FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES
A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 .‘ -1
4 la } sociation regie par la loi du lüjuillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 \   `\€—' 1
~· Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature V  0 ‘
·•7
La FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et
reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but,
entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature.
La FEDERATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature,
de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion
scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts).
La FEDERATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre,
90 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique
spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille
que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces
ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages
de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques
disponibles au jour de leur parution.
L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée
par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel
des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association,
consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages!
La FEDERATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur
Internet, à la disposition de la communauté naturaliste l‘intégralité du texte, du volume 59 d’Adolphe
HoEEMANN consacré aux Coléoptères Curculionides. En effet, ce volume est actuellement épuisé et il ne
sera pas réédité. Il s‘agit de la troisième partie (d‘une série de 4) édité en 1958, puis réédité en 1999.
Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de dupliquer,
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Montpellier, le 15 février 2007
le Comité FAUNE DE FRANCE

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FÉDERA non FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES ,
FAUNE DE FRANCE
.. 62 .. 1 - C
9 c©LE©1>TEREs
CURCULIONIDES
(Troisième Partie) '
PAR
ADOLPHE HOFFMANN · I
· Avec 642 figures  
C _ Réimprœsion de l’éditi0n de 1958
Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles
` 57, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05
· —; 1999 ~——

FAUNE DE FRANCE
62
comopuznns cuncuuonmns
(TROISIÈME PARTIE)

EEDERA r10N FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES
FAUNE DE FRANCE
— 62 — D
coLÉoPTEREs
CURCULIONIDES
(Troisième Partie)
PAR
ADOLPHE HOFFMANN
Avec 642 figures
Réimpression de l’édition de 1958
Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles
57, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05
— 1999 —

Préface à la réimpression de 1986
La Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles présente ici
la réimpression du troisième volume de l’ouvrage « Faune de France.
N° 62. Coléoptères Curculionides (Troisième Partie) », par Adolphe Hoff-
manu, 1958, dont le tirage original est épuisé. Cette réimpression est effec-
tuée séparément et simultanément à celle du second volume du même
auteur, paru en 1954. Le premier volume, de 1950, n’étant pas épuisé,
l’ensemble de la Faune des Curculionides de A. Hoffmann se trouve de
nouveau accessible en librairie.
Depuis trente années, la connaissance des Curculionides de France a pro-
gressé, et les ouvrages d’Hoffmann, bien qu’encore valables pour l’identi-
fication de 90 °7o de nos espèces, nécessitent d’être complétés ou corrigés.
Un Supplément aux trois volumes, auquel je contribue personnellement,
est dès à présent en cours de réalisation dans notre série « Faune de
France ». Il sera présenté en deux parties groupées dans un même volume :
d’une part un Catalogue des Curculionides de France, constitué par la réé-
dition de l’excellent Catalogue publié en 1977-79 dans la revue « Ento-
mops >> par le regretté Gaston Tempère ( T 1985), cette réédition étant com-
plétée par une mise à jour pour la période 1979-86 ; d’autre part les addi-
tions et modifications à apporter aux clés de détermination d’Hoffmann, et
la description des espèces françaises cormues à présent et ne figurant pas
dans les volumes d’Hoffmann, Des index convenables complèteront cet
ensemble.
Cette solution a été choisie de préférence à une véritable réédition des
3 ouvrages, travail considérable qu’aucun auteur français n’est prêt à
entreprendre actuellement.
La Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles réalise la
présente réimpression avec une importante contribution d’Electricité de
France, qui manifeste par cette aide sa volonté de favoriser des travaux
contribuant à l’inventaire des richesses vivantes de notre·pays, démarche
préalable à toute action en faveur de la protection de celles—ci.
Le Directeur Gérant de la « Faune de France »
Jean Péricart

(suite)
Subfam. CALANDRINAE (suite)
Tribu des Lignyodàii
Abdomen à 2e segment prolongé en arrière, de chaque côté, mais sans
atteindre latéralement la base du 4°. Front, entre les yeux, notablement
plus étroit que le rostre, Ecusson en triangle allongé. Elytres à angle
suturo-apical droit. Fémurs inermes. Yeux subdorsaux. Les autres carac-
tères analogues à ceux des Tychiini.
Un seul genre.
Gen. LIGNYODES SCHESNHERR, 1836, Gen. et Sp. Curc., 111, p. 223
(.1. DU VAL, Gen. Col., Curc., 1868, p. 46, pl. 19, fig. 91).
Rostre environ aussi long que le prothorax, assez robuste, peu arqué,
cylindrique. Scrobes linéaires, naissant près du sommet, obliques, dirigés
vers la partie inférieure de l’œil. Scape antennaire atteignant les yeux ;
funicule de 7 articles. Elytres ovalaires, bien plus larges que le prothorax,
laissant l’extrémité de Yabdomen à découvert. Fémurs mutiques ; tibias
finement mucronés au sommet ; ongles appendiculés.
Ce petit genre renferme 4 espèces européennes, dont une habite la
France. On ne connaît rien de ses premiers états : l’adulte vit sur les
Oleacées.
Lignyodes enucleator PANZER, 1798, Fn. Germ., p. 14. —- rudcsqua-
mosus FAIRM., 1858, Ann. Soc. ent. Fr., p. 740. -— v. libcratum Horrm.,
1929, Miscell. Ent., XXXIII, p. 7. -— Husrxcnn 1931, p. 1.000. — Cat.
SA1NrE—CLAmE DEVILLE, p. 432.
Long. : 3,5-4,5 mm. —— Ovalaire, assez convexe, roux ; les élytres
bicolores, d’un roux testacé sur le tiers antérieur et la suture jusqu’au
sommet, d’un brun foncé sur le reste ; le revêtement dorsal pubescent de
fauve sur le prothorax, squamuleux, d’un roux doré ou gris, sur les é1y—
tres, formé de poils squamuleux très épais, acuminés, assez serrés, mas-
quant presque entièrement les stries qui sont très fines, peu distinctes ;
le rostre, les antennes et les pattes roux. Dessous noirâtre, à squamules
peu serrées. Rostre un peu arqué, cylindrique, lisse, éparsement pointillé.
Antennes du mâle insérées au tiers antérieur du rostre, celles de la femelle.

1210 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
un peu au delà du milieu ; funicule à 1°’ article plus épais, plus long que
le 2°, les suivants courts, subarrondis ; massue oblongue. Yeux grands,
un peu convexes. Prothorax transverse, arqué latéralement, rétréci en
avant, tronqué à la base. Ecusson blanc. Elytres ovalaires, à épaules sail·
lantes ; légèrement arrondis, séparément au sommet. Pattes robustes ;
tibias comprimés et élargis vers le sommet, mucronés en—dedans à leur
angle apical ; ongles fortement appendiculés en—dedans.
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Fm. 664. — Lignyodes enucleator Pnmz. `
Chez la forme typique le disque du protliorax est légèrement rembruni
ou concolore, chez certains individus il est aussi foncé que les taches
élytrales (v. discoideus, nova). La v. liberatuni Horrzvi, s’applique à des
spécimens entièremnt et uniformément gris ou roux, sans trace de taches
foncées.
L’adulte vit sur Fraœinus ezcelsior L. I, Syringa vulgaris L. I, Ligus-
trum vulgare L. I. — Observé, en Autriche, sur Quercus pedunculata
EHRH. (TüRK, KLEINE). Rouge les jeunes pousses en mangeures irrégu-
lières.
Toute la France ; assez commun, d’avril à juin. Non signalé de la
Corse. La v. discoideus avec la forme typique. La v. liberatum beaucoup
plus rare, sur le troêne, à Verneuil-sur-Vienne (Hte Vienne), rarement
avec la forme type (I) ; aussi à Villeneuve—le·Roi (Seine-et—0ise), sur le
Frène, en avril (LÉvE1LLÉ I).
Europe centrale ; Allemagne : Autriche : Suisse.

CALANDRINAE. —— c1oNUs 1211
Tribu des Cionini
Funicule antennaire de 5 articles. Tibias sans onglet apical externe.
Yeux grands, dorsaux ou subdorsaux, transverses, l’intervalle interoculaire
moindre_que la largeur du rostre. Ecusson distinct. Abdomen à 36 et 4·"
segments brusquement arqués en arrière, près des bords latéraux. Tarses
courts ; ongles soudés. Ailé. V
TABLEAU DES GENRES ,
1. Onychium terminé par deux ongles simples, plus ou moins
soudés à la base .l ............. 2
— Onychium avec un seul ongle. Prosternum faiblement
émarginé au bord antérieur ..... (p. 1228) Stereonychus
2. Prosternum profondément échancré en avant, Yéchancrure
atteignant souvent les hanches prothoraciques ...... 3
-— Prosternum non échancré en avant ou très faiblement sinué.
Ongles égaux dans les deux sexes. Dessus à pubescence
double. Elytres un peu allongés, avec une tache com-
mune au ·sommet de la déclivité postérieure, mais sans
tache noire arrondie en avant ...... (ip. 1230) Cleopus
3. Revêtement dorsal à squamules étroites, striées ; sans
taches suturales foncées. Elytres étroits, une fois et demi
aussi longs que larges. Ongles petits très inégaux (p. 1232) Cioncllus
~— Revêtement pubescent, orné, habituellement, de deux
taches suturales communes, arrondies, d’un noir, velouté.
Elytres courts. Ongles très inégaux (mâle) ou peu inégaux
lfemelle) ............ (p. 1211) Cionus
Gen. CIONUS CLAIRVILLE, 1798, Ent. Helv., L p. 46
4.1. DU VAL, Gen. Cure., IV, 1868, p. 65, pl. 28, fig. 134. Révision : —\.
WINGELMULLER, (in Koleopt. Rundschau, IX (1921), p. 101). Synopsis :
J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Faune VI‘°‘·‘, 1923, p. 79 (Groupe thapsi). HUS-
TACHE, Curc. Gallo-Rhénans, in Ann. Soc. ent. Fr., 1931, p. 335 (1.054).
Rostre allongé, un peu arqué, cylindrique, parfois plus ou moins atténué
en avant. Antennes médiocres ; antémédianes ; funicule de 5 articles,
les deux premiers allongés, obconiques, les 3, 4, 5 courts, graduellement
plus larges ; massue oblongue. Yeux ovalaires, rapprochés sur le front.
Prothorax petit, subconique, subtransversal, sinué à la base, tronqué au
sommet, rarement dilaté-arrondi latéralement le plus souvent à côtés obli-
ques. Ecusson distinct. Elytres subcarrés, brièvement ovalaires ou en ovale
moins couit, convexes, ornés ordinairement, sur la suture, de deux taches
communes arrondies et foncées, l’une médiane, l’autre postmédiane ; les
épaules plus ou moins rectangulairement angulées. Fémurs dentés ; tibias
simples au sommet ; ongles très inégaux chez le mâle, subégaux chez la

1212 COLÉOPTÈRES cuncumoninzs
femelle. Hanches prothoraciques contiguës. Prosternum concave et forte-
ment échancré en avant. Les mâles ont le rostre plus épais et plus court,
la partie apicale en avant de l’insertion antennaire plus brève, le segment
anal différencié. '
· 672
668 670 _ 674
673
669 57]
f`
675 676 677 678
Fm. 668 à 678. Pénis face ventrale). — 668, chez Cionus Canalbaueri Wim;. :
669. C. hortulanus Fourzc. ; 670, C nigricornîs Rx~:rr1·. ; 671, C Olivierî Rosnm-r. ;
672. C, clairvtllet Bou. ; 673, C. longicollis GERM. ; 674, C. tuberculosus Scor. ; 675.
C. scrofulariae L. : 676, C. thapsi F. ; 677, C olens F. ; 678, C. Schonherri Bms.
Genre comprenant une quarantaine d’espèces paléarctiques dont. treize
appartiennent àl notre faune. A
La biologie de diverses espèces est bien connue. Les larves ectophages,
vivent à découvert ou cachées entre plusieurs feuilles réunies. Elles s’at—
taquent aux Verbascum, Scrofularia, Budleya etc., dont elles rongent les
feuilles. Leurs mouvements, agiles, sont facilités par un enduit mucila-
uineux dont se revêt leur corps et qui est dû à la sécrétion facultative
d`un tube conique, rétractile, situé sur le dernier segment. Cette sub-
stance leur sert encore, à la fin de leur évolution, à se fabriquer un cocon
arrondi, transparent, qu’elles fixent aux feuilles ou aux rameaux et dans
lequel s’effectue la métamorphose.
TABLEAU nes EsPÈcEs
l. Espace interoculaire frontale très étroit, les bords supérieurs
des yeux fortement convergents en arrière ....... 2
— Espace interoculaire presque aussi large que le rostre, les
bords supérieurs des yeux parallèles. Elytres ornés, sur leur
première moitié, d’un dessin noir composé de taches ou de

CALANDRINAE. —— cionus 1213
lignes symétriques sur le 3° interstrie, d’une moucheture
scutellaire et d’une tache suturale allongée ; interstries im-
pairs maculés de noir. Revêtement squa.mulaire gris (forme
typique) 0u·sans macules en arrière et revêtement brim ou
jaune ; les taches antérieures sur fond jaune (v. Villae).
Long. : 2,7-3,5 mm . . ., ........ 13. nlandn
2. Dessus à pubescence couchée ou à peine soulevée, sans
mélange de crins dressés ; suture élytrale ornée de deux
taches communes rondes ou transversales, d’un noir velouté;
iuterstries ordinairement maculés .......... 3
—— Dessus à pubescence rase, entremêlée de crins hérissés. Tache
suturale antérieure distincte, la postérieure nulle ou réduite
à une tache ponctiforme ; interstries ordinairement sans
macules. Long. : 3,5-4,2 mm ......... 12. olens
3. Rostre, vu de profil, chez les deux sexes, subcylindrique,
à peu près d’égale épaisseur sur toute sa longueur, ou un
peu atténué, parfois, chez la femelle, au sommet ..... 4
—— Rostre, vu de profil, chez les deux sexes, distinctement ré-
tréci et aminci au sommet, à partir de l’insertion antennaire,
densément ponctué et pubescent jusqu’à Yextrémité (mâle)
ou glabre, brillant, lisse, très finement et éparsément poin-
tillé au sommet (femelle). Fémurs, rostre et téguments êly-
traux noirâtres (forme typique) ou téguments des élytres,
rostre et fémurs rougeâtres (v. auriculus RElTT.). Pénis (vu
de face) légèrement rétréci à partir du tiers supérieur, légè- _
rement arqué latéralement sur les deux autres tiers. Long. :
3-3,8 mm ............. 3. hortulanus
4. Pubescence des élytres très foncée ; interstries pairs un
peu plus clairs ; tachœ suturalœ noires, suivies ou précé-
déœ de quelques squamules pâles assez tranchées ..... 5
~- Puhescence élytrale grise ou jaunâtre ; taches suturales
sans macules claires adjacentes .......... 6
5. Prothorax recouvert entièrement, ou en très grande partie,
d’une pubœcence fauve ou blanchâtre, ne laissant parfois
qu’une petite tache noire triangulaire devant l’écuss0n. Poi-
trine et pièces latérales recouvertes de pubescence fauve ou
blanche. Segment anal du mâle avec une bande transversale
de poils jaunâtres. Rarement les téguments élytraux et les
tihias rougeâtres (v. fcrrugatus REITT.). Long. 4--5 mm 2. scrofuhriae
—— Prothorax dégarni de pubescence fauve sur le tiers de
sa surface dorsale, cette même puhesccnce s’arrêtant brus-
quement à la première moitié des épisternes métathoraci-
ques sans empiéter sur le mêtasternum. Segment anal du
mâle sans puhescence particulière. Long. : 3,5-4- mm 1. tuberculggug

1214 COLÉOPTÈRES cuacumommss
6. Téguments foncés, noirs ou brun-foncé ; pubescence dorsale
gris-cendré ou jaune-verdâtre, assez serrée, masquant les
téguments. Pas de tache fauve sous l’épaule .... · . . . 8
—— Téguments rougeâtres (1) ou d’un brun-roux ; pubes-
cence dorsale des élytres fine, éparse, ne voilant pas les ,
téguments ; une tache fauve subhumérale ; tache suturale
antérieure plus grande que la postérieure ; macules foncées
des interstries impairs peu tranchées ......... 7
7. Tache antérieure de la sture en ovale nettement transversale,
près de moitié plus grande que la postérieure qui est ronde
ou un peu allongée. Pubescence prothoracique plus con-
densée latéralement, ne voilant pas les téguments sur le
disque. Profémurs finement dentés. Long. : 2,8-3 mm 4. distinctus
—— Tache antérieure de la suture arrondie et seulement un
peu plus grande que la postérieure. Pubescence du pro-
thorax cendrée ou jaune, ordinairement dense et voilant
entièrement ou en très grande partie les téguments. Tache
jaune subhumérale plus distincte. Profémurs plus forte-
ment dentés. Long. : 4-5 mm ....... 5. Schënherri
8. Antennes insérées à une distance de Yextrémité du rostre,
pouvant s’évaluer à deux fois, au moins, la largeur du
rostre chez le mâle et deux fois et demie chez la femelle.
Revêtement variable, d’un gris-jaunâtre ou verdâtre .... 9
~— Antennes insérées près de l’extrémité du rostre (à une dis-
tance de l’extrémité égale, chez le mâle, à une fois et demie,
chez la femelle à deux fois la largeur du rostre). Revête-
ment ordinairement gris~cendré clair ; les macules des
interstries impairs relativement grandes, tranchées ; taches
suturale antérieure empiétant notablement sur le 2“ inters-
trie. Pénis (vu face dorsale) ouvert sur toute sa longueur,
les bords latéraux seulement réunis par une fine membrane,
mais non rapprochés ou soudés dans leur milieu ou avant
le sommet par une sorte de pont chitineux. Long. : 4-
4,5 mm ............. 7. Ganglbaueri
9. Revêtement élytral grisâtre, peu homogène, moins dense
par places et voilant à peine les téguments ; taches sutu-
rales grandes, cerclées de fauve, Yantérieure occupant ie
2” interstrie presque en entier ; macules en damier des
interstries impairs, d’un brun rougeâtre, peu tranchées.
Région subhumérale avec une tache de pubescence grise
assez serrée. Pénis (vu face dorsale) ouvert sur toute sa
longueur, à côtés parallèles, à sommet arrondi (2). Long. :
4-5 mm ............. 6. longicolglis
(1) Chez longicollis BRrs.. hortulanus v. auriculus Ram., scrofularîae v. ferrugatus
Rizrn., les téguments sont d’un brun plus ou moins rougeâtre, mais la différence
établie par les autres caractères ne permettant aucune confusion.
(2) Le sommet du pénis, chez longicollis, est arrondi et non tronqué comme 1’indi-
que Husracmz, Curc. Gallo-Rhén., ¤. 343.

CALANDRINAE. -— cronus 1215
— Revêtement élytral d’un gris-jaunâtre ou verdâtre homogène,
voilant partout les téguments ; taches suturales plus petites,
Yantérieure empiétant sur la moitié seulement du 2** inters-
trie ; macules des interstries impairs, lorsqu°elles existent,
brunes ou noires, tranchées ; tache subhumérale nulle.
Téguments noirs .............. lt)
10. Elytres à vestiture très dense ; macules noires des inters-
tries impairs rares ou nulles ; ou visibles seulement sur
la partie postérieure élytrale. Rostre relativement long, sur-
tout chez la femelle. Ongle externe mâle des pattes anté-
rieures ; moitié moindre que l’interne ........ 11.
-— Elytres à vestiture médiocrement serrée ; macules noires
des interstries impairs régulières et complètes. Ongles moins
inégaux ................. 12
11. Forme plus allongée ; élytres d’un tiers environ plus longs
que larges au niveau des épaules. Pénis (vu de face) sub-
parallèle sur sa moitié postérieure, à peine rétréci latérale-
ment vers le milieu de l’autre partie. Long. : 4-4,5 mm 9. Clairvillei
— Forme un peu plus courte ; élytres d’un quart environ
plus longs que larges aux épaules. Pénis (vu de face) sen- A
siblement étranglé avant l’extrémité. Long. : 4,5-5,5 mm 8. Olivieri
12. Massue des antennes à peu près aussi longue que le funicule.
Antennes insérées à une distance du sommet du rostre, égale
â deux fois chez le mâle, deux fois et demie chez la femelle,
la largeur du rostre. Pénis faiblement arqué, ouvert sur toute
la longueur de sa face dorsale. Long. : 3,4-3,8 mm . 11. nigritarsis
— Massue des antennes sensiblement plus courte que le funi-
cule (peu plus longue que les quatre articles précédents).
Antennes insérées à une distance du sommet du rostre égale
à deux fois un quart chez le mâle, presque trois fois chez
la femelle, la largeur du rostre. Pénis fortement arqué, les
bords latéraux soudés sur la face dorsale, formant une
sorte de pont chitineux. Long. : 3,5-4,8 mm .... 10. thapsi
1. Cionus tuberculosus SCOPOLI, 1763, Ent. Carn., p. 27. —- scrofu-
lariae LATREILLE (non`L.). Gen. Crust. lns., ll, 1807, p. 266. — verbasci
P., Mant. Ins., I, 1807, p. 107. —— WINGELM., Miinch. Kol. Zeitschr., IV,
1914, (1) ; Kol. Rundsch. IX, 1921, p. 104. ~— HUST., 1931, p. 1.059. —
Cat. SAuv1·E-CLA1ms DEVILLE, p. 435.
Long. : 3,5-4 mm. —- Ovale, noir, les élytres revêtus d’une pubescence
courte, grisâtre, peu serrée, ne masquant pas les téguments ; la suture
(1) Le volume IV de la Münchner Koleopterologische Zeitschrvlft dans lequel devait
paraître la révision des Cionini de Wnu;sLMüLLEn n'a pas été publié. Toutefois, une
partie de cette monographie a été reproduite par la Koleopterologîsche Rundschtw.
(1921). D'autre part des tirés à part du travail original ont été adressés à l`auteur et
assez largement répandus.

l216 coLÉoPrÈR1:s cURcUL1oNmEs
avec deux macules d’un noir velouté, arrondies, de même dimension,
l’antérieure suivie, la postérieure précédée et suivie d’une tache de squa-
mules piliformes jaunâtres ou blanchâtres ; les interstries impairs avec
petites mouchetures cendrées, à peine tranchées, altemées de macules
noires ; le rothorax couvert d’une ubescence `aunâtre lus é aisse,
, , . . J . .p
serree, menageant une large bande mediane triangulaire (parfois plus
étroite) et deux petits espaces latéraux ponctiformes noirs ; les pattes
ttarses ferru ineux exce tés et les antennes noirâtres · la massue oblon-
P 7
'ue. Rostre assez ar ue, c lmdri ue ru ueux. Prothorax com ue. un en
, __ (I Y *1 7 g · (I , _  
resserre derriere le sommet. ' Elytres subcarrés ; les mterstries impairs
relevés, les pairs plans ; les stries lines, ponctuées. Pattes vaguement anne-
lées de cendré, les tibias largement squamulés de gris à leur partie inféro—
apicale.
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665 666
Frc. 665. — Cionus scrofulariae L., Q ; Fra. 666. — Cionus tuherculosus Scesn. g'.
Mâle 2 Antennes insérées à une distance du sommet du rostre, égale à
deux fois la largeur de ce dernier ; segment anal sans bande de pubes—
cence transversale. — Femelle : Insertion antennaire située à une distance
du sommet du rostre, égale à trois fois la largeur de celui-ci.
Vit sur SCI‘O](llIfll‘I.(l noalosa L., S. aqualica L., S. cu/liüa L. E (ll©']IlII'0llX
observateurs). En montagne, notamment dans les Bnsses—Pyrenees. vers
l5Uf)-1600 m d’altitude, sur S`. alpestris GAY (TEMPÈRE).
La larve attar ue les feuilles et les fleurs ; elle se transforme dans un
. l , . .
cocon )aune·brun. assez opaque. fixe sur les diverses parties de la plume.
L’écl0siou a lieu successivement de la fin de juin à ln mi-juillet.

cALAN1miNAE. — ciouus 1217
Commun partout dans la région silvatique inférieure ; un peu plus
rare en montagne jusqu’à la zone sulbapine. — Bords des ruisseaux ;
fossés, lieux humides ; bois frais. —— mai à septembre. — Non signalée de
la Corse.
Toute 1’Europe.
2. Cionus scrofulariae L., 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 380. — v. ferru-
gatus REITT., 1904, Wien, ent. Zeit, XXIII, p. 49. -— WiNGELMüLLER,
Munch. Kol. Zeitschr., IV, 1914, sep. p. 178-186 ; Kol. Rundsch. IX, 1921,
p. 103. -— Husr., 1931, p. 1.059. —— Cat. SAINTE-CL.¢x1i>.E—Di:viLL1;, p. 435.
Long. : 4-5 mm. — Très voisin de tuberculosus. S’en distingue par
la taille plus forte, les taches claires adjacentes aux maculus suturales, les
mouchetures claires des interstries impairs d’un jaunâtre très tranché et
le sommet de l°écusson squamulé de même ; le prothorax entièrement
couvert d’une pubescence jaunâtre ou blanchâtre (avec parfois, seulement,
une très étroite ligne médiane noire) débordant un peu sur les épaules ;
les antennes (sauf la massue), les tibias et les tarses obscurément ferru-
gineux ; les fémurs nettement annelés de cendré ou de jaunâtre. Pour le
reste semblable au précédent.
Mâle : Segment anal avec une bande transversale de pubesccnce jaune.
v. ferrugatus REITT. (voir caractères au tableau).
Vit dans les mêmes conditions que luberculosus, sur Scrofularia aqua-
lica L., S uodosa L., S canine L. 1 . Cocon nymplial brun. Eclosion en
_jui1let. S’observe parfois sur Burllcyia globosu 1.Mu. (Pismuixs, Ent., Xlll,
p. 67). Déjà signalé sur Budlcyiu par G1-IRMAR (1Vlag*., Ill, p. 133) et par
(hurinu (Ann. Soc. ent. Fr·, 1879, Bull p. CV111). Cité encore sur Phygclius
cupcnsis NIEY, dans la Côte d’©r (Esiior). (1)
Biologie: LE CERF, Bull. rlïtcclim., lïtll, p. 13 - 18.`
Commun dans toute la France, de mai à juillet (2) —— Non signalé de la
Corse.
La v. fcrrugatus se trouve plus rarement que la forme typique. M.
TEMPÈRE 1’a prise à Gavarnie (Hte Pyrénées), alt. 1.400 m, en juillet, sur
Scrofuluria canina L.
Europe 1 Sibérie. Importé aux Et.ats—Unis.
3. Cionus hortulanus Gsorrnor, 1795, Ent. Paris, p. 129. — v. auri-
culus REITT., 1904, Wien. Ent. Zeit., XXIII, p. 50. —— v. orientalis WIN-
GELM., Münch. Kol. Zeitschr., IV, 1914. — Geblcri REITT., 1. c. . —
WINGELM., I. c., p. 173, 186 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 103. — HUST.,
1931, p. 1.060. —- SAINTE—CLAIRE—DEVlLLE, Cat. Fr., p. 436 ; Cat. Corse,
p. 455.
(1) Phygelius est un genre appartenant à la famille des Scrofulariacées. Quand au
genre Bludleyia ou Budleia. il fait partie des Loganiacées.
(2) M. Tamrèria m'écrit que cette espèce est devenue très rare en Gironde depuis
25 ans dun seul exemplaire capturé dans ce laps de temps), alors qu‘elle y était
très abondante autrefois (1890-1910). Peut-être faut-il attribuer cette disparition à
1'extrême activité d'un parasite de la nymphe : Blocus ruficornis Nnas (Hym. Bra-
contdae). déjà signalé comme parasitant Cionus fraxini.

1218 co1.ÉoPTÈREs cuncuuoximgs
Long. 1 3-3,8 mm. —- Ovale, noir ou brun ; les élytres parfois fer-
rugineux, la pubescence dorsale fine, couchée, assez serrée, jaunâtre,
plus dense sur le prothorax, celui-ci avec ou sans petites taches foncées,
confuses, variables ; les élytres ornés de deux taches suturales noires,
arrondies, à peu près semblables ; les interstries impairs relevés et por-
tant de petites macules alternativement jaunes
ou cendrées et noires, les interstries pairs
plans, concolores ; les antennes, les tibias et
 g les tarses ferrugineux. Rostre un peu arqué,
jt 1, rétréci et aminci (_vu de profil), vers le sommet
  , Ã-g `  ·· '· t lus fortement chez la femelle), densément
LÈÉ" ig? " ;   p '
Q.     __ ponctué et pubescent tmâle). glabrc, lisse,
;,' ¢"fZ‘t ·‘  :` J . ` , , ,
    .  brillant dans sa partie apicale (femelle).
·  ~  · Mr ·. ,:‘<ë1k·` ·   .
,  _ É?   ‘: <£Éfî~§§1,   Prothorax conique, transversalement plus rele-
·  ai ït  Ti:     C" » - · · d fil] El T
Q;   >__ Ve en son milieu (voir e pr0 ,. y T65
,:,j _?i~ ,;. ij, `_ jy.  Q ’ ' _ ,
 @ÉÈ·§x€î·â·—àt,[·ë,,—  i subcarres, les epaules saillantcs ; stries ponc-
1         ,
g ç; p,-’         tuées.
à   ```` ,lÈ·`=.î_?°     Lobe du pénis à bords légèrement rétrécis
ig     vers le tiers supérieur, un peu arqué sur le
à reste de la longueur, les rebords latéraux tvu
face dorsale) un peu plus élargis sur les deux
Fm 661 ` Ci°"“s h°"“l‘"‘“S tiers postérieurs, le sommet obtusément
Georm. Q. _
arrondi.
v. orienlulis WINGELM. (Gebleri R121Tr.). — Race ii tomentuni jaune très
développe, à pauttes claires.
v. azzriculus Rizirr. , »— Plus petit (3 - 3,5 uuu) 1 les tégrumeuts élytraux
et les pattes rougeâtres 1 le rostre du male plus ou moins fcrrugineux 1
le prothorax sans taches foncces.
Vit sur Scr0fuIm·ia nodosa L. (BEDEL, ltlioxix, HOFFMANN etc.), S. aqim/im
L.'(T12MPÈnn) 1 dans les Hautes et Basses—Pyrénces, sur S. rzIpes1‘ris GAY
(TEv1rÈaE*. En Europe centrale, sur S. l;`z·hm·«I/i Srev. (R. Kuaive). Abondant,
en Provence, sur lr(’I‘h(I$(?llI71 pr1Iz·cz·nI0r1lun1 Vim., . — flocvosunz W. et liir.
(A.:HorrM,lNv). Signalé sur les Biulleia (Gimnn).
La larve dévore toutes les parties aériennes de la plante 1 cocon nympliale
brun rougeâtre ou noiratre. Eelosion tin août, dans le midi.
Une étude de morphologie larvaire et iinaqinale a été soigneusement
faite par Gumo Gmmm (Boll. Lab. Bologna, 1929, p. 246 - 254, fig!.)
Toute la France et la Corse 1 plaines et montagnes 1 commun. — juin-
juillet—août.
La v. mzriculzzs ça et là avec la forme typique, dans le midi de la
France,   a ne, Caucase. La v. orientalis de Svrie Perse, ne se ren-
. . ’ ‘ ’ . . .
contre pas dans notre faune. Dapres P1îYRiMr2oFF. elle vivrait, en Alcrcrie
sur Celaia lociniafrz 1.. et C. bcîonicaefolia DESF. (Verbascées). (1)
Europe 1 Maroc 1 Moyen Atlas, Ifrane, 1650 m alt. 1 exemplaires de
grande taille (BRÉMoND I) 1 Grand Atlas 1 Tachdirt, vers 2300 m, sur Scro-
fularia mzriculata L., en juillet (PEYEmMnorF).
(1) La flore méridionale française renferme deux espèces, d'ai11eurs fort rares,
de Celsia.

cALAN1:•mNAE. —- c1oNUs 1219
4. Cionus distinctus DESBR., 1869, Petites Nouv. Ent. I, n° 8 ; Mitth.
Schweiz. Ent. Ges., III, 1872, p. 194. —— WINGELM., Münch. Kol. Zeitschr.,
IV, I, 1914, sep., p. 176, 194 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 107, 112. —-
Husr., 1931, p. 1.060. -— SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 436 ; Cat.
Corse, p. 455.
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6
79 680
Frc. 679. - Cionus Schonherri Bars Q ; Frc. 680. - Cionus d·i§tinctus Dun. Q.
Long. : 2,8-3 mm. —— La plus petite de nos espèces. -— Ovale, brun-
rouge, sauf la tête et le rostre ordinairement noirs ; la pubescence dor-
sale jaunâtre, assez serrée ; le prothorax concolore, la pubescence discale
moins serrée que celle des côtés ; les élytres avec deux taches suturales
noires, l’antérieure en ovale transversale, moitié plus grande que la pos-
térieure qui est arrondie ou allongée dans le sens de la suture ; les inters-
tries impairs faiblement élevés, munis de petites macules noires alternées
de jaunâtres ; les pattes et les antennes (massue parfois obscurcie excep-
tée) rougeâtres. Rostre aussi long (mâle) ou plus long (femelle) que la
tête et le prothorax, ponctué, à peine atténué vers l’extrémité chez 18
femelle. Prothorax conique, fortement transversal. Elytres subcarrés ;
stries fines sans points distincts. Profémurs finement, méso- et métafémurs
fortement dentés. Pénis (vu de face dorsale) â lobe grêle, parallèle, fine-
ment rebordé latéralement, arrondi au sommet.
La larve et l’adulte sur Scrofularia ramosissima Lors. et S. aqunlica L-
(DAMRY, REVELIÈRE). — Biologie : Permis, Larves,·1873, p. 405.

1220 coriâoprizmzs CURCULIONIDES
Spécial à la Corse ; commun dans de nombreuses localités de l’île :
Ajaccio ; Porto-Vecchio, types ; Bocognano ; Aleria : Vizzavona etc.
5. Cionus Schônherri Ch. BRIs0UT, 1863, in Grenier, Cat. Mat. Fn.
Fr., p. 115. -— ungulatus ROSENH., 1838, in Schônherr, Gen. Curc., IV,
p. 728. —— WINGELM., l.c., p. 176, 195 : Kol. Rundsch. IX, 1921, p. 107,
110. —— Husr., 1931, p. 1.061. —— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 436.
Long. : 4-5 mm. — Ovale, les téguments rouge-brun (tête et rostre fon-
cés) ; la pubescence dorsale jaunâtre ou cendrée, celle du prothorax très
dense, celle des élytres plus courte, espacée, ne voilant pas le fond ; les
élytres ornés de deux taches suturales noires, rondes, l’antérieure plus
grande que la postérieure, les interstries impairs un peu relevés et portant
de petites mouchetures cendrées ou jaunâtres, non ou à peine distincte-
ment alternées de foncées, avec une assez large tache fauve, bien distincte,
sous l’épaule ; les antennes (sauf parfois la massue foncée) et les pattes
ferrugineuses ; l’0nychium noir. Rostre assez arqué, finement rugueux,
pubescent jusqu’au sommet (mâle), dénudé et luisant (femelle), non atté-
nué à l’extrémité. Prothorax conique, un peu impressionné en avant. Ely-
tres subcarrés, le calus huméral saillant ; stries ponctuées, au moins en
avant. Fémurs à dents toutes égales.
Pénis (vu face dorsale), à lohe parallèle, régulièrement rebordé, à som-
met suhtronqué.
vfungzzlatus Rosizxu. — Rostre et pailtes rougeâtres : interstrics tous
convexes, les impairs sans mouchetures plus claires.
Vit sur Scrofzzlaria canina L. (Piznais, HUSTACHE, Horrxvisuw), S. nodosa
L. (Horrmmw). En Italie sur S. lrzcida L. (Pemoarno). (1).
Biologie. — Pizanis (Larves, 1873, p. 405). —— Mai à septembre. Assez
commun dans toute la Provence Y, le Rousillon, la Drôme, l’1sère, la Savoie,
l’Ain, les Basses et Hautes-Pyrénées. Rare dans la Gironde, les Landes,
la Lozère, le Puy—de—Dôme, l’Allier, la Hte-Vienne ., le Loiret I. Signalé
de l’Aisne ; Samoussy (Rnrrnscnn) : Corse.
Espagne ; Algérie ; Maroc : Moyen Atlas (Roses K).
6. Cionus longicollis Ch. BRISOUT, 1863, in Grenier, Mat. Fn. Fr., p.
114. — WINGELM., l.c., p. 176, 194 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 107,
112. — HUST., 1931, p. 1.061. —- Cat SA1NTE—CLA1RE-DE\*1LLE, p. 436.
Long. : 4-5 mm. —— Ovale, brun-rougeâtre (la tête, le rostre, la massue
antennaire noirs) ; revêtement dorsal à pubescence fine, cendrée ; sur
le prothorax, homogène, serrée, laissant rarement subsister quelques vagues
taches foncées ; sur les élytres irrégulières, tantôt serrée, tantôt clairse-
mée, les interstries impairs à peine plus élevés, ornés de petites macules
un peu plus claires, peu tranchées, alternées de taches noirâtres ; les deux
taches suturales noires, grandes, arrondies, parfois cerclées de fauve, l’an-
térieure plus grande que la postérieure, occupant presque entièrement le
2* interstrie ; les antennes (sauf la massue) et les pattes ferrugineuses.
(1) En Algérie, sur Scrofularia laevigata VAHL., de mai à juillet, et sur S. saharae
Bur., en avril (PEYERIMHOFF. Ann. Soc. ent. Fr., 1911, p. 31l».

CALANDRINAE. —~ cxonus 1221
Rostre faiblement arqué, subcylindrique, non atténué au sommet, densé-
ment et finement ponctué, pubescent, aussi long (mâle), plus long (femelle)
que la tête et le prothorax réunis. Prothorax court, conique. Elytres sub-
carrés ; calus huméral assez élevé ; stries fines ; ponctuées.
Pénis robuste (vu face dorsale) parallèle sur ses bords, largement
arrondi au sommet (voir tableau).
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681 532
Fra:. 681. — Cionus Claîrvillei Bon. g' ; Fm. 682. — Cionus longicollîs Bms. Q.
Chez celte espèce, la massue antennaire est fréquemment ferrugineuse.
Vit sur Verbascum lychnitis L. (HOFFMANN).
Régions montagneuses et eollinaires. Plus rarement dans la Plaine. ——
Mai-août.
Répandu et assez abondant dans les Alpes provençales. Disséminé dans
toute la région méditerranéenne : Alpes-Maritimes 1 Var : Bouches-du-
Rhône. Gard ; Aude ; Pyrénées—0rientales. Cà et là dans les Htes et Basses-
Pyrénées, le Massif Central : Limousin ; dans la Lozère, l`Ardèche, l'Isère,
la Drôme, l’Ain, le Jura.
Espagne ; Maroc (I).
7. Cionus Ganglbaueri WINGELMüLLER, 1921, Koleopt. Rundschau,
IX, p. 106, 115 ; Münchner Kol. Zeitscbr., 1V, 1914, separata, p. 198,
fig. 16. — thapsi auct. (pars). — HUST., 1931, p. 1.062. - SAINTE—CLAlRE-
DEVILLE, Fn. Seine, Vlm, p. 80 ; Cat., p. 436.
(1) La forme typique est remplacée. dans le grand Atlas marocain ; Tachdirt, (vers
2300 m alt.) par la sous-espèce atlanticus Pmrmumnorr, 1926, Ann. Soc. ent. Fr.,
p.379. Elle se distingue par sa taille plus faible. les mouchetures des interstries peu
apparentes, les deux taches suturales noires beaucoup plus réduites. Elle vit en
juillet, sur Verbascum Hookerianum BALL.

1222 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Long. : 4-4,5 mm. — Ovale, noir ; la pubescence dorsale assez serrée,
appliquée, d’un cendré un peu verdâtre ; le prothorax avec ou sans quel-
ques vagues mouchetures foncées ; les élytres à taches suturales noires,
arrondies, la postérieure plus petite que Yantérieure § les interstries im-
pairs peu ou indistinctement relevés, à macules noires fortement tran-
chées; les pattes foncées, les tarses brun-de—poix ; les antennes (massue
exceptée) ferrugineuses. Rostre arqué, subcylindrique, finement, densé-
ment ponctué jusqu’au sommet dans les deux sexes. Prothorax court,
conique, impressionné au tiers antérieur. Eytres courts, subcarrés ; stries
ponctuées, au moins en avant.
Espèce confondue avec thapsi, dont elle diffère nettement par la dispo-
sition de l’insertion antennaire et la conformation, chez le mâle, de l’0r-
gane copulateur (voir les caractères donnés au Tableau des espèces).
\`it sur Vcrbascum lychnilis L. et V. nigrum L. I (Plusieurs observa-
teurs). Juin-juillet.
Répandu probablement sur de nombreux points de notre territoire, mais
répartition à préciser ou à compléter à cause de la confusion avec thapsi.
Localités certaines : Calvados : Fresney-le—Puceux (Dunornoaus, sec. Wm-
GELMüLLER). — Meurthe-et-Moselle z Longwy (DEVILLE). —— Indre : Château-
roux (id.), — Haute-Vienne : Landouge (Hor·rM.-xxx). — Loir-et-Cher : Mil-
lancey (R. Durruzz !). — Allier 1 Brout-Vernet (nv Brvssox !). — Loiret 2
Gien (coll. Bauer. !).
Autriche·Hongrie ; Tyrol ; Pologne : Krakow (Sivmùczvxsxi !).
8. Cionus Olivieri ROSENH., 1838, in Schônherr Gen. Cure., IV, p.
725. — thapsus OL., 1807, Ent., V, p. 108. — WINGELM., l.c., p. 178, 203 ,
Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 108. — Husr., 1931, p. 1.068. — SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, Fn. Seine, VI"‘·", p. 80 ; Cat., p. 436.
Long. : 4,5-5,5 mm. — Aspect du précédent, plus grand ; la pubescence
dorsale cendrée ou jaune-verdâtre, couchée, très serrée, masquant entiè-
rement les téguments ; le prothorax sans trace de taches, les taches sutu-
rales noires, arrondies, la postérieure un peu moins grande ; les inters-
tries impairs un peu relevés, avec des macules foncées très tranchées, mais
peu nombreuses et espacées en arrière, rares ou nulles en avant (au moins
sur le 3' interstrie) ; les pattes et les antennes (massue foncée exceptée)
ferrugineuses. Rostre aussi long (mâle), ou bien plus long (femelle) que
la tête et le prothorax réunis, peu arqué, subcylindrique, ponctué, pubes-
cent, mat dans les deux sexes. Antennes insérées à une distance de l’ex-
trémité du rostre égalant deux fois, au moins, la largeur de ce dernier
(mâle) ou deux fois et demie (femelle).
Mâle : Ongle externe des protarses, moitié plus court que l’interne.
Pénis (vu face dorsale) ouvert sur toute sa longueur, visiblement bien
que légèrement rétréci avant le sommet qui est subconique.
Vit sur Verbascizm tlmpsus L. F (nombreux observateurs), V. sinualzzm
L. (CHOBAUT, Horrmxxw), V. nigrum L. (Horxumxx). — Juin à septembre.
Cette espèce, que j’ai observée dans les Alpes-Maritimes. a deux géné-
rations. La ponte du premier cycle :1 lieu durant tout le mois de juin. La

CALANDRINAE. — CIONUS 1223
larve trace de profonds sillons sur la face inférieure des feuilles (Verbas-
cum sinualum L.) ; elle se nymphose dans un cocon ovalaire, très court,
brun, luisant, fixé à la plante. La transformat-ion s’effectue vers la fin de
juillet. Une deuxième ponte s’observe dans la première quinzaine d’août, ~
donnant des adultes vers la mi—septembre ; ceux-ci hivernent, s‘acc0uplent
et pondent en juin de l`année suivante. Les éclosions de septembre ont
déjà été signalées par XAMBEU (Le Naturalistc, 1899); ,
Presque toute la France. surtout dans le midi : bien plus rare et çà et
là dans le Centre et le bassin de la Seine. Parait, manquer dans la région
armoricaine. Douteux en Gironde (TEMPÈRE).
Europe moyenne et méridionale.
9. Cionus Clnirvillei BOH., 1838 in Schônherr, Gen. Cure., IV, p. 730.
— WINGELM., l.c., p. 177, 201 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 108, 117. —
Husr., 1931, p. 1.063. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 436.
Long. : 4-4,5 mm. — Diffère à peine du précédent par la taille un peu
plus faible, les élytres légèrement plus longs, les macules des interstries
impairs plus souvent nulles.
Pénis (vu de face) plus faiblement rétréci latéralement en arrière du
sommet.
Malgré la différence, d’ailleurs peu sensible, du pénis, la valeur spéci-
fique de ce Cionus nous apparaît discutable. Considéré longtemps comme
simple variété de l’Olivieri, il a été séparé de celui-ci par WINGELMÉLLER et
élevé au rang d’espèce. .
Vit sur 1-"erbascizni nigrum L. ! (DEVILLE, V. lychtinis L. (HOFFMANN). ——
Juin-août.
Presque toute la France, mais rarement en grand nombre. Aire de
dispersion plus étendue vers le nord que le précédent.
Régions de l’Alsace-Lorraine et des Vosges ! : Normandie ! : Champagne ! 1
Ardennes ! ; Bourgogne ; Limousin ! : région parisienne : Touraine ;, _
Lyonnais. Rare dans le sud-ouest. Tout le Midi, souvent avec Olivieri.
Europe centrale et méridionale.
10. Cionus thapsi, FABRICIUS, 1792, Ent. Syst., p. 434. -— similis G0-
ZIS, Feuille   Nat. XIV, 1886, p. 141. — WINGELM., 1.c., p. 178, 204 ;
Kol. Rundsch., 1921, p. 106, 109. ——- HUST., 1931, p. 1.063. — SAINTE-
CLAIRE—DI-JVILLE, F n. Seine, Vlb‘“, p. 80 ; Cat. Fr., p. 436 ; Cat. Corse,
p. 455.
Long. : 3,5-4,8 mm. — Ovale, noir ; la pubescence dorsale médiocre-
ment serrée, couchée, d’un cendré jaunâtre ou verdâtre ; le prothorax
avec quelques taches foncées, mal définies ; les élytres ornés de deux
taches suturales noires arrondies, la postérieure un peu plus petite que
1’antérieure ; les interstries impairs convexes, portant, sur toute leur lon-
gueur, des mouchetures foncées bien tranchées, nombreuses, régulièrement
disposées, alternant avec des mouchetures claires ; les pattes foncées (tar-
ses ferrugineux) ; les antennes brunes ou rougeâtres, la massue ordinai-
rement plus foncée. Rostre assez court, mat, finement pubescent dans les
deux sexes. Massue des antennes un peu plus courte que le funicule. Pro-

1224. COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
thorax fortement transversal, conique, impressionné en avant. Elytres sub-
carrés, les épaules saillantes ; stries fines à points indistincts.
(Caractères des antennes et de l’organe copulateur mâle indiqués au
tableau).
Vit sur de nombreux l·"er·bascum, notamment V. sinuaiunz L. (Horrmxx,
Cuon.·xu'r), V. nigrum L. (TEMPÈRE, DEVILLE), V. lychrzilis L. (l`lL'§'l`.\CHE, DE-
VILLE, HOFFM:\NN), V. pulverulentum VILL. (HOFFMANN, TEMPÈRE), V. thapsus
L. (HOFFMANN). — Mai à septembre.
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684 sas
Fm. 684. — Cionus Olivteri Rosmm. Q ; Frc. 685. — Cionus thapsi F. Q.
La larve `dévore le parenchyme de la face inférieure des feuilles et atta-
que le sommet de la tige, Le cocon nymphale souvent fixé sur des plantes
avoisinantes, étrangères au victus. Il doit exister deux générations, car
l’on observe des éclosions en fin de juillet-début d’a0ût et plus tard vers
la fin de septembre, dans la basse-Provence.
Commun dans toute la France et la Corse.
Europe moyenne et méridionale ; Syrie ; Perse ; Turkestan.
OBSERVATION. — C. thapsi F. varie peu dans nos régions ; les antennes
(massue comprise) sont parfois, testacées. Une demi—douzaine d’aberrations,
étrangères à notre faune, ont été décrites ; les caractères reposent sur la
modification des taches dorsales qui, dans certains cas, peuvent disparaître
en majeure partie. La plupart de ces variations se trouvent en Russie
méridionale et au Caucase.

CALANDKINAE. — cioivus 1225
11. Cionus nigrîtarsis REITTER, 1904, Wien, ent. Zeit., XXIII, p. 52.
—— WINGEI.M., l.c., p. 178, 209 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 108, 118. -—
Husr., 1931, p. 1.063. -— SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, Fn. Seine, V1"“, p.
80 ; Cat., p. 436.
Long. : 3,4-3,8 mm. —- Extrêmement voisin du précédent dont il ne
peut guère se différencier que par comparaison. -— Taille un peu moindre ;
massue antennaire subégale au funicule (un peu plus courte que le funi-
cule chez thapsi) ; antennes insérées à une distance du sommet du rostre
égale à 2 fois (mâle), 2 fois 1/2 (femelle) la largeur du rostre (chez
thapsi : 2 fois 1/4 chez le mâle, presque 3 fois pour la femelle). Pénis
faiblement arqué, ouvert sur toute la longueur de sa face dorsale (forte·
ment arqué, les bords soudés sur la face dorsale chez thapsi).
Certains caractères séparatifs donnés par les auteurs sont fluctuants :
ponctuation des stries plus visibles, pubescence prothoracique moins serrée,
rostre plus long, ne résistent pas à un examen sérieux. En outre, ainsi
que nous avons pu no11s en rendre compte, en comparant des spécimens
nommés par WINoELMiiLLER et REITIER avec d’autres capturés in copula,
la longueur de la massue est quelque peu variable aussi bien dans nigri-
larsis que dans thapsi. Le meilleur criterium reste dans la structure diffé-
rente du pénis. Dès lors (sauf dans de rares exceptions), les femelles res-
tent d`une détermination difficile ou incertaine.
Vit sur Verbascum nigrum L. (DEVILLE, TEMPÈIIE), V. lyclnzüis L. (BEDEL,
Gurrixv t, HorI#M.wN). -— Juin à août.
Seine-maritime : Lillebonne (DEVILLE) : St Adrien (R. DUPREZ !). — Eu-
re : Evreux (Gurriu !) ,· Brosville (BEDEL). — Oise : St—Sulpice (HOFFMANN).
- Jura : Villers—Ptottin (HUSTACHE). — Drôme : Forêt de Lente (HUSTACHE).
-—— Hautes·Pyrénées : Ste Marie-de-Campans (H. SIc.aIm) : Cauterets (TEM-
PERE). -—· Pyrénées centrales : Val d’Aran (HILAIRE).
Europe centrale et méridionale ; T ranscaucasie.
12. Cionus olens Famucrus, 1792, Ent. Syst., I, 2, p. 435 ; Ent. Syst.,
suppl., 1798, p. 169. —— caprimulgens F., Syst. Eleuth., 11, 1801, p. 180.
— WINGELM., l.c., p. 179, 216 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 337, 345. -—
Husr., 1931, p. 1.064. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 436.
Long. : 3,5-4,2 mm. - Espèce remarquable par les crins hérissés de
sa vestiture dorsale (I). Téguments bruns ou rougeâtres ; le revêtement
dorsal cendré ou d’un gris-jaunâtre, formé d’une pubescence serrée (rele-
vée sur le prothorax), couchée, masquant les téguments et mêlée, sur les
élytres, de soies longues, dressées, concolores ; les pattes et les antennes
(sauf la massue foncée) rousses ; la tête et le rostre noirs, ce dernier
rarement ferrugineux ; le prothorax sans taches, les élytres ornés unique-
(1) Cionus Merkli S1·rnu.., de la Péninsulte balkanique et d’Asie mineure. est appa-
renté à C. 0Le·n.s F., et n’en diüère que par la taille plus forte. le prothorax à
peine impressionné en avant, l'ar1·ière-corps un peu plus long. Le pénis nous a paru
identique. La V. porcenotatus Dm. 1895, Fret. IV. p. B4, possède plusieurs petites
taches noires. arrondies, inégales. éparsement et irrégulièrement disposées sur les
î§àkaDIî:r1te d’Egypte et d’Asie mineure, elle est mêlée à la forme typique dans

1226 c0LÉ0PrÈREs CURCULIONIDES
ment de deux taches suturales arrondies, noires, la postérieure souvent
très réduite ou nulle. Rostre faiblement arqué, à peine atténué au sommet
(vu de profil) ; rugueux et pubescent jusqu’à Yextrémité, égal à la tête
et au prothorax (mâle), un peu plus long (femelle). Antennes insérées à
une distance du sommet du rostre égale à deux (mâle) ou trois (femelle)
fois la largeur du rostre ; massue épaisse, suboblongue. Prothorax coni-
que, un peu arqué latéralement. Elytres subcarrés ; stries indistinctes, mas-
quées par la vestiture.
Vit sur Verbascum phlomoides L. (REY, Horrmxx), I`. nigrum L. (Horr-
ivmxx), 1. blattaria L. (REDTENBACHER, HOFFMANN)) l—’. pulverulentum VILL.
(Permis. Horrmxw). — Mai à fin juillet et septembre-octobre.
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t     `  =·î*’i’
Fre. 683. —— Cionus olens F. g".
La ponte est déposée par érosion dans le parenchyme de la feuille. La
larve y creuse une galerie superficielle, sinueuse, allongée. La transforma-
tion a lieu dans l`érosion de la partie attaquée, le cocon nymphale mi—
caché, en outre, par le tornentnm végétal. Il existe deux générations, l’une
en juin-juillet, l’autre en septembre—octobre (S. Rurro, Boll. Bologna, X,
1937, p. 167, fig.), L’adu1te de la deuxième génération hiverne.
Plaines et montagnes de presque toute la France, sauf peut-être en
Bretagne et dans la région littorale de l’ouesl. Assez rare dans le Nord et
l’Est, plus fréquent dans le Centre et; le Midi, sauf en Provence et notam-
ment dans les Alpes·Marit,imes où je ne l’ai observé qu’à St—Jacques, près
Grasse, sur V. pulverzzlenlzzm VILL.
Europe moyenne, Angleterre, Espagne.

CALANDMNAE. — crouus 1227
13. Cionus alauda HERBST, 1874, in Fl.lESSLY, Arch., lns., V, p. 74,
fig._16. —- blattariae F., Ent., Syst., 1, 2, 1792, p. 435. -— bipustulatus
MARSH., 1802, Ent. Brit., I, p. 278. —- v. Villae COMOLLI, 1837, Col. nov.,
p. 30. »— Pici Dssmz., 1894, Bull. Soc. ent. Fr., p. 258. — WINGELM.,
l.c., p. 173, 179 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 103. — HUST., 1931, p.
1.064. ~— Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 436.
Long. 2 2,7-3,5 mm. — Ovale, brun ou noir, revêtu dorsalement d’une
fine pubescence cendrée, un peu soyeuse, appliquée, peu serrée, irrégulière ;
le prothorax avec une tache basale foncé, triangulaire ; les élytres ornés,
en avant, d°un large dessin noir décom-
posé en 3 petites taches basales et 3 M X
autres taches subcontiguës, en arrière 5 Ã
de l°écusson, en outre de trois courtes . ~\/y  
linéoles foncées, ascendantes, sur les ‘*~.., Q jl
interstries 5, 7, 9, les interstries impairs  '    
avec ou sans petites mouchetures noires,  __     ,31  
alignées, alternées de mouchetures blan- `      jc};   Q   A
. , % rg ar  
Cl1€S, plus ou HIOIHS tranchees ; la ·   · __. __  \,__‘
suture avec une large tache postérieure,  · ,;    
É" t. •~,» .Fl¢<•"a·· -.
arrondie, noire ; les pattes et les anten-  ,  
nes ferrugineuses. Rostre foncé (vu du   ,;_      
dessus) nettement élargi vers le som-     ÈÉÃ F 
met ; (vu de profil) arqué, aussi long    A  "   É g
(mâle) ou plus long (femelle) que la       `
tête et le prothorax, rugueux, finement A.   I.
ponctué et pubescent. Antennes insé- Ã   \'
rées. vers le tiers apical du rostre. * `- ·   V J. (gf? `it
Prothorax conique impressionné au ` **3/:
tiers antérieur. Elytres subcarrés, fine-
ment striés ; interstries impairs plus Fm. 686.
élevés. Ongle très inégaux chez le mâle. Ci°""S alauda HERBST· 9·
beaucoup moins chez la femelle.
v. Villae Coma. — Vestiturc brune ou jaune, les taches groupées de la
région scutellaire, réduites ou nulles, sur fond jaune.
`\`it sur Scrofularia nodosa L. !,` S. uqualicn L. ! et S. mninn L. ! (nom-
breux observateurs) : dans les Hautes et Basses—Pyrénées, sur S. alpvstris
L. ('1`EMPÈRE) : dans les Alpes-Maritimes à Colomars, sur 1`erbuscum
clzairif Vim,. (Horrmixx). Signalé sur Verbascum blaII«1ri«« L. (L.xrREu.LE,
Rev, PENECKE), sur V. nigrum L. (Devrrua) et \'. lychniiis L. (BEDEL). La
transformation se fait vers la fin d`août et septembre 2 cocon brun-rou-
geâtre, petit, luisant, Ifadulte a été observé sur un Budleia (Grman) et
sur B. Davidii FRANCHET, il Orléans (Loiret) en novembre (Gotx).
Toute la France : commun partout. — Mai à septembre.
La variété, présentant d’ailleurs très souvent des points de transition
avec la forme typique. se rencontre communément avec elle, surtout dans
les régions méridionales.
Europe moyenne et méridionale. — Algérie, sur Scrof11l«1ri«z ïucirla L.
(Pmxzzorr), S. l(lPI.•igflf(I VM-u,. et S. salmrac Bxrr. (Piêvrzmuuorr) : Maroc 1
Itrane (moyen Atlas), 1.650 m (Ch. Rvxos E).

1228 coLÉoPTÈREs cuR<;ui.1oN1mzs
Gen. STEREONYCHUS SUFFRIAN, 1854. Miscell. Col., XV, p. 96
Ce genre très voisin des Cionus, en diffère essentiellement par l’onychium
terminé par un ongle unique. Bord antérieur du prosternum faiblement
êchancré. Fémurs (comme chez les Cionusl dentés.
On connait 7 espèces paléarctiques, dont 5 du Japon, et de la Sibérie.
orientale, les deux autres qui se rencontrent, en outre, en Algérie, se trou-
vent dans notre faune.
Les larves vivent aux dépens des Oleacées et des Globulariacées ; elles
ont le même comportement que celles des Cionus, et se construisent un
cocon qui reste fixé sur le feuillage, dans lequel elles se transforment.
TABLEAU DES izsrïzcns
1. Prothorax orné d’une large bande médiane foncée. Elytres
portant, sur le milieu du disque, une tache commune, obs-
cure. Téguments noirs. Revêtement formé de petites squa-
mules lancéolées, blanches et fauves (forme typiquel, ou
le revêtement plus foncé, les épaules tachées de jaune ; les
interstries impairs mouchetés de jaunâtre ; deux fascies
blanches, courtes, l’une antéapicale. liautre au sommet des
élytres (v. flavoguttatus STIERLÃ. Long. : 2.5-3 m . . . 1. fraxini
Parfois téguments rougeâtres ; revêtement blanchâtres et
dense ; interstries impairs des élytres, mouchetés de blanc,
la tache discale foncée entourée plus densément de blanc
............... subsp. phillyrae
— Prothorax orné de trois bandes blanches. Elytres sans tache
discale ; les interstries impairs avec de petites taches blan-
ches en damier, une fine moucheture à la base des épaules
et l’écusson de même couleur claire. Long. : 2,5-2,8 mm
................ 2. telonensis
1. Stereonychus fraxini DE GEER, Mém., V, 1781, p. 374 ; 1785, p.
212. —— rectarzgulus HERBST, Natursyst. Ins., Kâfer, VI, 1795, p. 193. —-
faetùlus F., Syst. Eleuth., II, 1801, p. 480 (Rhynchaenus). — WINGELM.,
l.c., p. 226 et Kol. Rundschau IX, 1921, p. 111. — HUST., 1931, p. 1.067..
— v. flavogutlatus STIERL., 1886, Fauna Col. Helvet., II, 1886-98 (1893)
p. 354. ——— obscurus REITT. Wien. ent. Zeit., XXIII, 1904, p. 62. — Cat.
SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 436.
Long. : 2,5-3 mm. —— Corps ovale ; les téguments bruns ou noirâtres ;
le revêtement blanchâtre et jaunâtre ; le prothorax avec une bande média-
ne foncée ; les élytres ornés d’une tache discale grande, noire, plus ou
moins nettement délimitée ; les interstries 3,5 assez souvent ornés de-
petites taches foncées, dénudées ; les pattes et les antennes ferrugineuses
(fémurs parfois rembrunis). Rostre noir ou ferrugineux courbé, subcy-
lindrique, mat, squamulé, celui du mâle un peu plus robuste et un peu
plus court. Antennes antémédianes. Prothorax conique, à bords latéraux

cALAN1>1uNAE. — sTERE0NYcHUs 1229
nullement arqués, modérément resserré au sommet. Elytres subrectangu-
laires, les épaules saillantes ; stries fortes, ponctuées ; interstries conve-
xes. Fémurs assez fortement dentés.
v. flavoguttatus Srism. (obscurus RE11·r.). —— Voir les caractères donnés
au tableau.
Vit sur Fraxinus ezcelsior L. ! (nombreux observateurs).
La ponte a lieu en avril, sur les feuilles. La larve ectophage, ronge
exclusivement la face inférieure du limbye ; son évolution dure 10 - 12
jours ; elle se construit un cocon ovalaire, de couleur ambrée, fixé au
feuillage. La nymphose est de 8 - 10 jours. L’imago se délivre en découpant
une calotte régulière à l’une des extrémités. On observe trois pontes,
d’avril à la fin de juillet. (URBAN, Ent. Blütt. 26, 1930, p. 173-175, Biol.
Larve et nymphe). L’espèce a comme parasites, deux Hyménoptères ;
Pezomachzzs agilis F. (IcuNEUMoN1DAE) Blacus ruficornis NEEs (BRACONIDAE).
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Fm. 687. — Stereonychus fraxini DE Gum, Subsp. phyltirae Gozrs. Fra. 688. —
Cteopus pulchellus Hmnsr.
Toute la France ; assez commun ; avril à juillet. I
La v. flavoguttatus mêlée à la forme typique.
Europe, Algérie.
Subsp. philyrae Cnsvn., 1859, Rev. Zool., p. 388. — atticus Pic, Ech.,
XV, 1904, p. 50. — provincialis Des Gozxs, 1884, Feuille des jeunes Nat.,
XIV, p. 156. — Voir les caractères donnés au tableau des espèces.
Vit sur diverses Oleacées, notamment Phillyrea angustifolia L. (REY,
DUPREZ !, Ho1=1=MANN), P. media L. (Pmazzou, PEYERIMHOFF), P. latifolia L.
(HOFFMANN) ; aussi sur Frazimus ezcelsior L. (PERAGALL0) et Frazinus ornus
L. (KLEINE).

1230 COLÉOPTÈRES cuRcuL1oN11>Es ·
Race spéciale à la région méditerranéenne. Assez commune dans les
Alpes—Maritines, le Var, les Bouches-du·Rhône. Qà et là dans le Vaucluse ;
Gard ; Pyrénées—Orientales. _
Espagne ; Turquie, Maroc, Algérie 2 décembre à mai (Peyerimhoff),
2. Sterconychus telonensis GRENIER, 1864, Ann. Soc. ent. Fr., IV,
p. 133. —— globulariae KIESENW., 1864, Berl. Ent. Zeitchr., VIII, p. 283.
— WINGELM., l.c., p. 226, 229 ; Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 110. — HUST.,
1931, p. 1.068. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 430.
Long. 2 2,5-2,8 mm. — Forme générale du précédent. Téguments fon-
cés ; revêtement dorsal composé d’une pubescence squamuleuse noire et
blanche ; la pubescence blanche formant trois bandessur le prothorax, de
nombreuses mouchetures sur les interstries impairs, des élvtres et quel-
ques-unes plus fines sur les pairs avec deux autres basales, infra-humérales ;
l’écusson couvert de la même pubescence blanche 2 les antennes (sauf la
massue noire), les tibias et les tarses ferrugineux, les fémurs ordinaire-
ment plus foncés, dentés. Rostre épais, arqué, subcylindrique, finement
rugueux et pubescent. Prothorax court, visiblement arrondi latéralement,
rétréci et resserré en avant. Elytres subrectangulaires ; stries assez larges,
finement ponctuées ; interstries convexes.
Vit sur Globulariw alypum L. (GRENIER. AUBERT, PUEL, Hormxxx etc). —
avril ài juin.
En France, spécial à la Provence où il semble localisé, bien qu`assez
abondant, par endroits.
Var 2 Toulon, type ! : Sl Tropez l 1 Le Beausset etc. — .~\lpes~Ma1·itines 2
Nice ; St Laurent. du Var ! 2 Biot ! 2 Valbonne 1 : Grasse ! ; ·St Vallier I
Espagne (Husmcne) ; Grèce (KIESENV\`ET'I`ERl.
OBSERVATION. - Nous avons pu observer que celle espèce ne se rencontre-
jamais sur d’autres Globularia, notamment G. vnlguris L., qui croît abon-
damment dans les mêmes stations que G. ulypum, dans les environs de
Grasse. Il en est de même à St Vallier où G. cordifolia L., bien que rare,.
est associé à la plante nourricière en plusieurs endroits.
Gen. CLEOPUS STEPHENS, 1831, Ill. Brit. Ent., Mand., IV, p. 19
Groupe voisin des Cionus, dont il diffère par les élytres plus allongés:.
(comme chez les Stereonychusl, sans trace de tache antérieure, commune
sur la suture. Bord antérieur du prosternum non concave, tronqué ou à
peine sinué. Ongles égaux dans les deux sexes.
Trois espèces paléarctiques, dont l’une habite le Japon et la Chine méri-
dionale, les deux autres qui appartiennent à notre faune, se retrouvent
dans l’Europe centrale et méridionale, le nord de ]`Afrique et quelques
îles atlantiques.
— Elles vivent sur les Scrofulaires et les Verbascuni. Leur biologie est
analogue à celle des Cionus et genres voisins. La larve attaque la face
inférieure des feuilles et se stranforme dans un cocon fixé à la plante
nourricière.

CALANDRINAE. — CLEOPUS 1231
TABLEAU DES Es1=EcEs
1. Elytres hérissés de crins raides (noirs ou blancs) aussi longs
que la largeur d’un interstrie. Long. : 2,8-3 mm . . . 2. solani
—— Elytres à crins très courts, couchés, gri-jaunâtre, peu visi-
bles. Long. : 2,8-3 mm ......... 1. pulchellus
1. Cleopus pulchellus HERBST, 1795, Natursyst. Ins. Kâf.. VI, p. 356.
—— immunis MARSHAM, 1802, Ent. Brit., I, pl 278. -— ? simili.; MüLLER,
1776, Zool. Danic. Prod., p. 89. —— solani GYLL., 1813, Ins. Suec., III, p.
216 (non F,). — WIINGELM., l.c., sep. p. 224 ; Kol. Rundsch., IX. 1921,
p. 110. -— Husr., 1931, p. 1.066. — Cat. SAINTECLAIRE-DEVILLE, p. 436.
Long. : 2,8-3 mm. -— Ovale, brun ; la pubescence dorsale gris·jaunâ-
tre, appliquée, peu serrée ; le prothorax avec deux taches dorso-basales
un peu arquées et deux taches latérales noires ; les élytres avec un dessin
très tranché, composé, sur les interstries impairs, de petites taches rec-
tangulaires alternativement noires et blanches et d’une fascie en arrière
des élytres décomposée en taches allongées, noires, suivie d’une vague
fascie transverse blanche ; les pattes et les antennes d’un brun de poix.
Rostre assez épais, faiblement arqué, un peu coudé au niveau de l’inser-
tion des antennes, à peine atténué à Fextrémité, mat, pubescent, celui de
la femelle un peu plus régulièrement courbé, légèrement plus long et moins
robuste. Antennes insérées sur le tiers apical du rostre. Prothorax petit,
subtrapézoïdal, légèrement arqué sur les côtés. Elytres brièvement subrec-
tangulaires, faiblement arqués latéralement et à peine élargis en arrière ;
stries fortes, ponctuées ; interstries convexes. Fémurs dentés.
La larve el l`adulle vivent sur Scrofularia canina L. (Prnms), S. rzozlosu I,.
lfl\IATHIEU, Horrimux, REDEL). Aussi sur Verbascum thapsus I,. (l). Signa-
lé, en Tunisie, sur Cclsiu Irrciniata L. (Noniwsun). La nymphose s’ei`feelue
en juin-juillet : l’éclosion en fin juillet début d’aoûl. L’adulle se rencontre
vers la mi-avril, dans la région parisienne (1).
Commun el répandu dans lout le bassin de la Seine. Rare dans l`0r-
léanais E, la Touraine l, le Cenlre ! et le Midi : Alpes-Maritimes : La Bocca,
près Cannes !. - Var x Hyères (LEvE1LLÉ !). — Bouches-du-Rhône : Aix
(AixE1LI.E). Semble manquer dans l’©uest.
Angleterre ; Allemagne ; Pologne ! ; Espagne ! ; Madère.
2. Cleopus solanî Fmnicius, 1792, Ent. Syst., I, 2, p. 4-35 (non GY1.L.).
—— perpensus ROSSI, 1792, Fauna Etr. Mant., 1, p. 38. -— setiger GERM.,
1821, Mag. Ent., IV, p. 305. —— setosus HELLVIG, 1795, éd. ROSSI, Fna
Etr., I, p. 130. —— spinosulus MEC., 1836, in DEJEAN. Cat., éd. 3, p. 326.
— WINGELM., l.c., p. 222, Kol. Rundsch., IX, 1921, p. 110. — HUST.,
1931, p. 1.066. — SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, Cat., p. 436.
Long. : 2,8-3 mm. — Très voisin du précédent. Diffère par les élytres
portant des crins blancs et noirs, raides, dressés ; les taches en damier
des interstries impairs moins tranchés ; les stries moins larges, les inters-
tries moins convexes ; le rostre plus régulièrement bien que faiblement
arqué chez le mâle.

]232 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
La larve vit sur Verbascum pulverulentum L. (Daum`, Kruse, Jocs !,
llorruaxx). Elle trace de courts sillons, peu sinueux, très rapprochés, sur
la face inférieure des feuilles radicales (DELABY, Bull. Sow. Linn. Nord de
Ia France, IV, p. 201). La nymphose s'effectue en juillet, dans un petit
cocon brun, dissimulé sous le feuillage : l’èclosion a lieu en août, L’adul-
te se rencontre sur la lante de mai à tin août (HoFFMAxx).
Plus rare que le prélèédenf. —— Tout le bassin de la Seine : assez abon-
dant en Seine-et-Oise, à St Cyr, près Versailles. — Vosges K. — Ardennes E.
— Allier !. — Puy—de—Dôme. — Dordogne Z. — Lot-etftaronne E. — Basses
et Hautes-Pvrénées. — Pvrénées Orientales.
Europe mlovenne : siglnalée en Allemagne. sur S'u·nji1Iuz·in Ehrhardii
STEV. et Solanum dulmmam L. (KLENEU. — Algérie Y
Gen. CIONELLUS REITTER, 1904, Wien. Ent. Zeitschr., XXIII, p. 63
Corps étroit, assez allongé. Prosternum fortement échancré en avant ;
hanches prothoraciques très rapprochées. Tête formant à la rencontre du
rostre un angle rentrant. Tarses à deux ongles soudés. Profémurs obsolè-
tement, méso- et métafémurs obtusément dentés. Elytres sans tache sutu-
rale en avant.
Une espèce de la région méditerranéenne, vivant sur les Phylllrea (©lea-
cées).
Cîonellus gibbifrons KIESENW., 1851,
_ Ann. Soc. ent. Fr., p. 647. — HUST. 1931,
‘·._ p. 1.068. — S«\INTE·CLAlRE·DEVIl.LE, Cat.
\ Fr., p. 436 ; Cat. Corse, p. 455.
au "   __L Long. : 2,5-2,8 mm. —— Ovale, assez
f   [ convexe ; les téguments roux-clair ; la tête
  ,.·"""'i_   le rostre, la poitrine (en majeure partie). le
  disque des élytres noirâtres ; revêtu, en-
    dessus, de ·petites ~ sqiiamules lanceolées,
[     · striees, appliquees, yaunatres ou cendrees ;
!ï         le prothorax concolore, avec une fine ligne
«‘ _   é   Q médiane squamulée plus claire ; les élytres
          avec une petite linéole foncée sur les épau-
,     les ; les interstries impairs portant, en
\`   "    [ arrière, quelques mouclietures plus claires ;
_ ';   [ l’écusson roussâtre ; les antennes (massue
I Ã     ( noirâtre exceptée) et les pattes roux pâle.
u‘~·z1;•És~·-r· _,· Rostre parfois rougeâtre à Yextrémité, un
,«v·~*·/ , . .
xB'fKS‘ peu courbe, subcylmdrique. Prothorax sub-
conique. Elytres subcarrés, un peu allongés,
FW- 689- non ou très faiblement arqués latéralement ;
Cîvnëîws Qîbbîfwms K1ESSW· stries Hnes, à points semblables à ceux des
interstries, ceux-ci plans.
Vit sur Phillyrea angustifolia L. et P. medftz l.. I (Nombreux observa-
teurs). — Les œufs sont déposés dans les boutons floraux, vers la fin
d’avril ii début mai. La larve dévore les anthères avant l’ouverture de la
corolle, puis la fleur, en majeure partie. Elle nymphose sur une feuille,

CALANDRINAE. — mnornrrs 1233
dans un cocon qu’elle fait tomber au sol par des mouvements brusques et
rapides, jusqu’à ce qu’elle ait trouvé un endroit propice, assez humide
où elle achève, alors, de se transformer (1).
L’adulte se rencontre toute l’année (J. Licurnusrianz, Bull. Soc. rn!. Fr.,
1920, p. 315. — Sxnrnnno, Wien. ent. Zeit., 1926, p. 202). Répandu et assez
commun dans toute la Provence et le Roussillon. Alpes—Maritimes l. —
Var !. - Aude. ·— Bouches-du-Rhône. — Hérault. -— Gard. — Tarn. —
Pyrénées-Orientales !. — Corse.
Europe méridionale ; Espagne ; Catalogne, type (KIESENVCETTER) ; Dal-
matie ; Turquie ; Maroc.
Tribu des Nanophyini
Ecusson nul. Hanches prothoraciques atteignant Yextrême bord antérieur
du prosternum. Antennes fortement coudées ; funicule de 4 ou 5 articles.
Intervalle interoculaire très étroit.
Un seul genre.
Gen. NANOPHYES SCHBNHERR, 1838, Gen. Sp. Curc. V1. 2. p. 780
(J. ou VAL, Gen. Col., IV, 1868, p. 66, pl. 28, fig. 135. — H. Bmsour,
Monogr. ; L’Abeille VI, p. 305. — Révision : FoRMANEK et MELICHAR,
in Wien. ent. Zeit., XXXV (1916), p. 65-79).
Rostre allongé, cylindrique, légèrement courbé ou presque droit ; scro-
bes linéaires, inlléchis, leur bord supérieur dirigé vers la partie inférieure
de l’œil. Antennes submédianes ; funicule de 4 ou 5 articles, les deux
premiers obconiques, le premier plus long, les autres courts ; massue
grande oblongue, allongée ou fusiforme, ses trois articles contiguës ou
disjoints. Yeux arrondis, latéraux, peu convexes. Prothorax subconique,
subtronqué à la base, fortement rétréci antérieurement. Ecusson nul. Ely-
tres ovalaires, à épaules plus ou moins anguleuses, mais non saillantes,
convexes, arrondis ensemble au sommet. Hanches protlioraciques conti-
guës, tangentes au bord antérieur du prosternum. Fémurs inermes ou fine-
ment spinulés. Onychium terminé par deux ongles libres ou connés ou
par un ongle unique.
Mâle 2 Rostre plus épais, d’un tiers plus court, plus fortement sculpté
que celui de la femelle. Protibias finement angulés à l°angle apical interne.
Ce genre comprend environ 80 espèces paléarctiques_ dont un certain
nombre est spécial au Japon, à la Mongolie et à l’Af1·ique du Nord (2). La
faune française compte 24 espèces.
Les larves vivent aux dépens de divers familles végétales : Crassulacées,
Lythrariacées, Ericacées, Conifèrées, Tamaricacees. Elles provoquent, sur
les tiges, feuilles et fruits, des cécidies dns lesquelles elles se tranfor-
(1) Ce comportement rappelle singulièrement celui des Nanophyes du groupe
Corimalia, vivant aux dépens des Tamarix.
(2) Ce genre compte. en outre, une centaine d'espèces exotiques. réparties surtout
en Afrique du sud, à Madagascar, aux Indes, en Indochine, en Australie du sud.
à Formose etc. Ne parait être représenté. dans le Nouveau—Monde. que par une ·
seule espèce de Cuba 1N. dîsperseuotatus Pic).

1234 c01.ÉoPTÈREs CURCULIONIDE5
ment. Les larves vivant sur les Tamariz ont la faculté. dès qu’elles ont
réussi à tomber à terre avec leur cécidie, de pouvoir se deplacer jusqu’à
l’endr·oit qui leur convient pour achever leur évolution Ces déplacements,
qui ont pour but de fuir la trop grande chaleur ou l`excès de lumière,
s’et`fectuent par des contractions vives et répétées de la larve, provoquant
ainsi des sauts considérables de sa loge. (1)
TABLEAU DES SOUS·GENRES
1. Antennes à massue de 3 articles nettement séparées ; funi-
cule de 5 articles. Tarses assez larges, le 3° article pro-
fondément bilobé et muni de longs poils sétiformes en-
dessous ................. 2
—— Antennes à massue de 3 articles serrés ; funicule de 4
ou 5 articles. Tarses étroits, le 36 article non élargi et sans
soies en-dessous. Ongles simples et libres . . (p. 1258) Corimalia
2. Onychium avec deux ongles connés (soudés jusqu’au mi-
lieu) ............ (p. 1234) Nanophyes
— Onychium avec un seul ongle ..,.. (p. 1258) Nanodiscus
Subgen. Nanophyes s. str.
TABLEAU DEs EsPÈcEs
1. Pattes, au moins en partie, rousses ou testacées ..... 2
— Pattes entièrement noires. Corps soit entièrement noir, soit
entièrement brun-rougeâtre (immature), à pubescence grise.
Scape antennaire roux ; l" article du funicule près de
4 fois aussi long que large. Long. : 1,5-2,3 mm . . . 1. niger
2. Profémurs inermes ou peu distinctement spinuleux ..... 3
— Profémurs nettement épineux ou bi-épineux ....... 13
3. Massue des antennes très grande, son dernier article (3")
acuminé, plus long que les deux précédents réunis ..... 4
— Massue antennaire assez grande, son 3e article simplement
pyriforme, tout au plus égal aux précédents réunis ..... 6
4. Prothorax noir ............... 5
— Prothorax roux. Elytres jaunes, ornés, à la base des inters-
tries 3-5-7, de traits noirs ; bords latéraux noirs ou concolo-
res ; la suture (sauf son extrême base), les côtés du Vertex,
le rostre, la massue noirs. Tarses rembrunis ou non ;
tibias plus ou moins annelés de brun (forme typique). Par-
fois base de tous les interstries (sauf a base du l") et
suture noires ; 26 interstries souvent rembruni (v. lalema-
culatus PIC), ou élytres sans linéoles noires à la base ;
(1) A. C1·10nAU·r 2 Une graine sauteuse, Miscell. ent., XVII, p. 28 et XXII, 1914, r1°
5. 6, 7.

(ÉALANl)RIY\làI-Z. —— NANOPHYES 1235
suture seule rembrunie. Tibias concolores (V. obliteratus
Pic). Long. : 2-2,3 mm ....... 4. circumscriptus
5. Elytres en majeure partie roux ou testacés, leur base, leur
suture, leurs bords latéraux, les genoux, la massue anten-
naire, le dessous du corps noirs. Tête rousse. Long. :
2,3-2,5 mm ............. 5. Yvonnae
— Élytres entièrement noirs (rarement avec une petite tache
rousse oblique sur la partie moyenne, occupant les 4", 5”
et 66 interstries : v. rnnritinms, nova). Scape, fémurs et
tibias roux ; ces derniers ordinairement annelés, de brun.
Long. : 2,2-2,5 mm .......... 2. annulatus
6. Taille variant entre 1,8 et 2,5 mm. Elytres en ovale court . . 7
— Taille de 0,7 à 1,7 mm. Èlytres de forme variable ..... 8
7. Massue antennaire noire. Elytres testaeées avec une colle-
rette triangulaire noire à la base. Prothorax noir - forme
typique), ou prothorax testacé et tache basale des élvtres
nulle ou rougeâtre ou réduite à quelques traits lv. ulmi
C1-2RM.). Pubescence élvtrale grossière ; très Visible. Pattes
testacées ; tarses plus ou moins rembrunis ; fémurs iner-
mes ou indistinctement spinulés. Long. : 2-2,5 mm 3. haemisphericus
—- Massue antennaire rousse. Elytres roux, largement rem-
brunis à leur base et étroitement à la suture et sur les
côtés, base sans autre moucbeture de poils que celle du
2" interstrie. Pubescence très peu apparente. Prothorax roux
ainsi que les pattes. Méso- et métafémurs munis d’une épine
visible bien que très fine. Tête noire en-dessus. Long. :
1,3-2 mm ............. S. globiformis
8. Pubescence élytrale formée de poils assez longs, dessinant
quelques fascies ou mouchetures sur le disque ...... 9
-— Pubescence élytrale formée de poils extrêmement courts. peu
serrés, uniformément répartis sur la surface dorsale. Forme
subglobuleuse. Prothorax très court. Dessus concolore, roux
ou brun-clair, tout au plus ombré sur le disque des élytres
(forme typique) ou avec deux taches diseales plus foncées
(v. lateralis ROSENHJ. Long. : 0,7-1,3 mm . . . 1.1. Sahlbergi
9. Forme courte, globuleuse. Elytres à peine plus longs que
larges ................. 10
— Forme subovoïde. Élytres une fois et demie environ aussi
longs que larges. Tête et massue antennaire noires ou rem-
brunies. Cette dernière très rarement rousse. Rostre épais.
faiblement arqué, fortement sculpté, strié, aussi long (mâle).
plus long (femelle) que la tête et le prothorax. Coloration
et dessin des élytres et du prothorax des plus variables.
Rostre noir. rarement roux. Long. 1-1,7 mm . . 6. marmoratus

1236 COLÉOPTÈRES cuncumonimzs
10. Elytres de couleur variable, le disque sans mouchetures
spéciales sur les interstries impairs ......... 1I
—— Elytres testacés, le disque moucheté, sur les interstries im-
pairs, de points noirs régulièrement espacés, avec quelques
taches ponctiformes de pubescence blanche dont l’une sur la
base du 3° interstrie ; suture noire. Rostre droit, fortement
strié jusqu’à l’insertion des antennes. Long.: 0,7-1,5 mm 10. globulus
11. Tête, rostre et antennes (massue comprise), ainsi que tout
le reste du corps, au moins en-dessous, roux ...... 12
- Tête noire, au moins en—dessus. Rostre noir (rarement roux
ou brunâtre) assez arqué fortement sculpté celui de la fe-
melle mat ou faiblement luisant. Dessous noir. Massue noi-
râtre, au moins le dernier article. Elytres subovales, leur
plus grande largeur vers le milieu, de coloration varia-
ble, brune ou rousse avec deux fascies. F émurs souvent enfu-
més, (forme typique). Parfois dessus et dessous entière-
ment noirs (v. Theresae PIC). Long. : 1-1,5 mm . . . 7. brevis
12. Elytres obovales, leur plus grande largeur au niveau des
épaules, sans fascies ou à fascies indistinctes. Coloration
d°un testacé rougeâtre. Rostre de la femelle notablement
plus long que la tête et le prothorax, strié jusqu’au som-
met. Long. : 1,5-2 mm .......... 9. rubricus
— Elytres subovales, leur plus grande largeur vers le milieu,
portant deux fascies distinctes. Coloration foncière jaune ou
testacée, mais non rougeâtre. Rostre de la femelle luisant,
faiblement sculpté, aussi long que la tête et le prothorax.
Dessous roux en majeure partie. Long. : 1,2-1,5 mm
.............. brevis subsp. fallax
13. Hostre lisse, sans carènes, à la base ou avec de ânes lignes
simples. Prothorax et élytres roux ornés ou non de taches
noires ................. 14
— Rostre caréné et strié à la base .......... 15
14. Funicule à l" article trois fois au moins aussi long que
large ; massue densément pubescente, à 3° article un peu
plus de deux fois aussi long que large. Tarses antérieurs
à l" article plus du double aussi long que large. Elytres
largement rembrunis ou noires à la base, l’extrémité orné
de taches ou bandes noires variables. Long. : 1,8-2 mm
................ 12. telephîi
—— Funicule à l" article conique à peine deux fois et demie
aussi long que large ; massue moins pubescente, à 3e article
à peine une fois et demie aussi long que large. Tarses anté-
rieures à l" article un peu moins du double aussi long que
large. Elytres sans taches noires, mais portant une bande
oblique pâle revêtue de pubescence claire. Long. : 1,5-
1.7 mm .............. 13. flavidus

(ZALANDRINAE. —— NANoPHYEs 1237
15. Forme ovale-oblongue, nullement subglobuleuses ..... 16
— Forme courte, ovale, presque globuleuse. Rostre, tête, ma-
jeure partie des antennes, prothorax, base et côtés des
élytres noirs. Fémurs roux à sommet noir. Long. : 0,7-
1,7 mm .............. 14. gracilis
16. Eytres allongés, étroits, plus de deux fois aussi longs que
larges. Coloration variable. Prothorax et élytres roux ou
bruns, tachés ou non de brun sur fond clair ou de clair
sur fond brun. Tibias et tarses roux, ces derniers longs,
étroits ; fémurs roux en entier ou en partie (forme typi-
que). Ou tarses, fémurs, tibias (dans leur milieu), prothorax
et base des élytres noirs (v. Suzannac HoFFM.). Parfois
suture et disque des élytres tachés de points noirs régu-
lièrement disposés (v. helvcticus TOURN.). Massue antennaire
à 3° article elliptique, près de deux fois aussi long que
large. Long. : 1-1,7 mm ......... 15. nitidulus
— Elytres subovales, une fois et demie aussi longs que larges,
noirs (ainsi que le prothorax) avec, sur leur partie mé-
diane, une grande tache transversale jaune ou rougeâtre,
arquée, renfermant de chaque côté une petite tache poncti-
forme noire située sur le 5** interstrie. Pattes rousses, sauf
les tarses noirs, ces derniers larges. Massue antennaire à 3*
article ovoïde, court, à peine plus long que large. Long. :
1,5-1,7 mm ............ 16. nigritarsis
Subgen. Nanophyes s. st.
1. Nanophyes (s. st.) niger WALTL., 1835, Reise Span., Il, p. 77. a-
ericctorum L. DUFOUR, 1843, Exc. Ossau, p. 87. -— siculus BOH., 1845,
in Schënherr, Gen. Curc. Vlll, p. 191. -— subrufescens PIC, 1909. Ech.,
XXV, p. 122. —— Husr., 1931, p. 1.074. — SAINTE·CLAIRE-DEVILLE, Cat.,
p. 436 ; Cat. Corse, p. 456.
Long. : 1,5-2,3 mm. — Ovale, globuleux, noir, légèrement luisant ;
la pubescence dorsale fine, grise, uniforme, assez serrée. ne masquant
pas les stries ; les pattes et le sommet des antennes noirs ; le scape et
la base du funicule roux. Rostre assez arqué, aussi long, environ, que la
tête et le prothorax réunis (un peu moins long chez le mâle), ponctué
strié, mat, un peu luisant au sommet (mâle), luisant sur la majeure partie
de sa longueur (femelle). Funicule de 5 articles, le 1°’ allongé ; massue
finement hispide, à articles disjoints, le dernier pyriforme. Prothorax
conique, à ponctuation fine, visible à travers la pubescence peu serrée.
Elytres ovalaires, à calus huméral saillant ; stries fortes, moitié moins
larges que les interstries qui sont plans ou faiblement convexes. Fémurs
finement spinulés ; ongles connés.
Parfois les téguments sont partiellement ou entièrement d`un brun-
rougeâtre chez les individus immatures (v. subrufcsccns Pic).

l238 coréoeràmss curicumozvinss
\`it sur plusieurs espèces de Bruyères arlJoresce11tes 1 l;`z·[1·u scopuria L.
(Dir \`.11.. l'1©I~`F`É\l_\NN. Dcrnez I), L'. <1z·l1or1»«1 L. ;D1;v11.Lu, Pret., H01··rM.1xx. 1.11;-
11REz E), E. c«11·11m L. tK1ErrER). Signalé, au l’o1·1u2‘al, sur E. amgonensis
\\'.11 K, et L`. /(IIS/I’(l1liS L. (T.·1\‘,1nEs).
La larve attaque l·CXl1‘<r‘ll11lé des jeunes pousses. y l)1'(>LllllS2llll une 011
plusieurs uxilles. pe11 voluniineuses, dans lesquelles 21 lieu la metainorpliose.
La ponte est effectuée vers le début de mai : li1lll€lSIO app11r:1ît en juillet.
(ln trouve 1’a1lulte sur la plante, ii purtir d11 15 mars 1 il hiverne 11‘l0FF~
xixxxt. Deux parasites naturels sont c'ouuus g .—1seco«Ic,< «·l1«1In·[«zs \\*1.1<. et,
Eupclnzis Degccri DALM. 1Cll/ll(‘ffII-Vldl?1.
France I`I1tf1‘1(l1t')llîll(‘ et centrale jllïlltlisl la Loire. lïepnnrlu 11:1us toute
la l)l't1\`(‘ll(`1‘ 1 s’ele\·e _l1lSl]11·I`l 1500 n1 (l·2lll1l11(1(‘ 1 partictilièreuieut abonttunt
dans le Var : massif du '1`anneron E Rare dans les d1’·parte1nents sui\ants :
l,tlll'(.`l. i\lï11III‘—t`^i—l.()11'<’. 111111·e—ct—Loi1·e. Loi1·e»infe1·ieu1·e_ Landes. Gironde.
l)}`l't2l1<i‘l*$-()l‘l(‘l1lÉ1l(‘î. —— Corse 1 non1l11·euses stations. Non signalé du bas-
sil] de 121 Seine.
Espzigue, Portuual. Sicile. Dalmatie. Grece.
2. Nanophyes ts. st.1 annulatus AR,-\G.. 1830. De quisbud. Col., p.
24. — nicaeens1's BuYss.. 1913. Miscell. Ent. XX. p. 67. — nigritius
GREDLER, 1886. Kâf. Tirol. Il, p. 365. — corrinus REIT'1`., 1916. Fn. Germ.,
V. p. 237. — HUsr.. 1931, p. 1.075. — S.11xr12·CLA1RE—DR\'1LLE. Cat,. p.
436.
Long. : 2.2-2.5 mm. — Ovale. très convexe. noir, l11isant ; la pubes—
cence dorsale. rare, très Hue. uniforme. grise ou brunâtre. peu visible ;
les antennes lmassue foncée exceptéet et les pattes rousses 1 les tibias
annelés de bru11 ou de noir dans leur milieu : les articles des tarses rem-
brunis à leur sommet tle 3" article tarsal parfois entièrement foncél. Ros-
tre faiblement et régulièrement courbé. aussi long tmâlet, plus long (fe-
melle) que le prothorax. carinulé ponctué. mat. Antennes insérées en avant
du milieu (non au tiers apicall du rostre 1 la massue à dernier article
égal aux deux précédents réunis. Prothorax conique. Èlytres ovales. à bords
latéraux subrectilignement convergents en arriére à partir des épaules 1
calus huméral peu relevé ; stries fortes. obsolètement ponctuées 1 inters~
tries convexes. Fémurs paraissant inermes. avec une épine excessivement
ténue, à peine visible.
xp m«u·i/iniizs. nova. » Elytres ornés 1l`une fascie de pubescence doré.
en forme de cl1e\*1·on, prolongée lateralenient <‘ll 11119 tache rousse $1l1‘ les
l1llG‘l'Sll‘1(‘S 4 — 5 — G 2 tibias concolores, non auueles tte l.)l‘llll.
\'it sur ]11]f]lI’III7l GI’ll¢’ff¢’I'f 'l`Rx. t'Por1cuE1` t. Hormixxxt et L. siilicriria L.
f1`l()Fl·`l\l\YY, (Éo1,n11.\\‘1‘ K1. La larve produit une céciilie lllll ou biloculaire.
(l`2'lF])(‘(`l noueux. de 1:1 urosseiir <l`uu pois, sur la uervure niediane des
feuilles rzidicales.
l,l\K(Tl()S1O1l n lieu en juillet—août. On Ol)$(‘1'\`€ des ccciclies S1 partir de la
ûn mai .ce q11i laisse supposer que la ponte doit être faite au début de ce
nieme mois (HorrA1.1Nx).
lispece rare en France et paraisszint localisée dans les .#\lpes—)1a1·itimes 1
Nice (coll. (lmzxiizn !. Armé, Bmsotzrt 1 St )lH1‘llTl-\~ÉS1Il)l€ (Poncnizr 1) 1
Cannes, lieu dit « La Blanchisserie 11. 18 septembre 1 Pégomas, 1‘2 juillet ;
La 1ïoquette—sur-Sagne. 27 juin 1 Mandelieu. 9 juillet il·lOFFI\I.‘.¥X1 1 \’ïl11Q`1`l`t-

CALANDRINAE. ——— Nmorarns 1239
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6   1 ..6* ~:
692 L 693
Fm. 690 à 693 ; — 690, Nanophyes niger WALT. Q ; — 691, N. rmnul.atu.s ARM;.
Q ; —— 692, hemisphaericus Q (f. typ.) ; — 693, hemisphaericus v. maculipes Roy d'.
nier (GROUVELLE !) ; Sources du Var (Poncmaï 1) ; Colomars, en juin, et La
Manda, mi—mai (P. C0LBRAm· !) ; Villeneuve—Loubet (DEv1aLLE). La variété à
Mandelieu, sur L. salicaria L., debut de juillet 1946 (HOFFMANN).
Italie, Lombardie ; Sicile ; Algérie.
3. Nnnophyes (s. st.) hemisphaericus OLIVIER, 1807, Ent., V, p. 113.
v. bivittatus FUENTE, 1912, Bol. Soc. Arag. Ciene Nat., X1, p. 43. —·
v. limbaticollis BUYSS., 1915, Miscell. Ent., XXII, p. 58. -— v. lineati£]w·

1240 coLÉ0PrÈnEs CURCULIONIDES
mx PIC, Ech. XVII, 1901, p. 18. -— v. maculipes REY, Ech., IX, 1893,
p. 85. — V. quadripunctatus PIC, Ech., 1919, p. 15. — v. turkestanicus
PIC, l.c., 1919, p. 14. — fossularum BUYSS., 1915, Miscell. Ent., XXII,
p. 58. —- v. ulmi GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 314. — HUST., 1931, p.
1.075. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 437 ; Cat. Corse, p. 456.
Long. : 2-2,5 mm. — Ovale, très convexe, mat ; le rostre, la massue
antennaire, la tête, le prothorax, une grande tache triangulaire occupant
le tiers basal des élytres noirs, le reste des élytres et des antennes, les
pattes (sauf les tarses plus ou moins enfumés) roux ou testacês ; les tibias
annelés ou non de brunâtre dans leur milieu ; revêtu, en·dessus, d’une
pubescence Have, assez grossière, peu serrée sur les élytres et encore moins
sur le prothorax, plus condensée derrière la tache basale foncée dœ élytres
et formant une vague fascie plus pâle en forme de chevron. Dessous du
corps entièrement foncé, sauf parfois les derniers segments ventraux tes-
tacés. Rostre droit jusqu’à l’insertion antennaire, puis faiblement courbé
en avant, strié-ponctué. Antennes insérées vers le tiers apical du rostre.
Prothorax conique. Elytrœ ovales, plus courts, plus fortement et plus
brusquement déclives en arrière que chez annulatus, les côtés très faible-
ment arqués-convergents en arrière ; stries assez fortes, indistinctement
ponctuéœ ; interstries convexes. F émurs inermes ou avec une épine pres-
que invisible.
La tache basale des élytres ménage parfois une petite tache jaune à
la base du 2* interstrie.
Variable de coloration. On rencontre, dans notre faune, les variations
suivantes :
v. ulmi GERM. — Prothorax testacé ; élytres avec la tache basale très
anguleuse, noire ou brune, la base des interstries 2 · 4 avec une petite
tache lestacée. Dessous du corps, en grande partie noiràtre.
v. maculipes REY. — Prothorax roux ; les élytres à tache basale étroite,
ordinairement décomposée en traits noirâtres, ménageant une mouche-
ture claire à la base des interstries 2 - 4, portant, en outre, après le mi-
lieu, une tache suturale et sur le 3° interstrie une petite tache foncées.
Fémurs et tibias annelés de brun.
v. Iimbaiicollis Burss. —- Prothorax noirâtre, marginé largement de tes-
tacé à la base et au sommet ; élytres à tache scutellaire enfumée ; fémurs
rembrunis.
v. lineatithorax Pic. —— Prothorax testacé, orné de quatre taches longi-
tudinales noires, élytres, indépendamment de la tache scutellaire, avec
parfois des linéoles foncées en arrière, sur les interstries 1 - 2 - 3.
v. bivittatus FUENTE. — Prothorax testacé, avec deux bandes longitudi-
nales noires : la tache scutellaire des élytres ordinairement peu étendue. (1)
v. quadripunctafus Pic. -—— Prothorax testacé, avec quatre macules noires
disposées 2 à 2.
v. tibialis Pic, Ech. 19*19, p. 15. — Prothorax roux, élytres avec une
macule humérale foncée.
(1) Deux autres variétés, restées étrangères à notre faune, ont été décrites par
Pre, dans l'Echa·n.ge, 1915 et 1919 ; v. hipponensis et postsuturalis.

CALANDRINAE. — NANoPIIYEs 1241
Subsp. fossularum Buïss. (turkestanicus Pic). - Corps (sauf la poitrine
foncée) entièrement. roux (massue et tarses compris), sans la moindre trace
de tache foncée quelconque. Di-ffère, en outre, de la forme typique, par le
rostre plus long dans les deux sexes, plus courbé : 1’insertion antennaire
moins rapprochée du sommet du rostre ; la déclivité postérieure un peu
moins brusque.
L`espèce (et sa sous-espèce) vit sur Lythrum hyssopifolium L. ! (nom-
breux observateurs). La larve provoque une galle sur la tige, renfermant
1 - 3 insectes. La métamorphose à lieu en place, en juillet-août. On obser-
ve, en outre, une éclosion plus tardive, en septembre-octobre, qui doit
correspondre à une deuxième génération. L’adu1te hiverne. Toutes les
variétés décrites se rencontrent dans les mêmes éclosions,_mêlées souvent
dans une même cécidie (H. ou Btivssox, Bull. Soc. ent. Fr., 1898, p. 254 ;
Miscell. enf., XXII, 1915, p. 59). .
lfadulte se trouve sur la plante, de mai à octobre. Signalé aussi sur
Lylhrum bibracieatum SALZM. (HUSTACHE).
Probablement dans toute la France : assez commun par places : Seine-
Inférieure, Calvados, Orne, Marne !, Aube, Haute-Marne, Seine, Seine-et-
Oise 1, Yonne, Côte-d’©r, Loiret, Cher, Allier !, Jura, Rhône, Ain, Toute la
Provence ! et le Roussillon : Landes, Gironde, Charente-Maritime !, Loire-
Inférieure, Maine-et-Loire, Mayenne 1, Corse !
La sous-espèce fossularum constitue une race particulière ; elle éclot.
en août, non mêlée aux autres formes. Nous avons examiné les types et
possédons les paratypes, provenant de Brout-Vernet (Allier), ainsi que des
individus de la Charente-Maritime ; Ile de Ré (BONNAIRE). Nous n’avons pas
vu le irzrkesfanicus et le réunissons à fossrzlmvzni sur la foi de H. ou Buvs-
sox et Pic.
Europe moyenne et méridionale. Algérie.
4. Nanophyes (s. str.) circumscriptus AUBÉ, 1864, Ann. Soc. ent. Fr.,
IV, p. 326. -— latemaculatus PIC, l’Ech., XVI, 1900, p. 65. -— v. obliteratus
PIC, l.c., p. 65. — v. immarginalis ]. ROUBAL, 1928, Miscell. ent. XXXI,
p. 54. — v. Lebedeui REITT., 1916, Faun. Germ., IV, p. 237. — HUST.,
1931, p. 1.076. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 437.
Long. : 2-2,3 mm. — Ovale, très convexe, testacé ou roux ; le prothorax
roux ou ferrugineux ; un peu luisant, finement et éparsément pubescent
en-dessus ; le rostre, la massue antennaire, le vertex, la suture (sauf à son
extrême base), les bords latéraux et des traits â la base des élytres noirs,
le reste des antennes et les pattes testacés (le sommet des articles des tarses
rembrunis ; les tibias parfois annelés obsolètement de brun). Rostre fai-
blement arqué, robuste ; (vu de dessus) un peu élargi de la base au som-
met, cannelé, ponctué, mat (mâle), moins sculpté, luisant (femelle). Anten-
nes insérées en avant du milieu du rostre ; massue allongée, le 36 article
aussi long ou plus long que les deux précédents ensemble. Prothorax
conique. Elytres ovalaires, légèrement arqués latéralement ; le calus humé-
ral faible ; stries assez fortes, ponctuées en avant ; interstries convexes ;
fémurs pratiquement inermes.
Quelques variations de couleur, vivant avec la forme typique, ont été
décrites :

1242 coLÉoP1·ÈR1zs cuRcuL1oNn>Es
v. latemaculatus Pic (v. Lebedevi Rein,). — Linéoles basales foncées
des interstries, plus ou moins réunies et formant une fascie scutellaire ;
le 2° interstrie souvent rembruni sur la totalité de sa longueur ; les côtés
des élytres foncés.
v. obliteratus Pic. -— Elytres sans trace de linéoles noires à la base, la
suture et les bords latéraux restant noirs.
v. immarginalis Roms. — Comme la v. obliteralus, mais les côtés des
élytres sans bordure noire.
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694 695
Fzc. 694. — Nanophyes circumscriptus Aimé, 0* ; Fm. 695, N. Yvonnae Horru. 5*.
Vit sur Lythrum salicaria L. ! (nombreux observateurs). La larve pro-
duit une cécidie sur la tige. La trans-formation se fait sur place, la nym-
phose en fin juillet—août ; l’éclosion fin août et courant de septembre.
L’adulte hiverne sous les débris végétaux environnants. (Prc, 1901, l’Ech.,
XVII, p. 80. — Tnorrmi, Marcellin, VI, 1907, p. 29. — Houmn, Zooc. Pl.
Bass. méd., 1909, p. 751).
Surtout dans les grands marécages froids. Mai-septembre.
Espèce rare, bien que répandue dans de nombreuses régions septen-
trionales de notre territoire ymoins fréquente dans le Midi et le Centre ;
nulle dans l’ouest et le sud—ouest.
Somme : marais d’Abbeville !. — Marne : marais de la Vesles, près
Muizon (HOFFMANN) ; marais, entre Taissy et Sillery ; fort de la Pompelle
(WARMER, Bnrrmonn). — Oise : marais de Coye (1`ÃAGNIN !, Banni., Omen
etc.), —— Seine-et-Oise : Chaville (MAGMN !) ; Ferté—Alais (Bauer) ; étangs
de Trappes (HOFFMANN, RUTER etc.) ; marais de la Bièvre, La Minière
IÉIOFFMANN). — Aube : Bomilly (HOFFMANN). — Mayenne : St-Pierre-de>-Lan-

CALANDRINAE. —— NANOPHYES 1243
des (id,). — Saône-et—Loire : Digoin (Pic). — Isè1·e : Entre—deux-Guiers
(V. PLANET) ; Decines (coll. LIAGNIN). —- Vaucluse : Courtine (cité par Hus-
TAc1~1E). - Lot-et-Garonne : Sos (BAUDUER).
Thuringe, type ; Suisse : Peney, près Genève (TOURNIER).
5. Nanoplxyes (s. st.) Yvonnne A. H0rrM.»tNN, 1932, Bull. Soc. ent.
Fr., p. 47, figs. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 437.
Long. : 2,3-2,5 mm. — Ovale, très convexe ; la tête (sauf le front), le
rostre, le prothorax, le tiers basal et les côtés des élytres, la suture élytrale,
les genoux, la massue antennaire noirs ; le funicule, le sommet des arti-
cles des tarses, l°onychium rembrunis ; le reste des élytres, le scape, les
pattes, le front roux. Dessous du corps noir. Rostre du mâle cylindrique,
non élargi vers le sommet (vu de dessus).
Voisin de circumscriptus, s°en distingue par le dernier article de la mas-
sue plus allongé (de 1/ 3 plus long que les deux articles précédents réunis`),
le rostre non Visiblement élargi en avant, plus fortement sculpté à la base,
le prothorax noir, la tache basale noire des élytres triangulaire, s°étendant
sur les côtés en dépassant le calus huméral pour se joindre confusément
à l’étr0ite bordure noire des bords latéraux, s’avançant, au milieu, vers
la suture avec laquelle elle se confond ; la base du 2e interstrie sans trace
de coloration rousse, Yonychium plus court, les genoux noirs.
Vit sur Lythrum salicaria L. (HOFFMANN).
Très rare : Seine~et-Oise : Etangs de St-Quentin, près Trappes, mai
19*28, un individu mâle (HOFFMANN). — Isère : St-Laurent—du—Pont, 20 mai
1913, un mâle (V. PLANET 1) ; Décines, juin 1946, sur L. salicaria (L. Bou-
cimn 1).
OBSERVATION. — L’exemplaire communiqué par V. PLANET, est absolu-
ment conforme au type, exception faite des tibias qui sont annelés de
brun en leur milieu (v. Planeti, nova). Celui de M. Boucmn, est une femelle
à tibias concolores .
6. Nanophyes (s. st.) marmoratus GoEzE, 1777, Ent Beitr., p. 413. —
lythri F., 1787, Mant., 1, p. 102. — leucozomius GMÉLIN, 1790, in L., Syst.
Nat., éd. 13, p. 1805. —— transversus OL., 1790, Encycl. méth., V, p. 497
(non AUBÉ). —— vitlatus FOURC., 1785, Ent. Paris., 1, p. 124. — fasciatus
VILLERS, 1789, Ent., 1, p. 191. — V. salicariac OL., 1807, Ent., V, p. 112.
— v. angustipennis BACH., 1854, Kâf., 11, p. 386. — rufipes TOURN. 1867,
Ann. Soc. ent. Fr., VII, p. 566. — V. epilobii H. BRIS., 1869, ab. V1, p. 335.
—— V. griseus H. BRIS., l.c., p. 336. — v. syriacus H. BRIS., l.c., p. 337. —-
V. Mülleri REITT., 1902, Wien. ent. Zeitsch., XX1, p. 196. — v. brunnei-
rostris REY, 1893, L’Ech., n° 104, p. 85. —— V. rufirostris REY, l.c. —-
V. ruficollis REY, l.c. —- v. Bleusei DESBR., 1900, Frelon, VIII, p. 8. -—~
v. anteapicalis PIC, 1919, L’Ech., XXXV, p. 10. —— V. apicalis PIC. 1.c. ——
v. di.sc0ideu,.s PIC, 1.c., —— V. latcpallidus PIC, l.c. — v. Tournieri PIC, l.c.
— v. atromaculatus PIC, l.c., p. 11. —— v. bifasciatus PIC, 1.c. -— v. circus-
sicus PIC, 1.c. v. leukoranus PIC, l.c. — V. Leprieuri PIC, 1.c. — v. longe-
maculatus PIC, 1.c. — v. martialis PIC, 1.c. — v. moldaviensis PIC, l.c. —-

1244 COLÉOPTÈRES cuncumouimss
v. montandoni PIC, l.c. — v. multinotatus PIC, l.c. — v. nigrobasalis PIC,
l.c. — V. rufescens PIC, l.c. — v. trinotatus PIC, l.c., p. 12. —— v. subatte-
nuatus PIC, l.c., p. 13. — HUsT., 1931, p. 1.076. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE,
Cat. Fr., p. 437 ; Cat. Corse, p. 456.
Long. : 1-1,7 mm. — Subovoïde, un peu
. allongé, finement pubescent en-dessus, plus
l   visiblement en quelques endroits où la pilo-
Lj   sité grise ou roussâtre, forme des fascies ou
,· e linéoles élytrales et de vagues mouchetures
¥* l   sur le prothorax ; le rostre, la tête, le protho-
 · j ·· T  rax noirs ; les élytres en partie noirs à l’ex-
° üîn "·-  ception d’une large fascie oblique, médiane,
    rousse (interrompue ou non par la suture
  __ _   foncée) et une autre fascie post-médiane
’    Al  C  décomposée en quelques traits roux, notam-
·¢   L     ment très marqués sur les mterstrles 2 et 4,
Q _   EL   E ai la base avec quelques mouchetures de pubes-
  ,   Ã xr cence claire ; les pattes soit €IltlCI'€1Y1€!it
  '   jf  rousses avec ou sans les genoux foncés, soit
Yi    . j î  avec les fémurs et les tarses rembrunis ; les
f   À J. antennes rousses, la massue ordinairement
f-  ii il noire (1). Côtés de la poitrine densément
pubescents de blanc. Rostre peu arqué, robus
Fm. 696. — Nammhyes mar- te, un peu empâté vers le sommet, fortement
"’°°`“t“S G°EZ· strié, peu différent d’un sexe à l’autre, aussi
long (mâle) ou un peu plus long (femelle)
que la tête et le prothorax réunis, entièrement mat chez le premier. un peu
luisant au sommet chez la seconde. Stries élytrales profondes, ponctuées ;
interstries convexes. Fémurs pratiquement inermes.
Espèce à dessin et coloration extrêmement variables. (2). Les variétés
figurant dans le tableau suivant, se rencontrent en France, mêlées à la
forme typique, naissant souvent avec elle, dans une même éclosion.
VARIATIONS
l. Prothorax roux ou testacé ........................................ ll
— Prothorax entièrement ou en partie noir ........................ 2
2. Arrière-corps en majeure partie roux ou testacé en-dessus .... 7
— Arrière-corps entièrement ou en majeure partie noir en-dessus .. 3
3. Entièrement, pattes comprises, noir ; les élytres avec ou sans petite
tache roussâtre vers leur milieu ........................ v. Mülleri
— Elytres ayant au moins quelques taches ou fascies plus claires .. 4
(1) La massue, bien que rarement, rousse s’observe chez les variétés de coloration
claire, dont le rostre, en outre, est parfois plus ou moins ferrugineux.
(2) Les variétés ont été multipliées d’une manière excessive, en particulier par
M. Prc. Cependant certaines d’entre elles ont une coloration qui les éloigne consi-
dérablement de la forme typique et sont susceptibles d’attirer notre attention. D‘autres
ont peu d’intérêt. Pour être aussi complet que possible, j’ai établi le tableau des
variations qui se trouvent en France et que j’ai vues. Les variétés qui en sont exclues
n’ont pas été encore observées sur notre territoire.

CALANDRINAE. — NANo1=•nYss 1245
4. Pas de taches élytrales plus claires avant le sommet .......... 6
— Des taches claires près de l’extrémité des élytres ............ 5
5. Deux fascies élytrales obliques de couleur pâle, l’une médiane, large,
entière et rousse;. l’autre subapicale, décomposée en liuéoles grises
ou roussâtres .... ' ............................ marnioratas typique (1)
6. La fascie médiane des élytres courte n’atteignant pas la suture ....
........................................................ v. vitlatus (2)
— La fascie médiane composée de linéoles claires juxtaposées ......
.......................................................... v Tournieri
7. Sommet des élytres foncé ou maculé de foncé .................. 9
—- Sommet des élytres roux, ceux-ci largement foncés à leur base . 8
8. L’arrière-corps foncièrement roux, la suture en partie rembrunie  
............................... . ........................... v. apicalis
— L’arrière-corps testacé, la suture seulement maculée de brun dans
son milieu ........ . ................................... v. latepallidus
9. Elytres ornés de taches anteapicales foncées .................... 10
— Elytres sans macules, mais bordés de foncé à leur sommet ainsi
que sur leur pourtour ; région scutellaire et suture entièrement ou
en partie rembrunies .................................. v. salicariae
10. Des petites linéoles en arrière des élytres et la suture, en arrière du
milieu, foncées ................................... v. longemaculalus
— Des petites macules foncées en arrière des élytres et une autre sur
le milieu de la suture ................................ v. circassicus
ll. Elytres foncièrement clairs, avec ou sans linéoles ou fascies rous-
sâtres ou plus pâles que le fond ................................ 16
——— Elytres, au moins à leur base, macules ou fasciés de foncé ...... 12
12. Base des élytres avec des macules foncées .................... 14
— Base des élytres largement foncée   ........................... 13
13. Une fascie foncée vers le milieu des élytres ........ v. bifasciatus
—— Pas de fascie, mais des macules foncées avant le sommet ........
........................................ . ......... v. antemaculatus (3)
14. Une macule humérale foncée .................................... 15
—— Plusieurs macules foncées près de la base des élytres et une grande
macule médiane parfois peu nette .................. v. martialis (4)
15. Elytres plus ou moins complètement bordés de noir, le sommet roux
......................................................   v. Leprieuri
—- Elytres non bordés de noir avec une petite macule antéapicale foncée
(v. anteapicalis) ou sans macule antéapicale foncée .... v. trilincatas
16. Déclivité pos·térieure des élytres plus abrupte. Rostre roux (v. rufi-
rostris) ou rembruni ........................ v. brunncirostris (5)
— Déclivité postérieure des élytres normale, plus oblique ........ 17
(1) Les N. lythri et griseus se rapportent au N. marmoratus typique.
(2) Les variétés angustîpennis et fasciatus sont synonymes de la v. vittatus.
(3) La v. circumcinctus du Caucase se distingue seulement par ses élytres bordés
de foncé.
(4) La v. multinotatus peut se rapporter à la v. martialis ; quand à la v. rufescens
d'Espagne, elle s’en distingue par sa suture élytrale rembrunie.
(5) REY a décrit les variétés bmnneirostris et rufirostris comme se rapportant
à son N. fallax, lequel est une sous—espèce de N. brevis Bon.

1246 conrîorriamas cuacuniommis
17. Elytres ornés simplement d’une fascie grisâtre, très nette ........
........................................................... v. epilobii
— Elytres avec deux larges bandes pâles obliques, s`étendant parfois
sur toute la surface, sauf sur la région scutellaire ; prothorax ordi-
nairement roux, les élytres ferrugineux .............. v. ruficollis
Vit sur Lylhrum salicaria L. ! (nombreux observateurs) et L. hyssopi-
folia L. (KLEINE). La larve vit et se transforme dans les ovaires de la
plante. L’éclosion a lieu en août (Perris, Ann. Soc. ent. F1-., 1873, p. 75 ;
Buooaaeno, Jahrb. Nassau Ver. f. Nat., 37, p. 72). La larve est parasitée
par deux Chalcididae : Eupelmus Degeeri DALM. et E. LIFOZOITZZISADALM.
(Parmis).
Toute la France, commun partout ; moins fréquent en Corse.
Les variétés avec la forme typique.
Toute l'Europe ; Sibérie occidentale.
7. Nanophyes (s. st.) brevis Bou., 1845, in Schônherr, Gen. Curc., VIII,
p. 195. — v. Theresae PIC, 1900, L’Ech., XVI, p. 79. — HUST., 1931, p.
1.076. —— SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 437.
Long. : 1-1,5 mm. — Corps ovale, subglobuleux, brun-ferrugineux ou
châtain, presque mat ; les élytres avec une fascie médiane oblique, feu'.-
gineuse, mal délimitée ; la pubescence dorsale couchée, fine, peu serrée.
Have, plus condensée sur la fascie élytrale, formant, en outre, quelques
lignes subapicales et d’autres plus courtes à la base ; les antennes (sauf
la massue parfois rembrunie) et les pattes ferrugineuses ; les tibias anne-
lès ou non de brun au milieu, le sommet des fémurs assez souvent foncés
ainsi que l’extrémité des articles des tarses ; le rostre (I) et la tête foncés.
Dessous du corps noir. Rostre allongé, arqué, celui du mâle plus épais, égal
à la tête et au prothorax réunis, finement strié, un peu luisant, celui de la
femelle d’un quart plus long, cylindrique, brillant, presque lisse, sauf à
la base. Antennes insérées près du tiers apical (mâle), un peu en avant du
milieu (femelle) du rostre ; massue à dernier article plus obtus (mâle),
plus acuminé (femelle). Elytres ovales, leur plus grande largeur en arrière
des épaules ou vers le milieu ; la déclivité postérieure assez brusque ;
stries fortes, ponctuées ; interstries convexes. Fémurs inermes.
v. Theresae Pic. — Dessus entièrement noir, les pattes en tout ou par-
tie noires. Avec la forme typique, surtout dans le Lyonnais où elle pul-
lule par endroits. Vit sur Lythrum salicaria L. ! (nombreux observateurs).
— Mai à septembre. La larve vit et se développe dans l’ovaire des fleurs,
sans provoquer de réaction cellulaire ; le cycle évolutif est identique
à peu de chose près à celui de la sous espèce fallax, indiqué plus loin
(A. HOFFMANN).
Répandu dans presque toute la France ; assez rare dans le bassin de
la Seine où il semble manquer dans les régions soumises à Pinfluence
maritime telles que celles du Boulonnais, Picardie, Normandie (SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE), çà et là en Seine-et-Oise: Marly; Poissy ! : Ville d’Avray I;
St—Cyr (Jous !) etc. — Oise : St-Sulpice, hameau du Val-de-l’Eau ! ; Com-
piègne (ÃIAGNIN I) ; L’Isle-Adam (Bauer !). —· Seine—et—Marnc : Meaux
(1) Le rostre est parfois rougeâtre chez certains spécimens de coloration claire.

CALANDRINAE. — NANOPHYES 1247
(BEDEI. !) ; Mormans ! etc. — Aisne : Marais de Braisnes ! : La Ferté-
Milon (BEIJEL). —- Alsace ; Finistère ; Nord ; Loiret ; Loir—et-Cher : abon-
dant à Vouzon (R. DUPREZ l) ; Suèvres (RUTER !). — Côte-d’©r. — Haute-
Vienne ! ; — Allier. — Saône·et-Loire. — Indre-et-Loire. — Jura. —
Ain. — Isère. — Rhône : commun aux environs de Lyon !. —- Landes.
—— Gironde. — Nul dans la région méditerranéenne où il est remplacé par
la sous-èspèce suivante. Z` J
Caucase, Suisse, Autriche, Portugal.
Subsp. fallnx REY, 1893, L’Echange n° 104, p. 85 (variétés exclues). ——
Marici HOFFM., Bull. Soc. ent. Fr., 1938, p. 127. — Cat., SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 437. —— A. MÉQUIGNON, Bull. Soc. Linn. 1947, n° I, p. 6-7.
Long. : 1,2-1,5 Imn. —- Differe de la forme typique par la coloration
générale (rostre, tête, antennes et pattes comprises) rousse ou testacée ;
la pubescence Have, plus apparente ; les élytres avec trois fascies de pubes-
cence pâle et deux fascies obliques, dénudées, l’une antémédiane, l’autre
post-médiane. Dessous du corps en partie roux, la poitrine et les bords
de l’abdomen noirâtres ainsi que les ongles. Organe copulateur du mâle
identique à celui de brevis.
La larve, non cécidogène, vit dans l‘ovaire des fleurs de Lythrum sali-
caria L. ; la ponte a lieu au début de juin et se prolonge jusqu`à la pre-
mière quinzaine de juillet. La femelle introduit un à trois œufs dans
chaque fleur ; en perçant le calice à l’aide de son rostre, avant l’ouver-
ture complète de la corolle.
L’évolution larvaire dure environ un mois, la nymphose une quinzaine
de jours. La transformation imaginale s’observe de la fin d’août à la mi-
septembre (1). L’adulte hiverne (A. HoI··1=MANN).
Race remarquable et longtemps méconnue, vicariante de l`espèce dans
la région méditerranéenne où elle abonde par endroits, notamment dans
les Alpes-Maritimes : Biot, Antibes, Cannes, Mandelieu et toute la vallée
de la Siagne (HOFFMANN). — Bouches-du-Rhône : St-Chamas et plaine de
la Crau, type du Mariei (P. MARIE). — Var : Hyères, types du fallax (coll.
REY) ; St-Raphael, Fréjus ; Puget-sur-Argens (Horrmmu). — Gard : envi-
rons de Nîmes, commun (THÉROND !). — Vaucluse : Avignon (CHOBAUT !) ;
La Bonde (FAGNIEZ !). — Aude : Carcassonne !. —— Hérault : Montpellier !.
Onsimvxrion. — La coloration testacée du fallax paraît bien être due à
l’acti0n maritime, car en s’éloignant des régions côtières, ses téguments
se pigmentent progressivement, et déjà, dans le Vaucluse, l’insecte se
rapproche de la forme typique. (2).
8. Nnnophyes (s. st.) globiformis KIESW., 1864, Berl. ent. Zeitschr.,
VIII, p. 284. — gallicus BEDEL, 1887, Bull. Soc. ent. Fr., VII, p. 170 ;
Fne Seine, VI, p. 428. -—- Husr., 1931, p. 1.076 .—— Cat. SAINTE-CLAIRE-
DEVILLE, p. 437.
(1) J"ai assisté à des éclosions massives de cet insecte à Biot (A.-M.) où il pullule,
en même temps qu’à celles de N. marmoratus. On trouve très rarement (1 % environ)
des spécimens à rostre et prothorax rembrunis (la tête restant toujours rousse)
qui sont à peine distincts du brevïs typique dont le rostre est parfois rougeâtre
mais la tète toujours foncée.
(2) cf. A. Honnnnx. Revue française d’Entomologie, 1950. XVII, iasc. 3. P. 199.

1248 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Long. : 1,8-2 mm. —— Assez brièvement ovale, convexe, luisant, subgla-
bre. Tête (en-dessus) et rostre noirs ; antennes et pattes rousses en entier ;
prothorax roux ainsi que les élytres qui sont rembrunis largement à la
base, étroitement à la suture et sur les côtés, parfois, en outre, avec une
fascie brunâtre en arrière ; la base sans autre moucheture de poils gris
que celle du 2e interstrie. Rostre peu courbé, cannelé, celui du mâle plus
épais, mat, aussi long que la tête et le prothorax réunis ; celui de la
femelle plus fin, plus cylindrique, moins sculpté, luisant, d’un tiers plus
long. Elytres ovales, leur plus grande largeur au niveau des épaules ;
stries fortes ; ponctuées ; interstries convexes. Fêmurs (au moins les qua-
tre postérieurs) armés, en-dessous, d’une imperceptible épine.
Varie peu ; le dessin élytral ordinairement peu tranché est parfois très
net, la suture est alors très noire, la tache basale subtriangulaire plus foncée
que la fascie postmédiane oblique, l’intervalle entre ces deux fascies for-
mant une large bande claire d’autant mieux délimitée que les taches avoi-
sinantes sont plus foncées, la partie apicalé également claire.
Cette espèce ne saurait être confondue avec brevis dont le corps est
bien plus court, le rostre faiblement sculpté, ni avec marmoratus qui est
de forme plus oblongue, le rostre plus court chez la femelle etc., encore
moins avec rubricus plus globuleux et de coloration générale toujours
claire. Quant à hemisphaericus son rostre est bien plus épais, moins courbé
à l’extrémité, sa coloration et ses dessins différents.
Vit sur Lythrum salicaria L. (BEDEL, MAGMN, HUST.ACHE etc.), sur L. hys-
sopifolia L. (HOFFMANN) et L. acutangulum LUG, (TAVARES). La larve pro-
duit une cécidié sur les tiges (TAvAmas, Broteria, I, 1902, p. 42 ; id., IV,
1905, p. 37 ; Homnn, Zooc. Pl. Bass. Médit., II, 1905, p. 750). L’adulte
éclot tardivement (septembre—octobre) et hiverne. On le rencontre à par-
tir de mai-juin. — Rare.
Oise : marais de Coye, type du gallicus (BEDEL). — Seine-et-Oise ; bord
de l’Essonne, près la Ferté-Alais (BEDEL). ——— Jura : Dôle (HUSTACHE). —
Haute—Vienne : Verneuil (HOFFMANN). —— Isère : Ent1‘e·deux-Guiers ; Déci-
nes (V. PLANET). — Ardèche : Issoucourt. — Landes (BAUDUER).
Grèce, type de globiformis ; Corfou ; Autriche ; Russie ; Maroc (sec.
F ORMANEK).
9. Nanophyes (s. st.) rubricus ROSENH., 1856, Thiere And., p. 298. —
HUsT., 1931, p. 1.078. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 437 ; Cat.
Corse, p. 456.
Long. : 1,5-2 mm. —— Ovale,. globuleux, uniformément testacé-rougeâtre,
la tête, le rostre, les antennes et les pattes (sauf les ongles noirâtres) entiè-
rement roux ; la poitrine et parfois les bords de l’abd0men foncés ; la
pubescence dorsale blanchâtre, éparse, plus condensée et formant, sur les
élytres, une fascie médiane suboblique, peu tranchée, et quelques linéoles
au sommet. Rostre faiblement courbé, cylindrique, fortement strié jusqu’au
sommet, aussi long (mâle), plus long (femelle) que la tête et le protho-
rax réunis. Antennes antémédianes (mâle) ou submédianes (femelle). Ely-
tres obovales, leur plus grande largeur aux épaules. Pattes élancées ; fémurs
mermes.

CALANDRINAE. — NANOPHYES 1249
Espèce bien distincte par sa coloration uniforme rougeâtre, à dessin
êlytral nul ou peu marqué. Chez les individus frais, la base du 2° inters-
trie des élytres, porte une linéole de pubescence pâle.
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701
7 00 A.}£¤jfm;nn· , dal.
Fra. 697 à 702. — 697, Nanophyes brevis Bon. (f. typ.) (j' ; — 698, N. brevis fallaœ
Rn?. d' : —- 699, N. mbrîcus Bon., 5* ; — 700, N. jîavidus Box-1.. 0* ; — 701, N. telephi
BEDEL, Q ; —— 702, N. globiformis Knasw. 0*.
Vit sur Lytrum hyssopifolia L. (H. nu Burssow, SAINTE-CLAIRE-D‘EVILLE,
Hormlnn, Husmcmz). La larve provoque, à la base des tiges, une cécidie
dans laquelle elle se transforme en août CH. DU Buvssox, Husmcuia). -
Mai à fin septembre.

1250 COLÉOPTÈRES concurxomncs
Répandu dans le Midi et le Centre ; rare dans le bassin de la Seine :
Seine-et-Oise z Forêt de Marly gCh. Bnisoiïï) : Les Mesnuls (E) : étangs
de Trappes (!) ; Triel !. — Seine—et·Marne : Lagny tHUSTACHE X). — Marne:
forêt des Trois fontaines (DEVILLE) ; Châlons—sur-Vesle !. —— Haute—Marne :
forêt du Val (Devirua). — Allier : Indre-et-Loire; l.oire—lnferieure; Vienne;
Haute-\'ienne ! ; Gironde ; l.ot—et-Garonne : Gard ; Bouches—du-Rhône :
Vaucluse ; Var ; Alpes-Maritimes ! ; Gers. »— Corse, assez connnun.
Europe méridionale : Madère ! ; Algérie ; Maroc.
10. Nanophycs ts. st.) globulus GERMAR, 1821, Mag. ent., IV, p. 315.
— pygmaeus H1-LRBST, 1795, Kâf., V1, p. 142. — stramineus BACH, 1854,
Kâferfauna, II, p. 386. — Husr., 1931, p. 1.078. —— Cat. SA1NTE-CLAxRE-
DEVILLE, p. 437.
Long. : 0,7-1,5 mm. — Ovale, noir globuleux, peu brillant ; la pubes-
cence dorsale fine, éparse, blanchâtre ; le rostre, la tête, le prothorax, la
massue des antennes, le sommet des fémurs, une large tache basale trian-
gulaire avec la suture, les bords latéraux et quelques taches ponctiformes
su1· le disque élytral noirs ; le reste des élytres, des pattes et des antennes
d’un roux testacé ; la base du 3" interstrie et quelques mouchetures de
pubescence claire sur les élytres. Hostre peu arqué, plus court (mâle), à
pei11e aussi long lfemelle) que la tête et le prothorax réunis. Èlytres
brièvement ovales, à stries fines, plus creusées en avant. F émurs inermes.
Espèce remarquable par sa petite taille, sa forme courte, le disque de
ses élytres moucheté de points noirs régulièrement espacés sur les inters-
tries impairs, la petite tache claire à la base du 3" interstrie des élytres,
enclavée dans la tache basale noire.
Vit sur Peplis poriula L. (Maoxix, Husrxcne, Gnrixnnrr, TEMPÈRE, Horr-
MANN, Rrran etc.), La larve, non cé-cidogène, se développe dans les cap-
sules de la plante : l’éclosion a lieu en septembre (TEMPÈRE, Bull. Soc.
ent. Fr., 1935, p. 269),
Sables humides ; mai à septembre ; assez rare.
Presque toute la France ; sauf dans le nord—onest et en Provence.
Vosges : Raon l’Etape (Ronan) : St-Dizier (CAULLE E). —— Nord : Lille (de
Noneuur Z). —- Haute-Marne : forêt du Val (Diavirra). —— Marne : Epernay
(Barrixcizn) : forêt des Troisfontaines (Devrtua). — Seine—et—0ise : Meudon
(Bauer) ; St-Germain ; Marly (Bmsour) ; Villepreux (A, DTQBOIS). — Seine-
et—Marne : Fontainebleau (Mmxrx) z Nemours tPh. Fnixçors). — Calvados :
forêt de Cinglais (FAUVEL). — Orne. — Côte-d’©r. —— Allier. — Haute-
Vienne !. — Ain. — Rhône. — Landes. —· Gi1·onde X. —— Hautes—Pyrénees.
Europe moyenne : Suède ; Asie occidentale.
11. Nahophycs ts. str.) Sahlbcrgi SAHLBERG, 1834, Diss. lns. Fenn.,
ll, p. 51. — brevicollis Ch. BRIS., 1863, Cat. Grenier, p. 112. — v. late-
ralis ROSENH., 1847 Beitr. Fauna Eur., p. 57. — v. castaneidorsis PIC,
l.’Ech. XLIV, 1928, p. 6. — Husr., 1931, p. 1.078. — Cat. SA1NTE—CLA1RE-
DEv1L1.E, p. 437.
Long. : 0,7-1,3 mm. — Ovale, globuleux, très court, luisant, roux—clair
ou brun-châtain ; la pubescence dorsale très courte, appliquée, espacée,

CALANDRINAE. -—· NAIvoPnYEs 1251
mais régulièrement répartie, grisâtre ; unicolore, sans dessin apparent,
sauf parfois le disque des élytres un peu assombri ; le rostre, les anten-
nes (sauf parfois la massue obscurcie) et les pattes roux. Rostre peu
arqué, assez épais, finement strié, presque de même longueur dans les
deux sexes, à peine moins robuste chez la femelle. Massue antennaire très
étroite. Prothorax très court. Stries élytrales assez fortes, ponctuées ;
interstries convexes. Fémurs inermes. Dessous du corps foncé, sauf parfois
l’abd0men rougeâtre.
v. laicmlis Rosann. (v. castaneidorsis Pic). — Elytres avec deux taches
discales brunes, souvent réunies en une seule, laissant les bords laté-
raux plus clairs ; rostre rembruni. Mêlée à la forme typique.
Vit sur Peplis portula L. (B. DUPREZ t DUBOIS, Hoi=FMANN).
La larve, comme celle de N. globulus, vit dans les capsules de la plante,
mais celles-ci, bien que ne subissant pas de déformation notable et gar-
dant une forme régulière, s’accroissent d’un tiers environ des fructifi-
cations normales. La transformation imaginale s’ef`fectue de la fin de
juillet à la mi—août. L’adulte se rencontre jusqu’à la fin d’octobre et doit
hiverner. (A. HOFFMANN).
Espèce rare. Vosges 2 étang de Sanchy, près Epinal. — Seine-et-©ise :
Poissy ! : étang de Trappes (Brcor, HOFFM.àNN) ; Grignon (REMAUDIÈRE !) ;
Chaville (l)lAGNIN Y) ; étang du Trou-Salé (A. Dunois) ; étang de Saclay
(Onmn) ; étang de Perray (Ph. Grzouvatus). — Marne : Etangs de Méry-
Prémecy, abondant à. la fin de juillet (A. HoF1=MANN). — Loir-et-Cher :
Vouzon, sur Peplis portnla, en compagnie de N. gracilis (R. Dnrniaz X). »·
Orne : L’Hôme, étang de Brotz (BEDEL). — Ain 2 Le Plantay (GUILLE-
BEAU). —- Rhône : Lyon (REY). »- Landes (BETTINGER).
Europe centrale : Allemagne ; Autriche ; Russie (de la Finlande à Astra-
chan).
12. Nanophyes (s. st.) telephii BEDEL, 1900, Bull. Soc. ent. Fr., p. 304.
— maculipes FORM. et MÉLICII., Rev. (non REY). — v. Buyssoni PIC, 1928,
l’Ech. XLIV, p. 5. — v. reductenotatus PIC, Rev. Linn. Lyon, 1915, p. 9.
— v. flavens BUYSS., 1915, Miscell. ent. XXII, p. 56. -— v. fumatus BUYSS.,
l.c., p. 56. — v. histrionis BUYSS., l.c., p. 56. — ineluctabilis BUYSS., l.c.,
p. 56. — Husr., 1931, p. 1.079. —— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 437.
Long. : 1,8-2 mm. — Oblong, entièrement testacé ou avec la poitrine
et l’abdomen plus ou moins foncés ; la base des élytres portant une tache
noire presque semi-circulaire ou triangulaire, l’extrémité ornée sur le 2"
ou le 3** interstrie d’un limbe étroit noir ; se continuant sur le 7° ou le
8e par la réunion des intervalles, ou seulement marqué de quelques petites
taches linéaires ou ponctiformes sur les interstries 3, 4 ou 5 ; souvent une
tache linéaire au même niveau sur le 1"’, la base du 2° ordinairement avec
une moucheture de pubescence blanchâtre ; les pattes et les antennes entiè-
rement ferrugineuses, la massue assez souvent enfumée. Rostre faiblement
arqué, finement strié à la base, luisant, à peine aussi long (femelle) ou plus
court (mâle) que la tête et le prothorax réunis, ordinairement roux, mais
parfois noirâtre. Massue antennaire allongée, son derpier article beaucoup
plus long que les deux précédents réunis, à pubescence longue, serrée,

1252 coLÉoPrÈnEs cURcUL1oN1¤Es
presque couchée (voir caractères au Tableau). Stries des élytres profon-
des, fortement ponctuées ; interstries convexes. Fémurs distinctement bié-
pineux.
Variable de coloration. '[`outes les variétés ci-dessous, sont mêlées à
la forme typique, et naissent avec elle lors d’une même éclosion. (1).
v. histrionis Buvss. — Semblable à la forme type, mais tibias et tarses
annelés de brun.
v. reductenolafus Pic. -— Comme la forme typique, mais la tache basale
des élytres réduite à quelques traits linéaires ; une autre tache linéaire
foncée sur la suture post-médiane, accompagnée de traits brunâtres sur
les interstries 2-3-4, le sommet plus ou moins noirâtre, la tache post-
médiane souvent nulle.
v. ineluctabilis Burss. — Comme le type, mais tache basale des élytres
plus large, plus foncée, une seconde tache post-médiane sur les interstries
1 à 5, mais réduite parfois au 1 ou 2, sommet élytral noirâtre. Rostre
1·embruni en avant ; massue toute ou en partie noire.
v. fumatus Buyss. — Comme la précédente, mais prothorax marqué
d’une bande latéro-longitudinale brune ou le disque entièrement foncé ;
élytres parfois presque entièrement noirs ; rostre enfumé ou non.
v. flavens Buvss. (flagellatus Buyss. in litt,). -— Entièrement (dessus
et dessous) testacé ; les élytres avec seulement une tache foncée à la base
des interstries 3-4-5.
Vit sur Sedum lelephium, L. (2). La larve provoque sur les tiges et plus
rarement sur les pétioles, des rentlements cécidiformes pouvant atteindre
4 à 5 cm de longueur, renfermant parfois le produit de plusieurs pontes
et en conséquence de nombreux insectes (v5 à 15). L’éclosion a lieu en
juillet-août. Les adultes sortant de la même galle sont souvent de colora-
tion différente et se rapportent aux variétés mentionnés. (H. nu Bcvssozv).
Espèce spéciale à la France, étroitement localisée dans une station uni-
que du département de l’Allier : Brout-Vernet, dans les taillis (H. ou
Buvsson).
OBSERVATION. —· Depuis un demi-siècle que ce Nanophyes a été décou-
vert dans une localité où il n’est pas très rare, il n’a pu être observé dans
aucune autre, malgré d‘actives recherches sur la même plante. La citation
de Corrs, dans le Var, sur Sedum cepaea L., n'ayant jamais pu être contro-
lée ni confirmée, apparait comme douteuse.
13. Nanophyes (s. st.) flavidus AUBÉ, 1850, Ann. Soc. ent. Fr., VIII,
p. 345. —- v. Nicodi Plç, L°Ech., 1915, XXXI, p. 2 (telephii var.) ; I·I.
DU BUYSSON, Miscell. ent. XXII, 1915, p. 54-. — v. connexus BUYss., l.c.,
]915, p. 55. — v. sarothamni BUYSS., 1.c., p. 55. -— v. vernetensis PIC,
L’Ech., XLIV, 1928, p. 5. — Husr., 1931, p. 1.080. — Cat. SA1N1·E·CLA1RE,
p. 437.
Long. : 1,5-1,7 mm. — Ovale, entièrement (rostre, antennes et pattes
compris) d’un roux-ferrugineux ou testacé (la poitrine et les premiers
segments abdominaux seuls noirs) ; la pubescence dorsale éparse, Have
(I) Comme j'ai pu m’en assurer, lors d’éc1osions imaginales, de cecidiés communi-
quées les 23-28 juillet 1917 par notre regretté collegue H nu Buysson.
(2) Sedum marimun Horr. (S. telcphium L. sec. Fnms).

CALANDRINAE, — mmorrrrizs 1253
ou blanchâtre ; les élytres avec une bande antémédiane oblique, un peu
plus claire, souvent indistincte, se dirigeant de la suture vers le calus humé-
ral et revêtu d’une pubescence pâle. Rostre comme chez telcphii ; la mas-
sue antennaire différente (voir caractères donnés au tableau). Fémurs bi-
épineux.
On rencontre les variations suivantes, mêlées à la forme typique :
v. Nicodi Pic. — Elytres ornés, avant la base, de quelques petites taches
linéaires noirâtres, formant une fascie post-scutellaire oblique, confuse,
une autre fascie de même nature après le milieu, ainsi qu’une petite tache
près de l’extrémité du 3° interstrie. Ces traits linéaires peuvent être
reliés entre eux par une teinte brunâtre du fond des interstries, donnant
aux fascies un aspect nébuleux. Scape des antennes parfois rembruni. La
v. vernctensis Pic, ne diffère que par les dessins foncé plus étendus.
v. sarothamni Burss. — Elytres entièrement noirs à l’exception d’une
tache médiane oblique, assez large, de couleur flave et une autre antéa-
picale, assez diffuse ; le prothorax et les pattes testacés ; la massue
amtennaire enfumée.
v. connczus Buvss. — Entièrement en—dessus et en-dessous, d’un tes-
tacé-pâle. (Comme j’ai pu m’en assurer par l’examen du type, il s’agit
d’un individu immature 1).
Vit sur Sedum re/lezam L. et S. elegans LEJ. (.H. ou Buvssox, How-
MANN, TEMPÈRE), aussi sur S. album L. (Horrmmn). La larve produit une
cédie parfois peu visible sur les feuilles et les receptacles floraux. Il
existe deux éclosions, l’une en juillet—août, 1’autre au printemps, par
suite du développement tardif de certaines cécidies qui passent l’hiver.
L’insecte recherche les plantes vivant parmi les herbes et non celles que
l’on trouve par plaques dans les endroits dégagés. Ifespèce semble vivre
également sur Sedum acre L. (H. nn BUYSSON, Misccllc ent., XXII, 1915,
p. 55). La larve est parasitée par un Chalcididae : Eupclmus vesicularis
Rsrzn. (L. Fxncoz, Bull. Soc. ent. Fr., 19‘2»6, p. 131).
Répandu, bien que rare, dans le midi et le centre ; plus rare encore
dans la région parisienne. —— Juin à septembre.
Seine : Paris, bois de Boulogne, type (AUBÉ). — Seine-et-Oise : Le
Vésinet, St-Germain, Poissy (Bmsour) ; Lardy (Ph. GROUVELLE) ; forêt
de Sénart. (.1. llrIAGNIN !) ; Vieille-Eglise (H0I=I~·MANN). — Seine-et·Marne
Fontainebleau (8120121,) ; Nemours (Ph. Fmxçors). -— Loiret : Orléans (Pror.)
Indre-et—Loire : Tours (Dasnaocmans). ·— Allier : Brout-Vernet (H. DU
Buvsson !). — Ain : Besse. —— Rhône : (nombreuses localités). — Isère :
Vienne (Fxtcoz !) ; Décines (Husncna). — Hérault : Montpellier (Lrcmaxs-
TEIN). — Var : Hyères (LÉVEILLÉ !) ; Fréjus (HOFFMANN). — Bouches-du-
Rhône : Aix (GRENIER !). — Lot-et-Garonne et Tarn (sec. Husrscma). —
Lot : Puy d’Usso1us (TEMPÈRE). — Gironde 1 env. de Bordeaux (idem).
OBSERVATION. — Je ne l’ai pas rencontré dans les Alpes-Maritimes. Non
signalé de la Bretagne, ni des régions du Nord.
Espagne, Russie méridionale, Caucase.
14-. Nanophyes (s. st.) gracilis REDTENB., 1849, Fauna Austr., p. 370.
— geniculatus AUBÉ, 1864, Ann. Soc. ent. Fr., IV, p. 327. —— v. obscurior
PIC, 1901, ]ourn. Mâcon, p. 56. — HUST., 1931, p. 1.080. — Cat. SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, p. 347.

1254 coLÉoPTÈREs cURcUL10N11>Es
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` ‘ ` 709  
    ailïîwf/`mannllal.
Fra. 703 à 709. — 703, Nanophyes nigritarsis Armé 0* ; —— 704, N. gracilis Rmrr.
Q ; — 705, N, globulus GERM. ©" ; -— 706, N. Sahlbergi SAHLB. 6 ; —— 707, N. niti-
dulus Gym,. 6 l —— 708, N. nitidulus v. Suzannae Horrm. CW ; — 709, N. nitiduius
11. helveticus Tomm. ©>'.
Long. : 0,7-1,7 mm. -— Ovale, subglobuleux, la pubescence dorsale fine,
blanche, formant quelques courtes linéoles sur les élytres ; le rostre, la
tête, le prothorax, la massue antennaire et parfois les deux demiers arti-
cles du funicule. les genoux, une large tache basale sur les élytres, la sutu-

CALANDRINAE. —— NANo1>nYIss 1255
re (entièrement ou en partie), les bords latéraux et quelques petites taches
ponctiformes sur le disque noirs ; le reste des antennes, des pattes (sauf
les tarses plus ou moins enfumés) et des élytres roux. Rostre peu arqué,
finement strié, luisant, de longueur subégale dans les deux sexes, seule-
ment un peu plus robuste' chez le mâle. Stries élytrales étroites, finement
ponctuées ; interstries subplans. Fémurs finement mais visiblement épi-
neux.
Quelques variations non décrites se rencontrent avec la forme typiques.
La suture élytrale peut être concolore ou seulement maculée dans sa partie
antéapicale ; les points noirs discaux peuvent faire défaut, ainsi que la
bande noire basale.
La v. obscurior PIC, que je ne connais pas, s’applique à des individus
ayant la majeure partie discale des élytres foncée. _
Vit sur Peplis portula L. (l`1AGNIN l, GRUARDET, Durasz l, TEMFÈRE, Horr-
Mxxx, CHAMPION etc.), souvent avec N. globulus. —— Assez rare ; mai-août.
Obtenu (ex lama), par R. Dtrrmaz, le 23 juin 1943, d’une pleurocécidie
suborbiculaire d’environ 8 mm de long, située sur une tige secondaire
de Peplis portzzla, provenant des marais de Vouzon (L.-et—Ch.). Cette céci-
die, uniloculaire, ne contenait qu`un seul insecte.
Presque toute la France, sauf peut-être dans le Nord—est. —— Somme ! ;
Eure ! : Finistère ! ; Mayenne ! ; Marne ; Oise ! ; Seine-et-Marne ; Seine-
et-Oise ! ; Loiret ; Loir-et-Cher l ; Allier ! ; Yonne ; Ain : Rhône ; Var ! ;
Gironde : Htes-Pyrénées.
Europe moyenne et méridionale ; Angleterre ; Algérie.
15. Nanophyes (s. st.) nitidulus GYLL., 1838, in Schünherr, Gen. Curc.,
1V, p. 785. —-— v. chevrieri BOH., 1845, in Schônherr, Gen. Curc., VIII,
p. 193. — spretus DU VAL, 1855, Gen. Col. Eur., p. 66. — v. difficilis
TOURN., 1867, Ann. Soc. ent. Fr., Vll, p. 567. — v. fuscicollis REY, L’Ech.
1X, 1893, p. 83. — v. fusculus REY, 1.c., p. 83. — v. ruficlavis REY, l.c.,
p. 83. — metallicus VITALE, 1906, Nat. Sicil., XVIII, p. 136. — v. atro-
lineatus PIC, L’Ech. 1919, XXXV, p. 12. — v. Borwouloiri PIC, 1.c., p. 13.
v. dulmatinus PIC 1.c. —— v. diversenotatus PIC, 1.c. — v. marginellus PIC,
l.c. — v. rufithorax PIC, l.c. — v. ruforwtatus PIC, l.c. — v. longulus Woll.
Cat., 1864. —— v. hclveticus TOURN., 1867, Ann. Soc. ent. Fr., p. 567. ——— v.
nigromaculatus PIC, 1897, Bull. Soc. ent. Autun, p. 87. —— v. Suzannae
HOFF., 1935, Bull. Soc. Sc. Nat. S.-O., p. 101. — HUST. 1931, p. 1.081. —
SAINTE-CL.4IRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 437 ; Cat. p. 456.
Long. : 1-1,7 mm. —— Ovale-oblong, ferrugineux ou roux, presque mat,
la pubescence blanchâtre peu serrée sur le prothorax, condensée, sur les
élytres, en petites taches espacées, formant, en outre, une ou deux fascies
très obliques ; le prothorax et les élytres roux, ces derniers plus ou moins
rembrunis à la base et sur la suture ; le rostre (rarement noir), les pattes
et les antennes sauf la massue, parfois foncée) roux ; la tête noire. Rostre
assez arqué, strié, brillant, peu différent d’un sexe à l’autre. Antennes insé-
rées au tiers apical (mâle), en avant du milieu (femelle) du rostre ; massue
étroit ; l°article terminal ellyptique. Elytres allongés, étroits ; stries fines,
plus fortes en avant, peu visiblement ponctuées ; interstries subplans. Fé-
murs très distinctement bi-épineux.

1256 conéorràmss cuacurxomnas
Espèce de coloration très variable, ayant donné lieu, comme pour mar-
moratus, à de nombreuses variétés qui se rencontrent avec la forme typi-
que.
VARIATIONS
1. Prothorax plus ou moins foncé .................................. 3
— Prothorax testacé ou roux ...................................... 2
2. Massue plus ou moins foncée .................................... 3
— Massue entièrement. rousse ............................ v. rufictavis
3. Elytres avec des taches foncées variables ........................ 5
—— Elytres sans taches foncées apparentes, mais parfois avec des bandes
ou fascies plus pâles ............................................ 4
4. Tête testacée. Coloration générale très pâle ............ v. longulus
- Tête noire, la base et la suture des élytres parfois d`un roux brunâ-
tre .............................................. nitidulus typique (1)
5. Elytres seulement foncés à la base ou multimaculés de foncé .. 6
— Elytres variablement foncés à leur base et à leur extrémité ........
...................................................... v. chevrieri (2)
6. Base des élytres et suture plus ou moins foncées ................ 7
—— Base et reste des élytres multimaculés, les macules basales soit plus
ou moins réunies (v. dalmatinus) soit isolées .......... v. rzzfilhorax
7. Elytres ferrugineux ; suture et base rembrunies . v. diversmzotatus
—— Elytres à base et suture portant quelques macules foncées, et deux
fascies de pubescence claire .......................... v. difficilis (3)
8. Prothorax en partie foncé ....................................... 10
—- Prothorax entièrement foncé ...................................... 9
9. Coloration générale foncée ou rembrunie .............. v. fusculus
— Elytres seulement rembrunis à la base et au sommet .. v. fuscicollis
— Elytres en grande partie testacés, ornés d’une large tache basale
triangulaire, de quelques points espacés sur le disque avec la suture
noirs. Pubescence grossière. Rostre et fémurs noirs, tibias roux, lar-
gement rembrunis en leur milieu .................... v. Suzannae
10. Elytres testacés, ornés seulement de petites macules discales et laté-
rates foncés. Rostre noir ou roux ; pattes rousses, sauf les fémurs
annelés de brun .................................. v. helveticus (4)
— Elytres clairs, sans macules discales et latérales, seulement foncés à
leur extrémité et sur leur pourtour (v. rufonofatus) ou encore avec
deux linéoles noires à la base .................... v. atrolineatus (5)
(1) La v. metallicus n’en diffère que par son aspect très brillant à reflet métallique
très vif. Cette variété se trouve en haute Kabylie (Pom. !)
(2) N. spfetus nu VAL, est identique à la v. chevrieri.
(3) La v. Bmzvouloiri, de l’Europe centrale et d'Algérie diffère de la v. difficilis
par ses macules suturales brunâtres et des mouchetures claires sur le disque élytral.
(4) La v. helveticus que nous avions cru pouvoir séparer spécifiquement de la
forme typique (le pénis nous ayant paru plus grêle), ne constitue bien qu’une
variété. Les v. nigromaculatus et magellzmicus, étrangères à notre faune, ne peuvent
être séparées de la v. helvéticus dont les macules élytrales sont de disposition et de
nombre très variables.
(5) La v. atroiineatus est décrite avec le prothorax roux ou en partie roux.

CALANDRINAE. — NANOPHYES 1257
Vit sur Lythrum hyssopifolia L. ! (nombreux observateurs), L. salicaria
L. (HOFFMANN, 'TEMPÈRE) et sur L. Graeffcri TEN. (HoFrMANN). Avril à Sep-
tembre.
La larve vit et se développe dans les tiges de la plante, sur lesquelles,
elle provoque d’étroitres excroissances fusiformes de 12 à 18 mm de lon-
gueur, situées le plus souvent près de l’insertion inférieure des feuilles.
La ponte a lieu en mai-juin, l’éc1osion imaginale, successivement de juil-
let à fin août. lfadulte hiverne (HOFFMANN).
Toute la France ; assez commun dans le Midi (sud-ouest compris) ;
plus rare dans le Centre, l’Est et le No1·d. Seine-et-Oise !. — Seine·et-
Marne !. — Oise. — Marne !. — Haute-Marne. — Orne. — Eure—et-Loir.
— Yonne. — Côte d’Or. —— Loiret. — Haute-Vienne E. — Allier. — Isère.
— Rhône. — Corse : nombreuses localités, surtout sur la côte occidentale
de l’île.
Europe méridionale ; Caucase ; Syrie ; Espagne ; Algérie : Maroc ,
Canaries.
16. Nanophyes (ls st.) nîgrîtarsis AUBÉ, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p.
72. — v. nwrulus VITALE, 1906, Nat. Sicil., XVIII, p. 135. — A. HOFFM.,
1930 ; Bull. Soc. ent. Fr., p. 105. — HUST., 1931, p. 1.081. — Cat. SAINTE-
CLA1RE·Di;v1LLE, p. 437.
Long. : 1,5-1,7 mm. —-— Snbovale, noir, luisant ; revêtu d’une pubes-
cence dorsale très fine, grisâtre ; peu visible ; le rostre, la tête, le protho-
rax entièrement noirs ; les élytres noirs, sauf une grande tache médiane
jaune-rougeâtre, arquée, transversale, dans laquelle se trouve, parfois, enclo-
se une petite tache ponctiforme noire placée sur le 5° interstrie (I) ; les
pattes (sauf le 3° article des tarses et les ongles noirâtres) et les antennes
(massue foncée exceptée) rousses. Rostre assez arqué, épais, un peu lui-
sant, égal au prothorax, strié à la base. Antennes antémédianes ; massue
articulée, le 3° article pyriforme. Prothorax conique. Elytres ovales, à
plus grande largeur vers la base, atténués latéralement en arrière ; stries
assez fortes, ponctuées ; interstries convexes. Fémurs distinctement bi-épi-
neux.
v. morulus VUALE. — Taches élytrales obsolètes.
Vit sur Lythrum Graefferi TEN. (B. PORCHET !., H01=·FMANN).
Rarissime espèce. — Alpes-Maritimes : Saint-Martin-Vésubie, 2 spéci-
mens, 2 juin 1930 (Poncnsr !) ; bord du Var, près St-Sauveur, un individu,
9 juillet 1945 (HOFFMANN) ; bord de la Brague 4 exemplaires, près Biot,
ll juillet 1945, sur L. Graefferi (idem).
Sicile.
OBsaavArxoN. — la v. morulus se trouve en Sicile : Montalbana (VITALE).
L’insecte cité sous ce nom par SAINTE-CLAIRE-DEv1LLE (Ann. Soc. enl. Fr.,
1920, p. 402), comme ayant été pris en Corse, près Bonifacio (R. de Bonus),
et dont j’ai vu un exemplaire dans sa collection, se rapporte à N. nitidulus
v. fusculus REY, de très petite taille.
11) Cette tache absente chez certains spécimens français.

1258 COLÉOPTÈRES cURcuL1oN1nEs
Subgen. Nanodiscus KtEsENwE·r·rER, 1864, Berl. ent. Ztschr., VIII, p. 284
17. Nanophyes (Nanodiscus) transversus AUBÉ, 1850, Ann. Soc. ent.
Fr., VIII, p. 436. —— cuneatus KIESW., 1851, Ann. Soc. ent. Fr., IX, p. 650.
— juniperi CHEVR., 1860, Rev. Zool., p. 210. —— micaceus REY, L’Éch.,
IX, 1893, p. 85. — v. aureolus PERRIS, 1864-, Ann.
.   Soc. ent. Fr., IV, p. 299. — HUsT., 1931, p.
_ ( H ; 1.074. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 436 ;
p se 1 · Cat. Corse, p. 456.
' _. et Long. : 2-3 mm. — Suboblong, convexe roux ou
 *~_»&é§_"T' l dorsale fine, serrée, couchée, cendrée, ou roussâtre ;
·· `_ ɧ_`»"`î   testacé-rougeâtre (poitrine noirâtre) ; la pubesccnce
V   fg; les élytres avec une fascie de poils blancs en forme
 Ã,:}l;,‘.Ã1i§". ' - de chevron, située en arrière du milieu, suivie ou
(  ··_·   non d’une partie dénudée, brune, de forme sembla-
_   · ' " ble ; les pattes et les antennes rousses. Rostre peu
1   ._''   arqué, moins long (mâle), aussi long (femelle) que
\ j  · ss, 6 la tête et le prothorax ensemble, pointillé, luisant.
~ `À · ` Antennes à funicule de 5 articles, les trois premiers
_,   X plus longs que larges ; massue fusiforme. Protho·
' rax conique. Elytres oblongs, à épaules, presque
Fm. 710.- Nanophyes CIIHCÉCS ; StI'i€S HIICS, m3,Sql1é€S par la vestiturc ;
t'“"s”‘"S"S A‘"’É‘ interstries plans. Fémurs tri-spinulés.
v. aureolus PERRIS. — 'l`aille petite (2 mm.) ; rostre moins sculpté ;
coloration plus claire ; poitrine concolore ; pubescence dorsale unifor-
me, un peu soyeuse, sans trace de fascie pubescente en avant de la bande
dénudée parfois nulle ; profémurs seulement bi-spinulés.
Vit sur Junipcrus ozycedrus L. (!) et J. phaenica L. (nombreux obser-
vateurs), aussi sur Cuprcssns fastigz`a1‘zts D. C. (HOFFMANN).
La larve vit et se développe dans l’intérieur du fruit (V. l.1:1AYET ; Horr-
MANN etc,). La métamorphose a lieu en juin-juillet ; l’imago effectue sa
sortie par un trou arrondi (!).
Assez commun dans toute la région méditerranéenne. Signalé de la
Drôme. Très abondant, dans les Alpes-Maritimes, notamment aux envi-
rons de Grasse, Mouans—Sartoux (I). — Var. — Aude. —— Bouches—du-
Rhône. — Tarn. —— Vaucluse. — Pyrénées-Orientales. — Corse : Porto
Vecchio, Bastia, Bocognano (REVELIÈRE, BONNAIRE !, Pnscmzr !).
La variété, décrite de la Corse, se rencontre avec la forme typique ;
nous la considérons comme une forme étiolée de l’espèce.
Sicile ; Espagne ; Grèce ; Algérie.
Subg. Corimalia DES Gozis, 1885, Rev. d’Ent., IV, p. 129
(Hypophyes REITTER, 1911, Wien. ent. Zeit. XXX, p. 240)
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Funicule de cinq articles ............ 2
— Funicule de quatre articles (Hypophyes REITTER, 1916) . . . 5
2. Prothorax (jaune ou roux) sans taches ........ 3

CALANDRINAE. — Nmornvrs 1259
— Prothorax orné de deux taches noires ou brunes. Elytres
tantôt rougeâtres (v. ruban.; AUBÉ), tantôt jaxmes avec la
suture et une tache dorsale rousses. Profémurs uni- ou bié-
pineux. Yeux subcontigus sur le front. Long. : 0,7-1 mm
............... 21. tetrnstigmn
3. Yeux nettement séparés sur le front ......... 4
— Yeux subcontigus, séparés, sur le front, par une simple ligne
de pubescence. Elytres jaunes, sans point noir isolé, mais
ornés d’une fascie oblique rousse ou d’un brun sanguin (for-
me typique), ou fascie élytrale effacée (v. detritus REY).
Coloration foncière rougeâtre (v. rufulus REY), ou très pâle
et fascie élytrale bien tranchée prœque noire (v. sigmztus
REY). Long. : 1,5-2 mm ......... 18. tamnrisci
4. Elytres jaunes avec un liséré sutural roux et une tache
rousse antéapicale (rarement absente), couvrant le sommet
du 4° et 5° interstries. Long. : 1-1,5 mm ..... 20. posticlls
—- Elytres jaunes sans tache ni liséré sutural roux (forme
typique = impunctatus REY), ou avec un point noir sur
le milieu du 3e interstrie (v. unipunctatms REY), parfois
avec deux, points, l°un sur le 3”, 1’autre, un peu en arrière,
sur le 5" interstries (v. stigmaticus KIESW.). Long. : 1,5 mm
................ 19. pallidllt
5. Profémurs épineux. Prothorax jaune avec deux points
noirs. Elytres de même coloration, avec deux taches noi-
râtres, l’une sur le 3°, l’autre sur le 5° interstries. Rare-
ment les élytres sans taches. Long. : 1,2-1,7 mm . 22. quadrivirgahls
— Profémurs mutiques. Prothorax omé de chaque côté d’une
tache foncée, ou sans taches. Elytres avec une tache noire
située vers le milieu du 4° interstrie ; suture ferrugineuse.
Rostre et prothorax rougeâtres. Elytres tœtacés (forme typi-
que) ou rostre, tête, prothorax et dessous du corps noirs ;
élytres rouges (v. Doriae H. BMS,). Long. : 0,5-1 mm 23. pallidului
18. Nanophyes (Corimalia) tamarisci GYLL., 1838, in Schônherr, Gen.
Curc., IV, p. 786. — v. detritus REY, L’Ech., IX, 1893, p. 83. ——— rufulus
REY, 1.c., p. 83. — sigmztus REY, l.c., p .83. — HUST., 1931, p. 1.082. -—
Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 437.
Long. : 1,5-2 mm. — Ovale, roux-ferrugineux ou testacé ; la pubœcence
dorsale blanche, formant des linéoles plus ou moins distinctes sur les in-
terstries pairs, dont l’une à la base du 2* interstrie, ordinairement plus
nette ; les élytres avec une fascie dorso-médiane fauve ou rouge, oblique,
formant un chevron dont la pointe est dirigée en avant ; les pattes, lœ
antennes et le rostre roux, ce dernier parfois brun ; la tête foncée ; la
poitrine noire. Funicule de 5 articles. Elytres ovales, assez larges. Fémurs
armés de 2-3 épines, l’interne la plus longue.

1260 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Le mâle a l’arrière corps légèrement plus court, son rostre un peu plus
robuste, moins brillant, à peine moins long et plus rugueux à la base.
Les variétés : deiritus, rufulus et signatus, dont les caractères sont men-
tionnés au tableau des espèces, se rencontrent avec la forme typique.
Vit sur Tamarix gallica L. (1) et T. africana WEBB. (I).
La larve dévore les fleurs, se façonne une coque avec lcs débris. La
nymphose s’opère dans la coque tombée à terre, mais auparavant et lors-
que certaines conditions de lumière ou de chaleur ne lui conviennent pas,
elle réussit à déplacer sa loge en procédant par bonds considérables.
A cet effet., la larve, repliée sur elle—même, effectue un mouvement de
détente brusque, aidé encore par une très forte gibbosité, extensible et
rétractile, située sur son 2* segment abdominal (Biologie : A. Cuomur,
Miscell. Ent. XVII, 1897, p. 28 et XXII, 1914).
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Fu;. 711. -— Nanophyes (Cmimalia) tamarisci GYLL. Q ; — 712, N. nCorimat1la)
pallidulus Grnv. 5*.
Bépandu et commun dans la zone de l’0livier. Particulièrement abon-
dant dans la vallée de la Siagne rQA.M.), à partir du début de mai et toute
la région du littoral méditerranéen. Nul dans le sud—ouest (1), non signalé
de la Corse.
Toute l’Europe méridionale ; Afrique du Nord.
19. Nanophyes tCox·ima1ia) pa1lidus OLIVIER, 1807, Ent., V. p. 113.
— v. impunctus REY, L’Ech., IX, 1893, p. 83. — v. unipunctatus REY,
1.c., p. 83. -— V. stigmalicus KIESW., 1851, Ann. Soc. ent. Fr., IX, p. 649.
(1) D’après M. Tmvirizmz, aucune des espèces du groupe Corimalia signalées autre-
fois dans le sud·ouest, à savoir ; N. tamarisci en Gironde, 1890, N. posticus, Gironde
et Charente Maritime, 1881-1899, n’a été observée depuis. N. pallidulus bien qu'indi·
qué en Gironre : La Teste, mai 1928, par H. Vmuzr, n'a pu y être rencontré malgré
les plus actives recherches sur les Tamarix qui ne manquent pas dans cette partie
du littoral.

(IALANDRINAE. — NANOPHYES 1261
—— HUsT.. 1931, p. 1.082. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 437 ;
Cat. Corse, p. 457.
Long. : 1,5 mm. — Ovale, entièrement (pattes et antennes comprises)
d’un jaune pâle ; la pubescence fine, blanchâtre, un peu soulevée, assez
serrée, plus condensée à la base du 2* interstrie, y formant une moucheture
ou une linéole pâles, parfois prolongée assez longuement en arrière. F uni-
cule antennaire de 5 articles. Elytres ovales. Plus svelte que le précédent.
Fémurs bi-épineux.
La v. impuncfalus REY, se rapporte à la forme typique 1 Les v. unipunc-
talus et stigmaticus (voir caractères au Tableau des espèces), mêlées à
l’espèce.
Vit sur Tammrix gallica L. et T. ufricana WEBB. (Nombreux observateurs).
La larve provoque une cécidie dans le fruit (T.xvAnEs, Brotenia, 1, 1902, p.
173 fig. — HQUARD, Zoocécidies, 1911, p. 175). Son comportement comme
celui de iamarisci.
Région de l’()livier. —- Roussillon, Languedoc, Provence : Corse. Assez
commun. La v. stigmalicus, décrite de Perpignan, paraît moins abondante
que la v. unipunctalus.
Europa méridionale, Nord de l’Afrique.
20. Nanophyes (Corirnalial posticus GYLL., 1838 in Schônherr, Gen.
Curc., IV, p. 784. — tristigma ROTTENB., 1871, Berl. Ent. Ztschr., XV,
p. 235. — v. imposticus PIC, 1919, L’Ech., 1919, XXXV, p. 22. — v. obli-
teratus PIC, L’Ech., XLI, 1925, p. 14. — HUST., 1931, p. 1.084. — Cat.
SAINTE-CLAIRE-DEVII,LE. p. 438.
Long. : 1-1,5 mm. — Ovale·suboblong, testacé ou roux-pâle ; le pro-
thorax ordinairement un peu plus foncé ; la pubescence dorsale blanchâ-
tre, courte, fine, peu serrée, régulièrement disposée ; Elytres avec une
tache anté-apicale allongée, nébuleuse, d’un brun-rouge ou fauve. située
sur les interstries 4-5, et la suture plus ou moins longuement de cette
même coloration en son milieu ; le rostre, les antennes (sauf parfois la
massue rembrunie) et les pattes testacés ou roux. Funicule antennaire de
5 articles. Stries élytrales profondes, ponctuées ; interstries faiblement
convexes. Fémurs biépineux.
v. imposticus Pic. — Entièrement testacé, sans taches subapicales.
v. obliteralus PIC. —— Comme le précédent et en outre sans liseré sut11-
ral.
Vit sur Tamariœ gallica L. (l). — Mai-juin.
Toute la région méditerranéenne ; commun, notamment. dans le Var,
le Gard, 1’Hérau1t, les Pyrénées-Orientales ; moins fréquent dans l’Aude,
les Bouches-du·Rhône : assez rare dans les A1pes—Maritimes.
Les variétés mêlées à la forme typique.
Nord de 1’Afrique.
21. Nanophyes (Corimalinl tetrastigma AUBÉ, 1863 in Grenier, Cat.,
p. 113. — v. rubens AUBÉ, 1864, Ann. Soc. ent. Fr. IV, p. 327. —— HUST.,
1931, p. 1.084. — SAINTE-CLA1nE-DEVILLE, Cat., p. 438.

1262 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Long. : 0,7-1 mm. — En ovale court, roux ou testacé ; la pubescence
fine, assez serrée, blanchâtre : le prothorax orné de deux taches dorso-
latérales brunes, plus ou moins tranchées ; les élytres avec deux courtes
linéoles post-médianes brunes ou d’un fauve-rougeâtre, situées sur les in-
terstries 3 et 5, parfois reliées sur l’interstrie 4, la suture étroitement colo-
rée de même ; -les antennes, les pattes (sauf les tarses enfumés) et le rostre
roux ou testacés, ce demier rarement un peu brunâtre. Poitrine noire.
Elytres subglobuleux ; stries assez fortes, ponctuées ; interstries subplans.
Funicule de 5 articles. Fémurs uni ou bi-épineux.
v. rubans AUBE. — Téguments dorsaux d’un roux-sanguin ; prothorax
- un peu plus foncé que les élytres, ceux—ci à taches plus marquées. Cer-
tains individus, aussi bien chez la forme typique que chez la variété,
ont le prothorax immaculé et les taches élytrales à peine distinctes.
Vit sur Tamarix gallica L. ! (nombreux observateurs). — Mai-juin.
Même répartition que le précédent et souvent avec lui ; assez commun
en Provence, Languedoc, Roussillon, La variété mêlée çà et là avec la
forme type, notamment dans le Var à Hyères, mais plus abondante en
Algérie.
Espagne, Algérie, Tunisie, Maroc.
22. Nanophyes (Corimalia) quadrivirgatus COSTA, 1863, Nuov. Stud.
Calabr., p. 23. — v. sexpunctatus KIESW., 1864, Berl. ent. Zeit., Vlll, p.
288. — v. trilineatus H. BRIS., L’Ab. V1, 1869, p. 317. — v. septemma-
culatus PIC, L°Ech. 1919, XXXV, p. 11. — v. innotatithorax PIC, l.c., —
v. semiobliteratus Pic, l.c. — Husr., 1931, p. 1.085. — SAINTE-CLAIR!}
DEVILLE, Cat. Fr., p. 438 ; Cat. Corse, p. 457.
Long. : 1,2-1,7 mm. — Ovale, roux—pâle (le dessous du corps au moins
en partie noir) ; la pubescence dorsale assez longue, fine, bien visible,
blanche ; le prothorax portant deux taches dorso-latérales ponctiformes,
noires ; les élytres avec deux courtes linéoles foncées, l’une un peu après
le milieu du 3** interstrie, l’autre, plus en arrière, sur le 5° ; le rostre roux
ou brun ; les antennes et les pattes testacées, les ongles foncés. Rostre
allongé, presque droit. Funicule des antennes de 4 articles. Elytres ovales ;
stries fines ; interstries subplans. Fémurs avec une ou deux épines.
Le prothorax est assez souvent rembruni au bord antérieur. Les varia-
tions suivantes se rencontrent avec la forme typique :
v. sepfcmmaculatus Pic. — Prothorax trimaculé L élytres avec une ma-
cule oblique.
v. semiobliieralus Prc. —— Prothorax sans macules : élytres seulement
avec une linéole brunâtre au milieu du 5° interstrie,
v. innolatiihorax Pic. — Prothorax et élytres irnmaculés.
v. trilineatus Bms. — Comme la forme typique, mais les élytres avec
une ligne de pubescence blanche sur les interstries pairs.
La variété sexpunclatus Knasw. se rapporte à la forme type. \`it sur
Tamariz gallica L. et africana Wenn. ~’!). — Mai-juin. Plus rare que les
précédentes espèces du groupe Corimalia. - Var : Hyères (LÉvmLr.É !,

CALANDRINAE. — NANoP11YEs 1263
GRENIER ! ; F1·é`us ,ÃBEILLE !. —— Bouches du Rhône : Camargue (PUEL).
J . . .
—— Alpes-Maritimes : île Saint—Honorat !. — Lo1re·Infér1eure ; La Bernerie
(Bnxsour). — Corse : abondant par place.
Italie ; Sardaigne ; Grèce ; Crête ; Tunisie ; Algérie.
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Fm. 713 à 720 ; — 713. Dégâts larvaires de Mecinus pyraster HEnns1·, sur racine
de Plantage lanceelata L. ; — 714, Cécidie radiculaire de M. Sîcardi Husr., sur
Antirrhinus majus L. ; — 715, Cécîdîe de M. lengîusculus Bou, collet de Linaria
vulgaris L. ; — 716, Cécidie de M. cellaris, sur tige florale de Plantage marîtima
L. : — 717, dégât larvaire de Nanophyes transversus, sur baie de Juniperus phaeni-
cus ; — 718, renflement cécidiforme de Nanephyes telephi BEDE1., sur tige de Sedum
telephium L. ; — 719, Cécidies feliaires de N. flavidus, sur Sedum reflexum L. ; —
720, Cécidies de N. circumscriptus, sur tiges et feuilles de Lythmm salicaria L.
23. Nano h es (Corimalia) allidulus CRAVENHORT, 1807, Ver l-
P _Y P _ E
Uebers. Zool. byst., p. 203. —- v. Dorzae H. BRIS., 1873, Ann. Soc. ent.
Fr., III, p. 85. — v. liliputanus H. BRIS., 1869, L’Ab., VI, p. 349. -— v.
immaculazus VITALE, 1920, Acad. Peloritana, XXIX, p. 13. — Husr., 1931.
p. 1085. —— SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat. Fr., p. 433 ; Cat. Corse, p. 457.

1264 coréorràmzs cuRcUL1oNn>Es
Long. : 0,5-1 mm. — Ovale, roux—pâle ; la pubescence dorsale fine, courte,
peu serrée, blanchâtre, régulièrement répartie ; le prothorax ordinairement
plus foncé, rougeâtre, avec deux petites taches latérales noires ou brunes,
souvent nulles ; les élytres plus claires, jaune - paille, ornés, sur le milieu
du 4° et débordant souvent sur le 5° interstries, d’une tache allongée, noire
ou brune, la suture ferrugineuse ; les pattes, les antennes et le rostre roux
ou testacés ; les tarses et la massue parfois enfumés. Funicule de 4 articles.
Elytres subglobuleux, assez fortement striés - ponctués ; interstries presque
plans, parfois plus convexes. Fémurs inermes.
l.es variétés suivantes vivent avec la forme typique :
v. Iiliputanus Bars. — Taille de 0,5 à 0,7 mm. : les élytres à bords laté-
raux ordinairement foncés, la tache élytrale et le sommet de la suture
noirâtrcs.
v. Doriae Bms. — Rostre, tête et prothorax, noirs ; élytres roux ou
rouge-foncé ; la tache élytrale plus grande, noire, la suture, la massue
antennaire et les tarses noirs.
v. immaculatus Vrrsrn. — Testacé ; élytres sans taches.
Vit sur Tamarix africana WEBB. (!) et T. gallica L. (I). — Mai à début de
juin.
Toul le littoral méditerranéen : pululle dans les Alpes-Maritimes, dans
la vallée de la Siagne, surtout à Mandelieu, en compagnie de la v. Doriae
(!). — Lot—et-Garonne : Sos (BAUDUER) (I). — Corse.
La v. immaculatus représente des individus imrnatures. La v. lilipufanus,
petite race naine paraît assez rare en France, on ne la trouve guère que
dans le Var 2 Hyères et Toulon. Décrite d’Espagne, elle est très commune
en Escorial (Tmuzrr !).
Europe méridionale : bassin méditerranéen. Nord de l’Afrique.
Tribu des Mecinini (2)
Yeux latéraux, leur intervalle, sur le front, aussi large que le rostre.
Antennes à funicule de 5 articles. Trochanters courts et obliques. Segments
ventraux à bords rectilignes. Ecusson visible.
TABLEAU DES GENRES
]. Hanches prothoraciques rapprochées ; rostre, au repos,
non replié entre elles. Prosternum à bord antérieur entier.
Ongles soudés à la base ............ 2
—— Hanches prothoraciques écartées ; rostre au repos, replié
entre elles. Prosternum à bord antérieur échancré au milieu.
Ongles libres. Corps ovale ....... (p. 1311) Miarus
(1) Nous mentionnons cette localité sur la foi de plusieurs auteurs qui la citent
sans 1'av0ir peut être contrôlée. REY, L’Ech., 1893, p. 85, signale qu’i1 possède un
exemplaire de N. pallidulus provenant d’Angleterre, ce qui parait surprenant.
(2) Fnrrz Vim Emnzx Transactions of the Royal Entomological Society of London,
1938, p. 20 et 21 a donné le tableau des caractères larvaires des genres 2 Mecinus,
Gymnetron et Miarus.

cALAN0RmAE. —— MECINUS 1265
2. Corps ovale ou arrondi rarement oblong (1) ; élytres plus
larges que le prothorax ; pygidium plus ou moins décou-
vert. Episternes métathoraciques distinctement élargis en
avant. Abdomen avec ses deux premiers segments bien plus
longs que les suivants ........ (p. 1276) Gymnetron
— Corps allongé, étroit, cylindrique ; les élytres, ordinaire-
ment, pas plus larges que le prothorax (sauf chez dorsalis
AUBE) ; pygidium seulement découvert au sommet. Epister-
nes métathoraciques étroits, non distinctement élargis en
avant. Abdomen avec ses quatre premiers segments subé-
gaux ............. (p. 1265) Mecinus
Gen. MEClNUS GERMAR, 1821, Mag. Ent., 1V, p. 315
(J. DU VAL, Gen. Col. Eur., IV, 1868, p. 68 ; pl. 29, Hg. 138)
Rostre plus ou moins allongé, plus rarement assez court, arqué, parfois
subrectiligne, dêiléchi, cylindrique ; scrobes linéaires, obliquement diri-
gés vers l’œil. Antennes assez courtes, médianes ou antémédianes ; funi-
cule de 5 articles, les deux premiers allongés, obconiques, les trois autres
courts, subarrondis ou tronqués au sommet ; massue grande, ovale, déga-
gée brusquement du funicule. Yeux latéraux, ovales ou arrondis, peu
convexes. ou subplans. Prothorax faiblement transversal, plus étroit en
avant, légèrement resserré au sommet, assez convexe, médiocrement arrondi
latéralement. Ecusson distinct. Elytres allongés, subcylindrique, rarement
plus larges que le prothorax, à épaules un peu saillantes ; arrondis ensem-
ble au sommet et recouvrant presque entièrement le pygidium Fémurs
inermes ou dentés ; tibias mucronés ; ongles soudés à la base. Hanches
prothoraciques contiguës. Abdomen avec les 4 premiers segments subé-
gaux. Episternes métathoraciques étroits, non élargis en avant.
Mâle : Rostre plus court, plus fortement sculpté. Antennes antémédiancs.
Fémurs ordinairement dentés. Femelle : rostre plus long, plus lisse ; les
antennes médianes ou submédianes.
Ce genre comprend une trentaine d’espèces dans la faune paléarctique
et seulement dix dans celle de notre pays.
Les larves vivent et se transforment dans les tiges, feuilles, ovaires et
racines de certaines plantes, modifiant notablement l`aspect extérieur des
organes atteints, dans l’intérieur desquels s’opè1·e la métamorphose. Ce-
pendant certaines espèces, M. pyraster notamment, ne sont pas toujours
cécidogènes. Les Scrofulariacées et les Plantaginacées sont particulière-
ment recherchées par ces insectes. L’adulte hiverne à l’intérieur même
du végétal lorsqu’il éclot tardivement.
TABLEAU DES ESPECES
1. Elytres noirs ou rougeâtres ........... 2
— Elytres bleus ou bronzés. Pubescence très courte, très fine,
(1) Chez G. etongatum H. Bars, notamment, les élytres sont allongés, mais la base
de ceux-ci déborde toujours nettement le prothorax.

1266 COLÉOPTÈRES cmzcomonrons
couchée, ne voilant pas les téguments. Prothorax presque
aussi large que les élytres ........,.. 8
2. Noir, sommet des élytres parfois un peu plus clair .... 4-
— Rouge ou brun, ou tout au moins avec des lignes rougeâ-
tres sur les élytres. Pubescence ordinairement couchée.
Une bande de pubescence blanche sur les côtés du protho-
rax et des élytres. Prothorax aussi large que les élytres.
Rostre assez long, arqué, cylindrique. Pattes au moins en
partie rousses .........,..... 3
3. Suture des élytres, la base du 2' et la moitié antérieure du 3'
inte1·strie squamulés de grisâtre. Prothorax court, forte-
ment arrondi latéralement, convexe, un peu plus large que
les élytres à la base, formant (vu de profil) avec la base de
ceux-ci, un angle rentrant très accusé. Pilosité élytrale appli-
quée non visible, de profil, même au sommet. Long. :
2,3-3,5 mm ............. 9 suturalis
— Suture, 2° et 3' interstries des élytres, sans bandes plus
claires. Prothorax plus étroit, non arrondi fortement laté-
ralement ; plus rétréci au sommet, pas plus large que les
élytres à la base ; subplan, formant avec les élytres, un
angle faiblement accusé. Pilosité élytrale soulevée, bien
visible (vu de profil) surtout au sommet. Long. : 3-3,5 mm
................ 8. circulatus
4. Base du prothorax et côtés de la poitrine sans squamules
ochracées. Forme cylindrique. Rostre arqué. Profémurs den-
tés (mâle) ou inermes (femelle). Ecusson blanc ...... 5
— Base du prothorax et moitié basale de ses bords latéraux,
ainsi que les côtés de la poitrine enduits d’une couche
squamuleuse jaune-orange assez caduque. Forme oblongue,
convexe. Rostre droit plus court que le prothorax. Fémurs
inermes Pubescence dorsale extrêmement courte, légère,
appliquée, ne voilant pas les téguments. lnterstries non
ponctués. Entièrement noir ou rougeâtre. Ecusson blanc.
Prothorax un peu plus étroit que les élytres. Long. : 3-4 mm
................. l. collatis
5. Elytres deux fois et demie aussi longs que larges ; pubes-
cence dorsale légère, ne voilant pas ou très peu les tégu-
ments. Tarses peu allongés, le 2' article à peine aussi
long que large ............... 6
— Elytres trois fois et demie aussi longs que larges ; pubes-
cence dorsale line, cendrée, serrée, rendant les téguments peu
visibles. Tarses allongés, les postérieurs, en particulier, à
l" article deux fois aussi long que large, le 2° beaucoup plus
long que large. Rostre fortement arqué, aussi long (femel-
le), plus court (mâle) que le prothorax. Prothorax faible-
ment transverse, convexe, ses côtés parallèles en arrière,

CALANDRINAE. — Mecmus 1267
ses angles postérieurs droits. Profémurs du mâle forte- -
ment dentés. Long. : 3-4 mm ...... 4. l 
6. Rostre régulièrement courbé. Yeux un peu convexes .... 7
-—— Rostre fortement et brusquement courbé à sa base `; Yeux
aplatis en-dessus. Noir, brillant ; pubescence extrêmement
fine, formant trois bandes légères et peu distinctes sur
le prothorax. Ecusson plus pubescent. lnterstries étroits
ruguleux, un peu plus larges que les stries, avec un rang de
fines soies couchées. Tarses très courts, noirs. Long. : ·
2,5 mm .............. 7. dorsalls
7. Pubescence dorsale grisâtre, plus longue, redressée au som-
met des élytres où elle forme une courte crinière suturale
brunâtre. Ecusson blanchâtre. Tarses roux. Scape antennaire
roux à sa base. Prothorax subparallèle dans sa moitié basale,
ses angles postérieurs droits ou peu obtus. Stries élytrales
fortes, très distinctement ponctuées ; interstries étroits. Ros-
tre brillant, peu densément ponctué à la base, lisse en
avant dans les deux sexes. Long. : 3-4,5 mm .... 5. pyraster
— Pubescence dorsale cendrée, un peu plus serrée, appli-
quée, nullement relevée en arrière sur les élytres. Ecusson
blanc, tranchant sur le fond. Tarses et antennes foncées.
Prothorax arrondi latéralement, ses angles postérieurs arron-
dis, obtus. Stries élytrales plus fines, à ponctuation indis-
tincte ; interstries plans, bien plus larges que les stries.
Rostre rugueux et mat (mâle), lisse, brillant et pointillé
dans sa moitié apicale (femelle). Long. : 4-4,5 mm . . 6. Sicardi
8. Rostre régulièrement arqué ; tête grossièrement ponctuée.
Prothorax presque mat, fortement et densément ponctué.
Stries élytrales fines, aussi larges que les interstries, à points
rectangulaires. Profémurs du mâle assez fortement dentés.
Long. : 3-4,2 mm ........... 2. jîllthillllâ
— Rostre brusquement et fortement courbé à la base ; tête
finement ponctuée. Prothorax ·à ponctuation plus fine et plus
espacée, brillant. Stries élytrales fortes, grossièrement ponc-
tuées, plus larges que les interstries. Profémurs du mâle
très finement et parfois peu visiblement denticulés .... 9
9. Front fovéolé ; rostre de la femelle aussi fortement arqué
que celui du mâle. Prothorax et élytres constamment bleus.
Taille moins forte : 2,2-2,5 mm ....... 3. Heydeni
—— Front non fovéolé ; rostre nettement plus long et moins
fortement arqué chez la femelle. Prothorax le plus souvent
bronzé-cuivreux ; élytres bleus ou bronzés. Taille ordinai-
rement plus forte : 2,8-3 mm ...... 3 bis Laeviceps

1268 coLÉ0PTÈREs CURCULIONIDES
1. Mecinus collaris GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 318. —— HUST., 1931,
p. 1.123. — Cat. SA1NTE—CLA1RE—DEv‘1LLE, p. 439.
Long. 2 3-4 mm. — Distinct des autres espèces par son arrière-corps
moins parallèle, son aspect glabre, la pubescence dorsale fine, éparse, peu
visible, la base du prothorax et les côtés de la poitrine portant une couche
squamuleuse jaune-orangé. Noir ou brun, assez brillant ; l’écusson blanc ;
les ante11nes et les pattes foncées, les tarses ferrugineux. Rostre droit,
court, épais, atténué à l’extrémité, pointillé en avant, ponctué à la base.
Prothorax peu convexe, subtransverse, à côtés presque droits en arrière,
arrondi-rétréci fortement en avant, arqué à sa base, finement et densé-
ment ponctué, sa ligne médiane carénée ou non. Elytres un peu plus larges
que le prothorax, oblongs, très légèrement arqués sur les côtés ; stries
fines, à points linéaires ; interstries plans, finement coriacés. Fémurs
inermes chez les deux sexes.
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\ ,
721 722 723 AJg;···w·,J.L
Frc. 721 à 723. — 721, Mecinus collaris GERM. g' ; — 722, M. circulatus Mmsn.
O’ ; — 723, M. longiusculus Bon. G'.
La larve, cécidogène, produit un rentlement oblong au-dessous ou dans
l’axe des épis floraux de divers Plantago : P. major L. (Gimun, H. Bmsour,
Krems, HOFFMANN), P. lanceolala L. (Paams, HUSTACHE), P. coronopus L.
(R. P. TAVARES), P. media L. (BARGAGLI), P. maritima L. (DEVILLE, KLE1NE,
C1·xAPU1s etc,). cf. HOUARD, Zooc. Bass. méd., p. 854.
La larve est parasitée par un Chalcidien : Micronzelus pyrrhognsler
W.ALK. (BIGNELL).
Répandu, bien qu’assez rare, dans la majeure partie de notre territoire.
Mai-juin.
Vosges !. — Meurthe-et-l\Ioselle. — Calvados : plusieurs localités (Fw-

CALANDRINAE. — MECINUS 1269
VEL, \l1ENNOT-BOURGIN 1). — Vendée : St-Gilles (DEVILLE). — Seine. - Seine
et-Oise : Briis s/Forges (1) ; St-Michel—sur—Orge (ltlamux L PIONNEAU). -··
Yonne. — Côte d’Or. — Jura. — Saône-et—Loire. — Basses-Alpes. -— Savoie.
—— Pyrénées-Orientales. — Charente-Maritime : Royan (Liaaox i). ~ Giron-
de. Corse.
Guernesey 2 Rhénanie ; Europe centrale : Syrie 1 Caucase : Mongolie ;
Côtes du Portugal : Espagne ; Suisse.
2. Mecinus janthinus GERM., 1817, Faun. Ins. Eur., V, p. 10. — vio-
laceus DEJEAN, 1802, Cat. Col., p. 98. — HUST., 1931, p. 1.123. - Cat.
SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 439.
Long. : 3-4,2 mm. -— Allongé, cylindrique, presque mat ; la pubes-
cence dorsale fine, peu apparente, couchée, cendrée, ne masquant pas les
téguments, bisériée, alignée sur chaque interstrie ; le rostre, les antennes,
les pattes (sauf les tarses ferrugineux ou bruns) et le prothorax noirs, les
élytres bleus. Rostre régulièrement arqué. Tête grossièrement ponctuée,
avec un point sur le front. Prothorax un peu arqué latéralement, très
densément ponctué, à peu près mat. Elytres pas plus larges que le pro-
thorax, parallèles ; stries assez fortes, â points subrectangulaires ; inters-
tries plans, environ aussi larges que les stries, portant une série alignée
de petits points et de fines rugosités transversales. Profémurs fortement
dentés chez le mâle, inermes chez la femelle.
La larve, non cécidoaène, vit dans les tiges de Linnria mzlgaris Mu.L.
(I(.u.rENR.tc1—1, TEMPÈRE, Husrscma, KLEDJE, Ho1=EM.txx), Linaria minor Dssr.
(l\l.tRcuAL et CHATEAU, 1905), Linaria sfriata L. (Dr GRENIER, Ann. Soc. cn!.
Fr., 1868). Les parties attaquées ne subissent aucune déformation, mais
jaunissent extérieurement 2 la larve se transforme dans la tige : l`éclosion
imaginale a lieu en juillet, août et septembre (Biol. — Biznnsmauo, 1891.
Juhr. Nass. Ver. nat., p. 54. —— Dacwx, Ann. Soc. em`. Fr., 1891. p. 67. —
KIEFFER, Feuill. jeunes nat., 1891, p. 54). lfadulte se rencontre d`a\·ril à
septembre.
Presque toute la France, sauf peut-être dans la région armoricaine : assez
commun par places, surtout dans le midi : s’élève dans les Alpes jusqu’à
la partie inférieure de la zone subalpine_ Non signalé des Pyrénées.
Europe moyenne : provinces rhenanes.
3. Mccinus Heydeni WENCKER, 1866, in Silbermann et Winkler, Cat.
Col. Alsace et Vosges, p. 130. — janthinus THOMS., 1865, Skand. Col., VII,
p. 308 (non GERM.l. — Husr., 1931, p. 1.124. — Cat. SAINTE-CLA1RE-
DEv1LLE, p. 439.
Long. : 2,2-2,5 mm. — Voisin du précédent. Presque moitié plus petit,
plus brillant, les élytres et le prothorax bleus, ce dernier plus foncé ; le
rostre, brusquement et fortement courbé à la base; ; la tête finement
ponctuée ; la ponctuation prothoracique moins forte, un peu moins dense ;
les élytres à stries plus larges, plus grossièrement ponctuées ; les interstries
finement rugueux, sans ligne de points visibles, plus étroits, que les stries,
leur pubescence plus courte, aligné, unisériée, très rarement bisériée. Pro-
fémurs très finement ou peu visiblement spinulés chez le mâle.

1270 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
La larve a été observée, au Danemark, dans les tiges de Linaria uulgaris
IIIILL., elle y provoque un léger rentlement (V. HANSEN). L’adulte se trouve
sur ce Linaire, de mai à octobre (V. HEYDEN, F, GUILLAUME, G. RIIIIER I).
Très rare. Les carectères larvaires sont donnés par F. vim EMDEN (Trans.
cnt. Soc. Lmdon, 1938, p. 21).
Meuse : Montmédy 27 septembre 1911 (Hiêcxnr I). —- Ardennes : Mourons
IBETTINGER X). — Vosges : Raon l’Etape, 23 mai, en nombre (Rursn 1). —
Saône-et-Loire ; Monceaux-1’Etoile (Pic).
Belgique ; Rhénanie ; Allemagne ; Suède ; Danemark.
3m. Mecinus laeviceps TOURNIER, Bull. Soc. ent. Belg., 1873. — Hey-
deni WENCK., v. venturensis HOFFM., Bull. Soc. ent. Fr., 1940, p. 23 (1).
Long. : 2,8-3 mm. — Differe du précédent par la coloration ; le pro-
thorax est presque toujours bronzé, les élytres peuvent être de cette der-
nière couleur ou bleus. Chez les spécimens à élytres bleus, le rostre est
noirâtre ; chez ceux à élytres bronzés il est cuivreux. I..’arrière-corps est
plus longuement rétréci au sommet. La femelle a le rostre plus long et à
courbure beaucoup moins brusque à la base que chez Heydeni du même
sexe.
Vit sui les Linaires, notamment sur Linariu vulgaris 0111.1., en Pologne.
Cette espèce, d’origine orientale, se retrouve en France, dans le Vauclu-
se : Mt Ventoux, alt. 700 m, 4-XI-1917 (CI-Ioaairr > coll. «FAoxIEz I) 1 Ma-
laucène (Pied du Mt Ventoux) 7-VI—l931 (PORCHET > ma coll., type du
renturensis) 1 Sainte-Colombe, 15—\`—l934 (J. THÉROXD K).
Russie méridionale (type du laericeps) : Allemagne 1 Pologne orientale
('SMRECZYNSKI !).
4. Mecinus longiusculus Bon., 1845, in Schônherr, Gen. Curc., VIII,
p. 188. — tertiusculus BOH., l.c., p. 189. — filiformis AUBÉ, 1850, Ann. Soc.
ent. Fr., VIII, p. 344. — subcylindricus PIC, 1896, Miscell. ent., IV, p.
115. —— HUsT., 1931, p. 1.124. — SAINTE-CLA1RE—DEVILLE. Cat. Fr., p.
439 ; Cat. Corse, p. 453.
Long. : 3-4 mm. — Corps remarquablement allongé et étroit, noir, cou-
vert d’une pubescence grisâtre, fine, serrée, couchée, voilant les téguments ;
liécusson tomenteux, blanc ; les pattes et les antennes noires. Rostre for-
tement arqué, ponctué, brillant en avant chez la femelle, mat, bien que
dénudé à cet endroit chez le mâle. Prothorax faiblement transversal, non
ou légèrement arqué latéralement, ses angles postérieurs, droits, assez for-
tement rétréci en avant chez la femelle. moins chez le mâle. Elytres cvlin-
driques, à peine sinués en arrière des épaules ; stries fines, ponctuées à
pubescence peu différente de celle des interstries, ceux-ci plans. un peu plus
larges que les stries. Profémurs du mâle fortement dentés.
La larve vit et se développe dans les tiges de diverses Scrofulariacées :
Linaria striata L. (GRENIER, PIERRE), L. supina DEsI·`. (LEMORO, DEVILLE),
I1) La synonymie a été établie d’après des renseignements fournis par M. Stanislas
Smuzczvivsxz.

CALANDRINAE. — Mncmus 1271
Anarrhinum bellidifolium Dnsr. (Tlvanns, Fircoz), (1), Antirrhinum Oron-
tium L. H. Sicsnn . Observé en Al érie dans les ti es d`un Anarrhinium
(Pnvemnixorr). La lave provoque raîemént une faiblî réaction des parties
attaquées. Elle h·iverne dans le végétal et l’adulte éclot fin juillet (Fzxrcoz,
1930). Il se rencontre sur les plantes nourricièreîl précitées et en outre sur
Antirrhinum mans L. Temeàne . —- Avril à `u1 e .
Commun danslle Midi, le Sudiûuest et le Céntre : s’élève dans les Alpes
et les Pyrénées, jusqu’à 1200 m environ, rarement au-dessus. Très rare
dans le bassin de la Seine : Seine : Champigny (Lâvnirré E)  1La Yarînne
Lnnono, Mlnnorrm. -— Seine-et·0ise : Bouray orrmnv, sexxx .. —
ëeine—et-Marne : Saiinois, Fontainebleau (AUBE, Bomnnnn !). » Loiret :
environs de Mung-sur-Loire (JEKEL). — Corse ; Ajaccio (Kmusia) Bonifacio
Poncunr ! .
( Semblc rhanquer dans le Nord et la région Alsaco-Vosgienne.
Europe méridionale ; Nord de l’Af1·ique (2).
5. M¢CiI'I\IS pyfnster HERBST, 1795, Natursyst. lns., Kâf., V1, p. 252. -—
cerasi PAYK., 1813, Fn. Suec., 111, p. 193. — haemorrhoidalis HERBST,
1795, 1.c., p. 266. — semicylindricus MARSH., 1802, Ent. Brit., 1, p. 294.
— v. echimztus DESBR., 1893, Frel., II, p. 56. —-— v. piliferus NORMAND,
1937, Bull. Hist. Nat. Sc. Nord de l’Afrique, p. 270. -— v. sublineellus
FAIRM., 1880, Ann. Soc. ent. Fr., — v. andalusicus FAUST, Deutsche ent.
Zeit., 1890. -— HUST., 1931, p. 1.125. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat.
Fr., p. 4-39 ; Cat. Corse, p. 453.
Long. : 3-4·,5 mm. —- Cylindrique, _
noir ; la pubescence dorsale grise ou   V
brunâtre assez longue, fine, peu ser- `— ( ,
rée ne voilant pas les téguments, cou- ( "
chée ou un peu soulevée. redressée et V
plus dense au sommet des élytres où "—_   .-·’
elle forme, sur la suture, une courte *3   /
crinière ; les pattes (sauf les tarses `-Q     .,.
ferrugineux) et les antennes (sauf la    
base du scape rousse) noires ou .·—"l`ï,}— .
brunes ; l’écusson blanc. Rostre ar- 4  jj  1 L I
qué, brillant, dénudé et lisse en avant. /     » ‘.»
Prothorax non arqué sur les côtés, _ jj   N li
lœ angles postérieurs droits ou un I   yi "j
peu Obtus, la ponctuation serrée, la >‘   ·' ,.
ligne médiane subcarénée. Stries ély- i    
trales fortes, à points profonds ; `î·   ` ` .•
interstries plans à pilosité ordinaire- é 5 ·È° ‘
ment unisériéc. Profémurs, chez le *   `#
mâle, fortement dentés ; chez la R?
femelle 1IleI‘IIleS OU SUl)(leI1IéS. Fu;. 724. — Mecinus pyraster Hnnnsr
19%) âivtëügîe, Fnzcoz, Bull. Soc. ent. Fr., 1930, p. 149. -— H. V. Lmennxnv, Ent. Blâtt.,
(2), M7 Èmimonn m'a communiqué trois grandes femelles de cette espèce. qu‘il a
prises en mars, à Rabat (Maroc), sur Anarrhinum peladum Dnsr.

1272 coLÉoP·rÈREs cURcUL1oN11>12s
v. szzblineellus FAIRM, (andalizsicus Fatsr). — Corps un peu plus étroit 1
ponctuation du prothorax et des stries élytrales plus ûne 1 pubescence des
interstries mieux alignée, plus relevé au sommet.
v. ¢·<·lzin«rtus Drzsea. — Prothorax à angles postérieurs émoussés, sa base
avec une bande de pubescence blanchâtre semblable à celle de l’écusson ;
pubescence dorsale un peu plus grossière, plus relevée.
v. piliferus NonM. — Pubescence dorsale plus dense et redressée sur
les élytres.
Oesnnvarioxs, — Malgré les objections formulées par HUSTAC1-IE (Bull.
Soc. Linn. Lyon, 1941, p. 5), au sujet de la réunion que j`ai faite du subli-
nerllus avec pymslrr (Ho1=1=M., Bull. Soc. ent, Fr., 1940, v. 23), je persiste
dans mon opinion. Après l’examen du type, je ne puis considérer subli-
neellus que comme une forme plus allongée et moins sculptée. La v.
eclzirzatns dont je possède un exemplaire nommé de la main de l’auteur.
ne diffère réellement de pyrasfer que par la pubescence plus grossière
et plus soulevée, la description a été faite sur des femelles, et l’ang1e
postérieur du prothorax est souvent obtus chez les individus du même sexe
de la forme typique.
La v. piliferns ne se distingue guère de l’echinntus que par la pubescence
plus fine et plus régulièrement redressée sur toute la surface des élytres.
1.a larve vit au collet et dans la racine de Planlago lanceolata L., sans
provoquer de réaction cellulaire notable (Observation faite à Versailles,
début d’a·oût 1930 par L. l\1Esxn.). — Signalée dans les tiges de la même
plante (Peaars, Bunneennc etc) et de P. merlin L. (J. Hmm') où elle pro-
duirait une cécidie fusiforme. H, v. LANGERKEN, Ent Blàll., 1941, la signale
dans t’ép1 floral de P. Iancœolnm 1.., Cette espèce présente des cas d’ailo-
trophie des plus singuliers : elle a été observée, à Montpellier, venant de
se transformer dans une galle de Rlzorlites rosae (Hym. Cvxirime) (F. P1-
cxno). La larve trouvée, évoluant et se transformant dans la couche spori-
fère d’un Champignon polypore 1 Phellinns fulnus (Scor.) PAT. (Vn2NNo·r-
Bornmv) cf. Horrivi. (Bull. Soc. Sc. Nat. Seine-et—Oisc, 1938, p. 61).
Toute la France et la Corse 1 Commun 1 mai à septembre.
La v. szzblinecllzzs, ça et là dans le Midi 1 Charente-Maritime 1 Royan
(R. Lesox t) 1 île de Ré (BoN>:.¤.1RE !). — Vaucluse 1 La Bonde (FAcN1Ez !).
La v· echinatus, avec la forme typique, en Provence, notamment dans
la régior côtière. La v. pilifrrns, dans les mêmes conditions, mais remon-
tant jusque dans l’lsère l et la Drôme ! 1 pas rare dans le Roussillon, le
Var, le Rhône et le Vaucluse.
Europe ; Caucase 1 Turkestan ; Arménie ; Afrique du Nord.
6. Mecinus Sicardi HUST., 1920, Bull. Soc. ent. Fr., p. 196. — Cat.
SA1NTE—CLA1R1;—D1;v1LLE, p. 439.
Long. : 4-4,5 mm. — Aspect du précédent. Diffère par la pubescence
dorsale plus serrée, bien que ne voilant pas les téguments, un peu plus
condensée en une tache humérale confuse et assez souvent en une ligne
médiane, plus ou moins distincte, sur le prothorax, tomenteuse et plus
blanche sur l’écusson ; la pubescence élytrale appliquée, nullement rele-
vée au sommet, répartie en 2-3 rangs, non alignés, sur chaque interstrie,
celle des stries semblable, uniseriée ; les antennes et les pattes entière-
ment foncées. Rostre moins courbé à la base, épais. rugueux, mat (mâle)

cALAM>R1NAE. — Macnvus 1273
moins robuste, pointillé et luisant en avant (femelle). Antennes antémé-
dianes (mâle) médianes (femelle). Prothorax arrondi latéralement, les
angles postérieurs obtus, la ponctuation serrée, plus confuse. Stries élytra-
lœ plus fines, à points serrés, moins distincts ; interstries plus larges,
plus plans, ruguleux. Profémurs du mâle fortement dentés, ceux de la
femelle inermes ou subdentés.
La larve vit, dans le collet flïlllfl-l‘I‘]lfIlIlI7l nwjns l,. (H. Sxcxnn, R. Por-
TIERS !). Elle y produit des déformations latérales, affectant la forme de
petites hernies (l). La tranformation s`effectne dans Fintérieur de la
plante. On y rencontre, vers la mi-juillet, à la fois des imagos, des nymphes
et des larves. Les éclosions de la fin de juillet se poursuivent une partie
de l’été, mais les adultes nés en fin de saison (octobre), restent dans leur
galerie, attendant le printemps pour sortir et donner naissance ii la géné-
ration de mai-juin (R. POUTlERS_ Bull. Soc. enf. Fr., 1921, p. 270). Les dé-
formations provoquées par la larve, peuvent atteindre une partie importante
de la base des racines (A. HoFFMANN). France méridionale ; abondant par
endroits : mais paraissant assez strictement localisé.
Hérault : Montpellier, types (H. Sicmn !). » Alpes-Maritimes : Menton
en grand nombre (R. Pourmns Y, Banat.) 2 St-Jacques, près Grasse (Horr-
MANv)_ — Gard : Nîmes (J. 'l`HÉRoNn).
7. Mecilius dorsalis AUBÉ, 1850, Ann. Soc. ent. Fr., p. 34-4. — v. alpi-
nus HUST., 1944, Bull. Soc. Linn. Lyon. p. 5. - HUST., Cure. gallo-Rh.,
1931. p. 1.124. — Cat. SA1Nris—CLAiRE—DEv1LLE, p. 439.
Long. : 2,5 mm. - Ressemble superficiellement à un très petit pvraster
(2) cylindrique, subdréprimé, noir, vaguement bronzé, à peine luisant ;
la pubescence dorsale grisâtre. très courte, fine. appliquée, sauf sur les
côtés du corps et sur la partie apicale des élytres où elle est un peu sou-
levée, rangée, uni ou bisériée sur chaque interstrie ; l°écusson tomenteux,
blanc ; les antennes et les pattes noires. Rostre fortement courbé à la
base, dénudé, presque lisse et luisant en avant, celui du mâle plus épais
et présentant, même au sommet, quelques poils courts et dressés. Yeux
aplatis sur le lobe. Prothorax transversal. à peine arqué sur les côtés, sa
plus grande largeur située en arrière du milieu, médiocrement rétréci au
tiers supérieur, étroitement étranglé derrière son bord antérieur qui pré-
sente un fin bourrelet, les angles postérieurs obtus, le disque finement et
très densément ponctué. Stries fines, ponctuées ; interstries étrorts, aussi
larges ou â peine plus larges que les stries, plans finement rugueux en
travers, avec une série de très petits points parfois indistincts. Profémurs
du mâle dentés ou inermes.
Chez certains spécimens, provenant de la Vendée : St-Gilles (L C.\'PlT.\lÉ\'E),
le prothorax des mâles est notablement arrondi sur les côtés et brusque-
(1) Ce charançon cohabite le plus souvent avec un Lépidoptère. Tineidae : Stag-
matophora serratella TR., dont les chenilles provoquent des excroissances longitu-
dinales, contribuant à donner aux parties attaquées. un aspect remarquablement
tourmenté. (R. Ponrums).
(2) M. Aubei Dnsnn., d’A1gérie, possède la plupart des caractères du M. dorsalis.
Sa forme est plus étroite, plus allongée, son aspect brillant, submétallique, ses pattes
plus grêles, ses interstries convexes, très étroits. Il se rencontre également au Ma-
roc : Tanger ! et en Espagne !

1274 (:0LÉOPTÈRrls CUR(;uLl0N1DEs
ment rétréci en avant, mais son étraugleinent derrière le bord antérieur est
presque nul. La v. alpinus semble constituer une race montagnarde, carac-
térisée par sa forme plus robuste, le prothorax plus large que chez la
forme typique. moins rétréci en avant, mais plus fortement étranglé der-
rière le bord antérieur qui est nettement relevé dans les deux sexes ; les
stries elytrales plus larges, les interstries plus étroites. plus fortement;
sculptés.
La larve provoque une excroissance sphérique au collet et Sll1' les racines
de divers Lintiriu. notamment L. szzpina L. (Hrsracae, Àlmxiv t, H0rFM.s.NN),
l,. slrmln l., et I.. lhymi/oliu D. (I. <SrE—CL.liRE-DEv1LLE E). L. simpler D. C.
(Horrnixx). Au Portugal : Saalheira, en juillet, sur L. Tourncforti Pom,
et L. Irim·ni'thop}1nm Wma. (T.iv.inEs, Broierirz, It, p. 176) (1).
Presque toute la France. assez rare : juin à septembre.
Semble manquer dans la région Alsaco—\`osgieime. ainsi que dans la
region aquitanique.
Seine. —» Seine—et-()ise E. ——» Seinc—et-Marne I. 4 (lise. »— Hte-Marne. —
Eure. — Seine»maritime. — Somme. — Marne. — Cher. — Loiret !. —
Loir—et—Cher É. — Haute—\`ienne E. — Vaucluse Z. — Var !. —» B.ouches—du-
Rhône Y. » Lot-et-Garonne. — Vendée. —— Sarthe. — Mayenne !
La v. ulpinns trace d’altitude) ; Basses—Alpes_ Col d’Allos, alt. 2200,
fin juillet (l'lUST.\C}-IE).
Péninsulte ibérique. — Nlaroc ’coll. Bowximi t).
8. Mecinus circulatus lVIARsH.. 1802, Ent. Brit., 1. p. 274. — fimbria-
fus GERM., 1821. Mag. Ent., 1V. p. 318. — haemorrhoidalis STEPH, 1831,
111. Brit. Ent., Mand., IV. p. 12. f fimbatus DEJ. 1802, Cat., p. 93. —-
marginazus BECKER. 1817 Beitr. Bayr. Ins., p. 20. f subcostatus KOLEN,
1858, Bull. Moscou, p. 86. — v. œlbipubens RE1TT.. 1907 Verh. Nat. ver.
Briinn. p. 12. —— v. horridulus REITT. 1.c. v. brevithorax DESBR., Frel. II,
1893. p. 60. ~ v. angustulus DESBR., l.c.. p. 61. -— v. mzsutus TUURN.,
1873. Ann. Soc. ent. Belg., XVI, Bull., p. 75. — v. Tournieri FAIRM.,
Petites \louv.. 1876. —— v. rufipemzis PIC. 1915, lflflch., n° 367, p. 27. ——
Husr., 1931. p. 1.125. — SAINTE-CLAIRE-1-)E\’ILLE. Cat. p 439 ; Cat.
Corse, p. 453.
Long. : 3-3.5 mm. —— Allongé. subdéprimé. brun foncé, les élytres avec
les bords latéraux et parfois la suture d7un rouge ferrugineux ; la pubes·
cence dorsale éparse. assez grossière, couchée sur le prothorax, un peu
soulevée sur les élytres. notamment en arrière, plus serrée sur le sommet
de la suture. roussâtre, sauf sur les côtés des élytres où elle forme une
bande blanchâtre, assez dense ; l’écusson tomenteux de blanc pur ; le
prothorax avec une fine ligne médiane et les bords latéraux plus clairs ;
les antennes t sauf la massue et parfois les deux articles du funicule foncés)
et les pattes ferrugineuses. les fémurs souvent remhrunis. Rostre plus court
que le prothorax. robuste, régulièrement arqué, noir. rougeâtre à l’extré-
mité ; celui du mâle. rugueux et mat, celui de la femelle lisse et légèrement
nl) Les individus que je possède, de cette provenance. semblent bien établir
une race particulière. Leurs stries élytrales. plus larges que les interstries, sont re-
marquablement. profondes et grossièrement ponctuées. leurs interstries présentent
qgîapilosité plus épaisse. unisériée. strictement alignée et très blanche v. Tavaresi,

cALAN1>R1NA1·:. — Macuvus 1275
luisant en avant. Front fovéolé. Antennes submédianes. Prothorax sub-
transversal, faiblement arqué latéralement, modérément rétréci en avant,
très étroitement resserré derrière le bord antérieur, couvert de points ser-
rés, arrondis. Elytres cylindriques ; stries fines à points arrondis, rappro-
chés 1 interstries un peu plus larges que les stries, plans, ruguleux. Pro-
fémurs dentés chez le mâle, inermes chez la femelle.
On rencontre les variations suivantes.
v. rufipennis Pic - Comme la forme typique, mais élytres entièrement
ferrugineux, la bande latérale de pubescence blanchâtre, assez tranchée 1
pattes rousses.
v. horridulus Rarrr. — Elytres à pubescence plus longue, plus relevée
en arrière, les interstries avec une série de crins blancs plus longs.
v. albbipubens Risrrr. — Elytres ferrugineux_ sauf les 2 ou 3 premiers,
interstries noirs sur leur tiers antérieur 1 la pubescence générale plus
grossière, d’un blanc pur, plus condensée sur les côtés, au sommet de la
suture et dans la région du calus apical.
v. brevithorax DESBR. — Coloration analogue à la forme typique corps
plus étroit 1 prothorax plus court, plus arque sur les côtés 1 pubescence
dorsale plus abondante. hérissée 1 rostre un peu atténué au sommet.
v. nnguslzzlus Dasnn. — uForme semblable à la précédente variété, mais
la pubescence en majeure partie appliquée 1 les bandes latérales des
élyt res réduites à quelques poils clairs 1 le prothorax court. assez fortement
arrondi latéralement ; les tibias plus grêles que chez la forme typique.
v. Tournieri FAIRM. — Se distingue de la forme typique par le protho-
rax et les élytres uniformément bruns ou noirs : les bandes prothoraciques
et les bords latéraux des élytres à pubescence très dense, d’un blanc
pur très tranché 1 fémurs noirs. tibias et tarses roux.
La larve vit et se transforme dans le collet de Planiuao lanccolntn L.
(Piznais. l.arves, 1877, p. 39ll. L’adulte se trouve sur la plante, surtout au
printemps (BEDEL, MAGMN, V. Miver, Husracma, HOFFM.àNN, etc), ainsi que
sur P. psyllium L. (V. Mivirr). P. cynops L. (L, Scmuaweu), P. subulata
L. (Horrmmiv). 11 biverne sous les mousses ou autres plantes basses et se
rencontre dès le mois de mars jusqu`à juillet.
Toute la France. assez fréquent dans le midi 1 de plus en plus rare vers
le nord. Assez rare en Corse.
I.a v. horririulns et rrlbipnbens, ça et là en Provence et dans le Roussil-
lon 1 Alpes-Maritimes 1 Var 1 Bouches-du-Rhône 1 Hérault 1 Pyrénées-Oriem
tales. La v. rzngnshzlus, décrite comme espèce propre, d’Algérie, se trouve
en Corse : Aleria (Bowman E). —— La v. 7`ournieri et la v. brevithorax, décri-
tes comme espèces, vivent, la première en Algérie où elle n’est pas rare
aux environs d’Oran_ la deuxième, en Grèce, Anatolie 1 Syrie 1 elles n’appar-
tiennent. pas à notre faune. La v. rufipennis représente des individus im-
matures de la forme typique,
Europe occidentale et méridionale ; provinces Rhénanes 1 Angleterre :
Espagne ; Syrie ; Grèce 1 Algérie ; Maroc : Tanger t
9. Mecinus suturalis REITTER, 1907, Verh. Naturf. Ver. Brünn, p. 13 ;
Bestim. Tabell., p. 59. -— Husmcna, 1931, p. 1.126. — Cat. SAINTE-CLAIRE-
DEVILLE, p. 439. —— SMREczYNsK1, Bull. Soc. ent. Fr., 1951, LVI, n° 5,
p. 74.

1276 (ZOLÉOPTÈRFS CURCULIONIDES
Long. : 2,3-3,2 mm. v Noir, cylindrique, la pubescence grise,__fine, cou-
chée, plus condensée et_blanche sur les côtés du prothorax et des élytres :
le prothorax avec une ligne médiane claire, moins tranchée que chez lies-
pèce précédente ; les élytres noirs sur leur partie médiane. les côtés jus-
qu’au 9" interstrie généralement rougeâtres, parfois les élytres presque
entièrement de cette dernière couleur ; les élytres ornés, en outre. sur la
suture. la base du 2° et la moitié antérieure du 3" interstrie de bandes lon-
gitudinales grisâtres de dimensions variables, absentes chez circulatus.
lfécusson étroitement squamulé de blanc. Le scape et le funicule brunâ-
tres, le sommet du rostre. les genoux, liextrémité des tibias, les tarses rou-
ges, le reste de ces organes noirs, parfois la coloration rouge gagne la
majeure partie des pattes. Rostre arqué plus long et plus grêle que chez
circulatus, en outre moins sculpté, éparsément pointillé, plus luisant, sa
partie basale moins squamulée. Semblable d’aspect au précédent, il en
diffère notamment par les points suivants : Prothorax plus court, de 1/4
plus large que long. arrondi fortement au milieu, sur les côtés. moins
rétréci en avant. convexe. présentant (vu de profil) au point de rencontre
avec les élytres, un angle rentrant plus accusé que chez circulazus ; la base
des élytres un peu plus large que celle du prothorax. ceux-ci plus cylindri-
ques. Ecusson paraissant plus étroit, la squamulation ne s’étendant pas jus-
qu’à ses bords latéraux. Le dessous du corps, sauf liabdomen, couvert en
partie. de squamules grisâtres. acuminées. (Cette partie du corps pileuse
chez circulatus).
Espèce décrite sur un spécimen mâle, provenant de lu Cliairente. Restée
longtemps énigmatique, et rapportée avec doute à l’espèce précédente.
Elle a été retrouvée en nombre. dans les Alpes—Maritimes ; Saint—Martin de
Vésubie, 20·\`-1930, sur Pluzzfago sp. (St. Siwmuczvwsxr). —— Drôme : environs
de Valence (coll. Gnexiisn > ma collection). deux individus, nommés circu-
lutus v. albipubens.
Gen. GYMNETRON SCHëNHERR, 1826. Disp. Méth. Curc, p. 319
,1. DU VAL. Gen. Col., Cure,. lv. 1868, p. 67 : pl. 28. fig. 136. —— Révi-
sion : DESBROCHERS. Le Frelon ll. 1893, p. 1-36 et ibid., 111, p. 37-68. —
Révision Rmrren. Bestim. Tabel.. LIX (1907). — HUsTAcHE, Cure. gallo-
rhen.. 1931, p. 1.118-1.154. — H. BRISOUT. Monographie, in Ann. Soc.
ent. Fr., 1862. p. 625-668).
Rostre très variable de forme et de longueur, très court ou très long,
cylindrique ou subulé ; scrobes linéaires. obliques, dirigés vers l’œil ou
parfois un peu infléchis. Antennes assez courtes, médianes ou post-média-
nes ; funicule de 5 articles. semblables à ceux des Mecinus. Yeux confor-
més comme chez ces derniers. Prothorax ordinairement transversal, arron-
di latéralement, un peu arqué à sa base, beaucoup plus étroit au sommet.
Ecusson distinct. Elytres plus larges que le prothorax à sa base, subcarrés
ou ovalaires, rarement oblongs subrectangulaires, à épaules un peu saillan-
tes en avant, subdéprimés ou peu convexes, ne recouvrant pas entièrement
l’abdomen postérieurement. Hanches prothoraciques contiguës, ne rece-
vant pas le rostre entre elles, dans la position de contraction ; bord anté-

CALANDRINAE — GYMNETRON 1277
rieur du prosternum entier. Fémurs inermes ou dentés ; tibias briève-
ment et très finement mucronés au sommet 2 ongles soudés à la base.
Abdomen avec les deux premiers segments beaucoup plus longs que les
deux derniers. Episternes métathoraciques brusquement élargis en avant.
Mâle : Rostre plus court, plus sculpté ; antennes médianes ou submédia-
nes ; fémurs parfois dentés. Femelle : Kostre plus long, plus lisse ; anten-
nes post-médianes, parfois les méso- et_métafémurs seuls dentés.
Ce genre comprend, dans la région paléarctique, une centaine d’espèces
dont trente font partie de la faune française.
Les larves vivent et se transforment dans les tiges, feuilles, racines et
ovaires de certaines Scrofulariacées, Verbascées, Plantaginacées (et peut-
être Compositées), sur lesquelles elles provoquent ordinairement des réac-
tions cécidiformes variables. (1).
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Troisième strie des élytres soudée à la 8' en arrière (Gym-
netron s. st.) ....,.......... 2
— Troisième strie soudée à la 6’ en arrière ; 7° et 8° soudées à
part (Rhinusa STEP!-L1. Elytres courts, arrondis ou qua-
drangulaires ........ ' ....... 18
2. Rostre très court, épais, conique, peu plus long que la tête
(Aprinus DEsBR.>. Elytres rouges ; suture et deux fascies
transversales, obliques noires, souvent décomposées en
taches. Pubescence double, l’une fine, couchée, éparse,
l’aut1‘e longue et dressée même sur le roslre, la tête, le pro-
thorax et les pattes. Prothorax, tête, rostre et massue an-
tennaire noirs ; pattes rouges (sauf les genoux parfois
rembrunisl. Fémurs inermes. Long. : 2-2,3 mm . . . l. simllm
-·- Rostre plus long, mince, arrondi, presque d’égale épaisseur
sur toute sa longueur, ou seulement atténué légèrement en
avant ................. 3
3. Côtés du prothorax à pubescence sembla-ble à celle du
milieu, sans squamules. Pièces latérales de la poitrine pubes-
centes ou subsquameuses. Rostre arqué ........ 4
-— Côtés du prothorax soit. plus densément pubescents qu’au
milieu, soit densément squamulés. Pièces latérales de la
poitrine couvertes de squamules larges, serrées, blanches
ou jaunâtres. Prothorax transversal. Fémurs mutiques . . . 14
4. Prothorax ayant sa plus grande largeur vers la base, les
côtés arqués, convergents en avant. Rostre subcylindrique
................... 5
(1) G. rostellum Hmnsr se trouvé fréquemment sur les Mutricaria (Compositées)
G. alboscutellatum a été observé sur Helîanthemum vulgare L. (Cistacées), mais
l’or1 ne peut affirmer qu'i1 s'agit du vrai victus.
La biologie de quelques espèces cècidogènes a été publiée par J. J. Kmrrm, in
Feuille des jeunes naturalistes, XXII (1892) p. 54 - 59, Egs.

]278 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
— Prothorax à plus grande largeur vers le milieu, rétréci à
ses deux extrémités, plus fortement en avant ; les côtés
arrondis. Antennes rousses (au moins à la base). Èlytres
presque deux fois aussi longs que larges. Fémurs mutiques
................... IO
5. Pubescence élytrale simple, line, grise, couchée, assez serrée,
uniformément répartie, sans mélange de soies plus longues.
Ecusson tomenteux, blanc .........., 6
— Pubescence élytrale soit double, composée de poils cou-
chés mélangés de poils plus longs et relevés, soit simple-
ment avec une seule série de poils par interstrie. Antennes
rousses (massue exceptée) ............ 7
6. Oblong, allongé, noir. Antennes (sauf la massue), pattes
et élytrœ en partie rouge-foncé. (F émurs assez souvent
obscurcis). Elytres subparallèles, noirâtres sur le disque
avec des lignes longitudinales et leurs bords rouges ;
calus huméral et extrémité du 5” interstriemouchetés de
blanchâtre. Prothorax subconique, faiblement arqué latéra-
lement. Rostre allongé, peu arqué, subcylindrique, aussi
long (mâle) ou plus long (femelle) que la tête et le pro-
thorax rêunis. F émurs dentês. Long. : 3-3,5 mm . . 12. elongatum
— Ovale, noir, pattes (sauf les tarses roux) noires. Anten-
nes rouges à la base. Stries et interstries avec une rangée
de poils courts, couchés. Rostre faiblement arqué. plus
court, mâle) ou aussi long (femelle) que le prothorax.
Profémurs finement dentés. Long. : 2 mm . . 9. alboscutellatum
7. Pubescence élytrale dense, voilant le fond des téguments.
Forme courte brièvement ovalaire ......... 8
— Pubescence bien moins serrée, ne voilant pas les tégu·
ments. Forme ovale ou suboblongue ........ 9
8. Prothorax à pubescence Have et entremêlée (comme celle
des élytres) de poils clairs, dressés, longs, un peu arqués,
bien visibles. Corps noir en ovale court. Antennes, pattes
et élytres d’un rouge—ocré. Long. : 1,8-2,2 mm . . . 4. ictericum
— Prothorax à pubescence simple, couchée, celle des élytres
double, formant une crinière serrée et redressée sur la
moitié postérieure de la suture. Corps noir, en ovale large,
très court, convexe. Antennes (sauf la massue), pattes et
élytres d’un rouge-ocré ; suture étroitement rembrunie ;
interstries élytraux avec 2-3 rangs irréguliers de crins
blanchâtres. Long. : 2-2,5 mm ....... 5. latiusculum
9. Corps ovale. Pubescence élytrale fine, assez serrée. Stries
avec une série de poils couchés, interstries avec de cour-
tes soies alignées, soulevées. Pubescence du prothorax cou-
chée. Noir. Antennes (sauf la massue), pattes entièrement

cALANnR1NAi5 — c.rMNm·noN 1279
ou en partie, élytres entièrement ou en partie rouges ; la
suture, la base et les côtés des élytres plus ou moins rembru-
nis (forme typique). Elytres, pattes et antennes d’un rouge
clair (V. bicolor GYLL.). lnterstries à soies plus longues
nettement sériées. Prothorax plus court, moins large en
arrière (V. setarium REY). Comme le type, mais pubescence
plus line, plus couchée, moins raide, prothorax plus étroit.
moins rétréci en avant (V. pyrenaeum BR1s.). Elytres entiè-
rement noirs, sauf l’apex légèrement teinté de rouge. Pattes
rouges (sauf parfois les fémurs rembrunis (V. apicalis,
nova). Profémurs du mâle dentés. Long. : 1,5-2 mm 6. pascuorum
—— Corps oblong. Pubescence foncière nulle. Stries sans soies
distinctes ; interstriœ avec une série de soies blanches,
courtes et dressées. Prothorax à peine moins large ou
aussi large que les élytres, muni diune pubescence relevée.
noir (ainsi que le rostre). Funicule, pattes et élytres (entiè-
rement ou en partie) rouges (forme typique). Parfois plus
court, les élytres avec une tache apicale et la suture
foncée (v. curtulum REITT.), ou pattes (sauf les tibias) et les
élytres noirs à sommet rougeâtre (V. haemorriwidale BRISÃ).
Rarement les soies des élytres plus courtes, plus espacées (V.
seriatum JACQUET). Fémurs mutiques. Long. : 1,2-1.7 mm
................ 7. variabilc
10. Interstries avec des soies dressées, alignées ou non, lon-
gues ou assez longues. Elytres rouges ou ferrugineuses,
avec ou sans bandes transversales ou fascies foncées, ou
noirs avec l’apex rougeâtre, rarement entièrement foncés . . 11
—— lnterstries à soies très courtes, presque couchées, visi-
blement relevées seulement au sommet des élytres. Ces der·
niers à pubescence foncière excessivement fine, couchée.
clairsemée. Insecte d’un noir plombé. Scape des antennes
avec le 1°" ou le 2' article du funicule rouges. Long. :
1,5-2 mm ............ 10. melnnarium
1]. Pubescence foncière assez dense, appliquée, masquant en
partie les téguments, doublée d’une pubescence dorsale
grossière, redressée, disposées sans ordre, grise ou jau-
nâtre, mêlée de soies blanches. Tête et rostre à pubescence
double, blanchâtre, fine, appliquée, mélangée, de longs
poils foncés et hérissés. Rostre robuste, subcylindrique, aussi
long (femelle) un peu moins long (mâle) que le protho-
rax. Celui-ci noir. Elytres à interstries impairs (compris la
suture) foncés ; interstries pairs, pattes et antennes (sauf la
massue) ferrugineux. Ecusson blanc, tomenteux. Long. :
2,8-3 mm .............. 3. mixtum
-— Pubescence foncière, au moins sur les élytres, nulle ou rare,
ne masquant pas les téguments, Elytres sans_dessin ou à
fascies transversales, mais sans bandes longitudinales alter-
nativement rouges et foncés ........... 12

1280 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
12. Elytres d’un rouge clair, avec deux bandes transversales
souvent réduites à des macules et la suture entièrement ou
seulement en avant noires. Antennes, tibias et tarses rouges.
Prothorax noir, presque aussi large que les élytres, à pu-
bescence foncière entremêlée de crins petits, dressés ; la
pubescence foncière élytrale grise plus ou moins alignée ;
interstries à crins blancs, assez longs, redressés, alignés.
Ecusson blanc. Long., : 2 mm ......... 2. labile
— Elytres (et prothorax) noirs, parfois avec des taches rou-
geâtres vers le sommet. Pubescence foncière des élytres
nulle ou indistincte ; interstries avec une ligne de soies
claires redressées. Tibias rouges ou noires ...... 13
13. Soies des interstries aussi longues que la largeur d’un in-
terstrie, les soies latérales apparaissent dirigées en arrière.
Ponctuation prothoracique très serrée. Tibias rouges (for-
me typique), ou tibias noirs (V. stimulosum GERM,). Long. 2
1,5-2,3 mm ............. 8. rostellum
—— Soies des interstries plus longues que la largeur d’un in-
terstrie, les soies latérales perpendiculaires, au bord de
l’élytre. Celles du prothorax fortement hérissées sur les côtés.
Ponctuation prothoracique moins serrée, les points séparés
par des intervalles presque aussi grands que les points.
Tibias noirs (foune typique), rarement rouges (v. tibiale
nov.), Long. : 1,2-1,8 mm ...... rostellum subsp. apcr
14. Dessous du corps pubescent ; les pièces latérales de la
poitrine seules densément squamulées. Èlytres à pubes-
cence foncière nulle, paraissant glabres, mais les interstries
pourvus d’une série de poils ou de soies couchées ou
relevées toujours courts ............ 15
— Dessous du corps entièrement et très densément squamulé
de blanc. Pubescence dorsale serrée, couchée, jaune ou gri-
sâtre un peu soyeuse ; interstries sans poils soulevés.
Noir ; élytres et pattes au moins en partie rouges ; suture
élytrale noire (forme typique), ou pattes entièrement noi-
res (v. nigripes DESBR.). Parfois entièrement noir, sauf
les antennes, les tibias et les tarses rouges (v. luctuosum
VITALE). Côtés du prothorax densément squamuleux. Rostre
faiblement arqué. Long. : 2,5-3 mm ..... 13. villosulum
15. Tarses noirs. Rostre plus robuste faiblement rétréci au
sommet, aussi long, tout au plus, que la tête et le prothorax,
médiocrement arqué. Insecte ovale, court ....... 16
—- Tarses rembrunis ou (avec les tibias et les fémursl rouges.
Rostre plus grêle non rétréci au sommet, plus long (femel-
le), aussi long (mâle) que le prothorax, plus arqué. Oblong,
noir. Antennes (massue exceptée) et élytres rouges (sauf la
base assombrie), ou entièrement noirs (forme typique).

CALANDRINAE « cYMNE·rnoN 1281
Parfois les élytres entièrement rouges (v. inermicrus
DESBR.). lnterstries avec une série de soies blanches ex-
trêmement courtes, presque couchées. Long. : 1,3-1,8 mm
............... 16. plantaginis
16. Rostre visiblement quoique faiblement arqué. Prothorax
avec les côtés et souvent la base densément squamulés.
Interstries portant un rang de poils fins, très courts, cou-
chés ou indistincts. Elytres ovales ....., . . 17
— Rostre droit, légèrement atténué (vu de profil). Prothorax
dénudé, squamulé seulement sur ses angles postérieurs, sa
plus grande largeur devant la base. Brun ou noir. Elytres
noirs ou rougeâtres, à stries fortes, leurs points peu dis-
tincts ; presque aussi larges que les interstries. Ces der-
niers pourvus d’une série de soies blanches mi-dressées.
Funicule rouge. Pattes foncées. Long. : 1,8-2,3 mm . 11. erinaceus
17. Prothorax presque aussi large que les élytres aux épaules,
ses côtés presque droits ou faiblement arrondis et légère-
ment convergents en arrière, couvert entièrement de squa-
mules rondes, jaunes, très serrées. Poils des interstries ex-
trêmement courts, couchés, invisibles de profil. Elytres rou-
ges, la suture et la base, parfois les côtés noirs. Funicule
et pattes (sauf les tarses noirs) rouges (forme typique),
ou élytres entièrement noirs (v. fallax HOFFM.). Long. :
1,8-2 mm ............ 15. beccabungac
-— Prothorax nettement plus étroit que les élytres, rétréci con-
vergent en avant, nullement en arrière, squamulé densément
sur ses côtés, le disque presque glabre ou êparsement squa-
mulé. Poils des interstries très inclinés, mais bien visibles.
Elytres rouges, la base, la suture et les côtés plus ou moins
largement noirs. Fémurs et tarses noirs ; tibias et scape
rouges (forme typique), ou élytres et pattes entièrement
noirs (v. nigrinum HARDY). Elytres noirs ; tibias rouges
(v. nigricolor HOFFM.). Comme la forme typique, mais les
fémurs rouges (v. simulatum HOFFM.). Long. : 2-2,2 mm
................ 14. veronicae
18. Rostre (vu de profil) distinctement atténué, subulé en avant.
Pubescence dorsale double, hérissée ......... 26
-— Rostre (vu de profil) soit d’égale épaisseur, soit très légère-
ment rétréci, mais nullement subulé vers le sommet .... 19
19. Rostre plus ou moins arqué, mais jamais en quart de cercle.
Revêtement dorsal à pubescence double ........ 20
— Rostre arqué brusquement en quart de cercle, graduelle-
ment aminci en avant, aussi long que le prothorax. Pu-
bescence dorsale fine, couchée, sans poils plus longs et
soulevés (subgen. Entemoscelis DESBIL). Antennes noires,
médianes. Prothorax arqué sur les côtés, rétréci fortement

1282 coLÉoP'rÈREs CURCULIONIDE5
à ses deux extrémités, à pubescence couchée. Elytres
oblongs, subparallèles, en majeure partie, sur les côtés ;
stries fortes à points gros ; interstries portant 2 à 3 rangs
de poils gris, couchés. Pattes noires. Fémurs mutiques.
Long. : 3-3,5 mm ........... 30. linarine
20. Prothorax ayant sa plus grande largeur vers le milieu,
ses côtés arrondis. Pubescence dorsale fine, presque appli-
quée ; stries bien visibles, leurs poils plus courts que ceux
des interstries et appliqués dans le fond. Sommet de la
suture plus densément pubescenter Elytres oblongs, peu
arqués, subparallèles. Rostre aussi long que le protho-
rax, faiblement arqué. Entièrement noir ou brun (sauf
parfois la base des antennes roussâtres). Fémurs dentés
(mâle) ou sauf les profémurs (femelle). Long. : 2-3 mm
................ 28. collinum
-—— Prothorax ayant sa plus grande largeur vers la base. Pu-
bescence dorsale double ............ 21
21. Elytres subdéprimés en avant, à pubescence couchée ou rele-
vée mais dirigée dans le sens des interstries même autour
du calus apical ............... 22
— Elytres convexes, subparallèles, à pubescence foncière diri-
gée obliquement, rayonnante ou entrecroisée autour du calus
apical ; soies élytrales grossières, redressées, irrégulière-
ment unisériées sur les interstries. Rostre femelle très long.
mince, brillant, subrectiligne, bien plus long que la tête
et le prothorax ; l°insertion antennaire vers le tiers basal
du rostre. Rostre mâle plus court, assez épais, mat, droit,
seulement aussi long que la tête et le prothorax ; l’inser-
tion antennaire média11e. Entièrement noir (forme typique).
ou élytres rougeâtres à leur sommet (v. plagiatum GYLL.).
Profémurs fortement dentés (mâle) ou à dent obtuse (fe-
melle). Long. : 4-5,6 mm .......... 17. asellus
22. Pubescence dorsale fine ou clairsemée, ne voilant pas les
téguments, plus ou moins relevée. F émurs inermes ou fine-
ment denticulés ............... 23
—— Pubescence dorsale plus ou moins serrée, mais masquant
ou voilant au moins en partie les téguments (1), plus con-
densée et relevée en arrière et formant une crinière sutu-
rale .................. 24
23. Rostre légèrement, mais visiblement, renflé au niveau de
l’insertion antennaire, (vu de dessus). Pubescence de l’écus-
son dense et blanche, celle des élytres brune ou fauve. Ros-
tre mince plus long que le prothorax, et très finement poin-
(1) Les strîes peuvent être découvertes et les interstries seuls voilés par la pubes-
cence, dans le cas contraire l'é1ytre est entièrement masquée par le revêtement.

CALANDRINAE — cYMN1;·rRoN 1283
tillé en avant, brillant au sommet dans les deux sexes.
Noir. Elytres avec une tache dorsale grande, ovale, ou ré-
duite à une macule d’un rouge de sang (forme typique),
ou élytres rouges à l’exception d’une bande suturale noire
élargie vers la base (v. sanguinipenne _DBR.). Elytres comme
les précédentes formes, mais pattes rougës (v. rubripes
REITT.). Parfois entièrement noir, pubescence dorsale plus
longue (v. fuliginosum. RosENH.). Long. : 2,5-3 mm 29. bipustulntum
-— Rostre (vu de dessus) d’égale largeur. Pubescence de l’écus-
son et des élytres concolore, d’un gris cendré. Rostre plus
court que le prothorax, épais, rugueux, pubescent (mâle),
un peu luisant dans sa moitié apicale (femelle). Noir, mat.
Elytres plus court que chez le précédent. Long. : 1,5-1,7 mm
.......... ' ....... 24. melas
24. Corps court et large ; élytres non ou à peine plus longs
que larges ensemble ; pubescence jaune ou grisâtre .... 25
- Corps plus allongé ; élytres une fois et un tiers aussi longs
que larges, subparallèles ; pubescence dorsale fine, jaune
ou d’un gris-verdâtre, serrée, presque couchée, entremêlée
de quelques poils plus longs et un peu soulevés. Rostre
cylindrique, un peu courbé, mince, bien plus long que la
tête et le prothorax, lisse et brillant, en avant de l’inser-
tion antennaire (femelle), plus épais, rugueux jusqu’au som-
met, un peu plus long que la tête et le prothorax (mâle).
F én1urs dentés (mâle), sauf les profémurs (femelle). Pattes
et antennes noires ; massue oblongue. Long. : 3,5-4,2 mm
................ 27 thapsicolu
25. Pubesœncc dorsale grossière, en majeure partie soulevée
sur les élytrœ. Dessus des élytres déprimé. Rostre gros
et court, moins long que le prothorax chez les deux sexes ;
médiocrement arqué, rugueux, pubesoent et (vu de profil)
non atténué en avant (mâle), prœque droit, lisse, glabre,
ponctué_en avant et (vu de profil) faiblement atténué au
sommet, (femelle). Soies des corbeillœ tarsales rousses.
Fémurs assez fortement dentés. Long. : 3-4,5 mm . . 25. vcsfîttlm
— Pubescence dorsale fine, serrée, appliquée ou à peine sou-
levée sur les élytres. Dessus non déprimé. Rostre femelle
fin, assez. arqué, brillant et glabre, aussi long que le··pro-
thorax. Celui du mâle faiblement arqué, plus ponctué, mat.
plus court que le prothorax.   tarsales à soies cen-
drées. Fémurs finement ou peu visiblement spinulés. Re-
vêtement dorsal cendré (forme typique), ou jaunâtre et
plus dense (v. fulvum DESBR.). Long. : 2-3,5 mm . . . 26. nehim
26. Elytres à pubescence foncière, entremêlée de crins ou de
poils plus longs, dressés ou relevés ......... 27
-- Elytrœ à pubœcence fine, couchée, cendrée ou blanchâtre,

1284 coL1âoP·rÈREs cuRcU1.10NmEs
disposée sur deux à trois rangs par interstrie, plus conden-
sée au sommet de la suture, celle des stries peu distincte,
celle du prothorax disposée transversalement. Rostre droit,
atténué dans sa partie apicale, presque aussi long que le
prothorax. Celui-ci très court, sa plus grande largeur à la
base. Elytres oblongs, subparallèles, déprimés. Fémurs ob-
solètement denticulés ou inermes. Long. : 3-3,5 mm . 20. littoreum
27. Forme ovale ou subrectangulaire ; élytres à poils relevés,
clairs, jamais noirs ou bruns. Revêtement assez serré, mas-
quant parfois les téguments. Poils garnissant les pattes
jamais plus longs que la largeur du tibia ....... 28
— Forme cylindrique ; élytres (ainsi que toutes les autres
parties du corps, pattes et rostre compris) hérissés de longs
crins noirs. Ceux des pattes plus longs que la largeur du
tibia ; pubescence foncière, très fine, cendrée, couchée, ne
voilant pas les téguments; Prothorax arrondi latéralement.
très transversal, sa plus grande largeur vers son milieu.
Elytres deux fois aussi longs que larges. Noir en entier,
sauf les tarses roux (forme typique) ou élytres rouges,
parfois prothorax et élytres rouges (variétés). Long. : 3,5-
3,7 mm .............. 23. hispidum
28. Fémurs dentés (profémurs tout au moins). Prothorax ayant
sa plus grande largeur devant la base. Pattes noires .... 29
— Fémurs inermes. Elytres déprimés, subrectangulaires. Pat-
tes noires ou rouges .,........... 30
29. Elytres ovales, très convexes, très arqués sur les côtés,
à pubescence double, en majeure partie couchée. Protho-
rax fortement transversal. Fémurs très renflés. Rostre (vu
de profil) progressivement aminci et (vu de baut) nulle-
ment élargi au niveau de l’inserti0n antennaire. Elytres
noirs (forme typique). Taille grande, la dent fémorale
obtuse (v. amictum GYLL.). Taille très petite (1,5-2 mm),
élytres arrondis (V. subrotundatum REITTER). Elytres rous-
sâtres ou ferrugineux (v. plagiellum GYLL.). Long. :
1,5-5,5 mm ............. 18. tetrum
— Elytres subrectangulaires, déprimés dorsalement, à pubes-
cence soulevée, jaunâtre, irrégulièrement alignée en rang
sur les interstries. Fémurs peu épais. Rostre (vu de profil)
brusquement aminci et (vu de haut) élargi au niveau de
l’insertion des antennes. Long. : 2,5-3 mm .... 19. antirrhini
30. Tibias (et souvent les fémurs), base des antennes rouges ou
rouge-brun. Prothorax presque aussi long que large, à côtés
fortement et régulièrement arrondis, sa plus grande largeur
vers le milieu, presque aussi large en avant qu’à la base.
Rostre du mâle presque droit, à peine atténué au sommet,
pubescent, plus court que le prothorax ; celui de la femelle

CALANDRINAE — cYMN1zrRoN 1285
presque aussi long que le prothorax, faiblement arqué, un
peu plus rétréci au sommet qui est luisant. Elytres rougeâ-
tres ou noirs, à pubescence très dense, grise ou Havescente
mêlée de quelques poils un peu plus longs, fins, non sériés
Long. : 1,8-2,5 mm .......... 21. herbarum
— Pattes, antennes noires ou brunes. Noir. Prothorax très
court, sa plus grande largeur devant la base, beaucoup
plus étroit en avant qu’en arrière. Rostre épais ; celui
du mâle bien plus court que le prothorax et légèrement
atténué dans sa moitié apicale, celui de la femelle très
droit, presque aussi long que le prothorax, brusquement
rétréci et lisse dans sa moitié antérieure. Chez les deux
sexes, le rostre (vu de profil) apparaît légèrement re-
troussé à son extrémité. Pubescence dorsale assez grossiè-
re, assez longue, soulevée, cendrée, alignée le long des
interstries. Long. : 2,8-3,5 mm ...... 22. lanigerum
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727 728 729 730 732
Frs. 725 à 732. -— 725, Prosternum chez Miaxrus Abeillei Dun. : — 726, idem,
chez Gymnetron linarîae Paz. ; — 727, Antenne Q de Miarus micros i -- 728, id. Q
de M. campanulae ; —— 729, id. Q de M. plantarum ; — 730, protarse et onychium de
Gymnetron tetrum ; - 731, id. de Mîarus campanulae ; — 732, id. de Mecinus circu-
Iatus.
1. Gymnetron simum MULs. et REY, 1859, Opusc. ent. IX, p. 40. ·—-
biarcuatum DESBR., 1871, Mitt. Schweiz. ent. Ges. Ill, p. 350. —— sala-
dense Pic, 1902, L’Ech. XVIII, p. 24. - seriehirtum FAIRM., 1883, Ann.
Soc. ent. Belg., 27, Bull., p. CXIV. -— HUST., 1931, p. 1.126. — SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 439 ; Cat. Corse, p. 453.
Long. : 2-2,3 mm. — Ovale, un peu oblong, noir, sauf les pattes, les
antennes (massue foncée exceptée) et les élytres (en partie) rouges ; le
dessin élytral noir, composé d’une bande suturale et de deux fascies obli-
ques, l’une postmédiane, l’autre antéapicale, souvent décomposées, notam-

1286 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN11>Es
ment la postmédiane réduite parfois à une simple tache sur le 4° interstrie ;
la pubescence dorsale gris-flave, double, l’une line, espacée; couchée, l’au-
tre plus serrée, longue hérissée. même sur la tête, le rostre et les pattes.
Rostre à peu près aussi long (mâle) ou à peine plus long (femelle) que
la tête, épais, droit, conique. Prothorax court, arrondi latéralement, for-
tement rétréci en avant, avec une tache de pubescence antéscutellaire et
une bande latérale plus claires, peu tranchées. Ecusson tomenteux de
blanc. Elytres subparallèles ; stries fines pubescentes ; interstries plans,
ruguleux, un peu luisants. Fémurs inermes.
Peu variable, les fémurs sont noirâtres à sommet rougeâtre, ou rou-
geâtres à sommet foncé.
Vit sur Plantage psyllium L. (ABEILLE DE PERRIN, Rev. d’Eni., IV, p. 161),
Plantago cynops L., en mai (HoFFMANN), P. arenaria L., en avri1—mai_ (A.
LANDÈS).
Provence, Roussillon 1 Corse. Rare. — ma1·s à mai.
Bouches-du-Rhône : Marseille (ABEILLE) : Aix (Liâvizirré Z). -— Vaucluse :
Avignon (Cuomur 1), — Var : Hyères (GRENIER 1, Horrmxxx) ; Toulon (Gré-
Rix Z) : Saint-Maximin (Ansxms). — Alpes-Maritimes : La Napoule (Horr-
Mmx). —~ Hérault : Sète, Mt St-Clair (L.xN1>Ès). — Corse : Bastia, Ajaccio !,
Aleria !
Péninsule ibérique : Sicile : Grèce : Algérie : Maroc (Licuraiusriau 1).
2. Gymnetron labile HERBST, 1795, Kâf., VI, p. 244. — ? marmara-
tam FOURCROY, 1785, Ent. Paris, 1, p. 125. — obliquum STURM, 1826,
Cat., p. 120. tricolor MARSH., 1802, Ent. Brit., p. 259. — v. brevicrinitum
REITT., 1907,, Verh. Nat. Ver. Brünn, p. 19. — HUST., 1931. p. 1.129. —
SAINTE-CLA1RE-DEVILLE, Cat., p. 439.
Long. : 2 mm. —— Insecte ayant quelque ressemblance avec le précé-
dent ; forme du corps et coloration à peu près semblables ; diffère par
de nombreux caractères. Antennes et pattes (fémurs noirs exceptés) rou-
ges ; les élytres de cette dernière couleur, avec un dessin noir analogue
à simum ; la pubescence foncière grise. couchée entremêlée de poils dres-
sés, plus longs sur les élytres et plus ou moins alignés, ordinairement blan-
châtres ; l’écusson blanc ; la pubescence des pattes couchée, non hérissée.
Rostre verticalement arqué à la base, droit sur le reste de sa longueur,
subcylindrique, assez mince, environ aussi long que la tête et presque
entièrement pubescent (mâle) ou nettement plus long que la tête, plus
cylindrique, en partie glabre et brillant (femelle). Antennes postmédianes.
Prothorax orné d’une ligne médiane de pubescence blanche. souvent ré-
duite à sa partie basale plus élargie, avec une bande latérale large, peu
tranchée ou nulle. Elytres à peine plus larges que le prothorax, confor-
més comme ceux de la précédente espèce. Fémurs inermes.
v. brcvicrinitum REITT. —— La pubescence couchée des interstries et la
îîgiîluaèignée de poils blanche relevée, bien plus courte que chez la forme
La larve. non cécidogène, vit et se développe dans le collet de Plantage
Ianceolatn 1.. lfimago sort à la fin de mai (Farcoz, Bull. Sow. rnl. Fr.,

CALANDMNAE — GYMNETRON 1287
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Fm 733 à 737. -— 733, cécidies larvaires de Gymnetron collinum, sur racines de
Linaria striata L. ; —— 734, id, de Gymnetmn linariae, sur Linaria vulgaris ; — 735,
cécidies des tiges de Gymnetran hispidum, sur Linaria rejlexa ; —— 736. cécidies sur
racine et pétioles de Veronica spicata, provoquées par Gymnctron erimzceus ; ——
737, capsule de Campanula persvlcifolia attaquée par la larve de Miàrus graminis.
1930, p. 149). La transformation imaginale a lieu à partir de septembre
jusqu’en novembre, l`insecte, dans ce cas, hiverne dans la galerie larvaire
et ne sort qu’au printemps (HOFFMANN). On le rencontre communément sur
la plante précitée (nombreux observateurs) et sur Plantago cynops L.
(KLE1NE).

1288 coLÉoPrÈmss cuncutroxvrnss
Toute la France ; Très con1mun_ Non signale de la Corse Mai—septembre.
La variété, d`aitleurs insignifiante, se trouve dans le Midi 2 Var : Alpes-
Maritimes !· ; Haute-Garonne ; Pyrénées-Orientales !
Toute l’Europc.
3. Gymnetron mixtum MULs.. 1873, Opusc. XV. p. 195.
Long. : 2,8-3 mm. —— Oblong. noir ; élytres à interstries pairs rou-
geâtres ; les pattes, les antennes (massue foncée exceptée) et l’abdomen
rouges ; la pubescence appliquée, assez serrée, mêlée de poils grossiers,
redressés, désordonnés, gris—flave ; le prothorax portant ordinairement
trois bandes de pubescence claire, peu nettes. Rostre un peu arqué. sub-
cylindrique. Fémurs mutiques. (Voir les autres caractères au Tableau).
Espèce décrite sur un exemplaire provenant de l`Aude 1 Narbonne. Non
retrouvée en France.
Je rapporte à cet insecte, deux spécimens de la collection Boxxumz,
d’Algérie ; environs d’Oran. _
4. Gymnetron ictericum GYLL., 1838, in Schënherr, Gen. Curc., lV,
p. 750. — v. albohirtum DESBR., Frel., 1893, ll, p. 43. — HUST., 1931,
p. 1.128. — Cat. SAINTE-CLAIRE—DE\’ILLE, p. 439.
Long. : 1,8-2,2 mm. —— Corps ovale, assez large, convexe ; le rostre,
la tête et le prothorax noirs ou bruns, les élytres, les pattes et les antennes
d’un rouge - ocré ; la pubescence foncière dorsale, serrée. couchée, Have,
entremêlée de poils pâles, longs, presque verticalement dressés, même sur
les côtés du corps et, sur les élytres, disposés sur un rarement deux rangs
alignés sur chaque interstrie ; la pubescence des pattes appliquée. Rostre
arqué, assez robuste, plus court que le prothorax, pubescent (mâle), mince,
cylindrique, allongé, subglabre, (femelle). Prothorax court, arqué sur les
côtés, modérément rétréci en avant, les angles postérieurs un peu obtus.
Ecusson concolore. Elytres à peine arqués latéralement. Profémurs dentés
(mâles) ou inerines (femelle).
Parfois le rostre, la tête et le prothorax sont rouges comme les élytres.
v. albohirtum (REY) DEsBR. — Pubescence blanchâtre (non flave) recou-
vrant entièrement les téguments, la pilosité dressée moins alignée sur les
interstries.
La larve vit et se développe dans les fruits de Plrinmgo rzrcr1r1r·z`a L. (PER-
ms) et l’. cynops I., OKLEINE).
Endroits secs, arides et chauds. — Mai à juillet.
Répandu et assez rare dans toute la Provence et le Roussillon 2 très
rare et çà et là dans le Centre et quelques autres localités de l’Est et du
sud-ouest. Alpes—Maritimes : Beuil ; Menton 2 Nice l. — Gard. — Vaucluse.
— Bouches·du—Rhône_ — Aude — Var, assez commun ài St—Raphaêl (LÉ-
vartmê t, GRENJER !, Anernm, etc). — Pyrénées-Orientales l. —— Drôme :
Nyons, en nombre (Ravoux !, GUILLEBE.ALi t, Lévsirté t). — Lozère. — Allier.:
Gannat (Dasnaocnrms) ; Moulins (CHATENAY !). —— Anjou. — Sarthe. — Lan-
des (Piznms). —— Seine—et-Marne (Husmcnn).
La variété, souvent à peine distincte, ll`9Sl pas rare à St-Raphaël War) !
Allemagne ; Autriche 2 Italie : Caucase : Grèce 2 Turquie

CALANDRINAE —— CYMNETRON 1289
5. Gymnetron latiusculum J. DU VAL, 1855, Gen. Col. Eur., p. 68. ——-
Hustr., 1931, p. 1138. — Cat. S.irN·rE-CLA1RE DEVILLE, p. 439.
Long. : 2-2,5 mm. — Brièvement ovale, large, trapu, convexe ; le rostre,
le prothorax, la massue antennaire noirs, le reste des antennes, les pattes,
les élytres (la suture parfois rembrunie exceptée) rouges ; la pubescence
dorsale jaunâtre, assez grossière. simple et couchée sur le prothorax, double,
serrée sur l’arrière-corps, soulevée en arrière, notamment sur les interstries
externes et sur le S', redressée en forme de crinière sur la moitié posté-
iieure de la suture, rangée et mal alignée sur 2-3 rangs par interstrie.
Rostre à peine arqué, presque aussi long que le prothorax, pubescent (mâle).
plus mince, plus long que le prothorax, subglabre (femelle). Prothorax
très court, arrondi, rétréci en avant., plus de moitié plus large à la base
qu°au sommet, ses angles postérieurs obtus. Ecusson densément pubescent
de gris-Have. Stries élytrales très fines, pubescentes. Profémurs dentés
(mâle), inermes  femelle) .
La larve vit et se développe dans les fruits de Phznlago tzynops 1.. (Du
VAL, HUSTACHE). L’adulte se rencontre sur Plrznmgo m·enm·ia W. et li. —
Mai à septembre.
Répandu et assez commun dans le midi de la France, surtout en Proven-
ce. Languedoc, Roussillon 2 plus rare dans le Su<l—()uest. Cité de l`Ain
(GUILLEBEAU). —— Isère : Vienne (F.iLcoz 1).
Europe méridionale 1 sual de la Russie : Carpathes.
6. Gymnetron pascuorum GYLL., 1827, lns. Suec., 111. p. 124. —
collinum STEPH., 1839, Man. Brit., p. 218. -— fuscicrus REY, 1894, 1.°Ech.,
X, p. 74..e nanum DE.J.. 1836. Cat., p. 327. — v. setarium REY, l.’Ech.,
1894. — v. uniforme DESBR.. 1894, Frel., 11, p. 42. —— v. bicolor GYLL.,
1838, in Schônherr, Gen. Curc.. IV. p. 745. — v. pyrenaeum H. BRIS.,
1862. Ann. Soc. ent. Fr., p. 641. — Husr., 1931. p. 1138. — qAINTE·CLAlRE
DEVILLE, Cat., p. 439 ; Cat. Corse, p. 453.
Long t 1,5-2 mm. —- Ovale : le rostre, le prothorax, la massue anten-
naire noirs ; le reste des antennes. les pattes (entièrement ou en partie),
les élytres (la base,'la suture et les bords latéraux rembrunis exceptés)
rouges ; la pubescence dorsale d’un gris-jaunâtre, fine, couchée sur le pro-
thorax. unisériée, alignée et soulevée sur les interstries, appliquée dans le
fond des stries. Rostre faiblement courbé, pubescent, presque mat. à peine
égal au prothorax (mâle). plus mince, subglabre, un peu luisant, aussi long
que le prothoraii (femelle!. Prothorax modérément transversal. subconique,
fortement rétréci convergent en avant, arqué latéralement, les angles pos-
térieurs non ou à peine obtus. Ecusson densément pubescent. Stries des
élytres fines ; interstries plans, finement ridés-ruguleux. Profémurs forte-
ment dentés (mâle), inermes ou obtusément dentés (femelle).
Les variations suivantes s`ol.»servent avec la forme typique, surtout dans
le midi
v. bicolor (§vi.L. -— Pattes. antennes et élytres entièrement. d’un rouge-
clair, les parties antérieures du corps restant noires.

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~ ._ A " '· ·   "
F V J E `
744 745 746 ¢UG*J'¥MlM,¤M·
Fxc. 738 à 746, — 738. Gymnetron herbarum BRULLÉ, 5* 1 — 739, G. melana-
rium GERM. 0* ; — 740, G. 'rostellum Hmnsr 0* ; — 741, G. veronicae GERM.
d' ; - 742, G. pascumum L. 0* ; —- 743, G. beccabungae L. 0* ; —~ 744, G. planta-
ginis Epvu. 0* ; — 745. G. erinaceus Bmmar. 0" : - 746, G. labile Ihznnsr, 0*.

CALANDRINAE — cvivmaraon 1291
v. ieslaceum nova. » Corps entièrement rouge (sauf la tête, la massue
antennaire et les ongles foncés.
v. uniforme Dasnai — Comme bicolor, mais pubescence élytrale seule-
ment et à peine soulevée en arrière. _
v. upimlis. nova. —— Elytres (comme le prothorax) entièrement noirs ou
seulement avec l’apex teinté de rougeâtre : féinurs foncés.
v. selarium Rav. —·— Prothorax moins élargi en arrière 1 soies des inters-
tries plus longues et bien alignées, l
v. pgrcnaeum Bars. —— Semblable à la forme typique, mais prothorax
plus court, moins rétréci en avant : pubescence élytrale plus molle, plus
fine. ntoins relevée.
l.a larve, non eécidogène, vit et se développe dans les fruits de Plunlu-
go lancrolnia I,. (PIRAZZOLI, KLÉINE, Horrnxxx). La ponte a lieu de mai à
juillet : l’adulte éelot en aoûhseptembre (Ho1=i=M.tvv). Espèce commune dans
toute la France et la Corse : plaines et montagnes : dès le mois d’Avril.
Toute l’lïurope : Syrie 1 Caucase : Algérie.
7. Gymnetron variabile ROSENH, 1856. Thier. ë\ndal.. p. 297. —— san-
guinipes CHEVRU 1859. Rev. Zool.. p. 389. —— v. seriatum JACQUET. 1888.
Ann, Soc. ent. Fr., VIII. Bull., p. XCVII. — bellum REITT., 1872, Rerl.
ent. Ztschrn XVI, p. 185. — v. curtulum REITT., 1907, Bestim. Tab,. p.
59. —— v. hzzemorrhoidale H. BRIs.. 1862. Ann. Soc. ent. Fr,. p. 639. —
V. brevipenne DESBR, 1894. Fret., ll. p. -l~(>. -— HUsT.. 1931. p. 1 139. —
Cat. SAINTE-CLAIRE—DEVILLE. p. 439.
Long. : 1,2-1.7 mm. — Oblong. assez brillant ; le prothorax, le rostre,
la massue antennaire. une bande longitudinale. le long de la suture des
élytres et les côtés de ceux-ci noirs, le reste des élytres, des antennes et
les pattes rouges (les fémurs parfois foncést ; la puhescence dorsale héris-
sée, fine et grisâtre sur le prothorax. plus épaisse. Have. unisériée sur les
interstries élytraux. Rostre assez robuste. pen courbé. puhescent. plus
court que le prothorax (mâlet. plus mince. plus allongé, presque glabre
(femelle). Prothorax court, arrondi sur les côtés. fortement et assez brus-
quement iétréci en avant. la ponctuation assez dense. Ecusson concolore.
Elytres un peu plus larges que le prothorax. assez a1longés._ subparallètes :
stries fines, glabres. très finement ponctuées : interstries plans. rugueux.
Profémurs inermes dans les deux sexes.
On rencontre les variattions suivantes :
v. haemorrlioirlulr Bms. —-— Dessus noir. sauf parfois le sommet des éty-
tres rongeâtres 2 ponctuation Droth·oi·aciqiu— assez espacée.
v. seriazlnni .lM·o. — Soies élytrales plus espacées. plus courtes. Colora-
tion lîlarialtle. Antennes et rostrc plus gréles, particulièrement chez la
eme e
v. cur/ulzzm Rairr. — Forme plus courte, plus convexe : prothorax plus
arrondi, En ponctuation éparse. Coloration analogue à celle de la forme
typique, mais le sommet des élytres ordinairement avec une tache apicalr-
fondée.
v. brr·1·ipr·nn«> Den. — lïlytres à longueur n`excédant_ que de peu celle
des parties antérieures réunies.
Mœurs inconnues.

1292 coLEoPrÈREs CURCULIONIDES
Espèce peu répandue ; rare dans le midi de la France ; paraît manquer
dans le sud-ouest ; remonte jusque dans le Rhône (v. seriulum). Hérault
Palavas (LAVAGNE !). — Aude : Béziers (Bmsour) 1 Carcassonne <LÉVEILLÉ !).
Pyrénées-Orientales : Collioure (REY) : Port-Vendres : Banyuls etc (diver-
ses collections). — Htes-Pyrénées : Cauterets (GREMER !). — Rhône : Vau-
gneray, près Lyon (Gmmr !) 1 Brignais (Hrsr.icnE). » Corse : Calacussia
(BALACHOVVSKY !).
Les variétés çà et là, souvent avec la forme typique. La v, seriatum dans
le Rhône : la v. brevipenne décrite sur un seul individu sans indication de
provenance est une aberration individuelle qui ne se retrouvera sans doute
jamais
Sardaigne, abondant. : Espagne 1 Pyrénées centrales : Andalousie ; Ba-
léares : Algérie ; Grèce (d’après DEsBnocnEns).
8. Gymnetron rostellum HERBST, 1795, Kâf., VI, p. 108. — v. distinc-
tum ROUBAL. 1921, Ent. Blâtt., 17, p. 36. — v. stimulosum GERM., 1821,
Mag. Ent., IV, p. 307. — Husr. 1931, p. 1.139. — Cat. SA1NTE·CLAIRE-
DEVILLE, p. 439.
Long. : 1,5-2,3 mm. — Ovale-oblong, un peu luisant ; entièrement noir
(sauf les tibias et le scape antennaire rougeâtres ou rouges), la partie
apicale des élytres et la suture, en arrière, ordinairement rougeâtres ; le
prothorax muni, sur les côtés et en avant, de soies fines, liérissées. bru·
nâtres ; les interstries élytraux avec un rang de soies raides, alignées,
relevées, plus longues en arrière. celles des bords latéraux dirigés obli-
quement en arrière, les soies un peu plus longues que la largeur d’un
interstrie. Rostre légèrement courbé. peu différent dans les deux sexes,
atténué en avant, subégal au prothorax. pubescent (mâle), subdénudé,
brillant (femelle). Prothorax transversal. arrondi latéralement, rétréci en
avant, finement étranglé derrière le bord antérieur, ses angles postérieurs
largement obtus, la ponctuation fine et serrée. Elytres plus larges que le
prothorax, à peine arqués ou subparallèles sur les côtés ; stries assez
fortes. ponctuées ; interstries rugueux. Fémurs inermes.
v. stimulosum GERM. —— Tibias noirs ou bruns.
v. intermeclium, nova. — Pattes (tarses noirs exceptés) entièrement rou-
ges.
Mœurs exactes inconnues.
La forme typique et les variétés se rencontrent ensemble, Elles parais-
sent vivre aux dépens de Mn1rz'mr·ia inmlom L,. en juillet (rRl`TER Z), M.
chamomilla L., début, juillet (Jors E. Horrmiwv), Anthemis nobilis L, (RU-
TER). Déjà signalées sur le genre Mrztricarirz par divers auteurs, notamment
par BEDEL. Plus tard, celui·ci dit avoir pris rostcllum sur Plnnirzgo major
L., à Lardy (S.-et-0.). J. W.àLKER (Ent. monthly May., 1910, p. 31) qui l’a
capturé en nombre. en Angleterre : environs d`()xford, attribue sn présence
à celle de Veronica officinalis L. Enfin Kx.E1NE (Ent Blâtt., 1910, p. 306),
l’indique sur Veronica bcccabunga L,. en Allemagne.
Probablement dans toute la France, surtout. dans les sols silirieux ou
calcaires ; assez abondant par places de juin à juillet,
Toute I’Europe 1 Alszérie.

