephens, 1831) * fnlvicorne Walton, 1846. * (curvipes Thomson, 1865) faber (Herbst), 1784. (schaeferi Hoffmann, 1965) ** gallicum Pérîcart, 1960. * nebulosum Stephens, 1831. * (retusum Marsham, 1802, nec Fabricius, 1781). * sus Stephens, 1831. * (laterale Paykull, 1792,. nec Panzer, 1789) · morphe reitteriStie1·lin, 1885. sagitta Seidlitz, 1870. (sagittata in Hoffmann, 1950) CAULOSTROPHUS Fairmaire, 1859. subsulcatus (Boheman), 1833. BARYNOTUS Germar, 1817. margaritaccus Germar, 1824. maculatus Boheman, 1842. fairmaireî Tournier, 1876. marîtimus Hustache, 1920. obscurus (Fabricius), 1775. squamosus Germar, 1824. morphe illaesirostris Fairmaire, 1859. unîpunctatus Dufour, 1851.
480 LES CURCULIONIDES DE FRANCE umbilicatus Dufour, 1851. ** subsp. auronubilus Fairmaire, 1856. * moerens (Fabricius), 1792. * (elevatus Marsham, 1802). altcrnans Boheman, 1834. sabulosus (Olivier), 1807. GEONEMUS Schônherr, 1834. flabellipes (Olivier), 1807. TROPIPHORUS Schônherr, 1842. carinatus (Müller), 1776. H (elevatus Herbst, 1795) tomentosus (Marsham), 1802. H (terricola Newman, 1838) obtusus (Bonsdorft), 1785. cucullatus Fauvel, 1888. LIOPHLOEUS Germar, 1817. tessullatus (Müller), 1776. (tessellatus auct.) morphe daillei Tempère, 1940. ** subsp. cyanescens Fairmaire, 1859. [lentus Germar, 1824]. * subsp. ovipermis Fairmaire, 1858. * POLYDIUS Dejean, 1821. * (LACORDAIREUS Desbrochers, 1874). (TRETINUS Bedel, 1883) [hispanus (Herbst), 1797] * subsp. bellieri (Ch. Brisout), 1869. * ATTACTOGENUS Tournier, 1876. (ATACTOGENUS auct.) * plumbeus (Marsham), 1802. * (exaratus Marsham, 1802) * PHILOPEDON Stephens, 1831. plagiatum (Schaller), 1783. SITONA Germar, 1817. gressorius (Fabricius), 1792. intermedius Küster, 1842. grîseus (Fabricius), 1775. cachecta Gyllenhal, 1834. formanekî Reitter, 1903.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 48] cambricus Stcphcns, 1831. ** puberulus Rcittcr, 1903. ** cîncrasœns Fâhracus, 1840. lîmosus Rossi, 1892. regensteincnsis (Herbst), 1794. tibîalis (Herbst), 1795. H (striatellus Gyllcnhal, 1834) [virgatus Fâhracus, 1840.] lineatus (Linné), 1758. inops Gyllcnhal, 1832. suturalis Stcphcns, 1831. * ononidis Sharp, 1866. livipides Fâhraeus, 1840. verucundus (Rossi), 1790. ophtalmicus Desbrochcrs, 1869. sulcifrons (Thunbcrg), 1798. (breviculus Hoffmann, 1956) gemellatus Gyllcnhal, 1834. puncticollis Stcphcns, 183 1. flavescens (Marsham), 1802. H (lepidus Gyllcnhal, 1834) ** cinnamoncus Allard, 1863. longulus Gyllcnhal, 1834. * tennis Rosenhauer, 1847. * (callosus auct., nec Gyllenhal 1834) linecllus (Bonsdorff), 1785. giraudi Hoffmann, 1938. ** ambiguus Gyllcnhal, 1834. * macularius (Marsham), 1802. * (crinitus Hcrbst, 1795, nec Gmclin, 1790) languidus Gyllcnhal, 1834. hirsutus Dcsbrochcrs, 1884. waterhousei Walton, 1846. subsp. schaeferi Ruter, 1945. hispidulus (Fabricius), 1776. cylindricollis Fâhracus, 1840. humeralis Stephcns, 1831. ** discoîdeus Gyllcnhal, 1834. TANYMECINAE CYCLODERES C.R. Sahlbcrg, 1823. guinardi (J. du Val), 1853. artcmîsîae Hoffmann, 1950.
482 LES CURCULIONIDES DE FRANCE * depilis Fairmairc, 1863. * (canescens auct., nec Rossi, 1792) * canescens (Rossi), 1792. * (fritillum Panzer, 1794) TANYMECUS Schônherr, 1826. palliatus (Fabricius), 1787. CHLOROPHANUS C.R. Sahlbcrg, 1823. viridis (Lirmé), 1758. graminicola (Schônhcrr), 1832. gibbosus (Paykull), 1792. * (dorsiger Faust, 1897) rugicollis (Gyllcnhal), 1837. GONIPTERINAE **GONIPTERUS Schônhcrr, 1833. ** scutellatus Gyllonhal, 1833. BRACHYCERINAE BRACHYCERUS Olivier, 1790. * muricatus (Olivier), 1790. * (algirus Fabricius, 1787, nec Linné, 1758) lutosus Gyllcnhal, 1833. pradîeri Fairmairc, 1856. undatus (Fabricius), 1798. albidentatus Gyllcnhal, 1840. barbarus (Linné), 1758.
RÉPERTOIRE SYSTÉMAHQ UE 483 CLEONINAE MECASPIS Schônherr, 1826. emarginatus (Fabricius), 1787. alternans (Herbst), 1795. * (caesus Gyllenhal, 1834) striatellus (Fabricius), 1792. nanus Gyllenhal, 1834. CONORHYNCHUS Motschulsky, 1860. mendîcus (Gyllenhal), 1834. brevirostris (Gyllenhal), 1834. [conicirostris (Olivier), 1807.] CONIOCLEONUS Motschulsky, 1860. glaucus (Fabricius), 1787. H (hollbergi Fàhraeus, 1842) nebulosus (Lirmé), 1758. nîgrosuturatus (Goeze), 1777. excoriatus (Gyllenhal), 1834. cicatricosus (Hoppe), 1795. tabîdus (Olivier), 1790. BOTHYNODERES Schônherr, 1826. crotchi Chevrolat, 1873. * meridîonalis Chevrolat, 1873. punctiventrîs (Germar), 1824. LEUCOMIGUS Motschulsky, 1860. [candidatus (Pallas), 1781.] * subsp. tessellatus (Fairmaire), 1849. CHROMODERUS Motschulsky, 1860. 1'asciatus (Müller), 1776. H (ajfînis Schrank, 1781). LEUCOSOMUS Motschulsky, 1860. pedestris (Poda), 1761. ** occidentalis Dieckmann, 1982. PSEUDOCLEONUS Chevrolat, 1874. grammicus (Panzer), 1789. (pyrenaeus Solari, 1954).
484 LES CURCULIONIDES DE FRANCE cinereus (Schrank), 1781. carînatus (Gyllenhal), 1834. TRACHYDEMUS Chevrolat, 1874. rugosus (Lucas), 1849. CYPHOCLEONUS Motschulsky, 1860. tigrînus (Panzer), 1789. H (dealbatus Gmelin, 1790) morbîllosus (Fabricius), 1793. H morphe gallicus Hoffmann, 1950. morphe (ou subsp. ?) testatus(Gy11enha1), 1834. trisulcatus (Herbst), 1795. (Cleonus goutenoiri Hoffmann, 1958) PACHYCERUS Schônherr, 1826. * cordîger (Germar), 1819. * (scabmsus Brullé, 1832). maritimus Hustache, 1926. * RABDORRHYNCHUS Motschulsky, 1860. menetriesi (Gyllenhal), 1834. [mixtus (Fabricius), 1793.] varius (Herbst), 1795. H morphe cynoglossi Caillol, 1954. CLEONIS Dejean, 1821. (CLEONUS Schônherr, 1826). pigcr (Scopoli), 1763. LIXOMORPHUS Faust, 1904. * algirus (Linné), 1758. * (ocularis auct., nec Fabricius, 1792). LIXUS Fabricius, 1801. (PROMECASPIS Hoffmann, 1958) paraplecticus (Linné), 1758. iridis Olivier, 1807. brevîrostrîs Boheman, 1836. scabricollis Boheman, 1843. umbellatarum (Fabricius), 1787. myagri Olivier, 1807. (Pmmecaspis veyreti Hoffmann, 1958). lateralis (Panzer), 1793. mucronatus Olivier, 1807. acicularis Germar, 1824. curvirostris Capiomont, 1874. trivîttatus Capiomont, 1874.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 485 ** bidens Capiomont, 1874. * cy1înd1·us(Fabricius), 1781. * (cylindricus Fabricius, 1787) anguinus (Linné), 1767. juncî Boheman, 1836. * brevipennis Ruter, 1939. ** ochraceus Boheman, 1843. ** albomarginatus Boheman, 1843. spartii Olivier, 1807. (schaeferi Hoffmann, 1950). * angustatus (Fabricius), 1775. * (algirus auct., nec Linné, 1758) ** suetus Boheman, 1843. sanguineus (Rossi), 1792. * brevipes Ch. Brisout, 1866. * (dyfîcilis Capiomont, 1874) * subsp. remaudieri Hoffmann, 1948. elegantulus Boheman, 1843. vilis (Rossi), 1790. ** fasciculatus Boheman, 1836. * rubicundus Zubkov, 1833. * (flavescens Boheman, 1836) punctiventris Boheman, 1836. crîbricollis Boheman, 1836. bardanae (Fabricius), 1787. scolopax Boheman, 1836. elongatus (Goeze), 1777. H cardui Olivier, 1807. LARINUS Germar, 1824. onopordi (Fabricius), 1787. vulpes (Olivier), 1808. ursus (Fabricius), 1792. subsp. pseudovittatus Hoffmann, 1954. brevis (Herbst), 1795. H morphe sanctabalmae Abeille 1872. maurus (Olivier), 1808. cynarae (Fabricius), 1787. [latus (Herbst), 1784.] flavescens Germar, 1824. scolymi (Olivier), 1808. * obtusus Gyllenhal, 1836. * subsp. australis Capiomont, 1874. * rugulosus Petri, 1907. * (canescens auct., nec Gyllenhal, 1836). turbinatus Gyllenhal, 1836. jaceae (Fabricius), 1775. sturnus (Schaller), 1783. * planus (Fabricius), 1792. * (carlinae Olivier, 1807)
. 486 LES CURCULIONIDES DE FRANCE rustîcanus Gyllenhal, 1836. longirostrîs Gyllenhal, 1836. leuzeae H. Fabre, 1870. * staehelinae Bedel, 1908. reichei Capiomont, 1874. ferrugatus Gyllenhal, 1836. LACHNAEUS Schônherr, 1826. crinitus Boheman, 1836. RHINOCYLLUS Germar, 1919. conicus (Frôlich), 1792. BANGASTERNUS Des Gozis, 1886. provincialîs (Fairmaire), 1863. MICROLARINUS Hochhut, 1847. lareynîei J. du Val, 1852. ** lypriformis Wollaston, 1861. (peloritanus Vitale, 1903). CYLINDRORHININAE **LISTRODERES Schônherr, 1826. [costîrostris Schônherr, 1826.] ** subsp. obliquus Gyllenhal, 1834. HYPERODES Jekel, 1864. cyrtica (Desbrochers), 1898. CURCULIONINAE DICHOTRACHELUS Stîerlin, 1853. lînderî (Faîrmaire), 1852.
RÉPERTOIRE SYSTÉMA TIQ UE 487 [sulcipennîs Sticrlin, 1853.] ** subsp. bemhardinus Sticrlin, 1878. ** subsp. pedemontanus Sticrlin, 1878. ** margaritae Osclla, 1968. manueli Marscul, 1871. dodcroi Solari, 1905. ** subsp. valdieriensis Osella, 1968. semînudus Tournier, 1879. rudcni Sticrlin, 1853. alpestris Sticrlin, 1878. verrucosus Kicscnwcttcr, 185 1. * koziorowîczi Dcsbrochcrs, 1871. musc01·um Fairmairc, 1848. stierlîni Grcdlcr, 1856. ** subsp. knechti Sticrlin, 1875. ** occîdentalis Péricart, 1974. ** elongatus Péricart, 1978. * venturiensis Hustachc, 1929. ** pyrenaîcus Osclla, 1971. ** pcricarti Osella, 1971. ** devillei Osella, 1971. ** scaramozzinoi Mcrcgalli, 1983. * PSEUDORHINUS Mclichar, 1923 * (RHYTIRHINUS Schônherr, 1826, pro parte) laesirostrîs (Fairmairc), 1859. * subsp. stenoderus (Gcmmingcr), 1871. * (veyretiS0la1·i, 1954). impressicollis (Bohcman), 1834. ** subsp. ventouxensis Roudicr, 1959. ** subsp. portusveneris Roudier, 1959. ** subsp. jarrigei Roudicr, 1959. ** subsp. vertacomiriensis Péricart, 1974. subsp. t1@iC0]d(F31fm31fC), 1869. ** subsp. calasi Roudicr, 1954. punctîrostris Hoffmann, 1938. * stableauî (Fairmairc), 1862. ** subsp. roudieri Tempèrc, 1972. ** subsp. aubrjyi, Tcmpèrc, 1972. ** parallelîpennis Solari, 1954. GRONOPS Schônhcrr, 1826. lunatus (Fabricius), 1775. [inaequalis Bohcman, 1842.] HYPERA Gcrmar, 1821. (PHYT ON OM US Schônhcrr, 1826). zoîlus Scopoli, 1763. (punctata Fabricius, 1775)
488 LES CURCULIONIDES DE FRANCE (auslriaca Schrank, 1789) vidua Géné, 1837. * daucî (Olivier), 1807. * (fasciculata Herbst, 1795, nec De Geer, 1775) theresae Pic, 1929. ** lunata Wollaston, 1854. arundinis (Paykull), 1792. adspersa (Fabricius), 1792. var. altemans Stephens, 1831. rumicis (Linné), 1758. strîata (Boheman), 1834. meles (Fabricius), 1792. maculipennis Fairmaire, 1859. pastînacae (Rossi), 1790. morphe alivieri Capiomont, 1868 (pro sp.) morphe tigrimz Boheman, 1854. pandelleî (Capiomont), 1868. arator (Linné), 1758. elongata (Paykull), 1800. H (diversipunczata (Schrank, 1798) ** subsp. educta Tempère, 1972. ** subsp. seigneurici Tempère, 1984. * suspiciosa (Herbst), 1795. * (pedestris Paykull, 1792, nec Poda, 1761) * postica (Gyllenhal), 1813. * (variabilis Herbst, 1795, nec Fabricius, 1777) * (mariei Hoffmann, 1933) * fuscocinerea (Marsham), 1802. * (murimz Fabricius, 1792, nec Müller, 1764) plantaginis (De Geer), 1775. ononîdîs (Chevrolat), 1863. nigrîrostris (Fabricius), 1775. trilîneata (Marsham), 1802. (venusta Fabricius, 1781) constans (Boheman), 1834. viciae (Gyllenhal), 1813. ** tempcrei Hoffmann, 1958. * PACHYPERA Capiomont, 1867. arvernica Capiomont, 1867. DONUS Jekel, 1864. intermcdius (Boheman), 1842. 7 subsp. aubei (Capiomont), 1867. ovalis (Boheman), 1842. [vclutinus (Boheman), 1842.] * elegans (Boheman), 1842. * (bonvouloiri Capiomont, 1867). salvîac (Schrank), 1790. tessellatus (Herbst), 1795.
