FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 .‘ -1 4 la } sociation regie par la loi du lüjuillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 \ `\€—' 1 ~· Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé 0 ‘ ·•7 La FEDERATION FRANCAISE DES SoC1ErES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature. La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts). La FEDERATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 91 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution. L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association, consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages! La FEDERATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, le volume 73, de William DELLA GIUSTINA intitulé : Homoptères Cicadellidae volume 3, compléments aux ouvrages d’Henri RIBAUT. Edité en 1989, ce volume ne sera pas réédité sous forme papier. Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de dupliquer, le diffuser et de modifier cette création ..... Montpellier, le 20 janvier 2008 le Comité FAUNE DE FRANCE
Creative Commons ®Cf6aiiV9 C 0 lil ill U TC 5+ l) I-1 l·Z I) Paternité - Pas d'UtiIisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France Vous êtes libres : •de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public •de modifier cette création Selon les conditions suivantes: Paternité. Vous devez citer le nom de |'auteur original. .·="` Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit .= d'uti|iser cette création à des fins commerciales. Partage des Conditions Initiales à l'ldentique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un »··”' contrat identique à ce|ui—ci. •A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. •Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez |'autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à l'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...) Ceci est le Résumé Explicatif du Code luridique (la version intégrale du contrat). Avertissement El Découvrez comment diffuser votre création en utilisant ce contrat
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FÉDÉRA TION FRANCAISE DES s0C1ETEs DE SCIENCES NATURELLES 57, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05 FAUNE DE FRANCE FRANCE ET ILES ANGLO-NGRMANDES .. 73 _ VOLUME 3 Compléments aux ouvrages d’Henri Ribaut PAR WILLIAM della GIUSTINA avec la collaboration de Jacques Bonfîls et Walter Le Quesne Illustré de 143 planches dessinées et 7 planches photographiques 1989 +lJllllll~lN?A'”""”ÈZ?EEE?l<Uîfîe':;î,£"î?§Z?’ÈîïEéS!§C%’¥°M'Q"E
La Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles participe à la publication de cet ouvrage grace_à un contrat de soutien de la Direction des Etudes et Recherches d Electricité de France, à laquelle elle adresse ses remerciements. Jean Péricart Photographie de la couverture : La Cicadelle Gmphocephala fenmzhi sur une feuille de sa plante-hôte, le Rhododendron. Longueur de l’insecte : 8mm. Cette espèce d’origme nord américaine est connue en France depuis l973 (Cliché de l’auteur. Versailles, Région parisienne, X. 1987). © 1989. Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles et Institut National de la Recherche Agronomique ISBN 2-903 052-07-7 (FFSSN) . 2-7380-0080-0 (INRA)
A Laure, Marianne, Sophie d. G.
PLAN DE L’©UVRAGE PRÉFACE ........................................................................................................ XI 1NTRODUCT10N ..........................................,................................................... 1 GÉNÉRALITÉS ................................................................................................ 7 CORRECTIONS ET ADD1Ti0Ns AU VOLUME 1 ................................................ 15 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 ................................................ 77 INVENTAIRE DES ILES ANGLO—NORMANDES .................................................. I67 ESPÈCES NOUVELLES Pouk LA FRANCE ........................................................ 177 BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. 301 INDEX DlVERS(App€l1dlCCS 1 à 3) .............................................................. 317 TABLE DES MATIÈRES .................................................................................... 34I ADDENDUM .................................................................................................... 349 Espèce, Sous-espèce et formes décrites dans l’ouvrage : Chlorita Iaurae n. sp. page : 277 Zyginella pulchra forma mariannae page : 44 Grypotes staurus forma michelinae page : 117 Ebarrius intcrstinctus sojîae n. Ssp. page : 133 Disposition des planches photographiques hors-texte et des cartes : planche 1 : entre les p. 6 et 7. planche 6 : entre les p. 322 et 323. planche 2 : entre les p. 14 et 15. planche 7 : entre les p. 340 et 341. planche 3 : entre les p. 76 et 77. carte l : page 221. planche 4 : entre les p. 176 et 177. carte 2 : page 250. planche 5 : entre les p. 318 et 319. carte 3 : page 298.
Prtïace Ce volume complémentaire sur les Cicadelles hançaises avait été annoncé dans la preface de la réimpression de 1986 du volume ne 31 de la « FA UNE DE FRANCE » publié par Henri RJBAUT en 1936. Sa parution entre dans le cadre de lkfort de « rajeunissement » de la série, entrepris depuis /985. C 'est un plaisir pour moi de présenter son auteur. Mlliam della GIUSTINA, né le 20 janvier 1936 à Drancy (Seine-Saint-Denis) a fait ses études supérieures à la Faculté des Sciences de Paris, où il a obtenu le grade de licencié·ès-Sciences Naturelles et un Doctorat sur la dynamique des populations des ravageurs des cultures en serre. Dès l’âge de lycéen, Mlliam della GIUSTINA s'intéresse à l'entomologie et entreprend des collections d ’insectes en concentrant dejà ses eforts sur les Hémiptêres. Sa carrière se déroule entierement au Département de Zoologie de l'Institut National de la Recherche Agronomique, à Versailles. Ingénieur de recherche, il est chargé de 1963 à 1982 d’études sur les ennemis des cultures en serres, puis de 1983 à 1988 d ’une étude sur le rôle des auxiliaires naturels dans la régulation des populations aphidiennes des céréales du Bassin Parisien. Il est auteur d’une quarantaine de publication sur ces sujets. Parallèlement à ses activités principales. Mlliam della GIUSTINA consacre depuis 1973, d abord sous lïmpulsion de Jacques dD4GUILAR, puis par goût personnel, une part croissante de son temps professionnel et de ses loisirs à l’étude des Homoptêres Auchenorhynques au sujet duquel il a dejà rédigé une dizaine d ’articles. Il est aujourd ’hui l’un des meilleurs spécialistes français de ce groupe, avec une compétence reconnue de ses collègues hançais et étrangers. Nul n'était donc mieux placé que William della GIUSTINA pour accepter d ’écrire le volume complémentaire sur les Cicadelles. Les ouvrages antérieurs de RIBA UT font partie. grâce à leur excellence et malgré leur relative ancienneté, du petit nombre de livres de cette série dont la remise à jour par un supplément est réalisable. Lïmportance des Cicadelles tant sur le plan de lentomologie systématique fondamentale que sur celui des déprédations aux cultures rend de plus extrêmement utile lécriture de ce livre. ° Un tel travail est à beaucoup d ’égards plus dwîcile, je puis en attester, et assurément plus ingrat, que la rédaction d’une nouvelle Faune. Je souhaite que le livre de Mlliam della GIUSTINA, indispensable complément aux ouvrages hançais existants, rencontre auprès des entomologistes professionnels et ama- teurs, qui sont nombreux en Europe à s 'intéresser aux Homoptêres, le succès qu ’il mérite. JEAN PERICART
Introduction La Faune de France des Cicadellidae rédigée par le Professeur Henri RIBAUT a paru en deux volumes. Le premier (Faune de France, ne 31), qui concerne les Typhlocybinae a été publié en l936; le second (Faune de France, ne 57), qui traite des autres sous-familles et renferme aussi des corrections et additions relatives au premier ouvrage, a paru en 1952. Après sept années de silence, l’auteur a ajouté en I959, peu avant sa mort, de nouvelles espèces qu`il a signalées ou discutées dans le Bulletin de la Société d’Histoire naturelle de Toulouse. Avec les deux volumes de RIBAUT, nous possédions, pour l’époque, la première Faune des Cicadelles rédigée dans le Monde à une échelle nationale. L’avance que RIBAUT avait ainsi acquise, et la qualité de son œuvre, font que ce travail fondamental sert encore de référence, même si les recherches des systématiciens ont aujourd’hui bouleversé sa classifica- tion et modifié le statut de certaines de ses espèces. On doit regretter qu`il n`ait pas eu d’élève dans ce pays à qui transmettre son savoir mais la systématique, en France, n’est pas une discipline scienti- tique privilégiée : elle fait plutôt l’objet d’une incompréhension due à l’ignorance de ce qu‘elle apporte aux sciences de la vie. Ignorance reflétée d’abord par la portion congrue qu`on lui accorde dans l’enseignement supérieur: il semble impossible actuellement d`obtenir un diplôme de fin d‘études (thèse .... ) basé uniquement sur cette discipline, au contraire de ce qu`on peut observer en Allemagne ou aux USA, par exemple. ignorance confirmée, parallèlement, par la quasi-absence de postes de systématiciens · dans les organismes de recherche où cette spécialité joue nécessairement un rôle de premier plan. C`est ainsi que depuis 30 ans, les Cicadelles, groupe dont l’aspect économique est particulièrement important, n’ont pratiquement plus donné lieu dans notre pays qu’à des études de faunistique. ll était donc nécessaire et judicieux de faire le point sur cette Famille au niveau français. L‘absence d’intérêt des entomologistes amateurs pour ce groupe m’a privé d’informations régionales et le peu de moyens que mon collègue J. BONFILS et moi-même avons pu y consacrer, font que cette récapitulation n’est pas aussi importante que celle que l’on aurait pu souhaiter. Je suis conscient des lacunes qui restent à combler puisqu`une partie réduite du territoire a seule été prospectée. ll s’agit surtout des Alpes, du Sud-Est (Corse comprise) et de la Région parisienne. Ces recensements limités et localisés sont liés, en effet, à nos propres recherches et aux identifications que nous avons réalisées pour le compte d‘autres chercheurs, essentiellement quelques collègues de l’INRA. Mais j'ai bénéficié, auprès du Professeur R. REMANE, de nombreux rensei- gnements concernant tant des espèces nouvelles pour la France que des distributions biogéographiques intéressantes, ce qui a valorisé appréciable- , ment ce travail. Les informations ainsi réunies, complétées par les nombreuses
2 INTRODUCTION publications internationales parues sur ce sujet, m’ont semblé suffisantes pour proposer une mise à jour sur la systématique et la faunistique des Cicadelles françaises depuis l952. Il aurait fallu, j’en suis conscient, écrire de nouveau l’ensemble de la Faune de France mais je n’en avais ni le temps, ni les moyens financiers. Ce troisième volume a donc été rédigé afin qu’associé aux deux précédents il permette à ceux qui par goût de l’étude le souhaiteraient, ou à ceux qui par nécessité professionnelle en ont besoin, de pouvoir identifier toute Cicadelle française avec nos connaissances de 1987. Dans cette mise à jour, j’ai considéré comme acquises les corrections du premier volume de RIBAUT notées à la fin du second. Ma bibliographie a été arrêtée en l986 mais un certain nombre d’a11icles parus en l987 ont été signalés. Le livre que je présente est divisé en cinq parties : la première, assez brève, se rapporte aux Généralités et le lecteur y trouvera, après un court historique, des données complémentaires sur l’alimentation des cicadelles et leur nuisibilité aux cultures; notamment la question de la transmission d’agents pathogènes aux plantes y est abordée avec quelques détails. Des indications sont aussi données sur la récolte, la préparation et la conservation en collection des ces Insectes. La seconde et la troisième parties de l’ouvrage concernent respectivement les corrections et compléments à apporter aux textes de RIBAUT de l936 et 1952: réajustement de dénominations ou de synonymies, changements de noms génériques ou spécifiques ...; compléments de distributions géogra- phiques; apport de données biologiques lorsqu’elles existent. Des tableaux d’identification complets ou partiels de genres ou d’espèces sont également proposés quand cela est nécessaire. Afin de faciliter le travail du lecteur, j’ai respecté dans ces deux parties de mon texte l’ordre des sous-familles, tribus, genres et espèces suivi par RIBAUT. De plus, à la fin de chaque rubrique relative à un genre ou à une espèce, la page du volume de RIBAUT où le même taxon est traité a été indiquée en fin de ligne en écriture grasse, précédée de l’abrévation Rl s’il s’agit du premier volume, ou R2 s’il s’agit du second. L’utilisateur pourra d’ailleurs, d’une manière complémentaire, noter sur les ouvrages de RIBAUT la page du présent volume où les divers taxons sont traités. A signaler que dans ces seconde et troisième parties toutes les espèces nouvelles pour notre pays, objets de la cinquième partie de mon ouvrage (voir plus loin) sont simplement citées avec un renvoi vers la page qui les concerne. L’absence de citation d’un taxon traité par RIBAUT signifie simplement que je n’ai pas d’élément nouveau à apporter à son sujet. La seule « critique » que je me permets d’émettre à propos du travail de RIBAUT concerne ses informations sur les distributions géographiques. Comme les autres entomologistes de son époque il n’était à l’évidence pas persuadé de l’importance de telles informations et a noté trop souvent « toute la France », ce qui ne veut pas dire grand chose si l’on ne prend pas en compte de nombreux facteurs écologiques tels que les différences altitudi- nales, la nature du sol et donc les variations floristiques de sorte que si une espèce est largement distribuée on ne la trouve pas nécessairement depuis le niveau de la mer jusqu’à l’étage alpin, ni de Dunkerque à Bonifacio. Il m’a été difficile de préciser de telles indications faute d’avoir pu « quadriller » le pays. _
INTRODUCTION 3 La quatrième partie du livre est un inventaire des Cicadelles des îles Anglo-normandes, ou plus exactement de l’île de Jersey qui en est représenta- tive. Ce travail effectué par W. J. LE QUESNE m’a semblé mériter de figurer ici, sous la signature de son auteur. La cinquième et dernière partie se rapporte aux genres et espèces nouveaux pour la France ou dont la présence dans notre pays est probable (ou possible). Mon souci a été de suivre un ordre systématique plus « moderne » que celui de RIBAUT. Après des hésitations, j`ai préféré renoncer aux propositions d’HAM1LTON (1975 et 1982) pour me rallier à la classification adoptée en Europe depuis une quinzaine d'années. C’est celle que LE QUESNE (1969) a utilisée pour la faune des Iles Britannniques et OssiANNn.ssoN (1981 et 1983) pour celle de Fenno-Scandinavie; c`est aussi celle de la liste paléarctique de NAST (l972). Elle permettra ainsi de relier ce volume aux travaux européens synthétiques majeurs. Si la première partie du sujet « espèces nouvelles pour la France » est assez facile à rédiger à partir des informations que l’on possède, la seconde est beaucoup plus malaisée à cerner, car où s’arrête la probabilité de la présence d’une espèce en France ? La décision est aisée lorsque l’on connaît une ou plusieurs localités de capture près de notre frontière, mais elle devient beaucoup plus difficile à prendre lorsque les sites connus sont plus lointains. Cependant, plusieurs espèces décrites de régions éloignées on été découvertes récemment en France : Empoasca Iliivbos) verbae; Melillaia desbrochersi: Edwardsiana smreczynskii.", sans parler des espèces d’origine encore plus lointaine qui, au travers des échanges commerciaux, touristiques ou autres, ont réussi à s’acclimater et font dorénavant partie intégrante de notre Faune : Graphocephala fennahî et Scaphoideus titanus en sont deux illustrations. On est alors assez vite tenté d’augmenter le nombre d’espècès françaises poten- tielles et de traiter ainsi toute la faune paléarctique occidentale. ll faut cependant savoir s’arrêter, mais les choix sont nécessairement subjectifs. Dans certains cas difficiles je me suis borné à renvoyer le lecteur à une référence bibliographique, comportant si possible une illustration de genita- lia. Ma collection est loin d‘être complète, et celle de RIBAUT, ainsi que les prêts et dons que certains collègues m`ont adressés, n’ont pas suffi pour la présente révision. Aussi ai-je été amené à solliciter de certains chercheurs l’autorisation de reproduire quelques uns de leurs dessins. Je n’ai pas souhaité que ces copies atteignent une trop grande proportion de l’ensemble des planches qui sont dans ce volume afin de ne pas briser l’homogénéité de l’illustration. Il sera toujours possible à l’utilisateur d’ajouter la photocopie des dessins manquants dans les pages « notes de chasse » placées à la fin du volume. Je voudrais signaler aux chercheurs qui souhaiteraient consulter la collection des holotypes de RIBALJT, que celle-ci, telle qu’elle est arrivée au Muséum, est en mauvais état. Les genitalia sont conservés entre lame et lamelle, dans des boites à lames séparées des cartons à insectes où se trouvent le reste des corps. Ces boîtes de montages ont été entreposées au fil des ans, dans n’importe quelle position, de sorte que le liquide qui contenait les pièces sexuelles ainsi préparées a coulé, entraînant avec lui tout ou partie de celles-ci. Elles ont disparu au fond de la boite, ont été écrasées Il sera difficile de les retrouver. Cet état des choses est d‘autant plus regrettable que cette méthode de conservation choisie par RIBAUT nous prive parfois de la
4 INTRODUCTION seule référence qui existait, quand la description reposait (cas rare cependant) sur un seul individu connu. La difficulté rencontrée dans la publication d’articles et d’ouvrages de systématique et de faunistique en France est assez bien illustrée par l’histoire du présent texte. En 1980, j’avais proposé à J. BONFILS de participer à la rédaction d’un opuscule qui aurait été une réactualisation condensée des ouvrages de notre illustre prédécesseur. Cette version avait été écrite afin de ne pas décourager les responsables des revues entomologiques françaises toutes enserrées dans de rudes contraintes financières. Le texte, très dense, rappelant celui de SERVADEI (1967), sans illustration, comprenait alors 30 pages dactylographiées (serrées); il a été refusé successivement par les trois Directeurs de revue que j’avais contactés, après un délai variable de trois mois à un an. M. B. HURPIN, à l’époque Directeur des publications de l’INRA, m’avait proposé alors, fin 1983, de l’éditer sous la même forme que celle des « Marburger Entomologische Publikationen » de nos collègues Allemands de l’Université de Marburg, en l’étoffant, en particulier par des illustrations. Alors que je terminais cette version, M. J. PERICART m’a proposé, en 1985, de publier ce manuscrit dans la collection de la Faune de France, qu’il dirige. Il fallait alors qu’il soit le plus complet possible ce qui explique les trois années supplémentaires que ce travail a demandées. Je prie MM. HURPIN et PÉRICART d’accepter toute ma gratitude pour leur confiance et leur soutien. Ils ont permis à ce travail de prendre une dimension totalement différente de celle que j’avais envisagée au début, mais plus conforme aux besoins et aux exigences des utilisateurs éventuels. Il m’est agréable à présent de remercier les nombreuses personnes qui ont bien voulu m’aider tout au long de mon travail. J’exprime d’abord toute ma reconnaissance au Professeur R. REMANE (Allemagne Fédérale) pour les conseils qu’il m’a prodigués, les nombreuses informations tant systématiques que faunistiques qu’il a bien voulu me fournir et les spécimens qu’il m’a donnés ou prêtés. Ma reconnaissance va également au Dr I. DWORAKOWSKA qui, malgré les distances, a toujours répondu à mes questions et est allée au-delà de mes souhaits. Je remercie vivement le Professeur J. NAST (Pologne) pour les informations qu’il m’a fournies au début de cette rédaction, le Professeur C. VIDANO (Italie) pour le prêt de spécimens et l’autorisation de reproduire certains de ses dessins, le Dr K. HAM1LToN (Canada) pour ses conseils, le Dr W. LE QUESNE (Grande Bretagne) pour le matériel qu’il m’a fourni et pour sa participation à cet ouvrage en ce qui concerne la faune de Jersey, le Dr P. LAUTERER (Tchécoslovaquie), le Dr V. d’URs0 (Italie), le Dr H. GUNTHART (Suisse), le Dr V. NovoTNv (Tchécoslovaquie) pour les prêts et dons d’insectes ainsi que les informations qu’ils ont bien voulu me fournir en réponse à mes demandes. Je voudrais rendre un hommage particulier, puisque posthume, à R. COBBEN récemment disparu, pour son aide et à W. WAGNER dont les excellentes illustrations m’ont été précieuses pour des espèces qui me sont demeurées inconnues. L’aide reçue de mes collègues français ne saurait être oubliée. J’assure J. BONFILS de mon amitié et le remercie pour sa participation à la réalisation de cet ouvrage : ses informations et ses conseils m’ont été précieux. Que le Dr M. BOULARD (Ecole Pratique des Hautes Etudes), responsable de la section des Homoptères au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris,
INTRODUCTION 5 accepte mes remerciements pour m’avoir facilité l’accès des collections du Muséum et pour m’avoir permis de travailler sur le matériel entomologique qu’il a récolté dans les Alpes. Je tiens à remercier aussi MM. A. MAToco, F. CANTONNET et H. TussAc (entomologistes amateurs), mes collègues de l’INRA : A. PANxs (Antibes), P. DU MERLE (Malaucène), P. BRUN (San Nicolao), ainsi que ceux du labora- toire de Faunistique de l’INRA-Versailles : M. MARTINEZ, C. CocouEMPoT, J.P. CHAMBoN, G. GENESTIER, R. DE SACY, J.L. DOMMANGET, dont les captures m’ont conduit à ajouter des informations biogéographiques toujours précieu- ses. Je remercie également mes collègues de la station de recherches sur les mycoplasmes et les arbovirus des plantes de Dijon-Genlis : A. CAUDWELL, E. Bouoow et F. LHERMINIER qui m’ont ouvert leur laboratoire et permis ainsi de donner des informations non publiées et de présenter les deux clichés concernant S. titanus. M. J. PÉRICART a bien voulu relire le manuscrit et m’a apporté ainsi ses conseils pour la mise en page, qu’il en soit vivement remercié. J’exprime tous mes remerciements à Mesdames R. HOGREL et J. GILBERT pour l’aide matérielle qu’elles m’ont apportée. Saint-Cyr l’Ec0Ie, le IO avril 1988
ne ,.,, lt, x ` · , · ··«,`` tt · . »·» si MW; ` ` ·, j È · , ~~`` tm ' ·~ _ ` "Y‘z·· ti ~ ` J ·• ç . , . , ill; A W ···`` ~ ;lt Mtzvp Él ·,`. , . ```~ " J? . "Èll i ‘¤’ % P ` ll*îPil«ii ` à .. il — l' L ~É»t<e · ` , P t `·<. , · * uti i- M " “ · · , ‘ · t` mg il NIS 2 e ' ' ' î . tft ·" · · 6, w i Ji F - ` iii ~~ i i M ' ` ' l‘,t ~_ ~· . i·, ` · · ` . t ~ i` i;.È,,+ M · t i ~; ( `* · ·‘ _` e ` 7 y " ~1. `l`—£l ` ¤P V, `~ ```“ '“’ ` ~ ` ; . ‘_ i l` M lr- À ty " ‘^ ' ` à . - `àx k g i -. p œ · · ·, ix ~ R`` i 5 L · » 9 ‘ , \ l " i · Pll;" F! P ~ " · V ···~· \ ` \ · · N il ` W ` " ~• vr- Ni" ' I i · ‘ ·A F l ·``` ; . %·y'*· ~, ~¤•~·_ , , .·, .« , ,»» . ~ " "\ . '“‘·‘,1' ··/ V-A ' T ` ?ti~t~l`i·s·~ ~ ~ t. ·. t , www ~ ~ ' · ‘ iv [_ l ‘ tlyilkvu = le si « ; "*—*— « ·«_A .. ~§ ’. (gu, `\_ ·,`, · ~, "'ëiüîw A' ‘ A ··., 7 t '» ,* ,· "‘ X ~g t‘P`,`.\' " ` · Q · ' n 't`i l ` ‘ `° Q ` M • , , , J li ~· .. ,’· , ‘ ·~ ·. ; r t l N ·,`, ` ,« `À ‘ ·, i"_, ,· ·;'4 ` , . ` ii t "··' "" * ` "` J" J ·· ` “ l ,i“î+· ·î t« `· ~ i ·* ‘ ·~ · ai t . j | . . t;. ti . «—. ·. — un t· ~ il ut l « ¤ =t· • / = w i 4 gs _' *— ., ï ·· , ‘] ·!~~; h ~ \ `, v _ .4 `, i 'Ou ~. N `t _ · ' t ' «~ t `~ Q` “ i · . · ump M U ·" t .· `· À .` J · È , , _ 4 Q·""" fr " `Y `_ t- &·i..·,t¤¤**" · ~ É- ·~ : · """' ‘* ~ "·“l;É,` A NW ' “‘·“~*~` W A M°`l" r à A " Lil M · il ` C `* , », ^ .,,, À __`;_ · ` V " . . '- ' ` , m` » —~t., ~. ·#«,.»». · ` ‘ t--·”l«»îÃt Will t M tt » ~ * ~« · —¤- ~ __ »·· , A W-e·=?\. *f Fw "~':··,?‘*' f1` " . ww · , ` · " XM :~·*l `·"' W ·· tk ·_, ., f&..§;—\ t ·.,;~· . . ‘ ·, ,=ï"'»§*·“‘“t!·`·t‘l:M·.X ·*·+·l¢*ît ty <<"·”.s;*~.— ww} £\ ty ~ 9- ¤·l·Jl·` " J VM`: I A , I`. . ‘ Nq ` Kyi; _ `rkk ` W x., ·. :1 " N 'V `· si î~«·:3‘·]¢t·;;~‘· ,‘]}·i ,,`., \\ yy ;"· WJ ;‘··—7-_` '.1_,‘ gyf-, ,` ~··«~i· ' _ \ , _ E "’,€\ ` "N;#Q\` ,15 ` rf ,,4-«···‘ _È_ " ·· u " “ ` Y ··'· ~· ~—.· ~ ~ ` ~ . · ‘ ·· ·` `·‘·"' ; _ lift _, " ` °‘“ · - ' ` ‘ `· ·< ti ”"" i' ' — ‘ z` - * ‘ M, `r ï·t~,»' . ' , , t ·· ··i . __ — ,·j`· ,',··~'¤~t i` Fw ‘ ”,‘ .. W Fa., ,; _· ti., ·^»"—·.._ , ef. -· AK; _..?;, .· , h .,,, ~ ~, ·· «~·— ~— ···,;·§·¤·~·=«».» . _ . :7;}* *,;,·~·· , , ~`, »···,·,ç, tt,.-—. , ;·}.f,;".l‘É. c .‘ à ' ~' ·— ,,· -M- .`É·7ï$u '**'ÈiR·¥ ;·£ ;mî':£·ÃP] ¤`_‘ `,3:·T*lym P; `az ··"‘ A ` Fr $1;* ·;' e·`;ç ,1 ; rtf .·· `~'È` `J fi \"',, ' ‘}:l_'l*i *1* I sw., w si fg , · , ,~··u,_T, . · .· ___` e »n,;,_· ,.,4. ·`·;,*_'. t _ ` ·«— “"·`€[î*`.····l··. l ‘ · " "* v .. . ` È · : ` .2 , *.=·;· ··`- $?·2.x`¢·:§.`," ·~ .* ‘~·~· M ·‘ë?°> * ·· ·~ .— o·?*».·« :· ·».,- — q.·*r»..«·:. ¤~ _ t AJÀM .·, . ,) É ~§, ·è_~··_M:tt. è` : _` __ ws ," ` · · ff "··‘ ··— `à · *1 ~ ~L` *-4 *» 'i ’n 4 CY` · ' · ·'*'î ` ` · · '-·— ' ÉU " ` Q" ' `j= ‘··. I ` ;‘ ·' _} jf \—_’ l` A _ " _; y , ) ·"¤Fiɧ~%`;S,4,·"·.. ~ y A —» ` J ; , · _g -, ;__1 · J W ,.,_;;i§t· W-~> ·‘ •w Ã, · un `· > _>*• _ [_. \. ,' t , .I 1 qui J\v i IA , ju ·t *~· i ·‘ . . ww 1"··· §‘·t Q `5 .~`` ' 'f:_· "_~.—· X .` tf `_.·. ·‘·~ · ,.9%. J»`°’?·· ..tiîi· îÉNï`[°"·¤t«'~\~`iiû•·"*"·‘·=—.îë* ~ t `*··iÉ 2* tg; "îQ;È,,g ,,.y—y ,1+,; `: :· ` , Q ‘·1·:\* " , · ,. ' '. " «9_ *î` WE ~ ., ·- . ·‘."`· ' '·"- , * ¥" ' .'=."‘ P; ` " ` 5 ·4l’*·ï·..ï·`L‘, ’ 4 — ·%`e:;llL·»` _‘$;‘i`},,É$,i‘~葤È`Éë" ";‘!§•f}i`··—'Htr·É`<<‘,W.$<`g— ‘ PLANCHE nu l. Zr lnidiu soule//aris H.—S. . 2 g Photo en haut à auche 1 cou e lon itudinale de la tête. De . à dr. : la om e salivaire et la _ _ P 8 S pompe alimentaire heaucoup plus grosse; chacune d`entre elles surmontée d`un muscle tenseur. Sous la pompe alimentaire, la valve du cibarium (en forme de virgule). Le canal salivaire et le canal alimentaire fusionnent un peu au—dess0us des pompes. Photo en haut à droite 2 adulte 9. Photo en bas : dégâts dus aux piqûres nutritionnelles sur feuilles de maïs.
PREMIERE PARTIE. — GENERALITES I. — HISTORIQUE Les Cicadelles ont été présentées sur le plan morphologique par RIBAUT (1936), en introduction à son premier ouvrage, je n’y reviendrai pas. Elles ont été étudiées en France très tôt au l9e siècle, par quelques grands noms de l’entomologie dont les principaux sont: MLJLSANT & REY (que je laisse associés) puis par SIGNORET, PUTON et LETHIERRY. A la même époque, d’autres entomologistes en Europe apportaient leur contribution à notre connaissance « cicadellienne » ; Zerrmzsrspr, Eowmzps, J. SAHLBERG, Kms- CHBAUM, THEN, FIEBER, MELICHAR... sans oublier, auparavant les fondateurs de la systématique : LINNÉ et FABRICIUS. Les recherches ont continué pendant notre siècle et progressivement notre connaissance de la faune européenne se précise. Comme pour les autres ordres d’insectes, la classification de ce groupe a reposé longtemps sur des caractères extérieurs : coloration, forme et nervation alaire, aspect des pattes postérieures Dès 1878 cependant, EDWARDS avait montré l’intérêt de la structure de certaines pièces génitales du mâle dans la différenciation des espèces. Cette approche fut reprise par THEN en 1896 mais ce n`est que peu avant la seconde guerre mondiale qu`elle se généralisa et conduisit alors à la subdivision des quelques genres connus. Les Deltocephalinae et les Typhlocybinae, sous-familles les plus évoluées, sont celles qui possèdent le plus de genres et d’espèces. On considère généralement les Typhlocybimze comme étant le groupe le plus évolué compte-tenu de leur taille plus petite et de leur aspect gracile. La couleur est liée à un caractère d’évolution selon EVANS (1947) et WAGNER (1951) pour ne citer qu‘eux. Le brun foncé ou le brun clair représentent une coloration foncière primitive, les couleurs plus vives zjaune, vert, rouge, blanc, noir une pigmentation plus évoluée. De même, l’impor· tance des ponctuations dans les cellules élytrales est un caractère primitif qui tend à disparaître chez les sous-familles les plus évoluées. Les espèces sympatriques sont normalement difficiles à séparer morpholo- giquement et 1’observation de l’édéage ne suffit pas toujours, c’est le cas par exemple des Macrosteles et des Empoasca (Kybos), de sorte que l’étude de la forme des apodèmes abdominaux a été ajoutée comme élément supplémen- taire de distinction, même si ce critère est sujet à caution comme le signalait déjà RIBAUT en 1952 : 376 et 378.
8 GENERAMTES On tend actuellement à rechercher des caractères biologiques qui peuvent être plus intéressants que la configuration d’une structure, en s’appuyant sur des méthodes modernes d’analyses telles que: l’électrophorèse, les sono- grammes, la génétique... La distribution d’une espèce est liée surtout à une succession de facteurs écologiques qui s’extériorisent finalement par la présence des plantes—hôtes : nature du sol, latitude, altitude, température, hygrométrie, photopériode .... La France présente un relief varié et subit l’influence de différents climats qui font qu’elle est probablement plus riche sur le plan faunistique que les pays limitrophes; il faudra attendre cependant que l’inventaire soit terminé pour l’affirmer. Mais comme l’écrivait RIBAUT dans sa dernière publication à propos de notre connaissance des Cicadelles françaises (l959b) « tout est encore loin d’avoir été dit ». 2. -— LA PRISE DE NOURRITURE ET L’EXCRETION L’appareil buccal est formé du labium qui sert de guide et vient s’appuyer contre l’épiderme de la feuille. Les parties mobiles du système piqueur sont composées des mandibules qui s’ancrent dans l’épiderme par leur extrémité en forme de harpon. A l’intérieur, les maxilles forment deux conduits en se coaptant 2 un petit à l’avant qui constitue le canal salivaire par où la salive est injectée et à l’arrière le canal alimentaire, plus gros, qui permet l’ab~ sorption du « bol alimentaire ». La salivation et l’ingestion des substances alimentaires sont permises par l’existence de deux pompes qui se trouvent dans la tête : la pompe alimentaire et la pompe salivaire; la première étant plus puissante que la seconde (Pl. h.t. n<> l, photo en haut à gauche). Les maxilles pénètrent dans la feuille par des mouvements de translation jusqu’au site de prélèvement. Les récepteurs chimiques ou mécaniques (ou les deux), placés dans les maxilles dirigent le mouvement et la position des stylets. Ces récepteurs ainsi que les chemorécepteurs de l’organe pharyngial gustatif et les mécanorécepteurs situés à l’extrémité du labium appartiennent à un système qui rend possible un tel comportement : entrée dans la cellule épidermique, prélèvement de sève de plus en plus profondément puis choix du site de prise de nourriture. La pénétration est généralement intercellulaire au début et les gaines sont rarement ramifiées, elle devient intracellulaire à proximité du site de prélèvement. Les chemorécepteurs du precibarium jouent un rôle considérable dans le comportement de prise de nourriture comme le montrent les expériences récentes présentées par BACKUS (1984). La désénervation conduit la cicadelle a une incapacité du choix de la plante-hôte, une durée de l’alimentation beaucoup plus courte, ce qui peut expliquer le nombre plus grand de prises de nourriture observé dans ce cas. Les sensilles du precibarium interviennent dans la perception des constituants chimiques de la plante ce qui paraît confirmé par le fait que l’insecte opéré ne semble plus capable de reconnaître son site habituel de prise de nourriture.
NUISIBILITÉ DES CICADELLES 9 L`enregistrement électronique de la prise de nourriture, mis au point par Mc LEAN & Kmsav (1965, 1967...) sur les pucerons a été rapidement généralisé aux autres insectes piqueurs, dont les Auchenorrhynques, par de nombreux cher- cheurs. Cette méthode d’observation consiste à placer la cicadelle et son milieu alimentaire dans un circuit électrique et à mesurer les variations de potentiel, induites pendant que l'insecte se nourrit, le circuit étant alors fermé. L`insecte est relié au circuit à l’aide d’une électrode fixée sur son corps par une colle à |’argent. Ces variations sont généralement enregistrées sur papier (Pl. h.t. n° 2, photo en bas) et traduisent le mécanisme de prise de nourriture dont l’interprétation est complétée par d’autres méthodes. Lorsque les stylets ont pénétré, on reconnaît les phases suivantes : S = salivation l = ingestion. Cette phase est elle-même subdivisée. L`étude des actogrammes permet de comprendre les mécanismes de prise de nourriture et de saisir ceux qui sont impliqués dans la transmission des organismes phytopathogènes et ceux qui sont liés au phénomène de résistance des plantes. Les piqueurs de phloème et de xylème excrètent un miellat riche en sucres et en ammoniaque volatile, donc liquide, alors que ceux qui se nourrissent dans le parenchyme forment des gouttelettes noirâtres, visqueuses, contenant de l’acide urique. Les cicadelles, dans leur majorité, sont recouvertes de particules isocae- driques que l’on appelle brochosomes (Pl. h.t. n° 5). lls se trouvent sur l’ensembIe du corps, dont les yeux, sur lesquels ils forment des croûtes, et constituent « l’aire cireuse » des Typhlocybinae. Ils s’accumulent dans les parties creuses, spécialement dans les concavités sensorielles tel que « l’organe d’Evans » comme on a pu l’observer chez Zyginidia scutellaris. Ces particules sont excrétées par les cellules de la région II des tubes de Malpighi et sont constituées d’un squelette protéique entouré de lipides insaturés (GoLJRANToN & MAILLET, I967). C'est en faisant sa toilette à l’aide de ses pattes munies d’aiguill0ns que la cicadelle se recouvre de ces organites. Presque toutes les sous-familles de Cicadellidae les produisent. 3. — NUISIBILITÉ DES CICADELLES Etant donnée leur importance économique en agriculture les Auchenor- rhynques, comme les Sternorrhynques, sont l’objet de nombreuses études. Les déprédations occasionnées aux plantes sont de deux ordres : A. Les dégâts directs ou primaires sont liés à la prise de nourriture. Ils sont visibles lorsque l’insecte prélève dans le parenchyme et se caractérisent par un effondrement des tissus, ne laissant souvent en place que les épidermes qui se desséchent, se décolorent en formant des petites taches confluentes (Pl. h.t. no I, photo. en bas). Les dégâts sont beaucoup plus discrets lorsque la cicadelle se nourrit dans les vaisseaux cribro-vasculaires mais les risques de vection sont alors plus grands.
io GENERAUTES B. Les dégâts secondaires ou indirects peuvent être une conséquence de la prise de nourriture: transmission de toxemiases contenues dans la salive, vection de maladies : RLO (Rickettsies like organism), MLO (Mycoplasm like organism), Spiroplasmes, Virus. ll existe aussi des dommages liés à d’autres comportements tel que celui de ponte avec l’incision des oeufs dans les tissus de l’endoderme. HARRIS (1979) signale que 97 % des maladies transmises par les Arthro- podes le sont par les Insectes. Plus de 80% des insectes vecteurs sont des Homoptères : 57 % sont des Sternorrhynques et 43 % des Auchenorrhynques. Une telle importance économique de cette dernière section peut surprendre en France mais il faut se rappeler que les Mollicutes : Spiroplasmes et MLO sont presque exclusivement transmis aux plantes par les Cicadelles sensu lato. C’est ce groupe que je vais présenter succintement, les virus étant mieux connus. Leur découverte chez les végétaux est d’ailleurs récente puisqu’elle date de I967 : Dot & al., Dans l’état actuel de nos connaissances, les Mollicutes appartiennent au règne des Procaryotes (BovÉ, 1979). Les myco- plasmes sont caractérisés par l’absence de paroi, leur enveloppe étant formée d’une membrane plasmique souple. A l’intérieur des végétaux ils ont une localisation intracellulaire dans le cytoplasme du liber (protophloème cyto- plasmique périphérique des tubes criblés), alors que chez les animaux ce sont le plus souvent des parasites extracellulaires. La transmission de l’agent pathogène diffère suivant que l’on a affaire à des mycoplasmes d’animaux où à des MLO. La transmission des premiers se fait par simple contact alors que les seconds ont un cycle compliqué et très rare, nécessitant des hôtes de deux règnes differents: animal et végétal; mais ils peuvent se transmettre également par greffage. Le mécanisme de transmission de ces organismes phytopathogènes par les cicadelles (sensu lato), est sensiblement le même que celui qui est observé chez les pucerons pour les virus circulants. Il existe au moins deux phases successives : La première correspond à l’infection de l’insecte par l’agent causal de la maladie alors qu’il se nourrit sur une plante malade (repas d’acquisition). La seconde est liée à l’inoculation lorsque |’individu virulifère s’alimente sur une plante saine à laquelle il transmet la maladie. L’insecte vecteur, de virulifère (porteur de l’agent phytopathogène) est devenu infectieux (il le transmet). Il existe souvent une troisième période, située chronologiquement entre celles qui viennent d’être décrites et que l’on nomme phase d’incubation ou de latence. Elle caractérise quelques organismes semi-persistants mais surtout ceux que l’on dénomme persistants ou circulants. Les agents phytopathogènes sont classés, en effet en trois catégories, suivant leur mode de transmission : l0. les non-persistants restent au niveau de l’appareil buccal, généralement autour des nombreux récepteurs qui se trouvent à la base du rostre. 20. les semi-persistants peuvent être engagés dans la première partie du canal alimentaire. lls se caractérisent par l’absence d’une période de latence démontrable ainsi que par l’absence de mise en évidence de leur passage dans la cavité générale et leur présence dans les glandes salivaires. Ces deux groupes sont considérés comme non circulants puisqu’ils ne se déplacent pas ou très peu dans le tractus digestif. 30. les persistants (ou circulants) sont définis par le fait que les organismes phytopathogènes pénètrent plus avant dans le tube digestif. lls traversent obligatoirement certaines cellules du canal alimentaire (au niveau de l’in-
RÉ(`()l.Ih ll testin), puis après un périple dans le corps de l’insecte, par l`intermédiaire de l`hémolymphe, ils se retrouvent dans les glandes salivaires ou leurs glandes accessoires d’0ù ils sont injectés avec la salive, dans la plante piquée. Ce parcours explique en partie la période de latence plus ou moins longue, qui va de quelques jours à plusieurs semaines. Les agents persistants peuvent simplement s’accumuler dans les glandes salivaires ou leurs annexes, ils sont dits circulants non multipliants (ou non propagatifs). De nombreux organis- mes présentent par contre la propriété de se multiplier dans certains tissus (musculaires, nerveux, adipeux, épitheliaux) ou dans les glandes salivaires de leur hôte; on les définit alors comme circulants et multipliants (ou propa- gatifs). ll est clair qu`une cicadelle qui permet la multiplication d`un spiroplasme ou d’un MLO risque d’être vectrice le reste de sa vie, dès qu'elle devient infectieuse. Ceci est d’autant plus vrai que l’agent pathogène se maintient dans les larves malgré les mues successives et peut même être transmis par les œufs (mais pas par les spermatozoïdes). ll faut souligner que pour un insecte, la présence d’organismes étrangers dans ses cellules n`est pas neutre et se traduit généralement par des effets négatifs pouvant conduire jusqu'à sa mort. Un agent circulant propagatif (un virus ou un mollicute) présente donc la particularité d’être multiplié successivement par des cellules animales puis par des cellules végétales, c`est le seul cas connu. Les insectes se nourrissant dans le phloème sont généralement de meilleurs vecteurs que les piqueurs dans le parenchyme. Les particules phytopathogènes sont, en effet, véhiculées plus facilement et plus rapidement dans le premier cas que dans le second. .l’ai pris comme exemple le cas des MLO maisje rappelle que les cicadelles sensu Iam peuvent transmettre d’autres micro—organismes phytopathogènes. L`importance économique d’une telle famille, sur le plan agricole, m`a amené à signaler dans le texte, les espèces connues susceptibles de transmettre ces maladies ou de provoquer d’autres dégâts notables. 4. - Rûcotma Différentes méthodes de chasses peuvent être employées. Celle qui fait appel au lilet fauchoir est généralement utilisée mais elle ne suffit pas car de nombreuses espèces y échappent, en particulier celles qui vivent au niveau du sol ou dans le cœur des grosses touffes d’herbe. On capture ces derniéres directement à l’aspirateur à bouche, en pratiquant la « chasse à vue ». On procède de la même façon avec les espèces arboricoles quand les feuilles sont à portée de main car dans ce cas le filet fauchoir ou le « parapluie japonais » sont un pis—aller. Les insectes capturés à l’aide de pièges automatiques (assiettes colorées, pots de Barber ...) et conservés dans un liquide sont normalement abimés mais ce type de piégeage présente l’avantage de pouvoir être mis en place et manipulé par des personnes non compétentes. Certaines espèces sont attirées par les pièges lumineux, mais dans l`ensemble peu sont concernées.
l2 GENERALITES Depuis bientôt 20 ans, l’aspirateur à moteur appelé D.VAC a fait son apparition et présente une utilité dans des études écologiques où intervient l’évaluation quantitative des populations. La force d’aspiration et la surface aspirée étant constantes, on peut comparer des prélèvements successifs réalisés dans une biocénose à l’aide de cet appareil. 5. —— PRÉPARATION ET CONSERVATION DES CICADELLES Je voudrais apporter quelques compléments à ce qu`a écrit Ribaut en détaillant la méthode que j`utilise actuellement et en signalant quelques erreurs à éviter. Ne pas fixer les insectes sur des minuties elles-mêmes fichées sur un support, les cicadelles ainsi placées dans le vide sont trop fragiles pour ne pas se casser au premier faux mouvement. Les spécimens doivent être collés par leur face ventrale sur une plaquette de carton blanc souvent appelée paillette. On n’utilisera pas de vernis à ongle incolore pour fixer la cicadelle malgré un pouvoir adhésif fort, car il est difficile de le faire disparaître complètement lorsque l’on veut retirer l’insecte de son support et il se solidifie de nouveau rapidement. Il est préférable d’employer une colle hydrosoluble même si les risques sont plus grands de voir tomber des insectes dans le fond de la boîte de rangement. J’ai adopté actuellement de la colle à papier peint que le Professeur REMANE utilise sans problème depuis de nombreuses années. Pour remédier à I’erreur que j’ai déjà signalée à propos de la collection des holotypes de RIBAUT, il faut que les genitalia soient placés sur la même aiguille que le reste du corps de l’insecte. Je me sers de petits tubes en verre de 5mm de diamètre, fermés par un bouchon en caoutchouc. Les pièces sont placées au fond dans de la glycérine et sont ainsi bien visibles. Le seul inconvénient, mais majeur, de l’emploi d’un tel produit est son coût élevé car les tubes sont fabriqués à l’unité. L’armure génitale peut être également collée sur la paillette, à côté du reste du corps de l’insecte. La cicadelle doit être correctement étalée, les pattes écartées ne dépassant pas la plaquette. Lorsque l’on dispose d’une série suffisante d’individus on peut, en plus de ceux qui ont été observés, en préparer d’autres en séparant la totalité de leur abdomen qui sera fixé à côté du reste du corps. Ces spécimens sont ainsi prêts pour une étude éventuelle ultérieure. Ne pas oublier de mesurer la longueur du corps avant d’enlever l’abdomen lorsque l’on a affaire à des individus brachyptères ou sub—brachyptères. On peut ramollir en quelques secondes la partie du corps d’un insecte qui est sec en déposant quelques gouttes d’ethanol sur la pièce que l’on veut déplacer (élytre, abdomen ...). L`abdomen est mis à macérer dans une cupule contenant de la potasse à l0 % afin de faire disparaître l’ensemble des parties molles. L’opération demande quelques minutes lorsque l’on chauffe doucement, plusieurs heures quand on pratique à froid. On rince ensuite dans l’eau pure. Après avoir été plongées dans la glycèrine les pièces à observer sont placées dans une lame à concavité contenant de l’acide lactique déposé seulement dans une moitié
NOME VCL.4 TURE UTILISÉE I3 de la concavité et sur laquelle une lamellé est posée, ne recouvrant que cette partie. La moitié non utilisée de la concavité permet de placer sous la lamelle, puis de les déplacer facilement, les organes à observer, à l’aide d’une aiguille placée dans un mandrin porte-objets. L`acide·lactique très visqueux maintient en place les organes par ailleurs bloqués légèrement entre la courbure de la concavité de la lame et la lamellé. Les pièces trop claires peuvent être colorées à l’aide du noir chlorazol suivant la technique de CARAYON (1969). Il suffit d’ajouter quelques grains de ce produit dans la potasse à 10 % et de surveiller Pimprégnation des organes que l’0n rince ensuite à l‘eau pure. Cette coloration rapide demande moins de 2 minutes à froid, de sorte qu`il faut rester vigilant et éviter d’être dérangé. .l’ai essayé également la coloration au rouge de ruthenium discutée par ABDUL-NOUR (1985b). Le produit est dissous dans l’eau. Les pièces déjà préparées dans la potasse à l0 % sont plongées dans cette solution aqueuse pendant une à deux minutes et paraissent alors colorées en rouge et non plus en bleu comme dans le cas précédent. 6. - NOMENCLATURE UTILISÉE .l’ai choisi délibéremment d’utiliser un vocabulaire simple afin que les chercheurs étrangers qui ne maîtrisent pas ou peu notre langue puissent déchiffrer cependant les mots-clés ou principats. .l’ai maintenu, à quelques exceptions près, les termes de morphologie employés par RIBAUT qui sont ceux que l’on utilise actuellement dans les publications sur les Cicadellidae. .l’ai remplacé seulement : - pénis par édéage, - corne par appendice, - bloc anal par tube anal. Ceci conduit à une similitude entre la terminologie française et anglo- saxonne. Pour le reste, se reporter à l’introduction écrite par RIBALJT en 1936.
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SECONDE PARTIE. — CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME l d’l—Ienri RIBAUT (Faune de France, nv 31) TYPHLOCYBINAE Le premier volume paru est celui qui a subi le plus de modifications, non pas tant du fait de l’ancienneté de I’ouvrage que des nombreux remaniements que certains systématiciens ont apportés plutôt à cette sous—familIe qu‘à celles traitées dans le volume 57. RIBAUT avait subdivisé les genres numériquement importants des Typhlocybinae en regroupant les espèces par affinités. Ces groupes, dans leur majorité, ont été élevés au rang de genre, par Di.AB01.A en l958 mais aussi par d’autres auteurs, de sorte qu`il parait préférable, pour une meilleure compréhension, d’en donner d’abord un tableau récapitulatif. Celui-ci indique la correspondance entre les groupes d‘espèces formés par RiaAuT et les genres nouveaux auxquels ils se rapportent. Pour une bonne compréhension de ce chapitre, l’ordre établi par RIBAUT dans ses deux volumes a été respecté. Pour la même raison de clarté je rappelle à la lin de la rubrique de chaque espèce citée, la page de l’ouvrage de mon prédécesseur où elle est traitée.
16 CORRECTIONS LTADDITIONS AU VOLUME I CORRESPONDANCE ENTRE LES GENRES ACTUELS ET LES GROUPES FORMES PAR RIBAUT HTSÈSÈCS (îëgëâîî Genres actuels Pages (in R1) (in Rl) (in R1) Erythrancurini Erjvthmneura flammigera Zvgina Fieber, 1866 44 lunaris « 54 bisignata Frutioidia Zachvatkin, 1946 62 sculellaris Zyginidia Haupt, 1929 66 fasciaticollis Hauptidia Dworakowska, 1970 67 parvula Arboridia Zachvatkin, 1946 70 tamaricis Tamaricella Zachvatkin, 1946 77 alneti Alnemidia Dlabola, 1958 79 signoreri Kmpka Dworakowska, 1970 80 Typhlvcybini Tvphloqvba cruenta Fagocyba Dlabola, 1958 87 callosa Ossiarmilssorzola Christian, 1953 89 rosae Edwardsiana Zachvatkin, 1929 90 jucunda Eupterycyba Dlabola, 1958 107 decempuncrata Linnavuoricma Dlabola, 1958 108 fîcaria Ficocyba Vidano, 1960 111 aurovittata Lindbergina Dlabola, 1958 112 ulmi Ribautiana Zachvatkin, 1947 115 bfasciata Zonocyba Vilbaste, 1982 122 quercus Typhlocyba Germar, 1833 123 Euptcrjvx pulchella Eurhadina Haupt, 1929 133 stellulata Aguriahamz Distant, 1918 137 piclilis « 139 germari Wagneriptegvx Dlabola, 1958 141 jilicum Eupteryx Curtis, 1833 142 tenella « 143 aurata « 144 artemisiae << 1 50 urticae « 152 corsica « 157 melissae « 158 vittata « 168
CORRECTION A L4 CLÉ DE CICADOIDEA 17 Zyginellini Zvginella Zvginella Lôw, 1885 171 Empoascini Empoasca smaragdula Empoasca (Kybos) Fieber, 1866 177 jlavescens Empoasca (Empoasca) Walsh, 1862 182 decedens Asjvmmetrasca Dlabola, 1958 184 viridula Chlorita Fieber, 1872 186 vittata Austroasca Lower, 1952 192 bipunctata Kyboasca Zachvatkin, 1953 192 Alebrini Alebra Alebra Fieber, 1872 193 Dikraneurini Dicrancura juniperi Liguropia Haupt, 1930 203 ` aureola Eryrhria Fieber, 1866 204 mollicula Emelvanoviana Anufriev, 1970 208 stigmatipennis Micantulina Anufriev, 1970 211 variata Dikraneura Hardy, 1850 213 sinuata Wagneriala Anufriev, 1970 215 citrinella Forcipata Delong et Cald- well, 1936 217 Notus Notus Fieber, 1866 221 Eqvthridea Eqvrhria Fieber, 1866 223 Nom. Les tribus nommées ci-dessus ne sont pas explicitées dans le texte qui suit afin de 1’al1éger. Une exception est faite pour la tribu des Dikmneurïni (p. 64), en raison de la nécessité de présenter pour cette dernière un tableau des genres. CORRECTION A LA CLÉ DES C|CADOlDEA R1:23 3. Tîbias postérieurs non carénés .................................................. Cercopidae. —. Tibias postérieurs munis de carènes .................,.................... Cicadellidae. Les Ledrinae (Scaridae sec. RIBAUT) ainsi que les Ulopidae étant ramenés au rang de sous·fami1les, on supprimera les alternatives 4 et 5 que l’on réutilisera dans les corrections au volume 2. Le point 6 peut être conservé mais en le modifiant comme suit : -—. Corie avec trois nervures longitudinales, peu distinctes à leur base, simples, réunies entre elles seulement par les nervures transverses apicales (R1 :27, fig. 51). Extrémité postérieure du 1<> article du tarse en pointe ...................................................................................................... Typhloqvbinae
l8 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I —. Corie avec des nervures longitudinales réunies entre elles par d’autres nervures transverses que les apicales (R1 : 24, fig. 42). Extrémité posté- rieure du 10 article du tarse tronquée. (Voir la troisième partie : CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2) .................. autres sous-familles SUBFAM. TYPHLOCYBINAE KIRSCHBAUM, 1868 GEN. ZYGINA FIEBER, 1866 Ce genre sera traité suivant le sens de DwoRA1<©wsx<A (1970e) et d’Os· SIANNILSSON (1981). — R1 : 32. Il comprend deux sous-genres qui se distinguent comme suit 2 —. Scutellum clair avec sa partie apicale noirâtre. Appendice des lobes du pygophore fourchu ( R1 1 65, fig. 104 ). Lames génitales droites, non recourbées dorsalement mais pourvues à 1’extrémité de leur face supé- rieure d`une saillie pyramidale (R1 : 65, fig. 103) ...................................... ................................................................ subgen. Hypericiella Dworakowska —. Scutellum entièrement clair ou entièrement sombre. Appendice des lobes du pygophore simple (R1 : 55, fig.79). Lames génitales droites et courtes mais généralement recourbées dorsalement encadrant les bords ventral et postérieur des lobes .................................................. subgen. Zygina Fieber SUBGEN. (ZYGINA) S. STR. Zygina (Z) tiliae (Fallen, 1806) (nec Geoffroy, 1787). Espèce bien représentée par Oss1ANNiLss0N, 1981 : 562. — R1 : 46. Zygimz (Z) suavis Rey, 1891 (= inconstans Ribaut, 1936, qui en serait la forme hivernale). Elevée au rang d’espèce. — R1 : 48. Zygina (Z) flammigeria (Fourcroy, 1785) (nec Geoffroy, 1785; = pruni Edwards, 1924 qui représente la forme juvénile sans marques rouges de l’espèce, sec GUNTHART 1978 et 1979). —- R1 : 49. Z_)gina (Z) rhamni Ferrari, 1882 (= simplex Ferrari, 1882 sec VIDANO, 1959). Provoque des dégâts sur vigne, en Italie, (VIDANO, 1963). —— R1 : 56. Zygina (Z) rosea (Flor, 1861) (nec roseipennis Tollin, 1851 ). — Rl : S4. Zvgina (Z.) schneideri (Günthart, 1974). Voir p. 295.
GEN. ZYGINIDIA 19 SUBGEN. (HYPER/C/ELLA) DWORAKOWSKA, 1970(e) Sous-genre monospécilique dans notre pays. Zygina (H.) hypericî (Herrich-Schâffer, 1836). B. l’a signalée de différentes localités de Corse (B. & d.G., 1978 et 1981). — R1 1 64. GEN. FRUTIOIDIA ZACHVATKIN, 1946 Comprend toujours les deux espèces signalées par Ribaut : bisignata M. & R. et sanguinosa Rey. D’après NAST (1987), Frutioidia serait une erreur typographique car l’année suivante ZAC:-xvAT1<1N traite du genre Fruricidia du latin frutex= buisson ce qui serait en conformité avec l’autre genre qu’il créa simultanément : Arboridia (arbor = arbre). — Rl : 62. GEN. ZYGINIDIA HAUPT, 1929 (pl. 1 et 2) Genre revu par DWORAKOWSKA (1970d) et, pour l’Italie, par ViDANo (1982); numériquement important, il_ contient plus d’une vingtaine d’espèces dans la région paléarctique dont certaines sont largement réparties. KALKENDELEN (1985) vient d’ajouter quatre espèces originaires de Turquie, nouvelles pour la science. Le s0us·genre Zyginidia s. str. est le seul à être représenté dans la région paléarctique occidentale. A la lumière des distributions biogéographiques que l’on connait et des études d’hybridation entreprises en condition de laboratoire par V1DAN0 & al. (1987b) on peut considérer que Z. serpentina, italîca, ribauti, Iongicauda sont proches de scutellaris ou le résultat d’hybridations naturelles entre pullula et scutellaris. J’ai récolté au même endroit, sur l’ile Sainte-Marguerite, en face de Cannes, des individus que j`ai pu rattacher à Z. scutellaris, italica et serpentina. Ce n’est en fait qu‘au chevauchement de distribution des deux espèces pullula et scutellaris que 1’on rencontre ces formes intermédiaires. De toute façon serpentina Matsumura, 1908 = italica Ribaut. 1947 = ribauti Dworakowska, 1970 nov. syn. La pl. 1 représente l’ édéage, en vue latérale gauche, des formes italica et serpentina qui ne sont pas traitées dans la suite du texte. Cette correction apportée, on dénombre quatre espèces présentes en France et deux probables : Z. scutellaris (H.-S.), la seule recensée par Ribaut. Z. pullula (Boh.). Voir p. 293. Z. mocsaryi (Horv.). * Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 290. Z. comicula Meusnier. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 292. " Cette expression concerne toutes les espèces. signalées ou non. récoltées en France après l952. date de parution du volume 2 de Ribaut.
20 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Z. alpicola Cer.. Voir p. 291. Z. servadeii Vid., Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 294. Le tableau de reconnaissance basé sur les caractères sexuels ( car l’aspect extérieur ne permet pas de les distinguer) est donne ci-dessous. Pl. l. Zvgnudza : a. « italzca » édeage.vue latérale gauche; b. « serpemzmw édéage, vue latérale gauche. —— Original. • TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 2) l. Edéage muni postérieurement de deux paires d’appendices (fig. f`) ...................... ........................................................,..............................,... .. scutellaris Herrich-Schâffer -. Edéage muni au plus .d’une paire d’appendices (fig. e, g et h) .......................... 2 2. Appendice des lobes du pygophore simple et courbe (f`ig.a) ...... alpicola Cerutti —. Appendice des lobes du pygophore simple et trapezoidal (fig. c) ou bifurqué (fig. b) ...................................................................................................................................... 3 3. Edéage avec une partie canalifère large en vue latérale et une paire d’appendices très petits (fig. g) ............................................................................ comicula Meusnier -. Edéage avec une paire d’appendices au moins aussi longs que la partie canali- f`ère ..................................................................................,............................................... 4 4. La paire d’appendices de l`édéage est lamellée. Ils sont déportés vers la gauche en vue postérieure (fig. d) ................................................................ pullula Boheman -. La partie apicale des appendices est fortement chagrinée (fig. c et h) .............. 5 5. Appendices de l’édéage plus longs que la partie canalifère. Présence d’une corne à l’arrière de la partie canalifère, parallèle à son bord arrière, en vue latérale (fig. e) .................................................................................................. mocsaryi Horvath —. Appendices pas plus longs que la partie canalifère. Présence d’une come à l’arrière de la partie canalifère, recourbée vers I’avant et dépassant son bord antérieur, en vue latérale (fig. h) ...............................,.................... servadeii Vidano
GEN. ZYGINIDIA 2l / J \ / · \ Q? Y"? È : · " L tî -. ` . £ È ,> \ h à I f l) /1 ll"-, I ," ." g I PI. 2. Zjgmidia : Tableau d`identification des espèces Z a. alpicolu. corne anale droite; b. pullula. corne anale droite; c, comicula, corne anale gauche; d, pullula. édéage. vue postérieure; e. lîlüisüllli, édéage, vue latérale gauche; f. scuiellarts. édéage. vue latérale gauche; g, wrriicula. édéage. vue latérale gauche; h. servadei, édéage. vue latérale gauche. — D’après VIDANO, et original. Zyginîdia scutellarîs (Herrich-Schâffcr, l838) (Pl. h.t. n° I, 2, 5 et 6) (nec pullula Boheman, 1847). C’est peut-être l’espèce française la plus commune. Elle est distribuée sur la totalité du territoire où elle vit sur graminées; c'est une des rares cicadelles polyvoltines de la strate herbacée. On peut la considérer parfois comme un ravageur secondaire du maïs qui est la céréale cultivée la plus attractive pour Cet insecte.
22 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Elle se nourrit aux dépens du parenchyme en provoquant le dessèchement des parties foliaires attaquées qui se présentent sous la forme de stries irrégulières et décolorées (Pl. h.t. n° l, photo. en bas ). Ce type d’alimentation, détaillé dans l’lntroduction, se caractérise par 1’excrétion de boules noires poisseuses constituées d’ urates. Son taux élevé de défécation et donc d’ingestion, suggère que le mesophylle représente une source plus pauvre d’ azote que la sève élaborée (WALOFF, 1979). La pénétration des stylets a lieu généralement au niveau des stomates (P1. h.t. no 2, photo. en haut à droite). Dans le Bassin parisien, les dégâts sont surtout visibles avant le stade 7 feuilles. On assiste à une migration des insectes, à partir des céréales à paille ou des graminées sauvages vers le maïs, dès que celui-ci est sorti de terre. Z. scutellaris s’est tout a fait adaptée à cette nouvelle plante-hôte importée. A l’automne, quand le maïs se dessèche, un phénomène migratoire inverse s’observe et correspond au retour vers les autres graminées qui sont au stade de plantule pour ce qui est des céréales à paille cultivées. Ce sont surtout les femelles qui vont hiverner et qui restent actives pendant toute la mauvaise saison quand le temps est sec. La ponte a lieu sous l’ épiderme, 1’œuf étant introduit parallèlement aux nervures (Pl. h.t. no 2, photo. en haut à gauche). La durée de vie imaginale est très variable, mais dans les conditions particulières du laboratoire, j’ai pu maintenir en vie des femelles vierges pendant plus d’un an. Le mécanisme de prise de nourriture a été étudié récemment par Marion-Poll & al. (1987). — R1 : 66 GEN. HA UPTIDIA DWORAKOWSKA, 1970 Diagnose du genre et discussion des espèces in Dworakowska (I970f`). ' Hauptidia disringuemla (Kirschbaum, 1868) (= fasciaticollis Rey, 1891). J’ai identifié un mâle trouvé le 24.V1I1.1981 à Chantelouve (Isère). Cette espèce semble rare effectivement comme le souligne RIBAUT, mais son aire de distribution est assez étendue. Vit sur géranium. —- R1 : 67. Hauptidia provincialis (Ribaut, 1931). Les lieux de captures que nous ajoutons accentuent, pour le moment, sa distribution méditerranéenne. Cà et là en Corse, B. & d.G. (1978 et 1981). J’ai identifié un mâle en provenance des serres de 1’1NRA-Antibes à Valbonne (Alpes-Maritimes), récolté sur aubergine le 5 octobre 1986 par notre collègue RABASSE. Elle est polyphage car DWORAKOWSKA (op. cit.) la signale sur Parietaria ojïcimzlis; Urtica sp. et Geranium sp. — Rl : 68. Hauptidia maroccana (Melichar, 1907) (= pallidyfrons Edwards, 1924). Redescription récente par QUARTAU (1981). RIBAUT connaissait cette espèce seulement des régions pyrénéennes. Elle existe également en Angleterre et dans le sud du Pays de Galles où elle vit sur Digitalis purpurea et Sileme dioica.
GEN. ARBORIDIA l 23 Elle provoque des dommages, surtout en serre, à de nombreuses plantes ornementales : primevères, calcéolaires, chrysanthèmes...mais également à des espèces légumières : tomates et concombres. Quelques éléments de biologie de H. maroccana ainsi que la description des dégâts sont fournis par HUSSEY & al. (1969). J’ai identifié des spécimens de cette espèce, récoltés par notre collègue DE SACY sur Ulmus en août 1980, à Ploubazlanec (Côtes·du-Nord) ainsi que des individus en provenance de la région brestoise (Finistère) où certains dégâts sur tomate, en serre, leur étaient imputés en octobre I983. Une autre identification de la même région (Landunvez), en date du 24 avril 1985, sur tomate de serre également, laisse supposer que cette espèce se maintient toute |’année sous abri. Elle est commune également sur Parietaria oyîcinalis — R1 : 70. Les deux espèces suivantes sont mentionnées car elles peuvent se trouver dans notre pays, en particulier en Corse. Hauptidia Iapidicola (Vidano, 1964). Voir p. 287. Hauptidia inconspîcua (Vidano, 1964) (= Zygina inconspicua Vid.). Je ne connais pas cette espèce qui est la seule du genre dont le genitalia mâle ne soit pas encore représenté. Elle semble surtout se différencier de H. Iapidicola par une taille plus petite interdisant toute confusion. Long. o' :2-2,3mm; 9 :2-2,5mm. Italie (Sardaigne). Sur Teucrium marum, vers 100m. GEN. ARBORIDIA ZACHVATKIN, I946 Genre rediscuté par DwoRAl<ows1<A (I970b). Arboridia ribauti (Ossiannilsson, 1937) (= parvula sensu RIBAUT, 1936 sec. Oss1ANNn.soN 1937). - R1 : 70. Arboridia erecta (Ribaut, 1931). Versailles (Yvelines), DE SACY rec., le 20.X.l978. RIBAUT ne la connaissait que de la Haute-Garonne. Elle remonte . donc beaucoup plus vers le nord, mais elle est rare dans notre pays. Cette espèce est surtout distribuée en Europe centrale. —- R1 : 72. Arborîdia parvula (Bohcmnn, l845) (= disjuncta Ribaut, 1931). Cet insecte est bien une espèce d’a1titude et son aire est étendue : Chantelouve (Isère) 1200m. le 24.VIII.1981. Quoique signalée de nombreux pays de la région paléarctique et plus particulièrement de sa partie occidentale, elle semble rare en France. — Rl : 73.
24 CORRECTIUNS ET ADDITIONS AU VOLUME I Arbaridia pusilla (Ribaut, 1936). Espèce nouvelle pour la France. Elle a été décrite de Belgique mais sa distribution connue concerne plutôt l’Europe centrale: Allemagne (RFA et RDA); Autriche; Bulgarie; Hongrie; Russie centrale; Suisse; Yougoslavie. Elle a été trouvée au col de la Porte (Alpes—Maritimes) le 27-IX-1971, puis à Rouffach (Haut-Rhin) le ll-IX-1976, REMANE rec. et det., Elle vit exclusi- vement sur Géranium srmguineum. — R1 : 74. Arboridia vcrsum (Melichar, 1897) (= spathulata Ribaut, 1931 sec. DWO- RAKOWSKA 1970 b). Elle a été trouvée par notre collègue Po1TOUT, en 1972 à Montfavet (Vaucluse), B. det. Cette addition de localité confirme une distribution méridionale dans notre pays. — R1 : 74. Arboridia velata (Ribaut, 1952) (= uncimzta Ribaut, 1931). — R1 : 75. Arboridia alpestris Ribaut, 1959b. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 295. Arboridia simillima (Wagner, 1939). Espèce que je ne connais pas et dont je n`ai pas pu me procurer d’exemplaires. D’après son auteur on la caractérise par la forme de la partie apicale des styles dont la pointe postéro-externe est bien developpée et se dirige obliquemcnt vers l’arrière, ainsi que par l’orientation des appendices postérieurs de l’édéage qui sont sensiblement parallèles à la partie canalifère, en vue latérale. Sur Rosa pimpinellïolia France, voir addendum p. 350. GEN. TAMARICELLA ZACHVATKIN, 1946 DWORAKOWSKA (1971a) a rédigé une monographie complète de ce genre. En fait, plusieurs espèces doivent se trouver en France, de sorte qu’il est préférable de se reporter au texte de ce dernier auteur plutôt que de s’arrêter à celui de Ribaut, — Rl : 77. Tamaricella remanei Dworaltowska, 1971. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 300. GEN. ALNETOIDIA DLABOLA, l958 Alnctvidiu alneti (Dahlbom, 1850) (= coryli Tollin, 1851). Les deux espèces n’en forment en fait qu’une seule comme le soupçonnait déjà RIBAUT. — R1 : 79.
GEN. FAGOCYBA 25 GEN. KROPKA DWORAKOWSKA, l970 Krapka sigrwreti (Lethierry, l878) (pl. 3). Genre et espèce rediscutés par DwoRA¤<0wsi<A (I970f et l980). Le dessus de l’avant-corps est jaune, marqué de noir. A l’avant du vertex, sur la partie médiane, présence de deux taches fusionnées et de deux macules; le pronotum est marqué à l’avant d’un trait noir aux contours mal délimités; la base du scutum possède deux taches noires triangulaires. — Rl : 80. Pl. 3. Kmplta sigrwreri: Avant-corps. vue dorsale. - Original. GEN. FAGOCYBA DLABOLA, 1958 TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 4) l. Dessus de |’avant-corps brun rougeâtre .......................... cruenta Herrich-Schàffer —. Dessus de I’avant·corps de couleur différente ........................................................ 2 2. Extrémité des styles bifide (fig.a) ........................................................ carri Edwards —. Extrémité des styles simple (l`ig.b) ,.................. . .......................................................... 3 3. Partie supérieure de la tige de I‘édéage comprimée latéralement (lîg.c) ................ .............................................................................................,.................. alnisuga Arzone -. Partie supérieure de la tige de Pédéage subcylindrique (f`ig.d) ................................ .............................................................................................................. douglasi Edwards LAUTERER (l983) a rediscuté le genre à propos d’une espèce nouvelle pour la science qu’il a récoltée en Moravie et a confirmé que les illustrations fournies par ARZONE (1976) à propos de cruenra sont identiques à celles de douglasi sensu OssrANN11.ss0~ (l98|). ll estime également que le genre Drya-
26 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I cyba, créé par VILBASTE en 1982 à partir essentiellement de la chaetotaxie larvaire, doit être considéré comme sous-genre. Fagocyba douglasi (Edwards, 1878) (= inquimzta Ribaut, 1952; = cruenta sensu Arzone 1976). Toute la France. Je la connais de différentes localités du préparc nat. Ecrins (d.G. & MEUSNIER, 1982). —— R1 : 88. Fagocyba cruenta (Herrich-Schâffer, 1838). Des exemplaires ont été trouvés à Marais d’Orx (Landes), par notre collègue Mourous (1974). — R1 : 88. Fagacyba carrî (Edwards, 1914) (pl. 5). L’il1ustration qu’en a faite RIBALJT en 1952 m’amène à représenter de nouveau certaines des pièces génitales. Les lames présentent un bourrelet dans leur partie antérieure (fig. d), l’apex des styles a une forme caractéris- tique permettant d’identifier l’espèce (fig. c). Les lobes du pygophore sont munis d’un petit appendice légèrement plus coloré que le reste et disposé dans sa partie dorsale; présence également d’un bourrelet apical (fig. b). L’édéage est simple avec une base très longue (fig. a). É ` I . L Pl. 4. Fagocvba : Tableau d`identificz1tion des espèces 2 a, cam. style gauche; b. douglasi, style gauche; c, almsugu. édéage. vue latérale gauche; d, douglasi. édéage. vue latérale gauche. — D’après ARz©NE, et original.
GEN. FAGOCYBA 27 œ Pl. 5. Fagoqtba carri: n. édéage, vue latérale gauche; b. pygophore et bloc anal, vue latérale gauche; c. style gauche. vue dorsale; d. lame génitale droite. vue latérale gauche. - Echelle =· 0.lmm. - Original. Je la connais de Kerity (Côtes du Nord), DE SACY rec. le 25.VlIl.l98l. Cette distribution est normale puisqu‘on la connait de Jersey. - Rl : 452. Fagacyba alnisuga Arzone, I976. Je ne connais pas cette espèce et utilise pour la décrire quelques éléments descriptifs fournis par son auteur. Long. o` :3,6-3,8mm; 9 :3,7-3,9mm. Corps élancé, cinq fois plus long que large. Coloration jaune.La partie apicale de l’édéage, comprimée dorso-ventralement ainsi que l’apex du style, triangulaire et dilaté, sont deux caractéristiques morphologiques qui per- mettent Videntiücation de cette espèce. Sur Alnus glutinosa Elle a été trouvée dans la région de Turin (ltalie), de sorte qu’elle peut se trouver en France. '
28 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I GEN. OSSIANNILSSONOLA CHRISTIAN, 1953 Ossiannilssonola callosa (T heu, 1886). Sa distribution est plus large que celle qui a été signalée par RIBAUT puisqu’elle a été récoltée à Jersey. — R1 : 89. GEN. EDWARDSIANA ZACHVATKIN, 1929 Compte-tenu de la synonymie entre avellamze et staminata (voir ci- dessous), on dénombrait 19 espèces dans ce genre en 1936 auxquelles on adjoindra E. têïsa que RIBAUT a ajoutée en 1952. Quatre espèces nouvelles ont été signalées depuis lors et quatre autres sont susceptibles d’être trouvées un jour. Il s’agit de platanicola Vid.; rhodophila Cer.; msaesugans Cer.; smreczynskii Dwora.; lcmternae Wagn.; ishidai Mats.; helva Arz.; sardoa Arz. Les deux dernières espèces, qui me sont inconnues, ne sont pas incorporées dans le tableau ci—dess0us. Pour comprendre le tableau ci-dessous, on se reportera aux dessins de RIBAUT et aux planches qui se trouvent dans ce livre. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Elytres avec des marques délimitées d’un brun noir .............................................. 2 —. Elytres sans marques sombres bien délimitées ........................................................ 3 2. « Une large bande brun-noir tout le long de la suture clavo-coriale qui en parcourt à peu près le milieu » (R1 : 101, fig. 230) ................................ geometrica Schrank -. « Deux plages brun-noir dans le clavus, l’une couvrant toute sa moitié distale, l’autre garnissant largement l’angle scutellaire, ces deux taches communiquant le plus souvent entre elles le long de la commissure et formant alors une bande profondément encochée sur son bord externe » (R1 : 99, fig. 225) ........................ ............................................................................................................ gratiosa Boheman 3. Edéage avec une seule paire d’appendices à l’apex ................ avellanae Edwards -. Edéage avec plus d’une paire d’appendices à l’apex ............................................ 4 4. Edéage avec un nombre impair de branches (3 ou 5) .......................................... 5 -. Edéage avec un nombre pair de branches (4 ou plus) .......................................... 7 5. Trois appendices : une paire latérale longue et grêle et un appendice unique dirigé vers l’avant (R1 : 95, fig. 214) ...................................................... spinigem Edwards —. Cinq appendices ............................................................................................................ 6 6. Tiers apical de la tige à bords parallèles en vue de profil (R1 : 95, fig. 209). « les trois appendices antérieurs assez longuement coalescents à leur base, le médian est plus court, comprimé latéralement et dirigé perpendiculairement à |’axe de l’édéage » (R1 : 95, fig. 211) ............................................ crataegi Douglas ——. Tiers apical de la tige à bords non parallèles en vue de profil. Présence d’un renflement sous les appendices (pl. 126, fig.c) ........................ msaesugans Cerutti 7. La paire latérale est filiforme et courte (R1 : 91, fig. 195 et 94 : 205) .............. 8 —. La paire latérale est différente .................................................................................... 9 8. La paire antérieure est en ogive (R1 : 9I, fig. 196) ................ avellanae Edwards
GEN. EDWARDSIANA 29 —. La paire antérieure forme un angle aigu en vue supérieure (RI : 94, fig. 206) .. ............................................................................................................ nigriloba Edwards 9. En vue latérale la paire antérieure est large, en forme de bec de toucan (pl. 127, fig. a) .................................................................................. smrecqvnskii Dworakowska —. Les appendices ont une autre forme .... . ................................................................. 10 10. Les deux paires d‘appendices sont simples ........................................... . ................ II —. Une paire d`appendices, au moins, est branchue .................................................. I2 11. Les quatre appendices sont lamellés et puissants, disposés dans un plan presque perpendiculaire à la tige de l`édéage qui est comprimée en une lame large (R1 : 92, fig. 197) ................................................ . ....................................................... rasae L. —. Les quatre appendices sont longs et grêles, non situés dans un plan presque perpendiculaire à la tige de l’édéage qui est moins large que celle de l’espèce précédente (R1 : 94, fig. 201) ........................................................ salicicvla Edwards I2. Les deux paires d’appendices sont branchues ........................................................ I3 -. Une seule paire d’appendices est branchue .......................................................... 15 I3. « Le rameau antérieur de la branche latérale (RI : 104, fig. 250a) est dans le prolongement du tronc commun de celle-ci » .......................... bergmani Tullgren -. « Le rameau antérieur de la branche latérale (RI : 106, fig. 253a et 256a) se raccorde angulairement au tronc commun de celle-ci » ...................................... 14 14. « Rameaux des branches antérieures peu ou pas divergents entre eux, 1`externe ‘ est incurvé dans le même sens que l’interne et porte sur son bord dorsal un ramuscule de dimension très variable, réduit quelquefois à une dent ou même un talon » (R1 2 106, fig. 254 et 257) .......................................... hippacastani Edwards -·, « Branches antérieures longuement coalescentes entre elles à leur base, divisées en deux rameaux dont 1’externe prend naissance avant que 1’interne ne se soit séparé de celui du côté opposé (R1 : IO6, fig. 252); dans une vue latérale, ces deux rameaux se montrent incurvés l‘un vers I`autre » (R1 : 106, fig. 251) .................... ............................................................................................................ Iethierryi Edwards 15. En vue latérale, la tige de I’édéage forme une lame large (R1 : 97, fig. 217) ...... .............................................................................................................. Iamellaris Ribaut -. En vue latérale, la tige de l’édéage est moins large, au moins dans sa moitié apicale (R1 : 99, fig. 226) ........................................................................................,............... 16 16. Branches latérales flagelliformes longues, « grêles et ondulées » (R1 : 103, fig. 243) et (pl. 128, fig.b) ..........,............................................................................................... 17 —. Branches latérales n`ayant pas cet aspect .............................................................. I9 17. « Branches latérales très sinueuses dirigées d’abord vers I‘arriére». Tige de l`édéage avec un renflement sous les appendices (R1 : 103, fig. 237) .................... .................................................................................................................. jlexuosa Ribaut —. Branches latérales ayant un aspect différent .......................................................... 18 18. « Branches latérales à peine sinueuses, situées dès leur base dans un plan parallèle à I‘axe de l’extrémité de l’édéage». Tige de I'édéage sans renflement sous les appendices (R1 : 103, fig. 240) ................................................................ jlavescens F. —. Les branches latérales obliquent vers l’extérieur à leur extrémité (pl. 128 : fig.b). Les branches antérieures restent parallèles à I‘axe de la tige au contraire de celles de l’espèce précédente qui s`en écartent ...................................... rhodophila Cerutti I9. Les six appendices se trouvent sensiblemement dans un même plan perpendicu- laire à la tige, en vue de profil (RI : 99, fig. 228) .................. prunîcola Edwards -. Les appendices sont disposés différemment .......................................................... 20 20. Six courts appendices, les branches latérales sont plus courtes que les autres (R1 : IOI, fig. 233 et 236) ............................................................................ plebeja Edwards -. Appendices plus longs ................................................................................................ 21
30 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I 21. « Branches antérieures fortement incurvées vers le dos, plus ou moins récurrentes à leur base; elles sont lamellaires, à peine coalescentesentre elles et se divisent à partir du milieu de leur longueur en deux rameaux dont l’interne est plus court et converge vers celui du côté opposé, tandis que les externes divergent entre eux » (R1 : 99, fig. 227) ................................................................................ diversa Edwards —. Branches antérieures n’ayant pas cet aspect ............,............................................. 22 22. Branches latérales sensiblement dans le prolongement de la tige ...................... 23 —. Branches latérales ne se plaçant pas dans le prolongement de la tige ............ 24 23. Tige de l’édéage subégale en vue de profil (R1 : 104, fig. 245). « Branches antérieures longuement coalescentes à leur base se divisant, dès quelles deviennent libres, en deux rameaux presque parallèles, non comprimés, incurvés vers l’inté- rieur >> (R1 : 104, fig. 247) ...................................................... candidula Kirschbaum —. « Bord antérieur de la tige fortement soulevé et carèné dans sa moitié basale (R2 : 456, fig. 1197). Rameaux des branches antérieures se détachant l’un de l’autre à angle très aigu » (R2 : 456, fig. 1196) ................................................ tersa Edwards 24. Dans une vue latérale « les appendices latéraux sont disposés presque perpendicu- lairement à la tige de l’édéage, les rameaux de la branche antérieure à extrémités convergentes dessinent une pince de homard » (R1 : 97, fig. 220) ........................ ............................................................................................................ frustmtor Edwards —. Appendices différents ................................................................................................ 25 25. Les six branches sont courtes. Présence d’un rétrécissement de la tige, juste sous leur point d’insertion (pl. 125 : fig.a et h). Les branches latérales forment sensible- ment un angle plat en vue antérieure (pl. 125, fig.g) .................... platanicola Vidano ——. Les branches sont plus longues. Pas de rétrécissement à l’apex de la tige juste sous leur point d’insertion. Les branches latérales forment un V en vue supérieure (pl. 130 : fig. b) .............................................................................................................................. 26 26. En vue de profil les branches latérales s`incurvent vers le dos; la longueur de la partie libre des branches antérieures est égale ou supérieure à celle de leur tronc commun (pl. 130 : fig. a) ................................................................ lamemae Wagner —. En vue de profil les branches latérales sont sensiblement droites; la longueur de la partie libre des branches antérieures est inférieure à celle de leur tronc commun (pl. 129 : 1ig.a) ................................................................................ ishidai Matsumura Edwardsiamz avellanae (Edwards, 1888) et stamimzta (Ribaut, 1931) sont considérées comme deux espèces différentes par OSSIANNILSSON (1981), mais sont regroupées par LE QUESNE (1981). Cette dernière opinion est également partagée par LAUTERER (I980 et comm. pers.), C’est cette seconde opinion que l’on retiendra ici. Paimpol (Côtes du Nord) le 25.VlII.198l, DE SACY rec. Sa distribution, de fait doit être assez générale, bien qu’on ne la connaisse pas encore du sud-est. — R1 : 92. Edwardsiamz rusae (L., 1758) (nec pteridis Dahlbom, 1850). Cette espèce est connue également de Corse où deux mâles ont été capturés par B. sur pommier à Ajaccio le l5.lX.l959, ainsi que des Hautes-Alpes et de l’1sére (d.G. & MEUSNIER, 1982). — R1 : 92. Edwardsiana rasae manca (Ribaut, 1936). Forme parasitée d’E. rosae. — R1 : 93.
GEN. EDWARDSIANA 31 Edwardsîamz salicicala (Edwards, 1885). Un mâle a été capturé à Pont-de·Oulles (Isère) dans une mégaphorbiaie, par d.G. & Meusnier le l9.Vlll.l9Sl. — R1 :93. , Edwardsîamz crataegi (Douglas, 1876) (= australis Froggatt, 1918; = fraggaiti Baker, 1925; = axyacamhae R., 1931). A noter que pour HAMILTON (l983a)fr0ggatti et crataegi sont deux espèces différentes et que celle qui est décrite par RIBAUT est froggatti. Beynes (Yvelines) le 7.IX.l98l, MEUSNIER rec. — R1 2 95. Edwardsiana lamellaris (Ribaut, 1931). Montfavet (Vaucluse), LABONNE rec., 1974. — R1 : 97. Edwardsîana frustrator (Edwards, 1908) (= salearis Ribaut, 1931 sec CH1NA 1943). RIBAUT (1936) ne la signalait que de la Haute-Garonne. ll a ajouté, en 1952, deux départements éloignés du premier : le Bas·Rhin et le Territoire de Belfort. B. l’a identifiée des récoltes de notre collègue Potrour, à Montfavet (Vaucluse), en 1972. Je la connais de Plovezec (Côtes-du-Nord), sur Orme, le 27.V1l.l980 , DE SACY rec., ainsi que de la région parisienne (Yvelines) Beynes, le 7.IX.l98l, MEUSNIER rec. et Behoust, sur Charme, CHEN rec,. Dans ce dernier cas, les insectes provenaient d’élevage, à partir de pousses de Carpinus ramassées le 29.1.1986, indiquant par là-même que la ponte a lieu dans les rameaux de cet arbre. ll est vraisemblable que l’espèce doit se trouver dans toute la France. —— R1 : 98. Edwardsîana gratiosa (Boheman, 1852). Les dessins de RJBALJT diffèrent sensiblement de ceux qu`en donne OSSIANNILSSON (1981 : 487). - R1 : 99. Edwardsianadiv¢rsa(Edwards,1914)(= * tridentata Edwards, 1926). Signalée seulement de trois départements du Sud·Ouest, cette espèce est plus largement distribuée car je la connais de la région parisienne: (Yvelines) Versailles, le 28.6.1977, d.G. rec. et Beynes, le 7.IX.l981, MEusN1ER rec,. Selon REMANE (comm. pers.) le peuplier et le chêne ne seraient pas des plantes-hôtes. Cette espèce est inféodée aux cornouillers : Camus mas et Camus sanguinea. —- R1 : 100. Edwardsianaprunîcala(Edwards, 1914) (= barbata Ribaut, 1931). Etablie par Cnam (1943) cette synonymie a été conservée par LE QUESNE (1981) et OssA~Nu.ssoN (1981). HAMILTON (1983a) maintient l’identitê des deux espèces, mais dans ce cas la plante—hôte doit intervenir en tant que caractère distinctif : barbara est signalée sur saules dont Sahir aurita alors que prunicola l`est sur Prunus spinosa, R damestica ainsi que sur Crataegus managyna. On traitera cette espèce au sens de LE QUESNE et OSSIANNILSSON. RIBAUT ne la connaissait que d’un département. Elle est, en fait, plus largement distribuée puisqu`elle est ' Spécimen parasite.
32 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I signalée de nombreux pays européens, mais elle semble toujours rare en France. Venouil (Vienne), dans la réserve naturelle du Pinail, au piège lumineux, en juin 1984, d.G. rec:. Cette cicadelle est attirée par la lumière car elle a été également capturée au piège lumineux à Pont-du-Casse (Lot et Garonne), le 5.VIll.l975, MARTINEZ rec., — R1 : 100. Edwardsiamz geometrica (Schrank, 1801). Montfavet (Vaucluse), Po1T©uT rec. 1972. Villar d’Arêne (Hautes-Alpes) et Chantelouve (Isère), d.G. rec., Ces localités permettent de conclure à sa distribution générale dans toute la France conti- nentale. — R1 : 100. Edwardsiana plcbeja (Edwards, 1914) (= divergens Ribaut, 1931 sec. CH1NA 1943). St Vincent de Tyrosse (Landes) Mourous rec., 1972, B. det., — R1 : 102. Edwardsianaflavescens (F., 1794) (= fatercula Edwards, 1908). A noter des différences entre les dessins de RIBALJT et ceux (YOSSIANNILSSON (1981 : 481). Sa distribution est plus large que ne l’indique RIBAUT car elle a été trouvée dans la région parisienne à Beynes (Yvelines) le 7.XI.l98l, MEUSNIER rec., Cette espèce arboricole est polyphage. On la rencontre non seulement sur charme mais également sur chêne, sycomore, hêtre, orme, érable. — R1 : 105. Edwardsiana candidula (Kirschbaum, 1868). Cette cicadelle n’est signalée que d’une commune de l’Aube. Elle doit exister beaucoup plus au nord puisqu’elle se trouve dans 1’île de Jersey. -— R1 : 103. Edwardsiana lethierryi (Edwards, 188]) (= var. plurispinosa Wagner, 1935). — R1 : 105. Edwardsiamz tcrsa (Edwards, 1914). Ribaut la signalait d’une seule localité: Chalou (Essonne). Dworakowska (1971c) a identifié un mâle, récolté à Dunkerque (Nord), par Horvath. Surtout sur 1’osier blanc Salix viminalis. — R2 : 454. Edwardsiana rhodophila (Cerutti, 1937). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 282. Edwardsiana platcmicola Vidano, 1961. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 279. Edwardsiana rosaesugans (Cemtti, 1936). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 281. Edwardsiana smreczynskii Dworakowska (1971c). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 282. Edwardsiana ishidai (Matsumura, 1932). Voir p. 285 Edwardsîamz lantemae (Wagner, 1937). Voir p. 286.
(IEV. L1.vv/WLIORIANA 33 Edwanlsiana helva Arzone, l975. La tige de l’édéage va en s`élargissant de l’apex vers la base; les branches supérieures des appendices apicaux sont recourbêes vers l’avant, les médianes sont larges en vue latérale. Les styles présentent une pliure vers l’apex comme chez E. platanicola, bien visible en vue latérale ou postérieure. Je n`ai pas représenté cette espèce que je ne connais pas. Signalée du Piémont, elle peut exister de ce côté-ci des Alpes. Sur Alnus glutinosa. _ Edwardsiana sardoa Arzone, 1975. Tige de l’édéage subcylindrique et sensiblement égale sur une grande partie de sa longueur; les appendices apicaux rappellent ceux d’E. platanicola en vue latérale mais ceux de la base sont plus contournés en vue dorsale. Cette cicadelle m`est inconnue et n`est pas représentée. Décrite de Sardaigne, elle pourrait faire partie des quelques endémiques de l`ensemble Cyrno-Sarde que l‘on connait. Sur Alnus glutinosa comme l’espèce précédente. GEN. EUPTERYCYBA DLABOLA, I958 Euptcrycyba jucunda (Herrich-Schâffer, 1833) (pl. 6). Pièces génitales non représentées par RIBAUT qui en a fait cependant la description écrite. .l’ai dessiné |’appareil sexuel du o' d’après un exemplaire capturé en Corse, sur Alnus sp. A noter que la disposition et la forme des taches du dessus de l’avant-corps sont suffisamment caractéristiques pour permettre son identification sans avoir recours à l’observation des pièces génitales. — RI : l08. GEN. LINNAVUORIANA DLABOLA, l958 Linnavuoriana sexmaculata (Hardy, l850) (= sexpunctata Fallen, l826). - Rl : l09. Lîrmavuariana decempuncmta (Fallén, l806). Versailles (Yvelines), le l6.IV.l980, d.G. rec. RIBAUT ne connaissait que des exemplaires capturés en Haute-Garonne à l800 m : elle présente donc une grande variation dans sa distribution altitudinale. Cette espèce, quoique répartie dans toute la région paléarctique occidentale, est distribuée très localement. — RI : ll0. GEN. FICOCYBA VIDANO, l960 Ficocyba fîcaria (Horvâth, I897). Montfavet (Vaucluse), confirmation par LABONNE rec. I974. Corse (conlirmation), B. & d.G. rec,. Son aire de
34 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I /) l r- ‘ · ,.; :i?«,,’ï‘ / U ~· »·’*h___”î x i'_"»È_ïî' G- ·~ ·j_·» ~ · ,— $@1 :.l';§§ » «\ ;£¢ ? . ,-.· ,‘ ‘·.x . I _ \«·‘ -.R \ È ~ l" J · ···· C d r> —-ï ¢ Pl. 6, Eupleijiqiba juczmda: a. extrémité de l`abdomen du d', vue latérale gauche; b. sternite prégénital, lames génitales, styles et connectif, vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche; d, édeage, vue postérieure; e. édéage, vue supérieure suivant la flèche. — Echelle = 0,lmm. — Original. . répartition est probablement identique à la distribution naturelle du figuier car je n’ai jamais pu la trouver sur les quelques arbres que j’ai explorés en région parisienne. A signaler un phénomène rare chez les cicadelles: la présence d’une dioécie obligatoire. Les hôtes primaires (hôtes d’hiver) sont représentés par plusieurs espèces du genre L0r1icem(Capril`oliacées) alors que l’hôte secondaire est Ficus carica (VIDANO, l960). - Rl : Ill. GEN. LINDBERGINA DLABOLA. l958 Synonymie : (Youngiada Dlabola, l959, qui est un sous-genre). Ce genre a été revu par LE QUESNE (1977). Dans cet article, l’auteur décrit également une nouvelle espèce pour la science: L. jerseyensis trouvée à
(IEN. EURHADINA 35 Jersey. La description de cette nouveauté a été faite à partir d’un mâle récolté en 1952,sur chêne, quoiqu`aucun autre exemplaire n’ait été trouvé par la suite. Son aspect extérieur est identique à celui de L aurovittata, dont il se distingue seulement par la forme de l’édéage. — RI : 112. Lindbergina aurovittata (D0uglas,I875) ( = pandellei Lethierry, 1878). Cette synonymie, acceptée par NAST (1987), implique une variation importante de la forme de l‘édéage qui ne me satisfait pas . Montfavet (Vaucluse), LABONNE rec., I974; Marcenat (Cantal), par nos collègues du laboratoire de Zoologie INRA-Rouen le 22.lX.1974; Versailles (Yvelines), d.G. rec., le 5.Xl.l976. Cette cicadelle doit remonter plus au nord-ouest puisqu`on.la connaît de , Jersey. —- RI : II3 et II4. Lindbergina locwî (Lethierry, I884) (= exomata Horvath, 1905). Je ne connais pas cette espèce qui n‘est pas représentée par RIBAUT, mais elle figure dans la note de Le Quesne (op. cit.), — RI : IIS. GEN. RIBAUTIANA ZACHVATKIN, 1947 Ribautiana ulmi (L., 1758). Espèce héliophile car deux fois plus abondante sur le côté ensoleillé d’Ulmus glabra que sur le côté à |’0mbre, CLARIDGE & al. (1981). —— RI : II5. Ribautiamz cruciata (Ribaut, 1931). Montfavet (Vaucluse), PoiTOUT rec. 1972, B. det,. Ghisoni (Corse) 5.X.l978, d.G. rec. sur Rubus sp,. Venouil (Vienne), dans la réserve naturelle du Pinail, au piège lumineux en juin 1984 d.G. rec., Cette dernière capture représente la distribution la plus septentrionale connue pour notre pays. Du fait de sa présence en Grande-Bretagne (dont l'î|e de Jersey) il faut s`attendre à la trouver à des latitudes encore plus élevées. en Bretagne par exemple. — RI : II6. GEN. ZONOCYBA VILBASTE, 1982 *Z0n0qyba büizsciata perrieri Ribaut, 1936. J’ai trouvé une 9 de cette variété, parasitée par un Dryinide, à La Vernère (Yvelines), IX. 1987. — R1 : 122. GEN. EURHADINA HAUPT, 1929 Eurhadimz untica Dlabola 1967. LE QLJESNE (1981) pense qu`E untica Dlab. est une forme géographique de Ioewi Then,I886. DwoRAr<©wsi<A (196921), estime que ' Doltétre considérée comme une forme et non comme une s. sp.
36 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I ce sont deux espèces différentes de sorte que les fig. 339 et 340 représentent E. untica alors que les fig. 341 et 342 me semblent illustrer E Ioewii OSSIANNILSSON (1981), en attendant la preuve de l’hypothèse de LE QuEsNE, maintient également la réalité des deux espèces. Pour lui, E umica Dlab.(= loewi sensu R,). On se rangera à |’opinion de DWORAKOWSKA et OSSIANNILSSON en acceptant les deux espèces : —. Branche postérieure de l’édéage, simple (R1 : I37, fig. 340) .............. untica Dlabola —. Branche postérieure de l’édéage, divisée (R1 : 137, fig. 342) .................... loewii Then Eurhadina untica Dlabola, 1967. Espèce présente en France sur le syco- more : Acer pseudoplatanus. Les deux exemplaires de Jersey que j`ai observés i et qui m’ont été aimablement communiqués par le Dr LE QUESNE ont leurs branches postérieures simples et sont donc à rattacher à untica. — R1 : 136. Eurhadîmz loewii (Then, 1886). Espèce plus méridionnale, elle est localisée en Europe du sud-est et ne doit pas se trouver en France (Remane comm . pers.), — R1 : 136. GEN. AGURIAHANA DISTANT, 1918 Une étude exhaustive : révision, description, diagnose, suivie d’une discussion du genre et des espèces est fournie par DWORAKOWSKA (1972 b). Les trois espèces que traite RIBAUT sont revues également par OSSIANNILSSON (1981 : 542-547). Aguriahana pictilis (Stâl, 1853). Espèce nouvelle pour la France. R. COBBEN a trouvé une femelle à Besançon, le 8.VlI.l959 sur Vaccinium. Cette espèce doit être très rare en France car, malgré mes recherches sur Vaccinium et Rhododendron, dans et autour du Parc nat. Ecrins, je ne l’ai encore jamais trouvée. — R1 : 137. GEN. EUPTERYX CURTIS, 1833 Dans une étude récente, STEWART (1986) a décrit les larves du 50 stade de 15 des 16 espèces britanniques du genre. L’auteur a donné également un tableau d’identification basé sur la chaetotaxie et la coloration. Il a retrouvé chez les larves la distinction par groupes d’espèces que Ribaut avait établie auparavant pour les adultes. Ces entités présentent soit une chaetotaxie, soit une coloration commune.
GEN. EUPTERIX 37 Eupteryx aurata (L., 1758). Se distribue préférentiellement sur les orties (Urtica dioica) qui poussent au soleil (CLARIDGE & al., 1981). Des expériences menées au laboratoire montrent que cette espèce choisit, pour se nourrir, des disques foliaires provenant de feuilles qui se sont développées au soleil. Les auteurs pensent que cette réponse est liée probablement à des variations anatomiques ou physiologiques de la feuille plutôt qu`à des variations microclimatiques. - R1 : 145. Euptcryx heydcni (Kirschbaum, 1868) (= ornata Fieber, l868 sensu Ribaut, 1936). Connue également des Hautes-Alpes : Lanchatra et col du Lautaret, d.G. & Msuswnaiz rec., Vl11.1980, ainsi qu`à Vallouise, V1lI.l978, Bour.ARo rec. Je l’ai capturée également à Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes), le 9.VlII.1985 à l700 m d’altitude. Espèce qui est donc présente jusque dans l’étage subaloin. Distribuée dans toute la France. Corse exceotée. — Rl : 148. Eupteryx uustrîaca Metcalf, 1968 (= nomen nudum pour Typhlocyba binolala Lethierry, 1874). ——— R1 : 149. Eupteryx sîgm1tipennis(B0heman, 1847). Vit sur Filipendula ulmaria. Le groupe artemisiae comprend deux espèces pour la faune paléarctique occidentale que l’on sépare comme suit, d’après DWORAKOWSKA, 1970c : —. Couleur foncière jaune—vert. Elytres avec une teinte bleuâtre et des dessins sous la forme de taches ............................................................ adspersa Herrich-Schâffer —. Couleur foncière jaune ocre. Elytres sans teinte bleuâtre, des dessins sous forme de bandes .................................................................................. ariemisiae Kirschbaum Euprezyx adspersa (Hcrrich-Schâffer, 1838) (= artemisiae sensu R., l936; = gallica Wagner, 1939 sec Dworakowska, 1970c). Redessinée par Dwora- kowska (1970 c). -— R1 : 151. Eupteryx arremîsiae (Kirschbaum, 1868) (= abrotani sensu R., 1936). Redessinée par DwoRA1<ows1<A (1970c). Cet auteur l’indique de France d’où, à ma connaissance, elle n’a pas encore été signalée. — R1 : 152. Eupteryx urticae (F., 1803). L`espèce est rediscutée par LE QUESNE & al. (1976). Les expériences menées par CLARIDGE & al. (op. cit.) sur E aurata et sur E. urticae montrent que cette dernière espèce, au contraire de la précédente s'installe sur les pieds (1,011165 qui se trouvent à l’ombre. Les réponses aux expériences menées au laboratoire confirment ce comportement. — R1 : 153.