CALANDRINAE — crMNErnoN 1293
Subsp. aper DESBR., 1893. Le Frelon, Il, p. 95. »-»— HUST., 1931, p.
1.140. — Cat. SAINTE-CLA1RE—DEv*1LLE, p. 439. — Long. : 1,2-1,8 mm. ——
Race biologique remarquable, considérée par divers auteurs comme espèce
distincte et décrite comme telle par DESBROCHERS. Elle se différencie, de
rostellum par sa taille ordinairement plus faible, sa ponctuation protho-
racique peu serrée, les soies du prothorax et des élytres plus longues, plus
fortement hérissées, celles des élytres plus longues que la largeur d’un
interstrie et les latérales perpendiculaires au bord d l’élytre. Pattes entiè-
rement noires (forme typique) ou tibias rouges (v. tibiale nova).
Vit en Provence, sur Veronica o/ficinalis L. où je l`ai pris à plusieurs
reprises, en juin (in copula). La larve se développe dans une petite tumeur
oblongue, située à la base des tiges : elle s’y transforme vers les premiers
jours de septembre (A. HOFFMANN).
Beaucoup moins répandu que la forme roslellum. — Var : Hyères (LÉ-
van.LÉ !, Gaiman !). — Alpes-Maritimes : route de iFréjus, près Mandelieu,
sur les pentes de l’Esterel où la plante nourricière est très commune C!).
— Lot—et-Garonne 2 Sos (BAUDUER). — Seine-maritime ; Yport (Bnisour,
Bannu. — Allier (Dssnnocnizns). — Indre-et-Loire : Châteauroux (Dasnno-
cams). — Seine-et-Oise : St—Germain (Mime, 1856, in coll. Gmzmun !).
Italie, Piémont.
9. Gymnetron alboscutellatum HUST., Bull. Soc. ent. Fr., 1913, p.
390. — Cat. SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, p. 440.
Long. 1,5-2 mm. — Ovale, noir, assez brillant, revêtu d’une pubescence
grise, fine. courte, couchée, condensée en une ligne plus claire. sur la
partie médiane du prothorax et sur l’écusson, irrégulièrement rangée en
un (rarement deux) rang par interstrie ; les stries élytrales avec une ran-
gée de poils fins, appliqués, grisâtre ; le scape antennaire et le 1°' article
du funicule, ainsi que les tarses roux ; le reste de l’antenne, les tibias et
les fémurs noirs ou bruns. Rostre faiblement arqué, finement pointillé (voir
tableau). Antennes courtes, médianes (mâle) postmédianes (femelle). Pro-
thorax transversal, modérément arqué rétréci en avant, finement et den-
sément ponctué. Elytres à stries fines, à interstries plans, finement poin-
tillés. Profémurs avec une petite dent chez les deux sexes.
Vit sur Helianthemum vulgare L. v, grandiflorum D. C. (Husmcms).
Espèce paraissant, jusqu’ici, spéciale à la France. Rare. Isère : Col de
l’Arc. au dessus de Grenoble, abondant en fin juillet-août (Husmcmz !). —
Hautes-Alpes : Veynes (idem). —— Alpes-Maritimes : Colomars, sur Helian-
thcmum tuberaria Mn.L., début de juillet et à La Roquette s/Siagne, près
le Château de la Roche, sur` la même plante (HOFFMANN).
10. Gymnetron melanarium GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 307. ——-
intaminatum STEPH., 1831, Ill. Brith., IV, p. 14. -— perparvulum BOH.,
1845, in Schônherr, VIII, Gen. Cure., p. 183. -— v. rubromelanarium Rou-
BAL, 1917, Acta Soc. Ent. Cas., XIV, p. 69. — HUST., 1931, p. 1.140. —
Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 440.
Long. : 1,5-2 mm. —— Suboblong, noir, luisant, revêtu éparsément d’une
pubescence foncière très fine et remarquablement courte, couchée ; les

1294. CULÉOPTÈRES cuncuuonmss
interstries munis d°un rang de soies blanchâtres, alignées, visiblement rele-
vées au sommet des élytres ; les pattes entièrement noires, les antennes
avec seulement le scape et les deux premiers articles du funicule rouges.
Rostre presque droit, un peu atténué en avant, plus court que le protho-
rax, celui du mâle un peu plus robuste. plus distinctement striolé, mat.
Prothorax court, arrondi, rétréci en avant, finement et densément ponc-
tué. Ecusson concolore. Elytres ovales-oblongs, subparallèles sur les côtés ;
stries fines, ponctuées ; interstries plans, ridés. Fémurs inermes.
1,a la1·ve évolue entièrement dans les parties basales ou moyennes des
tiges couchées de Veronica scrpyllifolia L., sur lesquelles elle provoque
de petites déformations tumorales très inégales, tantôt rapprochées, nou-
euses, arrondies, tantôt distantes, ovoides, mesurant de 3 à 7 mm dans
leur plus grande dimension, uni-ou biloculaires. Elles renferment une à
deux larves, lesquelles se rencontrent à divers stades, depuis la tin juin
jusqu’à la deuxième quinzaine d’août. L’imago transformé vers les 10 — 20
septembre, s’échappe par une ouverture irrégulièrement circulaire et se
cache dans le sol ou sous des herbes avoisinnantes pour hiverner. ll réap-
parait au printemps où il se rencontre sur divers Veronica : I`. Icucrium
L. (Herman, Krizwn), V. chammcdrys L. (Joris E) 1 trouvé en nombre au pied
de V. serpyllifolia L., en juin (HOFFMANN) : V, officinnlis L. (A. DUBOIS I).
Presque toute la France, sauf peut—être dans la région méditerranéenne.
Nord. ~ Pas-de-Calais. — Somme. ~ Oise. — Eure Z. — Calvados. —
Seine-maritime. — Aube. — Seine-et—Oise, très rare, Versailles « Les
Matelots » (Jous t). 4 Côte-d'©r. —- Allier !. —· Hte—Vienne : (Éouzeix, en
nombre (!). — Saône-et-Loire. —-— Jura, — Ain, — Rhône. — Isère !. -—
Landes. —— Gironde !. — Tarn. »·— Finistère.
Angleterre ; Belgique : Rhénanie 2 Danemark : Russie méridionale.
11. Gymnetron erinaceus BEDEL, 1885, Faune du bassin de la Seine,
VI, p. 147. — Hnsr., 1931, p. 1.141. - Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE,
p. 4·4·O.·
Long. : 1,8-2,3 mm. — Ovale, peu convexe, noir, assez brillant, les ély-
tres souvent bruns ; le prothorax finement pubescent, orné latéralement
d’une couche de squamules blanches sur les angles postérieurs, s’étendant
parfois sur la base en un mince liséré ; les interstries élytraux avec une
série desoies blanches, alignées, raides, mi-dressées ; les pattes noires
ou brunes ; les antennes (scape rouge excepté) foncées. Rostre droit, légè-
rement atténué en avant (mâle), un peu plus long, plus grêle et plus aminci,
(femelle). Prothorax arrondi rétréci en avant, à ponctuation Hne. rugu-
leuse. Ecusson concolore. Elytres ovalaires, à peine arqués, latéralement,
plus larges que le prothorax, à stries profondes, un peu moins larges que
les interstries qui sont plans et ridés. Fémurs inermes.
Vit sur Veronica spicata L. La larve produit sur la tige, au collet et sur
les feuilles, une cécidie uniloculaire dans laquelle a lieu la transformation
(Renan, J. Ducmms, HOFFMANN). L’adulte éclot en automne (BEDE1., Bull.
Soc. cnt. Fr., 1912, p. 390), La ponte doit s’et'fectuer en mai, l‘insecte parfait
hiverne t. — Mai-septembre, fin octobre. — Rare.
Seine—et-Marne : forêt de Fontainegleau (BEDEL, D·Ucn.uNE, Barriuonn,
GRUARDET, Diavrnus, HOFFM.ANN). — Seine-et-Oise : St—Nom-la-Bretèche :

CALANDRINAE — cYMNE·rR0N 1295
Bailly (HOFFMANN). — Oise : Chantilly (Benin. 1). — Marne : Reims (Liuovn).
—-· Haute-Vienne : Veyrac, fin septembre (HOFFMANN). — Charente·Maritime :
île de Ré (BoNNAmE 1) (1).
Hollande (EvEn·rs) ; Sibérie (Fwsr, d’après Dasenocumis).
12. Gymnetron elongatum H. BRISOUT, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., -p.
638. — Hnsmcns, 1931, p. 1.141. —— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE p. 440.
Long. : 3-3,5 mm. — Oblong, allongé, peu convexe, noir, couvert d’une
fine pubescence grise, couchée, unifonnément répartie, ne masquant pas
les téguments, seulement un peu condensée en une fine ligne médiane sur
le prothorax, en une tache bumérale obsolète et une fine moucheture plus
claire sur le calus apical ; un peu relevés et formant, au sommet de la
suture, une courte crinière, de poils plus longs et plus épais ; les anten-
nes (massue foncée exceptée) et les pattes rougeâtres (fémurs parfois obs-
curcis) ; le rostre, le prothorax noirs, les élytres rarement entièrement
de cette couleur ; leurs bords latéraux et des lignes longitudinales, sur
le disque, rougeâtres g l’écusson tomenteux de blanc. Rostre presque droit,
allongé, cylindrique, finement rugueux. Antennes médianes. Prothorax peu
transversal, subconiqpe, densément et finement ponctué. Élytres notable-
ment plus larges que le prothorax, subparallèles ; stries assez larges, à
points rapprochés ; interstries plans, densément pointillés-rugueux. Tous
les fémurs aigûment dentés dans les deux sexes.
Peu variable ; les pattes sont parfois entièrement noires, sauf les tarses
ferrugineux. Les élytres sont rarement entièrement noirs. La ligne de
pubescence médiane du prothorax normalement peu tranchée est souvent
nulle,
Vit sur Plantage lanceolata 1,. (TEMrEm;,Bull. Soc. ent. Fr., 1935, p. 270).
— avril à Juin.
Espèce spéciale à la France méridionale ; pas rare dans le sud—ouest
(région aqnitanique). Pyrénées·0rientales (Dasnnocuens). -— Basses-Pyré-
nées : Urdos (vallée d’Aspe), alt. 750 m (TEMPÈRE 1) etc. — Htes-Pyrénées :
Cantrets (LÉvE1LLÉ 1). —— Landes : Mont—de-Marsan (DEVILLE). — Ariège. —
Hte Garonne. — Gers. —— Gironde : assez commun aux environs de
Bordeaux (Desnnocmans, TEMPÈRE !, etc.) ; Cavignac !. — Alpes-Maritimes :
Beuil (ÃIAGDELAINE !)
OBSERVATION. — Fwver. a signalé autrefois qu’il avait. pris cette espèce
dans le Calvados ; env. d’Arromanches, mais il s’agit. peut·—être d’une
capture accidentelle demandant à être confirmée.
13. Gymnetron villosulum GYLL., 1838, in Schônherr, Gen. Curc.. IV,
p. 747. ——— v. nigripes DESBR., 1894, Frel., II, p. 37. — v. luctuosum VITA-
LE, 1906, Nat. Sicil., p. 135. — Husr., 1931, p. 1.14].. — SAn~rr1;-C1.A1m~:
DEVILLE, Cat., p. 440 ; Cat. Corse, p. 453.
Long. : 2,5-3 mm. —— Ovale, noir, ·l’arrière~c0rps large et trapu ; revêtu
dorsalement d’une pubescence jaune ou grisâtre, fine, couchée, serrée, un
(1) La citation : Savoie (Poussrucus). portée au Catalogue Surm-Cumn-Dtvnnz.
d’après le Colonel Poussielgue, résulterait d’une erreur ; cet entomologiste, de son
pI`0pl`€ EVEIL ne connaissant Ulêlnê DHS G. ETTFLGCCUS OH Il3t\lI`€.

1296 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
peu soyeuse, masquant en partie les téguments ; les côtés du prothorax
largement et densément squameux ; le rostre. le prothorax (rarement fer-
rugineux), la massue antennaire noirs ; les pattes, le reste de l`antenne, et
les élytres rougeâtres, ces derniers avec la suture, au moins en avant,
foncée. Dessous du corps entièrement recouvert d`une squamosité crétacée,
blanchâtre. Rostre presque droit (mâle), faiblement arqué (femelle) moins
long que la tête et le prothorax réunis, celui de la femelle plus fin, plus
dénudé. Prothorax court. faiblement arqué sur les côtés, légèrement rétréci
en avant, peu moins large au sommet quià la base, beaucoup plus étroit
que les élytres. Ecusson tomenteux. Elytres assez courts, larges, subparal-
lèles, à épaules saillantes, finement striés—ponctués : interstries plans.
rugueux. Fémurs inermes.
v. nigripes DESBR, —- Pattes (sauf les tarses) entièrement noires.
v. luctuosum VITALE. — Corps entièrement noir ; antennes, tibias et
tarses rouges.
La larve vit dans les fleurs de diverses Veronica, y provoquant une
cecidie subglobuleuse, restant verte jusque vers le milieu de l’été, au mo-
ment de la transformation qui a lieu dans Yintérieur. O-bservée sur Vero-
nica anagallis L. (K1Er1=ER, Ho1=i¤MANN, TEMPÈRE.1, V, anagalloides L. (RUBSA-
MEN), V, scutellata L. (GASCUEL, Feuill. jeunes Nat., 1925, p. 67), 1·", becca-
bunga L. (Krrma, Ent. Blàtt., 1910, p. 294). L’adulte éclot en juillet. La lar-
ve est parasitée par deux Hyménoptères : Bracon afrafor Nsses (Braconidae)
et Elachistus argissa \\`r.sr (Chalcididae).
Biologie. — Decaux (Feuille i. Na]., 1885, p. 25 1 Bull. Soc. ent. Fr., 1896,
p. 88. —· Kmrrrzn, Feuille j. Naf., 1891, p. 58. —— Scucrrza, Deutsche ent.
Zeit., 1916-17. p. 593, larve et nymphe, figs. — F. VM EMDEN, Trans. R.
ent. Soc. London, 1938, p. 21 (caractères larvaires).
Toute la France (sauf peut être dans le n·ord—ouest) : assez commun par
places. — Corse : assez rare. — Avril-août.
Les varietes se trouvent ensemble avec la forme typique, mais plus
rares que cel1e—ci : elles sont décrites de Lyon. Elles se rencontrent en
Seine-et—©ise ; à Guyencourt !, Chaville (l`1AGNlN) : dans la Seine—et—Marne :
Melun ! etc.
Toute l'1ïuropc occidentale, du Danemark à la péninsule ibérique, et
en Europe centrale jusqu’en Transylvanie et au Caucase.
14. Gymnetron veronicae GERM., 1821, Mag. ent., IV, p. 306 — .1.
SCHILSKY, 1888. Deuts. ent. Zeit,. p. 127. —— Cerhart, ibid., 1908, p. 207.
— beccabungae. H. BRIS., 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p. 633. ; REITT.. Bes-
tim. Tabel (1907), p. 31 ; BEDEL, Fu. Seine, V1, 1887, p. 309 (non 1..). —
v. nigrinum HARDY, 1852, Cat., p. 99. — v. nigricolor HOFFM. Bull. Soc.
ent Fr,. 1934. p. 47. ·— v. simulatum HO!-`FNL. l.c.. p. 47. — HUST., 1931,
p. 1.143. — SAINTE—CLAIRE—DEVILLE. Cat.. p. 440.
Long. : 2-2.2 mm. — Ovale, assez convexe, noir, les élytres un peu
luisants avec les interstries pourvus diune série de soies blanchâtres. mi-
dressées : le prothorax subdénudé sur le disque, les côtés garnis d’une
squamosité dense. tenue, grisâtre, s’étendant parfois à la base en une ligne
étroite ; le rostre, la massue antennaire. le prothorax. les fémurs, la base

CALANDRINAE —— <;vMNETRoN 1297
des élytres, leur suture et parfois leurs côtés noirs ; le reste des antennes,
les tibias (tarses ferrugineux), le reste des élytres rouges. Rostre très fai-
blement arqué, égal au prothorax, atténué, vu de profil. au sommet. Pro-
thorax court subtrapézoïdal, un peu arqué sur les côtés, non rétréci en
arrière, atténué en avant, bien moins large que les élytres. Ecusson squa-
meux de gris. Elytres ovales, un peu arqués latéralement, à stries fines,
leurs points rapprochés, les interstries larges, plans, ridés. Fémurs iner-
mes.
Les variétés suivantes vivent avec la forme typique :
v. nigrinum Himnv. — Elytres et pattes entièrement noirs.
v. nigricolor HOFFMANN. ~ Elytres entièrement noirs · tibias rouges.
v. simulatum Horrmwx. — Comme la forme typique, mais pattes entière-
ment rouges.
La larve vit et se développe dans l’ovaire des fleurs de l’«·ronim berm-
bunga L., y provoquant une excroissance peu volumineuse : la poule a
lieu (en Provence) dès la première quinzaine du mois de mai : l`éc1osion
en septembre—octobre : la plupart des imagos hivernent dans les salles
(Horrmmn). La larve est parasitée par un Chalcididae : Eizrytonn aterrima
Scnnx. L’adulte se rencontre su1· la plante (nombreux observateurs). Il
est signalé, en outre, sur Veronica scutellata L. (Banni., PERRIS, etc) et sur
V. anagallis L. (STE-CLAIRE-DEVILLE, TEMPÈRE, Horrumw, etc).
Toute la France : assez commun partout ; prodigieusement abondant
dans les Alpes·Maritimes : vallée de la Siagne, notamment dans les fossés
d’écoulement. à Pégomas et Auribeau, surtout en mai et début de juin È. —
Corse · Bonifacio (Psscnnr).
La v. simulatum, aussi fréquente que la forme type ; les deux autres
variétés plus rares, mais accompagnant toujours les autres formes.
Toute 1’Europe.
15. Gymnehon beccabungae L., 1761, Fauna Suec., éd. 2, p. 179. ——
concinnum GYLL., in Schônherr, 1838, Gen. Curc., IV, p. 74-9. —— .l.
SCHILSKY, l.c., p. 127 ; GERHART, l.c., p. 207. — squamicolle REITT.,
Bestîm. Tabel. ( 1907) p. 31. — v. fallax HOFFM., Bull. Soc. ent. Fr., 1934,
p. 47. —— Husr., 1931 p. 1143. — SA1NrE·CLA1Ri; DEVILLE, Cat., p. 440 ;
Cat. Corse, p. 454
Long. : 1,8-2 mm. ——— Très voisin du précédent et confondu avec lui ;
il s’en sépare facilement par les caractères suivants : plus petit, le dessus
de même coloration, mais les pattes entièrement rouges ; l’arrière-corps
un peu plus court ; les poils unisériés des interstries très courts, cendrés,
invisibles   de profil) ; le prothorax entièrement recouvert d’une couche
squameuse grise, composée de squamules rondes très denses ; sa plus
grande largeur presque égale à celle des élytres au niveau des épaules. ses
côtés arqués, un peu convergents en arrière.
v. fallaz Horrm. — Elytres entièrement noirs ; pattes rougeâtrcs.
Vit sur Veronica beccabunga L. (nombreux observateurs), surtout en
juin·juillet, puis en septembre, époque de sortie des premiers adultes nou-
vellement. éclos. — Biologie : URBAN, Ent. Blâiter, 1930, p. 100, larve. — W.
Jacons, Ent. Blâtter, 1938, p. 9l·. — F. VAN EMDEN, Trans. R. enl. Soc. Lon-
don, 1938, p. 21, (caractères larvaires).

1298 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDISS
Moins répandu que veronirae, avec lequel ou le rencontre dans certaines
stations. Aisne : marais de Braisne (1). — ()ise : Coye : Compiègne (1). -—
Seine—et-Oise : Etang de Trappes (E) : Chaville (.1. Mmmm 1). -—— Haute·
Vienne : Verneuil, Grignac (Y). — Haute-Marne : St-Dizier (DEvn.1.E), —
Finist.ère (HERVÉ). ——·Loire-maritime : plusieurs localités (oe L’Is1.E). —
Isère : Vienne (FAr.coz E). — Gironde : marais de Moron (A. LANDÈS). ——
Tarn : Castres (GALIBERT). — Corse : plusieurs localités citées par Sri;
CLA1m;—Dav1rLiz (1) ; Bocognano (Acnus !).
La v. /aIlu.r, très rare. est décrite de la Corse : Aleria (Boxx.x1mz Z).
Angleterre : Finlande : Suède : Danemark : Etats haltiques 1 Allemagne
du sud.
16. Gymnetron plantagînis EPP1·:LsuEiM, 1875. Stett. ent. Ztschr.,
(Mars), XXXVI, p. 77. — inermicrus DESBROCHFR5, 1875, Opusc. ent.,
I, p. 33 (Avril) ; Frelon., 11, 1894, p. 40. — HUET., 1931, p. 1143. — Cat.
SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 440.
Long. : 1,3-1,8 mm. — Petite espèce facile à confondre avec un C.
pascuvrum de petite taille ; il s’en distingueimniédiatement par ses fémurs
inennes dans les deux sexes et la squamosité latérale du prothorax. Uvale-
oblong, noir, revêtu d’une pubescence éparse, très fine, presque nulle ·;
les soies élytérales blanches. coucliées à peine soulevées (analogues à celles
du melanarium) ; le prothorax garni, sur les côtés, de squamules cendrées.
ténues, assez serrées ; le rostre, le protborax, la massue antennaire, noirs,
les pattes rouges ; les élytres noirs ou rouges avec la base rembrunie.
Rostre mince, arqué, aussi long (mâle), plus long (femelle) que le protho-
rax. Prothorax transversal, un peu arrondi sur les bords latéraux, rétréci
en avant, les angles postérieurs presque droits. Ecusson concolore. Elytres
faiblement arqués latéralement ; stries très limes ; interstries plans, presque
lisses.
L'incrmz'cr‘11s décrit postérieurement ii plantuginis, peut être considéré
comme une variété à élytres entièrement rouges de ce dernier.
Vivrait, d`après Eeesrsi-nam, dans les fruits de Plrznlago media L. Raris-
sime en France : Rhône : environs de Lyon (Rev I), -— Ain : Bugey (coll.
Rav). — Hautes -Aloes : Mt Genèvre (Dr Gniaxuaa, ma roll). Pyrénées ©rien·
tales : Osseja, sur Plantage rccurvala L., VII 1957 (G. TEMPÈRE).
Allemagne : Bavière : Gründstadt, type du plunlaginis (EPPi·tLsnE1M) ;
Russie méridionale : Sarcpta. type de iner·rnz'crus (BECKER) 1 Italie
17. Gymnetron asellus GRAVENHORT. 1812, Vergl. Uebers. Zool. Syst.,
p. 203, »-— cylindriroslre GYLL., 1838, in Schônlierr, Gen. Curc., IV, p.
766. — nasutus Rosensch., 1838, in Schônberr., Gen. Cure., IV, p. 757. —-
polonicum ROSENSCH., 1. c., p. 757. -— tenuirostre STIERL., 1888, lVlitt.
(1) A 1'ép0que où il écrivait son Catalogue des Coléoptères de la Corse, Surre-
CLAIRE DEVILLE confondait G. beccabungae avec G. veronicae, pour cette raison il
nous paraît difücile de citer les localités qui y sont mentionnées concernant becca-
bungae.

CALANDRINAE — GYMNETRON 1299
Schweiz ent. Ges., Vlll, p. 59. — v. plagiatum GYLL., l. c.. p. 1838. p.
758. — HUST., 1931, p. 1144. —— SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 440 ;
Cat. Corse. p. 454.
Long. 1 4-5,6 mm. — Oblong, convexe, noir, revêtu dorsalement d’une
pubescence double grise ou jaunâtre, l’une fine, très inclinée, l’autre gros-
sière, redressée, presque unisériée sur les interstries (la pubescence fon-
cière rayonnante autour du calus apical), plus dense et formant une sorte
de crinière au somment de la suture ; les pattes et les antennes noires.
Rostre du mâle droit, aussi long que la tête et le prothorax réunis, densé-
ment pubescent sur les deux tiers postérieurs, mat, dénudé au sommet ;
celui de la femelle faiblement arqué, d’un tiers plus long, au moins que la
tête et le prothorax ensemble, relativement plus mince, cylindrique, glabre,
sauf à la base, lisse et brillant. Antennes médianes, (mâle) ou antémédianes
(femelle). Prothorax fortement transversal, arqué-rétréci en avant, plus de
2 fois plus étroit au sommet qu’à la base, celle·ci pourvue dlune bordure
de pubescence plus serrée, la ligne médiane subcarénée ; finement et très
dcnsément ponctué. Ecusson pubescent, concolore. Elytres oblongs, un peu
plus larges que le prothorax, les côtés subparallêles ; stries fines, peu dis-
tinctement ponctuées ; interstries larges, plans, grossièrement réticulés.
Pattes hispides. F émurs armés d’une grande dent (mâle) ou d’une dent
obtuse (femelle).
v. plagialum GYLL. — Le sommet des élytres un peu rougeâtre.
La larve vit et se transforme dans les tiges de diverses espèces de Verbas-
cum, sans y provoquer de renflement (Penms, Larves, 1877. p. 406) ou
déterminant parfois une légère hvpertrophie oblongue (V. l1lAYET, Cat.
Col. Alhères, p. 85). Observée sur Verbrrscum phlomoides L. (H. Bmsotrr,
Ki.EmE) 1 V. lhapsus L. (ROSENHAUER. HUSTACHE. Ho1—·EMANN) z V. thapsoidcs
Scuw. (Pnzzou) 1 l·’. sinimtum L_ (V. LIAYET) 1 V. pulverulenlunz VILL. et
V. virgutinn Wiru. (TEMPÈRE) 1 V. nigrum L. (KLEINE). — Mai-_iuin.
Commun dans les Alpes provençales, la basse Provence, le Languedoc, le
Rousillon, l‘Isère et la vallée du Rhône : moins fréquent dans la région
aquitanique. çà et là et rare sur de nombreux points du 1·este de la Fran-
ce : Alsace. — Vosges. — Ardennes. —— Haute—Marne. — Jura. — Allier, —
Nièvre. —— Côte-d'Or t. — Aveyron. — Seine·et-Oise : Bonneuil (Ru1·En)_ —
Landes. — Gironde !. — Corse : Aleria 1 Venaco 1 Vizzavona : Bastia etc.
Europe moyenne et méridionale 1 Caucase :Asie mineure : Syrie.
18. Gymnetron tetrum FABn1c1Us, 1792, Syst. Ent., I, p. 406. — tri-
gonale GYLL., 1838, in Schônherr, Gen. Curc., 1V, p. 767. — ovatum REY,
1894, l.’Ech. n° 114, p. 74. —— cogmztus REY, l. c., p. 74. — crassirostre
LUC., 1849, Explor. Alg., p. 438. — v. plagiellum GYLL., 1838, l. c., p.
759. — v. fu·scescen.s ROSENSCH., 1838, in Schônherr, Gen. Curc., lV, p.
760. — v. rufescens LESDEN, 1910, Deutsche ent. Zeit., p. 272. — an':  ii
H. BRIS. Monogr., 1862. — v. amictum GERM., 1821, Mag., IV, p. 312. —
comosum ROSENSCH., 1838, in Schônherr, Gen. Curc., IV, p. 765. -— ver-
basci ROSENSCH., l. c. — v. subrotundatum REITT., 1907, Verh. nat. Ver.

1300 coLÉoP·rÈREs CURCULIONIDES
Briinn, p. 35. — antirrhini GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 313 (non
PAYK.). —— HUsT., 1931, p. 1.144. — SA1NTE—C1.A1RE-l)EVILLE, Cat., p. 440 ;
Cat. Corse, p. 454.
Long. : 1,5-5,5 mm. — Ovale (forme courte et large), convexe, noir,
la vestiture dorsale double, grisâtre ou Have, en majeure partie couchée,
l’autre partie relevée même sur la tête et le rostre, non ou mal alignée sur
les interstries, plus condensée au sommet
\; É ir ’·/ des élytres ; Yensemble de la pubescence
  .    ;   assez serree, mais ne masquant pas les
`» /   v ='· téguments ; les pattes et les antennes
* `__,î_l;_»` _ C noires. Rostre droit ; plus court que le
   ;’»·Z2; prothorax, graduellement atténué (vu dc
    Prom), de- la base au sommet, luisapt en
  —_,,,l,;31 avant, épais, poilu sur   2/ 3 postérieurs.,
[Lx`;     pointillé au sommet, (mâle), plus cylin-
VF     lt, drique, moins robustes, presque lisse sur
;  É  il les 2/3 antérieurs (femelle). Prothorax
  V,   jp   très court, plus ou moins arqué latérale-
,,1  f  (  ‘ï   ;,¥;§"·;¤· É. ment, arrondi-rétréci en avant. sa plus
[ gl ;      grande largeur en avant de la base, les
 i»Ã,; h  angles postérieurs largement obtus, étroi-
/  !'¤`§É—:‘*··" `~,, tement bordé de poils serrés à la base.
A \ Ecusson concolore. Elytres à peine plus
longs que larges, modérément arqués sur
Gymnetïoî tïîhm L Q les côtés ; stries assez fortes, à points peu
distincts, garnies de poils couchés, très
fins et courts ; interstries larges plans.
Fémurs fortement claviformes, fortement dentés chez le mâle ; les anté-
rieurs à dent obsolète chez la femelle.
Espèce très variable pour la taille et la pubescence, mais bien recon-
naissable à sa forme trapue et plus convexe que chez les autres espèces du
même groupe.
v. amicfum GERM. (comosum, verbasci). — Taille grande (4,5 — 5,5 mm) ;
pubescence plus dense, masquant les téguments en majeure partie : les
soies relevées des élytres claires, irregulièrement disposées 2 dent profe-
morale ordinairement obtuse dans les deux sexes.
v. rzntirrhini GERM. — ne diffère de la forme précédente que par la taille
inférieure (2 — 2,5 mm.) et les soies mi—relevées.
v. subrotundalum Rizrrr. (antirrhini H_ Bars.), Taille très petite (1,5 -
2 mm.) 1 élytres arrondis.
v. 1.. plagiellum GYLL. (/izsccscerns, rufescensJ. ~ Elytres entièrement ou
en partie roussâtres ou ferruqineux.
La larve vit et se transforme dans les capsules de diverses espèces de
Verbascum, où l’adulte passe l’hiver (Pmmis, 1.arves, 1877, p. 406). Cette
dernière observation de Pmms, concerne les imagos provenant de pontes
tardives, ceux—ci ainsi que j’ai pu m’en assurer, en Provence, passent bien
1’hiver dans les capsules et ne se montrent qu’en avril de l’année suivante.
Mais ceux qui sont issus des pontes de mai-juin effectuent leur sortie dès

(:.xi.xxDR1x.xe — CYMXETRON 1301
le début de septembre, gagnant. des les premiers froids, des abris divers
où ils hivernent et d`où ils sortent au printemps en même temps que les
insectes de la deuxième generation (1).
L`adulte est signalé sur 1`erbasrnm llmpsus L. (Raison, Iîsuri., rl`EM1‘ÈB1l,
HOFFMANX, Hiisrxcun etc), 1`_ pzrlreriilerilum Viti., (HovFM.xxx_ 'l`i-:MPÈnn,
Pmazzoti), l`. Iliapsoizlrs Sci-ivv., l'. nigrum L. (PIRAZZOLI, HEEGER), l`. si-
nuatum L. (TEMPÈRE, HOFFMANN). et sur Serofularia aquatica L., en Gironde
d’après TEMPÈRE).
Toute la France et la Corse. s`étcve, en montagne, jusquïi 1?00 rn d`al-
titude. -— Avril-fin septembre.
Très commun. surtout dans le midi 1 les varietes aussi abontlantes que
la forme typique.
Toute l`Europe 1 Sibérie 1 Syrie 1 nord de 1’Afrique : Turquie 1 Etats-
Unis 1 Louisiane (Lecovrn, Rhynch. N, Amér., p. T20).
19. Gymnclron antîrrhini PAYKULL, 1800, Fauna Suec.. 111,. p. 257.
— (non GERM·1. — noctis auct. tnon HERBST. 17951. — osyridis CERNL.
1336, in D!-1.}.. Cat., éd. 3. p. 326. — tetrum v. uniseriutum REY, 1893.
L’Ech.. p. 74. — Husr.. 1931. p. 1.145. — Cat. SAi1vT1z—CLA1RE-1)i2\1iLLE,
p. 44-0.
Long. : 2.5-3 mm. — Ovale. subdéprimé. noir, revêtu dorsalement d°une
pubescence jaunâtre ou brunâtre. peu serrée. ne masquant pas les tégu·
ments. doublée de poils plus longs. mi-dressés. disposés, sur les élytres.
en un rang mal aligné sur chaque interstrie 1 les pattes et les antennes
foncées. Rostre droit, plus court que le prothorax, épais. brusquement
aminci, subulé, dans sa partie apicale dénudée. le reste pubescent, celui
de—la femelle seulement plus grêle et moins brusquement atténué en avant.
Prothorax court, arqué latéralement. rétréci—arrondi en avant, les angles
postérieurs obtus, très densément et finement ponctué. plus ou moins dis-
tinctement caréné sur sa ligne médiane. Ecusson concolore. Elytres sub·
quadrangulaires. plus larges que le prothorax, les côtés subparallèles 1
interstries plus larges, plans, ruguleux. Fémurs assez grêles, Hnement dentés.
La larve vit et se transforme dans les capsules de plusieurs espèces de
Linaria. notamment L. |'lIl(]1'lI‘i$ MILL. (P,\\`KI'I.L. Hi‘s·r.u:iir:. 1ti·:vu.LE, TEMPÈRIL
HOFFMANN etc) 1 L. g(’l1t$1ll(’/·(>Il`4l 11. (1. (Fnacsxrsmb 1 L_ 7`ournefo1·ti Pom.
v. glabr«>s«·z·i1s Lztxxuz (”I`.xv.xREs\ 1 L. minor Desir. (Srrziàxxit 1 L. siririln DIÉ.
(HOFFMANN).
Les caraetiwes ll|(l1`|`|h01(1"`1([l1(‘î larvaires ont été donnes par F. Vwu
EMDEN (Trans. R. en!. Soc. London. 1938, p. 211
La larve est parasitée par plusieurs llvméuopteres 1 Si`«;«iInI1r1s fluiripnlpis
Wsm., S. riliscurellizs Nues et surtout l§m·y/oma «ilr·rrinm Senna.
La ponte est echelonnee de la fin juin à la fin juillet. La transt`orrnation
a lieu en septembre-octobre. Une partie des adultes eclos en septembre
hivernent extérieurement. ceux qui éclosent plus tardivement restent en
place jusqu’au printemps. Les capsules attaquées sont un peu plus volu-
mineuses que les autres (!) (URBAN 1 Ent. Blritf., 26, 1930, p. 101-102 1 Biol.
larve). — H. V. LANGERKEN (Enf. Blâit, 1941).
(1) En réalité nous ne savons pas s'il s’agit de générations distinctes ou le produit
d’une ponte échelonnée depuis le mois de mai jusqu'à la fin de juillet. impliquant
deux cycles d’apparition imaginale.

1302 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Répandu et commun dans toute la France, sauf dans le sud—ouest où il
semble rare.
Europe, Algérie.
20. Gymnctron littoreum H. Baisour, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p. 656.
—— Dssanocniaas, Frel., ll, 1894, p. 28. Y Husr., 1,931, p. 1.145. ·- Cat.
SA1NTE—CLA1RE-DEv1LLE, p. 440.
Long. : 3-3,5 mm. — Ovale-oblong. fortement déprimé sur les élytres ;
noir (pattes et antennes comprises), revêtu, en-dessus, d’une pubescence
cendré-blanchâtre, assez épaisse, simple, couchée, assez serrée, disposée
irrégulièrement sur 2-3 rangs par interstrie, plus dense et formant posté-
rieurement, sur la suture, une crinière de poils plus clairs, soulevés ;
l’écusson densément pubescent, concolore. Rostre droit, subégal au protho-
rax, aminci dans son tiers apical (mâle) ou dans sa moitié supérieure
(femelle). Prothorax transversal, ses côtés faiblement arqués, fortement
convergents en avant, les angles postérieurs largement écointés, sa plus
grande largeur à la base qui est fortement curviligne. Elytres subparallè-
les ; stries assez fortes, ponctuées, très finement squamulées ; interstries
larges, plans, finement granuleux. Fémurs obsolètement denticulés ou iner-
mes.
La larve vit et se développe dans les capsules de Linaria supirzu DESF.
(Permis, Krsixia, A. LANDÈS) et de L. ihymifolia D, C. (Penms, TEMPÈRE).
lfadulte se rencontre sur ces plantes d`avril a juin.
Répandu, bien qu’assez rare, dans la zone littorale, surtout dans le
sable des dunes : exceptionnellement. et très rare dans l’intérieur. Herault :
La Salvatat. —- Pyrénées—()rienta1es : Collioure (Gaisxnan !). — Landes,
types (Pr;nms).·— Gironde, assez abondant par places : Soulac (Gouin Z) ;
Arcachon, Cap Ferret (Creamour) : environs de Bordeaux (VTEMPÈRE l). —
l,ot-et-Garonne : Sos (BAUDUER, coll. I.Évmu.É !). À Charente—Maritime : île
de Ré (Botwsima Z) ; St-Georges, près Royan (R. Litaoss E). ~ Finistère : Le
Wallace-—en—Plouézoch (HERVÉ).
Russie : Sarepta (Kmsrz sec. H, Baisour).
21. Gymnetron herbarum H. Baisour, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p.
658. — ? comari DESBR. Frel., 1897, VII, p. 40. — HUET., 1.931, p. 1.145.
— SAINTE-CLA1RE-DEv1LLE. Cat. p. 440 ; Cat. Corse, p. 454.
Long. : 1,8-2,5 mm. — Ovale. peu convexe, noir. les élytres ordinaire-
ment rougeâtres ; la pubescence dorsale longue, très serrée, grise ou Have,
couchée, mêlée de quelques poils un peu plus longs, fins, soulevés, non
sériés ; la tête et le rostre couverts de petits poils nombreux, relevés ; les
antennes (massue obscurcie exceptée). les tibias (parfois les fémurs) rouges
ou ferrugineux. Rostre du mâle presque droit, à peine atténué au sommet,
pubescent, plus court que le prothorax ; celui de la femelle faiblement
arqué, un peu plus atténué, lisse et brillant sur sa moitié apicale, aussi
long que le prothorax. Celui-ci peu transversal, fortement et régulièrement
arqué sur les côtés, sa plus grande largeur au milieu, modérément rétréci
en avant, les angles postérieurs arrondis, la ligne médiane subcarénée,

CALANDRINAE —— CYMNETRON 1303
la pubœcence disposée transversalement. Ecusson concolore. Elytres ova-
les, im peu plus larges que le prothorax, à bords latéraux faiblement
arqués, subparallèles, à calus huméral assez saillant, à stries fines, plus ou
moins masquées par la vestiture des interstries. Fémurs inermes.
v. maritima, nova. — Pattes, antennes et élytres entièrement noirs_
La larve, en Provence, vit à la base de la tige principale de Lin«u·1`«z spuria
MILL., où elle provoque un faible renflement unilatéral dans lequel a 1ie11
la transformation. L’adulte éclot en septembre-octobre (Ho1=rMANN).
L’adulte se trouve abondamment sur cette plante. d’avril à juin, aux
environs de Grasse (A1pes—Maritimcs) 1. Signalé sur la même Liuaire dans
le L0t·et·-Garonne (TEMPÈREI et en Algérie (Pesrmwiorr) 1 sur Linnrm nul-
garis MILL. (IYIOCQUERYS, TEMPÈRE) su1· L. elnlinc Mur. (TEIVIPÈRE) et L.
commutata BERNE., à l’î1e St—Honorat, Alpes·Maritimes (Horn-·MANN).
Toute la France et la Corse : commun dans le midi : plus rare, mais ré-
pandu dans presque toutes les régions de notre territoire. Recherche les
endroits chauds, bien exposés et pauvres en végétation. — Mars à octobre
La v. marilima, plus rare, vit avec la forme typique en Provence.
Europe méridionale : Hongrie : Italie : Sardaigne : Sicile : Algérie,
OBSERVATION. — G. consors Diasen., Frei., 1897, d`A1gérie el du Maroc est
bien voisin de G. herbarum, Il s’en distingue par ses élyt res plus courts,
son prothorax plus étroit, son rostre un peu moins long. plus droit : sa
pubescence dorsale plus grossière, plus effilée, plus distinctement alignée
sur les interstries, les stries de ce fait nettement dégagées et bien visibles.
22. Gymnetron lanigerum H. Bmsonr, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p.
657. —— griseohirtum DESBR., 1869. Petites nouvelles ent., n° 8. — griseo-
hirtellum DESBR., 1869, HEYD., Spau., p. 59 ; Frel., ll, 1893, p. 30. —
A. HoFFMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1934, p. 48. —— Husr., 1931, p. 1.146.
— SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, Cat., p. 440 ; Cat. Corse, p. 454.
Long. : 2,8-3,5 mm. —— Ovale, noir, subdéprimé, revêtu d’une pubescence
dorsale double, d°un gris-cendré, la plus longue. grossière. peu serrée, sou-
levée et presque uniseriée sur les interstries ; les antennes et les pattes
noires ou brunes. Rostre presque droit, épais, celui du mâle bien plus
court que le prothorax, faiblement atténué dans sa moitié apicale, celui de
la femelle brusquement rétréci et lisse sur sa moitié antérieure. Prothorax
très court, régulièrement arqué sur les côtés, bien plus étroit au sommet
qu’à la base, sa plus grande largeur située en arrière du milieu. Ecusson
concolore. Elytres subrectangulaires, plus larges que le prothorax ; stries
à points distincts, munies d’une série de petits poils courts, couchés ; inters-
tries un peu plus larges que les stries, plans, finement ridés. Fémurs iner-
mes.
La larve vit, en Corse, dans les capsules de Linm·i«i lriphylhz l`I]LI. (PER-
ms, Larves 1877, p. 406).
Corse 1 Ajaccio (Desimocmzas) : Bocognano (Vonoz, Piascmzr !) : Porto-
Vecchio (REVELIERE, Babar, Botwiinn-!).
Italie, Espagne, Baléares 1, Nord-africain.
OBSERVATION I. — La réunion des espèces de Desanocnens avec lrmigcrum
est basée sur 1’examen comparatif avec les types communiqués par Oisan-

1.304 COLÉOPTÈRES (ÈURCULIONIDES
Tuüa. La diflérence établie sur le rostre par l`auteur est illusoire et ne
milite même pas en faveur d’une distinction variétale que certains entomolo-
gistes ont cru devoir ménager.
OBsERv_t1·1oN 11. —— Près de G. lanigerum viendrait se ranger G. hirsutum
Dizsmx., Frel., 1892, p. 96, décrit de Syrie (uncipes Dizsiza. Q, 1893. Fret.,
II. p. 7, 25, 65), décrit de Sessari (S2l1‘d3lgf\€l. » ciuieiprs Dizsmm. O', l.c..
p. 25, décrit de Corse, sans localité précise).
En voici la description :
Long. : 3,5 mm. — Aspect du lanigerum. Rostre droit, aussi long que
le prothorax. atténué au Sommet (vu de profil), celui du mâle (vu de dessus)
faiblement rétréci antérieurement, celui de la femelle, plus fin (vu de dessus)
nettement élarïi au niveau de linsertion antenzzaire, presque subulé cu
avant et très brillant. Prothorax moins arqué sur les côtés, à angles pos-
térieurs largement obtns. Ecusson densément pubescent. Elytres à soies
relevées, bisériées, alignées sur chaque interstrie : ceux—ci plus fortement
rides. Pattes brunes ou noirâtres. Fémurs dentés ou subdentés. lfarrière-
corps, en outre plus large, plus trapu.
Cette espèce n’a jamais été reprise en Corse où DESBROCHERS la mentionne
avec doute d’Ajaccio_
23. Gymnetron hispidum BRULLÉ, 1832. Expéd. Morée, p. 247. —
Brondeli H. BRIS., 1862, Ann. Soc. ent. Fr,. p. 659. -- lanuginosum WOL-
LASTON, 1875, Ent. month. Mag., X1. p. 218. —- pilosum GYLL., 1838. in
Schônherr, Gen. Curc., 1V, p. 763. —- vulpes LUCAS, 1849. Expl Alg.. p.
459. — Husr. 1931. p. 1.146. —— Cat. SA1NTE·CLAIRE-DE\’ILLE, p. 440
Long. : 3,5-3,7 mm. — Oblong (l’arrière-corps subcylindrique), assez ·
convexe, noir ou brun, tout le corps (pattes et rostre compris) hérissé de
longues soies noirs. la pubescence foncière grise, fine, couchée, ne voilant
pas les téguments ; les antennes (massue foncée exceptéel et les tarses fer-
rugineux ou roux, les fémurs et les tibias noirs. Rostre (vu de côté) tai-
blement arqué, subulé au sommet, plus court que le prothorax, celui du
mâle entièrement ponctué. celui de la femelle lisse et brillant en avant.
Massue des antennes grosse et subcylindrique. Protborax très transversal.
arrondi latéralement, sa plus grande largeur vers le milieu. Elytres sub-
parallèles, deux fois aussi longs que larges environ : stries fines ; interstries
larges. plans, ponctués—rugueux. Fémurs aigûment dentés.
On rencontre souvent des individus ayant le prothorax, les élvtres et les
pattes rongeatres ou avec le prothorax et les pattes noirs et les élytres
rouges. Ce sont des insectes à maturation incomplète.
La larve vit à la base et dans la partie moyenne des tiges de Lz`rmrin
rizlqriris Mnm. ; elle y provoque une tumeur arrondie ou ovale de 1-3 cen-
timétres de longueur. amenant le desséchement des parties supérieures
(Kaixaxmcu, BACH, Bsnxxnn, Husrixcmz). lladulte est signalé. en outre, sur
Lirmria sIr·z`ata D. C. (STEFANI), L. pzzrpurea lVlILL. (SCOPOLI, Bizzzi, K1EFFEn),
L. simplez D. C. (RLrBs,xAMEN), L. minor DESF, (HYEnoNYMi;s), L. rc/'lcam
Dnsr. (Houann, Zooc., p. 1458, fig.). »- Biol. Nmxiasnrzimnn et Wxcxizn, (En!.
Blült., 1935, p. 163). — Août-septembre.
Rare en France où il paraît localisé et assez répandu dans le Rhône, no-
tamment aux environs de Lvon : St-Genis-Laval, Irigny, Brignan. Charly.

CALANDRINAE — cYMNE·raoN 1305
Beaumont, Charbonnières, (Hus·rAi;uE, SCHAEFER, V. PLANET etc). Signalé
de la Hte-Saône : Gray (GAULLE).
Europe moyenne et méridionale : Allemagne occidentale : Denemzirk :
Grèce ; Algérie : environs d`Alger, Philippeville etc.
24. Gymnctron melas Bou., 1838, in Schônherr, Gen. Cure., IV. p.
746. — HUs·r., 1931, p. 1.146. ·— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 44-0.
Long. : 1,5-1,7 mm. —- Ovale court, déprimé, noir (pattes et antennes
comprises) ; presque mat ; la pubescence dorsale grise, fine, peu serrée.
ne masquant pas les téguments ; en partie couchée, en partie hérissée sur
le prothorax, ainsi que sur la tête et le rostre ; relevée (mais non dressée
verticalement), bisériée, mal alignée sur les interstries ; les·stries avec une
série de petits poils excessivement courts, couchés, rapprochés. Rostre fai-
blement courbé, court. à peine plus long que la tête ; dans les deux sexes.
subparallèles en-dessus ; celui du mâle, non atténué au sommet (vu de
profil), pubescent, rugueux, épais ; celui de la femelle, un peu atténué en
avant, moins robuste, lisse et brillant. Prothorax très court, peu arqué
sur ses bords latéraux qui sont fortement convergents en avant, sa plus
grande largeur vers la base, les angles postérieurs assez obtus, la ponc-
tuation indistincte ; finement ruguleux. Ecusson concolore. Elytres plus
larges que le prothorax ; stries assez fortes ; interstries plans, ruguleux.
Fémurs finement dentés ou inermes chez les deux sexes (1).
Chez cette espèce les larses soul. ordinairement bruns, rarement ferru-
gineux.
lfadulte se rencontre sur Linaria vulgaris l\«IILL. (Rouom) et L. sirialu
D. C. (Ho1=EMAxN). — Mai à août.
Répandu, bien qu’assez rare, dans toute la France : surtout dans le Nord
et le Centre : plus rare dans le Midi 1 paraît manquer dans l`Aquitaine.
Nord. -— Pas—de-Calais. — Somme. — Marne. —— Aisne !. — Aube 1. —-
Haute—Marne !. — Calvados. —— Orne. —— Eure. — Seine-Maritime. — Seine-
et-Oise : Les Mesnuls, en nombre ! et plusieurs localités. — Seine—et-Marne.
— Yonne. — Indre. — Cher. —— Côte-d’0r. — Saône-et-Loire. — Jura. ——
Ain. — Isère. —— Rhône. — Gard. — Vaucluse. »— Aude. — Tarn. —- Pyré-
nées-Orientales ! —— (Pyrénées cent1·ales : Val d’Aran).
Europe centrale : Belgique : Rhénanie.
25. Gymnetron vestitum GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 311, —
depressum ROTTENBERG, 1871. Berl. ent. Ztschr., XV, p. 236. — verbasci
DUF. 1843, Excurs. Ossau. p. 86. ——— uncipes DEVILLE, Cat. Corse, p. 454
(non DESBR.). — Husr., 1931. p. 1.147. — Cat. SAINTE-CLA1RE—DEv1LLE.
p. 440 ; Cat. Corse, p. 454.
Long. : 3-4,5 mm. —— Ovale, subdéprimé, noir, la pubescence dorsale
double, jaunâtre, plus rarement grise, assez grossière, serrée. masquant
presque entièrement les téguments, en partie soulevée, égale. plus courte
et relevée sur la tête et le rostre, plus serrée et formant une sorte de cri-
(1) Drsnnocnmzs, Fret., II. 1894. p. 31. donne à tort les fémurs dentés chez le mâle et
îiârmes chez la femelle comme une règle qui pourrait être considérée comme abso-

1306 ' comiorràkrs cURcuL1oNmEs
nière au sommet de la suture ; les pattes noires, hispides, les tarses et le
funicule antennaire ferrugineux, la massue noirâtre. Rostre épais, assez
arqué, plus court que le prothorax ; vu du dessus, plus étroit en arrière
qu’en avant ; vu de profil, cunéiforme au sommet, rugueux et pubescent
(mâle), non atténué, vu de profil, ausommet, glabre, presque lisse (femelle).
Prothorax très transversal, arqué-convergent en avant, la base fortement
curviligne ; sa plus grande largeur un peu en avant de la base, les angles
postérieurs obtus, la ligne médiane finement et obsolètement carénée. Ecus-
son concolore. Elytres subcarrés, déprimés en avant ; stries assez fortes,
bien dégagées et munies de poils fins, assez longs, couchés ; interstries
larges, plans. Fémurs dentés, un peu plus fortement chez le mâle que chez
la femelle.
La larve, non cécidogène, vit et se développe dans les capsules de
l’AnfirrIu`n1zm majus L. : l’imago en sort par un trou ovale pratiqué à la
partie inférieure du fruit. L’éclosion a lieu en mai-juin (Dr CHOBAUT,
DR Pourieas, Husmcne, SAINTE-CLAlRE—l)E\`ll.LE, TEMPÈRE, P. GuAssÉ, Horr-
MAM).
Répandu et assez commun dans toute la région méditerranéenne : Basses-
Alpes. — Alpes-Maritimes I. —— Var_ — Bouches-du—Rhôue. — Vaucluse. —
Gard. — Hérault. — Aude. -— Pyrénées-Orientales ! : aussi dans les Basses-
Pyrénées vallée d'Aspe, 500-700 m, alt. (TEMPÈRE). Remoute jusque dans
le Rhône. — Corse.
Espagne : Algérie ; Piémont.
Subsp. Schaeferi, nova. —— Taille inférieure (2,8 mm). Arrière-corps moins
déprimé ; rostre de la femelle (vu du dessus) à bords parallèles : vu de
profil régulièrement atténué en avant à partir de l’insertion antennaire.
mais non cunéiforme, peu arqué. La vestiture d’un cendré-olivâtre, très
serrée, voilant les stries dont la pubescence peu différente se confond avec
l’adjacente. Cette forme, probablement biologique, est très différenciée, elle
pourra peut-être prendre rang d’espèce lorsque l’on en trouvera le mâle.
Un spécimen femelle « La Charbonnière », près Lyon (Rhône), mai
1946 (L. SCHAEFER),
26. Gymneltron netum GERMAR. 1821. Mag. ent., IV, p. 312. » Emers-
manni ROSENSCH., 1838, in Schônherr, Gen. Curc., IV, p. 763. — interpo-
situm DESBR., 1899, Frel. Vll, p. 96. —~ parcius REY, 1894. l’Ech., X, p.
74. —— pellicum GYLL., 1837, in FALDERMANN, Fn. Transc., p. 249. — v.
fulvum DESBR., 1869, Petites nouv. ent., n° 8. — incanum KIRSCH, 1881.
Ent. Monatsbl., II, p. 7. — Husr., 1931. p. 1.147. — Cat. SAINTE·CLAlRE-
DEVILLE, p. 440.
Long. : 2-3,5 mm. — Ovale, peu convexe, noir ; la pubescence dorsale.
cendrée, fine, serrée, appliquée ou à peine soulevée sur les élytres, notam-
ment sur la déclivité postérieure de la suture et plus visiblement sur le
prothorax (voir de profil) ; antennes et pattes foncées. Rostre du mâle
assez épais, presque droit, à peine atténué, (vu de profil), pubescent jus-
qu’â son tiers apical, plus fortement ponctué, nettement plus court que le
prothorax ; celui de la femelle, grêle, très cylindrique, arqué, glabre et
brillant sur ces 2/3 apicaux, presque égal au prothorax. Antennes média-

CALANDRINAE -— cYMNETRoN 1307
nes (femelle), antémédianes (mâle) ; le 2° article du funicule transversal,
(mâle) ou aussi long que large (femelle). Prothorax très court, arrondi
convergent en avant, sa plus grande largeur vers la base qui est fortement
curviligne. Ecusson pubescent, subconcolore. Elytres un peu plus larges que
le prothorax, ovales, courts, plus ou moins médiocrement arqués latérale-
ment ; stries dégagées, squamulées ; interstries plans. Fémurs épaissis,
surtout chez le mâle, plus ou moins distinctement et finement dentés,
v. parcius REY. — Ne diffère en rien de la forme typique si ce n`est que
par la taille très petite : 2 mm environ.
v. fulvum DEsBR.. -— Pubescence dorsale plus fournie, d’un jaune olivâirc.
Cette variété se rencontre avec la forme type dont la pubescence est cendréc.
La larve vit et se transforme dans les capsules de Linzzria vulgaris Mm.,
Fn.xuEwFELn, KLEINE). L. sparlea LINK et HOFFM. (PERRIS), L. italien TRE\`.
(KLEINE, HOFFMANN), — L. spuria IYIILL. (KLEINE), L. snpina DEsE. (Pnams),
L. strinla D.C. (Bmsour, Pamus, Horrmiwrv etc) et de ll/lfllfI`l’lllHll}7l majus
L. (PERIaIs, lVlARcI~I.iL, TEMPÈRE). La ponte a lieu dans la fleur, en mai-juin :
la métarmophose en juillet—août (!)_ Les caractères larvaires sont donnés
par VAN·EMnEr~1 (Trans. R. ent. Soc. London, 1938, p. 22) — Biologie : Ahhé
PIERRE (Rev. Sc. Bourbonnais, XIV, p. 48).
'I`o11te la France ; plaines et montagnes : assez rare dans le Nord, de
plus en plus abondant, à partir du nord de la Loire jusque dans le Midi,
sauf dans le sud—ouest où il est rare.
Europe moyenne et méridionale ; Belgique ; Rhénanie ; Caucase ; Perse.
27. Gymnelzron thapsicola GERMAR, 1821, Mag. Ent., IV, p. 313. —
HUST., 1931, p. 1.147 (1). — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 440.
Long. : 3,5-4,2 mm. —— Aspect et coloration de la vestiture de la v.
fulvum de l’espèce précédente. Arrière·c0rps plus allongé, ovale-oblong, à
bords latéraux subparallèles (nullement arqués) ; la pubescence d’un gris-
jaunâtre ou un peu verdâtre (je n’ai pas vu d’exemplaires à vestiture cen-
drée) ; serrée, non strictement appliquée, mêlée de quelques poils un peu
plus longs, un peu soulevés sur les élytres, plus relevés sur le prothorax ;
les antennes et les pattes foncées. Rostre cylindrique, mince, un peu courbé,
très différent selon les sexes, celui du mâle subégal à la tête et au protho-
rax réunis, rugueux, densément pubescent jusqu’à l°inserti0n antennaire.
subdénudé en avant ; celui de la femelle remarquablement long, aussi
long que la moitié du corps, plus grêle. lisse et brillant en avant. Funicule
à 2‘ article aussi long (mâle) ou bien plus long que large (femelle) ; mas-
sue oblongue. Prothorax conformé comme celui de netum, mais finement
carénê sur sa ligne médiane. Ecusson concolore. Stries des élytres fines,
munies de poils longs, couchés peu différents de ceux des interstries. Fémurs
dentés chez le mâle : profémurs inermes chez la femelle.
La la1·ve, cédidogène, vil, dans les tiges de Linaria nulgaris l)I1LL., sur
lesquelles, elle produit un renflement ovoîde pouvant atteindre 3 cui de
(1) C’est Husncnm qui, le premier, a attiré 1’attention des entomologistes sur la
présence de cette espèce dans diverses localités françaises, et sur la facile confusion
dont elle était 1’0bjet.

1308 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
long et l cm d’épaisseur, les attaques amènent le desséchement de la partie
supérieure (HUSTACHE) ; vit également dans les capsules de la plante, des-
quelles nous avons obtenu l’imag0, vers la fin de septembre, en Seine-et-
Oise ; le fruit- attaqué est un peu difïorme et 2 fois, environ plus volumi-
neux que ceuxrestés indemnes. '1`rouvé encore dans les fruits de l’Anlir··
rhinum oronlium 1,. (P. GRASSÉ). Vivrait, en Allemagne, d’après KLEINE, sur
les Vertmscum, notamment V, Ihrinsus 1,.
Répandu, bien que rare, dans d`assez nombreuse localités françaises,
surtout en août-septembre, époque probable de l’éclosion de l’adulte.
Ardennes : Lucquy (Denvixl. —— Vosges (Purox Z) : Lac Blanc (Scann-
i>L1Nc). —— Marne : environs de Reims (Dr Barrixciznl. —— Seine·et-Oise :
Garches (HOFFMANN) : Versailles. près St Cyr, lieu dit « Les Closeaux >·
(Joirs et RICHARDEAU I). —— Jura : Dôle (Hcsmcms !). — Ain (GUILLEBEAU). ———
Rhône z St Genis—l,aval : Charly : Beaumont (l‘IUS'1'ACHE)· —— Périgord (P.
Gmssiâ. —— Non signalé du midi, ni de l`ouest de la France.
Allemagne méridionale et occidentale : Danemark. Belgique !
28. Gymnetron collinum GYLL.. 1813, Ins. Suec., III, p. 209. — HUST.,
1931. p. 1.131. — Cat. SAiNTE—CLA1RE-DEVILLE, p. 440.
Long. : 2-3 mm. —-- Oblong, subdéprimé, noir ; la pubescence dorsale,
d’un grisjaunâtre, parfois cendrée, fine, faiblement soulevée, assez serrée,
masquant partiellement les téguments. plus visiblement relevée sur les
côtés du prothorax ; les stries découvertes, pourvues de poils très courts,
couchés dans le fond ; les antennes (massue foncée exceptée) et les tarses
d’un ferrugineux obscur, les fémurs et les tibias noirs. Rostre un peu
courbé, aussi long que le prothorax, légèrement aminci en avant, pubes-
cent presque jusqu’au sommet (mâle). un peu plus long, plus cylindrique,
plus longuement dénudé et luisant antérieurement (femelle). Prothorax
transversal, arrondi sur les côtés jusqu’aux angles postérieurs, la plus
grande largeur vers le milieu, la base curviligne, un peu plus étroit que
les élytres. Ecusson concolore. Elytres oblongs, parallèles ; stries ponctuées.
Fémurs dentés (mâle); profémurs inermes ou très finement dentés (femelle).
La larve vit. et se développe dans les racines de diverses Linaires, pro-
duisant des petites cécidies, uniloculaires, globuleuses ou ovoïdes, souvent
disposées en chapelets (1). Observée sur Linaria vulgaris Mini., (K.~1.rENBAcn,
CAm>ENrnsn, HUSTACHE etc) ; L, spuria l)1ILL. (Dr CHOBAUT) ; L. slriata D. C.
(KLE1NE, TEMPÈRE. HOFFMANN). Ifadulte apparaît dès le mois d’avril ; la
ponte s’et`fectue dans le courant du mois de mai jusqu’à la mi—juin : la
transformation en a0ût—septembre. La plupart des imagos hivernent dans
leur loge (observations in vitro) (HOFFMANN).
La morphologie larvaire est décrite par VAN EMDEN (Trans. R. rn!. Soc.
London. 1938, p. 21). La biologie de la larve pa1· URBAN (En!. Blüll., 1930,
p. 102-104).
Presque toute la France : assez commun par places, sauf dans la région
côtière de la Méditerrannée et la région pyrénéenne. Cité du Mt Ventoux
(Vaucluse). Plus fréquent à l’ouesI_ depuis le Finistère jusqu’à la Gironde
et la Dordogne. Tout le bassin de la Seine. S’élève jusqu’à la limite infé»
(I) D’après H. V. Lmoznxzx, Ent. Blàtter, 1941, Helf. 4., la larve produirait égale-
ment une galle à la base des tiges de divers Linaria, notamment L. vutgaris Mir,.

(IALANDRINAE —— cYMms1·R0N 1309
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Wlêîtf - .9; U!.  ,~=»¢ fg: ;-; >»   · «?\  \
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  S -È!·.?`ÃÉÉ€êÃü · È 'v·'~MÉ?'.»2\»€J\. î
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 iii 5âî·JsÉaɧ¤.—}î · .,~   ·' g;~`yÈîz.‘w·:g  
L =;IÉ’  î· Eg?-rîfi;. È f   mf   r. , ‘
· ‘¤¤:· ws-; ..·;·v.ëfr5·r·- ~ e `1·'«» ·»r· '7 ¤F;«`¢ J ;
[ cà -._g.,§ ·,— LMiÉ·_~_·&·,Ef_4§- pk`- (     .  · uv )« .`x`~
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7 50 7 5 1 A.7£vfimar1ri,'.J¢.
Fu:. 748 à 751. — 748, Gymnetron linariae Pmz. Cf : ——— 749, G. elongatum Bms-
Q : — 750. G. bipustulatum Ross: d' ; — 751, G. antirrhini PAYK. 3.

1310 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
rieure de la zone subalpine de tous nos massifs montagneux de l'list et
du Massif central.
Europe septentrionale et centrale : Suède ; Angleterre ; Belgique 1 Alle-
magne ; Silésie.
29. Gymnetron bipustulatum ROSSI, 1794, F aun. Etr. Mant., I, p. 39.
—— bimaculatum STURM, 1826, Cat., p. 119. — ellipticum DEJ, 1802. Cat.
p. 83. (non HERBST, 1795). — melaphrum ULRICH, in Dejean, Cat., 1836.
éd. 3, p. 326. — spilotum GERM., 1821, Mag. Ent., 1V, p. 307. — Germari
FAus·r, Stett. 1889, p. 228. — v. fuliginosum RosENH., 1847, Beitr. Ins.
fauna Eur., p. 56. —- aterrimum SCHILSKY, 1891, Deutsche ent. Zeit., p.
157. — v. rubripes, REITT., 1907. Verh. Nat. ver Brünn, p. 42. — v. san-
guinipenne DESBR., 1894, Frel. ll, p. 34. — HUST., 1931, p. 1.148. — Cat.
SA1NTE—CLAIRE—DE\'ILLE, p. 440.
Long. : 2,5-3 mm. — Oblong, assez convexe, noir (les élytres avec une
tache latérale rouge, oblongue, occupant la majeure partie du disque ou
réduite à une macule) ; la pubescence dorsale brune ou fauve, fine, ne
voilant pas les téguments et plus ou moins relevée ; les pattes et les anten-
nes foncées. Rostre peu arqué, subcylindrique, plus long que le protho-
rax, assez épais, pubescent, dénudé et luisant seulement à l’extrême som-
met (mâle), plus fin, plus long, cylindrique, subglabre et brillant en avant
(femelle). Prothorax court, arqué sur ses bords latéraux, fortement rétréci
en avant, sa plus grande largeur vers la base, les angles postérieurs, obtus.
la ligne médiane finement carénée ; densément ponctué-rugueux. Ecusson
pubescent, blanchâtre. Elytres oblongs, parallèles, plus larges que le pro-
thorax ; stries fines, ponctuées, bien visibles, munies de petits poils courts.
couchés ; interstries plans, densément et finement ponctués. Fémurs bien
finement dentés ou inermes.
La pubescence dorsale est variable, tantôt à peine soulevée, tantôt nette-
ment rerlressée. Les variations suivantes sont mêlées à la forme typique.
v. smzguinipenne Dissaa. — Elytres rouges, sauf une bande suturale noire.
v. rubripes Reirr. — Elytres comme la variété précédente ou comme chez
la forme typique, mais pattes entièrement rouges,
v. fuliginosizm Rosizvn. (ri/rrrimunz Scrxrsxv). Elytres entièrement noirs.
la. pubescence aussi variable que chez la forme type.
La larve vit et se transforme dans les capsules de divers Scrofularia ;
S. nodosa L., S. aquatica L., S_ canina L. (Bmsour, BARGAGL1, Rocozr.
Krmxe, Horrmxx). La ponte a lieu en mai, dans le calice des fleurs (X).
Citée en Allemagne, dans les capsules de Linaria vulgaris Mint. (Krmxr,
1910). — Mai-juin et septembre.
Assez commun dans le Midi ; Provence : Languedoc, Roussillon (rare
dans le sud-ouest). Centre : Limousin l : Allier : Dauphiné, notamment
dans le Lvonnais. Cà et là dans la Côte»d’©r : l’Yonne : Avallon : Le Loiret :
Gien !. Plus rare dans le Nord : signalé de l’Aube : Gerosdot (L1; tïirxxn.
ser. Brtnm,). — Seine-et-Oise : Meudon, 13 mars 1921, dans les mousses
(M»\GNIN I). — Strasbourg.
La v. fuliginosum souvent avec la forme typique dans le midi, est commu-
ne par places_ Elle se trouve en Seine—et-Marne : Fontainebleau (BONNAIRE
l). La v. sangninipcnnc, dans le midi et en Sicile : la v. rubripes, très rare
en France : Var : Hyères (coll. Gmzxnza 1) Corse : Dalmatie.
Europe : Caucase : Algérie 1 Turquie Y

CALANDRINAE. — MIARUS 1311
30. Gymnetron Iinariae PANZER, 1795, F n. Germ., éd. I, p. 26. —- cur-
virostre ROSSI, 1795, éd. Hellwingg, Faun. E1., p. 125. —- tetrum PANZ.,
Faun. Germ., éd. 2, p. 18 (non F.), — HUST., 1931, p. 1.148. -— Cat.
SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 440.
Long. : 3-3,5 mm. ——- Forme allongée des deux précédents ; remarqua-
ble par son rostre fortement arqué. Assez convexe, noir ; la pubescence
dorsale grise, simple, fine, couchée, courte, peu serrée, bi- ou trisériée sur
chaque interstrie ; antennes et tarses bruns ou ferrugineux. Rostre gra-
duellement aminci en avant, finement pubescent au sommet, un peu luisant
égal ou subégal au prothorax. Prothorax arqué latéralement, rétréci non
resserré en avant, les angles postérieurs arrondis, sa plus grande largeur
vers le milieu, densément ponctué. Ecusson concolore. Elytres oblongs,
plus larges que le prothorax, subparallèles ou peu distinctement arqués
latéralement ; stries larges, ponctuées, munies de poils très courts ; inters-
tries finement ponctué-rugueux. Fémurs inermes, parfois méso- et méta-
fémurs avec un très fin denticule.
La larve vit et se transforme dans les racines de diverses Linaires ;
elle y provoque des renflenients cecidiformes, irréguliers, arrondis, unilo-
culaires, disposés en chapelets ou isolés, La transformation, dans la région
parisienne, s’effectue du début à la fin d’oct0bre. ljimago hiberne dans la
cécidie (HoFEM.xNN). (1). Observée sur Linaria vulgaris IIIILL. (CORNELIUS,
FRAUEXFELD, PERRIS, Hoi-TMANN, etc), L. sîriata D. C. (Dinnoux, ROUGET,
TEMPÈRE), L, Tomneforli D. C. ('l`.iv.xREs), L. Lacscli Sci-iwisio. (Bniscnxa,
KIEFFER).
Les caractères larvaires sont donnés par VAN EMDEx (Trans. R. ent. Soc.
London, 1938, p. 21). Biologie : KIEFFER (Fezzill, jeunes Nu/L 1891, p. 55, fig.
105. — Uamx (En!. Blütt., 1931, p. 115-116). —— HEPP (En!. Blâtt., 1933, p.
90-91).
Toute la France, commun presque partout, dans la région des plaines
et des basses collines. Plus rare en montagne où il ne s’élève qu’excepti0n-
nellement. jusqu’à la partie inférieure de la zone subalpine.
Toute l’Europe : Russie méridionale ; Sarepta (DESBROCHERS).
Gen. MIARUS STEPHENS, 1831, Ill. Brit. Ent., Mandib., IV, p. 15
(HUSTACHE, Cure. gallo-rhénans, in Ann. Soc. ent. Fr. (1931), p. 1.149.
— SA1NTE—CLA1RE DEVILLE, in Bedel, Fne Seine, VI'”‘, 1924. p. 65. —— H.
FRANZ, Annalen des Naturhistor Museums in Wien, 55, 1944-1947 (1947).
p. 210-264. — F. SOLARI Mém. Soc. Ent. Ital. XXVI, 1947, p. 72-79  
—— A. HOFFMANN, I..’Entomologiste, n° 3, IX, 1953, p. 50-63).
Ce genre se distingue des Gymnetron et des Mecinus par les hanches
antérieures non contiguës, le rostre couché entre elles, au repos ; le pros-
ternum échancré en avant ; les ongles libres. Les fémurs sont inermes ou
dcntés.
(1) En arrachant des Linaires en automne et dans le cours de l‘hiver, on observe
1'insecte en état de diapause dans Yintérieur des cécidies.
(2) La révision de Somuu a paru en août, celle de FRAM- en décembre. Les deux
auteurs ont créé, pour les espèces n’ayant pas de caractères spéciaux au segment
anal mâle, un nouveau sous-genre : Miaromimus Soumr (Hemîmiarus Fnmvzt.

1312 COLÉOPTÈRES CURLULIONIDES
Les caractères sexuels secondaires des mâles reposent sur la plus grande
brièveté du rostre, sa courbure moins prononcée et parfois le segment anal
limité latéralement par un tubercule aigu.
Il renferme une trentaine d’espèces paléarctiques dont une dizaine appar-
tiennent. à notre faune. Les larves vivent aux dépens des Campanulacées
des genres Campanula, ·/asione et Phyteuma, elles se développent dans
l`ovaire des fleurs qui s’hypertr0phient parfois.
TABLEAU mis ESPÈCES ET sous-Espàcizs
l. Elytres à pubescence assez longue, plus ou moins relevée,
plus condensée en arrière, le long de la suture, où elle dé-
termine une sorte de crinière. Métafémurs assez épais. Der-
nier sternite du mâle sans caractères spéciaux t_Subgen.
M iammimus il ............... ll
—— Elytres à pubescence dorsale plus courte, fine, souvent appli-
quée contre les téguments (1). Métafémurs plus allongés.
nullement renflés. Dernier sternite (5“) du mâle, portant une
excavation profonde, glabre, luisante, limitée de chaque côté
par un tubercule aigu (Miarus s.st) ......... 2
2. Rostre du mâle subrectiligne, atteignant (dans la position de
rétraction) le milieu du métasternum ; celui de la femelle
absolument rectiligne, très long, dépassant, au repos, les
hanches métathoraciques. Côtés des élytres subparallèles en
arrière des épaules. Long. : 2-3,5 mm ..... 14. Abeillei
— Rostre plus court, légèrement courbé et peu différent de lon-
gueur dans les deux sexes, ne dépassant pas (dans la position
de rétraction) le bord antérieur du métasternum. Calus hu-
méral peu saillant, les côtés des élytres légèrement curvili—
gnes. Insecte polymorphe. Long. : 2-3,5 mm ...... 3
3. Revêtement élytral unicolore, formé de soies d’un gris-cendré
ou blanchâtre. Abdomen du mâle avec de fortes dents au
bord de la cavité anale profonde .......... 4
-— Revêtement êlytral foncièrement brun, avec ou sans soies
blanches unisériées sur chaque interstrie ..,.... 9
4. lnterstries élytraux à squamules piliformes, un peu désordon-
nées, un peu soulevées (parfois unisériées chez certains spé-
cimens étiolés). Prothorax nettement transversal, densément
rugueux—p0nctué. Rostre aussi large à la base qu’à l’inser-
tion des antennes. Arrière-corps très court, aussi large que
long. Pénis analogue à celui de ursinus. Même taille . .
.............. ursînas subseriatus
— lnterstries des élytres à squamules piliformes, parfois très
courtes. régulièrement alignées .......... 5
(1) çhez Miarus ursinus An., la pubescence normale des élytres, parfois entremélée
gâiclàïèls blancs. est un peu soulevée ; toutefois la suture ne porte pas de crinière

CALANDRINAE. — Mmims 1313
5. Rostre, chez lœ deux sexes, plus large à la base qu’au
niveau de l’insertion antennaire .......... ` 6
—- Rostre, chez les deux sexes, aussi large à la base qu’au
niveau de l’insertion antennaire .......... 7
6 Elytres un peu plus longs que larges, subparallèles ; soies
élytrales plus fines, cendrées. Rostre du mâle plus robuste,
densément ponctué et mat, sauf à l’extrémité apicale. Ponc-
tuation prothoracique profonde. Pénis anguleux à son
extrémité qui est munie de deux fortœ oreillettes latéra-
les. Long. : 2-3,5 mm ......... 9. campamüne
— Elytres plus courts, aussi longs que larges, visiblement
arrondis latéralement ; les soies élytrales plus denses, plus
blanches. Rostre d' plus grêle, peu ponctué en avant. Ponc-
tuation du prothorax plus superficielle. Extrémité du pénis
subtronqué, sans oreillettes ni ailettes ...... 12. Portae
7. Squamules distinctement appliquées sur les interstries (voir
de profil) ................ 8
-— Squamules des interstries notablement soulevées. Rostre du
mâle ponctué de la base à l’insertion antennaire, luisant et
peu ponctué en avant, non ou parfois à peine plus large à
la base qu’au niveau de l’inserti0n des antennes. Arrière-
corps plus étroit. Prothorax transversal et bien arrondi la-
téralement. Pénis sans oreillettes ni ailettes (semblable à
Parme) ............. 10. rotunclicollis
8. Squamules des élytres très fines, étroites. Rostre très grêle,
à peine plus long chez la femelle que chez le mâle. Arrière-
corps court. Ponctuation du prothorax serrée, à téguments
plus mats. Pénis à sommet subanguleux, avec des oreillettes
un peu moins développées que chez campanulac . . .
............. campanuîae brevirostris
— Squamules étroites, assez longues, moins ténues, plus éparses.
Rostre plus robuste, plus fortement sculpté. Arrière-corps
très ` court. Prothorax à points moins denses, les tégu-
ments luisants. F ossette anale du mâle allongée, un peu
moins profonde que chez campanulac, les dents du bord
postérieur plus petites que chez cette dernière espèce. Pénis
très distinct ........ · .... monticola (1)
9. Elytres à vestiture foncièrement brune, un peu soulevée,
avec, sur chaque interstrie, une rangée de soies blanches
relevées, tranchant sur l’ensemble du revêtement. Pénis
à sommet anguleux, muni d’oreillettes peu saillantes . . ll. utsinus
—— Elytres à revêtement entièrement brun, sans mélange de
soies blanches. Arrière—corps à peu près aussi long que large . .10
(1) Miarus monticota Pern:. Siebenb. Kaferfauna, 1912, p. 337. —— campanuhœ v.
monticola. Pârm. — Fnmz, 1.c., p. 220-223. Ne se trouve pas en France, bien qu’ü
aiî été. signalé, du Gard, par erreur. Se rencontre en Suisse, Tyrol. Carpathes, '1‘ran-
sy VHDIE.

1314 COLÉOPTÈRES coucurxommss
10. Ponctuation du disque du prothorax subrugueuse et confuse.
Bords latéraux du corps rugueusement ponctués et mats.
Les deux dents du segment anal du mâle un peu plus for-
tes. Pénis voisin de celui de campanulae, mais à oreillettes
un peu moins arrondies ....... campanulae Binaghii
—— Ponctuation du disque du prothorax très nette, plus écartée,
Yinterponctuation lisse. Bords latéraux du corps plus for-
tement ponctués et paraissant brillants. Dents du segment
anal mâle très petites. Pénis sans oreillettes, mais avec des
ailettes très développées, en forme de crochet . . . 13. abnormis
11. Insecte allongé ; côtés des élytres en grande partie paral-
lèles. lnterstries élytraux (sauf parfois le premier ou les
deux premiers) avec une seule rangée de poils sétiformes
soulevés ; crinière apicale de la suture courte ...... 12
— Insecte ovalaire ou subarrondi ; interstries portant plusieurs
rangées de poils ..,........... 13
12. Prothorax faiblement transversal (presque aussi long que
large), notablement plus étroit que les élytres à la base.
Pubescence distinctement hérissée sur les côtés. Métafé-
murs Hnement dentés. Long. : 2,2-2,8 mm .... 1. plantarum
»—— Prothorax très transversal (près du double aussi large que
long), à peine moins large à la base que les élytres aux
épaules. Pubescence non ou indistinctement hérissée sur les
côtés. Métafémurs mutiques. Long. : 1,8-2 mm . . 2. meridionalis
13. Métafémurs armés d’une dent plus ou moins développée mais
distincte ................. 14-
— Métafémurs inermes (1) .........,.. 18
14. Rostre du mâle atteignant, au repos, le milieu des hanches,
postérieures ; celui de la femelle plus long, dépassant, no-
tablement les hanches postérieures. Dent fémorale forte.
Ecusson allongé. Taille grande. : 3,5-5,5 mm ..... 15
— Rostre moins long dans les deux sexes, atteignant tout au
plus le bord postérieur des hanches métathoraciques ou les
dépassant de très peu. Dent fémorale petite. Taille moindre.:
2,5-3,8 mm .....,.......... 16
15. Pubescence dorsale d’un gris clair, blanchâtre, à peine sou-
levée ; celle du prothorax non dressée. Soies élytrales briè-
vement acuminées . . . ,...... 3. longirostris
— Pubescence dorsale diun gris—fauve ou brunâtre, plus lon-
gue, plus soulevée ; celle du prothorax très distinctement
hérissée. Soies élytrales longuement acuminées au som-
met ,....... , ....... 4. scutellaris
(1) Chez distînctus Bon., le fémur est échancré mais nullement denté.

CALANDRINAE. — Mmaus 1315
16. Pubescence dorsale fauve ou brunâtre, assez grossière. Ros-
tre peu différent de longueur dans les deux sexes (parfois
plus long chez le mâle que chez la femelle). Ecusson allongé.
Pubescence plus courte et hérissée sur le disque du protho·
rax. Forme suboblongue. Long. : 3-3,4 mm ....
...... r .....,. scutellaris Mequignoni
— Pubescence dorsale grise ou cendrée, parfois un peu Have,
moins grossière. Rostre mâle plus court, rostre femelle,
plus long que la tête et le prothorax réunis. Pubescence
prothoracique non ou peu distinctement hérissée au milieu
du disque. Forme brièvement ovale ......... 17
17. Revêtement élytral composé de squamules piliformes redres-
sées, terminées en pointe aiguë (femelle) ou en un prolon-
gement sétacé (mâle) ; celui du prothorax formé de poils
fins arqués et légèrement hérissés sur les côtés. Rostre mâle
aussi long que le prothorax ; rostre femelle un peu plus
court que la tête et le prothorax réunis. Métafémurs armés
d°une épine assez forte. Long. : 2,5-3,8 mm .... 5. graminis
— Revêtement élytral composé de squamules piliformes cou-
chées, atténuées au sommet, mais non teuninées en pointe
aiguë ; celui du prothorax composé de ces mêmes squa-
mules, mais un peu plus fines. Rostre mâle plus court
que le prothorax ; rostre femelle aussi long que la tête
et le prothorax réunis. Forme plus courte, en ovale régu-
lier. (Taille petite : 2,3-2,5 mm ; coloration gris-clair :
v. Dcgorsi AB,). Taille plus forte : 2,5-3,2 mm ; colora-
tion du revêtement gris-flave ........ 6. salsolae
18. Corps suboblong, élytres subparallèles dans leur moitié anté-
rieure ; prothorax à côtés subparallèles vers la base. Des-
sus subdéprimé. Pubescence dorsale et ventrale grise ou
flavescente, fine couchée, peu serrée sur les interstries. Cri-
nière apicale de la suture souvent peu accusée. Métafémurs
non échancrés. Long. : 1,6-2 mm ....... 8. micros
—— Corps en ovale court ; élytres à côtés assez arqués ; pro-
thorax à côtés convergents en avant dès la base. Dessus
convexe. Pubescence dorsale dense, gris—cendré ou jaune-
olivâtre clair. Crinière apicale atteignant presque le milieu
de la suture. Rostre femelle long et grêle, notablement plus
long que la tête, et le prothorax réunis. Métafémurs faible-
ment échancrés vers l’extrémité. Long. : 2,5-3,5 mm . 7. distinclius
1. Miarus plnntarum GERMAR, 1824, Ins. Sp. Novae, I, p. 288. ——
wmnulentus VILLA, 1835, Col. Eur. (dupl. Suppl.), p. 49. — HUST., 1931
p. 1.151. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 440 ; Cat. Corse, p. 454.
Long. : 2,2-2,8 mm. — Oblong, faiblement convexe, noir ; les pattes
et les antennes noires ou brunes ; la pubescence dorsale sétiforme, d’un
gris-clair, relevée, bien distincte sur les bords latéraux du corps, unisé-

1316 COLÉOPTÈRES CURCULIONYDES
riée et alignée sur chaque interstrie, plus longue que celle du prothorax.
Rostre peu arqué, subcylindrique, aussi long que le prothorax, plus épais
et plus ponctué (mâle), un peu plus long, plus mince, oibsolètement ponctué
et moins mat (femelle). Prothorax médiocrement transversal, peu arqué,
subconique, densément et finement ponctué-rugueux. Ecusson pubescent,
blanchâtre. Elytres oblongs, assez étroits, subparallèles, plus larges que le
prothorax, les épaules assez saillantes bien qu’obliques ; stries fines, ponc-
tuées légèrement glabres. Métafémurs finement dentés.
Ifadulte se rencontre sur Phgteuma orbiculare L., en Haute-Marne (=SrE-
CLAIRE·DEVILLE), et communément sur Campanula rapunculoides L., en
Seine—et-Oise (HOFFMANN, Durnaz !). — Mai et septembre. La larve se
développe dans les capsules de cette Campanule : l‘éclosion a lieu à la fin
d’a.oût ! lfadulte hiverne.
Toute la France, plus commun dans le Midi et le Centre ; plus rare dans
le sud-ouest et en Bretagne Paraît rechercher les terrains calcaires.
Europe centrale et méridionale ; Algérie : Syrie.
OBSERVATION. — Chez le mâle, le rostre (vu de dessus) est parallèle ; chez
la femelle, il est très légèrement rétréci vers le sommet.
2. Miarus meridionalis H. BRISOUT, 1862, Ann. Soc. ent. Fr,. p. 668.
—- cansuetns CAS., 1910, Canad. Ent., XLII, p. 143. — nanus CAS., l. c.,
p. 144. — Husr., 1931, p. 1.152. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 440.
Long. : 1,8-2 mm. — Suhoblong, faiblement convexe, noir (antennes
et pattes comprises) ; la vestiture semblable à celle de planlarum, mais
plus claire, blanchâtre ; plus fine et (vu de profil) plus longue, surtout sur
les élytres, en arrière, où la suture est garnie d’une petite crinière de
soies blanches j peu distinctement hérissée sur les côtés du corps. Rostre
à peine arqué, grêle ; vu de dessus ; subparallèle, mat, à peine égal au
prothorax (mâle), ou plus grêle, nettement plus étroit sur sa moitié api-
cale qui est glabre, lisse et brillante, aussi long, au moins, que le prothorax
(femelle). Prothorax fortement transversale, presque aussi large que les
élytres, plus arqué latéralement et plus fortement rétréci en avant, avec
une fine ligne médiane lisse, assez souvent peu distincte. Ecusson pubes-
cent de blanc. Elytres faiblement arqués sur les bords latéraux qui sont
un peu convergents en arrière ; stries plus étroites ; interstries visible-
ment ridés en travers. Métafémurs inermes.
Vit et se développe, en Provence, dans les capsules de Campanula
rapunculzzs L., où la larve ne produit aucune déformation apparente. La
ponte a lieu en mai·juin ; la transformation en août-septembre (HOFFMANN).
L’adulte est déjà signalé sur cette plante dans le Vaucluse (Dr Cnomur,
HUSTACHE) et en Algérie (PEYEmMHo1=·1=), en avril-mai.
France méridionale ; assez commun dans tout le Languedoc, le Roussil-
lon et surtout en Provence où il est prodigieusement abondant par places,
notamment dans les Alpes—maritimes : La Napoule, environs de Grasse etc.
Remonte la vallée du Rhône jusqu’aux environs de Lyon. — Dordogne, —
Lot—et-Garonne !. —— Signalé des Landes (Dnsnnocunns). Non cité de la
Corse.
Région circa-méditerranéenne : Espagne !, Italie, Nord de l’Afrique :
Algérie et Maroc !

cA1.AN¤R1NAE. —— Mmws 1317
3. Miarus longirostris GYLL., 1838, in Schënherr, Gen. Curc., IV, p.
770. — Mayeti ABEILLE, 1906, Bull. Soc. ent. Fr., p. 171. ~— HUST., 1931,
. 1.150. — Cat. SA1Nr1a-CLA1nE·DEv1LLE, . 440.
P P
Long. : 3,5-5,5 mm. — Ovale, assez convexe (les élytres déprimés en
avant), noir (pattes et antennes comprises) ; revêtu, en-dessus, d’une
pubescence grossière, d’un gris·clair, rarement llavescent, assez longue,
( "" " ‘® 
    ai  
(
# 1 1
\
  759
752 753 754 755 756 757 758
  ‘ .r·¤__ ix`-,
760 761 762 763 764 765 766 767
Fu;. 752 à 767, pénis de Miarus ; — 752, M. scutellaris (f. dorsale) ; —- 753, M.
Scutellaris Mequignoni (id.) ; — 754, M. l.ongi,r0strL$ (id.) ; -— 755. M. distinctus
lid.) ; — 756, du même (profil) ; 757, M. salsolae (I. dorsale) ; -— 758, id. (profil) : —
759. id. (f. ventro-latérale) ; — 760, M. graminis (f. dorsale) ; ·- 761, id. (profil) ; -—
762. M. micros (f. dorsale) ; —— 763, id. (profil) ; 764. M. ptantarum (f. dorsale) : ·—
765. id. (profil) ; —— 766, M. meridionalis (f. dorsale) ; -—— 767. id. (profil).
un peu soulevée, nullement dressée sur le prothorax ; les poils des inters-
tries brièvement acuminés, masquant médiocrement les téguments, bi- ou
trisériés, mal alignés, plus serrés postérieurement sur la suture ; les stries
dé a ées, munies d’un ran de ils uamuleux courts, a li ués. Rostre
`E S _ S _P° _ Sq _ _ PP_ (1
tI'CS l0Hg, pI`CSqUC dI`0lt, Sl1l)CyllIldI`lqllC L C€llll dll male BUSSI l0l'lg que la
tête et le prothorax, atteignant (dans la position de contraction) le milieu
des hanches métathoraciques, strié-ponctué jusqu’à Yinsertion antennaire,
ponctué en avant jusqu’au sommet ; celui de la femelle aussi long que
les trois quarts des élytres, dépassant nettement, au repos, le bord posté-
rieur des hanches postérieures, ponctué à la base, presque lisse et brillant

1318 COLÉOPTÈRES (IURCULIONIDES
sur les deux-tiers antérieurs. Prothorax transversal, arqué-rétréci en avant,
presque 3 fois aussi large à la base qu’au sommet, obsolètement caréné au
milieu. Ecusson oblong, densément pubescent de blanc. Elytres assez arqués
latéralement. Métafémurs fortement dentés, mésofémurs plus finement ou
subdentés.
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776 773 180 783
Frc. 768 à 783. — 768. Pénis de Miarus cnmpanulae (profil) ; -— 769, id (face ven-
trale) ; ——— 770, id (f. dorsale) ; — 771. de Campanulae Binaghii (f. dorsale) Z —
772, de brevirostris (f. dorsale) : —— 773, de ursinus (profil) ; — 774, du même (f. dor-
sale) : ~ 775, de ursinus subseriatus (f. dorsale) ; 776, de rotundicollis (f. dorsale) ; -—
777, de Portae (f. dorsale) ; -— 778, de abnormis (id.) ; —- 779, de monticola (profil) i —
780, du même (f. dorsale) : — 781, de Abeillez (profil) ; — 782, du même (f. dor-
sale) L —— 783, abdomen mâle chez Abeillei.
Mâle : Segment anal simple ; impression métasterno-ventrale attei-
gnant le 2° segment. — Femelle : Abdomen avec les deux premiers seg-
ments impressionnés.
Pénis (vu de profil), coupé obliquement en sifflet au sommet, à pointe
aiguë ; (vu face dorsale), sans carènes longitudinales distinctes ; ouver-
ture apicale oblongue.
Ubtenu (ex larva) du 20 au 26 septembre, de capsules de Campanula
[I`/l(‘h8ll'IIl72 L., provenant de St-\`:1lIi<·r (Alpes—l\Iarili1ues) I

I cALANoiuMit, —— MIARUS 1319
1.`a«lulte se rencontre sur Clllîlptllllilrl lulifolia L. (tlxvor, .]oi—*i··.iir;, l_l1€\'lLI.Ei
et (.`. lraelieliunz 1., (Hnsrtcnn, Hcirrnixx). l\lai—septembre.
Assez commun dans le sud-est et diverses localités du Midi. — Hautes-
Alpes. -— Basses—Aloes. —— Alpes—M:u·itimes. — Gard. ~ Vaucluse. — H(——
rault. »-» Aude — Ardèche. — Drôme. —— Isère. —— Hte—Savoie. —— lternonte
dans la Lozère. ]`Allier, la Saône et Loire. Cite du Ht—Rhin 1 Mulhlsach
fDr Bnrrixoiïn).
Se prend assez souvent, en Provence, sur les fleurs de Lemnmihcznrzni
rzilgurn 1.., plante n’avant probablement aucun rapport avec le vrai victus de
t`insecte.
Autriche 1 Hongrie 1 Serbie 1 Caucase 1 Syrie 1 Mont·1.iban tBiusor·r\_
4. Miarus scutcllaris H. Bmsour. 1865, Ann. Soc. ent. Fr., p. 622. — -
rlistinctus H. BRIS., 1.862, Ann. Soc. ent. Fr., p. 664. — (non BOH.`\. —
Husr. 1931, p. 1.152. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEv1LLE, p. 441.
Long. : 3,5-5,5 mm. — Très semblable d’aspect au précédent dont il
est plus facile à distinguer par comparaison que par définition. Differe
seulement par la pubescence dorsale brune ou fauve, un peu plus longue.
plus fine, plus soulevée, celle du prothorax nettement plus hispide latéra-
lement. les soies élytrales longuement acuminées ; l’écusson plus étroit,
la crinière suturale plus étroite. occupant la moitié postérieure, blanchâ-
tre, tranchant sur la colora.tion plus foncée de la pilosité adjacente.
Les autres caractères, ainsi que les différences sexuelles secondaires ana-
logues. Pénis à peu près identique. mais vu de la face dorsale, muni laté-
ralement d’une carène longitudinale. étroite. l’ouverture apicale plus large.
ovalaire.
La larve vit et se transforme dans les capsules de Campunula lraclzelizzm
1.. La ponte est déposée dans l’ovaire des fleurs, lors de l’ouverture de la
corolle. dès le début. de juin. lféclosion imaginale a lieu du début de sep-
tembre au commencement d’octobre. L`adulte hiverne pour réapparaître
au printemps, s’accoupler et pondre. Obtenue ex larva, en même temps que
1`espèce précédente (A. Ho1=rMANN).
Ifadulte vit, conune le précédent, sur les Campanulacées, et souvent en
sa compagnie 1 observé sur Campanula trachelium L. (HUST.ACHE, HOFFMANN,
Gizémx E etc) et C. gmnrtiflora 1.. (C.m.1.o1., JABLo1<01=1=). Mi-mai-septembre
(1).
Assez commun dans de nombreuses localités méridionales : Alpes-Mari-
times ; Mandelieu ! 1 Grasse t 1 Antibes ; Vallauris ! 1 Nice 1 St-Martin-
Vésubie etc. —— Bouches-du-Rhône 1 Aix. — Var 1 St-Maximin 1 Hyères !.
—— Hautes-Alpes, nombreuses stations t. ·— Basses-Alpes, idem, type Daix.
—- Drôme 1 Nyons, — Allier 1 Brout-Vernet (nc Ruvsson).
Italie : Naples (EMERY) 1 Sicile.
Subsp. Mequignoni A. HoF1=M.xNN, Bull. Soc. ent. Fr., 1939, p. 79. — Long. 1
3 · 3,4 mm. — Taille moindre 1 rostre peu différent de longueur dans les
deux sexes, atteignant le niveau postérieur des hanches métathoraciques ou
le dépassant. Segment anal du mâle avec une aire subdéprimée, dénudée,
à fond luisant et strié, Pimpression mésasterno-ventrale atteignant rare-
(1) Trouvé en nombre, au Mt Ventoux (Vaucluse), versant Est, 1200 m alt., sur
un Lathurus à grandes fleurs roses. Fm mai 1953 (J. THÉROND). Il s`agit là sans doute
d’une plante recherchée occasionnellement par l’insecte, pour la ëubstance pollinique
de ses ficurs. dont la plupart des insectes adultes sont très frîands. '

1320 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
ment le 2* segment. Chez la femelle, les deux premiers segments abdomi-
naux non impressionnés. Dent fémorale petite mais bien distincte.
Pénis moitié plus petit, testacé ; vu de profil, plus arqué, plus briève-
ment coupé obliquement au sommet, terminé en pointe mousse. ‘
Doit vivre, comme la forme typique, sur des Campanulacées.
Valais : Champerry, en juillet, dans les corolles de Colchicunz aulornnale
L., type (ltliâgurcuon). — Savoie : Les Avanches, vers 1200 m alt., août 1937,
dans les mêmes conditions, sur la même plante (R. Küuuitu l) (1) 1 Thônes
(Dr Gaaxian Z). — Drôme : Nyons (1,Évan.1.É Z). — Basses-Alpes : Digne
'ABMLLE).
Tessin : Mcndvisis, V1, 1942 (coll. Thérond).
5. Miâflll gramînis GYLL., 1815, Ins. Suec., p. 210. — ? ellipticus
Hizmzsr, 1795, Kâf., VI, p. 171. — ? subfulvus REITT., 1907, Bestim.
Tab., p. 59. — v. subuniseriatus REITTER, Fauna germanica. V, p. 232. -—
Huswtcrniz, 1931, p. 1.150. —— Cat. SAINTE·CLA1RE-DEVILI.E, p. 441.
Long. : 2,5-3,8 mm. — Ovale, con-
; V —" vexe, noir (pattes et antennes compri-
ses), revêtu dorsalement d’une pubes-
__ i· `· cence cendrée, celle du prothorax fine,
"' .·‘  visiblement hérissêe sur les côtés, celle
  ` i des élytres formée de poils sétiformes,
;   L   , effilés au sommet, redressês, irréguliè-
  ‘?'_§ '· ,_ * rement rangés en 2-3 rangs, rarement
    1 rang par interstrie, la crinière sutu-
  `»,-K p rale blanchâtre, occupant la moitié
1 , '    gi`,  2 ,·,_ `N ·,T postérieure de la suture. Rostre arqué,
  À cylindrique, entièrement pubescent et
p     aussi long que le prothorax (mâle) ou
 ·» ·:.f·     `E plus allongé, glabre et luisant en ma-
i  \ S? E ·'. ,   jeure partie (femelle). Prothorax très
  _ ,_   court, subconique, les côtés arqués,
' ,;;,   fortement convergents en avant, la
rt ' ” , , ligne médiane finement et obsolètement
( 6% 'I relevée. Ecusson pubescent de blanc.
Èlytres ovalaires. Métafêmurs assez
Fm. 784. - Miarus graminus L. ç. fortement dentés. Segment anal du mâ-
le simple. (2)
M. sub/ulvus Berrr a la pubescence dorsale gris flave, il n’est peut-être,
selon ·Sot,,xm, qu`une variété chromatique de distinclus. L`opinion que l’on
peut s'en faire est difficile sans avoir vu le type ; le travail de REUTER étant
très superficiel.
il) M. Buci-mr, qui m'a transmis ces insectes. m'a fait observer que M. Küumzn,
botaniste comme lui. avait déjà pris, en Savoie. Miarus campcmulae dans les corolles
de Colchicum alpinum D. C. Il ne s’agit là que d'un habitat subsidiaire, les Campa-
nules, plantes présumées nourricières, se faisant rares, à cette époque de l’année où
l‘on coupe les prairies.
(2) Chez M. graminis GYLL., l’écusson est oblong, le rostre est peu différent de
longueur selon les sexes, plus tin et plus lisse chez la femelle. Le mâle a générale-
ment les segments ventraux 1-2, impressionnés longitudinalement. mais ce caractère
peut faire défaut chez certains spécimens.

CALANDMNAE. -— Mmnus 1321
La v. srzbtzniscrialus IIEITT., décrite d’Auti·iche, est représentée par des
avorlons ayant un seul rang de soies par interstrie.
M. fuscopubens Rxîirr., Bestim. Tab., 1907, n`esl qu`une variété à revê-
tement brun de grrzminis ; elle est répandue au Maroc, en Italie, en Yougos-
lavie : Croatie, au Caucase, elle m`a été récemment. signalée par M, SOLAR1,
comme se trouxant en France, à Saint-Martin-\`ésubie (Alpes-Maritimes).
La larve de cette espèce, non cécidogène, vit et se transforme dans les
capsules de Canzpanula glomerata L. Dans la région parisienne, il existe
deux générations : début de juillet à mi-août, puis début de septembre à
début d’octobre (A. Horrnmvw). Obtenu (ex larva). en grand nombre, à
Lyon : La Dargoire, de fruits de Campnnulu pers1`cacfoIi`u L., du 18 juin au
10 juillet 1952 (R. L. Boucmsr) 1 en en 1953, à Sl—Didier-Au-Mont-d’©r (Rhô-
ne), dans les mêmes conditions (C. L. DENNINGER 1).
Les caractères larvaires ont été étudiés par Vix Eumax (Trans. R. cnt.
Soc. London, 1938, p. 22). La biologie est décrite par URBAN, Ent, Blâtl.,
1930, p. 104, 172, 173. L’a,dulte se rencontre sur C. glomeraia, en Gironde
(TEMPÈRE), ainsi que sur C. pcrsicaefolia L. (ROUCET, Cat., p. 174) et C.
rotundifolia L. (MOCQUERYS, Cat., p. 98). — Juin-septembre.
Commun dans toute la France, sauf dans la région sèche du midi où il
n’est pas signalé ; semble rechercher particulièrement. les endroits calcai-
res ;s`élève dans les montagnes jusqu’à la zone subalpiue. Europe moyenne.
Sibérie.
6. Milifllo salsolae H. BRISOUT, Ann. Soc. ent. Fr., 1862, p. 664. —
V Degorsi ABEILLE, 1906, Bull. Soc. ent. Fr., p. 171. -— HUSTACHE. 1931.
p. 432.. -— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 441.
Long. : 2,5-3,2 mm. — Cette espèce réunie à tort à distinctus BOB,.
bien que lui rœsemblant superliciellement, en est cependant distincte. et
je partage, à cet égard, l’opînion de E. SOLARI et de n. Fnmz.
Chez la forme typique, le revêtement est tlave, homogène, composé, sur
les interstries élytraux, de trois lignes de soies squamuleuses serrées, ré-
gulièrement rangées ; la crinière postérieure de la suture un peu plus claire
et très serrée. l.’arrière·corps très régulièrement ovale, un peu arrondi laté-
ralement. Le prothorax est un peu moins transversal que chez graminis et
la pubescence dorsale coucliée, sauf en arrière, ne permet pas non plus de
la confondre avec ce dernier (1).
La v. Degorsi Ab., est une petite forme étioléc dont la taille se maintient
entre 2,3 et 2,5 mm. Sa coloration est d`un gris-clair : ses squamules plus
fines sont assez irrégulièrement disposées sur les interstries élytraux, en
deux (rarement trois) rangs. On trouve des individus portant parfois, au
moins par endroits, une seule rangée de ces squamules
La forme typique se rencontre, à 1’état adulte, dans les fleurs de divers
(fampanula : C. Irachelium L., C. rhomboirlulils 1.., L'. lulifolia L., C. thyr-
soides L., surtout dans les régions montagneuses, de juin   fin août. Obte-
nue ez larva, début juillet 1952, de capsules de C. pcfsicifolin L., avec M.
graminis GYLL., des environs de Lyon (R. L. lloucmzr 1).
Répandu dans de nombreuses régions orientales de notre territoire. Jura :
Dôle (Husmcna 1) ; Faisans, très commun (Gnmnnrzr 1). -— Savoie : Arvil-
lard (MÉQUMNON 1). —— Isère : St-Ismier (V. Pmxm 1) : St-Martin-de-la-
(1) La conformation différente du pénis chez les M. distinctus Bon., salsolae Bnxs
ëï Qraminis GY1.L.. offre un excellent moyen de séparation chez ces trois espèces.

1322 cor.ÉoP'rÈmzs cURcUL1oN1oEs
Cluze (GuÉn1;1.). — Alpes-Maritimes : St—Etienne de Tinée (Horrminw), —
Basses-Alpes : Col de la Cayolle ; col de Vars (idem). — Rhône : environs
de Lyon : (R. L. Boucmar).
Suisse. Autriche, Hongrie, Pologne, Sibérie occidentale, Mandchourie.
La petite race des plaines Degorsi, se rencontre sur l’int'torescence de
(Iampanuln glomemla L., depuis le mois de juin jusqu’au début de sep
tembre (Dzcons 1, SA1xiE-Cr..nRr~:—DEvtLL1s Z, HL'ST.\CHE 1, Hmor 1, HOFFMANN)
Seinelnférieure : ()riva1,_types 1 (Deoons). — Haute-Marne : Gudmont (DE-
virrn 1). — Seine-et—Oise : St—©uen-l’Aumône (Horrmxx) 1 Etiolles, près
Corbeil (idem). — Seine»et—Marne : Mormans, près la station du chemin de
fer (idem). — Eure 1 Evreux, route de Conches (Chanoine Gurrnv Y). —
Mayenne ; St—Pierre-des-Landes (Horrivuxx) : St—Denis-des-Gastines, au lieu
dit « La Charmelière >.«, en nombre (idem). —— Loir-et-Cher : Danzé : La
La Vilte—aux-Clers (idem).
Autriche (Reitter).
Onsnnvxriox. — Miurus sulsolac et M. tlislinclzzs sont souvent confondus.
(Zhez le premier, le rostre de la femelle est considérablement plus long
que celui du mâle. La crinière post-suturale n’arrive pas ou ne dépasse
pas le milieu de l’élytre. Les fémurs postérieurs sont armés d’une épine
plus ou moins développée, mais bien apparente. Chez disiinclus la diffé-
rence de longueur du rostre, selon les sexes est peu sensible. La crinière
suturale atteint toujours et dépasse même parfois largement le milieu
de 1’é1ytre. Les métafémurs sont inermes : seulement un peu échancrés
au-dessous du genou.
7. Miarus distînctus Bou., 1845, in Schônherr, Gen. Curc., Vlll, p.
187. — HUST., l931. p. 1151. ——·— Cat., SAINTE-CLA1nr:—DE\’1LLE, p. 441.
Long,. : 2,5-3,5 mm. — Ovale, court, convexe, noir (antennes et pattes
comprises) ; le revêtement dorsal d’un gris-cendré ou d’un jaune olivâtre
clair, très serré, appliqué ; les poils plus fins sur le prothorax, plus grossiers
et rangés en 2-3 rangs sur chaque iiterstrie, un peu soulevés en arrière.
formant, sur la moitié postérieure de la sutu-
. ,· re, une crinière relevée, bien visible de pro-
  · fil ; les strics bien dégagées, portant des
  » — squamules fines, très courtes. Rostre un peu
r "§ arqué, mince, cylindrique, dénudé, brillant,
Q3 _, celui du mâle plus robuste. plus fortement,
`     bien que faiblement strié-ponctué, un peu
  ·‘ Ã   · plus long que la tête et le prothorax réunis ;
_   u j it » A Celui de la femelle peu différent, plus lisse,
·   _;   , un peu plus long, plus rigoureusement cy-
,     g 42 É   , lindrique ; dans les deux sexes dépassant
Pm  ( '   ¢— (en état de contraction) les hanches méso-
Ã*;       ,g _;   iii thoraciques. Prothorax modérément transver-
\i(¥`  JF _,.rÃ;fC ._ sal, arqué convergent en avant dès la base,
M   ïi yi ,, celle-ci fortement curviligne ; la ligne mé'
`   ilîiii   diane obsolètement carénée ou non. Ecusson
- ‘ ` ‘ ` i `_ ovalaire, densément pubescent de cendré-
’   clair. Elytres brièvement ovalaire, assez arqué
Fig. ,,85 latéralement. Fémurs échancrés sous le ge-
Miarus distinctus Bou. C2'. UOU, D0!1 d€IlÈéS.

cALANn1mvAE. — M1ARus 1323
liadulte se rencontre abondamment, dans les Alpes·Maritimes, dans les
lleurs de Campanula rapunculus 1,., surtout vers la deuxième quinzaine de
juillet (Horrulxx). La larve vit dans les capsules de la plante ! Plaines et
montagnes de la Provence.
Alpes-Maritimes ; très commun aux environs de Grasse, Mouans—Sartoux,
Mougins, Auribeau, St—Jacques, etc (Horrnaxx) : St-Etienne de Tinée (!) :
Beuil, St-Dalmas—le·Selvage (!) (Devine, Husmcnia, Fromrsz). — Var : Puget-
sur-Argens ; Bagnols-en-Forêt : Fréjus ; Roquebrune, etc, en abondance
iHorrMANN) ; St-Raphaël, Garcès, Toulon (DEVILLE, GUÉMN, Daurum etc).
Signalé de la Haute—Ma1·ne : Gudniont — (J. STE-CLA1RE-DEvu.LE, Fn. Seine
Suppl. Vl bis).
Italie, Caucase, Transcaucasie, Perse, Asie occidentale.
Subsp. rectirosh-is A. Horrm., 1953, L’Enlomologiste, IX, n° 3, p, 55 et 60.
—— Differe de la forme typique par le rostre de la femelle rigoureusement
droit (semblable à celui de M. Abeillci du même sexe), celui du mâle ana-
logue à celui de la femelle de distinctus type_ Interstries élytraux nettement
plus larges dans les deux sexes.
Race locale des plus remarquables, capturée dans le Lot-et—Garonne,
lors d’un bref séjour en août 1945, à Layrac. Deux femelles et trois mâles.
sur Cumpanula persicacfolia 1.. (HOFFMANN).
8. Miams micros CERMAR, 1824, lus. Sp. Novae, I, p. 288. — HUST.
1,031., p. 1.153. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 441.
Long. : 1,6-2 mm. — Suboblong (les élytres déprimés en avant), noir ;
les pattes et les antennes brunes ; la pubescence dorsale gris-clair, peu
serrée, presque appliquée, plus courte sur le prothorax, assez longue, plus
rude, uni- ou bisériée sur les iuterstries, médiocrement relevée postérieure-
ment sur la suture. Rostre du mâle faiblement arqué, fin, à peine atténué
de la base au sommet, plus court que le prothorax pubescent, mat ; celui
de la femelle aussi long que le prothorax, plus grêle, cylindrique, im peu
arqué, dénudé, brillant. Prothorax médiocrement transversal, subconique.
Ecusson oblong, étroit. tomenteux de blanc. Elytres ovales-oblongs, pres-
·que parallèles sur leur première moitié ; stries très fines ; interstries plans,
ruguleux. Fémurs inermes.
La plus petite de nos espèces. lfadulte se trouve constamment dans les
fleurs de Jwsione montana L. (BEDEL, BUTTLER, Husracmz, STE-CLAIBE-DL
vu.i.r:, TEMPÈRE, HoFrMANN). Mai-Juillet. La larve, d’après H. V. Lmorznmax,
En!. Blàtter, 1941, Heft. 4, produirait une petite galle sur les racines de
Linaria vulgaris l`«lILL. (1)
Commun dans le Midi et l’0uest de la xFrance, surtout dans les sols
arides, sabloneux ou granitiques. Landes. — Gironde. ——— Charente-Mari-
time. — Côtes—du-Nord. — Ile de Jersey. — Provence. — Languedoc. —
Roussillon. — Cévennes. — Lyonnais. Remonte, çà et là, dans la Haute-
Vienne (l), l’Allier (l), la Creuse (!).
Europe méridionale : Angleterre ; Allemagne ; Autriche.
(1) Renseignement demandant à être confirmé ; il apparait plus vraisemblable qu‘il
résulte d'une confusion avec un Gymnetron, dont plusieurs espèces vivent à l'état
de larve dans les racines des Linaires.

1324 COLÉOPTIERES CURCULIONIDES
9. Miarus campanulae L., 1767, Syst. Nat., éd. 12, p. 607. — linariae
DEJ., 1836, Cat., p. 326. — ranunculi DEJ., l.c. — ajugea HERSBT, 1795,
Kâf. VI, p. 172. — HUsTAcnE, 1931, p. 1.l53. — Catalogue SAINTECLAIRE-
DEVILLE, p. 441 ; Cat. Corse, p. 455.
Long. 2 2-3,5 mm. ——— Ovale, convexe, noir (pattes et antennes compri-
ses) ; la pilosité dorsale fine, courte, appiliquée, ne voilant pas les tégu-
ments, rangée sur les élytres, irrégulièrement en 2-3 rangs par interstrie,
avec quelques poils très fins, un peu soulevés sur la déclivité postérieure ;
les stries peu distinctement squamulés. Rostre courbé, fin, cylindrique,
dénudé, peu luisant, ponctué jusqu’à l’insertion antennaire ; celui de la
femelle à peine plus long que celui du mâle et ne dépassant pas (en état
de contraction) la partie antérieure du métasternum. Prothorax fortement
transversal, arqué convergent en avant dès la base. Ecusson concolore,
subdénudé. Elytres ovales, légèrement a1·qués sur les côtés ; le calus humé-
ral assez saillant ; stries fortes. Fémurs non épaissis, inermes. Segment
anal du mâle, avec une profonde excavation glabre, limitée latéralement
par une saillie aiguë.
La larve vit et se transforme dans les capsules de nombreuses Campa-
nulacées, où elle provoque un gonflement notable des ovaires. Observée
sur Cnnzpanula frachelium L. (HIERONYMLTS, K1Er1=ER) 2 C. rapuneuloides
L. (Bmscnxe, KLEINE) 2 C. rhomboidalis L. (1.\BOl'I.BÈNE, KLEIYE) 2 C, rotun-
difolm I,. (l\«1ULLER, TEMPÈRE, etc.) 2 C. erinus L. (Dmaortx. Durnxs !) 2
C. perszcacfolia L. KIEFFER, R. PoRcnEr X) C. carpathica JAco_ (LIEBEL.
SCHLECHTENDAL) 2 C. rapunculus I,. (DARROUX, TEMPÈRE, GUERIN, Horr-
MANN 2C. fraailis CYRILL. var 2 C(ll.‘OfliIlI TEN. (TRo·1·rER) 2 C. glomeralrz L.
(Hnsmcue) 2 C. patula L. (PERR1s, KLE1NI2, TEMPÈRE) 2 Phyleunzu spiculum
L. (LIEBEL, KLEINE, STE-CLAIRE-DEvn.LE, etc.) ; P. orbiculnre L_ (Ross,
KLEINE) t P. hcmisphaericum L. (KLEINE) ; P. pauciflorum I,. (idem).
La larve est parasitée par plusieurs Hyménoptères : Bracon v«u·iuior
NEES (Brnconidae) 2 Systasis encyrtoirles WILK. (Chalcirlidae) et PCZOIIlrlCfllIw
melanocephalns SM-IR. (Ichneumonidae).
La morphologie larvaire a été étudiée par VAN EMDEN (Trans. I?. cnt-
Soc. London, 1938, p. 22)_
L’adulte se rencontre sur les plantes nourricières en juin-juillet. Régions
collinaires et montagneuses de toute la France : commun ; notamment
dans le Jura ou les Vosges où il pullule ; un peu moins abondant dans
les Pyrénées. Se trouve également dans toute la région côtière de la Mé--
diterranée et çà et là dans la Plaine, vers le nord, le centre et l’ouest 2
Seine-et-Oise 2 Châtou (R. DUPREZ Z). —— Seine-Maritime. — Charente-
Maritime ! . —— Yonne. — Côte-d’©r.
La forme typique est répandue dans toute l’Europe 2 Caucase 2 Syrie 2
Sibérie 2 Nord de l’Afrique.
Espèce polymorphe dont plusieurs races très tranchées se rencontrent
dans notre pays. Leurs caractères sont exposés au Tableau.
Subsp_ brevirostris SOLARI, l.c., p. 76. —— frigidus FRANz, l.c.. p. 223. \'iI
sur Camparzula rapunculus L., à Mandelieu, à Grasse (Alpes-Maritimes)
(A. HOFFMANN). — Isère 2·St·Hilaire du Touvet (R. DUPREZ l). — Suisse :
Bienne rllégnmxov !). Alpes Sudètes 2 Alleinzigne 2 Danemarck 2 Laponie.

cALAM>n1NA1;. ——— Mmuus 1325
Subsp. Binaghii SOLARI, l.c., p. 75. — Savoie : Champéry (IIIÉQIIIGNON !).
——- Alpes—Maritimes : St-Etiem1e·de-Tinée. VII, 1945 (A. H01=FM.4NN) ; Beuil
(FAGNIEZ X). — Drôme 1 Cbl de Lus (idem)_ — Corse : Bocognano (LÉ0x·1NAaD),
Italie : Gênes (F. Somm). Ile d'Elbe. Maroc.
D`après F. Somm, cette race aurait été trouvée à Bagnères-de-Bigorre,
par BINAGHI, lequel aurait établi que la larve vivait sur un Phyleuma sp.,
peut-être orbiculare.
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788 789
Fu;. 786 à 789. — 786, Miafus Abeillei Dmsnn. Q ; — 787, M. plantarum GERM
Q ; —— 788, M. micros GERM. Q ; —— 789, M. campanulae L. Q.

1326 coriâorrèmss cuncurrommzs
10. Miarus rotundicollis DEsBRocnERs, 1394, Le Frelon, II, p. 53. —
Campanulae FRANZ, l.c. p. 217.
Espèce confondue avec campanulae L. (voir caractères au Tableau).
Se rencontre presque dans toute l’aire de répartition de ce dernier. Rare
en France : Var, Pignans (P. Vizrnrzr). — Alpes-Maritimes : St—Martin-
Vésubie (Gnoirvnrtis !). Europe centrale ; Sibérie orientale ; Algérie L
Tunisie.
11. Miarus ursinus ABEILLE, 1906, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. p. •jI.XXI.
— italicus FRANZ, l.c., p. 231.
Espèce très reconnaissable à sa vestiture très particulière (voir caractères
au Tableau).
Répandue çà et là en France méridionale : Bouches-du—Rhône : Gard :
Vaucluse ! ; Pyrénées-Orientales ; Landes ; Lot—et-Garonne ; Hérault. Vit
sur Campanula rapunculus L., de 1nai à juin. —— Corse, Algérie, Maroc,
Espagne.
Subsp. subserîatus Somm l.c., p. 78. — ursinus, v. alboseiosus Somni
(in litt). Décrite comme espèce propre sur des spécimens étiolés, à pilosité
unisériée, provenant d’Alassi0 (Ligurie). Constitue une race biologique à
vestiture grise de M. ursinus. Les individus normaux ont les interstries
revêtus de 2-3 rangées de squamules soulevées.
Répandue et abondante, par places, dans le midi de la France, notam-
ment dans le Gard : Bellegarde, Pont. du Gard, Générac etc, de mai à juin,
sur Campanzzla rapunculus L. (J, Tmânoxn !). — Isère : Méandre, en avril
(Roussin !). — Vaucluse : Bollène (Ho1=i=M,iNN). — Suède (sec. Sotim).
12. Miarus Portae SoLAR1, l.c., p. 70.
Décrit de Ligurie occidentale. Semble bien constituer une espèce propre,
par son revêtement serré, de coloration claire et surtout les caractères de
l’organe copulateur (voir Tableau).
Se trouve en France : Alpes—Marilime< : Nice (Ocns) ; Antibes (I) ;
Pyrénées St-Jean-de—Luz (Cnoissiivmaxu. sec. Sormi) ; Jura : Traibans
(Somm). — Norvège.
13. Minrus abnormis SOLARI, l.c., p. T5. -— phyteumalis FRANZ, l.c.,
p. 227.
Décrit de Carniole. Appartient au groupe des espèces à vestiture brune.
Pénis à pointe péniale de structure très particulière (voir Tableau).
Paraît très rare en France : Beuil (Alpes-Maritimes) (RIAGDELAINE !).
14. Miarus Abcillei Di:sBRocnERs, 1893, F rel. II, p. 17 et 52. — Husr.
1931, p. 1.154. — Cat. SMNTE-CLA1Rx;—DE\*1LLE, p. 441.
Long. : 2-3,5 mm. — Voisin de campanulae, s’en distingue nettement par
sa forme un peu plus étroite. son prothorax moins court, ses élytres sub-
parallèles en arrière des épaules, le calus huméral plus développé ; sa pu-

CALANDRINAE. —- oxcnssrrzs 1327
bescencè .dorsale plus courte et plus régulièrement disposée sur lœ inters-
tries ; surtout par le rostre, très différent dans les deux sexes, celui du
mâle presque droit, atteignant, pendant la contraction, le milieu du métas-
ternum, celui de la femelle absolument rectiligne, très long, atteignant,
dans la contraction, le bord postérieur du 1" segment abdominal.
Les caractères sexuels secondaires du segment anal identiques.
La larve vit et se développe dans les capsules de Campanula glomcruhz
L., L`:-xccouplement a lieu en mai ; les femelles persistent jusqu`au début
d’août (Deoons). L’adulte a été observé, en outre, dans les fleurs de Cam-
panula thyrsoides L. (A. CLERC).
Répandu et assez commun par places, quoique d`une aire d'habitat
moins étendue que campanulae. Coteaux calcaires de la Provence, de
l’Est, du Doubs. Trouvé en nombre, en Seine—Inférieure ; Coteaux d’Oi·i—
val (A. Diaoons !)_ — Basses-Alpes : Mt de Lure, types (ÀBEILLE, RIZAI.'-
counrl. Htes-Alpes. »— Hérault !. — Vaucluse !. — Alpes-Maritimes !_ »-
Bouches-du-Rhône !. — Isère. —— Drôme !. —- Savoie. —— Jura. — Yonne.
—»— Sermizelles, 30 mai 1925 !.
Suisse : nombreuses localités. ~ Moravie fRE11·1i2R).
Tribu des Orchestini
Pattes impropres à la marche ; les postérieures saltatoires, à fémurs
ordinairement rentlés. Yeux contigus ou subcontigus sur le front. Rostre.
au repos, replié sur le prosternum. Epimères mésothoraciques non ascen-
dants, invisibles, vus de haut. Segments ventraux 2 à 4 à bord postérieur
rectiligne. Protibias munis d’un onglet apical externe peu distinct.
TABLEAU DES GENRES
1. Antennes coudées, insérées en arrière du milieu du rostre et
éloignées des yeux. Corps plus ou moins pubescent ou squa-
mulé ............. (p. 1327) Orchestes
— Antennes droites, insérées à la base du rostre. Corps gla-
bre ............, (p. 1355) Rhnmphus
Gen. ORCHESTES ILLIGER, 1798, Mag., III, p. 105, 176
(Rhynchaenus CLAIRVILLE, 1798, Ent. Helv., 1, p. 70l ; ]. du VAL, Gen.
Col., Curc., IV, 1868, p. 51, Pl. 22, fig. 105).
Rostre assez long, infléchi, plus ou moins arqué, subcylindrique ; scro-
bes non inflécbis. Antennes courtes, coudées, submédianes ou postmédianes ;
scape atteignant le bord antérieur de l’œil ; funicule de 6 ou de 7 arti-
cles, les trois premiers généralement un peu allongés, obconiques, le 1°’ un
peu épaissi, le Z' plus long que le S', les suivants courts, souvent un peu
noueux ; massue ovale-oblongue, articulée. Yeux grands, arrondis, convexes,
très rapprochés sur le front. Prothorax petit, court, plllS ou moins conique.
arrondi latéralement. Ecusson petit. Èlytres ovales-oblongs, notablement

  COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
plus larges que le prothorax, recouvrant ou non l’abdomen. Pattes posté-
rieures saltatoires, métafémurs renflés, rarement normaux, le plus souvent
dentés, parfois inermes. Protibias finement ongulés à l’angle apical externe ;
ongles dentés.
Mâle : Antennes à insertion plus rapprochée de la base du rostre.
Ce genre renferme environ 70 espèces paléarctiques ; notre faune 25.
(1).
Les larves vivent en mineuses dans les feuilles de diverses familles végé-
tales : Salicaeées, Bétulacées, Fagacées, Myricacées, Ulmacées, Composi-
tées I. Campanulacées. Elles se transforment dans Fintérieur des galeries.
Ijadulte hiverne et réapparaît au printemps.
TABLEAU DES SOUS-GENRES
1. Ecusson à pubescence semblable à celle du revêtement dor-
sal, mi-blanche, mi-dressée, mais parfois avec des taches
post-scutellaires claires. Funicule de six articles ...... 2
—— Ecusson couvert de pubescence blanche, dressée ..... 5
2. Côtés des élytres, au moins en avant, et ceux du prothorax,
hérissés de longs poils dressés indépendants de la pubescence
générale .......... (p. 1329) Orchestes s. st.
-— Côtés des élytres sans longs poils dressés, ceux du protho-
rax avec ou sans soies ............ 3
3. Dessus avec des dessins ou fascies de poils clairs. Yeux sub-
contigus. Métafémurs inermes ...... (p. 1342) Àlyctus
— Dessus à pubescence uniforme, grise, blanche ou jaunâtre.
Yeux distinctement séparés sur le front ......., 4
4. Antennes basales. Hanches prothoraciques non entièrement
rapprochées. Revêtement dorsal dense, unicolore, cendré ou
jaunâtre. Prothorax sans sillon médian, sa pubescence par-
fois un peu hérissée sur les côtés (mais sans longs poils
dressés sur les côtés des élytres). Ecusson subconcolore
............. ( p. 1352) Pseudorchestes
— Antennes médianes. Hanches prothoraciques contiguës. Sca-
pe des antennes deux fois aussi long que le l" article
du funicule. Métafémurs angulés en-dessous. Pubescence
brune, fine, appliquée, peu serrée, ne voilant pas entiè-
rement les téguments. Antennes et tarses roux . ( p. 1339) Eutlioron
5. Poitrine et pièces latérales à pubescence plus ou moins ser-
rée, mais non squamuleuse. Métafémurs renflés, denticulés
ou non ................. 6
—— Poitrine et pièces latérales couvertes de petites squamules
blanches, serrées, arrondies. Métafémurs très faiblement
épaissis. Antennes submédianes ; funicule de 6 ou 7 arti-
(1) En outre, une quarantaine d'espèces se rencontrent en Amérique du Nord et
du Sud. à Madagascar, au Kenia, aux Séchelles, aux Indes, en Australie.

CALANDRINAE. — oRCHEs·rEs 1329
cles. Pubescence dorsale uniforme, très fine, très courte, peu
visible. Ecusson blanc., Antennes, tibias et tarses roux . .
.............. (p. 1349) lsochnus
6. Funicule de 6 articles. Côtés du méso- et métasternum à
pubescence blanche un peu plus serrée. Coloration des plus
variables ........... (p. 1341) Threticus
——— Funicule de 7 articles. Côtés du méso— et métasternum
sans pubescence blanche plus serrée. Elytres ordinairement
à dessins clairs, bien accusés. Métafémurs inermes. Hanches
prothoraciques contiguës ....... (p. 13451 Tachyerges
Subgen. Orchestes 4sensu stricto)
Rostre mince, allongé ; métafémurs fortement épaissis, denticulés :
profémurs très finement spinulés ; métatibias arqués, parfois fortement
élargis à leur sommet. Hanches prothoraciques contiguës. — Espèces vivant
sur les arbres.
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Scape antennaire une fois et demie au moins aussi long
que le 1"' article du funicule et inséré un peu avant le
milieu du rostre. Soies hérissées du prothorax longues . _ . . . 2
— Scape très légèrement plus long que le 1°' article du funi-
cule et inséré vers le tiers inférieur du rostre. Soies protho-
raciques moins longues ............ 7
2. Prothorax sans trace de sillon médian ........ ·'l»
—— Prothorax pourvu d’u11 sillon médian parfois très fin .... 3
3. Sillon prothoracique très net, la pubescence de ses bords
couchée et perpendiculaire au sillon. Elytres déprimés vers
la base, à pubescence fine, pâle, soyeuse, condensée en une
tache basale triangulaire (parfois absente : variétés). Colo-
ration rousse ou brune, à poitrine foncée. Long. : 2,5-
3,5 mm .............. 1. quercus
—— Sillon prothoracique très fin, sulciforme (1). Noir. Elytres
avec une trainée de poils blancs devant l’écusson ; pubes-
cence dorsale noire, très courte peu visible. Funicule des
antennes foncé et massue rousse. Long. : 2-2,5 mm . . . 7. jota
4. Téguments roux ; pubescence élytrale peu dense, en par-
tie couchée et un peu relevée, ne masquant pas le fond
brillant des téguments ........ ' ..... 5
—·— Téguments noirs ; pubescence élytrale dense, masquant
les téguments et formant des marbrures claires et foncées.
Antennes rousses, submédianes. Tibias et tarses roux .... 6
. (1) Bmm., Fn. Bass. Seine, VI, p. 125, place O. jota F. parmi les espèces n’ayant
pas de sillon médian sur le prothorax. Cette erreur est répétée par Husncnn, Curc.
Gallo-Rhénans. p. 1104.

1330 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
5. Tête, rostre, pattes, prothorax, et élytres entièrement d’un
rouge vif ; poitrine et abdomen noirs (sauf le segment anal
roux) forme typique), ou dessous roux comme le dessus
(v. haematitius GERM.). Long. 2 2 mm ....... 2. rufus
— Tête et majeure partie du rostre noires. Elytres roux, uni-
colores ; fémurs et tibias entièrement ou en partie roux (for-
me typique), ou élytres et parfois prothorax tachés de noir
(variétés). Long. : 2,5-3 rmn ......... 3. saltator
6. Elytres avec une tache post-scutellaire blanchâtre ou jau-
nâtre. Antennes et tarses testacés. Long. : 2,5-3,5 mm . . 4. pilosus
—- Elytres sans tache post-scutellaire. Antennes tibias et tarses
testacés. Long. : 2,5-3,5 mm ........ 5. irroratus
7. Pubescence dorsale des élytres couchée ; prothorax à
soies dressées, courtes. Elytres garnis, sur une étendue va-
riable, de pubescence rousse ou blanchâtre. Antennes, et
pattes rousses. Métafémurs angulés en-dedans. Pubescence
élytrale cendrêe ou jaunâtre, formant trois fascies, les deux
premières reliées par la tache suturale ; la troisième située
sur le tiers postérieur ordinairement blanche (forme typi-
que). Parfois pubescence dorsale des élytres plus dense, avec
un simple trait noir sur le milieu de la suture, souvent indis-
tinct (subsp. tricolor KIEsW.). Long. : 2 mm . . . 8. erythropus
-— Pubescence élytrale peu serrée, mouchetée de gris et entre-
mêlée de crins noirs soulevés, visibles de profil ; une tache
post·scutellaire blanche ou jaunâtre. Prothorax avec des
soies dressées, longues. Antennes et tarses roux. Elytres
rugueux noirs, brillants. Long. : 2-2,5 mm ..... 6. sparsus
1. Orchestes (s. st. ) quercus L., 1758, Syst. Nat., X, p. 379. — ulmi
HERBST, 1795, Ins. Kâf., p. 110. —— multidentatus GMÉLIN, 1790, in LINNÉ,
Syst. Nat., XIII, p. 1.760. — saltator ulmi DE GEER, 1775, Ins. I, p. 260.
setosus MÃÃLL, 1776, Zoo]. Dan., p. 90. —— rufus DONOV., 1804, Brit.. Ent.,
p. 389. — vimiruzlis F., 1775, Syst. Ent., p. 145. —- monedula HERBST,
1795, Nat. Ins., Kâf., VI, p. 424. — v. roboris WESTHOFF, 1882, Kâf.
Westfale11s, p. 220. -—— v. conformis WESTH., l.c. — v. depressus MARSH.,
1802, Ent. Brit., p. 262. —— v. Phoebus DES GOZIS, 1882, Rev. d’Ent., I,
p. 206. — Hosr., 1931, p. 1.106. —· SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat,. p. 441.
Long. : 2,5-3,5 mm. —- Ovale-oblong, assez large (les élytres subdéprimes
en avant) ; le dessus du corps, les pattes et les antennes entièrement roux ;
le dessous, de cette demière coloration, sauf la poitrine et la base de l’ab-
domen noirs ; la pubescence dorsale jaune ou blonde, üne, soyeuse, plus
dense et formant une tache basale triangulaire distincte sur les élytres, la
vestiture foncière appliquée, masquant plus ou moins les téguments ; les
côtés du prothorax et des élytres hêrissés de soies assez longues. Antennes
antémédianes. Vertex caréné. Yeux subcontiguë. Prothorax sillonné, court,

CALANDRINAE. —— oncmasrizs 1331
rétréci en avant, sa plus grande largeur à la base, sa ponctuation fine, peu
distincte. Profémurs avec une petite épine ; métafémurs dilatés, munis,
en-dessous de 5 à 8 petits denticules rapprochés.
Les variations suivantes se trouvent avcc la forme typique :
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  ·T  4 ×·‘1É Q     /
\ ·2·ë·ai`•#,a wi z   \ » » W ‘*'• .~  
i `l‘?Ãêl‘}·“i   il M ,~ `·~ ` ' ll. 'I — Z
À ·-   · I ' É A ,` ` ,. Us
M · 1
792 794 A.J·£oFFMANN,J«L.
Fm. 790 à 794. — 790 : Orchestes quefcus L. — 791 2 O. saltator v. quadrimacu-
latus Gm. -— 792 : O. avellanae Dora. - 793 : 0. saliceti F. — 794 : O. rusci Hznasr.

1332 coLÉo1>rÈaEs cuacmionxoiss
v. conformis Wasrn. —— Pubescence dorsale uniforme ; élytres sans
tache basale distincte.
v. Phaebus GOZIS. —— Taille plus petite ; téguments testacés à revête-
ment d’un blond clair uniforme.
v. depressns Mixasn. — Téguments dorsaux ferrugineux—foncé : pattes
et antennes testacées ; moitié basale des métafémurs rembrunie.
v. roboris Wnsrn. —~ Entièrement d’un brun-foncé ; le prothorax par-
fois d’un brun-rouge ; la pubescence grise ; tache élytrale distincte.
La larve mine les feuilles des Chênes à feuilles caduques sur lesquels
elle exerce parfois de très importants dégâts. (Fucrna, Bull_ Soc. Nancy,
IV, p. 19 et 44 ; ravages, dans le Jura, sur Quercus pedunculala E1·1RH.).
Observée sur Quercus sessiliflora Sixrxsis. (nombreux observateurs) ; Quer-
cus cerris L. fNoRn1.1NoEn) ; Quercus pubcscens WILLD. (HOFFMANN). La
ponte est effectuée en mai. La larve dévore le parenchyme en traçant,
dans la feuille, des galeries sinueuses de 3 à 5 centimètres de longueur :
plusieurs larves peuvent cohabiter le même limbe, les galeries sont alors
très rapprochées. La nymphose, très brève, dure 5 à 8 jours, elle s’ac—
complit dans une sorte de vésicule arrondie, formée par le décollenient
des deux epidermes qui, décolorés, deviennent translucides, et rendent
visible la présence de la nymphe. Ifimago sort fin août—septemhre (1îAL-
raxmcn, Cmrnis et Cmnàza, RATZEBURG, Nônnrixcnn, Parmis, ÃIATHIEIX
Rnuri;1vB.¤icnra, Hamac). Iféthologie et les métamorphoses sont décrites
soigneusement par Tnâcannn (in Arkiv /. Zool., 1910, Mem, N° 7, pt. l
et 2). Les caractères larvaires sont donnés par VAN EMDEN (Trans. R. en!.
Soc. London, 1938, p. 22). La larve est parasitée par Trichomalus orches-
fis R.¤.Tz. et Pteromalzrs fouœnensis Rarz. (Chalcididae).
Toute la France, jusqu’à la zone subalpine ; très commun.
Les variétés répandues partout ; la v. Phaebus particulièrement dans
les régions accidentées.
Europe ; Algérie, sur Quercus Mirbeki Cour. (BEDEL).
2. Orchcstes (s. st.) rufug OLIVIER, 1807. — v. haemazitius GERM.,
1821, Mag. ent., IV, p. 329. —- mollis STURM, 1826, Cat., p. 180. — nigri-
ventris SCHiiPP, 1836, in Dejean, Cat., p. 307. — unicolor LÈSDEN, 1910,
Deutsche ent. Zeit., p. 172. — Husr., 1931, p. 1.107. — SA1NrE—CLA1RE-
DEVILLE, Cat. Fr., p. 441 ; Cat. Corse, p. 452.
Long. : 2 mm. -— Oblong, convexe, les téguments dorsaux entièrement
roux ou rouges, ainsi que les pattes et les antennes ; le dessous de cette
mê1ne coloration, sauf la poitrine et l’abdomen (moins le segment anal)
noirs ; la pubescence dorsale blonde, fine, très peu serrée, un peu relevée,
ne masquant pas les téguments luisants ; les côtés du prothorax et des
élytres hérissés de quelques soies assez longues. Yeux non contigus. Funi-
cule à 1"’ article une fois et demie aussi long que le 2°, les suivants courts,
serrés. Prothorax non sillonné, étroit, non ou faiblement transversal, ses
côtés légèrement arqués, plus rétréci en avant qu’à la base, sa plus grande
largeur en arrière du milieu, à ponctuation presque aussi forte que celle
des élytres. Ceux-ci peu arqués sur leurs bords latéraux, trois fois aussi
longs que le prothorax, fortement striés-ponctuês. Métafémurs fortement
épaissis, tridenticulés-granulés sur leur tranche inférieure.

cALANnR1NAr:. —— oacuasras 1333
v. haematifius GERM. (unicolor Lônax). — Dessous, comme le dessus.
entièrement roux.
La larve vit et se transforme dans les feuilles d`Ulmns canzpeslris 1..
(1,:xBo1‘1.1sÈxE, rlnn. Soc. en!. l·'r‘., 1858, p. 286, pl. 111.) et nombreux obser-
vateurs. Biologie. — URBAN (Ent. Blâtz`., 192'9,’ p. 78-79). Les mines larvaires_
étroitement oblongues sont ordinairement disposées le long des nervures
secondaires ou au bord du limbe (Martin Hsaixo, Die Blattminen Mittel
und Nord Europas, 1935, p. 542, fig. 484). L’adulte se rencontre sur cel
arbre ile mai à fin août.
'l`oule la France : assez commun : plus rare en Corse. La variété avec
la forme typique.
liurope moyenne ; Suède méridionale.
3. Orchestes (s. st.) saltator GEOFFROY, ap. Fourcroy, 1785, Ent. Paris,
l. p. 121. — alni auct. (non LINNÉ). — ferrugineus MARSH., 1802. Ent.
Brit., l. p. 260. — inquinatuts PANZ., 1798, éd. Voet., IV, p. 71. -— mela-
nocephalus OL., 1807, Ent., V, p. 100. — v. qnadrimaculatus GERH., 1906.
Ztschr. f. Ent. Breslau, p. 6. ——— v. connatns GERH., l.c. — v. bimaculatus
SCHILSKY, 1908, Deutsche ent. Zeit., p. 607. —— v. maculicollis SCHILSKY,
l.<~. — Husr. 1931, p. 1.108. — Cat. SAINTE·CLAIRE-DE\’ILLE, p. 441.
Long. : 2,5-3 mm. — Oblong, peu convexe ; élytres et prothorax roux,
sans taches (forme typique) ; tête, rostre (ce dernier en majeure partie)
noirs ; antennes et pattes rousses, parfois les genoux assombris, plus rare-
ment les pattes noires, sauf les tarses roux. Dessous du corps noir. Pubes·
cence dorsale fine, flave ou blanchâtre, peu serrée, ne masquant pas les
téguments brillants, soulevée, les côtés du corps hérissés de poils plus
longs. Funicule à 2° article bien plus long que le S', celui—ci non transversal.
Yeux non contigus. Prothorax fortement transversal, peu arqué latéralement.
rétréci en avant, faiblement en arrière, sa plus grande largeur au milieu.
ponctué—rugueux. Ecusson concolore. Elytres oblongs, un peu arqués ;
stries fortement ponctuées. Métafémurs triangulairement dilatés. munis.
sur leur tranche inférieure, de 5 à 7 petits denticules
Coloration variable ; les variations suivantes avec la forme type.
v. quazlrimaculalzzs Gaim. —- Elytres ornés de quatre taches noires : deux
hasales, allongées, occupant les interstries 4, 5, 6 ; deux post-médianes,
larges, subcarrés, séparées par l’interstrie sutural. (Ces deux dernières
taches parfois réunies en une seule, la suture dans ce cas presque entie-
rement noire, sauf au sommet) ; écusson et pattes (tarses exceptés) noirs
v. himaculatns SCHILSKY. —— Elytres avec seulement deux taches ponc-
liformes en avant.
v. eonnaius Gaim. —« Elytres avec les macules reliées deux à deux.
v. moculicollis, Scu1Ls. —~ Elytres présentant toutes les combinaisons
précédentes, mais le prothorax avec une tache noire transversale avant
la base, parfois réduite a un point.
La v. melanocephalus OL. se rapporte à la forme typique.
La larve vit et se transforme dans les feuilles de lïlmns rampestrls l,.
(Banni., Husrxcms, Horrmxrm etc.) et de U. montana SM. (Horrzvmxw). La
ponte est ordinairement déposée à la base du limbe, près de la nervure

l334 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
médiane 1 elle a lieu en mai-juin, la métamorphose en juillet,-août, (K,.
L’adulte se rencontre sur l’arbre d’avril à juin.
Toute la France ; assez commun. — Corse.
Les variétés sont aussi communes, la v. quadrimaculatus, notamment,
plus abondante que la forme typique dans le bassin de la Seine.
Europe moyenne et méridionale.
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797 798
Fm. 795 à 798. — 795 : Orchestes jotu F. —- 796 : O, pilosus F. — 797 : O. Gini
L. — 798 : O. angustifrons Hzmasr.

cA1..ANnnnvAE. — oncnusrrs 1335
Oasnnvtvrxon. —— Cette espèce est donnée par certains auteurs, en particu-
lier par Kstrexmcn, Rossi, Rerrrnn, comme s’attaquant à l’Aulne, mais
la confusion qu’ils semblent avoir faite avec alni L., ne permet pas de
retenir leurs observations. — Ethologie. — E. M. Hnniuc., Blattm. Eur., III,
1957, fig. 697.
4-. Orchestes (s. st.') pilosus F., 1781, Sp. Ins., 1, p. 183. ~ ilicis F.,
1787, Mant. lus., p. 110. — pubescems STEPH., 1839, Mant. Brit., p. 220.
— roboris OCSKAY, 1836, in Dejean, Cat. 3, p. 307. — saltator segetis DE
GEER, 1775, Ins., V, p. 246. —- v. nigripes FOWL., 1891, Col. Brit. V, p.
259. —-— Husr., 1931, p. 1.109. — SMNTE-CLA1RE-DEv1LLE, Cat., p. 441.
Long. : 2,5-3,5 mm. — Oblong, déprimé, noir ; les antennes et les
tarses roux, les tibias ferrugineux, les fémurs noirs ; la pubescence dor-
sale brune, serrée, masquant les téguments, plus ou moins cuivreuse, entre-
mêlée de poils noirs et de poils blancs, un peu soulevée sur les élytres, puis
relevée sur le prothorax ; les bords latéraux du corps hérissés de soies
peu nombreuses, assez longues ; le prothorax orné d’une tache discale de
pubescence blanchâtre, assez tranchée sur le reste du fond qui est brun ;
les élytres avec une tache post-scutellaire et de petites mouchetures allon-
gées sur les interstries impairs. blanchâtres ou jaunâtres ; les fémurs, au
moins les postérieurs, annelés de cendré. Antennes submédianes. Yeux non
subcontigus. Prothorax court, subanguleusement arrondi vers le milieu des
côtés. Elytres oblongs. Métafémurs fortement élargis, leur tranche inférieure
finement multidenticulés.
Vit sur les chênes à feuilles caduques ; la larve se développe dans les
feuilles de Quercus pubescens Wrttn. (Martin Hnnmc, Col. Rundsch.,
1930, p, I27, fig. 9) et de Quercus pedunculata Emu-1., en Haute-Vienne
(Horrumvn, Misc. Ent., XXXII, 1929, p. 4). La ponte a lieu de juin à juil-
let, la transformation en septembre-octobre. Les mines larvaires peu éten-
dues sont limitées par les nervures et aux endroits attaqués, le limbe
prend un aspect translucide. L’adulte hiverne dans les mousses, sous les
écorces etc, et apparaît dès la mi-avril, se nourrissant des bourgeons
et de la jeune frondaison, pendant p1usieu1·s semaines, avant de s’accou—
pler et pondre (!). — Les caractères larvaires sont indiqués par VM
Enmzx (Trans. R. ent. Soc. London, 1938, p. 22).
La larve est parasitée par Pteromalus jouanensis ltirz. et Entedon mc-
dianus Rxrz. (Chalcididae).
Toute la France ; assez commun, sauf en Bretagne et dans le Sud-
ouest où il est rare· Corse, sur Q. suber L. (Piâmcmr).
Presque toute l`Eu1·ope.
5. Orchestes (s. st.) irroratus KIESENW., 1851, Ann. Soc. ent. Fr., p.
643. —- distinguzndus J. DU VAL, 1854, Gen. Col., Curc., IV, p. 51. —
Husr., 1931, p. 1.1.09. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE. Cat., p. 441.
Long. : 2,5-3,5 mm. — Très Voisin de pilosus et considéré par certains
entomologistes comme une race de celui-ci. Les antennes, les tibias et les
tarses testacés ; la pubescence dorsale formée de poils bruns et de poils
gris-cendré, ne présentant pas de mouchetures distinctes sur les élytres,
mais plutôt une sorte de marbrure claire et foncée plus ou moins irrégu-

  COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
lière et peu tranchée, entremêlée de nombreuses soies noires, soulevées
sur toute la surface dorsale (voir de profil) ; les côtés du corps hérissés
comme chez le précédent. Prothorax sans tache discale claire ; élytres
sans tache post-scutellaire.
Pour le reste, semblable à pilosus.
La larve vit et se développe dans les feuilles de divers Chênes à feuil-
es persistantes : Quercus suber L. (Bmsour, BEDEL, Bmmcr.1 etc.) ; Q.
coccifera L. (Pmzms, Kusmz). Ifadulte se trouve sur ces arbres (nombreux
observateurs), ainsi que sur Q. flex L., en Gironde et en Charente—Mari-
time (TEMPÈRE).
Assez commun dans toute la Provence !, le Languedoc, le Roussillon X,
le Sud—0uest : Landes, t`;ii·«»n«_le. Charente—Maritime. Signalé de la Drôme
(HUSTACHE).
Espagne. Baleares f
6. Orchestes (s. st.) sparsus FAHR., 1843. in Schônherr, Gen. Cure., VII,
p. 375. —— crinitus Bou,. 1843, in Schônherr, Gen. Curc., VII, p. 380. —
melanarius KIESENW., 1851, Ann. Soc. ent. Fr., p. 645. — HUST., 1931,
p. 1.109. — Cat. SAINTE—CLAIRE·DEVILLE, p. 441.
Long. : 2-2,5 mm. — Ovale. un peu convexe, noir ; les antennes et les
tarses testacés ; la pubescence .dorsale peu serrée, formée de crins noirs ;
un peu soulevés et de poils blancs, lesquels dessinent, sur la moitié pos-
térieure des élytres. de vagues fascies transversales, ondulées, et une tache
post-scutellaire, bien tranchée, de pubescence serrée blanche ou jaune ; les
bords latéraux du corps hérissés de poils foncés. Yeux subcontigus en-
dessus. Prothorax transversal, arrondi latéralement en arrière, assez for-
tement rétréci en avant, sa plus grande largeur un peu avant la base.
Ecusson noir, arrondi, enfoncé. Èlytres ovalaires, assez courts, modéré-
ment arqués sur les côtés à partir des épaules ; stries assez fortement ponc-
tuées, celles des bords latéraux rapprochées en avant, les interstries, à
cet endroit, plus étroits que les stries et un peu plus larges que celles-ci,
sur le disque. Métafémurs anguleusement renflés, obsolètement denticulés.
La larve vit et se développe dans les feuilles des Chênes à feuilles cadu-
ques, souxent dans celles des drageons. Observéc sur Quercus peduncu-
Iain Ennu. (l,.'Ci—u;v.u,x.rxmx_ Homsr), sur Q_ tozsa Bosc. (Praxis, Larves.
1877, p. 403).
L’adulte se rencontre sur ees arbres (nombreux observateurs), ainsi
que sur Q. pubescens \\·lLl.l). et Q. cerris L., en Provence (Horrmiwx). ——
Fin avril à juillet.
Toute la France, souvent avec le précédent ; assez commun dans le
midi et le Centre. plus rare bien que répandu partout dans les autres
régions.
Grande—Hreta;:ne 1 Espagne 2 Algérie ; Maroc !
7. Orchestes (s. st.) jota F.ABa1c1us, 1787, Mam. Ins., I, p. 110. -—-
rosae HERBST, 1795, Nat. Ins., Kâf., p. 428. —— v. absens REY, L°Ech., 1897,
p. 26. ——- Hus·r.. 1931. p. 1.110. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 441.

cA1.ANbR1NAE. — oRcnEsT1~ïs 1337
Long. : 2-2,5 mm. -—— Ovale court, un peu convexe, entièrement noir,
sauf les antennes brunes ou ferrugineuses, la massue et le scape ordinai-
rement roussâtres ; la pubescence dorsale très fine, noire, peu visible, à
peine soulevée sur les élytres (voir de profil), plus relevée sur le protho-
rax ; les côtés du corps finement et éparsement hérissés de poils assez
courts ; les élytres ornés d’une petite tache post-scutellaire très blanche.
Yeux subcontigus. Prothorax un peu arrondi latéralement en arrière, ré-
tréci en avant, densément et fortement ponctué, avec un fin sillon médian _
parfois obsolète, mais rarement absent. Ecusson arrondi, concolore. Elytres
ovales, courts, assez fortement striés-ponctués ; interstries subconvexes,
finement rugueux. Métaféniurs très épais, densément multidenticulés sur
leur tranche inférieure.
La v. absens REY est décrite sur des spécimens défraîchis, dont la
tache post-scutellaire est effacée.
La larve vit dans les feuilles de Beluln alba L., en juin-juillet,. La trans-
formation s`e(fcctue de la fin de juillet à la dernière quinzaine d`août.
(HoFrM.iNN). Signalée également dans les feuilles de Myrica gale l,_ (KAL-
Tiaxmcn, Pflanzens., p. 621) et (Pizams Larves 1877, p. 403) (1). lfadulte se
rencontre communément sur le Bouleau. (Nombreux observateurs) et dans
la région littorale de la Gironde, sur Myrica (Gomaar, 1`EMPÈRE). — Mai-
août.
Ethologie 2- ltliimix Hnmxo (Die Blatminen Mittel und Nord Europas,
1935, p. 337, fig. 298).
Toute la France (sauf dans la région méditerranéenne d`oi1 il n’est pas
signalé) ; assez commun dans l’ouest et le sud-ouest, particulièrement dans
la région côtière. Tout le bassin de la Seine, plus rare dans le Centre.
Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie occidentale.
8. Orchestes (s. st.) erythropus GERMAR, 1821, Mag. ent., IV, p. 331.
— biplagiatus DESBR., 1884, Bul. Acad. Hippone, p. 162. —— foedatus GYLL.,
in Schônherr, Gen. Curc., lll, p. 501. —— v. tricolor KIESENW., 1851, Ann.
Soc. ent. Fr., p. 644. — flavipes DESBR., 1884, l.c., p. 164. — V. uniformis
DESBR., 1884, l.c., p. 163. — similicollis REY, 1895, l’Ech. X1, p. 26. —`
Husr., 1931, p. 1.110. — SA1N·rE—CLA1RE-DEv1LLE, Cat. p. 44] ; Cat. Corse,
p. 452.
Long. : 2 mm. — Ovale court, assez convexe, noir, (les antennes et les
pattes entièrement testacées) ; revêtu dorsalement d’une pubescence grise
ou jaunâtre, fine, dense, recouvrant le prothorax et formant, sur les ély-
tres, une bande transversale occupant la base, d’une épaule à l’autre, pro-
longée sur la suture jusquià sa moitié antérieure et reliée à une fascie
submédiane, décomposée transversalement en petites macules obsolètes,
souvent nulles, une autre fascie transversale, entière, située vers le tiers
postérieur, ordinairement plus claire, blanchâtre ; la partie apicale déli-
mitée par cette fascie, assez souvent plus densément pubescente que le
(1) Ce double habitat, bien que curieux. n'est pas unique, chez les Curculionidae.
Les Betulacées et les Myricacées. sous des aspects extérieurs assez différents. ont
d‘ai11eurs des affinités botaniques très voisines.

1338 coLÉOPTÈmzs cURcUL10N1DEs
reste des élytres qui est dénudé. Yeux subcontigus. Prothorax court, arron-
di latéralement en arrière, fortement rétréci, subsinueux en avant, sa plus
grande largeur à la base. Elytres brièvement ovales ; assez fortement striés-
ponctués ; interstrie à peine plus larges que les stries. Métafémurs épais,
angulés.
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Fm 799 à 802. — 799 : Orchestes fagi L. — 800 : O lrmicerae Hmnsr. —— 801 ;
O. pratensis Gmu. — 802 : 0. erythropus GERM.
v. tricolor (uniformis Desnn., similicollis REY). —· Pubescence dorsale
d’un jaune—r0ugeàtre plus ou moins cuivreux, densément et uniformément
répartie sur le prothorax et les élytres ; ces derniers avec ou sans trait

cAr.AN1>n1NA1s. — oncnssrzs 1339
noir dénudé vers le milieu de la suture, les fascies et la moitié antérieure
de la suture blanches ou cendrées, ordinairementrbien tranchées, ou seu-
lement avec l'a fascie postérieure bien visible.
La forme typique sur les Chênes à feuilles caduques et à feuilles per-
sistantes, notamment sur Quercus pedunculala Ermrr, (TEMPÈRE, Bnmar.,
HOFFMANN) et Quercus ilex L., en Gironde (TEMPÈRE).
Toute la France, la Corse. Assez rare, Mai à juillet. Répandu dans tout
le bassin de la Seine, mais plus rare au nord et à l`est de cette région.
Assez abondant dans l’0uest, le centre et le midi où il est mêlé à la
variété.
La v. Iricolor se trouve exclusivement dans le Midi ; pas rare dans la
région méditerranéenne : Provence, Languedoc, Roussillon. Aussi dans
la Drôme, la Gironde. Corse.
Semble rechercher les Chênes à feuilles persistantes : Quercus ilex L.
(TEMPÈRE) et Q. suber l.. (!), sans toutefois dédaigner ceux à feuilles cadu-
ques.
Espagne, Algérie, Maroc.
Subgen. Euthoron THOMs., Skand. Col., 1859, p. 141
9. Orcbestes (Euthoron) fagi L., 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 38]. —-
calcar F., 1781, Mant. Ins., I, p. 110. — fragariae F., 1791, Ent. Syst.,
p. 448. —— luteicornis CHEVR., 1871, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. XLII. —-
rhododactylus MARSH., 1802, Ent. Brit , I, p. 263. — rhodopus MARSH.,
1802, l.c., p. 236. — subazer MiiLL., 1776, Zool. Dan., p. 90. —— v. genicu.-
latus RE1TT., 1888, Wien. ent. Zeit., p. 270. — v. sanguinipennis REITT;,
l.c., p. 271. — Husr., 1931, p. 1.111. — Simmz-CLAIRE-DEVILLE, Cat.
p. 441 ; cat. Corse, p. 452.
Long. : 2,5 mm. — Allongé, peu convexe, noir ; les antennes et les_
tarsœ testacés ; la pubescence dorsale d’un brun roussâtre, fine, appliquée,
peu serrée, ne voilant pas les téguments luisants. Antennes submédîanes ;
le scape deux fois aussi long que le l" article du funicule. Yeux subcon-
tigus. Prothorax très court, arrondi latéralement sur ses deux tiers posté-
rieurs, fortement et brusquement rétréci en avant, très densément et fine-
ment ponctué. Ecusson concolore. Elytres trois fois et demie aussi longs
que le protborax, faiblement arqués et un peu élargis en arrière ; striœ
finœ, leurs points entamant légèrement le bord des interstries qui sont
bien plus larges que les stries, plans, presque lisses. Métafémurs médio-
crement épaissis, angulés en-dessous.
Parfois le sommet des tibias et des fémurs est rembruni (v. gcniculalus
Rsrrr (l).
La larve vit et se transforme dans les feuilles de Fagus silvalica L.
(Bnrsour, FnAuar~u=r·1r.o, Curirrs, Wnsrwooo, Kûux, Goumzw, Crnrurs, et Cm-
nàzn, Horrmmm), de Carpinus bctelus I,. (Krmxa). L‘adulte observé, en
nombre, dans le Var, à St-Cassien-des-Bois, sur Ostrya carpinifolia Scor.,
(1) La v. sanguinipemris Run., décrite du Caucase. n’a pas encore été signalée en
France. Elle a les élytres d’un rouge-brun. On la rencontre en Suisse ! et au Tyrol !

1340 co1.ÉoP·1·ÈREs cURcUL1oN1nEs
·à la fin d’avril (DUPREZ, H0FPMANN, Scn.«EF1=En). Ethologie : Martin Hakim,
Die Blattminen. Mittel N. Europas, 1935, p. 219 ; Tnâoàam (Ark. Zool.,
1910, Mém. n° 7). — Caractères larvaires : VAN EMDEN (Trans. R., ent. $00.
London, 1938, p. 22).
La larve est parasitée par Eulophus pectinicormis L. (Chalcididae)
· , _-·4_t,  v' ";=;g·. _' I: x hf :;¢.··;_
      ï     1 i  2 1.:1   ‘ 1*î./2·e¢= ?:‘*
 `~\ ¢"   ,·   .·»·  f.·,À N '·  _;   TîQ.l·-;j_'.É. ri.; ' " 
H-vv \   ‘     gc   EF`,     yi `-I__’_¢__·'»’: L 
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• 1,
’~ SI] ·,
807 814 1 810 812 813 Aywmwljd,
F10. 803 à 814. — 803 : Mine larvaire sur feuille de Betula alba par Ofchestes
vusci. — 804 : id., sur Quercus pedunculata, par O. avellanae. — 805 : id., sur Salix
aurita, par O. salicis. -— 806 . id., sur Alnus glufmosus, par O. alni. — 807 : id.,
sur Betula alba, par O. jota. — 808 : id., sur Fagus silvaticus, par O. fagi. — 809 :
id., sur Centaurea jacea, par O. pratensis. — 810 : id., sur Ulmus campestfis,
par O. rufus. — 811 : id., sur Salix babylonlca, par O. populi. —- 812 : larve néonate
de O. fagi (G1·.><l5). -— 813 : larve âgée du même (G1·.X12). — 814 : mine sur
Centaurea jacea, par O. persîmilis.
Toute la France ; commun, ainsi qu’en Corse. Plaines et montagnes,
jusqu’à la Zone subalpine. Mai-septembre.
La V. geniculalus, çà et l, dans le Midi, en compagnie dela forme typi-
que.
Presque toute l’Eur0pe

CALANDRINA1-2. — 0RcuEsTEs 1341
Subgen. Threticus THOMS., 1859, Skand. Co., I, p 141
10. Orchestes (Threticus) alni L., 1758, Syst. Nat. éd. X, p. 381.. —-
testaceus MiiLL., 1776, Dan. Prodr., p. 90. —- v. scutellaris F., 1804, Syst.
Eleuth., p. 495. — albopilosus REICHE, 1864, Ann. Soc. ent. Fr., p. 248. ——
montanus CHEVR., 1874, Bull. Soc. ent. Fr., p.   — v. camifex GERM.,
1821, Mag. Ent., IV, p. 329. — viminalis SCHRANK, 1798, Fauna Boica, I,
p. 510. SMNTE-CLA1RE—DEv1LLE, Cat. Fr., p. 441 ; Cat. Corse, p. 452.
Long. : 2,5 mm. — Oblong, faiblement convexe ; le corps entièrement
(le dessous noir ou brun excepté) roux ou testacé, ainsi que le rostre, les
pattes et les antennes ; la pubescence dorsale d°un gris-jaunâtre, fine, cou·
chée, ne voilant pas les téguments, formant le plus souvent de vagues taches
dénudées sur les élytres. Pièces latérales de la poitrine pourvues d°une
pubescence squamuleuse blanche, serrée. Prothorax arqué latéralement,
rétréci en avant, brièvement et largement canaliculé en arrière, sur la
ligne médiane, assez fortement ponctué. Ecusson densément pubescent de
blanc ou de jaunâtre. Elytres oblongs, assez arqués sur les côtés ; striés-
ponctués ; interstries plus larges que les stries, subconvexes finement rugu-
leux et ponctués. Métafémurs épais, munis d°un petit denticule très court
en-dessous.
Espèce variable. 0. leslaccus et scutcllaris doivent être réunis à la forme
typique. Celle-ci a donné lieu à des variétés et à une race biologique bien
distincte dont dépendent diverses variations mentionnées plus loin.
v. albopilosus Remue (montanus Cauvin). — Pubescence dorsale blan-
châtre, uniformément répartie.
v. viminalis Scnnmx (carnifcnc GERM,). — Ecusson noir sous la pubes-
cence qui le revêt.
La larve vit et se transforme dans les feuilles d`Alnus glutinosa GAERTN.
(Lmnxî et nombreux observateurs). Elle est parasitée par Pieromalus Dai.
menes WLK (Chalcididae).
L’adu1t,e se rencontre sur cet arbuste, d’avri1 à septembre 1. —— Biologie
et métamorphose, J. N. OLDHAM (Ann. Appl. Biol. Cambridge, 1928, p.
67, 698, figs. — Hemuo. Die Blattminen Mittel Europas, 1935, p. 60).
Toute la France et la Corse ; commun dans toutes les régions ; plaines
et montagnes ; s’élève jusqu’à la Zone subalpine. La v. albopilosus, en
Savoie ! ; Isère, Drôme ; Suisse. La v. viminalis, mêlée à la forme type
dans le Var !, les Alpes—Maritimes !, l’Aude !.
Europe septentrionale et moyenne. Amérique du Nord ; Canada.
Subsp. semirufus GYLL. 1821, Ins. Suec. IV, p. 597. — quinquemacu-
latus CHEVR., 1867, L’Abeille, IV, p. LXVI. — `? V. nigricollis MARSH.,
1802, Ent. Brit., I, p. 261. — v. suturalis ZEIT., 1838, Ins. Lapp. (1840),
p. 186. — aenipontanus GREDLER, 1866, Kâfer Tirol, II, p. 353. — v.
pubescens Stev., 1829, Mus. Hist. Nat. Caes. Mosq., II, p. 101. — calcea-
tus GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 331. — pilosus GYLL., 1813, Ins. Suec.,
p. 242. (non F,). — atratus PRELLER, 1867, Kâfer Hamburgs, éd. 2, p. 429.
Diffère de la forme typique (alni L.), par le rostre, la tête et le prothorax
noirs ; les pattes soit entièrement, soit en partie de cette couleur ; les
élytres roux, l’écusson noir.

1342 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Les variétés suivantes se rattachent à cette sous-espèce :
v. suturalis ZEIT. (aenipontanus Guam.), Suture élytrale et parfois les
côtés des élytres, en avant, foncés.
v. calceatus GERM. (pubescens STEV. ; pilosus G¥Lx..). — Entièrement
noirâtre ; la pubescence claire.
v. atratus PRELLER. —— Entièrement noirâtre ; la pubescence noire,
La larve vit et se transforme dans les feuilles de Betula alba L. ! (Nom-
breux observateurs). Elle est parasitée par Trichomalus orchestis RATLB.
(Chalcididae).
L`adulte se rencontre sur cet arbre d’avril à septembre. Assez commun.
France septentrionale et centrale ; descend jusque dans le sud—0uest :
Landes, Gironde, Charente-Maritime ; manque dans toute la région sèche
du midi.
Les variétés suturalis et calceatzzs, çà et là avec la forme subspécifique.
La v. atratus, connue d’Allemagne : Hambourg, aurait été prise en nom-
bre, dans la Gironde (d’après HusrAcHE) (1).
Europe septentrionale ; Suède, Danemark, Allemagne, Pologne.
Subgen. Alyctus THOMSON, 1859, Skand. Col., 1, p. 142
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Prothorax sans soies hérissées sur les côtés ...... 2
·—· Prothorax hérissé de soies raides sur ses côtés. '1`éguments
dorsaux roux :, élytres ornés d’une tache humérale et d’une
bande submédiane transversale noires ou brunes, leur pubes-
cence mêlée de crins noirs, peu soulevés, plus visibles sur
les côtés. Antennes et pattes ferrugineuses. lnsertion an-
tennaire au tiers basal (femelle) ou vers le milieu (mâle)
du rostre. Long. : 2,5-2,8 mm ....... 12. lonicerae
2. Fémurs noirs ; tibias et tarses roux. Elytres avec un
dessin de pubescence serrée, gris-jaunâtre ou blanchâtre,
comprenant une large bande basale subtrîangulaire, affectant
la forme d`un X, une fascie transversale vers le tiers pos-
térieur et parfois une fascie, sur le tiers antérieure, irrégu-
lière, formée de points blancs. Long. : 2-2,3 mm . . 11. avcllanae
·— Fémurs et tibias noirs ; tarses roux. Elytres avec deux
fascies transversales, légères, blanchâtres ou jaunâtres, une
tache post-scutellaire claire. Pubescence foncière, cou-
chée, peu visible. Long. : 2-2,3 mm ...... 13. rusci
ll. Orchestes (Alyctus) avellanae DoNov., 1797, Brit. Ins., VI, p.
205. — bifasciatus PAYK., 1.800, Fn. Suec., 111, p. 270. — hortorum OL.,
1807, Ent., V, p. 103. — salicis GERM., 1821, Mag. Ent., IV, p. 332. ———
scapularis BECK., 1817, Beitr. — Baier Ins. faun., p. 23. — signifer CREUT-
ZER, 1799, Ent. Verz., p. 125. — X - album STEPH., 1831, 111. Brit., IV,
p. 64. — Husr., 1931, p. 1.112. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 4-42.
(1) M. G. Tmpànn me signale qu’i1 n’a jamais rencontré cette varitété en Gironde.

CALANDRINAE. — oRcHEs'rEs 1343
Long. : 2-2,3 mm. ——— Ovale, un peu convexe, noir ; antennes, tibias et
tarsœ tcstacés, la majeure partie des téguments dorsaux très finement pu-
bescente, subdénudée, le ..reste occupé par des taches de pubescence blan-
châtre ou jounâtre, très serrée, appliquée, formant, sur le prothorax quel-
ques vaguœ macules et sur les élytres une large bande basale, transver-
sale, triangulaire,   latéralement par le calus huméral. ménageant
l’écusson qui reste noir ; prolongée plus ou moins largement en arrière,
en deux courtes branches parallèles, une fascie transversale étroite, arquée,
ordinairement bien tranchée, vers le tiers postérieur (la partie apicale des
élytrœ plus ou moins pubescente de grisâtre), quelques taches irrégulières
disposées transversalement vers le tiers antérieur, parfois absentes ; les
côtés du corps hérissés de queques poils fins, foncés. Prothorax court, assez
arrondi latéralement, assez fortement rétréci au sommet. Elytres fortement
striés-ponctués ; interstries étroits, subconvexes, presque lisses. Métafémurs
épais, inermes.
La partie postérieure, bifide, de la tache basale est parfois reliée obso-
lètement aux taches isolées du tiers antérieur des élytres, affectant ainsi,
dans l’ensemble, la forme d’un X.
v. vestitus, nova. —— Dessus du prothorax et des élytres, densément revê-
tu, indépendamment des taches et fascies blanches habituelles, d’une
pubescence gris-fauve ; l’écusson pubescent, cendré (1).
La larve mine les feuilles de divers Chênes à feuilles caduques, dans
lesquelles elle se transforme. Observée sur Quercus cerris L, (KALTEN-
BACH, Fflanzenf., p. 647) ; mais surtout. sur Q. pedunculata Emm. (nom-
breux observateurs (!) ).
L`adulte. après hibernation, apparaît dès le mois d’avril. La ponte
est échelonnée de mai à la fin de juin. Les œufs sont déposés isolément
le long des nervures secondaires des feuilles, généralement vers leur som-
met, à 12 ou l'5 mm du bord du limbe. La transformation imaginale, capri-
cieuse n’aboutit pas toujours, elle paraît être sous la dépendance d’un
degré hygrométrique particulier. Elle a lieu successivement de la fin de
juillet jusqu`en mi-septembre. Les galeries larvaires irrégulièrement si-
nueuses présentent, bien que beaucoup plus larges, quelque analogie avec
celles de certains Lépidoptères Nepticulidae. La nymphose dure 6 à 8
jours, elle s’effectue dans une boursouflure des épidermes du limbe (Horr-
MANN, observations faites en Seine-et-Oise). — Caractères larvaires : VAN
EMDEN (Trans. R. cnt. Soc. London, 1938, p. 22).
Toute la France ; assez commun, bien que rarement cn grand nombre
dans la même station. La v. ucstilus, Seine-et-Oise : St-Cyr, près Ver-
sailles, en mai, sur Corylus avcllnnu l,. (Hor=FMANN).
Toute l`Eur0pe ; Sibérie.
12. Orchestes (Alyctus) lonicerae HERBST, 1795, Nat. Ins., Kâf., VI,
p. 247. ——— Xylostei CLAIRVILLE, 1798, Ent. Helv., l, p. 70. — v. sabaudus
Pic, 1901, 1’Ech., XVI, p. 80. — Husr., 1931, p. 1.113. — Cat. SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, p. 442.
(1) Plusieurs variétés restées étrangères à notre faune ont été décrites : v. confwsus
Dnsnn., 1870 (Portugal) ; v. pictumtus VrrAx.1:, 1906 'Sici1e) ; v. simples: Pmmmcxz, 1927
(Bukovine).

1344 c0LÉoP'rÈREs cuncuinommgs
Long. : 2,5-2,8 mm. — Ovale, peu convexe, les téguments dorsaux roux,
ainsi que le rostre, les antennes et les pattes (les métafémurs ordinairement
maculés de noir sur leur milieu) ; les élytres avec une faible tache foncée
sur l’épaule et une bande post-médiane transversale noire ou brune, entiè-
re, ondulée, de largeur variable mais presque toujours, bien nette ; la
pubescence foncière grisâtre, peu serrée, ne voilant pas les téguments, dou-
blée de crins noirs rabattus en arrière et bien visibles de côté ; le protho-
rax hérissé extérieurement de soies raides. Antennes submédianes (mâle)
ou post—médianes (femelle). Yeux subcontigus. Prothorax arrondi latéra-
v'/
V
É
815
819
  ...._. -____ __... --··- —-—-  
817 820 822 823
Frc. 815 à 823. — 815 : Avant-corps (profil) de Orchestcs alni. —- 816 z Proster-
num de Orchestes alni. — 817 : id. de O. (Pseudorchestes) pmtensis. — 818 : 0.
saliceti (pfotibia). — 819 : antenne droite du même -~ 820 : antenne gauche chez
O. quercus, — 821 : protarse du même. — 822 : O. persimitis (patte postérieure C5'). —
823 : O. pratensis (idem) C3'. (original).
lement, assez fortement rétréci en avant, la ligne médiane très finement
sillonnée, le disque finement ponctué-granulé. Ecusson densément pubes-
cent de blanc. Èlytres à calus huméral saillant, la base des interstries 3-4
un peu relevée ; assez fortement striés-ponctués ; interstries subconvexes.
Métafémurs modérément épais, inermes.
La fascie élytrale ordinairement large est parfois très étroite, très rare-
ment nulle ; la tache foncée des métafémurs fait parfois défaut.
La larve vil; et se transforme dans les feuilles de divers Lonicem, no-
tamment L. zylosteum L. (Rouosr, Bismar, Husmcnr etc.) et L. periclyme—
num L. (Scurônria). Eclot fin juillet (DEVILLE).
L’adulte se rencontre en outre sur d’autres Chèvrefeuilles culitvés pour
Fornementation des jardins : L. tatarica L., L. caprifolium L. (Rouoizr,
Krranza etc.), Viburnum Opulus L. (A. HoFFMANN).

cALAN¤mNAE. —— oRcnEsTEs 1345
Taillis et fourrés, dans les endroits frais ; régions accidentées 1 assez
rare ; parfois abondant par places. ~ Avril à septembre.
France orientale de la Lorraine au Dauphiné ; Anjou : Haute-Garonne.
Localisé dans la partie Sud-Est du bassin de la Seine. ·—— Haut et Bas-
Rhin. — Meurthe et Moselle !. —— Vosges. — Jura. ~ Doubs. —— Ain. -
Isère. —— Marne !. —— Aisne !. — Aube !. —- Ardennes. —— Haute—Marne :
Gudmont, assez commun (DEVILLE). Auberivc, abondant (BEDEL). — Yonne.
— Côte d’©r.
Europe septentrionale et centrale ; Rhénanie ; Suisse ; Tyrol.
13. Orchestes (Alyctus) rusci HERBST, l795, in Kâf, VI, p. 424 ———
affinis STEPH., 1831, 111. Brit., IV, p. 65. — bifasciatus GYLL., 1813. Ins.
Suec., III, p. 247 (non   — salicis SCHRANK, 1798, Fauna Boica, I, p.
510. —— Husr., 1931, p. 1.113. — Cat. SAINTECLAIRE-DEVILLE, p. 442.
Long. : 2-2,3 mm. — Ovale, faiblement convexe (les élytres déprimés
en avant) noir, luisant ; antennes et tarses testacés ; la pubescence fon-
cière fine, couchée, grisâtre, peu visible ; le prothorax avec deux vagues
taches blanchâtres sui les côtés ; les·élytres ornés d’un dessin blanc ou
flave, formé d’ur1e pubescence serrée, comprenant une tache post-scutellaire
allongée, deux fascies transversales, décomposées en petites macules rap-
prochées ; l’une submédiane, irrégulièrement dessinée, I’autre antéapicale,
un peu oblique, parfois réduite à deux taches. Prothorax très transversal,
arrondi assez régulièrement sur les côtés, brièvement contracté en avant,
finement resserré derrière le bord antérieur, finement ponctué-rugueux.
Ecusson dénudé. Elytres à stries fines, fortement ponctuées ; interstries
subconvexes, presque lisses. Métafémurs assez épais, inermes.
Les fascies élytrales sont parfois reliées latéralement par de fines lignes
de pubecence claire ; les tibias brun-de-poix. V
La larve vit et se développe dans les feuilles de Beiula alba L. et Popu-
lus nigra L. La métamorphose a lieu vers la fin de juillet début d`a0ût.
l/adulte après hibernation apparaît l’année suivante, dès le mois d’a\·ril.
La mine larvaire est fine, longue, sinueuse et se termine par un élargis-
sement circulaire où s`accomplit la nymphose (Martin Hnmxc Die Blatt-
minen Mittel Europas, 1935, p. 97, fig. 119). La larve est parasitée par
Sigalphus caudalus NEEs et Spalhius eœarator L. (Braconidar).
Toute la France ; assez commun dans le Nord et le Centre : très rarc
dans l’ouest, notamment dans le Sud-ouest d’0ù il n’est cité que des Lan-
des.
Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie,
Subgen. Tachyergcs SCHESNHERR, 1826, Curc. Disp. méth.. p. 256
TABLEAU mas EsPÈcEs
l. Elvtres noirs avec des fascies transversales blanchâtres
Antennes rousses (massue parfois noirâtre) ....... 2
-— Elytres noirs sans fascies, à pubescence concolore, fine, peu
distincte. Ecusson blanc. Antennes et pattes (tarses compris)
noirâtres. Long. : 2,2-2,5 mm ........ 17. stigma

1346 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
2. Èlytres ornés de deux fascies blanches transversales, légè-
res, décomposées en petits traits isolés par les stries. Tar-
ses testacés. Long. 2 2 mm ........ 16. decoratus
— Elytres à fascies transversales bien tranchées, l’antérieure
élargie au milieu en avant et en arrière, teintée de jaune.
la postérieure sinueuse et entièrement blanche ...... S
3. '1`arses testacés ; téguments mats ; interstries plans. Long. :
2,5-3 mm ...,...i..... 15. rufitarsis
—— Tarses ferrugineux ; téguments dorsaux luisants ; interstries
convexes. Long. : 2-2,5 mm ....... 14. salicîs
14. Orchestes (Tachyerges) salicis L1NNÉ, 1758, Syst. Nat., éd. X, p.
38-1-. -— bifasciatus F., 1781, Sp. Ins., 1, p. 169 (11011 GYLL.). — caprcac
F., l.c., p. 168. —— saltalor v. ilicis DE GEER, 1775, lns., V, p. 264. — scru-
tzüor HERBST, 1795, Nat. Kâf., V1, p. 191. —— v. concolor GERH., 1898,
Zeitscb. ent. Breslau, p. 14. ~ v. minor HEYDEN, 1914, Kâf. Nassau, p.
360. ——— HUsT.. 1931, p. 1.114. — Cat. SA1xrE—C1.A1nE·1)Ev1LL1s, p. 442.
Long. : 2-2,5 mm. -— Ovale, peu convexe. 11oir ; les antennes (massue
foncée exceptée) testacées ; les tibias bruns, les tarses un peu plus clairs ;
les fémurs noirs ; les téguments dorsaux luisants, paraissant en partie
dénudés ; le prothorax légèrement pu-
 V g bescent de roussâtre sur le milieu ;
~    les élytres ornés de deux fascies trans-
versales blanches, la 1*`” située vers le
  » tiers antérieur, très sinueuse, largement
î teintée de fauve dans le milieu où elle
ï,   ~}     " est prolqngée en avant, sur la suture,
;   A » jusqu a lecusson, et en arrière, en deux
        rev lrnéoles sur le 2* interstrie, la seconde
  fascie entièrement blanche, vers le tiers
 1-      apical, étroite arquée, ne s’étendant
  pas extérieurement au delà du 5° inter-
  4 (5 , ~    — strie ; l’écussson tomenteux, blanc.
I,   ·3'  \ Yeux subcontigus. Prothorax presque
fr il     ·  WE, aussi long que large ; faiblement arqué
      " latéralement. assez longuement rétréci
    -7 fm HVHHÈ, p0nctué—rugueux. Elytres à
·.’·    -·~~   ' \ calus huméral saillant, assez fortement
` strrés-ponctués ; interstries presque
_ _ , lisses. convexes. surtout en avant. Méta-
Fro. 824, — Orclzestes salzczs L. <;. , r _
femurs medmcrement épaissis, inermes.
v. «·mz«·nIm· Gaim. —— Fascie 21Illé1`1€1l1`(’ non teintée de jaune, e11Iiè1·e-
meut blanche comme la postérieure.
La larve vit et se transforme dans les feuilles de Salim fzwyilis 1.. (Ku.-
immtzi-1. Pllanzenf., p. 56-tt ; Sally <··1p1·«·«1 1.. (Ktmxnl. tfadulte se ren-
r·o11t1·r~ cn outre sur Salicr incano Stiieimvx fHorFMxNv`) ot Salizr (7lIl(’I'(’l| 1..

CALANDRINAE. — omzuizsrizs 1347
(Jous 1). — Avri1—septembre. La mine larvaire est irrégulière, très large.
occupant ordinairement le sommet du limhe (Hitaixo, 1935, Die Blattminen,
. 455).
P Commun dans toute la France, sauf dans la région sèche du midi, no-
tamment en Provence. S’élève en montagne jusqu`à la limite inférieure
·de la zone alpine.
La variété avec la forme typique.
Toute l’Europe ; Sibérie ; Japon. Importé aux Etats-Unis ; Californie ;
Colombie.
15. Orchcstes (Tachyerges) rufitarsis GERMAR, 1821, Mag. Ent., IV.,
p. 333. —— confundatus SCHôNH., 1836. Gen. Curc., Ill, p. 503. ——— fulvitar
sis BRULLÉ, 1832, Expéd. Mor., p. 24-T. -— HUST., 1931, p. 1.114. — SAINTE-
CLA1RE-D1—:v1LL1;, Cat., p. 442.
Long. : 2,5-3 mm. — Très semblable à salicis. Diiïère par la taille plus
grande, les tarses d°un roux—clair, parfois les pro- et mésotibias de cette
dernière coloration, ou largement rembrunis et seulement roux aux deux
extrémités, les métatibias plus généralement foncés ; le prothorax plus
court, plus arqué latéralement et plus rétréci en avant ; le dessin élytral
identique, mais la fascie antérieure plus large au milieu (où elle est égale-
ment teintée de fauve) et très étroite sur les côtés, parfois réduite à
quelques petites macules blanches à partir du 4° interstrie, la iascie posté·
rieure plus fine, plus nette ; les stries munies de petites squamules cendrées ;
les interstries plans, mats.
La larve vit dans les jeunes pousses de Populus lrcmula L. (Ch. Bmsour,
Decaux) ; de P. canesccns Sum-: (Decaux). Ifadulte éclot en août—septem—
bre et hiverne (F. Decaux, L’Echang¢·, 1893, n° 105, p. 99). D`après cet
auteur, la larxe serait parasitée pa1· un Ichncumonidac : Hemiieles fulvi-
pcs Gnxv., et un Chalcididae du genre Picromalus. L’adulte se rencontre
en outre sur Populus alba L. (1) et Salizr capraa L. (Bmsour, M.ioN1N, KLEI-
xia etc.), —— Mai-septembre.
Régions boisées, froides et humides. Assez rare.
Pas—de·Ca1ais. —— Somme, commun dans de nombreuses stations. —-
Ardennes !. — Oise !. — Aisne. — Marne. —— Seine. —— Seine-et-Oise !. —
Seine—et-Marne !. — Eure !. —— Seine—maritime. ~·— Calvados. — Maine-et-
Loire. —— Mayenne !. — I.oi1·—et—(Zher !_ —— Eure-et-Loir. —- Côte-d`()r. —
Yonne. —— Jura. — Ain. -— Isère. (lité des Landes (Cat. (iomzur). — Nul
dans le Centre et le Midi.
Allemagne ; Provinces rhénanes : Valais.
16. Orchestes (Tachyerges) decoratus GERMAR, 1821., Mag., IV, p.
333. — confinis MEC., 1802, in Dejean, Cat. p. 83. — salicis BECHST et
SCHERFENB., 1805, Forstins., I, p. 159 (non L.), — v. affinis STEPH., 1831,
111. Brit., IV, p. 65. — HUs'r., 1931, p. 1.115. —— Cat. SAINTE-CLAIRIL
DEVILLE, p. 442.
Long. : 2 mm. — Ovale, subdéprimé, noir, mat ; antennes (massue par-
fois noirâtre exceptée) et tarses roux ou testacés ; pubescence dorsale fine,
couchée, cendrée, peu visible ; élytres orné: de deux fascies transversales

1348 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
de pubescence blanchâtre, légères, décomposées en petits traits isolés par
les stries, Yantérieure située vers le tiers basal, irrégulière, ondulée, la
postérieure située vers le tiers apical, arquée ; le sommet des élytres par-
fois muni de légers traits de pubescence claire : 1’écusson densément tomen·
teux de blanc. Yeux subcontigus. Prothorax très court, plus ou moins arqué
latéralement, rétréci en avant, très étroitement étranglé derrière le bord
antérieur, finement densément ponctué. Elytres fortement striés-ponctués ;
interstries étroits, convexes. Métafémurs épais, inermes.
Parfois les fascies en partie confondues avec la pubescence générale
plus appa1·ente (v. affinis SrEr1—x.).
La larve vit et se transforme dans les feuilles de Srrlix lriandra L., S.
fragilis L. et S. purpurea L. (KAl.TENBACH, Pflanz., p. 563). La galerie
larvaire débute à l’apex du limbe, sa largeur est de 0,5 min, puis elle
s’élargit en fonction de la croissance de la larve et se termine vers le
centre de la feuille par un espace a1·rondi où a lieu la métamorphose
(KALrExrz.xcu) Hizmxc, Bestim. Blattminen Eur., 111, 1957, fig. 599.
L’adulte se rencontre sur ces Saules (nombreux observateurs) et sur
Salim irzcana Scnmxx (HOFFMANN) (1). Aussi sur Populus nigra L. Jlârtmzi,
Bnrsour).
Toute la France : commun dans les régions de plaines et tte montagnes
jusqu’à la zone subalpinc. -—— Avril à juillet.
Europe septentrionale et moyenne.
17. Orchestes (Tachyerges) stigma GERMAR, 1821, Mag. Ent., p. 334.
—— alboscutellatus DEJEAN, 1802, Cat., p. 82. i- aterrimus MEC., in Sturm.
Cat., 1826, p. 179. — jota tPAYK., 1800, Fn. Suec., 111, p. 271 (non F,). —-
populi STEP]-1., 1831. 111. Brit., IV. p. 67 (non F.), — rufitarsis S'rEPr1..
l.c., p. 67 (non GERM,). — Husr., 1931, p. 1.115. —— Cat. SAINTE-CLAIR}?
DEVILLE, p. 442.
Long. : 2,2-2,5 mm. — Oblong, légèrement convexe, entièrement noir
(pattes et antennes comprises) ; les téguments dorsaux un peu luisants, à
pubescence brunâtre, très fine, à peine visible, sauf de profil où elle appa-
raît un peu soulevée en arrière des élytres ; 1’écusson densément pubes-
cent, blanchâtre. Yeux subcontigus. Prothorax assez court, médiocrement
arqué sur les côtés, rétréci en avant, assez grossièrement ponctué, Elytres
à stries fortes, ponctuées, finement squamulées ; interstries subconvexes,
finement ridés transversalement. Métafémurs assez épais. inermes.
Biologie — Hélène Fnimcxss - Gnosnmxx, Beitrâge zur Entomologie, 111,
n° 5, 1953, p. 471. —— L’adulte occasionne des dégâts aux jaunes pousses de
Saule.
Itl se rencontre constamment sur les Salicacées et liétulacécs : Salix
caprca L., S. cinerea L. (HOFFMANN, Jous l, Rim-iAnr>E,iu t, TEMPÈRE) ; S. ;
viminnlis L. (B,mc.A(;L1) ; Populus nigra L. lBEm2r., Pm.xzzor.i, 'l`¤;ivu>ÈRE
etc) ; P. alba L. (!) ; Belula alba l., (Bmsour) ; .1lnz1s ylutinosa ftvmrrx.
(P. BVARGAGLI, Kr.Em2, Miscxrx E). —— Avril à juillet.
(1) Les spécimens que j’ai capturés sur ce Salim: à Pegomas (Alpes-M.), en avril,
ont le prothorax subconique, non arqué latéralement et à peine resserré derrière le
bord antérieur ; leur taille est moins robuste. Ils représentent probablement une
race indépendante de la forme type.

CALANDRINAE. —— oncmzsrizs 1349
'l`oute la France ; plaines et montagnes jusqu’à 1.*200 m plus commun
dans les régions septentrionales ; assez abondant dans le bassin de la
Seine ; plus rare dans la région méditerranéenne.
Toute l’Europe jusqu’en Laponie. Amour. (FAusr).
Subgen. lsoclmus THOMS., Skand. Col., 1859, p. 141
TABLEAU mas Esrizcias
1. Funicule antennaire de 7 articles ......... 2
—— Funicule de 6 articles ............. 3
2. Elytres en ovale court, arrondi sur les côtés dès les épaules.
Tibias roux ou ferrugineux ; tous les fémurs obscurcis.
Long. : 1,5-1,7 mm ........... 20. saliceti
—— Elytres en ovale allongé, à côtés subparallèles jusqu°au tiers
postérieur, progressivement élargis arrondis ensuite. Protho-
rax plus étroit, moins transversal. Pubescence dorsale plus
dense. Pattes rousses, sauf les métafémurs noirs ou obscurcis.
Long. : 1,5-1,7 mm .......... 19. sequensi
3. lntervalle inter-oculaire moins large que le soumet du scape.
F unicule à 1”" article deux fois aussi long que large. Ros-
tre lisse et brillant en·dessus. Long. : 1,7 mm . . 21. angustifrons
— lntervalle interoculaire plus large que le sommet du scape.
Funicule à l" article épais une fois et demie à peine aussi
long que large. Rostre ponctué et presque mat en·dessus.
Long. t 2-2,5 mm ............ 18. populi
18. Orchestes (Isochnus) populî Fwnxcrus, 1792. Ent. Syst., I, p. 448.
— — fagi PAYK., 1792, Mon. Curc. Suec., p. 64- (non 1...). — HUST., 1931,
p. 1.115. —— Cat. SAINTE-CLAIRE-DE\’ILLE, p. 442.
Long. : 2-2,5 IIIID. —- Oblong, peu convexe, noir, revêtu d’une très line
pubescence gris-roussâtre, peu apparente, appliquée, ne masquant pas les
téguments ; l’écusson court, arrondi, densément tomenteux de blanc ; les
antennes et les pattes testacées, sauf, ordinairement, les métafémurs en
majeure partie noirâtres. F unicule de 6 articles. Prothorax transversal,
modérément arqué et rétréci en avant, â ponctuation assez forte, plus ou
moins serrée, lisse entre les points. Elytres ovales-oblongs, médiocrement
arqués à partir des épaules jusqu’au tiers postérieur, un peu élargi jusqu’à
cet endroit, assez finement striés-ponctués ; interstries subconvexes, légè-
rement granuleux. Métafémurs inermes non ou à peine plus épaissis que
les pro- et mésofémurs.
La larve vit et se métamorphose dans les feuilles de diverses Sali-
cacées : Salim alba L., S. fragilis L., S. lriandra L. (H. Bnisour, Hanolsn.
KALTENB.\CH, BARGAGLI, TnAoAnnH) ; Populus rzigra L. (Lrsrzxan, Pxznms,

1350 coLÉoP·rÈar;s cuncurrommzs
l(.u.rsNB.«cn, etc.) ; P. pyramidalis Rozisa (KLEINE). La mine larvaire ap-
parait sous forme d`une large tache ovalaire. (1)
La ponte est effectuée en mai-juin, la nymphose en juillet-août ; sa durée
est de 10 à 12 jours. Iiadulte se nourrit et vagabonde jusqu`en octobre-
novembre, puis se cache pour hiverne1· ; il apparait au printemps suivant,
dès le début. d`avril. ll crible alors, de cicatrices nutriciales les jeunes
feuilles qui se défornient et s’atrophient rapidement. 11 a été observé en
grand nombre sur Populus alba 1.. (SAINTE-CLA]RE-DEVILLE). ll semble
avoir une prédilection pour les feuilles des rejets qui apparaissent à la
base des arbres et sur les jeunes tiges croissant à la suite d`un élagage
récent.
Biologie : 'Fnâcânnn, Ark. f. Zoo]. V1 (1910), Mém. n° 7. —- Caractères
larvaires : F. Van Ezvimîx, 7`mns. H. rn!. Soc. London, 1938, p. 23. Hannvo,
Die Blat.t·Minen Mittel und Nord Europas. 1935, p. 455.
La larve est parasitée par Eacothccus bmconius HAL. (Braconidae) et
lfphialtrs carbmiurius C1-in1s·r_ (lcnwsumomms).
Toute la France ; très commun, sauf dans la région de 1’©livier où il
est rare. S’élève, en montagne, jusqu’à la zone subalpine. Europe septen-
trionale et moyenne.
19. Orchestes (lsochnus) sequensi STIERLIN, 1393, Mitt. Schweiz. ent.
Ges., IX, p. 123. — A. HorFMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1.940, p. 23. —
Cat. SAINTE-CLAIRE-DEv1LLE, p. 442.
Long. : 1,5·1,7 mm. - Ressemble à un très petit populi F., mais le
tunicule est de 7 articles, la massue est obscurcie ainsi qu’assez souvent le
dernier article du funicule ; les stries élytrales plus profondes à points
plus forts ; les interstries plus étroits que les stries, convexes ; l’écuss0n
concolore, dénudé.
Réuni à tort, dans les Catalogues allemands, comme variété, à saliceti
PAYK ll en diffère notamment par le prothorax moins transversal, les
élytres moins larges. non arqués latéralement, subparallèles après les épau-
les : la pilosité des élytres plus dense ; les pattes antérieures et intermé-
diaires non obscurcies, les téguments dorsaux mats etc.
Très rare en France où il doit être confondu avec populi dont il ai exac-
tement la forme générale du corps et la coloration des pattes. Pyrénées-
Orientales : Banyuls-sur-Mer, pas rare, fin mai et début de juin 1937, sur
Salim aurita 1.. (R. Poncmzr Z) 1 Amélie-les—Bains (Manox).
Hongrie : Croatie ; Carniole E ; Suisse, près Berne E : Espagne : Astorga
Prov. de Léon (P.sx.xoE'r·r1 8).
20. Orchestes llsoclmus) salîceti PAYK., 1792, Mon. Curc. Suec., p. 66.
— foliarum HEYDEN, Rsrrrsn et Wsrsia, 1863, Cat. Eur. Cauc., éd. 3, p.
174. ~-— (non Müll.). -— scutellatus SWAMMERD., 1752, Bibet. der Nat., p.
743. —— Husr., 1931, p. 1.115. — Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 442.
Long. : 1,5-1,7 mm. —— Ovale assez court, peu convexe, noir, luisant ;
les antennes (massue obscurcie exceptée) et les tibias roux ; les férnurs et
(1) .`|"ai observé récemment, fin juillet 1952. dans le Loir-et-Cher, près Vendôme.
des dégâts larvaires considérables sur Salix babylonica L., en tous points identiques
à ceux figures par Hmmm; (voir fig. 811).

CALANDRINAE. — oRcnEsrEs 1351
les tarses noirâtres ; la pubescence dorsale grisâtre, appliquée, extrême-
ment fine, peu visible. Funicule de 7 articles. Prothorax très court, arrondi
latéralement vers son milieu, fortement rétréci et resserré derrière le bord
antérieur, sa ponctuation assêz forte, serrée. Elytres ovalaires, assez arqués
sur les côtés, visiblement élargis vers le tiers postérieur, fortement striés-
ponctués ; interstries à peine plus larges que les stries ; irrégulièrement
convexes. Métafémurs d’épaisseur normale, inermes.
Ifadulte vit sur les Saules, dont les feuilles doivent nourrir la larve ;
régions froides et humides. Observé sur Salix cinerea L. (BEDEL), S. alba
L. et caprca L. (Rmsorrr, Dr. GRENIER !), S. aurita L. (DEVILLE !), S. vimi-
nulis L. (DEVILLE, Du1>REz !, HorEMANN). — Assez rare ; mai à novembre
Picadie : Ile-de-France : Normandie ; Lorraine ; Région alsaco-vosgien-
ue ; Dauphiné ; Bugey ; Massif·Central ; Nivernais ; Pyrénées—()rientales ;
Landes : Gironde, très rare.
Europe septentrionale et moyenne ; Spitzberg ; Sibérie.
21. Orchestes (lsochnus) angustifrons WEST., 1916, Ent. Meddel., XI,
(1916-1917), p. 24. -— V. HANSEN, Danemark Faun. Snudebiller, p. 237 ;
W. HUBENTHAL, in Internat. Ent. Zeitschr., Xlll (mars 1920) n° 26. —— Cat.
SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 442.
Long. : 1.5-],7 mm. .—— Aspect d’ensemble du saliceti. — Ovale-oblong,
subdéprimé, noir, luisant ; la pubescence dorsale peu visible ; tibias et
tarses testacés ; pro- et mésofémurs roux ou enfumés ; métafémurs noirs ;
antennes rousses, sauf la massue noirâtre ; funicule de 6 articles, le l"
deux fois aussi long que large ; rostre lisse et brillant en·dessus ; protho-
1·ax très transversal, ses côtés assez arqués, brusquement rétréci en avant,
sa ponctuation irrégulière, plus ou moins serrée, lisse entre les points ;
écusson tomenteux de blanc ; élytres assez finement striés-ponctués. inters-
triés étroits, subplans. Métafémurs d’épaisseur normale, inermes.
Intermédiaire entre saliceti et populi. Se distingue du premier dont il
a la même taille par son funicule de 6 articles, sa moindre convexité, son
calus huméral plus développé, l’arrière-corps moins trapu, les stries ély-
trales plus fines, les interstries presque plans, le prothorax lisse entre les
points Il se rapproche du second par la forme des élytres et le même
nombre d’a1ticles antennaires. mais outre sa taille très inférieure, il s’en
éloigne par la coloration des pattes, l’intervalle interoculaire différent, le
rostre lisse et brillant, les proportions du l"’ article du funicule (voir “
tableau), le dessus du corps subdéprimé.
Iiadulte vit sur Saliz aurila L. (SA1NrE-CLAIRE-DEVILLE) et sur S. trian-
rlra L. (V. HANSEN, A. Horrnmw).
Rare en France et sans doute confondu avec saliceti.
Tourbières des environs de Pontarlier (Jura) et du Pas-de·Calais, en-
virons de Brimeux, près Montreuil-sur-Mer, Juin 1910 (SAINTE—CLAIRE—DE—
VILLE. —— Seine-et-Oise : lle de Chatou, fin avril 1927 (A. Horrnmx). ——
Isère : Entre-deux-Guier·s (V. PLANET). — Alpes-Maritirnes : St-Jean—la-
Rivière (S;\IN'l`E·CIAIRE-DE\*I[.l.E). — Drôme : Romans (BERNARD Z). — Nord :
environs de Lille (DE Noncuzr !).
Danemark : Allemagne du nord : Silésie ; Thuringe ; Angleterre (N. H.
Jor).

1352 COLÉOPTÈRES (ÉURCULIONIDES
Subgen. Pseudorchestes BEDEL, 1894, L’Abeille, XXVIII, p. 156. (He-
miramphus BEDEL (nom préoc.) Fn. Bass. Seine, VI, 1.882, p. 123).
TABLEAU DES ESPÈCES (1)
1. Revêtement dorsal formé uniquement de poils simples,
serrés ................. 2
— Revêtement dorsal formé de squamules allongées, sillon-
nées sur leur milieu, échancrées à leur sommet, entremêlées
de poils très courts, presque couchés. Pubescence du pro-
thorax un peu hérissée. Vestiture dense, cendrée ou Haves-
cente. Antennes et tarses roux ; fémurs foncés. Long. :
2 m ............... 22. cinereus
2. Taille de 1,8-2 mm. Epaules arrondies, mais saillantes .... 3
—— Taille très petite : 1,2-1,5 mm. Métafémurs sans saillie an-
guleuse. Pubescence dorsale très fine, uniforme, subappli·
quée. Antennes et tarsœ d’un ferrugineux-foncé. Epaules
presque effacées ........... 25. tomentosus
3. Métafémurs fortement anguleux en-dessous ; métatibias brus-
quement et fortement élargis dans le tiers apical de leur
bord interne. Pilosité prothoracique non différente de celle
des élytres ............. 23. pratensis
— Métafémurs sans saillie anguleuse en-dessous : métatibias
graduellement élargis et leur bord interne presque droit
dans leur tiers apical. Pilosité du prothorax un peu plus
grossière que celle des élytres ....... 24. persimilis
22. Orchestcs (Pseudorchestes) cinereus Fâmx., 1843, in Schënherr,
Gen. Curc., VII, p. 377 (non BEDEL 1887). — HUs'r., 1931, p. 1.116. —·
SAINTE—CLAIRE·DEVILLE, Cat., Fr., p. 442 ; Cat. Corse, p. 452.
Long. : 2 mm. — Ovale, convexe, noir ; le revêtement dorsal gris-cendré
ou jaunâtre, serré, masquant les téguments, composé de squamules allon-
gêes, sillonnées sur leur milieu, écbancrées à leur extrémité, entremêlées
de poils très courts, couchés ou un peu hérissés latéralement vers les épau-
lœ, la pubescence prothoracique hérissée ; les antennes et les tarses roux ;
les tibias noirâtres, les fémurs plus foncés ; l’écuss0n densément tomen-
teux de blanc. Funicule de 6 articles. Prothorax très court, arrondi laté-
ralement. Elytres notablement plus larges que le prothorax, à calus humé-
ral assez saillant, à bords latéraux légèrement arqués Métafémurs renflés,
inermes.
Vit sur Inula viscosa Arr. (ABEILLE DE PERRIN, Heu. d’Ent. (1885), p. 156 :
SA1NrE—CLA1RE-DEVILLE, Fn. Seine, VI bis, p, 53). La larve mine les feuilles
de la plante (P. GUÉRIN !). — L’adult.e en juin-août. Assez rare. Provence,
(1) Parmi tous les autres groupes qui sont arboricoles, celui des Pseudorchestes
est le seul s'attaquant aux plantes herbacées. spécialement aux Composées, pour les
espèces df: IIOÈFE faune.

CALANDRINAE. —-— oacnrzsrss 1353
remonte jusque dans la Drôme et la Loire-Inférieure. Corse. Var : Fréjus
(l.É\`ElLLÉ, Gnnmsn !, ;\l$EII;LE). — Bouches—(lu-Rhône : Aix (GRENIER !.
.·\BEu.r.e Y, Gurâmx E). — Basses-Alpes (Coll. Boxxuns t). —— Drôme : Nyons
(Rlxvoux 1). - Loire-maritime t St-ltlichel-Chef-Chef (E. DE lflsrrx, iid.
DEVILLE). Corse : Ajaccio (GUGLIELM1, KR.u'sE, vid. l)Ev1L1,E)_
Europe méridionale ; type : Dalmatie.
OBSERVATION. — J’ai recherché en vain 1’insecte, dans les Al])C$—)Itll‘ltl1I1@S.
où la plante nourricière abonde partout,
La citation de la Sarthe indiquée par Husraci-na, sans doute d’après le
catalogue polycopié, distribué par Mououxrtox, doit se rapporter, vrai-
semblablement, à persimilis (cinereus Benin,).
23. Orchestes (Pseudorchestes) pratensis (EERMAR, 1821, Mag. ent.,
IV, p. 331. — tomentosus CYLL., 1836, in Schônherr, Gen. Curc., III,
p. 497 (non OL.). — Waltoni CURTIS, 1838, Brit. Ent., Curc., XV, p. 678.
Husr., 1931, p. 1.116. — Cat. SAINTE-CLAIRE-Dr:\#11.LE, p. 442..
Long. : 1,8-2 mm. —— Ovale. peu convexe, noir ; la pubescence dorsale
courte, simple, soyeuse, cendrée ou flavescente, couchée, serrée, masquant
plus ou moins les téguments luisants ; les antennes et les tarses d’un roux
ferrugineux, les fémurs et les tibias noirs. Prothorax court, arqué sur les
côtés, rétréci en avant. Ecusson concolore. Elytres en ovale assez large, un
peu arqués dès la base, leur plus grande largeur au niveau des épaules.
le calus huméral effacé. stries avec une rangée de poils bien distincts de
ceux des interstries. Métatibias brusquement et assez fortement élargis sur
le tiers apical de leur bord interne. Métafémurs fortement et anguleusement
élargis en-dessous.
La larve vit et se transforme dans les feuilles de Cezztaurea jacea L.
f`Pmmis, Larves, p. 403 : Krsixiz, DEYILLE, HERING, etc.). Les mines larvaires
sont courtes, ovalaires, pustuliformes, non contigües lorsqn’e1les sont plu-
sieurs (4-5) sur le même limbe. La larve néonate s`obserx·e en mai ; la
nymphose en juillet—août, dans le centre de la mine, parmi des résidus
excréinentiels, cf. Martin Hanmc, Die Blattminen Mittel und Nord Europas.
1935, p. 139, fig. 141). L’adulte se trouve sur la plante (HUSTACHE, DEVILIE.
Horruxxx), ainsi que sur Cenlaurea pratensis Tuuitn. ('1`EMPÈRE) et C. sca-
biosa L. (Horrnsxx) (1) Début de mai à septembre. Prairies sèches on
humides : friches, surtout sur le Calcaire.
Disséminé dans toute la France ; commun dans tout le midi (sud-ouest
compris}, le centre et le nord-ouest, Plus rare au-dessus de la Loire, mais
se rencontre partout jusque dans le nord. Non signalé de la Corse. Europe
moyenne.
24. Orchestcs (Pscudorchestes) persimilîs Rsirrisa, 1911. Wiener
exit. Zeit., XXX, p. 279. —- cinereus BEDEL, Fn. Bass. Seine. V1 (1884).
p. 126 (non F`âHR.). — simplicipes BEDEL, in litt. —— PIUSTACHE, 1931, p.
1.117. —- Cat. SAlNTE—CLAIRE—DEVILLE, p. 442.
(1) D':-xprès Lrrrzmzn, cette espèce vîvrait aux dépens de Jasione montana L. (Cam-
panulacêes) et d’après Kusnm d’Anchusa officinalis L. (Borraginacées). Ces assertions
non confirmées semblent des plus douteuses.

1354 COLÉOPTÈRES cum:uL1oN1mss
Long. : 1,8-2 mm. — Très voisin et semblable d’aspect au précédent ;
l’arrière-corps plus régulièrement ovale, un peu moins rétréci en arrière,
sa plus grande largeur située vers le milieu ; la pubescence dorsale d’un
gris-roussâtre, assez soyeuse, visiblement soulevée (vue de profil) ; les poils
des stries non différenciés, se confondant avec la pilosité adjacente des
interstries ; la pubescence prothoraeique un peu plus grossière et un peu
plus longue que celle des élytres. Coloration des pattes et des antennes iden-
tique à celle de pratemis. Métatibias graduellement élargis et subrectilignes
sur leuI· tiers apical. Métafémurs normalement épaissis, ne présentant pas
de saillies anguleuse en-dessous.
La larve vit et se transforme dans les feuilles radicales de Ccntaurea
jacea L. : les néonates s`observent vers le 10 juin. Les mines larvaires dé-
butent sur le bord de la partie moyenne du limbe (non pustiliformes
comme chez pmfcnsis, mais allongées mesurant 1,5 à 2 cm, de longueur
et 1,2 mm. environ de largeur, peu sinueuses ; elles s'engagent parfois
sous l’épiderme du pétiole. La nymphose se fait à 1’extrémité de la galerie,
à partir de fin juillet, elle dure 12-14 _iours. L’éclosion a lieu vers la fin
d’août jusqu’à la première quinzaine de septembre. Les adultes se ren-
contrent, sur la plante, jusqu’en octobre. Ils disparaissent aux premiers
froids pour hiverner. La larve est parasitée abondamment par Sigal-
phus caudutus Niaias (Braconidae) (Observations faites en Haute-Vienne.
fHoi=rMAr<N) (voir fig.)
L’insecte parfait se trouve aussi sur Centaurea scabiosa L. (Bauer, Ann.
Soc. ent Fr., 1919, p. 297). La biologie indiquée par Xambcu, Mém. IX,
p, 64, sous le nom de cinereus FAI-IRS., doit se rapporter à persimilis.
Probablement dans toute la France, surtout dans les régions calcaires,
mais également dans les prés-marais à fond tourbeux : plaines et mon-
tagnes.
Marne ! : Aube 1 Aisne : Oise : Novon ! ; Somme : Haute-Marne ; Seine-
et-Oise ; assez nombreuses localités à 1’0uest et au sud-ouest de Paris ! :
Eure ; Seine-et-Marne : Mormans, en nombre ! ; Loiret ! ; Yonne : Côte-
d’Or : Hte-Vienne : St-Léonard, Verneuil, etc. ! : Vienne : près Montmo-
rillon ! Lot—et—Gar0nne : Gironde : Pyrénées-Orientales ; Var ! ; Alpes-
Maritimes : Mont-Agel (Dnvirta).
Europe moyenne et méridionale ; Espagne : Autriche (Scmzsraa sub pra-
hensis J) : Moravie ! : Italie.
25. Orchestes (Pseudorchestesl tomentosus OLIVIER, 1807, Ent., V,
p. 40. — rhamphoides DU VAL, 1854, Gen. Col., IV, p. 52. —- ? incanus
ROSENH., 1856, Thiere Andal., p. 283. — HUST., 1931., p. 1.117. — Cat.
SAINTE•CLAIRE•DEVILLE, p. 442.
Long. : 1,2-1,5 mm. - Ovale, subdéprimé, noir ; la pubescence dor-
sale cendrée ou gris·flave, fine, homogène, presque entièrement appliquée,
assez serrée, voilant en majeure partie les téguments ; antennes et tarses
lerrugineux, parfois noirâtres ; écusson pubescent de cendré, subconvexe.
Protborax assez court, arqué latéralement, rétréci un peu sinueusement en
avant. Elytres à épaules non saillantes, presque ellacées, paraissant, de ce
fait, pas beaucoup plus larges que le prothorax à leur base. Métafémurs
normalement épaissis, simples.

cAL.¤.1~mRrNAr;. — imAMPnus 1355
Cette espèce se reconnait facilement, parmi celles du même groupe, par
sa petite taille et la forme atténuée en avant de son arrière corps .
L’adulte se rencontre, dans les A1pes—Maritimes, sur Centaurea nigra
L. ;juin-août et sur C. collina L., dans le Var (A. Horrmmx) : France mé-
ridionale ; assez commun en Provence, dans le Languedoc et le Roussil-
lon. Remonte la vallée du Rhône jusqu’à Lyon. Landes et Gironde, rare.
Europe méridionale.
Onsaaurion. — Au voisinage de tomentosus, devrait se placer O. palli-
pes Drasnn., 1884, Bull. Soc. Hippone, p. 166, sep. 96, décrit de France mé-
ridionale sans autres indications. Cet insecte, resté énigmatique, n’a pas
été retrouvé dans la collection de l’auteur. Sa taille serait. de 1,5 mm.,
il aurait la pubescence dorsale cendrée. appliquée, et les pattes entière-
ment flaves.
Gen. RHAMPHUS CLAIRVILLE, 1798, Ent. Helv., l, p. 104
(J. ou VAL, Gen. Col., Curc., IV, 1868, p. 10, pl. 4, fig. 18).
Rostre allongé, fortement infléchi, appliqué sur la poitrine, au repos. An-
tennes fines, courtes, non coudéœ, insérées à la base même du rostre, dans
une petite fossette arrondie ; scape pas plus long que le l" article du funi-
cule ; celui-ci composé de 7 articles, le 1°' épaissi, bien plus long que le
Z', les suivants plus courts ; massue ovalaires. Yeux grands, assez conve-
xes, connivents sur le front. Prothorax court, arrondi sur les côtés, rétréci
antérieurement. Ecusson visible. Elytres ovalaires, recouvrant l’abdomen.
Pattes postérieures saltatoirœ ; métafémurs renflés ; ongles simples.
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'·â"`"î:;,s if" "§'    "` ’ Tt;YÈ-5*
825 826 827
Fu;. 825 à 827. — 825 : Points strîaux des élytres chez Rhamphus vulicarîus
Hnansr. — 826 : id., chez R. oxyacanthae Mmsn. — 827 : id., chez R. subaenevâ
ILL. (d'après Hzmnc).
Ce genre présente extérieurement une certaine ressemblance avec les
Orchestes. La structure des antennes et du scrobe, la surface du corps
glabre sont très particulières, cependant le faciès, la faculté saltatoire et
le mode d’existence plaident en faveur de son incorporation dans la tribu
des Orchcstini.
On compte une dizaine d’espèces de Rhamphus dont quatre sont spéciales
à l’Australie, les autres réparties dans la région paléarctique. 1.es larves
de nos espèces vivent en mineuses dans les feuilles de diverses Rosacées
arborescentes, de Salicacées et Hétulacées. Leur métamorphose a lieu sur
place.

1356 COLÉOPTÈRES cuRcUL1oNn>Es
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Dessus du corps d’u11 noir profond ; les téguments élytraux
assez luisants et faiblement alutacés ; les points des stries
moins rapprochés, nettement séparés ........ Z
— Dessus du corps bronzé ; les téguments des élytres pres-
que mats, nettement alutacés ; les points des stries plus
serrés, subcontigus. Long. : 1-1,5 mm ...., 1. subaeneus
2. Stries élytrales bien tracées, fortement ponctuées ; la ponc-
tuation prothoracique serrée, même sur les côtés. Long. :
1·1,5 mm ............. 2. pulicarius
—— Stries superficielles, marquées de séries de points distants,
3 fois plus petits, au moins, que chez le précédent ; la
ponctuation de la partie moyenne, sur les bords latéraux
du prothorax, plus espacée, les points moins nombreux.
Long. : 1-1,5 mm .......... 3. oxyacanthae
1. Rhamphus subaeneus ILLIGER, 1807, Mag. Insektenk., VI, p. 324.
— aeneus BOH., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., 1, p. 310. —- pannonicus
CSIKI. 1905, Ann. Mus. Hung., 111, p. 584. — HUST., 1931, p. 1.118. Y
Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 442.
Long. : 1-1,5 mm. -— Ovale, faiblement convexe, le dessus entièrement
d’un bronzé-foncé, glabre, mat, alutacé ; les antennes (massue foncée ex-
ceptéel roussâtres ; les pattes foncées (les tibias et les tarses souvent fer-
rugineux).
Prothorax resserré derrière le bord antérieur, très densément et finement
ponctué. Ecusson concolore, glabre. Elytres ovalaires, légèrement (mâle).
fortement (femelle) élargis en arrière ; stries fines, plus profondes sur le
disque, à points serrés ; interstries subconvexes, alutacés. Métafémurs
renflés. inermes. _
v. amethysiinus, nova. — Dessus d’nn ln·onzé—\iolac(·.
La larve vit et se transforme dans les feuilles de l’Aubépine (ÀBEll.l.l·L,
DÉC.AUX, HERING). Les mines larvaires observées en juilletaoût, sur Cru-
mugus oxyacanllmirles Tnmrt. sont très étroites (0,5 mm. ii peine de lar-
geur), presque droites, de 6-7 mm. de longueur, se terminant par un élar-
gissement arrondi de 5 à 6 mm. de diamètre, dans le milieu duquel s'el`fec-
tue la nymphose qui a lieu au début de septembre. lfadulle (·clot ie-rs la
fin de ce mois ; il se cache pour hiverner et réapparait en mai de l’anu«‘«~
suivante (A. Horrmnx). Il se rencontre sur cet arbrisseau jusquïi la tin de
l’été (BEDEL, Bmsour, 1\l.xGNiN, etc !) et sur Przuzus spiizosri 1... [)l'I'Il$ run;)
daliformis VILL., Crataegus monogyna JAcg., dans les Alpes-Maritimes ! :
sur Crwzaegus rzzscinonensis GR. et BLANC, dans les Bouches-du-Rhône :
Les Camoins, près Marseille, début de mai 1940 (A. Horrwtxxx et B. Por -
rmns). Il a occasionné d`importants dégâts au feuillage du Poirier cultivé.
en mai—juin 1952, aux environs de Lyon (R. 1.. BoucnEr E).
Ethologie : Sc1~iENKL1No, Deutsche en/_ Zeilstxlwifi. 1889. p, 386.   Nléta
morphoses : DEnAt·\, Ln .\f/lllIl`l'(If$f/’_ (1894), p, ‘238.

cALANDR1NAE. —— RHAMPHUS 1357
Presque toute la France, sauf dans le Nord, le Nord—Est et en Bretagne.
Assez commun dans tout le Midi (Sud-Ouest compris), le Centre. Plus rare
bien que répandu, dans la ré'*i0n parisienne. S’élève jusqu`à la région
subalpine des Alpes et des Pyrénées.
La variété mêlée à la forme typique dans la vallee de la Siagne (Alpes-
Maritimes !) r _
Europe moyenne et méridionale ; Suède, Suisse.
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828
Fra. 828. — Rhamphus pulicarius Herbst. ——— 829. — Tête (profil) 'lu même.
2. Rhamphus pulicarius HERBST, 1795, Nat. Kâf., VI, p. 429. — fla-
vicornis CLAIRVILLE, 1798, Ent. Helv., I, p. 104. — Husr. 1931, p. 1.118.
—— SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. p. 442 ; Cat. Corse, p. 453.
Long. : 1-1,5 mm. —- F aciès du précédent, noir, glabre ; les antennes
(moins la massue obscurciel testacées, les fémurs foncés, les tibias et les
tarses d’un brun-rougeâtre ; la ponctuation prothoracique serrée ; les stries
élytrales assez profondes, à points arrondis, assez gros, distinctement sépa-
rés ; les interstries étroits subconvexes, un peu luisants. Métafémurs épais,
inermes.
La larve vit et se transforme dans les feuilles des Bétulacées et des
Salicacées ; Betula alba L., Saliœ viminalis L. et alba L., Populus nigra
L. (HERING, KLÉINE, Havnnzv). Les mines larvaires forment sur le limbe des
pustules d’un b1·un devenant foncé à la fin de Pévolution de la larve les-
quelles s’y rencontrent au début de l`été et en automne. (Martin Hrsmxc,

1358 coniâorrizmzs cuxcunioivimas
Deutsche en!. Zeitschrift, 1921, p. 125 et Die Blattmineu Mittel und Nord
Europas, 1935, p. 97 fig. 112 et p. 455, fig. 407). Aussi sur Salix purpureus
L., en fin juin (A. Ho1=rMANN). L‘adu1te se trouve encore sur Alnus glrml
nasa GAEMN. et Corylus avcllarza L. (H0F1=MANN).
Espèce très commune dans toute la France. Corse : Aleria ; forêt de
Bavella : Ajaccio (Kmusz) (1).
Toute l’Europe_ Algérie.
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        1lII|,'Jt.!.
Fm. 830 à 835. — 830 : Mines larvaires de Anophus plantaris Nu, sur feuille de
Betula alba. — 831 : id. de Anophus roboris, sur Alnus gtutinosus. —- 832 : id. de
Rhamphus subaeneus, sur Crataegus monogyna. - 833 2 de Rhamphus puticarius,
sur Salix purpureus. — 834 : de Rhamphus oxyancanthae, sur Cotoneaste pyracan-
tha. — 835 : du même sur Crataegus oxyacanthoides.
3. Rhamphus oxyacanthae MARSHAM, 1802, Ent. Brit., p. 263. -— Mar-
tin HERING, Deutsche ent. Zeitschrift, 1.921, p. 126 à 130, pt. 2, fig. 7.
Espèce réunie à pulicarius. par MARSEUL (Cat., p. 4-31), puis séparée par
HERING, 1.c., qui 1’a redécrite sur un néo-type conservé au Muséum de
Berlin et sur des spécimens faisant partie de la Collection VOOS. HEEING
(1) D'après cet auteur l'insecte aurait été observé sur 1'Amandier. La larve nui-
sible au Pommier en Russie.

CALANDRINAE. ——— mmmrnus 1359
considère que la difîérence du victus et celle de la sculpture des téguments
dorsaux (Voir caractères donnés au Tableau) sont suffisantœ pour son
maintien spécifique. HORION (Koleopt. z. Frankfurt, l, 1949, pp. 32-52)
opine pour une bonne espèce et non pour une race de pulicarius HERBST.
La larve vivrait exclusivement aux dépens des Rosacées arborescentes :
Cralaegus ozyacanlha L. ; Pirus communis L. ; Malus communis Pom. .·
Prunus spinosa L. ; Cydonirz oulgaris Peas. ; Mespilus germanica L. ; Cc-
rasus azrium Mosrvcn. Les mines larvaires, pustuliformes sont analogues
à celles de pulicarius, la larve s’obscrve aux mêmes époques (Martin HE-‘
mns, Die Blattminen Mittel und Nord Europas 1935, p. 176., fig. 173 et p.
368, fic. 317).
Cette espèce facile à confondre avec pulicarius parait très rare en
France : je l`ai identifiée de Seine—et-Oise : Chaville (Coll. R. Durnez).
Il faudrait rechercher si les insectes indiqués comme ayant été trouvés
sur diverses Rosacées, dans les limites de notre faune, notamment des
régions septentrionales, ne se rattacheraient pas à ozyncnnthae.
Allemagne ; Angleterre (d’après Hsmxc).
Tribu des Cryptorrhynchini
Rostre replié, pendant la contraction, dans un espace pectoral plus ou
moins prolongé entre les hanches prothoraciques, parfois creusé et enta-
mant le métasternum en avant. Tihias avec un onglet recourbé, distal.
interne ou externe. Antennes coudées.
TABLEAU DES GENRES
1. Tibias armés d’un crochet apical externe. Yeux développés . . 2
— Tibias armés d’un onglet apical interne Yeux nuls. Ongles
très réduits soudés à la base. Eémurs mutiques. Prothorax
sans lobes oculaires ......... (p. 1360) Tomeuma
2. Profémurs plus ou moins dentés. Ecusson bien distinct.
Epistermes métathoraciques bien développés ...... 4
—·- Fémurs mutiques. Ecusson nul ou très réduit. Episternes
métathoraciquœ indistincts ........... 3
3. Abdomen à l" segment plus court que les trois suivants
réunis et plus étroit, entre les hanches, que la longueur-
de ces trois mêmes segments ensemble .... (p. 1372) Acalles
— Abdomen à 1°’ segment notablement plus long que les trois
segments suivants ensemble et aussi large, entre les han-
ches, que la longueur de ces trois derniers réunis (p. 1398) Ecliinotlera
4. Canal rostral du prosternum n’atteignant pas les hanches
mésothoraciques .............. 5
— Canal rostral terminé entre les hanches mésothoraciques ;
mésosternum creusé en gouttière. Rostre subcylindrique .
..... . ...... (p. 1364) Cryptorrhynchus
5. Rostre droit, déprimé, en bec de canard. Métafémurs n’at-
teignant pas le sommet des élytres . . . (p. 1367) Gasterocercus

1360 coLEoPrÈREs CURCULIONIDES
4 Rostre légèrement arqué, subcylindrique. Pattes postérieu-
res bien plus longues que les intermédiaires, leurs fémurs
dépassant le sommet des élvtres .... (p. 1369) Catnptorrhinlls
Gen, TORNEUMA WOLLASTON, 1860, Ann. Mag. nat. Hist., V, p 453
(T3/ph·I0r0pus HAMPE, lvien. ent. Monatsc, 1864. Vlll, p. 192. — Cry-
pharis FAIRM, Ann. Soc. ent. Fr., 1868, p. 498). — F. SOLARI, Bull. Soc.
ent. ltal., LXVIII, 1937, p. 14, 19, Révision des Torneumatini) (1) cf A.
ROUDIER, Bull. Soc. ent. Fr,. 1956, p. 132. (génotype : cœcum. WOLL.) non
Wotr., 1865).
Rostre médiocre, cylindrique, ses scrohes commençant vers son som-
met, droits, obliquement dirigés sous la tête. Scape antennaire graduelle-
ment épaissi, n’atteignant pas la base du rostre ; funicnle de 7 articles,
le 1°" obconique, un peu allongé, les suivants courts ; massue ovale, arti-
culée, son 1"B" article plus long que les suivants ensemble. Tête courte, enfon-
cée dans le prothorax, convexe. Yeux nuls. Prothorax oblongs, tronqué à
ses extrémités, son bord antérieur sinué, mais non lobé sur les côtés. Ecus-
son nul. Elytres oblongs, soudés. Pattes courtes, contractiles ; fémurs linéai-
res, mutiques ; tibias ongulés à l’angle apical interne ; tarses étroits, très
courts, spongieux en dessous, l°onychium court ; ongles très petits, soudés
à la base. Canal rostral profond, recevant le rostre au repos, terminé par
une crête arrondie du mésosternum. Hanchcs mésothoraciques écartées.
les métathoraciques à écartement deux fois aussi large que la hauteur du
métasternum, ce dernier à épisternes indistincts. Dessous plan ; abdomen
déprimé à la base des deux premiers segments, plus fortement chez le
mâle, le l" segment plus long que le 2*, celui-ci, plus long que les 3-4
ensemble, leurs sutures droites, le se égal au 2* ; le segment anal plan
(mâle), un peu incliné, plus fortement rebordé par les élytres (femelle).
Ce genre renferme environ 30 espèces décrites du bassin méditerranéen
et de Syrie. La valeur de la plupart d’entre elles est très discutée par
Cno1ssANnEAU (Natur. Sic., 1896, p. 29) et par l\«lEYER (Wien. ent. Zcit., 1895).
Quoiqu’il en soit, une sérieuse révision de ces insectes s’imp0se. DODERO
indique que les ca1·a«~tôres dc l’edcag'us sont très nets chez la majorité des
formes décrites ; ce qui s’avère exact. Quatre espèces habitent notre faune,
dont l’une se trouve en Corse. Insectes hypogés, recherchant. les bulbes
de certaines Liliacées ; Urginca, Scilla, Allium, Asphodelus, Muscari, etc
cl Amaryllidncôcs : .\’m·cissns.
TABLEAU 1JEs ESPÈCES (2)
1. Rostre plus ou moins arqué et caréné ou lisse sur la ligne
médiane. Massue antennaire oblique au sommet. Elvtres
non ou peu distinctement arqués sur les côtés ...... 2
(1) F. SoLAm décrit, dans ce travail, plusieurs espèces et sous-venres nouveaux
d'Algérie, Tunisie et Sardaigne 1 il crée enfin le genre. Pseudotorneuma que ne pos-
sède pas de canal rostral.
(2) Le groupe Torneuma Wo1.1.. (s. st.) selon Sommr est caractérisé par le rostre
comprimé en dessus et en dessous, avec les scrobes visibles en dessus (Caractère
absent chez les autres sous-genres créés par l’auteur) : le tvpe est : Cœcum Wr·r.x.. La
plupart des caractères donnés par Sonmr, pour séparer ses sous-genres, sont tirés de
la conformation du canal rostral et des proportions des segments ventraux.

CALANDRIME. — TORNEUMA 1361
— Rostre droit, non caréné, très court. Massue antennaire
normale. Elytres plus courts, elliptiques. Long. : 1,8 mm .
..............., 4. rectirostris
2. Prothorax plus longuement rétréci en avant, sans impres-
sion discale. Base des élytres subrectiligne ....... 3
-—— Prothorax très brusquement rétréci en avant, avec une
impression discale très nette, à ponctuation densément gra-
nuleuse. Elytres échancrés en arc à leur base ; stries bien
nettes à points n’entamant pas les interstries subconvexes.
Long. : 3,2-3,5 mm ........... 3. Lagaudei
3. Prothorax finement et densément ponctué, avec quelques
points oblongs plus gros en avant. Elytres à stries légères,
à points allongés et obsolètes n°entamant pas les interstries.
Long. : 2-3,5 mm .......... 1. Grouvellei
—— Prothorax à ponctuation uniforme, plus dense, plus pro-
fonde. Elytres à stries plus marquées et plus fortement ponc-
tuées, les points entamant ordinairement les interstries.
Long. : 2-3 mm ............ 2. Damryi
1. Tomeuma Grouvcllei DEsBR., 1889, Ann. Soc. ent, Fr., Bull., p.
cr.v111. ——— sardoum DESBR., 1.c. p. CLIX. — Ochsi SOLARI, in Iiti. —
Husr., 1931, p. 901. —— SAINTE-CL.AIRE-DEVILLE, Cat., p. 419.
Long. : 2-3,5 mm. — Oblong, subdéprimé, brun-châtain, plus ou moins
foncé, un peu luisant, subglabre ; le dessus portant de petites écailles
squamuleuses, grisâtres, peu visibles et de petits poils jaunâtres, appliqués,
È , extrêmement courts, un peu plus visibles
    sur les côtés et en arrière des élytres,
L   ,l unisériés sur les interstries ; les pattes
  ' brunes, les tarses un peu plus clairs ;
—3_   _ les antennes ferrugineuses. Rostre épais,
     gi à peine courbé, plus ou moins ponctué
É   ‘ l sur les côtés, à peu près lisse sur le
X   Q   milieu dorsal. Prothorax oblong, un peu
'   L   arqué sur les bords latéraux, finement,
i   densément mais superficiellement ponc-
 '   tué, sa ligne médiane simple ou très
  2;, ' finement carénée. Elytres allongés, les
V/  "'i-_    & bords latéraux plus ou moins, bien que
°, `       ga légèrement, arqués, leur plus grande lar-
-   . , geur après la base, vers le tiers anté-
[   -`   rieur ; stries fines, à points légers, allon-
cv ne gés ; interstries plans, très finement
réticulés. Mésosternum relevé en avant
Frc. 836. — Torneuma Grouvellei Dunn. et éCl181`lCI`é·HI’I`0I1d1·

1362 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
L’adulte se trouve enterré à proximité des Liliacées des genres Scilla
et Asphodelus, dont les bulbes doivent nourir la larve.
Très rare en France : Alpes—Maritimes : environs de Nice, type (A.
Gn0uvEL1.E) ; Belvédère (A. SOLARI). — Hérault : Agde, trois spécimens,
(V. LIAYET)_ — Var : Puget-sur-Argens (!)
Italie ; Ligurie, Riviera (Domzno !), Gênes (Souim !).
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\¢ · . Mr.
Fm. 836 bis.-- a. .: Tovneuma Lagaudei Son,. (Contour du corps Q) ; b. : T.
rectirostris Horrm. (id. G') ; C. : T. Damryi (id. d') ; d. : T. Lagaudei (avant-
corps (j') ; e, : (id. Q) ; f, : T. Damryi (id. 0*) ; g. : T. Grouvellei (id. d')
de Nice ; h. : T. rectirostris (id. O') ; î. : T. Grouvellei (antenne Q) de Nice ;
j. :·(id. 5*) d’Ita1ie ; lc. : (id. Q) d’Ita1îe ; l. : pointe péniale chez T. Lagaudei ;
m. : (id.) chez rectirostris.

cALA1v1;•R1NAE. —— ·ronNEuMA 1363
2. Tomeuma Damryi PERRIS, 1826, L’Abeille, XIII, p. 10 (Crypharis).
Husr., 1931, p. 901. —— SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 419 ; Cat.
Corse, p. 438.
Long. : 2-3 mm. — Se distingue du précédent par le corps plus court,
le prothorax et les élytres plus élargis ; les stries élytrales plus profondes,
à points plus forts et plus rapprochés ; le mésosternum subplan en avant ;
le segment anal plus étroitement arrondi postérieurement.
Corse · Bonifacio, sous les pierres enfoncées, très rare (DAMRY) ; Corse,
sans orécision (Boumxan 1).
Sardaigne : (A. Donano).
Onssmuriows. — D après Cnoissmnaw, T. Grouvellei et Damryi seraient
des races de T. deplanatum HAMPE, 1864 (Wien. ent. Monats., VIII., p. 162).
décrit de Sicile, auquel Cnoissivnaw réunit, en outre, 13 autres espèces
d’Agérie, du Maroc, de Sardaigne, de Madère. La réunion massive de ces
espèces, bien que leurs caractères habituellement considérés comme spéci-
fiques soient des plus variables, apparait erronée. En effet, T. subplanum
DESBR., englobe dans cette synonymie n’a-t—il pas servi de génotype à Solari
pour créer son genre : Pseudoforneuma qui est caractérisé par l’absence de
canal rostral au prosternum (1).
3. Tomeuma Lagaudei F. S0LAR1, 1955, Bull. Soc. ent. Ital., LXXXV.
n" 9-10, pp. 158-160. — A. HOFFMANN, Rev. Path. veg. ent. Agr. Fr., 1956,
XXXV, fasc. 2 (Biologie).
Long. : 3,5 mm. —— Espèce différant des deux précédentes par le rostre
bisillonné de chaque côté de la carène médiane forte, élevée ; le funicule
antennaire à 2' article deux fois moins long que le l", le dernier (Y') subé-
gal aux deux précédents articles réunis ; le prothorax plus ample, campa-
nuliforme, indistinctement rétréci en arrière, les bords latéraux presque
droits sur la moitié inférieure, brièvement contracté arrondi en avant. à
peine impressionné derrière le bord antérieur, près de moitié plus largc â la
base qu’au sommet, à ponctuation finement granuleuse, parsemée de points
oblongs, bien visibles sur les côtés ; les élytres à base biarquée, non rele-
vée, à épaules brièvement obliques, à bords latéraux subparallèles jus-
qu’au tiers apical à partir duquel ils sont obtusement arrondis ; les stries
toutes régulièrement creusées jusqu’au sommet (sauf parfois la suturale
obsolète à l’apex), à points ronds, réguliers, distants l’un de 1’autre de
la largeur d’un point et n’entamant pas le bord des interstries ; ceux-ci
subronvexes, alutacés, finement ridés en travers, avec un rang de poils gri-
sâtres, très fins, alignés, appliqués, peu_visibles.
Plusieurs spécimens, obtenus (ex larva). IX, 1955, de bulbes d’un Nar-
cisse cultivé (Narcissus polyanthos Lois.) variété horticole, dans le Gard,
environ de Garons, par M.M. V. LAGAUM: et L. Scrmaraia. C’est M. Lagaude
qui a découvert le premier cet intéressant Curculionide. — La larve attaque
(1) Caractère se retrouvant chez le genre tunisien Neumatora Nomumn, mais ce
dernier r•’a pas, comme chez les Pseudotorneuma, d’excavation à la base des fémurs
pour la réception du tibia.

1364 coréorrànss cuncuriommts
les tuniques et le plateau des bulbes, y traçant de courtes et sinueuses
galeries ne dépassant guère 8-10 mm de longueur et 1 à 1,5 mm. de lar-
geur. La transformation a lieu en place.
4. Tomeuma rectirostris A. HOFFMANN, 1956, Rev. Path. végét. Ent.
Agr. Fr., XXXV fasc. 2 p. 70.
Long. : 1,8 mm. — Roux en entier, subdéprimé. Hostre droit, épais,
court (égal aux deux tiers du prothorax), ponctué-rugueux, luisant, sans
carène médiane visible. Antennes courtes, les trois derniers articles du
funicule fortement transverses, le 2""nettement plus court que le 1°’ ; mas-
sue ovale, non coupée obliquement au sommet, environ aussi longue que
les six articles précédents réunis. Scrobes non visibles du dessus. Protho-
rax ovalaire, subtransversal, de un quart plus large à la base qu’au som-
met, faiblement arqué un peu en avant du milieu impressionné derrière
le bord antérieur, obtusément caréné sur la ligne médiane, la ponctuation
subgranuleuse, forte et très serrée. Elytres en ellipse assez court, à épaules
effacées, peu mais distinctement arqués latéralement et rétrécis peu à peu
au sommet ; la base droite ; stries fines, régulières, à points superficiels,
arrondis, entamant les interstries qui sont plans et finement cbagrinés, avec
un rang de soies claires, très courtes, peu visibles. Pattes courtes ; ongles
extrêmement fins et bien visibles à un certain grossissement. Canal rostral
s’ar1·êtant en avant des hanches intermédiaires, dans une excavation pro-
fonde, segments 3-4 de l°abdomen subégaux en largeur, le 2° plus long que
le 5°, le 1" déprimé.
Espèce remarquable par sa taille, la forme elliptique des élytres, son
rostre court ct droit. Les caractères du canal rostral se rapportent au
même groupe Wsrzzzdotyphloporus Sor.) que les autres espèces françaises
(sauf Luytm«I«·i) (1) Un spécimen mâle : Mandelieu « Le Capitou », près
du Château de la Tour (A. M.). 27 XII 1955, dans un bulbe de Narcissus
Tazzetbz I., (J. Gaxoox).
Gen. CRYPTORRHYNCHUS ILLIGER, 1807, Mag. Ins., V1, p. 330. (2)
(J. DU VAL, Gen. Col., Curc., IV, 1868, p. 56. Pl. 24, fig. 117).
Rostre égal au protborax, infléchi, arqué, subcylindrique. élargi à son
extrémité, ses scrobes naissant vers son milieu, obliques, profonds, attei-
(1) Les Torneuma Grouvellei, Damryt et rectirostris rentrent dans le sous-genre
Pseudotyphloporus SOLARI, 1. c. et T. Lagaudeî dans celui des Typhloporus Hampe,
1. c., qui est exactement Synonyme de Tomeuma Wou. 1860 (non 1865).
Ces deux groupes se déûnissent essentiellement ainsi :
1 — Canal rostral s'arrétant entre les hanches mésothoraciques où il est excavé
et obliquement ascendent vers le métasternum Torneuma Wo1.x.. 1860 Typhloporus
-— Canal rostral s'arrétant en avant ou à la hauteur des hanches mésothoraciques,
excavé profondément et non ascendent vers le métasternum . Pseudotyphloporus
(2) Wmcxnan, dans son catalogue (1932) remplace Cryptorrhynchus auct. (sans l’at-
trihuer à Innrcian) par Cryptorrhynchidius Pxzncrz, décrit en 1919. Mais celui-ci est
primé par Cryptorrhynchidius CHAMPION, 1914 qui a pour type C. granulostriatus des
Seychelles monotype fort différent. Quant à Cryptorrhynchidius Prenez, il a été muté
en Sternochetus par Bucxammv (Proc. ent. Soc. Wash. XLI (1939), p. 63). type mangt-
ferae F. Toutefois Imrcmn n'a pas désigné de génotype. C’est L.·l'rRim.r.1·: en 1810 qui
a choisi comme génotype de Cryptorrhynchus le nom de pericarpius L., qui est un
Ceuthorrhynchinae. Nous n’adoptons pas un tel changement qui bouleverserait trop
la nomenclature généralement admise.

CALANDRINAE. — CRYPTORRHYNCHUS 1365
gnant les yeux à leur base. Antennes assez grêles, médianes ou post-mé-
dianes ; scape subclaviforme ou non, n°atteignant pas l’œil ; funicule de
7 articles, les trois premiers articles un peu allongés (chez notre espèce),
les autres graduellement plus courts, plus larges ; massue ovale ou subo-
blongues. Yeux grands, latéraux, peu convexes. Prothorax bisinué à la
base, dilaté-arrondi latéralement, très rétréci antérieurement, à lobes ocu-
laires anguleux. Ecusson arrondi. Elytres ovalaires (chez l’espèce européen-
ne, mais variables chez les espèces exotiques), trisinués à la base; conve-
xes, à épaules obtusément angulés, plus larges que le protorax à sa base,
pourvus de dix stries entières. Pattes fortes ; fémurs légèrement bidentés ;
métafémurs n’atteignant pas le sommet des élytres. Canal pectoral prolongé
sur le mésosternum, entre les hanches ; mésosternum creusé en forme de
gouttière ; métasternum court, ses épisternes distincts. Abdomen à 1°’ seg-
ment plus long que le 2", leur suture droite, les 2-3-4 respectivement subé-
gaux. Chez le mâle, le 1°' segment ventral est creusé longitudinalement.
Ce genre renferme un certain nombre d’espèces exotiques ; la faune
paléarctique en compte une douzaine, dont une seule en Europe, les autres
habitent le Japon et le nord de la Chine.
Cryptorrhynchus lapathi L., 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 379. — v.
verticnlis FAUST, Deutsche ent. Zeits., 1891, p. 201. — alpinus STIERL.,
1894, Mitth. Schweiz. ent. Ces., p. 121. — alpinus FÈÈGNER, 1891, Deutsche
ent. Zeits., p. 201.. — Husr., 1931, p. 933. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE,
p. 420.
Long. : 5-8 mm. — Oblong, très con-
_v  É vexe, noir, revêtu eu-dessus de squamules
_     `f / arrondies, serrées, imbriquées, noires en
1* Y" l /__.   grande partie, et jaunâtres ou blanchâ-
,_   tres, ces dernières occupant le tiers pos-
E"     térieur des élytres et formant une légère
É, .1j   _ fascie oblique, peu tranchée, dans la région
 il   _ Qi humérale, garnissant densément les flancs
i   et le dessous du prothorax ; Celui-ci por-
:·  tant transversalement, en avant du milieu
  g         trois brosses de soies grossières, d’un noir
r        velouté, et deux autres semblables sur le
5  @5 _vp‘   " Ã milieu du bord antérieur ; les interstries
.     \   élytraux 3-5-7 pourvus de brosses de mê-
  __._-_   ;    me nature   les fémurs. noirs, `annelés de
Q-,   3 cendré ainsi que les ÈIDIHS bruns ; les
 y\£_¥,'·,¢; ` ïj tarses ferrugineux ; les antennes rousses,
  * 5  I il le 1°’ article du funicule notablement plus
tg} Q court que le 2°. Rostre peu courbé, ponc-
/ [ —]\ tué·rugueux. muni d’une carène médiane.
Prothorax transversal, caréné au milieu,
Fm 831 à ponctuation grossière, rugueuse. Elytres
cryçmormyncnus lapathi L. C'. à calus huméral saillant, les côtés sub-

1366 COLÉOPTÈRES cukcumomoss
parallèles sur les deux tiers antérieurs ; le tiers postérieur avec quelques
nodosités aiguës ; les stries marquées de gros points irréguliers ; la suture
lisse ; les interstries étroits, irréguliers. Tibias carénés au bord externe.
Caractères sexuels secondaires (voir description du genre).
v. vcriicalis FAUs·r (alpinus Srnzm., FüoN.). — Taille dépassant rarement
5 mm. ; forme plus étroite, à sculpture dorsale plus faible, notamment
celle de 1’avant corps. Funicule à l" article subégal au 2**. Epaules un
peu moins anguleuses, brièvement obliques. Squamules du sommet des
élytres et des côtés de la poitrine plus étroites. Fémurs non ou obs0——
lètement annelés de clair.
Vit à 1’état larvaire, darns le bois des Salicacées et des Bétulacées (LINNÉ,
FABRICIUS) ; Sali.1; caprea L., S. viminalis L., S. purpurca L., S. friandra L.
(Nombreux observateurs), S. fragilis L. (Horrmxnu) ;Populus alba L. (Boxs-
DUVAL, BEDEL, GoURE.w) ; P. canadensis MENK (KLEINE) ; P. virginiana Dissr.
(J. DU v.ir.) ; P. nigra L, (Hor1=*M.iNN) P. tremula L. (R. Durmzz). Plus rare-
ment Alnus glulinosa GAERTN. (BEDEL); L’adulte apparait en Août, ronge
les jeunes rameaux, hiverne sous les écorces ; il s’acoouple au printemps.
La ponte a lieu en mai-juin, un œuf est déposé à la fois, dans une éro-
sion creusée par la femelle ; cet oeuf hiverne et n’éc1ôt. qu’en mars—avril
de 1`année suivante. La larve creuse de profondes galeries où s’ef'fectue
la transformation à la fin de juillet ; elle attaque indifféremment les vieilles
souches et les jeunes arbres sur pied, dont elle atteint la partie medul—
laire. On peut alors considérer l’insecte comme un déprédateur primaire
très dangereux, provoquant la cassure et la mort des arbres qu’i1 atteint
(Permis). L’espèce subit donc deux hivernages, l’un à 1`état d’œuf. le se-
cond à l`état imaginal. Toutefois deux cycles évolutifs peuvent s’obsex·ver
simultanément dans le même peuplement. On peut observer, en été, des
larves agées en même temps que des nymphes et des `imagos. Ifactivité
larvaire est souvent décelée. à l‘extérieur par des excroissances du liber
et de l'écorce (H. CAILLOI., Cat. Coléopt. Provence vol. IV). Les dégâts
imaginaux sur les pousses de 1’année de 1’osier, provoquent, par la. suite
une bifurcation des tiges ou des nécroses, les rendant impropres, dans
les deux cas, à leur utilisation industrielle. Ces déprédations ont lieu la
nuit, Les oseraies importantes constituées par Salix americana, sont gra-
vement compromises par 1’atteinte de 1’insecte dans le Rhône (L. Vztssrsrn
et SCHWESTER l).
Les parasites naturels sont deux Ichneumonides : Ephialtes bituber··
culatus Fac. (F. H. Hiimss), Pimpla roboralor F. et un Braconide : Bracon
immutator Nans (De GAULLE).
Biologie. — Larve et Nymphe ; Cumis, Trans. Lin. Soc. Lond., 1791, p.
86 tab. 5. — Emuà, Mitt. Schweiz. ent. Ges., 1873, p. 138. — Sci-rwAzcm·
CHEN, Wiegm. Arch., 1845, p. 337, fig. 5. —-—· Gounmv, Bull Soc. ent. Fr.,
1867, p. 75. — A. Burner, Traité Entom. Forestière. 1925. —— H. CAu.r.oi.,
Cat., 1. c. vol. IV, 1954). Rurnnrsnranorzk, Die Biol. Lit. Europas. 1894. ——
Scnmrmsn, Natarv. Zeitschr. f, Farst., 1913, XI, p, 279. -— Versren, in Hep.
of the Ent. Soc. Torento (1901) p. 68, figs. — Tomas, Ent. Blatter., 1908.
p. 9, 10, 28. — FEYTAUD, Rev. Zool. nppl., Bordeaux. —— F, M. Hamas, En!.
Monthly Mag., LXXVI, 1940, p. 44.
La forme typique assez commune dans toute la France.
La v. vcrticalis est une race alpine s’attaquant à Alnus glutinosa GAEnrN..
.4. incana D. C. (BEDEL). et .4. viridis D. C. (KLEHE, Enf. Blüft. 1910, p. 327).
Elle se trouve en Suisse : les Grisons (Banni.), dans les Basses-Alpes :

CALANDRINAE. — casrimocaacus 1367
Seyne-les-Alpes (Pic), en Haute-Savoie ; Bailmont (Poussriarouxz X). Le type
d’alpinus STIERL provient de la Suisse ; celui d’alpinus Fües., de l`AHl0ll1‘.
Europe septentrionale et moyenne. Sibérie ; Japon. Importé au Canada.
Gen. GASTEROCÉRCUS LAPORTE et BRULLÉ, 1828, Mêm. Soc. Hist. Nat.
(l. DU VAL, Gen. Col., Curc., 1V, 1868, p. 55, p. 24, fig. 115).
Rostre plus long que la tête, presque droit, robuste, élargi et déprimé
en avant ; scrobes profonds, obliques, terminés vers la partie inférieure
des veux. Antennes assez courtes, funicule de 7 articles. Yeux latéraux,
subovalairœ, grands, peu convexes ou déprimés. Prothorax transversal,
subdilaté, arrondi latéralement ou les côtés parallèles en arrière, rétréci
en avant, la base bisinuêe, le bord antérieur faiblement lobé derrière les
yeux. Ecusson distinct. Elytres oblongs, subcylindriquœ, portant 10 stries.
Pattes allongées, les intermédiaires plus courtes ; fémurs linéaires ou fai-
blement dilatés ; métafémurs n’atteignant pas le sommet des élytres ; pro-
fémurs subdentés : tibias comprimés, ongulés ; tarses à_1°' article allongé.
le 3' spongieux en-dessous. Sillon rostral (pectoral) fermé entre les han·
ches prothoraciques ; mésosternum creusé ; épisternes métathoraciques
bien distincts.
Ce genre réunit de nombreuses espèces réparties dans toutes les parties
chaudes du globe, la plupart dans l’Amér·ique du Sud ; une seule espèce
européenne.
Gasteroœrcus depressirostris F., 1792, Ent. Syst., 1, 2, p. 477. —
plicazus Hizansr, 1785, Kâf., VI, p. 169. —— Dunuerili LAP. et BRULLÉ, Mêm.
Soc. Hist. nat. Par., 1828, p. 208. — Husr., 1931, p. 929. — Cat. Sunris-
CLA1m:-DEvn.r.a, p. 420.
Long. : 4-11 Illlll. — Allongé, brun, peu convexe, couvert de squamules
blanchâtrœ ou jaunâtres et brunes, imbriquées, arrondies ou brièvement
ovalaires, celles du prothorax plus grandes, formant sur cet organe quelques
vaguœ taches claires, plus condensées sur le milieu du disque qui est, en
outre, pourvu d’un pointillé noir, écarté ; sur les élytres des taches et
fascies nuageusœ, plus tranchées mais très irrégulières et mal définies ;
l’écusson et une brosse linéaire oblique de chaque côté de œ demier d’un
noir velouté ; lœ antennes et les tarses roux, les tibias et les fémurs bruns
ou ferrugineux, densément squamules de clair avec des macules foncées.
Rostre brun ou roux, en forme de bec de canard, suhanguleusement dilaté
à la base, squamulé jusqu’au niveau de l’insertion antennaire, rugueux
en avant (mâle) ou presque lisse, luisant (femelle). Intervalle interoculaire
près de moitié moins large que le rostre à sa base. Antennes submédianes ;
scape rfatteignant pas l’œil ; funicule â l°’ article un peu plus long que
le 2', lœ suivants progressivement courts et serrés ; massue ovale, com-
pacte. Prothorax transversal, parallèle en arrière, rétréci en avant, son
bord antérieur avec deux petits tubercules noirs ou brun·velouté. Elytres
subcylindriques, aussi larges que le prothorax, fortement impressionnés
sous le calus antéapical qui est saillant ; stries fines, à points allongés.
squamulées ; interstries larges, subplans, les 2-3 réunis à la base où ils

1368 rzoriâorràmss CURCULIONIDES
sont fortement relevés en une crête oblique, diun noir velouté, le 7, à la
base, relevé acuminé en avant, le 9e en bourrelet au sommet. Protémurs
subdentés ou un peu dilatés en dedans.
Mâle : Pattes antérieures allongées, à tarses longs, villeux en-dessous.
leur corbeille tarsale, ainsi que celle des pattes intermédiaires portant une
frange de soies courtes, appliquées près de l’onglet apical. Taille générale-
ment supérieure à celle de la femelle.
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Fm. 838. — Gasterocercus depressirostris F ©’.
\`iI et se transforme dans le bois du Quercus pcrlunculata Enmi. (llizmzi.,
llmxix, HOFFMANN) el de I·`agus silralica L. (KLEINE, Ent. Blâlt., 1910, p.
237)
La ponte a lieu ii la fin de l’été (août-septembre), surles branches et
troi·cs dépérissants : la larve évolue jusqu’en mai-juin de l’année suivante 1
la nymphose dure 30-40 jours, elle s`opère dans l’aubier, dans des galeries
de l in ‘l cm de profondeur. liiniago apparait à partir du l5 juin jusqu`à
la lin de juillet. ll ne somlwle y avoir qu’une génération chevauchant sur
deux années (Ho1=1=M.xxN). Les Irous de sortie sont cylindriques, traversent
l`ér<>1·re et sont souvent disposés par séries et alignés dans le sens longi-
tmliuml du- tronc I (l,. BEDEL) (I). L’adulte est crépusculaire ; il peut émettre
une assez forte slrirlulation en faisant mouvoir les derniers segments de
(ll Cette disposition des trous de sortie rappelle ceux de Scolytus Geoffroyi sur
le Bouleaul

CALANDRINAE. — CAMPTORRHINUS 1369
son abdomen (Rossi, Laponie et BRULLÉ, LÉvEn.r.É, Roma, etc). Dans la
journée il se tient immobile sur l’écorce avec laquelle il se confond par
une homochromie assez accusée. Des détails sur la chasse de cet insecte
sont donnés par Rvran (Bull. Assoc. Coléopt. de la Seine, n° 1, 1936, p. 2).
Semble localisé dans les forêts anciennes des régions du Nord·Est,
de l’Ile—de-France et du Centre. Assez commun par places et par années.
Haut-Rhin : Colmar. — Bas-Rhin : Schelestadt. —· Vosges : Remiremont
(Pvroxv l). —· Oise : Forêt de Compiègne (BEDEL) ; Vieux-Moulin (!). -—
Marne z Méry : Berru (il. —— Aisne : Forêt de Jonchery—s·ur-Vesles (!). ———
Seine·et-Oise : Forêt de Saint·Germain (G. Omen, Roma !) ; Bois de St-
Cucufa à Rueil (!). « Seine : Bois de Boulogne (LATREILLE)_ — Seine-et-
Marne : Forêt de Fontainebleau (E. Ouvnzn, Gnulnmzr) : Bois-le-Roy (Hor-
FMANN, l\l.icoEi.A1NE t). — Indre-et—Loire : Forêt de Loches (MÉgUic·N0N). —
Allier : Brout—Vernet (H. nc Buvssox !). - Haute-Vienne :«Forêt de Vey-
rac, dans les troncs, les grosses et menues branches de Chêne, de 3 à
4 cm. de diamètre (`Horrnzitvx) (1).
Provinces rhénaines : Allemagne : Brandebourg, Saxe, Hesse, Hagueneau.
Transylvanie.
Cinsamxsriox. — lfextrême différence de taille chez les individus d’une
même station est assez curieuse. Nous avons cru remarquer que le degré
d’humidité pendant l’évolution larvaire devait avoir une influence sur le
nanisme. Des éclosions provenant de branches prélevées en fin novembre
et tenues absolument sèches pendant huit mois consécutifs. ont donné des
imagos dont les plus grands n’atteignaient pas tout-à-fait 5 mm., et
qulques-uns oscillaient entre 3,8 et 4 mm Alors que des spécimens captu-
rés vers la même époque, sur des branches en places, mesuraient en
moyenne 6-8,5 mm.
Gen. CAMPTORRHINUS Scnônmann, 1826, Disp. mêth., p. 283
(J. DU VAL, Gen. Col., Curc., IV, 1868, p. 55 ; pl. 24, fig. 116l.
Rostre subcylindrique. faiblement arqué, ses scrobes commençant vers
le milieu, presque droits, terminés contre les yeux. Antennes courtes, sub-
médianes ; scape n’atteignant pas l’œil ; funicule de 7 articles, lœ deux
premiers subégaux, le 2* moins épais, les suivants courts, serrés ; massue
ovalaire, assez compacte. Yeux grands, transversaux, déprimés, contigus
en·dessous. Protborax ovale, fortement rétréci en avant, la base tronquée,
les lobes oculaires développés. Ecusson distinct. Elytres subcylindriques,
un peu plus larges que le prothorax. Pattes assez longues, les postérieures
plus allongées, leurs fémurs dépassant le sommet des élytres ; pro- et méso-
fémurs claviformes ; métafémurs comprimés à leur base, pédonculés à cet
endroit ; tous les fémurs dentés ; tibias aplatis sur leur tranche exteme,
arqués ou sinueux, terminés au sommet par un onglet courbé ; corbeille
tarsale courte ; tarses spongieux en-dessous, à 1°' article subégal aux 2°
et 3’ réunis, le 3' court, plus large que les précédents et bilobé. Ongles
libres. Canal rostral fermé entre les hanches prothoraciques. Mésosternum
(1) La présence non accidentelle de G. depressirostris, dans le bassin de la Garonne
n'est pas confirmée, bien que le Catalogue Samrn-Cum:-D¤vn.x.n fasse mention de
sa capture, dans des inondations. à Bordeaux, par M. J. Cnmmour. I1 est bon
d'ajouter que MM. Gmatm et 'l‘nM1·i•:nE. ne 1'ont jamais observé en Gironde, même
à la faveur de conditions identiques, parmi d‘autres milliers d’insectes recueillis
au cours de nombreuses armées.

1370 COLÉOPTÈRFZS CURCULIONIDES
uni, normal ; métasternum allongé à épisternes bien visibles. Abdomen â
I" segment court, sa saillie antérieure plus large que la hanche, sa suture
avec le 2*, droite dans le milieu, les 2, 3 et 4° segments subégaux.
Caractères sexuels secondaires à peu près nuls.
Genre renfermant un certain nombre d‘espèces réparties (sauf deux)
entre l`.—\frique et la région indo-malaise. Les deux espèces que l’0n trouve
en France se rencontrent dans toute l’Europe occidento-méridionale et
centrale. Elles vivent dans le bois mort ou en voie de dépérissement des
vieux chênes à feuilles caduques ou persistantes et des Pins.
TABLEAU mis EsPÈcEs
1. lnterstries impairs des élytres costiformes, nettement plus
élevés ique les interstries pairs. Revêtement dorsal foncé,
plus noir contre la fascie pâle transversale du sommet des
élytres. Dent métafémorale forte. Long : 4,5-9,5 mm . . 1. statua
— Interstries impairs indistinctement plus relevés que les pairs.
Revêtement d’un gris brunâtre jusqu’à la fascie subapicale
des élytres. Dent des métafémurs courte. Long. : 3,5-
3 mn; ............... 2. simplex
  · 1. Camptorrhinus statua Rossi, 1790, Fn.
ï Etr, p. 122, pl. 5, fig. 4, 8. --— HUST., 1931,
g ··   p. 931. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p.
} ; r 420.
. Ã tf
É   `- ,, 4 Long. : 4,5-9,5 mm. — Allongé, suhcy·
gi  " ,.   lindrique, subplan, couvert dorsalement de
 É-‘È .     squamules rrondies, très serrées, imbriquées,
V `_ ._" cu majeure partie d’un brun foncé, avec d’au-
  tres plus claires d’un brun-jaunâtre et
    ;_v blanchâtres, mêlées de quelques soies cour-
        tes, épaisses, foncées, à peine relevées, Visi
          bles seulement de profil sur les élytres, plus
      ·` fortes et plus distinctes sur le prothorax ;
,          p t le prothorax foncé, ses Hancs et une vague
,' ·   i' ' Xt: tache antéscutellaire jaunâtres ; l’écusson de
(   É? ·?'Ér`l;§;`ÃÉîÉ_'  ·. li cette dernière couleur, ainsi que la région
    lëf; humérale et les bords extérieurs de la fascie
      ‘   blanchatre des elytres ; cette fascie antea-
· ‘~.·   picale, large, transversale, composée de squa-
.    mules plus grandes que les autres et en outre,
É p concaves ; les antennes et les tarses ferru-
Q ·' gineux ; les tibias et les fémurs bruns, gros-
)   sièrement squamulés et setulosés, largement
r' j annelés de clair. Rostre ferrugineux, un peu
Vi  · courbé, éparsement ponctué (mâle), presque
’ lisse et luisant sur ses deux—tiers antérieurs
tfemellel, squamulé à la base. Antennes post-
Fm 839_ _ Campmrmînus Sm_ médianes. Prothorax suboblong, assez arqué
tua Rossi. vers le milieu des côtés, densément et for-

cALANnR11vA1t. — cAMPronnn1Nus 1371
tement ponctué Elytres parallèles, cylindriques, légèrement atténués, laté-
ralement, d’avant en arrière, à épaules anguleuses ; stries fortes, squa-
mulées, à points gros, assez largement séparés ; interstries rugueux, les
pairs plans, les impairs costiformes, les 3-5 plus relevés en arrière.
Fémurs fortement dentés,'les postérieurs dépassant notablement l°extré-
mité des élytres
La larve vit dans le bois des vieux Chênes (Bianca. _tnn_ Soc. ent. Fr.,
1865, Bull. p. Lvn ; Kuatxa. En!. Blüli., 1910, p. 3237). En Provence elle
attaque le tronc et les grosses branches en voie de dépérissement de
Quercus pubcscens VVn.o., y creusant, en plein bois, des couloirs profonds,
dirigés obliquement, puis longitudinalement ; ces couloirs renferment.,
vers la fin d’août, des larves à divers degrés de développement et des
nymphes. Ces dernières se trouvent dans une courte encoche de 2 à 3 cm
de longueur, formant cul-de·sac, dans l’aubier, à proximité de la région
corticale : ce qui laisse supposer que l larve remonte son unique galerie
pour forer sa chambre nymphale. Iféclosion imaginale a lieu 51 partir de
la fin de juillet, mais il est probable qu’elle se poursuit bien plus tard,
peut—être jusqu`à l`arrière—saison et. très irrégulièrement (Horrnxxx) .
lfadulte se rencontre assez souvent sur la partie plane des souches de
chênes abattus (Gnusaniarl et sur les troncs de chêne—liè2·e (·li.\[`]`tl`ERl.
Répandu. bien qu`assez rare, dans la région vosgiemie : tres rare dans
le bassin de la Seine : Seine—et-Marne : Forêt de Fontainebleau (Bianca,
Gnrixaner, Boxxtinn l, Ixaroxorrl. —— Allier. — Isère. — Drôme. -» Lot-
et-Garonne. — Hautes-Pyrénées. Plus fréquent en Provence ; \`ar E. —
Alpes—Maritimes I. — Vaucluse.
Rhénanie 1 Allemagne : Autriche 1 Italie : Caucase.
2. Camptorrhinus simplex SEIDLITZ, 1867, Berl. ent. Zeit., p. 189. —
fasciatus SCHAU1-`F., 1871, Nanq. Ot.. p. 275. —~ HUST.. 1931. p. 932. —-
SAINTE—CLAIRE—DEVIL`LE, Cat. Fr., p. 420 ; Cat. Corse, p. 437.
Long. : 3,5-8 mm. — Très semblable d’aspect au précédent. Se distingue
par la taille plus faible, le prothorax plus oblong, la partie foncée des élv-
t1·es d’un brun-grisâtre presque uniforme ; les points des stries plus rap-
prochés. plus nombreux et plus réguliers ; les interstries étroits, les impairs
à peine plus convexes que les autres ; les fémurs plus brièvement dentés,
les postérieurs relativement moins allongés, dépassant moins longuement
l’apex des élytres. `
Moeurs exactes inconnues.
Ifarlulte se rencontre dans les bois de Pins (Samrirz, Sci-IAEFER), de
Chêne-liège et de Chêne—rouvre (A. Cnoaitr). Vole le soir, au coucher du
soleil : mai—juin (H. C,xn.Lor.). Plus méridional que slalzm ; midi de la
France · assez rare.
Var E. — Vaucluse : La Bonde : Mt \`entoux_ 4 Basses—Alpes 1. — Lot-
et—(}aronne. —— Pyrénées-Orientales (SCHAEFER Y). — Hautes-Pyrénées. ——
Aude 3. —— Ariège !
Corse : Ajaccio (O. SCIIXEIIIEIL sec. STE—CL.\IRE-I)E\*II.LE).
Europe méridionale ; Espagne 1 Sicile. Maroc ; Tanger (l",\IRM.\IRE E).