RÉPERTOIRE SYSTÈMATIQ UE 489 globosus (Fairmairc), 1858. ** fiumanus (Petri), 1901. obscurus (Capiomont), 1867. * (fairmairei (Capiomont), 1868). piochardi (Capiomont), 1868. solarii Roudier, 1958. * (obtusus auct., nec Rosenhauer, 1856) delarouzeî (Capiomont), 1868. ?(p0urt0yi Hoffmann, 1958) lhostei (Hoffmann), 1938. barncvillei (Capiomont), 1868. philanthus (Olivier), 1808. austerus (Boheman), 1834. crinitus (Boheman), 1834. [perplexus (Capiomont), 1868.] LIMOBIUS Schônherr, 1847. mixtus (Boheman), 1834. borealis (Paykull), 1792. ** subsp. arvemus Tempère, 1972. ** du1·etiTempère, 1957. CONIATUS Germar, 1821. tamarisci (Fabricius), 1787. morphe deyrollei Capiomont, 1868 (pro sp.) repandus (Fabricius), 1792. _ ** wcnckeri Capiomont, 1868. suavîs Gyllenhal, 1834. morphe chrysochlorus Lucas, 1848. RHYTIDODERES Schônherr, 1826. plicatus (Olivier), 1790. ALOPHUS Schônherr, 1826. trîguttatus (Fabricius), 1775. nicticans Boheman, 1842. TRACHELOMORPHUS Seidlitz, 1875. baudii Seidlitz, 1875. LEPYRUS Germar, 1817. palustris (Sc0p01i), 1763. capucinus (Schaller), 1783. HYLOBIUS Germar, 1817. (CURCULIO auct.) abîetis (Linné), 1758.
490 LES CURCULIONIDES DE FRANCE pinastri (Gyllcnhal), 1813. transvcrsovittatus (Goezc), 1777. piceus (Dc Gccr), 1775. LIPARUS Olivier, 1807. dîrus (Hcrbst), 1795. glabrirostris Küstcr, 1849. gcrmanus (Linné), 1758. coronatus (Gocze), 1777. engadînensis Reittcr, 1897. ANISORHYNCHUS Schônhcrr, 1842. barbatus (Rossi), 1794. subsp. costatus Bohcman, 1842. MINYOPS Schônhcrr, 1826. carinatus (Linné), 1767. PLINTHUS Germar, 1817. (MELEUS Dcjcan, 1821). fîndelî Bohcman, 1842. * squalidus Gyllenhal, 1834. * (parreyssii Boheman, 1842). * subsp. granulùœnnis Fairmairc, 1852. * (brevipermis Reittcr, 1890). NEOPLINTHUS Bcdcl, 1884. tigratus (Rossi), 1792. * MITOPLINTHUS Rcittcr, 1897. * (PLINTHUS auct.) (EPIPOLAE US Wcisc, 1907, pro parte) calîgînosus (Fabricius), 1775. ** subsp. meridonalis Mcrcgalli, 1986. * IBEROPLINTHUS Mcrcgalli, 1986. * (PLINTHUS auct.) (EPIPOLAEUS Wcisc, 1907, pro parte) imbrîcatus (Dufour), 1851. HYPEROMORPHUS Pcrris, 1869. aspcratus Perris, 1869.
RÉPERTOIRE sYsTÉMA ng UE 491 LEIOSOMA Stephens, 1831. (LIOSOMA auct.) dcflexum (Panzer), 1795. oblongulum Boheman, 1842. subsp. Iethierryi Ch. Brisout, 1863. subcoriaceum Daniel, 1906. muscorum Ch. Brisout, 1863. rufîpes Ch. Brisout, 1863. ** subsp. galiberti Tempère, 1979. devillei Bedel, 1912. pandelleî Ch. Brisout, 1867. pyrenaeum Ch. Brisout, 1867. A * troglodytes Rye, 1873. cribrum (Gyllenhal), 1834. ** nicolasi Tempère, 1979. ** pseudopyrenaeum Tempête, 1979. ADEXIUS Schônherr, 1834. scrobîpennis Gyllenhal, 1834. APAROPION Hampe, 1861. costatum (Fâhraeus), 1843. suturidens Reitter, 1 89 1 . ANCHONIDIUM Bedel, 1884. unguîculare (Aubê), 1850. COTASTER Motschulsky, 1851. uncîpes (Boheman), 1838. cuneîpennis (Aubé), 1850. * ECHINOMORPHUS Fauvel, 1889. (ECHINODES Jacquet, 1888) * (ECHINODERES auct.) ravouxi (Jacquet), 1888. STYPHLODERES Wollaston, 1873. exculptus (Boheman), 1843.
492 V LES CURCULIONIDES DE FRANCE CALANDRINAE PISSODES Gcrmar, 1817. piceae (llliger), 1807. notatus (Fabricius), 1787. H (castaneus Dc Gccr, 1775) ** validirostrîs Gyllcnhal, 1836. pînî (Linné), 1758. harcyniae (Herbst), 1795. pinîphilus (Hcrbst), 1797. MAGDALIS Gcrmar, 1817. rufa Gcrmar, 1824. phlegmatîca (Herbst), 1797. nîtida (Gyllcnhal), 1827. memnomia Gyllcnhal, 1837. lînearîs (Gyllcnhal), 1827. punctulata (Mulsant & Rey), 1858. duplicata Gcrmar, 1819. frontalis (Gyllenhal), 1827. vîolacea (Linné), 1758. armîgera (Fourcroy), 1785. carbonaria (Lirmé), 1758. ** caucasica Tournier, 1872. cerasi (Linné), 1758. exarata H. Brisout, 1862. barbicornîs (Latrcillc), 1804. [mixta Dcsbrochcrs, 1870.] flavicornis Gyllenhal, 1836. fuscicomis Dcsbrochcrs, 1870. (quercicola Wcisc, 1872) stricta Dcsbrochcrs, 1905. nitidipennîs Bohcman, 1843. rufîcornîs (Linné), 1758. ANOPLUS Schônherr, 1826. plantarîs (Naczcn), 1794. roboris Suffrian, 1840. setulosus Kirsch, 1870. ** subsp. pericarti Tempèrc, 1972. TANYSPHYRUS Schônhcrr, 1826. lemnae (Paykull), 1792.
RÉPERTOIRE SYSTÈMA TIQ UE 493 DICRANTHUS Motschulsky, 1845. elegans (Fabricius), 1801. HYDRONOMUS Schônherr, 1826. alismatis (Marsham), 1802. BAGOUS Germar, 1817. geniculatus Hochhut, 1847. bîîmpressus Fâhraeus, 1845. mulsantî Fauvel, 1885. petro (Herbst), 1795. cylindrus (Paykull), 1800. H (attenuatus Ahrens, 1812) (angustus Silfverberg, 1977) costulatus Perris, 1870. corsicanus Hoffmann, 1936. exilîs J. du Val, 1854. frit (Herbst), 1795. dîglyptus Boheman, 1845. * (curtus Gyllenhal, 1845). collîgnensis (Herbst), 1797. ** rufimanus Hoffmann, 1954. longitarsis Thomson, 1868. * (duprezi Hoffmann, 1950) * (juvenilis Hoffmann, 1954) subcarinatus Gyllenhal, 1836. lutulosus (Gyllenhal), 1827. * (temperei Hoffmann, 1950). * brevis Gyllenhal, 1836. * (armoricanus Hoffmann, 1931). revelieri Tournier, 1884. tempestîvus (Herbst), 1795. * czwalinaî Seidlitz, 1891. (heasleri Newbery, 1902). * (haesleri auct., lapsus). limosus (Gyllcnhal), 1827. nodulosus Gyllenhal, 1836. binodulus (Herbst), 1795. argîllaceus Gyllenhal, 1836. lutosus (Gyllenhal), 1813. glabrîrostris (Herbst), 1795. puncticollîs Boheman, 1845. lutulentus (Gyllenhal), 1813. * robustus H. Brisout, 1863. DRYOPHTORUS Schônherr, 1826. corticalis (Paykull), 1792.
494 LES CURCULIONIDES DE FRANCE CHOERORHINUS Fairmaire, 1857. squalidus Fairmaire, 1857. AMAURORHINUS Fairmaire, 1860. bewickianus (Wollaston), 1860. mediterraneus Folwaczny, 1972. paganettii Ganglbauer, 1903. PENTARTHRUM Wollaston, 1854. huttoni Wollaston, 1854. ** EUOPHRYUM B1·0un, 1908. ?** confine (Broun), 1881. 7** rufum (Broun), 1881. COSSONUS Clairville, 1798. * parallelipipedus (Herbst), 1795. * (linearis auct. incl. Hoffmann, 1954) * linearis (Fabricius), 1775. * (planatus Bedel, 1885) cylindricus Sahlberg, 1834. MESITES Schônherr, 1838. pallidipennis (Boheman), 1837. aqnitanus Fairmaire, 1859. cunipes (Boheman), 1837. * CAULOTRUPODES Voss, 1955. * (CAULOTRUPIS Wollaston, 1854, part.) aeneopiceus (Boheman), 1845. PSELACTUS Broun, 1886. spadix (Herbst), 1795. PHLOEOPHAGOIDES Abeille de Perrin, 1894. humilis Abeille de Perrin, 1894. RHYNCOLUS Germar, 1817. (EREMOTES Wollaston, 1861). elongatus (Gyllenhal), 1827. ater (Linné), 1758. (chI0r0pus auct., nec Linné 1758) punctatulus Boheman, 1838. strangulatus Perris, 1852.
RÉPERTOIRE SYSTEMATIQUE 495 sculpturatus Waltl, 1839. reflcxus Boheman, 1838. * STENOSCELIS Wollaston, 1861. submuricatus (Schônhert), 1837. * BRACHYTEMNUS Wollaston, 1873. porcatus (Germar), 1824. **BRACHYTEMNOlDES Folwaczny, 1973. fîlum (Mulsant & Rey), 1858. * HEXARTHRUM Wollaston, 1860. * exiguum (Boheman), 1838. * (culinaris auct., nec Germar, 1824) * NEOHEXARTHRUM Hoffmann, 1954. bonnaireî Hoffmann, 1938. * STEREOCORYNES Wollaston, 1873. truncorum (Germar), 1824. * PHLOEOPHAGUS Schônherr, 1838. lîgnarius (Marsham), 1802. cylindrus Boheman, 1838. gracilis Rosenhauer, 1856. ALAOCYBA Perris, 1869. carinulata Perris, 1869. ALAOCEPHALA Ganglbauer, 1906. delarouzeî (Ch. Brisout), 1861. * subsp. coïfaiti Hoffmann, 1958. RAYMONDIONYMUS Wollaston, 1873. marqueti (Aubê), 1863. * DEROSASIUS Ganglbauer, 1906. damryi Perris, 1874. **PARARAYMONDIONYMUS Osella, 1977. ** Subg. PARARAYMONDIONYMUS s.str. f0ss01· (Aubé), 1861.