38 CORRECTIONS ETADDITIONS AU VOLUME I Euptcryx immaculatrfvns (Kirschbaum, 1868). Ne vit pas sur ortie mais sur Lamium maculatum (Cerutti, 1939). — R1 : 155. Euptcrgvx qvclops Matsumura, 1906. Cette espèce a été récoltée en plusieurs endroits des Hautes-Alpes et d’Isère (d.G. & MEUSNIER, 1982), ainsi qu’à Puy-Saint-André (bergerie des Combes) et à Monetier-les—Bains (vers le Col d’Arsine), les 20-25.VIII.l984, d.G. rec,. Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes) le 9.VI1I.l985, d.G. rec., On la rencontre surtout dans les localités élevées. On doit la trouver également au niveau de la mer, dans le nord-ouest du pays puisqu’elle est signalée de Jersey . — R1 : 155. Eupteryx corsica Lethierry, 1876 (pl. 7). Appartient au groupe de E. urticae. Les pièces génitales du mâle ont été représentées pour la première fois par d. G. (1981). Long. o'; Q :3-3,2mm. Le mâle présente un aspect voisin de celui de la femelle. Chez les deux sexes, en effet, la plage claire antérieure du clavus est fusionnée, au travers de la commissure, avec celle du côté opposé. Les joues sont également entièrement noires. Une bande légèrement plus claire relie les deux antennes qui sont pâles. Le vertex possède trois taches de taille variable suivant les spécimens, qui peuvent fusionner entre elles. Le pronotum est ourlé d’un liseré noir plus ou moins irrégulier à sa partie antérieure et possède une bande médiane d’un brun roux avec deux taches plus sombres de part et d’autre (fig. g). . ci'. Partie antérieure de l’abdomen comme la fig. a. Tube anal fortement sclérilié dans sa partie ventrale. Le lobe du pygophore (1ig.b), avec un repli tourné vers l’intérieur. Connectif comme la fig. d. Styles avec une partie apicale longue, recourbée à son extrémité (1ig.c). L’édéage (fige et f) est ` intermédiaire entre celui d’E. urticac et celui d’ E. cyclops. ll présente de chaque côté de l’extrémité de la tige une petite expansion triangulaire moins prononcée que chez la première espèce citée, mais ses branches descendantes sont plus grandes et plus fortes. Les épines des branches supérieures sont au nombre de trois comme chez la seconde espèce mais elles peuvent parfois se subdiviser; elles sont toujours plus petites que chez cyclops. Cette espèce est une des rares qui soit actuellement endémique de l’ensemble cyrno-sarde. Sa distribution est très localisée en Corse car malgré la diversité de nos périodes et de nos lieux de prospection, nous ne la connaissons que de deux endroits : Ghisoni et au Col de Vergio sur Urtica urens, B. & d.G. (1978 et 1981). — R1 : 157. Euptcrgvx zelleri (Kirschbaum, 1868). Confirmation de son abondance dans la région méditerranéenne car nous la connaissons de nombreuses localités de Corse. Elle est signalée par Dw0RAK©wsKA (1972a), des Iles de Lerins (Alpes—Maritimes), ADAMCEWSKI rec., en juillet 1947. Elle remonte cependant bien haut vers le nord : Chantelouve (Isère); la région parisienne à Etrechy
GEN. EUFTERIX 39 ` ’ ali ; VJ-? fl '·¤•l`.',; V _" ` tk ,· &` ï ' ` }â;:’ _ fê. ’ ·» `zeî. . §_:§,§ï§‘ · ' — 4 il .··~ "` É LL:. ....... · r ,.r;î?” ` Xlài ¤. — ; 2 ·. *:1 rfv . · ' y , ; 1 il; . I un y “ i. ·.··. ._ vg_ IÀ ig i ··>· "’?'“""'t! `—"°"""}"'2` \‘lÈ:ã"g» ‘i‘*É =§·ë'_ · i` riz _· I, »·^ " ····' ’5 §(? ·*¤'~ .y d \ â 4: ` ’ si I a •· — • Pl. 7. Eupreqvx corsica : a, premiers segments abdominaux, vue dorsale; b, extrémité postérieure de l`abdomen; c. style droit. vue dorsale; d. connectif; e, édéage, vue latérale gauche; f. édéage, vue postérieure; g, avant·corps, vue dorsale. - Echelle = 0.lmm. — Original. (Essonne) et Poissy (Yvelines). Ces dernières distributions semblent les plus septentrionnales actuellement connues pour l’espèce. — R1 : 158. Eupteryx deœmnvtata Rey, l89l. Corse, B. & d.G. rec,. RIBALJT la signalait de la région méditerranéenne en débordant vers le sud—ouest. Elle remonte également vers le nord car je l’ai capturée dans la partie méridionale du Parc nat. Ecrins à Réallon (Hautes Alpes), |300m, le 27.VII.l984. — R1 : l59.
40 CORRECT10/vs ET ADDITIONS AU VOLUME 1 Euptergyx rostrata Rîbaut, 1936. Cette espèce se trouve dans tout le midi de la France car nous la connaissons de Corse où elle a été capturée à Ponte-Nuovo en juillet 1974 et 1975, sur menthe (Mentha sp). Je I’ai identifiée de récoltes provenant de Dauphin (Alpes de Haute Provence), sur marrube (Marrubium sp) en avril 1984. —- R1 : 163. Eupteryx amlalusiaca Ferrari, 1882 (= andalusica Fieber, 1884). Signalée des environs de Nice (Alpes-Maritimes) par Dworakowska (1972a), Adamc- zewski rec,. le ll.VII.l947. Rogliano (Corse), le l3.VIII.l975 , d.G. rec. Ces deux localités confortent l’hypothèse de Ribaut concernant la distribution de cette espèce dans la zone méditerranéenne. — Rl : 164. Eupteryx alticola Rîbaut, 1936 (pl. 8). (nec collina Flor,l861). . il I _ I i`| , =· O 1 · ·*···t- [mx- l · KW / Ã Q 9 I I, at _ . A . / * ~ j r A 0 ¤/ Pl 8 Ell[7I£’I'l \ UIIHOIII C a,lobe g2lUCl‘l€ du pygOphO['B. VUC POSÈÉFICUFCÃ Cdëïige. VLIC DOSICTICUTCÃ c. premiers segments abdominaux. vue ventralez dfédéage. vue latérale droite; e. édéage. apex; f. avant-corps. vue dorsale. — Echelle = 0.lmm. —— Original.
GEN. EUPTERIX 4l J’ai représenté de nouveau l’espèce, d’après un spécimen capturé par RIBAUT à Luchon (Haute Garonne), afin de confirmer la validité de ses illustrations. Dans un article de 1973, VILBASTE, signale la similitude entre la représentation qu`il donne du genitalia du lectotype qui se trouve dans la collection Flor, sous le nom de ijvphloqvba collina et les 4 dessins faits par RIBAUT pour décrire Eupterjm alticola (R1 :166, lig. 429-432). D’où la synonymie qu`il crée: collina Fl.= alticola R.. En comparant les dessins de RIBAUT et les miens à ceux de VILBASTE, je note les différences significatives suivantes entre les représentations de alticola et callinaz L` édéage de alticola présente un ensellement marqué au niveau de la base de la tige, qui n’existe pas chez collina (R1,fig. 429 et pl. 8, fig. d). Le socle qui s`articule sur le connectif est plus long . Les deux branches apicales, en vue latérale, se trouvent dans l’axe de la tige sans former un angle aigu avec celle-ci comme dans le cas de collina. Le diamètre de ces branches, de plus, est beaucoup plus faible que celui de la tige principale (R1,fig. 431 et pl. 8, fig. e). En vue latérale toujours, la branche la plus horizontale s`incurve vers le bas, alors que la branche verticale est tournée vers le haut. Vilbaste représente des branches qui vont dans la même direction et sous les appendices, le retrécissement de la tige est moins important chez alticola (R1, fig. 430 et pl. 8, fig. b) que chez collina. Les appendices du pygophore ne sont pas ressemblants, comparer à cet effet les figures Rl : 432 et pl. 8, fig. a, à la figure 27 : 3H in ViLBAsTE. Ces considérations font que je propose de maintenir alticola Ribaut, pour caractériser les spécimens du sud de la France par rapport à ceux des Pays Baltes. .l’ai également représenté les premiers segments abdominaux (lig. c) ainsi que l‘avant corps (fig. f). Eupteryx stachydearum (Hardy, 1850) et curtisiî (Flor, 1861). Sont considé- rées par certains auteurs comme synonymes : VILBASTE (1973), LE QUESNE & al. (1976), OSSIANNILSSON (1981). LE QUESNE estime que la grande variation continue de l’angle formé par les branches intérieures et la tige principale de l’édéage dépend de 1‘altitude ou de la latitude. DWORAKOWSKA (1972a) n‘accepte pas cette synonymie: lorsque l`angle est ouvert il s`agit de sta- chydearum; quand l’angle est rentré on a affaire à curtisii. Pour Dw0RA· K0ws|<A l’espèce représentée par RIBAUT serait donc curtisii. Autres caractères distinctifs d’après ce dernier auteur : —. TaclF postérieure du vertex chez stachydearum pratiquement toujours unique (ova e ou irrégulièrement semi-circulaire), alors qu`elle est double chez curtisii —. Taches frontales très petites ou absentes chez le mâle de stachydearum alors qu`elles sont généralement bien développées chez les deux sexes de curtisii. Dans ce même article DwoRAKOwsKA signale que l’on trouve uniquement stachydearum en Europe du Nord, dont la Grande-Bretagne, alors qu‘en Europe centrale les deux espèces coexistent et que curtisiîdomîne plus au sud. Dans la liste des exemplaires que cet auteur a examinés figurent deux mâles et deux femelles de la collection HORVATH, provenant de Lille dont la latitude se trouve plus proche de celle de l’Angleterre que de celle de l’Europe centrale.
42 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I On suivra ici l’avis de Dworakowska et celui de Remane (1987), en acceptant la réalité des deux espèces : stachydearum et curtisii. Cette dernière espèce peut être considérée comme nouvelle pour la France, mais ne figure pas sur la carte de distribution n° 3, récapitulative des Typhlocybinae nouveaux pour notre pays. Je la connais de plusieurs localités de Corse. —— R1 : 166. Eupteryx floridu Ribaut, 1952 (= collina sensu Ribaut, 1952 sec. VILBASTE, 1973). Cette espèce est caractérisée par la nervure radiale de son aile antérieure qui pénètre (pas toujours) profondément en forme de coin dans la tache postaérale et par la forme de son édéage. Les localités indiquées in R1 : 168 doivent être corrigées car, comme le supposait RIBAUT, les exemplai- res de FLOR signalés de Marseille appartiennent probablement à E. zelleri Kirschbaum, alors que ceux de Montpellier sont sûrement des représentants de E. melissae Curtis. Cette correction apportée il ne reste plus que deux départements où 1’espèce était connue en 1936 : Haute-Garonne et Tarn. J ’ ai capturé quelques individus dans la région parisienne : à Versailles (Yvelines), en août 1976 et septembre 1977. —— R1 : 167. Eupteryx schuleri Ribaut, 1952 est classée dans le groupe melissae par DWORAKOWSKA (1981). J’ai capturé des individus en Corse, dans la vallée du Tavignano le 7.X.l978 et à Cagnano (Cap Corse) en juillet 1978 et 1980, ainsi qu’à Sartène le 5.X.l98l. Cette espèce semble donc bien distribuée dans l’île. — R2 : 456 . Eupterjyx calcarata Ossiannilsson, 1936 (pl. 9). Je n’ai pas représenté l’extrémîté de l’édéage en vue postéro—distale, qui figure chez R1BALJT (R2 : 460, fig. 1206). Cette espèce semble très rare, ou à tout le moins localisée, en France quoique RIBAUT la signale de trois départements éloignés géographiquement les uns des autres. J’ ai capturé un mâle à Crots (Hautes-Alpes), à la périphérie du Parc nat. Ecrins, le 21.VII.l984. DWORAKOWSKA (1972a), indique que deux mâles ont été trouvés à Paris le 2l.1X.1896, in coll. G. Enderlein. — R2 : 454. Eupteryx ribauti Dworakowska, 1972. Appartient au groupe zellerf Décrite de Yougoslavie, cette cicadelle qui n’est pas représentée ici, a été trouvée dans le nord de l’Espagne par le Professeur REMANE. ll se peut donc qu`on la trouve en France, dans certains départements circumméditerranéens. Eupteryx genestieri Meusnier, 1982. Espèce nouvelle pour la France, voir p. 287.
GEN. ZYGINELLA 43 4 r' V . ~ p à ,.\ I a B Q ' E I Pl. 9 . Eupierjvx calcaram : 2, édéage. vue latérale gauche: b. style droit, vue dorsale; c, premiers segments abdominaux; d et e, apophyse du lobe gauche du pygophore, vue interne. — Echelle ¤ 0,lmm. - Original. GEN. ZYGINELLA LÉW, I885 Redescription du genre et des espèces par Dw0RA1<owsi<A (l969 b). Zygimella pulchra Lôw, 1885. La pigmentation alaire ne ressemble pas toujours à celle qui est signalée par Ribaut. Le scutellum peut être entière- ment rouge, comme le clavus. Cette coloration ne se répercute pas sur celle dCS élyU'€S qlll peut Bppâlftüîllf EUX l`Ol'lTlCS Iypiül €t müfiüühüë.
44 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I \` (\\ `;,;;¢5·,;,_i;E·;· ai _ J9 / ( ln ,« · l [fl `vl" : ~ î` ';—·Éf ` \_ î · _" Il l / l‘\\ I: ,'—L Ii "r »-'·1.·,, j ll ( l " A, ,. .. """`——~ ( 1 l ` ol I ‘ ” ; /" Cy l,l l XX pu / ¢;/ (1 if ( ( ( · l' ( ( (l jl ll C ( (ll l At ( (ll lr l ( V} ( (» rl » ,/ Ml ( [ij (lg g ( L , , ll ly ,' 4 la ;' ( ( I' 6; X ’ rg/(l (4;% il J /:4/ jf xi il ¢// o [ ï *' ( ‘ * ir X/« ( / ( ` ( ’ \\ \ ” ln L b , a ( Pl. IO. Ziginellapulchraforma mariannae za, élytre droit d’un c5' zh. elytre droit d’un autre d ;c, pre- mierssegments abdominaux,vue ventrale. — Echelle = 0.lmm. ———Original. Zyginella pulchra forma mariannae (pl. 10). Elle varie de la forme typica par les caractères suivants de pigmentation des élytres : - absence de trait noir oblique en arrière de l’aire cireuse, chevauchant les cellules subcostale et radiale. — pas de trait noir sur la nervure apicale transverse externe, ni à mi-longueur dans la cellule apicale externe. — pas de plage noire sur le clavus, tout au plus un léger rembrunissement. —- comme dans le cas de Z. p. graefei Melichar, l90l présence d’une tache noire dans la cellule subcostale (chez graejfei les autres taches sont présentes également). — cette tache noire à l'extrémité de la subcostale est très importante mais de forme variée. La cellule subcostale possède, un peu au-dessus, un trait noir épais qui peut déborder sur la cellule radiale (fig.a et b). — la tache noire dans la cellule apicale triangulaire est généralement plus petite que chez Z. p. pulchra . -— les cellules apicales sont parfois entièrement claires, mais elles peuvent être aussi fortement enfumées. Comme dans le cas de Z. p. graejîei cette pigmentation ne concerne que les mâles. .l’ai représenté les premiers segments abdominaux (fig. c).
(IE V. E 'LIPOASC4 45 RIBAUT signalait cette espèce seulement de deux départements du sud- ouest. Je l‘ai identifiée de la région parisienne, à Versailles (Yvelines) au lieu dit Les Matelots. D’assez nombreux individus récoltés de mars à novembre ont permis de décrire les variations indiquées ci—dessus. Ces formes sont présentes simultanément, au même endroit. —— Rl : l7l. · GEN. EMPOASCA WALSH, 1862 Ce genre est actuellement subdivisé en deux sous-genres : (Kybos) et ( Empoasca). TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 11 et 11 bis ) I. Vertex à bords antérieur et postérieur sensiblement parallèles. Lames génitales ayant subi une torsion de 1800 ..................................................................,. (Kyhm) 2 -. Vertex plus long au milieu que près des yeux. Lames génitales ne présentant pas de torsion ....................................................................................,........... (Empoarca) f5 2. Tige de l`édéage sans appendices partant de sa base (fig. i) ................................ 3 —. Tige de l`édéage munie d`une paire d`appendices partant de sa base (fig. g) ..6 3. Elytres avec une bande brune le long de la commissure ...................................... 4 —. Elytres sans bande brune ............................................................................................ 5 4. Apodèmes du 30 tergite courts (fig. j). (Vit sur Salix purpurea) ...........,.................. ......................................,..................................................................... rufescens Melichar —. Apodèmes du 30 tergite aussi longs que larges (fig. l). (Vit sur de nombreux Salix) ...................................................................................................... bulleri Edwards 5. Apodèmes du 30 tergite étroits et bruns; les apodèmes du 20 sternite sont bien développés, atteignant le 50 segment abdominal et sont aussi larges à leur base qu`à leur extrémité (fig. b). (Vit sur Populus tremulae) .................. populi Edwards —. Apodèmes du 30 tergite très étroits et clairs; les apodèmes du 20 sternite sont plus courts.atteignant le 40 segment abdominal et sont plus étroits à leur extrémité (fig. e). (Vit sur Populus nigra et P.nigra iralica) .......................... abstrusa Linnavuori 6. Appendices de I’édéage presque parallèles entre eux (fig. n) ou formant un angle aigu (fig. 0) .................................................................................................................... 7 —. Appendices formant au moins un angle droit entre eux .................................... l0 7. Apodèmes du 20 sternite très petits (fig. p) ...........................,................................ 8 —. Apodèmes du 20 sternite au moins aussi longs que larges (fig. q) ...................... 9 8. Appendices de |’édéage bien parallèles à la tige (fig. n) ........ smaragdula Fallén -. Appendices de l’édéage formant un angle aigu en vue postérieure (fig. o) .......... .................................................................................................................. stmbli Wagner 9. Appendices de l`édéage étroits à l`apex (fig. g) .......... Iuda Davidson & DeLong -. Appendices de l‘édéage larges, tronqués à leur extrémité (fig. r) .......................... .................................................................................................................. digirata Ribaut l0. Appendices de l’édéage et (ou) édéage lui-même muni(s) de saillies (fig. c) .. Il —. Appendices de l‘édéage sans saillies, l`édéage présentant seulement des papilles ......................................................................,................................................... I2
46 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I ï ; ff; î l = ,11 i 1 ·a·. ‘ 1 · ' 2 z ~_ \ *1 ' . 1 . \ . ^* b /.1 \` [ 1 ,A.j 25 ,1 · \\ ‘ *r.;:3ü;é’— U Al 4 "i:::;; " · ` ".(·:.:·- /1 ‘ ‘ “¤ ‘>:;1%~} I / I I 1 c 1 ' ~ ‘ 1 1 \ \ \\ ' 1 \$` · I `I ‘ h I l I a , -J " 1"·'*···-·--- ,.. ···-·"" \ ' ( 1 ‘ FI ' · I I ' [ \ `I ` \j I I ' ,» ’ " ` - ' ` ~ 1 " '¢?v~’·‘*- 'É "·—t·: / I ` 1 'I I I I II I __' I N `zt Em-~ Ã-ln I-"._. ll ·î *%?.»·ë··'·L~Z#>‘ -· ‘ 1; .' 5·âv*e`#뢗 -———· ‘· · · ·· 1 1 ~ _ ,;;.»·1__ *-,‘î.'_1·,:I;l.=_ ` I- .... Ã.·î‘Ãî€'·ë Ã- - · · -- -·`I3ïÉî`î Ã? -···· -J : ` Q k
GEN. EMPOASCA 47 II. Saillies seulement sur l’arrière de la tige de l’édéage (fig. h) .................................. .................................................................................................. srrigilyera Ossiannilsson —. Saillies également sur les appendices (fig. c) .................................. perplexa Ribaut I2. Appendices de l`édéage larges, tronqués à leur apex (fig. a) ............................ I3 -. Appendices étroits à leur apex (fig. zb) .................................................................. I4 I3. Apodèmes du 20 sternite petits, atteignant seulement la moitié antérieure du 40 segment abdominal (fig. m). Corne anale sans prolongement long et fin (R. : 469) ............................................................................................ mucronata Ribaut —. Apodèmes du 20 sternite bien dévéloppés, atteignant presque l'extrémité du 50 segment abdominal (fig. k). Extrémité des cornes anales fines (pl. II7; fig. c) ........................................................................................................ verbae Zachvatkin I4. Apodèmes du 20 sternite longs, atteignant l‘extrémité du 50 segment abdominal ou le dépassant (fig. d) ......,......................................,.......................... virgator Ribaut -—. Apodèmes du 20 sternite plus courts , atteignant seulement la moitié antérieure du 40 segment abdominal (fig. f`) ...................................................... cafvcula Cerutti I5. Comes anales recourbées et orientées vers l’avant (fig. a) ................ vitis (Gôthe) —. Comes anales sensiblement droites et dirigées vers l’avant (fig. y) ou recourbées et dirigées vers l‘arrière (pl. IIS; fig. a) .................................................................. I6 I6. Comes anales droites, sensiblement pointues, dirigées vers l’avant. Appendice des lobes du pygophore évasé avant l’extrémité (fig. s) ............................ apicalis Flor —. Comes anales émoussées, recourbées et orientées vers l`arrière ........................ I7 I7. Appendice des lobes du pygophore assez court, remontant peu le long de leur bord postérieur (fig. t) ................................................................................................ I8 —. Appendice plus long, remontant le long du bord postérieur des lobes (fig. w) .. ........................................................................................................................................ I9 I8. Partie préapicale de I’appendice des lobes élargie (fig. u) ...................................... .................................................................................................. punjabensis Singh-Pruthi —. Partie préapicale de I’appendice non élargie (fig. t) ........................ alsiosa Ribaut I9. Extrémité de I’appendice des lobes du pygophore évasée (fig. v) .... ajfïnis Nast —. Extrémité de I’appendice non évasée (fig. x) ............................................... , ........ 20 20. Appendice des lobes du pygophore se terminant en pointe (fig. w) ...................... .................................................................................................................. decipiens Paoli —-. Présence dorsalement, sur l’appendice, d’une petite dent (dont la position peut légèrement varier d’un individu à l‘autre), au début du dernier tiers de sa longueur (fig. x) .................................................................................................. pteridis Dahlbom Pl. ll . Empoasca : Tableau d`identificati0n 2 a, mis, bloc anal; b. populi, premiers segments abdominaux; c. perplexa, édéage, vue postérieure; d, virgaton premiers segments abdominaux; e, absirusa, premiers segments abdominaux; I'. cuficula. premiers segments abdominaux; g, luda. édéage, vue latérale gauche; Ii, strigrlïera. édéage, vue latérale gauche; I, nyfesœns, édéage. vue latérale gauche; j, mfescens. premiers segments abdominaux; k. verbae. premiers segments abdominaux; I. butleri. premiers segments abdominaux.
48 c01<1zEcr10Ns E7 ADDITIONS ,411 VOLUME 1 . ' " U ia 1" ~ _ , »¤‘ I " ' lr L;} rx ) , ,·_’ÉIÃ' " 1 ` 1 5 ..° .\_]..e ·î I ,/ `````' `'-- _!`ï gl ll, ` '*'·-·Q·'·_~É `(Lj I ( 1;*};:- "hï `_ É I" I "\ S 0 1 [È; 13% _ `~>·;` lâxiî · _ _ - - _ _ , J` A ‘1!"·————--Q'Ã_----"`·"' I »——\ P “ » V / r · À ,: . A xl ` `:È‘I;z.·« :·‘îî`à -· 1ÉÉ‘_;-sr r X', `·;<;È:}?_ j`1i·€?à àîîîîgi ,·' . .;l%: _;-__“.r \1;_ë·. —·;.l1. ` " ’» · U v W X A > — «'î`È>—;' Z a É,î'_"îî‘îf ZI:
GEN EMPOASCA 49 SUBGEN. KYBOS FIEBER, 1866 Le sous-genre a été discuté plusieurs fois par DwoRAt<owst<A, en l976(a) et I977. Sa caractéristique principale réside dans le fait que les lames génitales ont subi une double torsion vers l’extérieur, de sorte qu‘elles sont retournées de plus de 1800. Ce phénomène se rencontre seulement chez les spécimens morts et secs. Cette torsion est bien visible chez les individus qui n`0nt pas été préparés dans la potasse. Suivant les regroupements opérés par Dw0RA· l<owst<A (op. cit.), les espèces françaises (ou susceptibles de l’être) sont placées dans 3 groupes : (K.) smaragdula; (K.) mucronata; (K.) butleri. Groupe de E. (K.) smaragdula Ce groupe comprend : smaragdula (Fall.), slrobli Wagn., Iuda Dav. & DeL., digitara R. et calvcula Cer. ll est caractérisé par une coloration du corps plutôt sombre, avec les cellules apicales des élytres enfumées. Apodémes dorsaux pigmentés et distincts, apodèmes sternaux courts ou non développés. Empoasca (K) digitata Ribaut, 1936 (pl. 12). Les individus de la collection RIBAUT ont disparu. A la localité-type signalée en 1936, Gréoux (Alpes de Haute-Provence), il en ajoutait une seconde en 1952, Albi (Tarn) et donnait le saule, Salix, comme plante—hôte. Cette cicadelle ne semble pas avoir été signalée depuis par d’autres entomolo- gistes, de sorte que DwoRAl<owst<A (I977) a représenté les pièces sexuelles de l’holotype qui se trouvent encore sur le montage préparé par Ribaut et qui est conservé au MNHNP. .l’ai illustré cette espèce, de nouveau, afin d’aj0uter les pièces que son identification nécessite actuellement et que RIBAUT n`avait pas figurées. Les appendices du tube anal présentent une extrémité fine mais relativement courte (fig. a et g). La partie apicale des styles n`est pas épaissie dans sa partie dentée mais celle-ci n`est pas très fine (fig. b). Les apodèmes du 3° segment abdominal sont bien développés et colorés, les apodèmes du 2° sternite sont un peu plus grands et atteignent le milieu du 40 sternite (fig. e). Les appendices des lobes du pygophore sont simples, sans vraies sculptures (fig. f). L' édéage est conforme aux dessins de Rttmur (fig. c et d). Un mâle a été capturé à Monetier-les-Bains (Hautes-Alpes) sur Salix sp., le 24.VI11.I980. Quelques individus ont été récoltés par la suite, dans le Parc des Ecrins : les Crots et Reallon, en août l984, d.G. rec,. Cette espèce, connue de France uniquement, est très localisée et son aire de répartition limitée. - R1 : 178. Pl. llbis.Empaasca: Tableau d`identification (suite): m. mucronata, premiers segments abdo- l'|’1ll"l&UX: II, Slîlüfügdulü, édéage, VLIC pOS1él'i€Ul'€: 0, Sffûblf, édéage, VUC pOSlCI'i€U|'€Ã P, Slïübü, premiers segments abdominaux; q, digttala, premiers segments abdominaux; r, digitata. édéage, vue latérale; s, apicalis, appendice du bloc du pygophore; t, ulsiosa. appendice du lobe du pygophore; u, punjabensis, appendice du lobe du pygophore; v, af/ïrtis. appendice du l0b¢ du pygophore; w, decipiens. appendice du lobe du pygophore; x, preridis, appendice du lobe du pygophore: y, upiwlis, corne droite du tube anal; za. verbue, édéage. vue latérale gauche: zh. caltcula, édéage. vue latérale gauche. — d‘aprés RtaAuT, DwrmAt<0wsKA et original.
50 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I l ` l t ° E . .: àjm l É. Pl. 12, Empoavca (Kvbosj dzgitaia ; a. corne anale gauche; b, extrémité des styles; c. édéage, vue latérale gauche; d, édéage, vue postérieure; e, premiers segments abdominaux; f, appendices du pygophore; g, corne anale droite d’un autre individu. — Echelle = 0,lmm. — Original. Empoasca (K.) strobli Wagn., luda David. & DeL. et calycula Cer. (voir description plus complète p. 264) ne sont pas encore signalées de France. Elles diffèrent les unes des autres par les caractères suivants : Empoasca (K) strobli Wagner, 1949 (pl. ll5). Apodèmes abdominaux comme chez smaragdula (fig. a). Partie apicale des styles en forme de crochet, avec un épaississement au milieu de leur partie
GEN. EMPOASCA 51 denticulée (fig. e). Appendices de l’édéage divergeant légèrement en vue postérieure (fig. g). Voir p. 266. Empoasca (K) Iuda Davidson & DeLong, 1938 (pl.1 13). (= berulicola Wagner, 1955). Cellules apîcales des ailes antérieures à peine enfumées. Apodèmes sternaux petits mais distincts, apodèmes dorsaux légèrement plus grands que ceux de smaragdula et strobli (fig. a). Extrémité des styles droite mais présence d’un épaississement au milieu de la partie dentée (fig. g). Voir p. 264. Empoasca (K) cabvcula Cerutti, 1939 (pl.1 I4). Apodèmes sternaux très courts et apodèmes dorsaux courts (fig. a). Appendices du tube anal élargis avant leur extrémité (fig.d). Plusieurs saillies à l’extrémité des appendices du pygophore (fig. c). Style épaissi au milieu de sa partie dentée (fig. b). Tige de l‘édéage presque droite, avec de petites dents sur son bord postérieur (fig. e). Extrémité des appendices de 1’édéage de forme variable : lamellée, pointue, tronquée ou ronde; ils sont plus fins que la tige, en vue postérieure, et forment à peu près un angle droit (fig. f). Voir p. 265. Groupe de E. (K.) mucronata. Ce groupe comprend : mucronata strigilüëra Oss.; perplexa R.; verbae Zachv.; virgator R., Toutes ces espèces (à l’exception de la quatrième) ont été signalées de France par Ri¤AuT en 1936 et 1952. Coloration du corps légèrement plus claire que celle du groupe précédent. Apodèmes abdominaux généralement bien développés. Empoasca (K) mucromzta Ribaut, 1933. Deux mâles ont été trouvés à Villar d’Arène (Hautes-Alpes) près de la localité-type, le 24.VIII.l980, sur Populus tremulae L.; d.G. & MEUSNIER, 1982. Empoasca (K) perplexa Ribaut, 1952. L’auteur l’a décrite sans la repré- senter. Dans l’article de 1976 (dont je rappelle que je me suis grandement inspiré ici pour traiter le sous-genre), DwoRAi<0wsKA signale cette espèce de Pologne et la décrit brièvement à partir, semble-t-il, des textes de RIBALJT, MmAEv (1963) et GUNTHART (1974). Je n’ai pas pu retrouver d’individus se rapportant à cette espèce dans la collection Ribaut. Une caractéristique paraît intéressante: apodèmes du 2° sternite abdo- minal courts ne dépassant pas le bord apical du troisième sternite . —— R2 : 459.
52 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Empoasca (K) strigilüfera Ossiannilsson, 1941 (pl. 13). Appendices du tube anal étroits, effilés puis s’élargissant et se rétrécissant brusquement en un fin diverticule terminal (fîg.d). Tige de l’édéage presque triangulaire dans sa moitié apicale avec de nombreuses papilles autour du gonopore (fig. b). Cette partie de l’édéage est plus large que la basale en vue arrière (fig. c). Les apodèmes du Zosternite abdominal peuvent atteindre le bord arrière du 40 sternite (fig. a), mais ils sont souvent plus courts. Styles à extrémité droite, non épaissis dans leur partie dentée (fig. e), appendice des lobes du pygophore comme les fig. f et g. Deux générations par an. Sur Salix caprea L,. — R2 : 459. "°"‘ ·¤'~¤e:0%·¤wmmsr#3·‘”°=b°¤z Q t :=.· â Pl. 13. Empoasca (Ktbos) strigilzfera : a. premiers segments abdominaux; b. édéage, vue latérale gauche; c. édéage, vue postérieure; d, corne anale; e, style, extrémité; f, g, apophyses du pygophore. — D`après DWORAKUWSKA. Empoascu (K.) verbae Zachvatkin , 1953. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 267. Nota : Pour séparer les trois espèces : strigilyfera, perplexa et calycula on pourra utiliser les critères suivants, proposés par Dw©RA1<0ws1<A (l976a). En vue latérale : ——. tige de l’édéage large et triangulaire : strigilïera. —. tige de l`édéage large et arquée : perplexa. —. tige de l’èdéage étroite et droite : calycula.
GEN. EMPOASCA 53 En vue postérieure : —. tige de l’édéage élargie subapicalement : strigilifera. —. tige de l’édéage avec des excroissances lamelliformes : perplexa. -. tige de l’édéagc eflilée 2 calvcula. Empoasca (IL) virgator Rîbaut, 1933. Cette espèce doit se trouver dans toute la France car RIBAUT a ajouté différentes localités en 1952. Je l’ai trouvée à Loulans—les-Forges (Haute-Saône), en septembre 1974 puis Versailles (Yveli- nes) en novembre 1976. - R1 : 180. Groupe de E. (K.) butleri Ce groupe comprend : butleri Edw.; populi Edw.; rufescens Mel. et abstrusa Lnv. .« Couleur foncière blanchâtre ou vert clair. La pilosité basale des lames génitales contient des soies non sensorielles quand la marge est fortement incisée, comme dans le cas de populi. Tige de l’édéage sans appendices, semi membraneuse, non pigmentée, avec des ornementations papilleuses sur sa partie postérieure (pl.l5, fig. f). Appendices du tube anal arqués, eflilés. Appendices du pygophore munis de saillies sclérifiées (pl. l5, fig. d). Apodèmes abdominaux bien développés (pl. l5, fig. a) ». Empaasca (IC) rufescens (Mclichar, 1896) (= butlerî R1 partim.). N’est pas une variété de E. (K.) smamgdulus (Fallen, 1806), mais une espèce distincte. Elle est très proche de E. (K.) butleri Edwards, 1908. On peut les séparer par un caractère facile à observer : —. rembrunissement à l’apex de la cellule cubitale des élytres, de forme triangu- laire .................................................................................................... rufesœns Melichar -—. rembrunissement irrégulièrement quadrangulaire .......................... burleri Edwards Du fait de la confusion de RIBAUT, je redécris les deux espèces et les place l’une après l’autre bien que la seconde ne soit pas encore répertoriée dans la Faune de France. Empoasca (K.) rufescens (Melichar, 1896) (pl. I4). ( = Kybos smaragdulus rufescens Mel.; = Empoasca butleri auctt. partim., nec Edwards 1908; = Empoasca smaragdula R1 1936 partim.; = Empoasca butleri Rl partim.). Long. d :3,9 - 4,5 mm; 9 :4,l5 - 4,60 mm. « Partie interne des brides et Souvent la moitié supérieure des joues, le tiers supérieur de l’anteclypeus et des marques près des yeux au-dessus des antennes de couleur blanche. Bande médiane claire sur la face, large à sa base, se rétrécissant vers la suture coronale >>. Bord commissural de l’élytre avec une bande brunâtre assez large. o'. Apodèmes du tergite du 3° segment abdominal peu développés formant un mince ruban, ceux du 2° sternite sont plus grands (fig. j) et dépassent le 40 segment quand ils ont atteint leur plein développement. Appendices du
54 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 1 U \\ l · , | :`j:— 2,1 §\ \ ’ · I · UEE, li \ , g lt , / ·_ L '_T l ·.’ ; ul il ll ni .·=-·* î?É ’ as; t I «» ,3‘.,~·, fig gg: : È; `È_$·§·2ï*, • Éql È ` , EEE· \«, » 'ib-Z"-`€(vg`v4i:¥;·à;i?,;';•;1§QÉ A l l ' gl .. ·—·· 2 k ft I »' A 3 § * ‘ ai « 2 i , « 'S I fr '¢ ‘ P J l l fx EQ2 ¤·•*‘ \\ l . `_`—î —\— / _/ / l / l / J ( Ar Pl. I4. Empoasca rK1b0s) mfescens : a, lobe droit du pygophore; b. extrémité de Fappendice droit du pygophore. vue extérieure; c, extremité de lïtppendice gauche, vue intérieure; d. style gauche, vue dorsale; e. style droit, vue dorsale; f, appendice droit du bloc anal; g, édéage, vue postérieure; h. appendice du lobe droit du pygophore, vue externe; i, tube anal.vue latérale droite; j, premiers segments abdominaux , vue dorsale; k, édéage, vue latérale gauche. — Original.
(IEN. EMPOASCA 55 tube anal longs et effilés (fig.f et i). Pygophore comme indiqué fig.a. Extrémité de l’appendice des lobes recourbée en forme de bec (fig. b, c et h). Extrémité des styles droite (fig. d et e). Tige de l’édéage munie de papilles à l’arrière (fig. g et k). Q . Lobe central du 70 sternite abdominal large, légèrement plus long que chez E. (K.) butleri, arrondi à son extrémité. Vit sur Salix, peut-être monophage sur S. purpurea. Occupé la majeure partie de la région paléarctique : de la Suède à l’ltalie, de la Grande- Bretagne au Territoire Maritime (URSS). En France, je l’ai identifiée de Saint-Véran (Hautes-Alpes) à 2000 m. , Cocquempot rec. le 20.Vll.l987. — R1 : 180. Empoasca (IC) butlerî Edwards, 1908 (pl.l5). (= Kybos oshanini occidentalis Zachvatkin, 1953). Long o' : 3,90-4,30 mm; 9 : 4,20-4,70 mm. Ressemble beaucoup à E. (K.) mfescens dont elle diffère extérieurement par la forme du rembrunissement de la cellule cubitale. d. Apodèmes du tergite du 30 segment abdominal bien développés, très bruns, dépassant même l’extrémité du 40 segment abdominal. Les apodèmes du 20 sternite atteignent le milieu du 50 segment, ils sont aussi plus rapprochés l’un de 1’autre que ceux d’E.( K.) rufescens (fig. a). Cornes anales longues et eflilées (fig. b et c ). Styles comme les fig. g et h. Extrémité de l’appendice des lobes du pygophore s’amincissant brutalement, dans le dernier quart de sa longueur, sans se recourber (fig. d). Tige de l’édéage avec de petites papilles non pigmentées près de la base et sur le bord ventral (fig. e et l`). Q. Lobe central du 70 sternite abdominal très large, court, à extrémité arrondie. Vit sur plusieurs espèces de Salix. On la connaît de différents pays de la région paléarctique, on la trouve aussi dans la région néarctique ( Etats-Unis ). Du fait de sa présence en Angleterre, aux Pays-Bas et en RFA, on doit la rencontrer dans notre pays où elle n`a toujours pas été signalée. - R1 : 180. Empaasca (IC) populi Edwards, 1908. Comme R1BAuT le signale, cette espèce est très reconnaissable par la forme et la pigmentation de l’appendice des lobes du pygophore, parfois noirâtre sur une grande partie de sa longueur. — R1 : I81. Empoasca (K.) abstrusa Linnavuori, 1949. Voir p. 269· SUBGEN. EMPOASCA S. STR. Les espèces du groupe E. jlavescens sensu RIBAUT ont fait l‘objet de publications contradictoires du fait de la variation de la forme de I' appendice
56 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I [ a "ï""‘ F/\ . 4, *·:‘:·‘z—*=!ï··4‘*« É. .»· " · ·* ,L,;, , ;», ; ``i· ëigi Iî; » ‘ t . C£·L‘Éëiî:!5't.l;?ÀÉ':'iS'-ÉÉî"=·1Ã=? È :ifQi§i"?~ÃÈ= É?;'(>,Ã;§‘¢TîÑÉ-çi]? =ï · .‘ 3 ’>ë` . . K l / / l . . . / · P ,, ' I U lb / U l U u U h , \ r ‘ / ' Pl. l5. Empoasca (Kihos} burlen : a. premiers segments abdommaux.vue dorsale; b.corne anale gauche: c.corne anale droite. vue interieure; d,appendice du lobe gauche du pygophore; e. edéage vue laterale gauche; l`. edéage vue posterieure: g,style droit vue dorsale: h. style gauche. vue dorsale. -— Echelle = 0.lmm -· Original. des lobes du pygophore. Elles appartiennent maintenant à trois groupes pour notre p8yS I Groupe de Empoasca (E.) vitis Le groupe vitis comprend, pour la faune européenne : apicalis Fl., kont- kaneni Ossiann., ossiarmilssoni Nuorteva et vitis Gôthe.
GEN. EMPOASCA S7 Empoasca (E.) apicalis (Flor,l861). Signalée de Belgique, doit se trouver dans notre pays. Voir p. 270. La seconde et la troisième espèces concernant I’Europe du Nord, ne seront pas traitées dans ce Supplément. Empoasca (E.) vitis (Gëthe, I875) (p1.16, fig. b). (= flavescens Flor, 1861). Cette espèce est fréquente dans certains vignobles français où elle peut provoquer des dégâts parfois graves lorsque la population est importante au ./ ,, ( a Pl. 16. 2. Empoascu (Empoasca) alsiosa, lobe gauche du pygophore; b. E. (E.) vins. premiers segments abdominaux (apodèmes du sternite ll), vue dorsale; c, d. E. (E.)punjubensis, appendice du lobe gauche du pygophore; c. exemplaire des environs de Cannes; d, exemplaire de Bulgarie. D’après DwonAi<owsxA. RIBAUT et original.
58 CORRECTIONS ETADDITIONS AU VOLUME I début du cyle végétatif de la vigne, Wtis vinüem (BONFILS & Sci-ivEsrER, 1960). Différents auteurs l’ont étudiée sur le terrain et au laboratoire dans des pays voisins du nôtre : V1¤ANo (1963 et 1967), en Italie; H. & E. GUNTHART (1967) ainsi que BAGGIOLINI & al. (1968), en Suisse. Il faut signaler également les travaux de SCHVESTER & al. (1962) et de CARLE & Mourous (1965), pour ce qui est de la France. Les adultes, après avoir hiverné sur des arbres et arbustes à feuilles persistantes, passent sur vigne lorsque les jeunes feuilles ne sont pas encore développées, courant avril. Le cycle varie de 50 à 60 jours de sorte qu’il peut y avoir 3 ou 4 générations par an (BONF1Ls & LEcLANT,1972). Les dégâts se présentent normalement sous la forme d’un brunissement des nervures ainsi que- par un rougissement ou un jaunissement prématuré du feuillage suivant les cépages. On observe ensuite un dessèchement marginal des feuilles suivi de leur chute précoce. De tels dégâts sont la cause du rabougrissement des sarments et d’un mauvais aoûtement. E. vitis provoque également des symptômes analogues sur pommier. Ces altérations sont dues aux piqûres liées à la prise de nourriture que ces insectes font dans les tissus conducteurs de leur plante-hôte. Rappelons que le choix du phloème comme site de prise de nourriture n’est pas général chez les Cicadellidae. —— R1 : 182. Groupe de Empoasca (E.) decipiens Le groupe decipiensinclut, pour la faune de France : decipiens Paoli, alsiosa R.; pteridis Dhbm.; ayînis Nast et punjabensis Singh- Pruthi. La forme de l’appendice des lobes du pygophore est un caractère facile à observer qui permet de différencier les espèces. Ce groupe présente des caractères externes très voisins de ceux du groupe fabae et les caractères sexuels communs suivants : — Les parties basales des lames génitales sont très allongées; elles possèdent peu de fortes soies disposées sur deux lignes, quelques-unes, plus petites, sont distribuées sur la partie dorsale, à mi-longueur de la lame (pl. 118, fig. a). — Les appendices du pygophore, du tube anal, le connectif et les styles sont peu scléritiés. — L’édéage présente une forme commune de même que la taille et la longueur des apodèmes du 29 sternite abdominal. Empaasca (E.) decipiens Paoli, 1930 (pl. 17 : fig. a et b). L’extrémité abdominale du mâle montre que l’appendice des lobes du pygophore remonte plus dorsalement que ne l’indique RIBALJT (fig. a). .l’ai représenté également les premiers segments abdominaux (dont les apodèmes du 2°sternite qui semblent anormalement longs chez cet individu (fig. b). Des individus ont été trouvés à Propriano, le long du Rizzanese sur Daiura stramonium, le 9.X.l98l, d.G. rec,. Quelques spécimens ont été récoltés sur aubergine à Valbonne, dans une serre de l’ INRA-Antibes, le 5.X.l986 , par notre collègue RABASSE, d.G. det.. Cette espèce est supposée être l’agent responsable de dégâts importants sur fruits, en vergers d’agrumes, dans tout le Bassin méditerranéen mais également dans d’autres régions du globe. Plusieurs espèces sont impliquées , en fait, dans ces dommages et sont
i GEN. E MPOASC4 . 59 4 ( , : \` . ~ , \ ’§··î::\ ;.·’ V Ã, à 1 J / , `\‘ I" 'I '·-···--.-. .__,._. -=··' t t M" ’/ ii", "t · <. r" ,""~\`\ "`x ` "’ \ ' / È î [ f |-—î—l I1, g If à fr "' , î·~" __/ rx' PI. I7. 2. b. Empaasca (Empnuacu) deupzens: a. pygophore et bloc anal, vue latérale gauche; b. premiers segments abdominaux (apodemes du stermte ll); c, d. E. (E.) pieridis; c, pygophore et bloc anal.vue latérale gauche; d. premiers segments abdominaux. (apodèmes du sternite ll). — Echelle == 0.lmm. — Original. souvent regroupées par les auteurs sous le nom vernaculaire de « Cicadelle vet1e» (TAKAGI, 1981). Cette association peut d’ailleurs varier suivant les endroits et l’ép0que de l’année. DEL R|vER0 (1953) signale, par contre, qu’il s`agit uniquement d'E. decipiens en Espagne. En Corse, on capture simulta- nément E. viris et E. decipiens dans les vergers d’agrumes (BRUN, 1978). Les piqûres, lorsqu‘elles pénètrent une glande à huile, provoquent l’écoulement de cette huile essentielle à la surface du fruit en induisant une nécrose de
60 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME7 toutes les cellules superficielles touchées. 11 s’ensuit une décoloration blanchâtre à jaunâtre de ces zones, s’accompagnant de leur affaissement, à l’exception des glandes elles-mêmes qui sont ainsi bien visibles. Les dégâts se rencontrent surtout sur les premiers fruits qui se colorent et sur ceux qui appartiennent à des variétés cueillies tardivement comme celles de l’oranger. La qualité de leur présentation est ainsi diminuée et les fruits atteints sont rétrogradés de catégorie au moment de la vente. Les clémentiniers et les mandariniers sont très sensibles, les orangers moins et les citronniers peu. — Rl : 183. Empoasca (E) alsiosa Ribaut, 1933 (pl. 16, fig. a). (= canariensis Metcalf, 1955 sec DWORAKOWSKA, 1976b; = unicolor Lindberg, 1936). Redescription in DWORAKOWSKA (ib. ). - Rl : 184. Empoasca (E.) ptcridis (Dahlbom, 1850) (pl.l7 1 fig. c et d). (Selon OSSIANNILSSON (1981) E. salani Curtis, 1846 = pteridis Dhbm,l850; = tullgreni Ribaut, 1933) . L`appendice des lobes du pygophore remonte au-delà de sa partie dorsale (fig. c). Apodèmes du 2° sternite abdominal, comme la fig. d. —— R1 : 184. Empoasca ajîinis Nast, 1937. Espèce nouvelle pour la France. En fait, cette cicadelle n’est pas vraiment une nouveauté. Son absence dans la Faune de France, que RIBAUT n’a corrigée ni en 1952 ni plus tard, rendait 1’identifi- cation du groupe difficile, plusieurs espèces en faisant partie vivent, en effet, souvent simultanément dans le même biotope. Voir p. 270. Empoasca (E.) punjabensis Singh-Pruthi, 1940. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 271. GEN. ASYMMETRASCA DLABOLA, 1958 Le groupe decedens diffère des deux précédents par la forme de l’édéage qui est appendiculé à son apex, cet appendice étant normalement déporté sur le côté. Asymmctrasca deccdens Paoli, 1932. Espèce nouvelle pour la France. DELMAS (1965) signale sa présence à Montpe1lier(Hérault). Malheureusementil n’a pas été possible de retrouver les exemplaires dans sa collection et rien ne prouve en fait qu’il s’agisse réellement de cette espèce. Malgré sa présence en Sardaigne, nous ne l’avons jamais récoltée en Corse. ABDUL-NOUR(l985a) l’indique comme nuisible aux cultures de Citrus. — R1 : 185.
GEN. CHLORITA 61 GEN. AUSTROASCA LOWER, 1952 Austroasca vittata (Lethierry, 1884). Seule espèce de ce genre actuellement connue en France. — Rl : 192. GEN. JACOBIASCA DWORAKOWSKA, 1972 Jacobiasca Iybica (Bergevin et Zanon, 1922). Voir p. 273. GEN. KYBOASCA ZACHVATKIN, 1953 Kybaasca bipunctata( Oshanin,l87l). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 274. GEN. CHLORITA FIEBER, 1872 Chlorim tessellam Lethierry, 1884. La forme hungarica (Ribaut, 1933), est élevée au rang d’espèce par DWORAKOWSKA (1970 a). Ni l’une ni l’autre ne sont encore connues de France. — R1 : 186. Chlorita paolii (Ossiannilsson, 1939) (pl. 18). (= viridula sensu RIBAUT, 1936). Du fait de la présence de C. ramaninfi Wagner, 1959 (qui lui est proche), dans le Trentin (Italie), je complète l’illustration qu’en a faite RIBAUT et qui montre une certaine variation de l’édéage, au niveau de la taille de la partie canalifère, en particulier. ll suffit de comparer la tig.b à celles de RIBAUT (R1 : 187, fig.508),de WAGNER (1959: 53, tîg.4) et d’OSSlANNlLSSON (1981 : 451, fig.l470). Les apodèmes du 20 sternite abdominal sont assez courts et rembrunis dans leur partie apicale (fig. d). Sa distribution est plus grande que ne 1`indiquait RIBAUT, mais elle reste toujours très localisée : Chantelouve (Isère) le 24.VIII.l98l; d.G. & MEUSNIER rec.; col du Noyer (Hautes-Alpes ) le l9.Vl1.l983, MARTINEZ rec. - R1 : 189. Chlorita vîridula (Fallén, 1806) (= *subuIata Ribaut, 1933). Quelques individus ont été trouvés dans les Hautes-Alpes, à Réallon, d.G. rec. le 27.V1I.l984. RIBAUT ne connaissait l’espèce que du sud·ouest de la France; ' Cette synonymie a été refusée par Wagner.
62 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 1 i-—--4 X ~l'_ ’-Ã,} *'il'z`».;‘É 8 Ã . ai P1. 18. Chlonta paolii : a, tube anal et corne gauche; b, édéage, vue latérale gauche; c, style droit; d, premiers segments abdominaux, vue dorsale; e, édéage, vue antérieure. — Echelle = 0,1mm. — Original. sa découverte dans le sud-est n’est pas une surprise puisqu’elle est largement répandue dans toute la région paléarctique. Cette distribution nouvelle pourrait, par contre, rendre sa présence moins rare qu’el1e n’est dans notre pays. — R1 : 189. Chlorita mendax (Ribaut, 1933). Sa répartition géographique dans la partie orientale de notre pays est plus grande que ce que RIBAUT signalait. Je la connais de Cieurac (Lot), Tussac rec., le 24.VII.l987. Elle a été capturée dans les Vosges et les Alpes-Maritimes, REMANE rec., — Rl : 190. Chlorita helichrysi Vidano, 1964. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 275.
GEN ALEBRA 63 Chlorita multinervia Vidano, 1964. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 276. Chlorita Iaurac n. sp. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 277. GEN. ALEBRA FIEBER, 1872 Le genre Alebra comprenait deux espèces françaises, selon RIBALJT. Deux autres espèces que je ne connais pas doivent également s’y trouver; la première surtout dans l’est du pays alors que la seconde devrait présenter une distribution plus large : — Alebra neglecta Wagner, 1940. Connue en particulier de RFA où elle vit sur Prunus padus, Crataegus, Carpinus. Voir p. 252. - Alebra coryli Le Quesne, I977. Décrite d’Angleterre puis trouvée aux Pays-Bas et en Suisse, mais surtout à Jersey. Elle est înféodée au noisetier : Cogvlus avellana. Voir p. 253. Ce genre risque d’être profondément modifié à court terme car il est étudié actuellement par plusieurs auteurs qui utilisent des méthodes d’investigation plus lines que celle qui consiste à observer les génitalia. En fait, sur les cinq espèces européennes actuellement connues, seule A. neglecta diffère des autres par la forme de certaines pièces de son appareil reproducteur (voir tableau des espèces). Lou1<As & DRos0r>ouLos (1986), à propos du groupe albostriella qu’i1s ont étudié sur Castanea sativa dans le Péloponèse (Grèce), semblent avoir séparé par électrophorèse une nouvelle espèce pour la science . La plante-hôte joue également un grand rôle dans la différenciation des espèces. En Grande- Bretagne, GILLHAM (1986) suggère l’existence, sous le nom d’A. albostriella, de deux espèces qu`il a séparées par l’intermédiaire du chant du mâle. L’une vivrait sur Quercus mbur, l’autre sur Q. petraea et Q. cerris. Auparavant, LE QUESNE (1977) avait déjà distingué la population d’Alebra se développant sur noisetier comme représentant une espèce nouvelle, les caractères morphologi- ques par ailleurs étant assez difficiles à mettre en évidence. Les espèces du genre Alebra vivent sur la strate arborée. TABLEAU DES ESPÈCES (.I`ai utilisé une partie des caractères proposés par LE QUESNE (ap. cit.) pour écrire le point 3). I. Apex des lobes du pygophore avec une apophyse noire (pl. 103, fig. a) ............ ................................................................................................................ neglecm Wagner —. Absence d’apophyse noire à l‘apex des Iobes du pygophore .............................. 2 2. « Des points d’un brun foncé sur I‘arête dorsale externe des tibias postérieurs, à l’extrémité des tubercules portant des aiguillons » .................... albostriella Fallén —-. « Pas trace de points bruns sur les tibias postérieurs » ........................................ 3 3. « Vertex plus étroit, largeur chez le mâle : 0,71-0,77mm; chez la femelle : 0,78 - 0,81mm, plus ou moins carré entre les yeux. Les femelles sont plus petites, longueur totale : 3,8-4mm (mâles : 3,5 -3,9mm) .......................... caryli Le Quesne -. « Vertex plus large, largeur chez le mâle : 0,78-0,81; chez la femelle : 0,81-0,90mm, nettement plus large que long entre les yeux. Les femelles sont plus grandes, longueur totale : 4,1-4,5mm (mâles : 3,4-3,9mm) » .................. wahlbergi Boheman
64 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Alebru wahlbergi (Bohcman, l845) (pl. 19). Les mamelons supérieurs des apodèmes du l° sternite abdominal, de même que la petite dent qui est immédiatement à leur côté (fig. a), sont plus proéminents que chez coryli (pl. 104, fig. c). Les ouvertures centrales (mêmes figures) présentent des formes différentes; celle de wahlbergi est oblongue. La forme des apodèmes du 20 sternite est caractéristique également (fig. b). — R1 : 197. Pl. I9. Alebm wahlbergiz a, apodèmes du l° sternite; b, apodèmes du 2° sternite. —— Echelle = 0,lmm. — Original. TRIBU DIKRANEURINI TABLEAU DES GENRES (adapté de Vl¤ANo, 1959) (pl. 20) l. Edéage bifide, à deux orifices (fig. e) .................................................. Notus Fieber —. Edéàge à un seul orifice .............................................................................................. 2 2. Edéage muni d’appendices bien plus développés que la partie canalifère (fig. a) .................................................................................... Emelyarwviana Anufriev —. Edéage simple ou muni de petits appendices (fig. b et g) .................................... 3 Pl. 20. Dikraneurmi : Tableau d’ider1tification des genres; a, Emelyanoviana, édéage, vue latérale; b, Ligumpia, édéage, vue latérale (g zgonopore); c, Wagneriala, édéage vue latérale; cl, Lzguropia, élytre gauche, vue dorsale; e, Notus, édéage, vue postérieure; f, Forcipata, extrémité abdominale, vue ventrale; g, Dikraneura, édéage, vue latérale gauche; h et i, Micamulina, élytres; j, Micanrulina, édéage, vue latérale gauche. - D’après RIBALJT, V1¤ANo et WAGMER,
W c d b E 3 ` M ./° \ ( ` E f ’ i
66 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I 3. Lames génitales distinctement séparées, leurs bords internes concaves (fig. f`) .... ........................................................................................ Forcipata DeLong & Caldwell —. Lames génitales juxtaposées par leurs bords internes ............................................ 4 4. Cellule subcostale de I’élytre divisée par un certain nombre de nervures trans- verses (fig. d) ...................................................................................... Liguropia Haupt —. Cellule subcostale de l’élytre non divisée par des nervures transverses ............ 5 ‘ 5. Elytres avec 2 ou 3 taches arrondies plus ou moins grandes, foncées (fig. h et i). Edéage simple assez fortement comprimé latéralement; les bords du gonopore, à l’apex, sont auriculés (fig. j) ................................................ Micantulimz Anufriev T-. Elytres avec au plus une seule tache définie dans les cellules apicales. Edéage de forme différente ............................................................................................................ 6 6. Corps relativement trapu (rapport longueur sur largeur égal ou inférieur à 3 :1); partie apicale de la corie de I’élytre plus large que longue ,....,.. Erythria Fieber —. Corps relativement grêle (rapport longueur totale sur largeur supérieur à 3 :1); partie apicale du corium de I’élytre plus longue que large .................................. 7 7. Edéage simple (fig. c), lobes du pygophore mâle non appendiculés .................... ........................................................................................................ Wagneriala Anufriev -. Edéage muni d’appendices (fig. g), lobes du pygophore mâle appendiculés ........ ............................................................................................................ Dikraneum Hardy GEN. LIGUROPIA HAUPT, 1930 Genre monospécifique. Liguropia juniperi (Lethierry, 1876). RIBAUT la signale seulement de la région méditerranéenne et de quelques départements limitrophes. En fait elle doit se trouver partout où les Cyprès (Cupressus) sont plantés, car je la connais de plusieurs localités d’I1e de France sur des arbres déjà âgés, montrant par là que les populations sont bien implantées. Les adultes sont présents plus tôt que ne l’indique R1BAUT, je les ai observés en grand nombre dès les premiers jours de juillet, à Cagnano (Corse). — Rl : 203. GEN. ERYTHRIA FIEBER, 1866 (Ce genre comprend également Erjythridea Ribaut, 1952). Les deux genres ont été discutés du point de vue de leur position systématique par plusieurs auteurs, dont DWORAKOWSKA (1971 b et 1976 c). Ce dernier auteur, que l’on suivra ici, estime qu’i1 n’y a pas de différence suffisante pour les séparer et supprime Erythridea, de sorte que le genre Erythria contient les espèces suivantes, représentées par RIBAUT: aureola Fall., mandersgemii Kbm, montandoni Puton, ferrarii Puton, Les autres espèces de la région paléarctique occidentale intéressent, à des degrés divers, la faune de France.
GEN. ERYTHRIA 67 TABLEAU DES ESPÈCES PALÉARCTIOUES (pl.2I) I. Ailes un peu plus courtes que les élytres ................................................................ 2 —. Ailes réduites à I’état de moignon (subgen Erythridea Ribaut) ............................ 7 2. Elytres portant une tache brun noirâtre à l’extrémité proximale de la cellule apicale interne (fig. a) .................................................................................................. 3 —. Elytres sans tache brun noirâtre dans la cellule apicale interne .......................... 4 3. Edéage à tige canalifère longue très comprimée latéralement, recourbée et munie d’un long appendice à la face antérieure dirigé vers le bas (fig. b) ...................... ............................................................................................................ montandonî Puton —. Edéage à tige canalifère plus courte fortement incurvée, munie de chaque côté d‘un appendice long et fort, appliqué contre elle jusqu`à l’apex (fig. c) .............. ........................................................................................................ pedemontana Vidano 4. Partie canalifère de l’édéage munie d’un appendice issu du bord postérieur et dirigé vers le haut (fig. d) ............................................................................................ 5 ——. Partie canalifère de l‘édéage munie à l’apex de deux appendices latéraux récurrents (fig. f et g) .................................................................................................. 6 5. Appendice de la tige de l’édéage en vue postérieure presque droit, à côtés parallèles,« en forme de palette quadrangulaire » (Iig.e) ...................,...................... .............................................................................................. mandersüemiî Kirschbaum —. Appendice de la tige de l’édéage en vue postérieure à côtés fortement divergents dès la base, fourchu à l'extrémité (fig. h) .......................... cîsalpina Dworakowska 6. Socle de l’édéage un peu plus large que la partie apicale en vue postérieure (fig. f) ........................................................................................................ aureola Fallén —. Socle de l’édéage beaucoup plus large que la partie apicale en vue postérieure (fig. g) .................................................................................................... seclusa Horvàth 7. Partie canalifère de I`édéage munie près du milieu de deux robustes appendices appliqués sur les côtés, fortement incurvés vers le haut et convergents (fig. i) .... .................................................................................................................... alpina Vidano —. Partie canalifère de l’édéage munie près du milieu de deux appendices grêles, cylindriques,dirigés vers le haut et divergents (fig. j) ...................... ferrariî Puton En Europe, toutes les espèces du genre hivernent à I’état adulte et n’ont qu`une génération par an, à l’exception de celles qui sont vertes et qui en présentent deux. Les informations concernant les deux espèces suivantes viennent en complément de celles fournies par Rxrmur et par Dw0RA1<owsi<A (I976c). Erythria aureola (Fallén, 1806). Espèce plus rare que mandersüemii. Je la connais de deux localités du Parc nat. Ecrins : Chantelouve (l000-l200m), Vlll.l98l et les Cros (pâturage des Fumoras, 2000m) le 23.Vll.1984. - Rl : 204. Erythria mandersücrnîi (Kirschbaum, 1868). Elle a été trouvée en nombre dans et autour du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes et Isère), toujours en altitude, de l000m à 2000m. — R1 : 205. On rencontre donc ces deux espèces jusqu’au début de l’étage alpin.
68 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Ã 7 *· E ` ‘ Pl. 21. Erwhrm: Tableau dïdentification des espèces; a, monrandoni, élytre gauche; h. man- mndoni, édéage, vue latérale gauche; c. pedemontana. édéage, vue latérale droite; d, manderst- jermi. edéage, vue latérale gauche; e. mandersgermi, édéage, vue postérieure; f, aureola, édéage, vue postérieure; g, seclusa, édéage, vue postérieure; h, cisa/pina, édéage, vue postérieure: i, alpma, édéage, vue postérieure; j, ferrari, édéage, vue postérieure. — D`après DLABOLA, DwoRA1<0ws1<A, RIBAUT et VIDANO. Ervthria alpimz (Vidano, 1959). Voir p. 255. Erythria cisahzina Dworakowska, 1976. Voir p. 256. Ervthria pedemontcma Vidano, 1959. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 256. Eqvthria seclusa Horvàth, l903. Voir p. 257.
GEN. DIKRANEURA 69 GEN. EMELYANOVIANA ANUFRIEV, l97() Emelyanvvîana mollicula (B0heman,l845) (= albicans Lethierry,l876). Est distribuée dans toute la France car elle a été trouvée également dans la région méditerranéenne : Toulon (Var), SCHLJLER rec.; çà et là en Corse, B. & d.G. (l978 et l98l); Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes) l500m, le 6.Vlll.l985, d.G. rec,. — Rl : 220. Emclyanoviana cantraria (Ribaut,l936). Un mâle a été trouvé à 2500m au Col de la Bonne Mère (lsèr_e), ainsi qu`un autre à Villar d’Arène : les Vernois, l700m (Hautes-Alpes), d.G. & MELJSMER rec,. On a bien affaire à une espèce d` altitude (étage alpin). Son aire d’extension comprend donc une partie des Alpes, mais elle semble très rare dans ce massif montagneux. - Rl : 2l0. GEN. DIKRANEURA HARDY. l850 TABLEAU DES ESPÈCES (adapté d'OssiA~~itssoN, 1981) (pl. 22) I. Edéage plus étroit en vue latérale, appendices subapicaux longs (lig. a) dépassant le bord antérieur de la tige des 2/3 de leur longueur .......... aridella J. Sahlberg —. Edéage plus large.en vue latérale. appendices subapicaux courts (fig. b) ne dépassant pas le bord antérieur de la tige ........................................ variata Hardy Pl. ZZ. Drltraneura : Tableau d`identification des especes : a. uridella. édéage. vue latérale gauche: b. iurmlu. édéage. vue latérale gauche. - D`après OSSIANlL§S()N et RIBAUT.
70 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Dîkruneura variam Hardy,l850 (nec aridella J. Sahlberg,187l). Ces deux espèces, mises en synonymie par RIBAUT, sont en fait valides. — R1 : 213. Dikraneura aridella J. Sahlberg, 1871. Cette espèce étant connue d’1talie du Nord (sec. VlDANO,1965b) et de * RFA (sec. Oss1ANNtLssoN, 1981) est susceptible de se trouver en France mais elle n’y a pas encore été signalée. Voir p. 258. -— R1 : 213. GEN. FORCIPATA DELONG & CALDWELL, 1936 Il existe un tableau d’identification des cinq espèces italiennes de ce genre. Deux d’entre elles forment la faune de France in RIBAUT, une troisième est nouvelle pour notre pays et les deux dernières, signalées d’1talie du nord, sont susceptibles d’être découvertes un jour de ce côté-ci des Alpes; aussi m’a-t-il paru nécessaire de présenter le tableau de reconnaissance de ces cinq espèces et de décrire celles qui ne sont pas figurées par mon prédécesseur. TABLEAU DES ESPÈCES (adapté de Vidano, 1964)(pl. 23) 1. Partie apicale de l’édéage comprimée dorso-ventralement et frangée sur ses côtés (fig. a). Lames génitales du mâle nettement bidentées à l’apex (fig. b) ............ 2 —. Partie apicale de l’édéage comprimée latéralement, lisse sur ses côtés (fig.c). Lames génitales du mâle unidentées à l’apex ................................ É ................. flava Vidano 2. Edèage élargi en spatule au niveau du gonopore (fig. a). Lames génitales du mâle sans dents subdistales nettes (fig. b) .......................................................................... 3 —. Edéage à bords latéraux subparallèles entre eux au niveau du gonopore (fig. d). Lames génitales avec une dent subdistale nette (fig. e) ........................................ 4 3. Lames génitales assez robustes, leur partie libre plus courte que le sternite corespondant, munies de deux dents apicales recourbées médialement (fig. b) ................................................................................................................ forcipata Flor —. Lames génitales minces, leur partie libre plus longue que le sternite correspondant, obtuses ou avec deux ou trois reliefs odontoïdes à l’apex et recourbées média- lement (fig. e) .......................................................................................... obtusa Vidano 4. Lames génitales avec l’apex fortement incliné vers le haut (dorsalement) à partir des dents subdistales qui sont partiellement visibles en vue latérale de la lame génitale (fig. f`) .............................................................................. citrinella Zetterstedt —. Lames génitales avec l`apex légèrement incurvé vers le bas (ventralement). Dents subdistales de la lame génitale invisibles en vue latérale (fig. g) .. major Wagner Forcipatafarcipata (Flor, 1861) ( = citrinella sensu R1BAur, 1936). Bien que commune nulle part comme l’écrivait RIBAUT, sa distribution est plus grande et sa présence plus fréquente que l’espèce suivante, dans et autour du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes et Isère). Elle n’a été trouvée qu’en altitude, entre 1200 et 2500m (étages subalpin et alpin). — Rl :217. * Cette distribution est certainement erronnée.
GEN. FORCIPATA 7l rg _ gs; y J, ; · ` . · ,/l /9. ·. ;\ ,· / @ i i b il Pl. 23. Furcipara : Tableau d`identificati0n des espèces : n, b, forcipatas n, édéage, extrémité; b, sternite génital, lames génitales; c, jlava , édéage, vue postérieure: d, citrinella, extrémité de I`édéage; e, obrusa, sternite génital et lames génitales; f, curinella, sternite génital, lame génitale. style, vue de profil; g, major , sternite génital. lame génitale, style, vue latérale. — D’après Vi¤AN0.
72 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I Forcipata citrinella (Zetterstedt, 1828) (Pl. h.t. no 4, photo. en haut à gauche). (= similis sensu R1BAUT, 1936). Connue par RIBAUT de la Haute-Garonne et du Territoire de Belfort, je l’ai capturée dans les Hautes-Alpes : Pelvoux (Ailefroide,l870m); à Monetier-les-Bains vers le col d’Arsine (1700m), ainsi qu’en Isère : Chantelouve, 1200m. Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes), au lieu-dit « la Vacherie l’Ortiguier » 1750m, le 9.VIII.l985, d.G. rec,. Les individus récoltés l’étaient toujours en très petit nombre. Elle a été trouvée également dans la région parisienne (Yvelines) le 7.IX.l98l, MEUSNIER rec". On doit la rencontrer plus au nord-ouest puisqu’elle est signalée de Jersey, de sorte que sa distribution est probablement générale en France. —— R1 : 218. Forcipata flava Vidano, 1965. Voir p. 258. Forcipata major (Wagner, 1947). Voir p. 260. Forcipata obtusa Vidano, 1965. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 261. GEN. WAGNERIALA ANUFRIEV, 1970 TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 24) 1. Apex de l’édéage progressivement aminci (fig. e et f) .......................................... 2 —. Apex de l’édéage brusquement aminci (fig. g) ........................................................ 3 2. La courbure de la partie apicale de l’édéage forme un angle droit avec sa base (fig. f). Partie apicale des styles, en vue dorsale, comme la fig. a .. sinuata Then —. La courbure de la partie apicale de l`édéage forme un angle obtus avec sa base (fig. e). Partie apicale des styles, en vue dorsale, comme la fig. b ............ . .......... ....................................................................................... . ....................... palustris Ribaut 3. Espèce plus petite: 2-2,5mm. Come interne des styles dirigée dorsalement et perpendiculairement au plan du style (fig. c) .......................... minima J. Sahlberg —. Espèce plus grande : 2,5-2,8mm. Corne interne des styles dans le même plan que le reste (lig. d) ............................................................................................ incisa Then Wagneriala minima (J. Sahlberg, 1871). L’espèce est représentée par RIBAUT (R2 :57, fig. 462), ainsi que par OSSIANNILSSON (1981 : tïg. 412). Elle n’est toujours signalée que des Pyrénées Orientales, mais sa distribution doit être beaucoup plus large. Wagneriala sinuata (Then, 1897). Espèce qui n’était connue que d’un mâle capturé près de Toulouse. Un autre mâle a été trouvé à Notre-Dame de la Salette (Isère) le 22.VIll.l98I (d.G. & MEUSNlER,l982). Je l’ai capturée en nombre sur l’île Sainte Marguerite (iles de Lerins)(Alpes-Maritimes), le l5.Vl.l986. Ces nouvelles localités qui augmentent considérablement son aire de distribution en France ne sont pas surprenantes puisqu’elle est signalée de Suisse et d’Italie. — R1 : 215. Wagneriala incisa (Then,l897). Voir p. 263.
GEN. NOTUS 73 Pl. 24. Wugneriala : Tableau d`identification des espèces : a, sinuata, style droit. vue dorsale; b, palusms, style droit, vue dorsale; c, minima, style gauche, vue dorsale; d. incisa, style gauche. vue dorsale; c, palusrris. édéage. vue latérale gauche; l'. sinuata. édéage, vue latérale gauche; g, minima. édéage. vue latérale gauche. - D`après RIBAUT, et original. GEN. NOTUS FIEBER, l866 Une seule espèce, flavipermis (Zett.), est mentionnée dans la faune de France mais une seconde , originaire de Vénétie, pourrait se rencontrer un jour dans notre pays. Voir tableau ci-dessous.
74 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME I TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 25) —. Parties canalifères de l’édéage, en vue latérale, dirigées obliquement dés leur base (fig. a); en vue postérieure leur apex est dirigé vers le bas,en forme de crochet (fig. b) .................................................................................................... italicus Wagner —. Parties canalifères de l’édéage , en vue latérale, s’inf`léchissant brusquement un peu au-dessus de leur base (fig. c); en vue postérieure leur partie apicale est dirigée vers le haut (fig. d) ............,......................................... flavipennis Zetterstedt Notus flavipennis (Zetterstedt,1828). La Grave (Hautes-Alpes), le 2l.VIII.198l d.G. & MEusN1ER rec., —— R1 : 221. Notus italicus Wagner,l954. Voir p. 263. É F rf `* '~ r»"`E` _·qî"”' ' · _ rt ,//` 1 / ,9* / / LJ ,‘ / ,' ,’ I (Y I rl · ^ , , ’ ( / / ‘t b 1 J · . 0 (RM VVQ. A M ,9 dl L Y 'Ã^ k il? V . xt. ,, l *1* [ I/:'l._ C // QP ., · 1 / / t i \ l I . . / , l . —( I Pl. 25. Noms : Tableau d’identificati0n des espèces : 2, b, ztalicus : a. édéage, vue latérale gauche; b, édéage, vue antérieure; c, d, flavipermisz c, édéage, vue latérale gauche; d, édéage, vue antérieure. — D’après WAGNER
GEN. ERYTHRIA 75 GEN. ERYTHRIA FIEBER, l866 Erythria jërrarii (Puton, l877). Son replacement dans le genre a été traité précédemment. RIBAUT la signalait pour la première fois en France de Nice (Alpes-Maritimes), en 1952 (R2 : 450). DwoRAK0ws1<A (l97lb) a identifié de nombreux spécimens en provenance de ce même département, REMANE rec., le 29.IX.l969. On la rencontre sur le thym et sur les autres plantes en coussinet, isolées les unes des autres. - Rl : 223.
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TROISIEME PARTIE. — CORRECTIONS et ADDITIONS au VOLUME 2 d’Henri RIBAUT (Faune de France nv 57) Ce chapitre concerne toutes les sous-familles de Cicadellidae autres que celle des Typhlocybinae. Rusnur les traitait dans son second volume, à l’exception des Ledrinae et des Ulopinae qu`il avait élevées au rang de famille et que j`ai ajoutées, ici, afin de compléter son travail. On trouvera dans cette section : (a) Un amendement au tableau des sous-familles (autres que Typhlocybi- nae),afin d`y inclure les Ulopinae et Ledrinae (p. 77-78). (b) Une liste alphabétique des sous-familles françaises de Cicadellidae (autres que Typhlocybinae) (p. 78). (c) Les développements relatifs aux Ulopinae et Ledrinae (p. 78-83). (d) Puis, partie principale de la Section, la revue des autres sous-familles avec leurs genres et espèces. Pour celle des Delrocephalinae, la plus importante d’entre elles pour nos régions, la révision inclut une liste alphabétique des tribus et des genres qui y sont rattachés pour la faune de France (p.86·87). Rappelons que les espèces de la sous-famille des Typhlocybinae signalées à la fin du volume R2 ne sont pas reprises dans ce Supplément, elles sont traitées dans la partie concernant le volume Ri. R2 p. 12, modifier le tableau comme suit : FAMILLE DES CICADELLIDAE TABLEAU DES SOUS-FAMILLES (ïyphlocybinaa exceptèe) Faire précéder l’alternative n¤ l de ce tableau par les suivantes, transcrites de Rl : 23 A. Arête dorso-externe des tibias postérieurs développée en une lame dentée. Pronotum portant dorsalement deux volumineuses protubérances lamellaires ...... ............................................................................................................ (Scarîdae) Ledrinae —. Arête dorso-externe des tibias postérieurs non lamellaire. Pronotum sans protubé· rance ................................................................................................................................ B B. Genoux postérieurs dépourvus d’aiguillons, joues proprement dites constituées par une pièce distincte de la lame maxillaire et surélevées par rapport à l‘ensemble bride et lame maxillaire .................................................................................... Ulopinae
78 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 —. Genoux postérieurs pourvus d’aiguillons. Nervures longitudinales des cories toujours bien distinctes à leur base, réunies entre elles par d’autres nervures transverses que les apicales .......................................................................... 1(R2 :12) LISTE ALPHABÉTIQUE DES SOUS-FAMILLES FRANCAISES (Typhlocybinae exceptée) Agalliinae Kirkaldy,l90l . Aphrodinae Haupt,l927. Cicadellimze Latreille, 1825. Deltocephalinae Fieber,l869 . Dorycephalimze Oman,l943 (regroupe les Paradorydiimze et les Eupelicinae sensu RIBAUT). Hecalinae Distant, 1908. Iassinae Amyot & Serville,l843 (= Jassinae sensu RIBAUT, 1952). Idiocerinae Baker,l9l5. Ledrinae Kirschbaum,l868 (= Scaridae sensu RIBAUT, 1936). Macropsimze Evans,1935. Megophthalminae Kirkaldy,l906. Penthimiinae Kirschbaum,1868. Stegelytrinae Baker, 191 5. Ulopinae Le Peletier & Serville,l825 (= Ulopidae sensu R1BAUT, 1936). SUBFAM. ULOPINAE LE PELETIER & SERVILLE, 1825 Cette sous—famille renferme quatre genres dans la région paléarctique, mais un seul est présent dans sa partie européenne. Elle est considérée comme la plus primitive de toutes celles qui composent la famille des Cicadellidae. GEN. ULOPA FALLÉN, 1814 Trois espèces sont répertoriées en France, sur les cinq qui sont signalées d’Europe par METCALF (1959), liste reprise par NAsr (1972). La séparation entre ces espèces ne me semble pas encore correctement établie et une étude ultérieure de systématique pourra modifier ce taxon. Les Ulopa sont des insectes de petite taille dont le vertex et le pronotum sont nettement bosselés. L’ensemble du corps est recouvert de ponctuations très marquées.
GEN. ULOPA 79 TABLEAU DES ESPÈCES —. Bord antérieur du vertex sinué (pl. 26, fig. a). Espèce plus grande. Elytres gris brun avec deux bandes transverses blanchâtres ............................................ reliculata F. —. Bord antérieur régulièrement convexe (pl. 27, fig. e). Espèce plus petite. Elytres jaunâtres avec une bande triangulaire sombre dans le clavus (Hg. 1) chez le ci'; les 9 sont uniformément grises ............................................................ trivia Germar Ulopa grisca Walker, 1851. Je ne connais pas cette espèce, dont l’holotype femelle est déposé au British Museum. A ma connaissance, elle n’a été ni signalée ni rediscutée depuis 1912 et reste pour moi hypothétique. Ulopa rcticulata (F., 1794) (pl. 26). Long. dg Q :3,3-4mm. Face fortement convexe. Le passage du front au vertex est tranchant. Deux bandes noirâtres plus ou moins sinuées sur le vertex (fig. e), la partie médiane de celui-ci étant légèrement proéminente. Ailes antérieures, chez les deux sexes, brunâtres ou marron avec deux bandes blanches obliques et une tache de même couleur au niveau de l’épaulement, tout contre le thorax. Les nervures présentent quelques traits blancs supplémentaires dans les zones sombres. Pronotum avec deux zones latérales déprimées, plus sombres. Scutellum légèrement proéminent à son extrémité. La forme normale ne possède pas d’ailes postérieures. o' : Lobes du pygophore avec un petit appendice sombre (fig. d). Lames génitales assez étroites. Styles avec un appendice en forme de crochet, tourné vers l’extérieur (fig. c). Edéage bifide, chaque tige étant munie d’un appendice apical (fig. a et b). Toute la France. Cette cicadelle est distribuée dans toute la région paléarctique occidentale. Sa distribution latitudinale s’étend du Maroc jusqu’en Suède. Sur Calluna sp. et Erica sp., WALox=1= (1981) a résumé quelques éléments de biologie de cet insecte : cinq stades larvaires; hibernation aux stades L3 à L5 ou adulte; les conditions thermiques du début du printemps et de l’automne déterminent le nombre annuel de générations (deux ou trois). Dans cet article, l’auteur décrit un strepsiptère nouveau pour la science : Halicto- phagus silwoodensis parasite de (L reticulata en Grande-Bretagne. D’après ses observations, ce parasite pourrait exister également en France. Ulopa trivîa Germar, 1821 (pl. 27). Long. o' : 2,5-3mm; 9 :3-3,5mm. d* Couleur foncière plus claire que celle de l’espèce précédente. Face convexe avec des fosses antennaires noires, entourées de brun. Cette plage colorée remonte jusqu`au passage tranchant de la face au vertex où elle rejoint la bande triangulaire du vertex (fig. f). Cette bande vient elle-même au contact d’une tache brunâtre qui se trouve à l’avant du pronotum. Présence d’un trait brun le long de la marge postérieure du pronotum, qui se trouve au contact d’une ligne brune débordant sur toute sa longueur une des * Ledimorphisme sexuelesttrès prononcé. Ladescription donnée ne concerne quele o'.
80 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 zââï; ii-»,w;.î"¢·.`g`x:À'& H a ,:;/4;; 2 rt, E ak 'Èf »' fu *· < É»W‘;, · ‘· · ait gi *2*. , i TE: X É? · 1% MPX 'âî a" "’2 ;>‘É · ,. · ` `~— _ .£`·"¤·5 ’ : ~;< ‘·$î<s=:: a . 'ei ” · ç O ` . ~*·;'•`ç;::~ ,” _,e >»; _. gp ' ïf , _ * vl" ." " ` Z ·; ·.-2·:_ _·,—, =; _ .· · · · î•;;Èï»,l<.;;·•;· ?"lH§§_à§j~";;.,a£§_2 ,·, · · ·.· . ,· ig, ,‘ ·, ° -=# .·+!~`v»··» À . ,e r . " ‘î· · · . `*‘*•É·«4#•—'E ·,, · 1_j*—· 1, ¤°"< • • , • lûkâwééï A A 1 ïë · · '}’ "` .`.· ‘ z "’,. '*¤"i'>s?··; #=î?T·“:2.~ ‘ · ·. ‘ ·Z ' Éï‘ï;î?7î.¥·’ë*?§"èÉi‘É*?îÈ.*:· gàt —» w ··'.Q. · ` ‘ · '. ,' ’, '., ·» . ·ë?:·»ÉÉ'iâ’âwîëë,î‘È'€l§?Ãàllëîî *2 ~. ·—i€î·î=;ï=.`· ‘ ' .' · '2*ï;§ ‘.‘ *`;’wèî;T:’É'î'gî',’;È¥.*··Ã'?'.îîî'· " 'S ‘£·Èî?a‘î · ' • È · · ’î?5Izl??- F ·:.,.· ..,=g·j:,g.}:., *-;*51., V; _ Fw- -. . I g- 6* , al,;;~f:_- . , ·, · , «"î.;g;_· ( ·â\j_!·;£»_··î:g`;¢_e:g;}i ., , ~. . · . - \ °• x` ~_;,§ É" 9 , " ·· C "zn-j:5!i?;«= .~ =`?§»# L ·-—-——-———-· 'fâüfzëgl ,'à ·r `· P1 d '^’‘ ‘ " Pl. 26. Ulopa reziculata za, édéage, vue postérieure; b, édéage, vue latérale gauche; c, style gauche, vue dorsale; d. extrémité de l`abdomen du o'; e, avant-corps. vue dorsale. — Echelle = 0,lmm. — Original. nervures du clavus de l’élytre (fig. e). Présence de deux nervures brunes sur la corie qui rendent ainsi la coloration de l’aile très différente de celle d’ U. reticulata. Lobes du pygophore avec quelques replis, qui deviennent presque tran- slucides dans leur partie apicale (fig. d). Styles renflés à leur extrémité postérieure (fig. a). Edéage bilide avec deux appendices filiformes à l’extré- mité de chaque tige (fig. b et c). Si je suis l’article de Orosz (1977), les fig. Pl. 27. Ulopa rrivia : a, style droit, vue dorsale; b, édéage, vue postérieure; c, édéage, vue latérale gauche: d. extrémité abdominale, vue latérale gauche; e, élytre gauche; f, avant-corps vue dorsale; g, édéage d`un autre individu, vue dorsale. — Echelle = 0,lmm. — Original.
GEN. uL0PA 81 Q`: x` · ·:_‘:· ` j' · ( ._; _· _ _ · _ _.*, ' I`;} · ¤ - ' » hf-W ' ' il R, . ’ « y' \~`·\ i' '. ‘I. § 4*,, «·*»S " _·:2¤· 1 E in; I :' WÈRQ fl/' ' »,` . ' 1. s hq ··‘~ \ .¤··_ L ., V ' ' V · : I`,. H" _ · _· ,1 ~ ` .¥a:·»:* '·'ï·" · , . '2·1 Z.: _ ‘·.y .,ë_ ' g, . -. ëâ 1-=··r» , ~ : · · Wi, ';;;ÉI— ,- L ?‘ · . ‘- _ . ‘ à Ã: _' Ti" \ '_ `; J-I, ¤§jî 'Q‘· ‘·.÷ ` 4 . _ nr; É: * • kg G`, . Q'? , _ ` .;#@· - = /4-;; gu Ãfzv · · gai, ; . —· pix, « zx * · *· .. B fl? ME? x Eu ·_' » · ~,_· · —.‘·Q ' ¢· M H, - ` É`. xgî .t a c ' ' . » . ' · J' ·" . · , "i'·.. · · * .«. _ ·¥' .:<2» I \ sf ' s m . 'I ·~1 ncïi à '_ gl?-;"; .· .. v ,,g.¤r·qî¥Z9 \î*>>î·¢¢¢>} \,· ‘ É · ~ ` ,«‘:·’·’?"* "· "`î* `mëg ‘ nn-.-, \:%· < N" l ·' ;_— · · ' '—ï:_ \ï*î·’ ` Ra; . . · · * lr '· · ~ ` ·..». . ·. \ ···'-- ïl/ï'·—· “.¤·. z ï·<=1.;¢ar—= »;_:_; »—· ,· - _ :1 ·£*_:: '=.' c:—· _ · I- q. • ~ . = " . . _ , ' ·; ‘ j *` L · · ` ' "’ ·` ..~ 7 x ~ . '~ , ' ·, »·\Q4' I . I . ·(‘·'5d vp . ‘ ' , Éî ' ' 4:4•·«·· ul . l :1:; fig" wm Y ,;)l4`¥à1’:· "-" ` _ . ;É,“yç[$:> fit; » "'_»• .>··»~ . . ' fi -;·<·=.=·“` } · . . yi'- .«··* .· · · , · ïsüa .- ‘I -· ,»·"' " ' " · , P _ rg,*·i 13.- I1 · , · _ï5_w ‘ ,..«.·-« · I ; - . , ,. »n«·. .,. ,._~-n —“"_'_,«•*‘ ' · .> ;· • _ ' . ·i' lr" _"·_ `·—` f T \ . ~ · ... \ À. ‘ î >~' a .·'R È ii;} · ,? \;? ' .. N · ' ,·\:' b x: È ’ ` ' · gg *5j` ` · É ‘. F `x à * J « ‘ .·:}â ‘.` _ • WM ~ <:"*" au:} . · ¢» Pïeü Jç' :5 . ;;· a · ;t _,_, ~ à °·“ €"`;¥—’x'··‘i?\êp·`§,`* ” g · ·Ã€`&%-’=;3;5· '
82 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 b et g représenteraient l’édéage de spécimens appartenant à l’espèce U. guadarramensis Ferrari, 1882. Je la connais de Décines (Rhône); Saint-Cezert (Haute—Garonne) et Gèdre (Hautes Pyrénées). Les distributions géographiques fournies par METCALF (1959) puis NAST (1972), la signalent de nombreux pays de la région paléarctique occidentale. SUBFAM. LEDRINAE KIRSCHBAUM, 1868 _ Un seul genre et une seule espèce présents dans la région paléarctique occidentale. GEN. LEDRA F., 1803 Ledru aurita (L., 1758) (pl. 28). Long.: d : 10-15mm; 9 : 15-l8mm. Tête très aplatie, son bord antérieur formant un angle très obtus. Vertex avec une carène médiane longitudinale surélevée et deux plus petites latérales. Ocelles disposés en arrière du vertex et insérés entre la carène médiane et les latérales. Pronotum avec de chaque côté une expansion en forme d’aileron. Ailes antérieures avec de nombreuses nervures transversales. Scutellum légèrement proéminent à son extrémité. Couleur foncière allant du gris au brun avec des points noirs et des protubérences rougeâtres distribués à l’avant du corps . d. Lobes du pygophore munis d’appendices à leur extrémité (lig. d). Lames génitales assez étroites et convexes. Styles étroits sur toute leur longueur (fig. a), avec une excroissance à leur extrémité distale (fig. e). Edéage muni de deux appendices vers l’apex (fig. b. et c,). Toute la France. LErr~nERR¥ (1874) la signale du département du Nord où elle est peu commune. Nous l’avons capturée en Corse, B. & d.G. (1978). Je la. connais de l’Indre et Loire, de la Drôme, des Charentes, du Var, de Seine·Maritime, de Seine et Marne, des Yvelines et de l’Eure. Distribuée pratiquement dans tous les pays d’Europe, on la rencontre également en Chine. Vit essentiellement sur Quercus sp., mais parfois aussi sur Alnus glutinosa et Corylus. Sa biologie est mal connue, son cycle doit se dérouler sur deux années. On la capture au piège lumineux.
SUBFAM. DELTOCEPIIALINAE 83 ·i 1 ` ÉÉ i E · l ( jg’ï;.z*··;>;g,$·.,·._.__~ ,_ ·° ‘ ~"î_ \ l I J i i` . — \ · · I : il ’ · . @ ` n Pl. 28. Ledru aurita 2 n, style droit, vue dorsale; b, édéage, vue antérieure; c, édéage, vue latérale gauche; d, appendices du lobe gauche du pygophore; e. style gauche, extrémité. — Echelle - 0. lmm. — Original. SUBFAM. DELTOCEPHALINAE FIEBER, 1869 Les Deltacephalinae représentent la sous-famille numériquement la plus importante. Un tableau général de toutes les tribus se trouvant dans la région paléarctique a été fourni par EMELJANOV (1962b). Afin d’en faciliter la compréhension, un tableau des tribus françaises est donné, suivi lui-même d’une liste des tribus et genres avec l’indication de la page qui s’y rapporte dans R2. TABLEAU DES TRIBUS (pl. 29 et 29 bis ) l. Absence d`enc0che le long du bord externe des joues, sous les yeux (fig. a). Joues normalement visibles de dessus .............................................................. Scaphyiopiini —. Présence d‘une encoche distincte sous les yeux (lig. b). Joues invisibles de dessus .............................................................................................................................. 2
8 \ h \ c Q gw È ¤ J k
SUBFAM. DELTOCEPHALINAE 85 È ¤ É X · QÃ Pl. 29bis. Tableau des Deltocephalinae (suite) : p, Parulimmniz Metagaldeus corsicus, édéage; q, Dorarurmi, édéage de D. sr_tIara,· Delrocephalini : Endria nebulosa, connectif fusionné avec la tige de l`édéage; S et t. Paralimnmi: Pinumfus aeralus. édéage. 2. Edéage à deux tiges ou deux gonopores (fig. c) .......................................... Opsiini —. Edéage à une tige (mais il peut y avoir plusieurs appendices) et un seul gonopore(lig. d) ............................................................................................................ 3 3. Lames génitales complètement fusionnees en une seule pièce (fig. e). Connectif simple soudé à la base de l’édéage ...................................................... Goniagmzthini -—. Lames génitales libres (lig. f`) ...................................................................................... 4 4. Branches antérieures du connectif divergentes ou parallèles (fig. g). Leurs extrémités ne se rejoignent pas .................................................................................. 5 —-. Branches antérieures du connectif fusionnées ou très rapprochées à leur extrémité (fig. h) ............................................................................................................................ I0 5. Ocelles approximativement à équidistance entre l`oeil et la ligne médiane de la tête. Edéage asymétrique ................................................................................ Grypotinî —. Ocelles plus près de l’oeil que de la ligne médiane de la tête ............................ 6 6. Bord externe des lames génitales avec une rangée d’aiguillons aplatis, tronqués à leur extrémité (fig. i). (Cette tribu est encore inconnue en France) .................... ..........,............................................................................................................. Coryphaelini —. Aiguillons des lames génitales pointues à leur extrémité (fig. D .......................... 7 7. Elytres avec trois cellules subapicales (fig. j) ....,....................... È ............................. 8 —. Elytres avec deux cellules subapicales (fig. k). Partie apicale des lames longue, à peine sclérifiée ............................................................................................................ 9 8. Connectif en forme de Y (fig. g) ................................................................ Athysanini —. Connectif en forme de barre ou de triangle à côtés concaves (fig. I) .................... ........................................................................................................................ Heberiellini Pl. 29. Tableau des Deltocephalinae : a. Japananus hyalinus, tête: b. Calamotettix taeniatus. tête; c. Opstini: Nevaliturus fenestratus, édéage; ti, Macrosteles cristatus, édéage; e. Goniagmzthini: Goniagmuhus brevis, lames génitales soudées; f, Balclutha msea, lames génitales libres et sternite génital; g, Athysanini, connectif; h,ParaIimnini, connectif; L Coqrphaelini. lames génitales et sternite génital; j,Ath_t‘saninî, élytre; k. Macrostelini. élytre; L Freberiellini : Fieberiella septentrio- IIU/IZST, COl'll’)CClll`Ã ITI, Bülfllllhü, £1VZ·1l’Il·COl'pS§ II, ^r!U(`I'OSl€If)II.È MGCYOSIEIES, KV8l'll.·COl"pS.
86 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 9. Vertex pas plus long au milieu que sur les côtés* (fig. m). Ailes avec la radiale et la subcostale fusionnées à leur extrémité ............................................ Balcluthini —. Vertex plus long dans sa partie médiane que près des yeux (fig. n). Ailes avec la radiale et la subcostale distinctes à leur extrémité .............................. Macrostelini 10. Tige de l’édéage non étroitement fusionnée avec son socle (fig. q), issue du bord ventral du socle dans lequel elle est un peu télescopée ...................................... ll ——. Tige de l’édéage étroitement fusionnée avec son socle (fig. p), ou gonopore basal .............................................................................................................................. l2 ll. Tige de l’édéage sensiblement tubulaire. Lobes du pygophore inermes, mais présence cependant de deux aiguillons indépendants très forts et noirâtres (R2, fig. 246) .............................................................................................................. Stirellini —. Tige de l’édéage à face antérieure transparente ou membraneuse (fig. q). Pas d’aigui1lons sur les lobes du pygophore, ou bien leur nombre est supérieur à 2 formant alors un peigne sur leur bord postérieur (R2, fig. 107) .......... Doraturini 12. Connectif fusionné avec le socle de l’édéage (fig. r), Pronotum latéralement caréné ........................................................................................................ Deltoœphalini —. Connectif normalement libre, à branches antérieures fusionnèes (fig. s et t). Pronotum normalement non caréné latéralement .................................. Paralimnini Liste des tribus et genres de Deltoœphalinae de la faune de France (par ordre alphabétique) Nota : Les asterisques repèrent les genres qui ne sont pas traités dans 1’ouvrage de RIBAUT et sont nouveaux pour la faune de France. Tribu, genre, R2 p. Idiodonus 121 Athysanini van Duzee,1892 Laburrus 84 Allygidius 207 Lamprolettix 119 Allygus 202 Limotettix 154 Anoplotettix 140 Macustus 113 Articmus 110 Melillaia * Athysanus 107 Mimallygus 200 Bilusius 103 Mocydia 135 Cicadula 143 Mocydiopsis 132 Colladonus 139 Ophiola 156 C0l0b0tettix 170 Oxytettigella Conosanus 97 Paluda 132 Doliotettix 122 Perotettix 170 Elymana 126 Phlepsius 193 Eohardia 163 Phyc0tettix* Euscelidius 97 Pithyotettix 168 Euscelis 88 Platymetopius 228 Graphocraerus 194 Rhopalopyx 128 Handianus 112 Rhyzistylus 191 Hardya 161 Sardius 165 Hesium 166 Scaphoideus 223 " A 1’except10n du genre Nesoclutha Evans.
GEN. MACROSTELES 87 Selenocephalus 312 Neoaliturus 176 Sotanus * Opsius 179 Speudotetrix 169 Paralimninî Distant, 1908 Stictocoris 182 Adarrus 263 Streptanus 100 Aglena 216 S treptopyx * Araldus 278 Thamnotettix 115 Amcephalus 272 Balcluthinî Baker, 1915 Arthaldeus 289 Balclutha 63 Calamotettix * Deltocephalinî Fieber, 1869 Cosmotettîx 123 Deltocephalus 246 Diplocolenus 280 Endria * Ebarrius 278 Recilia 250 Enantioœphalus 224 Doraturîni Ribaut, 1952 Errastunus 259 Aconurella 67 Goldeus 276 Chiasmus 303 Jassargus 251 Doratum 298 Mendreus 262 Fieberîellinî Wagner, 1951 Metag0Ideus* Cechenotetrix 311 Metalimnus 222 Fieberiella 315 Mocuellus 295 Phlogotettix 307 Mongolojassus * Placoteltix 309 Paralimnus 218 Synophropsis 307 Paramesus 197 Goniagnathinî Wagner, 1951 Pinumius 271 Goniagnathus 187 Psammorettix 237 Grypotîni Evans, 1947 Rh0ammus* Grypotes 184 Sorhoanus 292 Macrostelinî Kirkaldy, 1906 Turrutus 261 Macrosteles 40 Scaphytopiinî Oman, 1943 Sagatus 60 Japananus * Sonmnius 57 Proceps 226 Opsiini Emeljanov, 1962 Stirellini Emeljanov, 1966 Circulyer 172 Exitianus 137 GEN. MACROSTELES FIEBER, 1866 La faune d’Europe a été revue en partie par Gmewslu (1961), HAMn.T0N (1983a) et OSSIANNILSSON (1983). Dans le tableau des espèces (R2 : 45). remplacer l‘alternative 23 par : 23. Dans une vue latérale, l’axe apparent de l’êdéage change deux fois de direction (abstraction faite de la courbure par laquelle la tige se détache du socle), une fois au niveau du gonopore, une autre fois, assez brusquement, à mi-longueur des branches (Hg. 10 à 12) ............................,................................................................. 23a ——. L‘axe apparent de I’édêage ne change qu`une 1`ois de direction (à peu près à mi—longueur des branches ), par une courbure généralement assez large ........ 24 23a Apodèmes du 2° sternite courts n`atteignant pas l`extrémité du 3° sternite, leur écartement est égal à au moins deux fois leur longueur (pl. 30, fig. d) .............. .............................................................................................................. sexnotatus Fallen
88 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 —. Apodèmes du 2° sternite longs, dépassant l’extrémité du 3° sternite, leur écarte- ment est égal sensiblement à leur longueur (pl. 30, fig. c) ....................,................. .................................................................................................... ossiarmilssoni Lindberg Macmstcles ossiannilssoni Lindberg, 1953. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 187. Macrostelcs sexnatatus (Fallén, 1806). Les oeufs produits par les 9 élevées en jours courts présentent tous une diapause embryonnaire. Celle-ci est levée après une période de froid, mais en jours longs, les oeufs déposés ne présentent pas d’arrêt de développement (MULLER, 1984). Cette cicadelle de la strate herbacée hiverne au stade oeuf et son activité de vol est crépuscu- laire. Les adultes peuvent vivre plus de quatre mois. Elle transmet différentes mycoplasmoses (jaunisses) à certaines plantes mais ne semble pas être, jusqu’à maintenant, un vecteur d’importance économique. MoREAU & BOULAY (1967) ont étudié son mode de piqûre. — R2 : 45. Macrosteles aqœinus (Zetterstedt, 1828). Espèce nouvelle pour la France. Elle a été trouvée à la Grave (Hautes-Alpes) le 2l.VIII.l980 (d. G. & MEUSMER, 1982). Elle semble donc très localisée. — R2 : 47. Macrosteles cristatus (Ribaut, 1927). A été capturée à Banne d’Ordanche (Puy—de-Dôme) par l’équipe de Zoologie de•·lZINRA de Rouen qui y effectuait ' `Lîk g sm}! ‘ \J<‘·¥4:l·:_ A i gfx l \ ~ · I- -—î< fn · l "`È,;&` l" il à " · le llllf 8 · J b Pl. 30. Macrosteles ossianmlssoniz a, édéage, vue latérale droite; b, édéage, vue posterieure; c, 2¤ et 30 sternites abdominaux du mâle, vue dorsale; d, M. sexnotatus, 20 et 3° sternites abdominaux du mâle, vue dorsale. - Echelle = 0, lmm. - Original.