1372 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Gen. ACALLES Scuôni-mari, 1826, Curc. Disp. méth., p. 295
(J. DU VAL, Gen. Col., Curc., IV, 1868, p. 56 ; pl. 24, fig. 118. — Traclw-
dius WEISE. Deutsche ent. Zeitschr., 1891, p. 121), A. et F. SOLARI, in Ann.
Mus. Civ. Genova (1907) p. 479-551, jigs (Rév. esp. paléarctiques). MEYER,
Ent. Blâtter, 1919, p. 43-47, 118-126 (Systématique, Biologie).
Rostre robuste, assez long, subdéprimé au sommet, ses scrobes droits,
commençant vers le milieu. Antennes médiocres, médianes ; scape clavi-
forme ou subclaviforme, n’atteignant pas l’œil ; funicule de 7 articles, les
deux premiers allongés, les autres très courts ; massue ovale ou suboblon-
gue. Yeux grands, subconvexes ou déprimés. Prothorax variable plus ou
moins transversal, arrondi ou parallèle sur les côtés, les lobes oculaires
faibles, brièvement ovalaires ou suboblongs, à épaules effacées ou peu ac
cusées, les côtés plus ou moins arqués, parfois parallèles, soit étroitement,
soit largement arrondis au sommet, munis de 9-10 stries. Pattes assez ro-
bustes ; fémurs sublinéaires ou faiblement claviformes, inermes ; tibias
ongulés au sommet de l’angle externe. Mésosternum saillant, en forme de
voûte, recevant llextrémité du rostre pendant la contraction ; métaster-
num très court, ses épisternes indistincts ou masqués par le bord des ély·
tres.
Caractères sexuels secondaires faibles : mâle : rostre plus court, plus
sculpté plus squamulé que chez la femelle ; parfois protibias arqués dans
leur milieu.
Genre important. ayant des représentants sur tout le globe : la faune
paléarctique en renferme un assez grand nombre dont une partie est
confondue avec les lîclzinorlera.
La plupart des Acalles vivent, à l’état larvaire, dans les branches mortes,
dépérissantes, plus rarement saines, de diverses essences : Fagacées, Ro-
sacées, Oléacées. Rhamnacées, Ericacées, Salicacées, Coniférées. Certaines
espèces méridionales s’attaquent aux racines et aux tiges de Légumineuses.
d’Euphoi·biacées et de Compositees appartenant aux groupes : Carducées
et Chicoracées plus rarement aux Crassulacées et aux Moracées du genre
Ficus. La métamorphose a lieu sur place : l’adult,e hiverne. Ils sont noc-
turnes, <t’allure lente, se laissent tomber sur le côté dès qu`on les in-
quiète : leurs pattes repliées étroitement contre le corps et leur ressem-
glance avec les débris qui les entourent joints à la plus parfaite immo-
bilité. leur permettent de se dissimuler aisément.
TABLEAU DES SOUS—GENRES
1. Prothorax à base droite ou sinuée, non dentée (p. 1374) Àcallcs s. st.
—— Prothorax à base profondément échancrée, à dents laté-
rales saillantes et prolongées sur les élvtres, fortement caré-
né sur sa ligne médiane. Segments 2-4 de l’abdomen subé-
gaux entre eux ........   (p. 1373) Acallocrates

CALANDRINAE. — AcA.LLEs 1373
Sub . Acallocrates Risrrrizn 1916
8
l. Acallcs (Àcallocratesl denticollis GERMAR, 1824, lns. Sp. %v.,
p. 276. — minutesquamosus BEICHE, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p. 733. —~·
Husr., 1931, p. 909. ——— SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 420 ; Cat. Corse.
p. 437.
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J ,41
Fm. 840. — Acalles (Acallocrates) denticollis GERM., Subsp, discors Horrm.
Long. 2 3-6 mm. —— Oblong, noir, le dessus dépourvu de soies, couvert
de squamules arrondies, en majeure partie noires ou brunes, avec d’autres
de couleur claire formant le dessin élytral ; le prothorax, plus ou moins
largement blanchâtre sur les côtés, les élytres avec une fascie post·médiane,
transversale blanche ou jaunâtre, ordinairement tranchée, limitée en dedans
par le 2° interstrie et brièvement prolongée en arrière sur le 3° ; la suture
fauve sur ses deux-tiers postérieurs ; les antennes rousses ; les pattes anne-
lées de clair ; les fémurs foncés, les tibias et les tarses ferrugineux. Rostre
très courbé et denté à la base. Intervalle interoculaire moins large que le
rostre. Prothorax très court, ses bords latéraux faiblement arqués ou pres-
que droits, brusquement et fortement rétréci en avant, fortement bisinué à
la base, les angles postérieurs prolongés en une dent logée dans une échan-
crure basale de l’élytre, la ligne médiane fortement carénée. Elytres ovales-

1374 coLrîoP'rÈREs CURCULIONIDES
oblongs, les côtés un peu sinués après les épaules, puis assez arqués, nota-
blement atténués en arrière du milieu et rétrécis en bec au sommet ; les
épaules dentiformes en avant ; stries grossièrement ponctuées ; les inters-
tries impairs ordinairement convexes, le 3* plus fortement relevé, parfois
costiforme en arrière, la suture (l" inteistrie) plane ou relevée, les inters-
tries pairs plans : le bord marginal des élytres squamulé.
Subsp. discors nova —— Partie antéro-dorsale des élytres très foncée, la
suture tsauf ii l·t‘Xll'ÈIll(:‘ base) d’un roux vif, plane ; le 3E interstrie. un peu
avant le milieu relevé en crète très saillante, coupante, remarquablement
arque oliliquement vers l’arrière, dégageant fortement le 26 interstrie qui,
de ce fait, apparait très élargi : la fascie élytérale très blanche, les bords
latéraux du prothorax largement squamulés de clair : les pattes nettement,
annelées : les points des stries moitié plus gros que chez la forme typique.
Mœurs inconnues.
Signalé sur Tarus baccata L. (KLEINE)
Provenance; Rousillon ; assez rare. Remonte jusque dans la Drôme. Corse.
Pyrénées—Orientales : La Massane : Collioure : Amélie—les-Bains É. —— Vau-
cluse : Avignon : Mt Luberon : La Bonde. : Bouches-du—Rhône : Allwaron.
Salon K 1 Var : Sainte-Baume : Hyères : St-Raphaël 1 les Maures, etc. :
Drôme . Nyons <fChobaut) : Corse : Ajaccio, Bastia. Vizzavona.
La sous-espèce, dans les Alpes-Maritimes : Mandelieu, sur Jnniperus
commrznis L. E).
Italie, Sicile 1 Suisse : Autriche : Hongrie : Roumanie ! ; Grèce ; Tur-
quie : Caucase.
Subgen. Acalles ( s. str.)
TABLEAU DEs ESPÈCES
l. Èlytres à angle huméral soit rectangulaire, soit prolongé
par une petite dent ou un léger pli contre les angles posté-
rieurs du prothorax. Bord inférieur des yeux (vu de hautl
divergents en avant. Abdomen ayant les deux premiers
segments sur un même plan ........... 2
— Élytres à angle huméral arrondi ou obtus. Bord inférieur
des yeux non divergents en avant. Abdomen ayant les deux
premiers segments convexes, leur courbure plus élevée que
le plan des deux, bords des élytres ......... 8
2. Dessus d’aspect dénudé. Prothorax sans sillons ni reliefs
quelconques, mais couvert d’une grossière ponctuation for-
mant réseau. Stries élytrales fortes, à gros points ; inters-
tries plans à ponctuation très apparente (forme typique).
Parfois les points du prothorax plus petits, obsolètes et
espacés entre eux (v. peninisularis HUST.). Long. : 3-4 mm
............... 14. punctaticollis
—— Dessus squamulé. Prothorax pourvu de sillons ou de carê-
nes, à ponctuation obsolète, ordinairement peu distincte ;
interstries élytraux non ou indistinctement ponctués .... 3

cALAxDR1NA1·t. —— A<:ALLEs 1375
3. Ecusson indistinct ou placé sur le même plan que les
élytres ................. 4
-— Ecusson distinct, ayant l°aspect d’un petit tubercule saillant
au·dessus du plan des élytres, ces derniers à marge laté-
rale squamulée .............. 6
4. Métafémurs atteignant le sommet des élytres, ces derniers
à bord marginal non squamulé jusqu’au niveau du 3' seg-
ment ventral ·; segments 1-2 fortement ponctués, l°interponc-
tuation plane. Prothorax densément revêtu de squamules
claires avec deux taches basales foncées, à points pupilles
et squamulés. Elytres sans soies. Long. 2 3,5-5,5 mm . . 15. teter
—— Métafémurs n°atteignant pas le sommet des élytres, ces
demiers à bord marginal entièrement squamulé. Segments
de Yabdomen 1·2 à ponctuation obsolète et confuse, les
intervalles des points rugueux-granulés. Prothorax â surface
inégale ................. 5
5. Protliorax et élytres tuberculés, les tubercules garnis d’une
touffe de soies squamuleuses claires ; prothorax non caréné
sur sa ligne médiane. Elytres revêtus de squamules claires
variées de blanc et de roux pâle, ornés d’une large fascie
transversale plus ou moins foncée. Long. : 3-4,5 mm . .
............ · . . . 20. dromedarills
— Prothorax et élytres sans tubercules fasciculés, leurs soies
courtes, éparses, ne formant pas de toulïes ; prothorax
muni, sur sa ligne médiane, d’une étroite carène plus ou
moins élevée, parfois obtuse, ra1·ement obsolète et de deux
sillons larges et bien marqués de chaque côté ; élytres
bruns, ordinairement avec des fascies transversales pâles,
variables, plus ou moins distinctes et quelques soies dressées,
très courtes, plus visibles sur la déclivité postérieure. Long. : ·
3-4,5 mm ............ 18. diocletianus
-— Prothorax à surface portant de nombreuses bosses inéga-
les, mais dépourvue d’élévations caréniformes ou tubercu-
leuses distinctes. Ecusson bien visible, dénudé. Insecte de
très grande taille, du double des deux précédents. Long. :
5,5-9 mm ............. 20 bis Rollcti
6. Prothorax avec une carène médiane. à sillons latéraux bien
marqués. Ecusson lisse et saillant .......... 7
— Prothorax sans carène médiane, ses sillons latéraux peu
nets. Elytres ornés de deux fascies blanchâtres ; interstries
sans tubercules. mais portant de courtes soies assez épaisses,
alignées, formant ça et là quelques petits fascicules. Long. :
2,7-3.2 mm ............ 16. albopictus
7. Stries élytrales régulières, formées de grands points ; inters-
tries non tuberculés, à soies courtes, fines, inclinées. Long. :
2,5-3,5 mm ............ 17. Querilhnci

1376 coLÉ0PrÈR1zs cURcUL1oN1DEs
—— Stries des élytres irrégulières, formées de points obsolè-
tes ; interstries pourvus de tubercules fasciculés. Long. :
3-4 mm ............. 19. tuberculatus
8. Protibias droits ou presque droits, ayant leurs deux bords
parallèles. lnterstries latéraux sans tubercules noueux. Seg-
ments abdominaux convexes ........... 9
-— Protibias à bord interne nettement bisinué au milieu et non
parallèle à l’externe, arqués en dedans dans les deux sexes
(plus fortement chez le mâle!. lnterstries 2’ et 4' avec une
brosse fasciculée, les suivants en grande partie noueux.
2' segment ventral obliquement disposé entre le 1"’ et le
S'. Long. : 2,5-4,5 mm .......... 9. camelus
9. Elytres à marge latérale lisse, non ponctuée et desquamu—
lée dès la base jusqu’au niveau des derniers segments abdo-
minaux ; le 2' segment ventral plus court que les 3° et 4°
réunis, ces derniers (ainsi que le 1"'l très convexes ..... 10
— Elvtres à marge latérale squamulée, au moins vers la base
(ou ponctuée si l’insecte est desquamulé accidentellement! . . . 14
10. Elytres sans trace de 10* strie. Rostre anguleusement dilaté
à la base devant les yeux. 3° interstrie pourvu dlune tache
basale de pubescence noire ............ 11
— Elytres avec une `10' strie rudimentaire longeant la marge
latérale à sa base et reliée à la 9° strie au niveau des ban-
cbes postérieures .............. 12
11. Elytres trapus, taillés obliquement aux épaules, plus abruptes
à l’apex. Prothorax avec un sillon médian, à côtés, subpa-
rallèles, en grande partie, rectilignes. Long. : 1.5-3.5 mm
................. 4. roboris
— Elytres régulièrement ovoïdes. Prothorax sans sillons mé-
dian ; ses côtés plus arrondis. Long. : 4-5,5 mm . . . 3. Aubei
—— Elytres plus parallèles sur les deux tiers de leur longueur.
Prothorax obliquement et subrectilignement rétréci en arriè-
re. Même taille que Auber ......... 3 bis Solarii
12. Prothorax sillonné sur sa ligne médiane, muni de quatre
brosses de squamules noires. Elytres présentant deux tuber-
cules squamuleux noirs à la base des interstries, 3 et 5
et un autre vers le milieu du 2‘. Métafémurs dépassant
le sommet des élytres. Long. : 3-4 mm ..... 5. pyrenaeus
— Prothorax sans sillon dorsal. Profémurs plus courts, rfattei-
gnant pas le sommet des élytres .......... 13
13. Prothorax nullement transversal, portant, vers le milieu, qua-
tre petits tubercules fascicules, disposés transversalement,
Rostre fortement élargi à sa base. Revêtement dorsal dense,
gris-jaunâtre ou cendré. Elytres ornés d’une fascie claire,

CALANDRINAE. —— ACALLES l377
arquée, naissant sous l’épaule et atteignant le milieu du 2°
interstrie, sans brosses saillantes sur les 3' et 5' interstries. V
Long: : 2,2-3,2 mm .......... 2. pulchellus
— Protliorax transversal. Rostre faiblement élargi à sa base.
Revêtement dorsal jaunâtre, à squamules éparses, coniinées à
la région humérale et à la déclivité postérieure des élytres,
sans brosses saillantes sur les 3' et 5' interstries. Long. :
3-4 mm .............. 8. humeroms
14. Elytres pourvus de 10 stries, la 10’ indépendante de la 9’.
Prothorax densément squamulé sur les côtés ; une étroite
fascie claire, arquée, naissant sous l’épaule atteint, en dedans
le 3° ou le 4° interstrie des élytres ......... 15
— Elytres portant seulement 9 stries ......... 16
15. lnterstries 2-3-4-5, des élytres, ne portant pas de petites bros-
ses de squamules noires isolées et distinctes. Prothorax con-
vexe, avec de grosse soies squamuleuses dressées. Déclivité
postérieure des élytres non entièrement squamulée de clair,
ornée seulement d’une fascie antéapicale blanche .... 15 bis
— Interstries 2-3-4-5, portant à leur base, des brosses de squa-
mules noires disposées en quinconce. Prothorax avec ime
impression antéscutellaire ; muni de quatre fascicules tuber-
culeux, transversalement disposés vers le milieu du disque.
Déclivité postérieure des élytres, verticale et entièrement
revêtue de squamules clairs, faisant suite à la fascie antéa-
picale blanche. Arrière-corps plus ou moins rétréci en arriè-
re à partir des épaules. Long. : 2,5-3,5 mm .... 6. Henoni
15 bis. Prothorax (vu de profil) fonnant, avec les élytres, ime
courbe régulière. Angle thoraco-élytral obsolète ou à peu
près nul ; interstries 2-4-6 des élytres nettement relevés et
garnis, sur toute leur longueur de soies squamuleuses noires,
parfois interrompues de quelques taches claires peu nettes.
Déclivité postérieure des élytres un peu moins verticale que
chez le précédent et le suivant. Elytres plus oblongs. Long. :
3,3-4- mm ........... 6 bis Portus-Veneris
—- Prothorax (vu de profil) formant, avec les élytres, un angle
rentrant. Angle thoraco-élytral accusé ; interstries des ély-
tres 2-4·—6 plus ou moins convexes, ordinairement un peu plus
relevés que les autres, portant de petites brosses assez dis-
tinctes. Déclivité postérieure des élytres verticale. Elytres
régulièrement ovales. Long. : 2,4-3,5 mm .... 7. Luigionîi
16. Mésotibias portant un onglet apical simple dans les deux
sexes .............. . .... 17
— Mésotibias avec un onglet apical bifide chez le mâle, ou
simple chez la femelle. lnterstries avec une série de fines
soies. Insecte en ovale·allongé. Prothorax assez régulière-
ment arqué latéralement. Elytres à squamules peu serrées,
peu nombreuses. Long. : 2-2,7 mm ...... 13. tibinlis

1378 coLÉoPTi;R12s cURcUr.1oN1DEs
17. Elvtres avec des soies dressées, alignées ou condensées en
fascicules, visibles de profil . ‘ .......... 19
—· Elytres sans soies dressées (sauf parfois vers l’apexl, avec
ou sans squamules soulevées mais ne formant pas de fasci-
cules. Tibias droits ....,......... 18
18. Elytres en ovale court, à sommet assez obtus, la base non
relevée. Prothorax fortement arqué latéralement, arrondi ré-
tréci en arrière, assez longuement atténué en avant, sans
impression distincte, à revêtement dorsal sans trace de squa-
mules relevées. Long. : 1,5-2,3 mm ...... 10. ptinoides
— Elytres en ovale plus long, assez longuement rétrécis au
sommet, impressionnés transversalement avant la base qui
est étroitement relevée contre la base du prothorax. Pro-
thorax plus long, moins arqué ·sur les côtés, moins rétréci
en arrière et en avant, très faiblement impressionné avant
le sommet, portant de courtes squamules épaisses, dressées.
Long. : 3,2 mm .......... 10 bis incognitus
19. Elytres ovoïdes, plus longs, leur courbure dorsale (vu de
profil) à peine plus élevée que celle du prothorax ; stries
grossièrement ponctuées ; interstries portant des soies ali-
gnées. Ponctuation prothoracique forte, en partie au moins,
bien visible. Long. : 1,5-2,5 mm ........ 11. lemur
— Elytres subglobuleux, leur courbure dorsale forte et (vue
de profil) sur un plan considérablement plus élevé que celui
du prothorax, à squamules denses ; stries fines ; interstries
avec des soies nombreuses, formant quelques petites touffes
sur les interstries impairs. Ponctuation protboracique entiè-
rement recouverte par les squamules grandes, rondes et
serrées. Long. : 2-3 mm ......... 12. parvulus
2. Acalles (s. st.) pulchellus H. BRISOUT, 1864, Ann. Soc. ent. Fr.,
p. 455. —— SOLARI, Ann. Mus. Civ. Genova, 1907, p. 514. — HUST., 1931,
p. 910. — Cat. SAINTE-CLA1R1;—Dr;v‘rLLE, p. 419.
Long. z 2,2-3,2 mm. —· Ovale-oblong, convexe, noir, le dessus sans soies
dressées, revêtu de squamules rondes, jaunâtres ou cendrées ; le prothorax
avec le disque brun, muni de deux faibles reliefs au milieu de son bord
antérieur et quatre tubercules obtus, placés transversalement, deux par
deux. vers le milieu, recouverts de courtes et grossières squamules séri-
formes brunes. soulevées ; les élytres ornés d’une fascie blanche ou cen-
drée, oblique, naissant sous l’épaule et s’arrêtant sur le 3' interstrie, les
interstries 3° et 5' pourvus de trois nodosités semblables à celles du pro-
thorax et formant de petites touffes de squamules noirâtres : une basale.
une submédiane, la dernière antéapicale ; les antennes rousses, les pattes
ferrugineuses (les fémurs plus foncés). Rostre peu arqué, plus large que
Fintervalle interoculaire. Yeux presque effacés. F unicule à 1"' article épais,
nettement plus long que le 2', les suivants transversaux. Prothorax sub-

CALANDMNA1;. —- AcA1.r.Es 1379
transversal, presque aussi large au sommet qu’à la base, les côtés presque
droits, anguleux latéralement, avant le bref rétrécissement antérieur. Elv-
tres ovales, à épaules obliques, les bords latéraux un peu arqués, jusque
vers le milieu et fortement rétrécis vers le sommet ; stries fines, à points
iudistincts ; interstries impairs convexes, interstries pairs plans.
Vit dans les menues branches de divers chênes, notamment de Qucrcus
pubescens W1LLD. (Obtenu d’éclosion le 26 septembre 1940, à Tanneron
(Var) ! et Quercus pedunculata EHRH. (TEMPÈRE). Ifadulte hiverne sous
les mousses, les fagots, les écorces ; il apparait en avril-mai.
Hare en France : Hautes-Pyrénées, sous les écorces de chêne, iype (Pm-
DELLÉ). — Basses-Pyrénées : Col de Lizariette, alt. 500 rn (TEMPÈRE) —
Landes (Paanxs). — Tarn : Castres (Ginresnr). — Var 2 Tanneron (Hor-
FMANN). —— Basses-Alpes.; Les Dourbes (Aeaxrma). — Htes-Alpes : Gap (id.),
Gironde : Sadirac (TEMPÈRE 1).
Italie ; Toscane ; Algérie.
3. Acalles (s. st.) Aubel BOH., 1837, in Schônherr, Gen. Curc., IV, I, p.
  — SOLARI, l.c., p. 518. — Husr., 1931, p. 910. —~ Cat. SA1NTE—CLA1Rs-
DEviLLE, p. 419. _
Long. : 4-5,5 mm. — Oblong, convexe, noir, revêtu, en·dessus, de squa-
mules jaunâtres, serrées, arrondies, et de très courtes squamules noires,
dressées, couvrant, sur le prothorax six nodosités obtuses, alignées le long
de la ligue médiane ; les élytres avec deux taches basales noires, linéaires,
sur les 3° et 5° interstries, de même nature que celles du prothorax, et
quelques vagues taches foncées, simulant parfois des fascies mal définies,
et une macule blanche médiane, bien distincte, située sur les 3° et 4* in-
terstries, souvent ponctiforme, soulignée d’une tache noire ; les antennes
rousses ; les pattes brunes (sauf les tar-
ses ferrugineux), densément squamulées,
annelées de foncé. Rostre peu arqué, plus , Ã
large que le front entre les yeux. Protho- `~._ F
rax non transversal, subanguleusement i—·_ _ /   Ã
élargi vers le tiers antérieur, les côtés pres-   \/
que droits et rétrécis en arrière ; resserré ,.,_   -
CH avant, obsolètement canaliculé sur la '  "'  _.     .   il
ligne médiane. Elytres en ovale assez long,      
pï0gI`€SSivement rétréci en arrière ; l’apeX _  W,  `ÃÉÉT
Court, mo1ns accentué que chez pulchellus;    ÃÉ     “ -._
l€S épaules obliques ; la base tronquée, rf"   ~;·  È  
üïlêment rebordée, presque aussi longs ll   È
(lili? le prothorax à cet endroit ; la déeli· q" . Ã  `'·''' Y ai   ·
Vltê postérieure obliquement arquée et 'I  il     , il
3SS€z forte. Protibias sublinéaires, distinc· L»    
îêment (mâle) ou faiblement (femelle) 1   "
arqUé$ Cïl d€dE1IlS_V6I‘$ leur milieu ";;"   *~.,__
Chez les spécimens très frais, le protho- "\
rax est omé d’une tache latéro-basale
blanche. Fm. 841. —· Acalles Auber Ben,

1380 coLÉo1>îî.r<Es CURCULIONIDES
Vit dans les branches mortes du Chêne et du Hêtre (BEDEL, Bmsour,
SAINTE·CLAIRE-DEVILLE).
L’adulte se rencontre l’hiver dans les mousses et sous les écorces
d`arbres divers. Signalé sous les écorces de Pins, dans les Htes—Pyrénées
(DELAROUZÉE).
Répandu et assez commun dans les régions collinaires et montagneuses
de l’Es|; jusqu’au Rhône, et du Centre (à partir de la Loire) jusqu`aux Py-
rénées. Nul dans le Nord et l’()uest.
Yonne. — Côte·d’0r. —— Haute-Marne. — Loiret — Cher. — Nièvre ! —
Haute-Vienne. — Région Alsaço-Vosszienne. — Doubs. — Jura. ~ Ain. -—
Isère. — Basses-Alpes. — Hautes-Alpes. — Rhône, Monts du Lyonnais. ——
Tarn. — Hautes-Pyrénées. —— Var : L’Esterel. route de Fréjus !
Europe moyenne : Suisse ; Rhénanie. -«Asie-Mineure.
3 bis Acalles (s. str.) Solariî F10R1, Riv. C. Ital., 1903, p. 163. —- SOLARI
(A. et F.), Ann. Mus. civ. Genova, 1907, p. 490 et 549 ; Bull. Soc. ent.
Ital, n°‘ 5-6, 1952, p. 49 (F. SOLARI, en note). `
Décrit comme espèce propre et considérée comme telle par A. et F.
SOLARI, dans leur Révision. lfexamen d’un paratype de l’auteur, provenant
d°Emilia (Italie), ainsi que de spécimens de la collection Luigioni. des
environs de Rome, m’a convaincu de la valeur spécifique de cet Acalles,
et ne saurais partager l’0pinion de P. MEYER (Wien. ent. Zeitung., XXVII,
1908, p. 170) qui le considère comme une forme d’/fubei. Le pénis est
différent chez les deux insectes ; celui d’Aubei a le lobe médian terminé
en pointe étroite ; chez Solarii, l’apex de cet organe est plus ou moins
arrondi. Il se distingue par le prothorax subanguleusement dilaté vers le
tiers antérieur, rectilignement rétréci en arrière, sa surface plus plane ;
les élytres sont plus parallèles, les taches basales ordinairement plus obso-
lètes, notamment celle du 2° interstrie, dont le fascicule de soies est non ou
bien moins apparent.
Se rencontre en France, dans les Alpes—Maritimes 1 Sospel, I.a Turbie,
St-Etienne-de-Tinée (A, Hoirrmiw), Gourmettes, Breil (0cns !)
Italie : nombreuses localités.
4. Acalles (s. st.) roboris CURTIS, 1834, Brit. Ent., XII, p. 550. ——
abstersus Bon., 1837, in Schônherr, Gen. Curc., IV, p. 350. -— Navieresi
Bon., 1837, l.c.. p. 351. — germanicus LETZNER, 1882, Bericht, p. 8. ——
A. et F. SOLARI, l.c., p. 51.7. — Husr., 1931, p. 911. — Cat. SA1N·rE-CLA1R1:-
DEVILLE, p. 419.
Long. : 1,5-3,5 mm. —— Ovale, convexe, noir, couvert de petites squa-
mules rondes, brunes et jaunâtres et sur les élytres de très courtes soies
squamuleuses visibles seulement de profil ; le prothorax jaunâtre avec
deux taches discales noires ou brunes, allongées, formées de squamules très
courtœ, dressées, ces taches limitées, en avant par une crête obsolète ; le
bord antérieur des élytres avec une tache allongée, noire, à la base du 3°
înterstrie et une autre plus courte à la base du 5' ; variés irrégulièrement de
foncé et de jaunâtre, parfois avec une fascie post-médiane claire, peu nette et

CALANDRINAE. —·ACALLES 1381
une autre submédiane, souvent indistincte ; les antennes, les pattes et le
rostre roux ou ferrugineux. Prothorax faiblement transversal, ses côtés
subparallèles et convergents en arrière, à partir du tiers antérieur, à cet
endroit fortement rétréci, le disque plan, marqué d’un sillon médian. Ely-
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·" ‘\ Altufimvnn M.
845 846
Fra:. 842 à 847. — 842 : Acalles roboris Cunr. —— 843 : A. ptinoides MARS}!. —
844 : A. pyrenaeus Bon. —- 845 : A. Luigionîi Soi,. — 846 2 id. tprofil) . —— 847 : A.
Solorii From (prothorax, chéma).
tres brièvement ovales, les côtés faiblement arqués, leur plus grande largeur
vers le milieu, rétrécis brièvement et assez largement au sommet, les épau-
les obliques ; stries étroites, à points assez gros arrondis, assez distants ;
interstries subconvexes ou convexcs.

1382 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
L’adulte se rencont1·e sur les branches sèches de divers Quercus (Nom-
breux observateurs).
Presque toute la France ; assez commun, sauf dans la zone sèche de
l’()1ivier·, où il parait très rare et où nous ne l’avons, personnellement,
jamais observé. S’élève en montagne. (Alpes et Pyrénées) jusqu’à 1600 m.
Le type du Navieresi est décrit des environs de Paris (Ciievaorxr).
Europe septentrionale et moyenne ; Angleterre, type de roboris ; Corin-
thie, type de abstersus.
5. Acalles (s. st.) pyrenaeus BOHEMAN, 1344, in Schônherr, Gen. Curc.,
VIII, p. 413. —— rufirostris BOH., l.c., p. 421. —— A. et F. SOLARI, 1.c., p.
519. -—- Husr., 1931, p. 912. — Cat. SAINTI-LCLAIRE-DE\*rLLE. p. 419. Cat.
Corse, p. 437.
Long. : 3-4 mm. -— Ovale, très convexe, le dessus couvert de petites
squamules rondes, en majeure partie cendrées, rarement jaunâtres, et d’au-
tres noires formant des taches ; le disque du prothorax portant une tache
foncée et quelques squamules noires, courtes, dressées, condensées en avant
et sur les côtés de la partie dorsale ; les élytres avec des callosités formant
des brosses squamuleuses noires, dont deux, allongées, sur la base des S'
et 5' interstries, deux autres plus courtes, placées un peu en arrière du
milieu, sur les 2° et 4° et quelques petits fascicules de même nature avant
le sommet, dont l’un situé sur le 5° et l’autre sur le 3° interstries ; les an-
tennes et les tarses roux, le reste des pattes et le rostre ferrugineux ; les
pattes annelées de brun. Rostre un peu courbé. lntervalle interoculaire
plus étroit que la base de ce dernier. Funicule à 1" article plus long que
le 2'. Prothorax aussi long que large, fortement et sinueusement contracté
sur le tiers antérieur, les bords latéraux, à partir du rétrécissement, subrec-
tilignement, convergents en arrière, subanguleuxen avant du milieu, sil-
lonné sur la ligne médiane, superficiellement ponctué. Elytres ovales, un
peu élargis en arrière du milieu, brusquement et étroitement rétrécis au
sommet qui est presque verticalement déclive ; stries à points peu distincts,
distants ; interstries convexcs (sauf le I"), le 2° rétréci en avant par refou-
lement du 3* au niveau de sa callosité basale. Métafémurs dépassant nota-
blement l’apex des élytres. Abdomen à segments 1-2 densément ponctués,
le 2° largement impressionné chez le mâle.
lfadulte se rencontre sur les sapins, dont le bois mort doit nourrir la
larve.
Régions montagneuses de la France et de la Corse, exclusivement dans
la zone de croissance d’Abz`es pectinata D. C. Commun par places. Vos-
ges, Jura, Alpes, Cévennes, Corbières, Plateau Central, Pyrénées françai-
ses et centrales.
Caucase (Rizxrren) : Asie·Mineure.
6. Acalles (s. st.) Henoni BEDEL, 1888, Bull. Soc. ent., p. 36. —~ SoLARr,
l.c., p. 519. — Husr., 1931, p. 913. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEV`ILLE, p.
419 ; Cat. Corse, p. 438.
Long. : 2,5-3,5 mm. — Ovale, convexe, noir, à squamules dorsales ron-
des, serrées, noires et cendrées ou flaves, avec de courtes et grosses squa-

c».LAx¤iuME. —— ACALLES 1383
mules sétiformes ; le prothorax avec les côtés clairs. orné d’une large tache
foncée, occupant les deux-tiers postérieurs du disque (entière ou rarement
divisée par une ligne médiane clairel garnie de squarnules noires soule-
vées. le bord antérieur avec quelques squamules semblables. le milieu des
côtés muni d’une touffe de squamules jaunâtres, grossières ; les élytres
foncièrement foncés avec la partie apicale, à partir de la déclivité, blan-
châtre, parsemée de touffes squamuleuses jaunâtres et foncées, et une fascie
jaunâtre, arquée, souvent peu tranchée, naissant sous l’épaule et se termi-
nant sur le 3° ou 4° interstrie, les 2', 3' 4" et 5' portant à leur base quelques
petites brosses de squamules noires ; les antennes et les tarses roux, le
rostre et les tibias ferrugineux, les fémurs brunâtres. Rostre peu courbé.
finement pointillé, glabre, luisant sur la majeure partie de sa longueur.
Funicule à deu}; premiers articles égaux. Prothorax non transversal, les
côtés faiblement arqués de la base au milieu, fortement rétréci en avant,
les angles postérieurs obtus. Elytres ovalaires, leur plus grande largeur
vers le milieu. la déclivité postérieure verticale ; stries très fines, sans
points visibles ; interstries plans. Métafémurs atteignant le sommet des
élytres sans le dépasser.
Vit dans les branches sèches du Hêtre, en Corse (Vxarxnonrr, 1\l.nxnnox,
IXRAUSE).
Corse. : llocognano : Vizzavona
Sardaigne, Italie : Algérie : Mt Edough, types ! lBEDELl : Rône, etc.
6 bis Acalles (s. st.) Portus-Veneris V. lVlAY1£T, 1903, Coléoptères des
Albères, in Miscellanea entomologica, p. 81. ~ A. HOFFMANN. Rev. Fr.
d’Entomologie. 1956, 23, 3, p. 169.
Long. : 3.3-4 mm. —— Voisin des A. Henoni et A. Luigionii. Forme
plus robuste. plus oblongue, le dessin assez semblable au second, dont il
se rapproche. en outre, par la conformation des interstries impairs. S’éloi-
gne nettement de ces deux espèces par le prothorax régulièrement convexe,
formant une courbe régulière avec les élytres (voir de profill : Vangle
thoraco·élytral à peine indiqué ; les épaules très obliques et peu accu-
sées ; les —interstries 2-4-6 plus relevés que les autres et garnis sur toute
leur longueur de soies squamuleuses noires, parfois interrompues çà et là,
de petites taches claires, peu nettes ; la déclivité postérieure des êlytres
moins verticale, ce qui fait apparaître l’apex un peu plus allongé que chez
les deux espèces précitées ; le dessin élytral (voir Tableaul Semblable à
Luigiorzii. Coloration du rostre et des antennes identique.
Pyrénées—0rientales, Collioure, au Mas Christine, 20 avril 1902, en tami-
sant du terreau de chêne·liè<,ze, trois exemplaires (Vixjax lthrsr : La
Massane, deux spécimens (l., Scruurisn). juin 1946, dont l’un (une femelle)
n1’a été communiqué par M. G. TEMPÈRE. Ces deux insectes d`apr€·s M.
Scnxsrsn (in litt.\ auraient été pris sur des rameaux de hêtre.
Onssamrrox. — lfexamen du spécimen de la Massane, confirme l`opini0n
que je m’étais faite déjà, en 1924. après avoir vu l`un des types de V.
ÃIAYET, conservé dans la collection BEDÉL, à savoir que .4. PorIus·l'eneris

1384 coLÉoPTÈmss cuRcu1.1oN1mzs
constitue une espèce distincte et non une variété de Henoni, comme l’indi-
quait BEDEL, ni une forme de Luigionii comme le croyait Husrlcim qui
avoue, d’ailleurs, u’avoir pas connu l’insecte en nature.
7. Acalles (s. st.) Luigionii A; et F. SOLARI, 1907, Ann. Mus. Genova,
p. 521. — HUs·r.,' 1931, p. 914 .— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 419.
Long. : 2,4-3,5 mm. —- Ovale convexe, noir ; les squamules et le dessin
dorsaux à peu près analogues à Herwni. Diiïère de ce demier par le pro-
thorax non déprimé en arrière, à partie antérieure plus brièvement rétréci ;
lœ élytres plus brièvement ovales (comme chez lemur), non calleux, :1
épaules plus obliques, à fascie humérale plus tranchée, blanche, la fascie
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Fm, 847 bis. — A. : Acalles incognitus Horrivi. ; B. : idem (profil) ; C. : protibia
droit du même ; D. : A. P01·tus—Vene1·is V. Miwm ; E. : id. tproûl) ; F. : protibia
du même ; G :A. Henrmî Beam. ; H. . id. (profil) ; I. : A. ptinoides Mzmsn. tprofîl) ;
J. : id. (protibia. (original).
antéapicale claire suivie dlune partie foncée ; les squamules dorsales plus
grossières, moins appliquées, moins nombreuses, laissant ordinairement vi-
sibles les stries fines et luisantes ; la base des interstries 2 et 4 avec une
tache non tuberculeuse de squamules noires, dressées ; coloration des pat-
tes et des antennes semblable à celle du Henoni. Rostre du mâle ponctué,
plus court que le prothorax, celui de la femelle aussi long que cet organe,
obsolètement ponctué. Funicule à l" article deux fois aussi épais que le
2’ qui est linéaire. Métafémurs dépassant à peine le sommet des élytres.
SOLARI fait observer que cette espèce est intermédiaire entre pyrenacus
et lemur ; mais elle se rapproche bien davanage de Henoni. Elle s’éloigne
de pyrenacus par son prothorax fortement ponctué et non sillonné sur sa
ligne médiane, ainsi que par la conformation normale du 2*3 interstrie à

CALANDRINAE. — ACALLES 1385
la base, son arrière-corps bien plus court, etc, du lemur par la forme du
prothorx, le revêtement squamulaire, le dessin élvtral, ses stries au
nombre de dix (neuf chez lemur).
L’adulte se trouve dans les écorces et les branches mortes du Hêtre
(HUSTACHE, G. THEILHARD). Rare.
Alpes-Maritimes : Peira-Cava, vers 1500 m, d’altitude (I~lUs·r.icx-ua). —
Gard : Mt Aigoual (J. Tniânown). — Tarn : bassin de l’Agoût (H. GAL1-
BERT !). -— Pyrénées-Orientales : Amélie-les-Bains (NIAGDELAINE !). — Ariège :
Foix (Dr Nonmmvn). — Basses-Pyrénées : Larrau, VII, 1935 (FAGNIEZ !). —
Auvergne (DEsBRoc1—iERs sec. iSoL,sR1) : Puy-de—Dôme THElLHARD>.
Apennins, Ligurie, Toscane, types (Dodero), Carniole.
8. Acallcs (s. st.) humerosus FAIRMAIRE, 1862, Ann. Soc. ent. Fr., p.
557.- SOLARI, 1.c., p. 527. — Husr., 1931, p. 914. — Cat. SAINTE-CLA1RE·
DEVILLE, p. 419.
Long. : 3-4 mm. — Ovale, très convexe, brun ou noir, revêtu de squa-
mules roussâtres et noires, arrondies sur le prothorax, oblongues et plus
petites sur les élytres ; le prothorax avec quatre petites brosses de squa-
mules dressées. noires, placées transversalement, en avant du milieu. les
deux médianes plus grandes que les latérales, le bord antérieur portant
quelques squamules dressées de même nature ; les élytres ornés d’une large
tache fauve, occupant la base, depuis le bord latéral jusqu’au 3' interstrie ;
la région apicale en majeure partie de cette dernière coloration, le reste
foncé avec quelques squamules claires, éparses ; quelques petits brosses
noires de soies très courtes, non calleuses, dont deux en avant, sur les 3"
et 5' interstries, trois disposées transversalement en arrière du milieu, sur
les S', S', 7', une autre sur la déclivité postérieure, sur le S', enfin au même
niveau que cette dernière, sur les 5' et 7', deux petites brosses fasciculées,
jaunes, en saillies bien distinctes ; les antennes, les tibias et les tarses roux.
Rostre brun ou ferrugineux, arqué, un peu élargi à la base, finement ponc-
tué, glabre et un peu luisant en avant, finement caréné au milieu. Inter-
valle interoculaire aussi large que le rostre. Funicule à I" article un peu
plus long que le Z'. Prothorax transversal, assez fortement rétréci en avant,
ses côtés arqués en arrière, modérément resserré derrière le bord anté-
rieur. Elytres ovales, obliquement coupés aux épaules, assez fortement et
étroitement rétrécis au sommet dont la déclivité est snbverticale ; forte-
ment striés-ponctués ; interstries étroits convexes. Métafémurs n’atteignant
pas l’apex des élvtres ; tibias droits ; ongles minuscules, parallèles. Abdo-
men à 2' segment grossièrement ponctué, notablement plus long que le
S'.
Espèce polyphage, vivant dans le bois mort du Chêne, du Charme, du
Noisetier, du Châtaignier (Nombreux observateurs) et dans les vieilles
souches de l’A1aterne (Rhamnus alpina L.), se laisse tomber au moindre
danger (XAMBEU) (1).
(1) M. TÉMPÈRE me signale que les deux sexes de -l’hume·r0su.s stridulent forte-
ment, de même. d’ai11eux·s, que hypocrite ; le pulchetlus stridulerait plus faiblement.
Cette faculté, chez les Acalles, était déjà signalée pour des espèces de Madère.

1386 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Pyrénées-Orientales, type : commun dans de nombreuses localités. —
Lot-et-Garonne. —— Landes. — Tarn. ·— Gironde, assez abondant hors de
la région sablonneuse_ — Vaucluse. — Var 1. — Bouches-du·Rhône l. —-
Italie ; Espagne ; Tunisie ; Maroc.
9. Acalles (s. st.) camelus Fxnmcws, 1792, Ent. Syst., I, p. 406. —
quercus BOH., 1844., in Schônherr, Gen. Cure., VIII, p. 420. — Sophiae
TSCHAPEK, 1873, St., p. 245. — ? nodosus PILLER, 1783, 1 ter. Paseg
Slavon, p. 84. — SOLARI, l.c., p. 528. ·—- Husr., 1931, p. 915. —~ Cat.
SAINTE-CLAIRE-DEv1LLE, p. 419.
Long. : 2,5-4,5 mm. — Ovale, convexe, noir ; le dessus avec des squa-
mules jaunâtres, peu nombreuses sur les côtés du prothorax et sur la partie
apicale des élytres, rares ou nulle sur le reste du corps, portant de courtes
soies dressées, claviformes, sur la déclivité postérieure des élytres, plus
épaisses sur les nodosités, très courtes et seulement soulevées sur le pro-
thorax ; Ies 2° et 4° interstries, pourvus, sur leur tiers postérieur, d’une
petite crête squamulée, tous les interstries, à partir du 3°, munis de nom-
breuses callosités obtuses, plus fortes en avant ; les antennes, les tibias
et les tarses rougeâtres. Rostre ferrugineux ou brun, arqué, élargi à sa
base, moins large que l’intervalle interoculaire. Yeux effacés. Prothorax
subtransversal, presque uni, modérément rétréci en avant, les côtés arqués
en arrière, les angles postérieurs obtusément arrondis, déprimé, longitu-
dinalement sur le disque, fortement et densément ponctué. Elytres régu-
lièrement ovales, assez étroitement rétrécis vers le sommet, munis de 9
stries entières (la 10' s’arrêtant au niveau du 2” segment ventral) ; stries
fortes, irrégulièrement ponctuées ; interstries convexes. Tibias fortement
bisinués et arqués en dedans au sommet. Métafémurs n’atteignant pas
l’apex des élvtres.
\`it dans les branches mortes de Quercus pcdunculnia Eunu., Q. sessili-
flora LAM. (KLE1NE, V. Pvoï), Q. pubcscens W1L1.D. (HoFFMANN). Régions
collinaires et montagneuses de presque toute la France, sauf dans la ma-
jeure partie de l’0ues|. Assez rare en dehors des régions orientales.
Hautes-Vosges : Le Hohneck ;`Ball·on de Guebwiller. — Haute-Marne :
Auberive. — Seine-et-Oise : forêt de Marly !, de Sénart !, de St—Germain l.
— Seine-Inférieure : Rouen : Orival, etc. —— Oise : Forêt de Compiègne.
—-Marne : Montagne de Gueux 1 ; Prémecy !. — Eure : Forêt d’Evreux !.
— Loiret. — Côte d’Or. —— Ain. — Isère : nombreuses localités. — Drôme :
Nyons !. — Hautes et Basses-Alpes. —- Puy-de-Dôme. — Gard 2 Lesperou.
— Var : Toulon !. — Alpes-Maritimes : St—Vallier l — I.andes flthscmxux).
Allemagne ; Autriche : Hongrie : Bosnie, Italie ; Suisse, commun.
10. Acalles (s. st.) ptùnoides MARSHAM, 1802, Ent. Br., I, p. 258. ——
nocturnus Bon., 1837, in Schônherr, Gen. Curc., IV, p. 352. ——~ SOLARI,
l.c., p. 529. — HUsr., l.c., p. 916. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 420.
Long. : 1,5-2,3 mm. — Ovale, court, convexe, brun, revêtu de squamu·
les jaunâtres, ovales, peu serrées, formant sur les élytres, deux ou trois
fascies transversales peu nettes, sauf parfois celle du sommet de la décli-
vité apicale, le dessus sans nodosités ni touffes de squamules quelconques,

cxnxxonxxxr. — ACALLES 1387
seulement avec quelques petites soies très fines, visibles, de profil, sur la
déclivité postérieure ; antennes testacées ; pattes et rostre ferrugineux.
Celui·ci arqué, squamulé, sauf en avant, plus large que l’intervalle inter-
oculaire. Funicule à 1"" article plus long que le 2*. Prothorax plus long
que large, arrondi sur les côtés, rétréci en arrière, plus fortement (bien
que médiocrement resserré) en avant et non impressionné transversalement
au sommet, la ponctuation serrée, subconfluente. Elytres régulièrement et
brièvement ovales, leur plus grande largeur vers le milieu, verticalement
déclives au sommet ; stries sans points distincts ; interstries régulièrement
subconvexes. Tibias droits ou presque droits. Métafémurs n’atteignant pas
l’apex des élytres.
Dans les branches sèches de Cullunn 1·uly;«n·is L. (V. H xxsicx, T1-i. Mrxsrrn,
SAlNTE··CLAIRE-DE\`lLLE).
Réparadu et assez commun, par endroits dans de nombreuses régions
de notre territoire.
Ht—Rhin_ — Bas—Rhin, —— Moselle. »— Vosges. — Nord. — Somme. -
Oise. — Aisne. —— Seine—et-Marne. — Seine-et-©ise Z. —— Eure. — Finis-
tère. — Maine—et-Loire. ——— Mayenne. — Loir-et-Cher. —— Tarn. — Landes.
— Gironde. —— Htes-Pyrénées !. —— Basses-Pyrénées E. — Parait. manquer
dans le Centre, la région orientale et le secteur méditerranéen.
Europe occidentale. de la Norvège aux Asturies. llelnique : Rhénanie.
10 bis. Acalles ts. st.) incognitus, Horrttiwiv, Rev. F r. d’EntomoIogie,
1956, 23, 3, p. 170.
Long. : 3.2 mm. — Brun-foncé, peu convexe, ovale—oblong. Rostre brun ;
antennes rousses ; pattes brunes. annelées de clair : ongles ferrugineux.
Revêtu en dessus de squamules arrondies. brunes, assez serrées ; le pro-
thorax couvert de courtes squamules papilleuses, foncées, dressées, visibles
de profil ; les élytres avec quelques soies peu distinctes vers l’apex, ornés,
en avant, d°une fascie jaunâtre arquée, partant du dessous de l’épaule et
atteignant, en dedans, le 4* intervalle ; une autre fascie plus courte, moins
tranchée, s’observe vers les côtés du premier tiers, obliquement dirigée vers
la pointe de la première ; la région antéapicale, avec trois mouchetures
très blanches, occupant les 2, 3, 4~° interstries et simulant un accent circon-
flexe sur chaque élytre. Rostre caréné, mat. un peu arqué, élargi au sommet,
finement chagriné. Antennes grêles, les deux premiers articles du funicule
allongés sublinéaires, le 2“ subégal au l" qui est un peu plus épais. Pro-
thorax transversal, subconique arqué latéralement, sans sillon médian, fai-
blement impressionné derrière le bord antérieur, du double aussi large
à la base qu’an sommet, la ponctuation fine, masquée par les squamules.
Elytres en ovale assez allongé, à épaules brièvement obliques ; les côtés
assez arqués, l’apex rétréci en forme de bec court, la déclivité apicale sub-
verticale ; transversalement déprimés avant la base. le bord basal étroite-
ment relevé ; portant chacun 9 stries fines, squamulées, à points peu visi-
bles sauf en avant ; interstries très plans. Tibias finement denticulés au
bord externe. Ongles courts. Segments 2. 3. 4 de l`abdomen étroits et
égaux. Segment anal déprimé.
Voisin de ptinoïrlcs M.msn_ par l`:-ibsence, sur le dessus, de fascicules
ou reliefs quelconques. S`en distingue par la taille plus forte, la forme

1388 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
plus oblongue, 1’arrière-corps bien moins convexe, la déclivité apicale
moins verticale, la base un peu resserrée après l’angle huméral ; le dessin
différent, le rostre plus long, plus courbé, les tibias denticulés.
Un spécimen femelle ; au sud et à 2 km environ de Lourdes (Hautes-
Pyrénées), le 12 juillet 1948, en battant des rameaux de Rhamnus alpina
L. (!)
11. Acalles (s. st.) lemur GERMAR. 1824, Ins. Sp. Novae, p. 278. ——
sulcatus BOH., 1844, in Schônherr, Gen. Curc., V1l1, p. 419. ——» fallax Bon.,
l.c., p. 426. — misellus BOH., 1.c., p. 424. — v. setulipennis DESBR., Mitth.
Schw. ent. Ges., 111, 1871, p. 350. —— SOLARI, l.c., p. 533. —— HUST., 1931.
p. 917. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. p. 420 ; Cat. Corse, p. 438.
Long. : 1,5-2,5 mm. —— Aspect du ptinoides ; le dessus sans nodosités,
à squamules peu serrées, ne masquant pas les téguments, oblongues sur
le prothorax, ovales sur les élytres ; portant de nombreuses soies épaisses,
dressées, presque unisériées, sur les interstries élytraux ; les élytres par-
semés de squamules jaunâtres, plus condensées à la base, ornés d’une étroite
fascie transversale antéapicale, formée de petits fascicules clairs ; les pattes
et les antennes de couleur analogue à celles de ptinoides. Prothorax trans-
versa], plus fortement arqué, moins rétréci au sommet, à ponctuation ser-
rée, arrondie, bien plus forte, non confluente. Elytres de forme presque
semblable, plus obliques aux épaules ; stries fortes, ponctuées ; interstries
convexes. Pattes bien plus robustes.
Pénis (vu de face) à lobe fortement bisinué sur ses bords latéraux ;
vu de profil, la pointe péniale étroite mais non aiguë.
La v. fallaœ comprend des petits spécimens de 1,5 à 2 mm, à squamules
et soies plus rares, celles-ci plus courtes, à téguments subdénudés, bril-
lants, à prothorax plus long, moins arqué latéralement. à stries élytrales
grossièrement ponctuées.
v. sefulipennis Dim., —— Dessus subdéprimé, les élytres et le prothorax
sur- le même plan, les squamules plus serrées que chez la forme typique,
voilant les téguments ; les soies plus courtes, distinctement alignées sur
les interstries. Pénis, vu de face, légèrement bisinué latéralement ; vu de
profil, terminé en pointe longuement étroite et aiguë.
La forme typique vit sur divers Chênes (nombreux observateurs).
Biologie : VARENDORFF, Ent. Blâll., 16, 1920, p. 47).
Répandu dans toute la France, ainsi que la r. frzllnx qui se rapporte à
des individus étiolés.
Europe centrale : Allemagne, type du sulcatus. Algérie.
La v. stulipennis est une race insulaire spéciale à la Corse, la Sardaigne
et 1’Ile d’Elbe.
Corse, commun dans de nombreuses stations ; Ajaccio : Vizzavona :
Foca ; Forêt de Valdoniello, etc.
12. Ac&11cs·(s. st.) parvulus BOH., 1837, in Schônlierr, Gen. Curc., 1V.
p. 349. —— turbatus BOH., 1844, l.c., Vlll, p. 423. — plinoides GYLL., in
Schônb., Gen. Curc., 111, p. 128 (non MARSIL). —— echinatus BEDEL. F11.
Seine, V1, p, 142 (non GERM.), ——· v. dubius SOLARI, Ann. Mus. civ. Genova,
1907, p. 532. — Husr., 1931, p. 918. — Cat. SAINTE·CLAIRE—DEV1LLE,
p. 420 ; Cat. Corse, p. 438.

CALANDRINAE. —— ACALLES 1389
Long. : 2-3 mm. ~— Ovale, convexe, noir ; dessus couvert de squamules
rondes, grandes, serrées, en partie jaunâtres ou ferrugineuses, voilant les
téguments, et de soies squamuleuses noires, peu nombreuses, sauf sur les
interstries pairs des élytres où elles forment de petits fascicules, et sur le
prothorax quatre touffes plus ou moins distinctes : deux sur le bord anté
rieur et les deux autres allongées, en arrière, sur le disque ; les êlytres
avec une linéole squamuleuse, parfois très blanche, à la base du 2' inters-
trie, leur partie apicale blanche ou jaunâtre, limitée par une fascie antéa-
picale ordinairement plus claire ; antennes rousses ; tibias, tarses et rostre
ferrugineux ; fémurs bruns. Prothorax non transversal, assez arqué laté-
ralement, modérément rétréci et resserré en avant, sa convexité moindre
que celle des élytres qui est très forte. Elytres brièvement ovales, fortement
et régulièrement arqués sur les côtés, verticalement déclives au sommet ;
stries fines, squamulées ; interstries larges et plans. Tibias presque droits,
légèrement sinués sur leur tranche externe chez le mâle.
v. dubius Somm. — Elytres moins convexes, peu plus élevés que le
prothorax : soies des interstries plus abondantes, presque en séries. Pro-
thorax plus court. Pénis un peu différent ; vu de face, plus oblong, plus
étroitement et plus longuement rétréci au sommet ; vu de profil, à pointe
fine. aiguë, un peu sinueuse. Chez la forme typique, le lobe, vu de face,
est plus robuste, plus brièvement rétréci au sommet : vu de profil, moins
arqué, à pointe moins acuminée, non' sinueuse.
La fo1·me typique vit dans les branches mortes de Crafaegus ozyacantha
L., en nombre dans l’Yonne : Avallon iBEDEL). Souvent dans les fagots de
Peuplier (BEDEL, HOFFM.ANN) et de Noiselier (TEMPÈRE).
Toute la France et la Corse ; assez commun : plaines et régions mon-
tagneuses.
Danemark ; Allemagne : Hollande : Italie : Tyrol ; Autriche ; Dalmatie ;
Syrie.
La v. dzzbius, non signalé de notre faune, est une race du Tyrol méri-
dional (GANGLBAUER).
()BsEavA'r1oN. — A. pmrmzlzzs a la priorité su1· A. Iurbatus, sa description
parait avoir été faite sur un insecte immature de taille moindre que celle
de i11r·bafus_
— A. echinatus GERM., confondu par BEDEL avec turbatus Bor-I. (parvu-
lus Boa.), est beaucoup plus étroit, les élytres peu plus larges que le pro-
thorax, plus allongés : les interstries moins larges, le p1·othorax, bien plus
long et régulièrement arqué latéralement, les soies disposées en séries
équidistantes, les squamules plus serrées, surtout celles du prothorax,
la ponctuation plus dense. D’après Sommr, le pénis est entièrement diffé-
rent, le lobe (vu de face) affecte la forme d’une feuille de laurier et vu
de profil, fortement arqué, en faucille. Cette espèce qui ne parait pas se
trouver en France, habite l’Autriche, la Hongrie, la Péninsule balca-
uique. le Caucase, l'Italie : Bologne (Somml.
13. Acalles (s. st.) tibinlîs WEISE, 1891, Deutsche ent. Zeitschr., p.
122. ——— S0LAR1, l.c., p. 535. — Husr., 1931, p. 919. —— Cat. SA1N·rE-CLA1RE-
D.=;v1LLr;, p. 420.
Long. : 2-2,7 mm. — Très voisin de lcmur et plus encore de echinatus
GERM. (espèce non française). Se distingue de ces deux espèces par les
caractères sexuels secondaires du mâle, résidant dans la présence, chez
celui-ci, d’un onglet apical bifide aux mésotibias. Il s’éloigne, en outre.

1390 coLÉ0Pri;m;s cuncutiomnizs
du premier par ses élytres moins courts et moins brièvement rétrécis en
arrière, son prothorax plus long, moins contracté en avant, à ponctuation
moins serrée, moins profonde, ses soies plus fines. .4. echinatus a la ponc-
tuation prothoracique très serrée, fine et superficielle, les soies élytrales
moins dressées, un peu penchées, le rostre plus court.
Le pénis chez tibialis est presque identique à celui de cette dernière
espèce.
Localisé dans la Zone du Hêtre ; dans les Alpes-Maritimes où il a été
signalé, pour la première fois, par SA1NTE·CLAIRE·DEVILLE. Assez abon-
dant à Peira-Cara (HUSTACHE) ; Le Cheyron ; l’Authion (S.x1NrE-Cr.ArnE-DE-
VILLE) ; Caussols, vers 1200 m, sous l’écorce de Hêtre_ le 15 août 1940 (Hor-
PMAxN).
Répandu dans les Alpes Pennines, Cotiennes et Maritimes : Crissols :
Val Pesio (GANGLBAITER, K. Damrat).
14. Àcnlles (s. st.) pimctnticollis LUCAS, 1849, Expl. Soient. Alg., p.
453. — italicus SOLARI, 1905, Ann. Mus. civ. Genova, p. 529. Subsp. pertin-
sularis HUST. (nom. nov.), Ann. Soc. ent. Fr., 1931, p. 201 (sep. 920). ——
punctaticollis Somm, 1.c., (non LUcAs). —— SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, Cat.
P. 420 ’ Cat- Corse, pi 438. Long. : 3-4 mm. — Oblong, médio-
crement convexe, noir, ou brun, d’as-
I , pect dénudé, éparsément revêtu de
ii * squamules cendrées, oblongues, acumi-
` p nées, appliquées, plus nombreuses en
us __   arrière des élytres, sans soies ni callo-
j `ÃQ   Ã "'T__ sités ; antennes ferrugineuses ; pattes
1}   ` _' brunes (les tarses u11 peu plus clairs).
5   ‘_ Rostre un peu arqué, progressivement
4;   Ãëfl, élargi `à partir de l’insertion antennaire
 ,` /   · pi , ]usqu°a la base. aussi large que l’inter·
‘ ' gz ',__j;»_·,` =· Valle interoculaire. F unicule à 1°' arti-
,—`_i2j_   cle plus long que le Z', les suivants
  ·i   ` courts, arrondis. Prothorax subtrans-
î     versa],. assez arqué sur·les côtés dans
_, ,     Q ‘ son milieu, légèrement rétréci en arr1è-
lp fig   ‘f (yi re, fortement en avant, tronqué à lai
fr     È base, 'pourvu de ’p0mts tres, gfâtldâ,
A    ài?   F, foveoles, tres serres, squamules, sepa-
, î;,._lcÉg3-5.],  p   res par d’etroites cloisons luisantes.
  ·(i‘ Ã_f§Ã'ï"’.t@,f'j 3; `,'É Ã Elytres oblongs, presque aussi larges à.
  ` gi"  ia? leur base que le prothorax en son
      milieu, légèrement arqués. assez forte-
(   » ment rétrécis au sommet, l’a.ngle humê-
    S), Ii ral presque droit ; stries larges, â·
1 " "" §* »§'*` points très gros, profonds, subrectangu--
, ir laires, rapprochés ; interstries subplans,
-4 i couvertside points très serrés, unisériés.
Métafémurs atteignant presque l’apex
Fra. 848. — Acalles punctaticollis LucAs. (185 élyt1'CS ; tarses I`Ol)\1St€S, COI1ftS..

CALANDRINAE. — ACALLES 1391
Abdomen à l" segment disposé sur un plan plus élevé que les suivants,
les S'-4° ensemble égaux au 2°.
La forme typique habite l’Algérie, la Tunisie, l’ltalie méridionale. Elle
est remplacée en France par la forme suivante :
Subsp. peninsularis Hvsr. — Differe par la ponctuation prothoracique
plus grossière, les points plus étroitement séparés, subcontluents longitu-
dinalement, les antennes plus robustes, le rostre plus ponctué, plus mat,
l’arrière-c0rps moins massif, plus étroitement rétréci au sommet, l’angle
huméral moins marqué, les squamules élytrales moitié plus petites.
La larve vit dans les racines d`0nobrychis sativa LAM. (Sainfoin). La
nymphose a lieu sur place, dans une loge composée des déjections forte-
ment tassées. L’adulte éclôt en automne et hiverne soit dans les racines,
soit sous les pierres environnantes·(J. Licnrunsrem, Bull. Soc. ent. Fr,
l9l8_ p. 254, fig.) . Cet auteur présume que l’insecte pourrait peut-être vivre
aux dépens de la Luzerne. Biologie (XAMBEU, Mém., VI, p. 115).
Répandu dans toute la région méditerranéenne : abondant par places.
Se retrouve'çà el là dans quelques autres localités du midi. Corse.
Alpes-Maritimes !. —-— Var !. Bouches-du-Rhône. — Hautes et Basses-
Alpes, — Vaucluse !. — Gard. —- Hérault. —— Aude. — Lozère. —- Pyrénées-
Orientales. — Hautes-Pyrénées. —i Drôme. — Tarn. — Corse : Ajaccio
(Vonoz).
Onsunvsriox. — Une autre espèce : A. barbarus LUC., de l’Afrique du
Nord, vit également, dans les environs d`Alger, dans les racines d’une
Légumineuse : Acanthyllis numidica (PEYERIMHOFF).
I5. Acalles (s. st.) teter B0!-IEMAN, 1844, in Schônherr, Gen. Curc.,
VIII, p. 417. — Somm. Lc., p. 499. — Husr., 1931, p. 921. -—— SA1N·rE—
CLA1RE—DEv1LLE, Cat. Fr., p. 420 ; Cat. Corse, p. 438.
Long. : 3,5-5,5 mm. —— Oblong, peu convexe, noir, sans reliefs dorsaux,
revêtu de squamules rondes, serrées, jaunâtres, foncés, et de quelques soies
squamuleuses foncées, dressées, épaisses, extrêmement courtes, visibles, de
profil, en arrière des élytres ; le prothorax avec deux taches brunes, assez
larges, à la base et deux autres plus petites sur le bord antérieur et parfois
deux très petites macules vers le milieu du disque, ces taches couvertes
de très courtes squamules noirœ dressées ; les élytres ornés de taches bru-
nes variables, ordinai1·ement disséminées, petitœ, nombreusœ, dont une
basale plus grande, à cheval sur les deux êlytres, parfois lœ élytres en
majeure partie foncés sur les deux -tiers antérieurs, parsemés de très peti-
tes macules jaunâtres mal définies ; l’angle huméral avec u11e très petite
callositê claire ; les antennes et les tarses ferrugineux, les pattes densément
squamulées de jaunâtre, annelées de brun. Rostre faiblement arqué, élargi
vers la base, subdenté de chaque côté devant les yeux, dénudé, pointillé,.
finement caréné dorsalement, aussi large que Yintervalle interoculaire. Funi-
cule à 1°’ article plus long que le 2'. Prothorax subtransversal, ses côtés.
subparallèles, faiblement arqués de la base au tiers antérieur, puis brus-
quement et fortement rétrécis en avant, les angles postérieurs, presque·
droits, obsolètement impressionné sur la ligne médiane, couvert de grands
points squamulés. Elytres oblongs, assez courts, tronquée à la base qui est

1392 coLÉoPTÈREs CURCULIONIDES
à peine plus large que le prothorax, subparallèles, un peu élargis jusqu’en
arrière de leur milieu, fortement rétrécis en arrière, l’angle huméral droit,
munis de 9 stries entières et d’une 1()" effacée un peu après le milieu ;
stries étroites, marquées de grands points squamigères, espacés ; inters-
tries convexes.
Vit en Algérie sur les rameaux morts de Qucrcus Mirbecki (L. BEnEL)·
Corse (Bowxxms E, Sorxni) ; forêt de Bavella (HARDY).
Sardaigne ; Sicile ; Asturies ; Maroc : Algérie.
16. Acalles (s. st.) albopictus JACQUET, 1887, Ann. Soc. ent. Fr., Bull.,
p. cLxxv111. —— SoLAR1., l.c., p. 504. — Husr., 1931, p. 922. —— Cat.
SAlNTE—CLAIRE-DEV'ILLE, p. 420.
Long. : 2,7-3,2 mm. -— Ovale, assez convexe, noir, le dessus revêtu de
squamules serrées, gris-cendré, brunes, avec des soies squamuleuses très
courtes, dressées. plus condensées et formant deux petits fascicules rappro-
chés sur le bord antérieur du protho-
  ji rax, alignées, unisériées mais irréguliè-
  L, ,_   rement distribuées sur les interstries où
"—`\Q    ,7 elles sont plus densément disposées par
` `Jj  77 I endroits ; le prothorax clair, orné à la
Q; L .»§â_ 9- base, de deux vagues taches foncées ;
É.   R? les élytres brunes avec deux fascies
I   Q transversales blanches ou cendrées, l’une
_ hs     ,_    antémédiane, ·l’autre antéapicale, le
      ·   , sommet a partir de cette derniere fas-
  ÈÃJÃSrlïÉaÈë`çÉIîc'Ã`€',ÈltÈÃÈ’Éciulêînîîi
      ses. Rostre noirzarquué, finement, densé-
  ment ponctue jusqu au sommet, avec
 ·  ·îg,f€;fr’ } 11D8 ÈFCS HDC carene dorsale lisse et
'_     ·\_ brillante. Intervalle interoculaire plus
4'I  YQQÈ`?-I itj large que le rostre. Protorax non
[  ··     ~· ., transversal, convexe en arrière, modé-
.` i j!   rément arqué, sur les côtés, un peu
s    FL" fr gi retreci en arr1ere,’non retrec1.brusque·
(  Qvt" ( ment en avant, deprime longitudinale-
,¢ · ‘ ment le long d’une fine carène médiane
‘ plus ou moins distincte. Ecusson visi-
ble. Elytres ovales, peu arqués latéra-
Fm 849· _ Acalles °lb°pl°t“S J^°°· lement, assez brusquement et étroite-
ment rétrécis au sommet, tronqués à
la base, celle-ci aussi large que celle du prothorax, les angles huméraux
peu marqués, la 10° strie raccordée à la 9°, en arc, en arrière ; fortement
striés-ponctués ; interstries convexes, ou subconvexes.
L‘adulte a été trouvé dans de vieux fagots de bois de Pins.
Spécial à la France et très rare.
Drôme : Nyons, types, parmi les aiguilles de Pins, amassées au pied de

CALANDRINAE. — ACALLES 1393
ces arbres (Rxvoux !, LIâvE1LI.É ! ,ma coll.), — Basses-Alpes : Faillefeu
(HUSTACHE). — Alpes-Maritimes : St-Martin-Vésubie (GRouvEI.I.E, Cms). -—
Pyrénées—©I·ienta1es ; Vernet-les-Bains (A. GROUVELLE !).
17. Acalles (s. st.) Querilhaci H. BRISOUT, 1865, Ann. Soc. ent. Fr.,
p. 625. — SOLAR1, Lc., p. 505. —— Husr., 1931, p. 922. —— Cat. SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, p. 420.
Long. : 2,5-3.5 mm. —- Ovale, convexe, noir, squamulé de brun, avec,
par endroits de petites squamosités arrondies, serrées et de très courtes
soies dressées, celles des élytres unisériées sur chaque interstrie ; le pro-
thorax uniformément gris ; les élytres bruns, ornés de deux fascies clairœ,
l’une sur le tiers antérieur, très courte, obliquement disposée sur les 4·°. S'
et 6° interstries, l°autre antéapicale, transversale, étroite et sinueuse, par-
fois le reste de la partie apicale des élytres entièrement clair ; les pattes
brunes, sauf les tarses ferrugineux ainsi que les antennes. Rostre brim ou
rougeâtre, arqué, densément ponctué jusqu’au sommet, subdenté à la base
qui est un peu plus large que l’inte1valle interoculaire. Funicule à 1"‘ article
plus long que le Z'. Prothorax faiblement transversal, ses côtés subparallè-
les et convergents en arrière sur les deux-tiers postérieurs, fortement mais
graduellement rétréci en avant, rugueux, portant trois larges sillons lon-
gitudinaux arqués, le médian plus large et muni d’une fine carène centrale
bien nette, prolongée presque jusqu°au bord antérieur. Ecusson visible.
Elytres ovales, plus larges que le prothorax à la base, à angles huméraux
droits, saillants en avant, pourvu de 9 stries entières, la r10' abrégée et rac-
cordée à la 9° ; stries marquées de grands points peu profonds ; interstries
subconvexes, finement rugueux, callosités antéapicales nulles.
Mœurs inconnues ; Trouvé sous les écorces et aupied des Chênes (QUE-
RILHAC, Bot~xNAIRE 1). Très rare en France.
Haute-Garonne : Toulouse, types (QUERILRAC !, GRENIER, ma (:011.). —
Tarn : Albi (J. OLIER). — Pyrénées-Orientales : Vernet-les-Bains (A. GROU-
v12I.LE 1, GRENIER !).
Espagne : Sierra-Nevada. Algérie.
18. Acalles (s. st.) diocletianus GERMAR, 1817, Reise Dalm., p. 227. ——
affinis MEYER, 1896, Wien. Zeit., p. 15. — V. apterus MEYER l.c., p. 15. ——
uncatus DESBROCHERS, 1895, Frel., p. 47. — cyrumœ VITALE., 1903, Riv.
Col. lt., p. 4-4. —— V. carinicollis TOURN., 1873, Mitth. Schw. ent. ges., p.
185. — SOLARI, 1.c., p. 508. —— Husr., 1931, p. 924. — Cat. SAINTE-CLAIRE-
DEVILLE, p. 420.
Long. : 3-4,5 mm. — Oblong, convexe (le prothorax plus élevé que les
élytres), noir, revêtu densément de squamules cendréœ ou jaimâtres et
de très courtes soies dressées, peu nombreuses et peu distinctes ; le pro-
thorax orné de deux vagues taches foncées à la base ; les élytres avec une
tache basale sur les 3°, 4°, 5° interstries, une fascie transversale fortement
échancrée latéralement en avant, située un peu en arrière du milieu et
une autre plus courte, subapicale brimes, ces taches et fascies plus.ou
moins tranchées sur le fond pâle des élytrœ ; antennes et pattes ferrugi-

1394 coLÉoPTÈREs cURcUL1o1v1¤Es
neuses. Rostre peu arqué, élargi et subdenté à la base qui est plus large
que l’intervalle iuteroculaire. Funicule à 1”" article à peine plus long que
le 2*. Prothorax transversal, arrondi ou faiblement arqué et dans ce dernier
cas subparallèle, sur les côtés, de la base au rétrécissement antérieur qui
est fortement et brusquement accusé, le sommet fortement impressionné
transversalement, les angles postérieurs presque droits, la base tronquée,
un peu sinuée latéralement, pourvu de trois larges impressions longitudi-
nales, peu profondes, les deux médianes séparées par une carène obtuse.
Ecusson indistinct. Elytres oblongs, leur base à peine plus large que celle
du prothorax, l`angle huméral saillant, les côtés légèrement élargis de la
base au milieu, fortement rétrécis au sommet ; stries grossièrement ponc-
tuées ; interstries subplans ou convexes, les 3, 5, 7 plus relevés à la base
et calleux sur la déclivité postérieure.
v. ripterus l\1EYER (uncrzfus DBR.). — Corps plus allongé 1 prothorax et
élvtres subplans : carène centrale du prothorax obsolète 1 angle huméral
en forme de petite dent dirigée contre l`augle postérieur du prothorax.
v. carinicollis Toi;aN.. — Coloration du dessus uniformément grise 1
élytres sans trace de fascie post—médiane.
La larve vit dans les racines et les tiges de diverses Compositées Car-
duus nigrescens VViuL. (Y. l\1.-KYET, A. CHOB.\UT> 1 Crcpis frarmrrzcifolirr THUILL.
(l.IcnrEvs'rE1x) 1 Silybunz Maririniim GAERTN. (Cnomrr) 1 nuisible au Scor-
zonère cultivé :’.<'c0r:0ncm lu`spanz`m l..`= dont elle attaque les racines (V.
` `NIAYET)
Région méditerranéenne 1 commun par endroits. -· Var Z. — Bouches-
du—Rlrône. — Vaucluse. — Gard — Hérault. —— Aude. ——— Pv1·énees—©rien-
tales.
Les varitétés se rencontrent avec la forme typique 1 la v. cnrinicollis
beaucoup plus rare se trouve dans le Var 1 Fréjus, St-Raphaël (GREMER).
Elle est fréquente en Algérie. _
Europe méridionale 1 Sardaigne 1 Italie 1 Sicile 1 Dalmatie 1 Syrie ;
Grèce 1 Tunisie 1 Algérie.
19. Acalles ts. st.) tuberculatus RosENHAUER, 1856, Thier. And., p.
288. — Giraudi MULS., Op. 16, p. 65. -·- septemcostatus DESBR., 1892,
Frelon, p. 98. — brevis TOURN., 1873, Mitth. Schw. ent. ges., p. 187. —
v. Iusitanicus SOLARI, 1905, Ann. Mus. civ. Genova, p. 530. —— SOLARI, l.c.,
1907. p. 505. — HUs·r., 1931, p. 923. —— Cat. SArN·rE-CLA1RE—DEviLLE, p.
420.
Long. : 3-4 mm. — Ovale, assez court, très convexe, noir ; le revêtement
gris ou jaunâtre, composé de squamules pelluciformes, fortement appli-
quées. serrées, la moitié basale des élytres occupée par une large tache
commune biarquée en arrière, parfois étroitement séparée par la suture
ou plus largement par les deux premiers irrterstries, ou encore réduite à
une tache arquée partant de l’épaule et se terminant sur le 3° interstrie.
et dans ce cas, ne dépassant pas, en arrière le tiers antérieur des élytres,
la partie apicale parfois de même coloration claire et séparée de la tache
antérieure par une large bande brune, transversale, post-médiane, cette
bande parfois obsolète et masquée par de nombreuses squamules claires ;
le prothorax clair, plus densément squamulé sur les côtés, avec des soies

CALANDRINAE. — AcALLEs 1395
squamuleuses courtes, dressées, ainsi que sur les élytres ou elles forment
des fascicules recouvrant les tubercules des interstries ; antennes rousses ;
pattes foncées (tarses ferrugineux`). Protliorax transversal, arqué sur les
côtés, fortement rétréci en avant, les angles postérieurs obtus, marqué de
six sillons larges et profonds et de sept côtes, la côte médiane plus étroite,
les autres convergentes vers la base, limitées en avant par la dépression
transversale. Ecusson verruciforme, saillant. Elvtres ovales, leur base pres-
que aussi large que celle du prothorax, l’angle huméral saillant en avant,
leur plus grande largeur en arrière du milieu, les interstries plans, les
impairs portant de petits tubercules fasciculés, plus gros et plus rappro-
chés en arriére ; stries irrégulières, marquées de points serrés. Métafé-
murs atteignant presque l°apex des élytres.
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Fm. 850. —— Acaltes dromedmius Bon.
La sculpture prothoracique et la forme des élytres sont assez variables.
l. Carènes du prothorax bien marquées, la marginale obtuse
mais distinctement élevée. Elylros subparallèles de la base
jusqu’au tiers apical .. .. .. .. .. .. .. .. .. forme typique
— Carène centrale du prothorax peu marquée, les latérales
presque nulles, la marginale obsolète. Prothorax plus arrondi
su1· les côtés. Arrière-corps plus court, plus obèse, plus arqué
latéralement .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. V. Iusitanicus
— Caractères de la précédente, mais l’arrière-corps moins large,
plus rétréci postérieurement. .. .. .. .. .. .. .. .. v. Inevis

1396 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Mœurs inconnues. L’adulte se rencontre au pied des Chênes·lièges ;
parait franchement nocturne (HOFFMANN).
Provence ; très rare. Alpes-Maritimes : Menton (REY) ; Cannes (id.) ;
Mandelieu] l’Esterel et Théoule (Horrmxxx). — Var : St-Raphaël (Amzirrn Z,
LÉVEILLÉ I) ; Fréjus (RAYMOND, GREMER E) : Hyères (REY, GREMER !) . —-
Vaucluse : Mt. Ventoux (Cnomrr). `
Espagne, Algérie.
La v. lusitanicus se trouve au Portugal : la v. brevis au Maroc.
20. Acalles (s. st.) dromedarius BOHEMAN, 1844, in Schônberr, Gen.
Curc., VIII, p. 412. —— fasciculatus B0}!. lc., p. 4l2. »— plagiofasciatus
COSTA, A. Aspir., p. 47. — impressicollis LUCAS, lS49, Expl. Soient. Alg.,
p. 454. ~ SoLAR1, 1.c., p. 507. — Husr., 193], p. 925. — SAINTE-CLAlRE-
DEVILLE, Cat., p. 420 ; Cat. Corse, p. 438.
Long. : 3-4,5 mm. — Oblong, convexe, (le prothorax notablement plus
élevé que les élytres) ; revêtu très densément de grandes squamules jaune-
clair ou cendrées ; impressionnées, en partie imbriquées, avec de grosses
et courtes soies squamuleuses, formant de petits fascicules sur les tuber-
cules ; le prothorax foncièrement clair, avec deux vagues taches basales
brunâtres ou nulles ; les élytres ornés d’un dessin brun ou roux-fauve sur
fond plus clair, parfois peu tranché, comprenant une tache basale oblon-
gue sur chaque élytre et une large fascie post-médiane, transversale, for-
tement ondulée, remontant souvent sur les bords jusque sous l’épaule, la
partie apicale à partir de la déclivité soit entièrement soit en partie claire,
les taches et la fascie parfois bordées de squamules très blanches, cadu-
ques, rendant le dessin plus tranché ; antennes rousses, pattes ferrugineu-
ses, densément squamulées. Rostre noir, arqué, fortement squamulé jusqu’au
sommet (mâle) ou jusqu’à l’insertion antennaire (femelle). plus large à
la base que Yintervalle interoculaire. Prothorax fortement et brusquement
rétréci à son tiers antérieur, et fortement impressionné à cet endroit, légè-
rement arqué latéralement sur les deux autres tiers, les angles postérieurs
obtus, muni de huit tubercules fasciculés de jaune, dont quatre disposés en
arc au sommet de la dépression antérieure et quatre allongés, convergents
vers la base qu’ils atteignent, la ligne médiane avec ou sans carène. Elytres
oblongs, à peine arqués, assez longuementgrétrécis au sommet, l’angle hu-
méral subdenté en avant ; stries étroites, peu nettes, squamulées, à points
indistincts ; interstries convexes, portant des petites nodosités fasciculées de
roux sur les parties foncées, de blanc sur les parties claires, plus nombreu-
ses en arrière.
Mœurs inconnues_ Trouvé ·~su1· des Chardons (Bmsour), notamment sur
Onopordon illyricum L. (G. TEMPÈRE), dans le Roussillon.
Région méditerranéenne ; Corse. Rare.
Alpes-Maritimes ; St-Augustin-du-Var (J. Tmênoxn !). —— Var : Toulon
(ABEILLE !, GUÉMN !). — Bouches-du—Rhône : Saintes-Maries·de-la-Mer (A
Cnomur). — Vaucluse : Avignon (idem). —— Hérault : Cette (Cn. Bmsour).
Pyrénées—©rientales : Collioure (Bmsour, NonMANr>) ; Banyuls (LÉvEn.LÉ X).
— Corse (REVEMÈRE) ; Ajaccio (Vonoz).
Europe occidentale et méridionale ; péninsule ibérique ; Sicile. Nordf
de l’Afrique. Baléares. `

cALANDR1NAE. —— ACALLES 1397
20- bis Aealles ts. st.) Rolleti GERMAR, Fn. Ins. Eur., 1817, XXI, p.
14. — P. HERVÉ, Flîntomologiste, 1951, T. VII, n° 4-5, p. 117. —— 121.
Long. : 5,5-9 mm. — Se distingue, en dehors de la taille, par le pro-
thorax largement arrondi latéralement, la tache latéro-basale foncée accu-
sée, la surface bosselée, mais ne présentant aucun relief tuberculeux ou
caréniforme distinct. Les élytres sans calus antêapical saillant, les points
des stries grossiers assez espacés ; l’espace compris entre les fascies claires
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Frc. 851. ——— Acalles Rolleti GERM.
antérieure et postérieure, formant une large bande transversale, post-mé-
diane, d’un brun-foncé. Les fascies claires d’une seule teinte, non bordées
de squamules plus blanches. Les squamules grandes, fortement concaves.
F émurs et tibias grisâtres, fortement annelés de brun. Le dessin prothoraci-
que nul, en dehors des trois taches basales foncées. Rostre densément squa-
mulé à sa base, finement pointillé ; plus robuste, plus mat en avant chez
le mâle.
La larve vit el se transforme dans les tiges sèches ou vivantes d‘Euphor·-
bm dendroides I,. La poule doit s’effectuer au printemps. La sortie imagi-
nale a lieu de la mi-juillet au début de septembre. Les adultes nés tardi-
vement passent l’hiver en loge, les autres hivernent à l’extérieur. (P.
Hsnviâ).

1398 (ÈOLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Alpes-Maritimes : Mt Boron, en nombre. 26 août 1951 VP. Hsnviâ) ; Cap
Ferrat, nombreux exemplaires sur la même plante : aoùhseptembre 1952
(P. Box.inox.·.l. N’était connu que de la Sicile. Italie, Algérie.
Oseavariox. — Ne peut se confondre avec aucune autre espèce de notre
faune. Sa taille très grande égale celle des plus grands glcalles paléarcti—
ques, tels que .~l. argillaccus Bon et sl. aeonii Wori., des Canaries. Son
victus confirme celui de nomlireuses espèces africaines et macaronesiennes.
dont les larves vivent dans le bois d’Euphorbes arborescentes.
l,’Ei1pl1oi·lii'«i demlroirles l... espèce suhtropicale. est indigène dans le
Var et les Alpes-Maritimes. surtout depuis Nice _iusqu`à Menton. On la
trouve en Corse. aussi serait-il interessant de rechercher si l’insecte y est
inféode dans l`île ? .1. Rolleli. comme la plupart des tealles, émet une
stridulation distincte.
Gen. ECHINODERA WoLLAsToN. 1864, Rép, p. 349
(A. ROUDIER. Societas Scientiarum Fennica ; Commentationes Biologi-
cae. XIV. 6, Novembre 1952. p. 1-16. 2 pl.`t.
Ce genre est considéré par la plupart des auteurs comme un groupe sub-
générique du genre Acalles. Le catalogue WIINKLLR, cependant, lui assigne
une autonomie justitiée par les proportions des segments de l’abdomen
(voir Caractères au Tableau des genres de la Tribui. En outre une soi-
gnense étude (A. ROUDU-IR l.c.`t, (léII'l0lltl'€ la différence notable existant
dans la conformation du pénis, chez les deux groupes. Les Ec/zinodera ont
le lobe médian (vu de face`) terminé en pointe aiguë, mince et souvent
flexueuse : le sac interne plus volumineux ne porte pas de pièces chitinisées
différenciées. et le tegmen ne présente souvent aucune trace de manubrium.
Alors que les dcalles ont la pointe péniale plus ou moins obtusément arron-
die et le tegmen avec le manubriznn, bien que souvent rudimentaire, tou-
jours visible.
Les /z`e1i[no«Im·«i ne sont pas représentés aux Açores ni ii Madère : les
Canaries en possèdent six espèces. tin en rencontre une vingtaine dissé-
minés dans le nord de l’At`rique et en Europe. Notre faune en compte
quatre. Leurs moeurs sont en tous points analogues 51 celles des Acallcs
et vivent aux dépens de la plupart des mêmes espèces végétales. Plusieurs
d’enti·e elles s’attaquent en outre aux Lauracées.
TABLEAU DES SOUSJLENRES tsensu ROUDIERi
— Yeux latéraux. petits_ ovales. Présence de soies alignées sur
les interstries (sauf chez pilnlri \Vor.Ll. Lolue médian du pénis
terminé en pointe triangulaire aiguë, mince et flexueuse :
tegmen sans trace de manubrium ...... Echinodera ts. st.}
—— Yeux plus grands. arrondis. places plus haut. Soies très
courtes. non disposées en ligne sur les interstries élvtraux.
Pénis à lobe médian non terminé en pointe triangulaire
aigue ; tegmen tantôt comme chez les Echinodervz s.st., tantôt
comme chez les lerilles, c’est—a—dire avec une amorce de
matiulirilini ................. Ruferîa

cirmoaimiz. — Ecnmooem 1399
REM_\agt*E_ — Les sous-genres Eclzinodera s. st et Ruteria A. Roumnn,
ont respectivenient pour subgénotypes : hyslrir WoL1.., des Canaries et
hypocrite Bon. Nous ne tenons pas compte de ces coupes dans la partie
descriptive. Mentionnons à titre indicatif, pour nos espèces, que Variegata
Bon et Ochsi Sol, entrent dans le premier groupe, et Porcheti HOFFM.
(avec ligjpocrilu) dans le second.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Prothorax transversal, non arrondi vers le milieu des
côtés ; élytres en ovale court, pourvus de soies plus ou
moins nombreuses, mais bien visibles en arrière. Bord an-
térieur du 1'” segment ventral en arc large contre le mé-
tasternum ................ 2
-— Prothorax aussi long que large, ses côtés arrondis vers le
milieu et de là progressivement rétrécis en arrière et modé-
rément en avant, au premiers tiers. Elytres en ovale allongé,
moitié plus longs que larges, sans soies dressées (exception
faite des petits fascicules- des interstriest. Bord antérieur
du 1°’ segment ventral en arc court contre le métasternum ;
le 2‘ segment plus large que les S' et 4' réunis. Long. :
5 mm ............... 2. Porchcti
2. Prothorax subparallèle dans sa moitié postérieure, assez for-
tement resserré en avant. Elytres en ovale large, seulement
un peu plus longs que larges, à soies nombreuses. plus cour-
tes. Abdomen à 2“, 3" et 4" segments de largeur subégale.
Points des stries des élytres recouverts par la squamula-
tion. Long. 2 4,5-5 mm ......... 1. hypocrita
—- Prothorax subconique, graduellement rétréci de la base au
sommet, peu resserré à ce dernier endroit. Èytres courts,
obtus, aussi larges que longs, portant de nombreuses soies
Abdomen à Z' segment à peu près aussi large que les 3' et
4' réunis. Points des stries élytrales visibles. Long. : 1.5-
3,5 mm ................. 3
3. La 1()' strie des élytres confluente à la 9" ......, 4
— La I0° strie des élytres indépendante de la 9° . variegata Peragalloi
4. Prothorax modérément arrondi ; soies dorsales plus cour-
tes. Eytres subglobuleux. Long. : 1,5-3,5 mm . . . 3. variegata
-— Prothorax plus fortement arrondi, plus fortement resserré
en avant, visiblement rétréci à la base ; soies dorsales plus
longues. Elvtres moins globuleux. Même taille que le pré-
cédent ............... 4. Ochsi
1. Echinodera hypocrita BOHEMAN, 1837, in Schônherr, Gen. Cure., IV,
p. 346 et 1.844, VIII, p. 417. — SOLARI, 1.c., p. 540. — Husr., 1931. p.
926. —— A. Ho1=FMANN, 1935, Bull. Soc. ent. Fr., p. 164. — Cat. SAINTE-
C1,·uRE—DEv1LLE, p. 420.

1400 coLÉoPrÈREs cURcUL1oN1nEs
Long. : 4,5-5 mm. — Ovale (les élvtres convexes, le prothorax beaucoup
moins), noir, revêtu de squamules brunes ou noires, orné d’un dessin blan-
châtre ou jaunâtre, comprenant, sur le prothorax, une bande latérale peu
nette et sur les élytres, une fascie transversale post-médiane courte, com-
posée de trois taches, occupant les 2”, 3* et 4” interstries, une macule sur
le tiers antérieur du 4~° et parfois une tache ponctiforme vers le calus humé-
ral : le prothorax avec quelques petites soies squamuleuses très courtes,
redressées et noires ; les interstries élytraux avec des soies semblables, plus
nombreuses sur la déclivité postérieure et condensées, en outre, en petites
touffes sur quelques taches noires ; antennes et tarses rougeâtres ; tibias
ferrugineux ; fémurs bruns. Rostre noir, peu arqué, ponctué, dénudé, lui-
sant. aussi large que l°intervalle interoculaire. Funicule à deux premiers
articles égaux. Prothorax faiblement transversal, les côtés un peu arqués,
'subparallèles sur la moitié postérieure, graduellement rétrécis et un peu
sinués en dedans en avant, obsolètement canaliculé au milieu. Elytres lar-
ges, ovales, leur plus grande largeur vers le milieu, fortement rétrécis en
arrière. verticalement déclives au sommet, munis de 9 stries entières, la
IO' abrégée en avant, le bord marginal lisse, désquamulé ; stries étroites
sans points distincts ; interstries très convexes. granuleux. Métafémurs
dépassant un peu l’apex des élytres. Abdomen à l" segment aussi long
que les trois suivants réunis, le 2* aussi long que le S'.
La larve vit et se transforme dans les branches de Frêne (l‘l.\LCOZ, Bull.
Soc. Ent. Fr., l923, p. 262). L’adulte a été observé sur le Hêtre (Babar).
et en nombre dans des fagots de Noisetier (TEMPÈRE). Trouvé en nombre ix
Nyons (Drôme) dans des branches mortes de L/lIIl'll$ nobilis l,. (llorrnrxxx).
liinsecte stridule fortement (TEMPÈRE). — Mars ii septembre.
Répandu et assez commun dans de nombreuses localités. Rare dans
l`ouest. Moselle. — Ht-Rhin!. —— Meurthe-et-Moselle !. ——-· Vosges. ~- Hte-
Marne. — Marne. — Seine—et-Marne !. — Loir-et—Cher. È Aisne I. -—— .\r<len—
nes I. --- Oise. — Seine. —- Seine—et-Oise I. — Loiret. A- Nièvre E. —— (lote-
d’()r. —— Haute-Vienne. »— Puy—de-Dôme. — Doubs. — Ain. —— Rhône. —
Isère. ———— Drôme Z. — Savoie. —— Tarn. —— Vaucluse, — Gard. —» Gironde. —
l.oir<·—Maritime.
lîurope moyenne : Espagne : Suisse : Rhénanie : Belgique : Hollande 1
Allemagne : Autriche 1 Hongrie ; Italie : Bosnie : Roumanie.
2. Echinodera Porcheti A. HOFFMANN, 1935, Bull. Soc. ent Fr., p. 161.
— Cat. SA1Nr—CLA1RE—DEv‘1LLr;, p. 120.
Long. : 5 mm. i Ovale, un peu allongé, convexe., noir, revêtu de squa-
mules ovales, peu serrées, un peu plus grandes et fauves sur le prothorax.
grises ailleurs, sans autres soies que celles des petites brosses noires. assez
longues, dressées des interstries impairs ; les deux premiers interstries ély-
traux. après le milieu, ornés d’une petite tache transversale blanche. très
nette ; les antennes, les tarses, les tibias et le rostre ferrugineux, les fémurs
foncés. Rostre arqué, finement pointillé au sommet chez la femelle, à peine
plus large à sa base qu’en son milieu, subégal en largeur à Yintervalle
interoculaire. Funicule à 2* article de 1/3 plus large, que le I'". Prothorax
aussi long que large, ses côtés sinueusement et modérément rétrécis en

CALANDRINAE. — Ecnxxonnm 1401
avant; arrondis vers le milieu et rétrécis progressivement en arrière, les
angles postérieurs presque droits. sa ligne médiane canaliculée sur sa moi-
tié postérieure. la ponctuation assez forte. peu serrée, masquée par le revê-
tement plus dense sur les côtés. Elytres ovales, les épaules obliquement
arrondies, peu arqués latéralement, régulièrement rétrécis de la base au
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.A:}ïUft|'|\Ã~‘I'|·5
Fu;. 852 à 857. — 852 : Echinodera Porcheti H0rFM.. —— 853 : E. hypocrita Bol-x.
—— 854 : E. variegata Peragallo-i Cn¤vn.`©°'. — 855 : E. ochsi Soma; O'. — 856 : antenne
droite chez E. variegata Pemgalloi g'. ·-— 857 : idem. chez E. Ochsi 5.

1402 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
sommet qui se termine en pointe assez allongée, leur plus grande largeur
après les épaules, verticalement déclives en arrière ; interstries dorsaux
plans, sauf le 2° après le milieu et ceux des côtés convexes ; stries assez
fortes, à points assez gros au fond desquels se trouve une petite squamule
allongée, couchée, blanchâtre, la 1()‘ strie entière, plus line et à points
plus petits que chez les autres, le bord marginal squamulé. Pattes assez
longues, les métafémurs n’atteignant pas l’apex des élytres ; tibias droits.
Abdomen â 1°' segment une fois aussi large que les trois suivants réunis,
le 2° plus large que les 3° et 4·° ensemble, ces deux derniers égaux.
Mœurs inconnues.
Haute—Garonne ; Montagne de Burat (alt. 1850 m), près du village de
Marignac ; deux individus femelles, le 16 juin 1934 (R. Poncnsr),
3. Echinodera variegata BOHEMAN, 1837, in Schônherr, Gen. Curc., IV,
p. 353. — Subglobata DESBROCHERS, Frel., 11, 1892 (non MEYER 1896).
Long. : 1,5-3,5 mm. — Ovale court, convexe, noir ou brun ; revêtu de
squamules arrondies, serrées brunes, jaunâtres et de nombreuses soies épais-
ses, très courtes, dressées, grisâtres ou flavœ, celles des élytres alignées,
unisériées sur chaque interstrie ; les squamules claires réparties plus ou
moins régulièrement sur le prothorax et les élytres ; élytres ornés en arriè-
re, d°une étroite fascie blanche, arquée, ondulée, plus ou moins tranchée ;
antennes rousses ; pattes ferrugineuses, les fémurs plus foncés. Rostre peu
courbé, élargi à la base qui est aussi large que l’intervalle interoculaire.
Funicule à 2° article aussi long que le l“". Prothorax subconique, un peu
plus large que long, les côtés peu arqués, couvert de gros points variolés,
brièvement satigères, l’interponctuation rugueuse, squamulée. Elytres en
ovale court, aussi larges que longs (vus de dessus), brièvement acuminés
et verticalement déclives au sommet, l’angle huméral presque droit, fine-
ment squamulé de clair ; stries au nombre de dix (la 1()° confluente à la
9°), étroites, ponctuées ; interstries convexes, le marginal squamulé. Pattes
courtes, tibias droits. .Abdomen à 2° segment à peu près aussi large que
les 3-4 réunis.
Mœurs inconnues. Souvent au pied des oliviers.
Sicile, d’0ù l’espèce est décrite ; Algérie ; Maroc. Signalée à tort de la
France où elle est remplacée par la s0us—espèce suivante.
Subsp. Peragalloi Canvnomr, Cat. Gnnxisn, Coléopt. Fr. et Matériaux
pour Fn. Col. français, 21 juillet 1863, p. 111. — variegatus auct (non
Boa.). — crcnatus REY, 1895, L’Ech., p. 36. — Somm, 1. c., p. 545. — Husr.,
1931, p. 927 (sub varicgatus). — A. HOFFMANN, 1935, Bull. Soc. ent. Fr., p.
165. —— Cat. SAINTE·CI..\IRE·DEVILLE, p. 120 ; Cat. Corse, p. 438, (Sub varie-
gatus).
Même taille que la forme typique : diffère par la 10e strie élytrale indé-
pendante de la 99 strie et les soies dorsales plus courtes.
Mœurs inconnues. Sigalé sur Populus tremula L., sans précisions (KLEI-
NE). Région littorale de la Provence et de la Corse. — Assez rare.
Alpes-Maritimes : Nice, Beaulieu, Cannes !, Grasse !. — Var 2 Hyères
Fréjus l, Toulon, Le Luc !, etc. — Bouches-du-Rhône 2 Aix !, Mézargues.
— Hte-Garonne : Luchon (Gmzmrzn !). — Corse : Bocognano, Vizzavona.
Italie ; Ligurie, Algérie, Maroc, Espagne.

CALANDRINAE. — ECHINODERA 1403
Subsp. Schaeferi, nova . —— Soies des élytres en majeure partie noires,
plus épaisses mais non claviformes ; le prothorax orné d’une ligne mé-
diane et deux taches ponctiformes dorso-latérales, sur le milieu, claires.
Elytres non faiblement sinués derrière les épaules, l‘angle huméral obtus.
Rostre fortement caréné. 2** segment ventral garni d’une rangée de points
non différenciés de ceux du I" segment (Cette rangée de points moitié
plus profonds et plus grands que ceux du l" segment chez la forme
typique). Alpes·Maritimes : Vaugrenier, 15-3-1946 (L. Scnmmn). Comme
chez Peragalloi, les deux dernières stries élytrales sont indépendantes.
Onsnnvyrion. — Echinodcra subglobata DESBR. (Frei., 2, 1892) est une
race de E. varicgata, chez laquelle la l0° strie est confluente avec la 9*, au
niveau des hanches postérieures. On la rencontre en Algérie, surtout au
Mt Edough. E. Brîsouti Rmrr., de Corfou, peut être également considéré
comme une race de variegata, sa taille est ordinairement plus forte et la
10** strie est réunie à la 9e un peu en arrière du niveau des hanches posté-
rieures. E. costata CnEvn.. 1861 (/uscus CHEV11., l. c. —— subglobata l`1EYER,
1896 (non Dessin). — wlgiricus Pic, 1905), diffère notablement de subglobata
Dasnn., à laquelle on l’a réuni parfois à tort, par sa squamulation d’un gris
uniforme, ses soies plus longues, plus nombreuses, le corps plus étroit, il
se trouve en Kabylie.
4. Eclxinodera Oclisi F. SOLARI, 1952, Bull. Soc. ent. ltal., LXXXII,
n°' 5-6, p. 48.
Taille et aspect de variegaza Bon. ll s’en distingue malaisément lorsque
les spécimens manquent de fraîcheur. Le prothorax moins transverse est
un peu plus rétréci à la base, plus fortement en avant, arrondi latérale-
ment, la ponctuation un peu plus faible, subrugueuse, non variolée (chez
variegata, le prothorax est plus court, moins arrondi, non visiblement ré-
tréci postérieurement, à points grands, variolés, bien définis). Les élytres,
bien que brièvement ovalœ, ne sont pas subglobuleux, profondément striés-
ponctués, les points nettement délimités, leur écartement un peu moindre
que le diamètre d’un point ; les interstries fortement convexes, un peu plus
larges que les stries (caractère visible chez les individus dœquamulés) ;
lœ squamules moins fines, ne masquant pas aussi totalement les téguments
que chez variegata ; stries plus larges, plus creusées, les interstries plus
convexes et moins larges que chez ce dernier. Les soies dorsales des ély-
tres plus longues, aussi longues que la largeur d°un interstrie discal (chez
variegata, les soies sont de moitié moins longues que la largeur d’un inter-
valle). Enfin les antennes sont plus courtes, la massue plus aiguë que chez
variegata. Le lobe médian du pénis que l’auteur indique comme très dilîé-
rent de celui de ce demier, lui est, en réalité à peu près identique.
Cette espèce pourrait se confondre également avec valida HAMP., appar-
tenant au même genre, mais celui-ci a le rostre bien moins élargi à la base,
ses stries élytérales plus fortes, à points plus grands, plus allongés sont
plus ou moins confluents ; les soies des interstries sont plus raides, un peu
plus longues et moins nombreuses.
Parait à notre avis, constituer une race particulière de variegata, plu-
tôt qu’une espèce propre.
Alpes-Maritimes : Les Launes, près Beuil (Armou, BEnrnE·M0N·r, leg.
Omrs) i Valberg, V1, 1951 (0cns 1)

1404 conéorrizmas cuncuniomoms
Tribu des Trachodizni
Hanches prothoraciques subcontiguës ; prosternum non excavé devant
celles-ci. Tibias armés d’un onglet apical externe ; ongles libres. Revête
ment composé de squamules et de soies épaisses, Aspect d`un Acalles.
Uu seul genre.
Gen. TRÀCHODES GERMAR. 182-1, lns. Sp. nov., p. 325
(J. ou VAL, Gén. Col., Cure., 1863..IV, pl. 22, fig. 107. REITTER, Wien.
ent. Zeitung, 1888, p. 267).
Rostre grêle, allongé, cylindrique, rétréci
en avant. à partir de l’insertion antennaire,
,, arqué, ses scrobes iniiéchis, atteignant la
i< _- e . , .
^s__   »· y ,_«· base en—dessus. Antennes submedianes : sca-
- ‘.\/,  _\    pe claviforme ; funiculé de 7 articles, le 1"
y _  $9 épais, subégal au 2', les suivants courts, gra-
`Qïàà   ws duellement élargis ; massuegovale. Yeux OV3-
  les, transversaux, subdéprimés. Prothorax
 É; faiblement transversal, convexe, tronqué à
A Z    ses deux extrémités, faiblement arrondi laté-
;*'   ,·_r ` A· ralement, presque droit sur ses deux-tiers
   A  É inférieurs, rétréci en avant ; lobés oculaires
_,-`    2 i` peu marqués. Ecusson nul. Elytres ovales
t   ‘ _ï _ ;,   ` ' '
  ·,,K`}',*`ï,`  \ oblongs, soudés, un peu 'arques, plus larges
_.-_:,`..^;ɧ:;•L ef que le prothorax, les épaules obtusement
,     V, angulées, rétrécis, acuminés au sommet. Fé-
‘ `É;ïF*" É murs dentés ; tibias comprimés, bisinués en
e   dedans, arqués à leur base, ongulés au som-
lx \ met externe ; protibias subanguleux vers leur
f  Pi milieu interne ; tarses courts, spongieux en-
` _dessous. Abdomen à 2' segment égal aux 3--l·
Fm, 858_ réunis, suture du 2* avec le 1"", fine. angu-
Trachodes hispidus L. l€LlS€.
Caractères sexuels secondaires indistincts.
Ce genre renferme une demi-douzaine d’espèces européennes, dont une
seule en France. Les Tmchodes ont un faciès rappelant les Acalles avec.
lesquels on peut les confondre à première vue. Leurs mœurs sont in peu
pres inconnues.
Trachodes hispidulus L., 1758, Syst. Nat., X, p. 383. —— squamifer
PAYK., 1800, Fu. Suec., 111, p. 206. — acanthium BECK., 1817, Beitr. Baier.
Ins. Faun., p. 22. — Husr., 1931, p. 898. — Cat. SA1N·rE·CLA1m;-Dt:v1LLe,
p. 419.
Long. : 2,5-4 mm. -—- Oblong, convexe, brun—foncé ; revêtu de grosses
squamules noires ou cendrées et de soies squamuleuses dressées. rangées
longitudinalement en 4 séries sur le prothorax, plus grossières et unisé-
riées sur les interstries impairs des élytres, ces derniers ornés d’une bande

CALANDRINAE —- niaiuznoixius 1405
post-médiane transversale, blanche ; antennes, pattes et rostre ferrugineux.
Rostre arqué, luisant, égal à la tête et au prothorax réunis. Antennes post-
médianes. Prothorax non transversal, profondément ponctué. Elytres ova-
laires, acuminés en arrière, finement striés. Protibias subdentés au milieu
de leur tranche interne.
Vit. dans les menues branches sèches du Chêne, du Hêtre, du Bouleau.
Répandu, bien qu’assez rare, dans plusieurs régions de notre faune. Loire-
Inférieure. - Vendée. - Nord. — Alsace. - Vosges. - Jura. - Bassin de la
Seine. - Ardennes ! - Côte—d’0r. · Ain_ - Isère. - Tarn. — Aude. - Anjou !
Limousin ! - Nivernais ! — Mayenne ! - Orléanais ! Non cité de la région
sèche de la Provence, Languedoc, Roussillon, ni des Pyrénées.
Europe septentrionale ; Suisse : Belgique.
Tribu des Derelomini
Scrobes obliquement dirigés jusqu7aux yeux. en partie bien visibles sur
les côtés (vus de dessus). Funicule antennaire de 7 articles. Pygidium non
découvert. Hanches prothoraciques écartées, subglobuleuses. Fémurs iner-
mes ; tibias sans onglet apical ; ongles libres. Prosternum à bord antérieur
entier.
Un seul genre en France.
Gen. DERELOMUS SCHôNHERR, 1826, Curc. Disp. Méth., p. 235
(Ochmnulus REITT., Wien. ent. Zeit., 1887, p. 13).
Rostre allongé, mince, peu arqué. ses scrobes naissant un peu en avant
de son milieu, prolongés jusqu’aux yeux et en avant, jusqu’au sommet par
un sillon très fin. Antennes submédianes ou subapicales ; scape sublinéaire,
atteignant l’œil ; le 1°" article du funicule allongé, les suivants courts, ser-
rés ; massue ovalaire. Yeux assez grands, ovales, peu convexes. Prothorax
trapézoïdal, les côtés presque droits, finement marginés en arête, briève-
ment étranglé en avant et marqué à cet endroit d’un profond sillon trans-
versal se continuant sur le prosternum, angles antérieurs dentés, bord anté·
rieur relevé, base tronquée. Ecusson arrondi, bien visible. Elytres faible-
ment convexes, oblongs ou suboblongs, très peu plus larges que le protho-
rax, épaules subanguleuses, arrondis au sommet. Pattes courtes ; fémurs
claviformes, mutiques ; tibias droits ; tarses courts. Hanches prothoraci-
ques à écartement moindre que celui des autres paires. Abdomen à 6 seg-
ments visibles ; le 6° très court (bien visible chez la femelle), le 2° arqué
en arrière, sinué en avant, au milieu, les 3'-4·° respectivement moitié plus
courts que le 2°. Métasternum avec une ligne médiane enfoncée.
Les mâles ont le rostre plus court, plus robuste, moins courbé, plus for-
tement sculpté, les antennes subapicales, le 1°' segment ventral légèrement
impressionné sur sa ligne médiane, le 5° segment plus court. Les femelles
ont les antennes insérées un peu en avant du milieu du rostre, le 1°' seg-
ment ventral simple, le 5° plus grand, le 6‘ plus visible.
Ce genre se compose d‘une vingtaine d’espèces, la plupart disséminées

1406 c0LÉoPTÈREs cuRcUL1oN1¤Es
en Afrique équatoriale et quelques autres dans diverses régions chaudes
ou tempérées.
Notre faune ne renferme qu°une espèce dimorphe, dont les deux formes
peuvent être distinguées ainsi :
1. Elytres à interstries plans, sauf parfois le 5“ costiforme chez
le mâle ; points des stries non approfondis vers la base.
lîong. : 2,2-3 mm ........... chamaeropis
— hlytres a mterstries convexes dans les deux sexes, le S' plus
élevé, plus ou moins costiforme chez le mâle ; points des
stries plus forts et approfondis vers la base. Même taille
(1) .........,... Subsp. subcostatus
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  iè   =. "   ..;· 1. .J, $‘   È
   
Fra. 859. Fm. 860. — Sharpia rubida Roseau.
Derelomus chamaeropis F.
Derelomus chamaeropis F., 1793, Ent. Syst. suppl., p. 167. -—· HUST.,
1931, p. 726. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 412.
Long. : 2,2-3 mm. — Oblong, subdéprimé, roux ou testacé, subglabre,
muni en dœsus d’une pubescence Have, extrêmement finé et courte, peu
visible ; le rostre, une tache discale en forme de losange plus ou moins
étendue (envahissant parfois toute la surface), l’écusson et la poitrine noirs;
la tête, la base du rostre et le reste du prothorax d’un roux-rougeâtre ; les
élytres d’un roux-clair ou testacés ; les antennes et les pattes de cette der-
nière coloration. Rostre subégal (mâle) ou égal (femelle) à la tête et au pro-
(1) La différence entre les femelles des deux formes est souvent peu sensible :
le rostre, chez la sous-espèce est un peu plus long et plus sculpté, les stries élytra-
les plus marquées en avant, la pilosité plus visible par rapport à la forme typique
du même sexe.

CALANDRINAE. — DEREr.oMUs 1407
thorax réunis. strié, mat. Tête finement ponctuée. Prothorax mat, fortement
transversal, subtrapézoïdal, les angles postérieurs arrondis, superficielle
ment couvert d’une fine ponctuation subruguleuse. Elytres un peu luisants,
subparallèles, les stries fines à points plus profonds à la base chez la
femelle.
Subsp. subcostatus Bon., 1844, in Schônherr, Gen. Cure., VIII, p. 92.
Diffère par quelques caractères, d’ailleurs assez peu constants, surtout
chez la femelle, et d’autre part souvent exagérés par les auteurs (Voir
tableau précédent).
Les deux formes vivent ensemble, le plus souvent ; elles sont soumises
aux mêmes variations de couleur. C’est ainsi que l’on trouve des individus
ayant la tête noire ou rousse, le prothorax roux sans tache discale foncée
ou entièrement noir ; la suture élytrale plus ou moins foncée ; les élytres
avec une fascie post-scutellaire courte, oblique plus ou moins nette ; les
deux premiers segments foncés.
Dans les fleurs mâles de Chamaerops hurnilis L. ; surtout de fin mai à
um.
J Provence ; prodigieusement abondant par endroits.
Hérault : Montpellier. — Vaucluse : La Bonde. — Var : Toulon ; Hyères ;
Cavalière : etc... — Alpes-Maritimes ; Cannes ; la Bocca ; Mandelieu, très
commun (!).
Non cité de la Corse.
Nord de l'Afrique ; Espagne ; Baléares ; Madère ; certains spécimens
entièrement noirs ou bruns, sauf les antennes et les pattes rousses (Bala-
chowsky.), se rapportant à la forme subcostatus ; Italie ; Sicile ; Sardai-
gne.
Tribu des Smicronychini
Rostre séparé du front par une dépression ou une ligne transversales.
Yeux oblongs, contigus, ou subcontigus en-dessous. Tête fortement enfoncée
dans le prothorax. Elytres à strie marginale (10*) effacée en arrière, s’ar-
rêtant au niveau de l’épisterne métathoracique, la 9° entière bien distincte,
llinterstrie séparant ces deux stries sillonné. Ongles soudés à la base.
TABLEAU DES GENRES
1. Revêtement dorsal composé de squamules simples, parfois
entremêlées de pubescence courte. Onychium notablement
plus court que les trois articles précédents réunis ; ongles
grêles, très petits. Rostre arqué, inerme en-dessous. Stries
élytrales bien marquées. Fémurs inermes ou parfois très fine-
ment spinulés chez le mâle. (Subgen. Smicronyx s. st.) ou
rostre subrectiligne avec une courte dent basale en-dessous.
Stries des élvtres réduites à des lignes de points. Fémurs
finement dentés chez les deux sexes (Subgen. Chalbodontus
DBR.) ............ (p. 1409) Smicronyx
— Revêtement du dessus composé de squamules très denses,
avec, sur les élytres, des lignes de soies alignées, semi-
dressées. Onychium subégal aux trois articles du tarse réu-
nis ; ongles robustes, normaux ..... (p. 1408) Sharpia

1408 COLÉOPTÈRES cukcuriomnns
Gen. SHARPIA TOURNIER, 1874, Ann. Soc. ent. Belg., p. 69 et 84
(FAUST, Horae Soc. ent. Ross., XVI, 1881, p. 31. —— SCHILSKY, Die Kâfer
Europas, 1907).
Rostre élancé, grêle, cylindrique, arqué ; ses scrobes subrectilignes, con-
fluents en-dessous. Antennes fines, antémédianes ; scape flexueux, brus-
quement épaissi au sommet, n’atteignant pas les yeux ; funicule de 7 arti-
cles, le 2° article moitié moins long que le I", subcylindrique, un peu moins
épais, les suivants progressivement plus courts ; massue oblongue acumi-
née. Yeux non convexes, subcontigus en-dessous. Prothorax non ou fai·
blement transversal, peu arqué latéralement, brièvement étranglé en avant.
Ecusson petit, visible. Elytres plus large que le prothorax, à côtés faible-
ment arqués, les épaules accusées. Pattes allongées ; fémurs inermes ;
tibias droits ; 3° article des tarses non lobé, non spongieux en-dessous et
très peu plus large que les précédents ; ongles assez forts, soudés à la
base. Caractères sexuels secondaires faibles. Rostre du mâle squamulê en
avant de l’inserti0n antennaire, celle-ci située un peu plus en avant du
milieu. Prosternum échancré en avant.
Ce genre renferme une denii-douzaine d’espèces réparties dans diverses
régions de l’ancien continent ; Egypte, Sibérie orientale, Syrie. Turquie et
parties circa-rnéditerranéennes. Une seule espèce en France.
Sharpia rubida ROSENHAUER, 1856, '1`hier. And., p. 279. — v. biskren-
sis DESBR., Opusc., 1875. — v. gracilenta FAIRM., Bull. Soc. ent. Fr., 1880.,
p. 24. — Husr., 1930, p. 797. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 415.
Long. : 2,3-2,5 mm. — Oblong, peu convexe, brun·rouge, recouvert de
squamules cendrées, assez grandes, impressionnées, très denses, imbriquées
par endroits et de soies blanches, soulevées, un peu arquées, irrégulière-
ment disposées sur le prothorax, un peu plus longues, unisériées sur les
interstries des élytres ; ceux-ci ornés parfois d’un vague dessin blanchâ-
tre, peu tranché, composé d’une tache transversale sur le milieu des 2° et
3° interstries et d’une linéole à la base du 3° ; les antennes rousses, le funi·
cule ferrugineux ou noirâtre ; les pattes ferrugineuses, les tarses foncés.
Dessous du corps squamulé comme le dessus. Rostre rougeâtre, long, mince,
courbé, dénudé et brillant à partir de l’insertion antennaire. Prothorax non
transversal, faiblement arqué, sa plus grande largeur un peu en avant du
milieu, rétréci en avant. Elytres anguleux aux épaules, les côtés presque
droits, subparallèles jusqu’au tiers postérieur : stries fines ; interstries
plans.
La- larve, vit en Provence, dans le collet d`une Carduactëe : .ttraclyl1`s
humzlis I,. Obtenu ex larvu de cette plante. à la Hoquette—sur-Siagne,
(A. M.) le 12 septembre 1940 (A. HorFMA>xN)_ D
Très rare en France z Var : Le Luc (LÉVEILLÉ E) 1 Hyères (GREMER, mn
coll., BRISSOUT Y) —— Bouches-du-Rhône : Camargue, Albaron (I,. PUEL X),
sur un petit chardon indéterminé : mai à juillet. — Alpes-Maritimes : I,a
R0quette·sur-Siagne (HoPrM.aNv). — Hérault (cité par Husracnra),
Espagne : Carthagène, typo. — Italie (Tornmea). — Caucase (Mizsmx).

CALANDRINAE — SMICRONYX 1409
tissrgnvxrioxs. -— J`ai pu voir deux spécimens de S. biskrensis DESBR.,
nommés par 1’auteur, ainsi que le type S. gracilenta FMRM. Ills doivent être
réunis et constituer une race différant légèrement de S. rubida. Cette
différence s’observe par le rostre squamulé presque jusqu’à 1’extrémité
dans les deux sexes, les pattes plus grêles, les squamules plus petites et
plus fortement impressionnées, le dessin 'clair des élytres un peu plus net.
Egypte ; Algérie ; pas rare à Bxsxm (BONNMRE !).
Gen. SMICRONYX SCHôN1-IERR, 1843, Gen. Sp. Curc., VII, 2, p. 313
(I. DU VAL, Gen. Col., IV, 1868, p. 48 ; pl. 21, fig. 101). (Micronyx
SCHÉSNH., 1836, Gen. Curc., III, p. 423)  
(Synopsis : TOURNIER, Ann. Soc. ent. Belg., XVIII, 1373. p. 77 ; HUS-
TACHE, Curc. gallo-Rhénans, in Ann. Soc. ent. Fr., XCIX (1930). p. 30. ——
F. SOLARI, Mém. Soc. ent. Ital., XXXI, 1952, pp. 22 à 37).
Rostre allongé, assez robuste, arqué ou subrectiligne, ses scrobes nais-
sant Vers son tiers antérieur, obliques, atteignant la base en dessous. An-
tennes médiocres ; scape claviforme ; funicule de 7 articles, le I" allongé,
les suivants courts, graduellement épaissis ; massue oblongue. Yeux oblongs,
déprimés. Prothorax non ou faiblement transversal, plus ou moins arrondi
latéralement, tronqué à ses deux extrémités. Ecusson à peine visible. Ely-
tres ovales ou oblongs. Pattes médiocres ; fémurs claviformes, denticulés
ou inermes ; tibias droits, mucronés à l’angle apical interne ; tarses courts,
spongieux en-dessous, le 3' bilobé, plus large que le 2° ; onychium plus
court que les trois articles précédents ; ongles soudés à la base. Proster-
num fortement échancré à son bord antérieur ; abdomen à 2° segment
égal aux 3° et 4·° réunis, séparé du l" par une suture droite.
Caractères sexuels secondaires peu marqués ; chez le mâle : rostre plus
court et plus sculpté, métafémurs ordinairement spinulés. Corps souvent
plus étroit.
Ce genre comp1·end plus de 35 espèces répandues dans toute la région
paléarctique et quelques autres dans le nord de l’Arnérique. Desnnocnrans
a créé le sous—genre Chalybodontus (Frel., 1885, V, p. 17), pour quelques
espèces de taille plus grande, à caractères assez importants (Voir caractère
au tableau des Genres). La France renferme huit espèces de Smicronyz. (2)
Ces insectes vivent à l’état larvaire, au collet ou dans les rentlements
écailleux des Orobanchacées et dans les tiges des Cuscutacées.
TABLEAU mas r~:sPÈcEs (3)
1. Rostre arqué, inerme en-dessous. Stries élytrales bien mar-
quées. Téguments noirs, plus ou moins squamulés. Taille
petite (Smicronyx s. st) ....... . ..... 2
(1) Le génotype du genre Micronyx désigné par Scnëmuznn est Reichi Gym,. et
non cyaneus GYLL., comme 1’indique J. nu VAL (Gen., IV, 1864, p. 48.
(2) Un certain nombre d’espèces se rencontrent en Afrique du Sud et en Afrique
centrale. parmi lesquelles se trouvent celles du sous-genre Afrosmicfonyx.
(3) D'après F. Somm. Mém. Soc. ent. It., 1952.

1410 c0LÉoP·rÈnEs cURcUL1oN1m:s
— Rostre presque droit, muni en-dessous, d’une courte dent
triangulaire vers la base. Stries élytrales réduites à des
rangées de très petits points (Chalybodontus DESBR.). Té-
guments 'dorsaux brillants, bleuâtres, glabres, avec une
courte linéole blanche à la base des élytres et parfois trois
linéoles de même coloration sur le prothorax.,Taille plus
grande : 2,5-5 mm ........... 1. cyaneus
2. Prothorax ponctué sur le disque, densément revêtu de
squamules masquant la sculpture foncière ....... 3
— Prothorax pourvu d’aspérités granuliformes plus ou moins
distinctes ................ 7
3. Prothorax très fortement arrondi latéralement, très convexe.
Hostre très arqué. Elytres brièvement ovales, très arrondis
sur les côtés et très convexes. Funicule antennaire à 2° arti-
cle au moins une fois et demie plus long que large et net-
tement plus long que le 3°. Ongles très inégaux, l’inteme
très court. Prothorax et élytres pourvus de petites squamules
blanches, unicolores. très caduques ; les téguments très bril-
lants. Long. : 1,2-2 mm ....,..... 6. coecus
— Prothorax et élytres avec les squamules plus ou moins lar-
ges, de coloration plus variée, moins unicolore. Ongles subé-
gaux .................. 4-
4. Elytres ovales ............... 5
— Élytres en ovale allongé (au moins chez la femelle). Massue
antennaire ovale. Élytres peu convexes, au moins du double
plus longs que larges chez le mâle, subparallèles ; épaules
fortement anguleuses. Rostre fortement courbé. Prothorax
bien arrondi, un peu plus large que long, couvert (comme
les élytres) de squamules larges, ovales, ne masquant pas
le fond. Funicule grêle, à articles 3-6 graduellement peu
épaissis, tous plus longs que larges, seul le T' un peu trans-
versal, plus large que le précédent. Scape fin, allongé, nette-
ment claviforme, brusquement élargi au tiers apical, 2°
article du funicule environ un tiers plus long que large,
massue rousse (au moins par transparence). Fémurs pourvus
d’une petite dent bien visible. Long. : 1,2-].,9 mm . . 4. corsicus
5. Elytres peu convexes, largement arrondis postérieurement.
leur plus grande largeur située à hauteur des épaules, moins
fortement arrondis-rétrécis en arrière. Long. : 1,2-1,9 mm
.............. 3. Jungermanniae
— Elytres fortement convexes, arrondis latéralement, rétrécis
postérieurement, leur plus grande largeur au niveau des
hanches postérieures ............. 6
6. Rostre nettement arqué. Prothorax aussi long que large, bien
arrondi. Squamules masquant le fond des téguments. lnters-

CALANDRINAE — smicnomrx 14-11
tries élytraux couverts de squamules ovales, elliptiques, ne
laissant pas apparaître le fond. Ongles ordinairement égaux,
très rarement inégaux (1). Long. : 1,2-1,8 mm. 8. brevicomis (2)
— Rostre presque droit. Prothorax moins long que large, peu
arrondi sur les côtés, pourvu de squamules longues, nette-
ment isolées, ne masquant pas entièrement les téguments
opaques. Scape court, claviforme. Funicule moins robuste
que chez le précédent, les articles 4-7 moins élargis graduel-
lement. Long. : 2 mm .......... 7. nebulosus
7. Prothorax subparallèle de la base au milieu, puis oblique-
ment rétréci vers l’apex, omé sur les angles postérieurs,
d’une macule rectangulaire de squamuies d’un blanc pur,
étroitement imbriquées, le reste de la surface couvert de
squamules très étroites, brunes, laissant apparaître partielle-
ment le fond des téguments d’un noir d’anthracite. Long. :
1,7 mm .............. 5. Revelieri
— Prothorax fortement arrondi latéralement ....... 8
8. Rostre fortement courbé, aussi long ou plus long que la tête
et le prothorax réunis chez, le mâle ..... . . . 9
— Rostre presque droit sur sa face vcntrale. Prothorax moins
long que large peu arrondi, largement, mais faiblement rê-
tréci en avant, complètement opaque, pourvu de granules
aplatis, couvert de squamules longues, isolées ; interstries
pourvues de squamules elliptiques, longues et étroites, mêlées
A à d’autres piliformes, aiguës, bien isolées, laissant voir les
téguments très mats. Scape assez fin, faiblement claviforme ;
2° article du funicule nettement plus long que large et plus
long que le S'. tous graduellement moins larges que chez
°brevicomi.s ........ . . . . 7. nebulosus
9. Scape antennaire court, robuste, non claviforme. graduel-
lement élargi à partir du tiers inférieur ; le 2° article du
funicule â peine aussi long que large, subégal au 3'. le 7°
environ deux fois plus large que long. Prothorax visible-
ment granulé. Elytres assez larges ...... 8. brevicornis
— Scape antennaire allongé, fortement claviforme ; le 2* arti-
cle du funicule presque deux fois plus long que large.
Prothorax plus fortement granulé. Elytres plus larges. Taille
plus grande (2 mm) ........... 2. Reichi
(1) S. brevicofins $01.. a le plus souvent les ongles égaux ; toutefois le Dr Münnm,
de Trieste, en a observé un spécimen à ongles inégaux (d’après 501..4121, in litt.),
(2) Cette espèce, ainsi que la suivante figurent à deux endroits du Tableau à
cause de la perception difficile de la sculpture prothoracique chez les spécimens
fortement squamulés et aussi des difficultés de l’examen des antennes chez les
insectes mal préparés, comme c’est le cas dans les collections anciennes.

14-12 COLÉOPTÈRES cuacurioivrmas
Subgen. Chalybodontus Disssnocrizns, Frel., vol. V, 1895, p. 170
1. Smicronyx (Chalybodontusl cyaneus GYLL., 1836, Gen. Cure., III,
p. 424. — Lallemanti FAUST, in litt. —— v. opacus Bms., Ann. Soc. ent.
Fr., 1860, p. 335. — Husr., 1930, p. 792. — Cat. SA1NTE—CLA1RE—DEx‘1LLE,
p. 414.
Long. : 2,5-5 mm. — Ovale, large, assez convexe, le dessus glabre, lisse,
brillant, d’un noir-bleuâtre ; le prothorax orné de trois linéoles de squa-
mules blanches souvent absentes, les élytres avec deux petits traits de
squamules semblables, à la base du 3° interstrie ; les pattes noires, fine-
ment squamulées de cendré ; les antennes brunes. Dessous noir, luisant,
revêtu de squamules piliformes, blanchâtres, plus nombreuses sur le der-
nier segment ventral, ovales, serrées sur les pièces latérales de la poitrine.
Rostre long, robuste, presque droit, mat, densément ponctué. Prothorax
suboblong, luisant, assez régulièrement arqué de la base au rétrécissement
antérieur peu accusé, la ponctuation fine, substriolée, la ligne médiane
fine et lisse. Elytres largement ovalaires. à stries extrêmement fines, mar-
quées de très petits points ; les interstries larges et lisses.
La v. subopacus correspond à des individus ayant la ponctuation pro-
thoracique plus forte, plusserrée, les élytres mats, finement et très densé-
ment pointillés. Elle se rencontre avec la forme typique.
Vit sur les Orobanchacées. La larve creuse des galeries dans les tiges et
au collet de Phelipaea luhm DEsi=., en Algérie (Rarrmv, Pnanis) de Oroban»
che rapum TnU1r.i.., en Algérie (B.moAm.i). La transformation se fait en
terre.
1/adulte se rencontr·e en outre sur Orobanchz- crzwntu Bizarot (Xt et (1.
Izctlervie FAUCH. (Gimcn, TEMPÈRE).
Biologie : BAnsAo1.i (Roll. Soc. ent. It., 1884 p. 20. — XAMBEU, Mem. IX.
. 19).
p France méridionale : juin—juillet, Hare.
Vaucluse : La Bonde (Ficxnzz) ; Avignon (CHoB.aUr)_ — Var : Pu;:et—sur—
Argens (t) ; Toulon (Gmâmx I). ——— Drôme : Montélimar (Bxnrma). —— Gard 1
Les Angles (Cnomur) : St Geniès-de-Comolas (id.)_ Aude : forêt des
Fanges (Gxvov). — Pyrénées—Orientales : Ria (Xxmmzu). — Haute-Garonne :
Toulouse (1`IARTIN Z). — Tarn fGALIBERT). — Gironde : région bordelaise
(TEMPÈRF, Gmwn). - Pyrénées centrales : Val d’Aran (I,. Hnhuni-tt.
Italie ; Russie méridionale 1 Algérie.
Subgen. Smicronyx ScHôNHERR, s. st.
2. Smicronyx (s. st.) Reichi GYLL., 1835, in Schënherr. Gen. Cure.,
III, p. 426. — pygmaeus CURTIS, 1840, Ann. Mag. nat. Hist., V, p. 28. —
funebris TOURN., 1874, p. 81. —- v. marmoratus REY, l’Ec11.. 1895, p. 123.
— v. rudicollis FAIRM.. 1875, Ann. Mus. Civ. Genova. p 63 —- Seriepi-
losus TOURN. 1879. — HUsT., 1930, p. 793. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE,
p. 414.
Long. : 2 mm. — Ovale, noir ; revêtu dorsalement de squamules ovales,
assez grandes, cendréés, inégalement réparties, entremêlées de soies, grises,

CALANDRINAE — sMrcRoNYx 1413
très courtes, couclrées, ccndensées en quelques taches sur les bords laté-
raux des élytrcs ; le prothorax subdénudé ç les pattes et les antennes noi-
râtres. Dessous couvert de squamules claires, plus serrées sur les côtés.
Rostre arqué. Prothorax subtransversal, assez arqué latéralement, forte-
ment rétréci au sommet, finement et densément granulé. avec ou sans ligne
médiane lisse. Elytres ovales, finement striés ; interstries un peu luisants,
très finement réticulés. Pattes squamulées de clair ; fémurs du mâle avec
un fin denticule squamulé. Ongles subégaux.
v. marmorzrlus REY. —— Taille un peu plus
faible (1,7-1,8 mm.) ; forme plus trapuc .
élytres plus rétrécis en arrière, à squanrulcs
·~n peu plus longues, très serrées, formant un _ V `
revêtement marbré de cendré et de brun : Q., "   i_-;
prothorax moins rétréci en avant, portant des rs   L
granules plus forts, aplatis, le disque desqua- ( _    
mulé mais finement pubescent. Dessous cou ïgg jr _,;rÉ$'
vert de squamules serrées, subarrondics, '*    
plus grandes.    
v. I'lldl.CO"l·S Farrm. A Voisine de ma1·n1o— N: [É    __
mins REY. Prothorax fortement ar·r0ndi late- v,—  '·y‘l.î`§ ,
ralement, couvert de granules plus distincts, ”   ‘   *‘
non aplatis : les squarnules élylrales très Q      
blanches, plus grandes, formant des taches ' ,   ,
compactes fortement tranchées,     _,, A îë:
Mœurs exactes inconnues. L’aduIte se ren-   ';';i'   3  
contre sur les inflorescences de Ervjllrmcu ",· l »
centauriunz Parts. (H. Porrrravrx, J. '1`nrârzoxn). · " _
—— Juin à septembre. "
La forme typique répandue, bien que peu
commune, dans toute la France, septentrio- Fm 861. _ Smicmnyx Reich, GYLL
nale et moyenne, plus rarement dans le Sud-
Ouest.
Nord : Lille (Nomsurzr !). — Somme : Amiens (L. Cr~r.u>urs 1). ~— Seiue—et—
Oise : Chaville (Macrmr !). — Seine—et·Marne : Fontainebleau (CAPITAINE !). »
Loiret : Cuisance (LÉvr«:rLLÉ). —— Cher : Bourges (DEvrr.LE). — Jura : Dôle
(Husracnra). —- Hte-Vienne : Veyrac (!). — Mayenne : ·St-Denis—les·Castines
(!). — Charente-Maritime : Royan (LEBON !). — Landes : Montfort (Mason-
nwx). ~—- Gironde : diverses localités, dans les falaises calcaires (Trsmrianra).
Les variétés constituent des races méridionalcs ; la v. marmoratus   Alpes-
Maritimes, nombreuses localités !. — Var : Hyères, St—Raphaêl etc... —
Bouches-du·Rhône : Camargue. — Gard : env. de Nîmes (J. Trrrâaomn). —-
Drôme : Nyons (Ravoux !). Espagne, Maroc. La v. rudicollis, non signalée
de France, habite l`Algérie et le Nord—Ouest du Maroc.
Une variété se rapportant à cette espèce : Championi Four,. (Ent. monthly
Mag., L. 1890), décrite d’Angleterre, m’est inconnue_
3. Smicronyx (s. st.) Jrmgermumiae Rmcrr., 1797, Mant. Ins., p. 16.
— cicus GYLL., 1835, in Sclrônherr. Gen. Cure., Ill, p 426. —— variegatus
GYLL., Lc., p. 428. - puncticollis TOURN., 1873, Ann. Soc. ent. Belg., p.
80. —— minusculus BELTA. B. Soc. Ent Ital. —— madesturs TOURN., Ann, Soc.

1414 COLÉOPTÈRES cuncumomimzs
¢ent. Belg. 1873, p. 83. — ? syriacus FAUST, W. 1887. —- varipilis FAIRM.,
Ann. Mus. civ. Hist. nat. Genova, 1875 — HUSTACHE, 1930, p. 795. —
(lat. SA1N·rE—CLA1RE-DEv11.Li;, p. 414.
Long. : 1,2-1,9 mm — Distinct de Reichi par sa forme plus allongée,
ses élytres plus parallèles ses squamules plus oblongues
Le revêtement dorsal brun et cendré. formant de petites taches mar-
brées. les squamules claires ovales, les foncées oblongues plus étroites sur
lœ élytres, piliformes sur le prothorax ; antennes et pattes brunes ou
noirâtres. Rostre arqué. mat, un peu luisant sur les côtés au sommet. Pro-
thorax peu transversal, arqué sur les côtés., le disque à points peu serrés,
Yinterponctuation presque lisse ; ordinairement recouvert de squamules.
avec ou sans ligne médiane lisse. Elvtres en ovale assez allongé. parallè-
les jusquiau milieu, finement striés-ponctués ; les interstries finement coria-
cés. Pattes squamulées ; ongles subégaux ; profémurs mutiques.
Varie quelque peu.
L'adulte dépose ses œufs sur les tiges de Cuscuia epilhymzzm ltlcnmr :
la larve y produit une cécidie lisse ; la transformation a lieu dans le sol,
dans le courant de l’été (Banni., Fn., VI. p. 109 ; Lexcarmax, Ent. Blàtt.,
1914, p. 145-159). Vit également sur Cuscula europaea L. major D. C.),
parasitant Calluna vulgaris L. (HOFFMANN, Miscell. ent. XXXII, 1929, p. 4).
sur C. cpilinum Wanna (densiflora Sor. WILM.), parasite sur le Lin. —
Biologie (Larve et nymphe), URBAN (Deutsche ent. Zeit., 1914, p. 113-118)
Toute la ¤France, la Corse. S’élève en montagne jusqu’à la Zone subal
pine. Assez commun ; juin à septembre. Europe. Algérie, Maroc.
Abondante sur toutes les côtes de la Corse : Sardaigne : Toscane L Cala-
bre ; Tunisie, Algérie ; Maroc.
4. Smicronyx ts. st.) corsicus FMRMAIRE, 1861, Ann Soc ent. Fr,. p.
584. — cretaceus TOURN., 1873, Arm. Soc. ent. Belg.. p. 81. — HUST., 1930,
p 795. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Corse, p. 433 (1).
Long : 1,2-1,9 mm — Décrite comme variété de jungermanniae, cette
espèce se différencie nettement par les caractères exposés au Tableau
Abondante sur toutes les côtes de la Corse ;Sardaigne ; Toscane ; Cala-
gre ; Tunisie ; Algérie ; Maroc.
5. Smicronyx (s. st.) Reve1ieriTOURN., 1873, Ann, Soc. Belg., p. 114.
— Husr., 1930, p. 794. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 415.
Long. : 1,7. — Se distingue de lzmgermanniae par les caractères sui-
vants : Rostre portant à la base, deux petites taches de squamules blanches
(1) Près de Corsicus et souvent confondu avec lui, se place S. albosquamosus
Won,. (Ins. Mad., 1954). — angustus Famivi., Ann. Mus. civ. Hist. nat Genova, 1875.
— tunicensis Dim., 1898. Se trouve en Tunisie, Algérie, Maroc. Madère, Canaries,
Sud de l`Espagne. Taille plus forte ; rostre plus courbé ; prothorax moins arrondi :
élytres plus larges, plus longuement parallèles ; les squamules moins serrées, subar-
rondies, nullement ovales ; ongles très inégaux, comme chez coecus Rx-:1cr-1. Je ne
partage pas 1’opinion de certains auteurs qui considèrent cette espèce comme une
race de cofsicus. La synonymie ci-dessus a été faite par Uv1··r¤maoocAAn·r (Rev. Fr.
d’Ent. VIH. 64, 1940). Un individu aurait été pris en Corse (J'. Pmucuzr).

CALANDMNAE — SMICRONYX 1415
allongées ; prothorax revêtu de squarnules noirâtres. avec, sur les anglœ
postérieurs, une grande tache rectangulaire blanche, formée de squamules
oblongues et serrées ; élytres à revêtement dense foncièrement noir, varié
de brun-fauve et de blanc, composé de squamules non strictement appli-
quées, subarrondies, impressionnées, les blanches plus grandes, formant
une tache variable sur le calus huméral, quelques mouchetures à la base,
deux ou trois vers le calus antéapical, dont une plus allongée et une fascie
postmédiane, prolongée latéralement en avant jusqu’au tiers antérieur, sur
les 5° et 6° interstries, la fascie parfois décomposée en plusieurs macules ;
vestiture sans mélange de poils. Prothorax aussi long que large, faiblement
arqué latéralement. obsolètement granulé. Elytres ovalaires, notablement
plus larges rue le prothorax, les côtés parallèles, très légèrement conver-
gents depuis les épaules jusqu’au tiers postérieur. Pattes squamulées de
cendré. Fémurs finement denticulés.
Mœurs inconnues.
Spécial à la Corse et à la Sardaigne ; rare. — Corse, types : Porto-Vec-
chio, Ajaccio (REVELIÈRE !) ; Corse (Bonmrna !, Caorssmnmu !, DAMRY !) ;
Salavico (STE CLAIRE Davirrn) ; Casamoza (A. Aoxws).
6. Smicronyx (s. st.) coecus REICH, 1797, Mant. Ins., p. 12. — politus
BOH., 1843, in Schônherr. Gen. Curc.. VII, p. 314. —— cuscutae Ch. BRIS.,
l878, Ann. Soc. ent Fr., p. 64. — HUST, 1930, p. 796. —— Cat. SAINTE-
Cr.A1R12-DEv1LLE, p. 415.
Long : 1,2-2 mm. — Corps épais, ovoïde. noir, luisant, dénudé en-dessus
ou légèrement revêtu de quelques squamules courtes. cendrées, accompa-
gnées, de poils hns de même coloration peu serrée, appliqués, formant. par-
fois de courtes lignes longitudinales le long des interstries, mais le plus
souvent absents et laissant apparaître les téguments presque glabres : an-
tennes et pattes foncées, la massue parfois ferrugineuse Prothorax trans-
versal. assez fortement arrondi sur les côtés, couvert de points ronds, assez
serrés. Elytres ovalaires, courts, non ou légèrement arqués sur les bords
latéraux, s’élargissant un peu de la base au milieu (femelle), Darallèles
(mâle) ; interstries finement réticulés transversalement. Pattes squamulées ;
ongles très inégaux, l’inteme plus court que la moitié de l’externe.
Vit sur les Cuscutes, notamment sur Cuscuta epithymum Morin. (minor
D. C.), parasitant la Luzerne, à Garches (S. 0.) ! et C. trifolii BALrNc··r.,
parasite sur Ulex europncus L. à Vieille-Eglise, en juillet, dans le même
département (HOFFMANN).
La larve vit dans les tiges et provoque une cécidie semblable à celle du
Jungcrmanniae (LENGERKEN, Ent. Blâtt. 1914, p, 145). —- L’adulte se rencon-
tre de juin à septembre.
Probablement répandu sur tout notre territoire ; moins commun cepen-
dant que Jungermanniac ; s’é1ève, comme ce dernier, et souvent en sa
compagnie, jusqu’à la zone subalpine. Nombreuses localités du bassin de
la Seine ! ; Mayenne !-; Bretagne ! ; Jersay ; Centre ! ; presque tout le
midi : préalpes de Provence et Massifs montagneux du Sud-Est. — Nous
ne l’avons pas vu de l’Est.
Non cité de la Corse.
Europe centrale et méridionale.

1416 COLÉOPTÈRES cuncuuomross
7. Smicronyx (s. st.) nebulosus TOURNIER, 1873, Ann. Soc. ent. Belg.,
p. 82. — modestus TOURN., l.c., p. 83 (pars.). — rugicollis REY, 1895,
1’Ech., p. 123. ·—— pruecox FAUST, 1885, Stett. Ent. Zet. —— HUST., 1930. p.
796. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEv'1LLE, p. 415.
Long. : 2 mm. -—— Corps un peu oblong assez étroit, mat ou peu luisant.
revêtu de poils fins, cendrés sur le prothorax ou de fines squamules lancéo-
lées ou piliformes, blanchâtres ou flavescentes, unisériées sur les interstries
élytraux. uniformément réparties et masquant un peu les téguments chez
les individus bien frais ; les antennes noirâtres ; les pattes ferrugineuses
ou brunes. Rostre pubescent, arqué légèrement. Massue antennaire oblon·
gue, étroite. Prothorax non transversal, faiblement arqué et rétréci en avant,
sa plus grande largeur en arrière du milieu, densément ponctué. Elytres
oblongs, les côtés subparallèles jusqu’au tiers postérieur. Ongles inégaux,
l’inteme moitié plus court que l’externe.
v. rugicollis REY. — Prothorax densément couvert de lins granules. (ler-
tains spécimens forment le passage avec la forme typique : ce qui démon-
tre le peu de valeur de cette variété.
Vit sur Cuscula epithymum MURR._ parasitant les Thyrnus (Horrmgxm.
HUSTACHE) ; sur Cuscule parasitant. Genista fincioria 1.. ('l`EMrùm:). —— Assez
rare.
Alpes-Maritimes !. —— Var !. — Basses-Alpes. — Hérault E. — Pyrénées-
Orientales !, — Vallée du Rhône. — Plateau Central. — Sud—()uest : Lau-
des ; Gironde. — Chm·ente·3lai·itin1c ; île de Ré (Boumriza !). Espagne.
8. Smicronyx (s. st.) brevicomis SOLARI, 1952, Mem. Soc. ent. 1t., vol.
XXX1, p. 26.
Cette espèce caractérisée par divers points exposés au Tableau, se trouve
dans toute la France surtout en Provence, Lyonnais, Nord, Nord-Est, tout le
Bassin de la Seine. Sur divers Cucustes ( È)
Italie, Sardaigne, Espagne, Macédoine, Tunisie.
Se retrouvera probablement en Corse.
Tribu des Erirrhinini
Rostre et front sans ligne de démarcation ; scrobes invisibles de dessus.
Yeux latéraux, assez distants en-dessus. Pygidiurn non découvert. Hanches
prothoraciques contiguës. Trochanters plus ou moins sétuleux. Tibias apla-
tis et armés (sauf parfois les postérieurs) d°un onglet apical interne ; cor-
beilles tarsales postérieures ouvertes ; ongles libres et simples.
TABLEAU DES GENRES
1. Profémurs dentés , ......... ( p. 1437) Eteophilus
— Profémurs inermes .... . .... , . . . 2
2. Ecusson parfois très petit mais toujours distinct ..... 3
— Ecusson indistinct. Elytres â épaules effacées. Rostre avec

cALANui=nNAE. — Acenraus 1417
un sillon basal et transversal profond. Stries élytrales fortes
et glabres ; interstries alternes sétuleux. Funicule de 6 ar-
ticles, massue noire (Orthochaetes s. st.), ou funicule de
7 articles, massue rouge. Elytres plus ou moins étranglés
latéralement derrière la base <Subgen Styphlus ÉCHôNH.`I
............. · (op. 1460) Orthochaetcs
3. Suture et interstries alternes des élytres iîo!1 élevés, sans
soies dressées, parfois seulement avec des poils extrêmement
courts ................. 4
— Suture et interstries alternes des élytres plus élevés ; ceux—ci
munis de longues soies dressées, éparses à travers la squa-
mulation très dense de la vestiture foncière. Epaules accu-
sées ; stries élytrales fines ..... (p. 1465) Pscudostyphlus
4. Yeux notablement distants en—dessous Antennes grêles.
nues ou avec quelques poils très fins sur le scape ..... 5
— Yeux prolongés en-dessous où ils sont très rapprochés. An-
tennes à scape garni, au moins au sommet, d’une dense pu-
bescence squamuleuse. Corps en entier, densément squa-
muleux. Squamules élytrales imbriquées. fnterstries des ély—
tres portant de courtes soies espacées et alignées (p. 1418) Àcentrus
5. Scrobes obliques, dirigés brusquement sous le rostre. leur
bord supérieur seul visible en avant des yeux (vus de
profil) ................. 6
-—— Scrobes droits ou arqués, régulièrement dirigés vers le bord
inférieur des yeux, leurs deux bords visibles sur toute leur
longueur (vus de profil) ............ T
5. Revêtement dorsal composé de squamules rondes. serrées
et recouvrant entièrement les téguments. Tibias bisinués
sur leur tranche interne, finement denticulés et pubescents,
à éperon apical robuste, recourbé . . . (p. 1436) Echinocnemus
—— Revêtement dorsal composé de squamules longues et étroi-
tes, ou de poils squamuleux. Tibias lisses sur leur tran-
che interne. Bord antérieur du prosternum échancré en demi-
cercle. Strie marginale (1()°) de l’élytre nulle ou rudimen-
taire. Elytres subparallèles jusqu’au rétrécissement apical
fPachytychius s. st.), ou élytres plus courts et fortement
rétrécis à la base ; prothorax plus large que les élytres
(Subgen. Barytychius JECK.) ..... (p. 1421) Pnchvtychius
7. Dessus finement pubescent ou glabre, parfois revêtu den-
sément de squamues piliformes .......... 9
— Dessus revêtu, au moins sur les côtés, du prothorax, de
squamulœ rondes. Yeux arrondis Antennes antémédianes . . . 3
8. Elytres larges et courts ; épaules saillantes, les côtés paral-
lèles, brusquement et assez longuement rétrécis au som-
met. Protibias presque droits au bord externe ; éperon
apical petit ........... (p. 1425) Grypidius

1418 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
—— Elytres allongés. au moins 2 fois aussi longs que larges.
Protibias fortement courbés en-dedans à Yextrémité ;
éperon apical robuste, aigu et dirigé en-dedans ( p. 1427) Thryogenes
9. Rostre cylindrique, arqué, finement caréné ou avec des
lignes de points en-dessus ; antennes insérées avant son
sommet ............ (p. 1431) Èrirrhinus
— Rostre subdéprimé en·dessus et un peu élargi en avant, mé-
diocrement courbé. à ponctuation grosse et serrée ; anten-
nes insérées à son sommet ........ ( p. 1419) Procas
Gen. ACENTRUS SCHÈSNHERR, 1845, Gen. Cure., VIH, 2, p. 57
(LACORDIAIRE, 1866, Gen. Col., Curc., VII, p. 64).
Rostre allongé, robuste, subcylindrique, faiblement et irrégulièrement
arqué ; ses scrobes naissant vers son tiers antérieur, obliques, situés sous
le bord inférieur, visibles en avant (vus de côté). Antennes insérées vers
le tiers apical du rostre ; scape subclaviforme, n’atteignant pas l’œil ; funi-
cule de 7 articles. les deux premiers subégaux, le 1"’ obconique, plus
-épais que le 2°, les suivants transversaux ; massue ovale, à dernier article
densément pubescent. Yeux transversaux, non convexes, rapprochés en-
dessous. Prothorax peu transverse, subparallèle sur ses côtés de la base au
tiers antérieur, brusquement rétréci en avant, sans lobes oculaires distincts.
Ecusson oblong. Elytres convexes, allongés parallèles, rêtrécis—arr0ndis au
sommet ; épaules bien marquées, arrondies. Pattes densément squamulées
fémurs sublinéaires, inermes ; tibias droits. finement ongulés au sommet
interne ; tarses spongieux en-dessous, le 3° article fortement bilolzé, le
2° triangulaire ; ongles simples, divariqués. Hanches prothoraciques insé-
rées sur le bord postérieur du prosternum ; les métathoraciques écartées.
Abdomen à deux premiers segments longs, le 2° plus long que les 3° et 4°
réunis ; la suture du 2* avec le l" très étroite, rectiligne. Segment anal avec
une fossette transversale profonde (mâle) ou seulement impressionné (femel-
le).
Genre monospécifique.
Acentrus histrio BOHEMAN, 1845, in Schônherr, Gen Cure., Vlll, p.
58 — v. rufescens Pic, L’Ech., 1922. — Husr., 1930, p. 738. — Smyrn-
CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 412 ; Cat. Corse, p. 431.
Long : 3,2-4 mm — Oblong, peu convexe, noir ; revêtu de squamules
arrondies, étroitement juxtaposées, formant une couche compacte •-n~dessus
·et en-dessous ; le prothorax blanc ou Have, orné de deux taches basales
oblongues, brunes, situées dans la région antéscutellaire ; l’écusson blanc ;
les élytres foncièrement brunes ou noirâtres variés de taches claires, celles-
ci très variables, formant ordinairement une large fascie irrégulière. trans-
versale, médiane, interrompue, par l’interstrie sutural, accompagnée d’une
autre fascie très courte, antéapicale, occupant les 2°, 3* et 4' interstries et
de nombreuses petites taches rectangulaires, notamment sur le 2’ interstrie

CALANDRINAE. — ACENTRUS 1419
·où elles altement avec de petites taches foncées ; l’interstrie sutural jau-
nâtre ou roux-fauve ; le rostre noir ou brun densément squamulé ; les
antennes (massue foncée exceptée) et les pattes ferrugineuses, ces dernières
(sauf les tarses) parfois noirâtres, couvertes d’une squamulation compacte,
blanchâtre. Dessous du corps squamulé de blanc. Rostre mat, rugueux,
presque droit jusqu’au tiers apical, un peu courbé au sommet, faiblement
atténué en avant (vu de profil). Prothorax un peu plus convexe que les
élytres. Stries élytrales fines, sans points visibles ; interstries dorsaux
plans, sauf en avant et vers Yextrémité où ils sont convexœ, de même que
les latéraux. Segment anal avec une profonde fossette (mâle) ou seulement
impressionné (femelle).
La larve, non cécidogène, vit dans les racines et 6 r
à l’extrême base des tiges de Glaucium flavum
Gnaiviz (luleum Scor.) et de G. corniculatum, Cum'. ' ag - ’
(Papavéracées). Les parties attaquées sont minées _ _   ,,
de multiples galeries ou d’excavation renfermant *"~.   _,—*"'
souvent un grand nombre de larves à divers de-   Q;.  
gI‘èS de développement. La ponte s’effectue en juin- î'    
juillet. L’évolution larvaire se prolonge jusqu’à la  ·   __ 
fin mai de l’année suivante. La uymphose assez va-   `  _, __   I il
riable dure de 20 à 30 jours ; elle s’acc0mplit soit `V   ~·"  
dans le sol à proximité des racines, dans une loget-    ê°,;·Lî;.ï"°’ 
te de terre, soit dans la sanie des galeries prove- Q ii  É
nant des tissus désorganisés. L’éclosion imagi-   ·%§§êÈt`·;.g;,;.  
nale à lieu à partir de la fin de juin. Les adultes   F ·Èfj,;"’§É   
se rencontrent sur les plantes nourricières jus-  
qu’à la fin de juillet, en quantité parfois prodîgieu-  Ã  gm;    ` 
se : ils se nourrissent de feuillage, s’accouplent et ) `fglëâêêgwî 
pondent. Dès les premiers froids ils périssent pour É, Ã.;   "
la plupart (HOFFMANN). _ `  `A
Région méditerranéenne ; Provence ; Langue- _: `A
doc 1 Roussillon. Très commun par places sur les
côtes (Se trouve dans les îles Lérins). Plus rare Fig. sea.
dans l’intérieur, notamment dans les Basses—Al— A°“""“s hiSm° B°“·
pes, Vaucluse, Gard.
Remonte jusque dans la Drôme : Donzère (V. PLANET). — Corse, abondant
dans les sables maritimes.
Europe méridionale ; Caucase.
Gen. PROCAS STEPHENS, Ill. Brit. Ent., Mandib., IV, 1831, p. 90
(LACORDAIRE, 1863, Gen. Col., Curc., IV, p. 467).
Rostre allongé, arqué, assez fort, ses scrobes droits, prolongés en avant
près du sommet et en arrière jusqu’aux yeux. Antennes subapicales ;
scape brusquement claviforme, atteignant l’œil ; funicule de 7 articles, les
deux premiers allongés, subconiques, égaux, le 3° au moins aussi long que
large, les suivants courts ; massue oblongues, de 4 articles. Yeux trans-
versaux. Prothorax transversal, peu arqué latéralement, tronqué à la base,
presque obliquement rétréci en avant. Ecusson arrondi. Elytrœ oblongs,
subparallèlœ, rétrécis au tiers postérieur, à épaules obtuses, plus larges
que le prothorax ; échancrés en arc à la base. Pattes longues ; fémurs

]_4.2() COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
claviformes, inermes ; tibias droits ; protibias brièvement ongulés à l’an·
gle apical interne, avec une courte épine perpendiculaire à la direction
de l’ong1et ; tarses robustes, le 3° article spongieux en-dessous ; ongles
simples. Prosternum échancré en avant. Abdomen à 2° segment plus long.
que les 3-4 réunis, sa suture avec le 1"' fine, rectiligne.
Ce genre ne renferme qu’un petit nombre d’espèces répannlnes en
Europe, en Asie, en Afrique et en .»\mérique du Nord. Une espèce se tr«»uu»
en France.
Procas armillatus F., 1801, Syst. El., I1, p. 444, — picipes MARSH.,
1802, Ent. Brit., p. 272. — atomarius GÉNÉ, 1839, Mém. Tor., p. 77. —
granulicollis WALTON, 1848, Ann. Mag. nat. Hist., p. 168. —— moestus BACH,
1854, Kâferfauna, 11, p. 296. — Cottyi PER--
\` I, I  RIS, 1864, Ann. Soc. ent. Fr.. p. 298. — Husr
rg. _ _ _ F  · i 1930, p. 740. —— SAINTE-CLAIRE-DEVILLE. Cat
'  , l p     ï   p. 412 ; Cat. Corse, p. 431.
.  A " il à  g  · Long. : 4-7 mm. — Oblong, noir, mat ;
 i f; lx}  ` ' revêtu en-dessus d’une pubescence fine et cou·
.   ç chée, formant des taches nuageuses grises et
3 » .   __   l noires, entremêlée de petits crins très courts.
-1È   ' ' ` un peu soulevés, peu visibles de profil, sauf
    ~ Ã _` .ï_` en arrière des élytres ; les antennes ferrugi-
, _ __,· .l,' LA,.   — neuses ; tibias et fémurs foncés ; tarses
  ·*`—ÈÃ"e·?î'*  '·"‘i roux. Dessous glabre, densément ponctué.
    ` = " •«. Rostre assez arqué, mat, finement granulé,
_~ Q L. ;_÷;g ¥ _ muni d’une line carène dorsale. pileux à l’eX-
r_ .   ji . . .  trémité. Fênicule à 3' article, plus long que
` _   Q~   '   large, les suivants progressivement plus
  » ii" ~ i ` ' ,1 courts. Prothorax arrondi latéralement, rétré-
`   ,· . " I ci en arrière, plus fortement en avant, sa plus
  V, I, ‘_ grande largeur en avant du milieu, la ponctu-
` _" V- -   ation fine et dense, avec une ligne médiane
_   U   `,, ,  fine et lisse. Elytres à stries fines, au nombre
Q A ' ` "" =  de 9 (la 10° peu distincte), ponctuées ; inters--
' triés larges, plans, rugueux. Pattes densément
pubescentes de clair, l’extrémité du fémur et
Fm- 863- — PTOCGS afmmatus F- le milieu du tibia largement foncés ; 1°' arti-
M p cle des protarses plus long quelarge.
; œurs inconnues.
Répandu, mais rare, dans la zone maritime du Nord-Ouest ; nn pen plus
fréquent dans la ré ion méditerranéenne.
Alpes-Maritimes :gLa Bocca !. —— Var : St Tropez !. - Bouches—du-Rhône 7
plusieurs localités. — Vaucluse : Avignon. — Gard : Nîmes. — Hérault r
Montpellier. —- Aude : environs de Narbonne ; Béziers etc... —— Pas·«le—
Calais : Boulogne (JAVET). — Somme : Amiens (OBERT). — Seine—Ini`érieure :
environs de Rouen (Ai.r.0ci~iÉ l). — Eure : Evreux (Gurrm ll. — Calvados :
Caen (Dnvinmz). — Corse (I,. Bram.),
Europe méridionale et moyenne ; Angleterre ; Rhénanie : Algérie, abon-
·lant aux environs de Constantine (Héxox). Caucase.

CALANDRINAE. — mcnrrvcnros 1421
Subsp. minutus Dasaa., 1893, Fret., lll p. 9. — Long, : 4,5 ii 5 mm. —
Se xlitïérencie exclusivement de lai forme typique par la forme moins robusï
te, les élytres ii peine plus cou.rts, le funicule à 30 article pas plus long:
que large, les suivants plus ou moins transversaux, le l" article des pro-
tarses aussi long que large.
(tard ; La Musette (Trssox DE Tuoms) : deux spécimens vus par Htîsrxcms.
Typo : Espagne (DESEROCHERS) ; Alicante !. Maroc : Tanger E
Gen. PACHYTYCHIUS JEKEL, 1861, Journ. of Entom., l, p. 270
(Barytychius JEKEL, l.c., p. 272 ; Styphlotychius JEKEL, l.c. ; J. DU VAL,
1868, Gen. Col., Curc., p. 47 ; pl. 20, fig. 95 (Tychius) ; TOURNIER. Ann.
Soc. ent. Belg., XVII (1874), p. 86 (Synopsis).
Rostre long, grêle, cylindrique, plus ou moins arqué, ses scrobes com-
mençant en avant de son milieu et obliquement dirigés en-dessous. Anten-
nes assez grêles, submédianes ; scape claviforme, atteignant presque l’œil ;
funicule de 7 articles, le 1”" allongé, le 2° bien moins long, les suivants de
plus en plus courts ; massue oblongue. Yeux ovalaires, déprimés ou sub-
convexes. Prothorax transversal, fortement élargi latéralement, parfois bien
moins arqué :, lobes oculaires distincts. Ecusson petit ou indistinct. Elytres
ovales ou suboblongs, â peine plus larges ou moins larges que le protho-
rax, êchancrés à la base, peu arqués sur les côtés, plus ou moins rétrécis
au sommet, les épaules obtuses ou assez accusées. Fémurs claviformes, iner-
mes ou dentés ; tibias droits, ongulés à l’apex ; corbeilles tarsales posté-
rieures larges ; tarses courts, spongieux en-dessous, le 3’ article large, for-
tement bilobé ; ongles simples, peu écartés. Hanches prothoraciques insé-
rées sur le bord postérieur du prosternum. Abdomen à 2° segment plus
long que les 3* et 4·° ensemble, sa suture avec le 1"' bisinuée. Rostre du
mâle plus court, plus fortement sculpté et parfois plus courbé que celui
de la femelle.
Ce genre comprend une cinquantaine d`espèces disséminées dans une
grande partie de l’Ancien Monde et surtout concentrées dans le Sud de
l,Elll’0l')P et le Nord de l‘Afrique : la faune française en compte quatre.
Nos espèces vivent à l’état larvaire aux dépens des gousses de Papiliona-
cées el. des Capsules de Cistacées. La métamorphose a lieu dans le sol
TABLEAU DES ESPECES
1. Prothorax fortement transversal, ponctué, ses bords laté-
raux plus ou moins squamulés .......... 2
—— Prothorax aussi long que large, couvert de tubercules apla-
tis, peu serrés, revêtu de poils fins, couchés, peu denses
et disposés transversalement. Elytres à pubescence soulevée,
presque unisériée. Téguments brun—roux. Long. : 1,5-3 mm
................ 3. asperatus
2. Elytres revêtus de squamules oblongues ou piliformes. Ecus-
son assez grand, squamulé. Prothorax à ponctuation très
dense ................ · . . 3
— Elytres en grande partie dériudée, avec seulement quelques

1422 COLÉOPTÈRE5 cuncumomors
poils squamuleux très serrés à la base et au sommet. Ecus-
son très petit, indistinct. Prothorax à ponctuation espacée,
peu profonde. Long. : 2-3 mm ....... 4. squamosus
3. Métafémurs dentés. Elytres deux fois aussi longs que larges,
à squamules étroites et serrées, d’un gris-blanchâtre, sou-
vent foncées le long de la suture. Long. : 3-4 mm . . .
.............. 1 haematocephalus
— Métafémurs inermes. Elytres seulement une fois et demie
aussi longs que larges, à squamules lancéolées. Long. :
2-4 mm ..........,... 2. sparsutus
1. Pachytycliius haematocephalus GYLL., 1835, in Schônherr, Gen.
Curc., III, p. 415. — HUsr., 1930, p. 742. —— SAINTE-CLA1RE-DEVILLE, Cat.
p. 412 ; Cat. Corse, p. 431.
Long. : 3-4 mm. — Oblong, brun ; revêtu en-dessus de squamules pili-
formes, serrées, jaunâtres ou cendrées et brunes ou noirâtres, les foncées
occupant le disque du prothorax et les deux premiers interstries des élytres,
formant une bande mal délimitée, souvent dentelée, accompagnée ou non
de quelques macules sur les interstries voisins, cette bande parfois réduite
à la suture ; la large bande latérale claire du prothorax envahissant rare-
ment tout le disque ou décomposée en quelques taches ou en une étroite
linéole ; la base du 3° interstrie ordinairement plus claire ; l’écusson blan-
châtre ; les antennes, les tarses et le rostre ferrugineux, le reste des pattes
d’un brun-rougeâtre. Rostre arqué, allongé, ponctué-ridé, un peu luisant.
Antennes insérées au tiers apical du rostre ; l°’ article du funicule une
fois et demie aussi long que le 2E ; massue oblongue. Prothorax très trans-
versal, plus fortement rétréci en avant, qu’en arrière, modérément arqué
latéralement, à ponctuation discale fine et serrée. Elytres à bords paral-
lèles jusqulau tiers postérieur, non ou à peine plus larges que le protho-
rax ; stries finœ, ponctuées ; interstries plans. Pattes densément squamu-
lées ; protibias bisinués et ciliés en~dedans ; métafémurs ordinairement
dentés.
La larve vit dans les gousses de Lotus corniculatus L. (Parmis, Ann. Soc.
cnt. Fr., 1873, p. 74), Nymphose en terre.
Tout le midi ; moins commum dans le Sud-Ouest ; bassin de la Seine, de
la Loire ; vallée du Rhône. Plus rare vers le Nord-Est. Manque peut-être
dans le Massif Central et la région armoricaine. — Corse : cité de plusieurs-
localités.
Europe moyenne et méridionale : Sicile ; Espagne. Maroc !
2. Pacliytychills sparsutus OLIVIER, 1807, Ent., V, p. 127. — pernix
GYLL., 1836, in Schônherr, Gen. Curc., III, p. 417. — v. obesus BOH., 1844,
in Schônh. Gen. Cure., Vlll, p. 308. — v. albomaculatus PIC, l’Ech., 1905
(1). — Husr., 1930, p. 743. — Cat. SA1N·rE—CLA1RE-DEv1LLE, p. 412.
(1) P. albomaculatus Prc, d`A1géx·ie, rattachée par Bznm., comme race locale à
P. spwrsutus, présente un certain nombre de caractères que nous considérons comme
subspéciûques. En dehors de la disposition du dessin dorsal et de sa coloration
noire et blanche fortement tranchée, les squamules sont différentes et la confor-
mation du prothorax n'est pas exactement celle du sparsutus typique.

CALANDRINAE. ·— PACHYTYCHIUS 1.423i
Long. 2 2-4- rmn. -— Ovale-oblong, convexe, noir ou brun ; revêtu de
squamulcs très oblongues, lancéolées, serrées, brunes et cendrées ou flaves,
formant des taches assez variables ; le prothorax avec les côtés clairs, le
disque foncé ; les élytres foncièrement gris ou jaunâtres, ornés de deux
vagues fascies transversales foncées
interrompues par la suture, l’une .. ,
antémédiane, l’autre postmédiane, É '
parfois décomposées en taches in- V ; `_ .
formes ; pattes, antennes et rostre .,,    `M»•">   `\s'
ferrugineux. Rostre médiocrement `/A      V
arqué, strié-ponctué, luisant, glabre È ,_` -   Afp 
Sauf à la base qui est squamulée.      
Prothorax transversal, fortement    
arrondi sur les côtés, plus forte-    
ment rétréci en avant qu’en arriè-    
re, sans étranglement au sommet, 1 }*  ,.I|.fqt,`ym·.î  
C0l1VCI`l. (le points assez grands, ~`M_l,Jl}lfÉm,:r, ,’§î;  
serrés, avec ou sans ligne médiane ülî,   .Él;l*Él.` Isn  [ "Ã
imponctuée. Elytres subparallèles [  À;,q;‘·.(,5lQ·l.l·`·" ty x
sur leur moitié antérieure, rétrêcis   vt ·lêlf"ë.ï],,,   
en arrière ; stries assez fortes, à   lïè`,  Ã,rw‘.,‘,= ` Lg
points allongés, munis chacun     W , 'L  
d’une line squamule linéaire appli- ig, _` ' jf
quée ; interstries larges, plans. Y  k _
Pattes densément squamulécs ; U M
protibias bisinués et ciliés en-
dedans, l’angle apical interne très
Saillatlt. Fémurs iI1€rIIl6S. Frs. 864. — Pachytychius sparsutus OL.
v. obesus Bou. — Revêtement dorsal cendré, sans autre tache foncée que
la bande médiane du prothorax, cette bande parfois à peine distincte.
La larve vit dans les gousses de Sarollzamizus scopurius L. (DUFOUR,
PERRIS), de Gcnisia tinctoria L. (Pimzzou) de G. pilosa L. (HEYDEN), de
Ulez europaeus L. (Hor=EMANN), de Cytisus sessilifolius L. (P1RAzz0L1).
Nymphose en. terre ; l'imag0 apparaît au bout d’une douzaine de jours
(Duroun). La larve est parasitée par un Chalcididac du genre Habrocylus
Th. (FALCOZ).
Toute la France, commun partout ; s’élève jusqu`à la zone subalpine. Mai-
septembre. La v. obesus décrite de Genève (CHEVROLAT), se trouve ça et là-
avec la forme typique, notamment en Seine-et-Oise, à Montmorency, en
juin, sur le genêt à balais (!).
Europe moyenne et méridionale.
3. Pachytychius asperatus Duroua, _184~3, Bull. Sc. Pau, p. 84. —
scabricollis ROSENH., 1856, Thier. And., p. 280. — Fairmairei TOURN.,
1873, Ann. Soc. ent. Belg. —— Husr., 1930, p. 744. — Cat. SA1N·rE-CLA1RE-
DEVILLE, p. 412.
Long. : 1,5-3 IDIH. — Oblong, peu convexe, brun-rougeâtre, presque mat,
revêtu d’une pubescence dorsale fine, cendrée, peu serrée, ne masquant pas
les téguments ; le rostre, les antennes (massue obscurcie exceptée) et les

1424 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
pattes rougeâtres (les genoux parfois foncés). Rostre allongé, assez courbé,
pubescent à la base, avec une strie latérale s’arrêtant au niveau de l’in—
sertion antennaire, ponctuée, le reste glabre, luisant, presque lisse. Anten-
nes antémédianes, le 1" article du funicule deux fois aussi long que le 2°.
Prothorax non transversal, faiblement arqué sur les côtés presque aussi
large au sommet qu’à la base, couvert d’une granulation aplatie, peu dense,
avec une pilosité éparse, appliquée disposée transversalement. Ecusson
très petit. Elytres oblongs, à peine plus larges que le prothorax, faiblement
arqués latéralement, les épaules légèrement marquées ; stries fortes, ponc-
tuées ; interstries plans, finement ponctués, la pubescence soulevée ; Pattes
pubescentes ; protibias robustes, bisinués en-dedans, l’ong1et apical petit ;
fémurs inermes ; profémurs plus épais.
La larve vit dans les capsules de lleliunthenunz gullatunz Mur. (Durorn,
PEnn1s Ann. Soc. cnt. Fr., 1873, p, 85). Nymphose dans le sol. lfadulte se
rencontre sur la plante de juin à septembre,
Région maritime du Sud-Ouest de la France ;commun par places, notam-
ment dans la région landaise. Gironde : Pessac (V. PLANET) ; La Teste
(Asxus !, TEMPÈRE E). —— Landes (Piznnis, l\lASCARAUX, Duroun). ~ Lot—et-
Garonne : Sos (BAUDE11). — Basses-Pyrénées (Sm Cmmn Duvrrrn).
Espagne : Las Navas (Brrzrsn !) ; Portugal !
4. Pachytychius squamosuz GYLL., 1836, in Schënherr, Gen. Curc.,
lll, p. 418. — intramarginalis Hocnn., 1847. -— rufithorax PIC, l’Ech.,
1914. — rufipennis Pic. l.c.. —~ HUST., 1930. p. 745. — Cat. SA1NTE-CLA1RE-
DEVILLE, p. 412 ; Cat.- Corse, p. 431.
Long. : 2-3 mm. — Ovale, convexe, noir ou brun-châtain, brillant ; le
dessus en majeure partie glabre, avec seulement des squamules piliformes
blanches ou jaunâtres sur les côtés et à la base du prothorax, plus nom-
breuses et condensées à la base des élytres (à partir du 3° interstrief) et au
sommet, formant, chez les individus non défraîchis, deux bandes longitu-
dinales sur les 3° et 7° interstries, atteignant rarement le sommet de l’ély-
tre ; antennes et pattes rousses, celles-ci avec une pubescence roussâtre
assez serré. Rostre noir ou rouge, fortement courbé, aussi long que le pro-
thorax, lisse et brillant. Tête lisse, muni de deux petites mouchetures claires
au·dessus des yeux. Prothorax fortement transversal (environ deux fois
aussi large que long), de même largeur que les élytres, plus ou moins arqué
latéralement, brusquement rétréci, mais peu resserré en avant, largement
arrondi postérieurement, le disque à ponctuation assez variabe, peu pro-
fonde (parfois presque effacée), assez serrée, ombiliquée, à intervalle lisse.
Ecusson indistinct, ou à peine visible. Elytres ovoïdes ; stries bien mar-
quées, ponctuêes ; interstries plans, très Hnement rugueux, pointillés.
F émurs inermes ; protibias bisinués et ciliés en-dedans.
Mœurs exactes inconnues. L’allulte se tient souvent sur diverses Grami—
nées, Horcleum murinum L. (V. MAYET), Brachypodium silraticum RoEM. et
S. et Agropyrum repens BE;\L`V. (Hori=M.wN).
Région méditerranéenne, zone de l’©livier. Provence, Languedoc,
Roussillon. Très commun dans la vallée dc la Siagne, surtout aux abords
de la rivière du même nom, d’a\·ril à juin (Y), Rare en Corse.

CALANDRINAE. —— PACHYTYCHIUS 1425
Sa présence en Gironde : Bègles, avril 1928 (Ch. Baron) serait, d’après
M. TEMPÈRE, tout à fait accidentelle, l’insecte pris en nombre, à cette
époque, au nord de la voie ferrée venant de Sète (B. du Rh.) ne se serait
pas maintenu dans cette localité.
Europe méridionale ; Nord de l’Afrique ; Caucase ; Syrie.
OBSERVATION. — La larve d’une espèce voisine : P. avulsus Fsr. est nuisi-
ble au Blé en Sicile et en Tunisie.
P. Iuordei Bnu1.1.É, de la péninsule balkanique, dont une sous-espèce :
clectus Nomm, décrite de Tunisie est entièrement rouge. Hordei a été par-
fois cité par erreur, de notre faune : sa forme est plus courte, plus obèse.
son prothorax plus ample et sa sculpture différente.
En Syrie (région d’Alep), se trouve, communément une race particulière
de squamosus. Sa taille, plus grande, 4 mm, sa ponctuation prothoracique,
oblongue, serrée, plus nettement ombiliquée, ses pattes rouges à genoux
noirs, ses protibias fortement ciliés en dedans, ses interstries _3 et 7 cons-
tamment squamulés sont autant de caractères qui l’éloignent de la forme
typique. Elle diffère d’avulsus FAUs'r par Farrière-corps moins étroit, le
prothorax plus élargi à ponctuation non arrondie. la coloration des pattes
et du laticeps Drsan., de Syrie, par la squamulation toute différente et la
forme de l’avant-corps. Elle constitue une sous espèce que nous désignons
sous de nom de alepensis nova.
Gen. GRYPIDIUS Srrrnms, 1832, Ill. Brit., IV, pp. 4 et 77
(Grypus GERMAR, 1817, Mag. Ent., 11, p. 340 (1). —— Crypidius SCHôN·
HERR, 1836, Curc. Disp. Méth., 111, p. 314. — Arachipes CURTIS, 1834,
Brit. Ent., X11, p. 550). ZUMPT, Col. Centralbl., 1929, p. 66). -
Rostre plus long que l’avant-corps, cylindrique, arqué, portant, en avant,
un sillon court et oblique, ses scrobes naissant en avant de son milieu, rec-
tilignes, atteignant les yeux. Antennes grêles, antémédianes ; scape allongé,
claviforme, atteignant presque l’œil ; funicule de 7 articles, les deux pre-
miers longs, les 4° â 7° transversaux ou moniliformes ; massue suboblon-
gue. Yeux ovales, transversaux, déprimés. Prothorax convexe, plus large
que long, arrondi latéralement, tronqué à la base, à lobœ oculaires larges,
distincts. Ecusson triangulaire. Elytres subovalaires, notablement plus lar-
ges que le prothorax, subparallèles, postérieurement déclives, les épaules
marquées. Fémurs claviformœ ; tibias iinement mucronés au sommet ;
tarses courts, les articles triangulaires, le 2° transversal ; ongles librœ,
écartés. Hanches prothoraciques insérées près du bord antérieur du pros-
temum. Abdomen â segment 2 convexe, plus long que les 3-4 réunis, suture
des 1-2 arquée, segment 1 également convexe. Caractères sexuels secon-
dairœ faibles ; rostre du mâle moins long, plus mat.
Ce genre comprend 4 espèces disséminées dans les deux continents de
Phémisphère boréal ; 2 se trouvent dans notre faune. Elles vivent sur les
Equiscium.
(1) Gmmnm, en 1817 (in Mag. Ent., II. p. 340) a nommé un certain nombre de
genres nouveaux de Curculionjdes, qu’i1 ne décrit pas, et pour lesquels il cite, à
titre d’exemp1e , plusieurs espèces pour chaque genre sans désigner de génotype.
Ce sont des nornina nuda, n'ayant aucune valeur systématique. Dans le mémoire
qu’i1 a publié en 1821 et reproduit apud Thon. Arch. II, p. 12 et 599, le genre grypus
n’y est pas décrit et ne saurait être accepté malgré la proposition de Zumvr, 19œ.

1426 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Rostre avec de longs poils au sommet ; interstries élytraux
sans soies distinctes ; squamules dorsales foncées, celles des
côtés et de la partie apicale claires. Mésosternum non linéai-
re entre les hanches prothoraciques. Long. : 4,5-6,5 mm
................. 1. equiseti
— Rostre sans longs poils au sommet ; interstries avec de
.petites soies courtes, courbées, un peu soulevées, visibles
de profil ; squamules dorsales d’un gris-brun, uniforme
avec de vagues taches à peine plus claires, souvent indis-
tinctes. Mésosternum linéaire entre les hanches prothora-
ciques. Long. : 3-4,5 mm ........ 2. brunneirosfris
1. Grypidius equiscti FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 130 — gibbosus
0L., 1790, Encycl. Méth., V, p. 479. — nigrogibbosus DE GEER. 1775, Ins.,
V, p. 224. — Husr. 1930, p. 746. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 412.
g _ Long. : 4,5-6,5 mm, ·— Ovale, noir ou brun ;
î le dessus de llarrière-corps subplan, celui du pro-
` 'V _ thorax convexe ; revêtu de squamules très
_ serrées, brunes ou noirâtres et blanchâtres ou
—· l A — jaunâtres : les premières arrondies ; les secondes
Ã,    îü ovales et formant une bande latérale sur le pro-
 <i   î- M thorax ; Iles côtes des élytres irrégulièrement de
`  -_    .. ·  A xr  teinte claire, ainsi que le tiers apical, ces parties
      parsemées de mouchetures foncées, les squamules
_ , _ _ =  _ _ M> claires du prothorax plus grandes que celles des
.    élytres ; le 3° interstrie orné en outre d°une
 V` ° Z y ,  Li tache post-médiane ponctiforme pâle ; la suture
        élyîfâlê Ofdillairement dlun fauve-pâle en arriè-
~_    ";\ re ; le revêtement des élytres sans poils visibles ;
  lg le disque du prothorax et la tête garnis de poils
'wi     1* squamuleux appliqués ; les antennes et les pattes
 .., »1¤~a°‘*g,-¤,_,_,,>,.s= ,,_, .
 ,_   ,·,/ brunes ou ierrugineuses. Dessous du corps den-
\~., \`°'* au *’f_  g~ sément squamulé de blanchâtre. Rostre arqué,
5 brillant, muni d’une carène dorsale, ponctué. la
rx ;i . ,
· 1 ponctuation basale plus serree et confluente. Pro-
Fm_ 865 thorax arqué latéralement, plus fortement rétréci
Gwvîdîus equîseîî F· en avant qu’en arrière. Elytres subcarrés sur leur
2/3 antérieurs ; les interstries 1-2-4-6 plans, les
autres convexes, le 3' à la base, le 5' en avant du milieu et vers la région
.antéapicale subgibbeux ; stries Hnes, brillantes, ponctuées. Fémurs iner-
mes, les antérieurs annelés de cendré au sommet.
La larve vit et se transforme dans le collet et à la base des tiges d’Equise-
tum palustre L, Elle y creuse des galeries atteignant une longueur de 5 à
8 cm. On y trouve des néonates vers le début de juin, leur emplacement
est décelé, de l’extérieur, par une tache nébuleuse brune, allongée. Des

cA1.Am>R1NA1;. —- cnrrmius 1427
larves âgées et des nymphes s’y rencontrent au 20 août jusqu’au commence-
ment de septembre. Les adultes se transforment dans le courant de septem-
bre et d’Octobre, mais ils n’effectuent leur sortie qu’au mois de mari de
1’année suivante. Ils nagent difficilement, bien que se maintenant aisément
à la surface de l’eau. L’insecte attaque indifféremment les plantes submer-
gées périodiquement et celles qui croissent en sols humides mais éloignées
des eaux (Horrmamv).
Commun dans presque toute la France; paraît rare dans la majeure partie
du Sud-Ouest (1). Non signalé des Landes .
Europe ; Sibérie occidentale ; Daourie. Amérique du Nord.
2. Grypidius bnmneîrostris FABRICIUS, 1792, Syst. Ent., p. 402. -—
oblitcrmtus HERBST, 1795, Nat. Kâf., p. 273. — obsolctus STURM, 1826,
Cat., p. 190. —— HUs·1·., 1930, p. 746. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p.
412.
Long. : 3-4-,5 mm. — Plus petit que le précédent, plus convexe, les ély-
tres déprimés dans la région post-scutellaire ; revêtu presque uniformément
de squamules courtes, grossières, serrées, d’un gris-brun, mélangées de
pctitœ soiœ courtes, arquées, un peu soulevées, plus visibles (de profil)
sur les interstries des élytres, surtout en arrière ; les élytres avec ou sans
vagues tachœ â peine plus claires, parmi lesquelles une moucheture allon-
gée, en arrière du milieu, sur le 3' interstrie ; les pattes et les antennes
colorées comme chez eguiseti, mais les fémurs antérieurs nullement plus
clairs au sommet. Rostre à sculpture plus superficielle, la carène dorsale
obsolète ou nulle ; les interstries tous convexes, les 3-5-7 un peu plus que
les autres.
Mœurs exactes inconnues. L’adulte se rencontre dans les lieux humides,
sur Equisetum limosum L. (BEDEL) ; abondaznt en juillet-août, au bord du
Loiret, à Olivet (Loiret), sur E. ramosum Scar., et à Versailles, près de St-
Cyr (Seine-et-Oise), de la fin juin à la mi-juillet, sur E. arvense L. (!HoFr-
MANN).
France septentrionale, centrale et orientale. Hépandu, mais assez rare,
dans de nombreuses localités du bassin de la Seine : Seine—et-Oise. —
Marne. — Aisne !. -— Oise_ —— Seine-et-Marne !. —- Calvados. —— Eure. —
Seine-Inférieure. -— Somme !. — Yonne. — Côte d’Or. Cà et là dans le
Loiret ; Cher : Allier !. —- Vosges !. —— Jura !. Très rare dans le Sud-
Ouest : Charente-Maritime : St-Georges (R. Lnnox !), ainsi que dans le
Sud-Est : Drôme ; Romans !. Semble manquer en Provence, Languedoc,
Roussillon. Europe septentrionale et moyenne. Amérique du Nord.
Gen. THRYOGENES BEDEL, 1884, Faune Bass. Seine, IV, p. 108
(Erirrhinus STEPHENS, 1831, Ill. Brit. Ent., IV (non SCHESNHERR, 1826)
]. DU VAL, 1868, Gen. Col., Curc., IV, pl. 18. fig. 86. —- ZUMPT, Col. Cen-
tralbl., 1929, p. 57). (2)
(1) M. Tmœànn ne l'a pas observé en Gironde.
(2) ct. Note synonymique sur les Erirrhintni. Mâamcnon, Cat. Col. Fr., DD. 412-413.

1428 coLoP'rÈREs CURCULIONIDES
Rostre allongé (plus long que les protibiasl, arqué, linéaire, à ponctua-
tion subsériée de la base à l’inserti0n antennaire ; scrobes étroits, presque
droits, se dirigeant vers la partie antérieure de l’œil. Antennes grêles, assez.
longues, insérées vers le tiers apical du rostre : scape élancé, faiblement
claviforme, atteignant presque les yeux ; funicule de 7 articles, les deux
premiers ordinairement allongés, le 3' un peu plus court que le Z', les sui-
vants courts ; massue ovale-oblongue. Yeux arrondis, un peu convexes,
Prothorax non ou faiblement transversal, subtronqué à la base, plus ou
moins arrondi sur les côtés, plus étroit en avant, un peu resserré au som-
met, sans lobes oculaires. Ecusson distinct, Elytres oblongs, leur base plus
large que celle du prothorax, les épaules obtusément anguleuses ; dépri-
més sur le disque. Profémurs inermes ; tibias grêles ; les antérieurs très
arqués en-dedans au sommet, à onglet terminal dirigé en-dedans ; ongles
libres, écartés. Prosternum tronqué en avant ; saillie intercoxale posté-
rieure triangulaire.
Mâle : Rostre pubescent depuis la base jusqu’à l’insertion antennaire-
qui est située plus près de la base. Abdomen à deux premiers segments
impressionnés à la base ; segment anal tronqué au sommet. Femelle :
Rostre pubescent à la base, plus grêle. Les deux premiers segments ven--
traux convexes ou le l" faiblement impressionné ; segment anal arrondi
au sommet.
Les quatre espèces de Thrgogenes actuellement connues se l`€llC()llll‘Ulll
dans les marécages de la région européo-sibérienne.
Les larves vivent et se transforment dans les tiges de diverses (Zypera-—
cées et dans celle d’11ne Graminacée (Calamagrostis mwnrlinnrm L).
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Revêtement des élytres squamuleux ; interstries avec une
rangée de soies très courtes, mais distinctes. Intervalle in-
teroculaire frontal aussi large ou plus large que le rostre . . . Z
—— Revêtement des élytres finement pubescent, sauf sur la suture
qui est finement et densément garnie de petites squamules
arrondies ; interstries sans traces de soies. lntervalle in
teroculaire frontale un peu plus large que le rostre. Long. :
4-5 mm .............. 4. scirrhosus
2. Funicule grêle, ses deux premiers articles allongés. lnter- '
valle interoculaire de même largeur que le rostre ..... 3
-— Funicule antennaire robuste, ses deux premiers articles
épais, moniliformes, subégaux, les 3° et 4·° peu différents,
seulement un peu plus courts, les 5° et 6° arrondis, le 7'
subtransversal. lntervalle interoculaire nettement plus large
que le rostre. Long. 2 3-4,5 mm ...,.... 3. Fiorii
3. Funicule à 2° article moins long que le l", le 3° monili-
forme ou transversal, ainsi que les suivants ; massue acu-
minée, 2 fois aussi longue que large. Elytres très faible-

CALANDRINAE. — rnkvoceues 1429
ment impressionnés derrière la tache antéapicale. Long. :
3-4,5 mm .............. 2. Nereis
-—-— Funicule à 2* article égal au 1“", le 3' plus long que large,
les suivants à peine plus courts ; massue 3 fois aussi lon-
gue que large. Elytres avec une forte impression derrière la
tache antéapicale. Long. : 3,5-5 mm ...... 1. festucac
1. Thryogenes festucae Hisaissr, 1795, Nat. Syst., Kâf., p. 337. —
·carecti HOPPE, 1795. Enum. Ins. Erlang, p. 59. — ? caricis THUNB., 1758.
Mus. Uspal Acad. Appl., V1, p. 111. — HUST., 1930, p. 748. — SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 412 ; Cat. Corse, p. 432.
Long. : 3,5-5 mm. — Corps allongé, très faiblement convexe, brun ou
noirâtre, revêtu, en-dessus de squamules, cendrées ou fauve-pâle, serrées.
épaisses. arrondies et oblongues·lancéolées, mêlées à de petites soies très
courtes. appliquées sur la tête et le prothorax, relevées, unisériées sur les
interstries impairs des élytres et visibles de profil, surtout en arrière ;
lill]tCI'SU'l€ sutural recouvert uniquement de très petites squamules arron-
dies : le disque du prothorax moins densément squamulé que les côtés
·et souvent subdénudé ; les élytres soit coincolores, soit avec une tache
post-médiane brune, mal délimitée, une autre antéapicale plus petite et
parfois quelques vagues macules foncées en avant, l°intervalle des deux
taches précitées ordinairement plus clair, formant une fascie transversale
·obsolète sur les 2“, 3*, 4" interstries ; les pattes, les antennes et le rostre
ferrugineux. Rostre arqué, cylindrique, plus long que les protibias. Scape
plus long (mâle) ou aussi long (femelle) que le funicule, à trois premiers
articles allongés. Prothorax suboblong. densément ponctué. Elytres paral-
lèles jusqu°au rétrécissement postérieur ; stries lines. ponctuées, masquées
par la vestiture ; interstries peu convexes. Dessous du corps recouvert très
densément de très petites squamules rondes, blanchâtres ou flaves, hydro-
fuges.
La larve xit et se transforme dans la moelle centrale des tiges de diverses
tflypiwacécs : (jurczr ripw·1`a Cunr., Carcz paludosa Goou. ('l`1·ionisox), Carey
1w·sir·m·ia I,. (Hoi=i=M.xNN}, Scirpus mariiimus 1.. (Ti-i0MsoN), Seirpus lucustris
l,. (Bou;. HoFFM_iNN).
Nos observations confirment celles faites par Bons, sur cette dernière
plante (sauf pour l’époque de l’éclosion imaginale). La ponte se fait en juin,
la nymphose vers la fin de juillet et début. d`août, à Pextrémité supérieure
des galeries, entre deux bouchons de résidus excrémentiels : les adultes
se transforment de la mi-août à la fin de septembre. Ceux qui éclosent
'tardivement hivernent. sur place, on les y trouve jusqu’au debut de nii,
époque de leur sortie, qui coïncide avec celle des insectes ayant hiverm'-
fr Vextérieur.
R(·pandu dans toute la région silvatique inférieure de notre territoire.
Assez commun dans le bassin de la Seine et de la Loire, dans l’Est, la
Bretagne ; rare dans le Massif central, plus rare encore dans les parties
sèches du Midi 1 abondant dans le Sud·Ouest. Signalé de lu Corse (Rsvnioxn).
Europe ; Sibérie.

1430 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
2. Thryogenes Nereis PAYKULL, 1800, F n. Suec., p. 240. —— arundineti
STEPH., 1831, III. Brit., p. 80. —- palustris GYLL., 1836, in Schënherr,
Gen. (Turc., Ill, p. 313. - typhae AHRENS, 1812, Nova Acta Hal., p. 15. ——
HUST., 1930, p. 749. -— Cat. SAINTE-CLAIRE-DE\’ILLE, p. 413.
Long. : 34,5 mm. — Très semblable d’aspect au précédent ; moins ro--
buste, les proportions des articles antennaires diiïérents (voir Tableau) ;
tache antéapicale claire des élytres plus nette ; ponctuation des stries
plus visible ; interstries plus étroits, le 3' ordinairement plus convexe que
les autres ; squamules élytrales plus fines, celles de la suture brièvement
lancéolées (non arrondies) ; les poils des interstries appliqués.
La larve vit dans la partie inférieure des tiges de Scirpus palustris L.
Accouplement et ponte fin mai ; nymphose en juillet ; éclosion imaginale-
en août (Umaaw, Ent, Blatt., 1914, p. 90-94, fig.) Observé dans les tiges de
Calamagrostis arundinacca L. (Gisvov). L’adulte souvent sur Scirpus lacus·
tris L. (1), aux dépens duquel il doit vivre à l’état larvaire (TEMPÈRE).
Presque toute la France, sauf en Provence d'où il n'est pas signalé. Bord
des eaux ; s·ouvent en compagnie de festucae. Rare dans le Midi ; assez
commun dans la région aquitanique ainsi que dans tout le reste de la
faune française. S’élève jusqu’à la partie inférieure de la zone subalpine ;
Auvergne, Drôme, Isère.
Europe ; Sibérie.
3. Thryogenes Fiorii ZUMPT, 1928, Col. Centralbl., Il, p. 277.
Long. : 3-4,5 mm. — Facile à confondre avec Nereis, dont il a la taille,
la forme générale, la coloration et le revêtement. Diffère par les caractères
suivants : funicule antennaire plus épais, ses quatre premiers articles moni-
liformes, de même épaisseur, les deux premiers seulement un peu plus
longs et subégaux, les 5' et 6° arrondis, le 7‘ subtransversal, tronqué au
sommet ; la tête plus large, le front couvert de gros points serrés (fine-
ment ponctué cbez Nereis) ; les yeux plus gros, plus convexes, leur inter-
valle distinctement plus large que le rostre ; le prothorax plus ample dans
les deux sexes, plus large que les élytres ; les squamules élytrales moins
épaisses, moins denses. Tarses moins robustes.
Sur les Cypéracées. L’adulte sur Scirpus lacustris L., dans la Marne
(A. Horrmmw). Très rare sur notre territoire ; ordinairement confondu
avec le précédent, dans les collections françaises Seine—et—0ise : Chaville
(coll. lthonm !). — Eure : route de Conches à Evreux (Chanoine Gurrm !).
—— Vosges : St-Dié (coll. Gaulle 1). — Marne : Marais de la Vesle, à Muizon,
entre les gaines basales des tiges de S. Iacustris, fin septembre (Horrmmx)
(1).
Allemagne ; Hollande ; Italie du Nord.
4. Thryogenes scirrhosus GYLL., 1836, in Schônherr, Gen. Cure., Ill,
p. 312. -—- brunneirostris OL., 1807, Ent., V, p. 142. -— Nereis CYLL., 1827,
Ins. Suec., p. 556 (non PAYx.). — Husr., 1930, p. 750. — Cat. SAINTE-
CLAIRE-DEVILLE, p. 413.
(1) J'ai pu comparer les insectes de ces localités avec un couple provenant de 1'au-
teur. Tous les individus examinés ont le rostre brun-foncé ou noir, les pattes res-
tant ferrugineuses, (les fémurs plus foncés).

CALANDMNAE. —— ERIRRHINUS 1431
Long. : 4-5 mm. — Même forme que les précédents, les téguments bruns
ou ferrugineux, les pattes, les antennes et le rostre de même coloration.
Dilïère par le revêtement élytral sans trace de soies et composé de squa-
mules piliformes brunes et ferrugineuses,
formant des taclies marbrées _mal définies, ”
sauf une macule post·médiane sur les in- _ , _
terstriœ 2-3-4, ordinairement plus distinc- \   ,1  ,  
te ; la suture seule, couverte de petites  ~",     `,‘  
squamules cendrées, arrondies. serrées. Ã   .  
Comme chez les autres espèces le disque   ,,4:; `_  
. ~ e · · - ....·~. M
proth0rac1que subdénudé, les côtés densé· É    
ment squamulés. Rostre arqué. long, mat, ÃÈÉ,  
peu diilérent dans les deux sexes (celui du I    
mâle 1} peine plusrobuste et plus feytemenp xi?  X
sculpte) ; stne ]usqu’au tiers aprcal qui   ig; · ig
œt un peu élargi et densément ponctué.     î  N  
Tête ponctuée ; l’intervalle interoculaire à      
peine plus large que le rostre. Funicule à       ZÀ  
deux premiers articles subégaux, obconi— ltlë      
ques, le 3° de même forme, plus court, les `*=,  1  
suivants arrondis ; massue oblongue, allon—   .'l,, ,,
gée. Protborax à ponctuation assez forte, ,·    _" .
serrée. Elytres plus larges que le prothorax. É " ·?° l Il
à stries ponctuées, les latérales plus forte-
ment ; interstries convexes, le 3° plus élevé F1¤· 866- — Thfyvgënès $¢‘î"h¤S¤S—
dans la région antéapicale. GY""'
La larve vit dans la partie inférieure et moyenne des tiges de Scirpus
maritimus L. et S. lacustris L. Se transforme en adulte vers le début de
septembre (!). Biologie, ZUM1>r, Col. Cenlralbl. IV, 1929, p. 66.
Presque toute la «France ; répartition géographique à peu près sembable
à celle de Nercis ; manque en Provence ; rare dans le Sud-Ouest : Gironde,
environs de Bordeaux (TEMPÈRE) ; assez rare mais répandu dans tout le
bassin de la Seine, le Nord, l‘Est et le Centre.
Europe centrale.
Gen. ERIRRHINUS SCHESNHERR, 1826, Curc. Disp. Méth., p. 18 (1)
(Rhynch. acthiops auct. — Notaris STEPHEN, 1831, III. Brit. Ent., IV, p.
81 (N. bimaculatus F.), — Dorylomus BEDEL, Fn. Seine, Vl, 1887, p.
283. -— Ericus TOURNIER, 1874, Ann. Soc. ent. Belg., (scirpi F.), — Nota-
ris GERM., 1817, Mag. Ent., ll, p. 140 ; Ins. Sp. Nov. 1824 (2) 1. DU VAL,
Gen. Curc., 1868, IV, p. 43, pl. 18, fig. 86 ; BEDEL, Fn. Seine, VI, 1884,
p. 115 ; ZUMPT, 1929, Col. Centralbl., p. 220).
Rostre de longueur variable, robuste, cylindrique, arqué ; scrobes li-
néaires, parallèles au bord supérieur du rostre, se dirigeant vers le milieu
de l’œil. Antennes grêles, insérées vers le tiers antérieur du rostre ; scape
(1)E1’·i1‘1'hin‘us Scnôlm., apud Wrsrwoon. 1840 est une désignation nulle, car elle
vient après celle de   1826.
g;l?eSSans valeur systématique, 1‘auteur ne donne aucun caractère des espèces dési-

1432 cor.Éo1=·TÈnEs cUn(;ULroNn>Es
élancé, subclaviforme. atteignant presque llœil ; funicule de T articles, les
deux premiers obconiques, assez longs, les suivants plus courts ; massue
suboblongue. Yeux ovales, plans, leur intervalle, sur le front, presque aussi
large que le rostre. Prothorax arrondi latéralement, un peu plus étroit en
avant qu°à la base, celle-ci tronquée, les lorbes oculaires distincts. Ecusson
visible. Elytres suboblongs, bien plus larges que le prothorax à la base, à
épaules bien marquées. pourvus de lO stries entières. Fémurs simples,
tibias arrondis, bisinués en-dedans ; protibias courbés au sommet et ciliés,
armés à l°apex d’un petit crocbet ; ongles libres, écartés. Hanclies protbo-
raciques situées près du bord antérieur du prosternum, les postérieurs
transversales, atteignant le bord des élytres. Epimères mésothoraciques
étroits. les épisternes notablement plus petits ; épistemes métathoraciques
étroits, tronqués obliquement, les épimères métatboraciques indistincts.
Abdomen à deux premiers segments égaux, présentant, decbaque côté,
une étroite bande appartenant aux sternites. Le mâle a le rostre un peu
plus court. les segments ventraux l-2, légèrement impressionnés à leur
base. La femelle a l’abdomen convexe, le premier segment seul impres-
sionné.
(Ie genre comprend une vingtaine d`espèces dispersées dans les parties
boréales ou montagneuses de l’Europe, de l’Asie, du Japon et de l’Améri—
que du Nord : quatre se trouvent dans notre pays.
Nos espèces virent, 51 l’ét:1t lîIl‘\`îtl1'f?, aux dépens des racines des Typha-
nées, ttrariiiiiécs et Cypéracées.
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Plaques latérales de Yabdomen sans enduit squameux. Pro-
tibias (ll denticulés et ciliés au bord interne. Mandibu·
les simples au bord externe (N0taris STEPHÃ. Long. :
6,5-lt) mm ............ 1. bimaculatus
— Plaques latérales des segments ventraux enduites de squa-
mules blancbâtres ou jaunâtres, très fines. Tibias ciliés._sans
denticules au bord interne. Mandibules découpées au bord
externe (Erirrhinus SCHëNH., Ericus TOURN.l ...... 2
2. Elytres à interstrie marginal normal, non fortement rétréci
du tiers antérieur au sommet et beaucoup plus large que
les stries voisines .............. 3
—~·— Èlytres à interstrie marginal fortement rétréci du tiers an-
térieur au sommet, et. à cet endroit, pas plus large que la
strie précédente. Côtés du métasternum et pièces méta-
tboraciques grossièrement ponctués, sans enduit squameux.
Intervalle interoculaire aussi large, sur le front, que la base
du rostre. Long. : 3,7-5 mm ........ 3. acridulus
3. Élytres pubescents et granulés. Côtés du métasternum et
pièces métathoraciques finement ponctués et enduits d’une
(1) Les méso- et métatibias sont ordinairement denticulés. mais ils peuvent être
inermes chez les petits individus.

CAIANDRINAE. — Eninnninus 1433
couche squameuse blanchâtre. Intervalle interoculaire fron-
tale un peu moins large que la base du rostre. Long :
4,7-7 mm .............. 2. scirpi
— Elytres à peu près glabres, la pubœcence à peine visible,
ponctués, non granulés. Dessus noir, glabre, brillant. Pièces
latérales de la poitrine densément et assez fortement ponc-
tués, sans squamosité. Long. : 6-7 mm ..... 4. aethiops
1. Erirrhinus bîmnculatus FABRICIUS, 1787, I, Mant. Ins., p. 98. —
Frivaldszkyi TOURN., 1874, Ann. Soc. ent. Belg., p. 94. —— granulipennis
TOURN., l.c., p. 94. —— ? rhamni HERBST, 1784, Nat. Kâf., p, 291. — sub-
costatus MOTSCHULSKY, 1845, Bull. Moscou, p. 378. — Hosr., 1930, p.
752. —— Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 413.
Long. : 6,5-10 mm. — Oblong, noirâtre, convexe ; revêtu en-dessus,
d’une pubescence jaunâtre ou grisâtre, appliquée, médiocrement serrée,
plus dense et formant de chaque côté du prothorax, une étroite bande
arquée, peu tranchée, et, sur les élytresj de vagues marbrures, avec 1me
moucheture ponctiforme ordinairement bien nette, en arrière du milieu,
sur le 3° interstrie ; pattes et antennes ferrugineuses, (massue et fémurs
assombrisl. Rostre arqué, noir, brillant ; vu du dessus, élargi en avant ;
glabre, sauf avec quelques poils, en—dessous au sommet. finement pointillé
sur le tiers apical, sérialement ponctué et caréné à la base jusqu’à l’inserI:ion
antennaire. Funicule à deux premiers articles allongés, le 2° plus court
que le I", les suivants courts, mais non transversaux, le 7° plus large que
le 6°. Prothorax transversal, ses côtés arrondis vers le milieu, convergents
en arrière, fortement et brusquement rétrécis en avant, densément et for-
tement ponctué, muni d’une ligne médiane lisse. Elytres subparallèles jus-
qu’en arrière du milieu, les épaules subanguleuses ; stries assez fines, à
points piligères, peu profonds ; interstries subplans, ridés-rugueux. (Voir au
tableau caractères complémentaires).
La larve vit et se transforme dans les tiges de Thypha latifolia L. L’adulte
éclot vers le début de septembre. Il se rencontre fréquemment, aux envi-
rons de Paris de la fin d’avril à juin sur une Graminée : Phailaris arundi·
nacea L., qui pourrait bien héberger également la larve (Ho1=1=MANN).
Etangs, marécages, rivières ; toute la France ; assez rare depuis le Nord
jusque dans le Centre. çà et là dans le Sud-Ouest et le Mi·di où il est très
rarement observé. Alpes-Maritimes z vallée de la Siagne ; Var : Puget-
sur—Argens (!).
Europe Centrale.
2. Erirrliinus scirpi F., 1792, Ent. Syst., 1, 2, p. 405. — ratundicollis
Morscn., 1860, Schrenck’s Reise, II, p. 157. — Husr., 1930, p. 754. ——
Cat. SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, p. 413 ; Cat. Corse, p. 432.
Long. : 4,7-7 mm. — Ovale-suboblong, peu convexe, noir ou brun ;
revêtu dorsalement de petites squamules piliformes et lancéolées, peu ser-
rées, jaunâtre, plus ou moins régulièrement distribuées, formant de vagues

1434 c0LÉ0P·rÈnEs curacurromvizs
marbrures sur les élytres et parfois une ligne arquée sur les côtés du pro-
thorax, ainsi qu’une petite tache en arrière du milieu, sur le 3' interstrie
élytral ; ce qui achève de lui donner une certaine ressemblance avec bima-
_  culatus ; les antennes et les pattes ferru-
;  j gineuses. Rostre arqué, fortement strié-
Q Q · ponctué et caréné sur les deux tiers posté-
._    rieurs. Funicule à deux premiers articles
j- Q  `  Il égaux, le 7° à peine transversal et presque
É gl   de même largeur que le 6’. Prothorax
l,. _     _ _l presque aussi long que large, faiblement
  arrondi latéralement, densêment et forte-
`   -r'« ;   F ment ponctué, la carène médiane lisse abré-
I,   Éw 'j·2·§.,· "  XR gée en arrière. Elytres arrondis aux épau-
l i fil". L     t les, parallèles sur les côtés jusque vers le
C J; ‘i?`_lu· Q  çi?    L milieu ; stries internes assez fortes, leurs
-° ·         g points irréguliers, souvent confus ; inter-
‘ ·   Ã"'? FJ "  M . ,
,·_ ·   ·V V v~‘,,_ A _i stries subplans, finement et densement gra-
  1 Éw • C C  nuleux (Voir autres caractères au Tableau).
l Y, É La tache postmédiane claire des élytres
.I `N li`. . _
. parfois transversale et occupant les inter-
Fm. sav. - rmnmnus mme F. stries 1·2—3.
La larve vit et se développe dans le collet de Careœ paluclosa Goon ; la
nymphose a lieu en août ; l’adulte éclot au début de septembre (Horrmmx).
Commun dans les marécages et endroits humides de toute la France : mai-
septembre. ·Se rencontre l’hiver, sous les détritus avoisinant le bord des
eaux.
Cité de Corse (RAYMOND).
Europe ; Sibérie ; Amour.
3.   acriclulus L., 1758, Syst. Nat., ed. 10, p. 378. ·— Merkli
STIERL., 1882, Mitth. Schweiz. ent. Ges., V1, p. 252. — punctum F., 1792,
Ent. Syst., II, p. 4-01. — rigidus MARSH., 1802, Ent. Brit., p. 270. — mon-
tanus TOURN., 1874, Ann. Soc. ent. Belg., XVII, p. 95. — alpinuis HELP
(nom. nud.), -— v. insularis FAUST, 1882, Bull. Moscou. p. 146. —— HUST.,
1930, p. 753. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 413.
Long. : 3,7-5 mm. —— Ovale, noir, faiblement convexe ; la pubescence
dorsale jaunâtre ou grise, peu serrée, ne voilant pas les téguments ; an-
tennes et pattes d’un rouge-camiin foncé. Rostre, vu du dessus, moins élargi
en avant que chez les deux précédentes espèces, arqué, luisant, ponctué-
strié sur ses deux tiers inférieurs, pointillé en avant, la carène dorsale
très distincte. Funicule à deux premiers articles allongés, subégaux, le 3'
court, ovoïde, les suivants arrondis, le 7° transversal, un peu plus large
que le 6°. Prothorax transversal, de forme à peu près semblable à celui

CALANDRINAE. — Enrmmrnus 14-35
de scirpi, densément ponctué, la ligne médiane lisse souvent réduite, abré-
gée â ses deux extrémités. Stries élytrales fortes, à points assez gros ; in-
terstries subconvexes, granulés-ridés, peu plus larges que les stries lVoir
les autres caractères au Tableau).
· On trouve les variations suivantes :
v. punctum F. (rigidus MAnsn.). — Comme la forme typique, mais le 3è
interstrie, après le milieu, orné d’une tache ponctiforme claire.
v. montanus Toumz. (alpinns HELP.), -—-, Stries dorsales des élytres fortes
et profondes ; interstries peu sculptés ; pattes noirâtres.
v. insularis FAUST. — Stries dorsales comme chez montanus, mais inter-
stries rugueux ; antennes et tibias roux.
La larve de cette espèce a été décrite par URBAN (Ent. Blâlt., 1927, p. 117-
120). D’après cet auteur, elle vit dans les racines d’une Graminacée aqua-
tique : Glyccria aqualica WAHLB. La ponte s’effectue à partir de la fin du
printemps et peut se continuer pendant l‘été. URBAN a observé une ponte en
mi·-juillet ; les œufs sont déposés sur n’importe quelle partie de la plante.
L’incubation dure 8—10 jours. La larve attaque les tiges stolonifères en y
creusant une sorte de loge dans laquelle la nymphose a lieu à l’automne.
L’adulte apparait quelques semaines plus tard ; il, hiverne. On le rencontre
depuis mars jusqu’en ocobre sur les Glyceria et sur Polygonnm amphi-
bium 1.. dont il dévore les parties basses des tiges.
Toute la France : commun, sauf dans la région sèche du Midi. S’élève
en montagne, jusqu`à la zone subalpine. Les variétés avec la forme typique ;
la v. punctum aussi commune ; la v. montanus beaucoup plus rare paraît
rechercher les régions montagneuses : Pyrénées, Hte-Savoie ! : Puy—de-
Dôme . lac de Guéry ; Suisse ! ;Silésie. La v. insularis, peu distincte par-
fois de la forme type, se trouve dans l’Est, le Jura !.
Europe : Sibérie ; Amour_
4.   aethiops F., 1792, Syst. Ent., p. 405. — Iwlomelanus
Hmmsr. 1795, Nat. Ins., Kâf., IV, p. 271. — mprio MANNERH., 1853. Bull.
Mosc., p. 240. a rufipes MOSTCH., 1845, Bull. Moscou, p. 377. —— v. lap-
ponicus FAUST, 1882, Bull. Mosc., p. 147. — HUST., 1930. p. 755. — Cat.
SAm1·E-CLA1RE·DEv1LLE, p. 413.
Long. : 6-7 mm. — Oblong, convexe, noir, brillant, subglabre, la pubes-
cence éparse, très fine, presque indistincte ; antennes et pattes rousses ou
rougeâtres. Rostre bien moins arqué que chez les précédentes espèces, ponc-
tué à la base, avec une ligne médiane lisse. Tête ponctuée comme le rostre.
Funicule â l" article à peine plus long que le 2°, le 3* arrondi, les suivants
transversaux et progressivement élargis. Prothorax aussi long que large,
arrondi latéralement, rétréci en arrière, plus fortement en avant, non étran-
glé au sommet, à ponctuation forte, médiocrement serrées sur le disque, la
ligne médiane lisse, un peu élevée, souvent effacée. Elytres oblongs, paral-
lèlœ jusqu’en arrière du milieu, assez étroitement rétrécis en arrière, plus
larges que le prothorax, la base arquée ; le calus huméral distinct, les
épaules arrondis, l’angle huméral un peu saillant en avant, fortement striés-
ponctués, les points arrondis ou carrés, plus gros que les prothoraciques ;

1436 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
interstries subconvexes, très finement réticulés, finement pointillés, les deux
externes finement ridés en travers.
Tourbières, marais froids et lacs des montagnes.
Espèce arctique assez commune dans l‘Europe et 1’Asie Boréale. Se re-
trouve isolée en certains points de l’Allemagne ; dans le Valais suisse ;
en France dans le Puy-de-Dôme : le Meyrand, alt. 1.200 m (T. DE CHARDIN) ;
Lac Chambon, alt. 880 m. (BERGER).
La v. lapponicus Fxvsr, à corps entièrement roux se rapporte à des in-
dividus imatures.
Laponie, Islande.
Gen. ECIHNOCNEMUS SCHôNHERR, 1843, Gen. Sp. Curc., Vll, 2, p. 315
(Colchis TOURN., 1874, Ann. Soc. ent. Belg., XVII, p. 68 — Bagoop-
sis FAUST, 1882, Hor. Soc. ent. Ross., XVI, p. 317. — Erirhigous
FAIRM., 1898, Ann. Soc. ent. Belg., XLII, p. 244 et XLV, 1901, p. 229).
LACORDAIRE, 1886, Gen. Col., V1, p. 480 ; SCHILSKY, Kâf. Europas, 1907 ;
ZUMPT, 1929, Col. Centralbl., 111, p. 214.
Rostre assez long, cylindrique, faiblement déprimé et élargi en avant ;
scrobes obliques, dirigés vers le bord inférieur des yeux. Antennes anté-
médianes ; funicule de 7 articles, le 1“ article allongé bien plus long que
le 2', les suivants courts, serrés, transversaux ; massue oblongue. Yeux
oblongs, déprimés. Protborax transversal, arrondi sur les côtés, à lobes
oculaires étroits, ciliés. Ecusson distinct. Elytres plus larges que le pro-
thorax, parallèles, à épaules marquées. Pattes robustes ; fémurs inermes,
non claviformes ; tibias comprimés, bisinués, finement denticulés-ciliés
en-dedans, ongulés au sommet ; tarses étroits le 3° artice élargi, bilobé ;
ongles simples, divariqués. Episternes métathoraciques étroits rétrécis en
arrière. plus courts que les deux premiers segments abdominaux ; épimè-
res indistincts. Abdomen à deux segments presque deux fois aussi long
que les 3-4 réunis, sa suture avec le 1°" rectiligne. Abdomen faiblement im-
pressionné ; segment anal fovéolé dans son milieu, échancré au sommet
(mâle). Abdomen convexe ; segment anal obsolètement déprimé, arrondi
au sommet (femelle).
Cc genre comprend un assez grand nombre d’espèces qui se renconrent
jusqu’en Afrique tropicale. On en compte une quinzaine répandues dans
l’Europe Centrale, le Caucase, l`Asie, le Japon. Une seule dans notre faune
dont les mœurs sont restées inconnues.
Echinocnemus globicollis FAIRMAIRE, 1863, Cat. Col. Grenier, p. 112
(sub. Erirrhinus). —— E. pugnax FAUST, 1881, Hor., p. 321. —- E. confusus
FAUST, 1887, Stett. ent. Zeit., p. 187. — Nataris dalmatinus STIERL., 1892,
Mitt. Schweiz. ent. Ges., p. 365. — HUST., 1930, p. 757. -— Cat. SAINTE-
CLAIRE—DEVILLE, p. 413 (1).
(1) lcaris spaxrganii GYLL. (cinereus Mm,. — efferus Fsr. — pilipes Drsim.), signalé
par erreur de la Camargue (Pom.) par RAPP (Ent. Blatt., 1918, p. 48), habite 1'Europe
centrale, la Syrie, l’Asie Mineure.

CALANDRINAE. — ETEOPHILUS 1437
Long. : 3-4,5 mm. — Suboblong, peu convexe, noir ou brun, densément
couvert, en-dessus, de squamules arrondies, jaunâtres ou cendrées ; les
élytres avec de très courtœ soies couchées à peine distinctes sur la decl1v1te
postérieure, ornés d’une petite macule
blanche arrondie, postmédiane, sur les 2°, · I
3° et parfois 4' interstries ; antennes et È
pattes ferrugineuses. Rostre rugueux, den- _ nr si ‘(, ' __. `
sément ponctué, caréné sur la ligne média- ` _.  gsëf V
ne, squamulé densément à la base ainsi que  ·” _·   -;._ É
A · ` nr . . Q W b"'.;î.Ã   si'!. r ‘
sur la tete. F unicule a 1 article obconique,   #@8
égal aux trois suivants réunis, le 2° sub-  
. . .    
carré, les suivants tres serres, transver-       É_
· ‘ È   'iiî V '-ai ITI
saux ; massue fusiforme. Prothorax court, A Ãëaw   §
. . .   ,5 1. *3,
f0I'Il€II1C1lI 3I`1'01l(l1 3.11 111111611, COIIVCXC, SUIT î.·l"j’j`.··", 4,jÉ·:§j,." É
globuleux. Ecusson oblong, pubescent de _  
clair. Elytres oblongs, plus larges que le gf     Eg
prothorax, parallèles et faiblement conver- ( .'  l€“ê;;’*ëéîQ    `
gents en arrière sur les côtés, un peu res-      
serrés avant le rétrécissement apical ; stries V
fines, à points peu distincts ou nuls ; .f` IX.
. . •
rnterstries plans ou subplans Pattes den-
sément squamulées ; pro- et mésotibias À
' , _ Fra. 868. — Echmocnemus
arques au sommet ; tarses courts et etroits. globicollis mmm.
Très rare en France ; Hérault : Béziers, type (Bnucx) ; dune de Pallavas
(GUÉRIN !). — Bouches-du-Rhône : Marseille (AUBÉ) ; Camargue (L. PUEL) ;
Marignane (ABEILLE DE PERRIN !).
Grèce ; Roumanie ; Caucase ; Dalmatie,
Gen. ETEOPHILUS BEDEL, 1886, Faune Bass. Seine, VI, p. 280 (note) n.
nov. pour Dorytomus STEPH.
(Dorytomus STEPHENS, 1831, Ill. Brit.- Ent., IV, p. 82 (non SAHLBERG,
1823, génotype pctax (1) J. DU VAL, Gen. Col. Cure., IV, 1868, Pl. 18. fig.
84 ; J. F AUST, Monographie, Bull. Soc. Nat. Moscou, 1882, p. 368 ; HUSTA-
CHE; Cure. Gallo-then., in Ann. Soc. ent. Fr. (1930) p. 30 (758) ; F. ZUMPT,
Synopsis, in Koleopt. Rundschau, 1933, p. 81-105) (2).
Rostre variable de longueur et d’épaisseur, tantôt grêle, filiforme, tantôt
épais, plus court, plus ou moins arquê ; scrobes convergents en arrière.
Antennes subapicales ou submédianes ; funicule de 7 articles, les deux
(1)D0·ryt0·mus Gmuvum, Mag. Ent., II, 1817, p. 340, sans génotype désigné, est sans
valeur systématique. En outre la désignation de Wzsrwoon, 1830, de vorax est éga-
ment nulle. P\$SQ¤e ce genre a pour antogénotype : petax Smmmc, 1823 (Doryto-
mus C. R. Sammsnn. Peric. Entom., 41, 1823, teste Bzmu., Fn. Seine, VI, p. 280 ; réimpr.
ap. Thon Arch., II, p. 12, 22, 31. 1829. — Lepidonotaris F. Zmœr, Col. Centralbl., HI.
1929. p. 217).
(2) Dans ce travail, l’auteux· subdivise le genre Eteophilus en quatre groupes,
créant trois nouveaux sous-genres, dont nous donnons le Tableau.

1433 coLÉoPrEREs CURCULIONIDES
premiers allongés, les suivants courts et serrés ; massue ovale ou oblongue.
Yeux arrondis, assez convexes. Prothorax transversal, arrondi latéralement,
rétréci en avant, tronqué à ses'deux extrémités, sans lobes oculaires. Ecus-
son visible. Elytres oblongs, plus larges que le prothorax à la base, les
côtés peu arqués ou parallèles ; épaules marquées, le 5' interstrie souvent
calleux au sommet. Prosternum échancré ou entier à son bord antérieur.
Hanches prothoraciques insérées près du bord antérieur du prostemum,
les hanches métathoraciques transversaes, tangentes au bord de l’élytre.
Episternes du mésothorax aussi grands que les épimères ; épistemes du
métathorax obliquement tronqués en arrière, aussi longs que les deux pre-
miers segments ventraux ; épimères métathoraciques indistincts. Abdomen
à segment 2' plus long que le 3’, sa suture avec le l°’ droite. Pattes inter-
médiaires plus courtes que les autres. Fémurs plus ou moins renflés, den-
tés ; tibias un peu aplatis, ongulés ; tarses à 1”" article bilobé ; ongles
libres.
Caractères sexuels. — Mâle : rostre plus court, plus fortement sculpté ;
antennes insérées plus près du sommet du rostre ; abdomen impressionné
sur les segments 1-2 ; protibias fortement ongulés au sommet. Femelle :
abdomen souvent impressionné sur le l" segment, plus rarement sur le
2* ; protibias brièvement ongulés ; segment anal impressionné.
Ce genre, composé de près de 70 espèces est réparti dans la région palé-
arctique, la Nouvelle-Zélande et le Nouveau-Monde, notamment en Alaska,
Californie, Arizona, Canada, Illinois, Colorado, Mexique. La faune fran-
çaise en compte vingt—deux. Les mœurs d‘un grand nombre d’espèces
sont connues. Les larves attaquent les chàtons ou les pousses terminales
de diverses Salicacées, elles tombent avec les organes attaqués et se
transforment dans le sol. Les adultes hivernent et pondent au prin-
temps suivant. Un grand nombre d’Eteophilus émettent une stridulation
provoquée par le frottement des tergites abdominaux contre la face infé-
rieure des élytres (BEDEL, Dumcu, Domi etc.)
TABLEAU DES SOUS-GENRES
1. Bord antérieur du prosternum non ou indistinctement
échancré au milieu, sans carène au bord latéral ..... 2
—— Bord antérieur du prosternum avec une profonde échancrure
au milieu et limitée latéralement par une carène distinc~
te ; cils latéraux absents. Pubescence élytrale simple . .
............. (p. 1452) Paradorytomus
2. Elytres à pubescence simplement appliquée ou squamu-
lée, sans trace de crins dressés ........., 3
— Elytres avec une pubescence double, couchée d’une part
et dressée d’autre part ........ (p. 1447) Enolamus
3. Bord antérieur du prosternum sans frange latérale de cils
raides dirigés en avant ....... (p. 1448), Praeolamus
— Bord antérieur du prosternum avec des cils latéraux plus
ou moins raides, dirigés en avant . . . (p. 1439) Eteophîlus s.st.

CALANDRINAE. — ErEoPH11.Us 1439
Subgen. Eteophilus s. st. (Dorytomus s. st. ZUMPT, Kol. Runds., 1933,
p. 83). Type vorax F. : longimanus FORST.
TABLEAU ni-:s ESPÈCES
1. Frange antérieure du prosternum régulière ; prosternum
plus court ou aussi long, en avant, de la hanche, que la
hanche elle-même. Mésosternum à pointe intercoxale large.
Protibias plus courts que leurs fémurs ........ 3
—— Frange du bord antérieur du prosternum plus longue sur
les côtés que dans le milieu. Prosternum au moins égal,
en avant de la hanche, que la hanche elle-même. Mêsos-
temum étroit (ses côtés parallèles) entre les hanches. Pro-
tibias aussi longs (mâle) ou presque aussi longs (femelle)
que leurs fémurs. Calus antéapical des élytres revêtu de
pubescence claire .............. 2
2. Courbure dorsale du rostre (vue de profil) formant im angle
A rentrant avec celle du front qui est convexe. Profémurs plus
longs et plus étroits que les métafémurs ; 1°' article des
protarses du mâle très long, subégal à la moitié du tibia,
ce même article_normal chez la femelle, seulement aussi
long que large. Long. : 4,5-8 mm .‘ ..... 1. longimanus
·-— Courbure dorsale du 1·ostre (vue de profil) continuant celle
de la tête. Profémurs aussi longs et aussi épais que les
métafémurs ; tarses antérieurs normaux dans les deux sexes.
Coloration plus vive. Long. : 3,5-5,5 mm .... 2. Schënherri
3. Prostemum aussi long, devant la hanche, que la hanche
elle-même. F umicule à 2° article allongé, aussi long ou
de 1/3 moins long (selon les sexes) que la massue. Rostre
égal à la moitié du corps, mince, peu arqué, cannelé (mâle);
brillant et sans cannelures (femelle). Long. : 4,5 mm . .
........ · ....... 5. filirostris (1)
— Prostemum plus court, devant la hanche, que la hanche
elle·même. F unicule â 2° article moins long que la moitié
de la massue dans les deux sexes. Rostre moins long que
la moitié du corps .......... ' . . . 4
4. Rostre non cannelé, uni, densément ponctué, pubescent, plus
court ou à peine égal à la tête et au prothorax réunis et
(vu de profil) continuant sans interruption la courbure
frontale ...... , ........... 5
—— Rostre cannelé ou strié-ponctué longitudinalement et un peu
plus long que la tête et le prothorax réunis ,..... 7
5. Rostre noir (roux tout au plus au sommet). Téguments
noirs ou bruns. Elytres un peu aplatis dorsaleînent, à pu-
(1) Bzmzr. (Fn. Bass. Seine, VI, p. 117) place cette espèce, par erreur, parmi celles
dont le prosternum est plus court, devant la hanche, que la hanche elle-même.

1440 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
bescence variée de gris et de brun, les côtés avec une
bande claire ................ 6
——- Rostre roux. Téguments fauves. Elytres convexes, à pubes-
cence dorsale rousse, variée de brun-roux. Front non rétréci
entre lœ yeux, l’intervalle interoculaire à bord parallè-
les. Long. : 3-4 mm .......... 6. nebulosus
6. Front à bords échancrés entre les yeux. Téguments plus ou
moins foncés. Stries dorsales des élytres assez fortes, leurs
points serrés, bien distincts, en avant. Revêtement élytral
varié de roux et de jaunâtre ; région dorsale en grande par-
tie rembrunie ; suture fauve. Fémurs dentés. Long. :
4,5 mm ...._ . ........ 9. validirostris
— Front à bords parallèles entre les yeux. Téguments noirs.
Stries dorsales des élytres fines, à points dissimulés par la
vestiturc et peu distincts en avant. Revêtement élytral gris-
cendré avec des macules dorsales brunes ; suture d’un roux
très pâle. Fémurs faiblement dentés. Long. : 2,8-3 mm 7. minutus
7. Front bombé au-dessus du rostre, sa courbure dorsale for-
mant, à sa base, avec celle de ce dernier, une sinuosité plus
ou moins prononcée ............ _ . 8
— Front et rostre formant (vus de profil) une courbe dorsale
non interrompue. Rostre mince, plus long que la tête et
le prothorax réunis, à peine plus large, à sa base, que Yin-
tervalle interoculaire. Elytres à pubescence variée de gris-
clair et de brrm, les côtés, la suture roux ; calus antéa-
pical blanc. Abdomen foncé (sauf le segment anal roux).
Long. : 3-4 mm ............ 8. flavipes
8. Pubescence dorsale assez fournie, nuageuse, masquant les
téguments brxms. Prothorax presque aussi large que les ély-
trœ ià leur base. Calus antéapical très distinct, cendré. Pro-
tibias du` mâle nettement angulés au milieu de leur tranche
inteme. Long. : 3,5-6 mm ......... 3. tremulae
—— Pubescence dorsale rare, découvrant la majeure partie des
téguments roux~clair. Prothorax bien moins large que les
élytres à leur base. Calus antéapical des élytres moins dis-
tinct, concolore. Protibias subrectilignes sur leur bord in-
teme dans les deux sexes. Long. : 4,5-5,5 mm .... 4. tortrix
1. Éteophilus (s. st.) longimanus FORSTER, 1771, Nov. Sp. lns., p. 32.
~— cursor PAYK., 1792, Monogr. Suec., p. 3. — Forsteri GMEL., 1790, in
L., Syst. Nat., ed. 13, p. 1.771. —— vorax F., 1792, Ent. Syst., p. 444. ——
tremulcœ MARSH., 1803, Ent. Birt., p. 291 (non PAYK.). -— Frivalszkyi
TOURN., 1874, Ann. Soc. ent. Belg., p. 94. — v. macropus REDT., 1858,
Fn. Aust., p. 761. -— v. meridionalis DESBR., 1870, l.c., p. 352. —- v.
ventralis STEPH., 1831 lll. Brit., p. 83. — HUST., 1930, p. 768. -— Cat.
Sxnwz-CLA1nE·DEv1LLE, p. 413 ; Cat. Corse, p. 432.

CALANDRINAE. — E·rEoPmLUs 1441
Long. : 4,5·8 mm. — Oblong, brun-foncé ; la pubescence dorsale assez
serrée, couchée, variée de cendré et de brun ; le rostre noir, les antennes
(massue parfois foncée exceptée) rousses, les pattes ferrugineuses. Rostre
long, arqué, luisant, peu différent chez les deux sexes, seulement un peu
plus sculpté chez le mâle. Prothorax transversal, caréné. Elytres à stries
fines, ponctuées ; interstries plans. Dessous ducorps noir.
La plus grande de nos espèces, reconnaissable à la dimension des pro-
tarses du mâle (voir tableau).
On distingue trois variations : .,._  
v. vcntralis Sraru. —- Comme la   `·   §\
forme (typique, mais l’abdomen X 7/ É ·/,· , \"   \`—»
rougeâtre. É Ã î
v. macropus R T. —- Entière· î`;,._   _ `A
ment testacé le rostre roux ou     .·
v. meridionalis DEsBn. — Tégu-  
ments foncés (fémurs et tibias com- p _  
pris) ; stries élytrales profondes ;     F4;.
rostre un peu plus court. êf    
La larve, qui a été décrite par      
URBAN, mine les bourgeons de Po- '   .  
pulus nigra L. et .P. pymmidalis I, °   ies; ~-
Roznzn. La ponte s’effectue fin mars, '         `
la nymphose dans le sol. L’adulte à ‘~';,*î_·i?¢·î'  
éclot fin avril à début de mai ; il   AÉ Ã' Ã
hiverne et pond dès son apparition,    
au printemps (XAMBEU, l’Ech., 1896, I. ~!
p. 119. —— URBAN, Ent. Blâft., 17, I ~,
1921, p. 21-23, larve, nymphe).
D’après nos observations on peut Fw 86g_ _ Etgophîlus Lmygimanug
supposer que la femelle est fécon- Fonsr. 5.
dée avant l’hibernation.
Toute la France ; commun. Les variétés ventralis et macropus avec la
forme typique ; la v. mcridionalis en Corse (Davrruz).
Toute l’Europe.
2. Eteophilus (s. st.) Sehënherri FAUs'r, 1882, Bull. Imp. Moscou, p.
379. — longulus Fwsr, l.c., p. 395. — Husr., 1930, p. 769. — SAME-
CLAIRE-DEVILLE, Cat. p. 413 ; Cat. Corse, p. 4-32.
Long. : 3,5-5,5 mm. —— Distinct du précédent par sa taille plus petite,
ses téguments noirs, luisants ; les élytres avec de nombreuses taches rou-
geâtrœ et foncées, formant un dessin marbré très tranché ; le prothorax
noirâtre, ses bords antérieur et postérieur ferrugineux ; le rostre noir ;
les pattes en majeure partie rougeâtres, les fémurs et la base des tibias plus
ou moins rembrunis ; la dent fémorale plus forte ; la courbure du front
se continuant avec celle du rostre (voir tableau). Protibias sinués en-dedans
à la base, faiblement arqués au sommet (mâle), non sinués (femelle).

1442 COLÉOPTÈRES cuacnriomnns
Vit su,1=.Populus nigra L. (Babar, Horrmiw), sur P. pyramidalis Rozimx
(TEMPÈRE).
Presque toute la France ; rare dans le bassin de la Seine : Ile de Chàtou
(S.-et-O.), l’hiver, sous les éoorces du peuplier noir !, — Aisne. — Hte-
Marne. —· Oise : Noyon !. — Plus fréquent en Touraine, Nivernais, Auver-
gne, Ain, Isère ; toute la Provence, le Languedoc, le Roussillon, le Sud-
Ouest, notamment en Gironde ; littoral de l’Atlantique : Vendée !, Loire-
Ilnférieure, Finistère. -—- Corse : Ajaccio.
Espagne ; Italie ; Valais suisse.
p 3. Eteophilus (s. st.) tremulae PAYKULL, 1800, Fn. Suec., p. 189. —-
amplithorax DESBR., 1870, Mitt. Schw. ent. Ges., p. 351. — armatus PETRI,
1908, Wien. ent. Zeit., p. 156. — fumosus ROSSI, 1790, Faun. Etr., p. 124.
— lateralis STURM., 1826, Cat., p. 123. — tcnuirostris Boh., 1843, in
Schônherr, Gen. Curc., V11, p. 175. — tremulae HERBST, 1895, Nat. Ins.
Kâf., p. 271. — variegaatus GYLL., 1836, in Schônherr, Gen. Curc., 111, p.
292. — vecors GYLL., l.c., p. 193. —- HUST., l.c., p. 769. —- Cat. SAINTE-
C1.A1R1~: DEVILLE, p. 413.
Long. : 3,5-6 mm. ——- Faciès du précédent ; forme plus robuste, plus
convexe ; prothorax plus ample, à peine moins large que les élytres à
la base ; le revêtement dorsal cendré, bien plus dense, masquant les tégu·
ments bruns ; le dessin élytral peu tranché ; le front bombé ; les élytres
très parallèles dans les deux sexes, le calus antéapical clair, très marqué ;
l’insertion antennaire plus rapprochée du milieu du rostre (faiblement
antémédiane : mâle, médiane : femelle). Pro- et mésotibias du mâle sub-
anguleusement dilatés vers le milieu de la tranche interne
La larve vit dans les chatons femelles de Populus alba L. et P, tremula
L. (!). La ponte a lieu en mars-avril ; la nymphose dans le sol ; l’adulte
apparait en juin-juillet et se tient sur le feuillage de ces arbres jusqu’en
septembre ; hiverne dès les premiers froids.
Espèce toujours rare sauf dans plusieurs régions méridionales, notam-
ment dans le Gard`(TnÉaoNn) et dans les Alpes-Maritimes : parties humi-
des de la vallée de la Siagne (!). çà et là dans le bassin de la Seine, par
individus isolés ou en très petit nombre (1). Nul en Gironde, bien qu’indi-
qué des Landes.
Non signalé de la Corse.
Toute l’Europe.
4. Eteophilus (s. st.) tortrix L., 1761, Fn. Suec., 2, p. 182. ——— fulvus
DE GEER, 1775, Ins., V, p. 214. —— pectoralis PANZ., 1796, Ent. Germ.,
p. 312. —— Husr., 1930, p. 770. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 413 ;
Cat. Corse, p. 432.
Long. : 4,5-5,5 mm. — Assez convexe, entièrement roux (rostre, anten-
nes et pattes compris) ; subdénudé, revêtu d,l1l'l€ fine pubescence jaune
peu visible, sauf à la base, en arrière et sur le calus antéapical des élytrœ
té(1) Sa répartition, sur 1’ensemb1e de notre territoire, demanderait à être complé-
B.

CALANDRINAE. —— ETEOPHILUS 1443
où elle est plus condensée mais ne voile aucunement les téguments, Rgstre
du mâle faiblement courbé, fortement cannelé-ponctué presque jusqu’au
sommet ; celui de la femelle plus mince, plus arqué, finement cannelé
jusqu’à Pjnsertion antennaire, le reste lisse et brillant. Antennes insérées
vers le tiers apical (mâle) ou un peu en avant du milieu (femelle) du
rostre. Front bombé. Prothorax transversal subtrapézoïdal. Elytres oblongs,
bien plus larges que le prothorax à leur base ; stries bien marquées, à
points réguliers, rapprochés ; interstries plans, ou subplans. Protibias pré-
sentant, au bord externe, un sillon longitudinal limité latéralement d’une
carène fine et lisse, en outre, chez le mâle, faiblement élargis vers le milieu
de leur tranches interne, rectilignes au bord externe ; ceux de la femelle
droits en-dedans. Fémurs assez fortement dentés. `
Lieux humides, sur Populus tremula L. et P. pyramidalis Roz. La larve
vit dans les chatons femelles (Lnrzmzn, KALTENBACH, J. H. Ksrs, Ent. Month-
lg Mag., 1916, p. 116). L’adulte rentre en diapause à partir d`août pour
reprendre son activité au printemps.
Toute la France ; assez répandu, sauf en Provence où il est très rare ;
Var : Puget-sur—Argens, en fin juillet (Horrmirw) ; Corse !
Europe.
5. Eteoplxilus (s. st.) filirostris GYLL., 1835, in Schônherr, Gen. Curc.,
Ill, p. 306. — Riehli BACH, 1854, Kâferfauna, ll, p. 298. -— v. tomenlo-
su; FAIRM., 1869, Ann. Soc. ent. Fr., p. 61. — inccmus MULS. et REY, 1859,
Opusc. Ent., p. 33. — auripermis DESBR., 1871, Mitth. Schw. ent. Ces.,
p. 351. — Husr., 1930, p. 770. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. p. 413 ;
Cat. Corse, p. 432.
Long. : 4-5 mm. — Brun, la pubescence dorsale jaune ou flavescente,
appliquée, serrée, voilant les téguments, plus denses sur les côtés du pro-
thorax, uniforme ou avec, çà et là, quelques vagues mouchetures brunâ-
tres sur les élytres ; le rostre brun, les antennes et les pattes rousses. Ros-
tre peu courbé, cannelé, pubescent (mâle), plus mince, subglabre, faible-
ment strié à la base, lisse sur le reste de sa _longueur (femelle). Antennes
insérées au tiers apical (mâle) ou vers le milieu (femelle) du rostre ; funi-
cule avec les quatre demiers articles subégaux, non transversaux (mâle)
ou les 3' et 4° articles subégaux, les trois derniers subtransversaux (femelle).
Courbure frontale se continuant avec celle du rostre. Prothorax court, légè-
rement arqué latéralement, faiblement resserré en avant. Stries élytrales peu
profondes, ponctuées ; interstries plans. Fémurs aigûment dentés ; proti-
bias à peine bisinués et légèrement arqués en-dedans (mâle), ou droits
(femelle). Segment anal du mâle simple, celui de la femelle avec une im-
pression obsolète.
v. tomcniosus ·FAmM. (incanus MULS., REY. — auripcnmls DBR.). — Entiè-
rement (rostre compris) roux ou brun-roux, le revêtement dorsal cendré.
Vit sur Populus nigra L. (BEDEL, TEMPÈRE), P. pyramidalis Roz. (Bm-
sour), P. alba L. (HOFFMANN) ; avril-mai et septembre-octobre ; hiverne.
Toute la France ; assez commun ; Corse.

1444 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
La variété plus fréquente dans le Midi, surtout en Provence ; plus rare
dans le sud-ouest.
Europe moyenne et méridionale.
6. Eteopbilus (s. st.) nebulosus GYLL., 1835, in Schônherr, Gen. Curc.,
III, p. 304. — v. arcuatus FAUST, 1882, Bull. Moscou, p. 380. — HUST.,
1930, p. 777. -— Cat. SAnv·rE—CLA1RE—DEv1LLE, p. 414.
Long. : 3-4 mm. — Bien plus court que les précédents, presque ovale,
convexe, roux ; la pubescence line, appliquée, jaune variée de brun-roux ;
le prothorax avec une ligne latérale brunâtre, peu tranchée ; les élytres
portant de vagues mouchetures roux-brunâtre, notamment vers le sommet ;
le calus apical à pubescence plus dense, concolore ; le rostre, les antennes
et les pattes roux (le sommet des fémurs parfois rembrimi). Rostre à peine
courbé, égal (mâle) ou un peu plus long (femelle) que—le prothorax, mat,
finement strié â la base, pointillé sur le reste. Intervalle interoculaire à
bords parallèles Prothorax court, arqué en avant du milieu des côtés
(endroit de sa plus grande largeur), subrectilignement convergents en
arrière ; brusquement et fortement rétréci en avant. Ecusson brun. Elytres
ovalaires à peine arqués sur les côtés, bien plus larges que le prothorax
à la base ; striés-ponctués ; interstries plans ou faiblement convexes. Pat-
tes courtes ; fémurs armés d’une dent courte et aiguë ; protibias bisinués
légèrement en-dedans (mâle). Méso- et métasternum bruns ou noirs ; pros-
temum roux.
v. arcuatus F Ausr, — Elytres avec une tache foncée allongée sur chaque
élytre , abdomen parfois rembruni.
Vit sur Populus nigra L. (!), P. alba L. et P. virginiana Dizsr. (Bmsour).
Printemps-Automne ; hiverne.
Toute la France ; peu commun. çà et là dans le bassin de la Seine 1
Seine-et-Oise (nombreuses localités) ; Seine-et·Marne ; Aisne ; Yonne ;
Eure : Ardennes ! ; Meurthe ; Loir-et-Cher ! : Mayennne ! 1 Haute-
Vienne ! ; Vienne ! ; Drôme !. Rare dans l’0uest : Gironde ; Charente-
Maritime ! ; Vendée l ; Très rare dans les parties sèches du Midi : Alpes
Maritimes :; Grasse (HOFFMANN).
Europe moyenne ; Sibérie. Turquie ; Iran.
7. Eteophilus (s. st.) minutus GYLL., 1835, in Schônherr, Gen. Curc.,
III, p. 298. — Husr., 1930, p. 777. —— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p.
414.
Long. : 2,8-3 mm. -— Suboblong, peu convexe, noirâtre ; la pubescence
dorsale fine, couchée, serrée, d’un gris-blanchâtre, masquant les téguments ;
le prothorax foncé, ses deux extrémités ferrugineuses ; le disque des ély-
tres noirâtres, avec des macules clairœ, tranchées, la suture et les bords
latéraux d’un roux-pâle ou rougeâtres ; les pattes et les antennes rousses
(la massue et parfois le sommet des fémurs rembrunis). Rostre noir ou
brim, épais, presque droit, chagrinê, mat, égal au prothorax ; Yintervalle
interoculaire à bords parallèles, nettement plus étroit (mâle), ou presque
aussi large (femelle) que le rostre. Prothorax faiblement transversal. un

cA1.ANnR11~uus. —— ETEOPHILUS 1445
peu arqué sur les côtés, à peine plus étroit au sommet qu’â la base, bien
plus large que les élytres aux épaules. Elytres subparallèles, à stries lines,
leurs points indistincts ; interstries plans ; calus apical nul. Pattes peu
robustes ; fémurs finement dentés ; tibias un peu sinués à la base. Seg-
ment anal de la femelle avec une impression transversale.
Vit sur Populus alba L. (Von HEYDEN).
Rare sur notre territoire. Bas—Rhin ; Strasbourg (nombreuses citations). ——
Vosges (PUTON). — Marne : Tessy (1). . —— Isère : St·Imier (GUÉDEL). —
Vaucluse : Avignon (C1·ioBAU·1·). Bouches-du-Rhône 2 Albaron (PUEL !). —
Loir-et-Cher : St·Genoulph (R. DU1>REz !). — Sarthe : Ferté-Bernard (1). —
Maine—et·Loire : St-Rémy-la-Varenne (du Buvssox). — Cher : Bourges
(Bioor, ma coll.), — Landes (GOBERT).
Europe centrale et méridionale ; Provinces rhénanes ; Suisse.
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Frc. 870. —Eteoph·ilus minutus Gym., FIG- 871- — Eî€0Phîl·V-S hîTtîP€"mi$ BDE-
on
8. Eteophilus (s. st.) flnvipes PANZER, 1797, Faun. Ins. Germ., p. 1I.
— Aurivillii MüNST., 1928, Norsk. Ent. Tidskr., p. 276. —- bituberculatus
REDT., 1874, Faun. Austr., p. 763. — ? ictor HERBST, 1795, Natursyst.
Ins. Kâf., VI, p. 277. —— lapponicus SAHLB., 1900, Acta Soc Fn. Fenn.,
p. 99. — majalis GYLL., 1835, in Schônherr, Gen. Curc., 111, p. 301 (non
PAYK.) ——— suturatus GYLL., 1.c., p. 296. — Husr., 1930, p. 773. — Cat.
SAIN'I‘E·CLAIRE—DEVILLE, p. 413.

1446 COLÉOPTÈRES cüncurronmas
Long. : 3-4- mm. — Oblong, étroit, subplan, brun ; la pubescence du
dessus serrée, couchée, variée de gris-clair et de brun ; le prothorax plus
ou moins rembruni sur le disque ; les élytres avec la région dorsale plus
ou moins brune, la suture, la région humérale et les bords latéraux roux
ou rougeâtres ; la tête et le rostre roux ou bruns ; les antennes et les pat-
tœ rousses (parfois le sommet des fémurs et la base des tibias rembru-
nis). Dessous du corps foncé, sauf le segment anal roux ; (chez les indi-
vidus immatures, le dessous roux, sauf la poitrine foncée). Rostre allongé,
mince, arqué, obsolètement strié-ponctué, presque lisse en avant (femelle),
moins arqué, plus sculpté, mat (mâle). Antennes insérées vers le quart
apical (mâle) ou en avant du milieu (femelle) du rostre. Prothorax arqué
vers le milieu des côtés, rétréci en arrière, plus fortement en avant, bien
plus étroit que les élytres. Ceux-ci non ou faiblement arqués, â calus apical
clair, peu développé ; stries à points rapprochés, bien visibles ; interstries
irréguliers, plans ou subconvexes. Pattes pubescentes ; profémurs à dent
plus forte chez le mâle ; protibias bisinués en-dedans (mâle), seulement
sinués à la base (femelle). Segment anal légèrement impressionné trans-
versalement (femelle).
Vit sur divers Salisc, notamment S. capraea L. (DU Buxssom 1) et S. cine-
rea L. (HEYoEN). — Printemps-automne.
Très rare en France : Bas-Rhin : Strasbourg (Waxcxrsrz). — Nord :
Lille (ms Nonouar !). — Allier : Brout-Vernet (H. DU Bvrssozv !). — Gard :
Pont-du-Gard (Dr Cnomur 2). -—— Vaucluse : Avignon (idem).
Europe Cenrale et Méridionale : Allemagne, Rhénanie ; Suisse, Genève,
Bas-Valais ; Italie du Nord.
9. Éteophilus (s. st.) validirostris GYLL., 1835, in Schônherr, Gen.
Curc., 111, p. 294. — Waltoni BACH., 1843, in Schônherr, Gen. Curc., VH,
p. 171. — HUST., 1930, p. 776. -— Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 414 ;
Cat. Corse, p. 423.
Long. : 4,5 mm. — Oblong, faiblement convexe, brun foncé (roux chez
les immatures) ; pubescence dorsale couchée, serrée, masquant les tégu-
ments (au moins ceux des élytres), brune variée de fauve et de cendré ;
le prothorax foncé, omé d’une ligne latérale de pubescence claire ; les
élytres avec les côtés et la suture roussâtres, la partie dorsale en majeure
partie noirâtre, parsemée de macules cendrées, le calus apical tomenteux
de blanc ou de jaunâtre ; antennes et pattes ferrugineuses, tarses roux.
Rostre presque droit, épais, mat, pubescent, semblable dans les deux sexes,
finement ponctué, non strié, l’extrême sommet, seul, glabre, à peu près aussi
long que le prothorax. Antennes subapicales (mâle et femelle). Prothorax
transversal, un peu arqué latéralement, convergent en arrière sur ses deux-
tiers postérieurs, médiocrement rétréci en avant, sa plus grande largeur
vers le tiers antérieur, le disque à ponctuation fine, serrée, ordinairement
visible, finement caréné. Elytres oblongs, subparallèles, assez largement
arrondis ensemble en- arrière. Pattes courtes ; fémurs dentés ; protibias
bisinués en-dedans (mâle), sinués à leur base (femelle). Segment anal muni
d’une fossette transversale (femelle).

CALANDRINAE. — E'rEoPH1LUs 144·7
Vit sur Populus nigra L. J’ai pu observer de nombreuses pontes le 11
mars 1929, à Garches, Seine-et-Oise, de 10 à 15 heures (heure solaire),
par temps brumeux et assez froid (+ 5 à 6 degrés), La femelle perce, à
l’aide de son rostre, une galerie vers la base des jeunes bourgeons floraux,
un seul œuf est inclus et recouvert d’une mucosité claire, jaunâtre, pro-
venant de l’oviscapte. Des rejets à la base du tronc ainsi que des fortes
branches abattues par des bûcherons portaient des poutes. Des prélève-
ments tenus dans un récipient contenant de l’eau m’ont permis de cons-
tater que les chatons attaqués ne se développent pas entièrement, dessè-
chent et tombent au bout de 18 à 25 jours. La larve, alors, s’enfouit et se
transforme dans le sol, dans une coque de terre grossière. La nymphose
est d’une durée très variable : 12, 16 et 17 jours. Les adultes ont éclos
entre les 20 et 26 avril. Je n’ai pas observé d’accouplements. L’insecte
rentre en diapause jusqu’au début du printemps suivant, mais il apparait
parfois à l’automne ou à la fin de l’été, avant son hibernation.
Toute la France et la Corse : commun. Parfois prodigieusement abon-
dant, l’hiver. sous l’écorce du Peuplier noir. Observé sur Populus pyra-
midalis Roz., dans la Gironde (TEMPÈRE).
Europe.
Subgen. Énolamus (REITT.) ZUMPT, l.c., p. 83. (subgénotype hirtipennis
BEDEL).
10. Eteophilus (Enolamus) hirtipennis BEDEL, 1884, Ann. Soc. ent.
Fr., IV, Bull., p. CI. — taeniatus GYLL., 1885, THOMS., 1865, Skand. Col.,
p. 212 (non F.). -—— flavipes BOH. (non PANZ.). — suturatus SEIDLITZ (nor
CYLL.). — majalis var. GYLL., 1835 l.c. ——- HUST., 1930, p. 774. —- Cat.
SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 414.
Long. : 3-4 mm. — Oblong, faiblement convexe, brun, la pubescence
dorsale couchée, assez serrée (entremêlée de petits poils très courts, rele-
vés, bien visibles de profil), brune et jaunâtre ou cendrée ; les côtés du
prothorax plus clairs ; les élytres avec les bords latéraux, la suture, l’ex-
trême base du 2° interstrie d’un brun~r0ugeâtre, les 2°, 3° et 4° interstries
rembrunis, l’ensemble parsemé de mouchetures claires ; le calus apical
tomenteux, blanchâtre ; le rostre noir, les pattes et les antennes rousses.
Dessous roux, sauf la poitrine noire. Rostre épais, assez arqué, rugueux,
finement sillonné, mat, aussi long que la tête et le prothorax réunis, pres-
que semblable dans les deux sexes. Prothorax transversal, subdilaté laté-
ralement, sa plus grande largeur vers le tiers antérieur. Elytres oblongs,
quelque peu élargis en arrière, très faiblement arqués sur les côtés, non
impressionnés derrière le calus apical. Fémurs aigûment dentés ; proti-
bias légèrement bisinués en-dedans (mâle) ou un peu sinués à la base
(femelle). Segment anal impressionné (femelle).
lfadulte se rencontre sur Salix cincrva L. et S. viminalis L_ (I) dans le
Nord et le Centre de la France ; sur S. alba L. et incana Scnmwx, dans le
midi. — Mai-Juin : hiverne.
Toute la France ; assez commun. Rare dans les parties sèches du Midi,
et seulement dans les vallées fraîches et profondes. Peu abondan dans
1‘Ouest.
Europe moyenne et boréale.

1448 COLÉOPTÈRES cURcUr.1oNmEs
Subgen. Praeolamus ZUMPT, Kol. Rundsch., 1933, p. 83. (Olamus REIT-
TER, pars) ; (type taeniatus F.),
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Rostre arqué, cannelé, au moins aussi long que le pro-
thorax. Corps brun ou noir ........... 2
—— Rostre presque droit, sans cannelures (avec seulement un
court sillon au niveau de l’insertion antennaire), densé—
ment pubescent, épais, noir, à extrémité rousse, à peine
plus long que le prothorax. Antennes et pattes ferrugi-
neuses. Bord antérieur du prothorax roux. Elytres paral-
lèles, les côtés avec une bande latérale rougeâtre, souvent
peu nette. Pubescence dorsale dense, brune ou cendrée, ta-
chetée. Long. : 2-3 mm ........ 14. occalescens
2. Rostre subglabre. Revêtement élytral brun ou testacé avec
de nombreuses taches nuageuses d’un gris-clair, blanchâ-
tre ou jaunâtre ............... 3
—— Rostre pubescent par~dessus les cannelures longitudinales
et aussi long que la tête et le prothorax réunis. Brun-foncé ;
élytres tachetés de gris, le sommet parfois rougeâtre. Anten-
nes et pattes ferrugineuses ou foncées ; protibias forte-
ment comprimés, leur tranche interne avec un sillon mé-
dian longitudinal bordé latéralement par une ligne caré-
niforme. Long. : 4-4,5 mm ......... 11. afîinis
3. Funicule à 2* article deux fois aussi long que large. Pro-
tibias tronqués à leur sommet perpendiculairement à leur
axe. Rostre régulièrement arqué. Long. : 4,5-4,8 mm . 12. Dejeani
— F unicule à 2° article à peine plus long que large. Proti-
bias obliquement tronqués au sommet. Rostre subrectiligne
jusqulà l’insertion antennaire, puis courbé. Long. : 2,6-
4,5 mm .............. 13. taeniatus
11. Eteophilus (Praeolamus) aflinis PAYKULL, 1800, Fn. Suec., III,
p. 190. ——- flavipes OL., 1807, Ent., V, p. 222. — edu.ghen.sis DESBR., 1875.
Opusc. ent., p. 22. — Husr., 1930, p. 771. — Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE,
p. 413.
Long. : 4-4,5 mm. — Oblong, brun-rougeâtre, assez convexe ; la pubes-
cence dorsale cendrée ou Have, serrée par endroits et masquant les tégu~
ments, formant de petites taches irrégulières ; les antennes et les pattes
ferrugineuses, ces dernières parfois plus ou moins rembrunies. Rostre noir,
épais, presque droit de la base à l’insertion antennaire, un peu courbé
au delà, pubescent, cannelé, moins long (mâle) ou aussi long (femelle)
que la tête et le prothorax réunis. Antennes insérées vers le quart apical
(mâle) ou vers le tiers apical (femelle) du rostre. Intervalle entre les yeux
nettement plus étroit (mâle) ou presque aussi large (femelle) que le rostre.

CALANDRINAE. — ETEOPHILUE. 1449
Prothorax subtrapézoïdal, ses côtés subrectilignement convergents en arriè-
re sur les deux-tiers postérieurs, un peu arqué vers le tiers antérieur où se
trouve sa plus grande largeur, puis assez brusquement rétréci en avant,
caréné, bien plus étroit que les élytrœ. Ceux-ci subparallèles, très faible-
ment arqués, striés-ponctués ; interstries subplans ; calus antéapical obso-
lète, moucheté de clair. Fémurs dentés ; protibias légèrement bisinués
en-dedans (mâle), seulement sinués à la base (femelle).
v. edughensis Dizsna. —- Elytres plus parallèles ; prothorax plus court,
moins arqué latéralment ; pubescence très serrée, plus claire, les taches
élytrales plus tranchées ; la région seutellaire et la base des 4°, 5· et 6*
interstries ordinairement foncées.
v. fulvipilis, nova. —— Comme la forme typique, mais revêtement uni-
forme, d’un doré-cuivreux, sans taches distinctes sur les élytres.
La larve vit dans les chatons femelles de Populus tremula L. (B  Er.,
DEv1u.E) et de P. nigra L, (1) Elle évolue de mars à la mi—avril. Se trans-
forme en terre ; l’adulte apparait en mai ; hiverne.
Toute la France ; très abondant aux environs de Paris, particulière-
ment en Seine-et-Oise z forêt de Marly`(MAoN1N !) ; St-Germain (Bmsour) ;
forêt de Sénart (LÉVEIJLLÉ I) : forêt de Rambouillet (!). Assez rare sur
1’ensemble de notre territoire.
La v. fuluipilis, Allier : Brout-Vernet (DU Buvsson) ; la v. edughensis
est une race spéciale au nord-africain, elle vit, en Algérie, sur Populus
nigra v. nïvea WILLD. (Pnvnmuuorr).
Europe moyenne et méridionale.
Onsx-znwmow. —- Kxnraxnxcu, Ptlanzenf., 1874, p. 544, donne cette espèce
comme vivant aux dépens de Salim aurita L. Cette observation parait assez
douteuse.
12. Eteophilus (Prseolamus) Dejeani FAUST, 1882, Bull. Soc. ent. lmp.
Moscou, p. 424. — costirostris GYLL., 1835, in Schônherr, Gen. Curc., Ill,
p. 294. —— Husr., 1930, p. 771. — Cat. SA1N·1·1;-CLA1xi:-DEVILLE, p. 413 ;
Cat. Corse, p. 432.
Long. : 4,5-4,8 mm. — Oblong, faiblement convexe, brun ou brun-rouge
varié de taches noires ; la pubœcence dorsale couchée, grisâtre condensée
en nombreuses taches claires sur lœ élytres ; le prothorax foncé, ses deux
extrémités ordinairement rougeâtres. présentant, à la base, trois espaces
dénudés ; le rostre noir, les antennes (massue foncée exœptée) et les pattes
rousses, celles-ci parfois assombries. Rostre régulièrement courbé, cannelé,
presque glabre, à peine plus large que l’intervalle des yeux, à peu près
semblable dans les deux sexes, égal à la tête et au prothorax réunis, seu-
lement un peu plus robuste chez le mâle. Antermes antémédianes (femelle)
ou insérées vers le tiers apical du rostre (mâle) ; le 2* article du funicule
deux fois aussi long que large. Prothorax court, arrondi-élargi en avant
du milieu, la carène médiane lisse, saillante. Elytres bien plus larges que
le prothorax, strié-ponctué ; interstries plans ou faiblement convexes ;
calus apical peu accusé, tomenteux de blanc. Fémurs dentés ; protibias
bisinués en-dedans dans les deux sexœ, tronqués droit à leur sommet. Seg-
ment anal impressionné, celui du mâle plus faiblement.

1450 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Vit sur Populus iremula L. et P. alba L. (Nombreux observateurs) et sur
P. canescens SM1rn (HorrMANN) (1). La larve vit dans l’axe des fleurs
femelles (1). ·
Toute la France et la Corse ; assez commun.
Europe moyenne et méridionale.
13. Éteophilus (Praeolamus) taeniatus FABRICIUS, 1781, Sp. Ins., 1,
p. 181. —- maculatus MARSHAM, 1803, Ent. Brit., p. 292. — bitubcrculatus
STEPHENS, 1831, Ill. Brit., p. 85. — costirostris SAHLBERG, 1835, lns. Fenn.,
II, p. 71 (pars.), — rcctirostris FAUST, 1882, Bull. Moscou, p, 428. —— Sil-
bermanni WENCKER, 1886, Cat. Col. Alsace, p. 129. — HUST., 1930. p.
772. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, Cat. Fr., p. 413 ; Cat. Corse, p. 433.
Long. : 2,6-4,5. — Très semblable d’aspect au précédent. Taille moins
robuste ; le rostre non régulièrement arqué, d’abord presque droit de la
base à l’insertion antennaire, courbé en avant à partir de cet endroit, à
peu près aussi long (mâle) ou plus long (femelle) que la tête et le rostre
réunis. sa base plus large que l’intervalle interoculaire ; le prothorax sans
taches basales dénudées, la carène médiane plus fine ; le 2' artice du funi-
cule seulement un peu plus long que large ; les ·interstries élytraux plus
étroits ; les protibias coupés obliquement au sommet. Segment anal im-
pressionné seulement chez la femelle.
La larve vit dans les fleurs femelles de Salim capraea L. ! (Nombreux
observateurs). La ponte s’ef`fectue à partir de la fin de février jusqu’au
début de mars ; l’incubation de l’œuf est de 8-10 jours ; la larve mine
exclusivement 1’axe du chaton, sa présence y est décelée, de’l’extérieur.
par un curieux mouvement de va-et-vient qu’elle imprime aux calices
pendant son activité intérieure. La galerie axiale commence par le sommet
et se termine par la base, déterminant la chute ou le desséchement du
chaton. L’évo1ution larvaire dure 25 à 30 jours ; la nymphose se fait dans
le sol, dans une coque de terre, elle est de 12 à 18 jours. L’adulte éclot du
début de mai (5 mai dans nos élevages de Versailles) jusqifà la moitié du
même mois. Il s’alimente pendant une huitaine de jours et rentre en dia-
pause jusqu’à la fin de 1’hiver (A. H0r·rM.iNN).
Se rencontre également sur Salix aurita L., S. pentandra L. et S. trian-
dra L. (HoPFMANN).
Très commun dans tout la France et la Corse. Plaines et montagnes ;
s’élève jusqu’à 2000 m d’altitude.
Europe ; Caucase ; Sibérie.
Onsnnvniow. — Cette espèce a comme parasites naturels ; Opius pyg-
maetor NE1;s et Sigalphus pallipes Ness (Hym. Braconidae).
14. Eteophilus (Praeolnmus) occalescens GYLLENHAL., 1835, in Schôn-
herr, Gen. Curc., III, p. 298. — juratus CHEVR., 1836, in Cat. DEJEAN, 3,
p. 301. — Husr., 1930, p. 776. — Cat. SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, p. 414.
(1) E. Dejeani, souvent confondu avec E. taeniatus, a le dessin élytral presque
toujours beaucoup plus tranché, le scape antennaire d'un bon tiers plus long, la
massue plus oblongue, le 2* article du funicule (outre sa longueur de près de moitié
plus grande que celui du même article chez taeniatus) est souvent étranglé avant
le sommet, surtout chez les femelles.

cALANnR1Ms. — ETEoP1-11LUs 145]
Long. : 2-3 mm. — Oblong, peu convexe, brun-noirâtre ; les deux ex-
trémités du prothorax, une bande longitudinale sur les côtés des élytres
(occupant les interstries 6-7-8) et la suture rougeâtres ; la pubœcence cen-
drée, couchée, condensée par endroits, sur les élytres où elle forme des
taches ou fascies blanchâtres ; les pattes et les antennes (massue noire
exceptée) d’un ferrugineux clair. Rostre noir, sauf â l’extrême sorrunet rou-
geâtre, semblable dans les deux sexes, presque droit, épais, court, à peine
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873
AJ£Juum,J·z. 878 876
Fm. 872 à 878. — 872 : Eteophilus taeniatus F. Q. —— 873 : dégats larvaires du
même, dans 1‘axe central d’un chaton femelle de Salix caprea L. — 874 : E. occa-
lescens GYLL., Q. —— 875 : dégats de E. validirostris GYLL., sur jeunes chatons Q de
Populus nigra L. — 876 : dégats de E. Schonherri Fnusr, sur bourgeons de Populus
nîgra. —· 877 : Antenne droite de E. taeniatus Q. —— 878 : id. de E. Dejeani Q.
égal au prothorax, ponctué, mat, pubescent, sans cannelures. Antennes insé-
rées vers le tiers apical du rostre dans les deux sexes. Intervalle des yeux
presque moitié moins large que le rostre. Prothorax presque aussi long
que large, arrondi latéralement, sa plus grande largeur un peu en avant
du milieu, la carène fine. Elytres plus larges que le prothorax, subparallèle
ou à peine arqués, les épaules marquées de clair, le calus antéapical un peu
saillant, tomenteux ; stries fines à points très fins, peu distincts ; inters-

1452 COLÉOPTÈRES cURcULioNn>Es
tries plans. F émurs épais, finement dentés ; protibias fortement bisinués
en·dedar1s (mâle) ou faiblement sinués intérieurement à la base (femelle).
Segment anal chez la femelle avec une impression transversale.
La la1·ve vit et se développe de la même manière que E. taeniatus F.
Elle se trouve, ainsi que l`adulte sur,divers Salix, notamment sur Salim
fragilis L. et S. cinerea L., dans le bassin de la Seine (HOFFMANN, Bull.
Soc. ent. Fr., 1940, p. 20), S. aurita L., dans le Limousin (E), S. incana L.
dans l’Isère (V. PLANET F) et dans les Pyrénées (TEMPÈRE). — Mai- juillet.
Espèce peu commune en France. Aisne : Condé-sur-Suippe, juillet 1930
(HOFFMANN) ; Oise : Tracy-le—Val, juin 1934 (idem) : Hte-Vienne : Grignac
(idem). Surtout dans les régions montagneuses où elle s’élève jusqu’à
la zone subalpine : Hautes-Pyrénées : Gavarnie, fin mai (TEMPÈRE). —-
Basses-Pyrénées : Gabas (DUMoNr) ; Pau (~DELAEoUzÉE !). — Drôme 2 Nyons
(RAvoux !). Isère : Entre-deux-Guiers, en nombre (V. PLANET !). -— Hte-
Savoie (LÉVEILLÉ Z). —— Vosges : Retournemer (GAULLE !).
Europe moyenne, méridionale et boréale ; Lapponie z Sibérie orientale ;
Angleterre : London (PENEY !).
Subgen. Paradorytomus ZUMPT, 1933, Koleopt. Rundsch., p, 84 (Ola-
mus REITT., (part.) Subgénotype : melanophtalmus PAYK.).
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Elytres pubescents ou mouchetés de pubescence claire sur
fond brun ou roux. Segment anal du mâle plan, sans ca-
ractères particuliers ....... . ..... 2
— Elytres glabres, d’un rouge de sang, luisants, avec la marge
latérale et souvent la suture en avant, noires. Rostre, tête,
une partie du funicule, prothorax, pattes (tarses ferrugi-
neux exceptés) noirs (forme typique). Parfois entièrement
rouge-clair, sauf le front, la base du rostre, de la massue,
des tarses noirs ou bruns (V. nigrifrons F AUST). Rostre for-
tement cannelé. Segment anal du mâle avec une impres-
sion bordée latéralement par un fort tubercule. Long. :
3,5~ 4 mm ............. 22. dorsalis
2. Front (vu de profil) bombé au-dessus du rostre. Tête rousse.
Rostre luisant. Elytres sans calus antéapical clair ..... 3
— Front et rostre (vus de profil) formant une courbe inin-
terrompue. Tête noire ou rousse. Rostre mat, sauf parfois en
avant chez la femelle ............. 4
3. Rostre régulièrement arqué, long, mince, brillant, finement
ponctué-strié, roux ou rembruni. Elytres deux fois aussi
longs que larges, à côtés parallèles en avant. Téguments
roux-clair (forme typique). Parfois le dessus noir ; élytres
roux, enfumés en avant g rostre, tibias et fémurs foncés
(v. clitellarius BOH.) ou prothorax, en partie, la massue et
une trainée dorsale sur les êlytres noirs, les pattes par-

CALANDRINAE. —- 1;TEoPmLUs 1453
tiellement, ferrugineux (v. lazeralis FAUST). Pubescence ély-
trale, au moins en arrière, subsquamuleuse. Long. : 3-4
mm ..... - ....... 15. melnnophtnlmus
— Rostre presque droit jusqu°à l’insertion antennaire, puis lé-
gèrement courbé au delà. Elytres plus courts, les cotés
arqués, à pubescence dorsale eflllée. Roux-clair en entier,
les élytres rarement rembrunis sur le disque et avec de
légères taches de pubescence claire. Poitrine parfois noi-
râtre. Long. : 3-4 mm .......... 16. rufulus
4. Prothorax transversal, roussâtre. Elytres roux, au moins
latéralement ; calus apical peu distinct. Pattes et_antennes
rousses (massue parfois foncée) .......... 5
— Prothorax non transversal, noir, au moins au milieu du
disque. Elytres allongés, plus de 2 fois aussi longs que lar-
ges, à peine plus larges que le prothorax, brun-rougeâtre
avec de nombreuses macules noires ; suture rougeâtre
calus apical clair. Rostre noir (rarement ferrugineux), can-
nelé, pubescent, plus long que le prothorax. Pattes rousses
(fémurs parfois rembrunis). Long. : 2,5-3 mm . . . 17. salicinus
5. Taille petite (2-3 mm). Pubescence éytrale formant des
petites taches légères mais distinctes. Tête ordinairement
noire. Rostre entièrement ou en partie noir, parfois entiè-
rement roux ............... 6
— Taille plus grande (3,5-4- mm). Pubescence des élytrœ plus
ou moins dense, uniformément répartis ou à taches extrê-
mement confuses. Tête et rostre roux, très rarement un
peu assombris ............... 7
6. Rostre strié chez le mâle, au moins à la base chez la femelle,
noir. Téguments dorsaux roux. Dessous du corps jamais
entièrement noir ; méso- et métasternum seuls noirs ; pros-
ternum et abdomen roux. Suture élytrale concolore, rousse
(forme typique). Parfois élytres rembrunis longitudinalement
sur le disque, la suture et les côtés restant roux ; dœsous
noir, sauf le segment anal roux (V. Gyllenhali FAUST).
2,5-3 mm .............. 18. salicis
— Rostre ponctué ou rugueux dans les deux sexes, roux. Té-
guments dorsaux roux. Dessous du corps entièrement noir
(sauf chez immaculatus FAUST représenté par des individus
immaturœ). Suture élytrale toujours noire ou obscurcie.
Parfois élytres rembrunis longitudinalement sur le disque ;
rostre noir jusqu’au niveau de l’insertion antennaire (v.
Paykulli FAUST). Long. : 2-3 mm ....... 19. majalis
7. Rostre épais, aussi large que le sommet du fémur, peu
différent dans les deux sexes, densément pubescent (mâle)
sauf en avant où il est subdénudé et mat (femelle) ; scro-
bes étroitement visibles de dessus. Funicule à 2' article à

1454 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
peine plus long que large. Prothorax à côtés subparallèles
jusqu’au quart antérieur, muni d’une fine carène médiane.
Pubescence dorsale cendrée, dense. Long. : 3,5-4 mm . 20. puberuluo
—- Rostre moins robuste, nettement moins large que le sommet
du fémur, finement ubescent (mâle), seulement ubes-
cent jusqu’à Pinsertionp antennaire et au delà, lisse ef:) bril-
lant (femelle) ; scrobes invisibles du dessus. Funicule à 2°
article près de deux fois aussi long que large. Prothorax
régulièrement arqué latéralement, sans carène médiane. Pu-
bescence dorsale d’un gris·doré, moins dense. Long. : 3,5·
3,8 mm ......... ` ..... 21. villosulus
15. Eteophilus (Paradorytomus) melanophtalmus PAYK., 1792, Mon.
Cure. Suec., p. 10. — punctator HERBST, 1795, Nat. Isn. Kâf., p. 166. —
agnathus BOH., 1843,   Schônherr, Gen. Cure., VII, p. 174. — pectoralis
THOMs., 1865, Skand. Col., p. 211. —
 ~_ É v. clitellarius BOH., 1843, l.c., p.
‘f ’~ 177. —— v. lateralis FAUs·r, 1882, Bull.
`_ Moscou, p. 445. — HUST., 1930. p.
`\-_ W .,-U 773. — Cat.'SAINTE-CLA.IRE·DEVILLE,
p. 414.
?    ° Long. : 3-4 mm. — Oblong, conve-
( p V  Ilm _ xe, entièrement d’un roux-clair (ros-
     ` tre, antennes et pattes compris) ;
A   t ' moa B miam 16 di (1 '1 ·
      p s c pe sque es ey
   ài  gg trœ nébuleusement rembruni ; le pro-
Tg `     thorax subdénudé ; la pubescence cen-
É-     drée, appliquée,' subsquamuleuse, ne
- ·  É Fi         voilant pas les teguments, plus serres
\     f S111' lœ Côtés et formant des petites
A * ,_ ( SZ?       ,j_; ` taches nombreuses, peu tranchées, en
p`     ïî îîâ  ;fx·` arrière des élytres. Rostre long, en arc
à   _   ~ ‘,_·    < (N, régulier, mince brillant, finement striê,
\ gg.     plus robuste et plus fortement sculpté
  '   chez le mâle. Antennes antémédianes
'~·'   és   (mâle) ou submédianes (femelle). Pro-
  ·' F thorax transversal, arqué latéralement,
fig brièvement rétréci en avant et resserré
Fm. 879. -— Eteophilus metanophtatnrus derrière le bord antérieur, non ou in-
P“K· 9- distinctement caréné. Elytres subpara-
llèles, â stries assez fortement ponc-
tués ; interstries plans. Fémurs finement dentés ; protibias bisinués en-
rledans (mâle), presque droits (femelle).
Les deux variations suivantes se trouvent avec la forme typique.
v. clitellarîus Bon. — Rostre, tibias et fémurs plus ou moins foncés ; le
disque des élytres enfumé en avant. Dessous du corps rembruni,

CALANDRINAE. — ETEoPr11LUs 1455
v. latemlis Fiwsr. ——— Téguments dorsaux ferrugineux ; prothorax, en
partie, une large bande longitudinale le long de la suture, s`arrétant avant
le sommet, la massue et le rostre plus ou moins foncés ; les pattes ferrugi-
neuses ou en partie noirâtres ; la pubescence dorsale plus serrée, plus
claire, souvent uniforme. '
La larve décrite par URBAN (Ent. Blâlt., 1914, p. 98) a été observée par
celui—ci dans les chatons mâles de Saliz viminalis L. et dans les chatons
femelles de S. alba L. D’après cet auteur, il apparaît que le comporte-
ment de cette espèce diffère notablement de celui des autres espèces.
liadulte qui naît au printemps, disparaît dans le cours de l’été pour
reprendre son activité à l`automne. Dès le mois d’0ctobre, on peut 1’0bser-
ver le rostre profondément enfoncé dans les boutons floraux de divers
Saules, pour s’alinienter d’abord, puis plus tard pour effectuer sa ponte.
Les œufs sont inclus individuellement dans chaque bouton, à partir de cette
date jusqu’en décembre. Les larves éclosent de décembre à janvier : la
nymphose se fait dans le sol en mars—avri1 ; l’adulte se transforme vers
la mi-mai. RosENHAUEn (Stett. Enf. Zeit., 1882, p. 129) avait déjà donné une
courte description de la larve qu’il avait observée dans les chatons mâles
de Salim capraea L.
L’adu]te se rencontre fréquemment, sur ce Salim, aux environs de Paris,
de main à juin (l). Siiwra-CLAIRE DEVILLE le signale sur Salia: trzandra L.
et TEMPÈRE, sur S. cinerea L., en Gironde.
Toute la France ; assez commun ; plaines et régions montagneuses.
Europe ; Algérie.
16. Eteophilus (Paradorytomus) rufulus BEDEL, 1884. Bull. Soc. ent.
Fr., p. 147. —— rufatus BEDEL, Faun. Seine, 1886, VI, p. 425. -— simplex
DES GOZIS, 1886, Rech., p. 30. —— pectoralis GYLL., 1836, 1ns. Suec., 111,
p. 302. — v. simplex FAUST, 1882, Bull. Moscou, p. 460. — HUST., 1930,
p. 775. —— Cat. SAINTE—CLAIRE-DEVILLE, p. 414 ; Cat. Corse, p. 433.
Long. : 3-4 mm. — Oblong, convexe, roux-clair ou roux-brun, la pubes-
cence dorsale grisâtre ou jaune, appliquée, ne masquant pas les téguments,
plus condensée sur les côtés du prothorax et formant, sur les élytres, de
légères taches plus claires ; les pattes, les antennes et le rostre roux (celui-
ci avec l’extrémité noirâtre). Poitrine parfois rembrunie. Rostre presque
droit, seulement un peu courbé au sommet, légèrement pubescent, strié
jusqu’à l’insertion antennaire (mâle), à peine strié à la base, presque lisse,
glabre (femelle). Antennes insérées vers le tiers apical (mâle) ou en avant
du milieu (femelle) du rostre. Prothorax médiocrement arqué latéralement
sur ses deux—tiers postérieurs, assez fortement rétréci en avant, finement
resserré derrière le bord antérieur, non ou obsolètement caréné. Elytres
oblongs, peu allongés, légèrement arqués sur les côtés ; stries assez for-
tement ponctuées ; interstries plans ou subconvexes. Fémurs fortement
dentés ; profémurs du mâle nettement plus épais que ceux de la femelle ;
protibias faiblement bisinués dans les deux sexes.
La v. simplex FAUsr, à pattes plus grêles, donné comme une race spéciale
à la Corse est, en réalité, à peine distincte et ne présente qu’un médiocre
intérêt.
Vit sur Salix capraca L. (TaoMsoN, BEDEL, HUSTACHE), Salim lapponum L.
(Zarrmsranr), Salix aurita L. (H0r=rMANN). — Avril à juin.