496 LES CURCULIONIDES DE FRANCE longicollis (Perris), 1869. * hoffmanni (Hervé), 1949. ** orientalis (Hervé), 1953. ** ochsi (Hervé), 1949. laneyrieî (Hervé), 1949. laevithorax (Perris), 1876. lavagnei (V. Mayet), 1898. perrisi (Grenier), 1864. ** Subg. COIFFAITIELLA Osella, 1971. benjamini Marquet, 1875. ** pyrenaicus Osella, 1971. ** hispanicus Osella, 1971. MONONYCHUS Germar, 1824. punctumalbum (Herbst), 1784. var. salviae Germar, 1824. subsp. r0nd0uiVui1let, 1911. supercilîaris Boheman, 1844. RUTIDOSOMA Stephens, 1831. (RHYTIDOSOMUS Schônherr, 1837). globulus (Herbst), 1795. * fallax (Otto), 1897. * (_piciSchu1tze, 1899). HYPURUS Rey, 1882. bertrandi (Perris), 1852. PSEUDOPHYTOBIUS Desbrochers, 1884. acalloîdes (Fairmaire), 1857. subsp. temperei Wagner, 1937. HEMIPHYTOBIUS Wagner, 1937. sphaerion (Boheman), 1845. EUBRYCHIUS Thomson, 1859. velutus (Beck), 1817. (velatus auct.) * PHYTOBIUS Schônherr, 1836. * (LITODACTYLUS Redtenbacher, 1845) leucogaster (Marsham), 1802.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 497 * PELENOMUS C.G. Thomson, 1859 * (PHYTOBIUS Schônherr, 1836, part.) comarî (Herbst), 1795. velaris (Gyllenhal), 1827. canaliculatus (Fâhraeus), 1843. ** jar1·igeî(Roudier), 1957. waltoni (Boheman), 1843. quadrituberculatus (Fabricius), 1787. ** olssoni (lsraelson), 1972. hygrophilus (Hustache), 1923. * quadrîcornîger (Colonnelli), 1986. * (quadricornis Gyllenhal, 1813, nec Paykull, 1792) * NEOPHYTOBIUS Wagner, 1936. * (HETEROPHYTOBIUS, Wagner, 1936). murîcatus (Ch. Brisout), 1867. granatus (Gyllenhal), 1836. quadrinodosus (Gyllenhal), 1813. RHINONCUS Stephens, 1831. castor (Fabricius), 1792. bruchoîdes (Herbst), 1784. pericarpius (Linné), 1758. hcnningsi Wagner, 1936. * inconspectus (Herbst), 1795. * (gramineus Fabricius, 1792, nec Gmelin, 1790). albicînctus Gyllenhal, 1837. perpendicularîs (Reich), 1797. **MARMAROPUS Schônherr, 1837. ** besseri Gyllenhal, 1837. POOPHAGUS Schônherr, 1837 sîsymbrii (Fabricius), 1776. DRUPENATUS Reitter, 1913. (DRUSENATUS auct.) nasturtü (Germar), 1824. TAPINOTUS Schônherr, 1826. 7 sellatus (Fabricius), 1794. AMALUS Schônherr, 1826. * scortillum (Herbst), 1795. * (haemorrhous Herbst, 1795, nec Gmelin, 1789).
498 i LES CURCULIONIDES DE FRANCE AMALORRHYNCHUS Reitter, 1913. , melanarius (Stephens), 1831. AULEUTES Dietz, 1896. epilobii (Paykull), 1800. MICRELUS Thomson, 1859. ericae (Gyllenhal), 1813. ferrugatus (Perris), 1847. ZACLADUS Reitter, 1913. exiguus (Olivier), 1807. * geranii (Payku11), 1800. * (ajîînis Paykull, 1792, nec Schrank, 1781). * NEDYUS Stephens, 1831. * (CIDNORHINUS Thomson, 1865). quadrîmaculatus (Linné), 1758. COELIASTES Weise, 1883. lamîi (Fabricius), 1792. (Ceutorhynchus suspectus Hoffmann, 1960). STENOCARUS Thomson, 1865. cardui (Herbst), 1784. fulîginosus (Marsham), 1802. PHRYDIUCHUS Des Gozis, 1885. topiarîus (Germar), 1824. ** spilmani R.E. Warner, 1969. NEOXYONYX Hoffmann, 1930. massageta (Kitsch), 1879. PARAOXYONYX Hustache, 1931. sicardi Hustache, 1931. COELIODES Schônherr, 1837. * erythroleucos (Gmelin), 1790. * (cinctus Geoffroy, 1785, nec Drury, 1782). rubicundus (Herbst), 1795. ** nigritarsis Hartmann, 1895. rubcr (Marsham), 1802. ** subsp. nigrotibialis Hoffmann, 1958.
RÉPERTOIRE s¥sT1îMAT1QUE 499 trîfasciatus Bach, 1854. * dryad0s(Gme1in), 1790. * (quercus Fabricius 1787, nec Linné, 1758). ilîcis (Bedel), 1885. * TRICHOSIROCALUS Colonnelli 1979. * (CEUTHORHYNCHIDIUS auct., nec J. du Val, 1854). horrîdus (Panzer), 1801. urens (Gyllenhal), 1837. dawsonî (Ch. Brisout), 1869. rufulus (Dufour), 1851. hystrix (Perris), 1852. troglodytes (Fabricius), 1787. thalhammeri (Schultze), 1906. baldensîs (Schultze), 1896. hassîcus (Schultze), 1903. barnevilleî (Grenier), 1866. CEUTORHYNCHUS Germar, 1824 (senso lato). (CEUTHORHYNCHUS et CEUTORRHYNCHUS, auctt.). subg. CALOSIRUS Thompson, 1859. termînatus (Herbst), 1795. apicalis (Gyllenhal), 1827. * subg. SIROCALODES Neresheimer & Wagner, 1938. mîxtus Mulsant & Rey, 1858. quercicola (Paykull), 1792. * depressicollis (Gyllenhal) 1813. * (rzigrinus Marsham, 1802, nec Herbst, 1795). * subg. NEOSIROCALUS Neresheimer & Wagner, 1938. ** hampei Ch. Brisout, 1869. floralîs (Paykull), 1792. morphe palustris Hoffmann, 1954. * cakilîs (Hansen), 1917. rhenanus Schultze, 1895. morphe hardouini Hoffmann, 1935. pyrrhorhynchus (Marsham), 1802. pulvînatus Gy11enha1, 1837. hepatîcus Gyllenhal, 1837. posthumus Germar, 1824. ** pumîli0(Gy11enha1), 1827. mîcans Ch. Brisout, 1869. perrisi Ch. Brisout, 1869. * subg. THAMIOCOLUS Thomson, 1859. viduatus (Gyllenhal), 1813.
500 LES CURCULIONIDES DE FRANCE * subulatus Ch. Brisout, 1869. * înterstînctus Gyllenhal, 1837. * (pubicollis Gyllenhal, 1837). signatus Gyllenhal, 1837. morphe hexatomus Penecke, 1922. (var. sexarticulatus Tempère, 1972). sahlbergi Sahlberg, 1845. kraatzi Ch. Brisout, 1869. subg. CEUTORHYNCHUS s.str; geographicus (Goeze), 1777. morphe sainteclairei Wagner, 1927. beckerî, Schultze, 1900. radula Germar, 18241*). abbreviatulus (Fabricius), 1792. symphiti Bedel, 1885. angulosus Boheman, 1845. borragînis (Fabricius), 1792. cruciger (Herbst), 1784. * t-album Gyllenhal, 1837. * (aubei Boheman, 1845). * morphe gmtiosus Ch. Brisout, 1869. angulicollis Schultze, 1896. larvatus Schultze, 1896. ** uncipes Korotyaev, 1980. peregrinus Gyllenhal, 1837. litura (Fabricius), 1775. trimaculatus (Fabricius), 1775. asperîfolarium (Gyllenhal), 1813. morphe myosotidis Hoffmann, 1954. pallidîcornîs H. Brisout, 1860. ? quadripunctatus Stierlin, 1894. albosîgnatus Gyllenhal, 1837. * (angustïaceus Desbrochers, 1895) * (anguslfauces auct.) dcrennei Guillaume, 1936. * (magnini Hoffmann, 1939) euphorbiae Ch. Brisout, 1866. ** venedicus Weise, 1879. urticae Boheman, 1845. arcasi Ch. Brisout, 1869. ` subfasciatus Chevrolat, 1860. fairmaireî, Ch. Brisout, 1880. falcozî Hustache, 1914. triangulum, Boheman, 1845. * montîvagus Hoffmann, 1954. * lepîdus Gyllenhal, 1837. * (campestris Gyllenhal, 1837) (1) Espèce transférée à un nouveau genre Mogulonoides Colonnelli 1986.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 501 * figuratus Gyllenhal, 1837. * (chrgvsanthemi auct., nec Germar, 1824). * rugulosus (Herbst), 1795. * (var. rubiginosus Schultze, 1896). molitor Gyllcnhal, 1837. ** atlanticus Dicckmann, 1982. melanostictus (Marsham), 1902. * maurus Schultze, 1899. arquatus (Herbst), 1795. pollinarius (Fôrstcr), 1771. verrucatus Gyllenhal, 1837. * denticulatus (Schrank), 1781. * (dentatus Panzer, 1798). biscutellatus Chcvrolat, 1859. maculaalba (Herbst), 1795. albovittatus Germar, 1824. * dîstinctus Ch. Brisout, 1870. * (marginatus Paykull, 1792, nec Olivier, 1790) [granulîthorax Schultzc, 1900]. punctiger Gyllenhal, 1837. moelleri Thomson, 1868. pilosellus Gyllenhal, 1837. suturalîs (Fabricius), 1775. consputus Germar, 1824. querceti (Gyllenhal), 1813. italîcus Ch. Brisout, 1869. pleurostigma (Marsham), 1802. ** hutchinsiae Tcmpère, 1975. * wagneri Smreczynski, 1937. * matthiolae Hoffmann, 1954. * dubius Ch. Brisout, 1883. ** strcjceki Dieckmann, 1981. ** scrobicollis Nercsheimer & Wagner, 1924. lycoctoni Hustache, 1917. roberti Gyllenhal, 1837. * allîariae H. Brisout, 1860. pyrenacus Ch. Brisout, 1869. landesi Tempère, 1952. griseus Ch. Brisout, 1869. longirostris Ch. Brisout, 1881. napi Gyllenhal, 1837. rapac Gyllcnhal, 1837. duvali Ch. Brisout, 1869. assimilis (Paykull) 1792. H (obstrictus Marsham, 1802). * gallorhenanus Solari, 1949. ** fallax Bohcman, 1845. ** diversirostris Solari, 1949. inaffectatus Gyllenhal, 1837. ** gandoni Hoffmann, 1965. syritcs Germar, 1824.
502 LES CURCULIONIDES DE FRANCE constrictus (Marsham), 1802. ** coarctatus Gyllenhal, 1837. plumbeus Ch. Brisout, 1869. (plombeus in Hoffmann, 1954) * unguîcularis Thomson, 1871. * (curvirostris Schultze, 1898). morphe dehhinensis Hustache, 1914. subpilosus Ch. Brisout, 1869. cochleariae (Gyllenhal), 1813. schoenhcrri Ch. Brisout, 1869. simîlis Ch. Brisout, 1869. thlaspî Ch. Brisout, 1869. parvulus Ch. Brisout, 1869. turbatus Schultze, 1903. nanus Gyllenhal, 1837. * angustus Dieckmann & Smreczynski, 1972. * ‘? (nanus subsp. angustulus Gyllenhal, 1837) sophiae (Steven), 1829. facculentus Gyllenhal, 1837. rusticus Gyllenhal, 1837. resedae (Marsham), 1802. fulvitarsis Ch. Brisout, 1860. · atomus Boheman, 1845. tibîalis Boheman, 1845. carinatus Gyllenhal, 1837. leucorrhama Rosenhauer, 1856. intersetosus Weise, 1883. grenieri H. Brisout, 1860. * pal1îdactylus(Ma1·sham), 1802. * (quadridens Panzer, 1795, nec Fabricius, 1775). picitarsis Gyllenhal, 1837. sulcicollis (Paykull), 1800. * (barbareae emcastri Hoffmann, 1954) ** vîlliersî Tempère, 1984. scapularis Gyllenhal, 1837. barbareae Suffrian, 1847. pervicax Weise, 1883. ignitus Germar, 1824. pandellei Ch. Brisout, 1869. erysimi (Fabricius), 1787. contractus (Marsham), 1802. H * morphe flavicomis Hustache, 1914. morphe Iunariae Hustache, 1925. hirtulus Germar, 1824. pectoralîs Weise, 1895. virîdipcnnis Ch. Brisout, 1869. laetus Rosenhauer, 1856. chlorophanus Rouget, 1857. morphe denticrus Tempère, 1961. ** vîridanus Gyllenhal, 1837. chalybaeus Germar, 1824.
RÉPERTOIRE si/STEMA T1Q UE $03 * morphe timidus Wcisc, 1883. ** thomsonî Kolbc, 1900. lcprieurî Ch. Brisout, 1881. coerulesœns Gyllcnhal, 1837. subsp. lepidii Hoffmann, 1954. aeneicollis Gcrmar 1824. OROBITIS Germar, 1817. cyancus (Linné), 1758. CORYSSOMERUS Schônhcrr, 1826. capucinus (Beck), 1817. SITOPHILUS Schônhcrr, 1838. (CALANDRA auct., nec Clairville, 1798) granarius (Linné), 1758. oryzae (Linné), 1763. ** zeamais Motschulsky, 1855. linearis (Herbst), 1797. * SPHENOPHORUS Schônhcrr, 1826. * (CALANDRA Clairvillc, 1798) piceus (Pallas), 1776. H parumpunctatus (Gyllenhal), 1837. abbreviatus (Fabricius), 1787, H striatopunctatus (Goezc), 1777. merîdîonalîs (Gyllcnhal), 1837. BARIS Gcrmar, 1824. timida (Rossi), 1792. [picturata Ménétrics, 1849.] * subsp. opzparis J. du Val, 1852. spolîata Bohcman, 1836. scolopaœa Gcrmar, 1824. morphc vestita Perris, 1857. rufa Bohcman, 1844. analis (Olivier), 1790. atronitens Chcvrolat, 1 861 . [pyrenaica Hoffmann, 1933.] artemisîae (Herbst), 1795. ‘ morio (Bohcman), 1844. laticollis (Marsham), 1802. [confinîs (LeC0ntc), 1868] dalmatina H. Brisout, 1870. quadraticollis Bohcman, 1836. morphe picitarsis Bohcman, 1836. [sinapis Normand, 1937] ** subsp. galliae Tcmpèrc, 1961.