GEN. MACROSTELES 89 une étude écologique sur une nardaie, d.G. det,. Je l’ai trouvée également dans la région parisienne, Versailles (Yvelines) en octobre 1980 et Saclay (Essonne) au lac Vieux, en juillet 1985. C`est un vecteur de plusieurs maladies à mycoplasme en Europe telles que _ la phyllodie du trèfle et l’eur0pean aster yellow (EAY) qu’elle transmet aux céréales. - R2 : 47. Macrosteles laevis (Rîbaut, 1927). Cette espèce hiverne au stade oeuf. Un mâle a été trouvé par notre collègue MARTINEZ à la Chapelle-en·Valgaudemar (Hautes-Alpes) le 13.VII.l983. Nous l’avons trouvée dans différentes localités de Corse: Moriani le l5.VII.l972; Cagnano le 9.X.l978; Porto—Vecchio le 2.V1II.198l; Aleria le 5.X.l98l. Je la connais de deux localités des Alpes Maritimes : Saint-Martin-Vésubie vers le Poncet (2270m) le l4.V11I.1985, et Valdeblore (lac de Fremamorte, 2500m) le 8.VlII.1985. Elle transmet plusieurs maladies: 1’eur0pean aster yellow (EAY) aux céréales, ainsi que l’oat blue dwaU” et l’oat strip disease,· le stolburà la tomate; la phyllodie du trèfle et le clover dwa¢ — R2 : 47. Macrosreles viridigriseus (Edwards, 1924). Hiverne au stade oeuf. Récoltée à Marais d’Orx (Landes), par notre collègue Mouïous, en 1974, elle a été trouvée également dans la région parisienne, à Versailles, en juin et septembre I976. Ces deux nouveaux sites de capture apportent des arguments pour une distribution générale en France. Mais on ne la connaît pas encore du sud-est, ni de Corse. C`est un vecteur efficace de la Phyllodie du trèfle et du Green petal disease de la fraise. -— R2 : 49. Macrosteles maculosus (Then, 1897) (= ribauti Dlabola, 1946). -—- R2 : 49. Macrosteles quadripunctulatus (Kîrschbaum, 1868). Espèce nouvelle pour la France. D’abord citée de Montpellier (Hérault) par DELMAS (1965), notre collègue MOREAU l’a ensuite identifiée des environs de Cavaillon (Vaucluse) en 1972. B. l’a trouvée régulièrement depuis cette date, à Montfavet (Vau- cluse). Nous l’avons signalée d'un site de Corse (B. & d.G., 1981). Je l’aî identifiée des captures aux plateaux colorés installés par notre collègue CHAMBON pour son étude des biocénoses céréalières du Bassin parisien, en 1974 (Seine-et-Marne). Cette espèce est donc assez largement distribuée en France, de sorte qu’i1 est curieux que RIBAUT ne l’ait pas trouvée dans ses chasses ou dans les différentes collections qu’il a été amené à examiner quand il rédigeait sa Faune. Transmet la maladie de la prolifération de la carotte dans le sud de la France (MARCHOUx & al., 1972). Vecteur également de l’agent responsable du Balai de sorcière des tagetes (BELL! & al., 1972). - R2 : 50. Macrosteles ramosus Rîbaut, 1952. Cette espèce a été décrite du Var par RIBAUT et n’était connue que de ce département. Nous l’avons trouvée en
90 CORRECTIONS ET A01J1T10NS AU VOLUME 2 Corse où elle semble rare puisque nous la connaissons d’un seul lieu, dans la vallée du Tavignano, à Vaeaja, commune d’Aleria, le 7.X.l978. — R2 : 51. Macrosteles fwfîcula (Ribaut, 1927). Corse, où B. l’a trouvée à Aleria et Bonifacio en mai 1974. — R2 : 51. Macrosteles fîeberi (Edwards, 1889) (et non 1891). Marais d’Orx (Landes) où elle a été trouvée par notre collègue MOUTOUS en 1974. —— R2 : 53. Macrosteles sordidipermis (Stâl, 1858) (pl. 31). (= salinus Reuter, 1886). Espèce nouvelle pour la France. Décrite par RIBAUT, j’ai représenté de nouveau l’ édéage (fig. a et b) ainsi que les apodèmes du 2° sternite abdominal (fig. c). De nombreux individus ont été capturés au piège d’interception au sol, par notre collègue FOUILLET (VII et VIII.1984), dans une prairie rase à Puccinellia maritima de Roz-sur-Couesnon (Ile-et-Vilaine), dans le polder Bertrand. —— R2 : 53. Macrasteles oshanini Razviaskîna, 1957 (= opacipennis auctt, nec LE- THIERRY, 1876, cette dernière appartient, en fait, au genre Circulyer). — R2 : 53. • Macrosteles frontalis (Scott, 1875). Cette espèce est distribuée dans toute la France. Je la connais de la Région parisienne, Versailles (Yvelines) VI et `—È;èÉ;-...____ ____,,.»/’7" J \ I _ L . rr · i I EE ...lîL· g` `\\ _’· |.;·;·. Lu ,,·_,. _1«-r - ww I- A g I 1 `. ·?»‘.É,`·' / 3 i U l Pl. 31. Macmsreles sordidrpenmsz a, édéage, vue latérale gauche: b, édéage, vue postérieure; c. Il<> et lIl¤ sternites abdominaux, vue dorsale. — Echelle = 0,1mm. —- Original.
GEN. NESOCLUTHA 91 VlII.l976 et d’Aleria (Corse), le long de la rive droite du Tavignano : Campo al Quercio, le 5.X.l98l. — R2 : 54. Macrosteles horvathi (Wagner, 1935). A été capturée à Plougrescant dans les Côtes-du-Nord par notre collègue DE SACY en août 1980. Elle a été trouvée également dans les Hautes-Alpes, à Pont·du-Fossé le l7.V1I.l983, et au Col du Noyer le 20.VlI.l983 par notre collègue MARTINEZ. Cette espèce présente donc une distribution assez large dans notre Pays bien qu`on ne la rencontre qu‘en petit nombre à chaque fois. —- R2 : 56. Macrosteles sardus Ribaut, 1948. Espèce nouvelle pour la France, voir p. I87. GEN. SONRONIUS DORST, 1937 Je maintiens ce genre bien qu`l—IAM1LTON (1983a) l’ait ramené au rang de sous—genre. - R2 : 57. Scmranius dahlbomî (Zetterstedt, 1840) (= quadripunctatus Fallen, 1806 ). — R2 : 58. GEN. SAGATUS RIBAUT, 1948 Sagatus punctïrons (Fallén, 1826). Les deux branches à l’apex de l'édéage se croisent à mi-longueur (représentation in R2: 61) mais peuvent rester également parallèles comme le montrent LE QUESNE (1969 : 132) et OssiAN· Nn.ssoN (1983 : 654). -— R2 : 61. Je n’ai pas suivi les conclusions de TRn>LEHoRN & NAULT (1986) et ai maintenu l’ identité des Macrostelini et celle des Balcluthini dans le tableau général des tribus des Deltocephalinae afin, essentiellement, de faciliter leur distinction et leur identification par les écologistes non spécialistes. GEN. NESOCLUTHA EVANS, 1947 Synonyme : Irinula, sec Vilbaste, 1976. Ncsaclutha crythrocephala (Ferrari, 1882) (= Balclutha wagneri Lindberg 1954, sec. Dr.ABoLA 1957; = jïaveola Matsumura, 1908 sec. VILBASTE 1976; = fïava UNDBERG, 1958 sec. THERON, 1982). Cette dernière synonymie fait que cette espèce est distribuée également dans la région éthiopienne et qu`on la rencontre jusqu`en Afrique du Sud. - R2 : 62.
92 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. BALCLUTHA KIRKALDY 1900 Le genre (décrit en 1900 et non en 1891 comme l’indique RIBAUT) a été rediscuté par plusieurs auteurs ces dernières années: HAM1LTON (1983a), OSSIANNILSSON (1983) et NAST (1986). Comme 1’indique NAST, il doit exister, en fait, plusieurs espèces dans le groupe punctata-rhenana sensu RIBAUT. C’est la raison pour laquelle je maintiens ces deux espèces au sens de WAGNER, 1939 et de R1BAUT, 1952, en attendant que le problème soit résolu. Balclutha punctata (F., 1775). C’est probablement une des rares cicadelles à présenter un pic d’activité de vol nocturne, entre 23 et 24 h. On peut rappeler également une autre particularité écologique intéressante de cette espèce : le retour possible au printemps, sur leur site d’estivation, de certains adultes qui ont émigré vers les pins à la fin de l’été précédent. D’où également leur hibernation au stade adulte ( RAATKAINEN & VASARMNEN, 1973). —- R2 :64. Balclutha nicolasi (Lethierry, 1876). Trouvée dans la commune de Lantos- que, au Suquet (Alpes-Maritimes), REMANE rec., en 1979. — R2 : 66. Balclutha frontalîs (Ferrari, 1876) (= raser: Scott, 1876 sec. VILBASTE, 1976). Je la connais de Cahors (Lot), le 8.V.1988, TussAC rec., Compte-tenu de cette nouvelle distribution et des localités signalées par RIBAUT, elle doit occuper une aire importante de la partie méridionale du pays. — R2 : 66. Balclutha saltuella (Kirschbaum, 1868). Corse, B. l’a trouvée à Moriani le l3.Vlll.1972 . —· R2: 67. Balclutha calumagrostis Ossiannilsson, 1961. Cette espèce qui m’est incon- nue n’est pas illustrée. Je me sers de la description de son auteur pour la présenter brièvement. Long. 0* :3,3-3,6mm; Q :3,4-3,6mm. En vue dorsale, bord antérieur de la tête régulièrement courbé, légèrement plus long au milieu que près des yeux. Vertex convexe. Avant-corps jaunâtre ou jaune verdâtre, avec des marques sombres et diffuses sur la tête. Sur le pronotum une marque sombre transversale et arquée épousant la forme de son bord antérieur. Suture scutellaire noire, bien marquée. Elytres hyalins avec des nervures d’un jaune brillant. Abdomen noir avec des traits jaunes. Vit sur Calamagmstis epigeos Espèce essentiellement nordique, on la connaît de Suède, de Finlande, des Pays-Baltes, des deux Allemagnes et de Tchécoslovaquie. Sa présence en RFA (REMANE, 1987), laisse supposer qu’elle se trouve dans l’est de la France.
(IEN. EUSCELIS 93 Balclutha boîca Wagner, 1950. Je ne connais pas non plus cette espèce que je présente uniquement par quelques caractères fournis par son auteur. Long. o' :4,1-4,3mm. Couleur foncière brun clair avec des marques plus foncées. La tète est plus étroite que le pronotum. Les nervures, dans leur majorité, sont nettement marquées dans la moitié antérieure des élytres. Présence de 5 à 7 soies le long du bord externe des lames génitales. La partie apicale de l’édéage est plus courte et plus épaisse que chez punctata . Présente en Europe centrale, elle pourrait se trouver dans la partie orientale du pays. GEN. LABURRUS RIBAUT, I942 Laburrus quadratus (Forel, 1864). Arcambal et Cahors (Lot), les Vlll. et IX.1987, TussAc rec. —— R2 : 85. Laburrus pellax (Horvâth, 1903). Espèce nouvelle pour la France. Trouvée à Rouffach (Haut-Rhin), le 1|.Vl.l976, REMANE rec. -— R2 : 87. GEN. EUSCELIS BRULLÉ, 1832 L`action de différents facteurs physiques du milieu sur la forme de l’édéage de certaines espèces de ce genre a fait l’objet de nombreux travaux qui sont dûs essentiellement à des chercheurs allemands: Müller (1954, 1979...) et Strübing (1963, 1965...). ll s’avère que la photopériode exerce une action prépondérante sur la taille et la forme de l’édéage, de sorte que le tableau des espèces donné par RIBAUT présente plusieurs synonymies. Eusœlis Iineolarus Brullé, 1832 (= bilnbatus Wagner, 1938; = slictopterus Flor, 1861). Cette espèce est commune en Corse: B. & d.G. (1978). Elle a été trouvée également dans la région parisienne à la Chapelle-la-Reine (Seine et Marne) en I974, à Versailles (Yvelines) en août 1977. Elle a été capturée également par notre collègue Ricou en Seine-Maritime en 1967 et par LE QUESNE à Jersey , de sorte que son aire de distribution est grande et s`étend assez loin, incluant le nord de la France. Cet insecte est vecteur de deux maladies du trèfle : la phyllodie et le balai de sorcière, et a été l`objet, de ce fait, de nombreux travaux tant en France qu`à l`étranger. MAILLET & GouRANTON (I97l) ont publié le cycle du mollicute responsable de la phyllodie dans E. Iineolatus. — R2 : 91. Eusœlis incîsus (Kirschbaum, l858) (= plebejus Fallen, 1806; nec galiberti Ribaut, 1952 sec. NAST, 1972). Hibernation à l’état Iarvaire. Son mode de
94 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 piqûre a été étudié par MOREAU & BOULAY (1967). Cette espèce présente une dormance qui est une quiescence liée directement à la température, de sorte qu’à 200C constants, on obtient six générations par an, alors que 1’on en observe deux à quatre dans les conditions naturelles. Les larves ont une quiescence hivernale qui est levée dès que les conditions de température redeviennent favorables (MULLER, 1954). Cette espèce possède un système vibratoire constitué de membranes fortement pliées, situées au centre des 10 et 20 tergites abdominaux. Des muscles puissants provoquent leur oscillation. Les vibrations sont transmises au reste du corps puis passent dans la plante, probablement par l’intermédiaire des pattes puisque le corps ne touche pas le substrat pendant 1’émission. L’organe récepteur doit se trouver également dans les pattes (STRUBING, 1986). Système commun à toutes les Cicadelles. Elle transmet la phyllodie du trèfle, le dwaU’ clover, le stolbur et de nombreuses autres maladies à mycoplasmes (jaunisses). — R2 : 92. Euscclis galiberti Ribaut 1952. Considérée par certains auteurs comme synonyme de E. incisus. — R2 : 93. Euscclis distînguendus (Kirschbaum, 1858). Confirmation de sa présence en France, à la Chalp (Isère), le 24.Vl1I.l981, au DVAC, d.G. rec,. Je l’avais identifiée précédemment d’Essarvias (1—Iautes—Alpes), BOULARD rec., V1II.1977. Elle a été capturée également à la limite de 1’Ariège et des Pyrénées orientales près de Quillan ainsi qu`en Andorre, REMANE rec,. — R2 : 94. Euscelis alsius Ribaut, 1952. L’estivation des oeufs, induite par une photopériode longue de 16h., est une adaptation de l’espèce à la sécheresse dans les régions méditerranéennes. Cette dormance n’existe pas quand la population est élevée en jours courts. Dans les conditions naturelles elle est levée par une période de températures fraiches (W1TsACK, 1985). — R2 : 94. Eusœlis ohausi Wagner, 1939 (= singeri Wagner, 1951 ssp., sec. Strübing, 1978). — R2 : 95. GEN. CONOSANUS OSBORN & BALL, 1902 Ce genre ne comprend qu`une espèce holarctique. Conosanus obsoletus (Kirschbaum, 1858) (= Athysanus obsoletus Kbm., 1858). — R2 : 97.
GEN. STREPTANUS 95 GEN. EUSCELIDIUS RlBAUT,l942 Euscelidius varîcgatus (Kirschbaum, l858) (Pl. h.t. n° 4, photo. en bas). Transmet la Phyllodie du trèfle. Cette espèce, élevée sans difficulté, est fréquemment utilisée au laboratoire comme vecteur de substitution de la jlavescence dorée de la vigne et autres mollicutes. Des individus de S. titanus maintenus en cage peuvent piquer des plants de féveroles et les contaminer, lorsque ces insectes sont virulents. Une population d’E. variegatus élevée sur ces plantes malades sera à même de s’infecter et transmettre ultérieurement la maladie à d’autres pieds sains. — R2 : 98. Euscelidius schenkii (Kirschbaum, 1868). B. l’a capturée en plusieurs endroits de Corse, B. & d.G. (1978). - R2 : 99. GEN. SOTANUS RIBAUT, I942 Sotanus thenii (Lôw, 1885). Voir p. 2l5. GEN. STREPTANUS RIBAUT. I942 Modifier le tableau des espèces comme suit : I. Côtés de la tige de l‘édéage sans dilatation a leur base (R2 2 fig. lS2) .......... la -. Côtés de la tige de l’édéage avec une dilatation au voisinage de leur base ...... 2 la. Palette de l`extrémitè de l’édéage beaucoup plus large que longue (trois fois environ) (R2 : fig. IS3) ........................................................ margimzrus Kirschbaum —-. Palette de l’extrémité de l'édéage pas plus large que longue (pl. 79, fig. d) ........ .................................................................................................................. cwzjînis Reuter 2. Dilatation de la base des côtés de la tige faible, arrondie (R2 : fig. I49) ............ ...................................................................................................... aemulans Kirschbaum —. Dilatation de Ia base des côtés de l`édéage forte, triangulaire ............................ 3 3. Palette aussi longue que large (R2 2 fig. l46) .......................... snrdidus Zetterstedt —. Palette plus large que longue (pl.80, fig. e) ............................ ultaensis Zachvatkin Streptanus svrdidus (Zetterstedt, l828) (nec conjînis sensu RIBAUT, 1952 qui est une espèce valide). Hiberne au stade oeuf. — R2 : I00. Strcptanus aemulans (Kirschbaum, I868). Elle est citée de Seine Maritime par notre collègue Ricou (l967). Elle a été récoltée à Dadonville (Seine et Marne) par notre collègue Cmwiuow en 1974, d.G. dei,. -— R2 : l02.
96 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Streptanus margim1tus(KirSchbaum, 1858). RlBAUT la signalait de toute la France. Elle doit être, en fait, absente de la partie méridionale de notre pays (REMANE, comm. pers.), — R2: 103. Streptanus okaensis Zachvatkin, 1948. Voir p. 218. Streptanus conjînis (Reuter, 1880). Voir p. 216. GEN. ATHYSANUS BURMEISTER, 1838 Athysanus argentarius Metcalf, 1955 (= argentatus F., 1794). Cette cicadelle a été trouvée dans la région parisienne : Versailles (Yvelines) en juillet et août 1976, d.G. rec. ainsi qu’à Montjour (Seine et Marne), CANTONNET rec., en 1979. — R2: 107. GEN. ARTIANUS RIBAUT, 1942 Artianus mamlerszjernii (Kirschbaum, 1868) et A. interstitialis (Germar, 1821). Confusion des deux espèces reconnue par RIBAUT (1959a). L’espèce représen- tée (R2 : üg.169-171) est en fait A. mandersgemii Kbm. que RIBAUT connaissait des départements du Gard et de l’Hérault. Je l’ai identifiée des chasses de notre collègue BOULARD en provenance de Sérignan (Var), en juillet 1973. Les autres localités signalées par RIBAUT: Moselle, Bas-Rhin, Belfort, Yonne, sont douteuses pour cette espèce et doivent plutôt concerner A. interstitialis. — R2: 110. Artianus interstitialis (Germar, 1821). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 219 GEN. PHYCOTETTIX HAUP1`, 1929 Phycotcttùt truncatipemzis (Rambur, 1840) (= Thamnolettix paryphantus Lethierry, 1878). Espèce non représentée; elle a été rediscutée et fîgurée par LiNNAvUOR1 (1971). Sa caractéristique principale est liée à la présence d’un édéage asymétrique ne possédant qu’un appendice partant de sa base. Elle est distribuée dans la région éthiopienne et se trouve dans les trois pays du Maghreb. On l’a capturée également en Grèce, en Espagne et en Italie (Sardaigne). On pourrait la rencontrer en Corse.
GEN. IDIODONUS 97 GEN. MELILLAIA LINNAVUORI, I97l Melillaia desbmchersi (Lethierry, l889). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 222. GEN. OXYTETTIGELLA METCALF, l952 Genre monospécîfique. Oxytettigella viridinervis (Kirschbaum, l868). Cette cicadelle m’est inconnue et n’a pas été représentée. Signalée des pays du Maghreb, d’Espagne et d’Italie, elle pourrait se trouver en Corse car elle a été capturée en Sardaigne. GEN. THAMMOTETTIX ZETl`ERS'I`EDT, I840 Modifier, comme suit, le tableau des espèces (R2 : IIS) : I. Elytres d’un brun jaunâtre léger, plus ou moins maculé de brun foncé. Ocelles gros, distants de l’oeil de moins de leur diamètre (R2 : fig. I87) ...................... la Ia. Bord dorsal des lobes du pygophore non prolongé par une apophyse spiniforme. Armement du dos des fémurs I : l+4 ...................................... dilutiar Kirchbaum -. Bord dorsal des lobes du pygophore prolongés par une apophyse spiniforme (pl. 76; fig. a). Armement du dos des fémurs l : l+5 .................... exemtus Melichar Thammotettix exemtus Melichar, l896. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 2l2. GEN. LAMPROTETTIX RIBAUT, 1942 Lamprotettix nîtîdulus (F.,1787) (= octopunctatus Schranck, 1796). Je la connais de Pleubian (Côtes du Nord), le 26.VIII.l980, DE SACY rec,. - R2 : 119. GEN. IDIODONUS BALL, l936 Idiodonus cruemarus (Panzer, 1799). Trouvéc à Essarvias (Hautes-Alpes) par notre collègue BOULARD, en juillet 1978. Cette espèce est assez commune dans le préparc et le Parc nat. Ecrins où on la rencontre souvent dans les megaphorbiaies. Egalement dans le Massif de l’Authion (Alpes-Maritimes), REMANE rec,. Cette cicadelle est surtout fréquente en altitude. - R2 : I2I.
98 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. DOLIOTETTIX RIBAUT. 1942 Doliotcttzlr lunulatus (Zetterstedt, 1840) (pl. 32) (= pallens Zetterstcd, l828). J’ai représenté l’extrémité de l’abd0men afin de compléter les dessins de RIBAUT. Lobes du pygophore allongés, munis sur leur artic su érieure de lon s ai uillons. Leur artic antérieure est res ue . P . . . . , . P noire. Vers la partie distale, issue de l’mter1cur, sort une apophyse en forme de corne, dirigée vers l’arrière (fig. a et b). Cette espèce n’a toujours pas été trouvée dans notre pays. — R2 : 122. / ;€É:er — " $r ,» ·’ _,Z · . / , sa “\ » ’ / ‘àë?È« · É x r î ·<.¤r;*;..`>g;§;g..t== X ·· F » ‘”ë*:·£l¢·?¤?>.i.w. ;;;»;.;·>4?M%¢» r' * “ \ ¤·é>¤É€gêî~Q§à€ë ,/ » , ej/. ·'; l ï—:'.C=» ‘···;» fr âiëœ f ., * « , I \< ' " ' · » °’\\ - , .. Q —î_\·_=« v îîëüîl iëiïà? .;;s:q}=r.·· ' ~= à e e e hh _ . fp F., ,=,`· (·\ L4? ii i fi. '•"""` Qi J1 . " r "\ · -a ¤— v<1i·_:;` ', _ un -. M5, ' :‘·;¢· , '_ ' È? . PÃ; · ·"‘ ,·?âÈ:· K,. jj °=" P7 , r u ‘ JE ‘ _,.·· .\,· %_.··.·—;._. r ·. . Y ·‘ ·4‘*•· ·· î , $#2 ‘· ·_«. wi; :5 ”`”` l1ï2·ïlè«« z ·’ >"’ 4 ' .;1Eë%;;;·_>1 " Pl 32 Dnlmtemv Iunulatuv : a, pygophore ct tube anal, vue laterale gauche; b, pygophore et tube anal. vue dorsale. - Echelle = 0.lmm. - Original.
GEN. ELYMANA 99 GEN. RHOANANUS DLABOLA, 1949 Rhoananus hyp0chI0ms(Fieber, 1869). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 246. GEN. COSMOTETTIX RIBAUT, 1942 Synonyme : (Palus DeLong & Sleesman, 1929). - R2 : 123. Modifier, comme suit, le tableau des espèces : · 2. Elytres avec deux taches (R2 : fig. 206). I’une dans la cellule apicale interne, l‘autre dans la cellule apicale subexterne .............................................................................. 3 ——. Elytres sans taches noirâtres bien délimitées ........................................ panzeri Flor 3. Edéage muni d`appendices apicaux latéraux, dirigés postérieurement (R2: fig. 208) ............................................................................................................ costalis Fallén -. Edéage dépourvu d‘appendices apicaux (pl. l0l,lig. b) ............ aurantiacus Forel Cvsmatettix panzeri (Flor, l861). Elle n’a été signalée qu‘une fois de Lyon, par REV. Elle aurait été trouvée récemment dans les Alpes-Maritimes, REMANE rec,. - R2: 126. Casmotcttix aurantiacus (Forel, 1859). Voir p. 247. GEN. CALAMOTETTIX EMELJANOV, l962(a) Calamotettix taeniaius (Horvath, 1911). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 249. GEN. ELYMANA DELONG, 1936 TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 33) —. Lobes du pygophore avec une rangée de petites dents sur son bord postéro-dorsal (fig. b). Extrémité de l`édéage dans le prolongement du reste de la tige (fig. a) .................................................................................................. sulphurella Zetterstedt —. Lobes du pygophore avec une rangée de fortes dents sur son bord postéro-dorsal (fig. c). Extrémité de l’édéage recourbée vers l`arrière, en forme de crochet (fig. d) .............................................................................................. kozhevnikavi Zachvatkin
100 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 ·$§;..//"'/ a b ,/ d C Pl. 33. Ebmana : Tableau d’:d:ntific:·.tion des espèces : a, su/phznella. édéage. vue latérale gauche; b. su/phurelln, lobe gauche du pygophore; c, Iiozhetnikwi. lobe gauche du pygophore; d, ltazhcvmknvz, édéage, vue latérale gauche. — D`après Dw0RAKowSKA. Etymana sulphurella (Zetterstedt, 1828). DWORAKOWSKA (l968) pense que cette espèce, comme toutes les autres du genre, est originaire d’Amérique du Nord mais cette hypothèse est contestée par HAM11.ToN (l983a) qui, en se basant sur sa distribution orientale au Canada et son extension concentrique récente à partir du foyer originel, depuis 1935 (date des premières captures), conclut que cette cicadelle provient de l’Ancien Monde. Des éléments de biologie sont fournis par WAL©FF & SOLOMON (1973) , WALoFF (1979), ainsi que par CH1v1<©wsi<1 & HAMu.ToN (1985). Cette espèce est univoltine en Europe et hiberne au stade oeuf. La durée du développement larvaire à 240 C est d’environ 25 jours; la durée de vie adulte est de trois mois pour la femelle, un peu plus courte pour le mâle. La fécondité est en moyenne de 45 oeufs par femelle. RIBAUT signale que sa distribution est générale en France. Elle semble plus fréquente en altitude, je l’ai capturée à 2500m au Col de la Bonne Mère (Isère), en août l98l. Je la connais également de Woippy (Moselle), du Bassin parisien, de Corse. — R2 : l27 Elymana kozhevnikovi (Zachvatkin, 1938). Cette espèce, ayant été récoltée en Engadine, REMANE rec., est susceptible de se trouver en France. Voir p. 207.
101 GEN. RHOPALOPYX RIBAUT, 1939 Mis en synonymie avec Paluda DeLong (1937) par plusieurs auteurs. OSSIANNILSSON (1983), que l’on suivra ici, sépare ces deux genres d`aprés l’orientation des lobes du pygophore et la position du gonopore, selon le tableau suivant : -. Lobes du pygophore dirigés vers le bas. Gonopore non apical .............................. ............................................................................................................ Rhopalopyx Ribaut —. Lobes du pygophore dirigés vers le haut. Gonopore apical ........ Paluda DeLong RIBAUT, dans son avant-dernière publication (1959a), n’exp1icite pas complètement ses confusions concernant le genre Rhopalopyx. TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 34) 1. Des taches noires surlevertex etle pronotum (R2 : l27,fig.213) ................................ 2 —. Pas de taches noires ................................................................,..................................... 3 2. Lobes du pygophore longs, s`amincissant progressivement vers l`apex (fig. d) .... .............................................................................................. preyssleri Herrich-Schâffer —. Lobes du pygophore courts, arrondis à l‘extrémité avec une forte épine et plusieurs soies (fig. c) ............................................................................ adumbrata C. Sahlberg 3. Pointe des lobes du pygophore plus courte que les soies, ne se trouvant pas dans le prolongement du bord postérieur du pygophore (fig. b) ...... monxicola Ribaut —. Pointe aussi longue que les soies, prolongeant presqu`en ligne droite le bord postérieur du pygophore (fig. a) ................................................................................ 4 4. La soie la plus apicale est insérée près de la base de la pointe des lobes (fig. a) ...................................................................................................... vitripennis Flor —. La soie la plus apicale est insérée avant la base de la pointe des lobes, à une distance au moins égale à deux fois la longueur de cette pointe (fig. e) ............ ...........................................................,.................................................. elongatus Wagner Rhapalopyx prcyssleri (Herrîch-Schâffer, 1838) (nec adumbrata sensu , RIBAUT, 1952, cette dernière est une espèce valide). R. preyssleri est distribuée assez largement dans tout le massif du Parc nat. Ecrins qui se trouve à cheval sur deux départements 1 Isère et Hautes-Alpes. Egalement dans le Parc nat. Mercantour (Alpes-Maritimes) à Saint-Martin—Vésubie, le 9.Vl11.l985, d.G. rec.. Je ne l'ai jamais trouvée au cours de mes chasses dans le Bassin parisien bien que RIBALJT la signale de Paris. — R2 : 129. Rlmpalopyx elvngatus Wagner, 1952 (= vitripennis sensu RIBAUT 1952, in RIBAUT 1959a). Trouvée en Corse, B. & d.G. (1978) et dans les Alpes- Maritimes, d.G. rec. en août 1985. Cette cicadelle est distribuée, en fait, dans toute la moitié sud de la France. - R2 : l3l.
102 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 au ~&~ ' ,, `} · ' i' sïf a i , fr vl, Éggîî, W '4'x,W,,,,;r·a~an.v¤»u¤•¤a•Ée, J A ‘§'%*'l..= ,· 2, ww,¢,»»····~ · « , pl ,- x' *7. Ja. `ï‘ii*‘·1‘¢e `ïs,ë·m· .. _ gg; \ zi! î,~g_§ · _ -iâ-i.·î__&'iÈ'ï _ ;'~`$'.‘f 2 ' _ ·;§(`É;1É·§ï, \ · »»;—·'< '·~—U.' ._ · ' ( " ‘ ‘· ' : ·""`;(‘».1 U1: ‘”?îïÈ·°î · A`U'' ~ Z · -' ij? îgé ,*.5} _ _ ."; kit: " Ãï J B i i? ' Pl. 34. Rhopalopyx : Tableau d’identification des espèces. Lobe du pygophore : a. vztripennis; b. monticola; c, adumbraia; d, preyssleri; e, elongazur. —— Echelle = 0.1mm. — D’après RIBAUT, et original. Rhopalopyx monticola Ribaut, 1939. Cette espèce a été mise en synonymie avec vitripennis F1., en particulier par NAST (1972) et OSSIANNILSSON (1983). N’ayant pas observé d’exemplaires de monticola je maintiens, pour le moment, sa validité. — R2 : 132. Rhopalopyx vitripennis (Flor, 1861) (= parvispinus Wagner, 1947, nec vitri- permis sensu RIBAUT, 1952). L’espèce nouvelle pour la France que RIBAUT
GEN. RHOPALOPYX l03 (195921) signalait sous le nom de parvispinus ne doit donc pas être considérée comme telle. Voir fig. a. Je la connais du quart sud-est de la France : Hautes-Alpes et Alpes·Maritimes. — R2 : l3l. Rhopalopyx adumbrata (C. Sahlberg, l842). Voir p. 205. GEN. PALUDA DELONG, I937 Paluda flaveola (Boheman, 1845). Les considérations concernant ce genre (voir tableau des genres) conduisent à ne placer ici que cette espèce. — R2 : l32. GEN. STREPTOPYX LINNAVUORI, l958 Streptopyx tamaninii Linnavuori, l958. Espèce nouvelle pour la France, voir p. 207. GEN. MOCYDIOPSIS RIBAUT, 1939 Ce genre a été revu par REMANE (1961) qui a étudié à cette occasion les spécimens de la collection Ribaut. Ce dernier signalait l’existence en France de deux espèces . L`étude de REMANE a permis d’ajouter monticola, mais Iongicauda et intermedia sont susceptibles de s’y trouver. Dans cet article,l’auteur indique que plusieurs espèces peuvent vivre dans le même biotope, les plantes-hôtes étant des graminées. Les espèces, dans leur majorité, hibernent à l’état adulte et sont univoltines, cas assez rare chez les cicadelles. Chez M. Intermedia et attenuata, l’accouplement a lieu après l’hibernation alors que chez Iongicauda et peut-être parvicauda, il se déroule avant et seules les femelles fécondées hibernent. — R2 :132. TABLEAU DES ESPÈCES (adapté de Remane, 1961)(p|. 35 et 35 bis) I. Appendices de l‘édéage plus courts que la longueur du socle, en vue latérale (Hg. 21), paraissant sensiblement droits sur toute leur longueur, en vue postérieure (fig. l`, g et h) .......................................................................................................................... 2 —. Appendices plus longs que la longueur du socle (fig. e), paraissant assez régulièrement recourbés sur toute leur longueur en formant un arc de cercle (fig.i et j) .................................................................................................................................. 4
104 C0RRECT101vs ET AD1J1T10Ns AU VOLUME 2 egë eœee l Pl. 35. Mocydmpsisz Tableau d’idemificati0n des espèces: a-e, édéage, vue laterale gauche. a,pan·1eauda; b, Intermedia; c, m0ntic0Ia,· d,I0ngicauda,· e, attenuata; I'-h, édéage, vue postérieure, f, parvicauda; g, montieola; h, longicauda. — D’après REMANE, et original.
GEN. .t10crD10Ps1s 105 l \ L i l ` É l\ i ` l l _ l\\ , , XQ Q awr?} , ( , a ——» ï Ã QX<;·':;:`-âllî" Ã £> “' ,,.2/- )_</ m .—.... n <i_, ., :>' '_’ 7 _7,-je/7, *1,,5 ce ' éîv 4 J Pl. 35bis. M0c_1dt'0psis: Tableau dïdentification des espèces (suite) : i, imcrmedia; j, artemmra. élytre gUl·lChC, k. [7(U'\`I.('(llldlI: L iIIl°f.’I'IN£'diü; m. üllfllllülül II, IHOHHCOIG. — D’après REMANE. et original. 2. Tige de l`édéage arquée en vue latérale : longueur/hauteur <2/I (fig. d). Distance du gonopore au point d’insertion des appendices environ la moitié de celle qui va du point d'insertion à |`extrémitè de l’ édèage. Longueur de l`appendice > l,5 fois la distance de son point d’insertion à l’extrémité de l’édéage. Tube anal très long (0,66~0,8Imm) ........................................................................ Iongicauda Remane —. Tige de l’édéage peu arquée : longueur/hauteur >2/l (fig. a et c). Le gonopore se trouve près du point d’insertion des appendices latéraux. Longueur de l’appendice, environ l,2 fois la distance de son point d’insertion à l’extrémité de l`édéage. Tube anal court (0,36-0,58mm) .................................................................. 3 3. Edéage robuste, la base de la tige représente presque la moitié de la longueur du socle, en vue latérale (fig. a). Les appendices sont légèrement recourbés à leur extrémité en vue latérale. Dessin noir des élytres réduit, le clavus est toujours unicolore et clair (fig. k). Espèce plus petite et plus robuste que la suivante (longueur du o' 1 3,72-4,l5mm) .................................................... parvicauda Ribaut —. Edéage grêle, sa base représente le l/4 environ de la longueur du socle, en vue latérale (fig. c). Appendices droits en vue latérale. Dessins des élytres plus ou moins complets (fig. n). Clavus toujours tacheté. Espèce plus grande et plus mince (longueur du d : 4,27-4,43mm) .................................................... manticola Remane 4. Tige de l‘édéage courte et épaisse, sa courbe (représentée par le rapport l/h est d‘environ 2/l) est moins arquée que celle de l’espèce suivante (fig. b). Espèce trapue, dont l`extrémité des élytres est peu développée. Dessins bruns très soutenus donnant des insectes d‘aspect sombres (fig. I) ........ Intermedia Remane
106 CORRECTIO/VS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 —. Tige de l’édéage longue et grèle, sa courbe : l/h < 2/1 est plus marquée (fig. e). Appendices moins longs que ceux de I’espèce précédente. Espèce plus mince, dont l’extrémité des élytres est normalement développée. Dessins bruns moins dévelop- pés (fig. m) .................................................................... . ........ attenuata sensu Ribaut Mocydiapsis attenuata (Germar, 1821). Je n’ai pas encore capturé cette espèce qui est connue d’Angleterre, de Jersey, du Luxembourg, d’Allemagne, des Pays-Bas pour ne citer que les pays voisins. Ces localités font que sa distribution doit remonter assez haut, en France. MAILLET (1956) l’a signalée de Dordogne. —— R2: 133. Mvcydiopsîs parvicauda Ribaut, 1939. Hibernation à l’état adulte. B. l’a trouvée dans différentes localités de Corse. Du fait de sa présence dans les pays voisins d’Europe du nord, dont l’île de Jersey, on devrait la rencontrer dans des localités plus septentrionales que celles qui ont été citées jusqu`à maintenant. —— R2 : 135. Mocydiopsis intermedia Remane,l96l. Voir p. 209. Mocydiopsis longicauda Remane,l96l. Voir p. 210. Mocydiopsis monticola Remane,l96l. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 21 1. GEN. MOCYDIA EDWARDS, 1922 Mocydia crocea (Herrich-Schâffer, 1837). Dormance de type parapause : arrêt de développement obligatoire à un moment donné et fixé de l’ontogé- nèse, ce qui provoque le monovoltinisme. Les femelles de cette espèce ne produisent des oeufs qu’après avoir subi une période de jours courts. En jours longs, elles sont incapables de pondre (MULLER, 1984). — R2 : 135. GEN. EXITIANUS BALL, 1929 Exitianus capicola (Stâl, 1855) (= taeniaticeps Kirschbaum, 1868). Seule espèce française appartenant à la tribu des Stirellini. Existe çà et là en Corse, B. & d.G., 1978. Espèce cosmopolite que l’on rencontre non seulement dans la région paléarctique mais aussi dans les régions orientale et éthiopienne (THERoN, 1982). —— R2: 138. GEN. ANOPLOTETTIX R1BAUT,1942 Anaplotettix fuscovenosus (Ferrari, 1882). Trouvée dans plusieurs localités de Corse, sur de nombreuses plantes : maquis et lande pacagée, vigne, platane, B. & d.G.,1978. — R2 : 141.
GEN. CICADULA 107 Anoplotettix putoni Ribaut, 1952. Espèce nouvelle pour la France. Elle peut être considérée comme nouvelle, en effet, car RJBAUT 1’avait décrite à partir d‘un individu de la collection Puton, sans indication de date ni de lieu. NAST (1972) 1’avait considérée comme italienne puisqu’elle était signalée de différentes localités transalpines par WAGNER (1959) puis par SERVADEI (1967). Wagner l’a rediscutée et figurée à nouveau. Elle a été trouvée en Corse par MEYER-ARNDT en 1986, à Olmeto sur romarin et à Sartène. Je 1’ai récoltée dans le Cap Corse : à Luri en juillet 1975, puis à Canarî en juillet 1980. — R2 : 143. GEN. CICADULA ZETFERSTEDT, 1840 Une publication récente de REMANE & FRUND (1986) permet d’identi1ier les femelles des espèces d’Europe centrale et occidentale en utilisant les structures de la partie basale de 1’ovipositeur. Cette caractérisation concerne les espèces françaises suivantes : albingensis Wagn., jlori J. Shlb., mutilla R., persimilis Edw., quadrinotata F., quinquenotata Boh., saturata Edw.. Cicadula quadrînvtata (F., 1794). Confirmation d’ur1e distribution générale à l’exclusion, peut-être, du littoral méditerranéen. Elle a été capturée dans de nombreuses localités du Parc nat. Ecrins (Isère et Hautes-Alpes), d.G. & MEUSNIER (1982); à Versailles (Yvelines), ainsi que dans la Réserve naturelle du Pinail, Vouneuil (Vienne), au piège lumineux en juin 1984, d.G. rec,. — R2 : 146. Cicadula aurantipes (Edwards, 1894). Cette cicadelle est toujours inconnue en France.Se reporter au texte de LE QUESNE (1969), pour sa représentation. — R2: 148. Cieadula quînquenotata (Boheman, 1845) (nec rubroflava Linnavuori, 1952; nec Iongiventris J. Salhberg, 1871; nec nigricornis J. Salhberg, 1871 qui sont des espèces valides). Elle a été capturée par notre collègue DE SACY à Plouha (Côtes-du-Nord), en août 1980 et par moi-même dans le Bassin parisien à Versailles (Yvelines). RIBAUT ne la signalait que de l’est de la France. —— R2: 148. * Cicadula albîngensîs Wagner, 1940 (et non 1941 comme 1’a écrit RIBAUT). Oligophage sur Carex, essentiellement C. riparia et C. üClJ(1T0ïmîS(LAUTERER, 1986). Sa distribution est plus grande que ce qu’en indique RIBAUT. ll faut ajouter RFA, Norvège, Finlande, RDA, Autriche, Pologne, URSS (Pays- Baltes). — R2: 148. ‘ Voiraddendump. 349.
108 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Cicadula flori (J. Sahlberg, 1871). Deux mâles ont été capturés à Vouneuil (Vienne) dans la Réserve naturelle du Pinail, au piège lumineux, en juin 1984, d.G. rec., Cette capture laisse supposer une distribution dans presque toute la France, mais en basse altitude. Les individus récoltés ne présentaient aucune tache sur la tête. — R2 : 149. Cicadula frrmtalis (Herrich-Schâffer, 1835). Oligophage sur différents Ca- rex: riparia, acutïormis, gracilis (LAUTERER, 1986). — R2: 151. Cicadula placida (Horvàth, 1897). Trouvée par notre collègue POITOUT, en 1972, à Montfavet (Vaucluse). R1BAuT la signalait plus à l’ouest. Je la connais également de Mignataja (Corse), le 1().V1.1987, BRUN rec,. Un des specimens observés appartient à la var. inomata Ribaut, 1952; les autres se rapprochent de la var. typica mais la fosse antennaire est noire et le postclypeus clair, comme l’ensemb|e du vertex et du pronotum. —— R2: 152. Cicadula Iineatopunctata (Matsumura, 1908) (= divaricata Ribaut 1952 sec. VILBASTE, 1976). Espèce méditerranéenne; elle a été signalée récemment de Corse (B. & d.G., 1981). — R2 : 153. GEN. LIMOTETTIX J. SAHLBERG, 1871 Ce genre, étudié par LE QUESNE (1969) et Vn.BAsTE (1973), ne concerne plus qu’une espèce pour la faune française : Limotettùc striola (Fallén, 1806). Cette cicadelle est attirée par la lumière, car j’ai capturé plusieurs individus au piège lumineux à Vouneuil (Vienne) dans la Réserve naturelle du Pinail, le 20.Vl.1984. -— R2 : 155. GEN. OPHIOLA EDWARDS, 1922 Ce genre comprend toutes les autres espèces rapportées antérieurement à Limotettix. Ophiola atricapilla (Boheman, 1845). Espèce non discutée par RIBAUT. Ne la connaissant pas, je n’ai pas pu la représenter. Même aspect que L. striola, mais chez O. atricapilla on note la présence d’un trait fin interocellaire réduit à des petits points triangulaires alors que ce trait est bien différencié (quoique généralement interrompu), chez Limotenix striola. Chez cette dernière espèce le bord latéral des lames génitales est droit alors qu’il est très légèrement
GEN. HARDYA 109 convexe chez atricapilla. Elles semblent également diverger l’une de l’autre par la forme de 1’extrémité des styles. Sa présence en RFA et en Angleterre laisse entrevoir une possibilité de la rencontrer dans le nord de la France. On la trouve dans les marécages et les tourbières. Ophiola comicula (Marshall, 1866) (= intractabilis KONTKANEN, 1948. Les dessins R2 : 304 - 305 - 308 - 309 semblent se rapporter à carnicula). Capturée à Cragou (Finistère), BARNAUD rec. en 1974. Cette distribution dans l’ouest de la France n’est pas surprenante puisqu`elle est connue aussi d’Angleterre et des Pays-Bas. Elle semble rare dans notre pays. — R2 : 156. La distinction entre decumana et russeola n’est pas aisée. Le premier critère donné par RIBAUT concerne la taille, mais les spécimens que j`ai identifiés sont plus petits en ce qui concerne decumana, de sorte qu`il parait judicieux de fournir de nouveaux caractères pour les séparer. —. Espèce plus grande, d : 3,5-4,4mm; Q : 4,2-5mm. Vertex assez arrondi, la largeur au milieu ne dépassant pas 1,5 fois celle près des yeux. Styles évasés à leur extrémité apicale. Présence d‘une apophyse pointue le long du bord dorsal des lobes du pygophore .................................................................. decumana Kontkanen —-. Espèce plus petite, o' : 2,8-3,5mm: 9 : 3,2-3,5mm. Vertex plus anguleux, sa largeur médiane supérieure à 1,5 fois celle près des yeux. Styles non évasés à leur extrémité apîcale. Présence d’une petite apophyse émoussée le long du bord dorsal des lobes du pygophore ................,..................................................... russeola Fallén Ophiola decumana (Kontkanen, 1949) (= comicula sensu RIBAUT nec MARSHALL, 1866). Ne semble pas fréquente en France, malgré une distribu- tion assez large en Europe (surtout centrale et nordique). RIBAUT ne la signalait que de l’Ariège. Je l’ai identifiée des captures au piège coloré de notre collègue CHAMBON lors de son étude des biocénoses céréalières du Bassin parisien à Ury (Seine-et-Marne), le l7.Vl.l974. OSSIANNILSON (1983) la signale sur Vaccinium myrrillus et sur Carex. - R2 : 157. GEN. HARDYA EDWARDS, 1922 Modifier, comme suit, le tableau des espèces : 1. Elytres dépassant nettement l’extrémité de l’abd0mnen. Chez le mâle, joues et anteclypeus plus ou moins clairs .............................................................................. la la. Dernière dent (la postéro-ventrale) du peigne des lobes du pygophore (R2 zlig. 3l5) beaucoup plus longue que les autres ........................................ tenuis Germar -. Dernière dent sensiblement de la même longueur que les autres (pl.70 zfîg. b) .............................................................................................................. alpina Wagner
110 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Hardya tenuis (Germar, 1821). Dordogne, MAILLET rec. (1956). Dijon (Côte d’Or), le 30.VII.l979, BARMER rec,. Cette espèce, bien que largement distri- buée dans notre pays n’est pas fréquente. — R2 : 162. Hardya melarwpsis (Hardy, 1850). Cette cicadelle se rencontre en altitude dans notre pays d’après les distributions indiquées par RIBAUT. Elle a été capturée dans l’Est, au Markstein (Vosges ou Bas—Rhin) en octobre 1978, REMANE rec,. Je l’ai identifiée dans le matériel récolté par nos collègues de la station de Zoologie de l’INRA-Rouen à Banne d’Ordanche (Puy-de·Dôme) le 23.VII.l974 et le l9.IX.l975. — R2 : 163. Hardya signüer (Then, 1897). Espèce nouvelle pour la France. Elle a été trouvée au chaos de Targassonne, vers le col de Puymorens près de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) en juin 1963, REMANE rec,. Je l’ai captu- rée : à la Croix de la Bonne Mère (Isère), à 2500m le 22.VIII.l982; au Col d’Arsine (Hautes-Alpes), à 2570m le 23.VIII.l982; ainsi qu’à Belvedère (Alpes—Maritimes), au lieu—dit Baisse de Cavaline, 2500m, le 22.V1I.l985. — R2 : 163. Hardya alpina Wagner, 1955. Voir p. 203. GEN. EOHARDYA ZACHVATKIN, 1946 Synonyme :( Hardyopsis Ribaut, 1949, nec Stenometopiellus Haupt, 1917; REMANE comm. pers,). — R2 : 163. Eahardya fraudulentus (Horvâth, 1903) (= insularis Lindberg, 1948). Cette espèce n’était connue que du Var. B. l’a trouvée en plusieurs points de la vallée du Tavignano (Corse) en 1973; je l’ai capturée également en Corse à Sainte-Lucie-de-Tallano le 9.X.l98l. — R2 : 163. GEN. SARDIUS RIBAUT, 1947 Sardius argus (Marshall, 1866). Bien que signalée de Pays plus nordiques : Angleterre, Belgique, Allemagne..., je ne la connais que de la moitié méridionale de la France. MAILLET l’a trouvée dans ses chasses aux Eyzies (Dordogne), en 1956; Corse: B. & d.G. (1978 et 1981); Haute-Vienne: Azat-le-Riz en 1982, d.G. rec.; Touraine (sans autre indication de date et de lieu) DESBROCHERS rec,. — R2 : 165.
GEN. CIRCULIFER 1ll GEN. HESIUM RIBAUT, 1942 Hesium domino (Reuter, 1880) (= * biguttatum Fallén, 1806). Son aire de répartition s`est considérablement agrandie par rapport à ce que RIBAUT signalait. Notre collègue SERVAlS l’a capturée à Fontcouverte (Hautes-Alpes) sur Oxyrropidis montana et (ou) Pastinaca sativa, le 5.Vll1.l969. Gresse·en- Vercors (Isère), à 1350m, le 3.lX.1979, BARBIER rec. Elle a été retrouvée un peu plus tard dans le Parc nat. Ecrins et sa périphérie (Hautes-Alpes et Isère) (d.G. & Meusnier, 1982). Nos collègues de la station de Zoologie de l`lNRA-Rouen l’ont récoltée à Marcenat (Cantal) dans une nardaie, le 25.Vll.l974, d.G. det.. Je l’ai capturée au piège lumineux dans la réserve du Pinail, commune de Vouneuil (Vienne) en juin 1984, puis ultérieurement à Bollène-Vésubie à 1750 m (Alpes-Maritimes) le 9.VIIl.l985. — R2 : 166. GEN. SPEUDOTETTIX RIBAUT, 1942 Speudotcttix subfusculus (Fàllen, 1806). Quelques individus ont été capturés par n'otre collègue DLJ MERLE à Bédoin (Vaucluse), 1300m, le l5.V.l982 sur chêne pubescent, Quercus Ianuginosa. — R2: 170. GEN. COLOBOTETTIX RIBAUT, 1948 Colobotertix morbillosus (Melichar, 1896). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 212. GROUPE DE GENRES CIRCULIFER / NEOALITURUS Ces deux genres sont parmi ceux qui soulèvent actuellement le plus de difficultés du point de vue de Videntification des espèces. La variation morphologique intraspécifique implique, pour une étude approfondie, d`utili- ser des critères plus fins que l'observation des pièces génitales du mâle. Selon OMAN (1970) que l’on suivra ici, Circulüen tel que le traite RIBAUT, représente en fait l’association de deux genres qui sont très proches. _ SÉPARATION DES GENRES CIRCULIFER ET NEOAL/TUFIUS (Voir fig. in R2: 175, 177, 179) -. Ailes antérieures de couleur foncière claire (jaunâtre ou verdâtre) avec des marques noires, quand elles sont présentes, mal délimitées. Lames génitales larges et courtes, plus ou moins tronquées (R2, fig.358, 366). Tige de l`édéage sans projections latérales, ses branches formant presqu`un cercle complet (R2, fig. 364) ................................................................................................ Circulyer Zachvatkin " Homonyme primaire. `
ll2 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 —. Ailes antérieures de couleur foncière différente (roussâtre à noirâtre), avec des taches claires généralement bien délimitées (R2, fig. 368). Tige de l’édéage avec des projections latérales (R2, fig. 377). Lorsque la couleur foncière est roussâtre, ses branches ne forment jamais un cercle presque complet (R2, fig. 374, 377) .. .................,........................................................................................ Neoaliturus Distant GEN. CIRCULIFER ZACHVATKINJ935 Ce genre comprend les espèces suivantes pour la France 2 tenellus Baker; haematoceps M. & R.; opacipennis Leth.; dubiosus Mats.; rubrivenosus Scott (espèce hypothétique). TABLEAU DES ESPECES (adapté de Young & Frazier, 1954) l. Lames génitales triangulaires (R2, fig. 358), pointues à leur extrémité, bord externe droit ou légèrement sinueux, avec une rangée de fortes soies le long de cette marge ou très près de son bord et allant jusqu’à l’apex : groupe haemamceps .... È ....... 3 -. Lames génitales de forme variable (R2, fig. 362, 366) ou très irrégulièrement triangulaires.La rangée de fortes soies est normalement plus irrégulière et n`est jamais parallèle sur toute la longueur du bord latéral des lames vers l’apex: groupe tenellus ................................................................................................................ 2 2. Longueur du bord interne des lames génitales plus grande que sa largeur mesurée en son milieu (R2, fig. 362). Bord latéral de l’extrémité apicale des styles bien développé en vue ventrale (R2, fig. 362) ................................ dubiosus Matsumura —. Longueur du bord interne des lames génitales égale ou inférieure à sa largeur mesurée en son milieu (R2, fig. 366 et pl. 36, fig. e). Bord latéral de l’extrémité apicale des styles non développé (R2, fig. 366) ................................ tenellus Baker 3. Longueur supérieure à 3,4mm. Espèce robuste. Sur Cistus ...................................... .......................................................................................... haematoceps Mulsant & Rey —. Longueur inférieure à 3,4mm. Espèce plus grêle. Plantes-hôtes variées ................ ........................................................................................................ opacipennis Lethierry Circulïer haematoceps (Mulsant et Rey, 1855). Capturée à Fréjus (Var) par REY, elle est connue du littoral méditerranéen. On la trouve en Corse, dans de nombreuses localités, l’adulte étant présent surtout d’oct0bre à décembre (B. & d.G., 1978). On la rencontre depuis la côte (végétation de dunes), jusqu’au maquis des montagnes du centre (BRUN & al., 1986), mais elle n’a toujours pas été trouvée dans les vergers d’agrumes. Parmi les plantes-hotes 2 la giroflée sauvage (Matthiola sinuata) semble particulièrement favorable à son développement; la soude (Salsola kah), l’ héberge également. Bien que les individus capturés dans le maquis se soient révélés porteurs de S. citri, aucune des plantes étudiées à l’aide du test Elisa ne s’est montrée malade. Une étude récente de Fos & al. (1986) a montré que C. haematoceps peut devenir naturellement virulifère à l’occasion d’un repas d’acquisition sur une plante-hôte qui héberge Spimplasma citri. L’infestation peut avoir lieu également au laboratoire, par injection intra-abdominale du mollicute. — R2 : 174.
GEN. CIRCULIFER 113 Circulwr apacîpennîs (Lethierry, 1876) (= vittiventris sensu R1BAUT 1952, nec haematoceps M. & R.,l855). LETHIERRY la signale de la France méridio- nale: Cassis (Bouches-du-Rhône), PUTON rec. et Hyères (Var), ABEILLE DE Pekam rec. Youwo & FRAZIER (1954) 1’ont indiquée de Saint Cézert (Haute- Garonne) et Fréjus (Var), probablement d’après les collections du MNHNP. Cette cicadelle est largement distribuée puisqu’on la retrouve en URSS. C. opacipennis est une espèce très voisine de haematoceps dont elle n’est peut-être seulement qu`une « écomorphe ». En fait, les variations sont très grandes au sein de chaque espèce, de sorte que leur validité est contestée par certains auteurs. Les critères que l’on utilise actuellement pour les différencier ne sont pas suffisants. Les deux espèces semblent cohabiter et présenter la même distribution en Europe et en France tout particulièrement. Au Proche-Orient, par contre, C. opacipennis se trouve sur les plantes charnues gorgées de sève, alors que C. tenellus se rencontre surtout sur la végétation xérophile. — R : 174. Circulwr dubiosus (Matsumura, 1908) (= ruscinonensis Ribaut, 1952). — R2 : 176. Cîrculïer tenellus (Baker, 1896) (pl. 36). Confirmation de sa présence en France. Brun & al. (1986) l’ont signalée de Corse, où elle a été capturée à Tallone, près de 1’étang de Diane. L`individu représenté provient de Riverside (Californie, Etats-Unis). On remarquera que la caractéristique permettant de distinguer l’espèce : longueur du bord interne de la lame génitale égale ou inférieure à sa largeur, n’est pas respectée, du fait de la présence d'une excroissance apicale et de la légère concavité de la partie médiane du bord externe. La biologie de cette espèce est bien connue du fait de son importance économique. D’après HARR1Es & Douoms (1948) : - durée du développement embryonnaire : 44 j. à 15°C; 5,5 j à 38°C. —- durée du développement larvaire : 75 j. à 18°C; 13 j. à 35°C. La longévité adulte ( BINDRA & Deoi., 1972) dépend aussi beaucoup de la température : d :39 j.; Q :66 j. à 17¤C. o' : 30 j.; 9 :21 j. à 25°C. o' : 27 j.; Q :25 j. à 32•>C. Les exigences thermiques sont telles que le nombre de générations annuelles est très variable et dépend du lieu où se trouve l’insecte. Aux Etats-Unis elle transmet le stubbom des Citrus dont l’agent causal est S. citri. Elle est vecteur également du curly top virus qu’el1e peut inoculer à de nombreuses plantes cultivées : betterave sucrière, tomate, concombre, haricot et certaines plantes ornementales, provoquant par là des pertes économiques importantes. — R2: 176. Circulyer rubrivenosus (Scott,1876). Cette espèce, décrite de Corse, n‘a pas été reprise par RIBAUT dans sa Faune. Youwo ET FkAzrER (1954) la signalent dans leur étude, comme devant être très proche ou identique à haemataceps.
H4 CORRECTION.? ET ADD1T10NS AU VOLUME 2 N; ` b I · ' _ ' 'F rr · I · A MI·_;f;_~·ff·«: ' I , , :J_;:,s:cë__î_9<·'· 1 ) \ , lr Zia : · A ` J ` _ “ _', \\ I ll * ,,» lt ·_ \ g · \ \ / Ã A [ B \ & 7 %=» l l /% ( Pl. 36. Czrculyîzr tenellus : a, édéage, vue latérale droite; b, édéage (dans la direction de la flèche de la fig. a); c, extrémité de l’abd0me11 du d', vue latérale droite; cl, style gauche, vue dorsale; e, lame génitale droite, vue ventrale. D’après un exemplaire des Etats-Unis. — Echelle = 0,]mm. — Original.
GEN. GRYPOTES 115 GEN. NEOALITURUS DISTANT, 1918 Ce genre a pour représentants en France : fenestratus H. S. et albogultatus Leth. Neaaliturus fenestratus (Herrich-Schâffer, l834) (= guttulatus Kirschbaum, |868). - R2: l78. GEN. OPSIUS FIEBER, IS66 Opsius stactogalus F ieber, 1866 (= spinulosus d.G., 1981). Une étude portant sur les déformations morphologiques dues au parasitisme chez cette espèce a été publiée par V1DAN0 (1962). Corse, partout dans l’î1e où se trouvent les Tamarix (généralement en bordure de mer). Les pullulations sont très importantes en été, malgré un fort taux de parasitisme naturel. — R2 : 180. GEN. STICTOCORIS THOMSON, 1869 Stictvcvris picturatus (C. Sahlberg, 1842) (= *Iineatus F., 1787). Cette espèce est localisée mais son aire de distribution est grande, car elle a été trouvée dans plusieurs communes de la partie sud-est (Hautes-Alpes) du Parc nat. Ecrins, d.G. rec. RIBAUT signalait sa présence à Pantin, commune limitrophe de Paris, à partir des captures faites par A. MORÈRE. R1BAUT a eu accès à la collection MORERE qu'il cite plusieurs fois dans le cours de ses deux ouvrages. A. MORERE était un amateur qui a surtout chassé entre 1925 et 1939, le long du canal de l’Ourcq et aussi, d‘après son fils, sur les pentes de Romainville. D’un point de vue floristique cette dernière commune était très intéressante par la présence d’espèces méridionales. Ces biotopes sont couverts mainte- nant de béton de sorte que ces captures., bien qu’encore récentes, appar- tiennent pratiquement au domaine de l'I—Iistoire, au même titre que les herborisations de J. J. ROUSSEAU, deux siècles plus tôt, lorsqu’il arpentait les villages qui ont formé, par la suite, les arrondissements périphériques de la capitale. _ Sur Ononis sp. — R2 : l82. GEN. GRYPOTES F1EBER,1866 Grgpvtes staurus lvan0ff,l885 (pl. 37). Je propose une nouvelle représentation de l‘espèce car les dessins de RIBAUT me paraissent non conformes à la réalité ou insuffisants. Apodèmes ' Homonyme primaire.
ll6 CORRECTIONS ETADDITIONS AU VOLUME 2 — 1 I Ã; 2 \ ‘ I , - *7 jw » . \ ·,«è,;,‘j·§”l`j`l\, x=fî i· lr , · lé ell °"=::ïë;1·~`;1 1 1 ' A il ·ê‘»»—l tît C ·· b _ 1, ‘r e il 1-1 »~:z·· 7 Q A il} I}, sli` àà) \ · " 2 Q, H lt `- '¢'l—·" , y J ï,!;._:t;, ', , V /1- ",`·°;· Cpe}: 2 l alia': ;; / 4 Eu. ,.·îç.4.ê)?; uï ’. ^·‘. 1 ` ·:_·y_g`— a h . 1 7 »/~~ ‘ï' » Cl ` i il) '—_ ' `··· Q ` ~ hl ,>¢ ·· H 1--_'.:_; ,,:.".`): ` V -2 < li e UUUUUUU ' :` J.: Z ` ` · ‘ _» — •———· · 1. 1-i-« `, , · =·_ · · 7 (ài Pl. 37. Grtpoles staurus forma michelinae: a, sternite génital, lames génitales, styles, connectif; b, édèage, vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche; d, lobe gauche du pygophore avec son appendice et tube ana]; e, 2¤ sternite abdominal, vue dorsale; f, l° sternite abdominal, vue dorsale; g, édéage de la var. typica. — Echelle = 0,lmm. —— Original.
GEN. PHLEPSIUS ll7 des 20 et 30 sternites abdominaux comme les fig. fet e. L’appendice apical des lobes du pygophore est beaucoup plus grand que ne l’indique cet auteur (fig. d). Les lames génitales sont longues (fig. a), de forme différente de celles de puncticollis; leur partie apicale, presque transparente, n’est pas rigide. Le socle de l’édéage est nettement cruciforme (fig. b et g). Grypotes staurus ssp. zypica : En vue postérieure, l’extrémité de l’édéage est tournée vers la droite (fig. g), comme le montre également le dessin de Ribaut (R2,fig.406). Grgypotes staurus forma michelinae zmême aspect que typica dont elle diffère par l`extrèmité de l’ édéage qui est tournée vers la gauche en vue postérieure (fig. b). J’ai identifié des mâles de ces deux taxons en provenance de Piolenc (Vaucluse), le 25.X.l986, COFFIN rec. Cette n. ssp. a été également capturée à Luri (Corse) le l4.X.l98l, d.G. rec. Les deux formes vivent au même endroit et simultanément. —— R2: l87. GEN. GONIAGNATHUS FIEBER, l866 Goniagmzthus guttulinervis (Kirschbaum, 1868). Citée seulement du Var, cette espèce a été trouvée par B., en Corse le long du Tavignano le l3.X.l973; par notre collège RUNGS, au piège lumineux, en septembre 1975 à Ajaccio; à Monaccia et Sartène, le 8.X.|98I, d.G. rec. — R2 : 190. GEN. PHLEPSIUS FIEBER, l866 Ce genre a été revu par WAGNER en 1963. Les trois espèces sont présentes en France. TABLEAU DES ESPÈCES (pl. 38, et R2: 193, fig. 424-430 ) 1. Vertex l,5 fois plus large que long, de sorte que la tête est saillante (fig. b) ...... .................................................................................................................... ornatus Perris -. Vertex deux fois plus large que long, de sorte que la tête n’est pas saillante (fig. a) .............................................................................................................................. 2 2. Tige de l` édéage formant un angle obtus, à la limite entre ses premier et second tiers (pl.69, fig. a). Deux lignes le long de sa face dorsale formant une gouttière (fig. c) .................................................................................. intricarus Herrich—Schâff`er —. Présence de deux ou trois épines robustes noires, appliquées le long du bord postérieur du pygophore (R2.fig. 429). Tige de l‘édéage très arquée, munie sur sa moitié distale de trois crêtes : deux latérales à bord denté, une postérieure à bord lisse (fig. d) ...................................................................................... spinulosus Wagner
118 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Pl. 38. Phlepsius : Tableau d’identification des espèces : a, intrrcatus, tête, vue dorsale; b, ornaius, tête, vue dorsale; C, intricatus, édéage, vue postérieure; d, spinulosus, édéage, vue postérieure. - D’après WAGNER, et original. Phlepsius spinulasus Wagner, 1963 (= intricatus sensu RIBAUT, 1952). C’est en fait R spinulosus qui est représentée in R2: 194, fig. 424 à 430. Nous |’avons trouvée dans plusieurs localités de Corse où elle semble, cependant, toujours rare, les adultes se rencontrant de juin à novembre. Cette espèce se trouve dans la partie méridionale de notre pays: Hyères (Var), Banyuls (Pyrénées-Orientales), Saint-Béat et Vieille Toulouse (Haute-Garonne), Albi (Tarn). Je la connais également de Cannes, île Sainte-Marguerite (Alpes Maritimes),d. G. rec. et de Cahors (Lot), le l4.Il.l988, TUssAc rec. — R2 : 193. Phlepsius intricatus (Herrich—Schâff`er, 1838). Espèce nouvelle pour la France, voir p. 203. Phlepsius ornatus (Perris, 1857). Espèce nouvelle pour la France, voir p. 202. GEN. GRAPHOCRAERUS THOMSON, 1869 Graphocraerus ventralis (Fallén, 1806). Espèce plus largement distribuée que ne le signalait RIBALJT. Je la connais 2 de Lambruisse (Alpes de Haute Provence), MARTINEZ rec., le l7.VlIl.l972; de nombreuses localités du prépare et du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes); d’Arvieux, Parc rég. Queyras
GEN. ALLYGUS 119 (Hautes-Alpes), DOMMANGET rec. le 22.VI1.l978. MAILLET (1956) la signalait des Eyzies (Dordogne) et notre collègue Ricou de Seine Maritime (1967). Sa distribution altitudinale est également étendue car on la recontre du niveau de la mer jusqu’à 2000m. —— R2 : 195. GEN. PARAMESUS FIEBER, 1866 Paramesus obtusürons (Stâl, 1853) (= nervosus Fallên, 1826). Notre collègue POITOUT 1’a capturée à Montfavet (Vaucluse), en 1972, B. det. — R2 : 197. GEN. ALLYGUS FIEBER, 1875 Oss1ANNi1.ssoN a signalé en 1982 1’existence, sous le nom d’AlIygus mixtus sensu RIBAUT, 1952, d’un complexe de deux espèces, mixtus F. et communis Ferr. qu`i1 a redécrites en 1983 et que l’on trouve en France. SÉPARATION DES ESPÈCES MIXTUS ET COMMUNIS (adapté de 0ss1ANMt,ssoN, 1983) (pl, 39 et 40) —. Pygophore long, (pl. 39, fig. c) s`étendant au-delà de l’extrémité des lames génitales. Lames aussi longues sur leur bord interne que larges le long de leur insertion sur le sternite (fig. e.), à aiguillons implantés sur le bord même. Edéage comparativement plus mince (fig. a et b). Connectif plus long que celui de cammunis(fig. g). Q :7¤ sternite abdominal nettement plus long que le 6¤ ; à bord postérieur presque droit (fig. d ) .................................................................. mixtus F. —. Pygophore court, (pl. 40, fig. a), ne s`étendant pas au-delà des lames génitales. Lames plus courtes sur leur bord interne que larges le long de leur insertion sur le sternite (fig. e), à aiguillons insérés à une certaine distance du bord externe . Edéage comparativement plus gros (fig. c et d). Connectif plus court que celui de l’espèce précédente (fig. g). 9 : 70 sternite abdominal à peine plus long que le 60, à bord postérieur concave (fig. b) ...................................... communis Ferrari Al(ygus mixtus sensu Ossiannilsson, 1982 (pl. 39). · (= Jassus mixtus var. y corisipennis Ferrari, 1882; = Alhzgus alticola Horvàth, 1903). Espèce rencontrée en France. Je la connais de Pont de 1‘Arche, Igoville et Gisors (Eure), Nibelle rec.; aussi de Ury (Seine et Marne) le 28.VI11.l980 et d’Azat-le-Riz (Haute-Vienne) le 21.V111.l982, d.G. rec,. Elle doit remonter assez haut puisque LE QUESNE (1983) la signale de Jersey. Sur Quercus et Alnus glutinosa -— R2 : 203
120 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 ` H _,;_ 'Mïx.? "·\' : . " . , ·' .- ./-9/ ) \ f _ L ' L LL; r ïlx i .' ‘/ f. \ '··’·1·._.r_'·‘/&- a i - ,. .· 4 ' ' E W c _ ‘\ x l . · _ e — '—"`—' \~ il ' A 1 J /· ‘ \` Ri I \ t r t l R ) él il /1 \ \ à ' « I- i gl" J), pi" , /(/if r 00%*55-} l‘·~ :·· =; ,c il ~,~, ,·,_., ll l*,._·_ ,».. «, l`l" _ "’, .,,.::2 A'. I. ^ p A A _ · n » _ si A f A A i`\`\'·',·’A~,·"'_ il; ;",,:_"» g l î,ï,·.`,_;:’1,‘^ ,"`_~~;`§» _-, si \_, .··»»,·’*_ ~, .l,j\\fu_g ~ \ ··',.;;/fai" À · 2 ^ 1 -.`Tj\‘^" U 1/- ~, ^ -» 1 §_ ^ ' `~'^, /6/A, *\ I A '^ · · ^ A 1 ‘\ g Pl. 39. Allygus mixtus : a, édéage, vue latérale gauche; b, édéage, (dans la direction de la flèche de la fîg· a); c, lobe gauche du pygophore; d, 60 et 70 stemites 9 ; e, stemite génital et lames, vue ventrale; f, style droit g, connectif, vue dorsale. - Echelle = 0,1mm. — Original. Allvgus commtmis (Ferrari, l882)(pl. 40). (= Jassus mixtus var. ot communis Ferrari, 1882; = .L mixtus var. B margaritinus Ferrari, 1882; nec mixtus F., 1794). Espèce que 1’on peut qualifier de nouvelle pour la France mais je ne |’ai pas faite figurer sur la carte de distribution no 1. Elle semble cohabiter avec la précédente : Igoville et Cormeille (Eure), N1BELLE rec. Je la connais également de Murviels-les-Montpellier (Hérault), COCQUEMPOT rec. le 30.VI.l987. Oss1ANNu.ssoN (1983), citant REMANE, la signale comme largement distribuée en Europe. — R2 : 203.
GEN. ALLYGIDIUS 121 `· .· .· gtr; '”TI~ ` - ·‘ . ··¥‘ÈÉ, " •—·· ·`·. · ·_ _ ·ü`°ï _ 1if;:[*· ;\.. · . _ . "‘~_ · . b ·. I , , ` ' · · . `>. « _ '· · · · · ·e= · É ' _. .... _ I- _ " . . ` , _·· I î£;·;,ï";Éf'*;1o»';,§kl:'€~]:`î**‘ , · . \ ' , - . \\' · Q? ".~"z“ " '·· =.:"· \..\_ É, ._.·_~' __; J wi; ·. Mà . ¢.. s D · ‘ · _' ·_ « · ~ ' ' M · · · C _ ` n .:3 .;;.' _ ,' . l · _ -.21; _. 4. . dv", —l Au-. Il- - --î·— —-1 I X .· l ‘\ ’ul‘ `· I--:2 .... A" lt., U \ · f'=É*·^ ··É!:":·"i’··;:i`·“‘ :· ` i i Q il Q ‘. ·z ï·· g`: }‘,'Z· .'; ·. ,' Pl. 40. Allygus communisz a, lobe gauche du pygophore; b, 6° et 70 sternites 9 ; c, édéage, vue latérale gauche; d. édéage. vue supérieure; e, sternite génital et lames, vue ventrale; f. style droit, vue dorsale; g, connectif, vue dorsale. — Echelle — 0,1mm. — Original. Allygus maculutus Rîbaut, 1952. Je ne l’ai pas encore capturée, mais elle doit se trouver localement dans une grande partie de la France car elle est citée de plusieurs pays européens. - R2 : 204. Alfvgus modcstus Scott, 1876 (= juvenicus Ferrari, 1882). Les Eyzies (Dordogne), MAILLET rec. (1956). Différentes localités de Corse, B. & d.G. (1978). Ardennes, NIBELLE rec.. En fait, probablement toute la France. — R2 : 206. GEN. ALLYGIDIUS RIBAUT, l948 Alfygidius atomarius (F. 1794). Cet insecte est largement distribué en France mais il est peu fréquent. - R2 2 209.
122 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Allvgidîus commutatus (Fîeber, 1872) (nec SCOTT, 1876 comme l’a écrit RIBAUT). Cette espèce r1’était pas signalée du quart sud-est de la France, hormis de Haute-Savoie. J’ai identiüé deux mâles et cinq femelles capturés à Essarvias le 20.V1II.l977, BOULARD rec.; un mâle trouvé à la Chapelle-en-Valgaudemard le l3.VII.l983, MARTINEZ rec. et un autre récolté à Embrun le 22.VII.1984, d.G. rec., toutes ces localités étant situées dans les Hautes-Alpes. — R2 : 211. Allygidius detectus (Ribaut, 1952). MAILLET (1956) la signale de Dordogne et B. (1978) de Corse. Confirmation de sa présence en région parisienne, un exemplaire a été trouvé par notre collègue DE SACY le 5.VIII.l975, à Rambouillet. J’ai identifié également plusieurs individus capturés au piège lumineux à Pont-du-Casse (Lot et Garonne) par notre collègue MARTINEZ le 5.V11l.l975. —— R2 : 212. Allygidius abbreviatus (Lethierry, 1878). Espèce trouvée en Dordogne par MAILLET (1956); à Puy-Saint-Eusèbe et les Crots (Hautes-Alpes), d.G. rec. les 22 et 23.VII.l984. — R2 : 212. Allygidius furcatus (Ferrari, 1882). Les Eyzies (Dordogne), MAILLET rec. (1956); Opio (Alpes-Maritimes), un mâle parasité en juin 1982, PANIS rec. —— R2 : 214. Allyggidius mayri (Kirschbaum, 1868). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 200. — R2 : 215. GEN. AGLENA AMYOT & SERVILLE, 1843 Aglena arnata (Herrîch-Schâffer, 1838). Espèce connue seulement des départements de l.’Hérault et de l’Aude; nous l’avons signalée ensuite de Corse (où elle semble rare). Je la connais également de Camargue (Bouches du Rhône) sans autre indication de lieu ni de date, PUEL rec,. On doit en fait la trouver sur tout le pourtour méditerranéen. —— R2 : 216. GEN. PARALIMNUS MATSUMURA, 1902 Paralimnus phragmîtîs (Boheman, 1847). Elle a été trouvée le long du Tavignano (Corse), le 7.X.l978, B. & d.G. rec. — R2 : 220.
GEN. PLATYMETOPIUS 123 GEN. ENANTIOCEPHALUS HAUPT, l926 Emmtioœphalus carnutus (Herrich-Schâiffer, 1838). Espèce nouvelle pour la France. RIBAUT l’a décrite dans son ouvrage, bien qu’elle ait été alors inconnue en France. B. a trouvé une femelle à Vacaja, commune d’Aleria, sur la rive gauche du Tavignano (Corse) le I4.V1.l974. J’ai identifié un mâle d’une chasse entomologique à Lanchatra (Hautes-Alpes) à 1500m, le 23.Vl11.1980, dans une megaphorbiaie. Cette espèce semble localisée et rare dans notre pays. - R2 : 225. GEN. PROCEPS MULSANT & REY, l855 Proœps acicularis Mulsant & Rey, 1855. Connue des départements méditer- ranéens, elle n’était pas encore signalée de Corse où B. l’a capturée dans la vallée du Tavignano et à Aleria. — R2 : 226. GEN. JAPANANUS BALL, |93l Japananus hyafîr1us(Osb0m, 1900). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 191. GEN. PLATYMETOPIUS BURMEISTER, 1838 . Platymetopius major (Kirschbaum, 1868). Elle a été trouvée à Pont-du-Casse (Lot et Garonne) le 7.V1II.l975, MARTINEZ rec. et à Rambouillet (Yvelines) le 5.1X.75, DE SACY rec., Je la connais également de Dijon (Côte—d’Or), Pont de l’Arche (Eure) ainsi que de Cleres et Tourville—la-Rivière (Seine Maritime); toutes ces captures ont été faites par Nibelle, sans indication de date. Elle `semble plus rare au nord de la Loire. La taille des spécimens récoltés par NtEE1.LE est plus grande que celle indiquée par R1BAU*r; les femelles atteignent 7,7mm et les deux mâles de Dijon mesurent 6,6mm. — R2 : 229. Plaqymetopius undatus (de Geer, 1773). J’ai identifié une femelle d’1|e·et— Vilaine, sans autre indication, NIBELLE rec,. Comme pour l’espèce précédente, l’individu présente, ici encore, une taille plus grande que celle indiquée par RIBAUT : 6,4mm. - R2 : 231. Platymetopius guttatus Fieber, 1869. Campagne-sur-Aude (Aude) 1980, Buisine rec. — R2 : 235.
124 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Plazjymetopius henribauti Dlabola, 1961. Cette espèce m’étant inconnue, je n’ai pas pu la représenter. J’indique cependant quelques caractéristiques données par son auteur. Long. d :4,2-4,7mm; Q : 5,9-6,3mm. Ressemble beaucoup à R major dont elle diffère par la forme de l’ap- pendice des lobes du pygophore. Chez P. henribauti cet appendice n’est pas dirigé d’abord vers 1’arrière, de sorte qu’il n’est pas contourné en S. Il porte également 2 lames.: celle qui est dirigée vers l’avant est triangulaire, l’autre, de même largeur que chez P. major, est étendue sur une longueur plus grande. Capturée sur Marrubium peregrinum. Elle est connue de Tchécoslovaquie d’où elle a été décrite mais aussi de Yougoslavie, de Bulgarie et d’URSS (Transcaucase et Daghestan). Il est possible qu’on la rencontre un jour dans l’est de la France du fait de sa présence en RFA et en Italie. GEN. SCAPHOIDEUS UHLER, 1889 Scaphoideus titanus Ball, 1932. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 196. GEN. PSAMMOTETTIX HAUPT, 1929 Ce genre a été discuté plus particulièrement par WAGNER (1959) et REMANE (1961 et 1965). OSSIANNILSSON (1983) donne le tableau d’identi1ication et la description des espèces fennoscandinaves dont certaines sont aussi françaises. Certaines des espèces évoquées dans le volume de RIBAUT ou dans le présent ouvrage me sont trop mal connues pour que je puisse présenter un tableau de reconnaissance. J’espère pouvoir le rédiger et le publier prochai- nement. Psammattetix adriaticus Wagner, 1959 (= maritimus sensu RIBAUT, 1952). Les deux espèces ont été séparées par WAGNER (op. cit.): maritimus se rencontre depuis nos côtes atlantiques jusqu’aux bords de la mer du Nord; elle a été décrite des Landes par PERRlS. P. adriaticus, par contre, vit en bordure de la Méditerranée. RIBAUT, ayant utilisé des exemplaires méditerra- néens pour décrire maritimus, a fourni la description d’adriaticus. Brachyptère, la tache brune de la cellule apicale des élytres est toujours petite. Espèce nouvelle pour la France ? C’est probablement celle que RxBALJT cite de Montpellier (Hérault) et de Fréjus (Var). Je 1’ai identifiée d’Alistro (Corse), BRUN rec., le 25.V.1987. Elle était seulement signalée d’1ta1ie. Psammatretix maritimus (Perris, 1857) (pl. 41). (nec maritimus sensu RIBAUT, 1952). Long. cf :3,3-3,6mm. ‘
GEN. nsartmorarrzx lzs / Ir ( ¥;____,—-î%`-_ ` `, X. / _ ,. J a b /—··-~»#, l un [ ¢ // l l Pl. 4l. Psmnnzoreuix maririmus: a. édéage. vue postérieure: b. édéage.vue latérale gauche. - Original. Espèce que je ne connais que par les exemplaires donnés à Ris/wr par WAGNER. Brachyptère, la tache brune emplit presqu’entièrement la cellule apicale de l'é|ytre dont le bord postérieur est arrondi (fig. c). Semblable par ailleurs à adriaticus dont on la sépare par la forme de l’édéage. o'. En vue dorsale (fig. a), la tige de l’édéage est étroite sur toute sa longueur, son extrémité pointue est légèrement relevée (fig. b). La base du socle est régulièrement arrondie et ne présente pas le mamelon que l'on observe chez adrîaricus. Décrite de France, elle se trouve également en Belgique, aux Pays-Bas, en RFA, en lrlande et au Portugal. Elle doit donc exister aussi en Espagne. — R2 : 240. Psammottetix striatus (L., l758 sensu RIBAUT, 1952). Espèce dont le nom n`est pas certain, mais que je maintiens. Assez commune en Corse, B. et d.G. rec., Elle se trouve également dans la région parisienne (Seine et Marne et
126 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Yvelines) d.G. rec,. Elle est en fait largement distribuée sur l’ensemble du territoire. Cette espèce s’est révélée porteuse de Spiroplasma citri, agent causal du stubborn des agrumes au Maroc, B©vÉ & al., 1979. — R2 : 240. Psammottetix alienus (Dahlbom, 1850). Elle a été trouvée à Montfavet (Vaucluse) par notre collègue POITOUT, en 1974. Elle a été capturée également en Corse et dans les Hautes-Alpes. Cet insecte peut transmettre différentes maladies 1 wheat dwag’ disease, band mosaic vfwheat and (ve, wheat pale green dwaj disease. — R2 : 242. Psammottctùc provincialis (Ribaut, 1925). Montfavet (Vaucluse) POITOUT rec., en 1974. Elle est assez commune en Corse. -— R2 : 242. Psammottetix notatus (Melichar, 1896). Corse, où elle est assez généralement distribuée. Selon REMANE (1965), la variété diluta Ribaut, 1952 ne semble pas appartenir à l’espèce à laquelle elle a été rattachée. — R2 : 242. Psammottetix poecilus (Flor, 1861) (= scutulyfer Wagner, 1939). — R2 : 242. Psammottetix helvolus (Kirschbaum, 1868). Elevée au rang d’espèce. Dis- cutée par WAGNER (1958). — R2 : 244. Psammattetix erraticus Linnavuori, 1965 (= putoni sensu RIBALJT, 1952). —— R2 : 244. Psammattetzlv nodosus (Ribaut, 1925). Elevée au rang d’espèce. B. l’a identifiée de chasses qu’il a effectuées à Ghisoni (Corse) (B. & d.G., 1981). Sa distribution remonte beaucoup plus au Nord puisque LE QLJESNE la signale de Jersey. —— R2 : 244. Psammatrenlx putoni (Then, 1898) ( = halophilus Edwards, 1924 qui peut être considérée comme une variété; nec putoni sensu RIBAUT, 1952). — R2 : 244. Les espèces ci-dessous ont été nouvellement trouvées ou sont susceptibles d’être récoltées en France. —— Psammottetix albomarginatus Wagner, 1941. Voir p. 230. — Psammottetix excisus (Matsumura, 1906). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 230. — Psammotletîx kolosvarensis (Matsumura, 1908). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 231.
l27 — Psammottetix nardeti Remane, l965. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 226. - Psammottetix pallidinervis (Dahlbom, 1850). Voir p. 232. —— Psammottetix sabulicola (Curtis, l837). Voir p. 227. - Psammottetix saxatilis Emeljanov, l962. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 227. GEN. DELTOCEPHALUS BURMEISTER, 1838 Deltocephalus pulicaris (Fallén, 1806). Couramment capturée dans les pièges colorés, on la retrouve dans tous les inventaires faits actuellement en France avec ce type de piège. Je l’ai également attrapée au piège lumineux. On rencontre cette espèce en plaine, au niveau de la mer : dans le Bassin parisien à Saclay (Essonne), mais également dans l’étage alpin: Col du Lautaret (Hautes·Alpes) à 2000 m; col de Raus à 2000m, commune de Moulinet; Sagne du Poncet à 2100m, commune de Saint-Martin-Vésubie; ces deux dernières communes sont situées dans les Alpes-Maritimes. — R2 : 248. Deltoœphalus maculiceps Boheman, 1847. Espèce qui semble rare. Sa présence dans les pays nordiques laisse supposer cependant que sa distri- bution en France est plus large que ce qu’en indique RIBAUT. Je la connais de Cragou (Finistère) où un mâle a été capturé en juillet I973. — R2 : 250. GEN. RECILIA EDWARDS. l922 Rccilia coronïera (Marshall, l866). Sa distribution doit être générale en France. Les Eyzies (Dordogne) en l956 , MAILLET rec.; Cragou (Finistère), le 22.VlIl.l973; Montfavet (Vaucluse) en l974, POITOUT rec.; Saclay (Es- sonne) en l985, d.G. rec., — R2 : 250. Recilia schmidtgeni (Wagner, l939). Cette espèce doit être très localisée en France car nous ne pouvons ajouter au département déjà connu que la Corse d.G. rec. et la Dordogne, MAILLET rec., Vit sur Cvnodon daclylon. — R2 : 250. GEN. ENDRIA OMAN. I949 Endria nebulosa (Ball, l900). Voir p. 189.
128 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. JASSARGUS ZACHVATKIN, 1933 REMANE & SCHULZ (1973 et 1977) ont présenté des tableaux d’identi1ication des femelles de plusieurs espèces de ce genre, ainsi que les modifications apportées par le parasitisme. Schutz a rédigé une monographie du genre en 1976. Jassargus distinguemlus (Flor, 1861) (= pseudocellaris Flor, 1861). — R2 : 253. Jassargus abtusivalvis (Kirschbaum, 1868). Existence d’une diapause em- bryonnaire régulée par la photopériode (Müller, 1984). On la trouve dans toute la France, à l’exception peut-être du littoral méditerranéen. Elle a été récoltée aux Eyzies (Dordogne), par MAILLET en 1956; je la connais de la région parisienne : Montcourt (Seine et Marne), CANTONNET rec., de différen- tes communes des Hautes-Alpes (d. G. & MEUSMER, 1982) et de Cahors (Lot), le 1.VII.1987 TUSSAC rec,. D’après ce que j’en sais, cette espèce vit en plaine et en moyenne montagne jusqu’à 1500 m, probablement dans toutes les régions françaises. — R2 : 253. Jassargus avennicus Ribaut, 1952. Son auteur l’a signalée du Vaucluse. Elle a été trouvée également dans la Drôme, le Gard et les Alpes-Maritimes, REMANE rec. (in Sci-wtz, 1976). Jassargus alpinus (Then, 1896). WAGNER (1958) a discuté de l’espèce qui comprend en fait cinq sous-espèces. Les trois premières: alpinus alpinus Then, 1896; alpinus neglectus Then, 1896; alpinus carpathicus Logvinenko, 1963 ne sont connues que d’Europe centrale et septentrionale; les deux autres : ahrinus cebennicus Ribaut, 1952 et alpinus alemarmicus Wagner, 1958 sont présentes en France. Ces deux sous-espèces se distinguent l’une de 1’autre par quatre caractères de l’édéage. — alemannicus Wagner, 1958: Longueur du bord interne des lames génitales = 1,5 fois la longueur médiane du sternite prégénital. En vue latérale, la tige de l’édéage est sensiblement de la même longueur que le socle. Angle formé par la tige et le socle, en vue latérale = 120-125°. En vue postérieure, longueur des appendices latéraux = 0,25 fois la largeur du socle. — cebennicus Ribaut, 1952 2 Longueur du bord interne des lames génitales = 1,7 fois la longueur médiane du sternite prégénital. En vue latérale, la tige de l’édéage est 1,5 fois plus longue que le socle. Angle formé par la tige et le socle, en vue latérale = 1009. En vue postérieure, longueur des appendices latéraux > 0,65 fois la largeur du socle. L’aire de répartition de cette espèce (les deux sous-espèces réunies) s’est considérablement agrandie en France.
GEN. JASSARGUS 129 Jassargus alpinus cebennicus Ribaut, 1952 (= J. (A.) cebennîcus Ribaut, 1952). Je la connais de plusieurs localités du Parc nat. Mercantour: Bollène - Vésubie, Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), 8-14.V1lI.1985, d. G. rec,. Je l’ai identifiée également des chasses de nos collègues de la station INRA de Rouen à Banne d’Ordanche (Puy·de·Dôme), en juillet 1974. RIBAUT la signale du Massif Central. Elle a été trouvée en Lozère et dans les Alpes-Maritimes, REMANE rec. — R2 :256. Jassargus aminus alemannicus Wagner, 1958. Citée pour la première fois en France du Lac Blanc (I-Iaut·Rhin), par R1BAur (1959a). Je l’ai trouvée en différents endroits du Parc nat. Ecrins (Isère et Hautes-Alpes), VIII.1980 et VIII.l98l, en particulier au col du Lautaret (2000m). Si l’on récapitule nos données actuelles, la première ssp. se trouve dans le Massif Central et dans les Alpes du sud, alors que la seconde se rencontre dans des zones plus froides de la bordure orientale : Vosges et Alpes centrales. *Jassargus replerus (Ficber, 1869). Espèce nouvelle pour la France. Sa présence en France a été notée de deux endroits de la périphérie du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes et Isère), d.G. & MEUSNIER (1982). Les localités citées par RIBAUT sont effectivement plus que douteuses. L’espèce semble limitée à quelques stations mais elle peut être abondante là où elle se trouve puisque 18 mâles et 31 femelles ont été capturés à Chantelouve (Isère) le 27.VIII.l98l. — R2 : 257. Jassargus sursumflexus (Then, 1902). Espèce nouvelle pour la France. Elle aurait été trouvée par Remaudière dans les Landes, sec. MAILLET (1956). Ce dernier la cite également des Eyzies (Dordogne). Elle est connue aussi de la Montagne de Lure (Alpes de Haute-Provence) et du col de la Cayolle (Alpes-Maritimes), REMANE rec. — R2 : 257. Jassargus allobragîcus (Ribaut, 1936). Plusieurs localités des Hautes-Alpes (d.G. & Meusnier 1982). Cette espèce semble se rencontrer au niveau de l’étage subalpin, vers 1500 m. — R2 : 259. On peut ajouter aux espèces décrites par RrBAUT: — Jassargus latinus (Wagner, 1942). Espèce nouvelle par la France. Voir p. 237. - Jassargus bobbicola Remane & Schultz, 1976. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 237. Je ne connais pas les trois espèces suivantes qui ne sont pas représentées mais dont je donne une courte description à partir du texte de SCHULZ (1976). ' Elle avait été signalée préalablement des Cévennes, par Schulz (1976).
130 CORRECTIONS ETADDITIONS AU VOLUME 2 Jassargus (s. str.) franzi Remane & Schulz, 1976. Extrémité des lames génitales tronquées vers 1’intérieur, elles possèdent de 8 à 10 macrosètes plus ou moins unisériées le long de leur bord extérieur. La partie postérieure des styles est dirigée obliquement en arrière, vers l’extérieur. Les lobes latéraux du pygophore n’atteignent pas l’extrémité du tube anal. L’édéage est voisin de celui de geresensis, mais la tige est beaucoup plus courte, réduite à la longueur des appendices latéraux du socle. Elle a été capturée en Espagne tout près de notre frontière et doit se trouver en France, dans le département des Pyrénées Atlantiques. Jassargus (Arruilus) baldensis Remane & Schulz, 1976. Les lames génitales, les apophyses des styles, le pygophore et le tube anal comme chez J. alpinus. On ne peut séparer les deux espèces que par la forme de l’édéage qui est proche de celui de J. a. cebermicus. En vue latérale, la tige de J. baldensis est environ deux fois plus longue que le socle, alors que le rapport est seulement 1,5 fois chez J. œbermicus. Elle est ainsi courbée en quart de cercle. Le gonopore s’étend dorsalement sur la moitié distale de la tige. Présente en Lombardie, elle pourrait se trouver dans le sud-est de la France. Jassargus (Arrailus) bisubulatus (Then, 1896). Les lobes du pygophore sont munis dans leur partie ventrale d’un appendice en forme de longue pointe qui atteint presque la partie apicale du lobe. Extrémité des lames génitales étroitement arrondie; elles possèdent de 8 à 10 macrosètes qui ne sont pas toujours unisériées. Le bord postérieur des styles est généralement droit, dirigé perpendiculairement vers l’extérieur. L’édéage présente un socle à côtés parallèles. Le gonopore s’étend sur toute la face dorsale de la tige. De chaque coté de celle-ci, s’élève du socle, un appendice en forme de lame de sabre, large en vue latérale. Signalée de Lombardie également, on pourrait la rencontrer dans le sud-est de la France. GEN. TURRUTUS RIBAUT, 1947 Turrutus socialis (Flor, 1861). Présence d’une diapause embryonnaire régulée par la photopériode (MULLER,l984). Elle a été trouvée en Auvergne, dans la commune de Marcenat (Cantal) par l’équipe du laboratoire de Zoologie de l’INRA de Rouen, à l’occasion de son étude d’une nardaie, en I974. Elle a été récoltée dans les Alpes (Hautes-Alpes et Isère) (d.G. & MEUSMER, 1982). — R2: 261. GEN. MONGOLOJASSUS ZACHVATKIN, 1953 Mongolojassus andorranus (Lindberg, 1963). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 234. Mongolojassus alpinus della Giustina, 1977. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 235.
GEN. AROCEPHALUS 131 GEN. ADARRUS RIBAUT. 1947 Adarrus exornatus Ribaut, 1952. Nous la connaissons de différentes localités de Corse, jusqu`à 1800m d’altitude. J’ai retrouvé des individus dans la localité-type : Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), au lieu—dit : Madone de Fenestre, 1900m ainsi qu‘à Bollène—Vésubie : « la Vacherie l’Ortiguier », 1750m et aux îles de Lérins (Sainte-Marguerite); toutes ces captures du 9 au 15.VllI.l985. Elle a été capturée également dans deux localités du Pare nat. Ecrins (Hautes-Alpes) : à Monetier-les-Bains au hameau « les Guilbertes », 1450m, le l8.V1ll.1982 et à Reallon, 1300m ,le 27.VI1I.84 d.G. rec,. La distribution de cette espèce ne se borne pas au littoral méditerranéen (Corse comprise), mais remonte vers le nord. L‘amplitude de sa répartition altitu- dinale est assez grande. — R2 : 267. Adarrus duodecimguttatus (Cerutti, 1938). Espèce nouvelle pour la France. Elle a été signalée pour la première fois en France par d. G. & MEUSNIER (l982). Je ne le connais que de la partie orientale du prépare nat. Ecrins (Hautes-Alpes), au niveau de l’étage subalpin entre I300 et 1800m: Les Vigneaux; Villard d’Arène; Monetier-les-Bains; Puy-Saint-André. Cette espèce semble localisée et toujours rare. -— R2 :268. Adarrus taurus Ribaut, 1952. Les Eyzies (Dordogne), Maillet (1956). - R2 : 269. GEN. AROCEPHALUS RIBAUT, 1947 Modifier comme suit le tableau des espèces 2 2. Une tache noire bien individualisée à l`extrémité postérieure de la cellule subapicale médiane ...................................................................................................... 3 —. Pas de tache noire bien individualisée à l‘extrémité postérieure de la cellule subapieale médiane .................................................................................................... Za 2a. Gonopore allongé, occupant le troisième quart de la face postérieure de la tige de l'édéage (R2,tîg. 704 et 705). Longueur des appendices de l’édéage ne dépassant pas le tiers de celle de la tige ............................................................ languidus Flor —. Gonopore subovale. occupant le quart apical de la face postérieure de la tige de l’édéage (pl. 83, fig. a). La longueur de ses appendices correspond à la moitié de celle de la tige .................................................................................... grandii Servadei Arocephalus Iongiceps (Kirschbaum, 1868). Les variations de structure de l’édéage, en Europe, laissent supposer que le groupe d’A. longîceps pourrait renfermer plusieurs espèces. Il semble cependant que les individus d’Europe centrale et occidentale (Allemagne, France, Espagne) ne présentent pas entre eux de grandes différences (Ascma 1986). — R2 : 273. _
132 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Arocephalus languidus (Flor, 1861). Fréquente dans les communes du préparc et du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes et Isère). Sa distribution en France est donc assez large et sa répartition altitudinale est intéressante car R1BAUr la signalait en particulier de l’Yonne (zone de plaine, peu élevée par rapport au niveau de la mer), alors qu’elle a été trouvée jusqu’à 2500m, à la Croix de la Bonne Mère (Isère) par d.G. & MEUSNIER (1982). — R2 : 274. Aroœphalus sagirtarius Ribaut, 1952. Les Eyzies (Dordogne) (MAILLET, 1956); Rouffach (Haut Rhin), REMANE rec. en 1978 (comm. pers.), Je la connais de Cahors (Lot), le l.IX.1987, TUssAc rec,. —- R2 : 276. Aroczphalus gramlii Servadeî, 1972. Espèce qui doit se trouver dans les Alpes-Maritimes près de la frontière italienne. Voir p. 223. GEN. GOLDEUS RIBAUT, 1947 Goldeus harpaga (Ribaut, 1924). Elle se trouve dans toute la région méditerranéenne, mais on la rencontre plus au nord puisqu’elle est signalée des Eyzies (Dordogne), MAILLET rec. (1956) et de Venouil (Vienne), dans la réserve naturelle du Pinail (VI.l984), d.G. rec., — R2 : 277. GEN. METAGOLDEUS REMANE ET ASCHE, 1980 Metagoldeus corsicus Bonfils, 1981. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 224. GEN. EBARRIUS RIBAUT, 1947 Ebarrius cvgmztus (Fieber, 1869). Nous la connaissons de deux sites en Corse : un mâle dans la vallée du Taravo le 5.VlI.l973, B. rec. et à Ghisoni le 5.X.l978, d.G. rec., Elle a été trouvée en Andorre, au col d’Envalira, en août 1976, D’AGL1u.AR rec. et à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), « Vacherie de l’Ortiguier », 1750m et « Notre-Dame-de-Fenestre »,l900m, du 9 au l5.VlIl.l985, d.G. rec,. Ces additions de localités la continent dans la partie la plus méridionale de notre pays où elle semble rare. Cette cicadelle, en fait, est largement répartie sur le plan latitudinal puisque sa distribution va de l’Albanie à la Suède. On la rencontre à des altitudes élevées. — R2 : 279. Ebarrius interstinctus (Fieber, 1869). Espèce nouvelle pour la France. Les dessins de THEN (1899) que Rumur a utilisés sont insuffisants. NAsr (1977) a redécrit succinctement l’espèce en représentant le sternite prégénital et les
GEN. EBARRIUS l33 lames, l’ édéage en vue latérale et le 7° sternite abdominal de la Q . Cette espèce n‘avait pas été redessinée depuis THEN; 1899. Le mâle dont NAST s’est servi pour ses illustrations provient de Hongrie, (comme une partie de ceux de F|EBER, l’autre partie provenant de Suisse) et est identique à un individu de la collection Then récolté en Carinthie (Autriche). Ebarrius interstinctus safiac n. ssp. (pl. 42). Les quelques spécimens que j’ai capturés en France diffèrent des dessins de NAsr par certains caractères. B ) _i/’ ~ " *ï“'i:¥;;.·~: Mi , . ~ «:f>·§§;,2Z' _ > i§:::,•S·· ; ‘ tg 1= 1% J ‘—-EE. g-52 " «' ii? Éà ' :.i,}ï·· ' ' 1 : v . - Il . ;·..f__ ,» .-' - i i l à `i i È 7 . r·‘·(` ' ,··*~ _ . ‘ ' ' ~. Q yi " · I ·¤ A il" ii . ‘ _ ll. ll }; .` In Il ".· n' · ' :5 ' `ii /i R ·· \ ` / rril v;l· vï«"` l ~,. ' ~ ~^ ‘ 1 il ‘ \ ' M , l * i ( ~ ' ,2 ' \ \ , i l ·. I ir `x ;3\'., & . " / r ÃFÃV izëlgi , ·` \·' A É?. ’É»' x JÉÉ}: à i Q ‘ —· Pl. 42. Ebarrius inrerstinrcus sojîne n. ssp. za. sternite génital d , lames génitales, styles, connectif; b. lobes du pygophore, vue ventrale; c. édéage vue antérieure; d. édéage vue latérale gauche; e. édéage, vue postérieure; I`. édéage. vue latérale droit. — Echelle = 0,lmm. - Original.
