FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 ,‘ -1 4 E > Association régie par la loi du 1°'juillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1€ \ '\€·' 1 •~. Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé 0 ‘ —7 La FÉDÉRATION FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature. La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts). La FÉDÉRATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution. L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association, consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages! La FÉDÉRATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, à la disposition de la communauté naturaliste l’intégralité du texte de Raymond POISSON consacré aux Hétéroptères aquatiques publié en 1957. Ce volume est actuellement épuisé et ne sera pas réédité. Cet ouvrage est sous une licence « Creative Commons >> pour vous permettre légalement de le dupliquer, le diffuser et de le modifier ..... Montpellier, le 18 avril 2007 le Comité FAUNE DE FRANCE
Creative Commons ®Cf6aiiV9 C 0 hl hl U TC 5+ U I-1 li I) Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France Vous êtes libres : •de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public •de modifier cette création Selon les conditions suivantes: BYE Paternité. Vous devez citer le nom de |'auteur original. .·—r' Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit .= d'uti|iser cette création à des fins commerciales. Partage des Conditions Initiales à l'ldentique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un ·-”' contrat identique à ce|ui—ci. •A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. •Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez |'autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à |'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...) Ceci est le Résumé Explicatif du Code luridique (la version intégrale du contrat). Avertissement El Découvrez comment diffuser votre création en utilisant ce contrat
FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP Directeur: L. CHOPARD Ouvrage publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scîentiûque. 61 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES em . Raymond POISSON Professeur à la Faculté des Sciences, Rennes Avec 185 Figures P A R IS Énrrxous PAUL LECHEVALIER, I2, nm: ma Toumou (v¤°) I957
INTRODUCTION Une classification naturelle phylétique des diverses familles d’Hémiptères· Hétéroptères n’est pas encore réalisée et bien des affinités restent toujours à préciser avant de pouvoir le faire d’une manière rationnelle. D’après leurs caractères antennaircs, il est commode de distinguer deux groupes parmi ces Insectes (R. POISSON 1951) : A, les Hydrocorises s. lato ou Hétéroptères aquatiques de pleine eau, (Notonectoides, REUTER 1910) â antennes courtes et cachées sur les côtés de la tête, ou dans une fossette sous les yeux (Cryptocérates) ; B, les Géocorises, Hétéroptères terrestres, aquatiques de surface, ou littoraux (Cerroides, REUTER 1910), dont les antennes sont généralement libres et visibles. Mais cette distinction, qui ne tient compte que d’un seul caractère, ne résiste évidemment pas à la _critique et, d'autre part, Calgulidae (= Celastocoridae) et Ochteridac (= Pelogoniidae) qui ont de courtes antennes et peuvent être considérés comme des Cryptocérates, ne sont pas des aquatiques de pleine eau ; ces Hétéroptères seront alors regardés comme des formes de transition entre les « aquatiques vrais » et les Géocorises. Mais ces Insectes peuvent aussi être classés d’autres manières en slappuyant sur d’autres caractères et groupés par exemple, en quatre séries qui sont : Les Céocorises, les Hydrocorises s. stricto, les Amphibicoriscs et les Sandaliorrhyncha (DUFOUR 1833. BORNER 1904, EKBLOM 1929, SPooNER 1938, etc...). A ces quatre séries correspondent notamment des types de leviers mandibulaires particuliers (cf. St. SPOONER, op. cit.). Les Sandaliorrhyncha comprennent la seule famille des Corixidae (BORNER, R. POISSON 1935, H. B. HUNGERFORD 1948, etc...) constituant un groupe isolé et très spécialisé. La forme de leur antéclypeus ( = tylus) (fig. 2. E, F) à marge distale élargie et à angles distaux latéraux retournés. suggère de lointaines affinités possibles entre eux et les Saldidae ou les Cimicidae. Le levier mandibulaire est triangulaire, replié sur sa marge inteme qui présente une expansion dîgitiforme se prolongeant jusqu`au stylet mandi- bulaire (fig. 2. A) (EKBLOM). Par ailleurs, les Corixidae montrent des affinités avec les Naucoridac. notamment par la présence, chez certains de ces derniers tout au moins. de dents pharyngiennes, comparables à celles qui existent chez les Corixidae (fig. 5, B), ISUTTON 1951. W. E. Cinm 1954). Les Hydrocorises (1) avec les familles des Nepidae, Ranatridae, Nauco- ridae, Aphelocheiridae, Notonectidae, Pleidae, Helotrephidae. Beloslomati- due, ces deux dernières familles, n°ayant pas de représentants en France (1) Syn. : Hudrocoriomovpha Srrcnm. 1955. (Cortxidae exceptés). 2
2 narsrtopraars AQUAr1QUEs continentale, forment un groupement quelque peu hétérogène. lls sont pro- bablement issus de Protoochteridae. Trois types distincts de leviers mandi- bulaires y sont observés : Nepidae et Belostomidae présentent un levier à trois branches (EKBLONI 1929), (fig. 2, B) ; les Naucoridae, un levier ayant la forme d°une longue boucle grêle; les Nolonectidae, un levier consistant en deux pièces distinctes (fig. 2. C). Naucoridzze, Ap/zelocheiridae et Notonectidae manquent. par ailleurs, semble-t-il. d°antéclypeus. Les Amphibicoriscs ll) comprennent les Gerrfdsze, Vetiidae, Mesoveliidae, Hydrometrirlae. Hebridac (2), forment un groupement mieux défini. même en y ajoutant les Ochteridae et Galgulidae (cette dernière famille non représentée en France). Ces Hétéroptères. dont les ancêtres terrestres doivent être des Protosaldidae, montrent une projection épipharyngienne du labre, trois paires de poils sensoriels trichobothriaux sur le Vertex, et les leviers mandibulaires sont attachés directement aux stylets mandi- hulaires (fig. 2, D). Mais les Ochteridae et (lelastocoridae ne possèdent pas diantéclypeus; par ce détail et par d’autres (nervation de l’aile), ils se rapprochent des Naucores et des Notonectes. et se rattacheraient plutôt aux Hyolrocorises (cf. LESTON I954). Les Céocorises sensu lato, réunissent, dans ce mode de classement. toutes les autres familles d°Hétéroptères. Les représentants possèdent tous un levier mandibulaire, plus ou moins triangulaire, attaché à la membrane qui entoure la base du stylet, plutôt que directement au stylet. Les Jepophilidae avec le genre et l°espècc unique, Acpophilus bonnairei. peut- être alliés aux Saldides littoraux, font partie de ce groupement. Nous les comprendrons dans ce synopsis. l’Aep0philu.s vivant clans la zone de balancement des marées (3). La classification des Géocorises a fait récemment l’objet d’une intéres- sante mise au point de D. LESTON (1954). Compte tenu de toutes les connaissances anatomiques et morphologiques acquises au cours de ces dernières années, il apparaît que les Hétéroptères terrestres pourraient être scindés en deux groupes: l") les Pentatomorpha avec les Pentatomoidca, Coreoidea, Lygaeoidea (: Neidoidea REUTER), Aradoidea, Piesmidea et, peut·être, les Saldoidea (Saldfdae + Leptopodidae) ; 2°) les Cimicomorpha avec les Redzwioidea, Tingidae, Cimicoidea et foppeicidae; les Velocipedidae (: Scotomedidae) et les Nabidae (cf. BLÈSTE, CARAYON, CHINA, 1955), étant situés dans les Cimicoidea. Les Dipso- coroidea sont probablement alliés aux Cimicomorphes. Les Henicocephali- due (Henic0cephal0m0rp/za STICHEL, 1955) sont vraisemblablement des Géocorises, mais la nervation de leurs ailes postérieures suggère certaines affinités éloignées avec les Hydrocorises. (1) Syn. : Amphzbicorîomorpha Srrcr-mx. 1955. (2) Farmlles auxquelles il faudrait ajouter les Hebroveliidae et Macroveliidae, non représentées en France. (3) W. E. C1-nus (1955) a condensé dans un dmgramme ses conceptions sur l’origme et les relat1ons des d1fférentes familles d’Hétér0ptères, compte tenu des dermères recherches.
INTRODUCTION 3 Du point de vue de la structure et de la conformation des sclérites thoraciques, Notonectides, Corixides, Bélostomides et Népides se caracté- risent par de larges coxae métathoraciques, recouvertes par des épipleures et avec les pleures méso et métathoraciques contournés. Chez les Gerrides et les Hydrométrides, les pleures mésothoraciques sont allongés horizon- talement (TAYLOR 1918). En ce qui concerne les genitalia, deux types principaux ont été reconnus chez les Hétéroptères : le type Pentatomoïde et le type Réduvioïde. Saldides, Aradides, Pentatomides, Coréides, Néides, Lygaeides, Piesrnides sont du type Pentatomoïde; les autres familles ont des genitalia du type Réduvi· oïde (S. PRUTHI 1925, D. LESTON 1954, etc...). Le type Pentatomoïde se subdivise, lui-même, en deux sous-types : Pentatomide et Lygaeide. Le groupe des Pentatomoïdes est en grande partie phytophage; celui des Réduvioïdes est principalement prédateur. ll résulte de ce qui vient d’être très sommairement exposé que l’ensemble qualifié d’« Hémiptères aquatiques » constitue un groupement hétérogène d’Hétéroptères ayant en commun une même propension à vivre dans l’eau. sur l’eau ou au voisinage immédiat du milieu aquatique. En rapport avec ce mode de vie, la plupart présentent des caractères particuliers que l’on considère, en général, comme adaptatifs à leur comportement: pelotes hydrofuges des tarses, soies natatoires des pattes postérieures des Notonec- tides, dispositifs d’aecrochage alaires des espèces plongeuses, siphon respi- ratoire des Nèpes, Ranatres et Belostomes, gouttières poilues hydrofuges et respiratoires des espèces de pleine eau; plastron sternal aérifère des .\pl1elocheirides, etc... MORPHOLOGIE L’aspect général du corps des Hémiptères aquatiques, ainsi que leur taille, montre de grandes différences depuis la forme aplatie d’une·Nèpe jusqu’à celle en aiguille d’un Hydromètre. TÈTE. —- La tête est très variable dans sa forme et son inclinaison par rapport à l’axe longitudinal (fig. 1). Le rostre naît de la partie antérieure de la tête, puis se projette en arrière, mais celui de beaucoup d’espèces carnassières peut se relever et être dirigé en avant par le jeu de muscles interarticulaires. Le clypéus est dorsal. Sa région distale (tylus) est limitée par de profondes scissures qui la séparent à droite et â gauche, des lobes latéraux de la tête : les laminae maxillares et les laminae mandîbulares (fig. 1, A, C, D). Les laminae maxillares sont continues avec la gula, région qui forme le plancher de la tête depuis la base du labium jusqu°au foramen occipital : cette région est étendue lorsque la tête est horizontale. Les laminae maxillares portent respectivement une expansion lamellcuse plus ou moins différenciée: les processus maxillaires ou buccules (Hébri· des, etc...).
4 HÉTÉR0m·EREs AQUATIQUES ‘( ‘. G . ..... \ i L / OCf`:—·` '· \ É = I, · ' V 1;,;. L-_,______ H" É, ·:"-· :—“: V n - ··D O ‘‘‘'' i \ '`'`°' ` 'fr Cl.-· Q G ···· — ····· .... M d. t`Lz··· `· _ __ ____ç¢_P pd.- ·-~· ' “ '''‘` Lm d ~·-MX . ·. Lmx ac!. ...... -. .. Lab. L ·»-· · \ \ ·- · ·-G¤. ' _.ï.ab · ' - O s A [:.5 B A) ep L ..__ · `~'.Lab Q ! ——L W I Sg--` __Imx ···||TlX sc|.__`· __C, sg··· ..-1md Se"·— ···* md 1"$‘I•1·-· ,.·«i if;-n uaëff m *-2 ~ · · MQ}. gïëî ~*"~ ig? É '5= vfâvigë ~· ..»··- a _ ¥ t ?>É»%*?' - â-ma? ' lî en uw -"<w,’ I! FF" lg _ ··V `S Fm 1. — A, schéma de la tête des Hémiptères (d’après H. WEBER) ; B, schéma de la tète d’1.m Pentatome. vue de face (d’après Lam;) : C, D, tète de Nepa rubra L. vue dorsalement et ventralement. — acl, clypéus antérieur ou anteclypéus ou tylus; a, antennes; ap, rudiments de palpes; Cl, clypéus; Fr, front; fs, faisceaux des stylets; fta, ftp, fossettes ou points tentoriaux antérieur et postérieur; G, joue ou gena; Go, gouttière rostralèi y, gula; L, labre; lab, Iabîum; lmd, lamina mandibularis; lmx, lamina maxillaris; Md, stylet mandibulaire; Mx, stylet maxillaire; O, œil composé; Oc, ocelles; Os, organe sensoriel dc 1’extrémité du rostre; pci, postclypéus: sci, suture clypéale; se, suture épistomale; sg, suture génale; V, vertex.
INTRODUCTION 5 Le labre est plutôt long ; c`est, par exception, une grande lame triangu- la1re chez les Notonectides lesquels, en commun avec les Corixides, offrent de plus, une disposition spéciale de la tête. en ce sens que leurs pièces buccales sont ventrales et leur région faciale orientée en avant. Les anten- E' ` • • I I nes smserent normalement sur les joues. Les yeux, bien developpes, sont lateraux, generalement arrondis et peu globuleux. lls sont grands et trian- I al " at ai m m m ai m [ r _O :` , i ’ s · î` 4 1 _>*'¢«_ àà . _ Qjhàîi W`-- '_*__`pc ,É·_§:€* Dc ·;.:ê;5; \ac: pal OC ` par E ,... ____i.-_ "·- pm F Fm. 2. — A, B. C, D, leviers et stylets mandibulaires: A. Corise; B, Ranatre; C. ènlotonectez D, Gerrls; E et F, tête de Corlse vue de face et de profil (imite de Poomzn). ac, anteclypéusz at, point d'attache du levier mandlbulelre à la capsule céphall- que: fr, front; l, levier mandibulaire; lbr, Iabre: m, stylet mandïbulalre: O, œil composé; pac, paraclypéus: pc, postclypéus; pm, plaque maxillaire. gulaires chez les Corixidae chez lesquels ils occupent entièrement les côtés de la tête (fig. 2, E. F). ll peut exister deux ocelles, le plus souvent écartés (fig. 1. A, Oc). Le rostre, généralement robuste, est creusé dorsalement en gouttière à l’intérieur de laquelle glisse la partie distale du faisceau des stylets chitineux. mandibulaires et maxillaires (fig 1, B). Sa base est recouverte par le labre doublé inférieurement de l’épipharynx. Chez les Gerridae. Veliidae, Hydrometridae, Yépipharynx est particulièrement développé et tend à se substituer au labre. Chez les Corixidae, les stylets sont courts ' et de conformation particulière; ils sont longs chez les autres Hémiptères aquatiques.
5 naraaopràrms AQUATIQUES La piqûre des Notonectes, Naucores, Aphelocheirus, etc... est doulo11- reuse; il est préférable, lorsqu’on les manipule vivants, de le faire avec précaution, leurs sécrétions salivaires étant quelque peu venimeuses et provoquant une douleur immédiate et vive. Longues chez les espèces terrestres et sus-aquatiques qui les portent dressées (Gymnocérates| (fig. 174}. les antennes sont courtes et cachées dans des fossettes chez les espèces qui plongent (Cryptocérates) (fig. 93. Al. Le nombre des articles ne dépasse pas cinq et, le plus souvent, l’adulte d’Hétéroptères possède un article antennaire de plus que sa larve. THORAX. —- Le prothorax, rarement décomposable en sclérites séparés, constitue la partie la plus développée du thorax ; son protergum ou pronotum est une large plaque étalée et parfois prolongée postérieurement jusqu’à recouvrir le scutellum. Le ptérothorax est court. Le mésothorax est plus développé que le métathorax et soudé à ce dernier; il présente le nombre maximum de sclérites, parmi ceux-ci le mésoscutellum, appelé communément scutellum, est le plus développé et forme dorsalement un écusson triangulaire, interposé entre la base des ailes antérieures. ou hémélytres, lorsque ceux-ci sont repliés dans l’état de repos. Scutum et préscutum sont cachés sous la région postérieure du pronotum. Le méta- thorax est marqué par les ailes et le scutellum (formes macroptères). Les sternites thoraciques sont, en général, fusionnés avec leurs pleurites respectifs; sur le métasternum s’ouvrent, chez l’adulte, le ou les orifices de glandes odorifiques. Le sclérite précoxal de chaque pleurite thoracique, ou trochantin, est très petit ou manque. AILES. — Les deux paires d’ailes ne présentent pas la même consistance. Les ailes postérieures, quand elles existent, sont toujours membraneuses ; les antérieures, partiellement plus chitinisées, sont appelées hémélytres. Au maximum de sa complication, l’hén1élytre comprend une large zone externe proximale, le corium, et une autre interne, plus étroite, bordant le scutellum, que l°on appelle le clavus ; distalement s’étend la membrane, plus ou moins développée, réduite ou nulle chez les formes brachyptères ; cette différenciation s’observe bien par exemple, chez les Notoneclidae (fig. 90). les Corixidae, les Nepidae, les Naucoridae. les Ochtericîae, mais elle peut être en d’autres cas, quelque peu atténuée: chez les Hebridae. le corium est étroit, triangulaire, mais le clavus est membraneux comme la membrane; chez les Hydrometridae, cories. clavus et membrane ne sont pas nettement séparés et de consistance homogène ; chez les Mesove- liidae, clavus et membrane sont membraneux, le corium est submembra- neux; les Veliidae ont des hémélytres homogènes sans distinction de corium, de clavus, ni de membrane (fig 147l ; il en est de même chez les `Gerridae dont les hémélytres, de consistance homogène, sont opaques et a fortes nervures longitudinales (fig. 4 et 174, H.). La nervation de l’hémélytre est plus ou moins facile à interpréter ; chez une Corise par exemple, costale, subcostale et radiale sont fusionnées dans la marge costale épaissie ; la nervure médiane (M) (fig. 33. B, nm) et la cubitale (Cu.) (fig. 33, A. nc! sont distinctes antérieurement (M. E.
’ INTRODUCTION T GRIFFITI1 1945) ; chez les Plcidae, il existe à la base de la marge costale de l’hémélytre, une petite pièce triangulaire, le clavulus. séparée du corium par une suture, etc... La nervation des ailes métathoraciques n`est, en général, pas utilisée dans la systématique des Hémiptères aquatiques. Celle de Notonecta, par exemple, (fig. 3) présente la disposition suivante: la nervure Sc. bien développée et chitinisée, est marginale sur la plus grande partie de son parcours, puis s°incurve inférieurement et se fusionne avec Rs. R est nettement chitinisée; R1, très courte, ne se soude pas entièrement à Sc ; M est chitinisée; r-m (radio-médiane) est courte et chitinisée; Cul, Cu, et A, sont chitinisées à leur base; A2 est tout juste indiquée; nz-cu (médio-cubitale) est absente. (cf G. E. Hurcrrnvsou 1929). 7 _ SC Y iti \ > ~_` ··.. . M "' · "`» I `u ·> `~ ·’ `·—·- ..,_. t 3. - Aile postérieure de Notonecta maculata; nervation (explications dans le C C · A l’état de repos, les hémélytres sont unis au corps par Vintermédiaire de divers dispositifs coaptatifs. Le principal est une coaptation du bord externe des hémélytres avec le thorax, particulièrement bien différenciée chez les espèces aquatiques de pleine eau; en plongée, un bouton chiti- neux porté par la plaque subcostale mésothoracique pénètre, à frottement dur, dans une boutonnière située dans le bourrelet marginal antérieur de l’hémélytre. Le dispositif est différent chez les Corises où deux crochets s`agrafent; cette coaptation est complétée chez les Népides par un aiuste- ment entre l°abdomen et le bord externe de Yhémélytre. Les paratergites forment une crête qui s`enclave dans une gouttière de la marge costale. réalisant une adhérence encore plus étroite des hémélytres avec le corps. Pendant le vol, un autre type de coaptation intervient : l’aile postérieure s°accr0che à l’hémélytre correspondant, par Pintermédiaire diune très courte gouttière, de l’extrémité du bord interne du clavus (fig. I4?. al formée d’une brosse et d’un onglet; cette petite gouttière enclave la marge correspondante antérieure, épaissie et écailleuse. de l’aile posté- rieure, ce qui maintient associées les deux ailes pendant leurs mouvements
8 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES vibratoires. Le vol des Hétéroptères aquatiques, celui d’un Notonecte ou d’un Gerris par exemple, est rapide et bourdonnant, ces Insectes appar- tenant aux Ptérygotes qui possèdent des muscles indirects du vol du type vibrateur. Bien des espèces, parmi les Hémiptères aquatiques, présentent du poly- morphisme alaire, l’insecte étant macroptère, brachyptère (brachyptérisme) ou aptère (aptérisme). D’une manière générale. les ailes postérieures sont toujours beaucoup plus régressées que les antérieures, mais, parfois, sont presque aussi longues que l’ahdomen avec seulement une membrane partiel- lement réduite (Naucoridae braehyptères; certains Corixidac). Chez les Hémiptères aquatiques, le phénomène intéresse généralement les deux sexes; il peut être plus ou moins complexe et l’espèce présente parfois plusieurs formes alaires (ex.: Cerris lacustris) (fig. 4] (R. P01Ss0N). \ / \ \ / \ / \ / \ \ / \ / \ / \\ \\ / \\ // \ / | O F C D U / \ l` \ ' f J ` I ti.- ‘ \ü / N, , / \, / ; · I , « 4 I | If§%¤! |f§¢l| ¤ ` 1 ] ¥ jlfshll È il ` I Il_ uâl rfi I ll \, / Il \ V \. / (ill] \ `/ gnàig /l l\ / f\ l\.|l' i 1 ll m\ / \xI1z\ -\/» ml. tw. v Q 9 —! A s c 0 Frc. 4. — Polymorphisme alaire chez Gerris lacustris (L.) : A, forme macroptère; B, forme brachyptère; C, forme mîcroptère; D, forme aptère (d’après R. Porssom). PATTES. — Les trois paires de pattes peuvent être semblables et ne différer que par la taille ; mais chez les Népides, les Naucorides, etc..., les pattes antérieures sont ravisseuses, le tibio-tarse vient coapter dans une gouttière du fémur dont les bords sont frangés de soies qui peuvent s’interpénétrer avec des soies semblables des marges du tibia. Chez les Corixidae, les tarses antérieurs ont la forme de palettes que l’Insecte utilise pour râcler la vase ou la surface des pierres recouvertes d’algues microscopiques (fig. 5, A, tj. Chez ces mêmes Insectes. les pattes inter- médiaires portent de longues griffes qui leur servent à s’ancrer au substra- tum, sous l’eau (fig. 33, A, B, gl. Quant aux pattes postérieures, elles
INTRODUCTION 9 sont natatoires chez les aquatiques de pleine eau, Népides exceptês. leurs t1b1as et tarses sont aplatis et pourvus de longues soies (fig. 33, B, tt et 62). ABDOMEN ET ARMURE CÉNITALE. -— En général, les derniers segments sont modifies et constituent l’armure génito-anale. Chez l’adulte, on dis· tmgue le plus souvent, ventralement. cinq segments abdominaux; on en d p_ il N" I ` I t I `·` '''‘‘''' ·'§"·®«··w.., . — . .· î,Rvwv\ ` va L'? ·'=' ni. ¤‘i°°°° ® WW ` ‘. as® 0/ // ·' z_.§·'_/I ' " '. Ai2.',»· ai ·' I? I·'. . à -·Z.".··/' .• ~• ssi °• , ' _ ' ··. ww _, _ _. - v r “· · ‘~i» `—~ ‘ \"‘h,¢ `sw ` .*;` il\"u'\6 `°’#u —¤—`-" Qvlli un `“·., ‘ ·n;, . ~; n- —\»\‘·.\^m ‘• I °*·^l•·^¤•”—°·"" "\\"\\|l·|:‘|"g* I ," `\" \\§\\\`\\` |d|` Ã'. I im _ `lâusi ~— 0 u\\l |u‘N“i|*i ‘ "' \`\\\À\ »‘\\‘l| 5 lh: , \,\;“s;; vçgu ng':. ,g· `\l?§\*`\" lit "ï‘·*i" x\ ". , I 5§¢<=<<» ~z;i«' A B `sl R, Fm. 5. - A, patte antérieure d‘un mâle de Sigara striata : as, aire strldulente (plec- trum); dp, dentlcules de la palette, distribués dans cette espèce en deux rangées séparées: F, fémur; T, tibia; t, tarse ou palette. - B. section transversale de la région pharyngienne chez Stenocortxa protrusa Honvsru (Corixidae éthiopien). mon- trant les denticules chitlneux. compte six dorsalement.. Ils correspondent respectivement aux tergiles Il à VII, et aux sternites III à VII ; le premier tergite et les deux premiers sternites sont rudimentaires ou atrophiés. En principe, la capsule génitale correspond au 9° segment, le 3' lui étant, fréquemment. étroitement associé. Les genitalia externes des mâles (9* segment abdominal) sont formés: l°) par les appendices de ce 9' segment, représentés le plus souvent par une Paire mobile, articulée, pourvue individuellement de mus- cles propres et qui sont qualifiés de paramères ; 2
IO HÉTÉROPTÈRES Aqmrtctes 2°) par l’appareil articulaire fait de plaques. dites plaques basales, dont l’ensemble présente généralement la forme d`un étrier (fig. 103, A, 6) ; 3°) par le phallus contenant le canal séminal. Les paramères proviendraient de la partie externe d’ébauches larvaires, les lobes phalliques qui, par scission longitudinale. donneraient intérieu- rement une moitié du tube phallique (cf. Cl. DUPUIS, 1955). Les paramères sont parfois rudimentaires dans certains genres, parfois méme, peuvent manquer; mais 1orsqu’ils existent. leur morphologie est souvent l’un des bons caractères distinctifs des espèces. Le phallus se décompose. en général, en deux segments fondamentaux : le phallosome et l’endosome (: aedeagus s. lato). Chez les Cryptocérates. la paroi du phallosome est surtout membraneuse. L’apex du phallus des Nepidae, entièrement sclérifié, n’est pas relié au phallosome par une portion membraneuse, dite conjunctiva, et les mouvements du phallus sont réglés par un dispositif de flexibilité de processus ligamentaires en rapport avec les plaques basales (fig. 6, D, E) ; ces processus, plus ou moins fusionnés, constituent une lame ventrale, la lamina ventralis. Cette lame est articulée chez Nepa, ou non (Ranatra). sur les plaques basales. Son action peut entraîner vers l’arrière toute la partie apicale du phallus (fig. 6, E). La distinction morphologique entre le phallosome et l’endoso- me n’est pas toujours facile à préciser chez les représentants de diverses familles de Cryptocérates. Chez les Notonectidae, les parois de l’organe copulateur présentent des zones sclérifiées figurant des pièces squelettiques que l’on peut isoler par l’action de la potasse (fig. 103, A) (R. POISSON 1924 - 1933). Chez les Gerridae, V eliidae, Hydrometridae, etc... (fig. 140, C), outre le phallosome, le phallus comprend un endosome différencié en deux segments, le proximal représentant la conjunctiva et le distal (aedeagus s. stricto) offrant une armature souvent compliquée de pièces sclérifiées, dites « pièces chitineuses péniales >> (R. PGISSON. 1922-1924-1940). La morphologie de ces pièces est, en général, utile à préciser pour caractériser les espèces dans ces deux familles (fig, 159, B, C et fig. 145 C, D). Les segments génitaux mâles et surtout les paramères. peuvent présen- ter dans certaines familles une dissymétrie accusée: Corixidae (fig. 6. F), Aphelocheiridae, Naucoridae, Pleidae, beaucoup de Veliùiae, etc... L’armature génito-anale de la femelle est formée des sclérites segmen- taires et des différenciations appendiculaires des segments VIII, IX. X et XI ; les segments X et XI constituent, comme chez le mâle, les urites post-génitaux: tube anal (X) et segment anal s. str. (XI). L’ovipositeu1· comprend primitivement trois paires de gonapophyses. Mais chez beaucoup de genres, il est réduit ou rudimentaire et formé seulement des paires , de gonapophyses qui dépendent des segments VIII et IX. Celles-ci, dans certaines familles, sont assez résistantes pour permettre l’introductior1 de I’œuf dans Ie tissu végétal (fig. 93. C). La constitution de l’ovipositeur est d’ailleurs en rapport avec le mode de ponte.
rxraoouurron il CONNEXIVUM. — Les bords latéraux des segments abdominaux lrégion pleurale) sont parfois amincis et constituent une lame marginale à double feuillet pouvant être très relevée par rapport à la face dorsale des tergites ph R DU Cla ( ' Éh W C? 5 , p . I « l E g [ I / I,. ` ll â E E E /, ` i = ~ il ···‘ "P¤ —~`:îï··}‘°Ã—î§î? iiüt " Die Ehr.=`«:·Ã··‘.`w§.*à`*" "K, .· ·*‘ m·;·`«:.r`g« ,*1 ' ,/ A B Dls h l_l pb P ‘ ’· ; lâ? , -·· _ca g _.· ~, î6,* :«·s` · ~ ·»•' ‘~_ r 4 E ‘ ·4 _ . ·. ·' pa g 1 l V 8 D I, . pb C I1 EQ - gp , pb ? _____5 _..-»· ·· , - -..-6 X " ,».: , l ·· É .... --.« t' ’ ‘ . ,· · ' ' ' Il ~ —`-..... l._ _."· . p dv ._ ··. b F E la . lv P Fm. 6. - A, capsule génitale mâle de Notonecta glauca; B, ibid. de Corisei C, ibid. cl`un Néplde: Rcmatra linearts: D, organe copulateur de Nepa rubra; E. ibid., pré- paration à la potasse, des ligaments squelettlques (R. Porssoxv 1922-1924); F, extré- mité de l'abd0men de Sigara (Vermtcorixa) nigrolineata (vue dorsale). Ca. cône anal: dv, dlverticule ventral en gouttière; gc, gaine du canal du phal- lus; la, ligament sclérlfié arqué, reliant la lame ventrale lu, au point d'emb0uchure du canal éjaculateur ce: Ll, lames latérales du phallosome portant chacune une grlife génltale. QQ. interne par rapport au paramère correspondant. externe. pa ; op, orifice du phallus: P, P1, P2, paramères; pb, plaques basales: ph, phallusi IX, 9* segment abdominal : IX T, et IX s, tergite et sternite; s, striglle. (Gerridae, V eliidae, etc...). Cette région, appelée connexivum, est caracté- risée par la présence de petits sclérîtes : paratergites, latérotergîtes, paras- ternites; à ce niveau, il peut se manifester une certaine élasticité des membranes întersegmentaires et les deux feuillets du connexivum peuvent
12 HÉTÉR01>TÈ1=1Es AQUAMQUES °‘ _ s la ~ , H `#\ \ 5 _ _ KE , € J Q ’ lï " F : É [ ` ` , B M î `· I ~ Ã _»:· . G · · · ‘ X- E':} ·' a I2 â ( ' ` Q , 2 1 H E ; '· i : ` ‘. ` -. 21 L " È \ M L r•' Mug \(Ã’(l _ Ãn_l·Z L ' ·. ·· `gh» J\*‘~/f‘*‘R **.*0 ._ Q- _ . · _ . » ‘ " ' ., ‘ ··. J M ':':` J Fm. 7. — CEufs d’Hydx·0c0rises: A, Nepa ·rub'ra; B, Ranatra lineans ; C, Sigma striata; D, Micronecta scholtzi; E, Micronecta powen; F, Naucoris cimicoides; G, Naucoris maculatus; H, Aphelocheirus aestivalis; I, Amsops sardea; J, Notonecta glauca ; K, Mesovelza furcata ; L, M, Hydrometm stagnorum J N. Gerrzs latcralzs ; O, Velia caprai ; P, Hebrus pusillus J Q, Plea leachi.