1456 coLÉoP·rÈnEs cuncuriorumzs
Toute la France ; assez commun dans le Nord et le Centre, moins fréquent
dans le Midi et l’0uest. Plaines et montagnes ; Alpes et Pyrénées jusqu’à
la zone subalpine. —— Corse.
Europe.
17. Eteophilus (Paradorytomus) salicinus GYLL., 1827, Ins. Suec. IV,
p. 584. — parvulus ZETT., 1828, Faun. lns. Lapp., p. 175. — lapponicus
ZETT., l.c., p. 307 (part.) -- pygmaeus PAYK., 1800, Fn. Suec., p. 191 (affi-
nis PAYK. var,). —— Aurivillii MÉÃNST., 1928, Norsk. Tidskr., p. 276 (part,).
— Husr., 1930, p. 780. — Cat. SAINTE•CLAIRE-DEVILLE, p. 414.
Long. : 2,5-3 mm. — Aspect superficiel d’un très petit taeniatus. Allongé,
étroit, subdéprimé, brun·foncé ; le prothorax noirâtre avec ses deux extrê-
mités, la suture et les côtés des élytrœ ferrugineux, le disque élytral noi-
râtre avec quelques petites taches rougeâtres ; la pubescence cendrée, cou-
chée, serrée, tachetée ; les pattes et les antennes (massue foncée exceptée)
ferrugineuses, le sommet des fémurs parfois rembruni. Rostre noir (rou-
geâtre au sommet), épais, faiblement courbé, cannelé, rugueux, finement
pubescent, moins long (mâle) ou plus long (femelle) que la tête et le pro-
thorax réunis, plus large que Yintewalle des yeux. Antennes insérées vers
le quart (mâle) ou le tiers (femelle) apical du rostre. Prothorax aussi long
que large, faiblement arqué, sa plus grande largeur vers le milieu, ài peine
plus étroit au son1met qu’à la base, fortement ponctué, finement caréné.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, subparallèles ou à peine arqués
sur les côtés, le sommet ogival ; calus apical peu saillant ; stries fines,
ponctuées ; interstries étroits. Fémurs assez fortement dentés ; protibias
visiblement élargis de la base au sommet (mâle), sublinéaires (femelle).
Vit sur Salim aurita L. (SAINTE-CLAIRE DEVILIEJ ; S. capraea L. (ZE'I'l'ER·
srnnr).
Marais froids et tourbeuxdes plaines et montagnes ; presque toute la
France ; assez rare. S’élève jusqu’à la zone subalpine de toute la chaine
orientale, depuis les Vosges jusqu’aux Basses-Alpes, et dans le massif
central. Paraît manquer dans les parties sèches de la région méditérranéen-
ne. Non signalé des Pyrénées, des Cévennes et de la région aquitanique.
Europe centrale et boréale ; Danemark ; Sibérie ; Suisse ; provinces
rhénanes.
18. Eteophilus (Paradorytomus) salicis WALTON, 1851, Ann. Mag.
nat. Hist., p. 314. — V. Gyllenhali FAUST, 1882, Bull. Moscou, p. 451. —
Husr., 1930, p. 779. -— Cat. SA1NTE·CLAIRE-DEVILLE, p. 414.
Long. : 2,5-3 mm. —- Ovale-oblong, convexe, roux ou ferrugineux (sauf
le rostre, la massue antennaire et la poitrine noirs) ; la pubescence dorsale
cendrée, légère, appliquée, formant parfois de légères taches plus serrées
sur les élytres. Rostre assez courbé, robuste, rugueusement strié-ponctué
jusqu’à l’insertion antennaire, à peine plus long (mâle), bien plus long
(femelle) que le prothorax, plus large que l’intervalle interoculaire. An-
tennes insérées vers le quart (mâle) ou le tiers (femelle) apical du rostre,
Prothorax assez court, modérément et régulièrement arqué sur sœ côtés,

cALANmuN,u-:. — ErEo1>mLUs 1457
à peine plus étroit en avant quïen arrière, sa plus grande largeur quelque
peu en avant du milieu, sans carène distincte, bien plus étroit que les ély-
tres. Ceux-ci suboblongs, très faiblement arqués latéralement, fortement
striés-ponctués ; interstries subconvexes. Fémurs fortement dentés ; pro-
tibias bisinués en-dedans dans les deux sexes.
v. Gyllenhali Fwsr. —— Elytres roux, ornés d’une bande longitudinale
noirâtre de chaque côté de la suture, occupant ordinairement les inter-
stries 2--3-4, s’arrêtant au sommet de la déclivité apicale, le disque du pro-
thorax obscurci ou non,‘Dessous du corps noir, sauf le segment anal roux.
Sur divers Saliz ; S. cinera L. (WAi.·roN, Taomson) ; S. aurita L. (Simm-
CLAIRE DEvn.r.E, HOFFMANN) ; S. repens L. (SAIN'I'E—CLAIRE DEv1r.LEJ ; S. alba
L. (TEMPÈRE). -— Avril à fin juin.
Probablement dans toute la France, mais assez rare ; plaines et mon-
tagnes. Nord ; Pas-de-Calais. -— Normandie. —— Ile de France (nombreuses
localités en Sene-et-Oise, Seine-et·Marne. — Champagne. -—— Ardennes. —
Nivernais. — Bourgogne. —~ Cha1·0lais_ — Massif Central. — Jura : Ain ;
Drôme ; Isère ; Basses-Alpes ; Htes et Basses·Pyrénées ; Tarn ; Hte Garon-
ne : Landes : Gironde.
Manque dans la région méditérannéenne. Non cité de la Bretagne, de
l’Alsace. et des Vosges.
La v. Gyllenhali avec la forme typique.
Europe septentrionale et centrale ;’·Suisse.
19. Eteophilus (Paradorytomus) majalis PAYK., 1800, Fn. Suec., III,
p. 251. — nothus REY, 1895, ].«,ECh., X1, p. 2. —— v. immaculatus FAUST,
1882, Bull. Moscou, p. 449. —— v. Paykulli FAUST, l.c., p. 449. - HUST.,
1930, p. 778. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 414.
Long. : 2-3 mm. —— Peu diflérent de forme et de coloration que le pré-
cédent. Les téguments ordinairement d’un roux plus clair ; le prothorax
un peu plus court. Rostre ponctué-rugueux, non strié, un peu moins courbé,
en majeure partie roux (sa base et la tête noires) ; la suture élytrale noire
ou obscurcie ; le dessous du corps entièrement foncé. Fémurs à dent moins
forte.`
v. Paykulli Fsr. — Elytres avec le disque (suture comprise), les bords
latéraux, la tête, le rostre (sauf le sommet roux), la massue des antennes,
le milieu du prothorax noirs.
v. immaculatus Fsr. — Entièrement roux-clair (sauf la tête et la majeure
partie du dessous noires). · ,
La larve vit dans les inflorescences de divers Salix. Elle a été observée, en
grand nombre, en Allemagne, par Hmrmc (Berl. cnt. Zeit., 1864, p. 397),
dans les chatons des Salim capraca L, aurita L., rcpcns L., nigricans
SMITH., purpurea L. et cincrca L., à raison de une à plusieurs la1·ves par
chaton. Elles se tiennent, dit cet auteur, entre les écailles des fleurs, en
dehors de l’axe du chaton (1). Le 18 avril toutes les larves sont dans le sol,
(1) Ce comportement, s’i1 est exact, diffère considérablement de celui des autres
espèces dont 1'éthologîe est connue, et chez lesquelles les larves sont nettement
endophages.

1458 couâorràmss cnncurxommzs
la nymphose se fait dans une petite logette de terre. L`imago éclot à partir
du 12 mai jusqu‘à la fin du même mois. Il rentre en estivation vers la fin
Juin.
Probablement dans tout notre territoire : assez rare ; plaines et régions
montagneuses jusqu’à la zone subalpine.
Bas-Rhin. — Meuse. — Nord. —— Seine-et-Oise !. — Ain. — Savoie l. —
Isère !. —— Saône-et·Loire. —— Allier. — Indre. — Cantal. ·· Aude —- Basses
et Htes Pyrénées l. — Tarn.
La v. Paykulli, souvent confondue avec la v. Gyllenhali du salicis, est
mêlée à la forme typique : Htes Pyrénées : Gavarnie, 1.400 m alt., sur
Saliz incana L. (TEMPÈRE Z) ; Basses-Pyrénées (id.), — Drôme : Luz-la-
Croix Haute (Ch. Fsemez !). — Isère : Entre-deux-Guiers (V. PLANET !).
La v. immaculatus représente des individus immatures.
Europe septentrionale et moyenne ; Danemark ; Belgique ; Suisse ; Tur-
kestan_
20. Eteophilus (Paradorytomus) puberulus BOH., 1843, in Schônherr,
Gen. Curc., VII, p. 178. — Hust., l.c., p. 779. —— Cat. SAINTE-CLAIRE-DE-
VILLE, p. 414.
Long. : 3,5-4 mm. — Oblong, convexe, entièrement (rostre, antennes et
pattes compris), roux-rougeâtre ou roux~brunâtre : la pubescence dorsale
cendréc, appliquée, serrée, uniforme (rarement plus condensée en très
vagues taches plus claires sur les élytres). Rostre aussi épais que le som-
met du profémur, peu différent dans les deux sexes, faiblement courbé,
environ aussi long que le prothorax, densément pubescent jusqu’au sommet
(mâle), sübdénudé en avant, non luisant (femelle). Scrobes étroitement
visibles du dessus. Antennes subapicales (mâle et femelle). Prothorax court,
à côté subparallèles jusqu’au quart antérieur, arqué à cet endroit et briè-
vement rétréci en avant, finement caréné. Elytres un peu plus larges que
le prothorax, oblongs, légèrement arqués latéralement ; stries lines, les
points ordinairement masqués par le revêtement ; interstries plans. Fémurs
finement dentés ; protibias faiblement sinués en-dedans à leur base. Abdo-
men avec unc impression médiane chez le mâle.
Mœurs exactes inconnues. Observé en nombre sur Salim alba L., en Vau-
cluse (Dr. CnonAUT).
Bépandu dans le Vaucluse : environs d’Avignon (Cnonwr !) ;' la Bonde
(Ch. F.tomEz l), les Bouches-du-Rhône : Albaron (APTEL, PUEL). —— Alpes-
Maritimes ; Villeneuve-Loubet (SAINTE-CLAIRE DEVILLE). Remonte jusque dans
le Rhône : Ecully (ma coll.), dans l’Allier ; Brout-Vernet (du BUvssoN l),
la Haute-Vienne : Veyrac, en avril (Horrmwn, Miscell. Ent., XXXII, 1929,
. 5).
[Dalmatie ; Hongrie ; Yougoslavie.
21. Eteophilus (Paradorytomus) villosulus GYLL., 1835, in Schônherr,
Gen. Curc., III. p. 303. —— necessarius FAUST, Bull. Moscou, 1882, p. 457.
v. fallax FAUST, l.c., p. 457. — cervinus DEJ., Cat., 3, 1836, p. 301. —
HUsr.. 1930, p. 780. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE, p. 414.

cA1.AM>R1NAE. — ETEOPHILUS 1459
Long. 2 3,5-3,8 mm. —— Voisin de puberulus. Corps plus étroit ; tégu·
ments d’un roux plus clair ; le prothorax peu, mais régulièrement arque
sur les côtés, la carène médiane nulle ou rudimentaire ; la pubescence dor-
sale d’un gris-doré moins serrée ; le rostre nettement moins épais que le
sommet du profémur, finement pubescent et caréné au milieu (mâle), plus
long, plus mince, pubescent jusqu’à l7iIlSCl'tl0Il antennaire, lisse et brillant
en avant (femelle) ; les scrobes non visibles vus de haut. Antennes insérées
au tiers apical du rostre (mâle) ou antémédianes (femelle). Points des
stries plus visibles. Fémurs plus fortement écbancrés sous le genou, faisant
araître la dent fémorale un u lus forte ; rotibias nettement bisinués
P PC P P
en-dedans.
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,1 _.'>,:` -',· Q- ' 1 , ‘·?T ··,··‘_` I
.·;:·~.··, · ; - ·   ._
ggg 53] 882 AJt¤F!.¤u.m·»,a·a.
Fu;. 880 à 882. — 880 : Eteophilus villosulus Gru.. 5. — 881 : E. salicinus Gym,.
C3'. — 882 : E. dorsalis L. Q.
La v. fallaœ Fsr., d’un jaune testacé se rapporte à des individus imma-
tures.
Vit sur Salix cinerea L., en Provence, de mars à fin mai.
Plaines et montagnes provençales, Vaucluse : environs d’Avignon (Gno-
BAUT !) ; la Bonde (Fiomaz !). —— Bouches-du-Rhône ; Aix (Gmamnn) ;
Rognac (ABEILLE). — Var : Hyères (idem !) ; St-Tropez (HOFFMANN). —— Alpes-
Maritimes : St-Vallier (Ho1=1=MA:~1N) ; Pegomas (DU1>nEz !) ; St-Martin-Vésubie
(MAGDELAINE !). — Corse (LÉVEILLÉ !, Bonminn !). '
Autriche ; Italie ; Tyrol du sud.

1460 coLÉoP·rÈREs cuRcm.10Nn>Es
22. Eteopbilus (Paradorytomus) dorsalis LINNÉ, 1758, Syst. Nat., éd.
X, p. 378. — sanguirwlentus BEDEL, 1884, F n. Col. Bass. Seine, V1, p.
119. — Lirmci FAUST, 1882, Bull. Mosc., p. 463. — basothorax PIC, 1901,
l’Ech., p. 80. — v. nigrifraris FAUST, l.c., p. 463. — HUs'r., 1930, p. 781.
·- Cat. SAnv·rE-CLAIRE-DEv1LLE, p. 414.
Long. : 3,5-4 mm. —- Oblong, assez convexe ; la pubescence extrême-
ment fine, pratiquement invisible sur les élytres, un peu plus distincte sur
le prothorax ; les élytres d’un rouge de sang, luisants (sauf la marge ex-
teme et une bande dorso-suturale noires, celle-ci s’arrêtant avant le som-
met, limitée à la suture ou occupant les trois premiers interstries) ; le scape
et la base du funicule rouges ; tous le reste (rostre, pattes, sommet des
antennes, écusson, prothorax, face inférieure du corps) noir ; les tarses
d’im brun-ferrugineux. Rostre peu courbé, fortement cannelé-strié. Pro-
tborax à ponctuation forte et serrée, non caréné. Elytres subparallèles ;
stries fortement ponctuées ; interstries subplans, finement réticulés ; calus
apical nul. Fémurs finement dentés ; protibias bisinués en-dedans. Segment
anal du mâle avec une impression bordée latéralement d’un tubercule dis-
tinct.
Les varations suivantes se rencontrent avec la forme typique.
v. Linnei FAUs·r (basithorax Prc). —— Elytres entièrement rouges.
v. nigrifrons FAUs'r. — Entièrement rouge, sauf la tête, la massue anten-
naire, le rostre (en tout ou partie) noirs ; les tarses bruns.
La larve, d’après Bmscnxrz (Ent. Monatsbl., I, 1876, p. 38), vivrait dans
les pousses terminales de Salix capraea L. : l'éclosion aurait lieu en juin.
L’adulte se rencontre sur ce même Salim (Nombreux observateurs) et sur
Salix repzns L., dans les dunes du Pas-de-Calais (SAINTE-CLAIRE DEVILLE).
Bois frais ; bords des eaux. Avril-juin.
Toute la France ; assez commun par places dans les régions septentrio-
nales, orientales et dans le Centre. Beaucoup plus rare dans le Midi, sauf
ça et là dans les vallées humides et le long des rivières.
Non vu du Sud-Ouest (1).
Europe centrale et méridionale : Suisse ; Provinces rhénanes.
Gen. ORTHOCHÀETÈS GERMAR, 1824, 1ns. Sp. Nov., p. 302
(Strcnes SCHESNH., 1836, Gen. Curc., 111, p. 510. — Styphlus SCHôNH-
(ad. partem), 1826, Curc. Disp. méth., p. 258 ; J. DU VAL, Gen. Col. Cure.,
IV, 1868. p. 52, pl. 23, fig. 111 ; REITTER, Synopsis, in Wien. ent. Zeit.
(1899), p. 5 ; SCHILSKY, Synopsis Kâfer Europas, 1907).
Rostre allongé, épaissi, arqué, subcylindrique, ses scrobes linéaires, nais-—
sant vers le sommet, obliquement dirigés contre la partie antérieure des
yeux. Antennes insérées vers le tiers apical du rostre ; funicule de 6 ou 7
articles, le 1°' épais, le 2* plus court, obconique, les suivants courts ; mas-
sue-ovale. Prothorax subtransversal, subcylindrique, resserré avant le som-
met. Ecusson très petit. Elytres ovales ou oblongs, convexes ; épaules eHa·
(1)HUs·1'ACnz la signale des Landes : Gujan (Tmmtm:). Or Gujan est dans la.
Gironde et M. Tzurimz m'écrIt qu’i1 n’y a jamais pris cette espèce.

cALANnnmA1s. — OKTHOCHAETES 1461
céœ ; interstries alternes, généralement élevés. Pattes assez robustes ;
tibias un peu arqués ; protibias mucronés au sommet ; tarses courts ;
ongles simples.
Chez lœ mâles, le rostre est un peu plus court et plus épais au sommet ;
le prothorax ordinairement non lobé derrière les yeux (lobés chez les fe-
melles).
Les Orthochaetcs sont scindés en deux par divers auteurs, qui considè-
rent les Styphlus comme genre propre. Nous les tenons seulement comme
sous~genre.
Ce genre, considéré ainsi, comprend environ une vingtaine d’espèces
paléarctiques dont une demi-douzaine en France.
Leurs mœurs sont à peu près inconnues.
TABLEAU DES SOUS-GENRES
1. Antennes à funicule de 6 articles : massue noire. Elytres
non étranglés latéralement derrière la base (p. 1461) . .
.............. Orthoclnetcs s. st.
— Antennes à funicule de 7 articles ; massue rouge (comme
le funicule). Elytres plus ou moins êtranglés latéralement
derrière la base .......... (p. 1464-) Styphlus
Subgen.·Or|;l10chaetes s. st. Gamma, 1824
1. Soies des interstries impairs longues, assez grossières, droi-
tes, dressées ou un peu penchées .......... 2
-— Soies des interstries impairs fines, arquées, courtes et incli-
nées .................. 3
2. Corps oblong ; élytres omés ou non d°un anneau noir, sur
le disque, celui-ci parfois réduit à des macules allongées
sur les interstries 2-4--6 ; plus rarement le disque noir.
Long. : 2,5-3,5 mm ........... 1. setiger
— Corps brièvement ovale ; élytres moins de 2 fois aussi longs
que larges, leur disque noir, les côtés rouges ou roux.
Long. : 2-2,1 mm ........... 2. cerdaniclls
3. Elytres ovales-oblongs, subparallèles ou très faiblement ar-
qués dans leur milieu, brièvement arrondis en arrière, à
soies légèrement relevées et fortement arquées; un anneau
noir sur le disque. Prothorax à côtés faiblement arqués.
Long. : 2-2,5 mm ............ 3. insignis
·- Elytres oblongs, allongés, fortement rétrécis à partir du mi-
lieu jusqu’au sommet étroitement arrondi ; soies élytralœ
courtes, presque couchéœ en avant, plus visibles en arrière,
faiblement arquées, le disque concolore, sans anneau dis-
tinct ou avec quelques macules foncées. Prothorax à côtés
subparallèles. Long. : 3 mm ........ 4-. extensus

1462 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
1. Orthochaetes (s. st.) setiger BECK, 1817, Beitr. Bayr. lns. Faun.,
.p. 21. — setulosus GYLL., 1836, in Schônherr, Gen. Curc., 111, p. 511. —
erinaceus ,1. DU VAL, 1856, Gen. Col. Eur., p. 53. — v. plagiatus SCHIL-
SKY, 1907, Kâf. Europas, 4·4, n° 20. — v. discoidalis FAIRM., 1869, Stett.
ent. Zeit., p. 232. — v. rubricatus FAIRM., 1861, Ann. Soc. ent. Fr., p.
586. — Husr., 1930, p. 783. — Cat. SAiNrE-CLAIRE-DEVILLE, p. 414.
Long. : 2,5-3,5 mm. — Oblong, convexe, rouge ou brun, portant sur
la tête, le rostre, les pattes, le prothorax de fines et courtes soies clairse-
mées. un peu soulevées et sur la suture et les interstries impairs des ély-
tres, de longues soies blanches alignées, droites, un peu penchées en arriè-
re ; le disque des élytres avec parfois une tache noirâtre allongée sur les
interstries 2-4-6 ; les antennes (massue foncée exceptéel et les pattes rous-
ses. Rostre arqué, muni de 4 carènes dorsales, leur intervalle avec une
ligne de points, à peine aussi long (mâlet ou un peu plus long (femellel
que le prothorax, un peu rétréci au sommet, noir, glabre et brillant chez
la femelle. Prothorax subtransversal. à ponctuation dense, forte et rugueu-
se. Elytres oblongs, un peu plus large que le prothorax à la base, graduel-
lement rétrécis en arrière. leur plus grande largeur au milieu ; stries pro-
fondes, fortement ponctuées ; interstries impairs (suture comprise) costi-
formes, les pairs plans.
v. plagiatus Scmtsxr. — lïlytres entièrement noiràtres. avec la suture
concolore ou rougeâtre.
v. discoidalis FAIRM. ·—- Differe de la forme typique par l’arriè1·e·corps
plus court, plus fortement rétréci en arrière à partir du milieu : les inter-
stries pairs subconvexes, les impairs seulement un peu plus relevés. les soies
moins dressées, le disque des élytres orné d’une tache transversale noire,
interrompue par la suture.
v, rubricatus FAIRM, — Arrière-corps plus fortement élargi encore que
chez discoidalis, plus brusquement rétréci postérieurement, le sommet plus
long, plus acuminé, le disque des élytres avec un anneau transversal noir :
les interstries comme ceux de la forme typique.
Mœurs inconnues ; sous les mousses, dans les vieilles souches de pin
pourries. Toute l’année.
Forme typique : Toute la France : plaines et montagnes : assez commun.
Europe centrale ; Angleterre ; Belgique : Suisse : italie du Nord ; Autri-
che.
La v. plagialus avec la forme type. La v. discoidalis FRM. est une race
spéciale aux Alpes méridionales de la région orientale, s’êlevant jusqu’à xa
zone alpine. Isère : Col. de l`Arc : Villars-rte-Lans. — Basse-Alpes · Faille-
feu ; Maurin. — Alpes-Maritimes : St·Martin-Vésubie K : (Éime de la Valette.
vers 2.500 m. d’alt.itude : Colomars E. La v. I’Ilbï‘l.(TflfllS FRM., race des
Pyrénées, Htes—Pyrénées : Cauterets : Bagnères-de-Bigorre 1 Lourdes Z
etc. —— Pyrénées-Orientales : Vernet-es·Bains 2 Banyuls-s/-Mer !. — Basses-
Pyrénées : Gabas ; Eaux-Bonnes : Espagne.
2. Orthochaetes ts. st.) cerdanicus Husr., 1930, Bull. Soc. ent. Fr.,
p. 192. — Cat. SA1NrE—C1.AmE DEVILLE, p. 414.
Long. : 2-2,1 mm. — Brièvement ovale, convexe ; disque des élytres
noir, les côtés d’un rouge-foncé. Rostre à carènes bien distinctes. Protho-

CALANDRINAE. — oR·mocuAr:·r1;s I 1463
tax faiblement transversal, très peu rétréci en avant, grossièrement ponc-
tué. Elytres ovales, fortement et assez régulièrement arqués latéralement,
largement arrondis ensemble au sommet ; stries à gros points ; interstries
de même largeur et de convexité faible et égale, le 3° un peu épaissi à la
base ; les soies blanches, courtes subverticalement dressées. Tibias bisinués
en-dedans.
Se distingue de toutes les autres espèces par sa forme large et courte,
sa coloration, sa petite taille (HUSTACHE).
Pyrénées-Orientales : sommet du Cambre d’Aze, au-dessus de Montlouis,
sous les pierres, vers 2.600 m d’altitude , six exemplaires (H. Siena) ! Es-
pagne : Asturies !.
3. Orthochaetes (s. st.) insignis AUBÉ, 1863, in GRENIER, Cat., p. 129.
—— Husr., 1930, p. 786. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 4-14.
Long. : 2-2,5 mm. ——— Ovale-oblong,  2,
rouge, le prothorax parfois un peu plus   `· V, L-? g ,»'·
sombre que les élytres ; tête et rostre   ` /   ` i .
brun ou noir, ainsi que la massue anten- É    
naire, le reste de l’antenne et les pattes ‘ç   gf`;
ferrugineuses. Plus court que setigcr, les      
élytres ovales, leur base aussi large que  ·`   _` `
celle du prothorax, un peu arrondis aux - ·'î°n   '
épaules, subparallèles ou à peine arquês Jai    
dans leur milieu, brièvement arrondis        
vers le sommet ; interstries pairs plans ;   il     
impairs relevés et munis de soies légère-        g _
ment relevées, fines, visiblement arquées ; `J  
le disque avec un anneau (rarement i
absent) noir, interrompu sur la suture ; Fig. 883. _ Onhœhaeœs msigms
le prothorax presque carré. Anne.
Obtenu d’éclosi0n, de graines d’Ancolie (Aquilegia vulgaris L.) à Pont-
du-Gard (Gard), le 6 juin 1938 (J. Tmênomn !). L’adulte est signalé comme
se tenant constamment sur une petite Pensée sauvage (Viola Curlisii
Foasr), dans les dunes maritimes de la Côte sud du pays de Galles (J. B.
TOMLIN et H. M. HALETT, Ent. monthly Mag, (1915), p. 18 et 292).
Sables du littoral de l’Altantique et diverses régions méridionales de
plaines et de fôrêts de montagnes ; Corse.
Finistère : assez commun, ainsi que dans l’île de Sein !. — Côtes-du-
Nord. — Vendée !. — Charente—Maritime ; Royan, île de Ré, etc. —— Gi1·on-
de. — Tarn : Montagnes Noires. — Pyrénées-Orientales. — Aude. — Gard.
- Bouches—du-Rhône. — Var !. — Alpes-Maritimes !. — Corse : nombreu-
ses localités. Angleterre ; péninsule ibérique ; Maroc,
4. Orthochnetes (s. st.) extensus CHEVROLAT, 1880, Bull. Soc. ent.
Fr., p. 191. — HUST., 1930, p. 787. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, »p.
414.

1464 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Long. : 3 mm. —— Se distingue du précédent, par son arrière-corps for-
tement rétréci, en arrière, à partir du milieu, le sommet des élytres étroi-
tement allongé ; le prothorax de même forme (carrée), mais visiblement
impressionné transversalement C11 arrière du bord antérieur ; les soies, sur
la partie antérieure des élytres, courtes et à peine relevées ; le disque ély-
tral concolore ou avec de vagues taches noirâtres allongées
Rare en France : Hautes-Pyrénées : Cirque de Gavarnie (Crizumoxr et
G.ALIBERT).
Espagne : Asturies, d’où l`espèce a été décrite et où elle n’est pas
rare (PANAGETT1 I).
Subgen. Styphlus Scnüuuizim, Lc., 1826.
TABLEAU mas Esvîzcias
1. Elytres fortement étranglés, latéralement, derrière la base,
leur angle huméral aigu et saillant en avant. Rostre nette-
ment caréné. Elytres avec des rangées de gros points ; su-
ture et interstries impairs plus élevés et pourvus d’un rang
de soies grises, dressées, épaissies à leur sommet. Long. :
3,5 mm .............. 5. penicillus
—- Elytres faiblement étranglés sur les côtés, derrière leur
base, leur angle huméral peu saillant. Rostre sans carène
distincte mais densément ponctué. Elytres à rangées de
points peu visibles ; interstries impairs et suture plus éle-
vés, portant un rang de soies blanches dressées, acuminées
au sommet. Long. : 2,5 mm ......... 6. Tissoni
5. Orthochaetes (Styphlus) penicillus GYLL., 1836, in Schônherr, Gen.
Curc., III, p. 510. — Husr., 1930, p. 787. Cat. SAINTE—CLAIRE- DEVILLE,
p. 414.
Long. z 3,5 mm. — Oblong, brun ou brun-rouge ; les interstries im-
pairs avec un rang de soies un peu arquées, épaissies à leur extrémité ;
les antennes et les tarses ferrugineux, les fémurs et les tibias foncés. Pro-
thorax non transversal, subcarré, grossièrement ponctué. Elytres allongés,
resserrés derrière l’angle huméral qui est saillant et pointu en avant, les
côtés à peine arqués ; un peu élargis en arrière, leur plus grande largeur
un peu en avant du rétrécissement postérieur ; stries jalonnées de gros
points ; interstries pairs subconvexes, la suture et les impairs plus rele-
vés.
Vil sur deux Composées : Barkhausia tarareicifolia D· C. (I) et Hcclyprzois
polymorpha D. C. (P. HERVÉ), L’Entom0logiste, VII, C. 1951, p. 138.
Souvent enterré dans le sable ; sous les pierres, les plantes basses.
Rénandu bien qu’assez rare sur tout le littoral de la Provence, depuis
Toulon jusqu’à Antibes ! Signalé de l’Isère : Vienne (L. FALCOZ, d’après
Husmcmz).
Allemagne (d’après Scmrsxv).

CALANDRINAE. — PsEUDOsTYPHLUs 1465
6. Orthocbaetes   Tissoni DESBR., 1905, Le Frelon, XIV, p.
24. —— HUsr.. 1930, p. 787. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, p. 414.
Long. : 2,5 mm. —— Diffère du précédent par le rostre densément ponc-
tué, non caréné Fétranglement de la base des élytrœ, derrière l’augle
buméra], faible, celui·ci peu saillant ; les points des séries striales obso-
lètes. les soies élytrales blanches, plus longues, droites, effiléœ.
Mœurs inconnues.
Gard 2 Colline de Prime-Colombe, près Somrnières (Trssou de THORAS).
Non retrouvé depuis.
Gen. PSEUDOSTYPHLUS TOURNIER, 1874, Ann. Soc. ent. Belg., XVII,
p. 69.
Rostre allongé, peu courbé, substrié, séparé du front pa1 une impres-
sion transversale. Antennes insérées en avant du milieu du rostre ; funi-
cule de 7~ articles, le 1°" abconique, deux, fois aussi long que le 2°, les 2'
à 7° très courts. Yeux arrondis, largement distants. Prothoraxnon trans-
versal. fortement rétréci en avant, légèrementen arrière, les côtés arron-
dis ; à peine étranglé au bord antérieur.
Ecusson petit. mais distincts. Elytrœ oblongs, plus larges que le pro-
thorax, à épaules accusées, parallèles latéralement, atténués au sommet,
recouvrant l’abdomen ; striés-ponctués ; interstries impairs un peu saillants,
portant une série de soies relevées. Fémurs inermes, épaissis en-dessous.
Tibias plus courts que les fémurs, ongulés. Tarses â articlœ 1-3 courts, 3°
article bilobé, non spongieux en-dœsous ; onglœ libres et simples. Abdo-
men â 1°" segment rectiligne au bord postérieur. Hanches prothoraciqucs
contiguës. '
Mâle : Rostre plus court, squamulé jusqu’au sommet. Femelle : rostre
plus long, un peu plus courbé, squamulé â la base jusqu’à l’insertion des
antennes.
Ce genre comprend trois espèces paléarctiques (l) dont deux d’Egypte.
lfautre de l’Europe centrale et méridionale se trouve en France et consti-
tue le génotype.
Pseudostyplilus pilumnus GYLL., 1835, in Schônherr, Gen. Cure., III,
p. 288. — sctiger PERRIS, 1857, Ann. Soc. Linn. Lyon, IV, p. 14-4. —
severopolinus FAIRM., 1853, Ann. Soc. ent. Fr., p. 741. ———- HHSI. 1930,
p. 788. —— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 414.
Long. : 2,7-3 mm. —— Oblong, d’un brun terne, parfois rougeâtre ; les
pattes, les antennes et le rostre ferrugineux, couvert assez irrégulièrement
d’tme couche de squamules grisâtres, arrondies. Prothorax à peu près aussi
long que large.
(1) Plusieurs auteurs réunissent aux Pseudostyphlus, le genre Paraphilemus Dsn.
de Russie méridionale. dont les caractères sont cependant bien distincts.

1466 COLÉOPTÈRES cuncumonmizs
Vit sur Matricaria chamomillia 1.. (Nombreux observateurs : BEDEL. Bm-
sour, 1`EMPÈRE, URBAN, HoFFM.iNN etc.), sur .11. marilima L. tl.EBON>. -
Mai à octobre.
Je l’ai observé à Garches (S.-et-O.), sur Matricuria inodom 1.. La ponte
doit avoir lieu vers la fin de l’été, car on trouve, dans les racines, près
du collet de la plante, des jeunes larves vers la fin d’octobre. Celles-ci
restent inactives jusqu’en avril ; dans le courant de mai, leurs galeries
atteignent 1,5 à 2 cm de longueur. Ces galeries sont alors déformées et
se confondent avec le reste de la racine souvent désorganisée et en partie
détruite à cette époque : la nymphose a lieu dans Pintérieur, dans la sanie
accumulée par l’insecte en une sorte de petite pelote. La transformation
imaginale s’effectue en fin mai et se poursuit, jusqu’à la mi—juin. lfadulte
se rencontre sur le végétal ou au pied de celui—ci jusqu’au 15 octobre.
Toute la France ; assez commun par places.
Europe méridionale et moyenne.
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Frc. 884. - Pseudostyphlus pilumnus GYLL. Fm. 885. — Stenopetmus ru-
ftnasus Gym,.
Tribu des Stenopelmini
'1`ibias à onglet apical nul ou peu distinct ; tarses étroits. Segments ven-
traux 3-4 lé èrement ar ués à leurs bords externes. Rostre ¤ros. Yeux
_ Cl r · _ 2:
grands, leur mtervalle, sur le front, plus etroit que le rostre. Un seul genre.
Gen. STENOPELMUS Scuëmannn, 1836, Gen. Cure., 11], p. 468
(Momma SCHÉSNH., 1845, Gen. Curc., Vlll, 2, p. 501. —— Monius 1,ACOR·
DMRE, Gen., VI, p. 498. — Degorsia BEDEL, 1902, Bull. Soc. ent. Fr. (1901),
p. 319).

CALANDRINAE. —— STENOPELMUS 1467
Rostre court, à peine plus long que la tête, robuste, légèrement arqué,
ses scrobes naissant en avant de son milieu, subdorsaux, obliques, attei-
gnant le bord antérieur des yeux. Antennes assez longues ; scape clavifor-
me, atteignant presque le bord postérieur de l’œil ; funicule de T articles,
le 1”" allongé. obconique, assez épais, les suivants très courts, et serrés ;
massue ovale, acuminée, articulée. Yeux suboblongs, transversaux. Protbo-
rax subtransversal, ses côtés presque droits, tronqué en avant, un peu
arqué à la base. Ecusson distinct, arrondi. Elytres brièvement ovales, peu
convexes, à côtés parallèles, jusqu’au tiers postérieur. Pattes assez grêles ;
fémurs subclaviformes ; tibias droits à onglet apical nul ou très petit ;
tarses grêles, non spongieux en dessous, le 2" article transversal, plus court
que le S', celui·ci entier ; onychium subégal aux trois articles précédents
ensemble ; ongles assez longs, libres, divergents. Abdomen à Z' segment
plus long que les 3" et 4·° réunis, sa suture avec le 1°’ subrectiligne. Corps
squamulé. Ailé.
Ce genre monospécifîque est représenté par une espèce d’origine améri-
caine importée en Europe occidentale et en voie d’extension dans diverses
régions de la France. Elle vit sur les gl tollu, plantes aquatiques de la famille
des Salviniacées.
Stenopelxnus rufinasus GYLL., 1836, ap. Schônherr, Gen. Sp. Cure., lll,
p. 468. — Champenoisi BEDEL, 1902, Bull. Soc. ent. Fr. (1901). p. 319. —
Husr., 1930, p. 799. — Cat. SA1NrE—CLAmE DEVILLE. p. 415.
Long. : 1,6-1,8 mm. — Brièvement ovale, convexe, noir, couvert de squa-
mules hydrofuges, cendrées ou brun-jaune, formant, de petites taches irré-
gulières sur les élytres, le dessous du corps revêtu de squamules plus clai-
res, blanchâtres, débordant sur les côtés du prothorax et à l’intérieur de
chaque épaule ; le rostre (sur sa moitié apicale), les antennes et les pattes
ferrugineux, les tarses et la base des fémurs parfois rembrunis ; l°écuss0n
clair.
Rostre ponctué, squamulé à la base, glabre et luisant en avant. Protho-
rax légèrement rétréci en avant, le disque souvent dénudé, finement et den-
sément ponctué, légèrement caréné sur sa ligne médiane. Elytres courts,
bien plus larges que le prothorax, les épaules accusées, les côtés droits,
brusquement et largement arrondis au sommet ; stries fines, ponctuées ;
interstries plans. Tibias avec un très petit onglet apical interne (mâlel, sans
onglet (femelle).
Ainsi que le fait observer BEDEL, cet insecte présente assez exactement
le faciès d’un Phytobius.
L’adulte vit immergé, se tenant le plus souvent à la face inférieure des
feuilles des .1:011:1 filirzzloidcs Link. et .1. Carolinirmn \\«lILLD (Biannr. Brrr.
Soc. enf. Fr. (1904), p. 23 ; Hom-·mr~1rv, Rnzwrr TEMPÈRE etc.), Parfois hors
de l’eau, sur les plantes basses. Assez mauvais nageur, il se laisse trans-
porter au fil de l’eau, au fond de laquelle il pe11t rester plusieurs heures,
sans revenir à la surface. Il est susceptible d’exécuter de petits sauts
lorsqu’il est en dehors de son élément habituel. La larve, semi-ectophage,
ronge les feuilles basales de la plante : elle se meut aisément et passe

1468 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
successivement d'une feuille à l’autre. L’imago apparaît dès la fin d’avril
et vit jusqu’à l’automne, certains hivernent à proximité des rives, sous
des débris végétaux. La nymphose a lieu en juin—juillet, dans une logette
formée de détritus, adhérente aux parties de la plante non complètement
immergées. Ijaccouplement a lieu de mai à juin, aussi bien sous l’eau
qu’à sa surface (A. Horx··MANN).
Répndu et acclimaté dans les eaux d'ouces et claires des fossés, mares,
ruisseaux, marais d’une grande partie de la France, particulièrement dans
l’0uest. le Centre, le Languedoc et le Roussillon. — Semble redouter les
eaux trop chargées en calcaire;
Eure : St-Mards-de—B1acarville, première capture en Europe, un seul
exemplaire, été 1892 (Deoons) ; Manche ; Orne ;·Sarthe ! : Maine-et-Loire ;
pullule littéralement dans les mares de l`Abbaye des Pont-de-Cé ! ;
Mayenne ! : Loire-Inférieure ; Vendée ; Charente : Charente—Maritime ;
Gironde 1 Haute-Garonne ! : Pyrénées-Orientales : Hérault : Gard ; Puy-
de-Dôme ; Allier Z : Vienne ! 1 Saône-et-Loire !
Hollande : Belgique ; Angleterre.
Etats du Sud de l'Amérique et du Nord (notamment Californie, Floride,
etc,).
Subfam. APIONINAE
Une seule tribu dans la Faune paléarctique.
Tribu des Apîonini
Antennes droites (sauf chez quelques espèces aberrantes) ; funicule de
7 articles. Yeux latéraux. Ecusson visible (sauf chez les Synapion). 2° seg-
ment ventral séparé du 1"' par une suture très fine, plus long que les 3° et
4° réunis. Hanches cylindriques, les prothoraciques saillantes et contiguës ;
les mésotboraciques contiguës ou faiblement séparées.
Un seul genre dans la région paléarctique.
Gen. APION HERBST, 1797, Natursyst. Kâfer, p. 100
(KYRBY. Trans. Linn. Soc., IX (1808), p. 1-10 ; X (1811) p. 347. —
GERMAR, Mag. Ent,. II (1817) p. 144 ; III (1818), p. 37. — WENCKER,
Monogr., in L’Aheil.le 1863, 1, p. 109-270. — BEDEL, Col. Bass. Seine, V1,
(1885) p. 20, 221 et 360 à 384. — DESBROCHERS, in Le Frelon, IlI—VI
(1893-1897). — SCHILSKY, ap. Küster, Kâf. Europas, 38 (1901) ; 29 (1902);
42 (1906). — HANS WAGNER, Ann. Soc. ent. Belg., 1909, p. 433, —-
SCHATZMAYR, in Bull. Soc. ent. lt., LV (1921), p. 88 ; Mém. Soc. ent. ltal.,
1 (1922), p. 24-158. — H. WAGNER, Col. Centralbl , 1926-27 ; Suppl. ent.,
VII, 1928 ; Notes, in Miinchn. Kol. Zeitschr. et Vl'ien. ent. Zeit., passim. —
V. PLANET, Ami. Soc. ent. Fr. (1917), p. 149-158. —— SAINTE-CLAIRE DE-
VILLE, Fn. col. Seine. VI‘””, 1924, p. 117. —— A. HOÈFMANN, in Bull. Soc.
ent. Fr., 1928, p. 101·104 ; 1929, p. 135 ; Ann. Soc. ent. Fr., 1929, p. 123-
130. — HUSTACHE, in Miscell. ent., Tabl. analytiques, 1931, Fne Gallo-
rhénane).
Rostre variable, long ou court, tantôt arqué, cylindrique, filiforme, tan-
tôt épais, droit ou peu courbé, parfois cuneiforme ou subulé. Antennes

AP1oN1NAE 1469
ordinairement droites (rarement coudées chez quelques espèces aberrantes
du groupe Protapion) ; funicule de 7 articles ; massue généralement nor-
male, ovale ou oblongue. Yeux arrondis ou ovalaires. Submentum pédon-
culé ; mandibules courtes ; maxilles fortes. Prothorax variable, subcarré,
cylindrique, conique, arrondi latéralement ; lobes oculaires nuls. Ecusson
rarement indistinct. Elytrœ ovales ou oblongs, plus ou moins convexes, un
peu plus largœ que le prothorax, légèrement échancré à 'leur base, recou-
vrant le pygidium. Pattes généralement longues ; fémurs inermes, rare-
ment dentés ; tarses spongieux en dessous ; 1°’ article tarsal plus long que
large ; onglœ simples ou appendiculés. Ailé, rarement breviptère ou aptè-
re. Epistemes métathoraciques très étroits ; épimères mésothoraciques peu
développés.
Caractères sexuels secondaires : Rostre du mâle plus court, plus épais,
plus fortement sculpté et moins luisant que celui de la femelle. La couleur
du rostre, la conformation des antennes peuvent différer selon les sexes.
Chez quelques mâles, les tibias et les fémurs sont dentés, les tibias courbés
ou sinués ou brièvement mucronés, les tarses peuvent varier de forme et
de coloration, les hanches antérieures portent parfois une épine.
Ce genre nombreux comprend plus de 1.300 espèces, réparties dans toutes
les régions du Globe. La faune paléartique en compte plus de 400, dont
152 se trouvent sur notre territoire.
Elles vivent aux dépens de familles végétales les plus diverses : Papilio-
nacées, Compositées, Cistacées, Malvacées, Hypéricacées, Tamaricacées,
Rutacées, Grassulacées, Labiatées, Plombaginacées, Viscariacées. Polygo-
nacées, Urticées, Euphorbiacées, Salicacées, Fagacées, etc.
Les larves attaquent les fleurs, les fruits, les jeunes pousses, les tiges,
les feuilles, les racines de ces plantes. Elles sont souvent cecidogènes. La
transformation a lieu ordinairement dans les parties du végétal attaquées.
Les mœurs de nombreuses espèces sont connues et un certain nombre de
larves ont été décrites. L’une de nos espèces, minimum Hamasr, vit aux
dépens des cécidies de diverses Thenthrèdes.
Les Apion ont été subdivisés en nombreux sous-genres par REITTER et
SCHILSKY ; ces coupes paraissent justifiées par la commodité qu’elles ap-
portent dans le classement et Yidentification spécifiques. H. WAGNER a par
ailleurs multiplié encore les groupes déjà fort suffisants ; nous n’avons pas
cru nécessaire de tenir compte d’une telle pulvérisation dans une faune
relativement aussi restreinte que la nôtre (1).
TABLEAU DES SOUS·GENRES
1. Rostre cunéiforme ou subulé brusquement ou graduelle-
ment en avant, ou renflé en dessous ; scrobes profonds, diri-
gés inférieurement vers la cavité de la tête qui est creusée
en dessous. Dessus du corps à fine pubescence. Yeux gros,
très oonvexœ .......... (p. 1474) Oxystoma
(1) H. Wmnm a créé pour les Apions paléarctiques, 28 sous-genres. dont la plu-
part, bien inutiles, sont basés sur des caractères spécifiques. De nombreuses sous-
sections que l'auteur a du réserver dans plusieurs de ces groupes, pour des espèces
ne correspondant pas exactement aux caractères subgénériques envisagés, sont la
meilleure preuve de la précarité de ces coupes purement artiiîcielles.

1470 COLÉOPTÈRES cURcuL1oNmEs
——— Rostre plus ou moins cylindrique, parfois très faiblement
rétréci en avant ou dilaté à la base et muni d’oreillettes
dentiformes chez le mâle ............ 2
2. Tarsœ plus courts que le tibia ; onychium court, rarement
plus long que le 1°' article ; ongles généralement dentés . . . 3
—— Tarsœ notablement plus longs que le tibia ; onychium subé-
gal aux trois premiers articles réunis. Rostre tubiforme, mé-
tallique, luisant, imponctué ; scrobes indistincts ; antennes
insérées à la base ..... _. . . (p. 1481) Onychapion
3. Elytres à pubescence fine ou grossière, squamuleuse, cou-
chée ou un peu relevée, parfois nulle ........ 4
— Èlytres avec sur chaque interstrie, une série de soies blan-
ches, dressées. Insecte métallique, bleu, vert ou cuivreux.
Rostre tubiforme, rectiligne. métallique et brillant. Ongles
très distinctement dentés .... (p. 1482) Phrissotrichium (1)
4. Insecte à téguments noirs ou métalliques, au moins sur une
partiedu dessous du corps ....... ` .... 6
—— Insecte à téguments autrement colorés, jamais noir ou mé
tallique même sur une partie de la face inférieure du corps 5
5. Insecte brun, même C11 dessous. Elytres piriformes, ornés
en avant et à l’apex, d’une fascie de poils fauves, couchés.
Pattes et antennes ferrugineuses ; tibias larges, compri-
més .............. . .. (p. 1531) Ixias
— Insecte à téguments entièrement rouges ou orangé. Yeux
et ongles seuls noirs. Elytres à 2' interstrie recourbé en cro-
chet au sommet ......... (p. 1568) Èrythrapion
6. Funicule à 1°' article globuleux, ovoîde ou graduellement
claviforme, presque toujours plus épais que les suivants,
le 2° très distinctement plus étroit que le 1°’. Antennes grê-
Ies ou médiocrement fortes ........... 9
— F unicule à 1"' article court, brusquement épaissi dès sa base;
les articles 2 à 7 aussi robustes que le 1°". Antennes basa-
les ou subbasales, très robustes .......... 7
7. Dessus glabre et luisant. Elytres fortement élargis, arron-
dis en arrière, très convexes, bleus, violets, cuivreux ou
noirs : stries fines ou â peine tracées. Prothorax presque
lisse. Rostre non denté à la base . . . (p. 1507) Taphrotopium
— Dessus plus ou moins pubescent. Elytres oblongs ou paral-
lèles en arrière. Rostre souvent plus ou moins élargi ou sub-
denté à la base. Stries élytrales nettement tracées, souvent
profondes ................ 8
8. Front, entre les yeux, portant deux sillons profonds, con-
(1) Husncrm écrit constamment Phrissotrichum.

Arrozvrmra 1471
vergents ou réunis en arrière en forme de V ou de U. Sur-
face du corps à pubescence légère. Prothorax à points fins
et espacés ........... (p. 1505) Diplapion
——— Front simple, entre les yeux, ou à sillons obsolètes et paral-
lèles. Protibias du mâle courbés, dilatés ou dentés en dedans
au sornrnet .......... (p. 1510) Ceratapidn
9. Rostre non dilaté anguleusement devant la base, ou ros-
tre empâté, très rarement avec une petite saillie et dans ce
cas, celle-ci jamais dirigée en dessous ........ 10,
— Rostre dilaté anguleusement de chaque côté devant la
base (oreillettes dentiformes) ; la dilatation, plus forte chez
le mâle, est généralement dirigée en dessous. Antennes ba-
sales. Rostre mince, brillant, cylindrique en avant, à partir
de l’inserti0n antennaire. Prostemum échancré en avant,
favorisant l’inclinaison de la tête vers la poitrine. Dessus
très convexe ; revêtement squamuleux, parfois subpiliforrne.
Antennes et pattes rousses en entier ou en partie (p. 154-5) Exapion
10. Tête et prothorax noirs ; pattes, antennes et élytres testa-
cés : ces demiers avec une tache basale triangulaire noire,
la suture plus ou moins rembrunie. Pubescence dorsale blan-
che, plus dense sur le prothorax et à la base des élytres.
Dessous du corps densément pubescent. Massue antennaire
subarticulée, allongée ..... (p. 1503) Malvapion, nov (1)
-— Insecte ne réunissant pas l’ensemble de ces caractères .... 11
11. Ecusson plus ou moins développé, mais toujours distinct.
Epaules généralement accusées .......... 12.
-—- Ecusson nul ou indistinct. Epaules arrondies. Prothorax
de même largeur que les élytres â leur base. Insecte plus
ou moins luisant, glabre, noir, bronzé ou bleu (p. 1529) Synapign
12. Ecusson normal, à peu près aussi long que large, simple ou
sillonné au milieu .............. 13
— Ecusson très grand, deux fois, au moins aussi long que
large, plan ou caréné à la base. Rostre épais, densément
pointillé ........... (p. 1521) Àspidapion
13. Prothorax cylindrique ou subconique, plan ou peu convexe,
non ou modérément arrondi sur les côtés. Coloration sem-
blable dans les deux sexes ............ 14.
-— Prothorax plus ou moins globuleux, fortement arrondi sur
les côtés. Dessus glabre ou très finement pubescent. Le
mâle plus petit, de couleur noire ; la femelle plus grande,
bleue ou verte. Ongles simples .... . (p. 1524) Omphahpion
(1) Il apparaît nécessaire de créer un sous-genre'p0ux· malvae F., dont les carac-
tères ne s’accordent pas plus avec ceux des Perapion avec lesquels il est habituel-
lement rangé, qu’avec ceux des Pseudapion pamri lesquels H. Wacrum le place dans
le Catalogue Wmxmm.

1472 coLÉoi·TÈREs CURACULIONIDES
14. Dessous de la tête, à la base du rostre, avec une petite fos-
sette plus ou moins concave, mais bien distincte, prolongée
en avant, sous le rostre, par quatre sillons très nets. Ros-
tre épaissi ou anguleux à sa base, parfois denté chez le
mâle. Elytres le plus souvent avec des fascies transversa-
les de pubescence claire ou avec une bande dénudée au
milieu (1) .......... (p. 1533) Taeniapion
— Dessous de la tête sans fossette .,..... — . . . 15
15. Dessus du corps revêtu de squamules variables, parfois
piliformes, voilant ordinairement `le fond des téguments . . . 16
— Dessus du corps finement pubescent (rarement avec des
poils squamuleux et acuminés), ne voilant pas le fond des
téguments ................ 17
16. Antennes et pattes (sauf les tarses) rousses ; massue des
antennes oblongue. Rostre cylindrique, très brillant, brim
ou ferrugineux (femelle) ou testacé, sauf à la base (mâle).
Squamules épaisses, ovales, mélangées souvent de poils
squamuleux .......... (p. 1540) Lepidapîon
—— Antennes et pattes noires ; massue antennaire épaisse, lon-
guement acuminée. Rostre noir dans les deux sexes, mince
et densément squamulé jusqu’à l’insertion des antennes, vi-
siblement épaissi à la basse (2). Squamules toutes sembla-
bles, allongées, cylindriques, serrées .... (p. 1563) Metapion
— Antennes et pattes (sauf les fémurs) ferrugineuses ou rous-
ses ; massue antennaire ovale-oblongue. Rostre cylindrique,
épais, presque mat. Squamule piliformes, très longues, acu-
minées, serrées, masquant le fond des téguments . . .
............ (p. 1564) Trichopterapion
17. Pattes en partie rousses, bicolores (rarement pattes tou-
tes noires  3). Corps noir luisant ; pubescence dorsale nulle
ou indistincte. Elytres ovales—oblongs, leur plus grande
largeur en arrière du milieu. Rostre généralement allongé
et mince ............ (p. 1599) Protapion
— Pattes noires, ou si elles sont rousses ou ferrugineuses :
pubescence dorsale bien apparente ......... 18
18. Rostre noir dans les deux sexes, dépourvu, chez le mâle,.
de poils dressés en dessous. Elytres sans macule de poils
squamuleux blancs condensés à la base du 3° interstrie . . . 19
(1) Chez deux espèces : pallipes Kmnv et separandum Aimé, les élytres ont une
pubescence également répartie, sans fascies distinctes ou bande dénudée.
(2) Une espèce asiatique, memle F.ms·r, a le rostre subdenté à la base.
(3) Dans ce groupe : A. filixrostre Kmny, trifolii-ruficrus GERM., difforme v.
tibiale Dissn., ont par exception les pattes noires et pourraient aboutir logiquement
par 1’emp1oi du Tableau, aux Apion, s. st. Mais par la coloration noire de leurs
élytres, ils seront facilement éliminés de ce dernier groupe qui ne renferme, tout
au moins en France, que des espèces à élytres métalliques ; bleus, verdâtres ou
cuivreux. On y trouve, il est vrai, bien que rarement, une variété de pisi à élytres
noirs, mais sa forme ventrue et la conformation du rostre, s’opposent à toute con-
fusion avec les Protapion.

APIONINAE. — APION 1473
— Rostre noir (femelle), roux sur sa moitié antérieure (mâle),
garni, en dessous, d’une,frange de poils squamuleux blancs,`
soulevés, inclinés en arrière. Elytres avec une macule squa-
muleuse, blanche très serrée àl la base du 3' interstrie. Pat-
tes (sauf les tarses enfumés) et antennes rousses. Tibias du
mâle armés d’un onglet apical inteme . . . (p. 1565) Pseudapion
19. Elytrœ ayant leur plus grande largeur au milieu ..... 20
— Elytres ayant leur plus grande largeur en arrière du milieu . . . 21
20. Strie suturale des élytres abrégée en avant, à la hauteur de
l’écusson. Prothorax cylindrique ou subconique. Stries ély-
trales lines ; pubescenee dorsale üne, appliquée, répartie ré-
gulièrement. Pattes noires. Insectes noirs (sauf burdigalcnse
à élytrœ bleus) .......... (p. 1573, Catapion
-—— Strie suturale des élytres prolongée, de chaque côté de l’écus-
son, jusqu’à la base même de l’élytre. Prothorax resserré
â ses extrémités. Stries élytrales généralement fortes ; pu-
bescence dorsale légèrement soulevée sur les élytres et sou-
vent sêriée sur le 3° interstrie. Insectes noirs. Protibias sou-
vent entièrement ou en partie roux ou ferrugineux . . .
............. (p. 1581) Thymapion
21. Rostre court et épais, droit ou peu courbé, tout au plus
aussi long que le prothorax (mâle) ou un peu plus long
(femelle). Antennes courtes et robustes . . (p. 1488) Pernpion (1)
·-— Rostre allongé, plus fin, courbé, nettement plus long que le
prothorax chez le mâle. Antennes moins fortes, ordinaire
ment plus longues .......... V .... 22
22. Yeux non bordés de cils ou squamules. Corps luisant, glabre
ou presque glabre (2). Elytres bleus, verdâtres, cuivreux,
très rarement noirs (3) L ..... (p. 1625) Apion s. st.
—— Yeux bordés (au moins au bord inférieur) de cils ou de
squamules. Corps pubœcent, la pubeseence parfois line et
éparse, mais bien apparente. Elytres noirs ou métalliques . . . 23
23. Base des élytrœ aussi large, ou guère plus large que celle
du prothorax. Elytrœ fortement élargis, en arrière, très con-
vexes, ventrus, pyriformes ; calus huméral et épaules nuls
ou à peine indiqués ......... (p. 1595) Pirapion
—— Base des élytres notablement plus large que celle du protho-
rax. Elytres oblongs, ovoïdes on pyriformes, mais à calus
huméral distinct .........  p. 1635) Eutriclmpion
(1) Ce groupe est réservé, par Wumm, aux espèces du groupe violaceum avec les
A. nuzrchicum, affine, sedi, cuftirostre, Lemoroi etc. Nous y faisons entrer les sous-
genres suivants. créés par cet auteur : Psewdaplemonus (A. limonii et chevrolati) ;
Pseudoperapion (A. brevirostre) ; Pseudostenapion (A. simum) et Helianthemnpîon
(A. acimxlare et velatum).
(2) Deux espèces : fncetum et pisi sont très ûnement pubescentes.
(3) Une variété de A. pisi a les élytres noirs.

1474 coLÉoP·rÈREs CURCULIONIDES
Subgen. Oxystoma DUMÉRIL, 1806, 1823, Considérations générales sur
les Insectes, 1823, p. 190, pl. XVI. fig. 6 ; Zool. analyt., 1860, 2 vol. p.
555.
(Neoxystoma BEDEL, Bull. Soc. Ent. F r., 1912, p. 274).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Téguments dorsaux bleus, parfois bleu-noirâtre ou ver-
dâtres. Strie suturale abrégée en avant et ne dépassant pas
ou ne dépassant que de peu le sommet de l’écuss0n. Rostre
du mâle épais, à points serrés, pubescent, gibbeux en
dessous des scrobes ; celui de la femelle luisant dans son
tiers apical et rétréci brusquement en-dessus. Long. : 2-
3,5 mm .............. 1. pomonae
— Téguments dorsaux noirs ou d’un noir-ardoisé. Strie sutu-
rale prolongée. de chaque côté de l’écusson, jusqu’â la base
même l’élytre ............... 2
2. Funicule à 1°' article court, ovoïde ou globuleux. Corps et
pattes plus courts .............. 3
—— Funicule à 1°" article très allongé, linéaire ou oblong. Corps
et pattes plus élancés. Tarses roux (mâle) ou bruns (fe-
melle), à 1°' article plus long que les 2° et 3’ réunis. Ros-
tre du mâle épais jusqu’au sommet, densément ponctué et
pubescent jusqu’à l’apex, à bord inférieur rectiligne (vu
de profil). Celui de la femelle, presque glabre, ponctué, mat
à la base, lisse et brillant sur son tiers apical, à bord infé-
rîer (vu de profil) sinué en avant, subulé. Long. : 3-3,5 mm
................. 2. ochroput
3. Rostre fortement et anguleusement gibbeux en-dessous; celui
du mâle à pubescence blanche jusquiau sommet et (vu du
dessus) à côtés parallèles jusqu’au milieu, puis fortement
rétréci et cuneiforme ; celui de la femelle, éparsement pu-
bescent, plus longuement rétréci et cylindrique, lisse et bril-
lant en avant. Antennes rousses en entier (mâle) noires ou
rembrunies vers la partie supérieure (femelle). Long. : 2.3-
2,5 mm .... · ........... 6 . craccae
—— Rostre légèrement gibbeux, mais non anguleux en·dessous.
Antennes noires, sauf le 1" ou le 2' article au plus fer-
rugineux, dans lœ deux sexes ........ . . 4
4. Base du rostre longitudinalement aplati en-dessus, terne,
couverte de points rugueux, très serrés. Scape antennaire
roux â la base seulement ............ 5
— Base durostre longitudinalement convexe en-dessus, luisante
et à points espacés sur la partie médiane. Scape et ].°' article
du funicule roussâtres. Front pluristrié entre les yeux. Rostre
un peu rcnflé en-dessous, faiblement pubescent, celui du mâle

APIONINAE. — AP1oN 1475
subulé au tiers apical et (vu de profil), à bord inférieur
arqué en avant de l’incision ; celui de la femelle (vu de pro-
fil) brusquement rétréci, cylindrique, lisse et brillant à sa
moitié supérieure, et (vu de dessus) à côtés parallèles de
la base au milieu. Long. : 2,5-3,2 mm . . · ..... 3. cerdo
5. Rostre (vu de haut) brusquement subulé dans les deux sexes;
chez le mâle, le bord inférieur rectiligne, densément ponc-
tué jusqu’au sommet et parallèle dans ses deux-tiers pos-
térieurs ; Chez la femelle, à bord inférieur un peu arqué,
éparsement pointillé, ses côtés légèrement convergents sur la
première moitié basale et rétrécis ensuite. Front sans stries
bien distinctes. Long. 2 2,3-3,2 mm ...... 4. opeticum
— Rostre très graduellement subulé, à bord inférieur recti-
ligne dans les deux sexes ; celui du mâle, ponctué, pubes-
cent jusqu’au sommet, d°abord subparallèle de la base à
l°insertion antennaire, puis subulé, brillant à son extrême
sommet ; celui de la femelle, glabre, mat, subulé dès la
base, plus fortement en avant et brillant à partir de l°inser-
tion des antennes. Front très distinctement pluristrié. Scape
Long et grêle. Long. : 2,5-3 mm ...... 5. subulatum
1. Apion (Oxystoma) pomonac F., 1798, Ent. Syst., Suppl., p. 164. —-
cyaneus- PANZ., Faun. lns. Cerm., XX, p. 12. — coerulescens MARSH., 1802,
Ént. Brit., 1, p. 245. — v. conspicuum DESBR., 1866, Assises scient. Bour-
bonnais, p. 163. ~e breviatum DESBR., 1874, Opusc., 1, p. 32. — HUSTA-
CHE, Tabl. Analyt. Fn. Franco-rhénane (1931), p. 90. —- Cat. SAINTE-CLAIR]?
DEVILLE, p. 380 ; Cat. Col. Corse, p. 459.
Long; : 2-3,5 mm. — Oblong (l’arrière-corps très convexe), d’un bleu
foncé, les élytres ordinairement d’un bleu plus clair, rarement violets ou
verdâtres ; les antennes foncées (sauf le scape et le 1" article du funicule
roux), les pattes parfois brunes ou d’un noir—bleuâtre ; la pubescence dor-
sale cendrée, fine, couchée, éparse, peu apparente. Rostre du mâle court,
épais, densément pubescent et ponctué, seulement lisse et luisant à son ex-
trême sommet ; vu du dessus, parallèle de la base jusquiau tiers apical
qui est fortement rétréci et conique ; vu de profil, presque droit jusqu°à
l’insertion antennaire et coudé en avant, échancré en-dessous, épaissi et
presque rectilignement rétréci de 1’échancrure au sommet ; rostre de la
femelle plus long moins épais, brusquement rétréci, mais non conique, à
partir du tiers apical, qui est lisse et brillant ; vu de profil, gibbeux en-
dessous, le sommet subdéprimé ; dans les deux sexes, finement caréné sur
la partie dorso-médiane. Tête transversale ; front plan rugueux. Yeux for-
tement convexes, ciliés de blanc. Funicule à 1” article oblong, le 2° aussi
long, conique, le 3° subtransversal ; massue fusiforme. Prothorax à peine
plus long que large, conique, resserré derrière le bord antérieur, à points
serrés, assez forts, muni d’une strie antœcutellaire. Ecuswn sillonné. Ely-
tres élargis latéralement en arrière ; calus huméral saillant '; striés·ponc-

1476 coréorràmss cURcUL10NmEs
tués ; interstries plans, finement chagrinés. Pattes allongées, le 2° article
tarsal triangulaire, plus court que le 1"". Dessous du corps à pubescence
claire un peu plus serrée que celle du dessus.
La variation suivante, représentée par une forme étiolée et aberrante, se
rencontre avec la forme typique.
v. conspicuum DESBR. (breviatum DESBR.). — Taille petite (2-2,5 mm) ;
prothorax court, subcarré (non conique) ou un peu arqué latéralement
vers le milieu, resserre avant le sommet, sa ponctuation, d’ailleurs varia-
ble, ordinairement moins serrée que chez la forme typique.
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Fm. 898. — Apion (Oxysmma) pomonae F. Q. — 899 : id., avant-corps O'.
La larve vit et se transforme dans les gousses de diverses Papilionacées ·
Vicia sepium L. (WALTON, 1944), Vicia saliva L. (BARGAGLI, 1884), Lathyrus
pratensis L. (Pranms, 1863), Lathyrus tubcrosus L. (CURTIS, 1860), Ciccr
arietinum L. (!). L’adulte s’observe, en outre, sur Vicia cracca L., V. villo-
sa Born., V. dumetorum L., V. faba L. (KLErNE, Ent. Blâtl. 1910, p. 314),
V. pannonica JACQ. (1), V. pseudocracca Bizkror. (!).

AP1oN1NAE. —— Arron 1477
La ponte échelonnée de mai à juin est déposée dans les jeunes fruits.
La métamorphose a lieu en août, septembre et octobre. L’adulte hiverne
sous les mousses, les plaintes basses etc, et apparaît dès le mois d’avril
de l’année suivante (1). Souvent en nombre considérable sur divers arbres,
notamment sur les chênes et les Pins.
Très commun dans toute la France ; s`élève en montagne jusqu`à la
Zone subalpine. Assez rare en Corse, bien que répandu dans d’assez
nombreuses localités.
Toute l`Europe ; Sibérie ; Caucasse ; Syrie ; Algérie.
2. Apion (Oxystoma) ochropus GERM., 1818, Mag. Ent., III, p. 46.
-—— HUST., l.c., 1931, p. 92. -— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 3-3,5 mm. -— Espèce bien distincte par ses tarses remarquable-
ment longs. Corps plus élancé que le précédent ; noir, mat, les élytres avec
parfois un reflet bleuâtre ; la pubescence dorsale grisâtre, appliquée, peu
apparente ; les antennes foncées (sauf le scape et les deux ou trois pre-
miers articles du funicule roux) ; les pattes brunes, avec les tarses, sauf
l°onychium, roux (mâle) ou bruns, parfois ferrugineux (femelle). Rostre
du mâle épais, parallèle, en-dessus, jusqu’au quart apical qui est brusque-
ment rétréci, convexe, pubescent jusqu’au sommet ; vu de profil. médio-
crement échancré, peu épaissi, subrectiligne en-dessous, courbé au som-
met ; rostre de la femelle bien moins robuste ; vu de dessus, un peu atté-
nué de la base au sommet, plus fortement rétréci sur le tiers apical, con-
vexe, ponctué, mat, subglabre, (lisse et brillant en avant), muni d’une ligne
médiane lisse. Tête subcarrée, densément ponctuée, front substrié. Yeux
gros, très saillants. Scape égal aux deux premiers articles du funicule, le
1°" article aussi long (mâle) ou presque aussi long (femelle) que les trois
suivants réunis ; massue fusifomie. Protborax subtransversal. conique, un
peu resserré en avant et faiblement arqué vers le milieu des côtés, â points
fins, serrés, rugueux, muni d°une strie antéscutellaire. Ecusson sillonné. Ely-
tres oblongs, à calus buméral saillant ; les stries ponctuées, pubescentes ;
interstries plans, chagrinés. Pattes élancées ; le l" article tarsal plus long
que les 2-3 réunis, dans les deux sexes. Protibias nettement sinués.
La larve vit et se transforme dans les gousses de Vicia sepiunz L.
(DIETRICH), Lathyrus pratensis L. (DIETRICH, WENCKER), L. luberosus L.
(BAcH). — Obtenu d’écl0sion de fruits de Vicia cracca L. 17 mai — 22 juin,
à Versailles (HOFFMANN),
lfadulte hiverne pour réapparaître fin avril à début de mai. Observé
sur Vicia faba L. et V. villosa Rorn. (KLEINE), V. narbonensis L. (DU Bvrs-
son !). V atropurpurca DEsE. (HOFFMANN).
La larve est parasitée par Sigalphus obscrzrellus NEEs (Braconidae). Toute
la France : assez commun, surtout en montagne ; rare en Corse. Europe ;
Sibérie : Caucase ; Syrie : Algérie ; Maroc.
3. Apion (Oxystoma) oerdo GERSTÃKER, 1854, Stett. ent. Zeit., XV,
p. 235. — vlimidiatus DESBR., Frel., VI, 1896, p. 2. — v. consanguincum
Dssnn., 1870, Mitt. Schweiz. ent. Ges., III, p. 187. — HUST., 1931, p. 93.
93. —— SA1N·rE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 380 ; Cat. Corse, p. 459.
(1) Jmmm (Ent. month. Mag., XXI, p. 36) signale Faccouplement du mâle avec
une femelle de Polydrosus undatus F.

1478 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Long. : 2,5-3,2 mm. —— Plus court que pomonae, les élytres plus déclives
au sommet. Très convexe, noir, mat (pattes et antennes comprises), le scape
et le 1** article (plus rarement les 2* et 3*) du funicule roux ; la pubescence
» grisâtre, appliquée, légère, peu visible. Rostre peu densément ponctué, ren-
flé en-dessous en avant de l’incision, peu pubescent ; celui du mâle subulé
au tiers apical, son extrême sommet un peu luisant ; celui de la femelle
(vu de dessus) subparallèle jusqu’à l’insertion antennaire. puis faiblement
atténué et enfin brusquement rétréci, lisse et brillant en avant. Tête trans-
versale, densément ponctuée, pluristriée entre les yeux qui sont gros et
saillants. Scape du double environ aussi long que le 1"* article du funi-
cule qui est oblong, les 2* et 3* non transversaux ; massue fusiforme. Pro-
thorax conique, un peu plus long que large, un peu resserré en avant,, à
points très serrés, muni d’un court sillon basal. Ecusson sillonné. Elytres
assez courts, élargis en arrière ; striés-ponctués ; interstries plans, alutacés.
1** article tarsal plus long que le 2* ; tibias droits.
v. nonsangnineum DEsBn. —— Rostre moins épais, moins renflé en-dessous.
Yeux plus petits_ Prothorax transversal.
La larve vit et se développe dans les fruits de Vicia cracca L. (BOURGEOIS,
Cat. des Vosges, p. 517). Obtenu d'éclosion des gousses de cette plante,
début de septembre 1922. à Verneuil s/-Vienne, en Haute·Vienne (Horrnxwx,
Misccll. Ent,. XXX11. 1929. p. 6). lfadulte a été observé sur cette Vesce
par de nombreux entomologisles (DIETRICH, PERRIS, WENCKER DE GAULLE
etc.), sur Lathyrus macrorhizus WIM. (JACQUET) L. pratensis 1.. (HOFFMANN).
Dans toute la France, bien que peu commun ; plus fréquent en montagne.
—— Corse : Ajaccio : Aleria : Folelli.
La variété, décrite de Bavière, constitue peut-être une race biologique
distincte. Elle est citée de Silésie, Norvège, Hongrie.
Europe ; Algérie : Asie.
4. Apion (Oxystoma) opeticum BACH, 1854. Kâfer. N. Deutschl., 11,
p.   — Dietrichi DIETR., 1857, Stett. ent. Zeit., p. 133. — nigricorne
MOTSCH., 1860, Schrencks Reise, p. 169. ———— HUST., 1931, p. 95. — Cat.
SAINTE-CLA1RE DEVILLE, p. 380.
Long. : 2,3-3,2 mm. — Aspect du précédent. S’en distingue par la con-
formation du rostre, l’absence de carènes frontales. le prothorax un peu plus
arqué latéralement, les antennes ordinairement foncées à la base. Chez le
mâle, le rostre (vu du dessus) est parallèle jusqu°au tiers apical,.puis, de
cet endroit, brusquement rétréci, mais non atténué ; par contre (vu de pro-
fil), la partie rétrécie apparaît graduellement amincie, le bord inférieur un
peu arqué ; pubescent, densément, pointillé jusqu’au sommet Chez la fe-
melle, le rostre est à peu près conformé comme celui du mâle, mais la
partie apicale amincie est cylindrique, plus line, lisse et brillante, occu-
pant la moitié antérieure du rostre, vue de côté elle n’apparaît pas atténuée
en avant (1). Comme chez cerdo du même sexe, le mâle présente, au milieu
du métastemum, un petit tubercule aigu.
(1) Chez la femelle, les bords latéraux du rostre, dans sa moitié basale, sont par-
fois quelque peu convergents en avant, mais ce caractère est assez instable.

APIONINAE. — Arrow 1479
La larve vit et se développe dans les gousses de Lathyrus vernus BERNE.
(Orobus vernzzs L.) (HLvsr.xcHE, DIETRICH), L. macrorhizus Wrma. (Ombus
tuberosus L. (l) (J. DE GAULLE). L’adulte est signalé sur la première de ces
plantes par “iEXCKER. en Alsace et par BEoEL et SAINTE•CLAIRE DEv1LLE, dans
le bassin de la Seine. — Mai à septembre.
Assez rare : lisière des bois ; plaines et régions montagneuses ; surtout
en sols calcaires.
Régions de l’Est : Alsace, Vosges, Ardennes. Jura 1 Vallée du Rhône et
montagnes avoisinantes jusqu’aux Basses-Alpes ; bassins de la Seine et de
la Loire (nombreuses stations). Non cité du Massif Central, des Pyrénées,
du littoral méditerranéen, de l’0uest.
Europe centrale et méridionale ; Belgique : provinces rhénanes ; Silé-
sie.
5. Apion (Oxystoma) subulatum Krmsv, 1808, Trans. Linn. Soc. Lon-
don. IX, p. 28. —— Marshami STEPHENS, 1831, lll. Brit., lV. p. 168 —-
Hosr., 1931, p. 96. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 2,5-3 mm. — Corps plus oblong que le précédent, mais plus
court que celui de Ochropus. — Noir, presque mat, â pubescence dorsale
grisâtre, peu visible ; les pattes et les antennes foncées (sauf le scape fer-
rugineux). Rostre du mâle (vu du dessus) à bords latéraux presque droits
de la base à l’insertion antennaire, et subulé en avant â partir de ce der-
nier endroit, ponctué, pubescent, l’extrême sommet seul brillant ; celui de
la femelle (vu du dessus), graduellement subulé dès la base, seulement un
peu plus rétréci en avant, glabre et brillant sur le tiers apical ; dans les
deux sexes (vu de profil), non dilaté en-dessous, le bord inférieur presque
droit. Tête courte, front pluristrié. Scape antennaire grêle, aussi long (fe-
melle) ou presque aussi long (mâle) que les trois premiers articles du funi-
cule réunis ; le l" article oblong, de même épaisseur que le sommet du
scape ; massue fusiformc. Prothorax presque transversal, subconique, un
peu arqué latéralement, la ponctuation serrée, assez forte, muni d’un fin
sillon antéscutellaire. Elytres élargis en arrière, striés-ponctués ; interstries
plans. finement chagrinés. Pattes médiocrement allongées ; tarses à l" arti-
cle moins de deux fois aussi long que large, le 2' plus court.
La larve vit et se débeloppe dans les gousses de Lathyrus pratcnsis L.
(SPENCE, 1818, Germ. Mag. Ent., 111, p. 38), de Lotus corniculaius L. (PERRIS,
1863. Ann. Soc, rent. Fr., p. 453 : DE GAULLE). D’après ce dernier les larves
se trouveraient dans les fruits de ces deux Papilionacées d‘avril à juillet.
L’adulte se rencontre, en juin, dans les Alpes—Maritimes, sur Lathyrus
(Tirer L. (Horrmrxx) et dans la Mayenne sur L. Ialifolius L. (idem).
Toute la France : prairies et orée des bois, surtout. dans les endroits
frais : plaines et montagnes 1 commun ; moins fréquent dans les parties
sèches du Midi.
Eu1·ope ;«Sibérie : Syrie 1 Algérie.
6. Apion (Oxystoma) craccae L., 1767, Syst. Nat., ed. 12, p. 606. —
ruficorne HERBST. 1797, Kâf., p. 110. — viciae DE GEER, 1775, Ins., V,
p. 233. — Husr., 1931, p. 97. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380 ;
Cat. Corse, p. 459.
il) A ne pas confondre avec Lathyrus tuberosus L.

1480 COLÉOPTÈRES cURcU1.1oN1oEs
Long.- : 2,3-2,5 mm. —— Ovale, noir, très mat, fortement convexe ; la
pubesccnce dorsale blanchâtre, line, appliquée, peu serrée ; pattes foncées ;
antennes entièrement rousses (mâle), noires vers le sommet du funicule
(femelle). Rostre du mâle (vu du dessus) à bords parallèles sur le milieu
basal, puis fortement rétréci et cuneiforme ; (vu de profil) anguleusement
  en-dessous ; ponctué, densément pubescent jusqu’au sommet ;
rostre de la femelle, plus long, plus longuement rétréci, cylindrique, lisse
et brillant en avant de l’insertion antennaire, la pubesoence clairsemêe.
Scape plus de deux fois aussi long que le l" article du fnnicule ; massue
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L ¤·i.· _ l_·\"‘·Ér·~   ‘;:         
` —·'' · ‘ · `  sï? fs   ·   . Ã -.
HJ .  l`,·,·\ *   w , w  .2 Ai.-
· ’ X 893 897 Mi,
889
Fm. 886 à 897 : Tête (profil). — 886 : chez Apitm (Oxystoma) opeticum Bon. (j' :
-887,id. Q.-888Zc1'¢1ccae L. 5.-889 zid. Q.—·890:p0m01tae F, C3'. -891:
id. Q. —· 892 : cerdo Gmsr. d. —- 893 : id. Q. - 894 : ochropus Gmm, d'. — 895 :
id. Q. — 896 : subulat·um Kmnï, çj'. — 897 : id. Q.
ovale. Tête transversale, à points serrés, le front fortement trisillonné.
Yeux gros, saillants, ciliés de poils blancs. Prothorax un peu transversal,
rétréci en avant, ses côtés faiblement arqués, le disque à points fins, ser-
rés, avec un léger sillon antéscutellaire. Ecusson oblong, non strié. Elytres
ovoïdœ, le calus huméral saillant, striés-ponctués, les interstries plans, fine-
ment chagrinés Tarses à l" article bien plus long que le 2'.
La larve vit et se développe dans les gousses de Vicia cracca L. (De
Gnnn), Vicia hirsuia Kocn (Bzlcn), Vicia cassubica L. et Lathyrus silvesiris
L. (Pnnms). Eclot en juin-juillet. L’adulte s’0bserve, en outre. sur Vicia
scpium L., I". cracca L, en août (HOFFMANN, Miscell. Enf., 1929, p. 8), V.

.u>1oN1NAE. — Ariom 1481
satiua L. (R. Durmzz !), V. lutea L. (Gurrm !). Parasité par Bracon colpo-
phorus Wsff. (Braconidae), d’après oa GAULLE.
Toute la France ; commun _; terre incultes, prairies. — Corse ; assez
rare.
Europe ; Asie ; Algérie ; Maroc ; Baléares ; Turquie !.
Subgen. Onychnpîon SCHILSKY, 1901, Kâf. Eur., XXXVIII (1)
7. Àpion (Onychapion) tamnricis GYLL., 1939 in Schô11herr,`Gen.
Curc., V, p. 388. — Gaudarti TOURN., *1868, L’Abeille, V, p. 146. — HUST.,
1931, p. 20. — Cat. SAINTE·CLAIRE DEVILLE, p. 378.
Long. : l-1,5 mm. — Ovale-oblong. .
l’arrière-corps très convexe ;_noir-bronzé, ( /
presque mat ; la pubescence dorsale gris- Ã k
cendré, ne masquant pas les tégumcnts ; \   r" /
les pattes et les antennes (le scape rougeâ- i   (   [
tre à la base excepté) foncées. Rostre plus X   " /
court que le prothorax, courbé, légère- \   J
ment ponctué, lisse et luisant, celui du \ ="`    
mâle plus court et un peu moins arqué   i
que celui de la femelle. Antennes insérées   _
â la base du rostre, le scape assez court, . -_/yliiji    
les articles du funicule transversaux ; ‘  "   \
la massue ovale. Tête ponctuée. Yeux j     LR
saillants. Prothorax cylindrique, finement / /  Éêyiiîiê } \
rugueux. Elyctrœ ovoïdes, élargis en arriè- ¢¢ jai     li \
re, leur base presque aussi large que celle lt     t   lr
du prothorax ; stries profondes à points (   V, g
peu distincts ; interstries convexes, line- 1 ( 'I Aki; / '
meut chagrinés. Pattes allongées ; tibias ` A
élargisde la base au sommet ; tarses plus \ k L
longs que le tibia, l’onychium grêle,
presque aussi long que le reste du tarse ; A l (O h Fig.)9q0. . · G 6
Onglï Si-n1p1cS· p1,0TL T|·yC dplûn amanczs YLL.
Sur Tamarix gallica L. (WENCKER, Parmis, GRENIER), T. africana Pom.
(Snarri). D’après Parmis, la larve vivrait probablement dans les graines. —
Avril à Juillet.
Littoral méditerranéen (2) ; Var : St-Tropez, Hyères, Toulon. — Bouches-
du-Rhône : Rognac, Fos, Camargue. — Gard : Aigues—Mortes, La Grau—du—
Roi etc. — Hérault : Lattes, Palavas, Montpellier. — Pyrénées-Orientales :
Argelès, Perpignan.
Non cité des Alpes-Maritimes, ni de la Corse.
Algérie ; Espagne :Alicante !
(1) Ce groupe renferme huit espèces vivant dans les régions chaudes : Europe
méridionale, Mauritanie, Egypte etc.
(2) La citation de la Gironde : Soulac, mentionné par Husncxu, est basée sur
un unique spécimen qui aurait été pris par Lmonnnnm, en 1878. D’après M. Tzuriznn,
la présence de cette espèce en Gironde reste douteuse.

1482 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Subgen. Phrissotrichium SCHILSKY, l.c., 1901
TABLEAU DES ESPÈCES (1)
1. Interstries des élytres légèrement concaves, leurs bords
relevés en arête fine, tranchante ..,....... 2
——— Interstries plans ou à peu près, à bord non relevés en arête . . 3
2. Prothorax subconique, presque aussi long que large, peu
atténué en avant, ses côtés peu arqués; assez fortement ponc-
tué-ridé. Tête conique ; front tri-strié. Rostre de la femelle
sensiblement plus long que la tête et le prothorax réunis.
Èlytres ayant leur plus grande largeur en arrière du milieu.
Long. 2-3,2 mm ........... 9. Wenckeri
—— Prothorax transversal, court, fortement arrondi sur les
côtés, fortement rétréci en avant, â ponctuation grossière,
confluente longitudinalement. Tête carrée ; front profondé-
ment sillonné. Rostre de la femelle seulement égal à la tête
et au prothorax réunis. Elytres ayant leur plus grande lar-
geur vers le milieu. Long. : 2,5-3,2 mm ..... 10. Perrisi
3. Interstries élytraux munis chacun d7une série de forts
points _ ................. 4
— Interstries sans gros points en séries, légèrement et inéga-
lement ponctués .......,....... 6
4. Ponctuation discale du prothorax formée de points arrondis
ou oblongs, non ou à peine confluents. Interstries élytraux
deux fois environ aussi larges que les stries, ces dernières
fines et peu profondes. Rostre peu différent suivant les
sexes. Insecte d’un vert clair ou cuivreux. Long, : 1,8-
2,5 mm .............. 12. Grenieri
——— Ponctuation du prothorax confiuente en sillons, sur le dis-
que, et plus grossière. Interstries à peine plus larges que les
stries, ces dernières larges et profondes. Insecte bleu .... 5
5. Rostre notablement différent suivant les sexes ; celui du
mâle épais, seulement aussi long que le prothorax, ponctué
et velu jusqu’au sommet ; celui de la femelle moins épais,
plus long que le prothorax, fortement rétréci en avant, cui-
vreux et glabre. Elytres faiblement arqués latéralement jus-
qu’au milieu, les épaules accusées. Bleu ou bleu-verdâtre.
Long. : 2-2,5 mm ........... 13. rugicolle
(1) Deux espèces : aciculare GERM. et velatum Grmsr., placés par SCHKSKY parmi
les Apion (s. st.) (Perapion Wmn.), sont, ainsi que le fait observer SA1NTE—CLAmE—
Dr:vn.1.r: (Rhynch. Suppl., VI bis, p. 142) très voisines, par leur éthologie, des Phris-
sotrichium et semblent devoir constituer un petit groupe naturel autonome. Toute-
fois la présence de soies blanches, unisériées et dressées sur chaque interstrie étant
le caractère fondamental des Phrissotrichium, caractère manquant totalement chez
ces deux espèces, il nous paraît inadmissible de les faire rentrer dans ce sous-genre
comme 1’a fait Hvsucmz (Tabl, analyt. Apioninae (1931) p. 33 et 34). Nous les réunis-
sons aux Perapion (sens. Hofl’m.).

APIONINAE. —— Arion 1483
— Rostre peu différent suivant les sexes, indistinctement ré-
tréci et glabre (mâle et femelle) en avant de l’insertion an-
tennaire. Elytres en demi·ovale. à côtés arqués dès les épau-
les, ces dernières arrondies. Insecte d’un bleu souvent plus
clair que le précédent. Long. : 2,5-2,8 mm . rugicolle delphincnse
6. Soies élytrales longues, molles. Rostre du mâle un peu plus
long que le prothorax, celui de la femelle beaucoup plus
long que la tête et le prothorax réunis. Tête étroite. In-
terstries plus larges que les stries ; élytres ayant leur plus
grande largeur en arrière du milieu. Coloration d°un vert-
laiton (forme typique) ou bleuâtre (v. sicanum WENCK.).
Long. : 2-3,2 mm ......... `. . 8. tubiferum
—— Soies élytrales très courtes, raides. Rostre du mâle seule-
ment égal au prothorax, celui de la femelle aussi long
que la tête et le prothorax. Tête transversale. Interstries
aussi larges ou à peine plus larges que les stries ; élytres
à plus grande largeur vers le milieu. Insecte bleuâtre ou
couleur de laiton. Long. : 1.8-2,1 mm ..... 11. Revelieri
8. Apion (_Phriss0trichium) tubiferum GYLL., 1833, in Schônherr, Gen.
Curc., I, p. 284. —— v. sicanum WENCK., 1864, l..’Ab., I, p. 125. —— HUST.,
1931, p. 22. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 378 ; Cat. Corse, p. 458.
Long. : 2-3,2 mm. — Oblong, peu convexe, d’un vert-cuivreux brillant.
(pattes comprises) ; tête, prothorax et élytres munis de soies blanches,
molles, dressées, aussi longues ou plus longues, sur les élytres, que la
largeur d’un interstrie, unisériées sur les interstries, les stries garnies de
soies blanches plus courtes, couchées, très visibles ; les antennes foncées.
Rostre du mâle presque droit, à peine plus long que le prothorax, cuivreu.x,
ou noir, brillant, à peu près glabre, ponctué à la base ; Celui de la femelle `
moins épais, droit, bien plus long que la tête et le prothorax réunis, fai-
blement épaissi, en-dessus, au niveau de l’insertion antennaire, glabre et
brillant. Tête subcarré ; front déprimé, strié. Yeux subconvexes. Antennes
médianes (mâle) ou postmédiane (femelle). Prothorax subtransversal, fai-
blement arqué latéralement vers le milieu, médiocrement rétréci à ses deux
extrémités, un peu plus fortement en avant, qu’en arrière, la ponctuation
oblongue, confiuente longitudinalement ; muni d’une légère fossette anté·
scutellaire. Elytres ovales, élargis en arrière ; stries fines, ponctuées ; in-
terstries plus larges que les stries, plans, finement rugueux.
v. sicanunz WENCK_ — Entièrement bleuâtre.
On rencontre assez rarement des spécimens entièrement d’un jaune lai-
ton. ou encore avec le prothorax d’un bleu—clair et les élytres (llllll vert-
cuirreux.
La sous-espèce Boifeli Nonxvi. (Bull. Soc. cnt. Fr., 1939, p. 52), décrite
d’Agérie, se distingue surtout par les soies dorsales considérablement plus
épaisses que chez la forme typique. Elle a été rencontrée récemment à
Rosans : Hautes-Alpes (Dr F. BERGEAL). On la trouve également au Liban
et en Croatie. L’aui.eur mentionne une taille plus forte et une déclivité

M84 coLÉor·1·Èm:s cuncumominss
plus abrupte de l’extrémité des élytres que chez l`espèce. Ces caractères
ne sont pas constants.
La larve de cette espèce a été soigneusement décrite par L. FALCOZ (Bull.
Soc. Ent. Fr., 1926, p. 141 : Miscell Ent., XXXIE, p. 49-52). Elle vit et se
transforme dans les boutons floraux de Cistus salviaefolius L. (Parmis,
Pumzzou, TAvAnÈs, Fauîoz, TEMPÈRE. etc.), C. monspeliensis L. (Pmams.
Fmunxrarn, Corrs), C. crispus L. (nt Vu., Lsmzrxntl, C. albidus L. (P.
Vnssiàns, GERBETTE, Horrmaww).
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901 903 904
F11;. 901 à 904. —— 901 : Apion (Phissotrîchium) tubiferum Gym,. Q. — 902 : id.,
avant-corps C5'. — 903 et 904 : antennes 5* et Q.
La ponte est déposée, en octobre-novembre, dans les boutons floraux ;
les œufs restent en incubation jusqu’au printemps. Les fleurs avortent
tandis que l’0vaire murit. En juillet l’0n trouve, dans les capsules, une à
trois larves chacune habitant une loge distincte dont elles rongent les
graines. La nymphose se fait sur place. ljimago sort en septembre, par
un trou rond. Les capsules attaquées ne sont ni déformées ni hypertro·
phiées (FALCOZ) (1),
L’adulte hiverne et se rencontre sur les plantes nourricières d’avril à
septembre. La larve est parasitée par Eupelmus vesicularis Rnz. (Chalci-
didc et Sigalphus striola Tnoms. (Braconidae) QFALc0z), aussi par un
Ichncumonidc .· Ephialtes carbonnrius Cnmsr. (BIENNEVAL).
(1) Plusieurs auteurs mentionnent cependant que la larve provoque une cécidie
dans les boutons.

Ar1oNmAE, —— APION ·1@5
France méridionale jusqu’en Gironde ; remonte sur le littoral atlantique
jusqu’au Nord de Royan (Charente-Maritime) et la vallée du Rhône jusqu’à
Vienne (Isère) ; assez commun. —— Corse très abondant, sauf peut-être en
haute montagne (DEVILLE). Les variétés avec la forme typique.
Europe méridionale ; Algérie ; Syrie.
9. Apion (Phrissotrichium) Wenckeri Ch. Bmsour, 1863, in Grenier,
Cat., p. 96. —- Husr., 1931, p. 27. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 378.
Long. : 2-3,2 mm. —— Taille et aspect du précédent. Diffère par les ca-
ractères suivants : Dessus d’un noir-bleuâtre, presque mat ; lœ soies dor-
sales plus courtes, raides, celles des élytres moins longues que la largeur
d’un interstrie et bien alignées ; celles des stries nulles ou peu distinctœ ;
les interstries subconcaves longitudinalement, leurs bords relevés en arêtes
lines, plus fortement sculptés ; le front avec trois sillons parallèles ; le
prothorax plus fortement rétréci en avant, plus arqué sur les   ; l’ar-
rière-corps un peu plus allongé. Pour le reste semblable à tubiferum.
La larve vit et se développe dans les boutons à fleurs de Cistus laurifolius
L. Elle se trouve dans l’intérieur en mai-juin (R. OBERTHÉR !). Espèce
étroitement localisée dans les Pyrénées-Orientales, à·Vernet·les-lîains où
elle est assez commune, sur la plante nourricière de maià la fin d’a0ùt
(nombreux observateurs). Signalée à Collioure. côteau de la Calmille, où
elle n‘a pas été retrouvée (V. MAYET, Cat. des Albères).
OBSERVATION. —— R, Omznrnün, séjournant en 1928 à Vernet-les-Bains, me
tit parvenir le 16 mai, une vingtaine de boutons floraux déformés, de Cislus
laurifolius, qu’il présumait être attaqués par les larves de cet Apion. Avec
certaines difficultés, j’obtins l`éclosion de six adultes, les 18 et 23 juillet,
dont les élytres fripés ne se développèrent pas.
10. Apion (Phrissolriclninm) Perrisi WENCK., 1858, Arm. Soc. ent.
Fr., Bull., p. LCXXXVIII. — rugicolle GERM., 1845, Steti. ent. Zeit., Vl,
p. 143. (non GERM., 1817). — Husr., 193], p. 28. — Cat. SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 378.
Long. : 2,5-3,2 mm. — Plus robuste que lœ deux précédents ; l’arrière-
corps suboblong, les élytrœ ayant leur plus grande largeur vers le milieu
(non en arrière du milieu). —~ Bleu-foncé ou violacé (pattes comprises),
luisant ; les soies élytrales blanches unisériées, souvent bi-sériées en arriè-
re, prœque aussi longues que la largeur d’un interstrie ; les antennes fon-
céos Rostre cylindrique, droit, pileux à la base. presque lisse, glabme et
brillant en avant, robuste, moins long (mâle) moins épais, plus long (fe-
melle) que la tête et le prothorax réunis. Tête carrée, fortement ponctuée,
le front profondément sillonné, l’interva]le interoculaire à peine plus large
chez la femelle que chez le mâle. Yeux gros, convexes. Antennes médianes
(mâle), légèrement postmédianes (femelle) ; scape aussi long que les trois
premiers articles du funicule ensemble. Prothorax court, convexe, fortc—
ment rétréci en avant, et arrondi sur les côtés, grossièrement ponctué-sil-
lonné, à fovéole basale allongée. Elytres à épaules accuséœ ; stries pro-
fondes, sans points distincts ; interstries plans, rugueux, déprimés longi-
tudinnlement, leurs bords finement relevés.

1486 coLÉo1>rÈREs CURCULIONIDES
v. pyrilosus, nova. — Entièrement d’nn brun-cuivreux.
Là larve vit et se développe dans les boutons floraux de Helianthemum
alyssoides VENT. Elle est parasitée par Pteromalus pirus WEK., P. légumi-
num RA1zB., Eupclmus Degeeri DALM. (Chalcidizfae) et Bracon rrzfator Gin.
(Brczconidae) (Penms, Biol, Ann. Soc. enf. Fr., 1863, p. 456).
L’adulte se rencontre sur la plante de la mi-mai à la mi-octobre (TE1vn>ÈRE)_
Assez commun dans plusieurs régions du Sud-Ouest : Landes : Mont-de-
Marsan, type (Prznms) ; Montt'ort·en—Chal0sse (M.xscAn.uïx). — Gironde :
Facture (TEMPÈRE). — Basses-Pyrénées : Environs de Biarritz (BERNARD E).
—- Htes-Pyrénées : Bagnères de Bigorre (Bowvourom, ll1AGDELAlNE !).
Espagne ; Portugal ; Baléares.
11. Apion (Phrissotrichium) Revelieri PERR1s, 1870, L’Abeille, Vll,
p. 24. — diversum DBR., 1370, Mitt. Schweiz. ent. Ges., 111, p. 136. —
Husr., 1931, p. 29. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, p. 378 ; Cat. Corse,
p. 453.
Long. : 1,3-2,1 mm. — Ovale, convexe, bleuâtre, rarement cuivreux,
peu brillant ; les soies dorsales, blanches. courtes, dressées, unisériées sur
les interstries, couchées et bien distinctes dans le fond des stries, pattes
foncées métalliques, les antennes brunes. Rostre droit cylindrique, noir-
cuivreux on bronzé, brillant, glabre sauf à la base pubescente, un peu plus
long que le prothorax (mâle), moins épais, aussi long que la tête et le
prothorax réunis (femelle)., Antennes médianes (mâle), post médianes (fe-
melle) ; massue courte, ovale. Tête transversale, à·points serrés. le front
finement strié-ponctué, impressionné. Yeux assez convexes. Prothorax court,
modérément rétréci en avant, un peu moins en arrière, les côtés un peu
arqués, sa plus grande largeur un peu en arrière du milieu, couvert de
points oblongs, serrés, peu confluents, avec ou sans fossette basale. Elytres
ovales, assez courts, un peu élargis en arrière, les points de stries très
distincts ; interstries plans, rugueux-pointillés.
Yit sur Helirmtlzerznni halimifoliuni WILLD. (R. DE BORDE, V. PLANET, A.
Acxus). — Avril-mai.
Spécial à la Corse ; assez commun par places : tthisonacia (LEoNn.xnD) :
Aleria (AGNUS, DE Cin.n=A), Porto-Vecchio (H. Vtïicxea, ÀGNUS, PLANET) :
environs d’Ajaccio (R. DE Bomna) : Corse, types (REvEr.1ÈnE).
12. Apion (Phrissotrichium) Grenieri DEsBRocnERs. 1874, Opusc.
Ent., 1, p. 31. — Moroderi DESBR., 1907-03, Frel., XV,_p. 85. — brevipilis
DESBR., 1894-95, Frel., IV, p. 83. — Hcsr., 1931, p. 30. — Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 458.
Long. : 1,3-2,5 mm. — Ovale, très convexe, vert-cuivreux, brun-mordoré,
bronzé ou bleuâtre, brillant ; les soies dorsales, blanches, courtes, dressées,
unisériées sur les interstries des élytres ; pattes et antennes foncées. Rostre
presque droit, cylindrique, un peu plus long que le prothorax dans les deux
sexes (celui du mâle un peu plus épais et à peine plus court que celui de
la femelle), noir-bronzé, parfois cuivreux, en avant, brillant, presque lisse.
Antennes courtes, médianes (mâle), postmédianes (femelle) ; massue subo-

AP1oNiNA1;. —— APION 1487
blongue. Tête courte, front ponctué strié. Yeux un peu convexes (mâle)
presque effacés (femelle). Prothorax court, arqué latéralement, un peu plus
rétréci en avant qu’en arrière, à ponctuation forte, les points arrondis ou
oblongs, assez serrés, non ou faiblement conlluents, la fossette basale rédui-
te, parfois nulle. Elytres ovales, leur plus grande largeur au milieu ou un
peu en avant du milieu ; stries fines indistinctement ponctuées ; interstries
de largeur variable, plans, portant une ligne de points plus ou moins nets.
v. brevipilis Diassa. —- Coloration ordinairement d’un vert sombre, par-
fois plus clair, très brillant 1 interstries larges, obsolètement. ponctués :
rostre un peu plus fin dans les deux sexes.
lfadullc se rencontre sur Helianfhenum poli/olizlm D. C, et sa- variété
pilosum Peas. (Dr. Cnoawr), sur H. hirtum PERS. (idem), H. vulgare
l.i.\ERTN (l'l0FFMANN).
Région méditerranéenne : assez rare. Remonte jusque dans la Drôme.
Var : Fréjus, type (Garxuan, ma coll.) ; St-Maximin ; Ste Baume ; Bri-
gnoles ; Le Beausset ; Puget-sur-Argens !. — Alpes-Maritimes : La
Napoule, au pied du Mt San-Peyre (I). — Vaucluse : Avignon E 1 La Bonde ;
Malaucène ! etc. --— Bouches-du-Rhône : St-Chamas ; Marseille. — Gard ;
Les Angles : Bellevue ; St—Michel-de-Frigolet ; ·St-Geniès etc. — Drôme :
Grignan (V. PLANEjr).
Espagne : Sierra de Gredos (!).
La v_ br·e1·ip1'Iis. constitue une race du nord-africain. Algérie : Oran,
type ; Mascara : 'l`eniet—El-Haad etc. — Tunisie.
13. Apion (Phrissotrichium) rugicolle GERMAR, 1817, Mag. Ent., II,
p. 201. — setiferum GYLL., 1933, in Schônherr, Gen. Cure., 1, p. 266. —
hirsutum VILLA, 1835, Col. Eur., Suppl., p. 49. —— Leonhardi REITT., 1903,
Wien. Ent. Zeit., p. 179. - Husr., 1931, p. 31. — Cat. SArN·ri;·CLA1mz DE-
VILLE, p. 378.
Long. : 2·2,5 mm. — Suboblong, convexe, d’un bleu plus ou moins foncé
ou d’un vert-bleuâtre ; les soies dorsales blanches, courtes raides, dresséœ,
unisériées sur les interstries ; pattes et antennes noires. Rostre faiblement
courbé, noir ou un peu cuivreux ; celui du mâle, épais, aussi long que le
protliorax, (vu du dessus) de largeur subégale sur toute sa longueur, ponc-
tué et légèrement pubescent jusqu’au sommet, brillant ; celui de la femelle,
moins épais, presque aussi long que la tête et le prothorax réunis, (vu du
dessus) légèrement plus étroit en avant à partir de l’inserti0n antennaire,
lisse, glabre et brillant. Tête subcarrée, ponctuée, le front plan et finement
strié. Yeux peu convexes. Antennes médianes (mâle), légèrement post-mé-
dianes (femelle) ; les articles du funicule (sauf le l" ovoïde), globuleux
(mâle), les 2-3 aussi longs que larges, les suivants transversaux (femelle).
Prothorax subcarré, un peu arqué sur les côtés, à points forts, conlluents,
muni d’une fossette basale peu distincte. Elytres ovales-oblongs, très légè-
rement arqués latéralement ; calus huméral assez saillant ; stries fines,
ponctuées ; interstries plans, étroits, finement chagrinês.
La larve vit et se transforme dans les capsules de Heliariihemum vulgarc
Gxanrx. La ponte est déposée dans les boutons floraux vers la mi-mai ;

1488 COLÉOPTÈRES CURGULIONIDES
la corolle s`atrophie, mais le fruit se développe, accusant une légère hype1·-
trophie. L’éclosion imaginale a lieu fin de septembre (!). Obtenu d’éclosion
des fruits de cette plante (EPPELSHEIM).
L'adulte a été observé sur cette Cistacée par de nombreux entomologis—
tes ; il hiverne.
Terres chaudes et arides, siliceuses, mais surtout calcaires. — Mai-
octobre.
Presque toute la France ; assez commun par endroits ; plaines et mon-
tagnes 2 s’élève en Haute-Savoie jusqu’à 1.300 m. — Alsace-Lorraine. -—
Vosges !. — Bassin de la Seine ; abondant au Sud-Ouest de Paris. — Jura.
- Doubs. — Hte—Savoie : Mt Salèbe. — Rhône, — Puy-de-Dôme. —— Lozè-
re !. — Ardèche !. —- Alpes-Maritimes !. — Var !. — Vaucluse. — Landes.
Non cité des Pyrénées, de la Gironde, ni de la région occidentale (Breta-
gne comprise). Manque en Corse.
Europe centrale et méridionale : Rhénanie ; Bosnie ; Herzégovine.
Subsp. dclphinense HUST., 1912, Bull. Soc. ent. Fr., p. 408. —— V. PLA-
NET, Ann. Soc. ent. Fr., 1917, p. 149. — Cat. SAINTE-CLAmE DEVILLE, p.
378.
Long. : 2,5~2,8 mm. — Race d’altitude, diffère de la forme typique par
la taille plus forte, la coloration ordinairement plus claire (mais parfois
semblable), les élytres un peu plus longs, à épaules moins accusées, surtout
chez la femelle ; le rostre peu différent chez les deux sexes, peu visiblement
rétréci en avant, très légèrement renflé au niveau de l’insertion antennaire,
glabre et brillant en avant, un peu plus court (mâle) ou aussi long (femelle)
que la tête et le prothorax réunis ; antennes plus longues, les articles du
funicule 2 à 4 aussi longs que larges ; prothorax plus fortement sculpté ;
élytres à stries plus fortes, les interstries étroits, plus rugueux.
`Vit sur Hclianthemum vulgare GAERTN. v. grandiflorum D. C. Assez
répandu dans les massifs de la Grande Chartreuse, du Vercors et du Devo-
luy entre 1.400 et 1.800 m, d’altitude. — Isère : La Grande Sûre (V.
PLANET l) ; Col de l’Arc ! ; La Salette (V. PLANET, Husmcua) : Trémis-en-
Triéve (l,. .GUÉmzL). —— Drôme : Col du Rousset : forêt de Lente ! (HusTA-
ci-1E) (1). — Hautes-Alpes : Devoluy, Agnières (HUSTACHE). `
Bosnie (VVAGNER).
Subgen. Perapion HANS WAGNER (sensu lato (2), 1914, Münch. Kol.
Zeitschr., IV, p. 12. `
TABLEAU uns ESPÈCES
l. Tête, prothorax et élytres noirs ou métalliques ...... 2
—— Tête et prothorax noirs ; élytres métalliques, bleus, verts,
violets ................. ll
2. Cuivreux ou pourpre. Prothorax cylindrique, à fovéole ba-
(1) Je possède un mâle, provenant de cette localité et nommée par l'auteur, dont
le rostre est absolument semblable à celui de wgicolle typique, du même sexe.
(2) Voir note précédente au Tableau des, sous-genres, p. 1473. ·

A1>1oNm.uz. — Amon 1489
sale visible. Elytrœ fortement élargis en arrière. Ecusson
ponctiforme. Puhescence dorsale très fine ou nulle .... 3
— Noir ou tout au plus avec une légère teinte bleuâtre ou
cuivreuse. Elytrœ ordinairement allongés, souvent métalli-
ques, jamais fortement élargis en arrière ....... 4
3. Elytres avec un rebord basal en bourrelet entre l’écusson
et la 4' strie ; courts, très ventrus en arrière ; calus humé-
ral effacé. Prothorax finement et éparsement ponctué, à fo-
véole basale profonde, allongée ; ordinairement plus cui-
vreux que les élytres. Long. : 3,5-4imm ..... 17. lilhûllü
— Elytres sans rebord basal spécial, assez trapus ; calus humé-
ral distinct. Prothorax assez fortement et assez densêment
ponctué, à fovéole basale petite et courte. Long. : 17-2,4
mm .............. 16. Chevrolnti
4. Ecusson petit, arrondi ou triangulaire ...... _ . . 5
— Ecusson assez grand, allongé, rectangulaire et ordinaire-
ment sillonné au milieu. Front sans strie médiane. Noir.
Pubescence dorsale _distincte ........... 9
5. Rostre plus long que la tête, parfois seulement aussi long
que celle-ci chez le mâle ............ 6
— Rostre aussi long que la tête chez la femelle, ou un peu
plus court chez le mâle, gros et subconique (vu de profil).
Tempes plus longues que les yeux. Prothorax cylindrique,
plus long que large. Elytres étroits, atténués en avant, sub
comprimés derrière les épaules ; interstries à peine plus
larges que les stries. Pubescence dorsale très fine, courte,
éparse. Téguments noirs, ternes. Long. : 2-2,3 mm . . 26. Slüllm
6. Rostre métallique. Prothorax cylindrique. Elytres étroits
allongés, leur plus grande largeur vers le milieu. Dessus mé-
tallique, cuivreux, bronzé, rarement bleuâtre, très finement
pubescent ................ 7
— Rostre non métallique. Prothorax un peu transversal. Ely-
tres plus courts, élargis en arrière. Dessus noir ou légè-
rement bleuâtre ou bronzé ........... 8
7. Prothorax distinctement étranglé en avant, à ponctuation
assez forte, lœ interpointslsuhêgaux aux points. Ponctua-
tion frontale très dense, assez forte ; tête conique. Long. :
1,8-2,2 mm ............. 14. vehhim
— Prothorax non étranglé en avant, à ponctuation très fine,
très serrée. Ponctuation frontale très dense et très fine ; tête
non conique, ses côtés subparallèles. Long. : 1-1,5 mm . 15. aciculire
8. Dessus presque glabre, d’un noir prœque luisant. P1·otho—
rax à ponctuation forte, espacée sur le milieu du disque.
Front à strie médiane disti11cte. Long. : 1,5-3,2 mm . . 21. oedi

1490 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
-—- Dessus à pubescence blanche bien apparente ; téguments
légèrement bronzés ou bleuâtres. Prothorax à ponctuation
assez fine et dense. Front sans strie médiane. lnterstries
plans, ridés. Long. 2 1,5-2,5 mm ...... 25. brevirostrc
9. Pubescence dorsale fine, courte, non condensée sur le bord
latéral des élytres et ne voilant pas les téguments; interstries
plans. Rostre assez épais. 1‘" article des métatarses du mâle,
muni d°un petit onglet apical interne .....,.. 10
— Pubescence dorsale longue, serrée, jaunâtre, formant une
bande sur le bord latéral des élytres, le long de la poitri-
ne, voilant presque les téguments sur le disque ; interstries
assez étroits, subconvexes. Rostre moins épais, assez fin.
l" article des tarses postérieurs du mâle non ongulé au bord
apical interne. Long. : 2-2,4 mm ....... 22. Lemoroi
10. Prothorax assez grossièrement mais non très densément
ponctué. Ecusson allongé, sillonné. Striesi plus larges ou
aussi larges que les interstries. Arrière—corps un peu plus
élargi en arrière du~milieu. Long. : 1.6-2,6 mm . . 20. curtirostre
-—— Prothorax notablement plus finement et plus densément
ponctué. Rostre plus long chez le mâle. Ecusson comme chez
le précédent. Taille plus forte : 2,8-3 mm . . curtirostre sibixicum
—— Rostre ponctué comme chez le précédent. Ecusson un peu
plus arrondi, non ou rarement sillonné. Stries plus étroites
que les interstries. Arrière-corps moins sensiblement élargi
en arrière. Long. : 1,6-2,6 mm ...... curtirostre ilvense
11. Arrière-corps en ovale court, convexe. Rostre du mâle
aussi long, celui de la femelle plus long que le prothorax . . . 12
—- Arrière·corps ovale-oblong, déprimé en avant. Rostre assez
différent suivant les sexes. 1"’ article des métatarses du
mâle avec un petit onglet apical interne ....... 13
12. Tempes et gorge aussi fortement ponctuées que le Vertex.
Prothorax légèrement arqué latéralement, à .points gros,
ordinairement oblongs. Long. : 2-2,5 mm . . . . - 24. aH·ine
— Tempes et gorge presque sans points ou à points moins forts
que ceux du vertex. Prothorax à côtés presque droits, à
points bien plus fins, arrondis ou faiblement oblongs.
Long. : 1,5-2,5 mm .......... 23. marchicum
13. Front distinctement ponctué·substrié, presque luisant. Ros-
tre plus long que la tête, même chez le mâle. Tête avec les
yeux (presque effacés) plus étroite que le bord antérieur
du prothorax. Long. : 2,5-3,5 mm ...... 18. violaceum
— Front presque chagriné, très mat sans points distincts. Ros-
tre à peine plus long que la tête (femelle), moins long
qu’elle (mâle). Tête avec les yeux (convexes) presque
aussi large que le bord antérieur du prothorax. Long. :
2,3-3,.5 mm . .......... 19. hydrolapathi

AP1oN1NxE. — Arroiv 1491
1-L Apion (Perapîon) velatum GERSTÃCKER, 1854, Stett. ent. Zeist,
XV, p. 278. — aerugineum KIRSCH, 1878, in Leder, Beitr., p. 30/L. — he-
lianthemi BEDEL, Bull. Soc. ent. Fr., 1887. — HUST., 1931, p. 33. -— Cat.
SAIl\"1`E·CLAIRE DEVILLE, p. 378.
Long. : 1,8-2,2 mm. — Corps oblong, allongé, convexe ; le dessus cui-
vreux ou bleu foncé ; la pubescence blanche, appliquée, courte, unisériée
sur les interstries et dans les stries ; antennes et pattes foncées. Rostre
d’un noir cuivreux, droit, tubiforme, lisse et brillant en avant ; celui du
mâle aussi long que le prothorax, ponctué sur presque toute la moitié infé-
rieure ; celui de la femelle plus fin. suhégal à la tête et au prothorax réu-
nis, ponctué seulement à la base. Antennes postmédianes `: le 1°' article
du funicule épais, ovoïde, les suivants courts ; massue oblongue. Tête
subconique, à ponctuation assez forte et assez serrée ; les tempes ponc-
tuées, plus longues que les yeux qui sont peu convexes. Prothorax subcy·
lindrique. non ou à peine transversal, légèrement plus étroit en avant et
resserré derrière le bord antérieur, les côtés à peine arqués, à points pro-
fonds, plus gros que ceux de la tête et médiocrement serrés. Ecusson ponc-
tiforme. Elytres oblongs, à épaules brièvement arrondies, marquées, fai-
blement et assez régulièrement arqués latéralement, leur plus grande largeur
un peu en arrière du milieu, assez longuement rétrécis en arrière ; stries
à points peu visibles ; interstries plans, guère plus larges que les stries,
chagrinés et portant une série de petits points distincts. 2° article tarsal
subégal au 1°', celui-ci avec une petit onglet apical interne aux postérieurs
chez le mâle.
Mœurs exactes inconnues.
liadulte se prend conslammcnt sur les Helianthemum, en rnai—juin, dès
le début de leur floraison. Observé sur H. pilosum PERS., H. uulgare
G.xEn·rN. (l), H. gutlalum MrLL. (nombreux observateurs).
Disséminé et rare dans certaines parties, du Sud-Est et du Sud—()uest.
Ain : Villebois (GUILLEBEAU l). —— Isère : Décimes (BEDEL, HUsr.sc1~rE) ; Greno-
hle (PoUss1ÈLcUE Y) : St—Martin—le-Vinoux 1 Pariset etc. (GUÉDEL et V.
PLANET l) ; La Salette, 1.800 rn alt. (Husricms, V. PLANET). — Rhône : Irigny
(HUST.\CHE). — Drôme : Bouvance (HOFFMANN). — Pyrénées-Orientales :
Collioure (NORMAND). — Lot—et—Garonne ; Sos (BAUDUER, AizE1LLE). —— Pyré-
nées centrales : Val d’Aran). Non cité des Landes, ni de la Gironde.
Autriche ; Hongrie ; Suisse ; Italie ; Caucasse ;Asie-Mineure.
15. Apion (Perapion) aciculare GERMAR, 1817, Mag. Ent. II, p. 245.
——- pulchellum MILL., 1857, Wien, ent. Monatschrift, I, p. 15. — v. lasureum
SCHILSKY, Kâf. Europas, 1901, p. 60. — HUST., 1931, p. 34. — Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE,    
Long. : 1,-1,5 mm. — Oblong (l’arrière—c0rps convexe) ; noir-bronzé ;
pattes et antennes foncées (les fémurs parfois bronzés) ; la pubescence dor-
sale blanchâtre, fine, couchée, un peu molle, unisériée sur les interstries,
plus courte, bien visible dans les stries. Rostre droit, robuste, finement
ponctué, luisant en avant, moins long (mâle) ou aussi long (femelle) que
le prothorax ; moins épais et plus finement pointillé chez cette dernière.

1492 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Antennes submédianes ; massue ovale. Tête non transverse, finement ponc-
tuée, substriée sur le front. Yeux peu saillants. Protliorax cylindrique, plus
long que large, non ou à peine arqué latéralement, non resserré au som-
met, très finement et très densément ponctué-ruguleux, avec ou sans fossette
basale. Ecusson très réduit. Elytres à base aussi large que celle du protho-
rax, suboblongs, subrectilignement élargis, sur les côtés, des épaules jus-
qu’au milieu, endroit de leur plus grande largeur, arqués et assez briève-
ment rétrécis en arrière ; stries fortes, distinctement ponctuées ; interstries
un peu convexes, finement réticulés. Pattes médiocres ; tarses courts.
v. lasureum Sci-urs. — Entièrement d’un bleu foncé.
Vit sur Helianthemum guttatum Mort., surtout dans les sols sablonneux
et sur H. vulgarc GAERTN, dans les régions calcaires (Nombreux observa-
teurs) dès le début de la floraison, de mai à juillet.
D’après Parmis (Ann. Soc. ent. Fr., 1863, p. 456), la larve vivrait dans
les tiges de la première de ces plantes. Nous l’avons observée, cependant,
en Seine—et-Oise 2 Plateau de Lardy, dans les capsules de H. vulgaire, où
sa présence es~t décelée par une déformation légère du fruit, l’imago se
transforme dans les premiers jours de septembre. Il hiverne, sous les
détritus etles plantes basses avoisinantes, parfois en grand nombre.
Assez commun dans tout le midi, le Sud—©uest, le Centre, les environs
de Paris notamment en Seine—et-Oise, à l`0uest et au Sud de Paris et en
Seine-et-Marne. çà et là sur les affleurements calcaires du bassin de la Sei-
ne; pas rare en Champagne. Se raréfie vers le Nord, et seulement dans les
endroits arides et bien exposés. S’élève dans les Alpes et les Pyrénées
jusqu’à 1.500 m d’altitude.
La variété, peu commune, se rencontre avec la forme typique, particu-
lièrement dans les régions montagneuses.
Europe centrale et méridionale ; Algérie.
OBSERVATIONS. -— M. TEMPÈRE m’a fait observer avec raison que les
spécimens vivant. sur H .guttatum sont nettement plus robustes et de
coloration plus claire que ceux qu’on observe sur H. itulgarc. Cette diffé-
rence ne serait-elle pas la conséquence du comportement larvaire signalé
ci—dessus ? Le cas mériterait d’être confirmé dans les régions habitées par
l’insecte et les deux Cistacées.
Les A. velafum et aciculare rentrent dans le groupe Helianthemapiorz
WAGNER.
16. Àpion (Perapi0n) Chevrolati GYLL., 1833, in Schônherr, Gen.
Curc., 1, p. 260. — v. carbonurium EVERTS. 1879, Tijdschr., Ent., XX11,
p. 60. -—— v. aenescens SCHILSKY, 1901, in Kiist., Kâfer Eur., p. 74. — HUST.,
1931, p. 143. — Cat. SMNTE-CLAIRE DEVILLE, p. 381.
Long. : 1,7-2,4 mm. — Suboblong (l’arrière-corps très convexe), le
dessus d’un cuivreux plus ou moins pourpré, le prothorax ordinairement
plus clair ; la pubescence blanche, très fine, très courte, éparse, plus ou
moins apparente ; les antennes noires, les pattes foncées, métalliques. Ros-
tre droit, très robuste ; celui du mâle plus court que le prothorax, den-
sément ponctué jusqu’au sommet, assez luisant en avant ; celui de la fe-
melle aussi long que le prothorax à ponctuation plus fine, moins serrée,

AP1oN1NAu. — APION 1493
plus brillant en avant. Tête large, transversale ; le front à points forts
et serrés, plus ou moins confluents ; vertex lisse. Yeux presque effacés.
Antennes courtes, subbasales (mâle) ou postmédianes (femelle) ; massue
oblongue, pointue. Prothorax cylindrique, à ponctuation assez forte, peu
serrée, muni d’une fovéole basale petite. Ecusson ponctiforme. Elytres
ovales-oblongs, à épaules accusées ; la base non rebordée, plus large que
celle du prothorax ; le calus huméral distinct ; les côtés faiblement arqués,
assez fortement élargis de la base jusque vers le milieu, assez brièvement
rétrécis au sommet ; striés—ponctués ; interstries plans, larges, chagrinés.
1°’ article tarsal plus long que le 2*.
v. aenescens SCHILSKY. — Coloration d’un vert—cuivreux.
v. carbonarium Evranrs. — Coloration d‘un noir-bronzé.
v. cyanesccns, nova. — Coloration d’un cuivreux bleuâtre.
Sur Helianfhemlzm gulfafum l)rlILL. (Prznms, BEDEL, DUcu_«îNE, TEMPÈRE,
Homwiirvx etc,). — Juin à septembre, D’après Psnms (Ann. Soc, ent. Fr.,
1864, p. 364), la larve vivrait dans les tiges de la plante.
Assez rare 1 disséminé ça et là en plusieurs points de notre territoire.
Environs de Paris, type (Cuevnomr). — Seine·et—0ise : St—Germain : Le
Vésinet 1 Bouray ; Monthléry ; Aigremont. —— Seine-et-Marne : Fontaine-
bleau 1 Mormant !. — Marne : Vrigny : Berru : Cernay-les-Reims (t). —
Loiret : Olivet. — Loire·maritime : Le Croisic. — Aude 1 Fontfroide 1
Narbonne. — Basses-Pyrénées 1 Bayonne: — Landes 1 Cap Breton 1 Mont-
fort-en-Chalosse. — Gironde : Arcachon : Soulac z Facture, etc. —- Lot.—et-
Garonne : Sos. — Pyrénées-Orientales : Collioure, — Bouches-du—Rhône :
environs de Marseille ; Aix·eu-Provence. .
Les variétés avec la forme typique 1 la v, carbonarium, très rare, Marne :
Environs de Reims 1 Vrigny ; Cernayles-Reims (t).
Italie : Espagne 1 Portugal] 1 Maroc.
17. Apîon (Pcrapion) limonii KIRBY, 1808. Trans. Linn. Soc. London,
1X, p. 78. —— v. limoniastri FLACH, 1908, Wien. ent. Zeit., p. 130. — HUST., A
1931, p. 145. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 382.
Long. : 3,5-4 mm. —— Plus grand que le précédent ; l’arrière-corps plus
court, plus globuleux. Coloration du dessus (tête et rostre compris). cui-
vreux-verdâtre, pourpre, violet-noirâtre ; le prothorax ordinairement plus ‘
clair :, la·pubescence dorsale blanche, courte, éparse, peu apparente ; les
antennes et les pattœ foncées, ces dernières parfois métalliques. Rostre assez
semblable selon les sexes, très épais, presque droit, un peu plus court
(mâle) ou aussi long (femelle) que le prothorax densément et assez forte-
ment ponctué. Tête non transversale ; le front plans, large, à 'points forts
et serrés ; le Vertex lisse, séparé du front par une dépression transversale.
Yeux effacés. Antennes submédianes ; scape court, claviforme ; 1°' article
du funicule arrondi, les suivants transversaux ; massue oblongue, acumi-
née. Prothorax, cylindrique, â points fins et assez espacés, muni d’une fos-
sette basale allongée. Ecusson ponctiforme. Elytres courts, pyriformes, bien
plus larges que le protborax à la base, les épaules peu marquées, arrondiœ,
le calus huméral indistinct, les côtés arqués, leur plus grande largeur vers
le milieu, obtusément ogival au sommet, la base rebordée, plus épaissie
entre l’écuss0n et la 4·° strie ; stries ponctuées ; interstries plans, larges,
pointillés-chagrinés. 2° article tarsal un peu plus court que le 1°’.

1494 coLÉoPTÈREs CURCULIONIDES
v. Iimoniuslri Fnvcn. —- Pubescencee dorsale plus serrée, plus visible.
Vit sur Statice virgala VVALT. (H. SIET11), S. limonium L. (HUsT.scHE,
TFIMPÈRE), S. dichroiomc L. et Dubyi Goma. et. GERM. (Prsmus, TEMPÈBE).
La larve, d`après Panius (Ann. Soc. ent. Fr., 1863, p. 462), devrait vivre
au collet de la plante. —· Juillet-septembre.
Terrains salés ; Côtes de Normandie, de Bretagne, de Vendée, de Gasco-
gne : littoral méditerranéen jusqu’a Hyères.
Calvados : Cabourg. — Manche: Lessay. —- Bretagne 1 Cancale. — Ven-
dée ; St-Gilles. — Gironde : Arcachon 1 Andernos. — Basses-Pyrénées 1
Bayonne. — Hérault : Montpellier ; Lattes 1 Palavas. — Bouches-du-Rhône :
Camargue, étang de Berre : Albaron : Marseille etc. — Var : Hvcres. —
Aude : Narbonne : La Nouvelle.
La v. limorziastri vit sur les côtes du Portugal, aux dépens de Limo-
niastrunz articrzlotrzrn MOK.
Cotes d’Angleterre, de Belgique : Espagne : Maroc.
()BsERv.xr1ox. — Ces deux precedentes espèces font partie du groupe `
Pseudnplemonns VVAGN.
18. Apion (Perapionl violaceum KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Lond.,
IX, p. 65. — cyaneum OL,. 1807, Ent., V, p. 32. — v. virescens SCHILSKY,
1901 Kâf. Eur., p. 70. À v. harcyniae HUBENTH , 1911, Ent. Blâtt., p. 192.
— 12. obscurum GERH. 1898, Deuts. ent. Zeitschr., p. 335. — v. alpinum
WENcK,, L’Ab., 1864, p. 254. — HUsT., 1934, p. 146. — Cat. SArNTE—CLA1RE
DEVILLE, p. 384 ; Cat. Corse, p. 464.
Long. : 2,5-3,5 mm. —— Ovale—oblong, peu convexe, noir, un peu luisant,
les élytres bleus ou verdâtres ; la pubescence dorsale fine, appliquée, gri-
sâtre, peu apparente ; les pattes, les antennes, le prothorax noirs. Rostre
épais à peine arqué à la base, faiblement dilaté au sommet et au niveau
de l’inserti0n des antennes ; celui du mâle aussi long que le prothorax,
couvert de points serrés ; celui de la femelle moins robuste, presque de la
longueur de la tête et du prothorax réunis, à points plus obsolètes et gra-
duellement plus espacés vers le sommet, qui est luisant. Tête subeonique,
plus étroite (yeux compris) que le bord antérieur du prothorax ; front ponc-
tué ou ponctué-striolé. Yeux légèrement convexes. Antennes postmédianes ;
scape court, ovoïde, les articles du funicule (sauf le 1"’l transversaux ;
massue épaisse, ovale. Prothorax cylindrique, aussi long que large, un peu
arqué latéralement, légèrement resserré derrière le sommet. à points assez
forts, profonds. très serrés, muin d’une petite fossette basale. Ecusson
grand, sillonné, noir. Elytres oblongs, allongés, à côtés à peine arqués et
élargis jusqu’au milieu, leur base légèrement plus large que celle du pro-
tborax, les épaules arrondies, le calus huméral distinct, les stries catenu-
lées, les interstries plus larges que les stries, plans, finement ridés avec de
très petits points bisériés, piligères. Pattes robustes ; tarses courts.
Varie de coloration : Forme typique : Elytres bleus. —— v. virescens
Scrntsxv : Elytres verdâtres. —— v. obscurum GERH. : Elytres noirâtres. —
v. alpinum “7ENCK. : Elytres bleus ou verdâtres (insecte, plus petit, brillant,
les points du prothorax fins et espacés). — v. harcgniae HUB. : lîlvtres
d’un vert olivàtre à reflet bronzé ou violet, parfois bronzé-cuivreux.

APIONINAE. ——— APION 1495
La larve et la nymphe ont été décrites par LABOULBÈNE (Ann. Soc. ent.
Fr., 1862, p. 565). La larve vit et se transforme dans les tiges de nombreux
Bumex, sans provoquer de réaction cellulaire apparente. Observéé sur
Rumeœ acet0sa·L. (LABOULBÈNE, Piunma, PIOFFMANN, RIBAULT etc), R. conglo-
mcralms BIURR.; H, memorosus SCHNAD., If. crispus 1.., H. patienlia L.
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.. L ·.  ‘ r
907 / 911 ' ~ I  71 J‘l7û#`m·¢nn,«Àl.
Fxc. 905 à 911. — 905 1 Apîon (Perapion) vîolaceum Kmnv, d'. — 906 : curtirostre
Gama. G'. — 907 : affinis Kmnv C5'. —— 908 : aciculare GERM. 5. — 909 : Dégats lar-
vajrcs de A. violaceum (tige minée de Rumex acetosa L.). - 910 : cécidie nodale de
A. affinis, su.r `tîge de Rumex acetosa L. —- 911 : Excroissances radiculaires provo-
quées par la larve de A. marchicum sur Rumex acetosella L.

1496 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
(PEmus et divers observateurs), R. obiusifolius D. C. (KALrENBAc1~1), R.
bucephalophorius L. (STEFANI), R. pulcher L. (PEYEn1Mnor·r) (1).
La ponte s’effectue à partir du 10 avril et se prolonge jusqu’au début de
mai. Il n’y a qu’une génération.
La transformation a lieu dans les galeries larvaires, en mai—juin ! (2)
La larve est parasitée par Entcdon Pharnus WLK (PERRIS).
Toute la France, la Corse ; commun ; plaines et montagnes jusqu’à la
zone subalpine.
Les variétés (sauf la v. harcyniae, d’Espagne et de Madère) se rencon-
trent, dans notre faune, avec la forme typique ; la v. virescens aussi
abondante que cette dernière ; la v. obscurum, dans l’Est, notamment
dans les Vosges, les Ardennes I ; la v. alpirzum n’est pas spéciale aux
régions montagneuses, elle peut être considérée comme une aberration de
carence.
Toute l’Eur0pe, l’Algérie : la Tunisie, le Maroc et région circa—méditer-
ranéenne.
19. Apion (Perapion) hydrolapathi (MASHAM, 1802, Ent. Brit., I, p.
249. — coerulcipenne STEPHENS, 1831, Ill. Brit., IV, p. 173. —— HUST., 1931,
p. 148. — Cat. SA1N·rE-CLAmE DEVILLE, p. 382 ; Cat. Corse, p. 464.
Long. : 2,3-3,5 mm. — Extrêmement voisin de violaceum et facile à con-
fondre avec lui. Difïère essentiellement par le rostre plus court (voir
tableau), le front mat, finement et densêment ridé, sans points isolés ; les
interstries généralement un peu convexes.
Pour le reste, absolument semblable au précédent (3).
Mœurs exactes inconnues.
L’adulte se rencontre sur Rumez hydrolapathum Hubs. (WALTON, BEDEL,
DEVILLE, TEMPÈRE etc), R. crispus L. (PEYERIMHOFF, HorrM.\NN),»R_ pulcher
L. (Pnvmmnorr).
Grands marécages ; ruisseaux.
Plus rare que violwceum, mais assez répandu et souvent avec lui. En
France, surtout dans les régions côtières, mais aussi dans l’intérieur des
terres.
Pas-de—Calais ; Somme : Calvados ; Manche ; Finistère ; Loire-Inférieure ;
Charente-Maritime (!) ; Gironde ; Landes ; Var ; Vaucluse : Gard ; Hérault ;
Bouches-du-Rhône : Alpes-Maritimes (!). — Pyrénées Orientales : Corse :
commun.
Littoral des mers d’Europe ; îles danoises ; Ecosse ; Irlande ; Belgique ;
bassin de la Méditerranée ; Iltalie ; Monte-Gargano (Scuxrzmtvn) ; Algérie
où il n‘est pas spécial aux régions maritimes (PEYERIMHOFF).
(1) En Algérie, dans les tiges des Rumex thyrsoides Drzsr. et elongatus Barr. (Pmm-
Rrmrorr).
(2) Dans la région d'Angers, nous avons constaté (en compagnie de MM. Rmnvnr
et Dnzumus) des dégâts sur 1’0se1lle cultivée comme porte-graine. dont les tiges,
minées par les larves, pouvaient atteindre 90 pour cent de Yensemble des Cultures,
réduisant ainsi la production grainière de 50 pour cent.
(3) La tête soit-disant plus courte et plus parallèle en arrière des yeux, la iorme
plus courte des élytres, caractères donnés par plusieurs auteurs pour séparer cette
espèce du uiolaceum, paraissent exagérés ou instables.

APIONINAE. — Arion 1497
20. Apion (Pernpion) curtirostre GERMA11, 1817, Mag. Ent., II, p. 230.
—'aquilinum Bon., 1839, in Schônlierr, Gen. Curc., V, p. 440. — brevirostre
KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Loud., IX, p. 68. — humile GERMAR., 1817,
Mag. Ent., II, p. 232. — medianum THOMS., Skand., 1865. — HUST., 1931,
p. 149. —— Cat. SAINTE—CLAIRE DEv11.LE, p. 382.
Long. : 1,6-2,6 1mn. — Oblong, convexe, noir ; le dessus à reflet plombé;
revêtu d’une pubesœnce grisâtre, très âne, espacée ; pattes et antennes noi-
res. Rostre droit, C0utt,, épais, peu différent de longueur selon le sexe ;
celui du mâle subégal au prothorax, finement et densêment ponctué, mat,
luisant à l’extrémité ; celui de la femelle aussi long que le prothorax, à
ponctuation plus âne, moins serrrée, brillant et lisse sur sa moitié apicale.
Tête courte, à points serrés, assez forts ; front plan, striolé ou presque.
Yeux assez convexes. Antennes courtes, submédianes ; scape égal aux
deux premiers articlœ du funicule réunis, le 1"' article subtransversal, ar-
rondi, les suivants moins épais, les 3' àl 7° transversaux ; massue ovale-
acuminée. Prothorax cylindrique, non transversal, à peine resserré au som-
met, à points assez gros, peu serrés, avec ou sans fovéole basale. Ecusson
allongé, sillonné. Elytres plus larges que le prothorax à la base, à calus
himièral distinct ; les côtés subrectilignement élargis jusqu’en arrière du
milieu, obtusément arrondis en _arrière ; stries à points serrés ; interstries
aussi larges ou moins larges que les striœ, plans ou subconvexes, poin-
tillés. 1°' article tarsal plus long que le 2*, celui-ci aussi long que large ;
le 1'°' aiticle des tarses postérieurs du mâle avec un petit onglet apical
interne.
La larve, non cécidogène, vit et se transforme dans les tiges de Rumex
ncetosclla L. (Pmmis), de R. palienta L. (STEi=ANi), de R. acetosa L.
(Focxew, KIEFFER) de R. thyrsoides DESF. (STEFANI). La ponte a lieu en mai-
juin. L’adulte se transforme en août-septembre et hiverne. Il se rencontre
sur ces plantes ainsi que sur R. crispus L. et R. obtusi/olius D. C. (DEv1L1.E),
de la fin mars à octobre.
Commun dans toute la .France ; plaines et montagnes jusqu’à 1.400 m
d’altitude. 3
Toute l’Europe : Caucase.
Subsp. sibiricum BOH., 1839, ap Schônherr, Gen. Curc., V, p. 442. ———
A. Ho1··FMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1934, p. 46. —— Cat. SAINTE-CLMRE DE- ·
VILLE, p. 382.
Long. : 2,8-3 mm. — Difïère de la forme typique par sa grande taille,
son rostre plus long, notamment celui de la femelle, le prothorax à points
beaucoup plus fins et plus serrés, les interstries plans ; le front muni ou
non d’unc fovéole frontale
Vit sur Rumex acetosa L. en Haute-Vienne : Aixe-sur·Vienne, en septem-
bre (HoEr=MANN)_ — Allier : Brout-Vernet (H. DE Buvsson !).
Europe septentrionale et centrale ; Allemagne ; Pologne ; Sibérie : Syrie.
Oasnnvxriou. — C‘est l'insecte que j’ai signalé (Miscell. ent., 1929, p. 11),
sous le nom de oblongum Gum., Sch. \', 1839, p. 421 celui-ci étant réuni

1498 co1.Éo1>·1·Èmas cuncumoivmns
à sibricum, par WAGNER, dans le Catalogue Wmcxren, Oblongum, décrit de
Crimée, Se distingue à peine de sibricum, par les élytres peu plus larges
que le prothorax à la base, plus allongés, moins élargis en arrière ; le
front ordinairement fovéolé ; le prothorax très cylindrique.
Subsp. ilveme WAGNER, 1905, Riv. Col., lt., III, p. 38. —— Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 382 ; Cat. Corse, p. 463. -—- Husmcnia 1931, p. 151.
Taille et aspect de la forme typique dont il est parfois difficile à sépa-
rer. Difïère par la ponctuation de la tête et du prothorax notablement plus
fine, les interstries très plans, nettement plus larges que les stries dont les
points sont peu distincts, les élytres ordinairement moins élargis en arrière,
la pubescence dorsale, en particulier celle du prothorax, plus serrée, plus
visible. Front souvent fovéolé. Ecusson ordinairement plus court et non
sillonné.
Vit, en France, sur Rumea; acelosella L (HOFFMANN, Miscell, ent., 32, 1929,
p. ll). Signalé au Portugal, sur R. bucephalophorus L. (Fmcn).
Race méridionale de curliroslre, dont Phomogénéité semble parfaite
dans certaines régions insulaires où elle exclue celui-ci, comme c’est le
cas en Corse. Bien que sa répartition en France continentale soit peu
connue, on peu l’y considérer comme sporadique. Dans son habitat normal,
elle présente assez souvent des individus intermédiaires à peu près impossi-
ble à séparer de l’une ou l‘autre des deux formes.
Haute-Vienne : Grignac, en mai (HorrMANN). — Seine-Inférieure : Auze-
bose (Ricinnn !), en mars. — Corse ; assez commun dans de nombreuses
stations ; Ajaccio, Bocognano, Lucciana, Bastia etc.
Algérie ; Portugal ; Baléares ; Espagne ; régions côtières de la méditer-
ranée jusqu’en Syrie ; Sardaigne ; île d‘Elbe : Côtes occidentales d’Angle
terre.
21. Àpion (Perapiotn) sedi GERMAR, 1818, Mag. Ent., Ill, p. 49. ——
Husr. 1931, p. 151. — Cat. SAINTE-CLA1R1z DEVILLE, p. 382.
Long. : 1,5-3,2 mm. — Aspect et coloration du curtirostre. Ponctuation
de la tête, du rostre, et du prothorax bien plus forte ; les points du pro-
thorax moins serrés, parfois un peu oblongs ; le front portant une strie
médiane bien distincte ; le prothorax transversal, nettement arrondi laté-
ralement en son milieu, avec une fovéole basale ordinairement profonde.
Ecusson ponctiforme, parfois sillonné ; stries des élytres ponctuêes ; in-
terstries plans. Tous les tarses, chez le mâle, avec leur 1°' article muni d’un
petit prolongement dentiforme à l’angle apical interne.
La larve vit et se transforme dans les tiges de diverses Crassulacées (1)
sur lesquelles elle produit une cécidie. Observée sur Sedum reflezum L.,
(1) Hmmc, Die Blattminen-Mittel und Nord Europas, 1935, p. 483, indique que la
larve vit en mineuse des feuilles de Sedum sp. ; il en figure les dégâts, p. 484 (fig.
434), mentionnant que la nymphose s'opère dans un cocon formé d'excréments lar-
vaires, dans une boursouflure, entre les deux épidermes foliaires. Si cette obser-
vation est exacte, elle démontre, de la part de cet Apion, un comportement sin-
gulièrement différent de celui cité par de nombreux auteurs, donnant l'insecte céci-
dogène et attaquant les tiges.

Arionnuiz. — Arion 1499
S. telephium L et S. acre LE:. (H. un Bursssou et abbé Pismm, Marcellia,
1913, XII, p. 33). Obtenu d`éclosion du Sempervivum arachnoidcum L.,
dans le Tyrol (FLAcn, I/Vien. enf. Zeit., 1908, p. 130 (1).
L’adulte éclot de la fin de juillet à septembre (2). Se rencontre sur ces
mêmes plantes (nombreux observateurs), ainsi que sur Sedam album L.
(`Rouonr) ;S. anopelalum D. C. (Smrri) : S. boloniense Lois. (Horrmsrw).
—— Juin—septembre.
Bépandu, bien qu’assez rare, dans toute la France. Non signalé de la
Corse.
Toute l`Europe ; Syrie ; Transcaucasie ; Algérie : Espagne.
22. Apion (Perapion) Lemoroi Ch. Bmsour, 1880, Bull. Soc. ent. Fr.,
p. 35. — Husr., 1931, p. 153. —— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 382.
Long. : 2-2,4 mm. -— Oblong, allongé, convexe, noir, revêtu d’une pu-
bescence jaunâtre, couchée, longue, serrée, masquant en partie les téguments
mats ou luisants, plus condensée et formant une bande sur le bord de l’ély·
tre et recouvrant les pièces latérales de la poitrine ; les pattes et les anten-
nes foncées, pubescentes. Rostre assez fin, à peine courbé ; celui du mâle
plus court que le prothorax, ponctué et pubescent jusqu’au sommet ; chez
la femelle un peu moins épais, aussi long que le prothorax, pubescent à
la base, le reste glabre, éparsement pointillé, brillant. Antennes postmédia-
nes (mâle) ou médianes (femelle) ; le 1°' article du funicule ovoïde, les
suivants courts, les 2° à 5' subtransversaux (mâle) ou légèrement plus longs
(femelle), les deux demiers transversaux ; massue fusiforme, égale aux
cinq articles précédents réunis. Tête subtransversale, densément ponctuée.
Yeux peu convexes. Prothorax cylindrique, aussi long que large, ses côtés
presque droits, finement et très densément ponctué, à fossette basale nulle ou
peu distincte. Ecusson allongé, sillonné, dénudé. Elytres faiblement élargis
en arrière, très légèrement arqué, arrondis-rétrécis en arrière, leur plus
grande largeur un peu en arrière du milieu, leur base un peu plus large que
celle du prothorax, les épaules brièvement obtuses, le calus huméral presque
nul ; striœ presque aussi larges que les interstries ; ponctuées, munies d’un
rang de poils couchés bien visibles ; interstries subplans. Pattes assez lon- _
gues ; tarses avec les articles 1-2 subégaux, le 2° aussi long que large.
La larve, non cécidogène, se développe, dans une courte galerie, au
collet et dans la racine principale de Polygonum aviculare L. L`espèce
doit être bivoltine, car nous avons obtenu (ez larva) des imagos du 16 au
20 mai 1944 et dans les mêmes conditions, du 28 septembre au 3 octobre
de la même année, à Garches (Seine-et-Oise).
L'adulte se prend constamment sur cette même plante (Raxrran, BEDEL,
SAlNTE·CI.AIRE DEVILLE, MÉQUIGNON, Hnsrscna, TEMPÈRE, Ho1=rMANN etc), dans
les champs moissonnés, les friches, plus rarement dans les sols humides.
Mai-juin, mais surtout en septembre octobre.
(1) En Algérie, A. robustirostre Drsnn. appartenant au même groupe que le sedi.
vit également, à l’état larvaire, dans les tiges d’une Crassulacée : Umbilicus hori-
zontalis Guss. (Pmrmmnorr, 1911, Ann. Soc. ent. Fr., p. 313).
B (2) fin espagne, la larve vivraît dans les tiges d’un Cotyledon (G. C. Cnamrou. teste
EDEL .

1500 coL1·î0P·rÈRas CURCULIONIDES
Cà et là et rare dans le Nord, l’Ouest, le Centre, la région lyonnaise et
le Jura.
Seine : La Varenne, type (Bmsour). — Seine-et-Oise ; St-Germain (Bm-
sotrr) ; Garches (HOFFMANN) ; Bréytigny (P. Mama) ; -S.\CLAS (Babar). —
ïeine-et-Marne : Fontainebleau (BEDEL) ; Lagny et environs (Husracna). —
Loiret : La Chapelle-St-Mesnin (HoFFMANN). -— Marne 2 Vouillers (Davirra).
— Oise : Laigneville (MÉou1cNoN) ; Coye (Ctaac). — Meuse : Badonville1·
(Davirta). — Hte-Marne ; St,-Diz.ier (id.). —~ Calvados : Villers-sur-Mer
(Babar). —— Somme : Rover (L. Csaranriaa). — Orne : L`Home_(BaoaL). —
Mayenne : Ernée (Horamxxx). -— Loire—Inférieure : La Bernerie (Baisour) :
Belle—Ile (id,). — Gironde : Cambes (Gimun). — Lot-et-Garonne : Miramont,
(Tanrara). —— Rhône : assez nombreuses localités à l’Ouest de Lyon (Husrl-
caa). —- Jura : Dôle (Husmcaa). — Allier ; Chantelle-la-Vieille (H. ou Buvs—
son)
Espagne ; Italie : Caucase.
OBsaavAr1«oNs. — Cette espèce recherche exclusivement les plantes pous-
sant en terrains secs, formant d’épais tapis fortement appliqués sur le sol.
L’insecte, en outre, se tient le plus souvent sous les rameaux ou à terre.
Ces diverses conditions expliquent les difficultés de sa capture et sa rareté
dans les collections.
23. Apion (Perapion) marchicum HERBST, 1797, Kâf., VII, p. 118. —-
atcrrimus L., 1758, Syst. Nat., ed. 10. p. 378. —— laevithorax GYLL., 1833,
in Schônh., Gen. Curc., I, p. 288. -— rumicis KIRBY. Trans. Linn Soc. Lond.,
IX, p. 67. — spartii KIRBY, l.c., p. 56. — violaceum GYLL., 1813, Faun.
Suec., p. 50 (non Kuusv). — Husr., 1931, p. 155. —— Cat. SAINTE CLAIRE
DEVILLE, p. 382.
Long. : 1,5-2,5 mm. — Ovale, noi1·, peu luisant, subglabre ; les élytres
violets ou bleuâtres (rarement cuivreux ou noirs) ; pattes et antennes fon-
cées. Rostre faiblement arqué, aussi long (mâle) ou bien plus long (femelle)
que le prothorax, couvert de points fins, très serrés, mat (mâle), les points
moins serrés, luisant (femelle) ; massue ovale-acuminée. Tête courte, à
ponctuation dense, le front ponctué-strié Yeux peu convexes. Prothorax sub-
transversal, médiocrement arrondi sur les côtés, plus étroit en avant qu’en
arrière, à points arrondis ou ovales, assez serrés, nullement confluents, avec
une petite fossette basale ordinairement oblongue. Ecusson triangulaire,
non sillormé. Élytres ovales, plus larges que le prothorax, les épaules ar-
rondies, le calus huméral assez saillant, les côtés assez arqués, élargis en
arrière du milieu ; stries à points catenulés ; interstries très larges, fine-
ment chagrinés. Pattes assez courtes ; 1"’ article tarsal à peine plus long
que le 2' qui est aussi long que large.
Biologie : Laxcanxax, Iinlomol. Blâtter, 37, 1941, Helft 3, p. 122, fig. 3.
—— L’adulte vit sur Rumex acetosella L. (Babar, DEVILLE, JACQUET, HorrMANN,
I,aNcam<ax, TaMr>Èaa etc). Endroits secs, surtout sablonneux. — Mai à
Septembre. La larve produit sur les racines d’énormes galles pouvant attein-
dre la grosseur d’une noix (LaNcaaKaN, l. c.) ou seulement de la grosseur
d’un pois (I).
'I`oute la France ; assez commun ; plaines et régions collinaires.
Toute l’E1u·ope : Syrie : Sibérie. Algérie.

APIONINAE. — Arion 1.501
UBSERVATION, · A. laeuiihoraœ GYLL., est décrit sur un petit individu
aberrant., dont la ponctuation prothoracique est très fine et très superfi-
cielle. France, sans localité plus précise (coll. C1-1EvRoLAr).
24. Apion (Perapion) alïine KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Loud., IX,
p. 68. — aterrimum REDT., 1858, Fu. Aust., éd. II, p. 693. —- Husr., 1931,
p. 156. —— Cat. SAINTE-CLMRE DEVILLE, p. 382.
Long. : 2-2,5 mm. — Très apparenté au précédent dont il est parfois dif-
ficile à séparer. Taille ordinairement plus forte, l’arrière-corps plus trapu,
plus convexe, plus largement arrondi en arrière ; le prothorax plus arqué
latéralement. Rostre, dans les deux sexes, un peu plus robuste et plus long.
Ponctuation de la tête et du prothorax formé ordinairement de points
oblongs, de moitié plus gros, ceux des tempes et de la gorge généralement
aussi distincts que ceux du Vertex (chez marchicum, la ponctuation de la
gorge et des tempes est nettement moins forte ou obsolète) ; les interstries
des élytres plus fortement chagrinés, plans ou un peu convexes. Coloration
des élytrés le plus souvent bleue, mais varie autant que chez marchicum.
La larve vit et se transforme dans une cécidie qu’elle provoque sur les
rameaux florifères de Rumeur acetosa L. La réaction produit un renflement.
axial, parfois unilatéral, subsphérique, dur, uniloculaire, nodal ou inter-
nodal (abbé PIERRE, 1903-1905). L’adulte apparaît en juillet-août.
La larve est parasitée par un Braconide : Sigalphus flavipalpis WsM-
(PERRIS).
Toute la France, commun. Parfois très nuisible à l’©seille cultivée, notam-
ment en Haute-Vienne (!). —— Mai à septembre,
Même dispersion paléarctique que celle de A. marchicum.
OBSERVATION. — WAGNER, 1. c. fait rentrer les sept espèces qui précèdent.
dans son groupe Pcrapion.
25. Apion (Perapion) brevirostre HERBST, 1797, Kâfer, VII, p. 120.
— interstitialis Bon., 1839, in Schônherr, Gen. Curc., V, p. 443. —- HUST.,
1931, p. 152. -— SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, Cat., Fr., p. 382 ; Cat. Corse,
p. 463.
Long. : 1,5-2,5 mm. —- Ovale, convexe, noir ; les élytres à reflets légè-
rement métalliques d’1m cuivreux-bleuâtre ou verdâtre, rarement bronzés ;
la pubescence dorsale blanche, bien apparente ; les pattes et les antennes
noires. Rostre droit, épais ; celui du mâle aussi long que le prothorax,
pubescent et ponctué, l’extrême sommet, seul, glabre, lisse et brillant ; celui
de la femelle un peu moins épais, un peu plus long, pubescent, sur sa moi-
tié basale, lisse et brillant en avant. Antennes courtes, postmédianes ; funi-
cule à 1°’ aiticle arrondi, les suivants transversaux ; massue ovale, épaisse.
Tête courte, â points fins ; le front plan, ruguleux, parfois striolé. Yeux
faiblement saillants, ciliés de blanc. Prothorax assez court, à côtés légère-
ment arqués, un peu convergents en avant, couvert de points assez fins,
très denses, subconfluents, avec ou sans fovéole basale. Ecusson ponctifor·
me. Elytres un peu plus larges, à la base, que le prothorax, les côtés pres-

1502 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
que droits, élargis modérément en arrière ; stries finement ponctuées ; in-
terstries un peu plus larges que les stries, subplans ou un peu convexes, fine-
ment rugueux. Pattes assez longues, métalliques ; tarses à 1°' article plus
long que le 2*, celui-ci aussi long que large.
La larve vit et se transforme dans les capsules des Hypericum hirsutum L.
et perforafum L. (WENCKEB, PERRIS). Observation confirmée par URBAN (Ent.
Blâtt. 1921, p. 94). Vivrait également dans les tiges (AUBE) ou indifféremment
dans les tiges et les fruits (J. DE GAULLE, 1874-75, Feuill. jeunes Nat., p.
139 (1). Elle est parasitée par Tcimsfichzzs atrocaerzzleus (NEEs). Enlodon
Pharnus WEK. (Chalcid). (Piznnrs, DE GAULLE). Mai—septembre.
Toute la France ; assez commum sur les plantes nourricières ! ; surtout
dans les terres calcaires ou sablonneuses : chaudes et arides ; aussi bien
dans les endroits découverts que dans les clairières et taillis ; plus rare
dans la zone littorale. ——— Corse ; assez rare.
Toute l’Europe ; Syrie ; Algérie.
OBSER\`.\TI()N. — Pour cette espèce, \V.\0NEB a créé le sous-genre Psez1dope·
mpion.
26. Apion (Perapion) simum GERMAR, 1817, Mag. Ent., 11, p. 235.
— Husr., 1.c., p. 153. — SA1NrE—CLA1RE DEVILLE, Cat. Fr., p. 382.
Long. : 2·2,3 mm. — Oblong, étroit, convexe, noir (antennes et pattes
comprises), mat ; la pubescence dorsale cendrée, fine, ne voilant pas les
téguments. Rostre remarquablement court, ne dépassant pas la longueur
de la tête dans les deux sexes, droit, épais, légèrement atténué de la base
au sommet ; chez le mâle : ponctué, pubescent, mat ; chez la femelle : peu
distinctement pointillé, luisant en avant. Antennes courtes, submédianes ;
scape court et épais ; le 1"’ article du funicule plus gros que les suivants,
tous transversaux ; massue ovale. Tête non transversale, presque aussi large
que le prothorax en avant, finement et très densément ponctuée ; le front
plan, finement strié. Yeux peu convexes. Prothorax cylindrique, plus long
que large, à points fins, très serrés, rugueux, la fovéole basale petite ou
nulle. Ecusson ponctiforme. Elytres allongés, plus larges que le protborax
à la base, les épaules assez accusées, les côtés presque droits, élargis jus-
qu’en arrière du milieu, subrectilignement rétrécis en arrière. le sommet
obtusémente arrondi ; stries fortement ponctuées, aussi larges ou un peu
plus larges que les interstries ; ceux-ci étroits, subconvexes. Pattes cour-
tes et robustes ; les deux premiers articles des tarses subégaux.
La larve vit et se développe dans les tiges de Hgpericum pcrforalum L.
(FRAUENFELD, 1866 ; URBAN, Ent. Blâlt., 1921, p, 94). Elle n`est pas cécidogène
et la métamorphose a lieu dans la galerie larvaire, en juin (2) (AUBE, DE
GAULLE). La partie attaquée est décelée, de l‘extérieur, par son aspect bru-
nâtre (GOURAUD).
(1) M. H. L. PAR1<ER, a obtenu cet Apion (ex larva) de capsules et de tiges des Hy-
pericum putchrum L., tetrapterum Freres et hirsutum L., en août 1950, à Rueil (S.-et-
0.) ; ce qui confirme les observations d’AUBE et de J. ni: GAULLE.
(2) Uobtention de l’imag0 (ex larva) de tiges des Hypericum pulchrum et perfora-
tum, en août, à Rueil S.~et-O., par M. H. L. PARKER, laisserait supposer que l‘espèce
est bivoltine.

APIONINAE. — Arion 1503
L’adulte se rencontre sur la plante (nombreux observateurs), ainsi que
sur H. humifusum L. et hirsutum L. (A. HOFFMANN) ; de mai à juillet.
Probablement dans toute la France ; taillis et clairières, friches avoisi-
nant les bois. Assez commun, sauf dans le Sud-Ouest. Gà et là dans presque
tout le bassin de la Seine. Non cité de la Somme ni du Pas-de-Calais.
Europe centrale et méridionale. Algérie.
Onsanvuion. — WAGNER a créé, pour cette espèce, le sous—genre Pseudote-
napion.
   
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    4 •4·}û/ïM3Il|l,J¢l.
Fu:. 912 à 916. -—- 912 2 Apion (Malvapion) mqlvae F. gi'. — 913 et 914 : Antennes
du même 0* et Q. — 915 2 tarse postérieur du même. — 916 2 Cecidie du fruit de
Malva silvestris L., produite par la larve d’A. malvae.
Subgen. Malvapion, nov.
27. Apion (Malvapion) malvae FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 132. —~
flavescens VILLA, 1835, Col. Eur., Suppl., p. 49. — herbarum AUBÉ, 1850,
Ann. Soc. ent. Fr., p. 338. ——- minutus FOURCROY, 1775, Ent. Par., 1, p.
115. — pulex GMELIN, 1777, éd. Linné, I, IV, p. 1.758. — HUST., 1931,
p. 156. —— SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat. Fr., p. 382 ; Cat. Corse, p. 463.

1504 coLÉoPrÈnEs cuncuuonmias
Long. : 2-2,5 mm. — Suboblong, peu convexe, noir, mat ; lœ élytres
(en majeure partie), les antennes, les pattes d’un roux-clair ; le protho·
rax, la tête, le rostre (au moins en grande partie), les ongles, la suture,
le bord marginal et une tache basale triangulaire sur les élytres noirs ;
la pubescence dorsale blanche, longue, assez serrée, plus dense sur le pro-
thorax, à la base des élytres, notamment autour de l’écusson. Dessous du
corps foncé, densément pubescent de blanc. Rostre épais, im peu courbé,
atténué légèrement en avant, noir, plus ou moins roux à l’extrémité ; celui
du mâle presque égal au prothorax, arqué à la base, presque droit ensuite,
ponctué et pubescent presque jusqu’au sommet ; celui de la femelle plus
régulièrement bien que faiblement courbé, aussi long que le p1·oth0rax,
pubescent sur sa moitié basale, lisse, glabre et brillant en avant. Antennes
courtes, subbasales ; le l" article du funicule brièvement ovoïde, aussi
épais que le scape, les suivants (sauf le 2') courts, transversaux ; massue
allongée, acuminée, subarticulée, aussi longue que les cinq articles précé-
dents ensemble. Tête courte, densément pubescente ; front plan. Yeux con-
vexes, ciliés en-dessous. Prothorax faiblement transversal, à peine arqué
sur les côtés, faiblement rétréci et resserré en avant, la base subbisinuée,
la ponctuation fine, serrée, masquée par la vestiture. Ecusson petit, dênudé.
Elytres ovales, plus larges, que le prothorax à la base, un peu arqués laté-
ralement jusqu’en arrière du milieu, assez obtusément arrondis en arrière,
peu profondément striés-ponctués ; interstries subplans. Pattes pubescen-
tes ; 2' article des tarses plus court que le l°'. Ongles courts, fortement
dentés en dedans.
Les variations suivantes se trouvent mêlées à la forme typique :
v. herbarum AUBÉ. —— Elytres entièrement roux.
v. fallaz nova. — Pattes (tarses compris) entièrement rembrunies.
v. femomtus nova. — Fémurs presque entièrement noirs, sauf au sommet.
La larve vit et se tranforme dans les fruits de Malva silvestris L. ! (1)
(Pnnrus) ; M. rofrznrlifolia L. (WENcKER, Pmixzzom, BACH). L`adulte éclôt
en août-septembre ; il se rencontre fréquemment sur ces deux plantes (F)
(nombreux observateurs. Signalé en Belgique sur Althea officinalis L
(l`lATHIEU). Mai à septembre.
Toute la France ; la Corse 2 assez commun. Surtout dans le midi 2 par-
fois en nombre prodigieux vers le début du mois de mai. — La v. fullux rare
en France : Var : Toulon (GUÉRIN). — Rhône : env. de Lyon (CROISSAN-
DEAU !) : moins rare en Autriche, en Moravie (RE11·1·En), en Croatie (Nox-
viziuizns !) ; Madère ; dans les graines de Lavatvru z·r·el[c«1 L. (Bim-
cuowsxr Z).
Europe centrale et méridionale ; Syrie ; Caucase. Algérie.
(1) La ponte que j’ai observée récemment, en Provence, sur Malva silvestris L.,
débute vers la mi-mai et se poursuit activement jusqu’aux premiers jours de juin.
Un œuf, seul, est introduit dans 1'un des carpelles de la fleur. La larve dévore
successivement deux à trois graines les plus voisines, provoquant un peu avant la
nymphose, Phypertrophie unilatérale du fruit.

Amonrmn. — Arron 1505
Subgen. Diplapion REITTER, 1916 Faun. Germ. V, p. 241. 243. (Cera-
tapion Scnmsxv (pars.),
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Front muni de sillons plus longs, rapprochés, subparal-
lèles, non approfondis en arrière, réunis en formant un
U. Forme plus svelte. Stries des élytres assez fines, à peine
ponctuées. Prothorax très légèrement resserré derrière le
bord antérieur, à points assez profonds, peu serrés, mais bien
visibles. 1"' article tarsal subdenté en-dessous chez le mâle.
Long. : 2-2,4 mm ........... 29. confluens
-— Front à sillons plus courts, obliques, approfondis, en arriè-
re et se réunissant en forme de V dans une fossette pro-
fonde. Forme plus courte. Prothorax non resserré en avant
Stries élytrales caténulées-ponctuées ......... 2
2. Pubescence dorsale grise, très fine. Prothorax à points
distincts, médiocrement serrés. Elytres à stries fortes, les
deux premières arquées en dedans près de l’écusson. 1°' ar-
ticle tarsal du mâle simple. Long. : 1,8-2,5 mm . . 28. stolidum
— Pubescence dorsale assez grossière, plus dense. Prothorax
â points très fins. très écartés. Elytrœ à` stries moins pro-
fondes, les deux premières non arquées près de l’écusson.
l" article tarsal du mâle muni d’un prolongement dentifor-
me à l’angle apical interne. Long. : 2,2—2,5 mm . . . 30. detritum
28. Apion (Diplapion) stolidum GERM., 1817, Mag. Ent., 11, p. 218. —
confluens GYLL., 1827, Fn. Suec., p. 531 (non KIRBY). — l·lUsT., 1931,
p. 39. —- Cat. SA1m·E-CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 1,8-2,5 mm. — Ovale-oblong, convexe, noir à reiiet légère-
ment ardoisé ; pattes et antennes foncées ; la pubescence dorsale grisâtre,
légère, peu visible. Rostre fortement courbé, mat à la base, brillant en
avant ; celui du mâle subégal à la tête et au prothorax réunis, finement
et densêment ponctué, un peu dilaté au niveau de Finsertion antennaire ;
celui de la femelle de un quart plus long, plus cylindrique, très luisant.
Antennes subbasales ; funicule à 1"' article nettement plus long (femelle)
ou un peu plus long (mâle) que large, plus épais que lœ suivants, le 2° sub-
carré, les 3-7 arrondis ; massue épaisse, oblongue. Tête subtransversale,
sans points distincts ; front chagriné portant deux sillons connés en forme
de V. Prothorax aussi long que large, cylindrique, à points fins, peu ser-
rés, avec un court sillon basal. Ecusson petit. Elytres ovales, arqués laté-
ralement, leur plus grande largeur en arrière du milieu ; stries fortes,
points caténulés, les deux premières stries arquées en dedans près de
l’écusson ; interstries plans, plus larges que les stries. 1°' article tarsal du
mâle non dentiforme à l’angle apical interne.
Mœurs exactes inconnues.

1506 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
L’adulte vit sur Leucanthemum vulgare LAMK. ! (nombreux observateurs).
— Avril—juin et août—0ctobre.
Répandu et assez commun dans toute la France ; plus abondant dans le
Centre et le Midi. S’élève en montagne jusqu’à la zone subalpine.
Europe ; Algérie ; Maroc.
29. Apion (Diplapion) confluens KIRBY, 1808. Trans. Linn. Soc. Loud.,
IX, p. 62. — stolidum GYLL., in Schônherr, Gen. Curc., IV, p. 532 (non
GERM.), — Roelofsi EVERTS, 1878, Tijdschr., p. 58. — HUST., 1931, p. 40.
— SMNTE-CLAmE DEVILLE, Cat., p. 379 ; Cat. Corse, p. 458.
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Fm. 917 à 922. —— 917 : Apion (Diplapion) confluens Kms! (j' (avant·corps>. —
918 ; Protibia g3' du même. — 919. — A. detritum dl (avant-corps). — 920 : metatibia
5* du même. — 921 : A. stolidum O' (avant—corps). — 922 : métatibia (j' du mème.
Long. : 2-2,4 mm. —— Extrêmement voisin du précédent dont il diffère
par son arrière-corps un peu plus allongé, le prothorax plus étroit, distinc-
tement bien que faiblement resserré en avant ; les stries élytrales plus
obsolètes à points plus fins ; les sillons frontaux en forme de U, parfois
réduits à deux sillons parallèles ; le 1°’ article des tarses subdenté en-
dessous chez le mâle ; les téguments plus brillants à pubescence plus four-
nie.
La larve vit dans les tiges de Malricaria Chamomilln L. (L. CARPENTER.
Bull. Soc. Linn. N. Fr., XII, p. 309). L’adulte s`observe, en outre, sur
Matricaria inodora L., en Lorraine (SAINTE—CLAIRE DEv1LLE). — Juin à sep-
tembre.
Toute la France : assez commun, surtout dans le Midi. — Corse ; Ajac-
cio. Aleria ; plaine de Liamone (BÉNARD !).
Europe ; Syrie ; Transcaucasie, Turquie : Ankara E
30. Apion (Diplapion) detritum REY, 1859 in Mulsant, Opuscule, IX,
p. 3. —— subcrenulatum DESBR., Le F relon, IX, p. 79. — Ragusae EVERTS,

APIONINAE. --— APION 1507
1879, Tijdschr. Em., XXII, p. 58. -— Husr., 1931, p. 40. — SA1NTE-CLAIRE
DEVILLE, Cat., p. 379 ; (`t. Corse, p. 458.
Long. : 2,2-2,5 mm. —— Très voisin des deux précédents. — Forme du
stolidum ; s’en distingue par son rostre plus long dans les deux sexes, celui
du mâle nettement renfié au niveau de l’insertion antennaire, aussi long
(mâle et femelle) que la tête et le prothorax réunis, peu visiblement poin-
tillés et d’un luisant soyeux en avant ; la pubescence un peu grossière et
plus serrée chez les individus frais ; la ponctuation prothoracique plus fine,
plus espacée ; les stries des élytres un peu moins fortes, les deux premiè-
res droites, non arquées près de l’écusson ; le l" article des tarses, chez
le mâle ; avec un onglet apical interne.
Diffère de confluens par sa forme plus courte, le prothorax non resserré
en avant ; les sillons frontaux en V ; les stries des élytres moins lines, les
caractères sexuels secondaires différents. Protibias sinués au sommet (mâle)
droits (femelle). l" article du funicule plus court (mâle) ou aussi long
(femelle) que les deux suivants réunis.
Mœurs exactes inconnues.
L’adulte vit, en Gironde, sur Anthemis miœta L. et Matricaria chamomil-
la L. (TEMPÈRE) ; en Haute-Vienne, sur Arzlhemis colula L. (HOFFMANN ; dans
les Alpes-Maritimes, sur Mairicuria inodora L. (Horrnmsx) : en Algérie, sur
Anihemis atlanlica Coss. (PEYERIM1-10rx=)_ ~ Mars à septembre ; hiverne !
Plus rare que les précédents ; son aire de dispersion beaucoup plus
restreinte. Midi de la France ; remonte jusque dans le Lyonnais, la Loire-
Inférieure et le Limousin.
Bouche-du-Rhône. — Vaucluse. — Var. — Alpes-Ma·rlimes ; abondant par
places aux environs de Grasse et de Cannes !. — Pyrénées-Orientales. —
Basses·Alpes. — Gard. — Rhône : Beaumant ; Brignais ; vallée du Garon
(HUSTACHE). — Haute-Vienne : Veyrac (Ho1=1=MANN). — Gironde ; assez répan-
du (TEMPÈRE !). — Loire-Inférieure 1 La Bernerie (NIARMOTTAN). —- Corse :
Ajaccio ; Bocognano ; Aleria x Bastia.
Europe centrale z bassin de la Méditerranée ; Algérie ; Syrie ; Caucase.
Subgen. Taphrotopium REITTER, 1916, Fn. Germ., V, p. 241, 243
TABLEAU mas Esràcrs
l. Prothorax cylindrique, brillant, faiblement arrondi latéra-
lement, sans fovéole basale, à ponctuation très fine. Front
semi-circulairement impressionné, finement et densément
strié. Yeux assez saillants. Noir, brillant glabre ; élytres noi-
râtres, bleus ou violets. Long. : 2-2,3 mm .... 32. brunnipes
—— Prothorax arrondi sur les côtés, resserré en avant, muni
d°une fovéole basale allongée, profonde, à points fins, es-
pacés sur le disque. Front fortement trisillonné. Yeux non
saillants. Noir, brillant, glabre ; élytres bleus ou violets
Long. : 2,5~3,2 mm .......... 31. sulciftolls

1508 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN1DEs
31. Apion (Taphrotopium) sulcifrons HERBST, 1797, Kâf., VII, p.
132. — cuprifulgens SCHILSKY, Kâf. Eur., 1906, XLIII, p. II. —— Husr.,
1931, p. 35. — Cat. SA1N·r1—:-CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2,5-3,2 mm. — Ovale, très convexe, noir, glabre. luisant ; les
élytres bleus ou violets, le prothorax noir, rarement bleuâtre ; les antennes
et les pattes foncées, celles-ci parfois dîun brun·de-poix. Rostre fortement
courbé, aussi long (mâle) ou plus long (femelle) que la tête et le protho-
rax réunis, élargi en arrière, à partir de l’inserti0n antennaire, finement,
éparsement ponctué, un peu luisant. Antennes robustes insérées vers le tiers
basal du rostre ; massue ovale—obl0ngue, asymétrique, le bord interne pres-
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923 924
Fm. 923. — Apion (Taphrotopium) sutcifrons Hmnsr d'. — 924 : Cécidies Iarvaires
du même sur Artemîsia galtica.
que droit, l’externe arqué (mâle), ovale, normale (femelle). Tête courte, le
front impressionné et portant trois profonds et larges sillons, les arêtes du
sillon médian convergentes en arrière. Prothorax aussi long que large. ses
côtés presque droits ou à peine arqués, le sommet resserré derrière le bord
antérieur, la ponctuation discale fine, éparse, muni d’une grande et très
profonde fovéole basale. Ecusson petit, noir. Elytres ovales, élargis en
arrière jusqu’au tiers postérieur, le calus huméral distinct, stries fines, ponc-
tuées ; interstries très larges, plans, très finement chagrinés.
v. cuprifulgens Scmrskv. — Elytres cuivreux ou bronzés,
La larve vit dans les tiges de diverses Artemisia, y provoquantbune eécidie
dans laquelle s’opère la métamorphose qui aurait lieu tardivement : fin
septembre à fin octobre. KALTENBACH a observé la larve vers la mi-septem-
bre. Ilimago hivernerait parfois dans la galle, celle-ci est très variable de

A1>1oN1NAE. — Arron 1509
grosseur et renferme souvent deux insectes. Observée dans les tiges de
A. campcstris L. (REINHARD, KALTENBACH, REDTEMBACHER, E1>PELsuE1M), de A.
withmifolia D. C. (LOISELLE, E. Snviox).
L’adulte se rencontre engore sur A. gallica WILLD., en Provence (S1Erri).
La larve se développe dans la tige de cette plante, dans les Alpes-Maritimes :
Vence (HOFFMANN). Juillet-septembre.
Rare en France ; endroits arides,
Ras-Rhin : Hagueneau (WExvcxEn). —— Isère : Decines (Roaiznr). — Rhône :
Igny ; Montagny (HUST.§CHE). —— Gard : Quincandou (id,). —— Houches-dw
Rhône : Arles (AUBE) z Port-de-Bouc <l`IOLL. DE Boissy !) : Camargue
(PUEL l) ; Fos-sur-Mer (Rizsucounr). — Vaucluse : Bedon (Caonwr). —
Var ; Frejus (AUBE). — Alpes-Maritimes : Vence (!). —— Hérault : Cette
(ÃIARQUET). -— Aude : Ile Ste-I,ucie (Gsvov). — Pyrénées-Orientales : Vernet-
les-Bains (AUBE, R. Onenrnün t) ; Amélie-Ies·Bains —(HUsr,xcx-in) ; Plan
d’Arenc (Tmânoivn). - (Pyrénées centrales) : Val d`Aran (HILAIRE).
Provinces rhénanes : Allemagne : Syrie ; Asie-Mineure. Turkestan.
La v. cuprifulgens se trouve au Turkestan et en Syrie, non encore signa-
lée de France.
32. Apion (Taphrotopium) brunnipes BOHEMAN, 1839, in Schônherr,
Gen. Curc., V, p. 386. — laevigatum KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Lond.,
IX, p. 70. — HUs'r., 1931, p. 37. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2-2,3 mm. — Ovale, très convexe, noir, brillant, glabre ; les
élytres violets, bleus ou entièrement noirs ; les antennes, le rostre, le pro-
thorax noirs ; les pattes noires ou d°un brun-ferrugineux. Hostre fortement
arqué, un peu épaissi sur sa moitié basale, resserré à la base, assez éparse-
ment pointillé, mat, chagriné et irrégulièrement ridé, presque aussi long
(mâle) ou aussi long (femelle) que la tête et le prothorax réuins. Antennes
subbasales ; massue oblongue, étroitement acuminée. Tête non transver-
sale, front déprimé, densément strié. Yeux peu saillants. Prothorax cylin-
drique, aussi long que large, à peine arqué latéralement, un peu rétréci
au sommet, â points excessivement fins et distants, non fovéolé à la base.
Ecusson ponctiforme, noir. Elytres ovales, subrectilignement élargis sur les
côtés jusqu’en arrière du milieu, arrondis en ogive au sommet ; stries fines,
obsolètes, à points irréguliers, allongés, écartés ; interstries larges, plans.
Pattes fortes, à pubescence blanchâtre. Tarses courts.
La larve vit et se transforme dans une cécidie du bourgeon terminal
de Log/ia gaillica Coss. et GERM. (1) (Pnnms, Ann. Soc. cnt. Fr., 1863, p.
455 ; KIEFFER, 1892 ; Slechtndal, 1895), de Filago minima Fn. (2.) (DUCHAINE),
de Gnaphalium silvaticum L. sur lequel elle provoque un renflement ovoïde,
à l’aisselle des fleurs inférieures, la transformation s’effectue vers le 20
juillet (A. Horrmxmz).
La ponte a lieu en avril ; l’éclosion en juillet (Parmis, Husrxcma). L’adulte
se rencontre sur ces plantes et sur Gnaphanlium luteo-album l., (HUSTACIIE),
G. silvalicum L. (HOFFMANN). -— Printemps-été ; hiverne.
Répandu bien que rare dans toute la France ; surtout dans les endroits
chauds, siliceux. — Vosges : Aydoilles ; Epinal. —— Oise : La Villeneuve. —
(1) Syn : Filago galltca L. — Gnaphalium gallicum Hvns.
(2) C'est le Filago montana des auteurs.

1510 coLÈo1>·1·Èmss cuncunromnns
Somme (nombreuses localités). — Aisne : Braisne « Bois-Cerise » (!). —-
Seine-et-Oise z Poissy ; Marly ; Chevreuse !. — Seine-et-Marne ; Fontaine-
bleau ; Villeneuve St-Denis. —— Seine-maritime : Yport etc. — Orne :
Alençon. — Finistère : Kerarmel. — Ivndre : Chateauroux. — Puy-de-Dôme :
Caumont ; St-Germain-Lambron. — Côte—d’0r : Semur. -— Allier : Brout—
Vernet. — Jura : Dôle. + Yonne : Lalande ; Tissey. —— Var : Hyères :
Brignoles. — Bouches-du-Rhône : Aix. — Alpes-Maritimes : Cannes 1 Mou-
gins !. —- Landes. — Gironde : Arcachon.
Rhénanie : Belgique ; Angleterre ; Allemagne de l’()nr·sl : Dalmatie ;
Bosnie : Algérie.
Subgen. Ceratapion Scn1LsxY, 1906
ScmLsKY ap. Küst. Kâf. Europ., XLII. — (H. WAcNER, Suppl. Entom.
Deutsche Ent. Mus. n" 7, 1918).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Rostre plus ou moins anguleusement élargi de chaque côté
devant la base, formant u11e oreillette dentiforme ..... , 2
— Rostre non anguleux latéralement devant la base, soit sim-
plement épaissi ou un peu élargi cylindriquement. Elytres
verdâtres ou bleuâtres ............. 10
2 Insecte ne dépassant pas 2,5 mm, étroit, élancé, sans reflets
métalliques. Prothorax cylindrique, finement ponctué. Ely-
tres foncés, pubescents, deux fois environ aussi longs que
larges, à interstries seulement aussi larges que les stries.
Pattes le plus souvent en partie ferrugineuses ...... 3
— Insecte plus grand, de 3 à 4 mm, ovale ou oblong. Protho-
rax moins étroit, à ponctuation serrée. Elytres plus ou moins
pubescents, bleuâtres, verdâtres, ardoisés, plus rarement
noirs ; interstries ordinairement plus larges que les stries . . . 6
3. Massue antennaire fusiforme, au moins aussi longue que
les articles 3-7 ensemble, asymétrique, comprimée en dedans,
convexe en dehors. Rostre de la femelle de 1/4 plus long
que celui du mâle. Pattes ordinairement rougeâtres. Proti-
bias simples ............... 4
- Massue des antennes moins longue, oblongue—acuminée ou
brièvement fusiforme, seulement égale aux articles 5-7 en-
semble ; symétrique. Rostre, dans les deux sexes, pourvu
d’oreillettes dentiformes basales. Pattes ordinairement noi-
res, mais parfois ferrugineuses .......... 5
4. Prothorax un peu plus long que large, cylindrique ou à
peine arqué latéralement. Rostre à dilatation basale faible,
seulement un peu plus forte chez le mâle, à peine anguleuse
chez la femelle ; dans les deux sexes, subcylindrique à partir
de la dilatation basale. Elytres plus étroits, légèrement atté-
nués latéralement en arrière. Protibias du mâle élargis-arron-
dis en dedans au sommet. Long. : 1,7-2,1 mm . . 35. ·cylincIric0llc

A1>1oN1NAE. — Avion 1511
— Prothorax tout au plus aussi long que large, très faible-
ment ou non plus étroit en avant, à côtés rectilignes. Ros-
tre du mâle à dilatation basale anguleuse, rétréci ensuite
quoique parfois faiblement jusqu’au sommet ; rostre, chez
la femelle, seulement un peu épaissi devant la base. Ely-
tres à côtés parallèles en avant, légèrement élargis en ar-
rière. Protibias du mâle très faiblement courbés en dedans,
non ou à peine élargis au sommet. Long. : 2-2,3 mm 36. falhciosllm
5. Antennes dépassant le sommet du rostre de la moitié (mâle)
ou d’un peu- moins de la moitié (femelle) de leur longueur,
leurs deux derniers articles transversaux chez le mâle ou
moins élargis, mais à 7° article presque aussi épais que le
l"’ chez la femelle. Protibias du mâle élargis en dedans vers
le quart apical, puis obliquement tronqués. Pattes ordinaire-
ment noires. Long. : 2-2,2 mm ....... 34. armnhlm
— Antennes dépassant le sommet du rostre de la longueur
de leur massue (mâle) ou moins (femelle), leurs demiers
articles non épaissis dans les deux sexes ; le 7° chez la
femelle, plus étroit que le I". Protibias du mâle simples.
sans dilatation particulière. Tibias et tarses plus ou moins
ferrugineux. Long. : 1,4-2,2 mm . (decolor) (1) subsp. austriacum
6. Front fortement impressionné, excavé, fortement ponctué
ou strié ; tête étranglée derrière les yeux. Rostre à oreillettes
basale en angle obtus. Prothorax à ponctuation forte et ser-
rée, parfois rugueuse ou confluente. Antennes du mâle pour-
vues d’une pubescence dressée, assez longue ; l" article
nettement plus long que le 2° ........... 7
—· Front plan ou légèrement impressionné, finement ponctué
ou finement strié ; tête non étranglée derrière les yeux.
Rostre à oreillettes basales dentiformes. Prothorax â
ponctuation assez profonde ou obsolète, mais les points ar-
rondis et nettement séparés. Antennes du mâle à pubes-
cence médiocre ; l" article aussi long ou à peine plus
long que le 2' ............... 8
7. Front finement strié ; vertex ponctué en arrière des stries
frontales. Prothorax non transversal, criblé de gros points
hexagonaux plus ou moins confluents. Protibias du mâle
bisinués en dedans, leur sommet arqué et à peine dilaté.
Long. 2 2,4-2,8 mm .......... 37. scalphim
— Front fortement strié ; Vertex à peu près lisse en arrière
des stries frontales. Prothorax transversal, à points moins
grossiers, oblongs, irréguliers. Protibias du mâle non sinués
en dedans, graduellement élargis, leur sornrnet brusque-
(1) A. decolor Dnsim., est une espèce étrangère à notre faune, sa sous-espèce austria-
cum. Wales. est indiquée de Corse, sans localité précise. (Voir observations dans la
partie descriptive, à la suite de A. armatum)

1512 COLÉOPTÈRES cuncumommzs
ment dilaté, Yélargissement excavé en dedans. Fossette anté-
scutellaire plus distincte que chez le précédent. Long. :
2,4-3,1 mm ............ 38. alliarine
8. Pubescence dorsale très légère ; stries des élytres glabres.
Funicule diminuant un peu de largeur à partir du 4' arti-
cle en se rapprochant de la massue. Protibias du mâle arqués
au sommet. Long. : 2,8-3,2 mm ...... 33. carduorum
— Pubescence dorsale plus denses ; stries pourvues d’une série
de petits poils blancs bien visibles. Antennes plus épaisses ;
funicule de même épaisseur à partir du 4° article jusqu’à
1a massue. Protibias du mâle non arqués au sommet. Même
taille que le précédent ............ 9
9. Revêtement dorsal dense. Téguments dorsaux bleuâtres ou
verdâtres. Rostre aussi long que la tête et le prothorax
(femelle) ou à peine plus court (mâle). Long. : 2,8-3,2 mm
..........,,.. carduorum galactitis
— Revêtement dorsal moins dense. Téguments dorsaux d’un
bleuplus ou moins foncé. Rostre aussi long que la tête et
le prothorax réunis (mâle), ou plus long (femelle), plus for-
tement arqué que chez _carduorum. Antennes plus fortes.
Long. : 3-3,5 mm ......... carduorum Damryi
10. Front et Vertex à ponctuation grosse, serrée, confiuente.
Prothorax à points grossiers, profonds et très serrés. Tibias
simples chez les deux sexes. Long. : 3-3,5 mm . . . 40. onopordi
—— Front à stries fines et serrées ; vertex lisse ou ponctué en
arrière des stries frontales. Protibias du mâle fortement
élargis en avant, comprimés, Yélargissement creusé en-des-
sous et pourvu d’une dent aiguë dirigée en avant. Pro-
thorax fortement ponctué. Rostre plus long que la tête et
le prothorax (forme typique). Parfois rostre plus court
(mâle) ou à peine aussi long (femelle) que la tête et le
prothorax, ce dernier à ponctuation moins forte. Elytres plus
étroits. Protibias du mâle à dilatation apicale portant une
dent plus petite, moins aiguë (v. Caullei ‘VENCK.). Long. :
2,8-3,2 mm ............ 39. penetrans
33. Apion (Ceratapion) carduorum KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc.
Lond., IX, p. 72. — ? alliariae HERBST, 1797, Kâfer, VII, p. 104. —— ?
basicome ILLIGER, Mag. lns., VI, 1807, p. 307. — cyaneum DE GEER,
Ins., V, p. 252 (non LINNÉ). — gibbirostre GYLL., 1813, 1ns. Suec., III,
p. 52. — conforme DESBR., Opusc., 1, 1874-75, p. 27. — HUST., 1931, p.
45. — SA1N'1·E—CLA1RE DEVILLE, Cat., p. 379 ; Cat. Corse, p. 458.
Long. : 2,8-3,2 mm. —— Oblong, noir, presque mat ; lœ élytres bleuâ-
tres, verdâtres, parfois d’un noir-ardoisé ; la pubœcence dorsale fine, cen-
drée, peu apparente, ne voilant pas les téguments, un peu plus condensé
en une petite tache peu tranchée à 1a base du 3° interstrie des élytres ;

AP1o1v1NAE. — Arron 1513
les antennes et les pattes brunes. Rostre robuste, arqué, cylindrique, mat,
rugueux, le sommet luisant, plus court (mâle) ou aussi long (femelle) que
la tête et le prothorax réunis, anguleusement élargi devant la base. Anten-
nes fortes, insérées sous la dilation rostrale (oreillettes) ; scape arqué, for-
tement épaissi au sommet ; funicule à 1°’ article plus long que large ;
massue oblongue. Tête transversale ; front plan ou subdéprimé, finement
et densément-strié. Prothorax cylindrique, aussi long ·que large ; non ou
à peine rétréci en avant, couvert de points fins et très serrés, avec tme
fossette basale étroite, profonde. Ecusson oblong et tris petit. Elytres subo-
blongs, bien plus larges que le prothorax à la base, leur plus grande lar-
geur en arrière du milieu, le calus huméral distinct ; stries étroites, pro-
fondes, ponctuées-caténulées ; interstries au moins deux fois aussi larges
que les stries, plans, très finement chagrinés.
Mâle : Protibias bisinués et arqués au sommet en dedans, finement on-
gulés à l’angle inteme ; le 1°" article du métatarse muni, en dedans, d’un
onglet apical.
La biologie de cette espèce a
été décrite par Panms (Ann. Soc. 5% =" ir L
ent. Fr., l$3, p. 454 ; id., 1873,   V.«` ` T
p. 64), par BAILLARGÉ (Rev. Zool. ‘· ·     X  
Appl., Bordeaux 19*2,4). À \_; ,«” ,, w`    
La larve vit et se transforme , jy   \ '
dans la côte médiane des feuilles f V     .
de l’Artichaut cultivé (Cinara sco- F Éjœ ) ALT;)
lymus L. (Peams) (Esrror), dans lh   (C  
les tiges de Carduus acanthoides \~     ' j~‘*·^7_
L. et Cirsium arvense L, (FrxAUF.N·   É    .
raw), dans les tiges et la nervure ,·<   F"` *-9   ~
médiane des feuilles de Cirsium [ 'llÉ·—`*‘}_’ · '
oleraceum Scor. (IIOFFMANN). La ;— ¤·- flëî l
ponte a lieu à partir du mois de _,·   yîzê ._
mai ; dans le courant de juin la '   il   px \ 926
larve creuse de profondes galeries “~   (À; I
dans lesquelles s’effectue la trans- \ 'ïîE%=.‘;'iz ’ [
formation en juillet-août. L`adulte \   V  
hiverne pour réapparaître au prin- » " ` ,
temps. Il se rencontre en outre f M x-
sur Cirsium paluslrc SCOP. (DEVIL-
LE), Carduus nutans L. (GYLLE- 925
Nam.), Cirsium lanceolalum Scor.
('FEMPÈREL Lappa communis L_ Fig. 925. ·-- A1)fD7l (CETGÉUPÉOTI) CG7'd'lf»0T`U·7fl,
(EYQm.«,rEMPÈ»E).s1g«la1é en A1- v— gammes Wim ¤'· — 926 = ld- 9
gériep, sur Cinara cardunculus L., (avam`°°ms)'
en février (Pmenrmnorr, 1911).
Toute la France ; assez commun ; s‘élève en montagne jusqu’à la zone
alpine. Plus rare dans le midi et en Corse où il est remplacé en partie par
la sous-espèce galactitis.
Europe ; Algérie ; Syrie ; Grèce ; Asie.
Subsp. galnctitis WENCKER, 1858, Ann. Soc. ent. Fr., VI, p. XXII. —
mcridianum WENCK., L’Abeille 1864, I, p. 130. — Differe de la forme
typique par l’arrière—corps un peu plus allongé, la pubescence dorsale plus

1514 co1.ÉoP·rÈREs CURCULIONIDES
dense, masquant presque entièrement les téguments qui sont d’une colora-
tion moins vive et plus terne, les pattes ordinairement ferrugineuses, les
protibias du mâle bisinués mais non arqués en dedans, au sommet.
La larve, comme celle de carduorum typique, vit aux dépens, de l’Arti-
chant cultivé sur lequel elle exerce de très gros dégâts dans certaines
régions du Midi, notamment dans le Var et les Pyrénées-Orientales. Elle
attaque de préférence les hampes florales et la tige principale aussi bien
que les tiges secondaires de la plante. Le comportement biologique est
assez différent. L”adulte pond très tôt, soit à la fin de février soit dans le
courant de mars. Les larves forent des galeries en pleine moelle, chaque
galerie peut renfermer de 5 à 15 insectes, provenant d`une même ponte 1
elles minent parfois le réceptacle du capitule. L’imago apparaît à partir
d’avril (Banicuowsxy, Rev. pathologie végét, Ent. agr., 1938, p. 229, figs).
Il existe peut-être une deuxième génération, mais elle ne s’observe pas
sur 1‘Artichaut, et l`on peut supposer qu’elle s’attaque à des Carduacées
spontanées, comme Galacfiies tomentosus MoENcH. indiqué déjà par
Wizwcxaa comme hébergeant l'iusecte. L’adulte a été observé sur l’Arti-
chaut dans le Cher (Acwus), et en Algérie, sur Carcînus pycnocephmlus L.
(Pevammuorr, Ann. Soc. ent. Fr., 1920, p. 245).
Répandu et commun dans tout le midi et en Corse : beaucoup plus rare
·et sporadiquement dans le bassin de la Seine et de la Loire.
Onsiznmwiox. — En_ Grèce : Ile d’Andr0s, vit une petite race à rostre
moins anguleux, très nuisible aux artichauts (Dr A. J. AYOUTANTIS).
Subsp. Damryi DESBR., 1893, Frel., 111, p. III. —— Forme très voisine de
gczlactitis. Plus grand, plus allongé, plus étroit, la pubescence moins serrée,
mais plus dense que chez la forme typique ; le rostre plus courbé. plus
long ; les antennes plus épaisses, les articles du funicule carrés.
Caractères masculins semblables.
La larve vit dans les tiges de Cinara scolymus L. (V. MAYET). L’adulte
a été observé sur cette plante (Domïi), ainsi que sur sa variété C. corsica
Viv. (Aoxus, V. PLANET).
Rare en France : Alpes-Maritimes ; Nice, St-Martin-Vésubie (A, Gnou-
VELLE) 1 Var 2 Le Beausset : La Ciota (coll. Husrxcx-tu). — Corse, type
(Dinar) : Aleria : Bonifacio : Cap Corse (Aouus I, PL.x\E1·),
Sardaigne : Portugal : Algérie.
34. Apion (Ceratapion) armatum GERSTÃCKER, 1854, Stett. ent. Zeit.,
XV, p. 237. — Barnevillei WENCK., 1864, Monogr., L°Ab., I, p. 133. -—
basicorne DESBR., 1891. Ann. Soc. ent. Fr., p. 319 (non ILLIGER). -—
penetrans GERM. (part.) Mag. Ent., 11, p. 244. -— HUST., 1931, p. 47. —
Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2-2,2 mm. — Oblong, très étroit, peu convexe, noir, mat ; la
pubescence dorsale grise, fine, peu serrée, mais bien visible ; les anten-
nes et les pattes ferrugineuses, parfois noirâtres. Rostre assez courbé, plus
court (mâle) ou à peine aussi long (femelle) que la tête et le prothorax
ensemble. à peine ponctué, mat, luisant à l’extrémité (mâle) plus fin, plus

AP1oN1NAE. — Arion 1515
brillant en avant (femelle), portant une oreillette dentiforme aiguë au
niveau de l’insertion antennaire. Antennes allongées, insérées vers le quart
postérieur du rostre dans les deux sexes ; celles du mâle à scape arqué, à
funicule ayant les quatre premiers articles plus longs que larges, les 2-3-4
cylindriques, le 5° subcarré, les deux derniers transversaux ; celles de la
femelle un peu plus longues, les articles 5-7 aussi longs que larges, le der-
nier aussi large que le P" ; massue grosse, ovale, acuminée. Tête courte,
non ponctuée en arrière ; front très finement et densément striolé. Yeux
assez saillants. Prothorax cylindrique, plus long que large ; non ou très
faiblement resserré en avant, couvert de points médiocres, très serrés, avec
un court sillon médian. Ecusson petit, arrondi. Elytres allongés. 2 fois aussi .
longs que larges, à calus huméral peu accusé, les côtés parallèles ; stries
ponctuées, assez fortes ; interstries aussi larges que les stries, plans ou
subconvexes, finement rugueux, munis d’un rang de petits points piligères.
Pattes élancées ; l"' article tarsal étroit plus long que le 2', celui-ci non
transversal.
Mâle : Protibias élargis vers le sommet et tronqués obliquement ; mé-
tatarses à I"` article prolongé, à l’angle externe, en une dent arquée.
Chez cette espèce, les antennes, notamment celles du mâle, varient sensi-
blement de longueur et d°épaisseur d°un individu à l’autre.
Mœurs exactes inconnues. -
L`adulte se rencontre fréquemment sur Centaurea jacea L. (A. Ho1=1=MANN,
\'. PLANET, l`lÉQUIGNON, V. H.xNsEN) ; observé sur Centaurea nigra L. (TEM-
PÈRE), sur Carlina vulgaris L. (DEVILLE), sur Echinops nitro L. (HoF1=‘MANN).
Endroits secs, arides ; plaines et collines ; surtout en terres calcaires ou
siliceuses : monte au sommet des plantes par temps exceptionnellement
chaud. — Juin-octobre. Répandu, mais rare, dans presque toute la France.
s’élève parfois jusqu’à la limite supérieure de la zone subalpine. Cité des
départements suivants : Vosges. — Meurthe-et·Moselle. — Ardennes —
Oise. ~— Seine-et—0isc !. — Pas-de-Calais. — Marne !. —— Aisne !. — Aube !.
—— Hte-Marne. —— Calvados. —— Loir—et-Cher. -—— Loiret. - Indre—et-Loire.
—·— Indre. — Saône-et-Loire. — Jura. — Isère. -— Basses—Alpes. »— Ain, —
Haute-Savoie !. —· Haute—Vienne !. —— Allier !. — Bouches-du-Rhône. —
Vaucluse. — Pyrénées—Orientales. — Lot—et·Garonne. — Gironde.
Non signalé de la Corse, ni de la région armoricaine, ni du Nord du
secteur aquitanien.
Allemagne ; Pologne, commun aux environs de Craccovie (SMRECZYNSKI !) 2
Autriche : Transylvanie ; Herzégovine ; Italie : Suisse : Belgique : Dane-
mark.
OBSERVATIONS. — A la suite de cette espèce viendrait se placer A. rlccolor
Dsssn., 0pusc_ ent.. 1, 1874-75, p. 27, connu surtout du Liban (Syriel dont
une race à peine distincte : austriacum WAGNER, Münch Kol. Zcilsclzr., II,
1904, p. 374, décrite comme espèce propre a été signalée de Corse, par son
auteur. Cette citation non accompagnée d’autres précisions demanderait
Z1 être confirmée. A. austriacunz se distingue de A. armatum (en dehors des
caractères exposés au Tabelau des espèces) par la massue fusiforme, un
peu comprimée, la ponctuation prothoracique plus profonde, la pubescence
plus grossière, plus serrée, masquant parfois presque entièrement les
téguments, les antennes et les pattes plus rousses. Répandu en Europe
centrale : Allemagne, Autriche, Hongrie, Transylvanie. lfadulte a été récol-

1516 COLÉOPTÈRES cURcuLIoNIm;s
té en nombre, en juillet-août, sur les feuilles radicales de Centaurea scabio—
sa L., en Autriche. Signalé de Suisse ; Canton de Fribourg, Gruyères (G. ms
BuI=·I#ÉvI:Nr, d’après SAINTE·CLAlRE DEVILLE). — La forme typique a les tégu—
ments Ierrugineux, les pattes d’un roux-clair, le prothorax quelque peu
arqué latéralement chez la femelle ; la pubescence moins serrée.
35. Apion (Ccratapion) cylindricolle GYLL., 1839 in Schônherr, Gen-
Cure., V, p. 380. — Kasbekianum DESBR., 1896, Frel., p. 281 (non GERST.).
longiceps SCHILSKY, 1906, in Küst. Kâf. Eur., n° 5. -— Monlandoni DESBR.,
l.c., p. 13. — Husr., 1931, p. 50. —- Cat. SAINTE~CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 1,7-2,1 mm. — Oblong, allongé, peu convexe, brun-foncé, revêtu
d’une pubescence cendrée, assez fine, médiocrement serrée ; les antennes
et les pattes ferrugineuses, les tarses plus foncés. Rostre arqué, aussi long
(mâle) ou bien plus long (femelle) que la tête et le prothorax réunis, â
dilatation située vers l’insertion antennaire, subanguleuse chez le mâle, fai-
blement accusée chez la femelle, la partie antérieure du rostre en avant
de cette dilatation à peine rétrécie, mate, un peu luisante à Yextrémité
(mâle) ou cylindrique, glabre et brillante sur le tiers apical (femelle). An-
tennes subbasales ; scape égal aux deux articles suivants réunis, bien plus-
épais que le 2°, celui-ci cylindrique, les suivants subconiques, non trans-
versaux ; massue très pubescente, égale aux six (mâle) ou aux cinq (fe-
melle), articles précédents ensemble, fortement asymétrique chez le mâle.
Prothorax cylindrique, un peu plus long que large, finement chagriné, à K
ponctuation assez superficielle et médiocrement serrée, le sillon basal obso-
lète. Ecusson arrondi, petit. Elytres allongés, près de 2 fois aussi longs que
larges, â peine arqués latéralement, subrectilignement élargis jusqu’en ar-
rière du milieu, le sommet plus largement arrondi que chez armatum, le-
calus huméral saillant, les stries fortes, ponctuées, les interstries aussi lar-
ges ou à peine plus larges que les stries, plans ou légèrement convexes,
portant une série de petits points piligères. Pattes assez longues.
Mâle : Protibias élargis et arrondis en dedans au sommet ; métatarses
à 1'°" article ongulé à Yangle apical interne.
Mœurs précises inconnues.
L’adulte se trouve sur les capitules de Xeranthemum cylindraceum
SIBTH. (faetidum MorzNcII.). Lieux secs et arides. — Juillebseptembre. Espèce
rare et localisée jusqu’ici, dans le Sud-Ouest de la France où elle semble-
assez largement répandue. Tarn : environs de Castres, en nombre (GALI-
nnnr). — Lot-et-Garonne : Miramont (TEMPÈRE !). —— Lot : Puy d’Ussolu,
près Vayrac, en septembre (idem). —— Gironde 2 Haux ; Castillon (id.), Q
Charente—Maritime : St-Georges (LEBON !).
Roumanie ; Russie méridionale ; Caucase, Turquie (Anatolie centrale !)..
36. Apion (Ceratapion) fallaciosum DEsBR,, 1892, Frelon, I, p. 107..
—— clavatum SCHILSKY, 1906, in Kiist., Kâfer Eur., 42, n° 3. — longiclava
DESBR., 1896. Frel., VI, p. 12. — Husr., 1931, p. 51. -— Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2-2,3 mm. —— Voisin du cylindricolle. S’en différencie par la
taille un peu plus forte, le roste du mâle plus robuste, à oreillettes plus

APIONINAE. — Arron 1517
développées, celui de la femelle très peu épaissi vers l’insertion antennaire ;
la tête plus transversale plus convexe, surtout chez le mâle ; les yeux plus
saillants, plus gros ; le front distinctement strié ; le prothorax un peu
plus court, légèrement rétréci en avant ; l’écusson subtriangulaire ; les ély-
tres moi11s allongés, plus élargis en arrière, ·à calus huméral, plus marqué,
les stries fortes, ponctuées-catenulées. Caractères masculins différents : pro-
tibias â peine arqués en dedans et non élargis vers le sommet ; métatibias
un peu plus élargis progressivement vers Yextrémité que chez le précédent
du même sexe.
Mœurs exactes inconnues.
En France, l’adulte se rencontre constamment sur Xeranlhemum inaper-
tum I.., WILLD. (crectum Purssr.), souvent surles capitules dans les journées
chaudes ! »— Mai- fin août. Endroits arides, côteaux. Extension plus méridio-
nale que l’espèce précédente. Hautes-Alpes : Guillestre (V. PLANET). —
Basses-Alpes : Colmars (H. Srcmn). — Vaucluse : Mt Ventoux (Cuouxur l) —
Var : Entrevaux (Husracus). — Alpcs—Maritimes : Mandelieu, Route de la
Bocca, près du pont de la Siagne ; Pégomas, ancienne route de Grasse, près
du château des « Terres blanches » (Horrmxiw).
Algérie, type (Vwrocnu) et nombreuses localités ; Maroc : Tanger (coll.
Bor~11~1AiRE I) ; Espagne ; Italie centrale.
0usEnvA1·1oN. — L’indicalion du Tarn (ljuiiaeur), donnée par S_uNrE—CrAmE
Davxrua, Suppl. Rhynch., VI bis, p. l24, se rapporte à cylindricollc.
37. Apion (Ceratapionl scalptum REY, 1859 in Mulsant, Opusc. IX,
p. 9. — caviceps DESBR., 1870, Mitt, Schweiz. ent. Ces. »- HUST., 1931,
p. 52. —— Cat. SA1NrE—CLA1aE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2,4-2,8 mm. — Oblong, allongé, peu convexe, noir, mat, les
élytres bleuâtres ; revêtu d°une pubescence blanchâtre, peu serrée, ne voi-
lant aucunement les téguments, la base du 3° interstrie des élytres avec
une petite moucheture peu tranchée ; les antennes et les pattes foncées, les
tibias parfois rougeâtres. Rostre très courbé, la base élargie, renflée, mate ;
ponctué et glabre en avant, environ aussi long que la tête et le prothorax
réunis dans les deux sexes, luisant vers le sommet (mâle) ou sur sa moitié
apicale (femelle). Antennes fortes, insérées devant la base du rostre, pubes-
centes, celles du mâle hérisées en-dessous. Tête transversale, étranglée der-
rière les yeux, le vertex densément ponctué, le front profondément excavé,
mat, strié. Yeux gros et très saillants. Prothorax cylindrique, à peine plus
long que large, nullement rétréci en avant, couvert de points grossiers, très
serrés, parfois confluents longitudinalement, avec une fovéole basale courte.
Ecusson arrondi. Elytres elliptiques, à calus huméral saillant, à stries très
profondes, caténulées-ponctuées, les interstries un peu plus larges que les
stries, plans ou subplans. Pattes assez fortes, pubescentes ; tarses courts ;
protibias bisinués en dedans dans les deux sexes.
Mâle : Protibias arqués au sommet ; métatarses à I"' article fortement
ongulé au sommet interne.
Mœurs exactes inconnues.
ljadulte se rencontre sur Cirsium anglicum Lou. Observé une première
fois sur le capitule, dans le Limousin, en août 1922 (Horrmuu. Miscell, Emi.

1518 coLÉoP·rÈnrs cuncuriomnrs
XXXII, 1929, p. 9). Repris en nombre, sur la même plante, aux environs
d’0rléans, en juillet 1942 (idem.) 2 sur Cirsium lanceolatum Scor., aux
environs de Biot (Alpes·Maritimes) (!).
Assez commun, par places, dans la région méditerranéenne 2 rare dans
le Centre et le Bassin de la Seine. Non signalé du Nord, ni de l’©uest
de la France, ni de la Corse. Toute la Provence, le Languedoc, le Roussil-
lon ; s`élève jusqu’à la zone subalpine, notamment dans les Hautes et
Basses-Alpes. — Drôme : Grignan (GUÉDEL), — Ain : Le Plantey (Goure-
BEAU), — Puy-de—Dôme : Riom (Goumv). - Haute-Vienne 2 Grignac
(HorrMANN). — Loiret 2 Olivet (id,). — Yonne 2 Châtel—Gérard 2 Chevannes
(R. Comoiv). — Saône-et-Loire (Cxarnaa). — Seine-et-Oise : Villepreux
(Bmsour). — Seine-et·Marne 2 Brunoy (Horrmxrm).
Europe méridionale 2 Espagne 2 Italie 2 Sicile 2 Sardaigne 2 Dalmatie 2
Algérie ; Anatolie centrale, Ankara (N. Lonos).
38. Apîon (Ceratapion) alliariae HERBST, 1792, Kâf., VII, p. 104. ·
subcaviceps DESBR., 1893, Frelon, 111, p. 97 ; ibid. X11, p. 108. — sub-
conicolle DESBR., Frel., 1908, XVI, p. 98. — basicorne Ill. (non THOMS.),
1807, Mag., VI, p. 307. — Husr., 1931, p. 54. — Cat. SAINTE-CLAIRE
DEv1L1.1-:, p. 379.
Long. 2 2,4-3,1 mm. —· Extrêmement voisin du précédent, mais facile à
en séparer par les caractères suivants : Rostre plus long, un peu plus cour-
bé, â dilation basale plus-anguleuse chez le mâle 2 le vertex non ou très
éparsement ponctué ; le prothorax plus court à points bien moins gros,
moins serrés ; les antennes du mâle moins distinctement hérissées en-des-
sous ; le front plus fortement strié 2 les protibias du mâle non sinués en
dedans, brusquement élargis et excavés au sommet.
Mœurs exactes inconnues.
L’adulte se rencontre sur Carduus pycnocephalus L. et C. tenuiflorus
Cum'. (A. HOFFMANN). — Mai à septembre. L’hiver sous les mousses et.
autres plantes basses.
Région méditerranéenne ; rare_ Var 1 St-Maximin (P. BEr.oN) 2 Hyères
iLÉVEILLÉ l). —- Alpes—Maritimes : Colomars 2 Valbonne 2 Mougins (Horr-
MANNl. ——— Bouches-du-Rhône : Aix 2 (German !) 2 Marseille (ABEn.LE !). —
Vaucluse 2 Morières 2 Mt Ventoux (Ci-xomur Z) 2 La Bonde Fxcmrz). Mt
Luberon (S1r:'1'r1 l ). —— Gard : Pont-du-Gard (TaÉaoNr>). — Pyrénées-
Orientales 2 Port-Vendres (Nonmxivn). —— Aude 2 Mt Alaric (Gxvov Y) . —
Hérault : Béziers (Borvxxme l). — Lozère 2 Langogne (V. MAYET).
Europe méridionale 2 Italie 2 Toscane 2 Sicile 2 Grèce : Algérie ! 2 Maroc. 2
Moyen Atlas (Kocnra !).
39. Apion (Ccratapionl penetrans GERMAR, 1817, Mag, Ent., II,
p. 244. — v. Gaullei WENCKER, 1858, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. XXI. —
pcnetrans BEDEL, Fn. Seine, VI, pp. 213, 364. -— distans DEsBR.. Ann.
Soc. ent. Fr., Bull., p. XXXIII. — spathula DESBR., l.c., p. 98. — HUST.,
1931, p. 55. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. p. 379.
Long. 2 2,8-3,2 mm. —·— Oblong, allongé, assez convexe, mat, noir 2 les
élytres bleuâtres ; la pubescence grise, très fine, peu visible 2 les antennes
et les pattes noires. Rostre peu dilïérent selon le sexe, fortement arqué,

AP1oN1NAE. —— APIOIN 1519
plus long que le prothorax et la tête réunis, à dilatation médiocre, non
anguleuse, mat à la base, densément ponctué, luisant au sommet ; celui
du mâle de l/5 plus couit que celui de la femelle, plus épais et muni d’un
sillon latéral très fin mais bien distinct devant l’insertion antennaire. An-
tennes épaisses ; massue suboblongue. Tête courte, à peine resserrée der-
rière les yeux ; le front plan ou un peu déprimé, finement strié. Yeux assez
saillants. Prothorax cylindrique, plus long que large, couvert de gros points
très serrés, Pinterponctuation rugueuse, avec un sillon basal obsolète mais
9 29 933
930
g 927
9 28 9 34 935 936 937
Fm. 927 à 937. — 927 : Apion (Ceratapion) armatum g3' (avant-corps). ——- 928 : mé-
tartarse (5* du même. — 929 : avnt-corps 9 du même. —— 930 : A. fallaciosum 5
(avant—corps). — 931 : antenne Q du même. — 932 : A cylindricolle 0* (avant—co1·ps).
—- 933 : id. Q. — 934 2 Protibia d' de A. alliariae. — 935 : id., de A. scalptum. —
936 : id., de A. PQTLCÉTIIRS. -- 937 : id. de A. penetrans Caullei. .
parfois profond. Elytres oblongs, à calus huméral peu développé, les côtés
arqués, leur plus grande largeur vers le milieu ; stries profondes, ponc-
tuées, aussi larges ou même un peu plus larges que les interstries ; ceux-ci
plans ou un peu convexes, portant une série de très petits points piligères.
Pattes fortes.
Mâle : Protibias aplatis, élargis fortement en avant, Félargissement apical
(vu de haut) présentant une dent aiguë dirigée en avant ; 1”‘ article des
métatarses ongulé en dedans à l’apex. Corps plus étroit.
V. Caullei WENCK. (penetrans BEDEL. — distans Dizsnn. ——— spathula
Dassin). —— Diffère de la forme typique, dont elle est parfois difficile à
séparer, par le rosire plus court, plus cylndrique en avant de la dilatation,

1520 coLÉo1>rÈnEs CURCULIONIDES
plus finement ponctué ; l`arrière-corps moins arqué latéralement ; les yeux
plus ou moins convexes ; les pattes parfois rougeâtres. Caractères mascu-
lins à peu près analogues, la dent de la dilatation apicale des protibias
plus petite et moins aiguë,
La larve de cette espèce (et de sa variété), vit et se transforme dans le
collet de la racine de diverses Centaurea, notamment C. jacea L. (BEDEL),
C, nigra L. (id.), C. cy/zneus L. (GOUREAU, 1866), C. paniculata LAMK.
(FRAUENFELD, 186-6). L’adulte se trouve sur ces plantes (nombreux observa-
teurs !). —-— Juillet à octobre. Hiverne.
La forme typique, plus rare que la variété, se rencontre surtout dans les
Vosges ! ; les Ardennes E, le Jura, la Meuse t ; la Champagne ! Il apparaît
d’ailleurs difficile de délimiter exactement son habitat, car elle présente
de nombreuses formes de transition avec Caullei. Celui-ci a une aire de
dispersion beaucoup plus étendue ; il se trouve dans toute la France.
Assez commun par places dans le Midi ; il est moins abondant vers le
Centre et le Nord. Cité des départements suivants : Vosges, Eure, Calva-
dos, Côtes-du-Nord, Mayenne !, Sarthe, Seine-et-Oise !, Seine-et-Marne !.
Oise, Yonne, Jura, Ain, Hte-Loire, Saône-et-Loire, Hte-Saône Z, Cantal,
Haute-Vienne ! Toute la Provence, le Languedoc, le Roussillon : Gironde.
Espagne : Ligurie : Dalmatie : lle de Crête (Scnxrzivmvn) Maroc : Ifrane
(M. Atlas) 1.600 m (Kocmzn t).
Allemagne, Autriche, Rhénanie, Belgique ; Russie méridionale.
4-0. Apion (Ceratapion) onopordi KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc.
Lond., p. 71. — penetrans STEPH., lll. Brit., 1V, p. 175 (non GERM,). -——
rugicolle STEPH., l.c., p. 175 (non GERM.), — v. carcynopus WAGNER, 1918,
Suppl. ent. Deutsch., p. 14. —— Husr., 1931, p. 57. — Cat SMNTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 379 ; Cat. Corse, p. 459.
Long. : 33,5 1nm. — Oblong, convexe, noir ; les élytres luisants ordi-
nairement bleus ou bleuâtres, parfois verts ou verdâtres, plus rarement
noirâtres ; la pubescence grise, légère, peu visible ; les antennes et les
pattes foncées. Rostre arqué, cylindrique, densément pointillé, chagriné, mat,
le sommet luisant, médiocrement élargi vers l’insertion antennaire, 'à peine
(mâle) ou aussi long (femelle) que la tête et le prothorax ensemble. Scro-
bes indistincts. Antennes subbasales ; scape arqué. fortement épaissi au
sommet ; funicule à 1“" article à peine plus long que large, le 2° aussi long
que large, les suivants (sauf les deux derniers) transversaux ; massue ovale.
Tête courte, fortement ponctuée, le front déprimé, striolé. Yeux saillants.
Prothorax cylindrique, à peine plus long que large, à ponctuation grosse,
rugueuse, serrée, avec un sillon basal profond. Ecusson ponctiforme. Ely-
tres oblongs, arqués latéralement, leur plus grande largeur un peu en ar-
rière du milieu ; calus huméral assez développé ; stries fortes, à points
assez distants, la 2° strie arquée à la base et rapprochée de la suturale qui
n’atteint pas l’écusson ; interstries plus larges que les stries, plans, avec une
ligne pointillée souvent indistincte. Pattes fortes ; tarses courts, le 2° arti-
cle transversal. Mâle : Rostre plus épais à dilatation plus forte.
v. carcynopus Wxcu. — Pattes rougeâtres, le sommet des tibias et les
tarses foncés. Elytres d’un bleu·foncé.

APIONINAE. — APIOIY 1521
La larve vit et se transforme dans les tiges de Centaurea nigra L. (Parmis,
1863), de Cenlaurea paniculata L. (FRAUENFELD, 1868) et dans le collet de la
racine de Onopordon acanthium L. (URBAN, Ent. Blâtfcr (1913), p. 178).
L`imago se transforme en septembre. Il est signalé sur de nombreuses
autres Carduaoées : Cenfaurea calcitrapa L., C. scubiosa L. (KLEINE), C.
amara L., v. Duboisii Bon. (!), C. collina L. (!),Cnz`cus benedictus L. (MA-
ri-usu, Wmjron, ne GAULLE), Carduus nutans L. (l), Cirsium lanceolalum L. (D1;
GAULLE, TEMPÈRE), Cirsium arvense Scor. (1), (Jnopordon illyricum L. (THÉ-
norm).
'1`oute la France et la Corse ; commun : plaines et montagnes jusqu`à
2.200 m d’altitude_ — La v. carcynopus citée de Bosnie, Grèce, Russie
méridionale, se trouve rarement en France : Basses-Alpes z Draix (HUSTA—
ci-is). — Isère : Grenoble (POUSSIÈLGUE !).
Toute l`Europe, l’Asie Mineure, l’Asie Centrale et Orientale. Algérie r
Bou-Berak (PUEL).
OBSERVATIONS. — Les deux espèces suivantes, étrangères 51 notre faune.
constituent, à notre sens, deux races d’onop0rdi.
.~t. chenocephalum Dnsnn., 1902, Frel., X, p. 160. — Dilïère d’()nopor¢1i
par la dilation rostrale plus faible, le front fortement impressionné, pres-
que excavé ; la ponctuation prothoracique plus obsolète et la pubescence
dorsale cendrée plus apparente. Syrie, Grèce.
A. [rater DESBB., 1870, Soc. Ent. Suisse, 111, p. 200 (caiwilzzm DEsizR.). -— .
Taille plus petite : sculture plus fine : stries plus étroites : dilation
rostrale médiocre ; pattes brunes ou ferrugineuses. Russie, Caucase.
En Algérie, au Maroc et en Espagne se trouve une espèce très voisine :
A. parcns Dizsmx., 1870, Heyd. Span., p. 101. — Diffère d’onopordi par le
rostre plus court, les élytres ordinairement d`un b1eu—clair ; la pubes-
cence plus apparente et plus grossière, la ponctuation du prothorax beau-
coup plus fine, le front plan à stries fines et très confuses ; les stries ély-
trales moins profondes ; les pattes et les antenes rousses ou ferrugineuses.
Subgen. Aspidapion Sci-11LsKY, Kâf. Eur., XXXVI11, 1901
TABLEAU mas ESPÈCES
1. Front finement strié, sans gros sillon isolé. Prothorax avec
un sillon basal fin et court. Elytres submétalliques, bleus ou
d’un bleu-verdâtre, parfois noirâtrc, à pubescence fine, con-
densée de chaque côté de l’écusson en une légère macule
cendrée. Ecusson oblique, son sommet dépassant le plan des
élytrœ, sa base brièvement carénée latéralement, sillonné au
milieu. Long. : 2,5-3 mm ......... 41. radiolus
—— Front portant un gros et profond sillon médian. Protho-
rax pourvu à la base d°une fovéole profonde. Elytres bril-
lants, métalliques à reflets bleus, verts, violets, cuivreux,
plus rarement bleuâtres, à pubescence extrêmement fine et
espacée. Ecusson plan, simple. Long. : 3-3,5 mm . . 42. aeneum
41. Apion (Àspidapion) radiolus KIRBY, 1805, Monogr., p. 73. — v.
Rougcti WENCK., 1858, Ann. Soc. ent. Fr., p. 106. — v. ferruginipcs
WENCK., Monogr., in L’Abeille, 1864, p. 58. — v. soror REY, 1895,

1522 coLÉo1>·rizREs CURCULIONIDES
L’Echange, p. 62. — HUs·r., 1931, p. 99. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
p. 380 ; Cat. Corse, p. 460.
Long. : 2,S·3 mm. — Oblong, noir, convexe ; élytres verdâtres ; revêtu
d’une pubescence fine, cendrée, légère,_ formant en outre une moucheture
peu tranchée, de chaque côté de l’écusson ; les pattes et les antennes fon-
cées, le scape rougeâtre. Rostre du mâle très robuste, égal au prothorax,
assez courbé, à ponctuation serrée, pubescent, un peu luisant, épaissi vers
l’lI1SCI’tlOI1 antennaire ; celui de la femelle, mois épais, plus arqué, aussi
long que la tête et le prothorax réunis, sinué en dedans, sur ses côtés, en
avant de l’épaississement basal qui, de ce fait, paraît plus renflé, le sommet
un peu élargi, la sculpture plus fine, plus obsolète ; brillant. Antennes insé-
rées environ vers le tiers ou le quart basal du rostre ; scape égal aux trois
premiers articles du funicule ensemble, le 2* article moins long et moins
robuste que le I'", les trois demiers courts, arrondis ; massue étroite, acu-
minée, aussi longue que les quatre articles précédents réunis. Tête trans-
versale, assez finement et densément ponctuée, le front finement ponctué-
strié. Yeux peu convexes. Prothorax subcylindrique à peine plus long que
large, un peu plus étroit en avant qu’à la base qui est bisinuée, un peu
sinué latéralement en arrière, largement resserré derrière le bord antérieur
qui est relevé, couvert de points assez gros, profonds et serrés, muni d’un
court sillon médian à la base. Ecusson oblique, sillonné au milieu, mat,
noir. Elytres oblongs, arqués sur· les côtés, leur plus grande largeur au
milieu ; calus huméral saillant ; stries profondes, ponctuées ; interstries
convexœ, parfois subplans, finement pointillés.
Mâle : Tibias fortement ongulés au sommet interne ; protibias arqués
en dedans vers leur extrémité.
v. Rougeti WENcK. — Elytres d’un bleu plus ou moins foncé.
v. ferruginipcs WENCK. — Pattes entièrement ou en partie rougeâtres.
v. soror REY. — Rostre plus court que la normale chez la femelle et
plus densément ponctué.
La larve vit dans les tiges de diverses Malvacées, notamment Malva
silvesiris L. (Primus, FRAUENFELD), La métamorphose s'effectue dans les
galeries larvaires, en août-septembre. L`adulte dévore les feuilles et les
pousses terminales (nn GAULLE). Un le rencontre sur Malva rotundifolia L.
(HOFFMANN), sur Althaea rosea CAV. (nombreux observateurs), sur Althaea
officinalis L. (Boucmâ), A. sinensis CAV. (DE GAULLE). — Mai à octobre.
Toute la France et la Corse ; commun. La v. Rougeti mêlée à la forme
typique et aussi abondante. La v, fcrruginipes, ça et là, surtout dans les
régions montagneuses. La v. soror est une simple aberration décrite des
Pyrénées-Orientales.
Europe ; Syrie ; Turkestan : Algérie ; Maroc ; Ifrane (Moyen Atlas),
l.650 m d’altitude (Ch. Runes !).
Uessamriox. — A. chalybeipenne WoLr.., Coll. Mad., 1854, de Madère
et des Canaries, n’est bien qu’une race insulaire de A. radiolus, à élytres
bronzés et à pubescence dorsale plus grossière et plus serrée.
A. foveatoscutellatum \N.AGNER. 1906. Münch Kol. Zeitsnhrn. des Bal-
kans et d’Asie·Mineure est encore une variété de radiolzzs. Elle diffère
par le rostre très mat, très densément ponctué-rugueux, le prothorax

A1>1oN1NAE. — Arion 1523
plus étranglé au sommet, à points plus forts, les stries élytrales plus fines,
moins profondes, l`écuson fovéolé au milieu ; la coloration des élytres est
ordinairement d’un noir à reflets bleuâtre.
42. Apion (Aspidapion) aeneum F Aanrcms, 1775, Syst. Ent., I, p.
134. — cracca PANZ., 1808, Fn. Germ., XX, p. 10. —— Motschulskyi Hochh.,
1847, Bull. Moscou, p. 461. — v. chalceum NIARSH., 1802, Ent. Brit., I,
p. 243. —— Husr., 1931, p. 100. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380 ;
Cat. Corse, p. 460.
Long. : 3-3,5 mm. — Oblong, assez convexe, noir, brillant ; d°aspect
glabre ; la pubescence dorsale excessivement fine, éparse ; les élytres mé-
talliques, verts, violets, bleuâtres, cuivreux ou d’un bronzé -plus ou moins
noirâtres ; les antennes (sauf le scape
brun ou ferrugineux) et les pattes _
foncées, ces dernières parfois rougeâ- 2; l'  
tres. Rostre courbé, très robuste, bril—   FX   f`
lant, à points très fins, serrés, légère- ` `   ‘ " i
ment renflé vers l’insertion antennaire,  
aussi long, (mâle) ou un peu plus -à . îy (,
10Ilg ffêlïlûllû) que le pr0th0raX_ Tête rç A  `_..» '
transversale, ponctuée, avec un fin 5   ` '  
tubercule en-dessous ; front muni       _` _A,,,g«
d’une fossette oblongue, large et Qr     l- ii
profonde, le vertex lisse, séparé du  _, -\—~u
front par un sillon transversal. Anten- JÈ;  , i rg;  , in 5
nes assez épaisses, postmédianes ;       ëë‘·'Eîf_‘ ~ l
Scapc égal aux trois premiers articles ···'  i `   É, "—"
du funicule réunis, le 1”' plus gros _     , ,
et plus long que les suivants qui   Ã     'ëxv,
sont transversaux ; massue oblon-       ‘
· . · n $5 g,l’ ,._‘f '
gue, pointue. Prothorax subcyhndri- \ ·y;,·B?y.,"_§'_t"‘~,;·· ‘  
que, guère plus long que large, un É     ',` ,I
peu resserré en avant, derrière le Q   ` *2 '[ i  
bord antérieur qui est épaissi et rele- -;i M Lï __ .
vé ; la base bisinuée, la ponctuation ig" i
assez forte, profonde, médiocrement Fm 938
serrée, muni d’une courte et profon- Avion (Aspîdapîûn) üenëum F- d'
de fovéole antéscutellaire. Ecusson
oblong, plan. Elytres oblongs, arqués latéralement, leur plus grande largeur
vers le milieu, à calus huméral saillant ; stries très fines, indistinctement
ponctuée; ; interstries très larges, plans ou subconvexes, très finement et
éparsement pointillés. Pattes robustes. Métasternum trifovéolé à la base.
Mâle : Protibias fortement arqués en dedans et munis, ainsi que les
mésotibias d°un onglet apical interne. Femelle : Tibias droits, non ongulés.
Les spécimens à élytres bleus se rapportent à la v. chalceum Mmsn.
(mêlée à la forme typique, surtout dans le Midi).

1524 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
La larve de cette espèce vit et se transforme dans les tiges de nombreu-
ses Malvacées ; elle creuse de profondes galeries dans la moëlle. La ponte
est effectué en mai-juin, la nymphose en août et la transformation imagi-
nale en septembre. Mœurs décrites ou observées par de nombreux entomo-
logistes (KALTENBAC1-x, 1874 ; XAMBEU, 1895 ; DE GAULLE, 1875 ; BARGAGLI, 1884 :
ScHENKL1Nc, 1899 ; WAGNER, 1909 ; Dunois, HOFFMANN etc), Les plantes atta-
quées sont : Althaea rosea CAv.- !, A. sinensis CAV., A. officirznlis L. !,
Malva silvestris L., M. rotrzndifnlia 1.., .11. moschatu L., Lavatem arborca
L. I
La larve est parasitée par Sigalphus pallipes NEEs., Plcromulus larm-
rum NEES.
L’adulte se rencontre sur les plantes de mai à septembre ; il ronge les
feuilles et les boutons floraux. Hiverne.
Toute la France, la Corse : commun.
Europe ; Asie ; Algérie : Maroc : Moyen Atlas, avec le précédent (Ch.
Runes 2;.
Subgen. Omphalapîon SCHILSKY, Kâf. Europas, XLII. 1906. (A. Horr-
MANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1929, p. 135).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Prothorax avec un sillon basal large et profond ; couvert
d’uue ponctuation assez serrée, les points subarrondis (mâle),
oblongs (femelle). Rostre un peu élargi vers l’insertion an-
tennaire ; celui du mâle subégal à la tête et au prothorax
réunis, densément ponctué, mat ; celui de la femelle filifor-
me, d’un tiers plus long, obsolètement ridé longitudinale-
ment, un peu brillant. Front finement strié. Long. : mâle,
2-2,8 mm ; femelle : 2,8-3,5 mm ...... 43. laevigatum
— Prothorax sans large sillon basal, ou à très En sillon repré-
senté par une strie étroite, la ponctuation médiocre, ser-
rée ou confiuente .............. 2
2. lnterstries élytraux subconvexes, leurs bords finement rele-
vés. Elytres à 2° strie fortement arquée vers sa base et rap-
prochée de la I". Prothorax à points subconfluents, à sillon
basal étroit mais profond et atteignant le milieu. Front à
stries fines mais distinctes. Rostre du mâle un peu plus
long que la tête et le prothorax réunis, mat, chagriné, rétréci
â la base et dilaté à l’insertion antennaire. Rostre de la fe-
melle de 1/4· plus long, lisse, luisant, sauf à la base, subcy-
lindrique. Long. : mâle, 2,2 mm ; femelle : 2,5-3,2 mm
............... Buddebergi (1)
—— lnterstries plans ; élytres avec les deux premières stries sub-
parallèles vers la base ou parfois faiblement arquées. Protho-
rax à sillon basal nul ou réduit à un simple trait non pro-
longé en avant .......... 4 ..... 3
(1) A. Buddbergi BEm:L. Faun. Bass. Seine, VI, 1887, p. 363, décrit d'A11emagne
(Nassau), se retrouve en Hongrie, Moravie et Espagne. I1 vit sur Cota tinctoria GAY
(C0mposées). Non encore signalé en France.

AP1oN1NAE. — Avion 1525
3. Rostre (vu de dessus) régulièrement atténué de la base au
sommet, paraissant conique, surtout che le mâle, sans dila-
tation latérale et (vu de profil) sans échancrure en-dessous à
la basse, à peine aussi long que la tête et le prothorax réu-
nis (femelle) ou seulement égal au prothorax (mâle) : arqué,
mat. finement chagriné. Elytres distinctement plus longs que
larges, pubescents. Long. : mâle, 2 mm; femelle, 2,5-2,8 mm
................ 46. Hookeri
— Rostre (vu de dessus) cylindrique ou plus ou moins élargi
au niveau de l’insertion antennaire. Elytres plus courts, à
peine plus longs que larges, moins pubescents ...... 4
4. Rostre, dans les deux sexes, (vu de profil) visiblement écl1an·
cré, comme étranglé en-dessous à la base ; celui du mâle
(vu de dessus) faiblement dilaté vers l’insertion antennaire,
mat, strigueux, moins long que la tête et le prothorax réunis;
celui de la femelle (vu de dessus) à côtés parallèles, de
1/4 plus long que les deux organes précités ensemble, un '
peu luisant. Stries frontales bien distinctes. Long. : mâle,
1,5-1,8 mm ; femelle : 2-2,5 mm ....... 44. dispar
·— Rostre, dans les deux sexes (vu de profil), sans échancrure
visible en·dessous à la base, et (vu de dessus) assez brusque-
ment élargi vers l’insèrtion antennaire, plus fortement chez
le mâle ; chez ce dernier aussi long que le prothorax ; chez
la femelle égal à la tête et au prothorax ensemble ; la
miscrosculpture respectivement semblable à dispar. Stries
frontales indistinctes ou très finement gravées. Long. :
mâle, 1,5-1,7 1nm ; femelle, 1,8-1,9 mm ..... 45. Brisouti
43. Apion (Omphalapion) lacvigatum PAYKULL, 1792, Mon. Curc.,
p. 141. 5 carbonarium GERM., 1817, Mag. Ent., ll, p. 176. -— helveticum
DESBR., F relon, XV, 1907-1908, p. 88. — Sahlbergi GYLL. Hum. Ess., IV,
p. 61. — sorbi F., Ent. Syst., 1, p. 390. —— viridescens MARSH. Ent. Brit., I,
1802, p. 249. — A. HOFFMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1929, p. 135. — HUs·r.,
]931, p. 107. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 2-3,5 mm. — Ovale, très convexe, noir, subglabre ; les élytres
noires (mâle) bleus ou verdâtres (femelle) ; antennes et pattes foncées.
Rostre arqué (mâle), très arqué et moins mat (femelle). Voir les autres
caractères au Tableau des espèces. Front finement ridé. Yeux faiblement
convexes. Prothorax transversal, arqué latéralement, plus rétréci en avant
qu`e11 arrière, à sillon basal large et profond, à plus grande largeur un peu
en arrière du milieu, à points profonds, subarrondis, serrés, séparés, sem-
blables sur les côtés ài ceux du disque (mâle) ou à points oblongs, plus
-denses sur les côtés que sur la partie dorsale (femelle). Elytres ovales, ven-
trus, largement obtus en arrière ; stries fines, ponctuées, la 2° droite à la
base ; interstries déprimés, 2-3 fois aussi larges que les stries, avec une
ligne de petits points alignés. Bord inférieur des profémurs fortement échan-
cré contre le genou.

1526 coLEoPrEREs CURCULIONIDES
La larve vit et se transforme dans le réceptacle des capitules de diver-
ses Composées : Matricaria chamomilla L., M. inodora L. (PERR1s, 1863,
KALrENBAci~x, 1874) : Anthemis arvensis L. (PERR1s, LETZNER, 1851, KIEFFER,
1891), A. cotula L. (KIEFFER, SCHLECHTENDAL, 1895). Sur cette dernière
plante, elle produit un gonflement caractéristique du réceptacle qui au lieu
d’être en cône allongé, est arrondi ou obovale, avec sa base du double de
largeur de celui non déformé (K1E1=·rER, Feuille jeunes Nat., 1892, p. 53) (1)..
Elle vit également dans le bourgéon terminal de Filago gallica L, (2)
sur lequel elle provoque un renflement (KIEFFER, ibid). La transformation
a lieu en septembre. L`adulte se trouve sur ces plantes et sur Senecio
jacobaea L. (Hori=MANN). — Juin-septembre. Presque toute la France ;
assez répandu dans le Nord et le Centre, un peu plus rare dans le Midi ;
Hautes-Alpes : La Chapelle·en-Valgaudmar (R. MoLLAND1N DE Boissy !). —
Var : Pignans, au collet et entre les pétioles des feuilles radicales de
Anthemis montana L. (idem). Non signalé dans le Sud-Ouest.
Europe septentrionale et moyenne. Espagne.
44. Apion (Omphalapion) dispar GERMAR, 1817, Mag. Ent., p. 181.
— Beuthini HoFrM., 1874, Stett. ent. Zeit., p. 208. — Brisouti BEDEL
(part). — corcyreum SCHILSKY, Kâf. Eur., XLl1l, p. 2. — A. HOFFMANN,
Bull. Soc. ent. Fr., 1929, p. 139. — HUST., 1931, p. 108. — Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 1,5-2,5 mm. — Ovale, convexe, noir, presque mat ; les élytres
noirs (mâle) ou bleuâtres, rarement verdâtres (femelle) ; antennes et pat-
tes foncées. Rostre étranglé en—dessous à la base, dans les deux sexes (Voir
caractères au tableau). Stries frontales bien visibles. Prothorax à p0nctua·
tion variable, serrée, parfois subconfluente, de même forme que celui du
précédent, à sillon basal fin. Elytres en ovale court ; stries assez fortes,
ponctuées ; inteistries plans, avec une rangée de points alignés, très fins-
Profémurs distinctement échancrés en-dessous, près du genou.
Mœurs exactes inconnues. L’adulte se rencontre sur Anthemis arvensis
L. (HOFFMANN), sur A. colula (BERNARD 1), sur Matricaria inodora L. (GUT--
TIN 1) ; signalé sur Hiemcium nmbellatum L, (ScHArzMAYR), —~ Mai à
octobre.
Espèce rare en France et confondue avec la suivante. Eure : forêt
d'Evreux (PoRTEv1N !) ; Evreux, route de Conches (GUTTIN I). —- Ille et
Vilaine : Le Rheu, près Rennes (Ho1=‘FMANN). — Morbihan : Plouharnel
(coll. LEvE1LLÉ !). — Finistère : Plougastel (Ch. GUFFROY !). — Orne r
L’home (BEDEL 1). — Marne ; Le Cheppe (DEv1LLE). — Oise : Noyon (BER-
NARD !). — Drôme : Garde-Adhémar, sur Anthemis (V. PLANET). — Charente-
Maritime : île de Ré (BONNAIRE !). — Hautes—Pyrénées : Tarbes (GRENIER !).
— Corse (DEVILLE). ; Rhénanie (V. HEYDEN) ; Belgique (DE GOUVE, GU1LLAu—
ME) ; Allemagne : environs de Rerlin, type ; Danemark (V. HANsEN) ; Russie
méridionale (REITTER) ; Pologne ; Autriche ; Algérie (BEDEL l) ; Maroc :
Forêt de Djaba, Moyen Atlas (Koci~iER !). — Corfou (WAGNER).
(1) J"ai constaté une déformation identique du réceptacle de Matricaria inodom L.
provoquée par la larve. fin août 1945, à Mandelieu (A. M.). L'hypertrophie du récepta-
cle coïncide avec 1’atx·ophie des ligules.
(2) Syn. Logfîa gatlica Coss. et GERM.

APIONINAE. — Arron 1527
45. Apîon (Omphnhpion) Brisoutî BEDEL, Fn. Seine, VI, 1887, p.
363. — Dnsnnocnms, 1895, Frel., V, p. 306. -—- Mesmini Drsnn., in litt. ——
H01··r·MANN l.c., p. 140. — Husr., p. 109. —- Cat. SAn~rrE-CLAIRE DEVILLE,
p. 380.
Long. : 1,5-1,9 mm. — Très voisin du précédent ; plus petit, plus court;
le rostre moins long, de conformation diiïérente (Voir caractères au
Tableau) ; les stries frontales indistinctes (ou très lines chez le mâle) ; les
yeux un peu moins saillants ; Péchancrure profêmorale nulle ou obsolète-
Elytres colorés de même.
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941 943
Frc. 939 à 943. — 939 : Apion (Omphalapion) laevigatum Pnx. Q. — 940. : id.
d'. — 941 : larve âgée du même. — 942 1 dégâts larvaires du même sur capitule de
Matricafùz înodnfa L., déformé. ; 943 : Capïtule (en coupe) montrant la larve.
L‘a;dulte vit sur Anthcmis arvensis L. (HERVÉ, d’après BEDEL), sur Matri-
caria inodora L. (A. HOFFMANN) et Anthemis montana L., en mai, dans
le Var (MoLLANmN). —— Mai-septembre.
çà et là et rare dans diverses régions de notre territoire : Ardennes :
Voucq (Bnrrrnann). —— Mayenne : St-Denis-de—Gastines (Horrnmn). — Calva-
dos : Fresney—le-Puceux ('FAUVEL) ; Fontenay-le-Marmion (LIAZETIER). —
Finistère : Kerarmel (LÉvE1LLÉ). ~— Seine-Inférieure : Dieppe (idem). —
Seine·et-Oise : Sénart (Ch. Bnrsour) ; Saclay (G, ODIER) etc. — Loire-
Inférieure : La Bernerie (Bnrsour). — Haute-Vienne : Verneuil (HoE1=·MANN).
— Isère : Decines (Hnsmcnn). ——- Var ; St-Raphaël (REY) ; Sainte·Baume
(A1;E1LLE !). ·— Hérault ; Lattes (LAVAGNE). —— Pyrénées-Orientales : Amélie-
les-Bains (HUs·rAcnE) ; Collioure (REY). — Basses-Pyrénées : St·Palais
(Bnrsour). Rhénanie ; Espagne ; Algérie.

1528 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Oaseizvxrrox. — La description de BEDEL manque de précision ; en
outre plusieurs exemplaires de sa collection étiquetés Brisouti sont des
dispar. C`est pour cette raison que je proposais, en 1929, d’att1·ibuer Bri-
souti à DESBROtÉHERS, dont la description bien que postérieure à celle de
BEDEL, est beaucoup plus exacte.
\ 954 sss
  955
944 , —.t_ 949 949  
È   '957
945  
952 ass  
_ L 959
946   ®
.·' `
I; 960 Fm
1 "-`·t'É=`:‘° 1
95 é‘È`·.   96*
"5° 953 I `
963
947 962
Frc, 944 à 963 — Tête (j' chez Apion laevigatum. — 945 : id. Q. -— 946 1 chez
A. Buddebergi Cf. —— 947 1 id. Q. -— 948 1 A. dispar çj'. — 949 : id. Q. ——- 950 : A.
Brisouti g'. — 951 1 id. Q. —· 952 : A. Hookeri C3'. —- 953 1 id. Q, — 954 1 A. laevigatum
Q (profil). — 955 1 id. gi'. — 956 1 A. Buddebergi Q (id.), — 957 2 id. C7`. — 958 1
A. dispar Q (id,). — 959 z id. ©’. — 960 1 A, Brisouti Q (id.). — 961 : id. O4. —
962 1 A. Hookeri Q (id.). — 963 : id. Ci'.
46. Apion (Omphalapion) Hookeri KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc.
London, IX, p. 69. — A. HOFFMANN, ibid, p. 140. HUST., 1931, p. 1.11.
Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. 1 2-2,8 mm. — Arrière-corps un peu plus allongé que chez les
espèces précédentes ; la pubescence plus apparente, bien que très fine ; la
coloration terne ; les élytres noirs (mâle), rarement noirâtres, généralement
bleuâtres ou verdâtres (femelle). Rostre visiblement atténué vers le som-
met. (Voir tableau) ; le front large, mat, substrié ; Yeux saillants. Protho-
rax arrondi latéralement, un peu plus étroit au sommet qu’à la base, sa

APIONINAE. — APION 1529
plus grande largeur vers le milieu, couvert de points oblongs, très serrés,
la strie basale nulle ou peu distincte. Élytres légèrement arqués sur les
côtés ; stries fines, ponctuées ; interstries larges, plans, finement chagri-
nés, avec une rangée de très petits points. Profémurs échancrés sous le ~
genou.
La larve vit et se transforme dans les capitules de Mul1·ic«n·iu maritima
L. (VV VV FOVVLER). L’adulte se rencontre sur M. inodom 1.. (nombreux
observateurs) et sur Anlhemis coiula L. (A, HOFFMANN). ——- Juin-octobre.
Toute la France ; assez commun ; plaines el montagnes jusqu’à 1800 m.
d’altilude.
Europe, Angleterre : Algérie : Syrie ; Maroc !
Subgen. Synapion SCHILSKY, 1908, Deutsche ent. Zeit.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Prothorax à points fins et espacés. Elytres oblongs, à calus
huméral peu marqué. Front multisillonné. Insecte d°un noir
d°ébène, brillant. Long. : 2,5-3 1nm ..... 47. ebeninum
— Prothorax à points forts, serrés, rugueux. Insecte noir, mat,
à élytres bleuâtres, verdâtres ou d’un bronzé-noirâtre. Yeux
petits. Front ponctué. Elytres oblongs, subconique, fortement
arqués sur les côtés ; calus huméral effacé. Long. : 1,7-
2.8 mm ............. 48. Bonvouloiri
47. Apion (Synapion) ebeninum KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Lon-
don, IX, p. 55. —— Kunzei BOH., in Schônherr, Gen. Curc., V, p. 419. —
HUsr.. 1931, p. 102. —— Cat. SAINTE-CLA1RE DEv1LLE, p. 380.
Long. : 2,5-3 mm. — Oblong, convexe, noir, brillant, glabre ; pattes et
antennes foncées. Rostre assez arqué, moins long (mâle) ou aussi long
(femelle) que la tête et le prothorax réunis, élargi vers l’insertion anten-
naire, densément ponctué. Tête transversale, ponctuée, finement striée entre
les yeux, le vertex lisse. Antennes fortes, médianes (mâle) ou légèrement
postmédianes (femelle) ; funicule à articles arrondis, non transversaux ;
scape rougeâtre à la base ; massue grosse et ovale. Prothorax oblong à
peu près de même largeur à ses extrémités, un peu élargi en avant du mi-
lieu, à ponctuation effacé ou fine et éparse, muni d’une fovéole basale allon-
gée et assez profonde. Ecusson indistinct. Elytres oblongs, leur base plus
large que celle du prothorax, les épaules effacées ; leur plus grande lar-
geur Cll arrière, du milieu ; stries fortes, profondes à points gros caténu·
lés ; interstries un peu plus larges que les stries, convexes, avec une rangée
irrégulière de très petits points. Pattes robustes, assez courtes. Ongles fine-
ment dentés.
La larve vit et se transforme dans les gousses de Lafhyrus vernus BERN1-1.
«’\\’.i1.ro~z) et de Lotus uliginosus Scam:. ! (Bxcu, 1856). Chaque gousse
renferme une larve (rarement deux), qui dévore les graines et se transforme
vers la fin d`aoûI_ llimaco effectue sa sortie lors de la déhisrcnce du fruit

1530 coLÉoPTÈREs CURCULIONIDES
à l’époque de sa maturité (!). Ifadulte se rencontre souvent sur Lotus
corniculafus L. (nombreux observateurs). —— Dès le mois de ma1·s,jusqn en
septembre.
Endroits humides ; prairies, bordure et chemins des bois.
Toute la France ; assez commun, sauf en Provence et dans la région
aquitanique.
Europe ; Caucase.
48. Apion (Synapion) Bonvouloiri Ch. Barsoor, 1380, Ann. Soc. ent.
Fr., p. 232. — Subsp. Georgeli A. HOFFMANN, 1929, Miscell. Ent., XXXII, p.
43. — HUsr., 1931, p. 104. — Cat. SA11vrE—CLArRE DEVILLE, p. 380.
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964 965 }l.]'fa}`}'mam·L ,Je(.
Frc. 964 à 966. —- 964 : Apion (Synapion) ebeninum Krmav 5. — 965 : Dégâts lar-
vaires du même. sur gousse de Lotus uliginosus Scrrnx. —— 966 : A. !Sy1zapî0n) Bon-
vouloiri Ch. Bnrs. Ci'.
Long. : 1,7-2,8 mm. — Oblong, convexe, mat, noir, subglabre ; les
élytres bleuâtres, verdâtres ou d’un noir bronzé ; antennes et pattes noires
ou brunes. Rostre épais, peu arqué, non élargi vers l7iI1S€1`lÉlOI] antennaire
un peu plus long que le prothorax, densément ponctué, le sommet un peu
luisant. Antennes insérées un peu en arrière du milieu du rostre, celles du
mâle très courtes, à l" article aussi long que large, les suivants transver-
saux ; celles de la femelle plus longues, le funicule â 1" article oblong, les
deux demiers seuls transversaux ; massue épaisse, ovale, pubescente. Tête
subconique, transversale, densément ponctuée ; front plan, ponctué, indis-
tinctement strié. Protliorax subcylindrique à peine plus étroit en avant qu’en
arrière, couvert de points gros, très serrés, rugueux, avec une strie basale
ordinairement étroite et courte. Ecusson nul ou indistinct. Elytres oblongs,
leur base à peine plus large que celle du prothorax. fortement arqués laté-

APIONINAE. — APION 1531
ralement, leur plus grande largeur en arrière du milieu, les épaules nuls,
le calus huméral effacé ; stries profondes et fortes, à points médiocres,
rapprochés ; interstries un peu convexes (le sutural plan), plus larges que
les stries, pointillés au sommet et sur les latéraux où s’observent des poils
extrêmement courts. Pattes assez robustes ; tarses courts ; ongles simples.
Subsp. Georgeli H0x=EM. — Diffère de la forme typique par les élytres
noirs à reflet légèrement verdâtre ; la tête plus conique, le rostre plus
court, plus épais, les antennes un peu plus longues, 1’interstrie sutural
aussi convexe que les autres. Chez le mâle, le prothorax parfois entièrement
canaliculé sur la ligne médiane (1).
La forme typique vit aux dépens de Sari/raga opposilifolia L., dans les
Alpes Pennines (F. SOLARI, Bull. Soc. ent. Itœl., 1933, p. 159). La larve
d’après cet auteur vivrait au collet de la racine de la plante, en compagnie
de celle de Dichotrachelus sulcipcnnis Srnzmu
Espèce rarissime, spéciale de la zone alpine. — Suisse : sommet du
Rothorn, 3r(l)0 m, d’altitude, type, (Bnrsour) ; Mont Cenis (K. DANIEL) 2 Val
d`Aoste ; Fiéry d’Ayaz (Donano, F. SoLAn1), vers 2.400 et 2.600 m d’alt.
La sous-espèce Gcorgeli est une race géograxphique, représentant un cas
de disjonction et d’allotrophie remarquables.
Capturée en Haute-Vienne à Eymontiers, à deux reprises différentes : fin
juin et début septembre 1922, sur Lathyrus silvestris L. (Hovrmux, Miscell.
ent., 1929, p, 10).
Subgen. lxias SA1N·rE—CLAiRE DEVILLE, Fixe. Bass. Seine, Suppl., Vl"", '
1024, ln. 122.
49. Apion (Ixias) vnriegatum WENKER, 1864, L’Abei1le, I, p. 188. —
bicolor GREDLER, 1857. Kâf. Pass., ll, p. 69. ·—- HUST., 1931, p. 272. —
Cat. SAnv'rE—CLA1RE DEVILLE, p. 385.
Long. : 2,3-2,7 mm. — Ovale, convexe, brun-rouge ; revêtu d’une pu-
bescence fauve, plus longue et plus serrée, sur les élytrœ, en avant, où elle
forme une large bande occupant le tiers hasal, le reste des élytrœ plus foncé,
subdénudé, interrompu par une fascie antéapicale irrégulière de pubes—
cence blanchâtre sur les interstries impairs, suivie, vers l’apex, de poils
jaunœ peu serrés ; les antennes et les pattes rousses. Rostre rougeâtre, peu
arqué, obsolètement pointillé, glabre, luisant, plus court (mâle) ou aussi
long (femelle) que la tête et le prothorax réunis, un peu élargi vers l’in-
sertion antennaire (mâle), nettement cylindrique (femelle). Antennes insé-
rées vers le tiers postérieur du rostre, plus courtœ chez le mâle que chez
la femelle ; massue ovale-acuminée. Prothorax transversal, rétréci en avant,
peu arqué latéralement, resserré derrière le sommet, à ponctuation dense
et forte, parfois rugueuse, avec un court sillon basal. Ecusson glabre, ovale.
(1) Comparés aux exemplaires typiques de la collection Ch. Bmsour et à ceux d'\me
série provenant des Alpes Pennines (Soum), les spécimens de Georgeli m’ont
paru, surtout chez les femelles. avoir les épaules plus fuyantes, à peu près entière-
ment effacées.

1532 c0LÉ0P·rÈREs cURcuLioN1nEs
Elytres piriformes, fortement élargis en arrière ; stries fortes, à points caté-
uulés ; interstries aussi larges ou à peine plus larges que les stries, c0n·
vexes. Pattes robustes, courtes ; tibias comprimés ; tarses courts.
Cette espèce à l'aspect superficiel d’un petit Anthonomus.
La larve vit et se transforme dans les rameaux inférieurs du Gui, Viscum
album L. (H. DE GUERPEL, 1893, P. Nicon, Horrimxx etc) (1). Nous avons
pu faire les observations suivantes, dans le Limousin ou l’espèce abonde
par endroits, sur les toufïes de Gui, laneuissanles, parasitant les Pommiers
mal tenus.
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Fxc. 967 à 972. — 967 : Apion. (Ixtas) variegatum Wmwcx. 5. -— 968 : id. Q (avant-
corps). — 969 : id. protarse. — 970 : id., antenne. — 971 : id., Larve agée. -— 972 :
Dégâts larvaires du même, sur Viscum album L.
La larve creusemle courtes galeries, sineuses, souvent entrecroisées, soit
à la base même de la plante, à son point d’attacl1e sur l`hôte, soit au-
dessus -0ll dans la partie moyenne des tiges. Des larves néonates s’y trou-
vent dès le mois d’ai·ril ; ce qui laisse supposer que la ponte est déposée
avant l’hiver. La nymphose s`effectue près de la région corticale, du début
de juillet à la mi-août. Ijimago s’échappe par un trou circulaire, à partir
(1) La larve ne vivrait pas seulement dans les rameaux, mais aussi dans le paren-
chyme des feuilles. D'après les observations faites à Héry (Yonne) par M. Comon
(Miscellanea entomologica., XXVI, 1922, p. 11).

xrioximia. — Arion 1533
de la tin de juillet jusqu’en septembre. L`adulte se rencontre de juillet à
octobre, sur le Gui parasitant les Pommiers, les Peupliers Y (Nombreux
observateurs), les Nétliers, les Tilleuls (Ch. Fxoxirz), les Erables (Param-
Mnorr).
Bépandu probablement dans toute la France. mais toujours rare. Seine-
et—()ise 1 Parc St-Cloud, type Ch. Bmsorr) 1 llrrtu. E : Linas etc. —
Marne : Hayes. — Haute—Marne : Chassigny. — Aube : Roinilly ; Bucey etc.
— Oise 1 Neuville-Bosc 1 Henonville etc. —- Eure ; (Éailly-s/Eure_ — Seine-
Inférieure : Houen. — Calvados : Percy—en-Au2·e ; Plainville etc. — Manche:
Kairon. — Yonne ; Chevannes : Hery. — Loiret. : Orléans ; Montarxzis, Gien.
— Sarthe : Le Mans Y, La Fcrté—Bcrnard E A Mayenne 1 Erné Y ; Vitry. —-
Ille-et-Vilaine 2 Monterfil. — Vienne ; Persac ; La Roche—d’Asnois. — Haute-
Vienne : St-Martial Y, Landouge (Y). — Charente-Maritime 1 Sl-Savinien. —
Allier : Montluçon. — Rhône : Vaugneray etc. »»-— Vaucluse : La Bonde. —
Rasses—Alpes :.Forêt de Siron, près Digne. — Hte-Garonne 1 Montrejean.
—- Gironde : plusieurs localités WLEBIPÈRE in litt.),
Autriche ; Tyrol 1 Nasseau.
Ousanvxrrox. -— tfhibernation de l`adulte nous paraît douteuse. Tous les
individus que nous avons obtenus er Iowa n`ont pas survécu au-delà du
mois de décembre. ·
Subgen. Taeniapîon Scinrsicr. 1906, ap. Kust, Kâfer. Eur., XLIII, p.
IV. (Kalcapion SCHILSKY, l.c.. XLIII, XL et XLII (part,). Rev. H. Wiicnra,
Deutsche ent. Mus. Suppl., 1908. n° 7, p. 70).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Elytres à pubescence blanche ou eendrée, ne formant pas de
bandes transversales, soit uniformément répartie, soit mé-
nageant dans le milieu, une tache commune ovale, glabre.
Prothorax â pubescence non ou à peine plus serrée sur les
côtés. Episternes à pubescence blanche, très dense. Brun-
noirâtre ; téguments protlioraciques et élytraux avec un
léger reflet plombé ou cuivreux ...... _ .... 2
— Elytres à pubescence formant des bandes transversales alter-
nées de deux fascies foncées, ordinairement dénudées, plus
ou moins obliques. Prothorax à pubescence plus grossière,
blanchâtres, plus condensée sur les côtés. Brun ou roux
plus ou moins foncé, sans reflet métallique ....... 4
2. Fémurs et tibias roux ou brunâtres ; tarses, onychium,
ongles et massue antennaire noirs ou bruns. Pubescence
dorsale Hue, cendrée, uniformément répartie. Long. : 1.7-
2,3 mm ............,. 50. pallipes
—— Fémurs, tibias et tarses roux ou testacés (onychium, et ongles
seuls noirâtres). Antennes rousses ou enfumées. Pubescence
élytrale blanche ou blanchâtre, formant une moucheture plus
claire de chaque côté de Yécusson ......... 3

1534 co1.Éo1>TÈREs cUncULioN1oEs
3. Pubescence élytrale assez fine, ménageant dans le milieu,
une tache oblongue plus ou moins dénudée en travers de la
suture. Long. : 1,6-2,3 mm ....... 51. semivittatum
- Pubescence élytrale plus grossière, également répartie, voi-
lant presque entièrement les téguments. Long. : 1,8-2,3 mm
.... V ......,.... 52. separandum
4. Rostre, dans les deux sexes, ni denté, ni anguleusement
dilaté, à la base, seulement un peu élargi vers l’insertion an-
tennaire et faiblement resserré avant cette dernière. lnsecte
roux—clair. Elytres avec trois fascies légères, blanches. Ros·
tre roux, plus court (mâle) ou un peu plus long (femelle)
- que la tête et le prothorax réunis ; celui du mâle pubes-
cent jusqu’au sommet ; celui de la femelle glabre et bril-
lant. Long. : 1,8-2,2 mm ......... 55. rufescens
— Rostre, chez les deux sexes, anguleusement élargi ou denté
à la base ................ 5
5. Bandes pubescentes des élytres blanches ou blancbâtres,
la basale toujours de cette couleur ; les deux fascies foncées
obliques. Téguments noirs ou brun-de-poix. Rostre noir ou
brun, plus long que la tête et le prothorax (femelle) ou
seulement aussi long que le prothorax (mâle). Long. :
1,5-2,4 mm ............ 53. urticarium
—— Bandes pubescentes des élytres ordinairement de deux colo-
rations ; la bande basale rousse ou fauve-clair (mélangée
de quelques poils blancs), mais jamais entièrement blan-
che ; les autres plus ou moins blanches, la 2° bande pubes-
cente ordinairement plus claire. La l" fascie foncée oblique,
l’autre seulement un peu arquée. Téguments roux, au moins
ceux des élytres. Rostre roux ou brun, aussi long que la
tête et le prothorax (femelle) ou plus court que le protho-
rax (mâle) ...,............ 6
6. Rostre noir ou brun. Elytres à 2° fascie foncée ayant son
bord postérieur rectiligne ou un peu arqué, un peu moins
large que la 1"’ fascie foncée. Prothorax plus sombre que
les bandes foncées des élytres qui sont ordinairement d’un
brun—clair. Long. : 1,7-2,1 mm .... rufzdum diitinctirostre
— Rostre roux. Elytres à 2' fascie foncée ondulée, ou découpée
sur ses bords, bien plus étroite que la l" fascie foncée. Té-
guments du prothorax de même coloration que ceux des
_ élytres (à l’exception des deux bandes sombres des ély- "
tres qui sont plus foncées) .........., 7
7. Revêtement élytral plus varié, la bande basale d’un roux-
pâle, la 2° bande pubœcente, blanchâtre, tranchant entre les
deux bandes foncées, la dernière Havescente. Long. : 1,6-
2,3 mm .............. 54. rufulum

APIONINAE. — Arion 1535
— Revêtement plus concolore, les bandes claires des élytres
d’1m jaune plus ou moins foncé, presque sans mélange de
poils blanchâtres, saut parfois sur la 2‘ bande. Taille du ·
précédent ............ rufulum Zoufnli
50. Apion (Taeninpion) pallipes Kmrsr, 1808, Trans. Linn. London,
IX, p. 38. —— gcniculatum GERM., Mag. Ent., ll, p. 175. — pallidipes BEDE1.,
Fn. Seine, VI, p. 208. —- Husr., 1931, p. 114. —— Cat. Saturn-CLAIRE —
DEVILLE, p. 380.
Long. : 1,7-2,3 mm. — Oblong, convexe, noir ou brun de poix, assez
luisant ; les élytres submétalliques ; revêtu dorsalement d’une âne pubes-
cence cendrée, ne voilant pas les téguments, plus condensée de chaque
côté de l’écuss0n en une moucheture basale triangulaire ; les antennes noi-
râtres (scape et 1'” article du funicule roux exceptés), les pattes (sauf les
tarses et parfois les genoux et le sommet des tibias enfumés) d’un roux-
clair. Rostre plus épais et mat vers la base, cylindrique en avant ; celui
du mâle environ de la longueur du prothorax, assez arqué, pubœcent, fine-
ment ponctué-chagriné, mat ; celui de la femelle un peu plus long, forte-
ment arqué, lisse, éparsement pointillé, glabre et brillant. Front muni d’un
sillon médian. Yeux très convexes. Antennes postmédianes, 1°’ article du
funicule 1 1/2 fois (mâle) ou 2 fois (femelle) aussi long que large, les
suivants plus courts, les deux derniers transversaux ; massue grosse, subo-
blongue, pointue. Protliorax subtransversal, peu convexe, faiblement arqué
sur les côtés, un peu plus large à la base qu’au sommet et à peine resserré
derrière le bord antérieur, chagriné, assez finement et densément ponctué,
avec un court sillon basal, parfois nul. Ecusson silloriné ou impressionné.
Elytres oblongs, assez étroits, leur base un peu plus large que celle du pro-
thorax, faiblement arqués, presque droits sur les côtés jusqu°en arrière du
milieu, assez étroitement rétrécis en arrière ; calus huméral assez saillants ;
stries assez fortes, ponctuées, finement squamulées ; interstries un peu plus
larges que les stries, subconvexœ, finement chagrinés avec une rangée de
très petits points piligères. Pattes assez robustes ; 1°' article tarsal à peine
plus long que le 2°.
La larve vit et se transforme à l’extrême base des tiges de Mercurialis
perennis L. La ponte doit avoir lieu vers la fin d’avril à début de mai, car
les jeunes larves s’observent déjà vers le 15 mai. La nymphose s’elïectue
en fin juillet et commencement d’août ; l’écl0sion imaginale depuis la mi-
août jusqu’à la fin de septembre. L’adulte hiverne au pied de la plante, il
disparaît après la ponte et sa longévité dépasse rarement le début de juillet
(H. ou Buvssox, lettre du 12 IX 1920).
Clairières mi-ombragées des bois. Presque toute la France : assez
commun 2 sauf dans la région méditerranéenne où il est plus rare. Non
signalé de la Gironde.
Suisse : Belgique ; Allemagne ; Autriche ; Hongrie ; Yougo-Slavie ;
Espagne. Russie septentrionale et méridionale. Palma de Mallorca (CRP.
Loriaz !).