504 LES CURCULIONIDES DE FRANCE [cariniventrîs Solari, 1908.] * subsp. jojfrei Hustachc, 1926. erysimi Chobaut, 1917. subsp. ergvsimoides Hoffmann, 1942. cotsicana Schultzc, 1904. prasina (Bohcman), 1836. gudenesî Schultze, 1901. intcrmedia Hustache, 1930. cuprîrostrîs (Fabrîcius), 1787. lepidii Gcrmar, 1824. * kaufmanni Rcitter, 1897. * (lepidii submonticola Hoffmann, 1938). ochsî Hoffmann, 1950. cocrulescens (Scopoli), 1763. fallax H. Brisout, 1870. picicornis (Marsham), 1802. chlorizans Gcrmar, 1824. nivalis H. Brisout, 1870. vîllae Comolli, 1837. (villai auct.) LIMNOBARIS Bcdel, 1885. t—album (Linné), 1758. ?(pusi0 Bohcman, 1844) pîlistriata (Stcphcns), 1831. * CURCULIO Linné, 1758. * (BALANINUS Gcrmar, 1817) elephas (Gyllcnhal), 1836. venosus (Gravcnhorst), 1807. pellîtus (Bohcman), 1843. nucum Linné, 1758. glandium Marsham, 1802. villosus Fabricius, 1781. * betulae (Stcphcns), 1831. * (œrasorum Paykull, 1792, nec Fabricius, 1775). * rubîdus Gyllenhal), 1836. * (undulatus auct., nec Hcrbst, 1795). BALANOBIUS Jckcl, 1861. crux (Fabricius), 1776. ochreatus (Fâhracus), 1843. * subsp. debilis Tcmpèrc, 1957. salicîvorus (Paykull), 1792. pyrthoceras (Marsham), 1802. BRACHONYX Schônhcrr, 1826. pinetî (Paykull), 1792.
RÉPERTOIRE SYSTEM/1 HQ UE 505 * FURCIPUS Desbrochers, 1868. rectirostrîs (Linné), 1758. ANTHONOMUS Germar, 1817. varians (Paykull), 1792. H (phyllocola Herbst, 1795). * pinivorax Silfverberg, 1977. * (pubescens Paykull, 1792, nec Fabricius, 1775). rubi (Herbst), 1795. ** brunnipennis Curtis, 1840. piri Kollar, 1837. chevrolatî Desbrochers, 1868. bîtuberculatus Thomson, 1868. ** ulmi (De Geer), 1775. (inversus Bedel, 1884). pcdîcularîus (Linné), 1758. * conspersus Desbrochers, 1868. amygdalî Hustache, 1930. pomorum (Linné), 1758. humeralis (Panzer), 1795. spilotus Redtenbachcr, 1849. undulatus Gyllenhal, 1836. rufus Gyllenhal, 1836. sorbî Germar, 1821. BRADYBATUS Germar, 1824. elongatulus (Boheman), 1843. ** fallax Gerstâcker, 1860. * kellneri Bach, 1854. * (subfasciatus Gerstâcker, 1855) creutzerî Germar 1824. * seriesetosus Petri, 1912. * (creutzeri tomentosus sensu Hoffmann, 1954). ACALYPTUS Schônherr, 1836. carpîni (Fabricius), 1792. sericeus Gyllenhal, 1836. ELLESCUS Dejean, 1821. (ELLESCH US auct.) scanicus (Paykull), 1792. bîpunctatus (Linné), 1758. înfîrmus (Herbst), 1795. SIBINIA Germar, 1824. * tychiiformis Pic, 1902. * (cretaceocincta Desbrochers, 1908) * (paronychiae Hoffmann, 1931)
506 LES CURCULIONIDES DE FRANCE gallica Pic, 1902. sodalis Germar, 1824. meridionalîs Ch. Brisout, 1867. subtriangulîfera Desbrochers, 1888. phalerata Steven, 1829. arenarîae Stephens, 1831. serîata Desbrochers, 1873. primita (Herbst), 1795. varîata (Gyllenhal), 1836. * (picardi Hoffmann, 1954) potentillae Germar, 1824. subellîptica Desbrochers, 1873. pellucens (Scopoli), 1772. viscariae (Linné), 1761. * tibialîs (Gyllenhal), 1836. * (guilIebeauiDesbr0che1·s, 1897). vittata Germar, 1824. attalîca (Gyllenhal), 1836. femoralîs Germar, 1824. * (tibiella(Gyl1enha1), 1836) * (formosa Aubé, 1866) TYCHIUS Germar, 1817 quinquepunctatus (Linné), 1758. ** amplicollîs Aubé, 1850. îrrcgularîs Faust, 1890. venustus (Fabricius), 1787. H ** schuleri Tempère, 1970. * parallclus (Panzer), 1794. * (genistae Boheman, 1843). polylineatus (Germar), 1824. schneideri (Herbst), 1795. elegantulus Ch. Brîsout, 1862. elegans Desbrochers, 1896. * (immaculicollis Desbrochers, 1908). lineatulus Stephens, 1831. rufîpennîs Ch. Brisout, 1862. grenierî Ch. Brisout, 1861. tridentinus Penecke, 1922. galloprovincîalis Hustache, 1924. * (nemausensis Hoffmann, 1939). longîclava Hustache, 1937. funîcularîs Ch. Brisout, 1862. ** depressus Desbrochers, 1873. bîcolor Ch. Brisout, 1862. var. femoratus Tempère, 1961. striatulus Gyllenhal, 1836. * (pseudonigricollis Hoffmann, 1954). argentatus Chevrolat, 1859. ** hoffmanni '1`empère, 1957.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQ UE 507 cînnamomeus Kiesenwetter, 1851. ** cretaceus Kiesenwetter, 1851. spînicrus Desbrochers, 1895. flavicollis Stephens, 1831. bivittatus Perris, 1866. aureolus Kiesenwetter, 1851. morphe femoralis Ch. Brisout, 1862. mcdicaginis Ch. Brisout, 1863. crassirostris Kirsch, 1871. junceus (Reich), 1797. * breviusculus Desbrochers, 1873. * (micaceus Rey, 1895) (awensis Hoffmann, 1961) · (haematopus auct.) meliloti Stephens, 1831. (jojfrei Hoffmann, 1958). 1 * stephensi Gyllenhal, 1836. * (tomentosus Herbst, 1795, nec Olivier, 1790) sharpi Tournier, 1873. pusillus Germar, 1842. curtîrostris Desbrochers, 1873. * (pusillus var. neapolitanus Tournier, 1873. ** decretus Tournier, 1873. (junior Des Gozis, 1886). * (pusillus var. metallüer Rey, 1895). * grandicollis Desbrochers, 1873. * (armatus Toumier, 1873. tibialîs Boheman, 1843. curvirostris Ch. Brisout, 1862. * (temperei Hoffmann, 1954) pumilus Ch. Brisout, 1862. longicollis Ch. Brisout, 1862. MICCOTROGUS Schônherr, 1826. capucînus Boheman, 1843. acuminirostris Ch. Brisout, 1866. cuprîfer (Panzer), 1799. suturatus Perris, 1866. picirostrîs (Fabricius), 1787. subsp. pyrenaeus Ch. Brisout, 1862. LIGNYODES Dejean, 1835. enucleator (Panzer), 1798. CIONUS Clairville, 1798. tuberculosus (Scopoli), 1763). scrophularîae (Linné), 1758. hortulanus (Geoffroy), 1785. distînctus Desbrochers, 1869.
508 LES CURCULIONIDES DE FRANCE schoenherrî Ch. Brisout, 1863. longicollîs Ch. Brisout, 1863. ganglbaueri Wingelmüller, 1914. olivieri Rosenschoeld, 1838. clairvîllei Boheman, 1838. thapsus (Fabricius), 1792. (thapsi auct., nec Fabricius) ** lconhardi Wingelmüller, 1914. (inexpectatus Tempère, 1961) nîgritarsis Reitter, 1904. olens (Fabricius), 1792. alauda (Herbst), 1784. STEREONYCHUS Suffrian, 1854. fraxinî (De Geer), 1775. subsp. phillyreae Chevrolat, 1859. telonensîs Grenier, 1864. CLEOPUS Stephcns, 1831. pulchellus (Herbst), 1795. solani (Fabricius), 1792. CIONELLUS Reittcr, 1904. gibbifrons (Kiescnwetter), 1851. NANOPHYES Schônherr, 1838. niger (Waltl), 1835. annulatus Aragona, 1830. hemisphaericus (Olivier), 1807. circumscriptus Aubé, 1864. yvonnae Hoffmann, 1932. marmoratus (Goezc), 1777. brevis Boheman, 1845. subsp. fallax Rey, 1893. globiformis Kiesenwetter, 1864. rubricus Rosenhauer, 1856. * (fossularum Du Buysson, 1915). globulus (Germar), 1821. sahlbergî (Sahlberg), 1834. telephîi Bedel, 1900. flavidus Aubé, 1850. gracilis Redtenbacher, 1849. nitidulus Gyllenhal, 1838. ** hclvetîcus Tournier, 1867. nîgritatsis Aubé, 1862. * NANODISCUS Kiesenwetter, 1864. transversus (Aubé), 1850.
~ RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 509 * CORIMALIA Des Gozis, 1885. tamariscî (Gyllenhal), 1838. pallida (Olivier), 1807. postica (Gyllenhal), 1838. tetrastigma (Aubé), 1863. quadrivirgata (Costa), 1863. pallidula (Gravenhorst), 1807. MECINUS Gcrmar, 1821. collaris Germar, 1821. janthinus (Germar), 1817. heydcni Wencker, 1866. laeviceps Toumier, 1873. longîusculus Boheman, 1845. pyraster (Herbst), 1795. sicardi Hustache, 1920. dorsalis Aubé, 1850. cîrculatus (Marsham), 1802. suturalis Rcitter, 1907. GYMNETRON Schônherr, 1826. subg. GYMNETRON s.str. simum Mulsant & Rey, 1858. labile (Herbst), 1795. [mixtum Mulsant, 1873.] ictericum Gyllcnhal, 1838. latiusculum J. du Val, 1855. pascuorum (Gyllenhal), 1813. variabile Rosenhaucr, 1856. ** serîatum Jacquet, 1888. rostellum (Herbst), 1795. * aper Desbrochers, 1893. ** stimulosum (Germar), 1821. alboscutcllatum Hustache, 1913. melanarium (Germar), 1821. erinaceus (Bedel), 1885. elongatum H. Brisout, 1862. villosulum Gyllenhal, 1838. vcronicae (Germar), 1821. beccabungae (Linné), 1761. ** pyrenaicum Tempère, 1961. plantaginis Eppelsheim, 1875. subg. RHINUSA Stephens, 1831. ascllus (Gravenhorst), 1807. tetrum (Fabricius), 1792. antirrhini (Paykull), 1800. littoreum H. Brisout, 1862.
510 LES CURCULIONIDES DE FRANCE herbarum H. Brisout, 1862. lanigerum H. Brisout, 1862. hîspidum Brullé, 1832. melas Boheman, 1838. var. rubripenne Tempère, 1975. vestîtum (Germar), 1821. * depressum Von Rottenberg, 1871. * (vestitum subsp. schaeferi Hoffmann, 1958. netum (Germar), 1821. thapsîcola (Germar), 1821. collinum (Gyllenhal), 1813. bîpustulatum (Rossi), 1794. linariae (Panzer), 1792. MIARUS Schônherr, 1826. plantarum (Gcrmar), 1824. meridionalîs (H. Brisout), 1862. longirostris (Gyllenhal), 1838. * (scutellaris H. Brisout, 1865). subsp. mequignoni Hoffmann, 1939. * subsp. ruscinonensis Roudier & Tempère, 1966. gramînîs (Gyllenhal), 1813. distînctus (Boheman), 1845. * (salsolae Hoffmann 1958, pour salsosae H. Brisout, 1862). subsp. rectirostris Hoffmann, 1953. micros (Germar), 1821. campanulae (Linné), 1767. * ajugae (Herbst), 1795. * (rotundicollis sensu Solari, 1947 et Hoffmann, 1958) (peüuratus Roudier, 1966). ursinus Abeille, 1906. * (subseriatus Solari, 1947) portae Solari, 1947. ** alzonae Solari, 1947. abnormis Solari, 1947. abeillei Desbrochers, 1893. * RHYNCHAENUS Clairville & Schellenberg, 1798. * (ORCHESTESI11iger, 1798) quercus (Linné), 1758. rufus (Schrank), 1781. * alni (Linné), 1758. * (saltator Fourcroy, 1785). pilosus (Fabricius), 1781. îrroratus Kjesenwetter, 1851. sparsus (Fahraeus), 1843. ** hungarîcus Hajoss, 1938. jota (Fabricius), 1787. erythropus (Germar), 1821. morphe tricolor Kicsenwetter, 1851.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 511 fagi (Linné), 1758. * testaceus (Müller), 1776. * (alni auct., nec Linné, 1758) [calceatus (Germar), 1821] * subsp. semirufus Gyllenhal, 1821. avellanae (Donovan), 1797. H (signfer Creutzer, 1799) lonicerae (Herbst), 1795. H rusci (Herbst), 1795. salicis (Linné), 1758. rufitarsis (Germar), 1821. decoratus (Germar), 1821. stigma (Germar), 1821. ** pseudostigma Tempère, 1982. * populicola Silfverberg, 1977. - * (populi Fabricius, 1792, nec Linné, 1758) * ? (sequensi Stierlin, 1893). * folîorum (Müller), 1776. * (saliceti Paykull, 1792) angustifrons, West, 191 6. subg. PSEUDORCHESTES Bedel, 1894. cinereus Fâhraeus, 1843. pratensis (Germar), 1821. persimilis Reitter, 191 1. (cinereus auct., nec Fàhraeus, 1843) (otini Hustache, subsp. balachowskyi Hoffmann 1961) ** subsp. gallicus Dieckmann, 1959. tomentosus (Olivier), 1807. ** ermischî Dieckmann, 1958. (persimilis auct., nec Reitter 1911) ** smreczynskii Dieckmann, 1958. ** flavîdus H. Brisout, 1865. RHAMPHUS Clairville, 1798. subaeneus llliger, 1807. pulicarius (Herbst), 1795. oxyacanthae (Marsham), 1802. ** cerdanicus Tempère, 1982. TORNEUMA Wollaston, 1860. grouvellei Desbrochers, 1889. damryî Perris, 1876. lagaudei Solari, 1955. rectirostris Hoffmann, 1956. CRYPTORHYNCHUS Illiger, 1807. lapathi (Linné), 1758. morphe verticalis Faust, 1887.