INTRODUCTION 13 largement se déployer, notamment chez les femelles au moment de la maturité sexuelle, ou à la suite d’une importante prise de nourriture (Cerridaew). ORGANE DE LA STRIDULATION. — Un certain nombre d’Hémiptères aquatiques sont susceptibles de produire des sons. Les mâles d’Anis0ps possèdent un peigne (plectrum). différencié, situé à l’extrémité proximale interne des tibias antérieurs lfig. l()3, A, pl); ce peigne, gratté par les faces striées prolongées en éperon du S' article du rostre (pars stridens) (fig. 107 C), émet des sons. Chez les mâles de certaines espèces de Corises, un plectrum est situé à la face interne de chaque fémur antérieur (fig. 5, A, as) et vient jouer contre le bord tranchant de la tête. Les mâles des Micronectidae qui stridulent dans certaines espèces et qui ne possèdent apparemment ni plectrum. ni pars stridens, utilisent, semble·t-il, le strigile (voir p. 28) pour émettre des sons. Les Naucores, les Plea, les Notonectes, les Ranatres de nos régions sont susceptibles de striduler à l’aide de dispo- sitifs comparables DÉVELOPPEMENT (Eur ET PONTE (fig. 7). — Les œufs des Hétéroptères aquatiques sont de types très distincts suivant les familles. Au maximum de sa complica- tion, l’œuf comprend un dispositif de fixation, un appareil micropylaire (fécondation), un clapet ou opercule d’éclosion (li. POISSON 1933). C’est ainsi que les œufs des Corixinae, des Hydromètres (fig. 7, C.L.M), présen- tent un disque pédonculé de fixation. Mais, le plus souvent, l’œuf est collé directement au support par une substance coagulante des glandes accessoires, ou introduit dans un tissu végétal (feuilles, tiges), ainsi que c`est le cas chez la plupart des Notonectidac, certains Naucoridae, les Nepidae. Les Notonectes, sauf Notonecta maculata, insèrent chaque œuf aux trois quarts et obliquement dans une plante aquatique (fig. 93, B) ; Notonecta maculata le colle simplement sur un substratum immergé. Plea insère ses œufs dans des tissus végétaux, ainsi que Naucoris cimicoides. tandis que Naucoris maculatus les pond isolément sur les végétaux aquati- ques immergés. Aphelocheirus les pond sur la coquille de Mollusques Lamellibranches ou sur les pierres du fond. Gerrides et Veliides les collent sur les plantes émergées ou sur les mousses des rives, ainsi que les Hébrides, à l’aide d’une substance mucilagineuse; ceux des V elia étant souvent plus groupés que ceux des Gerrides. Les Mesovelia les introduisent dans des tissus végétaux. Le dispositif pneumatique peut se présenter sous la forme de pseudo- micropyles ou de filaments poreux, localisés sur l’opercule (Nepa, fig. 7, A ; Ranatra, fig. 7, B) ; etc..., ou épars à la surface du chorion (Micronecta scholtzi, fig. 7, D). i LARVES. -- L’hibernation des Hétéroptères aquatiques se fait rarement à l’état de larve, parfois d’œuf, mais le plus souvent à l’état d’adulte. La durée de l’incubation est variable, suivant les espèces et la température, d’une quinzaine de jours à deux mois et plus, des phénomènes de diapause se manifestent notamment chez les Notonectidae et les Nepidae. Le déve- loppement post-embryonnaire comporte, dans la règle, cinq stades larvaires et cinq mues successives. Le développement larvaire des Cryptocérates
!,u•|•|•¤·_` M \ , h ·. / \ — wa î /l;\ `^\. /4 \ ·.+=w·~\-—.. . ·, \ M. \ ’ , ^ — - “¤i \ / ~= 1 ': \ J , înî = f` ¢'“'5'\ M \ f L A · `”?` ’/ ~ W L * \ ^ / L »' . \ ’ ' M // à F .» A ï 1 ‘ B / / / . \ C » . L `\ r .!?>Y—zç \ / t \ / \ Q] / `%\ î ?` / t É A~ / zëüim »#»\ ¢ ` c am ' z .. `.`· M V #/¢~¤~, f, S/°«:·~.»·:’~ — ‘¤@” · 4 D E ` '/ ùzî. @:5* â ië ‘* ‘ , 5x .,,` '*~ ' , wi *1* [ ` E / is Q \ . z È Ir I \ H G j / \ ·· / .\ — - »« · / `\ , ï . ····—____> Z',.-•· 1/ ` , ' \ · /» —— —»· / j \ / K ,«’ \ , / giâï ' . ` gf ¢ ,, , . ~> , H1 . \_ x ~ x E `\ QR \ * (É"«'î?É.· Q `\ u \ ,/ ‘— x / gf' E- QL-.1 à » Q `·g \ mg? 1 =" x * M L · ’\ L ; \` , \ \ ~ · / \\ /,/' \ , . ., `\ ` 0/ ï~\ /,/ \ `./ " ix W ` ' l . ‘·\ _ I J ` K / I L 2 Fu:. 8. —~ Laryes d'Hémiptè1·es aqqatiqqes: A, Nepa rubm L. (Nèpe cendrém : B. Naucons cimicmdes L. :_ C. Ranatra lmeans L.: D, Amsops scvrdea H. Scx-1.; E, Noto- necta glauca L.; F.4C011xa punctata ÉILL.) ; G, Mzcrovelza pygmaea (Dur.) ; H, Hebrus ' sp.; I, Plea leachz Mc G.; J'. Velza capraz TAM.: K. Hydrometra stagnorum L.; L. Mesovelia furcata M. et R.
mmooucriox (5 est plus long que celui des espèces de surface. Les larves sont de formes très variables. Elles possèdent, comme les adultes de leur espèce. des glandes odorifiques. mais celles-ci sont dorso-abdominales et non métatho· raciques. Ces glandes dorso-abdominales, saui exception, siatrophient chez l’adulte. Chez les larves des Corixidac, les pores excréteurs s’observent à la limite postérieure des Z3', —(~’ et 5' tergites abdominaux. Les larves de Naucoris, d’Aphel0cheirus, ne montrent qu`une seule paire d’orifices sur le 3‘ tergite et il n’existe plus qu’un seul orifice chez les larves de Plea. Mesovelia, Hebrus. Ces glandes n’apparaissent pas chez les larves de Gerris, V elia, Notonecta. Nepa. Ranatra, dont les adultes sont cependant pourvus de glandes métathoraciques. plus ou moins développées. Les ocelles, qui n`existent que chez certains Gymnccérates, n’apparaîssent chez les larves qu`au stade V, stade où les fourreaux alaires des espèces macroptères et brachyptères sont les plus développés Le tableau (fig. 8) donne un aperçu de leur morphologie. Les larves des Gerridae sont examinées d’une manière plus précise à la fin de cet ouvrage (p. 245). PRINCIPAUX PARASYTES D'l·lÉlVllPTÈRÉS AQUATIQUES ENDOPARAMTES. Flagellés : Lcptomonas naucoridis P01ss0N, de /Vau¢·0rfs macu· Ialus (intestin, lxémocoele, etc...l Lepzomonas arclocorixae BECKER (intestin des Corises). Leptomonas jaculzim LEGER. de Nepa rubra (intestin) Crithirlia gerridis PATTON. de Cerris, Velin, Mlrrovelia (in- testin). · Rhizopodes : Entamoeba belostomae BRUG, des Bélostomes (intestin) ; une forme voisine chez les Nèpes et les Ranatres. Sporozoaires : Crégarinomorphes : Eugrégarine .· Coleorhynchus heros SCHNEIDER. de Nepa rubra (intestin) (li. POISBON l939) (2). _ Néogrégarine : Syncystis mirabilis SCHNEIDER (hémocoelel. Coccidiomorphes : Coccidie holoeiméridée polyzoïque : Barmuxia ornala SCHNEIDER, de Nepa rubra (intestin). Cnîdosporidies : Microsporidies : Nosema nepae POISSON, de Nepa rubra (tissu adipeuxl. Nosema veliae POISSON, des Velia (tissu adipeux). Toxoglugea mercieri POISSON, de Notonecta viridis (tissu adi- peux). Toxoglugea gerridis POISSON, des Gerris (tissu adipeux). (1) A noter toutefois que les Corixidae Diaprepocorinae possèdent deux ocelics (pl 2%.) Bull. Biol. Fr. Belg., vol LXXIII. fasc. 3. pp. 275-292, 1939, 16 fig.
16 HETEROPTERES AQUATIQUES Kystes hénioeoelomiques d’un Sporozoaire indéterminé chez des Corises (HUNGERFORD). Grégarines intestinales non étudiées chez les Cerris. Nématudcs : Bradynema veliae POISSOV. des Velia saulii de Banyuls (ca- vité générale). Bradynema nepae POISSON de Nepa rubra (cavité générale) Eradynema gerridis POISSON. d’/Iquarius najas (cavité gé- nérale). llermls sp. chez Corixa panctata (M. SUTTON 1947) (CJ. BA1\I<s 1938). Insectes : Hyménoptères : Prestwichia aquatica LUBBOCK tChalcididé Trichogramminé) pond dans les œufs de Genis, Velia, Notonecta maculata, Ne- pa, Ranatra, Aphelocheirus. T lphodytes (Thyphodes, Limnodyles) gerriphagas (l\rTARCH). T. setosus DE STEFANI PEREZ (Proctotrypidés Scélioninés) pondent dans les œufs des Gerris et Velia. Caraphracius cinctus HALIDAY (WALKER) Ihlyniariné) pond dans les œufs des Notonectes. Litus HAL., notamment L. cynipseus lMymariné), pond dans les œufs d’Hydr0metra. Thoron HAL. sp. (Scelioninéi, pond dans les œufs des Né- pides. _ Hyarophylax aquivolans l\IATH. et (`ROSBY pond dans les œufs de Mesovelia (C. H. H()FFl\IAl\N 19329 (lv. ECTOPARASITES Z Labculbénialcs : Coreomyces corisae THAXTER. C. varvatas THAXTER; Para- coreomyces thaxteri POISSON, sur divers Corixldae. (C.R.Ac. Sc, Paris, vol. 188. 1929. p. 824). Autophagomyces microveliae THAXTER, sur Microvelia albo- lineolaza BUEN0, de Sumatra. Autophagomyces sp. sur les Microvelia pygmaea méridio- naux IR. Poissosû. Autophagomyces mesoveliae, n. sp., sur les Mesovelia. Arachnides : Acariens : Larves et nymphes d°Hydrachnides parfois extrêmement abon- dantes sur Nèpes, Ranatres, Naucores, Corises, Cerris, no- tamment : Hjydryphantes ruber DE GEER, descipiens 0.F. MULLER Hydrachna sp., Limnochares aquaticus L., Hydro- chorutes globalis MULL., etc... (1) 193E>FFMr.NN (C.H.). Hymenopterous parasites from the eggs of aquatic and semi—aquatic Insects. Jowm. Kansas ent. Soc., ne 2. vol. V, p. 33.
INTRODUCTION CHASSE ET PREPARATION La capture des Hémiptères aquatiques est fructueuse pratiquement en toute saison. L°hibernation ayant généralement lieu à l°état adulte, ces 1n- sectes reprennent plus ou moins leur activité en période hivernale dès que la température s'adoucit. Il n’est pas rare alors d’apercevoir, sous la glace fondante d’une pièce d’eau, des Notonectes se déplacer. Mais c°est naturel- lement pendant la belle saison que les récoltes seront les plus abondantes et les plus variées ; du marécage, de la tourbière au plus petit ruisseau ou à la plus petite mare, tout milieu aquatique peut héberger des espèces d’Hé- miptères de pleine eau ou de surface, les différents milieux n`étant pas toutefois fréquentés par les mêmes espèces, chacune d’elles ayant ses exi- gences écologiques. ll existe des sus-aquatiques recherchant les grands espa- ces d’eau libre ; d’autres, au contraire, s’observeront sur des ruisseaux ou rivières ensoleillés ou de sous-bois, ou parmi la végétation aquatique. Chez les espèces de pleine eau, les Nepidae, Naucoridae, Notonectidac. Corixidae, Plcidae, recherchent plus particulièrement les eaux tranquilles et herbues ; les Nèpes s`observent parfois plus ou moins dissimulées dans la vase liquide des rives. Telle espèce de Notonectes se localisera dans des pièces d’eau à végétation abondante ; d’autres, au contraire, Notonecm ma- culata, par exemple, recherchent l’eau libre et peuplent même les bassins en ciment, ensoleillés et dépourvus de toute végétation, etc... Les procédés de capture sont simples ; le filet troubleau ordinaire. est utiliser pour les espèces de pleine eau ; le filet troubleau léger, en soie à bluter, convient mieux pour les petites espèces sus-aquatiques. Les Hebridae, Mesoveliidae, Veliidae, Microveliinae, Hydrometridae, nécessitent généra- lement une prospection plus attentive des mousses, Sphaignes, feuilles flot- tantes, rocailles, des rives, des étangs, lacs, rivières, etc... Il est préférable d°employer le cyanure plutôt que l’éther acétique qui, cependant, présente beaucoup moins d°inconvénients que pour les Homop- tères aux ailes fragiles. Pour la mise en collection, les espèces de grande taille seront épinglées au niveau du pronotum, à une faible distance de son bord postérieur ou au milieu du scutellum, en employant des épingles d’acier, vernies, de nu- méro convenable. Les petites espèces pourront être piquées avec des micro- épingles, dites « minuties », et fixées sur une plaquette de moelle de sureau. ou mieux, collées sur paillettes de carton ou de mica. Il est bon de n’em- ployer que le minimum de colle nécessaire, laquelle peut être une colle du genre « Seccotine », suffisamment adhésive et permettant un facile décollage en plaçant l’insecte en chambre humide. La détermination précise de la plupart des espèces d’Hémiptères aqua- tiques nécessite généralement l°examen morphologique de certains appen- dices (antennes et pattes antérieures notamment), des paramères, des pièces squelettiques de la portion distale de l’endosome (aedeagusl, des segments génitaux. Les dissections sont donc nécessaires ; il faudra les pratiquer à l’aide d’une loupe binoculaire. Les préparations seront ensuite examinées au microscope, s’il y a lieu.
18 HÉTEaoPTEREs AQUATIQUES Le ramollissement de l°insecte, s’il est desséché, peut se faire, soit sim- plement en le plongeant dans de l’alcool faible. soit en utilisant. pour ra- mollir la chitine, l’eau acétifiée à 50 %, de préférence à chaud, soit une solution de potasse ou de soude caustique à 10 % (ou de carbonate de potasse, ou de soude, anhydres à 30 ou 40 % I, dans laquelle on fera sé- journer les segments abdominaux par exemple, pendant le temps néces- saire à leur ramollissement et éclaircissement. Après lavage, le montage en préparation de ces segments, des paramères, de l’aedeagus, etc. se fera. si l°on désire conserver les pièces, dans du baume du Canada, précédé d’une déshydratation rapide, soit plus simplement dans de la glycérine gélatinée (gélatine : 7 gr. ; eau distillée : 42 gr. ; glycérine : 50 gr. ; acide phéni- que ou thymol : 2 gr.), Les capsules génitales des grandes espèces pourront être collées, selon une orientation convenable, sur une paillette de carton et épinglées avec les insectes. L’emploi du micromètre est parfois indispensable pour apprécier les rapports de longueur des différents articles des appendices. Enfin, l’alc0ol permettra de conserver le matériel qu’il ne sera pas possible de préparer assez rapidement, compte tenu que la pigmentation sera toujours quelque peu modifiée. Mais il faut alors avoir soin d’empIoyer de l’alcool à 90° à cause de la teneur en eau des viscères, surtout lorsqu’il s’agit de grosses espèces, et de ne pas placer dans un même tube. un trop grand nombre d’exemplaires. FAUNES Quelques ouvrages d’ensemb1e pouvant servir à la détermination des Hémiptères aquatiques de France : 1911. GUERIN (J.) et PENEAU IJ,). — Hémiptères - Hétéroptères. Faune ' entomologique armoricaine, vol. 1, Oberthiir, Rennes. 1954. Homscorr (H.) et ,]oRDAN (K.H.C.» — Bestimmungstabelle der Weibchen deutscher Corixiden. Beitr zur Entom. vol. 4 No 5/6, p. 578. 1899. HORVATH (G.) — Synopsis des Micronectes paléarctiques. Rev. Ent. p. 101. 1915. HORVATH (G). —- Monographie des Mésovéliides. Ann. Mus. Nat. Hung. vol. XIII, p. 535. 1924. HORVATH (GJ. - Remarques sur trois espèces du genre Mesovelia. M.R. ibid. vol. XXI, p. 135. 1924. JACZEWSKI (T.). — Revision of the polish Corixidae. Ann. Zoo]. Mus. Pol. Hist. Nat. vol. III, p. 1-98. 1935. JORDAN (K.I·I.C.) ——— Die Wanzen Mitteleuropas, vol., XII, 105 p. 1909. KUHLGATZ (Th.) —- Rhynchoten in Süsswasserfauna Deutschlands, vol. VII, p. 87-110. 1951. LINNAVUORI (R.) ——— Hemipterological observations. Ann Ent. Fenn. vol. XVII, No 2. p. 51-65.
mraooucriox ti) 1928. LUNDBLAD (0.1 -—— Studien über Schwedischen Corixideu. V11. Ent. Tidsk, vol. IL, p. 9. 1936. LUNDBLAD (O.) — Eine neue Micronecta - Art aus Schweden. Ent. ‘ _ Tidsk, vol. LVI1, p. 23. 1939. NlACAN (T.'1`.I -— A Key to tl1e British species of Corixidae lilemip- tera - Heteroptera). Freshwater Biol. Ass. Brit. Emp.. Sc Publ. No 1, 27 p. 1941. MACAN ('1`.T.). — A Key to the British Bugs (Hem. Het. excluding Corixidae). Ibid. Sc Publ. N° 4. 36 p. 1930. PENEAU (J.) — Les Cerris de la faune armoricaine. Bull. Soc. Sc. Nat. Ouest Fr., vol. X, sér. 4, p. 55. 1933. a POISSON (R.), -— Les espèces françaises du genre Notonecta et _ leurs formes affines paléarctiques. Ann. Soc. ent. Fr.. vol. CII. p. 317-358. 1933 b POISSON (8.). —— Note sur les Mesovelia de la faune irançaise. Bull. Soc. ent. Fr., vol. XXXVIII. N° 12. p. 181-187. 1935. a POISSON (11.). — Les Notonectes du groupe N. Iutea Müller. Rev. Fr. d’Ent., vol. 11, p. 117-123. 1935. b POISSON (11.). — Les Hémiptères aquatiques Sandaliorrhync/za Bôrn. de la faune française. 1 Corixidae, Arch. Zool. exp. gén.. vol. LXXVII, p. 455-563. 1938. POISSON (B.) — ibid - ll. Microrzectinae. Etudes systématique et biologique. Principales espèces paléarctiques. Ann. Soc. ent. Fr., vol. CV11, p. 81-120. 1940. POISSON (R.) —— Contribution à 1`étude des Cerris de France et Je l’Afrique du Nord (Hêmiptères Cerridae). Bull. Soc. Sc. Bret.. vol. XVII, fasc. 3 et 4, 34 p. 1879-80 PUTON (A.) -— Synopsis des Hêmiptères Hétêroptères de Fiance. 1924. ROYER (M.) — Les Cerris de 1a Vallée du Loing Bull. Ass. Nat. Vallée du Loing. voi. Vll, p. 180. ’ 1892. SAUNDERS (E.) -—- The Hemiptera - Heteroptera of the British ls- lands, London. 1925-38-55-56. STICIIEL (W.|. — Illustrierte Bestimmungstabellen der Wanzen. Berlin. 1947. TAMANINI (L.) —— Contributo ad una zevisione del genere Velin Latr. etc... Mém. Soc. Ent. Ita]., vol. XXVI, p. 17-74. 1948. TAMANINI (L.) —- Nota Su alcune Micronecta Italiane (Hemîpt. C0- rixidae. Bull. Soc. Ent. [tai., vol. LXXV111, N° 7-10. p. 62. 1952. WAGNER (Ed.) ——- Micronecta cornuta nov. sp.. eine neue deutsche Corixiden-Art (Hem. Heteropt.) Nachr. Naturw. Mus. der Stadt As- chaf, heft, 37, p. 25. 1938. WVALTON (G.A.) —- The British species of Micronecta (Corixidae, Hem). Trans. Soc. Brit. Ent., vol. V, part. 7, p. 259-270. pl. Vil-X1.
20 HÉrÉRo1>rÈREs Aoumioces TABLEAU DES FAMILLES Pièces buccales, et notamment le labium, transformées en une sorte de rostre, ou bec, plus ou moins long. RHYNCHOTES (I) ou HÉMIPTÉROIDES I. ( 2.) Gorge (gala) absente ou seulement membraneuse; ailes ne se croisant pas. inclinées en toit sur le dos à l°état de repos; ailes antérieures presque toujours de consistance uniforme. Formes aptères fréquentes. Base du rostre s`étendant entre les hanches. Pronotum petit. Insectes terrestres et végétariens ............ Ordre des HOMOPTÈRES 2. ( I.) Gorge différenciée et chitinisée; ailes antérieures par- tiellement. mais fortement. chitinisées avec la zone apicale `restant membraneuse; ces ailes (hémélytres) sont dispo- sées à plat sur le dos au repos et leurs membranes se croisent. Polyniorphisme alaire fréquent. Rostre naissant de la partie antérieure de la tête. Pronotum grand. Insectes terrestres ou aquatiques, végétariens, prédateurs ou hématophages ................ Ordre des HÉTÉROPTÈRES 3. (16.) Antennes plus courtes que la tête, généralement cachées dans les fossettes entre la tête et le thorax .... Cryplocérates (Hétéroptères de pleine eau, sauf les Oc/zteridael. J`. ( 5.) Des ocelles ; insectes littoraux sautant et volant avec agi- lité ...................... (p. 23) Ochterîdae Kramtor (2) 5. ( 4.) Pas d’ocelles (3) ; Cryptocérates de pleine eau. 6. (ll.) Pattes antérieures non ravisseuses. T. ( 8.) Rostre large, court. subconique, apparemment non seg- menté et non mobile; tête recouvrant postérieurement le bord antérieur du pronotum. Insectes nageant sur le ventre .......................... (p. 25) Corixîdae LEACH 8. ( 7.) Rostre court, mais libre et mobile, de —l· articles. Insectes nageant sur le dos. 9. (IO.) Taille petite (3 mm) ; tête et pronotum plus ou moins soudés, la tête non mobile indépendamment du prothorax. Corps très convexe dorsalement. Pattes postérieures non natatoires. Insectes peu agiles, se tenant dans les plantes aquatiques ........................ (p. 124) Pleidae FIEBER (11 De rynchos: bec. (2) En réalité Pelogoniidae Lmcn, 1815, Brewstefs Eclinb. Encyc., vol IX, p. 123, Z1 la priorité sur Ochteridae Krmcannv, 1906, qui est toutefois plus communément - 1 '. Impëfle Sauf le Corixidae australien Diaprepocoris Kmx. (Diaprepocorinae), seul aqua- tique de pleine eau, semble-t-il, pourvu de deux petits ocelles.
TABLEAU DES FAMILLES 10. ( 9) Taille plus grande (5 à 16 mm) ; tête libre, non soudée au prothorax ; pattes postérieures aplaties et natatoires ; nage rapide .................. ( p. 126) Notonectidae LEACII 11. ( 6) Pattes antérieures ravisseuses ; le tibio-tarse se rabat dans une gouttière fémorale plus ou moins différenciée. 12. (15) Pas de siphon respiratoire caudal tubuleux. 13. (14) Iîostre long, grêle, sa pointe atteignant au moins le niveau des hanches postérieures. Tête triangulaire, allongée. Fé- murs antérieurs à peine plus dilatés et renflés que les fé- murs intermédiaires et postérieurs. Tibias antérieurs droits avec 2 articles aux tarses pourvus de 2 griffes distinctes. Insectes plutôt benthiques .... lp. 155) Aphelocheiridae F IEBER 14. (13) Rostre court et conique, atteignant seulement le niveau des hanches antérieures. Tête transverse. F émurs antérieurs renflés, très dilatés. Tibias antérieurs arqués, leurs tarses à l article sans griffes distinctes. Insectes nageant sur le ventre .................... lp. 151) Naucoridac FALLÉN 15. (12) Un long siphon respiratoire caudal tubuleux, non rétrac· tile. Pattes postérieures non aplaties ; mauvais nageurs. lp. 158) Nepidae IATREILLE 16. ( 3) Antennes dressées. aussi longues ou plus longues que la tête, toujours visibles ...................... GYMNOCERATES (Hétéroptères terrestres, littoraux ou aquatiques de sur- face : Amphibicorises). 17. (20) Hanches, au moins les postérieures, rapprochées ou conti- guës (fig. 120 C). 18. (19) Disque du pronotum non rebordé latéralement avec un sillon transverse sur le lobe antérieur chez les formes ma- croptères ; ce sillon n’est qu’ébauché chez les aptères. Buccules petites ne formant pas une gouttière longitudinale sous toute la surface inférieure de la tête. Des ocelles chez les macroptères ; pas d’ocelles chez les aptères. Toutes les pattes insérées près du milieu des segments (fig. 120 C). Griffes faibles, à insertion apicale ; pattes et antennes grêles ; 1er article antennaire nettement plus long que le 2e. Insectes se tenant de préférence sur les feuilles flot· tantes des plantes aquatiques. (p. 164) Mesoveliidae DOUGLAS et ScoTT 19. (18) Disque du pronotum uni, sans sillon transverse, sinué et rebordé sur les côtés latéraux Pas d’ocelles. Toutes les hanches contiguës. Criffes fortes ; pattes et antennes robustes ; ler article antennaire plus court que le 2e. In- sectes microptères ; hêmélytres écailleux, terminés en
22 nrîriàrtorràrtas Aousrromzs pointe au côté externe. concaves au côté interne, Insectes fréquentant la zone de balancement des marées, vivant sous des pierres enfoncées ou dans des fentes rocheuses. ..................... tp. 168) Aepoplmilidac SIGNORET-PUTON 20. (ITI Hanches postérieures nettement écartées (fig. 120. D). 21. (22) Tête très longue, aussi longue que tout le thorax, subcylin- drique. renflée en avant. Yeux insérés vers la moitié de sa longueur. loin du bord antérieur du pronotum. Corps linéaire en aiguille. Pattes longues, grêles, homonomes. Griffes à insertion apicale .. tp. 171) Hydrometridae BILLBERG 22. 121) Tête courte, plus ou moins inclinée. et atténuée vers l’avant. Yeux touchant, ou presque, le bord antérieur du pronotum. 23. (24) Des ocelles ; antennes apparemment de 5 articles. le Ier et le 2e articles. les plus épais ; peu de nervures aux hémé- lytres, une seule cellule dans le champ corial ; membrane sans nervures ; clavus membraneux. Ecusson découvert. De gros yeux. Buccules formant une gouttière longitudi- nale distincte s`étendant sous toute la surface inférieure de la tête. Insectes de petite taille (2 mm). Griffes à insertion apicale .......................... (p.1T5) Hebridae FIEBER 24. (23) Pas d’ocelles (1) ; antennes de 4 articles ; nervures des hémélytres en général. assez nombreuses ; griffes à inser- tion préapicale. Ecusson masqué chez les macroptères par le lobe postérieur triangulaire du pronotum. 25. (26) Pattes postérieures à peine plus longues que les antérieures, les fémurs postérieurs ne dépassant pas, ou peu, l’apex de l’abdomen. Pattes intermédiaires à peu près à égale dis- tance des antérieures que des postérieures (2). Fémurs intermédiaires ne dépassant pas, ou à peine, l°extrémité de l’abd0men. Vertex présentant une suture médiane longitu- dinale plus ou moins canaliculée .................. ................................ ¤p. 184) Veliidae DOHRN. 26. (25) Pattes postérieures et particulièrement les intermédiaires, nettement plus longues que les antérieures. Pattes inter- médiaires rapprochées des postérieures. Fémurs intermé- diaires très longs, dépassant l°extrémité de l’abdomen. Vertex dépourvu de suture médiane longitudinale. Mésos- ternum grand. .................. tp. 216) Gerridae LEACH (1; Sauf chez les Veliidae Macrovetimae qui rfappartrennent pas à la faune de France : Macrovelw U1—¤.ER (Amérique du Nord), Ocellovelza CHINA et Usmcrsn (Afri- que du Sud). (2) Sauf chez les Rhagovelia, genre qui ne s`obse1vc pas en France.
OCIITERIDÀE-OCIITERIIS 23 Famille des OCHTERIDAE KIRKLADY 1906 Ces Hétéroptères forment une petite famille d’insectes prédateurs fréquen- tant le bord des eaux douces, spécialement des eaux courantes. Leur éco- logie est encore assez peu étudiée ; les espèces en sont peu nombreuses et elles offrent entre elles une grande ressemblance. Une vingtaine de formes ont été décrites, mais bien des synonymies sont à envisager. Certains Ochle- ridae présentent une vaste distribution géographique. Corps petit, ovale, court, déprimé, montrant une certaine ressemblance superficielle de convergence avec celui des Saldides que l’on observe dans des biotopes comparables. Tête courte, grands yeux saillants, 2 ocelles. Le rostre a 4 articles ; très long. il s`étend, rabattu, jusqu’au 2‘ sternite abdominal. Les antennes, de 4 articles, ont les deux premiers renflés. les deux derniers allongés et plus grêles. Les tarses antérieurs et intermédiaires sont à 2 articles ; les tarses postérieurs à 3 articles, l’article basal, dans les 3 paires de pattes, étant très petit ; 2 griffes simples à l’extrémité de chaque tarse. La nervation des ailes postérieures ressemble beaucoup à celle des ailes de Corixidae et Notonectidac Hémélytres différenciés en corie, clavus, embolium et membrane ; celle-ci est sinuée au côté interne, présente de gran- des cellules pentagonales et son limbe offre de fines stries rayonnantes. Les segments abdominaux des mâles sont asymétriques, l’asymétrie com- mençant à partir du 6', mais d’une manière moins accentuée, par exem- ple, que chez les Corixidae tp. 25). Le 9° segment est très déformé, con· tourné vers la droite, son sternite fortement convexe, sa région tergale étroite. Les paramères sont très asymétriques : le gauche est réduit et sans intérêt spécifique : le droit est, par contre, très développé et sa morphologie fournit de bons caractères distinctifs. Chez les femelles, l’ovipositeur est réduit. L’armature génitale femelle rappelle d’assez près celle de Notonectidae. La famille comprend actuelle- ment 2 genres : Octherus LATR. et Megochterus Jxczawsxr (1934) ; ce der- nier, avec une seule espèce australienne : M. nasutus (MONT,). Biologie. — Ces petits insectes sont de couleur sombre, généralement d’un noir velouté avec de vagues macules bleuàtres sur les hémélytres et des taches [lave orangé ··ur les marges du pronotum et des hémélytres ; ils se cantonncnt dans les zones humides du bord des cours d‘eau où on les observe sur le sable, les pierres émcrgées, parmi l`herbe clairsemée des rives. Ils manifestent dans leur comportement une grande agilité 1 voletant rapidement d’un endroit à un autre, ils sont difticiles à saisir 2 ils semblent rechercher comme proie, de petites larves, spécialement de Diptères, qui vivent dans les dépôts vaso·sableux du bord des eaux. Uhibernation se fait à l‘état adulte et l’insecte peut être observé dès la mi·mars dans le midi de la France. Les oeufs doivent être tltlpnzsés ii la surface «l’objets divers : particules de sable, débris de plantes et non à Pintérieur de tissus végétaux (UHLER ; Timnisnr 1923 ; Jxczawsm 1934) (1). (1) TAKAHASHI, Bull. Brook}. Ent. Soc., vol. XXVIII, p. 67; Jaczzwsxx, Arm. Mag. nat. Hist., vol. XIII, p. 597.
24 nÉTÉP.oPTÈaEs AQUATIQUES Gen. OCHTERUS LATREILLE 1307 Région frontale de la tête déclive en avant. non prolongée en une plaque horizontale. 3" et 4·° articles des antennes plutôt grêles. Embolium compa- rativement lar e; membrane de Phémél ·tre résentant 7 cellules dis osées g Y P P en 2 rangées, 4 dans la rangée basale et 3 dans la rangée apicale (fig. 9, D). Ce genre ne comprend que très peu d’espèces, américaines, australiennes. asiatiques. africaines ; une seule appartient à notre faune. t.*'É¢ï€ I ,9 îît îx r'··`··; a » LY} Èijâ. ._ _ · _;Àç'_Q: ` ‘ w `—`_ ·' ' :_îI"slÉ ‘ 1.;`î17";; . il I ·· I / :v:··-:3-.»`__t‘.¤•,__ê)«*: qt, ._i..:_'}-€¤\ ` ii,. vu: •- :t '•_*·¤ “è5,'.• \:t·.·;»· Z--`· ` ‘ ji ` — 'ï";·Ãê- ' I ' r . ê I B .§¢_· - "'A`¤":;`l I", _. . it ?âw·‘ Z °°" , `QWW Q1 » $-9- Fm. 9. — Ochterus marginatus marginatus (Lara.) : A, tête et pronotum vus dor- salement; B, ibzd, vus latéralement; C, antenne; D, hémélytre; E, paramère droit; F. s11houette d’un Ochterus vu de profil afin de montrer la longueur du rostre. Uchterus margînatus marginatus (LATREILLE) 1804. — Aczmthia mar· ginata LATREILLE, Hist. Nat. Crust. Ins., Paris. vol. XII. I804, p. 242. —- Ochterus marginatus LATREILLE. Gen. Crust. Ins.. Paris. vol. III, 1807, p.
comximrz 25 143. - Pelogonus armeniacus KOLENATI, Bull. Soc. Nat. Mosc., vol. 29, 1856, p. 455. —- Pelogonus flavomarginatus SCOTT, Ann. Mag. nat. Hist., London, vol. XIV, 1874, pp. 446-447, — Pelogonus formosanus MATSURAMA, Ent. Mag. (Japanese), vol. I, 1915, pp. 103-104, 117. — Ochterus formosanus TAKAHASHI, Bull. Brooklyn ent. Soc., vol. XVIII, 1923, pp. 67-68. — Och- lerus marginatus marginatus JACZEWSKI, Ann. Mag. nat. Hist., vol. Xlll, 1934, p. 597 (Bibliogr.) ; etc... Labre et bord antérieur de la tête, jaunes ; 4‘ article antennaire légère- ment plus long que le 3° (fig. 9, C). Pronotum noir ; ses marges latérales surtout antérieurement, ses angles huméraux plus ou moins, une étroite bande le long de la marge postérieure, jaune orange. Cette dernière bande s`élargit en croissant lunaire au niveau du scutellum sur lequel s’observe parfois, sériée en deux lignes transversales, la fine ponctuation noire du disque. Hémélytres noirs avec des taches grisâtres; leur suture jaune orange, ainsi que 3 taches sur la marge et une bande étroite à la base cos- tale, également jaune orange. Sternites abdominaux noir mat. Pattes d’un jaune roux. Rostre, dont le 3° article est très long, d'un roux noirâtre luisant. Paramère droit des mâles (fig 9, E) avec Yextrémité arrondie, reniiée. ponctuée et d’où se détachent 2 courts appendices latéraux récurrents qui s’élargissent légèrement vers leur extrémité libre. Long. —— La taille de cette espèce apparaît très variable ; les femelles mesurent 4,25 mm à 6 mm et les mâles, 4 mm à 4,75 mm. Distribution. —— En France, l’insecte est surtout méridional ; il a aussi été signalé du département de I`Y0nne (Purox), de la Charente Maritime, de Vendée, etc..., généralement sur le bord de rivières. Sa répartition géo- graphique est très vaste et comprend les régions circauiéditerranéennes, l’Afrique (Abyssinie), le Caucase, les Indes Orientales, Ceylan, la Cochin- chine, Java, Sumatra, Formose, le .Iapon... Il existe, en outre, une sous- espèce propre à l'Afrique éthiopienne : 0. marginatus cnffcr (Srài.) 1855, (.IAczswsKr 1934) (1). Famille des CORIXIDAE LEACH 1815 Hétéroptères de taille moyenne ou petite, quelque peu aplatis dorso-ven- tralement. Pronotum et hémélytres souvent ornés de lignes plus ou moins régulières, alternativement jaunes et brun noirâtre (fig. 33). Tête large, très mobile, recouvrant en partie le pronotum avec de gros yeux à contour triangulaire, mais sans ocelles (2). Cette tête est courte, d’aspect trian- gulaire, vue de face, avec un large rostre sub-conique paraissant non seg- menté. englobant la portion antérieure de la capsule crânienne et le labre en entier, sans équivalent chez les autres Hémiptères (fig. 2, E, F). Son extré- mité est protégée par une membrane perforée en son centre; cette ouver- ture, commandée par un jeu de muscles rostraux, est celle de sortie des (1) Jziczmwsxr (T.), Arch. ,f. Hydrob., suppl. vol. XIII; Tropische Binnengewasser. vol. V, 1935. pp. 474-483. (2)I1 existe deux ocelles chez les Diaprepocortnae australiens.