1536 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
51. Apion (Taenapion) semivittatum GYLL., 1835, ap. Schônherr, Gen.
Curc., 1, p. 271. — albopilosum LUC., 1848, Exp. Alg., Zool., 11, p. 408. —
Germari WALT., 1844, Ann. Mag. Nat. Hist., p. 456. — pallidactylum GYLL.,
1839, in Schënherr, Gen. Curc., V, p. 394. — HUST., 1931, p. 115. — Cat
SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380 ; Cat. Col. Corse, p. 460.
Long. 1 1,6-2,3 mm. — Voisin du précédent ; s’en distingue par l’arrière-
corps plus massif, moins allongé ; la présence d’une large tache commune
brune, dénudée, arrondie, sur le milieu des élytres ; la pubescence dorsale
plus apparente, plus grossière, mieux alignée sur les interstries élytraux ;
les pattes (onychium et ongles noirâtres exceptés) entièrement rousses ; les
téguments élytraux à reflet plus métallique, parfois un peu cuivreux ; le
rostre, dans les deux sexes, un peu plus court ; la tache basale triangulaire
située de chaque côté de l°écusson plus claire, plus tranchée ; les poils du
fond des stries plus distincts, plus courts mais aussi épais que ceux des
interstries.
La larve vit et se transforme dans les nœuds, plus ou moins hypertro-
phiés de la tige de Mercurialis annua L. (E) (nombreux observateurs). La
ponte se fait en mai—juin. L’adulte éclot fin août à début d’oct·obre. Hiver-
ne.
Toutc la France 1 assez commun par endroits, particulièremerit dans le
secteur provencal et languedocien. Plus rare dans le Sud-Ouest et le bassin
de la Seine. —— Corse.
Toute l`Eu1·ope 1 Scandinavie : Angleterre etc 1 Italie 1 lispagne 1 Cau-
case 1 .\sie—Mineure 1 Syrie 1 tout le Nord tte l’Afriquc 1 Canaries 1 Madè-
re ; Malte ; Baléares !
OBSERVÀTIOX. — Plusieurs auteurs signalent cette espèce sur Mcrcm·z'alis
perennis L. (lc victus, à mon sens, demanderait 51 être conûrmé avec
précision.
52. Apion (Taeniapion) separandum AUBÉ, 1866, Ann. Soc. ent. Fr.,
p. 163. — Husr., 1931, p. 116. — SA1NTE—CLA1RE DEv1LLE, Cat., p. 381.
Long. : 1,8-2,3 mm. —- Se distingue des deux espèces précédentes par
la pubescence dorsale bien plus fournie, squamuleuse, d°un cendré-jaunâ-
tre ou blanchâtre, masquant entièrement les téguments. Plus voisin de semi-
vittatum ; il s’en éloigne nettement, en dehors de la vestiture plus dense,
par l’absence de tache discale dénudée sur les élytres ; le rostre plus long
(surtout celui du mâle) 1 cet organe, chez les deux sexes, entièrement gla-
bre, lisse, très brillant et éparsement pointillé depuis l’insertion antennaire
jusqulau sommet, peu différent de longueur et d’épaisseur (mâle et femelle),
plus robuste, plus régulièrement mais modérément courbé ; la pubescence
formant la tache basale des élytres et celle recouvrant les côtés de la poi-
trine, très dense. Pénis différent.
L’adulte se trouve constamment sur gtlercizrialis tomenlosa L. (nombreux
observateurs).
Peu répandu et localisé dans quelques localités du Roussillon. du bas-
Languedoc et du secteur provençal. — Hérault 1 Béziers, type (Gmaxxan,

AP1oN1NAE. —— APION 1537
ma coll. !) : Maureilhan (Cnonwr). — Aude : Mt Alaric (Gavoy !). —-
Pyrénées—Orientales : Prades, en nombre (Honomâ !), — Var : Ste-Baume
(LÉVEILLE 1) ; Fréjus (coll. GRENIER !). — Corse : Aleria (H. WAGNER).
Espagne (Monoman, sec. HUSTACHE).
53. Apion (Tncnîapion) urücarium HERBST, 1784, in F ücssly Arch.,
Insekt., V, p. 74. — vcrnalis F., 1792, Ent. Syst., I, p. 392 —· vernalis
HERBST, 1797, Kâf., VII, p. 113. —— Husr., 1931, p. 117. — Cat. SAME-
CLAIRE DEVILLE, p. 381.
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977 978 979 983
982 ,0Jz.·#mm,.»1
Fxc. 973 à 983. - 973 : Apion qTaeniapi0n) semivittawm GYLL· Q. —- 974 : id.
0* (avant—corps). — 975 : antenne Q du même. — 976 : Cécidies n0dales_ du même.
sur Mevcurialis annua L.. — 977 2 A. (Tacniapîon) ·ru.,fescens GYLL. Q. — 978 : id.
0* (avant-corps). — 979 : antenne 9 du même. — 980 : A. (Taeniapion) uvticarium
Hmzssr Q. — 981 2 id. 0* (avant-corps). — 982 : antenne Q du même. —- 983 1 Cécidies
nodales et intemodales du même. sur Urtica urens L.

1.538 co1.1â0PrÈnEs cuncouoxinrs
Long. : 1,5-2,4 mm. — Oblong, assez étroit, convexe, noir ou brun-
rougeâtre (les élytres parfois plus clairs) ; revêtu dorsalement d’une pubes-
cence grisâtre, assez légère ; plus condensée, blanchâtre, formant, sur les
élytres, deux fascies transversales, altemées de deux fascies dénudées et
obliques ; les antennes (sauf parfois la massue foncée) et les pattes rous-
ses, les tarses non ou un peu rembrimis ; les ongles toujours noirs. Rostre
noir ou brun, dilaté anguleusement à la base, peu courbé, aussi long (mâle),
plus long (femelle) que le prothorax ; celui du mâle plus épais, chagriné,
finement et densément ponctué, mat, pubescent, seulement glabre et brillant
tout à fait à son extrémité ; celui de la femelle beaucoup plus fin, éparse-
ment ponctué, glabre et luisant en avant, à partir de Yinsertion antennaire.
Antennes basales. Prothorax subtransversal, faiblement arqué latéralement
au milieu, à peine resserré derrière le sommet, les angles postérieurs aigus,
divergents ; la ponctuation fine et serrée ; muni d’une fovéole basale allon-
gée, bien distincte. Stries des élytres fortement ponctuées, presque aussi
larges que les interstries, ceux-ci subconvexes, chagrinés, mats.
La larve vit et se transforme dans l tige de Urtica dioicu L., au voisi-
nage des nœuds GFRAUENFELD, BEDTEMBACHER, V1/`nucxsn, Knrxamsxcu, Gor-
REAU, Pmxms etc). L’évolution larvaire dure environ trois semaines. Il
existe probablement deux générations annuelles : une d’été et une d'autom-
ne ! Les adultes nés à l’arrière-saison hivernent.
L’espèce se rencontre également sur Urtica urens L. (Nombreux obser-
\`9lF·IlT‘Sl_ sur Urtica mcmbranacea Pom (B.«RoAoL1) et Urtica pilulifcra L.
(Hormmxx).
La larve est parasite par un Chalcididrw : Stenomalus muxcnrum L.
(Prznms).
Toute la France ; très commun partout. Non cité de la Corse.
Toute l’Eur0pe ; Sibérie ; Caucase ; Turquie ! ; Grèce !
54. Apion (Taeniapion) rufulum WENCKER, 1864. L’Abeille, p. 162. —
semitufum REY, 1888, L’Ech., n° 45, p. 4. — HUST., 1931. p. 118. — Cat.
SA1NrE-CLAIRE DEv1L1.E, p. 381.
Long. : 1,6-2,3 mm. — Forme générale du précédent. S°en distingue par
le rostre plus court, ordinairement roux, plus faiblement courbé, chez la
femelle, presque droit chez le mâle ; les fascies êlytrales de coloration plus
vive et différente : la bande basale en grande partie roux-pâle, comportant
une petite macule triangulaire de chaque côté de l’écusson et une autre, post-
scutellaire plus ou moins allongée, blanches ; la 2° bande assez étroite,
très oblique, arquée, brune ou noirâtre â pubescence foncée, courte, peu
apparente ; la 3' bande formée de pubescence blanche, serrée, suivie d’une
étroite fascie ondulée, brune, de même nature que la 2° bande ; le reste des
élytres, au sommet, pubescent de roux-clair comme la bande basale.
L’adulte vit sur Urtica urens L. (Banni., H. \7V.xo>2En, .\. Horrivmxx) et
L'. pilzzlifera L. (Cnomur).
France méridionale ; remonte çà et là jusqu’aux envir·ons de Paris.
Répandu, mais rarement en grand nombre à la fois. — Mai à septembre.
Alpes-Maritimes !. — Var. — Vaucluse. — Gard. — Bouches-du-Rhône.
— Hérault. — Pyrénées-Orientales. — Aude. — Signalé de la Charente-

APIONINAE. — Arron 1539
Maritime ; Ile d’Oléron (GUEDEL). — Basses-Alpes (sans précision). -—
Loiret : Orléans (Acnus), — Allier : Brout-Vernet (nu Burssox E). -— Saône-
et-Loire : Autum (FAUCONNET). ~ Seine-et-Oise : La Ferté-Alais (Bsmaxgz :
St-Cyr l’Ec0le (JoUs 1), en mai. — Corse : Bastia (Acxrs).
Sa présence dans la Gironde est douteuse (TEMPÈRE in litt).
Portugal ; Espagne ; Ittalie ; Maroc ! ; Turquie : Ankara E
Subsp. Zoufali WAGNER, 1912, Wien, ent. Zeit., p. 86. — Diffère de la
forme typique par le revêtement nettement plus concolore, les bandes trans-
versales claires de coloration peu différente entre elles ; la bande basale
d°un jaune plus pâle, entremêlée de poils blancs plus nombreux, la bande
apicale identique, la 3° d’un blanc moins pur que chez rufulum type est
ordinairement mélangée à des poils jaunes ; le fond des bandes foncées
(2° et 4°) à pubœcence d’un brun plus clair, la 4° à peine plus foncée que
la 2°. Assez souvent le rostre de la femelle est pubescent jusqu’au sommet.
Par la coloration dc sa vestiture, cette forme peut facilement être confon-
due avec urticarium (H. WAGNER).
Se rencontre sur les mêmes plantes que rufulum typique.
D’après WAGNER. cette race est exclusive et endémique dans l’Est de
l’Europe ; elle est répandue dans le _Sud—Est jusqu’en Syrie. Toutefois
elle se rencontre dans l’Ouest, dans l’aire de dispersion de rufulum,
sporadiquement et rarement mêlée à celui-ci.
Bouches-du-Rhône : Camargue (PUEL, cité par Wsoxan) 1 Var : Hyères
(LÉvEu.LÉ Y).
Espagne ; Bohème ; Moravie ; Allemagne ; Hongrie ; Roumanie ; Dalma-
tie ; Grèce : Corfou : Syrie (H. W.ioNEn) (1).
Subsp. distinctirostre DESBR., 1888,'Ann. Soc. ent. Fr., p. 193. — HUST.,
1931, p. 120. —— SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat. Col. Corse, p. 460. — Long.:
1,7-2,1 mm. -— Se distingue de rufulum typique par l°avant-corps (rostre
compris) plus foncé, brun-noir ou brun-de-poix, la bande basale des élytres
d’1m brun plus clair que les 2° et 4' bandes et que le prothorax avec lequel
elle présente un contraste de coloration très net ; les fascies 2-3 subrecti·
lignes en arrière.
Race spéciale à la Corse et à la Sardaigne ; inféodée à Urtica airovircns
Rag. (R. ma Bonne !, V. PLANET, A. Acnus !).
Assez commun en Corse ; Ajaccio, Bonifacio, Aleria, Piana, Bastia,
Savone. île Rousse, Cap Corse etc.
Sardaigne : Golfe d’Aranci ; Cagliari etc.
55. Apion (Taeniapion) rufescens GYLL., 1833, in Schônherr, Gen.
Cure., 1, p. 273. —— pallidulum GYLL., 1839, l.c., V, p. 4-00. — HUST., 1931,
p. 120. — SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 381 ; Cat. Corse, p. 460.
Long. : 1,8-2,2 mm. — Forme générale des espèces précédentes ; brun-
pâle ou roux (rostre et pattes comprises) ; la pubœcence dorsale blanche,
(1) La sous—espèce Zoufali, ainsi que la sous-espèce marocaine Roelfi, créée par le
même auteur, ne paraissent pas avoir une importance aussi considérable que le
prétend Wncxm. On rencontre de nombreux insectes formant un passage d’une race
à 1’autre avec la forme typique. C’est également 1'opinion de Scmrznwm de Trieste.

1540 c0LÉo1>·rÈREs cURcUL1oN1DEs
assez grossière, (plus serrée sur les côtés du corps), formant des bandes
transversales sur les élytres ; ceux-ci avec une tache triangulaire plus pâle
de chaque côté de l’écusson, la bande basale d’un roux foncé, la 2° (sub-
médiane) à peine plus sombre, arquée en arrière et dentelée, la 3* pubes-
cence blanche, occupant le reste (tiers apical) des élytres, est parfois divi-
sée en deux par une fascie transversale brune bien tranchée. Rostre du
mâle épais, presque droit, à peine plus long que le prothorax, couvert d’une
pubescence blanche jusqu’au sommet ; celui de la femelle bien plus grêle,
assez courbé, plus long que la tête et le prothorax réunis, cylindrique en
avant, glabre, finement pointillé, assez luisant ; dans les deux sexes, sans
dilation basale.
L’adulte vit sur diverses Urticacées : Parietaria officinalis L. (AUBE
1866, S;\INTE·CDAIRE—DEVIL[E, V. PLANET), P. di/fusa MERT. et Koci-1 (Smrri),
P. ramiflora Moiznci-1 (Acuus). Trouvé en Corse, sur Urtica alrovirens
Rizgcmx (Aoxus).
Région méditerranéenne ; assez commun.
Alpes-Maritimes !. -— Var x nombreuses localités. — Bouches-du-Rhône !,
—— Vaucluse : Mt Ventoux. — Aude, — Pyrénées-Orientales, commun. ——
Corse : Aleria, Calenza, Bastia etc.
Espagne ; Italie ; Sicile ; Istrie : Tyrol ; Herzégovine ; Da.lmatie ;
Corfou ; Rhodes ; Thessalie ; Syrie ; Algérie : Mostaganen (Cnomvr !) ;
Maroc : Rabat (Ch. Runes !).
Nota. — Le rufescens signalé de l’Allier par du Buvssox, comme j’ai pu
m’en assurer, est un rufulum.
Subgen. Lepidapion SCHILSKY, 1906 Kâf. Eur., XLIII. (A. HOFFMAWN,
Bull. Soc. ent. Fr., 1928, pp. 101-104).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. `Interstries sans série de soies. Revêtement dorsal composé
de squamules ovales ou oblonguœ, parfois piliformes. Fé-
murs et tibias non ciliés sur leur tranche externe ..... 2
— Interstries garnis d’une série de soiœ grisœ, courbées, bien
apparentes. Revêtement dorsal à squamules arrondies, im-
briquées. Fémurs et tibias munis, sur leur tranche externe,
de cils blancs, longs et épais. Long. : 1,8-2 mm . . 56. cretaceum
2. Squamules élytrales à peu près toutes semblables. Yeux con-
vexes (mâle) ou peu convexes (femelle). Prothorax faible-
ment convexe ............... 3
— Squamules élytrales de deux sortes, les unes plus épaisses,
lancéolées, les autres piliformes ; tache post-scutellaire blan-
châtre, formée de squamules lancéolées. Yeux gros, très sail-
lants dans les deux sexes. Elytres courts. Prothorax ample,
convexe dans son milieu, peu moins large que la base des
élytres. Rostre du mâle jaune, celui de la femelle noir ou
brun-rougeâtre. Long. : 1,6-2,5 mm . . 59. pœudogallaecianum

APIONINAE. —- Arion 1541
3. Forme ovale-oblongue. Prothorax prcsque aussi long que lar
ge, peu arrondi latéralement, faiblement resserré en avant.
nettement moins large que les élytres à leur base. Pas de
tache post~scutellaire. Rostre du mâle jaune ; celui de la
femelle noir ou brun. Long. : 1,5-2,4 mm . . . 58. argentatum
— Forme ovale, plus courte. Prothorax visiblement transver-
sal, arrondi sur les côtés, plus fortement resserré en avant,
presque aussi large que les élytres à leur base. Une tache
p0st·scutellaire formée de squamules de même dimensions
que celles du reste des élytres. Rostre du mâle testacé ;
celui de la femelle de coloration semblable, au moins au
sommet. Long. : 1,6-2,5 mm ..... ·. ST. squamigerum
56. Apion (Lepidapi0n) cretaceum ROSENHAUER, 1856, Thiere And.,
p. 240. —— senex WOLL., 1864, Cat. Col. Canaries. p. 306. — A. HOFFMANN,
1928, Bull. Soc. ent. Fr., p. 101. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 1,8-2 mm. — Oblong, étroit, noir ; les élytres roux (sauf par-
fois à la base) ; revêtu de squamules blanches, serrées, impressiounées,
plus denses et imbriquées sur la suture, en avant, formant une bande claire
plus ou moins tranchée ; les interstries portant chacun une ligne de soies,
les pattes, les antennes et le rostre roux-clair. Rostre courbé, assez grêle,
cylindrique, squamulé à la base, le reste glabre et lisse, plus court (mâle)
ou aussi long (femelle) que la tête et le prothorax réunis. Antennes fines,
courtes, insérées près de la base du rostre ; massue ovale. Yeux grands,
convexes. Prothorax transversal, peu arqué sur les côtés, sa plus grande
largeur en arrière, médiocrement resserré en avant, à peine, moins large
que la base des élytres. Ecusson glabre. Elytres allongés, subrectilignement
convergents latéralement en avant, faiblement élargis en arrière ; calus
huméral distinct ; striés-ponctués ; interstries plans à peu près aussi larges
que les stries.
Pattes fortes ; fémurs ciliés en-dessous ; tibias ciliés sur leurs tranches
interne et externe.
lfadulle se trouve en France, en Cll31‘€l1l€·h«lH1`lllIl]€, sur Trigonella
monspeliaca L. (R. LEBON I) et dans les Àll)€S—hl3l‘lllH1€S, sur Lolus edulis
L. (Horrnsxx). En Espagne, sur Mcdicago sphaerocarpa BERTOL. (nr VAL,
WEx<:KER), En Algérie, en avril, sur Relama Retam WEliB., et au Maroc
sur Ifelumn Wcbbii (PEYERIMI-[OFF).
Très rare en France : Cha1·ente—Marili1ne : Grande—(Éôle à Royan, en
août 1918 (R. LERON E). — Alpes-Maritimes : La Napoule, Route de Théoule,
début juillet 1946 (A. HOFFMANN). —— Bouches-du—Rhôue : Albarou ~C1-xo-
HAUT 1), ·
Espagne ; Tunisie : Algérie : Maroc.
Nom. — A. Alfieri Pic, d’Egypte est une race de cretacenm.
57. Apion (Lepidapion) squamigerum J. DU VAL, 1885, Gen. Curc.,
p. 9. — A. Hor1=M.mN, 1.c., p. 101-102. ·-— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
p. 380.

1542 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Long. : 1,6-2,5 mm. -— Ovale, noir ; revêtu de squamules oblongues,
cendrées ou flaves, serrées, voilant plus ou moins entièrement les tégu-
ments ; les élytres avec une tache post·scutellaire blanchâtre plus ou moins
tranchée, formée de squamules plus denses, de mêmes dimensions que les
autres ; antennes et pattes (sauf parfois les tarses rembrunis) rousses.
Yeux du mâle toujours plus convexes que ceux de la femelle. Rostre con-
formé comme chez le précédent, roux (mâle) ou roux en avant, rarement
noir ou brun en entier (femelle). Antennes basales (mâle) ou antébasales
(femelle). Tête petite, sa largeur (yeux compris) ne dépassant pas celle du
bord antérieur du prothorax. Prothorax nettement plus large que long, pres-
que de même largeur que les élytres à leur base, arrondi latéralement en
arrière, finement et densément ponctué. Ecusson glabre. Elytres ovales,
assez courts, à côtés un peu élargis (mâle), plus visiblement (femelle) en
arrière, assez convexes sauf vers la base subdéprimée ; calus huméral dis-
tinct ; finement striés ; interstries plus larges que les stries, rugueux. Pat-
tes robustes ; tarses courts.
La larve vit et se transforme dans les gousses de Genista anglica L. ;
la nymphose a lieu fin mai ; l’imago éclot vers le début de juin (Horrmmn).
L`adulte a été observé sur Ulcx europaeus L, (Onanrnün). Vit en Algérie,
sur Genista triscupidnla Dnsr. (PEYERIMHOFF).
France méridionale ; assez rare : remonte jusque dans le Cenlrr.
Hérault ; Montpellier, type (oc VAL) ; idem (LAVAGNE). — Gard : Nîmes
(Tmânoxn). — Bouche-du-Rhône : Camargue (id.). — Ardèche : Joviac
(E. Bxnrmz). — Drôme 2 Nyons (Rwoux !) : Montélimar (E. Bmrna), ——
Pyrénées-Orientales z Collioure (Husracma). —— Vienne : Montmorillon
(A, HoFrM.xxN) ; Charroux (R. Onarrrnün I), —— Allier (Drzsanoci-mns). —
Rhône ; environs de Lyon (coll. llhoxix Z).
Espagne : Portugal ; Algérie ; (l).
58. Apion (Lepidapion) argentatum GERSTÃCKER, 1854, Stett. ent.
Zeit., XV, p. 258. — v. nigripes DESBR., 1894, Frel., IV, p. 139. — A.
HorrMANN, Lc., p. 102-103. — SMNTE-CLA1Rx: DEVILLE, Cat., p. 380.
Long. : 1,5-2,4 mm. — Diffère de squamigerum, avec lequel il a été
longtemps confondu, par les points suivants : Corps allongé. ovale-oblong ;
le revêtement élytral très homogène, à squamules grisâtres ou d’un blanc
d’argent un peu verdâtre ; moins serrées, sans tache posbscutellaire ; le
prothorax à peine plus long que large, non ou peu visiblement: arrondi laté-
ralement, bien plus étroit que la base des élytres ; le rostre toujours diffé-
rent de coloration dans les deux sexes : jaune chez le mâle, noir ou brun
chez la femelle. Yeux plus petits. Pénis différent.
La variété nigripes Dusnn., s’:-ippliqne à des individus ayant les palles
plus ou moins assornbries ; on la trouve mêlée à la forme type.
La larve vit et se transforme, en Provence, dans les gousses de Gcnista
candicans L. lfimago éclot vers la mi-juin (A. HOFFMANN). Celui-ci se
(1) A. nimbatum Noam., d'Algérie se rapporte à squamigerum v. squamidorsum
Dunn. décrit du Maroc. Quant à A. Bletoni Husr., du Maroc, il constitue une race
de argentatum.

AP10N1NAE. — Amon 1543
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F11:. 984 à 1000. — 984 : Apion (Lepidapion) cretacum Rosmu-x. Q. — 985 : id.,
antenne Q. ·—· 986 : id.. protarse. — 987 : A. (Levidapion) squamigerum J. Duv.
Q. —-— 988 : id. 5. —— 989 : id., antenne Q. — 990 : protarse. -—- 991 : A. (Lepi-
dupion) argentatum Gznsx. Q. — 992 : id. J (avant-corps\. — 993 : id., antenne Q.
— 994 : id., protarse. —— 995 2 A. (Levidapion) pseudogallaecianum Hor1··M. Q
996 : id., G' (avant-corps). — 997 : id., antenne Q. —— 99§ : id., protarse. —-— 999 :
id., imago se libérant d’une graine de Ulex nanus L. — 1000 : Trou de sortie du
méme, sur gousse de Ulex mmus.

1544 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
trouve sur la même plante, en Corse (Acrws X) et sur Genista anglicri L.
(1), dans la Charente-Maritime.
Région méditerranéenne, assez commun par places : çà et là et rare
dans le Sud-Ouest et le Centre. Var X. — Vaucluse !. — Gard E. --
Hérault !. —— Aude L — Charente-Maritime : Royan (R. Lseox X). — Cher :
Henrichemont (A. Acxns X). —- Corse : nombreuses localités X
OBSERVATIONS. — L’indication donnée par P. rl`.\V.\RES, selon laquelle la
larve provoquerait des renflements fusiforme sur les tiges de Adenocarpus
intermedius D. C., au Portugal, nous apparaît assez suspecte et non en
rapport avec ce que nous connaisons des mœurs de l’insecte,
En Sardaigne, à Fonni, se trouve une race remarquable de Fargentatum.
Elle me fut envoyée autrefois par Domino avec la mention sp. nov. Elle
se distingue par le rostre roux dans les deux sexes, les yeux nettement
plus convexes, les squamules plus fines (subsp. sardoum ScnArzMAYR).
59. Apion (Lepidapion) pseudogallaecianum A. HOFFM., 1929. Bull.
Soc. ent. Fr., p. 132. ——— gallaecianum A. HOFFM. (non DESBROCHERS). l.c.,
1928, p. 102-103. — Cat. SA1NrE-CLMRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 1,5-2,5 mm. — Confondu avec squamigerum dont il se rappro-
che par sa forme générale. Se distingue par l’arrière-corps plus trapu ;
le prothorax plus ample, plus convexe vers son milieu, ses côtés plus ar-
qués, plus fortement rétréci en avant ; les squamules êlytrales de plusieurs
sortes, les unes lancéolées, les autres mêlées aux premières et filiformes,
celles qui forment la tache post-scutellaire, près de moitié plus larges que
les plus épaisses, parfois toutes les squamules (celles de la tache basale ex-
ceptée) piliformes ; les yeux très proéminents, même chez la femelle (chez
les autres espèces toujours plus petits et moins convexes chez cette dernière
que chez le mâle) ; le rostre du mâle jaune, celui de la femelle noir ou
brun-rougeâtre (2).
La larve vit et se transforme dans les gousses de Ulcr curopaczzs L. et
U. nantis L. L'adulte éclot du l0 au 30 juin ; il effectue sa sortie par un
petit trou circulaire pratiqué dans Venveloppe des fruits (A. Horrxmxx, A.
Gnonom. X). ll se rencontre sur ces plantes de mai à novembre et hiverne
(nombreux observateurs).
Spécial à la France : assez commun par places, surtout dans lc Centre,
le ~Snd—()uest, les Pyrénées : paraît beaucoup plus rare dans le Mirti. Xe
semble pas dépasser le Nord du cours de la Loire.
Haute-Vienne 1 Vernenil—snr—Vienne, type (A. Hoi=rM.xxx, Geomnài. XX :
Saint-Barbant (MESMIN). — Vienne : Monlinès (Fxoxnaz X). —— Cher : Henri-
chemont (A. AGNUs I). — Creuse ; Bonssac (coll. Nltcxix !) .— Dordogne :
Riberac (Brzmzr. E). —— Gironde : Gazinel, Reychac etc (TEMPÈRE X). -— Basses-
Pyrénées : Pan (Ch. Lcriëvmz sec_ Hiismcniz). — Alpes-Maritimes : Nice
(GRENIER X). — Vaucluse : Avignon (Cnomtîr).
(1) Et non sur Genista scorpius D. C,. ainsi que je 1’ai mentionné autrefois. par
€I`I`ELI!`.
(2) Cette espèce a rarement les pattes noirâtres. Gironde : Saucats (G. Tmxrànr)
(v. Temperei, nova).

APIONINAE. — Arms 1545
OBSERVATION. — J’avais signalé tout d’abord cette espèce, en 1928, comme
se rapportant à gallaeciarum Dasnn. (Frel., l894,·1V, p. 138). Celui-ci dont
j’ai pu voir le type (coll. Oaaarnün), se distingue nettement par son rostre
remarquablement épais et ses squamules dorsales très serrées, fortement
appliquées. Il constitue, à mon sens, une race devant être rattachée à
squamigeiuzm. Décrit de la province de Galicie (Espagne), j`en possède un
spécimen femelle. de la Granja (Ph. Fiuxçors), provenant des doubles
indéterminés de BEDEL.
Subgen. Exapion BEDEL, 1885, En. Bass. Seine, V1, p. 360. (SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, 1924, Fn. Seine, VI"“’, p. 117).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Revêtement des élytres homogène, d’un gris olivâtre ou cen-
dré, composé de squamules piliformes ou lancéolées, répar-
ties assez régulièrement, parfois condensées sur la région
scutellaire ou sur les 3° et 5' interstries ........ 2
— Revêtement élytral composé de squamulœ de deux sortœ,
les unes piliformes, brunâtres ou ochracées, occupant au
moins la région suturale, les autres plus larges, blanches
ou blanchâtres, occupant la majeure partie des S', 4·° et S'
interstries et formant sur ceux-ci des bandes claires, parfois
très courtes. Tête lisse derrière les yeux .....,.. 11
Z. Tête susceptible de s’enfonce1· dans le prothorax à peu près
jusqu’au ras des yeux, en sorte qu’au bord postérieur de
ceu.x—ci la ponctuation se réduit à une seule rangée (parfois
deux au plus) de points squamigères. Revêtement dorsal
assez léger. Rostre, chez les deux sexes, pourvu d’oreillettes
basales ................, 5
~ Tête non susceptible de s’enfoncer dans le prothorax jus-
qu’au ras des yeux, en sorte que la ponctuation et la pu-
hescence font largement le tour dœ yeux. Revêtement assez
épais ................. 9
3. Prothorax transversal, arrondi latéralement et plus ou
moins resserré en avant, derrière le bord antérieur. Ely-
tres ovales, beaucoup plus larges que le prothorax ..... 4
— Prothorax presque aussi long que large, peu arqué sur les
côtés et non resserré derrière son bord antérieur. Elytres
allongés, étroits, deux fois, au moins aussi longs que larges,
à peine plus larges que le prothorax. Ecusson sillonné. An-
tennes (massue comprise) et pattes (tarses noirs exceptés)
rouges, parfoisiles fémurs plus ou moins enfumés. Rostre
un peu arqué (mâle) ou droit (femelle). Tarses intermédiai-
res et postérieurs â 1“ article armé, chez le mâle, d’un petit
onglet interne. Long. : 1,8-2 mm ..... 63. elongahllum
4-. Méso- et métafémurs roux ou plus ou moins rembrunis.
Ecusson sillonné. Antennes ordinairement roussœ, mais par-

1546 c0LÉo1>·rÈnEs CURCULIONIDES
fois rembrunies au sommet. Pubescence finement et égale-
ment répartie, parfois légèrement condensée sur la base
des premiers interstries. Arrière-corps assez allongé. Scape
antennaire au moins un peu plus long que le l" article_ du
funicule ................. 6
—-— Fémurs et tibias _roux ; tarses et genoux foncés. Ecusson
non sillonné. Antennes à sommet rembruni. Pubescence ély-
trale souvent condensée en une petite tache scutellaire. Ar-
rière-corps court. Scape de même longueur que le 1°’ arti-
cle du fimicule. Dilatation basale du rostre courte mais forte
et aiguë. I" article des tarsœ court, à peine plus long que
large ; ce même article, chez le mâle, mimi aux intermé-
diaires et postérieurs d’un petit onglet apical interne un peu .
arqué ................. 5
3. Prothorax faiblement transversal, à côtés légèrement arqués
en arrière du milieu, médiocrement resserré en avant et_à
- peine rétréci en arrière, sa plus grande largeur vers le tiers
basal. Long. : 2,2-2,3 mm ......... 64. diüicile
— Prothorax nettement transversal, ses côtés plus fortement
arrondis, visiblement rétréci à ses deux extrémités, sa plus
grande largeur vers le ·milieu. Long. : 2,2-2,3 mm . . .
............. difficile crassiusclllllm
6. Tarsœ élancés, le 1°' article nettement plus long que large
(femelle) ou deux fois plus long que large (mâle), le 3°
article à lobes étroits. Rostre du mâle courbé et à peine aussi
long que le prothorax ; celui de la femelle à peine arqué
et aussi long que le prothorax et la tête ensemble. Po1·ti-
bias du mâle plus longs que les métatibias ; 1°’ article
des tarses inermes en-dessous. Scape deux fois aussi long
que le 1°' article du funicule ........... T
—— Tarses courts, le l" article subtransversal. Protibias du
mâle de longueur normale, 1" article des tarses inermes
ou ongulés en-dessous. Antennes entièrement rousses .... 8
7. Antennœ entièrement rousses (massue parfois ferrugineu-
se). Protarses roux ou ferrugineux. Protibias et profémurs
roux, ces demiers seulement un peu rembrunis au sommet ;
les deux demières paires plus ou moins rembrunies. Long. :
2,1-2,3 mm ............ 65. Formaneki
— Antennes â massue noire, les trois demiers articles du
funicule plus ou moins foncés. Tarses antérieurs noirs ou
rembrunis. Profémurs en entier ou en partie noirs. Taille
moitié plus petite : 1,2-1,4 mm . . Formancki Comoni, nov. (1)
8. Tarses noirs. Sommet des tibias noir, méso- et métafé-
murs en entier ou en partie rembrimis ; les profémurs
(1) Race biologique naine, vivant sur Genista tinctoria L.

Arrowrmn. —— A1-10N 1547
plus rarement assombris. Rostre très arqué, à peine (mâle)
ou aussi long (femelle) que la tête et le prothorax ; la dent
basale aiguë dans les deux sexes. Yeux très saillants. Pro-
thorax fortement rétréci en avant et resserré derrière son
bord antérieur. Scape près de deux fois aussi long que le
I" article du funicule. Tarses intermédiaires et postérieurs
à 1°" article pourvu, chez le mâle, d’un petit onglet apical
interne. Long. : 2,2 mm ........ 66. comiculatum
—— Tarses roux ou légèrement ferrugineux, mais non noirs ;
toutes les pattes entièrement rouges. Rostre un peu arqué,
aussi long (mâle), une fois et demie (femelle) aussi long
que la tête et le prothorax réunis ; la dent basale petite
(mâle) ou obtuse et très faible (femelle). Yeux moins sail-
lants. Prothorax transversal à côtés fortement arrondis, ré-
tréci mais indistinctement étranglé à ses extrémités. Scape
un peu plus long que le 1°" article du funicule. l" article
des tarses inermœ. Long. : 2-2,4 mm .... Wagnerinnum (1)
9. Rostre pourvu d’oreillettes dentiformes basales dans les
deux sexes ............... 10
— Rostre (vu de dessus) pourvu, chez le mâle, d’oreillettes
dentiformes ; celui de la femelle portant seulement un épais-
sissement basal faible, subcylindrique. Antennes et pattes
d’uu roux tœtacé (sauf les tarses, Yextrême base des fémurs
et parfois la massue antennaire rembrunis). Antennes n’at-
teignant pas (femelle) ou dépassant un peu (mâle) le som-
met du rostre ; scape à peu près aussi long que les deux
premiers articles du funicule réunis. Rostre du mâle au
moins égal à la tête et au prothorax ensemble ; celui de la
femelle moitié plus long que ces deux organes réunis et
sensiblement arqué. Long. : 2,2-2,8 mm .... 61. uliciperdn
1G. Rostre très différent de longueur selon les sexœ, sa dila-
tation basale courte et à dents très rapprochées de la base ;
très long, à peine arqué. d’un tiers, au moins, aussi long
que la tête et le prothorax réunis (femelle) ; presque aussi
long seulement que cœ deux organes et fortement arqué
(mâle). Antennes grêles, rousses à massue noire, étroite et
aiguë ; n’atteignant pas le sonmret du rostre (femelle) ou
le dépassant légèrement (mâle) ; scape arqué. Méso· et mé-
tafémurs, au moins en partie, rembrunis ; tarses noirs,
sauf parfois les protarses. Assez souvent pattes et antennes
noires (v. nigripes SCHILSKY). Long. : 1,8-2,5 mm . . . 60. ulicis
al; A. Wagnerlanum Scrrarzmavn. Mém. Ent. It., IV, 1925, p. 24. décrit de Caril :
Espagne (Paxacmrr) est resté étranger à notre faune, mais ainsi que le fait observer
Hrrsncm:. il pourrait se rencontrer dans les Basses-Pyrénées. Celuî-ci (Husr. : Tabl.
analyt.. p. 72) reproche à 1'auteur de n'avoir pas mentionné la brièveté des tarses,
mais remarquons que Scmrrzmarn place son espèce dans la 1re section de ses tableaux
11. cit.. p. 20) parmi celles ayant les tarses courts.

1548 coLÉo1·rÈR1;s cURcU1.1oN10Es
— Rostre peu différent de longueur suivant les sexes, à dila-
tation basale plus longue et à dents sensiblement plus éloi-
gnées de la base ; modérément arqué dans les deux sexes,
un peu plus court (mâle), presque aussi long (femelle) que
la tête et le prothorax réunis. Antennes rousses (massue com-
prise), celle—ci oblongue, non étroitement aiguë ; dépassant
le sommet du rostre de la longueur de la massue (mâle),
l’atteignant sans le dépasser (femelle) ; scape non arqué.
Pattes rousses, sauf les tarses assombris et Yextrême base
des fémurs rembrunie. Long. : 2-2,4 mm . . . 62. lemovicinum
11. Prothorax subconique, non transverse, aussi long ou un
peu plus long que large à la base. Elytres paraissant plus
ou moins comprimés latéralement (faiblement ou non chez
fulvum, mais alors téguments roux). Antennes rousses, la
massue parfois enfumée ; scape arqué. Téguments bruns ou
roux. Rostre à fortes oreillettes dentiformes. 1"' article des
méso- et métatarses du mâle avec un onglet apical interne
recourbé ........... . ..... 12
—— Prothorax légèrement transversal, plus ou moins arrondi
sur les côtés. Arrière-corps assez trapu, nullement com-
primé latéralement, simplement convexe. Antennes rousses, à
massue rousse ou noire ; scape non ou faiblement arqué.
Rostre à dilatation basale dentiforme ou obtuse. 1°" arti-
cle des tarses du mâle inermes .......... 14
12. Elytres comprimés latéralement et (vus de profil) très gib-
beux ; arrière-corps assez élancé. Squamules blanches lais-
sant librœ la base des 3' et 4° interstries, la moitié posté-
rieure de ce dernier et presque tout le 5', sauf la base, et
déterminant par suite une fascie oblique et étroite. Scape
aussi long que les deux premiers articles du funicule. Tégu-
ments élytraux bruns ............. 13
—- Elytres faiblement (mâle) ou non (femelle) comprimés laté-
ralement, leur bande blanche dorsale droite, non oblique,
recouvrant, au milieu, une partie du S', la base, du 5” et par-
fois le 4' interstries, ces trois interstries rarement revêtus
entièrement d’une bande unique et entière ; squamules blan-
ches petites, oblongues. Scape, moins long que les deux pre-
miers articles du funicule réunis. Téguments élytraux roux.
Long. : 2,1-2,3 mm ........... 67. fulvum
13. Prothorax conique ; les poils blancs des élytres moins gros-
siers, effilés, la pubescence mordorée plus fine à reflets
soyeux. Rostre noir, celui de la femelle presque droit. Fé-
murs largement assombris ou presque entièrement noirs.
Tarses noirs. Long. : 2,3-2,5 mm ...... 69. fuscirostre
—— Prothorax plus court, moins conique ; les poils blancs des
élvtres plus épais, la pubescence rousse presque mate, moins

APIONINAE. — Arion 1549
fine. Rostre rougeâtre, celui de la femelle plus arquée. d’un
tiers plus robuste. Fémurs roux, ou seulement obscurcis à
leur extrême base. Tarses roux ou ferrugineux. Parfois
rostre et tarses noirs (v. Duprezi, nova). Long. : 2-2,5 mm
.............. 68. subparallelum
14. Rostre muni d°oreillettes basales dentiformes à dents aiguës . . 15
— Rostre à dilatation basale subcylindrique, allongée, fai-
blement élargie en avant, mais non dentiforme, ou seule-
ment avec une petite saillie obtuse et peu visible en—des-
sous. Rostre presque droit. diun tiers environ plus long que
la tête et le prothorax chez la femelle. Antennes et pattes
rouges. Prothorax subtransversal, resserré en avant, les côtés
arquées, sa plus grande largeur, un peu avant le milieu.
Ecusson glabre. Elytres allongés à pubescence fine, mordo-
rée, les bandes blanches peu tranchées, composées de squa-
mules linéaires, peu serrées. Long. : 2 mm . . . inexpertum (1)
15. Antennes entièrement rousses. Squamules blanches des ély-
tres formant soit des bandes n°atteignant pas la base des
S" et 4" interstries, soit envahissant tout le disque qui est uni-
colore. Ponctuation prothoracique serrée, moitié moins forte
que chez le suivant. Elytres à côtés subparallèles (mâle) ou
faiblement arqués (femelle) ........... 16
— Antennes à scape roux ; funicule noir et massue rousse ou
brune. Pattes rousses (sauf les tarses foncés). Ponctua-
tion prothoracique grosse et serrée. Squamules élytrales
homogènes depuis Yextrême base jusqu°au sommet des êly-
tres ; les interstries 1-2-6-T et 8 à squamules ferrugineu-
ses, les 3-4--5-9 et 10 à squamules blanchâtres, en sorte que
les élytres sont rayés de bandes rigoureusement parallèles
(forme typique). Rarement les élytres entièrement revêtus
de squamules unicolores, plus fines, d’un mordoré métalli-
que (v. arm0ricanu.s nov.), Yeux gros et fortement convexes.
Long. : 2,2-2,5 mm .......... 70. genistae
16. Revêtement dorsal variable, à dessin bien tranché, compo-
sé de squamules linéaires, les unes d°un brun soyeux, les
autres blanches ou cendrées. Dents rostrales bien dévelop-
pées, un peu moins aiguës chez la femelle que chez le
mâle. Antennes plus courtes que chez le suivant, le scape
court, renfié au sommet, non linéaire. Parfois revêtement
dorsal en majeure partie ou entièrement cendré. Rostre rou-
geâtre, mince, plus long chez la femelle que la tête et le
prothorax réunis. Corps plus étroit (subsp. Circovichi
(1) A. inexpertum Wncnnrz, Münch. Kol. Zeitschr., III. 1906—06 n. p. p. 207 (Eppel—
sheîmi Dnsnn. (non Fnusr), Frelon, VI. 1896-97, p. 17) est une espèce non française
qui se trouve en Bavière rhénane et que 1’0n pourrait peut-être rencontrer dans
1’Est ou le Nord—Est de notre pays.

1550 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
SCHATZM.). Long. : 2-2,2 mm ...... 71. compactum (1)
— Revêtement dorsal concolore, à squamules plus épaisses,
oblongues·acuminées, blanches. Dents rostrales du mâle non
aiguës, celles de la femelle obsolètes, formant un renfle-
ment obtus. Antennœ plus longues ; scape et l" article du
du funicule linéaires. Rostre un peu plus long, moins ar-
quê. Taille plus forte : 2,4-2,6 mm . . compactum Heikertingeri
60. Apion (Exapion) ulicis FORs·rER, 1771, Nov. Sp. Ins., p. 31. —
carpini GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., I, p. 269. — ilicis KIRBY,
1808, Trans. Linn. Soc. Lond., IX, p. 18. — sarothamni GREDL., 1882,
in Katter, Ent. Mon., p. 331. — v. nigripes SCHILSKY, 1906, Kâf. Eur., p.
27. — v. Reyi DESBR., 1896, Frel., Vl, p. 19. (vestitum REY in litt,). —
Hvsr., 1931, p. 63. — Cat. SAI.NTE—CLA1RE DEVILLE, p. 379.
Long. : 1,8-2,5 mm. — Oblong, noir ; la pubescence dorsale squamu-
leuse, très serrée, cendrée ou d’un gris-jaunâtre, parfois un peu soyeuse,
homogène ou un peu plus condensée sur les interstries 3-5 des élytres ;
les antennes (massue noirâtre exceptée) et les pattes rousses, les méso- et
métafémurs ordinairement assombris ainsi que les tarses et les trochan-
ters. Rostre long, grêle, finement et éparsement pointillé, luisant, sa base
avec une dilatation dentiforme transversale, à pointes aiguës dirigéœ en-
dessous ; chez le mâle : arqué et presque aussi long que la tête et le pro-
thorax réunis ; chez la femelle : peu arqué et considérablement plus long
que dans l’autre sexe. Antennes du mâle plus courtes, les trois derniers
articles du funicule transversaux ; antennes de la femelle allongées, à scape
courbé, bien plus long que le l" article du funicule, les trois derniers aussi
longs que larges ; massue (dans les deux sexes) étroite, acuminée. Yeux
gros, saillants. Tête densément ponctuée. Prothorax aussi long que large,
médiocrement (mâle) um peu plus (femelle) arqué sur les côtés, rétréci
en avant, densément ponctué, un peu rugueux, avec ou sans sillon médian
basal. Ecusson très petit. Elytres ovales-oblongs, peu arqués latéralement, _
à calus huméral accusé ; striés-ponctués ; interstries plans, 1”’ article tar-
sal rm peu plus long que le 2° ; ongles dentés.
On trouve les variations suivantes :
v. nigripss SCHILSKY. — Pattes et antennes noires.
v. flavipes nova, — Antennes (sauf la massue) et pattes (sauf les tarses)
rousses.
v. Hagi, —— Taille petite (1,8-2 mm) ; arrière-corps plus court ainsi que
le prothorax ; rostre de la femelle presque aussi courbé que celui du mâle.
(1) Compactum Dmnn est très variable et offre de nombreuses formes biologiques
dont les caractères assez mal définis se confondent avec ceux des variations qui
se rencontrent ça et là avec la forme typique.
Deux variétés, étrangères à notre faune, sont remarquables :
a) Pattes et antennes entièrement noires. De  'n dorsal très tranché (v. albofascùr.-
tum Wma., Münch. Kol. Zeîtsch., H, 1904-06). Autriche.
b) Pattes et antennes comme chez la forme typique, mais revêtement dorsal pres-
que entièrement d'un fauve-doré soyeux. Rostre et tarses grêles (v. asturiense Wncx.
1. c., IV, p. 27). Asturies.

A1>1oN1NAE. —— APION 1551
Revêtement dorsal plus tin, à squamules plus courtes. d’un blanc d’a1·gent
un peu verdâtre ou nacré ; squamules des stries bien distinctes. Pattes plus
grêles, méso-et métafémurs roux ou seulement rembrunis à la base.
La larve de cette espèce vit et se transforme dans les gousses de divers
Ajoncs, notamment ljlcz curopacus L. et U. nanas L. (Pnnms).
L’adulte également sur Ulcx parviflorus Pounn. (Cnomur). — Février à
novembre. La larve est parasitée par plusieurs Chalcididae .· Pteromalus
pirus Wma., P. micarts Ol., Semiotcllus apionis Gour., Eulophus ulicis
PERR.
r"
I
Y 1011
1
002 1007
1001   iogg 101
Q 1003 `1O05‘ hl 1008 ` E   ' b
1004 009 1 0 13
Fig. 1001 à 1013. — 1001 : Apicm (Eœapùm) ulicis Fonsr Q (avant-corps). — 1002 2
id. J. — 1003. id., rostre 9 (proûl). — 1004 : id., rostre g'. — 1005 : id. protarse
3. — 1006 : A. (Exapion) uliciperda Pum. Q. — 1007 : id. d'. -— 1008 : id., rostre 9
(proiîl). — 1009, id., rostre çj'. — 1010 : A. (Exapion) lemavîcinum A. Horn;. Q. —
1011 : id. gi'. — 1012 : id., rostre Q (proiil). — 1013 : id., rostre tj'.
Régioii des plaines et des basses collines ; rare ou nul dans la zone
subalpine.
Très commun dans les parties maritimes du bassin de la Seine, paraît
manquer sur les affleurement jurassiques de la Champagne et la Bourgo-
gne. Répandu dans l’0uest, Normandie et Bretagne jusque dans les Basses-
Pyrénées ; région méditerranéenne. Cà et là et moins abondant dans l'inté·
rieur du bassin de la Seine, l’A1sace, le Centre. Non signalé dans la vallée
du Rhône, de la Saône, dans le Jura et les Alpes.
Les variétés nigripcs et flavipes, mêlées à la forme typique. La v. Reyi .·
Pyrénées-Orientales ; Collioures (REY, Husncun), pei1t·être, d’après ce der-
nier, sur Gcnista scorpius D. C. ; Argelès (MAGDELAINE !) ; Port-Vendres (id.),
Europe ; Angleterre ; Espagne ; Algérie.

1552 (JOLEOPTERES CURCULIONIDES
61. Apion 1Exapîon) uliciperda PANDELLE, 1861 in Grenier, Cat., p.
183. — ulicis WENCK., 1864, Mon., p. 43, 46 (pars.), » HUST., 1931, p.
65. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2,2-2,8 mm. — Voisin d’uIicis. Taille, généralement plus forte ;
la femelle se distingue nettement par son. rostre dépourvu d°0reillettes den-
tiformes, seulement avec un faible épaississement cylindrique à la base ;
le mâle a le rostre muni d'une oreillette située à une distance de la base,
égale à la largeur de l°oreillette ; le revêtement dorsal plus serré, les ély-
tres concolores ou avec quelques interstries plus clairs (Voir caractères
donnés au tableau).
v. bicolor, nova. — Taille forte ; corps plus massif 1 élytres et prothorax
plus fortement arqués latéralement ; interstries 3, 4. 5 d’u·n gris d`a·rgent
un peu verdâtre, le reste de l’élytre d'un roux-doré à reflet soyeux.
La larve a été observée par PERRIS, dans les gousses d`l,`lcœ nanas L.
lfadulte se rencontre surtout sur Ulcx ezzropaeus L. (Nombreux observa-
teurs). Répandu dans le Centre, le Sud-Ouest : très rare dans le bassin
de la Seine ; manque dans la région méditerranéenne. — Mai à septem-
bI·e. Yonne : Héry (R. CoMox !). — Orne : Longlée (BEDEL 1). — Seine-et-
Marne . Fontainebleau (Boxmmz !). — Cher : environs de Bourges (DEVIL-
LE È). — Allier : Montluçon (DEsBRocnERs) ; Moulins (nu Burssox 1). —
Indre : Chateauroux (DEVILLE ; PANDELLÉ). — Hte-Vienne : Veyrac (HoEFM.INN)·
—— Vienne : Persac, en juillet (FxexIEz !). — Gironde 1 nombreuses localités
«Rir11-uno, (îiîmnn, TEMPERE). — Landes (PERRIS) ; Montfort (M,xsc.xn.xIrx)_ —
Haute-Garonne : nombreuses stations (MARQUET, ESPINASSE. BEPMALE). —
Tarn (G.xLIIzEnr, Cavov, Domino). — Dordogne (GUÉDEL), ~ Ariège : Foix
(NoRM.\xr>). —— Pyrénées-tlrientziles (Daseaoci-mns). — Aude (Givov). —
Pyrénées Centrales : Val d`Aran. -—- Ile de Jersey (DEVILLE).
Espagne, Portugal.
La larve est parasitée par Euloplzus ulicis PERRIS (Hym. Chalcididac).
La v. bicolor .· Gironde : St-Médard (ma coll. !). Espagne : Grenade (G.
Scumxiivi !).
(`)tSSElt\`\'ll()\. — La localité de Loches (Indre-et-Loire), citée par Ste-
CLAIRE D1i\`ll.l.}È, L’.»1b., XXX, p. 144, se rapporte à l’espèce suivante. Les
citations : Provinces rhénanes (V. HEvI>Ex) et Basses-Alpes. (DESBROCHERS)
demanderaicnl confirmation.
62. Apion (Exapion) lemovicinum A. HOFFMANN, 1928, Bull. Soc. ent.
Fr., p. 312, fig. — Husr., 1931, p. 66. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p.
379.
Long. : 2-2,4 mm. — Voisin des deux précédents ; s’en différencie par
le rostre à peine différent de longueur suivant les sexes. S°éloigne nette-
ment de ulicis par la dilatation dentiforme du rostre visiblement plus éloi-
gnée de la base dans les deux sexes et qui est (vue de dessus) aussi longue
que large, à dents aiguës (mâle) ou plus longue que large, à dents un peu
obtuses (femelle) (1) ; les pattœ (sauf la base des fémurs et l’extrémité des
(1) La dent rostrale (vue de profil), chez les deux sexes, est très obtuse, et non
aiguë comme Yindique Husncnz.

Arioxixxe. — Avion 1553
tarses enfuniés) et les antennes (massue comprise) rousses, la massue oblon-
gue, non étroitement acuminée. Diffère de uliciperda par la dilatation ba-
sale du rostre très nettement accusée dans les deux sexes. La femelle pour=
rait peut~être se confondre avec le mâle de ce demier, mais la dilatation
rostrale est moins longue, le prothorax est plus transversal, les antennes
plus courtes etc. Son aspect général pourrait faire songer à compactum
Heikertingeri, mais celui-ci a les tempes lisses derrière les yeux, les dents
rostrales (vues de dessus) plus petites et obtusœ, le revêtement à squa-
mules plus épaisses, la ponctuation prothoracique moitié plus fine.
La forme typique a le revêtement soit
blanchâtre, soit roussâtre, mais unicolo-
re. De nombreux individus ont les ély— Q
tres roussàtres à interstries 4, 5, 6 blan- _  
châtres (v. Agnusi, nova). Dans les ‘ V Ã
Pyrénées, se trouve une race à prothorax  ,` __    A.
plus long, subconique, à pattes et massue    ·'  
antennaire assonibries, celle-ci— étroite-      
IDCHÈ âûllllllnêe (V. pyrcnagug, nova) ;  j  
peut etre hybride de ulzczs X lemovzcz- ,.    
num. È   ig `—
La larve vit et se transforme dans les _    
gousses de Ule.1: europaeus L. La ponte a ëélçf     `
lieu de la fin d’avril au début de mai, ,   .
dans I’ovaire des fleurs que la femelle      
transperce de son rostre à travers la   ```· i ,,3  
corolle à peine développée pour y déposer .
un œuf, (rarement deux). La larve dévore `
les graines les unes après les autres et
sa métamorphose s’et`fectue dans une des Fig· 1036· — Avion (E¤¤¤Pî¢>1¤)
graines vidée de sa substance. Elle évolue l‘"”°"i°i"“'" A' H°“`”‘ (CW
en 20 ou 25 jours ; la nymphose dure
environ une douzaine de jours ; l’adulte éclot, dans le Limousin, du 10
juin au 15 juillet, s’échappant par un petit trou rond pratiqué par l’ima-
go dans l’enveloppe du fruit. Il hiverne et réapparaît au printemps. La
larve est activement parasitée par un Chalcididac ; Eulophus ulicis Penn.
(A. HOl·`l·`M.-\NN).
Répandu en Haute-Vienne : Verneuil-sur-Vienne (localité typique) (1),
sur Uleœ europeens L. et U. nanzrs L. (Horrmniv, Geoncer). Se rencontre
sur les mêmes plantes dans diverses régions. Vienne : Moulines (Fsoxiez !).
—— Cher : Henrichemont (A, Aoxus !). —— Yonne : Chevannes (R. Conox !).
—— Indre-et—Loi1·e : Loches (Devn.r.e !). — Gironde : Beychac (Tenrene !). —
Landes (id.). — Hautes et Basses-Pyrénées, surtout sur U. nanus, à faible
altitude, nombreuses localités (V. Pi,ANer, Domino, Leeîavne, Teuriane !).
La v. Agnzzsi, dans le Cher, mêlée à la forme typique. La v. pyrcnaeus,
dans les Basses-Pyrénées : Ta1·dets—Sa1·holus /Doueno !).
63. Apion (Exnpion) elongatulum DESBR., 1891, Ann. Soc. ent. Fr.,
p. 324. — Iongulum DESBR., Opusc., l, p. 30. — v. liguricum SOLARI, 1905,
(1) Apion lemovicinum, ainsi que les A. uticis, uliciperda et difficile sont des
espèces paraissant soumises à 1'intluence océanique 2 hungaricum et compactum à
Pintluence continentale de l’Eur0pe centrale.

1554 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Ann. Mus. Civ. Gen., p. 101. — v. vittigerum WAGNER, Bull. Soc. Bucarest,
XIX, p. 947. — HUST., 1931, p. 68. — Cat. SAlN'l`E-CLAIRE. DEVILLE, p.
379.
Long. : 1,8-2 mm. —— Reconnaissable à sa forme allongée, fortement
convexe ; les élytres plus de deux fois aussi longs que larges, guère plus
larges que le prothorax ; mat, revêtu d’une pubescence grise, peu serrée
antennes rousses ainsi que les pattes, sauf la base des fémurs, les trochan-
ters et les tarses noirs, les méso- et métafémurs parfois entièrement fon
cés. Rostre brillant, glabre, rétréci en avant, à partir de l’insertion anten-
naire, muni à la base, d’une dilatation dentiforrne ; celui du mâle un peu
courbé, égal au prothorax ; celui de la femelle, droit, aussi long que la
tête et le prothorax réunis. Yeux assez saillants. Antennes basalœ, â mas-
sue ovale. Prothorax non transversal, un peu arqué sur les côtés et rétréci
en avant sans étranglement derrière le bord antérieur, à ponctuation ser-
rée, avec un fin sillon basal parfois indistinct. Ecusson sillonné. Elytres
oblongs, faiblement arqué latéralement ou subparallèles ; stries fortes,
ponctuées ; interstries plans, pointillés. Tarses courts.
v. vittigerum WAGN. — lnterstries impairs plus densément pubescents
que les pairs (Roumanie, Moravie X).
  liguricum Somai. —— Forme plus robuste, plus convexe
La larve a été observée, en Autriche, dans les gousses de Cgtisus nigri-
cans L. (K. DANIEL I, H. W.x<;xEn) et C. capitatus Jxcg. (\N.—\GNER). L’adulte
se trouve en Haute-Vienne, sur Ulex nanas L. (Horrmxnx, Miscell. Ent.,
1929, p. 9), dans le Berri, peut-être sur Cytisus supinus L., d’ap1·ès SAINTE-
CL.x1nE DEVILLE, LI-lb., XXXI, p. 145.). — Mai à septembre.
Rare en France. —~ Cher : Bourges (STE-CLAIRE DEvn.I.E 1). — Haute-
Vienne : St-Victurnien : Ambazac ; Couzeix (A. Ho'I=EMANI~;). — Charente :
Angoulême (E. GIRAUD). — Gironde ; Beychac (BUSTARRET, sec. 'FEMPÈRE).
La v. viifigerzzm non signalée de notre faune. La v. liguricum paraît consti-
tuer une race occidentale correspondant aux insectes de nos régions.
Russie méridionale, Allemagne : Bavière ! ; Hongrie : Autriche ; Bos-
nie ; Serbie ; Italie du Nord.
64. Apion (Exapion) diflicile HERBST, 1797, Kâf., V11, p. 114. ——
germanicum DESBR., 1894, Frel., 1V, p. 146. —— Kiesenwetteri DESBR., 1870,
Mitt. Schweiz. ent. Ges., III, p. 204. —· HUST., 1931, p. 68. —— Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2,2-2,3 mm. — Ovale-oblong, noir, mat, revêtu dorsalement
d’une pubescence fine, cendrée ou d’un blanc-verdâtre, parfois avec un léger
reflet métallique, peu serrée, uniforme, sauf un peu plus condensée der-
rière l’écuss0n ; plus claire, plus dense et plus grossière sur la poitrine
et le segment anal ; les antennes (sauf les deux derniers articles du funi-
cule et la massue noirâtres) et les pattes (les hanches, les trochanters, les
genoux et les tarses noirs exceptés) rousses. Rostre du mâle un peu courbé,
aussi long que le prothorax ; celui de la femelle presque droit, aussi long
que la tête et le prothorax réunis : la dent basale bien développée dans
les deux sexes. Antennes insérées à la base du rostre ; scape arqué ; funi-
cule à articles courts, robustes (mâle) ou à 1°’ article oblong, les 2·3 sub-

AP1oN1NAE. — Arioiv 1555
cylindriques, les 6-7 transversaux, arrondis (femelle) ; massue courte, ovale,
acumiuée. Tête courte, le front densément ponctué. Yeux gros, saillants.
Prothorax faiblement transversal, ses côtés assez arrondis après le milieu,
presque droits en arrière, la ponctuation serrée, avec un court sillon médian
à la base. Elytres ovales ou suboblongs, les côtés subparallèles en avant,
élargis vers l’arriè1·e ; stries à points bien nets ; interstries plans ; calus
huméral peu marqué. Les deux premiers articles des tarses postérieurs plus
longs que larges, le l" subégal au 2’.
Mâle : l" article des tarses intermédiaires et postérieurs muni d’un
petit ergot spiniforme, un peu arqué, à l’angle apical interne.
La larve vit et sc transforme dans les gousses de Genista tinctoria L.
et de G. anglica L. La nymphose dure une vingtaine de jours, elle s’e£fec-
tue ii partir du début d`avri1 et se prolonge jusqu`à la fin de mai. La
transformation imaginale commence vers le 15 maiet s`étend jusqu’à la
première quinzaine de juin. On trouve, en avril, à la fois des larves, des
nymphes et des imagos. Un certain nombre d’adultes hivernent.
La larve est parasitée par un Braconidac : Bracon colpophorus Wsm.
Répandu dans toute la France, surtout sur le Calcaire 2 assez commun,
sauf dans la région méditerranéenne.
Europe centrale et septentrionale,
Subsp. crassiusculum D1-2sBR.. Frel., 1V (1894), p. 149. —— HUST., Bull.
Soc. ent. Fr., 1929, p. 105. — A. HOFFMANN, Miscell. Ent., 1929, p. 9. —--
Race biologique de difcile, bien que décrite comme espèce propre (_1).
S’en distingue seulement par le prothorax plus court, plus fortement arrondi
latéralement et plus rétréci à ses deux extrémités, sa plus grande largeur au
milieu (vers le tiers basal chez la forme type).
La larve vit et se développe dans les gousses de L/lc.r curopaeus 1.. (E)
1.`adulte éclot en juin et au debut de juillet. Il se rencontre sur la plante
jusqu’en octobre.
Rare et localisé dans le Centre de la France : Touraine, Indre, Allier
(Desnnocnens) ; Haute-Vienne : Ycyrac (Horruixx).
65. Apion (Exapion) Formnneki H. VVACNER (nom. nov.), 1929, Co
leopt. Centralblatt, 1V (1929-1930), p. 166. —~ hungaricum H. WIAGNER,
1906. Miinchn. Ko]. Zeitschr., 111, p. 27 (non DESBR.). — corniculatum
V. PLANET, Ann. Soc. ent. Fr., 1918 (1917) p. 153-154 (non GERM.). -—-
dijîcile (pars) auct. — Husr., 1931, p. 70. — Cat. SAINTE·CLAIRE DEVILLE,
p. 379.
Long. : 2,1-2,3 mm. — Semblable d’aspect à diücile. S’en distingue
par les caractères suivants : Arrière-corps légèrement plus allongé. Rostre
un peu plus arqué. Antennes ordinairement rousses, sauf parfois la mas-
sue rembrunie (mais non les deux derniers articles du funicule). Le scape
deux fois aussi long que le l" article du funicule. 1"’ article tarsal deux
fois plus long que large chez le mâle, plus long que large chez la femelle.
(1) J'ai pu examiner les types de l'auteur (Coll. Onmmün) et les comparer aux
insectes limousins dont le pénis est. en outre, identique à celui de difficile.

  COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Méso- et métafémurs parfois rembrunis. Protibias du mâle plus longs, que
les métatibias. Protarses roux ou ferrugineux (ainsi que les profémurs).
1°" article des tarses des deux dernières paires inermœ chez le mâle.
Le mâle est remarquable par ses pattes antérieures allongées.
La larve vit et se transforme dans les gousses de Genisla tinctoria L.
souvent avec celle de difficile. Obtenu d’éclosion, les 20 et 23 juin. L’adulte
se trouve sur cette plante jusqu’en Octobre ·(nombreux observateurs). ’Vit
également sur Gerzisla occidentalis Roux et G. hispanica L., dans les
Alpes—Maritimes (SAINTE-CLAIRE DEVILLE), sur G. onglica L. (SERULLAZ).
En Allemagne, sur G, pilosa L. (WAGNER).
Répandu et assez commun. Surtout dans le Centre : Allier, Hte-Vienne !,
Vienne !, Indre-et-Loire, Plus rare ailleurs : Ariège, Alpes·Maritimes !,
Lot-et-Garonne, Gironde, Savoie, Hte·Savoie, Isère, Ain, Jura, Yonne,
Hte-Marne, Seine-et-Oise, Oise Y, Marne !
Belgique, Suisse, Allemagne, Hongrie, Autriche, Yougoslavie, Tran-
sylvanie, Italie.
Subsp. Comoni nova. — Long. 1,2-1,4 mm. -—- Diffère par la taille moi-
tié plus petite, les antennes avec les trois derniers articles du funicule et
la massue noirs ou noirâtres, les pattes antérieures, dans les deux sexes,
avec les tarses foncés et les fémurs entièrement ou en partie rembrunis.
Yonne 2 Chevannes, sur Genista tinctoria L., en nombre (R. Coiviox). —
Cher : Bourges (DEVILLE !).
66. Apion (Exapion) comiculatum GERMAR, 1817, Mag. Ent., II, p.
129. —— hungaricum DESBR., Frel., IV (1894) p. 146 (non WAGNER). —
Husr., 1931, p. 72.
Long. : 2-2,2 mm. — Coloration du revêtement semblable au précédent.
Ovale, très convexe, la pubescence dorsale grise, uniforme ; les antennes
(massue comprise) entièrement rousses ; les méso- et métafémurs (plus
rarement les profémurs), le sommet des tibias et les tarses, les hanches,
les trochanters noirs, le reste roux. Rostre fortement courbé. Yeux très sail-
lants. Prothorax court, fortement resserré en avant, à ponctuation dense,
avec une strie basale. Elytres à stries profondes, à pubescence alignée, ré-
gulièrement répartie sur les interstries. Tarses courts, ceux des deux der-
nières paires avec leur 1" article, chez le mâle, muni d’un onglet apical
interne.
Vit en Allemagne, sur Cytisus capitatus JAc^. (K, DANIEL !). Cité par
divers auteurs sur Gcnista sagittalis L. et G. germanica L. (1). Très rare
en France : Ardennes : environs de Sedan, deux individus (GAULLE !) . —
Allicr (coll. DEs1sRocHERs X). — Haut-Rhin : Munster, en juin (ma collec-
tion).
Belgique : Torgny, Lamorteau (F. GUILLAUME) ; Tyrol ; Autriche ; Alle-
magne
(1) L’api0n obtenu d’éc1osion par Bsci-1 (Kâfer. f. VI. p. 211) des gousses de ces deux
Genista et qu'il indique comme étant A. difficile, se rapporte probablement à A.
corniculatum.

APIONINAE. — Amon 1557
67. Apion (Exapion) fulvum Dasnnocurns, F rel., IV, 1894, p. 154.
Husr., 1931, p. 74. — Cat. SAINTE—CLAIRE DEVILLE, p. 380 ; Cat. Corse,
459.
Long. : 2,1-2,3 mm. — Oblong, brun, revêtu densément de petites squa-
mules linéaires d°un jaune-doré ; les élytres roux, sauf la suture et parfois
le calus huméral noir ; les côtés du prothorax et des élytres squamulés de
clair ; le 3° interstrie élytral orné d°une bande blanche abrégée en avant,
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IO 14 IO17 A.}fo/`An,znn,a!J.
Fig. 1014 à 1017. — 1014 : Apion (Exapion) juscirostre F. C3'. —— 1015 : A
(Exapion.) compactum Dim. C3'. — 1016 : A. (Exapîon) Formaneki Wncn. (3*. —
1017 zid. Q (avant-corps).
le 5* avec parfois une courte bande semblable sur son tiers antérieur ; les
antennes entièrement, les pattes (sauf parfois les tarses et le sommet des
tibias rembrunisl rousses. Rostre brun ou rouge, assez fin, muni d’oreil-
lettes dentiformes, glabre, brillant, à peine courbé (mâle), presque droit et
plus grêle (femelle). Yeux gros, saillants. Scape des antennes plus court que
les deux premiers articles du funicule réunis. Prothorax subconique, fai-
blement transversal, à peine arqué latéralement, muni d’un court sillon
basal. Elytres oblongs, à côtés presque droits, à stries fines, ponctuées ;
interstries plans. l" article des tarses plus long que le 2°. Ongles noirs très
finement dentés.

1558 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Mâle : 1°’ article des tarses intermédiaires et postérieurs portant un petit
ergot apical interne.
Le dessin élytral varie, il est plus ou moins tranché ; les bandes blan-
ches dœ interstries 3 et 5 sont plus ou moins étendues, parfois l’interstrie
4- est plus ou moins recouvert de squamules blanches semblables.
Vit sur Genista corsica D. C. (S.\IX'IE—CL.\lRE DRVIILE, V. PLANET K. A.
Acwus !). — Mars-avril.
Corse ; assez commun par places : Ajaccio, Bocognano, Aléria, Bastia,
île Rousse, Vecchio, Vivario etc.
Sardaigne : Terranova (Domsno). Tunisie : Le Kef (Dr. Nomixxn).
68. Apion (Exapion) subparallelum DEsBRocHERs, 1888, Aim. Soc.
ent. Fr., Bull., p. CXIII. — subrectirostre DESBR., Frelon, IV, 1894. p. 153.
—— HUsT. 1931, p. 74. — SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat. Fr., p. 380 ; Cat.
Corse, p. 459.
Long. : 2-2,5 mm. — Oblong, très convexe, noir ou brun, l’arrière-corps
comprimé latéralement ; revêtu dorsalement de poils bruns ou gris-doré
assez fins, serrés, presque mats, les côtés du prothorax et des élytres squa-
mulés de clair, ces derniers avec un dessin blanc composé de poils squa-
muleux grossiers, formant une bande abrégée en avant, sur les 3* et 4' in-
terstries et une autre, soit entière soit largement interrompue en son milieu,
sur le 5° ; les antennes (massue comprise) et les pattes rousses, les fémurs
seulement obscurcis à l’extrême base, les tarses roux ou enfumés, les ongles
noirs. Rostre rougeâtre ; assez fin, les côtés (vu de dessus) parallèles jus-
qu’au sormnet, à partir des oreillettes basales transversales et aiguës, gla-
bre, luisant, assez arqué (mâle) un peu moins (femelle).
Antennes basales ; funicule à 1`"` article au moins 2 fois aussi long que
le 2° dans les deux sexes. Prothorax subconique, à côtés un peu arqués. Ely-
tres parallèles sur les bords latéraux, à calus huméral saillant ; stries lines
â· points indistincts ; interstries plans. Ongles dentés.
Mâle : Sommet interne du 1" article des tarses postérieurs et intermé-
diaires avec un petit ergot spiniforme recourbé.
Vit, en France, sur Calycotome spinosa L. (1) et en Corse, sur Cczlyco-
tome villosa LINK. (DEVILLE, PLANET, SIETTI, Acxus, l*lOFFM.\XN)_ — Avril-
juillet. —— Obtenn en nombre, éclos de fruits de Calycotome spinosa L., ii
Mandelieu (A.M.) durant toute la dernière quinzaine de juin 1940 !
Alpes-Maritimes : Nice (V, PLANET) : Cannes Mandelieu (Horrzuxxx. »
V Var : Bormes (V. PLANET) : Hyères (GEom2EL) : Le Beausset (SIETTL. —
Hérault : Clermont-l’Hérault (J. Tmânoxn). — Corse : répandu dans de
nombreuses localités : Ajaccio, Bocognano, Porto-Vecchio, Bastia etc.
Sardaigne ; Italie ; Sicile ; Espagne ; Portugal ; Algérie.
v. Duprczi, nova. — Forme intermédiaire entre sizbparallelunz et fusai-
I rostre. Taille et. aspect de' ce dernier dont il a le même dessin éljstral
bien délimité, les tarses et le rostre noirs. Shpparente cependant. au
premier par la conformation du rostre et du prothorax, la vestiture
(1) Sur la même plante en Algérie (Psyenxmnorr).

APIONINAE. — APION 1559
grossière des élytres et la coloration rousse des fémurs non obscurcis.
Sa taille occille entre 2,3 et 2,5 mm.
Race des plus remarquables, vivant, comme le type, sur Calycoiome
spinosa L., dans le Var : Massif d11 Tennero11 ; St-Cassien—des-Bois. en
nombre, en avril 1940 (R. DUPREZ et A. Ho1=rM.1N:~1).
69. Apion (Exapionl fuscirostre FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 131. —
albovittatuim HERBST, 1784, Fuessly Arch., 1V, p. 74. -· melanopum MARSH.,
1802, Ent. Brit., 1, p. 248. — venustum HERBST, 1795, Col., V1, p. 163. ——
v. Flachi WACN., 1906, Münch. Kol. Zeitschr., 111, p. 204. — HUST., 1931,
p. 77. — Cat. SA1NrE—Cr141RE DEVILLE, p. 379.
Long. : 2,3-2,5 mm. —— Très voisin de subparallelum. S’en différencie
surtout par la vestiture plus fine, la pubescence foncière mordorée, plus
soyeuse ; le rostre plus grêle, surtout chez la femelle, presque droit chez
cette dernière ; vu du dessus, le rostre apparaît rétréci en avant de la dila-
tation dentiforme ; le prothorax plus franchement conique étant moins res-
serré antérieurement et ses côtés, en avant, étant subrectilignes, sa plus
grande largeur vers le tiers basal ; les tarses toujours noirs, ainsi que le
rostre ; les fémurs plus ou moins obscurcis ; les tarses du mâle un peu
plus étroits.
Caractères sexuels secondaires identiques.
Les autres différences données par plusieurs auteurs (notamment 1’écus-
son strié) sont instables ou illusoires.
La v. Flachi, décrite du Portugal, se rapporte 51 des individus ayant la
dilatation basale du roslre presque droite latéralement, non (l(‘lllll`()1‘l`1`1€,
formant seulement un angle subobtus en avant.
La larve vit et se transforme dans les fruits ale Srzrolhamnus scoparius
L. (BUDDEBERG, 1884 et nombreux observateurs E). Elle est parasitée très
activement par un Clialcididae, Syslasis encurtoides WLK. (J. DE GAu1.L1~:).
La transformation imaginale est échelonnée d’avril à fin juin (Z). 1’adulte
hiverne : on le rencontre sur la plante de février il l1OV€Il]l)1‘(’.
Espèce très commune dans tout la France.
Europe ; Syrie ; Algérie.
70. Apion (Exapion) genistae KIRBY, 1811, Trans. Linn. Soc. Lond.,
X, p. 347. — bivittatum GERST., 1854, Stett. ent. Zeit., XV, p. 259. — funi-
culare REY, 1859, in Mulsant, Opusc., IX, p. 11. — HUST., 1931, p. 75. —~
Cat. SAlNTE·CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 2,2-2,5 mm. —— Ovale, noir, densément revêtu de squamules bru-
nes, mordorées, étroites et d’autres blanches ou cendrées, plus grandes, ces
dernières formant ordinairement une bande claire sur chaque élytre, occu-
pant les interstries 3-4-5 ; pattes (tarses noirs exceptés) rousses ; scans
des antennes et massue roux, funicule noirâtre. Rostre noir, assez arqué,
pourvu d’oreillettes dentiformes (mâle) plus obtuses (femelle), brillant, poin-
tillé, à peine plus court (mâle) ou aussi long (femelle) que la tête et le
prothorax réunis. Antennes subbasales ; 1" article du funicule ovalaire,
les 2-3 plus étroits, le dernier subtransversal ; massue fusiforme. Front

1560 COLÉOPTÈRES cURcUL1oNmEs
large, ponctué. Yeux gros, très saillants à courbure irrégulière. Prothorax
court, arrondi latéralement, fortement rétréci en avant, à points assez gros,
muni d’un court sillon basal. Elytres en ovale assez court, parallèles dans
leur milieu (mâle) ou un peu arqués (femelle), finement striés-ponctués ;
interstries plans. Pattes fortes ; l" article des tarses plus longs que le 2',
simples dans les deux sexes ; Ongles dentés.
La vestiture est assez variable.
v. ar·morz'camzs, nova. —— Entièrement, revêtu de squamules fines, mor-
dorées, très métalliques, sans trace de squamules blanches.
v. albicarzs, nova. —— Revêtn entièrement, sauf sur la suture, de poils
squamuleux d’un gris d’argent.
v. infermedius, nova, —— Uniformément gris-doré ; antennes entièrement
rousses ; prothorax plus long, moins arqué latéralement.
La larve vit et se développe, en France, dans les gousses de Gcnista
anglica L. (PERI=zIs, Ann. Soc. ent. Fr., 1863, p. 458). L’a.dulte se rencon-
tre sur cette plante (S. C. DEVILLE,— BEDEL, HOFFMANN, TEMPÈRE etc). Vit
également sur G. pilosa L. (SAINTE-CLAIRE DEVILLE). En Angleterre sur
G. tinctoria L. (KIEBY) .La larve est parasitée par deux Chalcididae :
Eupelmus Degccri DALM. et Pîeromalus leguminum Rvrz. (PERRIS).
Espèce d’origine atlantique, répandue dans de nombreuses régions, sauf
dans le Nord, le Languedoc, la Provence : extrêmement rare dans les
régions orientales de notre pays (1).
Pyrénées-Orientales ; Landes ; Gironde ; Tarn ; Gard : Puy-de-Dôme _
Nièvre . Vienne : Allier : Indre ; Indre—et—Loire : Saône-et—Loire : Cher ;
Loiret ; Manche ; Morbihan ; Ille—et-Vilaine ; Mayenne ; Orne : Eure ;
Eure—et-Loir 1 Seine—et-Oise.
La v. armoricanns, en nombre à Le Rheu, près Rennes. Ille-et-Vilaine
(t) ; dans la Manche à Lessay (L. C.x1>Ir.x1xE t). La v. albicans, dans les
Landes : St-Sever (LEBOX I), La v. internieclius paraît être un hybride de
genisfac >< lemovicinnm : Cher : Henrichemont, ou les deux espèces se
rencontrent. Toutefois la variété ne se trouve pas sur les genets, mais
sur Uleœ eur·opaeus_ L., en compagnie de lemovicinum (R. Coiviox).
Angleterre 2 types : Portugal.
T1. Àpion (Exapion) compactum DESBR., 1888, Ann. Soc. ent. Fr.,
Vlll. p. 193 ; id. Le Frelon, IV, 1894, p. 152. - HUST, 1931, p. 78 -—
Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 2-2,2 mm. —· Ovale, très convexe, noir, à revêtement dorsal
variable, composé de squamules piliformes, brunes ou mordorées, soyeu-
ses et de squamules blanches ou cendrées plus denses sur les côtés du pro-
thorax et des élytres ; ces derniers portant une bande blanche ordinaire-
ment bien tranchée sur les interstries 3-4-5, abrégée en avant et n’attei-
gnant pas la base sur les 3-4, de sorte que la bande est obliquement coupée
en escalier à partir de l’épaule jusque Vers la région scutellaire ; les anten-
nes et les pattes rousses ; les tarses. les hanches et les trochanters noirs
ou bruns, la base des fémurs parfois rembrunie. Rostre fin., arqué, noir
ou brun, luisant, pointillé, muni d’oreillettes dentiformes, plus court que
(1) Cité de l’Ain : Le Plantay (GUILLEBEAU), mais le seul spécimen de cette localité
que j'ai vu dans la collection LÉVEILLÉ est un compactum.

AP10NxNAE. —— Arron 1561
le prothorax (mâle), aussi long que la tête et le prothorax réunis (femelle).
Antennes basales, à scape courbé, épaissi au sommet ; 1°' article du funi-
cule ovale, les demiers articles courts, subtransversaux. Tête courte, ru-
gueusement ponctuée. Yeux convexes, ciliés de blanc. Prothorax medio-
crement transversal, arrondi sur les côtés, resserré antérieurement, sa plus
grande largeur vers le tiers basal, la ponctuation serrée, rugueuse, avec un
court sillon basal souvent etïacé. Elytres ovales (mâle) suboblongs (femelle);
le calus huméral assez saillant ; stries à points bien distincts surtout en
avant ; interstriesr plans.
Mâle : l" article des tarses intermédiaires et postérieurs terminés briè-
vement en angle aigu au sommet inteme.
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1020 1021 1024 1032 103
Fig. 1018 à 1035 : Organes chez divers Apion (Exapion). -— 1018 : dijjïcile Hmnnsr
0* (avant—corps). -— 1019 : difficile subsp. crassiusculum Dan. g' (id). · 1020 :
Fo·rma·nelci Wma. Q. —·- 1021 : comiculatum Gmivr. Q. — 1022 : métatarse çg', du
même. - 1023 : genistae Kuuay Q. — 1024 : id. 5*. ——— 1025 : rostre Q du même
(proûl). -— 1026 : id. çj'. — 1027 : compactum Dim. Q. — 1028 : id. Ci'. — 1029 :
rostre J du même. — 1030 : id. Q. — 1031 : métatarse du même. — 1032 : Heiker-
tingeri Wacu. Q. — 1033 : id. O'. — 1034 : rostre d' du même. —— 1035 : rostre Q du
mème.
Espèce polymorphe, constituant plusieurs races gxéographiques. Deux
variétés remarquables : albofasciatum et aslrzriensc u`appa1·tiennent pas
à notre faune (Voir leurs caractères, en note, au tableau des espèces).
La forme typique, à dessin bien tranché, vit en France sur Genista
pilosa L. (SMNTE-CLAIRE DEVILLE, TEMPÈRE, Bmsour, H0FrMANN etc). A
La larve vit et se transforme dans les gousses de la plante (Blcu). Je
l’ai observée, en Provence ; sa nymphose s’et`iectue dès le début de mars,
les éclosions massives de l’adult·e se situent entre le 25 mars et le 15 mai.
La pontc est déposée dans les jeunes fruits depuis la mi-avril et se pour-

1562 coLÉo1>TÈi=u;s CURCLJLIONIDES
suit durant tout le mois de mai. On peut même observer de très rares
pontes jusqu’au 8 juin. La larve évolue jusqu’à l’aut0mne et reste en dia-
pause ii partir de la: fin novembre jusqu’à début de janvier époque où
commence la nymphose laquelle se prolonge jusqu’au début d’avril. L’ima-
go sort par un trou circulaire pratiqué dans la gousse et apparaît successi-
vement pendant la période printanière sus-indiquée. Après la ponte, la
plupart des insectes périssent, mais quelques rares survivants, provenant
des éclosions tardives, peuvent subsister, hiverner et se retrouver au
printemps suivant, en montrant la même activité que ceux nouvellement
apparus. La larve est parasitée par deux chalcidiens : Systasis encyrfoides
Wrx et Semioiellus apionis Goma.
Vit aussi sur Cytisus argenleus L., à Biot (A. HOFFMANN et R, DUPREZ
(Alpes—Maritimes). Fréquent sur Genista germanica L., et dans les Basses-
Pyrénées sur Genista occidenlalis Roux (TEMPÈRE). lndiqué par WAGNER,
en Autriche, sur Cystus capitalus Jaco. L’adulte hiverne ; on le rencontre,
en activité de mars à novembre, bien que très rare en _juillet-août.
Assez commun dans le Centre, l’Est et le Sud-Est. Alsace, Vosges, Arden-
nes I, Marne l, Haute-Saône, Doubs, Jura X, Yonne !, Côte-d’()r, Allier !,
Saône-et—Loire, Cher Z, Rhône E, Isère Z, Htes et Basses-Alpes, Vatr X,
prodigieusement abondant dans l’Esterel, Massif du Tanneron !, Alpes-
Maritimes !, Vaucluse I, Ardèche, Hérault, Dordogne, Lot, Gironde, Tarn,
Charente, Pyrénées-Orientales, Basses et Htes-Pyrénées. — Pyrénées cen-
trales · Val d’Aran.
Belgique : Europe centrale et méridionale : Danemark ; Algérie.
Subsp. Circovichi Sci-IATzMAYR,v`t921, Bull. Soc. ent. It., p. 83 ; idem,
1925., Mem. Soc. ent. Ital., IV, p. 38 et 44. -— Long. : 2,2 mm. — Diflèrc
de compactum typique par le corps plus étroit, en majeure partie revêtu de
squamules cendrées ; le rostre rougeâtre et mince à oreillettes moins déve-
loppées, le rostre de la femelle plus long que la tête et le prothorax réunis,
le prothorax subconique, moins arqué latéralement.
Race décrite de Trieste : je lui rapporte trois individus provenant des
Bouches-du-Rhône 1 Les Camoins Z Husrxcna signale une petite race trouvée
dans le Vaucluse à La Bonde, sur ./lrgyrolobium linnaearzum Warp. (1) et
dans le Var à Montrieux, qu’il considère comme une forme de passage à
cette sous—espèce. J’ai nommé Circovichz', un spécimen mâle des Basses-
Pyrénées : Larreau (E. Grmiyn), communiqué par M. TEMPÈRE.
Subsp. Heikertingeri WACN.. 1918, Deutsche ent. Mus., Suppl., 7, p. 97,
note 1. — fasciolatum WAGN., 1912, Wien. ent. Zeit., XXXI, p. 88. —- va-
lentinum J. CLERM0N·r, 1919, Bol. Real Soc. esp. Hist. nat., XIX, p. 316. —
HUsT., 1931, p. 77. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, p. 380.
Long. : 2,4-2,6 mm, — Race biologique de grande taille, décrite com-
me espèce propre par les auteurs. Se différencie de compactum, type, par
les caractères suivants. Revêtement dorsal à squamules plus épaisses, oblon-
gues, blanchâtres, serrées ; ordinairement concolore, mais parfois les in-
(1) Synonyme de Cytisus argenteus L., plante sur laquelle nous avons pris le com-
pactum typique. à Biot (A. M.)

APIONINAE. »— APION 1563
terstries 1-2-3 à squamules roussâtres. dans ce cas la partie recouverte de
squamules claires n’est jamais interrompue en avant comme chez com-
pactum typique. Rostre un peu plus robuste. moins arqué, un peu plus long,
sa dilatation basale plus éloignée de la base, moins anguleuse et plus lon-
gue. (1) Antennes plus fortes, le 1" article du funicule subcylindrique. Pro-
thorax nettement transversal, fortement resserré en avant. Pattes plus épais-
ses, rousses (genoux et tarses noirs).
Les spécimens d’Espagne, à revêtement grossier, ont quelque ressem-
blance avec genistae, mais l’aspect est superficiel et l’on s’explique difficile-
ment que WAGNER, ait comparé si longuement les deux insectes que de
nombreux caractères séparent sans discussion possible, En outre, la plu-
part des exemplaires français, ainsi que le fait observer justement Husm-
cms, ont un revêtement. bicolore à squamules plus fines dont l’aspect
rappelle bien davantage compacfum.
Vit en France et en Espagne sur Genista scorpius D. C. (Moaonea, A.
Cuonxur !). —- Rare.
Gard : Sommières 1 St-Guilhem, types de H€lk6Pfl·llg€Pl· (Trssox) : Les
Angles : Estezargues ; Bellevue : ·Sainte·Colombes (Cnonwr B). 4 Hérault :
Mont.pellier (LAVAGNE). — Vaucluse ; Avignon : Morières, Le Foland ;
Bédouiu, au pied du Mt Ventoux (Cuonwr) ; Le Luberon (Ch. Fxomaz).
Andalousie (‘D.4Nn=:L) ; Espagne : Valencia ! : Alcira ! ; Burjasost (Mononea),
types de Valentinum.
Subgen. Metapion SCHILSKY, 1906, Kâf. Eur., XLIII
72. Apion (Metapi0n) candidum WENCKER, 1864, Abeille, I, p. 14-2.
— v. rutue HUST., 1931, Apioninae, p. 88. ——- HUST., 1931, p. 86. — Cat.
SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 380.
Long. : 2,2-2,5 mm. — Ovale, très convexe, noir, le revêtement dorsal
très dense, composé de squamules blanches ou grises, un peu roussâtres,
piliformes, masquant entièrement les téguments, le front recouvert de ces
mêmes squamules, le rostre, les antennes et les pattes noirœ, ces dernières
assez densément squamulées. Rostre peu arqué, dilaté à la base, squamulé
jusqu’à l’insertion antennaire. glabre. luisant, éparsement pointillé en avant,
un peu plus long que le prothorax (mâle), presque égal à la tête et au pro-
thorax réunis (femelle). Tête large, courte. Yeux grands assez convexes.
Antennes courtes, subbasales ; scape court, épais au sommet ; l" article
du funicule prœque aussi long que large, les suivants très transversaux,
massue grosse et ovale, acuminée. Prothorax aussi long que large, médio-
crement arrondi latéralement, rétréci, un peu sinué en avant. Ecusson noir,
glabre. Elytres ovales, assez courts, notablement plus larges à la base que
le prothorax, leur plus grande largeur en arrière du milieu, les côtés modé-
rément arqués ; calus huméral assez saillant ; stries fines, à points peu
distincts ; interstries plans ou légèrement convexes. Pattes robustes ; 1°’
article tarsal plus long que le Z', celui-ci transversal.
(1) Chez la femelle, la dent rostrale est petite et obtuse, souvent indistincte, à la
partie supérieure de la dîlation basale du rostre qui est oblongue et plus ou moins
cylindrique, vue de dessus.

1564 coi.Éor·rÈREs cukcvuoivinits
v. rntac Htzsiïicnis. — Diffère par la taille inférieure (1,5 mm). les squamu·
les d’un blanc pur, plus larges et plus courtes.
Vit sur Hnta graneolens L. ! (Nombreux observateurs). sur R. nngnslifo-
lia PERS, (AUBÉ, Cnonwr, Hoi-rMAsr<) et R. montana I,. (Siarri).
La larve vit et se transforme dans le collet des racines de H. graueolcns,
où elle creuse de courtes galeries atteignant la partie centrale, sans provo-
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1°37   ·ll jg 1   2*
, • · 1 I  .•· _! ‘ r
1038 *039 jg)41 1040 !t}f»t€m¤»·«,a«1.
Fig. 1037 à 1041. — 1037 : Apion (Metapion) candidum Wrtzvcx. gi — 1038 : anten-
ne du même. — 1039 : galerie larvaire et nymphe en place. du même au collet de
Ruta graveolens L. —— 1040 2 Apion (Trichoptevapion) holosericeum GYLL. (j'. —
1041 : antenne du même.
quer de réaction cellulaire apparente. L'adulte éclot au début de mai
(HoFi=MA:w). Il se rencontre jusqu`à l`automne (Observations faites à Mande-
lieu, Alp. M.),
Assez commun dans toute la Provence, le Langzuedoc et le Roussillon.
Non signalé en dehors de la région méditerranéenne.
La v. rulae constitue une petite race remarquable, différente tl`aspect de
la forme typique et qui pourrait être confondue avec .1. .\’m·rn«z11di Desnn.
de Tunisie. Ce dernier a les squamules moins épaisses et l`arrière-corps
moins trapu. Il n’est d,3111€lll`S, à mon avis, qu’une race de candirlnm au
même titre que rutae.
Capturé à Cannes (Alp. Mar.), en six exemplaires, en juillet 192*7, sur
Ruta graveolens L., par M. H. Poacnm qui me les a abandonnés.
Subgen. Trichopterapîon WAGNER, Col. Centrabl. 1926
72'”‘ Apîon (Trichopterapion) holosericeum GYLL., in Schônherr,
Gen. sp. Cu1·c.,—1,·1833, p. 268. —— cuneatum Hocnn., Bull. Moscou, XX.
1847, p. 264. — hicmale HAMPE, Wien. ent. Monatsch., V, 1861, p. 67. —»
A. HOFFMANN, Rev. Fr. d’Ent., T. XVII, fasc. 3, 1950, p. 199.

AP1o1v11vAr:. - APION 1.565
Long. : 3,2-3,6 mm. — Oblong-ovale, noir, revêtu d’une pubœcence lon-
gue. épaisse, d’un gris·flave, appliquée sur les téguments qu’elle masque
presque entièrement. Antennes et pattes rousses ou ferrugineuses, les fémurs
plus foncés ou bruns. Rostre arqué noir, épais, cylindrique,—de grosseur uni-
forme ; celui du mâle pubescent, mat, un peu moins long que celui de la
femelle ; chez celle-ci, dénudé, un peu luisant ; légèrement ponctué. Têt
courte ; front déprimé. Prothorax transversal, peu arqué latéralement. Ecus-
son dénudé. Elytres larges, ovales, convexes, à épaulœ marquées, les côtés
élargis jusqu’au tiers postérieur, l’apex brièvement obtus ; interstries lar-
ges et plans ; les téguments luisants mais en majeure partie couverts par
la vestiture.
Cette espèce présente une certaine analogie avec A. candidum WENCK.,
mais ce dernier qui appartient à un autre groupe a le corps plus court, les
poils squamuleux autrement conformés, la coloration des pattes et des an-
tennes différente etc.
Trouvé en France, en une douzaine d’exemplaires, par M. BoNAnoNA, à St-
(lassien·des—Bois (Var), les 13 avril 1947 et 30 avril 1949, constamment sur
Casrpinus betulus L., à l’époque du débourrement des bourgeons !
Vit, en Europe Centrale, sur Carpinus duinensis L. (ScnArzMAva). —
Caucase : Italie ; Lombardie, Dalmatie, Sicile, Moravie.
Onsanvniow. — C’est par erreur que M. BonAnoNA m`avait signalé cet
Apion, comme vivant sur Fagus silvuiicus L. (Cf. P. HERVÉ. A propos d’une
station de charme, dans le Var, Soc. Hist. Nat. de Toulon, 1950).
Subgen. Pseudapion SCHILSKY, 1908, Deutsche ent. Zeitschr.
TABLEAU ors ESPÈCES
1. Elytres métalliques, verdâtres ou bleuâtres (rarement noirs).
Prothorax noir, terne, à ponctuation subarrondie, ses côtés
peu arqués et sa plus grande largeur en arrière du milieu.
Rostre de la femelle seulement aussi long que la tête et le
prothorax réunis. Long. : 2-3 mm ...... 73. rufirostre
——- Elytres et prothorax d’un noir terne ou très peu luisants.
Prothorax à ponctuation oblongue, sa plus grande largeur
au milieu ................ 2
2. Prothorax convexe, â côtés fortement arrondis. Rostre de
la femelle nettement plus long que la tête et le prothorax
réunis. Elytres moins brièvement rétrécis au sommet. Taille
forte : 3-3,5 mm .......... 74. fulvirostre
— Prothorax faiblement convexe, à côtés médiocrement ar-
rondis. Rostre de la femelle plus épais, plus court, à peine
plus long que la tête et le prothorax réunis. Elytres plus
brièvement rétrécis à leur sommet. Taille constamment plus
faible : 2,4-2,8 mm .,...... fulvirostre moschatac

1566 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
73. Apion (Pseudapion) rufirostre F., 1775, Syst. Ent., p. 132. —
malmzrum KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Lond., IX, p. 33. —-— trifolii
MARSH., 1802, Ent. Brit., 1, p. 246 (non L.). — Husr., 1931, p. 129. —
SAIN·rE·CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 381 ; Cat. Corse, p. 46]..
Long. : 2-3 mm. — Oblong, noir, à pubescence grise, très fine, légère,
peu apparente, condensée, à la base des élytres, en deux petites taches
claires, de chaque côté de l’écusson ; le prothorax noir et terne, les élytres
métalliques, très brillants, verdâtres, bleuâtres, parfois noirs ; les anten-
nes entièrement rousses chez le mâle, plus ou moins obscurcies avec la mas-
sue noire chez la femelle ; le rostre noir ài la base, roux sur sa moitié api-
cale (mâle), entièrement noir (femelle) ; les pattes rousses,_ les deux pre-
miers articles des tarses roux, le 3° et Yonychium noirs (mâle) ou tarses
entièrement noirs (femelle). Rostre faiblement arqué, robuste, glabre et
luisant en avant dans les deux sexes, celui du mâle plus épais, empâté vers
l’insertion antennaire, un peu plus long que le prothorax, à points petits
et assez serrés ; celui de la femelle plus cylindrique, aussi long que la
tête et le prothorax réunis, pointillé. Tête courte. Yeux assez convexes. An-
tennes insérées un peu en arrière du milieu du rostre (mâle) ou vers le
tiers postérieur (femelle). Prothorax subconique, à côtés médiocrement
arqués, sa plus grande largeur en arrière du milieu, sa ponctuation fine,
subarrondie. Elytres oblongs, assez courts. plus larges que le prothorax, à
la base ; stries fines à points indistincts ; interstries plans, lisses ; calus
humêral assez saillant. Pattes fortes ; ongles dentés.
La larve vit et se développe dans les fruits de diverses Malvacèes, notam-
ment Malva silvestris L., M. rotundifolia L. (KALTENBACH) (1). L’adulte éclot
au début de mai. On le rencontre sur ces plantes de mai à septembre !
Répandu et assez commun dans toute la France et la Corse. Particulière-
ment abondant dans le Midi, en Provence où il pullule par places.
Europe et tout le bassin méditerranéen.
74. Apion (Pseudapion) fulvirostre GYLL., 1833, in Schônherr, Gen.
Curc., 1, p. 274. — v. fortipubens REITT., 190], Wfien. ent. Zeit., XX, p.
226. —— v. atritarse GYLL., l.c., p. 277. — Husr., 1931, p. 128 — SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, Cat. Fr., p. 381 ; Cat. Corse, p. 460.
Long. : 3-3,5 mm. — Voisin du précédent ; s’en distingue nettement
par les caractères suivants. Taille plus forte, l’arrière-corps plus allongé,
les élytres plus longuement rétrécis au sommet ; la pubescence dorsale
plus épaisse, plus serrée, plus visible, les deux petites mouchetures basales
de chaque côté de l’écusson plus blanches et plus tranchées ; les élytres
et le prothorax d’un noir terne ; le prothorax plus convexe, plus forte-
ment arqué latéralement, à plus grande largeur au milieu, sa ponctuation
oblongue ; le rostre nettement plus courbé et plus long (surtout chez la
femelle) ; les yeux moins convexes.
(1) D'après B.«Rc.4cI.I, cette espèce vivrait en Italie, sur Althaea cjîicinatts L. ; ne
s'agirait—i1 pas de 1’espèce suivante ?

Arxonimig. W Arion 1567
Bien que la coloration du rostre, des pattes et des antennes, soit. identi-
que à celle de rufirostre, elle est sujette parfois à quelque variation. C’est,
ainsi que certaines femelles peuvent avoir (comme chez les mâles) les
antennes entièrement rousses et les tarses en partie de cette couleur (xx
invcrsus, nova). La v. airifarse GYLL., s`applique à des mâles ayant le rost1·e
entièrement noir. La v. forlipubuns Rain;. représente des spécimens des
deux sexes à pubescence très serrée, masquant entièrement les interstries
élytraux.
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Fig. 1042 à 1050. — 1042 : Apion (Pseudapion) 7'î£f'I;TOS`ÈT€ F. ©". — 1043 1 avant·
corps Q du même. — 1044 : antenne dl du même. — 1045 : id. Q. — 1046 : protarse
g3' du même. — 1047 : protarse Q du même. —- 1048 : A. (Pseudapion) julvirostre
GYLL. Q. — 1049 : avant-corps ©" du même. — 1050 : antenne Q du même.
La larve vit et se développe dans les fruits de la Guiniauve : Althacu
officinalis L. (Pmmis, Ann. Soc. em'. Fr., 1863, p. 458). L’adulte se rencontre
fréquemment sur la plante (nombreux observateurs !). Vit egalement,. en
Provence, sur Althaea cannabina L. (HOFFMANN) et dans la Gironde, sur
Malua silvestris L. (TEMPÈRE).
Recherche de préférence les endroits humides. les marécages. — Mai à
septembre.

1568 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
France méridionale et côtes atlantiques depuis la Vendée jusqu’aux
Landes. Assez commun par places, notamment dans la Charente-Maritime
et la Gironde, les Alpes-Maritimes, Vallée de la Siagne etc. — Corse : nom-
breuses localités.
La v. inversus ça et là avec la forme type. La v. alritarsc décrite de
Crimée, est très rare en France d’où je n’en n’ai vu qu’un spécimen du
\'ar : Hyères (GUÉRIN).
La v. fortipubens n’est pas rare en Corse.
Europe centrale et méridionale ; Crimée, types 1 Algérie ; Asie-Mineure ;
Syrie ; Turkestan 1 Thibet.
Onsenvnxov. — Les localités citées pour cette espèce, du Jura et du
Pny-de-Dôme, par Husmcnn, se rapportent probablement à la sous-espèce
suivante.
Subsp. moschatae A. HOFFMANN, 1938, in Sainte-Claire Deville, Cat. Col.
Fr., p. 381. — Long. : 2,4-2,8. — Diffère de la forme typique par la taille
constamment d’un tiers plus faible. Rostre de la femelle plus épais, plus
court, â peine plus long que la tête et le prothorax réunis. Prothorax plus
faiblement arrondi latéralement et bien moins convexe. Elytres plus briè-
vement rétrécis au sommet. Présente, par la taille et la forme générale, une
certaine analogie avec A. rufirostre F.
Race biologique paraissant exclusivement inféodée à Malva moschaia
L. et remplaçant la forme spécifique dans les endroits secs de l’intérieur.
— Avril-Octobre. —— Trouvé sur cette plante dans la Nièvre ; Brassy (MÉQUI-
oNoN Y), dans la Marne : Forêt des Trois-Fontaines (S.«1>arE—CLA1aE DEVILLE I) ;
Basses—l—‘yrénées : Mauléon, Louhossoa, Urdos, ainsi que dans les Htes-
Pyrénées : Fabian, alt. 1.100 m (TEMPÈRE). « Rhône : Yzeron (Hor1=MANN).
— Côte-d’0r : Rouvray (EMY) ; Culey (ROUGET).
Subgen. Erythrapîon Scmrsxv, 1906, Kâf. Eur., XLIII
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Tête aussi longue que large ; tempes entièrement et dis-
tinctement ponctuées, les points forts et serrés comme sur
le vertex ................ 2
— Tête transversale ; tempes imponctuées au moins en arriè-
re, environ aussi longues que le diamètre de l’œil ; front
finement ponctué. Yeux peu saillants. Elytres subparallè·
les sur les côtés. Rostre mince, fortement arqué (femelle),
plus épais, moins courbé (mâle). Long. : 2-2,5 mm . . 77. rubans
2. Tempes presque deux fois aussi longues que le diamètre
d’un œil ; tête longue, conique dans les deux sexes ; front
subsillonné. Yeux très saillants. Prothorax arrondi latérale-
ment, resserré en avant, sillonné au milieu, à la base. Ros-
tre courbé, court ; chez le mâle à peine égal au prothorax,
pubescent, mat et ponctué ; celui de la femelle un peu plus
long et luisant au sommet. Long. : 3,3-4,3 mm . . 75. miniahlm

APIONINAE. --~ Amon 1569
— Tempes â peine plus longues que le diamètre d’un œil ;
tête moins longue, lœ côtés moins convergents en arrière.
Yeux médiocrement saillants ........... 3
3. Rostre rectiligne chez les deux sexes ; celui du mâle, aussi
long, celui de la femelle plus long que le prothorax. Long.:
3-3,5 mm ............ 78. sanguineum
~—- Rostre courbé chez les deux sexes, épais, à peine aussi long
que le prothorax. Elytres fortement élargis en arrière .... 4
4. Tempes ordinairement moins longues que le diamètre d’un
œil ; tête transversale ou presque, subconique (femelle) ou
carrée (mâle) ; la ponctuation céphalique fine, très serrée ;
celle du prothorax peu différente de celle de la tête. Pro-
thorax plus court, transversal. Long. : 2.3-2,5 mm 76. frumentnriulin
—— Tempes aussi longues ou un peu plus longces que le dia-
mètre de l’œil ; tête aussi longue que large, conique (mâle)
ou subrectangulaire (femelle) ;_p0nctuation de la tête gros-
sière, serrée ; celle du prothorax bien plus fine. Protho-
rax aussi long que large. Long. : 3-3,3 mm frumentarium cruelltatllm
75. Apion (Erythrapion) miniatum GERMAR, 1833, in Schônherr, Gen.
Curc., l, p. 282. —— frumentarius F., 1797, Syst. Ent., l, p. 392. — [rumeu-
tarium KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Lond., 1X, p. 77 (non Payk.). -—
HUs·r., 1931, p. 123. —— SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 381 ; Cat. Corse.
p. 462.
Long. : 3,3-4,3 mm. — Oblong, entièrement rouge-sanguin ou orange
(sauf les yeux et les ongles noirs il ), subglabre. la pubescence très fine.
peu visible. Rostre arqué subégal au prothorax (mâle), un peu plus long
(femelle), épais, aussi large que le front, pubescent,~mat et ponctué (mâle),
luisant en avant (femelle). Tete conique ; front subsillonné ; tempes 2 fois
aussi longues que le diamètre de l’œil. Yeux fortement convexes. Antennes
post-médianes ; massue étroitement allongée, subégale (mâle) ou égale
(femelle) aux quatre articles précédents du funicule réunis. Prothorax aussi
long que larges. arrondi sur les côtés. resserré·rétréci en avant. fortement
ponctué. Elytres ovales, oblongs. subrectilignement élargis de la base au
tiers postérieur arrondi ; épaules accusées : stries à points caténulés :
interstries subconvexes, clragrinés. Pattes fortes. Ongles dentés.
La larve vit à la base des racines et à la partie infé1·ieure des tiges de
divers Rumex .· R. hydrolapathum Hubs. ('Fmuaurnm), R. obtusifolius L.
(Hmssu), R. thyrsoidcs Dnsr. (Srsrxnr), R. sanguineus L. (ncniorosus
Scrrnsn.) (Parmis), R. conglomeratus ; Mumr. (Prznms, Txvsmss etc).
L’adulte se rencontre sur ces plantes (nombreux observateurs), dc mai à
octobre.
Commun dans toute la France et la Corse. S’élève en montagne jusqu‘à
la zone subalpine.
Europe, Syrie, Caucase,
(1) Cette coloration des yeux et des ongles se retrouve chez toutes nos espèces
du groupe Erythrapion.

1570 (LOLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
76. Apion (Erythrapion) frumentarium PAYKULL, 1792, Mon. Cure.,
p. 139. — haematodes KIRBY. 1808, Trans. Linn. Soc. Lond., IX, p. 383.
— v. occultans FAUST, 1885, Berl. ent. Zeitschr., XXIX, p. 244. — HUST.,
1931, p. 124. — SA1NTE—CLA1RE DEVILLE, Cat., p. 381 ; Cat. Corse, p. 426.
Long. : 2,3-2,5. — Coloration du précédent, mais d’un rouge plus clair,
jaunâtre ; les téguments plus mats. —- Ovale, la pubescence fine, éparse,
peu apparente. Rostre court, aussi long (mâle) ou un peu plus long (fe-
melle) que la tête, épais dans les deux sexes, mais moins large que le front,
mat, densément pointillé (mâle), un peu luisant (femelle). Antennes sub-
médianes, massue ovale, acuminée. Tête courte ; tempes moins longues
que le diamètre de l’œil, à ponctuation assez fine, serrée. Yeux convexes.
Prothorax subcarré, rétréci à ses deux extrémités, à ponctuation serrée peu
différente de celle de la tête. Elytres ovales, élargis en arrière ; les épau-
les accusées ; striés—p0nctués ; interstries subconvexes. Pattes assez fortes.
Ongles appenbdicules en dedans.
La v. occullans Fwsr, à pubescence plus apparente, ii pattes plus fortes
est une race de 1’Afrique du Nord (Tunisie, Algérie, Maroc) qui se
retrouve isolément dans le Sud du Portugal et en Sicile.
La larve vit sur divers Rnmcz ; elle produit une cécidie sur la nervure
médiane ou le pétiole des feuilles des [fumer accloselln L. (I.ABOIY1.BÈNE,
1862, SCHLECHTENDAL, 1884), R. patienlia L. (STEFANL 1906), R. acetosa et
R. Ihyrsoides DESF. (PEni=us, 1863, HiEaoNYMrs, 1890). Vit, en Algérie, sur
R. hucephulophorus I., et R. angiocarpus MURB. v. induratus Boiss. (P. DE
PEYERIMHOFF) (1). — Printemps, été, automne : hiverne. Commun dans
toute la France, la Corse. Plaines et montagnes jusqu’à la zone subalpine.
Toute 1’Europe, l’Algérie.
Subsp. cruentatum WALTON, 1844, Ann. Mag. nat. Hist., XIII, p. 452.
— v. Della Beffae SCHATZMAYR, 1922, in Redia, XV, p. 109. — Long. :
3-3,3 mm. — D’un rouge ordinairement plus foncé que la forme typique ;
taille plus forte ; rostre un peu plus robuste, la tête plus grossièrement
ponctuée, les tempes aussi longues ou un peu plus longues que le diamè-
tre d’un œil. Yeux un peu moins convexes. Prothorax un peu plus long,
cylindrique, à ponctuation nettement plus fine que celle de la tête. Pour le
reste, semblable à frumenzarium dont il constitue une forme tantôt homo-
gène, tantôt mêlée à ce dernier. En outre il existe de nombreux individus
ayant des caractères intermédiaires entre les deux formes, partout où elles
cohabitent. Leur pénis est rigoureusement identique.
\`it sur les [flIHlt’.I‘_ souvent en compagnie de la l`oi·me type. J`ai observé la
larxe à la base des pétioles tte l`oseille cultivée (Binner arciosn 1..). elle y
provoque un rentlement ovoide peu apparent : l’imago éclot du 15 au 18
jui?. Ou le trouve sur les plantes nourricicres de mai 51 octobre ; il hiverne.
Toute la France, aussi commun que le frvzmenfariunz. Moins abondant,
en Corse que ce dernier. S’é1ève en montagne jusqu`ii la zone subaloine.
Augzlclerre : Ecosse 1 Iles Foeroer (2), Autriche, Allemagne, Italie.
(1)PEY1=:tznvu·roFi··, Ann. Soc. ent. Fr., 1920, p. 426.
(2) D'après WAGNER. cruentatum serait endémique dans les iles britanniques et
mêlé. en Allemagne. à frumenttrrium, présentant, par places, de nombreux intermé-
diaires des deux insectes qui disparaissent, au fur et à mesure que l’0n se rappro-
che vers le Sud, pour ne laisser subsister que frumentarium typique.

APIONINAE. — Arion. 1571
La v. Della Beffae, décrite su1· deux femelles du Mont Cenis, est consi-
dérée comme une sous-espèce de cruentatum par Scrnrzmun. Le rostre est
près de l 3/4 fois plus long que la tète, ses téguments sont d’un rouge-
brun, sa taille est de 3,9-4,3 mm (rostre inclus). L’auteur ajoute que sa
valeur philogénétique ne pourra être fixée que lo1·squ’on en connaîtra le
mâle.
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1056
1052 1055 A.}û1/ïmann,d¢l,
Fig. 1051 à 1056. — 1051 : Apion <E·rythrap·i,on) miniatum GERM. Q. — 1052 :
antenne Q du même. — 1053 : A. (Erythrapion) frumentarium Pan:. (tête d'). -
1054 :   èE1·yth1·aâJi0n)) rube@6S1·Ez·g. (tête 5*). — 1055 : A. (Erythrapîon) sangui-
neum E EER(tê€d'.·— :i.Q.
77. Apion 1Erythrapion) rubens STEPHENS, 1831, Ill. Brit., IV, p. 174.
— algiricum EVERTS, 1879, Tijdschr. Ent., XXII, p. 59. —— podolicum
RYBINSKI. 1902, Bull. Acad. Cracovie, p. 12. — HUST., 1931, p. 126. —-
Cat. SA1m·E—CLA1RE DEVILLE, p. 381.

1572 coLÉoPTÈREs cuncumomnns
Long. : 2-2,5 mm. — Oblong, rouge, mat, la pubescence fine, peu visi-
ble. Rostre du mâle modérément épais, assez arqué, plus court que le pro-
tborax, finement pubescent, mat, ponctué ; celui de la femelle, grêle, for-
tement courbé, aussi long que le prothorax, cylindrique, finement pointillé
légèrement luisant. Antennes subbasales. Tête un peu transversale, finement
et densément ponctuée ; les tempes subparallèles, imponctuées aussi lon-
gues que la largeur de l’œil. Prothorax court, subcarré, légèrement arqué
latéralement, un peu rétréci et resserré en avant, la ponctuation line et ser-
rée. Elytres étroits, subcylindriques ; épaules accusées ; stries profondes
à points fortement marqués ; interstries assez étroits, convexes. 1°' article
tarsal plus long que larges jonglœ finement dentés.
Mœurs exactes inconnues. L’adulte se trouve sur Hamer acetosella L. !
(nombreux observateurs). Endroits secs, siliceux : surtout vers la fin de
um.
J Toute la France ; moins fréquent que les précédents. Rare dans le Sud-
Ouest : plus abondant dans le Centre. Plaines et régions montagneuses.
Europe (lt. Afrique du Nord.
78. Apion (Erythrapion) snnguineum DE GEER, 1775, Mém., V, p.
251. — rufum SOLARI, 1905, Ann. Mus. Civ. Genova, p. 100. —— HUST.,
1931, p. 127. —— Cat. SAlNTE~CLAIRE DEVILLE, p. 381.
Long. : 3-3,5 mm — Ovale·oblong d’un rouge de sang ou plus clair,
mat, à pubescence Have très fine. Rostre presque droit dans les deux sexes,
aussi long (mâle), plus long (femelle) que le prothorax, un peu empâté vers
l’insertion antennaire. Antennes postmédianes. Tête aussi longue que large,
fortement densément ponctuée ; les tempes pas plus longues ou à peine
plus longues que la largeur diun œil. Yeux peu saillants. Prothorax court,
subcarré, arqué latéralement. à ponctuation fine, serrée. presque semblable
à celle de la tête. Elytres en ovale un peu long, fortement striés-ponctués ;
interstries étroits subconvexes. Ongles dentés.
La larve vit et se développe dans la racine de Rumex acelosclla L., sur
laquelle elle produit une cécidie (LIÉBEL, Ch. Bmsour sec. BEDEL). I/adulte
se trouve sur cette plante, dans les terres sèches siliceuses ou calcaires. —
Mai-octobre.
Probablement dans toute la France ; assez rare. Cité des régions sui-
vantes : Alsace et Vosges : Champagne ; Normandie ; Région parisienne
(Seine-et-Oise et Seine-et—Marne) ; Touraine ; Massif Central ; Secteur
Rhodanien depuis le Jura jusqu’en Provence : Finistère : régions landaise
et Girondine ; Pyrénées.
Europe ; Algérie : Syrie ; Caucase ; Transcaucasie.
(1) MM. Mnsrm. et Bnucuowsxv ont rapportés du Sud de 1’Espagne : Sierra-Nevada.
en août 1934, un individu mâle de rubens, tout à fait remarquable par la ponc-
tuation de ses stries élytrales.

APIONINAE. -— Amon 1573
Subgen. Catapion SCHILSKY, 1906 (pars)
TABLEAU mas ESPÈCES
1. Elytres noirs, tout au plus avec un léger reflet bleuâtre ou
plombé .........._ . ...... 2
— Elytres bleus, violacés ou verdâtres, brillants. Prothorax ·
noir, mat, à points serrés. Rostre du mâle égal au protho-
rax, très arqué, pubescent, plus mat et ponctué, atténué au
sommet (vu de profil). Rostre chez la femelle un peu plus
long, arqué, plus mince, brillant, glabre jusqu’au sommet,
finement et densêment pointillé, d’égale épaisseur. Long. :
2-2,3 mm ............ 79. burdigalense
2. Front plan ou avec une très légère impression ...... 3
—— Front avec une large et très nette impression en avant ;
rostre très courbé chez les deux sexes ; aussi long que la
tête et le prothorax, filiforme, brillant, éparsement ponctué
(femelle) ou plus court, épais, mat, densément ponctué,
faiblement rétréci au sommet (mâle). Yeux gros et sail-
lants. Long. : 2,2-2,8 mm . . V ...... 80. pubesccnx
3. Elytres à pubescence irrégulière ou plurisériée sur les in-
terstries, les poils couchés, souples ......... 4
— Elytres à pubescence blanche, les interstiies avec un rang
de poils sétiformes un peu soulevés, recourbés ; stries à
points pourvus chacun d’un poil couché. Rostre épais, arqué,
densément ponctué jusqu°à l°insertion antennaire dans les
deux sexes. Celui du mâle, mat, pubescent et faiblement ré-
tréci vers le sommet qui. œt lisse et imponctué ; celui de la
femelle cylindrique, luisant et glabre en avant, un peu plus
long que le prothorax. Long. : 2-2,4 mm . . 81. scrittosetosulum
4. Rostre de la femelle plus long ou aussi long que la tête et
le prothorax réunis ; celui du mâle un peu plus court. Ely-
tres plus allongés .............. 5
— Rostre de la femelle moins long que la tête et le prothorax ;
celui du mâle seulement très peu, plus long que le protho·
rax ; chez les deux sexes (vu de dessus) cylindrique, non ré-
tréci en avant. Chez le mâle finement et éparsement ponctué
et pnbescent, un peu luisant ; chez la femelle un peu plus
mince, lisse et luisant. Elytres courts, à stries très fines,
leurs points indistincts ou très petits. Long. : 2-2,5 mm
................ 82. curtulum
5. Stries élytrales fines, peu profondes, à points très petits sou-
vent peu visibles ; interstries larges et plans. Rostre glabre
en~dessous ................ 6
— Stries élytrales larges et profondes, à points assez gros,
entamant légèrement les interstries ; ces derniers légèrement

1574 COLÉOPTÈRES cURcuL1oN1nEs
convexes. Rostre pourvu en-dessous de quelques poils courts,
dressés, plus distincts chez le mâle, courbé ; vu de dessus,
d’abord un peu rétréci de la base à l’insertion antennaire.
de là plus fortement jusqu’au sommet. Celui du mâle den-
sément ponctué, rugueux et pubescent, celui de la femelle à
points moins serrés, moins pubescent ; lisse au sommet.
Long. : 2,4·2,6 mm ........... 83. natricis
6. Elytres oblongs, allongés, plus longuement rétrécis au som-
met, à pubescence plus longue, plus denes, à téguments
mats ou peu luisants. Yeux peu convexes. Antennes insérées
à une distance de l’œil supérieure au diamètre de ce der-
nier. Long. 2 2-2,5 mm ......... 85. seniculus
— Elytres ovales·0blongs, moins allongés, plus obtus au som-
met, à pubescence plus courte, bien moins serrée, à tégu-
ments brillants. Yeux plus convexes. Antennes insérées à
une distance de l’œil égale (mâle) ou à peine plus grande
(femelle) que le diamètre de l’œil. Long. : 2~2,3 mm . 84. corsicum
79. Apion (Catapion) burdigalense WENCKER, 1858, Ann. Soc. ent.
Fr., p. 237. — scmicjyaneum _REY, in Muls., 1859, Opusc., lX, p. 7. ——
talpa DESBR., 1870, Mitt. Schweiz. ent. Ces., lll, p. 185. — HUST., 1931,
p. 131. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 381.
Long. : 2~2,3 mm. — Ovale, peu convexe, entièrement noir (sauf les
élytres bleuâtres, verdâtres ou violacés), d’aspect glabre, la pubescence
grise, très fine, peu visible ; les élytres brillants, le prothorax mat ou
soyeux. Rostre épais, fortement arqué ; celui du mâle égal au prothorax,
renHé au niveau de Yinsertion antennaire et (vu de profil) atténué au som-
met, presque mat, un peu pubescent, superficiellement ponctué ; celui de
la femelle plus mince, un peu moins courbé, un peu plus long, d’égale
épaisseur sur toute sa longueur, glabre, finement pointillé, brillant. Anten-
nes courtes, postmédianes. Tête transversale. Yeux assez saillants. Protho-
rax un peu transversal, légèrement arqué en arrière des côtés, rétréci et
un peu étranglé en avant, chagriné, à points fins, peu profonds et peu
serrés, muni d’une fovéole basale profonde. Elytres bien plus larges que
le prothorax à la base, ovales, arqués latéralement un peu après le milieu,
subparallèles en avant, obtusément arrondis au sommet ; les épaules accu-
Séœ ; stries assez profondes, à points très nets ; rinterstries larges, sub-
plans, très finement chagrinés. Pattes médiocres ; 2° article tarsal`subégal
au 1°".
La larve, d’après CAILLOL (1) provoquerait, sur les racines de Medicago
minima GRUBP., une cécidie sphérique, uniloculaire, environ de la grosseur
d’une graine de Vesce, Toutefois j’ai pris l’adulte en grand nombre (72
individus) venant d’éclore, en fin de septembre, dans les Alpes-Maritimes,
sur Ononis viscosa L. Je n’ai constaté aucune galle sur les racines ou autres
(1) CAILLOL et Corrrz, in Bull. Linn. Provence, I, 1911, p. 153-162.

AP1oNnvAE. —— Arion 1575
parties de la plante dont les feuilles étaient criblées de piqûres nutricia-
les (1). L’adulte se trouve de mai à octobre.
Je suppose”qu’il doit exister deux générations 1 une de printemps et
l`autre de fin d’été.
Sud de la France 1 remonte la vallee du Rhône 1 Sud·L)uest jusqu’à la
Loire-Inférieure. Commun par places en Provence 1 plus rare ailleurs.
Vaucluse 1 Avignon 1 Mt Ventoux, très abondant en Octobre 1 Apt 1 La
Bonde 1 Morière 1 Sainte—Colombe etc. — Alpes-Maritimes : Mandelieu l. —
Var 1 Sainte Baume 1 Brignoles 1 Toulon 1 Hyères 1 Fréjus 1 la Seyne, tynes
de semicyaneum. — Bouches-du-Rhône 1 Aix, Arles, environs de Marseille
etc. — Hérault 1 Castelnau, Montpellier etc. -— Aude 1 Narbonne (Biirrne).
-» Pyrénées—()rientales 1 Port—\`endres. Collioures, Banyuls etc. - Isère 1
Decines (Hnstache). » Rhône 1 Brignais (id,). — Gironde 1 Bordeaux, types
de burdigalense 1 Sancats (TEMPÈRE) 1 Le Haillan (GIRAUD) —- Charente-
Maritime 1 Ile de Re (Purow). » Tarn 1 bassin de l’A;.>*out (GALIBERT) (2)
—- Loirelnférieure 1 Lac de Grandlieu (MARM0·1·1·AN).
Italie 1 Dalmatie 1 Grèce 1 Russie du Sud 1 Caucase 1 Syrie 1 Algérie.
Onsanvirxox. — Pour cette espèce, \7VAGNER a cree le sous-genre Pseudo-
catapion.
80. Apion (Catapiom pubescens limer. 1811. Trans. Linn. Soc. Lond.,
X. p. 350. - civicum GERM., 1817. Mag. Ent., 11, p. 234. — salicis GYLL.,
1833, in Schônherr. Gen. Cure., 1. p. 286. — HUST., 1931. p. 133. -—
SA1NTs—CLAiRE DEVILLE. Cat. Fr,. p. 381 1 Cat. Corse, p. 461.
Long. 1 2,2-2,8 mm. — Reconnaissable à sa forte impression frontale.
-— Ovale. convexe, entièrement noir. mat ou à peine luisant et parfois avec
un léger reflet plombé 1 la pubescence fine. grise, plus ou moins serrée,
régulièrement disposée. mais ne voilant pas les téguments. Rostre du mâle
robuste, un peu plus long que le prothorax, un peu atténué au sommet.
pubescent jusqu’à l°insertion antennaire. mat, ponctué. Celui de la femelle
aussi long que la tête et le prothorax réunis, mince, éparsement ponctué,
brillant en avant 1 dans les deux sexes, fortement arqué. Tête assez trans-
versale 1 front fortement impressionné, finement strié. Yeux gros et sail-
lants. Antennes légèrement postmédianes. Prothorax transversal, peu plus
étroit en avant qu’en arrière, les côtés à peine arqués, finement et peu den-
sément ponctué, avec un sillon basal distinct. Elytres assez larges, ovales,
arqués sur les côtés, leur plus grande largeur vers le milieu 1 les épaules
assez accusées mais non anguleuses 1 calus huméral peu développé 1 stries
assez fines à points distincts 1 interstries subplans. parfois convexes, plus
larges que les stries, finement chagrinés. Pattes médiocres 1 2° article tar-
sal subégal au l". Ongles dentés.
La larve produit une cécidie au collet et plus rarement sur la tige de
divers 7`r·ifoI1`unz. T. mzrmzni Port. (1.1r:BEx, Fn_txi;i<, Kxerren) (3). T, cumpes-
(1) M. TEMPÈRE m'écrit que dans la région bordelaise, il soupçonnait cet Apion
d’être înféodé à Ononis spinosa L.
(2) La supposition faite par Gnmmr selon laquelle A. burdigalense pourrait vivre
sur Reseda phyteuma L., est sans fondement.
(3) Biologie, J. J. Kmrrizn, in Feuille j Nat., XXIIII (1892-93) p. 45.

1576 coLÉoi·TitREs <:Lnct;L10MnEs
[rc Sizun, t(]i-zizcoxr, Pngmuc) tt), T. minus Ham,. (T. procumbens G. G.)
(Lnzrnzi., KiEi«·1··1·:R). T. pseudo-p1·o«·umlwns (Quiet., <l’ir;uaE), T. brutinm TÉN.
('1'norrizu). —-— Signalé par Fmiïiïxrrzrii et par (loirri. comme se développant
dans une gallo des racines de Coronillzi scorpioldizs Kocu (2). L'adulte
sur Cytisus Ardoini E. Fourni., à Valbonne (A. M.) (Joassar et Horrumu).
l.a larve est parasitée par nu (lhalcitlien 1 [lill/H’[IIlllN uronus IMLM (Prin-
ms).
'I`ouIe la France, la Corse : assez commun, sauf en montagne.
Toute Vlîurope ; Syrie ; Algérie.
81. Apion (Catapî0nt scriatosetosulum \Vl·ÉX(IKER. 1864, 1°Abei1le, 1,
p. 170. — nenpolimninn l)EsBR.. 1870. lllitt. Schweiz. ent. Ces,. ll. p. 200.
— Husr.. p. 134. — Cat. SAINTE-(]L.\1R12 1)l§\`lLLH. p. 381.
Long. : 2-2.4 mm. — Espèce bien distincte par ses interstries élytraux
à pubescence unisériée. — Ovale. un peu oblong. convexe. noir à reflet
légèrement plombé. revêtu d’une pubescence cendrée. légère ne voilant pas
les tégumcnts. les interstries avec un rang de poils sétiformes, un peu sou-
levés ct rccourbés, assez distants 1 les points des stries émettant chacun
un poil couché. Rostre très arqué dans les deux sexes : celui du mâle à
peine plus long que le prothorax. pubescent. mat. assez épais de la base
à 1’insertion antennaire, rétréci en avant à partir de ce dernier endroit,
le sommet lisse et brillant : celui de la femelle conformé de même, mais
plus long. plus mince. sa moitié apicale lisse et brillante. Tête courte, front
plan ou légèrement impressionné. finement strié ponctué. Yeux grands,
assez saillants. Antennes postmédianes 1 massue grosse. ovale. Prothorax
peu transversal. à côtés à peine arqnés. rétrécis en avant. sa ponctuation
serrée. assez fine. muni à la base diune légère iovéole. Èlytres ovales, peu
arqués latéralement. à épaules assez accusées ; stries assez fines. à points
bien distincts 1 interstries plus larges que les stries. plans. 1" article tarsal
plus long que le 2". Ongles très iineinent appendiculés en dedans.
La larve, non cécidogène, mine la tige de Jlcrlicago maculata Wn.r.n. ;
l’éclosion imauinale a lieu à la fin de _juin. (Obtenu ex larva, le 20 juin
1940, Auribeau, A. M.) Y lfadulle se tient souvent sur les arbres et arbus-
tes. -— Mai il octobre.
Répandu, mais assez rare dans le Midi 1 Provence, Languedoc, Roussil-
lon. Région aquitanique. Remonte jusque dans le Limousin et dans l’lndre
ou il est très rare, Alpes-Maritimes K. -— Var. — Basses-Alpes. -- Vaucluse.
— Bouches-du-Rhône. -- Gard — Hérault, — Aude. —— Pyrénées—Orien-
tales. -— Gironde. — Lot-et-Garonne. -— Tarn. — Charente. —— Hte-Vienne :
Verneuil-s/-Vienne t. — Indre : Ardentes (Dssanocr-mas).
Espagne 1 Baléares 1 Italie 1 Sicile 1 Dalmatie.
82. Apion (catapiom curtulum DESBROCHERS, 1870, Mitt. Schweiz,
ent. Ces,. 111. p. 203. — Curtisi WENCKER. 1864. 1, p. 78 (non WALTON).
—— Htîsr. 1931. p. 136. — 5.»uxriï—CLA1Ri: Ds\n.L1;. Cat. Fr., p. 381 ; Cat.
Col. Corse. p. 4161.
(13 Abbé Pnzmuz. in Marcelin. IV (1905t p. 175.
f2) A. Conrr Riv. Col, It., I. p. 178.

APIONINAE. — Arron: 1577
Long. : 22,5 mm. — En ovale, un peu allongé, convexe, noir à léger
reflet pombé ; la pubescence dorsale très fine, couchée, assez serrée, grise.
ne voilant pas les téguments, ordinairement bisériée sur les interstries. Ros-
tre court arqué, cylindrique, nullement épaissi à la base ; celui du mâle
plus robuste, à peine plus long que le prothorax, pubescent, finement poin-
tillé, presque mat ; celui de la femelle un peu moins épais, plus courbé.
presque aussi long que la tête et le prothorax réunis, lisse, brillant ; dans
les deux sexes (vu de dessus) de largeur égale jusqu’au sommet. Antennes
ferrugineuses à la base, insérées (mâle et femelle) à une distance de l’œîl
moindre que le diamètre de celui-ci. Tête transversale, front plan, finement
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Fig 1057 à 1070. — 1057 ; Apion (Campion) pubesccns Kmex (avant-corps 5;. —-
1058 : id. Q. — 1059 : A. natricis Pumsr gi'. — 1060 : id. Q. — 1061 : tête profil d'
du même. — 1062 : id. Q. — 1063 : A. corsicum Dxsnn. (avant-corps 5). -— 1064 :
id Q. — 1065 : tête profil (j' du même. -— 1066 : id. Q du même. -—- 1067 : A. seni-
culum Kms? Q. — 1068 ; id. 5' (avant-corps). — 1069 : id. (tête gi', profil). -— 1070 :
id. (tête Q, profil).
ponctué-strié. Yeux assez convexes. Prothorax subcarré, un peu rétréci en
avant et resserré derrière le bord antérieur, à points fins, assez écartés,
muni à la base, d’une petite fossette. Eytres oblongs, modérément arqués
latéralement, leur plus grande largeur au milieu ; les épaules peu accu-
sées, obtusément anguleuses ; calus huméral obsolète ; stries lines, super-
ficiellœ, à points nuls ou indistincts, sauf parfois en avant, sur le disque ;
interstries larges, plans ou subconvexes. Pattes courtes, assez robustes. I"
article tarsal à peine plus long que le 2°. Ongles simples.
La larve vit au collet des pieds rabougris de Trifolium rcpens L., sur
lequel elle produit une cécidie ovoîde de la grosseur d’une graine de
Vesce. Iléclosion :1 lieu au début (10-12) juin (Horrmmx).

1578 (ÉOLÉOPTÈRES cURcuL1oN1DEs
L’adulte se rencontre sur la plante (nombreux observateurs) ; aussi sur
Trifolium fragifcrum L. —- Mai à septembre.
Falaises : prairies sèches, en plaines ou ai faibles altitude. — Région
du littoral de la Manche et de l’Atlantique : Provence. Languedoc, Roussil-
lon. Ca et là et plus rare dans le Centre : Indre ; Vienne : Haute·Vienne ! :
Allier ; signale de l’Ain : Le Plantey (GUILLEBEAU) et des Basses-Pyrénées.
— Corse, assez commun dans de nombreuses localités.
Jersey 1 Italie z Sicile : Grèce ; Smyrne : Syrie ; Algérie.
83. Apion tcatapionl natricis V. PLANET, Ann. Soc. ent. Fr. (1917),
p. 154. — HUsr.. 1931. p. 137. —— Cat. SAINTE·CLAIRE DEVILLE, p. 381.
Long. : 2.4-2,6 mm. — Oblong, noir, convexe, peu luisant, revêtu dlune
fine pubescence grise ne voilant pas les téguments. Rostre (Vu de dessus),
dans les deux sexes, plus épais de la base à l’insertion antennaire, de ce
point visiblement rétréci jusqu’au sommet. arqué, portant en·dessous, à la
base, une fine pilosité soulevée. dirigée en avant, bien visible de profil (1) ;
celui du mâle épais. mat. densément ponctué rugueux, très pubescent, moins
long que la tête et le protborax réunis ; celui de la femelle un peu moins
robuste. un peu plus long que les deux organes précités réunis, finement
et éparsement pubescent. lisse et un peu luisant en avant. Tête transversale ;
front plan, parfois brièvement déprimé à la base du rostre, mat, finement
et densément strié. Yeux assez convexes (mâle), peu convexes (femelle).
Antennes parfois ferrugineuses à la base, insérées à une distance de l’œil
bien supérieure au diamètre de ce dernier : massue ovale. Prothorax con-
vexe. subtransversal. visiblement bien que peu arqué latéralement, modé-
rément rétréci et resserré en avant. la ponctuation forte. serrée, avec une
fine fovéole basale. Elytres oblongs. 2 fois aussi longs que larges, les épau-
les accusées, le calus huméral assez développé, peu mais régulièrement
arqués sur les côtés depuis llépaule, leur plus grande largeur un peu après
le milieu, assez étroitement rétrécis au sommet ; stries assez fortes, les
points piligères, entamant quelque peu le bord des interstries ; ceux-ci légè—
rement convexes. Pattes assez fortes : l" article des tarses plus longs que
le Z' ; ongles distinctement dentés. Pénis régulièrement arqué (vu profil).
Tegment à stvles soudés, fortement échancrés, à som.met muni de poils très
courts. peu visibles.
Mœurs exactes inconnues.
lfadulte vit sur (lnonis mi/1·i.r I., (S. Ci,. I)iavu.LE. Y. Prvxiar, de BUFFÉVENT,
Hrsracmz, Iîlorrmmx, TEMPÈRE etc.) ; terres siliceuses mais surtout calcai-
res : llll-lllâl 51 octobre.
Répandu et abondant par places dans de nombreuses régions. — Seine-et-
Oise : Saclas (BEDEI.), Iâormv tf). — Seine-et—Marne : Foiitaiiiebleaii l. —
Marne : Camp de Châlons, assez commun (SA1xrE-CLMR12 DEv1Lr.E). »—~ Meuse :
Siorcy (idem). —— Aisne : Soissons (de Burriêvaxr t) — Gironde (TEMPÈRE).
Dordogne (idem). — Hautes-Pyrénées, alt. 1.300 m (id.), — Pyrénées-0rien-
tales Y, — Jura K. — Isère : lïntre—deux—tiuiers, types t\'. PLANET).
Italie centrale (SCHATZMAYR).
(1) Pilositè rostrale que 1'on retrouve chez A. ononis KIRBY.

APIONINAE. -— APION 1579
84. Apion (Catapîon) corsicum DESBROCHERS, 1888, Ann. Soc. ent.
Fr., p. CXCIII. » Husr., 1931, p. 138. - SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat.
Fr., p. 381 ; Cat. Corse, p. 461.
Long. : 2-2,3. — Oblong, allongé, assez convexe, noir, brillant ; la pubes-
cence dorsale fine, peu serrée, grisâtre, ne voilant pas les téguments, bisé-
riée sur les interstries. Rostre arqué, cylindrique ; celui du mâle plus ro-
buste, mat, pubescent, finement et densément pointillé, à peine plus long que
le prothorax, faiblement atténué en avant à partir de l°insertion anten-
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1071 1072 101-1 1078
Fig. 1071 à 1078 : Diverses pièces de 1'organe copulateur chez les Apion du
groupe Campion. -— 1071 : Pénis (vue dorso-latérale) et tegmen chez natricis PLANET.
- 1072 : id. chez corsicum DER. —· 1073 : Apophyses basales du pénis chez le même.
— 1074 : Lobe médian (vu de face) chez vicinum Kxruw. — 1075 : tegmen du pénis
chez le même. — 1076 : Lobe médian (vu de face) chez origani PL. -— 1077 : tegmen
du même. — 1078 : Apophyses basales du même.
naire. Celui de la femelle grêle, plus cylindrique, glabre et brillant, un
peu plus long que la tête et le prothorax réunis. Tête transversale ; front
très finement strié, non ou faiblement impressionné. Yeux assez saillants
(mâle), peu saillants (femelle). Antennes noires ou ferrugineuses, post-
médianes. insérées à une distance de l’œil égale au diamètre de ce dernier
(mâle) ou un peu plus grande (femelle). Prothorax transversal un peu
rétréci en avant, les côtés un peu arqués, étroitement resserré derrière le
bord antérieur ; assez densément et finement ponctué, avec une fine fovéole

1580 co1.É0P·ri:aEs cUacuL1oN1m·:s
basale. Elytres ovales-oblongs, subelliptiques, leur plus grande largeur un
peu en arrière du milieu, les épaules assez accnséœ ; le calus huméral éle-
vé, saillant ; les stries fines à points petits, distincts ; les interstries larges,
plans. Pattes brunes, assez grêles ; ongles finement appendiculés en dedans.
Pénis (vu profil) subcoudé au sommet. élargi dans sa moitié inférieure.
Tegmen à styles peltiformes, leur sommet très distinctement cilié.
D’après PESCHET (in litt.), l’adulte vivrait à Bocognano, _juin 1929, sur
Melilotus italica LMK.
Corse (types) ; Ajaccio (Vonoz) ; Bocognano (LEOXHARD, Psscurrr l) ;
Monte d’0ro (Vonoz) ; Licciana (DE Cimrm) ; Piana : Bonifacio 1 île
Rousse (V. PLANET ! et AoNUs !).
Italie, (1) Sardaigne ; île d’Elbe (Houm.ms)_
OBSERVATION, — Scimrznavrz, Mem. Soc. ent. Ital., I, 1922, p. 57, signale
un hybride femelle de cette espèce avec A. pubescens, provenant cle Paler-
me.
85. Apion (Catapion) seniculus KIRBY, 1808, Trans. Soc. Lond., IX,
p. 61. —— Meieri DESBR., 1899, Frel., IX, p. 82. — pusillum STEPH., 1831,
Ill. Brit, IV, p. 179. — tenuis GYLL., Faun. Suec., III, 1813, p. 57. ——
setosum WENCK., 1864, L’Ab., I, p. 180. — plebejum GERM., 1817, Mag.
Ent., II, p. 215. — palpebrutum GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., I,
p. 258. — murinum EVERTS, 1889, Nat. Sic., II, p. 252. —— tenuitubus
DESBR., 1907, Frel., VII, p. 83. ·— v. faffense DESBR., 1895, Frel., V, p.
250. — HUsT. 1931, p. 139. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 381 ; Cat.
Corse, p. 461.
Long. : 2-2,5 mm. — Oblong, allongé, assez convexe, noir, presque mat,
avec un léger reflet plombé, la pubescence fine cendrée, assez longue, assez
serrée, ne voilant pas complètement les téguments. Rostre cylindrique, assez
fin, arqué ; chez le mâle ; moins long que la tête et le prothorax, plus
robuste, modérément arqué, pubescent mat, densément ponctué ; chez la
femelle : mince. très courbé, plus long que la tête et le prothorax réunis,
glabre, lisse, luisant, à ponctuation obsolète. Tête transversale, chagrinée,
lisse en arrière ; front plan, non strié. Yeux médiocrement convexe. An-
tennes insérées loin des yeux, submédianes (mâle), postmédianes (femelle),
noires ou ferrugineuses, sauf la massue. Prothorax faiblement transversal,
subconique, légèrement rétréci et resserré en avant, la ponctuation fine, assez
dense, avec une courte fovéole basale Elytres elliptiques, longuement ré-
trécis au sommet, faiblement arqués latéralement, les épaules obliquement
arrondies, le calus huméral effacé ; les stries fines, à points petits mais dis-
tincts ; les interstries plus larges que les stries, plans ou subplans. Pattœ
assez grêles ; 2' article tarsal subégal au l" ; ongles un peu empâtés en
dedans à la base.
(1) Une espèce de la Calabre, intermédiaire entre A. corsicum et A. pubescens :
A. Calabrium A. F. Soum. Mem. Soc. ent. It., I. 1922, p. 28, diffère du premier par
la tête plus large, carrée. le front impressionné. les yeux plus saillants. et du second
par le rostre plus long, moins arqué. 1'arrière-corps plus allongé. Je considère Cala-
brium comme une race géographique du corsicum, habitant le Sud-Ouest de l’Ita1ie.

Ariouiniua. -— APION 1581
Espèce variable. Les points des stries sont parfois peu distincts, les
interstries subconvexes et étroits ; le rostre chez la femelle peut être très
fin et très fortement arqué (v. tcnuitubus Desert.) ; les élytres un peu plus
courts. les antennes rousses (sauf la massue) (v. Meieri Drzsna.) : la tête
plus étroite et le rostre chez la femelle plus long, mat et ponctué jusqu’au
sommet (v. jaffense Destin.),
Une race prise en nombre dans le Loiret à Isdes, en juin 1944 par M.
BEMAUDIÈRE, et observée comme faisant des dégâts sur les cultures de
Soja, se distingue par les élytres un peu plus courts que dans la forme
normale,
D’antre part scniculus est signalé comme se croisant souvent avec des
espèces voisines. Scmirzmsvn, Mém. Soc cnt. It., I, 1922, p. 57. —- mentionne
les hybrides suivants : seniculus-scriaiosetosulum (mâle) : seniculus·curtu-
lum (mâle) : senicizlus-pubescens (femelle), tous appartenant à la faune
italienne (1).
. La larve produit une cécidie, peu apparente, sur la tige de plusieurs
Papiliouacées, notamment sur Trifolium pratcnse L. (A. Horrunm), Trifo-
lium medium L. (Kteme). Divers Medicago et Vicia (WAGNER).
L’éclosion imaginale a lieu vers le début de juin. l,’adulte se rencontre
sur Trifolium incarnalum L. s·ur lequel il exerce parfois des dégâts (!).
sur T. repcns L. (KLEINE), Mclilotus officinalis L. (id.), Ononis repens L. (l),
Mcdicago sativa (nombreux observateurs). Nuisible au Soja, dans le Loiret
(REMAUDIÈRE).
Toute la France : très commun, mai—octobre. S’é1ève en montagne jusqu’à
la zone subalpine. — Corse.
Les variétés désignées ci-dessus sont pour la plupart des variations
individuelles, La v. Mcieri de Hambourg a été décrite comme espèce
propre . la v. jaffense de Jaffa, Syrie 2 la v. tenuifubus, ça et là avec
l’espèce
Toute 1’Europe 1 Sibérie ; Syrie : Algérie.
Subgen. Thymnpion SAINTE-CLAIRE D1;vn.LE, 1924,
Fn. Bass. Seine, VI"', p. 135.
(Squamapion H. WAGNER, Coleopt. Centralbl., 111, 1928-29, p. 253)
TABLEAU pas ESPÈCE5
1. Forme soit courte ovale, à élytres à peine plus longs que
larges, soit allongée, mais dans ce cas, de très petite taille,
ne dépassant pas 1,5 mm. Pattes ordinairement noires .... 6
— Forme allongée ; élytres plus longs que larges. Protibias,
au moins, et antennes, en partie, roux ou ferrugineux.
Scape aussi long, au moins, que la largeur du rostre au
niveau de Yinsertion antennaire. Taille comprise entre 2
et 3 mm ................. 2
(1) Une espèce voisine de seniculus, assez répandue en Italie. notamment en Ligurie
a été décrite par Scxwrzmsvn sous le nom de Ononiphagum (Bull. Soc. ent. It., 1919,
p. 42). Elle en diffère par une taille un peu plus forte (2.2-2,9 mm), les élytres nette-
ment plus arrondis latéralement. les yeux plus saillants, le rostre à courbure irrégu-
lière et remarquablement forte (presque en arc de cercle chez la femelle) ; dans les
deux sexes le rostre est plus robuste, celui de la femelle mat. les antennes du
mâle plus épaisses. Vit sur Ononis spinosa L.

1582 coLÉoP'rÈREs CURCULIONIDES
2. Pubescence dorsale fine, peu apparente, mais celle des
épisternes métathoraciques dense et blanche. Rostre luisant,
fortement courbé et épais dans les deux sexes ; celui de la
femelle à peine plus long que la tête et le prothorax, celui
du mâle seulement un peu plus long que le prothorax. Fé-
murs épaissis chez le mâle. Long. ,: 2,4-3 mm . . . 90. millum
— Pubescence dorsale plus apparente, celle des épisternes mé-
tathoraciques semblable àl celle de la poitrine. Rostre, chez
le mâle, pubescent, densément ponctué, mat ou légèrement
luisant (dans ce dernier cas biexrplus long que le protho-
raxl ; chez la femelle moins courbé, pointillé, un peu lui-
sant, au sommet soit plus long, soit aussi long ou même
un peu plus court que la tête et le prothorax. Pattes plus
élancées ................ . 3
3. lnterstries à pubescence composée de poils effilés, se recou-
vrant en partie et formant des lignes bien distinctes, ne voi-
lant pas les téguments. Elytres à épaules accusées, à côtés
subparallèles (mâle) ou peu arqués (femelle); Protibias or
dinairement roux en entier ou en partie (sauf chez Doderoil.
Yeux du mâle gros et saillants .......... 4
— lnterstries à pubescence composée de poils plus gros, plus
courts, subtronqués au sommet, serrés mais ne se recouvrant
pas, voilant presque entièrement les téguments et donnant
à l’insecte un aspect cendré ; élytres oblongs, à épaules obli-
quenrent arrondies ; stries fines. Rostre du mâle arqué. à
peine égal à la tête et au prothorax réunis ; Celui de la
femelle plus mince, fortement arqué dei 1/4 plus long que
la tête et le prothorax réunis. Pubescence de la poitrine
blanche ; plus grossière et plus dense que celle des ély-
tres. Long. : 2,2-2,6 mm ......... 86. elongalium
4. Protibias roux, au moins en partie ......... S
— Tibias noirs. Rostre dilaté suhanguleusement vers l’inser-
tion des antennes (vu de dessus) légèrement rétréci à partir
de cet endroit jusqu’au sommet ; celui du mâle un peu
courbé et un peu plus long que le prothorax ; celui de la
femelle fortement arqué et un peu plus long que la tête et
le prothorax, imponctué et mat. Long. : 2.2-2,5 mm . 88. Doderoi
5. Rostre du mâle épais, à peine plus long que le prothorax,
brièvement et faiblement courbé seulement à la base ; vu
de dessus d’égale largeur ; rostre de la femelle aussi long
que la tête et le prothorax réunis, plus mince, régulièrement
courbé, ponctué et mat presque jusqu’au sommet. Yeux
moins grands, moins convexes. Long. : 2-2,-L mm . 89. flavimanum
— Rostre du mâle assez épais, nettement plus long que le pro-
thorax, faiblement, mais régulièrement arqué ; vu de dessus,
progressivement quoique faiblement rétréci en avant ; ros-

APIONINAE. — APION 1583
tre femelle visiblement plus long que la tête et le prothorax,
plus mince, arqué, ponctué et mat sauf au sommet. Yeux
plus grands, plus convexes. Long. : 2-2,5 imm . 87. leucophaetum
6. Taille comprise entre 1 mm et 1,8 mm ........ 8
— Taille comprise entre 2 mm et 2,5 mm ........ 7
7. Prothorax à ponctuation forte et serrée, fortement étranglé
derrière le bord antérieur. Élytres assez fortement arqués
latéralement ; les épaules bien marquées, le calus huméral
assez élevé ; l’angle thoraco-élytral presque droit. Pubescen-
ce dorsale légère, parfois peu visible. Long. : 2,2-2,5 mm 91. vicinum
— Prothorax à ponctuation plus fine, plus serrée ; médiocre-
ment étranglé derrière le bord antérieur. Elytres moins ar-
qués sur les côtés, les épaules plus obliques, le calus huméral
moins élevé ; l’angle thoraco—élytral plus ouvert. Pubescence
dorsale plus apparente. Long. : 2-2,3 mm . . . vicinum origani
8. Episternes métathoraciques à pubescence analogue à celle
des élytres ou seulement plus condensée en une ligne étroite
sur leur bord externe ............. 9
— Episternes métathoraciques revêtue d°une pubescence dense
et blanche. Forme courte ; élytres à côtés parallèles (mâle)
ou faiblement arqués (femelle), à pubescence unisériée, bien
apparente sur chaque interstrie. Long. : 1,6-1,8 mm . 91b“ consors
9. Elytres allongés, notablement plus longs que larges, ses côtés
subparallèles (mâle) ou arqués (femelle) ........ 11
— Elytres ovales seulement un peu plus longs que larges ..,. 10
10. Corps en ovale court ; épaules accusées, débordant large-
ment, le prothorax à sa base, celui-ci largement arrondi sur
les côtés et assez brusquement rétréci en avant. Yeux gros.
Rostre fortement arqué. Antennes insérées à une distance de
l’œil moins longue que le diamètre de l°œil. Long. : 1-1,8
mm .....,........ 92. atomarium
—~ Corps en ovale plus allongé ; épaules moins saillantes, dé-
bordant peu le prothorax à sa base, celui-ci moins arqué la-
téralement et moins brusquement rétréci en avant. Yeux
moins gros. Rostre moins arqué ; antennes insérées à une
distance de l’œil supérieur au diamètre de l°œil. Long. :
1-1,6 mm ............. 93. obliviüm
11. Rostre brillant, au moins sur les 2/3 de sa longueur, dans
les deux sexes, plus fin, un pcu plus arqué et plus long que
chez le suivant. Prothorax subcylindrique, aussi long que
large, nettement plus large à la base qu’au sommet, faible-
resserre en avant. Antennes insérées à une faible distance
de l’œil. Long. : 0,7-1.5 mm ....... 94. minutissimum
— Rostre mat, seulement luisant au sommet (mâle) ou sur
son tiers apical (femelle). assez épais presque droit et plus

1584 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
court que le prothorax (mâle), faiblement arqué. moins long
que la tête et le protliorax réunis. (femelle). Protborax plus
large que long. presque aussi large au sommet quià la base,
plus visiblement resserré derrière le bord antérieur. Anten-
nes insérées à la base du rostre, devant 1’œil. Long. : 0,7-
1,5 mm ......... minutissimum A. Hoffmanni
36. Apion (Thymapion) elongatum GERM., 1817, Mag. Ent., I1, p.
214. —— millum. GYLL., 1833, in Scbônherr, Gen. Curc., 1, p. 277. (non
BACH). — incanum Boa., 1839, in Scbônlierr, 1.c., p. 414. -— HUST.. 1931,
p. 161. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 382.
Long. : 2,2-2,6 mm. —— Oblong. peu convexe, noir, mat, à pubescence
dorsale cendrée, serrée, masquant presque entièrement les téguments, dis-
posée en deux rangées sur chaque interstrie. plus courte et unisériée dans
les stries ; les pattes brunes ou noires, sauf les protibias entièrement ou
en partie roux chez le mâle. Rostre arqué, densément pointillé, mat, fai-
blement élargi à l’insertion antennaire, celui du mâle subégal à la tête et
au protborax réunis, pubescent ; celui de la femelle plus long, plus fin,
ses côtés parallèles en arrière, glabre. Antennes longues, la massue noire,
le funicule roux (mâle), ferrugineux ou brun (femelle), insérées à une
distance moindre (mâle) ou plus grande (femelle) que le diamètre de l’œil.
Tête transversale subconique ; front plan, finement strie ou cbagrinê.
Yeux grands. ciliés, peu convexes. Protborax subtransversal, arrondi laté-
ralement, convexe. faiblement rétréci en avant. resserré derrière le bord
antérieur. couvert de points petits. serrés, voilés par la pubescence, avec
une étroite fossette basale. Ecusson glabre. Elytres allongés, peu plus
larges à la base que le protborax. les côtés subparallèles (mâle) ou légè-
rement arqués (femelle). les épaules obliquement arrondies ; finement
striés—ponctués ; interstries plans. (Voir les autres caractères au Tableau).
La larve a été observée par FuAuEN1=E1.¤, dans les tiges de Salvia silveslris
L. L’adulte se trouve ordinairement sur Salvia pmtensis L. ! (nombreux
observateurs). lin Provence, sur Tlzynzus vulgaris 1.. K. ——— Mars à tin septem-
bre ; hiverne.
Répandu, bien que peu abondant. dans presque toute la France. S’é1ève,
dans les Alpes et préalpes. jusqu’à la zone subalpine. Provence ; région
Rhodanienne ; Tarn ; Hte-Marne ; Meuse ! ; Côte—d’0r ; Yonne ; Seine—et—
Oise (çà et là dans de nombreuses localités à l’0uest et au Sud-Ouest de
Paris) ; Haute·\'ienne I. — Très rare ou nul dans l’Oues| de notre territoire.
Non vn des Pyrénées.
Italie : Val Pesio ! Ligurie, Val d’Aostc ; Venise cte (Sxznyrzmsvn) (1). —
Algérie (d’après Drisanocmïns).
87. Apion (Thymapiont leucophaeatum WENCKER, 1864, Abeille, I,
p. 183. — obmsizzsculwn DESBR., 1895-96, Frel., V, p. 219. -—— obtusi-
penne DEsBR.. l.c., p. 221. —— angustipenne DESBR., l.c., p. 222. —— HUST.,
1931, p. 162. —— (Yat. SA1NrE—CLA1RE—Dr:v1LL12, p. 382.
(1)D’après cet auteur. 1'extension géographique de cette espèce ne dépasserait pas
les 16* ou 17e de longitude Greenwich.

APIONINAE. —— APION 1585
Long. : 2-2,5 mm. — Oblong, noir, mat, la pubescence dorsale fine, grise,
ne masquant pas les téguments, alignée, un peu soulevée sur les interstries
élytraux, plus courts dans les stries. ; base des antennes et protibias, dans
les deux sexes, roux ou ferrugineux ; méso-et-métatibias plus foncés. Ros-
tre du mâle peu et régulièrement arqué, assez robuste, pubescent, mat, ru-
gueusement ponctué jusqu’au sommet, plus long que le prothorax ; celui
de la femelle plus fortement courbé, densément pointillé, mat. le sommet,
un peu luisant ; moins épais, un peu plus long que la tête et le prothorax
réunis. Antennes à insertion semblable à celle de elongatum. Yeux gros,
ciliés en-dessous, plus convexes chez le mâle. Front plan, finement strié
ou chagriné. Prothorax non ou légèrement transversal, un peu arrondi
sur les côtés, resserré en avant, à ponctuation assez forte, serrée, avec une
fine strie basale. Ecusson glabre. Elytres allongés, parallèlœ jusqu’au mi-
lieu des côtés (mâle) ou un peu arqués (femelle) ; stries assez fortes à
points assez nets ; interstries plans.
Espèce pouvant être confondue avec la précédente, s`en différencie par
le rostre du mâle plus épais, plus court, moins courbé, et (vu de dessus)
à bords subparallèles ; les stries élytrales plus fortes ; les épaules plus
accusées ; l’arrière-corps moins svelte ; les yeux plus gros ; les poils des
élytres plus fins, plus effilés, se recouvrant et formant une ligne bien nette
sur chaque interstrie.
L'adulte se rencontre sur Salvia pratensis L. (Wencxen, V. PLANET, TEM-
PÈRE, Hoi=1=MANu), sur Salvia vcrbenacea L., en certains points de la Gironde
(TEMPÈRE) ; sur la même plante en Algérie (Psrsmnnorr). — Mai à novem-
bre ; hiverne !
France méridionale et région aquitanique. Assez abondant dans les parties
montagneuses des Alpes·Maritimes jusqu’à la zone alpine ; disséminé sur
la Côte, depuis Nice, jusque dans le Var, les Bouches-du—Rhône et l’Aude.
Cà et là dans le Vaucluse, le Gard. Nombreuses localités en Gironde (Tsu-
PÈRE, Gmwn). — Tarn : Castres (Giusrznr). — Dordogne (TEMPÈRE).
Remon'e exceptionnellement dans la Vienne : Chatellerault (Nonmmn, cité
par Husncmz) (1).
Espagne, Italie, Sicile, Algérie, Tunisie.
88. Apion (Thymapion) Doderoî Scnxrzmrn, 1922, Mém. Soc. ent.
Ital., I, p. 50; ibid, 1925, p. 142. — Husr., 1931, p. 165. — SAINTE-CLAIRE
DEVILLE Cat., p. 382.
Long. : 2,2-2,5 mm. -— Voisin de leucophaeatum ; même nature et même
disposition de la pubescence dorsale. Diffère par la forme plus robuste,
les pattes plus fortes, entièrement noires, les yeux moins gros, le rostre
moins long, plus épais, les élytres plus massifs, à stries profondes, leurs
points bien plus gros et bien plus distincts. Antennes (sauf la massue) fer-
rugineuses (Voir les autres caractères au tableau).
Onssnvynou. —— Ainsi que l’indique Scnirzmrn, cet Apion est intermé-
diaire entre leucophaeatum et flavimanum. Son aspect général rappelle
celui d’un gros vicinum à arrière-corps un peu plus allongé. On ne saurait
(1) Ne s’agit—i1 pas de l'espèce précédente ?

1586 coLÉoPrÈm:s cuacumoivinss
le confondre avec flavimanum (1), car ce dernier, bien moins robuste, a
les pattes au moins en partie rousses et le rostre, (vu de dessus) d’égale
épaisseur.
L’adulte vit sur Nepela nepetella L. (S.\IN'l"E—CLA1RE Devine,   TEMPÈRE,
THÉROVD, mi—juille|) !
Rare et localisé dans les parties montagneuses du Sud-Est. —— Mai-
septembre. Hautes-Alpes. Guillestre (Husracmz, V. PLANET I) ; St Julien-
en-Bauchêne (Davinne). Vaucluse ; Mt Ventoux (Cuoawr E). — Alpes-Mar1-
times : St-Martin-Vésubie (Poacmsr) (I) ; St—Etienne de Tinée (A. Horriumzv).
— Isère : Lanslevillard (Poussielgue I).
Italie ; Piémont (A. Dodero).
89. Àpion (Tlxymapion) Havimanum GYLL., 1833, in Schônherr, Gen.
Curc., 1, p. 276. —— picicorne STEPH., 1839, Mant., p. 257. — annulipes
Wmvcxna, 1864, Abeille, I, p. 145 (non BEDEL, DEVILLE). — v. torquatum
WENCK., 1.c., p. 171. — v. Uhagoni DESBR., 1870, Mitt. Schweiz. ent. ges.,
III, p. 195. — v. lalithorax DESBR., Frel., 1V, 1894-95, p. 171. — v. Neres-
heimeri WAGN., 1829, Coleop. Centrlbl., 111, p. 253. — HUST., 1931 c.,
p. 166. — SAlNTE·CLAIRE-DEVILLE, Cat., p. 382.
Long. : 2-2,4 mm. — Oblong, noir, mat ; la pubescence dorsale grise ;
unisériêe sur les interstries élytraux, ne voilant pas les téguments ; les
protibias et le sommet des profémurs d’un roux-clair, les tarses du mâle
parfois testacés, la base des autres tibias et les genoux rougeâtres ; les
antennes ferrugineuses, la massue noire. Rostre épais, mat ; celui du mâle
à peine plus long que le prothorax, faiblement courbé, à la base, d’égale
épaisseur (vu de dessus) jusqu’à l’extrémité, pubescent, densément ponc-
tué ; celui de la femelle moins robuste, aussi long que la tête et le pro-
thorax ensemble, plus régulièrement et plus fortement arqué, moins ponc-
tué. Antennes courtes, insérées à une distance de l’œil moindre que le dia-
mètre de ce dernier. Tête transversale ; front subplan, ponctué. Yeux
grands, convexes, plus saillants chez le mâle. Prothorax convexe, à peine
plus large que long, rétréci en avant, resserré derrière le bord antérieur,
arqué latéralement au milieu, sa base bisinuée, la ponctuation forte, serrée,
légèrement sillonnée à la base. Ecusson glabre. Elytres plus larges que le
prothorax à la base, parallèles (mâle) ou à peine arqués (femelle) sur
les côtés ; calus huméral saillant ; fortement striés-ponctués ; interstries
un peu plus larges que les stries, plans. Pattes fines, fémurs non épaissis.
Chez cette espèce les yeux sont plus ou moins gros : la taille du corps
varie ainsi que la coloration des pattes et des antennes.
v. Dhagoni l)Esim. — Tous les tibias testacés ainsi que les profémurs (sauf
leur base plus ou moins noirâtre). Taille généralement supérieure à la
forme typique.
(1) Décrit d'ab0rd comme variété de flavimanum, 1'auteur l'a érigé par la suite en
espèce propre. Wncxm, auquel il avait été communiqué antérieurement par Domsno
le rattachait comme sous—espèce à saramense Fxusr. Hor. Soc. ent. Ross. XXV, 1891
(dilatipes Drss. — humerosum Drsss.) dont il n’est qu’une race occidentale, à rostre
plusrlong, plus épais et à épaules tsurtout chez le mâle) moins larges et moins
CHXTEES.

APIONINAE. — APION 1587
v. latithoraœ DESBR. —— Décrite sur un mâle dont les antennes sont
rousses (sauf la massue ferrugineuse), les fémurs foncés, les protibias
ainsi que leurs tarses roux ; les méso-et métatibias d’un roux plus foncé
que les protibias. Prothorax long et fortement arrondi latéralement au
milieu.
v. torquatum WENCK. — Front subconvexe, plus large que l’axe longitu-
dinal d’un œil. Yeux gros. Prothorax transversal, distinctement plus
arrondi latéralement. Coloration des pattes comme celle de Uhagoni
Taille : 2,3-2,5 mm.
v. Neresheimeri WAGN. — Antennes seulement ferrugineuses à la base
chez le mâle et entièrement noires ou brunes chez la femelle, les pattes
antérieures du mâle d’un brun-jaune, parfois plus clair vers le genou,
celles de la femelle noires ou brunes. Taille du flavimrmum typique,
Ifatteignant jamais celle de forquatum et Uhagoni (WAGNER).
La forme typique vit sur diverses Labiées : Mentha rotundifolia L.
(PERRIS, Scnirrzmxyn, TEMPÈRE etc). M. aqualica L. (Hoi=1=MANN, V. PLANET,
TEMPÈRE), Orignanum vulgare L. (BEDEL, PLANET, Ho1=1·‘MANN), Calamintha
clinopodium L. (1) (¤S.tINTE-CLAIRE DEVILLE !). La larve observée par PERRIS
(Ann. Soc. ent. Fr., 1863, p, 457), dans les tiges de Menllm aquatica L.,
pénètre jusque dans les stolons ou racines et s’y transforme avant l’hiver.
Endroits secs ou humides. e Avril—octobre. Hiverne.
Toute la France, mais peu abondant.
La v. torquatum, décrite sur un unique exemplaire de Montpellier,
parait être une variation individuelle que l’on retrouve ça et là, bien
que moins caractérisée, dans le Roussillon (NoEM.4Nn), l’1ndre (F.·tcN1Ez) :
les Bouches-du-Rhône (ABEILLE !). La v. Uhagonz`, parfois à peine distincte
de l’espèce type se rencontre dans le Midi (Provence, Roussillon) dans
l’Ouest, depuis les Landes jusqu`à Cherbourg. En Gironde elle vit en
compagnie de la forme typique, sur les mêmes plantes, tantôt sur M.
aquatica L, dans les lieux humides, tantôt sur M. rofundifolia. L., dans
les lieux secs (TEMPÈEE). —- Espagne : Madrid (DESBROCHERS). La v. lati-
thoraz, décrite d’AndaIousie, semble bien n`être qu’une forme anormale.
La v. Neresheimeri n’est pas toujours très caractérisée et présente des
passages à la forme type avec laquelle on la trouve parfois sur Origa-
num vulgnre, dans les endroits arides. Elle n`est pas rare par places. —
Rhône. — Isère. — Seine-et-Oise l. —— Seine-et-Marne !. — Marne !. —
Aube t. — Loiret.
Europe, Anatolie (ScE.4TzMAYE).
90. Apion (Thymapion) millum BACH, 1854, Kâfer N. u M. Deutsch.,
ll, p. 198. — cirœraceum WENCKER, 1864, Abeille, 1, p. 146. — armulipes
BEDEL, DEVTLLE (non WENCK.). — HUST., 1931, p. 169. — Cat. SAINTE-
CLAIRE—DEVILLE, 382.
Long. : 2,4-3 mm. — Voisin de flavimanum, mais très reconnaissable
à sa forme plus trapue, plus convexe, ses pattes moitié plus robutes,_ses
téguments prœque luisants, sa pubescence dorsale plus fine, peu apparente,
(1) Les insectes pris sur cette plante par SAn«TE-CLAIRE DEvu.1.E, se rapportent au
jflavimanum typique.

1588 COLÉOPTÈRES cuxcurromozs
celle des côtés de la poitrine blanche, squamuleuse, condensée. Les fémurs
du mâle remarquablement épaissis ; les interstries élytraux plus larges ;
le prothorax plus arrondi sur les côtés ; la tête très courte, très large ;
le rostre luisant. Pattes ordinairement d’un brun-foncé ; tibias du mâle
parfois rouges ou ferrugineux, ou toutes les pattes entièrement de cette
couleur. Rostre courbé, luisant, cylindrique, faiblement renflé vers l’in-
sertion antennaire dans les deux sexes, un peu plus long que le prothorax
(mâle), à peine plus long que la tête et le prothorax réunis, plus finement
et plus éparsement pointillé (femelle). Antennes (sauf la massue foncée)
rousses (mâle) ou brunes ou ferrugineuses (femelle).
L‘adulte vit sur Menlha aquatica I., (V. PLANET, Husrscure, Horrumm)
et sur M. rotundifolia L. (Horrmwx). En Pologne, sur Brunvlla vulgaris
L. (Smmsrazyusxr, Bull. Ent. Pologne, XIX, 1949, p. 4165).
Lieux humides ; marécages, fosses, forêts fraiches. — l\lai—septembre,
Répandu probablement dans toute la France ; rare.
Alsace : Strasbourg, type de cincraceum. — Seine-et—Oise : Marly
(Bnrsour) ; St—Nom-la-Bretèche, en nombre, en août (Horrmxxu) ; St-
Cloud (id.). — Oise : Méry—sur-Oise (Boxuoumz). —— Marne : marais de la
Vesle à Muizon, en nombre, en mai (Horrmzmx), —~ Orne : l`Home (BEDEL).
— Calvados, plusieurs localités (Fwvsr.), Wrarvcmza, Bauer.), — Somme :
Prouzel (DELABY). —— Seine—Inférieure : Rouen (Wsucxrzn) : environs d’Eu
(Dnvrrta). —— Manche : Cherbourg (Wrzxcmza). —— l.oire—Inférieure : lac de
Grandlieu (llvlARMO'I`l`AN). — Jura : Dôle (Hr5sTAcr—rr:). — Savoie : Le Bourget
(V. PLANET). — Isère : Entre—deux-Guiers (V. PLANET) : St—.1u1ieu-du—Ratz
(id,) ; Grenoble (Grirânsr,). — Rhône : Brignais (Husrscrqrg). —— Vaucluse. :
Bédoin (CHOBÀUT). — Basses·Pyrénées 1 Laruns (Tr:Mr>Èart’>_ M Pyrénées
Centrales x Val d’Iran ; Lès (Esrrmsss).
Allemagne, Thüringe ; type de millum ; Pologne : Croccovie (Sunse-
zvusxr I) ; Croatie ; Herzégovine, Italie (Scuxrzmilvn) (1).
91. Apion (Thymapion) vicinum KIRBYI, 1808, Trans. Linn. Soc. Lond,.
p. 25. — incrassatum GERM., 1817, Mag. Ent., II, p. 140. — loti GYLL.,
1813, Faun. Suec., III, p. 60 (non KIRBY). — v. sulcithorax DESBR., Frel.,
IX, 1901-02, p. 82. — HUST., 1931, p. 171. — SAINTE-CLAIRE-DEVILLE,
Cat., p. 382.
Long. : 2,2-2,5 mm. — Ovale assez court, noir, mat, la pubescence dor-
sale grisâtre, très fine. éparse, peu visible, plus apparente dans le fond des
stries. celle des côtés de la poitrine plus claire et plus condensée ; les pat-
tes noires, les antennes (sauf la massue foncée) ordinairement rousses
(mâle) ou brunes (femelle). Rostre du mâle un peu courbé à la base et
presque droit ensuite, pubescent, mat, densément ponctué, plus long que
le prothorax ; celui de la femelle assez arqué, presque glabre, luisant, plus
long que la tête et le prothorax réunis. Antennes subbasales ; 1°’ article
du funicule oblong, au moins 2 fois aussi long que large ; massue obl0n·
gue. Tête courte, ponctuée, non ou obsolètement striée sur le front. Yeux
gros, convexes. Prothorax transversal, arrondi latéralement, faiblement
(1) SCHATZMAYR, Mém. Soc. ent. lt., 1922, p. 49, réunit à tort A. obtusipevme Den. à
A. millum BACH.

APIONINAE. — Aeiou 1589
rétréci en avant. fortement resserre derrière le bord antérieur, densément
et grossièrement ponctué, avec une fine strie antescutellaire. Ecusson
subrectangulaire. Elyties ovales, médiocrement arqués sur les côtés, le
calus huméral saillant ; fortement striés—caténulés ; interstries à peine plus
larges que les stries, plans, finement coriacés. Pattes élancées ; l‘°" article
tarsal plus long que large (I).
v, sulcithoruœ Ditssn. — Rostre du mâle un peu plus long ; prolhoraix
à sillon prolongé jus<[u`au delà du milieu llltëcrilc de Hilllll)()lll‘g`, sur uu
seul individu).
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1l'î: ÷ Z]!
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1087
1019 1085 1086 1088 *084
Fig. 1079 à 1088. — 1079 : Apion (Thymapion) vicinum Krmar (5*. -— 1080 : id.,
avant·c0rps Q. — 1081 : A. atomarium Kmnv C5'. —-- 1082 : id., avant-corps Q. -—
1083 : id. (tête profil g'). — 1084 : id. (tête profil QL -— 1085 2 A. A. Hojfmanni
Wien. 0*. — 1086 : id Q. — 1087 :· id. (tête CF, profil). -— 1088 : id. (tête Q, profil).
Obtenu (ex lurva) de galles sur tiges de Menlhu aquatica I,. (Kisrrnn,
1899, Illustr. Ztschr. Ent., IV, p. 7 ; Feuill. jeun. Nat., XXXIII. p. 45).
L’adulte observé sur la même plante (Banni., Husricma, PL.u~xm·, liaurùmz)
et M. rotundifolia L. (·Ho1=1=M.sNN, TEMPÈRE). — Mai à novembre.
Endroits humides. Assez rare.
Alsace : Bitche (Kmrrnn). — Oise : Viaduc de Coyc (Horx-·M1r<x). »— Seine-
et-Oise : St-Cloud (idcm·). —— Seine-et-Marne : Lagny ; Villeneuve·le-Comte
(Husricmz) ; Cher : Henrichemont (Acuus) ; A. H. Giaouoar). ~ Jura :
Dôle ('Hnsmcnu) ; Clairvaux (GUÉDEL). -— Ain : Le Plantey (Gnrrrsmsw) etc.
— Haute-Savoie : Le Salève (HUSTACHE) etc. —— Isère : nombreuses loca-
(1) Chez vîcinum typique, la pointe péniale du lobe médian (vu de -face) est sub-
tronquée et rétrécie sans étranglement latéral. Chez la sous-espèce origani, le lobe
médian, plus large. est terminé en pointe largement obtuse et brusquement resserrée.
Dans les deux formes, le sac interne l'1'€St pas visible au sommet du lobe.

1590 coLÉoP·rÈmas cURcuLi0N1D1zs
lités I. — Puy-de—Dômc : forêt de Boulogne (Miâouicxox I). — Vaucluse :
Morières etc (Cnomur). — Gironde : diverses stations aux environs de
Bordeaux (TEMPÈRE).
Europe 1 Algérie ; Syrie ; Sibérie.
Oasanviriox. — Les citations de divers auteurs concernant des cécidies
sur tiges de Nepefa ontario 1.. et Crzlaminfha ucinos Cl..\lR\'lLl.l·j ct attribuées
  st. iiicinum se rapportent probablement ii origtini.
Subsp. Origani V. PLANET, 1918, Ann. Soc. ent. Fr., (1917), p. 155. —
lzifflllllll tpars) auct. -—» HUsT.. 193], p. 179. —— SAINT`E—CLAIRE-DE\'lLLE,
Cat., p. 382.
Long. : 2-2,3 mm. — Differe de vicinum, avec lequel il a été long-
temps confondu, par les caractères suivants. Taille généralement plus
petite, la pubescence dorsale bien plus apparente, unisériée sur les inters-
tries et dans les stries. Arrière-corps plus étroit, paraissant plus oblong,
les côtés légèrement plus arqués, les épaules moins accusées. plus obliques,
le calus huméral moins élevé, Yangle thoraco-élytral, de ce fait, plus
ouvert ; stries plus fines. Antennes ordinairement foncées. Prothorax un
peu moins fortement resserré au sommet, sa ponctuation plus dense et
plus fine. Pattes foncées ou d’un ferrugineux obscur. Rostre du mâle plus
courbé et un peu plus long.
Race biologique remarquable, formant transition entre zwicinuriz et ato-
n1m·iun1. Pénis à lobe médian en pointe subtronquée, rôtrécie latéralement.
lfadulte se trouve constamment sur firigiuiuni i·iilg«u·«r l,. I (nonibreiix
observateurs) : surtout dans les régions calcaires, sèches et arides. — Mai
ii octobre.
Probablement dans toute la Francc : sa confusion avec la forme typi·
que ne permet guère d’établir son aire de dispersion d'une manière satis-
faisante.
Irsère : Entre-deux-Guiers, type (V. PLANET) 1 Grenoble etc (Griâoei.) :
St.-.lulien—du-Batz (SERULLAZ). — Oise z Laigneville (Mégriuxox). — Seine-
et-Marne : Lagnv fHUSTACHH)_ — Seine·et—Oise : Bourav (Ho1=rM.sxx) :
Versailles, près Sl—Cyr, en très grand nombre, début de juillet (l-lorrM.xNN.
Jous. Ritzainnaiix). — Haute—Marne : Gudmont (DEvn.LE). — Cher : Bourges
(id,). — Hte-Vienne ; Veyrac (HOFFM_§NN). »— Gironde : environs de Bor-
deaux ('FEMPÈRE). —— l.ot : Puy d’Ussolu (id,).
Non encore signalé en dehors de notre territoire (l).
91““‘ Apion (Thymapion) consors DESBR., 1874, Opuscule, l (1874-75)
p. Sl. — v. Solarianum H. WAGNER, 1908, Ent. Blâtt., lv, p. 105. — HUST.,
1931, p. 173. —— SAINTE·CLAIRE·DEVILLE, Cat. Col. Fr., p. 382 ; Cat Col.
Corse, p 461.
Long. : 1,6-1.8 mm. —- Cette espèce ressemble superficiellement à un
petit origani ; la pubescence grise. formée de poils plus épais, plus longs,
souvent condensée à la base du 3’ interstrie où elle forme une petite mou-
(1) Scsmrzmnvn, Mém. Soc. Ent. It., 1922, p. 41, confond la forme origani avec vici-
'YIILTTL.

APIONINAE. — AP1oN 1591
cheture claire, peu tranchée, les poils des tries fins et très courts. Le pro-
thorax plus fortement transversal. Yeux fortement saillants (mâle), médio-
crement (femelle). Rostre du mâle très robuste, peu courbé. densément
ponctué, mat, très légèrement atténué en avant, à peine plus long que le
prothorax ; celui de la femelle moins épais, égal à la tête et au protborax
réunis, régulièrement mais peu arqué ; non élargi vers l°insertion anten-
naire, éparsement pointillé, luisant. Elytres subparallèles, profondément
striés-ponctués ; interstries de même largeur que les stries, plans, chagri-
nés. Tarses un peu plus courts. Pénis à tegmen portant des styles peltifor-
mes, finement fimbriés au sommet.
Vit sur les Menthes. — Assez commun. Sur Jlenlha officinalis L. et M.
silveslris L. (P. Bnusm !).
Corse : type ; Corte ; Ajaccio ; Monte d’0ro ; Bocognano ; Furiani ;
Bastia : «F1·ancando etc.
Sardaigne,
La v. solarianum décrite d’Algérie sur un unique exemplaire femelle,
a le rostre plus long et plus ün que chez le consors typique (1).
92. Apion (Thymapion) atomarium KIRBY, 1808. Trans. Linn. Lond.,
1X, p. 59. — pusillum GERM., 1817, Mag. Ent., ll, p. 209. — acium GYLL.,
1833, in Schônherr, Gen. Curc., 1, p. 257. — A. HOFFMANN, Ann. Soc.
ent. Fr,. 1929, p. 126. — SA1N·rE—CLA1RE—DEv11.LE, Cat., p. 382 ; Cat.
Corse.
Long. : 1-1,8 mm. — En ovale assez court, noir, la pubescence dorsale
cendrée, unisériée dans les stries et sur les interstries ; les pattes foncées,
les antennes avec le scape et les deux premiers articles du funicule ferru-
gineux, parfois entièrement noires. Rostre fortement courbé. pubescent à
sa base, finement rugueux sur le reste, mat, luisant au sommet dans les
deux sexes ; pointillé, guère plus long que le prothorax (mâle), moins ro-
buste, plus éparsement pointillé, plus long que la tête et le prothorax réu-
nis (femelle). Antennes insérées à une distance de l’œil, moindre que le
diamètre de ce dernier, le 1°’ article du funicule oblong, renflé, les 2-3
plus étroits, plus longs que larges, les suivants progressivement plus courts
mais non transversaux ; massue oblongue. Tête très transversale ; front
plan, finement ponctué. Yeux gros, convexes, ciliés. Prothorax court, arrondi
sur les côtés, assez brièvement rétréci en avant mais faiblement rœserré
derrière le bord antérieur, la ponctuation fine et serrée, avec un court sil-
lon basal parfois nul. Elytres ovales, arqués (mâle) faiblement (femelle)
sur les côtés, lœ épaules accusées ; calus huméral assez saillant ; stries
profondes à points caténulés. aussi larges que les interstries qui sont
plans. Pattes robustes, courtes ; tarses à 2* article aussi long que large.
Le mâle toujours plus petit. de forme plus trapue. Penis à sac interne non
visible au sommet du lobe ; manubrium du tegmen terminé par un renfle-
ment bifide. Espèce variable de taille et de revêtement. Dans les régions
d’altitude, lœ individus sont généralement plus petits, à pilosité dorsale
mieux rangée. Ceux du midi ont la pubescence plus apparente, presque
blanchâtre.
(ll Mais s’agît-il d’une forme de consors ?

1592 corrîovriîzmzs cURcuL10Nn>Es
\'it sur 1`hymus serpyllum L. E (Nombreux observateurs) et T. vulgaris
L. tSxix1r:-Gmini; Dsvinria). La larve produit une céeidie ovoîde. rougeâ-
tre. sur les tiges et les feuilles de ces plantes (Permis, 1863 ; Kiervm,
1891 : 'l`avai·es. 1905 : C.x1LLoL et Corre, Bull. Soc. Linn. Provence, 1911,
p. 149 : id. 1912. p. ‘207). L’adulte observe sur Thymàs chcznmedrys Fmns
(Tli)1[’ÈllEl.
Plaines et montagnes de toute la l·`rance z s’élève jusqu`à la zone alpine ;
aussi en Corse. Commun g endroits humides ou secs. Fin mai à novembre ;
hiverne
Eiiropc 1 Algérie.
1091
1092
_ 1095
1089 A
M 1093
1090 1094 1096
Fxc. 1089 à 1096. — 1089 : Apion (Thymapwn) minutissimum Rosmxu. gl. ——
1090 : id. Q. — 1091 : id. (tête gi profil). — 1092 : id. (tête Q, profil). — 1093 :
A. oblivîum Sci-111.sxY G". -— 1094 : id. Q. — 1095 1 id. (tête d', profil). — 1096 : id.
(tête Q).
93. Apion t_Thymapi0nt oblivium SCHILSKY, 1902. in Kiister, Kraatz,
Kâfer. Eur., XXXIX, p. 54. -— A. HOFFM.. Ann. Soc. ent. F1'., 1929, p.
128. er- Husm. 1931, p. 175. —— SAINTE-CLAIRE-DE\’lLLE, Cat., p. 382.
Long. : l-1.6 mm. —~ Très voisin d’at0marium. Distinct par la taille
moyenne plus petite. le corps plus svelte, les épaules moins accuséœ, elïa-
cées ou très obliquement arrondies. le prothcrax plus long, moins rétréci
en avant : le rostre plus lin. moins arqué, llinsertion antennaire plus éloi-
gnée de l°œil, surtout chez la femelle, les yeux moins gros.
Assez variable selon les stations, parfois très petit et étroit dans les
régions monta;1neuses.
La coloration des antennes varie autant que chez le précédent.
Vit. sur Thymns serpyllnm L. (BEDEL, MÉQUIGNON, HOFFMANN, TEMPÈRE etc) ;
sur T. nulgaris L. et T. lanuginosus Mm., dans la Drôme (Hermann).
Souvent avec atomarium ; affectionne les endroits secs et chauds, bien
abrités. les flancs de Côteau il sol siliceux ou calcaires ; sur les plantes
rabougries. —— Jiiin-sep1en'11.n·e.
Probablement dans toute la France, mais confondu avec le précédent
et même avec le suivant (1). Assez rare.
«l\ Notamment par SA1Ni·1:—Cx.nRe DEv1LLE, Suppl. Fn. Seine, VI bis. p. 137.

AP1oN1NAE. — APION 1593
Oise : Laigneville (BIÉQUIGNON !). —— Seine-et-Marne : Fontainebleau vallée
de la Solle (DUCHAlNE !). —— Seine-et-Oise : Lardy ; Saclas (BEDEL !) ;
Montigny-Beauchamp (MÉQUIGNON !). — Hte-Vienne : Verneuil-s/—Vienne
(HOFFMANN). —— Drôme : Ambel (id.), — Rhône : St—Génies-Laval ; Irigny ;
vallée du Garon ; assez commun à l’©uest de Lyon (V. PLANET !)_ —- Isère :
S·t—Julien-du-Batz (idem) ; Entre-deux-Guiers (idem). — Hérault : La
Salvetat (LAvAcNE, sec, HUsTAcRE).'— Gironde : environs de Bordeaux
(TEMPÈRE) (1).
Autriche ; Hongrie (WAGNER). Italie, Lombardie (SCHATZMAYR). Suisse
(HERMANN). Herzégovine (LEoNuARn) : Allemagne (H. WAnNER. Scmrsxv ?) 2
Pologne : Craccovie (SMRECZYMSKI !).
OBSERVATION. —— Dans les endroits où cet Apion cohabite avec atomarium,
on observe assez souvent des individus ayant de nombreux points d'affinité
avec ce dernier 2 ce qui laisse supposer Fexistence d`mi croisement des
deux espèces.
94. Apion (Thymapion) minutissimum _RosENrx., 1856, Thiere And.,
p. 232. — parvulum REY, Muls., 1859, Opusc., IX, p. 5 (2) (non GERST.,
1854). ——— A. HOFFM., l.c., p. 127 ; C. R. Congrès Soc. Savantes Toulouse,
1933, p. 234. — SAINTE-CLAIRE—DEV1LLE, Cat., p. 382.
Long. : 0,7-1,5 mm. — Corps plus allongé que chez les deux précédents.
Rostre plus fin, brillant (sauf à la base), dans les deux sexes, à peine plus
long que le prothorax et un peu courbé (mâle), ou presque aussi long que
la tête et le prothorax réunis, un peu plus courbé, plus grêle (femelle).
Antennes courtes, noires ou roussâtres à leur base, insérées devant l’œil
(mâle) ou à une très faible distance de celui-ci (femelle). Yeux assez petits,
peu convexes. Prothorax subcylindrique, non ou à peine transversal, légè-
rement rétréci en avant et très peu resserré derrière, le bord antérieur, à
peine arqué latéralement, couvert de points fins et serrés. Elytres oblongs,
parallèles vers le milieu des côtés (mâle) ou faiblement arqués et plus
longuement rétrécis en arrière (femelle). Pattes courtes, grêles. — Pénis
à tegmen portant au sommet une courte spinule arquée.
Vit sur thgmus scrpyllum L. et T. chamaedrys FR1Es (A. HorFuANN,
TEMrÈnE)_
Plaines et collines ; régions chaudes du Sud de la France ; sols grani-
tiques el calcaires. — Assez rare ; mai-septembre.
Aude : commun aux environs de Carcassonne, notamment au Mt Alaric,
Lagrasse (GAvox !). — Hérault : Balarue-les-Bains (CHOBAUT). —— Gard :
Bellevue, Bouillon etc (idem). — Vaucluse : La Bonde ; Mt Luberon
(FAGNIEL) ; Mt Ventoux ; Fontaine de Vaucluse (CHOBAUT !), —- Basses-
Alpes : Greoulx (ABEILLE). ——— Var : Buaux (S1E'rr1) ; Ste Baume (ABE1LLE) ;
Le Beausset (V. PLANET) ; Hyères (ÀBEILLE, LÉvE1LLÉ !). -— Drôme : Amblèze
(HorrMANN) ; plateau de Lente (RAv0ux !). — Rhone : environs de Lyon
(HUSTACHE). — Hte Vienne : Eymoutiers (`HOFFMANN). —— Ardèche : Vals
LÉvE1LLÉ !). — Gironde : environs de Bordeaux (TEMPÈBE). — Pyrénées
centrales : Val d'Aran (ESPINASSE).
(1) L’espèce est citée par divers auteurs d‘\me grande partie du Bassin de la Seine,
des Vosges etc , pour ne pas faire de confusion. je n'ai mentionné que les localités
contrôlées.
(2) Dans la collection Ru (Muséum de Lyon), les trois types de parvulum que j'ai
vus, sont représentés par trois espèces dilïérentes, la première est A. minutissimum,
la deuxième A. oblivium et la troisième A. jlavimanum mâle de petite taille.

1594 co1.Éoi>·ri:REs cuncumomnizs
Espagne ; Andalousie, Sierra-Nevada, type ; L’Escurial, sur Thymus
citriodorus Lmcx. (TRAIZET 1). Italie : Lombardie (SCHATZMAYR). Nord de
l’Afrique !. — Grèce : Patras !
©BsEavAr1oN. — A. tunicense DESBR., Brel., IV, p. 158, peut être consi-
déré comme une race géographique de minutissimum, habitant l’A1gérie,
la Tunisie et le Sud de l’Espagne. Il diffère par la taille un peu plus forte,
le rostre plus arqué, les élytres un peu plus arrondis sur les côtés, le
front plus fortement ponctué ainsi que le prothorax. On trouve en France
des individus intermédiaires entre les deux formes. Pénis identique. P.
DE Psvammnorr (Ann. Soc. cnt. Fr., 1911, p. 313), signale cet Apion comme
vivant, en Algérie, dans le massif de l‘Akfadou (vers 1.300 m) sur Thymus
numidicus Pom., en mai.
" N  t I   ·  X
\ `_i_·`· \m‘_   `ii ' ..
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Fig. 1097 à 1105. — 1097 : Pénis (vu profil) chez Apion consors Dassin. — 1098 :
Apophyses basales du même. — 1099 : lobe médian (vu face) chez le même. ——
1100 : lobe (vu face) et apophyses chez A. atomarium Krmav. — 1101 : Tegmen
1100 : lobe (vu face) et apophyses chez A. atomarium Kmnx. — 1101 : Tegmen
du pénis du méme. — 1102 : lobe médian chez A. oblivium Scmrsxv. — 1103 : id.,
chez A. A. Hofmanni Wagn. - 1104 : lobe médian du pénis chez A. mtnutîssimum
Rosrzun. — 1105 ; id. chez A. tunicense Dnsna.
Subsp. A. Hoffmanni H. Wagner, n. nov., Cat., Winkler, n° 557"“, p. _
1391. —- ? serpyllicola WENCK., 1864, Monogr., p. 41. (1). — parvulum
HOFFM., Ann. Soc. ent. Fr., 1929, p. 127-129 (non REY, MULS.). — Cat.
SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 383.
Taille et aspect du précédent, diffère essentiellement par le rostre plus
court, mat, seulement luisant à l’extrémité, presque droit (mâle) ou légè-
(1) La description de Wimcxmz est très discutable. elle reproduit celle du parvulum
REY et-l’auteur indique qu’i1 s’agit du même insecte qu’i1 a distribué sous le nom de
serpyllzcola in litt., provenant des Vosges. Cette description peut très bien s’adapter
aux deux espèces. En outre, ainsi que je l’ai déjà fait observer, le type qui se trouve
dans la collection Wrmcmxn (Muséum de Paris), est une femelle (à rostre luisant) de
mmutzsszmum ne portant aucune localité.

Arronrms. — Arion 1595
rement arqué (femelle) ; le prothorax, presque aussi large en avant qu’à
la base, nettement resserré derrière le bord antérieur, ordinairement plus
arrondi latéralement ; les antennes du mâle insérées presque contre l’œil ;
le front plus grossièrement ponctué ; les pattes un peu plus allongées ; les
élytres très mats, les stries fortes marquées de gros points.
Pénis à tegmen terminé en une pointe apicale robuste, peu arquée.
Vit sur Thymus serpyllum L. et sur T. monlanus Wxrnsr et K. La larve
produit sur les feuilles de cette dernière plante, des cécidies elliptiques de
2 à 2,5 mm de longueur, situées sur la nervure médiane de la face infé-
rieure du limbe, prolongées parfois sur les pétiole, uni—ou biloculaires ren-
fermant un ou deux insectes. La transformation a lieu dans 1’intérieur (20
mai, 8 et ll juin 1930, dans le Vercors). Les gnlles et les feuilles qui les
portent sont d’un brun-rouge, la plus grande partie de la plante attaquée
est d’un jaune de chrome foncé (A. Ho1=FMANN, C. R. Congrès Soc. Sav.
Toulouse, 1933, p. 236).
Régions montagneuses de l’Est, surtout. dans la zone subalpine. Ne
semble pas se rencontrer dans les régions basses des plaines. — Rare :
mai-sepembre.
Vosges : Montagnes du Camberg (HOFFM.\NN). -—- Jura ; St-Cergues
(ROBERT). — Isère z Col de 1’Arc 1 Uriage (V. Pmxer). — Drôme : Pont-en
Royans si La Goule Noire ¤> (A. Horrmxw) Htes Alpes : Agnières (Husmcrriz).
—— Hte Savoie : Vallée de Chamonix (Roasnr). -» Provinces Rhénanes :
Francfort (HEYnr:N sec. WAGNER).
0BsEnvA·rioN. — En Pologne, aux environs de Craccovie, se trouve une
forme très voisine de A. Hoffmanni r var. Smreczynskii A. HOFFM., 1933,
C. R. Congrès Soc. Sav. Toulouse) p. 235. Taille plus grande (1,3-1,5 mm).
Les mâles sont cylindriques à épaules accusées( le rostre plus long ; les
femelles, par contre sont fortement élargies sur les côtés des élytres, les
épaules presque effacées, présentant ainsi un dimorphisme remarquable.
Le tegmen du pénis porte au sommet une spinule un peu crochue. Cet
apion vit. sur Thymus serpyllum L. (Smnnczrxsxi).
Subgen. Pirapion REITTER, 1916, Faun. GERM., V, p. 243
TABLEAU nes Esrizcias
1. Vertex très lisse ; la ponctuation de la tête limitée au bord
postérieur des yeux. Front non ou très finement strié. Tarses
du mâle simples .............. 2
— Vertex criblé de gros points. Front nettement strié. Protho-
rax au moins aussi long que large, avec une simple fossette
antéscutellaire. '1`arses du mâle à 1"' article prolongé au som-
met inteme par un onglet recourbé. Long. : 1,6-2,8 mm
............... 97. immune (1)
(1) Près de A. immune se place A. redumptum Scnxrzmarn (Boll. Soc. ent. It., 1919.
p. 42) non signalé de France, mais qui pourrait s’y rencontrer, dans les Alpes mariti-
mes. Se distingue d’immune par son prothorax fortement arqué latéralement, très
transversal, grossièrement et profondément ponctué et pourvu d’un sillon basal court 1
ses élytres-moins convexes, plus étroits en arrière 2 son rostre plus gros. plus court.
Vit sur Cytisus supinus L. et Genîsta timtmîn L. : type z Trieste (Italie). Transv1va—
nie ; Styrle : Bosnie : Hongrie. Ajoutons que cette espèce, comme chez immune a
le 1¤f article des tarses (surtout des métatarses) nettement ongulé. Sa taille (rostre
exclu) est plus petite (2.2-2,5 mm).

1596 r:oLÉoPTEREs (;UR(:UL10N1DEs
2. Prothorax transversal, avec un profond sillon prolongé
au moins jusqu’à la moitié de la ligne médiane. Elytres un
peu plus larges que le prothorax à la base, les épaules arron-
dies, faiblement marquées, les côtés peu arqués (femelle) ou
subrectilignes (mâle). Yeux fortement convexes. Parfois les
élytres moins courts. rectilignement élargis jusqu’au delà du
milieu et yeux moins convexes (V. bigorrense HUET,). Rare-
ment prothorax étroit, cylindrique ; yeux effacés ; rostre
très grèle ; élytres suborbiculaires ; taille très petite : 1,8
mm (v. Duprezi. nova). Long. : 2-3,5 mm .... 95. striatum
— Prothorax cylindrique, étroit, aussi long que large, à sillon
basal nul ou très court. Elytres de même largeur que le pro-
thorax à la base, les épaules nulles, les côtés régulièrement
arqués et élargis en arrière jusqu’au delà du milieu. Yeux
moins convexes (Forme typique). Souvent les élytres avec les
côtés rectilignes jusqu’au delà du milieu (V. crassinasus
DEsBR.). Long. : 1,8-2,4 mm ........ 96. Kraatzî
95. Apion (Pirapion) striatum KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. 1,ond..
IX, p. 22. — atratulum GERM., 1817, Mag. Ent., ll, p. 192. — pisi GERM,.
l.c., p. 190 (non KIRBY). — V. bigorrense HUST., 1931, Apioninae, p. 211.
— Husr., 1931, p. 209. ——— Cat. SMNTE-CLA1RE DEVILLE, p. 383.
Long. : 2-3,5 mm. — Ovale, noir (antennes et pattes comprises), pres-
que mat, les élytres plus luisants à léger reflet bleuâtre ; la pubescence
dorsale fine, grise, peu serrée, ne masquant pas les téguments. Rostre courbé,
peu épais, chagriné-ponctué, un peu plus court (mâle) ou aussi long
(femelle) que la tète et le protborax réunis. Front à ponctuation subcon-
Huente, subsillonné ou seulement chagriné ; Vertex lisse. Yeux très con-
vexes. Antennes post—médianes, les articles 5 à 7 du funicule globuleux ;
massue ovale, pointue. Prothorax subtransversal, faiblement arqué sur les
côtés, faiblement atténué, en avant, obsolètement resserré, derrière son
bord antérieur, à points gros et serrés, muni d’un sillon médian abrégé
à ses deux extrémités. Ecusson très réduit. Elytres très convexes en arrière,
piriformes, débordant un peu le prothorax à leur base ; le calus huméral
nul, les épaules arrondies, les côtés subrectilignes (mâle) ou faiblement
arquês (femelle) en avant, fortement élargis en arrière, verticalement dé-
clives postérieurement ; stries fortes à points rapprochés, plus. étroites
que les interstries, ceux-ci convexes, chagrinés. Pattes fortes ; 2° article
tarsal à peine plus court que le 1°', subtransversal.
V. bigorrense Husr. ~— Elytres plus oblongs, moins élargis en arrière,
les côtés rectilignes jusqu’au delà du milieu chez le mâle. Yeux moins
convexes.
V. Duprezi, nova. — Taille petite (1,8 mm) ; élytres suborbiculaires ;
rostre grêle, mal : yeux presque effacés.
La larve vit dans les rameaux de Sarothanznus scopairius Kocn, sur les-
quels elle détermine une cécidie (abbé Pxanaa, Rev. Sc. Bourbonnais, 1911,

.u=10N1NAE. —— 11>10N 1597
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Fig. 1106 à 1115. — 1106 : Apion (Pirapion) striatum Kxmay Q. — 1107 : antennes
(5* Q) du même. — 1108 : A. Kraatzi Wmcx. Q. -— 1109 : antennes (5* Q) du mê-
me. — 1110 : A. redumptum Scmwzm. Q. - 1111 : antennes (5* Q) du même. — 1112 :
métatarse 5* du même. —— 1113 : A. immwne Kms? Q. — 1114 : antennes (5* Q)
du même. —- 1115 : protarse Cf du même.

1598 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
p. 5). lfadulte se rencontre communément sur cette plante ! (nombreux
observateurs) et sur diverses autres Génistées : Genista tinctoria L. (SAINTE-
CLAIRE DEVILLE), Gcnista sagitîalis L. (idem, DIÉTRICH), Ulez europaeus L.
(TEMPÈRE, SAIN'1'E·CI,.\lRE DEVILLE), Calycotome spinosa L.(DUPREZ, HoI=I~‘MANN,
V. PLANET).
Toute la France 2 commun ; avril-septembre.
Europe ; Algérie.
La v. bigorrense, dans les Htes Pyrénées, a Bagnères de Bigorre (HIIsTA—
crm), les Basses-Pyrénées, Tardets-Sorholus (DODERO), et diverses autres
localités, sur l. Ie.'1· nunus I., ct (’llf`O[}(l€llS 1.. (TEMPÈRE).
La v. Duprezi paraît bien constituer un hybride de striatzzni >< Kraalzi ;
vit sur Calycoîomc spinosri l., dans le Massif du Tanneron (Var). Se rappor-
te vraisemblablement 51 la forme mentionnée par HUSTACHE (v. b., Apioninae,
p. 211), et citée en deux exemplaires, l'un des Pyrénées-Orientales : Colliou-
res et Vautre du Vaucluse : Mt Ventoux (Tmânoxn).
96. Apion (Pirapion) Kraatzi WENCKER, 1859, Berl. ent. Zeitschn. III,
p. 273. — parvithorax DESBR., 1891, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. LVII. ——
v. crassinasus DESBR., 1895-96, Frel., V, p. 278. —— HUST., 1931, p. 212.
— Cat. SAlNTE—CLAIRE DEVILLE, p. 383 ; Cat. Corse, p. 465
Long. : 1,8-2.4 mm. ——— Plus petit, plus court que le précédent ; le pro-
thorax nullement transversal, cylindrique, à ponctuation plus fine, moins
serrée ou éparse, à sillon médian très court ou nul ; le rostre plus robuste ;
les yeux moins saillants ; la tête plus étroite ; les élytres ne débordant
pas le prothorax à la base, à épaules nulles, les côtés élargis-arquês jus-
qu’au delà, du milieu ; les pattes plus fines.
Le mâle diffère à peine de la femelle, par les antennes un peu plus cour-
tes et insérées un peu plus en avant.
La larve, cécidogène, vit, au Portugal, dans les tiges de Cytisus grandi-
florus D. C. (TAvAREs) ; en Provence, dans celles de Calycotome spinosa L.
La ponte doit s’effectuer en mai et début de juin, car on trouve des jeunes
larves vers la fin de juin et début de juillet ; l’évolution larvaire se prolonge
iusqu’en mars, époque de la nymphose. La transformation se fait dès les
premiers jours d’avril, dans un léger renflement cécidiforme, très oblong,
contenant 2 à 5 insectes (HorFMANN).
La larve est parasitée par un Braconidac, Sigalphus floricola WsM_ L`adul-
te se rencontre surtout sur les Calycotomes (R. DU1>REz, A. HOFFMANN, SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, V. PLANET) ; aussi sur Genista cincrea D. C. (CrIoBAU·1·) (1).
— Avril-juillet ; plus rarement en août-septembre. Le mâle apparaît plus
tôt que la femelle et disparaît presque complètement à partir de la mi-
mai, en Provence.
Région méditerranéenne ; commun par places. Alpes-Maritimes : Nice ;
Grasse ! ; Mandelieu ! ; Cannes ! ; St-Laurent-du-Var ; La Napoule ! ; îles
de Lérins ! ; etc. — Var : très abondant dans l’Esterel, notamment dans
le Massif de Tanneron. — Vaucluse : Mt Ventoux. Bedoin (CIIOBAUT). —-
(1) Mon regretté ami R. Dvrnnz et moi, ne l’avons jamais observé sur ce Genêt,
cependant très commun dans 1’Estere1, mais constamment sur les Calycotomes, sur
lesquels il pullule depuis la En d’avx·i1 jusqu’à la mi-juin.

AP1oN1NAE. É APION 1599
Ajaccio. Bonifacio ; Bastia, Cervione etc, sur Calycolome.
Gard : l.‘Espérou, Valleranges (id.). — Pyrénées-Orientales : Collioure ! ;
Port-Vendres ! ; Banyuls etc. ——· Corse : Nombreuses localités : Furiani,
La v. crassinasus (voir caractères au tableau des espèces) est de beaucoup
plus abondante que la forme typique en Provence, notamment dans l‘Este·
rel, de Mandelieu à St-Raphaël.
97. Apion (Pirapi0n) immune KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. London,
1X, p. 52. — betulae GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., 1, p. 260. ~—
cribricollis PERRIS, 1857, Ann. Soc. Linn. Lyon, IV, p. 135. — HUST..
1931, p. 212. ——— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 383.
Long. : 1,6-2,8 rmn. — Se distingue des deux précédentes espèces par
les téguments plus mats ; le vertex grossièrement ponctué, les yeux moins
saillants, le front muni de forts sillons ; le rothorax nullement trans-
. P . ,
versal, parfois un peu plus long que large, arrondi latéralement, forte-
ment et densément ponctué, non sillonné sur la partie médiane, seulement
avec une fossette antéscutellaire arrondie parfois nulle ; les élytres ovales,
à peu près conformés comme ceux de striatum mais moins arqués en
arrière, un peu sinués latéralement après les épaules la déclivité posté-
rieure un peu moins verticale.
v. simpler, nova, — Même taille ; élytres oblongs, peu arqués prothorax
arrondi plus régulièrement sur les côtés ; stries élytrales non ponctuées ;
rostre faiblement arqué et brillant. Hybride immzzne >< loti, obtenu in
vitro en 1922 à Verneuil-s/—Vienne (Horrmiwrv). Retrouve dans la nature, à
Petit Quevilly, Seine-Inférieure (R. Durmaz X).
La larve vit et se transforme dans les rameaux de Sarothamnus scoparius
Kocu, sur lesquels elle provoque une cécidie fusiforme de 3 à 6 cm de
longueuinrenfermant de nombreux insectes. Elle n’attaque que les tiges
restées vertes (de 2 à 3 ans) (Burmanaac). L’adulte éclot vers le 10 mai
(Horrmmrv). ll se rencontre fréquemment sur cette plante l (nombreux
observateurs) : également sur Genism tincforia l,. (SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
TEMPÈRE). La larve est abondamment parasitée par un chalcidien : Ente-
don Busiris WLK (1).
Toute la France ; assez commun ; souvent en compagnie de striatum ;
surtout dans les sols calcaires et siliceux. — Mai—septembre.
Europe ; Algérie.
Subgcn. Protapion SCHILSKY, 1908, Deutsche ent. Zeit., p. 608. —
HANS WAGNER, 1926, Col. Centralblatt. 1, fasc. 1, 5, 6).
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Pattes rousses, en faible paxtie au moins ....... 4
— Pattes entièrement noires ou noirâtres ........ 2
2. Antennes roussœ au moins en partie ; scape aussi long que
les trois premiers articles du funicule ensemble ; massue
(1) Cet Hyménoptère a déjà été signalé comme parasitant A. scutellaré.

1600 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
articulée ; 1°’ article des tarses plus de 2 1/2 fois aussi long · ·
que large. Long. : 2,2-2,5 mm . . . 113. difforme v. Q tibiale
-— Antennes soit entièrement noires, soit avec une partie seu-
lement du scape et le 1°’ article du funicule rougeâtres . . . 3
3. Antennes et pattes d’un noir profond. Long. : 1,7-2,3 mm
.... · ............ 98. filirostre
—— Antennes avec la base du scape et le l" article du funicule
rougeâtres. Pattes et hanches noirâtres. Long. : 1,7-2,1 mm
,___.......... trifolii ruficruà (1)
4. Antennes entièrement noires, pattes noires (sauf les profé-
murs avec une tache rousse située avant le genou). Long. :
1,7-2,3 mm ........ filirostre v. ochraceomaculatus
— Antennes non entièrement noires, rousses au moins à leur
extrême base, ou antennœ noires mais alors pattes en partie
rousses ................. 5
5. Pattes entièrement testacées ou rousses (sauf les tarses plus
ou moins rembrunis ou noirs) .......... 6
— Pattes en partie noires, mais protibias au moins roux .... 8
6. Antennes entièrement rousses (parfois le sommet seul de la
massue obscurci). Arrière-corps élancé. Long. : 2,3-2,5
mm ............... 99. gracîlipes
—— Antennes à massue entièrement noire ou brune ..... 7
7. Antennes rousses jusqu’au 5° ou 6' article ; massue courte,
ovale. Hanches prothoraciques rousses dans les deux sexes.
Rostre roux dans sa moitié apicale (mâle) ou tout noir (fe-
melle). Parfois le rostre mâle entièrement noir (v. darwi-
nianum WAcN.). Corps ovale. Long. : 1,5-1,8 mm 101. nigritarse
—— Antennes noires ou brunes dès le 2° ou 3' article ; massue
oblongue. Hanches prothoraciques rousses (mâle), noires
(femelle). Rostre noir dans les deux sexes (forme typique).
Parfois rostre du mâle en partie roux et hanches antérieu-
res de la femelle entièrement ou en partie rousses (varia-
tions). Corps ovale-oblong. Long. : 2,1-2,5 mm . . 100. dichroum
8. Ponctuation prothoracique serrée, forte, profonde, souvent
rugueuse ou conliuente ; les interpoints ordinairement
rugueux ................. 10
(1) Scnarzmm (Mém. Soc. ent. Ital., IV, 1925, p. 121) considère ruficrus GERM com-
me espèce propre et wAc¤m, dont nous partageons l'opinion, comme une race bio-
logique du trifolii L. On rencontre mme variété de cette espèce, entièrement noire
(v. atripes Kom:) qui pourrait se confondre avec filirostre Kmnv. Toutefois la ponc-
tuation prothoracique bien moins forte chez ce dernier, son prothorax plus cylin-
drique, à impression basale nulle ou obsolète sont autant de caractères qui permet-
tent de le séparer. Trifolii, très polymorphe donne lieu à de nombreuses formes
mentionnées dans 1a partie descriptive. La coloration différente de ses hanches pro-
thoraciques. nous oblige à le faire tigurer à deux endroits de notre tableau.

AP10NmAE. — Amon 1601
—— Ponctuation du prothorax très clairsemée, üne, obsolète ;
les interpoints au moins aussi grands que les points, non
rugueux, lisses ou finement chagrinés et plus ou moins bril-
lants . . l ·. ............... 9
9. Méso- et métatibias roux sur leur tiers basal, le reste noir.
Front profondément sillonné au milieu. Prothorax faible-
ment conique, les côtés rectilignes. Long. : 2-2,6 mm 103. laevicolle
— Méso- et métatibias bruns ou noirs. Front finement strié.
Prothorax cylindrique, à côtés non ou faiblement arrondis.
Long. : 1,6-1,8 mm ..... J . . . 102. Schünherti
10. Hanches prothoraciques rousses .......... 12
— Hanches prothoraciques noires .......... 11
11. Antennes du mâle anormales ; le scape épaissi, claviforme ;
funicule à 2° et 3° article comprimés et dilatés ; massue à
peine plus longue et de même largeur que l’article précé-
dent (Y') ; pattes du mâle anormales ; protibias sinueux,
armés d’un onglet apical interne ; 1"' article des protarses
en forme de long crochet, la pointe dirigée en bas ; 1" arti-
cle des métatarses dilaté. Antennes et pattes de la femelle
normales. Parfois les tibias noirs en entier (v. tibiale
DESBR.). Long. : 2,2-2,6 mm ....... 113. difforme
~·—- Antennes et pattes normales chez les deux sexes. Anten-
nes courtes, noires (sauf le scape roux en entier ou en
partie). Polymorphe. Long. : 1,8-2,2 mm . . . 105. trifolii (1)
12. Méso· et métatibias bicolores, roux à leur base ou arme-
lés de roux sur leur moitié basale .......,. 13
-— Méso- et métatibias unicolores, noirs ou bruns ...... 14
13. Arrière-corps assez court, obtusément arrondi en- arrière.
Antennes du mâle anormales ; scape dilaté, roux ; 2° â 4·°
articles du funicule très petits, globuleux, égaux ; 5° à 7° al-
longés, le 5' aussi long que les trois précédents réunis. Anten-
nes de la femelle normales, noires dès la base ; massue net-
tement triarticulée. Rostre assez arqué. Tarses allongés, le
1°"' article étroit, deux fois et demie à trois fois aussi long
que large. Protibias droits. Long. : 1,8-2,3 mm . . 111. dissimile
— Arrière-corps élancé, en ogive en arrière. Antennes norma- A
les, courtes, rousses à la base dans les deux sexes. Rostre très
arqué (en quart de cercle). Tarses courts à 1°" article peu
plus long que large. Protibias arqués. Long. : 1,7-2,2 mm
................ 106. varipes
14. Protibias normaux chez les deux sexes ........ 15
-—— Protibias du mâle dentés en dedans vers leur tiers basal ;
pro- et mésotarses à 1°' article très long, au moins trois fois
(1) Forme à hanches prothoraciques noires (Trifolii v. rujicrus).

1602 coLÉoP·rÈREs cuncurrommzs
aussi long que large. Rostre de la femelle élancé, de moitié
plus long que la tête et le prothorax ensemble. Antennes à
pubescence, dressée ; scape égal aux trois premiers articles
du funicule réunis ; massue triarticulée. Long. : 1,7-2,4 mm
................ 112. dentîpes
15. Ponctuation prothoracique très dense, rugueuse ou confiuente l6
—— Ponctuation protboracique, sur le disque, à points arrondis
ou oblongs, leurs intervalles aussi larges ou presque aussi
larges que les points, non rugueux. Antennes rousses à la
base, sans longs poils hérissés ; scape au moins égal aux
deux premiers articles du funicule réunis. Hanches prothora-
ciques du mâle inermes. Rostre du mâle peu arqué. aussi
long que la tête et le prothorax réunis : celui de la femelle
plus long, légèrement rétréci au sommet à partir de l’inser·
tion des antennes. Tarses robustes, à 2* article à peine aussi
long que large. Long. : 1,8-2,2 mm ...... 104. apricans
16. Tarses des pattes postérieures normaux ........ 17
—·-· Tarses des pattes postérieures et intermédiaires avec leurs
deux premiers articles remarquablement élargis en forme de
palette, bien plus larges que le sommet du tibia. Long. :
1,8-2,2 mm ........... 110. pédale (mâle)
17. Hancbes prothoraciques terminées, en-dessous, par une
courte épine ou une pointe. Antennes à pubescence assez
longue, plus ou moins hérissée .......... 18
— Hanches prothoraciques inennes .......... 20
18. Antennes à dernier article au moins aussi long que large.
Prothorax grossièrement ponctué. Elytres ovales. Hanches
prothoraciques munis d’une courte épine aiguë .,.... 19
— Antennes avec le dernier article (ainsi que l’avant dernier)
plus large que long. Prothorax étroit, cylindrique, à ponc-
tuation coniiuente en fines rides serrées, longitudinales. Ely-
tres oblongs. Hanches prothoraciques simplement acuminées.
Métatibias arqués. Long. : 1,5-1,8 mm . 109. angusticolle (mâle)
19. Rostre mat et élargi à partir de l’insertion antennaire jus-
qu°à la base, sa plus grande largeur devant les yeux. Tête
(Yeux compris) nettement plus large que le bord antérieur
du prothorax ; ce dernier subcylindrique. Scape antennaire
aussi long environ, que les trois articles précédents réunis.
Déclivité postérieure des élytres taillée obliquement. Long. :
1,8-2,6 ........... 107. ononicola (mâle)
— Hostre un peu luisant, cylindrique en arrière de l’inserti0n
antennaire. Tête (yeux compris) aussi large que le bord an-
térieur du prothorax ; ce dernier légèrement arqué latéra-
lement et un peu plus visiblement quoique faiblement 'atté-
nué en avant. Scape aussi long que les deux premiers arti-

APIONINAE. — Amon 1603
cles du funicule réunis. Déclivité postérieure élytrale taillée
subverticalement. Long. : 1,7-2,4 mm . . . 108. assimile (mâle)
20. Antennes relativement courtes, â pubescence brève et cou-
chée ; presque entièrement noires (sauf leur extrême base) ;
1°" article du funicule ovalaire, plus long et plus épais que
le 2°, les suivants courts et serrés. Tarses courts, leur 2'
article aussi long que large. Rostre de la femelle assez
arqué, de 1 /4 au plus aussi long que la tête et le prothorax
réunis ........ · ......... 21
—— Antennes plus longues, â pubescence soulevée ou hérissée.
Tarses plus longs et plus étroits. Rostre de la femelle plus
long .......... - ........ 22
21. Antennes noires ou seulement avec le scape, le 1" article et
rarement le 2' en tout ou en partie rougeâtres. Ponctuation
prothoracique très serrée. Espèce polymorphe. Long. : 1,8-
2,2 mm ............. 105. trifolii (1)
— Antennœ ayant le scape et les deux premiers articles du funi-
cule testacés. Hanchœ prothoraciques et protibias constam-
ment roux. Ponctuation du prothorax moins dense, plus ob-
solète. Long. : 1,8-2 mm . .· ..... trifolii interiectum
22. Prothorax à ponctuation conliuente en rides longitudinales
fines et serrées. Elytres oblongs. Antennes à pubescence sou-
levée, non hérissée ; scape moins long que les deux pre-
miers articles du funicule réunis. Long. : 1,5-1,8 mm . .
............ 109. angusticolle (femelle)
— Prothorax à ponctuation forte, plus ou moins serrée, par-
fois brièvement confluente mais nullement en fines rides
longitudinales ..............· .- 23
23. Elytres (vus de profil) à déclivité postérieure verticale ou
subverticale. Dessus fortement convexe. Scape antennaire
non ou à peine plus long que les deux premiers articles du
fimicule ................ 24
— Elytres (vus de profil) à déclivité postérieure oblique. Scape
nettement plus long que les deux premiers articles du funi-
cule réunis ; funicule à pubescence hérissée. Long. 1 1,8-
2,6 mm .......... 107. ononicola tfemelle)
24. Antennœ ferrugineuses, à 1°’ article du funicule oblong
ou subcylindrique ; massue étroite, fusiforme. Elytres à dé-
clivité postérieure tombant verticalement (subperpendiculaire
à l’axe du corps). Long. : 1,7-2,1 mm . . 108. assimile (femelle)
—— Antennes brunes à 1°' article du funicule ovale ; massue
grosse, ovalaire. Déclivité postérieure élytrale un peu moins
abrupte, moins perpendiculaire. Sommet de la face inteme
des protibias gami d’une pubescence grise, mi-dressée.
Long. : 1,8-2,2 mm ........ 110. pedale (femelle)
(1) Forme à hanches prothoraciques rousses (forme typique).

1604 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
98. Apion (Protapion) filirostre KIRBY, 1808, Trans. Linn. Lond.,
IX, p. 26. —— cantianum WAGN., Miinch. Kol. Zeitschr., Ill (1906), p. 33
(emendat). —— brevicorne SCHILSKY, in KiiST., Kâf., Eur., 39, p. 31 (non
GERST.). —— v. ochraceomaculœtus WAGN., Coleop. Centralbl., l, 1926, p.
136, ibid, p. 223. — Husr., 1931, p. 184. — Cat. SA1N·1·E-CLAIRE DEVILLE,
p. 383.
Long. : 1,7-2,3 mm. — Corps ovale, noir (pattes et antennes comprises),
glabre, luisant. Rostre mince, arqué, aussi long (mâle) ou plus long
(femelle) que la tête et le prothorax réunis. Tête non (mâle) ou faible-
ment (femelle) transversale, ponctuée ; front finement ridé. Yeux peu
convexes. Antennes assez longues ; scape courbé, à peine plus long que
le 1°" article du funicule, celui·ci plus long qu’épais, les suivants plus
courts obconiques, le 7' subtransversal ; massue oblongue. Prothorax
un peu plus long que large, à peine plus étroit en avant qu’à la base,
faiblement resserré derrière son bord antérieur, chagriné, avec des points
fins, serrés ou subconfluents, muni d’une strie médiane antéscutellaire. Ely-
tres très convexes, assez courts. subrhomboidaux, à calus huméral sail-
lant, à stries profondes, ponctuées, moitié moins larges que les interstries
qui sont subconvexes et finement chagrinés. Ailes fonctionnelles dévelop-
pées. Pattes assez longues, lines ; 2° article tarsal â peine moins long que
le 1°", non transversal.
v. ochraccomaculaius WAGN. —— Profémurs avec une tache rousse près du
genou.
La larve se développe dans une petite galle asymétrique qu'elle provoque
au sommet du pédoncule commun (à l`extrême base du capitule) de Tri-
folium filiforme L. ; l’éclosion imaginale a lieu vers la dernière quinzaine
de juin, aux environs de Paris (A. HOFFMANN). L’adulte a été observé sur
Trifolium minus Roma. (GUILLEAUME), Medicago lupulina L. (Tom.1N, V.
PLANET, SA1N1·E-CLAmE DEVILLE), M. sativa L. (Hox=1·*MANN, WAGNER, PENECKE)
et M. falcafa L, (PENECKE).
Toute la France; assez commun; plus rare dans le sud-ouest. — mai·oc·
tobre. La variété ça et là avec l'espèce: Yonne: Chevannes (COMONT). —
Gironde: environs de Bordeaux (TEMPÈR1;).
Presque toute l’Europe; Caucasse, Asie—Mineure et Asie Occidentale.
©BsEavAr1oN. —— Il n’est pas sûr que A. morio GERM. (Mag., Il, p. 178) se
rapporte à A. filirostre comme l’indique Rairran.
99. Apion (Protapion) gracilipe; Dmrmca, 1857, Stett. ent. Zeit.,
p 134. —— Husr., 1931, p. 185. — Cat. SAINT-CLAIRE DEVILLE, p.  
Long. : 2,3-2,5 mm. — Corps oblong, noir, glabre (l’arrière-corps con-
vexe) ; les antennes et les pattes rousses (sauf parfois les deux derniers
articles tarsaux et le sommet de la massue enfumés). Rostre peu courbé,
cylindrique, à peine aussi long (mâle) ou notablement plus long (femelle)
que la tête et le prothorax réunis. Celui du mâle (vu de dessus) très fai-
blement atténué en avant à partir de l’insertion antennaire, pointillé et
brillant au sommet ; celui de la femelle plus fin, régulier, lisse et brillant
en entier. Tête transversale ; front plan, finement strié ; vertex ponctué.

APIONINAE. — Arion 1605
Yeux faiblement convexes, ciliés de poils blancs à leur bord inférieur chez
le mâle. Antennes submédianes (111âle) ou post-médianes (femelle), fine-
ment hérisséœ ; scape subégal aux deux premiers artices du funicule
ensemble, le 1*“' deux fois environ aussi long qu’épais, lœ suivants, peu
à peu, plus courts et plus larges, le 7° subtransversal ; massue oblongue,
pointue. Prothorax cylindrique, légèrement plus long que large, â peine
plus étroit au sommet qu’à la base, finement rugueux, avec des points
assez forts, serrés, portant une strie basale plus ou moins élargie. Elytres
oblongs, leur plus grande largeur vers le milieu ; calus huméral saillant ;
stries assez fortes, ponctuées, plus étroites que les interstries qui sont
plans ou subconvexes et finement ponctués. Ailé ou breviptère. Pattes
élancées ; 1°" article tarsal moitié plus long que large, le 2° presque trans-
versal. Hanches prothoraciques rousses (mâle) ou noires (femelle).
Espèce paraissant inféodée à Trifolium medium L. I (nombreux obser-
vateurs). La larve dans les capitules floraux; l’adulte éclot, selon les cli-
mats, de juin à septembre (WAGNER, Deutsche ent. Nat. Bibl., 2, 1911, p. 96).
Terrains montueux, éparsément boisés, de 350 à 1300 m d'altitude: rare.
Haute-Savoie: environs d'Annecy, pentes du Semnoy (Husracua). ~ Isère:
St Julien-du-Batz; Prémol; Grenoble; Entre-deux-Guiers etc (Sananrmz,
PoussrÈLoUE, V. PLANET). —— Ain: Coligny (L. GUÉnEL). —— Drôme: Omglèze
(Ho1=i·‘MANN). — Haute-Vienne: Crignac (idem). - Yonne; Châtel-Gérard (R.
CoMoN !). - Haut.e—Marne: Gudmont (DEVILLE !). —· Aube: environs de Bar-
sur-Aube, pentes de la Montagne Ste Germaine (BEDEL). — Marne: Monta-
gne de Reims, près Prémecy (HOFFMANN).
Allemagne; Pologne; Autriche; Hongrie; Suisse, type Zurich; Transylva-
nie.
100. Apion (Protapion) dichroum BEDEL, 1886, Fn. Seine, VI, p. 209.
— flavipcs PAYK., 1792 (non F., 1775) (1). —— v. apicirostre DESBR., 1894,
Frel., IV, p. 209. — Bergrothi DESBR., l.c. — Lederi KIRSCH, Br., 1878.
— v. maculicoxis DESBR., 1896, Frel., VI, p. 23. -— v. coxale DBR., 1895,
Frel. IV, p. 207. — Husr., 1931, p. 186. »— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
p. 383 ; Cat. Corse, p. 4-62.
Long. 2,1-2,5 mm. —— Suboblong, noir, glabre (arrière-corps très con-
vexe) ; le scape antennaire et les 3 ou 4 premiers articles du funicule roux,
le reste de l’antenne (massue comprise) noir ; les pattes (tarses noirs
exceptés) rousses, parfois la base du 1°" article tarsal rousse ; les hanches
prothoraciques entièrement rousses (mâle) ou entièrement noires (femelle).
Rostre noir, peu arqué, cylindrique, ài peine renflé au niveau de l’inser-
tion antennaire, aussi long (mâle) ou à peine plus long (femelle) que la
tête et le prothorax ensemble, très finement pointilé, peu luisant, dans
les deux sexœ, sauf à la base. Tête courte, déprimée en avant, finement
ponctuée. Yeux assez convexes. Prothorax aussi long que large, cylindri-
que, faiblement atténué et resserré en avant, à ponctuation fine, serrée, un
(1) Le nom de Curcutio ftavipes Pux., 1792 est primé par celui de flavtpes F.,
1775, qui se rapporte à trifotii, d'après Mzmsmu et B m., ou à vartpes Gama., d'après
Scimsxv. Quoi qu’i1 en soit le nom nouveau de dichroum proposé par Bmn. est
parfaitement justifié.

1606 COLÉOPTÈRES cURcu1.10NnJEs
peu rugueuse, obsolètement sillonnê à la base. Elytres en ovale assez long.
le calus huméral saillant, striés-ponctués ; les interstries larges subplans
ou convexes. chagrinés. Aile.
On rencontre plusieurs variations dont les caractères sont donnés dans
le tableau suivant (1)
1. Rostre noir dans les deux sexes .................................. 3
— Rostre non entièrement noir ...................................... 2
2. Rostre du mâle avec un anneau roux vers son tiers apical,
le sommet noir ..................................... v. ©>' apiniroslrr
— Rostre du male avec le tiers apical roux .............. v. 0* Lcderi
3. Rostre au moins aussi long que la tête et le prothorax réu-
nis, sa moitié apicale brillante, à ponctuation éparse et très
fine chez la femelle ............................................... 4
»- Rostre au plus aussi long que la tète et le prothorax ensem-
ble (2) à ponctuation fine et serrée jusque près du sommet,
mat ou peu luisant. Hanches prothoraciques rousses ......
........ . ................................. dichroum (mâle) typique
4. Hanches prothoraciques entièrement noires ...............
......... . .............................. dichroum (femelle) typique
— Hanches prothoraciques entièrement. rousses ............ v. Q murale
—-— Hanches prothoraciques noires, mais avec un anneau roux
dans le milieu ou rousses avec le sommet brun ou noir ....
................................................... v. Q mnculicoxis
La larve vit et se développe dans les capitules floraux de Trifolium rc-
pens L., (Kmnv, WAGNER) ainsi que sur T. pratense L. (KLEINE), T. hybri-
rlum L., T. medium L., T. agmrium G. G. (nombreux observateurs). Les ca-
pitules attaqués sont hypertrophiés; la durée larvaire est de 30 à 40 jours.
Dans les régions méridionales il existe deux générations annuelles, l’une
au début, I’autre à la fin de l’été (WAGNER, Deutsche ent. Nat. Bibl., 2, 1911,
p. 97). D’après ce dernier l‘espèce se croiserait fréquemment avec nigrilarse
Kmsv et produirait de nombreux hybrides.
Très commun dans toute la France et la Corse: plaines et montagnes jus-
qu’à la zone alpine (3). — Avril-Octobre.
Les variétés maculicorris et coxale, avec la forme typique, surtout dans
les régions montagneuses où elles ne sont pas rares; la dernière est abon-
dante en Corse. La v. apicirosire (v. Bergrothi) se trouve surtout. dans les
Balkans, le sud de la Grèce, le Caucase : très rare en Europe : non signa-
lée de notre faune. La v. Lederi est endémique en Syrie et en Asie—mineure
où elle est commune. Je rapporte à celle-ci un individu pris dans le Var:
près de Toulon, par M. Guénix.
Toute l’Europe; Sibérie; Caucase oriental; Syrie; Algérie.
10]. Apion tPr0tapî0ni) ngrîtarse KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc.
Loncl., IX, p. 36. ~— Waterhouseü BOH., 1839, in Schônherr, Gen. Curc., V,
p. 408. — v. Darwinianum WAGN., 1926, Col. Centralbl. — HUST., 1931,
p. 188. — Cat. SA1NrE—CLA1RE DEv1LLE, p. 383 ; Cat. Corse, p. 462.
(1) D’ap1·ès le tableau, un peu modifié, de H. WAGNER.
(2) La tête ici doit être mesurée jusqu'au bord postérieur des yeux.
t3) Dans la Sierra Nevada d’Espagne, on le trouve jusqu'à 2200 m d’alt. (L. Mssxm. !)

APIONINAE. —— Arion 1607
Long. : 1,5-1,8 mm. —»·Ovale, noir, glabre, les élytres très convexes ;
les antennes (massue et parfois le dernier ou les deux derniers articles du
funicule rembrunis exceptés) et les pattes (sauf les tarses noirâtres) rous-
ses ; les hanches également rousses (exceptés, assez souvent les métatho-
raciques foncés). Rostre arqué, noir avec sa moitié apicale jaune (mâle)
ou entièrement noir (femelle), de longueur peu différente selon les sexes,
seulement plus grêle chez la femelle, et à peine plus long (femelle) ou aussi
long (mâle) que la tête et le prothorax ensemble, luisant pointillé. Tête
courte ; front fortement ponctué. Yeux peu saillants. Antennes submédia-
nes ; massue ovale. Prothorax cylindrique, non ou faiblement transversal.
densément et assez fortement ponctué, avec une strie basale parfois peu
nette. Elytres courts, subrhomboïdes ; striés-ponctués ; interstries plus
larges, chagrinés, subconvexes. Ailé. Pattes longues ; tarses allongés, le
1°' article 2 1 /2 fois aussi long que large, le 2° non transversal.
v. rlarwiniamum Winx. »— Rostre du mâle entièrement noir.
La larve vit dans l`ovaire à peine déformé des fleurs de Trifolium repens
L. Les fleurs attaquées se distinguent par leur corolle alrophiée et rosâtre,
brunissant par la suite et formant, dans l’ensemble du capilule, des dé-
pressions bien visibles. L’éclosion imaginale s`ef`fectue à la fin de juin et
au début de juillet (A. HOFFMANN). L’adulte a été observé sur Trifolium pra-
Iense L., T. procumbcns L., T. campeslre Sentiers, (agrarium G. G.) T. fra-
giferum L., T. hybridum L. (Psams, MATHIEU, KLE1NE, W.AGNER etc).
Très commun dans toute la France et la Corse; s`élève en montagne jus-
qu`à la zone subalpine. -— Mai—septembre. La variété ça et là, mêlée à la
forme type, notamment en Provence; aussi en Corse (FAGNIEZ l)
Toute l’Europe, l‘Afrique du nord.
102. Apion (Protapion) Schônherri BOHEMAN, 1839, in Schônherr,
Gen. Cure., V, p. 406. — Husr., 1931, p. 188. — Cat. SAINTE-CLAÉRE
DEVILLE, p. 383.
Long. : 1,6-1,8 mm. —· Corps ovale, noir, glabre, luisant (l’arrière-corps
très convexe) ; les antennes noires (le scape et la base du funicule rou-
geâtres) ; les pattes jaunes (sauf les hanches métathoraciques, les méso-
et métatibias noirâtres), parfois les tibias des deux dernières paires fer-
rugineux. Rostre du mâle de même longueur que la. tête et le prothorax
ensemble, robuste, peu courbé et (vu du dessus) rétréci en avant à partir
de l’insertion antennaire, ponctué et mat en arrière, pointillé et luisant au
sommet ; celui de la femelle, plus long, plus courbé, cylindrique, pointillé,
lisse et brillant. Antennes médianes (mâle), postmédianes (femelle) ; les
deux premiers articles du funicule aussi longs, ensemble, que le scape.
Chez le mâle : l" article globuleux, le 5' allongé, subégal aux 3' et 4' réu-
nis ; chez la femelle : 1°" article ovalaire, le 5° à peine plus long qu’épais ;
massue ovale acuminée. Tête transversale ; front finement strié. Yeux peu
convexes. Prothorax aussi long que large, cylindrique, les côtés presque
droits, le disque finement chagriné et superficiellement parsemé de très
petits points, les bords latéraux un peu plus densément ponctués, subru-
gueux, avec une fine fovéole à la base. Elytres ovales, à plus grande lar-

1608 COLÉOPTÈRES cuizcnuomnns
geur en arrière du milieu, à calus huméral lisse et saillant ; striés-ponc-
tués ; interstries subconvexes. Ailé. 1°’ article des tarses plus long que
large, le 2' plus court, subtransversal.
L‘adulte observé sur Trifolium minus REEL. (T. procumbens G. G.) V.
PLANET), T. arvensc L. (Husmcnn, TEMPÈRE). — Mi—juin-septembre; hiverne.
Plaines et régions collinaires; vallées fraiches.
Peu répandu, mais parfois abondant par places. — Seine-et·©ise: Parc
de St Cloud (Hor1=MANN). — Calvados: nombreuses stations. —— Loiret; en-
virons d’Orléans; Gien. — Jura: Dôle. — Rhône: surtout à l’ouest de Lyon.
—— Gironde : rare. — Vendée : Noirmoutiers. — Tarn. — Cantal 2 Le Lio-
ran (A. Lmnàs). —— Allier (Ronnnzn). —- Non cité de la Corse.
Iles de Jersey, Wight ; Angleterre ; Sardaigne ; Sicile ; Côtes de l’italie,
de l’Adriatique ; Grèce et îles voisines ; Balkans ; Asie-Mineure ; Syrie ;
Caucase. Non signalé d`Espagne et du Portugal.
103. Apion (Protapion) laevîcolle KIRBY, 1811, Trans. Linn. Soc.
Loud., X, p. 348. — HUs'r., 1931, p. 190. -— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
p. 383 ; Cat. Col. Corse, p. 462.
Long. : 2-2,6 mm. — Oblong, convexe, noir, glabre, luisant ; le scape
et les trois premiers articles du funicule, les trochanters, les fémurs ainsi
que les hanches prothoraciquœ jaunes ; les méso- et métatibias avec leur
moitié apicale et tous les tarses noirs ou rembrunis. (Parfois les deux
dernières paires de tibias entièrement roux et leur trochanter noirs : v.
inversus, nova). Rostre noir, épais, subcylindrique, un peu renflé vers l’in·
se1·tion antennaire, peu courbé, peu différent selon les sexes, presque aussi
long (mâle) ou à peine plus long (femelle) que la tête et le prothorax
réunis, densément pointillé, luisant au sommet (mâle) ou sur sa moitié
apicale (femelle). Antennes submédianes ; scape subégal (mâle) ou égal
(femelle) aux deux premiers articles du funicule ensemble ; les trois pre-
miers articles respectivement plus longs qu’épais, le 1°" plus gros que le
2', les suivants graduellement plus courts et plus larges ; massue ovale,
pointue. Tête courte ; front étroit, portant un sillon médian profond. Pro-
thorax subconique, plus long que large, ses côtés presque droits, lisse, à
ponctuation fine, peu serrée, avec une fovéole antéscutellaire ou un fort
sillon prolongé ordinairement en avant, s’arrêtant avant le sommet. Elytrœ
oblongs, très convexes ; les épaules marquées ; les stries fines, ponc-
tuées ; les interstries subplans, presque lisses. Ailé, rarement brachyptère.
Pattes assez robustes ; tibias droits ; 2° article tarsal plus long que large
et un peu plus court que le 1°’.
La larve vivait dans une galle, sur Trifolium repens L. (BARGAGLJ, Rin-
cofori Europei, 1883, p. 158). L’adulte sur la même plante (Dnviruz. DUPREz,
Ho1=r·MANN). -— Mai à octobre ; hiverne I
France maritime, centrale et méridionale ; Corse. Assez commun dans
toutes les régions soumises à l’influence de la mer et dans les vallées frai-
ches du centre. Cà et là et bien plus rare dans la vallée du Rhône ainsi que
dans la région parisienne. Tout le Midi, le Sud-Ouest ; Limousin ; Niver-
nais ; Orléanais ; Touraine ; Seine-et-Oise : étang de Saclay (G. Oman) ;
Versailles (A. Dunois, Jous !, RICHARDEAU !). Nul dans le Nord et le Nord-est.

APIONINAE. — A1>x0N 1.609
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11 1 8 11 1 9 11 26 A.]-[«>f£mz»m,J¢1.
Fig. 1116 à 1126. - 1116 : Apion (Pmtapion) apricans Hmusr Q. -—- 1117 : id.
(avant-corps C'). — 1118 : id., antenne 0*. — 1119 . id., antenne Q. -— 1120 : id..
larve âgée. — 1121 : id., nymphe. — 1122 : Capitule (en coupe) de Trifolîum pra-
tense L., (attaque larvaire). — 1123 : Fleuron de T. pratense indemne. — 1124 :
même organe attaqué, montrant la déformation du calice. — 1125 : id., accroissement
de 1'hypertropme et trou de sortie de 1'1mag0. —— 1126 : Feuille de Trifolium album
L., dégâts imaginaux de A. apricwns.

1610 COLÉOPTÈRES cURcU1.1oN1m;s
— La variété aussi répandue que la forme type et avec elle.
Angleterre (Sud de la Tamise) ; péninsule ibérique ; Algérie : Maroc :
Moyen Atlas, Ifrane, 1650 m (Rcwcs !). Tout le bassin méditerranéen _jus-
qu‘en Dalmatie, en Herzégovine, à Corfou ; Grèce ; Turquie : Syrie
104. Apion (Protapion) apricans HERBST, 1797, Kâf., VII, p. 117. —
fagi KIRBY, l.c., 1808 (non LINNÉ 1751). — flavipes PANZER, Ent. Cerm.,
p. 298. — ochropus GMEL., I, p. 1.757. — lubicen WENCK., 1864, L’Abeille·
p. 200. — v. algiricum DBR., Frelon, 1895, p. 194. —— v. encaustus WENCK.,
1864, l’Abeille, p. 201. —— v. curvipes DESBR., 1895, Frel., p. 195. — v.
nigricus Dizsim., 1.c., p. 193. — Husr., 1931, p. 191. — SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, Cat. Col. F r., p. 383 ; Cat. Col. Corse, p. 462.
Long. : 1,8-2,2 mm. —— Oblong, noir, glabre ; l’arrière-corps convexe ;
les antennes (massue et articles 1 ou 2 du funicule noirs exceptés), les
fémurs. les trochanters, les protibias et les hanches prothoraciques roux ;
les méso- et métatibias, tous les tarses noirs ou bruns. Rostre peu robuste,
faiblement courbé, presque lisse, non ou à peine élargi vers l’inserti0n
antennaire ; celui du mâle cylindrique en avant, subégal à la tête et au
prothorax réunis ; celui de la femelle un peu plus long, plus grêle, très
légèrement rétréci en avant de l’insertion des antennes et graduellement
élargi vers le sommet. Tête subconique ; front finement ridé. Yeux sub-
plans. Antennes assez longues, faiblement antémédianes (mâle) ou post-
médianes (femelle) scape égal aux deux premiers articles du funicule réu-
nis, le 2" article du funicule au moins deux fois aussi long que large et
presque aussi long que le I", celui-ci plus épais, lœ suivants plus courts,
graduellement plus épais mais non transversaux ; massue oblongue, acu-
minée. Prothorax subcylindrique, aussi long ou un peu plus long, que lar-
ge, faiblement arqué latéralement vers le milieu, à peine rœserré en
avant, la ponctuation assez fine, assez serrée, peu profonde, avec un sillon
médian occupant ordinairement la moitié postérieure. Elytres oblongs.
subrhomboidaux ; calus huméral saillant ; stries fortes ponctuées-catenu-
lées ; interstries larges, subplans, presque lisses. Ailé, parfois aptère. Pat-
tes médiocres ; 2° article tarsal subtransversal, une fois moins long que
le I".
On rencontre les variations suivantes :
v. curvipcs DBn.. — Métatibias visiblement arqués.
v. nigricus Den,. — Pattes intermédiaires et postérieures en majeure par-
tie noires.
v. encaustns Watson., -—- Comme la forme typique, mais la ponctuation du
prothorax moins serrée, sur fond lisse et brillant.
v. algiricum Dan. — Ponctuation prothoracique plus dense ; le rostre plus
grêle.
La larve vit et se transforme dans les capitales de Trifolium pratanse L.
(GUÉMN —— MENNEv1LLE, 1843, A. Horrnmnx, 1925, G. Normr, 1935) et de T.
monfanum L. Fr=.wENr=Er.n). Les fleurs attaquées se transforment en une mas-
se tuberculeuse et durcie ; la larve se loge dans une cavité de l’axe floral
·'A. Kierran. 1901). La ponte a lieu en mai-juin, à la base du calice d’un fleu-

AP1oN11vAE. — Arioiv 1611
ron : chaque capitule peut recevoir de 7 à 10 œufs ; l‘éclosion a lieu au bout
de 8-10 jours ; l’évolution larvaire dure 30 à 35 jours.iI.a jeune larvule rentre
dans le calice le plus proche et en dévore l’intérieur, puis elle évolue sur
les bords de l’axe floral, qu’elle ronge en (partie, ainsi que chaque calice,
successivement, qu`ellc rencontre en s`acheminant. Elle se transforme dans
la sanie qu’elle accumule autour d’el1e. La déformation du calice n’est pas
toujours évidente. Il n`y a qu`une génération. lfadulte hiverne. Ses dégats,
au cours de 1’été, après son éclosion, sont parfois très graves sur de nom-
breuses Légumineuses, notamment sur les trètles cultivés et sur la Luzerne,
dont le feuillage et les jeunes pousses sont souvent entièrement. réduits
en dentelle. Il s`est montré fréquemment, nuisible aux haricots, attaquant
les feuilles et les jeunes gousses (A. Horrmixx).
ll se rencontre encore su1· Trifoliunz pI'1l/CIISP 1.. \·. niimlc Kocu, en
Suisse, à plus de 2000 m d’altitude (H. Wacxsn).
La larxc est parasitée par deux Hyménoptères Braconides : Enbasus
(Calypfus) nmcrocephalus Nans et Eurytoma gibha Boa., ainsi que par deux
Chalcidiens : PÉ(’ï'0I7l(llll$ Pione WLK. et P. nziruns OL. (PERRIS), En Au-
triche par Triaspris caudatus Ness (Bmconitluc) et Psczulotorymus apionis
MAYR. (Hym. Torymidae).
Très commun dans toute la France et la Corse : plaines et montagnes.
Les variétés ça et là avec la forme typique. La v. algiricum seule ne
paraît pas se trouver dans les limites de notre faune ; elle constitue une
forme endémique en Algérie ; au Maroc et en Espagne.
Toute l’Europe : Laponie septentrionale 1 Sibérie 2 Asie-Mineure :
Syrie ; Nord de l’Afriquc.
0BSER\'.*.'I`lON. — A medilerranvum \N.4omaR, Münchn. Kol. Zeit., III, p.
311 (? oblitum DBR., Frel., IV, p. 311, d’1ta1ie, Algérie, Caucase est une
forme d’npricans. Le mâle se distingue de celui de la forme typique par
le rostre plus cou1·t, moitié plus mince au sommet qu’à la base. La
femelle a le rostre plus arqué, la tête plus large, les yeux plus saillants
que chez apricans du même sexe.
105. Aplon tprotapîonl trîfolü LINNÉ, 1768, Syst. Nat., éd. XII (App.
p. 2241 (1). ——— flavipes F., 1775, Syst. Ent., p. 133 ; 1l1ARSHAM, 1802, Ent.
Brit. I., p. 246 (2). — aestivum GERM., 1817. Mag Ent., Il. p. 169. ——
trifolii BACH, 1854, Kâf. Deutsch., p. 196. — fltwipcs LAICH., 1871, Verz.
Tyr. Ins., I, p. 232 (non PAYK., non F.), —- flavofemoratum KIRBY. 1. c.,
_ 1808. p. 42. — Leaclzi STEPH., 1831, 111. Brit., 1V.. p. 189. -—— Linderi
WENK., 1858, Bull. Soc. ent. Fr., p. 23. — v. hipponcnse DESBR., Frel..
IV, 1894-95, p. 108. — v. ruficrus GERM., 1817, Mag. Ent., II, p. 171. ——
v. varicrus KOLBE, 1914, Jahr. Ver. Schles. Ins. Kunde, p. 12. —— v atripcs
KOLBE, 1. c., p. 12. — v. ruficroides SCHATZM., 1925. Mem. Soc. ent. lt.,
p. 121 et 140. —— Husr., 1931, p. 193. -— STE~CLAlRE D.r—:vn.LE. Cat., p.
383 ; Cat. Corse, p. 462.
Long. : 1,8-2,2 mm. -— Ovale, noir, glabre, luisant (1’arrière-corps forte-
ment convexe): le funicule antennaire noir ou brun, le scape entièrement ou
(1) Pour la validité et la priorité de trifotit L., cf. Miâquxcnou, Bull. Soc. ent. Fr.,
1946. 1>· 62.
(2) Mmsmm. en 1802. rapporte ftavipes F. à trifolii L. à la suite de Yexamen qu`il
a fait du type de Lnmâ.

1612 COLÉOPTÈRES cURcUL1oNmr:s
seulement à la base roux; les hanches noirâtres (parfois les antérieures ferru-
gineuses); les fémurs (leur base et les genoux assombris exceptés) et les pro-
tibias roux, les méso-et métatibias ainsi que tous les tarses d’un brun-foncé.
Rostte, mince, assez courbé ; celui du mâle à peine égal à la tête et au
prothorax réunis, cylindrique de la base à l’inserti0n des antennes. puis
faiblement rétréci en avant jusqu’au sommet, mat, finement p0nctué-cha-
griné, la sculpture serrée, plus fine et devenant obsolète vers le sommet qui
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Fig. 1127 à 1136. — 1127 : Apion (Protapicm.) trifolii L. Q. — 1128 : id. (avant-
corps O'). — 1129 : id. (antenne d'). — 1130 : id. (antenne Q). ···- 1131 : id. (œufs). —
1132 : larve âgée du même. — 1133 : id. nymphe. — 1134 : Trifolium album L.
(capitule attaqué par la larve du même). — 1135 2 id. (fleuron attaqué). ·— 1136 1
Medicago sativa L. (feuilles disséquées par A. Trifolii adulte.
est brillant ; celui de la femelle de 1/4- à 1/ 3 plus long, à peine visiblement
rétréci en avant, plus éparsement et plus finement ponctué, lisse et brillant
à partir de l’insertion antennaire jusqu’à l’extrémité. Antennes submé-
dianes (mâle), légèrement postmédianes (femelle) ; scape subégal aux deux
premiers articles du fxmicule, le 1" ovale, plus épais et plus allongé que le
2' qui est plus long qu’épais, les suivants plus courts, le 7° un peu trans-
versal ; la massue ovale·acuminée. front subdéprimé, densément ponctué.

APIONINAE. —— Amon 1613
Yeux effacés. Prothorax non transversal, subcylindrique, faiblement rétréci
en avant, à peine resserré derrière le bord antérieur, couvert de points assez
forts, serrés, oblongs, assez profonds, continents sur les côtés, la base avec
un sillon médian atteignant au moins le milieu. Elytres ovales, subrhombo-
ides, à calns huméral saillant ; les stries assez fortes, à points caténulés ;
les interstries larges, subplans, finement coriacés. Ailé. Pattes assez longues ;
le 2° article tarsal plus court que le I", non transversal.
Espèce polymorphe, présentant de nombreuses variations dont les sui-
vantes se rencontrent sur notre territoire.
v. hipponcnse DBR. — Méso-et métatibias avec un anneau roux vers leur
tiers basal.
v. complezus, nova. — Métatibias visiblement arqués ; ponctuation pro-
thoracique très serrée, réticulée.
v. ruficrus GERM. — Taille un peu plus forte que chez la forme typique
(2-2.2 mm). Toutes les hanches noires ; tous les tibias plus au moins
foncés ; méso-et métafémurs noirâtrs ou bruns. Funicule à l°' article
souvent rougeâtre. Rostre un peu plus long chez la femelle. Aptère ou
breviptère (ou ailé : v. ruficroides ScaArzM) (1).
v. varicrus Ko1.aE. — Méso-et métafémurs roux.
v. atripes Kor.aE. — Profémurs noirs.
La larve de la forme typique vit dans les capitules de Trifolium rcpcns
L. (!) T. pratensc L. T. medium L., T. ochroleucum L.. I`. rubans L.
KAL·1·ENBAc1~x, TAVARES, H. WAGNER, K1E1~‘1=En). Elle est parasitée par les
mêmes Hymenoptères que chez apricans (PERRIS). lladulte sur ces mêmes
plantes ; n1ai·oct0bre (2). Il commet des dégâts aux jeunes cotonniers, en
Grèce : Province d’Acarnanie (A. J. Avou·rANr1s)
lfespèce est très commune dans toute la France et la Corse ; plaines
et montagnes jusqu‘à la zone subalpine. Toute la région paléarctique.
La v. hipponensc, ça et là ; rare. Seine-et-Oise : Chaville (J. MAGNIN,
ma coll,). — Gironde : Rouzan (TEMPÈRE l). —— Oise : Chantilly (B w  l).
La v. compleœus est une forme aberrante : que l'on rencontre dans les
Alpes-Maritimes : Mandelieu !, Auribeau !
La v. ruficrus est consid·érée, par WAGNER, comme une race biologi-
que distincte, vivant exclusivement, à l`état larvaire, dans les capitules de
Tri/olium alpestre L. (H. WAGNER, KOLBE, A. Przwrzcxn). La larve se déve-
(1) Le 1··u.fic·rus généralement aptère, renferme cependant un pourcentage d’indi-
vidus ailés, et le nom de mjicroides apparait inutile. Il est vrai que Scmrzmm in-
dique le rostre de la femelle du ruficroîdes pas plus long que celui du ruficrus mâle.
J’ai pu constater 1'instabilité de ce caractère sur des insectes nommés par cet au-
teur. L'aptérisme chez les Apions s’observe fréquemment sur des espèces ordinai-
rement allées ; à mon sens son importance est minime en Systématlque. Des ob-
servations analogues ont déjà été faites concernant les conclusions de samp pour
les Erythmpion (Horrumvu Miscell. ent., 1929, p. 11).
(2) Les dégâts lmaglnaux d'Apio·n. trifolii sont parfois très importants sur les
plantes cultivées. Ils aboutissent souvent à la perte totale de coupes de luzerne.
L’insecte est d'ai1leurs, en certaines circonstances. très polyphage, s'attaquant aux
choux, panais, salades, carottes, pois, haricots etc, dont il dissèque littéralement le
feuillage. Il s'est montré également nuisible, en juillet-août 1952. aux dahlias. chry-
santhèmes. œillets d'Inde, (ci. A. Horrmurn. Répertoire analytique des Arthropodes
nuisibles. in Annales des Eptphyttes, III. 1953. p. 430).

1614 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN11>Es
loppe presque toujours individuellement dans chaque graine (1) ; les
métamorphoses durent 5 à 6 semaines ; l’éclosion de l’adulte a lieu en
juillet·août (WVAGNER). Cette variété constitue une race particulière dans
le nord de l’Europe, elle est monophage et endémique en Silésie, Pologne.
Brandbourg, 'Furinge, Russie. Toutefois elle se retrouve dans d’autres
régions, souvent en nombre, là où la plante sus-désignée n’existe pas,
partageant, dans ce cas, le même victus que le trifolii vrai auquel elle est
mêlée. — Isère : Grenoble ; Entre-deux-Guiers (V. PLANET), sur T. al-
pestre ; St-Hilaire du Touvet, plusieurs individus aptères et ailés (v.
ru/icroidcs) (R. DUPREz !). — Alpes-Maritimes : St—Martin-Vésubie ! ·
Coussegoules, sur T. medium L. (Horrmnn). —— Haute-Vienne : Veyrac,
sur T. prafense L. (idem). — Gironde : 'St-Médard (E. GIRAUD, TEMPÈRE).
— Basses-Pyrénées : Urdos (id I). —— Indre-et—Loire : forêt d’Amboise
(DESBROCHERS). — La v. ruficroides est citée par \VAGNER de l’Europe cen-
trale : Autriche, Hongrie, Italie, Roumanie.
Les variétés suivantes, à cause de la coloration noire des hanches.,
peuvent se rattacher à la forme ruficrus ; elles se rencontrent, bien que
rares, avec celle·ci. En France la v.varicrus a été trouvée à St-Hilaire-du-
Touvet (DUPREZ I) et la v. atripes, également dans l’Isère ; environs de
Grenoble (POUSSIÈLGUE !) (2)·
OBSERVATION. — Le Linderi WENCK., décrit sur un exemplaire provenant
d’Alsace est une aberration individuelle, du trifolii L. Il est caractérisé
par la tête et le rostre brillant., à sculpture presque nulle et. des antennes
plus épaisses.
On rapporte à trifolii les deux variétés suivantes restées étrangères à
notre faune : v. Moczarski WAGNER, München. Kol. Zeit., I.I, p. 378
décrite de Corfou, à ponctuation de l’avant-corps moins serrée, plus gros-
sière, à prothorax plus court et plus étroit. V. graeco-insularis WAGN., l.
c., des Iles Ioniques, que je ne connais pas en nature.
Subsp. interjectum DESBROCHERS. 1895. F rel., IV. p. 199. — v. pseudo-
ruficrus WAGN., 1926. Col. Centralbl., p. 235 (ruficroides WAGN. 1. c., non
SCHATZM.). - V. pseudohipponense nom. nov. pour hipponenxse DESBR.,
1895, F rel., IV. p. 199. —— v. ocularium DESBR., 1. c., p. 199. — Long. :
1,8-2 mm. —-— Race aberrante et mal fixée du trifolii. Difïère de ce dernier
par la taille plus faible, les antennes avec le scape et le 1°' (et parfois le
28) article roux, le rostre plus brillant, moins fortement sculpté, la ponctu-
ation prothoracique moins dense. Ailé ou brachytère.
Elle donne lieu à plusieurs variations :
v. psezzdoruficrus \VAGN. — Méso-et métatibias noirs, avec un anneau
roux près du milieu.
v. pseudohipponertse, nova. —- Méso-et métatibias en faible ou très
grande partie roux.
v. ocularium DEsBR.. — Comme interjectum, mais yeux saillants.
v. flavicorne DESBR.. — Antennes rousses (massue et les 2 ou 3 derniers
articles du funicule noirâtres).
(1) Sur Trifolium Tepens L., attaqué par la forme typique, nous n’avons jamais
rencontré qu’une seule larve par capitule.
(2) La v. atrtpes se distingue nettement du filirostre par la coloration rousse de
la base des antennes, le prothorax non transversal et visiblement. bien que légè-
rement, rétréci en avant.

A1»1oN11vAE. -—- Arrow 1615
Ifadulte sur Trifolium montanum L. —— (V. P1.,wE1·) et probablement sur
d’autres T1‘ë.fles.
Répandu et assez commun en Provence, Languedoc, Roussillon, notam-
ment dans les Hautes—Alpes, le Var, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône,
les Pyrénées-Orientales. Remonte dans l’Isère 2 Entre-deux-Guiers (V
Prixar). Plus rare dans le sud-ouest : Gironde (TEMPÈRE). —— Loire-Infé~
rieure (DEv1LLE). — Corse : commun, souvent. mêlé au trifolii typique.
Tout le littoral de la Méditerranée, du Portugal à la Syrie.
La v. flavicornc, dans les Pyrénées-Orientales : Amélie-les-Bains (Mao-
DELAINE 1). — La v. pseudohipponense, réuandue dans la presqu’île ibérique
et en Algérie. Sc trouve à Fréjus et à St-Tropez (Var) !.
La v. pseudorzz/icrus, répandue dans l’Italie du nord n’est pas signa-
lée de notre pays ; il en est de même pour la v. ocularium, représentant,
une forme abcrrante sans grand intérêt.
106. Apion (Protapionl varipes GERMAR, 18].7, Mag. Ent., ll, p. 173.
— Husr., 1931. p. 197. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 383.
Long. : 1,7-3,2 mm. — Oblong, noir, glabre, très convexe sur l’arrière-
corps ; les antennes brunes, sauf le scape et les articles l—2. plus rarement
les 3-4 du funicule roux ou testacés ; les protibias, les fémurs, les trochan
ters et lœ hanches prothoraciques roux ; les méso-et métatibias dans leur
partie apicale, les genoux et les tarses noirâtres. Rostre robuste, fortement
courbé, à peine plus court (mâle) ou un peu plus long (femelle) que la tête
et le prothorax réunis, élargi au niveau de l’insertion antennaire, puis
rétréci en avant (plus visiblement chez le mâle). Antennes à pubescence
courte et couchée, submédianes (mâle), légèrement postmêdianes (femelle) ;
scape subégal aux deux premiers articles du funicule lequel a le Ze article
conique, moins épais mais presque aussi long que le I"', non ou faiblement
transversal ; massue allongée, acuminée. Front ponctué-strié. Yeux peu
convexes. Prothorax à peine plus long que large, arqué latéralement au
milieu, un peu plus étroit en avant qu°à la base, la ponctuation assez forte
très serrée, ridée avec un sillon médian basal prolongé en avant jusqu’à la
moitié inférieure. Èlytres oblongs, en ogive en arrière, striés-ponctués ;
intestries larges, plans ou convexes. Ailé. Pattes médiocres ; Zearticle tarsal
subégal au l" et subtransversal ; protibias du mâle_ un peu élargis au
sommet, bisinués et arqués en dedans vers leur tiers apical.
Varie peu, la partie foncée apicale des méso-et métatibias envahit par-
fois presque entièrement la totalité du tibia, ne laissant subsister qu’un
anneau roux (v. Rogeri, nova).
La larve vit dans les tiges de Trifolium praiense L., y provoquant des
tumeurs souvent nombreuses (G. Noriwr, A. HOFFMANN), et sur T, arvense
L. (Ch. Enoaruiar, Ent. Mcdd., II, 1903 ; V. HANSEN, Danmarks Fauna, IV,
1918, G. Norm, Statens Vaxts· Kyddsanstalt, Meddelande n° 9, 1935, p.
37 - 43 - Biologie, écologie). Elle attaque et déforme les racines de Tr·if0·
liuuz repens L. (Gman, Bull. sc. Fr. et Belg., XX, 1889, p. 86). (1) ·
(1) Je ne pense pas qu'i1 faille tenir compte des observations de Scm,Ecx·xrmn.u., ni de
Fm\UEm=·1:1.n, 1864, concemant la larve évoluant dans les capitules de Trifolium pratense
L. et T. montanum L., provenant probablement d’une confusion d‘espèce.

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Fig. 1137 à 1145. — 1137 : Apion (Protapion) varipes Gmm. Q. — 1138 : id.
(avant-corps Cf). — 1139 : id. (antenne gi'). — 1140 : id. (antenne Q). —- 1141 : id.,
larve âgée. — 1142 : id., nymphe. — 1143 : Cécidie larvaire du même, sur Trifoltum
pratense L. (tiges et bractées foliaires). — 1144 : pleurocécidies du même avec trou
de sortie sur bractée. — 1145 : Cécidie du même (en coupe) montrant le trajet lax-
vaire à partir de la bractée foliaire.
L’œuf peut être inclus dans la bractée foliaire, la larve lorsqu’elle y
séjourne y occasionne un renflement oblong ; le plus souvent elle gagne
la tige la plus voisine. (NOTINI). Dans le Midi de la France (Alpes-Mari-—
times, Var, Bouches—du—Rhône), la ponte a lieu à partir du début de Mai ;
dans le bassin de la Seine, du 20 mai à fin juin. La larve se transforme
dans la cécidie, de juillet à septembre. Une seule génération. L’adulte

A1>10N1NAE. — Avion 1617
hiverne et se montre très nuisible à l‘époque de l’éclosion (période esti
vale) et au printemps, avant Paccouplenient, en disséquant parfois litté-
ralement les feuilles et les bourgeons des Trèfles, très rarement de la;
Luzerne (A. Horrtimn).
La larve a comme parasites naturels un Chalcididae : Pleromalus pione
WALK., et un Braconidae : Sigalphus caudalus Ness ; Nomm, l.c, cite et
figure un Pteromalus sp., très actif.
Toute la France ; assez commun dans toute la région des plaines et des
montagnes, à faible altitude. Mai-octobre ; hiverne. Non cité de la Corse.
— La variété répandue partout, mais plus rare que la forme typique.
Toute la région paléarctique ; Madère I
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1151
Fig 1146 à 1152. -—- 1146 : Apion (P'r0tapion) onontcola Bacu. (avant-corps
(5*). — 1147 : id. Q. — 1148 : id. (vu par la face ventro-latérale), montrant les
épines des hanches antérieures O'. ~— 1149 : Ononis repemx L. (gousse attaquée par
la larve du même, avec trou de ponte). —— 1150 : dégât sur graine de la même
plante. — 1151 : A. assimile Kmny (avant-corps OP'). —— 1152 : id. Q.
107. Apion (Protapion) ononicoln BACH, 1854, Kâf. Deutsch], ll, p,
195. — Bohcmani THOMS., 1865, Skand. Col., V11, p. 64. — onunidis
GYLL., 1827, Faun. Suec., IV, p.539 (non Kmrxr). — Husr., 1931, p. 198.
— SA1N·1·E-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 383.
Long. : 1,8-2,6 mm. 5- Suboblong, noir, un peu luisant, Parrièrecorps
convexe ; subglabre, très brièvement et éparsement pubescent ; les antennes
(moins la massue et parfois les deux derniers articles du lunicule noi-
râtrcs) rousses ; tous les fémurs et les trochanters, les hanches prothora-
ciques, les protibias roux ou testacés : les méso-et les métatihias, les
genoux rembrunis, les tarses noirs. Rostre assez fortement courbé ; celui
du mâle un peu élargi à l’inse1tion antennaire, sa plus grande largeur à la

1618 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
base qui est mate, fortement rétréci en avant et, à cet endroit, luisant et
éparsement pointillé, aussi long que la tête et le prothorax ensemble ;
celui de la femelle à peine élargi vers l’inser·tion antennaire, presque lisse,
plus brillant, d’un tiers plus long. Tête (yeux compris) plus large que le
bord antérieur du prothorax ; front strié. Yeux assez saillants (un peu
moins chez la femelle). Antennes élancées ; scape à peine moins long
(mâle) ou plus court (femelle) que les trois premiers articles du funicule
réunis. plus épais (mâle) ou à peine moins épais (femelle) que le l" article ;
funicule hêrissé de longs poils (surtout chez le mâle), le I°" article au
moins deux fois aussi long qu’épais, les suivants peu â peu plus court. le
demier non (mâle) ou transversal (femelle) ; massue fusiforme. Protbo-
rax subtransversal, faiblement arrondi sur les côtés, un peu rétréci en
avant, faiblement resserré à ses extrémités, couvert de points forts, pro-
fonds, très serrés, plus ou moins rugueux, avec un sillon médian très net
à la base, prolongé parfois jusqu’au sommet. Elytres en ovale un peu
long, à calus huméral saillant, à stries assez fortes, ponctuées-catenulées ;
les interstries assez larges, plans ou subplans, finement coriacés avec de
très petits points irrégulièrement uni-ou bisériés. Pattes longues, assez
fortes ; tarses hérissés de longs poils, le 2° article tarsal plus long que
large bien que plus court que le I". Hanches pro-et mésothoraciques du
mâle armées, en dessous, d’une petite épine très fine (1).
La larve vit dans les gousses de Ononis campestris Kocrr (spinosa I.
pars) (Psanrs, 1863) de O. repens L,. (procumbens WALBR.) (HOFFMANN)
et en Provence de O. viscosa L. (idem). Elle se développe dans l’intérieur
et dévore les graines, sans provoquer de déformation notable. On y trouve
parfois deux insectes ensemble. La métamorpose s'opère dans la première
quinzaine de juillet et début d’août !. L`adulte vit sur ces plantes, de
mai à septembre ; il en crible les feuilles de nombreuses piqûres nutri-
ciales ; il hiverne l
Répandu dans la région maritime de l’©céan (Morbihan, Finistère) et
de la Méditerranée ; peu abondant dans les landes calcaires de la Gironde.
Plus commun en Provence, surtout dans les Alpes-Maritimes : Mandelieu ;
en juillet, dans le Languedoc (notamment en Camargue), le Roussillon.
Observé dans la Drôme, l’Isère, les Hautes-Alpes, le Jura, régions où
il atteint. parfois la zone subalpine. çà et là et très rare ailleurs : Yonne :
Chatel-Gérard (Coivroiv). — Seine—et-Oise : Brüs s/ Forges ; Chevreuse
(Horrmmv).
Europe moyenne et méridionale.
108. Apion (Protapion) assimile KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc. Lond.,
IX, p. 42. — incertum DBR., F rel., IV, 1894-95, p. I90. — Bohemani
BEDEL, Faune Col. Bass. Seine,—I885, p. 367 (pars) (2). — HUST., 1931,
p. 200. — Cat. SArNrE-Cr.ArRr: DEVILLE, p. 383.
Long. : 1,7-2,4 rnrn. V- Voisin du précédent avec lequel il est souvent
confondu. Taille plus faible ; tête (yeux compris) pas plus large que le
GS-). Ce caractère du mâle se retrouve chez les A. asstmilis Kmmr et angusticolle
(2) Bznu. a confondu les A. assimile Kms? et ononicola Burn.