512 LES CURCULIONIDES DE FRANCE GASTEROCERCUS Laportc & Brullé, 1828. depressirostris (Fabricius), 1792. CAMPTORRHINUS Schônhcrr, 1826. statua (Rossi), 1790. sîmplex Scidlitz, 1867. * ACALLOCRATES Rcittcr, 1912. dcnticollis (Germar), 1824. * minutesquamosus Rcichc, 1860. * (discors Hoffmann, 1958). ACALLES Schônhcrr, 1826. pulchellus H. Brisout, 1864. aubeî Bohcman, 1837. solarii Fiori, 1903. (provincialis Hoffmann, 1960). roboris Curtis, 1834. pyrenaeus Bohcman, 1844. hcnonî Bcdcl, 1888. portusvencrîs V. Mayet, 1903. luigîonîî A. & F. Solari, 1907. humerosus Fairmaîrc, 1862. camelus (Fabricius), 1792. ptînoides (Marsham), 1802. incognitus Hoffmann, 1956. lcmur (Gcrmar), 1824. ** sctulîpennis Dcsbrochcrs, 1871. ** dicckmanni Péricart, 1989. parvulus Bohcman, 1837. (turbatus Bohcman, 1844). ** tempercî Péricart, 1987. ** dubîus A. & F. Solari, 1907. ** misellus Bohcman, 1844. ** echinatus (Gcrmar), 1824. ** commutatus Dicckmann, 1982. ** micros Dicckmann, 1982. tibîalis Wcisc, 1891. [punctaticollis Lucas, 1849.] subsp. peninsularis Hustachc, 1931. teter Boheman, 1844. albopîctus Jacquet, 1887. querilhacî H. Brisout, 1865. dîoclctîanus (Germar), 1817. tuberculatus Roscnhaucr, 1856. dromcdarius Bohcman, 1844. rolleti (Gcrmar), 1817.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 513 ECHINODERA Wollaston, 1864. I hypocrita (Boheman), 1837. _ porcheti Hoffmann, 1935. * peragalloi (Chevrolat), 1863. *? schaeferi Hoffmann, 1958. ochsi Solari, 1952. TRACHODES Germar, 1824. hispidus (Linné), 1758. DERELOMUS Schônherr, 1826. chamaeropis (Fabricius), 1793. * subcostatus Boheman, 1844. SHARPIA Tournier, 1874. rubida (Rosenhauer), 1856. SMICRONYX Schônherr, 1843. cyaneus (Gyllenhal), 1836. reichi (Gyllenhal), 1836. ** funebris Tournier, 1874. jungermanniae (Reich), 1797. * (corsicus Fairmaire, 1861) ** smrcczynskii Solari, 1952. revelicrei Toumier, 1874. (revelieri auct.). coecus (Reich), 1797. ** albosquamosus Wollaston, 1854. nebulosus Tournier, 1874. brevicornis Solari, 1952. ACENTRUS Schônherr, 1845. histrio Boheman, 1845. PROCAS Stephcns, 1831. armillatus (Fabricius), 1801. [subsp. minutus Desbrochers, 1893] PACHYTYCHIUS Jekel, 1861. haematocephalus (Gyllcnhal), 1835. sparsutus (Olivier), 1807. asperatus (Dufour), 1843. squamosus (Gyllenhal), 1836.
514 LES CURCULIONIDES DE FRANCE * GRYPUS Germar, 1817. * (GRYPIDIUS auct.) equîsetî (Fabricius), 1775. brunnîrostrîs (Fabricius), 1792. THRYOGENES Bedel, 1884. I (ERIRHINUS sensu Stephens, 1831, nec Schônherr, 1826). festucae (Herbst), 1795. nereîs (Paykull), 1800. fîorü Zumpt, 1928. scirrhosus (Gyllenhal), 1836. * NOTARIS Germar, 1817. * (ERIRHINUS Schônherr, 1826). bîmaculatus (Fabricius), 1787. scirpî (Fabricius), 1792. H acridulus (Lînne), 1758. aethîops (Fabricius), 1792. ECHINOCNEMUS Schônherr, 1843. globicollis (Fairmaire), 1863. * DORYTOMUS Germar, 1817. * (ETEOPHILUS Bedel, 1886) longîmanus (Fôrster, 1771). schoenherrî Faust, 1882. tremulae (Paykull), 1800. tortrix (Linné), 1761. fîlirostrîs (Gyllenhal), 1836. nebulosus (Gyllenhal), 1836. minutus (Gyllenhal), 1836. * su1·atus(Gyl1enha1), 1836. * (flavzpes Panzer, 1797, nec De Geer, 1775). * ictor (Herbst), 1795. * (validirostris Gyllenhal, 1835). hîrtîpennîs Bedel, 1884. affînîs (Paykull), 1800. H (edoughensis Desbrochers, 1875) dejeanî Faust, 1882. taenîatus (Fabricius), 1781. occallescens (Gyllenheal), 1836. (occalescens auct.). melanophtalmus (Paykull), 1792. * rufatus(Bede1), 1886. * (rufulus Bedel, 1884, nom. praeocc.) salîcînus (Gyllenhal), 1827. salicîs Walton, 1851.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 515 majalis (Paykull), 1800. puberulus (Boheman), 1843. villosulus (Gyllenhal), 1836. dorsalîs (Linné), 1758. ORTHOCHAETES Germar, 1824. setiger (Beck), 1817. cerdanicus Hustache, 1930. ** alpîcola Daniel, 1904. insîgnîs Aubé, 1863. ** pirenaeus Gonzâlez, 1967. [extensus Chevrolat, 1880]. penicîllus Gyllenhal, 1836. * jonîcus Reitter, 1899. * (tissoni Desbrochers, 1905) PSEUDOSTYPHLUS Tournier, 1874. * pîllumus(Gy11enhal), 1836. * (pilumnus auct.) STENOPELMUS Schônherr, 1836. rufînasus Gyllenhal, 1836. APIONINAE APION Herbst, 1797 (sensu lato). Subg. OXYSTOMA Duméril, 1806. pomonae (Fabricius), 1798. ochropus Germar, 1818. cerdo Gerstâcker, 1854. ** pseudocerdo Dieckmann, 1971. opeticum Bach, 1854. subulatum Kirby, 1808. craccae (Linné), 1767. Subg. ONYCHAPION Schilsky, 1901. tamaricis Gyllenhal, 1839. Subg. PHRISSOTRICHUM Schilsky, 1901. tubiferum Gyllenhal, 1833. subsp. boiteli Normand, 1939.
516 LES CURCULIONIDES DE FRANCE wenckerî Ch. Brisout, 1863. perrîsi Wencker, 1858. revelîeri Perris, 1870. grcnîerî Desbrochers, 1874. · rugîcolle Germar, 1817. subsp. de@himmse Hustache, 1912. subg. PERAPION Wagner, 1907 (sensu lato). velatum Gerstâcker, 1854. acîculare Germar, 1817. chevrolati Gyllenhal, 1833. lîmonîî Kirby, 1808. violaœum Kirby, 1808. hydrolapathî Marsham, 1802. curtîrostre Germar, 1817. * oblongum Gyllenhal, 1839. * (curtirostre sibiricum Boheman, 1839) * ilvense Wagner, 1905. sedî Germar, 1818. ? (maassiF1ach, 1908). ? (schaeferi Hoffmann, 1960. lemoroî Ch. Brisout, 1880. marchicum Herbst, 1797. affine Kirby, 1808. brevirostre Herbst, 1797. sîmum Germar, 1817. subg. MALVAPION Hoffmann, 1958. malvae (Fabricius), 1775. subg. DIPLAPION Reitter, 1916. stolidum Germar, 1817. confluens Kirby, 1808. dctritum Mulsant & Rey, 1858. subg. TAPHROTOPIUM Reitter, 1916. sulcifrons Herbst, 1797. brunnîpes Boheman, 1839. subg. CERATAPION Schilsky, 1901. carduorum Kirby, 1808. * (galactitis Wenckcr, 1858). * damryî Desbrochers, 1893. ** gibbir0stre(Gy11enhal), 1813. armatum Gerstâcker, 1854. cylindricolle Gyllenhal, 1839. fallaciosum Desbrochers, 1892.
RÉPERTOIRE SYSTEMA TIQ UE 517 scalptum Mulsant & Rey, 1858. * basîc0rne(I11iger), 1807. * (alliariae Herbst, 1797, nec Linné). penetrans Gerrnar, 1817. morphe caullei Wencker, 1858. onopordî Kirby, 1808. subg. ASPIDAPION Schilsky, 1901. radiolus Marsham, 1802. ** s0r0r Rey, 1895. (foveatoscutellatum Wagner, 1906) aeneum (Fabricius), 1775. subg. OMPHALAPION Schilsky, 1901. laevigatum (Paykull), 1792. H (sorbi Fabricius, 1792) dîspar Gcrmar, 1817. * (brisouti Bedel, 1887) hookeri Kirby, 1808. subg. SYNAPION Schilsky, 1906. ebeninum Kirby, 1808. bonvouloiri Ch. Brisout, 1880. * (georgeli Hoffmann, 1929) subg. IXAPION Roudier & Tempère, 1973. (IXIAS Sainte—C1aire-Deville, 1924). variegatum Wencker, 1864. subg. TAENAPION Schilsky, 1906. pallipes Kirby, 1808. semîvittatum Gyllenhal, 1833. separandum Aubé, 1866. urticarium (Herbst), 1784. rufulum Wencker, 1864. * (zoufali Wagner, 1912). subsp. distinctirostre Desbrochers, 1888. rufescens Gyllenhal, 1833. subg. LEPIDAPION Schilsky, 1906. [cretaceum Rosenhauer, 1856.] squamigerum J. du Val, 1855. argentatum Gerstâcker, 1854. pseudogallaecianum Hoffmann, 1929. subg. EXAPION Bedel, 1885. ulîcîs (Forster), 1771.
518 LES CURCULIONIDES DE FRANCE uliciperda Pandellé, 1867. lemovicinum Hoffmann, 1928. elongatulum Desbrochers, 1891. difficile Herbst, 1797. subsp. crassiusculum Desbrochers, 1894. formaneki Wagner, 1929. subsp. c0m0ni Hoffmann, 1958. corniculatum Germar, 1817. fulvum Desbrochers, 1894. subparallelum Desbrochers, 1888. fuscirostre (Fabricius), 1775. genistae Kirby, 1811. ** inexpertum Wagner, 1906. compactum Desbrochers, 1888. subsp. circovichi Schatzmayr, 1921. * fasciolatum Wagner, 1912. * (heikertingeri Wagner, 1918). subg. METAPION Schilsky, 1906. candidum Wencker, 1864. morphe rutae Hustache, 1931, subg. TRICHOPTERAPION Wagner, 1930. holosericeum Gyllenhal, 1833. ** subg. RHOPALAPION Schilsky, 1902. ** longirostre Olivier, 1807. subg. PSEUDAPION Schilsky, 1906. rufirostre (Fabricius), 1775. fulvirostre Gyllenhal, 1833. * moschatae Hoffmann, 1938. * subg. APION s.str. Herbst, 1797, sensu nov. * (ERYTHRAPIONSchi1sky, 1906) * frumentarium (Linné), 1758. (sanguineum De Geer, 1775). * (miniatum Germar, 1833, auct.) * haematodes Kirby, 1808. * (frumentarium Paykull, 1792, nec Linné, 1758). * cruentatum Walton, 1844. rubens Stephens, 1831. * rubiginosum Grill, 1893. * (sanguineum auct., nec De Geer, 1775). subg. CATAPION Schilsky, 1906. burdigalense Wencker, 1858.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 519 _ pubescens Kirby, 1811. seriatosetosulum Wencker, 1864. curtulum Desbrochers, 1870. , natricis V. Planet, 1917. corsicum Desbrochers, 1888. seniculus Kirby, 1808. subg. THYMAPION Sainte—C1aire-Deville, 1924. elongatum Germar, 1817. leucophaeatum Wencker, 1864. * samarense Faust, 1891. * (doderoi Schatzmayr, 1922) flavimanum Gyllenhal, 1833. millum Bach, 1854. H (cineraceum Wencker, 1864) vicinum Kirby, 1808. * origani V. Planet, 1917. consors Desbrochers, 1874. atomarium Kirby, 1808. oblîvium Schilsky, 1902. minutissimum Rosenhauer, 1856. * hoffmannî Wagner, 1932. subg. PIRAPION Reitter, 1916. * atratulum Germar, 1817 * (striatum Kirby, 1808, nec Müller, 1776). kraatzi Wencker, 1859. immune Kirby, 1808. subg. PROTAPION Schilsky, 1908. filirostre Kirby, 1808. gracilipes Dietrich, 1857. * fu1vipes(F0urcr0y), 1785. (flavipes Paykull, 1792, nec Fabricius 1775) * (dichmum Bedel, 1886). nigritarse Kirby, 1808. schoenherri Boheman, 1839. laevicolle Kirby, 1811. apricans Herbst, 1797. trifolii (Linné), 1768. ** rufîcroides Schatzmayr, 1925. * interjectum Desbrochers, 1895. ** rufîcrus Germar, 1817. varipcs Germar, 1817. ononicola Bach, 1854. assimile Kirby, 1808. angusticolle Gyllenhal, 1833. pedale Mulsant & Rey, 1858. dissîmile Germar, 1817.