26 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES soies ou stylets mandibulaires et maxillaires. Ceux·ci sont courts, non piqueurs, de conformation particulière et le labre s°articule avec les stylets maxillaires pour circonscrire le canal alimentaire. de ce fait, très élargi. Les antennes courtes, comptent de 3 à 4 articles ; elles sont insérées sous les yeux et cachées entre la tête et le thorax. Le scutellum est libre ou mas- qué. Les hémélytres parcheminés, possèdent clavus, corium avec embolium, membrane; celle-ci est pourvue de nervures et de même structure que le corium. Le canal submarginal de l°embolium présente chez les Corixinae un ]o1nt membraneux, ou scissure de lembolium, séparant une courte zone pruineuse postérieure. de la région antérieure du canal ; cette scissure man- que chez les Cymatiinae. L’espace interoculaire au niveau de l’angle interne des yeux. est le syn- thlipsis. On appelle métaxyphus, une extension triangulaire du métasternum. Les segments génitaux des mâles offrent une asymétrie accentuée, dextre ou senestre (fig. 6, B, F). Il existe chez le mâle, presque toujours, une plaque chitineuse plus ou moins développée, portée par une apophyse de la marge postérieure du 6° tergite, droite ou gauche, selon le sens de l’asy- métrie. Cette plaque porte un plus ou moins grand nombre de rangées de denticules lpeignes), dont l’ensemble constitue le strigile (fig. 6, F s et IO, D, S), sorte de minuscule étrille. Les paramères sont asymétriques, cette asymé- trie étant corrélative de celle des segments génitaux (fig. 6, B. Pl, P2 et ll, C. D.). Les espèces des genres Corixa, Heliocorixa, etc, sont éniantomorphes de celles des genres Sigam s. lato, Hesperocorixa, Callicorixa, Arctocorisa, Cymatia". en ce qui concerne l’appareil copulateur et les derniers segments abdominaux. (Test une mutation génotypique qui ne porte que sur ces seuls caractères. Les autres dyssymétries : ailes, mandibules, torsion de la boucle intestinale, sont de même sens. quelle que soit Yasymétrie. Les Corixidae sont des insectes phytozoophages, se nourrissant d’animal- cules et d°algues filamenteuses dilacérées par une rangée de dents en scie, de l’extrémité du stylet maxillaire droit, des barbules des stylets mandibu- laires et triturés par des denticules chitineux du pharynx (fig. 5, B). Chaque paire de pattes exerce une fonction particulière : les antérieures, courtes. ont le dernier article le plus souvent aplati en forme de palette ou de cuil- ler, frangé de fortes soies, les soies palmaires, et pourvu d°une griffe plus ou moins développée; elles récoltent la nourriture. Les pattes intermé- diaires sont longues et grêles ; leur tarse à un seul article (sauf celui des Diaprepocoris qui en a deux), est armé de deux longues griffes que l’in- secte utilise pour s’ancrer au substratum au cours des plongées, pendant les périodes d’immobilité. Les pattes postérieures, les plus puissantes, ont un tarse de deux articles. aplatis, frangés de soies longues et natatoires, le dernier article terminé par une griffe réduite, bifurquée. Chez les mâles. les pattes antérieures sont également utilisées à maintenir la femelle au cours de Faccouplement ct interviennent dans la stridulation; les pattes postérieures servent aussi au nettoyage des régions aérifères situées sous le pronotum et sous les ailes. ainsi qu’à faciliter le déplacement de la réserve d’air ; par ailleurs. l°amplitude des mouvements de ses pattes pos- térieures est particulièrement grande. Les coxae postérieures sont du type . cardinatac.
eonixmla 27 IIABITAT. —- Les (Jm·izid«u: fréquentent les mares, lus «'·tan;;s, la zone lillu- rale des lacs, les cours d`euu, mais peu d’«—spi·ces sont connues des eaux COllI‘3Ilt€S I'll[)i(i(·‘*. (:()['lâliTl()S (·‘\[}t‘(`t"~, t‘llI`yh3iil1(3ë•, [)(‘ll\i‘[lli \t\I'(‘ (i3[1S les eaux sauniàtres (llzilicnriaru sI«iyrmI1`s...) 5 lz1· plupart vependanl, se canton- nent dans les eaux douces ; elles se tiennent généralement sur le fond, avec lequel elles sont plus ou moins homuchromes, ràclant le substralum awr leurs palettes. Certaines espèces, en particulier celles inféodées aux grands , zâ r' *·* · 7 [ ' ,z;?î’"*<ît‘ / »~ «`§/ it` ` sg M, ~· ~ WW ‘· l t , fu ‘ ’; , * ‘~m» /' _ " B \ C A à ÀÀ. ‘ *;;_ ai ...25 ' . « *e ~ ’ « 'J U i ` ‘*’ I * 8 [ I e •‘ \s, E U ‘ " "‘· n' . ` , V Fu;. 10. - A, Micronecta powert (Dax., et Sc.), femelle, montrant : Femplacement de la glande répugnatoire métathoracique, gm: 0, les œufs ovariens; G, les rudiments des trois glandes dorso-abdominales larvaires. — B. extrémité d'une patte postérieure; C, extrémité c1'une patte intermédiaire; D, abdomen mâle, vu dorsalement. indi- quant Femplacement gd, des rudiments des glandes dorso-abdominales de la larve; s, strlgile; t, lobe tergal du huitième segment abdominal. - E, larve mâle, âgée, de Micronecta scholtzt, avec ses glandes répugnatoires dorso-abdominales et les testi- cules. g, vus par transparence de part et d’autre des glandes odorifiques. —— F, palette mâle. s. g. Dichaeotonecta ; G. palette mâle, s. g. Mtcronecta.
28 nÉrÉno1>TÈP.Es AQUAr1oUEs étangs, aux lacs, sont probablement assez sédentaires ; mais les espèces qui séjournent et se reproduisent dans de petites collections d’eau, plus ou moins temporaires, les quittent lorsque les conditions deviennent défa- vorables et notamment à l’automne pour l’hiverna2e. Le brachyptérisme s’observe parmi les Coriœzdae .· Cymatia, Jlicronecia, certains Sigara s. lat. et les formes brachyptères ne volent évidemment pas. Quant aux macroptères, ils effectuent parfois des vols migratoires impor- tants, génénalement nocturnes (Subsigara falleni, Vermicorixa nigrolineata, lateralis, Coriœa purzctata, etc...). Ces espèces sont fréquemment capturées à la lumière (Lssrov 1953, etc,). (1) Au cours du vol, un dispositif d`accrochage réunit hémélytres et ailes postérieures qui vibrent de concert et, pendant la plongée, une apophyse recourbée de l’épimérite mésothoracique s’accro- che à une autre apophyse arquée de la base de Phémélytre, maintenant solidement les hémélytres appliqués contre le corps, protégeant ainsi les ailes postérieures. Les grosses espèces telle que C. punclata, sont apparemment plus résis- tantes que les petites à la dessiccation et par suite, susceptibles d`effectuer de plus grandes migrations aériennes, lesquelles sont beaucoup plus do- minées par l’action des vents que par l’activité propre des Insectes eux· mêmes. Nourriture. —— Nous avons précédemment indiqué que les Corizidae sont des phytozoophastes. Les grosses espèces =·’attaquent volontiers aux larves des Culicides et Chironomides, tandis que les formes moyennes et petites grattent, râpent avec leurs palettes, la pellicule organique d’al2ues micros- copiques et la microfaune benthique qui recouvre la vase du fond. Des formes comme les Cymatin, à tarses antérieurs allongés, et dont les pattes antérieures sont plutôt utilisées a la manière de pattes ravisseuses. parais- sent plus prédatrices que phytophagzes. Les grandes espèces de Corises ingèrent des filaments de Spiroayres, Mougeoifa, etc... Srridulatîon. - Les Corixidae sont susceptibles d’émettre des sons. Parmi les Coriarirme, il existe chez beaucoup d’espèces, à la base interne des fémurs antérieurs, une aire de denticules (fig. 5. A, ns) que l’insecte (mâle) fait jouer lorsqu’il stridule, contre la marge tranchante de la tête 1 le bruit produit, paraît être amplifié par les chambres à air situées entre la tête et le prothorax, fonctionnant comme caisses de résonance. Le strigile ne paraît pas intervenir dans ce comportement ; les dents palmaires, dites « stridulantes » des palettes des mâles, non plus. Chez les Micmnectinae, par contre, il semble bien que le striaile inter- vienne dans la stridulation, ainsi que l’eXtrémité de l`(16(1£'(lgIlS. Parmi les espèces les plus bruyantes, nous citerons : S. dorsalis, S. dz'slincz‘n. S. pmeustrz, C. prmzeri, etc... Certaines d’entre elles, par exem- ple, S. rlorsrzlis, peuvent émettre deux sortes de sons : le plus sonore se fait entendre le jour, lorsque la température dépasse l5 degrés, et le plus faible ne se produit que la nuit. Ces bruits paraissent être la manifestation d’un état d’excitation, plutôt qu’un appel, Accouplement. — ll a lieu sous l’eau : le mâle chevauche la femelle en la maintenant à l’aide de ses pattes antérieures et il est possible que les dents des palettes jouent un rôle de rétention et aussi sensoriel. Si Pasymétrie est dextre, l’abdomen du mâle se recourbe autour du côté (1) Poisson (R.), G. et G. Rxcrmnn. Contribution à l’étude de 1'essaimage des Corixidcze (Hémiptères-Hétéroptères aquatiques), C.R.Ac.Sc. Paris et Vie et Milieu (à Yimpression).
comxmaa 20 gauche de la femelle ; il se recourbe du côté droit dans le cas contraire 2 le strigile pourrait intervenir de la même manière que les denticules des · tarses antérieurs. Mais comme ces formations manquent chez les (Jymuliu notamment, et que le strigile fait parfois défaut, il faut admettre que les denticules des palettes et le strigile ne sont pas absolument nécessaires au comportement des Corizidae. Ponte. —— Les oeufs, généralement piriformes chez les Corizinae (fig. 7, C). sont pédonculés et fixés à des supports variés par Vintermédiaire d‘un petit disque ; ceux des Cyrnatiinae sont pédicellés ; ceux des Micronectinae : M. pou·z·r·i, schollzi (fig. 7, E, D), sont directement fixés au support par une sécrétion eoagulante. Au pôle apical de l‘œnf s`observe un court pinceau de filaments à endochorion poreux, circonscrivant Paire micropylaire com- prenant 4 micropyles (Corizinae). Développement Iarvaire : glandes odorifiques. — Les Corixidac présentent 5 stades larvaires : les fourrcaux ataires deviennent apparents au 3" stade : c`est également à ce stade que deviennent fonctionnels les stigmates. Des glandes odorifiques s'ouvrent chez les larv·es (fig. 10, A, D, E), par des pores distribués par paires : l paire au bord postérieur des 3**, 4° et · 5° tergites abdominaux. Ces glandes sont remplacées chez l’adulte, par une glande métathoracique formée d’une paire de caecums tubulaires et d‘un réservoir commun. flhaquefêaecxim s'ouvre séparément dans le col du réservoir. lequel est pourvu d‘un coussinet glandulaire asymétrique cons- _ tituant une glande accessoire. La sécrétion s`écoule par deux sillons coxaux, chacun d’eux longeant la marge antérieure de Fépisternum méta- thoracique jusqu`:) une échancrure de l‘aréte postérieure de l’épiméron mésothoracique pourvu d’une petite houppe de soies. Les larves ont des antennes à deux articles, des tarses postérieurs En un article. Palette et tibia de chaque patte antérieure forment un seul article. Le cycle peut comporter une ou deux générations annuelles, selon les espèces et la température. Pour (Zorim puncialu, par exemple, les premiers accouplements s`observent généralement en février, la ponte commence xérs la mi-février et se poursuit en mars, puis les vieux adultes qui ont hixerné. se rairéfient, les mâles disparaissent les premiers : les jeunes adultes de l’année pullulent dans certaines mares en septembre·octobre. puis effectuent des vols migratoires de dispersion. Ce cycle paraît aussi étre celui des S. Ifnnei, vlorsrzlis, fnlleni, lalcmlis, scnlli, slagnnlis, etc... La plus grande partie des Cor·iari¢I«n· hivernent à l’était adulte, excep- tionnellement 51 l’état de tarte ou d’oeuf. Plusieurs espèces sont pêchées et vendues (insectes et œufs), notamment ' au Mexique, comme nourriture-: Iv'ri:ousncor·i1·a nsfecrz Jmz, fcmorrzla GUÉMN, Coriselln fvzrriscrina Jxcz., mercerzurin Sav (F. S. Bonn\nE1MEu l95l). SYSTÉMATIQUE. — Nous suivons dans ce synopsis, la classification géné- rale adoptée pour les Corixidae par HUNCERFORD (1948) et ne scindons pas. non plus, en deux familles les Sandaliorrhyncha, malgré la morphologie dif- férente qu’offrent les œufs dans les deux sous-familles. On sait que H. P. JONES a établi en 1930, la famille des Micronectidae. La famille des Corixidae est homogène ; elle apparaît comme isolée parmi les Hydrocorises actuelles ; sa souche a dû se séparer très tôt du tronc com- mun ancestral des Hétéroptères ; lesquels devaient être des formes Homop. téroides phytophages, non prédatrices. Les ancêtres des Corixidae possé- C
30 HÉrÉaoP”rEP.Es AQUAT1QUEs daient probablement des ocelles, un scutellum bien développé, un abdomen symétrique chez les mâles et pas de strigile. La spécialisation de leurs pièces buccales, de leurs pattes, notamment des pattes antérieures, de leur régime alimentaire, sont autant de singularités qui les séparent nettement de leurs alliés aquatiques. CLÉ DES SOUS·FAMlLLES A. Ecusson (scutellum )visible, sa marge antérieure, seulement, masquée par le pronotum. Pas d’ocelles ; antennes à 3 arti- cles ; front convexe dans les 2 sexes. Griffe des tarses anté- rieurs du mâle pouvant se rabattre en arrière dans une exca- vation dorsale (externe) de la palette. Griffe des pattes posté- rieures insérée à l’apex du dernier article du tarse. 9“ segment abdominal du mâle et paramère supérieur ne formant pas de fourreau à l°aedeagus. Taille faible, rarement au-dessus de 4 mm (de 2.5 mm pour la plupart des espèces de la faune fran- çaise) ................................ (p. 31) Micronectinae AA. Ecusson masqué ou presque entièrement masqué par le prono- tum ; antennes de -1 articles. Front des mâles aplati et parfois excavé (fossette frontale). Griffe des tarses postérieurs insé- rée latéralement avant l°apex du dernier article. 9“ segment abdominal et paramère supérieur, droit ou gauche. conformés de telle sorte à constituer un fourreau à l°aedaegus. Taille plus grande, très exceptionnellement au-dessous de 4 mm. B. Rostre à surface lisse, non sillonné transversalement. Dis- que du pronotum uniformément brun, sans lignes trans- versales claires et noires. Palette longue, subcylindrique, terminée par une longue griffe et dépourvue de dents palmaires chez les mâles. Pas de strigile. La nervure médiane de Ybémélytre se courbe brusquement vers le bas, en direction de la marge costale, sans prendre con- tact avec la cubitale. Pas de scissure nodale lp. 53) Cymatiinae BB. Rostre avec de fins sillons transverses. Pronotum orné de lignes transversales alternativement noires et claires. Palette généralement dilatée en cuillère, pourvue chez le mâle de dents palmaires sur sa face interne. Souvent un ' strigile. Nervure médiane de Fhémélytre située, sur la plus grande partie de sa longueur, le Plus souvent à mi- distance de la marge costale et de la cubitale, fréquem- ment fusionnée à l’apex avec la cubitale à l’origine ou juste avant l’origine de la scissure nodale . . (p. 58) Corixinaé
CORIXIDÀE, -—- MICRONECTA 31 Sous-famille MICRONECTINAE JACZEWSKI, 192t La sous-famille est représentée dans la région paléarctique par le seul genre Micronecta KIRK. (R. Poisson 1935, G.E. Hurcnrnsou 1940, etc.), Tête sans carèue elliptique sur le vertex comme il en existe une dans le genre oriental Synaptonccta LUBDBLAD. Antennes à 3 articles. Scutellum visi- blc. Griffe des pattes postérieures insérée à l’extrémité du dernier article du tarse. Le tarse antérieur, ou palette, bien développé, a un seul article, non fusionné au tibia chez le mâle. Chez celui-ci, le sternite du 9° segment abdo- minal et le paramère dorsal ou supérieur ne forment pas de fourreau à faedaegus. Le mâle possède, en général. un strigile porté par le 6” tergite abdomi- nal, SUI` une apophyse de la marge postérieure. Hémélytre avec une gouttière superficielle sur l’embolium. Bien des espèces de Micronectes présentent du polymorphisme alaire qui intéresse surtout la 2“ paire d’ailes. mais modifiant notablement le phé- notype dans la conformation: l) du pronotum; 2) de la pigmentation et de la taille. Il peut alors exister dans une même espèce, plusieurs formes phénotypiques, parfois difficiles à séparer à priori. La sous-famille comprend, outre le genre Micronccta KIRK., paléarctique, éthiopien, oriental et australien (sauf la Nouvelle-Zélande), le genre Synap- lonecta LUNDBLAD, de Malaisie |Pronotum convexe postérieurement. Tarse antérieur fusionné au tibia dans les deux sexes. Mâle pourvu d°un strigile), Jlicronectella LUNDBLAD. de Malaisie (1) et Tenagobia Bisncnoru. d’Améri- que centrale et du Sud (Pronotum concave en arrière. Tarse antérieur à l article chez le mâle — palette —, fusionné au tibia chez la femelle. Pas de strigile chez le mâle). ' Le genre Micronecta comprend un certain nombre de sous-genres. Les espèces de la faune française appartiennent aux sous-genres suivants : Dic/zactonecta (subgénotype JI. schollzi FIEBER = meridionalis C0sTA), paléarctique, régions tropicales et subtropieales de l’Ancien Monde. Hiera- necta s. str. (subgénotype ,)/I. minutissima LINNÉ), paléarctique: minutis- simu, lusitanica, poweri, leucocephala. zlistans, wagneri, cornuta. Gen. MICRONECTA Kramrnv 1897 Type du genre: minutissima IL.) TABLEAU mas esnizcizs u. ( I1.) Lobe submédian du T' sternite abdominal des mâles avec 2 longues soies bien visibles (fig. 25, B). Griffe de la ` palette des mâles rarement grande et sensiblement d’égale largeur jusqu`à son extrémité apicale, non dilatée (fig. i 10, F) ................. . ........ lSubgen. Dichaetonecta) (1) Considéré plus justement comme un SOI.1S—g€11lE de Micronecta par G.E. Hur- CHINSON (1940) : le mâle n'a pas de strigile, mais ce caractère s'observe chez d'au1.res ëtgcgpluecta s. Iato, notamment chez M. (lndonectellat thyesta Drsr, de 1'Inde pénin-
32 HÉTÉROPTÈRES AQL‘Ar1oUrs b. ( a.) Lobe submédian du 7“ sternite abdominal avec 3 à 6 (nor- malement 4) longues soies (fig. 22, C). 5° tergite avec la rangée de soies submarginales de droite très réduite. Griffe de la palette des mâles proportionnellement grande, élargie apicalement (fig. IO, G) ........ (Subgen. Micronecta, s. str.) l. ( 6.) Paramère gauche des mâles (le plus petit), plutôt lamelleux, tordu à son extrémité et spinulé sur au moins la moitié distale de son côté externe. Paramère droit (le plus long), étroit, allongé, falciforme. Lobe droit du 5* tergite abdo- minal mâle, plus large que long. Pas de tubercule médian sur le bord antérieur du pronotum. 2. ( 5.) Lôtés latéraux du pronotum très petits, arrondis, beaucoup plus courts que la moitié de la largeur d’un œil. Pronotum plus court que la tête vue dorsalement. 4 à 5 fois environ aussi large que long en son milieu. 3. ( 4.) Pronotum et hémélytres généralement de teinte uniforme, jaunâtre ou brun rougeâtre ; rarement de vagues nébulo- sités sur les hémélytres. Vertex concolore. Longueur : 2 mm. .................................. 9. brachynota 4. ( 3.) Pronotum et hémélytres généralement d’un brun plus obs- cur, avec des taches diffuses plus accentuées, souvent dis- tribuées en lignes plus on moins parallèles et longitudi- nales sur les cories. Tête jaunâtre présentant un trait mé- dian brunâtre, net, accompagné de part et d’autre, d’une tache de même teinte moins accentuée et moins cons- tante. Aspect plus trapu que brachynota, plus large au nigeau des hanches postérieures. Longueur 2 2 mm - 2,25 mm. a) Pronotum 5 fois plus large que long (f. brachyptère) ; bl Pronotum 3 fois plus large que long (f. macrop- tère) ; ...................................... 8. sclmltzî 5. ( 2.) Côtés latéraux du pronotum bien marqués, droits, plus longs que la moitié du bord postérieur d’un œil, 3 fois (mâle). 2 fois (femelle) aussi large que long en son milieu. Tête. un peu plus longue que le pronotum. Bords anté- rieur et postérieur du pronotum faiblement arqués. Cories ponctuées. Des bandes longitudinales brunes assez régu- lières sur les cories. Longueur : 2,5 à 2,75 mm . 10. semilaevis 6. l.) Paramère gauche du mâle non spinulé â Yextrérnité distale; paramère droit, fort, épais, à peine falciforme ; ses bords, subparallèles. Un tubercule médian, plus ou moins différen- cié sur le bord antérieur du pronotum. Lobe droit du 5°
CURIXIDAE, -·— MICR()NECT.\ tergite abdominal du mâle. plus long que large (groupe minutissirna lato) I1). i 7. ( 8.) Pronotum grand. un peu incliné vers l’avant, 2 fois. ou près de 2 fois aussi long que la tête. Hémélytres brillants, presque lisses, ornés de grandes taches brunes, diffuses. d'un brun de poix. Macroptère. Longueur: 2.25 mm,. 6.¢1istans 8. ( 7.) Pronotum aussi long ou plus court que la tête vue dorsale- ment. Face dorsale de teinte uniforme, jaune ocre et claire. Marge postérieure du vertex avec un petit mucron aigu. Longueur: 1.3 à 1.7 mm. Paramère gauche du mâle présentant une petite apophyse épineuse subapîcale (fig. 14, D) ................................ 2. Cornuta 9. (16.) Pronotum, 2 à 3 fois aussi large que long en son milieu, tout au moins chez les mâles. 10. (13.) Taches des hémélytres trés contrastées. 11. (12.) Généralement une bande en zigzag vers le milieu de la corie (fig. 13, C) ; aspect tigré des hémélytres. Paramère ' gauche dcs mâles distalement arrondi (fig. 17, C, D). Tar- ses intermédiaires 1.7 à 1.9 fois aussi longs que leurs griffes. Longueur: 1,7 - 2 mm ................ 5. poweri 12. (11.) Taches des hémélytres bien contrastées et disposées en . courtes bandes longitudinales sur la région moyenne des cories. Tarscs intermédiaires. 1,-1- à 1.5 fois aussi longs que les griffes. Paramère gauche à extrémité distale légè- rement inclinée du côté ventral (fig. 11, D). Longueur: 2 à 2.4 mm ................................ 1. wagneri 13. (10.) Taches des hémélytres non contrastées. moins nettes. hé- mélytres d’un brun terne. 14. Paramèrc gauche du mâle prolongé apicalement. au côté ventral, par un court bec un peu retroussé à Yextrémité (fig. 16 D à F). Languette du 5° segment assez incurvée à sa pointe. Longueur : 1.8 — 1.9 mm ............ —l·. lusitanica 15 Paramèrc gauche du mâle avec une extrémité en forme de bec comme chez lusitanica. ensuite, gibbeuse et non incli· née du côté dorsal (fig. 15, D). Languette du 5' segment mâle à peine incurvée à son extrémité. Un tubercule mé- dian brunâtre sur le bord antérieur du pronotum. accentué chez le mâle et apparaissant prolongé par une fine et (1) Le groupe minutissima est formé d’un ensemble de formes très voisines. drffl- ci es à séparer a priori qui. toutes. présentent en commun d'avoir quatre grandes soies épineuses sur le lobe submédian du 7* stemite abdnminal, un lobe préstrlgilaire bien développé, une rangée réduite de soies submarglnalcs droites au 5· tergite et des paramères caractéristiques. Les autres espèces du genre montrent soit deux grandes soies sur le 7* sternite abdominal, soit quatre soies mclns développées, parfois difficiles à distinguer parmi la pubescence générale (Hurcx-rmsou, 1940. p. 354). 4
' 34 rrÉrÉRoPTÈP.Es AQUATIQUES courte carène médiane. Des formes macroptères de taille un peu plus forte que les formes subbrachyptères. Long. : 1,9 - 2.1 mm .............................. 3. minutissîma 16. ( 9.I Pronotum plus de 3 fois (3,5 fois environ) plus large que long en son milieu. Pronotum et liémélytres générale- ~ ment rougeâtres. Dessous du corps noir. Mâle: marge postérieure du 6° tergite abdominal présentant une petite dent épineuse située dans une faible encoche derrière le strigile relativement grand. Tête et pronotum subégaux en longueur. Longueur : 2.25 à 2.5 mm ...... 7. leucocephala l ly//[ [ _`_···· · Ã N. _· '· ' z g' , J , ° . · · Fxc. 11. —— Micronecta wagneri Lmruvuoru, mâle: A, languette du cmquième seg- ment abdommal ; B, lobe tergal du huitième segment ; C, paramère droit ; D, para- mere gauche. Subgen. Micrnnecta KIRKALDY 1897. WALTON (G. A.), Trans. Soc. Brit. Ent. vol. V. 1938, p. 259 l. Nlîcronecta (s. str.) wagneri LINNAVUORI 1951. —— Micronecza wagnen LIANAVUORI, Ann. Ent. Fenn., vol. XVII, 1951, p. 51. Micronecta wagnerz
CORIXIDAE, —— MICRONECTA 35 Wagner, Nach. Naturw. Mus. Stadt. Aschaff., vol XXXVII, 1952, p. 30. - ? .1/Iicronecta rugicollis HORVATI1, Medd. af Soc. pro Fauna et Flora Fenn., vol. XXVII, 1901. Tête jaune brunâtre avec une large bande brune au milieu du vertex. Pronotum et hémélytres brun noir, la partie basale du clavus plus claire. Des stries longîtudinales noires sur la corie comme l’mdique la fig. 13 A. ,,’¢«i” A —ï'fFr··, .;·:•: il, •Q·'· Q`? _ ,‘.f»‘ fig. ( I ~ Fxc. 12. — Tête vue de tzce de: A. Micronecta wagnert; B, M. minutisszma; C. M. powerl; D. M. cornuta. (Imité de Ed. Wncmsn). Corps brun jaunâtre. Tête un peu plus longue et plus arrondie en avant que chez M. mmutzssima (fig. 12, A). Vertex 1,4 à 1,5 fois aussi large qu’un œil (1,7 à 1,8 chez minutissima) ILINNAVUORI). Antennes plus xenflêes et moins aiguës que chez minutissima. Pronotum aussi long que la tête, ou un peu plus court. Tarses mterméd1aires 1,4 à 1,55 fois aussi longs que les griffes. Paramère droit des mâles avec le bord interne offrant un renflement gibbeux près de l’extrémité, laquelle s`incurve â partir de ce point (fig, 11, C). Paramère gauche à extrémité assez régulièrement infléchie du côté ventral (fig. 11, D), le bord dorsal largement convexe et non obtusêment arrondi à Yextrémité comme chez minutissima. Languette du S' segment abdominal des mâles non încurvée en dedans à l’extrémité · · ·É· `·.ï_· ë:J;€·•`%! Z, E. LFÃÉ ·§·î$é —l==i¤·°·` lî}`È·lr êiëïal ÷‘ `· iq" _ (_- ’ ig.; gg ·sf_*f.~i._: ·__"·_x~.¥ J 3 a` = . , ';,__ ·"i·I·. ¥"~.;îZ.Ãî‘ ' Éàwj `ië. · ··.·¤_ ir- =i.- '.‘Z¢···-·=‘?»—" `¤·€ ··".; »`.'.:· ·. J. ` ‘?‘·:·£"?¤li· - ` **!F"È . " ïs-. --·;£`.‘·°·£—* ' ·" · ig? °¥· ,.;·€:·: 1 .· ,·,.%» ?*>~·;,.·-_ -;;.·î= 2. ·ç_.« 4ë· · ·· _·*~·:g·' ._.«'1·· · ,4$· ‘, is? . , .· ·_ __'@,._:_··: _f&__,;_;,·_·.l_É ;:·...·.· I, " É : UI. ÉÃ5 Sl? il il '. _. 1·:2 ‘* x3àï···;l-.`° ïtgëéii ·_‘. · _· jg:Q·_'_.‘,î..‘ .:.»..j A ·. ·._·_-;,¢ — B ··,·:;_;·.·.·,, C D '·; ï ' ,L:=z2ëï*' " CQ? ' ` Fra. 13. — Hémélytres droits: A, Micronecta wagneri; B. M. mtnutissima; C. M. powen; D, M. comuta.
36 r1ÉTÉ.12o1>rÈaEs AQU.xr1QUEs (fig, 11, A). Lobe tergal du 3“ segment avec Yangle externe quelque peu proéminent (fig. 11, B). Long.: 2 mm à 2,4 mm. Distribution. — Forme du nord de l'Eur0pe et de l’Eur0[Je Centrale, .1 rechercher en France dans les Vosues, les Alpm, etc... 2. Micronecta (s str.) comuta Ed. \VAG1\ER 1952. -—— Micmnccta cornum WAGNER, Nach. Naturw. Mus. Stadt. Aschaff., vol. XXXVH. 1952. p. 25. - Micmnecla borealis LUNDBLAD. Ent. Tidskr. 1936. p. 23 (pro part.), A i l C D Ã Y, xa [ É `fjd u M. Fm. 14. -— Micronectct cornuta Ed. WAGNER, mâle: A, languette du cinqmeme seg- ment abdominal ; B, lobe tergal du huitième segment abdominal ; C, paramere droit; D ,paramère gauche. _ lfinsecte est près de deux fois plus long que large. Teinte claire, jaune ocre et presque sans taches sombres sur les hémé· lytrcs. Fine et pâle pilosité. Tête flave. Bord postérieur du Vertex présentant un mucron pointu, plus proéminent chez les mâles que chez les femelles, vu de face, sa pointe obscurcie en général (fig. 12, D). Vertex chez les mâles. 1.6 à 1,7, chez la femelle 1,7 à 1,8 fois aussi large qu’un œil. Tête arquée,
comxioxs, — MICR()NECT.\ 37 distinctement plus longue médianement que le pronotum. Antennes petites ; article 3 longuement ovoïde. environ aussi long que les deux premiers articles revêtus de poils courts. denses et raides. Marges latérales du pronotum débordées par les yeux, très légèrement divergentes postérieurement, une carène médiane antérieure s’étendant presque jusqu’au milieu du disque, mais faiblement indiquée. Scutellum petit. Hémélytres ne présentant que quelques taches sombres, peu nettes (fig. 13, D). Ailes postérieures développées ou non (espèce dimorphe). Dos de l’alJdomen flave, les 3 premiers tergites visibles, tachês au milieu. . \ G i 1 Fxc. 14 (bis). - Mlcronecta comuta castillensis, mâle (Espagne-Pyrénées) : E. lan- guette du cinquième segment abdominal ; F. lobe tergai du huitième =egment abdo- minal: G. paramère gauche: H. paramère droit. Face ventrale flave. Sternites longuement poilus. Languette du 5* segment fortement arquée, son extrémité libre, sensiblement acuminée (fig. 14. A). Lobe tergal du 8' segment à extrémité quadrangulaire (fig. I4. B). Para- mère droit du mâle proportionnellement court et épais. sa tige à peine arquée, son extrémité apicale élargie, puis acuminée, mais à pointe obtuse (fig. 14, C). Paramère gauche très petit; son lobe basal court et large ainsi que chez M. poweri ; sa tige (hypophysis) élancée. sensiblement élargie au milieu. son extrémité distale arrondie. mais présentant au bord interne latéral. une minuscule apophyse pointue caractéristique (fig. 14, D). Pattes flaves; palette du mâle. courte et large. Tarses intermédiaires, 1,54 fois aussi longs que les griffes. Long.: 1.3 à L5 mm (mâle) ; l.6 à L7 mir (femelle).