AP10N1NAE. —— Arion 1619
bord antérieur du prothorax ; poils du funicule un peu moins longuement
hérissés. non arqués. Le rostre du mâle moins mat, cylindrique en arrière
de l’insertion antennaire jusqu’à la base (chez ononicola du même sexe
mat, très épaissi en arrière de l’insertion des antennes, sa plus grande lar-
geur à l’extrême base). Le rostre de la femelle comparativement à la femelle
de anonicola, un peu plus dilaté à l,lIlSCl'l§l0I`l antennaire et parfaitement
cylindrique en arrière. La séparation des mâles des deux espèces est très
facile étant donné la conformation différente de leur rostre. Celle des
femelles est plus délicate. Chez celle d’assimile la taille est de 1/4- ou 1/3
plus faible, les yeux sont moins grands, plus saillants, le scape antennaire
pas plus long que les deux premiers articles du funicule ensemble (nette-
ment plus long que ces derniers chez ononicola), la déclivité postérieure
des êlytres verticale (oblique chez ononicola).
La larve cécidogène, vit et se transforme dans les capitules déformés
de Trifolium ochroleucum L. (FnAUExFELu, 1886, J..I. KIEFER, 1891) et de
T. pratense L. (J.J. KIEFFER, Feuill. jeun. Nat., XXII, 1891-1892, p. 57. P.
SCHENKER et VV. FONTANNAZ, Rev. Romande d’Agr., Viliculi. et Arboricult.,
1947, n° 9, p. 65-66, figs). — La ponte a lieu en a\·ril—mai, dans le capitule
encore vert ; l’incubation des œufs est de 4-6 jours. La jeune larve dévore
les organes floraux, particulièrement le pistil ou des fruits en formation
L’évolufion larvaire dure deux semaines environ, la nymphose 8-10 jours.
Il est possible qu’il y ait une deuxième génération. L’adulte hiverne. Les
deux derniers auteurs précités signalent cet Apion comme très nuisible
au Trèfle violet (T. pratense), en Suisse romande où les dégâts, par la
larve, réduiraient le rendement en graine de 50 à 60 %.
La la1·ve est parasitée par Sigalphrzs floricola WESBI. (Hym. Braconidae).
Toute la France ; commun ; n1ai—octobre ; plaines et régions monta
gneuses jusqu’à 2000 m et au-dessus. Aire de dispersion plus septen-
trionale que la précédente espèce. — Non observé en Corse.
Toute l’Eu1·ope, de la Laponie à l’Algérie, de l’Angleterre à la Sibérie
centrale (WAGNER).
109. Apion (Protapion) angusticolle GYLL., 1833, in Schënherr., Gen.
Curc., I, p. 282. — Holdhausi WAGN., 1905, Riv. Col. It., III, p. 37. -l0ngi·
manum REY, 1859, in Mulsant, Opusc., IX, p. 15. — HUST., 1931, p. 201.
SAtN·rE-CLAIRE DEVILLE, Cat. p. 383 ; Cat. Corse, p. 4-62.
Long. : 1,5-1,8 mm. — Oblong, noir de plomb, assez luisant, à pubœ-
cence dorsale très courte, plus ou moins visible ; les antennes noires ou
brunâtres, à articles du funicule 1-2 roux ; les hanches prothoraciques et
plus rarement les mésothoraciques, tous les trochanters et les fémurs ainsi
que les protibias roux ou testacês ; les genoux et les tarses enfumés ; les
méso-et métatibias (sur leur moitié basale) rembrunis ou d’un brun jau-
nâtre. Rostre peu courbé ; celui du mâle subégal à la tête et au prothorax
réunis, subcylindrique, légèrement renflé à l’inserti0n antennaire, finement
pointillé, brillant en avant, ponctué et presque mat en arrière ; celui de
la femelle de 1/3 environ plus long, plus fin, moins ponctué. plus brillant.
Antennes médiocres ; scape à peine aussi long (mâle) ou plus court
(femelle) que les deux premiers articles du funicule ensemble, ces deux

1620 comîorriznns CURCULIONIDES
articles avec des poils soulevés (non hérissés), le reste du funicule à pubœ-
cence courte moins relevée ; le 2° article moins épais et un peu plus court
que le premier, un peu plus long que large, les suivants plus courts. Tête
non transversale, moins large  Yeux compris) que le bord antérieur du
prothorax ; front finement ponctué et stiié. Prothorax cylindrique, non
transversal, ses côtés presque droits, à points très serrés, longitudinalement
confluents, avec une fovéole basale. Elytres oblongs, assez étroits, à calus
huméral lisse, saillant ; stries profondes, ponctuées ; interstries subcon-
vexes ou plans, finement réticulés, avec un rang de très petits points irré-
guliêrement alignés. Pattes fines, longues ; tarses étroits, le 2* article tarsal
plus large et plus court que le 1"' lui-même (sauf aux mésotarses) plus
long que large. Ailé.
L`adulte pris au Cap d`Antibes (Alpes-Maritimes), sur Trifolium
stellatum L. (HorrMANN), les 12 et 16 juillet 1940.)
Région méditerranéenne ; Corse. — Mai à Septembre. Assez rare.
Alpes-Maritimes : Menton ; Antibes ! ; Cannes ! ;la Bocca 1 ; Mandelieu 1
( la Minelle >> (HOFFMANN). — Var : Hyères ; Ste-Baume ; Le Beausset, etc.
—- Vaucluse ; La Bonde ; Le Luberon ; base du Mt Ventoux, etc. — Bou-
ches-du—Rhône : Rognac, Le Sausset, Les Camoins !. ·—- Gard : Pont—du-
Gard ; Bouillargue, etc. — Aude : Carcassonne ; Lastours. — Pyrénées-
Orientales, commun ; Collioures, Banyuls, Amélie-les-Bains ; Angeles ;
Port-Vendres, etc. — Corse : Ajaccio ; Piana ; Bonifacio 1
Sardaigne ; Elbe ; Sicile ; Italie ; Macédoine ; Mor·ée ; Iles de la Grèce ;
Corfou, etc ; Syrie.
110. Apion (Protapion) pedale REY, 1859, in Mulsant, Opusc., IX,
p. 13. — Husr., 1931, p. 202. ——— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. p. 383.
Long. : 1,8-2,2 mm. -— Facies de l’assimile ; les pattes et les antennes
de même coloration. La femelle est très semblable à celle de ce dernier ;
elle en diffère par les antennes ordinairement plus foncées, le 1°’ article du
funicule ovale (non oblong ou subcylindrique), à massue grosse et ovale-
(non fusiforme et étroite), la déclivité postérieure moins verticale. Elle ne
saurait être confondue avec celle de Yangusticolle dont le rostre est plus
grêle, moins arqué, l’arrière-corps plus étroit, les pattes plus fines, la ponc-
tuation prothoacique moins forte. Le mâle se distingue nettement de celui
dïzssimilc, par la conformation anormale des méso-et métatarses dont les
deux premiers articles sont élargis en forme de palette et bien plus larges
que le sommet du tibia, le l" article tarsal à peine plus long que large ;
les protarses sont assez élargis, mais beaucoup moins que les précédents,.
leur l°' article seulement aussi large que le sommet du tibia, le 2° aussi
long que large ; les métatibias fortement, les mésotibias légèrement arqués ;
les hanches prothoraciques, armés, comme chez les trois espèces pré-
cédentes, d’une petite épine ; les antennes à pubescence hérissée ; la massue
ovale.
L'adulte, dans les Alpes·Maritimes, vit sur Trifolium angusti/olium L-
et T. ligusticum BALB. (Ho1=·FMANN). -— Mai à Septembre.

A1>1o1v1NAE. —— A1>101v 1621
Région méditerranéenne ; ne dépasse pas la zone de l’0livier ; s’élèv<·.
en montagne, jusqu’à la zone subalpine. — Assez rare. (1)
Var : Hyères, type (REY) ; Le Beausset (V. PLANET !) ; Sainte-Baume
(CHOBAUT) Alpes-Maritimes : Nice (WAGNER) ; environs de Grasse ; Mou-
gins ; Mandelieu, route de Pégomas (Ho1=1=MANN). —- Basses-Alpes : en—
virons de Digne, Cousson, Draix (HUSTACHE). — Drôme : Nyons (V.
PLANET). — Vaucluse : Sainte-Colombes ; Mt—Vent0ux, jusqu’à 1800 m (C110
mur 1). — Bouches-du-Rhône : Aix-en-Provence ; Marseille, etc (ARELLLE
DE PERRIN). — Gard ; Pont-du-Gard (J. THEROND) ; Nîmes (WAGNER). —
Pyrénées—0rientales : Port-Vendres (WAGNER).
Espagne ; Alpes-Maritimes italiennes ; Turquie, commun à Ankara
( N. Lonos !)
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1156 1159 1167 1168
Fig. 1153 à 1168. —· 1153. —- Apion (Protapion) pedale REY (protarse O'). -—
1154 : id. (protarse Q). — 1155 : A. dissîmile Gmm. (Tête et antenne tj'). —- 1156 :
id. (Tête et antenne Q). — 1157 : id. métatibia 5. — 1158 : id. métatibia Q. —
1159 : A. dentipes Gmsr. (protibia tj'). — 1160 : id. (protibia 9). — 1161 : id. anten-
ne (j'. — 1162 2 id. antenne Q. — 1163 z A. diforme Ami. (protibla O'). —— 1164 :
id. (protibia Q). - 1165 : id., antenne d'. — 1166 : id., antenne Q. — 1167 : id.,
métatarse C3'. — 1168 : id., métatarse Q.
111. Apîon (Protapion) dissimile GERMAR, 1817. — Iœterocerum
TEoMs., 1865, Skand. Col., VII, p. 62. — adjectum DESBR., 1895. Frel.,
IV, p. 187. — v. nigricorne GABRIEL, 1911, Deutsche ent. Zeit., p. 388. ——
Husr., 1931, p. 204. — SA11~rrE·CL.uRE DEVILLE, Cat. Fr., p. 383 ; Cat.
Corse, p. 462.
Long. : 1,8-2,3 mm. —— Ovale, noir, brillant, submêtalliquc ; 1,81’l`1èIC·
corps court et fortement convexe, presque glabre ; les antennes du mâle
noirœ, sauf le scape rouge ou testacê, rarement entièrement foncé ou seule-
(1) Espèce signalée de Fontainebleau (S. et M.), par erreur d'étiquette d'un spé-
cimen de la collection Bomnmn.

  COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
ment rougeâtre à la base (v. nigricorne GAB.), ou les antennes, chez la
femelle, entièrement noires. Les hanches prothoraciques, tous les trochan-
ters et les fémurs, les protibias (en entier), les méso-et métatibias (sur leur
moitié basale) roux ou testacés ; les genoux, la moitié apicale des der-
nières paires de tibias, tous les tarses noirs. Rostre assez fortement courbé,
celui du mâle élargi à la base, dilaté vers l’insertion antennaire, puis légè-
rement rétréci en avant où il est lisse et brillant ; mat, finement ponctué
en arrière, subégal à la tête et au prothorax réunis. Celui de la femelle
de l/4 plus long, plus fin, subcylindrique, faiblement renfié au niveau de
l’insertion antennaire, lisse et brillant sur presque toute sa longueur, sauf
à la base où il est mat et finement chagriné. Antennes, dans les deux sexes
à massue fusiforme articulée, à deux premiers articles du funicule (ainsi
que la massue) hérissés de poils assez longs ; celles du mâle 'à scape anor-
mal fortement épaissi au sommet, presque aussi long que les cinq premiers
articles du funicule, les quatre premiers articles courts (le l" un peu plus
long que les trois autres), les trois derniers étroits. Chez la femelle : scape
normal, grêle, égal aux trois premiers articles du funicule, guère plus
épais que le l°’ article qui est au moins deux fois aussi long que large,
le 2° moitié plus long que large, les 6-7* un peu plus longs que le 5°, celui-
ci plus épais. Front déprimé, ponctué. Yeux médiocres, peu convexes.
Prothorax subtransversal, faiblement arqué latéralement, un peu plus étroit
qu'à la base, à peine resserré à ses extrémités, la ponctuation profonde,
serrée, subrugueuse, avec un étroit sillon médian. Elytres en ovale assez
court, obtus au sommet, leur plus grande largeur en arrière du milieu ;
calus hnméral saillant ; stries fines, ponctuées, bien plus étroites (3 fois
au moins) que les interstries plans. Pattes élancées. Métasternum du mâle
avec une saillie tuberculense placée entre les hanches métathoraciques et
en dedans de ces dernières. Ailé.
Mâle : Pro-et mésotibias droits ; métatibias arqués, anguleusement
élargis en dedans au sommet, leurs tarses à articles l-2 lamelliformes. très
transversaux, avec de longs poils blancs en-dessus ; protarses à articles
l-2 subégaux, le l" prolongé en dedans par un fort onglet recourbé, le
Z' pourvu, à sa base, d’une dent droite et aiguë, ces deux dents subconti-
gues.
Femelle : Tibias normalement conformés ; l" article tarsal près de·
trois fois aussi long que large, le 2° encore notablement plus long qu’épais.
La larve vit dans les capitulcs de Trifolium arucnse L. (H. Wi\GNER) et
T. pratense L., sur lesquels elle provoque Fhypertrophie de l’axe de l`inf'lo-
rescence : la métamorphose imaginale s’effectue à partir du 20 juillet
(HoFFMANN) et en août (d’après BEDEL). L’adulte se rencontre sur ces deux
Trèfles, mais surtout sur le premier (BEDEL, WAGNER, TEMPÈRE, Hor1~·MANN, ,
KLEINE). —- Mai à Octobre : hiverne.
Toute la France ; la Corse. Répandu mais assez rare dans le bassin de
la Seine, ainsi que dans le Nord, les régions de l`Est, la Bretagne el
l‘Aquitaine. Un peu plus fréquent dans le Centre, à partir du sud de la
Loire. De plus en plus abondant vers le Midi et assez commun par
endroits dans la région méditerranéenne. -— Corse : nombreuses localités Y
La v. nigricorne GABRIEL, représente des mâles à scape entièrement noir 2

APIONINAE. —— Arrow 1623
elle se trouve en Corse : Calacuccia, 3 août 1933 (Bxmcnowsxv !). ——
Sardaigne (Domino !)
Toute l’Europe. Turquie, Ankara, avec le précédent (N. Looos !)
112. Apion (Protapion) dentipes Gansrâcxrn, 1854, Stett. ent. Zeit.,
XV, p. 260. —— armiferum WENCK., 1864, Monogr., 1, p. 190,   -—
tubicen WENCK. (pars.) (1), l.c., p. 200 (Q ). — HUST., 1931, p. 205. —
SAiNr1;—CLAiRE DEVILLE, Cat. Fr., p. 363 ; Cat. Corse, p. 462.
Long. : 1,7-2,4 mm. — Forme et aspect des ononicola et assimile ; la
femelle pouvant être confondue avec celle de ces deux espèces ; le mâle au
contraire, très reconnaissable par des caractères aberrants particulièrement
remarquables. Chez les deux sexes : antennes brunes, plus rarement avec
les deux premiers articles du funicule et le scape rougeâtres ; les hanches
prothoraciques, tous les trochanters et les fémurs (genoux rembrunis
exceptés) roux ou testacés ; les protibias roux, les méso-et métatibias et
tous les tarses noirs ou bruns. Rostre peu arqué, celui du mâle aussi
long que la tête et le prothorax réunis, épais, subcylindrique de la base
jusqu’en avant du milieu, puis fortement atténué et lisse, brillant en avant;
celui de la femelle au moins de 1/3 plus long, grêle, uniforme, cylindri-
que, lisse et brillant sur presque toute sa longueur. Antennes du mâle,
robustes, antémédianes, à pubescence hérissée ; le scape arqué, aussi long
que les articles 1, 2, 3 du funicule ensemble, le 1" subcylindrique, un peu
plus court que le 2', les 3 à 7 arrondis et courts. Chez la femelle, les
antennes postmédianes, bien plus fines, le scape un peu plus long que le
2° article, les articles 3 à 7 plus longs qu’épais. La massue fusiforme et
triarticulée dans les deux sexes. Tête assez longue, parallèle, moins large
(yeux compris) que le bord antérieur du prothorax ; front strié. Protho-
rax, non transversal, cylindrique, à peine resserré à ses extrémités, sœ
côtés plus ou moins arqués ; couvert de points gros et serrés, subru-
gueux, avec un fin sillon médian à la base. Elytres suboblongs, très con-
vexes, à calus huméral saillant ; striés-ponctués ; interstries plans ou un
° peu convexes, finement chagrinés. Ailé. Abdomen à 1°’ segment muni
d’un petit tubercule en son milieu, chez le mâle. Pattes allongées.
Mâle : Profémurs portant en-dessous, vers le milieu, une dent trian-
gulaire assez forte ; protibias échancrés vers leur tiers inférieur et armés,
vers leur base, d’une dent aiguë dirigée en avant, le 1°’ article tarsal étroit
et plus long que le reste du tarse ; les méso·et métatarses à 1" article au
moins trois fois aussi long que large, le 2° triangulaire, bien plus long que
large.
Femelle : Pattes normales ; 1°' article des protarses plus de trois fois
aussi long que large (2) ; 1°’ article des autres tarses un peu moins long.
Mœurs inconnues.
Corse : nombreuses localités : Bocognano (LEoN1—1AR¤r, PEsci—iE·r !) :
Vizzavona (I.EoNnARor) ; Aleria (de CARAPFA) ; Francardo (Mmow) ; Bastia
(1) Le tubicien W.¤·:ncx.. se rapporte en partie à dentipes. en partie à apricans.
(2) La proportion du Ier article tarsal et la conformation du rostre plus long
et moins arqué constituent des points essentiels pour séparer la femelle du dentipes
des ononicola et assimile du même sexe.

1624 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN11>Es
(BONNAIRE !, P. BRUERA !) ; Vivario ; Santa-Mauro ; Vico (AGNUS !) ; Boni·
facio (PLANET !).
Europe méridionale ; Ibérie, Italie ; Sardaigne ; Turquie ; Syrie ; Pales-
line.
113. Apion (Protapion) difforme AHRENS, 1817, F aun. Eur., IV, t.
7. — v. tibiale DESBR., 1866 ; Ass. Soient. Bourbonnais, p. 161. — v.
ochrocerum WAGN., 1926, Col. Centralbl., I, p. 146. —- HUST., 1931, p.
207. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 383.
Long. : 2,2-2,6 mm. -— Espèce aberrante, comme les trois précédentes.
Reconnaissable à sa taille plus grande, son arrière-corps plus oblong,
plus longuement rétréci au sommet. Le mâle a dœ caractères très parti-
culiers ; la femelle est distincte par la longueur du 1°" article tarsal et la
coloration noire de ses hanches. Chez le mâle : toutes les hanches noires,
tous les trochanters et les fémurs (genoux foncés exceptés), les protibias
(en entier), les méso·et métatibias (dans leur partie basale) roux ou rou-
ges ; le sommet des quatre derniers tibias, en plus ou moins grande partie,
tous les tarses noirâtres, sauf une partie du 1"" article des protarses restant
roux ; les antennes (massue foncée exceptée) entièrement rousses. Chez
la femelle : Tous les fémurs (sauf les genoux) roux ; tous les tibias d’1m
brun-foncé (les protibias souvent plus clairs), tous les tarsœ noirs ; les
antennes brunes ou ferrugineuses ; massue noire. Rostre du mâle épais,
peu courbé, subégal à la tête et au prothorax réunis, un peu élargi vers
le milieu, im peu atténué en avant, faiblement rétréci en arrière, mat, cha-
griné sur ses 2/3 inférieurs, lisse et luisant au tiers apical. Rostre de la
femelle d’un tiers plus long, mince, im peu plus arqué, subcylindrique,
brillant. Antennes du mâle, médianes, anormales ; scape droit, fortement
claviforme, égal aux trois premiers articles du funicule, les six premiers
aplatis, le 1‘”` arrondi, petit, deux fois moins épais que le 2°, celui-ci trans-
versa], le 3° de même largeur que le précédent, mais plus long que large,
les suivants graduellement plus étroits ; la massue étroite, guère plus large
que le 7' article. Antennes de la femelle post-médianœ, plus fines, con-
formées normalement ; scape grêle, aussi long que les trois premiers arti-
cles du funicule réunis, les 1-2 subégaux, moitié plus longs que larges,
les suivants plus courts ; massue étroite, articulée, nettement plus large
que le 7° article. Front strié. Yeux peu convexes. Prothorax non transver-
sal, non ou à peine arqué sur les côtés, faiblement rétréci en avant, for-
tement et densément ponctué, avec un sillon médian basal. Elytrœ subo-
blongs ; calus huméral assez saillant ; stries assez fortes, ponctuées ;
interstries larges, plans ou subconvexes. Ailé. Abdomen du mâle avec le
1"' segment portant, en son milieu, un tubercule assez fort, bilide à son
sommet. Pattes allongéœ, anormales chez le mâle.
Mâle : Protibias fortement sinueux, armés d’1m onglet È l’angle apical
inteme, leur 1°" article tarsal en forme de long crochet roux épaissi au
sommet, la pointe dirigée obliquement en bas ; le 2' article arrondi, large
et court ; métatibias arqués, élargis au sommet.
Femelle : Pattes normales ; tarses à l" article plus de 2 1/2 fois aussi
long que large, le 2' plus long que large.

Arionnxma. —— Arion 1625
v. libialc DEsBn.. —— S’applique à des femelles ayant les protibias noirs.
v. ochrocerum Winx., —- Se rapporte à des femelles à antennes (sauf
la massue foncée) entièrement rousses.
L`adulte a été observé sur Tri/olium arvense L. (F. GUIi.LE.uïME, Bull.
Soc. cnt. Bclg., (1919) p. 103). Je l`ai pris moi-même sur cette plante à
Grignon (Seine-et-Oise) et en nombre, dans les Alpes-Maritimes, en juin,
sur Trifolium marilimunz Hubs.
Toute la France ; de mai à septembre : endroits humides ou arides de
la région des plaines et de montagnes peu élevées ; surtout régions mari-
times. Assez abondant dans le Midi ou se rencontre communément la v.
tibiale. Plus rare dans le sud-ouest. —— La v. ochrocerum paraît rare,
du moins sur notre territoire, où je n`ai vu qu’un individu du Var : Hyères
(coll. ÀBEILLE).
Angleterre ; régions maritimes de la Hollande, de la Belgique, de
l`Allemagne 1 Hambourg. — Algérie : Italie ; Sicile, Corfou ; Grèce ;
Crête ; Syrie.
Paraît faire défaut dans le Centre du Continent européen (STE-Ci,. DE-
v1Lr.E).
Onsanvxriox. — Husixscniz cite la v. tibiale de la Corse. Pour ma part,
je n’ai vu aucun exemplaire de cette espèce provenant de cette île. SANTE-
Cmme Dizvirtc ne la cite ni dans son catalogue des Coléoptères de la
Corse, ni dans son Supplément. Non signalée de la Sardaigne, ni à ma
connaissance, d'Espagne.
Subgen. Apion (s. st.) (selon REITTER)
ÉREITT. Fauna Germanica, V, 1916, p. 243).
TABLEAU mas izsriacrs
1. Front strié ou finement ponctué .......... 2
— Front grossièrement ponctué. Prothorax transversal, forte-
ment ponctué. Elytres ventrus, d’un bleu foncé, très rarement
noirs ; stries à points caténulés ; interstries costiformes.
Yeux très saillants. Gorge portant un étroit bourrelet, appa-
raissant (vu de profil`! comme une très petite dent. Long. :
2,2-2,6 mm ............. 114. pisi (1)
2. Gorge unie ................ 3
— Gorge pourvue, en arrière, d°une crête transversale dont la
tranche (vue de profill apparaît sous forme d°épine aiguë,
au-dessous des yeux. Front resserré entre les yeux. Prothorax
subhéxagonal, très ponctué, sillonné sur toute sa ligne mé-
diane. Elvtres d°un bleu-foncé. Long.: 2,4-2,8 mm . 119. elegantulum
ils Près de pisi F se place une espèce très voisine : A. aestîmatum Fxusr. H01. Soc.
Ent. Ross., 1890-91, p. 410, à très vaste dispersion géographique, qui pourrait peut-être
se rencontrer en France. Elle se distingue de pîsî par sa taille plus petite, ses é-
lytres brillants, sa gorge unie, sa tête plus large, son prothorax beaucoup plus
densément ponctué. ses interstries élytraux plus étroits. sa forme moins ventrue. Elle
est répendue en Europe, Asie, Syrie, Algérie. Elle abonde en Pologne : Cracovie
Przemvsl (S. Siwmzczvxsxxi. sur les trèües.

1626 c0LÉo1>rÈREs cURcUL1oN1DEs
3. lnsecte entièrement métallique, brillant, d’un beau vert-clair
ou bleu, rarement cuivreux. Rostre mince, très courbé. Pro-
thorax transversal à ponctuation forte, serrée ; muni d’un
sillon médian. Long. : 2-2,4 mm ...... 120. astragali
— lnsecte à prothorax au moins aussi long que large, noir ou
bleuâtre. Elytres bleu—f0ncé ou verdâtres. Rostre plus épais . . 4
4-. Intervalle interoculaire étroit, guère plus large que la moitié
du rostre à sa base. Yeux peu convexes. Antennes fines. Pro-
thorax noir ; élytres bleus ............ 5
— lntervalle interoculaire frontal presque de même largeur que
le rostre à sa base. Yeux très convexes. Antennes robustes.
Prothorax noir, bleu-foncé ou verdâtre ; élytres bleus .... 6
5. Prothorax cylindrique, obsolètement ponctué. Antennes lon-
gues et déliécs, les trois premiers articles du funicule allon-
gés, les suivants oblongs. Tête et prothorax grêles par rap-
port aux élytres. Front muni de trois stries distinctes. Long.:
2,5-3 mm ............ 116. gracilicolle
— Prothorax presque aussi large que long, à ponctuation
nette, serrée, peu profonde. Antennes à articles 5 à 7 du
funicule subglobuleux. Tête et prothorax moins grêles. Front
à stries confuses, plus ou moins distinctes. Long. : 2-2,3
mm ............... 117. aethiops
6. Prothorax bleu ou verdâtre, très finement et très éparse-
ment ponctué. Elytres de même coloration, mais souvent un
peu plus claire. Rostre épais, courbé, mat, faiblement enflé
à l’insertion antennaire (mâle), ou moins arqué, plus ou
moins luisant au sommet, atténué en avant à partir de l’in-
sertion antennaire (femelle). Antennes fortes. Long. : 2,5-3
mm ............ 115. punctigerum (1)
— Prothorax noir, fortement étranglé avant le sommet, plus
ou moins rugueusement ponctué. Elytres d’un bleu-foncé
Rostre, dans les deux sexes, presque droit, lisse et luisant
en avant, de largeur égale sur toute sa longueur, celui de
la femelle plus grêle. Long. : 2,3-2,7 mm .... 118. facetum
(1) Près de punctigerum Pnrx., se placent les deux espèces suivantes : A. amethys-
tinum Mn.r... Wien. ent. Monatschr., I. 1857. p. 23 (obtusum DB., 1866). Signalée de
France par, erreur. Prothorax noir, cylindrique, ûnement et obsolètement ponctué.
Elytres ovales, brillants, bleus ou verts. Rostre du mâle fortement dilaté, subdenté
au milieu, parfois plus obtusément. Antennes courtes et épaisses. Rostre de la femelle
à ueine dilaté ; antennes grêles. Vit dans les gousses d’Ast'ragalus danicus mrrz, en
Autriche (H. Wncxmn). Répandue en Europe centrale et méridionale.
A. rhomboidale Drsnn., Mitt. Schweiz. ent. Ges., 1871, p. 182. Curieuse et rare es-
pèce. Tête et prothorax noirs. Elytres bleus, fortement élargis latéralement un peu
en arrière du milieu ; interstries très convexes ; stries larges, profondes à points
assez forts. Région montagneuse de la Carniole ; Piémont ; Mt Rose, Bosnie.
Hongrie méridionale et Herzegovine. Pourra peut-être se retrouver dans nos Alpes
maritimes. Vit sur les genets : Genista anglica L. et G. Villarsii CLEM. (pulchella G.G.)
(Wxm.EM).

APIONINAE. — APION 1627
114. Apion (s. st.) pisî F., 1802, Syst. Eleuth., 11, p. 425. — pullum
GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., 1, p. 299. — aeralum STEPHENS,
1831, 111. Brit., p. 187. — cyanipenne S6HôNHERR, 1833, Gen. Curc., p.
307. —— punctifmns KIRBY, 1808, Trans. Lînn. Soc. Lond., p. 50. — pas-
ticum GERM., 1817, Mag. Ent., p. 185. — gravidum OL., 1807, Ent., V,
p. 81. — costiperuœ FAUVEL, 1867, Bull. Soc. Norm., 11, p 262. - V.
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Fig. 1169 à 1177. — 1169 2 Apîon (s. st.) pîsî F. Q. — 1170 : id. (avant-corps
d'). — 1171 : id., antenne 5*. — 1172 : id., antenne Q. — 1173 : id. (larve neonate). —
1174 : id. (larve adulte). ·—- 1175 : dégâts ïmaginaux du même sur feuilles de Luzer-
ne. —~ 1176 : Heuron de luzerne indemne. — 1177 : iieuron attaqué par la larve du
même (déformation de 1’0vaire).

1628 coLÉo1>rÈnEs (ÉURCULIONIDES
amplipezme GYLL., 1333, l.c., p. 308. — Kosmani GERH., 1901, Deuts. ent.
Zeit.. p. 158. — v. sulciferum HUBERTH., l.c., 1912, p. 174. —~ HUST.,
1931, p. 222. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. `383 ; Cat. Corse, p. 465.
Long. : 2,2-2,6 mm. — Corps ovale, noir ; élytres d’un bleu foncé,
verdâtre ou violet, avec ou sans la suture noire, fortement convexes,
subglabres ; pattes et antennes noires, celles-ci parfois ferrugineuses à la
base. Rostre du mâle moins long que la tête et le protborax réunis, modé-
rément courbé épais, rugueux, muni en-dessus de quelques poils au som-
met ; celui de la femelle fortement arqué, moins épais, aussi long que la
tête et le prothorax ensemble, densément ponctué jusqu’à l’extrémité,
assez luisant. Antennes antémédianes (mâle) médianes (femelle), fortes,
pubescentes ; scape plus court que les articles 1-2 du funicule réunis ;
massue ovale. Tête courte, fortement et densément ponctuée ; vue de pro-
fil, présentant sous la gorge un relief obtus ; front avec une ligne mé-
diane élevée plus ou moins nette, grossièrement ponctué jusque derrière
les yeux, ceux-ci très saillants. Prothorax transversal, subparallèle, faible-
ment rétréci en avant, couvert de gros points arrondis, profonds et serrés,
avec un profond sillon médian à la base, souvent prolongé étroitement en
avant. jusqu’au sommet. Ecusson noir, triangulaire. Elytres ovales, ven-
trus, à calus buméral saillant, à stries fortes, ponctuées-caténulées, un peu
plus étroites que les interstries convexes. Pattes fortes à 2° article tarsal
un peu plus court que le 1‘" et subtransversal.
Taille et sculpture variables ; tarses parfois ferrugieux.
r. rzmplipenne GYM,. (I(0smannz` GEnu.). —— Elytrcs entièrement noirs.
v. snlcifcrmn Hrnru. — Elytres bleus, comme la forme typique, mais
le sillon antéscutellaire prolongé profondément jusqu'au sommet du pro-
thorax.
v. obsoletus, nova. — Interstries élytraux iplans 1 ponctuation pro-
thoracique moins grosse et bien moins profonde.
La larve vit et se transforme dans les boutons floraux, distendus et
gonflés de la Luzerne cultivée, Medicago sativa L., parfois en nombre
prodigieux, et très nuisible (P. lthncum., Ann. Soc. cnt. Fr. (1894), Bull.,
p. cxr.111 (1). Egalement sur le Sainfoin, (JnoIn·y<rl1is sa/izzu LMK. (A.
Horrulxvu). Elle est parasitée par Microbmcon WEsM. et Leiophron muri-
ratus Hu,. (Hym. Braconidae).
îfadulte se rencontre, en outre, sur de nombreuses Légumineuses des
genres : Pisum, Trifolium, Vicia, etc. (2)
Toute la France et la Corso ; très commun ; plaines et montagnes
jusqifà la limite inférieure de la zone alpine. — Les variétés çà et là avec
la forme type.
Presque Ioutc la région paléarcti.que (Europe, Sibérie, Nord de l’Afri-
que, Madère). Sur Èllcrlicago arborea L., en Algérie (Bmxtzuowsxv).
(1) Les observations selon lesquelles la larve vivrait dans les gousses de Vicîa
sepîum L. (Cvmrrs) et Lathyrus pratensis L. (Prmnrs) ne se rapportent probablement
pas à cette espèce.
(2) Nous avons observé assez récemment 1945-46 que cet Apion pond de mai à début
de jum dans l’ovaire des fleurs de la Luzerne ; la larve dévore les jeunes fruits à
peine formés, elle se transforme dans le capitule, au bout de 15 à 2.0 jours, au milieu
des débris floraux agglutinés et desséchés. Une seule génération. L'adulte apparaît
en juin-juillet. On le rencontre jusqu'en octobre, se nourrissant du feuillage des Pa-
ptlionacées, puis hiverne pour réapparaître dès la fin d'avril.

Arromrms. — Amon 1629
115. Apion (s. st.) punctigcrum PAYKULL, 1792, Monogr. Cure., p.
141. — sulcifrorw KIRBY, 1808, Trans. Soc. Linn. Lond., lX, p. 50 (non
HERBST). —— Stierlini DBR., 1870, Mitt. Schweiz. ent. Ces,. III, p. 181. —
Husr., 1931, p. 224. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 383.
Long. : 2,3-3 mm. — Faciès du pisi, Yarrièrecorps moins trapu, le
prothorax bleuâtre non noir, bien plus finement ponctué ; les interstries
plans. —— Subglabre ; les élytres d’un bleu-foncé ; l’avant-corps de même
coloration ou d’un bleu plus noirâtre, les fémurs submétalliques, bleuâ-
tres, le reste des pattes foncé, les antennes noires ou ferrugineuses à la
base. Rostre peu courbé, robuste, un peu dilaté à Yinsertion antennaire,
mat, sauf au sommet. Celui du mâle plus long que le prothorax, éparse-
ment ponctué-chagriné ; celui ‘de la femelle moins épais, de 1/4 plus
long, moins sculpté et plus brillant en avant. Antennes médianes ; scape
court, épais, arqué ; funicule à deux premiers articles non transversaux ;
massue ovale. Tête subconique, plus longue que large ; front terne, plus
on moins visiblement bi-ou tristrié et éparsement ponctué ; les tempes
aussi longues que le diamètre d’un œil ; vertex lisse, luisant. Yeux sail-
lants. Prothorax aussi long que large, arrondi sur les côtés, assez forte-
ment rétréci en avant, un peu moins en arrière, la ponctuation line, super-
ficielle, peu serrée, avec une fovéole basale. Elytres ovalaires, élargis et
peu arqués des épaules au milieu, assez largement arrondis ensuite et
obtusément rétrécis au sommet ; très convexes, le calus huméral saillant ;
stries fines, étroites, à points caténulés ; interstries larges et plans. Pattes
robustes ; 2' article tarsal subégal au 1°".
Varie rarement de coloration ; la fovéole prothoracique peut faire défaut
ou se prolonger étroitement jusqu’au sommet du prothorax. Les élytres
parfois à reflet verdâtre (v. viridescems, nova) ou d`un violet améthyste
(v. atroviolaceus, nova).
La larve vit et se transforme dans les fruits de Vicia hirsufa Koen qui
ne subissent aucune déformation notable : l’adulte éclot vers la fin de juil-
let et s’échappe par un petit trou circulaire, les gousses attaquées ne pré-
sentant pas de déhiscence hélicoidale comme celles restées indemnes (A.
HOFFMANN ; observations à St Léonhard, Haute-Vienne, le 24 juillet 1922).
L’insecte parfait se rencontre, en outre, sur Vicia sepium l.. (BEDEL,  
cracca L. (Mocgmznvs), V. sativa L. (Scnyrzmivn). — Mai-septembre.
Commun dans tonte la France. Les variétés beaucoup plus rares, ça et là
avec la forme typique dans le Centre et le Midi.
Europe ; Algérie ; Syrie.
Onssnmriou. —— l.’Apion observé par CURTIS dans les gousses de Vicia
sepium et signalé par lui comme étant A. pisi (voir note précédente) se
rapporte sans doute à puncligerum.
116. Apion (s. st.) gracilicolle GYLL., 1839, in Schônherr, Gen. Cure.,
V, p. 428. — leptocephalum ÀUBÉ, 1850, Ann. Soc. ent. Fr., p. 239. --
subzmpezicollc Dizsnn., l.c. — Husr., 1931, p. 225. -— Cat. SAINTE-CLMR1;
DEVILLE, p. 383 ; Cat. Corse, p. 465.

1630 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN1m:s
Long. : 2,5-3 mm. — En ovale assez long, noir, subglabre. luisant ; les
élytres bleus, rarement violets ; lfavant-corps, les pattes, les antennes
noirs, ces dernières avec le scape et les deux premiers articles du funicule
ordinairement roux ou ferrugineux. Rostre assez fort, arqué, très faible-
ment élargi vers le milieu, ponctué, mat, luisant au sommet, plus court
(mâle) ou aussi long (femelle) que la tête et le prothorax réunis, plus fin
et moins sculpté chez la femelle. Antennes légèrement postmédianes ; funi-
cule à trois premiers articles allongés, les suivants oblongs ; massue
oblongue. Tête conique, longue étroite ; front presque moitié moins large
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Fig. 1178 à 1185 : Tête et avant-corps chez divers Apîon (s. st.). — 1178 :
punctigerum PAYK. O'. —— 1179 : id., Q. — 1180 : gmcillîcolle GYr.r... (j'. — 1181 :
id. Q. —— 1182 : aethiops Hraruasr, 0*. —— 1183 : id. Q. — 1184 : elegantulum GERM.,
d'. — 1185 : id. Q.
que le rostre, visiblement tristriée ; Vertex lisse. Yeux peu convexes. Pro-
thorax noir subcylindrique, étroit, un peu plus long que large, à peine
atténué en avant, la ponctuation assez forte mais superficielle et médio-
crement serrée, avec une fine strie médiane à la base, atteignant parfois
le milieu. Ecusson très réduit. Elytres convexes, ovoïdes. assez allongés,
peu arqués latéralement jusqu’en arrière du milieu, 2 fois aussi larges à
la base, que le prothorax ; calus huméral marqué ; stries à points caté-
nulés ; interstries plus larges, plans ou un peu convexes. Pattes allongées ;
1" article tarsal plus de 1 1/2 fois aussi long que large, le 2° III] peu plus
long que large.
La larve. cécidogène, a été observée sur divers Lathyrus, sur la tige
desquels elle provoque un renflement fusiforme de 7 à 10 mm de longueur ;

A1>1oN1NAE. — APION 1631
sur L. latifolius L. Hoiïmn, Zoocecidies d’Eur©pe, 11*1, p. 1932), L. mznuus
L. (1`Rormn, 1906), L. cicera L. au Portugal (R. P. '1`Av1REs, 1905). En
France, 1`adu1te se rencontre fréquemment. sur L. Iatifolius L. HOFFMANN,
TEM1>ÈRE),L. clynzcnum L. ct L. heiwop/zyllizs 1.. (A. HOFFFMANN). Signalé en
Algérie, sur L. ochrus D. C. (PEYERIBIIIOFF, Ann. Soc. enf. Fr., 1919, p. 246).
Eclos de Vicitz [atm L., à Alger (PEYEIKIMPIOFF, Ann. Soc- cnt. Fr., 1926, p.
383). —— É\1ai—septembre ; surtout régions calcaires.
Disséminé presque dans toute la France : assez rare dans l’Est et le
Nord : Seine-et-Oise 2 Yonne ; Côte»d`©r ; Oise ; Aisne ; Marne ; Somme.
Assez commun dans le Midi. — Corse. — Non cité de la Bretagne et du
Plateau—Central. Ne semble has, dans le Nord, dépasser le cours de la
Somme.
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Fxc. 1186 à 1189. - 1186 : Apion (st.) rhomboidale DESBR. Q. —- 1187 : id.
0*. —· 1188 : antenne mâle. ——— 1189 : antenne femelle.
Toute l`Europe méridionale ; Italie ; Espagne L Portugual. Algérie, Tu-
nisie. Maroc !, Turquie 1, Grèce . surtout dans l’île d’Eubée où il est nui-
sible aux cultures de gesse (A. J. Arourmrrs 1)
117. Apion (s. st.) aethiops HERBST, (1) 1797, Kâfer, 111, p. 120. —
cacruleum HERBST, 1.c., p. 113. —— marchicum GYLL., 1813, Fn. Suc., p.
47 (non HERBST). — subcaœruleum STEPH., 1831, 111. Brit., p. 183. ——
(1) A. antennale Dmssn., Fret., V. 1895-96 p. 303 décrit de Sicile., comme espèce
propre, est une variété se rapportant à aethiops et non à gracilicolle comme l'in-
diquent Husucnn et Scnarzmmzn, influencés sans doute par Dmsnnocmms, qui compare
son insecte à cette dernière espèce, bien qu’i1 ait la tête et le prothorax conformés
différemment, avec des stries élytrales non distinctement caténulées. Se distingue
d’aeth1l0ps, par la taille plus forte (3 mm), la massue des antennes plus longue. sur-
tout chez la femelle, le disque du prothorax plus obsolètement ponctué.

1632 COLÉOPTÈRES CURCULIOXIDES
subculcazum Mrtasn., 1802, Ent. Brit., p. 249 : BEDEL, Fn. Seine (1837),
p. 369. —— stenocephalum PERRIS, 1857, Ann. Soc. Linn. Lyon, p. 135 —
v. lucidithorax DESBR., Frel., V (1885), p. 47 l1•. — HUsT.. 1931, p. 226.
Cat. SAINT1-i—CLA1RE DEVILLE, p. 383.
Long. : 2-2,3 mm. —— Aspect et coloration du gmcilicolle, diffère par
la taille plus faible, l’arrière-corps un peu moins long, les pattes et les
antennes moins élancées, le prothorax plus court. subcarré, relativement
plus étroit par rapport aux élytres, de largeur égale à ses deux extrémités,
à ponctuation ordinairement plus serrée, plus nette, moins obsolète, avec
une strie basale fine et courte ; la tête étroite mais pas plus longue que
large et non conique, le front muni de 3-4 stries peu nettes ou effacées ;
les antennes médianes, les articles 1-2 du funicule subégaux, les 5-7 sub-
globuleux. la massue étroitement oblongue ; le rostre peu différent. un
peu moins courbé, parfois, chez certains mâles, presque droit et seulement
un peu courbé à la base, déprilné et plus pubescent dorsalement, grossiè-
rement rugueux et mat.
Comme chez le précédent la base des antennes est parfois rousse.
La larve a été observée, au Portugal, dans les tiges de 1`icia pyrenaicrr
Pounn., où elle produit, au niveau des nœuds. un léger renflement de 7 min
de long sur 2 mm de large (R. P. Tlvmrzs, l90‘2, 1905).
L`adulte se rencontre sur Vicia'sepiurn L. i‘\V,—u.rox, Pizarns, lrrzxiaa. A.
Hom-·MAxN, TEMPÈRE) et V. sntiva 1.. (ti\'LLENi~iAi..
Toute la France 2 assez commun dans la région des plaines, plus com-
mun encore dans les montagnes jusqu’a la limite supérieure de la zone
subalpine.
Europe 1 Algérie ; Maroc : Syrie 1 Asie.
118. Apion (s. st.) facetum GYLL., 1839, in Schônherr, Gen. Curc.,
V, p. 431. — Sundevalli BOH., 1839, ap. Schônherr, l.c.. p. 435. — pers-
picax WENCK., 1864, L’Ab., 1, p. 221. —— l·lUsT., 1931, p 227. — Cat.
SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2,3-2,7 mm. — Faciès du pisi ; se différencie par l’arrière-corps
plus court, moins brièvement rétréci au sommet, le rostre droit, le front
strié, la gorge unie, le prothorax fortement étranglé en avant, la pubes-
cence dorsale visible bien que très fine. — Ovale, noir. brillant, le pro-
thorax noir, les élytres bleuâtres ou verdâtres : les pattes et les antennes
foncées, le scape roux à la base ; la pubescence du dessus du corps éparse,
ténue, peu apparente à première vue. Rostre presque droit dans les deux
sexes, épais un peu plus long que le prothorax, faiblement élargi vers
Yinsertion antennaire, à points serrés, rugueux. mat, un peu luisant en
avant (mâle) moins robuste, de 1/3 plus long, un peu atténué de la base
à l’extrémité, ponctué et mat sur sa moitié basale, lisse et luisant en avant
(femelle) Antennes submédianes, courtes, assez épaisses ; funicule à 1"
article ovoïde, plus gros que les suivants, les 5-7 globuleux ; massue
(1) A. lucidithorax Dan. est décrit de Sardaigne, sur une petite femelle dont le
rostre est plus grêle que chez aethiops typique, le prothorax étroit, subparallèle. à
pomts superficiels : les élytres plus courts, plus amples.

APIONINAE. » APION 1633
ovale. Tête courte ; front non impressionné, plus étroit que la base du
rostre. avec 3-4 stries, densément ponctué jusqu’au bord postérieur des
yeux qui sont fortement convexes ; vertex lisse. Prothorax aussi long que
large. arrondi latéralement vers le milieu, fortement et brusquement res-
serre enlavant, la ponctuation médiocre, assez dense, parfois un peu ru-
gueuse avec un sillon â la base dépassant ordinairement le milieu. Ecus-
son noir. étroit. Elytres très convexes, ovoïdes, subrhomboïdaux, forte-
ment élargis vers l°arrière ; stries ponctuéœ-caténulées ; interstries lar-
ges, plans ou subconvexes. très finement réticulés. Pattes assez fortes ; l"
article tarsal plus long que le 2°.
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Fig. 1190 à 1195 ; Divers Apion (s. st.) (avant-corps). —— 1190 : facetum GYLL.,
5. — 1191 : id. Q. — 1192 : ameyttstinum M11.r.. C3'. —- 1193 : id., Q. - 1194 : astra-
gali PAYK. 0*. — 1195 : id. Q.
L`adulte vit sur Atstragalus aristatus L’HÉmr. (A. HOFFMANN).
Très rare en France et seulement dans la région subalpine des Alpes.
Isère : prélanfrey (V. PLANET) ; Varces (L. GUÉDEL). —- Basses-Alpes : Col
d’Allos (Husricma) ; Digne (Gmâner.) ; La Fouillouse (Husricua). —- Alpes-
Maritimes : Montagne du Farguet, entre Sospel et l’Escarène (SAINTE·
Cnman Devrtre) : St Etienne-de-Tinée, sur les Astragales, en mi—juillet
(A. HOFFMANN). —— Vaucluse : Mt Ventoux, vers 1250 m (A. Cl-IOBAUT). —
Ardèche : Privas (GUÉDEL, d’après HUSTACHE).
Suède ; Norvège ; Finlande ; Laponie ; Hongrie ; Bosnie ; Balkans ;
Sicile ; Grèce : Asie-Mineure.
Oesanviriox, — Les deux espèces qui précèdent font partie du groupe
Pseudotrichapion WAGNER.

1634 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
119. Apion (s. str.) elegantulum GERMAR, 1818, Mag. Ent., III, p. 48.
— coracinum GYLL., 1833, in Scliônherr, Gen. Cure., p. 299. — incisum
Bon., 1839, l.c., p. 428. — neglectum GYLL., 1833, l.c., p. 253. — pinae
ROSENH., 1856, Thier. And., p. 244. — tricarinatum WALT., 1835, Reis.
Span., p. 76. — laticolle PERRIS; 1857, Excurs. Land., lll, p. 55. — HUST.,
1931, p. 228. — SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 384.
Long. : 2,4-2,8 mm. — Espèce reconnaissable à l’ampleur de son pro-
thorax et sa gorge aigûment dentée. — Suboblong, noir, glabre, assez
luisant, l’avant-corps, les antennes et les pattes noirs, ces dernières parfois
brunes ; les élytres verts, vert-bleuâtre, bleu-noirâtre, rarement violets. Ros-
tre arqué, mince, renflé vers l’insertion antennaire dans les deux sexes ;
moins long que la tête et le prothorax réunis, mat, finement pointillé, un
peu atténué en avant (mâle) ; d’un tiers plus long, plus fin, presque lisse,
très brillant (femelle). Antennes postmédianes, les articles 4-5-7 du funi-
cule subtransversaux (mâle) plus longs que larges (femelle) ; massue
étroite, oblongue. Tête assez courte, finement ponctuée et striée entre les
yeux convexes ; la gorge (vue de profil) présentant un denticule aigu
dirigé en arrière. Prothorax aussi long que large,. arqué sur les côtés, for-
tement étranglé en avant, fortement et densément ponctué, avec un fin
sillon médian entier très distinct. Ecusson petit. Elytres ovales, très con-
vexes, subrectilignement élargis en arrière un peu après le milieu ; calus
huméral saillant ; stries à points eaténulés ; interstries plus larges, con-
vexes. Abdomen à l" segment, chez le mâle, subcaréné ou obtusément
tuberculé au milieu. Tarses à 1" article étroit, plus long que large, le 2'
presque aussi long que le 1°'.
La larve vit dans les tiges des Trifoliunz medium L. et pratensc L. (DIE-
rmc , 1857, Peams, 1863), L’adulte se rencontre sur ces plantes et fré-
quemment sur le Sainfoin, Onobrychis saliva L. BEDEL, H0EFM.4xN,HcsrAc1-1E,
TEMPÈRE etc).
Disséminé ct assez commun dans toute la France ; plaines et montagnes
jusqu’à la zone alpine. — Mai —— septembre.
Europe : Sibérie ; Algérie ; Syrie ! : Grèce !
120. Apion (s. st.) astragali PAYKULL, 1800, Fn, Suec., p. 1.800. ——
saeculare GOZIS, 1881, Ab., XVII, p. 135 (emend.). —— HUST., 1931, p.
229. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2-2,4 mm. — Faciès du précédent, diffère par la taille plus
petite, la coloration plus claire et plus vive, la gorge unie, le rostre autre-
ment conformé, etc. — Brillant, glabre, entièrement (sauf les antennes et
les tarses noirs), bleu, bleu—vert ou vert-clair. Rostre grêle, courbé, très
brillant dans les deux sexes ; plus court que la tête et le prothorax réu-
nis, un peu atténué en avant, pointillé (mâle), un peu plus long, moins
atténué antérieurement, subcylindrique, plus lisse (femelle). Antennes
fines, postmédianes ; funicule à articles 2-3 plus longs que larges,
les suivants non transversaux ; massue étroite, oblongue. Tête courte,
ponctuée, finement mais très distinctement multistriée entre les yeux, ceux-
ci arrondis et convexes. Prothorax transversal, arqué latéralement au mi-

A1>10N11vAE. — Arion 1635
lieu, étranglé en avant, plus large à la base qu’au sommet, à ponctuation
forte et serrée, le sillon médian très marqué, atteignant souvent le som-
met. Ecusson petit, concolore. Elytres subrectilignement élargis en arrière,
à calus liuméral assez saillant ; stries finement ponctuées ; interstries sub-
plans, portant une série irrégulière de très petits points (1) Pattes allon-
géœ, le 1e' article tarsal plus long que large, le 2' un peu plus court ;
ongles très finement dentés. Abdomen simple chez le mâle.
v. crgcncnsc Bsciusa, 1863, Bull. Moscou, p. 477. — \'er1—d0ré ou vert-
bronzé, la tête ordinairement d’un vert-clair très vif.
v. bicolor nova. — Elytres bleus : prothorax vert : tête de l’une ou l’autre
de ces deux couleurs.
La larve aurait été observée, en Roumanie, dans les fleurs gonflées do
Aslragalus uirgnlus PALL. (d’après les notes de REDEL). lfadulte vit dans
la région des plaines, notamment dans le Nord, sur Astragalzzs glycyphyllos
L. (nombreux observateurs); dans le Midi : sur A. depressus L. (Hcsricx-112),
A. nzonspessulanus L. «R. Drraaz. Horimiixx, Scuxrran etc), en montagne
surA. aristatus L’HÉR1T. (Hrsraema) et A. vcsicarius L. (Horrusxx).
Endroits arides et ensoleillés. » juin-nii-août.
Toute la France : assez commun par places. — La v. bicolor   et là
dans le Midi ; la v. ergcncnse extrêmement rare en France (Je n`en ai vu
qu’un seul exemplaire de Thônes (Hte Savoie), est assez fréquente en
Russie méridionale.
Europe ; Algérie ; Syrie.
Oasaavariox. — .-i. asîragali et .1. cleganlulum sont rangés par WAGNER
dans son sous—genre Ps011dopr·oiap1`on.
Subgen. Éutrichapion REITTER (pars) Faun. Germ., V, 1916, p. 243
TABLEAU Das ESPÈCES
1. F émurs entièrement ou en partie roux ........ 2
— Fémurs noirs ............... 4
2. Elytres métalliques, brillants, souvent bleus. Tibias et genoux
noirs. Hanches mésothoraciques écartées ........ S
— Elytres d’un noir ardoisé. Protihias et profémurs roux.
Hanches mésothoraciques subcontiguës. Antennes (massue
comprise) rousses (mâle), noires à base rousse ou rousses
avec la massue noire (femelle). Long. : 1,7-2,4 mm .. 131È viciac
3. Pubescence dorsale légère ne voilant pas les téguments
qui sont brillants. Prothorax médiocrement arqué sur les
côtés, légèrement resserré en avant, à ponctuation assez pro-
fonde, serrée. Rostre fortement courbé, glabre dans sa moi-
tie apicale. 'F orme courte, élargie en arrière ; épaules
assez marquees. Èlytres bleu-foncé. Taille : 1,7-2 mm (for-
'(1) Certains spécimens de l'Europe Centrale. présentent sur chaque interstrie une
serie de poils extremement fins et courts naissant de chacun de ces points.

1636 coLÉoPrÈREs cURcULioNmEs
me typique). Elytres diun bleu—verdâtre, plus clair ; pubes—
cence moins légère. Taille de 1,9 à 2,2 mm. (v. scabiosum
Wrrsrr ........... 125. flavofemoratum
— Pubescence plus longue, plus serrée, voilant presque les
téguments des élytres qui sont ternes. Prothorax visiblement
plus arrondi latéralement et resserré en avant, sa ponctuation
moins dense, obsolète. Rostre moins arqué, pubescent, sauf
sa ligne clorso-médiane, et au sommet. F orme plus oblon-
gue ; épaules plus oblique. Elytres verdâtres (forme typi-
que). Elytres d’un cuivreux métallique (gv. viridimicans
DESBR.) (1). Long. : 2,5-2,8 mm .... 126. croceifemoratum
4. Front impressionné profondément entre les yeux, plus étroit
à cet endroit que la base du rostre ......... 5
— Front sans impression profonde, plan ou subconvexe .... T
5. Tempes joufïlues, étranglées près des yeux et formant avec
eux un angle rentrant accusé, plus longues que le diamè-
tre de l’œil. Front avec deux sillons foveiformes ; vertex,
prothorax et fémurs submétalliques. Elytres bleus. lVlétaster·
num du mâle portant un tubercule sur sa ligne médiane.
Long. : 2,8-3,2 mm ......... 122. columbinum
— Tempes normales, parallèles ou élargies en ligne droite en
arrière, plus courtes que le diamètre de l’œil. Front caréné.
Antennes à base rousse, au moins chez le mâle. Elytres
bleus ou verdâtres .............. 6
6. Prothorax bleu. Yeux eilacés. Elytres suboblongs, non briè-
vement atténués au sommet. Tarses plus robustes. Front net-
tement impressionné (forme typique), ou front faiblement
impressionné ; pubescence plus apparente (v. hispanicum
WENCK.). Long. : 2,7-3,2 mm ....... alcyoneum (2)
— Prothorax noir. Yeux saillants, surtout chez le mâle. Ely-
tres ovales, rapidement atténués au sommet. Tarses plus élan-
cés. Long. : 2,3-2,8 mm ......... 121. Spencei
T. Elytres avec les interstries plus larges que les stries ou au
moins aussi larges que celles-ci .......... 8
—— Elytres avec les interstries caréniformes, notablement plus
étroits que les stries qui sont très larges, à points serrés ;
épaules effacées. Ponctuation prothoracique forte et très
dense. Insecte noir, peu brillant, à pubescence peu sensible.
Long. : 1,5-2,2 mm .......... 149. minimum
(1; Cette variété remplace la forme typique en Algérie.
(2) A. alcyoneum GERM., Mag. Ent., II, 1817. p. 203, pl. 3, Hg. 5. —— v. hispanicum
Wr:NcK.. Monogr., l’Abeil7.e, 1864, p. 232. Cité de France. par erreur, dans divers cata-
logues. Sa présence n’y parait cependant pas invraisemblable, car il est répandu
en Europe centrale et méridionale : Allemagne ; Pologne ; Hongrie ; Espagne
centrale : Escurial, Madrid, Guadarrama (C. Kocn !).
La larve provoque une déformation des bourgeons axillaires chez Latyrus pmtensis
L. •H. Wncimn) et celle des folioles de Lathyrus cicera. L. (Tavzurzzs). La v. hispanicum
se trouve dans le nord de 1’Italie et au Maroc : Meknès.

APIONINAE. — Arron 1637
8. Dessous du rostre portant, sur toute sa longueur, des petits
poils visibles de profil. Prothorax densément ponctué, avec
un sillon sur toute la ligne médiane. Insecte noir, garni de
petits poils gris. Long. : 1,8-2,2 mm ...... 130. ononis
— Dessous du rostre sans pubescence appréciable de profil
(sauf en avant chez quelques mâles) ......... 9
9. Yeux bordés en·dessous de poils squamuleux blancs, parfois
raides et détachés, formant une sorte de petite mèche ou de
collier .................. 10
— Yeux sans poils détachés en-dessous, tout au plus avec quel-
ques poils couchés et peu visibles .......... 22
10. Tarses à 1"" article plus long (mâle), presque aussi long
(femelle) que le reste du tarse. Antennes de la femelle avec
les deux ou trois premiers articles roux ; celles du mâle
rousses, plus ou moins rembrunies vers le sommet, les deux
derniers articles du funicule poilus et aussi larges que ceux
de la massue. Protibias du mâle tordus, métatibias ciliés et
armés d°une épine vers leur angle apical externe. Noir, fine-
ment pubescent de blanchâtre. Elytres allongés, d’un bleu-
foncé. Long. : 1,7-3 mm .......... 132. vorax
— Tarses à 1“' article moins long que le reste du tarse. An-
tennes et pattes de conformation normale. Protibias sim-
ples chez le mâle .............. 11
11. Antennes noires, sauf parfois le scape et les deux premiers
articles du funicule .............. 12
—— Antennes entièrement testaceés (mâle) ou rembrunies sur
leur moitié supérieure (femelle). Noir, un peu luisant, à
pubescence grise, plus serrée sur les épisternes où elle for-
me une ligne blanche. Front très finement strié. Elytres
courts. Long. : 2-2,3 mm ......... 129. ervi
12. Pubescence dorsale peu apparente, celle des côtés de la poi-
trine très dense, blanche, tranchant distinctement. Elytres
allongés, subogivales, d’un noir plombé, légèrement lui-
sants ; stries grossièrement ponctuées ; interstries à peine
plus larges que les stries. Prothorax transversal, fortement
ponctué. Long. : 2-2,5 mm ........ 148. simile
—— Pubescence dorsale dense ou rare, mais dans ce dernier
cas, celle des côtés de la poitrine ne tranchant pas avec
celle du dessus ............... 13
13. Dessus à pubescence rare, très fine. Stries frontales nettes.
Elytres d’un noir mat ............. 14
-— Dessus à pubescence blanche ou cendrée bien apparente.
Front à stries très fines ou nulles. Elytres bleus, verts ou
à reflets métalliques, parfois d’un noir ardoisê ou bleuâtre . . . 15

1638 coLÉoPrÈmss CURCULIONIDES
14. Scape antennaire et l" article du funicule d’un roux-clair.
Elytres (vus de dessus) prolongés en pointe plus longue à
l’apex, leur déclivité postérieure oblique. Stries interoculai-
res bien distinctes, assez fortes. Yeux très saillants. Long. :
2,8-3,2 mm, ........... 127. hydropicum
— Scape et 1" article du funicule ferrugineux à leur base.
Elytres (vus de dessus) brièvement arrondis, au sommet,
leur pointe apicale courte, leur déclivité postérieure (vue
de profil) plus abrupte. Stries interoculaires confuses, plus
courtes. Yeux convexes mais non saillants. Long. : 2,2-2,5
mm ............ 128. melancholîcum
15. Ponctuation de la tête limitée en arrière par une ligne
tengente au bord postérieur des yeux. Bord antérieur du
prothorax situé au ras des yeux. l" segment ventral du
mâle portant un petit tubercule. Elytres très convexes .... 16
— Ponctuation de la tête prolongée sur le vertex, en arrière
du bord postérieur des yeux, jusqu’au bord antérieur du
prothorax. Ce dernier restant à une distance notable des
yeux. Antennes ordinairement noires. 1" segment ventral,
chez le mâle, sans tubercule ............ 18
16. Antennes noires ou brunes dès la base. Yeux peu convexes.
Elytres noirs â reflet plombé ou d’un bleu noirâtre ..... 17
— Antennes rousses à la base. Yeux convexes. Elytres bleus
ou verdâtres. Rostre mâle épais et mat, peu courbé. Hos-
tre de la femelle plus mince, un peu plus arqué, luisant.
Front large. Long. : 2-2,3 mm ....... 136. pavidum
17. Prothorax subconique. Elytres noirs à reflet plombé, à pu-
bescence courte. Pattes plus courtes ; 1" article des tarses
une fois à une fois et demie aussi long que large suivant les
sexes, plus court que les deux suivants réunis. Rostre, dans
les deux sexes fortement courbé et luisant. Long. : 1,9-
2,1 mm ............. 138. rapulum
— Prothorax subcylindrique. Elytres d’un bleu—noirâtre, à pu-
bescence plus longue, plus fournie. Pattes remarquablement
longues ; l" article des tarses de deux fois et demie à trois
fois aussi long que large suivant les sexes, aussi long que
les deux suivants réunis. Rostre du mâle peu courbé, pubes-
cent et mat, sauf au sommet glabre et luisant ; celui de la
femelle assez arqué, un peu luisant, très légèrement pubes-
cent. Long. : 2-2,3 mm ........ 133. andalusicum
18. Elytres d’un noir ardoisé ; pubescence dorsale gris-clair,
dense et assez grossière. Yeux très convexes. Front strié.
Prothorax densément et fortement ponctué. Rostre plus
court (mâle) ou à peine aussi long (femelle) que la tête et
le prothorax réunis. Long. : 2-2,3 mm .... 137. lanigerum

APIONINAE. — A1>1oN 1639
— Elytres (ainsi que le prothorax) d’un bleu ou vert plus ou
moins clair ; pubescence dorsale fine, ne voilant pas les té- ·
guments. Yeux non ou peu convexes. Front non ou très
finement strié. Prothorax moins fortement ponctué ..... 19
19. Rostre semblable chez les deux sexes, mince, fortement
arqué, luisant, pubescent à l’extrême base, à peine plus long
que le prothorax, à points fins, espacés, plus ou moins
alignés. Prothorax cylindrique, à reflet métallique cuivreux.
Elytres à pubescence dense. Long. : 1,6-2,2 mm . . juniperi Gavoyi
·—— Rostre plus gros, différent suivant les sexes ; celui du mâle
plus court que celui de la femelle, mat ou peu luisant et
densêment ponctué ............., 20
20. Tête aussi large ou même plus large que longue. Tempes
courtes. Yeux arrondis ou ovales .......... 2]
— Tête plus longue que large, conique. Yeux plus grands,
obliques, oblongs ; tempes (vues de haut) presque aussi
longues que le diamètre longitudinal d’un œil. Rostre élargi
au niveau de l’insertion antennaire, celui du mâle un peu
plus long que le prothorax, épais, densément ponctué et
pubescent (sauf le sommet luisant) ; celui de la femelle un
peu moins gros, aussi long que la tête et le prothorax réunis,
ponctué sur toute sa longueur, luisant à l’extrémité. Long. :
2.1-2,5 mm ............ Curtisi filicorne
21. Rostrc du mâle aussi long que le prothorax ; celui de la
femelle aussi long que la tête et le prothorax réunis, épais
chez les deux sexes. Bleu teme, foncé ; élytres d’un bleu
plus clair. Long. : 1,5-2,1 mm ....... 135. Curiisi
— Rostre du mâle plus long que le prothorax ; celui de la
femelle un peu plus long que la tête et le prothorax ; moins
épais chez les deux sexes. Antennes un peu plus fines et
un peu plus longues. Prothorax à sillon anté-scutellaire
plus marqué. Elytres d’un bleu ou d’un vert plus vif 135 bis juniperi
22. Elytres bleus ou verts (rarement noirâtres : variétés) .... 23
— Elytres (ainsi que tout le corps) noirs, avec parfois un
léger reflet plombé ou verdâtre ......... 27
23. Tête longue, conique, les tempes plus longues que les yeux
et ponctuées ; vertex lisse. Forme allongée ; élytres d’un
bleu d’acier ou verdâtres, étroits, plus de deux fois aussi
longs que larges. Prothorax subcylindrique, à ponctuation
forte et serrée. Ecusson sillonné. Long. : 2,8-3 mm . . 143. meliloti
— Tête courte ; tempes moins longues que les yeux. Forme
oblongue ou ovale ; élytres jamais plus de deux fois aussi
longs que larges ............... 24
24. Prothorax à points fins et espacés. Pubescence dorsale
fine, peu apparente .......... · .... 25

1640 coLÉoPTÈREs ciïmzurioxinzs
— Prothorax à points assez forts ordinairement serrés. Pubes-
cence dorsale cendrée, assez dense, bien visible. Dessus
concolore ; tête et prothorax bleus, à reflets légèrement
métalliques ; élytres d’un bleu foncé ou verdâtres. rarement
noirâtres. Rostre du mâle épais, mat, rugueusement ponc-
tué, élargi vers l°insertion antennaire, presque aussi long
que la tête et le prothorax. Rostre de la femelle, mince,
luisant, plus arqué, éparsement ponctué notablement plus
long. Long. : 2,5-2,8 mm ....,.... 13-1. reflexum
25. Prothorax et élytrœ concolores, ceux-ci, parfois un peu
moins foncés que le prothorax : ce demier très finement
ponctué, subcylindrique ....,.....··· 26
— Prothorax noir ; élytres d°un bleu foncé. Front ponctué,
nullement strié. Prothorax subconique, les côtés presque
droits, à points fins et profonds, peu serrés, ordinairement
avec une ligne médiane lisse, pourvu d’une fovéole anté-
scutellaire. Ecusson noir. Elytres élargis en arrière, à côtés
subrectilignes ; épaules beaucoup plus larges que le pro-
thorax ; interstries plans, présentant une ligne de petits
points ; stries Hnes, faiblement ponctuées. Long. :
2,5-2,7 mm .........,.,. 140 cognatum
26. lntcrstries élytraux couvexes ; l" strie plus profonde que
les autres. Yeux saillants. Rostre très courbé dans les
deux sexes ; chez la femelle égal à la tête et au prothorax,
mince et luisant ; chez le mâle, plus court, épais et pnbes-
cent. Dessus brillant, verdâtre (forme typique). bleu, violet
ou noirâtre (variations). Long. : 2-2,6 mm .... 141. virens
— Interstries plans ou peu convexes, la l" strie normale. Yeux
non ou faiblement convexes. Rostre moins arqué ; celui
de la femelle beaucoup plus long que la tête et le prothorax
réunis, presque mat, légèrement ponctué, luisant en avant,
celui du mâle subégal à la tête et au prothorax, épais,
glabrc, mat, assez densément ponctué. Dessus terne. bleu-
âtre ou verdâtre. Long. : 2,4-2,8 mm .... 1,42. punctirostre
27. Scrobes petits arrondis ou ovales, non prolongés et fermés
en avant de l’insertion antennaire ......... 29
—— Scrobes grands, prolongés en avant de l’inse1tion anteunaire
par un sillon plus ou moins long ; dirigés , en arrière.
obliquement en dessous. Insecte mat, finement pubescent.
Rostre du mâle muni de poils courts en dessous et un peu
gibbeux sous l’insertion antennaire ......... 28
28. Tête plus longue que large ; les tempes aussi longues que
la largeur d’un œil. Yeux ovales, subplans ou effacés.
Prothorax subconique. Rostre du mâle égal à la tête et au
prothorax ensemble, aplati en dessus et graduellement di-
laté dans son milieu. Long. : 2-2,4 mm .... 124. Gyllenhali

APIONINAE. —- Amon 1641
—— Tête transversale ; les tempes plus courtes que le diamètre
de l’œil. Yeux arrondis, assez convexes. Prothorax subcy-
lindrique, arrondi sur les côtés. Rostre du mâle plus court
que la tête et le prothorax, dilaté en avant, parfois spatulifor-
me. Long. : 2-2,5 mm ......... 123. platalea
29. Forme étroite, grêle, allongée ; élytres déprimés en avant
et au moins deux fois aussi longs que larges, à pubes-
cence fine, assez longue .........,... 30
—— Forme moins étroite, plus robuste ; élytres nullement dépri-
més en avant, ovales ou oblongs .......... 31
30. Tête plus longue que large, conique ; les tempes plus lon-
gues que les yeux, leur ponctuation occupant une surface
plus longue que l’axe des yeux. Ceux-ci saillants. Prothorax
subcylindrique. lnsterstries élytraux plans, à pubescence
fine, éparse, ne voilant pas les téguments. Long. : 1.5-2.5
mm ............... 145. tenue
—- Tête plus courte, ses côtés subparallèles ; les tempes plus
courtes que les yeux, leur ponctuation occupant une surface
moindre que l°axe des yeux. Ces demiers plus grands mais
moins convexes que chez le précédent. Prothorax nette-
ment plus large à la base qu’au sommet. lnterstries des ély-
tres assez convexes, à pubescence plus longue et plus ser-
rée, voilant un peu plus les téguments. lnsecte plus grand,
paraissant moins grêle. Long. : 2,3-3 mm . . . 146. intertnedium
31. Yeux presque effacés. Tête conique. Ecusson très long. à
côtés parallèles et sillonné en son milieu. Prothorax cylindri-
que. Elytres oblongs d’un noir ardoisé, presque mats ; stries
à points serrés. Pubescence blanche, fine, irrégulièrement
trisériée sur les interstries qui sont plans. Long. : 2.5-3.3
mm ,............. 144. scutellare
— Yeux plus ou moins saillants. Ecusson petit. simple, à côtés
nullement parallèles .............. 32
32. Epaules très accusées. Prothorax carré, étranglé en avant.
Ecusson petit allongé, acuminé au sommet. Antennes sub-
médianes. à massue grosse et ovale. Rostre presque droit
ou à peine arqué. Long. : 3-3,3 mm .... 150. cyanescens (1)
— Epaules peu accusées. Prothorax non ou faiblement étran-
glé en avant. Ecusson très petit, arrondi ........ 33
33. Ovale, court, noir à reflet cuivreux, à pubescence dorsale
dense, gris-clair. Prothorax assez fortement et densément
ponctué. Arrière-corps court, très convexe et fortement élar-
gi. lnterstries des élytres plans ou à peine convexes, fine-
ment chagrinés, plus larges que les stries ; celles-ci à
(1) WAGNER, Deutsche ent. Zeit., 1924. p. 134 a créé pour cette espèce le sous-
genre Cistapion.

1642 coLÉoP·rÈREs cuacumommes
points serrés. Pattes noires, rarement rouges (v. rubripes
DB,). Long. : 2,2-2,3 mm ....... 139. aeneomicans
— Oblong, noir, parfois à reflets plombés ou très légère-
ment bleuâtres, à pubescence dorsale très courte, très fine,
ne voilant pas les téguments. Prothorax rétréci légèrement
à ses extrémités, plus ou moins arrondi latéralement, sa
ponctuation plus ou moins serrée, muni d’une fossette anté-
scutellaire courte, bien marquée. Arrière-corps allongé plus
ou moins élargi postérieurement. Interstries subconvexes ;
stries finement ponctuées. Pattes noires (forme typique).
Parfois élytres plus étroits, moins élargis en arrière et yeux
presque plats (v. fallen.; DEsBR.). Long. : 2-2,6 mm . . 147. loti
', `« , ; \ ‘, È.}: alii;
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‘ '   ''’’ "          
1196 1191 1198 ms 1200 1201 HL
Fre. 1196 à 1201 : Divers Apion (Eutrichapion), avant-corps. —— 1196 ; platalea
GERM. Q. — 1197 : id. O'. — 1198 : Spencei Kmeï. Q. — 1199 : id. gt — izvu :
Gyllenhali Kms?. Q. — 1201 : id. (5*.
121. Apion (Eutrichapion) Spencei KIRBY, 1808, Trans. Linn. Soc.
Loud., IX, p. 57. — foveolatum KIRBY l.c., p. 9. — cyaneum GYLL., 1813,
Fauna Suec., III, p. 45. — irttrusum GYLL., 1827, Fn. Suec, lv, p. 550.
— columbinum STEPH., 1831, lll. Brit., IV, p. 194 (non GERMARL -—
Husr., 1931, p. 232. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2,3-2,8 mm. —~ Oblong assez court, convexe, noir, presque mat,
l’avant-corps, les pattes et les antennes (scape et articles 1-2 du funicule
roux exceptês) noirs ; élytres d’un bleu-foncé, la pubescence dorsale grise,
fine, peu apparente. Rostre épais, arqué, de largeur égale sur toute sa
longueur ; subégal à la tête et au prothorax réunis, ponctué, pubescent,
mat (mâle) ; à peine moins robuste, un peu plus long, moins sculpté,
glabre, un peu luisant en avant (femelle). Antennes médianes, fines, pubes-
centes ; scape grêle ; funicule à deux premiers articles allongés ; massue
fusiforme. Scrobes prolongés en·dessous jusqu’en arrière des yeux. Tête
assez longue ; front large, impressionné et multistrié (3-5 stries), les stries
dépassant le niveau postérieur des yeux ; ceux-ci grands, fortement conve-

APIONINAE. — Arron 1643
xes (un peu moins chez la femelle), munis à leur bord inférieur de cils
courts. Tempes ponctuées, presque aussi longues que le diamètre d’un
œil. Prothorax transversal, un peu arqué sur les côtés, rétréci-resserré en
avant, la ponctuation ordinairement forte et plus ou moins serrée, avec
un sillon médian presque entier. Ecusson allongé, sillonné. Elytres forte-
ment convexes, légèrement (mâle), plus fortement (femelle) élargis en
arrière, leur base plus large que le prothorax, le calus huméral marqué,
les stries fortes à points caténulés, les interstries plus larges, plans, fine-
ment chagrinés. Pattes allongées ; le l" article des protarses 2 fois aussi
long que large. Métasternum du mâle avec un fin tubercule médian.
L’adulte vit sur Vicia cracca L. (BEDEL, Durmsz, HOFFMANN, V. PLANET).
Observé encore sur   sepium L. !, l`, unguiculala CLAVAUD, V. faba L.,
l`. vill0sa.RoTx-1., V. dumetorum L. ! (divers observateurs). Mai à fin juillet.
Disséminé dans presque toute la France 2 assez commun ; plaines et
montagnes, surtout dans les Alpes où il atteint la zone subalpine. Nul
ou très rare dans le sud-ouest. ; parait manquer dans la région armoricaine.
Europe ; Algérie.
Orzssnvarrox. — Près de Spencei, viendrait se placer alcyoneum, citée de
France par erreur (voir note précédente au Tableau des espèces).
122. Apion (Eutrichapion) columbinum GERMAR, 1817, Mag. Ent.,
ll, p. 185. — v. pedcmorztanus DESBR., 1870, Mitt. Schweiz. ent. Ces., HI,
p. 197. — Husr., 1931, p. 233. — SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat. Col. Fr.,
p. 384 ; Cat. Col. Corse, p. 465.
Long. 2,8-3,2 mm : oblong, assez allon-
gé, noir, ]’avant—corps d’un bleuâtre-obs- »î \ , _. ,>
cur ; les élytres bleus, les téguments un \_ *_ V _·;  "
peu luisants ; la pubescence grisâtre, fine \ `_ I    
et légère ; les pattes et les antennes noires , / È ,
(la base du scape et parfois celle du funi- 4 Q
cule ferrugineuses). Rostre courbé, épais, a    
à peine (mâle) ou distinctement (femelle) x    
rétréci en avant ; aussi long que la tête et     î
le prothorax réunis, densément ponctué,  
finement pubescent, mat (mâle) ; moins >a~· "# · n ye.;
robuste, un peu plus long, moins ponctué, I  5  1;  `
un peu brillant (femelle). Antennes média- /   5 A   ®
nes, allongées, pubescentes, le l" article du `   î    
funicule oblong, plus épais et plus long que ·’l É    , ·É`Ã "eE ";
le 2' non transversal ; massue fusiforme.   @7,;, %  
Tête étroite, étranglée en arrière ; les tem-  
pes longues, renflées, ponctuées sauf sur A   !
les côtés à la base ; le front subconcave, kr ` '\_
fortement caréné au milieu. Yeux oblongs, i' `~
assez convexes (mâle), presque effacés (fe-
melle). Prothorax transversal, non ou â Fig 1202_
peine arqué latéralement, resserré en avant, Amon (Eumchapùm) columbg
à ponctuation forte, serrée ou subconfluente, num Gum., 9.

  COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
étroitement sillonné sur sa moitié basale ou presque jusqu’au sommet.
Ecusson petit, triangulaire. Elytres allongés, plus larges, à leur base, que
le prothorax modérément arqués sur les côtés, légèrement élargis en ar-
rière, assez convexes, le calus liuméral peu saillant ; les stries fortes,
ponctuées-catanulées : les interstries un peu plus larges, plans. très fine-
ment chagrinés. Pattes élancées, le 1"" article plus long que le 2°, celui-ci
aussi long que large. Métasternum du mâle avec un petit tubercule médian.
Les élytres sont parfois d’un bleu très clair (v. aïurescens, nova) ou ·l`un
noir profond (v. pctlenzorzfanzzs DER.),
La morphologie et Véthologie larvaire et imagiuale de cette espèce ont
été décrites par G. Gmxnr, Bologna, 1933. XII. pp. 115-130.
La larve vit et se développe dans les tiges de [.0/l1y:·:1.< heterophyllus L.,
dans une cécidie oblongue, unilatérale, de laquelle uou< avons obtenu
l’imago le 10 juillet 1940, 51 Pégomas (Alpes—)laritimes). —-——
lladulte a été observé sur la même plante. ainsi que sur I., I·«/ifwilms L.
(GYLLENHALL, Husmci-na, Scu.vrzM.\va, TEMPÈRE). Mai—septembre.
Presque toute la France : assez rare dans le nord jusqu’au Sud de la
Loire, progressivement plus commun du Centre au Midi tSud‘ouest com-
pris). S`é1ève en montagne jusqu’5i 2000 m d`altitude. Assez répandu en Cor-
se. La v. pedemontanrzs, ça et là, surtout dans les régions montagneuses
des Basses-Alpes et de la Hte Savoie. La v. azurcscens uon vue de notre
faune se trouve en Europe centrale (Hongrie, Roumanie).
Europe ; Algérie : Syrie : Transeaucasie.
()1zsERv.xr1oN. — Columbinum, Spezzcez`, «iI«·g;om>unz soul e·»inpris_ par
\VvoNER, dans son groupe Cyrmpion.
123. Apion (Eutrichapion) platalea.CERMAR, l8l7· Mag. Ént·· II,
p. 143. — afrum GYLL., 1833, ap. Schônlierr. Gen. Sp. Curc., I, p. 291.
— furvum SAHLBERG, 1834, Ins. Fenn., 11, p. 17. — puncticolle Srsrmaivs,
1839, Manual, p. 253. — unicolor THOMSON. 1856. Skand. Col,. VII. p.
69 (non KIRBY). — validfrostre GYLL., l.c., p. 301. »— fallen.; lÃ/IARSEUL
(in litt.). —— Husr, 1931, p. 234. — Cat. SA1l\T}·Z-CLAIRE Di;v1LLr;. p. 384.
Long. : 2-2,5 mm. —— Suboblong, entièrement noir (la base des antennes
ferrugineuse), presque mat, la pubescence grisâtre, fine, ordinairement
peu visible. Hostre assez dissemblable suivant les sexes ; chez le mâle :
un peu plus long que la tête et le prothorax réunis, épais, mat, peu courbé,
subplan en·dessus, à ponctuation serrée, rugueuse, élargi avant le sommet,
rétréci à l’extrémité, presque gibbeux en·dess0us ; chez la femelle : un
peu plus long, plus mince. régulièrement cylindrique, fortement arqué. un
peu rugueux en arrière ; glabre, moins ponctué et luisant en avant. la
base éparsement pubescente. Antennes longues, médianes, pubescentes ;
scape allongé, surtout chez la femelle ; les deux premiers articles du funi-
cule égaux, les trois derniers arrondis (mâle), le dernier aussi long que
large (femelle) ; massue oblongue. Tête légèrement transversale, ponctuée
jusqu’en arrière des yeux ; front plan, finement strié ; tempes comtes,
imponctuées. Yeux grands, convexes (un peu moins chez la femelle). Pro-
thorax cylindrique (mâle), subcylindrique (femelle) presque transversal,
à peine plus large à la base qu’au sommet, resserré en avant, la ponc-

Ai»·iox1NAE. « Avion 1645
tuation forte. assez serrée, avec un sillon médian presque entier. Ecusson
petit. court, arrondi. sillonnè. Elytres obovales, plus larges que le protho-
rax à la base, un peu élargis en arrière chez la femelle (moins chez le
mâle}, le calus huméral assez saillant ; stries ponctuées-caténulées ; inters-
tries plus larges que les stries. plans. Pattes élancées ; l" article tarsal
près de 2 fois aussi long que large.
lfadulte rit sur tram «·:·n«:va 1.. (Diicriurzn, PERMIS, .i_ ma (iAI'LI,E) et 1]
uillosu Born. (Horrimxx). — Mai-septembre.
'I`«~»ute la France, mais peu abondant. sauf par endroits, notamment dans
tes terrains calcaires. abrités et bien exposés, souvent en lisière des bois,
le long des haies. Plaines et montagnes jusqu`à 1800 m d’a1ti1ude. Non
cité de Corse.
Europe moyenne et septentrionale : Caucase ; Asie—Minenre ! Sibérie (1)
124. Apion tlîutrichapiont Gyllenhali KIRBY, 1808. Trans. Linn. Soc.
Lond., IX, p. 63. — unicolor KIRBY, l.c.. p. 58 (non THOM5., non BEDEL).
—— aethiops GYLL.. 1813, lns. Suec., lll. p. 54 (non HERBST). — puncti-
gerum THUNBERG. 1815, Nov. Act. Ups., Vll, p. 118 (non PAYK.) —
Htsr., 1931, p. 235. — Cat. S.¤.1NrE-CLAIRE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2-2.4 mm. — Assez voisin du précédent ; diffère par la tête
étroite, les yeux moins saillants, le rostre autrement conformé, l’arrière-
corps sensiblement plus élargi en arrière etc. — Suboblong, le corps
entièrement noir, mat ; les élytres très convexes ; les pattes brunes ou
noirâtres. les antennes d°un ferrugineux—obscur (la base du scape plus
clair) ; la pubescence dorsale grise, éparse, peu apparente. Rostre épais,
courbé, à peine atténué en avant, mat, ponctué, pubescent dans les deux
sexes ; aussi long que la tête et le prothorax ensemble et (vu de profil)
un peu renHé sous Yinsertion antennaire (mâle) ; de 1/4 plus long, moins
robuste, non ou indistinctement renflé en-dessous, parfois un peu luisant,
au sommet (femelle). Tête étroite ; front rugueux, très finement multis-
trié : Vertex ponctué ainsi que les tempes qui sont un peu moins longues
que le diamètre d’un œil. Yeux grands, ovales, un peu convexes (mâle),
presque effacés (femelle). Antennes médianes ; scape allongé ; funicule
du mâle plus robuste. les quatre derniers articles arrondis, transversaux ;
celui de la femelle à 4° article plus long que large, les 5-7 non transver-
saux ; massue fusiforme. Prothorax subconique, aussi long que large,
couvert de points assez gros, serrés, rugueux, avec un sillon médian attei-
gnant ou parfois dépassant le milieu. Ecusson un peu oblong, très petit.
Elytres en ovale allongé, plus large à la base que le prothorax, un peu
élargis en arrière, le calus huméral marqué, les stries assez fines, à points
entamant les interstries qui sont plus larges que les stries, plans ou un peu
convexes. Pattes élancées ; l" article tarsal 1/2 plus long que le 2*. Mé-
tasternum du mâle, présentant un petit tubercule médio-basal bifide.
Varie peu ; chez certaines femelles, les points striaux, sur le disque
des élytres, sont parfois peu distincts ou même nuls.
(1) Apîon gnarum Fsusr. 1891, Ofv. Finiska Vetenslc. Soc. Fork, XXXIII, p. 54.
décrit de Sibérie, se rapporte à platalea GERM.

1646 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
La larve vit et se développe aux dépens de plusieurs Vicia. Elle pro-
voque un renflement uniloculaire à parois minces, sur la tige ou le pétiolc
de   sepium L. (TRAIL, 1890, J. .1. KIEFFER, 1901), de V. cracca L. (TR.iIL,
1778, SCHLECHTENDAL, 1880), l.,xoERI—IEIM, 1905) et de l`. hirsuta KOCH (TRAIL,
1885, J. J. KIEFFER, 1905).
lfadulte se rencontre fréquemment sur les deux premières de ces plan-
tes ! (Nombreux observateurs). ——— Début de mai à fin septembre.
Toute la France : ça et là dans le Nord et le Centre : plus commun dans
le Midi, sauf dans le Sud-Ouest ou il est rare z abondant en montagne
où il atteint la zone alpine (1800-2000 m).
Toute ]’Europe.
©IzsERv,xrIox. — .—t. Gyllenhali et .-1. pI«zmI«·«1 entrent dans le sous-genre
Coelorhinapion WAGNER.
125. Apion (Eutrichapion) flavofemoratum HERBST, 1797, Kâfer, Vll,
p. 115. —— boops GYLL., 1839, in Schônherr, Gen. Sp. Curc., V, p. 396. ——
croceifemoratum GYLL., l.c., (non KIESW.). ~— V. scabiosum WEISE, 1889,
Deutche ent. Zeitschr., p. 184. —- A. HOFFMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1930,
p. 24. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 384.
Long. : 1,9-2,2 mm. — Ovale, noir, assez brillant ; l’avant-corps, noir ;
les élytres d’un bleu foncé ou plus clair, parfois d’un bleu-verdâtre (varié-
té) ; la pubescence dorsale grise, légère mais assez longue, ne masquant
pas les téguments ; les fémurs d’un jaune—orange, les genoux, les tibias
et les tarses, ainsi que les trochanters noirs ; le scape antennaire, parfois
le l" ou encore les 2* et 3* articles du funicule roux, le reste (massue
comprise) noir ; plus rarement tout le funicule roux. Rostre épais. très
courbé, égal au prothorax, à peine rétréci en avant, finement ponctué, un
peu luisant, peu différent d’un sexe à l°autre, celui du mâle légèrement renflé
à l’insertion antennaire, à peine plus court et un peu plus mat. Antennes
insérées au tiers basal du rostre, scape épaissi au sommet, les trois pre-
miers articles du funicule plus longs que larges, le 1" plus épais (autant
que le sommet du scape), les 4-7 plus courts ; massue oblongue.
Tête large ; front plan, plus ou moins multistrié, pubescent ; Vertex
lisse ; tempes très courtes. Yeux gros, convexes. Prothorax conique, non
ou à peine transversal, à peine sinué en avant sur les côtés, la ponctuation
variable, assez forte, plus ou moins serrée, avec une strie médio-basale,
prolongée ou non en avant par une ligne lisse. Ecusson court, très petit.
Elytres courts, ovoïdes, débordant un peu le prothorax aux épaules, élar-
gis en arrière, obtusément arrondis et fortement déclives au sommet ;
calus huméral assez saillant ; fortement striés-ponctués, les points caté-
nulés ; interstries à peine plus larges que les stries, ordinairement sub-
convexes. Abdomen, chez le mâle, à 1e' segment muni d’un petit tubercule
médian, conique. Articles 1-2 des protarses plus longs que larges, le 2'
un peu plus court ; ongles finement dentés en dedans.
Pénis grêle, petit, à lobe médian (vu de face) progressivement rétréci
de la base au sommet ; les apophyses basales longuement arquées en
dehors ; Vu de profil, arqué-coudé vers le sommet, la pointe péniale légè-
rement retroussée.

APIONINAE. —— APION 1647
Espèce aberrante, variant de taille, de vestiture, de sculpture ; le sca-
pe antennaire peut-être entièrement noir ; la ponctuation prothoracique
varie, selon la taille de l’insecte, du simple au double, plus forte chez
les petits individus que chez les grands dont les points sont, en outre,
moins serrés.
v. scabiosum Wmsa. — Race méridionale, à taille ordinairement un peu
plus forte, à élytres d’un bleu-verdâtre, à pubescence un peu plus longue.
L’espèce vit sur de nombreuses Génistées ; l’adulte a été observé dans
le bassin de la Seine et dans le sud-ouest de la France, sur Genisla linc-
toria L. (BEDEL, Davittn, TEMPÈRE etc) et G. pilosa L. (Mocgunnvs) ; dans le
Languedoc, sur G. Scorpius D. C. (S. Cl. DEVILLE). La larve mine les
feuilles de Cytisus sp. (HÉMNG, Die Blattminen Mittel und Nord Europas,
1935, p. 234, n° 1186, fig. 213).
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1203 u
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A. pu. JJ.
1201 1208 J5 '
Fig. 1203 à 1208. —— 1203 : Apion (Eutrichapion) crocceifemoratum Knsw. çj'. —
1204 et 1205 : pénis (face ventrale) et profil du même. — 1206 : A. (Eutrichapion)
jîavofemoratum H1-mnsr 0*. -— 1207 et 1208 : Pénis (face ventrale) et profil du même.
La larve de la forme scabiosum (race inféodée à Calycotomc spinosa
Lim.), a été signalée, en Algérie, comme minant les folioles de cette plante,
celles-ci boursouflées et jaunies tombent et la nymphose a lieu, soit dans
la feuille elle-même soit en terre (1) (Pevaamnorr, Ann. Soc. cnt. Fr., 1919,
p. 245).
(1) La métamorphose en terre, chez les Apions, est extrèmement rare. Dans le
cas présent, il serait d’un grand intérêt de connaître le comportement de la larve
de cette espèce à 1‘égard des Genistées (autres que les Calycotomes) sur lesquelles
elle vit certainement en dehors de la région provençale. _

1648 coLEorrÈREs CURCULIONIDES
lfadulte est très connnuu sur la plante, en Provence I et en Corse E
tteclierclie surtout les terrains calcaires. 4 mai-En septembre.
La forme typique tlisséminée, mais assez rare. dans toute la France :
plus rare en Provence ou la variété prédomine. Répantlue en Gironde,
Charente, Lol-et—(}aronne. Basses·Pyrénées, Jura, Alpes. \*osges, Orléanais,
Champagne. lle de France. Non vu de la Bretagne. — La variété, commune
dans les Alpes—Maritimes E, le Var, le Languedoc et en Corse. notamment
a Ajaccio Y, sur (È. spinosa LK. et C. rillosa LINK. I
Europe méridionale. Algérie.
OBSERVATION. — Il apparaît difûcile d’admettre que la galle trouvée sur
Viola saiivu L.. par \`. HEYDEN. se rapporte 51 cet .-\pion, selon l’assertion
de cet auteur.
126. Apion (Eutrichapion) croceifemoratum KIESENWETTER, 1864,
Berl. ent. Zeitscli., Vlll, p. 288 (non GYLL.). —- v. viridimicans DESBR.,
Le Frelon, Ill. 193-94, p. 33. — A. HOFFMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1930,
p. 23. — Cat. SA1NTE—CLA1RE DEVILLE, p. 384.
Long. 1 2.5-2,8 mm. — Très voisin du précédent ; il s’en distingue par
la taille plus forte, l’arrière-corps plus allongé, les épaules plus obliques ;
le protliorax plus distinctement arqué latéralement et plus fortement res-
serré en avant, sa ponctuation obsolète. moins serrée ; la pubescence
dorsale plus longue. plus dense, voilant partiellement les téguments ; la
coloration des élytres d’un vert-grisâtre ; le rostre moins courbé, pubes-
cent sauf au sommet et sur sa ligne dorso-médiane lisse.
(Ãousidéré longtemps comme simple variété de flavofcmoratum HERBST,
ct même comme synonyme de ce dernier par certains auteurs, nous avons
démontré autrefois qu’il constituait une espèce distincte. Le pénis. très
différent, a le lobe médian (vu de face), de moitié plus robuste, lancéolé,
resserre en pointe aiguë au sommet 1 les apophyses basales bisinuées, con-
vergentes Si leur extrémité 1 vn de profil. le lobe est longuement et régu-
lièrement fatciforme. la pointe péniale épaissie en forme de bouton un
peu relevé.
v. i·z`rirIimz`mns DEsRR. -— tîlytres d’uu cuivreux ou d`un bronzé métallique.
La larve de cette espèce vit et se transforme dans les feuilles de Ana-
gyris foelida L., sur lesquelles elle produit une pustule lenticulaire noi-
râtre creusée d’une petite cavité larvaire STEP1-TANT, 1902).
L’adulte se rencontre sur cet arbuste dlavril ii septembre.
Rare en France et seulement observé, jusqu’ici, dans le Var 1 gorges
d’()llioures (V. PLANET K 1 Le Beausset (B.x1zET t, l\lOLLANDIN DE Boissy !) et
les Alpes-Maritimes 1 Nice (BERNARD Y): Menton (MARTTN, coll. LEvE1LLE !).
En Corse, sur la même Papilionacée, Bonifacio. 21 et 22 avril 1929, en
nombre (V. PLANET K, Aoxcs t). —— Les exemplaires corses paraissent bien
moins pubescents que les provençaux dont le revêtement masque presque
entièrement les téguments dorsaux. — La v. viridimicans étrangère à notre
faune est asez commune en Algérie où elle parait remplacer la forme typi-
que.
Europe méridionale 1 Sicile 1 Espagne. Baléares. Syrie. Grèce, type.
©EsERv.\T1ox. -— Les deux especes qui précèdent font partie du groupe
Kalrapion Scnn.si«;Y.

A1>1oN1N.u;. — Amon 1649
127. Apion (Eutrichapion) hydropicum WENCKER, 1864, L’Abeille,
I, p. 174. — HUsT., 1931, p. 239. — Cat. SAINTE—CLAIRE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2,8-3,2 mm. W Suboblong, convexe, noir ; la pubescence dor-
sale grise, courte, légère, peu apparente ; les pattes et les antennes noires
ou brunes, sauf le scape et le l" article (parfois la base du 2°) du funi-
cule roux. Rostre du mâle, épais, à peine courbé au niveau de l°insertion
antennaire, droit, un peu élargi de cet endroit à la base, assez fortement
rétréci en avant, mat, pubescent et à ponctuation dense et rugueuse en
arrière, pointillé, un peu luisant vers le sommet, environ aussi long que
« ,? ; ,  H! I fl;
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’ l 1211 1214
1209 1210 1212 1213
Fig. 1209 à 1214 1 Apion (Eutrichapîon), organes copulateurs (5*. —— 1209 2 hydro-
picum Wnucx. (pénis vu face ventrale). — 1210 : id. (face ventro-latérale). — 1211 :
pointe péniale (très grossîe) du même. ·— 1212, 1213 et 1214 : melancholicum Wmucx.,
(pénis, face ventrale et face ventro—1atéra1e avec pointe péniale grossie).
le prothorax. Celui de la femelle un peu arqué de la base à l’insertion
antennaire et de largeur presque uniforme, moins robuste, de 1/3 plus
long, fortement rétréci, lisse, glabre et brillant en avant, pubescent et den-
sément ponctué postérieurement. Antennes submédianes ; scape court ;
1°’ article du funicule ovale, les 3-7 transversaux ; massue oblon ue. Tête
. . . . ., g .
large, a points obsoletes ; front dépmmé, fortement strie. Yeux gros, tres
saillants, leur bord inférieur bordé de poils squamuleux blancs, plus longs
chez le mâle. Prothorax aussi long que large, arqué latéralement, forte-
ment rétréci en avant, faiblement resserré au sommet, la base bisinuée ;
couvert de points gros, serrés, avec une bande imponctuée le long de la
base, muni d’une courte strie médio-basale, dépassant parfois le milieu,

1650 coLÉoPrÈm:s CURCULIONIDES
Ecusson petit, sillonné. Elytres ovoïdes, à côtés presque droits jusque vers
le milieu où se trouve leur plus grande largeur ; vus perpendiculairement,
terminés à l’apex en une pointe assez longue ; calus huméral saillant ;
stries fortes, ponctuées·caténulées ; interstries 2 fois aussi larges que les
stries, très plans, finement chagrinés. Pattes fortes, élancées. Métasternum
du mâle finement tuberculé au milieu qui est dénudé. Pénis (vu de profil)
fortement courbé en crochet, au sommet.
L’adulte vit sur Lallzyrzzs tuberosus L., L. heterophgllus L. et l`z`cia ono-
brychioides L. (V. Ptixer), entre 800 à 2,000 m d’altitude. —— Juillet-août.
Hépandu dans les Alpes et préalpes méridionales, dans les bassins de
la Durance et du Var. Savoie : Valloire. — Htes Alpes ; nombreuses loca-
lités. — Basses—Alpes z assez commun. — Alpes-Maritimes : haute vallée de
la Tinée : St Martin—Vésubie etc : disséminé dans de très nombreuses
stations : Caussols !. — Vaucluse : Mt Ventoux !
Alpes-du Versant italien : rare : Val Susa : Val Bellino ; Fenestrelle ;
Abruzzes.
123. Apion (Eutrichapion) melancholicum WENCKER, 1864, L’Ab.,
l, p. 217. — hadrops THOMS., 1865, Skand. Col., Vll, p. 72 ; BEDEL,
Fn. Seine, p. 217. -— provincialis DESBR., 1889, Ann. Soc. ent. Fr., Bull.
p. XXXIV. -— italicum DESBR., 1904, Frelon Xll, p. 57. — HUST., 1931,
p. 241. — Cat. SA1Nr1;—CLA1aE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2,2-2,5 mm. — Ressemble au précédent ; plus petit ; les élytres
plus courts, plus élargis en arrière et (vus de dessus) brièvement arrondis
au sommet, l’apex plus bref, leur déclivité postérieure (vue de profil), plus
verticale ; le rostre du mâle un peu plus courbé, moins atténué en avant ;
celui de la femelle subparallèle en arrière, fortement rétréci, lisse et bril-
lant en avant ; la base du scape, seule ferrugineuse (la base du l°’ article
du funicule parfois de cette coloration) ; le front plus confusément strié ;
les yeux moins saillants, bien que très convexes ; le prothorax ponctué
jusqulà sa base, la strie médiane plus longue, presque entière. Métaster-
num du mâle à tubercule médian aigu, moins distinct. Pour le reste, sem-
blable à hydropicum (1).
L’adulte se rencontre sur Lathyrus pratensis L. (Fuss, HUSTACHE), L.
latifolius L. (V. PLANET, TEMPÈRE), L. silvestris L. (Gnamnnr, TEMPÈRE).
— Juin-septembre.
Disséminé et assez commun, par places, sur de nombreux points de
notre territoire ; plaines et montagnes jusqu’à 1200 mètres.
Seine-et~Oise : forêt de Sénart, type de melancholicum (WENCKEH). ——
Haute—Marne : Gudmont. —— Yonne ; Avallon : Mont-Martre. —- Côte-d’Or :
Dijon. — Meurthe : Viterne. — Ardennes : Mézières. —— Jura : Dôle. —
Isère : nombreuses stations. — Saône-et-Loire : Autun. —— Var 2 Sainte-
Baume 2 Brignoles ; St Raphaël : Puget s/Argens ! etc. — Tarn : bassin
de l’Agout ; Htes et Basses-Pyrénées : Lac de Gaube ; Vallées d’Aspe et
(1)L'0rg&I1e copulateur mâle est du même type que chez hydropicum, révélant
une étroite ai·fin.îté entre les deux espèces. Le pénis est cependant plus petit et,
vu de proül, moins arqué, la pointe péniale bien moins courbée ; le tegmen a le
manubrium très développé. fortement élargi au sommet (voir ûgs.)

APIONINAE. — APION 1651
d’©ssou etc. —— Landes (daprès Gomsar). — Gironde ; Entre-deux-mers. —
Non cité du nord-ouest, ni des alpes méridionales.
Suède ; Allemagne : Autriche 1 Sibérie 1 'Pransylvanie : Italie ; Piémont,
type de ilaliczrm.
©asERv.ariox· — Apion meditabundum Fausr, 1890, du sud-ouest de la Si-
bérie, doit constituer une race de fïZ('l¢1l?ChOlI'Cll77"l. ll se distingue par le
rostre plus tin, plus arqué ; la ponctuation du prothorax et des stries
élytrales un peu plus forte.
129. Àpion (Eutrîchapion) ervi KIRBY, 1808, Trans. Linn. Lond.,
IX, p. 23 (1). — lathyri KIRBY, l.c., p. 24 (©"). — v. ophtalmicum DESBR.,
Frelon, V, 1895-96, p. 237. — V. mÉgr0cl¢watu.m, GI-ÈRHARDT, 1911, Deuts-
che ent. Zeit., p. 337. ——— Hnsr., 1931, p. 242. —- Cat. SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 384.
Long. : 2-2,3 mm. —— Pourrait se confondre avec un petit melancholi-
cum. Sfen distingue nettement par le rostre arqué, plus fin, plus long ; les
antennes plus grêles, autrement colorées ; la pubescence dorsale grise, un
peu plus apparente ; celle des épisternes serrée, formant une ligne blanche ;
les stries élytrales plus fines etc. — Ovale, noir ; les pattes brunes ou ,
noires ; les antennes du mâle (massue comprise) entièrement testacées,
celles de la femelle avec la massue et souvent les deux ou trois derniers
articles du funicule rembrunis. Rostre assez fin, arqué, un peu renflé à
l’1I1S€I'lÈ1OIl antennaire ; chez le mâle, plus épais, un peu atténué en avant,
légèrement pubescent, peu luisant ; chez la femelle subcylindrique, glabre
très brillant. Antennes postmédianes ; scape atteignant presque le bord
antérieur de l°œil ; funicule à deux premiers articles oblongs, subégaux,
le 1a' plus épais ; massue fusiforme. Tête transversale ; front plan, assez
fortement multistrié. Yeux gros et saillants, ciliés de blanc. Prothorax non
transverse, subconique, à peine arqué latéralement au milieu, assez forte-
ment et densément ponctué, avec un sillon médian fin, court, abrégé en
avant et en arrière. Elytres en ovale court, très convcxes, élargis en arriè-
re ; stries assez fortes, ponctuées ; interstries un peu plus larges que les
stries, plans. Pattes assez longues ; 2* article tarsal aussi long que large ;
bien plus court que le l" ; Ongles dentés. Métasternum du mâle Hnement
tuberculé au milieu.
La massue antennaire du mâle est parfois rembrunie (v. nigroclauatum
GERM.) ; ce qui peut le confondre avec certaines femelles dont le funi-
cule est entièrement roux (la massue restant foncée). L’examen du rostre
et sa longueur différente, dans ce dernier cas, permet de les séparer
facilement. A. ophtalmicum DEsBR., décrit sur un unique spécimen mâle,
de l’Isère, est plus court, plus trapu, avec les yeux très saillants, le pro-
thorax transversal, arrondi sur les côtés. Il constitue une forme indivi-
duelle aberrante de ervi.
Vit sur Lalhyrus pratensis L. (Cunris, Banni., DEVILLE, V. PLANET,
HOFFMANN).
(1) A. litigiosum Wmvcx., 1864. l’Abeille. p. 189, décrit de Turquie. semble apparenté
à ervi. I1 s’en distingue par ses pattes rousses. son corps noir à reflet métallique.

1652 coLÉo1>TÈREs CURCULIONIDES
La larve se développe dans les gousses de la plante (obtenu d`éclo—
sion le 26. VIL 1942, ii Versailles, Horrivrixx. — lfadulte se rencontre en-
core sur d’autres Papilionacées, notamment l'7l(`l(l swpinm L. (Horriimx),
V_ hirsuta Kocn (PERRIs), V. rlumetornm L. ïDlE'l`R](IHl,l. [ulm L.,·l". salizru
L., Coronilla varia L., Lotus corniculaîus 1,., Vicia lens L., Pisum sniirum
L. (SCHATZMAYR, Ap. Ita]., p. 211).
La larve est parasitee par Spinllicrus lcguminum Rat:. (Hym. Pteromu-
lidae.
Toute la France ; assez commun ; mai-septembre : plaines et montagnes
jusqu’à la zone subalpine : endroits secs ou humides.
Toute l’lïurope ; Sibérie ; Algérie.
©BsERv.Ir1oN. — Les trois espèces qui préc«È·«ilent et vicme (que nous pla-
çons après ononis) sont considérées par \\’«<;x1an. comme faisant, partie
des Eutriclzapion s. st. de REx·rTEa.
130. Apion (Éutrichapionl ononis KIRBY, 1808. Trans. Linn. Soc.
Lond.. p. 23. —· ononidis BEDEL (nom. eznendzzlzzml (lt. — cinerascens
GERM., 1817, Mag. Ent., ll, p. 138. — mecops BOH., 1839, apud Scbôu-
herr, Gen. Curc., V, p. 413. — furvum SEIDLITZ. 1891. Faun. Transylv.,
p. 738. — glaucinium GYLL., ap. Scbônberr. Gem. Cure,. 1, 1833, p. 255.
—— perplexum GYLL.; l.c., p. 293. — HUST., 1931. p. 243. — Cat. SAlXTE·
CLAIRE DEVILLE, p. 384 ; Cat. Corse, p. 465.
Long. : 1,8-2,2 mm. ~— Ovale. convexe. noir, mat ou peu luisant : la
pubescence dorsale grise, serrée mais ne masquant pas les téguments
entièrement ; les antennes et les pattes brunes ou noirâtres ; le scape
et le l" article du funicule parfois ferrugineux. Rostre, dans les deux
sexes, peu arqué, cylindrique, portant, en-dessous, une pilosité dressée,
dirigée en avant et bien visible de profil ; celui du mâle un peu plus long
que le prothorax, épais, à ponctuation serrée, assez luisant à pubescence
soulevée ; celui de la femelle plus grêle, de 1/4 plus long, à points moins
serrés, plus luisants, à pubescence plus courte. Antennes médianes, bispi-
des ; massue ovale. Tête non transverse, finement ponctué et striée sur
le front plan. Yeux grands, assez convexes et ciliés (mâlet, peu convexes,
non ciliés (femelle). Protborax subcylindrique ou faiblement conique. les
côtés presque droits, densément et assez grossièrement ponctué ; la strie
médio-basale atteignant parfois le sommet. Ecusson très petit, sillonné.
Elytres ovales, subrectilignement élargis en arrière jusque vers le milieu ;
stries assez larges, à points subcaténulés 1 interstries moins larges que
les stries, plans, finement cbagrinés. Pattes assez longues ; 2° article tarsal
un peu plus long que large, subégal au l", ongles dentés. Dessous du
corps à pubescence plus condensée sur les côtés de la poitrine ; métas-
ternum non tuberculé chez le mâle.
Varie peu, sauf pour la vestiture tantôt plus fine et plus éparse, tantôt
plus grossière et plus serrée. A. umbrinus WOLL., 1884, des Canaries, se
rapporte à ononis ; ses téguments sont plus brillants, moins pubescents,
(1) BE¤EL a corrigé le nom d’ono'rLis et écrit ononidis comme plus conforme à la
règle grammaticale. Nous rappelons qu’un nom (même défectueux), donné par un
auteur, s’i1 r1'a pas été rectifié par celui-ci. ne doit plus être changé.

APIOXINAE. — APION 1653
ses pattes et ses antennes plus claires, souvent ferrugineuses.
La larve vit et se développe dans les gousses de divers Ononis, sans
y provoquer de déformation : observée notamment sur O. repens L., O.
campestris Kocn. (Wiaxcxan, BEnEL), O. nalrix L. (DEVILLE), O. columnae
ALL. (Horrnxnn). —— La transformation imaginale a lieu de fin juin à mi-
juillel (t). La larve est parasitée par Amblymerus albiiarsus WEK. et
Ijurytoma gibba Roi-1. (Clmlciflidae), Sigalphus slriola THoMs. (Brr1coni—
due). —— L’adulte se rencontre sur ces plantes (nombreux observateurs),
ainsi que sur I). repens L. s. sp. maritima DUM. (TEMPÈRE).
Terres sèches et arides, siliceuses ou calcaires. —— Mai—octobre.
Toute la France ; commun. — Corse : nombreuses localités.
Toute l’Europe ; nord de l`Afrique ; Asie centrale et septentrionale ;
Chine.
Ossnnvxrron. — Pour cette seule espèce, W.ÀGNER a créé le sous·genre
Holoirichapion,
131. Apion (Eutrichapionl viciae (1) PAYKULL, 1798, Faun. Suec.,
lll, p. 181. — v. Grieshachi STEPH., 1831, 111. Brit., IV, p. 179. — v.
rufinasus DESBR., Frel., V, 1895-96, p. 84. —- HUST., 1931, p. 244. —
Cat. SAINTE-CLA1RE DEv1LLE, p. 384 ; Cat. Corse, p. 465.
Long. : 1,9-2,2 mm. — Ovale, convexe, noir, terne ; les élytres avec,
parfois un très léger reflet verdâtre, la pubescence dorsale grisâtre, assez
serrée, ne voilant pas les téguments ; les antennes (massue comprise) rous-
ses (mâle) ; noirâtres au sommet (femelle) ; les pattes rousses, sauf les
hanches, les tarses et les métatibias rembrunis. Rostre peu courbé ; un
peu plus long que le protliorax, densément ponctué, pubescent, mat (mâle);
plus long, grêle, lisse et luisant (femelle). Antennes médianes ; scape attei-
gnant l’œil, le l" article du funicule oblong, les trois derniers non trans- 1
versaux, massue fusiforme. Tête courte ; front, déprimé, strié ; vertex
glabre, brillant. Yeux convexes, longuement ciliés au bord inférieur chez
le mâle. Prothorax court, non ou légèrement arqué latéralement, un peu
rétréci en avant, les angles postérieurs aigus, couvert de points serrés ;
strie antéscutellaire bien distincte. Elytres ovales très convexes, rectili-
gnement et modérément élargis en arrière ; calus huméral saillant, lisse ;
stries fortes, ponctués, à peine moins larges que les interstries subcon-
vexes (mâle) ou plans (femelle), finement chagrinés-pointillés. Pattes assez
longues, le 2' article tarsal à peine transversal, plus court que le I". Mâle :
Métastemum avec un petit tubercule médian ; côtés de la poitrine revê-
tus d’une pubescence blanchâtre serrée.
Les deux variations suivantes se trouvent mêlées à la forme typique :
v. Griesbuchi Srsrn. —- Méso-et métatibias (genoux parfois compris)
ll(¤ll‘S.
v. Jnusi, nova. — Comme le précédent, en outre les protibias plus ou
moins rembrunis, au moins dans leur milieu.
il) Apion litilgiosum WEWCK.. L’Abeille, 1864. p. 189, de Turquie, est apparenté à
viciae. Il s'eri distingue par son arrière-corps plus brièvement ovale et ses téguments
légèrement métalliques.

165/1· COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
La v. rufinasus Desert., décrite sur un spécimen mâle unique, a l`extré-
mité du rostre roux (Syrie).
La larve vit se développe dans les fruits de Vicia hirsuta Kocu (Pnnms,
Ann. Soc. em'. Fr., 1863, p. 458). L’adulte est signalé sur Vicia cracca L.
(Zarransrnnr, BEDEL, DEv1LLE, HorrMANN), V. onobrychioides L. (Cnonsur),
V. silvatica L. (MAr·rmEU). (1). — V. hybrida L. et V. monanthos Drzsr.
(HOFFMANN).
La larve est parasitée par Sigalphus floricola WsM. (Braconidae).
Toute la France et la Corse ; assez commun : mai—septembre.
Toute l’Europe ; Algérie ; Syrie ; Anatolie ; Sibérie.
132. Apion (Eutrichapion) vorax HERBST, 1797, Kâf.. VII, p. 119.
-—- fu·scic0rni.s MARSH., 1802, Ent. Brit., 1, p. 244. — villosulus MARSH.,
l.c., p. 250. —- pallidicorne GYLL., 1833, ap. Schônherr, Gen. Cure., 1, p.
302. —— longipes WOLL., 1864-, Cat. Can. Col., p. 315. ——- simplicipcs
DESBR., 1891, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. p. LVlll. — v. Desbrochersi
KIRSCH, 1880. Ent. Monatsbl., II, pf 13. -— HUsT.. 1931, p 245. — Cat.
SAINTE-CLAIRE DEv1LLr:. p. 384 ; Cat. Corse, p. 664.
Long. : 1,7-3 mm . —— Oblong, noir, mat (les élytres bleuâtres) ; la pu-
bescence dorsale grise, assez serrée, ne voilant pas les téguments ; pattes
noires, un peu métalliques ; tarses bruns ; antennes rousses (sauf la massue
et les deux derniers articles (mâle) ou les 4- ou 5 derniers articles (femelle)
du funicule rembrunis). Rostre assez grêle, arqué, un peu rétréci en avant,
moins long (mâle) ou aussi long (femelle) que la tête et le prothorax réunis,
densément ponctué, mat, pubescent (mâle) subglabre, luisant (femelle).
Antennes antémédianes (mâle) ou postmédianes (femelle), funicule à quatre
premiers articles allongés, comprimés, les deux derniers globuleux. Tête
assez longue, à points serrés ; le front subdéprimé, finement strié. Yeux
grands. obongs, convexes, cilisés au bord inférieur. Protborax un peu
plus long que large, faiblement rétréci en avant, fortement resserré derrière
le bord antérieur, faiblement arqué sur les côtés, bisinué à la base ; la
ponctuation fine, serrée, brièvement sillonnée devant l’écusson. Celui-ci
oblong, sillonné. Elytres suboblongs, rectilignement et faiblement élargis
en arrière ; le calus huméral assez saillant ; stries assez étroites, leurs points
confus, plus distincts à la base ; interstries im peu plus larges que les
stries, plans ou subconvexes, finement chagrinés .Pattes élancées ; pro-
tibias plus ou moins aplatis et contoumés, 1°’ article tarsal plus long que
les trois suivants ensemble (mâle) ou tibias normaux, 1°' article des tarses
plus court, seulement égal aux deux suivants réunis (femelle). Dessous du
corps à pubescence plus grossière, plus serrée que sur le dessus. Méta-
sternum du mâle aiguëment tuberculé sur le milieu du bord postérieur.
v. Dcsbrochersi Kmsca. —— Elytres verdâtres ; antennes un peu plus
robustes ; protibias du mâle plus large.
Biologie précise inconnue. — L’adulte se rencontre sur diverses Papi-
lionacées ; Vicia cracca L. (Rouoar), V. sepium L., V. hirsuta Koca (nom-
breux observateurs), Coronilla glauca L. (Cuomur).
(1) Cet entomologiste le cite encore sur Lathyrus nissolîa L., mais peut-être s'agit-
il d'une capture accidentelle.

` AP1oN1NAE. — Arion 1655
Toute la France ; assez commun, surtout dans le midi. »—— Corse, çà et
là. Je rapporte à la variété deux spécimens trouvés à Auribeau (A. M.),
sur Medicago maculata WILL!). Plus fréquente en Espagne et en Algérie.
Europe, nord de l’Afrique.
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 Uvîâlèê
1216 1 `-iL‘,É,;§g_§;v?
1215 1211 1219 ` 1222
Fig. 1215 à 1222 : Organes copulateurs de divers Apion (Eutrichapion). — 1215 :
voraa: Hmuasr (pénis de proûl). — 1216 : andatusicum Dan. (id,). — 1217 : reflexum
GYLL. (pénis, face ventrale). —— 1218 : id. (sommet du lobe, proül). — 1219 :
Cwrtisi Stern. (pénis, face ventrale). — 1220 : id. (tegmen). —— 1221 : id. (sommet du
lobe, profil). ——— 122.7 : Cuxrtisi filicorne Wmcx. (pénis, face ventrale).
133. Apion (Eutrichnpion) andalusicum Dnsnnocrmns. 1889, Bull.
Soc. ent. Fr., p 34. —— A. HOFFMANN, Bull. Soc. ent. Fr., 1935, p. 75. —
Cat. SA1m·1:-CLA1m2 D1·:v1LL1;, p. 384.
Long. : 2,2-3 mm . — Voisin du précédent ; distinct par la forte couvexi-
té des élytres et leur forme plus fortement élargie d’avant en arrière, à
pubescence plus longue, plus fournie, la coloration élytrale d’un bleu très
foncé, parfois presque noire ; le prothorax plus court, subcylindrique,
presque aussi large au sommet qu’à la base, ses côtés à peine arqués chez
la femelle droits chez le mâle · les eux moins saillants (surtout ceux de la
9 9 y .
femelle) ; les antennes entièrement noires ; les protibias du mâle normaux.
Pattes allongées ; tarses à 1°" article très long comme chez vorax.

1656 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Rare en France. Capture en nombre sur ().rylz·opis campcslris D. C.,
le 16 mai 193-1, dans la Hte Garonne : montagne de Burat (alt. 1.850 m),
près du village de Marignac (R. Poncnnr E).
Vit en Algérie sur Coronilla pcntaphylla et C. glaaca 1.. fl)EYERIMHOFF)
—— Espagne.
t)BsERvAr1ox. —— Pour les espèces vorax, clndalusicum (et Gribodei DEsBR,
de l’Europe centrale), Scrnrsxr a créé le sous-genre (jnemapion.
134. Apion (Eutrichapionl reflexum GYLL., 1833, in Schônherr, Gen.
Curc., 1, p. 290. — Iivescerum GYLL., l. c., p. 298. —— translatitium CYLL.,
1. c., 1839, V, p. 427. — differens DESBR., Opuscule, I, 1.847-75, p. 28. —
Husr., 1931, p. 247. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p, 384.
Long. : 2,5-2,8 mm . — Oblong, convexe, presque mat ; l’avant—corps
d’un noir bleuâtre ou bleu moins foncé parfois métallique ; les élvtres
bleus ou verdâtres un peu plus clairs ; la pubescence dorsale grise très
fine, assez serrée mais ne voilant pas les téguments ; les pattes et les an-
tennes noires. ces dernières parfois brunes, le scape ferrugineux à sa base.
Rostre modérément courbé, plus ou moins épaissi au niveau de l’insertion
antennaire, un peu rétréci en avant ; celui du mâle, subégal à la tête et au
prothorax réunis, ponctué, rugueux, mat ; celui de la femelle de l/4 plus
long. plus mince, à ponctuation oblongue, moins serrée, luisant. Tête sub-
transversale, subconique, assez densément ponctuée jusqu’en arrière des
yeux ; front finement polystrié. Yeux modérément convexes. Antennes mé-
dianes (mâle) ou légèrement post-médianes (femelle) ; scape subégal aux
trois premiers articles du funicule réunis ; le 1"' article épais, brièvement
ovalaire, le 28 oblong, le 7° transversal ; massue oblongue. Prothorax sub-
transversal, un peu plus large à la base qu’au sommet, légèrement resserré
derrière le bord antérieur, médiocrement arqué sur les côtés, la ponctuation
serrée, assez forte. avec un profond sillon médian basal. Ecusson court. sil-
lonné .Elytres oblongs, convexes, un peu élargis en arrière ; calus huméral peu
marqué ; stries fortes, ponctuées ; interstries un peu plus larges que les
stries, plans ou subconvexes, finement chagrinés. Pattes robustes ; 2‘ article
aussi long que largë ;_Plus court que le ler.
v. subnigrum, nova. — Dessus entièrement foncé, noir, les élytrcs sans
reflet bleuâtre.
La larve vit et se transforme dans l’axe de l`épi floral du Sainfoin,
Onobrychis sativa LMK., provoquant une sorte d’enf1ure fusiforme unilo-
culaire de 5 à 8 mm de longueur. Cette déformation peu visible est mas-
quée par l’in·f1orescence qui reste courte, rabougrie et plus dense ; les
graines altérées s’atrophient et ne se développent pas (1). La métamor-
phose, en Provence, s’effectue vers la première quinzaine de septembre.
Ijadulte hiverne (A. HOFFMANN). On le rencontre fréquemment su1· cette
plante, dans la région des plaines (nombreux observateurs) ; dans les
préalpes, sur Onobrychis montana D. C. (HorFMANN) ; dans les montagnes,
notamment dans le Dauphiné, sur Hedysarzzm obscurum L. (Husricmz).
(1) Les dégâts de cet Apion sont peu connus ; ils sont cependant la cause des
faibles rendements dont les cultivateurs se plaignent parfois dans les régions où
le Saiufoin est cultivé pour la production des semences.

AP1oN1NAE. — Arion 1657
Toute la France ; surtout endroits calcaires, secs et bien exposés. —-
Mai—octobre. La variété, très rare, surtout dans les Alpes-Maritimes :
(jaussols, St-Vallier !
Europe jusqu’en Sibérie : Algérie, Tunisie !, Maroc !
135. Apion (Eutrichapionl Curtisi STEPHENS, 183]., lll. Brit., IV, p.
169. — Walloni STEPH., 1839, Manual, p. 259. — HUST., 1931, p. 248. —
Cat. SAINTE—CLAIRl£ DEVILLE, p. 384.
Long. : 1.5-2,1 mm. ——— Ovale, convexe, l’avant-corps bleu-noirâtre, mat
ou légèrement métallique ; les élytres d’un bleu terne un peu plus clair,
parfois verdâtres ; la pubescence dorsale grise, courte, légère, peu appa-
rente ; les pattes noires, plus ou moins métalliques ; les antennes brunes
ou noirâtres. Rostre assez courbé, un peu renflé au niveau de Yinsertion
antennaire ; celui du mâle égal ou subégal au prothorax, assez épais, den-
sément pointilé, très mat, pubescent sur sa moitié basale, éparsément
pointillé et assez luisant en avant ; celui de la femelle moins robuste, de
154 à l,-/3 plus long, mat et confusément ponctué à la base, obsolètement
pointillé et luisant sur le reste de la longueur. Antennes submédianes
(mâle) ou faiblement postmédianes (femelle) ; scape à peine épaissi au
sommet, aussi long que les trois premiers articles du funicule ensemble ;
le l" de ces articles ovoïde, plus épais que le sommet du scape, le 2° sub-
conique, non transversal, les 3-4 subglobuleux, les suivants plus courts,
arrondis ; massue fusiforme. Tête peu transversale, finement poystriée sur
le front, le vertex couvert de points serrés, les tempes plus courtes que
le diamètre d`un œil ; pileuses. Yeux assez convexes, bordés inférieurement
d`une frange de cils squamuleux blancs. Prothorax subcylindrique, environ
aussi long que large, à peine plus large â la base qu’au sommet où il est
faiblement resserre, non ou très peu arqué, sur les côtés, assez finement
et très densément ponctué, avec un très fin sillon médian â la base, par-
fois nul. Ecusson petit, glabre, concolore. Elytres ovales, assez courts, fai-
blement arqués latéralement jusqu’en arrière du milieu où se situe leur
plus grande largeur ; calus huméral peu net ; stries assez fortes, ponc-
tuées et munies d’une série de poils couchés bien visibles ; inteistries â
peu près 2 fois aussi larges que les stries, plans ou subconvexes, finement
chagrinés. 1"' article tarsal plus long que large, le 2° un peu plus court.
L`adulte vit sur Hippocrepis comosa L. (BEDEI., SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
l\l.uaxi\, TEMPÈnE_ Horrxvuxx etc.) et sur Onobrychis sativa LMK (SAINTE-
Ctuniz DEvII.LE).
Disséminé dans toute la France ; plaines et régions collinaires, par-
ticulièrement dans les sols calcaires : coteaux, falaises ; assez commun
par places. — Mai-septembre.
Angleterre : Allemagne ; Suisse ; Autriche : Italie.
Subsp. filicorne WENCKER, 1864, L’Abeille, I, p. 235. — decorum
lvENCK.. l.c.. p. 238. — Husr., 1931, p. 251. — Cat. SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 384. — Long. 2,1-2,5 mm., — Difïère de Curtisi. Taille plus
forte ; l’arrière-corps un peu plus allongé ; la coloration plus vive, Dlus

1658 COLÉOPTÈRES cuacumomvns
métallique ; le rostre bien plus fortement arqué, plus long, un peu élargi
au niveau de l’inserti0n antennaire, ponctué sur toute sa longueur, celui
du mâle un peu plus long que le prothorax, pubescent, densément ponc-
tué, mat, seulement luisant à l’extrémité ; celui de la femelle aussi long
que la tête et le prothorax réunis, moins épais, à points moins serrés,
luisant en avant ; la tête plus longue, conique, les tempes presque aussi
longues que le diamètre d’un œil, le front assez fortement strié-ponctué ;
les yeiur plus grands ; les antennes brunes ou ferrugineuses, plus longues ;
le 1" article du funicule oblong ; le prothorax subconique ; les stries
élytrales â points subcaténulés ; les interstries larges, plans, chagrinés.
Le pénis diffère à peine de celui de curtisi (la pointe péniale un peu plus
visiblement resserrée avant le sommet). Les phanères du sac interne bien
visibles de l’extérieur, sont identiques, constituées, en partie, par de fortes
spinules très caractéristiques (voir fig. 1222).
La plupart des auteurs considèrent filicorne comme espèce propre. Les
figures des pénis de ce dernier et de curlisi données par Husrscuxi (Apio-
ninae, p. 21-0) ne répondent pas à la réalité. .4. filicorne nous apparaît
bien comme une race biologique adaptée au genre Lotus.
L’adulte vit, en Provence, sur Lotus cgtisoides I,. et Lotus tenais Krr,
en juin et juillet (A. HOFFM.ANN).
Rare en France ; Provence et Languedoc. Alpes-Maritimes : Mande-
lieu, La Napoule, La Minelle (H0F1=M.xxx) ; Nice FA. Gnouvsrre). — Var :
Sainte-Baume (Cuomur !, ABEILLE I). — Vaucluse : Morières IA. Cuoawr).
— Bouches-du-Rhône i St-Julien (Faoxuzz).
Europe méridionale, Italie, Sardaigne, Espagne, Baléares. — Algérie,
Tunisie, Maroc X
l35"l' A. (Eutrichapion) juniperi Bou., 1839, in Schônherr. Gen. Curc.,
V, p. 4-33. — Marqueti WENCKER, 1858, Ann. Soc. ent. Fr., p. 237. —
montanum MILLER, 1862, Wien. ent. Monastschr., VI, p. 34-8.
Differe de Curtisi par la coloration d’un bleu ou d’un vert plus vif, la
pubescence dorsale plus fine, plus longue, plus serrée ; le rostre un peu plus
long, non ou peu distinctement renflé vers SOI] milieu ; les antennes un
peu plus longues ; le prothorax plus court, densément pubescent, son sillon
antéscutellaire plus net, plus long, jamais nul ; les interstries plans. — Le
pénis peu diflérent de celui de curtisi (voir fig. 1223).
L’adulte vit sur Coronilla varia L., début de juillet (Hor=rM.ax>:, Jliscell
Ent., 1929, p. ll) et Coronilla vaginalis LMK (R. Poncunr) !
Répandu dans les régions subalpine et alpine du Jura et des Alpes ;
çà et là et rare en divers points de la région des plaines.
Jura : les Rousses. — Hte Savoie : Mt Salève Z ; Thonon ! etc. —— Saxoie :
Mont Cenis ; St Jean de Maurienne !. -— Isère : Grande Chartreuse ! ;
Entre-Deux-Guiers ; La Mure ; Col de l’Arc ; Grenoble ! Col des Ton-
rettes, etc. — Drôme : Lus-la·Croix—Haute. ·— Htes Alpes : Agnères ;
Col Bayard ! ; Sisteron ! — Alpes·Ma1·itimes ; St—Martin—Vésubie ; Colo-
mars !. — Vaucluse ; Mt Ventoux. — Hérault : St Guilhem, sur Dorycnium
(V. MAYET). —— Hte Garonne ; Montrejean. — Gironde : Bordeaux, type de
Marqucti. — Hte Vienne : Veyrac !. —— Algérie, sur ilcanthyllis nzzmirlim
POM. (PEYEmMnor=1=).

APIONINAE. — Arron 1659
Subsp. Gavoyi DESBROCHERS, 1904, Frelon, XII, p. 53. — F agniezi
DESBR. (in litt.). — Lethierryi HOFFM., Bull. Soc. ent. Fr,. 1935, p. 74,
(non DESBR.) (1). — Se distingue de Curtisi typique avec lequel on le
confond par la taille généralement un peu plus grande (2) (1,6-2,2 mm) ;
le rostre à peu près semblable suivant les deux sexes, plus arqué. lisse et
très brillant sur presque toute la longueur, sauf à la base où il est pubescent
et finement éparsement ponctué (les points plus ou moins alignés), non ou à
peine élargi à l’insertion antennaire, très faiblement atténué en avant ; le
scape antennaire nettement épaissi au sommet. ; les stries frontales plus
confuses, les tempes plus courtes ; le prothorax plus court, plus visiblement
rétréci en avant, la strie antéscutellaire distincte ; le revêtement un peu
plus serré sans masquer, toutefois les téguments qui sont, bleus ou verts.
Le pénis presque identique à celui de juniperi BOH. (voir Iig. 1224).
Race biologique, paraissant vivre exclusivement aux dépens des Astra-
galus. La larve a le curieurx privilège de vivre et de se développer, à la
fois dans les tiges et les gousses d’Astragal11s monspessulanus L., sans y
provoquer de réaction cecidogène apparente. L’éclosion a lieu, en Pro-
vence, du début de juillet à la fin_d’a0ût, mais se montre plus abondante
du début à la fin de juillet. L’adulte entre en hibernation à partir de la fin
de septembre pour réapparaître dès la fin d`avril. L`accouplement s`et`fec-
tue en mai. Je n’ai pas observé la ponte (A. Horrmaxv).
La larve est parasitée par un Chalcidide : Entelus fasciincnlris \\`s1*\x· <=
flauipalpus Rxrzn.)
L’adulte se rencontre communément. sur divers Asiragalus .· .-L mon-
spessulanus L. (Glvov, Faownaz, Cuonrur, Horrmaurv), A. arislutus L’HÉm·r.
(V. PLANET), .4. Cicer L. (HOFFMANN).
Spécial au sud de la France ; répandu, bien que ra1·e, dans la Provence,
le Languedoc, le Roussillon et le Dauphiné. —— Alpes l):13l‘l1l[I1€S : St-Mar-
tin-Vésubie : Col d`Annelle ; St-Etienne-de—Tinée ! ; St-Dalmas etc. - Var:
Ste-Baume ; Tanneron ! etc. -— Vaucluse : La Ronde ! -— Gard : Bellevue.
— Bouches-du-Rhône : Aix-en·Pr0vence L — Aude : Carcassonne, types
(Glvov). — Isère : Grenoble ! ; St-Ismier ; La Salette etc. — Htes-Alpes :
Col Bayard ; Mt Pelvoux ! ;Vars.
136., Apion (Eutrichapion) pnvîdum GERMAR, 1817, Mag. Ent,. II,
p. 203. —— plumbcum GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., I, p. 301. —
orbitule Bou., 1839, in Schënherr, Gen. Cure., V, p. 434. — crvi, ab.
Schilskyi CERH., 1911, Iahresheft, p. 3. — HUST., 1931, p. 252. —— Cat.
SA1N1·E-CLAIRE DEVILLE, p. 384 ; Cat. Corse, p. 464.
Long. : 2-2,3 mm. — Rœsemble superficiellement à ervi ; il en diffère,
au premier examen, par la coloration des élytres et des antennes, les yeux
moins saillants etc. —— Ovale, convexe, mat ; l’avant-corps et les pattœ
noirs (tarses bruns) ; les élytres bleuâtres ou verdâtres ; la pubescenoe
dorsale grise, fine, peu serrée ; les antennes avec le scape et les deux ou
(1) C'est par erreur que j'ai réuni autrefois Gavoyi à Lethiefryi. Ce dernier. dont
j’a1 revu plusieurs spécimens nommés par l'auteur. parmi lesquels deux mâles que
î'¤1 Pu disséquer, se rapporte exactement à rapulum.
(2) Contrairement à ce que dit Husrrcas ; j’ai sous les yeux une quarantaine d’in-
divîdus dont la taille excède 2 mm.

1660 coLÉoPrÈREs cURcU1.1oMmzs
trois premiers articles du funicule roux, le reste noir (rarement les anten-
nes entièrement foncées). Rostre médiocrement courbé, rétréci en avant
à partir du milieur ; celui ·clu mâle un peu plus, long que le prothorax,
pubescent, chagrine en arriere, finement pointille et un peu luisant en
avant ; celui de la femelle de 1/4 plus long, plus grêle, plus courbé, ponc-
 i' f.,   I; g;  [» 
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Fig. 1223 à 1229 : organes copulateurs chez divers Apion du groupe Eutricha-
pion. — 1223 : juniperi Bon. (pénis, face ventrale). —— 1224 : juniperi gavoyi Drsim.
(id.), — 1225 : pavidum GERM. (id,). — 1226 : 'rapulum Wmcx. (id.), -— 1227 : lanîge-
rum GERM. (pénis. ventro-latérale). — 1228 et 1229 : sommet des apophyses basales
du pénis et sommet du tegmen du même.
tué et mat à la base, éparsement pointillé et luisant sur sa moitié apicale.
Antennes faiblement postmédianes, pubescentes ; scape aussi long (mâle)
ou un peu plus long (femelle) que les deux premiers articles du funicule
réunis, le l" article oblong, plus long que le Q' qui est Aencore plus long
que large, le dernier subglobuleux ; massue fusiforme. Tete transversale ;
front plan, pluristrié ; vertex lisse ; tempes courtes. Yeux assez saillants,

APIONINAE. — APION 1661
ciliés au bord inférieur. Prothorax presque aussi long que large, un peu
rétréci en avant, faiblement arqué sur les côtés, sa ponctuation très dense,
avec une strie antéscutellaire courte, étroite, profonde. Ecusson petit, noir.
Elytres en ovale court, presque rectilignement élargis en arrière, leur plus
grande largeur un peu en arrière du milieu ; calus huméral faible ; stries
ponctuées, avec une ligne de poils assez longs, couchés ; interstries larges,
plans ou un peu convexes, finement chagrinés. Pattes assez longues ;
l" article tarsal plus long que le 2°. Côtés de la poitrine à pubescence
claire, plus condensée ; l" segment ventral du mâle avec un petit tubercule
médian, aigu.
L`adulte se rencontre sur (foronilla varia L. (BEDEL, Dnvrrriz, V. Pxrsxizr,
Dtraez, HOFFMANN), sur Lalhyrus prnlensis L. (Parmis, Scumzmirn), sur
Ononis spinosa L. (GREDLER).
Plaines et collines. — Mai—septembre.
Presque toute la France, sauf peut-être dans la zone maritime du nord-
ouest. Assez commun au Sud-ouest de Paris et dans la majeure partie de
notre territoire, mais surtout dans le Midi ; très rare en Normandie (1) et
dans le Sud-ouest. — Corse ; Aléria ; Bastia. —— Europe. » Algérie.
OBsnnvAT1oN. -— Apion ll/'agneri Fmcn, 1906, Wien, ent. Zeit., p. 121,
très voisin de puvirlunz et décrit d`Andalousie, pourra peut-être se 1·en-
contrer dans nos Pyrénées-Orientales, ayant été retrouvé sur la côte
orientale espagnole, sur la rive droite du Ter, près Flassa (R. Poncniar !).
On le distingue de pauidum par la tête, le p1·othorax et les élytres d’un
bleu assez clair, parfois un peu verdâtre, la ponctuation prothoracique
grossière, subconfluente, le rostre long, peu arqué, cylindrique, mat (sauf
le sommet un peu luisant chez la femelle) ; pattes et antennes foncées.
Se trouve aussi au Maroc : Mogador (G. Koen) : Ste—Lucie : Marrakech
(Runes), les individus provenant de ces deux dernières localités sont re-
vêtues d’u·ne pubescence très serrée, grossière, voilant presque entière-
ment les téguments (v. Rungsi, nova).
137. Apion (Eutrichapion) lanigerum GEMM., 1871, Col. Heft, VII,
p. 123. ·— lanugirwsum WENCKER, 1864, Abeille, 1, p. 236. -— HUST., 1931.
p. 253. — Cat. SA1NrE—CLA1RE DEVILLE, p. 384.
Long. : 2-2,3 mm. — Pourrait être confondu avec pavidum. S’en sépare
nettement par les caractères suivants : Èlytres plus foncés, d’un noir
ardoisé, (plus ou moins bleuâtre) un peu plus arqués sur les côtés, plus
fortement arrondis-élargis en arrière, à sommet plus obtus, la pubescence
plus grossière, plus serrée, voilant presque les téguments ; le rostrc peu
courbé, plus court, les antennes noires ou brunes (la base du scape rare-
ment ferrugineuse) ; les yeux plus saillants ; la tête à ponctuation dépas-
sant, en arrière, le niveau postérieur des yeux (cette ponctuation limitée
par la tangente des yeux chez pavidum) ; le prothorax subconique, à points
plus forts, à sillon médian très net, presque entier. 1°' segment abdominal
non tuberculé chez le mâle. Pubescence du dessous du corps uniforme, non
(1) Dans son excellent Catalogue des Coléoptères de la Seine-Inférieure et de
1’Eure, mon regretté ami R. Dmmmz, 1'mdique d’OTiVB1 (Mocquerys) et des envi-
rons de Rouen (S. Cr.. DEVILLE).

  COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
condensé sur les côtés. Pointe péniale du pénis arquée, subspatulée à ponc-
tuation forte (fig. 1227).
L`a1lulte se rencontre sur diverses Papilionacées : Hippocrepis comosa
L. (Bizmzr., DEVILLE, Horrivmxx, Husrscma, Wacxun) ; Coronilla glauca L.
(A. CHOBAUT) : Lolus corrziculatus L. (Scunrzzvmvn) ; Genisîa tinctoria L.
(Hcsrxcnxz). Endroits chauds et arides ; côteaux, sablières ; surtout ré-
gions calcaires. — Mai-Juillet.
Répandu et commun dans le Midi et le Centre ; plus rare vers le Nord.
Presque tout le bassin de la Seine jusqu’à la Somme. — Eure. — Seine-
et-Oise : Saclas 1 ; Bouray X. —— Seine-et—Marne : Fontainebleau !. — Marne.
—— Oise. — Aube. — Yonne. — Jura. — Gironde. S’élève en montagne
jusquà 1500 m, notamment au col de l`Arc (Isère) ; aussi dans les Pyré-
nées. Non signalé du Nord-Est ni de la région armoricaine.
Bavière ; Suisse ; Italie.
138. Apion (Eutrichapion) rapulum VVENCKER, 1.864, L’Abeille, I, p.
170. — Lethierryi DESBR., 1870, Mitt. Schweiz. ent. Ces., III, p. 88 .—
SAINTDCLAIRE D1;v1LLE, Fn. Seine, Suppl., VI bis, p. 131. — Husr. 1931,
p. 255. ——— Cat. SMNTE-CLA1RE DEVILLE, p. 385.
Long. : 1,9-2,1 mm. —— Voisin de lanigerum, de même coloration, mais
taille un peu plus faible, forme plus svelte, les élytres subrectilignement
moins élargis en arrière, à sommet moins obtus (comme chez pavidum),
la pubescence plus fine, mieux alignée sur les interstries, parfois plus
serrée, mais sans masquer les téguments ; le front plus obsolètement
striolé, la ponctuation de la tête s’arrêtant à la ligne tangente des yeux
(identique à celle de pavidum) ; le vertex et les tempes lisses ; les yeux
plus oblongs, moins saillants (globuleux chez lanigerum) ; le 1"' segment
abdominal du mâle portant un petit tubercule médian à sa base. Rostre
plus long, arqué, visiblement renHé vers le niveau de Yinsertion antennai·
re rétréci en avant et très légèrement élargi au sommet, aussi long (mâle)
ou plus long (femelle) que la tête et le prothorax réunis ; pubescent et
mat sur sa moitié basale, lisse et brillant en avant (mâle), filiforme, plus
courbé, plus rétréci en avant, lisse et brillant sauf à sa base (femelle)  
Antennes médianes (mâle), un peu postmédianes (femelle) ; scape grêle ;
1“" article du funicule oblong, les suivants plus courts mais non transver-
saux, même le dernier. Stries élytrales étroites, ponctuées et pubescentes
comme chez lanigerum ; interstries toujours plans. Tarses à 2° article à
peine moins long que le 1°’. Dessous du corps à pubescence comme chez
le précédent. Pénis (fig. 1226).
Vit sur Lotus corniculatus L. (SAINTE-CLAIRE·DEVILLE, HOFFMANN). La larve
évolue dans la partie infé1·ieure et moyenne des tiges ; l’éclosion imagi-
nale a lieu vers la fin d’août. La larve non cécidogène ronge la partie
médullaire. Les plantes ne périssent pas mais restent naines ; leurs
folioles plus petites, plus denses, sont d’un vert plus clair (HOFFMANN). ——
L’adulte se rencontre encore sur Coronilla glauca I., (Husncua, Cnomur)
et Coronilla emerus L. (Ch. FAGNIEZ).
(1) Les femelles de rapulum, provenant du midi de la France, ont le rostre un peu
plus long et plus courbé que celles du Bassin de la Seine.

APIONINAE. — Amon 1663
Endroits calcaires et siliceux, chauds et arides ; plaines et montagnes ;
avril à octobre.
France centrale et région méditerranéenne ; assez rare. Remonte çà et
là jusqu`en Seine-et·Marne : Fontainebleau : Seine-et-Oise Bouray ; dans
l`Yonne : Avallon ; Chatel—Gérard ; Tissey : dans le Cher : Bourges, ——
Allier ; Brout-Vernet. —— Haute-Vienne : Verneuil ! — Lozère : Mende. —
Aveyron : Millau. — Drôme : Lus-la-Croix-Haute ; Col du Rousset ; Col de
Grimone. — Htes-Alpes ; Durbon. » Basses—Alpes : Digne. —— Vaucluse,
nombreuses localités ! — Var : Ste·Baume ; St-Raphaël ! etc. — Alpes-
Maritimes : Sospel ; Nice : Mandelieu ! ; Vence ! — Gard : Les Angles ;
Bellevue etc. — Aude : Béziers 2 Carcassonne ! — Hérault : Plaissan ;
Fos-sur-Mer Z
Italie ; Caucase ; Algérie ; Maroc !
Oissanvarroiv. — Les cinq espèces qui précèdent font partie du groupe
Mctatrichapion WAGNER.
139. Apion (Eutrichapion) aeneomicans WENCKER, 1864, l..’ Abeille,
l, p. 242. -— v. rubripes DESBR., Le Frelon, 1896, V1, p. 24-4. — v.
nmthum Drsan., l.c.. p. 24. — Husr., 1931, p. 254. — Cat. SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 384.
Long. : 2,2-2,3 mm. ——— Ovale, convexe noir-bronzé ; la pubescence
dorsale cendrée, longue, assez serrée, mais ne masquant pas les téguments;
les antennes et les pattes noires ou brunes. Rostre assez robuste, courbé,
non ou à peine élargi vers son milieu, à peine aussi long (mâle) ou un
peu plus long (femelle) que la tête et le prothorax rétmis, densément ponc-
tué, mat (mâle) ou plus fin, moins sculpté, assez luisant (femelle). Tête
courte, à ponctuation dépassant le niveau postérieur des yeux ; le front
à points ruguleux, confluents. Yeux peu saillants. Antennes insérées un peu
en arrière du milieu du rostre ; l" article du funicule épais, globuleux,
les suivants arrondis, moins gros, les trois derniers transversaux ; massue
oblongue. Prothorax subconique, fortement et densément ponctué, avec une
courte strie basale. Ecusson petit, glabre. Elytres en ovale assez court, un
peu arqués sur les côtés, élargis en arrière, obtusément arrondis au som-
met ; stries assez fortes, ponctuées, pubescentes ; interstries plus larges
que les stries, convexes, chagrinés. Pattes courtes et robustes, pubescen-
tes ; 1°" article tarsal presque aussi large que long.
Les pattes sont parfois entièrement rousses (v. rubripcs Dasnn.) ou à
tibias roux, les fémurs restant noirs (v. iibialis, nova). Rarement le
dessus du corps presque glabre ; le rostre plus courbé (v. nothum Dssan.)
La larve vit et se transforme dans les fruits hypertrophiés de Doryc-
rzium suffruticosum Wn1... Obtenu d’éclosion de fructifîcations de cette
plante, provenant de la Garoupe, près Antibes (A. M.), le 19 juillet 1940
(A. Horrmxx). —- L’adul\e se prend sur cette Papilionacée (Pnnms, Cao-
BAUT, TEMPÈRE, HOFFMANN) et sur Dorycnium herbaceum Wim., (SCHATZ—
Msvn). — Mai·septembre ; hiverne.
France méridionale : Provence Languedoc, Roussillon, Aquitaine, Alpes
méridionales ; plaines et côteaux : endroits secs et arides ; surtout sur
le calcaire, aussi dans les sables de la région maritime de la méditer-
ranée et de l’Océan. — Assez rare. — Alpes-Maritimes : Antibes É ; Biot ;

1664 COLÉOPTÈRES CURCULIOXIDHS
Valbonne I — Basses-Alpes : Digne. — Drôme : Nyons ! ; Donzère. ——-
Isère : Vizille : La Mure !. — Var : Hyères ! 2 '1`oulon z Le Beausset. —
Bouches-du-Rhône : Camargue : 'St-(Iharles etc. — Vaucluse : La Houde 2
Le Luberon : Morières : Le Ventoux etc. —- Gard : Les Angles : St-Gilles:
Bellevue. — Hérault : Montpellier. — Aude, commun, Béziers : Carcas-
sonne ; Mt Alaric etc. —— Pyrénées-Orientales 1 Aniélie—1es-lïains !. —
Tarn ; bassin de l`Agout. —- Lot-et—Garonne : Sos. — Landes i_Pi:Rms\. —·
Gers : Casteljaloux. —— Charente-Maritime : falaises de l’Estuaire.
Les variétés rubripes et tibialis, avec la forme typique en Provence 1
la v. nothum, en Algérie.
Espagne ; basse Autriche ; Hongrie inéridi·inale : Iitalie : Algerie.
OBSERVATION. — Wacxmx range cette espèce dans son groupe Lepiapion
lequel renferme en outre meliloti, Ioti, et (dans une sous-section de ce
même groupement) intermedium et tenue.
140. Apion (Eutrichapion) cognatum HOCHH., Bull. Moscou, 1351,
p. 14-. —— aragonicum EVERTS, 1834, Wien. ent. Zeit., Ill. p. 219. ——— zriridi-
caerulens DESBR., 1889, Ann. Soc. ent. Fr., Bull,. p. CCXVI. —— HIÃST.,
1931, p. 257. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 385.
Long. : 2,5-2,7 mm. — Espèce bien distincte par sa forme suboblongue,
peu convexe, ses téguments presque glabres. Noir, sauf les élytres d’un bleu-
foncé ; un peu luisant ; la pubescence dorsale grise, très courte ,éparse,
peu Visible ; les antennes et les tarses bruns. Rostre court, épais, fortement
courbé, à peine dilaté vers le milieu ; plus court que la téte et le protho-
rax réunis, finement ponctué, luisant (mâle) ; un peu moins robuste, à peine
plus long, plus finement pointillé, brillant tfemellet. Tête transversale,
front plan, obsolètement strié, à ponctuation fine, peu serrée ; vertex
lisse ; tempes assez longues. Antennes courtes, postmédianes ; 1" article
du funicule épais, ovoïde, les trois derniers courts, arrondis ; massue
ovale. Prothorax subtransversal, subconique, à côtés non arqués, la ponc-
tuation très fine, assez profonde, peu serrée, avec ou sans ligne médiane
lisse et une fovéole antéscutellaire arrondie. Ecusson petit, noir. Elytrœ
obovales, rectilignement élargis en arrière jusqu`au milieu, brièvement et
obtusément arrondis au sommet, sans prolongement apical ; calus liumé-
ral faible ; stries fines, à points médiocres ; interstries larges, plans, por-
tant de petits points unisériés. Pattes courtes ; tarses assez longs, le 2'
article tarsal aussi long quelarge, plus court que le 1”" ; ongles simples.
Vit et se développe dans les rameaux, à proximité du collet de ,·lst1·a—
galus depressus L. ; la larve y creuse des galeries longitudinales dans
lesquelles on trouve, en juin, la larve, la nymphe et lillllîigt). Celui—ci
s’échappe par un petit trou arrondi pratiqué dans la tige. L`adu1te appa-
raît à la fin d’avril, la ponte a lieu du début, de mai jusqu’en juillet, un
œuf est déposé dans le fond d’une galerie pratiquée préalablement par
la femelle à l’aide de son rostre. La durée larvaire s’étend de mai à
septembre ; l’imago se transforme de la fin juin à. début d’octobre (1) ;
il hiverne, enfoncé dans le sol, au pied de la plante (A. Cnomrr Bull. Soc.
ent. Fr., 1918, p. 90-91 et 1919, p. 18*2-183).
(1) Ces précisions qui ne figurent pas dans ses communications, m’ont été don-
nées, par notre regretté collègue. dans une lettre datée du 3 juillet 1919.

A1>10N1NA1-1. — Arion 1665
Très rare en France : Provence et Languedoc : plaines et montagnes
jusqu’à 1.600 m : avril à début de novembre. ‘
Basses—Alpes : Siron ; Barre des Dourbes (Pnrearmuorr). — Vaucluse :
La Bonde (Fxcxnaz) ; Mt Ventoux, flanc nord, au Mt Serein, 1.400-1.500 m
d’altitude (A. Caoaxur). — A rechercher dans 1’aire de dispersion de la
plante nourricière.
Espagne : Pyrénées centrales ; Sardaigne z Italie ; Sicile : Arménie ;
Caucase ; Asie-Mineure : Syrie : Tunisie ; Algérie.
141. Apion (Eutrichapion) virens Hi-:RBsT, 1797, Kâf., VII, p. 118.
—— aeneocephalum. GYLL.. 1813, Fn. Suec., III, p. 49. — marchicum KIRBY,
1808, Trans. Soc. Linn. Lond., IX, p. 54 (non HERBST). — coelcslc
SCHILSKY (non Fxosr), Kâf. Eur., 1906, p. 71. —— v. violatum SCHILSKY,
l.c. —- v. atratulum VITALE, 1905, Riv. Ital., Ill, p. 207 (tristiculum
Scn1LsKY, l.c., 1906). —— Husr., 1931, p. 258. —— Cat. SMNTE-CLA1RE
DEVILLE, p. 385 ; Cat. Corse, p. 465.
Long. : 2-2,6 mm. — Oblong, peu convexe ou subdéprimé, vert, bril-
lant, subglabre ; la pubescence très fine, espacée, peu visible ; les anten-
nes et les pattes noires ou brunes ; le dessous du corps noirâtre. Rostre
courbé, robuste im peu plus long que le prothorax (mâle), de 1/4 plus
long (femelle), densément ponctué. pubescent, un peu luisant (mâle), plus
courbé, moins épais, éparsement pointillé, brillant (femelle). Tête courte,
à points épars ; front ponctué-strié, la ponctuation ne dépassant pas le
niveau postérieur des yeux ; tempes avec une ou deux séries de points,
plus courtes que le diamètre d’un œil. Yeux saillants. Antennes submé-
dianes (mâle) ou postmédianes (femelle) ; scape plus long que les deux
premiers articles du funicule ensemble, mais n’atteignant pas l’œil ; le
1°' article oblong, les trois demiers subglobuleux ; massue ovale. Pro-
thorax subcarré, à peine resserré avant le sommet, non ou faiblement arqué
latéralement, couvert de points fins, peu serrés, assez profonds, avec une
brève strie basale ou une courte fovéole. Ecusson très petit, court, noir.
Elytres suboblongs, à épaules accusées, à côtés faiblement arqués, légère-
ment élargis en arrière, un peu après le milieu ; terminés, au sommet, -en
ogive assez obtuse ; stries assez profondes (la suturale un peu plus forte),
ponctuées, peu moins larges que les interstries qui sont convexes, réticu-
lés, avec ou sans petits points unisériés.
v. coclcste Scmnsxr. — Dessus bleu.
v. violalum Scmtsxr. — Elytres violets ; prothorax bleu ou vert.
v. atratulus VITALE (tristiculum Scmrsxr). - Entièrement noir.
v. Ircnae, nova. -— Elytres bleus 2 avant-corps cuivreux.
v. cuprifulgens, nova. — Dessus entièrement cuivreux ou bronzé.
La larve a été observée dans les tiges de T rifolium pratensc L. (Wan-
mzcx. 1930 Zcitsch. angcw. Ent., XVI, p. 585) ; nuisible en Algérie, au
T_ alemndrinum L (Pxsguxan). — Faxmmmw, 1866 (Vcrh. zool. · bot.

1666 coLÉorrÈnEs cuncotioxipiïs
Ges. Wien, XVI, p. 963). — L’adutte se rencontre sur Tri/oliunz arvcnsc
L. (Horrusxx), Y`. reports L. (Permis, Scmrziitvn etc.). (1).
Toute la France et la Corse : plaines et. montagnes jusqu`à 1.500 ni ;
commun pa1·tout : iuai à septembre. Les variétés cocleslc et Pioluteum,
fréquentes, avec la forme typique 1 la v. a/rutulus, çà et là. surtout dans
les régions montagneuses 1 les variétés Irenue et cuprifulgens se trou-
vent en Syrie et ne paraissent pas se rencontrer dans notre faune.
Europe : Sibérie : Syrie : Algerie.
Onsanvsriox. — Cette espèce et la précédente sont rangées (avec sub-
glrzbrum Destin., espèce de Méditerranée orientale) dans le croupe Chlo-
rapion Wxoxen, par cet auteur.
142. Apion (Eutrichapion) punctirostre GYLLENHAL, 1839, in Sc/z6n—
herr, Gen. Curc., V, p. 425. — Schmidti Bach, 1354, Kâf. N.M. Deutsch].,
ll, p. 206. ——— v. fossulifrons DESBR., Frel., V, p. 152. — v. araxellum REIT—
TER, 1916, Fn. Germ., V, p. 255. ——— Husr., 1931, p. 259. — Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 385.
Long. : 2,4-2,8 mm. — Suboblong, convexe, noir, subglabre ; le pro-
thorax (parfois la tête) et les élytres bleuâtres ou verdâtres (rarement
violets ou cuivreux), luisants ; la pubescence grise, Hne, espacée, peu visi-
ble ; les pattes, le rostre et les antennes noirs (parfois le scape et les deux
premiers articles du funicule ferrugineux). Rostre épais, courbé, suhégal
à la tête et au prothorax réunis, un peu luisant, glabre, densément ponctué,
non ou à peine atténué au sommet (mâle) ; plus mince, beaucoup plus
long (1/3 environ), plus courbe, plus cylindrique, parfois très légèrement
renflé vers le mileu, moins sculpté, plus brillant (femelle). Antennes sub-
médianes ; scape faiblement arqué, non claviforme ; l" article du funi-
cule ovale ou oblong, les trois derniers arrondis et courts ; massue oblon-
gue. Tête assez longue, conique, à points oblongs, peu serrés ; front plan
très finement polystrié ; vertex et tempes lisses, ces dernières courtes. Yeux
ovales, faiblement convexes. Prothorax un peu transversal, subcylindrique,
faiblement rétréci en avant et un peu resserré avant le sommet, les côtés
peu arqués, à ponctuation fine, éparse, Yinterponctuation fortement réti-
culé ; muni d’une profonde fovéole antéscutellaire. Ecusson noir, petit,
silonné. Elytres en ovale allongé, les côtés peu arqués, modérément élargis
en arrière, leur plus grande largeur, un peu en arrière du milieu, forte-
ment convexes, vers la partie postérieure ; calus huméral marqué ; striés-
ponctués ; interstries larges, plans, ou un peu convexes, finement cha-
grinés. Pattes assez longues ; l" article tarsal nettement plus long que
le 2°. Métasternum du mâle avec un petit tubercule médian.
(1) D'après Wnnmscx, la ponte est effectuée en août, dans le collet des trèfles· les
larves naissent en septembre·octobre, rongeant le cœur de la plante jusqu'en avril
mai. La nymphose a lieu en juillet, dans les tissus attaqués; l’imago apparait quel-
ques Jours plus tard.
En Algérie, l’écl0sion imaginale a lieu beaucoup plus tôt. vers la mi-avril-début de
mai, ce qui laisse supposer un cycle évolutif assez différent, M. Pasquim. en 1954, m'a
communiqué des spécimens en majeure partie immatures. à cet époque; la larve non_
céc1dogène._m1ne la base des tiges du Trifolium alexandrinum L., plante très cvjm-
vée en Afrique du Nord.

APIONINAE. —— Avioiv 1667
Chez certains spécimens, surtout chez les mâles, le rostre porte une
petite fossette interantennaire plus ou moins distincte. Les individus à
élytres violets ou cuivreux se rencontrent rarement dans nos régions :
Htes Alpes z St Veran !, par contre ils ne sont pas rares dans le sud de
la Russie et en Mangolie. Les deux variétés suivantes n’ont pas encore
été signalées de France :
v. fossulifrons DEsaa. — Front distinctement impressionné (Styrie ;
Autriche 1).
v. araxellunz REirr. — Prothorax plus fortement et plus densément
ponctué (Arménie, Italie 1, Suisse !)._
La larve vit et se développe dans 1’ovaire des Ileurs de Aslragalus
austriacus L. (KALTENBACH, 1874, KIÈFFER, 1901). L’adulte se trouve com-
munément sur Astmgalus aristatus L,HÉRIT., dans les Alpes françaises
(nombreux observateurs !). Signalé en Autriche, sur Astragalus glycyphyl-
los L., A. danicus RETZ (A. hypoglollis 1..), A. cicer L. (PENECKE, 1922,
Wien. ent. Zeit., p. 188).
Espèce alpine ; assez répandue et commune dans certaines localités de
nos alpes méridionales. — Savoie : Lanslebourg (V. PLANET). —- Htes Alpes:
St-Véran ; Col d’Allos ; Mont Pelat ; Col d’Izoard etc. (Husrsci-1E) ; La
Grave (TARAVELLIELR). — Isère : La Salette (v. PLANET I). — Basses-Alpes :
lac d’Allos ! ; Colmars ; Vars : St-Paul ; Maurin (HUST.àCHE). ~ Alpes-
Maritimes : Col d_`Anelle (idem) ; vallée de '1`horenc (SAINTE-CLAIRE Diavu.-
LE, A. HOFFMANN) ; St-Etienne-de—Tinée ; Beuil (A. HoEEMANN).
Allemagne ; Autriche : Moravie ; Suisse ; Italie ; Croatie ; Styrie ;
Russie du sud ; Mongolie.
OBSERVATION, — \N.AGNER a créé pour cette espèce (et quelques autres
de Syrie), le sous-genre : Mesotrichapion.
143. Apion (Eutrichapion) meliloti Kmav, 1808, Trans. Linn. Soc.
Lond., p. 64. — angustazum GYLL., 1813, Fn. Suec., 111, p. 56. — bifo·
vealatum STEPH., 1831, Ill. Brit., p. 176. — v. aeneovirenis SCHILSKY, 1906,
Kâf. Eur., 39, p. 86. —- Husr., 1931, p. 261. — Cat. SAINTE-CLAIRE DE-
v1LL1·:, p. 385.
Long. : 2,8-3 mm. —- Oblong, allongé, peu convexe, l’avant—corps (tête
et prothorax noir et mat ; les élytres bleus, plus rarement verdâtres,
luisants ; paraissant glabre, la pubescence dorsale grise, fine, éparse, peu
apparente ; les antennes et les pattes noires. Rostre fortement courbé, aussi
long (mâle) ou plus long (femelle) que la tête et le prothorax réunis,
cylindrique, ponctué, mat en arrière, un peu luisant et pointillé vers l’ex-
trémité (mâle), moins robuste, plus finement, ponctué à .la base, pointillé
et luisant en avant (femelle) Antennes médianes ; scape arqué ; 1°' arti-
cle du funicule subconique (mâle) ou oblong (femelle), les trois derniers
articles courts, arrondis ; massue oblongue. Tête subconique, fortement
ponctuée, impressionnée sur le front polystrié ; tempes ponctuées, au
moins aussi longues que le diamètre d’un œil ; Vertex lisse. Yeux peu
convexes, non ciliés. Prothorax environ aussi long que large ; subcylin-
drique, à peine resserré en avant, non ou légèrement arqué, sur les côtés,
fortement et assez densément ponctué, avec un sillon médian basale pro-
fond, sulciforme, atteignant souvent le milieu, rarement effacé. Ecusson

1668 COLÉOPTÈRES CURcULIoNIDEs
allongé, sillonné. Elytres oblongs, étroits, à épaules accusées, à calus humé-
ral assez saillant ; les côtés faiblement arqués, leur plus grande largeur
un peu en arrière du milieu, assez longuement et assez étroitement rétré-
cis vers l’apex ; stries fortes, à points caténulés ; interstries plus larges
que les stries vers le milieu du disque élytral, plus étroits en avant, plans,
chagrinés-pointillés. Pattes assez robustes, le 2° article tarsal transversal,
le l" nettement plus long.
La larve mine les tiges de divers Melilotus, dans lesquelles elle se trans-
forme. Observée sur M. arvensis WALLR. (M. officinalis G. G.) (FRAUEN-
FELD, BEDEL, Horrmawx, Panars, Morrrano), M. alba LMK. (DEviLLE). L‘adulte
se rencontre sur ces plantes (nombreux observateurs), ainsi que sur M.
altissima TnU1r.r.. (G. TEMPÈRE). — Les attaques larvaires, situées vers la
base de la tige principale, ne produisent pas de déformation notable ;
les galeries peuvent atteindre 4 à 7 cm de longueur et contenir jusqu’à
5 larves. L’imago se transforme vers la fin d’août et début de septem-
bre ; il hiverne dans le sol (A. Horrivmxx). -— Mai-octobre.
Répandu dans toute la France ; plus commun dans le Midi, le Centre
et le Nord-Est que dans le Nord et le Sud-Ouest.
La v. aeneovirens Scnirsxv, à élytres cuivreux ou bronzés se trouve
dans le Turkestan et ne paralt pas avoir été rencontrée sur notre terri-
toire.
Europe ; Syrie ; Algérie.
Onsizrxvarrox. — A. meliloti est incorporé par Wiaoxsa, dans son groupe
Leptapion.
144. Apion (Eutrichapion) scutellare KIRBY, 1811, Trans. Linn. Soc.
Lond., X, p. 353. ·—— Kirbyi GERMAR, 1818, Mag. Ent., 111, p. 50 -—-
ulicicola PERRIS, 1840, Ann. Soc. ent. Fr., p. 90. —— v. cantabricum DESBR.,
1870, Reis Span, p. 160. — Heydeni DESBR., 1869, Petites Nouvelles ent.,
1, p. 30. — A. HOFFMANN, 1935. Bull. Soc. ent. Fr., p. 75. — HUST., 1931,
p. 262. —- Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 385.
Long. : 2,5-3,3 mm. — Remarquable par son écusson allongé, nette-
ment sillonné et son prothorax fortement et densément ponctué. Corps
alongé, peu convexe, noir, terne ; les élytres avec un reflet ardoisé ; la
pubescence dorsale cendrée, assez fine, irrégulièrement disposée en deux
ou trois séries par interstrie, ne masquant pas les téguments ; les pattes
et les antennes noires, celles-ci parfois brunes ou ferrugineuses à la base.
Rostre fortement courbé, faiblement rétréci en avant de l’insertion anten-
naire ; celui du mâle égal à l’avant-corps, densément ponctué, mat, pubes-
cent sur sa moitié basale, ponctué, glabre et à peine luisant en avant ;
celui de la femelle de 1/5 à 1/4 plus long, plus mince, ponctué et mat en
arrière, glabre et luisant en avant. Antennes pubescentes, insérées en
arrière du milieu (mâle) ou au tiers basal (femelle) du rostre ; scape
allongé ; l" article du funicule ovale, plus épais que le sommet du scape,
les suivants plus étroits, les trois derniers transversaux (mâle) ou aussi
longs que larges (femelle) ; massue oblongue. Tête assez courte, subconi-
que, à ponctuation ne dépassant pas le niveau postérieur des yeux ; front
plan. strié ; tempes courtes, avec une série de points derrière les yeux ;

AP1o1~11NAE. — Arron `1669
vertex lisse. Yeux oblongs, faiblement convexes, ciliés de blanc sur leur
pourtour. Prothorax aussi long que large, subconique ou subcylindrique,
à peine arqué latéralement, faiblement rétréci en avant, les points très
serrés. assez forts, arrondis ou subconfluents, avec une strie basale fine
ou obsolète. Ecusson rectangulaire, sillonné au milieu. Èlvtres oblongs,
assez étroits, les épaules assez marquées, mais arrondies, à calus huméral
assez distinct ; faiblement arqués sur les côtés, élargis jusqu’en arrière
du milieu, fortement ponctués—striés ; interstries plus larges que les stries,
plans, chagrinés. Pattes assez courtes ; 2° article tarsal aussi long que
large, plus court que le le'.
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I,. AX , x.,/,
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1230 1232
Fig. 1230 à 1232. —— 1230 : Apion (Eutrichapion) scutellare Kmnv Q. —- 1231 :
antenne gauche Q du même. — 1232 : cécidîes larvaires du même sur Ule.1: nanus L.
v. cantabricum DESBR. (Heydeni DEsBR.). — Race naine de taille unifor-
me ne dépassant pas 2 mm. Arrière-corps plus court, plus élargi posté-
rieurement dans les deux sexes ; prothorax plus conique, à strie antéscu-
tellaire nulle ou peu distincte ; rostre très grêle.
La larve vit et se transforme dans les rameaux de Ulex europaeus L.
fKIEFFER, E. Norma', HOFFMANN, TEMPÈRE) ; U. nanus SM. (Pianms, Horr-

1670 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Mxxx, '1`mvirÈRE), provoquant des cécidies ovoïdes ou oblongues, disposées
isolément ou en chapelet le long des tiges ; les parties attaquées se des-
sèchent et meurent. lladulte éclot de la mi·mai à la mi-juillet, s’échap-
pant par une ouverture assez souvent irrégulière 1
La larve est parasitée par Eulophus ulicis Pannis (Chalcididae), Spin-
lherus Irgzzminzzm Rxrza. (Ple1·on1alidue), Sigalphzzs slriola THOMS. (Bra-
conirlric), Entedon Busiris WLK. (Chalc, Eulophinae).
lfadulte se rencontre en Provence sur l'lmr pur·z—ifl0r·us Poee. (U. pro-
vincitzlis Lois.) (Dicvinre) et en Bretagne, sur lllex Grillii l"i..sxci-rox (1,.
C.xP1T.x1xE E).
Bépandu et assez commun, de mai à septembre, dans les landes du
Centre et du Sud—©uest, dans la zone maritime du Nord-Ouest (Bretagne
et Normandie) : (1) plus rare dans la région méditerranéenne : çà et la
aux environs de Paris ! Extrêmement abondant dans la Hte Vienne !. —·
S`élève dans les Basses—Pyrénées jusqu’à` 1.500 m. —- Manque dans l’Est.
La race canlabriczzni (2) (décrite comme espèce propre), se rencontre
très homogène dans la Hte—Garonne, près Fos, ou elle n’est pas rare dans
le bois de Monteaubech, sur lllear plzridflorns (R. Poncnar) !
Angleterre : îles de Man : Wight : Guernesey : Jersey : Espagne z Algé-
rie : Tunisie ; Syrie ; Asie—Mineure.
Oesi2Rv.xr1ox_ — WAGNER a créé pour cet.te espèce le sous-genre : Macro-
rlzjznrhnpion.
145. Apion tEutrichapi0n) tenue K1RBY, 1808, Trans Linn. Soc.
Lond., IX, p. 61. — Husr., 1930, p. 263. — SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat.
Fr,. p. 385 ; Cat. Corse, p. 465.
Long. : 1,5-2,5 mm. —— Corps allongé, étroit, subdéprimé, noir, peu
luisant, très finement et éparsement pubescent ; les pattes noires, les
antennes noires ou brunes, la base du scape parfois rousse. Rostre peu
différent dans les deux sexes, courbé, En, cylindrique, un peu plus court
que l°avant-corps, mat, densément pointillé (mâle), de 1/5 plus long. plus
grêle, luisant (femelle). Antennes médianes ; 1°" article du funicule presque
globuleux ; massue ovale. Tête conique, étroite, à ponctuation assez forte
même sur les tempes, s’étendant jusqu’au Vertex, subconfluente sur `le front.
Yeux petits arrondis, assez convexes, leur diamètre moins grand que la
longueur des tempes. Prothorax cylindrique, non transverse, à peine rétréci
en avant, la ponctuation assez variable, ordinairement fine, écartée, avec
une fossette autéscutellaire petite, peu profonde. Ecusson petit, subtrian-
gulaire, chagriné. Elytres plans en·dessus, allongés, un peu plus larges que
le prothorax aux épaules qui sont brièvement arrondies ; médiocrement
élargis en arrière ; striés-ponctués, les stries profondes en avant ; inters-
tries plans, très linement réticulés. Pattes médiocres ; tarses grêles, à l"
article nettement plus long que large, le ZB un peu plus court.
(lt cf. R. Dopmnz. catalogue des Coléoptères de la Seine·Inférieure et de l'Eure,
50 fasc.. 1947, p. 223.
(2) A. Schneîderi Toumr., in Schneider et Lunder, 1878, Beitr., p. 306. de Titiis (Cau-
case). doit se rapporter à une petite forme de scutellare. De même A. dubium Dizssn.,
Fret., V, 1895-96, p. 274, d'Espagne, est très voisin de scutellare et ne s'en distingue
guère que par la tête plus large. le front impressionné et plus fortement striolé. le ros-
tre plus épais, les interstries élytraux plus larges et plus plans.

AP1oN1NAE. -— APION 1671
La larve mine les tiges de diverses Papilionacées, dans lesquelles s`opè·
re la métamorphose. Observée surtout dans la partie supérieure des
rameaux de Jledicago salizw L., (Penms, Bmoxoni, DE GAULLE (l) ; de
Jllelilolus officinalis LAM. et .11. pzacrorlzisu Peas) 2 en Algérie, de M. le1`0s·
pcrnm Pot'T. (PEYERIMHOFF). — lfadulte tres fréquent sur la Luzerne
cultivée y exerce des dégâts assez importants en criblant les feuilles et
les fleurs de piqûres nutriciales. Signalé sur D()I'l]ClllIlI7I herbaceun L.,
Trifolium pratense L., Ononis spinosu L. (ScuA1·zMAvR, R. KLEINE). La
larve est parasitée par ;’|I1`¢·roIn·«1c011 «·.rIziIm·aIm·   —— M. saianas \VsM.
(hrvzconirlae).
Toute la France et la Corse 1 commun ; plaines et montagnes. —— Mai-
septembre.
lîurope, Algérie, Tunisie, Asie.
146. Apion (Eutrichapionl intermedium EPPELSHEIM, 1875, Stctt. ent.
Zeit., XXXV, p. T6. —— amphibolum FAUST, 1890, Oefv. Finska Vetensk.
Soc. Fôrh., p. 53. — Husr., 1931, p. 264. — Cat. SAINTE—CLAIRE DEVILLE,
p. 385.
Long. : 2,3-3 mm. - Très voisin de tenue, diffère par la taille plus
forte, le revêtement dorsal cendré plus dense, plus apparent, masquant par-
fois entièrement les téguments, ceux-ci noirs, avec un reflet sub-métallique
plombé ; l°arrière-corps un peu plus convexe en arrière ; le rostre plus
long, celui du mâle un peu plus court que la tête et le prothorax réunis,
pointillé, pubescent, presque mat, celui de la femelle moins épais., lisse,
éparsement pointillé, brillant, de 1/4 plus long ; la tête plus courte, sub-
conique, à ponctuation fine, serrée, s’étendant moins en arrière des yeux,
qui sont plus grands et moins saillants ; le 1°’ article du funiculc plus
allongé, ovale ; le prothorax plus grossièrement et plus densément ponctué;
l°écusson plus grand, sillonné ; les stries élytrales plus larges, pubescentes;
les interstries subconvexes, chagrinés ; les deux premiers articles tarsaux
subégaux, le 2* subtransversal.
La v. amphibolum FAUST, diffère seulement par la ponctuation protho-
racique plus forte et les interstries plus convexes (Sibérie occidentale).
La larve vit et se développe dans la tige du Sainfoin, l`éclosion ima-
ginale a lieu fin août (E). L`adulte se trouve constamment sur la plante 2
(lnobrychis sativa L. ! (nombreux observateurs). Dans les régions cal-
caires ; friches, cultures anciennes de cette Légumineuse : surtout dans
les coteaux arides. —- Août·septembre.
Répartition encore mal conne ; disséminé, mais rare, dans de nom-
breuses localités de notre territoire. Paraît nul dans les régions graniti·
ques armoricaines : très rare ou manque dans l’0uest, le Nord-Est, les
Pyrénées, le Languedoc et la basse-Provence.
Cité des départements suivants : Seine-Inférieure (Mocguears). —— Eure:
Evreux. —— Seine—et-Oise : Saclas (BEDEL) ; Bouray (Hor1=MAxx) ; Versail-
les alors Z). — Seine-et-Marne : Fontainebleau (BEDEL) : Lagny (HusrA-
CHE}. — Aube : Bar-sur-Aube (BEDEL). —— Haute—Marne : Gudmont (DE-
V1LLEl 1 Thivet (idem) : Auberive (BEDEL) l). — Loiret. : Montargis (TARA-
(11 Pmnxs. Arm. Soc. ent. Fr., 1863, p. 453, —— DE GAu1.Ls. Feuilles des J. Natumlistes,
V. 1875. j. 133 et 141.

1672 COLÉOPTÈRES CURCULIOXIDES
VELLIER). — Cher : Lignières (A. l~1_ tfteoiunzrl. — Yonne : Chate1—Gérard
(H. CoMox Z). — Côte—d`©r : chatil1on—sur—Seine Hrsrutnr;). — Jura : Dole
(idem) : Syam (CI-IATIzNA1‘). — Ain : Colligny (GVÉIJEL) 1 Barxaux (F. GUIL-
I.EIzrt.u1). — Isère : col du (,1r1‘·‘Ãll]l€I‘ I\'. PI..\Xl·É`l" : St-Hilaire—du—Tou\·et
plateau des Petites Roches, alt. 1.:200 n1 1 août-septembre 1938, en 110111-
bre (R, Dt·I>nEz 1). — Savoie : Entren1·»uI·le\`ieux ¤\`. Pr,1xE1·1. — Hautes-
Alpes : Le Lautaret t_PE\'ERlllHOl-`F1. — Loire : Rive—de-<%iers (Husmcrris).
Ardèche : Privas (Peremsrnorr). — Haute-Vienne : Bellac A. Horrisisxx).
Corse 2 Rocognano (H. PI:s<;I-nir, I`;.
Allemagne I`I101`l(ll©1l3l€ : Autriche : lloravie : Italie du nord : Sibérie.
147. Apion (Eutrichapion) loti KIRBY, 1808. Trans. Linn. Soc. Loud.,
1X, p. 58. — angustutum KIRBY, 1811. l.c., X, p. 352. — languidum GYLL.,
1833, in Schënherr, Gen. Curc., 1, p. 292. — mocfestum GERMAR, 1817,
Mag. Ent. 11, p. 234. ~-- tenuirostre DESBR., Le Frelon, XII, 1903-04. p.
109 (non DESBR., l.c., 1894-95, p. 169l. — v. fallens DESBR., Le Frelon,
vol. V, p. 275 (non MARs1;UI. in littt. -—— fallax WENCKER, 1864 (non Wor-
LASTON). — mamccanum DESBR., Le Frel., XV1. 1908, p. 84 ~ brunnei-
rostre GERH., 1910, Deuts. ent. Zeit., p. 517. -—- v. Sicardi DESBR. 1893,
Frel., 111, p. 9 et V, 1895, p. 276. — dereliczum DESBR., Frel., XV, 1907-
08, p. 90, non 1.c., p. 85). -—— Husr., 1931, p. 266. — Cat. SAIBJTE-CLAIR1:
DEVILLE, p. 385 ; Cat. Corse, p. 465.
Long. : 2-2,6 mm. — Corps oblong, convexe, noir-plombé, rarement
avec un très léger reflet cuivreux ou bleuâtre : les pattes et les antennes
ordinairement noirs, parfois brunes, ou les antennes (sauf la massue fon-
cée) ferrugineuses ou rousses ; la pubescence grise, fine, ne voilant pas les
téguments. Rostre arqué, glabre, lisse, luisant, très faiblement épaissi vers
le milieu, aussi long (mâle) ou un peu plus long lfemellel que la tête et
le prothorax réunis, un peu plus épais et presque mats à la base chez le
mâle. Tête subconique, à ponctuation dépassant le niveau postérieur des
yeux et s’éter1dant sur les tempes, celles-ci plus courtes que le diamètre
d’un œil, le front plus ou moins distinctement polystrié, parfois seuleme11t
ponctué. Yeux peu convexes ou presque efïacés, non ciliés. Antennes cour-
tes, médianes ; 1" article du funicule ovale, les suivants plus courts,
arrondis ; massue ovale acuminée. Prothorax subcylindrique, presque
transversal, un peu resserré à ses deux extrémités, ce qui fait paraître ses
côtés un peu arqués, la ponctuation variable, assez forte, serrée ou plus
fine et plus écartée, avec une fovéole basale courte, plus ou moins accusée.
Ecusson petit, glabre. Elytres allongés, peu arqués latéralement, leur plus
grande largeur en arrière du milieu, les épaules arrondies mais accusées ;
calus huméral médiocre ; stries assez fortes, ponctuées, un peu moins
large que les interstries qui sont un peu convexes et Hnement chagrinés.
Pattes fortes ; tarses courts, le 1"” article un peu plus long que large, le
2° plus court, aussi long que large.
Espèce polymorphe ; la tète est parfois parallèle latéralement ; le ros-
tre est rarement très fin et très brillant chez certaines femelles (v. Icrzui-
rostre DESBR.). Les yeux peuvent être convexes ou effacés z les interstries
à peine plus larges que les stries et convexes or lus larges et subplans,

.~xP10N1NA1·:. — AP10N 1673
l,31‘I‘lèI'€-CO1'1)S très étroit, à côtés subparallèles _v. maroccanzznz Dnsnn.)
ou très faiblement élargi cn arrière, les yeux effacés, les téguments sub-
métalliques (v. fallens Dissnn. - fallax WENCK, nom préoccupé par fallaz
WOLLASTON). —— Le prothorax a bords latéraux droits, les antennes plus
hispides, les interstries plans, même à la base (v. derelictum DEsB·R.). Le
rostre rougeâtre, les antennes (moins la massue) et les pattes (sauf les
tarses) brunes ou rousses (v. brzznneiroslre Gum,). — La v. Sicarcli.
DBR. décrite de Tunisie : Teboussouk (Sicmn), comme espèce propre et
considérée par plusieurs auteurs, comme sous-espèce de loti, constitue
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M   M 1236 1231
 //1238 N" A.H0f/rrrânrljef
Fig. 1233 à 1238. — 1233 : Apton (Eutrichapion) tenue Kmnxr Q. — 1234 :
antenne Q du même. — 1235 ; A. Loti Kxmay Q. — 1236 : id. (métatarse tj'). —
1237 : id. (antenne gauche Q). — 1238 : Apion toti, v. Sicardi Disnn. Q (avant-
corps).

1674 coLÉoPTÈREs CURCULIONIDES
une race de ce dernier. Il en diffère par les tarses plus étroits (leur l°"
article plus de 1/2 plus long que large) : le rostre plus long, plus mince ;
le funicule à l" article oblong—(deux fois aussi long que large) ; les yeux
faiblement convexes ; les antennes insérées un peu plus en arrière du
milieu· du rostre (caractère inconstant) ; les pattes le plus souvent bru-
nes. Or si 1’on se réfère aux types et paratypes des collections DESBRO-
CHERS et SICARD que j’ai vus, ainsi qu’aux spécimens étiquetés de la main
de l`auteur dans diverses collections notamment celle de BONNAIRE, on
peut affirmer que plus d’un tiers des loti du sud de la France, se rap-
porte à Sicardi.
La larve de cette espèce vit et se développe dans les gousses de Lotus
uliginosus SCHRK. (PERR1s), de L. corniculaltzs L. (CARPENTIER, HOFFMANN).
Les fruits attaqués sont arqués et légèrement boursouflés, chacun de ces
derniers peuvent héberger plusieurs larves (1 à 3) qui en dévorent les
graines : la nymphose s’ef`fectue dans la première quinzaine de juin et
dure environ douze jours. L’imago éclôt vers la fin de juin et au début
de juillet ; il se libère à la faveur d’un léger écartement des valves, pen-
dant la torsion de la gousse à l’époque de la maturité. (A. HOFFMANN).
La larve est parasitée par Trichomales tennis WLK. (PERR1s) et T. iras
VVLK. (THOMPSON), (Chalcididae Pteromalinae) et Sigalphus floricola WSM.
(PERRIS) (Braconidae).
L’adulte est signalé, en outre, comme vivant sur Tetragonolobus sili-
gnosus Roru. (Scumzmxvn).
Toute la France et la Corse ; commun ; plaines et montagnes jusqu’à
la zone alpine. — Mai-septembre.
La v. tenuirostre se rencontre en montagne : Savoie, Isère (POUSSIÈI.-
GUE l) : elle constitue peut-être une race biologique dont il serait inté-
ressant de connaître la plante nourricière. La v. fallens (qui pourrait
s’identifîer à la v. maroccnnum) se trouve dans le Midi, notamment dans
le Var, les Alpes—Maritimes, les Pyrénées-Orientales. La v. dcrelictum
vit en Espagne et en Algérie, je la considère comme une forme anor-
male se rencontrant avec la forme typique. La v. brnnneirostre dissémi-
née çà et là, se rapporte à des individus immatures. La v. Sicardi, con-
fondue souvent avec la v. fallcns paraît plus spéciale à l’Espagne, à la
Tunisie et au Maroc, d’où je 1’ai reçue de Sidi Taïbi, localité où elle
vit, en février sur Cytisus liniifolius (Ch. Ruwcs). Certains spécimens,
mêlés à l’espèce, dans le sud de la France, notamment dans le Var et
les Pyrénées-Orientales ne diffèrent pas de cette forme.
Europe ; Algérie ; Maroc ; Syrie ; Turkestan.
REMARQUES. —— A. fallens de la collection Marseul, se rapporte à plata-
lea femelle. DESBROCHERS, 1.c., 1890, p. 275, décrit le fallens et le met en
synonymie de fallaz WENCK, Les termes de la description de DEsBRocuERs
sont en légère contradiction avec ceux de WENCKER, j’ai cependant retenu
le nom de fallens pour remplacer celui de fallaœ, préoccupé par celui de
Wormsrom. L’Apion plumbeomicans ROSENH, 1856, est une race de loti,
décrite d’Espagne.
FRAUENFELD signale la larve de loti dans les gousses de Dorycnium her-
baceum L., plante nourricière de aeneomicans WENCK. L’observation con-
cernant. loti, est-elle bien exacte ?
149. Apînn (Eulrîchapîon) sîmile KIRBY, 1811, Trans. Linn. Soc.
Loud., X, p. 351. —~ triste GERM., 1817, Mag. Ent., II, p. 233. —— super-
ciliosum GYLL., 1813, Fauna Suec., III, p. 58. —— Eppelshcimi FAUST,

APIONINAE. — A1>1oN 1675
1877, Deutsche ent. Zeitschr., p. 179. — HUST., 1931, p. 268. -— Cat.
SArNrE—CLA1Rr DEVILLE, p. 385.
Long. : 2-2,5 mm. — Oblong, convexe, noir, plus ou moins bronzé-
métallique ; la pubescence dorsale blanche, fine, éparse, celle du dessous
condensée sur les pièces latérales de la poitrine et le pourtour des hanches;
les pattes et les antennes noires, le scape parfois ferrugineux à la base.
Rostre peu courbé, celui du mâle, environ de la longueur du prothorax,
pupescent, mat, finement ponctué en arrière, lisse, luisant en avant, celui
de la femelle un peu moins épais, finement et éparsement pointillé, lisse
et brillant, aussi long que la tête et le prothorax réunis. Antennes post-
médianes, assez longues ; scape plus long que les deux premiers articles
du funicule ensemble ; le l" article oblong, la massue allongée, acuminée.
Tête courte, à ponctuation ne dépassant pas le niveau, postérieur des
yeux ; front plan, très éparsement ponctué ou obsolètement strié ; Vertex
lisse. Yeux grands, assez convexes, très distinctement ciliés de blanc (sur-
tout chez le mâle). Prothorax transversal, un peu rétréci en avant, fai-
blement resserré au sommet et à la base, couvert de points assez forts,
serrés. un peu rugueux, avec une courte fossette antéscullaire. Ecusson
étroit, sillonné. Elytres ovales, légèrement arqués sur les côtés, élargis
en arrière, brièvement arrondis à cet endroit et rétréci-acuminés au som-
met ; les épaules accusées ; stries fortes, ponctuées, plus étroites que les
interstries qui sont subplans, chagrinés et munis de minuscules points
piligères alignés. Pattes assez longues, pubescentes, le l" article tarsal à
A peine plus long que le 2', ce dernier un peu transversal. Méso- et métati·
bias du mâle finement ongulés à leur sommet interne.
Vit sur Betula alba L. ! (nombreux observateurs). La larve se dévelop-
pe dans les fruits sensiblement hypertrophiés et en dévore la graine, les
ailes du fruit attaqué sont atrophiées, parfois presque nulles, gaufrées
et ridées. L`imago obtenu d'éc|osion, à Versailles, les 20 et 23 juin et
plus tardivement les 7 et 8 juillet 1943 (Jous et HOFFMANN). — Les adultes
criblent les feuilles du Bouleau, de nombreuses piqûres nutriciales ; ils
hivernent vers la fin de septembre pour réapparaître au mois de mai
de l`année suivante ; ils s`accouplent et pondent dans les chatons femel-
les vers la mi-mai (1).
Clairières de la région silvatique inférieure et bois montagneux jus-
qu`à 1.400 m. Assez commun dans presque toute la France ; rare dans
la partie sèche de la Provence.
Europe : ltalie, très rare (d’après Scuarzmsra) ; Algérie : Asie-Mineu-
re : Sibérie.
(lxsssumriox. — A mon sens, il est difficile de tenir compte de l’indi-
cation de Ktsixs (Ent. Blüt., 1910, p. 323) selon laquelle la larve de simile
vivrait dans la tige de Rumez aceiosa L.
H. V\’Aoxi:n a crée pour cette seule espèce le groupe Trichapion
149. Apion (Eutriehapion) minimum HERBST., 1797, Kâf., VII, p.
115. — foraminosum GYLL., 1883, in Schônherr, Gen. Cure., I, p. 289.
(li Il serait intéressant de savoir si cet Apion est également inféodé à Betulu pu-
bescens Emu., qui fructiüe plus tardivement que B. alba L.

1676 <:o1,ÉoPTÈREs cuacuuoximzs
— velox KIRBY, 1811, Trans. Linn. Soc. Loud,. X. p. 349. — HUST., 1931,
p. 269. — Cat. SA11\r1s—CLA1RE D1;v1LLE, p. 38.5.
Long. : 1.5-2,2 mm. — Espèce bien distincte par ses interstries élytraux
plus étroits que les stries et caréniformes, ses méso— et métasternum gros-
sièrement ponctués. Oblong, assez convexe, noir. mat, subglabre ; les an-
tennes et les pattes noires (la base du scape et parfois les deux premiers
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Fig. 1239 à 1242. -— 1239 : Apicm (Eutrichapiom minimum HERBST Q. — 1240 :
id. (antenne Q). — 1241 2 Cécidies folîaires de Pontania jemomlis CAMERoN. sur
Salix alba L., parasitées par Apion minimum. - 1242 1 Cécidies de Pontania proxi-
ma LEFEL. 1Hymen0ptè·res Tenthrédidesu, sur Salix caprea L,. parasitées par la
larve d’A. minimum.
articles du funicule ferrugineux). Hostre robuste, peu courbé, légèrement
élargi vers le milieu, luisant, finement et éparsement pointillé, plus court
(mâle) ou presque aussi long (femelle) que la tête et le prothorax réunis.
Antennes assez épaisses, postmédianes, le l" article du funicule ovalaire
ou arrondi ; massue ovale. Tête courte, finement densément. ponctué-ru-
gueuse ; front plan ou subconvexe, confusément sillonné ou éparsement
ponctué ; tempes courtes, lisses. Yeux fortement convexes. Prothorax sub-
transversal, rétréci en avant, resserré au sommet, arrondi latéralement au

APIONINAE. — Arion 1677
milieu, couvert de gros points serrés, muni d’un sillon basal court, obso-
lète. Ecusson petit, subtriangulaire. Elytres ovales, cuneiformes, à stries
larges, profondes, là points rapprochés ; les interstries étroits fortement
convexes, chagrinés. Pattes courtes, robustes ; tarses à ler article aussi
long que large, le 2" transversal.
La larve vit et se transforme dans les cécidies provoquées par certains
Hyménopîères Tentl11·edz`nid«n*, sur les feuilles de Saule. Observée dans
les galles de Amauronemrzius vidzmlus ZETI`., su1· Saliœ aurila L. (Horr-
Mixx) ; de Pontonia femoralis C.aMEnox, sur S. alba L. et S. viminalis L.
(Ho1=i=M».Nx) ; de Ponlania proxima LEP., sur Salim fmgilis L., S. pentendra
L., S. vitellina L. S. caprwi L (KIEFFER, HOFFMANN) ; de Ponlonia Carpen-
lieri KNW., sur S. cirzerca L. (CARPENTIER) ; de Oligolrophzzs caprca L.,
sur S. repcns L. (LOISELLE) tl).
Toute la France : plaines et montagnes ; assez commun ; Corse : Bas-
tia, Bacognano etc. — Avril à début de septembre.
Europe, Caucase, Sibérie.
©BsERvArrox. — Wagner a crée pour cette seule espèce le groupe Mela-
napzon.
150. Apion (Eutrichapionl cyanescens GYLLENHAL, 1833, in Schün- ·
herr, Gen. Curc., 1, p. 306. — Capiomonti WENCKER, 1858, Ann. Soc. ent.
Fr., p. 105. — rectimzsus DESBR., Frel., Xll, 1904, p. 56. —-— HUST., 1931,
p. 270. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 385 ; Cat. Corse, p. 466.
Long. : 3-3,3 mm. —— Ovale ou un peu oblong, convexe, noir, mat, un
peu ardoisé sur les élytres ; la pubescence dorsale grise, courte, peu
apparente, disposée sur un rang sur chaque interstrie ; les pattes et les
antennes noires, la base du scape souvent ferrugineuse. Rostre épais,
presque droit, faiblement élargi vers le milieu, densément ponctué, rugueux
et mat chez le mâle, plus éparsement ponctué, un peu luisant chez la
femelle, aussi long (mâle) ou un peu plus long (femelle) que la tête et
le prothorax réunis. Antennes robustes, submédianes, courtes ; scape
arqué environ de même longueur que les deux premiers articles du funi-
cule ensemble ; le 1e' article aussi long qu’épais (mâle) ou un peu plus
long que large (femelle), les suivants de plus en plus courts et épais, les
trois demiers fortement transversaux ; massue grosse et ovale. Tête très
transversale ; vertex et tempes très éparsement ponctués ; front déprimé
à points confluents, avec ou sans quelques sillons peu nets. Yeux assez
convexes. Prothorax subtransversal, convexe, un peu arrondi sur les côtés,
un peu plus étroit en avant qu’en arrière, resserré derrière le bord anté-
rieur qui est relevé, fortement et irrégulièrement ponctué, plus densément
sur les bords que sur le disque, avec un sillon basal court souvent absent.
Ecusson petit. Elytres ovales ou suboblongs, à côtés faiblement arqués,
très peu élargis en arrière ; les épaules accusées ; le calus huméral élevé ; ·
stries assez profondes, ponctuées-caténulées, plus étroites que les inter-
(1) Cf. Hotmnn, Zoocecidies d`Europe. —— L. CAm>EN:r1En. Bull. Soc, Ent, Fr., 1908, p.
262. — K.AL·1·n·nAcu, 1874. Pflanzenfeinde, p. 542. —- Pmnrs, Ann. Soc. Ent. Fr., p. 462.
— H. V. Lmcnmœn, Ent. Blatter, 1941, p. 121-143, fîgs.

1678 coniâoeriamas CURCULIONIDES
stries qui sont plans, chagrinés ou ridés transversalement. Pattes fortes ;
l" article tarsal plus long que large, plus étroit que le 2°, celui—ci à peine
plus court.
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Fig. 1243 à 1247. — Apion. (Eutrichapwn) cyanescens Gym., çj'. — 1244 : id-
(avant-corps Q). — 1245 et 1246 : antennes 0* etç. — 1247 : Cécidie larvaire du
même, sur tige de Cistus albidus L.
Cette espèce est sujette à quelques variations dont la plus fréquente
constitue la v. rectinasus, Drzsan. décrite comme espèce propre. Elle est
caractérisée par la taille plus faible (2-2,5 mm), la tête obsolètement
ponctuée, les yeux moins convexes, le prothorax plus faiblement resserré
en avant, l’arrière·c0i·ps généralement plus court. On peut la considérer
comme se rapportant à des spécimens étiolés (1). Chez certains spécimens
(1) Forme homologue de la v. cantabricum du scutellare Kms?.

L RuYNcu1ri1vAE. -— Aroniznus 1679
d`Espagne, notamment de Valencia, les mâles ont la massue antennaire
très courte, subglobuleuse et la ponctuation prothoracique fine et très
serrée. Husricna signale un individu femelle, du Portugal, dont les ca-
ractères sont à peu près identiques, sauf le rostre plus mince et plus
lisse que chez la forme typique du même sexe. Enfin chez de nombreux
spécimens, on observe, sur le rostre, une petite fossette interoculaire.
La larve évolue dans une cécidie ovoîde qu’elle provoque sur les tiges
de diverses Cistacées : Cislus albidus L. (Connamoy, 1902 ; Vsvssiîama et
Gaiman, Bull. Soc. ent. Fr., 1902, p. 208), C. salviaefolius L. et ses varié·
tés (A. HOFFM.ANN), C. ladani/erus L. (Tavsmas, 1905), C. incanus L. (villo-
sus L.), C. crispus L. (Hoi=i=MAivN ; Corre, C. R. Assoc. Franc. avanc. Sc.,
1910, p. 153), Helianthemum polifolium D. C. (Corre l.c.). En Espagne,
sur H. occidentale L. et H. heterophyllum STERD. (Tavares, 1905).
Dans les Alpes—Maritimes, nous avons observé l’éclosi0n de l’adulte,
sur C, salviaejolius, les 8 et 9 mai, puis, toujours sur la même plante,
vers la fin de juin. La première éclosion proviendrait—elle de larves hi-
bernantes et la deuxième d’une ponte printanière ? Ce qui laisserait sup-
poser l’existence de deux générations distinctes. La larve est parasitée
abondamment par Sigalphus striatellus Nans (BRACONIDAE) et moins fré-
quemment par Enledon Pentheus WLK. (CHALCIDIDAE).
En France répandu exclusivement dans la région méditerranéenne (1)
et en Corse. Commun par endroits. Provence ; Languedoc ; Roussillon.
La v. reclinasus mêlée à la forme typique, notamment dans le Gard, le
Var et le Vaucluse.
Espagne ; Pyrénées centrales.
Italie ; Baléares ; Portugal ; Algérie ; Maroc ! : Reggou, Moyen Mou-
louya, 1.450 m (Kocnen).
Ossrzavrriox. — WAGNER a crée pour cette espèce le groupe Cistapion.
Subfam. RHYNCHITINAE (2)
Révision : SCHILSKY, ap. Kiister, Kâf. Europas, XL (1903). -— M0n0g"~
VOOS, Sœttin. ent. Zeitung, 1926-1927 ; Coleopt. Rundschu 1933.
TABLEAU DES TRIBUS
1. Tibias denticulés au bord interne ; tous munis d’un éperon
apical interne. Ongles connés, épaissis à la base, non appen-
diculés. Abdomen à segments 1-2 soudés par une très fine
suture droite .... ' ...... (p. 1680 ) Attelnbim
— Tibias simples, sans éperons ou avec une ou deux très
courtes épines. Ongles libres, dentés ou appendiculês. Seg-
ments ventraux libres ...... (p. 1688) Rhynclutini (3)
(1) Et non partout où croissent les Cistes comme l‘indique Husncnzi c`est ainsi
que gains le sud-ouest, par exemple, où Cîstus salvùzefolius n'est pas rare, Yinsecte
DEXIS 8 .
(2) Iîaspbîemonychidae dont la valeur, en tant que famille, est indiscutable ont été
réunis parfois bien à tort aux Rhynchitinae.
(3) Nous faisons rentrer la tribu des Auletini dans celle des Rhynchitini.

1680 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Tribu des Attelabini
Tihias denticulés sur leur bord interne et munis d’un onglet au som-
met. Ongles connés, épaissis à la base, non appendiculés. Mandibules à
bord externe simple. Epimères mésothoraciques notablement séparées des
hanches intermédiaires. Abdomen avec les deux premiers segments soudés
ensemble et délimités par une suture Eme et droite.
TABLEAU DES GENRES
1. Tête ovalaire, étranglée en arrière et nettement pédonculée.
Antennes à 2* article moitié moins long que le 1°'. Han-
ches mésothoraciques largement séparées. Epimères méta-
thoraciques découverts par l’élytre, longs et pubescents
.............. (p. 1680) Apoderus
— Tête normale, non pédonculée. Hanches intermédiaires
étroitement séparées. Epimères métathoraciques recouverts
par l’élytre, rudimentaires et glabres ...... Àttelabus
Gen. Apoderus OL1v1ER, 1807, Ent., V, p. 12.
(Attelabus BEDEL, Fn. Bass. Seine, V1, 1885, p.p. 22 et 221 (non LINNÉ,
1758). — J. DU VAL, Gen. Col .Curc., IV, 1868. p. 6, Pl. 3, fig. ll. ——
Voos, Stett. ent. Zeitung, 1926-1927, Monographie).
Rostre épais, plus court que la tête, plus ou moins dilaté au sommet;
scrobes foveiformes. Antennes droites, submédianes ; scape court, épais,
suboblong ; funicule de 7 articles, le 1*’ gros, très court, les 2 à 5* allon-
gés, les 6* et 7* plus larges, triangulaires ou cupuliiormes ; la massue
oblongue, pubescente, composée de quatre articles, le dernier notablement
plus étroit. Tête allongée, étranglée en arrière en forme de cou étroit plus
ou moins long. Yeux saillants. Prothorax subconique ou campanuliforme,
fortement resserré en avant de la base. Ecusson grand, arrondi. Elytres
bien plus larges que le prothorax à sa base, à épaules saillantes, subqua·
drangulaires, arrondis séparément au sommet ; pygidium découvert. Pat-
` tes longues ; fémurs claviformes ; tibias droits, ongulés au sommet ;
ongles simples, plus ou moins épaissis à leur base. Hanches mésothoraci-
ques largement séparées. Epimères métathoraciques non masqués par l’ély·
tre, longs et pubescents. Caractères sexuels secondaires. Les mâles ont la
tête un peu plus étirée en arrière que chez les femelles ; les protibias sont
plus grêles, non élargis à leur angle apical interne, munis d’un onglet ter-
minal arqué. Chez les femelles, les protibias possèdent un deuxième onglet
terminal souvent masqué par la dilatation de l’angle apical interne.
Ce genre comprend une trentaine d’espèces paléarctiques répandues
dans tout l’ancien Monde, particulièrement nombreuses en Asie orien-
tale et au Japon. L’Europe n’en compte que quatre dont deux se retrou-
vent en France.

RHYNCHIiI`INAE. — Aronaxus 1681
Les femelles déposent leur ponte sur les feuilles de divers végétaux ;
Corylus, Qucrcus, Alnus, Fagus, Betula, Spireu, Sarzguiorbsa, Comarum.
Elles les roulent ensuite en forme de cigare. La transformation a lieu
dans la feuille nourricière.
TABLEAU DES ESPÈCES
I. Elytres presque mats, grossièrement striés-ponctués ; séries
de points irrégulièrement espacées, souvent confuses ; 4°
interstrie comprenant deux séries accessoires, naissant vers
le tiers antérieur. Coloration variable. Long. : 6-7,5 mm . 1. coryli
— Eiytres brillants, régulièrement striés-ponctués ; séries de
points largement espacées ; interstries finement ponctués,
le 4° sans séries accessoires. Corps et pattes noires; Elytres
rouges. Long. : 3,5-4,5 mm ....... 2. erythropterus
  i   will
1253 %   
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1249 1251 1250 ,,52 ML
Fig. 1248 à 1254. — 1248 : Mandibules (face dorsale) chez Apoderus coryti L.
(Attelabinî). — 1249 : id. chez Attelabus nitens Scor. — 1250 : id. (face ventrale)
chez Rhynchites bacchus L. (Rhynchitint). ·—— 1251 : Patte antérieure du même
(montrant la disposition du Trochanter propre à la tribu. — 1252 : Patte antérieure
d'un Attelabiml (Attelabus nitens). —- 1253 : antenne du même. —— 1254 : antenne de
Rhynchites bacchus L.
1. Apoderus coryli L., 1758, Syst. Nat., X, p. 387. — v. collaris SCOP0·
LI, 1763, Ent. Carniole, p. 25. —— v. avcllanae L., 1767, Syst. Nat., éd. XII,
p. 619. — v. Ludzi SCHILSKY, 1903, Kâf. Eur., p. 84. —— superbus SCHILSKY,
1.c. ——— v. ruficeps REY, Ech., 1893, p. 73. —- v. nigripcs REY, l.c., p. 73. —
v. nigricollis FAUST, 1882, Deuts. ent. Zeit., p. 295. — v. fidus FAUST, 1890
Hor. Soc. ent. Ross., XXIV, p. 421. — v. mario BONELLI, Mem. Ac. Soc.
agr. Torino, IX, p. 175. ——-— v. nigrifrons DELLA BEI-`FA, Bol. Mus. Torino,

1682 coLÉo1>·rÈREs cURcUL1oNn>Es
27, n° 650. — v. denigratus GMEL, 1809. — v. Fionü Gonr., 1904, Revista
Coleott. ltal. — v. dubia GORT., l.c. —— gibbicollis FAUST, Dents. ent. Zeit.,
' 1882. -—- HUSTACHE, Ann. Soc. ent. Fr., C, 1931, p. 1185. —— Cat. SAINTE-
CLAIRE DEVILLE, p. 378.
Long. : 6-7,5 mm. — Insecte de
coloration très variable, dont les
~_ _ ' caractères fondamentaux sont men-
:_   , tionnés à la description du genre
T '( ' et au tableau des espèces. Les tégu-
= ) ments mats ou peu luisants, glabres
`   _ » en-dœsus ; les élytres subrectangu-
Q  .     laires ; le prothorax campanulifor-
_ "“"" î."¢·?-3 _à ment un peu avant la base, étroite-
    5; me, fortement sillonné transversale-
    ment et brièvement en forme de
7 q ·      ` goulot en avant , la tete tres
; ·. f  L   ¤, ,;·_ "§\ --—— oblongue, sa majeure. partie consti-
fr  ':· `\ tuée par le Vertex sillonnc sur S3
.       ligne médiane. Yeux exorbités ;
  ' rostre court, large et obtus, forte-
.- «     ment chagriné. Les élytres (moins
l’écusson), les pattes (en tout ou
Fig' 1255‘ " Ap°d"“’ °°ryh L' partie), le prothorax (entièrement
ou en majeure partie), la tête, par-
fois en arrière d’un rouge de laque ; tout le reste du corps noir.
On connaît une vingtaine de variétés dont la plupart sont étrangères
à notre faune (1). Les caractères de celles qui se trouvent en France sont
condensées dans le tableau suivant :
1. Elytres rouges ................. 2
— Elytres, prothorax, tête et pattes entièrement noirs · . u. morio
2. Pattes, au moins en partie, rouges ' .......... 3
— Pattes noires ............... v. nigripes
3. Tête soit en partie noire, soit rouge en totalité ....... 4
—— Tête entièrement noire ; prothorax, en grande partie, les
pattes (sauf les genoux et les hanches) rouges v. collaris (v. niyri/rons)
4. Prothorax en majeure partie rouge ........... 5
-5 Prothorax noir en entier ........... v. nigricollis
5. Pattes noires, sauf le milieu des tibias rouge ; la partie
supérieure de la tête rouge .......... v. ruficeps
-—- Pattes autrement colorées .............. 6
B. Fémurs en grande partie noirs, ainsi que le prothorax : Forme typique
L (Parfois le prothorax rouge avec une ligne médiane ou une
tache ponctiforme foncée en avant) ...... v. denigratus
— Fémurs (sauf les genoux noirs) et prothorax rouges . v. avellanae
(1) Elles se trouvent en Mongolie. Russie méridionale, Chine, Japon, Corée, Sibérie

RHYNCHITINAE. — Aronisnus 1683
lféthologie de cette espèce est bien connue (1). Toutefois de nombreux
mémoires renferment. assez souvent des erreurs dïnterprétation dues à
une confusion avec les genres voisins, notamment avec les Attelabus.
La larve vit et se transforme dans les feuilles (enroulées par la femelle)
de diverses essences : Corylus avcllanu L., Alnus glutinosa GAERTN., Fagus
silralica L., Quercus divers à feuilles caduques, Salim, et, plus rarement,
Belula alba L.
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1259 1260 1261
Fig. 1256 à 1261. — Dessins schématiques montrant la technique d'em·0ulement
successif normal d'une feuille de noisetier (Corylus) par Apoderus coryli L.
(fig. 1256 P., point de ponte). (Inspiré de Lmvcizmzm).
Uenroulement de la feuille est effectué obliquement ou en long ; au
préalable elle est sectionnée transversalement, vers le l/4 ou le l/5 basal,
soit sur toute sa largeur, soit le plus souvent sur un côté seulement, la
section s‘arrêtant à la nervure médiane qui est très légèrement entaillée ;
(1) Rxrznvnc. Forstins.. 1837, I. p. 96. — M. D m: et E. I-lus, Beitrage zur Lebens-
fund Entwicklungsgeschichte der Russelkaier aus der Famille der Attelabider, Bonn,
1846. — Rurmrssmcm. Kai. Eur., 1380. p. 198-222 et 1894, p. 310. — Scnmmcx. Ent.
Blatter, 14,,1918, p. 183-184. — H. Pxuzu. Naturwi.ss.. XIII, 1925. p. 652-656, ûgs. —~ H.
v. Lmcm ·»·  Engerbnisse der Insektenbiologie, 1939, p. 117-121, fige.

1684 coLÉoi=·rÈm;s cuitcumoxmus
ce qui paraît avoir pour but d’obtenir un léger ramollissement du limbe
et de le rendre plus malléable.
Lorsqu’il y a incision unilatérale, la partie du limbe incisée est seule
roulée, la partie indemne restant libre ; le cylindre ainsi obtenu se t1·ouve
alors dans le prolongement médian de la feuille : dans le cas beaucoup
plus rare, d’une incision complète, le cylindre se trouve disposé en obli-
que, à environ 45° pa1· rapport au `llll11€1l de la partie basale respectée
par l’insecte. L’obturation de l’extrémité de ce cigare, touchant à la
base de la feuille est obtenue par le refoulement des bords de celle—ci
pendant l’opération. La femelle s`introduit dans l’intérieur par lautre
extrémité restée ouverte pour y déposer sa ponte (1) qui est de un ii trois
œufs, rarement davantage, elle sort et obture ou non grossièrement cette
ouverture. La partie enroulée brunit peu   peu. mais ne dessèche que
beaucoup plus ta1·d. La ponte est effectuée en inai-juin, elle se prolonge
exceptionnellement jusqu’an début de _juillet. Les larves dévorent le pa-
renchyme, leur évolution dure environ 25 à 30 jours, mais pour des cau-
ses qui semblent se rattacher à la température et ii une hygrométrie
défavorables, elle peut atteindre -15 jours. ljimago éclôt en juin et juillet.
dans l’intérieur du cylindre détaché et tombé sur le sol. plus rarement
en terre où la larve pénètre pour nymphoser. La transformation peut
également se faire dans les feuilles non détachées, mais on constate
alors, une importante mortalité des nymphes que l’on trouve desséchées.
Une nouvelle ponte a lieu vers la lin de juillet et en août, cette 2E généra-
tion hiverne dans le sol, à l’état de nymphe et les adultes se transfor-
ment au printemps :~ceux de la l" génération disparaissent en majeure
partie à la fin de l’été, quelques-uns seuls passent l’hiver et périssent
dès leur première sortie.
La larve est parasitée par deux Hyménoptères très actifs : Pimpln fla-
vipas RATZB. (Ichneumonidae) et .lIicrobmcon tliscoideus WsM. (Brace-
nidae).
Toute la France : plaines et montagnes jusqn’à 1.400 m. — Non cité
de la Corse. La forme typique, rare, se rencontre surtout dans les régions
froides de l`Esl et du Centre : très rare dans le bassin de la Seine, sauf
  et là en Normandie : Seinelnférieure : Rouen (Moc^i'i;Rvs). — Eure :
Breteuil (Ri-1c1MB.«nr) ; forêts, de Conches et d`Evreux (Gtrriu l, Snviox) ;
cité de la Drôme, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de l’Allier, des
Vosges. La v. collaris est la forme la plus répandue : commune dans tout
le bassin de la Seine, le Midi, le Sud-Ouest. : souvent avec la v. (welln-
nae un peu moins fréquente. La v. denigraius et la v. ruficeps, en Pro-
vence. Les variétés nigripcs et nigricollis, cà et là et toujours rares, avec
la forme type, dans les Vosges et en Rhénanie. La v. morio extrêmement.
1’&l`€ en France : Alpes-Maritimes : lleuil (l\I.acnELnx12 B) : Mont Genis (coll.
Dnsnnocmsns K).
Europe septentrionale et moyenne : Asie septentrionale : Corée 2 Japon.
2. Apoderus erythroptems ZSCHACH, 1788, Mus. Leske, p. 23 (ll. —
intermedius ILLIGER, 1794, Mag., V, p. 615. —· polituis GEBLER, in Hum.,
IV, p. 50. —— HUsT., 1931, p. 1.185. — Cat. SAINTECLAIRE DEVILLE, p.
378.
latëësîîfêains auteurs ont observé que la ponte peut avoir lieu avant Yenroulement de
(2) Voss, Stett. ent. Zeit., monogr., 1926, a créé pour cette espèce et quelques au--
tres du Japon et de la Chine, le sous-genre Compsapoderus.

Rnrncnrrimr. — ATTELABUS 1685
Long. : 3,5--1,5 mm. ——— Très semblable d’aspect au précédent ; s’en dis-
tingue par sa taille plus petite, ses téguments plus brillants, sa coloration
constante, du moins dans nos régions ( 1). Les élytres, sauf l’écusson,
rouges. le reste du corps entièrement noir. (Voir les autres caractères au
Tableau).
Très polyphage. La larve vit dans les feuilles roulées par la femelle,
dans les mêmes conditions que coryli. Observée sur de nombreuses Ro-
sacées : Comarum palustre L. (PFEIL, REDTENBACHER, KALTENBACH etc), San-
y11[sm·l1a officinalis L. (Ptocoiar, Kritivs), Spiraea ulmaria L. (S·r1Em.iN,
GÉRARD), Rubus sp. (GÉRARD), ainsi que sur Betula alba L. (GÉRARD), Corylas
avcllana L. (Hsmasr, H. du Burssox, Husucuia, Horrmixw), sur Qucrcus
(Pennis, nc Buvssox, 'TEMPÈRE), sur Epilobium paluslre L. (Kusixe), Lyihrum
salicaria L., obtenu d’éclosion des feuilles de cette dernière plante, le 22
août 1916 (J. ne Mtrizoxt.
La ponte a lieu au printemps et en été. La métamorphose s’et`fectue
dans les feuilles roulées en cylindre comme chez la précédente espèce,
tin mai de l’année suivante. ljadulte éclôt de la fin juillet jusqu’en sep-
tembre, puis en fin mai de l’année suivante. PFEL, et plusieurs auteurs
après lui, indique deux générations, l’une en mai-juin, l’autre en août-
septembre. A ce sujet, il y a lieu de remarquer que les pontes, chez cet.
insecte, sont très échelonnées et peuvent. s’étendre sur plusieurs mois.
Les éclosions imaginales (observées par nous, en Hte Vienne, sur Noi-
setiert ef`fec.t.uées en mai résultaient de pontes faites en fin juin et début
de juillet : la nymphe, dans ce cas, reste en dispause jusqu’au printemps
(2).
Espèce d’origzine orientale, assez peu répandue en France. Elle se ren-
contre çà et là dans les régions suivantes : Côte-d’©r : Dijon, Seurre,
Beaune (d’après Husmcms). — Doubs : Pontarlier (coll. l`1AGNIN t). — Jura:
Dole, Tavaux, Villers-Rotin (Hiïsrici-ist. — Hte Saône : Vesoul (Diavuuz I).
— Ain : Coligny : Le Plantay (Desnnocnnnst. -- Allier (idem) ; Gannat ;
Brout-Vernet (Dr; Burssox t). — Haute—Vienne : Aixe-sur-Vienne, en nom-
bre, sur Noisetier (Horrmxx). —— Basses-Alpes : Sisteron (Bowman !).
— Landes 1 St-Sever (J. ne Mifizox) : Brassempour (BUSTARRET). — Basses-
Pyrénées (Panioitto) : Biarritz ; St—Martin—de-Seignans (d’après HUs·rA·
cma). ——— Gironde : La Réole (Givor) : Blaisimon, en mai-juin (TEMPÈRE).
Allemagne ; Autriche : Syrie ; Turquie ; Sibérie ; Japon ; Chine orien-
tale et occidentale.
Gen. ATTELABUS LINNÉ, 1758, Syst. Nat., éd. 10, p. 387. —
(Chyphus THUNBERG, 1815, Nov. Act. Upsal, VII, p. 107 et 123. —
Cjvphus. BEDEL, Fn. Bass. Seine, Vl, 1883, p. 23 (non GERMAR, 1824 (3).
(J. DU VAL, Gen. Col., Curc., IV, 1868, p. 7, Pl. 3, fig. 12. — Voss. Stett.
ent. Zeitung, 1924 : Monographie).
_(1> Plusieurs variétés sont décrites du Japon. de Corée. de Chine occidentale et o-
rientale.
(2) Cette espèce et la précédente se prètent très facilement à l’élevage. Il en est de
même, d’ai1leurs, pour tous les Rhynchitinae rouleurs de feuilles.
(3x Cyphus GERMAR, 1824 est un genre américain pour lequel Brznm. a proposé le nom
nouveau de Neocyphus, 1883, Fn. Seine. p. 23. Ce nom nous apparait bien inutile, car
le genre de Genmn ne fait double emploi que si 1’on retient la rectification ortho-
graphique de Chyphus (en Cyphus) faite par Banni., rectification qui n'est plus ad-
mise actuellement.

1686 COLÉOPTÈRES cuacuuoximzs
Rostre épais, plus court que la tête, dilaté au sommet ; scrobes pro-
fonds, foveiformes. Antennes droites, insérées en avant du milieu du ros-
tre ; scape court, très épais ; funicule de T articles, le l" plus gros, subé-
gal au 2", le 3’ plus long, les suivants plus courts ; massue allongée, arti-
culée, pubescente, composée de 3 articles. Tête normale, non rétrécie en
arrière en' forme de cou. Yeux médiocrement saillants. Prothorax sub-
carré, convexe, faiblement rétréci en avant, tronqué à la base. Ecusson
grand, arrondi. Elytres plus larges que le prothorax, guère plus longs que
larges, à épaules obtuses ; subparallèles latéralement, largement et obtu-
sément arrondis séparément au sommet ; pygidium découvert. Pattes assez
fortes ; fémurs claviformes ; tibias droits ; ongles simples, épaissis à leur
base. Hanches mésothoraciques subcontiguës. Épimères métathoraciques
rudimentaires, glabres, recouverts par l’élytre.
Caractères sexuels secondaires identiques à ceux des Apoderus : les
mâles ont un onglet apical unique aux protibias : les femelles en ont deux.
Genre important, cosmopolite et formant transition entre les Altelabini
et les Rhynchitini. Une douzaine d’espèces se rencontrent en Europe
jnsqu’en Sibérie orientale et en Chine occidentale : une seule en France.
Les femelles déposent leur ponte sn1· le limbe des feuilles (111,91185
roulent en nn cou1·t cylindre. L’espèce de nos régions est inféodée à
diverses essences forestières dites feuillues. La transformation a lieu dans
la feuille nourricière.
` Il Attelabus nitens Scorom, 1763,
*,\   Ent. Carn., p. 25. — curculionoides
Q;  V gw,   ':»' L., Syst. Nat., X11, p. 619. — coc-
fiq E cineus FOURCROY, Ent. Paris, p.
fg   f   115. — v. atricornis MULS., Opusc.,
!/  (gt" Ã V1, p. 39. — v. obsidianus COSTA,
      Y; 1885, Mem. S. Napoli, p. 25. —
'   ater Fmziscnsn, 1887, Wien. Ent.
  Zëiî., p. 237. — v. maculipes RON-
  §   DAN1, 1833, in Villa, Col., p. 20. —
fe?  ·._ï V· pulvinicollis Jitcxizi., 1810, Ins,
I"   R Saund., p. 199. — HUST., 1931, p.
  I,   L 1186. — Cat. SAINTE-CLAIRE·DE-·
f'     '”·· , VILLE, p. 378 ; Cat. Corse, p. 467.
-1     ·î'° “ ’ 3.,
" X    Long. : 5-6,5 mm. — Corps ova-
\'t_ [ le court, dlaspect massif ; le dessus
    glabre, brillant ; le prothorax, les
t élytres, le funicule antennaire (non
Fig_ 1262 _At-œmbus nitgns 5C0p_ 16 SC8]JCl I`Ol1g€S, IOIIÈ 16 ICSÈC dl.]
corps noir (l’écusson concolore ou
brun) ; le dessous à pubescenoe brune, très espacée et très courte. (Voir
les autres caractères à la description du genre).
On rencontre les variations suivantes :
v. atricornis Murs. — Antennes entièrement noires ; le prothorax fine-
ment bordé de noir à sa base.

RHYNCHIUNAE. — Aromznus 1687
v. obsidianus Cosr.1 (aler F1.E1scx-1.), — Toutes les parties du corps en-
tièrement noires ou bruu—foncé (sauf le l°' article du funicule rouge).
v. maculi vs Roxn. — Comme la forme tvyi ue, mais les fémurs ou
._ P . ~1 . .
entierement rouges ou rembrums sur leur tranche externe : les tibias
ferrugineux.
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1267   ‘ 8 1269 Z
Fig. 1263 à 1270. — Schémas, montrant les phases successives de 1`enr0u1ement
normal d’une feuille de chêne, par la femelle de Attelabus nîtens Scor. (La fig.
1264 montre la ponte (P), et la partie mordillée de la nervure médiane (M) par
l’anima1 (d'après LENG1-znxm).
v. pulvinicollis Jncx. — Prothorax plus court, rembruni étroitement à
sa base, en outre, largement au sommet ; tibias souvent rougeàtres.
La biologie de cette espèce a été étudiée par plusieurs auteurs (1).
Nous avons pu nous-même, en suivre le cycle évolutif.
(1) cf. URBAN, Ent. Blatt., 13, 1917, p. 316; ibid, 26, 1930, p. 179 (larve). — Gounmu,
Ann. Soc. ent. Fr., 1841, p. 26, pl. I, fîgs. 1-3. — H. V. Lmcnnxm, Ergebnisse der In-
sektsnbiologie, Band 1, 1939, p. 111-117, fîgs. (Leipzig).

1688 COLÉOPTÈRES cURcULi0N1DEs
La larve vit et se transforme dans les feuilles enroulées par la femelle,
de diverses essences : Chênes à feuilles caduques (1) et persistantes, Cha-
taignier, Noisetier, Aulne, Saules, Hêtre, Charme, Bouleau (nombreux
observateurs). La femelle enroule les feuilles en travers, après en avoir
sectionné transversalement et en ligne droite, la partie moyenne de la
base et entamé légèrement la nervure médiane. La confection du cylin-
dre qui contient la ponte est exécutée en deux temps : 1° Application
d’une moitié longitudinale du limbe•sur l’autre moitié. 2**, Enroulement
des deux parties ainsi réunies, à partir du sommet vers la base. Le
rouleau ainsi obtenu se trouve placé horizontalement, mais non médian par
rapport à la nervure principale, puisqu`il est limité à un côté seulement
de la feuille. (2) Il se trouve obturé naturellement du côté correspondant au
pli des deux parties foliaires, l’autre extrémité est soigneusement bou-
chée par l’insecte qui en refoule les bords irréguliers, en dedans : l’en-
semble a l’aspect d’un petit barillet régulier et bien clos. Vers la fin mai,
dans le Midi. et en juin dans les région du Nord, un œuf (rarement deux
ou trois) est inclus soit le long de la nervure médiane, soit dans la ner-
vure même. I/opération a lieu avant l’enroulement définitif. L’évolution
larvaire dure environ 1 mois à 1 mois et demi, la nymphose une ving-
taine de jours ; l`adulte éclôt en août-septembre, dans le cylindre déta-
ché et tombé sur le sol. Il hiverne en terre ou sous les feuilles séchées et
réapparaît vers la fin d’avril ou en mai. Il paraît n’y avoir qu’une seule
génération.
Les parasites observés sont : Diaspilus mpito Nizizs (Braconidae), Ela-
chertus idomene WLK. (Ezzlophidae) et Poropoea defilippi Robin. (Tricho-
grammidue).
Toute la France, la Corse ; commun.
La v. ntricornis ; rare : Somme : bois de Gentelles (OBERT). -— Seine-
et-Oise : bois de la Minière, près St-Cyr, 2 mai 1938, sur Chêne (Horr-
Mxxx). — Corse. La v. obsidianus, plus fréquente en Corse ; très rare en
France continentale : Seine-et-Marne : Fontainebleau (BONNAIRE !). Isère :
Grenoble (POUSSIÈLGUE). — Drôme : Valence (BERNARD !). La v. maculipes ;
Côte-d’©r (Roucizr). — Alpes-Maritimes : Nice (l,ÉvEiLLÉ) 1 Italie ; endé-
mique en Russie méridionale : Sarepta. La v. pulvicollis, Alpes-Mariti-
mes : Menton (coll. 1\fEsxAnD !) ; Sicile, Sardaigne (DonE.Ro).
Europe ; Caucase.
Tribu des Rhynchitini (3)
Tibias ordinairement simples au bord interne, seulement brièvement
épineux ou biépineux au sommet. Ongles libres, dentés ou appendiculés.
Mandibules dentées—lobées au bord externe. Epimères mésothoraciques
atteignant presque les hanches intermédiaires. Segments abdominaux libres.
TABLEAU DES GENRES
1. Abdomen à l" segment lobé de chaque côté, entre la
hanche postérieure et la base des pièces métathoraciques.
(1) R. PAULIAR (Les Coléoptères, Formes, Mœurs, Rôle, 1943, p. 205) a reproduit
(fig. 107) les dégâts de cette espèce en les rapportant, par erreur, à un Deporœüs.
(2) Afin de rendre plus malléable la partie du limbe devant être enroulée, la fe-
melle en mordille la nervure principale sur la presque totalité de sa longueur.
(3) Revision : Scnmsxv. ap. Küster, Kaf. Europas, XL (1903) — Monogr., Voss, Stet-
tin. Ent. Zeitung, 1926-1927.

RHYNCHITINAE. — BYCTISCUS  
Epipleures très distincts. Hanches postérieures n’atteignant ·
pas l’épisterne du métathorax ...... (p. 1689) ByC’tl$CII$
— Abdomen à 1°" segment en arc rentrant à son bord antéro-
externe. Hanches métathoraciques fortement transversales,
atteignant l°épisterne du métathorax ......... 2
2. Elytres non striés, seulement ponctués, les points parfois
(quoique rarement) en séries irrégulières ; pygidium non
découvert. Tibias non ciliés au sommet. Epipleures indis-
tincts ............. (p. 1729) Auletes
—- Elytres à stries ponctuées, plus ou moins bien marquées ;
pygidium ordinairement découvert, au moins en majeure
partie. Tibias à corbeilles apicales ciliées. Epipleures plus
ou moins distincts .............· 3
3. Abdomen, en dessus, terminé par un seul segment comé
(pygidium), le pénultième (avant-dernier) segment mem-
braneux. Tête sans étranglement notable en arrière. Tranche
externe de l’élytre coupante ...... (p. 1699) Rhynchites
—— Abdomen, en dessus, terminé par deux segments également
cornés (propygidium et pygidium). Tête à tempes joufflues,
délimitée du vertex par un sillon transversal. Tranche ex-
terne de l’élytre en gouttière étroite . . . (p. 1694-) Deporaus
Gen. BYCTISCUS C. G. THOMSON, 1859, Skand. Col. l, p. 130
Rostre plus court que la tête et le prothorax, robuste, à peine arqué,
élargi au sommet ; scrobes larges. subapicaux, en avant, atteignant en
arrière, le bord antérieur de l’œil. Antennes droites, antémêdianes ; scape
épaissi, très court ; funicule de 7 articles, les trois premiers articles moni-
liformes. subégaux, les 4* et 5' un peu plus longs. les 6' et 7° plus larges,
cupuliformes ; massue oblongue tri-articulée, pubescente. Yeux arrondis,
peu convexes. Prothorax faiblement transversal, arrondi latéralement, rétré-
ci au tiers antérieur. arqué à la base. armé ,sur ses flancs, d’une épine
chez le mâle. Ecusson large, transversal. Élytres subcarrés, arrondis—sub-
tronqués au sommet. Pygidium découvert. Fémurs simples, subclaviformes ;
tibias droits ; ongles appendiculés à la base. Hanches protboraciques dis-
tantes (mâle) ou très rapprochées (femelle) du bord antérieur du pro-
sternum. Epipleures distincts. Hanches métathoraciques n’atteignant pas
les épisternes du métathorax. Abdomen à 1°’ segment lobé de chaque côté.
Epimères métathoraciques bien définis.
Genre bien distinct des Rhynchites, renfermant environ 30 espèces,
toutes propres à la faune paléarctique, réparties dans toute l'Europe, la
Chine et le Japon ; deux se trouvent en France.
Les femelles insèrent leurs œufs dans les feuilles de certains arbres
et arbustes, qu’elles roulent ou qu’elles réunissent en faisceaux.

1690 C0LÉoPTÈREs CURCULIONIDES
TABLEAU mas ESPÈCES
1. Elytres entièrement glabres. Dessus du corps vert ou doré ;
dessous toujours d°une coloration différente : bleu—sombre.
Long. : 4-5 mm ............. 2. populi
— Elvtres (vus de profil) ayant, sur leur déclivité postérieure,
une couche légère de duvet blanc. Dessus et dessous de même
teinte tvert, vert-doré. bleuâtre ou violet). Long. :
4,5-7 mm .............. 1. betulae
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1272 7*/ 1273
Fig. 1271 à 1273. —- 1271 1 Abdomen d'un Rhynchites. — 1272 : id. d’un Byctis-
cus. — 1273 2 Elytres de Rhynchites pauxillus Gram. (disposition de la striole
scutellaire.
1. Byctiscus betulae L. 1758, Syst. Nat., ed. X, p. 381. — betuleti F.,
Mant., 1, p. 99. ——— alni MüLL.. 1776, Zool. Prod., p. 91. —- unispinosus
MiiLL., 1.. c., — viridis FOURC., 1785. —— v. nitens MARSH., 1802, Ent.
Brit., 1, p. 242. — viridulus WESTH, Ver. Kâfer, 1882, p. 232. — v. cu-
prinus SCHILSKY, 1903, Kâf. Eur., p. 59. — v. violaceus SCOP., 1763, Ent.
Cam,. p. 26. — v. Gerosti LE GRAND, 1860, Mém. Soc. Ac. Aube, p. 466.
— v. riceiensis LE GRAND, 1. c.. — HUET., 1931. p. 1184. —— Cat SAINTE-
CLAIRE DEv1LLE, p. 378.
Long. : 4,5-7 mm . — Ovale, court l’arrière—corps subcarré ; les tégu-
ments du dessus et du dessous du corps de coloration identique, vive., mé-
tallique, très brillante, unicolore, ordinairement d’un bleu sombre ou d’un
beau vert, plus rarement violets. Chez les individus bleus, les pattes sont
d’un noir bleuâtre ou verdâtre, le rostre est concolore ou parfois de cette
demiere couleur ; chez les insectes verts, le rostre (et parfois la tête),

RHYNCIIITINAE. — BYCTISCUS 1691
8.lIlSl qllü les pattes SOIIÈ d’l1I`l CLllVI`8l1X I'0l1g6âll1'C lIltCl'lS6. AHÈEHHCS IlOiI`CS.
Front largement impressionné. Prothorax couvert de points fins. assez serrés,
à intervalle lisse. Elytres multistriés, les points des stries inégaux,
rugueux, entamant largement les interstries plus étroits et peu distincts.
(Voir les autres caractères à la description du genre).
Mâle : prothorax armé latéralement d’une épine aiguë, dirigée en avant.
v. violaceus SCOP. (v. nitens ; v. Gerosii ; v. riceiensis). —»— Corps entiè-
rement d`u11 bleu-uoirâlre dans les deux sexes, le prolhorax parfois un
peu verdâtre.
v. cuprinus Sex-x1LsKY. —— Corps d’un pourpre-cuivre.
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Fig. 1274. — Byctiscus betulae L. 5* (d’après Pnmé).
Vit sur Bctula alba L., Corylus avellana L., Fagus silvatica L., Populus
tremula L., P. alba L., Salim capraea L., Alnzzs glutinasa GAERTN., Carpinus
betulus L., Acer pseudoplatanus L., Crataegus oxyacanthoides 'l`1~1U1r.L,
Prunus spinosa L., P. domestica L., Pirus communis L., Pirus (excultis),
Vitis vinifera L. (1) (Nombreux observateurs).
Après Phibernation, l’adulte apparaît vers la mi-mai: Il crible les jeunes
feuilles et les jeunes pousses de piquûres nutricales et s`accouple. La femel-
le commence sa ponte de la fin mai au début de juin, elle insère un œuf
dans la nervure principale des feuilles simples (Bouleau, Saule, etc.) ou
(1) Lors d'attaques masives sur La Vigne, les dégâts peuvent être d’autant plus
graves que la suppression foliaire correspond à Pépoque de la formation de la grappe,
rendant ainsi la future récolte nettement déficiente.

1692 couîorràmzs cukcuuouinrs
dans chaque nervure secondaire des feuilles lobées (Vigne). Elle enroule
ensuite le limbe en forme de cigare. Cet enroulement est effectué en long,
sans incision préalable : seul le pétiole est légèrement sectionné, les ner-
vures sont mâchonnées. Le cylindre obtenu conserve sa vitalité. ne bru-
nissant et ne séchant que plusieurs semaines plus tard, puis entraîné par
son poids, il reste suspendu verticalement, retenu par 11118 faible portion du
pétiole. Les extrémités ne sont pas obturées. Pour les feuilles de Vigne, les
cinq lobes sont d`abord repliés en-dedans et l’ensemble est roulé grossière-
ment. Plusieurs feuilles peuvent être réunies dans cette opération (1). L’in-
cubation des œufs dure environ une dizaine de jours. La larve ronge l`épi-
derme et le parenchyme foliaires, son évolution est de 20 à 25 jours (mi-
juillet à début d’août) ; elle sort de la feuille, s’enfonce en terre pour se
confectionner une coque dans laquelle s`opère la nymphose qui est d’une
durée de 10 jours environ. Les adultes éclosent vers la fin de la pre-
mière quinzaine du mois d’a0ût, mais ils restent dans leur loge jusqu’au
printemps suivant. Ceux qu’on observe à l’automne sont les insectes de
l’année dont 1’existence s’est prolongée en relation de la tempérture
plus élevée : ils périssent ordinairement aux premiers froids, mais un cer-
tain nombre peut hiverner (2).
La larve a de nombreux parasites naturels ; Apanteles hoplifes [Luz.,
Diospilus capilo Ness, Microbracon discirleizs VVEsM. (Braconidas), Ela-
chertus idomene WLK. (Eulophidac), Omorgus nmiubilis Hrcn., Pimpla
brunnea Bars., Pimpla flaripes Rarz. Ichrzeunzonialae, Poropom de/1`lippü
ROND (Trichogrammidae). W. R. Tuoivirsoiv, Cat. of the parasites and pre-
dators of insect pests, 1*943).
La biologie de cette espèce a fait l’objet de nombreux mémoires et de
notes parmi lesquels on peut citer : Karl Fmcus. — Krankheiten und
Parasiten der Zierpflanzen, 1931, p. 352, (Stuttgart). — H. V. Imxcanxizx,
Ergebnisse der Insektenbiologie, Band 1, 1939, p. 81-86, tigs. (Leipsig). —
Kouaa, Bezug auf Landwirtschaft und Forstcultur, 1937, (Wien). — VAN
EMDEN, Trans. of the Royal. ent. Soc. London, 1938, p. 15 (caractères lar-
vaires). —— A. Horrmaiw, Les Rhynchites de la faune française nuisibles à
l’Agriculture, Ann. Epiphylies, 1946, t. X11, fasc. 1, p. 2. — Morz, Grisen-
heim Ber. Lehrant, Ostbau, 1907, p. 295. — Bxmcuowsxv et Mizsxir, Les
Insectes nuisibles aux plantes cultivées, 1936 p. 634, 638.
'1`oute la France ; commun.
La v. violaceus Scor. est parfois endémique et parfaitement homogène
notamment dans les forêts froides de l’Est et de l’Ile-de-France, ou elle
abonde par endroits. La v. cuprinus très rare en France, je ne l’ai vue que
de la Savoie (coll. Oenarnüa), est assez répandue dans les Balkans.
Europe septentrionale et moyenne 2 Sibérie ; Amour (3).
2. Byctiscus populi LINNÉ, 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 381. — auratus
Founcnov, 1785. — v. cuprifer Scn1LsKY, 1903, Kâf. Eur., p. 58. — v.
nigrimlus SCHILSKY, l.c. — Husr., 1931., p. 1.183. — Cat SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 378.
(1) M. MARCEL. professeur d’h0rticulture m'a communique des cylindres dont plu-
sieurs étaient composés de 6 et 7 feuilles de poirier étroitement réunies.
(2) C’est ainsi que nous avons pu observer, en Seine-et-Oise. dans la forêt de Marly.
des centaines d’individus. enfouis dans la mousse. durant les mois de janvier et fé-
vrier 1929.
(3) Cité par Dzsnnocnens de Sicile et de la Grèce, cette extension dans le bassin de
la Méditerranée devra être confirmée.

RHYCHITINAE. —— BYCTISCU5 1693
Long. : 4--5 mm. —— Très semblable au précédent ; diiïère seulement
par la taille moindre, la coloration du dessous du corps d’un bleu sombre,
différente de celle du dessus qui est ordinairement verte ou dorée, les
élytres absolument glabres, même sur la déclivité postérieure ; les pattœ
et les antennes d’un bleu-noir Caractères sexuels secondaires identiques.
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1276   M:’J'·¤·1~~.¢
Fig. 1275 à 1278 : Cigares confectionnés par Bycttscus betulae L. — 1275 : sur
feuille de Vigne. — 1276 : feuilles de Poirier. — 1277 : de Peuplier blanc. — 1278 :
Peuplier noir (original).
v. cuprifcr Scmtsxr. — Dessus d'un doré-pourpre.
v. nigritulus Scnrtsxx. -— Dessus d’un bronzé obscur.
Vit sur Populus trcmula L., P. alba L., Beiula alba L. (Nombreux ob-
se1·vateurs) et sur divers Salim (Ktaxmz). (1)
Uéthologie ne diffère pas de celle de betulac (Lizncnnxizx, Engebnisse
der Insektenbiologie, 1939, p. 81, fig. 61 et 83. — K1.E1NE, Ent. Blâtt., 1910,
p. 234).
La femelle roule les feuilles en rouleau. La ponte a lieu du 15 mai à la
fin de juin ; la transformation se fait dans le sol. L’adulte éclot en juillet-
août ; il reste dans sa coque nymphale jusqu’au printemps.
(1) L’existence de cette espèce, sur la Vigne, n'a jamais été observée avec certitude.

1694 coLÉoPrÈREs cURcUL1oN1D1·:s
La larve est parasitée par Sigalphus cruulatus Nans, Bracon discoideus
WSM. (Braconidae), Pimpla inquisitor Scor. (1*. flnvipes Rxrzn.) (Ichneu·
monidae), Chaetosiricha signata Rxrze. (Proctotrypidae).
Toute la France ; assez commun, sauf dans le Sud—Ouest où il est rare.
Abondant, par places, dans tout le bassin de la Seine ; surtout sur le
Tremble, de mai à juin.
Les variétés avec la forme typique ; la v.nigr·ituIz1s, en Seine-et-Marne
et dans l‘0ise !
Europe ; Sibérie ;Amour.
Gen. DEPORAIJQ LEACH, 1819, in Samouelle, Ent. Compend., p. 201.
(REITTER, Entom. Nachr. (1892), p. 306).
Genre détaché des Rhynchites par dœ caractères nettement distincts :
Rostre court, large, subdéprimé ; tempes renflées, séparées du vertex par
un sillon transversal. Elytres ayant leur tranche externe en gouttière étroi-
te. Abdomen terminé par deux segments cornés (propygidium et pygidium).
Les Depomüs comptent une dizaine d’espèces paléarctiques dont la plu-
part se trouvent au Japon. Les trois espèces françaises vivent sur les
Erables, le Bouleau, le Charme, le Hêtre, l’Aulne, le Noisetier.
Les femelles roulent les feuilles en cornet avant d`y déposer leur ponte.
TABLEAU DES ESPECES
1. Insecte noir à élytres bleus. Métafémurs du mâle normaux . . . 2
— Insecte entièrement noir. Tête (yeux compris) presque
aussi large que-le prothorax dans sa plus grande largeur.
Métafémurs du mâle fortement renfiés. Long. : 2,5-4 mm . 1. betulae
2. Elytres courts, subcarrés, à peine une fois et un quart
plus longs que larges. Prothorax mat, très densément
ponctué-chagriné, nettement sillonné sur sa ligne médiane,
plus large que la tête (yeux compris). Rostre plus court
que la tête, presque droit. Pattes noires. Long. : 3,5-
4 mm .............. 2. tristis (1)
— Elytres plus longs, rectangulares, une fois et demie plus
longs que larges. Prothorax luisant, à ponctuation serrée,
non chagrinée, non ou indistinctement sillonné, nettement
plus étroit que la tête (yeux compris). Rostre aussi long
(femelle) ou presque aussi long (mâle) que la tête, arqué
pattes rougeâtres ou brunes. : 2,5-3,5 mm . . 3. Mannerheimei (2)
1. Deporaüs betuhe L., 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 387. — populi
SCOP., 1763, Carn., p. 25. — femoratus Ol., 1789. Ent., V, p. 81. — fagi
(1) Cette espèce entre dans le sous-genre Hydrodeporaus Voss (Coenorrhinus Tnoivis.
(non Sum,.) ).
(2) Le genre Chonostropheus PRELL, Zs. Morph,. Oelcol. Tiere, 1930, créé pour cette
espèce, ne répond à aucune utilité.

Rnvwcnirmxs. — Dnronaus 1695
SCOP., l.c., p. 25. — femoralis LATR., Nat.. X1, p. 89. ·- excoriatonigcr,
DE GEER, V, p. 259. — populneus GMEL., 180].. — HUST., 1931, p. 1.161.
—— Cat. SArN'r1:-CLMRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 2,5-4 mm. —~ Corps
entièrement noir, assez lui- ï .
sant ; la pubescence dorsale s "_
brune, fine, courte, soulevée ; (Ã ' ';`
les pattes et lœ antennes noi- `··~ --1 · "
res. Rostre large, spatuliior- _
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me, 2 fois seulement aussi -4; ,
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long que large, deprime, ponc· '?— ·—     r- ' X  ·- ·î`
tué-striolé, muni d’une care- \_ 5;  É. , `
ne longitudinale ; à pubeS· et   `L ..."
cence hérissée. Antennes mé- _,,;,'j"_`,,
dianes ; massue articulée.     jÈ_,  
Tête C3I'I'(%€, les   un Jr-, Ã  pl,
peu renflees, aussi longues   A Z ·v‘· ·;1    
que le diamètre dlun œil ; ,     ~—,`.
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la ponctuation assez fine, es- f'  içi fl -
pacée, sillonnée au milieu. '  îîxjq  
Yeux grands, saillants. Pro- Q     ‘
thorax au moins aussi long E Ã
que large, arrondi sur les É
côtés, rétréci fortement en ,‘  `( _
avant, couvert de points assez Ã" 'È
gros, peu serrés, avec un sil-
lo? media"' Ecusson tmmgw Fig. 1279. -· Depomus betulae L. (5.
laire, mat. Elytres subrectan-
gulaires, obtusément arrondis
séparément au sommet ; les points striaux gros, serrés ; les interstries
étroits, plans ou subplans, finement coriacés.
Mâle : Métafémurs fo1tement épaissis, leur tranche inférieure crénelée-
denticulée, métatibias avec une denticulation analogue sur leur tranche
inteme et ongulés à l’angle apical interne (1) ; I" article tarsal des pos-
térieurs plus étroit et plus long que le 2'. —-— Femelle : Métafémurs seu-
lement un peu plus épais que les pro- et mésofémurs, ciliés mais non
denticulés en-dessous, de même que leurs tibias ; 1°' article des tarses
s érieurs moins on s e moins é roi , su é a au ' ui es ransversa.
t l g t t t b 1 2* t t l
Vil. aux dépens de nombreuses essences forestières : Bctula alba L.!
et B. pubcsccns Eunn. ! (L1NN1â, Fxnaxcws et nombreux autres observa-
teurs), Aulne, Charme (Pnums, 'I`EMPi2m~:), Hêtre (Noautixoian), Noisetier !
(L’l`lÉRITIER, D’.ÃGUlL·ÃR, TEMPÈRE etc), Saules divers (Plusieurs observa-
teurs). (2)
(1) La femelle possède également un petit onglet. mais extrêmement fin et peu
visible.
(2) Les dégâts de Deporaüs betulae L., représentés par Gumo Gtumnx (Intr. Stud.
Ent., vol. II. 1951, Hg. 832, p. 857) sont attribués par erreur à Byctiscus betulae L.

1696 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
L’adu1te, après hibernation, apparait d’avril à mai. La femelle, vers 1
fin mai et jusqu’en juin, dépose un œuf (parfois deux à trois) qu’e1le in-
sère le long de la nervure médiane (et à la face inférieure) de la feuille.
Ensuite elle incise le limbe transversalement, en respectant la nervure
principale qui est seulement à peine entamée ; la section, effectuée vers
le quart basal décrit une ligne sinueuse. Ilinsecte procède alors ·à l’en—
roulement, en long, de la feuille, la face inférieure en dedans ; l’une des
moitiés est d’abord roulée jusqu’à la partie médiane, puis 1’autre est
ramenée de manière à envelopper le tout. L’ensemble présente un cornet
vertical dont l’extrémité est grossièrement obturée ou non par application
de la pointe apicale de la feuille sur 1’0uverture. Dans certains cas une seule
moitié du limbe est incisée, parfois même une faible partie de celui-ci
est entamée en des points variables de sa surface ; il en résulte un cornet
à faciès anormal et diversement disposé. La durée d’incubation de l’œuf
est de 8 à 10 jours ; l‘évo1ution larvaire de 15 à 18 jours (exceptionnelle
ment 22 jours). La larve, après avoir dévoré le parenchyme foliaire, se
laisse tomber sur le sol dans lequel elle s`enfouit et s’y transforme. L’ima-
go reste en terre jusqu’au printemps suivant.
La larve est parasitée par Pimpla flavipes RATZ. (lchncumonidae). L’étho-
logie est parfaitement décrite et figurée par H. V. LEXGERKEN, Ergebnisse
der Insektenbiologie, 1939, p. 87-99. Voir aussi Icrnzs, La Nature, 1902,
p. 180, fîgs.
Répandu et commun dans presque toute la France ; s’élève en mon-
tagne jusqu’à 1.400 m. Moins fréquent dans le Sud-ouest ; très rare ou
nul dans la région sèche de l’O1ivier. Non signalé de la Corse.
Europe ; Sibérie ; Mandchourie ; Mongolie.
2. Deporaüs histis F., 1794, Ent. Syst., p. 454. — v. seminiger REIT·
TER ; 1880, Verhandlungen zool. - bot. Ces. Wien, p. 516. —·HUST.,
1931, p. 1.160. —— Cat. S.uN·rE—CLAmE DEVILLE, p. 377.
Long. : 3,5-4 rmu. — Très distinct du précédent. Plus robuste, 1’avant-
corps noir et mat (surtout le prothorax), les élytres bleus, luisants ; la
pubescence dorsale foncée, relevée sur les élytres, plus longue et plus dressée
sur la tête et le prothorax ; les pattes brunes ou ferrugineuses, hérissées
de long poils. Rostre presque droit, plus court que la tête, rétréci â la
base, plan en-dessus, rugueux, sillonné, à pubescence relevée. Antennes
brunes, la base parfois rousse, antémédianes. Tête subcarrée, fortement
ponctuée ; tempes un peu élargies en arrière, plus longues que le diamè-
tre d’un œil. Yeux assez saillants. Prothorax ample, transversal, fortement
arrondi latéralement, terne, très densément ponctuéchagriné, avec un
sillon médian. Elytres fortement striés-ponctués ; interstries étroits, plans,
pointillés.
Mâle ; rostre plus court, plus sculpté ; yeux plus saillants ; prothorax
moins ample ; I" article des métatarses conique, à peine plus long que
large (2 fois au moins aussi long que large chez la femelle).
v. seminiger Rmrr. — Pubescence dorsale plus longue, plus serrée,
cendrée ou roussâtre.
Vit sur Acer pseudoplatanus L. (na Noncvm, L. GUÉDEL, V. PLANET,
SAINTE·CLAIRE DEVILLE, Pizmzcms, LENGERKEN).

RHYNCHITINAE. — DEPORAUS 1697
La femelle après avoir déposé sa ponte dans la feuille procède à son
enroulement. Au préalable, le limbe est sectionné transversalement (ner-
vure médiane comprise) sur une partie plus ou moins importante de
sa largeur ; l’incision est sinueuse très irrégulière, elle est continuée, sur
la partie du limbe restée libre, par une suite de petits trous formant
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1283 1284 1285
Fig. 1280 à 1285 : Phases successives de Yenroulement normal d'une feuille de
Epàxleau (Betula alba L.) par Dépomüs betutae L. (avec point de ponte P.), (Inspiré de
GERKEN).
une ligne pointillée très inégale, s`arrêtant au bord de la feuille. Celle-ci
est roulée, la face inférieure en dedans ; après l’opération elle affecte
la forme d’un cornet acuminé à Pextrémité, disposé verticalement et d’au-
tant plus en dehors de l’axe du pétiole que l‘incisi0n transversale de la
feuille intéresse une plus grande largeur du limbe. La transformation a
lieu dans le sol. .

1698 COLÉOPTÈRES CURCULIGNIDES
Biologie. — SCHEIDTER, Z. angew. Ent., IX (1928), p. 390. — \`oss,
Deuts. ent. Zeit. (1923), p. 335. — PENECKE, 1922, Wien. ent. Zeit., p. 188.
— H. V. LENGERKEN, Zbl., 49 (1929) p. 469 ; idem, Ergebnisse der Insek-
tenbiologie, 1939, Band I, p. 101-109, figs.
Rare en France 1 cité des départements suivants 1
Nord 1 Valenciennes (de NORGUET E). — Haut-Rhin, territoire de Bel-
fort 1 Giromagny (DEVILLE). —— Hte Savoie 1 St-Gingolphe (HUSTACHE). —
lsère 1 Massif de la Grande Chartreuse, Curière, la Ruchère, St—Nizier
N. PLANET). — Drôme 1 Lus-la—Croix Haute (HUSTACHE). —- Htes-Alpes :
Durbon 1 Savines !. — Basses-Alpes 1 Mt de Lure (ÀBEILLE !, LÉVEILLÉ 1,
GRENIER Z). — Vaucluse 1 Le Luberon (FAoxIEz). —»— Bar 1 Sainte—Baume
(GRENIER E) Alpes-Maritimes 1 L’Authion (DEVILLE).
La Variété citée d’Alsace (FISCHER, SCHERDLIN) 1 surtout dans la Saxe 1
Dresde.
Europe centrale 1 Belgique, forêt de Soignes : Allemagne 1 Suisse 1
lac Léman 1 Autriche 1 Hongrie 1 Yougoslavie 1 Caucase.
3. Deporaüs Mannerheimei HUMMEL, 1823, Essai, Ill, p. 45. — mega-
cephalus GERM., 1824, lns. Sp., p. 187. — constricms GYLL., 1839 in
Schônherr, Gen. Cure., V, p. 335. — laevicollis STEPHENS 1831. lll. Brit,. 1V,
p. 199. — cyaneopennis STI-IPH., l.c. — planipennis ROELOFS, 1874, Ann.
Soc. ent. Belg., p. 150. — Husr., 1931, p. 1.163. —— Cat. SAINTE-CLAIRE
DEVILLE, p. 377.
Long. 1 2,5-3,5 mm. -—— Distinct des deux espèces précédentes par sa
forme moins robuste, plus étroite, ses pattes plus grêles, sa coloration.
La tête (parfois le rostre) et le prothorax d’un bleu foncé, les élytres d’un
bleu plus clair ; revêtu d’une pubescence flave, soulevée, finement hérissée
sur les pattes ; ces dernières brunes ou ferrugineuses, les tarses plus fon-
cés ; les antennes de même coloration (sauf la massue noirâtre). Rostre
arqué, fortement sillonné au milieu, rugueux, moins long (mâle) ou aussi
long (femelle) que la tête. Antennes plus longues, plus fines que chez les
précédents, la massue étroite à articles subdisjoints. Prothorax brillant,
plus étroit que la tête (yeux compris) densément ponctué, sans sillon dis-
tinct sur la ligne médiane. Elytres rectangulaires. Pattes fines, élancées ;
tarses longs, très étroits. —— Caractères sexuels secondaires peu distincts ;
le mâle paraît avoir les yeux plus convexes, le rostre plus court.
Biologie exacte inconnue (1).
L’adulte vit sur Betula alba L. (KALI·ENBAcI-I, Ch. limsour, KLEIxE, Horr
MANN, RIITER etc.), Corylas avellana L. (KLEINE). —- Mai à septembre. Dis-
séminé et rare dans diverses régions du nord, du nord-ouest et du Cen-
tre : paraît plus fréquent dans la zone maritime 1 çà et là dans l’Est.
Nord 1 Lille (LÉVEILLÉ 1). —— Pas—de—Calais 1 forêt d`Hardelot (DEVILLE). —-
Somme (coll. BEDEL I). — Seine-Inférieure 1 Orival (DEVILLE !). —- Eure :
forêt d’Evreux (RÉGlMB.\RT) 1 Bernay |pORTE\`IN)_ »-- Finistère 1 Morlaix
(HERVÉ). — Orne 1 L’Home (BEDEL). — Calvados 1 forêt de Cinglais (FAU-
VEL). — Mayenne 1 St-Pierre—des—Landes (1). — Marne 1 Mt de Berru
(1) La femelle doit avoir le même comportement que celles des autres espèces, no-
tamment du D. betulae. Ses dégâts sur le Bouleau sont peut—être confondus avec
ceux de ce dernier.

RHYNCHITINAE. — RHYNCHITES 1699
(Luor) : nionta;zne de Reims (Wanxnan Y). -— Seine—et-Oise : Chaville
(Hiânox). ~— Seine—et—Ma1·nc 1 Lagny (Husucua) !). — Haute-Marne : forêt
du Val (Dsviruë). — Yonne ; environs d`Aval—lon (BEDEL). — Isère z Pru-
nières (coll. (maman E). -— Jura : Dôle (Husmcmz). —— Vosges : Raon
d’Etape (Rvran). — Ain : Belley <GUILLEBE.\U). — Saône-te-Loire : Chalons-
sur—S'aône (X) .— Allier : Rroüt-Vernet (nu Buvssow). —— Pny-de-Dôme (coll.
Dnsnaocnaas 1). Nul dans le Midi et, le sud-ouest.
Europe centrale et septentrionale ; Belgique, Rhénanie 1 Allemagne ;
Balkans : Sibérie 1 Russie ; Japon.
Gen. RHYNCHITES SCHNEIDER, 1791, Neu. Liebh. Ent., 1, p. 82. ——
(J. DU VAL, Gen Col., Cure., IV. 1868, p. 7, Pl. 3, fig. 13. — Dssnnocnrïns,
Monogr., L’Abei1le, V, 1869, p. 326. — SCHILSKY, ap. Kiister, Kât. Eur.,
XL, 1903. « Francesco VITALE, Reale Acc. Peloritana, vol. XXXIX,
1937, p. 81-104. — H. PRELL. — Biologie. zool. Anz., 61-153-170, 1924).
Rostre tantôt très long, filiforme, tantôt épaissi et plus court, souvent
élargi dilaté ou subdéprimé au sommet ; scrobes foveiformes. Antennes
droites sub-médianes ; scape court, peu différent des quatre premiers arti-
cles dc funicule ; celui-ci composé de 7 articles, les trois derniers plus
courts souvent transversaux ; massue grande, oblongue, triarticulée. Tête
courte ou un peu allongée, non rétrécie en arrière ; Yeux peu convexcs.
Protborax non transversal, arrondi sur les côtés, un peu rétréci en avant,
moins large, que les élytres à la base, les flancs inermes ou dentés. Ecus-
son distinct. Elytres plus ou moins allongés ; pygidium découvert. Pattes
médiocres ; fémurs non claviformes ; tibias droits ou peu sinués, iner-
mes ou brièvement ongulés au sommet ; ongles dentés. Hanches méta-
thoraciques transverses, atteignant l’épisteme du métathorax ; 1°" segment
ventral en arc rentrant à son bord antéro-externe ; épipleures distincts.
Caractères sexuels secondaires variables d’un groupe ou d’l1l1C espèce â
l’autre. Chez le mâle le rostre œt plus court, plus courbé que chez la
femelle, le prothorax, chez quelques espèces, porte de chaque côté, une
saillie aiguë ou une forte épine dirigée en avant.
Les Rhynchites sont largement répandus dans Fhémisphère boréal ; la
faune paléarctique comprend environ 100 espèces disséminées dans toute
l’Europe, l’Asie-Mineure, la Chine, le Japon, le Nord de l’Afrique, le
pourtour du bassin méditerranéen. La France compte 23 espèces. Plu-
sieurs auteurs : Scnrnsxy, Rsrrrna, JEKE1., SEIDLITZ, Srnar ete., ont sub
divisé ce genre en divers groupes ; la fixité de leurs caractères mérite
leur utilisation dans la séparation pratique des espèces. Les larves de ces
insectes se développent dans les jeunes fruits de certaines Rosacées ar-
borescentes ou non, dans les jeunes pousses ou feuilles de certains arbres:
Fagacées, Bétulacées, Oléacées, Acéracées, Salicacées, Rosacées. Quel-
ques espèces s’attaquent au Fraisier, Framboisier, Benoîte, Potentille,
Hélianthème. Celles qui vivent sur les jeunes arbres fruitiers leur sont
parfois fort nuisibles. La femelle après la ponte sur les jeunes rameaux.
les coupe en partie ; ce qui prépare leur chute et permet à la larve de se
transformer dans le sol. Il en est de même pour les fruits dont le pédon-
cule est préalablement incisé.

1700 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
TABLEAU DES SOUS-GENRES
1. Dessus du corps pubescent, la pilosité souvent hérissée . . . 2
— Dessus du corps pratiquement glabre, la pilosité très courte,
rare et peu visible. Corps étroit ; élytres deux fois aussi
longs que larges, bleus ou verts. Tarses à 2° article plus
long que large ....... (p. 1726) Pselaphorhynchites
2. Elytres avec une striole scutellaire .......... 3
—- Elytres sans striole scutellaire ........... 4
3. Corps court, trapu ; élytres à peine 1 1/2 fois aussi longs
que larges ensemble. Rostre mince, arqué, aussi long que
la tête et le prothorax réunis (mâle), un peu plus long
(femelle) ......... (p. 1711) Coenorrhinus (1)
— Corps allongé, étroit, élytres au moins 2 fois aussi longs
que larges, recouvrant le pygidium en majeure partie. ,
Rostre court, droit ou à peine arqué ((·|)z<°C(` l:¤‘!°•"l"1”'!'·l“l`¢S
4. Elytres ayant la 9' strie reliée à la 10* (marginale), vers
le milieu ou tout au moins loin du sommet ....... 5
— Elytres ayant la 9° strie entière, parallèle à la 10" jusqu’au
sommet ............. I .... 6
5. Stries élytrales très fortes, ponctuées ; interstries très con-
vexes, étroits, avec une série assez régulière de points
Coloration métallique, d’un bronzé cuivreux parfois pour-
pré. Prothorax inerme chez le mâle. Hanches prothoraci-
ques du mâle contiguës au bord antérieur du prostemum.
Pubescence dorsale médiocre, soulevée . . . (p. 1707) Euvolvulus
-— Stries élytrales assez fortes ; interstries plans, pointillés
ou lisses. Hanches prothoraciques un peu distantes du bord
antérieur du prostemum. Corps un peu allongé ; entière-
ment noir, brillant ........ (p. 1711) Merhynchites
6. Elytres à stries bien distinctes, ponctuées. Prothorax du
mâle inerme. Rostre arqué dans les deux sexes. Insecte
bleu ou vert sans trace de reflet métallique doré (p. 1708) lnvolvulus
— Stries des élytres peu distinctes, confondues dans les
rugosités. Prothorax du mâle armé, sur ses flancs, soit
d’une épine bien apparente, soit d’un petit tubercule visi-
ble de biais. Rostre du mâle arqué ; celui de la femelle
droit. Tarses courts, à 2° article transversal, profondé-
ment incisé au sommet ..... (p. 1701) Rhynchites s. st.
(1) Nous réunissons aux Coenorrhinus Sx·:r¤1,. le sous genre Notocyrtus Drzsna., 1908,
qui comprend une unique espèce de Corse: cribripennis Da.

RHYNcH1r1NAE. — Rnrivcurrss 1701
Subgen. Rlnynchites (sensu stricto)
1. Rostre à surface métallique en deçà de l’insertion des
antennes et souvent au delà. Hanches prothoraciques du
mâle distantes du bord antérieur du prosternum ...... 2
—— Rostre à surface noire ou violacée dans sa moitié basale
et portant une carène longitudinale noire prolongée jus-
qu°à la base. Hanches prothoraciques du mâle rapprochées
du bord antérieur du prosternum et munies extérieurement
d°une petite saillie épineuse, aiguë, non visible en-dessus.
Prothorax du mâle inerme. Long. : 4,5-5,5 mm . . . 2. bacchus
2. Séries striales des élytres formées de points varioliques ;
pubescence assez épaisse, moins relevée, blanche. Hanches
prothoraciques du mâle, portant extérieurement un court
tubercule à pointe mousse. Prothorax du mâle inerme.
Long. : 6,5-10 mm .......... 1. versicolor
— Séries striales des élytres peu distinctes, formées de points
médiocres ; pubescence plus line, hérissée. Prothorax du
mâle armé, sur ses flancs, d’une grande épine apparente
en·dessus. Long. : 5-7 mm ......... 3. aurahii
1. Rhynchites (s. st.) versicolor COSTA, 1827, Ins d’Otranto, p. 16. —
gigantcus KRYNICKY, 1832, Bull. Moscou, V, p. 144. —— rectirostris GYLL.,
1833 in Schônherr, Gen. Curc., 1, p. 220. — pyri MOTsCH., 1852, Etude
Ent., 1, p. 80. —— vestitus REY., Ech., 1893. -— HUST., 1931, p. 1.181. — Cat.
SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 6,5-10 mm. — La plus grande de nos espèces. Téguments dor-
saux métalliques, variés de vert et de cuivreux, parfois d’un doré intense
ou bronzés ; les pattes, les antennes et le rostre de même coloration, ce
dernier rembruni en avant ; la pubescence blanche, un peu soulevée (plus
longue et plus fournie sur le dessous du corps). Rostre long, à peine arqué
(mâle), droit (femelle), moins long (mâle) ou aussi long (femelle) que la
tête et le prothorax réunis, élargi vers le sommet, rugueusement et gros-
sièrement ponctué·ridé, nettement caréné sur sa ligne médiane, avec le
plus souvent, trois courts, sillons interantennaires. Antennes antémédianes
(mâle) ou médianes (femelle), à articles tous aussi longs ou plus longs
que larges, sauf le dernier, parfois un peu transversal chez le mâle ; mas-
sue grosse, allongée, triarticulée. Tête subconique, convexe, fortement et
densément p0nctuée~rugueuse ; les tempes plus longues que le diamètre d°un
œil ; sa partie antérieure (yeux compris) un peu moins large que le bord
antérieur du prothorax. Celui-ci aussi long que large, sa plus grande
largeur en arrière du milieu, inerme dans les deux sexes, à ponctuation
forte, serrée, muni d’un sillon médian. Elytres subcarrés, les côtés un peu
atténués d’avant en arrière ; les points striaux grossiers, irréguliers, courts
ou rectangulaires, leurs intervalles : pointillés ; les interstries avec u11
rang de points très nets. Pattes robustes, métalliques, pubescentes.