134 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 Long. 0* : 3,2-3,6mm; 9 2 ? Face avec plusieurs traits noirs d’épaisseur variée, se rejoignant en partie dans la région médiane. Anteclypeus muni d’un double trait noir en son milieu, parallèle aux bords latéraux. Bride cerclée de noir, même chez les individus peu mélanisés. Coloration noire de la fosse antennaire débordant largement de part et d’autre. Ocelles entourés d’un mince halo orangé qu’ un trait brun joint à l’oeil. Vertex clair avec deux taches sombres à l’avant et deux taches moins distinctes disposées près de ses bords. Scutum et scutellum marqués de traits oranges. d : Les lames génitales ne se terminent pas en pointe comme celles qui ont été dessinées par NAST, mais sont arrondies (fig. a); elles ne sont pas plus longues que le milieu du sternite et présentent ventralement une ligne d’aiguillons qui se déporte progressivement du bord externe vers leur milieu. Les styles possèdent des indentations sur leur bord interne (fig. a). En vue ventrale, le pygophore se rapproche de celui d’E. cognatus (fig. b), notamment par la présence de strioles, mais l’avant n’est pas étiré en pointe, il est muni de longs aiguillons. L’ édéage, asymétrique, présente un socle en vue latérale qui est absent sur le dessin de NAST (fig: f`). Il possède un appendice en forme de bec à l’apex, déjeté vers la droite en vue antérieure (fig. c) et dirigé vers sa base. A l’opposé de cet appendice on observe deux petites cornes dont la gauche est prolongée par une lame membraneuse auriculée (fig. d et t`). Gonopore apical. Un peu au—dessus du milieu de la tige, présence d’un léger décrochement plus visible en vue latérale (fig. d et f`). Espèce d’altitude, à la limite supérieure de l’étage subalpin et dans l’étage alpin. Je l’ai identifiée dans le matériel d’une récolte à Reine Blanche (Savoie), 2l50m, PANIS rec. J’ai capturé quelques individus autour et dans le Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes): pré de Mme Carles; Monetier-les—Bains (vers Col d’Arsine) à 2500m; à mi·pente vers le lac Goléon. Toutes ces captures entre le 2l et le 24.VIII.l982. —— R : 280. GEN. DIPLOCOLENUS RIBAUT, 1947 Il est prévisible que ce genre subira des modifications importantes, en particulier au niveau du groupe convenarum . Dans l’attente de cette révision je me conforme ici au travail de KNIGHT (1974) qui a étudié les espèces au niveau de la région holarctique. C’est ainsi que je respecte, en particulier, sa subdivision en trois sous-genres qui existaient déjà chez RJBAUT. Depuis 1952, cinq nouvelles espèces ont été ajoutées à la Faune de France (quoique temperei ait une validité incertaine), de sorte que l’on en compte actuellement onze dans notre pays. Elles sont classées comme suit : —- Dzplacolenus (Dzplocolenus) : bohemzmi Zett.; frauenfeldi Fieb.; nigryrons Kbm. - Diplocolenus (Erdianus): orientalis R.; bensoni China; convenarum R.; quadricomis R.; penthopitta Walk.; nigricans Kbm. ~ Diplocolenus (Verdrmus): abdominalis F.; temperei R,.
GEN. DIPLOCOLENUS l35 TABLEAU DES ESPECES (pl. 43) I. Extrémité de l’édéage courbée vers l`avant (fig. b et g), avec une paire d‘appen- dices dirigée également vers l`avant ................................................ (Diplocolenus) 2 —. Extrémité de I’édéage courbée vers l’arrière (fig. d, k, I) ou droite (fig. c) ................................................................................................ (Erdianus et Verdanus) 4 2. Vertex (fig. a) avec, de chaque côté, dans le frontal, un triangle allongé noirâtre sur fond blanc, et de chaque côté, sur l’épicrâne, deux taches transverses noirâtres ou brunes, I`une près du bord postérieur, l’autre au niveau des ocelles, cette dernière avec I’angle antéro-externe prolongé en avant ............ frauenfeldi Fieber —. Vertex sans triangles noirâtres dans le frontal ........................................................ 3 3. Postclypeus généralement avec une ligne longitudinale médiane claire.Vertex presque uniformément d’un brun léger, avec une large bordure blanche sur les côtés et l`avant ainsi qu` une bande blanche longitudinale médiane. Edéage comme la fig. g .......................................................................... bohemani Zetterstedt —. Postclypeus sans ligne longitudinale médiane claire. Dessus du corps jaune vert. Edéage comme la fig. b .......................................................... nigryrons Kirschbaum 4. Tige de I'édéage droite (fig. c) .................................................... convenarum Ribaut —. Tige de I'édéage courbée vers |’arrière (fig. l) ........................................................ 5 5. Bras du socle de I'édéage écartés (fig. e et i). Tige de I'édéage courte et robuste 6 -. Bras du socle de l’édéage normalement non écartés, mais de toute façon, tige de I'édéage longue (fig. h) ................................................................................................ 8 6. Tige de l`édéage avec deux paires d’appendices apicaux (fig. e) ............................ .......................................................................................................... quadricornis Ribaut —. Tige de l’édéage avec une seule paire d`appendices apicaux .............................. 7 7. Edéage avec une paire d’appendices apicaux dirigés vers l’arrière (fig. d) .......... .......................................................................... (= sudeticus Koi.) penthopftta Walker —. Edéage avec une paire d‘appendices fusionnés à I’arrière et incisés à l`avant (fig. i) .................................................................................................. nîgricans Kirschbaum 8. Edéage avec une paire d’appendices apicaux non ramiliés (fig. fet h) ............ 9 —. Edéage avec une paire d‘appendices apicaux ramifiés (fig. j, k, l, m) ............ 10 9. Tige terminée par deux appendices coniques, courts, dessinant un V (fig. f`) ...... ................................................................................................................ arientalis Ribaut —. Tige terminée par deux appendices linéaires, longs, coudés à angle droit, laissant entre eux un espace rectangulaire (fig. h) .......................................... benszmi China 10. Branches dorsales et ventrales formant à peu près un angle droit (fig. I) ............ .................................................................................................................. abdominalis F. _ -. Branches dorsales et ventrales formant sensiblement un angle plat (fig. m et n) ................................................................................................................ temperei Ribaut Diplocolenus (D.) bohemani (Zetterstedt, I840) (= tiaratus Fieber, l869). Notre collègue GENEsT1ER I’a trouvée à Objat (Corrèze), le l7.VII.l974, d. G. det. Elle est commune dans les localités qui forment le prépare et le Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes et Isère). Bollène-Vésubie (Alpes-Maritimes) le 9.VIlI.I985, d.G. rec., Espèce largement répandue en France, que l'on rencontre en altitude mais aussi en plaine (Yonne). - R2 : 283-284.
136 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 `Q T; ' 1 C M J k é ' È Pl. 43. Diplocolenusz Tableau d’ider1tification des espèces: a, jl··auery'eldi, avant-corps; b. nignfrons, édéage, vue latérale gauche; c. com emzrum, édéage, vue latérale gauche; d, pemhopizm, édéage, vue latérale droite; e, quadricomis, vue supérieure, f. orienralis, vue supérieure; g, bohemani, édéage, vue latérale gauche; h. bensrmi. édéage. vue supérieure; Lmgricans, vue supérieure; j, k abdammalzs hardez, vue postérieure et laterale gauche; l, abdominalzs van 1_1p1ca. édéage, vue latérale gauche; m, n juvencus, vue postérieure et latérale gauche. D`après R1BAUT, et original.
GEN. DIPLOCOLENUS 137 Diplocolcnus (D.) frauenfeldi (Fîeber, 1869). Cette espèce a été trouvée çà et là dans le département des Hautes Alpes confirmant les deux indications de localités fournies par R1BAUT, quant à sa répartition altitudinale. Je l’ai capturée à Puy-St·André (hameau des Combes, 1800 m) le 20.VIll.1982; puis les 22-27 . VII. 1984 dans différents sites de l’Embrunais : Savines (850 m); Embrun (1000 m); les Crots (1000 m); Puy-Sanière (1250 m) et Reallon (1500 m). Cette espèce se rencontre donc en-dessous de l’étage subalpin mais jusqu’à la limite supérieure de celui-ci. Elle a été trouvée également dans le Causse de Sauveterre (Lozère), REMANE rec., Il faut souligner sa relative rareté par rapport à deux autres espèces du même genre: bohemani et surtout abdominalis (F., 1803), communes partout et que l’on trouve souvent associées dans le même biotope. — R2 : 284. Diplocolenus (K) abdominalis (F., 1803). Espèce qui a fait l’objet de nombreuses publications du fait de la grande variation de taille des cornes de l’édéage (fig. k et 1). WAGNER (1968) pensait que la plasticité de D. abdominalis etait liée à l’altitude : la come supérieure est d’autant plus courte que la population appartient à une biocénose élevée. Cette proposition fut acceptée par Di.A1a01.A en 1970, qui observa des populations dont les différences morphologiques de l‘èdéage correspondaient à des biotopes particuliers. OLMI (1976) montra que ces variations ne sont pas dues à l’altitude car son étude sur de nombreuses populations du Piémont indiquait que la forme à cornes courtes ne se trouve pas nécessairement dans les zones de captures les plus élevées. Il concluait lui aussi que tous ces individus appartenaient à l’espèce D. abdominalis. DLABoLA, reprenant son analyse en 1980, pensait « qu`il est difficile d’indiquer où se trouve la limite de l’étroite parenté qui relie les différentes populations des Alpes », de sorte qu‘il décidait d’en faire des espèces séparées puisqu’elles vivent isolément et sont aptes à la reproduction. Il décrivit alors la forme à appendices très courts comme D. hardei (pl. 44),le taxon abdominalis regroupant les autres formes. Les appendices très courts des individus que j’ai pu observer sont parfois « relativement longs » comme je l’ai figuré (fig. a et b ). On peut supposer qu`il n’y a pas de rupture entre la forme abdominalis et la forme hardei, de soute que je suivrai ici WAGNER et 01.Mi, plutôt que DLABOLA et GUNTHART : abdominalis F.= hardei Dlabola, 1980. Je connais la var. hardei (pl.44) de Palafour (2500m), commune de Tignes (Savoie) où des individus ont été capturés par notre collègue PANIS, en juillet 1983. GUNTHART (1984) signale l’avoir trouvée dans les Alpes suisses vers 2200m.Lobes du pygophore comme fig. e; lames génitales et sternite prégé- nital comme la lig. c; styles comme fig. d. D.dbdOml}1(1IiS est encore plus commune que les deux espèces précédentes dans les localités formant le prépare et le Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes et Isère). On la rencontre également plus au sud, dans la partie méridionale du Parc nat. Mercantour, à Bollène—Vésubie et Saint-Martin-Vésubie (Alpes Maritimes), entre 1700 et 1900m le 9.VIII.l985, d.G. rec,. — R2 : 285. Diplocolenus (EZ) canvenarum Ribaut, 1947. Nos collègues du laboratoire de Zoologie de 1’lNRA de Rouen l’ont trouvée en Auvergne, à Banne d’Or- danche (Puy—de-Dôme) et Marcenat (Cantal), en 1974, d.G. det., — R2 : 286.
138 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 / .~”"ê·’î\ .~ , . ‘ «..‘â~ ww C .·2 ·>«-'.««r ‘~ R? 7 »'r~·—•~ *· .4./-9-s ·. lS‘•'· ' l ‘ l·'· %=”*l*'fJ‘a (5-*1* `·`¥s* " / X }"·‘S»·¤l·.'ï» /»°= :·t}â;,"*`·;— ·'· ' ‘ *~¤ë·» * ~* ·: .,1 * $·"J··;· l W l , £¥t1,*i'¥*.·· nà‘î«,j‘;G_;,,; l \ il"` ‘·?1‘~ an ((·· `· ' î2··r%’ l ’ ` 1 2755.,.: g=;,',.*'·§&«;.'-:.‘ [l l MI; p;?;‘ »,'e»i'·`l*È; ! ' · ' Qà 1P?€?î` ` \ `€€ë~ é,î·%¤r~·i"f 1.: ·. ~ ,}ziÉ‘?Ȥ 51~£¢?é.f”¢ if:) t ·· i ` l j· §'5.·»?ëI·_ “»:`~6,·§ ··'=E;—Z·,"tl`L '· ·« . -;,7 •~q ~:,; , sg'; jr .2 ·,.·, ` _. xi ‘· \ . ·èx;:.â;ra.;.~ l Ã'ï·?2ïï2' ;1·.1!E '·`w.— ’Ã*ü'.:·~.'Ñlî='·% ii·. ' \ \\ l '· iii *" A QM ,··’}* -1* ‘ _:·"}r ·1"~ M".- _' :` ·l i ’ 4 ( ~€r~¥:.'¥'—‘Ã:··=r' É s, ` §¢fJ·z··*—.·’-··1L'> ‘*C '»’ ~E · .. . \ t ‘ : 9;,1 ïîîil ~"É3}f£'KÃî.:.4xî‘t~'·'l;E*· ni"; sÉE’âÀ?';’ tx' .v'·.. .. ~·-· w ` 1 .n‘ ;sr,«j1:*.·-.>iﻑ ;;··.· ·' f«—17~—...—:;· zz, , ~'À~ T À: .. fl; _, J __,."2·_~·£ Q", sa 'P f1_2.:·i_ · ~:_ nn,. v,' ·'·; ·‘% `VU. `\ · ai l ‘? ·¢ë¥êî“·-Ti?· ¤É`É `·»· · . ?`·]ë§, ` l 1* "¥"‘ J 3?Ã*:§«`ï'$;Èéɧ$·f kîëfuî:«fj‘<·_î"'.·ji'îé;'° 3;%;, er ne; ` · i ’ï‘” ··-u3«,·>',¢-«:·~· gw; .·;¤···.··,; ,·~ —= ;.¤ . rf * - ·%'¤;· .·" àëîë :ïlî`,='ë·îî`i2 ':t'rx··1 ‘·\ —· l · Ar ·. ~il` · 1* ·,·£,^J÷';1•‘·`.·~.';‘ ·;}:_'·" ···Ãz\'=;‘¤_ïÈ É:. xp '*`j3'—; 1 ‘· _ ·, à xl/fé 5 \,a;;;3·,Z2;.'âl;;·Qxëi·~.;J··=‘·,:;.;;,_ç~,;_.!_·= ig; . ’ «‘<·* ` R ’ « ,,~ ., · - »·t·:»·;;~.~. · q__,-?·,ç,·L·_., 1 _·;.;, _···l_g•·· ,, · _ ._. ‘î•'¢‘¤ — . · t «. È V .¤.‘~· '··‘···‘Q·z_,=.£,-..·· . 'b»·t~· · M- _·- ,··s·.f • ‘lL~·:.~·*»\ t É, ·~•?.‘. · * *2 ,'!· ’ ï ,~%r···.¤·—= 1»‘··§‘·*. :1· `·=~=i·t· ··,~.»>L«·,·;·§‘ tj:.-;v_· ,¤9«··£·« '•î3'T.~.;., · \‘ ·1· `I "`ï"` A ` i I ’ `*·¤' · "à `Z “·*,1’T·`i}>"*1‘~'ï`= ï··:¢'$’·¥v"É | —··1 ,~ « . ,a>ë?···P·î·.§F*««€««—·>· · ' ai " 'aû ·u' _«'_ Tl -i i ~ ' ·‘l< l?}i:ï?<§3$§;1i€î' _a . rr _ _ § jl’· · w r ~ \\ \ . — · ‘· ·, »··:,,»=.~â· ·$·ç—\§Iî>?!a ·î·. x 1 ' ' 1 ,, r. gàaçrglgëiëêlkyi ‘· 4% _. A _ \_, àà M _4 ·; tp, —,,;§;;1.},,;,:};î·g.· J » ‘»ë~w4% — g .» ~· · ;·?§:;;¥$,;êÈ*l,‘·'1:*«··§=«.:t;&,~,;2 ;\·J·" i` ”· tj_ -1 ,_. ‘; ~ î, _ 3 y>«;~g‘§€;:,i¤£« Ml “ ‘ . — . . '; ·;;«»¢~î*.·.»·., «· .5,;;. £.=?.ç·:·;’È= ? · - ` ` “~'?>,_ · ` ·. ..·· .; xîë E "Ml d : "¥~.,r Iî—-4 ~ .¤, · . :’ i « · '« 2: ’ aw · '. ;· , ülï- Lt Zia-1-?*· \ €.i%’$F,}r "« »‘ ws" r “,;-‘1· 1.)/:_:'» lv‘z>g)Q,_“€ê . im": · ~; · Y-?-·» · -`«' ..— ~ -:·/'Z 'C1··’·· t7,p&l,· •··· ._ _ 4, —. zag], I 4 î·ï·ÃÃ~·" ` ‘>*",· J.? W Pl. 44. Dzplucolenus abdommalts hardei 1 a, édéage, vue latérale gauche; b. édéage. vue postérieure; c, sternite génital et lames génitales. vue ventrale; d. style droit, vue dorsale; e. pygophore, vue latérale droite. - Echelle = 0. lmm. - Original. Diplocolcnus (E.) bensoni (China, 1933) (= obenbergeri Dlabola, 1945). On peut COI11`1t‘met' sa présence (13115 le Jura 1`I‘at1ç8lS Cat elle 3 été Captufêe juste à la frontière, mais du côté Suisse, REMANE rec,. — R2 : 287. Diplocolenus (E.) penthopitta Walker, 1851 (= sudeticus Kolenati, 1860 sec KNtGHT,l974). Espèce nouvelle pour la France; d.G. & MEusN1ER (l982b)
GEN. ARTHALDEUS 139 signalent également les variations importantes de coloration du dessus du corps que l’on peut observer chez cette espèce. Elle a été trouvée dans deux sites des Alpes, à Lanchatra dans le Parc nat. Ecrins, 1800m (Hautes-Alpes), et au sanctuaire Notre-Dame-de·la-Salette (commune de Corps), 1650m (Isère). Comme dans le cas de .L repletus, l’espèce semble cantonnée à de rares localités mais elle est abondante dans celles-ci puisque 113 individus ont été dénombrés à Lanchatra et 33 au sanctuaire. Ces deux localités appartiennent à l'étage subalpin, prairie haute. - R2 : 287. Diplocolenus (D.) nigrü”r0ns (Kirschbaum, 1868). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 243. Diplocolenus (E.) quadricornis Ribaut, 1959. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 239. Diplocolenus (E.) nigricans (Kirschbaum, 1868). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 241. Diplocolenus (K) temperei Ribaut, 1959 (b). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 242. GEN. ARTHALDEUS RIBAUT, 1947 TABLEAU DES ESPECES (adapté de REMANE,1960) (pl.99 et R2: 291) I. Postclypeus avec des linéoles transverses foncées, non séparées par une bande médiane blanchâtre ............................................................................ pascuellus Fallén —. Postclypeus avec des linéoles transverses 1`oncées, séparées par une bande médiane blanchâtre ........................................................................................................................ 2 2. Appendice des lobes du pygophore llagelliforme, à extrémité simple (R2,üg. 770). 7° sternite abdominal de la femelle plus large, ses bords sont plus arrondis (pl.99 : fig. b) ............................................................................................ striyrons Kirschbaum —. Appendice des lobes du pygophore spatulé et digité à son extrémité (pl.99, 1`ig.c). 7° sternite abdominal de la femelle moins large, ses bords sont moins arrondis (fig. a) ................................................................................................ arenarius Remane Genre revu en 1960 par REMANE. ll ne comprend plus que trois espèces pour la région paléarctique occidentale. Arthaldcus pascuellus (Fallén, 1826) (= minki Fieber, 1869). Je la connais également d’lndre et Loire, du Loir et Cher et d’Isère. Ce dernier département doit représenter le point extrême de sa distribution vers le sud·est car elle est absente de la région méditerranéenne. Hibernation au stade oeuf`. —— R2 : 290. Arthaldeus strimons (Kirschbaum, 1868). Elle semble commune partout en France. Je la trouve en association avec pascuellus dans le Bassin parisien et nous la connaissons de nombreux endroits en Corse. — R2 : 290.
140 CORRECTIONS ETADDITIONS AU VOLUME 2 Arthaldeus xanthus (Fieber, 1869). Comme le signale REMANE (1960), A. xanthus n’a pas été redécrite récemment de sorte que je n’en tiens pas compte pour la Faune de France. — R2 :292. Arthaldeus aremzrius Remane, 1960. Voir p. 245. GEN. MOCUELLUS RIBAUT, I947 Mocuellus metrius (Flor, 1861). Existence d’une diapause embryonnaire (au stade invagination), qui est levée après une période de froid. Encore inconnue des régions du pourtour méditerranéen, je l’ai capturée à Ghisoni (Corse) le 5.X.l978. Elle a été trouvée également dans la région parisienne : Versailles (Yvelines) autour de la Fontaine Saint-Pierre, au lieu—dit « les Matelots >>, ainsi qu’à Saclay (Essonne) en bordure de 1’Etang Vieux, d.G. rec..Ces sites de capture confirment sa distribution dans les lieux humides. D’après LAUTERER (1986) l’espèce présente deux générations par an. - R2 : 296. GEN. DORATURA J. SAHLBERG, 1871 La distinction entre D. stylata et exilis à partir de l’édéage n’est pas aisée. La présence de papilles (ou petites dents) sur le dos de l’édéage de stylata n’est pas constante, de sorte que LE QUESNE (1964) suppose que ce sont deux synonymes. Les exemplaires français de stylata que j’ai trouvés sont, dans leur grande majorité, dépourvus de ces ornementations. La situation, ici, est donc semblable à celle de Grande-Bretagne et de ce fait différente de celle de la Pologne où ce caractère paraît constant selon DwoRAi<ows1<A (1968). Ce dernier auteur maintient, de ce fait, la réalité des deux espèces qui diffèrent surtout, l’une de l’autre, par plusieurs caractères externes : la taille, la pigmentation du vertex et celle du 70 sternite abdominal du mâle et de la femelle (pl.45). — R2 : 298. SÉPARATION DES ESPÈCES STYLATA ET EX/LIS (pl. 45) —. d. Espèce plus grande : 2,8-3,8mm. Pigmentation du vertex comme indiqué sur la fig. a, avec une grosse tache noire presque carrée dans la partie antéro-médiane et deux traits noirs d’inégale épaisseur disposés perpendiculairement à la suture coronale. La marque noire du 7¤sternite abdominal, en forme de croissant, arrive au contact de son bord externe par ses extrémités (fig. c). Q . Le tergite prégénital est marqué de noir comme sur la fig. e ................ . ...................... stylata Boheman —. d. Espèce plus petite : 2,5-3,3mm. Pigmentation du vertex comme sur la fig. b, mais les taches sont plus discrètes, les traits noirs sont absents. La marque du
GEN. DORATURA l4l ‘:}·* i Q Pl. 45. a, c, c, Doraiura sr_tIa1a: xt. avant-corps d`un d; c. extrémité abdominale du o' , vue ventrale; e. extrémité abdominale de la Q, vue dorsale; b, d, I`, D. exzlis: b. avant-corps d’un dz d. extrémité abdominale du d'. vue ventrale; l', extrémité abdominale de la 9. — Echelle - 0.lmm. — Original. 7°sternite abdominal, en forme de lèvres, n‘arrive pas au contact de son bord postérieur (fig. d). 9. Le tergite prêgénital est marqué de noir comme sur la lig. l` .......................................................................................................... exilis Horvàth Doratura sqylata (Boheman, l847). Espèce un peu plus grande d' : 2,80- 3,80 mm ; Q : 3,50- 4,60 mm. RtaAtJT la signale comme étant distribuée dans toute la France, aussi bien au voisinage de la mer que sur les pelouses élevées. ll semble que cette cicadelle soit beaucoup plus fréquente en altitude car je la connais surtout de nombreuses localités du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes
I42 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 et lsère) où elle est très commune, ainsi que dans le Parc nat. Mercantour. — R2 : 300. Daratura exilis Horvâth, 1903 est généralement plus petite. d : 2,50- 3,30 mm; Q : 3,40- 4,00 mm. Elle semble plus rare en France que l’espèce précédente. Je l’ai capturée au hameau des Combes, commune du Puy- Saint-André (Hautes·Alpes), le 20.VIII.l982. — R2 : 301. Doratura impudica H0rvâth,l897. Espèce peu connue de notre pays bien qu’elle soit largement distribuée en Europe, surtout septentrionale et centrale; RIBAUT la signalait seulement du Nord et des Vosges. J’ai trouvé un mâle à Savines (Hautes-Alpes) dans une friche, en juillet 1984. — R2 : 303. *D0ratura homophyla (Flor,1861). La bande noire presque ininterrompue sur l’avant—corps qu’a représentée DWORAKOWSKA (op. cit.), n’est pas toujours présente. Signalée de Seine Maritime par notre collègue RICOU (1967), je l’ai identifiée des captures de l’équipe de notre collègue CHAMBON à la Cha- pelle—la-Reine (Seine et Marne). Elle a été trouvée également à Cahors (Lot), le 6.IX.l987, TUSSAC rec. Bien que rare, cette espèce doit présenter une distribution assez large en France. —- R2 : 303. GEN. CHIASMUS MULSANT & REY, l855 Chiusmus translucidus Mulsant & Rey, 1855. B. l’a capturée en bord de mer, à Sartene (Corse), en juin 1970. Cette nouvelle découverte souligne sa répartition méridionale dans notre pays. —— R2 : 304. Chiasmus conspurcatus (Perris, 1857). Nous l’avons capturée en divers endroits de Corse. Comme dans le cas précédent, cette nouvelle découverte souligne la répartition méridionale de cette espèce en France. — R2 : 305. GEN. PHLOGOTETTIX RIBAUT, 1942 Phlogotettix cyclaps (Mulsant & Rey, 1855). San Giuliano (Corse), le 12.X.l978. Cette espèce est cantonnée pour le moment dans le sud-est de la France. — R2 : 307. * Voi1·addendump.349.
GEN. FIEBERIELLA 143 GEN. PLACOTETTIX RIBAUT, 1942 Placotctrix taenîatifrons (Kîrschbaum, 1868). Trouvée en Corse, B. & d.G. (1978). Cette espèce est largement répandue dans les deux tiers sud de la France, à |’exclusion des régions montagneuses. — R2 : 309. GEN. CECHENOTETIIX RIBAUT, 1942 Cecherwtettix quadrinotatus (Mulsant & Rey, 1855) (= martinî Lethierry, I883). Signalée de Saint-Nazaire, près de Bagnols-sur-Cèze (Gard) par REMANE & MEYER-Armor (1986). Ces auteurs ont redessiné les pièces génitales du mâle. Elle a été trouvée en Corse à Bravone, près d’une mare, le 8.XI.1984 où un d a été récolté par notre collègue BRUN, B. det., — R2 : 311. GEN. SELENOCEPHALUS GERMAR, 1833 Selenocephalus obsoletus (Germar, 1817) (= griseus F., 1794). Espèce distribuée dans la partie méridionale du pays. Cà et là en Corse, B. & d.G. rec,. — R2 : 313. GEN. FIEBERIELIA SIGNORET, 1880 FicbericlIafI0rii(Stà1, 1864). Trouvée dans plusieurs localités des Yvelines, d.G. rec,. Quelques individus ont été récoltés, en particulier, dans un verger de pommiers aujourd’hui disparu et qui était situé à Versailles, tout près de Saint-Cyr-1’Eco1e. Dijon, le 20.lX.l979, BARMER rec., d.G. det. B. & al. (1974) ont résumé l’importance économique potentielle de cet insecte d’origine européenne qui est un vecteur connu de quelques maladies en Amérique du Nord: le north american aster yellows, le western X·disease 0f peach et le eastern X-disease ofpeach. Cette espèce présente la particularité de multiplier le mollicute Spiroplasma citri, selon Bové (1979). Polyphage, on la rencontre sur de nombreuses plantes cultivées et spontanées, dont certaines Rosacées 1`ruitières. - R2 : 316. Fieberiella leridarza Dlabola, 1985. Voir p. 193. Fiebcriella septentrionalis Wagner, 1963. Voir p. 193.
144 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. SYNOPHROPSIS HAUPT, 1926 Synophropsis lauri (Horvâth, 1897). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 196. SUBFAM. HECALINAE DISTAN’1`, 1908 GEN. HECALUS STÀL, 1864 Synonyme : (Parabolocratus Fieber, 1866). — R2 : 318. Hecalus storai (Lindberg, 1936). Cette cicadelle doit se trouver sur Hypar- rhenia (= Andropogon) hirta. — R2 : 319. SUBFAM. STEGELYTRINAE BAKER, 1915 GEN. STEGELYTRA MULSANT & REY, |855 Stegelytra gavoyi Ribaut, 1952. Confirmation par le Professeur REMANE qu’il s’agit, en fait, d’une femelle parasitée d’alticeps . — R2 : 322. Stegelytra putoni Mulsant & Rey, 1875. RIBAUT indique, à propos de l’édéage de cette espèce, qu’un long appendice est implanté de chaque côté de la base de la tige, sur lequel se trouve un court diverticule filiforme bifurqué qu’il a représenté (R2,lig. 865). La longueur de ce diverticule est variable et peut représenter parfois plus du tiers de celle de l’appendice dont il est issu. Dans ce cas il prend la même forme que celle de l’appendice et vient s’appuyer sur celui-ci. — R2 : 323. Stegclytra bolivari Signoret, 1880. Je ne connais pas cette espèce décrite des environs de Madrid. A ma connaissance, les seules illustrations actuellement existantes sont celles fournies par son auteur, qui n’a pas représenté les pièces sexuelles. Ayant été récoltée en Andorre, REMANE rec., elle doit se trouver en France.
GEN. APHRODES 145 Stegdytra crythroncura Haupt, 1924 (= eqvthoneura (sic) HAUPT, erreur typographique). Voir p. 183. • SUBFAM. DORYCEPHALINAE OMAN, 1943 GEN. PARADORYDIUM KIRKALDY, 1901 Paradorydium paradoxum (Herrich-Schâffer, 1837) (= lanceolatum Bur- meister, 1839). D’après RlBALJT cette espèce est surtout circumméditerra-, néenne. Je la connais seulement de La Paillade-Montpellier (Hérault), le 6.IX.l987, TussAc rec., - R2 : 327. SUBFAM. APHRODINAE HAUPT, 1927 Cette sous-famille qui comprenait deux genres a été décomposée par HAMu:roN (1975a) et en renferme maintenant quatre. TABLEAU DES GENRES (pl. 46) 1. Longueur médiane du vertex égale à environ la moitié de celle du pronotum (üg. l`) .................................................................................................. Stmggylocephalus Flor —. Longueur médiane du vertex comprise entre 0,75 et 1,5 fois celle du pronotum (fig c, i et 1) .................................................................................................................... 2 2. Vertex convexe entre les ocellcs (fig. j). La face et le vertex ne sont pas séparés par une carène (caractère plus net chez le mâle) ............ Anoscopus Kirschbaum —. Vertex plat entre les ocelles (iig. a). Face et vertex séparés par une carène (fig.a et g) .................................................................................................................................. 3 3. Vertex déclive (fig. g). Front de la femelle pratiquement droit (fig. h). Tige de l‘édéage mince, à peu près cylindrique .......................................... Aphmdes Curtis -. Vertex horizontal (lig. a). Front de la femelle convexe (fig. b). Tige de l’édéage large et plate ............................................................................ Planaphrodes Hamilton GEN. APHRODES CURTIS, 1829 Ce genre comprend trois espèces en France: makarovi Zachv., bicincta Schr. et carinata Stàl dont les deux premières ont été rediscutées récemment.
146 CORRECT101vs ET ADDITIONS AU VOLUME 2 W . 3 <>* d ··.__ O, b É 9 È Q C · ·.'` — r .·: ‘ _ Z· . · ,- t II .·. I ‘ ' .;%,2 Md '§} "·;ï:î k` "‘ Q K" ©” 0* z ;§·ÃÉç·: h Q k 9
147 | "_ ’ Pl. 46. Aphradinae. Tableau d'idemification des genres: ¤.b,c, Planaphrodes nigrilus; d,e,l`, Straggylocephalus agrestis; g,h,i, Aphrodes bicinctus; ],k,l, Anoscopus jlavostriarus. - Original. TABLEAU PARTIEL DES ESPECES (pl. 47) -. Tige de l’édéage courbée ventralement, en vue latérale (fig. e). Rapport de la longueur de la tige de l’édéage à la largeur de la tête, yeux compris : environ 0,4. Espèce légèrement plus grande que la suivante; d 2 5,5 -7,3mm; 9 : 6 - 8mm .. ......................................... . .............................................................. makarovi Zachvatkin —. Tige de l’édéage droite en vue latérale (lig.a). Rapport de la longueur de la tige de l’édéage à la largeur de la tête, yeux compris : environ 0,5. Chez cette espèce les épines latérales, situées d’un même côté, sont normalement bien séparées (fig. a et b). Espèce légèrement plus petite que la précédentezd : 4,5 - 5,7mm; Q : 5,8 -7,4mm .................................................................................................. bicineta Schrank Aphrodes makarovi Zachvatkin, 1948 (= bicincta sensu RmALJT 1952, sec. NAsr 1976). Cette synonymîe a été confirmée par EMMRK:1-1 (1980) et Oss1ANr~m.ssoN (1981). Dans une publication plus récente, HAMu;roN (1983a) estime que bicinctus sensu RIBAUT et makamvi Zachv. sont synonymes de costatus Panzer,l799 sans avoir observé, semble-t-il, le type. Aussi ne retiendrai-je, ici, que la proposition de NAST. Cet insecte présente un intérêt agricole certain en tant que vecteur potentiel de plusieurs maladies, en particulier la phyllodie du trèfle, le stalbur de la tomate, le clover dwaU' mais surtout le green petal disease de la fraise, dont il se révèle être le principal agent propagateur. —— R2 : 333. Aphrades bieincta (Schrank, 1776) (= bicincta diminuta sensu RIBAUT, 1952). Comme le souligne RIBAUT, cette espèce présente effectivement une distri- bution très localisée qui la rend plus rare que la précédente. — R2 : 334. Les figures 882-883 (R2 2 335) représentent l’ édéage de makarovi alors que les figures 884-885 (R2, même page) illustrent celui de bicincta. OSSIANNILSSON (1981) et HAMILTON (198321) donnent des tableaux et des représentations qui s`opp0sent en partie. A noter que RIBAUT (R2: 334) avait proposé une formule un peu compliquée pour séparer les deux espèces de sorte que
148 CORREcT101vs ET AD1Jm0NS AU 1/0Lt/ME 2 IE; * I È » `~ . i il ll i Z? ' 41 " · A ··‘ · ly 2 E JI . , ' . `. . l _` ·` l ig * l î ' · l' lin ~ ' i : · , \x . l \ · bill. \ j l 6 \ I ` · ·· C ` i à _ xxy d 'ïg ‘ , *3 à / » lgzl j` ( ¤;·‘ _k l x. -~i· l · . ; ·: , ll l l l / · I ' i E · f xx j Pl, 47. Tableau d’identificati0n : Aphrodes bicincta - A. ma/tamvi; édéage; 2 et b. A. bzcmctal c, d, forme intermediaire; e, I`, A. makarovi. — Echelle = 0,lmm. — Original. j’utiliserai celle qui est donnée par OSSIANNILSSON, en modifiant toutefois les valeurs obtenues. Des hybrides doivent exister entre ces espèces comme les dessins c et d de la planche 47 l’indiquent. Le specimen représenté mesure 6mm. , son édéage a la taille de celui de bicincta mais est courbe comme dans le cas de makarovi. GEN. ANOSCOPUS KIRSCHBAUM, l858 Le genre renferme sept espèces pour la France: serratulae F.; assimilis Sign.; albwons L.; Iimicola Edw.; albiger Germ.; flavcstriatus Donov.; histrio- nicus F., dont seules les cinq premières feront l’objet d’une note.
GEN. ANOSCOPUS Mg Sous le nom d’An0sc0pus albymns (L., 1758), RIBAUT a regroupé deux espèces : albyrons (sensu stricto) et limicola Edw.. Leur séparation est assez aisée à partir de la taille et de la forme de leur édêage (GRAVESTEIN, 1965). TABLEAU PARTIEL DES ESPECES (pl. 48) —. Longueur totale supérieure à 4,0 mm. Longueur de l’édéage 2 0,74 - 0,82 mm. Apex de l`édéage anguleux, en vue arrière (fig. b). Bord postérieur de la tige de l’édéage avec un renflement vers son milieu, en vue de profil (fig. a) .. limicola Edwards -. Longueur totale ne dépassant pas 4 mm. Longueur de l’édéage 0,63 · 0,7 mm. Apex de l’édéage émoussé, en vue arrière (fig. d). Bord postérieur de la tige de l’édéage presque droit, en vue de profil (fig. c) .................................... albyrons L. Anoscopus serratulae (F., 1775) (= fuscofasciatus Goeze, 1778). — R2 : 336. Anoscvpus albürons (L., l758). Toute la France mais pas très fréquente. - R2 : 337. Anoscopus Iîmicola (Edwards,l908). Espèce nouvelle pour la France. Long. cf :4,3~5,2mm; Q :4,5-5,6mm. Q l' \` . a b 2 C . l s' s · it , _, d . . · · .« " , l :· .Ã' ·' '· É ·, Z ' É · `~ il l t · ’ ` Ã Ã PI. 48, Tableau d`identificati0n : Anoscopus Iimicola - A. albüions; a, b, A. Iimicola xt:. édéage, vue latérale droite; b, vue postérieure; c, d. A. afbymnsz c, édéage, vue latérale droite; d, vue postérieure. - Echelle =· 0.lmm. — Original.
150 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 La variation de la coloration élytrale de ces deux espèces a été étudiée par GRAVESTEIN (op. cit,). Chez limicola les nervures sont visibles, notamment dans les parties claires où elles ressortent mieux; la bande apicale brune, quand elle existe, n’arrive pas jusqu’au bord de l’élytre, l’apex restant toujours clair. L’édéage est plus grand chez limicola (pl. 48, fig. a et b), son apex est plus pointu, l’appendice proximal est dirigé vers l’arrière alors qu’il reste parallèle à l’axe de la tige chez albïrrms; le bord postérieur du socle de limicola est droit, il est recourbé chez l’autre espèce. Je l’ai identifiée dans le matériel provenant de chasses faites à Roz sur Couesnon (llle—et-Vilaine), dans la baie du Mont-Saint·Michel les VI et VlI.l984, FOUILLET rec. Les specimens ont été attrapés au piège automatique dans un schorre à Pucciniella maritima. Anoscopus assimilis (Signoret, 1879). Un individu a été trouvé plus au nord que ne l’indique RIBAUT, en juin 1973, dans le Morbihan. — R2 : 338. Anascopus albiger (Germar, 1821). RIBAUT ne l’indique que de deux localités. Elle existe dans le Bassin parisien où je l’ai capturée à Versailles (Yvelines) le 2.IX.l974, au lieu·dit « la Lanterne ». Je l’ai identifiée de chasses faites par NIBELLE en juillet 1905 à lgoville (Eure). Elle a été trouvée également à Ury (Seine-et-Marne) le l9.VIII.l974. Signalée de Jersey, son aire de répartition doit être encore plus grande. — R2 : 339. GEN. PLANAPHRODES HAMILTON, 1975 Comprend trois espèces : Planaphrodes trüasciata (Fourcroy, l785)(nec Geoffroy, 1785). — R2 : 342. Planuphrodes nigrita (Kirschbaum, 1868) (= tricinctus auct., nec Curtis, 1836). Inconnue des Alpes, j’ai identifié un mâle dans le matériel des chasses de notre collègue MARTINEZ en provenance de la Chapelle-en-Valgaudemar (Hautes-Alpes), VII. 1983. — R2 : 342. Plamzphrodes bïascîata (L., 1758). Un mâle provenant de Lille (Nord), NIBELLE rec. présente une taille de 6,1mm, nettement supérieure à celle que donnent Riimur, LE QuEsNE et OSSIANNILSSON. — R2 : 343. GEN. STROGGYLOCEPHALUS FLOR, 1861 Orthographe à rejeter : Szrongylocephalus. — R2 : 344.
GEN. GRAPHOCEPHALA 151 Stroggylocephalus agrestis (Fallén, 1806). Orsay, Lac Vieux (Essonne), 1985, d.G. rec. — R2 : 345. Stroggylocephalus lîvens (Zetterstedt, 1840). Vit probablement sur les Carex et Eriophorum. — R2 : 346. SUBFAM. CICADELLINAE LATREILLE, 1825 GEN. CICADELIA LATREILLE, l8l7 (nec Duméril, 1806) Cicadella viridis (L., 1758) (Pl. h.·t. n° 3, photo en haut à droite). L’écologie de cette espèce, ainsi que la cohorte de ses ennemis naturels en Italie du Nord, ont été étudiés par ARzoNE (1972 & 1974 a, b et c). La biologie et les dégâts en France avaient été décrits auparavant par BA1.AcHowsi<Y (1941). L’hibernation s’effectue toujours au stade oeuf. L`éclosion a lieu courant avril: tous les individus d’une même ponte sortent pratiquement en même temps. Le développement larvaire dure environ deux mois, de sorte que dès la fin juin, on ne rencontre plus que des adultes. Les stades post-embryonnai- res vivent uniquement sur graminées et les jeunes larves abandonnent leur lieu d’éclosion pour rejoindre la strate herbacée où les cicadelles vont passer toute la belle saison. L’espèce est monovoltine. Les accouplements débutent vers la mi-septembre et les 9 commencent alors à se déplacer vers les plantes-hôtes sur lesquelles sont déposés les oeufs. La ponte a lieu sur certaines plantes herbacées ou ligneuses. BALACHOWSKY (op. cit.) indique les Juncus et les Phragmites mais aussi un grand nombre d’arbres tels que: Fraxinus exœlsior, Alnus glutinosa, certains Salix sp. et Papulus sp. et également des arbres fruitiers : Prunus persicae, fjlrus communis, R malus, P. amygdalus. J’ai eu l’occasion d’observer de multiples pontes sur des branches de pommier. La Q enfonce sa tarière dentée dans les tissus corticaux et réalise ainsi une incision de 6 à 7mm de long. Elle y introduit ses oeufs, déposés en rangées régulières, les uns à côté des autres. Ces incisions déterminent dans les tissus jeunes des lésions plus ou moins profondes qui se traduisent par un affaiblissement des parties atteintes et parfois par la mort du rameau. — R2 : 347. GEN. GRAPHOCEPHALA VAN DUZEE, l9I6 Graphocephala fennahi Young, 1977 (nec coccinea Forster, 177I). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 185.
152 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. ERRHOMENUS FIEBER, 1866 Synonymie : (Errhamenellus Puton, 1886). Errhomenus brachypterus Fieber, 1866. Notre collègue MOREAU, dans sa recherche de l’éventuel agent responsable de la transmission d’une maladie de la vigne qui sévit actuellement dans le vignoble champenois, a trouvé plusieurs individus à Ludes (Marne), le 21 août 1984. Trois individus ont été capturés sur un piège englué, une quinzaine d’autres ont été ramassés au filet fauchoir, dans un sous·bois de chênes (Quercus sp.) envahi presque exclusi- vement par Wnca minor. Malgré un fauchage important, aucun spécimen n’a été trouvé sur d’autres couverts voisins : Ptéridophytes, Rubus sp., Vaccinium sp. Il faut souligner que le temps était assez beau et sec, ce qui ne correspond pas aux conditions habituelles de capture de cette espèce selon LAUTERER (1983). Je la connais également de Notre-Dame-de—l’Isle (Eure) et de Lille (Nord) sans autre indication, NIBELLE rec. - R2 : 354. SUBFAM. IDIOCERINAE BAKER, 1915 Cette sous-famille a été revue récemment par différents auteurs : DLABOLA (1974); WEBB (1976 et 1983); HAMILTON (1980a et 1983a) ainsi que par OSSIANNILSSON (1981). Aucune étude complète des espèces de la région paléarctique, sur le plan de la phylogénèse, n’a été menée de sorte que l’on a assisté à la création de nombreux genres sans que les arguments en faveur d’un tel fractionnement soient très étayés. HAMILTON aurait d’ailleurs trouvé des intermédiaires dans la faune néarctique, entre certains de ces groupes. C’est cependant 1’absence d’une étude exhaustive qui me conduit à suivre OSSIANNILSSSON (1981) et NAsr (1987), en utilisant de nombreux genres dont certains ne sont peut-être pas nécessaires. On utilise maintenant, comme caractère supplémentaire de différenciation, les apodèmes abdominaux ainsi que le nombre d’aiguillons du dos des fémurs postérieurs. Ce sont des cicadelles de la strate arborée, reconnaissables à leur tête large et peu proéminente. Dans la région paléarctique, elles vivent surtout sur les Salicacées. TABLEAU DES GENRES 1. Pronotum couvert de strioles transverses ............... . ................... Rhytidodus Fieber —. Pronotum chagriné, dépourvu de strioles transverses ............................................ 2 2. Nervures des élytres, pattes, corps (en majeure partie) d’un vert clair (quelquefois jaunâtre après la mort). Taille inférieure à 5 mm. Chez le d' , joues à bord externe très concave et extrémité largement tronquée (R2 : 385, fig. 1009). Chez la Q , joues à bord externe sensiblement rectiligne et extrémité non tronquée .......................... ....................,.......................................................... . ........... . ............... Viridicerus Dlabola
SUBFAM. IDIOCERINAE |53 —. Pas de teinte verte ou, s`il en existe, taille supérieure à 5 mm. Chez le o' le bord des joues est convexe ou rectiligne ou très légèrement concave dans sa moitié inférieure et leur extrémité n'est pas tronquée ........................................................ 3 3. Vertex très finement ponctué, sans trace de strioles transverses. Lames génitales courtes. presqu`entièrement recouvertes par le 7¤ sternite abdominal. Vit sur Salix incana .................................................................................. Sahlbergatettix Zachvatkin -. Vertex couvert de lines strioles transverses. Lames génitales longues ................ 4 4. Une grande tache noire ronde sur chaque thyridie (R2 : 385, fig. l0l0) .............. ..............................................................................,................................. Bugraria Kocak —. Thyridies pâles ou noires; dans ce dernier cas non ou peu débordées par le pigment, ou débordées trés irrégulièrement en arrière. Deux cellules subapicales aux élytres ................................................ . .......... . ...,................................,..................... 5 5. Face assez bombée longitudinalement de sorte que l`extrémité de l’antéclypeus ne dépasse pas en arrière l’aplomb du milieu du bord postérieur du pronotum (la commissure des élytres étant supposée horizontale). Portion sus-antennaire de la suture postclypéale courte, ne couvrant pas la moitié de la distance entre la fosse antennaire et l`ocelle (quelques anomalies). Une grande tache noire irrégulière sur chaque thyridie. Vit sur Prunus spinosa ................................ Balcanacerus Dlabola —. Face peu bombée. Extrémité de l‘antéclypeus située largement en arrière de l'aplomb du milieu du bord postérieur du pronotum. Portion sus-antennaire de la suture postclypéale longue, atteignant presque I'ocelle. Vit sur les Saules. les Peupliers ou les Erables ......................... . .................................................................... 6 6. Portion sous-antennaire des bords du postclypeus fortement arquée ou en ligne brisée parallèle à la ligne médiane sur une certaine longueur au voisinage de l`antenne, ce qui donne au postclypeus la forme d’un octogone ou d`une ellipse tronquée aux deux bouts (R2 : 37l, fig. 964 et 966). Vit sur les Erables .............. ............................................................................................................ Acericems Dlabola —. Portion sous-antennaire des bords du postclypeus rectiligne ou très faiblement arquée, dirigée obliquement vers la ligne médiane dès son extrémité supérieure, ce qui donne au postclypeus la forme d`un hexagone irrégulier (R2 :368, lig. 952). Vit sur les Saules et les Peupliers .............................................................................. 7 7. Face large, l’angle formé par les côtés (en vue de face), est égal ou supérieur à 90° (R2 : 368, fig. 952) ................................................................................................ 8 —. Face plus étroite, l`angle formé par les côtés (en vue de face), est inférieur à 900 ................................................................................................................................ 9 8. Ocelles à peine plus éloignés l’un de l'autre que de l’œil correspondant ............ .............................................................................................. Metidiocerus Ossiannilsson —. Ocelles nettement plus éloignés l’un de l'autre qu`ils ne le sont de l'œil correspon- dant. Vit sur les Saules * .................................................................... Idiocerus Lewis 9. Présence de quatre courtes soies sur le bord de la face, derrière chaque œil. Frontoclypeus à peu près deux fois aussi long que large .... Populicerus Dlabola —. Absence de courtes soies sur le bord de la face, derrière chaque œil. Frontoclypeus moins de deux fois aussi long que large ................................................................ l0 l0. Antennes du mâle dépourvues de palette, Extrémité inférieure des lames maxillaires détachée de l’antéclypeus, aigüe ou arrondie (R2 : 380, fig. 388 et 389). Styles minces à bords parallèles, sans fortes soies subapicales (R2 : 380, lig. 392 et 393) .......................................................................................... Tremulicerus Dlabola —. Antennes du mâle munies d'une palette. Extrémité inférieure des lames maxillaires non détachée de l'antéclypeus. leur bord latéral est muni d'une légère indentation. Styles larges, recourbés régulièrement, munis de quelques fortes soies subapica- les ...................................................................................... Stenidiocerus Ossiannilsson " I. sngmallculis se rencontre parfois sur les Peupliers et I’Aulne.
154 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. RHYTIDODUS FIEBER, 1872 Nom générique repris par DLABOLA (1965). Comprend une seule espèce pour ce qui est de la région paléarctique occidentale. Rhytîdodus decimusquartus (Schrank, l776)(= decimaquartus Schr.). En cas de fortes pullulations, cet insecte peut provoquer le blanchiment de la face supérieure des feuilles sur lesquelles il est installé. Cette espèce, distribuée dans la région holarctique a été trouvée récemment en Nouvelle-Zélande (WEBB, 198313) ou elle a été apportée par l’Homme en même temps que la plante-hôte. — R2 : 366. GEN. IDIOCERUS LEWIS, 1834 Renferme cinq espèces pour la faune de France : stigmaticalis Lewis, similis Kbm, herrichii Kbm, litumzus Fall. et vicinus Mel. Ce genre se caractérise, en particulier, par 1’armement du dos des fémurs postérieurs : 2+0. ldiocerus similis Kirschbaum, 1868 (= varius Germar, 1821, nec F., 1794; = ornatus Hpt., 1933). — R2 : 369. GEN. ACERICERUS DLABOLA, 1974 Comprend trois espèces françaises: vittü’r0ns Kbm., r0tundy’r0ns Kbm., heydenii Kbm. GEN. METIDIOCERUS OSSIANNILSSON, 1981 Quatre espèces pour la faune de France: elegans F1., ruzilans Kbm., impressyfrans Kbm., dimidiatus R. GEN. STENIDIOCERUS OSSIANNILSSON, 1981 Une seule espèce pour la faune de France : poecilus H.-S.
l55 GEN. BALCANOCER US DLABOLA, 1974 Deux espèces pour la faune de France : Iarvatus H.-S. et *prunî R. Balcanoccrus larvatus (Herrich-Schâffer, 1835) (= notatus F., 1803). — R2 : 378. GEN. SAHLBERGOTEITIX ZAKVATKIN, 1953 Renferme une espèce française : salicîcola Fl. GEN. TREMULICERUS DLABOLA, 1974 Comprend cinq espèces en France : tremulae Estlund, distinguendus Kbm., vitreus F., mesopyrrhus Kbm., fulgidus F. et peut-être une sixième fasciatus Fieb., non traitée ici. Tremuliœrus vîtreus (F., l803)(pl. 49). • [ i ‘b¤.'M+·" ' I I I ·'-"f,:v' P1. 49. ldioœms vitreus: a. 2° sternite abdominal, vue dorsale; b, 2** tergite abdominal. vue dorsale; c, 3° tergite abdominal, vue dorsale. — Echelle - 0,1mm. — Original. ‘ V0iraddendump.349.
156 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 J’ai représenté les apodèmes des segments abdominaux. Trouvée en Corse, d.G. rec., à Ponte-Nuovo, sur Populus nigra L., VII. 1974. — R2 :379. Tremulîcerusfulgidus (F., 1775) (= cupreus Kirschbaum, 1868). — R2 : 380. GEN. POPULICERUS DLABOLA, 1974 Ce genre regroupe les 5 espèces suivantes : papuli L., nitidissimus H.-S., albicans Kbm., confusus Fl., Iaminatus Fl,. Populiœrus populi (L. 1761). Une maladie à virus ?, transmise par cet insecte ? provoque une maladie du type « balai de sorcière » sur deux espèces de Populusz P. alba et P. canescens aux Pays-Bas (VAN DER MEER, 1981). —— R2 : 381. Populicerus nitidissimus (Herrich-Schâffer, 1835) (= fulgidus auctt, nec F., 1775. — R2 : 382. Populiœrus albicans (Kirschbaum, l868)(pl. 50). Cette cicadelle n’a pas été illustrée par R1BAUT. J’ai représenté les apodèmes des premiers segments abdominaux. — R2 : 382. > r-s w/` w*‘ è l Ã, " %`* l‘: ¤:, `r,· b E "'“"'””" 1 * ..»î‘ÉtTë 1`”î ' · · · f,. ' *ëîk;;T. C Pl, 50. Populiœms albicans : a, 3<> tergite abdominal, vue ventrale; b, l¤ sternite abdominal, vue postérieure; c, 20 sternite abdominal, vue dorsale. Exemplaire d’Angleterre. — Echelle = 0,1mm. — Original.
GEN. BUGRARIA 157 Populicerus cvnfusus (Flor, l861)(pl. 5I). Comme pour le cas précédent, je propose la représentation des apodèmes des premiers segments abdominaux. —— R2 : 382. a ~ §!g,x~:, g,·a,< ;£Q¤’ ‘ $gë$i;¢=<;£.'àî* W " _ L r WI ` _ , ‘ es . ~·:‘ Pl. 5l. Pvpulicerus COIWISZIS z a, 30 tergite abdominal, vue ventrale; b. 2° sternite abdominal. vue dorsale: c. 2° tergite abdominal, vue postérieure. Exemplaire de Jersey. - Echelle — 0.1mm. - Original. GEN. VIRIDICERUS DLABOLA, I974 Genre accepté par WEBB (1983) du fait de l’armement du dessus des fémurs postérieurs: 2+1 qui diffère de celui des espèces du genre ldiocerus. ll comprend une seule espèce en France : ustulatus Mulsant & Rey. - R2 : 385. GEN. BUGRARIA KOCAK, 1981 (= Taeniocerus-Dlabola, 1974) Bugraria ocularis (Mulsant & Rey, 1855). Bien que signalée de Corse par Rîbaut, cette espèce doit y être très localisée car malgré nos nombreuses chasses, seul un d` a été capturé, le 5.X.l98l, sur la rive droite du Tavignano, d.G. rec. -—· R2 : 385.
158 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 SUBFAM. AGALLIINAE KIRKALDY, 1901 Cette sous-famille est représentée actuellement en France par quatre genres : Agallia Curt.; Amzceratagallia Zachv.; Dryodurgades Zachv. et Aus- troagallia Evans. GEN. ANACERATAGALLIA ZACHVATKIN, 1946 Ce genre regroupe les espèces suivantes : venosa (Fourcroy, 1785); ribauti Ossiann.; uncigem R.; laevis R.; frisia Wagn. Anaceratagallia venvsa (Fourcroy, 1785) (sec. OSSIANILSSON, 1981). Existence d’une diapause embryonnaire au stade de l’invagination de l’embryon qui est levée après une période de froid (MULLER, 1984). Récoltée par nos collègues du laboratoire de Zoologie de l’INRA de Rouen, en juin et juillet 1975, à Banne d’©rdanche (Puy-de-Dôme). Cette espèce est assez abondante en Corse (B. & d.G., 1978), de même que dans les Hautes-Alpes (d.G. & MEUSNIER, 1982). Anaœratagallia ribauti Ossiannilsson, 1938. Existence d’une oligopause liée à la photopériode (WITSACK, 1985). RIBAUT 1’excluait de la région méditer- ranéenne mais nous l’avons trouvée, en nombre, en Corse. Je l’ai récoltée également en différents endroits de la partie méridionale du Parc nat. Mercantour (Alpes-Maritimes) en août 1985. — R2 : 391. Anaccratagallia laevis (Ribaut, 1935). LE QUESNE (1976) signale des varia- tions importantes de l’espèce. Les Eyzies (Dordogne), MAILLET rec., 1956. Je la connais également du Finistère; aussi de Cahors (Lot), le 3.IX.l987, Tussxxc rec. — R2 : 392. Anaceratagallia frisia (Wagner, 1939). Voir p. 178. GEN. AGALLIA CURTIS, 1833 Ne concerne plus que deux espèces françaises : brachyptera Boh. et consobrina Curt. auxquelles on peut ajouter A. pyreneica.
GEN. DR YODURGADES IS9 Agallia pyreneica Dlabola, l984. La description repose uniquement sur l’observation de 3 Q récoltées en Espagne, à 2000m. Elles sont brachyptères et leurs élytres ne couvrent que les deux premiers segments abdominaux. S’il s’agit bien d’une espèce valide, elle pourrait se trouver en France. GEN. DRYODURGADES ZACHVATKIN, I946 Diagnose du genre p. l79. Dans l`ouvrage de RIBAUT, le genre Dryodurgades comprend les deux espèces : antonîae et ribauti pour lesquelles certaines confusions ont été faites et qui ont été corrigées par WAGNER (l963). Les trois autres espèces traitées par WAGNER (op. cit.) : dlabolai, reticulatus et similis sont intéressantes pour notre faune. TABLEAU DES ESPECES (adapté de Wagner,1963)(p|. 52) I. Longueur égale ou supérieure à 4,5mm. Elytres avec parfois une partie des _ nervures transverses supplémentaires absentes. Ocelles situés chacun dans une plage noire reliée à une bande noire située contre l’oeil. Tige de Védéage (fig. a et b) avec, dans son tiers apical deux paires de longs appendices dirigés vers l’avant, ayant une origine distincte : les deux apicaux bifurquent légèrement vers l’extérieur à leur extrémité, les deux subapicaux sont spatulés .............................. ............................................................................................................ anmniae Melichar ·—. Longueur inférieure à 4,5mm. Elytres présentant de nombreuses nervures transver- ses secondaires sur la corie et le clavus, formant un réseau très irrégulier. Tige de l’édéage (fig. c, e, g et i) avec, à son extrémité, de chaque côté, une paire d’appendices coalescents à leur base. La branche inférieure est dirigée ventrale- ment ................................................................................................................................ 2 2. Branche inférieure des appendices de l’édéage simple (fig. c et g) .................... 3 —. Branche inférieure des appendices de l’édéage ramiliée (lig. e et i) .................. 4 3. Tige de l`édéage élargie en son milieu (fig. c). Une petite dent externe disposée au milieu et latéralement, dans la même direction, sur la branche supérieure ............................................................................................ dlabolai Wagner -—. Tige de l’édéage sensiblement cylindrique (fig. g et h). Une dent à la partie basale de la branche supérieure, dirigée vers le bas .................................. ribauti Wagner 4. La branche inférieure s`élargit vers son extrémité, en vue dorsale (fig. f). La branche supérieure courte, représente le I/3 environ de la longueur de l`inférieure (fig. e) ................................................................................ reticulatus Herrich-Schâffer —. La branche inférieure est élargie à sa base , en vue dorsale (fig. j), La branche supérieure est très courte (fig. i) ........................................................ similis Wagner Dryadurgades anroniae (Melichar, l907). Représentée par le dessin IO47 et peut-être le l04l de RIEALJT. — R2: 397. Dryadurgades ribautî Wagner, 1963 (= reticulata sensu RIBAUT, I952). Cette espèce est représentée par les dessins l042 et IO46 de RIBAUT. — R2 : 397.
l60 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 N = I I I n , ·I r E a b c d é é A » É \ j E n : ‘ : ' 1 ' · I · 1 I : 1} I; 1 I I •% È # ~ 1 , [ I · r h * ° 4 L 9 I ' I y V N Pl. 52. Dwodzargudes: Tableau dïdentification des espèces : édéage, vue latérale gauche ct vue arrière; a, b, antamae; c, d, dlabo/ai; c. f, reticulatus; g, h, ribazm; i, j, szmzlzs. - D`après WAGNER.
SUBFAM. MACROPSINAE 161 Drvodurgades dlabolai Wagner, 1963. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. I79. Dqvodurgades reticulatus (Herrich-Schâffer, 1834). Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 181. Dgvodurgades similis Wagner, 1963. Voir p. 182. GEN. AUSTROAGALLIA EVANS. 1935 Synonyme :(Peragallia Ribaut, I948). Comprend deux espèces pour la Faune de France : avicula R. et sinuata M. & R. Austraagallia sinuata (Mulsant & Rey, 1855). Connue de différentes localités de Corse : Luri, Sartène, San Giuliano, Aleria, Corte... -— R2 : 400. SUBFAM. MEGOPHTHALMINAE KIRKALDY, 1906 GEN. MEGOPHTHALMUS CURTIS, 1833 Mcgophthalmus scabripennis Edwards, 1915. Cà et là en Corse, notamment sur Helvchrysum microphyllum. — R2 : 404. SUBFAM. MACROPSINAE EVANS, 1935 Cette sous·f`amil|e a été revue récemment, mais partiellement, par Os- s|ANNu.ss0N pour la réalisation de la Faune de Fennoscandinavie (1981), ainsi que par HAM11.TON (1983b) à l’occasion de son étude sur les Macropsini du Nouveau Monde. Uenregistrement et l’analyse des signaux acoustiques émis par le mâle forment un critère supplémentaire très utile pour distinguer les espèces. Les espèces de ce genre sont bien caractérisées par les apodèmes sternaux qui se trouvent à la base de 1’abdomen du mâle.
162 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 GEN. ONCOPSIS BURMEISTER, 1838 Ce genre a été maintenu dans le sens de R1BAUT. Certaines des espèces concernant la Faune de France ont été discutées par WAGNER (1949b). Les Oncopsis, comme d’autres Macropsinae, sont difficiles à identifier car les individus des deux derniers stades larvaires ainsi que les femelles présentent une variabilité chromatique importante. Les Oncopsis sont toutes univoltines et hibernent au stade embryonnaire. Les oeufs sont insérés dans les tissus de leurs plantes-hôtes. Les individus se nourrissent dans le phloème. Ce genre a fait récemment 1’objet d’études en Grande-Bretagne, dont je citerai les principales conclusions. Il est fort probable qu’il soit profondément modifié dans les prochaines années. CLARIDGE & al. (1977) ont regroupé les espèces en deux groupes : — le groupe flavicollis L. qui comprend également : subangulata J. Sahlb.; carpini J. Sahlb.; avellanae Edw. — le groupe alni avec tristis Zett. et alni Schr. Oncopsis subangulatu (J. Sahlberg, I871) (= fortior Wagner, 1944). L’espèce est bien figurée par OSSIANNILSSON 1981 : 272. Les apodèmes du 2¤ sternite abdominal sont caractéristiques et semblables quelles que soient la localité et la plante-hôte (CLARIDGE & N1x0N, 1986). Cette cicadelle vit, comme la suivante, sur Betula pendula et B. pubescens mais leurs sonogrammes sont différents (CLAMDGE & Nixon, 1981a). - R2 : 413. Oncopsis flavicollis (L., 1761) (= hyalina Wagner, 1944 et luteomaculata Wagner, 1944). La structure de l’organe de Johnston ainsi que l’hypothèse de son fonctionnement ont été étudiées par Howse & CLARIDGE (1970). Cette cicadelle présente un polymorphisme lié à une variation des chromosomes sexuels. Le type X0 est généralement associé à B. pubescens alors que le type XX se rencontre sur B. per1duIa(J01-IN & CLARIDGE, 1974). Les populations de flavicollis présentent sur B. pubescens et B. pendula des différences morphométriques significatives dont la mesure la meilleure concerne les apodèmes du 20 sternite abdominal du d, selon CLARIDGE & NIXON (1986). Ces auteurs ont ainsi pu distinguer 3 types dans le sud de la Grande-Bretagne pour lesquels les sonogrammes sont également différents; ils concluent que les 3 types observés, quoique très proches biologiquement, représentent des espèces distinctes et valides. Certaines des formes décrites par les anciens auteurs seront probablement élevées prochainement au rang d’espèces. — R2 : 414. GEN. MACROPSIS LEWIS, 1834 Ce genre, pour ce qui est de la faune d’Europe du nord et centrale, a été traité par Wagner (1950b). _
GEN. MACROPSIS 163 Macropsis ocellata Provancher, 1872 (= albae Wagner, 1950 sec. HAMILTON 1980b). — R2 : 424. Macropsis infuscata (J. Sahlberg, 1871) (= cerea insolita Wagner, 1941; = cerea kastneri Wagner, 1941 ; = œrea sensu OsslANN1Lss0N, 1946 nec GERMAR, 1834). Espèce représentée par OSSIANNILSSON 1981 : 286. -— R2 : 426. Macrapsîs împura (Boheman, 1847) (= impura cencovica Dlabola, 1967). Non représentée par RIBAUT mais dessinée par OSSIANNILSSON, 1981 : 292. - R2 : 427. Macropsis cerca (Germar, 1837) (= planicollis Thomson, 1870; haupti sensu ·RlBAUT, 1952,ncc WAGNER, 1941). M. haupii est une espèce valide d’après HAMILTON (1980b). -— R2 : 428. Macropsis graminea (F., 1798). Espèce non dessinée par RIBAUT, représentée par CSSIANNILSSON, 1981 : 290. — R2 : 429. Macrvpsis glamlacea (Fieber, 1868) (= viridiceps Wagner, 1941; ulmi sensu RrEAur, 1952, nec Scorr, 1873). —- R2 : 430. Macrapsis mendax (Fieber, 1868) (= virescens sensu WAGNER, 1935;-= glandacea sensu WAGNER, 1941). — R2 : 430. Macropsisfuscula (Zetterstedt, 1828). Agent vecteur du nanisme de la ronce et du framboisier aux Pays-Bas. La maladie se caractérise par des pousses latérales courtes, buissonnantes à la base du pied et qui ne porteront pas de fruits. — R2 : 432. Macrapsis scutellata (Boheman, 1845) (= 'tibialis Scott, 1874). Genitalia non représenté par RlBAUT, dessiné par OSSIANNILSSON 1981 : 295. - R2 : 432 et 434. Macrvpsis scotti Edwards, 1920. Confirmation de sa présence en France. En effet, cette espèce est bien celle qui a été signalée par RuaALJT du sud de notre pays, sec. WAGNER (1964). Note infrapaginale in RIEAUT. — R2: 434. Macrvpsis prasina (Boheman, 1852). Espèce nouvelle pour la France ?. La distribution certaine qu’en donne OSSIANNILSSON (1981) concerne l’Eur0pe
164 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU VOLUME 2 centrale et septentrionale; les autres localités sont sujettes à caution. B. 1’aurait capturée en Corse en 1973 et 1974. Je n’en ai pas tenu compte lors de la récapitulation générale des espèces nouvelles pour la France. GEN. MACROPSIDIUS RIBAUT, 1952 Macropsidius parvus Ribaut, 1959. Espèce nouvelle pour la France. Voir p. 177. SUBFAM. IASSINAE AMYOT & SERVILLE, 1843 GEN. IASSUS F., 1803 Orthographe à rejeter : (Jassus F., 1803). Ce genre comprend les deux espèces décrites par RIBAUT : scuzellaris Fieber et Ianio L., auxquelles on peut ajouter mirabilis Orosz, non encore signalée en France, mais susceptible de s’y trouver. (Pour cette dernière, voir chap. suivant p. 182). TABLEAU DES ESPECES (pl. 53) l. Vertex aussi long au milieu que près des yeux. Appendices du tube anal à bords plus ou moins parallèles, ne le dépassant pas (fig. a). Apophyses ventrales du pygophore recouvertes entièrement par les lobes, leur extrémité mucronée (fig. b) .......................................................................................................................... Ianio L. —. Vertex plus long au milieu que près des yeux ........................................................ 2 2. Appendices du tube anal robustes, plus longues que le tube (fig. c). Apophyses ventrales du pygophore dépassant les lobes, leur extrémité arrondie (fig. d) ...... ................................................................................................................ scutellaris Fieber -—. Appendices du tube anal spatuliformes (fig. f`). Apophyses ventrales du pygophore dépassant les lobes, leur extrémité pointue (fig. e) ,....................... mirabilis Orosz Il est possible de séparer les femelles des deux premières espèces, d’après la forme de l’ovipositeur, plus long et plus large chez L lanio L. que chez I. scutellaris Fieb. De plus, 1’extrémité est arrondie chez lanio et pointue chez scutellaris (WILSON, 1981). LAUTERER (1984) propose un tableau permettant de séparer les larves du 50 stade de ces trois espèces : I. Partie supérieure du corps entièrement recouverte de petites épines noires; vert pâle ...................................................................................................... scutellaris Fieber
GEN. IASSUS iç,5 ——. Partie supérieure du corps dépourvue de petites épines ou n’en comprenant que quelques rangées .......................................................................................................... 2 2. Partie supérieure du corps recouverte d’écailles blanches lancéolées de 0,08-0,l3 mm de long et portant l0 lignes de soies très courtes sur l’abdomen; vert olive ou brun .................................................................................................. mirabilis Orosz —. Absence de soies très courtes sur l‘abd0men; les écailles sont plus petites que chez l’espèce précédente; vert ou brun .................................................................. Ianio L. l / / / [ Pl. 53. Iassus : Tableau d`identification des espèces : extrémité abdominale du mâle et apophyse des lobes du pygophore; 2. b. lanio; c, d. scurellaris; e, f, mirabilis. - D`après OR0sL. et original.
I66 CORRECTIONS ET ADD./TIONS AU VOLUME 2 GEN. BATRACOMORPHUS LEWIS, 1834 Orthographe à rejeter: (Batrachomorphus Lewis, 1834). Batracomarphus allivnîi (Turton, 1802) (= pmsinus F., 1794). Assez fré- quente en région parisienne, je la connais de différentes localités des Yvelines et de Seine et Marne. Un mâle a été capturé au piège lumineux, à Pont-du-Casse (Lot et Garonne) le 5.VIII.1975 par notre collègue MARTINEZ. Cette cicadelle se trouve dans une grande partie de la France, mais n’est pas encore signalée du quart sud-est. — R2 : 444. Batracvmorphus irroratus Lewis, 1834. Un couple a été trouvé à Fontaine- bleau (Seine et Marne) en juin 1947, MANDONNET rec. J’ai récolté un mâle dans le Parc nat. Ecrins, à Monetier·les-Bains (Hautes-Alpes), vers le col d’Arsine, à 2.500m, le 25.VIII.l982. Sa distribution altitudinale est très grande puisqu’e1le va du niveau de la mer à l’étage alpin même si, comme le suggère RIBAUT, elle semble affectionner les régions élevées. — R2 : 444.
QUATRIEME PARTIE. — INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES Les Homoptères Auchenorrhynques de Jersey ont fait l’objet d’une publication récapitulative, par le Dr. W. LE QUESNE en 1983. Cet entomolo· giste a prospecté depuis plus de trente ans l’île, de sorte que la liste qu’il a établie, à laquelle ont été ajoutées ses captures de 1986 et 1987, doit donner une idée très précise de la faune insulaire mais, à son avis, Empoasca (K.) virgamr R., non encore signalée, devrait s’y trouver. A la suite d’échanges épistolaires, W. LE QUESNE m’a proposé de publier dans ce Supplément la partie ayant trait aux cicadelles car la Faune de Grande-Bretagne ne comprend pas les îles Anglo-Normandes qui appar- tiennent à l’ensemble biogéographique français. Cette liste permet d’appro- cher non seulement la faune des différentes îles mais également celle du proche continent qui est mal connue. Les Cicadellidae de Jersey comprennent ll4 espèces, ce qui correspond environ à 42 % de la faune britannique. Trois d’entre elles sont absentes des autres parties du Royaume-Uni : Wridiœrus ustulatus (M. & R.), Neoaliturus fenestratus (H.-S.) et Lindbergina jerseyensis Le Quesne. Ce nombre faible est dû en partie, d’après l’auteur, au fait qu’il n’existe pas de plantes calcicoles. On peut ajouter que la superficie réduite de l’île et les échanges avec la Grande-Bretagne sont aussi des facteurs importants. On retrouve ce fait au sud, avec la Corse pour la France, ou avec la Sardaigne pour l’ltalie, îles qui, bien que loin d’être complètement explorées, possèdent l’une et l’autre, une part d’endémiques ou d’espèces cantonnées à ces îles relativement faible, malgré des superficies bien supérieures à celle de Jersey. . A l’occasi0n de la traduction, j`ai procédé à quelques modifications mineures de nomenclature afin que cette liste soit homogène avec le reste du texte au plan de la systématique. J’ai cependant respecté la classification utilisée par W. LE QUESNE pour les noms des sous-familles. W. LE QUESNE a utilisé les noms communs des plantes-hôtes, ce qui est une pratique courante chez les Anglo-Saxons. Nous ne disposons pas d’autant de noms vernaculaires français, de sorte que certaines plantes, même communes, ne possèdent, en français, qu’un nom générique. Afin de préciser les termes utilisés je donne, après accord avec l’auteur, les noms latins quand ils sont connus de lui. peuplier blanc : Populus alba L. peuplier noir: R nigra L.
168 INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES tremble : R tremula L. saule blanc: Salix alba L.; S. fragilis L. ou hybrides. saule marsault 2 Salix atracinerea Brot.; S. caprea L. ou hybrides. aulne 2 Alnus glutinosa L. bouleau : Betula pendula Roth.; B. pubescens Ehrh. noisetier : Corylus avellana L. chêne : Quercus robur L. sycomore : Acer pseudaplatanus L. érable : A. campestris L. hêtre : Fagus silvatica L. charme : Carpinus betulus L. aubépine : Crataegus axyacantha L. ronce : Rubus fructicasus L. LES CICADELLIDAE DE JERSEY par Walter J. Le Quesne ULOPINAE Le Peletier & Serville, 1825. Ulopa Fallen, 1814. reticulata (F., 1794). Un adulte et une larve sous une bruyère à 1’Ouaisné. MEGOPHTHALMINAE Kirkaldy, 1906. Megophthalmus Cu11is, 1833. scabripermis Edwards, 1915. Commune parmi les racines et la mousse à St ©uen’s Bay. Probablement l’espèce signalée par LLJFP (1908) sous le nom de scanicus. CICADELLINAE Latreille, 1825. Cicadella Latreille, 1817. viridis (L. 1758). Commune dans les prairies humides. EVACANTHINAE Crumb, 1911. Evacanthus Le Peletier & Serville, 1825. interruptus (L., 1758). Rozel, St Martin et La Saline. IDIOCERINAE Baker,l915 Rhytidodus Fieber, 1872. decimusquartus (Schrank, 1776). Sur peuplier noir à Grouville, Faldouet et St Hélier. ldiocerus Lewis, 1834. lituratus (Fallén, 1806). Sur saule marsault, à Tesson Mill et Vallée des Vaux. Sur Salix repens, à l’Ouaisné.
INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES I69 siigmaticalis Lewis, 1834. Sur saule blanc à Grève d’Azette, Grands Vaux et Grouville. Tremullcerus Dlabola, 1974. distinguendus (Kirschbaum, 1868). Sur peuplier blanc, en diverses localités. vitreus (F., 1803). Sur saule marsault, saule blanc, peuplier noir. En différentes localités. Stenidiocerus Ossiannilsson, 1981. poecilus (Herrich-Schâffer, 1835).Sur peuplier noir à Grouville et St Peter’s Valley et sur P. italica à La Moye. Viridicerus Dlabola, 1974. ustuIatus(Mu1sant & Rey, 1855). Sur peuplier blanc à Grouville, Millbrook et Le Mielle de Morville. Espèce peut·être introduite. Populicerus Dlabola, 1974. albicans (Kirschbaum, 1868). Sur peuplier blanc à Grouville et Grands Vaux. _ confusus (Flor, 1861). Sur saule marsault à Tesson Mill, Trinity, Vallée des Vaux et Grouville. nitidissimus (Herrich-Schâffer, 1835). Sur peuplier noir à Five Oaks, Grouville et Faldouet. populi (L., 1761). Sur tremble à Grands Vaux et Rozel Manor Valley. IASSINAE Amyot & Serville, 1843. Iassus F., 1803. Ianio (L., 1761). On la rencontre fréquemment sur les chênes. MACROPSINAE Evans, 1935. Oncopsîs Burmeister, 1838. alni (Schrank, 1801). Sur aulne à Grands Vaux et à St. Peter’s Valley. ` jlavicollis (L., 1761). Sur bouleau, près de Handois Réservoir le 6.Vl1I.l952. A Noirmont Common en 1986. C`est la preuve maintenant que ce nom recouvre un complexe d’espèces, mais il est utilisé, ici, sensu lato. tristis (Zetterstedt, 1840). Sur bouleau, plusieurs localités. . Macropsîs Lewis, 1834. cerea (Germar, 1837). Sur saules à Grands Vaux et Tesson Mill. fuscinervis (Boheman, 1845). Un individu capturé le 7.Vll1.1976 sur tremble à Grands Vaux. fuscula (Zetterstedt,l828). Sur ronce à Bellozanne Valley, Les Platons et Portelet. graminea (F., 1798). Sur Populus italica à La Moye. impura (Boheman, 1847). Sur S. repens, 1'Ouaîsné. mendax (Fieber, 1868). Un seul individu capturé sur Ulmus sp. le long de la route de Noirmont.
170 INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES prasina (Boheman, 1852). Sur saule marsault, plusieurs localités. scotti Edwards, 1920. Commune sur ronce. AGALLIINAE Kirkaldy, 1901. Austroagallia Evans, 1935. sinuaza(Mu1sant & Rey, 1855). Plusieurs individus à St ©uen’s Bay. Agallia Curtis, 1833. consobrina Curtis, 1833. Assez commune. laevis Ribaut, 1935. Assez commune à St Ouen’s Bay, Portelet et Grands Vaux. Les individus de Jersey correspondent plus à ceux de France qu’à ceux de Grande-Bretagne (LE QUESNE & W©o¤RoFFE, 1976). C’est probablement l’espèce signalée par LUFF (1908) sous le nom de venosa. EUPELICINAE J. Sahlberg, 1871 . Eupelix Germar, 1821. cuspidata (F., 1775). St Ouen’s Bay et la Corbière. APHRODINAE Haupt, 1927. Aphrodes Curtis, 1829. makarovi Zachvatkin, 1948. Très commune partout. Plusieurs specimens de la forme à marques brillantes et petite taille, caractéristiques des landes à bruyères (LE QUESNE, 1965) ont été capturés à 1’()uaisné. Anoscopus Kirschbaum, 1858. albwons (L., 1758). Très commune partout. albiger (Germar, 1821). Plusieurs individus à St Ouen’s Bay. histrionicus (F., 1794). Sur terrain sableux, le long de la côte. DELTOCEPHALINAE Fieber, 1869. Doratura J. Sahlberg, 1871. stylata (Boheman, 1847). Commune à St Ouen’s Bay, Portelet et Noirmont. Deltocephalus Burmeister, 1838. `maculiceps Boheman, 1847. L’Ouaisné et les Platons. pulicaris(Fal1én, 1806). Très commune sur les plantes herbacées. Recilia Edwards, 1922. coronücra (Marshall, 1866). Plusieurs individus ont été capturés à 1’Ouaisné et Noirmont. Jassargus Zachvatkin, 1933. distinguendus (Flor, 1861). Deux individus ont été récoltés aux Platons le 27.VlI.1955.
INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES 171 Arthaldeus Ribaut, 1947. pascuellus (Fallén, 1826). Très commune. Psammotettix Haupt, 1929. _ c0nfïnis(*Dah1bom, 1850). Commune. C`est probablement cette espèce ou la suivante qui a été capturée par LLJFF (1908) sous le nom de striatus. nodosus (Ribaut, 1925). Quelques individus ont été trouvés à St Ouen’s Bay et Noirmont. sabulicola (Curtis, 1837). Sur les zones sablonneuses de St Ouen`s Bay et Pontac. Homochromie des ailes antérieures avec le terrain sableux. Rhytistylus Fieber, 1875. proceps (Kirschbaum, 1868). Quelques spécimens ont été récoltés à St Ouen`s Bay et à 1’Ouaisné. Sardius Ribaut, 1947. argus (Marshall, 1866). Commune. Allygus Fieber, 1875. mixtus (F., 1794). Commune sur les arbres. modesrus Scott, 1876. Commune sur les arbres. Limotettix J. Sahlberg, 1871. . srriola (Fallén, 1806). Trois individus ont été capturés à l’Ouaisné le 26.VIIl.1970. Conosanus Osborn & Ball, 1902. obsoletus (Kirschbaum, 1858). Commune dans les zones marécageuses. Euscelis Brullé, 1832. incisus (Kirschbaum, 1858). Les deux générations sont communes. linealarus Brullé, 1832. Largement distribuées. Des femelles ont été trou- vées en avril, probablement après hibernation. ohausi Wagner, 1939. Plusieurs individus ont été capturés sur Cytisus scoparius. sur les falaises de Noirmont et Grosnez. Macustus Ribaut, 1942. grisescens (Zetterstedt, 1828). Un individu a été trouvé à St Peter’s Valley, le 28.V1I.1956. Streptanus Ribaut, 1942. aemulans (Kirschbaum, l868). Plusieurs individus ont été ramassés à l’Ouaisné et au Portelet. sardidus (Zetterstedt, 1828). Largement distribuée. Mocydia Edwards, 1922. crocea (Herrich·Schâ1`1`er, 1837). St Brelade, Portelet. Mocydîopsis Ribaut, 1939. attenuata (Germar, 1821). St Ouen’s Bay, 1’Ouaisné et St Catherine. parvicauda Ribaut, 1939. Un individu a été trouvé à la Saline.
l I72 INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES Thamnotettix Zetterstedt, 1840. dilutior (Kirschbaum, 1868). Commune sur les arbres, les chênes en particulier. Elymana DeLong, 1936. sulphurella (Zetterstedt, 1828). Quatre specimens ont été récoltés à 1’Ouaisné Common. Cîcadula Zetterstedt, 1840. persimilis (Edwards, 1920). Trois individus ont été capturés à la Saline, le 30.V1ll.l954. quadrinotata (F., 1794). Près de St Ouen’s Pond et l’Ouaisné. Opsius Fieber, 1866. stactogalus Fieber, 1866. Commune sur les tamaris. Neoaliturus Distant, 1918. fenestratus (Herrich-Schâffer, 1834). Cette espèce, qui n’appartient pas à la faune britannique, a été citée par LUFF, qui récolta un individu au filet fauchoir dans un champ situé près de St Ouen’s Bay en juin 1908. J’en ai capturé trois, dans le même lieu, en juillet 1951 mais je n’ai pas pu retrouver d’autres individus depuis, malgré tous mes efforts. Macrosteles Fieber, 1866. i ossiannilssoni Lindberg, 1953. En nombre dans une prairie humide, Vallée des Vaux (LE QUESNE, 1968) ainsi qu’à Rozel Manor Valley. sexn0tatus(Fal1én, 1806). Dans les prairies à St Catherine, Rozel Manor Valley et l’Ouaisné. Ces individus ont été trouvés après la rédaction de mes commentaires concernant 1’espèce précédente. viridigriseus (Edwards, 1924). Dans les endroits marécageux, à 1’Ouaisné et Grouville. Sagatus Ribaut, 1948. puncty'r0ns(Fal1én, 1826). Quelques individus ont été récoltés sur saule à Handois Réservoir le 6.VIII.1953. Balclutha Kirkaldy, 1900. punctata (F., 1775). Deux individus ont été trouvés à Grouville le 6.VI.1976. TYPHLOCYBINAE Kirschbaum, 1868. Alebra Fieber, 1872. alboszriella (Fallen, 1826). Sur chêne dans diverses localités ainsi que sur aulne à Grands Vaux. coryli Le Quesne 1977. Sur noisetier à St Peter’s Valley le 28.VI.1956. wahlbergi (Boheman, 1845). Sur sycomore à Grève de Lecq; sur orme dans la Vallée des Vaux. Notus Fieber, 1866. flavipermis (Zetterstedt, 1828). Une femelle a été trouvée à 1’Ouaisné le l2.IX.l965.
INVENTAIRE DES ILES A NGI.0·NORMANDES 173 _ Forcipata DeLong & Caldwell, I936. citrinella (Zetterstedt, 1828). Commune dans les zônes à Molinia, l`Ouaisné. Dikraneura Hardy, 1850. _ variata Hardy, 1850. Très commune sur herbe rase. Empoasca Walsh, 1862. (Empoasca) decipiens Paoli, 1930. Tesson Mill. (E) pteridis(Dah1bom, 1850). L`Ouaisné et St Ouen’s Bay. (E) vitis (Gôthe, 1875). Commune sur les arbres. (Kybos) Iuda Davidson & DeLong, 1938. Sur Betula pendula à Noirmont Common. (K.) butleri Edwards, 1908. Sur saule marsault à St Peter‘s Valley. (K.) populi Edwards, 1908. Sur différentes espèces de Populus et plus particulièrement P. alba, dans plusieurs localités. (K.) smaragduIa(Fa1lén, 1806). Sur aulne à Swiss Valley et Grands Vaux. Eurhadina Haupt, 1929. concinna (Germar, 1831). Sur chêne à Tesson Mill, Vallée des Vaux et Rozel Manor Valley. untica Dlabola, 1967. Sur sycomore, dans diverses localités. pulchella (Fallén, 1806). Sur chêne dans différentes localités. ribauti Wagner, 1935. Sur chêne dans la Vallée des Vaux et à Tesson Mill. Eupteryx Curtis, 1833. aurata (L., 1758). Commune sur ortie. cyclops Matsumura, 1906. Un individu a été trouvé le 27.V.1966, les Quennevais. D’autres individus ont été capturés à 1’Ouaisné Common et près de St. Ouen’s Pond. ' fîlicum (Newman, 1853). Sur fougère à Tesson Mill, St Catherine, près d‘Egypt Farm. melissae Curtis, 1837. Commune sur Lavatera arborea le long de la côte ainsi que sur Nepeta cataria à Grève de Lecq. stachydearum (Hardy, 1850). Sur Teucrium scorodonia, largement distri- buée. urticae (F., 1803). Commune sur ortie. Wagneripteryx Dlabola, 1958. germari (Zetterstedt, 1840). Sur pin à Pont Marquet et à Noirmont Common. Ribautiana Zachvatkin, 1947. cruciata (Ribaut, 1931). Sur aubépine à Mont Ubé; sur orme à Grouville. (1;-gîtutres spécimens ont été capturés ultérieurement à La Rocque et Archiron- tenerrîma (Herrich·Schâf1`er, 1834); Sur ronce dans la vallée des Vaux, Noirmont et Longueville.
_ 174 INVENTAIRE DES ILES ANGLO-NORMANDES scalaris (Ribaut, 1931). Un certain nombre de femelles ont été récoltées sur Quercus cerris à Noirmont Common ainsi qu’un mâle à proximité, sur sycomore. ulmi (L., 1758). Sur orme, à Pontac, Grands Vaux et dans la Vallée des Vaux. Linnavuoriana Dlabola, 1958. sexmaculata (Hardy, 1850). Sur saule marsault à Tesson Mill, St Peter’s Valley et Grands Vaux. Typhlocyba Germar, 1833. quercus (F., 1777). Sur diverses essences d’arbres à Tesson Mill, Vallée des Vaux et près d’Egypt Farm. Ossiannilssonola Christian, 1953. callosa (Then, 1886). Sur sycomore dans diverses localités, sur charme dans la Vallée des Vaux. Lindbetgina Dlabola, 1958. aurovittata (Douglas, 1875). Sur chêne dans différentes localités. jerseyensis Le Quesne, 1977. Un mâle sur chêne dans la Vallée des Vaux le ll.VlI1.1952. N’a jamais été retrouvée depuis. Fagocyba Dlabola, 1958. cruenta (l·Ierrich—Schâffer, 1838). Sur hêtre, à Rozel Manor Valley et à Mont Ubé. (Dry0cyba) carri (Edwards, 1914). Sur chêne, dans différentes localités. Edwardsîana Zachvatkin, 1929. candidula (Kirschbaum, 1868). Sur peuplier blanc, à Grouville. crataegi (Douglas, 1876). Sur aubépine à Mont Ubé et Grands Vaux. flavescens (F., 1794). Un individu sur B. pendula, un autre sur sycomore à Noirmont Common. geometrica (Schrank, 1801). Sur aulne à Swiss Valley et Grands Vaux. hippocastzmi (Edwards, 1888). Sur tamaris à la Rocque; sur aulne à Grands Vaux, ainsi que sur Betula pendula à Noirmont Common. frustrator (Edwards, 1908). Sur charme, Vallée des Vaux le 24.V1.l978. lethierryi (Edwards, 1881). Sur érable à St Martin le 31.VII.l974. nigriloba (Edwards, 1924). Sur sycomore, dans diverses localités. prunicola (Edwards, 1914). Un individu sur saule marsault à Tesson Mill, le 30.V1I.l952. msae (L. 1758). Sur rosier à St Hélier; sur pommier à Longueville. salicicola (Edwards,l885). Sur Salix atrocinerea à St. Ouen’s Pond. Alnetoidia Dlabola, 1958. alneti (Dahlbom, 1850). Largement distribuée sur aulne et d’autres essen- ces.
INVENTAIRE DES ILES .lN(iL()·NOR/HANDES 175 Zyginidîa Haupt, 1929. scutellaris (Herrich·Schâ1`1`er, 1838). Commune sur graminées. Hauptidia Dworakowska, 1970. mamccana (Mélichar, 1907). Sur Digiralis purpurea L. dans diverses localités ainsi que sur Scrophularia scorodonia le long de La Rue de Haut à Noirmont. Zygîna Fieber, 1866. angusta Lethierry, I874. Largement distribuée sur les arbres et arbustes. fkzmmigem (Fourcroy, 1785). On la rencontre en même temps que I’espèce précédente. rubrovittata (Lethierry, 1869). Sur Calluna vulgaris L. à Grève de Lecq, le 14.V111.1972. schneideri (Günthart, I974). Sur aubépine, à Mont Ubé, Grouville et La Coupe.
1 A ' cl 2 ` *È·__¥< È 7. N` ~~^' M t; “*·*.- .39 Plr.·\NL`|H* t1° 4. Photo cn haut a gauche 2 FlN't'i[?(1I(I uitrirwl/ai Zcttu Photo cn haut il droite : Iarvc de (`icadcllc parasitée par un Dryinidztc (Hyménoptèrc). Photo cn has 1 E1m·vIi¢lius ruri¢·guIux Khm.
CINQUIEME PARTIE. — DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE ou dont la présence en France est probable, qui ne figurent pas dans les deux ouvrages de Ribaut Entre la date de parution du dernier livre de RIBAUT (1952) et l’année 1987, 71 espèces de cicadelles nouvelles pour la faune française ont été recen- sées (*). En outre 42 espèces connues des régions limitrophes se retrouveront probablement en France. Certaines des espèces nouvelles ayant été incor- porées par RIBAUT dans sa faune de France en 1952, c’est un total de 95 espèces qui sont décrites et illustrées ci-après, avec des compléments d‘information (biologie, cycle, dêgâts...). D’autres espèces encore inconnues en France, susceptibles de se trouver dans notre pays et dont l'illustration n’a pu être fournie pour des raisons pratiques, ont été évoquées brièvement dans les 2° et 3° parties du présent ouvrage. J’ai précisé les espèces-types des genres nouveaux pour la France. La diagnose de ces genres est également donnée, exception faite de ceux qui appartiennent aux Typhlocybinae puisque RIBAUT les avait déjà décrits en tête des groupes qu`il avait formés. Trois cartes récapitulant la distribution de toutes les nouvelles espèces françaises accompagnent ce chapitre. Ces nouveautés concernent essentielle- ment le quart sud-est, mais c’est surtout cette région qui a été prospectée. A noter qu’une premiére liste des espèces nouvelles pour la France avait été établie par d. G. (1982a). SUBFAM. MACROPSINAE EVANS, 1935 GEN. MACROPSIDIUS RIBAUT, I952 Macropsîdius parvus Ribaut, 1959 (b) (pl. 54). Long. d :3mm; Q :?. D’après la description qu’en donne Ribaut, l’aspect général est proche des exemplaires de M. dispar dont les taches noires sont bien développées.Cepen- (*) Sept autres sont discutées dans l‘addendum p. 350.
I78 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE dant, les bandes longitudinales en parenthèses du postclypeus sont largement coalescentes à leurs extrémités inférieures et les cellules des élytres contien- nent une bande noirâtre, même la subcostale qui est toujours entièrement claire chez M dispar: o' . Lobes du pygophore comme chez M dispar(fig.d). Apophyse des styles régulièrement incurvée vers le dos; son profil latéral montre deux bords à peu près parallèles jusqu’à une faible distance de l’apex, qui est acuminé (fig. c). Tige de l’édéagç recourbée vers le dos et l’avant, en forme de corne; l’expansion lamellaire de ses faces latérales est à peine développée (fig. a et b). Cette espèce, que je ne connais pas et dont je n’ai pas trouvé le genitalia dans la collection Ribaut, a été décrite à partir d’un mâle capturé au col de Brans, commune de Sospel (Alpes-Maritimes) en juillet 1956, TEMPÈRE rec. N’ayant jamais été signalée depuis, son existence me semble hypothétique. I 1 b ; [·' IX \ l À " Pl. 54. Macmpsidzus panus: a, édéage, vue postérieure; b, édéage, vue latérale gauche; c, style gauche; d, lobe droit du pygophore et son appendice, vue latérale droite. — D’après RIBAUT. SUBFAM. AGALLIINAE KIRKALDY, 1901 GEN. ANACERATAGALLIA ZACHVATKIN, [946 Espèce-type : Cicada venosa Fourcroy. 1785 Amzceratagallîa fïisia (Wagner, I939) (pl. 55). Long. cf :2,7-2,9mm; Q :3-3,1mm. Je ne connais pas cette espèce et me suis servi de la description de l’auteur. Aspect de A. laevis mais la taille est légèrement plus petite. Elle en diffère par les caractères suivants d_u mâle :
GEN. DRYODURGADES 179 d. Appendices du tube anal eftilés (fig. b) rappelant ceux de venosa, alors qu`ils sont lancéolés chez laevis. La tige de l’édéage (Hg. a) est un peu plus fine et le canal éjaculateur est situé près du bord postérieur, à une distance égale à son diamètre. Son bord antérieur est moins ouvert que chez Iacvis. Cette cîcadelle vit en bordure de mer. Elle a été décrite des îles de la Frise (RFA). Elle existe également en RDA et aux Pays·Bas, de sorte qu`elle se trouve peut-être sur le littoral de la Manche, mais elle n’a pas encore été signalée en France. \ \ X \ \ À \ \ x \ \ ` b I \//I . Pl. 55. Anaceramgallia frrsia z a. édéage. vue latérale gauche; b. appendice du tube anal. - D’après WAGNER. GEN. DRYODURGADES ZACHVATKIN, 1946 Espèce-type : Jassus rericuluius Herrich-Schëffer, l834 La nervation des élytres présente souvent des nervures transverses supplé- mentaires.Cette tendance est moins marquée pour antoniaachez laquelle elle existe néanmoins. Le bord inférieur des appendices du tube anal est serratiforme (R2 2 397, fig. IO43). La partie postérieure des styles, recourbée en demi-cercle, est dirigée vers l’arrière, dépassant à peine l’extrémité de son corps (R2 : 397, fig. l044), L`apex de l`édéage est caractérisé par la présence d’une ou deux paires d’appendices simples ou fourchus (pl. 56, tig. e et f). Sa base est insérée dans le connectif (R2 : 397, fig. l04l et l046). Dryodurgades dlabalai Wagner, I963 (pl. 56). Long. d :3,6-4mm; 9 :4-4,3mm. Face marquée de points noirs, postclypeus bordé de brun. Vertex plus court au niveau de sa ligne médiane que près des yeux: présence de deux grandes taches noires venant au contact de son bord postérieur. Bord
180 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE antérieur du pronotum fortement convexe. Scutellum avec plusieurs taches noires bien délimitées (fig. c). Des taches brunes diffuses sur le clavus; partie visible des nervures blanchâtre. Nombreuses nervures brunes supplémentaires sur la corie. ci`. Tube anal muni d’appendices serratiformes (fig. b et d). Pygophore muni, dans sa partie basale et apicale, d’un repli; quelques soies au-dessus, peu développées (fig. d). Styles comme la fig. a. Edéage avec un socle bien développé; la tige est fortement renflée dans sa partie médiane et munie de quelques papilles dans sa région antérieure; son apex possède une paire d’appendices bifurqués. Les branches inférieures sont dirigées ventralement vers la base du socle, les supérieures, divariquées sont situées dans un plan perpendiculaire à la tige (fig. e et f.). Décrite de Hongrie, elle est citée également de Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Yougoslavie et Italie. Nous la connaissons de Corse où nous l’avons capturée en différents endroits. Elle avait été trouvée auparavant sur le continent en plusieurs localités des Alpes-Maritimes (1969) et dans les Alpes de Haute-Provence (1982), REMANE rec. / * i’_L»\y;».1'Qiî`; I ,: I F,‘*â‘.— —";'î_~ ';‘_;'4î_`1,v;`~:~î«` · /» ) if à ` \ ` ( l i b ` ” ·@ l e . + Il W Qi I », '·. = ~:2;È*l tr l · ·¤·~ ~ ' Ata'; r · `È‘;=~ K ,Q,·r;rî,;; \ l ï J , . r ·A”è;,î:;€ ` I E1 ` .. . fg I nl, ai " à ‘ ,_ ,_ ·~ . 1.î?h’*~f`M‘£;_v‘ : l Q · . J ,__~ .<*l'jÉ5;*" `j—`É·.L.;~ ` ..2t>z`îÉÉr"gM` W ` E la \\ \i·` Pl. 56. Dwodurgades dlabolazz a, style, vue dorsale; b, corne anale droite; c, tête d`U1’1 ci`; d, extrémité abdominale. vue latérale droite (Védéage n’est pas representé); e, édéage, vue postérieure; f, édéage, vue latérale gauche. — Echelle = 0,1mm. —— Original.