520 LES CURCULIONIDES DE FRANCE dentîpes Gerstâcker, 1854. difforme Ahrens, 1817. subg. EUTRICHAPION Reitter, 1916 (sensu lato). * (APION sensu stricto, auct., pro parte) pisi (Fabricius), 1802. punctigerum (Paykull), 1792. gracîlicolle Gyllenhal, 1839. aethiops Herbst, 1797. facetum Gyllenhal, 1839. elegantulum Germar, 1818. astragali Paykull, 1800. . ** ergenense Becker, 1864. ** ohtusum Desbrochers, 1866.(" spencei Kirby, 1808. columbinum Germar, 1817. ** alcyoneum Germar, 1817. platalea Germar, 1817. ** afer Gyllenhal, 1833. gyllenhali Kirby, 1808. flavifemoratum Herbst, 1797. * scabiosnm Weise, 1889. * (croceïemoratum sensu Hoffmann 1958, nec Kiesenwetter, 1864.) hydropicum Wencker, 1864. melancholicum Wencker, 1864. ervi Kirby, 1808. ononis Kirby, 1808. vîciae Paykull, 1798. vorax Herbst, 1797. andalusicum Desbrochers, 1889. reflexum Gyllenhal, 1833. curtisi Stephens, 1831. * subsp. juniperi Boheman, 1839. * filîcorne Wencker, 1864. ` * gavoyi Desbrochers, 1904. pavidum Germar, 1817. lanigerum Gemminger, 1871. rapulum Wencker, 1864. aeneomicans Wencker, 1864. cognatum Hochhut, 1851. virens Herbst, 1797. punctirostre Gyllenhal, 1839. meliloti Kirby, 1808. scutellare Kirby, 1811. morphe cantabricum Desbrochers, 1870. tenue Kirby, 1808. intermedium Eppelsheim, 1875. (1) Appartient au sous·genre Loborhynchapion, distingué dans la Première Section (p. 367) et englobé ici dans les Eutrichapion.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQUE 521 . loti Kirby, 1808. ** plumbeomicans Rosenhaucr, 1856. ** modestum Germar, 1817 ** fallcns Desbrochers, 1895. simile Kirby, 1811. minimum Herbst, 1797. cyanesccns Gyllenhal, 1833. RHYNCHITINAE APODERUS Olivier, 1807. coryli (Linné), 1758. erythropterus (Zschach) 1788, (Gmelin), 1790. ATTELABUS Linné, 1758. nitens (Scopoli), 1763. BYCTISCUS Thomson, 1859. betulae (Linné), 1758. populi (Linné), 1758. DEPORAUS Leach, 1819. betulae (Linné), 1758. tristis (Fabricius), 1794. ** semîniger Reitter, 1880. mannerheimi (Hummel), 1823. RHYNCHITES Schneider, 1791. * giganteus Krynicki, 1832. * (versicolor Costa, 1839) bacchus (Linné), 1758. auratus (Scopoli), 1763. cupreus (Linné), 1758. coeruleus (De Geer), 1775. pubescens (Fabricius), 1775. aethiops Bach, 1854. * COENORHINUS Thomson, 1859. germanicus (Herbst), 1797. aeneovirens (Marsham), 1802. morphc minutus (Herbst), 1797.
522 LES CURCULIONIDES DE FRANCE înterpunctatus (Stcphens), 1831. abeîllei (Dcsbrochcrs), 1869. pauxîllus (Gcrmar), 1824. aequatus (Linné), 1767. crîbripennîs (Dcsbrochcrs), 1868. * LASIORHYNCHITES Jckcl, 1860. coerulcocephalus (Schaller), 1783. praeustus (Bohcman), 1845. cavifrons (Gyllcnhal), 1833. olîvaccus (Gyllcnhal), 1833. serîceus (Hcrbst), 1797. * PSELAPHORHYNCHITES Schilsky, 1903. tomentosus (Gyllcnhal), 1833. longiceps (Thomson), 1888. nanns (Paykull), 1792. AULETES Schônhcrr, 1826. tubîœn (Bohcman), 1828. * AULETOBIUS Dcsbrochcrs, 1868. polîtus (Scrvillc), 1825. pubcscens (Kiesenwetter), 1851. maculîpennis (J. du Val), 1854.
INDEX DES SOUS-FAMILLES GENRES ET SOUS-GENRES DU RÉPERTOIRE Acallcs 2 512. Brachytemnoidcs 2 495. Acallocratcs 2 512. Brachytemnus 2 495. Acalyptus 2 505. Bradybatus 2 505. Acentrus 2 513. Byctiscus 2 521. Adcxius 2 491. Alaoccphala 2 495. Cacnopsis 2 474. Alaocyba 2 495. Calandra: 503. Alophus 2 489. CALANDRINAE 2 492. Amalorrhynchus 2 498. Calosirus (subg.) 2 499. Amalus 2 497. Camptorrhinus 2 512. Amaurorhinus 2 494. Catapion (subg.) 2 518. Anchonidium 2 491. Cathormioccrus 2 475. Anisorhynchus 2 490. Caulostrophus 2 479. Anoplus 2 492. Caulotrupis 2 494. Anthonomus 2 505. Caulotrupodcs 2 494. Aparopion 2 491. Ccratapion (subg.) 2 516. Apion 2 515. Ceuthorhynchidius 2 499. u Apion (subg.) 2 518. Ceutorhynchus 2 499. APIONINAE 2 515. Ceutorhynchus (subg.) 2 500. Apoderus 2 521. Chlorophanus 2 482. Arammichnus (subg.) 2 473. Chocrorhinus 2 494. Aspidapion (subg.) 2 517. Chromodcrus 2 483. Attactogcnus 2 480. Cidnorhinus: 498. Attelabus 2 521. Cioncllus 2 508. Aulctes 2 522. Cionus 2 507. Auletobius 2 522. CLEONINAE 2 483. Aulcutcs 2 498. Clconis 2 484. Cle0nus2 484. Bagous 2 493. Cleopus 2 508. Balaninusz 504. Cocliastcs 2 498. Balanobius 2 504. Coeliodcs 2 498. Bangastcmus 2 486. Cocnorhinus 2 521. Bgrig 3 503, Coiffaiticlla (subg.) 2 496. Barynotus 2 479. Coniatus 2 489. Barypeithcs 2 478. Coniocleonus 2 483. Bothynodcrcs 2 483. Conorhynchus 2 483. Brachonyx 2 504. Corimalia 2 509. BRACHYCERINAE 2 482. Coryssomcrus 2 503. Brachyccrus 2 482. Cossonus 2 494. Brachydcrcs 2 478. Cotastcr 2 491. BRACHYDERINAE 2 476. Cryptorhynchus 2 511. Brachysomus 2 479. Curculio 2 504.
524 LES CURCULIONIDES DE FRANCE Curculio 2 489. Hcxarthrum 2 495. CURCULIONINAE 2 486. Homaptcrus 2 478. Cyclodercs 2 481. Homorhythmus 2 474. CYLINDRORHININAE 2 486. Hydronomus 2 493. Cyphoclconus 2 484. Hylobius 2 489. Hypcra 2 487. Dcporaus 2 521. Hypcrodcs 2 486. Derclomus 2 513. Hyperomorphus 2 490. Dcrosasius 2 495. Hypurus 2 496. Dichotrachelus 2 486. Dicranthus 2 493. Ibcroplimhus 2 490. Diplapion (subg.) 2 516. Ixapion (subg.) 2 517. Donus 2 488. Ixias: 517. Dorymcrus (subg.) 2 472. Dorytomus 2 514. Lachnacus 2 486. Drupenatus 2 497. Lacordaireus 2 480. Dryophtorus 2 493. Larinus 2 485. Lasiorhynchites 2 522. Echinocncmus 2 514. Lciosoma 2 491. Echinodera 2 513. Lcpidapion 2 517. Echin0deres2 491. Lepyrus 2 489. Echirwdes: 491. Lcucomigus 2 483. Echinomorphus 2 491. Leucosomus 2 483. Ellcscus 2 505. Lignyodcs 2 507. Epzp0laeus2 490. Limnobaris 2 504. Eremotest 494. Limobius 2 489. Erirhinus 2 514. Liophlocus 2 480. Erythrapion 2 518. Li0s0ma 2 491. Eteophilust 514. Liparus 2 490. Eubrychius 2 496. Listrodcrcs 2 486. Euophryum 2 494. Litodactylusz 496. Eusomus 2 478. Lixomorphus 2 484. Eutrichapion (subg.) 2 520. Lixus 2 484. Exapion (subg.) 2 517. Loborhynchapion (subg.) 2 520. Foucartia 2 479. Magdalis 2 492. Furcipus 2 505. Malvapion (subg.) 2 516. Marmaropus 2 497. Gastcroccrcus 2 512. Mccaspis 2 483. Geonemus 2 480. Mccinus 2 509. Gronops 2 487. Mcira (subg.) 2 474. GONIPTERINAE 2 482. Meleus 2 490. Goniptcrus 2 482. Mesitcs 2 494. Grypidius2 514. Mctapion (subg.) 2 518. Grypus 2 514. Miarus 2 510. Gymnctron 2 509. Miccotrogus 2 507. Gymnetron (subg.) 2 509. Micrelus 2 498. Gymnomorphus 2 474. Microlarînus 2 486. Minyops 2 490. Hcmiphytobius 2 496. Mitoplinthus 2 490. Heterophylobiusz 497. Mononychus 2 496.
RÉPERTOIRE SYSTÉMATIQ UE 525 Mylacusz 475. Plinthus 2 490. PIinthus2 490. Nanodiscus 2 508. Polydius 2 480. Nanophycs 2 508. Polydrusus 2 477. Ncdyus 2 498. Poophagus 2 497. Ncohexarthrum 2 495. Procas 2 513. Neophytobius 2 497. Pmmecaspis 2 484. Ncoplinthus 2 490. Protapion (subg.) 2 519. Neosirocalus (subg.) 2 499. Psclactus 2 494. Neoxyonyx 2 498. Pselaphorhynchitcs 2 522. Notaris 2 514. Pscudapîon (subg.) 2 518. Pscudoclconus 2 483. Omiamima 2 475. Pscudomeira (subg.) 2 474. Omias 2 475. Pscudophytobius : 496. Omias: 475. Pscudorchcstcs (subg.) 2 511. Omphalapion (subg.) 2 517. Pscudorhinus 2 487. Onychapion (subg.) 2 515. Pseudostyphlus 2 513. Orchestres: 510. Orobitis 2 503. Rabdorrhynchus 2 484. Orthochactcs 2 515. Raymondionymus 2 495. OTIORHYNCHINAE 2 471. Rhamphus 2 511. Otiorhynchus 2 471. Rhinocyllus 2 486. Otiorhynchus (subg.) 2 471. Rhinomias 2 475. Oxystoma (subg.) 2 515. Rhinoncus 2 497. , Rhinusa (subg.) 2 509. Pachycerus 2 484. Rhopalapion (subg.) 2 518. Pachypcra 2 488. Rhynchaenus 2 508. Pachyrhinus 2 477. Rhynchitcs 2 521. Pachytychius 2 513. RHYNCHITINAE 2 521. Pantomorus 2 479. Rhyncolus 2 494. Parafoucartia 2 479. Rhytidodcrcs 2 489. Paraoxyonyx 2 498. Rhytidosomusc 496. Pararaymondionymus 2 495. Rhytirhinus 2 487. Pararaymondionymus (subg.) 2 495. Rutidosoma 2 496. Pclcnomus 2 497. Pcntarthrum 2 494. Sciaphilus 2 478. Pcrapion (subg.) 2 516. Scythr0pus2 477. Peritelus 2 474. Sharpia 2 513. Pcritclus (subg.) 2 474. Sibinia 2 505. Philopcdon 2 480. Sirocalodcs (subg.) 2 499. Phlocophagoides 2 494. Sitona 2 480. Phloeophagus 2 495. Sitophilus 2 503. Phrissotrichum (subg.) 2 515. Smicronyx 2 513. - Phrydiuchus 2 498. Sphcnophorus 2 503. Phyllobius 2 475. Stasiodis 2 477. Phytobius 2 496. Stcnocarus 2 498. Phytobiusz 497. ' Stcnopclmus 2 515. Phytonomus 2 487. Stcnoscclis 2 495. Pirapion (subg.) 2 519. Stcrcocoryncs 2 495. Pissodcs 2 492. Stcrconychus 2 508. Pleurodirus 2 478. Stomodcs 2 473.
526 LES CURCULIONIDES DE FRANCE Strophomorphus : 478. Tomcuma 2 511. Strophosoma 2 479. Toumieria (subg.) 2 473. Styphlodcrcs 2 491. Trachelomorphus 2 489. Synapion (subg.) 2 517. Trachodes 2 513. Trachydcmus 2 484. Taenapion (subg.) 2 517. Trachyphloeus 2 476. TANYMECINAE 2 481. Tretinus: 480. Tanymecus 2 482. Trichoptcrapion (subg.) 2 518. Tanysphyrus 2 492. Trichosirocalus 2 499. Taphrotopium (subg.) 2 516. Troglorhynchus 2 473. Tapinotus 2 497. Tropiphorus 2 480. Thamiocolus (subg.) 2 499. Tychius 2 506. Thryogcncs 2 514. Thymapion (subg.) 2 519. Zacladus 2 498.