1702 coLÉo1>·rÈmss cuncurioumrs
Mâle : Antennes plus robustes, à articles plus épais et plus courts ; la
ponctuation céphalique plus forte et plus dense ; hanches prothoraciques
portant extérieurement un court tubercule non visible de haut.
v. vestitus REY. — Plus densément pubescent ; téguments d’un bronzé-
verdâtre obscur.
Vit sur diverses Rosacées arborescentes, surtout les Pomacées dont il
attaque les jeunes fruits. Observé sur Pirus communis L., P. silvatica L.
(COSTA), Malus accrba MÉR. (A. CHOBAUT), Crataegus monogyna JACQ.
(Virtua), C. ozyacanthoides Tamil,. (Rercmz, Devxrrrz), Mespilus germanica
L. (Horrmauu). Signalé comme très nuisible aux poires comestibles, en
Russie méridionale (Scunsixan) et récemment en France, en 1952, dans
l’Hérault (Rtmnrrzn).
L’adulte apparaît vers la fin d’avril, l’accouplement a lieu de suite et
la ponte est effectuée vers la première quinzaine du mois de mai. La
femelle fore un trou dans le fruit à l’aide du rostre et y dépose un
œuf. L’incubation dure une dizaine de jours : la larve dévore la pulpe
du fruit qu’elle quitte soit après sa chute, soit lorsqu’il reste en place,
en partie desséché. Elle se transforme dans le sol. La durée larvaire est
d’environ 25 à 30 jours. L’adulte éclôt du début à la fin de juillet et
reste en diapause, dans la terre, jusqu’a.u printemps suivant Certains
insectes font des sorties vers la fin de l’été et rentrent en hibernation
dès les premiers froids (Scumiiumi, in Zeitschr, f. wiss. Insektenbiol. (1909),
p. 12-14).
Rare dans le nord et l’Est de la France ; assez commun dans le Midi
(sauf dans le sud—ouest où sa présence demanderait à être confirmée (1)
Haute-Marne : Chevillo11 (Pescusr). — Aube : Bucey-en-Othe (o`Au·rEs-
smrv, Royan). — Eure : Evreux (Poumviu). ~ Seine-Inférieure : Rouen
(REo1MB.m·r). — Seine—et,-Oise : St Cyr, près Versailles (Jours !) : Chambour-
cy (Bmsour) ; Mantes (SAINT-Yves, sec. Bauer). — Oise · Neuville-Bosc
(CARPENTIER). — Yonne : Bléneau (Dssicnorrr;. sec BEDEL). — Côte-d’0r :
Dijon, Beaune etc. (Rovoer). — Sarthe : Le Mans (MAnsEUL). — Allier :
Gannat (Dsssnocmzns). —— Haute-Vienne : abondant au printemps 1922,
sur les Néfliers, à Verneuil, St—Martial et Grignac (HOFFMANN). Toute la
Provence, le Roussillon, le Languedoc. Non signalé en Corse.
La v. veslitus, décrite du Var 1 Fréjus, est commune dans tout le midi
méditerranéen. Notons toutefois que la coloration plus foncée (caractère
principal de cette forme), atteint beaucoup plus rarement les femelles que
les mâles).
Europe méridionale du Sud·ouest : très rare en Italie ; Sicile 1 Calabre ;
Grèce ; Turquie ; Russie ; Crimée 2 Caucase ; Asie-Mineure ; Sibérie
occidentale.
2. Rhynchites (s. st.) bncchus L., 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 381. ——
Iactus GERM., 1824, Ins. Sp. Nov., p. 309. -— auratus STEPH., 1831, Ill.
Brit., IV, p. 104   —— purpureus DE GEER, Mém., V, p. 200 (non
(l) D'après M. Tmarhuz, un seul exemplaire se trouverait dans la collection Lamon-
nmm, 1903, dont la localité parait douteuse. Non cité, d'ail1eurs par Go¤1·:m· dans
son catalogue des col. du Sud-Ouest.

RHYNCHITINAE. — Rmmcnrrns 1703
L. 1758). —— opalizanns ZIEG, in Dejean, Cat., 3° éd., p. 261. — splendidus
STEV., Dej. Cat., l.c., p. 201. — F. VITALE, Reale acc. Peloritana, XXXIX,
1937, p. 95. — Husr., 1931, p. 1.183. — Cat. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE.
p. 378.
Long. : 4,5-6,5 mm. — Faciès du pré-
cédent, mais plus petit, les téguments    
d’un rouge-vineux à reflet métallique _  . g '
intense ; la pubescence dorsale brune,  4·    ç
longue, hérissée (grise et appliquée sur ` È  E
le dessous du corps) ; les antennes et ·  ·_  (
les tarses noirs, les pattes violacées, bé- `  _: \  · ’\_
tissées de poils, ainsi que le rostre. ,_ . f' *‘: ·-—r    
Celui-ci soit entièrement violet-foncé,      
soit un peu plus clair en arrière de l’in-   ·‘'`î r`  
sertion antennaire, avec une carène mé- rr»'     
diane noire ou violacée, saillante, pro- _  ·li   —
lnngée jusqu’à la base et flanquêë de -     I `
deux sillons profonds et ponctués ;    E 
arqué médiocrement, élargi vers le som-   _· 
protborax réunis, grossièrement p0nc— Qq  · Q;?"É*"_  _
tué-rugueux. Autennes submédianes. Tête `. "' /'· ; :~ =·"' "
transversale, convexe, fortement ponc-
tuée. Yeux saillants. Protliorax transver- Fig' 1286 " Rhymhîtes bacchus L'
sal, arrondi sur les côtés en arrière du
milieu, fortement rétréci en avant, assez densément ponctué, la ligne mé-
diane lisse ordinairement distincte et violacée. Elytres subcarrés, dense-
ment ponctués-rugueux à stries indistinctes, confondues avec la sculpture
foncière.
Mâle : Hanches prothoraciques. extérieurement (et au point d’intersec-
tion avec le prothoraxl armées d`une petite épine aiguë, bien visible de
côté, mais non du dessus.
v. semi-violaccus Put, Ech. 1926. -— Coloration seulement en partie
rouge, le reste violet.
v. virirlis, nova. — Coloration d`un vert métallique, sus reflet rouge-
vineux ou doré.
Vit sur diverses Rosacées arborescentes cultivées et spontanées. Extrê-
mement nuisible aux fruits du Prunier (1), Pommier, Cerisier (nombreux
observateurs). Observé plus rarement sur Poirier et Pêcher, et excep-
tionnellement sur Abricotier (J. H. Firme, Cmrrtor, Gnossnam etc). Se
trouve, en outre, sur Cralaegus ozyacanlha L. (KLEMJE), C. ruscinonensis
GREN. et Br. (HoFPM.·uvN), Coioneaster pyracantha Smcx-1. (idem), Cydonia
(1) R. heros Romsr (Ann. Soc. ent. Belg., 1874. p. 141) du Japon et de la Mongolie.
constitue un véritable fléau pour les jeunes fruits du Prunier. Son introduction et
son acclimatation en France présenterait, de ce fait, un immense danger. Sa colo-
ration est semblable à celle de bacchus, son rostre est foncé et caréné. Sa taille est
bien plus grande (8-13 mm), son rostre long et arqué; la pubescence dorsale est in-
clinée. les points des stries bien visibles à travers la sculpture foncière élytrale; le
mâle possède une petite épine au dessus de la base des hanches antérieures
  flu dessus. Récemment trouvé en Iran (G. Rmvmvnxàne) et en Anatolie (N.

1704 coLÉoPTÈR1;s cURCUL10N1Di;s
vulguris PERS. (SCHWARTZ), piI‘l1·S conzniuuis L., I’ir11.s amygdaliformis
V1i.L., Jlalus communis Poin. (HOFFMANN).
Iiadulte, après hibernation, apparaît tin mars ii mi—avril ; la ponte a
lieu après une période ¢l’alimentation d`une durée variable. Pour se
nourrir il s`attaque aux bourgeons, au feuillage et aux inflorescences,
lardant ces organes de piqûres nutriciales. Les ovaires des fleurs per-
forés à travers le calice sont rendus stériles. Plus tard les jeunes fruits
qui sont attaqués, tombent pour la plupart, présentant des trous béants
donnant accès à des galeries pénétrant jusqu’au centre. Les premiers
accouplements s`effectuent dans la QG quinzaine d`avril. La ponte s’éche»
lonne de la fin d’avril jusqu’au début d’août. La femelle peut pondre
jusqu’à 230 œufs (GROSSHEIM), qu’elle introduit individuellement dans un
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1287 12,88 1289 Ag
Fig. 1287 à 1289. — 1287 : Rhynchîtes bacchus 1avant—corps ©") ; vue sublatérale
montrant la position juxta-coxale de 1'épine prosternale (non visible dorsalement). —
1288 : Rhynchites auratus (id. C5') ; vue subdorsale ; épine visible perpendiculaire-
ment du dessus. — 1289 : Avant-corps 5 du même (face ventrale) montrant la
disposition des épines prothoraciques et Yéloignement des hanches du bord antérieur
du prosternum.
trou pratiqué dans le fruit, à l’aide de son roslre. Les trous de ponte
se différencient des trous nutriciaux, de ce qu’ils sont toujours oblitérés
par un bouchon brunâtre constitué par les excréments de l’insecte (Cuis-
noussou). Ils sont accompagnés d’une galerie mitoyenne dont le but pro-
bable est d’assécher ou drainer la sève en excès dans la galerie de ponte
et pouvant nuire à la future larve (GROSSHEIM, HOFFMANN). Le pédoncule
du fruit est partiellement incisé. L’incubation de l’oeuf est de 6 à 10
jours. L’évolution larvaire, dans le fruit, est d`environ 25 à 30 jou1·s. La
nymphose se produit dans le sol, dans une coque légère, composée de
particules de terre. Les pontes précoces donnent des imagos en août-
septembre qui hibernent sous les écorces ou sous divers détritus ; les
larves issues des poules plus tardives l'€Sl€lll en dispause, dans leur loge,

RHYNCHITINAE. —— RHYNCHITES 1705
pendant 8 à 10 mois, ne se transformant qu’au printemps suivant.
Les fruits portant des piqûres de ponte sont, à de rares exceptions
près, envahis par des Monilia (Sclcrolinia fructigena PERSON et S. cinerea
Box). Plusieurs auteurs ont démontré que l’insecte était un vecteur de
cette dangereuse maladie, inoculée, dans le fruit, au moment de la ponte.
Cette espèce a donné lieu à une littérature substantielle : J. Cnirrror.
C. R. Assoc. F. .4. Sciences, Bordeaux, 1923, pp. 1027-1028 ; N. A. Gnoss-
nErM, Bull. Mlecv. Hort. Eacpt. St., 1928, n° 10, 143 ; P. M. JOESSEL, Chimie
et lndustrie, mai 1937 ; A. N. KAEAi~;sKü, Bull. Plant. Protect., Leningrad,
1935, p. Il ; E. Cnsnoussou et J. Lavaun, C. R. Acad. Agr, Fr., n° 3, 7
mars 1945, p. 110-112 (1) ; J. IAVAUR, Bull. Soc. Pomologiquc Fr., 1945,
. 110.
p La biologie générale est décrite par ()nL0BL1N et Bnicnsmrr, Bull. Pl.
Prot., Leningrad, I, 1932, p. 297 ; GROSSHEIM, 1.c. et Déf. des Plantes, II,
1925, p. 76-78 ; Jaxon SCHREINER, ZeiLs_ wissensch. Insektcnbiologic, 1909,
p. ll, 12, fig. 7-8 ; B.ti..acnowsi<r et l`lESNlL : Les insectes nuisibles aux
Plantes cultivées, 1938, p. 51 ; A. Horrmmi, Ann. Epiph, 1946, T. VII,
fasc. 1, p. 6.
La larve est parasitée par de nombreux Hyménoptères appartenant aux
genres : Eupelmus, Microbmcon, Pimpla (cf. W. Pt. '1`noMPsoN, Cat. of the
parasites and predators of insect pests, 1943).
Iiespècc est répandue et commune dans toute la France ; plus abon-
dante dans le Midi et le Centre. Les variétés se trouvent çà et là, dans
le Var et les préalpes provençales.
Presque toute l’Europe ; Sibérie occidentale. — Très rare en Angle-
terre (Dr l`lASSEE).
Onsiznvariox. — Dnsnnocnnns (Fret., XV) cite R. bacchus L. de la Corse,
mais cette assertion n’a jamais été confirmée par la moindre capture et
sa présence dans l’île est tenue comme peu probable par SANTE-CLAinE
DEviLLE, Cat. Corse, p. 466.
3. Rhynchites (s. st.) auratus SCOPOLI, 1763, Ent. Camiolica, p. 26
(2). bacchus OLIV., Ent., V, 1790, p. 20 ; PAYK., Mon., 1792 (non LINNÉ).
— aurifer OL., Encycl. méth., V, 1790, p. 563. ——- rcctirostris GYLL., 1833
lus. Suec., p. 220. -— rubens DEJ., Cat., p. 80. —— Theresae PIC, Ech.,
1926. ——— versicolor BEDEL, F n. Seine, p. 223 (non COSTA). —— HUST., 1931,
p. 463. —— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 378 ; Cat. Col. Corse, p. 467.
Long. : 5-7 mm. — Voisin de bacchus, mais distinct par un certain
nombre de caractères. Taille un peu plus forte ; la pubescence dorsale
plus claire ; le corps (pattes comprises) métallique, vert ou cuivreux, par-
fois violacé ou d’un noir verdâtre. Le rostre moitié plus robuste, mais
plus court, un peu moins arqué, la carène rostrale concolore (nullement
foncée), non creusée latéralement d’une strie ponctuée ; la coloration diffé-
rente, non entièrement foncé, seulement noire au sommet (mâle) ou sur
la moitié apicale (femelle). La partie claire du rostre et la tête ordinai-
(1) Ces deux auteurs ont signalé les énormes dégâts occasionnés par cette espèce,
aux prunes d’Ente, dans l’Agenais.
(2) Le développement de 1’épine prothoracique du mâle et son emplacement par
rapport à celle des espèces voisines ont suscité une séparation subgénérique, pour
au.·ratu.s, dont nous ne voyons pas 1’uti1ité.

1706 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN1mzs
rement d’un rouge-cuivreux éclatant ; le prothorax plus rarement de cette
dernière couleur ; les élytres de teinte moins vive que chez bacchus. Pro-
thorax non transversal, sa ligne médiane, lisse moins distincte ou nulle,
Hanqué latéralement, chez le mâle, d’une épine longue, aiguë, dirigée en
avant, bien visible du dessus. Yeux moins saillants. Antennes de la femelle
insérées au milieu du rostre.
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12.91 ` L ’
1292 1294
Fig. 1290 à 1294. — 1290 : Ponte (P.) de Rhynchites interpunctatus Sriarx-r., sur
pétiole de feuille de poirier. — 1291 : Ponte sur bourgeons de chêne (P), avec
incision inférieure (I) de Rhynchites aeneovirens Mmsn. (Inspiré de Lmicmxm). ——
.1292 : Dégâts larvaires de Rhynchîtes auratus Scor., sur prunelles (Prunus spinosa
L.), — 1293 2 Dégâts sur prune d'ente, par Rhynchites bacchus L. (P. trou de
ponte). — 1294 : dégâts de Rhynchites aequatus L., sur jeunes pommes (original).
Vit sur Prunus spinosa L. (KALTENBACH, Gounmu, KLEmE, Ho1=FMANN, etc.),
Primus domesfica L. (nombreux observateurs), Cralaegus monogyna JAcg.
(Cnonwr, TEMPÈRE) et C. oœyacanfha L. (K·1.E1Nz·), Pirus malus (idem).
La ponte commence en mai ; la femelle dépose l à 3 œufs dans le jeune
fruit. La larve néonate, s’achemine vers le noyau dont elle dévore l’aman·

RHYNCHITINAE. — Rurivcnrras 1707
de ; lorsque la substance en est épuisée, la pulpe est en partie consom-
mée. Le pédoncule du fruit n’est pas toujours sectionné 1 c`est le cas
lorsqu’il s’agit des fruits du Prunellier. La métamorphose a lieu dans
le sol. L’adu1te hiverne et apparaît au printemps suivant : il attaque les
fruits, pour s’alimenter ; enfonçant parfois profondément son rostre dans
la pulpe et y laisse des traces qui se cicatrisent difficilement. —— Mai à
juillet
Biologie. 4 Les caractères larvaires sont donnés par F. vsn Enum,
Trans. R. cnt. Soc. London, XXXVI1, 1938, p. 23. GounEAU, Ann. Soc.
en!. Fr., 1860, Bull. p. V1. » Scrmeixan, Zeitschr. wiss. Insektenk., 1909.
p. 13. — Tnorskr, Arb. albruss. Kongr., 1915 ; Taorsxv, Rev. Bur. appl.
Entomol. Petrograd. 1, 1921, p. 129-152, fig. Toute la France, abondant
par années ; surtout dans le midi ; assez rare en Corse (1).
Europe, (2) Caucase, Sibérie, Turquie, très commun en Anatolie ceu-
trale 1
Subgen. Euvolvulus REITTER, 1916
4. Rhynchites (Euvotvulus) cupreus L., 1758, Syst. Nat., éd. X, p.
379. ·— metallicus SCHRANK, 1798, Fn. Boic., 1, p. 477. —- aeneus LATREIL-
LE. 1804, Hist. Crust. Ins., X1, p. 89. -—- Dybovskyi FAUST. 1882, Deuts.
ent. Zeits., p. 289. — Hust., 1931, p. 1.179. -—— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE,
p. 377.
Long. : 3,5-4,5 mm. — Corps entièrement métallique, d°un bronzé·
cuivreux avec ou sans reflet pourpré ; les pattes, la tête et la base du
rostre de cette même coloration ; les antennes, les tarses et la partie anté-
rieure du rostre noirs ou d’un violet-noirâtre ; la pubescence dorsale
grise, assez courte, soulevée, bien visible et débordant les côtés du pro-
thorax et des élytres ; celle du dessous plus serrée, moins relevée, plus
claire. Rostre faiblement courbé, élargi vers le sommet, caréné au milieu,
sillonné-ponctué latéralement, pubescent, aussi long que le prothorax
(mâle) ou égal à la tête et au prothorax réunis (femelle). Antennes mé-
dianes, hispides ; 1°’ article du funicule oblong, un peu plus épais et un
peu moins long que le scape, le 2" article linéaire, moitié plus long que
le I", les suivants progressivement plus courts, les trois derniers arrondis
(mâle), subglobuleux, un peu plus longs que larges (femelle) ; massue
épaisse. Tête et prothorax densément et fortement ponctués. Yeux saillants.
Ecusson foncé, violacé. Elytres subcarrés, un peu élargis en arrière ; stries
fortes â gros points arrondis, rapprochés ; interstries convexes, finement
ponctués-chagrinés. Hanches prothoraciques du mâle, contiguës au bord
antérieur du prosternum.
Le mâle a les yeux plus saillants, le rostre plus sculpté, un peu plus
arqué, les articles antennaires plus courts.
Vit sur diverses Bosacées arborescentes : Prunus spinosa L., P. domes-
lica L., Ccrasus avium Momzcn, C. vulgaris Mrtr., Sorbus aucuparia L.,
(1) La faune corse ne renferme que deux Rhynchites: auratus et cribipennts.
Dœnnocmms. in Fret., XV. en mentionne sept espèces dont la présence parait invrai-
semblable; par contre il ne cite aucune des deux espèces qui s’y trouvent réellement.
(2) R. awratus est très rare en Angleterre. Cette rareté nous a été confirmée par
le Dr A. M. Massee, directeur de la Station de Recherches de Maidswne (Kent).

1708 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
S. torminalis CRANrz, Malus communis Porn., Persica vulgaris M1rL., Cra-
taegus ozyaccznlhoides THUILL. (nombreux observateurs).
La larve a été observée, vivant dans les prunes (Nommxosa, PEnms,
Ginuxn, A. Dunois, H. V. 1.ENoEnKEx, Ergebnisse der Insektenbiologie,
1939, p. 79), dans les prunelles (KLEIN), dans les cerises (RUPERTSBERGER,
Rev. z1’Eni., I, p. 174, WASMANN), dans les abricots, les mirabelles (WAs-
MANN, Z. wiss. lnsektenbiol., 21 (1926), p. 263).
L`adulte apparaît en avril-mai, après hibe1·nation. La ponte a lieu en
mai—juin, dans le fruit ; à cet effet, la femelle pratique un trou, avec son
rostre, profond de 1 à 3 mm et y dépose un oeuf ; le pédoncule est ensuite
sectionné en majeure partie. Les fruits attaqués ne tardent pas à tomber,
la larve s`enfonce dans le sol pour s’y transformer. On peut rencontrer
2 à 3 larves par fruit (SPRENGEL, Z. angew. Ent., 16 (1930), p. 77). L’adulte
éclôt en septembre, faisant une courte apparition de quelques semaines
et rentre en hibernation.
Presque toute la France ; assez rare. S’élève dans les Basses-Pyrénées,
jusqu’à 1.200 in (Busmnnnr). Région de 1’Est : Alsace—Lorraine, Vosges !,
Jura, Ardennes ! çà et là en Seine-et-Oise !, Seine-et—Marne, Somme,
Aube, Calvados, Eure I, Oise ; en nombre sur Sorbier des Oiseaux (BEDEL),
Yonne, Côte-d’Or, Hte Marne, Sarthe, Loiret, Allier, Ain, Drôme, Isère,
Puy-de-Dôme, Vaucluse 1, Aude ; Landes.
Paraît très rare dans la région sèche de l’Olivier. Non observé en Giron-
de, ni en Bretagne.
Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie occidentale.
Subgen. lnvolvulus SCHRANK, 1798
TABLEAU DES ESPÈCES
1. lnterstries élytraux à peu près de même largeur que les
stries, pourvus d’une série de petits points ; pubescence
dorsale double (1), en partie courte et couchée, en partie
longue et hérissée. Dessus bleu, parfois le prothorax et la
tête verts. Long. : 2,5-3,5 mm ........ 5. coeruleus
—— lnterstries des élytres beaucoup plus larges que les stries,
plans et densément pointillés ; pubescence dorsale simple,
longue et penchée en arrière. Dessus vert ou bleu, le pro-
thorax plus foncé, rarement en entier d°un noir à peine
bleuâtre. Long. : 3,5-5,5 mm ........ 6. pubcscens
5. Rhynchites (Involvulus) coeruleus DE GEER, 1775, Mem., V, p.
251. — conicus I1.LrcER, 1807, Mag., VI, p. 306. —— alliariae FABRICIUS,
1792, Ent. Syst., ll, p. 390. — confinis STEPH., 11.1. Brit., IV, p. 200. —
pubescens Rossi, 1790, Fn. Etr., I, p. 137 (non HERBST, non F .). — ico-
sandriae SCOP., 1763, Ent. Cam., p. 68. — HUST., 1931, p. 1.180. — Cat.
SA1N·rE-CLAmE DEVILLE, p. 377.
(1) Et non simple comme Yindique Husncnrz dans ses tableaux (Ann. Soc. ent. Fr.,
1931, p. 1167).

nnrucnirrms. — nurucmrizs 1709
Long. 2,5-3,5 mm. —— Corps (tête et rostre compris (1) bleu foncé,
l’avant-corps parfois verdâtre ; les antennes et les pattœ noires (tibias et
fémurs submétalliques) ; la pubescence dorsale brune, longue, -drœsée,
simple sur le prothorax, la tête et le rostre, double, en partie hérissée, en
partie couchée sur les élytres. Rostre médiocrement courbé, un peu élargi
au sommet, aussi long que le prothorax (mâle), égal à la tête et au pro-
thorax réunis (femelle), non obsolètement caréné à la base, êparsement
ponctué sur le dessus (mâle) (2) presque lisse ou avec queques points
(femelle). Antennes médianes ; massue épaisse. Tête subcarrée, à ponc-
tuation assez serrée, presque aussi forte que celle du prothorax ; tempes
faiblement arquées, nettement plus longues que le diamètre d’1m œil. Yeux
assez saillants. Prothorax à points assez gros, serrés, arrondis ou ovales,
la ligne médiane assez souvent imponctuée. Stries élytrales fortement ponc-
tuées ; interstries non ou à peine aussi larges que les stries, portant une
série de petits points plus ou moins distincts ; strie scutellaire nulle ;
stries 9~l,() séparées au sommet.
Vit sur une foule de Rosacées arborescentes auxquelles il est nuisible,
notamment aux arbres fruitiers : poiriers, pommiers, cerisiers, pêchers,
pruniers, amandier, eognassier, néflier (nombreux observateurs). Observé
sur Sorbus aucuparia L. (Horrumu, KLEINE), S. torminalis L. (TEMPÈRE),
Pirus amygdaliformis Vn.i.. (Cnoniur) ; nuisible aux rosiers cultivés (Karl
Fiicas, 1931 ; H. V. LANGERKEN, 1939). D’après Pisgusr (Cat. Col. de la
Manche, p. 229) et F. Prcinn (Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 3, mai
1924) aurait été observé, aux environs de Cherbourg, coupant les pédon·
cules floraux des fraisiers cultivés. Signalé encore sur Laurie1·—Cerise,
Aubépine et Agrimonia eupatoria L. (AUBANEL). La femelle dépose un
œuf dans un trou pratiqué à l’aide du rostre, vers le tiers basal ou la
moitié supérieure d’un rameau qui est ensuite incisé à quelques centi-
mètres au-dessous ou au—dessus du point de ponte. La jeune pousse
coupée dessèche lentement et pend le long de la partie restée indemne.
La ponte a lieu à partir du début du mois d’avril et se prolonge jusque
vers la mi-juin. l.’incubation de l`œuf dure 10 à 15 jours. L’évo1ution
larvaire dans les tissus du végétal est variable, selon le climat et peut-
être certaines conditions écologiques, elle est d`environ 2 à 3 semaines,
mais après s’être enfoncée dans le sol, la larve se fabrique un léger cocon
dans lequel elle peut rester en diapause pendant 18 à 30 jours avant
d’opérer sa nymphose. Celle-ci est de 15 à 20 jours. Les adultes issus des
premières pontes sortent dans le cours de l’été (août-septembre) avant
leur hibernation, mais leur activité est très ralentie (3) ; ceux qui sont
nés plus tardivement restent en diapause, dans le sol, jusqu’au printemps.
La larve est parasitée par deux Hyménoptères Trichogrammidae : Tri-
chogramma evanescens Wssn. et Poropoea defilippi Roue. (Tuoupsox).
Biologie. —- Grninmx, Bull. Soc. Hist. Nat. Yonne, 1902, p. 43-46. —
Bonnis, Insecla, IX, 1919, p. 169. fig. —— Ren, in Semoun, Handb. Pflan-
(1) Le rostre est bleu et non noir comme l'indique Husmcm:.
(2) Chez certains mâles. le rostre est grossièrement ponctué—ridé sur le dessus.
(3) Les adultes apparaissant à la fin de 1'été, s’a1imentent en découpant la surface
du limbe. par places: ils pratiquent également des piqûres nutricales sur les rameaux
non encore aoûtés; leur activité subordonnée à la température est bien moindre
qu'au printemps ; leur vol est aussi moins fréquent. Quelques uns s’accouplent mais
Faction copulatrice ne semble pas donner de résultats. Ils se cachent dès les premiers
froids et rentrent en diapause (Autun).

1710 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
zenkrank., V, 19‘28, p. 268. — Unmx. lin!. Bld!/., 24, 1930, p. 176. — V.
EMDEN, Tmns. If. ent. Soc London, LXXXVI1, 1938, p. 15, 82 (caractères
larvaires). — Karl Fmcus, Krankheiten und Parasiten der Zierpflanzen,
Stuttgart, 1931, p. 384 et 392, figs 133, p. 391. H. V. lrœxoenkex, Ergeb-
nisse der lnsektenbiologie, 1939, p. 78). — G. AuBAx1—;L. Congrès Pomolo-
gique rle France, 1948, 79€ session. -— Angers, Suppl. au Bulletin « La
Pomologie française, p. 147-159 (figs).
'1`oute la France 1 commun 1 plaines et montagnes jusqu`à la zone su-
balpine. 1"resque toute l’Europe : Angleterre 1 commun (Dr l\1ASSEE) ;
Suède z Sibérie occidentale ; Japon.
6. Rhynchites (Involvulus) pubescens FABRICIUS, 1775, Ent. Syst.,
p. 131 (non HERBST). — parallinus GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc.,
1, p. 214. — multipunctatus BACH, 1858, Ber]. ent. Zeit.. p. 37 (non DEsBR.).
v. flectirostris Pic, L’Ech., 1927, p. 9. — v. fallax STARCK, Wien. ent.
Zeitung. ·— HUs1·., 1931, p. 1180. —— Cat. SMNTE-CLA1RE DEVILLE. p. 377.
Long. : 3,5-5,5 mm . —-» Corps bleu, peu luisant (l’arrière-corps parfois
verdâtre ou violet), le prothorax, la tête et le rostre plus foncé, souvent
presque noirs, plus rarement tout le corps noir ; les antennes et les pattes
noires ; la pubescence dorsale, brune, assez longue, hérissée sur les côtés,
penchée en arrière sur le dessus, celle du dessous du corps grise et couchée.
Rostre fortement ~arqué dans les deux sexes, élargi au sommet, densément
ponctué, avec ou sans carène médiane, aussi long (mâle) ou plus long
(femelle) que le prothorax. Antennes médianes ; massue grosse. Tête courte,
subtrapézoïdale, couverte de points gros et serrés, avec parfois quelques
rides longitudinales ; tempes aussi longues que le diamètre d’un œil.
Yeux faiblement saillants. Prothorax à points arrondis, profonds, très
serrés, finement caréné sur la ligne médiane. Elytres subcarrés, assez con-
vexes ; stries superficielles, leurs points arrondis, irréguliers ; intestries
bien plus larges que les stries, plans, densément pointillés.
Vit sur les Chênes (ABEILLE, Cnoawr), notamment sur Quercus pedun-
culata Emu-:. (KLEINE, HorFMANN) et Quercus pubescerzs WILLD. (A. Horr-
MANN).
Les œufs sont pondus de mai à juin, dans les jeunes pousses de 3 à
5 mm de diamètre, qui sont sectionnées, par la femelle, en-dessous du
trou de ponte. La métamorphose a lieu dans le sol. L’adulte éclôt à
partir de la fin d’a0ût jusqu’en septembre ; il hiverne
On le rencontre parfois sur certaines fleurs donf il semble rechercher
le pollen : Tlmlictrum flauum L. (LE Gmxn, BEi.LEv0¥E), Rosa et Rubus
sauvages (A. HOFFMANN).
Espèce rare en France : parfois assez abondants par places. — Mai à
fin juillet et septembre.
Aube : Villechetif (LE Gmxn). — Marne : Thuisy (Bnrrevoyu). — Seine-
et—©ise : Cernay—la-Ville, en nombre, sur Chêne-Rouvre, 12-V-1931 (A.
HOFFMÃXNN). — Côte-d’0r : Chambo1les—Aixin : Gevrey-Chambertin (Rou-
onr). — Rasses—Alpes : Digne (PESTRE, sec. BEDEL). ——— Var : Ste-Baume
(AnE1i.i,e). — Vaucluse : Mt Ventoux, 1.900 m alt. (Cuomur). —— Savoie :
Valloire (Husriscriia). —— Htes Alpes : Abriès (Pic). — Alpes-Maritimes :
Grasse, sur chêne blanc (Horrmaxx).
Autriche ; Styrie ; Tyrol ; Espagne ; Caucase ; Crimée ; Perse ; Sibé-
rie ; Amou1·.

RHYNCHITINAE. -— RIIYNcrII·rEs 1711
Subgen. Merhynchitcs SHARP, 1889, Trans. ent. Soc. London, p. 57
7. Rhynchites (Merhynchites) nethiops BACH, 1854, Kâfer Deuts., II.
p. 172. —— planirostris GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., V, p. 216
(non F.), — niger MEC., in Dejean, Cat., l" éd., p. 80. —— HUST., 1931,
p. 1179. — Cat SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 2,5-3,5 mm . — Corps entièrement d`un noir profond et bril-
lant ; pubescence dorsale longue, hérissée brune ; les pattes et les antennes
noirâtres, la base du funicule et les tibias parfois ferrugineux. Rostre
mince, arqué, aussi long (mâle) ou un peu plus long (femelle) que la tête
et le prothorax réunis, élargi en avant, portant à la base trois carènes
saillantes et deux sillons profonds, ponctué au-delà de l°insertion anten-
naire. Antennes hispides, postmédianes ; massue à articles disjoints. Tête
transversale, aussi large (yeux compris) que le bord antérieur du protho-
rax, éparsement ponctuée au bord des yeux, lisse au milieu, tempes presque
aussi longues que le diamètre d’un œil ; front impressionné en avant.
Yeux grands, peu saillants. Prothorax à points écartés, la ligne médiane
sillonnée. Elytres subrectangulaires ; stries assez fortes, ponctuées ; inter-
stries paraissant lisses.
Mœurs exactes inconnues. -~ L’adulte capturé en nombre, et souvent
in copula, sur Hclianthemum uulgare L. (HUsrAcIrE, STIERLIN, REI·I·I‘I:n),
ferait supposer que la larve vit dans le fruit de cette Cistacée. — Mai-
'uillet.
l Vosges. — Ht Rhin : Colmar. — Hte Marne : Rolampont. »- Côte-d’0r :
Dijon. — Jura : Dôle. — Isère : Vizille ; La Mure ; St Nizier. — Allier :
Jonzat. —— Hte Vienne : Veyrac !. — Htes Alpes 1 Briançon. — Alpes-
Maritimes : Venanson ; Col d’Anelles, l.&)0 m alt. (Hnsrxcna) ; Saint-
Martin·Vésubie (DEVILLE) ; Caussols ('HOFFMANN). ·- Nul dans l’Ouest (1).
Non cité de la Corse.
Allemagne du sud ; Hongrie ; Autriche ; Suisse ; Sicile (F. VITALE) ;
Russie méridionale ; Asie-Mineure.
Subgen. Coenorrhinus SEIDLITZ, Fn. Balt., 1891. (Coerwrrhinus C. G.
TnoMsoN. Skand. Col., 1859, p. 130 pars).
TABLEAU mas IQSPÈCES
1. Elytres rouges ou jaunes en entier ou en partie, très rare-
ment noirs ................ 2
— Elytres bleus ou verts ............. 3
2. Pubescence dorsale dressée. Tête (rostre compris), prothorax
et pattes bronzés, métalliques. Elytres brillants, d’un rouge
de laque ou oranges, à suture souvent rembrunie. Protho-
rax subcylindrique, sillonné sur sa ligne médiane. Long. :
2,5-4 mm ............. 14. aequatus
(1) La citation des Landes: Dax. reproduite par Husracaz, d’après le catalogue Go-
mmr, serait selon M. 'I'::M1=îmz, sujette à caution.

1712 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN1¤Es
— Pubeseence dorsale couchée, sauf quelques poils dressés sur
les côtés. Entièrement rouge ou jaune, presque mat. Pro-
thorax subconique. non sillonné. Long. : 3,5-4,5 mm
.............. 15. cribripennîs (I)
3. Elytres à 9* strie parallèie à la 10’, prolongée jusqulau
sommet ................. 4
— Èlytres à 9’ strie abrégée, réunie à la 10° vers le milieu . . . 5
4. Elytres ayant une petite série accessoire de points, sous
l’épaule, entre les 9’ et 10* stries. Pubescence dorsale courte
et inclinée. Interstries un peu plus larges que les stries.
Long. : 2-3 mm ........... 8. germanicus
— Elytres sans série accessoire subhumérale. Pubescence dor-
sale longue et dressée. lnterstries bien plus étroits que les
stries qui sont fortes et grossièrement ponctuées. lnsecte
bronzé (forme typique), parfois bleuâtre v. fragariae
GYLL). Long. : 1,8-3 mm ....... 9. acneovirens
5. La 9* strie élytrale atteignant le niveau du Z' ou 3" segment
abdominal ; interstries plans, avec une série de points fins
mais bien distincts. Prothorax finement et densément
ponctué. Tête du mâle avec les tempes convergentes en
arrière et les yeux très saillants. Chez la femelle, tempes
parallèles ; yeux peu convexes Long. : 2,5-3 mm
.............. 10 interpunciatus
— La 9* strie élytrale atteignant seulement le milieu de
l’élytre. Prothorax moins densément ponctué ...... 6
6. Rostre droit ou faiblement arqué. Interstries plans et
ponctuées ................ 7
—— Rostre fortement arqué. Yeux très saillants. Tempes jouf-
Hues. la tête rétrécie en arrière. lnterstries plus étroits
que les stries convexes, presque lisses ou à points micros-
copiques ; stries fortes. Long. : 2-3 mm .... 13. pauxillus
7. Yeux fortement saillants au-dessus de la tête, leur intervalle,
sur le front, 2 fois aussi large que le rostre au sommet.
Prothorax à ponctuation fine, lisse entre les points. Corps
noir ; élytres d’un bleu foncé, brillants. carrés. Long. :
2,5-3 mm ............. 12. Abeillei
—- Yeux plats. sur le même plan que la tête, leur intervalle
frontale aussi large que le sommet du rostre. Prothorax
à ponctuation serrée et rugueuse. Corps d’un bleu vif ;
élytres rectangulaires. Long. : 3 mm ..... 11. cyaneus
8. Rhynchites (Coenorrhinus) germanicus H1:RBsr, 1797, Kâfer, VII,
p. 135. — minutus THOMS., 1866, Skand. Col., Vll, p. 35 ; BEDEL. Fn.
(1) DESBROCHERS. en 1908. a créé, pour cette espèce, le sous—genre Notocyrtus.

RHYNCHITINAE. —— Rnrncnmas 1713
Seine, VI, p. 28 et 225. —— v. Faucomwti PIC, Ech., 1926, p. 9. —-— HUST..
1931, p. 1174. —- Cat. SAn~rrE—C1.A1RE DEVILLE, p. 377.
Long. : 2-3 mm. — Corps bleu foncé, les élytres un peu plus clairs, par-
fois verdâtres ou violets ; peu luisant ; la pubescence dorsale brune, courte
inclinée (visiblement oblique et non perpendiculaire aux côtés des élytres) ;
les pattes et les antennes noires. Rostre arqué, ponctué, mat, aussi long
(mâle) ou plus long (femelle) que la tête et le protborax réunis. Antennes
mêclianes (mâle), postmédianes (femelle). Tête transversale, finement den-
sément ponctuée ; tempes un peu plus longues que le diamètre d’un œil,
non ou très faiblement arquées. Yeux peu saillants. Ponctuation protho-
racique line et serrée. Elytres subcarrés ; stries assez fortes, bien marquées,
â points arrondis, rapprochés ; la 9° strie parallèle à la 10° et prolongée
jusqu’au sommet, une courte série accessoire de points, bien visible,
sous l’épaule, entre ces deux dernières stries ; interstries aussi larges ou
un peu plus larges que les stries, convexes.
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1300 13Qj (LK Ali
Fig. 1296 à 1301. — 1296 : Rhynchites pauxillus GERM. (larve âgée). -— 1297 :
id., élytre droit (vue latérale) montrant la réunion de la 9° à la 10* strie. -— 1298 :
Dégâts du même, avec ponte (P.) sur feuille de pommier. — 1299 : Dégâts de
R. coeruleus Dmcsm, sur rameau de poirier, avec point de pente (P.). — 1300 :
Rhynchites germanicus H.ERBs·1· (élytre droit, profil, montrant la strie sous—huméra1e
accessoire). -— 1301 : dégâts du même, sur inflorescence et stolon de fraisier
(original).

1714 coLÉo1>TÈnEs cURcuL1oNn>Es
Vit tant à l’état adulte que larvaire, aux dépens des Fragarin et Rubus
cultivés ou spontanés. Signalé en Angleterre, dans le Kent, comme ayant
exercé de gros dégâts (75 %) aux cultures de Fraisier (Dicxisn). Déjà
mentionné comme nuisible aux fraisie-rs (M.xacniu., Ann, Epiphyties, II,
1915, p. 6 ; Futcoz, Bull. Soc. ent. Fr., 1923, p. 263 ; idem, Feuille des
jeunes Nat., 1924, p. 102). Attaque également le Framboisier (Dicxnn),
ainsi que les Hubus, du groupe fruticosus et coesius (l). Observé encore
sur Rosa canina L. (Ki.EiN). Selon Psnnis, la femelle coupe les jeunes
pousses de chênes. Iladulte, très abondant, en Gironde, d’Avril à juin,
sur chêne-Rouvre (1) (TEMPÈM;).
Dans une étude détaillée G. H. 1.. Dicxan (Journal 0/ Pomology and
Horticultural Science, XXIII, sept. 1947 p. 63-70, 1 pl.) a confirmé le
victus déjà mentionné par S. ·W. Rotrn qui a effectué des élevages in
vitro et dans la nature (J. S. E. agric. Coll. Wye, 38, 1936, p. 86-94). cf.
A. M. Masses, Rep. East Malling Research Station for 1933, p. 176-180 ;
id. 1940, p. 61-65 ; id. Crosby Lockwood et Sou. Ltd. London, 1945, p.
207-208 (2).
Les adultes, après leur hibernation, dans le sol, apparaissent de la fin
mars à début de mai, selon les conditions atmosphériques. Ils s’alimen-
tent aussitôt, pratiquant des trous nutriciaux sur les jeunes feuilles non
encore développées ; vers la mi-avril, la nutrition devient plus active, les
pétioles sont piqués en maints endroits ; les organes atteints dessèchent.
Après Vaccouplernent la femelle dépose ses œufs, individuellement, dans
une excavation creusée à l`aide de son rostre, dans le pétiole des feuilles
dont chacun reçoit 1-4 œufs. Chaque trou de ponte est accompagné d’un
autre trou, en vue de remédier à l’excès de sève, pouvant nuire à la futu-
re larve. Ensuite, l’animal opère une incision circulaire (composée d’une
série de piqûres rapprochées), au-dessous de la ponte la plus inférieure ;
ce qui amène le llétrissement et enfin la mort de la partie atteinte qui
s’infléchit. La ponte est échelonnée de la mi-avril à la fin d`a0ût. Les pre-
miers œufs sont déposés dans les pétioles, mais vers la fin d’avril, ils
sont pondus dans les jeunes boutons floraux et plus tard, dans le pédon-
cule commun de Fintlorescence et même (pour le Fraisier) dans les
jeunes stolons. L’incubation de l’oeuf est de 2 à 3 semaines. La larve,
endophage, se nourrit des parties en voie de dessication, celle qui se
trouve dans le pétiole gagne progressivement le parenchyme de la feuille,
respectant l’épiderme. Dans les autres cas elle mine les pédoncules, les
stolons et les organes floraux. Son évolution. dans la plante, est d'une
durée très variable (15-30 jours), puis elle passe dans le sol où elle cons-
truit une coque de terre agglutinée, dans laquelle elle peut rester 8-15
jours avant la nymphose qui dure d’environ 15 à 18 jours. 1/imago reste
en diapause, dans sa loge, jusqu’au printemps prochain (3).
Toute la France ; commun partout. Non signalé de la Co1·se.
Europe. (Non mentionné de Sicile dans le travail de F. VITALE, Real.
Accad. Peloritana, 1937, p. 82-104).
(1) Il serait intéressant de rechercher si cet insecte pond sur le Chêne, ce qui,
dans Faifirmative, rapprocherait singulièrement son éthologie de celle de aeneovi-
rens-jragariae. La teneur en acide tannique commune aux Rosacées et aux Quercus,
pourrait peut-être expliquer Fattirance observée chez ces insectes pour ces végétaux.
(21 cf. H. Fmuvcxz —~ Gnoswmm, Beitrage zur Entomologie. 1953, p. 476 (ng. 4)
(3) Dans les élevages en laboratoire. effectués en Angleterre. Dicxm indique que
la période de développement, depuis la ponte jusqu’à Fimago varie considérable-
ment. Dans la plupart des cas 1'évo1ution larvaire demande environ six semaines.
mais certaines larves n’abandonnent la plante qu'au bout de 5 semaines et dans des
conditions particulières, certaines peuvent rester dans le végétal pendant 18 semaines.

RHYNCHITINAE. — nnrivcnirss 1715
9. Rhynchitest Coenorrhinus) aeneovirens l\r'lARSHAM, 1802, Ent. Brit.,
p. 239. -— obscurus GYLL., 1833, in Schônherr, Gen. Curc., 1, p. 215. —
punctatus OL,. 1807, Ent., V, p. 29. -— smeraldinus COSTA, 1827, lns.
d’Ostranto, p. 11. — v. fragariae GYLL., 1833, 1. c., p. 233. — longirostris
Bacn, 1854, Kâf., Il, p. 175. — v. minutus Hmussr, 1797, Nat. Ins.,
Kâf., VII, p. 135 (non THOMS.). — v. virens GABR., 1912. in Kuhnt, Ill.
Bestimm. — Tabel., Kâf. Deutschl., p. 1041. —— HUST., 1931, p. 1175. ——
Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLLE, p. 377.
Long. 2 1,8-3 mm. —-— Corps (pattes comprises) d’un bronzé-métallique ;
la pubescence dorsale grise, serrée, dressée, assez longue, ne voilant pas
les téguments ; les antennes noires, le rostre foncé, un peu bronzé vers la
base. Rostre peu courbé, mince, plus long que la tête et le prothorax réu-
nis (mâle) ou aussi long que l’arrière-corps (femelle), élargi en avant, sil-
lonné-caréné à la base, finement ridé (mâle) ou éparsement ponctué (fe-
melle) en avant ; brièvement pileux en-dessous. Antennes médianes (mâle)
postmédianes (femelle), pubescentes ; le funicule à articles nettement plus
longs qu’épais ; massue ovale (mâle), oblongue (femelle). Tête subrectan-
gulaire, un peu élargie en arrière, convexe, sauf sur le front subdéprimé,
à ponctuation assez serrée. Yeux assez saillants chez le mâle, presque effa-
cés chez la femelle. Ponctuation prothoracique, serrée, à peu près iden-
tique à celle de la tête. Elytres à stries fortes, grossièrement ponctuées ;
interstries beaucoup plus étroits que les stries, plans.
v. fragariae GYLL. (minutus Hiznasr, longiroslris Bscu). — Elytres bleus
ou d’un b1eu—verdâtre, parfois entièrement (prothorax et élytres) bleu
ou bleu·violacé.
La forme typique vit constamment sur les Chênes à feuilles caduques
ou persistantes : Quercus pedunculata Huma., Q. scssili/lora SM., Q. cer-
ris L., Q. iler L. (nombreux observateurs).
L`adulte, après l’hibernation, apparaît dès la fin mars, dans les régions
méridionales, et en avril dans les contrées plus froides. I.a femelle pond
d'avril à la fin de mai. Elle insère un oeuf (rarement. deux) dans les bour-
geons non encore développés, ces de1·niers sont ensuite ineisés partiel-
lement à la base, amenant leur dessèchement et parfois leur chute après
deux ou trois semaines. La larve évolue à l’intérieur pendant une dou-
zaine de jours : puis elle tombe sur le sol dans lequel elle se transforme
après avoir préalablement fabriqué une coque de terre agglutinée. (Non-
m.n~xoEn, LENGERKEN). Les pontes de la fin mai peuvent être faites sur de
très jeunes pousses qui sont en outre, en partie sectionnées, en deçà du
point où l'œuf a été inclus. L’imago se transforme en août-septembre
Un certain nombre d’adultes font une brève apparition avant de rentrer
en diapause jusqu’au printemps.
Biologie. —— Z.4v.u>sKY, Zool. Ans., XCIlI<, 1931, p. 102, fig. —— Voss, [ml.
Rundschau, XIX, 1933, p. 30. — Pneu., Zool. Anz., LX1, 1924, p. 156. ——
LENGERKEN, Ergebnisse der Insektenbiologie, 1939, p. 76-77, Hg. — Was-
MANN (E.) Z. wiss. Ins. Biol., 21 (1926), p. 263.
La v. fragariac, que nous pouvons considérer comme une race biologi-
que, vit également sur les Chênes, mais elle peut présenter un cas d`al-
lotrophie, que nous avons pu observer en Seine-et-Oise, en 1921 et dans
le Var, en 1940. Elle s’attaque, en effet, à diverses Rosacées non arbo-

1716 COLÉOPTÈRES cURcULIoNII>Es
rescentes, Fraisier, Potentilla recto L., Geum rivale L. La femelle pond
en avril-mai, dans le calice des fleurs encore en boutons (1). Après la
ponte la tige florifère est incisée. L’évolution larvaire dure 10-12 jours.
Les transformations successives de l’insecte ont le même processus que
lorsque 1’attaque a lieu sur le Chêne. Les dégâts sur Fraisier sont assez
importants, car l’incision du pédoncule commun amène la perte de tou-
tes les fleurs du même corymbe. C’est. du moins la constatation que nous
avons faite à Tanneron (Var) et à Rueil ($.0.). L’adu1te se trouve parfois
sur Cratacgus monogyna Jsoo., en Gironde (TEMPÈRE) (2).
Biologie. — SCI-IADLING et ERDBEEREN, Allg. Zeilschr, f. Enf., V, 1901,
p. 269. — RITZEMA, Bos, Path. Lab. Vill. Comelin. Scholten, 1900, p. 65. —
A. HoI=rMANN, Ann. Epiphyties, 1946, fasc. 1, p. 6.
La forme typique se trouve communément dans toute la France, de la
fin mars à la fin mai. La v. fragariae beaucoup plus rare, çà et là, soit
avec l’espèce, soit isolément, parfois en nombre par endroits. Ile de
France ; Orléannais ; Bretagne ; Centre ; Provence ! ; Sud-Ouest etc.
Europe moyenne ; Alpes ; Tyrol.
10. Rhynchites (Coenorrhinus) interpunctatus STEPHENS, 1831, Ill.
Brit., 1V, p. 201. — alliariae GYLL., 1812, lns. Suec., 1. 3, p. 26. ——
alliariae SEIDLITZ, Fn. Baltica, 1881, éd. 2, p. 669. - megacephalus BACH,
1870, Berl, Berl. Zeit., p. 218. —— mutipunclutus BACH, 1858, Berl. Zeit., p.
372. — confusus DESBR., Monogr., L’Ab., V, 1869, p. 47 (3). —- HUST.,
1931, p. 1175. — Cat., SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 2,5-3 mm. — Corps bleu ou bleu-verdâtre ; antennes, pattes et
rostre noirs ; pubescence dorsale (Tête et base du rostre comprises) brune
ou noire, longue, hérissée, ne masquant pas les téguments brillants. Rostre
médiocrement courbé, peu robuste, élargi en avant, finement ponctué, lui-
sant, le dessous pubescent, aussi long (mâle), plus long (femelle) que la
tête et le prothorax réunis. Antennes courtes, pubescentes. postmédianes
dans les deux sexes ; massue suboblongue, épaisse. Tête transversale non
ou à peine élargie en arrière, à ponctuation peu serrée ; tempes plus courtes
que le diamètre d’un œil. Yeux saillants (mâle), moins convexes (femelle).
Ponctuation prothoracique fine, serrée, plus ïorte que celle de la tête.
Èlytres striés-ponctués, la 9' strie atteignant le niveau du 2° ou 3° Segment
ventral ; interstries plans, portant une série de petits points bien distincts.
Vit sur les Chênes à feuilles caduques et persistantes, notamment sur
Quercus pedunculala EIIRII., Q. sessiliflora SM. (nombreux observateurs).
Q. pubescens WILL. (HOFFMANN), Q, ilex L. (TEMPÈRE, Cnomur), ainsi que
sur Poirier (PFEIL, LENGERKEN).
La ponte est effectuée en mai·juin ; un œuf est introduit soit dans les
très jeunes pousses, soit à l`extrême base du limbe des feuilles dont le
pétiole n’est pas incisé. La partie où se trouvent déposés les œufs accusé
un léger renflement (H. V. LENGERKEN, Ergebnisse der Lnsektenbiologie,
(1) Nous n'av0ns pas observé de larves dans les rameaux, mais bien dans l’intérieu!'
des boutons floraux.
(2) En Gironde, d'après M, TEMPÈRE. la variété se trouve mêlée à 1’es¤èce. dans la
nroportion d’environ 20 OA.
(3) DESBROCHERS· dans sa monographie, met interpunctatus en synonymie de parei-
ainus GYLL.

RHYNCHITINAE. — Rnxncnrrizs 1717
1939, p. 77, fig., Leipzig). La transformation a lieu dans le sol. L’adulte
reste en diapau—se depuis l’été jusqu’au printemps suivant. Majeure par-
tie de la France ; plaines et montagnes jusqu’à 1.500 rn alt. — Avril à
juin. Souvent confondu avec pauzillus.
Rare dans le nord jusqu`à la Loire, plus abondant dans le Centre et
le Midi, surtout en Provence, dans le Languedoc, le Roussillon, la région
aquitanique. Cà et là en Bretagne, Normandie, le bassin de la Seine;
Nivernais ; Plateau central ; Dauphiné ; Vercors ; Bourgogne. Non cité
des Vosges, du Jura, de l’Alsace·l.orraine, de la Corse.
Europe septentrionale et moyenne ; Suède, Angleterre, Belgique, Alle-
magne, Sicile ; Sibérie ; Amour ; Algérie.
11. Rhynchites (Coenorrhinus) cyaneus FORMANECK, 191], Wien
ent. Zeit., XXX, p. 207. ~ Husr., 1931, p. 1176. — Cat. SAINTE-CLAIRE
DEV`Il.LE, p. 377.
Long. : 3 mm. —-— Espèce méconnue. Corps d’un bleu-vif ; distincte de
pauxillus par son rostre bien plus long, à peine courbé. caréné sur sa moitié
basale, ses antennes médianes (mâle), postmédianes (femelle), les interstries
larges. subplans, portant une série de points assez forts. Ce dernier carac-
tère la rapproche de interpzmctatus ; elle s’en éloigne par la ponctuation
du prothorax bien plus forte, moins serrée ; les stries 9-If) réunies vers le
milieu de l’élytre (FORMANECK).
Cité de France : Musée de Vienne (sans autres indications) par Fon-
Mmncx.
Localités citées par l’auteur : Smyrne, Beyrouth, Mostar, Peloponèse.
12. Rhynchites (Coenorrhinus) Abeillei D1~:sBRocnERs, 1869, L’Abeil-
le, V, p. 420 (sep. p. 104). — Husr., 1931, p. 1.176. —- SAINTE—CLAlRE
DEVILLE, Cat. p. 377.
Long. : 2,5-3 mm. — Avant-corps (prothorax, tête, rostre) noir : ély-
tres d’un bleu-foncé ; téguments brillants ; la pubescence dorsale, brune,
hérissée ; les pattes noirœ ou brunes. Rostre peu différent de longueur
dans les deux sexes, plus court (mâle) à peine aussi long (femelle) que
la tête et le prothorax réunis, faiblement arqué, brillant, légèrement élargi
en avant, finement pointillé. Antennes postmédianes ; massue suboblon-
gue (mâle), oblongue, plus étroite (femelle). Tête large, très finement ponc-
tuée, brillante ; front ample, 2 fois aussi large, entre les yeux. que le
sommet du rostre. Yeux fortement saillants, surtout chez la femelle. Pro-
thorax à points fins, espacés, superficiels, l°interp0nctuation lisse, muni
le plus souvent d’une fossette sulciforme et peu profonde, sur la moitié
basale. Elytres carrés, à stries étroites, leurs points assez gros ; inters-
tries plans, avec une série de petits points moins marqués que chez inter-
punctatus ; calus huméral saillant, concolore ou verdâtre.
La femelle dépose ses œufs dans les bourgeons d’Acer· monspcssulanus
quand ils commencent. à s’ouvrir, elle les coupe à la base, après la ponte
(Cnonwr).
Rare et localisée dans le Var : La Sainte-Baume, types (ABEn.LE ma
PERMN).

1718 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Hepris en nombre dans la même localité, en juin 1919 et mai 1921 (A.
CHoBAUr I
Italie   Grand Basso (Fonuxxecn).
13. Rhynchites (Coenorrhinusl pauxillus GERMAR, 1824, Ins. Sp.
Nov., p. 186. ---— atroceruleus STEPH., 1831, lll. Brit,. IV, p. 210. — per-
sicus CYLL, 1839 in Schônherr, Gen Cure., V, p. 330. —— sulcidorsum SCHR.,
Fauna boic.. 1. p. 476. » Husr. 1931, p. 1.1T7. — Cat. SAINTE-CLAIRE
DEVILLE. . 377.
1 P Long. : 2-3 mm. — Corps (ros-
, tre, au moins à sa base compris)
i ’ d’un bleu assez terne, ordinairement
\ M · verdâtre ; les pattes et les anten-
(   · ' — nes noires ; la pubescence dorsale
—" \ — ·\- brune, assez longue, dressée. Rostre
.  -,9%. 2 , fortement courbé, hérissé de poils
· L'-  ` en-dessus et au-dessous, plus court
I      \ (mâlel ou aussi long (femelle.) que
    9; la tete et le prothorax réums, un
 ~·   '_ ,· peu élargi en avant chez la femelle,
  1   SÃ"ZɧÃÈ"'ÈÈÈÃiÃÉ16Z le mâl`? iilguçui
.  , _ ,·,_;=.« V , ·· , ement carene atera
   ii      < \  lement vers la base, avec un sillon
j     i', . I `( ponctué. Antennes submédianes (mâ-
» _   ·'·Fî     ‘,  ( le), légèrement postmédianes (femel-
F ‘    ( Y` le) ; massue forte, olongbue. Tête
 X     _ ge [ subcarrée, couverte de points assez
2, ·_| · - " _, "  . gros, serrés ; front large, plan ;
( ' · . ~   Ã tempes arquées, rétrécies en arrière,
te aussi longues que le diamètre d’un
É l œil. Yeux fortement convexes. Pro-
thorax à ponctuation serrée, un peu
Fig. 1295. plus forte que celle de la tête, ordi-
Rhyncmœs pauxmus GERM nairement sillonné sur la ligne mé-
diane. Elytres subcarrés ; stries for-
tes, ponctuées, la 9° strie abrégée et réunie à la 10° vers le milieu ; inters-
tries plus étroits que les stries, convexes, paraissant lisses, avec ou sans
petits points extrêmement fins.
Vit sur de nombreuses Rosacées arborescentes : Cmtaegus monogyna
JACQ. (TEMPÈRE), C. oxyacantha L. (1) (R. KLEINE), Prunrzs spinosa L. (Pian-
nls, Dnsrmocnnns, Krmxn, '1`EMPÈRE), P. rlonzesz‘ica’ L. (HOFFMANN). Cerasus
padus L. KALTENB.\CH>, Mespilus germanicus L. (BEDEL, Hor*x=MANx), Malus
communis L. (Frarscmsrx, HOFFM.ANN>. Signalé encore sur Rosier cultivé
(Fmcns), Spiraea ulmaria L. (I.EErzNEn), Gcum urhanum L. (HOFFMANN),
Cotoncaster sp. (Krraixia). —— Très nuisible aux arbres fruitiers, notamment
au Pommier et au Poirier ! dont il détruit les jeunes feuilles (Nombreux
observateurs).
(1) C. oxyacantha L. est synonyme de C. monogyna Jiicq.

RHYNCHITINAE. — Rnyncniriss 1719
La biologie de R. pazmrillus a été décrite substantiellement par de
nombreux auteurs, parmi lesquels on peut citer : __
Ftaiscnan, Wien. cnt Zeit., 1914, p. 252. ——· Bounorzois, Milleil. Nat. Ges.,
Colmar, X, 1915, p. 503. — Gnossnizm, Déf. des Pl., V, 1925, p. 76-78, lign
—- Karl Fiticus, Krankheiten und Parasiten der Zierpflanzeu, 1931, p. 392,
Stuttgart. — llennio, Blattminer Millet Nord Eu1·opas, 1936, p. 201. —
Voss, Kol-Bundschan, XIX, 1937, p. 40. — H. '1`HIEM, .·l1·l). phy/. Enf.,
1937, p. 1-17. — VAN EMDEN, Trans. Roy. ent. soc. Loud., 1938, p. 14 (Carac-
tères larvairest. — Jean RozsYi>.t1,, Enlonzologickc Lisiy, 1, 1937, p. 75-86,
figs. (lithologie) ; idem, 1.c. 1l, 1939, p. 50-62, figs. (Morphologie. bio-
logic, anatomie). —— G. AUBANEL, Suppl. au Bull « La Pomologie française »
1948, p. 152, fig. (Ecologie).
Avant l`accouplement, les adultes se nourrissent abondamment et pra-
tiquent de nombreux déeapages sur le limbe des feuilles encore très
jeunes qui noircissent et se dessèchent rapidement.
La ponte a lieu en avril—mai ; la femelle inti·oduit ses œufs isolément
dans la nervure médiane des feuilles, ordinairement ii la base de celles-
ci ; puis la nervure est en partie incisée un peu en-deçà du point de ponte
et machée de chaque côté de ce même point. La larve évolue sous l’épi-
derme du limbe, se nou1·rissant du parencliyme. Les oeufs peuvent être
inclus bien que plus rarement et seulement de très bonne heure dans la
partie moyenne des jeunes rameaux encore herliacés, ils sont alors sec-
tionnés partiellement à quelques centimètres au-dessous de l’endroit où
1’oeuf a été déposé ; la jeune pousse se flétrit et s’in11échit le long de la
partie indemne. L’ineubation de 1`(euf dure 5—8 jours, l’évolution larvaire
12-15 jours. La transformation s`effectue dans le sol, dans une logette de
terre. La duree nymphale est de deux ài trois semaines. lfadulte reste en
diapause jusqu`au printemps suivant (1).
Toute la .l·`ranee, abondant par places, sauf dans la région sèche de
l’olivier et peut-être dans le Sud-Ouest où il est rare. Très commun dans
tout le bassin de la Seine, surtout dans les vergers et les pépinières de la
région parisienne.
Toute l`1îurope : Transcaucasie : Perse. Inde 1 Barxray (Bovian).
14. Rhynchites (Coenorrhinusit aequatus LINNÉ, 1767, Syst. Nat., éd.
X11, p. 607. — purpureus THOMS, 1866, Skand. Col., V11, p. 33 ; GOEZE,
1777. Beitrâge. p. 540 t?. non L., 17581. —-- ruber FOURCROY, Ent. Paris,
1, 1785, p. 113. —-— bicolor ROSSI, Fn. Mant., 1, 1794, p. 24. 111. — semi-
ruber STIERL., 1863, Bul. Mosc., p. 492. - ruber FAIRM., 1.859. — rufi-
pes STURM, Cat., 1826, p. 291. —— BEDEL, 1886, Fn. Seine, V1, p. 224 ;
Suppl., Vl"‘S. 1923, p. 9. — HUST., 1.931, p. 1.177. — Cat. SAINTE—CLAlRE
DEviLLE, p. 377.
Long. : 2,5-4 mm. —— Tête, rostre, prothorax et pattes d°un bronzé plus
ou moins métallique ; élytres brillants, d’un rouge de laque ou orange,
sauf la suture ordinairement rembrunie sur sa moitié antérieure ; la pu-
bescence dorsale grisâtre, longue et dressée. Rostre arqué, hérissé de poils
en-dessus et en—dess0us, d°un bronzé obscur, plus foncé que la tête et le
prothorax, progressivement élargi en avant tfemellel, plus brusquement
(1). Dans les élevages in vitro, la diapause estivale. peut être incomplète ou nulle ;
on peut même obtenir des pontes se prolongeant jusqu’en juillet. mais restant ordi-
nairement stériles. Ce comportement anormal, par rapport à celui de l'animal, dans
la nature, peut s’exp1iquer par des conditions écologiques différentes.

1720 coLÉoPrÈRi:s cnactmiomnss
(mâle), ponctué en avant, fortement tricaréné de la base jusqu°à l’insertion
antennaire, aussi long (mâle) ou beaucoup plus long (femelle) que la tête
et le prothorax réunis. Antennes pubescentes, ferrugineuses (sauf la mas-
sue noirâtre), médianes. Yeux fortement saillants. Tête transversale, for-
tement et densément ponctuée ; front déprimé en avant, convexe en arriè-
re ; tempes à peine aussi longues (mâle) ou largement aussi longues (fe-
melle) que le diamètre d’un œil. Prothorax subcylindrique, à ponctua-
tion serrée, un peu plus fine que celle de la tête, avec un sillon médian.
Elytres subcarrés, fortement impressionnés transversalement avant leur
base ; distinctement striés-ponctués ; interstries subconvexes, pointillés.
Les pattes sont parfois rousses ou ferrugineuses (rufipes STURM). La
suture élytrale peut êt1·e concolore (rubcr FA1nM.). Le rostre est toujoui·s
plus foncé que la tête et le protliorax qui sont parfois d’un cuivreux mé-
tallique très clair.
\`it sur de nombreuses espèces de Rosacées : Cratacgus monogyna
Jxco. (A. Cuoimrr, '1`i2MPÈnr-t), C. oryucmztlzoitlcs Tu. (Horrmxxx), So1·bzz,<
aucuparia L. (Kraixn), S. laiifolia Pizns (1), Mespilus gernzanica L. (R.
Dcraaz !), Prunus spinosa L. (HL'ST.àCHE), Primus domestica L. (Cnaaous-
sou, Krisixs, l\lESNARD, F. \`1rALE etc), Ceraszzs vulgaris È\lu.L., C. avium
Moizxcu., C. pudus D.C. (Kreixia, R.imïs.i, Jovs, Horrivixxx etc), Armeniam
vulgaris LAMK. (R. Liaaox, L. Rocguiës), Cyrlonia vnlgaris Peas. (Kraixiz),
Pirus communis L. (HOFFMAXN, Dvrmsz E), illalus comniunis Pom. (Krnixiz,
HorrMAxN).
Cette espèce a une éthologie se rapprochant sensiblement de celle de
R. bacchus ; les deux insectes cohabitent souvent les mêmes régions.
Elle s`est montrée très nuisible aux plantations de pommiers dans les en-
virons de Paris (Rueil, Bougival, Poissy) ou de 1920 à 1923 nous l`avons
observée en nomb1·e prodigieux. Elle a été plus récemment signalée
comme exerçant de gros dégâts sur Prunier d'Ente dans le Sud-Ouest
Ci-Lieoussov, C.H. Ac. Agr., 1945.
Biologie. — SILVESTRI, Boll, Lab. Porliri, l\`, p. 151-170. — liotïacriois,
Millet!. Nul. (ies. COIIIINI', X, 1909-1910, p. 504. W tiaossaizm, Déf. des Pl.,
II, 1925, p. 76-78. — Voss, Kol. Hundschazz, XIX, 1933, p. 43.
l.’adulte apparaît vers la lin mars ou le début d`avril, il crible les jeunes
pousses et plus tard les jeunes fruits de nombreuses piqûres nutriciales.
Après Faccouplement qui a lieu par temps doux et ensoleillé, la femelle
commence ài pondi·e. Cette oprération s`effectue en mai et se prolonge
jusqu’à la mi—jui1let. L’œuf est introduit dans le fruit, dans un trou pra-
tiqué à l’aide du rost1·e : la galerie de ponte est ordinairement accompa-
gnée d’un autre trou mitoyen (1). Le pédoncule est ensuite incisé partie1—
lement, à la base. 1.’ineubation de 1`oeuf est d’environ 8-10 jours. La larve
mine le fruit et évolue dans 1`intérienr pendant trois semaines, parfois deux
ou trois larves peuvent habiter le même fruit. La nymphose a lien dans
le sol, dans une coque de terre, elle s'effectue soit dans le cours de 1’été,
soit au printemps. Dans le premier cas, 1`imago éclôt fin juin courant
juillet. et hiverne après estivation, dans le second cas, il naît vers la fin
février ou le début de mars, peu de temps avant sa sortie. Les jeunes
fruits attaqués tombent ou restent sur place où ils se dessèchent et
contractent souvent le Monilia, maladie grave qui ajoute encore à la perte
(1) Cette pratique se retrouve chez R. bacchus. Toutefois nous avons observé que
le trou mitoyen peut faire parfois défaut.

RHYNCHITINAE. » nn¥NcrI1TEs 1721
considérable de la récolte. Observations faites sur jeunes fruits du Pom-
mier, à Rueil et ii Poissy—s-O, en 1921-1922.
'1`o11te la France ; commun ;_' plaines et montagnes jusqu’à 1200 m d’a1ti-
tude_ Toute l’Europe ; Asie : Syrie 1 Perse (Voss, Wixxrnn, F. VITALE).
15. Rhynchitcs (Coenorrhinusl cribripennis DESBROCHERS. 1868,
L’Abeille. V, p. 14 et 39. —— ruber SCHILSKY, 1903, Kâf. Europas (non
FAlRM.). — Hnsr., 1931, p. 1.178. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p.
377 ; Cat. Col. Corse, p. 466.
Long. : 3,5-4,5 mm. — Corps (pattes, antennes et rostre compris) entiè-
rement rouge, recouvert d’une pubescence grise, fine, assez serrée, couchée,
avec quelques poils dressés, plus visibles sur les côtés des élytres ; les
téguments mats ou peu luisants, non masqués par le revêtement ; l°écus-
son tomenteux, blanchâtre. Rostre faiblement courbé, un peu élargi au
sommet, plus court (mâle) ou aussi long (femelle) que la tête et le pro-
thorax réunis, muni d’une fine carène longitudinale, de la base à l’inser-
tion antennaire, sillonné-ponctué latéralement sur la moitié basale, lisse
ou finement chagriné en avant. Antennes médianes (mâle) ou légèrement
postmédianes (femelle), grêles, à articles tous plus longs qu’épais ; mas-
sue allongée, ses trois articles disjoints. Tête carrée, assez fortement ponc.
tuée obsolètement fovéolée en avant ; tempes plus courtes que le diamè-
tre d’un œil. Yeux gros, très convexes. Prothorax subconique, à ponctua-
tion forte, serrée, sans sillon médian. Elytres subcarrés (I) ; stries pro-
fondément ponctuées ; interstries un peu plus larges que les stries, sub-
plans, portant une série de petits points bien distincts, surtout en avant.
Vit, aux dépens de l`Olivier (Olea ezzropea L,).
La femelle introztuit ses œufs dans les jeunes Olives, au début de leur
formation. Les larves minent les fruits qui tombent à terre, avant leur
maturité (2). La ni(—lainorplIosc a lieu dans le sol, dans le cours de l’été 1
l`imago reste en diapause et apparait. au printemps suivant, en ll1H1'S-3\l‘1l.
Il crible les jeunes pousses de piqûres nutriciales. (3) Signalé sur une
autre Oleacée : Phylliraea ungustifoliu 1,. (Wiasanonn) et sur une Jasmi-
née : Jasminnm officinalc 1.., en Corse (Aorws E).
Biologie. — L1cE1, Bull. soc. ent. ll., 1882, XIV, p. 403. —— CAVANNA.
in BARGAGLI, Rincof_ Europ., 1885, p. 188. ·—- G. Caccom, Stazioni sper·i·
mentali agron. If., XXX, 1898, p. 644. — Rinlm, Bull. Ent. agr., III, 1901,
p. 6-10. -— DEL GUERCIO, Bediu, IV, 1908, p, 339. -- F. Siwnsrm, Bull. Por-
lici, 1912.
Disséminé en Corse (DUPUIS, RÉVELIERE) ; Solenzara (Aouus t) : Yesco-
vato. (Dsivmv 1) ; Villanova ; Aléria (BONNAIRE !) ; environs d’Ajaccio
(PESC}-lE'[)· Sardaigne, Italie centrale et méridionale (4) ; Dalmatie ; Tur-
quie ; Russie méridionale ; Sarepta : Asie-Mineure : Grèce : Kalaniata 3
(1) Plusieurs auteurs indiquent que les élytres ne recouvrent pas le sommet du
pygidium; Ce caractère qui rfappartient nettement qu'aux femelles, 1'1’€SÈ pas parti-
culier à cribripennis et se retrouve chez la plupart des autres espèces.
(2) La ponte peut se prolonger et s’etïectuer sur des olives agées lesquelles restent
sur 1’arbre, sans tomber. Dans ce cas les larves, arrivées au terme de leur dévelop-
pement abandonnent le fruit, se laissant choir au sol dans lequel a lieu la transfor-
mation plus tardivement.
(3) SAHïTE·CLAIRE DEVILLE, Cat. Corse. p. 466, fait observer que cette espèce roule
les feuilles d`Olivier en Italie.
(4) Non cité de la Sicile, par F. VITALE. Fauna coleott. Sicula, Reale Accadémia Pe-
loritana, XXXIX. 1937.

1722 COLÉOPTÈRES cURcuL10N1nEs
Subgen. Lasiorhynchites JEKEL, 1860
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Elytres jaunes ou rouges, très rarement noirs ; 9° strie
réunie à la 10° vers leur milieu .........· 2
— Dessus unicolore, bleu ou vert métallique ....... 3
2. Rostre, tête, pattes et dessous du corps d°un bleu ou d’un
vert foncé ; prothorax et élytres roux. Long. : 5-7,5 mm
............,. 16. coeruleocephalus
—— Rostre, tête, prothorax et élytres roux ; pattes rousses ou
rembrunies au sommet des tibias et sur les tarses (forme
typique). Parfois élytres entièrement ou en partie noirs.
ou élytres roux et prothorax, tête et pattes noires. Anten-
nes testacées ou enfumées (variétés). Long. : 4-7 mm .
................ 17. praeustus
3. Elytres à 9° strie réunie à la 10° vers le niveau des han-
ches postérieures ; stries à points de grosseur égale jus-
` qu’au sommet ; interstries unisérialement ponctués. Long. :
4-6 mm .............. 19. olivaceus
— Elytres à 9° strie effacée en arrière du milieu, mais paral-
lèle à la 10' et non réunie à celle-ci ......... 4
4. Points des stries élytrales devenant plus fins ou s’effaçant
postérieurement ; ponctuation des interstries assez régu-
lièrement uni-ou bisériée. Insecte d’un bleu d’acier, passant
rarement au vert. Long. : 4,5-7,8 mm i.... 18. cavifrons
— Points des stries de grosseur égale jusqu’au sommet ;
ponctuation des interstries dense et confuse, surtout en arriè-
re. lnsecte d’un beau bleu ou d’un vert éclatant. Long. : 3,5-
5,2 mm .............. 20. sericeus
16. Rhynchites (Lasiorhynchites) coeruleocephalus SCHALL., 1783,
Ab. Halle, l, p. 282. — cyaneocephalus HERBST, in Fussly, Arch., V, 1784,
p. 72. —— HUST. 1931, p. 1171. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 5-7.5 mm. — Corps allongé ; le dessus, la tête et les pattes d’un
bleu ou d’un vert métallique ; le rostre de coloration semblable ou noir :
le prothorax et les élytres roux, peu luisants ; la pubescence élytrale double,
composée de poils flaves, couchés et de nombreux poils plus longs, plus
foncés, hêrissés ; ces mêmes poils dressés sur le prothorax, la tête et les
pattes. Rostre droit, à peine élargi au sommet, caréné à la base, finement
ridê-ponctué, plus court (mâle), presque aussi long (femelle) que la tête et
le prothorax réunis. Antennes à pilosité hérissée, longues, grêles, médianes
(mâle), postmédianes (femelle). Tête transversale, à ponctuation assez forte,
peu serrée ; tempes aussi longues que le diamètre d’un œil. Yeux grands,
convexes. Prothorax à points fins, superficiels, espacés. Ecusson noir ou

RHYNCHITINAE. — RHYNCHITES 1723
bleuâtre. Elytres subcylindriques, à stries obsolètes, marquées de points
arrondis. peu profonds, un peu distants ; interstries plans, finement réti-
culés.
Mœurs exactes inconnues.
L‘adulte a été capturé sur les Pins (Husncna, Dasnnocnnns), sur le
Chêne-vert (A. Cnomur), sur Alnus glutinosus Gianni. (Horrnmu, Tau-
PÈRE), sur Belula pubescens E1-mn. (TEMPÈRE), sur le Chêne Rouvre et
le Chêne Touzin (idem).
France méridionale où il est commun par places, surtout dans le Var ;
remonte à l’Est jusque dans le Lyonnais et l‘Allier, et à l’0uest jusqu`51
la pointe de Grave. — Mai à juillet.
Allier. — Rhône. ——- Hautes-Alpes !. — Basses·Alpes. —— Var !. — Bou-
ches-du-Rhône. — Vaucluse. — Drôme. — Aude. - Landes. —— Gironde. —
Tarn. (1).
Europe moyenne et méridionale. Algérie. (Dizsanocnans).
17. Rhynchites (Lasiorhynchites) praeustus BOB., 184-5, in Schôn-
herr, Gen. Curc., VIII, p. 362. — culigatus HALIDAY, MULS. Ann. Soc.
Linn. Lyon, XVIII, 1872, p. 125. —— v. brevenotatus PIC. 1926, Ech., XLII,
p. 9 (Italie). — v. limbatus MüLL., 1923, Bull. Soc. Adriat Sc. Nat., 27,
p. 80. — v. lividus VITALE, 1905, Nat. Sic., p. 85. — v. luridus BOH., 1.c.,
p. 363 ; v. nigritus MILL, 1881, Verh. Zool. bot. Ges. Wien, SCHILSKY,
1903, Kâf. Eur . n° 24. — v. nigraus FIORI, 1903, Riv. Col. lt., p· 34. —
v. nigripennis BAUD1, 1394, Bull. Mus. Zool. Torino, IX, p. 10 (Liban) —
v. pallidior PIC, Ech., 1903, p. 131 (Roumanie, Algérie). —— v. rufotcsta-
ceu; SCHILSKY, in Küst., Kâf. Eur., 1903, (Syrie). — v. semirubcr BOH.,
l.c., p. 362 (Italie). — v. xœnthomelas (DODER0 in litt), Voss, 1933, Kol.
Rundschau, XIX, p. 137 (Sicile). — atcr VITALE, Reale Acc. Pel., 1937,
p. 88. -- Husr., 1931, p. 1171. — Cat. SA1N·1·i:—C1..A1m; DEVILLE, p. 377.
Long. : 4-7 mm. — Voisin du précédent. S°en distingue par la coloration
du corps, entièrement roux (chez la forme typique), l’écusson concolore.
le rostre plus court, plus élargi au sommet, la tête et le prothorax bien
plus finement ponctués, les points des striœ élytrales moins grands, lœ
yeux bien plus fortement saillants, semi-globuleux.
La coloration est très variable. La forme typique est entièrement testa-
cée ou rousse, les antennœ et les pattes, ainsi que l’extrémitê du rostre sont
parfois rembrunies ; l’abdomen bnm.
Les principales variations se différencient comme suit ·
Elytres avec une traînée longitudinale noiràtre (v. Iimbatus Mn.x..).
Elytres, prothorax et rostre d’un jaune pâle. Abdomen, tarses et antennes
noirs (v. lividus Vxmuz. — flavesccns VITALE).
Elytres testacés ; prothorax, tête, rostre, antennes, pattes et abdomen
d‘un brun- de poix (v. xanthomclas Vrram).
Elytres roux ou chàtains, avec l’extrémité noire ; prothorax, rostre roux :
sommet de ce dernier, antennes, abdomen et tarses noirs ; pattes bi-
colores (v. luridus BoH.. — caligatus H1u.mAY).
(1) Non cité des Alpes-Maritimes. où je 1'ai recherché en vain.

1724- COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
lilytres entièrement d’un roiix-brun. avec deux taches testacées aux
épaules ; prothorax et rostre d’un jaune clair ; abdomen et extrémité
du rostre noirs ; pattes bicolores (v. semiruber Bon,).
lilytres entièrement noirs, sauf deux petites taches humérales rousses ;
prothorax et tête noirâtres ; cou roussâtre ; pattes et abdomen noirs.
(v. nigritus Mirr. — nigralus From).
Corps entièrement brun ou noir (v. ater VUALE).
Comme la forme typique, mais le tiers ou la moitié postérieure des
élytres foncées (v. basalis Somai, in litt).
Mœurs inconnues.
1/adulte se trouve sur les Chênes au moment de leur floraison ; princi-
palement su1· Qurrcus sessiliflora SM. (Parmis, Ki.E1N), Q. Tozza Bosc.
(Pertuis), Q. robur I,. (Pimzzou, CLERMONT, TEMPÈRE, Vimre etc). Signalé
sur Juglans regie I,. (VITALE, Reale Accad. Pelorilana, 1937, p. 89).
France méridionale ; rare ; semble rechercher les régions calcaires.
Remonte au Sud-Ouest, depuis les I.andes jusqu’au-dessus du cours de
la Charente. — Fin mai à juillet. Basses-Alpes : Montagnes de Lure
(Amziru:). Var : Toulon ; Hyères ; Ste-Baume (ABEn.i.E, GUÉRIN, Guzman l).
Vaucluse : Mérindol ; Mt Ventoux (Ci~ioBAU'r). — Lot-et-Garonne : Sos
(BAUDUER). —— Tarn : La Pomarède (GALIBERT). —- Landes : Montfort-en-
Ci-iA1.ossE (l\I.asc.aR.wx). —- Gironde : L’Entre·deux-Mers (CLERMONT). —
Charente—Maritime : Rochefort (DEvri.LE). —— Charente : Angoulême (idem).
Autriche. Tyrol, Croatie, Dalmatie, Turquie, Grèce, Syrie, Asie, Italie,
Sicile, Algérie.
Les variétés (âtlllf limbutus et lividus) sont étrangères à notre faune.
18. Rhynchites (Lasiorhynchites) cavifrons GYLL., 1833, in Schôn-
herr, Gen. Curc., I, p. 226. — pubcscens, HERBST, 1797, Nat. Ins., Kâf.,
VI, p. 139 ; BEDEL, 1885. Fn. Seine, V1, p. 28 ; DESBR., 1i’Ab., V, 1369,
p. 65 (non F). — cyanicolor GYLL., 1.c., p. 229. — HUST., 1931, p. 1173.
— Cat. SA1N·r1z—CLAmE DEVILLE, p. 377.
Long. : 4,5-7,8 mm. — Corps assez allongé, d’un bleu d’acier ou bleu
verdâtre, très brillant ; les antennes et les pattes (tarses bruns) noires ;
le rostre noir ou bleu—f0ncé ; la pubescence brune, longue et dressée sur
tout le corps (pattes, antennes et rostre compris), celle du dessous plus claire.
Rostre droit, élargi au sommet et à la base, fortement caréréné. strié et
ponctué latéralement. Antennes médianes, Tête subcarrée, à points peu
serrés ; tempes non arquéœ, presque droites, bien plus longues que le
diamètre d’un œil. Yeux saillants. Prothorax canaliculé au milieu, à ponc-
tuation à peu près semblable à celle de la tête. Stries élytrales â points
irréguliers, devenant plus fins ou s’effaçant en arrière ; la 9' strie paral-
lèle à la 10* ; interstries à ponctuation uni-ou bisériée.
Biologie. — Voss. Kol Rurzdschau, XVIII, 1932, p. 161.
Ifadulte se rencontre constamment sur les Chênes, dont il crible de
piqûres nutriciales, les jeunes feuilles et les jeunes rameaux (KAi;rENBAcn,
PERRJS, KLEINE, Voss). Observé sur Quercus sessi/lora SM. (A. Cnomur,
HOFFMANN) ,Q. pzzbesccns `WILLD. (HOFFMANN). — Mai à juillet.
Toute la France ; plaines et régions montagneuses : commun dans les
grandes forêts froides du Nord, de l’Est et du Centre : plus rare dans
le Midi ; notamment dans le Sud—0uest. Rare en Bretagne.
Europe moyenne.

unrivcnirima. — RHYNCHITES 1725
10. Rhynchites (Lasiorhynchites) olivaceus GYLL., 1833, in Schim-
herr, Gen. Cure., I, p. 228. —· comatus GYLL., l.c., p. 229. —— ophtalmicus
BACH_ 1854, Kâf., II, p. 176 (non Srni-ams). ——— pauciseta WAsMANN., 1884,
Trichterwickler, p. 183. — Husr., 1931, p. 1173. — Cat. SA1NrE—C1.A1RE
DEv1LLE. p. 377.
Long. : 4-6 mm. — Très semblable à cavifrons. Moins grand ; le rostre
plus court, bien plus distinctement et densément ponctué, la tête rétrécie
en arrière, les tempes, de cc fait, paraissant nettement arquées ; le protbo-
rax plus étroit, sa ponctuation un peu plus forte ; les stries élytrales à
points de grosseur égale jusqu’au sommet, la 9e strie réunie à la 10° vers
le milieu, les interstries ne portant qu’une seule rangée de points.
Biologie. — Bounoiaois, Mitteil Nat. Ges. Colmar, X, 1910, p. 502. ~
Kôxo, Jour. Fac. Agr. Hokkaido lmp. Univ., XXIX, 1930, p. 6.
ljadulte vit sur diverses Rosacées arborescentes : Prunus spinosa L.
(A. (Iuomur, Sxiarri), Cratacgus (K.x1.rENB,xcu, BEDEL). ,*ll7`l(TlIlIl(?]ll·t’I` vulgaris
Morzxcn. (A. HOFFMANN), Sorbus aucupuriu 1.., en nombre, ix l‘époque de la
floraison (HOFFMANN). (1).
Presque toute la France, sauf dans le Sud-Ouest et dans les parties
sèches du Midi où il ne se rencontre que dans les régions montagneuses z
Mt-Ventoux, Ste-Baume et les Préalpes provençales, it Canssols, St-
Vallier, Coursegoules etc, ainsi que dans les vallées fraîches : gorges du
Loup, la Siagne etc. Assez commun dans les bassins de la Loire et de la
Seine, dans les départements de l’Est. Rare en Normandie, sauf en quel·
ques points de la Seine-Inférieure et de l’Eure. Répartition à préciser pour
le Nord—0uesl et diverses parties de notre territoire, notamment les Pyré-
nées.
lîurope moyenne.
20. Rhynchites (Lasiorhynchites) sericeus HERBST, 1797, Nat. Ins.,
Kâf., VIII, p. 115. — '? pubescens LATR., Hist. Nat. Crust. Ins., XI. 1801,
p. 90. —» ophtalmicus STEPH.. 1831, Ill. Brit. IV, p. 200. — similis CUR-
TIS, 1837, Brit. Ent., XIV, p. 64.2. ——— splendidulus KIESENVN'., 1861, Ann.
Soc. ent. Fr., p. 626. — azureus DEJ., Cat., p. 80. — pilosus ZlEG.. Dej.
Cat. 3, p. 261. —— versicolor DAHL., Dej., Cat. 3, p. 261. ·— HUST., 1931,
p. 1174. —— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 3,5-5,2 mm — Aspect des deux précédents. Corps d’un beau bleu
ou d’un vert éclatants. parfois violet, brillant ; le rostre ordinairement de
même coloration ; les pattes et les antennes noires ou d’un bleu noirâtre,
métalliques ; la pubescence brune, longue et dressée, celle des pattes plus
line, oblique, non dressée perpendiculairement comme chez cavifrons ou
olivaceus. Rostre court. à peine aussi long que la tête, dans les deux sexes,
visiblement, bien que peu courbé, tricaréné de la base au niveau de l’in-
sertion antennaire, profondément fovéolé entre les antennes, modérément
élargi en avant, mais non ou peu distinctement en arrière. Antennes
courtes, antémédianes (mâle), ou submédianes (femelle). Tête aussi longue
(1) Signalé sur les Chênes par quelques auteurs, mais peut-être par confusion avec
cavzffons. Cité en outre par Kucmn, Ent. RLntt.. 1910. sur le Bouleau et le Noisetier,
sans corrélation, semble-t-11, avec le véritable victus.

1726 co1.ÉoPrÈREs cURcUL1oNn>Es
que Iarge, à ponctuation assez forte, peu serrée ; tempes notablement plus
longues que le diamètre d’un œil, légèrement arquées et un peu rétrécies
en arrière ; front impressionné en avant. Yeux saillants. Prothorax sillonné
au milieu, à points assez profonds, peu serrés, Stries élytrales à points
de grosseur égale jusqu’au sommet ; interstries à ponctuation serrée et
confuse.
L’adulte vit sur les jeunes pousses des Chênes (Permis, BEDE1., Dnsimo-
cmzns), notamment sur Quercus pedunculata EHRH. (P1RAzzoi.1, KLEINE),
Q. sessiliflora SM. (CHOBAUT, Parmis), Q. cerris L. et flex L. (Pimzzom,
VITALE). Cité sur Corylus avellana L. (SU1¤F1=«1AN), sur Crataegus (WALTON),
sur Pirus communis L. (KLEME, 1910).
Toute la France ; plaines et montagnes jusqu’à 1200 m. Assez commun
dans la majeure partie du territoire. Plus rare dans le Sud-Ouest. — Mai
à juillet.
Europe moyenne et méridionale. Angleterre ; Danemark ; Allemagne ;
Algérie : Asie : Caucase.
Subgen. Pselaphorhynchitcs SCH1Lsi<;Y, 1903.
TABLEAU DES Esriacns
1. Protibias sans onglet apical interne ....,.... 2
-—— Protibias pourvus d’un petit onglet recourbé à leur angle
apical interne. Long. : 2,3-3,2 1nm ..... 21. tomentosus
2. Tête (yeux compris) plus larges que le bord antérieur du
prothorax. Yeux saillants (mâle et femelle). Rostre court
chez le mâle. Prothorax subcylindrique. Long. : 1,8-
2,3 mm .............. 23. nanus
—— Tête (yeux compris) aussi large ou à peine plus large que le
bord antérieur du prothorax. Yeux convexes (mâle). ou
effacés (femelle). Rostre du mâle, moitié plus long que chez
le mâle du précédent. Prothorax élargi dans son milieu.
Long. : 2,5-3,2 mm .,...,.... 22. longiceps
21. Rhynchites (Pselaphorhynchites) tomentosus GYLLENHAL, 1833,
in Schônherr, Gen. Curc., I, p. 228. — coeruleus F., 1798, Ent. Syst., p.
163. — nanus BACH, 1854, Kâf., II, p. 173 (non PAYK.). —— planirustris
DESBR. (1869), L’Abeille, p. 332 (non F., 1801). — uncinatus C. G. THOM-
SON, 1815, Skand. Col., VII, p. 36. —- viridula Voss, 1932.. Ko]. Runds-
chau, XVIII, p. 72. — HUsT., 1931, 1.175. — Cat. SA1NTE·CLA1RE DEVILLE,
p. 377.
Long. : 2,3-3,2 mm. ·— Allongé, étroit, peu brillant ; l’arriè1·e-corps
subcylindrique, deux fois environ aussi long que large ; d’aspect glabre ;
bleu métallique, parfois bleu-verdâtre (pattes et rostre de même coloration);
antennes et tarses noirâtres ; la pubescence très fine, courte, clairsemée,
peu distincte, sauf de profil, sur la déclivité des élytres, Rostre assez épais,
faiblement arqué, aussi long que le prothorax chez le mâle, égal à la tête

Rr-1YNcH1'1·1NAE. — RHYNcH1·rEs 1727
et au prothorax réunis chez la femelle, à peine élargi en avant, finement
ponctué-ridé, presque mat. Antennes médianes (mâle), postmédianes (fe-
melle) ; massue allongée, à articles disjoints. Tête transversale, plus large
(yeux compris) que le bord antérieur du prothorax, ponctué. Yeux sail-
lants dans les deux sexes ; tempes très courtes, élargies en arrière des
yeux. Prothorax oblong, médiocrement arrondi latéralement, sa plus gran-
de largeur un peu en arrière du milieu, à ponctuation forte, arrondie,
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1202 1304; M
Fig. 1302 à 1304. — 1302 : Rhynchîtes minus Psvx. (avant-corps mâle). —- 1303 :
R. tomentosus Guru,. (patte antérieure mâle). — 1304 : R. longiceps Trxoivrs. (avant-
corps mâle).
serrée. Élytres parallèles (mâle) ou à peine élargis en arrière (femelle) ;
stries assez fortes, ponctuées, une stiiole scutellaire distincte ; interstries
irréguliers, étroits, plus ou moins relevés ou subplans, finement coriacés.
Pattes longues ; 1°' article tarsal plus long que le Z'. Tibias (notamment
protibias) pourvus d’un très petit onglet apical interne ; pro- et méso-
tibias un peu sinués en dedans au sommet.
Espèce polyphage. Nous avons observé la larve à la Station Centrale
de Zoologie agricole de Versailles. Elle vit dans les bourgeons foliaires de
Populus iremula L. qui, par la suite se dessèchent et tombent au sol. La
transformation a lieu en terre, dans une coque à parois très minces.
Iïimago éclôt de la fin juin à la mi-juillet ; il hiverne. L’adulte se ren-

1728 COLÉOPTÈRES cURcUL1oN1oEs
contre sur ce peuplier (Hoi~*FM.ixN, KLExxE, RUTER), sur .lllIllS glulinosa
G.aEri·rN. (BAUDUER, KLE1NE, '1`EMPÈRE), sur Salim rcpcns l.. (SAlN'I`E·CLA1RE
DEVILLE), sur Salim capraea L. (KLE1r<E, RUTER) et Salim cinerca L. (TEM~
PÈRE), sur Pirus communis L. (J. Enwarms, IIOFFMANN). Signalé comme très
nuisible aux jeunes pousses de Saule (H. FR.\NCKE—GROSMANN, Beifréige
sur Entomologie, n° 5, 1953, p. 473), ainsi que R. lorzgiccps (p, 474).
Toute la France ; commun ; surtout dans les régions humides ; bois,
haies, dunes. S’élève en montagne jusqu`à la zone subalpiue. — Mai à
septembre.
Europe.
22. Rhynchitcs (Pselaphorhynchites) longiceps C. G. THoMsoN,
1888, Opusc. Ent., p. 1.203 ; V. HANSEN, 1918, Ent. Medal., X1, p. 358. —
Harwoodi H. JOY, 1911, Ent. monthly Mag., XLII, p. 270 ; J. EDWARDS,
ibid, 1917, p. 26. — Husr., 1931, p. 1.170. — Cat. SA1NTE—CLA1RE DEVIL-
LE, p. 377.
Long. : 2,5-3,2 mm. — Très voisin de tonzentosuas. S`en distingue par
le rostre plus long (surtout chez la femelle), moins robuste ; la tête (yeux
compris) seulement aussi large (mâle) ou un peu moins large (femelle)
que le bord antérieur du prothorax. Yeux un peu moins convexes chez
le mâle, effacés chez la femelle. Prothorax paraissant ordinairement plus
élargi dans son milieu (1). Protibias droits, sans trace d’onglet à l’angle
apical interne. Pubescence ordinairement plus Hue.
Absolument semblable au précédent, pour le reste des caractères.
L’adulte vit sur Salim capraea L. (Rurian, HOFFMANN), sur Belula alba
L., dont il crible les jeunes pousses de piqûres nutriciales au début de
mai (HoF1=MANN). Observé fréquemment e11 Angleterre, sur Poirier, en
compagnie de tomcntosus (J. Enwmns).
Répartition géographique mal connue, à cause de sa confusion avec
tomcntosus. Probablement dans toute la France ; bois humides ; marais :
commun par places ; mai-août.
Seine—et·Oise : Garches ; Mareil—Marly ; Ville-d’Avray (HOFFMANN) 1 Cha-
ville ; étang des Fonceaux (J. MAGNIN !) ; Marais de Saclas (RUTER). ~
(lise : Marais de Coye (Roma) ; Beauvais (SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, JARMGE).
— Marne : Marais de Muizon ; garenne de Gueux (X). —— Vosges ; Raon-
L’Etape (RUTER l). — Seine-Inférieure : forêt d’Elbeuf (Taieaur) ; marais
d’Heurteauville (RÉGMEE, d'après R. DUPREZ, Cat. Col. de S. lnf. et Eure,
1945). — Tarn : Castres (GALIEERT) ; lsère (Acws). —— Hautes-Alpes : Sa·
vines (S1E1·r1). —,Pyrénêes»©rientales : Collioures (idem). — Gironde (TEM-
PÈREL
Suède ; Danemark ; Angleterre.
OBSERVATION. — J’avais autrefois émis des doutes sur Fopportunité de
rattacher R. longiceps à Harwoodi (Bull. Soc. Sc. nat. Seine—et-Oise :
1935, p. 37), rn’étant basé sur des paratypes de cette dernière espèce (un
couple) nommés par l’auteur. En réalité le mâle se rapportait à tomento-
sus, la femelle, seule, étant exactement identifiée. Les deux espèces co»
habitant souvent les mêmes lieux ont du être récoltées et déterminées
superfîciellement par Jor.
(1) Ce caractère n’est pas constant. En outre, contrairement à la description de cer-
tains auteurs, le prothorax n’est pas plus court que celui de tomentosus.

RHYNCHITINAE. — .wLm·Es 1729
23. Rhynchites (Pselaphorhynchites) nanus PAYKULL, 1792, Monogr.
Curc. Suec., p. 136 (non BACH). — ? alliariac L., 1758, Syst. Nat., éd. X,
p. 378.,- cylindricus STEPHEN5, 1831, Ill. Brit., lV, p. 199. — planiros-
tris F., 1801, Syst. Eleuth., p. 405 (non DESBR.). — HUST., 1931, p. 1.169.
—— Cat. SA1N·rE-C1.A1nE DEVILLE, p. 377.
Long. : 1,8-2,3 mm. — Voisin des deux précédents. Taille plus petite ;
téguments plus brillants, d’un bleu passant souvent au bleu-verdâtre, sur-
tout sur l°avant-corps ; la pubescence peu visible ; tête (yeux compris)
nettement plus large que le bord antérieur du prothorax. Yeux saillants.
Prothorax plus étroit, plus cylindrique, à ponctuation moins forte. Ros-
tre plus court, dans les deux sexes. Stries élytrales à points plus confus ;
striole scutellaire rudimentaire. Protibias non ongulés à l’angle apical
interne. Se distingue, en outre, de longiceps, par ses tempes parallèles en
arrière des yeux, le rostre un peu plus élargi en avant, les protibias bisi-
nués chez le mâle.
Biologie. — Garmin H., Anz. Schadlingsk., 1938, p. 62-64. — Vit sur
Beiulu alba L. (Nombreux observateurs). La larve mine les très jeunes
pousses (K1.s1Mz, 1910). Observé aussi sur 1`Aulne (TEMPÈRE, KLEINE etc).
. Toute la France ; commun, sauf dans le Midi où il est rare, —- Avril-
juillet.
Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie.
Gen. ÀULETES SCHôNHERR, 1826, Disp. méth. Cure., p. 46. ——
(J. DU VAL, Gen., Col., Curc., IV, 1868, p. 8, pl. 3, fig. 14. VOSS, 1922,
Archiv. für Naturgeschichte : Monogr. des Auletini).
Rostre plus long que la tête, droit ou faiblement courbé, subcy1indri·
que ou dilaté vers l’extrémité ; scrobes foveiformes, allongés. Antermes
ordinairement subbasales, droites ; scape court, non ou à peine différen-
cié du funicule, seulement un peu épaissi ; fnmicule de 7 articles, tous
les articles plus longs qu’épais, le demier plus large, triangulaire ; massue
grande, allongée, triarticulée. Tête transversale, aussi large ou presque
aussi large (yeux compris) que le prothorax au sommet. Yeux saillants.
Prothorax non ou faiblement transversal, plus ou moins arrondi latérale-
ment. Ecusson visible. Elytres sans stries, oblongs, convexes, plus larges
que le prothorax à la base, subarrondis séparément au sommet, mais re-
couvrant le pygidium. Pattes grêles ; fémurs peu épais ; tibias droits, non
ongulés ; ongles simples, appendiculés ou dentés. Hanches métathoraci-
ques fortement transverses, atteignant les épisternes du métathorax ; ab-
domen à 1°' segment en arc rentrant à son bord antéro-exteme ; épipleu-
res indistincts.
Caractères sexuels secondaires : Rostre du mâle plus gros, plus court,
plus fortement sculpté, plus droit que celui de la femelle. Celle-ci pourvue
d’une massue antennaire plus longue, la tête moins large, les yeux moins
saillants que chez le mâle.
Ce genre renferme une vingtaine d‘espèces, disséminées dans la région
paléarctique, dont quatre dans notre faune. Leurs mœurs sont inconnues-;
les adultes se rencontrent sur des Coniferées, Cistacées, Tamaricacées.

1730 COLÉOPTÈRES CURCUL10NID1·:s
TABLEAU DES ESPECES
1. Ongles appendiculés ou dentés. Antennes insérées vers le
tiers basal ou le milieu du rostre, ce dernier courbé (Sub-
gen. Auletobius DESBR.) ............ 2
—— Ongles simples. Antennes insérées à la base du rostre.
ce dernier rectiligne, brillant, sans points (Auletes s. st.),
Long. : 1,5-2,5 mm ........... 1. tubicen
2. Élytres unicolores, bleus ou violets. Tête non étranglée
derrière les yeux ; tempes distinctes .* ........ 3
— Elytres jaunes avec deux taches noires, rarement noirs
en entier. Tête légèrement étranglée derrière les yeux.
Long. : 2,5-3 mm .......... 4. maculipennis
3. Rostre, dans les deux sexes, aussi long que la tête et
le prothorax réunis. lnsecte peu brillant, à pubescence dor-
sale assez longue, molle et blanchâtre. Long. : 2-3 mm
................ 3. pubescens
— Rostre, dans les deux sexes, plus court que la tête et le
prothorax ensemble. lnsecte assez brillant, à pubescence
dorsale brune, très fine et relevée. Long. : 2-3 mm . . 2. politus
1. Aulctes (s. st.) tubicen BOHEMAN, 1828, Mém. Mos. V1, p. 25. ——
meridionalis ,1. DU VAL, 1859, Gen. Col. Eur., Curc., p. 8. — HUST., 1931, p.
1157. — Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377 ; Cat. Corse, p. 466.
Long. : 1,5-2,5 mm. — Corps assez allongé, d’un noir plombé ou un
peu verdâtre ; la pubescence dorsale abondante, grise, fine et couchée ;
les pattes et les antennes (sauf la base de la massue foncée) roussâtres.
Rostre droit, brillant, sans ponctuation appréciable, faiblement élargi en
avant. Antennes subbasales ; scape court et épais ; funicule à articles
allongés, progressivement plus courts, le 7" faiblement transversal. Tête
fortement transversale, à peine moins large, (yeux compris) que le pro-
thorax dans sa plus grande largeur, fortement et densément ponctuée ;
front très convexe, élevé. Yeux saillants. Elytres ovales allongés, fortement
rugueux.
Ifadulte vit sur Juniperus Phaenicca L. (Cnorzxur, DAMRY, PEYEruMr-iorr),
sur des Cupressus (Parmis, V. i\hvE·r, Fxcxnsz) (lé, ——— Avril—juin.
Region méditerranéenne : assez rare 1 remonte jusque dans la Drôme.
—— Aude. — Hérault. — Gard. — Buches—du-Rhône. — Vaucluse. ——
Var X. —— Drôme : Nyons, Douzère, Grignan. — Non signalé des Alpes-
Maritimes. Corse, sur Cupressus sempervirens L. (Prsscr-usr).
Europe méridionale ; Sicile (Vrmris). Algérie ; Maroc.
2. Auletes (Auletobius) politus SERVILLE, 1825, Encycl, méth., X, p.
304. — ilis GENÉ, 1839, Mém. Ac. Torino, P. 76. — ater DAHL, in litt. —
Tessoni MULS. et GODART, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1867, p. 407. — Emgei
MAg3)Observé sur J. thurifera L.M. (Pzvanrmnorr) et Callitris articulata VAHL. (Non-

RHYNCHITINAE. — AULETEs 1731
S·r1EnL1N, Mittl. der Sch. Cult. Ges., p. 88. — Husr., 1931. p. 1157 ——
Cat. SA1NTE—CL~x1RE DEVILLE, p. 377 ; Cat. Corse, p. 466
Long. : 2-3 mm. — Corps ovale, large, plus ou moins brillant, noir ou
noir-violacé ; la pubescencc très fine, brune relevée, éparse ; les antennes
et les pattes foncées. Rostre presque droit, un peu élargi en avant, aussi
long que le prothorax, sillonné, p0nctué·rugueux ; scrobes allongés, visi-
bles du dessus. Tête transversale (mâle), un peu plus longue (femelle),
à ponctuation assez forte, et assez serrée. Yeux saillants, surtout chez le
mâle. Antennes courtes, postmédianes, hérissées ; funicule à articles 1-2-3
allongés, les 6-7 arrondis ; massue épaisse.
L`adulte vit sur les Chênes, Qucrcus ilcz L. et Q. subcr L. (DAMRY, GENÉ,
H0i=·1=MANN, PEYERIMHOFF), Q. robur L. (VITALE, STEEAN1, Rxousi). Rare en
France ; Var : Hyères (HorEM.aNN) ; St-Raphaël (GRENIER, ABEILLE) ; Fréjus
GUÉMN). Presque toute la Corse, sauf la haute montagne (DEVILLE). Sar-
daigne ; Sicile ; Dalmatie ; Grèce ; Syrie ; Turquie ; Palestine ; Russie
méridionale.
3. Auletes (Auletobius) pubescens KIESW., 1851, Ann. Soc. ent. Fr.,
p. 627. -— cisticola FAIRMAIRE, Ann. Soc. ent. Fr. 1,859, Bull. p. CLXXXIII,
— subplumbeus CHEVROLAT, 1860, in CUÉRIN, Rev. Zool., p. 129. —
aenescens SCHILSKY 1905. Küs·rER, Kâf., p. 40. — Husr., 1931, p. 1158.
—— Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377.
Long. : 2-3 mm. — Ovale, peu bril-
lant ; les élytres d’un noir bleuâtre ou ‘~·_` _ f'
Violacé ; l’avant-corps ordinairement d°un rg. ·     _ _
noir plombé ; revêtu d’une pubescence si ‘.  Y '
cendrée, assez longue, laineuse, couchée; \,   p  
les pattes noirâtres, submétalliques, les il,   ,,3
antennes brunes ou ferrugineuses. Rostre “··,__   À,.  
presque rectiligne, aussi long que la tête \·'   J
et le prothorax réunis, dans les deux  
sexes, strié, rugueux, longuement et fai-  
blement élargi en avant. Antennes lon-     \
gues, insérées vers le tiers basal du ros- / __'_  ëfïilwë   
tre ; le scape allongé, le 1°’ article du _   ' ` 
funicule ovalaire, les 2-3-4 allongés, le 6   "ës
58 COIllqUC, les 6-7 courts, arrondis ; m35·  
sue assez épaisse, allongée. Tête très cour- [
te, large, finement ponctuée ; tempes un à )·
peu arquées. Yeux saillants. Protorax `I
densément ponctué. Elytres ovales, ru- Fig 1305_
gueux, ponctués, la strie suturale bien dis- Autetes pubescens Kmssw.
tincte.
L’adulte vit sur Cislus salviaefolius L. ! et C. monspeliensis L. ! (Nom-
breux observateurs) (1). Iïinsecte crible littéralement les jeunes pousses et
les boutons floraux de piqûres nutriciales (!).
(1) Signalé en Algérie, sur Helianthemum pergamaceum Pom. et Halimtum halimi-
fotzum (Pzvmmnorrl.

1732 coLÉoP·rÈREs CURCULIONIDES
Région méditerranéenne ; abondant par endroits, à partir du début
d’avril. Alpes-Maritimes : La Napoule ; Cannes ; Mougins etc !. — Var,
dans tout l’Esterel, où il pullule ! ; St—Raphaêl, Hyères, Fréjus, le Beaus-
set, île de Porquerolles etc. —— Bouches·du-Rhône : Camargues, Albaron,
Les Camoins etc. —— Vaucluse : La Bonde, Avignon ! etc. ——— Gard : nom-
breuses localités. — Hérault. — Pyrénées-Orientales, commun. — Tarn,
très rare un individu à la Pomarède (GALIBERT). —— Aude (d’après HUsr.s·
crm). Pyrénées centrales : Val d’Aran. Non cité de Corse.
Espagne ; Portugal ; Algérie. Sardaigne, commun.
4. Auletes (Auletobius) maculipennis J. DU VAL, 1854 Gen. Col.,
p. 8. — mmarisci GENÉ, inédit. — v. concolor DESBR., L’Ab., V. 1869,
p. 90. — v. humeralis VITALE, 1937, Reale Acc. Peloritana, XXXIX, p.
86. —— v. discimaculata VITALE, 1. c., p. 86. —— HUST., 1931, p. 1158. —~
Cat. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, p. 377 ; Cat. Col. Corse, p. 466.
Long. : 2,5-3 mm. — Corps suboblong, noir, peu luisant, l’avant-corps
d’un noir verdâtre ou bronzé ; élytres roux, portant deux taches commu-
nes, noires ou brunes, arrondies, l’une occupant la région scutellaire,
l’autre plus grande située sur la moitié postéreure qu’e1le envahit presque
en totalité, sauf les bords latéraux ; la pubescence dorsale grise, molle,
assez dense ; les antennes (sauf la massue) ferrugineuses ; lœ pattes de
couleur variable, brunes ou noires en partie ou en entier, parfois roussâ-
tres, les hanches postérieures noires ou rousses. Rostre droit (mâle) ou
faiblement arqué (femelle), subégal au prothorax (mâle) ou à la tête et
au prothorax réimis (femelle), progressivement et modérément élargi en
avant, ponctué, au moins sur lœ côtés (mâle) ou fortement sillonné et
rugueux (femelle). Antennes submédianes, courtes, robustes. Tête fortement
transversale, à ponctuation peu serrée mais profonde ; front large, con-
vexe. Yeux fortement saillants ; tempes distinctes mais très courtes. Ely-
tres sub~rectangulaires, un peu élargis en arrière chez la femelle et sinués
latéralement en dedans après les épaules, la ponctuation forte, serrée ;
la strie suturale ordinairement bien distincte.
On connait les variations suivantes, vivant avec la forme typique :
v. concolor Desert,. — Elytres entièrement noirs.
v. humcralis VITALE. — Elytres presque entièrement noirs, sauf avec deux
taches jaunes humérales (1).
v. Lcpigrei HoFFM. (11. mnt.), — v. humeralis Hoi=1~*M. — Comme la pré-
cédente, mais taches d’un rouge-vif.
v. discimacula VITALE. - Elytres jaunes, les taches noires réunies et for—»
mant une large tache discale.
L’adulte vivrait sur les Tamariz, d’après (Pizanrs et Dasnnocnizns). ——
Observé en Algérie sur T. africana Pom. (PEYERIMHOFF). —— Mai à octobre.
Corse (Desanocmzns, Boumrmz !).
Europe méridionale ; Sardaigne ; Sicile ; Algérie ; île de Rhodes
(Vrrxm).
(1) J'ai donné, par inadvertance le nom d'h.u.me1·alis à une variété de Auletobius
macultpennis J. Du VAL (Rev. Fr. d’Ent., XX, 3, 1953, p. 194), provenant d'Algérie (Ln-
mcnn), caractérisée par deux taches humérales d’un rouge-vif. Ce nom étant préoc-
gxgîipalr 1:;;. humeralis VITALE. pour la même espèce, devra prendre celui de v. Le-

SUPPLIWIENT AUX TROIS VOLUMIB
ADDITIONS ET CORRECTIONS
P. 14. ——— La figure C, PL. 10, doit être attribuée à la larve de R. aura-
tus (et non pauxillus).
P. 16. — La figure 12 se rapporte à Leucomigus tessellatus.
P. 41. — Tableau des Sous-Familles, alinéa 1, ligne 3, après bord anté-
rieur dcs yeux, ajouter : (sauf chez les Brachycerini).
P. 51. — Alinéa concemant O. coesipes, rectifier : segment anal du
mâle non strié.
P. 65. — O. meridioualis. — La larve est décrite par F. 1. VAN EMDEN,
Proc. Zool. Soc. L0nH0n, vol. 122, 111, 1952, p. 721. O. sub-
globosus BLANCH. du Chili, se rapporte à cette espèce.
P. 69. — Ce qui a été publié sur O. clavipes BONDS, doxmé comme nui-
sible au Fraisier, en Angleterre par A. IBBOTSON et C. A. T.
EDWARDS (Ann. appl. Biol., 41, 1954, p. p. 526-535) se rappor-
te à la sous-espèce lugdunemis BOH. (È).
P. 75. — O. Putoni. — Le mâle a la fossette anale ordinairement à
fond lisse, mais beaucoup d’individus l’ont finement mul-
tistriée.
P. 79. — O. niger. —— La larve a été décrite par F. I. VAN EMDEN,
l. cit., 1952, p. 720.
P. 80. —— O. laevigatus. ·— La larve est décrite par VAN EMDEN, l. cit.,
1952, p. 721. Se trouve au Groenland à Kuiussuk, d’où nous
l’avons identifié reçu de   BERNARD.
P. 81. — Près de O. cupreosparsus, devra se placer O. Getschmwmi.
STIERL. (Deutsche ent. Zeitschrift, 1880) décrit des Asturies
et récermnent trouvé dans les Pyrénéœ françaises, à la Rhume
(G. TEMPÈRE E). Diffère du premier par le corps plus étroit,
plus parallèle, surtout chez le mâle lequel a, en outre, les
protibias plus arqués, avec sur leur tiers inférieur inteme, un
épaississement subdentiforme très apparent.
P. 82. — Chez O. Simoni BEDEL (forme typique) les métatibias du mâle
sont subrectilignes au bord exteme et fortement élargis en
dedans au sommet. On trouve à Guillaumes (Alp. M.) (P.
HERVÉ), une forme mâle dont lœ métatibias sont conformés
comme les pro- et mésotibias, c’est-à-dire fortement arqués-
coudés au sommet et fortement échancrés en dedans (v. Her'-
vei. A. HOFFM., l’Ent0mol0gi.ste X11, 4-5, 1956., p. 91).

1734 (LOLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
P. 82. —— Près de O. coesipes REY, on placera O. Elhersi STIERL. (Mit-
teil, Schweiz. ent. ges., 18831, connu des Pyrénées espagnoles :
Andorre, Asturies et trouvé dans les Basses-Pyrénées : Pic
d’Anie, à Lescun (J. AUBRY, Vl. 1953 11. Forme plus
svelte ; prothorax suboblong, rétréci sinueusement vers la
base, très finement ponctué, brillant ; élytres à peu près mats,
à épaules très obliques, à stries Hnes. mais bien marquées
(plus que chez Simoni1 ; interstries densément et plus ou
moins fortement chagrinés-ridés.
P. 83. — O. morio F. IO. lenebricosus HERBST, 1784, Fuessly, p. 81,
non auct).
P. 87. — O. noui FAIRM. -— Repris C11 nombre au Canigou (P. 0.1 par
C. TEMPÈRE, qui présume que la larve doit vivre aux dépens
des racines de Senecio leucophyllus L.
P. 90. — O. dubius, région du Sancy (P.—de-D.1 (POURTOY).
P. 92. — O. raucus F. — La larve est décrite par F. 1. VAN EMDEN,
l.c., 1952, p. 721.
P. 93. — O. rugosostriatus GOEZE. — Caractères larvaires (VAN EMDEN,
l. c., 1952, p. 7231.
P. 95. — O. scaber L. — La larve est décrite par VAN EMDEN él. c.,
1952, p. 7231.
P. 100. —— O. ligneux OL. — Se trouve dans le sud de l°Espagne (ROSEN-
HAUER, Thiere Andal., 18561.
P. 101. — O. vitellus CYLL. —— En nombre, Gard : Garons, VII, 1954
(G. TEMPÈRE). S’éloigne parfois des régions alluvionnaires
maritimes, Drôme (Dr ROMAN).
P. 102. —— O. tenuicostis HUST. — Répandu dans plusieurs provinces
espagnoles. (A. ROUDIER, Bull. Soc. ent. Fr., 1954, p. 841.
P. 1.13. — O. varius BOH. — Soumis à la spanandrie, le mâle, très rare,
ne paraît pas avoir été trouvé en France. Les deux sexes
ont le segment anal fovéolé.
P, 114. — O. singularis L. —· La larve décrite par VAN EMDEN, Proc.
Zool. Soc. Lond. (19521, 111, pp. 654, 7951 vit des racines
et du collet du Framboisier ; l’adulte en dévore les bour-
geons, en mai-juin, en Angleterre (A. M. MASSEE, Ann. Rep.
of The East Malling. Res. St., 1954 (19551.
P. 118. — O. veterator ; le mâle ; Forêt de Harth (Ht-Rhin), (P. RODA-
RY1. Le pénis est identique à celui de impressiventris.
P. 125. — O. sulcatus F. — La larve décrite par VAN EMDEN, l.c., 1952.
p. 722. L’imago est parasité par Pandelleia sexpunctata PAND.
(Dipt. Tachinaire1 (VAN EMDEN1.

SUPPLEMENT AUX TROIS VOLUMES 1735
P. 128. — Près des O. moestus et Fagniezi, devra se placer O. pseudoco-
riaceus, SOLARI, 1950, Mem. Soc. ent. It., p. 30, qui a été
trouvé en France, L’Authion (A. M.), V1, 1951 (OCHS). Deux
ind. vus par l’auteur.
P. 131. — Ecrire : Dilwyni (et non Dylwyni).
P. 131. — O. rugifrons. — La larve est décrite par VAN EMDEN, l.c.,
1952, p. 723.
P. 134. — O. fullo SCHK. — Comme nous l’avions laissé prévoir, a été
capturé en France, à Mutzig (Bas-Rhin), collines calcaires
de Dreyspitz, 21-V1-1950. (RICHARD, Bull. Soc. ent. Fr., 1950,
LV, p. 82).
A la suite de O. fullo devra se placer O. ( T oumiera) cra-
taegi GERM., 1824, lns. Sp., p. 366. — STIERLIN, Rev., p.
201, trouvé une première fois en France à Bougival (S.-et-O.),
VIII, 1951, sur lilas (P. RODARY) cf. ROUDIER, Bull. Soc. em.
Fr., 1952, LVII, n° 5, p. 66. — Retrouvé en Gironde, sud
d’Arcachon, au Pilat, sur Saule, début novembre 1953
(ARDOIN, vid. TEMPÈRE (1). — Long. 6-6,5 mm. Prothorax
petit, élytres globuleux, à squamules dorsales jaunâtres et
brunâtres, formant dœ marbrures confuses. Téguments
bruns. Très polyphage. L’adulte s’attaque aux Lonicera,
Ligustrum, Syringa, Symphoricarpus, Fraxinus, Vibumum,
Cornus, Salix, Rosa, Crataegus, Berberis. La larve, d°après
HEIKERTINGER, s’attaquerait au Cyclamen. Biologie, F. HEI-
KERTINGER (V erh. zool. bot. Ges. Wien. 73, pp. 119-128 (1923);
Ko]. Rundschau, Wien., 12, p. p. 25-27 (1926). — Italie, Cro-
atie, Dalmatie, Bulgarie, Autriche.
P. 136. — O. ovatus L. — Vit également sur Rumex. Potentilla, Poa.
T huya occidentalis L. Nuisible aux Etats-Unis. — La larve
est décrite par VAN EMDEN, Proc. zool. Soc. London, vol. 122,
Ill, p. p. 724 (1952).
P. 142. — O. ligustici L. — La v. macrosculptus HOFFM., doit être consi-
dérée comme espèce propre. La v. alpivagus du O. subseriatus
SOL. (in litt.) se rapporte à macrosculptus, lequel se trouve
dans les Alpes-maritimes : Peira-Cava, 10-V1-194-7 (P. HER-
vé 1). _A la localité typique des Hautes-Alpœ, il faut ajouter
celles de la Grave et Briançon (1). O. ligustici (en compagnie
de Peritelus sphaeroides) a détruit 5 hectares de jeunes bette-
raves, le 25-IV. 1955, dans les Ardennes, â Malmaison (VEN-
TURA, Lab. Phytopharmacie, Versailles). L’adulte a encore
occasionné de graves dégâts aux houblonnières, environs de
Strasbourg, fin avril 1953 (CAIRASCHI). La larve est décrite
par VAN EMJJEN, l.c., 1952, p. 724.
P. 144. —- O. cribricollis. — La larve œt décrite par VAN EMDEN (l. c.,
1952, p. 724).

1736 COLÉOPTÈRES cURcUL1oNmEs
P. 146. —— O. setosuluxs STIERL. — Se trouve en Italie, environs de Rome
(P. BRUERA E).
P. 146. — O. juvencus (densatus BLANCH., 1851, décrit du Chili).
P. 148. — O. velutinus : P.·de-Dôme (M. POURTOY).
P. 159. — Homorythmus hirticornis HERBST. — Cité sur Salix caprea
L., S. viminalis L. (GABLER, Forstl. Jahrb. Tharandt, 88,
1937, p. 296-299).
P. 165. — Pour introduire le groupe Heteromeira, créé par F. SOLARI
(Mem. Sac. ent. [tal. XXXH1, 1954, p. 40), dans lequel l’au-
teur fait entrer deux espèces corses : latiscrobs et Damryi. on
pourra modifier le tableau comme suit :
3. Rostre échancré au sommet ; Scrohes s`a1·ré-
tant loin des yeux .......... 4
»—-— Rostre non échancrê au sommet ; scrobes à
marge externe subparallèle à l’interne, attei- .
gnant les yeux qui sont convexes ....., Meira
4. Scrobe à marge extérieure parallèle à l’interne.
Yeux plans ou peu saillants ..... Pseudomeira
—— Scrobe â marge externe arquée. Yeux saillants
............. Heteromeira
SOLARI, 1. c., porte ces groupes au rang de genre ; ce que
nous ne saurions admettre. 11 mentionne que le rostre est sé-
paré de la tête chez Heteromeira et Meira et non chez Pseu-
domeira. caractère trop souvent peu net pour être pris en
considération.
P. 168. -— Peritelus senex BOH. Nuisible à la Vigne (FEYTAUD, Rev. viti-
cul., 48. 1918, p. 5-10 ; P. GRASSE, Progrès Agr. V it. 79-
1923, p. 572-575.
P. 172. — Peritelus flavipennis DUV. ——- Comme le précédent, peut nuire
à la Vigne (FEYTAUD, 1. c., 1918, p. 5-10).
P. 173. — Peritelus noxius GERM. —- Une pullulation imaginale, en avril
1954 à Soings, en Sologne (L. et Ch.) a provoqué la dévasta-
tion de cinq hectares de fraisiers (Direct. Serv. Agr. de Tours).
P. 175. — Peritelus sphrzeroides GERM. — L’adulte a été observé assez
souvent, rongeant et écorçant très régulièrement, d711Il€ maniè-
re curieuse, les rameaux de diverses essences fruitières (1).
P. 177. — Peritelus necessarius GYLL., à la Biologie. écrire : Ononis
breviflora D. C. (et non biflora).
P. 178. — Peritelus Poutiersi HOFFM. —- Retrouvé en nombre à Tou-
rettes-sur-Loup (A. M.) 12, V1, 1952 (G. TEMPÈRE l).
P. 180. — P. (Meira) Balachowskyi A. HorrM. — Se trouverait dans le
Gard : Pont-du-Gard (J. THEROND), dans l’1·1érault : Castelnau
(LAvAcNE, sec. TEMPÈRE).

SUPPLÉMENT AUX TROIS VOLUMES  
P. 181. ~» D’après la Révision de SOLARI (Mem. Soc. ent. lt., XXXHI,
1954, p. 63), il convient de réunir à P. (Meira) suturcllus
FAIRM., minuws S·r1En1.., 1882 et florenzinurs Srirznr., 1885.
Quant à elegantulus FAIRM., 1859, il constitue une espèce dis-
tincte à laquelle on doit réunir grouvellei STIERL. 1883.
P. (Meira) elegantulus diffère de suturellus par les élytres plus-
longs, les épaules plus accusées, le funicule plus grêle, à l"
article moins épais ; les 6-7 au moins aussi longs que larges.
Prothorax plus densément ponctué. Les protibias du mâle
un peu plus incurvés (presque droits chez suturellus (mâle).
Pénis (vu profil), plus courbé vers l’apex que chez suturcflus.
En réalité ces caractères sont plutôt subspécifiques que spé-
cifiques et ne sont pas toujours aussi nets que l’assure l’auteur.
P. 188. — En ce qui concerne P. (Pseudomeim) nicaeensis ST., F. SOLARI
(l. c., p. 41-45) en sépare Clairi ST., considéré jusqu’ici, par
les meilleurs auteurs, comme synonyme du premier. SOLAR1
décrit, en outre, deux espèces nouvelles apparentées au même·
groupe, avouant que les quatre espèces forment un groupement
homogène à caractères séparatifs externes minimes et peu nets.
Des longues descriptions et nombreux tableaux donnés par
l’auteur, j’ai extrait ceux des caractères qui me sont apparus.
les plus pratiques et les ai condensés dans le tableau suivant :
1. Funicule plus épais ; articles 3-7 serrés (femel-
le) ou un peu disjoints (mâle) ....... Z
— Funicule plus grêle ; articles 3-7 arrondis,
disjoints (plus petits que chez Clairi) ; 1°" ar-
ticle plus large que le S', une fois et demie
plus long que large, bien plus long que les 2-3
réunis, bien plus gros que le 2° qui est subcy·
lindrique et nettement plus épais que le S'.
Elytres ovales, convexes (aussi longs que lar-
gœ) chez le mâle ; un peu aplatis et moins
courts chez la femelle. Pénis parallèle jusqu’au
rétrécissement apical longuement conique à
pointe mousse ........ nicaeensis ST-
2. Funioule à articles 1-2 beaucoup plus larges
que le 3°, les 3-7 très transversaux, subrec-
tangnlaires, le 1"’ très gros, non conique .... 3
— Funicule à articles 1-2 à peine plus larges
que les suivants, le 1°" étroit, obconique, à pei-
ne plus épais que le 2** qui est subcylindrique
et moitié plus long que large, un peu plus
long que les 3-4 ensemble. Les autres obco-
niques, courts, serrés. Elytres de la femelle
allongés, parallèles après les épaules (1 fois
1,/2 plus longs que larges) un peu aplatis
dorsalement. Chez le mâle plus courts, plus

1738 co1.Éor>·1·Èmzs cURcUL10NmEs
convexes. Pénis à bords divergents 3 briève-
ment et largement arrondi à l°apex qui porte
une très petite pointe ....... Clairi ST.
3, Le 1°' article du funicule subégal au 2', mais
plus épais, le 2' une fois et demie aussi long
que large, égal aux 3-4' réunis ; les 1-2 très
gros (femelle). Elytres ovoides, convexes à
épaules effacées (mâles ; plus longs, plus lar-
ges, un peu aplatis en dessus, à épaules mar-
quées (femelle). Pénis parallèle, puis un peu
sinueux et de nouveau parallèle vers l’apex très
rapidement rétréci, Yextrémité largement ar-
rondie subtronquée ........ Ochsi SOL.
—— Le 1"' article du funicule aussi épais et moitié
plus long que le 2° qui est aussi large que
long, renfié, plus court que les 3-4 réunis.
Elytres comme chez Ochsi, mais plus amples.
Pénis voisin de celui de Ochsi, plus longue-
ment rétréci en pointe obtusément triangu-
laire au sommet ...... robusticomis SOL.
Ces quatre insectes. cohabitent les mêmes régions des Alpes-
maritimes. P. ochsi est décrit sur un couple de Pont d’Esteron
(OCHS)., P. robuslicornis, sur un spécimen mâle trouvé dans
les inondations de la Vésubie (OCHS). Sur 96 spécimens de
nicacensis examinés, j’ai pu séparer 8 Clairi, 3 Ochsi et 2
robusticornis, provenant d’Antibes, Beaulieu, Nice et Menton.
En dehors du nicaeensis, espèce polymorphe, les trois espèces
séparées et décrites par l’auteur, ne sont, à mon avis. que des
sous-espèces de cette dernière. Les caractères antennaire=, à
part chez quelquœ individus, sont variables et olïrent d’un
spécimen à l’autre, des points de transition impossibles à faire
cadrer avec les formules proposées par SOLARI. Il en est de
même pour la pointe péniale qui n’est pas toujours en rapport
avec les dessins qu’en a donnés l’auteur.
P. 192. — Phyllobius oblongus L. — La larve est décrite par VAN EMDEN.
l. c., 1952, p. 705.
P. 193. — Phyllobius argentalus L. —— La larve est décrite par VAN
EMDEN, l. c., 1952, p. 704.
P. 194. — Phyllobius viridicollis F. — La larve est décrite par VAN
EMDEN, l. c. 1952, p. 704.
P. 197. — Phyllobius piri L. — La larve est décrite par VAN EMDEN, l. c.
1952, p. 703.
P. 200. — Phyllobiua virideaeris LAICH. — La larve est décrite par VAN
EMDEN, I. c., 1952, p. 704.
P. 204 — Phyllobius calcaratus F. — La forme typique (à élytres dénu-
dés) se trouve dans les Vosges (RUTER1 et au M‘ Dore (ROU-

SUPPLEMENT Aux 'raors VOLUMES 1739
DIERI, les mâles en proportion normale avec les femelles.
La v. caesius a le revêtement indifïéremment bleuâtre ou doré.
La larve est décrite par VAN EMUEN, l. c., 1952, p. 702.
P. 206. ~— Phyllobius urticue DEC. - Caractères larvaires (VAN EMDEN,
l. c. 1952, p. 703). Il est nuisible au chanvre dans la Sarthe.
P. 208. — Phyllobius maculicomis GERM. -— Caractères larvaires (VAN
EMDEN, 1. c., 1952, p. 704).
P. 209. — Phyllobius arborator HERBST. — Caractères de la larve (VAN
EMDEN, l. c., 1952, p. 706).
P. 215. — O. concinnus ; à la partie biologique, écrire Onobrychis caput-
galli LMK. (et non crux-galli). Nuisible au sainfoin dans le
Midi.
P. 229. »— Tableau des Brachyderinae, alinéa 2, après : ongles soudés
à leur base. ajouter : (sauf chez Pantomorus).
P. 239. r— T. scabriculus. —· Larve décrite par VAN EMDEN, 1. c., 1952,
p. 727.
P. 241. — T. bifoveolatus. —~ Larve décrite par VAN EMDEN. l. c., 1952,
p. 726.
P. 252. — Scythropus mustela HERBST. —— Larve décrite par VAN EMDEN,
1. c., 1952, p. 707.
P. 254. — Alinéa du Tableau concernant Chlorodrosus, rectifier : (p.
284) et non (285). Rect. : P. picus (et non pictus).
P. 259. — Polydrosus mollis SHOEM. — Larve décrite par F. 1. VAN
EMDEN, l. c. 1952, p. 698.
P. 262. — P. atomarius OL. — Larve étudiée par VAN EMDEN, 1. c., 1952,
p. 699.
P. 266. — P. pterygomalis. — Deux variétés ont été décrites pal G.
TEMPÈRE (Bull. Soc. ent. Fr., 1952, p. 29) 1 v. hebes. —
Squamules gris-jaunâtre, sans éclat métallique ; Larrau (B.
Pyr.) et environs de Bordeaux (Gironde) ; v.mutatus. -—
Squamules sur la totalité du corps remplacées par des poils
fins et courts, avec çà et là, quelques squamules brillantes ;
Vallée cl’Aspeigt, à Bielle (B. Pyr.) sur Noisetier, vers 700 m
(G TEMPÈRE), Eaux-Bonnes (P. ARDOIN).
P. 270. — Pvlydrosus flavipcs DE GEER, se trouve en plusieurs localités
de la Gironde (G. TEMPÈRE) 1 et en Loire-Atlantique (A.
ROUDIER).
P. 279. —~ P. cervinus L. —— Larve décrite par VAN EMDEN. l. c., 1952.
p. 699.
P. 291. — Alinéa 3, lire : Strophomorphus.

1740 co1.ÉoP·rÈn1~:s cuncumonroras
P. 300. — Ajouter aux espèces françaises : Barypithes indigens BOH.,
in Scbônherr, 1834 (Pleurodirus navaricus G. TEMPÈRE, Bull.
Soc. ent. Fr., 1952, p. 28), que j’avais rapporté moi-même,
avec doute à une forme voisine de P. F airmairei (voir, p. 299).
ljespèce se trouve au Portugal et .en Espagne occidentale.
Uexemplaire trouvé en France, dans les Basses-Pyrénées, est
une femelle, M. C. TEMPÈRE l’a capturée à Sare, vers 500 m
alt., près de Lizarrieta (versant francais).
Long. = 3,5 mm. — Brun, peu luisant. Antennes et pattes
plus claires. Stries élytrales assez grossièrement ponctuêes.
Prothorax à points serrés, subconfluents. Vestiture élytrale
double, un peu irisée, composée de squamules piliformes cou-
chées comme celles du prothorax, et de longs poils fins, dressés,
nombreux, surtout sur les côtés et à l’apex. Fémurs presque
inermes ; tibias longuement hérissés de poils. Scape antennaire
arqué, claviforme ; funicule à 2° article subégal au l", les
suivants très courts, subglobeux, les derniers transversaux.
La forme générale rappelle Pleurodirus Fairmairei. Très
distinct des autres espèces françaises, par son système pileux.
L’exemplaire français a les yeux plus saillants et les interstries
plus étroits. B. indigerzs s. sp. navaricus TEMP. (Bull. Soc. ent.
Fr., 1957, p. 87).
P. 305. — B. pellacidws BOH. — Larve décrite par F. 1. VAN EMDEN, l. c.,
1952, p. 711.
P. 308.. —— B. mollicomus AHR. — Larve décrite par F. I. VAN EMDEN, l.
c. 1952, p. 711. B. Gabrieli est â réunir entièrement à B.
pellucidus.
P. 311. — En bas de la page, lire : pseudopyrenaeus, au lieu de subpy-
renaeus.
P. 320. —— S. p0rcelÈus. — Nuisible à la Vigne, dont il ronge les bour-
geons (Service Protect. Végétaux, Toulouse 1.953).
P- 322. — B. lusitanicus F. ; l’imago est parasité par Rondania dimidia-
ta MEIG. (dispar DUFOUR) (Diptère - Tachinaire).
P. 323. —-— B. incanus L. — L’adulte se rencontre sur Quercus ilex ; il
est parasité par Rondania cucullata R. D. (Dipt. Tach.) (F. I.
VAN EMDEN, The Entom. Monthl. Mag. LXXXVI, 1950). La
larve a été décrite par F. l. VAN EMDEN, Proc. Zool. Soc. Lon-
don, vol. 122, lll, p. 713 (1952).
P. 332. —— Pantomorus F ulleri. —— Très nuisible à la Luzerne, aux choux,
salades, pommes-de-terre etc. (SCOTT, foum. écon. Ent.. 35,
1942, p. 459. -- HELY, Agric. Gaz. N. S. W., 1945, p.
397. —- SCHUCH et MOTE, Dregon State Agr. Exp. Bull. 449,
1948, p. 1-164). Larve décrite par F. 1. VAN EMDEN, 1. c.,
1952, p. 692, 693. Se trouve dans le Rhône : env. Lyon ;
dans l’Hérault et les Pyr. O.

SUPPLÉMENT AUX TROIS VOLUMES 1741
P. 336. —- S. melanogrammus F ORST. — La larve est décrite par F. 1.
VAN EMDEN, 1. c., 1952, p. 714.
P. 337. — S. erinaceus. —Eure : bois d’Harc0urt, sur Noisetier et Aubé-
pine (R. RICHARD).
P. 339. — S. capitatm. — L’adulte également sur Pinus strobus L., P.
silvestris L., Pseudotsuga Douglasii CARR. (REISSIG, All.
F orstztschrt., 6, 1951, p. 369. Parasite par Rondania dimidiata
MEIG. (Dipt. Tachin.). Larve décrite par VAN EMDEN, l, c.,
1952, p. 714.
P. 342. —— S. faber. — Larve décrite par F. 1. VAN EMDEN, l. c., 1952,
p. 716.
P. 343. — S. retusus. — Larve décrite par F. 1. VAN EMDEN, l. c., 1952,
p. 717.
P. 346. — C. subsulcatus ; Corse, ltalie.
P. 353. — B. obscurus. — Se trouve en Espagne (A. ROUDIER). Cité
comme nuisible à la Luzerne et à la Betterave (FERRANT,
Schadl, lnsekten, Luxembourg, 1911, p. 100. —— LEHMANN et
KLExNKowsK1, Ent. Beih., 9, 1942, p. p. 1-78. La larve œt
décrite par F. 1. VAN EMDEN, Proc. Zoo]. Soc. Land., 1952.
vol. 122, 111, p. 755.
P. 358. —— Baryrwtus altermms BOH., 1834, n’est, à mon sens, qu’une
race de B. moerens F., 1792, Syst. El. 2, p. 523 (Squalidus
GYLL.). S. SMRECZYNSKI, Polokie Pismo entomologicznc,
XX111, 1953, n° 3, p. 79, tente de les séparer spéciüquement. `
Les caractères tirés du pénis sont insuffisants et la sculpture
est des plus variables. Le nom de moerens a la priorité
— Elytres (vus profil) plus régulièrement conve-
xes ; angles huméraux moins saillants en
avant ; interstries impairs odinairement moins
convexes, le 7° peu différent des 6° et 8°. Tibias
du mâle moi11s sinueux et moins arqués au
sommet ............ moerens
— Elytres (vus profil) très faiblement déprimés
en avant ; angles huméraux plus saillants en
avant ; interstries impairs plus relevés, le 7°
un peu plus convexe que les 6° et 8' . . . altemans
Les deux formes cohabitent les mêmes localités, du moins en
France où l°0n rencontre les deux sexes. Le mâle de altermms.
semble dominer, par le nombre, dans le .1ura 1
P. 371. — Ligne 13, lire Spfwndylium (et non spondylium).
P. 375. — C. plagiatum. —— cf. V. MAYET, les lnsectes de la Vigne, Mont-
pellier, 1890, p. p. 367-369. La larve est décrite par VAN
EMDEN, l c., 1952, p. 737.

1742 coLÉoPrÈm:s cuncunioivimzs
P. 389. — Sitona griseus. — Larve décrite par VAN EMDEN. l. c., 1952.
p. 687.
P. 394. — S. regensteinensis. — Larve décrite par VAN EMDEN, 1. c., 1952.
p. 678.
P. 395. — S. tibialis. — Vit en outre sur la Luzerne (JACKSON, Scott.
Nat. 119-120, p. 178). La v. brevicollis GYLL. ne se rapporte
pas à cette espèce. La larve est décrite par VAN EMDEN, 1. c.,
1952, p. 688.
P. 396. —— S. lineatus est parasité par Peritilus rutilus (HAL.) Nees, P.
labialis (RUTHE) MARSH. et Pygostolus falcatus (NEES) HAL.
(Hym. Braconides). La larve de S. lineatus est décrite par
VAN EMDEN, 1. c., 1952, p. 690.
P. 398. — S. inops. — Localités à ajouter : Drôme, Echelette, près
Piegros·La—Clastre, 2, IX, 1946 (D’ RoMm 1) ; Miribel (Ain)
v. 1945 (L. SCHAEFER 1) ; Pyrénées-Orientales : Banyuls-
sur-Mer   1). — Nuisible à la luzerne (Grossheim, Bull. Mlew.
Hart. Exp. Stat., 17, 1928).
P. 400. — S. lividipes. — Capturé en plusieurs points de la Gironde
(G. TEMPÈRE).
P. 402. — Sitomz sulcifrom. — Biologie : JACKSON (Ann. Appl. Biol.,
9, 1922, p. p. 93-113). Près de celui-ci devra se placer S.
breviculus. A. HOFFMANN, Rev. Fr. Ent. 23, 111, 1956, p. 169.
Long. : 3-3,5 mm ; larg. : 1-1,3 mm. — Taille et aspect très
semblables, un peu plus trapu. Noir, luisant, subglabre, avec
une très fine et très rare pubescence cendrée, indistincte de
profil, même à l’apex. Antennes (massue obscurcie exceptée)
rousses. Pattes rougeâtres, les fémurs assombris. Distinct du
précédent par le rostre et le front non caniculés ; le front
plus fortement excavé, densément striolé ; les antennes plus
courtes ; yeux aussi convexes, mais plus dorsaux ; le protho-
rax plus ample et plus arrondi latéralement à ponctuation aussi
dense, mais plus finement chagrinée ; les stries élytrales bien
plus creusées, leurs points tous bien marqués ; interstries
dorsaux convexes, surtout en avant ; l’écusson blanc, tomen-
teux, très tranché. Mâle comme chez sulcifrorts, plus petit
et avec l’arriè1·e·corps plus étroit et plus parallèle que chez
la femelle. Un couple (mâle et femelle) à 2 km. environ, Sud-
Ouest de Collioures (Pyr. Orient.), le 28 août 1953, en fau-
chant Ormnis pusillus L., plante très probablement nourricière
de l’insecte (A. H.).
P. 403. — S. puncticollis. — Nuit à la luzerne (MEYER, Ztschr Pflan-
zenkranlch., 51, 1941, pp. 324-330). Larve décrite par VAN
EMDEN, 1. c., 1952, p. 689.

SUPPLÉMENT Aux rnors VOLUMES 1743
P. 404. —— S. flavescens. -— Larve décrite par VAN EMDEN, 1. c., 1952,
p. 688.
P. 405. — S. longulus. -— Vit sur Ononis natrix, à Antibes (A. M.),
en ,1uin (REYBAUT). Nuisible à la luzeme, en Europe centrale
et en Russie (GROssHE1M, Bull. Mlew. Hart. Exp. Stat,. 17,
1928 (R. et E.). p. 434. — LEHMANN et KLEINKOWSKI, Ent.
Beih., 9, 1942).
P. 409. —— S. critinus. — Parasité par deux Hym. Braconides : Pygos-
tolus falcatus (NEES) HAL et Peritilus labialis (RUTH.) MARSH.
— La larve de S. crinilus est décrite par VAN EMDEN, 1. c.,
1952, p. 687.
P. 412. —— S. hirsutus. — Un individu, à S“ Vallier (A. M.) juillet 1947,
sur Ononis viscosa L. (1).
P. 415. —— S. cylindricollis. — L’imago est parasite par Syntomogastcr
exiguuu MEIG. (Dipt. Tachinaire). — Larve décrite par VM
EMDEN, 1. c., 1952, p. 689.
P. 420. — Ligne 24, rectifier cxiguus et supprimer : et maroccanus DBR.
P. 420 et 421. — On doit adopter les conclusions exposées par F. SOLARI
(Mcm. Soc. ent. It., XXX11, 1953, p. p. 75-83) concernant la
synonymie, j·usqu’a10rs erronée, des Cycloderes cancscerw et
fritillum. En conséquence, le n" 3 devra être rectifié comme
suit : Cycloderes depilis FRJVI., 1863 (lapidarius DBR., 1. c. —
cancscens HUST., 1926, p. 450 ; A. HOFFM., Fn. Fr. vol. 52,
1950. -— V. corsicus PERRIS 1866).
Le n° 4 : C. canescens Rossi, 1792 (et non 1794). p. 140
(fritillum PANZ., 1. c., p. 19. ——~ lapidarius GYLL., ap. Scho-
nherr, Gen. Curc. 1, 1833, p. 516. — V. insularis DBR., Ann.
Soc. cn!. Fr., 1871, p. 242. — V. dubius DESBR., 1. c., p.
242).
P. 423. — T anymecus palliatus. — Nuisible, à 1’état adulte, aux bour-
geons du Poirier, dans le Bordelais (ROERHICH, in litt., mai
1948). — Larve décrite par VAN EMDEN. 1. c. 1952, pp. 765-
766.
P. 425. — Chloroph/anus viridis. —— Larve décrite par VAN EMDEN, 1. c.,
1952, p. 768.
P. 435. — Brachycerus undatus. ——— L’adu1te œt parasité par Rondania
cucullata R. D. (Dipt. Tachinaire) d’après VAN EMDEN.
— Brachycerus albidentalus. — Larve décrite par VAN EMDEN,
1. c., 1952, p. 684.
P. 438. — Ajouter aux genres français des Cleonini. le genre nouveau
que nous décrivons ci-dessous, avec son génotype.
Promecnspis, gen. nov. —- Rostre peu robuste, subparallèle.
subégal au prothorax (femelle), portant une forte et unique
carène médiane ; droit jusqu’au demier tiers apical, puis

1744 coLÉoP'rÈREs cURcUL1omDEs
subcoudé et atténué ; scrobes arqués en avant et infléchis
rectilignement jusqu’au niveau inférieur des yeux qui sont
aplatis. Antennes de 7 articles, peu robustes ; scape jin, délié,
un peu arqué, brusquement épaissi au sommet, subégal au
funicule. Celui-ci à articles 1-2 subégaux ; massue fusiforme,
aiguë. Prothorax conique, arrondi latéralement, aussi long
que large, sa base biarquée. Ecusson petit, mais bien distinct.
Elytres oblongs, très faiblement atténués latéralement en
arrière, après les épaules jusqu’au tiers postérieur et, de là,
longuement et assez étroitement rétrécis en ogive ; épaules
brièvement obliques, débordant la base du prothorax ; calus
antéapical du 5" interstrie très obsolète. Tarses à articles 1-2
plus longs que larges, le l" plus étroit que le 2* qui est plus
court que le 3° ; ongles connés. Revêtement à pubescence
squamuleuse. Ailé. Tibias de la femelle avec un fort onglet à
l’angle apical interne et les segments 1-2 de lfabdomen portant
une légère impression commune.
Type du genre. Promecaspis Veyreti, sp. n. -— Long. :
13,5 mm. — Allongé, brun, convexe ; pattes et antennes noi-
râtres. Revêtu d’une pubescence Have, serrée sur tout le corps
(rostre et pattes compris), plus condensée en une tache sous-
humérale, ainsi que sur les côtés de la tête, les flancs du pro-
thorax et formant, en outre, sur le disque de celui-ci deux
bandes médianes. Articles 1-2 du funicule robustes, subêgaux,
moitié plus longs que larges, coniques, le 1" un peu plus
épais, aussi large que le sommet du scape, les 3-4-5 subégaux,
à peine transversaux, les 6-7 plus larges ; massue égale aux
six derniers articles du funicule. Prothorax en tronc de cône,
irrégulièrement ponctué-rugueux, subgranulé. Elytres (10
mm >< 5,5 mm), longuement déclives postérieurement, les
téguments ruguleux, pointillés ; striés jalonnées de points
petits, arrondis, rapprochés, soulignés çà et là, surtout vers le
sommet des élytres, de très petites mouchetures claires ; les
interstries 4-7 relevés à la base. Pattes peu robustes ; fémurs
portant de petites taches foncées, dénudées. Dessous squamulé
comme le dessus, de couleur fauve sur la gula et le proster-
num, cendrée ailleurs. Métasternum couvert de petits points
dénudés, serrés, arrondis ; 1°" et 2° segments de l’abdomen â
points semblables, mais de moitié plus grands, finement
squamulés au centre, moins serrés ; les 3-4-5° segments sans
points dénudés, mais ornés à leur bord antérieur de trois
grandes taches foncées. Les caractères généraux et la forme
particulière du corps de cet insecte ne s’identifie â aucun
genre paléarctique ou exotique connu. »
Un spécimen femelle, pris dans un jardin ; La Garde. près
Toulon (Varl. 28. V1. 1950 (P. VEYRET).
P. 4/1-7. — La figure 21/L représente un spécimen privé de linéoles basales
blanches sur les élytres.

SUPPLÉMENT Aux rnois VOLUMES 1745
P. 448. — Conorrhynchus mendicus GYLL. —— L’imago de cette espèce
est parasité par Rondonia cucullata R. DESVOISY, et sa larve
par Zeuxia cinerea MEIG. (Diptères-Tachinaires).
P. 457. —- Ligne 29, reetiiier et lire : signalées.
P. 458. — Bolhynoderes punctiventris. GERM. —— Un spécimen vivant m’a
été communiqué récemment (2 octobre 1955), par M. Paul
CHEVANNES, recueilli par lui dans les Ardennes, au sud-est de
Mouzan, dans un champ de betteraves sucrières.
Biologie : cf. MULLER, Merkbl. Pflanzenschutzamt Halle Saale,
58, 1949 ; Nachrbl N. E., S 1951, p. 35-37. — HASE, Nachrbl.
Dtrch. Pflanzenschutzd. N. E. 2, 1948, p. 112-114. -— TIELEKE,
Beitr. Ent. 2, 1952, p. 256. — SCHMIDT, Nachrbl. Dtch.
Pflanzenschutzd. N. F. Z, 1948, p. 82.
Ponte : mi—avril-mai. Larve : juin-juillet. Nympbose ; sep-
tembre-octob1·e·novembre. Uadulte liiverne. Parasité par Ron-
dcmia cucullata R. DESVOISY (climidiata STEIN, non l\1EIG.)
(Diptère-Tachinaire) .
P. 467. —· Ajouter : P. grammicus Subsp. pyrenaeus SOLARI (Bull. SOC.
ent. It., LXXXIV, n° 9-10, 1954, p. 136). Décrit sur deux
mâles des Pyrénées—0rientales. Dilïère du type par la forme
plus étroite ; le rostre plus droit ; le prothorax plus long,
subplan, à carène médiane très saillante, occupant la moitié
de sa longueur ; élytres très allongés, à déclivité postérieure
plus oblique.
P. 477. — P. mixtus. — Un spécimen de la collection FALCOZ que j’ai
vu, porte la mention : obtenu de racines de Echium vulgare
L., prouvant que la larve vit bien sur cette Borraginacée.
P. 477. — P. Menetriesi. -— Vivrait, diaprès CAILLOL (Cat. Coleopt.
Provence, 4' partie, 1954, p. 145) à l’état larvaire, dans le
pivot des racines de Anchusa italica RETZ.
P. 479. — Cleonus Goutenoiri, sp. n. —- Difïère de C. pigcr. par la
taille plus faible (9,8-11   Rostre à carène médiane en-
tière, étroite. Prothorax plus conique ; les élytres sont plus
courts. Diffère de sardous par la sculpture du prothorax gros-
sière, la carène rostrale étroite, saillante. (4 spécimens des
deux sexes). Doubs ; Arc-Senans, 20, IX, 1954 et 1, 1958
(M. GoUTENo1R).
P. 480. — C. piger. — La larve attaque les racines et le collet des arti-
chauts, dans la région de Mantes (Aincourt et Drocourt)
Seine-et—Oise, graves dégâts observés à Vétheuil (S. O.) en mai
1953 l
P. 490. — 2° ligne, mettre le chiiïre 4 omis à Yimpression.
P. 497. ———- A la partie biologique de L. iridis, lire : H. Sphondylium
(au lieu de Spondylium,).

1746 coLÉor··rÈREs cURcUL1oN11>Es
P. 511. —— Lixus algirus. — cf. P. VAYSSIÈRE (Bull. Soc. Path. Végét.,
V., p. p. 56-57, 1918).
P. 514. — L. elegantulus. —— Localités à ajouter : Hérault : Lunel, 10-
1952 et Montpellier 7-1954 (A. MOURGUES).
P. 517. -— Lixu.s punctivenlris ; Corse, c. c.
P. 531. — (En note 2), lire pseudovitlalus (et non subvittatus).
P. 536. — Larinus scolymi OL. — L°adulte (comme celui de L. cynarae)
est parasité par un Diptère-Tachinaire : Rondaniu cucullata
R. D.
P. 554. — Alinéa 8, lire côtes peu élevées (et non plus élevées).
P. 557. — D. imhojî ; Alp. italienne (la localité espagnole est erronée).
P. 561. — Ligne 11, lire : succédé (et non précédé).
P. 554. — Alinéa 8, lire : côtes peu élevées (et non plus élevées).
reti A. HOFFM., l. c.) est à réunir à Rh. stenoderus GEMM.,
n. nov., Col. Hefte Vlll, 1871, p. 122. — angusticollis
ROSENH. (non BOH. 1845). Thiere Andal., 1856, p. 251. —
Dcsbrochersi SOL. (non REITT, in litt),Mém. Soc. Ent. Ital..
18. 1940, p. 92_ (cf. ROUDIER (A), Bull. Soc. Ent. Fr., 62,
1957, p. 28). Provence, Languedoc, Roussillon, Espagne
(côte orientale).
P. 565. — R. (Pseudorrhinus) punctirostris. —— Le mâle est très distinct
de celui de R. longulus R0sENn. (variabilis Bms. 1866) par les
articles 4-6 nettement transversaux, très serrés, le 7' bien plus
large que le 6° et presque annexé à la massue (R. longulus
a les articles 4-6 moniliformes, le 7° seulement un peu plus
large que le 6' et nettement séparé de la massue). Le pénis
moins robuste a la bordure marginale uniforme ·et non gra-
duellement épaissie comme chez longulus ; la pointe pénialc
plus étroitement chitinisée, le méat semi-elliptique et non
triangulaire comme chez ce dernier. Rh. terzuipes SOLARI, 1940,
Mem. Soc. Ent. Ital. XVIII, p. 90 décrit d’Espagne, se rap-
porte à Rh. punctirostris.
P. 565. — Parmi les Rhytirrhinus du groupe Pseudorrhinus, devra se
placer une espèce nouvellement décrite : R. parallelipennis
SOLARI (Bull. Soc. em?. It. LXXXIV, n° 7-9-1954, p. 124) ; un
unique spécimen femelle des Pyrénées-Orientales a servi à la
dœcription originale. Le mâle ayant été trouvé à Gavarnie
(Hautes Pyrénées) 20, VIII, 1951 par M. OCHS a permis à
l’auteur de maintenir la validité de l’espèce. Se place près de
longulus d’Espagne, dont il est extrêmement voisin. En diffère
par lœ élvtres nettement parallèles, les pterygies un peu plus
larges, le rostre avec le front, décrivant un arc unique ; le
scape plus brièvement épaissi. La première côte élytrale sans
callosité apicale. Pénis terminé en pointe largement arrondie
subtronquée (la pointe péniale subtriangulaire chez longulus).

SUPPLÉMENT AUX rnors VOLUMES 1747
P. 578. —— H. T hxeresae. -— Sommet du Plomb-du-Cantal, 25-V, ]952
(Pomrror, vid. Rounnzn).
P. 586. —— H. Pandellei, vit sur Lathyrus montanus BERNH. (macr0rrhi—
zus WIM.) (G. TEMPÈRE).
P. 587. — H. elongata ; un individu recueilli à Osenbach, alt. 450 m
(Haut-Rhin) VI-1949 (R. Rrcnino).
P. 589. — H. pedestris ; Corse (G. BÉNARD).
P. 590. — H. variabilis. — Parasité par un Diptère·Tacbînaire (larve et
imago) Degeerùz luctuosa MEG. ; deux Hyménoptères Braconi-
des très actifs : Pcrilitus aethiops NEES et Pygostolus falca-
tus NEES, un Ichneumonide : Pimpfa maculator (F.) GRAV.
P. 595. — Près de H. viciae : Hypera Temperei n. sp. —— Long. :
4,5 mm. — Brun ; rostre plus gros ; antennes et pattes
rousses ; front fovéolé. Revêtement unicolorc, de même natu-
re, mais squamules bifides plus fines sur les élytres ; celles
du prothorax, simples. Soies dorsales claires plus longues,
très relevées. Stries des élytres bien visibles, munies d’un
rang de soies claires, couchées. Prothorax moins arrondi. sa
plus grande largeur en arrière du milieu, orné d’une fine
bande médiane claire ; interstries 3 et 5 (et suture) rembru-
nis â la base des élytres. Un ind. Q ; (Alp. M.) col de la
Cayolle, 2300 m alt., 24, VII, 1956 (G. TEMPÈRE).
P, 603. — Donus Borwouloiri CAP. est synonyme de D elegans BOH.,
1840.
P. 605. — D. tessellatus ; un ind., route du M‘ Dore, 1, V, 1952 (M.
Pomrror !)
P. 607. — Donus obscurus s. sp. Pourtoyi, nova. — Race géographique,
difîérant de la forme typique, par le corps un peu plus étroit
(ô' L la présence de taches foncées sur les élytres (comme chez
Delarouzei et autres) et la pilosité élytrale un peu plus fournie.
Le reste des caractères semblables : convexité des élytrcs et
leur brusque déclivité apicale ; bords latéraux, au tiers infé-
rieur du prothorax, subparallèles ; yeux non aplatis ; rostre
subdénudé ; proportions des articles antennaires ; nature du
revêtement. Enfin le pénis (à pointe aiguë) est identique. Un
mâle ; Pyrénées-Orientales : Batère, au·dessus du Col de la
Dexargada, 7-VII, 1953 (M. POURTOY).
P. 609 — D0nu.s obtusus ROSENH., le type décrit de l’Andalousic diffère
des spécimens pyrénéens. L’œpèce française devra changer de
nom (D. Solarii ROUDIER, in litt. — obtusus CAP (auct.). Le
vrai obtusus a le rostre bien moins robuste.

1748 COLÉOPTÈRES cURcuL1oNmEs
P. 611. — D. Barnezdllei CAP. ——— La larve et l’adulte vivent sur Saxifraga
aizoides L. (Ethologie, cf. G. TEMPÈRE, Bull. Scient. du Sud-
Ouest du C. ,4. F., 1949, p. 78).
P. 618. — Limobius b0rea'is, v. Dureti, TEMPÈRE Ann. Soc. Ent. Fr.,
1957, p. 87. — Plus grand, l’arrière corps nettement plus allon-
gé que chez le type ; Aix : Bouches-du-Rhône, 1V, 1.936
(DURET). Vit sur Erodium ciconium L., dans le Gard et
l’l·1érault.
P. 628. — Alophus triguttatus. La larve est décrite par VAN EMDEN, Proc.
Zool. Soc. London, 222, Ill, 1952, p. 668. Pour la synonymie
cf. S. Sismnczrxsxi, (Bull. En:. Pologne, XXVI, 1957. p. 34).
P. 632. — L. palustris. ·— Biologie, cf. D’ R. ROESLER (in Hofchen-Biefe,
1953, n° 3, p. p. 169-172). L’adulte ronge les feuilles et l’écor-
ce de l’osier, à partir du mois de mars, rendant la plante im-
propre à l’industrie de la Vannerie. Les œufs sont déposés sur
le sol ; Pincubation dure 8-10 jours ; la jeune lawe slenfonce
en terre pour s’y transformer.
P. 643. — L. glabrirostris, s’est rencontré dans le Bas-Rhin. à Strasbourg,
forêt de Neuhof (R. RICHARD).
P. 663. — Ligne 18, lire : celle-ci (et non ce dernier).
P. 666. — L. cribrum ; un individu à Osenbach (Ht Rhin) IV, 1948 (R-
R1CHARD). C’est la localité la plus septentrionale connue en
France.
P. 677. — Ecrire Coryssomerini (au lieu de Corryssomerini).
P. 679. — La biologie des Pissodes validirostris GYLL., notatus F ., pini
L., Gyllenhali GYLL. (espèce non française), harcyniae HERBST,
a fait l’objet d’un excellent travail (ESK0 KANGAS. Ins. Forest.
Fenniae 20-3-1935, p. 1-23 ; Ann. Ent. Fennici 4, n° 01 u 2,
1938).
P. 685. — P. piniphilus ; localité à ajouter : S‘ Didier (Rhône), sur
Abies pectinam L. (VAssEUR I)
P. 686. — Ligne 22, ajouter : et Amérique du Nord.
P. 698. — Note, en bas de la page, rectifier 2 coloration fréquente (et
non : peu fréquente).
P. 700. — Ligne 39, lire : imago.
P. 707. — M. ruficornis, se trouve en Provence : Alpes-maritimes ; Var ;
Vaucluse ; B. Alpes ; B.-du-Rhône (d’après Cat. CAILLOL, 1954,
4° partie).
P. 710. — lire ; Voss (et non Woss).
P. 731. —— B. collignensis ; Corse, Sardaigne (Dr NORMAND).
P. 737. —- B. limosus ; Corse (BRUERA, G. BÉNARD).

SUPPLÉMENT AUX mors VOLUMES 1749
P. 738. — B. binodulus ; la larve et la nymphe sont décrites par
CADEAU de KERVILLE (Ann. Soc. Ent. Fr., 1886, p. 423-
426).
P. 745, 758 et 759. — Lire : Pselactus (et non Pselachus) et Rhynwlus
(au lieu de Rhyncholus).
P. 756. —— En bas de la page, lire : cribratus (au lieu de cribatus).
P. 778. — Alaocephala Delarouzei, s. sp. Coiffaîti, nova. — Diffère de la
f. typique par la taille plus grande (1,6 mm). Rostre plus long,
plus courbé, à bords parallèles (non élargi vers le sommet),
nettement caréné. Antennes plus longues, articles 2-3 du funi-
cule non transversaux. Prothorax de un quart plus long que
large (chez la f. typique de un cinquième plus long que large),
portant une carène médiane entière et saillante ; plus étroit
que les élytres (chez la f. typique, la ligne médiane du protho-
rax lisse, rarement relevée en une brève carène en avant, près
du bord antérieur ; élytres à peine plus larges que le protho-
rax). La taille chez la f. typique est de 1 à 1,3 IIIIII. Deux
mâles ; Montbello (Pyrénées-Orientales) 4, IV, 1955 (H.
COIFFAIT). La figure 453, reproduite d’après CROISSANDEAU,
a les antennes beaucoup trop longues et le prothorax trop large
vers la base.
Chez cette espèce, le mâle a Fimpression métasterno-ventrale
plus accusée que chez la femelle ; celle-ci a le segment anal
déprimé.
P. 731. — R. Marqueti. —- Dix spécimens auraient été capturés, en sep-
tembre 1954, à Saint-Prix (Seine-et-Oise), dans un fagot enter-
ré à un mètre de profondeur, depuis deux ans (P. MARIÉ,
« L’Ent0m0l0gi.stc » n° 4, 1955, p. 77). Cette même espèce a
été observée, l’avant·corps enfoui dans une racine vivante de
jeune prunier, en pépinière, à Bourran (Lot-et-Garonne) en
avril 1955 (Rœmucn) !
P. 791. — Ligne 3 du Tableau des Sous-Tribus, lire : contractile. de
même ligne 9.
P. 796. — Lire Scleropteridius.
P. 304. —— H. Guedeli a été repris dans l’1sère : S° Maurice-en-Trièves,
23-V1, 1954 (M. ROUSSIN I ). Son examen confirme qu’il s’agit
bien d’une variété à vœtiture un peu modifiée du H. Sphacrion.
P. 811. — L. leucogaster ; Corse, étang d’Urbino (PESCHET).
P. 817. — Ph. hygrophilus vit bien, à l’état larvaire, aux dépens de
Saxifraga Aizoides L. dont il dévore les feuilles et les bour-
geons terminaux. La larve évolue en une dizaine de jouis ;
elle dévore le parenchyme, vivant en mineuse ou en ectophage,
s’attaquant â la fois au mésophylle et à l’épiderme des deux

1750 coLÉoPrÈREs cURcUL1oN1oEs
faces de la feuille. La nymphose dure 5-6 jours et s’effcctue
dans une coque parcheminée, brunâtre, fixée sur la plante.
ll n’y aurait qu’une génération anuelle. L’œuf (non observé)
doit être déposé entre les feuilles du bourgeon terminal (G.
TEMPÈRE, Bull. Scient. Sud-ouest, du C.A.F., oct. 1949, p. 77).
P. 827. — Rh. Henningsi : Puy-de-Dôme (G. TEMPÈRE).
P. 829. -— Lire : Rh. perpendicularis REICH (et non REICHE).
P. 837. — A. haemorrhous est signalé comme nuisible à l’oseille cultivée
(A. DUBOIS, L’Ech., 1890).
P. 843 et 847. —— Lire : Olcesei (et non Olsecei).
P. 857. — Fig. 513, rectifier : massageta (même faute, p. 36. ligne 10).
P. 886. — A la biologie de C. apicalis, lire : sphondylium (et non spon-
dylum).
P. 897. — C. (Calosirus) Perrisi ; obtenu (ex larva) de silicules de
Thlaspi silvestre JORD., 28-Vl-1956 ; Gironde : St-Morillon
(C. TEMPÈRE 1). Ponte au printemps, imago en juin. C.
TEMPÈRE, Bull. Soc. Ent. Fr., 1957, p. 87.
P. 899. — Après Yalinéa 16 du tableau, lire : Elytres à stries nues ou
apparaissant comme telles, sous forme de raies noires (sauf
chez plombeus (BRIS.).
P. 939. — C. campeszris Corse : Calvi (Prsscmzr, sec. MÉQUIGNON).
P. 952. — C. venedicus ; Pyr. Or. : Formiguères, VII, 1957 (G. TEM--
PÈRE).
P. 954. — C. Fairmairei ; Col de la Cayolle (A. M.), alt. 2000 m. VI,
1955, abonde sur Senecio doronicum L. (C. RUTER).
P. 956. -— Ligne 41, rect. : erroné.
P. 962. — Ligne 11, lire : Sols (et non Cols).
P. 98]. — C. pleumstïgma. — J. d’AcU1LAR et P. DoMMERcUEs (Bull.
Soc. ent. Fr., 1946, n° 4, pp. 50-52) ont démontré expéri-
mentalement, que les piqûres nutriciales exercées sur chou,
par l’insecte, dans un milieu à hygrométrie élevée (89°),
avec raréfaction d’air (sous cloche de verre), provoquaient
une prolifération cellulaire, due à une substance excitatrice
existant dans le suc digestif (probablement salivaire) des adul-
tes mâles et femelles. Si la manifestation de cette réaction
n’est pas visible dans les conditions naturelles, cela est dû
probablement à l’absence d’humidité élevée et constante.
P. 991. —- C. rapzœ. — Cité par G. VAN ROSSEM, comme nuisible aux
jeunes plants de choux-fleurs, dans les Pays-Bas. La larve en
attaque gravement le collet et le cœur, les rendant inutilisables.

SUPPLÉMENT AUX mors VOLUMES 1751
P. 994. — Les figures 550 à 552 (sauf 548) se rapportent â C. gallo-
rherumus, décrit comme variété de C. assimilis. Pour la biolo-
gie de C. assimilis, cf. SPAYER, Arb. Biol. Reichsanst 10, 1921,
p. 405-461 ; ibid 12, 1923, p. 79~108. —- KOLBE. ent. Mitt. 13,
1924, p. 298-302. — KAUFMANN, Ztschr. Pflanzenkrunkh., 53,
1943, p. 125-129. — DOUCETTE, Iourn. econ. Ent. 41, 1948,
p. 763-765. — MUHLE, Nachrbl. Dtsch. Pflanzenschutzd. N. F.,
5, 1951, p. 173-176. — L. BoNNEMAxsoN, Acad. Agr. F r., 1952,
14 ; Arm. Epiphytics n°4, 1957, p. p. 387-543. ——— A.
HOFFMANN, Rev. Path. végét. Ent. Agr. Fr., 1955. Deux Hym-
chalcididae : T richomalus herbidus WIALKER (T. fascùztus
THOMS) et Xenocrepis pura MAYER, parasitcnt activement C-
assimilis, ainsi que Pirilitus melanopus RUTHE  Bracon.)
(P. ]oURDHEU1L).
P. 996. — C. gallo-rherumus SOLARI, est une espèce distincte de assimilis
PAYK. La larve possède des mandibules bifides très obtuses
(aiguës chez assimilis), la chétotaxie céphalique et de nom-
breux caractères sont dilîérents. La ponte a lieu dans le
bouton floral des choux  non sur Colza), celle de assimilis est
incluse dans les silicules après l’ouverture de la corolle (cf.
A. HOFFMANN, Ethologie comparative chez deux   allines
du genre Ccuthorrhynchus nuisibles aux Crucifères, Rev. Path.
Vëgét. Ent. Agr. Fr., 1955, t. XXXIV, n° 3, p. p. 165-178,
18 figs.). `
P. 1000. — C. plombcus diffère encore de constrictus par les stries ély-
trales squamulées, et c’est par erreur que le premier a été
donné, dans les tableaux, comme ayant les stries dénudées.
(voir rectification précédente pour la p. 899).
P. 1005. — C. parvulus ; Gironde : Le Teich (P. ARDOIN), sur Lepidium
heterophyllum BEUTH., 11. canescens.
P. 1006. — C. turbatus ; Bouches-du-Rhône : Aix, sur la plante nourri-
cière (G. TEMPÈRE). En réalité répandu dans tout le Midi.
P. 1015. —- ligne 28, lire : 5 à 6 mm.
P. 1018. -—- Ajouer : C. Grenieri, v. Leveillci Holïm., Rev. Fr. Ent. XX,
3 (1953), p. 193. — Comme le type, mais tache thoraco-ély-
trale grise (Provence).
P. 1020. — C. picitarsis. -— La ponte peut avoir lieu dans le cœur dœ
choux cultivés ; on y trouve jusqu’à 12 à 15 larves. Les dégâts.
peuvent atteindre 100 pour cent des plants (SPAYER, Arb.
biol. Reiclwarwt., 10, 1921, p. 445-450 ; En!. Blatt., 17, 1921,.
p. 176-186. —- DOSSE, Verh. Dtsch. argew. Ent., 1949-1951,
p. 95-102 ; Anz. Schadlingskl., 24, 1951, p. 146-152. —- P.
SORAUER, Handbuch der Pflanzenlcrankheiten, vol. ll, 1954,.
p. 486, fig. 135).
P. 1026. — C. ignitus ; Cantal : Le Lioran (G. '1`EMPÈRE).

1752 coLÉoP·rÈREs cURcULroN1DEs
P. 1028. —— C. contractus. — D’après Gérard VAN ROSSEM, la larve mine-
rait les feuilles de choux et anéantirait les jeunes plants,
dans les Pays-Bas.
P. 1048. — CLAIRVILLE a décrit le genre Calandra en l’orthographiant
plusieurs fois Calendra (sauf une fois, dans le texte de la plan-
che ll, où il écrit Calandra). SCHGNHERR et avec lui tous les
auteurs anciens z OLIVIER, LATREILLE, GERMAR, DEJEAN,
ILLIGER, OKER, STURM, etc., ont adopté cette dernière ortho-
graphe. ll en de même pour les auteurs et les catalogues
récents. Aussi nous paraît-il oiseux d’écrire Calcndra, comme
le font actuellement certains auteurs américains.
P. 1064.-- B. atronitens vit, en Algérie, sur Raphanus raphanistrum
(PEYERIMHOFF), et dans les Alpes-maritimes : S° Vallier, Caus-
sols, sur Erysimum Bocconei (ALL.) PERS. ( = australe GAY).
P. 1069. — B. quadraticollis (au début de la description). écrire : du
laticollis, au lieu du précédent.
P. 1073. — Baris gudenusi ; Vaucluse : Ml Ventoux, au pied de Erysi-
mam ochroleucum. (C. TEMPÈRE).
P. 1076. — Baris Ochsi. — Alpes·M. : St Vallier ; Caussols ; Col de la
Sine (BONADONA), sur Erysimum helvelicum (JACQ.) D. C.
(2 longifolium, D. C., subsp. Bocconei (ALL.) PERS. (= aus-
trale ,lACQ.). Repris au Mt Ventoux (G. TEMPÈRE) sur Erysi-
mam dubium (SUTER) THIM;. (= ochroleucum D. C.), plante
ne se trouvant pas dans les Alpes-maritimes.
P. 1088. — B. elephas. —— La ponte peut se prolonger jusqu’en octobre
FABRE). D’après COUTIN (observations faites dans la Corrèze
en 1955), les pontes tardives (septembre-octobre) déposées
dans les châtaignes délivrées de leur cupule, sont moins graves
que celles plus précoces, donnant des larves déjà développées
et des dégâts très avancés au moment de la récolte. L’insecte
s’attaquerait plus rarement aux variétés dont l’involucre du
fruit porte des épines plus serrées et plus longues, lesquelles
gêneraient Pintroduction du rostre de la femelle et Yinsertion
de l’œuf. Les variétés dont le fruit a une enveloppe presque
inerme doivent être éliminées au profit des variétés très épi-
neuses dans la lutte contre cet insecte. (Cf. R. COUTIN et G.
DUSAUSSOY, Bull. Soc. Ent. Fr., 61, 1956, p. 62).
P. 1090. — Balaninus nucum L. —— La variété molitori J. ROUBAL (Miscell.
Ent., XXXI, 1928, p. 54). Difïère du type par la pubescence
élytrale uniformément gris-blanchâtre, décrite de Tchécoslo-
vaquie. Se trouve çà et là en France, par sujets isolés, notam-
ment dans le Jura, le Lyonnais l
P. 1096. —— Ligne 13, après imaginale. ajouter : en dehors du sol.
P. 1098. —— Balanobius ochreatus, v. debilis TEMPÈRE. Bull. Soc. ent.
Fr., 1957, p. 87. Taille : 1,8-2 mm. Absence complète de

SUPPLÉMENT Aux rnors vor.UMas 1753
squamules jaunes ; taches prothoraciques réduites. Prothorax
portant, en avant, une fine carène médiane lisse. Antennes et
tarses roux. Aude : Quillan, Vlll, 1954, sur Salix sp. (C.
TEMPÈRE).
A la biologie de l’espèce, lire : Salix grandi/olia.
P. 1112. —— Anthonomus pyri ; Biologie (cf. P. GRISON et M. CHEVALIER,
Bull. Soc. Zool. F r., LXXV, 1947, p. p. 145-150 ; figs.).
P. 1115. — A la partie biologique, lire AYOUTANTIS.
P. 1125. — B. Creutzeri a été trouvé dans l’l·lérault : Castries, 18-1-1953
(A. Mouacuas).
P. 1148. —— S. Guillebeaui DBR., serait à réunir à S. tibialis GYLL., 1836,
p. 43, de l’Europe centrale (cf. S. SMRECZYNSKI, Bull. Ent. de
Pologne, 25, 1955, p. 18).
P. 1170. — T ychius elegans ; Hérault, Garrigues (R. Bérard), 3 spéci-
mens, d’après TEMPÈRE in litt,
P. 1178. — Près de T . funicularis, devra prendre place : T ychius depres-
sus DESBR., 1873, Ann. Soc. ent. Belg., p. 108 (hypaetrus
Tomm., 1873 Ann. Soc. Fr., p. 469. — irwularis Cnavnomr,
1875, Bull. Soc. ent. Fr., p. 58) Cité de Corse (E. RLITER,
catal. 1906). Retrouvé en nombre par L. BESNARD 1, à Aleria :
V-1931, sur Melilot à fleurs blanches. Remarquable par l’am-
pleur de son prothorax anguleusement dilaté au tiers antérieur,
orné d’une bande médiane claire prolongée sur la suture ély-
trale. Revêtement soyeux, grisâtre ou cuivreux. Rostre arqué,
atténué a·u sommet. Fémurs dentés. Répandu en Afrique du
Nord ; Sicile, Sardaigne, Syrie.
P. 1181. — Près de T. argentatus, pourra se placer T ychius Hoffmanni,
G. TEMPÈKE 1957, Bull. Soc. ent. Fr., p. 88 dont il est extrê-
mement semblable cl’aspect, de taille (2,5 mm), de forme
générale, ayant comme lui la suture élytrale et la ligne média-
ne du prothorax blanches, le revêtement très serré, fortement
appliqué, le sommet des antennes plus ou moins enfumé.
En diffère essentiellement par le corps plus convexe ; la ves-
titure presque mate, â peine soyeuse ; les squamules oblon-
gues, étroites, nullement impressionnées (comme chez les
espèces du groupe tomenlosus ou tibialis) ; les stries portant
de fines squamules très différenciées ; le rostre en majeure
partie roux, épaissi au dessus de sa base, puis subcylindrique
jusqu’au sommet nullement atténué ; les demiers articles
(5 â 7) du funicule non ou à peine transversaux ; massue
plus étroite ; pattes plus robustes, tarsœ courts. ongles épais.
fortement appendiculés. Les deux sexœ diffèrent à peine exté-
rieurement.
La nature du revêtement et la forme du rostre (moins la cour-
bure) rapproche cette espèce du curvirostris, mais son aspect

1754 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
général, étrangement semblable à argentatus, est tel ’qp°1l
paraît difficile de l’en éloigner dans le rangement lineaire,
parmi les espèces françaises. Cinq spécimens, a proximite de
Lathyrus Nissolia L., à Léogan (Gironde), 23-VL1956 (G.
TEMPÈRE).
P. 1186. — ligne 16, rectifier : erronées.
P. 1188. — Tychius micaceuns REY est décrit comme espèce propre (et non
comme variété).
P. 1192. — T. Sharpi TOURN. a été récemment réuni à tort à T. similaris
TOURN. (Ann. Soc. ent. Fr., 1875, p. 504). T. Sharpi est plus
robuste dans toute ses parties, ses élytres plus arqués latéra-
lement, non rétrécis obliquement d’avant en arrière, son rostre
plus épais ; les squamules élytrales bien moins serrées, ne
masquent pas les stries en partie ; il ressemble à un petit T.
tomentosus HERBST. T. similaris ressemble superficiellemcnt à
T. pumilus BRIS, mais en dehors des caractères sexuels secon-
daires différents, ce dernier est plus convexe, les côtés des
élytres bien moins atténués en arrière etc. T. similaris décrit
d’Algérie, se trouve en Tunisie : Le Kef (D' NORMAND É),
au Maroc : Melilla (PARDO È), en Espagne: Pozuela (1.
CLERMONT) È Nous ne l°avons pas vu de nos régions.
P. 1193. — T ychius metallifcr REY, est une espèce distincte ; le pénis est
différent de celui de T. pusillus auquel nous l’avions rattaché
comme variété.
P. 1196. — T ychius T emperei A. HOFFM. — Repris en nombre par M. G.
TEMPÈRE, à Vendays, 13, Vlll, 1954 (Gironde) où il vit
d’après cet entomologiste, très probablement aux dépens de
Omithopus perpusillus L. Pourrait être confondu avec T.
curvirostris. Pattes plus robustes ; prothorax plus ample ;
pubescence dorsale d’un gris cendré plus ou moins flavescent
et mat (d’un gris dlargent et soyeux chez ce dernier) ; yeux
un peu plus saillants ; rostre mâle un peu moins courbé, plus
épais, nettement atténué au sommet (rigoureusement cylindri-
que jusqu’à 1’apex, chez curvirostris mâle) ; rostre femelle
plus robuste, à courbure moins forte que chez curvirostris du
meme sexe.
M. TEMPÈRE m’avise qu’il avait déjà pris cette espèce en 1953,
le 5 septembre, à Quiberon (Morbihan).
P. 1194. —— Près de T. tibiœlis, se place Tychius Joffrei, n. sp. -—
Taille et aspect analogues. Brun-rougeâtre ; plus convexe ;
revêtement plus fin ; stries des élytres bien dégagées. Tache
anté-scutellaire et écusson blancs. Tibias roux en entier, ainsi
que les antennes (massue comprise). Rostre fortement courbé
à la base et longuement subulé. Protibias arqués, à denticule
médian aigu. Un mâle ; Basses-Alpes : Annot, 700 rn altg,
29, V, 1936 (P. JOFFRE).

INDEX ALPHABETIQUE DES PLANTES-HOTES (I)
Chaque genre botanique est précédé d°un numéro correspondant à celui
de la Famille auquel ce genre appartient et dont la liste est placée à la
suite du présent Index. Les insectes sont disposés dans l’0rdre taxinomique.
1. Abies nordmanniana Smcn Rhyncholus punctulatus
Pissodes piniphilus - culinaris
— numidica LAM. — truncorum
Rhyncholus elongatus —— turbatus
— porcatus —- gracilis
— pectimxta D. C. Byctiscus betulae
Otiorrhynchus singularis Deporaus tristis
P°1ydr°S“S .at°ma““S 22. Achîltea mmejoimm L.
I Èââëîës Eusomus ovulum
. Cyphocleonus tigrinus
Pîîodlîârëucëîe ? Ceuthorrhynchidius hassicus
yu? . Ceuthorrynchus millefolii
Curculio abietis .
. — triangulum
Mfdfgâlîïàctmata coryssomsms capucinus
Rhyncholus ekmgatus _ ëîiilîoîiieoîixs tigrinus
Acalles pyrenaeus
. . 76. Aconitum lycoctonum L.
57` Alëlgïntitïïâânnae GAERTK Ceuthorrhynchus lycoctoni
2. Acer campesm 1... 22 Ad]§;'I';fl';”";_v  R·"“·
Otiorthynchus gracîlis _ Ovaus
I îrgisrator — alpinu. Bnurr et Fmc
Phyllobius calcaratus Dmms ovale
Polydrosus cervinus 44, Aesculus hippocastanum L.
Pl€¤1`0dï1‘¤S ¤l¤1‘ïI1¤S Rhyncholus punctulatus
Echinoderes Ravouxi .- rgflgxug
Bradybatus subfasciatus .·. cuhnarig
—— C1‘€¤t2€1'î — turbatus
Rhyncholus gracilis - lignarius
— truncorum _
_ turbatus 5. Agave amencana L.
__ cylmdrus Pselactus spadix
APî°“ S“1°if"°“S 79. Agrimonia eupatoria L.
·— m0'f18P€$$1ü»¢1mlm L· Rhvnchites coeruleus
Bradybatus elongatulus
_ Keuneri 42. Agropyrum repens L.
Rhynchites Abemei Pleiàrodirus murinus
—— opalus MILLER (oputîfolium V11.1,.) Pac vtychws Squamosus
Bradybaws =¤bf¤S¤î¤t¤= as. Ailanthus gmnauwsa nm.
— Cœutzeü Pselactus spadix
—— platanoîdes L. _
Bradybatus subfasciatus 42‘ Am nemosa L'
_ pse,u_d0_platanus L, Strophosomus melanogrammus
Strophosomus melanogrammus 79_ Alchgmillq urpmi; ]_,_
(1) Un certain nombre d’espèces sur lesquelles des renseignements nous sont
parvenus tardivement figurent dans le présent répertoire. mais non dans le corps
de notre ouvrage.

1756 COLÉOPTÈRES cURcUL10N1DEs
(Alchimilla auct.) Rhyncholus punctulatus
Polydrosus alchimillac — reflexus
- amaenus Chaerorrhinus squalîdus
—- vulgaris L. Cocliodes rubicundus
Polydrosus alchimillac ? Balaninus cerasorum
—— paradoxus pedemontanus Orchestes alni
- 5
3‘ Aüsma phmwgo   . Rhamîwtâîênapulicarius
Hydronomus ahsmatxs Cryptorthynchus lapathî
25. Allùzra ofîcinalis Ammz Apodcrus coryli
(Sisymbrium alliaria Scor.) Attelabus nitens
Otiorrhynchus veterator Byctiscus betulae
Ccuthorrhynchus rhcnanus Deporaus betulae
— pleurostigma Rhynchites coeruleocephalus
—— Roberti — tomentosus
-— alliariae — incana D. C.
—— napi Lepyrus capucinus
——· syrites Cryptorrhynchus lapathi
— constrictus —— suavaolens REQ.
_ atomus Anoplus setulosus
.- sulcicolüs —- viridis D. C.
-- erysimi Phyllobius viridicollis
— contractus Polydrosus ruficornis
—— chalybacus — undatus
Perîtelus sphaeroides Ancplus setulosus
. . L Rhytidosoma Pici
54- Amumh”cal°"'°ï;?d   t Cryptorrhynchus lapathî
îî; I)-îœrus a 1 en 3 us Dryophtorus corticalis
ceuthorrhynchus Suturaüs 17. Alsîne setacea MER1. et Kocz-1
-~— consputus Sibînia guillebeaui
" mgfum L' 57. Althaea cannabina L
Slîlàlëgzîliyîchus Sumrahs Apion fulvirostœ
Ccuthorrhynchus suturalis —  
A consputus Apion malvae
— polyanthum Rom. et Scn. _ radiolus
Ceuthorrhynchus suturalîs __ aeneum
"' °°nSp“t“S — fulvirostre
— porvum L. · — rosae CAv.
Ceuthotrhynchus suturahs Lixus algirus
— roseum L. Apion radiolus
Brachycerus algirus — aeneum
j- undatus — sinensis CAV.
— satwum L. Apion radiolus
Brachycerus Pradieri — aeneum
— algirus
_ 25. Alyssum calycinum L.
undatus
_ albidemams Ceuthorrhynqxus pleurostigma
— sphaerocephalum L. " P1°uÈ°$t‘gma wagneïî
Brachycerus Pradieri ` Subpllosus
— ursinum L. " namïs
Ceuthorrhynchus suturalis — mawûcafpum D· C·
__ consputus Ceuthorrhynchus pleurostigma
_ vîncale L_ Ba1·i§·1epidii
Ceuthorrhynchus suturalis " '"°'m”""" LW<·
_ conspums Ceuthorrhynchus nanus angustulus
- nanu
9. Alnus glutinosa GAmm. - laetuî
Otiorrhynchus morio .. leprieuri
— Pîuxmus Baris erysimoides
Phyllobxus viridicollis — laticollis
Polydrosus sericeus — sativum Scop.
" Prasmus Ceuthorrhynchus syrites
— sparsus
4- ruücornis 4- Am*f"¤¤î1f·8 1'Q¢1’0@€x·u.s L.
Lepyrus capucinus Llxus Juncl
Anoplus Plamaïls 79. Amelanchier vulgaris L. (moench.)

INDEX ALPHABÉTIQUE nus PLANTES-Hôrss 1757
Otiorrhynchus gracîlis Ceuthorrhynchus molitor
Phyllobius argentatus Apion detritum
Rhynchites olivaceus — montana L.
42. Ammûphüa aremria Lmsx   îîutïgëëzîïnœ montxvagus
(Psamma arenaria Rom.) p . .
. — Br1s0ut1
Otmrrhynchus atro-apterus _ nobms L
Phu°ped°n exatatum Ceuthorrhynchus rubiginosus
79. Amygdalus communis L. (Prunus — l'¤E¤]¤S11S
qmygdalug L,) Gymnetron rostellum
Otmrrhynchus cnbncoms 62. Anthriscus cereiolium (L.: Horrm.
Peritelus sphaeroides Lixus mucmnams
Anthcmomus amygdali _ vulgam pmS_
Rhynchites coeruleus Liparus comnatus
67· A"m9?!""';$ îœtîdja L- 67. Anthyllis vulneraria L.
Apxon croceüemoratum Hypem trümeata
85. Anaffhinum bmiaijozaum DSF, Tychifïs Schnelderi
Mccinus longiusculus ·— J¤¤¢€¤$ _
—- pedatum Dsr. (Maroc) " fqrma alpestrîs HH;
Mecinus longîusculus Slwna Gulaudl
10. Anchusa granatensis Boxs. (Algérie. R5' Antirrîünum mçjus L`
Mamc) Mecmua 1OI`êglU.SCU1hn
Ceuthorrhynchus Aubei "" Slcardl ,
_ gratiosus Gymnetron vestxtum
_ ggiïa L1: D -— orgnttzînuï.
-_ Ylîlî Y:-1§uîCâ· TOSUS Mgcinus 10ngi\1SCul¤S
__ minus ESI Gymnetron thapsicola
Ceuthorrhynchus crùciger 62. Apîum graveolens L. (Celeri sauvage)
— gratiosus Lixus iridis
— Aubei — mucronatus
——· asperiîoliarum — graveolens v. dulce M¤.r.. (celeri à
— arvensis Bmn. (voir Lycopsis) côtes)
. . . Ceuthorrhynchus terminatus
22. Andryala zntegnjolza L. ,
Cyphocleonus ügrmus — ïlîzàefcgens v. rapaceum Mug,. (Cele-
76. Anemone nemorosa L. Ceuthorrhynchus apicalîs
Liosoma deüexum — terminatus
” °b1°"g“1‘““ 76. Aquilegîa vulgaris L.
62. Angelica silvestrùs L. Liosoma oblongulum
Lixus iridis Orthochaetes insignis
L‘*"““S g°"“"““S 25. Arabis atom sm. (mme)
22, Anmemis awensîs L_ Ceuthorrhynchus pleurostigma
Ceuthorrhynchus rubiginosus _ °lp'·"'·° L·
Apion ]aevigamm Ceuthorrhynchus tloralis
·· djgpat — contractus
— Bfjsguti — hirsuta Scor.
_ atumtîca C0SS_ (Algérie) Ceuthorrhynchus Schonherri
Apion detritum Z "· hîïtulus
... Cotula L_ — sagittata D. C.
Cgmhm-rhynchus molüor Ceuthorrhynchus Schonherri
Apion detritum '· C°mî`¤Ct¤$
-- laevigatum — fulvitarsis
-- djgpar -— thaliana L.
.- Hookerj Ceuthorrhynchus pilosellus
— maritima L. ` gnseus
Otiorrhynchus juvencus `_ ammus
_ mixw L_ —— contractus
Otîorrhwxchus juvencus _ wrnm L' _
·; Tmchyphloeus bifoveolatus Ceuthorrhynchus curvuostris
Strophosomus faber 79. Armenîaca vulgaris L.
Gronops hmatas Magdalis ruficornis
Ceuthgrrhynchxdius hystrix Anthonomus amygdali
~— . hassxcus Rhynchites aequatus

1758 c0LÉ01>·1·Èmzs cuRc.UL10N1¤Es
71. Armeria allioides Boxss. (Algérie) Apion astragali
Sibinîa sodalis —— cognatum
— marltima W11.1.17. — glycyphyllos L.
Sibinia sodalis Perîtclus sencx
— plantaginea W¤.1.n. Apmn astragali
Sibinia sodalîs — punctirostre
22. Artemisia absinthium L. Zîîëîugoghàtum
Cypnocleonus tigrinus Tychîus Gœtùeri
Ceuthorrynchus chrysanthemi __ monspessumnus L.
" rugulosus Peritelus senex
Bans arœmisiae Sitona ophtalmîcus
- campestris L. _ Giraudi
Perïœlus noxms Tychius trideminus
Leucomigus tessellatus _ nemausensis
Barîs artemisiae _ bicolm.
— crithmifolia D. C. Amon astragau
Apion sulcifrcms — juniperi Gavoyi
—— gallica L. —— purpureus L.
Otiorrhynchus vitellus Tychius Gremeri
—- cribricollis — stella GOU.w
Cycloderes artemisiae periœlus ruücorms
Leucomigus tessellatus _ sirinicus L_
? Donus crinitus Sitona cachecta
ADî0¤_$u1Cîh`°¤S — tragacantha L. (massiliensis Lmx.)
— ;ulg?;1·;1s L. I Peritelus scnex
en e us noxms Sitona e
Strophosomus faber — vesicariuîcâcta
Ceuthorrhynchus chrysanthemi Apion astmgau
Bâîîs artèmîsîaë —~ virgatus Pur,. (Roumanie)
7. Arum italicum Mur., Amon astmgah
Brachyœyus undatug 22. Atractylis humilîs L.
42. Arundo donax L.    
Calandra picea _
_ phmgmiœs L_ 20. Atnple.1: halimus L.
Dicramhus elegans Pçritelus tlavipennis
Calandra piœa L1xusHb1·evir0stris
— avescens
10. Aspenzgo procumbens L. Baris scolopacea
Ceuthotrhynchus asperifoliarum — h01't2'ns·is L.
22.Aste·r acris L. _ Èêîsfîugsunlîl
Stmphosomus faber Chromoderus fasciatus
22. Asteriscus spinosus G. G. (Pallenis — patula L.
spinosa L.) Chromoderus fascîatus
Larinus maurus Lixus junci
-— longirostris Baris scolopacea
67.ASt'ragal1.LS aristatus L’HÉn1·1·. _- mseus L` .
Smma lmeeuus Chromoderus fascxatus
. . . — Tornabeml Tm.
TyCh1US tmdentmus Chmm d .
___ longiclava 0 erus fascxatus
Apîon facetum 23. Aucuba japonica Ta.
.— atragalî Otiorrhynchus rugosostriatus
_ jumperi gav°yi 42. Avena satlva L
_ puncümstœ Sitophilus grénaria
— austriacus L. _ _
Apion puncümstœ 32. Azale:1 gapomca GRAY (Rhod0den·
— bayonensis Lors. dT°'"'_L·)
Sitona griseus Qtxorryynchus rugosostriatus
_ Ciœr L_ —— smensls Lonu. (mollis BL.,
Amon jumperi Gavoyi Ot101·1·hynchu§ sulcatus
— punctirostre — crataegl
—— danicus Ruz. 82. Azolla caroliniana W1.u.n.
Apion ameythistinum Stenopclmus rutinasus
— punctirostre — filiculoides Lamx.
— depressus L. Stenopelmus rutînasus

mmax ALPHABÉTIQUE nus PLANTES-HôTES 1759
25. Barbmea precox R. Bn. D€D0!‘3¤S bëtülüè
Ccuthorrhynchus floralis Rhynchites coeruleocephalus
" nam 25. Biscutella cichorüfolîa Lors.
_ barbaœae Baris corsicana
—— contractus _ laevigaw L_
— mfl9a"`iS Ry BK Ceutorrhynchus micans
I-1*115 mïaën _ -· umgijozm Mm.
Ceuthoyahynahus napx Buis mvaus
—- p1c1tax·s1s _ _ ,
— barbareae 67. Bongeama hîrta (L.) Rcma.
Baris morio Sitona cambrîcus
— lepîdü —- recta (L.) Rcxm.
L. coerulescens Sïtona cambricus
-— laticollîs — waterhousei
22. Barkhausia (voir Crepis) 10. Bogragg latîijlora D. C.
eut orr ynchus eo h`
25. Berteroa (voir Farsetîa) _ Officmaüs L_ g grap wus
20. Beta cicla L. (vulg. Poirée) Pachycerus maritimus _
Lixus junci Ceuthorrhynchus borragmis
— maritima L. -— crucigar
Peritelus Balachowskyi -- peregfmas
Eusomus salsicola — asperxfoharum
Cfm°"hYnCl\uS fnendicus 42. Brachypodium silvaticum Rom.
I-·1X¤S Scabmcolhs Pachytychius squamosus
— vulgaris L. rapa Dum. — mpacea Cmiag concjnnus
K0c1·1. — esculewta Snxsn.) (vulg. _ _
betterave) 25. Brassxca campestns L.
Barynotus obscurus (mîiîte) _
Otiorrhynchus ligustici Ced 0!`!`Y!1Ch7·1S napx
Peritelus sphacroidcs " plelflrostlgma _
Mylacus mmndatus — campestns napo-brasszcae D. C.
Tanymecus palliatus Ciîthïëglyîçhus rapae
Conorrhynchus mendicus Barig chloris
Bothynoderes punctiventrîs __ cam`est_HS âîçseî D C
Chromoderes fasciatus (colîa) if a' ' '
Lîxus scabricollis th _
____ junci C€¤ 0l'r}}ynchus pleurostxgma
—— sanguineus I âîâënms
50. Betonica officinalis L. ·— syrites
Ceuthorrynchus pubicollis —— quadridens
9. Betula alba L. _ Éâîtîgâîls
P°1yd¥°SuS Éictus —— chalybaeus moguntiacus
— xmpressxfrons Buis Opiparîs
`" Semqèus —— laticollîs
_ °É'VmuS _ — cocrulesccns
Magdahs carbonarxa _ cheinmthus vlu
A“°É1“$ P1a“ÈariS (Sinapis cheiraathus Kocn.)
C°€hÉdeS rublcundus Ceuthorrhynchus sulcicollis
Balamnus undulatus __ hepaücus
Orchestes jota ..- pleurostiglna
-— semirufus .. ignjfus
— ruscï - erysimi
—— Stîgma Bam laticollis
Rhamphus pulicarîus .. mayüîma D_ C_
Trachodes hispidus Ceuthorrhynchus contractus v.
Apiofx simîle ` paujpeg
Apoaerus coryh — napus L. (navet)
‘·· °rX‘hr°Pt°"·‘S Ceuthorrhynchus pleurogtigma
Attelabus nitens —· napi
Byctiscus betulae -— assîmîlis
— populi - gallo-rhenanus
Deporaus betulae —— fulvitarsis
— Mannheiremi — quadridens
Rhynchites nanus — picitarsis
— pubescens Emu;. V-. contractus

1760 COLÉOPTÈRES cuncuuomxmas
Baris quadraticollîs 42. Calamagrostis arundinacea L.
·—- chlorizans Tryogenes nereis
——· oleracea L.
Lixus myagri 50. Calamintha clinopodium L.
Ceuthorrhynchus napi Apion Havimanum
— assimîlis
_ quadridens 7. Calla palustris L.
L piçitarsjg Tanysphyrus callae
_ îgîâîsïîs 32. Calluna vulgaris L. · .
Buis laücoms gcimogythmus plîmdorsxs
·— cuprirosttis jplgîgrîlëss re usus
— coerulescens __ mbeücoms
— oleracea bothxrys D. C. (Chou- __ capüatus
Flam') . -— curvipes
ÉÈKÉî.É'lɧÈ.hÈL‘°aÃÈ1m.¤. îügggjgcïyge ¤€¤=·1°S··=
` gÈ'l¥°'nÈ°nan“S Acalles ptinoides
— p1c1tars1s
Baris chlvrîzans ·16.ca1:na palustris L.
—- coerulescens mgsgnxa dagexum
— oleracea bullata D. C.
(Chou frisé) 67. Calycotome spinosa L.
Ceuthorrhynchus pleurostigma E;-eritelàxls tlavipeanis
._ nai euro rus murmus
—— assîmilis Apion subparallelum
—— gallo-rhgnanus — stx·ia1Zum
— picitarsis ` kmatu _
Buis laticoms b- üavoiemoratum scabxosum
_ chlorizans —— mllosa Lux.
—- coerulescens APï0¤ $¤}>P¤!'¤ll€l\1¤'l
— oleracea capitata D. C. (chou lisse) ` scabmsum
Ceuthorrhynchus pleurostigrna 25.Cameli1•·a. sativa cnmz
·— asâîmîlis Ceuthorrhynchus syrites
— Ea11o—rhenanus Baris coerulescens
Baris laticollis _
__ chlorizans 13. Campanula carpathtca J’Acq.
Miarus campanulae
— rapa L. . _ ermus L
Ceuthorrhynchus micans Minus éampamuae
50. Brunella vulgaris L. —— glomerata L.
Apion millum Miarus graminis
— elongatum —— salsolae Degorsi
26. Bryonia alba L. Z Ãïâlaâulae
_ îîoîîa Yâlcîe -— grandiflora L.
. ‘ Miarus scutellaris
Bam ""·u“ — latifolia L.
11. auaazem (ou Buddlea) globosa. Lux, Mîaws 1¤¤@î1‘¤Sî=
Cionus scrofulariae — $8150189
— variabilis Hmasuzv — P¤W·l¤ L-
Cionus hortulanus Mîams ¢¤mP¤¤¤ï¤€
_ alauda —— persîcifolia L.
25. Bunias erucago L. Mîmssaliàe S
Cwthorrhynchus Duvali — dlstinctus recmosms
— viridipermis __ campamuae
Baris laticollis _ rapunculoides L_
12. Buxus sempervirens L. Miams Plantarum
Barynotus umbilicatus — Camlîanulâe
25. Cakile maritima Scor. xmulïààionaus
Ceuthorrhynchus Horalis _ djstincms
-- pleurostigma __ campanuhe
5- D¤v¤11 — ursinus
Baïîs 0PïP¤1'îS —— rhomboidalis L.
— 1¤t1¤¤111s Miam samme

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HoTEs 1761
—— campanulae Ceuthorrhynchus trimaculatus
- rotundifolîa L. — nigrescens VILL.
Miarus gramînis Lixus elongatus
— campanulae Rhinocyllus conicus
—— thyrsoîdes L. Acalles diocletianus
Miarus salsolae Cêuîhorrhynchidius horridus
- ' lei — nutans L.
— tracheêïîml L. Tanymecue palliatus
Miarus longîrostris C1e0nus p1ger
_. scutellarîs LIXEIS elongatue
.. salsolae Larmus sf:01ym1
-- campanulae — Eurbmatus
—— acae
20. Camphorosma. monspeliaca L. __ èturnus
Peritelus (Meira) insularis Rhînocyuus conicus
Bëgous exüîs Ceuthorrhynchidîus horridus
Barîs Slîolîata Ceuthorrhynchus litura
? Cycloderes canescens _ trimaculatus
15. Capparis spinosu, L., 1:. rupestris Sm. Amon cardmîrum
Lixus Ascanii ·· 0¤0P01`d1
— pycnocephalus L.
25. Capsclla. bursa-pastofîs Moxzucxx. Lax _5 elgngafgg
C€¤th01`1`hY¤Ch¤S H01`¤1ï$ Larînus turbinatus
— sulcicqllis Rhinocyllus conicus
— erysimi Apion carduorum galactitis
— contractus ·— alliariae
— chalybaeus — tenuiflorus Cmu.
. Larînus carlinae
Z5` Cagig;1 éïs L;"\;1t?;'u:` Ceythorrhynçhus trimaculatus
Ceuthnrrhynchus cochleariae Amon amamae
·— I1l;€F\ÉCî11X_ 29. Carex acutifovmis E1-mn. (paludosa
— an e ex Goon)
—— hirtulus Limnobaris pilistriata
— pectoralis Tryogenes festucae
—— hirsuta L. Erirrhinus scîrpi
Ceuthorrhynchus cochleariae —· ripcria CUm·.
—- contractus Tryogenes festucae
—— pectoralîs —— vesicarîa L.
—·— latijolîa Van,. Tryogenes festucae
C°“t¥1°"hy“°h°S Pandeum zz. camm acammrozw 1..
— parmflora L· Larinus brevis
Ceuthorrhynchus plcurostigma _ ursus
— pratensis L. __ acauus L_
Ceuthorrhynchus pleurostigma Larînus bœvis
— cochlcarîae __ Reîchei
" at°“ÉuS — carlinae
` pçrvxcax —- corymbosa L.
_ mrmlus Lixus scolopax
" vëctomlîs Larinus ursus
25. Cardamine Sp. — lümîü L-
Baris Ochsi Lari-nus ursus
—— carlînae
22. Carduncellus mitissimus D. C. _ vulga,55 L_
Larimxs flavescens Larmus ursus
— monspeliensium L. _ carünae
I-·a"im‘$ Havesœns Rhinocyllus conicus
22. Carduus acanthoides L. g_ Carpmus betulus L_
Larinus carlînae Polydrosus pterygomalis
Apion carduorum _ imm-essürons
— crispus L. Magdalis stricta
Lîxus scolopax Rhyncholus lîgnarius
Larinus carlinae Acalyptus carpini
Rhinocyllus conicus Orchestes fagi
Ccuthorrhynchidius horridus Apxon holosericeum
Ceuthorrhynchus litura Attelabus nitens
— myriacanthus Coss. (Algérie) Deporaüs betulae

1762 c0LÉ01>·1·È1u:s cuncUL10NmEs
_ duânensùs L. (Autriche) Bangasternus provincîalis
Apîon holosericeum Orchestes tomentosus
Acalles Aubei Apion armatum
—— penctrans
22' Calrçhamuscoîggaalîœ L` — onopordi
us —- ` lta L.
¤¤¤¤S fêavesœns ÉÉÉÈÃÈCTEOM tîgrinus
'_. rustlcanus — morbillosus
" pecünatus DE" Bangasternus provincialis
Larmus qavescens Baris atronitens
tùît Ivstîlanus Apion penetrans
` · — onopordi
Larinus flavesccns -
— p·ratens1.s 'I‘mm.L.
34. Castanea vutgam L. Orcïgestes pratensîs
Rhyncholus ater — Smbwsa _L-
__ cuünm-is Larinus Jacac
Balaninus elephas — Stuïfms
—— proboscidens — Carlmaë _ _ _
__ œctus Bangasternus proymcxalxs
1. Ced·ru.s libanotica Lnm. ssp. atlantica grçhcstâs lîïatensïî _
MAE pxon eco or aus rzacum
Rhyncholus porcatus ;tYtf>!îQP0£dî
— so 1 1a1s .
85- Celsia bewnicae-fûua DES"- Cyphocleonus morbillosus
Ciomxs hortulanus
_ mcmwm L_ 17. Cerastium brachypetalum Dzsp.
Cionus hortulanus Sibinia phalerata
Cleopus pulcheuus —— triviale Lnm., v. fontanum B.wMc.
95 C W l_ L Sibinia subtriangulifera
. e ns a aw .
Rhynclmus punctulatus 79- Cëgwus Sp·
h 11 bius bl
22. Centaurea amafa L- iy ïaetulag Ongus
Avion °n°P°"d‘ Polydrosus marginatus
_ aspçra L· _ _ Magdalis cerasi
  1°nB`u`°St¤S Rhyncholus culinaris
— calœnapa L· Balaninus cerasorum
Apion onopordi
pseudocleonus gralnnücus 79. Cerasus cwium Momvcn.
_ cgllina L_ Anthonomus rectirostris
Orchestes tomentosus — humëmïïâ
Apion onopordi Rhamplîus oxyacanthae
— cyanus L. Rhyncmtes cupreus
Apion penetrm;5 coeràxëâust
—· nubmsn Bon. · ua US
Amon onopordi — Lau1oce·rasus Loxs.
__ jaœa L_ Rl1ynch1tes coeruleus ·
Eusomus ovulum Otxîrrxihgnlmëxus 1ugdunens1s
Pseudocleonus grammicus —` ma a e lu"'
Anthonomus humeralis
Larinus stumus .
Orchestes pratensis Rhynch1t€s coeruleus
. . — padus D. C.
— pers1m1.lis . .
Amon armamm Magdahs ruficorms
penetrans Anthonomus rectirostris
— ·==¤¤==1 - UÈKÉÃÉÉ
— î;u:i:îgae:uSg1;î'i; Rhynchitcs pauxillus
— t
— lug¢1unens·i,s Joan. _ vulgaàseqïînï
LÉ"mu$_ canescens _ Anthonomus rectirostris
— mcgensts A11. (Algéme) Rhynchites cupreus
Larmus ferrugatus _ cœruleus
— 17l011tG7N1 L. — aequatus
Tro ` hot 11 t
_ nig,ïpL· us cucu aus 19. Cemtophyllum submersum L.
Lixus axguus B‘*€°“S Pe"?
Larinus australis ` Subcarmams
j J¤¤¤€ 52. Cercis silîquastrum L.
Rhmocyllus conicus Echinoderes Ravouxi

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HôTES 1763
10. Cerinthe major L. (aspera Rum.) Apion carduorum
Ceuthorrhynchus Aubei — carduorum galactitis
— pcregrînus —— carduorum damryi
79. Chaenomeles lagenaria Kom. (cognas- 22. Cirsium anglicum Lon.
sier   Japon) Larinus turbinatus
Otiorrhynchus clavîpes — carlinae
Rh' 11 '
62. Chaerophyllum bulbosum L. Apïgâciïîëtâàmcus
Lixus irmis — arvense Scor.
_' *€_m··*¤m L' Otiorrhynchus auropunctatus
Llparus cmonatus Tanymecus palliatus
Ceuthorrhynchus tcrminatus cleonus giga,
65. Chamaerops humilis L. LîX¤S algirus
Derelomus chamaeropis ·· €ï0¤S¤î\1$
_ _ Larinus turbinatus
25. Cheiranthus chezrz L. __ cuunae
Lixus anguînus ___ jacae
Ceuthorrhynchus rhenanus Rhmocyuus commis
_ rïëe lr Ceuthorrhynchidius horrîdus
-— s cxco xs __ mens
— chalybaeus moguntiacus Ceuthorrhynchus Hmm
— ërysîmï Apion carduorum
-— contractus okopordi
—— pleurostîgma _ .
Bam mîcouis ÈÈÈÉXÈ'É..É5.¤.tus
— excelsiar Hour. h . .
Lixus angumus — c rysacanthum BALL. (Algeue)
Rhmocyllus conicus
20. Chenopocluim album L. — eryophorum Scor.
Chromoderus fascîatus Cleonus piger
Lixus junci Larinus scolymi
—— sanguineus —- turbinatus
Baris scolopacea - sturnug
— botrys L. — tiavescens
Chromoderus fasciatus — jgrox 1), C_
— polyspermum L. Cleonus piger
Conorrhynchus mendicus Larinus carduî
Lixus sanguineus — vulpes
22. Chtriïîanthemum japcmicum L. fexcul- _T îuygïiïîâus
Tanymecus pallîatus " Jacae
Cyphocleonus tigrinus _ mnceolamm Sc°P‘
- myconis L. Ckonus piger
Ceuthorrhynchus subfasciatus Llxlîls elongaîus
Larmus turbmatus
— segetum L. St
Ceuthorrhynchus triangulum I calâinnlâî
— tanacetum Vxsnuu (V01I' Tanacetum) Rhmocyuus comcus
67. Cicer arietinum L. Ceuthorrhynchus trimaculatus
Sitophilus granaria Apion carduorum
Apîon pomonae ——— scalptum
62. Cicuta virosa L. (c. aquatica L.) L-- °n°p°rdi
Lixus mais ` ël;;°:;"';il§eî°'-
cy °“S Larmus turbinatus
22. Cinara cardunculus L. — sturnus
Larinus cynarae — carlînae
Apion carduorum Apion carduorum
— Corsica Vxv. — palustre Scor.
Larinus cynarae Lixuë algirus
— scolymi Larinus sturnus
— Scolymus L. (Artichaut) — carlinae
C}e0nus piger Rhinocyllus conicus
L1xus scolopax Apion carduorum
Larinus onopordi — scabrum Pom.
— cynaraç Larinus sturnus
-- scolymz — australis

1764 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
21. Cistus albîdus L. ——— juniperi
Himorythmus planidprsis — pavidum
Ccmiocleonus tabidus — viginalis Lam:
Apion tubiferum Apion juniperi
_ crispuîyïfesœns 25. Co1·on0pus·(v0i1· Senebiera)
Avion tubîferum 9, cmyms aveuam L.
·— CY¤¤€SC€¤5 Otiorrhynchus moris
—- incanus L. (villasus L.) -- fuscipes
Apioxg cyanescens _ pauxiuus
— ladaniferus L. Phyllobuis xanthocnemus
AP10¤ CY¤1'1€SC€¤S Polydrosus mollis
— laurijolius L. .- pterygonlaus
Coniocleonus tabidus .. cervinus
Apion Wenckeri .. undatus
·· mwwmelîcwsis L- Strophosomus erinaceus
Coniocleonus tabidus Adgxius Scmbipemüs
AD tübïfëïum Rhytidosoma Pici
Auletes pubescens Cogljodes 1-nba,
— salviaefolius L. Balanjnus mlcum
APî0!‘1 tübîfëïum Orchestes avellanae
— C!/<·1¤€S¢€¤5 Rhamphus pulîcarius
Aüïëœs Pubësœnâ ? Echinodera hypocrita
26. Citrullus colocynthis Scmuw. (Egypte) Ap°deruS c°r);h
Baris granulipennis Aglaîuithlggïeâëw
29. Claduim mariscus R. BR. Byctiscus betulae
Bagous diglyptus Depuraus betulae
Limnobaris T. album — Mannheiremî
22. Cnicus benedictus L. Rhyncmtes Senœus
Apion onopordî 22. Cata tinctofia L.
-— lanceolatus W. Apion laevigatum
R"‘“°°’““S °°'“°“‘ 79. cotmasm Sp.
25. Cochlearia arrnoracia L. Magdalis barbicornis
Centhorrhynchus pleurostigma —— pyracantha Sxmcn.
— ignitus Anthonomus rubi
—- chalybaeus Rhynchites bacchus
54. Colchicum alpînum D. C. 24. Cotylednn (voir Umbilicwv)
_ zïîtîàsnâîmëënmae 25. Crambe maritima L.
Mononychus salvîae Ceu"h°¤PynchuS üoraus
Miarus mequignoni ` Symœs
79. Comarum palustre L. '79· CT¢191l3 m0¤09y'M1 JACQ-
phyggbjus coma; Otiorrhynchus crataegi
Anthgnomus 1-um Strophosomus erinaceus
Apoderus erythropterus Anthoaomus rubi
23. Camus mas L- — bxtuberculatus
Otiorrhynchus crataegi _ pedicularis
Rhamphus subaencus
67. Coronilla emerus L. Rhynchîtes versicolor
Apion pavidum —- auratus
— rapulum -— aencovirens
— glauca L. _` Dauxillus
Apion vorax ——— aequatus
— andalusicum — olivaceus
-- lanigerum — axyacanthoides Tanna,.
—- pavidum Oticrrhynchus civis
— minima L. — impressivetris veterator
Apion rapulum — gracilis
— pentaphylla (Dnsr.) Bur (Algérie) Petitelus sphaeroides
Apion andalusicum Phyllobius pyri
— scorpioides Kom. —· betulae
Apion pubescens — sinuatus
— varia L. Polydrosus marginatus
Sitona intermedia — undatus
Tychius immaculicollis Strophosomus melanogrammus
Apion ervi Geonemus tlabellipes

mmax ALPHABÉTIQUE mas 1>L.u~m;s-1-161*125 1765
Magdalis cerasi 42. Cynodon dactylan Pms.
·—— barbicornis Trachyphloeus spinimanus
—- ruiicornis _ _ _ ,_
Rhyncholus cuunaüs 10. Cynoglossum cheznfolzum L.
Anîhonomus rubi PaChYC€î`§|$ $C¤b1`°$‘-IS
—— chevr01at` · Vauus
__ büubctcilatus Ceuthorrhynchus cruciger
_ pedicularîs —— mnntanwrh Lmx. v _
... conspel-sus Ccuthorrhynchus tmsxgnatus
—- pomorum — vfficivwle L- _
_ Spüotus Ceuthorrhynchus borragmis
—- undulatus _  
.. rufus — asper um
»— sorbî _···· î!'ï$ïE¤-ams
Rhamphus subaeneus —· Dwîum AH-
_ oxyacanthae Pachyçerus scabrosus
Acalles parvulus * varms _
Byctiscus betulae Ceuthorrhyxzchus crucxger
Rhynchîtes versicolor — 3$P€!'îîf>]ï¤!'|1!¤
— bacchus '· angustüauces
— “"“‘“s cv. cynms Araom E. rom.
-— c1.1pl‘€¤S Apion pub€SC€DS
" gîemëluesss -— afgcntatus L.
_` Apion compactum
"`. aequaâus -—· campactum Cîrcovichî
— ·r·u,sc·m0ncns1.s G. et B. _ capitaux JACQ-
 :Eî; îxaïîîsëus Apîon elongatulum
—— corniculatum
22. Crepis tamœacifoliu 'I‘¤u1u.. — comp!-lcîum
(Bwrkhuusia taraxanifolîa D. C.) ——— QT¢l1ld'÷fl0‘I"|l·8 D. C.
Lixus acicularis Sitona rcgensteinensis
— punctivcntris Apion Kraatzi
Styphlus penicillus — liniifolius L. (Algérie)
— vi·re·n.s L. Apion loti Sicardi
Ceuthorrhynchus marginatus - nigyicans L_
62. Crithmum maritimum L. _ âîlîëlïgnïtmum
ta 3 sa Pachytychius sparsutus
17. Cucubalus bacciferus L. - supinug L.
HYPEH “at°1` Apion elongatulum
27.Cup1ess11.s mmgwm D. c. · "°d“‘“P*“m
Scymmpus Lethierryi —— ûavoiemoratum.
Nanophyes transversus 42. Dactyus glomerata L.
28_ Cuscuw epmnum  M:  Otiorrhynchus rugosostriatus
(aensmom sn et wm.) P°‘>'d’°‘“‘ °°"*"‘“
Smicwnyx Jurgsermannîae s. Damacsonium mzmmm (Lux.) man.
— b!€Vî¢0m1S Hydronomus nlismntis
— epithymum Mmunv (minor D. C.) _ _
Smicronyx Jungermanniae BL Dupuy! gnidmm L·
— coecus Sibmia  
— nebulosus “ V
" °'“`°P”“ L- 62. Daucus cafota L.
Smicîçnyx Jungermamüae Mecaspis alœmnns
· tüfûhî BM-¤¤'1`· Leucosomus pedestris
Smicronyx coecus Hypera pasthmœa
75. Cyclamen persicum M1u.. LïP¤!'¤$ ¢0!‘0¤¤tu8
Otiorrhynchus rugosostrintus — '];"ü'ïmu:stL¤||¤·
— crataegi nus a crus
— maxi Dnsr.
79. Cydonia vulgaris Pms. mam
Peritelus sphaeroides Donus a ms
Phyllobius pyri 25. Dentaria digitata Lux.
Rhamphus oxyacanthae Ceuthorrhynchus pervicax
Rhynchiœs bacchus — Pnndellei
— coeruleus —- pinnata Lncx.
·- acquatus Ceuthorrhynchus sulcicollis

1766 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
17. Dianthus (ex-cultis) — hirtulus
    79. Dryas octopetala  
__ Remaudierei Amhonomus rubi
Hypera arator 22. Echinops Boveri Boiss. (Algérie)
—— Balbœii Smav. (Liburnicus G. G.) Lixus scolopax
Sibinia subelliptica — scolymi
- Carthusianorum L. — ritro L.
Hypera arator Larinus vulpes
Sibinia subelliptica Apion armatum
— caryophyllus L. _ _
Sibinia vittata 10. Echzum grandzflorum DSF. h
_ delmides L Ceuthorrhynchus geographicus
Hypera arator — larvatus
— gallicus Pers. — vulgare L.
Sibinia vittata Pachycerixs scabrosus
— monspessulanus L. ` varms .
Sibinia vittatg C€Uth0!'I`hyIlChuS gêographicug
—· prolifer L. —— Beclieri
simma phaiema —  
— form a "
— silvestris âîvpx-·, — ¤S¤<>rîf¤1iar¤m
Sîbinia vittata — €‘·1Ph01`b1¤€
— $UP€'l’buS T-·· 45. Elodea (voir Helodea)
Sîbj“i"‘ vittata 41. Ephedra distachya L.
25. Diplotaxis catholica D. C. (Algérie; Neoxyonyx massageta monticola
Ceuthorrhynchus intersetosus Paroxyonyx Sicardi
— Quadridens — nebrodensis Tm.
— erucoides D. C. Neoxyonyx massageta
Ceuthorrhynchus pleurostigma _ _
_ imersemsus 60. Eprlobzum palustre L.
__ quadüdens Apoderus erythropterus
Baris coerulescens — smcatum L‘?M` ,
_ cormthia Auleutes epilobi
— opiparis 31. Equisetum arvense L.
— muralis D. C. Grypidius brimneirostris
Baris opiparis -- limcsum L.
— laticollis Grypidius brunncirostris
·—- cuprirostris Bagous collignensis
— tenuijolia D. C. — lutulentus
Otiorrhynchus ligneus ·· D¢1W·S€‘V€ L-
Rhytidoderes pucatus Grypidîus equisetî
Ceuthorrhynchus tibialis —· 1’¢1m0S‘U·m SCHL.
.. pjcïtal-Sjs Grypidius equiseti
Bags  ?:)î:;S 32. Erica arborea L.
_ cœrulescens gt Polydrosus paraillelus
_ cmorizans rophosomus sagittata
Caulostrophus subsulcatus
67.D01'y(11.ium herbaceum Wim., C0¤î0C1€0¤1-15 CîC¤î1`îC0S¤S
Apion aeneomicans Mïcfêlus f€T!`¤E¤ï¤$
._ tenue Nanophyes niger
— Sujjmgicosum wmh — aragonensis WAm<. (Portugal)
Lixus trivittatus Nariophsîs ¤îE€1`
Hypera meles ·· Cümëa ·
Tychius cinnamomeus Nan°phYeS niger
Apion juniperi _ c"'·€"`€“ L·
>_ aeneomicans Strophosomus curvipes
-— retusus
25. Draba aizoîdes L. — lateralis
Ceuthorrhynchus similis Micrelus ericae
— muralis L. — scoparius L.
Ceuthorrhynchus atomus Strophosomus lateralis
— tomentosa VAx·u.. Micrelus ericae
Baris pyrenaica —- ierrugatus
— Varna L. Nanophyes niger
Ceuthorrhynchus contractus ——— tetralix L.

INDEX ALPHABÉTIQUE mas PLANT1:s—HôTEs 1767
Mîcrelus erîcae 22. Eupatorium cannabinum L.
—- vagans L. Alophus triguttatus
Sîî'0Ph0$0m¤$ cm'ViP€$ 33. Euphorbia dendroides L.
— F€î¤$¤§ Acalles Rolleti
_ laterays . 18. Evonymus europaeus L. (E. vulgaris
— tubemcolhs MILLER)-
39. Erodium ciconium W1u.n. Otiorrhynchus clavipes
Limobius borealis — japonicus Tn.
— cicutarium L'HÉRH. Otiorrhynchus rugosostriatus
Lixus È·‘É“g“m°‘·‘$ 34. Fagus silvatica L.
" Vins __ Otioxrhynchus guttula
H- ascî-m1_ ul ta —— singularis
ypera ascxc a __ cmtaegi
Lim°bi“S b°"°aHS Phyllobîus calcaratus
— ”ÃamcÉid°S   Polydrosus mollis
Llmvbàssearîymus - pterygomalis
·· T 15 — impressifxons
— moschatum L’H.Ém·1·. ._ pmsmus
Hypera fasclculata _ undatus
zacladus emguus Rhyncholus ater
— romanum (BURM.) BRIQUET _ renexus
Donus crinitus _ cuhnaris
25. Eruca pinmztifida Pom. (Algérie) —— truncorum
Ceuthorrhynchus picitarsis —- punctulatus
25. Erucastrum obtusangulum Rum. O_hehînaïuâ
°·=¤*h°"m°¤¤= S¤1c*°°m== G'°..î., Z. TE de resmm
—- barbareae erucastri Aaâues cAâbei p
Baris coerulescens ll Hemmi
— Pollichii Scunœ. _ Lui ionü
Ceuthorrhynchus pleurostigma __ tibiîlis
62. Eryngîum Cl1‘mp2$ÉTiS L. Echinpdera hypocrita
Anisorrhynchus barbatus Traghgdeg higpidug
— Spina-alba VILLARD Apgdcrus coryli
L¤!'S b¤`€VîS Attelabus nîtens
25. Erysimum cheiranthoides L. BY°"i$°“$ b°*“1“°
Ceuthorrhynchus floralis D°p°mu$ betuhe ,
_ · Dryophtorus corticahs
pleurostxgma _
__ plombeus Mesites cune1pes
— chlorophanus 25. Farsetia invamz K. BR.
Ba;-15 hticoms (= Berteroa incana D. C.)
-— gudenusi Ceuthorrhynchus pleurostigma
—— coerulescens — dubius
— nivalis —— sulcicollis
— atronitens — ignitus
· °he'î"if°H“m WM-L- 62. Ferula, communis L.
Ceuthorrhynchus chlorophanus (mama,-a G_ GJ
— grandiflorum Dm!. (Algérie) Ijxus uuibeuatgruxn
Lixus Ascanii .
Ceuthorrhynchus ignicollis 42` Feïàlââaagvnîrr 05m'
— hieracifolium L. ' `
— ïoîlgîfolîïvîomâ C (voir p 1752 Elîongïciggëlum
synch') Omxas concmnus
Lixus Ascanii brevipennis 76. Ficariu mnunculoides Ram.
Baris eryslmi Liosoma cribrum
- ochgi Tropiphorus carinatus
- ochroleucum D. C. (voir p. 1752 58 Ficus canca L_
synon.) ' ud
Ceuthorrhynchus rhenanus Iîïîâzîîtïâeîœ us
î chl°r°p?1am'5 Rhyncholus llgnarius
Bans erysimx _ undrus
ams ochsi °y _
— Gudenusi 22. Filago minima F. (montana auct.)
38. Erythraea centaurium Pms. Apmn brumupes
Smicronyx Reichi 79. Filipendula (voir spiraea ulmaria L.)

1768 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
79. Fragaria vesca L. — Formanecki
Otîorrhynchus veterator — genistac
4- clavipes — rhomboidalc
_ sulcatus — candicans L.
—- rugosostriatus Polydrosus griseomaculatus
—— lugustici ·- argentatum
—— meridionalîs — cinerea D. C.
Pexitelus noxius Homorythmus Cremieri
— senex Peritelus nigrans
·- sphaeroîdes — Poutiersi
Anthonomus signatus Strasiodis parvulus
·— rubi Sitona regensteinensis
Rhynchites germanicus — corsica D. C·
— aeneovirens fragariae Tychius bivittatus
36.F*ranke11ia laevis L. Amon Fulvum
Bam em ` êîZ.î;‘î.’ïî.“..‘;........
61. Fraasinus excelsior L. Amon cormculatum
Rhyncholus DUHCÈUIHÈUS - compactum
Coeliodes rubicundus _ h- _- _ L V
Lywodes ·‘=¤¤¤¤¤¤¥<>¥ A1ÃÉ'ÈÃ1z‘É'°.nàaÃÉÉ1Ã. `)
Sterezïüïcùaxlnl Tychius elegantulus
"_ _ — occidentalis Row (hispanica Wn.1.x.)
Echm°d°m hyp°°"ta Apion Formanecki
Orchcstes saltator _ compactum
— 0·mu.s L. ·,
_ _ -— p1.0sa L.
Rhyncholus gracëhs Polydrosus confiuens
Sterconychus ph111y1·ae _ griseo maculatus
Orchestes Saltatof _ Strasiodis parvulus
— oxyphylla Mam:. (Algérxe) Smma übiaus
Rhynchdus gracms — regensteinensis
Lygnmdes enucleatw Pacnytychius sparsutus
21. Fumana laevipes Spa. Apion Formanecki
Apion cyanescens — genistae
37. Fumaria capreolata L. — Compëcmm
Ceuthorrhynchus mixtus ··· üëfvûfëmoïatüm
_ que;-cjcoga — sagittalœs L.
.. njgfinus Polydrosus contîuens
.. Ojjicimgis L_ Sitona tibialis
Ceuthorrhynchus mixtus TYCMUS VEUUSWS
_ quercjcola Apxon corniculatum
_ njgrinus —— striatum
— pa·rvifl0·ra LAM. — $C°'fP‘i"·S D·  
Ceuthorrhynchus mîxtus È>¤t¤1¤S f1§Y¤¤<»=¤¤1S
_ nigrinus xus. spartu
- Spgcam L_ Tychxus bic0101·
Ceuthorrhynchus nîgrinus Apum H€îk°?`tm€€¤`ï
— vauumue mm. _·— f15¤v¤f¤m¤r¤¢¤¤¤
Ceuthorrhynchus nigrinus _ t'·?‘°t°""a_   _
22. Galactitis tomentosa Moncn. îltoâ? muahs
I. us Scolopax yc IUS vcnustus
Larinus turbinatus Pachytychms Sparsums
` j°°°° ATfmF<?:f¤ï¤ïc1<1
Rhinocyllus conicus __ gemstae
Apion cîrfiuorum galactitis _ œdumpmm
67. Galega ofjzcznalis L. - Strgamm
Sitona flavescens ... ixnnlune
— hispidulus — tlavofemoratum
50. Galeopsis Tetvahit L. — hnïgëmm
Ceuthorrhynchus angulosus — triscupidata Dssr. (Algérie)
sv. Gama anguca 1.. ^Pi°“ ,_Sq‘““"ig°’“'“
Sitona gressoüus — Vll¥(lTS1I Cz.¤M.·(pulchellu.s G. G.)
__ übiahs Apmn 1·h0mbo1da1e
APIOH Squâînîgëülm 39. Geranium cinereum CAV.
— afzëlqfatum zauaaus amms
` difficile —~ dissectum L.

mnnx ALPHABÉ'r1«_)U1: uns PLANTES—HôTES 1769
Zacladus exiguus — guttntum Vx1.L.
.. molle L. Paohytychîus asperatus
Hypera fasciculata ADIOH Yelatum
Limobius borealis —· ac1cu1arcÀ
Zacladus exiguus — chevrolatx
._ pratense L. ——- halimifolium·W1LL¤.
Zacladus aftînis Ap10n Revehem
- pugîllum ]_,_ — heicrophyllum Snnn. (Espagne)
Zacladus exiguus Apxon cyanescens
... pyrenaicum L. — hirium PERS'. A
Hypera fasciculata AD10!1 G!`€!¤€¤ V _
Limobius borealis — pergamaceum Pom, (Algerxeu
Zacladus exiguus Aîletes pubescens
— aiünis — pi osum Pms.
.. Robertianum L. Apîon Grenieri
Zacladus exîguus ·—· velatum
— aftînis — poliyolium D. C.
— rotundifolium L. Apîon Grenïeri
Hypcra fasciculata —î cyanescens
Zacladus exiguus — occidentalis L. (Espagne)
— sanguineum L. Apwn eyanescens
Hypera vîdua —— tuocraria Mn.1..
Lîmobius borealis Gymnctron alboscutellaium
Zacladus aftînîs — ëulgare UI;. 1 t
—- silvaticum L. omory mus p a ysomus
Zacladus affinis Trachyp1·go·euî alternans
. —- sca rxcu us
79' Geum nvylafe L' . . Gymnetmn alboscutellatum
Rhynchnes aeneovueus fragarxae A mn Gœmeri
— urbanum L. Il rugicoue
Rhynchlœs pauxmus — rugicolle Delphinense
66. Glaucium corniculatum Cum:. __ velawm
Ceuthorrhynchus verrucatus _ aciculaœ
Acentrus histrio _ _ _
— flavum Cmxrz (luteum Scor.) 22. Helzchrysurn italicurn Manu.
Ceuthorrhynchus verrucatus Rhytxrrhmus 1aes1r0st1·1s
Aœmrus histrio —- orientale L. et staechas L.
40. Globulana alypum L Pseudocleonus grammzcus
Stereonychus telonensis 45. Heloaea canaaensis mm.
42. Glyceria. aquatica Vuun. Bagous petro
Erxrrhinus acridulus —— punctîcollis
. . . . — orientale (Tomas.) L.
G7' Glïîgîl iêgîfsluëwomcu (Sow) _ îînâilolcêlelonus grammicus
22· Grwnhalwm dwiwm L· Pseudocxeonus grammicus
Hypera elongata 62. Helosciadium riodiflorum Kocu.
— silvaticum L. Lixus iridis
Apion bruxmipcs —— mucronatus
—— supinum L. Hypcra adspersa
9 ïlmchyphloeus alpinus 62 Heracleum alpinum L
21. Halirnium halimifolium L. (WILLK.) Liophloeug teggellatus
(ûïgëïîê) — Lecokii Goma. et G. tjlavescens
Auletes pubescens TXMK et M_
8_ Hedem heüx L_ Liophloeus tessellatus
Otîorrhynchus Ghiliani I-g*Fîa¥`“S €€"“a‘“°'~‘$
Liophloeus tessellatus ` Slplncum L·
Dryophtorus corticalis Llîphlqîîs cîmesœns
—— py eruu m Mx.
22. Hed-ypnois lpolyrnorpha D. C. Sciaphilus costulatus
Llxus aC*°“-lafuë Liophloeus tessellatus
StYPh1¤$ P€¤1C1]1¤$ Liparus glabrirostris
67. Hedysurum obscurum L, — Sphündylîum L.
Apion I-egexum Liophloeus tessellatus
L` · ` `d`
29. Heleocharis (voir Scirpus) lïjxscgînîricus
21. Helianthemum alyssoides Vmrr. Ceuthorrhynchus apicalis
Apion Perrisi Liparus gcrmanus V

1770 c01.1â0P·rÈm~:s CURCULIONIDES
25. Hespefü matromzlis L. Orchestes cinereus
Ceuthorrhynchus inatfectatus — persimilis
— sulcicollis Cyphocleonus morbillosus
57. Hibiscus roseus Tnomz 47. Iris fî0·rent·i·na L.
Baris timida mononychus punctum-album
. . —· joetidissima L.
22. Hieracium lumbellatum L. Mommychus punctumlalbum
Amon dlspar — superciliaris
·67. Hippocrcpis comosa L. — gay-mamca L_
Foucarüa Cremierî Mononychus punctum-album
Sitona in(€ITn€di11S —· pggydaçgrug L_
Ty€hî¤$ €l€ga11t¤l\1S Mononychus punctum-album
Apion curtisi — gpurjg, L_
—— lanigerum Mononychus punctum·a1bum
— 9%¤·î¢C¤   · — xiphioides Emu;
Sxtona mtcrmedms (pyrenaica Btm.)
30. Hippophac rhamnoîdes L. mommychus R°nd°ui
Cm0|'°Pha¤¤$ gibbvsus 25. Isatis tinctoria 1..
42_ Hgfdgum dgsücymm L_ Ceuthorrhynchus pulvinatus
Sitophilus granarîus — ïaduïâ
— oryzae ··· 1`¤D3€
— murinum L. — $¤bQü¤S¤S
Strophosomus faber ·· FUSUCUS
Pachytychius squamosus — awmus
— Vulgare L. — c§1`äâî\1S
siwpnuus gmnmus — pwltarsis
... oryzac —` pecforalis
14. Humulus lupulus L. Balls Eopulpams
Plinthus caüginosus _ cœrulesœns
84. Hydrangea opuloides K0c1·1.(H0rtensia) .
Otiorrhynchus sulcatus I3` Jaïiïgâsmgêîga L'
·- mgososmatus S
45. Hydrocharis morsus-mnae L. 6L J°sm""""_ 9"“’"Éîf"?"·‘"‘ _L·
Bagous puncücoms Rhypchxtes cubnpemus
_ —— oüc-male L.
46· Hypefïcum Mfwwm L· Rhynchites cribripcnnis
Ap10¥1 bI‘€'Vi!'0StI'€ Oüorrhynchus civis
—- humzfusum L. _
Apion simum 49. Juglans Tëgtd L.
_ pukhmm L_ Echinoderes Ravouxi
Apion brevirostre B3I3!1i!1¤S 0btuS¤S
— simum Rhyncholus gracilis
— tetrapterum Fans Chaerorrhinus squalidus
Apion brevirostre Rhynchites praeustus
22. Hypochoeris maculata L. 48. Joncus bufonius L.
Ceuthorrhynchus marginalis Bagcus lutulosus Temperei
25. Iberia amara L. _ clnglmneîatus I"
ceuuwnnynchus thlaspi _ ê‘;i:l‘;bï‘S T' "‘1b“m
" mmus Limnobaris pilistriata
— Bevnardiana G. G. " ,
Ccuthorrhynchus pyrenaeus _ °bt"'sm°'ms Emu"
— sempcrvirem L, Bâgous lutulosus
C¢¤th0¤`hyI1¢h¤S Sîmî1îS 27. Junipcrus communis L.
— 'umbëuaw L- _ Polydrusus Manteroi
C€¤îh0¤'hY¤¢h¤S îhl¤$D1 Acallocrastes dcnticollis
;>2_ lnula britannica L_ —— communis nanus W¤.u>(alpina Cnus.)
Iaachnaeus crimtus 0ti0r1·hynchus‘ stricticollis juniperi
— dysenterica L. (Pulicaria dysenterica P°1Yd—"°s“$ E¤$€°ma°“1ata
Gmnn.) — Oxycedrus L.
Baris nnalis Scythropus Lethierryi
Lachnaeus crinitus — squamosus
— viscosa Art. nanophyes transversus
Tanymecus pallintus — phoenica L.
Lixus acicularis Scythropus Lethierryi

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HôTES 1771
Aulctes tubicen —— E1'¤Cî1î€0U€
— thwrijera L. M. (Algérie) —— columbinum
Auletes tubîcen — melancholicum
2. Kentrophyllum ( = Centrophyllum), macmrmzus Wu"'
_ (montanus L.)
von- Cmthamus Hypera Pandellei
20. Kochw hirsuta NOLTE APî°¤ C€1'd0
Peritelus (meira) suturella —· O€h·'W·$ D-   H
A i n ac` 'co
50. Lamium album L. __ Oâoîamîr L_ e
Cœuastes lamü Otiorrynchus ovatus
Ceuthorrhynchus Sahlbergî _ pmtcnsis L_
— aîbœvîamïus smma sutm-aus
— galeobdolon Cnmz. _ gemeuatus
Ceuthorrhynchus Sahlbergi Hypem pedestris
— m°·""l°mm L- Apion pomonae
Cœliastes lamii ___ ochmpus
— mauritamlcum Man (Algérie) _ œrdo
Cœliastes lamü __ Subulatum
— purpureum L. V _ aleyoneum
Ceuthorrhynchus abbrevxatulus _ mclanchoücum
22. Luppa minor D. C. (communis L. ` enfl
pars.) ·· P‘*""d“m
Tanymecus palliatus — Süvestrîs L·
Cleonus piger APî0¤ C!‘2¢C¤€_ ·
- omcinam A11. (major D. C.) ·‘ B°'“'°‘f1°m G€°‘”E°h
Apion caxduorum ” ¤¤1¤m¤¤1¤}¤
Tanymecus pamatus — melancholxcum
— officinalis ALL. (major D. C.) " wlî"°s"s L·
Tanymecus palliatus Ap1°nOclïëm:;a°
1. Larix europaea D. C. _ hydmîücum
C“"°“h° Piceus — vemus Bmm. (0·r0bu.s vernus L.)
Magdalis duplicata Amon opeücum
Rhyncholus ater
51. Laurus nobilis L.
62. Laserpitium latijolium L. Echmodem hypocüta
Liparus dlrus
_ gamcum L_ 57. Luvateva arbofea L.
Lixus cylindricus Baïîs ümîda
Liparus dirus Apïn îeneum
— siler L. ` "“,’°“ ·
Lixus cylindrîcus Amon malvae
64. Lathraea clandestine: L. 53' Leçum mlînm Li
Plinthus calîginosus anysp wus emnae
Lîosoma pyranaeum 50. Leonwrus cardiaca L.
67. Lathyms mmuus L, Ceuthorrhynchus murinus
Apion gracilicolle 22. Leontodon automnalis L.
Tychius quinquepunctatus Lixus sanguincus
— aphqcq L_ C€11th0I'1'hy!1ChUS Moelleri
Smma h¤¥==7=m¤= 25. Lepidium campestre L.
Iiypera vmlae Ceuthorrhynchus pleurostigma
— c1ce·ra L. _ turbatus
Apion subulatum _ parvulus
— gracilicolle _ chalybaeus
" a1°y°“°“m — coerulescens
— clymenum L. __ dfaba L_
Api°n gra°m°°u° Ceuthorrhynchus floralis
— heterophyllus L. - rhenanus Hardouini
Apion gracilicolle _. pleurosügma
— heterophyllus L. — thlaspi
Apion gracilicolle —— rapae
— columbînum -- syrites
—— hydropicum ·- turbatus
— latijolius L. — nanus
Apion subulatum — graminifolium L.

1772 c0LÉ01>1·ÈREs CURCULIONIDES
Ceuthorrhyuchus griseus — simplex D. C.
— iulvitarsis Mecinus dorsalîs
— laetus Gymnetron hispidum
— aeneicollis —— spartea Lmx. et Horn;.
— heterophyllum Bmum. Gymnetron netum
Ceuthorrhynchus lepidi — spuria M1m..
— parvulus Gymnetron netum
—— latifclium L. _ coumum
Ceuthorrhynchus pleurostigma _ Swiam L_
— €I`ySîmî Mecinus janthinus
Baris lêpidîi — longiusculus
— ruderale L. - dorsahs
Ceuthorrynchus griseus Gymnctron antirrhini
— el‘ySimî — hispidum
— sativum L. —— melas
Ceuthorrynchus floralis — netum
-— pleurostigma —— collinum
— Smithii Kocn. —— linarîae
Ceuthorrynchus parvulus —— supina Dis!.
— fulvitarsis Mecinus longîusculus
22. Leucanthemum corymbosum G. G.   dmîahs mt
Ccuthorrhynchus Falcozi iynëêîuxân oœum
— Delarbrei Txmn. _ thymifolia D C
Ceuthorrhynchus campestris Mecmus doI_èaH'
— parthcnum G. G. _ S
Coryssomerus capucinus Gymnetrmf L1¤<>r¤1¤¤
___ vulgaœ LMK — Tozgnefortz Pom. (Portugal)
Cyphocleonus trisulcatus Mecmus dorsal-È _
Ceuthorrhynchus triangulum Gym¤€tr¤¤ anturhïm
— campestris — linariae
Corygggmeyug capucjnug — triurnithophora WILLD. (Portugal)
? Apion stolidum Mecinus dorsalis
22. Leuzztx c0'n.ife·ra D. C.   lgaaîîiünus
Larmus leuëae __ Heydcm
— staehehnae _ laeviœns
62. Levisticum offîcinale Kocx. G!/|'¤¤€î1`0¤ âîlîîfïhînî
Liophloeus tesscllatus -— herbarum
61. Ligustvum vulgare L. I lxîniîggmn
Otiorrhynchus meridionalis t
-— crataegi ` 21:   1
—— clavipes ï coîëâîgîa
L1gn1odes enucleator _ unariae
71. Limoniastrum articulatum Msx. — ? bipustulatum
Apion limonii _ _
_ monopetalum BOISSU 25. Lmostrophum satwum 'L.
Sibima primüa Ceuihorrhynchus symtes
71. Limonium Mm., (voir sumœ L.) 10- Lî*'w$P€'m¤m ¤*”¤€¤S€ L-
_ , Ceuthorrhynchus asperifoliarum
85. Lzmzrza commutata Bmmz. __ albosignatus
Gymnetron herbarum _ cruciger
` dating M¤·‘·· — pu.rpu1·eo—cae·ruleum L.
G·lnn;g_;;aeÉâî§1a2‘;nC· Ccuthorrhynchus asperifoliarum
Gymnetron antirrhini 22. Logfia gallica Coss. et Gmm. (Filago)
—— italica Tnmv. Apion brunnipes
Gymnetton netum — laevigatum
Gyînnîïîgâh uîâîgè 25. Lonchophora capiomontana Dun.
` "‘i"°' D“’· lliëgérîâ) n n 11: sxs
Mecinus janthinus en ou ync us P C ar
Gymnetron hispidum 16. Lomlcera caprifolium L.
— purpurea Wu.x.. Otiorrynchus crataegi
Gymnetron hispidum Orchestes lonicerae
— reflcxa Dusr. — peryclymenum L.
Gymnetron hispidum orchestes lonicerae

mmax ALPHABÉTIQUE mas 1>1.AN·1·Es-nô·1·Es 1773
- tatarica L. 67. Lupinus albus L.
orchestes lonicerae Sitona gressorîus
—- xilosteum L. - griseus
Orchestes lonicerae — crinltus
67. Lotus angustissimus L. ——- angustifolius L.
Tychius meliloti Sitona gressorîus
— arenarius Bnor (Algérie) —- verecundus
Miccotrogus capuclnus 71. Lychnis album M1u.. ( = Melandryum
— collinms Mtmn. (Algérie) album Mm.)
Miccotrogus capucinus Hemiphytobius sphaerion
—- corniculatus L. — dioica D. C.
Homorythmus Schonherri Hypera arator
—— Cremîerl Sibinia pellucens
Peritelus suturellus —— viscarîae
Omîas micans — jlos-cuculi L.
Foucartla Cremien Hypera arator
— squamulata — githcgo Su.
Sitona Cambricus Hypera arator
— lîneatus — macrocarpa Bons.
— crixütus Sihinia pellucens
—— Waterhousei — vespertina Smr. (Silene pmtensis
Hypera meles Gon.)
— trilineata Sîbînia pellucens
Tychius tlavicollis — viscaria L. (viscaria vulgaris Tn.)
Pachytychîus haematocephalus Sibinia vîscariae
ADIOH stlbulatum 50- Lycopus ewmpaeus L-
" fn'? Ceuthorrhynchus angulosus
ï rîîflîlzm —— melanostîctus
__ loü — arquatus
_ cyassgyoüus pms_ 75. Lysimachîa thyrslflora L.
Tychjus gavicoms Tapinotus sellatus
—- creticus L. — ””·l9‘"'i$ L·
Tychlus argentatus Tapinotus sellatus
rnîccotrogus capucînus 10. Lycopsis arvensis L.
Sitona cachecta variegatus Cambon-hynchus borfaginjs
—- cytisoides L. _. Aubei
_   Eurnsl SSp` ühcorne 56. Lythrum acutangulum Luc.
Tychlus argentatus __   gïlâîormis
AP"? cœtaœum Nanophyes hemisphaericus
_ h‘sp'·‘?'”·s DÈS"· — Graejîeri Tnt. (jlexuosum LM:.)
Tychms spmicrus Nanophyes annulahls
—— majritimus L. (Algérie) .- g;-mms
Sitona cachecta variegatus .. njgritgygjg
— tenuis Ku. — hyssopijolia L.
Homorythmus Schonherri Nanophyes hemâsphaericus
Meira vauclusiana — marmotatus
Sitona Formanecld —— globiformis
-— lividipes ·—— rubricus
Tychius argentatus - gracllis
Apion iilicome — salicaria L.
_ uuggywsus San Curculîo transversovittatus
Sitona cambricus Phywbîus C°m¤!`i
... gemeuatus Nanophyes annulatus
.. navescens — clrcumscriptus
— crinitus — YV0¤¤¤€
— Waterhousei '— mm'm°mt‘·‘$
— hlspidulus — bœvîs _
Hypera pedestris _ g1°bü°"m$
.. plantaginis — grlcilis
Apion lon Apodexus erythropœrus
zi Lumria Tedwwa L. 25. Malcomia littorea (L.) R. Bn.
Ceuthorrhynchus curvirostris Bam htiœms
— cocheleariae 79. Malus acefba Mmn
— sulcicollts Anthonomus pomorum

1774 c0LÉ0PTÈREs cUncU1.10NmEs
Rhynchites versicolor —— erysimi
— Communis L. (Pom.) — contractus
Peritelus sphaeroides Baxis laticollis
Phyllobius oblongus — prasina
- pyri — lunata D. C. (Algérie)
Magdalis cerasi Baris prasina
— barbicornis — gisiis L. 1
— ruûcornis ams coeruescens
A¤îh0¤0Iï1¤S D0ï¤01`¤¤'1 67. Medicago falcata L.
—— Pyfî Sitona hispidulus
— pedicularis — humeralis
Rhamphus oxyacanthae Hypgya 2011115
Rhynchites bacchus — murina
— auratus Tychius medicaginis
— cœruleus — crassirostris
—— pauxillus Apion filirostre
— ¤€<l¤¤î¤$ — leiosperma Pour. (Algérie)
— jîoribunda Sms. Apion tenue
Otiorrhynchus clavipes — lupulina L.
Anthonomus pomorum Barypithes pellucidus
57. Malva moschata L. Sîmna Waœrbousei
Apion aeneum î` hmïœmhs
__ moschatae Apion ülxrostre
- rotundifolia L.  
îîîëîltàïïâîe Apion serietosetosulum >
_ radiolus —- V0;-Iax Desbrochersi
_ aeneum — manna .
__ ruürostœ Sitona Formaneki
— fulvirostre ` nfimma LINK .
—— silvestris L. Sltîma humçrahs
Lixus algirus Apion burdxgalense
Bam timida " Satwa L· _ _
Apion malvae Stfimodes gyrosieollisî A
__ radiolus Oiiorrhyiichus hgustici
__ aeneum Sitcna lixieatus
_ ruûmstœ — sulcifrons
— fulvirostre — îîyelïens
50. Marrubium vulgare L. __ àrîms
'? Ceuthorthynchus Fairmairei _ longulus
22.Mat1'iCa1'î¤. chamomîlla L. —- humeralis
Ceuthorrhynchus rubiginosus -— puncticollis
—- rugulosus —— hispidulus
Gymnetron rostellum — Waterhousei
Pseudostyphlus pilumnus Barynctus obscurus
Apion confluens Hypera zoilus
— detritum — meles
—— laevigatum — variabilis
— i.'n.0d0·ra L. — murina
Gronops lxmatus Tychius medicaginis
Ceuthorrhynchus rubiginosus —— crassirostris
— rugulosus Apion seniculus
Coryssomerus capucinus — ûlirostre
Gymnetron rostellum _. pigi
Pseudostyphlus pilumnus — tenue
ADî0¤ confiuens — sphaerocarpa BÈRTOL
·— dëîïîîum Apion cretaceum
—~ laëvîgatum — sujîruticosa RAM.
·— dîSD¤1` Sitona Havescens
— Brisouti 67. Melilotus alba, LAM.
_ Hookerî Sitona puncticollis
` ’"“"“'”“ L- -- cy1mdr1co111s
Pseudostyphlus pilumnus Tychius ruüpemüs
Apion Hookeri __ auœolus
25. Matthiola incana R. BR. ·— crassirostris Therondi
Ccuthorrhynchus matthiolae — crassirostris

uvmax ALPHABÉTIQUE mas PLANTES-Hôrns 1775
— micaceus 54. Muscari comosum (L.) Mn.L.
—- meliloti Brachycerus algiricus
Apion meliloti — lutosus
-— altissima Tmm.x.. (macrorrhiza G. Ceuthorrhynchus suturalis
G,) — consputus
Sïmnfî CYund-ÈîC°m§ 25. Myagrum perfoliatum L.
Tychü-*5 Cïassïïostïïs Ceuthorrhynchus contractus
-— junceus _ _
_ micaœus 10. Myosotzs alpestns Scnmmr
_ memoü Ceuthorrhynchus angulîcollis
Amon memoü — arvensis (L.) Hum,. (intermedia
— tenue Lun) ,
__ arvensîs WALB' (omcmaüs G_ GJ Ccuthoîrhynchus asperxfoliarum v.
Sitona cylindricollis my°S°ud1S _
Tychius junceus Cî_ euphœblae _ _
(_ mîcaœus —— 0 lma Horm. (hœsplda ·SCLHECHT)
__ curvimstris Ceuthorrhynchus asperifoharum
Am mEm°“ m;...î."’§Zi‘°î‘È‘.‘....’îîî’.î’.î°î.§‘.îï,·>
TI êîîïîulus — inîeamedia Lun;. (voir arvensis L.
_ elegans SALZM — ga ustns (L.) hH¤nM. lf _
Tychius auœolus leuthorrhync us aspen ohaxum
__ italien LAMK — sllvatica (E1-mn.) H01··r·M.
Amon corsîcum Ceuthorrhyhchus angu1ic0111s·
—— asperxfoharum myosoudxs
50. Mentha aquatica L. _ _
Ceuthonhynchus melanosüctus 59. Myngz gale L. (Gale. palustns Lmx.)
Amon Havimanum Otmrrhynchus m0r10
_ mmum Orchestes 30ta
··‘ Vicmum 89. Myricaria germanica Dssv.
— ofjîcinalîs L. (viridis L.) Coqiatus repandus
Donus salviae
_ pulcgium L. 43. Myrlophyllum vertîcillatum L.
Donus salviae Lnhodactylus leucogaster
_ "°t'·"‘dif°u° L· 5. Narcissus odorus L.
Cehthorrhynchus melanostictus Brachyœrus undatus
Apmn qavlmamml —— papyraceus Ker., v. polyanthos Loxs.
"   Torneuma Lagaudei
* — Ta tt L. D. C.
"` süuestris L· Brâîhïcéruë undatus
Ceuthorrhynchus melanostictus Torneuma œcürostrîs
Apion consors
25. N t t' ' l R, B .
33. Mercurialis annua .L. îefftgïg îgîszîgse R
Tropiphorus carmatus Lixus myagri
__ îgïgxnàenàlmtmtmn Drusenatus nasturtii
Tropiphorus carînatus Poophagus Slsymbtü ,
Amon pampes Amalorrhynchus melanamus
_ tomentom L Ceuthorrhynchus pleurostigma
. - erysimi
Apxon separandum _ 1. mus
79. Mespilus ge·rmani,ca L. .. fulvitarsîs
Peritelus sphaeroides
Magdaus œrasi 50. Nepela nepetella L.
Anthonomus spilotus Apum D°d€"S*
Rhamvhvs °xYacamhae 25. Neslia paniculata Dmsv. (voir Vogelia)
Rh hit ' 1
ïnïoeîâlcïlîrslco Or 20. Obione portulacoides (L.) Moq.
__ pauxiuus Eusomus salcicola
_ aequatus Baris scolopacea
17. Moenchia erecta L. (Gamm.) 62· Oenanmë Tîstulûsa L-
Hypera arator 1§€CaP§i§d1:‘an“S
1
25.M01‘icandîa amenm (L.) R. BR. __ paîâlèâiêîs
Bam Gudenusl — Phellandrium (L.) Lmx (aquaticum
58. Morus alba L. L.)
Peritelus sphaeroides Lixus paraplectîcus
Polydrosus impressifrons -— iridis

1776 c0LÉ0PTÈm:s cURcUL10N1DEs
60. Oenothera biennis L. 22. Onopordrm acunthium L. (acanthus
Cneorrhinus exaratum auct.)
Cleonus pîger
61. Oleaneuropaea L. A v · Lixus cardui
Otxorrhynchus cr1br1c0l11s Larinus Onopordi
Polydrogus xantlîxopusl __ Scolymi
Rhynchnes crxbrxpenms __ mrbmams
St€"€`°ny°h“S fmxlm Ceuthorrhynchidius horridus
67. Onobrychis caput-galli L1vn<. f\Dî0¤ OHOPOFCU
Omias concinnus — îl¥î‘!"iCu’" L·_
— montana LMx et D. C. LIXÉS ¤¤rd¤1
Apion reflexum Larmus CYUÉMQ
— sativa LMK. '*' Scolyîm A
Hypera trmneata Acglles dromedarms
Tychîus funîcularis Apum °n°P°ï`dî
ACÉHES Èîlncticouis 62. Opoponax chironium (L.) Kocu
Amon Pïsï Lixus umbellatarum
— elegantulum
— reflexum 50. Origanum vulgare L.
V-- Curtisü Apîon flavimanum
— intermedium — vicinum origami
67. Onoms breviflora D. C, 67· Ofmlthopus perpusillus L_
Peritclus necessarius ? Tychius Temperei
— fruticosa L. · -
Tychiës Striatulus 64, gggïggche graczlzs Smrm œruznta
— maïitima DPM' SmïCI'0I1yx cyaneug
Avwn °n°mS — heredae Dun?
— natrix L. Smicronyx cyaneus
Sitona callosus — mpum-genistae T1-11.111.1..
—— longulus Smicronyx cyaneus
·— cachecta
Hypcra Ononidis 42.01‘y2a sativa L. (Riz)
Tychius striatulus Slmphllus °¥`yZa€
Apion natricis ` granama
'* Onoms 34. Ostrya carpinifolia Scor.
—— procurrens WALLR. (repens auct.) Polydrosus pterygomalis
Sitona inops Magdalîs stricta
—- ononidis Otchestes fagi
—-— languidus Acalles Aubei
— humeralis _
Hypem Ommîdis 83. Osyns alba L. ·
Tychius longicoms Geonemus flabelhpes
Ap10n senïculus 67. O1‘yth/ropîs campestris L.
— °n°nf°°]a Apion andalusîcum
— onoms
_ puslua L. (commnae ALL,) 42.P?anicum milliaceum L. (millet cul-
Sitona breviculus tive) .
Amon commis S1t0ph11us oyyzae
— spinosa L. (campestris Kocx-1) _ granama
Sitona griseus 66. Papaver argemone L.
— ononidis Stenocarus fuliginosus
Hypcra nigrirostris — dubium L.
Apion ononiphagum Stenocarus fulignosus
— ononîcola Ceuthorrhynchus macula-alba
— ononis — hybridum L.
»—— pavidum Stenocarus fulîgnosus
— tenue Ceuthorrhynchus macula-alba
— variegata L. _ Rhœgs L_
Hypera ononidis Stenocarus fuliginosus
·— viscosa L. Ceuthorrhynchus dentatus
Sitona hirsutùs ? —— biscutellatus
Peritelus necessarius ‘ — macula-alba
Hypera ononidis — albovittatus
Apion burdigalense — setigerum -D. C. (nigrum GARS.)
— ommicola (Oeillette)
Tychius striatulus Stenocarus fuliginosus

INDEX ALPHABÉTIQUE mas PLANTES—HôTES 1777
Ceuthorrhynchus macu1a·a1ba 85. Phygclius capensis Mm: (Algérie)
— somniferum L. Cionus scrofulariae
Stenocarus fuljginosus . .
Ceuthorrhynchus macula-alba I3' Phlggggjga cgjnngïggzîncum L'
96. Parietaria ojïicinalis L. ·— Orbiculare L.
Apion rufescens Miarus plantarum
— ramijlora Momcn (clijgfusa MART et — campantüao
Kocn) — campanulae Binaghii
Apion rufescens — paucijïorum L.
68. Paronychia argentea (Pouxm.) Lxvxx. __ ëëîîxîînîaïpanulae
Sibinia paronychiae . '
42. Paspalum vagînatum (Sw.) Tmuc. _M1aruS campanulae
qnigimrm vaginata Mm:.) 1·P1€€~1 ervelsa <L·wu<·) Lmx
Hypgrodeg cyrtjca (Abies excelsa LMK et D. C.)
P 1 d `
62. Pasfinacal çaçiva L. (lutea L.) Pïgnsgsusiclàïpar
Lxxus 1r1d1s __ harcymac
— umbcllatarum __ notatus
Hypera pastmacae Magdalës. phlegmatica
39. Pelargonium zonale (L.) Amon " mnda
Otiorrhynchus singularis — punqulata
Pantomorus Fulleri _ _ dflphcata
—— vxolacea
56. Peplis portula L. Rhyncholus sculpturatus
Nanophyes globulus Anthonomus varians
——— Sahlbergi — pubescens
— gracilis A
22. P1cn0m0n Acarna CAss. (Carduus
79. Persùn vulgavis M1LL. (Prunus persi- Aczrrna Momcu.)
ca L.) Ceuîhorrhynchidius urens
Peritelus sphaeroides . . .
Otlorrhynchus cribricollis 62` P‘g§";î"f; mâggaga tL'
Pnyuomus obmngus ° P ° gma “S
Amhonomus amygdali 1. Pinus austriaca Hôss
Rhynchites cupreus Magdalis frontalis
— cœruleus Anthonomus pubescens
62. Petroselinum hortense Horrm. ` cembre L' _
(Saüvum HOWMJ M3gdH11S·m€IHDOD13
— halepensw WILL.
Ceuthorrhynchus termînatus Brachyderes lusitanicus
62. Peucedanum cervicaria LAP. CÈî'°“h° abœhs
Mecaspis emargînatus P]°S°dE§ notams
Magdahs rufa
42. Phalaris arundinacea L. ,__ phlegmaüca
Erirxhînus bimaculatus __ rnexnnonia
62. Phellandrium (voir Oenanthe) RhYnCï°1u$uî10¤Eat¤S
— t
64. Phelypaea lutea Dzsr. _ Élïîîg a us
Smicronyx cyaneus _ cyhndrus
84. Philadelphus coronarius L. (Seringa) — porcatus
Otiorrhynchus Ghîlianî Anthonomus varians
61. Phillyrea angustîfolia L. ` ë""É;’ gif .
Otiotrhynchus vitellus  azdïsen î  Camus
Stereonychus phillyrae Mssd H ofa S
Cionellus gibbifrons ag a S ru a.
Rhynchites cribripennis _ memnoma
__ latifolm L- Rhyncholus elongatus
Stereonychus phillyrae ` Stmngmatus
— media L. ` porcatus
Cionellus gibbifrons _ xlonflafëz 1;/hm't D
Stereonychus phillyrae ag a S mn a .S
_ À Antlxonomus varxans
50. Phlomzs herba-ventz L. — montana Race uncinata RAM-
Ceuthorrhynchus subulatus Pissodes pini
Barisl cariniventris joiïrei Cuxculio abîetis
—· Bovez de No: (Algérie) Magdalis phlegmatica
Baris caxiniventris V- linearis

1778 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
— duplicata — spilotus
— frontalis Byctiscus betulae
Anthonomus varians Rhynchites versicolor
Brachonyx pîncti — bacchus
— pinaster Soumn (maritima Pom.) — cœruleus
Brachyderes lusitanicus — interpunctatus
Curculio abietis — acquatus
Pissodes notatus — sericeus
—— pini —— tomentosus
Maëdahs memnoma 6. Pistacia terebinthus L.
Rhyncholus emngatus Oticrrhynchus gracilis
-— strangulatus _
___ porcatus G7.P1S1%m arvgnse L.
Anthonomus varians Sltonfa 11¤<*=at¤S
__ Pineau L Tyçhxus Aqpinquepunctatus
Pissodes pmi ApÈ°n mg
__ notams — satwum L.
— Salzmanml Dunn (race de laricio) O_t1°"hYnCl}“$ HEUSWCÃ
Scytmpus Squamosus Sitonatsulcifrons
Pissodes notatus _ lmeatus
— silvestris L. — HaYÉSœ“S
Otiorrhynchus axatensis " °1îmÈt“S
- Smguims — ¤1S¤1<·1¤1§¤S
Scythropus squamosus ? h'·"È"ÉI`ahS
Polydrosus impar Apum pÈS‘
— atomarius _ er"]
Strophosomus melanogrammus 5g_ planmgo alpma L_
Comocleonus glaucus Ccuthorrhynchidius rufulug
Curculio abietis _ Barnevmei
·· P}¤¤$t¤ — arenaria W.u.n.'et Krr (ramosa Gu,).
Pi-- dpxceuîë I Cêuthorrhynchidius Dawsoni
$50 95 P!-¤1 Gymnetron simum
— notam? — ictericum
·— hflïfîylîuïe — latiusculum
·· Pim}? YUS — coronopus L.
Mügdâüs !`ufa_ Cœnopsis Waltoni
· Phlegmaîlca cyc1odeœS frîtillum
" îï·€¤¤¤§>¤1¤ Hypera striata
_ dîâlîëîa Ceuthorrhynchidius Dawsoni
_` — Th lh '
_' ù`°manS _ Mecinusacoïaîlxîëem
Rhyn¢É)<ï;.1§tuiy11ndrus _ cynops L-
` _ _ Mecin ` lt
B"a°h°“yx Pmeu Gymnïîrcîàrcgîzâulîî
Anthonomus varians >_ labüe
_ pubescens ——— ictericum
"° stmbus L' »— latiusculum
Strophosomus capitatus _ mgopus L.
79. Pirus amygdaliformîs Vxuums Ceuthorrhynchidius rufulus
Magdalîs cerasi —— lanceolata L.
-—- barbicornis Cycloderes guinardi
Anthonomus pyri Hypera plantaginig
— spîlotus Alophus triguttatus
Rhamphus subaeneus Ceuthorrhynchidius rufulus
Rhynchites bacchus — troglodytes
-— cœruleus — hassicus
— versicolor Mecinus collarîs
- communis L. (sativa LM.) · Py1`î·1S|ï€I`
Peritelus sphaeroides ·· ¢ïf¢¤l3’€11S
Phyllobius oblongus GYm¤€îI'0¤ labilë
- piri — pascuorum
Pant0morus_Fu11ex·i — €ï0¤E¤t¤m
Magdalis cerasi —— major L. (intermedia Gn.m.)
— baxbicornis Hypera plantaginis
Anthonomus pyri Mecinus collaris
— pedicularis Gymnctron rostellum
— pomorum Ceuthorrhynchidius Thalhammeri

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HôTES 1779
~— maritima L. Magdalis nitidipexmîs
Ceuthorrhynchidjus Dawsoni Chocrorrhinug squalidus
— ruîulus Cossonus linearis
— Thalhammerî Rhyncholus submuricatus
Mecinus collaris Rhytidosoma globulus
— media L. Elleschus scanicus
Hypera plantaginîs Byctiscus betulae
Mecinus c011ar1s — populi
— pyraster — canadensis Momucn.
Gymnctron plantagînîs Cryptorrhynchus lapathi
— psyllium L. Cossonus planatus
Mecmus circulatus — canescens Smrn.
gL>;·;üî;r¤; =î=¤¤¤· ÈÉÉÃÉÃÈS rgjean;
_ _' — italica Momcn. (pyramidalis Roz)
1g°°““‘î °“°‘î”";‘S . . qœnesœs papun
ymne mn p an aglms Eteophîlus longîmanus
70. Platanus acerifolia Wu.1.s. -— Schonherri
Rhyncholus submurîcatus — tortrix
68. Polycarpon peploides (Lapeyr. (D. C.) ï Élïâïzîtris
Sîbînia paronychiae _ mgm L.
74. Polygcnum amphibium L. (natans Peritelus sphaeroides
ALL.) Phyllobius piri
Pnytobîus quadricornîs Polydrosus imptessifrons
Heterophytobius quadrînodosus — sericeus
Rhmoncus gramîneus Magdalis nitidipennis
·— albicînctus Anoplus plantaris
-— perpendicularis Cossonus lincaris
Erxrrhmus acridulus Rhyncholus submurîcatus
-—— aviculare L. -—— lignarius
Hypera rumicîs Orchcstes rusci
Phytobîus quadritubérculatus — decoratus
Rhinoncus perpendicularis — sti8`¤13
Amalus haemorrhous Rhamphus pulicarius
Apion Lemoroi Cryptorrhynchus lapath.
— bistorta L. Eteophilus longimz-mus
Rhinoncus Hemxingsî — Schonherri
— Fayûpyrum L. (Fagopyrum escu- — fîliâîxlîtris
lentus Momcn.) — ne osus
Sitophilus granaria — validirostris
—— oryzae —— afiînis
_ hydrapiper L. — nivea Wn.u>. (variété dé alba L.)
Phytobius Waltom Rhyncholus gracüis
— canaliculatus — vremula L.
Rhinoncus bruchoides PhYU¤bî¤S \fî1`îd€¤€l'îs
,_ perpendicularis Polydroslxs xmpressifmns
— lapathifolîum L. (nodosum Pms.) _ serlœus _ _
Phymmus quadrituberculatus 1ɤùy¤~:1¤1¤s gracmhs
.. quadrjcornjs ësc us scamcus
Heterophytobius granatus Acalymus ¢¤¤'Pî¤î
Rhinoncus bruchoides B}'Ct1$¢¤$uub€t¤]8€
— graminéus ·· P0P
.. pefsîcaüa L_ Rhytidosoma globulus
phywbms comm Orchestes rufitarsis
,_ velaris Cryptorrhynchus lapathi
_ quadütuberculatus 9 Echilxodera variegata
Rmnoncus bx-uchoades Eîwnhüus tremulae
- a1b1¢mctus — *¤¤‘¤'1¤<
— afünis
81. Populus alba L. _ ·
Dejeam
Orchestesuustîgma Rhynchites tomentosus
C- tp°Ph h 1 _ — virginiamz Dnsr. (monilifera An.)
Eïyp :3 y¤;¤=u1;1>¤¤¤ Cryptorrhynchus lapathi
e°p us Em e Eteophilus nebulosus
- nebulosus
— minutus 72. Portulaca oleracea L.
— Dejeani Lixus tlavescens

1780 COLÉOPTÈRES cuncuuomxnns
Hypurus Bettrandi — cupreus
73. Potamogeton crispug L_ ·—— C0€1‘tfl€¤S
Bagoqs limosus — pauxmus
— densus L. ` âîfïïïàss
Èââgfîhîâgeîâgïàîrus 42. Psamma (voir Ammophila)
-—— lucens L. 1. Pseudotàuga Douglasi Cum.
Bagous limosus Strophosomus capitatus
— namns L1 35. Pteris aquilina L. (Pteridium aquili-
Bag0us· 11m0sus· num L.)
Phy?0b1us canahculatus Coenopsîs Waltoni
— pectmatus L.
Bagous geniculatus 22. Pulicaria (voir Inula)
" Mulsami 10. Pulmonaria alpestrîs Lmxonn
·— <§¤€m€1`Yîh1‘\1S (jeuthonhynchus pallidicornis I1‘€-
— lxmqsus nae
" exms — angustifolia L.
79. Potentilla recta L. Ceuthorrhynchus pallidicornis
Rhynchites aeneovireus fragariae -— azurea Bxssm
79. Poterium (voir Sanguisorba) C°uÈh°rFhynch“S pamdicœnjs
— 0_ûîc1.nal1.s L.
75. Primula grandiflom Lmx. (acautis Cemhorrhynchus larvaws
L-) — asperifoliarum
Barynotus obscurus _ palhdicorms
— Obcûnica HMS (cx culüs) — tuberosa Scmumz (vulgaris Miznn)
0t1¤rrhy¤¢h¤S ruzososrriatus Ceuthorrhynchus pallidicornis
—- officinalis (L.) H11.x.. _
Sciaphilus asperatus 34. Quercus cerrzs L.
Donus salviae Orchestes quercus
— sparsus
79. Prunus domestica L. (sens. lat.) —— avellanae
Peritelus sphaeroides Rhynchites aeneovirens
Phyllobius oblongus — sericeus
— betulae — coccîfera L.
Polydrosus marginatus Orchestes irroratus
Plqurodirus murînus —— ilex L.
Magdalis cerasi Polydrosus setiirons
-— barbicornis Brachyderes pubescens
— ruficornis Magdalis exarata
Balaninus dentîpes Chaerorrhinus squalidus
Anthonomus rufus Rhyncholus gracilis
Byctiscus betulae Coeliodes cinctus
Rhynchites heros — trifasciatus
—- auratus — ilicis
—— cupreus Balaninus elephas
—~ coeruleus — glandium
··· Pauxillus Orchestes irroratus
— aequatus — erythropus
— spmosa L. Rhynchites aeneovirens
Otiorrynchus veterator -— interpunctatus
— pyrenaeus — sericeus
Phyllobius piri Aulctes politus
— betulae — lanuginosa LAMK (pubescens W11.)
— roboretanus Phyllobius argentatus
-— sinuatus Polydrosus Kahri
Geonemus tlabellipes — setifrons
Magdalis barbicornis — pterygomalis
- ruûcornis -— cervinus
Balaninus cerasorum Strophosomus erînaceus
Anthonomus rectirostris Echinoderes Ravouxi
—— rubi Magdalis exarata
--— bituberculatus — flavicornis
— pedicularis Coeliodes cinctus
— rufus —— triiasciatus
Rhamphus subaeneus —— quercus
Byctiscus betulae —-— îlicis
Rhynchites auratus Balaninus elephas

INDEX ALPHABETIQUE DES PLANTES-HôTES 178].
— venosus -—~ leucaspis
—— glandium — cervimxs
Balanobius pyrrhoceras — undatus
Orchestes quercus Pleurodirus murinus
-— pilosus Stmphosomus melanogrammus
Camptorrhînus statua Magdalis exarata
AcaIIes pulchellus — Havicornis
—— camelus · iuscicomis
~- lcmur Rhyncholus ater
Trachodcs hîspidus — punctulatus
Attelabus nitens Coelîodes cînctus
Rhynchites pubescens —— quercus
-— interpunctatus Balanînus elephas
——- cavifrons — pellitus
— Mirbeki DUR. (Algérie) ·· gIandium
Rhyncholus rehexus -— vîllosus
Orchestes qucrcus Orchestes quercus
Acalles teter — irroratus
— Occidentalis GAY (subsp. de Suber) Acaues roboüs
Coeliodes cïnctus '“ FÉITÉUS
—— pedunculata Emma. (Robur L. pars.) _ _ _
Phyllobius roboretanus Tmchodcs hlspwus
._ più Ap0d€I‘us cçryh
Polydmsus pictus Attclabgs mtens À
_ moms Rhynçmtes aeneovxrens
__ pterygomaüs ·· lnïêïpunctatus
——— impressifrons — DI‘3§¤Sî¤S
__ Seüœus — cav1fr0ns
_. prasinus --— Sericeus
_ leucaspis ALIIQÈES polîtus
_ cgrvinus — Suber L.
Strophosomus erinaceus P°1Yd1`¤S¤S S€îîfI`0I1S
Rhyncholus truncorum Caulostrophus subsulcatus
Coehodes cinctus Magdalis exarata ·
— trifasciatus RhY¤Ch0l\1S at€1‘
__ quercus — retlexus
.- mds — cylindrus
Balaninus venosus —·— gracilîs
_ vmosus Balanmus elephas
—· Pemïüs - glandîum
—· Elâfldîllm — villosus
Balanobius pyrrhoceras Balanobîuâ PYï'!'hOC€l'âS
Lygnyodes enucleator Coeliodes iljcis
Orchestes quercus Orchestes irroratus
— pilosus —— erythropus
-— sparsus '? Acalles tubcrculatus
— erythropus Attelabus nîtens
— avellanae Auletes politus
Magdalis flavicornis — Toza Bosc.
Acallocrastes denticollis Brachydercs lusitanicus
Acalles pulchellus Dryophtorus corticalis
— Aubei Coeliodes cinctus
—— roboris Orchestcs sparsus
-— camelus Rhynchites praeustus
Trachodes hispidus Acallocrastes denticollis
Gasterocercus deprcssîrostris _
Apoderus erythropterus 76. Ranunculus acrzs L.
Attelabus nîœns Bgrynotus obscurus
Rhyncmœs pubesœns Lxosoma oblongulum
_ aeneoviœns -— montanus W¤.x.n.
__ interpunctams Liosoma deüexum
_ Serlœus — rçpens L.
__ praeustus Lxosomîl deüexum
— S¢sSili1`i01'a Sausn. (robur L. pars.) _ 0 Ongulum
Polydrosus Kahri 25. Raphanus maritimus Smrn
—- pterygomalis Ceufhorrhynchus quadridens
— üavîpès Baris laticollis

1782 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
— mphanistrum L. —— prasinus
Ceuthorrhynchus pleurostigma — Uvu-crispa L.
-. assimilis Otiorrhynchus salicicola
_ gyrites Polydrosus prasînus
— Quadridens 25. Roripa amphibia (L.) Bnssnn
· ¢ha1¥ba°}‘S (Nasmrtium ampnwium R. BR.)
—- Lcpueum Lixus myagri
Baus latufolhs Ceuthorrhynchus scapularis
— PI`âS1I}3 — chalybaeus
—î atromtens — querceti
— satwus L. Poophagus sisymbrii
Ceuthorrhynchus pleuxostigmë Amalorrhynchus melanarius
— asslmîlîs Baris lepidi
— SY1'1tes_ - Islandica (Omm) Scnmz. et Tn-
Batis laticollis (nasturtium palustre D. C.)
25. Rapistrum mgosum (L.) Bm;. P¤¤r>h¤g¤S Sîsymbfü
Ceuthorrhynchus Grenieri ——- pleurostigma _
_ picitarsis Ceuthorrhynchus querceh
— contractus — gïrtètatçstigma
—— chalybaeus j ·eae
-—- Leprieuri Bans 1gp1d1
Barxs coerulescens * Plïrenafîîa (L-) Sum R B )
( astu ium pyfenaicum . R.
77. Reseda alba L. Ceuthorrhynchus pcctoralis
Cêuîhorrhynchus resedae — S‘ïlv€$îTî§ (L·) _B!SS¤R
Trachydemus rugosus gmstïnwm $·*·=€;*îs= R' BR')
— glauca L. °°P agus smym m _
Ceuthorrhynchus Landesi Ceuwcârrlaàrlychus iîoralxs
— lt L. €P1
èluîîrhynchus ugneus 79· Rvw <«=r¢¤lm>
Rhyürrhmus veyœü Otiorrhynchus rugosostriatus
Rhytîdodetes plicatus Pam'°m°r“s Fuueri
Ceuthorrhynchus nanus Barïêgîzss  
— luteola L. .
Otiorrhynchus ovatus g**·°g·?g¤S mmm
Ceuthorrhynchus rescdae alüinî 1 S pa us
— nanus ' .
Baris morio   nabempes
— Coerulescens " .‘ .
— picîcomis ïgîgllgbïls alpmus
— phyteuma. L. _ '
Tachydemus rugosus Magdaus ruücœms
Ceuthorrhynchus resedae â1'hth°!;lQïï*uS Fublm
— contractus ync 1 es germ cus
Baris morio _ Cenïfûlm L- bi
. An onomus ru
67. Retavlza retam Wma. (Algérxe) Phyuobms alpmus
ADIOD cretaceum .
.. — gallzca L.
— Webbu (Sncx.) Muni: (Maroc) Anthonomus mbi
Apion cretaceum _ Tugosa T
78. Rh¢l‘m'IlU·S alat€‘I'1W.S L. Anthgnomus rubî
Acalles humerosus _ tgmgntgga 5m·m_
— alpina L. Anthonomus rubi
Otwrrhynchus pyrenaeus 79. Rubus cœsius L.
Acalles humerosus Ph H b. bo ta
·- incognitus y îuàuiîuëo re nus
74. Rheum Rhaponticum L. _ Sjnuatus
Otiorrhynchus raucus Lepyrus capucinug
·· Ugustîcî Rhynchîtes germanicus
32. Rhododendron (voir Azalea) Ant¥ï°¤°m“$ rubl
84. Ribes alpinum L. —  tïobuis lànuatus
Polydrosus imprcssifrons Anïhonomus mbi
" mîmu" L' Rhynchites germanicus
Otxorrhynchus sulcatus ____ M W T et K
Polydrosus serxceus Phyuobius alpinus

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HôTES 1783}
Polydrosus paradoxus ·- miniatum
— idaeus L. — patientia L.
Otiorrhynchus sulcatus Lixus bardanae
— sîngularis Hypera rumicis
Phyllobius a1DîI1uS Apion violaceum
Anthonomus Sîgîlâtus — curtirostre
— rubi —— frumentarium
Rhynchites germanicus — pulcher L.
-—— macrophyllus Wmmz et N. Apicm violaceum
Anthonomus rubi — hydrolapathi
74. Rumea: acetosa L. _ Sangmlzîâ   )
Oîsiorrhyuclius yeterator TSE; gliolaceux;
L"i“b‘;‘à’;;î‘;mS — miniatum
Hypera .ciS — thyrsoides Dust.
. . Apion violaceum
Rhmoncus pemcarpus ___ curürostœ
Amalus haemorrhous _ minimum
Alîoncuïtïîïïn — frumentarium
— sibiricum 80. Ruta graveolens L.
— aiîine Apion candidum
— frurnentarium _ _ _
__ cruematum 20. Salzcumuz frutzcosa L.
_ acemseua L. Conorrhynchus breviiostris
Cathormiocerus validiscapus Bothynodercs Crotchx
Rhinoncus castor _ herbaœa L'
Apion curtirostre Baris scolopacea
" ü"°“s‘î 81. sam alba L.
— marchwun} Balanobius erux
'* frumemanum Acalyptus carpini
-·— ¤·¤b•=¤§ ·· infirmus
·· Sangumeum Orchestes populi
——· alpinus L. .. Sahœü
Mëleus Fïndeu Rhamphus pulicarius
— a"·9î°Cü"`P'·‘s MIRE- (Algérie) Etecphilus hirtipezmis
Apion frumentarium _ puberulus
— üqwîtîcî-'-8 L- Apion minimum
Lixus bordanae — aurita L.
— bucephalophorus L. Phyllobius maculicornis
Apion violaceum Polydrosus ûavipes
—— ilvense Otiorrhynchus crataegi
—— frumentarium Elleschus bipunctatus
— conglomeratus Mmuz Orchestes sequensi
Apion violaceum — saliceti
— miniatum ~— angustiïrons
Donus philanthus Eteophilus taeniatus
— crispus L. — occalescens
Otiorrhynchus lugdunensis — rufulus
Hypera rumicis — salicinus
Apion violaceum — salicis
— hydrolapathi -·— majalis
— elongatus Bur. (Algérie) Apion minimum
Apion violaceum — babylonica L.
— hyd10lapathu.m Hmss. Ofchëstës POP\-üî
Lixus bardanae — caprea L.
Hypera rumicis Otiorrhynchus stricticollis
Apion hydmlapathi Homorythmus hirticornis
— miniatum Peritelus sphaeroides
- maritimus L. Phyllobius virideaeris
? Lixus bardanae — cinerasccns
Donus Bonvouloiri Polydrosus impressiirons
— obtusîfolius (L.) D. C. -— sericeus
Strophosomus melanogrammus Dryophtorus corticalis
Lepyrus palustris Cossonus cylindricus
Rhinoncus pericarpus Rhyncholus truncorùm
Amalus haemorrhous Balanobius crux
Apion violaceum Acalyptus carpini

1784 c01.1â01¤TÈREs cURcUL10N1m:s
— sericeus Eteophilus majalis
Elleschus scanicus — pentandm L.
—— infirmus Lepyrus palustris
Orchestes salicis Eteophilus taeniatus
·~ stigma Apion minimum
—— saliceti — purpurea L.
Cryptorrhynchus lapathi Orchestes decoratus
Eteophilus taeniatus Rhamphus pulicarius
—— melanocephalum Cryptorrhynchus lapathi
— rufulus Eteophilus majalis
»— salicinus —· repens L. (msmarinifolia L (non
— majalis Goum)
—— dorsalis Eteophilus salicis
Apion minimum — majalis
Byctiscus betulae —— dorsalis
— populi Rhynchites tomentosus
Deporaus betulae — triandra L. (amygdalina auct.)
Rhynchites tomentosus Polydrosus corçuscus
— cinerea L. Lepyrus palustris
Lepyrus palustris —- capucinus
Balanobuis crux Baianobius crux
Acalyptus carpini Orchestes decoratus
Elleschus bipunctatus —— populi
Orchestes salicis —— angustifrons
— stigma Ctyptorrhynchus lapathi
_ saliceti Eteuphilus taeniatus
Eteophilus fiavipes — melanophtalmus
.- hirtipennis — viminalis L.
—— occalescens Phyllobius virideaeris
—— melanophtalmus Polydrosus impressifrons
—— salicis — sericeus
— majalis -— sparsus
_ villosulus Lepyrus capucinus
Apion minimum Balanobius crux
Attelabus nitens Acalyptus carpini
Rhynchites tomentosus Elleschus scanicus
_ fyagjlis L_ Orchestes stigma
Polydrosus sparsus *‘ Sauœü
Lepyrus palustüs Rhamphus pulicarius
Bahmobms crux Cryptorrhynchus lapathi
Acalypms Carpim Eteophilus hirtipennis
orchesœs salicis ——- m€1¤¤0pht¤1m¤S
__ decoratus Apion minimum
_ popuu Attêlabus nitcns
__ angusüfmns —- vitellina L. (race de alba L.)
Crypmrrhynchus lapathi Baianobius- salicivorus
Eteophilus taeniatus AP10¤ m1¤1m¤ï¤
L Occalesœns Attelabus nitens
Mesites aquitanus 20. Salsola Kali L.
— awwrîîfolia Sm Chrcmoderus msciams
Balanobius ochreatus _ r _
r— incana Scx—mAN1·: trosmarinifolia 50' Salma aîgentea L'_(ê1gerœ)
(Govmy non L') Phrydiuchus topiamus
Phyllobius cinerascens _ pmtenêls L' _ _
Polydrosus corruscus PhTyd‘“°h“S toplarms
Chlorophanus gramînicola Amon elongamm
Balanobius ochreatus _ leucophaetum
— salicivorus _ Sclareç L' _ _
Orchestes Saucis Eîhrydiuchus topiarius
_ decorams — srlaestrzs L.
Etmhiluë Dcieam - îë’$ÈÈnÈÈÈÈg‘îÈ.“”
`* mrhpenms Apion leucophaetum
— occalescens
— majalis 79. Sanguîsorba dictyocarpum S1>.«c1·x,
— lapponum L. (helvetica Vn.x..) Foucartia Cremieri
Eteophilus rufulus —— Minor Scor. (Poterium sanguisorba
-— nigricans (SM.) Emwumn L.)