38 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES OBSERVATION. — L’espèce est représentée en Espagne par une forme légè- rement plus grande (1,7 à 1,8 mm) et dont les hémélytres sont nettement maculés (f. castillensis nov.) (fig. 14 bis, E, F, G, H) : Oviedo (San Emiliano), Lago de Valle (1.590 m), la Luna à San Emiliano, l’Ebre à Logrone (H. BERTR XND 1954). M. cornuta semble être la plus petite des espèces paléarc- tiques de Micronectes. Elle se caractérise par sa pigmentation claire et par le mucron médian du bord postérieur du vertex qui manque, ou est moins accusé chez les autres espèces, etc. Elle offre deux générations dans 1‘année (Ed. WAGNER). Distribution. —— Forme surtout nordique, connue aussi de l’Europe Cen- trale et d’Espagne : à rechercher en Frawnce. M. cornuta Ed. WAGNER est une forme extrêmement proche, sinon syno- nyme, de .11. wui LUNDB, 1933, espèce décrite de Chine (Peping). Celle-ci se subdivise actuellement en plusieurs sous-espèces : JI. wui alkcmi HoB. 1948 (Turquie), M. wui kashmirica Hurcn. 1940 (Kashmir), M. wui scistanica (= biskrensis D1sT. 1920, non Honvxrn 1899) (Sexistan, Perse). Elle est également affine de M. minuscuta Poiss. 1929, d’A1gérie (R. POISSON, 1938, p. 112). . . . F: t , L-` - s ze. “ 1 Fm. 15. -— Micronecta minutissima (L.), mâle: A, languette du cinquième segment abdominal; B, lobe tergal du huitième segment abdominal; C, paramère droit: D, DêI`âh'1€1'E gauche. 3. Micronccta (s. str.) minutissima (LINNÉ) 1758. Ed. WAGNER 1952. ——— Notonecta minutissima LINNÉ, Syst. Nat. éd. 10, 1758, p. 4-39. - Micronecta minutissima LUNDBLAD, Ent. Tidskr., vol. IL, 1928, p. 11 (pro part,). - Micronesia minutissima WALTON, Trans. Soc. Br. Ent., vol. V, 1938. p. 262 (pro part. ?). - Micronecta minutissima WAGNER. op. cit. 1952, etc... Deux fois aussi long que large; aspect svelte et élancé. Tête faune flave, arrondie frontalement, 3 fois aussi longue que large et aussi longue
CORIXIDAE, - — MICRONECTA 39 que le pronotum; yeux mauves sur le vivant (fig. 12. B). Vertex 1l6 à 1,7 fois aussi large qu°un œil. Angles latéraux du pronotum plus arrondis chez les macroptères que chez les brachyptères ; le disque, trois fois plus lar- ge que long au milieu. Un petit tubercule médian sur la marge antérieure, généralement bien indiqué; couleur brunâtre, sauf ses marges latérales étroitement jaunâtres et une vague ligne centrale de même teinte. pas toujours visible. Scutellum et hémélytres d’un jaune brunâtre terne. Clavus avec une zone basale claire; une bande brune longitudinale. plus ou moins bien limitée, en occupe le milieu. 2 ou 3 bandes longitudinales. courtes et brunes, souvent confuses, un peu divergentes, s`observent dans l’angle huméral de la corie; 3 autres subparallèles sont situées au milieu. suivies de 3 à 4 macules sur la révion a icale fie. 13, Bl. C p C .«*"' "·~. ' `· · ' · · ti s? ~ `.’~ W. · F i ~. `·· EL · ·- . le `·;xç gl. , ` ·’ ; · ü 'x_' \» 1; É · ‘ IU, . _ ` _·. È _· \·, H ( · . ¤ · . M, É ·Ã· · . pi" J l , l gg ·it J ,§’!· ` _ ,_ A Q"' œîi ,4£' · . iq li,. ig I Y s 253 `*;.:ë. _,.=5ï '*' * , · * V ax" " ' · ‘i Fm. 15 (bis). - Micronecta macrothomcica Jordan (d'après K. H. Jonnm) : E, mâle vu dorsalement ; F, paramère gauche: G. paramère gauche sous un autre aspect; H, paramère droit. Mâle. — 15 à 16 fortes soies palmaires frangent le bord inférieur des palettes, pourvues, en outre, d’une rangée transverse de 14 soies épineuses du côté interne et de 3 â 4 soies chevelues le long du bord supérieur. Tarses intermédiaires 1,6 à 1,7 fois environ aussi longs que les griffes. Languette du 5‘ segment, 2 fois aussi longue que large, inclinée légèrement vers la gauche, vaguement bombée vers la droite (fig. 15, A). Strigilc petit, rectangulaire, armé d’une quarantaine de dents grêles. Lobe libre du 8' tergite tronqué obliquement, un peu anguleux à son extrémité (fig. 15, B1. Paramère droit grand, 8 fois aussi long que large, épais au milieu, plus mince à son extrémité libre à peine infléchie (fig. 15. C). Paramère gauche plus court, bien qu`assez large, tzrminé sur le bord ventral par un bec trapu, court. un peu retroussé, l’extrémité externe. ou dorsale, étant arrondie et quelque peu proéminente (fig, 15. D1. Long.: 1,9 mm à 2,1 mm.
40 nérnaoprimns Aoulmouns Distribution. — bcandinaxie, Pologne, Allemagne, Angleterre, France. Rio Duero, Soria (Espagne) xH, BERTRAND). UBbERVA”I[0Y, — La présente deswiption ii «-té établie d`ap1·ùs des exem- plaires de Scandinavie, d’Europe Centrale et des Vosges. Il semble que Pespèce ait été fréquemment confondue avec JI. wagrzcri, laquelle est, peut- âtre, synonyme de JI. rugimllis llomn. ce qui rend rliscorrlrirtcs la plupart |1(’S (1i;‘bCl`ll)Ll0l1S (lill Ulllr (‘l(,‘ L1()1ll1UCh. Forme affine : Jlicronccla macrothoracica Jordan — Côtés du pronotum longs, fortement divergents : pronolinn l,I5 En 1.25 fois aussi large que la tète axec les yeux. (lid. \\’u.\::n, l·32· til;. l.`» his). Long. : mâle, 2,2 mm ; femelle, 2,5 mm. Distrib. : Ober-Lautsiz (Saxe). vs; il ' , . ,_ *5 · ' _— · ,. 1* ·, .«·¢*’>i _ \ Ã Q E V , F` Z il H ,` *' D A [ @ .. I; \ c Fm. 16. —- Mzcmnecta lusztanica. Po1ss.. mâle: A, B, languette du cinquième seg- ment abdominal; C, lobe tergal du huitième segment abdommal; D, E. F, paramere gauche; G, H, paramère droit .-- (Les figures B, C, F, G sont dessinées à un plus Iort grossissement que les autres). —- A, D, E, H (Elne) (Pyr.-01*.); B, C, F, G (LÉOH) (Espagne). 4. Nlicronecta ts. str.! lusitanica POISSON 1938. -— ,1/Iicronecta Iusitanica Poisson, Ann. Soc. ent. Fr., vol. CVII. 1938. p. 113. Vertex et face d°un flave orangé. Pronotum et bémélytres brun jaunâtre, ceux-ci présentent des taches plus sombres, bien visibles, surtout sur les Insectes vivants. Un faible trait médian rougeâtre sur le Vertex et deux taches sur le disque du pronotum. Sternites abdominaux des mâles noirs, sauf les segments génitaux; ceux de la femelle sont flaves, y compris les segments génitaux. Vertex à peine plus long en son milieu que vers les côtés près des yeux.
CORIXIDAE. · 3IIC11()NECT.\ 41 Forme macroptère. — Pronotum 2.28 à 2,3 fois plus long que la tête; 1,7 fois plus long au milieu que sur les côtés qui sont bien dégagés, et 2.5 fois plus large que long au milieu. Aspect plus lisse du pronotum et des hémélytrcs. Long. : 1,9 mm. Forme subbrachyptêre. -— P1·onotum 1.25 à 1.5 fois environ plus long que la tête; 2,3 fois plus long au milieu que sur les côtés ; 2.7 à 3 fois plus large que long au milieu. Long.: 1,7 mm. Mâle. — Languette du 5' segment abdominal conformée comme l’indique _ la figure 16, A, B, ainsi que le lobe tergal du 8° segment abdominal (fig. 16, C) et les paramères droit (fig. 16, G, H) et gauche (fig. 16, D. E, F). · Distribution. — Pyrénées-Orientales dans lc 'l`ecl1 et l`AgIy ; Landes, envi- rons de Toulouse (Hte-Garonne) ; Espagne : Rio Bermesga il Léon, Torre- cilla de Camenos ; etc... · Biologie. -— Larvcs et nymplnes sutlt comuuuu-~ en seplernbre dans les euux courantes du Tech et dans celles ile l'.\ely au·delà de Perpignan (Pyr.- Or.). Les œufs, fixés aux pierres iuuuergées, présente-nl un ehorion très finement rugueux et la poule est encore aclixc. pour les femelles ilo 2** génération, jusqu`au milieu de 1‘automne. Les males de ce l)11(ll‘tll1(‘(‘t(‘ stridulent assez fortement sous l’euu. tlelli- forme est très proche ile .1l minulissima. 5. Micronecta (s. str.) poweri ll)OU(}L\S et 5co'r'r) 1869. -— Sigma minuzissima var. poweri Doucr.As et SCOTT. Ent. mont. Mag,. vol. V. 1869, p. 296 ; REY. Rev. d’Ent.. 1890. p. 31 ; Honvxru. Rev. d’Ent., 1899, p. 103. - Micronecta borealis Luuonmu, Ent. Tidskr.. vol I. 1936. p. 23, (pro part.). · Micronecta poweri POISSON. Ann. Soc. cnt. Fr,. vol. (ÈV1l. 1938, p. 109; WALTON, Trans. Soc. Brit. Ent,. vol. V. 1938. p. 261; TAMANINI. Boll. Soc. ent. lta1.. vol. LXXVlll, 1948. p. 65; WAGNER, ' Nach. Nat. Mus. Stadt, Aschaff., vol. XXXVII. 1952. p. 30. etc... Corps court et large, vivement tacheté. La teinte de fond étant claire. les taches foncêes sont très apparentes et donnent à l’insecte, un aspect «tigrê», caractéristique. Tête flave ou légèrement brun rougeâtre avec un fort trait médian obscur sur le vextex, qui ne se prolonge pas. en général, sur la face (fig. 18. A. B1. Pronotum marginé de [lave. surtout sur son bord postérieur avec deux taches brunâtres sur le disque. Yeux mauves; scutellum flave jaunâtre; hémélytres gris verdâtre ou iaunc d’argile; le clavus présente une marge scutellaire flave suivie de deux taches sur le disque, l’antérieure étant la plus étendue (fig. I3. C et lil), La corie est ornée d’une tache irrégulière antérieure. accompagnée «l’un trait de même teinte dans l’cmbolium ; une grande tache en zigzag, traverse sa région moyenne et il en existe deux ou trois autres à l’extrémité posté- rieure, surtout nettes chez les formes macroptères (fig. 13. C et 18. C. Di. La pilosité est courte et rare. si bien que la face dorsale est pratiquement lisse. Dos de Yabdomen noir. surtout chez les mâles; poitrine et pattes en grande partie, flaves; slernites abdominaux noirâtres chez les mâles. 5
42 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES Forme macroptère d’un ovale allongé, à marges latérales du pronotum. droites; pronotum deux fois aussi large que long chez les femelles et trois fois aussi large que long chez les mâles. Forme macroptère plus largement ovale, à marges latérales du pronotum très atténuées et arrondies; pronotum trois fois plus large que long. Tête légèrement arquée en avant. Bord postérieur du vertex présentant un petit mucron médian, presque épineux chez certains mâles (fig. 12. C). , . ' , ' Z :` î l ’ 5 il 1 \ k " 7 `¤» a F ` "·__ .. ' . g D C Frc. 17. — Micronecta poweri (Der,. et Sc.), mâle: A. languette du cinquième seg- ment abdominalz B, lobe tergal du huitième segment abdominal; C, D. paramère gauche; E, F, paramère droit. Mâle. — Palette pourvue de 15 à 19 soies palmaires sur la marge inférieure, Languette du 5” tergite abdominal pigmentée, son extrémité libre postérieure, incurvée à gauche à 4·5° environ (fig. 17, A) ; strigile relativement grand, comprenant 40 à 45 lamelles grêles et longues. Lobe tergal du 8° tergite ahdominal, transversalement tronqué et généralement plutôt convexe sur son angle interne (fig. 17, B). Paramère droit robuste, son extrémité obtusément émoussée et incurvée en forme de bec dressé (fig, 17, E, F ). Paramère gauche d’aspect lamelleux, largement émoussé a l°extrémité, présentant sur son côté interne, une fine projection anguleuse subapieale (fig. 17, C. D),. Long. : 1,75 à 1.9 mm; 2 fois aussi long que large.
CORIXIDAE. —— MICRONECTA [L3 Distribution. — ljespèce a été signalée çà et la en France, rivière La (Zharentonne (Orne et Eure) (ll. Poisson l924·l9‘25) ; dans le Loing: à Moret (M. ROYER 1930) ; emirons de Valenciennes (Nord) ; lac de Gérardmer (Vos- ges) ; lacs d’Auvergne (Mont-(lineyre, Chauvet, de la Faye, La Godivelle, Chambon) (R. Poisson 1939) : dans la (lharente, il Civray (Datsxnre) ; dans le Majou, entre Villet'ranche-de-(IontienI, et Vernet (alt. 450 rn) (l’yr.—()r.). P10, Biologie. — Ce Microuecte se rantonne sur le fond caillouleux ou sablon· neux des abreuvoirs, dans les anfractuosités en communication directe avec le cours d’eau, le long des rives des lacs, toujours sous une faible couche d`eau. Un capture en août des larves, des nymphes et des adultes, y com- pris des femelles sexuellement mûres. Les œufs sont collés aux pierres, aux feuilles mortes tombées au fond, ou à des brindilles végétales immer- sées. Le chorion présente de minuscules aspérités et un micropyle cana- liculaire au pôle antérieur : cet oeuf mesure (),37 mm sur 0,14 mm. Les mâles stridulent, les soirs d’été, il’une manière assez bruyante. ‘ 4: ;.Ã:=· / ( ·. yid? \ lm" Ju · II _ l % = £ ?)‘¥~·4l·pA 4 ( É \··\. *5% F; - · "` ·» 'à , _ R, N, i il J} , ii' `À E iv ffîlll lllë 9 riff t i` œë u F È; i ' tg " ·,. _ .V u ‘; : ir ;_, '·¢· , J K _. ·,"§lF‘,, "/ `· Fu:. 18. — Micronecta poweri: A, aspect général de la face dorsale; B. région antérieure plus grossie; C. D. hémélytres droit et gauche. 6. Micronecta (s. str.) distans (REY) 1890. —— Sigma distans REY. Rev. d’Ent. 1890, p. 31. - Micronecta distans HORVATH, Rev. d’Ent. 1899. p. 103. - Micronecta distans POISSON, Ann. Soc. ent. Fr., vol. CVII, 1938, p. 100. · Micronecta distans WAGNER, Nach. Naturw. Mus. Stadt. Aschaff. vol. XXXVII, 1952, p. 29, etc... Forme macroptère (fig. 19, A, Bl. —- Aspect brillant, presque lisse. Disque du pronotum et presque toujours la surface des hémélytres. d’un brun de poix. Tête inclinée; vertex présentant sur le milieu du bord postérieur, un petit tubercule noirâtre. Scutellum flave, ainsi que le pourtour du pronotum; hémélytres avec 4 grandes taches brun de poix sur le clavus dont les postérieures, subapicales, sont les plus petites ; —l· autres taches irrégulières sur les cories : les antérieures, sublatérales ; les posté- rieures. les plus grandes, sont obliques et réunies en leur milieu, formant ainsi, derrière la pointe du clavus, une bande transversale très sinueuse llîizri.
44 HÉTÉROPTÈRES AQUANQUES _;·2i‘;2; ···`_ _,;, L ease _ le -·rî" .. ·`·— z a . v É - î·ï . · rs ' -—·- lis'? ,.« , °\§ §î':#'.ÈZ'_' ` ?··—_—_JÉ/ ‘î`;~' ·fï? 7 A ai : Z ** ’ 4, `lï fifc aê jlfâü D ( _ ` » [ 1 ·âw»' Zwé if «~ ·-5* . ·""’<%· ;·!%«,;~ gé , g t, -.8- ¤· 1 *,2; l', ,2* ( ·î2’ · ._ 1·_··· ' gl tëèîîjg QÈÉV r a? tr? « TW ·‘sîÉ*«}»ë«»<· ,· · , · J, sy-'\·\ ff, wi'?-' L V1 * \\S .=.·l >* ·;¥_g_;`-,%.7 11Ã](‘t:'=(i' >= ;f¢1»·` Fm. 19. — Micronecta distans (REY). — A, aspect général de la face dorsale; B région antérieure à un plus fort grossissement. @@ W e à 6 A É `»,,_ ' / ' c' ' B , ( Fm. 20. — Mzcronecta dzstans, mâle, forme subbrachyptère. - A, B, deux aspects de la languette du cmquième segment abdommal; C, lobe tcrgal du huitième seg- ment abdominal; D, paramère droit; E, F, paramère gauche sous deux orientations différentes; G. extrémité du paramère gauche sous un autre aspect.
comxrmr, — Mrcnouucm 45 Membranes avec une tache subapicale brune, de même que leur bord marginal. Face ventrale brun noirâtre chez les mâles, sauf les segments génitaux; plus pâle chez les femelles. Pattes flaves. Vertex vu dorsalement, deux fois ou plus de deux fois plus court que le pronotum en son milieu. Ce dernier, deux fois plus long au milieu que sur ses côtés et 2,4 fois environ plus large que long. L’insecte est 2,03 fois environ plus long que large. Forme subbracliyptêre. — Aspect général plus ovalaire par suite de Yélargissement de l’abd0men; taille un peu plus faible, 1,7 fois environ plus long que large. J " ( · I , f . - `\"1,_ 1< · li `~·. , H Fxc. 20 (bis). — Mtcronecta dtstans, mâle, forme macroptère. —- H, languette du cinquième segment abdominali I. lobe tergal du huitième segment abdomlnal; J. paramère gauche: K, paramère droit. Vertex plus renflé, surtout chez les mâles, moins déclive, à peine plus court et parfois aussi long que le pronotum en son milieu. Celui-ci 2.5 à ‘ 2,8 fois plus long au milieu que sur ses côtés`qui sont très atténués. et 2.8 fois plus large que long. Couleur jaunâtre plus accentuée, à reflet terne, non luisant, pronotum et hémélytres plus ruguleux Taches brunâ- tres des hémélytres plus estompêes, moins nettes. Mucron médian posté- rieur du vertex plus proéminent. Mâle (fig. 20 et 20 bis). -— Languette du 5' segment abdominal conformée comme l’indique la figure 20, A, B, H, ainsi que le lobe tergal du 8° segment (fig. 20, C, I) et les paramères droit (fig. 20, D, K) et gauche (fig. 20 E, F, G, J).
-46 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES Long. — Forme macroptère : mâle, 2,25 mm.; femelle, 2,25 - 3 mm. Forme subbrachyptère: 2 mm. Les deux formes se capturent ensemble avec. selon les stations. une majorité de macroptères ou de subbrachyptères. Distribution. —— La Bastide près Notre-Dame des Neiges (Ardèche) (Rex, M. Roman), dans le Tech à Amélie-les-Bains (Pyr.-Or) (R, Porssox) ; commun en (jerdagne : Mont-Louis, Saillagouse, Formiguères, Eyne, Ur, Llivia, etc. Biologie. — Jlicroneclu slislans s`obserxe dans l’eau calme des plagettes caillouteuses, des anfractuosités des rives torrentueuses du Tech, notam- ment à Amélie·les-Bains ainsi que dans la Têt et ses affluents. Les futu1·es larves hivernantes sont abondantes [in septembre, associées encore à quel- ques vieux adultes ; les oeufs sont collés aux pierres du fond. .., ,·., A ··~‘·` ' .*9 . **1***** . dé': »-` ;"= ,,"' , _ 7 · ' `— ‘—·· . 2 A un ., .» " ' ' -‘ Ã " =‘ «'·¢f ,"'·,ï.··.* ·'*"· ' É Em. 21. — Micronecta leucocephala (S1>xN.). — A, aspect général de la face dorsale , B, région antérieure à un plus fort grossissement. 7. Micronecta (s. str.) leuc0cepl1ala(SP1NOLA) 1837. —- Sigara leucocc- phala SPINOLA, Essai sur les genres appartenant à l’ordre des Hémiptères. Gênes. 1837, p. 59 ; FIEBER, Eur. Hemipt, 1861, p. 89 ; PUTON, Synopsis. 1880, p. 238. - Micronecta leucocephala HORVATH, Rev. d’Ent. _1899. p. 103; Poisson, Ann. Soc. ent. Fr., vol. CVII, 1938, p. 98; TAMAMM, Bull Soc. ent. Ital., vol. LXXVIII, N° 7 bis, 1948, p. 66. Aspect général ovalaire et convexe (fig. 21, A). Pronotum et hémélv· tres d’un jaune rougeâtre uniforme, lisses et brillants sur· le vivant. deve- nant ensuite d’un rouge de jujube mûre après la mort. Tête d’un flave rougeâtre sur les exemplaires de collections (fig. 21, Bl ; pattes flave rougeâtre. La pilosité des hémélytres est particulièrement courte et leur confère un aspect imperceptiblement pointillé. Une tache diffuse, à peine plus sombre que la teinte de fond, s’observe sur le clavus et il en existe une autre identique dans l’angle interne du corium. Une tache plus accen- tuée, marque aussi Pemplacement de la fossette costale. Deux taches- diffuses occupent le centre du disque du pronotum et sont séparées par une bande médiane, à peine plus pâle. Face ventrale d’un noir rougeâtre.
c0mx1¤AE. ~— Micnonecm 47 Tête et pronotum subégaux. le pronotum est 3.5 fois environ plus large que long en son milieu; le scutellum. 2.2 fois environ plus court que le pronotum. $‘l'É4,;I n S 1 "`._·. · ¤ ¤ '2 ' · · ’ ° '= ' : `·` Q a Q . · 1 ’ A È ' z _\ ~· A ' \A .· I F E nm E: ; . » li:. I G ‘ J" » l ‘ il- ` I ' ·r,~»,. . ' , · .l l lx ¤ ,_ fig] " L tî xl x Fc. 22. — Micronecta leucocephala, mâle. ·—- A. cinquième segment abdominal avec sa languette: B, sixième segment abdominal portant le strigile: C, processus submé· dian du septième sternite abdominal; D, lobe tergal du huitième segment abdomi- nal; E. paramère gauche: F. paramère droit. Mâle. — Strigile comparativement grand (0,08 mm). Marge postérieure du 6° tergite abdominal présentant une petite dent épineuse située dans une faible encoche derrière le strigile (fig. 22, Bl. Languette du 5' segment abdominal conformée comme I’indique la figure 22, A, de même que le lobe tergal du 8° segment abdominal (fig. 22, D) et les paramères droit et gauche (fig. 22, E, F). Les exemplaires corses sont de taille plus faible que ceux de Sardaigne et de Majorque et constituent une variété: Micronecta lcucoceplzala angelieri POISSON 1954.
48 nsrsnorrùmas Aomrrouss Long.: 2.1 à 2.25 mm. Les exemplaires de Sardaigne et de Majorque que nous considérons comme correspondant au type de l’espèce. atteignent parfois 2.4 mm (TAMANINI 1948). Onsumxrrmx. —· lfespècc est diniorphe el. préwnte du brachyptérisme. Chez les brachyplèrcs de JI. lczzroceplmla uzigelicrz Jobscrvent : une bande médiane brune, inconstante, mal déliniitee, ~ur le xertex : deux larges tarbes brunâtres sur le pronotum, séparées par une étroite bande plus pâle diffuse simulant une ébauche de carène médiane : une large tache brunâtre sur chaque elavus. lfanglc buméral du coriurn est brunâtre et une large plage pigmentée, postérieure, s‘étend jusqu`à la marge costale. (Zhez les niacroptùres, le pronotum est plus large et sa surface plus régulière, non carénee médianement. l.e xertex presente un dessin trian- gulaire brunâtre entre les yeux. Les taches des hémélytres sont plus accentuées et les postcrieures firurcnt génôralcment doux larges bandes lonailudinales parseniées de petits poils dorés épars. ` 1 "` ‘ ` ‘· ;~É$i·,_ ... ' ,9; vé? —=%1 ?“‘« ; ~»·.î .... w >· 1* ‘ i ,‘ `e —--»»·~;:- M"`. g, lîg` î fi Élu v fg.; iÉ:ȧ/ È aïe * »> 'gi É}? ·'.‘ » '2' ~ * .· , ' T,. [ Er; -3 _ jl ,«,, ‘i§pÉW,· at I yi ;,” .=. we? Fm. 23. — Mtcronecta scholtzi •Fn:¤). — A, aspect général de la face dorsale; B, région antérieure à un plus fort grossissement. Distribution. ~ _ll. lt'lt('f)('l’[)ll(ll(l zxngelicri a été signale de G0lO à Ponte- Leccia, riv, Casaluna affluent du Golo, riv. Vecchio (alt. 550 rn Fium ! I · 7 Orbo, fleuve Porto pres de son embouchure ; rivière Aitone, affluent du Porto ·alt. 1.-100 rn) : Taraso aux Bains de Guilera (alt. 430 m) ; Taravo, près route nationale l96 : Rizzanèse, sous le pont d’Acora\o (alt. 530 m) ; affluent rite gauche de la rixière Zonza (forêt de l’0spédale) (alt. 800 m) (E. ANGELJEB 1950). JI. leuroceplzalrz l«·m·m·«>pI1ul«z est connu de Sardaigzne et de Majorque (TAMAMM 1948). Les iridixidus macr·«»pt€·re~ (le .l[, l«·rtcm·ephaI«i re~·=enibl~=nt a priori aux M. rlistans du midi de la France, mais s`en distinguent par leur aspect plus allongé, leur tête moins inclinée, leur couleur rougeâtre caractéris- tique, eto...
(JORIXIDAE, -— )11C11()N}·J(ZT.\ 49 Subgen. Dichaetonecta Hurœtmwsow 1940 HUTCIIINSON (GE.), Trans. Connect. Ac. Arts 5c.. Ãlewhaven. vol. XXXIII. 1940, p. 354. 8. M. (Dichaetonecta) scholtzi t[*`11sn1~:n) Scuorxrz 1848. —— Sigam ccholtzi FIEBER, in H. SCHOLTZ I848. Prodromus zu einer llhynchoten · Fauna von Schlesien, Breslau. - Sigara meridionalis COSTA, Add. ad. Cent. Cim. regni Neapolit., 1860. p. 35. - Sigara sc/mltzi FIEBER, Eur. Hem., 1861, p. 60 ; PUTON. Synopsis, 1880, p. 238. - .lIicr0necta meridionalis HORVATH, Rev. d’Ent., 1890, p. 104; LuN¤n1.AD. Ent. Tidskn. vol IL. 1928, p. 14; POISSON, Ann. Soc. ent. Fr,. vol. CV11, 1938. p. 92 ; etc... É" Èiiêx · tft}, , ;1‘( / sr :· ri. : ' ¢~= ·îÈ«j¢ ·Ã¤.j .,.·. et —~,* ; _ .2*,-rv fi 'È`i%·É' `if î;` ”:ïl`~i ·’ · »·· .-21 ‘ ·~ ’ ,g`$,"=«;a, - r .· , Èïliïf _ A ’ B Fm. 24. — Micrcmecta scholtzi. — A, B, hémélytres droit et gauche. Pigmentation variable. Chez les individus pâles, la teinte de fond est flave et les taches accentuées. La tête présente une bande médiane brunâ- tre qui va en s’élargissant vers le front et deux taches également brunâtres situées près de chaque œil (fig. 23, A, B1. Pronotum et hémêlvtres brillants, brun verdâtre sur le vivant ; le pronotum orné de deux grandes taches brunes de part et d’autre de la zone médiane plus claire, de même que les marges. Hêmélytres avec de courts poils dorés clairsemés. Marges scutellaire et interne des clavus. flaves. Corium avec une tache brune dans l’angle interne et deux ou trois raies noirâtres longitudinales. allant du sommet â la membrane (fig. 24). Une tache dans la fossette subcostale : une autre vers le milieu de l’embolium. La face ventrale et les pattes sont (laves, sauf le rostre strié de noir et les tarses postérieurs noirâtres. Chez les exemplaires âgés, la teinte de fond est plus assombrie. les taches des hémélytres moins·tranchées; la pigmentation des hémélytres montre une tendance â s’uniformiser et à devenir d’un testacé brunâtre: la pilositê est plus apparente. Corps ovalaire. Pronotum cinq fois plus large que long chez les individus brachyptères, de loin les plus fréquents; trois fois plus large que long chez les individus macroptères.
50 r1ÉrÉao1>TÈP.Es AQUAT1QUEs Mâle. —— Marge inférieure de la palette offrant une ou deux rangées de 15 fortes soies (soies palmaires) ; il y en a 6 à 7 à la marge supé- rieure ; lobe du 5° tergite court et tronqué transversalement (fig. 25. Al. Strigile relativement grand. Processus médian du T' sternite abdominal plutôt court, finement dentelé à l°apex et portant 2 soies épineuses. Lobe tergal du 8' segment abdominal conformé comme Findique la figure 25. C. lr. î \ \. · '» Zî?·É· l J çà? sy _ Q',] , À H "—:'i *·i."'i"'ër·ïî J 1 ...·; l / '‘'' " · Frc. 25. — Micronecta scholtzz, mâle. —— A, cinquième segment abdominal avec son lobe tergal; B. septième segment abdominal avec le processus sternal submédian: C, lobe tergal du huitième segment abdominal; D, E, F, paramère gauche; G, H, paramère droit. Paramère droit quelque peu falciforme, ll,5 à 13 fois aussi long que large (fig. 25. C. Hi ; paramère gauche 5 à 6 fois aussi long que large, mince, tordu à l’apex et spinulé sur, au moins. la moitié distale de son côté externe (fig. 25, D, E, F). La base de l’abdomen des mâles est noirâtre. Long.: 2,25 mm à 2,5 mm. Distribution. — Toute la France et la Corse, surtout en plaine ; paraît manquer dans les lacs de montagnes. Vaste distribution géographique : Angleterre, Belgique, Hollande, Allemagne, Péninsule ibérique, Italie, Afrique du Nord, Caucase, etc...
CORIXIDAE, — MICRONECTA 51 Biologie. — lfespèce est gzénéralement brarliyptùre : les macroptères ne sont pas rares dans le midi de la France et en Àfl`l(]tl(‘ du Nord. Dans la région armoricaine, Ill. schollsi hixerne à l’6|at larvaire et présente deux générations annuelles. [foruî est ti>.é sur des pierres, des tiges im- mergées, les adultes se localisant généralement au voisinage des zones bien ensoleillées, de faible teueur en matières organiques (R. Poisson l938). Les larves et les nyxupbes de printemps s`obser\eut, par contre, dans les herbiers littoraux des étantzs où elles pullulent vers la mi-mars. l·`rrllt` est hêrissü de très courts appendices poreux, il mesure 0,47 sur ll,l~l mm. Cette espèce est, à l‘occasion, euryhaline et peut vivre dans les eaux dosuut 4 à 6 gr de chlorures par lil1·e. Les mâles stridulent sous l’eau, en produisant un urôsillement intermittant, mais très audible, corrélatif de mouvements saccadés de Yextrémité de l`abd·omen. BUTLE11 (l9ï23) et \VAm·o~ (l938‘) mentionnent ne pas axoir constaté ce comportement. 9. M. (Dichnetonecta) bracliynota Honvaru 1899. — Micronecta brachy· nom H0RvAT11, Rev. d’Ent.. 1899, p. 104. aw. vl lh 351 wêzfeîr _ J'; I ·-È; L lbs . · 7 &\~ . 'Ni assis?. .·€—.ê* s% s · · ;·,>=:· a=t’*» .',ïî`.*' ~ '£·\· ·à<î·*·ë* ·'«` =='·¢="<'~ ’ ~·~ ·,·st· "*r , \ .. ,-·;·‘.· i'_«.= ·· ~ ,;·\3~;,.. , e—·ÉÉ·""-ï?i:·.‘; « ' ;:Ql*‘* '· É " ····.< · ="' " ' —'·· A? _5§;"·· .·‘ ' î- '· A B Fm. 26. — Micronectu brachynota Honv. —- A, région antérieure du mâle; B, région antérieure de la femelle. Diffère de M. scholtzi par sa taille souvent plus faible, son aspect moins ovalaire, sa pigmentation jaunâtre, parfois rougeâtre. De vagues nébulo- sités peuvent s`observer sur les hémélytres. Un trait médian orangé sur le vertex. Le lobe tergal du 8° segment abdominal des mâles et les paramères offrent une morphologie comparable à celles de ces mêmes articles chez M. scholtzi ; M. brachynota semble correspondre à une forme subbrachyp- tère de M. scholtzi, à localisation méridionale (fig. 26 et 27l. Long: 2 - 2,25 mm; certains exemplaires atteignent 2,4 mm. Distribution. — Midi de la France ; Landes. Espagne, Afrique du Nord.
EQ HÉTÉROPTÈBES AQUATIQUES /)É\<*Eç;î« É ri} **4 : , ÉÉÉ ûq g,·_\ I :. ` ~_ `. <, si P Fi; É ~ — xgeô __ ,; à il nf _ ji xïyi Ag :4* Az`}; F · `\ D :îî_1É_` É;} s _.' ;_“ ,*1J’ / B ""` u \ = &'§Ã§~ ·î »¤§g·É»f , * A C · "*J%r~ ,ey»`ï‘·` <'!»î€" 2 ï-* '·’E·· :¤' 'F ' 5 ÈÉÈT F10:. 27. — Mzcronecta brachynota, mâle. —- A, , îÉ_É}§îg_· hémêlytrè droit: B, lobe tergal du huitième LA ii-` segment abdomimal; C, paramère droit; D, pa- *\~ ~· ramère gauche. Fm. 28. -— Micronecta semilaevis Honv., mâle. V} u .· ` "· 41 ‘ Jv v sv É ‘ ·· VV: if"]; il ·· N. **0 V u Ã, v`:·\ · ` ~y - î°~ · · J I ‘ ~. W v'/av v:uNv:: , F ‘·*V JJ w - \* ~ B _ 2 \ \ » ~ n V \ A ,· V , ` \ // ` L«__ E \ ’ ) L E _, '« J % $4 w L ' I Q j N C j . , Rh/¢ _ _ t « ` ' \ "'D,—<^ `. Y ' " ·· L _ j ~\ · Q I · , `vëhî" ` r É.} \ F Fm. 29. — Mwcronecta semilaems, mâle. — A, B, paramère gauche; C. D, paga- mère droit; E, lobe tergal du huxtxème segment abdommal; F, lobe tergal du cm- qweme segment abdominal. ·
CORIXIDAE, —-— MICRONECTA 53 10.M. (Dichaetonecta) semilaevis Honvarn 1899 (fig. 23). — Micmnecta scmilaevis HORVATII. Rev. d’Ent.. l899. p. 102. - .l/Iicronccla semilaevis POISSON. Ann. Soc. ent. Fr., vol. CVll. 1938. p. 102. Teinte générale brun jaunâtre. Tête flavescente présentant généralement une bande médiane orangée partant d’un mucron médian du bord marginal postérieur du Vertex. Hémélytres brillants avec de courts poils dorés clair- semés; clavus lisse, cories légèrement ponctuées et pouvant présenter 3 à 4· lignes nébuleuses longitudinales brunâtres et 2 taches, mal délimi- tées sur la marge costale. Pattes et face ventrale flaves. Pronotum plus long que la moitié du bord postérieur de l’œil. à côtés latéraux bien marqués, 2.7 à 3 fois aussi large que long en son milieu. Tête un peu plus longue que le pronotum chez les mâles (HORVATH). Les paramères du mâle sont du type scholtzi (FIEBER) (fig. 29. A. B. C, D), Long.: 2.5 à 2,75 mm; larg.: 1.2 mm. Distribution. -— France mér·idionale Hllîlll! de Vvinlrvs près de Béziers), (Nomrmrzn) ; Italie, Hongrie, Portugal, Algérie (Ilonvvrn 1899) ; Espagne (OSHAYIY), Onsznvtvrxon. — Ce Micronecte représente, semble-t-il, une forme macrop- tèrc méridionale de .lI. schotlzi qui s`obserw également en Espagne, Maroc, Algérie, ete... Le type «t’Honvtrn appartient aux Collections du Muséum National ile Paris ; c`vst une femelle macroplère mesurant 2.5 mm, qui provient de l`étang de Vendrcs près ile- Béziers (Nouxtmnn 1898). Subfam. CYMATIINAE \VAr.·roN Toutes les espèces connues de Cymatiinae, sept seulement jusqu’ici (1). appartiennent au genre Cymatia, lequel est malgré tout, représenté en Chine, aux Indes orientales, Turkestan, Caucase, Australie, Afrique du Nord (Algérie), Europe. Sibérie, Amérique du Nord. Gen. CYMATIA FLOR 1860 llostre non sillonné transversalement. Face courte; aire infraoculaire réduite; aire post·ocu1aire de la tête. large. Tibias antérieurs courts. Palettes longues, étroites. presque cylindriques, armées seulement de quelques soies palmaires. Palettes mâles terminées par une longue griffe, large et épaisse. Pronotum caréné longitudinalement sur sa moitié anté- (1) C. coleoptmta (Fan., rogenhnferi (Fran.), bonsdorffi (C. Sax-mn.), jaxartemis Krnx. (Turkestan russe), apparens (Drsr.) (Turkestan chinois), americana Husszv (U.S.A.), Canada), nigra Hum:. (Australie).