ADDITIF Complément pour le genre Amaurorhinus Le tableau de la page 173 de ce livre omet une espèce. Effectuer les modifications et additions suivantes : l<>) Remplacer le ler alinéa de la lm alternative du tableau par 2 l. Pronotum mat, chagriné, et densément couvert d’une ponctuation serrée ............................................................................................................ 3 20) Après l’alternative n° 2 du tableau, ajouter une alternative n° 3 : 3. Rostre non densément ponctué, mat chez le ci', brillant chez la Q ; élytres plus ovales, un peu brillants. Long : 2,1-2,6 mm ........ (sardaus) — Rostre assez densément ponctué. Elytres plus allongés, mats. Long : 2,5-3,1 mm ................................................................................ lter. paganettii 3°) Après l’espèce lbis, ajouter : lter. Amaurorhinus pagancttii Ganglbauer 1903, Münchn. Kol. Z., 1 : 185; Folwaczny 1972 : 69; 1973 : 83. Espèce connue seulement d’après 3 9. Type : Rostre assez dense- ment ponctué. Elytres mats, densément chagrinés, ovale allongés. Brun rougeâtre. Tête chagrinée, à ponctuation quelque peu plus fine que celle du rostre. Antennes élancées. Points du pronotum et des élytres pourvus d’une très courte·soie claire. Ponctuation du prostemum et des côtés des méso- et métasternum plus grossière, très serrée, presque mguleuse, celle du milieu des méso- et métastemum, ainsi que du lcf segment ventral, beaucoup plus grossière mais moins dense, celle du 2° segment ventral moins serrée au milieu, celle des 3€ et 4e segments plus fine et plus dispersée, celle du 5* segment assez dense mais de moitié moins grosse que celle du 2c. Le Type (long 1 2,5 mm) provient de Dalmatie. FOLWACZNY rapporte à cette espèce 2 9 collectées en Corse près de Bonifacio : Sta Manza, 27 IV 1929, in coll. Bosch. Ces spécimens (long : 2,9-3,1 mm) sont un peu plus allongés que le type (élytres plus de 2 fois aussi longs que larges); les élytres paraissent plus granulés vers la base, avec les points des interstries plus petits; la ponctuation abdominale est plus dense. Je n’ai pas vu cette espèce.
TABLE DES MATIERES DU VOLUME 74 Introduction ....................................................................,............................. 9 PREMIÈRE SECTION : CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AUX TROIS VOLUMES D’ADOLPHE HOFFMANN COMMENTAIRES PRÉALABLES ET MODE D’UTILISATION DE L’OUVRAGE .................................................................................. 17 CORRECTIONS ET COMPLEMENTS AU VOLUME 1 .,.............. 23 Tableau des sous-familles .......................................................................... 23 Subfam. Otiorhynchinae ............................................................................ 24 Otiorhynchini (Tribu) ............................................................................ 24 Otiorhynchus .......................................................................................... 24 Troglorhynchus ...................................................................................... 39 Stomodcs .................................................................................................. 40 Homorhythmini (Tribu) ........................................................................ 41 Pcritclini (Tribu) .................................................................................... 41 Peritclus .................................................................................................... 41 Phyllobiini (Tribu) .................................................................................. 47 Phyllobius ................................................................................................ 47 Mylacini (Tribu) ....................................,............................................... 50 Mylacus et Omias .................................................................................. 50 Cathormioccrini (Tribu) ........................................................................ 51 Cathormioccms ...................................................................................... 51 Subfam. Brachydcrinac .............................................................................. 51 Trachyphlocini (Tribu) .......................................................................... 52 Trachyphlocus ........................................................................................ 52 Polydrusini (Tribu) ................................................................................ 53 Pachyrhinus ............................................................................................ 53 Polydrusus ................................................................................................ 53 Plcurodirus .............................................................................................. 59 Barypcithcs .............................................................................................. 59 Eusomus .................................................................................................. 63 Strophomorphus ...................................................................................... 64 Brachydercs ............................................................................................ 64 Sciaphilus ................................................................................................ 64 Foucartia .................................................................................................. 64 Brachysomus ............................................................................................ 65
530 TABLE DES MATIÈRES Pantomorus .............................................................................................. 65 Strophosoma ............................................................................................ 66 Caulostrophus ........................................................................................ 69 Barynotus ................................................................................................ 70 Tropiphorus ............................................................................................ 72 Cneorhinini (Tribu) ................................................................................ 72 Li0ph10cus .............................................................................................. 73 Polydius .................................................................................................... 74 Attactogcnus ............................................................................................ 74 Philopcdon .............................................................................................. 75 Lcptolcpurus ............................................................................................ 75 Sitonini (Tribu) ...................................................................................... 75 Sitona ........................................................................................................ 75 Subfam. Tanymccinac ................................................................................ 85 Cyclodcrcs .............................................................................................. 85 Chlorophanus .......................................................................................... 85 Subfam. Goniptcrinac ................................................................................ 86 Goniptcrus ................................,............................................................. 86 Subfam. Brachyccrinac .............................................................................. 88 Brachycerus ............................................................................................ 88 Subfam. Cleoninac ...................................................................................... 89 Mecaspis .................................................................................................. 89 Conorhynchus ........................................................................................ 90 Conioclconus .......................................................................................... 90 Bothynodcrcs .......................................................................................... 90 Chromodcrus .......................................................................................... 92 Lcucosomus ............................................................................................ 92 Pscudoclconus ........................................................................................ 93 Cyphoclconus .......................................................................................... 93 Pachyccrus .............................................................................................. 94 Rabdorrhynchus ...................................................................................... 94 Clconis ...................................................................................................... 95 Lixomorphus .......................................................................................... 95 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 2 ................ 97 Lixus ........................................................................................................ 97 Larinus .................................................................................................... 106 Lachnaeus ................................................................................................ 108 Microlarinus ............................................................................................ 108 Subfam. Cylindrorhininac .......................................................................... 109 Listrodercs .............................................................................................. 109 Subfam. Curculioninae (scnsu Hoffmann) ............................................ 111 Dichotrachclus ........................................................................................ 1 1 1 Pseudorhinus .......................................................................................... 126 Gronops .................................................................................................. 133 Hyperini (Tribu) .................................................................................... 134 Hypcra ...................................................................................................... 135 Donus et Pachypcra .............................................................................. 142 Limobius .................................................................................................. 145 Coniatus .................................................................................................. 146 Hyperodes ................................................................................................ 148
TABLE DES MATIÈRES 531 Alophus .................................................................................................... 148 Hylobiini (Tribu) .................................................................................... 148 Lepyrus .................................................................................................... 148 Hylobius .................................................................................................. 148 Liparus .................................................................................................... 149 Anisorhynchus ........................................................................................ 149 Plinthini (Tribu) ...........,.......................................................................... 149 Plinthus (= Meleus) .............................................................................. 150 Neoplinthus ............................................................................................ 150 Mitoplinthus et Iberoplinthus .............................................................. 151 Leiosoma ...........................................................................................,...... 152 Adexius ....................,............................................................................... 158 Anchonidium .......................................................................................... 158 Cotastxini (Tribu) .................................................................................... 158 Cotaster .................................................................................................... 158 Echinomorphus ...................................................................................... 159 Subfam. Calandrinae (sensu Hoffmann) ................................................ 159 Pissodini (Tribu) .................................................................................... 160 Pissodes .................................................................................................... 160 iMagdalini (Tribu) .................................................................................. 161 Magdalis .................................................................................................. 161 Anoplini (Tribu) .................................................................................... 163 Anoplus .................................................................................................... 163 Tanysphyrini (Tribu) .............................................................................. 164 Tanysphyrus ............................................................................................ 164 Hydronomini (Tribu) ............................................................................ 164 Dicranthus .............................................................................................. 164 Bagous ...................................................................................................... 165 Cossonini (Tribu) ...........................................................................,........ 171 Choerorhinus .......................................................................................... 172 Amaurorhinus .......................................................................................... 172 Pentarthmm ............................................................................................ 173 Euophryum .............................................................................................. 173 Cossonus .................................................................................................. 174 Mesites .................................................................................................... 175 Caulotrupodes ................................................................,....................... 175 Pselactus .................................................................................................. 176 Rhyncolus (sensu lato) .......................................................................... 176 Raymondionymini (Tribu) .................................................................... 180 Raymondionymus (sensu Hoffmann) .................................................. 182 Ceutorhynchini (Tribu) .......................................................................... 189 Mononychus ............................................................................................ 189 Rutidosoma .............................................................................................. 190 Hemiphytobius ........................................................................................ 190 Eubrychius .............................................................................................. 191 Litodactylus (sensu Hoffmann) ............................................................ 191 Phytobius (sensu Hoffmann) ................................................................ 192 Heterophytobius (sensu Hoffmann) .................................................... 194 Rhinoncus ................................................................................................ 195 Marmaropus ............................................................................................ 196 Drupenatus .............................................................................................. 197
532 TABLE DES MATIÈRES Amalus .....................................................................,.............................. 198 Auleutes .................................................................................................... 198 Micrelus .................................................................................................. 198 Zacladus .................................................................................................. 199 Nedyus (= Cidnorhinus) ...................................................................... 199 Coeliastes ................................................................................................ 199 Stenocarus ................................................................................................ 200 Phrydiuchus ............................................................................................ 200 Neoxyonyx .............................................................................................. 202 Paraoxyonyx ............................................................................................ 202 Cidnorhinus (sensu Hoffmann) ............................................................ 202 Trichosirocalus (= Ceutorhynchidius) ................................................ 204 Ceutorhynchus (sensu lato) .................................................................. 205 Calosirus (subg.) (sensu Hoffmann) .................................................... 206 Ceutorhynchus sp.pr. (sensu Hoffmann) ............................................ 210 Orobitis .................................................................................................... 234 Calandrini (sensu Hoffmann) (Tribu) ................................................ 235 Sitophilus ................................................................................................ 235 Sphenophorus .......................................................................................... 236 Bariini (Tribu) ..................................................,..................................... 237 Baris .......................................................................................................... 237 Limnobaris .............................................................................................. 241 Curculionini (= Balanini) (Tribu) ...................................................... 242 Curculio (= Balaninus) ........................................................................ 242 Balanobius .............................................................................................. 243 Anthonomus et Furcipus ...................................................................... 243 Bradybatus .............................................................................................. 248 Acalyptini (Tribu) .................................................................................. 250 Acalyptus ................................................................................................ 250 Ellescini (Tribu) ...................................................................................... 250 Ellescus .................................................................................................... 251 Tychiini (Tribu) ...................................................................................... 251 Sibinia ...................................................................................................... 251 Tychius .................................................................................................... 254 Miccotrogus ............................................................................................ 268 CORRECTIONS ET COMPLÉMENTS AU VOLUME 3 ................ 269 Lignyodini (Tribu) .................................................................................. 269 Lignyodes ................................................................................................ 269 Cionini (Tribu) __,,______.........._.,,,,,............................................................. 269 Cionus ...................................................................................................... 269 Stereonychus ............................................................................................ 27 1 Cleopus .................................................................................................... 272 Nanophyini (Tribu) ................................................................................ 272 Nanophyes (sensu lato) ........................................................................ 272 Mecinini (Tribu) .................................................................................... 277 Mecinus .................................................................................................... 277 Gymnetron .............................................................................................. 279 Miarus ...................................................................................................... 285 Rhynchaenini (Tribu) ............................................................................ 292 Rhynchaenus (= Orchestes) ................................................................ 292