GEN. DR YODURGADES 181 Drgyadurgadcs reticulatus (Herrîch-Schâffer, I834) (pl. 57). Long. d ;9 : 4,l-4,7mm. Aspect très voisin, mais taille légèrement plus grande que chez dlabolai. Les marques brunes sur l’avant-corps sont les mêmes, la réticulation des élytres très voisine également. d'. Lobes du pygophore sensiblement de la même forme que chez dlabolai, avec un repli à son extrémité postérieure. Les appendices du tube anal sont très semblables également (lig. c et d). En vue latérale, le socle de l’édéage est encore plus développé et la tige beaucoup moins large, sensiblement , 1** __'ï ». ·— , I A 1 a " H i . J =· 1 ; .f à _à '· N } i 1. I \ ‘·I ( ·1 . L l . \\ A (E 2 · i J I] . ·_ §— ·I A ez __. ,' 1 l ' ' ` Q _ —"î ~ Shi? A , 1, ,F§Ã·É:ï‘I ' " îli\i;îÈ Ã ai ' ‘w‘·<â=,·x`·"·*s:·ï' W`i:?~<'.=·Tèr"¥. ' ' *h.» A; <¤;‘=··â3—· Ev ’·» ..—:1#P1‘<‘€< · :· »··§;.®s·& #*9%* .··e ·· = =.":Ié`*:$£w¤ &%î‘»*s:;·ë* "‘ —=»?.%:M·+2.:» 9* . · . >‘·1‘§'- ‘ :;,î3;\,gr) §;. _}¢LS-gg; wav.- ; ;·«_;·,,«,,., 1_~, H :1. gay; ,î‘·.n·,l,,_ gl: c;·_fj ·· ~. —¤ . ¤· ¢·~‘:·,.:· ·»· ;:·' — .¢·¢€·. .··:l1·¢ar ÉÉ‘€€?··%“ élE··'¤·’ ` X / ' . · -' `· ·& ;:·’:*;?2L_ T · " 22-5 ” ' ` E; ;=,?f.';.·&,,§!·êîî;.ë:,1 l ly · jf , ·?;" ':;$ ·i'*" €¥·'·»'·° »`J·"·i· rd" 2:,,. I" :1. ·i‘ É? l'! ';·j_" ' "’ 3% ra 'ï.:;z‘t lm` L. :;y-_'_ Q.; lx yi}. · X',. ,'~"‘£·'_ :1-nf 91; g‘___;;—:>* , . · ;â- igg *2,.1. l· 1îîj ‘ ·‘ A ‘_ ‘.* , ç; \ “·à/ Iggy \ C ~ Pl. 57. Dqvodurgades rericularust a, édéage. vue latérale gauche; b. édéage, vue dorsale; c. pygophore et tube anal, vue latérale gauche; d, pygophore et tube anal vue dorsale. — Echelle - 0,lmm. - Original.
l82 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE cylindrique, munie de quelques papilles dans sa panic médiane. Une paire d’appendices apicaux subdivisée à angle droit. La branche supérieure est courte et fine, l’inférieure plus large est ramifiée (fig. a) et dentée sur son bord postérieur (fig. b). Décrite de RFA, cette cicadelle a été signalée ensuite de nombreux pays d’Europe centrale et méridionale. Espèce nouvelle pour la France, elle a été trouvée sur la Montagne de Lure (Alpes de Haute-Provence), REMANE rec., Dryodurgades similis Wagner, l963 (pl. 52 fig. i et j). Je ne connais pas cette espèce et ne peux pas fournir plus de commentaires et d’illustrations que ce qu’en donne WAGNER. Se reporter au tableau d’identification p. l59. Présente dans le Val d’Aoste (REMANE, comm. pers.), elle se trouve probablement en France. SUBFAM. IASSINAE AMYOT & SERVILLE, 1843 GEN. IASSUS FABRICIUS, 1803 Iassus mirabilis Orosz, 1979 (pl. 53 fig. e et f`). Long. d :6-7mm; 9 :7-8,3mm. Je ne connais pas cette espèce et me sers de la description de son auteur. L’insecte vivant présente une teinte générale vert olivâtre à brunâtre suivant son âge. Vertex, en vue dorsale, faiblement sinué en avant de la partie médiane, légèrement plus large au milieu que près des yeux. Rapport longueur/largeur du pronotum égale à 2: l; striolé transversalement, des marques brunes à la partie antérieure plus ou moins intenses selon les individus; à la partie postérieure la teinte générale passe du vert clair au vert foncé; teinte parfois brunâtre. Clypeus brunâtre. Scutellum vert clair. Elytres transparents et brillants à surface ponctuée, chaque point portant une soie; teinte verte à reflet brun clair, manifeste dans les cellules apicales, également dans le champ du clavus. Dessous de l’abdomen vert, sans taches. c5‘.Tube anal muni de chaque côté d’un appendice spatuliforme marqué de nombreuses incrustations (fig. f), atteignant tout au plus l’extrémité du tube anal en vue latérale. Lobes du pygophore avec, à leur base interne, un appendice recourbé à son extrémité possédant ventralement une pointe (fig. e). Bord postérieur des lobes du pygophore arrondi. Edéage élargi à sa base, à tige recourbée vers l’avant. Q . Corps vert clair, un peu plus mat que chez le mâle. Elytres transparents teintés de brun seulement sur les cellules apicales. Bord postérieur du 7° sternite arrondi avec une petite échancrure au milieu, moins large et moins profonde que chez lanio.
GEN. GRAPHOCEPHALA 183 Cette espèce a été décrite de Hongrie, puis signalée d’Albanie par NAST (1981) et de Tchécoslovaquie par LAUTERER (1984). D’après ce dernier auteur, elle est inféodée à Quercus cerris. SUBFAM. STEGELYTRINAE BAKER, 1915 GEN. STEGELYTRA MULSANT & REY, 1855 Stegdytra crgvthroneura Haupt, 1924 (pl. 58). (= S. erythoneura (sic, erreur typographique, Haupt, 1924). Long. o' : 5,1-5,4mm; 9 :5,2mm. cà'. Face claire, veinée de brun. Dessus du corps avec des taches brunes sur le vertex, le pronotum et le scutellum, La cicatrice scutellaire est bien marquée. Pas de taches plus sombres à la base et près du bord du scutum, comme c‘est le cas chez la femelle. Nervures des élytres en partie rougeâtres, surtout sur le corium. Les élytres sont bruns avec trois bandes transparentes; la première se trouve contre le scutellum, parallèle à son bord et entièrement située sur le clavus; la seconde traverse pratiquement tout l’é1ytre dans le sens de sa largeur; la troisième, plus irrégulière, concerne surtout les cellules subapicales. La face interne des pattes, surtout des postérieures, est très foncée. Les tarses sont clairs sauf la partie proximale du second et du troisième. d. Lobes du pygophore assez pigmentés et tachetés, munis d’une vingtaine de soies (fig. c). Extrémité des styles rabattue à 90¤; lames génitales avec quelques soies sur leur face ventrale, disposées irrégulièrement (fig. d). Edéage (fig. a et b) rappelant celui de putoni par le petit divenicule présent sur les appendices, et par la forme de ces derniers, mais ici la tige de 1’édéage n'est pas lamellée. Q . Beaucoup plus claire que le mâle, à dessus du corps jaunâtre. Vertex sans tache, arrière du pronotum brunâtre, deux taches arrondies de la même couleur, à l’avant et près des angles du scutellum, L`exemplaire reproduit ici provient de Sicile, Etna, Mont Minarolo, 1150m, récolté le 24.IX.l984 sur chêne-vert; il m’a été aimablement donné par le Dr. D’URs0. On devrait trouver cette espèce en France. SUBFAM. CICADELLINAE LATREILLE, 1825 GEN. GRAPHOCEPHALA VAN DUZEE, 1916 Espèce-type Z Cicada coccinea Forster, 1771 (== Neokolla Melichar, 1926; = Hordnia Oman, 1949; = Marathonia Oman, 1949). Long. : 4,2-9,4mm.
184 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE 'Y ï i f É // . FZ5; `lïlîii, ` il L I (Q ` l N / . · Ã f È, `· ;/ 3: f C [ [ »_ là d ¤ àà E \ - ,.:*5i —·__;f 7 É | `I jl" É`; \' l . E AE n ` — ~ ~ ai L D A W \ " l il fuji}; 'L: Alwëïfîàl « Tk. ( /’ % V: g . _ ~ «5’«_3~) L :-' C_,, · ,1.iï lîà üg · ~ I", !l,,‘.·;*_·‘ _·fÃ,;“‘· ~ AI _··· C y- 7 ' i il il (ib"' tri// ll-I .. ‘ · · ' ` aw. ~=;:l:.·. ‘ ’l? ï Pl. 58. Stegelytra eqvthroneura: a. édéage, vue latérale gauche; b, édéage, vue antérieure; c, pygophore et tube anal, vue latérale gauche; d, sternite génital, lames génitales, connectif. vue dorsale. D’après un exemplaire d’Ital1e. — Echelle = 0,lmm. -— Original. Tête peu à bien dégagée, le bord antérieur en vue dorsale subanguleux ou arrondi, passage du front au vettex non caréné (excepté G. nigrifascia). Vertex concave en avant des ocelles, dont la position dépend des espèces. Pronotum de longueur subégale à celle de l’espace interoculaire, les côtés parallèles ou convergents vers l’avant. Elytres à partie membraneuse plus ou moins développée, trois cellules préapicales (sauf G. versuta) et quatre cellules apicales. Les élytres dépassent l’extrémité du corps chez la 9 . Armement du dos du fémur postérieur (généralement) : 2+l+l . o'. Lames génitales triangulaires, de longueur variable, munies de soies souvent rangées régulièrement; styles sans lobe préapical. Lobes du pygo-
185 phore plus ou moins convexes, avec des fortes soies dans leur moitié apicale, munis ou non d’appendices à leur bord supérieur. Tige de l’édéage générale- ment courte, presque toujours sans appendice (G. simulata et G. sasaima exceptés). Les paraphyses sont asymétriques, formées d’une base et d’une ou deux branches souvent dissymétriques et dissemblables. 9. Bord postérieur du 7° sternite abdominal arrondi ou anguleux, rarement échancré au milieu. Les espèces du genre, au nombre d’une cinquantaine, sont réparties, pour l’essentiel, de l’Amérique du nord jusqu’au Suriname et à la Guyane française. Certaines sont polyphages, d’autres monophages. Deux au moins sont connues comme vectrices de maladies. Une seule espèce (introduite) se trouve dans l’Ancien Monde. Graphocephala fermahî Young, l977 (pl. 59 et photo. de couverture). (nec G. coccinea Forster, l77l). Long. d' : 8-8,7mm; Q : 8,5-9,4mm. Le pronotum est vert jaunâtre dans sa partie antérieure et d’un vert plus foncé dans sa partie postérieure. ll possède une bande transverse jaune orangé prolongée vers l’arrière par deux taches de même couleur; le scutellum est rouge orangé. Les élytres sont d’un vert foncé avec deux bandes rouges longitudinales, l’une située le long de la nervure cubitale et s’élargissant vers |’apex, l`autre sur le clavus; l’extrémité est étroitement marquée de noir. Les ailes sont enfumées avec les nervures marquées de noir. L’abdomen, rouge orangé dorsalement, est jaune clair ventralement. SERGE!. (1987a) signale que la taille des individus capturés en Allemagne est différente de celle des populations de la région néarctique. d. Sternite prégénital court; les styles ont une taille réduite alors que les lames génitales sont longues, renflées à leur base et ensuite eftilées (tîg. a). Les lobes du pygophore sont longs, ils possèdent un grand nombre de soies assez courtes dans leur partie apicale dont certaines sont rembrunies. L`édéage est court, en forme de V et s’articule sur des paraphyses au nombre de 2, bien développées (fig. b). La biologie a été surtout étudiée par Mokcos (1953), en Grande-Bretagne, mais les observations que j`ai faites à Versailles montrent que le cycle est identique en région parisienne. La ponte commence dès les premiers jours de septembre et se termine fin octobre. Les oeufs jaunes, ovales, mesurent 1,8 mm de long et sont déposés (souvent en groupe) sous les écailles des bourgeons floraux des rhododendrons. L‘hibernation s’effectue sous cette forme et l’éclosion, qui se situe dans la première quinzaine de mai, donne naissance à une larve qui mue immédiatement. Le développement post- embryonnaire comporte cinq stades larvaires (cas général chez les Cicadelli- dae), de couleur jaune. L’adulte apparaît au cours de la seconde moitié de juillet. La durée de vie imaginale est longue puisque l’on peut capturer les derniers exemplaires vivants courant novembre. ll n’existe qu’une génération par an en Europe. Durant la période d’activité, on observe de nombreux individus à la face supérieure des feuilles exposées au soleil, sur lesquelles ces insectes vivent en groupe mais ils passent rapidement à la face inférieure quand ils sont dérangés. On en trouve également sur les feuilles des arbustes voisins des rhododendrons, mais cette cicadelle est connue comme mono-
t86 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE . I la lt ~ · a b ‘ A ' · ·` » È `lï. “_`» É: ' ` zëj t ’_ rfi ·.Éi.` · , , `· T? ·`~’. «. * r "ën ~‘ i,' ";8_ É \ W _ - ‘ . .Èl· . ` _·t:}‘ "_` ·' . .';î g'*‘ . · . · · I \ . · *4 I . ‘ N x' D I la · · à rf Z.? . I . ’ À , · " ·*‘·; ··<·.î=`=&,E;§s1·;;'·,‘§·-ï:‘îa;=':-ë ll _ . · , ' ·:•,_' °'F*" . ` ~ ' _ . I' _ ¢é_¢="'·,.«- Pl. 59. Graph0cephaIafenr1ah1`:2, sternite génital. lames génitales, styles et connectif, vue dorsale: b. édéage et paraphyses; c, pygophore, vue latérale gauche. — Echelle = 0,lmm. —— Original. phage sur cette plante-hôte quoique SERGE!. (l987b) indique qu’elle puisse se nourrir aux dépens d’autres espèces botaniques dans les conditions expérimentales du laboratoire. Mais un tel comportement ne se rencontre peut-être pas dans les conditions naturelles ? L`insecte, à l’état adulte, est capable de se déplacer sur des distances non négligeables car j’ai capturé un individu dans un piège coloré à Versailles, disposé sur une pelouse à plusieurs centaines de mètres du rhododendron le plus proche. Il lui avait fallu traverser un double rideau d’arbres et une route nationale à grande circula- tion. G. fermahi est l’agent de dissémination d’un champignon phytopathogène : Pycnoszysanus azaleae (Peck.) qui provoque ce que les anglo-saxons appellent le bud blast du rhododendron. Cette maladie est également présente en France (V1ENNor-BouRo1N 1981) et se caractérise par un brunissement puis un dessèchement des boutons floraux.
GEN. MACROSTELES 187 Cette cicadelle, originaire de la partie orientale de l’Amérique du nord, a été signalée en Grande-Bretagne par CHINA (1935) et par FOX-WILSON (1937), puis en Suisse par H. GUNTHART (1971), plus récemment aux Pays-Bas (ULENBERG & al., 1983) et en Allemagne (Gessmza, 1984). SERGEL (1987a) la cite du Danemark, de Belgique et d'Autriche. VIDANO & al (1987) l‘ont capturée en Italie. D’abord signalée des régions parisienne et orléannaise (D’AGLJ1LAR et d.G., l973), cette espèce doit présenter maintenant une aire de distribution plus large, liée au commerce de sa plante-hôte. Elle a d’ailleurs été trouvée depuis dans la vallée du Rhône. SUBFAM. DELTOCEPHALINAE FIEBER, 1869 TRIBU MACROSTELINI KIRKALDY, 1906 GEN. MACROSTELES FIEBER, 1866 *Macr0steles ossiannilssoni Lindberg, l953 (pl. 30). Long. cf : 2,9-3,6mm; 9 :3,2-3,7mm. Taille et aspect de M. sexnotatus dont il diffère surtout par la forme des apodèmes du 2°sternite de l’abdomen (voir modification au tableau d’iden- tilication p. 87). o'. Les apodèmes dépassent, ici, le bord postérieur du sternite llI. La distance qui sépare leur extrémité est sensiblement égale à leur longueur (fig. c). L`édéage présente latéralement, le long de sa tige, des petites dents ou papilles (fig. a et b); il est très semblable, par ailleurs, à celui de M. sexnotatus. Cette cicadelle est largement distribuée en Europe septentrionale : Grande-Bretagne; Pays-Baltes; Fennoscandinavie. Plus au sud, elle est signalée des Iles Canaries, de Madère et de Grèce. Sa ressemblance avec M. sexnotatus a dû induire de nombreuses confusions de sorte que certaines des identifications concernant cette dernière doivent se rapporter, en fait, à M. ossiannilssoni. En France, je la connais de deux localités des Alpes-Maritimes faisant partie du Parc nat. Mercantour : Tende, au refuge des Merveilles 2000m., le l3.VIII.|985, d. G. rec. et Saint-Martin de Vésubie, vallée du Ponset, 2100m., le l4.VIlI.l985, d. G. rec,. Macrastcles sardus Ribaut, l948 (pl. 60). Long. d :3,3-3,5mm; Q :?. Aspect de M. variatus, mais le bord antérieur du vertex présente chez sardus un angle plus obtus. Face avec deux taches noires vers le haut mais ' Voiraddendum p. 349.
l88 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE : fl? .L», _ / . "*`?’î—Ã<"1 'à ;'.‘}i‘£ ·É.l wi',. ' ‘ . ?'i"·"§`;: É! · / / i r}«Èi`?_Q; fg! ' `_ j _; ;','·-`.}'_h sui" . ¤. / _ ·._ ;1» E·`·« ii; rs I '_ . · 4 * F Z ._. C I / L;e»l:(`;îî§~·;'· ·` . ( · . )'tî jr- · L -\\¥v/(/’ ' 1 "”‘*= ` .# J . fr ,3* / \ 1/[ .\ I ’ / alt [ i u lu 1 ' , ” a ·<’ I b l "-——--1* l af. , 4A g d il A Éëmcj i inv i B Esîsty `L l` É3?g" ix li if ÃÀÈÈ 1 .,2, çà .. Il, L P l = `l ii' I I , l Pl. 60. Macrosteles sardus: a, lobe gauche du pygophore; b, apodèmes sternaux; c. édéage, vue latérale gauche; rl, édéage, vue postérieure. — Original. peu visibles en vue dorsale. Un gros point noir sur le Vertex, de part et d’autre de la commissure coronale. Elytres entièrement clairs. Base des aiguillons des pattes marquée de noir. d. Apodèmes du 2° sternite abdominal assez longs, dépassant le 3° sternite. La longueur des apodèmes est égale à celle de leur écartement (Hg. b). Lobes du pygophore peu allongés, presque carrés (tig. a), munis de quelques longues soies dans leur partie postérieure. L’appendice se trouvant à la limite basale et apicale est légèrement digitiforme et rembruni. Tige de l’édéage munie de quelques papilles parfois absentes, à la base de sa face
GEN. ENDRIA IS9 postérieure . Elle est munie d’une paire d’appendices apicaux récurrents, dirigés vers l’extérieur (fig. c et d), qui présentent la particularité de se chevaucher dès leur origine, le droit passant par dessus le gauche. Cette cicadelle a été décrite de Sardaigne. Elle est connue également de RFA et Tchécoslovaquie (NAST, l987). Nouveauté pour la France. Elle n’a pas encore été trouvée en Corse mais RIBALJT (l959a) l’a signalée du Haut-Rhin. . .l’ai capturé quelques individus dans la région parisienne: Ury (Seine et Marne) et Versailles (Yvelines) en 1982. Sa distribution est localisée. TRIBU DELTOCEPHALINI FIEBER, I869 GEN. ENDRIA OMAN, 1949 Espèce-type : Jassus inimicus Say, l830 Emlrîa nebulosa (Ball, l900) (pl. 6l). (= Lonatum nebulosa Ball). Long. d :3,2mm; 9 :3,9mm. Les exemplaires dont je dispose et qui m’ont été aimablement donnés par R. REMANE sont brachyptères. Couleur foncière jaunâtre. Anteclypeus clair. Le haut de la face présente des stries brunes. Le vertex possède quatre taches noires à l’avant, reliées deux à deux par un trait brunâtre. Une tache brunâtre à l’arrière et contre les yeux (fig. e). Nervures plus claires que le reste des élytres. Ailes atteignant le milieu des élytres. Pattes claires, base des aiguillons des tibias postérieurs noire. Moitié postérieure des tarses postérieurs brunâtre. d. Partie antérieure du pygophore presque noire, l’arrière muni de longs aiguillons (fig. d). Lames génitales longues, pointues, munies sur le bord externe de quelques aiguillons (fig. c). Connectif soudé à l’édéage comme chez toutes les espèces de cette tribu (fig. a). Le socle de l’édéage est petit (fig. b), le gonopore s’ouvre ventralement (fig. a et b). Q. Dessus du pygophore avec une grande marque noire. Cette espèce est largement distribuée dans la région holarctique. Dans notre domaine paléarctique, elle a été signalée pour la première fois en Bavière, RFA (REMANE, l96l). Elle a été trouvée ensuite en Tchécoslovaquie, RDA, Finlande, URSS (Russie centrale) et Mongolie. Elle devrait se récolter un jour sur notre territoire. La forme macroptère que l’on rencontre surtout en Europe est distribuée très localement. Sur Calamagrostis epigeios (REMANE, 1961). LAUTERER (1980) pense qu’elle est plus polyphage et doit se rencontrer sur d’autres Poaceae mais aussi sur des Cyperaceae.
190 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE · I ”` \ , · \ \·g x —/\\ Ã. î A ` . \ . _ ll] ij \<\ / ix _ ’ F ——>“ t E X ( l S I . \ W t 1 / [ I; · ig im i I X (~—`L___ ff I 11 \ ` î"- " É/`% 'É“ à i 1 A/i ~ ff ~r M J l li \ ii ,»'i/ l' la W Z \ JI! VK ` l`:\ \<\ ‘ / `« V ( · uv *,` ‘ · ) lil l mr` t à I im \ /» / M lx I u` r l`l` x \\ a b lill » il lL U l , il A, I r , ll « ~ , . C VI A i /h i` / \\/i ii]/' M l 9/ ,I»A e— ·*—·r s . ·; *’, 9 J E ` fix .>îî·'·=; : §·3J. ~ t = ga fé?} ‘;" Sy- 1;}: ¤¢-—’ ' ·. ."i“`Éïïil¤ïÉ;"` i' Pl. 61. Endna nebulosaz a, édéage et connectif soudés. vue antérieure; b, édéage et connectif soudés, vue latérale gauche: c. sternite génital, lames génitales, styles, vue dorsale; d. pygophore, vue latérale gauche; e. tête d`un mâle. D’après un exemplaire de RFA. - Echelle = 0.lmm. - Original. TRIBU SCAPHYTOPIINI OMAN 1943 3 Tête plus étroite que le pronotum; face aplatie et allongée; antéclypéus allongé, rétréci au milieu, son extrémité dépassant celle des joues; postclypeus allongé, étroit; joues larges s’étendant dorsalement derrière les yeux et visibles de dessus; vertex aplati ou concave, anguleux à l’apex; passage de la face au vertex nettement anguleux, parfois subcaréné. Pronotum court. Macroptères; ailes munies de quatre cellules apicales.
GEN. JAPANANUS 191 GEN. JAPANANUS BALL, l93l Espèce-type : Planmezopzus hyalinus Osborn. 1900 Se différencie des autres genres de la tribu par les caractères suivants: élytres sans nervures réfléchies dans l’aire costale; appareil copulateur mâle à connectif allongé, mince; édéage bifurqué avec deux orifices; pygophore muni de soies au bord postéro-ventral; lames génitales allongées rétrécies à l’apex, dépourvues d’aiguillons; premier segment anal petit, sclérifié seule- ment sur un court anneau distal. Japananus hyalinus (Osborn, 1900) (pl. 62). (= meridionalis Bonfils, 1981). Long. 0' : 4,2-4,5mm; 9 : 5,2-5,4mm. La différence de taille est sensible entre les deux sexes. Les joues sont visibles en vue dorsale (fig. a et b). Couleur foncière jaune verdâtre. Face verdâtre; vertex, pronotum et scutellum jaunâtres, maculés de brun; une petite tache oblongue plus claire, à l’avant du vertex, dans le prolongement de la suture coronale. Cette suture est proportionnellement plus longue chez le mâle que chez la femelle car la tache est plus allongée chez ces dernières. Le vertex des femelles est plus aigu que celui des mâles, le rapport de sa largeur (yeux non compris) à sa longueur: 0,62 pour les femelles 0,70 pour les mâles Macroptères. Dessous de l’abdomen clair chez la femelle, presqu’entière- ment noir chez le mâle. Le dessus de l’abdomen est généralement clair, parfois plus foncé, chez la femelle, mais il est toujours de la même couleur que la partie ventrale chez le mâle, de sorte que ce dernier parait toujours plus sombre que la femelle. Elytres translucides; les nervures de ceux du mâle semblent concolores; celles de la femelle sont parfois orange. Trois lignes de taches irrégulières traversent perpendiculairement les élytres, la première se trouve au niveau du tiers antérieur du clavus (une double tache est présente au milieu dé celui-ci), la seconde passe par la partie apicale du clavus et la troisième se situe dans les cellules apicales de la corie. Pattes claires; tibias postérieurs avec une petite tache foncée à la base des aiguillons; griffes claires. Armement du dos des fémurs :1 +2+2. G`. Styles comme la fig. c. Edéage à deux tiges symétriques longues et grêles (fig. g), légèrement bisinuées, à appendice subapical contourné. Gonopore situé à la base de l’appendice (fig. e et f`). Connectif plus long que l’édéage, presque droit (fig. d). Pygophore avec une vingtaine de soies raides éparses. Signalée d’ Autriche (WAGNER, 1961) et de Roumanie (DLABOLA, 1961). puis de Yougoslavie (JANKOVIC, 1976), elle a été trouvée ensuite en Tché- coslovaquie par LAUTERER (1980) et très récemment en RFA, dans la région de Stuttgart, par HELLER (1987). Elle semble originaire du Territoire Maritime (URSS) et du Japon d’où elle aurait envahi une grande partie de l’Amérique du Nord par l’est et serait arrivée en Europe centrale par l’ouest.
192 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE ® / C lz"Ñ··. 5 I d li; r` _ "tt ·J1¤àù:' `.'L` _::*; 1_1·îj—A·_x;jj>s: , 1 = l Q - ` ' ~ ~ l l l li, 9 / l i' l \ I!} I//‘ Cx gi `\ I xi I « l l \ , ll ’ l E `xx , ll l" xi, F E , ' Il I Il `l~.`}, Pl. 62. Japananus hm/inus : a, avant-corps d’un mâle; b, idem, vue latérale gauche; c, style droit, vue dorsale; d. connectif; e, édéage, vue latérale droite; f, édéage, extrémité de la branche droite; g, édéage, vue antérieure. - Echelle = 0,lmm. —- Original. En 1984 LAUTERER a discuté de la validité des deux espèces : hyalinus et meridionalis, sans conclure. Il a mis en évidence, toutefois, la grande variation de la forme du vertex. Les individus signalés en France par B. ont été capturés, par Pintermédiaire de panneaux jaunes englués, à Toulouse (Haute Garonne), le 9.VlII.l975
GEN. FIEBERIELL4 l93 dans un verger de pruniers d’Ente et à Campagne-sur-Aude (Aude), le 20..lX.I977 dans un verger d’abrîcotiers. De nombreux individus ont été capturés à Lavéracantière (Lot), au filet fauchoir, le 8.VIIl.l984, TussAc rec. Cette dernière localité est la plus septentrionale actuellement connue pour la France. C'est à partir d’un de ces spécimens que j`ai décrit les caractères externes de l’espèce. J. hyalinus est inféodée au genre Acer. TRIBU FIEBERIELLINI WAGNER,l95l GEN. FIEBERIELLA SIGNORET, I880 Fieberiella leridana Dlabola, I985 (pl. 63). Long.d :6,6mm; Q :?. Aspect général du genre. Dessus du corps brun, tacheté de noir. L'extré- mité des élytres est plus sombre. Face claire avec une bande noire assez large à sa partie supérieure, reliant les yeux. Base des aiguillons des tibias postérieurs marquée de noir; une bande noire tout le long du côté interne. d. Appendice des lobes du pygophore disposé entièrement à l’intérieur, présentant un rétrécissement dans son tiers apical qui est de forme conique (fig. e et f`). L‘appendice anal est assez court, son extrémité légèrement tournée vers |‘arrière (fig. d). l..‘édéage porte à sa partie antérieure de nombreuses stries en forme d’écailles (fig. a et b). Cette partie est en forme de T (fig. c). Décrite d‘Espagne, cette espèce doit se trouver en France mais n’y a pas encore été signalée. Fieberîella septentrionalis Wagner, l963 (pl. 64). Long. d : 5,9-6,7mm; Q :6,8-7,3mm. Même aspect que E Ieridana mais la couleur foncière est plus claire. Quelques points noirs sur la face. La bande sombre qui court sur la face interne des tibias postérieurs est plus courte et ne dépasse pas les deux premiers tiers de sa longueur. o'. Les styles sont assez courts, le connectif large et le segment prégénital court; les lames génitales sont longues, tachetées de noir et ne possèdent pas de fortes soies (fig. d). Uappendice des lobes du pygophore possède des barbules à son apex (fig. e et f). Appendice anal plus long que chez E Ieridana, à extrémité tournée vers l’avant. Edéage muni de stries en forme d’écailles sur sa face antérieure (fig. a),se terminant en pointe, et légèrement denté latéralement, en vue postérieure (fig. b). Assez bien distribuée en Europe centrale et dans certains pays d'Europe du nord, cette cicadelle est connue de RFA et devrait se trouver dans l’est de la France: mais elle y est encore inconnue.
l94 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE v` /[I1 gr`. I. jllêë/Y — ' ‘ ;« 1 ' ' Q~z«' , , .. — ' É <~· ` A » FZ fh K L xî . , , 5. »'_». 3 Q.-; gl C ' L x ? , I \ É A î l la \ (2 Q I. . I ’ ~v_ 2·\*€Z/'/ — _ Y I ' / \ 1 l I l = I., i: n· H ` L .»·_j‘ jv--, · yalgg « F? :`f~.’;§'l 5 ·..;gT= / I. ’î_îî"?« rv ‘ \ ' '= · Z ·Ã`;.—·*· D , ’ .`| jbl K l · d e l · · l 1 Q Pl. 63. Ffeberfel/0 leridmra : 2. édéage, vue latérale gauche; h, edéage. vue postérieure; c. édéage, vue antérieure de 3/4; d, tube anal et son appendice droit; e et f. appendice du lobe du pygophore. D’après un exemplaire d’Espagne. — Echelle = (Llmm. — Original.
l95 v' Lai I ,4 s . al . $34. M}: V ‘ ‘. Nm · l ·§_.î; . W`). * 3·.,.“T_ ' j et" 2*;, Z a <xgÉ , . ~ En L pl 2* C [ ·€ ‘* · '. W -. \" `Fî `·· ib M" t Ãl··‘_ ; rf QM- I. ' ) K '.` ' el È `¢ fl \ ·` ' ··,Zs' · ls, " ':·l 1'.« J· E1! i' q` _ _Q‘, î ·· .E. *2.;.- · 2; 2. / j · t si Eb: ’ » ni E`.; . J · ht , 'i;.i.~ M" lif I . ïÃ= '# * ,··’ X} _ _/ ."n· 5*-_'-jy., ·-*’ . . agi.: > $§}î·`.f":'_ ;· IV, ` ëlz A ·.__ t`.:§;Z`;.}~ ~2J*"· ·` "'=£·î···_:l~'·.·î< ` Q .‘— . < .î~ • ·"‘ «,» x ` t ri; t "F I g · . \l d l •'• ·· " ws" tr- ,,4 ’• . " à i g ~' 7 • ' . ·u . • u · ‘ · ' »` '~·· *1 '··'«*—` à '.·Z·f‘À·· .' E :-1 pt"] \ rl uni `· U I " ';,';I\rr Céiivêp" '·'·e;·§\· '. pr. °'È` . · .4 ..¢·_*· ·•—.. f` ' .1 | Il I I^ ' ·' ' N ' `\· .· ··-~ ~· ·‘ -=··ï, ·n · g ` f" .··§ zi'- ' inn" • . ",t l` I 'rlixp ç" V dll: '|, /l . I`, . _·· ·_· ·ï· •' ·- • , U V]. A L . _ ‘ · a ·· *!;;,·_ ' · ` r g »; ·"°. ( _ s I /’ 1 “ ' v • '// .···• ‘ Z ' · ` _ ‘ J Pl. 64. fïeberiella seprenrnmmlrsz a, édéuge. vue latérale gauche: b. édéage, vue postérieure: c. tube anal et son appendice gauche; d. sternite prégénital. lames génitales. styles. connectil`. vue dorsale; e et L appendice du lobe gauche du pygophore. .D'après un exemplaire de RFA. - Echelle = 0.lmm. - Original.
196 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE GEN. SYNOPHROPSIS HAUPT, 1926 Espèce-type : Suwphropszs wagneri Haupt, 1926 Synophropsis lauri(H01'vâth, 1897) (pl. 65). Long. o' Z 5,7-6mm; 9 :6-6,5mm. Cette espèce a été redécrite par LINNAVUORI (1954); elle est également représentée par EMEuANov (1967). Teinte générale jaunâtre. Tête assez grande avec un vertex triangulaire proéminent, plat. Ocelles sur le passage de la face au vertex, à une distance des yeux égale à leur diamètre. Armement des fémurs antérieurs : 1+5; des fémurs médians : 5+5; des fémurs postérieurs : 2+2+1. o' . Lames génitales allongées, larges à leur base, amincies dans leur moitié distale (fig. f), avec une rangée de soies fines le long du bord externe et une ligne de soies un peu plus fortes légèrement en retrait. Styles comme sur la fig. a, rembrunis à l’apex et munis d’une petite dent. Lobes du pygophore plus longs que larges (fig. e), possèdant une quarantaine de soies distribuées surtout à la partie ventrale. Edéage en forme de h inversé en vue de profil gauche (fig. b). La tige est légèrement cambrée. Elle se termine par un appendice unique tourné vers l’arrière, en forme de bec, et possède deux autres appendices latéraux auriculés, repliés vers l’intérieur (fig. c et d). Gonopore apical. Q. Le 7° sternite abdominal de la femelle est long, son bord postérieur est arrondi. Espèce pontoméditerranéenne, connue d’Italie, Yougoslavie, Grèce, Hongrie, Turquie et Ukraine. Elle a été récoltée pour la première fois en France, à Montpellier (Hérault) en octobre 1972 (BoNF11.s & LAUMAUT, 1975). Elle a été ensuite identifiée par B. de chasses faites à Marina-Baie—des·Anges (Alpes-Maritimes). Je l’ai trouvée dans des captures réalisées en juillet 1983 par notre collègue PAN1s, provenant des Issambres (Var). Sa distribution en France doit couvrir en fait l’ensemble des départements constituant le littoral méditerranéen, mais nous ne 1’avons pas encore trouvée en Corse. Sur laurier (Laurus nobilis L.) et d’autres plantes-hôtes. TRIBU ATHYSANINI VAN DUZEE, 1892 GEN. SCAPHOIDEUS UHLER, 1889 Espèce—type Jassus immistus Say, 1830 (= Hussa Distant, 1918; Bolanus Distant, 1918; Lonenus DeLong, 1939). Long. <5';9 : 2,7-8,0mm. . Insectes de couleur foncière brun, brun—jaunâtre à jaune doré ou gris, avec des stries, taches, bandes et ponctuations brun foncé, orange, jaune ou blanc.
GEN. SCAPHOIDEUS 197 ;~ il ·_ gl `* . ·.·’§Sl"‘l'?L vt; à ¤:.ùtW_*.;2 , i * ,, t ~;~ .5. k~\._ \ Q s. `, jy 5; ·— \ ·t N ,0., '1·,_ *5 au î Iftrg La t r GÉLà . , ilëigf “ ' · l 'C ‘§*Ãî' J ' =· .· ..,&·g _ î . iv.} È ·’ ··` .’«~1 C * a ·" ' 1% w` ·~=· .«·· SQ /,_ /· ., ;:=»*; ,, ' · aswîia F . _ '.·'~)·` I, W i a'?} Qîëét —· '· · · t»£‘*t·¤ ‘- ‘·"’«1t ~ ·~ .. . `·'Éfv`,;_J î,x;;T::::»·` ·!"i'a‘-wa N zlifuë A \"~·}:jî·?';;;:J!.î£,”À§ïîci`§:.;É¢?JïÃ: xv]; l '«'1—•·=» ·- qu ;¤,:§*~, ,,3* ¢1*,§·à¤‘»B—*·`î*—· ‘ , .(;.»>·:‘;_~;r‘ ., i · 'fL`l;1:V";7§yJr('1*".\.·liCa··R'Ã`r·q\‘·`È;'¥ 5- — · rï€}5‘:L?>;;· ·" ·' ,·,;_g~r.··. ·~;~_;·;·xn-·—a·~; ac ·...r- ;:·5:a;—.5·_ ·‘,.., · _· , ~, ;. ,4, . , __ ., ur- `\.~··.5\ ..;,·.—t, X, 1, .,t,Z;\. ¢Él`l^”« rw; ·· É ' '~`—I1‘i·-~ɤ#?"`·$};·£?(àîZ,* ·.F!`?k”*‘.·"ël;;*'»’!:‘È°··`*;· .' ' , J.**¢$·>W: ·3 * ’:~· ‘.t¢:«· NC ‘=, v.5f=.=:a,î~;·.~z%îÉ$YF'î.`t` · ¤,;·A_;_; _ LV W1. lpxyt, ·' · . *‘_' »!~»«'] î ¤î‘, :_ tex; rs ·. .. \ `_ » ··,~ , gé,. .:"* @*a=>%aàl,;§; g;.:,·€€§ "îjï‘-’·9«î«‘ëê..tt»ê.>¢îf§,ï`îg?<’%-âê?§==· · ·. 'tï ‘ _; ·:,·, 3 .·¤'·'» · L. · 4, - · .—.:·;, 4 ,· · ;.. __ . — *‘¤·=iîî>r'€?"%'—°£a‘?"’â‘ië*?çt*-jë~·é‘.«‘;‘¥î<*z*iï“’ · ‘· ·. _-z····...._.}‘ _‘¤,u' L, . §~.":·,_ —·' 4* ' x » _ · _ • -' _ , A _ · _ ‘ fr "’?rt"E·$"··‘·é$;t —l‘·¢îî?îî ·« ‘ A75? ¤»` X ` %* Y ·‘?#Éî;¢*·’q>`Jt$?"·¥’:’=§ ' r , ' ‘ . ··· ww ·^ ·«.— · · -* .°¥T,,î,? ’* `” .· T?5ï3.§§=QEg·f~#;?,;,»..,»;î»*·ê*ë—·É· ’ , . <.....· "/ , ·.__' ¤·:·· _·_·· ` ~ - _ I \— & Q h I , L-___’( 5 . ‘\ . · gl ' . . r_ ' I \ ‘\\ · K . I?. t . .%.19.5]; V')/« `•ï· #=' '~` °> I e a F Qv azngé E, l ®Ã" · ~Éî`: ~ . :î‘ É: `?'î=· ‘ Ã"? · A - _` 4j,r· · §Éû`A·?~·'f xâr “ u '€§·\î§'Ã: s"·,n '1 9 ' ' ·` . âà-": fïffü`. •Lë¤.·¤’1 . *î~· » ' "" n`*°·§\·’à — Z"sv .1 l' » · iris. §Y&~¢.=·.:_1,., .'¢_:;,<_ ;_·,; · Il gg! "3 ‘É"··· jv x _*,-;,»,·;îg `9<;'î‘. , « , 54* · vt. ài; M.} ¤__ gt gw`, _ _%|` yçrï ·\;\5~TSç, 1·f1é‘;ql \_ ’ v ‘, ' , ' `JG 'Ã.'«*,, 1 ‘ ' Q É ( ,·t*s‘i. ` `îîëzë;. iîîzaïï 1 _ A .•· k 4 .r¤ A . J3. WM ·w·.§>.;ç·:.· tam M. ‘ . *»7?€»· ·>-t¤—.«·=->î*· >· *5; . _ . ` . MZ}. '·,l·S'?z`É*ï§î?=}î vi x, ~î‘1-··*. .‘ .¤‘ ·· ‘ w k 7; ;r=·¢—!¢@:^. ·.ë·: .’ ‘· ~»~ qw r,‘.4<— Jv: 1 · . · a ¤<;a»,<··`c«;¢a; we 3 · - . .· . · ‘·· .4 ·*‘%¤^m:!w¤<· 2:- ,· · · ·\* g f —· · ‘\:' ·~ ' = · . » w‘··;1·%a·=:>·. · . ·_ . · 6 gwëwzgws; - . ·_ · , _ ,¤2¤;g;,$;.;. 6, ,· . · · _`, L·r.·..5~1r·. . · \*__ ;è,;.£.3à.:j,E;,MÃ. . - . · ·j ». . $*7 A i· ·¢` · . A · _ ·· _ , 1 6 d _:ï§;.§É·è\—E§_fi¢2:' ·'« ‘ ; _ · .Là€h·2k-fr L Pl. 65. Srnophropsis Iauri: n. style droit, vue dorsale; b, édéage, vue latérale droite; c, édéage, vue antérieure; d, édéage, extrémité, vue latérale droite; e, pygophore et tube anal, vue latérale gauche; I', lame génitale droite. — Echelle — 0.lmm. - Original.
198 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Mâles d’ordinaire plus petits que les femelles. Tête de même largeur ou plus étroite que le pronotum. Vertex faisant en avant un angle subaigu; face plus longue que large. Elytres longs, avec une membrane moyennement déve- loppée; présentant au bord antérieur, au niveau de la cellule subapicale externe, au moins trois nervures transverses; à cellule subapicale petite, oblique, distalement aiguë; à nervure externe du clavus fortement courbée à l’extrémité qui touche le bord commissural à angle droit. 0*. Pygophore de forme variable, portant d’ordinaire des grandes soies robustes. Lames génitales généralement triangulaires, de moitié aussi longues que le pygophore, munies de soies spiniformes. Styles de forme variée, à extrémité aiguë. Connectif en forme de V, muni de paraphyses de formes diverses soudées ou attachées. Edéage relié au connectif par une membrane au dessus des paraphyses, à tige tubuleuse longue ou courte, munie ou non d’une paire d’appendices apicaux ou subapicaux. Q. Pygophore long, étroit à l’apex, muni de soies robustes. Oviscapte dépassant d’ordinaire le pygophore. Scaphoideus titanus Ball, 1932 (pl. 66; Pl. h. t. no 3, photo. en haut à gauche et en bas; Pl. h. t. 7, photo. en bas). (= littoralis Ball, 1932 : 15; = brevidens, amplus et scelestus DeLong & Mohr, 1936 d’après HAMILTON, 1983 a. La synonymie établie par BARNEW (1976) n`a pas le même sens que celle d’HAM11.ToN). Long. o" :4,8-5,2mm; Q :5,5-6mm. Teinte générale brun ocre. L’avant corps est plus clair et possède deux ou trois bandes transversales brun-rouge (fig. a). Les élytres présentent deux taches très claires, l’une au-dessous de l’autre, le long de leur bord interne. Un liseré plus clair, brun rouge, le long du bord interne des élytres. Pattes antérieures et médianes entièrement claires. La partie distale des tibias postérieurs ainsi que les tarses postérieurs sont brun foncé; les tarses antérieurs et médians sont blanchâtres. ci'. Lames assez larges, émoussées à leur apex (fig. f`). Les styles, minces dans leur partie postérieure tournée vers l’extérieur, sont renflés en leur milieu (fig. f`). Lobes du pygophore munis de nombreuses soies dont les plus longues sont rembrunies (fig. e). Le connectif est beaucoup plus long et mince que l’édéage. Tige de l’édéage comme les figures b, c et d. Les paraphyses digitiformes sont placées le long de la tige et forment un V. L’édéage est renflé à sa base en vue dorsale et présente une protubérance dans sa partie médiane en vue latérale. Son apex est muni d’appendices latéraux; le gonopore est apical. Cette espèce, d’origine nord-américaine (région des Grands Lacs) vit uniquement aux dépens des espèces du genre Wtis. Elle a d’abord été - identifiée par B. en 1958, dans un vignoble de Pont-de—la-Maye (Gironde) (B. & Sci-ivEsTER, 1960). Depuis cette date, elle s’est largement répandue vers l’est et occupe maintenant une grande partie du territoire français (zone de culture de Wtis vinïera). Scnvesrek & al. (1962), DELMAS (1965), BouRN1ER (1976), B. & d.G. (1978), CAuowEr.L & LARRUE (1979 et 1986), ont donné des informations chorologiques. Elle a été trouvée depuis, en Savoie en 1986, dans le Beaujolais à La-Chapelle-de-Guinchay en 1987, ainsi que dans le sud du Poitou (BOUDON, comm. pers.),
GEN. SCAPIIOIDEUS l99 [ b ' " F, ,4 ¢ • W 1 la 4 ' ·"\ i .' f‘ /7 I i x\ i vl ·*· I _ vt., _ r 4 / , C d \ ,·L' rr ·1 ,2/ zi" . J -:s\g: ' ry! _ _ ' I I r I; ,:. J, aêîé; N ï/-il · . r " _1·‘r.« ·r_'( .'_. ‘¤S ·,:f_·¤z·’î3 ''`‘ — _ , _`;£_·_. ~î:_4 : _. " î' r ' »`f ~;5,,~ïq§;. A B A:. ·:_ ·~.,:. ¢ +.\_ _ >·_ -. \ 3·.. ·_.· ;·· x1.§ _. .iî`? :.· .. 5 T . ` . " ï É'. ·· :l`Z=Éi[£ iïîif ·Èi§ S :-J'- i ij -* -1^— _ .;*i.,¤·»;'·j;..1-····;·¢> ‘g"É·;‘.‘¤ _' ..,_ g , `_ l 3% ;. . · ' l`% e$fÉ,,,‘,.· .-,·=.~ f5;:.;2g·»;;·—<;## Pl. 66. Sruphoideus timnus: a. avant-corps, vue dorsale; b. édéage, vue postérieure; c. édéage. vue latérale droite; d. édéage et connectif. vue postérieure; e. pygophore. vue latérale droite; f. style ct lame génitale gauches. vue dorsale. _ Echelle = 0,lmm. - Original. Elle a été signalée également d’autres régions viticoles de pays voisins : Italie (Vtmmo, I964), (Boaoo & al. t987), Suisse (BAGGIOLINI & al., 1968). Les femelles peuvent pondre une vingtaine d’oeufs, qu'elles insèrent dans l‘écorce des vieux bois et dans les bourses des bourgeons du bois de l'année, isolément ou en petits groupes. Les oeufs éclosent l’année suivante après avoir subi une période de froid hivernal (que lève la température), à partir du début du mois de mai jusqu‘au commencement de juillet, de sorte que les adultes apparaissent durant la seconde quinzaine de juin. Les cinq stades larvaires nécessitent environ une cinquantaine de jours pour se développer, l’adulte vit à peu près un mois et la population adulte disparaît durant la seconde quinzaine de septembre. L`espèce ne présente donc qu’une génération par an.
200 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Une étude anatomique et histologique de certains organes de cette espèce a été entreprise par CARLE & AMARGIER (1965). La prise de nourriture se fait dans les tissus conducteurs par piqûres dans les nervures à la face inférieure des feuilles. On observe un arrêt de croissance (nanisme) mais c’est surtout comme vecteur d’une maladie à MLO, la flavesœnce dorée qu’elle transmet selon le mode persistant, que cette espèce est redoutable. La flavescence dorée est une jaunisse d’origine américaine dont l’état originel doit être représenté, dans la région des Grands Lacs d’Amérique du nord, par un cycle naturel Wzis labrusca - S. titanus. Cette introduction a dû amener en Europe la totalité du cycle naturel de la flavescence dorée (CAUDWELL, l983) Le stade adulte semble le seul capable de transmettre la maladie. La période d’acquisition demande 7 à 8 jours, l’incubation de 20 à 28 jours, l’inoculation du mycoplasme l à 2 jours. L’agent pathogène se multiplie dans les cellules de l’insecte puis gagne les glandes salivaires, rendant la salive infectieuse, qui le reste pratiquement jusqu’à la mort de l’insecte. Les symptômes diffèrent légèrement suivant la couleur du cépage atteint mais présentent des traits communs : — Les feuilles se dessèchent et se recroquevillent vers la face inférieure. Elle jaunissent chez les variétés à grain blanc, rougissent chez les variétés à grain rouge. ' —— Aspect de type pleureur, car les rameaux touchés sont souvent re- courbés vers le sol. —— Les inflorescences et plus tard les grappes coulent ou se dessèchent. —— Non aoûtement du bois. La maladie est apparue peu aprés la seconde guerre mondiale dans des vignobles en Armagnac et en Chalosse et s’est répandue dans d’autres vignobles français : Landes; Gers; Lot et Garonne; Pyrénées orientales; (`oise; et plus récemment dans l’Aude. Certains foyers présentent des degrés de la maladie qui nécessitent une intervention par l’intermédiaire d’une lutte collective et parfois obligatoire contre le vecteur qui représente le maillon le plus facile à combattre. En dehors de la lutte chimique, quelques méthodes prophylactiques sont également nécessaires pour éviter l’extension de la maladie : — arrachage des vignes abandonnées et incinération des ceps. —— interdiction de prélever des bois dans les zones contaminées (BooARD & Fiatici, l986). GEN. ALLYGIDIUS RIBAUT, 1948 ` Allygidius mayri (Kirschbaum, l868) (pl. 67). Long. o'; Q :6,5-7,5mm. Couleur foncière brun-clair marquée de nombreuses macules brunes. Ocelles bordés de rouge. Face claire à dominance brunâtre, la couleurclaire Pl. 67. Alltgus mairi: a, 7° sternite 9. vue ventrale; b. pygophore et tube anal, Vue vemrale; c, sternite génital, lames génitales. styles. connectif, vue dorsale; d, appendice du lobe droit du pygophore, vue ventrale; e. édéage, vue latérale gauche; f, édéage, vue postérieure; g, édéage, vue antérieure. — Echelle = 0.Imm. — Original.
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202 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE étant surtout représentée par des stries latérales. Anteclypeus avec une bande brune médiane. Vertex avec deux taches brun—noir, à l’avant. Elytres à nervures claires bordées de points bruns qui deviennent de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l’on arrive au niveau des cellules apicales. Base des aiguillons des tibias postérieurs marqués de noir. Armement des genoux l + 2 + 2. Moitié postérieure des tibias antérieurs sombre, tibias médians entièrement sombres. d. Sternite prégénital bien plus large que long. Lames génitales très courtes, beaucoup plus larges que longues, tronquées à leur extrémité, présentant une ligne d’aiguillons (fig. c). Styles dépassant les lames génitales (fig. c). Lobes du pygophore avec une longue apophyse (f`ig.b et d). Edéage possédant un socle en V, tige rétrécie en son milieu, gonopore situé dorsalement (fig. e, f` et g). 9. Comme la figure a. Voir également la description de RIBAUT: 215. Assez largement distribuée en Europe : Albanie, Autriche, Bulgarie, Grèce, Hongrie, Italie, Roumanie, Tchécoslovaquie, URSS, Yougoslavie. Elle a été récoltée deux années consécutives en l975 et 1976 à Eyragues (Bouches du Rhône) par notre collègue LAUMAUT, B. det. Sur les plantes basses, dans les régions montagneuses. GEN. PHLEPSIUS FIEBER, 1866 Phlepsius amatus (Perris, 1857) (pl. 68). (= Athysanus ornatus Per., l857;= Phlepsius maculatus Fieb., l866;= R imricatus Signoret, l880;= P. asiaticus Zachv., 1945). a È & Pl. 68 Phlepsius nmatuss a. édéage. vue latérale gauche; b. edéage, vue postérieure. — D`après WAGNER. l963.
GEN. HARDYA 203 Long. 0':9 : 5,5-6mm. Je ne connais pas cette espèce dont je ne reproduîs que l’édéage. On se reportera à l’article de WAGNER (l963) pour les autres illustrations. « Les exemplaires très colorés présentent dans la moitié postérieure du vertex deux grandes taches irrégulières presque triangulaires » (fig. l7a). o'. « Partie postérieure du pygophore arrondie (fig. l3c) ». Edéage arqué dorso·ventralement (fig. a), socle assez large, la tige va en s’amincissant vers l’apex (fig. b). Q. « 7° sternite abdominal trés échancré, la partie médiane dépasse vers l‘arrière ses angles latéraux (fig. l7b) >>. Elle semble assez largement distribuée: Allemagne, Espagne, Algérie. Roumanie, lran. WAGNER la signale du Gard et des Landes pour ce qui est de la France. Phlepsius intricatus (Herrich-Schâffer, l838) (pl. 69). Long. d :5,5—5,7mm; 9 :5,7-6,lmm. Teinte foncière roussâtre du fait des nombreuses taches qui couvrent la totalité du dessus du corps. Tête moins large que le pronotum. Elytres recouvrant juste l’abdomen: les cellules, dans leur ensemble, sont marquées de nombreuses taches brun clair punctiformes. d. Lames génitales assez longues, peu chitinisées à leur extrémité, munies d’une rangée de fortes soies le long de leur bord externe. Styles peu développés (fig. d). Lobes du pygophore munis de fortes soies de longueur variable (fig. e). Edéage allant s‘amincissant du début du socle à l’apex de la tige, ses deux tiers apicaux restant relativement droits (fig. a). La tige est munie dans son tiers apical d’une double ligne formant une gouttière, bien visible en vue postérieure (fig. b). Largement répandue dans toute la région paléarctique, bien que les anciennes identifications concernent en partie d’autres espèces. Signalée des Alpes-Maritimes par WAGNER (1963). GEN. HARDYA EDWARDS. l922 Hardya alpimz Wagner, l955 (pl. 70). Long. d : 2,5-2,7mm;Q :2,7-2,8mm. Je ne connais pas cette espèce dont j`emprunte la description à son auteur. Coloration et dessins comme chez H. Ienuis mais la face est plus sombre. La tache claire située dans la partie inférieure du frontoclypeus est plus petite. Les dessins du vertex se réunisssent souvent pour former une tache noire arrondie. Chez les deux sexes les élytres dépassent nettement l’extrémité de l’abdomen. d. « Bord postérieur des styles presque droit sans échancrure apparente, l’angle interne est arrondi (fig. c). Le peigne des lobes du pygophore possède 8 à 9 dents, dont la dimension augmente de l’avant vers l’arrière. La dernière dent est seulement légèrement plus grande et plus épaisse que l’avant-dernière
204 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE I R .·· ` ` , . » ' ·".~?.«-·~îf·‘~#”ë"”'#=:* ' ' ( l î_`;j,,·,,v‘w.»..¢«g , ` ·« ir: '· , r i \= · . — . \3«î§;;É/î Ag «r`.‘·l;«—.$·;; J «_ ` Hg; ;·;,» _:=; `ë=:` *·"s,¢,"··. · î~v·:.‘ ~ ~,~*·. · — - ·-“ l:. ' . Q 1 . · É . ”êÈ · 1 L ,;_"î · . Éï·:<,· ` K '·_î.`:1' ‘§ '~;..J';$;—;g .-ï',,r-.":î - «··« à `°'· â À ' jl b l\ l Mi «` ·, /7 Mig \\\,\\ ' «/`,~ g k~¤,\ · . »·. - 1 il xi i .] (l/j/' [ `É~:':¤`î ir'? N. ~ l \ —· M,] \ ·· _‘•~·,'”’,;»w J Z:.`.,··.t·’ ‘,`)\ ;, ‘: ï/I 1/ ¢/J "` '· , x "«¢·'•" li ll; \ * . * » ,7 . `>· *···‘=~·1 . , rl siiwl , ' ¢f·?' ' // 4* Éêïv. "`~ > " È`Tï2~î . ¤\ \» C 7 , A "ï." 1 \> ."1· Ni (Z , 4,, , ,.; ~ ~'kl.*i\\A`, «` · a : 0 /7’ =. . 1 `i\\ ·.< ·> ·' , ' «'/ ll "·:`·Ã' '. `."(• . « Q « ‘ _· M, //jv xy /·/ ~\ ·fÉf#=.. ' ,· î W `:"‘· / /J;}/} N Il A. `·',··,h*]:_;_.: -, · , _. ·',_-_ [ /(« 1 `îfj. -`.. M i `€:;’_ ."; A -. _ 5:;::: //,'/ —·_âîî'-/à \_,_, M »;’5·_~§'« ZJ.'.' ,·.·j·x ·, jv , i JT; ,’ \ J' ··. .' g if-§r;·::· ,' *4 _·:l:~`A «_, ·Éî:·5'à ’ T `ç·,!‘,:Q:;·Ã·· il " l ‘ ` l - ` ; » " ;·T··,:* , \' _ _ - p PI. 69. Phlepsus intricatus: a, édéage, vue latérale gauche; b, édéagc, vue postérieure; c, avant-corps, vue dorsale; d, sternitc prégénital, lames génitales, styles, vue dorsale; e, pygophore, vue latérale droite. —— Echelle = 0,lmm. — Original.
GEN. RHOPALOPYX 205 \\ ‘ \ E 1 ( \ . Z È I I I I 1 I C I I I I ' J /’ I - » , ' 3 \ · \ ÉÉ Pl. 70. Hartfva alpma : a. édéage, vue latérale gauche; b, peigne du lobe gauche du pygophore: c. sternite génital, lames génitales et styles.vue dorsale. — D’après WAGNER. (fig. b) ».La tige de l’édéage est régulièrement recourbée jusqu'à son extrémité (fig.·a). I Signalée d’Europe centrale, cette cicadelle est distribuée très loin à l'est, jusqu`en Afghanistan. Non encore signalée en France, elle doit cependant s’y trouver. GEN. RHOPALOPYX RIBAUT, I939 Rhopalapyx adumbrata (C. Sahlberg, l842) (pl. 7l). Long. d : 3,6-4mm;9 :3,7-4,1mm. Aspect de R. preyssleri mais espèce légèrement plus petite. d. Apodèmes du l° sternite abdominal assez bien développés (fig. c); l’extrémité des apodèmes du 20 sternite est très courte, bien inférieure à la distance qui les sépare (fig. f). Sternite génital triangulaire. Les lames génitales ne sont pas jointives le long de leur bord interne; elles sont munies de nombreuses soies sur leur face ventrale. Styles assez bien développés, leur partie apicale longue est recourbée à angle droit (fig. h). Partie dorsale des lobes du pygophore et du tube anal très brune. La partie postérieure des lobes est fortement repliée ventralement et se termine par une petite dent (fig. g). Trois à cinq fortes soies noires disposées sur sa face intérieure sont dirigées
206 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE f., · ~i·l«îï¥ïî'=î&.~ . È; ·; Q" "‘"'$;;;,T à ¤?`î " ‘ ï?ir2 :.aié«· ( w· l i ,«; ¢·;§· .·:·=. ,» ,,".»· È ·—ïI~?· ‘·#·« ¥¤ï·*·‘~ "‘£· ëÉ= =· J·; ·..·:~> É —}». ,4`î.·ë,«=î.‘§,» ,25>*:.~ :··€», PJ F A =· fig', .. %î;§’£_····;aî;_ :131.;; —";#> J; fë'ï`f_`\ A Sl`··_‘z . `îiàiî ···.·’" ‘¤.T:È:L`w·;·_·‘. ~ â p a “‘ `. ` ·1E¢=`ï= ,‘Tï”·É Ã QSà \ 3 ,},5-·A · ·' "·'Éf: Q ·t€ii'î;'.` xy É Ã- .·?* É I" Ã" "" r' '1vL':î fi (YZ · ‘.?' T`? ' É A <? ’ < l çcœmïf ê l xü ai X / ,~ ,1%:,- :·e;·.·· A "` · sa ' *·`_ / "·»Ã·`¢Ië» »È?}Ã"aÉ‘§ëi / "î"i=>$1 `, g «,~ "¤',§ 'Q '1‘.‘<»<fî§ M ' '.· ~* "= '—‘~,’.. ··ri‘ 4 É, i E / É? ";¥ · ·‘;—’ ÈÉ>·`:E’E'·!¤ \ 1 'rx iïàë ` il l is '“».`·';":É ê·i;',«,«’,;î’É fi l' ‘ ( gt \ ï fg · ' È = ` \ ÃÉ$**` ` Éîfii /»' ` < à P : . u · — * ,» · 1 , )\ J ` ` * V .§" - W/ a L_ "î“‘ C / . g wîx ~ ‘·Tî*·?*· E15-S ‘ \\ i \_ _; ‘ _? \ `l l ,« — -.>Ã"`: ` l = ` i* 1 t Q " I ` • ni :jï:;;,;~$· L %';ù\\ î É- g ‘ ~z;1l‘;Et: (É: TE" il / 7 \ `ïdiixt 1 I Ãsïî @i'~···`î"~`1IiÉi ; '}~;.;_» · ·ï.L:« ’ i“· ru. r_ ~_·.•_ · ,· \ ·¥:)_;:( ‘ I i/1.v.g /« ( L M? ,2:% ii! À · Mîn 4 l ‘ ,z<«§‘—' , ; «’ “`<'·.—J«~'; // ·x.;,·; · [ _« — ‘•&` .* ;,.` n' _ / . :,)ë,,_-.5:,), W · -;;JQ> E1 « n“.—=.;î Pt. 1 ul! ââàï . / ' TEW? ` 'J " . - , .»·.·. .~ » - · A ,1 (4 ëm. _ , ‘-’~7.z=÷ ~'·‘ —. ·a.»;·';· .=;¤;—>î¤ · QEA < ng · ';,t:·—&·‘;•‘ \__ $~‘,»' 'É-.~LÉT`_ ·J ~ 4* 55,; ,· ; `·`§:`··‘ig ni:-· "~"’¤;M.¤¢`* Z . ri 1 ·' i ·>·’. " É Ã ‘€` :§ "i` I , , iành pj '··’}§l'=* fl; 4;: cr; ' . d Éfts B F · ,··\·:;L__,__,. ., .· * z gw " —_ .,, . iÈ ., , ` /'/ ' _,;¢'»"i” ' ·*` \r i ` , il ·t, ·_ ;;:g=: " A J i dî _ * — É . / .."iv É ‘:·"ïÉÉ5*îi? 1‘*É, ' \ ` t : il" *'= 5 . t \ 'ëîu -y"*‘7.i,"$€E":" .*` ç li , vn Y? ’ Ji ·~i·· #1 I ~ / 3,; X · t Mt ' —-··€=èï¢'-"·î 1 ~ · » —·' `îëë-;'· ,,· Y ,É>/;/ 'Q, aw rx 1,, ·,.; gg; « M740 ‘ — ·r« \ / ’ ·* ` / / ri UN / C<‘i·` \ .3; W lë " .—-.i« g h [ C l » Pl. 7l. Rhopalopvx adumbram: a. extrémité de la lame gauche du pygophore; b. pygophore et tube anal, vue dorsale; c. l¤stern1te abdominal; d. édéage, vue latérale gauche; e, édéage, vue dorsale; f, 2¤ stermte et 3° sternite abdominaux; g, pygophore et tube anal, vue latérale gauche; h, sternnte génital, lames génitales, styles, connectif, vue dorsale. — Echelle = 0,1mm. -— Original.
GEN. ELYMANA 207 ventralement sous le tube anal (fig. a et b). Edéage semblable à celui de preyssleri (fig. d et e), fortement relié au repli intérieur des lobes du pygophore par les bras de son socle. Espèce d’Europe septentrionale et centrale pour ce qui est de la région paléarctique occidentale. Etant signalée d’Angleterre et de RFA elle doit se trouver dans certaines régions du nord de la France, mais on ne l’y a toujours pas notée. GEN. STREPTOPYX LINNAVUORI, I958 Espèce-type : S. Iamaninii Lnv.,l958 Streptopyx tumaninii Linnavuori, I958 (pl. 72). Long. c3' ; 9 : 3,5 -4mm. Face noire avec les côtés de l’anteclypeus et les stries latérales et la ligne médiane du frontoclypeus brun jaune chez le mâle, ou brun jaune avec les stries latérales du frontoclypeus brun noir chez la femelle. Marge antérieure du vertex blanchâtre, bordée de brun, le reste ocre avec quatre taches noires plus ou moins distinctes. Elytres ocres, nervures concolores plus ou moins bordées de brun. Pattes brun clair. d.Tube anal très large, oval, plus long que le pygophore (fig. b). Lobes du pygophore étroits, se terminant en crochet dont la pointe est dirigée dorsalement (fig. a). Lames courtes, triangulaires; partie apicale des styles droite, finement dentée dans son milieu (fig. e). Edéage avec un socle quadrangulaire. Tige longue et recourbée dorsalement (fig. c), munie de deux paires d’appendices apicaux coalescents. La plus longue est environ le double de |’autre paire. Celle·ci est située en avant en vue latérale et semble posséder parfois une ou plusieurs dents (fig. d). ‘ 9. 7° sternite abdominal largement échancré, présentant une petite pointe en son milieu, son bord postérieur est marqué de brun (fig. f). Espèce décrite d’ltalie (Trentin), elle a été trouvée dans le Massif de l`Authion (Alpes-Maritimes) en I969, REMANE rec,. GEN. ELYMANA DELONG.l936 Efymamz kozhcvnikovi (Zachvatkin, I938) (pl. 73). Long. ci';9 : 5-5,4mm. Aspect de E. sulphurella, dont on la distingue par certains caractères sexuels. Voir tableau des espèces p. 99. o'. Styles comme la fig. d; le lobe du pygophore possède quelques soies assez fortes longues et pratiquement noires (fig. b), plus visibles en vue dorsale. L` édéage (fig. a) présente à l’arrière un ensellement plus prononcé
208 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE .. A ; " ·i *r· En ··., wm A M:;—,,»,,»}3.`_ _ _ '_.w;·_;g:;·,;l}_ . :!·;·È" T? Éëïzw · `è)`ïââ@îvÈ÷ëÉ`~: · lëëîx ,@~ 7Él='=ï`*T~îT·î`=·~l"5É.}' ,%} s'Ã}àî?`É'<É?9'L%l‘ë:`;·=~ »_ï_y"*’ï,__« qàtà %~;·5§rï}·r; zpïtf É àgi _,,·,.`,. F;} ïj`:·, FJ ,·<L·,«~.’§r,;··· **_1;,lT_;*· *-%*91 ;î··Q}lë§,~Èl · Z`· _· j·‘îâ·.·¤€ét..·_‘É·=sq·` '·~’·È L ng ‘ _ r-s:*`*· ·^‘»€;,_·;}€>=·<a/ 5%* ·,/È : ' · :~`*`·'·.. "=¤1s' ·—·“`:;·· ="2 ` · ·:î;~=- ~ ·· “ï '="» 'E·.'·*~· '* ‘?·*i··'. , · É 9 .·'2¢r`È:,t:·;.: . _’&·':?;· ï/§É§a,î—:$ r , mf ig ,5;:/· :—f·_#l»=*‘:?~ë:,. ·f2# `É&?É·~'r;:·§ ' · · , · ··_;· `·,=Lf ;»., ’¤;;tn&5ï,=;·f=r5e·??¢=§*;,.1... 1-. ëyîëi := .—'<t;·‘î;l'5¢:}lü~··:~ *“*:·=€;*r‘î~ »l·*·nï·=»^. .·'1«r··l·? ,—à·*«, 1·§;<ef=-'î—·.~·'· ·~·2'?; `\ '·3=:=‘%':Y :a€·*?·î·a. Jdêê %§s~ l ·· l· ?'ï‘L~`·€a¢î5;;-·î¤·*·*>·c . °"ÃÉ‘ rw ? ' "· ‘· ‘ »·‘.;“‘.`”' · ·~ · ' ‘* ï`€· ·’e>—+` ‘ ai ·`îî ···;·,' ··;¥' · ¢ i·· ' à . ` ' C ‘Ã'?'i·'?'.=—':·;·* ‘ `É` T, ‘$#î‘· ' · ' ‘ ««'-·‘ nt"-; *9*1)% 'ïrl “ · §¢:~ 2¢’—·ë'- gz ‘ê’,§§‘ *3*,}** _ 'Ã' Q v_:`,E'» [M- «;,:,€`Jl*'.,.k$ggïL’j_È'·ê },:,',°';,1.L;):W ' K CEL'? " ;·,·<·~c<'3;7,, uv ’ *,,4 <~ ' ’ " —'¤- Qz—“‘§?···. ·;··=ï¢*ï’»'!·;~=·~!z" ‘ —«'$ '·~:-¤· Lwë? · 5 z ·€·<‘—ï~'.·<‘tb>},*’î‘;;‘·£"F ^”‘st; = -·_f‘ ;¢?·; ~J;_ FA . , ¤» . _ ~ ïïksè .`, ._._:g._,§§>N;m ·« + · =» ··‘ %:.·:¢·:§,.«.,i'*L»·É1.m»;*·^··-eg '. —ÉÉ$·.~····..: :.·~,;·;. *•1v·3c,· ' ·‘ ·« <·^'L"F"É ¥·£"-ïS" " Pî*$\\·;=·*:· *1*%} n‘&·=.· · ï:`r‘ï·’· li- $î·‘î;*%¢E€"ER+ë?`*‘* ` %È?£'ÃffîÉïëâï!¥f"' - 1 ~ ’5·eeë‘#" ··a· ·:‘·=.a J ’ : vi;/%L:·’ ïëâJ%€_;· T ` ‘ -3%; 7- g r »> C,‘:'î'J' :‘ PL X; " "~<_~_. ,.·‘ ‘·« "ël‘s`)§î·=’“ ~ $,É»`É L1 , ,'·"*i‘ïî`:;fL_ çà · ~* ( Q2 ~:=;.·`=>*~ 4* I ça. —··^ gz; " * "¤igüx._ —‘4 ·. A .1,ë‘1:”` *9% ' I :,v_§ e.; =' 5* Qx I , l Fzzga î‘>«· JÈ " t , ”%..> gf ’ Hu),. F? :‘¥' .·· tf JL T V —. .» ' ll l l l' I ' ` ’ W P · `\ · Q? , * Q r` 3 · 3* x 1 'v ’ P ` kg x ‘ l II ' / ·$·'îî . \ \ · =r A ., Z, / l ÉQ ¤?_ M" · «\ \ , I t Mu? ` « l` — · J 'I 2‘ï!;·»r, çyh .ç t x — nl ' x « V `~ ‘=' _ 4.9 M, l `· ·' .· , «'x l l '·:» W V ` ' C _ \L\ `__ 1 ' _ , « , * _ I · J '· ‘ / ' l `* .| v l .. · · ~ .. A · · 8 « x t · ‘ Pl. 72. Strepwpyx mmanmi : a, pygophore et tube anal, vue latérale gauche; b, pygophore et tube anal. vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche; d, édéage. vue antérneure; e, stermte gémtal, lames gemtales, styles, cormectif. vue dorsale. — Echelle = 0,lmm. —— ()r1gi11al.
GEN. MOCYDIOPSIS 209 Pl. 73. Elrmana kozhevnikavi : n, édéage, vue latérale gauche; b, lobe gauche du pygophore. vue latérale; c, 7° sternite abdominal 9, vue latérale; d, style gauche, vue dorsale. — D’après Dw0RM<0wsr<A. que chez E. sulphurella et son apex en forme de crochet est recourbé vers l’arrière. 9. 7<> sternite, en vue latérale, comme fig. c. Cette cicadelle, que je ne connais pas, est largement distribuée dans la région paléarctique; depuis la Corée et le Territoire Maritime (URSS), jusqu’en RFA. Sa présence en Allemagne occidentale laisse supposer qu’on la trouvera peut-être en France, le long de notre frontière commune. GEN. MOCYDIOPSIS RIBAUT, 1939 Macydiopsis Intermedia Remane, 1961 (pl. 74). Long. d ; 9 : 3,6-4 mm. Coloration foncière brune plus prononcée que chez les autres espèces du genre, lui donnant un aspect plus foncé. Les dessins noirs de la face sont complets et marqués ainsi que sur les pattes. Presque toutes les cellules du corium présentent un contour sombre assez complet mais le bord costal reste toujours clair (pl. 35, fig. l). cà'. Le tube anal mesure 0,6 à 0,7 mm, de la même taille que les lobes du pygophore où dépassant légèrement ceux·ci qui sont eux-mêmes à peine plus grands que les lames génitales (fig. c). Ces dernières possèdent une rangée de soies à leur face inférieure (fig. d). Les lobes sont munis de quelques soies à leur partie dorsale (fig. c). L‘apex des styles est pointu et dirigé légèrement
2l0 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE s l a \ \ Y I . z 1* .l ,1, il ll */, li: . , à l ,· w ; à l "l ‘ ‘ ' . ‘ · ‘ l . UQÈ ï, bé ‘,· -` l ·· ,,5::.;., gw · _: , .,.,,,. f L; §Q:`è'i§E Z; " 1::% ‘ ·»·: » z-. *3 ~·.; y., - E .···<··,~r~··:·;*w'•€s#·;,·,··_ yu-, A '*‘ "'·$' ·1?5'\f·W`V,,r\ €€·°‘·"zZ`·~$Éî' -,];î)·`·. \ FZ W ‘“ · M · · · · :.-2, .=*.·ns·e ‘·~· 4%: -1* . ·( à ç '· ‘ · ·’:»« .' `~ · .€·§:¤‘2` .l*=; ··· A ·?` gë ”`}:—,1 3 `\ ' '°î·fi§;"¢_‘ÈÉ.‘ \/ .,.,:_·,=;·.—. _= , · I`.: '?#·‘%â.::§‘.<. > ·:"â.·(.:‘* Erik ,*45;;;: <·, 4 gg .:;¤·!·y:;._: ‘· _._·¢z . __’, ·’ / ` `·Lr,z··§5—ê=-'i·;,*ï'=¤ ¤<W5¢=.v>=i«·.- .· · “ · \ ' ·êïs·:#§=î>ê<.?' .— · l L ‘» \ 1 · £4*ïà >=$?¥=«‘§«”¤!ë*z$î€r.·ës¤;¤€§i?$§"·=··=·..·.- \‘ l ·,ï:ê·ï·",»~âi=· 7‘>‘î·'¥î^=·C"='·î;yT~uè1fî·}t€à'=I·§·§*<}:‘..·~>·f— \ 11 1s=·; #2-* . L §?5ë*i§f··?# »a;;x‘.·;.iz.. ·:që"«5 ' rs i‘·— _ “ `*’ \’§` .— " ( .· - .·»···.· _.·•· ·. 9 ···... ‘ il ‘ +2 M __ 15 •————— -1 F _“ ‘ 5 C d V Ève pr \ (îlet.? ’ l, i Q u Pl. 74. Macydiopsis intermedia: a, édéage, vue dorsale; b, édéage, vue latérale; c, pygophore et tube anal, vue latérale gauche; d, sternite génital, lames génitales, styles, connectif. - Echelle = 0,1mm. — Original. vers Vextérieur; le connectif est long (fig. d). La tige de l’édéage paraît un peu plus épaisse que chez l’espèce voisine attenuata (fig. a et b). Q. 70 sternite abdominal comme chez attenuata. Décrite de RDA, elle est signalée également de RFA, de Tchecoslovaquie et de Hongrie. France : voir addendum p. 350. Macydiopsis Iongicauda Remane, 1961 (pl. 35 et 35bis). Long. <3';Q : 3,7-4,3 mm.
2ll Coloration foncière jaune clair. Les élytres sont assez peu tachés de brun. La cellule médiane du clavus présente toujours une tache noire près de la suture clavo-coriale; cette tache est parfois très petite, mais toujours visible (fig. o). . d. Les lobes du pygophore dépassent légèrement le tube anal qui est assez long (0,66 - 0,8I mm.), ainsi que les lames génitales. Les soies de ces dernières sont trés longues et disposées le long de leur bord externe. L°édéage n’est pas visible extérieurement. La tige est arquée et se caractérise par la présence d‘une paire d’appendices subapicaux assez courts et par une partie terminale courte également (fig. d et h). 9. 70 sternite abdominal comme chez attenuata. Décrite de RFA, elle est connue également de RDA, Pologne, Tchécos- lovaquie, Autriche, Ukraine, Yougoslavie, Grèce. Encore inconnue en France. *M0cydi0psis monticvla Remane, 1961 (pl. 75). Long. d';9 :4,2-4,4 mm. Par sa coloration et ses dessins, cette espèce ressemble beaucoup à Mocydia cracea. Elle s’en rapproche également par l’extrémitè pointue de ses élytres ainsi que par sa forme plus êlancée. Les taches brun foncé de ses élytres sont représentées fig. c. d'. Le tube anal (0,36-0,38 mm.), est plus court que les lames génitales et que les lobes du pygophore. Les lames possèdent une série de longues soies fines, le long de leur bord postérieur et quelques macrosètes un peu en retrait. La tige de l’édéage est peu arquée et grêle, le rapport de sa longueur à sa hauteur est supérieur à 2 : l. Le gonopore se trouve près du point d’insertion des appendices subapicaux qui sont droits en vue de profil (fig. a et b). .·\ `A Il « il \< ai ` // /:' Il i` \ ‘ l ' ' . . , ¤ i ( \ [ »¤ . \ \ . 1,/ gi . \ i M ] x_\ · [ A , ~_ y , [ [ ·‘l l ul ] ' . x l V ‘ F ` , 'l 9 . . I E xy ` ,/' \ ; ‘ · /«‘ ¤ ._,1 / A-2 ~ x .' '.` f/I I b Pl. 75. Mocydiapsis momicola : a, édéage, vue latérale gauche; b. édéage, vue arrière; c. élytre droite. - Echelle ·- 0.lmm. — Original. * Voiraddendump.349.
212 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Q. 7° sternite abdominal comme chez les autres espèces du genre. Décrite d’Irak, cette espèce est signalée également d’Autriche et de Yougoslavie et tout récemment du Liban par Abdul-Nour (1985). R. Remane l’a trouvée en France sur les flancs du Canigou (Pyrénées orientales). Sa distribution est large mais elle doit être toujours très localisée. GEN. THAMNOTETTIX ZETFERSTEDT, 1840 Ihamnotettrlr exemtus Melichar, 1896 (pl. 76). Long. d;9 : 7-7,8mm. Teinte générale jaunâtre. Face brunâtre du fait de la présence d’une dizaine de stries plus ou moins séparées au milieu. Vertex avec deux marques à l’arrière, près des yeux. Scutellum avec une cicatrice bien marquée. Elytres plus longs que 1’abdomen, les nervures transverses de la cellule apicale externe sont nombreuses. Toutes les nervures sont claires. Pattes entièrement claires mais la base des aiguillons des intermédiaires et postérieures est sombre. d' . Partie postérieure des lobes du pygophore beaucoup plus étroite que la partie antérieure, terminée par une pointe dirigée postérieurement (fig. a). Présence d’un certain nombre de macrosètes dans la partie dorso-médiane. Côté externe des lames génitales régulièrement arrondi dans sa partie apicale (fig. b). Styles comme sur la fig. b; ils se terminent en une pointe dirigée vers l’arrière dont le bord extérieur est denté. Tige de l’édéage aplatie latéralement, allongée et dirigée vers le dos et incurvée vers l’avant; extrémité de la tige subtronquée, l’angle antérieur arrondi, l’angle postérieur acuminé portant de chaque côté un appendice subapical allongé en forme de ruban, contourné vers le bas et l’arrière, dont l’extrémité est émoussée. Tube canalifère mince, issu de la face postérieure dans le tiers basal de la tige, à gonopore apical (fig. c et d). Q. Bord postérieur du sternite prégénital subanguleux, proéminent. Espèce euryméditerranéenne: Albanie, Autriche, Grèce, Hongrie, Italie, Roumanie, Tchécoslovaquie, URSS d’Europe, Yougoslavie. RIBAUT n’a pas tenu compte des notes de LAMBERTIE (1906 et 1910) qui signalent l’espèce dans le Sud-Ouest de la France. Sa présence, depuis, n’avait jamais été contîrmée. Elle a été retrouvée près de Banon (Alpes de Haute Provence) en I973, REMANE rec,. Sur Quercus sp., GEN. COLOBOTETIIX RIBAUT, 1948 (b) Colobotettix morbillvsus (Melichar, 1896) (pl. 77). Long. G;9 : 5,2-5,4mm.
GEN. COLOBOTETTIX ZU 'J‘ ··_»· . « . ¢;`fî`·T.'·T . ._ fr n 5* «~*" · . ·,·’ .4* ,C,‘ I /7 `•·‘. . vb ««·,;f ·.' ' ·· : Q-, ,x· gg; 'I ,5 ·l* ‘É` r 4 . A F: ·· "ll f'·\ :"‘ · l _ /.» la'? ‘IÉÈ ·` ( · à / `Y sfiiîn la-Z ;a1·:z`L`~"· Z ` 13 i ` « [ fl/€·.`; :..ü F.; -9*:-—`,>: l ‘ `> , t·'.f·¢‘;‘;`·· f·.ï}§J·'·'··' · . ‘ ‘ É M qi}; `··Ã.É :*+1.2 . ` Tir? l ’ ‘ / ' 2* , e· . ïxë î..._. [ ` t> s· :· , C sa d ·1$ · « i · · ··î.:·· Z ï l, y .43* et awr; ~ }É•‘?‘»·· gf TÃ. `tï I 'T`, gé'! g'<$,%‘_; ‘ ig ` ` rer · · jëjù Ny 4 .. ~ mx. «çg;';g·;, ·‘ *& î·J' “" EEE? iïzgiëi · ."•` 2...QZ; â , g ‘SflÃ?:·, j la :” ‘ `clê ,. Taï §,- f x · "Ñî`;É` · ·· . ' * . . ::.*1*î% ·:' · · ' :.···"x . . X}. - —· 11 J ai -es. '·~lL ·‘ît*':’<É'·' É ‘ J wïq ··= ·î· vx ",·'l;~»~·î*¤‘z. ., `~·"·.î.·;Qï·iJ" si" Pl. 76. Thamnotenix EXEHIIMSZ a. pygophore, vue latérale gauche; b, sternite génital. lames génitales. styles et connectif, vue dorsale; c, édéage, vue latérale droite; d, édéage, vue postérieure de 3/4. -· Echelle — 0.lmm. — Original. Face jaunâtre, tachée de rouge; dessus du corps de la même couleur. Pas de taches sur l’avant·c0rps, mais les mêmes marques rouges punctiformes que sur la face. Présence de fines strioles sur la majeure partie du pronotum. Suture scutellaire bien marquée. Le dessus de l’abdomen est clair chez la 9 , noir pour l’essentiel chez le d, rendant son aspect plus sombre.
214 ozssczzzmow pas mxoxvs NOUVEAUX powa lA FRANCE ' \ · j . _ _ ` · t É TÃ ; l .x -.? `“· ‘ ` · tt · · i t ;. · · Ã » . * Ésa "‘ ,»$W` iâ.. ;‘·?": ` É? F É '~È' se • i e & . L ' . (d i":.L gît:-· \ _ ' * \ ‘ t _ - lxlîlîîlîtgîâil r ' I · _ ' K. I C JY ' \. I · I Pl. 77. Calaboteziix morbillasusz a. pygophore. tube anal et édéage, vue postérieure; b. sternite génital, lames génitales; styles, cormectif et édéage, vue dorsale: c. pygophore, vue latérale gauche; d, pygophore, vue latérale droite. — Echelle = 0,lmm. - Original. Tête plus large que le pronotum. Ocelles sur le passage de la face au vertex. Suture coronale courte et fine. Pattes claires, mais les aiguillons des tibias postérieurs sont marqués de noir à leur base. Armement du dos des fémurs postérieurs : 2 + 2. o'. Le sternite prégénital est beaucoup plus large que long (fig. b). Les lames génitales sont larges et courtes, leur apex est tronqué, l’extrémité des styles est recourbée à angle droit vers l’intérieur. Les lobes du pygophore possèdent un long appendice situé à leur partie apicale (fig. a). L’appendice du lobe gauche est dirigé dorsalement (fig. c) alors que le droit est orienté ventralement (fig. d). L‘édéage est simple, sans appendice, asymétrique (fig. a et b). Sa tige, cylindrique dans sa partie distale, est déportée vers la droite en vue postérieure; elle est munie d’une crête latérale située à mi-hauteur. Gonopore apical.
GEN. SOTANUS 215 Cette espèce était connue d‘Autriche, d‘Allemagne et de Tchécoslovaquie. Elle est nouvelle pour la France, un male de cette espèce a eté trouve à Chatel (Haute-Savoie), AUDRAS rec. en juillet 1954, sec. RIBAUT (1959 a). GEN. SOTANUS RIBAUT, l942 Satanus tlœnii (Lüw, l885) (pl. 78). Long. o' : 4mm; 9 : 4,6mm. p /\ ‘ l '.,'.," · · ·` L ` `i·. . =_·; »·, 1 .· ' . * ;*É* I u 4 É c if; f 3l'=· E \ ï`·£là« rg- $2 _, .. _«_* ‘< ¤,4,_ `~\ fm l’5·"1J.·g§·u ) ` . df ·_ ;— r .¢:.'r ·' iêèes .. f;=¤·.·:‘?f: [ · · =· El'. ·,,; «É,È·;»‘”—ü<=» ‘.î’.’·JT; .. 5* *· ·^ » ~• · · *"ë??'f ··'??i2î~j;s· 'É · ·’· · ` ·-N AW ·· ··.' ~·`#•,H'J 1 · z` " *· ·· :. · _ ·* ,· ' ,1 '.;.— ;· *`¤<»§p, ·r.··§;5§l£· 4,- · . FN =- · ··.. Ai 0:* •' !ÃÉ4rf+· v"· ;Ã.:·i·, ',." ·· "'·`~'(·,I- BPA -':·""'··^ '1_·1 gf , ".:1,`(`d "‘. , ger-.}, _ · "'_. l ' I L g_ -’." Ã? .·‘ '··ïfî ··€` - · " ·· · '13"‘ ': "€;. « v « ·'««·« ' ', '\·· »·'·_-_· nn.; · · _ ,'.·'_——=. · u` 'vggg "1|;" · . "».;·'~ ,_ ‘ _ I _, ,·_· . IE-: a _ ;'¤ 'Q.";`,, __ ':‘1` — ,:* ' I. I .··,:r —·' ='·.‘·l€ ·. 1 .'i··~ ,'» .'., · - . · ·` :~ ui sn'? 'ït î~,· .,‘g’§._.«,' `- · I · F" ;’%;«,-$:9 Jv. - ··¤·•~·· , · ·1 :; ·· _ 7 . ·. · · t·\ » . · i . ‘ · . F'i`Ã'-*-'~ ··*‘~‘ ·'·‘¥ ' ’ »‘.J ·?.·:~_·-;.~, ~·1.— 1;% .~ , , ~;·· @,0; su .;·»r”`·; '··_};:_ `}:.g<~r _ ,,u-.§ _..·«.;· A à- · :F;Ã;il‘·"·‘.···2»·'-.··"?'ÉZ·?é<¤.¤‘Ã’%*l;‘É*É"’?¥â»È’%?`ï;l:Fî':î'f·"?c`. =‘ÉÉ‘.'ë ·· · · ` ·«`3rî;î`-N ' - gl`, •_¤~`1(€,:` _(:•"Fà’è_•_ ci; .'\ gn _, _~¢:ç,.·¢_f<x$._i f'·3_$.’\;:4y·J_ I _¤,.· f. jx · • ld »`!,b' Raz" zI(.·l.`·"' _ ` .—?1:§:;.·l'·‘,P'"'¢» t · 1 " · · *'Q:^a1’vÈ'l',·,»~;~`;;î·;`· i .<~ .·î._ ··_. lt · -rçf"‘ · _’··~à='~—«> ww.; · uu. ¤·t··€··· . ·. . ·»—,.4· .*,··,·;~·-<· · —-— ,—\.- ·_ · _ ;. . - 2-(MH ·?'·¢`l’ ' — <'."à iv`- · A .: »··«rg;à ‘,·|·~,»··>\`_ t ,_—; ,. ‘ ,___,·— — !._,-· '~~*r<'~ ”··*·»~= · °’*·»xti $**1: · ·-·¢ >-~ ,·· ·&~s~-·, .·~··,¤·.« .¤ .;..»··· M·.._`k~€·;,. ' , . l _ ` · ~·c·&x’.·:·’“:.: ' :·_:(\`:,;1:y-"·`;:_»‘f!'«_:3ïï'f_·J;,ï;ï*%:j·f . A tL€:1«_;;3"!’Lï __ :"#9i¥"°‘ · ' ` ^;(t·‘~ * '·‘=?:3«<J Ã' !'î*î·Z***•~‘·1Hç=`·£¤2`»î’- °ë.¢%?*"’l ZÀJÉ 'o" . . I ` , ~ ÷`3;::\' *' ·‘;¥'Ã,z§ f·:',$_t‘ÃÉ;'r'î·:",'É`·!,; î' 1+.,,, '°:» *— =¤.ït9‘ · ‘ ' · ·«··#à==' ,:¤1··.<.·—sa¤2,·5t1».z~.· kt —»;t.; , _;:‘ °}i¥· · ' ' ` ` ·` · È·5:¥î';È 'zè-‘2·"Éi?, " · " ` '·$` É··§î`É··=-·'·1«È.~"Ã;·#Ã`ïÉ·2·î·-'·1:*‘ï"’È"È"ÉÃ?z`“ *` ~ . ‘ . «· ·<=%ïs.=»=::=ë=x‘t~··.ës·;;¢·; —g —5·i·>‘ • · .‘. M" «"_*7 I ~ ‘]' r, * L La-3 ',. :__*·~~ :IY~.'=¢:`;_~f;":·_ , ·i·;' « Les à ·· ' •, *_j '_·,` I IL" _ _, _ , : ·_· En- * ·‘ ;· Z ut" ::5.: '; _’· ':)`·_. xyz; _·· .;‘È:g;§j..`____=;_.__t .. _ _,··_ T -__,=.t%·;.5‘ <__,(_.·.3—.r( __.§,;_,· _.,;.,.“?__ ,;:. E . · ‘&"'·:.*F"· CJ ' — ' · ·¥ i.·_3·r ~·j=«·J,* _;‘:+« ;»v'·"= ;··.h·5i ··,~’ · 2 - . ··*$·1 ,;·v`l;··¤..·j . · :. ,,. ., É, A-.·<·.·_t.`._t_t ._,. _·;;·.“_·.· 1. : · ··l~«· (ux :·2>·u= ·· ·· 11-** ·:.··'>··¢¥~-··: ·· «* tx; I. ’.§;·&`!:;:,¤·lÉ.É`tE ,. :‘·.·- · 3..54 ._:_j`;:ç.;vt,:·-Il ; _ É" · '___îî_` ·*;" · .· sa · r- - ·· · / "I. · I *. gf ·. _.·« TK ·'»‘ Ã?} ‘ \ '- ·:`·‘ ’ lm "/Je K §\`1=.‘ ,j§ rf? " 1 ;( ·%§ £’ / .n· F d Pl. 78. Smanus rhenii : a, sternite génital, lames génitales. styles, connectif; b, édéage, vue latérale gauche; e. édéage, vue postérieure; d, pygophore, tube anal, vue dorsale; e, pygophore, tube anal, vue latérale gauche; f, 7¤ sternite Q , vue ventrale. D’après un exemplaire d’Autriche. - Echelle - 0.1mm. - Original.
2l6 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Dessus du corps du 0* entièrement noir, élytres brillants mais l’avant-corps est mat. Face entièrement noire avec quelques stries fines plus claires. Une tache de la même couleur, sur le passage du vertex, reliant 1’ocelle à l’oeil. Deux paires de taches brun clair sur le vertex; les plus petites se trouvent au milieu, contre les yeux; les plus grosses contre le bord postérieur. Elytres légèrement plus courts que le corps, les nervures sont saillantes et légèrement plus sombres que les zones internervaires. Pattes entièrement sombres, à l’exception des aiguillons qui sont beaucoup plus clairs. Armement du dos des fémurs postérieurs : 2+2. o'. Lames génitales longues et inermes; les styles sont courts mais leur partie apicale est large, dirigée vers l’arrière (fig. a). Lobes du pygophore avec une apophyse latéro-ventrale repliée vers l’intérieur (fig. d), munis d’une série de fortes soies à leur extrémité (fig. e). Bloc anal assez long (fig. e). Tige de l’édéage très large à sa base, s’amincissant vers l’apex, munie de papilles à sa partie dorsale (fig. b et c). Dimorphisme sexuel important. Q. Brachyptère. Couleur foncière jaunâtre. Quelques stries à peine marquées sur la face. Elytres brillants, n’atteignant pas le quatrième segment abdominal. Une tache noire au milieu du bord de chaque tergite. Une tache noire plus grosse sur le côté du pygophore. 70 sternite avec une bande noire médiane (fig. f`). Pattes entièrement claires, seule la base des aiguillons les plus forts est noire. Elle n’est connue, pour le moment, que d’Autriche et de RFA. GEN. STREPTANUS RIBAUT, 1942 Strcptanus confïnis (Reuter, 1880) (pl. 79). Long. cf :3,5-4,3mm; Q :4-4,7mm. Je ne connais que la forme brachyptère. La couleur foncière est claire, normalement sans marques foncées. Elle est proche de sordidus avec laquelle elle a dû être parfois confondue. Elle en diffère par les caractères indiqués dans le tableau d’identification p. 95. cf . Apodèmes des 10 et 20 sternites abdominaux comme sur les fig. e et f. Les lames génitales, à bord extérieur largement arrondi, possèdent une touffe de soies à leur extrémité, et une ligne unisériée de macrosètes sur leur face ventrale, un peu en retrait de leur bord (fig. a). La partie antérieure du pygophore est très sombre avec quelques longues soies disposées dorsalement (fig. c). L’ édéage ne présente pas de dilatation à sa base (fig. b), sa spatule est plus longue que large (fig. d). Cette espèce est connue d’Europe du Nord : Pays—Baltes, Fenno—Scandina— vie, RFA; aussi de Tchécoslovaquie et d’Iran. Elle doit être présente en France mais n’a toujours pas été signalée. Elle a été trouvée dans une touffe de Calamagrostis canescens en asso- ciation avec S. okaensis (©ss1ANN1LssoN, 1983).
GEN. STREPTANUS 2l7 \` \\ ' A lx l se t /l»t· ·l,:\ -· 1 . \ l , l N .« _» . î%q î» vii i' _ ;·,";‘ f'·* ·É, Z · .— .s·‘—··+··<`>2} 1 gl , . · «.» «‘.«· ~.*r:; · ' *' Ãlul *»·‘i`·'.·.l î`*"» §· = ai- *'l ‘ §i· i Midi: “ :1** iti L-Qi;. _ , if _ ~ ww, A th :, uw;.:.¤‘§. ¢_?L,j; L f ,, . - ···4 · "··"î*' "fD .'¢'<* ' Il · · \ . } > ' ay-? . I _ I. W\ `. I., J V ` .· · 5+, î;' ' . · · J .’ \·§’î \' I ` `·` " H . , , , iÑ3,iéÃ>·r*‘g`l à ¤ · · 1 · ‘ ·'¢ "· ' Y-, ’. NK · ,·‘ _ ` . ` · ‘i~AQ_ »-ny êàïië `§;'f‘·\*f‘, Éîïlêad , _ · . . ,},*2 ` » , /lb-·_·· , ··,x‘._·· ·· ·-h··-&·’j·» ( j ` . · ·‘ Ht t ·£p’«`\É,‘. ·,g¢ _.»· ' . ,,,4 · J.» ‘*- »J, · 'îiè, ’à ' ' ri' ï·«:É" `··iil¤,;‘*£$ }“à;`*î·§5, "’ àà *!· , ‘ 'E%:,l: $1 `\ " i`*l` mÉ'Éâg,ïf_2 `»Éi'î· :f·; MP; ' ; ` ‘&. r - ·. " »'«‘ ïârî , ·· '.i ` « J! iïl. fÃ.3«Ã à ~ * ` · ' « _ M .· -8, i.·· «`- ,_· , · , ;·_,»¤ y -s·ï.·f- ~». · ';·QÉ}},2—·Q,';îll}j,·&‘ , · a ` 燎mï·‘* ' x / x _,·-qgïi · / E ~:ï · , v lea _ . WP l .\··¢¤ _ _ I, .* —= ' . ’ ·· _,. .'/.· ·x. .··'ï . ", ·_ I _ .: . _ sl ‘. T"l`,'. ifà ; "`î.· TÉIJ À, " "· ·L`.i« ·" t"" , » ' ,, ~_ Au r '__· . ,·`·»i:' ' Z _; ï ·_ ” ·— i' ·,),.‘_Q',‘ ·'1· _·"t`«· _' '_ _ , ,,· . . , . ;5j·;,‘··xï__ ` `_—-__* ‘Ã` I i. YZ" `(.w`- ·(' , _·¤__ F . ' ·, ‘ ...·- / _ _‘ , _ " ` ·r»_:J·_; _,·..’\·L£"""_·“L· ;, ·*’îJ 1 ` _, · f_ _ · —'»_·èf..·'ïL— J: , ma- _:· . U .. ,.· · ~;- 'I. - · .1* ,t‘ ' . à .` ‘ ;lÃî.£É ·?î; »:*ï··”·?; ««.»· _ »; ,_·\·à·t _—.« ,-·.·~., -· —;`5=,;'·..«j;· ; ·"‘*'R··` Ã? ` "'¢ÉE<;g>=î?’€l?`«< .»·—·· · \· .2,},;.; ··2 ,,<_';%/S Y , xl" `**·> ,;Jîï».` _ j, Eb _ë__.·, M .\.`i£`L’ .,2: X.,-·‘ ` T . · lâ; daf Pl. 79. Strepranus canfïnis: a. sternite génital, lames génitales. styles; b. édéage, vue latérale gauche; c, pygophore et tube anal. vue latérale gauche; d, édéage, vue postérieure de 3/4; e. l° stermte abdomînal; L 2<> sternite abdominal. D'après un exemplaire de RFA. — Echelle - 0.lmm. — Original.