54 naraaopràaas Aouixrrours rieure au moins, sa surface brillante dépourvue de lignes transversales. Asymétrie abdominale droite des mâles. Pas de strigile. (Eufs généralement pédicellés. Typc du genre : coleoptrata (FABRICIUS). Trois espèces appartiennent à la faune française: 1. (2.) Taille inférieure à 4.5 mm .................... 1. coleoptrata 2. (1.] Taille supérieure à 4,5 mm. 3. (4.) Pronotum et hémélytres très irrégulièrement mouchetés de fines taches flaves sur fond brunâtre. Longueur 7 - 7.5 mm. ............................................ 2. rogenhoferi 4. (3.) Pronotum concolore, sans taches flaves, Hémélytres avec des lignes transversales pâles, assez nettes, mais plus ou moins réticulées. Longueur: 6 - 6,5 mm .,............ 3 bonsdorffi 1. Cymatia coleoptrata coleoptrata (F ABRICIUS j 1776. —- Sigara coleop- trata FABRICIUS, Gen. lns. 1776, p. 298. - Corisa fasciolala MULSANT et REY. Ann. Soc. Linn. Lyon, 1852, p. 141 (f. macroptère). - Corisa coleoptrata PUTON, Synopsis, vol. l, 1880, p. 236. - Cymatia coleoptrata JACZEWSKI, Ann. Zool. exp. et gén. vol. LXXVI1, 1935. p. 487; etc... Aspect elliptique, presque ovale chez le mâle, rétréci postérieurement. Tête, pronotum et hémélytres brunâtres ou d’un brun noirâtre. Région postérieure du Vertex, quelquefois disque du pronotum, partie apicale du clavus et 2 à 3 bandes longitudinales sur le corium, d’un brun iaunâtre plus pâle. Pattes et sternites abdominaux jaunâtres; tarses postérieurs marginés de noir; bords supérieur ét inférieur du canal marginal des hémélytres d°un noir jaunâtre luisant, ainsi que le pourtour du disque du pronotum. Canal marginal de Fhémélytre flave. Pas de lignes transverses flaves sur le pronotum, ni sur les hémélytres. Vertex avec une carène médiane longitudinale obtuse. Pronotum et hémélytres non striolés. Angles latéraux du pronotum arrondis ; lobes latéraux du prothorax en languette allongée (fig. 30, D1. Griffes des pattes intermédiaires plus courtes que le tarse. Face poilue, concave chez le mâle, aplatie chez la femelle. Mâle. — Palette longue, subcylindrique, 2 fois et demi aussi longue que le tibia qui est très court; elle porte 2 rangées longitudinales de longues soies; sa griffe, épaissie à la base, est ensuite aplatie, puis arrondie à l’apex; elle est plus courte que la moitié de la longueur de la palette ,fig. 30, C]. Fémurs postérieurs avec 7 à 8 spinules distribuées linéairement sur leur face supérieure. Paramère droit en crochet à pointe dilatée (fig. 30, È). Long. : 3 à 4,5 mm.
coruxime. —— (LYMATIA 55 Distribution. —- Toute la France, mais localisé, souxent dans des étangs : abondent dans beaucoup de pièces d’eau légèrement saumàtre du littoral maritime de la Manche. Dans ces mêmes stations, s`obserxent également Ilespcrocnrixa linnei, .V0lom>cla viridis uiridis, ·Vl1llCl)l‘i$ (Ilyororis) cimi- roidcs, Jlesovelia furcala, Gvr·rz`s mlonlogaster, etc... (mserlvsriou. — L‘espè<·e est dimorphe ; chez les brachyptères, les hémé· lytres raccourcis, sans membrane ditïérenciée, sont jointifs ii l`extr6mité sans se recouvrir ; vertex 2 fois aussi long que le pronotum, lequel est près de 4 fois aussi large que tong. Chez les macroptères, qui sont rares, le xertex est proéminent et un peu plus long que le pronolum, lequel est 2 fois l/2 aussi large que long, à carène médiane nette ; à membrane des hémélytres distincte. Une sous-espèce a été décrite d‘.\ugleterre : (Jymalia roleoplrula însularis WALToN 1942 (îles Hébrides). pis, 5 ,2,,, _¢.,,.. , E Q . W t L ,_ ~·.É · .:È_«1¢. _y" :: £_ '"‘ 2 ' - ·‘·î@3 · · ldilàii, ê % il D i ` a <~ r - •M,.— ‘=—“ ·"·` 'î__ . ·· ·.¤· *<§ * ‘-~;, Ziyr'7 . T2"'.; C i · - 1 . ·'= ‘ i » ,· ;:'- 1., ri Fm. 30. - Cymatia coleoptrata Farm. — A et B. têtes d’une forme macroptère et d'une forme brachyptère (mâles); C, patte antérieure d'un mâle; D, lobe latéral du pronotum: E. paramère droit. 2. Cymatia rogenhoferi IFIEBER} 1864. — Corisa rogenhoferi FIEBER. Wien. Ent. Monatschr, vol. VIII, 1864, p. 208; PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 235 - Corisa frivaldszkyi HORVATH, Bert. ent. Zeit., 1874, p. 336. - Cymatia rogenhoferi JACZEWSKI, Ann. Mus. Nat. Hung., vol. XXVI, 1929, p. 23. - POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII, 1935. p. 487 2 etc... Aspect allongé, à côtés parallèles. Teinte de fond du disque du pronotum et des hémélytres brun noirâtre ou brun chocolat. Tête, face ventrale et pattes jaunes; premiers sternites abdominaux noirâtres, surtout chez les
56 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES mâles; milieu de la poitrine noir; le reste flave. Disque du pronotum et hémélytres densément et finement mouchetés de taches pâles plus ou moins disposées transversalement. et parsemés de petites taches noires. Une ligne médiane carénée. noirâtre presque entière, sillonne le pronotum. Base interne du clavus flave. Marges du pronotum et des hémélytres très étroitement noirâtres; les membranes hémélytrales présentent Yapparence de 2 cellules et leur ornementation est identique à celle du reste de l`hémélytre. Disque du pronotum et hémélytre non striolés; pubescence faible. g ·· `_ À· ` ' ` nx Ã`·i·ilî.É P, " C . · >.:,.' i . B " x gi Fm. 31. — Cymatza rogennoferi (Frma.), mâle. — A, patte antérieure; B, lobe latéral du pronotum; C, paramère gauche. Pronotum presque une fois et demi aussi large que long; son angle latéral largement arrondi; le lobe latéral du prothorax (fig. 31. Bl, large à la base, puis rétréci ensuite progressivement. Griffes des pattes intermédiaires plus courtes que le tarse. brun noirâtre à son extrémité; tarse plus court que le tibia. Mâle. —— Fossette frontale fortement concave et poilue. Palette 2.5 fois au moins. aussi longue que le tibia (fig. 31, A) ; sa griffe est spatulée. Paramèie droit vesti ial ; aramère auche dévelo é et armé d°un é eron \ _ E P g ' PP _ P pres de sa base (fig. Sl. Cl. plus accuse que chez les autres especes. Long : T à 7.5 mm. Distribution. — Pyr·énée~-()r1entales (Salsem. lispèce du sud et du sud-est de l’Eur·ope ; Aulriche, Hongrie, Italie, Roumanie, Algérie. Caucase, Tur- kestan, A~·ie-Mineure. Iran (Smstanl. Russie rnéridionale, ete...
CORIXIDAE. ——- (IYMATIA 3. Cymatia liûnsdorffi (C. SAHLBERGI 1819. — Cvrisa f)0IlS(l()l'//l _ SAHLBERG, Noton. Fenn., 1819, p. 13. - PUr0N, Synopsis. vol. L 1880, p. 236. - Cymatia bonsdorffi JACZEWSKI. Ann, Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. 111, 1924, p. 20. - POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVIL 1935, p. 488 ; etc... Teinte de fond des hémélytres et du pronotum brun noirâtre à brun chocolat. Tête, face ventrale, pattes d’un brun jaunâtre obscur; face · ventrale noirâtre chez les mâles. Dos de l’abd0men, sauf le connexivum, noirâtre. Disque du pronotum uniformément brunâtre, mais présentant chez les adultes immatures. immédiatement après la mue imaginale, une dizaine de lignes transversales pâles qui s’estompent rapidement. `V "_ i· · . . - ` 1-vdtj M I 4 ’» .;" ·’ .·;’ A ~ .:/’ --1 ':· : " »- ¥:$ Fm. 32. — Cymatia bonsdorffi (C. Sutra.), mâle. — A, patte antérieure; B, para- mère droit. Clavus avec des lignes claires transverses, souvent obscures. plus ou moins régulières et interrompues, souvent dilatées dans la partie basale. mais anastomosées vers l’intêrieur. Lignes flaves du corium anastomosées · et bifurquées. apparemment disposées en deux bandes flaves longitudinales, finement dentelées. Suture de la membrane indiquée par une ligne flave écourtée à ses deux extrémités et bordée inférieurement d’une ligne noire. Disque de la membrane avec un dessin flave hiéroglyphique. Canal marginal flave., brunâtre vers l’apex. Pubescence rare. Vertex à peu près aussi long que le pronotum. avec une légère carène médiane. Pronotum deux fois aussi large que long; ses angles latéraux arrondis; sa carène médiane presque entière. accentuée en avant: lobes latéraux du prothorax linguiformes. Pattes intermédiaires à griffes courtes, l’extrémité inférieure des tarses noire Une rangée d’une quinzaine de courtes spinules sur la marge externe des fémurs postérieurs. Mâle. — F ossette faciale poilue, concave, occupant toute la face. Palette 3 à 3,5 fois plus longue que le tibia. la griffe à peine plus courte que
58 HÉrÉRo1>rÈREs Aooxrrouas la moitié de sa longueur (fig. 32, A). Paramère droit à tige grêle, puis élargie à son extrémité (fig. 32, B). Long. : 6 à 6,5 mm. Distribution. —— Espèce surlout nordique : Dax tl’U1ox) : Vosges. Canal de Ternay (Mont de Beau) (Haute-Savoie) (P. Rem) ; Remiremont (Bateau et Pororx) ; étangs Hasselfurlh et \7Velschweilher· (Moselle) (KIEFFER) ; lac Bourdouze, lac Chambon (Puy-de-Dôme), etc... Oesaaviriov. —— [fespèce est polymorphe 1 chez les brachyptères, les hémélylres recouvrent tout l’abdom en, mais leur membrane est réduite et les ailes postérieures ne dépassent pas, en général. le dernier segment prégé- nital. Subfam. CORIXINAE ENDERLEM 1912 (POISSON 1935) Cette sous-famille comprend la grande majorité des Corixidae. Le rostre est sillonné transversalement fig. 33, B, r). Les tarses antérieurs sont de conformation variable, mais toujours bien développés en palette (fig. 5, t). Scutellum masqué par le pronotum ou seulement avec sa pointe visible (fig. 33, A). Hémélytres présentant une gouttière submarginale sur l’em- bolium et une scissure nodale accusée (fig. 33, A. sn), etc... La sous-famille est scindée en quatre tribus, dont deux sont représentées dans la faune française. A. Yeux convexes, saillants, protubérants. Tête déprimée transversalement. Face densément poilue dans les deux sexes. fortement aplatie chez les femelles. sensiblement concave chez les mâles. Dents apicales de la palette des mâles prolongées chacune par une soie. Marge dorsale _ de Yépisternum métathoracique cannelée. Asymétrie abdominale droite des mâles ; un strigile (Genre type : Claerwcorixa). Tribu Glaenocori- sini Hoivcsnroao 1948 (Holarctique). AA. Yeux non protubérants, moins convexes. Tête non déprimée transver- salement. Face des mâles plus ou moins concave, dessinant une fosette plus ou moins étendue et accentuée ; face des femelles convexe sans dépression faciale, non ou à peine poilue dans les deux sexes. Aucune dent de la palette des mâles n’est prolongée par une soie. Pronotum toujours glabre. Hémélytres portant souvent de longues ou courtes soies éparses, fréquemment associées. Marge dorsale de l’épisternum métathoracique généralement non cannelée. Nervure M des hémélvtres généralement fusionnée avec Cu, à la base de la scissure nodale. (Genre type: Corixa). Tribu Corixini WALTON 1940. (Toutes les parties du Monde).
CORIXIDAE 59 Y [IC ,·—— ,-_ : C0 ' 0 ..... CI: È sin m P ............... « .q···:·_j:;;Éî ' ` É M, ____.......···· — T I I zi? " (-' È · I ~ iii r . W: g \ r ' ‘ ·‘ ll— ` / I *4 _ É I —· É sn. ,,., . ...... ,.É.. ,Q, ’ .· - I — 'J * f .} apn. ..· I" · ·· ··.·....· Ild E ...... . . ·z ` ,·" 1 g M'., ·'_ ( -.-03 ap \ I; _ jr , \ I > sa •·: A · " rh \ T `·••s lp. _u.. ..., P , __.,,.., a jyà --—— — p,, ........ auf, . fr W ....nm ·*' ."* Ii C II · I *\ g .......... I JJ T- J" L ej A 7` QI > Jn-.- ··.•··· , ,_,__ a * " ai B lâ .... . ..... W À, ; Fm. 33. — Schéma morphologique d‘une Corise (imité d'Hu1·:c.¤m·01w). -— A, vue dor· sale, hémélytre et aile postérieure droits étalés ; B, vue de profil. - a, antenne : ap, aile postérieure; apn, aire pruineuse postnodale de la marge hémélytrale; cl, clavus; Co, coriumz F. fémur; g, griffes des pattes intermédiaires; lp, lobe latéral du pronotum; m, membrane: nc, nervure cubitale; nm, nervure médiane; 0, œil; P, pronotum; pa, tarse antérieur ou malette; r, rostre; s, strîgile; scl, zone prui- neuse de la suture du clavus; sm, suture de la membrane; sn, scissure nodale; T, tibia; t, tarse; t1, t2, ler et 2e articles du tarse postérieur gauche; v, vertex; 4, 5, 6. 7. 8. sternites abdominaux.
60 Hiàriâaovîrùaas AQUATIQUES Tribu Glaenocorisini Huixcsaroan Cette tribu ne comprend en France qu’un genre et une espèce nordique et alpine, Glaenocorisa propinqua lFlEBERI 1860. lCette espèce représente vraisemblablement. dans les Vosges. une relicte g ac1a1re. Gen. GLAENOCORISA TaoMsoN 1869 Corisa subg. Claenocorisa THOMSON, Opusc. Ent,. vol. 1, 1869. p. 89. Glacnocorisa propinqua. 1Fn~:er:R). — Carisa propinqua Fnaissa Eur. Hem., 1860, p. 99 ; PUTON. Synopsis, vol. 1, 1880. p. 235.. — Glaenocorisa propinqua BROWN, Trans. Roy. Ent. Soc.. London, vol. XCV1, 1946. p. 1 ; HUNGERFORD, Sc. Bull. Univ. Kansas. vol. XXX11, 1948. p. 139. (Glaerww- risa cavifrons THOMSON 1869. est une forme mélanique de propinqua FIEBER 1860), etc. Teinte de fond du disque du pronotum, des hémélytres. noir brunâtre, opaque, avec un reflet métallique d°un violet foncé. Bords antérieur et postérieur du vertex noirâtres. Milieu du vertex. thorax. abdomen et pattes. notamment les postérieures. jaune noirâtre chez le mâle, jaunes chez la femelle. Pronotum avec 8 à 10 lignes transverses pâles. étroites. parfois difficiles à I g distinguer lfornementation Have des hémélytres _* n’est bien visible que chez les individus clairs É g ff. propinqual ; elle s`estompe chez les individus f•~— A ,` z_ _ foncés (f. cavifronsl. Des lignes transverses, régu- Q " lières, à la base du clavus. lfornementation de la ï partie apicale du clavus et celle du corium est for- , mêe de courtes taches pâles linéaires, irrégulières, Qiitvl-_‘«` ~ parfois ondulées. plus nettes à l’angle inféro-externe , _ du corium Membrane concolore à suture mal indi- quée (fig. 34). Pronoturn deux fois aussi large ÃÉÈ QÉC`1 que long; ses angles latéraux subarrondis: sa 5 1'c·1i`·ÃÀ É carène médiane bien distincte jusqu`au milieu. au L bîîîf moins. Lobes latéraux du prothorax en languette. gv îîjî Pronotum, clavus. portion basale du corium, j‘î‘Z_`·`\·;#:<£? striolés Xi} Tarsc intermédiaire noirâtre à l°apex, plus long ,}'T'-^ que ses griffes. Une rangée de 7 à 8 spinules à la ' xr} face supérieure des fémurs postérieurs. Mâle. — Fossette faciale poilue. concave, allon- zz`ii"\ gée, s’étendant largement dans l’espace interoculaire inférieur. Palette largement falciforme. trois fois Fm_34___Gme,,0c0ma aussi longue que le tibia ; les denticules palmaires : î";W"‘!"¤ (Fm-),· ·· _ _ _ , emelytre droit. dents « stridulantes », distribués en une seule ran- gée; ceux de Fextrémité apica1e terminés chacun par une longue soie qui manque à ceux de la portion basale. Une dou- zaine de soies palmaires mar2ino—internes tfig. 35. B) F
CORIXIDAE. —- HLAENUCORISA (ii. Strigile subovale, portant cinq à six rangées de dents (fig. 35. Di. Para- mère droit falciforme (fig. 35. El. Long. : 8 à 8.5 mm. Distribution. —- Bitche iétanzr Hasselfurth) iàiosellei iKllzl·`l·El\) ; e~pèce nordique et alpine. I / ‘ _ '''’ ·_ /« _·:·:·'_:,' i· « à ' ' "= z. 1 1 " B ··Èî\.l_'_’, ;_;‘· E L ~ ‘*· }:_*"/ , `îi " : L ` `. ‘·Z f- hl,/ml '. xv"; fr É ' ’ _·'Ã}}.î€È 1 V . ‘ l @> Fm. 35. —— Glaenocorisa propmqua, mâle. — A. tête et pronotum vus dorsalement; B. patte antérieure; C, extrémité de Pabdomen; D, strigile; E, paramère droit Unsiznvxixoa. — La coloration de cette (Iorise est variable et GI. cuvifrons TH0MsoN l869 serait synonyme de GI. propinqua (Fiamaa) l860, forme claire de l’espèce (Bnowiv 19-16). Une autre espèce, GI. quadrnla WALLEY (8 - 9,65 mm), dont la pigmcntation e~t semblable à celle de propinqim, est connue du Canada et de Norvège (Hunoenroma). Tribu Corixini WALTON TABLEAU DES GENRES 1. ( 4.) Asymétrie abdominale gauche chez les mâles; appareil ‘ copulateur orienté vers la gauche; strigile à gauche. Lobes latéraux du prothorax courts, larges, trapêzoïdaux. tronqués obliquement à Yextrémité.
62 HÉrÉaoprÈm1s AQU.x·r1QUEs 2. ( 3.) Denticules des tarses antérieurs des mâles (palettes) localisés à la moitié proximale de l’article, distribués en deux séries : une distale, de dents très rapprochées les unes des autres; une proximale, composée de denticules plus espacés les uns des autres (fig. 36, C). Pronotum et clavus faiblement striolés ; cories non striolées. Dessin hémélytral masquant la suture de la membrane. Taille faible: 5,5.- 6 mm. .............................. (p. 63) Heliocorisa 3. ( 2.) Denticules des palettes des mâles s°étendant au delà du milieu de l’article et atteignant, en général, ou presque. l’extrémité du tarse. Metaxyphus allongé et acuminé. Pronotum et hémélytres jamais striolés. Dessin réticulé. Face dorsale et apicale des fémurs postérieurs avec une unique rangée de spinules très rapprochées les unes des autres. Taille plus grande : 8-15 mm. ........ lp. 65) Corîxa 4. ( l.) Asymétrie abdominale droite chez les mâles. 5. ( 8.) Pas de strigile chez les mâles. 6. I 7.) Denticules de la palette des mâles dissociés en deux ran- gées: la distale incurvée et suivant la courbure de la marge externe; la proximale presque droite, ou à peine incurvée ; un hiatus entre les deux rangées. Portion distale du premier article des tarses postérieurs, teintée de brun noir, au moins sur les marges. Pronotum et hêmélytres fortement striolés. Teinte générale assombrie ; zones clai- res et noires des hémélytres et du pronotum moins con- trastées que normalement .............. lp. Tl) Callîcorixa 7. ( 6.) Denticules de la palette des mâles distribués selon une seule rangée. Région distale du premier article des tarses postérieurs et extrémité du deuxième article, teintées de noir. Pigmentation générale plus claire; dessin plus contrasté ............................ (p. 73) Paracorîxa 8. ( 5.) Un strigile chez les mâles, parfois petit. 9. (12.) Lobes latéraux du prothorax trapézoïdaux, mais asymé- trie abdominale droite chez les mâles. 10. (ll.) Palettes flaves à l’extrémité dans les deux sexes, celles des mâles à côtés généralement subparallèles, subtronquées apicalement ; tibias antérieurs avec au moins, un faisceau spiniforme de soies raides près de l’extrémité. Dessin des hémélytres non réticulé. Métaxyphus long et à pointe aiguë ............................ Ip. 75) Hesperocorîxa ll. (IO.) Palettes noires à l’apex dans les deux sexes, non subtron- quées apicalement ; tibias antérieurs sans tubercule spini- forme près de l’extrémité .............. (p. 85) Parasigara
conrxirms. — nE1.1ocoR1sA 63 12. ( 9.) Lobes latéraux du prothorax non distinctement trapézoï- daux, plus allongés (fig. 59, D), souvent linguiformes: palettes des mâles à côtés non subparallèles, plus ou moins progressivement acuminées vers l’extrémité. 13. (14.) Une carène médiane longitudinale s`étendant sur toute ` la longueur du pronotum et très accentuée en avant. Aspect allongé. Hémélytres longuement pubescents. Face poilue dans les deux sexes. Palettes des mâles allongées. quelque peu tordues ; septième tergite abdominal du mâle distinctement lobé derrière le strigile. Dessin des hémélv- tres plus ou moins réticulé, sauf à la base du clavus où les lignes transverses flaves sont à peu près régulières et parallèles. Paramère droit plus ou moins fourchu apica- lement .............................. (p. 89) Arctocorisa 1.4. (13.) Carène médiane longitudinale du pronotum nulle, ou peu saillante, et alors visible seulement en avant. Pilosité des hémélytres courte; leur dessin nettement réticulé. Face non poilue en général, ou avec seulement quelques courts poils .................................... (p. 93) Sigara. Gen. HELIOCORISA LUNDBLAD 1928 Heliocorisa LUNDBLAD, Zool. Anz., vol. LXXIX, 1928, p. 159. Helîocorisa vermiculata (Purom 1874. — Corisa vermiculata Puron. Pet. Nouv. Ent., vol. I, 1874, p. 440. — Trichocorixa persica JACZEWSKY Ent. Mitteil., vol. XVI. 1927, p. 415. —— Neocorixa vcrmiculam POISSON, Bull. Soc. Zool. Fr., vol. L11, 1928. p. 467, etc... La pigmentation générale rappelle quelque peu celle de Sigara lateralis (LEAc1Il..Pronotum court et convexe, orné de 9 à 10 lignes transversales flaves, plus larges que les intervalles noirs, parfois ténues, souvent inter- rompues postérieurement (fig. 36, A) ; ses angles latéraux émoussés; lobes latéraux du prothorax larges, courts, tronqués à l’extrémité (fig. 36, E), ainsi que chez les Corixa dont les mâles présentent la même asymétrie abdominale. Hémélytres à large canal marginal et ornés de linéoles noires anastomosées en réseau sur toute la surface ; suture de la membrane masquée (fig. 36. B). Pronotum et clavus faiblement striolés. Métaxyphus court et large à sa base. Tarses intermédiaires noirâtres à l’extrémité (fig. 36, D). Mâle. —— F osette frontale profonde, s'étendant entre les yeux, et poilue. Palette courte, en lame de couteau ; denticules « stridulants » (palmaires), distribués en deux séries : l’une distale, d’élêments très rapprochés les uns des autres, au nombre de quatorze à seize; l’autre proximale dont les éléments sont plus espacés (10 à 12) (fig. 36, C). Tibia antérieur caréné.
64 mîrüizopràuus AQUAr1QUEs Strigile senestre, constitué de quatre à cinq séries de dents, certaines frag- mentées (fig. 36, F). Paramère gauche arqué (fig. 36. H) ; paramère droit (iig. 36. G). Aedeagus tubuleux. armé de nombreuses spinules à Yapex. Long. : 5.5-6 mm. . / . ; Z · J D '\ : V \" — sa ’_` "\‘ r . gl". , - " ?P""'r, .` J? . A. . · \ =,/ @>;.—· · ~· % C ` ·` B G E Fm. 36. — Heliocorzsa. vermiculata (PUT.), mâle. — A, disque du pronotum; B, hémélytre droit; C, palette: D, tarse intermédiaire; E, lobe latéral du pronotumt F, strigile; G, paramère drcut; H, paramère gauche. Distribution. —— lliskra, Kub}l1e du Djurdjura, bucl-Uranais (Algérie) (Pors- sov et Gwmrun), Sud-Ouest de l’Asie, Iran, 'l`1·z1uscaucasie (Poisson 1939) ; Valencia, près Albufera (Espagne) (Jaczuwsm l934, l femelle), etc... L'es- pèce est à rechercher dans le midi de la France.
l CORIXIDAE. —· CORIXA Gen. CORIXA Gaorraov, 1762-1785 (Macrocorisa THOMSON, 1869) Type du genre : punctata ILLIGER. 1307. Pronotum et hémélytres jamais striolés. lisses et brillants, bien que la marge antérieure du pronotum puisse être rugueuse. Dessin hémélvtral réticulé. Des lignes transverses pâles sur le disque du pronotum ; sa carène médiane à peine visible antérieurement, Lobes latéraux du prothorax courts et trapézoïdaux. Mctaxyphus long, pointu, lancéolé. Pattes antérieu- res des mâles conformées comme celles des espèces du genre H espcrocorixa. les tibias portant un faisceau de soies spiniformes près de l’apex ; la palette à bords subparallèles, obtuse et tronquée à son extrémité, avec une seule rangée de dents. Sur la portion apicale de la marge interne de la face dorsale des fémurs postérieurs, existe une longue et unique rangée de courtes spinules rapprochées les unes des autres mais d'une manière irré- gulière. Asymétrie gauche des mâles, appareil copulateur orienté vers la gauche, strigile à gauche. grand. allongé, elliptique. Le paramère droit prend part à la formation du fourreau pénial. TABLEAU DES ESPÈCES l. I4-.) Griffes des pattes intermédiaires distinctement plus courtes que le tarse. Taches pâles des hémélytres non confluentes en lignes transverses. Fossette frontale des mâles très superfi- cielle. Disque du pronotum avec environ quinze lignes trans- verses pâles. 2. (3.) Tibias intermédiaires sans échancrure semi-circulaire au bord q interne apical dans les deux sexes. F êmurs intermédiaires des mâles dépourvus, sur le bord interne, d'un faisceau. dentiforme, de poils près de l’apex. Longueur : 13 mm. 1. punctata 3. (2.) Tibias intermédiaires présentant dans les deux sexes, une échancrure semi-circulaire au bord interne apical, le début de l’échanerure simulant une dent. F émurs intermédiaires des mâles pourvus, sur le bord interne, d’un fort faisceau, den- tiforme, de poils près de l’apex. Longueur : 13 à 14 mm. 2. rlcntipes L (1.) Griffes des pattes intermédiaires aussi longues, ou même légèrement plus longues que le tarse. Taches pâles des hémé- lytres partiellement confluentes en lignes ondulées. sensible- ment transverses. Fossette frontale des mâles nette et oblon- gue. Longueur : 8 à ll mm. S. (6.) Longueur : 10,5 à ll rruri. Dessin pâle du pronotum et des hémélytres ne tranchant pas nettement sur la teinte de fond. sombre. Fossette frontale du mâle grande et assez profonde. Plus de trente dents « stridulantes ww à la palette ...... 3. panzeri 6
66 11ÉTÉRoPrÈREs Aqumrouns 6. I5.l Longueur : 8 à 9 mm. Dessin pâle du pronotum et des hêmé- lytres dominant très nettement la teinte de fond. Fossette frontale du mâle petite. superficielle. Moins de trente dents «stridular1tes>> à la palette ...................... 4. affinis · f · U ,,` Gr ·_.· qq ,,n v P " ' ' ’ " 'fpy i · ;. «•‘î ____,,,.·;-:7:·"’ ‘. · ak} A ··È I -__,·»*' 4 _·_‘· gf, _ î ;_ ~··....····j, · ` —`_2:; y._}_·2;·*· rp · \` 6 =< Al _,_'*'|.:;»;î:; r· - . À \ ti ;. —k· t, y x _ x p; ·» « " zê ~’î’ ” ” ' * ~*'· ' ~ ·· · ~ëâa;§~\,·.t ‘J.· II L V V V " I `7 a' ¢ » ·' D K · §î=§%ës`¤; Éâlëlës E È ëlas à " ÉÈÈÉÉÈEÈÈ — ·< sëfsëssfss- '·*`.·· ` ëël ÈÉÉÉÈÉ . · · Èëêêëêëëê I ê2=§ëE맷? ·· 4 gsâssêêg s E "*s, ` É'. È \'·' ,·, îE—E:,,;=E — w _ ssêsseassê " ·:. ÈÉEÉÈÈÉÉÉ ‘: ‘ âalaaëêaëë . —· . sëstssaxei I" "` C ` B Fm. 37 .— Corixa ptmctata (ILL.), mâle. — A, palette ; B, articulation tibi0-férn0- rale intermédiaire; C. strigile; D, paramère gauche; E, paramère droit. 1.C0rixa punctata (ILLIGER), 1807. — Sigma ptmcmm ILLIGER (Cmm. Gen. Names Br. Ins,. par. 8, 1943, p. 281). — Corixa geoffroyi LEACH. Trans. Ifinn. Soc., vol. XII, 1818, p. 17; PUTON, Synopsis, vol. I. 1880. p. 220 ; JACZEWSKY, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat,. vol. III. 1924. p. 87 : etc... Pronotum et hémélytres bruns. lisses, brillants. Une quinzaine de lignes transverses pâles sur le pronotum, les premières presque régulières. les autres interrompues, bifurquées, ou anastomosées. Hémélytres uniformément parsemés de taches pâles en zigzag. partiellement confluentes en lignes . transverses à l’extrême base du clavus. Taches de la périphérie de la mem- brane distribuées radiairement. Pubescence des hémélytres faible. Tête
l conixrma. ·- IIORIXA 67 et pattes jaunes ; milieu du thorax, quelques taches sur les coxae, les deux ou trois premiers sternites abdominaux, tous les tergites abdominaux. noirs en général. Longueur du pronotum sensiblement égale aux trois quarts de sa largeur ; ses angles latéraux droits et émoussés ; lobes latéraux du prothorax grands. trapézoïdaux et tronqués obliquement à l’extrémité. Metaxyphus long. pointu, ses marges latérales concaves. Griffes des pattes intermédiaires plus courtes que le tarse. Fémurs postérieurs présentant sur leur face externe, apicale, une rangée de courtes épines groupées par deux, trois ou quatre (fig. 38). ï W `WR È p' www Wm·Mr(®\ M \\\ ,_ ` \\,>\;g,$\\\\ ·‘\ \ \* · W ‘ \ ` Ii Fxc. 38. — Corixu, punctata, mâle. — Extrémité apicale d’un fémur postérieur. Mâle. — Fossette frontale superficielle ; front apparemment aplati entre le rostre et les yeux. Pattes antérieures : trochanters revêtus d’une pubes- cence uniforme. Fémurs avec une zone de poils épaissis, distribués en quatorze ou seize rangées obliques sur leur face externe; un pinceau, spiniforme de poils à l’apex des tibias (fig. 37, A). Palette allongée, à bords subparallèles et à extrémité arrondie. Vingt-sept à trente-deux dents « stridulantes », distribuées en une seule rangée (fig. 37, A). Pattes inter- médiaires: pas d’encoche à la base des tibias dans les deux sexes (fig. 37, B). Strigile allongé, elliptique, avec huit à dix rangées de dents assez régulières (fig. 37, C). Paramère gauche largement falciforme (fig. 37. DI. Paramère droit (fig. 37, E). Long. : I3 à 15 mm. Distribution. — Toute la France ; ruisseaux, mares et étangs, r~tc... 2. parmi les plantes aquatiques. Espèce largement rüpanilue en Europe : *l§!U?1l¢=*‘ ôualennetit du 'I`nrkestan, de Palestine, Transcanicasie, [ran. e|r·... 2. Corixa dentipes (Tn0Ms0N), 1869. —~ .1/Iacrocorisa dentipes T1\0Ms0N. Opusc. Ent., vol. l, 1869, p. 28. — Carisa geoffroyi FLOR, R. L. l.. 1880. p. 786. — Corisa hircipes SCHIOEDTE, Naturh. Tidskr. Kj0eb.. l870. D. 228.