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HôTES 1 785
Foucartia Cremieri — Aquatica L.
— ojîcinalis L. Cionus tuberculosus
Apoderus erythropterus —— scrofularîae
#62. Sanîcula europaea L.    
Sciaphilus asperatus _ alauda
Tropiphorus cucullatus Gymnetmn œtrum
67. Sarothamnus scoparius (L.) Wxmmzn —— bipustulatum
Homorythmus hîrticornis — auriculata L. (Balbisii Hom)
Pernelus rusticus Cionus hortulanus
Polydrosus contiuens — canina L.
Philopedon plagiatum Cionus tuberculosus
Sitona griseus —— Scrofularîae
—— regensteinensis — Schcmherri
——— tibialis — alauda
-— lineellus Cleopus pulchellus
Lîxus spartii Gymnetron bipustulatum
Tychius venustus — Lazvîgata VAHL. (Algérie)
Pachytychius sparsutus Cionus alauda
Apion fuscirostre — Schonherrî
— striatum — Lucida L. (provincialis ROUY)
·— immune Cionus alauda
84. Saxifmga aizoides L. ëïggâî âïberculosus
Homaptcrus subnudus _` scmfularîae
Donus Barnevillei _ hortulanus
Phytoïius Èygrophilus __ alauda
_ gmnu qui ‘ . Cleopus pulchellus
— E2;î3:ë2SB}gïr°ph11uS Gymnetron hîpustulatum
Otiorthynchus tener _ gZ7ncE;sî;;Z3nï'â1I§'
— l·m.9ulata lantoscana Rcma. Gymnetum bîpustulatum
Otwrrhynchus tener — sahame BALT (Alg Maroc)
" °pp°s"”°H° L· Cionus Sch0x)herri`
Dîchotrachelus sulcipennis __ alauda
Trëchelemorphuë .Baud“ — Scopolii Horn: (alpestris GAY.)
Apum B0nvoul01r1 Cionus tubetculosus
29. Scirpus Lacustris L. ` — hortulanus
Calandra striatopunctata ·· âïâlldâ
Flmnobaus Tûlbum 42. Secale cereale L. (Seigle)
D-yogenes fesmcae Sitophilus granaria
— Nereîs
— Fîorii ` °ryZa°
»— scirrhosus 24. Sedum acre L.
-—— maritîmus L. Nanophyes flavidus
Tryogenes festucae Apion sedi
— scirrhosus — album L.
— palustris L. Otmrrhynchus sulcatus
Tryogenes Nereis Nanophyes flavidus
— scirrhosus Apion sedi
— silvaticus L. — arwpetalum D. C.
Limnobàris pilistriata Apion sedi
22. Scolymus hispanicus L. " Ãepaea I;.
Pseudocleonus carinatus pion se 1 . Y
Lixus Scolopax Nanopkïyes Havxdus
. — Forsterzanum SM1n1·
Larmus flavescens
7 (elegans LEJ)
' Hypem constans Nanophyes Havidus
22. Scorzonera hispanica L. — rejlerxum L.
Acalles diocletianus Nanophyes Havidus
— humilis L. Apxon sedi
Otiorrhynchus ligneus — sexangulare L. (boloniense Lors.)
·— ovatus Apion sedi
85. Scïofulafia alata Gum. _ ïêlephïlm L;] h.,
(Ehrharti S·n:v.) a¥‘°" ye? °°p “
Cionus hortulanus Apum sed!
Cleopus solani 24. Sempcrvivum nrachnoideum L.

1786 c0LÉ0PTÈm:s CURCULIONIDES
Apion sedi Baris laticollis
25. Senebiera corcmopus Pom I qïsââîhcolhs
(synonyme de Coronopus procum- __ ïœmlesœns
Ceuthggïéàchœ micans —- Chezranthus Kocx-1 (voir Brassica)
_ barbaœae — epaëhgggs Bon. (Algérie)
22. Scneci,0 aquaticus Huns. ·—· incana L.
Lixus punctiventris (Hifschfeldia adpersa Monuc:-x)
_ doronicum L. Barîs opiparis
Ceuthorrhynchus Fairmaiœi —- quadraticollîs
— jacobaea L. ——— laticollis
Lixus punctiventrîs — nigm L. (Bmssica nigra L.)
Apion laevigatum Ceuthorrhynchus assimilis
— lewcophyllus D. C. —— erysimi
Otiorrhynchus Noui Baris quadraticollis
17. Silené colorata Pom. (Algérie) — pubescens L.
Sibinîa attalica Ceuthorrhynchus quadrîdens
—- canica L. 25. Sisymbrium altissimum L.
Sibinia attalica Ceuthnrrhynchus syrîtes
— bipartita Dnsr. (Espagne) Baris laticollis
Silene attalica — austriacum Neilr.
— gallica L. Ceuthorrhynchus quadridens
Hemiphytobius sphaerîon —— pyrrorrhynchus
Sibinia attalica — contractus
— primïta ——- trio L.
— inflata SM. (Ssusn.) Ceuthorrhynchus hirtulus
Hypera arator — ojfîcimzle (L.) Scov.
Sibinia viscariae Ceuthorrhynchus pulvinatus
— injîata vulgaris Gamm — pyrrhorrhynchus
Hemîphytobius sphaerion — hepaticus
— maritîma Wrm. (subsp. de inflata - pleurostigma
SM.) —— napi
Slbînia attalîca —— syrites
— nutans L. — quadxidens
Hémiphytobius sphaerion ··· S¤1¢î¢<>11ïS
Sibinia vjsca;-jae — chalybaeus moguntiacus
_ pcq-tgnsig L_ —- contractus
Sibjma ühieua Baris laticollîs
_ suenes — pinnatîfidum Lxvux et D. C.
.. œnexa Au (non ROHRK) Homapterus subnudus
Sibinia femoraüs Ceutlwrrhynchus Horalis
— Thurei Dur. (subsp. de injïata SM.) — 80Pma L- __
Sgbmia viscariae Ceuthorrhynchus floralîs
— ul 'n t
22. Stlybum msrianum Gsznrxzn — glexioîtïma
Lixus algxrus -— syrîtes
— elongatus —— sulcicollis
Acalles diocletianus ·— aeneicollis
Ceuthorrhynchus horridus — assimilis
zs. smapw num 1.. — fulvüarsîs
Ceuthorrhynchus quadridens   kÈmc°mSL
__ tibiaus —- tsstmum .
_ Sulcicoms Ceuthorrhynchus napî
_ crysimi —- quadmdens
Baris Gudenusi Th"l,py"h°”hyn°huS
_ awensis L- — szanum -G.w I
Ceuthorrhynchus pleurostigma (wm Ambœ thahana L')
— assimîlis 62. Sîum ercctum Hunsou
— syrites (angustifolium L.)
· Quadrldens Lixus paraplecticus
— sulcicollis ——- mucronatus
—- contractus Hypera arundinis
— hirtulus Ceuthorrhynchus terminatus
— chalybaeus — latifolium L.
—— mogimtiacus Lixus paraplecticus
·— Lem-iam-1 ·· mais

mmzx ALPHABÉTIQUE DES 1>LANTEs-Hôrss 1787
-— mucrcmatus 79. Spiraea Billiardii Hnmvx.
Hypera arundinis Magdalis ruficomis
87. Solanum dulxsamara L. _ c,renawarLîc0rnlS
Clmpus S°la¥“ Magdalis rufîcornis
_ tubgrosus   ,_ — hypericifolia L.
Hypera vamabms Magdalîs barbîcornis
10. sozemntnw mmtus D. c. (Algérie) — wlîvîfvlîa L·
Ccuthorrhynchus borragînis Magdalis ruücornis
— Ulmaria L.
22* S°Xïg:Iîuïp:i;tg*ânI;nL‘) Otiorrhynchus pyrenaeus
Anthonomus rubi
79. Sorbus aucuparia L. A1>¤d€r\}S erythrçpterus
Phyllobius argentatus Rhynchxtes pauxxllus
— pyyj 30. Stachys ambiguus Smrmr (ambîguua)
Polydrosus maxginatus (S. palustris silvaticus)
— pilosus Ceuthorrhynchus viduatus
Magdalis cerasi ·— Kraatzi
— barbicornîs — angulosus
Anthonomus chevrolati -—- uzîucae
— conspersus — germamcus L.
_ Sorbi Ceuthorrhynchus urticae Jacqueti
? Bradybatus elongatulus — palustris L.
Rynchites olivaccus Ceuthorrhynchus vîduatus
— aequatus — pubicollis
—- coeruleus — kraatzi
— domestica L. — urticae
Magdalîs cerasi —— rectus L. (recta L.)
_ umfolw (Lux) PmS_ Ceuthorrhypçhus signatus
Anthonomus conspersus _— Mâgmïlï _ ·
Rhynchües aequams — sœlvatzcus L. (s1.lvat1ca'L.)
— torminalis (L.) Cmnrrz. C€u*h°¤`Y¤f~?Y}¤$ kïââtll
Magdalis ruücornîs ` Magnlm
Rhynchîtes cocruleus " uxhcae
42. Sorgum helepense (L) BROL 22. SÉU.€h?l‘É7`l·G. dllbîd .L.
(Smghum défecw Larmus staehelmae
S1t0ph11us gïanamus 71. Statice armeria L. (voir Armeria
88. Spargamlum mmosum Cum: ma"tÉ"È°· w¤—‘·°·)
Bagous lutosus —— be1.lzd.zf0lzu.m (Goma) Kunzz
Otmrrhynchus vitellus
67. Spartium junceum L. gibmja galljca
Perîtelus rusticus _ meüdgonahs
Lîxus spartü — dichotome L.
Tychius venustus Apign ljmonij
17. Spergula ¢lT‘U€7I·S7;S L. _ Dunn HG;`:m‘..et Gm"'
Sibinia potentillae îpmn. inn
— pentandm L, -— Ãrrïonruzz  
Sibinia poœmiuae Paf '“°‘;‘ C K
- vernalis wma. (Mmsonü Bon.) — ï‘;,_dî;î"·‘L( (bug ‘”‘"”
Sibinia potentillae . . . ' . . .
Szbxma mex·1d10na11s
17. Spergularia rubra L. (s. lat.) — virgatum (Wmm.) Kumzn
Gronops lunatus Apion lîmonii
Hypera arator Otiorrhynchus vitellus
S'b1ma' ` ' . .
‘_ püîïïàarlac 17. smuma medza wm};.
_ Seriata Hypera arator
-— variata 45. Stratiotes aloides L.
— 'rubra marginata Krrrm. Bagous binodulus
Sibînia arenarîae — glabrirostris
— primîta — punctîcollîs
_ ;°:;':îa§ïZïu;îE5L' 20. Swuzda fruticosa (L.) Fonsx.
Conorrhynchus brevixostris
20. Spinacia olcmcea L. (Epinard) Bothynoderes Crotchi
Lîxus junci Lixus üavescens
—· flavescens Bagous exilîs

1788 COLÉOPTÈRES cuRcUL10N1mzs
Pseudophytobius acalloides 67. Tetfayonolçbus Siliquosus (L.) Roux.
— maritîma (L.) DUM0m·. Sitçna huîsutus
Lîxus flavescens ADÃOU lon
Pseydophytobius acalloîdes 62. Thapsm Umosa L_
Bans Scokmaœa Hypera maculipermis
16'îJyu1g§?0ncaTpuS mœmosa Mxcmtx 83. Thesium intcrmedium Scmun.
Otlorrhynchus rugosostriatus J? Slblma formosa
— crataegi 25. Thlaspi alpestre L. (brachypetalum
10. Symphytum bullosum SCHIMPER J°RD‘]_ _ _ _
Ceuthorrhynchus asperifoliarum gîséîggrîb nchus PENIS!
— ofjicînale L. _ ' .
Alophus triguttatus Cemhoîrhyuïîms Horahs
Ceuthorrhynchus symphyti " îoîîîgîtîsma
— larvatus ` .
· =*SP€*f°“mm B.;.*îî.îï‘l2îEâ..
— tubcrosum L. __ monèanum L
Ceuthorrhynclîus Symphyh Ceuthorrhynchus similis
—— asperxfoharum * peïfûuamm L
61. Syringa vulgaris L. Ceuthorrhynchus pleurostigma
Otiorrhynchus clavipes — C¤1`î¤8î\1S
—— crataegi —— contractus
— meridionalis — Silvestre Joan.
Lygniodes emxcleator Ceuthorrhynchus Perrisi
52. Tamarindus indica L. 22. Thrincia mmxacoides (Vu.x..) P. F.
Sitophilus linearis (hifta Ron-1.) v. arenaria D. C.
_ _ Pseudocleonus cinereus
89. Tamarzx afncana Pomm
Coniatus repandus 50. Thymus chamaedrys Fnms.
Nanophyes tamarisci Apion atomarium
— quadrivirgatus -- minutissimum
— pallidulus — citriodorus LMK. (Espagne)
—— pallidus Apion minutissimum
Apion tamaricis — lanuginosus Mxnman
Auletes maculipexmis Apion oblivium
— anglîca Wma. » montanus W.u.1>sT. et Ku. (ovatus
Coniatus tamarisci Mug,.)
- suavis Apion A. Hofïmannî
_ gamca L_ - numidicus Pom. (Algérie)
Coniatus suavis Apîrm t¤¤ic€¤S€
Nanophyes tamarisci —— serpyllum (L.) Lun
— pallidus (angustifolius Parts.)
— postïcus Cathormiocerus marîtîmus
— tetrastigma Apion atomarium
·—» quadrivirgatus ——· oblivium
—— pallidulus — minutissîmum
Apîon tamaricis — A. Hoffmaxmi
22. Tanacëtum vulgare L. _ ïuêîîrlîlâçl atum
(chryanthemum tanacetum Vxs.) P g.
. .. — atomarxum
Ceuthorrhynchus m11lef0111 _ Obuvium
22. Taraxacum oüîcinale WEBER g2_ Tma Cmdam MILLER
Alophus triguttatus . (ulmifolia SCOR _ payvifoüa EHRHV
Ceuthorrhyïnchus xqargxnatus _ süvestris DESL)
—— margmatus d1st1nctus Rhyncholus truncorum
——— punctiger __ turbatus
_ p"lust"`e D· C- —- platyphyllos Sc01>.
Ceuthorrhynchus marginatus Rhvuobius oblongus
90. Taxus baccata L_ Rhyncholus culinaris
Pissodes uotatus _ u"·m°°mm
Acallocrastes denticollis m1_ Tmmzus tgyrggtrig L,
25. Teesdalea nudicaulis (L.) R. Ba. Mlcmlarmus Lareymel
(Teesdalia err.) 67. Trifolium agmrium L.
Ceuthorrhynchus posthumus (awreum. Pou,.)

INDEX LLPHABÉTIQUE mas PLANTES-r1ô·I·Es 1789
Tychius polylineatus Apion senîculus
Apâon dichxoum —— elegantulus
— pubescens — gracilîpes
—- Alezrandrinum L. (Algérie) — dichroum
Apîon virens —- trifolii
— alpestre L. — montanum L.
Apion trifolii ruficrus Tychius lineatulus
— alpinum L. Apion apricans
Sitona lineellus — interjectum
Tychius polylïneatus — Ochroleucum L.
— Sclmeideri Apion trifolii
Miccotrogus pyrenaeus —— assimile
— anqustifolium L. — pratense L.
Apion pedale Stomodes gyrosicollis
·— arvense L. Homorythmus Cremîeri
Stomodes gyrosicollis Barynotus squamosus
Homorythmus Schonherri Sitona ljneatus
Hypera meles — sulciirons
? Tychîus ruüpennis — Havescens
— tomentosus ·— puncticollis
— pumîlus — crinitus
Miccotrogus cupriîer —-— humeralis
Apion Schonherri — hispidulus
— Varipes Hypera zoilus
—— dissimile — meles
— ditïorme —— variabilis
—— virens V- murina
— brutium Tzu (Algérie) —— nîgrirostris
Apion pubescens Tychius polylineatus
— campestre Scumm. — lmeatulus
(procumbens Scxmm. — minus — femoralis
Kocu.) -— aureolus
Barypithes araeiformis —-— tomentosus
Tychius sharpi Miccotrogus picirostris
— wmentosus Apion vïrens
·— tîbîalis ——- tenue
—— pumilus — pseudo-procumbens Gum. (Al;.)
Apion pubescens Apion pubescens
-—— Schonherri — repens L.
—— nîgritarse Otiorrhynchus velutinus
— ûlîrostre Stomodes gyrosicollis
— pisi Strasiodis parvulus
— jiliforme L. Sitona lincellus
Hypera meles —- humeralis
Apion Hlirostre Hypera meles
— fragiferum L. — nîgrirostris
Barypithes araneiformis Tychius tomentosus
Tychius Hncatulus Miccotrogus cuprifer
— pusülus Apion virens
Apion curtulum —— curtulum
·— nîgfîtarse — seniculus
— hybridum L. —— lœvicolle
Mîccotrogus picirostris — triiolü
Apion dichroum —- varipes
— nigritarse -— aestimatum
·— incarnatum L. —· Pîsî
Hypcra variabilis — rubens L.
—— nîgritarsis Apion trifolii
Apion seniculus - stellatum L.
  ligusticum BAL:. Strasiodîs parvulus
Apion pedale Sitona verecundus
·- maritimum Huns. Tychius armatus
Apion diiîorme Miccotrogus cuprifer
—- medium L. Apion angusticolle
Sitona sulcifrons —- striatum _L.
Tychius polylineatus Tychius polylincatus
— lineatus — subterraneum L. »

1790 c01.É0PTÈREs cURcUL10NmEs
Tychius polylineatus — levis PALLAS (ejfïusa Wu.1.¤. — pedzm-
67. Trigonclla mcnspeliaca L. culata Form.)
Apion cretaceum Anthonomus pedicularis
42. Triticum sativum L. (et races diverses) Bradybams Kamen
Sitophilus granaria 24. Umbilicus pendulinus D. C.
·— oryaae Apion sacëi ' L
Barytychms avulsus — honzontalzs Guss. (Algeuc)
93. Tropaeolum. majus L. Alïonseïbustxrostre
Ccuthorrhynchus comractus
22. Tussilago farfara L. 54`UTg:;§iîlam(;Ãàî%îÉ?,“;L£·)BAKER
? Ceuthorrhynchus punctiger Brachyœrus barbarus
94- Typhfa L°·tif°h“_ L· 96. Urtica atrovirens Rzq.
Erxrrhinus bxmaculatus Amon disüncürostre
_ Smrpl — rufescens
67. Ulex europaeus L. — dîoica I-·
Polydrosus cnmfluens PhYU0bî\-15 Ufîîcàë
Suomi œgenstemensis Ckdnorrhinus quadrîmaculatus
._ übiahs Cegthorrhynchus pollinarius
Pachytychius sparsutus Amon lmwarium
Apion squamigerum — membmnaceü POIR
— pseudogallaecianum APÉOY1 ¤Ftî¢1·11'i¤·!¤
__ uhcis — pilulifem L.
_ uhciperda Apion urticarium
—— Iemovicinum "‘ f¤f¤1¤m
_ cmssmsculum —— rufulum zoufali
-— striatum ‘·‘ "·"Èn$ L·
._ Scuteuaœ Ap10n urticarium
— nanus Fonsi _ rufulum
P€¤*<=1¤S 1>r¤1¤<¤S 97. umcuzam vuzgms L.
Polydrosus confiuens Bagous petm
Sitona regensteinensis
_ tjbjaljg 98. Valeriana pyfenaica L.
Hypera trilineata Lîosoma DYI'€!13€11m
Amon Éucls 85. Verbascum blattaria L,
_ uhclpcrda Cionus olens
— lemovicinum _ alauda
M gâîîâfslum — lèl;î~â;1g$gÃsaI;êî1xàS(vi1gatum Wxm.)
`“'.S°“*°u‘;f" — Chaixi vmms
_ pdylîloîuî. ÉURRET Cionus alauda
g;gg;yLj;¤;;mj1S· — ïëîLî:îlîîu7gM3vALDST. et K. (pulveru-
_ prçhxus , Cî0¤¤S hortulanus
P1cur0d1rus aquxsextanus ___ Olens
Amon uucis —- Hookerianum BAL;. (Maroc)
_ camabricum Cionus longicollisl
95. Ulmus campestris L. (vulgaris PAL;.) — atlanticus
Peritelus sphaeroides — lychnitis L.
Phyllobîus oblongus Cionus longicollîs
— virideaeris — ganglbaueri
Polydrosus sericeus — Clairvillei
Magdalis armigera —— thapsi
Choerorrhinus squalidus — nigritarsis
Rhyncholus punctulatus — nigrum L.
— reüexus Cionus ganglbaueri
— culinaris — Olivieri
— turbatus ——— thapsi
— gracilîs — nigrîtarsis
»— lignarius — alauda
—— cylindrus Gymnetron asellus
Anthonomus pedîcularis — tetrum
Bradybatus Kellneri — phlomoides L.
Orchestes tufus Cionus olens
— saltator — alauda

xxmax ALPHABÉTIQUE DES PLANTES·HôTES 1791
Gymnetron asellus — spencei
-— pul1.~e·rulentum V1u.. — platalea
Cmnus hortulanus — gyllenhali
·— thapsi — viciae
»— olens —- vorax
(îeopus solanii — dumetorum L.
Gymnetron asellus Apion pomonae
_ tettum — spencei
·— sinuatum. L. -— ervi
Cionus olivieri —— faba L.
— thapsi Oticrrhynchus ligustici
Gynmetron asellus Barynotus obscurus
_ tetrum Sitona limosus
—— thapsoides Scuw. — tibialis
Gynmetron asellus — puncticollis
—- tetrum — fiavescens
Cionus olivieri Tanymecus palliatus
— thapsi Lîxus algirus
— thapsus L. Tychius qumquepunctatus
Donus tessellatus APî0¤ P0¤10¤a€
Cleopus pulchellus —— ochropus
Gymnetron ascllus — ervx
·—- tetrum — gracilicollc
— Galloprovincialis Pomm
$5- V9T°"‘C¤ anagams L· (Gerardi ALL. non Jacq.)
Gymnetronl villosulum Tychius fumculaüs
"‘ Vcmmcae — hirsuta (L.) GRAY, Kocn.
— anagalloides Gvssoxz Apîm craccae
Gymnetron villosulum — punctîgerum
— beccabunga L. _ Gyuenhah
Gymnetron rostcllum _ ervi
_ Vm°S"}1u'm — viciae
— veromcae _ vorax
— beccabungae ___ hybride L
- chamaedrys L. ' Amon vîciae
Gy¥“¥'etÉ°n melananum -— lens Coss. et Gum. (Lens culinaric
_' °jf“`"whs L' Mm: K. — L. esculenta Momma)
GYm!1§É!;¤ 1`°S'œuum Sitnna sulcifrons
— scutelbata L. __ îït>î’znLerv1
Gîïmëgggicgëuosmlnn Apion craccae I
—— wvymfvua L- · m&mÉ‘2;î1.î“°ÈÈ "‘”§‘..m Rmz
Gymnetron melananum (aniculam Hommm)
-— smcata L. A ` . .
. p-on V1Cl3€
Gymnetron ermaceum _
- teucrium L. " gzïegïroîà
Gymnetron melanarxum _ onobrychioîdes L-
16. Viburnum lantana L. Aplon hyd!-Opicum
Otiorrhynchus crataegi _ vîciae
— veterator _ 0,-obus D_ C_
— °P"·l"$ L- Tychîus quinquepunctatus
Otiorrhynchus crataegi _ pannoyuca Cum
Orchestes lonicerae Apion pomonae
67. Vîcia zmgustîfolia L. _ Ps€:”·d°‘*’”'¤Cca BmT°L
Tychîus quinquepunctatus AP1°¤ Pomonae
— atropurpurea Dmr. — Py'V#='M11 POUKRET
Apion ochropus Avion aethîvps
— cassubîca L. — sativa L.
Apion craccae Tychîus quinquepunctatus
— cracca L. Apxon pomonae
Sitona suturalis — craccae
Apion pomonae — punctîgerum
— ochropus — aethiops
— cerdo — gyllenhali
- craccae — ervi
— punctigerum —— vorax

1792 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
— sepium L. Orobitis cyaneus
Tychius quînquepunctatus — pratensis M. K.
Apion pomonae Orobitîs cyaneus
— ochropus — silvestris (LMK) Rcrxn.
—— craccae Orobitîs cyaneus
— P““‘Éüg*"`“m 55. viscum album L.
"` aethlops Apion variegatum
— SIJEUCSI
-4 gyllenhalî 100. Vitis vinifera L.
—— ervi Otîorrhynèhus singularis
_ Vgrax — juvencus
— sitvatica L. — Suïcatus
Hypera viciae — £u110
Apion viciae — anthracinus
—- tenuifolia Roux. —- cribricollis
HYPEM Vlclae Perîîelus sphaeroides
Tychius irregularis —— fiavipennis
—— unguîculata CLAVAUD __ noxius
*‘ÃPî°n Spenœx Homorythmus hirticomis
“ 7-uuosa R°'m· _ Geonemus fiabellipes
Tîmymecuë pamams Philopedon plagiatum
Plxuâ algugs Tanymecus palliatus
·I‘ych1us qmquepunctatus B t. b t 1
Sitona suturalis yc lscus euae
ADï0¤ Pûmüüaë 25. Vogelia paniculata (L.) Honmvx-
— ochropus (Neslia paniculata Dzsv.)
— piSî Ceuthorrhynchus scapularîs
— spence1 _
22. Xeranthernum foatzdum M01·:Nc1·1.
99. Viola biflora L. (ac. cylindmceum Snrm et SM.)
Orobîtîs nigrinus Apion cylindricolle
— canina L. —- inapertum (L.) W1x.x.¤.
Orobitis cyaneus (L 2-,-ecwm PRESL)
— hûïtensîs WETTSV Apîon fallacîosum
Barynotus obscurus
_ Odmata L_ 42. Zea· mays L. -
Ombms cyaneus S1t0ph11us granarxa
— palustris L. — 0FYZ3€

INDEX ALPHABÉTIQUE DES PLANTES-HôTES 1793
L1s·1·1; ALPHABETIQUE DES FAMILLES vÉcÉTALEs
1 Abietacées (Cesalpinioîdees)
2 Aceracées 53 Lemnacées
3 Alîsmacées 54 Liliacées
4 Amarantacées 55 Loranthacées
5 Amaryljidacées 56 Lytluacées
6 Anacardiacées 57 Malvacées
7 Aracées 58 Moracées
8 Araliacées 59 Myricacées
9 Bctulacées 60 Oenothéracées
10 Borraginacées 61 Oleacées
11 Buddleacées 62 Ombelliféracées
12 Buxacées 63 Orchîdacées
13 Campanulacées 64 Orobanchacées
14 Cannabacées 65 Palmiers
15 Capparidacées 66 Papavéracées
16 Caprifoliacées 67 Papilionacécs
17 Carycphyllacées (Légumineuses)
18 Celastracées 68 Paronychiacécs
19 Ceratophyllacêes (Caryophyllacées)
20 Chenopodiacées 69 Plantagïnacêes
21 Cistacées 70 Platanacées
22 Composacécs 71 Plomhaginacées
23 Cornacées 72 Portulacacées
24 Crassulacées 73 Potamogetonacées
25 Cruciféracées 74 Polygonacées
26 Cucurbitacées 75 Primulacées
27 Cupressacées 76 Renonculacées
28 Cuscutacées 77 Résédacées
29 Cyperacées 78 Rhamnacées
so Elèagnacéès 79 Rvsacêes
31 Equisetacées 80 Rutacées
32 Ericacées 81 Salîcacées
33 Euphnrbîacées 82 Salviniacées
34 Fagacées 83 Santalacées
35 Fougères 84 Saxifragacées
36 Frankeniacécs 85 Scrofulariacées
37 Fumariacées 86 Simarubacées
38 Gentianacées 87 Solanacées
39 Geraniacées 88 Sparganîacées
40 Globulariacées 89 Tamaricacées
41 Gnetacées 90 Taxacées
42 Graminacées 91 Thyméléacées
42 Halorrhagidacèes 92 Tiliacées
44 Hippocastanacées 93 Tropaeolacées
45 Hydrocharidacécs 94 Thyphacées
46 Hypéiîcacées 95 Ulmacées
47 Irîdacées 96 Urtîcacées
48 Joncacécs 97 Utricularîacées
49 Juglandacées 98 Valerianacées
50 Labiacées 99 Violacées
51 Lauracées 100 Vitacées
52 Legumineuses 101 Zygophyllacées

1794 c0LÉOPTÈR1»;s CURCULIONIDES ·
INDEX ALPHABETIQUE DES TROIS VOLUMES
SOUS-FAM1L.LES, Tribus, S0¤s·Trîbus, Genres, Sous-Genres, Espèces,
Sous-Espèces, Variétés ct Synonymes.
Pagination clu l" volume : l à 486 ; du 2" volume : (-187 à IZOS ; du 3E volu-
me : 1209 à I754.
Abagous, 717, 740. acridulus (Erirrh.), 1432. 1434.
abbreviata (Calaud.), 1049, 1051. Acrisius, 658.
abbrcviatus (Ceuth.), 899, 1015. acuminatus (Phyll.), 209.
abbreviatus (Ceuth.), 913. acuminotus (Phyll.),  
abbreviatus (Neopl.), 654. acuminjrostris (X/1100011*.). 1199, 1200.
abbreviatus (Propiph.), 363. acupicius fLixus), 505.
abdominalis (Lixus), 516. acutus (Lixus), 503.
Abeillei (Cleon.), 416. Adexius, 648, 667.
Abeillei (Miar.), 1312, 1326. adjectum (Ap.), 1621.
Abeîllei (Polyd.), 285, 2%. Adosomus, 441.
Aheillei (Rhynchit.), 1712, 1717. adscitus (ot.), 90.
aberratus (Lixus), 515. Jdspersa (Hyp.), 572. 580.
abictinus (01;.), 135. odspersus (Bag.), 735.
abietis (Curc.), 635. aegrotus ((,euIh.), 977.
abnormis (Miar.), 1314, 1326. aegyptiacus (Cle0n.‘, 448.
abratus (AnopI.), 708. aeneicollis (Ceuth.), 921, 1040.
ahrotani (Bariï), 1078. aeneipennis (Ceumh.), 1021.
abmptestrîatus (Coeliast.), 849. acnescephalum (Ap.), 1665.
abrutiono (Domus), 604. aeneomicans (Ap.), 1.642. 1663.
abscns (Orch.), 1336, 1337. aeneomicuns (Ceuth.), 1037.
absinthîi (Boris), 1067). aeneopiceus (Cau1.). 757.
abstersus (Acall.). 1381. aeneovirehs (Rhynchit.), 1712, 1715.
Acalles, 1372, 1374. aeneovirens (Ap.), 1667.
Acallocrates, 1373. aenescens, (Ap.), 1492. 1193.
acaloîdes (Pseudoph.), 802. aencgcem ~'Aul.‘, 1731.
AcALY?11:~1, 678, 1126. aeheum (Ap.), 1521, 1523.
Acalyptus, 1126. acneus (Rhamph.), 1356.
acanthium (Trachod.), 1404. aeneus (Rhynchit.),-1707.
accipitrinus (Rhinonc.), 827. aeniponlanus (Orch.), 1341.
Acentrus, 1418. uequatus ’Rhym·hit.). I711, 1719.
cweris (Bradyb.), 1123. aemtum (Ap.), 1627.
acetosas (Hyp.), 581. aeruyineum (Ap.), 1491.
achillae (Calos.), 8%. aeruginosus (Lixusù, 503.
acicularc (Ap.), 1489, 1491. aestimatum (Ap.), 1625.
acicularis (Lixus), 492, 506. acstivum (Ap.), 1611.
acium (Ap.), 1591. aethiops (Ap.), 1645.
Aclees, 634. aethiops (Ap.), 1626, 1631.
Acnemiscelis, 831. aethiops (Erirrh.), 1433, 1435.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES mms v0LUMEs 1795
aethiops (Rhyhchit.), 1711. alboscutellalus (Ceuthü, 977.
afûne (Ap.), 1490, 1501. albosetosus (Miar.), 1326.
afjinis (Acall.), 1393. albosetosus (Micr.), 843.
affinis (Ccuth), 1021. albosiguatus (Ceuth.), 915, 948.
affinis ((jlc0¤.), 462. albosquamosus (Smicr.), 1414.
affinig (Lixus), 519. albotessellatus (Cleon.), 461, 462.
affinis (iîteoph.), 1448. albovittatum (Ap.), 1559.
affinis (Orch.), 1345. albovittatus (Ceu1h.j, 904, 971.
uffinis (Ot.), 99. albovittalus (Tych.), 1.184.
afiinis (Zacl.), 846, 847. alboviitis ('l`ych.), 1184.
affinis (Orch.), 1347. alchimillac (Polyd.), 285, 286.
afflictus (Tych.), 1173, 1175. alcyoueum (Ap.}, 1636.
afjluentus (Ccuth.), 991. alepensis (Pachyt.), 1425.
Afrosmicronyx, 1409. Allicri (Ap.), 1541.
afrum (Ap.), 1644. algirica (Baris), 1064.
agnathus (Eteoph.), 1454. aLgirica (Baris), 1073.
agnathus (01..). 140. algirica (Sib.). 1143.
Agnusi (Ap.), 1553. algiricum (Ap.), 1610.
agricolrz (Amal.), 837. üLg?:7`iC’LL7IL (Ap.), 1571.
A. Hoifmamii (Ap.), 1584, 1594. algiricus (Ech.), 1403.
ajugac (Miar.), 1324. algirus (Brachyc.), 431.
ajugae (Sib.), 1147. alglrus (Brachyc.), 433, 436.
Alaocephala, 776. 778. algirus (Lixus), 492, 510.
Alaocyba, 776, 777. alismatis (Hydr.), 713.
alwuda (Ceuth.), 994. Allardi (Sit.), 416.
alauda (Cion.), 1213, 1227. ailiariae (Ap.), 1512.
allzarius (Cleonà, 474. alliariae (Ap.), 1518.
albarius (Sit.), 398. alliarlac (Ceuih.), 907, 985.
albarius (Larimus), 531. alliariac (Bhynchit.), 1708, 1716.
albcgcens (Sit.), 409. Allodactylus, 845.
zmlhicans (Ap.), 1560. alneti (Phyll.). 202, 203.
albicans (Cne0.), 376. alneti (Phyll.), 204.
albicans (Hyp.), 584. alni (Byct.), 1690.
atlbicinctus (Amal0rh.). 828. alni (Orch.), 1341.
albidcntatus (Brachyr.), 430, 435. alni (Orch.), 1333.
albitus (Rhytid.), 624. A1.©1>mm, 550, 623.
albidus (Cleou.), 462. Alophus, 624, 627.
albipubens (Mec}, 1274, 1275. alpestris (Bag.), 729.
albirostris (Clcom.), 454. alpestris (Liophl.), 369.
albocinctus (Amalorh.), 828. alpcstris (Dich.), 554, 558.
albocoronatus (Per.), 165. alpicola (Ut.), 107, 131.
albocrinitus (Sit.), 411. alpicola (Rhyt.), 563.
albotasciatum (Ap.), 1550. alpicola (Siro.), 341.
albofascùztus (P0lyd.). 283. alpina (Magd.), 696.
alboguttatus (Brach.), 323. ulpinum (Ap.), 1494.
albohirtum (Gym.), 1288. ulpinus (Acalyp.), 1127, 1128.
albahispidug (Ceuth.), 871. alpinus (Crypt.), 1365.
albolateralis (Sib.), .1133, 1137. alpinus (Dich.), 557.
albolineatus (Lit.), 390. alpinus (E1·irrh.). 1434.
albolincatus (Tych.), 1165. alpinus (Mec.), 1273, 1274.
albamaculatus (Clean.), 449. alpinus (Phyll.), 202, 206.
albomaculatus (Pachyt.), 1422. alpinus (Polyd.), 276.
albomargixmtus (Lixus), 495, 509. alpiuus (Trach.), 233, 238.
albonotatus (Curc.), 636, 637. alpinus (Tych.), 1173, 1175.
albopictus (Acall.), 1375, 1392. altemans (Bary.), 349, 358, 1741.
albopilosum (Ap.), 1536. altermms (C1e0n.), 442, 444.
albopilosus (Orch.), 1341. alternans (Hyp.), 580.
albopunctatus (Cidn.), 848. alternans (Siro.), 343;
alboscuœllatum (Gym.), 1278, 1293. alternans (Trach.), 231, 234.
alboscutellatus (Orch,). 1348. altcmatus (Sit.), 390.

1796 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
Alyctus, 1328, 1342. anguslulus (Bag.), 735.
amaemis (P©1yd.), 285. zmgustulus (Geuth.), 910, 1008.
AMALIXA, 792, 830. zmgustulus (Mac.), 1274, 1275,
Amalorhinoncus, 807, 822. 828. angustulus (Sit.), 402.
Amalorrhynchus, 838. zmgustus (Bmch.), 324.
Amalus, 831, 837. angustus (Lixus), 512.
Amaurorrhinus, 745, 748. anyustus (Smicr.), 1414.
nmbigua (Magd.), 697. angustug (Tych.). 1193.
umbiguus (01.), 131. Anisarctus, 1130.
ambiguus (Sit.), 395. Anisorrhynchus, 631, 645.
ambiguus (Polyd.),   zuiiiulatus (Nam.), 1235.
unzbulans (Sit.), 393. armulipes (Ap.), 1586, 1587.
amethystinum (Ap.), 1626. armulipes (Ceuth.), 1018, 1019.
amiethystiims (Ceuth.), 1033. Axovuxi, 676, 707.
amethystmus (Ramp.), 1356. Anoplus, 707.
zmiiclum (Gym.), 1284, 1299, 1300. unoplus ('1`rach.), 236.
amoenus (Lixus), 509. amleapicalis (Nan.), 1243, 1245.
amphibolum (Ap.), 1671. aiiteniaciilzitus (Nan.), 1243, 1245.
umpliatus (Bag.), 735. amtennale (Ap.), 1631.
wmplicollis (Poiyd.), 272. aiiteimzilis (Ceuth.), 968. 969.
amplipenne (Ap.), 1628. Anthomorphus, 1102, 1103.
amplipennis (01.), 52. Axmoxomim, 678, 1100.
anzplithoraa? (Eteoph.), 1442. Anthonomus, 1100, 1102.
amygdnli (Aiithoii.), 1105, 1115. arzthmcinus (Baryp.), 308.
Anactodes, 712. zmthracmus (01.), 138, 140.
zmalig (Buris), 1054, 1063. Anthypurus, 796.
anulis (Brz1«·11.). 323. Antidonus. 568.
unalis (C.€1l0s.), 886. zmtirrhihi (Gym.), 1284, 130I.
anatolicus (Baian.), 1092. antîrrhivzi (Gym.), 1299, 1300.
Anchonidium, 648, 669. Antoinei (Hemiphyt.). 799.
zmchusae (Clem.), 477. Aoromius, 1153, 1154.
amdalusicum (Ap.), 1638, 1655. Aparopion, 648, 668.
andalusicus (Amaur.), 749. apennina (Raym.), 782.
amdalusicus (Buryp.), 314. apemiinus (01.), 60.
andalusicus (Coel.), 861, 862. apenninus (Raym.), 782, 783.
«:n¢la€usi<·us (Mec.), 1271, 1272. aper (Gym.), 1280, 1293.
midazrensis (01.), 85. Apfelbacki (Phyll.), 208.
Andreae (Ceuth.), 940. Aphaenicus, 441.
Lmglica (Sib.), 1151. Aphytobius, 799, 804.
anguinug (Lixus), 494, 506. apicalis (Calos.), 882, 886.
amgulicollis (Ceuth.), 914, 939. apicalig (Calos.), 884.
amgulicollis (Sib.), 1152. apicalis (Gym.), 1279, 1291.
angulosus (Ceuth.), 905, 953. apicalis (Nan.), 1243, 1245.
angustatum (Ap.), 1667, 1672. apicirostre (Ap.), 1605, 1606.
angustatus (Lixus), 510. Apion, 1468.
zmgustatus (Ot.), 80. Apion (s.st.), 1625.
zmgustatus (Rhynchol.), 775. APIONIXAE, 42, 1468.
zmgustioolle (Ap.), 1602, 1619. Amoxixi, 1468.
angusticollis (Rh.), 1746. Apoderus, 1680.
angusticolüls (Dich.), 558. apricans (Ap.), 1602, 1610.
anyusticollis (Lixus), 516. Aprinus, 1277.
augustifauces (Ceuth). 945, 946. Aproparthenis, 457.
amgustifrous, (Orch.), 1349, 1351. apterus (Acall.), 1393, 1394.
angustifrons (Sit.), 402. aquaticus (Eubrych.), 808.
.\M;1'>i·u·`n0Ns, 414. aquilinum (Ap.), 1497.
angustatum (Ap.), 1667, 1672. aquiscxtanus (Plcur.), 294, 297.
angustipenne (Ap.), 1584. aquitanus (Mesites), 755.
angustipennis (Nan.), 1243. aquitus (Brach.), 323.
anguslipennis (Ot.), 120. Arachipes, 1425.
zzngustipennis (Polyd.), 267. aragnmicum (Ap.), 1664.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1797
Armnigus, 331. aspcratus (Hyperam.), 658.
Arammichnus, 47, 138. asperatus (Lepyr.), 633.
Aramorius, 417, 418. aspcratus (Pachyt.), 1421, 1423.
araneiformis (Baryp.), 302, 310. asperatus (Rhinonc.), 825.
amtar (Ceuth.), 997. asperatus (Sciaph.), 325.
arator (Ccuth.), 998. asperifoliarum (Ceuth.), 916, 945.
arator (Hyp.), 573, 586. Asperorrhinus, 562.
araxellum (Ap.), 1666, 1667. asperulus (Calog.), 894.
arhorator (Phyll.), 202, 208. asphaltina (Magd.), 700.
arbuius (Dich.), 558. Aspidapion, 1521.
Arcasi (Ceuth.), 916, 963. assimile (Ap.), 1603, 1618.
arcifcms (Cleon.), 455. assimilis (Ccuth.), 922, 994, I`751.
arcuatus (Eteoph.), 1444. assimilis (Ccuth.), 789.
ardea (Coryss.), 1043. assirnilzla (01.), 99.
ardesia (Caland). 1051. assimilig (Sit.), 403.
arduus (Bag.), 731. astragali (Ap.), 1626, 1634.
aeratus (T ych.), 1179, 1180. asturiense (Ap.), 1550.
areuarïae (Sib.), 1134, 1142. asturiensis (Baryp.), 314.
arenarius (Ot.), 92. Asynonchus, 331.
arcuosus (Ot.), 143. Atactogenus, 368, 374.
argentatum (Ap.), 1541, 1542. attenuatus (Bag.), 721.
argentatus (Lith.), 809, 810. ater (Anthoxi.), 1107.
argentatus (Phyll.), 193. ater (Attal.), 1686.
argematus (Sit.), 395. ater (Aul.), 1730.
argeutatus (Tych.), 1156, 1180. ater (Ercm.), 764, 765.
argentcllus (Tych.), 1185, 1186. aœr (Rhyuchit.), 1723.
argenteolus (Scyt.), 250. aterrima (Magd.), 699.
argillaccus (Bag.), 724. 739. aterrimunz (Ap.), 1501.
Ariasi (Ot.), 115. aterrimum (Gym.), 1310.
¢ni¢«ta.tus (Tych.), 1171. aterrimus (OL), 132.
aristatus (Trach.), 231, 245. nterrimus (Orch.), 1348.
armadillo (01..), 53, 60. atlanticus (Cion.), 1221.
armatum (Ap.), 1511, 1514. atomarium (Ap.), 1583, l59l.
armatus (Tych.), 1159, 1193. atomarius (Liteon.), 477.
armatus (Eteoph.), 1442. atomariug (Proc.), 1420.
armeniacus (Anopl.), 708. atomarius (Polyd.), 261, 262.
armicollis (Mug.), 34. atomarius (Sit.), 402.
armijerum (Ap.), 1623. atomus (Ceuth.), 900, 1013.
armigera (Mag.), 688, 699. atramcntaria (Magd.), 700.
armillatus (Proc.), 1420. atratulum (Ap.), 1665.
arxnoricanus (Ap.), 1549, 1560. atratulum (Ap.), 1596.
armoricauus (Bag.), 727, 733. atratulus (Cèuth.), 1002.
armoricus (Cath.), 222. atratus (Orch.), 1341, 1342.
arquatus (Ccuth.), 916, 964. atricornls (Attal.), 1686, 1688.
arœmisiae (Barîs), 1056, 1065. atricornis (Llophl.), 371.
artcmisiae (Baris), 1067. atripes (Ap.), 1600, 1611.
artcmisiae (Baris), 1076. atripes (Phyll.), 194.
artcmisiae (Cycl.), 419. atripcs (Polyd.), 275.
artcmisîac (Phyll.), 197. atripes (Liosom.), 663.
articollis (Sit.), 394. atrâplicîs (Baris), 1067.
arundineti (Tryog.), 1430. atriplivis (Limn.), 1083.
arundinis (Hyp.), 572, 579. atrirvstris (Bag.), 738.
arvarhicus (Donus), 596, 601. atritarse (Ap.), 1566.
arvernicus (Ot.), 95. atroaptcrus (Ot.), 138, 148.
aruernicus (Polyd.), 280. atroceruleus 1Rhynch.), 1718.
ascanii (Lixus), 495, 509. atrocyanea (Mag.), 700.
asellus (Gym.), 1282, 1298. atrolineatus (Nan.), 1255, 1256.
asctlus (Sit.), 407. atromaculatus (Nan.), 1243.
asiatîca (Sib.), 1144. atronitcns (Baris), 1056, 1064.
asiaticus (Lixus), 496. atroviolaccus (.—\p.3), 1629.

1798 (ÉOLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
atrovireus (Phyll.), 204. Bagoopsis, 1436.
attalica (Sib.), ,1137. 1149. Bagous, 714, 717. 724.
attaphitus (Cath.), 220, 225. bajulus (Anis.), 646.
AT1·E1.A1s1x1, 1680. Balachowslqyi (01.), 89,
Attelabus, 1685. Balachowslçyi (Per.), 179, 180.
attemzalus (Rrachc.), 431. Balachowskyi (Polyd.), 257.
utticus (Lixus), 498. Balaninus, 1085.
attritus (Sit.), 416, 417. B.¤1L.«1v1x1. 678. 1085.
Auhei (Acall.). 1376. 1379 Balanobius, 1085, 1095, 1096.
Aubei (Bag.), 720. t»al<;ar1i¢‘us (Lixusj. 496.
Aubei (Lleuth.), 914, 937. baldcnsis (P01yd.). 256.
Aubei (·D011us). 602. baldcusis (Ceuth.) 870, 876.
Aubei (Mec.), 1273. Ballioni (Polyd.), 279.
Aubei (Raym.), 788. halsanzinae (Ce111h.). 933.
auliengis (Sib.), 1147. baltealus (llyp.), 593.
Aulacobaris, 1053. Bangasternus, 488, 549.
Auletes, 1729. barbarae (Ceuth.), 902, 1,024,
Auletobius, 1730. harbarus (Brachyc.), 430, 436.
Auleutes, 839, 841. barbarus (Br:1chyc.). 433.
auratus (t3yct,), 1692. barbara.; (Cleoh.), 480.
aurutus (Rhynchit.), 1701. 1705. barbarus (Acall.), 1391.
auralus (Rt1y11ch.). 1702. harbarus (Lixus), 519.
auratus (Phyl1.). 194. barlmtus (.\11is.), 646.
aureolus (Nam,). 1258. barbicorhis (Mag.), 691, 703.
aureolus ('1`ych.), 1158, 1184. bardzmae (Lixus). 493, 518.
aureomicmis (Hydr.), 714. lzardmzac (Lixus). 520.
aureun1i¢·a11.s (Tych.), 1178, Baridius, 1053, 1054.
aureovitlatus (Brach). 322. B.11111x1, 677, 1053,
auricapillus (Ut.), 110. Baris, 1053,
auricutus ((21011.). 1213, 1217. Bar11e\'illei (tjonus). 598. 611.
uuritcr (01,), 53, 62. Barnevillei (Ceuth.), 869, 877.
aurifer (Phylt.), 199. Bczrnerillei (Ap.), 1514.
aurifer (Phytl.), 198. B.x1:1‘x0T1x1, E9. 346.
aurifer (Rhy11chit.). 1705. Barynotus, 316, 347.
auripennis (Ete0ph.). 1443. Barypithes, 292, 300.
auripilis (Tych.), 1178. Barytychius, 1421.
aurith0ra.1· (Sib.), 1143. 1153. basalis (Rhynch.), 1724.
Aurivillii (Eîeoph.), 1445. basicorne (Ap.), 1512. 1518.
aumnotaius (\1ic00tr.). 1199. bas0lh0ra.r (Eteoph,). 1460.
auronubilus (Bury.), 356. Baudii (Li0s©m.). 659.
auropunctatus (Ot.). 52, 62. Baudii (Trachel.), 629.
aurosparsus (Bary.). 350. Bauducri (Stro.), 339.
zmrosus (01.), 91. bavaricus (Ot.), 69.
austerus (Ceuth.), 1002. beccabungae (Gym,). 1281. 1297.
austerus ([1011115). 600. 6|4. beccabungae (Gym.) 1296.
australie (Lariims). 524, 536. Beckeri (Ceuth.), 904, 930.
îll1S1·I‘13C\1Hl (Ap.), 1511. 1615. Beckeri (Sib). .1146.
austriacug (Ellcsch.), 1130. Bedeli (Larim1s). 531.
austriacus (Hyp.). 575. Bedeli (Ceuth,), 924, 925.
avarus (.\11th0n.), 1114. Bellieri (C1100.), 373.
avellanae (.-\p0d.), 1681. bellum (Gym.), 1291.
avellanae (Orch,). 1342. bellus (Polyd.), 289.
avenioncnsis (Cath.), 220. 226. Benjamiiii (Raym.1 779. 789.
avulsus (Pachyn). 1425. Bensae (Brac.), 330.
axatensis (Ot.), 106, 115. Bcrgrothi (Ap.), 1605.
azurcscc11s (Ap.), .1644. ber11hz1rdi11us (Dich.). 556.
azureus (Rhynchit.), 1725. Bertolim (Tych.), 1194.
hacchus (Rhynchitg. 1701. 1702. Bertrzmdi (Hypurus}, 780.
bacchus (Rynchit.), 1705. herytensis (Tych.), 1179.
Bachi (Caen.), 161. betulae (Ap,). 1599.

mmx .1LPHABÉ·1~1QUE DES TROIS v0LUMEs 1799
belulae (3511111.). 1094. 1095. Blcuseî (Nan.), 1243.
heîuinv 11)}*11.). 1690. Boliemani (Polyd.), 276.
hetulae (1)ep0r.), 1.694. Bohemani (Sib.), 1142.
betulue (Phyll.}. 195. 198. Bolzcmani (Magd.) 700.
befuleli (Byct.), 1690. Bohenzam (Ap.), 1618.
Beuthmi (Ap.), 1526. Bohamcmi (Bary.), 357.
bewickianus (Amaur.), 749. Boiteli (Ap.), 1-482.
biarcuatum (Gym.), 1285. Bompari (Chlor.), 425.
bîcolor (Ap.), 1.552, 1635. Bonadonai (Raym.), 784.
hicolor (Ap.), 1531. Bonnairei (Hexart-h.), 770, 771.
bicolor (Gym.), 1279. Bommirei (.\maur.), 749.
hicolor (Rhynchit.), 1719. Boimairei (Polyd.), %8.
l»ir·0I0r· (Siî.)· 415, Bomiuirei (Donus), 612.
bicolor (Lixus), 512, 514. Boimairci (Cneo), 379.
bicolor (Li0s0m.). 662. Bonsdorffz (Cleon.), 642.
bicolor ('1` ych.), 1162, 1178. Bonvouloirï (Ap.), 1529.
l»ifas<~iaIus (Orch.), 131-2. 1346. Bonvouloiri (Ot.), 126.
bifasciatus (Orch.), 1345. Bonvouloiri (Domus), 597, 603.
bifasciutus (Nam.), 1243, 1245. Bonrouloiri (Nan.), 1255. 1256.
bifoveolatum (Ap.), 1667. (xoops (Ap.), 1646.
bifovcolatus ('1`1·ach.). 233. 241. borraginis (Ceuth.), 1018.
bigorrense (Ap.), 1596. 1598. borraginis (Ceuth.), 8199, 935.
lriyïorrwlsis (I)ich.). 555. boreaiis (Lim.), 617.
higuttatus ((k»:uth., 966. 967. Bornazon, 373. 375.
biimpressus (Bag., 717, 719. bosnicus (Ceuth.), 927.
bilineatus (Larimisf. 531. B0,,,y,,0,·1e,—€S’ 431 45;
biitîaculuîus (EI`11‘l‘1l.,., 1432. B,·achg0d0m,,S’ qg)(;_
bimaculatus (Orch.), 1333. Brachgnyx, ]1(;()_
bimaculalus (Gym.), 1310. BRACHYCERINAE, M, 428_
bimaculutus (Lixus), 516. BRACHYCERN 428
bimaculatus (Lepyr.), 633. Brachyœru; 428
Hinaghii (Mizir., 1314. 1325. Bmchydeœ; ,,,1` 3,,
l’)1UOdlIl\|S (Bag,). 725, 738. BRACHYDERINÀ mh  
binodulus (Bag.), 737. Y E1 ’ _ "
lrinominntus (01.), 131. B“^°“"°E’“"‘~ ,2301 21*)
hinofatus (POl}'(1.), 280. gmcïyptîïus ‘0t`)’ M"
birlolalus (Lcpyr.), 633. mc y" muS’,46‘
biuowtus (111,1.). 8.10. B“°hYS°m“S· 2% 3ÈÉQ
hiplagialug (0I.Ch·)’ 1337. B!‘3ChytBI11Ill1S, 163, mb.
lwipunciatus (1,epy1·.). 632. Br=·¤v¤¤=¤S· 1100- 1112-
1·1p1.11¤1.1111s (El1esPh.). mso, 11s1. Bmnqsvïkî 101-), 132-
bipustulaîum (Gym.), 1283, 1310. bmss1cae (Bamsû, 1079.
bipustulalus (Cgion.), 1227. Umsszcac (Balan.), 1098.
Bîsclzoffi (Ot.), 127. bragsicac (Ceuth.), 994-.
I»iscule·IlaIus (Ceuth.}, 906. 968. Breiti (Ceuth.), 1026, 1027.
lüserialus ($11.), 416. Bremondi (Tych.), 1162, 1170.
hiskrensis (Sharp.) 1.408. brevenotatus (Rhyrichit.), 1723.
bîskrcnsis (Rhyt.). 562. 565. hreviatum- (Ap.), 1475.
hislmsrisis (Hypurus). 780, brcvicaudzs (Lixus), 496, 499.
lwisisrcngis (Ceu1h.). 994. lwevicollis (Nan.), 1250.
bisphaerirms (Sit.), 393. brevicollis (Per.1), 189.
bitubcrculatus (Etc0ph.). 11-45, 1450. brevicollis (Sit.), 408.
bituberculutus §An1h.). 1104. 1112. brcvicollis (Tych.), 1191.
hinillalunz (Ap,). 1559. bravicorne (Ap.), 1604.
bivittatus (Nam.; 1239. brcvicornis (Smicr.), 1411, 1416.
bivittatus (13-C11.), 1156. 1183. brevîcomîs (Cvuîaws). 620-
bivitmius (Tych.), 1165. brevicornis (Tych.), 1192).
hlattariae (C10n.). 1227. brevicrinitum (Gym.), 1286.
Bletoni (C1e0n.). 457. breviculus (Sit0Im?, 1742.
Blctoni (Ap.), 1542. brcvipenne (Gym.), 1291.

1800 c0LÉOPTÈnEs CURCULIONIDES
brevipeimis, (Meleus), 651, 653. CALANnmNAE, 42. 676, 1209.
brevipcnnis (Lixus), 495, 509. CALANDRINI, 676, 1044.
brevipes (Lixus), 513. calcar (Orch.), 1339.
brcvipes (Hyp.), 589. calcaratus (Phyll.), 202.
brcvipilis (Ap.), 1486. calcamtus (Phyll.), 204.
brevirostre (Ap.), 1497. calceatus. (Orch.), 1341, 1342.
brevirostrc (Ap.), 1490, 1501. ralcndra, 1752.
brevirostris (Cleon.), 447, 448. caliginosus (Plimth.), 655.
brevirostris (Lixus). 491, 498. caliginosus (Ccuth.), 965.
brevirostris (Miar), 1313, 1324. callae (Tanysph.), 710.
brevirostris (Choero.), 747. CALLOSI, 407.
brevis (Acall.), 1394, 1395. callosus (Sit.), 382, 407.
brevis (Nan.), 1236, 1246. callosus (Cleon.), 455.
brevig (Larinus), 526, 531. Calosirus, 841, 881.
brevis (Larinus), 544. calvus (Ot.), 132.
brcvis (Anopl.), 708. cambricus (Sit.), 381, 392.
hrevisoolis (Chlor.), 425. camelinae (Amalor.), 838.
brevitarsis (Bag.), 729. camelus (Acall.), 1376, 1386.
brevitatus (Phyil.), 204. campanulae (Miar.), 1313, 1324.
hrevithorax (Mec.), 1274, 1275. campanyoi (Baryp.), 302, 313.
brevithorax (Cath.), 224. campestris (Sit.), 402.
Brisouti (Ap.), 152.6, 1527. campestris (Ceuth.), 917, 958.
Brisouti (Ap.), 1525. 1527. Gampolixus, 494.
Brisouti (Ech.), 1403. Camptorrhinus, 1369.
Brisouti (Heteroph.), 820. cana (Sib,). 1147.
Brisouti (©xy0m‘, 856. canaliculatus (Phytob.), 813, 814.
britamiicus (Cath.), 220. canaliculatus (Rhinonc.), 827.
britanrws (Amthon.), 1108. camzlivulatus (Stenoc.), 852.
Brondeli (Gym.), 1304. cancasanus (Ot.), 56, 78.
bruchoides (Rhinonc.), 823, 825. cancellatus (Ot.), 106, 122.
Brucki (Ot.), 140. candidatus (Cleon.), 461.
Bruclci (Brach.), 313. candidum (Ap.), 1563.
Brucki (Apar.), 668. canescens (Cycl.), 420, 1743.
Brucœri (Ot.), 91. canescens (Larinus), 526, 537.
brunneipennig (Anthon.), 1109. canescens (Tych.), 1186.
brunneipes (Hydr.), 714. cantabricum (Ap.), 1668, 1669.
brunneirostre (Ap.), 1672. cantabricus (Ot.), 143.
brunneirostris (Nan.), 1243, 1245. cantianus (Ap.«‘, 1604.
brunneirostris (Gryp.), 1427. canus (Lepyr.), 633.
brunncirostris (Tryog.), 1430. capensis (Brachyc.). 433.
hrwmeus (Amal.), 837. capiomonti (Ap.), 1677.
brunnipes (Ap), 1507, 1509. capiomonti (Cath.), 229.
hrunnîpes (Baryp.), 310. capitatus (Stro.), 335, 338.
bucephalus (Sit.), 405. capitatus (Stro.), 339.
Bucheti (Ceuth.), 875. capreae (Orch.), 1346.
Buddebergi (Ap.), 1524. caprimulgens (Cioh.), 1225.
burdigalense (Ap.), 1573. capucinus (Lepyr.), 632, 633.
Buyssoni (Nan.), 1251. capucinus (Coryss.), 1043.
Buyssoni (Ama10rh.),`829. capucinus (Miccotr.), 1198, 1199.
Byctiscus, 1689. carbonaria (Magd.), 689, 700.
cachectu (Sit.), 383, 390. carbonarùz (Magd.), 694.
cachecta (Sit.), 388. carbonarium (Ap.), 1525.
caeca (Ot.), 80. carbonarium (Ap.), 1492, 1493.
Caenopsîs, 160. carcynopus (Ap.), 1520.
caesinus (Phyll.), 205. cardui (Lixus), 495, 521.
œesius (Ceuth.), 1013, 1014. cardui (Larinush, 534.
cakilis (Calos.), 890, 891. cardui (Stcnoc.), 851, 852.
calabrium (Ap.), 1580. cardui (Ceuth.), 969.
calandra, 1044. carduorum (Ap.), 1512.
Calandra, 1044, 1048. carecti (Tryog.), 1429.

mmax ALP11ABÉ1·1QUE mas TROIS VOLUMES 1801
caricis (Try0g.). 1429. Czcïuonkxxvxcumx, 677, 791.
carinaeroslris (Lip.), 641, 643. Ceuthorrhynchidius, 841, 867.
carinatus (Cleon.), 453. Ccuthorrynchus, 841, 879, 881. 887.
carinatus (Tropiph.), 362, 363. Ghaerodrys, 254, 258.
cariuatus ((;1e0n.¤), 458. ohalceum (Ap.), 1523.
carinalus (Pseudocl.), 466, 468. ohalybacus (Ceuth.), 901, 1036.
oa1·i11at11s (Minyops), 650. clmlybacus (Ceuth.), 1031.
carinatus (Ceuth.), 909, 1014. chalibi-xipexme (Ap.), 1522.
carinicollis (Acall.), 1393. Chalybodontus, 1407, 1409.
varinifer (Larinus), 534. chamacropis (Dcrel.), 1406.
oa1·inive11t1·is (Baris), 1(B6, 1070. cûampenoisi (Stan.), 1467.
cariuula (Pleur.), 294, 299. Charagmus, 389.
cnrinula (Pleur.), 299. chenocephalum (Ap.), 1521.
<·a·1·inula (Brachyc.), 431. Chevricri (Nan.), 1255, 1256.
carinulata (Alaocyb.), 777. Chevrolati (Apa), 668, 669.
carliuae (Larinus). 527, 540. Chevrolati (Ot.), 115.
camgri (Baris), 1061. (lhevrolati (Sit). 390.
cameus (Hypurus), 780. Cheurolati (Cc->u·1h.), 877.
uarnife.1: (Orch.), 1341. chevrolati (Ap.), 1489, 1492.
carpini (Ap.), 1550. chewolati (Baryp.), 300, 304.
carpini (Aoalyp.), 1127. chevrolati (Lixus), 502.
castaneidorsis (Nan.), 1250. chevrolati (Anthon.), 1104, 1112.
oastaneipennis (Ccuth.), 1037. Chlorapion, 1666.
castzmeus (Piss.), 682. ohlorig (Baris), 1077.
castaneus (Amal.), 837. chlorizans (Phyll.), 200.
castillcnsis (Polyd.), 286. chlorizans (Baris), 1058, 1079.
castor (Rhinonc.), 823. chlorodia (Baris), 1076.
Catnphorticus, 160. Chlorodrosus, 254, 284.
cataphracta (Baris), 1055, 1071. chloroloma (Sit.), 400.
Gatapion, 1573. chlorophanus (Ceuth.,, 903, 1035.
(ÃATHORMIOCERINI, 44, 217. Ghlorophanus, 422, 424.
Gathormiocerus, 217. chlorophanus (Polyd.), 260.
caucasica (Baris), 1069. chloropœrus (Ceuth.), 1027, 1028-
caucasicus (Sit.), 407. chloropterus (Sit.), 396.
caucasicus (Bram.), 764. chloropus (Sit.), 402.
caucasicus (Lixus). 496. chloropus (Erem.), 765.
caucasicus (Aoalyp.), 1127. Chobauti (Ot.), 57, 76.
caudatus (Bag.), 741. Choerorrhinus, 745, 747.
Caullei (Ap.), 1512. Chomatocryptus, 253, 255.
Gaulostrophus, 334, 345. Chonostropheus, 1694.
Caulotrupis, 745, 757. choriuaceus (Bag.), 720.
cawatum (Ap.), 1521. Chromoderus, 440, 462.
caviceps (Sit.), 401. chrysanthemi (Ccuth.), 918, 959.
caviceps (Ap.), 1517. chrysochlorus (Coniatus), 621, 622-
cavifrons (Rhynchit.), 1722, 1724. chrysocomus (Ot.), 138, 139.
caviventris (Ceuth.), 944. chrysomela (Polyd.), 275.
celtis (Baris), 1079. chrysomela (Eus.). 318.
centromaculata (Sib.), 1141. z-hrysophis (Polyd.), 284.
cerasi (Magd.), 690, 701. Churchcvillei (Cath.), 219, 228.
cerasi (Mec.), 1271. chyphus, 1685.
cerasorum (Balzm.), 1087, 1094. cicatricosus (Cleou.), 451, 455.
cerasorum (Balan.), 1093. oîcus (Smior.), 1413.
Ceratapion, 1510. Gîdnorrhinus, 841, 847.
cerdanicus (Orth.), 1461, 1462. Cu.m·1, 403.
cerdeunensîs (OL.), 147. cinctus (Paroxyon), 858.
werdo (Ap.), 1475, 1477. oinctus (Cocl.), 860, 861.
ccrvincaureus (Tych.), 1167. cinctus (Anthon), 1110.
ccrvinus (Eteoph.), 1458. cinctus (Anthon.), 1112.
ccrvinus (Po1yd.). 274, 279. cinemœum (Ap.), 1587, 1652.
C¤u·1·¤onRmrcmNA, 792, 839. cinemsccns (Lixus), 503.

1802 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
cinerascens (Lar111\1s,1, 537. voccineus (Attal.), 1680.
cinerascens (Mi0C0tr.1. 1203. cochleariae (Ceutlm, thïl. 1002.
cinerascens (Sit), 392. Cac/ileariae ((l11l0s.1. 893.
cinereipexmis (Phy11.). 200. l.'odi0s011111, 758.
cinerescens (Phyll.), 210,, 211. coecus (Smicr.}, 1410, Iîlô.
c1ne1·eus (Cleou.), -466, -467. coelegte (Ap.), 1665.
c1neraus (Ceuth.), 901. Cœüasœsy 841, 8411
ClTLC7’€‘lLS (POly(l.), 279. coeliodes 840 859-
Cinemas (Tropiphx 361 Coel0x·hî1;api011, 1640.
cmereus (Brachycà "32' z·01:n0D1lu (C1200.; .445.
cmereus (Bruchyc}. 432. · _ ,, .’ .,~
. . l.02l0sII112tu1. 516. .111.
Cmeœus ‘phyll')’ 2m' Lioenorrlziwzus 1604.
cmereus (Phyll.), 211. h, ’ I,
cinerug (O1·ch.Q. 1353. ç°eïlîr¥` muS’ , mf H.
cimereus 1U1·ch.), 1352. “_œl_ul€1p8Uî;ÈlQ1".;   \ ,_;
Cmemus (Balma'), 1081, u0e1ue0c<1p alu; `(lxllà`111. 11.,, 1122.
Cimlamomeus (Sit,)_ .40) îûëfllïësceng >Ép.â,} lljî. 39
C1I1I]8.l'IlOI'11BLlS ('1`y1·11.1, 1157. 1181. ëgâîülgêêâîî     l:î),,é
Gîonellus, 1232. ` _}   ' '
CIOMNL 677, MIL c0emlcs«·1·11s (B5.r1s,1, 1018.
(Bonus, 1211. coerulcunz (Ap.), 1631. `
circassicus (Nan.), 12-43. I245. Coerlfêui (1gëH°§i.t'·’i  
c.11·c01-11111 (.111.1. 15411, 1562. C°’”¥‘ "'f^,1 ,y‘}F *1*;;; "~·
circulatm (\1ec.,>, 1266. 1274. 'îgîî3;€” îïgù `°l·`)0È··
circu111c111ctus (Nan}, 1245. L ,   f V 'É ji
cirvuzndmus (Lixusj, 509. ÈOCÈIUÉ '_‘.îh}H'\’·   H_
01rc11111scr·i·p1us (Nan.), 1235, 1241. COç&u?t.1(j‘AîOn"’, TIM "')'
circun1\·ag11s (Donus), 000, 612. C21 aw ‘   "*"
ciwosus (Bmchyc.1, 431. '*;',î(y;'ÃèTl'îî:t;P]il le 8,9
·.. .L· ,’ -23 cg .1s s;. 4.
êlâîïpàoïmîàâu 3 0 1·0nge·ne1· 1Ceu1h.1. 915. H
cisücow (Am.}, 1731. (.î0gl1&1.UI11 (.\vp,‘. 1640. 1064.
cw1c11111 (Ap.), 1575.    
  01.., '/, 65. ,   "·
    if); CO].lllI'lS (NIGC.), 1266. 12118.
Glam (Pen`, 188. c0Ll11r1s (01.). 1.40. Q
Clairi (Per. PSeud0m.}. 1738. (îoâlêms 1·*§]f,>â*·,~,1‘?ë‘- ,__3
c;1111rv111e1 ((31011.;, 1215, 1223. °"lf?“"‘SA ,*"°h"·»*;_,É'2_·
cmudmms (Bag'), 730_ C0l11gl1€l1S1S 1Bllg.€, 120, 130.
cllwatum (Ap", 15m` c0ll1ynenszs (Bag., 141.
Cla,/ams (Author,.) 1109 collmum (Gym.), 1282, 1308.
_, _ " ‘ .r · 1 · ·· 91
clavzger (Omms). 215. îgggzugüêlàîàT]"‘è3_3‘8‘)'
clzwigera (Magd.), 703. L A ~ ·~ j·  
Clavjpeg (OL), 56_ 57, 58, QQ COl\lU1pII1U1l`1 (Ap. , 1(;3L>.
Clavipes (OL), 7L comarz-(Anth0n.). 1109. `
clavipgg (TyCh,), 1]91_ 00lU1710lï1·UII1 (.—\]».1, 1642, 1643,
CLEOXBAEL       COUIHPI    
CLEOXHL Ã38_' ' Comari (Gym11.‘. 1302.
cleonus M1 478_ cmnaius (Rhynclxit,. 1725.
cleopug 123}, (:01110111 1.—\p.;, 15.46. 1556.
Clgmnonti ('1`r1)g1_), 1487 ]51_ COUIOSGUUS 1Q1.;.\ 91;,9
Clerm0n1·i (Amaun). 7.49, 750. C0m0?'i'" V(('?m“\# l·j_ï)· F
Cmeumüus (Etêophàv 1452* M5_î_ c0111p110111111I1A11.,. 1551. 1.160.
cnemapîom 1656 complexus 1.\p.,, 1612.
cnenneryblmxs (Bag.), 735. Gompsapoderus, 1684.
Crcmogomxs, 841. comptus (Tych.}, 1194.
CNEORRHXNI, 230, 366. 1·011cavic01lis (Dich.‘, 555.
Cncorthinus, 368, 372. concimaum (Gym.), 1297.
C- nigrum (Gr0n0ps), 567. concinnus (Ceuth.), 962.
cozzrctatus (Phryd.‘, 854. conchmus (0111.). 214.
coarcîatus ((ieu1h.], 911. c011c010r (.»\ul.‘, 1732.

ixmzx .4L1»1«i.s12É·rxQU12 DES TR015 VOLUMES 1803
CO1`1(‘O1OI‘ (LLeu1h.É. 979. 980. cordifera (Bahm.), 1093.
concolor (Orch.), 1346. cordîgcr (Cleou.), 474.
¢0nc010r ((1061.;, 862. Cordyla, 1048.
c0m·0l0r (Micc0tr.). 1198. 1199. 1200. Corimalia, 1258.
<·0nfInis (Rhy11chit.). 1708. cornicinus (Ot.), 80.
wnjinis (Orch.;. 1347. coruiculatum (Ap.}, 1547.
confinis (Trach.), 241. l'UI'1li(?Ul(l1'tl.Iil (Ap.), 1555.
comlucus (P01yd.), 273. 275. corniculatus (01..), 114.
mnfluens (Ap.1. 1505, 1506. ('U7‘Il1fT‘O7lS (Bx·achyc.‘, 433.
conflucng (Ap.), 1505. (îO[‘Oll31US (Lip.), 641, 644.
conformc (Ap,). 1512. «·urrec1us (Sit.), 407.
couformis (Orch.), 1330. 1332. cormsus (Brachyc.), 433.
GOi1f0I'lll1S (Lixus), 496, 497. «·w·ruguIus (01.), 93.
confundatus (Orch). 1347. (L0r>icmia (Baris), 1057, 1072.
coufusus (Ceuth.). 962. uorsicauus (Bam.), 722, 723.
<·u•n[usus (llliyuchit.), 1716. vorsicum (.\p.), 1574. 1579.
confusus (Lixus), 503. corsicunz (Apur), 668.
uonfusus (Orch.), 13.4-3. corsicus (Smicr.), 1410, 1414.
curzfzasus (Echi110c.. 1436. uorsirus (Perit.), 183.
Coniatus, 568. 618. cursirus (Brach.), 323.
coiiiciroslris (<Q1e011.). 44-7. 448. corsicus (01.*. 48, 89.
ronicollig (Lixus). 507. corsivus (LüI`111US}, 526, 530.
con/«·u~ (1îhy11chit.). 1708. cursicus (Cyci.), 421.
CO1l1(jlI5 (1\11im0cyl.). 546. curticalis (Dryopht.), 746.
coimulus (Orch.), 1333. corticalis (01;.), 64.
COI1l10XU< (Nam.), 1252. 1253. rorvinus (Nam.), 1238.
ronnarus (”1`51·h.), 1162. coryli (Ot.), 63.
('0I1l1i1`L’)1S (Lixus). .496. CO7'(/li (Str0.\, 335, 338.
Coniocleonus, 439, 450. coryli (Apod.), 1681.
Coujectus (Rhi11<>11c.1. 826. C0R1'ss©M1~:111N1. 677, 1042.
Gonucetus, 253, 256. Coryssomerus, 1043.
Conorrhynchus, 438. 446. Cossoxm, 677, 744.
Conotrachclus, 32. 36. Cossonus, 745, 751.
consauguineum (Ap.), 1477. ¢;0st»at·um (Apar.),  
consenesrcns (Lixus), 514-. cosfatus (Bary.), 358.
consimilis ([.aari11us), 542. wslutug (C1€Ol1.f, 467.
comors (Api. 1583. 1590. costatus (Anis.), 647.
consors (Gym) 1303. rostipcnne (Ap.), 1627.
coiiëpœrsus (1,a11·i11us·. 527. 539. 4‘().S‘É([)B!lI1iS (Bary.), 354.
conspersus (.‘\111hO1l.). 1114. wstirosiris (EÉQODILÈ, 1449, 1450.
ronspicun (Sib.), 1147. costulatus (Sciaph.), 325, 326.
conspicuum (.\p.;. 1475. coslulatiis (lâagï.), 722.
consputus (Ceu1h.). 919, 977. Cotaster, 671.
mnstans (1Iyp.). 574. 593. COTASERINI, 550, 671.
<·0ns11·ictus (Sit.), 392. r·011·yi (Proc.), 1420.
convlrictus (Dep0r.1. 1698. voxale (Ap), 1695.
<·«»nsIriclus (Amaur.), 749. rracca (Orobitis), 1041.
(·01us1r1c1us (C€ll11l.), 911, 999. cmcca (Ap.), 1523.
ronsuetus (Miar.), 1316. oraccae (Ap.), 1474, 1479.
coxitinwatus (Pseurioph}. 801. 1`rapunius, 841.
roiitintms (Remb,). 1224-, 925. crassicorhis (Perà, 179, 182.
Contraciux (Ceuth.). 922. 1028. crassiuasus (Ap.), 1596, 1598.
contusus (Ceuih.), 967. cmssirostre (Gym.), 1299.
C0xvEx1c01.1.1-Ls, 39.4. crassîrostris (Brachyt.), 769.
ronveasicollis (Amal0r.‘.   crnssiroslris (Erem.), 764.
c0mrc;ric0llis (Bag.), 735. crassirostris ('1'ych.1. 1157. 1186.
coracinum (Ap.), 1634. crasgiusculum (Ap.), 1546, 1555.
«·o:·«·yn·un1 (_\(·_~. 1326. cmssiusculus (Amaur.}, 749.
mrdicollis (Cathj. 226, wrassus (Rhinouc.), 825.
cordîcollig (1-Iyp.), 590. crataegi (OLP, 1735.

1804 COLÉOPTÈRES cukcumommts
cratoscelis (01.), 140. cupriier (Miccotr.), 1199, 1201.
Cremieri (Hom.), 155, 156. «·upri[er0id¢s (Miccotr.), 1201.
Cremieri (Fouc.), 377. cuprifulgens (Ap.), 1665.
orenatus (Ech.), 1402. wuprifulgcns (Ap.), 1509.
cretacea (Sib.), 1139. uU])I'1[l1l,E6[l5 (Polyd.), 266.
cretaceo-cincta (Sib.), 1133. 1137. nupriiius (B~yct1\, 1690.
cretaceum (Ap.), 1540. cuprirostris (Baris), 1058, 1074.
cretaceus (Smicr.), 1414. Curculio, 631, 634.
crelaceus (Lixusl, 498. Lîzrculio. 1085.
cretaceus (Tych.), 1181, 1182. wurculionides (Attal.), 1686.
Creutzeri (Bradyb.), 1123. C1'ncL‘L10x1NAE, 42, 550.
wribratus (Mesitesô, 756. (ÃURCFLIONLNI, 550, 630.
cribmlus (Brachyt.), 769. cursor (Eteoph.), 1439.
crilzricollis (Ap.), 1599. vurticollis (Per.), 189.
cribricoilis (Ot.), 138, 144. curtiiormis (Sib.), 1143.
cribricotlis (Brach.1, 323. curtirostre (Ap.), 1490, 1497.
crihricollis (Sit.), 392. curlirostris (Polyd.), 268.
crihricollis (Lixus), 493, 517. uurtirostris (Sib.), 1146.
cribripennis (Rhymuhit.), 1712, 1721. curtirostris (Tych.), 1159, 1193.
c1·ihripennis (Hexarth.1, 770. Curtisi (Ap.), 1639, 1657.
vribrum (Liosom.), 661, 666. curtisi (Ap.), 1576.
crinipcs (Cleon.), 455. curlithurax (Hyp,‘, 577.
urinitarsis (Ot.), 82. curtula (Sib.), 1149, 1150.
crinitoides (Sit), 408. curtulum (Ap.), 1573, 1376.
crinitus (Orch.), 1336. curtulum (Gym.), 1279, 1291.
urinitug (Sit.), 386, 409. uurtulus (Brachyc.), 436, 437.
crinitus (Lach.), 545. rrurms (ÀI11S,`, 646.
crinitus (Donna), 600, 615. «urtus (Bag.), 727, 729.
crispatus (Brachyc.), 433. wurlus (Tych.), 1187.
cristatus (Pleur.),   curvimanus (Baryp.), 302, 312-
croaticus (Phyll.), 193. vuruinugus (Lixus,‘, 503.
croceifemoratum (Ap.), 1636. 1îllI'\’11l£'1SUS (Raym.), 782.
croceifcmoralunz (Ap.), 1646. ciirvipes (Ap.), 1610.
Crotchi (Cleon.), 458. uurvipes (Cath.), 220, 223.
L'7"lLC1;fCI‘ (Balaxi.}, 1097. curvipes (Strsù, 335, 339.
cruciger (Ceuth.), 872. uuruirostre (Gym.), 1311.
cruciger (Ceuth.), 914, 935. curvirostris (Tych.), 1159, 1194.
crueutatum (Ap.), 1569, 1570. curvirostris (Lixus), 492, 503.
cruralis (Cidn.), 849. ciirvirostris (Ceuth.), 911, 1001.
crux (Balan.), 1096, 1097. curviscapus (Cath.), 220, 225.
crux·maj0r (Ceuth.), 936. curiziscetis (Sit.), 398.
Crypharis, 1360. cuscuiae (Smicr.), 1415.
Cryphorus, 523. cyaneocephalus (Rhynchit.), 1722.
Cryptorrhynchidius, 1364. cyaneopennis (Dcpor.), 1698.
CRYPTORRHYNCHINI, 676, 1359. cyzmescens (Ap.), 1641, 1677.
üryptorrhynchus, 1364. cyzmescens (Ap.), 1493.
Ctenochirus, 168. cyzmescens (Li0ph1.»‘, 370.
cucullatus (Tropiph.), 362, 365. cyrmeum (Ap.), 1642.
culinaris (Hexarthû, 770. cyaneus (Ap.), 1475.
cunctus (Cieon.), 445. vyaneus (Smicr.), 1410.
cunealum (Ap.), 1564. cyaneus (Ceuth.}, 102.7, 1028.
cuheatus (Nam.), 1258. cyaneus (0r0bitis), 1041.
cuneipemiis (Cotaster), 673. cyaneus (Rhynchit.), 1712, 1717.
cuneipes (Gym.), 1304. cyanicolor (Rhynchit.), 1724.
cuneipès (Mesites), 755, 756. cyanipcmze (Ap.), 1627.
cuprcosparsus (Ot.), 50, 81. nyanipennis (Ceuth.), 1(E1.
cupreosquamosus (Sit. 396. cyanoptcrus (Ceuth.), 1024.
cuprcus (Rhynchit.‘, 1707. Cycloderes, 417, 418.
cupreus (Polyd.), 260. Cycnoimmxi, 417.
crupifer (Byct.), 1692. cyliudricolle (Ap.), 1510, 1516.

mpnx ALPHAB1-îT1QUE mas 11:015 VOLUMES 1805
cylindricollis (Sit}, 387, 4l5. dcnsalus (©t,), 1736.
cyiindricollis (Tych.), 1193. densatus (Sit.), 409.
cylindricus (Rhyuchit.), 1729. dentatus (Ceuth.), 906, 967.
cylindricus (Lixus), 489, 505. dwilalus (Tych,‘, 1183.
cylin,dricu.s (Lixus), 518. dentatus (Ceuth.), 965.
cylindricus (Coss.), 752, 753. denticollis (Acall.), 1373.
cylindxicus (Rhyiichol.), 774. denticollis (Neophyt.), 821.
cylindrirostre (Gym.), 1298. dcnticrus (Tych.), 1181, 1182.
cylindrîrostris (Rhynch01.‘, 773, 774. dcnticulatus (Ceuth.), 967.
cylindrus (Lixus), 505. denticulatus (Bag.), 719.
cylindrus (Bug.), 720. deutipes (Ap.), 1602, 1623.
cylindrug (llhynchol.), 773, 775. zlwiipes (ühytid.), 797.
cyname (Aca1_1.). 1393. dentipes(Ba1an.), 1090.
cynarae (Lixus), 519. demidatus (Phyll.), 198.
cynarae (Larinus), 525, 533. depilis (Cycl.), 420, 1743.
cynoglossi (Ceuth.), 915. deplaiiatum (Torn.), 1363.
Gyphocleonus, 441, 470. Deporaus, 1694.
Cyphus, 1685. Depresseremiarhinus, 560.
depressicollîs (Calos.), 889.
cyrtica (Hyperodi, 622. depressipemiis (Dich.), 557.
Czwalinae (Bag.), 735. deprcssirostris (Gast.), 1367.
Dactylorrhinus, 375. depressum (Gym.), 1315.
Daillci (Liophl.), 370. depressus Tych.), 1*63.
dalmatinus (Polyd.), 255. depressus (Orch.), 1330, 1332.
dalmatinus (Erenmf, 766. depubes (Hom.), 159.
dalmalinus (Hyp.), 590. derelictum (Ap.), 1673.
dalmatinus (Nan.), 1255, 1256. 1)m¤.0M1x1, 678, 1405.
1)am.ryi (Ap.), 1512, 1514. Derelomus, 1405.
Mamryi (Tom.), 1361. 1)eramiei (Ceuth.), 912. 950.
Damryi (Raym.), 779, 790. Derosasius, 779, 790.
1)amryi(Per.P, 185. Desbordesi (Sib.), 1151.
Dmnryi (Miccotr.), 1199, 1200. Dcsbrochersi (Ap.), 1654.
Damryi (Polyd.), 277. Deslwmchersi (Stm.), 338.
Damielî (Hom.), 316. l)eshr0che1·si (Lariiius), 533.
Darwmianum (Ap.), 1600, 1606, 1607. Desbrochersi (Rhyt.), 1746.
Dawsoni (Ceuth.), 868, 871. Desbr0chersi(Ba1an.), 1093.
dauci (Hyp.), 577. deserlus (OL`, 134, 135.
dcbilis (Bal.), 1752. detritum (Ap.), 1505, 1506.
decolor (Ap), 1511, 1515. detritus (NBN.), 1259.
dècoratus (Tych.), 1179, 1180. Dcubeli (Sit.), 402.
decoratus (Orch.), 1346, 1347. llevillei (Lixus), 510.
decorum (Ap.), 1657. Dcvillei (Liosom.), 660, 664.
deilexum (Liosom.), 660. Devillei (Cœi.), Sœ.
Iiegorsi (Miar.), 1315, 1321. D6vil1eiCcuth.), 927, 928.
Ucgorsia, 1466. Devi1lei(Bu1·is), 1058, 1081.
Dejeani (Eteoph.), 1448, 1449. Deyrollei (Coiiiatus), 619, 620.
Delahoni (Ceuth.)« 1025. Diastochelus, 624.
1)e1ar0uzei(D0nus), 599, 609. Dichotrachelus, 551, 552.
Delarouzei (Caul.), 345. dichroum (Ap.), 1600, 1605.
De1ar0uzei(A1a0ceph.), 778. Dicranthus, 712.
delicatulus (Ot.), 105, 112. didymus (Cidn.), 848.
deliciosus (Tych.), 1179, 1180. Dielctus, 192, 193.
Della-Beffae (Ap.), 1570. Dietrichi (Ap.), 1478.
delphinense (Ap.), 1482, 1488. diffenms (Ap.), 1656.
delphinensis (Ceuth.), 1001. difficile (Ap.), 1546, 1554.
demirkapensis (Ot.), 109. difficilis (Tych.), 1183.
demotus (OL.), 91. difficilîs (Ot.), 107, 121.
denigratus (Ap0d.‘, 1682. difficilis (Lixus), 513.
dcnsata (Sib.), 1151. difficilis (Nam.), 1255, 1256.
deusatus (01.). 48, 94. difforme (Ap.), 1600, 1624.

1806 COLÉOPTÈRES cuncuuommzs
diglyptus (Bag.), 725, 728. Dorymerus, 47, 104.
dilatatus (Bag.), 735. Doryiomus, 1431. 1437, 1439.
dilatipes (Ap.), 1586. dralme (Ceuth.), 1030.
diiatipes (Ot.), 69. droniedairius (Acall.), 1375, 1396.
Dilixellus, 490. druparium (Anth.), 1105.
diloris (Lixus), 500. druparum (Auth.), 1119.
Dilwyni (Ot.), 131. Drupenutus, 833.
dimidiatus (Ap.), 1477. Drusenatus, 831, 833.
dimidiatirostris (Tych.), 1189, 1190. dryados (Cœl.), 866.
Diocletianus (Acaill.), 1375, 1393. Dryophtorus, 745, 746.
Dionoremus, 881. dubia (.—\,p0d.), 1682.
Diplapion, 1505. dubitabilis (Lixus). 509.
dirus (Lip.), 640, 641. dubium (Ap.), 1670.
discimacula (Aul.), 1732. dubius (Acall.), 1388, 1389.
discoidalis (Orth.), 1462. dubius ,01.), 48, 90.
discoideus (Sit.), 416. dubius (Polyd.), 278.
discoideus (Mticcotr.), 1899, 1200. duhius Qtlycl.), 421.
disc0ideus(Na11.), 1243. dubius (Domus), 611, 612.
discoideus (Lignyod.), 1210. dubius (Ceuth.), 909, 982, 984.
Discontignyi (Liosom.), 661. Ilumeei Kleuth.), 929.
discors (Acall.), 1374. l)unw1·ili (Gast.), 1367.
discors (Cath.), 223. duplicata (Magil.), 690, 696.
dispar (Ap.}, 1525, 1526. duplicatus (Baryp.), 305.
dispar (Tych.), 117]. Duprezi (Ap.), 1549, 1558, 1596.
dispar (Siro.), 338. Duprezi (Anthon.), 1117.
dispersus (Sit.), 409. Duprezi (Bag.), 727, 731.
dissimilc (Ap.), 1601, 1621. Duprezi (Ceuth.), 990.
dissimilis (Ot.), 75. Dureti (Limob.), 1748.
dissimilis (Baryp.), 302, 307. durus (Ot.), 73.
dissimi1is(Lim.}, 617. l)uvali vtïuth.), 908, 993.
distans (Ap.), 1518. lJyboi·5·i«yi (Rhyuchit.), 1707.
dislans (Trach.), 236. ebeiiimim (,\)«.), 1529.
distinctum (Gym.), 1292. ebeiiiiiiw (01.), 84.
dislinguendus (orch.), 1335. ebenirizw (Buryp.), 310.
distinguendus (Anthon.), 1114. ebenistai (Sim.), 342.
distinctirostre (Ap.), 1534, 1539. Ecchclii (Ot.), 96.
distinctus (Ceuth.), 883, 972. echii )Cle0n.,, 474.
distinctus Cleon.), 464. echii .C€l11]l.), 928.
distinctus (Ci0n.), 1214, 1219. evlxinalus (Acall.), 1388.
distiuctus (Miar.), 1315, 1322. ccliinatus (.\<:all.), 1389.
distinctus (Miar.), 1319. echingiius (Bmc.), 330.
divaricaia (Sib.), 1151. echinatus (Mec.), 1271, 1272.
diverscnotatus (Nan.), 1255, 1256. Echinocnemus, 1436.
diversesculptus (Ot.), 84. Echînodera, 1398.
diversirosiris (Ceuth.), 996. Echinoderes, 671, 673.
diversum (Ap.), 1486. Echinomorplzus, 671. 673.
doctoris (Calos.), 885. Ecmm, 396.
Doderoi (Ap.), 1582, 1585. Eno,  
Doderoi (Dich.), 553, 557. edughezisis (Eteoph.), 1448, 1449.
Dohmi (Sib.), 1148. Ehlersi (Ot.) 1734.
dolorosa (Limn.), 1083. elegans (Don.), 1747.
Donus, 568, 595. electus (Pachyt.), 1425.
Donus, 568. elegans (Dicranth.), 712.
Doriae (Nan.), 1259, 12163. clegans (Hom.), 156.
Doriac (Raym.), 782, 783. elegans (Sit.), 411.
dorsalis (Etcoph.), 1452, 1460. elcgans (Sit., 399.
dorsalis (Bag.), 732. elegz-ms (Tych.), 1162, 1170.
dorsalis (Sib.), 1141. elega.11t·u1um (Ap.), 1625, 1634.
dorsalis (Mec.), 1267, 1273. elegantulus (Lixus), 494, 514.
dorsiger (Chlor.), 425, 427. eleganiulus (Trach.), 246.

mmzx ALPHABÉTIQUE DES TR01s VOLUMES 1807
eleganlulus (Ceuth.), 965. erythropus (Ut.), 67.
elegamtulus (Tych.), 1162, 1169. crythropus (Ceuth.), 977.
elephas (Balan.), 1086, 1087. Eteophilus, 1437, 1439.
elevatus (Baryp.), 349, 357. Ethelcus, 880.
ELLEsc111N1, 678, 1129. etruscus (Phyll.), 199.
Elleschus, 1129. Eubf`Y°hi“$·_806i_807·
ellipsiformis (Tych.), 1197. Eu'11P¤‘·1$·I2€>3« 2¤9·
ellipticum (Gym.), 1310.   wrg
‘m' n - u "17. ‘ ~ » ”·
glënïalûïgçpîî li:731 587- auphgpbiae (Ccîuth.), 9131 951-
elongatulum (Ap.), 1545, 1553. europaeus (Bmchyc.), 432, 433.
elongaiulus (Per.), 180. E“5°m“$» È92. 317-
elongatulus (Bradyb.), 11:22. Eustolus, 253, 273.
elougatum (Ap.), 1582, 1584. Euth-cron,. 1328, -.1339.
elongatum (Gym.), 1278, 1295. Eutmchapion, ,-1635.
elongatus (Ot.), 67, 128. Iêuvolvulus, 1707.
elongatus (Lixusi, 495, 521. Izverâïnanni (Gym.), 1306.
elongatus (Erem.), 764. Exalmm- 19%- 1 _ _
elongatus (Bradyb.), 1123. cxarata (Magd.), 690, «02.
cmargiuatus (Clem.), 442, 443. exaratum (Cneo.), 374.
Emgei (Aul.), 1730. ezczwfztus (Cum.), 635.\
encaustus (Ap.), 1610. eœcorizztomzger (Depot.)-, 1695.
encaustus (Bag.), 739. excoriatus ((116011.), 452, 455.
engadinus (Lip.), 640, 645. î;;f1;;Z@uîHg;afblâ5;c.)%7É3.
Enolamus, 1447. _ -» ·
Entemoscelis, 1281, ëxïguuë (@01-% 846-
. _ , _ e.z·zl1s(Ot.), 141.
enucleator (L1g11)'OC1.;, 1209. exms (Bam 724 7,27
epmpvîger <T¤¤·>~ 839 Eœomîas Édu. ` '
E1’h““°’°P“" 7m' exsculp111s (Styph.) 675
npilobii (NM1.), 1245- gxtgnsug (01*th) 1461  
·:pi10bii (Aul.), 842. i·abeI,`(StI,O·) Bib ’ '
Epipotaeus, 655. mcemm (Api) lèzô 1632
Eppelsheirizi (Ap,). 1549, 1674. famdus (Gon".), 12ë8· ’
ÉÉIIISGÈI ((.«r)èp.),F6ë426. fagi (DQDOM, 1694-
omotes, 7 .., 1 . ’ fagi (0I.Ch_}’ ]349_
ergencnse (Ap.), 163.:. iagi (0i·Ch_), 1333
ericae (Micrel.), 8.43. fagj (OL), (;7_
vriczze (Cleon.), 455. [agi (§5ii·0_), 335_
ericeti (Cleon.), 453. Fagniezi (Ap.), 1659.
ericetarum (Nan}. 1237. iragiiiazi (()i_w_ 108, igg_
Ericus, 1431. 1·`a¤niezi (Per., 182.
Priimceus (Gym.), 1281., 1294. Faëniezi (Polygd.), $7.
··r·im1ceus (()rtl1.), 1462. Fagniezi (Tych.), 1164.
erinaccus (Trm;h.y, 329. Fatlai (Sit.), 395.
eîiîlaçûus (St"°·1~ 335~ 337 1·`nîrmairei (Bary.), 3.48, 351,
1"1"h190"8~ 1436- Fairmairei (Ceuth.), 905, 913, 954, 1750.
ER1RRH1N1N1« 679· 1416- Fairmairei (Donus), 598, 611.
Erirrhinus, 1431. Fai1·mairei (Pachyt.), 1423.
Erirrhinus, 1427. Fairmairei (Pleur.), 294, 298.
rarucnstri (Ceuth.), 1025. Falrozi (01.), 76.
ervi (Ap.), 1637, 1651. Falcozi (Ceuth.), 917, 956.
erysimi (C.euth.). 921, 1027. Iallaciosum (Ap.), 1511, 1516.
erysimi (Baxûs), 1055, 1070. fallaciosus (Bary.‘, 354.
erysimoides (Baris), 1055, 1070. fallax (Acall.), 1388.
Erythrapîon, 1568. fallax (Ap.), 1504.
ex·ythr0cnem·us (Ellesch.), 1131. fallam (Ap.), 1672.
erythroleuchus (Calos.), 892. fallax (Eteoph.), 1458, 1459.
erythroleucos (Cœl.0, 861. fallax (Gym.), 1281, 1297.
erythropus (Orch.), 1330, 1337. fallax (Nan.), 1236, 1247.
erythropus (Apod.), 1681, 1684. fallax (Sit.), 395, 409.

1808 c0LÉ0PrÈREs cURcUL10N1m;s
[attac (Lixus), 509. jlagellatus (Nam.), 1252.
fallax (Lip.), 644. liuveiis (Num), 1251, 1252.
fallax (Liosom.), 662. )`lai~ascens (Ap.), 1503.
[allaa: (Ccut.), 994, 999. Iiavescens (Larinus), 524, 534.
fallax (Baris‘, 1057, 1078. ftavescens (Rhynchit.), 1723.
falla.17 (Bradyh.), 1123. ilavesccns (Sit.), 385, 404.
)`aL1a.r (Ryiichit.), 1710. ilavescciis (1.ixu>), 493, 515.
[aLLaa· ('1'ych.), 1181. flcwescens ((;h10r.‘, 426.
1211112115 (Ap.), 1642. 11a\'îC©l1iS ('1`)‘ch.), 1157, 1182.
[aliens (Ap.), 1644, 1673. )`laviculL·is ("1`yu11.), 1187.
fascialus (Czimpt.), 1371. Ilavicorne (Ap.), 1614.
jasciatus (Nan.), 1243. flavicornis (Rhamph.), 1357.
fasciatus (Polyd.), 282. iiavicoriiis (Magd.), 692, 703.
fasciatus (lîleoii.), 462. iiaviccriiis (Ceuth.>, 920, 1029.
[ascîatus (Anth.), 1114. ilavidus (Nan.), 1236, 1252.
[wsciatus (Tych.), 1162. ilavimaiium (Ap.), 1582, 1586.
fasciculalus (Acal1.‘, 1396. ilavipcimis (Per.), 167, 172.
iasciculatus (Hyp.), 571, 577. Jiavipes (Ap.), 1601, 1605, 1611,
fasciolatum (Ap.), 1562. ilavipcs (Ap.), 1550.
fatuus (Curc.). 638. tluvipcs (litccph.`, 1439, 1445.
lüzvarcqi (Ceuth.), 964. glauipes (Eteoph.), 1447, 1448.
[avens (Lixus), 515. [Lauipcs (Orch.), 1337.
Fauconneii (Rhynchit.), 1713. iiavipes (Polyd.), 265, 269.
Fauconneti (Donus), 602. iiavipos (lihinonc.), 823, 825.
femcralis (Sit.), 394. 11av0fer1101·at·um (Ap.), 1636, 1646.
Icmoralis (Phytcb.), 815. flzwofemoratum (Ap. Prot.), 1611.
fcmoralis (Sib.), 1137, 1152. liavcguttzitus ((11011.), 1228.
femomlis (Dcpor.), 1695. ilaiiovircns (Polyd.), 268.
femoralis (Tych.\, 1184, 1185. Flecki (Sit.), 411.
fcnioratus (Ap., 1504. jlectirostrls (Pdiyiichlt.), 1710.
femomtus (Depor.), 1694. iioraiis (Calos.), 883, 890.
Ferdinandi (Per.), 185, 187. 1l0rc11t.inus(P01yd.,, 257.
fcrrugatus (Ci0n.), 1213, 1217. ftorcntinus (C1c011.), 443.
ferrugatus (Lixus), 510, 511. iloricula (Phyll.), 193.
fcrrugatus (Lixusà, 517. Iocculcutus (Ceuth.), 909, 1009.
ferrugatus (Larinus), 523, 544. joedatus (Orch.), 1337.
îerrugatus (Microl.), 843, 845. foliarum (Orch.), 1350.
ferrugincus (Orch.), 1333. foraminosum (Ap.), 1675.
1`erwgineus (Coss.), 752. foraminosus (Aloph.), 628.
ferruginipes (Ap.), 1521. l·`0r111a.I1ecki (Sit.), 383, 391.
Iestivus (ücuth.), 962. Formzmecki (Ap.), 1546, 1555.
festucae (Tryog.), 1429. formicetormn (Bag.), 732.
[idus (Apod.), 1681. formosa (Sib.), 1136, 1152.
figuratus (Ceuth.), 959. Forstcri (Etcoph.), 1439.
Iilicorne (Ap.), 1639, 1657. fcrticornis (Rhin.), 216.
filiformis (Mec.), 1270. fortipubens (Ap.), 1567.
jiliformis (Lixus), 520. Iossor (OL.), 63.
iilirostre (Ap.), 1600, 1604. 10ss0r (Raym.), 780, 783.
filirostris (Eœoph.), 1439, 1443. fossularum (Nan.), 1240, 1241.
[ilirostris (Balaii.), 1092. îossulifroiis, (Ap.), 1666, 1667.
Iilum (Brachyt.), 768, 769. foveatoscutellatum (Ap.), 1522.
[imbmtus (Mec.), 1274. foveithorax (Per.), 184, 190.
îimbriatus (Cleon.), 466, 468. foveolatum (Ap.), 1642.
Findeli (Meleus.), 651. foveolatus (Cal0S.), 889.
Fîorii (Apod.), 1682. Foucartia, 293, 327.
Fiorii (Try0g.), 1428, 1430. [ragariae (Orch.), 1339.
iissirostris (Caen.), 161. iragariae (Rhynchit.), 1715.
ilabcllipes (Geon.), 360. Iraiicolinus (01.), 67.
Flachi (Ap.), 1559. frater (Ap.), 1521.
Flachi (Stro.), 337. [rater (Bag.), 719.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1809
11‘î1X1I11 (Ci©11.f. 1228. fusculus (Nan.), 1255, 1256.
fraxim (01.}. 108. [uscus (Phyll.), 192.
friyinîus (ÃIIHI'.), 1324. fusvus (Sit.), 389.
frigidus (01.*. 120. fuscus (Ceuth.), 872.
11*11 (Bag.), 726, 728. Gabrieli (Baryp.), 301, 305.
(rit (Bug.), 730, 731. Gabrieli (Tych.), 1196.
11·11.i1111111 (Cycl.), 421. ga111cLit1S (Ap.), 1512, 1513.
I-`1·iua.lds:1cyi (liLe0ph.;, 1439. gallaecianum (Ap.), 1544.
Frivaldszizyi (Erirrh.), 1433. gallaecianum (Ap.), 1545.
14l'0l11Ll11S (Magd.), 690, 697. gallica (Baris), 1064, 1065.
IAI'O77.’0lÃS (Ceuth.), 872. gallica (S10.), 1133, 1139.
/'I‘1llÉ1(]/FI' (Rrachyc.), 436, 437. gallicanus (Ot.), 100.
11·11me111aI·ium (Ap.), 1569, 1572. gallicus (Nam.)- 1247.
[7‘II7I1GI110,7`1lHTL (Ap.), 1569. gallicus (Cicon.), 472.
/.7'lllIl€l1.Étl7‘Ã'LLS (.\p.), 1569. gnllicus (1111-11.). 555.
frul.in'ul0s·us (l1111I10nc.), 82.3. nallicus (Amis.}, 646.
Fuentei (Hemiphit.), 799. gallicus (Ceuth-·. 961.
/’llf](l·1‘ (Sib.), 1146, 1147. ga110—pr0\‘i11c1a1is ('lïych.), 1160, 1175.
f111igi110S1m1 (Gym.), 1283, 1310. ga110—rhc11a11us (Ceuth.), 995, 996, 1751-
fuligiuosus ($101100.), 851, 852. Gandoni (Chlor.),  
F111le1·i (Pa11t.). 332. Ganglbaueri (Ci0I1.). 1214, 1221.
l·`·11.lle1*i (Pam.), 332. Gastcroœrcus, 1367.
111110 (01.). 133. 134, 1735. Gaudarti (Ap,). 1481.
julvicornis (Polyd.), 282. Gaudarli (01.), 131.
[ll1L`1(707’H1S (Sim.), 338, 339. Gavoyi (.—\p.). 1639, 1659.
fulvipes (01..), 48, 90. Gavoyi (Ple11r.É. 295.
[uluipes (Phyll.), 200. Gehleri (C100.), 1217, 1218.
fulvipilis (Eteoph.), 1449. ge111c11at11s (Sit.), 382, 403.
fulvipilis (Pleur.), 297. gemellatus (Lixus), 496.
fulvîrostre (Ap.), 1565, 1566. geminatum (Cr1e0.), 375.
[ulvîtarsis (Orch,). 1347. geminatus (Poiyçl.), 263.
fulvum (Ap.), 1548, 1557. geminatus (Liophl.), 370.
fulvum (Gym.), 1283, 1306, 1307. geminatus (Lixus), 496, 497.
[uwus (Eteoph.), 1442. gemmatus (01;.), 109.
fulvus (01;.), 92. Genei (Larinus), 530.
fumatus (Nan.), 1251, 1252. geniculatum (Ap.), 1535.
fumosus (Eteoph.), 1442. geniculatum (Liosom.), 663, 664-
[unebris (Smàcr.), 1412. geniculatus (Nan.), 1253.
1`IIHBDFÃS (Sit.0ph.). 1047. gcniculatus (Orch.), 1340.
funerea (Limn.), 1083. geniculatus (Hydr.), 714.
funiculare (Ap.), 1559. geniculatus (Bag.), 717.
funicularis (Polyd.), 268. geuicuiatus (Sit.), 397.
f1mïcularis_ (Tych.), 1161, 1177. genistaecola (Tych.), 1165.
Purcipes, 1102. genistae (Tych.), 1156. 1167.
[urvum (Ap.), 1644, 1652. yenistae (Tych.), 1165.
[uscatus (01,.), 96. genisiae (Ap.), 1549, 1559.
[uscatus (Donus), 614. gentilis (P01yd.). 256.
[uscescens (Gym.), 1299. genuensis (Amaur.), 749.
[uscescens (DOI1us;. 601. geographicus (Ceuth.), 904, 928-
fuscicollis (Nan.), 1255, 1256. Geonemus, 347, 360.
fuscicornis (Ap.), 1654. Georgeli (Ap.), 1530, 1531.
fusicornis (Magd.), 692. 704. Qeranii (Zacl.), 847.
[uscicrus (Gym.), 1289. Gemrdi (Bmchyc.), 436.
fuscipes (01.), 57, 68. Gerhardti (Ceuth.), 911.
1'11scir0st1·e (Ap.), 1548, 1559. germanicum (Ap.), 1554.
fuscirostris (Miccotrn). 1203. germanicus (Acall.), 1380.
[usciscapus (Trach.), 237. germanicus (Rhyuchit.), 1712-
fuscofumosus (Phy1l.). 203. germanwus (Lip.), 640, 643.
iuscoliueatus (Tych.), 1179, 1180. Gcrmari (Ap.), 1536.
fuscopubens (I\'|iar.). 1321. Gcrmari (Gym.), 1310.

1310 c0LÉ0PTÈREs CURCULIONIDES
Germuri (C.h101·.). 420. gracilis (Nail.), 1237, 1253.
Gerosli (Byct.), 1690. gracilis (OL.), 104. 123.
Ges1x·0î (Trogl.), 148, 151. gracilis (Baryp.), 310.
Getschmanni (OL.), 1733. gracilis (Brach.), 323.
Ghesc11eri(©1.), 130. gracilis (Hh}'11ChO1.). 773, 775.
0111111mi (01-.). 52, 61. ymcilis (Rhyuchol.), 774.
gil>l1i«:0llis (Apod.), 1682. graec0—i11su1ax·is (Ap.), 1614.
gi|11)1îr©11s (Cion.), 1232. grajus (01;.), 125.
gibhipennis (Cid11.). 848. gramîneus (Rhinomc.), 823, 827.
gilnhirosfre (Ap.), 1512. gmmineus (Rh1n011c.), 826.
gibbosus (llhlor.), 425, 427. graminicola- ('1`anym.), 423.
gibhusus (Gryp.), 1426. graminicolu (Ch101·.), 425, 426.
giyunieus (R11)'11ch1t.;, 1701. graminis (Mîar.), 1315, 1320.
giganleus (Sit.), 387. gmminis (Barîs), 1074.
Giraudi (Ac·a11.). 1394. grammïcus (Cleon.), 466.
Giraudi (Sit.), 386. 408. granaria (Sitoph.), 1045, 1046.
gtœbm (Barisn. 1067. Uranatus (Heteroph.), 819, 820.
glabralus (Lip.), 641. Zmnatus (Heteroph.), 820.
glabratus (Trach.), 240. grandicollis (Tych.), 1193.
gli\1)I'1I‘OStI‘1S (Larinus), 533. rimndijrons (Ot.), 128.
g1.:11)x·1r·0$1ri5 (Bag.), 740, 741. Graudim (Caland.), 1052.
glu01·ir·0stris (Ceuth.), 997. grzmdîs (Anth.), 32, 1102.
glaudium <B3,1îl1].}, 1087, 1092. gmnicollis (Lazinus), 531.
glandium (Balan.), 1089, 1092. granipennis (Ceuth.), 1033.
glaurii (1—Iem1phyt.). 799. granulatus (OL.), 114.
glaucinivum (.—\p.), 1652. gramulntus (Trach.), 231, 247.
ylrwcênus (Ceuth). 1165; grunulatus (Xeopl.), 055.
gll1U·.‘1'S· (Phyll-1, 202- granuliwollis (Proc.), 1420.
gluucus (C1e011.). 450, 452. g7`d71‘UUC0llÉS (Ceuth.), 994.
yluuvus (Cleon-F. 453- _(/7'(lïl’14lÉ[)€7?7"tÉS (Erirrh.), 1433.
(1/(1116118 (3\111H|0I‘-), §?•8· gmnulipermis (Rhinonc.), 823, 825.
9(0t'f1m"É 1Cf1@9·)· 3'¤·_ granulipemüs (Barîs), 1082.
g101»1<·®111s <hç1¤¤®<¢·)L 1436 grauulithorax (ceum.), 907, 973.
ylvbzvvllls (L11}1·1.\611·_ _ gI'HÈ1OSU.S (Ceuth.), 914, 929.
  )3î‘¥‘·»lÉ23°# 12% swartwenms (Lixus), 517.
globithorzxx ('1`}`Ch.), 1167. ”"‘"f1d"’°’"” (,E"‘”T‘·)* *82
, .. graudum (Ap.), 1627.
glohoaus (OI`O])1t1S), 1041. G_ _. _ ,
, C, ,,r·av1dus (Ot.), 14.).
g10b0>11s (Pleur.), ~95. ( .d 0 14,
globosus (Stro.), 337. â;g;g€gS(§pt)')’148;' 1486
â'î2*âîîEî..ë’î1à?§;;.,,“°§?13§T’“·   (T-0;.1.). 0.8. 150.
gtobulatus (Cneo.), 378. Gœnïerî (FïBmt')’ 166’ 1m'
globuucoms (SH.) 394· Gren1er1 (Leuth.), 902, Él)8, 1017.
gzpouupenms (01.), 136. G’“““"r¥ 1T>g%f(>~ 3%*17 $72
globulus (Nam.), 1230, 1250. ë“?SSg;“;î 1   16È338·
g1p1»u10S (muyud.), 796, 797. ggsîîoüënèué gâlyd) -280
G1 ' , 881. ‘ ·* ·
g);î;îîî;1l;S(C€u1h_), 925, mîswhirtellum (Gym.), 1303,
gnamm (Am, 1645 g1·7se0h17·tum (Gym.), 1303.
Gobanzi (Ceuth.), 975. gr·1S<=01¤S (Phyll.), 208.
Ggdgti (OL), M7_ g1·1se0vmaculatus (Polyd.), 275, 281.
Godmcmi (mm.), 392. gr1S€®9¤¤¤t·7t¤S 101-). 57- 71-
rnmggœzz (mach.), 324. smsewms (01-). 94-
G<>u1eu0n—1 (CIGOH.), 1745. wsescëns (Pç1yd·). 279.
gpap11e11m (Sharp.), 1408. EIÉSBSCEUS (Sm). 1136-
gmc111cp11e (Ap.), 1626, 1629. gmsws (Nan-). 1243
gracilipes (Ap.), 1600, 1604. griseus (Per.), 174.
gracilipcs Rh., 216. griseus Phyll.), 196.
. . 1 .
gracilmes (Anthon.), 1109. gmseus (Eus.), 318.

mmzx ALPHABÉTIQUE mas mois VOLUMES 1811
griseus (Sit.), 383, 389. hebraeus (Sit.), 409.
griseus (Sit.), 396. hehraeus (Aloph.), 628.
griseus (Meleus), 651. Heikertingeri (Ap.), 1550, 1562.
griseus (Ceuth.), 909, 987. helizmtliemi (Ap.), 1491.
griseus (Miccotr.), 1203. llelminlhimorphus, 717.
Gronops, 551, 566. helvetica (Calund.), 1051.
Gronopsim, 566. hclveticum (Ap.), 1525.
Grouvellei (Torn.), 1361. helveticus (Nau).11237, 1255, 1256.
Grouvellei (Ot.), 72. Iwlœticus (Ot.), 96, 140.
Grouvellei (Per.), 181. Hemimiarus, 1311.
Grouvellei (Douus),   Hemiphytobius, 799, 804.
Grouvellei (Cidn.), 849. Hemimmphus, 1352.
Grypîdius, 1425. Heudenborgi (Cleon.), 472.
Grypus, 1425. Ilendenborgi (Stenoc.), 852.
grypus (Calos.), 888. Heimingsi (Rhinonc.), 823, 827.
Gudeuusi (Baris), 1058, 1073. Heuoni (Acall.). 1377, 1382.
Guedeli (Hemiph.), 804. hepaticus (Calos.), 883, 893.
Guillebeaui (OL). 56, 60. herbzirum (Ap.), 1503.
Guillebeaui (Sib.), 1136, 1148. herbarum (Gym.), 1285, 1302.
Guinardi (Cycl.), 419. Herbichi (Lepyr.), 633.
gulosus (Balan.), 1090. Herbsti (Balan.), 1094.
guilalis (Amalorh.), 829. hcrbus (Polyd.), 266.
gutlalus (Bag.), 723. heros (Rhynchit.), 32, 36, 1703. A
gultijer (Larinus), 532. Hervei (Ot.), 1733.
guttula (Ot.), 49, 99. Hervci (Peut.), 750.
gutlula. (Sœnoc.), 852. Heterobagous, 717.
guttulatus (Cleon.), 451. hctemcerum (Ap.), 1621.
Gyllenhali (Ap.), 1640, 1645. Heteromeïra, 1736.
Gyllenali (Eteoph.), 1453, 1456. 1457. Heterophytobius, 807, 819.
Gylleuhali (Micrel.), 844. Hexarthrum, 762, 770. W
Gyllchhali (Sib.), 1144. Heydcni (Ap.), 1668.
Gymnetron, 1265, 1276. 1277. Heydeni (Mec.), 1267, 1269.
Gymnomorphus, 164. 165. Heydeni (Phyll.), 207.
gyrosicollis (St0m.), 153. Heydcni (Brach.), 323.
Hadroplontus, 880. Heydeni (Magd.), 698.
Iuzdrops (Ap.), 1650. hiemale (Ap.), 1564.
hacmatitius (Orch.), 1330, 1332. Hilipus, 634.
haemaioœphalus (Pachyt.), 1422. hinnulus (Sit.), 389.
haematodcs (Ap.), 1570. hipponense (Ap.), 1611, 1612.
hacmatopus (Tych.), 1187, 1188. hipponensis (Nan.), 1240.
haemisphericus (Nan.), 1235, 1239. hipponensis (Sit.), 400.
haemorrhoidale (Gym.), 1278, 1291. hirsutulus (Brac.), 330.
haemorrhoidulis (Mec.), 1271, 1274. hirsutum (Gym.), 1304.
hacmorrhoidaltls (Sit.), 414. hirsutum (Ap.), 1487.
haemorrhoidalis (C21l0S.), 884. hirsutus (Sit.), 386, 412.
Imemarrhoidalîs (Ceuth.), 978. hirta (Hyp.), 592, 593.
haemorrhous (Amal.). 837. hirticomis (Hom.), 154, 159.
Hœsleri (Bag.), 725, 736. hirtipennis (Eteoph.), 1447.
halophilus (Bag.), 739. hirtulus (Ceuth.), 900, 1030.
hamatus (Per.), 186. hirtus (Brac.), 329, 330.
Hampei (Of.), 135. hirtus (Sit.), 414.
harcyniae (Ap.), 1494. hirtus (Lach.), 545.
harcyniae (Piss.), 681, 684. hispanicum (Ap.), 1636.
Herdouini (Cnlos.), 892. hispanicus (Ot.), 85.
Hardyi (Liosom.), 661. hispanicus (Polyd.), 267.
lmrmoniœ (Sib.), 1153. hispanicus (Larinus), 534.
Hartmannî (Ne0rphyt.\, 819. hispanicus (Sit.), 394.
Hurwoodi (Rhynchit.), 1728. hispaniws (Brachyc.), 436.
hnssîcus (Ceuth.), 869, 877. hispanicus (Donus), 610.
bebes (Poly.), 1739. hîspanus (C.le0n.), 458.

1812 COLÉOPTÈRES cuncumommzs
hispanus (B-alan.), 1092. Hypera, 568.
hispidulus (Ot.), 100. 1-h‘1>1;R1x1, 550, 567.
hispidulus (Tmchod.), 1404. Hyperodes, 568, 622.
hispidulus (Stroph.), 320. Hyperomorphus, 649, 658.
hispidulus (Sit.), 387, 414. l1yp0c1·ita (Ech.), 1399.
hispidum (Gym.), 1284, 1304. hypocritu (Ot.), 49, 98.
I1is)»iclus (Brachyc.), 433. hypolcuca (Limn.), 1083.
histrio (Aceut.), 1418. hyp0lcu1rus (ürobitis), 1041.
hîstrîo (Hyp.), 580. llypoliarus, 449.
histrîonîs (Nam.), 1251, 1252. Hypomolyxy 634.
Hoffmamxi (T ych.), 1753. Hypophyes, 1258.
Hoffmanni (Raym.), 781, 786. Hypporhinus, 428.
Ilolbergi (Cleon.), 452. l1YP1_1mN.4, 791, 798.
Iloldhausi (Ap.), 1619. Hypurus, T99.
holuleucus (Larinus), 544. hystrix (Ech.), 1399.
holomelanus (Erirrh.), 1435. hystrix (Ceuth.), 869, 873.
holosericeum (Ap.), 1564. Icaris, 1436.
Holotrichapion, 1653. i··0su.ndriae (Rhynchit.), 1708.
Homapterus, 292, 315. ictericum (Gym.), 1278, 1288.
Hoxwonvmmxm, 43, 154. i1~t1n· 1E1e0ph.;, 1445.
Homorythmus, 154. lgmcollis (Ccuth.), 1028.
honorus (Bary.), 353. ignot-us (llyp.), 580.
Hoolœri (Ap.), 1525, 1528. 1Il11esir0st1·is (Bary.], 349, 355.
111>11rtg111—11-1111 (Polyd.),   111«€1<~11111S <G€0m·>1 360-
n1>p;;g1m1mz ($151.), 772. 111v1s :-1111-). 1730-
1111prrg11m1111 (121115511.), 1:112. 111vlS (Orch-)- 1335
111111151 (Pachyt.), 1425. ilicis 1110el-1. 861- 866-
hOIT8DS (Cath.), 219, 227. 111111111% <S1r0-J. 336-
11<m·1d11111s (Mec.), 1274: 1275. 1111411*11 <M€1€¤S). 651-
h0I‘I‘1dUS (Ceuth.), 268, 870. 1110111s (Rh-). 216-
h—OTÉOT‘I.¢Tïl (01511.), 1342. ilvense (Ap-). 14%. 1498-
h0I"ÈUlEil'1US (011111.), 1213, 1217. 1m1>r1ca1uS (P1111111-J. 6551 657-
hogpjtgugngjg (QL), 71, Imhoifi (Dich.), 557, 1746.
humgrarljg (AULJ, 1732_ immaculatus (Eteoph.), 1453, 1457-
111111111mns 1,1111.), 1732. im1¤¤®¤1a1¤S (NM1-). 1363. 1264-
humgrahg (Bam-_)’ 31,3, 35g_ îmmaculatus (Aul.), 843.
humeralis (Sim, 387, 416_ immaculatus (Cidn.), 848, 849.
humemljs (Antholmy 1104, 1118_ inl1IltLC1lliC0lliS (Cêuth.), 961.
:,umg,·OSum (AP_)_ 15g6_ 1!l1IHîICU11C01].1S (Tych.), 1170.
1111111e1·11S11S (Acall.), 1377, 1325. 11¤m11r51¤=111S (NM1-)- 1243-
humile (Ap.), 1497. immune (Ap.), 1595, 1599.
hmyqjlis (0;), 1;7_ inzmunis (Cion.), 1231.
5111111115 (P111œ0p1111g.). 760. impar (Pvlyd-). 261
1111ng111~z·;11111 (Ap.), 1555, 1556. imposücus (Nan-), 1261-
1lU11gi1I‘1CUS (01.), 56, 70. 1mp¤11®¤S 1012-1. 131-
hungaricus (Lixus), 510. impressicollis (Acall.), 1396.
Husîachei (01..), 58. impressicollis (Caen.), 161.
llustachei (Trash.), 233, 243. imprcssicollis (Rhyt.), 556, 562.
Huslachei (Trach.), 235. impressicollis (Geuth.), 933.
11u1t0ni(Pent.1, 750. impressifrons (Polyd.), 265, 267.
hybridus (Ceuth.), 943, 944. impressirostris (Phyll.), 200.
Hydrodeporaus, 1694. impressiventris (Ot.), 105, 116.
hydrolapathi (Ap.), 1490, 1496. impressum. (Liosom.), 661.
hydrolapathi (Hyp.), 579. impunctata (Baris), 1067.
hydropicum (Ap.), 1638, 1649. impunctatus (Nan.), 1259, 1260.
hygrophilus (Phytob.), 813, 816, 1750. imus (01.), 83.
Hynomm, 550, 630. inaequnlis (Cèuth.), 972.
hypaetrus (Tych.), 1753. inaequalis (Caland.), 1051.
Hydronomus, 711, 713. inaffectatus (Ceuth.), 991.
Hvnnouomm, 679, 711. inaffectatus (Ceuth.), 911, 997.

INDEX ALPHABÉTIQUE mas TROIS VOLUMES 1813
iuapicalis (Tych.), 1162, 1163. interpuhctatus (Rhynchit.), 1712. 1716.
incanum (Gym.), 1306. interruptus (Brachyc.), 436.
incanum (Ap.), 1584. iuterruptus (Ccuth.), 962.
incanus (Orch.), 1354. mtersectus (Ceuth.), 945.
mcanus (Et,e0ph.). 1443. iutersetosus (Geuth.), 920, 1016.
incmius (Brach.), 322, 323. intersinctus (Ccuth.), 924.
incarnatus Ojxus), 496. intcrstitialis (Ap.), 1501.
incerium (Ap.), 1618. interstitiulis (Rhinonc.), 823, 825.
incisum (Ap.), 1634. interstitiosus (Piss.), 684.
inc·Lcmens (Ccuth.), 1009. in.tramargina·lis (Pachyt.;, 1424.
inclusu (Sib.), 1150. intricatus (01;.), 84.
iiicoguitus (Acalles), 1378, 1387. intrusum (Ap.), 1642.
inconspcctus (Rhinonc.), 827. intrusus (01.), 105, 110.
incrassatum (Ap.), 1588. intrusus (Choero.), 747.
incultus (Brachyc.), 433. invasor (Geuth.), 931.
incurvus (Anthoh.), 11.16, 1118. inversus (Ap.), 1567.
indiffcrens (Sit.), 408. iuversus (Ap. Prot.), 1608.
indigena (Brachonyx), 1101. invcrsus(A111.h0h.), 1112, 1113.
indiyemz (Sib.), 1148. Involvulus, 1708.
indigchs (Bary), 1740. Irenae (Ap.), 1665.
incditus (Liophl.), 369. Irehac (Ceuth.), 947.
inciuctabilis (Nan.), 1251, 1252. iridis (Lixus), 491, 496.
incrmipennis (Lixus), 514. iris (Polyd.), 263.
inermicriis (Gym.), 1281, 1298. irrcgularis (Tych.), 1155, 1164.
incrmis (P01yd.), 270. irroratus (Orch.), 1330, 1335.
inernzis (Chlor.), 425. irroratus (Lixus), 500.
inermis (Bag.), 744. Isnchnus, 1329, 1349.
inermis (Tych.), 1192. italicum (Ap.), 1650.
iiiexpertum (Ap.), 1549. ita1icus(Acall.), 1390.
inürmus (Ellcsch.), 1130, 1131. italicus (Miar.), 1326.
inflcxys (Amal.), 837. itulicus (Ccuth.), 906, 979.
infossvr (Sit.), 389. iwatensis (Tych.), 1165.
ininterruptus (Tych.), 1162, 1163. Ixias, 1531.
innotatithomx (Nam.), 1262. jncae (Larixius), 528, 538.
inops (Sit.), 384, 398. Jacqucti (Céuth.), 952. '
mormztus (Ccuth.), 985. Jacqueti (Tych.), 1188.
inquinatus (Orch.), 1333. jatfense (Ap.), 1580, 1581.
insignis (Orth)), 1461, 1463. Janthinus (Mec.), 1617, 1269.
insquamosus (Eus.), 319. Janthînus (Mec.), 1269.
insubricus (01..), 65. Javeti (Pleur.), 295.
insularis (Erirrh.), 1434, 1435. Javeti (Anthon.), 1114.
insularis (Per.), 185, 189. Jckeli(C1e0n.), 449.
insularis (Cycl.), 421. Joifrci (Baris), 1056, 1070.
insularis (Lixus), 503. Joffrei (1`ych.), 1754.
insularis (B8.!‘1S), 1055, 1063, 1064. Johannis (01..), 49, 88.
insulanls (Tych.), 1753. jota (Orch.), 1329, 1336.
însutus (Sit.), 403. jota (Orch.), 1348.
întaminatum (Gym.), 1293. Jousi Ap.), 1653.
intcrjcctum (Ap.), 1603, 1614. juliui (Hyp.), 580.
inœrmcdiu (Baris), 1057, 1074. junccus ('1`ych.), 1158, 1187.
intermcdium (Ap.), 1641, 1671. junceus (Tych.), 1189.
intermedium (Gym.), 1292. junci (Lixus), 495, 507.
în1crmedius(Ap.1, 1560. .1ungcrmzmniae (Smicr.), 1410, 14I3.
intsrmedîus (Apod.), 1684. juniperi (Ap.), 1639, 1658.
intermedius (Polyd.), 282. iuniperi (Nan.), 1258.
intcrinedius (Sit.), 382, 388. juniperi (01..), 78.
mœrmedius (Donus), 597, 601. juuiperi (Polyd.), 270, 272.
intermedius (Ceuth.), 907, 985. jumlus (Eœoph.), 1450.
intcrmedîus (Balnn.), 1099. juvenilis (Bag.), 731. '
intcrpositum (Gym.), 1306. juvencus (01.), 138, 146.

1814 c0LÉ0PTÈREs CURCULIONIDES
Kahri (Polyd.), 256. lameginusus (Tram.), 238.
Kalcapiou, 1648. lupathi (Crypt.), 1365.
Kalcapion, 1533. lapponicus (Erirr11.). 1435.
Kammani (Ceuth.), 952. lapponicug (Eteoph,. 1445. 1456.
Kannninz (Hyp.), 581. Lareyniei (Microl.} 549.
Kasbelcianum (Ap.), 1516. laricis (P©1yd.), 263.
1(e11r1er1 (Bradyb.), 1123. 1125. Larinus, 487. 521.
Kiesenwelteré (Ap.), 1554. 11L1I'1‘î11(1€1 (C©e11.‘, 161. 162.
Kirhyi (Ap.), 1668. larvatus (Cculh,. 1114, 940.
Kirbyi ('1`ych.), 1182. Lasiorhynchites, 1722.
Kirscm (Tych.), 1186. Iasureum (Ap.), 1491.
Kissodontus, 348, 359. 111te111z1cu1z1tus (Nam.) 1234·. 1241, 1242.
Kosmanni (Ap.), 1628. Iatcniger ((4r0n.). 566.
I(0:i0r0u.=iz·:i (01.î, 111). l?`l1»€})Z`|]1'1(]lIS2(Ã12'111.. 1243. 1245.
K0zi©r·©\\·icz1 (Dichot.), 555, 559. LATEMLI. 400. (
Koziorowicsi (Hyperom). 658. laleralxs (Ete0p11.). 1453. 1454.
Kraalsi (.\p.), 1596, 1598. latcrulis (E1e©p11.. 1.442.
Iimatzi 1Ceu111.`·, 919. 927. 1n101·u11> Nam,. I250.
Kraalzi (P©1yd.}. 289. Inlemlis (P11y1l.j. 199.
Kmalzi (Magd.), 702. lntcrnlis (S(·y1.«. 250.
Kmussei (Sit.), 416, 417. 1i11CI'î1]1> 1P01yd._ 270.
Kulzeri (Tych.), 1183. lntcralis (Sit.`, 399.
Kunzei (Ap.), 1529. Izxtœralis (Stm.), 341, 343.
lahro (Lîxus). 500. lzztemlis (BI`&C11)`C.), 436. 437.
labile (Gym). 1280. 1286. 1a11ernl1> (Lîxus), 491. 501.
Lachnàeus, 487, 545. . laternlis (Sib.), 1151.
Lacordaireus, 368, 373. _ la/11)/1*1 (.\p.), 1651.
Lacordairius, 230. ` Inliweps (l‘z1chy|.. 1425.
Lacunutus (B1·achyc.). 433. Inticeps (B21I`}'.’. 347.
Lacurwsus (C1e©n.`. 4-55. l«1Ii«·«·ps (911.). 412.
laesirostris (Rhyt.), 561. 562. la/i<·0Ile g.\p.,. 1634.
laesirostris (Lip.), 643. lntimllis 1Trach.. 234. 236.
laetus (Rhy11c11i1.`«. 1702. Iafimllis (Lima). 516.
laeîus (Per.), 175. hllirrollis (llyp.), 594.
luetus (Ceuth.), 903, 1034. lativullés (Bug.), 736.
laevîceps (Mec,). 1267. 1270. lzmticollis (12au·is~. 1056. 1068.
la0\'ic011e (Ap.), 1601. 1608. latipennix (Domus, 60-4.
laevicollis (Deporj). 1698. laliroslrls (1>i111110cy1.), 546.
laevigaticollis (01.). 139. laliscrobs (1*01*.). 185. 186.
laevigatum (Ap}. 1509. luîithomx (.\p.). 1586.
laev1gatum(Ap.). 1524. latiuscuhzm (Gym .``. 1278. 1289.
laevigatus (01.), 80. Iatro (B1·m*11y«·.j, 436. 437.
laevigatus (01.), 51. 80. latus 1Lî1Y`111llF). 525. 534.
laevithorax (Ap). 1500. Iauri P>«—lm-1.). 758.
laevithorax (Ra1ym.}. 780, 787. 1.zm1;:m¤1 (Raym.È~. 780. 788.
Laferti (01.), 63. Leachi (Ap.), 1611. .
Lagaudei (TOI’11€l].I`1]El), 1361. Lebedevi (Nam,). 1241.
Lallemanti (Smâer.), 1412. Levonlei (1ju1)ryn·h.ï. 808.
lamii (Cœliastes), 849. Lederi (Ap.), 1605. 1606.
lamii (Ccuth.), 926. Lederî (01.). 142.
Landesï (Ceuth.), 921, 987. Lefelwrei (01.). 62.
1..an•2yr·1ei (RLLy11I.). 780. 787. Le)”cb·vrei (Lixus`. 510.
languidum (Ap.), 1672. Leisoma. 659.
languidus (Sit,). 387, 411. Leisonzus, 659.
languidus (Anth.), 1120. lexmmc (Ta11ysph.À. 710.
languidus (Ellesch.), 1.131. Lemoroi (.—\p.), 1490. 1499.
lanigerum (Ap.), 1638, 1661. lemovicmum (Ap.), 1548, 1552.
lanigcrum (Gym.), 1285, 1303. lemur (Acall.), 1378, 1388.
lanuginosum (Ap.), 1661. lentus îLî0ph1.`. 369. 372.
lanuginosum (Gym.). 1304. Leonhardi (Ap.), 1487.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS, VOLUMES 1815
Leonhardi (Phyll.), 197. limoniastri (Ap.), 1493.
Lcpidapion, 1540. limonii (Ap.), 1489, 1493.
lepidarius (Cycl.), 420. iimosus (Sit.), 381, 398.
lepidi (Ccuth.), 901, 1039. Iimosus (Bag.). 725, 736.
lepidii (Baris), 1057, 1075. linariae (Gym., 1282, 1311.
gepidii (Lixus), 502.) 36/ 212%*106 g\\/11z3r.)161î24.
epidotus (Tropip ., 1. m en p., .
Lepidonolaris, 1437. Limderi (Dich.), ,553, 555.
lepidopterus (Brach.), 323. ïincalhnius (Calas.), 892.
lepidus (Sit.), 404. linearis (Magd.), 690, 695, 698.
le idus (Ccuth.), 959. linearis (Coss.), 752.
Lgpigrei (Aul.), 1732. linearis (Coss.), 752, 753.
Leprieuri (Nan.), 1243, 1245. lincaris (Sitoph.), 1045, 1047.
Leprieuri (Bag.), 739. lyteatçllus ('1`ych.), 1168.
Leprieuri (CeuLh.), 901, 1038. lmeatithorax ÉNEII.), 1239, 1240.
Leptapîon, 1664, 1668. Lineatacollis ( arinus), 531.
lcptocephatum (Ap.), 1629. lineatulus (Tych.), 1161, 1171.
leptolepyroides ((:1160.), 377, 378. lineatulus (Tych.), 1168.
Leptolcpyrus, 367_ 377. ]1f1€&î11S ($11.), 384, 396.
leptopus (AI1th0n.), 11(E). ëîiiiîî Éâîïïisfogôô
Èîîlïxîbiôâp.), 1659, 1662. 11¤€®11uS (511.). 387, 407.
Lethierryi (Cath.), 219, 228. 1111661018 ($11-)- 109- _
L611116ny1(scy1.), 249. %j11111î1 (1[§_ph->.291’4¤0-
Lethierryi (CIIGO.), 378. Lêmûill (L €1}1’·2.\ 55;]
Lethierryi (Cleon.), 453. 1180*1 ( 1”`mu$1« ·
L9t.1116m~y1 (L1690111.), 660, 662. 1111601111uS (TYC11-)· 1167— 1168-
Lemim)1 1:5115), 1066, 1067. 1-·}¤Ph1€¤¤¤S. 3<>9. 372-
leucaspis (Polyd.), 274, 277. L1°P111°€‘1$- 366, 308-
leucogaster (11111.), 609. L1¤S·>¤¤=1» 918- 6311
leucogaster (Rhinonc.), 625. 1·¥P¤P¤S· 631. 633
Ieucogramorius (Per.), 166, 168. ';î1'19"11P1"f· 40 5 3
¤—w¤··=¤*¤~S- 110-160- îî1Qîgî3ÈE‘§“(1‘§’ë1î’» 1111911190
leuoophaetum (Ap.), 1583, 1584. Lüîdactylux Sôë 8091 `
leucorrhamma (Ceuth.), 899, 1015. Mmmm Qstypmz 675.
1·*=¤°°$°m¤S· 110- 161 littorcum (Gym.), 1284, 1302.
leucostigma (Rhinonc.), 823, 825. ljmupatug (Ceu[h_)’ 994, g96_
Leuvvwmëus (Nan-). 123-1- litura (Ceuth.), 919, 942.
Leukoromus (Nan.), 1243. lilum (Ceuth.), 943.
leuzae (Larinus), 528, 543. livggggrunl (Ap) 155(-;_
Lemntinus (Lixus), 496. liyjdus (ghynchjy), 172;;
Leveillei (Per.), 172. livipides (Sit.), 384, 400.
Leveillei (Ceuth.), 902, 947. MXN, 438, 487_
Lhostei (D0I1us), 596, 610. Lixochglug 49()_
liberatum (Liguyod.), 1210. Lixoglyptus, 494.
lîbertînus (Brachyc.), 436, 437. Lixomotphus, 441, 4g()_
lignarius (Rhynchol.), 773. Lixus, 487, 488.
1îg¤€¤S (01-), 50, 100- longemaculatus (Nan.), 1243, 12,45.
L1¤¤v¤d¤S. 1209- Iongiceps (Rm·11«·h11.). 1726, 1722.
LIGNYODINI, 678, 1209. langiceps 1Ap.), 1516.
lîguricum (Ap-). 1553- longiclava (Tyan.), 1157, 1177.
liguricus (Ot.), 60. longiceps (Ap.), 1516.
ligustici (Ot.), 138, 140. longiclavis (Sit.), 404.
Iiliputanus (Nan.), 1263, 1264. longicollis (C.i0I1.). 12-14, 12%.
1i.mbat.ic01]is (Nan.), 1239, 1240. Longicollis (Tropîph.), 365.
limhatus (Mec.), 1274. longicollis (Sit.), 404.
himhatus (Rhynchit.), 1723. longicollis (Donus), 610.
linibatus (Stro.), 343. longicollîs (RhyI1Ch0l.). 774.
Limnobaris, 1053, 1082. longicollis (Raym.), 780, 784.
Limobius, 568, 616. longicollis (Tych.), 1160, 1197.

1816 <;0LÉ0rTÈREs CURCULIONIDES
Iongimanum (Ap.), 1619. lysimachiae (Tap.), 835.
1(mgimzmus (Et€0ph.). 1439. Lyskolmi (Amalorh.), 829, S30.
Iongipes (Ap.), 1654. Lythri (Nan.), 1243.
longirostris (Rhyncliitn, 1715. macropus (Eteoph.), 1439,
longirostris (Miar.), 131·1. 1317. Macrorhynchapion, 1670.
iongirostris (LHPÃIIUSÉ, 528. 512. macrosculptus (01.). 142, 1735.
îongirostris (Larinus), 511. maculmalba (Ceuth.), 906, 969.
lougirostris (Ceuth.), 905, 988. macutatus (Eteoph.), 1450.
longitarsis (Bag.), 726. 731. maculatus (Bary.), 348, 350.
longitarsis (Bag.), 731. maculatus (Sit.), 416, 417.
hmgiusculus (Mec.) 1267. 1271). maculatus (Larinus), 525, 528.
lungiusculus (Tych.), 117-1. maculatus (Domus), 605.
longulum (Ap.), 1553. maculicollis (Orch.), 1333.
longulus (Eteoph.), 14-11. ma0ulic0Lli$`(C£t10s.), 888, 889.
Iongulus (Nam.), 1255, 1256. mac-ulicollis (Sib.), 1147, 1148.
longulus (01.), 67. maculicornis (Phyll.), 202, 207.
loxigulus (Sit.),   1115. maculicoxis (Ap.), 1605.
lougulus (Rhyt.) 565. 1716. maculipermis (Au1.). 1730. 1732.
loiigulus (Tych.), 117-1. maculipermis (Sit.), 402.
hmiœrae (©rch.),( 1312. 1311. maculipennis (Hyp.), 572, 583.
lnricatus (01.). 110. macuhpes (Attel.), 1686, 1687.
Lostiae (Scyt.), 250. maculipes (Nan.), 1240.
1.0stia.e (Miccotr.), 1202. maculipcs (Nam.), 1251.
1011 (Ap.), 1588. maculosus (Polyd.), 280.
1011 (Ap.), 1642. 1672. maculosus (Sit.), 415.
1011 (Hom.), 157. maculosus (Larinus), 529.
Lucasi (C1e0n.), 462. maculosus (Dich.), 558.
Luciae (Pthyt.), 562. maculosus (Tych.), 1171.
iucidithorax (Ap.), 1632. maderensîs (Coen.), 163.
lucidulus (Sciaph.), 326. madidus (C1e0n.), 473.
luctuosum (Gym.), 1280, 1293, 1296. Mmmnim, 677, 685.
iuctuosus (Hemiphyt.), 799. Magdalinus, 685.
Luczoti (Baris), 1079. Magdalinus, 688.
Lud:/,1 (Apod.), 1681. Magdalis, 685, 688.
lugdunensis (Ot.), 58, 69. Magnini (ûeuth.), 912. 949.
lugduneiisis (Sib.), 11-17, 1148. majalis (Eteoph.), 1445.
lugubris (Liosom.), 661. majalis (Eteoph.), 1453, 1457.
Luigionii (Acall.), 1377. 1384. mali (Phyll.), 198.
lurmriae (Ceuth.), 1028. 1029. malvae (Ap.), 1503.
lunata (Hyp.), 577. Malvapion, 1503.
lumatus (Gron.), 566. 7)1·(ll7}d7"U/ITT. (Ap.), 1566.
lurcans (Cleou.), 444. mamillosus (Trach.), 231, 248.
luridus (Rhynchit.), 1723. mandiïlularis (Om.), 214.
luscus (Cleon.), 458, -160. Mamierheimei (Depor.), 1694.
lusitanica (Sib.), 1151. Mannerhcimei (Coel.), 863.
iusitanicus (Aca11.). 139.1, 1395. Mzmteroi (Polyd.), 257.
Iusitzmicus (Brach.), 321, 322. Manueli (Dich.), 553, 556.
luteicornis (Orch.), 1339. marchicum (Ap.), 1490, 1500.
luteola (Rhînonc.), 826. marchicum (Ap.), 1631.
lutosus (Ot.), 107, 132. margaritaceus (Bar_m.). 348. 3-19.
1u10sus (Brachyc.) 431, -132. margellanicus (Nan.), 1256.
lutosus (Bag.), 740, 741. marginatus (-Polyd.), 261, 263.
lutuxlentus (Bag.) 740, 7-13. marginatus (Mec.), 1274.
Iutulosus (Bag.), 727, 732. marginatus (Ceuth.), 907, 972.
lycoctoni (Ceuth.), 910, 984. marginemaculutus (Lixus), 500.
lycopi (Ceuth.), 962. mnrginicollis (Lip.), 643.
limexylon (Drycuphî.), 71-6. Mariei (Hyp.), 570, 583.
lynx (Larinus), 534. Mariei (Nan.), 1247.
Lypurus, 716. maritima (Gym.), 1303.
Mme (Brachvc·), 1-33. maritimus (Nan.), 1238.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1817
marîtîmus (01.), 113. melancholicum (Ap.), 1638, 1650.
maritimus (Baryp.), 301, 306. melancholicus (Cidn.), 848, 849.
maritimus (Cath.), 219, 222. melanocephdlus (Gael.,) 862.
muritimus (Polyd.), 289. melamoœphulus (ÀIIÈUOH.), 1107.
maritimus (Baryn.), 348, 352. mela¤0ceph·alus (Orch.), 1333.
mnritimus ((:16011.),. 474, 475. melanoœphalus (Anthon.), 1114.
Markli (Erirrh.), 1434. memnocyancus (Ceuth.), 1014.
Iarklissus, 881. melunogxàxnmus (Siro.), 335.
marmoratum (Gym.), 1286. mehmographus (Cleon.). 455.
marnmmtus (Nan.), 1235, 1243. melanophtalmus (Eteoph.), 1453, 1454.
rmrmoratus (Smîcr.), I41 . mctmwpterus (Anthon.), 1109.
marmoratus (Cleon.), 471. melanopum (Ap.), 1559.
marmomtus (Donns), 601, 692. melanopus (Polyd.), 263.
Marmoropux, 805. - melamorynchus (Coel.), 866.
maroccanum (Ap.), 1672, 1673. melmwstictus (Polyd.), 280.
Marquardti (Ot.), 114, 117. melanostictus (Oeuth.), 915, EXS2.
Marqueti (Ap.), 1658. melanastîgma (Ceuth.), 961.
Marqueti (Per.), 168. melanotus (Polyd.), 280.
Marqucti (0mdas), 214, 215. melaphrum (Gym.), 1310.
Jlarqucti (Lixus), 515. melas (Gym.), 1283, 1305.
Marqueti (Ruym.), 779, 781. melelidus (Ot.), 52, 86.
Rlarshami (Ap.), 1479. meles (Hyp.), 570, 582.
martialis (Nan.), 1243, 1245. males (Hyp.). 588.
Jlartinezi (Polyd.), 255. Hsleus, 649, 650.
Martini (Trogl.), 149, 150. meliloti (Ap.), 1639, 1667.
xhartorelli (Cleon.), 164, 465. meliloti ('I`ych.),·1161, 1189.
martulus (Limn.), 1L83. melitensis (Sit.), 396.
massageta (Neoxyon.), 856. memnonia (Magd.), 689, 694.
nmstodon (Belau.), 1087. mendicus (Cleon.), 447.
mntthiolae (Ceuth.), 982, 984. mendicus (Ceuth.), 1008.
maurilanicus (Sit.), M. mendosus (Coeliastes), 849.
mauritanicus (Bmchyc.), 433. Menetriesi (Cleon.), 476, 477.
mauritanicus (Domus), 612. Mequignoni .(\·1iar.), 1315, 1319.
maurus (01.), 90. Mequignoni (01.), 80.
maurus (Liopn.), 371. Mequignoni (cath.), 219, 222.
maurus (Larinus}, 526. 532. Mequignoni (Ceulh.), 946. 947.
Jlayeti (Miam, 1317. nzcrcufialis (Tropiph.), 363, 364.
.\luycti (Trogl.), 149, 150. Ierhynchites, ITII.
Mazagranus, 748. meridiunum (Ap.), 1513.
Hecaspin, 440, 4-41. meridionalis (Aul.), 1730.
Mscmmx, 677, 1264. meridionalis (Eteoph.), 1439.
Hecinus, 1265. _ meridionalis (Mieux), 1314, 1315.
Mecops (Ap.), 1652. meridionalis (Ot.), 53, 64.
mediunum (Ap.), 1497. meridionalis (Phyll.), 196.
medicaginîs (Sit.), 4'2. meridionalis (Cneo.), 377.
medieaginis (Tych.), 1I58, IIS5. meridionulis (Clem.), 458, 460.
meditabundum (Ap.), 165I. meridionalis (Magd.), 701.
medîœrmneum (Ap.), 161l. meridionalis (Caland.), 1049, 1052.
medius (Hypt.), 575. meridionalis (Sib.), 1134, 1140.
medias (Tych.), 1178. Merîonus, 347. `
meyaccphalus (Depot-.), 1698. Merkli (Ci0n.), 1225.
mcgaccphalus (Rhyuchit.), 17l6. Hesitcs, 745, 754.
Megaciies. 859. Mesmini (Ap.), 1527.
Megerleî (Meleus), 651, 652. Iœotrichapion, 1667.
Hein, 165, 178. Mesuxemus, 748.
Meieri (Ap.), 1580, 158I. mcssancnsis (Anthon.), 1115.
Helanapion, 1677. Ietadrosus, 254, 257.
melanarium (Gym.), I27`9, I293. Metaleucus, 1053.
melanarius (Orch.), 1336. metallicus (Nunj. 1255. 1256.
melnnnrius (Amelot.), 838. memllicus (Rhynchitg, 1707.

18111 1:«)1.1É()I*TÈRRs CURCULIONIDIZS
1I1€:‘1El1111'Cl' ('l`_\‘uh.), 1I92. Iî5î. m0·lu.wl11.v 1_I.i«>ph1.É, 361.1.
Metallites, 252, 260. \16«=11e1·1 Q<.«·u1115. 907, 971.
Metapion, 1563. .\lm?ll¢?ri (1.l@111h., 972.
Metatrichapîon, 1663. nmereims ;_Bm·_\‘11.‘. 357, 1741.
Miaromimus, 1311, 1312. nmerens (tiiemin, 415.
Miarus, 1264. 1311. nous/us 1,Pl"OC.,?. 1120.
niicaceus (N1.\I1.,?, 1258. ·m00su1.s (01.} 1118, 128.
niicnceus ('1`ych.«, 1157, 1188. 175.1. l1ll.)).[îIL10I’11'1l (1;m·i>·, 11*61-.
micmxs (01111215). 214. 215. niogadorivus (Lixus·. 191.
micnns (Polyd.), 259. Mogulones, 880.
miwmis ((Éhl01‘.), 128. n”«)_:1¤111i2\~;·us (_C«·11l11.`. 11137.
lt11<*1111> (CdlO:&.). >SÈ. 1115. 1nul«lu1‘iu11six (\n11.. IÉ13.
Miccotrogus. 1132, 1198. m01i10i· ($11.1. 115.
Micrelus, 840, 843. nmlitor (,1-11111.}, 918. 961.
Microcopes, 671. nzolitor (201110.]. 9Z,6.
Microlarinus, 488, 549. m<.>1it©r (Ba1an.). 1752.
.1Iin·r011g/.12, 1409. mnliîor (\1i<;<·01i·.`. 1198, 1199. l200.
micr6p1htnl~nir1 (X1a,<1<l.), 693. m0lli¤·0mus (1%m·_vp.‘. 301, :1 7.
micros (X1izu·.~, 1315. 1323. nmIIimn.u.~ ;'l`y1-11.), mit),
milleîolii (CF?ll1h.§, 917, 956. nmllinus ((l1i1ia1s¤, 214.
millum (Ap.ï, 1582. mnllis (0r<·h.·, 1332.
milluni (Ap.), 1581, 1587. 11101liS (P©1y1i.‘, 259.
niimulus (Tyvh.), 1182. n ollis (1‘©1yd.1. 261.
mirziatocirzclus (LÃXIIS), 517. .\Iu1g1€s, 639.
minimum (Ap.; 1568. Vonzius, 1.166.
minimuiu (.\p,‘. 1636, 1675. munius (Cle~1»i1.,1. 461.
mininzus (Per.), 180. nmnachus (Miv1·r>11·.), 1199.
niinînaus (Coeliusîes), 849. monvduln (1!r«·l1.i. 1330.
minimus (Bxilmi.), 1097. .\Im1.ius. 1466.
minor (Orch.), 1346. \10x0m'c111xA, 792.
niinusculus (Siiiicr.1, 1413. Mononychus, 792.
minutesquanwsus (.101111.}. 1373. mnnoslignm ;Cz110s.~. 890.
niiiiiitissimum (.»\p.;. 1583. 1593. inioiispclimisis ('1`1·m·h.i. 231. 235.
minutus (Ap.), 1503. iiioiistruusus z11m*yn.·, 357.
minutus (E1e0ph.). 1439, 1414. mnnfallœivrux _C1('1.I1l.1· 156.
minutus (Prom). 1-121. moiitmizn (111.}. 80.
nzinutus (Rhy1ir·11it.}. 1712, 1715. .\I«n1tand0ni (.»\p.~. 1516.
minutus (Phyl1.?, 2C0. _\Inn.1and0ni (\zm.¤. 1244.
minutus (Lioph.), 369. nmn.mmnu (.\p.‘. 1658.
mi11utus(Lixus), 502. moiitzmiis (I·li·i1·x·h.-. 1431. 1135.
minutus (Dich.). 559. nzontanug ((11*1511.). 1341.-
rninutus (Bag.), 720. montaiius (Baryp.), 302, 308.
Mînyops, 648, 649. montanus (Chlor.1, 427.
miscellus (Cle011._·. 442, 145, 116. monticola (Mizw.1, 1313.
misellus-(Ac:1l1.‘, 1388. monticoia (01}. 51. 87.
misellus (01.), 50, 103. moiiticola (Neoxyon.), 856, 857.
misellus (Ccuth.), 1008. nionticola (Bziris), 1076.
mites (Hyp.), 587. nioxitivagus (1`eut1i.). 957.
Mitomcrmus, 230. montïvagus (B£`11t\ll.~. 1092.
mixta (Magd.'1, 703. morbillosus zCle0n.;.;471. 472.
mixta (Sib.), 1150. m01·i0 (Ap0d.‘, 1681.·
mixtum (Gym.), 1279, 1288. mario (Erirrh,1. 1435.
mixtus (Cleon.), 476, 177. m0ri0 (0t.), 55, 83.
mixtus (Polyd.), 265. 1110146 (01.,) 131.
mixtus (Lim.), 6'I7. ll`1©I‘1O (Baris), 1056, 1066.
mixtus (Calos.), 883, 887. Aloroderi (Ap.), 1486.
màztus (Tych.), 1I91. .\I0r0d-eri (Trachf. 246.
Moczarskîi (Ap,‘. 1614. morulus (Nan.), 1257.
modestum (Ap.). 1672. morulus (01.), 62.
modestus (Smivix). 1413. nnoschataic (Ap)- I565. 1568

INDEX~.ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES IB19
Motsclzulski (Ap.), 1523. neapotitanus (Phyll.), 210.
mucrouutus (Lixus), 492, 502. iieapolitanus (Tych.), 1192.
îI1‘llC1'OTL'|LlüÃ'l.L$ (Neophyt.), 821. nebulosus (Eœophë, 1439, 1444.
Mulleri (Num.), 1243, 1244. nebulosus (Smicr.), 1411, 1416.
Mulsanti (Bug.), 717, 720. nebulosus (Clem.), 451, 453.
multîdcntatus (Orch.), 1330. nccessarius (Eœoph.), 1458.
multinotatus (Nan.), 1244. neœssarius (Per.), 167, 176.
multipunctatus (Rhynchit.), 1710, 1716. neglectum (Ap.), 1634.
multipuncttus (Otà, 54. neglectum (Liosom.), 661.
mundanus (Bag.), 728. ncglectus (01..), 66.
muricatus (Sciuph.). 325. Ncliocarus, 340.
_muricat·u.s (Brachyc.), 431. ncmnusensis (Tych.), 1160, 1176.
'muricatus (Heteroph.), 819. nemnomius (Ot.), 83.
murina (Hyp.), 574, 590. nenuphur (C0n0t.r.). 32, 36.
nrurinum, (Ap.), 1580. Nueocyphus, 1685.
murinus (Pleur.), 293, 297. Neohexarthrum, 772.
murinus (Bary.), 353. Neomœcus, 192.
murinus (Ceuth.), 962, 963. Neopanus, 688.
mus (Phyll.), 211. neophytis (Sit.), 396.
muscicola (Per.), 186. Neophytobius, 807, 82I.
muscorum (01..}, 135. Ncoplatygaster, 796.
muscorum (Per.), 185, 186. Neoplinthus, 649, 653.
muscorum (Dich.), 555, 559. Ncosirocalus, 881.
muscorum (Liosom.), 660.663. Neotychius, 1153, 1154.
mustela (Scyt.), 249, 251. Ncoxyonyx, 840, 856.
mutabilîs (Hyp.;, 587. Neowystoma, 1474.
mutatus (Pol.), 1739. Nereis (Tx·y0g.‘, 1429, 1430.
muticus (Bug.), 730. Nercis (Tryog.), 1430.
mutitata (Caland.), 1051. Neresheimcri (Ap.), 1586, 1587.
nzufus (Phyll.), 197. nervosus ('I`ych.), 1165.
myagri (Lixus), 491, 500. netum (Gym.), 1%, 1306.
ÃIYLACINI. 45, 212. Neumatora, 1363.
Mylacus, 212, 213. neutralis (Ceuth.), 1008.
myosotidis (Ceuth.), 946. nicaecivis ('1`r0g1.ï, 150.
m·y1·i0phylLi (Eubx·ych.‘, 808. nicacensis (Nan.), 1238.
myriophylli (Lith.), 809. xiiœeensis (Pseudom.), 184, 188, 1737
myrmecophilus (Cath.), 220, 224. Nicodi (Nam.), 1252. 1253. ·
Nanodiscus, 1-258. Nicolasi (Lach.), 545..
Nanophycs, 1233, 1234. uictitams (Aloph.), 627, 628.
NAx0P1·1Y1x1, 677, 1233. niger (OLD, 54, 79.
nanum (Gym.), 1289. niger (Nan.), 2134, 1237.
nanus (Minr.), 1316. niger (Rhyuchit.), 1711.
minus (Rhyuchit.), 1726. nigrans (Per.), 165.
flanus (Rynchit}. 1726, 1729. nigratus (Rhynchit.), -‘ 1723.
nanus (Sit.), 409. nigrcscens (Sit.), 404.
mmus (Cle0n.).‘4/12, 445. Plîylîvlllvis (Sîtà. Wi-
nanus (Lixus), 498. nigricollis (Ap.), 1681.
xmpi (Geuth.). 910, 989. nigricollis `(Cèuth.), 1024.
mipolcoxiis (tllcon.1, 458, 459. nigricollis (Orch.), 1341.
nnrynensis (Phy1l.‘, 200. nigricollis (Tych.), 1180, 1203.
uusturtii (Drus.), 833. nigricolor (Gym.), -1281, 1297.
nasutus (Gym.), 1298. nigricomc (Ap.), 1478.
nasutus (Mec.), 1274. nigricorne (Ap.), 1621, 1622.
nmtricis (Ap.), 1574, 1578. nigriorus (Ap.), 1610.
.\’aupa«:Iu.s, 332. nigrilrons (Apod.), 1681.
nmvxwicus (01.),184. nigrifrons (Eteoph.), 1452, 1460.
navm·icu< (Barypi. 1740, nigrirmm (Gym.), 1281. -1297.
navieresi (.4.0:111.). 1380. nigrimis (Calosà, 882, 889.
nnxiae (Tych.·).·'1190. nigripennis (Rhynchit.), 1723.
neapolitanum (.·\D-1.1576. nigripes (Ap.), 1547.

1820 comâorriznns CURCULIONIDES
nigripes (Apod.), 1681. niveus (Cleon.), 462.
nigripes (Gym.), 1280, 1295, 1296. noctis (Gym.), 1301.
nigripes (Orch.), 1335. Noctivius, 473.
nigripes (Per.), 175. nocturnus (Acall.`, 1386.
nigripes (Tap.), 836. nodulosus (Polyd.), 281.
nigripes (Ceuth.), 1013, 1014. nodulosus (Bag.), 725. 737.
nigripes (Bradyb.), 1123, 1125. nodosus (Acall.), 1386.
nigrirostris (Hyp}, 575, 592. nodosus (Ot.), 90.
nigrirostris (Cidn.). 848. Normandi (Ap.‘, 1564.
nigrirostfis (Tych.), 1194. Normandi (Centh.). 1018.
nigrita (Ceuth.), 965. Notaris, 1431.
nigritarse (Ap.), 1600, 1606. Notaris, 1432.
nigritarsis (Ci0n.‘·, 1215, 1225. Rotalipcnnis (Cath.), 220.
nigritarsis (N·a.n.), 1237, 1257. rwtalus (01.), 114.
nigritarsis (Baryp.), 311. notatus (Piss}, 680, 682.
nigritarsis (Lixus), 514. nothum (A.p.), 1663.
nigritarsis (Bag.), 743. rvothus (lîteoph.), 1457.
nigritarsis (C0e1.‘, 862, 863. nothus (Ellesch.), 1130.
nsigritarsis (Baris), 1066. Notocyrtus, 1700.
nigritius (Nan.), 1238. Notops, 1122.
nigritulus (Byct.), 1692. notula (Phyt0b.‘, 814, 815, 816.
nigritulus (Hypurus), 780. Noui (Ot.), 51, 86.
nigritulus (Ceuth.), 1003. nubilus (Ot.), 110. 127.
nigritus (Rhynchit.‘, 1723. nubilus (Liophl.), 369.
nigriventris (Orch.), 1332. mzbilus (Brachycû, 433.
nigrohasalis (Nan.), 1244. nuhilus (Cleon.), 452.
nigrocapitatus (Authon.), 1107. nucum (Balan.), 1087, 1092.
nigroclavatumn (Ap.), 1651. nucum (Balan.), 1092.
nigrocrinitus (Sit.), 409. nudus (PhylI.?, 199.
nigrogjbbosus (Gryp.), 1426. nud·us (Phyll.), 203.
nigromaculatus (Nan.), 1255, 1256. nuamidicug (Larinus), 528.
nigrosparsus (Brach.), 323. obesior (Anthon.), 1107.
nigrosuturatus (C1c0n.‘, 451, 454. ohesulus (Clc0n.‘, 452.
nigrolibialis (Brac.), 330. obesulus (Ceuth.), 1038.
nigrotibialis (Cidn.), 848, 849. obesus (Pachyt.), 1422.
nigrotibialis (Coel.), 866. obesus (Pleur.), 294, 296.
nigrauelutinus (Hyp.), 576. obesus (Baryp.‘, 310.
nigrovittatus (Ceuth.), 954. obesus (Stro.), 335.` 338.
nigrovittatus (Sib.), 1153. obliquum (Gym.), 1286.
nigrum (Limn.). 1083. obtiquus (Cleon.), 454.
nimbatum (Ap.), 1542. obliteratus (Nan.), 1261.
nitcns (Attal.), 1686. oblitemlus (Gryp.), 1427.
nitens (Barisà, 1058. 1067, 1076. oblitum (Ap.), 1611.
nitens (Byct.), 1690. oblitus (Ceuth.), 964, 965.
nitens (Caland.), 1050. obliviuni (Ap.‘, 1.583, 1592.
nitidn (Magd.), 689, 693. ohlongulum (Liosom.), 660, 662.
nitidior ('1`ych.), 1180. oblongum (AP-). 1497.
nitidipennis (Magd.), 690, 705. oblongus (Om.), 214.
nitidipennis (Ercm.), 766. 0bsn~u1·ella (Brachonyxë. 1101.
nindirostris (Anthon.), 1120. olisciweocyaneus (Ceuthà. 1021.
nitidirastris (Sib.), 1147. ubscurior (Nan.), 1253, 1255.
nitidula (Baris), 1074. obscuripes (Sit.), 411, 412.
nitidula (Buris), 1076. obscurum (Ap.‘, 1494.
nitidulus (Nan.), 1237. 1255. obscurus (Cion.), 1228.
nitidulus (Chlor.), 427. obscurus (Rhynch.), 1715.
nitudulus (Anopl.), 708. obscurus (Per.), 185, 187.
nivalis (Ot.), 123. obscurus (Baryii), 349, 353.
nivalis (Plinth.), 657. obscumzs (Polyd.), 279.
nivalis (Baris), 1058, 1080. obsrurus (Donusj, 598, 606.
nivcopictus (Polyd.), 284. nhsqwrus (Bag.), 736,

mmax ALPHABÉTIQUE mas 'moxs VOLUMES 1821
obscurus (tleuth.), 908. vnonidis (Ap.}, 1617, 1652.
obscurus (Anthon.), 1109. ononidis (Sit.), 399.
ovbsidianus (Attal.), 1686, 1687. ononidis (Hyp.), 575. 592.
obsitus (Ot.), 60. ononiphragum (Ap.è. 1581.
obsoletus (Ap.), 1628. 0n011is (Ap.), 1837, 1652.
obsotetus '(Gryp.), 1427. 0n0p0rdi (Ap.), 1512, 1520.
obsoletus (©euth.). 908. onopordi (Larinus), 525, 528.
obsoletus (Balma.), 1098. Ontiodontalgicus, 546.
obsoletus (Anth.ü, 1117. Onychapion, 1481.
obstrictus (Ccuth.), 994, 998. Oosomius, 1153.
obtusicollis (Ceuth.), 962, 963. opaca (Ca1and.‘, 1050.
obtusiusculus (Ap.), 1584. opaculus (Bmch.), 324.
obtusipennz (Ap.), 1584. opacrus (Smicr.), 1412.
obtusum (Ap.), 1626. opacus (Bruch.), 322.
obtusus (Tropiph.), 363, 364. opatizans (Rynchit.), 1703.
obtusus (Douus), 599, 609. opeticum (Ap.), 1475, 1478.
occalescens (Eteoph.), 1448, 1450. ophtalmicum (Ap.), 1651.
occater (Sit.), 407. aphtalmicus (Rhynchît.), 1725.
oocidcntalis (Ot.), 59. ophtalmicus (Phy1l.). 211.
oocultans (Ap.), 1570. ophtalmicus (Sit.), 385, 401.
occultus ((leuth.). 964. ophtalmicus (Cleon.), 464.
ocellatus (Clean.), 464. opimus (Hyp.), 575.
ochracea (Sib.), 1140. opiparis (Baris), 1054, 1059.
oohraccum (Ap-.), 1624, 1625. Oprohinlls, 881.
ochmccus (Lixusi, 509. 0ptabilis'(C&l0$.), 889.
œhreutus (Balan.), 1096, MIB. orbitale (Ap.), 1659.
Ochrinulus, 1405. orbitalis (Cleon.), 447.
ochropus (Ap.), 1474, 1477. orbitalis (Lixusè, 514.
ochropus (Ap. Prot.), 1610. Orchsstes, 1327, 1328, 1329.
achropus (P0lyd4), 269. Oncuzsmw, 677, 1327.
ochsi (Ech.), 1399, 1403. Oreorrhynchus, 796.
ochsi (Pseudom.), 1738. orieiitalis (Cion.), 1217, 1218.
ochsi (Raym.), 781, 786. orientalis (Polyd.), 266.
ochsi (Barîs), 1057. 1076. oricntalis (Raym.), 781,, 786.
ocraceomnculatxis (Ap.), 1&)0, 1604. origani (Ap.), 1583. 1590.
octopunctatus (Sit.), 404. ornatus (Polyd.), 254.
ocularis (Sit.), 397. ornatus (P0lYd·). 914, 941.
ocularis (Clœn.), 480. ornatus (Ceuth.), 940.
ocularium (Ap.), 1614. 01·Mt¤s (Anthon.), 1115.
oculatus (Sit.), 396. Onom·nn.«, 791, 1041.
olae (Ot.), 64. Oxxonrnm, 791, 1041. ~
olamus, 1448. Orthochaetes, 1461.
olœsci (Mic!}. 843, 844. ` Orthollxus, 490.
olcesei (Bag.), 744. orîzae (Sitoph.), 1045, 1047.
olcns (Cion.), 1213, 1225. osyridîs (Gym.), 1301.
olcracea (ûdn.), 848. Ononnmrcnmm, 41, 43.
Olieri (Liosom.), 663. Ononnnmcnmi, 44, 45.
Olierî (Ot.), 52. Otiorrhynchus, 46, 47, 48.
olindac (Pam.), 332. ovaljs (Donus), 597, 602.
olîvaccus (Ccuth.), 945. ovalis (Oeuth.), 942.
olivaccus (Drus.), 833. ovatulum (Liosoimà, 661.
olivaccus (Rynchit.), 1722, 1725. ovatum (Gymx1.). 12%.
Olivieri (Gon.), 1215, 1222. ovatus (Ot.), 134, 136.
Olivieri (Trach.), 246. ovatus (Bmchyc.), 433.
Olivieri (Cneo.), 378. ovipcnnis (Pleur.), 298.
Olivicri (Rhynocyl.), 546. orvipennis (Liophl.), M2.
Olivieri (Hyp.\, 584, 585. _ ovulum (Eusomus), 317.
cmbilicatus (Bary.), 349, 356. oxalidis (Donus), 602.
Omphalapion, 1524. 0xyuœnthnc`(Ramph.), 1356, 1358.
cmonicola (Ap.), 16(B. ozvyacanthac (Anthon.), 1121. `

1822 c0LÉ0P·1·È4s CURCULIONIDES
Oxyonyx, 856. parallctus ('1`ych.), 1166.
Oxyonyx, 856. parallelus (Miccotr.), 1201.
oxyops (Stro.), 342. parallinus (Rhynchit.), 1710.
Oxystoma, 1474. Paranemoicus, 192, 194.
pabulinus (Ot.), 135, 136. Paraphytobius, 807, 811.
Pachycerus, 440, 473, 474. paraplecticus (Lixus), 490, 498.
Pachyrhinus, 811. parapleurus (Cneo.), 376.
Pachytychius, 1421. parcgnotatus Cion.), 1225.
padi (Allthûll.), 1105, 1106. parcius (Gym.), 1306, 1307.
padi (Phyll.), 197. parcus (Hyp.), 589.
pallens (C0e1.). 866. pardalis (Lima), 499.
pallens (Phyll.), 207. parens (Ap.), 1521.
palliatus (Sit.), 389. Pareyssi (Meleus), 651, 652.
palliatus (Tanyni.), 423. paronychiae (Sib.), 1133, 1138.
pallidactylum (Ap.), 1536. Paroxyonyx, 841, 858.
pallidactylus (Oeuth.), 1018. parumpunctata (Caland.), 1049, 1050.
pallidesignatus (Ellesch.), 1129, 1130. paruithorax (Ap.), 1598.
pallidicornis (Oeuthà, 915, 946. parvula (Sib.), 1144.
pallidicornis (Ap.), 1654. par-vula (Baris), 1061.
pallidicomis (Baris), 1061. parvulum (Ap.), 1593, 1594.
pallidior (Rynchit.), 1723. parvulus (Om.), 214.
pallidigpennis (Mesites), 755. parvulus (Polyd.), 289.
pallidipes (Ap,). 1535. parvulus (Acall.), 1378, 1388.
pallidulum (Ap.), 1539. parvulus (Eteoph.), 1456.
pallidulus (Nan). ,12.59, 1263. parvulus (Phyll.), 200, 201.
pallidulus (Nan.), 1259, 1263. parvulus (Per.), 187.
pallidulus (Hyp.), 582. parvulus (Ceuth.9, 922, 1005.
pallidus (Polyd.), 262. pascuorum (Gym.), 1279, 1289.
pallidus (Nan.), 1259, 1260. paspuorum (OL.), 55, 76.
pallipes (Cèuth.), 1028, 1029. pasticum (Ap.), 1627.
pnllipes (Orch.), 1355. pastmacac (Hyp.), 573, 584.
pallipes (Ap.), 1533. pauciseta (Rhynchit,\, 1725.
pallipes (Sit.), 414. paulopunctulus (Lip.). 644.
paLmatus (C1e©n.à. 443. pauper (Où.), 91.
palpebratum (Ap.), 1580. pauxxllus (Rhynchit.), 1712, 1718.
palpebratus (Lixus), 503. pauxilïus (Ot.), 133, 135.
paludîcila (Caland.), 1051. pavidum (Ap., 1638, 1652.
palustris (Tryog.), 1430. Paykulli (Eîxeoph.), 1453, 1457, 1458.
palustris (Lcpyin). 632. pcctoralis (Ceuth.), 900, 1(B1.
palustris (Ca10s.), 891. pectoralis (Eteoph.), 1442, 1454, 1455.
Pandeleteius, 379. pedale (Ap.), 1602, 1624, 1625.
Pzmdellei (Liosom.), 661, 665. pedemontanus (Ap.), 1643.
Pandellei (Hyp.), 573, 585. pedemonîanus (Polyd.), 288.
Pandellei (Ceuth.), 9()3, 1026. pcdemontanus (Tropiph.), 365.
pannonicus (Ram·ph.Q, 1356. pedcmontanus (Ot.), 108, 129.
Panopsis, 687. podemontanus (Dich.), 556.
pantherinus (Ot.), 132. pcdemontanus (Ba.lan.‘, 1098, 1099.
Pantomoxius, 292, 331. pedemontanus (Baryn.), 351.
Panus, @8. pedestris (Hyp.), 573, 588.
Parabagous, 717, 722. pedestris (Cleou.), 464.
Paradorytomus, 1452. pedicularis (Ant.h011.). 1105, 1114.
pamdoxus (Polyd.), 287. pedicularis (Anth0n.\, 1121.
paradoasus (Bmchyc.), 436. pegaso (Tych.), 1165.
parallelepipedus (Coss.), 752. Peirolerii (OL.), 71.
parallelipennis (R11yti1·4), 1746. Pelleti (Cleoii.), 456.
parallelipennis. (Site), 409. pellicum (Gym.), 1306.
parallelocollis (Mugd.), 697. pellitus (Phyll.), 202, 209.
parallelogramma. (I-Iyp.). 580. pellitus (8111811.),,-1(B7, 1090. .
parallelus _(P0lyd.), 261, 264. pelluscens (Sib.), 1136, 1147. ,
parallelus (Brachyc.), 433. pellucidus (Baryp.), ,301, 304.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1823
Pelonemus, 811, 812. Phytonomus. 568.
Pencckci ('1`ych.), 1196. Picardi (Sib.), 1145.
penetrzms (Ap.), 1512. piccu (Camnd.), 1049, 1050.
penetrans (Ap.), 1514, 1518, 1520. piceae (Piss.), 680.
pcniciiius (Orth.), 1464. piceus (Pseluct.), 759.
pcninsularis (Acall.), 1374, 1390. piceus (Cure.), 535, 638.
pgiminus (Polyd.), 282. pici (Rhytid.), 797, 798.
Pentarthrum, 745, 750. pici (Ci0n,‘, 1227.
Peragalloi (Ech.), 1399. picicorne (Ap.), 1586.
Peragalloi (Polyd.), 281. picicornis (Baris), 1058, 1078.
Perapion, 1488. picina (Baris), 1067.
peregrinus (Ccuth.), 913. 941. picipcrmis (Amalorh.), 829, 830.
Pcrezi (OL.), 143. picipes (Procà, 1420.
Perezi (Plinth.), 657. picipes (Ot.), 114.
pcrforator (Anthon.), 1107. picirostris (Baris). 1078.
perfcratus (Curc.), 634. picirostris (Tych.), 1191.
pericarpus (Rhinonc.), 823, 826. picircstris (Miccotr.), 1198, 1203.
Pxzimimim, 44, 160. picitarsis (Ceuthà, 904, 1020.
Peritelus, 160, 164, 165. picitarsis (Baris), 1069.
perlatus (Ot.), 79. picturatus (Orch.), 1343.
pemix (Pacliyt.), 1422. pictus (Polyd.), 254.
perodiosus (Brach.), 431. pictus (Sit`), 402.
perparvulunz (Gym.), 1293. Piezocncmus, 254, 287.
perparvulus (Lixus), 498. piger (Clean.), 479.
perpcndicularis (Amalorh.), 828, 829. pilicornis (Ot.), 143.
perpcnsus (Cion.), 1231. pilijer (Chlor.), 427.
perptexum (Ap.}, 1652. piliferus (Mec.), 1271, 1272.
perplearus (Polyd.), 275. pilïstriata (Limn.), 1083, 1084.
perplexus (·D01i·us), 600. 615. piloscllus (Stro.), 341.
Perrisi (Ap.), 1482, 1485. piloscllus (Ceuth.). 903, 975.
Pcrrisi (Raym.), 779, 788. pilosum. (Gym.), 1304.
Perrisi (Cz110s,), 882, 896. pilosus (Orch.), 1341.
Perrisi (Sib.), 114:6. pilosus (Rhynchit.}, 1725.
persicus (Rhynchit.), 1718. piiosus (Orch.), 1330, 1335.
persimilis (Orch.), 1352. pilosus (Polyd.), 274, 280.
perspicax (Ap.), 1632. pilosus (Cotaster), 672.
persulcatus (Sit}, 404. pilosus (Pselact.), 759.
perturbatus (Ceuth.), W, 963. pilunmus (Pseudost.), 1465.
pervicax (Cèuth.), 902. 1025. pince (Ap.), 1634.
patro (Bag.), 717, 720. pinastri (Curcul.), 635, 637.
Pcyerimhofti (Ot.). 55, 74. pineti (Brachonyx), 1101.
Peyrissaci (0t,), 64. pineti (Curcul.), 638.
Phaebus (Orch.), 1330, 1332. pin?) (Curc.), 635.
phalemta. (Sib.), 1135, 1141. pini (Piss.1, 680, 683.
phellandrii (Lixus), 495. pini (Piss.), 681.
philantus (Donus), 600, 613. piniphilus (Piss.), 681, 685.
Philopedon, 367, 375. Piochardi (Ot.), 131.
phillyrae (Cion.), 1228. Piochardi (Domxs), 599, 607.
phlegmatica (Magd.), 689, 692. Pirapion, 1595.
Phlocophagia, 758. piri (Phyll.), 195, 197. 204.
Phlœophagoides, 746, 759. pisi (Ap.), 1596.
Phloeaplzayus, 757, 773. pisi (Ap.), 1625, 1627.
Phrissotrichium, 1482. pisivora (Sit.), 396.
Phrydiuchus, 840, 854. Pissodes, 679.
PHyu.01a1xx, 44, 190. Pissonm, 676, 679.
Phyllobius, 191, 201. pistrinarius (Lixus), 5(I).
phyllocola. (Authon.), 1107. placidus (Ellesch.), 1130.
phytcumatis (Miar.), 1326. plagiata (Hyp), 593.
Phytobîomorphus, 811. plagîatum (Gym.), 1282, 1299.
Phytobîus, 807, 811, 813. plagiatum (Cneo.), 375.

1824 COLÉOPTÈRES cmmcuuoivxnns
plagintus (Orth.), 1462. populneus (Depot.), 1695.
plagiatus (Cœlà, 861, 864. porcatus (Brachyt.), 768, 769.
plagiell/um (Gym.), 1284. 1299, 1300. porcatus (Neopl.), 654.
plagiofascùztus (Acnll.), 1396. porcutus (Ot.), 48, 95.
Plogiographus, 450. porœllus (Stroph.), 320.
planatus (Cass.), 752, 753. Porcheti (Ech.), 1399, 1400.
Plzmeü (Nan.), 1243. Portae (Miar.), 1313, 1326.
Plmwti (Ceuth.), 924. portulacae (Hypm·us), 780.
planidorsis (Ot.), S6, 128. P0rtus·venex·is (Acall.), 1377, 1383.
planidorsis (Hom.), 155, 157. poster (Trogl.), 150.
planifrons (Polyd.), 276. posthumus (Calos.), 881, 894.
planipermis (Depot.), 1698. posticus (Hyp.), 589.
planirostris (Rhynchit), 1711, 1726, 1729. posticus (Nan.), 1259, 1261.
planirostnls (Brachyc.), 431. posticus (Clean.), 465.
plantaginis (Gym.), 1281, 1298. posiicus ûvliccotr.), 1203.
plantaginis (Hyp.), 571. postsuturalis (Nan.), 1240.
plantaris (Amopl.), 708. poœntillae (Sib.), 1135, 1145.
plautaris (Cidn.}, 849. Pourtoyi (Don.), 1747.
plantarum (Miar.) 1314, 1315. Poussielguei (Tych.), 1168.
planus (Larinus), 534, 538, 540. Poutiersi (Per.), 167, 177.
platalea (Ap.), 1641, 1644. Poweri (Ga.l0s.\, 894.
Platygaster, 796. Pradieri (Brachyc.), 430, 432.
platysomus (Hom.), 155. praeco.2: (Smicr.), 1416.
Platytarsus, M. praelongus (Ot.), 86.
plcbcium (Ap,), 1580. Praeolamus, 1448.
pleuriticus (Sit.), 394. pmeustus (Calas.), 885.
Pleurodirus, 292,1 293. pmeustus (Rynchiw, 1722, 1723.
plcurostigma (Ceuth.), 910, 980. prasina (Baris), 1058, 1073.
plîcatus (Gast.), 1367. prasina (Baris), 1077.
plicatus (Rhytid.), 625. prasinella (Boris), 1073.
Puxïmm, 550, 648. prasinus (Polyd.), 274, 276.
Plinthus, 649, 655. praœnsis (Orch.), 1352, 1353.
plombeus (Ccuthà, 911, 1000. pmtensis (Ceuth.), 961.
plumbcllus (Ceuth.), 1004. prenjus (Ot.), 132.
plumbeomicans (Ap.), 1674. primitn (Sib.), 1134, 1144.
plumbeum (Ap.), 1659. priscus (Ot.), 100.
plumbeus (Cnco.), 374. Probagous, 717.
podolicum (Ap.), 1571. problematicus ,Raym.), 781, 786.
polita (Baris), 1058, 1059. proboscidicns (Balan.), 1089.
politus (Apod.), 1684. Procas, 1419.
poülus (Smicr.), 1415. proccrulus (Miccotr.), 1201.
politus (Aul.), 1730. procerus (Ot.), 106, 119.
polkinarius (Ceuth.), 898, 965. prolixus (Per.), 167, 170.
pollinis (Larinus), 531. Promacaspis, 1743.
pollinosus (Chlor.), 427. promissus (Pen). 170.
pollux (Hyp.), 580. pmmptus (Sit.), 416.
polonicum (Gym.), 1298. propinguus (Balan.), 1087.
Pomnmosun, 230, 248. prorcus (01..), 147.
Polydrœus, 248, 252, 254. Protapion, 1599.
polygoni (Hyp.), 586. provinciaux (Ap.), 1650.
polylineatus (Tych.), 1158, 1167. pw uinczalis (01;.), 123. .
pomaœus (Phyll.), $4. provincialis (Bang.), 548.
pomonac (Phyll.), 199. pruinosus (Cleon.), 465.
pomomm (Ap.), 1474. pruni (Phyll.), 192.
pomomm (Anthon.), 1104, 1116. pnmi (Magd.), 706.
Poophagus, 830, 31. pruni (Stenocà, 852.
populi (Bict.), 1690, 1692. pruni (Ant.h0n;), 1120, 1121.
populi (Orch.), 1348. Pselachus (fais.), 745, 758.
populi (Orch.), 1349. Pselactus, 1749.
populi (Depot.), 1694. Pselaphorynchites, 1726.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1825
pscudacori (M011.), 793. pulvereus (Lîxus), 510.
Pseudapion, 1565. pulverulcntus (Brachyc.), 432.
Pseudaplemonus, 1473. pulvinatus (Larinus), 537.
Psaudobarynntus, 346. Dulvînatus (Calos). 883, 893.
Pscudocatapion, 1575. pulvinjcollis (Attal.), 1686. 1687.
pseudochlorizans (Phyll.), 200. Pumilio (Calos.), 894.
Pseudocleonus, 440, 465. pumilus (Tych.), 1160, 1196.
pseudocoriaœus (Ot.), 1735. pumilus (C&1and.1. 1052.
pseudodensntus (Phyll.), 203. punctata (Baris), 1078.
pseudogallaeciumuu (Ap.), 1540, 1544 punctaticollis (Acall.), 1374, 1390.
pseudogenistue (Tych.), 1165, 1166. mmctatum (Liosom.), 661.
pseudohipponense (Ap.), 1614. punciator (Eteoph.), 1454.
Pàeudolyprus, 717. punctatostriatus (Lip), 641.
Pseudomeira, 165, 184, 1736. punctatus (Rhynchit.), 1715.
Pseudometallites, 293, 294. punctatus (Hyp.), 575.
Pseudomorphus, 1122. puncticolle (Ap.), 1M4.
Pscudomyllocerus, 191, 210. puncticollis (Sit.), 305, 403.
pseudonigricollis (Tych.), 1180. puncticollis (Smicr.), 1413.
pseudonotatus (Ot), 60. puncticollis (Bag-). 740. 742.
pseudopauper (0_t.), 91. punctifrons (Ap.), 1627.
Pseudoperapion, 1473. punctigcr (Sit.), 403.
Pseudophytobius, 799, 801. punctiger (Ceuth.), 907, 973.
pseudopomonae (Phyll.), 200. puûctigemm (Ap.), 1626, 1629.
pseudoporcatus (Neopl.), 654. punctigerum (Ap.), 1645.
Pseudoprotapion, 1635. punctirostre (Ap.), 1640, 1666.
pseudopyrenaeus (Baryp.), 302, 311. punctirostris (Baryp.), 307.
Pseudorchestes, 1328, 1352. punctirostris (Rhyt.), 561, 566.
pseudoruücrus ·(Ap.è, 1614. ptmctiveutris (Cleou.), 458, 1745.
Pseudostenapion, 1473. pimctiventris (Lixus), 493, 516.
Pseudostyphlus, 1465. punctivcntris (Lixus), 500.
Pseudotorncuma, 1360. punctulata (M&gd.)\, 689, 696.
Pseudouichapion, 1633. pnctulatum (C.0e1iasœS)« 849.
pseudovittatus (Larinus), 527, 531. punctvulatus (El‘etI1.). 764, 765.
psittzwinus (Phyll.), 208. punctulatus (Erem.), 765.
pterygomalis (Polyd.), 265. punctum-album (Mon.), 793.
pteryyomalis (Brachyc.), 433. punctum (Erirrh.), 1434, 1435.
ptinoides (Acalli, 1.378, 1386. pupîllatus (Ot.), 106, 120.
ptinoides (Aca1l.;, 1388. purpurescens (Baris), 1073.
pubens (OL.), 73. purpurcus (Rhynchit.), 1702, 1719.
puberulus (Sit.), 392. pusillum. (Ap.), 1580,` 1591.
puberulus (Eœoph.), 1454, 1458. pusillus (Ot.), 105, 111.
pubescens (Aul.), 1730, 1731. pusillus (Tych.), 1159, 1192.
pubescens (Rhynchit.), 1708, 1724. pusio (Ceuth.\, 874.
pubesœns (Rhynchit.), 1708, 1710. pusio (Limn.), 1083, 1084.
pubesœns (Ap.), 1573, 1575. Putoni (Ot.), 56, 75.
pubesœns (Pleur.), 294, 295. P!/Qmaeus (Tych.), 11,92.
pubcscens (Brach.), 322, 323. Pyymaeus (Calosà, 895.
pubesccns (Orch.), 1335, 1341. Pygmacus (Smicr.), 1412.
pubcscens (Anthon.), 1103, 11(B. P!/Qmaeus (01;.), 135.
pubicollis (Ceuth.). 918, 924. P1/Qmaeus (Nan,). 1250.
PUBIFERI, 392. pygmaeus (Etbophj, 1456.
pugnax (Echimoc.), 1436. pyrastcr (Mec.), 1267, 1271.
pulchella (Buris}, 1076, 1077. pyreuaeum (Gym.), 1279, 1291.
pulchellum (Ap.), 1491. pyreriaeum (Li0s0m·.), 661, 665.
pulchellus ((11011.), 1231. pyreuaeus (Acall.1, 1376, 1382.
pulchcllus (Acall.), 1377, 1378. pyrenneus (Ap.), 1553.
pulex (Ap.), 1503. pyrenaeus (01;.),,53, 58.
pulwaria (Sitoph.), 1046 pyrenaeus (Baryp.), 302, 309.
pulicarius (Ramph.), 1356, 1.357. pyrenazus (Bury.), 358.
pullum (Ap.), 1627. pyrenaeus (Donus), 601.

1826 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
pyrenaeus (Cle0n.). 1745. raphaelensis (Ceuth.), 966.
pyrcnaeus (Erem.), 765. raphmii (Ceuth.), 932.
pyrcnaeus (Ceu1h.J, 921. 986. mpulum (Ap.), 1638, 1662.
pyrenaeus (.\1'11.hOD.), 1107, 1108. raucus (OL.), 48, 92.
pyrenaeus (NHcc0t.r.>, 1198, 1204. Ravouxi (Echin0deres,‘, 674.
py1·ena1`ca (Mono.), 795. Raymondi (Ot.), 128.
pyrenaica (Barisà, 1055. 1065. Raymondi (Omias), 214.
pyreriaicus (Cleoh.), 1745. Raymondi (Ot.), 108.
pyri (lîhyhchit.), 1701. Haymondi (Catha), 223.
pyri I.\11th©11.), 1103, 1110. Raymoildia. 779.
pyri (.\1ith011.), 1116. Raymondiellus, 779.
pyriîosus (Ap.), 1486. RAYM0ND10N\'M1x1, 679, 776.
pyrrhoceras (Bzilzmg. 1097, 1099. Raymondionymus, 776. 779.
pyrrhodaclyla (Sib.), 1145. recogiiitus (Trach). 233, 244.
pyrrh0rr11y11cl1us (Cul0s.). 883, 892. recorzditus (Lariiius}, 529.
quamlrnlicollis (Lixus). 514. recreaia (Sib.), 1146.
quaclraticoilis (Li0.ph.), 369. rectangulus (Ci011.‘, 1228.
quadraticollis (Baris), 1056, 1069. recticollis (OL). 145.
quadrnius (I21·achyc.F. 433. recticollis (Ca1©s.§. 887.
(j7.l·d(]7'(('O7’”I1ÃS (Phytohj. 816. rectihusus (Ap.), 1677.
quadrivornis (Phylohn, 818. rectirostris (Miar.‘. 1323.
quadrimicris (Ceuth). 90.4. 1018. rectirostvîs (Et·e0ph.`1, 1450.
quatlriabentatus (Phy1©1>.). 816. rectirostris (À11t·hO11·È, 1103, 1105.
q11adrigut1:1111s (C1e0r1.). 452. rectirostris (Rhynchit.), 1701, 1705.
quarlrimaculula (Sitophn. 1047. rectirostris ('1`01·heu~ma‘, 1361.
quadriniaculatus ('l`y<é11.). 1162, 1163. rectus (Balan.), 1089.
quaiclrinmculzilus (Cimhi.), 848. reducîehotatus (Nam.), 12-51, 1252.
([lIlld1'1ï`|IiICll1î11U$ (Or©h.),\1333. redumptum (Ap.), 1595.
quaclrirnaculatus (Ceuth.), 935, 945. reilexum (Ap.), 1640. 1656.
quœzdrinoclosus (Hetemph.), 819. reflexus (Bram.), 763, 767. _
quadriiiodosus (Neophytf. 821. rsgenstcincnsis (Sit.), 383. 394.
quatdripunctatus (Nan.), 1240. Reichei (Larimus). 523. 543.
quadripunctatus (Cleon.), 464. Reichi (Smicrf, 1411, 1412.
quaclripunctatus (Ceuth.), 946. Reittcri (Sit.), 401.
quadripunctalus (Brar·h.). 322. Reilteri ($11*0.), 343.
quadrit·11berc11la111s (PhyL0b.). 813. 816. Reitleri (Limn.), 1084.
quadritulœrrulaius (Phyt©b.1. 818. Reitteri (Cath.), 224.
quadrivirgatus (Nam.), 1259, 1262. Remaudieri (Lixus), 494. 512.
querceti (Ceuth.), 905. 978. iœmaudicrei (Lixus). 59-4, 512.
quercicola (Mugd.), 704. repamcla (Hyp.), 593.
quercicola (Caios.), 883. 888. repandus (C0niatus‘, 619, 620.
quercirola (C(·)llth.). 961, 1018. resedae (Ceuth.), 906, 1011.
quercus (Orch.), 1329. resedcm (Baris), 1066.
quercus (Awall.), 1386. resplendens (Ceuth). 1027. 1028.
quercus (C©el.;. 861, 866. retusus ('1`rach,‘. 238.
quercus (G©e1.), 862. rebusus (Stro.), 341, 342.
quercus (Brachû. 323. Revclicri (Sm~icr.). 1411, 1414.
Ouerillmci (Acalll, I375, 1393. Reveiieri (Bag.), 726. 734.
querneus (Phyll.), 192. Revelieri (Ap.), 1482, 1486.
quinquemaculatus (Tych.), 1162. Revelieri (Tanym.), 423.
quinquenzaculatus (Orc-h.‘, 1341. Reyi (Polyd.), 268.
quinquenomius (Tych.), 1162. Reyi (Ceuth.), 871.
quiiiquepunctatus (Tych.), 1155. 1162. Reyi (Ap.), 1550.
radioius (Ap,). 1521. reynosae (Ot.), 85.
radula (Ceuth.), 904, 930. Rhabdorrhynchus, 440. 473, 474, 476.
Ragusae (Phyil.), 196. rhaelicus (0.1.), 09.
Ragusae (Ap.), 1506. rhaeticus (Balan.), 1097, 1098.
mwa (Coel.), 863. rhamni (Erirrhi, 1433.
mmmculi (Miam`. 1324. rhamphoidcs (Orch.), 1354.
iapae (Ceuth.), 910. 991. Rhamphus, 1355.

mmzx ALPHABÉTIQUE mas ·m01s VOLUMES 1827
rhenanus (Calos.), 883, 891. rolundatug (Donus), 605.
Rhinocyllus, 488, 546. rotundatus (Ceuth.), 974.
Rhinodes, 1122. rotundicolle (Anch.), 670.
Rhinognathus, 377. rotundivollis (Erirrh.), 1433.
Rhinomias, 212, 216. rotundicollis (Miar.), 1313, 1326.
Rmxoxcxm, 792, 805. rotundicollis (Liophl.), 369.
Rhinoncus, 807, 822, 823. rotundjcollis (Sib.), 1139.
]\h[n||5a’ 137*; Rougeti (Ap.), 1521.
modoaacayus (Orch.), 1339. rvàgens (1|;1aî1·à)12â'>â; lg;. 126%
rhodadcndri (Ot·,‘, 120. 1` BDS 1 CY ·. ~_ ·
rhodopus (Orch.), 1339. FUDCHS (AD-), 1568, 10'7l·
rhomboidaie (Ap.), 1626. rubans/(Rhynch1t.), 1705.
nuopmnmasizes, 754. ***26* \Amh0¤·)· m9·
Rhynchacnus, 1327. mber (Coen- gm 862* 1
nnynchues, 1699, 1701. ;‘llg"(Ã*;ï‘g§âl}‘t·îî0ëüî1(}9” ·
,. -1. . ·
RHY)CHITIl\1AE, 43, 1679. mbî (P0lyd')’ 275.
RHYNCHITIM, 1688. b. d _ EH h 1130
nhynchoxus 745 761 763 773 T"` mn "’ ( BSO '>’ .'
. . ’ Q ’ ’ ' rub1cu11dus (Coel.), 860, 862.
rhytzdzceps (Barzp). 314 mbwundus (Amal.) 837.
Èzggggïgïîg 62%) rubida (Sharp.), 1408.
_ 1 "Sg_ · ruzbida (Calaud.), 1050.
BhY"d°S°m¤· @9 rubiginosus (Ceuth.), 917, 960.
R1-IYTIRRHININI, 500. 551. rubîginosus (Ot_)` 50_
Rhsjürrhînvs. 552. 560- 1-ubrwatus (Gmn.), 506.
;içeâînsfêtiBx'ît;). gg- rubrîcatus (301-315),  
10 -1 1 €0D1-)· - rubricollîs . , , .
fîyîdus (Erîrr11·), 1434- mbnwzm (Balan.), 1094.
rigidus _g3î>ô0162· rubricus (Ammorh.), 829, 890.
Tîguus ( · » 1 · rubrîcus (Nan.), 1236, 1248.
rimulosus (Cidn.), 848, 849. mhricus (Gron.), 566.
rîvieme §(1;î>Éyd·).2 289 rubricus (0551.), 840, 859.
rivîem ·. 11 ·· rubripes (Gym.), 1289, 1310.
Roberti (Ceuth.), 909, 985. rubripcs (Tap.), 836.
Roberti (Anthon.), 1118. rubripes @·i11us), 531.
robiniae (Cycl.), 421. ruhripes (Ap.), 1642, 1663.
roboretanus (Phyll.). 199. 201. mbmmemmriunz (Gym,). 1293.
roboris (Acall.), 1367, 1380. Rubsaameni (Ceuth.), 1038.
roboris (Orc11.), 1330, 1332. Rudenî (Dich.), 554, 557.
roboris (Orch.), 1335. rudesquamosus (Lignyod.), 1209.
roboris (An0·pl.). 708. rudicollis (Smicr.), 1412.
robusticernis (Pseudom.), 1738. rufa (Baris), 1055, 1063.
robusticornis (Lîophl.), 369. rufa (Magd.), 688, 692.
robustirostre (Ap.), 1499. mfatus (Etcoph.), 1454, 1455.
robustirostre (Bradyb.), 1123. 1124. 1·ufescens(Aœnt.), 1418.
robustoïdes (Bag.), 744. rufesccns (Gym.), 1299.
robustus (Bag.), 740, 744. rufesccns (Phyll.), 193.
robustus (Cum.), 637. rufesccns (Ceuth.), 977.
Rœlfi 'Ap.), 1539. rufescens (Rhinonc.), 8%.
R0e1fsi\(Sih.). 1.147. rufescens (Ap.), 153;, 1539.
R l ' ., 506. ., 44.
RZÃÃÉE (Éîàîi .%.1.. Èêîîîîîî 8Él“.2..),‘w.
Rolleti (Acall.), 1375, 1397. ruüccps (Apod.), 1681.
Rollînî (Ceuîh.), 942. ruficlavîs (Sit.), 396.
Rondoui (Mono) 795. rufîclavîs (Nan.), 1255, 1256.
rorîdus (Cleon.), 441. ruficbllis (Baryp.), 304.
rosac (Orch.), 1336. ruûcollis (Nam.), 1234, 1245.
rosac (Ot.), 136. ` ruficorne (Ap.), 1479.
Rosinœ (Anthon.), 1112. wlicornis (Stenoc.), 852.
rostellum. (Gym,). 1280, 1292. ruûcornis (Polyd.), 275, 282.
rotundatus (Myl.), 213. ruficomis (Lixus), 503.

1828 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
ruficornis (Oeuth.), 949, 1014. rugicollis (Rh.), 216.
ruflcornis (Baris), 1094. rugicotlis (Lepyr.),  
ruficomis (Ellesch.), 1131. rugicollis (Cure.), 638.
mkücomis (Per.), 166, 169. rugifer (Lixus), 500, 501.
ruficroidcs (Ap.), 1611. rugifrons (OL.), 108, 130.
ruficroidcs (Ap.), 1614. rugipennis (Lip.), 641.
ruficrus (Ap.), 1600, 1613. mgipennis (Ot.), 80.
rufimanus (Polyd.), 277. mgirostris (Ot.), 135.
rutîmanus (Bag.), 731. rugosvissimus (Ot.), 93.
ruünasus (Ap.), 1653. 1654. rugosostriatus (OL). 51, 93.
ruünasus (Stenopclm.), 1467. rugosus (Cleon.), 469.
Wfîîws (OL)- 136- mgosus (Minyops), 650.
ruiipcnnis (Magd.), 691, 706. rugulosus (Larinus). 537.
rufipennis (Pachyt.), 1424. rugulosus (Ccuth.), 917, 961.
rulipennis (Bradyb.), 1125. mgulosus (Ceuth.), 962.
ruüpennis (Anthon.), 1107, 1108. rugulosus (Cure.), 635, 636.
rufipcnnis (Acalyp.), 1127. rumîcis (Ap.), 1500.
ruüpennis (Tych.), 1161, 1171. rumicis (Hyp.), 572. 581.
ruüpcnnis (Mec.), 1274, 12-75. mmicœ (Hyp.), 580.
rufipes (Bcryp.), 314. rumicum (Hemiphyt.), 799.
ruüpes (Rhynchit.), 1721. Rungsi (Ap.),.1661.
1'uI"1pcS (CidI1·). 848- rœci (Orch.), 1342, 1345.
rufîpes (LioS0m·). 660. 664- rustîczmus (Larmus), 527, 541.
rulipes (Erirrh.), 1435. rusticus (Per.), 167, 171.
rufipvs (LixuS). 520- ruslzicus (Ceuth.), 904, 1010.
rufipes (OL). 63. ruine (Ap.), 15%, 1564.
rufipes (Nan.), 1243. Ruteria, 1398.
   339· Rytidosoma, 796.
rufîrostre (Ap.), 1565. Sdbdudus (Orch.), 1343.
mzzrostm (Aœu.), 1382. wbaudus <P»pw=h_·>._ 323-
mürosms (Nana, 124;:, sahaudus (D1c.h.), :•5·7.
rufîrostris (Coel.), 863. sabulosus (Bary.), 349, 358.
rufitarsis (Lixus), 520. Stwçularv (Ap.), 1634.
rufitarsîs (Orch.), 1348. sagfttaejorrîzis (Stro.), 344.
ruûtarsîs (Orch.), 1346, 1347. sag1ttata·(!>tr0.), 341, 344.
ruütarsis (Ceuth.), 973, 974. Sahlbergg (Ap.), 1525.
rufîiarsis (Baris), 1066. S0.hl·berg1 (Nan.), 1235, 1250.
rufithoracc (Pachyt.), 1424. Sahlbergi (Ceuth.), 918, 926. _
ruüthorax (Nan.), 1255, 1256. Sainte-Clairei (Ceuth.), 904, 930.
ruïofemoratus (Amalorh.), 829, 830, Saintpicrrei (Lixus), 503.
rufonotatus (Nan.), 1%5. 1256. saladense (Gym). 1285.
"`"f0$i!77WÉ‘|l··$' (Balan.), 1098. salîcariac (Nan.), 1243, 1245.
rufotestaccus (Rhynchit.), 1723. salîœti (Orch.), 1349, 1350.
rufulum (Ap.), 1534, 1538. salïcicola (Ot.), 53, 59.
rufulus (Etcoph.), 1453, 1455. salicicola (Ch10r.), 425, 426.
rufulus (Nan.), 1259. salicinus (E)te0ph.), 1453, 1456.
rufulus (Ceuth.), 869, 872.     139.
·r·u,f1xtus (Cleon.), 448. sai s ., 5 .
rululus (Lixus), 512. salicis (Ap.), 15'lài.
rufum (Ap.), 1572. salîcîs (Orch.), 1 46.
rufus (Orch.), 1330. salicîs (Eteoph.), 1453, 1456.
rufus (Orch.), 1330, 1332. salicîs (Orch.), 1342, 1345, 1347.
rufus (Hyp.), 575. sulicivorus (Balan.), 1097, 1098.
rufus (Anthon.), 1105, 1120. salicomiae (Pseudoph.`), 802.
rugicolle (Ap.), 1482, 1487. salsicola (Ens.), 317, 318.
rugicolle (Ap.), 1485, 1520. salsolae (Mîar.), 1315, 1321.
rugicollis (Smicr.), 1416. salbator (Orch.), 1330, 1333.
mgîcollîs (Larinus), 531. saltator (Pscwdoph.), 801.
rugicollis (OL), 131. salviac (Donus), 597, 604.
rugîcollis (Chlor.), 425, 427. salviac (Mono.), 793. 795.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1829
Sanctae-Balmac (Larinus), 531. 532. Schusteri (Hyp.), 586.
sanguincum (Ap,). I569. 1572. Sciaphilus, 292, 324.
sanguineus (Lixus), 494. 512. scirpi (Erirrh.), 1433.
sanguincus (Lixus), 503. scirrhosus (Try0g.). 1428, 1430.
sanguinîpcnnc (Gym.), 1283. 1310. scissifrons (Sit.), 408.
sanguinïpcnnis (Orch.), 1339. Scleroptcridus, 796.
sanguinipennis (Caland) 1052. SCLEROPTKRINA, 792, 796.
sanguinipcs (Gym.), 1291. Scleropterus, 796.
szmguinipcs (Ot.), 68. Scoliacerus, 217.
sanguiinolcntus (Etc0ph.). 1460. scolopacca (Baris), 1054. 1059.
saramense (Ap.), 1.586. scolopax (Lixus), 489, 519.
sardeanensîs (Ceuth.), 994, 996. scolopux (Coryss.), 1043.
sardinicnsis (Lixus), 519. scolymî (Larînus), 525. 535.
Sardiuiensis (Sib.). 1151. scortillum (Amal.), 837.
sardoum (Torn.), 136I. scotina (Caland.), 1051.
sardoum (Ap.), 1542. scrobiculatus (Ot.); 79.
sardous (C.lecn.).   scrobipcnnis (Adex.), 667.
sardous (Dîch.), 559. scrohîrostris (Lixus), 520.
sarothamm (Ap.), 1550. scrofulariac (Ci0n.), 1213. 1217.
sarothamni (Nam.), 1252, 1253. scrojulariae (Cion.), 1215.
sarlus (Ccuth.), 959. scrutator (Orch.), 1346.
Saucerolli (Cleou.), 448. sculptumia (Limn.), 1083.
scabcr (Ot.), 49, 95. sculpturatus (Ercm.). 763, 766.
scaber (Trach.), 234, 239, 241. sculpus (Pselactz.), 759.
scabiosum (Ap.), 1636, 1647. scutcllarc (Ap.), 1641, 1668.
scabmtus (Rhinonc). 823. scutellaris (Mian). 13114, 1319.
scabricollis (Pachyt). 1423. scutcllaris (Sib.), 1150.
scabrîcollis (Lixus), 491. 498. scutellaris (Orch.), 1341.
scabricu-lus (Trach.), 232, 239. SCUTELLATI, 387.
scabriculus (Trach.), 241. scutcllatus (Cleon.), 479. 480.
scabridus (Ot.), 100. scutellaius (Orch.), 1350.
scabripcnnis (O4.), 60. scutellatus (Ceuth.), 961.
scabrosus (OL). 93. Scythropus, 248.
Scahrosus (Clcon.), 474. sedî (Ap.), 1489, 1498.
scabrosus (GBOIL), 474. Sedilloti (Per.), 182.
scalptum (Ap.), 1511, 1517. segetis (Sitoph.), 1046.
sczmîcus (Ellcsch.), 1129. segetis (Orch.), 1335.
Scaphamorphus, 488. scgnis (Cleon.), 474.
scapularis (Lîxus), 514. sejugata (Hyp.), 584, 585.
scapularis (Ceuth.), 920, 1022. selcncus (Polyd.), 283.
scapularis (Orch.), 1342. Scllue (Ot.), 72.
Schaumî (Sib.), 1146. sellatus (Chl0r.). 428.
Sdxaumîus, 219. sellatus (Tap.), 835.
Schaeferi (Gym.), 1306. semiaeneus (Brachyc). 431.
Schacfcrî (Echinod.), 1.403. semicyaneum (Ap.), 1574.
Schaeferx (Sit.), 386, 413. semicylindrîcus (Mec.), 1271.
Schaeferi (Lixus), 510. seminiger (·Dep0r.), 1696.
Schilskyî (Ap.), 1659. seminiger (Gran.), 567.
Schmidti (Ap.), 1666. seminudus (Dich.). 554, 557.
Schneideri (Tych.), 1158, 1168. semiobliteratus (Nan.), 1262.
Schneideri (Tych.), 1171. semîmber (Rhynchît.), 1719.
Schncideri (Ap.), 1670. semiruber (Rhynchit.), 1724.
Schonherri (Eteoph.), 1439, 1441. semirufa (Barîs), 1070.
Schonhcrri (Ap.), 1601. 1607. semirufescens (Curc.), 635.
Schonherri (Goal.), 866. semirufum (Ap.), 1538.
Schonherri (Anthon.), 1114. scmirufus (Orch.), 1341.
Schonherri (Cion.), 1214, 1220. semi-vîolaceus (Rhynchit.), 1703.
Schonherri (H0m0r.). 151, 158. scmîvittatum (Ap.), 1534, 1536.
Schonhcrri (Bury.), 355. serwx (Ap.), 1541.
Schonherri (Ccuth.), 911. 1003. senex (Per.), 1.66, 168.

1830 COLÉOPTÈRES CURCULIONIDES
senez (Ot.), 131. setulosus (Brac.), 330.
Seniculus (Ap.), 1574, 1580. Setulosus (Ancpl.), 708, 709.
senuclus (Sit.), 409. severopolinus (Pseudost.), 1465.
seniculus (Lixus), 512. sexpunctatus (Nan.), 1262.
seniculus (Rhinonc.), 824. Sharpi (Tych.), 1159, 1192.
seniculus (Miccotr.), 1203. Sharpia, 1408.
Scnïlis (Cleon.), 466, 468. Sibinia, 1132.
scnilis (Lariiius), 531. Sibiricum (Ap,). 1490, 1497.
Scparandum (Ap.), 1534, 1536. Sibiricus (Lixus), 496.
septemcostatus (Ac.), 1394. Sibynes, 1132.
Scptcmmaculatus (Nan.), 1262. Sicanum (Ap.), 1482.
Septentrionis (Ot.), 95. sicanus (Lixus), 509.
sepulchralis (Ot.), 83. Sicardi (Ot.), 63.
Scqucnsi (Orch.), 1349, 1350. Sicardi (Paroxyon.), 858.
sequensi (Ceuth.), 924. Sicardi (Mec.), 1267, 1272.
sequensi (Ot.), 132. Sicardi (Ap.), 1672.
serraticollis (Baris), 1054. sicilianus (Hyp.), 581.
serdicanus (Tropiph.), 364. sicula (Galand.), 1050.
Seriata (Sib.), 1135, 1143. Sicula (Baris), 1074.
Scriatosclcsulum (Ap.), 1573, 1576. Siculus (Ciieo.), 379.
Scriatum (Gym.), 1279, 1291. siculus (Coel.), 865.
seriaïus (Ccuth.), 969. siculus (Nan.), 1237.
sericans (Tych.), 1191. siculus (Hyp.), 589.
sericatus (Tych.). 1187. sicutus (Brach.), 324.
sericellus (Tych.), 1178. Siculus (Rhytid.). 625.
sericeus (Hyp.), 589. Sieversi (Sit.), 415.
Scriceus (Acalypt.), 1127, 1128. signata (Sib.), 1144.
Sericeus (Balan.), 1090. signatellus (Ceuth). 924.
Scriccus (Polyd.), 270, 271. signaticollis (Micc0tr.). 1199, 1200.
Sericeus (Rhynchit.), 1722, 1725. Signatus (Anthon). 1102.
sericeus (Bruchyc.), 433. Signatus (Ccuth.). 918, 925.
sericgmnosus (Clcon.), 478. Signatus (Nan,). 1259.
scrieguttatus (Clcon.), 449. Silhermanni (Etcoph.), 1450.
seriehirtum (Gym.), 1285. signifcr (Orch.), 1342.
scriepilosus (Smicr.), 1412. Silcncs (Sib.), 1151.
ScrieSet0SuS (Sit.), 411. Similaris (Tyêh.), 1754.
seriesetosus (Ccut·h.). 1018. Simile (Ap.), 1637. 1674.
serpyllicola (Ap.), 1594. simîlicollis (Orch.). 1337.
serratus (Brachyc.), 433. simîlis (Cion.), 1223.
Sctarium (Gym.), 1279, 1291. Similis (Ot.), 74.
setarius (Trach.), 239. Similis (Ccuth.), W2. 1004.
setifcrum (Ap.), 1487. simîlis (Rhynchit). 1725.
setiger (Cicn.), 1231. simillimus (Tych.), 1180.
Setiger (Orth.), 1461, 1462. Simillimus (Ccuth.), 972, 973.
Setigcr (Trach.), 232. simo (Hom.), 159.
sctiger·(PScud0St.), 1465. Simoni (Ot.), 51, 82.
setiger (Sit.), 409. Simplex (Orch.), 1343.
setosa (Hyp.), 584. Simplex (Ap.), 1599.
Sctosulus (Ot.), 139, 145. Simplex (Eteoph.), 1455.
setosum (Ap.), 1580. Simplcx (C&mpt.). 1370, 1371.
Sct0SuS (Ot.), 100. Sîmplex (Tap.), 836.
setosus (Ci0r1.). 1231. simplicipcs (Orch.). 1353.
setosus (Orch.), 1330. simplicipes (Ap.), 1654.
setosus (Baryp.). 304. simplonicus (Ot.), 121.
setosus (Ceuth.), 1013. Simulatum (Gym,). 1281.
setosus (Sit.), 413. Simum (Ap.). 1489. 1502.
Setulifcr (Hom.), 160. Simum (Gym.), 1277, 1285.
setulifcr (Sit.), 391. simum (Brachyt). 768.
Sctulipennis (Acall.), 1388. Sinapis (Baris). 1069, 1070.
sctulosus (Orth.), 1462. Singularis (Ot.), 106. 114.

xumsx ALPHABÉ·1·1QUE mas Tnoxs VOLUMES 1831
singularis (Aloph.), 628. spurius (Heteroph.), 820.
sinuatus (Phyll.), 210. spurius (Rhinonc.), 825.
Sirocalodes, 881. squatidus (Bary.), 358, 1741.
Sirocalus, 881. squalidus (Choero.), 747.
sisymbrü (Pooph.), 832. squanums (Per.), 183.
Sitona, 379.·) Squamapion, 1581.
Srromm, 229,* 379. squamicolle (Gym.), 1297.
Sitophîlus, 1044. squamidorsum (Ap.), 1542.
smaragdinus (Ceuth.), 1034. squamifcr (I`1·ach0d.), 1404.
smeraldinus (Rhynchit.), 1715. squamigerùm (Ap.), 1541.
Smcnoxvcmxx, 678, 1407. squamosus (Pachyt.), 1422, 1424.
Smicronyx, 1409. squamosus (Scyt.), 249, 250.
Smreczynskii (Ap.), 1595. squamosus (Sit.), 396.
socialis (Donus), 615. squamosus (Bary.), 349, 354.
socius (Cath.), 219, 221. squamosus (1`rach.), 241.
sodalis (Sib.), 1134, 1139. squamulata (Fouc.), 327, 328.
solani (Cion.), 1231. squamulatus (Prach.), 246.
solanî (Cion.), 1231. squamulatus (Tych.), 1182.
solarianum (Ap.), 1590. squamulatus (Scyt.), 252.
Solurü (Acall.), 1376, 1380. squamulatus (Per.), 179, 183.
Solarii (Donusl, 1747. Stableaui (Rhyt.), 561, 564.
Solariola, 146. stachydis (Céuth.), 952.
somnulentus (Miar.), 1315. staehelinac (Larinus)), 528, 543.
sophiac (Acall.), 1386. Stasiodis, 248, 289.
sophiae (Ccuth.), 908, 1008. statua (Campt.), 1370.
sorbi (Ap.), 1525. Staudingeri (Sit.), 407.
sorbi (Anthon.), 1105, 1121. stellaris (Larinus), 538, 539.
s0r0r (Ap.), 1521. stelliicr (Curc.), 638.
spadix (Pselach.), 759. Stenbergi (Ceuth.), 962.
sparganii (Iœris), 1436. Stenocarus, 840, 851.
sparsus (Cleon.), 471. stcnoccphalum (Ap.), 1632.
sparsus (ûhlor.), 427. stenoderus (Rh.), 1746.
sparsus (Polyd.), 274, 278. STENOPEMLW, 679, 1466. ··
sparsus (Orch.), 1330, 1336. Stenopelmus, 1466.
sparsutus (Brach.),   Stcphani (Tych.), 1191.
sparsutus (Pachyt.), 1422. Sœreocorynes, 763, 772.
sparsutus (Liophl.), 369. Stereonychns, 1228.
sparlii (Sit.), 394. Sticrlini (Per.), 179, 182.
spartii (Tych.), 1166. Stîerlinî (Trach.), 238.
spartîi (Rhinonc.), 826. Stierlini (Hyp.), 592, 593.
spurlii (Ap.), 1500. Sterlini (Sit.), 390.
spartii (Lîxus), 494, 509. Sticrlini (Sib.), 11.53.
spathula (Ap.), 1518. Stierlini (Ap.), 1629.
Spenœi (Ap.), 1636, -1642. stigma (Orch.), 1345, 1348.
sphaerion (Hcmiph.). 804. stigmntica (Ceuth.), 955.
sphaeroides (Per.), 167, 174. stigmnticus (Nan.), 1259, 1260.
Sphenophorus, 1048. stimulosum (Gym.), 1280, 1292.
spilomm (Gym.), 1310. stîpulatus (Trach.), 245.
spilotus (Authon.), 1104, 1118. Stomtus, 545.
spinïcrus (Tych.), 1157, 1182. stolidum (Ap.), 1505.
spinifer (Tmch.), 246. stolidum (Ap.), 1506.
spinîger (Ceuth.), 874. stomachosus (Ot·.), 55, 73.
spinimanus ('1`mch.). 232, 238. Stomodes, 46, 152.
spînimzmus (Trach.), 239. stramînca, (Hyp.), 582.
spinosus (Frach.), 231, 246. stramineus (Nan.), 1250.
spinosus (Céuth.), 870. stmngulatus (Erem.), 764, 766.
spinulosus (Cîon.), 1231. Strenes, 1460.
splendidulus (Rhynchît.), 1705, 1725. striata (Hyp.), 570, 581.
spoliata (Baris), 1054, 1060. strmtcllus (Tych.), 1179.
sprelus (Nan.), 1255. 1256. striatellus (Sit.), 394.

1832 c0LÉ01>·rÈ|u:s cuncumomnss
stria.tel1us (C1c0n.), 442, 445. subimprcssus (Ham.), 157.
striatodcnticulatus (Ceuth.), 967. sublaevicollis (Raym.), 784.
strigtopunctata. (Caland.), 1049, 1050, sublaevigatus (Ot.), 84.
1051. sublacvis (Curc.), 637.
.striat0punctatus (Lixus), 503. subligneus (Ot.), 101.
striatosctosus (Ot.), 144. sublineellus (Mec.), 1271, 1272.
striatum (Ap.), 1596. submaculatus (Lixus), 499.
striatulus (Tych.), 1155, 1179. submonücola (Baris), 1076.
striatus (Sitoph.), 1047. submurîcatus (Brachyt.), 768.
stricta (Magd.), 692, 705. subnigrum (Ap.), 1656.
Stricticollis (Sit.), 397. suhniger (Ceuth.), 1027, 1028.
strictîcollis (Larinus), 538. subnitidus (Baryp.), 304.
stricticollis (Ot., 56, 77. Sumwm, 403.
stricücollis (Rnym.), 780, 784. subnudus (Hom.), 316.
strictirostris (Trach.), 247. subpvarallelrum (Ap.), 1549, 1558.
strictus (Brach.), 323. Subphyllobius, 191, 199.
strigirostris (Ot.), 132. subpilosus (Tych.), 1178, 1179.
Strophomorphus, 291, 320. subpilosus (Ceuth.), 903, 975.
Smornosommr, 230, 333. subplanum (Tom.), ,1363.
Strophosomus, 334. subplumbcus (Aul.), 1731.
sturnus (Larimxs), 527, 539. subquadratus (Ot.), 109.
sytgia (Mngd.), 699. subquadrithorax (Lixus), 514.
Styphlodcrœ, 671, 675. subrcctirostre (Ap.), 1558.
Styphlotychius, 1421. subrotundatum (Gym.), 1284, 1299. 1300.
Styphlus, 1464. subrotundatus (Ot.), 142.
styriacus üvlcleus), 651. subrufcsœns (Nan.), 1237.
sunvis (Gmintus), 619, 621. subrulus (Sit.), 404.
subœneus (Rhnmph.), 1356. subrufus (Coel.), 861, 865.
subater (Orch.), 1%%). subrujus (Ceuth). 961, 994.
suhattenuntus (Nan.), 1244. subseriatus (Miar.), 1312, 1326.
subauratus (Sit.), 402. ' subsetulosus (Ot.), 134.
suhcarînatus (Bag.), 726, 731. substriatus (Ot.), 67.
Subcaulostrophus, 344. subsulcatum (Ap.), 1632.
·mbc«wic¢p• (Ap.), 1518. suhsculcatus (Caul.), 345.
suboœrulcum (Ap.), 1œ1. xubtmpezicollc (Ap.), 1629.
subconicolle (Ap.), 1518. subtrinngulifera (Sib.), 1135, 1140.
subcordatus (Sit.), 404. subulatum (Ap.), 1475, 1479.
subcoriaœum (Liosom.), 660, 663. su.bulat.us«(Oeuth.), 897, 923.
subc0St&tusA(Derel.), 1406, 1407. subuniseriutus (Miar.), 1320, 1321.
subcastatus (Mec.), 1274. 'subvariolosus (Brachyc.), 433.
subsostatus (Erirrh.), 14%. _ subvittata (Sîbi), 1148.
subcostatus (Larinus), 534. Suirei (Balan.), 1088.
subcostatus (Sit.), 390. sulcatifrons (Baryp.), 314.
subcostatus (0t.),·49, 96. sulcalus (Tmch.), 245.
wborenulaturîi ‘ (Ap.), 1506. sulcalus (Acall.), 1388.
subcylindricus (Mec.), 1270. sulcatus (Rhytid.), 625.
subellipüœ (Sib.), 1135, 1146. sulcatus (Ot.), 108,130.
psubcllipticus (Tych.), 1197. sulcatus (Calos.), 890.
subdcntntus (Ot.), 107, -120. sulcicollis (Cleon.), 455.
subdeprcssus (Hmm), 155, 172. sulcicollis (Ceuth.), 900, 1021.
suhdivaricatus (Bury.), 350. sulcicollis (Ceuth.), 980.
gublasciatus (Amalorh.), 829. sulcicollis (Baris), 1069.
subfnscintus (0:-zuth.), 916, 954. sulcigdrsum (Rhynchit.), 1718.
sublasciatus (Bmdyb.), 1123. sulciferum (Ap.), 1628.
subfestivus (01.), 64. sulcifrons (Ap.), 1629.
subfulvus (Miar.), 132). sulcifrons (Ap.), 1508, 1509.
subglaber (Ot.), 69. sulcifrons (Baryp.), 304, 314.
Subglobnta (Echin.), 140. sulcifrons (Sit.), 385, 402.
subglobosus (Ot.), 1733. sulcifrons (Sit.), 404.
subglobosus (Hemiph.), 804. sulcifrons (Brwchyc). 431.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES mois VOLUMES 1833
sulcipennis (Dich.), 553, 555. Tanysphyrus. 710.
sulcipennis (Ceuth.), 997. Taphrotopium, 1507.
sulcirostrîs (Cath.); 227. Tapinotu , 831, 835.
sulcirostris (ûlaou.), 479. Tarattostichus, 779.
sulcirostris (Dich.), 554, 558. Tardyi Jihopal.), 754.
sulcirostris (Lip.), 644. tarsalis (Ceuth.), 1020.
sulcirostris (Rhynchol.), 773. Tauni (Tych.), 1162.
sulcîthorax (Ap.), 1588. 1589. taurîcus (Lixus), 496.
sulphuratus (Lixus), 519. Tavaresi (Mec.), 1274.
Sundevalli (Ap.), 1632. telephii (Nan.), 1236, 1251.
superbus (Apod.), 1681. telonensis (Cion.), 1228, 1230.
supercüjaris (Mono.), 793, 795. Temnorrhinus, 446.
supercilwsum (Ap.), 1674. Temperei (Stro.), 340.
superciliosus (Brachyc.), 432. Tempe17e1 (Hyp.), 1747.
superciliasus (Lîxus), 503. Tenmperei (Bag.), 733.
sus (Stro.), 343. Temperei (Ca10s.), 885.
suspiciosus (Hyp.), 588. Temperei (Pseusph.), 802, 803.
suturu-alba (Sit.), 389. 'fenupcrei (Ceuth.), 902, 1018.
suturalis (Mec.), 1266, 1275. Tcmpcrei (Tych.), 1196, 1754.
suturalis (Hyp.), 590. tempestivus (Bag.), 725, 735.
suturalis (Orch.), 1341, 1342. tempestivus (Bag.), 735.
suturalis (Sit.), 384, 398. tenebricosus (ot.), 66, 1734.
suturalîs (Sit.), 389. tener (ot.), 110, 125.
suturalis (Rhinonc.), 827. teuer (Baryp.), 304, 313.
suturatis (Calos.), 892, 976. tcnietensis (Bag.), 74-4.
suturalis (Oeuth.), 919, 976. tenue (Ap.), 1461, 1670,
sutumlis (Tych.), 1181. tcnuicostjs (ot.), 50, 102.
suturatus (Eteoph.), 1445, 1447. tcnuinr (Pyll.), 193, 207.
suturatus (Anthon.), 1107, 11(B. tenuirostrc (Gym·.), 1298.
suturatus (Mîccotr.), 1199, 1202. teuuïrostre (Ap.), 1672, 1674.
suturellus (Per.), 179, 180. tenuirostris (Eteoph.), 1442.
suturellus (Polyd.), 278. tvnuis (Sit.), 407.
suturellus (Ceuth.), 1025. tennis (Ap.), 1580.
suturidens (Apar.), 668, 669. ienuitubus (Ap.), 1580, 1581.
Suzannae (Nan.), 1237, 1255, 1256. tephreus (Phyll.), 194.
Symphyü (Cwth.), 905, 932. tcretîcollis (Phyll.), 193.
Synapion, 1529. tereticollîs (Polyd.), 283.
syriacus (Nan.), 1243. teretirostris (Larinus), 534.
syriacus (Smîcr.), 1413. tergoratus (Geon.), 360.
syriacus (Aloph.), 628. term·ina.tus (Cal0s.), 882, 884.
syrites (Ceuth.), 911, 998. terrenus (Liophl.), 369.
Symirmus, 361. terrestris (Lepyr.), 633.
tabidus (Cleom.), 451, 456. tcrrestris (Ot.), 144.
tabidus (Cleom.), 455. terricola (Trogl.), 149, 150.
Tachyerges, 1329, 1345. tertuùsculus (Mec.), 1270.
Taaniapion, 1533. œsscllatus (Clcon.), 461.
taeniatus (Ebeoph.), 1447. tcssellatus (Liophl.), 369.
taenîntus (Eteoph.), 1448, 1450. tcssellatus ('I‘rax:h.), 241.
T. album (Limn.), 1083, 1084. tcssellatus (Bag.), 736.
T. album (Lîmn.), 1(B4. tesscllatus (Anthon), 11(5.
talpa (Ap.), 1574. tessellatus (Balan.), 1092.
tamuzrmdi (Sîîoph.), 1047. Tessonî (Aul.), 1730.
tamarisci (Ccmiatus), 619, 621. testaœipcs (Liosom.), 661.
tamarisci (Nan.), 1259. testaceipes (œuth.), 974.
tamariscis (Ap.), 1481. testaœum (Gym.), 1289, 1291.
Tamnophüus, 685. tcstaceus (Orch.), 1431.
TAnvMmmA 41, 417. testatus (Cleon.), 472.
1'anymecini, 417, 422. teter (Aœll.), 1375, 1391.
'hnymecus, 422. îetmstigma (Nan.), 1259; 1261.
Tmvsrnmnu, 676, 710. tetrum (Gym.), 1284, 1299.

1834 c0LÉ0P·rÈREs CURCULIONIDES
tetrum (Gym.), 1311. Tournieri (Mec.), 1274, 1275.
Thalha.m.mmeri (Ccuth.), 869, 876. Tournicri (Nam.), 1243, 1245.
Thamiocolus, 880. T0urnieri' (Ot., 91.
thapsi (Cion.), 1215. T0w·nic1·i (Ba.ryn.), 358.
thapsi (Ci0n.), 1223. Toumieri (Dich.), 554.
thapsicola (Gym.), 1283, 1307. Tracheiemarbhus, 624, 629.
thapsus (Cion.), 1222. 'I‘x·a»¤hndes, 1404.
Therœae (Nan.), 1236, 1246. TRÃCÉIODIÉI, 676, 1404.
Theresae (Rhynch.), 1705. 'hachqdius, 1372.
Thercsac (Hyp.), 578, 1747. Trachydepnus, 441, 469.
Thcrondi (Tych.), 1186, 1187. TRACHYPHLOEINI, 230.
thlaspi (Ceuth.), $22, 1005. Trachyphloeus, 230.
Thomsoneonymus, 254, 270. translatilîum (Ap.), 1656.
T homsoni (Ceuth.), 1036. transverso-vittutus (Curc.), 635, 638.
Threticus, 1329, 1341. lmnsversus (Nan.), 1234.
Thryogenes, 1427. Lransvcrsus (Nan.), 1258.
Thylacetes, 417. trapezicollis (Baris), 1077.
Thymapion, 1581. trapesifeira (Sib.), 1140.
tibiale (Ap.), 1600. travnikamts (Ot.), 58.
tibiale (Gym.), 1280, 1293. tremulae (Eteoph.), 1439, 1442.
tibiaiis (Ceuth.), 908, 1013. trgmulae (Etcoph.), 1439.
tibialis (Aca,l1.), 1377, 1389. Trelinus, 373.
tibialis (Sit.), 402, 416. triangulifer (Coniatus), 621.
tibialis (Hydr.), 713. triangulum (œuth.), 817, 957.
tibialis (Nan.}, 12.40. tricarinatum (Ap.), 1634.
tibialis (Phyll.), 204, 208. Trichapion, 1675.
tibialis (Sit.), 383, 394. Trichopterapion, 1564.
tibinlis (Sib). 1753. trichoptcrus (Baryp.), 301, 307.
tibialis (Tych.), 1159, 1194. T1·ich0rrh}înus, 560.
tibialis (Ap.), 1663. t1·ici·vclu$ï(C0el.), 861.
tibialis (Armalorh.), 829. tricolor (Anthoh.), 1114.
tibialis (Phytob.), 814, 815. tricolor (Gym.), 1286.
tibiella (Sib.), 1137, 1151. tricolor (Orch.), 1330, 1339.
tibicllusi (Sit.), 414, 415. trlcrislalus (Tropiph.), 364, 365.
tigrina (Hyp.), 584, 585. tridentatëo (Magd.), 700.
tigrinus (Cleon.), 470. Lridentimis (Neopl.), 654.
tigrinus (Cleon.), 472. t·ridcnt.iuus (Tych.), I160, 1173.
tigrinus (Curc.), 635. trifasciatus (Cocl.), 861, 865.
tigrinus (Neopl.), 654. trifolii (Ap.), 1611, 1566.
tigris, (Curc.), 635. triïolii (Ap.), 1601, 1603, 1611.
timida (Baris). 1054, 1058. trifolii (Hyp.), 582.
timidus (Liosom.), 661. trijoveolata (Magd.), 703.
timidus (Geuth.), 901, 1037. trigonale (Gym.), 1294.
Tissoni (Orth.), 1464, 1465. triguttatûs (Aloph.), 627.
tomentosus (Ot.), 146. trilineatus (Hyp.), 575, 593.
tomentosus (Orch.), 1353. trilineatus (Nam.), 1262, 1245.
tomentosus ('l`r0piph.), 363, 364. trimaculatus (Ceuth.), 935.
tamentosus (Bradyb.), 1126. trîmaculatus (Ceutiï.), 919, 943.
tomcntosus ('Iych.), 1159, 1191. trinarius (Lixus), 503.
tomentosus (Eteoph.), 1443. trinotatus (Nam.), 1244.
tomentosus (Ceuth.), 956. É7"ÉpîL7LC(dt'llS (Cidn.), 848.
tomcntosus (Rhynchit.), 1726. trisignatus (Ccuth.), 915, 948.
tomcntosus (Orch.), 1352, 1354. triste (.~\p.),l 1674.
topiarius (Phryd.), 854. tristicul-um (Ap.), 1665.
'luplîthus, 1102, 1103. tristigmu, (Nan.), 1261.
Tomcuma, 1360. tristis (Depor.), 1694, 1696.
Tomuwnumm, 1360. tristis (Ot.), 92.
torquatum (AE.), 1586, 1587. tristis (Donus), 596.
tortrix (Etcop .),- 1349, 1442. trisulcatus (Sit.), 414.
Toumiera, 47, 133. trisulcatus (Cleon.), 470, 47*3.

INDEX ALPHABÉTIQUE mas Tnois VOLUMES 1835
trivialis (Phyll.}, 198. undulatus (Polyd.), 275, 283.
trivittatus (Lixus), 492, 504. wuguiculare (Auch.), 670.
tr0g10dytcs`(Li0s0m.), 666. unguicularis (Bag.), 731.
Lroglodytes (Ceuth.), 869, 874. ungu1a.tus`(C.i0n.), 1220.
'l'r0gl0n·hync.hus, 46, 148. unicolor (Sit.), 1151.-
Tkorœnomm, 230, 361. ünicolor (Hyp.), 590. ,
Tropiphorus, 361. uflicolûr (Sitoph.), 1046.
üwmcorum (Sœr.), 772. u1l«i€0l01‘ (Ap.), 1644.
tuberculatus (Brachyc.), 433. unîcolor (Ot.), 83.
tuberculutus (Acall.), 1376, 1394. unicolor (Orch.), 1332.
tuberculosus. (Cim.), 1213, 1215. uniforme (Gym-.), 1289, 1291.
tuhcricollis (Stro.), 335, 337. uniîormzs (Polyd.), 284.
tubiœn (Aul.), 1730. uni ormîs (Per.), 186.
tubicen (Ap.), 1623. uniformîs (Polyd.), 199, 201.
tubifcrum (Ap.), 1482. nmiiormis (EHGSCI1.), 1131.
iumcfactus (Ot.), 63. uniionnis (Orch.), 1337.
tlmiœnse (Ap.), 1594. uniformis (Cleon.), 458.
tamiccnsis (Smicr.), 1414. unîformîs (Ceuth.), 897, 923.
tunisiensis (Lixus), 498. uniguttggîs (0.1105.), 888.
turbatus (Aœll.), 1388. unipun us (Nan.), 1259, 1260.
(urbains (Sit.), 396. unipunctatus (Baryn.), 349, 355.
turbatus (üleon.), 452. unipurwtatus (Ellesch.), 1131.
turbartus (Lixus), 496. uniscriata, (Limn.), 1(B3.
turbatuus (Rhynchol.), 773. uniseriata. (Calnnd.), 1052.
turbatus (Rhynchol.), 774. unîscriatus (Balan.), 1099.
turburtus (Ceuth.), 912, 1006. unîscriatus (Cnlos.), 891.
turbatus (Balan.), 1092. ' unîspinosus (Byct.), 1690.
turhinatus (Larinus), 523, 537. urens (Ceuth.), :—r:  871.
turkestanicus (Nam.), 1240. UTÈHUS (gâiyafl.), È}, 1326.
Tvcumu, 678, 1132. ur `œe .), , 204.
·1·ych1us, 1132, 1153. *4*26*16   ëigîà Sëè
odrus 9 ·:· UT C86 Il ., , .
îyîhae (.Iu.î_’ `5î’   urtîcarium (Ap.), 1534, 1537.
y0g.,, 430. . .
typmc QCBJOSJ, 890. urhcarms (üdn.), 848.
Ustavenus, 192, 195.
gP"“f"°P7“;,;, 1363 Uytœnpmgmu (01.), 25.
Ycmaj · valcntmum (Ap.), 15&.
U1}¤E0m (AP·)· 1586 valesiacus (Dich.), .554.
ulwwola (Ap.), 1%8. valid); (Ech.), 1403.
uücîverda (AD-). 1547- validirostris (Elôûph.), 1439, 1446.
ulm (Sit-). 394- validimstris (Piss.), œo.
¤1î¢îS (AP-). 1547. -1550- vnlidîrostris (Bag.), 741.
ulicis (Ap.)§ 1552. validiscaqms (Cath.), 219, 220.
uliginosus (Ceuth.), 964. validus (Bug., 74-4.
ulmi (Orch.), 1330. (-ulidus (Bag), 71;
ulmi (Nan.), 1235, 1240. vaugscmusœ (pen), 181,
ulmi (Anthon.), 1112, 1114. vmabüe (Gym), 12-pg, 1gg1_
Ulrichi (Chlor.), 427.   (Hyp_), 571, 5gg,
mnbellawrum (Lixus), 491, 499. vamms (Sit}, 415, ;15_
umbrînus (Stenoc.), 852 vaüans (01), 113_ .
uncatus (Aœll.), 1393, 1394. vgrjgns (Anfhonà, 1153, 11()7_
¤¤•=i¤¤t¤S (0*0. 49, 97- vmm (Sib.), 1124, 1144.
uncmatus (Rhynch1t.), 1726. varjcolor (Ljxus), 510, 511_
‘m°1P€S (C0t&Sœ!')· 67% varicolor (Phyll.), 196.
uncipes (Gym.), 1304. valuicrus (An), 1611_
undatus (Bmchyc.), 430, 433. mygegugi (Ech), 1399, 1;œ_
undatus (Ellesch.), 1130. um-(agay; (Hyp_), 577_
uuâgâï (Anthon.), 1104, 1119. vmqegamm (APJ, 1g.,~1_
un (B¤1¤1!1·)· 1087, 1095- uaricgaluà (Hom.), 159.
wwdvlaw-S (Gem-). 967. uumgum (Smicr.), 1413.

1836 COLÉOPTÈRES cURcUL10NmEs
va1·iegatus (Dom.), 605. vicentînus (Meleus), 651.
varieyams (Ceuth.), 931, 958. viciae (Ap.), 1635, 1653.
varieyatus (Sit.), 390. viciae (Ap.), 1479.
variolosus (Minyops), 650. viciac (Hyp.), 574, 594.
varipes (Ap.), 1601, 1615. vimlna (Baris), 1062.
varipilis (Smicr.), 1414. vicinum (Ap.), 1583, 1588.
varius (Ot.), 104, 113. viciuus (Trach.), 232, 242.
varius (Ceuth.), 1030, 1031. uicinus (Sit.), 415.
varius (Cleon.), 476, 478. vicinus (Ceuth.), 957.
varius (Ant,h0n.). 1107. vidua (Hyp.), 571, 576.
vastator (Ot.), 114. viduatus (Ceuth.), 905, 922.
Vaucheri (Polyd.), 256. viduus (Cidn.), 848.
\`auchc1·i (Sit.), 389. Villas: (Cion.), 1213, 1227.
vauclusianus (Per.), 179, 181. Villae (Baris), 1058, 1082.
vauclusîanus (Tych.), 1175. vilis (Lixus), 493, 514.
vecors (Eteoph.), 1442. villosa (Sib.), 1145.
velaris (Phytob.), 813. villosulum (Gym.), 1280, 1295.
vclatus (Eubrych.), 808. villosulus (Eteoph.), 1454, 1458.
vellicatus (Ot.), 146. villasulus (Ap.), 1654.
veloas (Ap.), 1676. villosulus (Lixus), 504.
velutifera (Sib.), 1141. villosus (Bülüll.), 1085, 1093.
velutinus (Ot.), 138, 147. vitlosus (Scyt.), 251.
velutilius (Domus), 597, 603. viminalis (Orch.), 1431.
venedicus (Ceuth.), 952. violacea (Nlagd.), 690, 698.
venosus (Balarr). 1087, 1089. violacen (Baris), 1078, 1079.
ventralis (Eteoph.), 1439. violaceum (Ap.), 1490, 1494.
uentricola (Ot.), 60. violaceum (Ap.), 1500.
venturensis (Mec.), 1270. ~ violaceus (Mec.), 12169.
venturiensis (Dich.), 554, 559. violaceus (Byct.), 1690.
veuustu (Ot.), 98. violzitum (Ap.), 1665.
'oenustulus (Lixus), 502. violatus (Baryp.), 306.
vemcstum (Ap.), 1559. virens (Baris), 1076.
vcmistus (Tych.), 1155, 1165. virens (Ap.), 1640, 1665.
verbasci (Cion.), 1215. virens (Rhyuch.), 1715.
verbasvi (Gym·.), 1305. virens (Lixus), 515.
verecuudus (Sit.), 384, 400. virescens (Larimus), 541.
vemalis (Ap.), 1537. virescens (Baris), 1078, 1079.
vemalis ('1`ych.), 1165. virescens (Magd.), 692.
vernetensis (Nan.), 1252, 1253. viresccns (Ap.), 1494.
veronicac (Gym.), 1281, 1296. virgatus (Sit.), 384, 394.
veronîcae (Hemiph.), 804. virida (Baris), 1076.
verrucatus (Ceuth.), 906, 966. viridamus (Phyll.), 194.
verrucosus (Dich.), 555, 559. viridanus (Bury.), 355.
versicolor (Rhynchit.), 1705, 1725. viridanus (Ceuth.), 903, 1035.
versicolor (Rhynchit.), 1701. viridearis (Phyll.), 199.
versic0l0r(Cz1l0s.), 888. viridaaris (Phyll.), 201.
verticalis (Crypt.), 1365, 1366. vîridescens (Ap.), 1525.
vespertinus (Phyll.), 198. viridescens (Ap.), 1629.
vestita (Baris), 1061, 1062. viridicaemleus (Ap.), 1664.
vestitum (Ap.), 1550. viridicollis (Phyll.), 194.
vestitum (Gym.), 1283, 1305. viridicollis (Ceuth.), 1027, 1028.
vcstitus (Sit.), 388, 390. viridicomus (Ot.), 139.
vestitus (Orch.), 1343. viridifrons (Sit.), 397.
vestitus (Hhyuchit.), 1701. viridimicz-ms (Ap.), 1636, 1648.
vestitus (Calœ.), 885. viridipennis (Ceuth.), 900, 1033.
vesubianus (Ot.), 72. viridis (Rhynchit.), 1703.
vcterator (Ot.), 105, 117. viridis (Byct.), 1690.
vexator (Ot.), 147. viridis (Polyd.), 289.
Vcyreti (Pro.), 1744. viridis (Chlor.), 425.
Veyreti (Rhyt.), 561, 563, 1746. viridis (Hyp.), 592.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES TROIS VOLUMES 1837
viridisericea (Baris), 1077. Waltoni (igalos.), 884.
viridula (Rhynchit.), 1726. Waltoni (lîteoph.), 1446.
vlridulus (Byct.), 1690. H/altoni (Orch.), 1353.
viscarùz (Baris), 1063. Waltoui (Phyiob.), 813, 815.
viscurine (Sib.), 1136, 1147. Watçrhousei (Sit.), 385, 4I3.
mL<mariac·(Sib.), 1145. _\Yaterh0usci (Ap.), 1606.
viœllus (OL), 50, 101. Weisei (Ceuth.), 924.
vittata (Sib.), 1135, 1148. Wenckeri (Ap.), 1482, 1485.
vîttatus (Larinus), 530. Wcnckeri (Coniatus), 620, 62I.
vittalus (Dicmnth.), 712. X-album (Orch.), 1342.
vittatus (Nam.), 1243, 1245. xumbeui (Lixus), 5l9.
vittig•:1·u111 (Ap.), 1554. xa1it.ln0¢·i1e1n1_us (Phyll.), lim.
rncifcr (Ceuth.), 1010. xzmthomelus (Rhym·hi1.), V723.
\'0rl0:i (Polyd.), 256. xamthopus (I’0ly<l.), 255.
nolgcnsis ((leuth.). 969. .1rantIwpus (Polyd.), 2%.
vom.: (Eteoph.), 1439. wylostei (Orch.), 1343.
vorax (Ap.), 1&7, 1654. yvonae (Baris), 1.074.
vorticosus (Ot.), 136. yvonnac (Nan.), 1235, 1243.
vulpes (Larinus), 526, 529. Zacladus, 840, 745.
vulpcs (Gym.), 1304. samdnyanus (Hyp.), 584.
Wagrwri (Lixus), 509. zebra (Ot.), 134.
Wagneri (Ap.), 1661. zehm (Sib.), 1148.
Wagneri (Ceuth.), 982, 984. zébrina (Stro.), 342.
Wagnerianum (Ap.), 1547. zcilus (Hyp.), 571, 575.
Waltoni (Ap.), 1657. zonatus (Coel.), 859.
\\'aIL0ni (Coen.), 161, 163. zoutnli (Ap.), 1535, 1539.

1838 COLÉOPTÈRES CURCUILIONIDES
TABLE DES MATIERES DU 3“ VOLUME
S0us—Famil1e des CALANDRINAE (suite) 1209
Gen. Lignyodes .................. 1209 — Eteophilus ..... » .............. 1437
»— Stereonychus ................ 1228 —— Orthochaetes ............... 1460
— Cleopus ...........,......... 1230 — Styphlus .................... 1464
— — Cîonellus ..............,..... 1232 — Pseudostyphlus ............ 1465
— Cionus ......1,.............. 1211 — Acentrns .................... 1418
— Nanophyes .......,.......... 1233 ~ Echinocnemus .............. 1436
— Gorimalia ..........,.,...... 1258 — Pachytychius .............,. 1421
— Miarus .....,........,....... 1311 — Barytychius ..............,. 1421
— Gymnetrou .................. 1276 < Grypidius ................... 1425
— Mccinus ................ t .... 1265 -· Thryogcnes ..........,....   1427
— Orchestes ...,.............. 1327 —— Erirrhiuus ..........   .. 1431
— Rhamphus .,..,............. 1355 — Procas ...................... 1419
— Torneuma .................. 1360 —— Stxmopelmus ..........,..... 1466
——- Acalles ..................... 1372 Sous-Famille des Arxomxxu. .... 1468
—»— Echinodera ...........,...... 1398 — Apion ......................, 1468
—— Cxwptorrhynchus .,.......... 1364 S0us—Famille des Ruxmcurrxmz   1679
— Gzxsierocercus ............... 1367 (ien. Apoderus ..,..........,..,. 1680
— Cum.pt0rx·h1nus .............. 1369 —— Atœlabus ................... 1685
— Trachodes .....,............ 1404 — Byctiscus . ........,........ 1689
~— Dcrelomus .................. 1405 — Deporaus ................... 1694
—-— Smicronyx .................. 1409 --— Rhyuchites .............. , . 1699
~ Rharpiu   ................. 140*2 — Aulcetes ...,.................. 1729

'I‘AIII.Ic DES MATIÈRES DES TROIS v0I.LJMIcs I839
TABLE DES MATIERES DILS TROIS VOLUMES
ÀVANT-PROPOS .......,................. I ................ 1
INTRODUCTION .........................>................. . 3
Position des Curcnlionides ............................ ,. 4
Morphologie externe de l’adulte .......................... 5
Morphologie larvaire ...........................,....... 14
Morphologie de la nymphe ............·................. 20
Organes de la reproduction .............................. 20
Organisation interne ................................... 23
Biologie générale ......... ` ...........,................. 25
De la variation de l’espèce ..........................I... 32
Origine des Curculionides ; leur peuplement en France et en
Corse ............................................... 34
Récolte et préparation .................................. 37
Tableau des Sous-Familles ........ , ......................... 41
Index Alphabétique du l" Volume .......................... 483
Table des Matières du 1"' Volume ............................ 485
Index Alphabétique du 2° Volume .......................... 1205
Table des Matières du 2° volume ............................ 1208
Additions et Corrections aux trois volumes .................... 1733
Index Alphabétique des Plantes-hôtœ ........................ 1755
Index Alphabétique des trois volumes ...................... 1794
Table des Matières du 3* volume ............................ 1838


			
ÀVIS IMPORTANT
Un petit accident survenu au moment du tirage a provoqué deux graves
erreurs dont nous nous excusons auprès du lecteur :
— Page 1700, dans le tableau de détermination des genres, compléter la
ligne 15 par :
......... (p. IÉ2) Lasîorhynchites
— Page 1746, ligne 13 à supprimer et remplacer par :
P. 564. -— Rhytirrhinits Veyreti SOLARI, 1954, Bull. Soc. ent. Il., p. 125 ( Vey-
**i
Nous signalons en même temps quelques erreurs moins importantes :
-— Pages 1586 et 1829, lire : samarensc au lieu de saramensc.
— Page 1775, lire : Opopanax au lieu de Opoponax (faire la même rec-
tification dans la 2* partie, p. 500).
——— Page 1835, lignes 23, 24- et 26, lire : turbatus.

Réimprcssion d’ après un ouvrage imprimé
Imprimé en France - Jouve, 18, ruc Saint-Denis, 75001 Paris
N° 268674Y. Dépôt légal : Avril 1999