218 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Streptanus okaensîs Zachvatkin, 1948 (pl. 80). Long. d : 3,8-5mm; Q :4,5-5,5mm. Coloration foncière jaunâtre. Dessus de la tête, pronotum, scutellum, sans taches, tout juste avec des marques un peu plus sombres. Quatre à six stries brunâtres, de chaque côté de la face. Elytres concolores avec parfois les cellules postérieures enfumées et quelques taches brunes dans la partie antérieure. Les mâles sont subbrachyptères, leurs élytres ne recouvrant pas complètement l’appareil reproducteur. Les femelles sont brachyptères, les élytres atteignent le 80 tergite abdominal. Pattes postérieures avec des marques sombres à la base des aiguillons. OSSIANNILSSON (1983 : 790) signale l’existence d` individus macroptères, que je ne connais pas. _ . ·_`;,JJ `_ 7 ,_',"' , _ ig asi ëlÃ<· - ·` îïi il i'Ã:i?îÉÈ.z.. / " F ` " ';*`~:j·f Ã__Ã`· §.'·`É _ x, W ' `E$‘J?;i,.¥%l <.;¢g—i *?’ xt" (S - ··~‘ a ` ··~ * [ *· . ,1 Q vf"' . J V`, I ‘‘‘‘ ' ` , , ~· 3* È Z: , , ··l·`- i. '_. , .` . ' ` ,·.=~‘ VV Ã, · Q ,~_`É_' I '· i `I l · u la t _ ` '· Jfilifig ' c î`-É'_ ·" l · _o' ` . l '-_ · ' I lwl / §‘_TÈ · . ` îâr j _ mu! _,}, " ~ —’ ' ' · _· .;.· ji jlq'1 · . _ ’ ` É'— -h··‘.à§,,§àr:__ ' Q "lï / j`- .l M il` · _ ,· . ·" ·` . A ^ a : · f 1 A __ :4 ·. · îtf ~ [ " . « ‘''t~ · I .:1- . _ , •;"` X '\ *‘ »È' _`},.`-I ' » C il j · · , - · uw · - . _ tr ‘?»·"—‘ i`1¢·`».a·`; ` ' `izî ` _ .. .;,:5-i·‘;É’ Ji'- ir . ?;';?; 5} 1 ··**^ ' t‘'· ·. Pl. 80. Strepzanus okaenszs : a, 20 sternite abdominal du d, vue dorsale; b, I0 sternite abdommal du ci', vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche; d, pygophore, tube anal, vue latérale gauche; e, extrémité de l’édéage, vue postérieure; f. sternite génital, lames génitales, styles. connectif vue dorsale. D’après un exemplaire de RFA. — Echelle = 0,lmm. — Original.
GEN. ARTIANUS 219 d`. l° et 2° sternites abdominaux comme sur les fig. b et a. Appendice postérieur des lobes du pygophore assez large (fig. d). Les lames sont divergentes et possèdent une série de soies disposées ventralement sur une ligne, à proximité de leur bord externe (fig. D. Edéage avec une dent bien marquée (fig. c); le gonopore est situé très loin en arrière de la spatule, celle·ci n`est pas plus longue que large (fig. e). Europe du Nord: RFA, Danemark, Suède, Finlande; on la rencontre également plus vers l’Est: URSS et Mongolie. Elle devrait se trouver dans les zones humides de l’Est de la France . Dans les touffes de Calamagrostis canescens et C. purpurea. GEN. ARTIANUS RIBAUT, 1942 Artianus interstîtîalis (Germar, l82l) (pl. Sl). Long. 0';9 : 5-5,5mm. N I 1· A i’?l`ï*`>.’°‘·... "‘1¤· b « h `° · I " xîlçrï ·î;·¤î;: $ ' _ _ `· il- ' ii` •·,· Qîâ ï liî ` ` ff ï . ~b; 1, ,·'· [ _€ · l \ ·|; vgîü l vzzl ( ,, ;* I" ·»1\ · 'L s' ._ I a · ' A? ig / . L}, `gf ` nÈ7\\ "'V ’ \\ 1 l "?'?î j` --·---—·-.··-.$ ~· *1 M ag f aivüë __ É'f.ïâ·:}?‘*g;è;;;—*Ii_î.' I I ,,»11“i· .< wa ·¥‘:.1,·Éb"·<'¥;;. ,'Y.¤··‘; :4-,*---.5: •·········i‘ ,..a« *‘ . t· ·1-·~ " — "" ' M- .’J·.· 1 « ‘ïK!î C ^‘ I ét , • 1 e Q 4// F ’ I H ll/M n . `[ljl ]•§ ~ t A -, \ | lie L C. ._ Pl. 8l. Anianus inzerstizialis : a. édéage. vue latérale gauche: b. sternite prégénital, lames génitales. styles. connectif, vue dorsale; c, édéage, vue supérieure; d, avant-corps, vue dorsale; e, pygophore et tube anal, vue ventrale; f, apophyse du pygophore gauche,vue ventrale. — Original.
220 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Couleur foncière brun clair. Face avec de nombreuses linéoles brunes, en partie confluentes au milieu. Vertex avec une bande brune passant derrière les ocelles et joignant les deux yeux (fig. d). Pronotum avec des strioles dans sa moitié postérieure. Scutellum avec un trait brun à bord diffus n’atteignant pas l’extrémité apicale. Présence le long du dos de 1’abdomen d’une bande d’un brun foncé qui se prolonge sur la partie antérieure du tube anal. Armement du dos des fémurs postérieurs : 1 + 2 + 2. Les deux sexes sont subbrachyptères, les élytres ne recouvrent pas la totalité du dernier segment abdominal. L’intérieur des cellules des élytres est parcouru par une bande d’une brun légèrement plus foncé que la couleur foncière. 0* . Lames, styles et connectif comme sur la fig. b. Les styles sont grands et larges, leur extrémité est peu recourbée et légèrement tournée vers l’extérieur. Les lobes du pygophore sont munis à leur extrémité basale d’un appendice en forme de crochet (fig. e et f). Edéage comme les fig. a et c. L’extrémité de la tige est terminée par une paire d’appendices courts, divergents l’un de l’autre. Le gonopore débouche dorsalement au niveau du quart postérieur de la tige. De la base de la tige et de part et d’autre partent deux appendices de la même longueur que celle-ci, mais beaucoup plus minces. Le socle présente une forme très irrégulière. 9. Un gros point brun foncé au milieu de la partie postérieure du 70 sternite. Espèce largement distribuée dans la moitié occidentale de la région paléarctique, elle se trouve pratiquement dans toute 1’Europe centrale, dans certains pays nordiques et aussi en Italie et en Yougoslavie. En France, je l’ai identifiée dans le matériel collecté par notre collègue CHAMBON à La Chapelle-la-Reine (Seine-et-Marne), en juillet 1976. Je l’ai capturée également à Bretonvillier (Eure et Loir), le l4.VIlI.l978. Sur Rumex acetosella, Plantago lanceolata, Leucanthemum vulgare sec. ZACHVATKIN, l953(b). Sur Poaceae (Remane, comm. pers.), GEN. MELILLAIA LINNAVUORI, I97l Espèce-type : Thamnolettix desbrochersi Lethierry, 1889 Brachyptère. Couleur verdâtre très clair, avec des taches sombres bien développées. Tête sensiblement aussi large que le pronotum. Anteclypeus rectangulaire, à côtés parallèles, frontoclypeus convexe. Passage du front au vertex arrondi; ocelles sur le vertex près du bord antérieur, visibles dorsa- lement, distants de 1’oeil d’environ leur diamètre. Antennes situées près du bord ventral des yeux. Vertex aussi long que le pronotum, à suture coronale bien marquée. Pronotum court et large. Scutellum avec un sillon transverse. Elytres triangulaires à nervation indistincte mais à suture clavocoriale bien nette. Ailes réduites à de petites écailles lisses. Armement des genoux des fémurs postérieurs : 2 + 2 + 1; celui du dos des fém_urs antérieurs et médians : l + 4. Pygophore petit et court, sans appendice. Lames triangulaires munies d’une rangée d’aiguillons. Tube anal court, plus large que long, sclérifié. Tige de l’édéage fine, symétrique, à gonopore apical. Genre voisin de Brachyterona Lindberg.
GEN. MELILLAIA 22l '~ .,_ / IR" ~·'•"~.,_§ -',·.__·,,•,"·) \. 2 = . ·· -& ' .. N. ` -É' \ '•·,._,·‘ s Fi, É •' xlz :' —. i. 2 2 5 ’· E , É l -·x "`""'"'··..··-·i~, ¢" `à à .····.·' _.· _.,.I f ; ~, Z. _,• r ·-···:._ '··,_ ‘ [__` _,,·····..«·" \.··ï ; R'.- |_; î ' .·.·· , 1 | ,·, ·, Q "'* ·` ‘~ w I ‘·( = * a \ ,··· 5 ··· .£ -··-··-x__,,_,···~_ _ ‘ `· 7 s .\.·•·· ‘··. .-· }_,...___ ···_·· ·, i J i `= »" "': , ' 7 ,···¥«, "·· É-. ·· `··. ;··· ...· ·..___`-____',«" '·~··.;. 24 “;··· "`e"\'_.- L J} 7 L:) L; J.; Ã' ;‘ 1__‘;•.:`] ’ ’·> I1-.-_?___,»' ·._··· 9,,* ‘··'¤,‘ ·._~ à ··'··i···.··. ..·l } E' 5 .J ï i .J ‘ `RN • ·.-··" ··_ ` '··\ ,·Z. ...,_ <. ,' '“=·-É · " _ .’ `·v ° '~.·,»«··' L! l__ "°'~\-u.!·,_·~'",_` ' I" 1. ',·' [ ts V.! ,- L ` ___;" '=_ i··-Q"' .·" .··.··"-· M2" `l ` F .··! ? ._" fu" "••— ,,.·' ·_ "" _.: :.··- ' w. g ‘ ·%r‘.__.···; ··,,v '·" ik § "·"=. E il B `E î= \, 't ; °f' 1 ,··•"'·..·_. ····"" 'i · i g k.., E __· ‘ " 1 _. ·.·. . R /.»-.""> ,· »_._:,5 Eh. ·'_ 1 '_;:__ _, ·' '•..x`z;-· "îù. : Y` ..'___"’_,· " " ···. ., _.I‘·..,·· ·... 5 '~, ,,,. . i` .·.=¤ % 1; B. I :3 ' Q" \_ ! ·w!__` La ··_ ;_-.,* .:4; ‘ È··.__."_;: •Ã iQ` 'I 1:- 5 ‘..· .; __,,*·___.__ ·_,·.·__'___;.,_..·._ A ___ ,· ·' - Ã., __.‘ *' "'._ ‘;··° ·` "•· "‘] I °-·.·-Ã] ‘·-. à î _·’ lt ""}' `Y : €···-.. ,' F, ; n .· 1 , g "'., _:-·` :·~' 5 _,. ,,• ( ‘•.__ _, ·· | `7·k .·' P 1: ' "¤" 1 i .·' I; ·.···-·;____· ·_;.____. ·. xa , V; u _ ·"i:.... = f' is E- r'- ·i sq ‘··. = ` ·‘ ' ' ‘·'l ..É 'z ; ‘~.·"·"··· ._. ·..· ·_ ··· \ is "*`¤i._ À È····.. ‘a·· ..... ·* â I a 3% L ....... : ‘ ··, N, ·_? _. · l7 12. *""·" °:·. .·¢`· ·?··"`°"·. ·.··;`”··. 9 ··î.··.-·"' '`'''` [uw / 24 É =; ·-·· · '~·` ·~...5··' ·-·.,,.·.: ···· ‘. ·': __ . ,·. ,··«·.·‘·’~—··- 'L' ‘··. =”'·` ° t -' Il `E ~·· IX" I 11 '__:·_______u` I} 12 TS " M y "·—, "`ïâ "· L"·-· 2 il È ···' Ex Il · x F; 1 !î`-fis,. `Z H ·` nz " J, as CARTE n° I. Distribution des espèces nouvelles de Cicadellidac (Macropsinae, Agalliinae, Cicadcllinae, Dcltocephalinae : Macrostelini, Scaphytopiini, Fieberiellini, Athysanini). l. Macrapsidius panws R.; —— 2. Drjvvdmgades dlabolai Wagn.; —— 3. Drjvodurgades reticulalus H.-S.; — 4. Anoscopus Iimicola Edw.; - 5. Graphocephala fenmzhi Young; —~ 6. Macrosteles vssianmlsoni Lindb.; — 7. Macrosreles sardus R.; — 8. Macrosteles alpinus Zett.; — 9. Macrosreles quadripuncmlams Kbm.; — 10. Macrosleles sordidipennis Stal; — Il. Japamznus hyalinus Osb.; — I2. Srnophropsis Iauri Horv.; - 13. Scaphoideus tiianus Ball (limite nord seule indiquée): — I4. Anoploiettix putoni R.; — l5. Alligidius mayri Kbm.; — I6. Phlepsius omams Per.; — I7. Plxlepsius intricatus H.-S.; — l8. Hardva signJerThen; - 19. Srreptopyx tamaninii Lnv.; — 20. Mocydiapsis monricvla Remanc; — 2l. TIIüH1}’l0I€lIl\' exemtus Mel.; — 22. Cvloboiettix nmrbrllosus Mel.; — 23. Laburrus pellax Horv.; — 24. Ariîanus inrerstitialis Gcrm.; —- 25. Melillaia desbrochersi Leth.
222 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Melillaia desbr0chersi(Lethie1·ry, 1889) (pl. S2). (= Uramnotettix desbmchersi Leth.;= Goldeus tkalcui Dlabola, l977;= Pseudaral- dus giustinai Bonfils, 1981). Long. o' ; Q : 2,8-3,2mm Teinte générale jaune verdâtre; face claire avec 8 linéoles transverses brun clair, les sutures lignées de brun; yeux clairs; ocelles cerclés de clair. Vertex avec deux séries de 3 taches alignées, de taille croissante d’avant vers l’arrière. Pronotum clair, avec de petites taches sombres peu nettes, inégalement réparties. Elytres clairs, vitreux, avec de très petites macules sombres apparemment distribuées à la place des cellules du clavus et de la corie. Pattes claires avec de petites macules irrégulières brunes; les aiguillons des tibias È - . . i .t · ` ·'·‘Tî \ ik? ' » '.....ï’*"É.` » / . “‘e— ~ °¤· d w ` M î.’1 É·ê_ ' · , ; .^ , T` ‘ i- ; l·1*~· x" ·· AIAà `A'4? _' ·" ’ ,* ` ` :··\ ·r.;ff`.,ç‘ I}- ^·«"~^··^ Q « - ‘ A, ’à ^\^1r^"' ' ;—-··...i| liïltl ai I n/\h4 A zig; ^}. À MA A-··'·~ ,,. :4E;·".; 1,, ^.,\_^·. 4 mh; ;·,:,§t ' x ·, MM: ¤5;" · Ffwàê ,^ A" «··; i·,,·."^ rïrïm ’ .a·»,^" An'4 ~'I ‘*··iî·D 4, A _ A x · ,.,:»c, ·—,Q,», -, 1 =»- ’?"^·~"“· il Ilùi l :~'§: P l"r§` lh?. » ;·f' L·'—«}“ t· : a C _··;= ·»îg}:~ï " s A T . 1* » .¢.‘ · l Mge :%t~‘§~‘;‘ y —. ;. L. A " É <. L i ~ ~4 ·’»—ë·1 ia î . r Z l :·:“\ ' i ~ ` w`x’§·9·‘? I" ^)Z`;Ã`.§2 · .l -··`·l F. ·:· ,· 3 È$:!f·.‘·" `· ,7.% ‘_—`¤ `*\i ; ,« ·, l E @5: ·;.·m· iâëgfjï ‘· .«.. _`·:g _, ,«.· ·:· î _—£§ i,;·î;j§·;È. a ' '·I,*·î‘· ”‘ · à ·.<·?2i*?ï 2%%; L . î·’ îlîîèîâv .· =_»· ' ‘* ,·· , » ‘ '2)”5L_§ç_. gaz; qu ail'? " ' `;î`§?1f· d l` Pl 82, Melhlaza desbrochersi : a, lame génitale gauche, vue ventrale; b, pygophore et tube anal, vue latérale gauche: c, style gauche. vue dorsale; d, édéage, vue latérale gauche; e, édéage vue postérieure; f, style, vue dorsale. - Echelle = 0,1mm. — Original.
GEN. AROCEPHALUS 223 postérieurs tachés de brun à la base; griffes claires. Dos de l’abdomen verdâtre fortement taché de noir sur les côtés des segments l à 4; les autres segments faiblement tachés. Thorax et dessous de l’abdomen noircis. d. Partie apicale du pygophore munie de longs macrosètes (fig. b). Connectif comme la fig. f`. Styles à apophyse droite et robuste (fig. c), arrondie à l’apex, à corps triangulaire bien développé. Lames triangulaires munies de fortes soies unisériées et de longues soies fines (fig. a). Edéage simple, tubulaire, tige papilleuse sur les côtés (fig. e) partant d’un socle entier, courbée et redressée vers l’avant, dépourvue d’ appendice, à gonopore apical arrondi (fig. d). Q. Bord externe du 7° sternite abdominal légèrement sinué. Signalée d‘abord d’Algérie; LINNAvUOR1 (op. cit.) a créé le genre Melillaia après observation de deux mâles provenant de Melilla (Maroc septentrional). L’espèce a été ensuite décrite de Corse par Dr.ABoLA (I977); les individus provenaient de Porto-Vecchio et de Bonifacio, TKALCU rec., mai 1969. B. (l98I) la signale également du Sud-Est de l’île : Suartone et Bonifacio où des individus avaient été capturés en mai I974. .l’ai identifié également cette espèce d’une chasse de notre collègue BRUN à Ventilegne, le 2l.lI.l985. Espèce nouvelle pour la France; elle est seulement connue pour le moment du quart sud-est de la Corse. Les dates des récoltes laissent supposer que cette espèce hiverne à l’état adulte. TRIBU PARALIMNINI DISTANT, l908 GEN. AROCEPHALUS RIBAUT, 1946 Arocephalus grandii Scrvadei, 1972 (pl. 83). Long. d :2,2-2,4mm; 9 :3mm. Ce texte reprend l’essentiel de la description de l’auteur. Aspect de A. languidus. Tête et prothorax jaune paille. Les élytres de la femelle sont de la même couleur mais les cellules de celles du mâle, et particulièrement les apicales, sont ourlées de brun d’intensité variable. Avant du vertex arrondi, sa longueur médiane est supérieure à celle du pt0nOtUm. Les élytres du mâle recouvrent la totalité de l‘abdomen alors que celles de la femelle laissent à découvert les trois derniers segments. d'. Les styles sont courts, digitiformes, légèrement tournés vers l’extérieur à leur extrémité (fig. c). La base des lames est plus large que la partie apicale, qui est tronquée. Edéage fin, allongé, peu comprimé latéralement et muni à l’apex de deux longs appendices, légèrement élargis en leur milieu, atteignant la moitié de la longueur de la tige. Le gonopore débouche en position subapicale, provoquant un élargissement de la tige à cet endroit (fig. a et b). Q. Le milieu du bord postérieur du sternite prégènital est proéminant et arrondi (fig. d).
224 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Pl. 83. Amcephalus grandzi: a. édéage, vue dorsale; b, édéage, vue laterale gauche; c, sternite génital. lames génitales et styles, vue dorsale; d. Q. 70 sternite, vue ventrale. — D’après SERVADE1. Décrite du Valmalenco, province de Sondrio (Italie du Nord) entre 1000m et 1500m. Elle a été trouvée également par SERVADE1 dans le Haut-Adige. Cette espèce, que je ne connais pas, n’a pas encore été signalée en France. ll est fort possible qu’elle s’y trouve car elle existe dans le Val d’Aoste (REMANE comm. pers.), GEN. METAGOLDEUS REMANE & ASCHE, l980 Espèce-type : Mezagaldeus szmp/iczpems Remane et Asche.l980 Metagoldeus corsicus Bonfils, 1981 (pl. 84). Long. d' : 3-3,5mm; 9 :3,2-4mm. Brachyptère (forme macroptère inconnue) (fig. e). Aspect de Psammozettix. Teinte générale jaune paille. Face concolore, avec 7-8 arcs brun clair léger. Tête plus large que le pronotum. Vertex plus long que le pronotum (rapport 0,4/0,28), anguleux. Suture sagittale fine, noire. Yeux brun rouge. Pronotum et scutellum sans marque particulière. Thorax clair en-dessus et en-dessous. Sur le dos de l’abd0men la pigmentation brune couvre presque entièrement les deux premiers tergites du mâle, diminuant d’intensité jusqu’à devenir ponctuelle sur le 5° tergite; chez la femelle, cette pigmentation est moins
GEN. METAUOLDEUS 225 ` I F- . —ï / JM. ·· ·_:_;_ Id.- ·_ ···.·«,_a a à I -J" " :>· ag}, l _ ' ,·‘ ai ' (l 1 lm _ _ l ` î" ·' ·'_ lq} /// î ` _, A ’f\Sï^' .l •"..· I ,“ . R · hju-2,, ni- ·r . M } M V I` A. Esil) . ‘ IE' J_ · l M. ` , .-4 ~ 2 gg}. L A . . ~ . . • >l ir.'l..· ,· t 1 · .P `·‘:" · Z ¤^.•û "fR”"‘l;=È‘à' · l · `~ ·. ~ ,, A · jf; j· . i ,, ‘ «~_.:li·.g_g «» ; i ~ *._ wi MA ~ tf t A E ‘ '":&ë'.t£Z_`;· f J3 · ' ¢ `& · ï · A F¢É·.lî'»:<Ãl'. L È ·' A ·~;z_' l ·\· ‘,l. rw- l ' -‘•, . 31, ¢,;l ,,.,3 ·;_, \_· r ;.,lr;y» ll ,.,;. V; «;**t· ···îiJ-‘·. $(15 , · l La ap • ~ · *15, ,,_, , '<> J ÃJ (ru :.1 · É ,-t·-*·:·‘ ¥·~* · :‘ Vylj `Q ··«. .,t· · ;, à · ‘··, fil}; · 1, ~~; ’L'—; t ·, ,·* Ã; · ( ·. » · _ · $3,* ` ‘ " *¤»`$.;*: l fi ·.·- ··=î ."'ï_T` E « ,' 2*4 ist-, J , J . “ F? °È‘;rÉ . ·' ·¤‘· .«· » ··· 21. · `· ' . z ` i ·C ·- É · · .*··'· Va ‘ il »,$I¤· _ .. · · ·······-· ‘ ·~;, · ï·~···».,:···,*.· _ et ·;,· ·`t<'-’¢ ' .,—z` É',·."··* : ··1§ ‘ ` ·-" ·· ?~.>< ix -,« · ·«z·· _ `~\ J - ; ¢r·' ` ·* · ·?.·.`¤·"···«*;"?·`· 4;.}, ·:,«u,. -····. * ·- —,: _, 3- '•‘·l§¤ 'r‘·»'· "\Lï Éïliï ·"'·'· · n g &ï’·§"=Ã,,É'·`Ã`À¤ —~ .·Ã* ` " ‘ r ' ·» _ ‘ ;i?’4«···a!¤.·,;q§;;·=g 1;\:=·.E ,"’-, lg · . "` ?·"1È€7*ɧ~=a¤E neg ··· Q M" Ãf·` §.G"?"·t$2£t¤§,.` ·¢- <* ,v· x _ 1-;-2 ' . >À_ ’··_; _~·} É ':.ï_ .-_•` E?. ·_. _ Y · e . " ,, a,=· «·=, «·=·¤..·. —- .· ,.`”•~·. s - .·~· ~ ·•* .‘— :5 . · `slîqâxz ' I :·`:;îiJ_;f.·ï:!z} ` · · il ·;,—, _;·»_1,__ `¤· ` `· è JF.- "rÉ? · ^·(~.îî~\;—··. =: `lîï î- \`.··l¥Ã· mi ·`i `Z xl! 1 ¤`~·rÃ' ’ i `v" "‘r`°‘a lili `TJ · ·` ; ',§:l ·· ‘<· ·.‘• "`ty '~ '¤*•·· el _ ,4*'_f =`;,,· "‘x?g;`, " \§1 e «, ._ M ·* ,~— r **m.(ê) · A · j- ~··· ‘· l E V l W ^ H F [I Pl. 84. Meragoldeur wniuasz a, sternite génital. lames génitales. styles. connectif, vue dorsale; b, édéage. vue latérale gauche: c. édéage. vue dorsale: d. pygophore. vue latérale droite: e. habitus. — Echelle — 0,lmm. — Original.
226 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE étendue. Dessous de l’abdomen testacé chez les deux sexes, les mésosternites et les segments I à V largement tachés de brun au milieu. Pattes claires; fémurs médians légèrement cerclés de brun; tibias postérieurs avec la base des aiguillons noire; griffes claires. Elytres courts, atteignant au plus le bord postérieur du 60 tergite; arrondis à l’extrémité, tangents par leur bord interne droit jusqu’à la pointe du clavus; à nervation bien marquée, hyalins, avec parfois de petites taches enfumées. Ailes n’atteignant pas l’extrémité du clavus de l’élytre, hyalines. Aux stades larvaires, la cicadelle est blanc crème, sans marques particulières. d. Genitalia très semblable à l’espéce M. simplicîpenis Remane & Asche. Pygophore, lames génitales, tube anal comme chez l’espèce-type (fig. a et d). Edéage à tige longue et grêle presque droite, bisinuée à 1’apex et élargie en palette; gonopore subapical à la face postérieure; socle épaissi à la base, se relevant en V ouvert (fig. b et c). Q. Bord postérieur du 70 sternite bisinué avec au milieu un petit lobe aplati taché de noir. Espèce distincte, elle diffère de simplicipenis par la taille des individus, la longueur du vertex, la tige de l’édéage plus droite, les styles plus robustes et, chez la femelle, par le 70 sternite abdominal. Elle n’est connue actuellement que de Corse. B. l’a signalée de la partie orientale de l’île où il l’a capturée en 1974 et 1978 : Moriani, San Giuliano, Vallée du Tavignano, Rospigliano, Suarelle. Je l’ai identifiée des chasses de notre collègue BRUN, à San Giuliano, dans une plantation de kiwis, le 9.VI.l987. Compte-tenu des dates de récolte cette espèce doit hiverner à l’état adulte. GEN. PSAMMOTETFIX HAUPT, 1929 Psammotettix mzrdeti Remane, 1965 (pl. 85). Long. 0* ;Q : 2,9-3,6mm. Aspect voisin de P. cephalotes. Dessus de l’avant-corps vert pâle ou jaunâtre, sans taches sombres, parfois avec des dessins bruns clairs chez les exemplaires brunâtres. Face claire avec quelques stries brunes sur le post- clypeus. Elytres presque transparents avec les nervures légèrement teintées de vert—clair. Ils dépassent légèrement l’extrémité abdominale du o'. Chez la Q ils sont aussi longs ou un peu plus courts. cf . Tige de l’édéage effilée; la partie apicale est à peine élargie par rapport au reste de la tige; elle est légèrement relevée et rappelle celle de œphalotes (fig. a). En vue postérieure les branches latérales du socle forment un V étroit, peu arrondi à la base (fig. b). L’extrémité de la tige, vue sous cet angle est arrondie. Le gonopore est situé assez loin vers sa base, de sorte que la partie terminale occupe presque la moitié de la longueur de la tige. 9. 70 sternite à bord postérieur droit. Cette espèce a été décrite du Tyrol (Autriche). C’est elle qui est proba- blement signalée de l’Engadine par le Dr. GUNTHART (1984) sous le nom « P. helvolus group ». Je la connais de plusieurs localités du préParc et du Parc nat. Ecrins (Hautes-Alpes) où elle se trouve dans les pelouses au-dessus de 1500m. Elle doit se trouver, en fait, dans toutes les Alpes.
GEN. RS`A/HMOTETTIX 227 dil- · . . Ã SÃ `- / ` '(în Pl. 85. Psamnmienir nardeti: a. édéage. vue latérale gauche; b. édéage, vue postérieure. — Echelle = 0,lmm. - Original. Psammatetrix sabulîcola (Curtis, I837) (pl. 86). Long. o' : 3,3-3,9mm; 9 :3,6-4,lmm. Coloration foncière claire, d’un blanc jaunâtre. Vertex normalement développé, avec des taches légèrement plus sombres. Pronotum généralement avec quatre bandes légèrement plus sombres. Clavus (fig. a) avec une tache brun foncé irrégulière, deux traits de même couleur le long de la commissure, l’un au milieu souvent épaissi, l’autre (plus long) à son extrémité. Corie avec une tache irrégulière dans sa partie antérieure. Présence de quelques traits dans certaines cellules pré-apicales et apicales, la cellule apicale intermédiaire étant généralement fortement colorée. Certaines portions des nervures sont blanches. d. Tige de l’édéage assez épaisse, s`élargissant assez brusquement dans sa moitié apicale; le socle est épais en vue latérale (lîg. c et e). La partie apicale est évasée, le socle en forme de U présente une base droite et large (fig. b et d). Sur Ammophila et Efvmus ainsi que dans les associations à Carex arenaria sur les dunes sablonneuses en bordure de mer. Hibernation au stade oeuf, deux générations (sec. OsslANNn.ssoN, l983 : 819). Surtout en Europe du nord mais elle est signalée également d’ltalie. Oss1ANNu.ss0N, l983 l`indique de France, probablement par déduction, car elle n‘a pas encore été capturée dans notre pays. Elle doit cependant s`y trouver, le long du littoral de la Manche plus probablement. Psammotettix saxatilis Emeljanov, I962 (pl. 87). Long. d :3-3,2mm; 9 :3,2-3,5mm. Vertex rappelant celui de Diplocolenusfrauenfeldi par la forme et le nombre des taches brunes (fig. c). Le reste de l’avant corps est ici plus fortement
zza nrsczzzprzozv pas mxozvs Now/EA ux Poux LA FRANCE A __w~N-œ-— W-* È?§?î"¢ —«.,_ W 2 '_-··r, A »I·: -'· ·:û: ·.’ " ":.·`_‘- rl. . i·l;x' P—·—· ——-1 . . I " s.; V '. ‘s ·,Èé, _ i ` ff gi; 1. 12 = i '_ I glijl î,l:ï::Y"·f'§ arg ` ·· J v ~ Pl. 86. Psammotetnx sabulicola : a, élytre droit. vue dorsale; b. édéage, vue posterieure; c, édéage, vue latérale gauche; d, e, édéage d’un autre individu du même lieu. — D’après un exemplaire d’Angleterre. — Echelle = 0,1 mm. - Original.
GEN. PSAMMOTETTIX 229 ‘ } l· ·. a b t · I \ ···.,·\~..z%>. · JM: — · · lCÈ .` `iîfsà IC` . < E ' ‘j_,g¢,?.·L àâ_.‘Z,` 2 · .··.' .. '‘»» ( " ‘ ` &`.:`_ îÃii..·] § ·~ 3 .1 Q., e, ._ , ;`_È»:`_î.@ ": i " C ·:§·.._.· ‘ .. ` Pl. 87. P.rammorenix saxanlis: a, édéage, vue postérieure; b, édéage, vue latérale gauche; c, avant-corps. vue dorsale. — Echelle = 0,lmm. - Original. marqué de brun. Le scutellum, en particulier, possède deux taches placées juste sous la commissure. Nombreuses stries sur la face. Subbrachyptère, l’extrémité des élytres recouvre tout juste celle de l’abdo- men. Les cellules élytrales dans leur ensemble sont bordées intérieurement d’un trait brun d’épaisseur variable. o' .Tige de l’édéage fine, la moitié apicale s’élargit à peine et est légèrement dentée (fig. a). Le socle, en vue arrière, se présente sous la forme d’un U aux branches écartées, sa base étant large. De profil, la base du socle est épaisse comparativement à celle des autres espèces (fig. b). Le seul exemplaire dont je dispose et qui m’a été aimablement donné par le Professeur REMANE n’est pas tout à fait conforme aux dessins qu’en a fait EMEt.IANOv. En vue de profil, en particulier, la tige est plus courte chez le spécimen que je possède, et le socle est plus épais. Décrite du Kazakstan (URSS), elle a été trouvée aux Saintes-Ma- ries-de-la-Mer (Bouches du Rhône), le l6.IX.l956, REMANE rec.,
230 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Psammotettix albomarginatus Wagner, 1941 (pl. 88). Long. o' : 2,5-2,8mm; Q :2,7-2,9mm. Espèce petite. Face brune de la même couleur que le vertex, avec quelques stries claires ne se rejoignant pas en leur milieu. Vertex 1,5 fois plus long au niveau de la ligne médiane que près des yeux. Présence le long de son bord antérieur d’un trait noir assez court et d’une zone circulaire non colorée autour des ocelles. Les marques brunes ont une importance variable, mais ne couvrent jamais la totalité du vertex, en particulier le long de la suture coronale (fig. b). Normalement subbrachyptère; les élytres sont à peine plus longs que l’abdomen chez le d'; un peu plus courts chez la 9. Les cellules élytrales sont généralement marquées de brun, celles du clavus en particulier. Les autres cellules, celles de la partie externe surtout, restent blanchâtres. 0*. En vue postérieure (fig. a), les branches du socle de 1’édéage sont peu écartées et forment un U; la moitié apicale de la tige est normalement développée, son bord postérieur est droit. En vue latérale, la tige présente sur sa face antérieure une nodosité en son milieu, le bord postérieur est légèrement concave à cet endroit (fig. c). L Signalée d’Europe du nord, dont 1’Angleterre, les Pays-Bas et la RFA, on devrait la rencontrer en France dans les régions du nord-est. 1 A ‘ \ 1 Pl. 88. Psammatemx albomarginalus : a. édéage. vue postérieure; b. tête. vue dorsale: c. édéage. vue latérale gauche. — D`après un exemplaire d’Ang1eterre. - Echelle = 0.1mm. —— Original. Psammotettix excisus (Matsumura, 1906) (pl. 88 bis). (= exilis Wagner, 1941) Long. d';Q : 2,7mm. Les deux sexes sont macroptères. Couleur foncière du dessus du corps, jaunâtre avec souvent des macules plus sombres. Vertex proéminant avec une
GEN. PSAMMOTETTIX 231 a b Pl. 88 bis. P.xanmzorerm· axcisus: a. édéage. vue latérale gauche; b. édéage. vue postérieure. -— Echelle — 0.lmm. — Original. suture coronale fine et longue, des points isolés et une ligne distincte interocellaire interrompue en son milieu. Les cellules apicales des élytres sont complètement ou partiellement bordées de sombre. o". Bord postérieur des styles marqué de sombre. Edéage voisin de ceux du groupe erratîcus Lnv. caractérisés par la présence d’une nodosité à la face inférieure de la tige, visible en vue latérale (fig. a). Les bras du socle forment un U, la partie apicale de la tige est élargie, son bord postérieur est presque droit (fig. b). Espèce d’Europe septentrionale et centrale, elle est connue de RFA, RDA, Pays-Baltes, Danemark, Pays-Bas, Pologne, Tchecoslovaquie, Hongrie. RIBAUT (l959a) l’a signalée des environs de Strasbourg (Haut-Rhin). SCHULER rec., sans indication de date. Psammotettix kalosvarensis (Matsumura, [908) (pl. 89). (= similis Wagner, I947). Long. 6:9 : 3,8-4mm. Je ne connais pas encore cette espèce, de sorte que j`ai adapté une partie de la description fournie par WAGNER. Partie supérieure de la face jaune, brunâtre, faiblement dessinée. Sur le vertex, de chaque côté de la suture coronale, présence d’une strie longitu- dinale blanc jaunâtre. Les stries longitudinales claires sur le pronotum sont peu visibles. Elytres du o' dépassant l’extrémité de l’abdomen, recouvrant juste l’abdomen chez la Q. d'. Le socle de l’édéage est en forme de trapèze, en vue dorsale (fig. a). La tige est étroite sur toute sa longueur, un peu plus large cependant au milieu. Son extrémité est arrondie. Le gonopore s’ouvre sur la face supérieure, peu après la courbure. En vue de profil (fig. b), la tige montre un grand rayon
232 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE I l ‘ I ”— A SDD ICCSDSSSDEA T J 5 .` : E . \ ' l 1 \ l ll l «' z \ xv] · , \ \ \ \- n--, N J- \,\;,/ ·· `_,, E a la Pl. 89. Psammotettix kolosvarensisz a. édéage, vue postérieure: b, édéage, vue latérale gauche. —— D’après RIBAUT. de courbure, ce qui fait qu’elle se trouve relativement éloignée du socle. La tige, dont la base est légèrement récurrente, est ensuite parallèle au socle. Son bord postérieur est un peu aplati dans sa moitié apicale. Décrite de Roumanie on la trouve dans de nombreux pays d’Europe centrale: Tchécoslovaquie, Autriche, Hongrie, Ukraine, Moldavie, Russie méridionale, Italie, Yougoslavie, Bulgarie, ainsi que les deux Allemagnes. R1BAuT l’a signalée en l959(a) de Talais (Gironde), TEMPÈRE rec.; ce qui parait très éloigné des auiies sites de capture. A ma connaissance elle n’a pas été retrouvée depuis, en France. Psammotettix pallidinervis (Dahlbom, l850) (pl. 90). (= Deltocephalus pallidinervis Dhbm; = Deltocephalus hannoveranus Wagner, I937). Long. d' :2,5-2,8mm; Q :2,9-3,3mm. Couleur foncière jaunâtre, pratiquement sans taches sombres. Stries de la face brunâtres. Vertex plus long que le pronotum. Deux formes sont présentes : les élytres des macroptères dépassent juste l’extrémité de l’abdo- men; celle-ci reste en partie découverte au niveau du bloc uro—génital chez les subbrachyptères. d. Tige de l’édéage légèrement convexe dans la partie médiane de son bord antérieur, le bord postérieur étant pratiquement droit (fig. b). En vue dorsale (fig. a), la base est assez largement arrondie, les bras écartés du socle forment cependant un angle aigu. Partie apicale de la tige légèrement élargie, son bord postérieur est convexe. Selon VILBASTE (1974), cette cicadelle se trouve dans les prairies sèches, dans les terrains sableux. Distribuée dans de nombreux pays d’Europe centrale et du nord : Pays-Bas, RFA, RDA, Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Pays-Baltes, Norvège, Suède et Finlande. Sa présence dans les deux premiers pays laisse supposer son existence dans la région nord-est de la France.
GEN. MONGOLOJASSUS 233 8 W " Pl. 90. Psanimoreuix pallidinenfsz a. édéage, vue postérieure; b, édéage. vue latérale gauche. - Echelle — 0,lmm. — Original. GEN. MONGOLOJASSUS ZACHVATKIN, l953 Espèce-type 2 Deltocephalus sibiricus Horvath, l90I (= Omskius Linnavuori, l954). Genre comprenant une douzaine d’espèces distribuées surtout en Asie. Même aspect général que chez Arocephalus. Tibias antérieurs avec trois aiguillons sur le côté intérieur, quatre à l’extêrieur. Pygophore sans incision dorsale, ni appendices. Lames génitales tronquées obliquement à l’apex. Connectif court et large, étroitement attaché à la base de l’édéage. Tige de |’édéage line, possédant à son extrémité une paire d’appendices symétriques, dirigés vers le bas. Gonopore subapical, disposé ventralement. Les espèces du genre se rencontrent surtout dans les pays de steppe et de toundra, aux conditions climatiques rigoureuses. Trois espèces sont actuelle- ment connues en Europe. · En France, elles vivent en altitude, dans des situations écologiques qui doivent rappeler celles de l’Asie centrale. Cette distribution provoque un isolement géographique qui date (peut·être) de la dernière glaciation. Deux espèces sont présentent dans notre pays (en incluant la principauté d’Andor1·e), munies chacunes d’une petite dent sur chaque appendice de l’édéage. —. Espèce petite: 2,2mm. Dent des appendices de l’édéage dirigée latéralement, visible en vue antérieure (pl. 9l, lig. a) .................................. andorranus Lindberg -. Espèce plus grande: 2,4-3,lmm. Dent des appendices de l`édéage dirigée vers l`arrière, invisible en vue antérieure (pl. 92, fig. b) ................ alpinus d. Giustina
234 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Mongolojassus andorrunus (Lindberg, 1963) (pl. 9l). Long. d 2 2,2mm; Q :2,3-2,5mm. Couleur foncière grisâtre. Tête assez courte. La face possède de sept à neuf stries brun foncé, absentes dans la partie médiane. Vertex avec des marques foncées peu visibles, parfois absentes (fig. f). Pronotum un peu plus court que la tête. Les élytres atteignent l’extrémité de l’abdomen chez le mâle alors qu’elles le laissent à découvert chez la femelle. Fémurs tachés de noir. Les aiguillons des tibias postérieurs possèdent une tache noire à leur base. o' . Lames génitales possédant une rangée de soies, bord extérieur convexe à la base puis concave à l’extrémité (fig. e). Styles comme la fig. c, l’apex est tourné légèrement vers l’extérieur. Pygophore de forme carrée et muni d’une trentaine de soies (fig. d). Tige de l’édéage longue et étroite, faiblement recourbée en S (fig. b). Le socle est non divisé, peu large en vue de profil; sa longueur est sensiblement la moitié de celle de la tige. Gonopore subapical. A l’apex de la tige, deux appendices dirigés vers l’avant et le bas; présence d’une dent au milieu de chaque appendice, seulement visible en vue de face (fig. a). .'l"?¢"- ‘ —~·:·. g jl'? À 2. . ·<3, 5 I À- 'âzi n fg I'? ' i ~·. É pf , jj} .# gl": 4 19 li "I i ~ ·_i. ., “ ..:' ·‘ La Ii ;, 9 iai.- . C \y·ïl¤‘ ij I (_ €,î«,x`1\ ._ Ã? I ' î" 1 ‘i?:î*Èi:’a ·É·i—QL #î" fr · ` · .,*T* 1= / î 1: ,À Q ï; Ãgâ? I; !â‘,:·.(;‘=;`.:i. rl ‘e= — dâ? ` C; ,' K; .;« " `_ Ãgxjâlâg: · _ — "—r¢3s:î··`É;&flt'l 5·_-‘ ‘ .· -1%.1: À .‘ `·;,`_ _ I ».a...» · l et . \ È}: ` V a "'.~;_}»€ b '. \\ , · " \_ ::.;_:~ ··_. , ( F " °’f"" - , · sw. ., ~' 1 .;·«·-sa "';. '."‘1 · , · ' "7 \â'?i‘*i’ î'~ ` Ma ..,+ .· rf ··»··v·· '¤ v :·'~ ^ ( 7 . fi · · ‘·" "« "$ïÈÉ X. V — A àl I" ;*?'ü` i (O [ .·ï::::` :',,':l;y'; 'A af: ..-ref? *·‘É?î"·.‘^. g ’ ¥>~ ~ :.zt5.· ‘,·;·;;. · PV d ïïëî ‘i î ^— i· ·’,,g,à.¤ ·«. rw · ··.* il ,£' Pl. 91. Mongolojassus andommusz a, édéage, vue postérieure: b, édéage, vue latérale droite; c, style droit, vue dorsale; d, extrémité de l’abdomen du o', vue latérale gauche; e, sternite génital et lames. vue ventrale; f, avant-corps, vue dorsale. —— Echelle = 0,lmm. — Original.
GEN. M01v00L0JAssus 235 9. 7<> sternite abdominal muni d’un lobe foncé, faiblement bombé et encoché. Cette espèce est connue et a été décrite de Port d’Envalira, 2000m (Andorre), où elle a été capturée en août l962. .I’ai retrouvé un mâle provenant d’une chasse faite au même endroit par notre collègue D`AGUlLAR en août 1976. Sa localisation semble donc restreinte puisque, à ma connaissance, elle n’a pas été citée d’une autre localité. Le biotope où elle a été trouvée, compte-tenu de son altitude élevée, laisse supposer des conditions climatiques difficiles qui rappellent celles existant dans les régions où sont localisées les autres espèces du genre. Mongolojassus alpinus della Giustina, I977 (pl. 92). (·=· M. andorranus alpinus d. G.). * vr Ly ` , · É E , »`• i ·,..’ ~ï .” · . BT .· ,»~g'; §"1 · _ ' ~ ' · '~ ' J _,§;<«È.î( ¤·;àG_ `_ il '·,""ï"§·". W? I'?. A "`W ¥ ` ii i“"" »· .‘. . _Éë»’ -·· «` la- . `. fu à -5: : ` Art' 1 A · . `· ' î•< ' ·« = ` ·’ Q xlï;. . .· b l q; T j,}?e~,; C ' ali Qjli ~ ,· , gn tw: r. l' L · ðER§¢.¢x ` ’;·i`Ã` j .—»‘, · z I ·J'$`?\?)5 . ' ,·'· ",, _ - . I A , _ ¤%>i#~3l5~" ‘ (@2. É! Qd., · }à`iL».;¤', alt, t«‘,»:·;, à _ : 8 .· .' fa ._..ï.—_-. `·` Ã, ··;QQ· rx`.; · .·:* ' ~·î·î·-« '· ·gr*·»\ 2- .f.S__g¢_··ï· _.:'î_,$;_j·. ,,: î' ,}‘ F . l a F ·—}î€;·=î » #‘• ‘ d +a.::~..;> Pl. 92. Mongolojassus alpinus : 1. èdéage, vue laterale droite; b, édéage, vue posterieure; c, lame gauche, vue ventrale; d, pygophore, vue laterale gauche; e, 7¤ sternite 9; f, style droit. vue dorsale. —· Echelle - 0.lmm. - Original.
236 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Long. o' :2,4-3,1mm; Q :3,1-3,5mm. Aspect voisin dkmdorranus mais espèce plus grande. Face sombre avec plusieurs stries claires. Vertex marqué de taches brunâtres non délimitées. Pronotum présentant des taches à l’avant, un peu plus sombres que la couleur foncière. Scutellum unicolore. Elytres du d atteignant l’extrémité de l’abdo- men, qu’ils laissent à découvert chez la Q . Intérieur des cellules apicales plus ou moins brunes, de même que les cellules subapicales. Au milieu de l’élytre, les cellules ont une bordure brune formant comme une bande transversale. d . Pygophore presque carré, présentant une pilosité importante de soies généralement fortes dans la moitié postérieure (fig. d), qui forme un repli. Lames génitales à extrémité assez arrondie, munies d’une dizaine de grosses soies dont certaines sont disposées sur une seule ligne (fig. c). Styles avec une partie basale bien développée (fig. f). Tige de l’édéage largement aplatie dorsoventralement; les appendices issus de son apex s’en écartent progres- sivement; leur taille représente environ le tiers de la longueur de la tige. Présence d’un petit renflement comme chez M andorranus mais visible, cette fois, uniquement de profil. Le gonopore débouche en position dorsale, légèrement subapicale (fig. a et b). Q . 70 sternite abdominal à bord postérieur saillant dans sa partie médiane qui est tachée de sombre (fig. e). Cette espèce a été décrite à partir de deux mâles et trois femelles, capturés au hameau des Combes, commune de Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), juste à la limite des étages subalpin et alpin (environ 1800m). Elle avait été décrite comme une sous-espèce de la précédente mais elle est, en fait, très proche de M bicuspidatus (J. Sahlberg, 1871) d’après la représentation qui en est donnée par OSSIANNILSSON, 1983 : 839. M. alpinus diffère de M. bicuspidatus, chez le mâle par la forme des lames génitales et du pygophore qui présente un repli à sa partie apicale ainsi qu’une pilosité plus importante, de même que par la forme de la base de l’édéage; chez la femelle par la forme du 70 segment abdominal (fig. e) et l’absence de tache sur les pleures. Malgré les recherches ultérieures, je n’ai pas retrouvé d’individus dans la localité-type, mais à l’occasion des prospections entreprises entre et autour du Parc nat. Ecrins, 21 mâles et 15 femelles ont été capturés dans la zone du col d’Arsine sur les versants nord-ouest (en venant de Villar d’Arêne) et est (en partant du Casset, commune de Monetier-les-Bains), les 23 et 25.VllI.l982. L’altitude est comprise entre 2000 et 2600m., ce qui correspond à l’étage alpin. Un mâle a été capturé à Banne d’0rdanche (Puy-de-Dôme) le 23.VII.l974 par l’équipe du laboratoire de Zoologie de l’INRA de Rouen, à l’occasion de leur étude entomologique d’une nardaie. Cette région est une des plus froides d’Auvergne et est située à 1500m d’altitude. Elle est constituée maintenant par une pelouse rase. Comme dans le cas précédent, cette espèce semble s’être maintenue uniquement dans des biotopes restreints, au climat rigoureux et pauvres sur le plan floristique. Sa distribution est localisée.
GEN. JASSARGUS 237 GEN. JASSARGUS ZACHVATKIN, 1953 Jassargus bobbicola Remane & Schulz, 1976 (pl. 93). Long. o' :3,2-3,5mm; Q :3,5mm. Ressemble à J. allobrogicus. Brachyptère. Face claire avec des traits bruns presque noirs. Joues bordées de brun le long de la bride. Tache noire autour de la fosse antennaire. Trait noir entre l’anteclypeus et le postclypeus. L‘antec|ypeus est marqué de brun dans sa partie médiane. Le postclypeus porte des traits sombres, ceux de la partie supérieure sont confluents. Vertex avec quatre taches brunes à l’avant, souvent reliées les unes aux autres, des taches plus claires à l’arrière. Elytres avec toutes les cellules bordées, à leur `périphérie, d’un liseré brun d’épaisseur variable. o'. Lames génitales émoussées à leur extrémité, avec I3 à 15 longues soies disposées irrégulièrement sur une double rangée le long du bord externe (lig. b). Les apophyses postérieures des styles sont recourbées vers l’extérieur, leur bord postérieur est fortement denté (fig. b). Lobes du pygophore bordés de brun foncé à leur partie inférieure avec de longues soies situées dans le quart postéro-supérieur (fig. a). L`extrémité des lobes présente deux petites dents visibles aussi bien en vue ventrale (tîg. e), qu‘en vue dorsale (fig. f). L' édéage (fig. c et d) présente un socle large avec deux appendices en V à l’avant et deux autres plus forts, disposés latéralement. Gonopore s’ouvrant sur l’arrière de la tige et occupant sa moitié distale. La tige est fine, comprimée latéra- lement et va en s'amincissant vers le sommet, elle se recourbe dorsalement puis ventralement, presque en demi cercle, son apex est discrètement fourchu. Cette espèce présente des variations au niveau des pièces génitales. Décrite de Lombardie (Italie) elle a été capturée en France, à l800m au col du Turini, commune de BolIène·Vésubie (Alpes·Maritimes), lr>r=·oL1To rec., le 6.Vlll.l98l. Le Dr D’URS0 a procédé à l’identil`ication et m’a aimablement prêté l’exemplaire en provenance d’ltalie que j’ai reproduit. Jassargus latinus Wagner, l942 (pl. 94). Long. d :2,7mm; 9 :2,6-3,1mm. Face presque entièrement brune avec quelques stries claires. Les antennes ainsi que les sutures coronale et scutellaire (seules représentées) sont longues (fig. e). Dorsalement l‘avant-corps est jaunâtre. Les cellules élytrales sont, dans leur majorité, bordées de brun, en particulier les cellules apicales. o'. Les lames génitales sont tronquées à leur extrémité, bordées d’une rangée de soies le long de leur bord externe (fig. a). Les styles sont larges dans leur partie apicale qui est dirigée vers l’extérieur et munis de petites nodosités (fig. a). Les lobes du pygophore portent de longues et fortes soies à leur extrémité apicale et sont munis d’un appendice, long également, en forme de crochet dans leur partie basale (fig. b). L’édéage possède une base et une partie médiane élargies (fig. a, c et d). Sa partie apicale est munie, postérieurement, d’une paire d’appendices qui divergent vers l’extérieur. Le gonopore débouche sous ces appendices, en position antérieure.
238 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE p / iî ' ' —· ' È 2 , I >`·.Q·Ãî,~:.·=,g‘j, - ,. · · :. / ', —; ·‘ ' " , * ”.É~**“ · · ' - ;\ Ath" ax \ \ y.2:>_;. 'I`; ~;` l > w ¤\ « · ’ I · I / fr `.',î *^';`;~', ' / U kr r/// · \ \ \ .'2ë·<,,7'I; ~_*·îÉ,ï§" ,. ·i ;* x,~( ·~‘£—' ,.·· ·» î / .·"¤· , nsf É «i· ·;# ;~.·,;_se, I ._·;·.»··«·à· :;~ · ~` :35 1;; ,;ë>1.·»' / · ·.·.·-a·,. :«—·-·:·s . · ' I ¤ .,, *·:,. “ ‘ 5 à s É? ' É ~‘ ·· · gc ··,3,.zer..·>«<—_;# *·1_·(':·_,a. i <. . ‘ M · I ;· _' _—:` ~Z·§,,`;,j,*È`,¤:F · gg ,.·'» ’ .A‘”¤ Q. ' — 2 ~..‘¤ï·, ',.~i·~s; _ \ wat: , ‘ — ` · " i ' D ;~C·l·, i ï ·£~1,—* _. ;E·};:· —,~- . "·X asi ,·îae·_:_· · e;»:,;..sf * ,;;,5; —— .· , ·~_5;£JL I:—ë··‘. · I ro " .· `· ' `,' ` g·.L, -. ’%‘?°:` a R ai J ` ‘ · » . '$. Lègïn ~1’~` 5.;*:* *1j:'S;__,,_ )`~.À§ ` Ã-Jai' l`~: ; ~,\K H" in wl1·’_ê ’ , R ‘ *·:;¢.îî'. , çîy _ _ _ ·~;_ _ . . I , · I î'~:1.;'_ xx . s ,` w=_"~*'“':. · ' _- ·«~§;· _ ·; ,, < .· — · ~ —·’..·_l.·.,. _ Y _·~ ·1 .. >··‘~·.· ~ ,.17; . · , .· .· · . .. ` ~* ·" "`· `Ãl , ' · · · , ` · · , ; ·, ' · “ ·E>»' ·.‘ s ·. . ~ _ --1 ‘t_ nf _ §_ · il .` ' nl: C . J * · A . ·$’.i··_ · "· " ' "?Lr 0. ,Q ·:` "·<-\ ' ¤,`v la 5 ; · L, ï . · , .~§·;Ãïlï ‘ , `à .· \",Q, JE- ; · ‘ ~' ,·"·‘ · ·'·»·X€— `lz ` ' ` ëzîi ' ` " x °; . / ' I I / ' 1 Pl, 93. Jassargus bobbzcola : :1, lobe du pygophore et tube anal, vue latérale gauche; b. sternite génital, lames génitales et styles, vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche; d. édéage, vue postérieure; e, extrémité de Valadomert, vue vemrale; f, extrémité de l’abd0men, vue dorsale. DYHPTCS un exemplaire d’ltalie (Sicile). —— Echelle = 0.lmm. — Original.
GEN. DIPLOCOLENUS 239 ww ” r ` W A‘“s_ · ·( '_ Ã li i ··L,`_ Q \¤ i / ' ii i Ill `I f · \ a `\ j_,‘ \r . I ' I: E _` \ · (îkrihl 1 _ ' " . · W I l \ ~ ..3.% - ` b Y : ` C l d \ i ·-.- .—¤ # : Pl. 94. Jassargus Iatinus: a, lames. styles, édéage et connectif, vue dorsale; b, pygophore. vue ventrale: c, édéage, vue postérieure; d, édéage, vue latérale gauche; e. avant-corps, vue dorsale. - Echelle — 0.lmm. —- Original. Cette cicadelle n’est citée pour le moment que de deux pays : d’ltalie d’0ù elle a été décrite, et de France où un mâle a été capturé à Sospel (Alpes- Maritimes), HERVE rec. (RIBAUT, l959a). L`exemplaire que j`ai utilisé pour les illustrations provient d’Italie. cnw. nn=wcoLE~us Rnawr, 1946 Diplocolenus (Erdianus) quadricornîs Ribaut l959 (b) (pl. 95). Long. d' :4mm; 9 :?.
240 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE . gf" / ' '=` . //‘ I _ · " \\ \*\ ·-/r · · — rr `Àx (/r‘\;§-c __ ' ' ' s \ .. "-—-._./ . « r·~ ` ··~—~ . J , · ` .ÈS2“?·§êl , » ~_` J. Eg 5,·r`|*" r ·· —_··«.>;;:.»§. ·_ , «l]:'.‘§:§g .. -. . ·. *»ïT¢‘îî‘ .` _ ., ; ..—n·S:É’;;:·_:·:·7:`;·._ «/` ii É r ·`· Ã"! '*§£î?î·ï‘î`,·É§“— ,É ··' .· ·ï `*.·:S· ‘— w-TQ'. ;'·~7 —x ‘ . ' fp __~: à_•;`,i 4 ·!,· ·`;"'~ É "ïl.l»‘r*·«'J·É~>· ' E" ;i`§>:§.”:7:T a gt;ç;.:;.«·;rw,—;`§g. · =··;tÃg:r§&· · È-É 'f:Q;~,:I·É·t *·e>#;·î¢· "«'» ·; ··i‘··‘* ` · ‘ ·#;·`:—'*:ç=~¤·»r~.·:"f~§;—· *¥f3Ã"*’ l ` 1ë*$É"\iÉia°"$‘¤Pi‘ 6* ·"?" """i$" ` i I À? ··« (À eëïgfg ~··sgs,g . ï`;ÉÉ$'¢¤ë*Ér2—ë¤'.=r2ë=*‘É‘i<ih1 *~¤,§Q€ë C ïC;;;& ·•·;:'.‘É£'¤*;;`;:$¥n_§'"!r. ‘}·£àa`}ÉÈb;:ë:;_*":` R ` ·- —«”“·œ GMÉÈ :2-:; N'·"( W x ll J` 1 [ Tylr .. ..` lâ ,' ·. ·». ·· » · w . ‘ ~··ï» .<`·..;·?.‘ ‘ .E ~ . . .~·f?*‘§··—'~`==.»' ·. · x.«.£2 ir" `.·î=~·# ~·s¤‘· ‘·¢§:s?·%=sr5`§‘·:â<k5¢+ .aè»*»*··’z%c*&rZ%s< ' ;·;· : im: z- «· ·«;· —-;¤:È—i!É;¢¢<»»»;T5·'ii·%# ’$%`ÃÉ*i1*‘i‘.L.T'?ü§â@¢‘«~L*i<"i îî « ¤—.·».=> : I ·¤»» <· img ' - #su;;..:«· ï'·,\;?";’,.r·ss'='··· M2 É woziah ‘~ ‘¤S :-911*; «· ·’:°.> · —=· ·.îr- ·,~'··- .-M ( ’) rd l `~~§'î€.f»¥?·2 ·‘·¢¤` . :· ` ' i\ ` 'ï-.· ‘$"*-É Ã, É'Qi1··7 ,'· n/Ãù _ x :1-;_.·;:;p·5 A .~·· Vïï âïîriï ~.-¢iëë' '-.î%*€?‘—= «· A 'îî·€;i»É ii? · f' «.C',,¢./'., ·,«*.·‘··· ·' ,· -2 :`î*'r”:· Li ¤—~'I ·;*‘-<:‘ P'î·i ï si ’ I ÃÉQÃIQ ·,_·. ; É‘?§",?ë;€—El·Ã Ã.}§.€;ïf§_, f /7 · ,:fïf.î'··`;ï.i":g_¤::f· Z ' ‘ 3.); · _' v;‘l’;,·_lJ:';·;_‘·' // rî ·É··î1¢;ë€4" ij. É- s' §'.€r?3·‘l' î;if,1·rët€_2 . · -2* ç ·"î<'; ;j._;` _ ·;,'%`<·_~ · .- _' ,·_ï;_;_j_,;·, gg à _.:`? hl; 2,2-`È * ‘· .;j·î~«§·. *i,Ãî.i1”i"' »ï———« ’ Zî:·»$\`· Pl. 95. Diplocalenus (Erdïanus) quadrrcomisz a, édéage vue latérale gauche; b, édéage vue supérieure; c. pygophore, vue latérale droite; d. sternite génital. lames génitales, styles, vue ventrale. — Original. Dessus gris verdâtre avec des taches noirâtres sur le vertex. Extrémité des élytres bordée assez largement de noir. Front, dessous du thorax et abdomen, de couleur noire. Fémurs noirs sauf à leur extrémité. Tibias antérieurs clairs, médians et postérieurs noirs, à l’exception du bord dorsal qui est clair de même que les aiguillons. Tarses postérieurs noirs. cf . « Extrémité des lobes du pygophore munie d’une apophyse unciforme (fig. c). Lames génitales avec l’encoche du bord externe très éloignée de leur extrémité. Styles relativement peu développés (fig. d). Tige de l’édéage
GEN. DIPLOCOLENUS 241 robuste avec, à l’apex, quatre cornes distales épaisses et courtes. Les antérieures sont plus courtes et plus rapprochées l’une de l’autre que les postérieures » (fig. a et b). Un mâle de cette espèce, que je ne connais pas, a été trouvé à Esteng (Alpes-Maritimes) en Juillet 1956, Tempère rec.. Le professeur Remane l’a retrouvée dans la localité-type en 1973. Diplocolenus (Erdianus) nigricans (Kirschbaum, 1868) (pl. 96). Long. o' :4-4,4mm; 9 :4,6-4,9mm. ,.;;x;’;=î `;' K , `.·r'· ¤î=> e · #$9 ’ 1* ._·','>: 71--`*Éï·· -·‘." ` ·- -} .1= lâ ‘»ÈÃÉ?.—‘?‘È`@}·Zî.IÑ·É:iQ¤ 1'·1 ài "'X·‘ê· ` W-'e%f?91 »’ F" iî Y`. 4. v; ¤2_·,~,:.· , ··¤·?*`-î rr). · ,.,,.\·rÃxc·"-L —5§*1Q.ï’ëx , .·-·- . M: ,,·;'.,»;&‘;< t·t4Si;>è?##¢·,..E··—:t··, `·;·»,»-· 1 ·>g·.»a£g‘¢( ,*:2%% · " ^"' .,î_§"g_‘.:è;. É uïn" ,1 r·· 1; ·î·· GL lip ‘ La « ·É:Ã'l$··'x ·»T ' eva, A ' ' `îi?f>‘ë.+ · r°È':É`~··«t? FL; ' . · ·. · . au ‘ is . ;,__.i% . ‘;~ 5;* ·;,.*£$Ã;.f3’:’:ü,t m\:£¢h H ·•· tg; , , Ita , —%’t;;2;,s.3??n€r sw- Y ( ”f " , ÈQ ' ¥ë'l_%¥¤<··r‘¤.&i·§fë` °" * ï` · ‘. i · ,. ‘ vr ts~=Rgë3?î#i^`z§f—*;¢ ` =§ 'ï `.É `w’“ 9 -rW â‘e ~r·¢· rl ‘1’ ;2iè*3·‘;t-.a»ë¤· ‘#*· @°" :}·»;·£_É·¥üf§.` ·'j:_ .7u L ` 8 exit'? · ‘ €q;(ï>‘· · C _ C_ ts 1 · iti; ,l§"—%’ ~ sl . lit ll"`-i " \\*‘” f —="= r 1 *6 · \‘ï i' ’·· d l '· - p ‘· l =`_···_;:â;. B ».‘k·:· · '. »t' u -.~\% .· #,F· ·; ~. Ègsr . we * · _ · fl ¤" dw; ' gz. 4 ‘ re —'·‘·'ë^?»~·· >· fr '···:1 ._'·' '. *A' -6 - ` `A. »· ¢ '·s3:sF.` · —’· .9/ K) ' · ·. — · · y Fi *§‘ ."' * .·rl‘s wïu ` "·ëî· ‘· ' .·t· * ?‘ t s. ‘·' ··.' ¤ . ;· . <'?î ·'“ ¤’5·‘ t _._¥"¢¥—?; w w l ~\·_": f:;.'!·' 'L :.· .~ Pl. 96. Diplocolenus (Erdianus) nigricans: a, édéage, vue latérale gauche; b. Pygophore et tube anal, vue latérale gauche; c. édéage. vue supérieure; d, pygophore , tube anal, vue dorsale: e. sternite génital. lames génitales, styles et connectif, vue dorsale. —- Echelle — 0,1mm. - Original.
242 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Aspect général vert pâle. Tête et dessous du corps brun noir, pattes marquées de noir. c$‘. Lames génitales assez étroites, deux fois plus longues que larges avec l’encoche de son bord externe disposée à mi-distance (fig. e). Elles sont munies d’une rangée de soies près du bord externe de la partie basale et d’une ligne de soies, plus petites, à l’apex mais vers l’intérieur. Styles avec leur partie distale bien développée, assez régulièrement incurvée (fig. e). Pygo- phore plus long que large, se terminant par une apophyse unciforme (fig. b et d). Edéage avec une tige relativement courte et épaisse, recourbée en forme de S (fig. a). Le sommet de la tige est prolongé d’un appendice plat, disposé perpendiculairement (fig. a). L’avant de cette lame est profondément incisé, le gonopore étant situé derrière. La fusion de l’appendice terminal de l’édéage, déjà commencée chez D. quadricamis augmente chez cette espèce. Cette cicadelle semble rare en France. Elle n’est connue pour le moment que du département des Hautes-Alpes. RJBAUT (1959 b) la signale d’Abriès, AUDRAS rec. sans indication de date. J’ai trouvé un mâle dans les chasses de notre collègue MARTINEZ, le 26.VII.1983, en provenance de Saint-Véran (même département). Elle n’est signalée que des Alpes : Italie et Suisse. Diplocolenus (Verdanus) temperei Ribaut, 1959 (b) (pl. 97). La validité de cette espèce est douteuse, je la maintiens surtout faute d’avoir retrouvé l’exemplaire-type dans la collection Ribaut. LE QUESNE (1969) l’a placée comme sous-espèce d’abd0minaIis; KNIGHT (1974) a maintenu son identité. Rappelons que les variations de forme de l’édéage de D. abdominalis, sensu stricto, sont grandes (voir p. 137). Dans mes nombreuses L 5 · C a b P1. 97. Diplocolenus (Verdanus) temperei 2 a, édéage, vue postérieure; b, édéage, vue latérale gauche; c, lobe gauche du pygophore. —- D’après RmAUT.
GEN. DIPLOCOLENUS 243 captures du Parc nat. des Ecrins, j`ai trouvé, en effet, des intermédiaires entre la position en équerre et la forme en H des appendices apicaux de la tige de l’édéage qui ne sont peut-être pas des artefacts. Long. d :3,6-4,3mm; Q :3,9-4,5mm. Coloration foncière du dessus du corps gris verdâtre, l’extrémité des cellules apicales étant tachée de gris foncé. Dessous du corps brun noir. Postclypeus éclairci sur sa ligne médiane, sur son bord inférieur et par des traits transverses. Anteclypeus et joues pâles. Pattes très claires, tibias postérieurs avec des points noirs à la base des aiguillons, tibias antérieurs et postérieurs sans points noirs; extrémité du premier article des tarses posté- rieurs et articles suivants noirs. o'. Lobes du pygophore comme la fig. c. Encoche du bord externe des lames génitales rapprochée de leur extrémité. Styles bien développés. L’édéage est très voisin de celui de D. abdominalis avec ses rameaux bifurqués situés à l’extrémité de la tige canalifère (fig. a et b). Ici les deux branches, issues de chaque rameau, se détachent à angle droit et sont presque dans le prolongement l’une de l’autre et parallèles à l’extrémité de la tige canalifère. L‘ensemble de ces appendices dessine la lettre H tandis que chez D. abdo- minalis les deux branches de chaque rameau forment une équerre. La tige canalifère est peu comprimée latéralement. * Un mâle de D. temperei a été trouvé au Lioran (Cantal), le l.VI.l955. Diplocvlenus (s. str.) nigrüons (Kirschbaum, I868) (pl. 98). (=· parcanicus, Dlabola,l948). Long. d :2,6-3,9mm; 9 :3,6-3,9mm. Coloration foncière du dos vert pâle, l’extrémité des cellules apicales des élytres est assombrie. Dessous du corps brun noir. ‘ d. Pygophore ausssi long que large, avec un appendice postéro-ventral assez long, dirigé vers le bas (fig. a et d). Une vingtaine de soies souvent longues situées au·dessus de cet appendice. Lames génitales tronquées, légèrement échancrées à leur extrémité, avec une ligne de soies près du bord extérieur (fig. e). Partie apicale des styles robuste dirigée vers l’extérieur (fig. e). Edéage avec une tige courte munie d’une paire d'appendices assez courts surmontés eux·mêmes d’une autre paire très fine (fig. b et c). .l’ai identifié cette espèce à partir de captures faites par notre collègue GENESTIER à Objat (Corrèze) le l7.VII.l975, ainsi que dans les chasses de notre collègue BOULARD, aux Vigneaux, commune d’Eyssarvia les 20.2l.VII.l977 (Hautes-Alpes). Bien que cette espèce ait été capturée dans des localités appartenant à des départements assez éloignés l’un de l’autre, laissant supposer une répartition assez grande sur le territoire, sa distribution semble toutefois restreinte dans les Alpes puisqu’elle n’a pas été trouvée dans les autres localités prospectées des Hautes·AIpes et de l’Isère. Cette cicadelle se trouve largement distribuée dans toute la région paléarctique. ‘ De nombreux individus ont été récoltés sur le Mont-Lozère (REMANE, rec. (comm. pers.) ).
244 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE _x'·\,·,." lv" . 1.-, N A. _ vi : C " ?= , . 'f·-='Zë¢:¤·=·. · *° ··=% · ` " - ·' . ~:=· ww,. 2% · wi.? . ~»¤.·•«·:-«z··«·:. ·· :·£».a·, r ·;» · . •1"*:, ·z——‘ ‘-#*·‘~ =·1··7^<·::4·~ É, :·? ·» «r.-M- ->?.~’;,“»=?§;'·'·'t»·;·;*.'f;··-·;;· ;,· · +· ~¤· aïe ·*·"·~'*J’>..[".«L' ·'¤.¢•·—· 4î··z= fui '·.'«·;_}É, jf . `l" ZV- .: :-.i~'.«',‘=.ëu#·/-· ··l· *1*::*,:. f. *z'·' .;_‘·*,·.=,·> sîœ) ·§ê .;, je ;5·!« '.:,j__1 i&·· ';.,=' ,:'·.·;t.z.__ jf j‘ _;,î ' ·; ~ ·> . EV * , ;¥·:5,=:;Z·; ;?:ëÉE%>:~; “^< ef l' Fr 9»-~·§v'·’·‘; ·c:‘·§},*·· .'.‘ — f.~·'.i‘·ü:··‘ 7 J) ama ' É · ' ‘<;£ « -* ;·¤}É` E ‘.> .:1**:1 ;*»·^· ·· ·'*··n· ‘:*'···»·.‘:œ¢- -5;. — · ~ » ·· zwv ·»¢ 'Éî ¥ïl2.·'»·î’<ï÷iïïSÉÉïÉ?2;ï[¥i,`?·:T"h·È~-"ïïlh · W Ȣɑ~”?‘·?`h¢ §;Èl?«· ë§'i'2‘É'?‘·? É? ii ü §;‘€·;ï. ꢷ;#’·î·%`·" È, Yr ·‘à¤î9;..<,'%‘?% :1;?s·l'·E.gP:-·;“'·'·`ï·Éf·?·¤9»” $,·;‘·:<·}·:.=·ë-1£·. · .:—";l.îb},§îs¥$‘ïâ-L if, EQ; ç _.·"·L:· T_1‘ "`_::’U:··_·_;···;?;·y: zi; ~;;';,p".xî:::‘_—gt;x , ,~‘ J é:lWg2;i!_;6;z$â:1 tf·_É3:â,>.;_f '. «··—~· ., ,_·,;·i·;. -1j,;.·_·_.,;j_·€,,:;c,_· «> · < . · ·r· ’ ï ·-un — _;_ » ë;·.ï§-"îz‘Ãë=’v'-W swf ‘;·'” ( '°3’°€' W * ". ,‘=?&L" > » —i "‘=... **1 ' ·s ;x%,·«<· +:%,, « ··«. '*—‘ '* · ¢=·¢;·,l xr;-.·.g. »·· A · · 3 .\_ • »]_ . ' ·f .7 ·· . 9, ~ ·~_ ` ~ _ _ _ , · · ' . ' . ¢b ·;. -, »·:.,·.,·. ` ·. _~~ ·— ' - , 1 '· uj V; x2 ` bf- f ·· , _· », · . , — ` . , . :Ã'§·;;. 9m: t· ·, ~- · ' · ' '· ;'f···.r; ffg? :’ $_ , gv _ · . ». "Éeîx! xêâr '·—'»·"' ·, < - ~ ars ji? · . . · · \ EÉ : 3 ·_J ,;j ' . ’ . u J, J. nv '>_,‘ y" I . . È? li · (W`: · ` ·-:fu,'_ ·’·a‘· ";~·>,:Ay· ln, A- t(‘..g' • I · \ , · ·»,;)!’Èëï Ã-ati ij zu Qsllîüwgsl _ ·. _ J rta ·^** ns '.»··__· y . lag eg'. «g » \ ~¢«=’%‘·%~ 4. ·. ' ~» age: ».E_ ,3; rw =A;,~;;% · â—g-",,~;[·î , ·x‘2¢¤ ""/*2;% .‘, '¥ ’¥«~· «¥z·· ‘~ ;> -«¢« #*4 ·~ . "' zh. ‘*t»;,:·c ·;* ·=.¤ «-È`, » ‘ [*1 ·· `îaeî rc-. ii?. Cl » ~ `gi"Ãvï`>iZ.É.ïï':'È' 'ii A A /1 · 1 «.> « M, » ..»u’i * *4ëP r·," ' —~ I ···r; gm :a»«;?,—,,<~ uw , J ,, A . « in" L:··\:,_\,_,4;·,; 3; JY »" i ] i A I ¢ \ y`_;;;,\Q B3, ai ,1. ( , l;_4»¥’ ( 4 / y ,· \ en / (/ /1 \ :« , L îîgâhzîë C? à www ·;l_, __ E [ _ w. _. _··, L7 Fu 1 nè ï‘.` ` ` " ’ · u ·:' = ·x ;..«: .· 1 r :*5 ' V ·;’ç'»ë\g' · , un :.2 I I t 5l ·: · `·.~ · . J » ·· . rw *4 1 *··x·. _ » ,_ ". f} \ ï *:..5; p g ’ w .[ » ll v ·.· · ' . » . il É ' elhlg "£A`_;œ‘=,;·:·y A-î)1ï`_;:y,f;" jj ·· [ . , · A ev. `. ·»·· __ q( · · ·· , gs"-, J: " A \' '* _. » . .. èàfî D , 1 as: ; . " f"` l »" ’ se :2* » N. li; "ï \·€ , ‘ www » \Q>Jù `~ ra' · .r Miîr ~ * W? . »_, _ , V È .·.:· fig'; F *5-; <~ Ja ‘. V .>* Q B? ·"`”· 1 le ·‘; . f ï v I2 » » l ·, Page V / Z i J _\*· _·,. 9 · = ‘ ’; ".’ 1‘w, ¤ ·«:é`:*·f ¤ * eg. ·· »§âiÀï=‘·l'~s€ ` à*‘ï·$` *‘ê;*T¢ . . /, ;$.:%·¤ïn‘<: · .9,j·L%·î‘~*g%:I§ r . . L .,é·€£‘;®à’¢$* l ',.¢·#*~èîëà fèüsz. A .EP` . · · _ 1 ':';.îi·y<‘j.gZ;F A ?F,‘_ ï§`l,·,§§a·§î·;?#1 ,¥**··· g "*Ãz:i! ~-·'f~· jy}-?-è'â_ kwîucf — »· É ' ~ z l I :2. "‘ Pl. 98 Diplocolenus (s. str.) nzgrzfrons : a. pygophore et tube anal, vue latérale gauche; b, édéage, vue latérale gauche: c. édéage, vue posterieure; d. pygophore et tube anal, vue dorsale; e, stermte génital, lames génitales, styles, connectif, vue dorsale. - Echelle = 0,lmm. — Original.
GE/V. ARTIIALDEUS 245 GEN. ARTHALDEUS RIBAUT, l946 Arthahleus arenarius Romane, l960 (pl. 99). Long. o' :3,7-4,|mm; Q :4-4,4mm. Taille plus grande et aspect moins trapu que striyrons dont elle présente le même type de ponctuation du postclypeus : les linéoles de part et d’autre du postclypeus ne se rejoignent pas dans la partie médiane qui reste blanchâtre. Son vertex est moins proéminent. Coloration foncière brun clair. d'. Les lobes du pygophore sont pourvus d’un appendice ventral spatulé peu avant l’extrémité qui est digitée (lig. c); ils se croisent sous le tube anal. La tige de l’édéage est plus recourbée que chez strimons (fig. e) et son extrémité est également différente (fig. d). Q. 70 sternite étroit, de sorte que l’échancrure médiane est plus courte que chez striürons (fig. a). Elle est connue à ce jour de Tchécoslovaquie, de RDA et de RFA. France : voiraddendum p.350. È a \ b "lll . .· ·°« , " /| <.`·. l . / ” a`- A r’·=·· ` » ’ 1 f Ã'È`1'i‘·îF·î‘i. ( I i ·:f_:î,E·:.:·':·~:: ` u/ M, . ..·_,,‘ Z·_‘. ` ' (g, . ll} . . \\J ty /_,. " ` \) Li 1 ' `. . \_. C _/ A" _ .« L/ rüîî // (l' A" / I " x CQ \ Pi · ·1 Pl. 99. Arrlxaldeus : a. A. .rn·1:/rwis. 7·> sternite 9 ; b-e. A. urenarius : b. 7¤ sternite 9 1c. appendices des Iobes du pygophore et tube anal. vue ventrale; d. édéage. extrémité; e. édéage. vue latérale gauche. b-e. d`upres un exemplaire ·dc RFA. — Echelle == 0.Imm. - Original.
246 DESCRIPTION DES TAx0zvs NOUVEAUX Pouk LA FRANCE GEN. RHOANANUS DLABOLA, I949 Espèce-type : Delroœphalus h_tp0chI0rus Fieber, 1869 (=S0rh0anus (Rhoananus) Dlabola, 1949). Genre monospécilique. Se différencie du genre Sorhoanus par les caractères Suivants : Teinte verte ou jaunâtre. Lames génitales de moitié plus courtes que le pygophore. Edéage court et trapu, muni d’appendices à 1’apex; gonopore sur la face postérieure. Europe centrale, URSS (Europe et Territoire Maritime), Turquie (Anato- lie), Iran. Selon DLABOLA (1981), c’est une forme des steppes semi-désertiques, arborées. Ponto-méditerranéenne. Rhvammus hypochlorus (Fieber, 1869) (pl. 100). Long. d :3,40-3,80mm; Q :3,6-4mm. Corps entièrement jaunâtre à l’exception de l’abd0men qui est foncière- ment noir. Des stries varîablement foncées sur la face des individus des deux sexes, en partie confluentes au milieu. Chez les exemplaires fortement (Vlr, li;} \ ‘ t \ / \ ( \ / ~_ ,1 1 ` I 1. } ll 4 É [A / H L > ° il C / t É, \-—·-:·"" . ’ " . Ã _ `· ‘-~_ v ‘ cl e f Pl. 100. Rhoananus h_\p0chI0rus : 2, apodèmes des 2¤ et 3° sternites abdominaux, vue antérieure; b, édéage. vue postérieure; c. édéage, vue latérale gauche; ni, style droit, vue dorsale; e, pygophore et tube anal. vue latérale droite; I'. apophyse ventrale du lobe du pygophore, vue intérieure. — Echelle = 0.1mm. — Original.
GEN. COSMOTETTIX 247 pigmentés, présence de deux taches noires superposées au-dessus de l’an- tenne. La plus élevée touche le bord inférieur de l'ocelle qui se trouve sur le passage de la face au vertex. Une petite strie brune de chaque côté, à l’avant du vertex. Les élytres ne recouvrent normalement pas l’extrémité de l’appareil génital femelle. Les 0* sont macroptères. Armement du dos des fémurs postérieurs : l+2+2. 0*. Apodèmes sternaux comme la fig. a. Pygophore muni dans sa partie postérieure d’une trentaine de fortes et longues soies (fig. e), présentant également un repli rembruni à son extrémité, de même qu’un appendice unciforme au milieu de sa partie basale (tîg. f). Les lames sont assez courtes, atteignant la moitié de la longueur du pygophore; elles sont émoussées à l’apex et possèdent quelques soies unisériées, le long de leur bord postérieur. Les styles ont leur partie apicale fortement arquée et mamelonnée (Hg. d). L' édéage est en forme de U disposé dans l’axe antéro-postérieur. Le socle est plus court que la tige proprement dite. Le gonopore se trouve en position sub·apicale. La tige est également munie d’appendices triangulaires latéraux (fig. b et c). Capturée en l98l, à Chateaubourg (Ardèche), rive droite du Rhône par notre collègue LAURIAUT, sur un panneau englué en verger d’abricotiers, B. det,. Je l’ai trouvée en juillet l984, dans différentes communes de l’Embru- nais 2 Embrun, Saint—Clément, Savines, Réallon (Hautes-Alpes). Espèce connue d’Italie, Yougoslavie, Tchécolovaquie, Autriche, URSS. Nouveauté pour la France, sa présence dans la partie la plus méridionale du Parc nat. des Ecrins et en Ardèche laisse supposer une distribution plus importante dans le sud-est de notre Pays. Sur les plantes basses. GEN. COSMOTETTIX RIBAUT, 1942 Espèce-type : Jassus cuudatus Flor, l86l Cosmotettîx aurantiacus (Forel, 1859) (pl. l0l). (= Delrocephalus aurantiacus Forel, l859). Lo`ng. 0*; 9 :3,3-3,8mm. Je ne connais pas cette espèce que je décris d’après REMANE (l96lb). Vertex du 0* un peu moins proéminent que celui de la 9 . Le pronotum du 0* est légèrement plus court que le vertex, il l’est beaucoup plus chez la Q . Extrémité des élytres largement arrondie, les nervures sont peu visibles et souvent asymétriques. Le d est macroptère alors que les élytres ne sont pas plus longs ou sont un peu plus courts que l’abdomen, avec une partie apicale variablement réduite chez la 9. 0*. L‘appareil génital est relativement plus petit que celui des autres espèces paléarctiques du genre. Les lames génitales (fig. d) sont très rétrécies à leur extrémité, leur bord externe est convexe à la base et à l’apex, concave au milieu. Elles portent une rangée de 6 à 9 macrosètes et parfois 2 supplémentaires, plus petites, dans la partie apicale (fig. d). Les lobes du pygophore dépassent largement les lames génitales et sont dépourvus d’appendices (fig. d). Dans leur partie distale ils sont couverts de nombreuses
248 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE v ‘~·I|| w [WMI], `“\\\\\\®` l·e}ll W M Il A |M,~ ; ~‘ L »»II a l â! x l et W \ ,.\1 C W êâ u"'••. ê 'I| $ lin y Il / \ / x / \ B î Pl. l0l. Cosmotertix auranziacus : a. édéage, vue postérieure; b. édéage, vue latérale; c. 70 sternite abdominal 9 : d, stemîte génital,lames genitales et lobcs du pygophore. vue ventrale; e, édéage. vue antérieure. — D’ap1·ès REMANE.
GEN. CAIAMOTETTIX 249 soies longues et fortes. L‘édéage (fig. a, b et e) est différent de celui des autres espèces du genre, car il est relativement petit. Présence sous sa base, de chaque côté, d’une carène avec un appendice dentiforme, dirigé vers l’exté— rieur. Le socle se rétrécit dorsalement et porte à son extrémité la bandelette fortement sclérifiée et pigmentée typique du genre, orientée vers la base du tube anal qui est très court, sans appendices. Gonopore apical. Q. 7¤ sternite abdominal semblable à celui de costalis, plus long que le tergite correspondant; le bord postérieur irrégulièrement sinué (fig. c). Dans les lieux humides, probablement sur Monocotylédones. Hiverne à l’état embryonnaire, adultes en juillet-août. Décrite de Suisse, on la connaît également d’Autriche, de Pologne, RFA et Pays-Baltes. Elle n’est pas encore signalée de France mais elle se trouve le long de notre frontière, du côté allemand. GEN. CALAMOTETTIX EMELJANOV, l959 Espèce-type : Calamotettix viridescens Emeljanov,l959 Corps étroit très élancé. Tête à peine plus large que le pronotum. Bord interne des yeux présentant une encoche au niveau des antennes. Ocelles placés très près des yeux. Pronotum 1,5 à 2 fois plus grand que le vertex, son bord antérieur légèrement convexe. Elytres dépassant l’abdomen du sixième de leur longeur. Armement du dos des fémurs postérieurs : l + 2 + 2. o'. Pygophore allongé avec une échancrure importante sur sa face dorsale qui est occupée par le tube anal. Lobes avec de nombreuses soies longues et une forte épine dirigée ventralement. Lames génitales deux fois plus longues que larges, à bords internes se rejoignant pratiquement sur toute leur longueur, leur extrémité est arrondie. Edéage court à base large et plate, sa tige est plate et recourbée. Calamotettix taenîatus (Horvath, 1911) (pl. 102). (·= Paramesus taeniatus Horv.; = Paralimnus vestitus Bonfils, 1981). Long. c$' :4,9-6mm; 9 :5,8-6,8mm. Cette espèce n’avait été représentée que par 'l`A1.icx11 & Loovmauxo (1966) qui l’avaient placée alors dans le genre crée par EMEr.JANov. Macroptère. Teinte générale jaune paille; face jaunâtre dans la moitié basale, le front et le postclypeus orange vif; passage du front au vertex blanc crème, bordé de chaque côté d’une ligne noire horizontale allant d’un oeil à l’autre (fig. b et c). Vertex avec deux taches ovales orange vif, n’atteignant pas les bords, suture coronale longue et iine, noir vif. Yeux brun clair. Pronotum avec 4 taches allongées parallèles orange vif, les deux centrales se prolongeant dans le scutum; le scutellum est jaune citron. Dessus de l’abdomen noir, laissant sur les côtés une large bande claire. Dessous du corps jaune paille. Elytres légèrement vitreux, à nervures en relief, concolo- res; cellules clavales et cellules médianes de la corie teintées de trois bandes jaune orangé parallèles à la suture; nervures des ailes postérieures brunes. Pattes claires _immaculées, à l’exception des tibias et des tarses postérieurs tachés de brun à la base des aiguillons; griffes foncées.
250 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE 1-.‘···.·· ·"""··.,»·. Ã} ` _ =- --··· _..._... .. / \ “··._ g' ·—1 · . K : ' I-"····-...___`_-"i' g' . ‘ _,._,.â ii li ` a 1 · _.=' ····· · .,_. ..3, .·’ 1 1 &_ [_·`~._,.~·».·.·' ·~L .:.4 I 1r· . -,| B ,_·"` I 5 · ' ; ,_£... i ln'],. _____- uw. '_ _; È J'.; :~ ;_.• •_` - f- 'ïuurf} '.l,,_·`_·' ··‘ ·,i .· \ î' •-·,,··.,·" J", R , ; ` zal '; E ·'\.~:` ._`. Il" y I : ‘·-· " È J t' ;"`=··.s·.,"" " ' `> ’...- ···— ·‘ ,.-..;ï.,- _r’ ,1 i· _;' `Q ,_i 1 4 ‘ V -F,-•· GR '··,__`_____,·· LE ' :, L: · / B &...: Ã Q ;" ·"z_ } J \-. a, v. nv" 'Z I '. . ! E ..-··~f È 1 ··-· 1 1 ""‘4 ·— ¢" L j _; `''’' ""> ‘._ `=_ I; *._ '..·· ‘ '=··;..,·1‘·' " ; ' à ____· V V /J-*·< ··; ··; .4 ,- J" _ f ¤ ··.. ., .-.. .€' 1.. 1. 1 É F .. ` % F ·_-.,• _ _,<" "g Ã, I ) ,' ï·É · · :.·' ‘·' ; 5 "·.. · 1 .· .·., ...... 2. ..···. , " ï= ’ .;1·, *·...:' 16 , 1. · " T · ' 5 14 I:·~·.__,.j ' fr ‘··?? _,.-io" 13 ; ‘···' ;·.·.· 1, ‘··’ ,·' 1 :17 - ( 5 r 1. 21. 2.-.1 ·—1· < F ·=,.,_,,,_.·‘ g' ' 14 g È) .,__. '''' ,··;.· Ex 20 If 1 Il §' 1* 1 ' "1. .... ·""·._ 1 ..... --·· " "= _ .,__.~.__,··1.5~·-ix-;. ït:" ··.· ` ·· 3 I. E "¤__._". ..,.,_.' '___"-t' "'•·•-··: .__` · f Ã. .3 `_'·‘ `-M ` I i _..' '·1 fr: 1 Ã ;·'·-·-"- È: 6 )....`..· 2 gv 1 p J1 za CARTE n¤ 2. Distribution des espèces nouvelles de Cicadellidae (Deltocephalinae : Paralimnini uniquement). l. Melagoldeus corsicus Bonfils; — 2. Psammotettix nardeti Remane; —— 3. Psammotettix saxatzlis Emelj.; — 4. Psammoteztix excisus Mats.; - 5. Psammotettix kolosvarensis Mats.; - 6. Psam- motettzx adriazicus Wagn.; — 7. Ebarrius interstinctus Fieb.; — 8. Adarrus duodecimguttazus Cer.; - 9. Mongolojassus cmdorranus Lindb.; — 10. Mcmgolojassus alpinusd. G.; — ll. Jassargus Iatznus Wagn.; - 12. Jassargus bobbicala Remane & Schulz; — 13. Jassargus repletus Fieb.; — 14. Jassargus sursumfîexus Then; - 15. Dzplocolenus quadricomis R.; — 16. Diplocolenus mgrfrons Kbm.; —— 17. Dzplacolenus nigriczms Kbm.; - 18. Diplocolenus penthapztza Walk.; - 19. Diplocolenus temperei R.; —— 20. Calamotettix zaeniatus H0rv.; — 21. Rhoammus hgpochlorus Fieb.; — 22. Emmtiocephalus comulus H.-S.
GEN. CALAMOTETFIX 251 7- V" \\ ‘ "~•u¤r l ~ `A W ‘ ‘ J g, , ·* · \\ · ·' ·` n / \ ` l . . . . q N /¤ u` ·. I · ` ~ \ ·' ` ··È ". ·! 1 ll ~ î . ` ·¥U;È\à l *4 î A · · ·/ K r · ‘ - par i "‘····«···...... .. i ' N T d . ¤f*" ” .. 3 \ M? rn . ` I . .. L: âj 5,:, ·. É; ,_ ·;· , BQ g '”à · · r *è·’ lx '. 6 i} "wl · ·« JJ .· ,,__.... · ~ ’· ` ‘· ·. ‘· ,5- · . ' ai .1;:,. _-tj; ·#•=",x·;t·`_ F'.' "î'?L É·' 'iï :·"·ïI .:'=· ¢"·€.É` F l— ' ' ’d ,; lâ ' ·* ” l` ¤ É "¥?*]îrj2É·‘!`& Pl. l02. Calamoiertix lœniatus: a, sternite génital, lames, styles, connectif, vue dorsale; b, avant·corps du d, vue de profil; c, avant—corps, vue dorsale; d, pygophore et tube anal, vue latérale; e. édéagc, vue latérale gauche; f, édéage, vue postérieure; g, 7¤ sternite Q. — Echelle — 0,lmm. — Original.
252 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE o`. Le tube anal est très long (fig. d). Styles assez longs et fins; lames longues également, beaucoup plus larges dans leur partie basale (fig. a). Lobes du pygophore longs et étroits munis de nombreuses macrosètes dont certaines sont très longues, une petite dent dirigée ventralement à leur extrémité basale (fig. d). Edéage comme les fig. e et f`. Il présente la forme d’un S dont l’apex est dirigé vers la partie postérieure, sa tige s’éla·rgit brusquement dans son tiers basal puis s’amincit progressivement. Q. 7° sternite abdominal échancré, comme la fig. g. Les captures paraissent surtout se faire au piège lumineux. On la connaissait de Hongrie, Roumanie et URSS (Moldavie, Ukraine, Russie méridionale), Tchécoslovaquie; elle vient d’être signalée du sud ouest de la RFA par HELLER (1987). B. l’a signalée des environs de Montfavet (Vaucluse) où elle a été récoltée en juin et août 1974, puis le 27.VI.l979. J’ai identifié un couple provenant de Ventiseri (Corse), BRUN rec., le 30.VI.1987. Etant données sa taille avantageuse et sa couleur voyante, cette espèce doit être très localisée sinon très rare en France . Elle semble inféodée à Phragmites communis (TAL1CK1J & al., vp. cit.) et LAUTERER (1980). SUBFAM. TYPHLOCYBINAE KIRSCHBAUM, 1868 TRIBU ALEBRINI McATEE, 1926 GEN. ALEBRA FIEBER, 1872 Alebra neglccta Wagner, 1940 (pl. 103). Long. d ; Q : 3,7-3,9mm. Je ne la connais pas et la décris d’après le texte de son auteur. C’est la seule espèce du genre qu’il soit actuellement aisé d’identifier. Face jaune d’or, les individus probablement incomplètement colorés sont jaune pâle. Le vertex est légèrement proéminent dans sa partie médiane. Les élytres sont entièrement jaunes, mais les exemplaires plus pâles ont des cellules apicales légèrement brunes. Les tibias postérieurs sont de la même couleur que le reste du corps, sans tache brune à la base des aiguillons. d. Les styles sont élargis à leur apex (fig. b). Ils sont munis d’une apophyse digitiforme qui fait saillie perpendiculairement. L’appendice à la base des lobes du pygophore est long et dirigé vers l’arrière (fig. a). Une apophyse orientée vers l’extérieur, marquée de noir et pourvue de soies très
GEN. ALEBRA 253 \ " \ \ \ / Pl. 103. Alebra neglecra : a, extrémité du lobe droit du pygophore, vue latérale; b, extrémité du style. — D’après WAo~En. courtes, est présente au-dessus de l’appendice. La forme de l’édéage est semblable à celle des autres espèces du genre. Décrite de RFA, elle est signalée également de Tchécoslovaquie, de Pologne, des Pays-Baltes, de la Russie et de Suisse. France zvoiraddendum p. 350. Alebra cmyli Le Quesne, I977 (pl. IO4). Long. 0* : 3,5-3,9mm; Q :3,8-4mm. . Elle se distingue du groupe wahlbergi par l’étroitesse de la tête comme le montre la comparaison des fig. a et b. Couleur foncière brun clair, tête généralement plus foncée. Macroptère. D’après l’auteur: « Elytres avec deux bandes oranges plus visibles chez la femelle, l’une disposée le long de la commissure élytrale, l’autre le long de la Cu. Le pronotum possède également,parf`ois, deux bandes orangées . Pattes concolores. Seules les griffes sont noires. Face, vertex et scutellum sont uniformément orange ou jaunâtre; le pronotum est coloré de même ou bien il est parfois plus pâle à l’avant et latéralement; les deux-tiers basaux des élytres et des nervures apicales, plus ou moins orange ». o'. Les apodèmes du 2° sternite ne possèdent pas d’incision sur le bord intérieur, mais une zone membraneuse transparente importante à leur base (fig. d). L‘apodème du l¤ sternite présente un orifice médian étroit, générale- ment pyriforme, dont la base est étroite (fig. c).
254 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Il l ` — ~.·_. *’ 1 =···= · , ‘ '— ..«. -2:% ~~‘·êÃ" '. l" La ''`* 1 it. » C « \ $5.* 7 Pl. 104. Alebra : a, coryli, vertex,vue dorsale; b, A. walhbergi, Vertex, vue dorsale; c, A. corjyli, apodèmes du l¤ stemite; d, id., apodèmes du 20 sternite. — Echelle = 0,1mm. - Original. Q. « Face et vertex uniformément jaunâtre; scutellum normalement avec à sa base deux triangles oranges ». ` Elle a été décrite d’Angleterre et signalée de l’île de Jersey. On la connaît également des Pays-Bas et de Suisse. France : voir addendum p.350. Monophage, sur le noisetier Cwjvlus avellana.
GEN. ER YTHRIA 255 TRIBU DIKRANEURINI MC ATEE, l926 GEN. ERYTHRIA FIEBER, 1866 Erythria alpina (Vidano, l959) (pl. l05). (= Erythridea alpina Vid.) Long. o' : 2,4—2,7mm; 9 :2,5-3mm. Je ne connais pas cette espèce et me sers de la description de l’auteur. Proche de ferrariz; elle est un peu plus petite que pedemontana. Vertex ocre avec quatre taches orange, au contour mal délimité. Pronotum marqué d’orange. Elytres ne recouvrant pas l’abdomen, surtout chez la 9 ; ils sont de couleur ocre ou gris avec des taches brunes. L’une de celles-ci occupe toute la cellule apicale interne. Ailes extrêmement réduites, caractéristiques du sous-genre. o' . Les lobes du pygophore avec deux saillies au bord postérieur (fig. c). La partie basale de la tige de l’édéage est très large, environ la moitié de la longueur du socle (fig. a). Du milieu de la tige part, vers l’avant, une paire d’appendices ayant la forme d’un boomerang dont le bord interne est denté. Présence à l’apex de deux appendices filiformes et unciformes ainsi que d'une dent dirigée postérieurement (fig. a et b). Comme pedemontana cette espèce vit en moyenne altitude, entre 700 et l300m. Elle hiverne au stade adulte. La ponte a lieu dès la mi-juin. Le développement préimaginal nécessite environ cinq semaines, de sorte que les premiers adultes apparaissent vers la mi—juiIlet (sec. VIDANO). On la trouve sur Thymus serpyllum et Hieracium pilosella . Elle n’a pas encore été signalée en France mais sa présence, très près de notre frontière, au niveau du « Parco nazionale del Gran Paradiso » fait qu’elle doit exister de ce côté·ci des Alpes. Elle n’est connue actuellement que d’Italie. / iQ` i J ° i '* v ·= Pl. IOS. Erythria alpina : n, édéage, vue latérale; b, édéage, vue postérieure; c, lobe gauche du pygophore. -—- D‘après VIDANO.