68 HÉTÉao1~TEP.Es AQUATIQUES — Corisa dentipes PUTON, Synopsis. vol. 1, 1830. p. 221. — Corixa den- tipes JACZEWSKY, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. 111. 1924, p. 90; CHINA W. E., Ent. mont. Mag., vol. LXIV. 1928, p. 85, etc... _ rx I ;—·- . $`?ï'».·‘%$» ' » .'§É\;i’,î ¢>€'É'—É «.· Rîàïë /.2 ; r } / adr Jé; îgié,/_,;;ç ·:·J('>§,¤; Éîfhbl Àîfil '.iê§' /}l»·1 ·,~’·@(x 9* ÉÈÃÉ-Y'? ,•/·`* gûïr 3/ î.(’ç , ,·4/Èp M » m mu.; A ~,"(P,w ,I·`&l?,«.·y<.; 4 “ 'zïïçlf ï'· [‘'» @?*¥”* · y' ,`— $2//t"_';r0( » y i J Q/_; F É_ 4 »'¥#<9`¢2.°®l'î9»l È ' U" 'D7~‘0·`*> j/)6' 4, `ëlîât Alix?] ‘îi“"l)€’ê' i , 11:* ër J4 x (» egëjwïivf ' ’ A L1"; ` ‘, ‘@i·’ FIG. 39. — Corixa dentipes (TH0MsoN), mâle. . . :: :"«- ·/i xi `: rl`,,_ / J ' . ï N - V _"~ A, 1 . .:;;;/( \<. .· fr — ~ \-· ·r' I ._ Fm. 40. —- Coriaca demtipes, mâle .— A, région tibio-fémorale de la patte inter- médiaire; B, ibid. (femelle): C, strigile; D, paramère gauche. Espèce très proche de C. punctata, de taille un peu plus forte et de teinte plus foncée. La longueur du pronotum est à peu près égale aux trois quarts de sa largeur chez punctata et aux deux tiers chez dentipes; ses angles latéraux sont obtus. Les fémurs antérieurs des femelles, sont pourvus de quelques soies dans leur région moyenne antérieure.
CORIXIDAE. ——- (ZOHIXA 69 Mâle (fig. 39). —- Palette un peu plus large que punctata. Pattes inter· médiaires: fémurs pourvus à l’extrémité d’un groupe interne de fortes soies (fig. 40, A). Tibias avec une encoche semi-circulaire à la base (fig. 40, A) au côté interne (caractère propre aux deux sexest. Strigile présen- tant douze à quatorze rangées de dents, les rangées internes étant les plus régulières (fig. 40, C). Paramère gauche plus fort que chez punctata et plus falciiorme (fig. 40, D). Long. : 13 à 15 mm. Distribution. — Espèce de Fest de la France et de certains lacs d’Auver- gne. A Bitche (Moselle), (I. dcntipes est plus commun que C. punctata (Kiismnzn), Somsois (Aube) (d’Am·essAm·Y), etc... Cette Corise est également · connue de Turquie, de Transcaucasie, du Sud de l’Ir:1n. i · "` 1Hln ' "· · , "ûü H"'., ·. , , 1.·= ‘*n;·=¤«t. = lill, n 'aïï I ·—*"_ 5.l* . , ',··. vx; / "·"C,•; . l " F a' c B Fm. 41. — Corixc panzeri (F1r:n.). mâle. -— A. palette; B. strigileg C, paramère gauche. 3- Corixa. panzeri (FIEBER), 1848. —·— Corisa panzeri FIEBER, Bull. S. N. Mosc., vol. II, 1848, p. 515. —— Corixa (Macrocorixa) panzeri BUTLER· Biol. Brit. Hém. Hét., 1923, p. 575. — Corixa affinis JACZEWSKI. Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. 111, 1924, p. 92; Bull. Ent. Pol., vol. V, 1926, p. 121, etc.. . Espèce voisine de C. affinis, mais la teinte générale est plus sombre. Pronotum avec dix ou douze lignes transverses pâles, assez régulières, mais -souvent bifurquées et interrompues postérieurement; ses angles latéraux
T0 11ÉrÉno1¤·rÈaEs Aouxrroues droits et émoussés. Tête plus courte que la moitié de la longueur du pronotum. Taches pâles des hémélytres partiellement confluentes en lignes transverses peu nettes, souvent élargies au niveau de la base du clavus; dessins de la région de la membrane disposés radiairement. De longs poils pâles, épars et rares sur les hémélytres. Mâle. — Fossette frontale nette, dépassant le niveau de liangle inférieur des yeux et se terminant en arc. Palette dilatée dans sa portion apicale, portant trente-quatre à trente-huit denticules disposés en une série régulie- rement arquée (fig. 41, A). Strigile grand, elliptique, comprenant cinq rangées principales de dents et trois rangées externes fragmentées (fig. 41. B). Paramère gauche arqué (fig. 41, C). Long.: 10.5 à 11 mm. Distribution. — Espèce euro-sibérienne répandue dans toute la France, mais apparemment rare : étangs et marais ; parfois en compagnie de C. punciata et Cymaiia coleoptrata. 4·· Corixa affinis affinis LEACH, 1918. — Corixa affinis, LEACH, Trans. Linn. Soc. Lond., vol. X11, 1818. p. 18. — Corisa atomaria FIEBER. Bull. S. N. Mosc., vol. 11, 1848. p. 515 ; PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 221. —- Corixa affinis, JACZEWSKI. Bull. Ent. Pol., vol. V, 1926, p. 123 ; Poisson, \rch. Zoo]. exp. et gén., vol. LXXV11. 1935. p. 501, etc.., Teinte de fond plus pâle que chez C. panzeri ; les lignes noires tendent à devenir plus étroites que les lignes pâles (c°est Yinverse chez panzeri) : les dessins clairs du pronotum et des hémélytres dominent la teinte de fond. Pronotum avec douze à quatorze lignes transverses pâles. Taches pâles des hémélytres vaguement réunies en lignes transversales. Tarses des pattes intermédiaires plus courts que les tibias; ils sont plus longs chez panzeri. Mâle. — Fossette frontale plus petite et moins accusée que chez C. panzerz. Marge interne de la palette presque droite, son extrémité apicale dilatée ; cette palette porte vingt-cinq denticules en général, distribués en une série linéaire qui suit. en avant, la courbure de l’extrémité apicale (fig. 42. A). Strigile oblong, présentant le même nombre de rangées de dents que chez C. panzeri (fig. 42, B, D). Paramère gauche largement arqué et montrant une sorte de dent apicale (fig. 42. E. F) ; paramère droit (fig. 42. G). Long. : 8 à 9 mm. Distribution. — Espèce largement répandue en France, en Corse et en Afrique du Nord : existe également aux Canaries et aux Açores : plus commune dans les eaux supra-littorales maritimes légèrement saumâtres, parmi les plantesi aquatiques. Corixa affinis pallida Poisson, (Bull. Soc. Hist. Nat. Àfrique Nord, io]. XX, 1929, p. 93) est une sous-espèce méridionale qui se caractérise par une coloration de la face, du front et du Vertex, d’un jaune citron et d`une manière générale, par une teinte plus jaune que chez le type. Pronotum
CORIXIDAE. —- CALLICORIXA 71 mec l5 lignes transversales noires, faiblement indiquées. Base du clavus sans linéoles, avec de fines taches noirâtres espacées. Palette du mâle avec seulement 23 à 24 denticules. - Long. : 7,75 à 8,5 mm. Corixa affinîs conglomerata REY (Rev. Ent., 1890, p. 29). -— « Ligne pâle « du pronotum plus étroite que les lignes noires ; linéoles du clavus et des <1 hémélytres plus ou moins anastomosées de manière à faire taches » (Rev). Il . · . .. =*è’··"?¤—·. yrlîîwrgg ' '· _‘·` -Y îîîîpîîî 9 E. , ··_ i'_',«- '._,_. 5 .7 L ` ll ·_ P l B , 1 .|' t" ’l' _, r ' Fm. 42. - Cortxa affinis Lance, mâle. — A, palette; B, sixième segment abdo- mmal avec le strigile; C, septième segment abdominal; D, strigile; E. F, paramère gauche: G. paramère droit. Gen. CALLICORIXA B. WHITE, 1873 Espèces de taille moyenne. Lobe latéral du pronotum plus long que large. Pronotum et hêmélytres ornés de lignes transversales flaves et ¤oirâ~ tres. les deux teintes ne contrastant que d’une manière attênuée. Pronotum. clavus et corium fortement ratissés (striolésl. Le premier article des tarses postérieurs taché de brun-noir à l’apex, ou au moins sur les marges. Les dents de la palette du mâle sont distribuées en deux rangées : la proximale. presque droite ; la distale, incurvée, suivant la courbure apicale de l’arti· cle. L°asymétrie mâle est dextre; pas de strigile. Le lobe médian du sep- tième tergite abdominal est pourvu d’une longue frange de soies.
72 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES Ce genre, d’affinités nordiques, n’est représenté en France que par une seule espèce : Callicorixa praeusta (FIEBER), Une autre espèce européenne que l’on rattache parfois à ce genre : C. concinna (Fmaan), a été signalée en France, du Bas-Rhin ; mais elle diffère des autres espèces du genre Callicorixa s. str., par les dents de la palette distribuées en une seule ran- gée, la tache apicale noire du l" article des tarses postérieurs s’étendant au 28 article, un grand mésoépiméron. STICHEL (1956) a créé pour cette forme le sous-genre Paracoriaca, que nous considérerons comme genre. L`ab- sence de strigile (caractère, sans doute, secondairement acquis), la tache noire des tarses postérieurs, nous permettent toutefois de la classer arti- ficiellement au voisinage de C. praeusta. /' ‘ "`-"" " `_ C- B — · . , » . · - , :'/ /,, If (iii I vlüîiï x .//M `lii i i W . , D 2 _ . Er i. ·~ .. A se ÉC îiîzfti ·r · =.. . '=%ï?.*,‘È`i§;i;È€:·2ëÉ·È" ` · . , _ Fra. 43. — Callicorixa praeustu. (FEB.), mâle. — A, tête vue de face; B, palette; C, tarse postérieur; D, paramère droit; E, paramère gauche. Callicorixa praeusta (FIEBERI 1848. —— Corisa praeusm FIEBER, Bull. S. N. Mosc., vol. II, 1848, p. 521. — Corixa socia DOUGLAS et Scorr, Ent. month. Mag., vol. VI, 1869, p. 243. — Corixa sodalis DOUGLAS et SCOTT. Ent. month. Mag. vol. V1, 1870, p. 245 —— Corixa praeusta PUTON, Synopsis. vol. I, 1880, p. 547. ——- Callicorixa praeusta JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. nat., vol. 111, 1924, p. 63 ; LUNDBLAD, Ent. Tidskr., vol. 11, 1927. p. 80. —— Sigara (Callicorixa) praeusta POISSON. Arch. Zool. exp. et gén,. vol LXXVI1, 1935, p. 554. — Corixa (Callicorixa) praeusta WALTOV. Trans. H. Ent. Soc., London, vol. 92. 1942, p. 411. —— Callicorixa praeusta Huncenrono, Univ. Kansas, Sc. Bull., vol. XXXII, 1948, p. 479. Pronotum et hémélytres, brun noirâtre. Vertex. face ventrale et pattes, jaunâtres. Milieu de la poitrine, base de l’abdomen, extrémité des tarses intermédiaires, une grande tache ventrale à l’apex du 1"" article des tarses
comxrnan. — CALLICORIXA 73 postérieurs (fig. 43, C), noirs. Pronotum orné de 8 à 9 lignes flaves, trans- verses et régulières. Lignes tranverses flaves du clavus, à peine interrom- pues, un peu élargies à la base, intérieurement. Lignes ilaves transverses du corium régulières, mais ondulées, interrompues à l’angle interne par un trait noir, peu précis. Suture de la membrane marquée d’une ligne Have, bordée en-dessous d’une strie noirâtre. La membrane porte des taches pâles en zigzag; distribuées radiairement à la périphérie. Pronotum et hémélytres fortement striolés ; membrane lisse. Longueur du Vertex à peu près égale à la moitié de celle du pronotum dont les angles latéraux sont obtus et qui présente une fine carène médiane antérieure tuberculée. Lobes latéraux du pronotum, larges à la base, puis allant en se rétrécissant et obliquement tronqués à l’apex. Griffes des pattes intermédiaires plus courtes que le tarse. Mâle. — Fossette frontale peu profonde, atteignant presque le milieu de l`espace interoculaire (fig. 43, A). Palette allongée avec une portion basale à bords presque parallèles et une région apicale, dilatée et incurvée vers la face antérieure de l’artic1e (fig. 43, B), Denticules palmaires dis- tribués en 2 rangées non superposées. Les denticules de la rangée inférieure varient de 9 à 25 avec une fréquence de 20. La rangée supérieure apicale ne compte qu°une dizaine de dents. Face externe des hanches, des fémurs, bord convexe des tibias, une partie du bord externe de la palette, noirs. Fémurs antérieurs pourvus d’une zone de spinules à la partie interne de leur face antérieure. Pas de strigile. Paramère droit présentant 2 courbures dont l’apicale forme un crochet (fig. 43. D). Paramère gauche (fig. 43, E). Long. : 7 - 7,5 mm. Distribution. — Espèce du nord de l'Eu1·ope : îles britanniques, Suède, Pologne, Russie ; signalée en France, des IIautes·Vosges (Gérardmer) (Purou), de la Moselle (Hasscliurth) (Krnrran 1884), de la Vienne (environs - de Civray) (Dnrszmria), du Puy-de-Dôme (loic d‘Estivadoux), de l’Ille-et- Vilaine (G. et G. llicman) (chasses à la lumière) ; souvent dans des pièces d‘eau fréquentées par le bétail et polluées par des matières organiques animales. Gen. PARACORIXA Sricnnr. 1956 Paracorixa conciuna (F1EBER). —- Corisa concinmz FIEBER, Bull. Soc. Nat. Moska, vol. XXI, 1848, p. 522; PUTON, Synopsis, vol. I, 1880, p. 223. —- Callicorixa concinna JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. III, 1924, p. 50; LUNDBLAU, Ent. Tidsk1·,, vol. II, 1927, p. 89. — Sigara (Callicorixa) concinna P0rss0N, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII, 1935, p. 552. — Callicorixa concinna PEARCE et WALTON, Trans. Soc. Brit. Ent., vol. VI, 1939, p. 158. — (?) Callicorixa concinna HUN- GERFORD, Univ. Kansas, Sc. Bull., vol. XXXII, 1948, p. 459. — Callicorixa subgen. Paracorixa STICHEL, Illustr. Bestim. Wanzen, II, Europa, herft 3, 1956. p. 76 ; etc. 7
74 HÉirÉRoPTÈREs AQUATIQUES Teinte de fond brun noirâtre. Vertex. face ventrale, pattes, jaunes ; mi- lieu du mésosternum et des lm sternites abdominaux, extrémité des tarses intermédiaires, etc., noirs. Abdomen jaune distalement. Ifornementation pâle est plus étendue que chez C. prueusta. Le pronotum présente 9 lignes flaves transverses (plus rarement 8), bifurquées çà et là et un peu plus larges que les intervalles noirs. Les lignes transverses flaves du clavus sont régulières seulement vers la base ; sur le reste du clavus ét sur la corie, le dessin Have est vermiculé (comme chez Vermicorixa lateralis) et souvent . ; wîv ï*· » ( A aa? E » . *1 ” " .v` L 5 , Q G _ _ X \ , ‘ - . J quil /-'*r;3;; L Q Ãgllff hi': __ K ·· ` — _ y E: l . Y . . % _ . ` i % i ·; H ° ,, · B Fm. 44. — Paracorîxa concinna (Fma.), mâle. — A, tête vue de face; B. palette: C, lobe latéral du pronotum; D, tarse postérieur; E. métaxyphus; F, capsule âeàuàtuale; G, paramère drmt: H, deux autres aspects de Pextrémité du paramère interrompu. Le corium et la membrane sont séparés par une ligne Have; cette dernière région est ornée de taches en zigzags, radiaires à la péri- phérie. Pronotum et clavus striolés ; le corium l’est plus faiblement et les strioles disparaissent vers l’apex ; la membrane est lisse. Tête, vue dorsa- lement, deux fois plus courte environ que la longueur du disque du pro- notum dont la carène médiane, faiblement indiquée, s’étend sur la moitié antérieure du disque. Les griffes des pattes intermédiaires à peine plus longues que le tarse. Apex du l" article des tarses postérieurs et base du 2” article, noirs (fig. 44, D). F émurs postérieurs présentant une rangée de 4 à 5 spinules dorsales. Métaxyphus (fig. 44, El.
CORIXIDAE. —- IIESPERUCURIXA 76 Mâle. - Fossette frontale grande, mais peu profonde. atteignant le mi- lieu de l’espace interoculaire (fig. 44, A). Synthlipsis plus large que la largeur d’un œil. Palette falciforme. non tordue (fig. 44, B) ; une quin- zaine de soies implantées sur le bord interne concave ; les denticules pal- maires sont distribués en une seule rangée et au nombre de 35 à 36 en- viron. Le strigile manque. Le paramère droit est renflé dans sa portion basale, arqué ensuite avec une extrémité apicale grêle terminée par une sorte de griffe (fig. 44, G, H). Long. : 7 - 7,5 mm (6,1 · 7.2 mm) IHUNGERFORDL Distribution. - Bas·l`(hin, (Fl‘21[`lC€‘) ; Caucase, Turkeslan, Siberie, Mon- golie du nord, Angleterre, Pologne, Moldavie, Hongrie, Mandchourie, etc... [lEM\RQl.ln. '· ])(l"(lC(}I'i.L'll (`()IlCinll(l ()l`f`l'("` PU ('lllllfllull, Zl\t'(‘ ig. (V€I‘I71fCU- r·z`a·n) lrilemlis, d’avoir une tache noire aux tarses poslerieurs, les dents de la palette disposées sur une seule rangée, le paramère droit ayant une conformation assez e-iniilaire : mais il en diffère pan- les grilles iles larses interineiliaires moins longues, une (aille plus forle, liZlbS(‘T](È(·l ile slrigile, ele : ce dernier ear:n·lère, sans doute ile nalure secondaire, ne serait Ionlefois pas une objection au rattachement de concinna au genre Nigauvi ~. g. Vermicorimz lp. 93). llans celle nllernalive, I’m·ur·oriarr1 tombe- rnit en synonyrnie avec l’er·n1ic~r·ir«r. I'. coricinrzu esl localisé parfois clans les eauv quelque peu polluêes, comme S. lnlerulis. Gen. HESPEROCORIXA KXRKALDY 1908. (= Anticorixa JACZEWSKI) Type du genre: brimleyi KIRKALDY (I) Le pronotum est, en général. plus ou moins striolé, ainsi que les cories ; les clavus le sont fortement. La nervure médiane atteint. en général, la scissure de l°embolium. Les lobes latéraux du pronotum. trapézoïdaux, appa- raissent plus ou moins tronqués obliquement à l’apex. Palettes des mâles à côtés subparallèles avec une carène sur la base dorsale ; les extrémités obtuses, tronquées ou arrondies; leur marge supérieure s’incurvant pres- que à angle droit. Une seule rangée de dents « stridulantes » suit la courbe de la marge supérieure. Les tibias antérieurs des mâles portent un faisceau de soies, subapical. La face dorsale des fémurs postérieurs est nue ou pour- vue de courtes spinules non alignées en une seule rangée comme c’est le cas chez les Corixa, mais en plusieurs rangées. Le strigile est grand, oblong. elliptique; situé à droite. Le paramère droit ne prend pas part à la for- mation de la gaine de l’aedeagus. La distribution des espèces d'Hesper0- vorixa est holarctique. TABLEAU mas Espèces l. (I2.) Dessin flave des hémélytres bien constrasté et net. 2. ( 7.) Cories à lignes transverses flaves, régulières, ondulées, souvent entières, tout au moins antérieurement. (1) Espèce de 1'Amérique du Nord : New-Jersey, Caroline du Nord, Géorgie, Alabama (H. B. Huncnnronn, 1948).
ïo HÉ1‘ÉRo1>TÈREs AQUATIQUES 3. ( 5.) Pronotum orné de 8 à 9 lignes transverses flaves et, au moins, 2 fois aussi long que le Vertex. L. ( 6.) Angle postéro-externe (apical) de la corie, flave sur la suture de la membrane. Palettes des mâles à extrémité élargie, tronquée, arrondie ; fossette frontale superficielle. Longueur : 7 - 8 mm ..................,..... 1. sahlbergi 3. ( 3.) Pronotum orné de 6 lignes transverses flaves et moins de 2 fois aussi long que le vertex. 6. ( 4.) Angle postéro-externe de la corie orné de lignes flaves comme le reste de la corie. Palettes des mâles ressemblant à celles de H. sahlbergi. Longueur : 7 mm .......... 2. linnei 7. ( 2.) Cories à lignes transverses flaves, non régulièrement on- dulées et, au moins postérieurement, interrompues ou anastomosées. 3. (10.) Lignes transverses llaves des cories plus étroites que les intervalles noirs. 9. (ll.) Pronotum avec 8 lignes transverses flaves, plus étroites que les intervalles noirs ; lignes transverses des clavus et surtout des cories, moins régulières que chez les espèces précédentes, souvent interrompues ; angle postéro-externe des cories pâle et sans dessin comme chez H. sahlbergi. Membrane brunâtre, obscure, ornementée postérieurement. Palettes des mâles ressemblant à celles de sahlbergi, net- tement élargies à leur extrémité tronquée. Longueur : 6 · 7 mm .................................... 6. furtiva l(). ( 8.) Lignes transversales flaves de la corie plus larges que les intervalles noirs. ll. ( 9.) Pronotum avec 8 â 9 lignes flaves, plus larges que les intervalles noirs ; membrane de même teinte que l’hémé- lytre,' à dessin net ; sa suture partiellement masquée. Pa- lettes des mâles allongées, assez régulièrement ·incurvées vers l’extrémité. Front des mâles aplati, sans fossette. 5. algirica 12. ( 1.) Dessin flave des hémélytres confus, peu apparent ; aspect brunâtre des cories et membranes 13. (14.) Pronotum présentant 6 lignes transverses flaves; mem- branes brunâtres à dessin très flou. Griffes intermédiaires plus courtes que le tarse. Palettes des mâles tronquées à Vextrémité. 7° segment abdominal des mâles pourvu, au milieu du bord postérieur, d’une touffe de soies. Lon- gueur : 6 mm ................................ 3. moesta 14. (13.) Mêmes caractères généraux que l°espèce précédente, mais griffes des pattes intermédiaires, qui sont très poilues, au moins aussi longues ou plus longues que les tarses corres-
CORIXIDAE. —· IIESPEROCORIXA 77 pondants. 7° segment abdominal des mâles dépourvu, sur le milieu de son bord postérieur, d’une touffe de soies. Longueur : 4.5 - 5.5 mm ...................... L. castanea 1. Hespcrocorixa salilbergi (FIEBER) 1848. — Corisa sahlbergi F1EBER, Bull. S. N. Mosc., vol. Il, 1848, p. 519. ——- Corisa striata SAIILBERG, Noton. Fenn., (pro part.), 1819, p. 9. —-— Corisa sahlbergi PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 225. — Callicorixa (Anticorixa) sahlbergi JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol., vol. Ill, 1924, p. 76; etc. Pronotum et hémélytres brun noirâtre, leur des- __é [ sin de lignes flaves assombri. Tête et pattes jaune aë _ rougeâtre; milieu de la poitrine et base de l’ab- yi Q domen noirs, ainsi que le côté externe des hanches. fg Pronotum avec 8 à 9 lignes fiaves transverses, fines et généralement régulières. Hémélytres avec des J. lignes transverses pâles, étroites et régulières, géné- J ralement entières, ondulées et parallèles (fig. 45). Angle postérieur externe de la corie, sans ligne f_ flave. Membrane brune, son ornementation est jr) faite de taches pâles, distribuées en zigzag; une bande Have marque Pemplacement de la suture · sur le l/3 ou les 2/3 de sa longueur, en partant MX du bord externe. Pronotum, clavus et corie, Sauf /_l\—"» " " sorèlangle postéro-externe, fortement. StIî0léS· · rsque du pronotum, environ 2 fois aussi large z-·.ë,É¢~...’ que long ; ses angles latéraux arrondis (fig. 46, A). Lobes latéraux du prothorax trapézoïdaux, C0\1TtS· : tronqués obliquement à l’apex. Criffes des pattes intermédiaires plus courtes que les taTS€S· Mâle. — Fossette frontale superficielle. Palette allongée à côtés presque subparallèles; sa marge ,‘ externe avec un tubercule proéminent près de sa " mil]?. · base; sa région apicale, un peu dilatée, tronquée et incurvée en dedans (fig. 46, B). Denticules pal· FI‘;,î,îg,;gffî§.ɧ;?î°ïx° maires au nombre de 18 à 26. Tibia avec un tuber· Hëmélyîfe drm- cule spinifère près de l’apex. Strigile comptant 5 à 6 rangées de dents (fig. 46, C.), Paramère droit irrégulièrement incurvé et arrondi à sa pointe (fig. 46 D). Long. : 7 à 8,5 mm. Distribution. ··— Toute la France, dans les mares et étangs, à la base des Phragmites et sur des fonds de feuilles mortes, var. nebulosa REY (L`Echange, vol. X, 1894, p. 13). Cette variété serait caractérisée notamment par les lignes noires des cories plus contluentes et les lignes flaves du pronotum, au nombre de 7 seulement.
78 Hâriâaopràrms AQUAT1QUEs ’|’ 1.-,*: ·.J ` '— . _ I · 1 . - · >‘·=‘¤ .: · 1- —` Fra. 46. — Hesperocorixa salhlbergi, mâle. —— A, tête et pronotum vus dorsalement; B, palette: C, strigile; D, paramère droit. 2. Hesperocorixa linnei(F1EBER) 1848. — Corisa lirmei FIEBER, Bull. S. N. Mosc., vol. 11, 1848, p. 519 ; — PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 220. —- Callicorixa. (Anticorixa.) lirmei JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. nat., vol. III, 1924, '___ p. 79 ; etc. ap Coloration brune. Pronotum avec 6 lignes il ( transversales, étroites et régulières (fig. 48, A). .%:1;; Lignes transverses des hémélytres flaves, régulières, 81% É v étroites, parallèles, généralement entières et un peu ;_à ondulées. Ces lignes sont un peu élargies intérieu- rement sur le clavus (fig. 47). Angle postérieur externe de la corie brun noirâtre avec des lignes fiaves ; un faihle trait noirïrès de—l’angle interne. 5 Dessin de la membrane fait d’étroites taches irré- _ gulières au centre et radiaires à la périphérie ; sa ip suture soulignée d’une ligne pâle incomplète. Ver- ' tex Have. Pronotum et hémélytres fortement strio· ( lés, les strioles disparaissant vers l’angle apical .·,' < du corium. g'E;1 `fgh V Pronotum deux fois aussi large que long, ses `EQ, ( angles latéraux arrondis. Griffes des attes inter- » · . p ' mediaires plus`courtes que les tarses. Les fémurs postérieurs. portent, sur leur côté dorsal apical à ufpe ;ëngëa1ne de sprnules groupees. Metaxyphus ' g` ’ )° Mâle. — Fossette frontale superficielle, dépas- sant à peine le niveau des yeux. Palette allongée, un peu dilatée à son extrémité apicale et portant une vingtaine de denticules palmaires (20 à 24) (fig. 48, F). Tibias antérieurs présentant un F1¤·l47· à Hesperocmim tubercule spinifère près de l’apex et un autre au- ëÉÃîÉ;,.&ï—`ÃEBÃ;0Ã
CORIXIDAE. - IIESPEROCORIXA 79 dessous du précédent. Strigile formé de 4 à 5 rangées de dents (Hg. 48, E). Paramère droit, arqué à extrémité subtronquée (fig. 48, C, D). ` Long. : 7 · 7,5 mm. Distribution. - Toute la France, accompagnant souxent II. sahlbergi ; fréquente les pièces (1,€3ll à I’hr·ugmites et riches en matières organiques, les marécages, parfois aussi dans les eaux légèrement saumàtres du litto- ral maritime. Espèce euro-sibérienne signalée de Turquie, de Transcau- casie, du nord de l’Irau. ».~, ;·. . . .. YÃTAÈ/. ‘·¢}l·` ·.· . J,. · ·· ~ -— z' ' ,' . . " C E . D ' F. F I Ilfgi ”. , ce Z _ _ Lg// •· _ . . · ...T··1_,;,_ v ` ë@ .· ¥ / F Fra. 48. - Hesperocoriaca lînnei, mâle. — A. tête et pronotum vus dosalement; B. métaxyphus; C, D, paramère droit; E. strizile; F, palette. 3. Hcsperocorixa moesta (Finnair) 1848. — Corisa moesta F IEBER, Bull. 5. N. Mosc., vol. 11, 1848, p. 527 ; —- PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 226. -—- Callicorixa (Anticorixa) moesta JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. nat.. vol. 111, 1924-, p. 81 ; etc. Dessous du corps brun. Six lignes transverses sur le pronotum. d’un flave obscur et étroites. Dessin des liémélytres peu distinct et confus; corium et membrane, d’un brun presque uniforme, la suture de la mem· b1·ane étant très estompée. Des lignes transverses, flaves, ondulées. inter-
80 HÉTÉHOPTÈBES AQUATIQUES ( rompues vers le milieu de la corie, sont visibles sous l un certain angle; celles de la base du clavus sont quelque peu élargies et plus nettes que les autres ' É) (fig, 49). Pronotum, clavus, corium (sauf l°aI1gle À· apical) fortement striolés; membrane lisse et bril- n O i_ lantc. p É? Tête deux fois plus courte que le pronotum; ce 2* ,, Ji dernier deux fois aussi large que long, ses angles _) ,·_ lateraux arrondis. ,·: :-··- Griffes des pattes intermédiaires plus courtes que · >É ,, Q.:-^·»·¤·f”? les tarses. Femurs posterieurs portant, pres de l°apex et SUI r , $·;" A » . . vlîâgc ··.:Ã_4j;· le cote dorsal, un groupe d’une dizaine de courtes ,#¤·;r · *É«‘z·, . , . . gi;) spmules. Metaxyphus comme chez H. Lmnez. *«i”è*'€?l?·*"ëiî . Mâle. — Fossette frontale superficielle. Palette `?É allongée à côtés subparallèles, tronquée à l’extré- mité et présentant 17 à 20 denticules palmaires. en ‘?·î · général (fig. 50, B). Strigile elliptique à 7 rangées de Fm. 49 dents (fig. 50, D). Paramère droit, tronqué à l’apcx Hesperocof t . * âï;îî_)b'%;îI‘_îéIï1É'ëï5î§rg (fig. 50, C) , paramere gauche (fig. 50, A). · , e r a- .. - . lité, plus confus. Long. Z 0,îJ H 6 IYIIIL '; ' w` ` · ,,·~*"' ,.. . _, “ " ii; —— » A < . .···‘“\ É _' 1 `_;,« G · ~ ’” . · = T n v r xgql r · i ww · A v xi B F Il • I I 'È I '1 ( ,l'|iI `c' I; 1 ul! Itçlfllu I Il ·ll|";,q li:] '2'L·' D ' E ` 1 Fra. 50. — Hesperocorixa moesta, mâle. — A, paramère gauche; B, palette; C, paramere droit; D, strigile; E. septième segment abdominal.
OORIXIDAE. — HESPEROCORIXA 821 Distribution. - (Qà et là en France et en Corse, étangs et mares parmi les plantes aquatiques ; lacs d’Auvergne : Estivadoux, Bourdouze, Creux de Pisseport, lac de la Faye, etc ; tourbières 4. Hesperocorixa castanen (THOMSON) 1869. — Corisa castanea THOM- SON, Opusc. Ent., vol. l, 1869, p. 30. — Callicorixa (Antiwrixa) castanca JACZEWSKI, Ann. Zoo]. Mus. Pol. Hist. nat., vol. III, 1924. p. 84; Ann. Mus. Nat. Hung., vol. XXV, 1928, p. 205 ; etc. Espèce très voisine de H. moesla. · . -7-* ·‘ . i'} ‘;"« ""iitÃii` \,(';I '~ A IE:. t \ B t Frc. 51 ~— Hesperocorlxa. castanea (Tuowxs.), mâle. — A, septième segment abdomi- nal; B, strlgile; C, paramère gauche: D. paramère droit. Mâle. — Pronotum et hémêlytres moins nettement striolés que chez H. moesta. Fossette frontale accusée. Pattes intermédiaires poilues, leurs griffes aussi longues que les tarses. Strigile plus petit et plus étroit que chez H. moesta, comprenant 5 rangées de dents (fig. 51, B). 7° segment tbdominal dépourvu d’un groupe de soies (fig. 51., A) qui existe chez H. moesta (fig. 50, E). Paramère droit (fig. 51, D) ; paramère gauche (fig. 51, C). Long. : 4,5 à 5 mm. Distribution. — L’espèce est commune dans l'esL et le nord de l’Angle- terre (Macan) et connue de Suède, des côtes de la Baltique, du Taunus (Allemagne). Rarement signalée en France (environs de Caen) (Calvados) : est également signalée du lac Chambedaze (Puy·de·Dôme) (Poisson) ; tourbières. ll est vraisemblable que II. castaneu est souvent confondue awt- H. moesta. llanmcua. —- La variété uliginosa ENnsm.arN 1908 se caractériserait par une teinte diffuse de Pornementation générale : lignes transversales jaunes du pronotum, peu nettes ; hémélytres brun sombre, etc... Sa valeur, en tant que sous—espèce, est douteuse (Jlczswsm, 1928, etc...).