TABLE DES MATIÈRES 533 Pseudorchcstes (subg.) .......................................................................... 299 Rhamphus ................................................................................................ 307 Cryptorhynchini (Tribu) ........................................................................ 309 Cryptorhynchus ...................................................................................... 309 Camptorrhinus ........................,............................................................... 310 Acalles et Acallocratcs .................................................,........................ 310 Echinodcra .............................................................................................. 319 Trachodini (Tribu) .................................................................................. 319 Trachodes ................................................................................................ 319 Dcrelomini (Tribu) ................................................................................ 320 Derelomus ................................................................................................ 320 Smicronychini (Tribu) ............................................................................ 320 Smicronyx ................................................................................................ 320 Erirhinini (Tribu) .................................................................................... 326 Grypus (= Grypidius) ............................................................,............. 326 Thryogenes .............................................................................................. 327 Notaris (= Erirhinus) ............................................................................ 327 Dorytomus (= Eteophilus) .................................................................. 328 Orthochactes ............................................................................................ 329 Pseudostyphlus ........................................................................................ 334 Subfam. Apioninae .................................................................................... 334 Apion ........................................................................................................ 334 Oxystoma (subg.) .................................................................................... 337 Phrissotrichum (subg.) .......................................................................... 337 Perapion (subg.) ...................................................................................... 338 Diplapion (subg.) .................................................................................... 339 · Taphrotopium (subg.) ............................................................................ 339 Ceratapion (subg.) .................................................................................. 340 Aspidapion (subg.) ................................................................................ 345 Omphalapion (subg.) .............................................................................. 346 Synapion (subg.) .................................................................................... 347 Ixapion (subg.) ........................................................................................ 348 Taenapion (subg.) .................................................................................. 348 Lcpidapion (subg.) ....................................,........................................... 349 Exapion (subg.) ...................................................................................... 349 Trichopterapion (subg.) ........................................................................ 350 Rhopalapion (subg.) .............................................................................. 351 Pseudapion (subg.) ................................................................................ 352 Erythrapion (sensu Hoffmann) (subg.) .............................................. 353 Catapion (subg.) .................................................................................... 356 Thymapion (subg.) .................................................................................. 356 Pirapion (subg.) ...................................................................................... 358 Protapion (subg.) .................................................................................... 358 Apion s.str. (sensu Hoffmann) (subg.) ................................................ 361 Eutrichapion et Loborhynchapion (subg.) ........................................ 363 Subfam. Rhynchitinac ..........................................,..................................... 373 Apoderus .................................................................................................. 373 Deporaus .................................................................................................. 373 Rhynchites (sensu Hoffmann) .............................................................. 375 CORRECTIONS AU « SUPPLÉMENT AUX 3 VOLUMES » ........ 379
534 TABLE DES MATIERES CORRECTIONS À L’INDEX ALPHABÉTIQUE DES VOLUMES 1, 2 ET 3 .................................................................................................. 381 LES ESPÈCES FRANCAISES DU GENRE TRACHYPHLOEUS (PAR ROMAN BOROVEC) ................................................................ 383 BIBLIOGRAPHIE des principaux travaux publiés de 1950 à 1988, consultés pour la mise à jour de la Faune de France des Curculionidae .......................................................................................... 417 APPENDICE 1. — Index alphabétique des noms en latin des Curculionidae cités dans la Première Section .................................. 429 APPENDICE 2. — Index alphabétique des noms en latin des genres et espèces de Vététaux cités dans la Première Section .................. 449 APPENDICE 3. —— Liste des principales abréviations utilisées ........ 457 SECONDE SECTION RÉPERTOIRE SYSTEMATIQUE DES CURCULIONIDES DE FRANCE CLASSIFICATION SUPERIEURE DES CURCULIONIDES ........ 461 Classement de F.H.L. et comparaison avec celui d’Hoffmann .......... 461 Présentation du répertoire ........................................................................ 467 LISTE SYSTEMATIQUE MISE À JOUR EN 1988 .......................... 471 _ INDEX DES SOUS-FAMILLES, GENRES ET SOUS-GENRES DU REPERTOIRE ................................................................................ 523 Additif .......................................................................................................... 527
FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES FA UNE DE FRANCE Catalogue des titres parus 1. KOEHLER R. - Echinodermes. 1921 .................................................................... Epuisé 2. PARIS P. — Oiseaux. 1921 ............................................ . ........................................... Epuisé 3. CHOPARD L. — Orthoptères et Dermaptères. 1922 ............................................ Epuisé 4. CUENOT L. —— Sipunculiens, cchiuriéns, priapuliens. 1922 ................................ Epuisé 5. FAUVEL P. - Polychètes errantes. 1923 ............................................................,... Epuisé 6. SÉGUY E. — Diptères Anthomyides. 1923 ............................................................ Epuisé 7. BOUVIER E. —- Pycnogonides. 1923 ........................................................................ Epuisé 8. PIERRE C. — Diptères :Tipu1idae. 1924, 159 pp., 600 fig. 9. CHEVREUX E. & FAGE L. — Amphipodes. 1924 .............................................. Epuisé 10. BERLAND L. — Hyménoptères vespiformes. I. 1925 .......................................... Epuisé 11. KIEFFER J.-J. — Diptères (Nématocères piqueurs) : Chironomidae. Ceratopo- goniriae. 1925, 139 pp., 83 fig. 12. SEGUY E. — Diptères Nématocères piqueurs :Ptych0ptcridae, Orphnephilidae, Simuliidae. Culicidae, Psychodidae, Phlebotominae. 1925, 109 pp., 179 fig. 13. SEGUY E. — Diptères (Brachycères) :Stratiomyiidae, Erinnidae, Cœnomyiidae, Rhagionidae, Tabanidae, Oncodidae, Nemestrinidae, Mydaidae, Bombyliidae, Therevidae, Omphralidae. 1926, 308 pp., 685 fig. 14. FALCOZ L. — Diptères Pupipares. 1926, 64 pp., 76 fig. 15. GOETGHEBUER M. — Diptères (Nématocères). Chironomidae. I1. Tanyp0di— nae. 1927, 83 pp., 105 fig. 16. FAUVEL P. — Polychètes sédentaires. 1927 .......................................................... Epuisé 17. SEGUY E. — Diptères (Brachycères). Asilidae. 1927, 188 p., 389 fig. 18. GOETGHEBUER M. — Diptères (Nématocères). Chironomidae. III. Chirono- mariae. 1928, 174 pp., 275 fig. 19. BERLAND L. —— Hyménoptères vespiformes II. 1928 .....................................,.... Epuisé 20. PICARD F. — Coléoptères Cerambycidae. 1929, 168 pp., 71 fig., réimpression 1973 21. GERMAIN L. — Mollusques terrestres et fluviatiles. I. 1930 .............................. Epuisé 22. GERMAIN L. — Mollusques terrestres et fluviatiles. II. 1931 ............................ Epuisé 23. GOETGHEBUER M. -— Diptères Nématocères. Chironomidae. IV. 1932 ........ Epuisé 24. CUENOT L. — Tardigrades. 1932 ............................................................................ Epuisé 25. BROLEMANN H.W. — Myriapodes Chilopodes. 1930 ........................................ Epuisé 26. ROSE M. — Copépodes pélagiques. 1933 ................................................................ Epuisé 27. HARANT H. & VERNIERES P. — Tuniciers. I. 1933 .......................................... Epuisé 28. SEGUY E. — Diptères (Brachycères). 1934 ............................................................ Epuisé 29. BROLEMANN H.W. — Myriapodes diplopodes. Chilognathes. I. 1935 ............ Epuisé 30. JOYEUX L. & BAER J. — Cestodes. 1939 .............................................................. Epuisé 31. RIBAUT H. — Homoptères Auchénorhynques. I. Typhlocybidae, 1936, 231 p., 629 fig, (réimpression 1986) 32. SENEVET G. — Ixodoidés. 1937, 104 pp., 67 fig. 33. HARANT H. & VERNIERES P. — Tuuiciers. II. Appendiculaires et Thaliacés. 1938, 60 pp., 64 fig. 34. BERLAND L. & BERNARD F. — Hyménoptères vespiformes. 111 : Cleptidae, Chrysidae, Trigonalidae. 1938 .................................................................................... Epuisé 35. PARENT O. ——— Diptères Dolichopodidaé. 1938 ...................................................... Epuisé 36. SEGUY E. — Diptères (Nématocères). 1940 .......................................................... Epuisé 37. BOUVIER E. L. — Décapodes 1. Marcheurs. 1940 ................................................ Epuisé 38. PAULIAN R. — Coléoptères Scarabeidés. 1941 (voir T. 63) 39/40. JEANNEL R. — Coléoptèrés Carabiques. Tome I. 1941, 571 pp., 1029 fig. — Tome II : 1942, 600 pp., 1 118 fig. (Réimpression 1968) Vendus ensemble. ...... Epuisé
41. THERY A. — Coléoptères Buprestides. 1942, 221 pp., 149 fig. (réimpression 1969) 42. BADONNEL A. — Psocoptères. 1943. (réimpression 1970) .................................. Epuisé 43. SEGUY E. — Insectes ectoparasites. Mallophages, Anoploures, Siphonaptères. 1944 ................................................................................................................................ Epuisé 44. HOFFMANN A. — Coléoptères Bruchides et Anthribides. 1945 ........................ Epuisé 45. ANGEL F. — Reptiles et Amphibiens. 1946, 204 pp., 375 fig. (réimpression 1970) 46. ANDRÉ M. — Halacariens marins. 1946, 152 pp, 265 fig ..................................... Epuisé 47. BERLAND L. — Hyménoptères Tenthrédoïdes. 1947, 496 pp., 418 fig. ............ Epuisé 48. GUIGNOT F. — Coléoptères Hydrocanthares. 1947 ............................................ Epuisé 49. VIETTE P. — Lépidoptères Homoneures. 1948. 83 pp., 73 fig. 50. BALACHOWSKY A. -— Coléoptères Scolytides. 1949, 320 pp., 345 fig. 51. JEANNEL R. — Coléoptères Carabiques. Supplément. 1949, 51 pp., 20 pl. 52. HOFFMANN A. — Coléoptères Curculionides. l" partie. 1950, 486 pp., 225 fig. 53. JEANNEL R. — Coléoptères Psélaphides. 1950, 422 pp., 169 fig. 54. FAGE L. — Cumacés. 1951, 136 pp., 109 fig. 55. DESPAX R. — Plécoptères. 1951, 280 pp., 128 fig. ' 56. CHOPARD L. — Orthoptéroïdes. 1951 .................................................................. Epuisé 57. RIBAUT H. — Auchénorhynques. II. Jassidae. 1952, 474 pp., 1 212 fig. 58. PRUVOT-FOL A. — Mollusques Opisthobranches. 1954, 460 pp., 1 pl., 173 fig. 59. HOFFMANN A. — Coléoptères Curculionides. 2' partie. 1954, 720 pp., 438 fig. (réimpression 1986) 60. PRENANT M. & BOBIN G. — Bryozoaires. l" partie. Entroproctes, Phylac- tolèmes, Cténostomes. 1956, 398 pp., 151 fig. 61. POISSON R. — Hétéroptères Aquatiques. 1957, 263 pp., 185 fig. Cartonné ...... Epuisé 62. HOFFMANN A. — Coléoptères Curculionides. 3° partie. 1958, 632 pp., 642 fig. (réimpression 1986. 63. PAULIAN R. — Coléoptères Scarabeides. 2° édition revue et augmentée 1959, 298 pp., 445 fig., cartonné 64. VANDEL A. — Isopodes terrestres. 1'° partie. 1960, 416 pp., 205 fig. 65. SPILLMANN C. J. — Poissons d’eau douce. 1961. 303 pp., 11 pl., 102 fig. Cartonné 66. VANDEL A. — Isopodes terrestres. 2° partie. 1962, 514 pp., 203 fig. Cartonné 67. WAGNER E. & WEBER H. — Hétéroptères Miridae. 1964, 592 pp., 295 fig. Cartonné 68. PRENANT M. & BOBIN G. — Bryozoaires. 2° partie. Chilostomes. Anasca. 1966, 647 pp., 210 fig. Cartonné 69. PÉRICART J. — Hémiptères Tingidae euro—méditerranéens. 1983, 618 pp., 250 fig., 70 cartes. Broché 70. PÉRICART J. —— Hémiptères Berytidae euro-méditerranéens. 1984, 172 pp., 67 fig., 22 cartes. Broché 71. PÉRICART J. — Hémiptères Nabidae d’Europe occidentale et du Maghreb. 1987, 186 pp., 65 fig., 28 cartes. Broché 72. VALA J.C. — Diptères Sciomyzidae euro—méditerranéens, 1989, 300 pp., 124 fig., 26 cartes, 9 planches ht. Broché 73. DELLA GIUSTINA W. — Homoptères Cicadellidae. Volume 3 (supplément). 1989, 350 pp., 150 planches, 3 cartes. Broché (coédition FFSSN, INRA) 74. TEMPÈRE G.(+) & PERICART J. — Coléoptères Curculionidae. Quatrième partie (compléments, corrections, répertoire). 1989, 534 pp., 3 portraits, 112 fig. Broché Ouvrages en préparation dans la même série Dermaptères (Perce-Oreilles), par V. ALB0uY et C1. CAUSSANEL. Siphonaptères (Puces), par J.C. BEAUc0URNU et M. LAUNAY. Coléoptères Chrysomelidae. I, par N. BERT1. Coléoptères Chrysomelidae. 11, par S. DOGUET. Myriapodes diplopodes, par J .P. MAURIES. Coléoptères Chrysomelidae. III, par J .C. BOURDONNÉ. Hémiptères Leptopodidae et Saldidae, par J. PÉR1cART. Homoptères Cicadidae, par M. BOULARD.
Photocomposition et impression IMPRIMERIE LOUIS-JEAN BP 87 — 05002 GAP Tél. 2 92.5135.23 Dépôt légal 2 726 —— Octobre 1989 Imprimé en France
FAUNE DE FRANCE 74 COLEOPTERES CURCULIONIDAE 4 ERRATA p.9 Légende du portrait, prénom, lire: Alphonse. p.81 3e ligne à partir du bas, lire: Espèce n'9. p.133 1e ligne après "GEN. GRONOPS", lire : H2 p.566; ligne suivante, le repère (A) devient inutile avant le ”No- ta"; bas de la page, avant le tableau des espèces, intercaler l’adresse H2 p.567, et de méme le repère (B) devient inutile avant Gronops 7unatus... p.l40 Adresse H2 p.593 (D), au lieu de venusta, lire: tri- lineata. p.144 Au milieu de la page, au lieu de (B), lire: (C). p.145 10e ligne, supprimer:-613. p.172 Be ligne, lire: Alternative n'7, 1e alinéa, 3e ligne. p.191 3e ligne du texte: le renvoi doit ètre vers 3, non vers 3¤*•. p.2OB Correction de H2 p.889, 2e ligne, mettre "Gyllenhal" entre parenthèses. p.21O Le sous-titre du milieu de la page est à placer en- tre les corrections (A) et (B) de H2 p. 897; ces 2 repères sont alors inutiles. p.227 5e ligne, au lieu de puncticollis, lire: strejceki. p.358 1e ligne du texte, lire: alternative n’2, 1er alinéa. p.3ô4 9e ligne, au lieu de (C), inscrire: H3 p.1636. D.38O dernière ligne, lire: H2 p.1196. ADDENDA 1) Une publication de Caldara (1983)(*), dont la prise en compte a été omise dans ce Volume, avait établi la synonymie du Type de Tychius venustus (Fabricius, 1781) avec celui d’Hypera trilineata (Marsham), et l’identité très probable de T.venustus auct. avec T.para77e7us (Panzer, 1794); de ce fait l'utili- sateur pourra simplifier la correction proposée p.256 concernant l'alternative n'5 de H2 p.1155. En seconde con- séquence, pour l’indication donnée au milieu de la p.260, sous (B), supprimer la dernière phrase qui devient erronée. Enfin, en bas de la p.261, ajouter le nom venustus Fabricius en synonymie de parallelus. Cette synonymie modifie le répertoire p.506, genre Tychius: le nom venustus, 4• de la liste, est à supprimer des noms valides, et à placer (en italique) en synonyme supplémentaire de parallelus, 6• nom de la liste. 2) la même publication conduit, suite à une vérification de spécimen-type, a apporter en outre les corrections suivantes à la faune d’Hoffmann (à insérer p.257 et 265 du présent volume): H2 p.1157: Tableau, alternative n’13, 1er alinéa, dernière ligne: écrire squamuïatus au lieu de flavicoïlis. H2 p.1182: Espèce n'22, remplacer les 2 premières lignes par: Spec. Curc.III: 404;- flavîcollis auct. (nec Stephens, 1831);- kïrbyi... (Nota: en conséquence, dans le présent volume, remplacer flavicoïlis par squamulatus p.258 dans la légende des fig.59m- o, et aussi p.265 à l'adresse H2 p.1183). Ce changement de nom valide modifie le répertoire p.507: remplacer à la 4e ligne flavicollis Stephens 1831 par squamulatus Gyllenhal 1836, avec pour synonyme flavicollis auct., nec Stephens 1831. (1) Caldara, R., 1983.- Studio dei sintipi di Tychius custoditi nelle collezioni Banks, Marsham, Stephens, Kirby, Walton e waterhouse del British Museum (Natural History).- Bull. Soc. ent. itaï., 115 (4-7): 86-90.