256 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Eryzhria cisalpina Dworakowska, 1976 (c) (pl. 106). Long. o` :3,10-3,40mm; Q :3,40mm. ` Je ne connais pas cette espèce non plus, de sorte que j’utilise la description de l’auteur. « Forme, taille et coloration comme chez E. mandersgernii (Kbm.). i È W Q * Ã Pl. 106. Erylhria cisalpimz : n, b, édéage d’un individu, vue latérale gauche et vue postérieure; c, style; d et e, édéage d’un autre individu, vue latérale gauche et vue postérieure; I', extrémité du lobe du pygophore. - D’après DWORAKOWSKA. o' . Uappareil génital mâle est très proche également de cette espèce, les différences sont clairement montrées dans les figures ». Elles portent essen- tiellement sur la forme de l’appendice de l’édêage qui est ici double et en V (fig. b et e), d’après deux individus. L’édéage des deux mêmes individus, en vue latérale, comme sur les fig. a et d. Styles comme sur la fig. c. On ne la connaît actuellement que du Trentin (Italie). Erythria pedemvntamz Vidano, l959 (pl. 107). Long. o' :2,7-3mm; 9 :2,8-3,1mm. Je ne connais pas cette espèce et utilise, en partie, la description de l’auteur. Aspect trapu. Couleur foncière jaunâtre avec des marques rousses ou grisâtres. Dessus du corps avec des taches de couleur ocre, orange, brunâtre. Présence d’une tache d’un brun foncé dans la cellule apicale interne. Vertex
GEN. ER YTHRIA 257 a b c tl Pl. 107. Enthria pedemonmna : a. édéage. vue postérieure; b. édéage. vue latérale gauche; c, lobe droit du pygophore; d. style gauche, vue dorsale. — D`après V|¤ANo. avec plusieurs taches. Pronotum deux fois plus large que long avec des dessins de forme irrégulières à l’avant. Elytres assez courts, ne dépassant pas l’extrémité de I’abdomen chez le ci', la laissant à découvert chez la Q. L‘aire cireuse, plus claire, est bien marquée. 0* . Lobes du pygophore sclérifiés dans leur partie antérieure, membraneux dans la partie apicale. La zone sclérifiée se prolonge dorsalement par une pointe aiguë et droite qui déborde le secteur membraneux (fig. c). Corps des styles large, muni vers 1’intérieur d’une série de soies et d’une dent à l’apex, dirigée sensiblement vers l’extrémité postérieure (fig. d). Tige de l’édéage avec l’apex en forme de crochet (fig. b), recourbée de plus de 90° au niveau de son tiers basal, d’où partent deux longs appendices qui épousent sa forme et la recouvrent complètement, en vue postérieure (fig. a). 9. Bord postérieur du 70 sternite abdominal régulièrement convexe ou légèrement sinué. L‘auteur a fourni des renseignements concernant la biologie de l’insecte : la ponte débute vers la mi·juin et se termine lin juillet. Durée du dévelop- pement embryonnaire : 10-l2 j.; du développement larvaire : 3 à 4 semaines. On note deux générations par an. Cicadelle d'altitude et d’ombre, elle a été trouvée en Italie entre 900 et l600m. Elle a été trouvée en France près du col de Tende, au val de Caramagne, commune de Vievola (Alpes—Maritimes), le l.X.l97|, REMANE rec. Polyphage, on la trouve en particulier sur Arnica montana. Erythria seclusa Horvâth, 1903 (pl. 21, fig. g). Long. o' : 2,5-2,9mm; 9 :2,6-3,lmm. Cette espèce, que je ne connais pas, a été représentée récemment par DLABOLA (1965) puis par Drnaoux & Jawxovict (1981).
258 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Aspect voisin d’aure0la dont elle diffère par quelques caractères des genitalia. ci'. Les lobes du pygophore sont munis dorsalement d’appendices en forme de croissant dont la branche supérieure, plus courte que l’inférieure, est également plus forte (DLABOLA & JANKOVICI, 1981 : 77, fig. 46). Ces appen- dices sont proches de ceux d’aure0la . Présence à l’apex de la tige de l’édéage d’une paire d’appendices bifurqués dans leur partie terminale (pl. 21, fig. g). La tige est subcylindrique en vue postérieure tandis que celle d’aure0la est renflée en son milieu, la partie apicale forme un angle aigu avec son tiers basal (D1.ABoLA & JANxovic1, 1981 : 77, fig. 41); le socle est foncé. On sépare aisément les deux espèces par la forme du socle au niveau de la base de la tige de l’édéage qui est évasée chez seclusa. Décrite de Hongrie, elle a été trouvée ensuite, beaucoup plus tard, en Yougoslavie puis en Italie. Non encore signalée en France. GEN. DIKRANEURA HARDY, 1850 Dikraneura aridella (J. Sahlberg,l87l) (pl. 22, fig. a). Long.o'; 9 : 2,95-3,50mm. Je ne connais pas cette espèce, se reporter aux illustrations fournies par OSSIANNILSSON (1981 : 406). Jaune blanchâtre à reflets vert grisâtre. Avant corps ou, au moins le vertex, avec une ligne longitudinale étroite blanchâtre. Elytre avec une marque longitudinale blanc bleuâtre hyaline dans la cellule cubitale. Nervures de l’ai1e postérieure en partie foncées. Dessous du thorax et abdomen largement noirs. 6 . Lames génitales étroites, triangulaires, à bord latéral concave un peu recourbées vers le haut à 1’apex. Base des styles plus large que celle de D. variata. Le lobe du pygophore est plus échancré. La tige de l’édéage en vue latérale est étroite, et la largeur de 1’appendice subapical représente 2,5 fois celle de 1’édéage. Q. 7° sternite abdominal fortement convexe en arrière, à peine émarginé au milieu, environ 1/3 de la longueur de la partie visible de l’oviscapte; celui-ci dépassant loin en arrière 1’apex du pygophore. Assez largement répandue dans la région paléarctique, elle est citée d’Autriche, de Finlande, de RFA, de Norvège, d’URSS (jusqu’au Territoire Maritime), de Mongolie, mais aussi d’ltalie du Nord. A ma connaissance elle n’est pas encore signalée de France. Dans les zones boisées, sur graminées. Hibernation au stade adulte. GEN. FORCIPATA DELONG & CALDWELL, 1936 Espèce-type : Forcipaza Inca DeL. & Caldw. Forcipata flava Vidano, 1965 (pl. 108). Long. cf :3,2-3,5 mm; 9 :3,5-3,8mm.
GEN. FORCIPATA 259 Il t ` J l .i‘ lx É \ / ‘ Ii É i ` / I I i Il E x x : \ " 'I / / \ :1 ` l ·' : î/ B : E ,.·· ·‘.· E 2 | ‘ ,\·, _.J_ ·' | ',' '· I \_··; ·` ,' I~__ I , _ I ,¢’\ I g . \ IL" ' I' :':· " .\'lI il \|~,‘_ ';.,· ,"c ‘l ·: `·· I’x II ê` EF} ; 5 `_-1 " Il ( I I I i : \ ' il J I I Q I ' i à I ' 'i i I i · I *· I , I 5 vl Q : \ ‘ H .· ' · : T \ ‘ : ·:_ I I , . \ ‘ ’· sl I : I ` \*» H ‘ _: 5 b · d Pl. 108. Forcipara j7ava: n. sternite génital. lames génitales, styles, vue ventrale; b, idem, vue latérale; c. édéage, vue postérieure (suivant la direction de la flèche, fig. d); d, édéage, vue latérale gauche; e, édéage, vue ventrale. - D'après VIDANO. Tête moitié aussi longue que le pronotum, arrondie chez le mâle, un peu plus proéminente chez la femelle. Dans les deux sexes, la teinte jaune doré couvre la tête, le pronotum, les pattes et le disque de l’élytre qui n’est pas enfumé. Cette teinte représente un caractère différenciant E jlava des autres espèces. Nervures des ailes postérieures hyalines dans les deux sexes. Tibias‘ postérieurs non ponctués de brun à la base des aiguillons. Abdomen brun ocre sur le dos, jaune en dessous. d. Sternite génital assez grand, à bord postérieur proéminent. Lames génitales minces, leur portion libre bien plus longue que le sternite corres- pondant, portant une ligne de 7 à IO fortes soies; leur partie apicale qui est incurvée vers la ligne médiane du corps est brune, armée d’une seule dent (fig. a). En vue latérale, les lames génitales ont leur partie apicale légèrement incurvée ventralement (fig. b). Styles minces, érigés, rétrécis à l’apex et plutôt courts (fig. a et b). Edéage trapu, un peu plus long que le sternite prégénital, sinueux, comprimé dorso·ventralement dans la partie proximale, puis très élargi au milieu; la partie distale recourbée vers le haut est nettement comprimée latéralement; apex courtement rétréci au niveau du gonopore (fig. c, d et e). 9. 7° sternite abdominal à lobe médian un peu plus large que long, subtriangulaire, légèrement convexe, aux côtés libres.
260 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Elle n’est connue, pour le moment, que d’Italie du Nord. Sur diverses graminées, dans les bois de chênes et dans des stations humides ou sèches. Forcipata major (Wagner,1947)(pl. 109). (= Dicraneura citrinella ssp.maj0r Wagner,l947). Long. d : 3,3-3,6 mm; 9 : 3,5-4 mm. Très semblable à E citrinella (Zett.), mais légèrement plus grande. Tête 0,5 fois aussi longue que le pronotum, le vertex bien arrondi chez le mâle, un peu proéminent chez la femelle. Teinte générale ocre jaunâtre plus forte chez le mâle que chez la femelle, avec quelques reflets verdâtres sur l’élytre. Cellule apicale de l’élytre bien enfumée; nervures des ailes postérieures brunâtres chez le mâle, hyalines chez la femelle. Tibias postérieurs ponctués de brun à la base des aiguillons. Dos de l’abdomen brun-noirâtre, ventre brunâtre sur le segment prégénital, jaunâtre sur le bloc uro-génital. ci'. Lames génitales à portion libre 1,6 fois aussi longue que le sternite correspondant avec, à la partie apicale, deux dents brunâtres, l’une subapi- ’ \ I. l lr / 1 a' 1 È / É , / c M ,.... lIl'Y x\I \ / ’ 1 I :: V N I I ) \l : J L / / I ` I Z ` «, ‘ \ : / l / f X __ l ;' Z Ã "\\"4 -;_-‘ Z`; "’«"' ,_-xt vf 2 ( ‘,· ' · • Z ; 1 ¤ l ."Àt `»,.l ’· ,' ' ,· Z; "t 1 . 3 `\ ‘; E ,' Z . `· 1 ' 1 = `: 1 EE i l 1 ¤ I i 1 ` "·"~·/I ’l sa 1 \`v\ "‘—.,____.·-' ' b À d Pl. 109 Forupaia major: a. sternite génital, lames génitales, styles, vue vcmrale; b, idem, vue latérale; c, édéage, vue postérieure (suivant la flèche, fig. d.); d, édéage, vue latérale gauche. - D’après VIDAN0.
GEN, FORCIPATA 26l cale, l`autre apicale, toutes deux dirigées vers la ligne médiane; une rangée de 7 à I2 soies robustes (fig. a). En vue latérale, la partie apicale est légèrement incurvée ventralement (fig. b). Styles minces, eftïlés à l’apex. Edéage à bord dorsal bien arrondi vers le haut dans sa moitié dîstale, la partie apicale comprimée dorso-ventralement et faiblement frangée au niveau du gonopore (fig. c et d). 9 . 7° sternite abdominal avec un lobe médian un peu plus long que large, subovale en forme de U. Autriche; Italie du Nord. Hygrophile, sur Carex et autres graminées, jusqu’à 1600 m. Encore inconnue en France, elle doit s’y trouver. Forcîputa obtusa Vîdano l965 (pl. ll0 et pl. lll). Long. d' : 3,2-3,6 mm; Q : 3,5-3,8 mm. _ Tête un peu plus longue que la moitié du pronotum. Teinte ocre-jaunâtre plus intense chez le mâle que chez la femelle, couvrant la tête, le thorax, les pattes, le disque de l'élytre, le bloc uro-génital; des reflets verdâtres princi- palement sur l’élytre dont la cellule apicale est enfumée. Nervures de l’aile postérieure brunes chez le mâle, hyalines chez la femelle. X // a b l :,:2 E l / Pl. Il0. Forcipam abmsa: a. édéage, partie distale; b, styles; c. édéage vue latérale gauche; d. édéage vue postérieure; e. sternite génital, lame génitale, style. vue latérale gauche. — D’après Vr¤A~o.
262 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE x Pl. lll. Forczpata obtusa : sternite génital, lames génitales, styles, vue dorsale. —D’après VIDANO. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des aiguillons. Dos de l’abdomen brun-noiràtre. d . Lames génitales minces, leur portion libre plus longue que le sternite correspondant (rapport 3 : 2,5), munies d’une rangée de 7 à 12 soies robustes. Lames génitales recourbées vers la ligne médiane à l’apex, qui est obtus, rembruni, avec 2 ou 3 sclérifications courtes et brunes (pl. ll0,tig. b, e et f). Styles simples, minces et effilés, incun/és vers Ia ligne médiane dans leur partie apicale. Edéage grêle, sinueux, brusquement recourbé à angle aigu vers le haut dans sa moitié distale qui est comprimée dorso-ventralement, lamel- leuse, à bord frangée. Gonopore débouchant au milieu d’une large spatule dentée (pl. ]10, fig. a, c et d). Q. 70 sternite abdominal à lobe médian aussi long que large, à bord postérieur peu convexe, semi-circulaire ou subtrapézoidal. Décrite d’Italie du Nord. Trouvée en France au col de l’Authion (Alpes Maritimes), le 3.X.l969, REMANE rec,. Sur graminées en sous·bois de chêne, aulne, charme, châtaignier, conifères.
GEM NOTUS 263 GEN. WAGNERIALA ANUFRIEV, 1970 Espèce-type : Noms minimus .l. Sahlberg, 1871 Wagneriala incisa (Then, l897) (pl. 24, fig. d). Long.d; Q :2,50-2,75mm. Aspect de W minima dont elle diffère par la taille légèrement plus grande et par les caractères sexuels. Je ne connais pas cette espèce, se reporter à la description qu’en donne Oss1ANNu.ss0N (l98l : 412) et au tableau du genre p. 72. Connue de Suède, Pologne, Roumanie, Yougoslavie et Italie du Nord, elle n’a pas encore été signalée en France. Sur différentes espèces de Carex xerophiles. GEN. NOTUS FIEBER, l866 Notus italicus Wagner, 1954 (pl. 112). Long. o' :3,25-3,40mm; 9 :3,80-3,85mm. P., J",. . È · lv`! / /// ‘ / 1 xl ' · . ; a b Pl. l I2. Noms italicus : n. édéage, vue latérale gauche; b, édéage, vue antérieure (p - gonopore); c, sternite génital, lames génitales. styles, connectif, vue dorsale; d. style et lame génitale, vue latérale. — D’après WAGNER.
264 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Le mâle est un peu plus petit que chez N.flavipennis mais la femelle a la même taille. Coloration générale jaune brillant. Bord antérieur du vertex anguleux chez le mâle, plus arrondi chez la femelle. Cellules apicales de 1’élytre vitreuses. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines. 0* . Styles avec un éperon basal plus court que chez jlavipennis (fig. c et d). En vue latérale, les deux parties distales canalifères de 1’édéage sont légèrement inclinées vers le haut (fig. a). En vue antérieure, cette partie apicale est recourbée vers l’intérieur et ventralement, en forme de crochet (fig. b). La partie papilleuse est moins importante que chez l’autre espèce. Italie (Lagune de Venise). Encore inconnue en France. TRIBU EMPOASCINI DISTANT, 1908 GEN. EMPOASCA WALSH,1862 SUBGEN. KYBOS FIEBER, 1866 Empvasca (Kyb0s) Iuda Davidson & DeL0ng, 1938 (pl. 113). (= betulicola Wagner, 1955; synonymie proposée par HAMILTON l983(a). Long. o' :4,15-4,45mm; Q :4,35-4,70mm. ·’ «· ,. . , , • s: ~';¢·‘ `— É I, '¤* ‘· 3,;- j_,;Iî(;‘ ··'J l` / "`···· Q"? ·""'_" ‘. ff P1. 113. Empoasca (Kybos) luda: a. premiers segments abdominaux; b et c, apophyses du pygophore; d, édéage, vue latérale gauche; e, édéage, vue postérieure; f, corne anale; g, style, extrémité. ·- D’après DwoRA1<0wsl<A.
GEN EMPOASCA 265 Face, vertex et pronotum comme chez E. (K.) smaragdula (Fall.), mais les taches blanchâtres sont plus petites et la suture sur la tête n’est pas bordée de clair. Teinte foncière vert olive clair. Les marques blanchâtres de la tête et du thorax sont plus faibles que chez E. (K.) Iindbergi Lnv. Elytres teintés comme chez smaragdula mais plus clairs : les bords et la suture du clavus étroitement rembrunis, les cellules apicales légèrement enfumées. d'. Appendices du tube anal arqués aplatis, leur extrémité courte et mince (fig. f). Appendices du pygophore ornés de stries distinctes (fig. b et c). Styles élargis au milieu de la partie dentée (fig. g). Tige de l’ édéage courte, distinctement arquée. Appendices de l‘édéage d’ordinaire parallèles entre eux ou légèrement divergents, plus courts que chez E. (K.) lindbergi (Lnv.) (fig. d et e). Apodèmes sternaux petits mais distincts, les apodèmes du 30 sternîte un peu plus grands que chez E. (K.) smaragdula (Fall.) (tig. a). Q. 70 sternite abdominal avec le lobe central comme chez E. (K.) smaragdula, un peu plus incisé au milieu que chez E. (K.) lindbergi Lnv. Insecte décrit de la région néarctique, il se rencontre surtout en Europe du nord : Suède, Norvège, Pays-Baltes, Irlande, RFA, RDA, Pologne. France : voir addendum p. 350. Empoasca (Kybos) cafycula Cerutti, 1939 (pl. l]4). (== K. siudzinskii Dworakowska, I973) Long. o' :4,l5-4,30mm; Q :4,20-4,40mm. .‘ \ 2,/ m ( " ( : a 1 ` \/J Pl. ll4. Empaasca (Kybos) calycula : a, premiers segments abdominaux; b, extrémité d’un style; c, apophyse du pygophore; d. cornes anales; e, édéage, vue latérale gauche; I`, édéage, vue postérieure. — D’après DwonA|<owsKA.
266 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Tête comme chez E. (K.) smaragdula (Fall.), mais le frontoclypeus est vert jaunâtre, avec seulement une trace de strie longitudinale blanchâtre, sans autre marque blanche. Vertex olivâtre, avec deux taches anguleuses brunes au bord antérieur, des points verts latéraux. Pronotum vert olivâtre, le centre et le bord postérieur brun olivâtre, sans taches blanchâtres. Scutellum brun olivâtre, les triangles à la base sont ocre brun. Elytres verts. Suture du clavus bordée très étroitement de brun; extrémité de l’élytre très légèrement enfumée, de la teinte de E. (K.) smaragdula; pointe du clavus noircie. d. Appendice du tube anal courtement arqué, élargi avant la pointe (fig. d). Appendices du pygophore aplatis, ornés de stries à leur extrémité (fig. c). Apex des styles obtusément incurvé, la partie dentée fortement élargie vers le milieu (fig. b). Tige de l’édéage presque droite, son bord postérieur muni de petites dents. Appendices lamelleux pointus, tronqués ou arrondis à l’apex, un peu élargis avant l’extrémité; en vue postérieure plus courts et plus minces que la tige de l’édéage, dirigés vers l’arrière (fig. e), divariqués à angle presque droit (fig. f`). Apodèmes du 20 sternite courts, aplatis à l’apex, les apodèmes du 3° tergite sont encore plus courts et légèrement rembrunis. Décrite de Chippis (Suisse), elle a été signalée par la suite de Pologne et d’Angleterre. Encore inconnue en France. Elle a été récoltée sur Betula pubescens . Elle présente peut-être deux générations par an. Empoasca (Kybos) strobli Wagner, 1949 (pl. 115). Long. 0* ; 9 : 4-4,6mm. [Ir, i, - L U lr - ‘:-_l“ -::— 1- K _- I ( "" i Pl, 115. Empoasca (Krbos) strobliz a, premiers sternites abdominaux; b et c, apophyse du pygophore; d, corne anale; e, style; f, édéage, vue latérale gauche; g, édéage, vue postérieure. — D’après Dw0RAKowsx<A.
GEN. EMPOASCA 267 Aspect de E. (K ybos) smaragdula (Fall.), dont elle ne peut être différenciée extérieurement, sinon par la coloration des élytres moins enfumée, et par les marques blanchâtres sur la tête et le thorax plus visibles. Dessus vert doré; face vert clair; pattes vertes sur |’insecte vivant. d . Appendice du tube anal à extrémité courte (fig. d). Appendice des lobes du pygophore aminci dans son quart apical et nettement rebordé (fig. b et c). Styles unciformes à partie médiane dentée élargie (fig. e). Tige de l’édéage longue, mince, arquée à l’apex (fig. f`), ses appendices fins divergent en vue postérieure (fig. g). Apodèmes de l’abdomen comme chez E. (K.) smaragdula (fig. a). Elle a été décrite d’Admont en Autriche, à 800m d’altitude; signalée depuis de Pologne, de RFA, de Tchécoslovaquie, d’URSS (Ukraine), de Hongrie, d’ltalie et de Suisse, mais toujours pas de France où elle doit cependant se trouver. L'espèce présente probablement une seule génération dans les Monts Piénin et deux dans le Sud des Carpathes ainsi que dans les Alpes, entre 600 et 800m. La plante-hôte doit être Alnus incamz. Empoasca (Kybos) verbae Zachvatkîn, 1953 (pl. ll7). (·= Kybos mucronatus verbae Zachv., 1953). Long. d :4,40mm. Si je considère les tailles données par ZACHVATKIN & DwoRAi<owsi<A (I976), o' : 4,05-4,50mm; 9 : 4,25-4,80mm. Coloration foncière d’un vert plus soutenu que ce qu‘indique DwoRA· i<0wsKA. ci'. Apodèmes du 3° tergite abdominal peu développés mais pigmentés, ceux du 2° sternite atteignant le milieu du 5° segment (fig. a). Comes anales se terminant par un processus grêle relativement court (fig. c) qui n’existe pas chez mucronata. Lobes du pygophore avec une partie antérieure sombre et une bande descendant obliquement dorsoventralement, de plus en plus claire (fig. d). Extrémité de l’appendice des lobes du pygophore sensiblement droite, se terminant par une saillie et des sillons (fig. e et f). Sa position par rapport au lobe est représentée fig. d. Extrémité des styles presque droite, non unciforme, peu élargie dans la partie préapicale (fig. g et h). Tige de l‘édéage assez étroite, peu pigmentée (fig. b). Ses appendices bien écartés (fig. i) sont un peu plus sombres; ils sont larges et tronqués à leur extrémité, leurs bords latéraux sont sinués (fig. b et j). Vit sur Salix acutüolia en URSS, où elle présente deux générations comme en Pologne. Connue de Pologne et d’URSS; VILBASTE (I974) l’a signalée des Pays- Baltes. J’ai capturé deux mâles au col du Lautaret (Hautes-Alpes) le 24.VIIl.1980 et identifié un autre mâle provenant d’Abriès, au lieu-dit la Garcine (Hautes-Alpes) sur Salix sp., à l500m, COCQUEMPOT rec. le 25.VlI.l987. Espèce nouvelle pour la France.
268 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE x` ‘.__ I ï 5 ~ à a b I ; · ii .‘ R '( à }` · . , C I ×??·;zä?::«· d ~ I . ` `‘·` ¤}·< I \· l I A- . _·`;îv¢’ g::%;}·:'f^§_,t>·gÉ, \. C . ‘ ¤;;Eî`ë¤,ï,=îé Qi /» _ `. `É° O I - ( L h ` ' g I _' ~ »( ( IFJ , x D / I ` ` `\ E ` 1 I I I
GEN. EMPOASCA 269 Empoasca (Kybos) abstrusa Linnavuori, I949 (pl. II7). (= Kybos t0p0Ii Zachvatkin, l953(a); = Empoasca taunica Wagner, 1955). _ Long. cf : 4,20-4,70mm; 9 : 4,50-4,95mm. Je ne connais pas cette espèce de sorte que je suis amené à adapter le texte et les illustrations de DwoRA|<0ws1<A (l976a). Couleur foncière verdâtre. Une bande plus claire le long de la suture coronaire. Pronotum vert doré avec trois taches blanches à son bord antérieur alors que le bord postérieur est blanc laiteux. On observe souvent une bande laiteuse le long de la ligne médiane. Scutum avec une tache blanche importante entre les triangles basaux. Elytres semi·transparents, vert clair. Extrémité des nervures apicales et des zones voisines rembrunies. o' . Apodèmes sternaux du 20 segment abdominal très courts et larges, les apodèmes tergaux du 3° segment sont très étroits, ayant la forme d’un lin ruban et très peu pigmentés (fig. c). Appendices du tube anal longs arqués et fins dans leur tiers apical (fig. e). Appendice des lobes du pygophore avec des saillies très fortement tournées et des sillons profonds dans la partie _ Ia'-- _'-"`\ zu-. 5 " ‘5`·ee -·· .... J —»;r ~· ;· ···-·---· —··· · 2 ' Il ‘ I ` J ` C d \ la ( ·= J Pl. ll7. Empaasca (Kybos) absxmsa : a. édéage, vue latérale gauche; b, édéage, vue postérieure; c, premiers segments abdominaux; d, extrémité du style; e, cornes anales; I'. appendices des lobes du pygophore. - D`après Dwomxowsm. Pl. ll6. Empvasca (Kybos) verbae: a, premiers segments abdominaux, vue dorsale; b, édéage, vue latérale gauche; c, corne anale: d. lobe droit du pygophore, avec l’appendice; e, I, extrémité de l`appendice des lobes du pygophore; g, li, extrémités des styles; I, édéage, vue postérieure; j, édéage, vue latérale gauche. - Original.
270 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE apicale (fig. f`). Styles avec une extrémité droite et une partie subapicale dentée bien développée, non élargie (fig. d). L’édéage semi—membraneux possède de nombreuses papilles sur les côtés du bord ventral et des petites dents sur l’épaississement ventral sclérifié (fig. a et b.). Q. Bord postérieur du 70 sternite abdominal saillant mais arrondi au milieu. Connue de nombreux pays d’Europe méridionale, centrale et septentrio- nale, elle n’est pas encore signalée de France. Vit sur les espèces du genre Populus, en particulier P. nigra. SUBGEN. EMPOASCA S. STR Empoasca (s. str.) affînis Nast, 1937 (pl. 118). Long. d : 3,4-3,6mm; Q : 3,5-3,8mm. Couleur foncière vert pâle. Aspect général du groupe E. decipiens. d. Apodèmes du 20 sternite abdominal comme sur la fig. b. Appendices du bloc anal conformes à ceux du groupe deczpiens, très peu sclérifiés, festonnés à leur extrémité et recourbés postérieurement (fig. a). L’édéage est semblable à celui des espèces voisines (fig. c), de même que les lames génitales (fig. a). Le caractère de distinction réside dans la forme de l’appendice des lobes du pygophore (fig. a). Il est long, arqué, remontant à l’arrière du lobe et atteignant ou dépassant la partie dorsale. Son extrémité est évasée, en forme d’entonnoir, le bord supérieur étant irrégulièrement denté. La validité d’aJ§înis a été confirmée par DWORAKOWSKA (1973) qui a rencontré a)§‘ïnis et decipiens dans les mêmes habitats, avec des discontinuités morphologiques entre elles. Citée d’Europe centrale : Autriche, Tchécoslovaquie, les deux Allemagnes, l’URSS jusqu’en Sibérie. Je l’ai capturée en plusieurs endroits de la région parisienne, notamment à l’aide de plateaux colorés. Cette espèce se trouve associée généralement à E. (E.) pteridis et E. (E.) decipiens dans le Bassin parisien. Vit sur graminées, dont le maïs. Empoasca (s. str.) apicalis (Flor, 1861) (pl. 119). (= Typhlocyba apicalis Fl.; = Empoasca apicalis Nast, l938). Long. d; 9 :3,5-3,8mm. Couleur foncière jaune pâle. Cellules apicales et extrémité des cellules médianes et cubitales des élytres nettement enfumées. o'. La forme des appendices du tube anal est caractéristique : droite, se terminant en pointe et dirigées vers l’avant (fig. a). L’appendice des lobes du pygophore est de forme particulière également: évasé juste sous son apex (fig. d). Les apodèmes du 2*0 sternite abdominal n’atteignent pas l’extrémité postérieure du 40 segment abdominal (fig. b). L’aspect de l’édéage correspond à celui du sous-genre (fig. c).
GEN. EMPOASCA 271 Ã Il "j._ 2 Ã, [ s I a' `~}' \l :' \ ‘ ëë // 4 ·\ `X I · i ·· / ( É ./ · [ t' "" `‘·'' 'J \\ \ \ . ·-·. b l I ll « m ' \ . • / \ \ / C PI. ll8. Empoasca (Empoasca) ajyïnis : a. extrémité de l`abd0men, vue latérale droite; b, premiers segments abdominaux, vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche. - Echelle ·· 0,lmm. -—- Original. Cette espèce doit exister en France car on l’a signalée en particulier de Belgique et des Pays-Bas. Elle est largement distribuée dans la région paléarctique puisqu’0n la retrouve en URSS extrême-orientale (Territoire Maritime) et en Corée. * Vit sur Lonicera xylosteum, mais passe à l’automne sur Alnus incana. Juniperus communis et Picea exelsa (OSSIANNILSSON, l98l). Empoasca (s. stn) prmjabensîs Singh-Pruthi, 1940 (pl. [6, fig. C et d). (= E. decipiens mcridiana Zachvatkin, l946). Cette cicadelle a été rediscutée par DwoRA|<owsi<A (1973), dont je reprends les termes car je ne la connais pas : ' On la trouve également sur Sambucus ebolus (Remane. comm. pers,).
272 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE « Diffère d’E. decipiens par l’extrémité de l’appendice des lobes du pygophore qui est plus courte, plus épaisse et torsadée chez punjabensis. De même les appendices du tube anal sont plus droits et plus épais. Les individus de Transcaucasie et de la région méditerranéenne sont plus petits que ceux du Punjab et du Soudan ». Elle a été décrite des Indes. Elle se trouve en Yougoslavie, Grèce, Bulgarie, URSS, Egypte mais aussi dans la région néotropicale : Soudan. DwoRAt<owst<A (op. cit.) la signale de France, environs de Cannes. :··.«. C ·· giîrâï-li P2 · 1 t.` .' i'=,·Ã ·i‘-;.·*'. ·· .’ ' 3 1 Pl. ll9. Empoasca (Empoasca) apicalis: a, appendice droit du tube anal; b, premiers segments abdominaux; c. édéage, vue latérale gauche; d, extrémité de Pappendice du pygophore. — Echelle 0,lmm. — Original.
' GEN. JACOBIASCA 273 GEN. JACOBIASCA DWORAKOWSKA, 1972 Espèce-type : Chlorua (rbica Berg. & Zanon Jacobiasca (ybica (Bergevîn & Zanon, 1922) (pl. 120). (= Chlorita Lvbica Berg. & Zanon;= libyca (sic) auctt, la position du y ne semble pas bien fixée chez certains auteurs, il faut reconnaitre que le fait d’inverser le iet le y dans la publication d’origine devait conduire inévitablement à des fautes d‘orthographe; = Empoasca bencdettoi Paoli, 1932). Long. ci'; 9 :2,5-3,2mm. Je ne connais pas cette espèce qui a été discutée par DwoRA1<owsi<A (1972 c) et par WEBB (1987). Le premier auteur a figuré 1’appendice inférieur du pygophore. A noter que PAOL| (1936) a été le premier à figurer une partie du genitalia. Couleur foncière verte, un peu plus sombre qu’Emp0asca vitis. Le dessus de l’avant corps présente des taches blanc jaunâtre. Le tiers postérieur des élytres est légèrement enfumé. d'. Appendices supérieurs de forme lamellée, se terminant par deux apophyses (fig. c), qui entourent la partie apicale des appendices inférieurs dont l’extrémité est dentée (fig. a et b). Polyphage, cette cicadelle a d’abord été signalée comme un ravageur du coton en Egypte et au Soudan puis comme provoquant des dégâts dans certaines régions viticoles; bord sud-est de l’Espagne : Province de Murcie et d’Almeria (Ruiz CASTRO, 1943); Sardaigne. Sur cette dernière culture elle provoque des dégâts proches de ceux d’E. vitis mais plus prononcés : enroulement des feuilles, puis jaunissement chez les variétés à grains jaunes ou rougissement puis dessèchement complet de la feuille, selon ViDANO. // ~ W PI. 120. Ausrroasca Ijbica: a et b. style inferieur; c. style supérieur. — D’après Ruiz CASTRO.
274 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Cette cicadelle, compte tenu de sa nuisibilité, a fait 1’0bjet d’études écologiques et biologiques. J’évoquerai celles qui ont été menées par V1DAN0 (1962 b, c et d). Hibernation au stade adulte sur de nombreuses plantes appartenant à des familles botaniques différentes : Labiées, Malvacées, Légumineuses Les adultes retournent sur la vigne au début du mois de mai où les premières pontes ont lieu à la mi-mai. Chaque Q pond jusqu’à 50 oeufs. Durée du développement embryonnaire, environ 10 jours; du dévelop- pement larvaire, entre 3 et 4 semaines. Quatre générations par an. Les populations restent sur la vigne jusqu’en octobre. Décrite de Libye, elle est distribuée depuis 1’Afrique du nord jusqu’en Egypte. Elle se trouve également dans la région orientale ainsi que dans la région éthiopienne où elle provoque des dégâts aux vignes d’Afrique du sud (Webb, op. cit,). Sa capture en Sardaigne, dans les environs de Cagliari m’a amené à la présenter, du fait de la proximité de la Corse et de son vignoble. GEN. KYBOASCA ZACHVATKIN, 1953 Espèce-type : Chlonta bipunczata Oshanin, 1871 Kyboasca bipunctata (0shanin, 1871) (pl. 121). Long. 0* :3,3-3,5mm; Q :3,3-3,6mm. Couleur foncière jaunâtre-verdâtre. L’avant de la tête est légèrement proéminant dans sa partie médiane. Deux bandes oranges larges mais peu visibles sur le vertex, qui se prolongent sur le scutum et le scutellum où elles entourent une bande blanche médiane. Elytres jaune-vert dans leur partie antérieure, à cellules apicales enfumées; présence d’une tache noire d’im- portance variable à l’extrémité de la cellule cubitale (fig. f`). Pattes en partie vertes, l’extrémité des tarses et les tibias d’un vert plus soutenu. d . Tube anal muni à la base d’un appendice court et spatulé à contour irrégulier (fig. b). Styles fortement rétrécis à leur extrémité qui est dentée (fig. e); lames génitales allongées. Lobes du pygophore munis d’un appendice ventral plus long que le pygophore lui—même, relativement aigu à 1’apex (fig. a). Edéage simple, falciforme (fig. c). Q . 70 sternite abdominal fortement convexe, le bord postérieur avec une incision médiane de forme variable. Largement distribuée dans le région holarctique, K. bipunctata est signalée d’Ita1ie et de RFA, pour ce qui est des pays limitrophes. On pourrait la récolter dans l’Est, sur Cannabis sativa et différents Ulmus. A noter que ces deux types de plante-hôte ne permettent pas de séparer deux taxons (DWORA- i<owsi<A, 1973). DELMAS (1965) 1’indique de Montpellier (Hérault), mais comme pour les autres espèces qu’il signale dans son article, il n’a pas été possible de retrouver les spécimens dans sa collection.
GEN. KYBOASCA 275 \ 2 k î' 3 . 2 . · . j , •—1 · 1 ; U ..'· '~._ I ··:'· .:_,;; l ·/ .'_'·’.'s·'·:·. ' «·‘l:-'~·É` Z". · rx 7 ·;—tZ'.°·‘··.·`:’Ã; _. ·-’'` · www! . , Pl. I2]. Kiboascu brpuncmraz a. lame génitale et lobe du pygophore (avec son appendice très long). vue latérale gauche; b, appendice gauche du collier anal. vue latérale externe; c, édéage, vue de profil gauche; d, connectif, vue dorsale; e, style gauche, vue dorsale; f, élytre gauche. D`après un exemplaire de Tchécoslovaquie. — Echelle - 0.lmm. — Original. GEN. CHLORITA FIEBER, l872 Espèce-type : Cicadula vrridula Fallén, l806 Chlorita helichrysi Vidano, Ã964 (pl. l22). » Long. d : l,8·2,lmm; 9 : 1,9-2,3mm.
276 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Voir également l’illustration qui en est donnée par DWORAKOWSKA (l977). Teinte foncière verte jaunissant progressivement après la mort des indi- vidus.La partie antérieure des élytres est de la même couleur que le reste du corps, dont les pattes. La partie postérieure comprenant l’apex des cellules subapicales et l’ensemble des apicales sont transparentes. d. Premiers segments abdominaux comme sur la fig. g. Lames génitales longues, possédant deux rangées de macrosètes qui sont plus serrées à leur extrémité (fig. e). Appendices du tube anal unciforme (fig. f). Styles comme sur les fig. c et d. Edéage avec une partie médiane antérieure en forme de collerette aussi épaisse que la partie apicale en vue postérieure (fig. a). La tige possède trois cornes, dont deux à l’apex légèrement écartées. A l’arrière et en dessous, présence d’une petite corne dirigée vers le bas (fig. b). çà et là en Corse, mais toujours rare. Elle représente, avec la suivante, l’une des rares espèces qui semblent endémiques à l’ensemb1e cyrno-sarde. Nous l’avons capturée sur Helichrjysum angustfolium. Chlorita multinervia Vidano, 1964 (pl. 123). Long. o' : 2,1-2,4mm; Q :2,3-2,6mm. Teinte générale verdâtre. Tête, pronotum, scutum et scutellum avec quelques taches blanchâtres. Elytres enfumés au niveau des cellules apicales ; :JÉ* · . ,· · ”È."’*’*¢·— . fil ‘ . gg i` r t r' É Ã-;;.;, ` \\ vjt · X .- l 2 d · ufr I C I .‘l —x"-" ’ r . i J Pl. l22. Chlorna helichrvsi : :1, édéage. vue postérieure; IJ. édéage. vue latérale gauche; c et d. style droit, vue dorsale; e, lame gémtale droite, vue ventrale; f, corne anale gauche; g, premiers segments abdominaux, vue dorsale. — Echelle = 0.lmm . —- Original.
GEN. CHLORITA 277 2 a àë z * : El N. b ï € C '€ P = . ·· ``·— ‘——·.__ /" /'·f§: ' ,1, `¤_ la 8 ·. mr 2 u : ‘ I ,' È Il I, 1I ' 1 : l ,' "~. Y 1 ..1 / 0 V Z / / 1/i i V É //1 I I ll 1. ‘l 2) / <_; z. // l / ti. / .·._____, B 2 Pl. |23. Chlorna mulrinervia : a. appendice du tube anal; b. édéage. vue posterieure; c. édéage, vue latérale gauche; d. style gauche, vue dorsale; e, lobe gauche du pygophore. — D`après DwoRAi<owsi<A. et de la subcostale ainsi que dans certaines parties du clavus. La cellule subcostale possède sous l’aire cireuse, 2 où 3 nervures transverses supplémen- taires qui représentent la caractéristique externe majeure de l’espèce. Vertex un peu plus proéminent chez la femelle que chez le mâle. Chez les deux sexes . les urotergites sont noircis dans leur moitié antérieure. d. Appendices du tube anal unciformes (fig. a). Les styles sont évasés à leur base alors que leur apex, denté, est légèrement recourbé (fig. d). Lobes du pygophore comme sur la fig. e. La tige de l’édéage est comprimée latéralement alors que le socle, à l’inverse, l’est dorso-ventralement (fig. b et c). L`apex est prolongé antérieurement par une pointe émoussée dirigée vers l’avant et une partie plus large dentée à l’arrière. Disposé postérieurement à la tige et partant de sa base, un appendice courbe, comprimé dorso—ventrale~ ment s`élargit à son extrémité en formant deux petites cornes divergentes. Cette espèce est proche de C zeravschanica Dlabola, l96l (originaire de l’Uzbel<istan, URSS). Décrite de Nuoro (Sardaigne), vers l200m, Mont de Oliena. B. l’a récoltée en octobre l978 à Vacaja, commune d’Aleria (Corse). Sur Sanmlina chamaec)7Jarissus. Chlorita Iaurae n. sp. (pl. l24). Long. d :2,2mm; Q :2,3-2.5mm.
278 DESCRIPTION DES TAx0N$ NOUVEAUX P01112 LA FRANCE A , l ` .·‘ ' ~ · ` î · J ' Ã É if ï ` · ~ 'xî 7’ » .>=. ff Et? l , ` . wm a . xt M · É ' à E3 rv : L ‘—â.« \ / r . "*%,__ .,___V g . î' C l . à ° ï l ,. —‘ J J" K É ` f h L fg / ‘ · È Q — AAAA ‘ ve ~ J s l \ M / g a b ” C L ¤——- | t` S. ;'Ã=';à " ` I` ï T —:; six _ ., , l ..__ . É ·â/,5>/ — I . . ' Q A? : , - sa/'—~···él “ ' -': ' *.1 ' fl; w '·,· · · ,L ·*.— ' ,,«·* "·ê_ g · · I ,//' t - ' - /11 il V ` · ,, ëï . ; _ I ' — f.; @1 If fi] il 2 . 1 -.J__ _»_· — d , us, . ' B · "’ `·ë‘ï¤ ; ·$s,x· Pl 124. Chlorzm laume: a, extrémité de Vabdomen, vue postérieure; b, lames génitales, styles et connectif, vue dorsale; c, édéage, vue latérale gauche; d, pygophore, tube anal et édéage. vue latérale gauche; e, édéage (vue suivant la flèche, fig. f); f, édéage. vue ventrale. — Echelle = 0,1mm. — Original. Couleur foncière jaunâtre. Face légèrement convexe avec des stries brunes. Vertex dont la partie centrale du bord antérieur est légèrement saillante rappelant, en moins prononcé, le·vertex de la femelle de Ligumpia juniperi. Pattes claires. Elytres légèrement enfumés, surtout les cellules apicales; nervures blanches. ci'. Tube anal plus long que le pygophore (ce dernier est peu pigmenté). Présence de deux paires d’appendices l’une au-dessus de l’autre. La plus dorsale se présente sous la forme d’une longue pointe; l’autre, plus ventrale,
GEN EDWARDSIANA 279 est unciforme (fig. a et d). L`appendice unciforme de droite est cassé et modifié (fig. a). Lames longues et fines avec de nombreux aiguillons à leur face ventrale; styles fins également; le connectif est irrégulièrement carré (fig. b). Edéage muni d’un petit socle dont la tige, légèrement cambrée posté- rieurement, se rétrécit assez brusquement vers l’apex. Sur l’avant de la tige, en position subapicale, une paire de petits appendices divergents (fig. c, e, f). Gonopore apical (fig. e). 9. Subrachyptère, l‘extrémité de la tarière dépasse les élytres. 7° sternite large, le bord postérieur s’avan<·e régulièrement vers l’arrière, la partie médiane est très émoussée. Ces individus ont été confondus par BONF1Ls avec Chlorita multinervia sensu Dw0RA|<0WsKA, 1977. ll se peut, de ce fait, que cette dernière espèce soit signalée par erreur, de France. Probablement sur Santolîna chaemaecyparîsius. Elle a été trouvée à Aleria (Corse), le long du Golo, le 9.X.l978, B. rec. L‘holotype et un paratype sont déposés dans la collection du laboratoire de Faunistique de l’lNRA. TRIBU TYPHLOCYBINI KIRSCHBAUM, 1868 GEN. EDWARDSIANA ZACHVATKIN, 1929 Espèce-type : Cicada rome L., 1758 Edwardsiana platanicola Vidano, l96l(a) (pl. 125). Long. o' 2 3-3,4mm; 9 :3,3-3,6mm. Couleur foncière jaune, qui peut être souvent très claire. Les cellules apicales sont normalement enfumées. o'. Apodèmes du 2° sternite longs, comme sur la fig. e. Lames génitales assez larges, munies d’un aiguillon à leur base. Les styles sont fins, recourbés à leur extrémité apicale et munis d’une pliure près de l’apex (fig. c, d et f). Le pygophore présente une dizaine de fortes soies (parfois moins) à sa base, sensiblement sur la même ligne. On observe un rétrécissement à la partie distale de la tige de I’édéage, juste au·dessous des appendices qui sont au nombre de trois paires (fig. a et h). La paire latérale est disposée presque perpendiculairement aux deux autres en vue de profil, formant un angle obtus avec la tige. Le gonopore est placé dorsalement, en position sub-apicale (fig. b et g). Cette espèce, monophage, vit sur platane. Elle est nuisible à sa plante·hôte par ses dégâts directs, liés à la prise de nourriture, qui sont d’autant plus visibles et sensibles que la population du ravageur est importante. Les adultes et les larves vivent à la face inférieure des feuilles et provoquent, par leurs piqûres nutritionnelles, des décolorations du feuillage, bien visibles à la face supérieure plus sombre et glabre. On observe des petites taches ponctiformes
280 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE ’ I ‘ | N ll // // / Pl, 125. Edwardszamz platamwla i 2, edéage, vue latérale gauche. b. extrémité apicale de l`édéageZ c, style droit. vue latérale; d, extrémité du style droit. vue postérieure; e. segments abdominaux extérieurs, vue dorsale. Autre individu. f. style droit, vue latérale; g, extrémité apicale de Védéage; h, extrémité de l’édéage, vue latérale gauche. - Echelle = 0.1mm. — Original. blanchâtres qui deviennent progressivement confluentes. Vtt)ANo (1961b), à l’aide de coupes microscopiques, a bien montré les groupes de cellules du mésophylle vidèes par le comportement alimentaire de cette cicadelle. DELMAS (1965) 1’a signalée de Montpellier (Hérault), pour la première fois en France. Nous l’avons trouvée en Corse (B. & d.G., 1978 et l981) où elle semble avoir envahi tous les platanes de l’île. Elle existe dans d’autres régions : Bordelais, Côte d’Azur... mais ne remonte pas aussi loin vers le nord que sa plante-hôte.
GEN. EDWARDSIANA 28l Edwardsiana rosaesugans (Cerutti, 1939) (pl. l26). Long. o'; 9 :? Aspect identique aux autres espèces du genre. Couleur foncière jaune clair. Sa reconnaissance ne peut se faire qu`à partir de l’observation des pièces génitales du mâle. Sa description a été revue récemment par CLARIDGE & Wttsow (1978). d . Apodèmes du 2° sternite abdominal atteignant l’extrémité du 5** segment (fig. a). Lobes du pygophore comme sur la fig. f. Les lames génitales présentent un élargissement à leur extrémité apicale (fig. d). Les styles sont fins et repliés à angle droit à l’apex. Le socle de l’édéage est en forme de U horizontal. Renflement de la tige de l’édéage vers I’extrémité apicale juste au-dessous des trois paires d’appendices. Les deux paires antérieures sont coalescentes à leur base, la paire latérale se trouve dans le prolongement de la tige (fig. b et c). On connaissait cette espèce de Suisse (Valais) d’où elle a été décrite, puis du Pays-de-Galle (Grande-Bretagne) et d’ltalie du nord. Elle a été signalée V J Cf.! / ·:_ i llî°'f L _ Mi · 't;·, g \ i tu; it F. l · ' 3 l ; b ·;‘\;.: ( i £ I »·î ·——-———i-ï1 '.' L l rx' ' I «z~_' ( . ` · /’ : ( . // , "______ / d [ "ïli, .2-2 . ii°'iÉÉi .. _ « I `, J i )/ · ei?/= (É B k_ ¢iv” Pl. 126. Eduanlsiana rmaeuuganr : a. premiers segments abdominaux, vue dorsale; b. extrémité de l`édéage (suivant la flèche fig. c); c. édéage. vue laterale gauche; d. lame gauche. vue latérale: e. style droit. yue dorsale; f. pygophore. vue latérale gauche. -—- Echelle = (l.lmm. —- Original.
282 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE ensuite de Tchécoslovaquie par LAUTERER (1983), qui a confirmé en 1986 sa monophagie aux dépens de Rosa pendulina. Elle semble rare et distribuée dans des aires toujours restreintes. Signalée pour la première fois en France, de Gragnolet (Isère) par d.G. & MEUSNIER (1982), elle avait été trouvée auparavant dans le Massif de 1’Authion (Alpes-Maritimes), REMANE rec., en 1971. Edwardsiamz smreczynskii Dworakowska, 1971 (pl. 127). (= guntharti Dlabola, 1971). Long. cf : 3,50-3,90mm; Q : 3,70-4,20mm. Coloration foncière jaune clair. Aspect extérieur commun aux espèces du genre présentant cette coloration (voir tableau des espèces p.28). 0*. Premiers segments abdominaux comme sur la fig. f. Les apodèmes du 20 sternite abdominal sont longs, dépassant le 6° segment. Lobes du pygophore et lames génitales comme sur les fig. e et d. Le mâle est reconnaissable par la forme des appendices apicaux de la tige de l’édéage (fig. a, b et c). La paire latérale, plus petite, est courbée vers le haut alors que la paire antérieure est dirigée vers le bas. Cette cicadelle a été signalée pour la première fois de Pologne où elle a été trouvée sur différentes essences d’arbres: Comus, Crataegus, Betula, Malus mais surtout sur Ulmus. Elle a été décrite presque simultanément de Paris (à proximité de la Tour Eiffel) par D1.ABOr.A (1971) sur Ulmus scabra, GUNTHART rec., le 5.lX.1968 et les 6-8.IX.l970. LAUTERER (1980) l’a indiquée de Tchécoslovaquie et a noté la synomymie. Le Dr. DWORAKOWSKA, à qui j’ai adressé un spécimen parisien que m’a très aimablement donné le Dr. H. GUNTHART, a confirmé qu’il s’agissait bien de la même espèce. Elle s’élève facilement car H. GUNTHART (comm. pers.) a obtenu plusieurs générations successives sur de jeunes plants d’Ulmus scabra maintenus en conditions artificielles. Edwardsiana rhodophila (Cerutti, 1937) (pl. 128). Long. d 2 3,4mm; 9 :?. Aspect général du groupe. Coloration foncière jaunâtre, deux taches légèrement enfumées à l’avant du vertex, deux taches triangulaires à la base du scutum. Elytres avec la partie apicale légèrement enfumée. Abdomen foncé avec les côtés jaunes. Pattes de la même couleur, excepté les griffes, qui sont noires. d . Apodèmes du 20 sternite abdominal bien développés, atteignant le 60 segment (fig. f`). Lames génitales claires assez étroites; styles très étroits; connectif en vue dorsale comme sur la fig. a. Pygophore foncé avec un double repli interne, muni de quelques fortes soies vers le bas et près du bloc anal (fig. d et e). La partie apicale de l’édéage comprend une paire supérieure d’appendices bien développés, dirigés vers l’avant et une double paire inférieure coalescentes à leur base. Ces deux dernières paires forment sensiblement un angle droit (fig. b et c). Le gonopore est situé dorsalement, nettement en-dessous des appendices. _
(IEN. EDWARDSIANA 283 ' I / » / I I 3 M K l K ·\ . , _ /' \ ``` ` I I l \ t [ " \\ !· ..... _,, . _,,.·-··' ¥J ,`·x \ j U/t cc \ | lu H / ···... . ....... lt/z ·*t l/’ 5 I` “f» : .· .. ...,, . ,,.... l ï ;/r I · } l eg, la h t ........ __ f .»< ’ / ' Pl. 127. Eduardriana snrre¢·:tnsÀii : a. édéage. vue latérale gauche; b. édéage. vue supérieure; c, édéage. partie supérieure. vue antérieure: d. lame génttale gauche, vue de profil; e, lobe gauche du pygophore; I', premiers segments abdominaux, vue dorsale. — Echelle ¤ (Llmm. — Original. CERUTTI a donné deux dessins sommaires de l’espèce, dans une note ultérieure de l938. ll y signale « des expansions latérales triangulaires vers la base ». Je pense qu`elles représentent, en fait, le départ de la branche dorsale de la fourche qui se trouve à la partie basale de l’édéage. Cette espèce n’était signalée que de Suisse à Lens en Valais, sur Rosa pomüera. Elle a été récoltée en France à Saint-Crépin (Hautes-Alpes), le long de la Durance, le l3.Vl.l973, REMANE rec.,
284 Dascmpnoxv pas mxozvs NOUVEAUX mme LA nwvca ,// / R vî _ N \\> t»;¢l"' . 2" ` =,;.*··*è· / . ài , / / / / · ( se ‘ · I , «.·¤..»i•zv ·, · · *- `“~·,»‘-:;?·.,_ `*— Ã';. à ’ mjï ) . ai ` —J " : I I à-~tL::E; l `·: î· ï.. · . ‘ ë· *1î —'·—~ î I T `Ã'P'· .l",,/ li: * '€·îFl>-:~l:"'· '^"";_. ···1w ` .§¤‘€E‘ïî' .« ;" ` *·`‘ ·,`:§2'·>~‘.,":" ·` ~z T— R ' /W-à f` k L à I i ` Pl. 128. Edwardriamz rhadophzla : a,lame, style droit et connectif. vue dorsale; b, appendices de l’édéage. vue supérieure; c, édéage, vue latérale gauche; d, pygophore et bloc anal, vue latérale gauche; e, lobe gauche du pygophore, vue intérieure; f. premiers sternites abdominaux, vue ventrale. — Echelle = 0.lmm. — Original.
GEN. EDWARDSIANA 285 Edwardsiamz ishidai (Matsumura, l932) (pl. 129). Long. o' :3,5-3,8mm; 9 :3,7-4,3mm. Cette espèce et la suivante (Ianternae) ont été mises en synomymie par DWORAKOWSKA (l982), sec. NAST (1987). Leur séparation est maintenue par LE QUESNE & PAYNE (l98l), par OSSIANNILSSON (l98l) et LAUTERER (1984). Si je me réfère aux caractères de distinction qu`ont utilisés les auteurs britanniques, l’espèce représentée par OSSIANNILSSON est en fait Ianternae. Pour le moment t \ s · . ah fr l *" \ .t·' _ ·i \ I . »··»^'A£ \ ~ ` /.« il \ x 1 / M " .. ` · ' 3* ` i ""“·—»z.. ·' ', xi 'Q \ \`°`i=«‘·Ã . —· J i `: É 1 q' |1·ï"1 / ,U-la ..»· d _ ···' L Z _.,i_QÉët!7 OU , ï. Ã .` ‘ ..—"’*·'=",:`« *· l\` il ï · · . . " §—‘_·_`·,3Ã'·/‘ \_ » ,4 1. ,` 5* \. · ~ of ` · ` ` · · ' i l · l "~ · i T` gi, ' f` '- ' " ` " '· " ·« \>`·4> , ' 4* E; . l' . . ' \ — · . ' / ' "·, "P.<, I fr . I · ' · ‘/· 1 tif: '· ..2: : ,`_ C B É» ' Ã É Qi" É PI. l29. Eduardsiana ishidai : n. édéage, vue latérale gauche; b. premiers segments abdominaux. vue dorsale; c. style droit, vue dorsale; d. édéage; e, pygophore et tube anal, vue latérale droite. D`après un exemplaire d`Angleterre. — Echelle - 0, lmm. —~ Original.
286 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE je maintiens la validité des deux espèces et les traite au sens de LE QUESNE & PAYNE (op. cit,). Taille et aspect des espèces jaunâtres du genre, sans taches noires définies. Se reporter au tableau d’identification des espèces p. 28. c3'. Les apodèmes du 2<> sternite dépassent légèrement l’extrémité posté- rieure du 50 segment abdominal (fig. b). Lobe droit du pygophore comme fig. e; style gauche en vue dorsale comme sur la fig. c. Edéage voisin de celui de lantemae. Les appendices antérieurs de l’édéage sont plus courts que ceux de Ianternae; leur partie coalescente est plus courte que leur partie libre (fig. a). Les appendices antérieurs sont presque droits ' en vue de profil (fig. a). Edéage, en vue supérieure, comme sur la fig. d. Décrite du Japon, on la rencontre maintenant dans différents pays d’Europe occidentale : les pays Fenno~scandinaves, la Grande-Bretagne. Elle n’est toujours pas signalée de France, mais doit s’y trouver. Vit sur Ulmus glabra(OssrANN1LssoN, 1981) et peut-être sur Corylus avellana (LE QuEsNE, 1981). Edwardsiamz lantemae (Wagner, 1937) (pl. 130). Long. 0* :3,5-3,8mm; Q :3,6-4mm. Taille et aspect des espèces du genre qui n’ont pas de marques sombres bien délimitées sur les élytres. La forme de l’édéage permet, seule, sa reconnaissance. Se reporter au tableau d’identification des espèces p. 28. ©'. Extrémité des styles comme sur la fig. c. La forme de 1’édéage est voisine de celle de ishidai. Elle en diffère par la taille de ses appendices antérieurs qui sont plus longs que chez ishidai (fig. ~ L _l · ` a `?\ 1 il m 1 , » nl . t ` . / J *1 `( ‘ tf), I M .. \ / . ` l.: b l Itb /il/[ // ./ ` /' . ‘ /b '/ C 4 /L/V N L î / 2 ‘ è ‘ Pl. l30. Edu ardsiana lanrernae : a, edéage, vue latérale gauche; b. édéage, vue supérieure; c, style gauche. vue externe. D’après un exemplaire d`Angleterre. — Echelle = 0.1mm. — Original.
GEN. HAUPTIDIA 287 a). Leur partie coalescente est au moins aussi longue que leur partie individualisée (fig. a). Les branches latérales sont légèrement convexes (fig. a). Edéage, en vue supérieure, comme sur la fig. b. Connue de Grande-Bretagne et de RFA en ce qui concerne les pays voisins, elle est distribuée également en Europe centrale et méridionale pour ce qui est de la région paléarctique occidentale. Son indication du Danemark était une erreur. Elle n’est pas encore signalée en France mais, comme la précédente, elle doit s`y trouver. Cette cicadelle se rencontre sur Ulmus sp. et Sorbus sp.. GEN. EUPTERYXCURTIS, 1833 Eupteryx genestieri Meusnîer, l982 (pl. l3l). Long o' 2 2,90-3,20mm; 9 :3,4mm. Caractères communs au groupe melissae, sensu RIBAUT: nervure apicale interne émanant comme les autres de la cellule radiale; rangée postérieure des taches noires du pronotum occupant une position plus antérieure. L’aspect des deux sexes est identique. Vertex avec trois taches dont la médiane, en V, touche le bord postérieur. Les nombreuses taches sombres du pronotum sont reliées les unes aux autres et n`atteignent pas les bords latéraux, ni le bord postérieur. Scutellum noir sauf les parties latérales et postérieures qui sont de couleur claire. d. Apodèmes du 2° sternite abdominal assez longs, atteignant l’extrémité postérieure du 60 segment (fig. c). Moitié antérieure des lames large et styles courbés comme sur la f`ig. b. Extrémité abdominale comme sur la fig. a. Edéage portant à l’apex quatre branches orientées vers le haut et l’avant (fig. e); les branches de chaque côté sont coalescentes sur leur première partie (fig. e), la postérieure est plus courte que l’antérieure. Présence à l’arrière de la tige, un peu en-dessous du départ des branches, d’une petite boursoufflure qui correspond au gonopore (fig. d). Cette espèce n’est connue que de la localité-type : Gragnolet (Isère), où onze mâles et deux femelles ont été capturés le long d’un chemin forestier. TRIBU ERYTHRONEURINI YOUNG, 1952 GEN. HAUPTIDIA DWORAKOWSKA, 1970 (f`) Espèce-type Z Tîvplilocjba distinguenda Kirschbaum. 1868 Hauptidiu lapidicala (Vidano, 1964) (a) (pl. 132). (= Zvgina Iapidicola Vid.) Long. o' :2.7-3,1mm; 9 :2,8-3,2mm.
288 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE \ - * \ ,=’ ‘ r" / g w ‘ * § · /îï‘—” ¤«ï;·, .i / L — s ` "S;l.;m _ C É <* ° , fl \ i:¢È¤· F, ·} — E _,·ii;',»’ _ .« segfj ff A 'J"‘ __,..·.· ,.\_ , 1 _ ' U ;_',_.0 K" `J &~f \ Awvv -1 l ` - , I I ` W AK [ F lv 7 H Il la t wk' / 4 kl- C îll l ‘ ll v' l.· il · » l' l;l ,.~ xl liant d \/» C lëièïl PI I3!. Euprenv genesirerz 2 a. extrémité de Fahdomen. vue latérale droite; bl lame génntale et style droit. vue dorsale: c. premiers segments abdominaux. vue dorsale: d. édéage. vue latérale droite: e. edéage. vue posterieure. — Echelle = 0.lmm. —- Original.
289 ° l E l fl " Q\"|\ · \ ‘· ,`·> \ · C ill ; •\,,/IN" : ' ` .‘ .' \ ,- . \ . ·' i ' ' ' A I .' ' I ·"| 1// I I l =. F Il ·, r ,/ ‘]’ ; ‘ ··:>· · a ll ,· · I —·.i_g. l —· ···· A .... 1 I /'/'J —. I ' // Pl. l32. Haupridia Iapidiwla : a. style; b, connectif; c, édéage, vue latérale gauche; d, pygophore. vue latérale gauche: e. édéage, vue postérieure. — D’après Dwomitowsm. Elytres brunâtre à cellule apicale enfumée. Cette espèce se distingue facilement des autres par la ligne claire qui souligne longitudinalement le clavus près de son milieu. cl'. Styles et connectif, comme sur les fig. a et b. Face interne des lobes du pygophore armée, au bord dorsal, de deux appendices assez longs et aigus, presque réunis à la base puis divergents et dirigés en arrière (fig. d). Tige de l’édéage comprimée latéralement de sorte qu’elIe s’étend dans la partie ventrale en une zone lamellaire large à bord finement denté (fig. c). Gonopore apical, débouchant dans la partie antérieure de la tige, celle·ci un peu plus longue que large, avec sa partie dorsale légèrement concave; un robuste appendice en forme de corne asymétrique, presque de la longueur de la tige, disposé à l’arrière (fig. c et e). Cette espèce a été trouvée à Catane en Sicile sur Teucrium chamaedrys; à Sassari, dans le nord de la Sardaigne, ainsi qu’à Turin en Italie continentale. Les deux dernières localités citées sont trop près de notre territoire pour que l’on ne la trouve pas en France.
290 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE GEN. ZYGINIDIA HAUPT, 1929 Espèce—type : Tîvphlocyba scutellaris Herrich-Schâffer, 1838 Le genre a été revu par DWORAKOWSKA (1970, d). Tête, au niveau des yeux, légèrement plus large que le pronotum. Suture du vertex distincte. Anteclypeus sombre. Face et élytres proches du genre Arboridia. Pygophore présentant de petits aiguillons et une paire d’appendices à la partie supérieure, généralement bifurqués. Appendices du dixième segment abdominal long et étroit. Lames génitales sombres dans leur partie postérieure et munies de quelques microsètes à leur extrémité. La moitié basale de leur bord postérieur possède une ou deux rangées de courtes soies robustes. Dans leur milieu, quelques soies épaisses mais plus longues. Edéage comprimé latéralement, possédant normalement deux paires d’appendices à l’arrière de la tige. Présence de fines ornementations (stries) autour du gonopore. Treize espèces étaient dénombrées en 1970 pour la région paléarctique. J’en ai répertorié 22 en 1986, mais certaines sont en fait des hybrides. Zyginîdia mocsaryi (Horvath, 1910) (pl. 133). Long. o' :3,3-3,5mm; 9 :3,4-3,6mm. Aspect général du genre Zyginidia. Couleur foncière jaune vif. <5‘. Pygophore présentant un appendice fourchu à angle fermé, la partie basale plus line que la supérieure (fig. c). Lames génitales avec deux fortes `I ‘ 1 l` · P1. 133. Zyginidia mocsarjvi: a, édéage. vue latérale droite; b. édéage, vue postérieure; c, corne anale droite. — Echelle = 0.1mm. — Original.
GEN. ZYGINIDIA 29l soies au milieu, vers l’extérieur. Le bord latéral, dans sa partie basale, présente une rangée de petites dents. Edéage avec deux paires d’appendices; les premiers en arrière de la tige sont plus longs que cette dernière, leur partie apicale est irrégulière; les seconds se trouvent sur la tige elle-même, sous le gonopore et s’en écartent presque à angle droit (fig. a et b). Cette cicadelle est surtout cantonnée en Europe du nord et centrale: Suède, Pays-Baltes, RFA et RDA, Suisse, Autriche, Pologne, Tchécoslova- quie, Roumanie (d’où elle a été décrite), Ukraine. Elle a été récoltée au Mont Ventoux (Vaucluse) en l973, REMANE rec,. Vit sur graminées, généralement sur les espèces du genre Sesleria. Elle a été capturée en grand nombre sur Festuca silvatica à laquelle elle occasionne des dégâts importants (LAUTERER, l986). Zyginidîa alpicola (Cerutti, 1939) (pl. 134). (== Eqvthmneura alpicola Cet.; = Erythroneura franzi Wagner, 1944). Long. d;Q :3,2mm. Aspect général du genre; sa couleur foncière est peut-être un peu plus jaune d’après les deux exemplaires dont je dispose, mais dont le d malheureusement n’a plus d’abdomen. 0*. La caractéristique principale réside dans la forme de l’appendice des lobes du pygophore qui est simple, non bifurquée (fig. c). Edéage avec une seule paire d’appendices en position postérieure par rapport à la partie canalifère; ils sont beaucoup plus longs que cette dernière et contournés , légèrement recourbés vers l’avant (fig. a). En vue postérieure, les appendices restent dans l’axe de la partie canalifère (fig. b). É . .. / ;; · [ . · / `\\ Q · _ / t '_ ·. ,_·- /, ' —" Z_ I I 1 \ '. . · \\\ un E · Ai C '•}¢‘P• x \ i Q , . 2 j wé \ t ' ; ·· =. \ ‘ ·; Z i ‘ _ — \\" : : i " . ' ‘ l · · · ‘ z x` . I l l \ [ li J b i Pl. I34. Zyginidia alpicola : a. édéage, vue latérale gauche; b, édéage, vue postérieure; c. corne anale. vue latérale droite. - D’après WAGNER.
292 DESCRIPTION DES TAX0NS NOUVEAUX POUR LA FRANCE On la connaît de Suisse, Autriche, RFA, Tchécoslovaquie. Sa présence dans le Valais suisse, d’où elle a été décrite, laisse supposer qu’on la trouvera en France. Comme Z. comicula c’est un insecte d’altitude, trouvé à 2.300m en Autriche. Zyginidia cornicula Meusnîer, 1982 (pl. l35). Long. o' :2,80-2,96mm; Q :3,10-3,20mm. Joues et brides.claires. Postclypeus enfumé et bordé de noir à stries latérales bien marquées n’atteignant pas la région médiane qui est d’un jaune vif. Anteclypeus brun. Scutum et scutellumn jaune verdâtre avec deux grands triangles noirs basilaires, bien séparés des bords latéraux. Toutes les cellules des élytres sont régulièrement enfumées. Présence d’une tache dans l’aire cireuse, ne la débordant pas, fortement marquée le long de la nervure médiane, s’estompant jusqu’en son milieu. Cet aspect est semblable à celui des autres espèces du genre de sorte que l’examen de l’armure génitale mâle permet, seul, de distinguer cette espèce . d . Edéage voisin de celui de Z viaduensis (Wagner, l94l) mais aspect plus trapu et appendices plus fins. La tige est lamellée et large, arrondie vers l’avant, avec une paire de très petits appendices disposés postérieurement (fig. a). La base de l’édéage est élargie en vue dorsale (fig. b). La différence essentielle entre les deux espèces réside dans la forme des cornes du collier anal, longues et recourbées vers l’arrière chez cornicula (fig. c). Cette espèce a été trouvée dans quelques communes du Parc nat. Ecrins et dans sa périphérie (d.G. & MEUSNIER, 1982). Hautes-Alpes 2 Villar d’Arène, 1700m; la Grave, 1600m; col d’Arsine, 2500m. Isère: Croix de la Bonne Éêëî É â">.·. É; ‘_;1 i l 5 · Lfr · 4 ef 2 §..~~.slv'§iQ·. . 1 “ . Èîï:)f;?llð’i· V ra: È. 3 ljuèr} "?É`i» · ~· Ã: a b C P]. 135. Zvgmzdza cormculaz a,édéage, vue latérale gauche; b, édéage, vue postérieure; c,ap- pendice du lobe du pygophore et corne anale gauche . — Echelle = 0,lmm. —— Original.
GEN. ZYGINIDJA 293 Mère, 2500m. Je l’ai retrouvée dans des captures faites par notre collègue MARTINEZ au col du Noyer, 1700m (Isère), le 17.V1II.1983. Bollène-Vésubie (Vacherie de l’Ortiguier, l700m) (Alpes-Maritimes), partie sud du Parc nat. Mercantour, le 9.VlII.l985, d.G. rec. · D’après les renseignements que je posséde, Z cornicula est une espèce des étages subalpins et alpins (entre 1600 et 2500m) où elle a toujours été trouvée en petit nombre, sur pelouse rase et prairie pâturée. Zyginidîa pullula (Boheman, 1845) (pl. 136). Long. o' : 2,5-3mm; 9 :2,6-3,2mm. Aspect général du genre. Couleur foncière gris jaune. Espèce petite, macroptère comme ses congénères. o' . Le tube anal possède une paire d’ appendices très développés et sinués. Appendice des lobes du pygophore très développé également, formant un angle ouvert. La branche inférieure est plus forte que la supérieure (fig. c). Les lames génitales possèdent trois ou quatre fortes soies et une rangée de petites dents épaisses. L’édéage est muni de deux appendices longs et fins, le dépassant légèrement (fig. b). Ils sont déportés vers la gauche en vue postérieure (fig. a). A la lecture des travaux de Vio/mo & ARz0NE (1984), cette espèce présente des caractéristiques biologiques extrêmement voisines de celles que j`ai rapidement évoquées p. 22, à propos de Z. scutellaris. Leurs cycles sont voisins, de même que leurs comportements. lnféodées aux graminées sau- vages et cultivées, elles passent des unes aux autres en fonction de l`état physiologique des plantes. Z. pullula, comme Z. scutellaris, semble affec- tionner particulièrement le maïs, et les dégâts dûs à la première, que l’on observe en Italie du nord, sont identiques à ceux de la seconde, en France. a b Pl. 136. Ztginidia pullula : a. édéage. vue dorsale; b. édéage, vue latérale droite; c. appendice du lobe gauche du pygophore. — Echelle - 0.1mm. —- Original.
294 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE Elle est largement distribuée dans la région paléarctique puisqu’on la retrouve jusqu’en Mongolie. C'est une espèce orientale. J’ai identifié quelques individus de la collection Ribaut provenant de Balagansk dans la région d’lrkoutsk (URSS), ZACHVATKIN rec. le 26.VI.l932. C’est d’ailleurs un des mâles qui est représenté ici. On la retrouve en Europe du Nord: RFA; Danemark et Suède; en Europe centrale: Hongrie, Roumanie, Tchécosla- vaquie et en Europe méridionale : Albanie, Yougoslavie et Italie. Mais elle semble venir buter contre l’arête des Alpes dans le Sud (bien qu’elle se retrouve en Espagne). Les cartes de distribution données par VIDANO (1982) et VlDAN© & ARZONE (op. cit.) indiquent qu’elle se distribue très près de la France. Je ne l’ai cependant jamais trouvée de ce côté-ci de la frontière. Les deux localités que nous avons données pour la Corse, B. & d. G. (1978 et 1981) concernent en fait Z. scutellaris ou la forme ribauti, de sorte que Z. pullula n’a toujours pas été trouvée dans notre pays, mais doit certainement y exister. Zyginidia scrvudeii Vidano, 1982 (pl. 137). Long. o' :3,10-3,30mm; Q :3,20-3,40mm. Aspect de Z. mocsaryi mais la taille est un peu plus petite. o' . Les différences par rapport à Z. mocsaryi portent sur plusieurs caractères concernant leurs genitalia : - la corne supérieure du lobe du pygophore est plus courte. - la partie canalifère de l’édéage présente une extrémité plus arrondie. Ses appendices subapicaux situés postérieurement sont plus longs et dirigés vers l’avant, dépassant le bord antérieur (fig. b). Gonopore situé dorsalement._ . ` \ , \ x ( l i a b Pl. 137. Zvgmidza Servadeziz 3. édéage, vue postérieure; b, édéage. vue latérale gauche. — D’après Vr¤ANo.
GEN. ARBORIDIA 295 - les appendices postérieurs sont plus courts et n’atteignent pas ou atteignent tout juste le sommet de la partie canalifère (fig. a et b). Cette espèce a été décrite d’Italie où elle a été trouvée dans différentes localités, en particulier en Ligurie près de·notre frontière commune, mais aussi en Emilie, Romagne, Latium ainsi qu’en Sicile (VIDAN0 rec,). R. REMANE la connaît de plusieurs localités des Alpes—Maritimes où elle est abondante. Sur graminées sauvages et cultivées. GEN. ZYGINA FIEBER, 1866 Espèce—type : Tjtphlocyba nivea Mulsant & Rey, 1855 Zygina schneiderî (Günthart, I974) (pl. l38). (= Erythroneura (Flammigercidia) schneideri Günthart). Long. cf;9 :2,8-3mm. Même aspect que (Z.) suavis et tiliae. Les marques colorées sur le dessus du corps sont plus ou moins nettes, leur présence étant due à l’infiuence d’une courte photopériode (GUNTHART, op. cit.), Une bande médiane rouge orangée sur le venex, assez large, se prolonge en se subdivîsant sur le pronotum et sur le scutellum puis dans le clavus, sans atteindre son extrémité. Cette bande se retrouve dans la cellule cubitale. o'. Tarse postérieur avec la partie apicale du 2° article et la totalité du dernier, noires. La distribution des soies sur la partie dorsale du tube anal permet de la distinguer de suavîs. Les soies ne forment qu’une touffe (fig. a) alors que chez suavis on en compte deux, séparées l’une de l’autre par une zone médiane glabre. Apodèmes sternaux comme sur la fig. f. L’appendice des lobes du pygophore est sinué (fig. c). Lames génitales et styles comme sur les fig. d et e. Edéage plus large à sa base qu’à son extrémité (fig. b). Décrite de Suisse, elle est citée également de Suède et du Danemark, ainsi que de Jersey. Sur Malus. Sorbus, différents Prunus, elle a été récoltée également sur Ulmus et Picea abies par OssxANNi1.ssoN (1981), qui la cite également sur Pyrus et Fragaria. France : voir addendum p.350. GEN. ARBORIDIA ZACHVATKIN, 1946 Espèce-type : Tjiphlociba panula Boheman. l845 Arbaridia alpestris (Ribaut, l959) (pl. 139). Long.o' ; 9 : 2,3-2,5mm. Face brun clair avec les bords externes du postclypeus noirs. Vertex avec deux grandes taches noires arrondies. Pronotum de la même couleur que
296 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE v x` \ \‘\ (,2 ` ../ / ~\ \\ \\ ·\ §\ Pg; _` s ` . \ \ `*` \ \ 0 I; l`\` li` R I I `\ I É [ l `ï < ” ll l « .' ' . · Il Il Il n C T l \ / I As? : ~ 8 b î ~ ` ··. ·" X \ xp ) ·\ \ " 1 ‘ B Pl. 138. Zvgma schneideri : a, tube anal, vue dorsale; b. édéage, vue latérale gauche; c, lobe gauche du pygophore; d, lame génitale gauche. de profil; e, style droit. vue dorsale; f, premiers segments abdominaux, vue dorsale. D’après un exemplaire de Suisse. — Echelle = (),lmm. — Original.
297 L" ·, à Z. i «.·‘•· , \ .1 ’ · JL ,. · .1.,% ,·."· ' · . '. CQ ` r g ~ *h. . . â ,:·< ‘s·>V!.., ' , . A i. ` .««)(_ _ · "¥‘.I · . r - · J "°"‘ ·' · - "Y,." ' .èv , · ,°‘ ·; `i·' » i i g-· ' r· I. I 1 -, ttrîljm . · C i · · ;\ s;.y1 _ · · =· "¢`i¤·.-c , _., 0, *° \ ' · 'A •,? · · · B . · w... "§ ~ ` g'-`g`h·«,";>l · ° '~ ,· I ' · ‘ - ·t·Ã§·i" ` ` ‘ · É? `ifb, . · · \: ··‘È.~ ° ' : · " V I al nf · · I "\Z·· ' ‘·,i'£ i ·· à ·—· ·,. • .· :·;· - #*1** . ,. . Z ``· ' :.1+ gz -· .·· · ,~ ·' ' E il Ã. "L ~· À ‘ ` ' · · li` E ·`* ,.'., `. ` -'*?·îa~i:ê;.·`tï,·: ` È "` '·¢:s=É·’·`i1—; . ·, _ · 'èqgw uk: -_!§;'·;§‘^·}€=·j× mp} ’ ‘?' ~-· ' ai à ·,`à·_m«:§·¢·&:Ãi’ É `— s ·— Éï Yi ~‘ —·*’ ‘ I ‘ ' · · %«§i·r,.=.;g ··¢_ ,.;,`.g;¢;;·;=.·=··¤’i» ·* ;g4e·—s—::· greg, i ?’·I€>§eÉ$î;è?'f* " "` x ,.J·_« ·· : I A :€`f‘?"¤L5':"'É TF", ‘ " ·· · ` I': ;,` run `\~J,: , r »; j _;; _"”_·`· · . `: ·i ,._'< '?·:_•_· lx ju l'«.‘ ï"_" _;.,_ ig, ry ·>, _ :·· ,5 »_ _Eh_-gi`;. 1, ~ -2 .·; ·`—‘.<·* .*2-W; ‘* 9 ,~.; .1; j- ·,; "~v.:¤i·;· À. 'î"~ t:_` |î':ï"` "1:._:_i·1_l;;A.'î·'zo· M _‘ . , ·` `_~..1I::` `· _:: ":',€'*.·:lQ ··-li: ,·Q_€,`·îl?·:të`iîgf?î·`:',—Ã[) =,«, ' ' =L:· '·ï ··,.:¤._:%»· l·:='· ·«A? , _ ’l `. i—r1i:·‘i_ ' _'_' • PI. 139. Arboridia ulpesmss a. édéage. vue latérale gauche; h, édéage de 3/4 arrière; c, style gauche. vue dorsale; d. lame génitale droite, vue dorsale; c. premiers segments abdominaux, vue dorsale; l`. pygophore, vue latérale gauche; g, avant-corps. vue dorsale. - Echelle - 0,lmm. - Original.
298 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE ·,__ _____ .-if ·;’ ` . =·. ``'··· · .. ,. sf `''··· Z5` 1., 3; _i ; ·. ,.,. . .s ·' g___·. _ _, .·.. 1..1 :..1: ; ‘;_.· ¤_. . · ·I ¥ ; ` ·...··‘ ; \ : _,·_ ._‘ . ··•` ' î . .. ··—· =~. "° ê .— ..., ·/·' '···J ··-· · ·.._ ,. ·' __,. =' E1 Ã É `î_ ..1 ° _.-· _·ï ___, --, ·····l.. _,., _ ` ~;_' I- '·~x — ` *> .£ .= . --1 ‘`'' 1 E I :1 t_.~_,.;_.·‘ "· I1 'i I4 i œ _ ji 2* au - · `....· ¤ î' " -·——— wi: I É,. _, " ‘···· ·· · ., P .1¤.i·" 7 /: /,=".··~—;._;_-· ._ _ : ja s I U '· : ;':.._ ,`,··: lg i"·· "'\i _ '· ui » .2 É. V. `Z ,...··.` 'I ·'~ 1 II, ` " '12;°8É] Ie Mju. ix" ·` 17 *-:.8 ' ~] ~·—· · ____ ;—=~· ······.... î 16 ” i x" É "· i `'''- 20 < ·' · il " s 19 CARTE nv 3. Distribution des espèces nouvelles de Cicadellidae (Typhlocybinae uniquement). l. Z1 gimdia macsani Horv.; — 2. Zigmidza wmicula Meusnier; - 3. Zwgmidia servadei Vid.; - 4 Arboridia puszlla R.; - 5. Arbondia alpesms R.; - 6. Tamaricella remanei Dwora.; — 7. Edwardszana rhadophzla Cet.: —— 8. Ednardsiana platanicola Vid.: — Edwardsiamz smreczvnskzi Dw0ra.: — l0. Edwardsiana msaesugans Cer.; — ll. Aguriahana pictzlzs Stal; - l2. Eupteqvx genesneri Meusnicr; -· 13. Empoasca (K.) verbae Zachv.; - l4. Empoasca (E.) ajfïnis Nast; -— l5. Empoasca (E.) punjabensis Singh-Pruthi; — l6. Asymmetrasca deœdens Paoli; —— 17. Kyboasca brpzmctata Osh.; — 18. Chlorzta helichijvsi Vid.: - l9. Chlorrta multinenia Vid.; — 20. Chlorzta Iaume d. G.; — 21. Erxthrza pedemonmna Vid.; — 22. Forczpaza obrusa Vid.
GEN. 7`AMARICELL.4 299 l’anteclypeus, avec trois taches jaunâtres le long du bord antérieur. Scutum muni d’une tache noire triangulaire à chaque angle de sa base. Les élytres sont très enfumés mais présence d’une tache blanche au niveau de la suture clavo—coriale et de la nervure radiale. o'. Premiers segments abdominaux comme sur la Eg. e. Appendices du tube anal allongés, se recourbant vers l’apex. Lames génitales tronquées à leur 13 .J• \ "· `¢Ã€' a C . rw ..r Il É Jîlîï _g ` · i' 5 ··’È·É · —r- ` lai î·A iii; ‘ l` (Q ~îs rl · ' ` '<¢ v"i· z|_.__ JW · —:î`—*r— =· llïi rt « ·· fr i<·<. ` ' · É : ‘, ·~'®.ï‘ ,K’ ;$·` ` · : 'm_ ·« r` }Qq`*` «· · = ?È"` '·?·'î ·· ^Éï’ · " Éï·}É?§* ' î·'·ï‘î":· AQ? ,»§/êîfïl ' j *·' ",';·:f_ iïxëf i` ’~‘ Q ` ' l E HJ «`,_‘,;«>`.ÉÉ‘~_}‘Q',,:' E g ` t iii É ·:5·;j sï ;;" <É`È·ï.‘ I ,â?§r:a· ~Z '* lï"*‘;—' U ` A îxç 'ëëv 1**- ` , ·»:¤gî ,_··`_~ È( A,~^` «l A " Z" C d B . • L · Z r—-—— -• ig; ·. l .,umH,, ___“, .· kr" ` ¤ .· l · É? ’Ã. ·` 1 x y \_,}t it ' y ‘=' a ' T? '.r.· È · â t , Pl. 140. Tamaricella remanei : a, édéage, vue postérieure; b, édéage, vue latérale droite; c, style gauche. vue dorsale; d, appendice du lobe gauche du pygophore; e, lame génitale droite, vue ventrale; f, premiers segments abdominaux. vue dorsale. - Echelle - 0.Imm. - Original.
300 DESCRIPTION DES TAXONS NOUVEAUX POUR LA FRANCE extrémité (fig. d). Styles avec une partie apicale longue, fine et incurvée (fig. c). Lobes du pygophore comme sur la figure f. Les appendices de l’édéage situés au niveau du tiers basal de la tige, sur son bord postérieur, sont atrophiés, peu visibles (fig. a et b). Le socle de l’édéage est important, la tige est élargie à son apex. L’holotype a été capturé à Névache (Hautes-Alpes), TEMPERE rec., Ce spécimen doit se trouver actuellement dans la collection SCHULER, déposée au Musée d’Histoire naturelle de Strasbourg. Je l’ai trouvée dans les chasses entomologiques de notre collègue MARTINEZ, en provenance du col du Noyer : 1700m et à St-Disdier, 1200m, les 17 et 20.VII.l983 (Hautes-Alpes). On a donc affaire probablement à une espèce de l’étage subalpin. GEN. TAMARICELLA ZACHVATKIN, 1946 Espèce-type : Ãtgimz jaxartensis Oshanin, l87l Tamariœlla remanei Dworakowska, l97l(a) (pl. 140). Long. d : 2,80mm; Q :2,65-2,85mm. Couleur foncière jaunâtre-verdâtre. Même aspect que T ribauti Zachv. mais plus grosse. Deux taches brun-noir sur le passage de la face au vertex, à peu près à égale distance l’une de l’autre que du bord interne des yeux. Avant du pronotum avec huit taches brun noir, disposées régulièrement. Scutum avec deux taches triangulaires. Pattes claires. d. Lames génitales avec une base large, comme sur la fig. e; styles larges comme fig. c. Les apodèmes du 20 sternite abdominal ne dépassent pas le 40 segment (fig. f`). Pygophore avec des appendices plus épais et plus longs que ceux de IT ribauti (fig. d). Tige de l’édéage distinctement élargie à la base avec une paire d’appendices apicaux; appendices postérieurs coalescents à leur base et très contournés dans leur partie libre (fig. a et b). Je l’ai récoltée à Centuri (Corse), en juillet 1980 (DWORAKOWSKA den). Cette espèce était connue de Yougoslavie, de Turquie, et probablement de Grèce, elle est donc largement distribuée.
BIBLIOGRAPHIE Les références des publications des xvu|·, X1X‘ et début du xx• siècles sont considérées comme connues et ne sont normalement pas données. A ce sujet, on se reportera au travail bibliographique de METCALF, qui a paru entre les années 1962 et 1968 (voir la référence complète de 3 de ses volumes dans le corps de cc chapitre). ABDUL-NOUR, H., l985(a). -— Cicadellidae of Lebanon records and bio-ecological notes . - Marburger Ent. Publikazionen, 1 (10): 169-190. —— l985(b). ·- About staîning techniques. -—TymbaI, 6 : 20-21. Aouimn, J. ¤·. & W. DELLA Grusrim, 1974. — Sur la présence en France de Graphocephala coccinea Forster (Hom. Cîcadellidae). — Ann. Soc. ent. Fr., 10: 747-749. ANUFMEV, G., 1970. — New genera of Palaearctic Dikraneurini (Homoptera, Cicadel- Iidae, Typhlocybinae). - Bull. Acad. pol. Sci., 17 : 261-263. Anzomz, A., 1972. - Reperti ecologici, etologici ed epidemiologici sur Cicadella viridis (L.) in Piemonte (Hem. Hom. Cicadellidae). - Anna}. Fac. Sci. Agr. Univ. Torino, 8 : 13-38. - l974(a). - Indagini biologiche sui parassiti oofagi di Cicadella viridis (L.) (Hem. Hom. CicadeIIidae).I- Gonatocerus cicadellae Nik. (Hym. Mymaridae). — Anna!. Fac. Sci. Agr. Univ. Torino, 9 : 137-160. - 1974(b). - Indagini biologiche sui parassiti oofagi di Cicadella viridis (L.) (Hem. Hom. CicadeIIidae).II· Oligosita krygeri Gir. (Hym. Trichogrammatidae). — Annal. Fac. Sci. Agr. Univ. Torino, 9 : 193-214. — l974(c). - lndagini biologiche sui parassiti oofagi di Cicadella viridis (L.) (Hem. Hom. CicadeIIidae).lII- Polynema woodi Hincks (Hym. Mymaridae). — Annal. Fac. Sci. Agr. Univ. Torino, 9 : 297-318. - 1975. — Descrizione di due nuove specîe di Edwardsiana del1’0ntano(H0m. Cicad. Typhlocybinae). - Boll. Mus. Zool. Univ. Torino, 3 : 85-94. - 1976. — Revisione del genere Fagocyba e descrizione di E alnisuga n. sp. del1’Ontano (Hom. Cicad. Typhlocybinae). - Boll. Mus. Zool. Univ. Torino, 1 : I-12. - & C. V1¤ANO, 1984. - Phytopathological consequences of the migrations of Zyginidia pullula from grasses to cereals. — Mitt. Schweizer. Enrom0L Gesell., 57 : 406-407. Ascne, M., 1986. —— The Arocephalus longiceps (Kbm)— group (Homoptera Cicadel- loidea Paralimnîni) : problems in intraspecilic variability, goegraphical distribution and speciation. —· Proc. 2nd int. Congr. Rhynchota Balkan, Mikrolimni-— Greece, 1986 : 30. BACKUS, E., 1984. — Host selection and location of feeding tissues by leafhoppers : Behavioral evidence for the importance of the recribarial sensilla. - Mitt. Schweiz. Eniomoh Geselh, 57 : 410.
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APPENDICE 1 Index alphabétique des abréviations utilisées. auct. : auteur, auteurs B. : BoNF1Ls comm. pers. : communication personnelle d.G. : DELLA G1usTmA det. : identificateur fig. : figure L1 à L5 : numéro des stades larvaires successifs MLO : Mycoplasm like organism MNHNP: Museum national d’Histoire naturelle de Paris nat. : national p. : page partim. : en partie pl. : planche R. : RmAuT Rl : RIBAUT, l936, Faune de France, 3l R2 : RIBAUT, l952, Faune de France, 57 RDA : République démocratique d’Allemagne RFA : République fédérale d’Allemagne rec. : récolteur sp. : espèce(s) indéterminée(s), ou plusieurs espèces d’un genre
A " ` , , t . ._ t ». ""* ' `ï * . Q-? .~ ` Q ` · K`] 'bi vzys ‘ ”°" r `$; à A Q"}, . _ O t È ·I a' ' • ·;· ' ‘ ·> ._ . gf. œs 9., , · , au ·"‘ È « ' a xà (ÃQ Q • ._ * ‘ a ·•»«·~,·.· ga. ··ît;,:§§,; * È “ A îj ·` -'_ WA V; I! Qi ; . > ` ' "‘** 2 ` • f ` è Q » ,» _ t "` \ ·<~ * ’ 8 ’ _ U, Q ;, · . _ ,·, _ V A #@9 É' J t ` V · A * I ' · ' , * ,,'_ L ‘ " ; · vn V , · È, ~ " __ =__ · * e ~ 'I° · ‘ L ..., V ,. _ ' F ” ‘ ' 7 _ : " ’ u t i. gt L,, V A nim J, _ I j l _«. " ` , ` 4-V if _> g' Ãt aw _ ,« tiny if ., . . ~, ' _» ‘ _ _ ,.1F ' :~— . ‘ .__:> , v • . T «~ , .. ç, sa, « ~ ( Ã, 8} z €·" '>* Fi ·« , " ._ É `È. · - r 1*.. f' Q . wgn ~ °’fÈ°*¢”r ' ï _ «‘ . 4 _ a . W vd l r` Lüf " = I it sl V 5. é . _ (ye · p lv ’ *` Fr (! wk W 7 et 2 . È n .t TA : . ’ , É rw ··. i > > : È ‘ , Pt.·\M·t|t n~· 5. Z_vgirmliu .w<·1m·/Iam H.-S. Photo cn haut Z hr0cI10><m1c< dép0sé> sur trois umrmntidics. Microtrichc au ccntrc [microscope at balayage). Photo cn has L bmchusomcx ayant cnvahi |`cntré¤: dc la fosse dc « Iïxrganc d`E\—‘tu1s >> (micrtxscwpc it balayage).
APPENDICE 2 Index alphabétique des espèces nouvelles pour la France. P. adriaticus Wagner, 1959, Psammotettix .................................................. 124 aflînis Nast, 1937, Empoasca (Empoasca) .............................................. 270 alpestris Ribaut, 1959, Arboridia .............................................................. 295 alpinus della Giustina, 1977, Mongolojassus .......................................... 235 alpinus (Zetterstedt, 1828), Macrosteles .................................................. 88 andorranus (Lindberg, 1963), Mongolojassus ........................................ 234 bobbicola Remane & Schulz, 1976, Jassargus ...................................... 237 bipunctata (Oshanin, 1871), (Kyboasca) ........,......................................... 274 . communis (Ferrari, 1882), Allygus .......................................................... 120 cornicula Meusnier, 1981, Zyginidia ........................................................ 292 cornutus (Herrich-Schâffer, 1839), Enantiocephalus .............................. 123 corsicus Bonlils, 1981, Metagoldeus ........................................................ 224 curtisii (Flor, 1861), Eupteryx .................................................................. 41 decedens Paoli, 1932, Empoasca (Empoasca) .................................. Z ..... 60 desbrochersi (Lethierry, 1889), Melillaia .......................................,.......... 222 dlabolai Wagner, 1963, Dryodurgades .................................................... 179 duodecimguttatus (Cerruti, 1938), Adarrus .............................................. 131 excisus (Matsumura, 1906), Psammotettix .............................................. 230 exemtus Melichar, 1896, Thamnotettix .................................................... 212 fennahi Young, 1977, Graphocephala ...................................................... 185 genestieri Meusnier, 1982, Eupteryx ........................................................ 287 helichrysi Vidano, 1964, Chlorita .............................................................. 275 hyalinus (Osborn, 1900), Japananus ........................................................ 191 hypochlorus (Fîeber, 1869), Rhoananus .................................................. 246 interstinctus (Fieber, 1869), Ebarrius ...................................................... 132 interstitialis (Germar,l821), Artianus ...................................................... 219 intrîcatus (Herrich-Schâffer, 1838), Phlepsius ........................................ 203 kolosvarensîs (Matsumura, 1908), Psammotettix .................................... 231
320 APPENDICE 2 latînus Wagner, 1942, Jassargus ................................................................ 237 laurae della Giustina, n. sp., Chlorita .................................................... 277 lauri (Horvâth, 1897), Synophropsis ........................................................ 196 limicola (Edwards,1908), Anoscopus ...................................................... 149 mayri (Kirschbaum, 1868), Allygidius .................................................... 200 mocsaryî (Horvàth, 1910), Zyginidia ...................................................... 290 monticola Remane, 1961, Mocydiopsis .................................................... 211 morbillosus (Melichar, 1896), Colobotettix ............................................ 212 multinervia Vidano, 1964, Chlorita .......................................................... 276 nardeti Remane, 1965, Psammotettix ...................................................... 226 nigricans (Kirschbaum, 1868), Diplocolenus (Erdianus) ...................... 241 nigrifrons (Kirchbaum, 1868), Dîplocolenus (Dip10c01enus)..! ........... 243 obtusa Vidano, 1965, Forcipata ................................................................ 261 ornatus (Perris, 1857), Phlepsius .............................................................. 202 ossîannilssonî Lindberg, 1953, Macrosteles .........................................,.. 187 parvus Ribaut,1959, Macropsidius .......................................................... 177 pedemontana Vidano, 1959, Erythria ...................................................... 256 pellax (Horvâth, 1903), Laburrus ............................................................ 93 penthopitta (Walker, 1851), Diplocolenus (Erdianus) .......................... 138 pictîlîs (Stal, 1853), Aguriahana ................................................................ 137 platanicola Vîdano, 1961, Edwardsiana .................................................. 279 punjabensis Sing-Pruthi, 1940, Empoasca (Empoasca) ........................ 271 pusilla (Ribaut, 1936), Arboridia .............................................................. 24 ` putoni Ribaut, 1952, Anoplotettix ............................................................ 107 quadricornis Ribaut, 1959, Diplocolenus (Erdianus) ............................ 239 quadripunctulatus Kirschbaum, |868, Macrosteles ................................ 89 remanei Dworakowska, 1971, Tamaricella .............................................. 300 repletus (Fieber, 1869), Jassargus .............................................................. 257 reticulatus (Herrîch—Schâf1`er, 1834), Dryodurgades .............................. 181 rhodophila (Cerutti, 1937), Edwardsiana ................................................ 282 rosaesugans (Cerutti, 1936), Edwardsîana .............................................. 281 sardus Ribaut, 1948, Macrosteles ....,......................................................... 187 saxatîlis Emeljanov, 1962, Psammotettix ................................................ 227 scrvadeii Vidano, 1982, Zygînidîa ............................................................ 294 sîgnifer (Then, 1897), Hardya .................................................................... 110 smreczynskii Dworakowska, 1971, Edwardsiana .................................... 282 sordidipennis (Stâl, 1858), Macrosteles .................................................... 90 sursumflexux (Then, 1901), Jassargus ...................................................... 129 taenlatus (Horvàth, 1911), Calamotettix .................................................. 249 tamaninii Linnavuori, 1958, Streptopyx .................................................. 207 temperei Ribaut, 1959, Diplocolenus (Verdanus) .................................. 242 titanus Ball, 1932, Scaphoideus ................................................................ 198 verbae (Zachvatkin, 1953), Empoasca (Kybos) ...................................... 267
APPENDICE 2 32l Liste de la sous-espèce et des formes nouvelles pour la France pulchra forma mariannae della Gîustina, Zyginella ............................ 43 staurus forma michclinae della Gîustina, Grypotes .............................. 117 interstinctus solïae della Giustina, n. ssp., Ebarrius ............................ l33
r/i · s 4 A Q) Q XY __ . • _ É .5 î V x È · · A ,, . , _ ( ,. y ~ ( r`« w ` » . -.,‘£ · = ' -; ’ ii ` vil l M " Y. ` l à ia · \ . · ` - ~,. E · " . y ·‘ · A iv, ï i lr l Lt i Y ;; i ` Iîh rl f ` * .* i g »· , , e *· ` 1, _’., _ A ` T > ' lg}; " · il A, gl 9 , _. “ 2 À, X;. ,_ ·... j\· }_ V » \ llg i I; V —' ` • À . W ' ‘· L `. ` 7 .. I ' · ` ’; ` ( . .§ " ,1 ïul Kggî i i T ’; rf- rr · rw li A V «,,· .· V ~ Y , r 'l‘ls·ë.· » ’*l . il 1 · ~- r ~ I lix _ . S M x} . il .., 5; 1 \_ \. ( ( 1 j \ 'L à \ \ s . iv V fï . l s " ”l*' = ri l` ` l’t..·w<·itiv rw 6. Zi·_r,>ini«1'iu S(`l(l¢’/I(U'i.V H.-S. Photo cn haut zsensillcs ai l`apex du labium. certaines sont brisées, Extrémité d`une mandibulc, en forme de harpon, en haut a gauche (microscope ii balayage). Photo en bas: vue d`enscmb|e du labium. avec les stylcts sortis dc la gouttière dorsale, Les mamlihulcs sont séparées mais les maxilcs sont restecs coalescentes (microscope ai balayage).