82 HÉTÉROPTÈRES Aouimoues Hesperocorixa bertrandi, n. sp, Même aspect phénotypique et même taille qu`Hesper0coriza moesta (Fuz- uen). Mâle. —— 5 à 6 lignes llaves sur le pronotum, séparées par 6 lignes noi- râtres, la 3“ ligne dédoublée au milieu (fig. 52, E). Lobes latéraux du pro- notum trapézoidaux et obliquement tronqués à l’eXtrémité. Métaxyphus très lanoéolé (fig. 52, D). Palettes des mâles un peu plus dilatées à l’extre ‘ •·'~"\ É `::_L 5 ~ \ D È ’:' ""v:· È R ·~,_ B A À: H ( Ã ZNJA F D E Fm. 52. — Hesperocorixa bertmndi, xi. sp., mâle. — A, paramère droit; B, palette; C, paramère gauche (à un plus fort grossissement que le droit) ; D, métaxyphus; E, disque du pronotum; F, strigile. mxté que chez II. moesta et portant 17 dents palmaires (fig. 52, B). Tarses intermédiaires aussi longs que leurs griffes, ainsi que chez H. castanea ‘Tu0MsoN). Les griffes intermédiaires sont, au contraire, plus courtes que les tarses chez H. moesta. Strigile oblong, portant 5 peignes entiers (fig. 52, F). Paramère droit (fig. 52, A) et paramère gauche (fig. 52, C) conformés comme il est indiqué. Long. : 5,5 mm environ. Type : l mâle ; fond marécageux de Lago de Cebolleda (Oxiedo) (Espa— ;me•. (H. BERTRAND). Il est possible que cette espèce soit trouvée en France.
coruxrmn. — HESPEROCORIXA *33 5. Hesperocorîxa algirica (Purom) 1890. — Corixa algirica Purou, Rev. Ent, 1890, p. 230. — Sigara ulgirica POISSON, Arch. Zoo]. exp. et gén.. vol. LXXVII, 1935, p. 515. Pronotum et hémélytres flave brunâtre à dessins noirs ; les lignes flaves sont plus larges que les intervalles noirs. Milieu de la poitrine et sternites abdominaux brun noirâtre. Pattes d’un flave rougeâtre. Plaque coxale et l" paratergite, jaunâtres. 8 à 9 lignes transversales, flaves sur le pronotum, _·` / ` · E . . ··€ .,, "·~· ,. au, ·,:,:;’*’~5.·· È,. ._ Ã "·' \ F ir, I. 'v A Fxc. 53. - Hesperocorixa algirica (Pur.), mâle. ·— A, disque du pronotumg B. palette: C. clavus de Fhémélytre dr01t: D. métaxyphus: E. strigile; F, paramère droit: G, paramère gauche. séparées par 8 à 10 fines lignes noires (fig. 53, A). Lignes noires du cla- vus, très fines, assez régulières. Lignes noires de la corie, plus irrégulières et anastomosées postérieurement (fig. 53, C). Suture de la membrane flave et peu précise, son dessin noir, hiêroglyphique, sa marge externe avec une tache linéaire noirâtre au début ; une tache noirâtre diffuse vers le tiers apical du canal marginal flave. Pronotum, clavus et corium très striolés. Le pronotum est 1,5 fois en- viron plus large que long, ses angles latéraux arrondis, sa carène médiane faiblement indiquée jusqu°au milieu du disque. Criffes des pattes inter- médiaires, plus courtes que le tarse. Métaxyphus comme chez H. lirmei tfig. 53, D).
84 aiîraaoprizaas AQUATIQUES Mâle. —- Pas de fossette faciale; front glabre. Palette très allongée, légèrement incurvée en dedans vers l’extrémité, portant 17 à 18 denticules palmaires, distribués en une seule rangée, les apicaux plus longs que les autres (fig. 53, B). Strigile ovalaire, de 4- à 5 rangées de dents (fig, 53, E). Paramère droit courbé en crochet, à extrémité tronquée (fig. 53. F) ; para- mère gauche largement falciforme (fig. 53, G). Long. : 7 à 3 mm. _ Distribution. - France méridionale .Elne) (Pyr.-(lr.) ; Espagne Q'?) ; Afri- que du Nord (Puron, POISSON et Gwraiaa), etc... Espèces voisines : _ H. ncculta (Lmxonr.) : Syrie, Afghanistan, Thibet, etc... H. parallele (Fran.) ; Autriche, Caucase. Voir BROWN (E.S.) — Notes on aquatic Hemiptera from Syria ami Iraq- inn. llay. Yat. Hist., vol. V1, 1953, p. 579. F · " 4 s -s ·1•‘( I `ii. îî "îg _ ¢ I .,._. ._, _· ` ·'·\ ,..1_» A l Y ’ _. _ fr" · ,\ U · . x`:' É‘”"· ` Y ·` F ··:·'. a 1,, * _, î =; ·· . — ·~· _ L~ [ ‘· ~•« .'; , r ' » = "_ ` '1 - ’ » , j _ //·;,;?—¤:‘•—4 · ·'.... .·...~ É; "' 11- C TN ! ir / sa ‘ ‘«¤*' · .·» .` *9* ` . ·· ~=.;» § ‘ ¥`î " — D F B Fm. 54. — Hesperocorixa fwrtiva (Honv.), mâle. - A. tête et pronotum vus dorsa- lement; B, hémélytre droit; C, palette; D, tarse intermédiaire avec ses griffes; E. str1g11e: F, paramère droit. 6. Hcsperocorixa furtiva [HORVATH) 1907. — Corisa furtim HORVATH, Ann. Mus. Nat. Hung., vol. V, 1907, p. 315. — Arctocorisa royeri POISSON, Bull. Soc. ent. Fr., vol. L11. 1927, p. 37. — Sigara furtiva LUNDBLAD, Ent- Tidskr., vol. XLV111, 1928, p. 240.
CORIXIDAE. — PARASIGARA 85 Aspect général de H. sa/zlbergi. Pronotum et hémélytres noir brunâtre. Tête et pattes jaunâtres ou jaune rougeâtre. Poitrine, base du métaxyphus. sternites abdominaux, les hanches en grande partie, noirs. 8 lignes trans- verses fiaves sur le pronotum, plus étroites que les intervalles noirs (fig. 54, A). Lignes flaves transverses du clavus, assez régulières et plus larges antérieurement que postérieurement. Lignes flaves de la corie interrompues. certaines plus larges que les autres. Membrane brune, semi-transparente, brillante et lisse, à peine ornementée (fig. 54, B). Pronotum : 1,75 fois plus large que long, ses angles latéraux arrondis. Griffes des pattes inter- médiaires, à peine plus courtes que le tarse (fig. 54, D). Mâle. ——- Fossette faciale à peine indiquée. Face glabre. Tibias antérieurs renflés vers l’apex, avec un tubercule spinifère. Palette large dès sa base et s’élargissant progressivement jusqu`à Pextrémité, légèrement incurvée intérieurement. 18 denticules palmaires environ (fig. 54-, C). Strigile al- longé, constitué de 5 à 6 rangées de dents. dont 4 sont entières (fig. 54. E). Paramère droit arqué vers l’extrémité obtuse (fig. 54, F ). Long. : 6 à 7 mm. Distribution. —- Espèce de l‘Afrique méditerranéenne, connue également des Pyrénées Orientales (Vallée du Tech). llEMAI1QUE. — Il se pourrait qu`llcsper·oc0ri:ca monticellii (CAROL1) 1924, d'Ilalie, soit synonyme de II. furlivn (Jacznwsxi, Proc. Roy. En!. Soc. Lon- don, vol. V, 1936, p. 41). Gen. PARASIGARA POISSON 1935. Lobes latéraux du pronotum courts, trapézoïdaux; pronotum et hémé· lytres distinctement striolês; dessin des hémêlytres non vermiculé. Palette noire à l’extrémité dans les deux sexes: tibias antérieurs sans tubercule dorsal spinifère apical. Type du genre: transverse FIEBER. TABLEAU DES ESPÈCES · 1. ( 2.) Pronotum avec 7 lignes flaves transverses; angle pos- ` térieur externe de la corie, flave. Mâle avec un front aplati ; la palette présentant sa plus grande largeur avant le milieu et devenant ensuite acuminée vers l’extrémité. Longueur : 6.5 - 7 mm ...................... 1. transverse 2. ( 1.) Même ornementation générale que P. transverse, mais palette mâle allongée et faiblement arquée; paramère droit arqué, son extrémité tronquée et non pointue comme chez P. transversa. Longueur : 6,5 mm .......... 2. infuscatn
86 Haranoprànrs AQUATIQUES 1. Parasigara transversal transversa lFIEBER) 1348. —— Corisa trans- versa FIEBER, Bull. S. N. Mosc., vol. ll, 1848, p. 520. —— PUTON, Synopsis, vo]. l, 1880, p. 226. — Callicorixa transversa JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. V, 1926, p. 15. — Sigara (Parasigara) transversa POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII, 1935, p. 519, etc... Pronotum et hémélytres noir brunâtre; face Ventrale, base des fémurs antérieurs, tiers apical de la palette et des extrémités des tarses intermé- diaires, noirs. Tête et pattes jaunes ; lobes latéraux du protliorax, plaque R 457* ` \ gw. J.]?/4·· ‘ . · \ I . `,'1/I _,° ·. *· f' ·· · E _ ' . \ .· È ’ l î ` \ . · _.;.. — _/ \\ 4 — 1., W °" \ U - k r L . I D _ Zu L \ \ » •`-· «— 937* 03 ~· \ B Il ? lr É, ._, df ' ` 5%%+1 · » p · A i _·?·’Bf.Q_l,"' , '_< Y, C Fm. 55. —— Parasigara Fm. 56 — Pamszgam transverse, mâle. -— A, palette; B, tmnsverrsa (Frise,). —— strigile; C, lobe latéral du pronotum: Héméîytre droit. D, paramère droit; E, paramère gauche. coxale mésothoracique, moitié postérieure des plaques coxales métathoraci- ques. premiers paratergites, jaune pâle. Pronotum avec 7 lignes transverses pâles. un peu plus petites que les intervalles noirs; ses angles latéraux parfois flaves. Lignes transverses pâles du clavus et du corium, quelque peu ondulêes et interrompues, mais plutôt régulières (fig. 55). Angle posté- rieur interne du corium. noirâtre ; angle postérieur externe, pâle : cette zone pâle, petite, suit immédiatement une tache linéaire noire, brillante, ornant la région postérieure du canal marginal qui est noirâtre ou mat. Suture de la membrane, partiellement indiquée par une ligne jaune ; cette région
CORIXIDAE. —- PARASIGARA 87 est lisse et brillante, à dessins [laves. hiéroglyphiques, peu apparents (fig. 55). Pubescence très rare. Pronotum. clavus et corium fortement striolés. Vertex à peine plus court que la moitié de la longueur du pronotum. laquelle est à peu près égale à la moitié de la largeur de ce dernier. Mâle. — Face quelque peu aplatie, dépourvue de la fossette frontale. Palette triangulaire (f1g. 56, A), noire à l’extrémité (dans les deux sexes) ; son bord inférieur, presque droit, porte 23 à 24 soies. Les dents pal- »'\ i" * · .·- \ . ‘;?\ / `J E I A _~;·.·..·· l, ·\ " / "` »r,’/ . 'iq `~· -** .; '/‘ ' · ` '·.;·,, ),,..¢*" - D xl [ ` i ' ·. ( L / » " ·x " · _»'*É1,y_·" · \ \—< A , ¤ /' / ' ' . .,/ z [ F " '· , / · . V " F ` (J , G _ l,. .=. Z · · . . ·.,1 ` ; ___j'. ‘ î - - M. t _'_,=- M ’, =:`Ã’ i ET;. : 1 ( · ® . » · ' \ Fm. 57. - Parasigara infuscata (Rev). mâle. -— A, disque du pronotum; B, pa- lette; C, clavus de Fhémélytre droit; D. lobe latéral du pronotum; E. strigile; F, paramère droit; G, extrémité du paramère gauche. maires sont au nombre de 25 environ et disposées en une seule rangée. les apicales plus longues que les autres. Trochanter antérieur uniformé- ment pubescent. Strigile allongé, portant 4 à 5 rangées de dents (fig. 56, B). Paramère droit plus large à son extrémité proximale qu`à son extrémité distalc, arqué à angle droit (fig. 56, D); paramère gauche (fig. 56, E). Long. : 7 à 8 mm. Distribution. — Espèce surtout méridionale, commune dans les Pyrénées Urienlales, signalée également des environs-de Lyon (Rhône-\, des (Zharen- tes, des Landes, etc...
88 HÉrÉP.oPrÈREs AQUATIQUES OBSERVATION. — P. transversa f. pcrdubia REY 1894 (L’Echange, vol. X, 1894, p. 13) est une variété pigmentaire, cc seulement moins obscure, avec « les lignes pâles du pronotum un peu plus larges et au nombre de 6 « seulement, et des taches brunes du repli des l1émé1)treS, moins tran- « chées 1) 2. Parasigara infuscataREY, Rev. Ent., 1890, p. 30. — Sigara (Para- sigara) infuscata. POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII, 1935, p. 521. ·» '- If ·•— \ _»*\ ~ ( ~,___/a- B ‘<‘ ·-,_ .·r"" ‘ ) . .. E ï '= · · jsp Z •·. V. ’ t `È È . i " T`; K & Q I I ’· M- P "._.__··§’•.«:· ..57: j ¢ . Q Z ·'·`:•'- 1-;."::`· l id'. - ."_ « D ·‘ · Frc. 58. —— Parasigam favier; Porss. : A, strigile; B, paramère droit; C, paramère gauche -— Parasigam transverse gauthieri Porss. : D, strîgile; E, paramère droit. Même pigmentation que Pespèce précédente. Pronotum avec 7 lignes transverses flaves (fig. 57, A), moins larges que les intervalles noirs. Pro- notum, clavus (fig. 57, C) et corium, fortement striolés. Longueur du pronotum à peu près égale à la moitié de sa largeur, ses angles latéraux arrondis. Criffes des pattes intermédiaires plus courtes que le tarse. Mâle. —- Pas de fossette faciale. Palette allongée, faiblement arquée, son extrémité apicale, noire dans les deux sexes. Elle porte une vingtaine de dents palmaires, disposées en une seule rangée (fig. 57. B). Strigile allongé, composé de 6 à 7 rangées de dents (fig. 57, E). Paramère droit arqué, son extrémité apicale tronquée (fig. 57, F ). et légèrement élargie. Paramère gauche à extrémité digitée (fig. 57, G). Long. : 6.5 à 7 mm. Distribution. —· Espèce méridionale signalée des Pyrénées Orientales et de la Péninsule ibérique (Espagne et Portugal) (R. Poissoxl.
CORIXIDAE. -— ARCTOCORISA 89 ()nsEnv.mov. — P. transverse et P. infusmla sont des espèces aflines qui ne diffèrent guère que par la conformation de la palette et des paramères des mâles : les femelles sont difficiles a distinguer. _ Formes voisines : P. irnnsvcrsrx guutlzieri Poisson 1939 (Bull. Soc, ent. Fr., 1939, p. 1(l5» (fig. 58, D, E). Algérie, Maroc. P. favieri Porssow 1939 (Bull. Soc. ent. Fr., 1939, p. l(l3) (fig. 58, A, B, Cl. Algérie, Maroc. Gen. ARCTOCORISA WALLENGREN 1894 Disque du pronotum caréné médianement sur toute sa longueur et sil- lonné transversalement par au moins 10 lignes flaves. Le dessin flave des hémélytres est très irrégulier, plus ou moins réticulé, sauf à la base des clavus où des lignes flaves sont ordonnées d’une manière à peu près régulière et parallèle. Face avec de longs poils dans les deux sexes peu denses, ainsi que sur les hémélytres où ils sont plus longs. Métaxyphus étroit et pointu. 7' tergite abdominal des mâles distinctement lobé derrière ` le strigile. Dernier segment ventro-abdominal des femelles incisé à 1°ex- trémité. Tibias antérieurs des mâles carénés sur le bord dorsal; palettes allongées. Type du genre: carinata SAHLBERG. TABLEAU DES ESPÈCES 1. ( 2.) Strigile des mâles très grand, comptant plus de 10 ran- gées de dents. Palettes à dents palmaires non largement espacées au milieu. Paramère droit des mâles nettement fourchu à l’extrémité .......................... 2. germari 2. ( 1.) Strigile moins grand comprenant 8 â 10 rangées de dents. Dents des palettes assez largement espacées vers le milieu de la rangée. Paramère droit, moins nettement fourchu l à l’extrémité ................................ 1. carinata 1. Arctocorisa carinata(C. SAULBERGl 1819. — Cerise cminata SAUL- BERG, Obs. Quasd. Hist. Noton. Fenn. Ill., 1919, p. 12. -—- Corisa cognata FIEBER, Eur. Hem., 1861, p. 99 — Corisa sharpi Doucms et Scorr, Ent. mont. Mag., vol. V, 1368, p. 295. —- Sigara (Sigara) carinata POISSON, Arch. Zool. Exp. et Gén., vol. LXXVII, 1935, p. 54-8. — Arctocorisa cari- nata HUNGERFORD, Sc. Bull. Univ. Kansas, vol. XXXII, 1948, p. 596 (Bibliogr.), etc... Corps allongé à côtés subparallèles. Hémélytres et pronotum d’un brun noirâtre brillant. Vertex, pattes, milieu de la poitrine, les quatre premiers sternites abdominaux, jaune noirâtre. Lobes latéraux du prothorax, 2'
90 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES plaque coxale, portions postérieures du l" paratergite et des troisièmes plaques coxales, jaunâtres en général. Pronotum présentant 10 à 12 lignes transversales flaves. un peu plus larges que les intervalles noirs (fig. 59, A). Lignes transversales flaves du clavus, assez régulières et parallèles à la base ; irrégulières, ondulées et interrompues ensuite. Lignes flaves du corium très irrégulières et vaguement distribuées en 3 à 4 ban- des longitudinales. Membrane à dessins flaves hiéroglyphiques, disposés radiairement sur le bord interne. Sa suture est à peine indiquée par une /::' PPP; ‘·' ,. · ` ` _(_·*·,:, ·w 1; D o , . à ?Ppy;,; ‘· · , — z · · " ° · · za": ·. . \. B · · ._ ’ Q si D ix à W- °` · '·· — . ·; L ·;. E · ' "rï · `ll · 'n_:_=___g‘ · Q G ¤ ° 6 v °Pïf'j·},p;pk,'Z»?'î,, '_ G ,\ U ·` _q .. .. ,_U__·q.,,··.. .,_Q\. ( ’ ?;'\· ·. ’ ·«* `• \ 1 . . .t·` _ -. s = · , _`î ' ·· î— ji wé — \ i u X l _ T "%·" ‘ . —. ‘ QS- ,. `*¢•\t \·.1, ·· . * î " ·¢ È. El ’ v. A É ' gi-*" 2 ‘ *=~~·. , E ï , Fra. 59. — Arctocorisa ccwmzzta (C. SAHLB.), mâle. — A, tête et pronotum vus dorsa- lement; B, C, deux aspects de la palette; D, lobe latéral du pronotum; E, strigile; F. paramère droit; G, paramère gauche. ligne plus claire. Embolium d’un blanc argenté. Pronotum et clavus striolés. Vertex assez renflé chez les mâles. Le pronotum est sillonné par une carène médiane. entière ; ses angles latéraux sont sensiblement droits. Lobes latéraux du prothorax tronqués à l’extrémité (tig. 59, D). Griffes des pattes intermédiaires aussi longues que les tarses, enfumées à l’apex Mâle. — Fossette faciale oblongue, excavée. couvrant presque toute la face. Tibia antérieur dilaté, aplati et plus large à liapex que la palette (fig. 59, B) (f. pyrenaîca, nova), moins dilaté chez les formes nordiques (fig. 59, C). Palette allongée, arquée sur sa tranche intérieurement et pourvue d’une rangée de dents palmaires distribuées irrégulièrement à la
CORIXIDAE. — ARGTOCORISA 91 base chez A. carinata pyrenaica, plus régulièrement chez les iormes nor- diques (fig. 59, B, C) et au nombre de 36 environ. Strigile grand, de 8 à 9 rangées de dents (fig. 59, E). Paramère droit élargi à sa base et four- chu à Pextrémité (fig. 59, F) ; paramère gauche naviculaire. à extrémité tronquée (fig. 59, C). Sixième segment abdominal (fig. 60, A) ; septième segment abdominal (fig. 60, B). Long. : 7,1 à 9,5 mm. ·’iiÉ‘ÉEï. _ ÃÉT"` ` Qn,»i,¤I·: lbwilll ",'·`·` ....—·.i. \ l . ··.·; ig, (*mw_«.| _,, 7.:, "._l ‘p:‘;, \\\ N · ' JU ‘rl'·; X1) - MUST" `Ã` "·î,'r e` ml ·-i*·` iililfllli «· *\ J \‘·· ‘· il . . il , \ A _ _ ,i\l’v,1,:;, l(":,* si-lr-. \ Ñ. ··"·i ,. _ U; ‘.';:;·-j·:_’.g__,7l'Q · 3-J".· -‘ ·- ·· .. \ï =î*.‘-î‘!¢.‘·’»:' i tf)f iff ` ·‘É··‘§.‘," _S _ ï~‘~`è'·j·‘?§‘-’f°z÷*?:=î i`\`· ·· ,' °;:"· ‘ï'—"‘-jjâfëïf-( Il Fm. 60. — Arctocorisa carmata, mâle. — A. sixième segment abdominal; B, sep- tième segment abdominal. _ ' Distribution. ~- Espèce alpine et des régions arctiques ; Hautes-Pyrénées (lac d`0ncet, 2.200 rn) ; Pyrénées-Orientales (Canigou, versant sud : 2.300 ni ; les Bouillouses) (R. Poisson 1927). lfespèce est signalée des lacs de- montagnes de Bavière et d’Autriche, des îles Féroë, d’Ecosse, d’Angleterre, de Suède, de Finlande, de Russie, des lagunes de Urion (Logrono) (Espa- gne) (H BERTMND). 2. Arctocorisa germari (1*11212121%) 1848. —- Corisa germari FIEBER. Bull. Soc. Int. Nat. Mosc., vol. XXI, 1848, p. 531. —- Corixa intricata DOUcLAs et SCOTT, Ent. Mont. Mag., vol. V, 1868, p. 295. — Corisa germmi PUTON, Synopsis, vol. l, 1880, p. 234. —- Arctocorisa germari LUNDBLAD, Ent. Tidsk., vol. XLVI, 1925, p. 136. — Sigara gcrmari POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII, 1935. p. 531). — Arctocorisa germari
U2 HÉTÉRoPTÈREs AQUATIQUES HUNGERFORD. Sc. Bull. Univ. Kansas. vol XXXII, 1948, p. 591 (Bibliogr.`I, eten. Espèce très voisine de A. carinata, de coloration plus claire, par suite de l’extension du dessin flave. 9 à lO bandes transversales flaves sur le pronotum, plus larges que les intervalles noirs, les premières pouvant être irrégulières. Le dessin flave des cories est moins nettement coalescent en séries longitudinales. Corium et membrane bien séparés par une ligne pâle ; dessin de la membrane réticulé. Embolium, tête, pattes et face ven- trale du thorax, flaves. Sternites abdominaux noirs ou noirâtres chez le mâle, avec les marges latérales et distales des segments, jaunâtres. ïI’,'""”I))i .·1 · . · E 1 ·~ 77 *7: O Dûvûi gg g.-. ` _- ' ° •"¤'· l":} " - · _ _ , °¤.>_.' _ »• ' ‘ É çi; ·"· ,, Ã _·, ·,·l`\ ` 5 ' I· Y » :¢,'«'€i»9'f??}i' ?¢'·" il . .' D 3;§;.Z?:%¢'1/Z', :·, ` :,·-/j;;;t;.‘.' fg] \ .. ·'É:;j¢ · ‘,,. Frc. G1. — Arctocorisa germari (Finn.), mâle. — A, palette; B, lobe droit du sep- même tergrte abdominal; C, strigile; D, paramère droit. Vertex proéminent. Carène médiane du pronotum très prononcée sur le tiers antérieur. Pronotum fortement striolé; hémélytres moins forte- ment striolés, plutôt rugueux sur le corium, avec de nombreux poils pâles et longs. Lobe latéral du prothorax allongé et arrondi distalement. Méta- xyphus petit. triangulaire, environ aussi large que long. Mâle. —— Palette allongée, incurvée de la base à l’apex, présentant 28 à 30 dents palmaires, distribuées selon une série linéaire irrégulière, située environ â mi-distance entre la marge dorsale et la marge palmaire (fig. 6l. Al. Tibia grêle, deux tiers aussi long que la palette avec une carène dorso—latérale prononcée; fémur plutôt grêle, pourvu de 7 à S rangées
l CORIXIDAE —— BIGARA · 93 de denticules stridulants, près de sa base. sur la surface interne, suivis d’un groupe de fortes soies allongées. Fémur postérieur avec une demi- douzaine de petits denticules alignés le long de la surface dorsale. Strigile grand, subovale, formé de 12 à 14 peignes irréguliers et de quelques autres, plus courts, intercalés parmi_ les grands (fig. 61, C). Lobe droit du septième tergite abdominal tfig. 61, B). Paramère droit moins élargi à la base que celui de A. carinata. mais plus régulièrement fourchu à l’ex- trémité (fig. 61, D). Long. : 7,5 à 10 mm. De petits mâles sont de phéno- type atténué, de même, d’ailleurs. que chez A. earimzla. Distribution. —— Espèce du nord de I`Enrope : Unalaschka (Fnznrzn), Angle- terre, (Westrnorland, Brackenber Moor), mixe, Autriche, Pologne, Suède. D’après une observation de Purox, l‘«-spèee pourrait exister dans la région pyrénéenne et notamment aux environs de Vernet (Pyr.-()r.). Gen. SIGARA Fxemcius. 1775 s. lato. Lobes latéraux du prothorax allongés. linguiformes. Métaxyphus plu- tôt petit, généralement triangulaire ou lancéolé. Tibias antérieurs présen- tant quelques petites épines apicales; ceux des mâles, carénés dorsale- ment. Côté ventral des fémurs postérieurs, pubescent sur le tiers basal au moins, la portion nue garnie de spinules éparses ; côté dorsal avec 2 ou 3 spinules allant jusqu`à deux ou trois rangées longitudinales de spinules. Le genre Sigam s. lato est très varialxle ; il est représenté dans toutes les parties du Monde ; les espèces qui le composent peuvent être scindées en groupes, chaque groupe correspondant ii un sons-genre dont certains sont plus ou moins caractérisés. Type du genre : striata Lmné. Les espèces de Sigara appartenant à la faune française, se répartissent entre les sous-genres suivants: Subgen. Vermicorixa WALTON 1940 Dessin des liémélytres vermiculé; sculpture variable, faiblement ru- gueuse ou distinctement striolée. Fossette frontale des mâles générale- ment bien délimitée. Lobes latéraux du prothorax linguiformes. Palette plutôt petite avec une rangée entière de denticules chez les mâles. Tibias antérieurs présentant quelques spinules apicales dans les deux sexes, géné- ralement carénés dorsalement chez les mâles. Fémurs antérieurs dépour- vus de zone velue stridulante. Métaxyphus court, linguiforme ou, le plus souvent, lancéolé. Strigile des mâles petit, parfois rudimentaire ou même vestigial. Processus de la capsule génitale.long, finement sillonné près de l’apex, en général. Paramère droit présentant une courbure simple. Côté ventral des fémurs postérieurs pubescent, au moins sur le tiers basal, la région glabre avec des spinules éparses; côté dorsal avec quelques cour- tes spinules en une rangée longitudinale. V. lateralis (LEACH) (= hieroglyphica DUF.) : 5 à 6 mm. V. nigrolineata (FIEBER) : 5,5 à 6 mm. V. scripta RAMB. : 5 à 5.5 mm.
94 HÉirÉRoPrÈREs AQUAT1QUEs Subgen. Halicorixa W/ALTON 1940 Hémélytres presque lisses, leurs dessins de lignes flaves, irréguliers et fragmentés. Fossette frontale divisée en deux par une carène transverse. Une courte carène médiane antérieure sur le pronotum. Métaxypbus court à extrémité émoussée. Palette petite, semi-circulaire, avec une seule ' rangée de dents; tibia antérieur avec un petit peigne spiniforme à son extrémité tarsienne. Strigile petit, linéaire. Paramère droit (le plus petit), incurvé et fourchu à l’apex. Fémur antérieur pourvu d°une aire stridu- lantc. Groupe d’espèces fréquentant volontiers les eaux saumâtres. H. stagnalis (LEACH) (= lugubris FIEBER). H. selecta (F IEBER). Subgen. Retrocorixa WALroN 1940 Hémélytres striolés ; lignes transverses flaves assez régulières, celles des cories irrégulières et interrompues par des lignes longitudinales brunes. F ossette frontale, généralement accusée. Palette petite, semi-circulaire, avec une petite excroissance proximale, dents palmaires distribuées en deux rangées d’inégale longueur. Fémurs antérieurs sans aire stridulante; métaxypbus plus long que large, linguiforme. Strigile réduit, formé de six courts peignes. Paramère droit. présentant un rétrécissement le partageant en deux régions, avec une extrémité pointue incurvée. R. venusta (D. et SC. 1869). R. semistriata (F IEB. 1848). R. limitata (FIEB. 1848). Subgen. Subsîgara STICHEL 1935 (Selecorixa WALTON 1936) Corps allongé et étroit ; lignes flaves transverses antérieures du clavus, pouvant être un peu dilatées intérieurement; celles de la corie, irrégu» lières, généralement interrompues par une ou deux lignes noires, l’une dans l’angle interne. l’autre submarginale. Teinte générale dorsale, bru- nâtre. Le pronotum porte 5 à 9 lignes tranverses flaves ; les lobes latéraux sont assez longs; le métaxyphus est très court. La surface dorsale des fémurs postérieurs présente une rangée longitudinale de 6 à 13 spinules. La fossette frontale des mâles est petite et superficielle, la palette grande. comparativement au tibia qui est court, avec les dents distribuées en une série oblique, parfois dissociées en deux rangées. Griffes des pattes inter- I médiaires plus longues que le tarse. Le strigile petit et ovale. Le para— mère droit arqué en croissant. Les espèces appartenant à la faune de- France sont au nombre de quatre, peut-être de six : S. scotzi (D. et Sc. 1868) (FIEBER). S. fossarum (LEACH 1818). 5. falleni (FIEBER 1848). S. distincta (F1EBEn 1848). S. imlica. (]Acz. 1933) (?). S. longipalis fSAHLB.) 1878 (?).