APPENDICE 3 lndex alphabétique des noms en latin des sous·l`amilles, genres, sous- genres, tribus, espèces et catégories infraspéciliques de Cicadellidae citées. Les noms des catégories supragénériques sont en grandes capitales. ceux du groupe-genre en lettres ordinaires grasses, et ceux du groupe-espèce en lettres ordinaires maigres. Les caractères droits sont employés pour les taxa valides, et l`ita1ique pour les taxa invalides (synonymes) et les catégories infrasubspécifiques. Chaque nom de taxon est suivi d`abord du nom de son auteur et de l’année de sa description. Pour chaque taxon du groupe-espèce. l`index donne le nom du genre auquel il est rapporté aujourd`hui 2 ce n'est pas toujours celui sous lequel le taxon avait été originellement décrit (s`il y a eu changement le nom d‘auteur est toujours entre parenthèses). Dans un but de simplification tous les noms du groupe-espèce sont accordés grammaticalement dans cet Index avec le nom générique actuel. Les nombres qui suivent indiquent, pour chaque taxon. les numéros des pages où celui—ci est cité: pour les noms valides. les nombres écrits en italique renvoient aux tableaux d’identification. et ceux écrits en caractères gras renvoient à la première page de la description du taxon. Pour les noms d`espèces valides concernés par la présente Faune. les nombres entre crochets donnent , les numéros des illustrations qui s'y rapportent en partie ou en totalité 2 chiffres arabes maigres pour les figures. gras pour les cartes géographiques. abbreviatus (Lethierry, 1878) (Al- adumbrata (C. Sahlberg, 1842) lygidius) : 122. (Rhopalopyx) : 101, 205, [Pl. 71]. abdominalis (F., 1803) (D.) (Ver- adumbrala sensu Ribaut, 1952 danus): I35, 137. (Rhopalopyx): 101. abdominalis hardei Dlabola, 1980 aemulans (Kirschbaum, 1868) (D.) (Verdanus) : 137, [Pl. 44]. (Streptanus) : 95, 17l. abrotani sensu Ribaut, 1936 affinis Nast, 1937 (E.) (Em- (Eupteryx) : 37 poasca): 47, 60, 270, [Pl. 118], abstrusa Linnavuori, 1949 [C.3]. (E.)(Kyb0s) : 45. 55, 269, [Pl. Agallia Curtis, 1833 2 158. I I7]. AGALLIINAE Kirkaldy, 1901 : Acericerus Dlabola, 1974 : 153. 78, 158. 154. Aglena Amyot & Serville, l843: acicularis Mulsant & Rey, 1855 87, 122. (Proceps) : 123. agrestis (Fallén, 1806) (Stroggylo- Aconurella Ribaut, 1948 : 87. cephalus): 151. Adarrus Ribaut, I947 : 87, 131. Aguriahana Distant, l9l8 : 16, 36. adriaticus Wagner, 1959 (Psam- albae Wagner, 1950 (Macropsis) 2 motettix) : l24, [C.2] I63. adspersa (Herrich·Schâffer, 1838) albicans (Kirschbaum, 1868) (Eupteryx) : 37. (Populicerus) : 156, [Pl. 50], 169.
324 APPENDICE 3 albicans Lethierry, 1876 (Emelya- alsiosa Ribaut, 1933 (E.) (Em- noviana) : 69. poasca) : 47, 60, [Pl. 16]. albifrons (L., 1758) (An0sc0— alsius Ribaut, 1952 (Euscelis) : pus): 148, 149, 149, 170. 94. a1biger(Germar, 1821) (An0sc0— alticeps (Mulsnt & Rey, 1855) pus): 148, 150, 170. (Stegelytra) : 144. albingensis Wagner, 1940 (Cica— alticola Ribaut, 1936 (Eupteryx) 2 dula) 2 107. 40, [Pl. 8]. albomarginatus Wagner, 1941 alticola Horvàth, 1903 (Allygus) : (Psammotettix) : 126, 230, 119. [P1. 88l. amplus DeL0ng & Mohr, 1936 albostriella (Fallén, 1826) (Ale— (Scaphoideus): 198. bra): 63, 172. Anaceratagallia Zachvatkin, Alebra Fieber, 1872 : 17, 63. _ 1946 : 158. ALEBRINI Mc Atee,1926: 17, andalnsiaca Ferrari, 1882 (Eupte- 252. ryx) : 40. alienus (Dahlbom, 1850) (Psam- andalusica Fieber, 1884 (Eupte— motettîx) 2 126. ryx) : 40. allionii (Turton, 1802) (Batraco- andorranus (Lindberg, 1963) morphus) : 166. (Mongolojassus) : 130, 234, allobrogicus (Ribaut, 1936) (Jas- [Pl.91], [C.2]. sargus): 129. andorranus aüzinus della Gius· Allygidius Ribaut, 1948 : 86, 121. tina, 1977 (Mongolojassus) : 235. Allygus Fieber, 1875 : 119. angusta Lethîerry, 1874 (Zy— alneti (Dahlbom, 1850) (Alnetoi- gina) 2 175. dia): 16, 24, 174. Anoplotettix Ribaut, 1942: 86, ‘ Alnctoidia Dlabola, 1958 2 16, 24. 106. alni (Schrank, 1801) (Oncopsis) : Anoscopus Kirschbaum, 1858 : 162, 169. 145, 148, [P1. 48]. alnisuga Arzone, 1976 (Fago- antoniae (Melichar, 1907) (Dry0— cyba) : 25, [P1. 4], 27. durgades) : 159, 159. alpestris (Ribaut, 1959) (Arbori- Aphrodcs Curtis, 1829 2 145, 145, dia) : 24, 295, [Pl. 139], [C.3]. [P1. 47]. alpicola (Cerutti, 1939) (Zygini· APHRODINAE Haupt, 1927: dia) : 20, 291, [P1. 134]. 78, 145, [P1. 46]. a1pina(Vidan0, 1959) (Erythria): apicalis (Flor, 1861) (E.) (Em- 68, 255, [Pl. 105]. poasca) 2 47, 57, 270, [P1. 119]. alpina Wagner, 1955 (Hardya): Amiaus Rabam, 1947: 87. 109, 203, [Pl. 70]. Arboridîa Zachvatkin, 1946 2 16, alpinus (Zetterstedt, 1828) (Ma- 22_ crosteles) 2 88, [C.1]. arenarius Remane, 1960 (Artha1— alpinus (Then, 1896) (Jassargus) : deus) : 139, 245, [Pl. 99]. 128. argentarius Metcalf, 1955 (Athy— alpinus della Giustina, 1977 sanus) 2 96. (Mongolojassus) 2 235, [PL 92], argematus (F., 1794) (Athysa- [C. 2]. nus) 2 96. a@inus alemannicus Wagner, argus (Marshall, 1866) (Sardius) : 1958 (Jassargus) 2 128, 129. 171. alpinus cebennicus Ribaut, 1952 aridella (J. Sahlberg, 1871) (Di- (Jassargus) 2 128, 129. kraneura) : 69, [Pl. 22], 70, 258. alpinus neglectus (Then, 1896) aridella sensu Ribaut, 1952 (Di— (Jassargus) : 128. kraneura) : 70.
APPENDICE 3 325 Arocephalus Ribaut, 1947 : 87, Balcanocerus Dlabola, 1974 : 131. 153, 154. artemisiae (Kîrschbaum, 1868) Balclutha Kirkaldy, 1900 : 87, 92. (Eupteryx) : 16, 37. BALCLUTHINI Baker, 1915 : artemisiae sensu Ribaut, 1936 86, 87. (Eupteryx) : 37. baldensis Remane & Shulz, Arthaldeus Ribaut, 1947 : 87, 139. I976 : 130. Artianus Ribaut, 1942: 86, 96. barbara Ribaut, 1931 (Edward- asiatîcus Zachvatkîn, 1945 siana) : 31. (Phlepsius) : 202. Batrachomorphus Lewis, 1834 : assîmilis (Signoret, 1879) (Anos- 166. copus): 148, 150. Batracomorphus Lewis, 1834: Asymmetrasca Dlabola, 1958: 166. 17, 60. benedettai (Paoli, 1932) (Jaco- ATHYSANINI Van Duzee, biasca) : 273. 1892: 85, 86. bensoni (China, 1933) (D.) (Er- Athysanus Burmeister, I838 : 86. dianus) : 135, 138. atomarîus (F., 1794) (Allygi- bergmani (Tullgren, 1916) (Ed- dius) : 121. wardsiana) : 29. atricapilla (Boheman, 1845) betalfcola Wagner, 1955 (E.)(Ky- (Ophio1a) : 108. bos) : 51. attenuata (Germar, 1821) (Mo- bicincta (Schrank, 1776) (Aphro- cydi0psis): 106, 171. des): 147, 147. aurantiacus (Forel, 1859) (Cos- bicincla sensu Ribaut, 1952 motettix) : 99, 247, [P1. 101]. (Aphrodes) : 147. auramipes (Edwards, 1894) (Ci- bicincta diminuta sensu Ribaut, cadula) : 107. . 1952 (Aphrodes) : 147. aurata (L., 1758) (Eupteryx): 16, bifasciata (L., 1758) (Planaphro- 37, 173. des): 150. aureola (Fallén, 1806) (Erythria) : bifasciata (Boheman, 1852) (Zo-· 17, 67, 67. nocyba) : 160. · aurita (L., 1758) (Ledra): 82, büasciata perrieri (Ribaut, 1936) [P1. 28]. (Zonocyba) : 35. aurovittata (Douglas, 1875) biguttazum (Fallén, 1806) (He- (Lindbergina) : 16, 35, 174. sium) : 111. australis (Froggatt, 1918) (Ed- bilobatus Wagner, 1938 (Euscel- wardsiana) : 31. lis) : 93. austriaca (Metcalf, 1968) (Eupte- . Bilusius Ribaut, 1945 : 86. ryx) : 37. binatata (Lethierry, 1874) (Eupte- Austroagallia Evans, 1935 : 158, FYX) 2 37- 161. bipunctata (Oshanin, 1871) (Ky- Austroasca Lower, 1952: 17, 61. 1¤0¤$C8)¢ 17. 61. 274. [1’1· 121]. avellanae (Edwards, 1888) (Ed- [C.3]. wardsîana) : 28, 30. bisignata (Mulsant & Rey, 1855) avellanae Edwards, 1920 (Oncop- (1:l'Uî101<11¤) E 16. 19- sis) 2 162. bisubulatus (Then, 1896) (Jassar- avennicus Ribaut,1952 (Jassar- gus): 130. gus) : 128. bobbicola Remane & Schultz, avicu1a(Ribaut, 1935) (Austroa- 1976 (Jassargus): 129, 237, gallia) : 161. [Pl. 93], [C.2]. bohemani (Zetterstedt, 1840) (D.) (Diplocolenus) : 135.
326 APPENDJCE 3 boica Wagner, 1950 (Balclutha) : Chlorita Fieber, |872 : 61. 93. Cicadella Latreille, 1817 : 151. Bolanus Distant,19l8 2 198. CICADELLINAE Latreille, bolivari (Signoret, 1880) (Stegely- 1825 : 78, 151. tra): 144. Cîcadula Zetterstedt, 1840: 86, brachyptera (Boheman, 1847) 107. (Agallia) 2 158. Circulîfer Zachvatkin, 1935 : 87, brachypterus Fieber, 1866 (Er- III, 112. rhomenus) 1 152. cisalpina Dworakowska, 1976 brevidens QeL0ng & Morh, 1936 (Erythria) : 62 68, 256, [P1. 106]. (Scaphoideus) : 198. citrinella (Zetterstedt, 1828) Bugraria Kocak, 1981 : I53, 157. (Forcipata) : 17, 70, 72, 173. butleri (Edwards, 1908) (E.) (Ky- citrinella (sensu Ribaut, 1936) bos) 1 45, 55, [Pl. 15], 173. (Forcipata) : 70. citrinella major (Wagner, 1947) calamagrostis Ossiannilsson, (Forcipata) : 260. 1961 (Balclutha) : 92. coccinea (Foster, 1771) (Grapho- Calamotettix Emeljanov, 1962 2 cephala) : 185. 87, 99, 249. cognatus (Fieber, 1869) (Ebar- calcarata Ossiannilsson, 1936 rius): 134. (Eupteryx) : 42, [P1. 9]. Colladonus Ball, 1936 : 86. callosa (Then, 1886) (Ossiannils- collina (Flor, 1861) (Eupteryx) : sonola) : 16, 28, 174. 40. calycula Cerutti, 1939 (E.) (Ky- collimz sensu Ribaut, 1952 (Eup- bos) : 47, 51, 52, 265, [Pl. 114]. teryx) : 42. canariensis Metcalf, 1955 (E.) Colobotettîx Ribaut, 1948 : 86. (Empoasca) : 60. communis (Ferrari, 1882) (Ally- candidula (Kirschbaum, 1868) gus) : 119, 120, [P1. 40]. (Edwardsiana) : 30, 32, 174. commutatus (Fieber, 1872) (Ally- capic01a(Stâ1, 1855) (Exitianus) : gidius) : 122. 106. concinna (Germar, 1831) (Eur- carinata(Stâ1, 1864) (Aphrodes) : hadina) : 173. 145. confïnis (Reuter, 1880) (Strepta- carpini (.1. Sahlberg, 1871) (On- nus): 95, 216, [P1. 79]. copsis) : 162. conlînis (Dahlbom, 1850) carri (Edwards, 1914) (Fago- (Psammotettix) : 171. cyba) : 25, [P1. 4], [Pl. 5], 26, 174. confnis sensu Ribaut, 1952 Cechenotettîx Ribaut, 1942 : 87, (Streptanus) : 95. 143. confusus (Flor, 1861) (Populice- cencovica Dlabola, 1967 (Macrop- rus) : 156, 157, [Pl. 51], 169. sis) : 163. Conosanus Osborn & Ball, 1902 : cerea (sensu Ossiannilsson, 1946) 86. (Macropsis) : 163. consobrina Curtis, 1833 (Agal- cerea (Germar, 1837) (Macrop- lia): 158, 170. sis): 163, 169. conspurcatus (Perris, 1857) cerea insolita Wagner, 1941 (Ma- (Chiasmus) : 142. cropsis) : 163. contraria (Ribaut, 1936) (Eme- cerea kastneri Wagner, 1941 (Ma- Iyanoviana) : 69. cropsis) : 163. convenarum Ribaut, 1947 (D.) Chîasmus Mulsant & Rey, 1855 : (Erdianus) : I35, 137. 87, 142. cornicula Meusnier, 1982 (Zygi-
APPENDICE 3 327 nidia): 19, 20, 292, [P1. 135], dahlbomi (Zetterstedt, 1838) [C.3]. (Sonronius) : 91. cornicula (Marshall, 1866) decedens Paoli, 1932 (Asymme- ‘ (Ophiola) : 109. traca) : 60, [C.3]. comicula sensu Ribaut, I952 decemnotata Rey, 1891 (Eupte- (Ophiola) : 109. ryx) 2 39. cornutus (Herrich-Schâffer, decempunctata (Fallen, 1806) 1838) (Enantiocephalus) : 123, (Linnavuoriana) : I6, 33. [C.2]. decimaquartus (Schrank,1776) coronifera (Marshall, 1866) (Re- (Rhytidodus) : 154. ci1îa): 127, 170. decimusquartus (Schranck, |776) corsica Lethierry, 1876 (Eupte- (Rhytidodus): 154, 168. ryx): 16, 38, [Pl. 7]. decipîens Paoli, 1930 (E.) (Em- corsicus Bonfîls, 1981 (Metagol- I poasca) : 47, 58 [Pl. 17], ,173. deus) : 132, 224, [P1. 84], [C.2]. decumana (Kontkanen, 1949) corylî Le Quesne, 1977 (Alebra) : (Ophiola) : 109. 63, 172, 253, [Pl. 104]. DELTOCEPHALINAE Fieber, corvli Tollin, 1851’ (Alnetoidia) : 1869 : 78, 83, [P1. 29 et 29 bis], 86. 24. DELTOCEPHALINI Fieber, CORYPHAEL1N1‘ Emeljanov, 1869 : 86, 87. 1962 : 85. Deltocephalus Burmeister, 1838 : Cosmotettîx Ribaut, ' 1942 2 87, 87, 127. 99. desbrochersi (Lethierry, 1889) c0sta1is(Fa11én, 1806) (Cosmolet- (Meli11aia): 97, 222, [PI. 82], tix) : 99. [C.1]. crutaegi (Douglas, 1876) (Ed- detectus (Ribaut, 1952) (Allygi— ' wardslana) : 28, 31, 174. dius) : 122. . cristatus (Ribaut, 1927)(Macr0s- digitata Ribaut, 1936 (E.) (Ky- teles) : 87. bos) : 45, 49, [P1. 12]. crocea (Herrich-Schâffer, 1836) Dîkranenra Hardy, 1850: 17, 66Q (M0cydia): I06, 171. [Pl. 20], 69. cruciata (Ribaut, 1931) (Rîbau- DIKRANEURINI Mc Atee, tiana) : 35, 173. 1926 : 17, 64. cruenta (Herrich—Schâf`f`er, 1838) dilutior (Kîrschbaum, 1868) (Fagocyba): 16, 25. [P1.4], 26, (Thamnotettix): 97, 172. 174. dimidiatus (Ribaut, 1952) (Meti- cruenta sensu Arzone, 1976 (Fa- diocerus): 154. ggcyba) ; 26, Diplocolenus Ribaut, 1947: 87, cruentatus (Panzer, 1799) (ldio- 134, [P1. 43]. donug) ; 97, disjuncra (Ribaut, 1931) (Arb0ri— cupreuv (Kirschbaum, 1868) dia) : 22. (Tremulicerus) : 156. distinguenda (Kirschbaum, 1868) curtisii (Flor, 1861)‘(Eupteryx) : (1`1a11P11d1a) ï 22- 4]_ distinguendus (Flor, 1861) (Jas- cuspidata (F., 1775) (Eupelix): SaFgU5)î 128· 170- 170. dîstinguendus (Kirschbaum, cyclops (Mumm & Rey, 1855) 1858) (E¤S¤¢1îS)= 94. l69· (Phlgggœrtixy [42, |73_ distinguendus (Kirschbaum, cyclops Matsumura, 1906 (Eup- 1868) (TF€mU11C€F¤$)ï 155- _ œyyx) ; 3g_ divaricala Ribaut 1952 (Cica- dula) : 108.
328 APPENDICE 3 divergens Ribaut, 1931 (Edward- Errhomenus Fieber, 1866 2 152. siana) 2 32. Erythria Fieber, 1866 2 17, 66, 66, diversa (Edwards, 1914) (Ed- [Pl. 20]. wardsiana) 2 30, 31. Erythridca Ribaut, 1952 : 17, 66. dlabolai Wagner, 1963 (Dryodur· erythrocephala (Ferrari, 1882) gades) 2 161, 179, [Pl. 56], [C.1]. (Nesoclutha) 2 91. Dolîotettîx Ribaut, 1942 2 86, 98. Erythroneura Fitch, 1851 2 16. domino (Reuter, 1880) (He- erythroneura Haupt, 1924 (Stege- sium) 2 111. lytra) 2 144, 183, [P1. 58]. Doratura J. Sahlberg, 1871 2 87, ERYTHRONEURINI Young, 140. 1952 2 16. DORATURIN1 Ribaut, 1952: Eupterycyba Dlabola, 19582 16, 86, 87. 33. DORYCEPHALINAE Oman, Euptcryx Curtis, 1833 2 16, 36. 1943 2 78, 145. Eurhadîna Haupt, 1929 2 16, 35. douglasi (Edwards, 1878) (Fag0— Euscelidius Ribaut, 1942 2 86, 95. cyba) 2 25, [Pl. 4], 26. Euscelis Brullé, 1832 2 86, 93. Drjyocyba Vilbaste, 1982 2 25. Evacanthus Le Peletier & Serville, Dryodurgades Zachvatkin, 19462 1825 : 168. 158, 159, [P1. 52]. excisus (Matsumura, 1906) dubiosus (Matsumura, 1908) (Psammotettix) 2 126, 230, (Circulifer) 2 112, 113. [P1. 88 bis], [C.2]. duodecimguttatus (Ceruttî, 1938) exemtus Melichar, 1896 (Tham- (Adarms) 2 131, [C.2]. notettix) 2 97, 212, [P1. 76], [C.1]. exilis Horvàth, 1903 (Doratura) 2 Ebarrius Ribaut, 1947 2 87, 132. 141, 142. Edwardsîana Zachvatkin, |929: exilis Wagner, 1941 (Psammotet- 16, 28. tix) 2 230. elegans (Flor, 1861) (Metidioce- Exîtianus Ball, 1929 2 87, 106. rus): 154. exomata (Horvàth, l905) (Lind- elongatus Wagner, 1952 (Rhopa- bergina) 2 35. lopyx) : 101. exornatus Ribaut, 1952 (Adar- Elymana DeL0ng, 1936 2 86, 99. rus) : 131. Emelyanoviana Anufriev, 1970 2 Fagocyba Dlabola, ]958 Z 25_ 17· 64 11’1·201» 69- famanwzzzs (Rey, 1891) (11aup11· Empoasca Walsh, 18622 17, 45, dia); lôq 22_ [P1- 11 91 11 1>1S1· raS¢1a1uS(1=1¢1>c1, 1868) rrœmuir EMPOASCINI Distant, 1908 2 Gems) ; l55_ 17· fenestratus (Herrîch-Schâffer, Enantioccphalus Haupt, 1926 2 [334) (Ncgaliturus) 2 115, 172. 87· 123- 1`ennahi Young, 1977 (Graphoce- Endria Oman, 1949 2 87, 127, 189, phala) ; l51_ 185, [p]_ 59], [C_]]_ 11’1·611· 1`errarii (Puton, 1877) (Erythria) 2 Eohardya Zachvatkin, 1946 2 86, 75_ 110- flavostriatus (Donovan, 1799) €1`€CI2l (R11)21111, 1931) (AfbO1`1- (Anogçopug) 3 148, dia) î 22- Gcaria (Horvâth, l897) (Fico- Errastunus Ribaut, 1947 2 87. cyba) 2 16, 33. erratîcus Linnavuori, 1965 Ficocyba Vidano, 1960 : I6, 33. (PS3mm01€î1îX) I 126- fïeberi (Edwards, 1889) (Macros- Errhomenellus Puton, 1886 2 152. œlcg) 3 90,
APPENDICE 3 329 Fîeberiella Signoret, 1880: 87, (Dip1oco1enus): I35, 137. 143. frisia (Wagner, 1939) (Anacerata- FIEBERIELLINI Wagner, gallia) : 158, 178, [Pl. 55]. 1951 : 85. 87. hoggatti (Backer, 1925) (Typhlo- 1`ilicum (Newman, 1853) (Eupte- cyba) : 31. ryx): 16, 173. frontalis (Ferrari, 1876) (Balclu- flammigera (Fourcroy, 1785) (Z.) tha) : 92. (Zygina): 16, 18, 175. frontalis (Herrich-Schâffer, 1835) 1`lava Vidano, 1965 (Forcipata): (Cicadu1a): 108. 70, 258, [P1. 108]. frontalis (Scott, 1875) (Macroste— jlava Lindberg, 1958 (Nesoclu- les): 90. tha) : 91. 1`rustrator (Edwards, 1908) (Ed- flaveola (Boheman, 1845) (Pa- wardsiana): 30, 31, 174. luda) : 103. Frutioidia Zachvatkin, 1946 : 16, flaveola Matsumura, I908 (Nes0· 19. clutha):91. fulgidus (F., 1775) (Tremulice- flavescens Flor, 1861 (E.) (Em- rus): 155, 156. p0asca): 17. furcatus (Ferrari, 1882) (Allygi- flavescens (F., 1794) (Edward- dius): 122. siana): 29, 32, 174. fuscinervis (Boheman, 1845) jlavescens Flor, 1861 (E.) (Em- (Macropsis): 169. poasca) 1 57. fuscofasciatus (Goeze, 1778) flavicollis (L., 1761) (Oncopsis) : (Anoscopus) : 149. 162, 169. fuscovenosus (Ferrari, 1882) 1`Iavipennis (Zetterstedt, 1828) (Anop1otettix): 106. (Notus): 74. 74, 172. fuscula (Zetterstedt, 1828) (Ma- 1`1exuosa(Ribaut, 1931) (Edward- cropsis) : 163, 169. siana) : 29. flori (J. Shalberg, 1871) (Cica- ga1ibertiRibaut, 1952 (Eusce1is): dula) : 108. 94. florida Ribaut, 1952 (Eupteryx) : §;ZII1Cû Wagner, 1938 (Eupteryx) : 42. ` · 1`10riî (Stàl, 1864) (Fieberîclla) : ülïûyï Ribaut, 1952 (Stegelytra) ; 143. · rmcipam (1=16r, 1861) (Forci· genwîerî Mwsnîer. 1982 (Eup- pata) : 70, 70. teryx) 1 42, 287, [Pl. 131], [C.3], Forcîpata DeLong & Caldwell, geometrica (Schrank, 1801) (Ed- 1936: 17, 66. [P1. 20], 70, [P1. 23]. wardsiana): 28. 32. l74· 1`or1`icu1a(Ribaut, 1927) (Macros- germari (Zetterstedt, 1840) (Wa- teles) : 90. gneripteryx) : 16, 173. forrior Wagner, 1944 (Oncopgis) ; giustinai (Bonfils, 1981) (Melil- 162. laia) : 222. 1`ranzi Remane & Schultz, 1976 21¤¤<îa¢¢¤ (Fïëbeü 1868) (MW (Jassargus) : 130. cropsis): 163. _hanzi (Wagner, 1944) (Zygini· glandacea sensu Wagner, 1941 dia) : 291. (Macropsis) : 163. hatercula (Edwards, 1908) (Ed- Goldeus Ribaut, 1947 : 87, 132. wardsiana) : 32. GONIAGNATHINI Wagner, fraudulentus (Horvâth, 1903) 1951 : 85, 87. (Eohardya): 110. Goniagnathus Fieber, 1866: 87, frauenfeldi (Fîeber, 1869) (D.) 117.
330 APPENDICE 3 graeffei Melichar, 1901 (Zygi- (Psamm0tettix): 126. nel1a): 44. henribautî Dlabola, 1961 (Platy- graminea (F., 1798) (Macropsis) : metopîus) : 124. 163, 169. herrichi Kîrschbaum, 1868 (Idio- grandii Servadei, 1972 (Aroce- cerus) : 154. phalus) 2 131, 132, 223, [P1. 83]. Hesium Ribaut, 1942 : 86, 111. Graphocephala Van Duzee, heydeni (Kirschbaum, 1868) 1916 : 151, 183. (Eupteryx) : 37. Graphocraerus Thomson, 1869 : heydenii (Kirschbaum, 1868) 86, 118. (Acericerus) 2 154. gratiosa (Boheman, 1851) (Ed- hippocastani (Edwards, 1888) wardsiana) : 28, 31. (Edwardsiana) : 29, 174. grisea Walker, 1851 (Ulopa) : 79. histrionicus (F., 1794) (Anosco- grisescens (Zetterstedt, 1828) pus) : 148, 170. (Macustus): 171. homophyla (Flor, 1861) (Dora- griseus (F., 1794) (Selenocepha- tura): 142. lus) 1 143. Hordnia Oman, 1949 : 183. Grypotes Fieber, 1866 1 87, 115. horvathî (Wagner, 1935) (Ma- GRYPOTIN1 Evans, 1947: 85, cr0ste1es): 91. 87. hungarica (Ribaut, 1933) (Chlo- guntharti Dlabola, 1971 (Ed- rita):61. Wüfdîiëma) î 282- Hussa Distant, 1918 : 196. g1111H1US F1CbC1`, (P131)/I`I`lC· hyalfna Wagner, (oncop- topius) Z 123. gig) ; 162_ guxtulazus (Kirschbaum, 1868) hyalinus ((351,0,,,, 1900) (japa. (N¤¤¤1îwr¤S)= 115· nanas); 123, 191, [P1.621, [(:.1]. gutwlincrvis (Kîrschbwm. 1868) hyperici (r1srr1s11·sr>11a1fsr, 1836) (G0111agf18th¤S) 2 1l7· (Z.) (Hypericiella) 2 19. haematoceps (Mulsant & Rey, HyP€"ü DW0fü1<0W$1<â1 1855) (Circulifer) 2 112, 112. 1970 î 19· hazaphrzrrs (Edwards, 1924) hypochlvrus (Fiebcr, 1869) (Psammotetüx): 126. (Rh¤¤¤¤¤¤S)1 246. [P1- 1001. Handîanus Ribaut, 1942 : 86. 1C·21· f’,§'§;’f,‘j§f,‘f§,§‘fX) f‘§Qa,8“°“ wm 1Ass11~1AE Amyor & Serville, Hardya Edwards, 1922 : 86, 109. 1848 ‘ 78- 164- Hardyopsis Ribaut’ 1949 . 110. 13SS\lS F., 1803 Z 164, [P1. 531. harpago (Rîbaut, 1925) (G0l_ IDIOCERINAE B2l1(€I`, 1915 Z haupti sensu Ribam (Macro? Idrocerus Lewrs, 1834: 153, 154. sis) . l63_ 1d10d0nus 132111, 1936 :.86, 97. Hauptîdîa (Dwûrakowskâh lg-/0) . 1mmacu1at1t`rons (Krrschbaum, 16, 22_ 1868) (Eupteryx) : 38. D 11EcA1.1NAE D1s1ar11,1908 ; 78, 1mPf€SS111°§1S_ (K"S°hba“m· l44_ 1868) (Metrdrocerus) : 154. Hecalus Stals 1864: l44_ 1mpud1ca 1-Iorvath, 1897 (Dora- helichrysi vadarrd, 1964 ((:11111- Em) * 142- rita) Z 62, 275, [Pl. 122], [C.3]. 1111131113 (B01’1€H1211`1, 1847) (M3- helva Arzdrrs, 1975 (Edward- 9101*5*5) ¤ 1686 169- _ Siam,) . 33_ mcrsa (Then, 1897) (Wagnerrala) : helvolus (Kirschbaum, 1868) 72· 263* 1*4241-
APPENDICE 3 331 incisus(Kirschbaum,1858)(Eus- juvenicus (Ferrari, 1882) (Ally- ce1is):93, 171. gus): 121. ` ' V'd , 1964 . 221. I am 1 k010svarens¤s(Matsumura, 1908) incvnstans Ribaut,1936(Zygina) : 1PSamm°1°11'X1 1 126- 231· l8_ [Pl. 89], (C2]. I infuscma (J. Sahlbcrg l87l) (Ma_ 1<0Z11€V11l1(0VI (ZaC11V311(l1'1, 1938) cmpsls) . l63_ (Elymana) : 99, 207, [P1. 73]. mqumam Ribaun l952 (FagO_ Kropka Dworakowska, 1970: 16, cyba) 2 26. 2S' _ insularis Lindberg, 1948 (Eohar- Kybœsca Za°1“’a1k'“· 19531 17- dya) : 110. 61* 1¤1¤_1m<=$1î¤ R€m¤¤€· 1961 (MP- Laburrus Ribaut, 1942: 86,93. ÈYd1°Ps1s1: 105- 209~ 1P1·741- laevis (Ribaut, 1927) (Macrostc- mterruptus (L., 1758) (Evacan- las) : 8g_ 11111s) 1_ 168- _ laevis (Ribaut, 1935) (Anacerata- 1nterst1nctus (F1eber, 1869) (Ebar— gallla) : [S8, ]70_ nus)? 132- 1C·21· _ _ lamellaris (Ribaut, I931) (Edward- intersrincrus sofïae della Gmstina Slana) ; 29, 3l_ 11- ssP·_1E1?a11111s)1 133• 1P1· 421- laminatus (Flor, 1861) (Populicc- 1nterst1t1al1s (Germar,1821) (Ar- rus): |54_ 1_1¤¤¤S) = 99. 219· [P1- 811, (C-11- Lamprotettix Ribaut, 1942 : 86, 97. "’11mÉmb1]1s sensu R1baU1· Ianceolatum (Burmeister, 1839) (Pa- 1OPh101a11 109· _ radorydium) : 145. imricanls sensu R1baut, 1952 languidug (Flor, 1861) (Aroccpha- (Phlepsius) : 202. · [ua) ; ]3]_ l32_ mtricatus (Herr1ch~Schâ1`1`er, lanio (La l76l) (lassus): [64. ]65_ 1838) (Ph1epsius): II7, [P1. 69], l6g_ 1C;11- _ lanternae (Wagner, 1937) (Edward- lrmula R1baut, 1948 : 91. Siana) ; _;g_ 32, 286, lpl_ l3()]_ irroratus Lewis, 1834 (Batraco- lapidicola (Vîdan0’ IQ64) (HaUpll_ g¤¤_rP1l¤S)= 166- dia): 23, 287, [P1. 132]. 1s111€1a1 (M¤tS¤m¤r¤· 1932) (Ed- larvatus (Herrich-Schâffer, 1835) Wüf<1$1?1¤¤) î 30· 32· 285· 11°1· 1291- (Balcanocerus) : 155. 11911Ca R1ba111· 1947 (ZY811`11d1a)? latinus (Wagner, 1942) (Jassargus) : _l9._1P1· ll· 129, 237, [P1. 94], [c.2]. 1ta11cus Wagner, 1954 (Notus) : laurae della GlaSllna_ n_ Sp_ lçjhlo. 74- 263- 11’1— 1121- rim) z 63, 277, [P1. 124], [(:.31. Jacobiasca Dworakowska, 1972: Iauri (Horvâth, 1897) (Synophrop- 61. sis) : 144, 196, [P1. 65], [C.l]. Japananus Ball, 193I : 87, 123, Ledra F., 1803: 82. 191. LEDRINAE Kirschbaum, 1868 : Jassargus Zachvatkin, 1933 : 87, 17, 77, 78, 82. 128. leridana Dlabola, 1985 (Fiebe- Jassus F., 1803 : 164. riella) : 143, 193, [P1. 63]. jerseycnsig Le Quc5ne_ l977 1Ct111€rry1 (Edwards, 1881) (Edward- (Lindbergina) : 34. siana) : 29, 32, 174. jucunda (Herrich-Schâffer, 1836) Lîguropîa Haupt. 19301 17. 66· (Eupterycyba) : 16, 33, [P1. 6]. [P1. 20], 66. juniperi (Lcthicrry, 1876) (Ligu- Iimicola (Edwards, 1908) (Anosco- ropia) : 17, 66. pus) : 148, l49, l49,[P1. 48], [C.l].
332 APPENDICE 3 Limotettix .1. Sahlberg, 1871 : 86, maculams Fieber, 1866 (Ph1epsius): 108. 202. Lîndbergina Dlabola, 1958 : 16, 34. maculiceps Boheman, 1847 (Deho- lineatopunctata (Matsumura, 1908) cepha1us): 127, 170. (Cicadula) : 108. maculosus (Then, l897) (Macroste- lineatus (F., 1787) (Stiet0c0ris): les): 89. 115. Macustus Ribaut, 1942 : 86. lineolatus Brullê, I832 (Eusce1is): major (Kirschbaum, 1868) (Platy- 93, 171. metopius): 123. Linnavuoriana Dlabola, 1958: 16, major (Wagner, 1947) (F0rcipata): 33. 70, 260, [P1. 109]. littoralis Ball, 1932 (Scaphoideus) : makarovi Zachvatkin, 1948 198. (Aphrodes) : I47, 147, 170. Iituratus (Fallen, 1806) (Idiocerus) : manderstjernii (Kirschbaum, 1868) [54, 168. (Artianus) : 96. livens (Zetterstedt, 1840) (Stroggylo- manderstjernii (Kirschbaum, 1868) cephalus) : 151. (Erythria) : 67, 67. loewi (Lethierry, 1884) (Lindber- Marathonia Oman, 1949: 183. gina) : 35. marginatus (Kirschbaum, 1858) loewii (Then, 1886) (Eurhadina): (Streptanus): 95, 96. 36. maritimus (Perris, 1857) (Psammo- Lanenus DeL0ng, 1939 : 196. tettix) : 124, [P1. 41]. longicauda Remane, 1961 (MOCy· marizimus sensu Ribaut, 1952 d10PS15)î 105- 210s 11°1·55 61 (Psamm0tettix): 124. 35 b1S1- maroccana (Melichar, 1907) (Haup- longicauda Vidano, 1982 (Zygini- tidjg) ; 22, 175_ dia) ï 19- martini Lethierry, 1883 (Cechenotet- longiceps (Kirschbaum, 1868) (Aro- tix) ; 143, cepha1us): 131. mayri (Kirschbaum, 1868) (Allygi- longiventris J. Sah1berg,l871 (Cica- djug) ; 122, 200, [p1_ 57], [(j_]]_ dvla) î 107- MEGOPHTHALMINAE Kirkaldy, luda Davidson & DeLong, 1938 (E.) 1906 ; 73, 161, (Ky1>0S) î 45. 51, 173. 264, Megophthalmus Curtis, 1833 : 161. 1P1· 1131- ma1an6ps1s (Hardy, 1850) (Has- lunaris (Mulsant & Rey, 1885) (Zy· dyg) ; 110, gina) Z 16. Melillaîa Linnavuori, 1971 : 86, 97, lunulatus (Zetterstedt, 1840) (Dolio- 220, 16111X) C 98, [P1- 32]- melissae Curtis, 1837 (Eupteryx) : luteomaculata Wagner, 1944 (On- 16, 173_ C0PS1S) î 162- mendax (Fieber, 1868) (Macrop- lybica (Bergevin & Zanon, 1922) sis): 169. (JH¢01>î¤S€8)1 61, 273. [P1- 1201- mendax (Ribaui, 1933) (Chmma); Macropsidius Ribaut, 1952 : 164. 62· _ MACROPSINAE Evans, 1935 z 78, Menürws Rlbavt- 1947 ¤ 87- ]5]_ meridionalis (Bonîïls, 1981) (Japa- Macropsis Lewis, 1834: 162. ¤¤¤¤S> 1 191- Macrosteles 1:16661, 1866:87. ¤1¤S¤1>y¤h¤S (Kîfschbaum- 1868) MACROSTELINI Kirkaldy, 1906: (Tî€m¤11C€111$)î 155- 86, g7_ Metagoldeus Remane & Asche, maculatus Ribaut, 1952 (Allygus) : 1980 : 87, 132, 224. 121. Metalimnus Ribaut, 1948 : 87.
,1 PPENDICE J 333 Metidiocerus Ossiannilsson, 1981 : ncbulosa (Ball, 1900) (Endria) 2 127, I53. 154. 189, [P1. 61]. metrius (Flor, 1861) (Mocuellus) : neglecta Wagner, 1940 (Alebra) : 63, 140. 252, [Pl. I03]. Micantulina Anufriev, 1970: 66, Neoalîturus Distant, 1918: 87, Il2. [Pl. 20]. 115. Mimallygus Ribaut, 1948 : 86. Neokolla Melichar, 1926 : 183. minima (.1. Salhbcrg, 1871) (Wagne- nervosus (Fallén, 1826) (Parame- riala) : 72, 72. sus) : 119. minki Ficbcr, 1869 (Dcltocephalus) : Nesoclutha Evans, 1947 : 86, 91. 139. nicolasi (Lethierry, 1876) (Balclu- mirabilis Orosz, 1979 (lassus) : 164, tha) : 92. 165. [Pl. 53], 182. nigrîcans (Kirschbaum, 1868) (D1) mixtus (F., 1794) (Al1ygus): 119, (Erdianus): I35, 139, 241, [P|.39], 171. [P1. 96], [C.2]. mixius a cammunis (Ferrari, 1882) nigricornis .1. Sahlberg, 1871 (Cica- (Allygus) : 120. dula): 107. mixtus y corisipennis (Ferrari, 1882) nigrifrons (Kirschbaum, 1868) (D.) (Al1ygus): 119. (Dipl0c01enus): I35, 139, 243, mixtus [i margaritinus(Fer1·ari, 1882) [P1. 98], [C.2]. (Allygus) : 120. nigriloba (Edwards, 1924) (Edward- mocsaryi (Horvàth, 1910) (Zygini- S1ë1118)î 29. 174· dia); 19, 20, 290, [p1_ [32], [C_3]_ nigriza (Kirschbaum, I868) (Plam- Mocuellus Ribaut, 1947 : 87, 140. P1110<1€5) ï 150- Mocydia Edwa;dS_ 1922 ; g5,_ 106, nitidissimus (Herrich-Schâffcr, Mocyuaopsis 111116111, 1939: 86, 103. 1835)(P015¤1r¤S)1 156. 169· modcstus Scott, 1876 (Allygus) : 121, ¤111)<1]¤1¤S (F6 1787) (Lamprowttîx) = 171. · mollicula (Boheman, 1845) (Eme- 170995115 (R1bü¤1· 1925) (1’S¤mm¤- Iyanoviana) : 17, 69. tcttix) : 126, 171. Mongolojassus Zachvatkin, 1953 : *101**1115 (MC11Cha"· 1896) (P$amm0· g7_ [30, 233_ tettix): 126. rnontandoni (pumn, 1880) (Ery_ notatus (F., 1803) (Ba1can0cerus): thria): 67. 155. montîcola Rcmanc, (Mocy, NOÉIIS F1CbC1`, à 17, 64, dmpsis): 102, 105, 211, [P1.75], 73-111251- mgrîëïna Ribauh ,939 (Rhopalœ 0benbergeriD1ab01a, I945(Dip10c0- pyx): b1€?US): ...6.61116.6. (16611666., 1896) (C6. 0 î<;§â~àîugf_¤yg;r· 1817) (Sem- Éïüettix) . 111, 212, [P1. 77], Obsgcms (Kirï:bî;llm' I858) · _ ( 0n0sanus): , . mu;g;1ît27'Éï_aut’ |933 (E`) (K1 obtusa Vîdano, 1965 (Fmcipata): mucronata verbae Zachvatkin, 1953 70-.261- [P" HO et lll1’ [C'31 (E.) (Kybos) , 267. obtusifrcms (Stâl, 1853) (Parame- mumncrvia Vîdan0’ I964 (CNO- 0bîL1l;1/1111113. (Kirschbaum 1868) ma) . 63, 276, [P1. 123], [C.3]. Uassargus) Z 128. nardeti Remane. 1965 (Psammotet- ocellata Provancher, I872 (Macrop- tix) : 127, 226, [PI. 85], [C.2]. sis) : 163.
334 APPENDICE 3 octopunctatus (Schrank, 1796) panzerî (Flor, 1861) (COSm0te1t1x) Z (Lamprotettix) : 97. 99- ocularis (Mulsant & Rey, 1855) (Bu- pa01ii (0ssianni1ss0n, 1939) (Chlo- graria) : 157. 1118) Z 61, 1P1· 181- Ohausi Wagner, 1939 (Euscclis) :94, Parabolocratus Fieber, 1866 : 144. 171. Paradorydium Kirkaldy, 1901 : 145. okacnsis Zachvatkin, 1948 (S1rep1a· pgrçgypfgug Dlgbola, 1948 (1),) (D1- nus) : 95, 96, 218, [P1. 80]. plocolenus) : 243. Omskius Linnavuori, 1956 : 233. paradoxum (Herrich-Schâffer, 1837) Oncopsîs Burmeister, 1838 : 162. (Paradorydium) : 145. ¤1>¤¤1¤€¤¤1S (Lethîerry. 1876) (C11- PARALIMNINI [mam, 1908 : 86. culif`er) : H2, 113. g7_ 0111110111 Edwards- 1922 1 86- 1118- Paralimnus Matsumura, 1902 : 87, OPSIINI Emeljanov, 1962 : 85, 87. ]22_ 096118 F161>F1· 1866 ¤ 87· 115- _ Pmmesus F16b6r, 1866 ; 87, 119. 0r1cntal1s R1baut, 1936 (D.) (EI'C11H— payvicauda Ribgut, 1939 (Mocy- ¤¤S)= /35- _ __ «116pS1S); 105, 106, 171. Orîîîêlcng1;191;ë(Èh'Scha11€1’ 1888) païvispinuv làgagner, 1947 (Rhopa- · .· onyx) r · Orîîg §€31;S11 R1ba111* 1936 1E11p1c' parvula (Boheman, 1845) (Arbori- ' ' . dia) : 16, 22. ornatus (Perris, 1857) (Ph1eps1us): · . H7, 202, [PL 68], [CJ]. pagizgausîgsu R1baut, 1936 (Arbon- ornatus Haupt, 1933 (ldiocerus) : pan/US `(Rœaut 1959) (Macmpsi 154. . ’ ` oshanini Razviaskina, 1957 (Ma- (11115) 1 164· 177; [P1- 541- 1C·11- cmsœlcs) , 90_ paryphanius (Leth1erry, 1878) (Phy- oshanini occidentalis Zachvatkin, CO1€11111) 1 96- ' 1953 (En) (Kybos) - 55_ pascuellus (Fallen, 1826) (Arthal- ossiannilssoni Lindberg, 1953 (Ma- deus): 139• 171- cmsœnesyz 87, 187, [P1.30], 172, pedemomana Vwdano, 1959 (Ery- [(j_]]_ thria) : 67, 256, [P1. 107], [C.3]. 0ss1ann11ss6n61a Christian, 1953 ; 1991148 (Horvàrh. 1903) (1-a1¤¤rwS)1 16, 28. 93, [C.l]. oxyacanthae (Ribaut, 1931) (Ed- PENTHIMIINAE Kîrschbaum. wardsiana) 2 31. 1868 : 78. Oxytcttigclla Metcalf,l952 : 86, 97. penthopitta (Walker, 1851) (E.) — _ (Diplocolenus) : 135, 138, [C.2]. pai2€,§1.1ɧ11c1S1°dt’ 1828) 1D°11°1°1 Pmgazzm 1116661, 1948 : 161. pallidifkonsj (Edwards, (Haup_ P€l’0É€(t1X 1F1b3U(, 1942 Z 86. üdia) : 22_ pcrplexa R1baut, 1952 (E.) (Kybos) : 11'd` ' D 1116 , 1850 ’17· 51~ _ pa(;>S;E:§t€tü,E) Za îgë, 232î persimilis (Edwards, 1920) (Cnca- [PL 90]- Z 1>a1u«1a D61.6¤g, 1937 :86, 101, 103. 1’1¤16PS¤¤S 1116661- 1866 1 86· 117- palus D€L0ng & Slccsman, I929 Z P1'l10g0È?1tlX Rlbaut 1942 Z S7, 142. g9_ phragmms (Boheman, 1847) (Para- palustris (Ribaut, 1936) (Wagne- 1111111118) î 122- rîala) : 72. Phycotettîx Haupt, 1929 : 86, 96. pandeIlei(Lethierry, 1878) (Lindber- pictilis (Stal, 1853) (Agunahana): gina) 2 35. 16, 36, [C.3].
APPENDICE 3 335 picturatus (C. Shalberg, 1842) (Stic- Pseudaraldus Bonfils, 1981 1 222. tocoris): IIS. pseudoœllaris (Flor, 1861) (Jassar- Pinumius Ribaut, 1947 2 87. gus) : 128. Pithyotettix Ribaut, 1942 : 86. pteridis (Dahlbom, 1850) (E.) (Em- p1acida(H0rvàth, 1897) (Cicadula) : poasca) : 47, 60, [P1. 17], 173. 108. pulchella (Fallen, 1806) (Eurha- Placotettix Ribaut, I942 : 87, 143. dina): 16, 173. Planaphrodes Hamilton, 1975 : I45, pulchra Lôw, 1885 (Zygine11a) : 43. 150. pulchra grafei Melichar, 1901 (Zy- planicollis Thomson, 1870 (Macrop- ginella) : 44. sis) : 163. pulchra forma mariannae della Gius- platanicola Vidano, 1961 (Edward- tina, (Zyginella) :44, [P1. 10]. siana) : 30, 32, 279, [P1. 125], pulicaris (Fallén, 1806) (Deltoce- [C.3]. pha1us): 127, 170. Platymetopîus Burmeister, 1838 :86, pu11ula (Boheman, 1847) (Zygini- 123. dia) : 19, 20. 293, [P1. 136]. plebeja (Edwards, 1914) (Edward- punctata (F., 1775) (Balclutha) : 92, siana) : 29, 32. 172. plebejus (Fallén, 1806) (Euscelis) : punctifrons (Fallen, 1826) (Saga- 93. tus) : 91, I72. plurispinosa (Wagner, 1935) (Ed- punjabensis Sing-Pruthi, 1940 (E.) wardsiana) : 32. (Empoasca) : 47, 60, 271, [P1. 16], poecilus (Flor, 1861) (Psammotet- [C.3]. tix): 126. pusilla (Ribaut, 1936) (Arb0ridia): poecilus (Herrich-Schâ1`1`er, 1835) 24, [C.3]. (Stenidiocerus): 154, 169. putoni (Then, 1898) (Psammotet· populi Edwards, 1908 (E.)(Kybos): tix) : 126. 45, 55, 173. putoni Mulsant & Rey, 1875 (Stege- populi (L., 1761) (Popu1icerus): Iytra): 144. 156, 169. putoni Ribaut, 1952 (Anoplotettix) : Populîcerus D1abo1a,1974 : I53, 156. 107, [C.I]. prasina (Boheman, 1852) (Macrop- pumnisensu Ribaut, 1952 (Psammo· sis): 163, 170. tettix): 126. prasinus (F., 1794) (Batracomor- pyreneica Dlabola, 1984 (Aga11ia): phus): 166. 158, 159. preysslery (Herrîch-Schâffer, 1838) (Rhopalopyx) : 101. quadratus(Fore1, 1864) (Laburrus) : proceps (Kirschbaum, 1868) (Rhy- 93. tistylus) : 171. quadrîcornis Ribaut, 1959 (D.) (Er- Proceps Mulsant & Rey, 1855 : 87, dianus): I35, 139, 239, [P1. 95], 123. [C.2]. provincialis (Ribaut, 1925) (Psam- quadrinotata (F., 1794) (Cicadula) : motettix): 126. 107, 171. provincialis (Ribaut, 1931) (Haupti- quadrinotatus (Mulsant & Rey, dia) : 22. 1855) (Cechenotettix) : 143. pruni (Ribaut, 1952) (Balcanoce- quadripunctatus(Fa11en, I806) (Son- rus) : 155. ronius) : 91. pruni Edwards, 1924 (Zygina) : I8. quadripunctulatus (Kirschbaum, prunicola (Edwards, 1914) (Ed- 1868) (Macrosteles) : 89, [C.I]. wardsiana) : 29, 31, 174. quercus (F., 1777) (Typhlocyba) : 16, Psammotettix Haupt, 1929 :87, 124. 174.
336 APPENDICE 3 quinquenotata (Boheman, 1845) rosea (Flor, 1861) (Z.) (Zygina) 2 18. (Cicadula) 2 107. rosea (Scott, 1876) (Balclutha) 2 92. rostrata Ribaut, 1936 (Eupteryx) : ramosus Ribaut, 1952 (Macroste- 40. les) 2 89. rotundifrons (Kirschbaum,1868) Recilia Edwards, 1922 2 87, 127. (Acericerus) 2 154. remanei Dworakowska, 1971 (Ta- rubrivenosus (Scott, 1876) (Circu1i— marîcella)2 24, 300, [Pl. 140], 1`er): 113. [C.3]. rubroflava Linnavuori, 1952 (Cica- repletus (Fieber, 1869) (Jassargus) 2 dula) 2 107. 129, [C.2]. rubrovittata (Lethierry, 1869) (Zy- reticulata (F., 1794) (Ulopa) 2 79, 79, gina) 2 175. [PI. 26], 168. rufescens (Melichar, 1896) (E.) (Ky- reticulma sensu Ribaut, 1952 (Dryo- bos) 2 45. 53, [P1. 14]. durgades) 2 159. ruscinanensir Ribaut, 1952 (Circuli- reticulatus Herrich-Schâffer, 1834 1`er)2 113. (Dryodurgades)2 161, 181, russeola (Fallen, 1826) (©phiola)2 [P1. 57], [C.l]. 109. rhamni Ferrari, 1882 (Z.) (Zygina) 2 rutilans (Kirschbaum, 1868) (Meti- 18. diocerus) 2 154. Rhoananus Dlabola, 1949: 87, 99, 246. _ sabulicola (Curtis, 1837) (Psammo- rhodophila (Cerutti, 1937) (Edward- tettix) 2 127, 171, 227, [P1. 86]. siana) 2 29, 32, 282, [P1. 128], Sagatus Ribaut, 1948 2 87, 91. [C.3]. sagittarius Ribaut, 1952 (Arocepha- Rhopalopyx Ribaut, 1939 2 86, 101. lus) 2 132. Rhytidodus Fieber. 1872 : 152. 154. Sahlbergotettix Zachvatkin, 1953 2 Rhytistylus, Fieber, 1875 2 86. I53. 155. ribauti (Ossiannilsson, 1937) (Arbo- salicicola (Edwards, 1885) (Ed- ridia) 2 22. wardsiana) : 29. 31, 174. ribauti Dworakowska, 1972 (Eupte- salicic01a«(Flor, 1861) (Sahlbergo- ryx) 2 42. tettix) 2 155. ribauti Ossiannilsson, 1938 (Anace- salinus (Reuter, 1886) (Macroste- ratagallia) 2 158. les) 2 90. ribauti Wagner, 1935 (Eurhadina)2 saltuella (Kirschbaum, 1868) (Bal- 173. clutha) 2 92. ribauti Wagner, 1963 (Dryodurga— sanguinosa (Rey, 1891) (Frutoidia) 2 des) 2 159. 159. 19. ribauti Dlabola, 1946 (Macroste- Sardius Ribaut, 1947 : 86, 110. les) 2 89. sardoa Arzone, 1975 (Edward- ribauri Dworakowska, 1970 (Zygini- siana) 2 33. dia) 2 19. sardus Ribaut, 1948 (Macrosteles) 2 Ribautiana Zachvatkin, 1947 2 16, 91, 187, [P1. 60], [C.l]. 35. saxatilis Emeljanov, 1962 (Psammo- rosae (L., 1758) (Edwardsiana) 2 16, tettix) 2 127, 227, [P1. 87], [C.2]. 29, 30, 174. scabripennis Edwards, 1915 (Me- rosae manca (Ribaut, 1936) (Ed- gophtha1mus): 161, 168. wardsiana) 2 30. scalaris (Ribaut, 1931) (Ribau- rosaesugans (Cerutti, 1939) (Ed- tiana) 2 174. wardsiana) 2 28, 32, 281, [Pl. 126], SCAPHITOPIINI ©man,1943 2 83. [C.3]. 87.
.4PPE.'\/DICE 3 337 Scaphoideus Uhler, |889: 86, 124, similis Wagner, I947 (Psammotet- 196. tix) : 231. scelesius DeL0ng & Mohr, 1936 similis Wagner, 1963 (Dryodurga- (Scaph0îdeus): 198. des): 159, 161, 182, [P1. 52]. schenkii (Kirschbaum, 1868) (Eus- simillima (Wagner, 1939) (Arbori- celidius) : 95. dia) : 24. schmidtgeni (Wagner, 1939) (Reci- simplex Ferrari, 1882 (Z.) (Zygina) : lia) : 127. 18. schneîderi Günthart, 1974 (Z.) (Zy- singeri Wagner, 1951 (Euscelis) :94. gina): 18, 175, 295, [Pl. 138]. sinuata (Mulsant & Rey, 1855) schuleri Ribaut, 1952 (Eupteryx): (Austr0aga11ia): 161, 170. 42. sinuata (Then, 1897) (Wagneriala) : scotti Edwards, 1920 (Macr0psis): 17, 72. 72. 163, 170. smaragdula (Fallen, 1806) (E.) (Ky- scutellaris (Herrich-Schâffer, 1838) bos): 17, 45. 173. (Zyginidia) : 16, 19, 20,21,[P1. 2], smreczynskîi Dworakowska, 197I 175. (Edwardsiana) : 29, 32, 282, scutellaris Fieber,1868 (lassus) : [Pl. 127], [C.3]. I64. socialis (Flor, 1861) (Turrutus) : 130. scutellata (Boheman, 1845) (Ma- solani (Curtis, 1846) (E.) (Em- cropsis) : 163. poasca) : 60. scutulyer Wagner, 1939 (Psammo- solearis (Ribaut, 1931) (Edward- tettix) : 126. siana) : 31. seclusa Horvàth, 1903 (Erythria) : Sonronius Dorst, 1937 : 87, 91. 67, 68, 257, [Pl. 21]. sordidipennîs (Stal, 1858) (Macros- Selenocephalus Germar, I833 : 87, teles) : 90, [Pl. 31], [C.1]. 143. sordîdus (Zetterstedt, 1828) (Strep- septentrionalis Wagner, 1963 (Fie- tanus) : 95, 171. beriella) : 143, 193, [Pl. 64]. Sorhoanus Ribaut, 1947 : 87. serpentina (Matsumura, 1908) (Zy- Sotanus Ribaut, 1942 : 87, 95. ginidia): 19, [P1. I]. spathulata (Ribàut, 1931) (Arbori- serratulae (F., 1775) (Anoscopus): dia): 24. 148, 149. Speudotettix Ribaut, 1942 : 87, 111. servadeii Vidano, 1982 (Zyginidia) : spinigera (Edwards, 1924) (Edward- 20, 294, [P1. 137], [C.3]. siana) : 28. sexmaculata (Hardy, 1850) (Lînna· spinulosus della Giustina, 1981 (Op- vuoriana) : 33, 174. sius) : 115. sexnoratus (Fallen, 1806) (Macros- spinulosus Wagner, 1963 (Phlep- teles) : 87, 88, 172. sius): H7. 118. sexpunctata (Fallen, 1826) (Lînna- stachydearum (Hardy, 1850) (Eup- vuoriana) : 33. teryx) : 41, 173. signatipennis (Boheman, 1847) stactogalus Fieber, 1866 (Opsius): (Eupteryx) : 37. 115, 172. signifer (Then, 1897) (Hardya): staminata (Ribaut, 1931) (Edward- 110, [C.1]. siana) : 30. signoretî (Lethierry, 1878) staurus 1van0f`1`, 1885 (Grypotes): (Kropka) : 16, 25, [P1. 3]. 115, [Pl. 37]. similis Kirschbaum, 1868 (Idioce- staurus michelinae della Giustina, rus) : 154. 1`orma (Grypotes) : 117. similis sensu Ribaut, 1936 (Forci— Stegelytra Mulsant & Rey, I855: pata) : 72. 144.
338 STEGELYTRINAE Baker, 1915 : Synophropsis Haupt, 1926 2 87, 144. 78, 144. stellulata (Burmeister, 1841) (Agu- Iaeniaticeps Kirschbaum, 1868 (Exi- riahana) : 16. tianus) : 106. Stenidiocerus Ossiannilsson, 1981: taeniatifrons (Kirschbaum, 1868) I53. 154. (P1ac0tettix): 143. Stenometopiellus Haupt, 1917 : 110. Taenioccrus Dlabola, 1974 2 157. Stictocoris Thomson, 1869 : 87, 115. taeniatus (Horvâth, 1911) (Calamo- stictopterus (Flor, 1861) (Euscelis) : tettix) : 99, 249, [Pl. 102], [C.2]. 93. tamaninii Linnavuori, 1958 (Strep- stigmaticalis Lewis, 1834 (ldioce- topyx) : 103, 207, [P1. 72], [C.1]. rus) : 154, 169. tamaninii Wagner, 1959 (Chlorita) : stigmatipennis (Mulsant & Rey, 61. 1855) (Micantuhna): 17. Tamaricella Zachvatkin, 1946: I6, STIRELLINI Emeljanov, 1966 : 86, 24. 87. tamaricis (Puton, 1872) (Tamari- storai Lindberg, 1936 (Heca1us): ce11a): 16. 144. Iaunica Wagner, 1955 (E.)(1(yb0s) : Streptanus Ribaut, 1942 : 87, 95, 95. 269. Streptopyx Linnavuori, 1958 : 87, taurus Ribaut, 1952 (Adarrus) : 131. 103, 207. temperei Ribaut, 1959 (D.) (Verda- striatus sensu Ribaut, 1952 (Psam- nus) : I35, 139, 242, [P1. 97], [C.2]. motettix): 125. tenella (Fallen, 1806) (Eupteryx): strigilifera Ossiannilsson, 1941 (E.) 16. (Kybos) : 47, 52, [P1. 13]. tenellus (Baker, 1896) (Circulifer) : striifrons (Kirschbaum, 1868) (Ar- 112, 113, [P1.36]. thaldeus): 139. tenerrima (Herrich-Schâffer, 1834) striola (Fa11en,‘1806) (Lim0tettix): (Ribautiana): 173. 108, 171. tenuis (Germar, 1821) (Hardya) : strobli Wagner, I949 (E.) (Kybos) : 109, 110. 45, 50, 266, [P1. 115]. tersa (Edwards, 1914) (Edward- Stroggylocephalus Flor, 1861 : 145, siana): 30. 32. 150. tessellata Lethierry, 1884 (Chlorita) : Strongyloœphalus Flor, 1861 : 150. 61. studzinskii Dworakowska, 1973 (E.) Thammotettix Zetterstedt, 1840 : 87, (Kybos) : 265. 212. stylata (Boheman, 1847) (Dora- thenii (Lôw, 1885) (Sotanus): 95, tura) : I40, 141, 170. 215, [Pl. 78]. suavis Rey, 1891 (Z.) (Zygina): 18. tiaratus (Fieber, 1869) (Diplocole- subangulata (.1. Sahlberg, 1871) (On- nus) : 135. copsis) : 162. tibialis Scott, 1874 (Macropsis) : 163. subfusculus (Fallen, 1806) (Speudo- tiliae (Fallen, 1806) (Z.) (Zygina) : teuix) : 111. 18. subulara Ribaut, 1933 (Chlorita) : titanus Ball, 1932 (Scaphoideus) : 61. 124, 198, [P1. 66], [C.1]. sudeticus (Kolenati, 1860) (Diploco- tkalcui(Dlabo1a, 1977) (Melillaia) : lenus) : 138. 222. sulphurella (Zetterstedt, 1828) t0p0li Zachvatkin, 1953 (E.) (Ky- (Elymana) : 99, 100, 172. bos) : 269. sursumflexus (Then, 1902) (Jassar- translucidus Mulsant & Rey, 1855 gus) : 129, [C.2]. (Chiasmus) : 142.
339 tremulae (Estlund, 1796) (Tremu1i— venosa (Fourcroy, 1785) (Anacera- cerus) : 155. tagallia) : 158. Tremulîcerus Dlabola, 1974: 153, ventralis (Fallén, 1806) (Grapho- 155. craerus) : 118. tricunctus (Curtis, 1836) (Plana- verbae Zachvatkin, 1953 (E.) (Ky- phrodcs) : 150. bos) : 47, 52, 267, [PI. 117], [C.3]. tridentata (Edwards, 1926) (Edward- versuta (Melichar, 1897) (Arbori- siana) : 31. dia) : 24. trifasciata (Fourcroy, 1785) (Plano- vestitus(Bon111s, 1981) (Calamotet- phrodes) : 150. tix) : 249. tristis (Zetterstedt, 1840) (Oncop- vicinus Melichar, 1898 (Idiocerus): sis) : 162, 169. 154. trivia Germar, 1821 (Ulopa) 2 79,79, virescens, sensu Wagner, 1935 (Ma- [P1. 27]. cropsis) : 163. truncatipennis (Rambur, 1840) virgator Ribaut, 1933 (E.) (Kybos) : (Phycotettix) : 96. 47, 53. tullgreni Ribaut, 1933 (E.) (Em- viridiceps Wagner, 1941 (Macrop- poasca) : 60. sis) : 163. Turrutus Ribaut, 1947 : 87, 130. Viridicerus Dlabola, 1974 : I53, 157. Typhlocyba Germar, 1833 : 16. virîdigrîseus (Edwards, 1924) (Ma- TYPHLOCYBINAE Kirsbaum, crosteles) : 89, 172. 1868 : 17. viridinervis (Kirschbaum, 1868) TYPHLOCYBINI Kirschbaum, (Oxytettigella) : 97. 1868: 16. viridîs (L., 1758) (Cicadella): 151, 168. u1m1 (L., 1758) (R11»am1a¤a) : 16, 35, vîrî;1¤1¤,(F¤11ê¤. 1806) (Ch1¤rî1¤) = 174, 7, 6 . Ulgpg, Fallen, 1314 ; 73, virîdula sensu Ribaut, 1936 (Chlo- ULOPINAE Le Peletier & Serville, 1113) î 61- 1325 ; 17, 77, 7g_ vitis (Gôthc, 1875) (E.) (Em- uncinata Ribaut, 1931 (Arboridia) : P0a$Ca) î 47- 57. [P1- 161. 173- 24_ vitrcus (F., 1803) (Tremulicerus): uncigera Ribaut, 1935 (Anacerata- 155.11*149], 169- gama); 153, vitripermis (Flor, 1861) (Rhopa1o— , undatus (de Geer, 1773) (Platyme- WX)? 101· 1112- mpiug); 123_ vitripennis sensu Ribaut, 1952 untica ¤1a1>61a, 1967 (Eurhadîna): (Rh<>1>a1¤1¤y>¤)= 101- 35, 173_ v1ttata·(L., 1758) (Eupteryx): 16. unicac (F., 1803) (Eupteryx): 16, vîttata (Lcthîcrry. 1884) (Aus- 37, 173_ troasca): 17, 61. USm1amS (Mmsam & Rey, 1855) vittifrons (Kirschbaum, 1868) (Ace- (Viridicerus) : 157, 169. 11œ111$) 1 154- vittiventrîs sensu Ribaut, 1952 (Cir- variata Hardy, 1850 (Dikraneura): °“11fc1): 113· 17, 69, 70, [P1. 22], 173. wagneri Lindberg, 1954 (Nesoclu- variegatus (Kirschbaum, 1858) tha) : 91. (Euscelidîus) : 95. Wagneriala Anufriev, 1970 : 17, 66. varius (Germar, 1821) (Idiocerus) : [P1. 20], 72, [P1. 24]. 154. Wagneripteryx Dlabola, 1958 2 16. velata (Ribaut, 1952) (Arboridia): wahlbergi (Boheman, 1845) (Ale- 24. bra) : 63, 64, [Pl. 19], 172.
340 xanthus (Ficbcr, |869) (Arthal- Zonocyba Vilbaste, 1982: 16, 35. deus) : 140. Zygîna Ficbct,1866 : 16, 18. Youngiada Dlabola, 1959 : 34. Zyginella Lôw, 1885 : 17, 43. Zëllerî (Kirschbaum, 1868) (Eupœ- ZYGINELLINI: 17. ryx) : 38. Zyginidia Haupt, 1929 : 16, 19.
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TABLE DES MATIERES Plan de l’0uvrage ...................................................................................... IX Préface .......................................................................................................... XI Introduction .................................................................................................. I Première Partie : Généralités .................................................................... 7 1. Historique ................................................................................................ 7 2. La prise de nourriture .......................................................................... 8 3. Nuisibilité des cicadelles ...................................................................... 9 4. Récolte .................................................................................................... ll 5. Préparation et conservation des cicadelles ........................................ I2 6. Nomenclature utilisée ............................................................................ I3 Seconde Partie : Corrections et additions au volume l .......................... I5 Correspondance entre les genres actuels et les groupes formés par Ribaut ............................................................................................................ I6 Correction à la clé des Cicadoidea ........................................................ I7 Subfam. Typhlocybinae .......................................................................... l8 Gen. Zygina ........................................................................................ l8 Gen. Frutoidia .................................................................................... I9 Gen. Zyginidia .................................................................................... I9 Tableau des espèces ................................................................ 20 Gen. Hauptidia .................................................................................. ‘ 22 Gen. Arboridia .................................................................................. 23 Gen. Tamaricella ................................................................................ 24 Gen. Alnetoidia .................................................................................. 24 Gen. Kropka ...................................................................................... 25 Gen. Fagocyba .................................................................................... 25 Tableau des espèces ................................................................ 25 Gen. Ossiannilssonola ...................... . ............................................... 28 Gen. Edwardsiana .............................................................................. 28 Tableau des espèces ................................................................ 28 Gen. Eupterycyba .............................................................................. 33 Gen. Linnavuoriana .......................................................................... 33
342 TABLE DES MATIÈRES Gen. Ficocyba .................................................................................... 33 Gen. Lindbergina .............................................................................. 34 Gen. Ribautiana ................................................................................ 35 Gen. Zonocyba .................................................................................. 35 Gen. Eurhadina ...................................................................,.............. 35 Gen. Aguriahana ................................................................................ 36 Gen. Eupteryx .................................................................................... 36 Gen. Zyginella .................................................................................... 43 Gen. Empoasca .................................................................................. 45 Tableau des espèces ................................................................ 45 subgen. Kybos .......................................................................... 49 subgen. Empoasca s. str .......................................................... 55 Gen. Austroasca ................................................................................ 61 Gen. Jacobiasca .................................................................................. 61 Gen. Kyboasca .................................................................................. 6l Gen. Chlorita ...................................................................................... 61 Gen. Alebra ........................................................................................ 63 Tribu Dikraneurini ........................................................................,..... 64 Tableau des genres .................................................................. 64 Gen. Liguropia .................................................................................. 66 Gen. Erythria ...................................................................................... 66 Tableau des espèces ................................................................ 67 Gen. Emelyanoviana .................................................,...................... 69 Gen. Dikraneura ................................................................................ 69 Tableau des espèces ................................................................ 69 Gen. Forcipata .................................................................................... 70 Tableau des espèces ................................................................ 70 Gen. Wagneriala ................................................................................ 72 Tableau des espèces ................................................................ 72 Gen. Notus .......................................................................................... 73 Tableau des espèces ................................................................ 74 Troisième partie : Corrections et additions au volume 2 ........................ 77 Tableau des sous-familles ...................................................... 77 Liste des s0us—f`amil|es françaises ............................................................ 78 Subfam. Ulopinae .................................................................................... 78 Gen. Ulopa ........................................................................................ 78 Tableau des espèces ................................................................ 79 Subfani. Ledrinae .................................................................................... 82 Gen. Ledra .......................................................................................... 82 Subfam. Deltocephalinae ........................................................................ 83 Tableau des tribus .................................................................. 83 Liste des tribus et des genres de Deltocephalinae de la faune française ........................................................................ 86 Gen. Macrosteles ................................................................................ 87 Gen. Sonronius .................................................................................. 91 Gen. Sagatus ...................................................................................... 91 Gen. Nesoclutha ................................................................................ 91 Gen. Balclutha .................................................................................... 92 Gen. Laburrus .................................................................................... 93
TABLE DES MATIÈRES 343' Gen. Euscelis ...................................................................................... 93 Gen. Conosanus ................................................................................ 94 Gen. Euscelidius ................................................................................ 95 Gen. Sotanus ...................................................................................... 95 Gen. Streptanus .................................................................................. 95 Tableau des espèces ................................................................ 95 Gen. Athysanus .................................................................................. 96 Gen. Artianus .............................................................................,...... 96 Gen. Phycotettîx ................................................................................ 96 Gen. Melîllaia .................................................................................... 97 Gen. Oxytettigella .............................................................................. 97 Gen. Thamnotettix ............................................................................ 97 Gen. Lamprotettix .............................................................................. 97 Gen. Idîodonus .................................................................................. 97 Gen. Doliotettix ................................................................................ 98 Gen. Rhoananus ................................................................................ 99 Gen. Cosmotettix .............................................................................. 99 Gen. Calamotettix .............................................................................. 99 Gen. Elymana .................................................................................... 99 Tableau des espèces ................................................................ 99 Gen. Rhopalopyx .............................................................................. 101 Tableau des espèces ................................................................ 101 Gen. Paluda ........................................................................................ 103 Gen. Streptopyx ................................................................................ 103 Gen. Mocydiopsis .............................................................................. 103 Tableau des espèces ................................................................ 103 Gen. Mocydia .................................................................................... 106 Gen. Exitianus .................................................................................... 106 Gen. Anoplotettix .............................................................................. 106 Gen. Cîcadula .................................................................................... 107 Gen. Limotettix .................................................................................. 108 Gen. Ophiola ...................................................................................... 108 Gen. Hardya ...................................................................................... 109 Gen. Eohardya .................................................................................. 110 Gen. Sardius ...................................................................................... 110 Gen. Hesium ...................................................................................... 111 Gen. Speudotettix .............................................................................. 111 Gen. Colobotettix .............................................................................. 111 Séparation des genres Circulifer-Neoaliturus .................... 111 Gen. Circulifer .................................................................................... 112 Tableau des espèces ................................................................ 112 Gen. Neoalîturus ................................................................................ 115 · Gen. Opsius ........................................................................................ 115 Gen. Stictocoris .................................................................................. 115 Gen. Grypotes .................................................................................... 115 Gen. Goniagnathus ............................................................................ 117 Gen. Phlepsius .................................................................................... 117 Tableau des espèces ................................................................ 117 Gen. Graphocraerus .......................................................................... 118 Gen. Paramesus .................................................................................. 119 Gen. Allygus ...................................................................................... 119
344 TABLE DES MATIÈRES Gen. Allygidius .................................................................................. 121 Gen. Aglena ........................................................................................ 122 Gen. Paralimnus ................................................................................ 122 Gen. Enantiocephalus ...................................................................... 123 Gen. Proceps ...................................................................................... 123 Gen. Japananus ...........................................................,...................... 123 Gen. Platymetopius ............................................................................ 123 Gen. Scaphoideus .............................................................................. 124 Gen. Psammotettix ............................................................................ 124 Gen. Deltocephalus .......................................................................... 127 Gen. Recilia .............,.......................................................................... 127 Gen. Endria ........................................................................................ 127 Gen. Jassargus .................................................................................... 128 Gen. Turrutus .................................................................................... 130 Gen. Mongolojassus .......................................................................... 130 Gen. Adarrus ...................................................................................... 131 Gen. Arocephalus .............................................................................. 131 Gen. Goldeus ...................................................................................... 132 Gen. Metagoldeus .............................................................................. 132 Gen. Ebarrius .................................................................................... 132 Gen. Diplocolenus ................................................................,........... 134 Tableau des espèces ................................................................ 135 Gen. Arthaldeus ................................................................................ 139 Tableau des espèces ................................................................ 139 Gen. Mocuellus .................................................................................. 140 Gen. Doratura .................................................................................... 140 Gen. Chiasmus .................................................................................. 142 Gen. Phlogotettix .............................................................................. 142 Gen. Placotettix .................................................................................. 143 Gen. Cechenotettix ............................................................................ 143 Gen. Selenocephalus ........................................................................ 143 Gen. Fieberiella .................................................................................. 143 Gen. Synophropsis ............................................................................ 144 Gen. Hecalus ...................................................................................... 144 Gen. Stegelytra .................................................................................. 144 Gen. Paradorydium ............................................................................ 145 Subfam. Aphrodinae ................................................................................ 145 Tableau des genres .................................................................. 145 Gen. Aphrodes .................................................................................. 145 Gen. Anoscopus ................................................................................ 148 Gen. Planaphrodes ............................................................................ 150 Gen. Stroggylocephalus .................................................................... 150 Subfam. Cicadellinae .............................................................................. 151- Gen. Cicadella .................................................................................... 151 Gen. Graphocephala .....................................................................,.. 151 Gen. Errhomenus .............................................................................. 152 Subfam. Idiocerînae ................................................................................ 152 Tableau des genres .................................................................. 152 Gen. Rhytîdodus ................................................................................ 154 Gen. Idiocerus ....................................,............................................... 154 Gen. Acericerus .................................................................................. 154
TABLE DES MATIÈRES 345 Gen. Metidîocerus ............................................................................ 154 Gen. Stenîdîocerus ............................................................................ 154 Gen. Balcanocerus ............................................................................ 155 Gen. Salhbergotettix .......................................................................... 155 Gen. Tremulicems .............................................................................. 155 Gen. Populicerus ................................................................................ 156 Gen. Viridicerus ................................................................................ 157 Gen. Bugraria .................................................................................... 157 Subfam. Agallinae .................................................................................... 158 Gen. Anaceratagallia ........................................................................ 158 Gen. Agallîa ........................................................................................ 158 Gen. Dryodurgades ............................................................................ 159 Tableau des espèces ................................................................ 159 Gen. Austroagallia ............................................................................ 161 Subfam. Megophthalminae .................................................................... 161 Gen. Megophthalmus ........................................................................ 161 Subfam. Macropsînae .............................................................................. 161 Gen. Oncopsis .................................................................................... 162 Gen. Macropsis .................................................................................. 162 Gen. Macropsidius ............................................................................ 164 Subfam. lassînae ...................................................................................... 164 Gen. Iassus ..... , .................................................................................... 164 Tableau des espèces ................................................................ 164 Gen. Batracomorphus ........................................................................ 166 Quatrième Partie : Inventaire des îles anglo-normandes ........................ 167 Cinquième Partie: Espèces nouvelles pour la France ou dont la présence en France est probable, ne figurant pas dans les deux ouvrages de Ribaut ...................................................................................................... 177 Subfam. Macropsinae .............................................................................. 177 Gen. Macropsidius ............................................................................ 177 parvus ........................................................................................ 177 Subfam. Agalliinae .................................................................................. l78 Gen. Anaceratagallia ........................................................................ 178 1`risia ............................................................................................ 178 Gen. Dryodurgades ............................................................................ 179 dlabolai ...................................................................................... 179 reticulatus .................................................................................. 181 similis ........................................................................................ 182 Subfam. Iassinae ...................................................................................... 182 Gen. Iassus .......................................................................................... 182 mîrabilis .................................................................................... 182 Subfam. Stegelytrinae .............................................................................. 183 Gen. Stegelytra .................................................................................. 183 erythroneura .............................................................................. 183 Subfam. Cîcadellinae .............................................................................. 183 Gen. Graphocephala ........................................................................ 183 1`ennahî ...................................................................................... 185 Subfam. Deltocephalinae ........................................................................ 187
346 TABLE DES MATIÈRES Gen. Macrosteles ................................................................................ 187 ossîannilssonî ............................................................................ 187 sardus ........................................................................................ 187 Gen. Endria ........................................................................................ 189 nebulosa ...........................................,........................................ 189 Gen. Japananus .................................................................................. 191 hyalinus ...................................................................................... 191 Gen. Fieberiella .................................................................................. 193 leridana ...................................................................................... 193 septentrionalis .......................................................................... 193 Gen. Synophropsis .............................................,.............................. 196 lauri ............................................................................................ 196 Gen. Scaphoideus .............................................................................. 196 titanus ........................................................................................ 196 Gen. Allygidius .................................................................................. 200 mayri .................................................................................,........ 200 Gen. Phlepsius .................................................................................... 202 omatus ...................................................................................... 202 întricatus .................................................................................... 203 Gen. Hardya ...................................................................................... 203 alpina .....................................,.................................................. 203 Gen. Rhopalopyx .............................................................................. 205 adumbrata .................................................................................. 205 Gen. Streptopyx ................................................................................ 207 tamaninii .................................................................................... 207 Gen. Elymana .................................................................................... 207 kozhevnikovi ............................................................................ 207 Gen. Mocydiopsis .............................................................................. 209 întermedia .................................................................................. 209 Iongicauda ................................................................................ 210 monticola .................................................................................. 211 Gen. Thamnotettix ............................................................................ 212 exemtus ...................................................................................... 212 Gen. Colobotettix .............................................................................. 212 morbillosus ................................................................................ 212 Gen. Sotanus ...................................................................................... 215 thenii .......................................................................................... 215 Gen. Streptanus .................................................................................. 216 confînis ...................................................................................... 216 okaensis ...................................................................................... 218 Gen. Artianus .................................................................................... 219 înterstitialis ................................................................................ 219 Gen. Melillaia .................................................................................... 220 desbrochersi .............................................................................. 222 Gen. Arocephalus .............................................................................. 223 grandii ........................................................................................ 223 Gen. Metagoldeus .............................................................................. 224 corsîcus ...................................................................................... 224 Gen. Psammotettîx ............................................................................ 226 nardeti ........................................................................................ 226 sabulicola .................................................................................. 227
7}4BLE DES MATIÈRES 347 saxatilîs ...................................................................................... 227 albomargînatus .......................................................................... 230 excîsus ........................................................................................ 230 kolosvarensis ............................................................................ 231 pallidînervis .............................................................................. 232 Gen. Mongolojassus .......................................................................... 233 andorranus ................................................................................ 234 alpinus ........................................................................................ 235 Gen. Jassargus .................................................................................... 237 bobbîcola .................................................................................. 237 Iatinus ........................................................................................ 237 Gen. Diplocolenus ............................................................................ 239 quadricornis .............................................................................. 239 nigrîcans .................................................................................... 24l temperei .................................................................................... 242 nîgrîfrons .................................................................................. 243 Gen. Arthaldeus ................................................................................ 245 arenarius .................................................................................... 245 Gen. Rhoananus ................................................................................ 246 hypochlorus .............................................................................. 246 Gen. Cosmotettix .............................................................................. 247 aurantiacus ................................................................................ 247 Gen. Calamotettîx .............................................................................. 249 taeniatus .................................................................................... 249 Subfam. Typhlocybinae .......................................................................... 252 Gen. Alebra ........................................................................................ 252 neglecta ...................................................................................... 252 coryli .......................................................................................... 253 Gen. Erythria ...................................................................................... 255 alpîna ........................................................................................ 255 cisalpina .................................................................................... 256 pedemontana ............................................................................ 256 seclusa ........................................................................................ 257 Gen. Dikraneura ................................................................................ 258 aridella ............. « ........................................................................ 258 Gen. Forcîpata .................................................................................... 258 flava ............................................................................................ 258 major .......................................................................................... 260 obtusa ........................................................................................ 261 Gen. Wagneriala ................................................................................ 263 încisa .......................................................................................... 263 Gen. Notus .......................................................................................... 263 italicus ........................................................................................ 263 Gen. Empoasca .................................................................................. 264 (Kybos) Iuda ............................................................................ 264 (Kybos) calycula ...................................................................... 265 (Kybos) stroblî .......................................................................... 266 (Kybos) verbae ........................................................................ 267 (Kybos) abstrusa ...................................................................... 268 (Empoasca) affinis .................................................................. 270 (Empoasca) apicalîs ................................................................ 270
348 TABLE DES MATIÈRES (Empoasca) punjabensis .......................................................... 271 Gen. Jacobiasca ,................................................................................. 273 lybica .......................................................................................... 273 Gen. Kyboasca ......,........................................................................... 274 bipunctata .................................................................................. 274 Gen. Chlorita ..................................................................,................... 275 helichrysi .................................................................................... 275 multinervia ................................................................................ 276 laurae .......................................................................................... 277 Gen. Edwardsiana .............................................................................. 279 platanicola ................................................................................ 279 rosaesugans .............................................................................. 281 smreczynskii .............................................................................. 282 rhodophila ................................................................................ 282 ishidai ..............................................................,......................... 285 lanternae .................................................................................... 286 Gen. Eupteryx .................................................................................... 287 genestieri .................................................................................... 287 Gen. Hauptidia .................................................................................. 287 lapidicola .................................................................................. 287 Gen. Zyginidia .................................................................................... 290 mocsaryi .................................................................................... 290 alpicola ...................................................................................... 291 cornicula ......................................................................,............. 292 pullula ........................................................................................ 293 servadeii .................................................................................... 294 Gen. Zygina ........................................................................................ 295 schneideri .................................................................................. 295 Gen. Arboridia .................................................................................. 295 alpestris ...................................................................................... 295 Gen. Tamaricella ................................................................................ 300 remanei ...................................................................................... 300 Bibliographie ................................................................................................ 301 Appendice l 2 Liste alphabétique des abréviations utilisées ................ 317 Appendice 2 : Liste des espèces nouvelles pour la France ................ 319 Liste des sous-espèces nouvelles pour la France ........ 321 Appendice 3: Index alphabétique des noms en latin des sous-fa- milles, tribus, genres, sous-genres, espèces et catégories infraspécifi- ques des Cicadellidae citées ...................................................................... 323
ADDENDUM A 1’occasion d’un déplacement de quelques jours en août 1989, R. Remane et moi-même avons complété notre connaissance sur la distribution française des cicadelles. Nous livrons ici les informations biogéographiques les plus remarquables. Les chiffres placés à la lin du paragraphe renvoient à la page où les espèces sont traitées dans cet ouvrage. Nouvelles localités Zygina rorida (Mulsant et Rey, 1855). Ribaut la signalait seulement de la France méridionale. Elle a été capturée à Braslou (1ndre—et-Loire), le 7.VlI1.l989. Cette nouvelle localité étend sa distribution vers le nord-ouest. _ Non traitée jusqu’à présent dans ce livre. Cicadula albingensis Wagner, 1941. Sa capture à Versailles (Yvelines), le 18.VllI.l989, représente la distribution la plus occidentale qu’on lui connaisse : 107. Doratura homophyla (Flor, 1861). Un couple de la forme macroptère (forme rare) a été capturé dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine-et- Marne), le 14.VIl1.l989 : 142. Balcanocerus pruni (Ribaut, 1952). Signalée de la France méridionale, sa distribution est plus large car nous l'avons trouvée associée avec B. larvatus. sur leur plante·hôte, dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine-et- Marne), les 12 et 14.Vll1.1989 : 155. Macrosieles ossiannîlssoni Lindberg, 1953. Elle a été trouvée au hameau de la Guillotière, commune de Savigny (Indre-et-Loire), le 8.VllI.l989. On pouvait s’attendre à trouver cette espèce dans des localités de l’intérieur puisqu`elle est largement distribuée au-delà des frontières : 187. Mocydiopsis monticola Remane, 1961. Seulement signalée jusqu’à présent des Pyrénées Orientales, elle a été capturée à Savigny (Indre-et-Loire), le 8.Vlll.l989 et dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le I2.Vlll.1989. Ces deux localités augmentent considérablement son aire de distribution en France : 211.
350 Espèces nouvelles Arboridia simillima (Wagner, 1939). Trouvée dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le l2.VIII.1989 : 24. Mocydiopsis intermedia Remane, 1961. Nous l’avons capturée dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 12.V1II.l989. On devrait la rencontrer dans d’autres localités françaises : 209. Arthaldeus arenarius Remane, 1960. Elle a été capturée dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine—et-Marne), le l2.VIII.l989. Elle doit être, en fait, assez largement distribuée en France. Vit sur Calamagmstis: 245. Alebra neglecta Wagner, 1940. Outre les marques noires à l’extrémité postérieure des lobes du pygophore, cette espèce se caractérise par le fait que le gonopore n’est pas situé à l’apex de 1’édéage, mais à l’arrière de celui-ci. Elle a été trouvée dans la forêt de Brotonne (Seine·Maritime), le l5.VIII.l989. Je l’avais identifiée, auparavant, des chasses de notre collègue F. Leclant, dans la forêt de Coudres (Haute-Marne), VI.1989. Dans ce dernier cas elle avait été capturée sur Sorbus torminaliss 252. _ Alebra coryli Le Quesne, 1977. Capturée sur Carylus, à Vernon (Eure), le l5.V1II.1989 : 253. Empvasca (Kybos) luda Davidson & DeLong, 1938. Elle a été trouvée dans le Massif forestier de Fontainebleau et à Montereau (Seine-et-Marne), les 13 et l4.V11I.l989. Sa répartition est probablement assez générale dans le nord du pays 1 264. Zygina schneideri Günthart, 1974. Trouvée dans le Massif forestier de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le l3.VIII.1989 et à Vernon (Eure), le l5.VIll.1989. Elle doit être assez largement distribuée en France : 295.
FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES FA UNE DE FRANCE Catalogue des titres parus I. KOEHLER R. -· Echinodermes. 1921 .......................................,............................ Epuisé 2. PARIS P. — Oiseaux. 1921 ............................................ . ........................................... Epuisé 3. CHOPARD L. - Orthoptères et Dermaptères. 1922 ............................................ Epuisé 4. CUENOT L. - Sipunculiens, echiuriens, pripuliens. 1922 .................................. Epuisé 5. FAUVEL P. - Polychètes errantes. 1923 ................................................................ Epuisé 6. SÉGUY E. — Diptères Anthomyidcs. 1923 ............................................................ Epuisé 7. BOUVIER E. —- Pycnogonidcs. I923 ........................................................................ Epuisé 8. PIERRE C. — Diptères :Tipu1idae. I924. 159 pp., 600 fig. 9. CHEVREUX E. & FAGE L. - Amphipodes. 1924 ............................. . ................ Epuisé 10. BERLAND L. - Hyménoptères vespiformes. 1. 1925 .......................................... Epuisé 11. KIEFFER .I.·.I. — Diptères (Nématocères piqueurs) :Chir0n0midae. Ceratopo- goninae. 1925. 139 pp., 83 fig. I2. SEGUY E. - Diptères Nématocères piqueurs :Ptych0pteridae, Orphnephilidae. Simuliidae. Culicidae, Psychodidae, Phlebotominae. 1925. 109 pp., 179 fig. I3. SEGUY E. —- Diptères(Brachycères) :Strati0myiidae, Erinnidae, Cœnomyiidae, Rhagionidae, Tabanidae, Oncodidae. Nemestrinidae, Mydaidae. Bombyliidae. Therevidae. Omphralidae. 1926, 308 pp., 685 fig. I4. FALCOZ L. — Diptères Pupipares. 1926. 64 pp., 76 fig. 15. GOETGHEBUER M. — Diptères (Nématocères). Chironomidae. 1I.Tanyp0di- nae. 1927, 83 pp., 105 fig. 16. FAUVEL P. —· Polychètes sédentaires. 1927 .......................................................... Epuisé 17. SEGUY E. —- Diptères (Brachycères). Asilidae. 1927, 188 p., 389 fig. 18. GOETGHEBUER M. — Diptères (Nématocères). Chironomidae. 111. Chirono- mariae. 1928, I74 pp., 275 fig. 19. BERLAND L. — Hyménoptères vespiformes ll. 1928 .......................................... Epuisé 20. PICARD F. — Coléoptères Cerambycidae. 1929, 168 pp., 71 fig., réimpression 1973 21. GERMAIN L. - Mollusques terrestres et fluviatiles. 1. 1930 .............................. Epuisé 22. GERMAIN L. — Mollusques terrestres et fluviatiles. 11. 1931 ............................ Epuisé 23. GOETGHEBUER M. — Diptères Nématocères. Chironomidae. IV. 1932 ........ Epuisé 24. CUENOT L. — Turdigrades. 1932 ............................................................................ Epuisé 25. BROLEMANN H.W. — Myriapodes Chilopodes. 1930 ........................................ Epuisé 26. ROSE M. —— Copépodes pélagiques. 1933 ................................................................ Epuisé 27. HARANT H. & VERNIERES P. - Tuniciers. 1. 1933 .......................................... Epuisé 28. SEGUY E. — Diptères (Brachycères). 1934 .......................................................... . Epuisé 29. BROLEMANN H.W. — Myriapodes diplopodes. Chilognathes. I. 1935 ............ Epuisé 30. JOYEUX L. & BAER .1. — Cestodes. 1939 .............................................................. Epuisé 31. RIBAUT H. — Homoptères Auchénorhynques. 1. Typhlocybidae. 1936. 231 p., 629 fig. (réimpression 1986) 32. SENEVET G. — lxodoidés. 1937. 104 pp., 67 fig. 33. HARANT H. & VERNIERES P. - Tuniciers. ll. Appendiculaires et Thaliacés. 1938, 60 pp., 64 fig. 34. BERLAND L. & BERNARD F. — Hyménoptères vespiformes. III :Cleptidae. Chrysidae, Trigonalidae. 1938 .................................................................................... Epuisé 35. PARENT O. — Diptères Dolichopodidae. 1938 ...................................................... Epuisé 36. SEGUY E. — Diptères (Nématocères). 1940 .......................................................... Epuisé 37. BOUVIER E. L. - Décapodes 1. Marcheurs. 1940 ................................................ Epuisé
38. PAULIAN R. — Coléoptères Scarabeidés. 1941 (voir T. 63) 39/40. JEANNEL R. — Coléoptères Carabiques. Tome I. 1941. 571 pp., 1029 fig. — Tome II : 1942, 600 pp., 1 118 fig. (Réimpression 1968) Vendus ensemble. ...... Epuisé 41. THERY A. — Coléoptères Buprestides. 1942, 221 pp., I49 fig. (réimpression 1969) 42. BADONNEL A. —- Psocoptères. 1943. (réimpression I970). .................,.............. Epuisé 43. SEGUY E. —— Insectes ectoparasttes. Mallophages, Anoploures, Siphonaptères. 1944 ..........,......................................................... ...................... . ............................... Epuisé 44. HOFFMANN A. — Coléoptères Bruchides et Anthribides. 1945 ........................ Epuisé 45. ANGEL F. - Reptiles et Amphibiens. 1946, 204 pp., 375 fig. (réimpression 1970) 46. ANDRÉ M. — Halacariens marins. I946, 152 pp, 265 fig... ................................ Epuisé 47. BERLAND L. -— Hyménoptères Tenthrédoides. 1947, 496 pp., 418 fig. ............ Epuisé 48. GUIGNOT F. — Coléoptères Hydrocanthares. 1947 ........... . ............................... Epuisé 49. VIETTE P. — Lépidoptères Homoneures. 1948. 83 pp., 73 fig. 50. BALACHOWSKY A. - Coléoptères Scolytides. 1949, 320 pp., 345 fig 51. JEANNEL R. — Coléoptères Carabiques. Supplément. 1949, 51 pp., 20 pl. 52. HOFFMANN A. - Coléoptères Curculionides. 1" partie. 1950, 486 pp., 225 fig. 53. JEANNEL R. — Coléoptères Psélaphides. 1950, 422 pp., 169 fig. 54. FAGE L. — Cumacés. 1951, 136 pp., 109 fig. 55. DESPAX R. - Plécoptères. 1951, 280 pp., 128 fig. 56. CHOPARD L. - Orthoptéroi'des. 1951 ....... . ......................................................... Epuisé 57. RIBAUT H. —— Auchénorhynques. II. Jassidae. 1952, 474 pp., 1 212 fig. 58. PRUVOT-FOL A. — Mollusques Opisthobranches. 1954, 460 pp., 1 pl., 173 fig. 59. HOFFMANN A. - Coléoptères Curculionides. 2* partie. 1954. 720 pp., 438 fig. (réimpression 1986) 60. PRENANT M. & BOBIN G. — Bryozoaires. 1'° partie. Entroproctes, Phy1ac— tolèmes. Cténostomes. 1956, 398 pp., 151 fig. 61. POISSON R. — Hétéroptères Aquatiques. 1957, 263 pp., 185 fig. Cartonné ...... Epuisé 62. HOFFMANN A. — Coléoptères Curculionides. 3° partie. 1958. 632 pp., 642 fig. (réimpression 1986. 63. PAULIAN R. - Coléoptères Scarabeides. 2* édition revue et augmentée 1959, · 298 pp., 445 fig., cartonné 64. VANDEL A. — Isopodes terrestres. I" partie. 1960, 416 pp., 205 fig. 65. SPILLMANN C.], - Poissons d`eau douce. 1961. 303 pp., 11p1.. 102 fig. Cartonné 66. VANDEL A. — Isopodes terrestres. 2° partie. 1962. 514 pp., 203 fig. Cartonné 67. WAGNER E. & WEBER H. - Hétéroptères Miridae. 1964, 592 pp., 295 fig. Cartonné 68. PRENANT M. & BOBIN G. — Bryozoaires. 2' partie. Chilostomes. Anasca. 1966, 647 pp., 210 fig. Cartonné 69. PÉRICART J. —— Hémiptères Tingidae euro-méditerranéens. 1983, 618 pp., 250 fig., 70 cartes. Broché ' 70. PÉRICART .|. — Hémiptères Berytidae euro-méditerranéens. 1984, 172 pp., 67 fig., 22 cartes. Broché 71. PÉRICART J. — Hémiptères Nabidae d`Europe occidentale et du Maghreb. 1987, 186 pp., 65 fig., 28 cartes. Broché 72. VALA .I.C. -— Diptères Sciomyzidae euro-méditerranéens, 1989, 300 pp., 124 fig., 26 cartes, 9 planches ht. Broché. 73. DELLA GIUSTINA W. — Homoptères Cicadellidae. Volume 3 (supplément). 1989, 350 pp., 150 planches, 3 cartes. Broché (coédition FFSSN, INRA). Ouvrages en préparation dans la même série Coléoptères Chrysomelidae. 1, par N. BERT!. Coléoptères Chrysomelidae. 11, par S. D©ouET. Myriapodes Diplopodes, par .l.P. MAuR1Es. Coléoptères Chrysomelidae. III, par .|.C. BOURUQNNE. Hémiptères Lcptopodidae et Saldidae. par J. PERICART. Homoptères Cicadidae. par M. BOULARD.
INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE Publications de zoologie Combattre les ravageurs des cultures : enjeux et perspectives, par G. RIBA. Christine SILVY, 1989, 230 p. — Réf. 0880. Les insectes ravageurs des cônes et graines de conférés en France, par A. ROQUES. 1983, 136 p., 26 pl. coul. — Réf. 0548. Lombriciens de France. Ecologie et ststémattque. par M. B. BOUCHE. 1972, 671 p. - Réf. 0003. Organismes du sol et production primaire. 4= Colloque international de la faune du sol. Dijon. 14-19 septembre 1970-1972. 500 p. - Réf. 001 I. Pollinisation et production végétales. Ouvrage collectif sous la direction de P. PEss0N et J. Louvetwx. 1984. 640 p. - Réf. 0549. Proceedings of the 2nd Conference of the cone and seed insect. IUFRO Working party S2-07-01. Briançon. sept. 3-5 1986. A. Rooues éd. 1987, 312 p. — Réf. 0835. Les rongeurs en France. Fauttisttque et biologie, par H. LE LOUARN et M.-C. SAINT-GIRONÉ. I977, 164 p. - Réf. 0020. Srstématiqtte de la tribu des Scytnnini (Cocttnellidae). par J. M. GOURREAU. 1974. 223 p. — Réf. 00l6. Les tordeuses nuisibles en arboriculture fntitiére, par J. P. CHAMBON. 1986, 118 p. — Réf. 0703. Les Tltrtps. Biologie et importance agronomique, par A. BOURNIER. 1983, l28 p. —- Réf. 0550. Les colloques de l’lNRA Impacts de la structure des paisages agricoles sur la protection des cultures. Poznan. Pologne. 9-I4 septembre 1985 (Colloque de I`lNRA. n·· 36), 1986. 192 p. 5* Svmposium international sur la pollinisation. Versailles, 27-30 septembre l983 (Colloque de l'INRA. n·¤ 2l). 1984, 493 p. Tricltogramma and other egg parasites. Les Tricltogrammes et autres parasitotdes oophages. Guangzhou. Chine. l0-l5 novembre 1986, J. VOEGELE éd. (Colloque de 1'lNRA, n•• 43), 1988, 644 p. Reproduction in _/ïsh. Basic and applied aspects in endocrtnologv and genetics. Reproduction chez les poissons. Bases fondamentales et appliquées en endocrinologie et génétique. French- isrueli symposium. Tel Aviv, Israël. I0-I2 novembre I986, Y. Z0uAR et B. BRETON éd. (Colloque de l`lNRA. n° 44). l988. 236 p. Variabtlité génétique c_i toplasmique et stérilité mâle c_t toplasmique. Sainte-Sabine, 22-23 avril 1987. A. BERVILLE éd. (Colloque de I`lNRA. n- 45). 1988, 313 p. Médt'ateurs chimiques : comportement et spsténtattque des Lépidoptéres. Applications en agrono- mie. Valence. I3·l4 décembre 1985. C. DEst.·0tNs et B. FREROT éd. (Colloque de l`lNRA, n° 46). 1988. 206 p. Population traditionnelle et premieres races standardisées d’avicaprinae dans le Bassin méditer- ranéen. Gontard, 30 juin-2 juillet 1986. J. J. L‘AuvERc;NE éd. (Colloque de l’lNRA, n·• 47). 1988. 298 p. Parasttotd insects. European Workshop, Lyon. september 7-l0, l987., M. BOULETREAU, G. BONNOT, ed. (Colloque de 1’lNRA. né 48). |978, 170 p. En fabrication Ennenus et maladies des prairies, par G. RAYNAL, J. GONDRAN, R. BouRNovu.LE, M. CouRTu.LoT, ed.