CORIXIDAE. — SIGARÀ 95 Subgen. Sigara FABRICIUS 1775, s. str. Corps allongé, elliptique. Pronotum et clavus striolés, corium presque lisse vers l’apex. Fémurs antérieurs des mâles avec une large aire stridu- lante. Palette petite comparativement au tibia; ses denticules distribués en deux séries (fig. 5, A et 72, A) séparées par un intervalle inerme. Griffes intermédiaires aussi longues que le tarse. Les spinules de la face supé- rieure des fémurs postérieurs ne sont pas alignées en une rangée régu- lière. Strigile grand, allongé, elliptique. Paramère droit, avec une double courbure et atténué vers l’extrémité. S. striata (L.) 1758. S. dorsalis (LEACH) 1818. Subgen. Microsigarn, nov. Une ligne médiane pâle, parfois incomplète sur le disque du pronotum. Corps elliptique, plus étroit postérieurement; taille petite (4,5 - 5 mm). Teinte de fond noir brun foncé, les lignes flaves bien apparentes. Pronotum. hémélytres fortement striolés, membrane lisse. Métaxyphus court et émoussé. Palette courte avec deux rangées de dents. Quatrième article antennaire court. Fémurs antérieurs avec de longues soies chevelues s’ajoutant aux poils ordinaires. · M. hellensi (C. SAnr.B.). TABLEAU mas ESPÈCES 1. ( 2.) Pronotum pourvu d’une ligne médiane longitudinale. flave. Hémélytres fortement striolés. Taille petite: 4,4 - 5 mm (Subgen. Microsigara, nov.) ........ 1. ltellensi 2. ( 1). Pronotum dépourvu de ligne médiane longitudinale flave. 3. ( 6.) Ornementation de lignes flaves des hémélytres et du pro- notum tranchant nettement sur la` teinte de fond, brune. plus importante 4. (10.) Lignes flaves de la base du clavus, non élargies à leur extrémité interne scutellaire et assez régulières. 5. (11.) Paramère droit du mâle (le plus petit), plus ou moins fourchu à Pextrémitê. Disque du pronotum présentant une fine carène médiane antérieure distincte. peu saillante. (Sub. gen. Halicarixa). a) Carène s’étendant sur les six ou sept premières lignes transversales flaves .............. 2. stagnalis b) Carène s’étendant sur les trois à quatre premiè- res lignes transversales flaves ............ 3 selecta
226 mîrxànoprînnss AQUATIQUES 6. ( 3.) Ornementation du pronotum et des hémélytres faites de lignes noires, grêles. souvent irrégulières et vermiculées, se détachant nettement sur la teinte de fond Have, plus étendue. Pronotum, au moins, distinctement striolé avec une courte carène médiane antérieure, parfois réduite à un petit tubercule longitudinal ...... (Subgen. Vermicorixa) T. (20.) Paramère droit (le plus petit) des mâles, ne présentant pas de rétrécissement le partageant en deux régions. 8. ( 9.) Pronotum avec sept à huit lignes tranverses ilaves. · al Hémélytres pubescents, lisses, non striolés; leur dessin formé de lignes interrompues et en zigzag, sauf à la base du clavus où elles peuvent être assez régulières, mais le plus souvent contluentes ; trois lignes longitudinales noires assez nettes sur la corie. Mâle : palette en lame de couteau. Tête quel- que peu prolongée en pointe en avant .... 4. Iateralis b) Hémélytres non pubescents ou à peine, avec le `cla- vus striolé ; lignes transverses flaves. régulières et droites sur le clavus, tout au moins antérieure- ment ; lignes ilaves de la corie assez régulières, un peu ondulées; rarement une ligne longitudinale noire interrompant les lignes transverses de la corie, parallèlement à la suture du clavus dans l’an- gle interne. Plus grande largeur de la palette du mâle, vers le milieu; sa marge externe, convexe et arquée ........ . ............... 5. nigrolineata 9. ( 8.) Pronotum avec IO à ll lignes transverses flaves séparées par des linéoles noires. Mâle: palette acuminée à l’extré- mité ; tête prolongée en pointe d’une manière plus accen- tuée en avant que chez Iateralis. Strigile vestigial ou absent ...................................... 6. scripta 10. ( 4.) Lignes flaves de la base du clavus nettement dilatées. élargies vers leur extrémité interne et régulières. ll. ( 5.) Paramère droit (le plus petit), non fourchu à son extré- mité. plus ou moins falciforme, avec une double courbure. ou bien, plus ou moins semi-lunaire et en croissant. l2. |l3.) Paramère droit du mâle, falciforme, présentant deux cour- bures. Strigile grand, allongé, composé de 9 à ll peignes. Pronotum avec 6 lignes transverses, flaves, régulières et une courte carène médiane antérieure. Lignes transverses flaves des cories, ondulées, interrompues par deux lignes longitudinales noires, une externe, l°autre interne. ...... ....................................... (Subgen. Sigara)
comxrme. — steam 97 a) Paramère droit du mâle assez régulièrement falci- forme. sans encoche au bord externe. près de la pointe; paramère gauche. à bord interne droit (fig. 72. G) ............................ 7. striata b) Paramère droit du mâle avec une encoche interne au niveau de la deuxième courbure et une autre, au bord externe. près de la pointe. Paramère i gauche, à bord interne incurvé sur la première moitié. droit ensuite (fig. 73, F) ........ 8.110rsalis 13. (12.) Paramère droit du mâle (le plus petit), plus ou moins semi-lunaire ou en croissant. Strigile petit, ovale, compre- nant 3 à 7 peignes réguliers .......... (Subgen. Subsigara) 14. (17.) Palette du mâle avec une seule rangée de dents et en forme de triangle plus ou moins curviligne. Disque du pronotum présentant 5 à 6 lignes transverses flaves. 15. (16.) Griffes intermédiaires égales ou plus courtes que le tarse. Six lignes transverses flaves sur le pronotum. Deux lignes longitudinales noires sur la corie, l’une submarginale externe, 1’autre plus courte dans l’angle interne. Angle latéral du disque du pronotum, presque droit. Palette du mâle grande, sa rangée de dents régulière. Tête non proé- minente ................. . ................ 9. toszarum 16. (15.) Griffes intermédiaires plus longues que le tarse chez le mâle. Pronotum avec 5 lignes flaves. le plus souvent ; son angle latéral arrondi. obtus. Deux lignes longitudinales. noires, disposées comme chez fossarum. interrompant les lignes transversales de la corie. La rangée de dents de la palette est un peu ondulée. Tête légèrement proéminente. 10. zcotti 17. (14.) Palette du mâle avec deux rangées de dents et de forme triangulaire ou semi-circulaire. 7 à 9 lignes transver- ses flaves sur le disque du pronotum. 18. (19.) Criffes intermédiaires distinctement plus longues que le tarse. Angle latéral du disque du pronotum aigu. Palette du mâle triangulaire. très large à la base avec une rangée oblique de dents et une autre, plus courte au bord dorsal. Strigile petit. formé de trois peigncs ............ 11. falleni 19. (18.)~Griffes intermédiaires à peine plus longues que le tarse. Angle latéral du disque du pronotum arrondi et obtus. Palette du mâle semi-circulaire, les deux rangées de dents à peu près de même longueur. Strigile de 5 à 7 peignes. Une courte ligne longitudinale, noire, dans l’angle interne de la corie, de même que chez falleni; une autre, sub- marginale. externe. moins nette et inconstante .. 12. distincts. ` 8 I W
98 Haraeovrarms Aormrrourzs 20. ( 7.) Paramère droit des mâles présentant un rétrécissement, le partageant en deux régions: la région apicale brus- ` quement surélevée et pointue à l°extrémité. Lignes trans- versales flaves, de la corie, irrégulières, interrompues par I deux ou trois lignes longitudinales, noires. Dents de la palette des mâles disposées en deux rangées inégales. Sept à neuf lignes transverses flaves sur le pronotum. 21. (26.) Tibias antérieurs des mâles, renflés. lsubgem Retmcomwl 22. (23.) Rangée externe apicale des dents palmaires des palettes i des mâles, au nombre de 12 à 16. Les lignes irrégulières flaves des cories, interrompues par deux bandes noires. Métaxyphus linguiforme, obtusément arrondi à l’apex, ses marges latérales, droites. Longueur : 6 - 6,5 mm .. 13. limitata 23. (22.) Rangée externe apicale des dents palmaires des palettes des mâles, au nombre de 4 à 8. 24. (25.) Lignes flaves des cories généralement interrompues par trois bandes longitudinales, noires: une, le long de la marge externe, une autre près de l’angle interne, la troi- sième, parfois moins distincte, située entre les deux pré- cédentes. Métaxyphus linguiforme, un peu plus allongé et un peu plus étroit que chez limitam. Longueur: 5,5 - 6 mm .................... 14. semistriata semistriata 25. (24.) Lignes flaves des cories, généralement interrompues par deux bandes longitudinales, noires. Paramère droit du mâle moins acuminé à l’extrémité que chez le type .... semistriata remyi 26. (21.) Tibias antérieurs des mâles, non renflés ; forme compara- tivement plus courte et plus large que semistriata. Six â sept dents dans la rangée apicale externe de la palette des mâles. Longueur: 4.5 - 5.5 mm .............. 15. venusta 1. Sigara (Microsigara) hellensî (C. SAHLB1;Rc) 1819. —— Corisa hellensi SAHLBERG, Noton. Fenn. 1819, p. 11; PUroN, Synopsis, vol. I, 1880, p. 224, ——— Callicorixa hellensi, JACZEWSK1, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vo]. III, 1924, p. 73. —— Sigma hellensi POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII, 1935, p. 523 ; etc... Teinte de fond d’un noir brunâtre; milieu de la poitrine et base de l’abdomen, noirs ; le reste de la face ventrale ainsi que la tête et les pattes, jaunes. Pronotum avec à 4 à 6 lignes transversales jaune pâle, étroites et régulières, interrompues au milieu par une ligne longitudinale de même teinte, surtout très nette antérieurement (fig. 62 A). Suture et marges des hémélytres flaves. Clavus orné de S à 9 lignes flaves, étroites. légèrement
CORIXIDAE. — SIGARA 99 obliques. n'atteignant pas toutes le bord interne. Corium présentant 15 à lil lignes transverses dont beaucoup sont interrompues (fig. 62, C, D). Suture de la membrane nette et flave: celle-ci avec des taches pâles, disposées plutôt transversalement. Pronotum et hémélytres fortement striolés; lobes latéraux du protho- rax. linguiformes. élargis à la base. obtus à l’apex. Le pronotum est deux fois aussi large que long, et le vertex plus long que la moitié de sa lon- ‘p,,.vo,,' uw-. I rv " gi- g B É'- '· A Q1 ,?.'* ·._ ' ce · ' E F to -- Fm. 62. — Microsigara hellensi (C. Sauna.), mâle. - A, disque du pronotum; B. palette: C. hémélytre droit: D, hémélytre gauche; E, strigile; F, paramère droit. gueur; ses lobes latéraux. arrondis. Griffes des pattes intermédiaires plus longues. que le tarse. Fémuxs postérieurs montrant 4 à 5 spinules sur leur iace externe. Mâle. -— Fossette frontale superficielle. parallélogrammique, atteignant le bord inférieur des yeux. Palette en lame de couteau, courte et trapue : ses dents palmaixes disiointes en deux rangées ne se superposant pas tfig. 62, Bl. La rangée inférieure compte I2 à 14 dents. la rangée supérieure apicale en possède l3 environ. Fémurs antérieurs portant, outre les soies ordinaires. de très longues soies chevelues. Strigile petit, ovale. formé de quatre rangées de dents tlig. 62. El. Paramère droit. arqué et sensible- ment épaissi dans la zone incurvêe tfig. 62. Fl. Long. : 4.5 à 5 mm. Distribution. · Espéee ale l`F]urope centrale, apparemment rare en France, signalée iles departements ile I‘Yonne, de l’0ise (Perou}, de l`.\ube, (Pont lluhertl : des Côtes-alii-Nord (Polssowl.
100 Hûriàaoprnaas AQUAHQUES 2. Sigara (Halicorixa) stagnalis (LEACH) 1818. — Corisa lugubris F IEBER, Bull. S. N. l\/Iosc., vol. II, 1848. p. 516. ——- Arctocorixa lugubris LUNBLAD. Ent. Tidsk., vol. IV, 1925, p. 187 (Bibliogr.|. -— Callicorixa lugubris JAC- ZEWSKI. Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. IV, 1925. p. 129. — Sigarœ lugubrzs POISSON. Arch. Zoo]. exp. et gén., vol. LXXVII. 1935, p. 545 ; etc. . À ,./ . . i'i~· D . I Eli-} ’: . :'_(` -v ’« ~ ,‘ ` ` ' r ,_ ~ à ··?S:2`à " `= . .‘ fi : \ ' x J ·· r-. _<L» :1 " îî>**" /-—x· _ · I F F * · · ; · ·s»'·,·;, fm" · . 2; C É? A . Z' I iï?" · . r ` ··V··:»· ·';' """'<« `-iii: TM 7 ' ,··`// } ~ \ e- sf «·,····"·ZîÈ1-_ » ~ ïiz gl z·,«•"` / 'M, V ,=».,*`§`p,\ Aol _,» ’ ., ` '· MMT M'; Q * -· " ·`fr;i·`§ï‘/ ` E ·v·):` >' B Fra. cs ’ Huticoriaca stagnalîs (Luca! Fm. 64. — Halicorixa stzagnalrs, mâle. —- A, tête vue de — Hémélytre face; B. palette; C, strigile: D, paramère dr01t; E, para- gauche. mère droit d'un autre inchvidu: F, paramère gauche. Teinte de fond noir brunâtre. Tête, pattes, plaques coxales. lobes laté- raux du prothorax, premier paratergite, jaunâtres ; milieu de la poitrine et face ventrale de l’abdomen. noirâtres ou noirs. surtout chez les mâles. Apex des tarses intermédiaires. noirâtre. Pronotum avec 7 à 8 lignes trans- verses flaves. régulières en général. Lignes transverses du clavus en grande partie, irrégulières, celles de la base faiblement dilatées vers leur marge scutellaire (fig. 63). Dessin flave du corium irrégulier et interrompu par deux bandes longitudinales noires; l’une, parallèle à la marge externe. l°autre, située dans l’angle interne, lequel est également noir, figurant ainsi une 3‘ bande courte. Suture de la membrane. flave : son dessin hié- roglyphique. Pilosité faible. Pronotum à peine striolé; hémélytres bril- lants et non striolés. Carène médiane du pronotum assez accentuée sur les
comxima. -- sioxnx 101 6 à 7 premières lignes transverses. Griffes des pattes intermédiaires un peu plus longues que le tarse. Mâle. -— Fossette faciale double, divisée au niveau de l’angle inférieur des yeux par une élévation transverse. assez tranchante ; les deux fossettes ne sont pas situées dans le même plan (fig. 64, A). Fêmur antérieur renflé, palette semi-ovale (fig. 64, B), présentant une seule rangée de dents pal- maires, au nombre d’une trentaine environ; sa face externe et basale, revêtue de quelques courts poils épars. Strigile petit, formé d’une seule rangée de dents (fig. 64, C). Paramère droit élargi au niveau de la cour- bure et inégalement fourchu à l’extrémité (fig. 64, D, E) ; paramère gau- che très élargi à sa base. fortement rétréci ensuite (fig. 64, F). Long. : 6 à 6,5 mm. Distribution. —— Espèce de l’liu1·opv centrale et de l‘mw~I_ plus fréquente dans les eaux saumâtres supralittorales de la France, de la Corse- et de l`Afrique du Nord (Tunisie, Algérie). 3. Sîgara (Halîcorîxa) selecta (Firmes) 1848. — Corisa selecza F IEBER, Bull. Soc. Nat. Mosc., vol. XXI. 1848, p. 505-517. — Arctocorixa selecta LUNDBLAD, Ent. Tidskr., vol. IV. 1925. p. 190 (Bibliogr.), — Sigara selecta POISSON, Arch. Zool. exp. et gén.. vol. LXXVII, 1935, p. 547 ; etc... Teinte de fond du pronotum et des hémélytres, noir brunâtre. Tête, face ventrale et pattes, jaunes. Milieu de la poitrine et extrémités des tarses intermédiaires, plus ou moins noirs ou noirâtres. Pronotum avec 6 à 8 lignes transverses. jaunes. Lignes transverses du clavus, quelque peu dila- tées à la base du côté scutellaire, irrégulières ensuite comme chez S. (H.) stagnalis. Dessin Have du corium, irrégulier, interrompu, en zigzag, par· fois bifurqué, avec, près de l’angle interne, une courte ligne longitudinale, noir brunâtre. l’angle interne étant lui-même de même couleur. Certains exemplaires montrent même, plus ou moins bien délimitées, les bandes longitudinales noires des cories de S. (H.) stagmzlis. Suture de la mem- brane, marquée d’une ligne jaune. Pilosité faible comme chez l’espèce précédente. Pronotum faiblement striolé; hémélytres non striolés. sauf à la base où ils le sont faiblement. Pronotum deux fois plus large que long ; ses angles latéraux obtus, sa carène médiane visible sur les 3 à 4 premières lignes transversales jaunes. Lobes latéraux du prothorax linguiformes. Griffes des pattes intermédiai- res plus courtes que le tarse. Mâle. — Fossette faciale double, scindée en deux par une élévation transverse, plus prononcée que chez S. (H.) stagnalis (fig. 65, A). Face glabre. Palette en lame de couteau, à bords subparallèles dans sa région moyenne, présentant une seule rangée de dents palmaires au nombre de 40 à 42 environ, formant vers l’apex, une courbe régulière (fig. 65, B). Paramère droit élargi à la base et plus régulièrement fourchu à l’extré-· mité que chez S. (H.) stagnalis (fig. 65, F`) ; paramère gauche, non élargi
(02 nariîzaoprànus Aouxriouus à la base et élancé (fig. 65. E). Strigile formé de trois peignes (fig. 65, D). `Vlétaxyphus court et large (fig. 65, C), ainsi que chez S. (H.) stagruzlis. Long. : 5 mm. Distribution. —— Espèce signalée çà et là en Europe : Allemagne, Autriche, Hongrie, Angleterre, Espagne. Fa distribution en France n`est pas pré- visée 2 elle existe dans les Pyrénées-Orientales (Salses) (R. Poisson). H. sulwciu affectionne les eaux saumâtres, de même que S_ (H.) sfagnalis ; *· —)·:1“¥%*··_ x l` . RW if ’ \ is `x\ il îüqiv ·· § Utgîyyyyi Ã, Frs. 65. — Halzcortxa selecta (Fran.), mâle. —· A, tête vue de face; B, palette; C, métaxyphus; D, strigile; E, paraméte droit; F, paramere gauche. je l`ai observée dans le marais luçonnais (Vendée) en compagnie de Palae- monefes urzrians Lama (Crust. Décapode), sur lequel des femelles fixent parfois leurs œufs comme le fait Rhrzmphororira rzcumumla (UHLER) sur l‘Ecrexisse Cambarus immunis (H. B. Huuoaroao l9l9, M. E. Gmrriru 1945). Oasanvariov. — S. (H.) selecta peut être aisément confondu à priori avec S. (H.) sirzgnalis ; sa taille est toutefois légèrement plus petite. Les femel- les se distinguent de celles de S. (H.) stagnalis par leur carène médiane du pronotum plus nette et plus allongée ; par les griffes des pattes inter- médiaires plus courtes que le tarse, alors qn‘elles sont plus longues que le tarse chez S. (H.) stagnalis
conrxxmm. — SIGARA 103 4. Sigara (Vermicorixa) lateralis (LEACH) 1818. — Corixa lateralis LEACII, Trans. Linn. Soc. Lond.. vol XII, 1818, p. 10. — Corisa hiera- glyphica DUFOUR, Mém. Ac. R. Sc. l. Fr., Paris, vol. IV, 1833, p. 129; PUTON, Synopsis. vol. I, 1880, p. 223. — Callicorixa hieroglyphica JAC- ZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. III, 1924, p. 52 — Sigam hieroglyphica POISSON. Arch Zool. exp. et gén., vol. LXXVII. 1935, p. 539 ; etC... I ‘% rw · Là: z': =2g3':ii , . ,||i‘î"'fî;""‘;';_i-‘·' 'I I ` ·_ I § î"§·$.~. É; . _ · .% , __ ~ · ’S'.;s;:= ' ' A B- LK âr fl _ y_ r··.. _} "·*'·' Cèîzsti ’ ·*s . , ' 9 C ·.\ ' f FIC. 67. — Vermicorixa lateralis, mâle. - A, palette: B, strigile; C, paramèrs droit. Fxc. 66 Vermicorixa lateralis (Lmcxa). — Hémélytre droit. Face dorsale liave avec linéoles noires. Vertex, face ventrale et pattes, jaunes. Milieu de la poitrine, base de l’abdomen des mâles, 2” article et apex du premier article des tarses postérieurs noirs, ainsi que chez Para- corixa concinna (p. 73). Pronotum sillonné de 8 à 9 lignes transver- ses, noires, étroites, régulières, séparées par des intervalles flaves, plus larges. Lignes flaves du clavus, transverses à la base, mais souvent fusion- nées et confondues vers la marge scutellaire. Sur le reste du clavus, ainsi que sur le corium, le dessin flave forme de petites lignes brisées en zig- zag, disposées en bandes longitudinales, au nombre de 3 à 4, séparées par des espaces longitudinaux noirs, au nombre de trois, en général, sur la corie. Suture de la membrane marquée par une ligne flave bordée de noir (fig. 66). Des poils dorés, épars, s’observent .sur les hémélytres.
104 arîraaorrùnns AQUATIQUES Pronotum striolé ; cories, corium et membrane lisses. Disque du prono- tum caréné médianement sur le quart de sa longueur. Griffes des pattes intermédiaires plus longues que le tarse. Mâle. ——- F ossette frontale, oblongue, profonde, dépassant le milieu de Fespace interoculaire. Vertex légèrement prolongé en pointe en avant. Palette petite. en lame de couteau [fig. 67, A) ; dents palmaires distri- buées en une seule rangée d’une trentaine environ. Strigile petit, ovale, de deux à trois rangées de dents liig. 67, B). Paramère droit recourbé et élargi au niveau de la courbure (fig. 67, C). Long.: 5 à 6 mm. ik · " 'J _* " É "*' "' É ·Y w‘ll1·°iî·lÀ.""·-.P'*‘s·, ; _ ,·»· ·._\ si àà. ~ .. ' \,_ ‘. @2,:4Q.- ,' A: F: T`. I, im, \,_·· /¥ îm A I _\\, .J L l.- « 1, I [ R iî mic ,·_ ' _` I 1 r—.. . ij V. E `, " · X . cq · / .· E 1 É" / • . »;*"‘ ¤ · _' , Fxc. 69. - Vermzcorixa nigrolmeata, mâle. — A, tête vue de F10. 68 face; B, palette; C, métaxyphus; D, strigile; E, paramère Vevmtcorixa droit; F, paramère gauche. mgrolmeata (Fran.) — Hémélytre droit. Distribution. —— 'l`«»i1le la France : souvent localisé dans de petites mares d`eau stagnante et teinporaire, parfois polluée par le bétail et fétide où l’espèce peut pulluler : parfois aussi dans des eaux quelque peu saumâ- tres ; rare dans les lacs. lfespèce est paléaretique et comme également rl’Afriql1e du Nord, des iles Salxages, Canaries et Majorque. S. lVermic0rixal lateralis kilimandjaronis (KIRKALDY) 1910, est une sous-espèce éthiopienne. 5. Sigara (Vermicorixa) nigrolineata (F IEBER) 1848. — Corisa nigro- Iineata FIEBER, Bull. Soc. Nat. Mosc.. vol. I1, 1848, p. 527. — Corisa fabri- cii FIEBER. Sp. Gen. Cor. Pragae. vol. II, 1851, p. 33. —— Corisa miccms
· CORIXIDAE. —- hl(}AR.\ lUt:• DOUGLAS et SCOTT, nom. nud ; decora D. et SC. ; whitei D. et SC. ; borea- lis D. et SC. ; dubia D. et St:. ; pcrplexa D. et SC., Ent. mont. Mag., Lond,, vol. V,. 1869, p. 259. ——— Carisa pallidula J. Smneeac. Not. Salls. F. F. Fenn. F0rh.. l870. p. 306. —— Callicorixa fabricii JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. III, l924. p. 55. — Sigara nigrolânieata POISSON, Arcb. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII. l935. p. 529 ; etc... Teinte de fond brun noirâtre, en général. mais pouvant être plus ou moins pâle, l’espèce étant de pigmentation très variable. Vertex, face ven- trale et pattes, jaunâtres ; milieu de la poitrine, base de Yabdomen. extré- mité des tarses intermédiaires. noirs. Pronotum avec 7 à 8 lignes trans- verses flaves, certaines plus ou moins bifurquées. Lignes transversales du clavus régulières, quelques·unes seulement bifurquées ou interrompues; lignes transverses flaves du corium, quelque peu ondulées. parfois frag- mentées, mais non interrompues par des lignes longitudinales noires. en général. Suture de la membrane bordée de flave (fig. 68). Pilosité faible. Pronotum et clavus striolés : corium faiblement striolé, notamment près de l'apex. e i ‘ H i 1 Fre. 69 (bis). — Vermicorixa nigrolmeata, mâle. paramères. G. F0nt·Romeu (Pyré- nées) ; H. Grèce 2 I. Les Bouillouscs (Pyrénées). Angles latéraux du pronotum largement arrondis et nettement en retrait de l’angle huméral de l`hémélytre. Griffes des pattes intermédiaires. à peine plus longues que le tarse. Métaxyphus (fig. 69, C). Mâle. — Fossette frontale superficielle, parallélogrammique, s`étendant jusqu'au niveau de l’angle inférieur des yeux et s`y terminant par une · carène saillante, transverse et droite (fig. 69. A). Palette légèrement arquée et un peu élargie au niveau de son milieu (fig. 69, B). pourvue de 26 dents palmaires dont celles de l’apex sont plus longues que les autres. Strigile arrondi, de 5 à 6 rangées de dents (fig, 69, D). Paramère droit élargi au niveau de la courbure (fig. 69 et 69 bis, E, G, H, Il et terminé en petite pointe obtuse ; paramère gauche, falciforme (fig. 69. F). Long. : 5,5 à 6 mm. 9
[06 Hûreaoprismzs AQUATIQUES Distribution. — Toute la France et la Corse, commun en Cerdaanc, plus spécialement dans les mares de faible profondeur et les abreuvoirs oi: Vespèce parfois pullule. Onsmxvarion. — llattribtition de cette espèce au S0ll*··L`1Pl11(·3 V«·rn2irm·zru. par WALTON, est très discutable. 6· Sîgara (Vcrmîcorixa) scripta (RAMBUR) 1842. — Corixa scripta RAMBUR, Faun. Andal., 1842, p. 195. — Corisa melanosoma FIEBER, Bull. Soc. Nat. Mosc., vol. II, 1848. p. 518 (mâle) — Corisa apicalis FIEBER. AÃÈ. ·« ‘ ·°'· — .~.\\\\\x— . hftîsœ · ._ "iîifsïr ·~ . `îsi I · " la , i ~ · C 1 D ll ..jf7ïW'ïï?ïîi’i‘i;·i,' ’:_ ' èî '. _ ' 5/É.; ‘* Frs. 70. — Vermicortxa scripta (Rmvœun), mâle. — A, tête et pronotum; B, palette: C, D, paramère droit sous deux aspects différents. - Eur. Hem,. 1861, p. 93 (femelle). — Corisa scripta PUTON, Synopsis, vol. I, 1880, p 224. —— Sigma scripta POISSON. Arch. Zool. exp. et gén,. vol. LXXVII, 1935, p. 540 ; etc... Hémélytres et pronotum flaves, sillonnês de fines lignes noires. Vertex et pattes flaves, sauf Pextrémité des tarses intermédiaires et le dernier article des tarses postérieurs, noirâtrets. Poitrine et sternites abdominaux. plaques coxales. noirs chez les mâles, beaucoup plus pâles chez les femel-
CORIXIDAE. — SIGARA 107 les. 10 à ll lignes transverses flaves. assez régulières, nettement plus lar- ges que les intervalles noirs, sur le pronotum. Lignes flaves du clavus, lar- ges, très irrégulières, généralement fusionnées sur leur bord scutellaire en une grande tache flave. Lignes flaves du corium, très irrégulières, large- ment fusionnées, séparées par un fin dessin noir vermiculé. Suture de la membrane à peine indiquée, son dessin noir est également vermiculé. Pro- notum et clavus faiblement striolés ; corium et membrane lisses et brillants. Pilosité des hêmélytres assez accentuée. Angles latéraux du pronotum presque droits (fig. 70, A). Griffes des pattes intermédiaires égales, ou à peine plus longues que le tarse. A ' _) -« " ëç J r· - È t `;? ·— e' _ · )~ V ·~• ‘ K l` ::.1* 1* îv ( :11 » ~· ···¥ l '£.E>- B ( ¢~ hi i- A g. ·~ · (za`:) mà .—.·*::-·: . A I" _ ri / " l · ·q · ¢ \ * _ . L . , W É , 4 _ _ 1t : .«· . ·· =:î' wp " ° Al" =ii}’% "`. él *"/`J »"` E?-·\·'< -`î· ·:’ v` `=2a·1¤t ,_-. Fu:. 71. — Hémélytres droits: A, de Szgara dorsalts ILEACPUC B. de Stgara strtata (L,). Mâle. — Vertex prolongé en pointe accentuée (fig. 70, A) (1) ; fossette frontale oblongue et profonde. Palette en lame de couteau, plutôt courte. avec 17 à 18 dents palmaires distribuées sur une seule rangée (fig. 70, B). Tibia antérieur, renflé à l’apex, Strigile vestigial ou manquant. Paramère droit élargi au niveau de la courbure, puis progressivement acuminé (fig. 70, C, D). Long. : 5 à 5,5 mm. (1) Dans ce mode de classement le sous-genre Nasocorixa Srxcusz., créé pour cette espèce, rangée par Srrcnm. (1956) dans le genre Callicorixa (p. 71). est syno- nyme de Vermicorixa Wnurort 1940.
108 Hiîzriîaorrizmis AQUA·r1qUEs Distribution. —— L`espèce est signalée d`Espagne, des Canaries, de Major- que, de l’Afrique du Nord, des Baléares, de Sicile et d’Italie ; elle est à rechercher dans le midi de la France. 7. Sigam (s. str.)strîata(LiNNÉl 1758 (JACZEWSKI 1924l. — Nomnecta striata LINNÉ, Syst. Nat., éd. X, 1758, p. 439. — Corisa striata PUTON, Synopsis, vol. I, 1880 p. 227. — Callicorixa striata JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. IV, 1924, p. 58. -—~ Sigma striata POISSON, Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII. 1935, p. 542. Q inn Q ° ° `ç“_à‘§"— :?È‘·-"_ ( _· - · ·— _. » .·‘ Ilthhg \,~\ ~' I ' m "'» ‘(l~^ ' `“îi‘““` o°°°¤0¤°°¤q 5îq`?\ ' °¤,¤¤°° °° I ,€*:`¥\\¤,_ ~ I _ Z o,,¤° ,· ·J· · °,, biens": ' ' ' ` J · _ ° 1121: ¤ É: i A ré; \ w ·\§· — _ \ W ·, & · î G r · I ‘\ » ·_ _ ` . ¤\ D Il T7 E F x . _ . · , V ` Fm. 72. — Sigam stnata (L.), mâle. — A, palette; B, fémur postérieur; C, stu- gile; D, E, F, paramère droit (différents aspects); G, paramère gauche; H, lobe latéral du prothorax. Teinte de fond brun noirâtre. Vertex, face ventrale et pattes, flaves. 6 à 7 ' lignes transverses pâles, sur le pronotum, la 3° assez souvent dédoublée au centre du disque. Lignes transverses pâles du clavus, régulières à la base et dilatées vers la marge scutellaire, irrégulières et interrompues çà et là, ensuite. Lignes flaves de la corie ondulées, fragmentées et interrompues par deux raies noires, l’une dans l’angle interne, l’autre parallèle à la marge
- coruxmaa. — SIGARA 109 costale. Suture de la membrane, marquée d’une ligne [lave, son dessin flave, semblable à celui des cories (fig. 71, B). Pubescence très faible. Pronotum et clavus striolés ; corium faiblement striolé dans sa portion basale, lisse dans sa région apicale. Membrane brillante et lisse. Tête deux fois plus courte que le pronotum, dont les angles latéraux sont obtus. Lobes latéraux du prothorax linguiformes, arrondis à l’apex (fig. 72, H). Griffes intermédiaires à peine plus courtes que le tarse ; fémur postérieur présentant 3 à 4 spinules alignées longitudinalement sur sa face externe (fig. 72, B). Mâle. — Fossette frontale superficielle, se terminant par un arc convexe au milieu de l’espace interoculaire. Palette en lame de couteau, peu incur- véc, les dents palmaires distribuées en deux rangées non superposées; la rangée inférieure en compte 12 à 13, et la rangée supérieure apicale en com- prend une vingtaine environ (fig. 72, A). Strigile grand, allongé, formé de huit rangées de dents, généralement entières et d’une ou deux rangées frag- mentées (fig. 72, C). Paramère droit élargi à la base et brusquement rétréci au-delà du milieu, son extrémité courbée d’une manière falciforme (fig. 72, D, E. F) ; paramère gauche (fig 72, C). . Distribution. — Espèce de l’Europe Centrale et du Sud, signalée d’An· gleterre et de l’Est de la France, dont la distribution ne peut être actuel- lement précisée, des confusions s'étant certainement produites avec l'es- pèce suivante. tlnsnnvrrrov. — Uexernplaire d’ a .lr¢·t0¢~orisa n slriata (L.), signalé des Açores par F. Banmnn, Ann. Soc. cnt. Fr., vol. CV, 1936, p. 9, se rapporte en réalité, à Coriza nffinîs a/finis Lmcn. 8. Sîgarn (s. str.) dorsalis lLr;Ac1I) 1818. — Corixa dorsalis LEACH, Trans. Linn. Soc. Loud., vol. X11, 1818, pp. 10-18 — Sigara striata CHINA, non LINNÉ 1758, Ent. month. Mag., vol. 74, 1938, p. 340. — Corixa lacustris MACAN, Hydrobiologia, vol. V1, n° 1-2, 1954, p. 61. — Corixa dorsalis MACAN, Ent. month. Mag., vol. XC. 1954, p. 216. Espèce très proche de S. (S.) striata; teinte de fond plus claire, en général : les autres caractères pigmentaires étant les mêmes que chez cette espèce. Pronotum présentant généralement 6 lignes transverses flaves seulement. Le dessin flave des hémélytres est plus nettement marqué que chez S. (S.) striata ; les deux bandes noires des corîes sont plus nettes (fig. 71, A). Mâle. — Palette plus longuement falciforme que chez S. striata, les dents palmaires également distribuées en deux rangées non superposées, la rangée inférieure en compte 13 à 14, la rangée supérieure apicale, 20 à 22, environ. Strigile grand, formé de dix peignes généralement entiers, sui- vis d’un ou deux peignes très fragmentés, externes (fig. 73, C). Fémurs postérieurs un peu plus spinulés que chez S. (S.) striata (fig. 73, B). Para- I
110 r1ÉrÉa01>rEnEs AQUATIQIÃES mère droit élargi à la base, brusquement rétréci au-delà du milieu, son extrémité incurvée est terminée en tête d’oiseau (fig. 73, D, El ; paramère gauche (fig. T3. F.), Fossette frontale un peu plus profonde, mais moins étendue et ne dépassant que de peu la base inférieure des yeux. Lobe latéral du prothorax (fig. 73. Cl. · · 0 °° www ·: Wh uv ii! rm fi' . °¤°°°o¢¢>°»)°D¤ 7 ..·—·>·° . . °°··., ’o Ger ¢,¤° ¤ t t` 6 °° `1Q‘\v\ i A · l ¤?¤ ja" ' k D'lu"i\< ( :,01§î\‘L 'L V rival" l 7 fu ile (Q , ` ~ VIN fl . . r r v r Q i' , <_ D \ i··1.i• ~· l` Q '. E l `wf _ zi? f , · É _ . fp l' ~' . rl il la “ Fr`\ Fxc. 73. — Szgava dorsalzs Lmcn, mâle. ——- A, palette; B, fémur postérieur; C, stri- gile; D, E, deux aspects du paramère droit; F, paramère gauche; G, lobe latéral du pronotum. Distribution. ~— Celle forme est commune dans certains grands ruisseaux et pièces d’eau xixe et claire de Normandie et de Bretagne, parmi la véüëtalion aquatique des rites et fréquente îlll‘~*l les marécages. Elle est connue également «l‘AnQ1eler1·e et de Suède (Mxuwl, ainsi que de l’1‘talie du Nord ’Piémon() (R. (Poissovl. ha distribution géographique reste ;`n préciser. 9. Sigara (Subsigara) fossarum ILEACH) 1818. — Corisa fossarum LEACH. Trans. Linn. Soc. Loud., vol. X11, 1818, p. 17. — Corisa wallengreni ,l. SAHLBERC. Not. Sâlls. F. F. Fenn. Forh. 1867, p. 185. — Corisa fossarum
(JORIXIDAE. - srcanx tit PUTUN, Synopsis, vol. l. l834. p. 231. — Corisa bergrothi PUTON, (Ãatalo. guc. l886, p. 66. —- Callicorixa fossarum JACZEWSKI, Ann. Mus. Pol. Hist. \Iat.. vol. lll. l92<l~. p. 36. — Sigara fossarum POISSON, Arcli. Zool. exp. et gén.. vol. LXXVII. U)35. p S30 ; etc... Teinte de fond brune. ou brun noirâtre. selon les exemplaires. Tête. face ventrale et pattes. jaunes: dos de l’abdomen noir: milieu de la _ _? poitrine et base de llabdomen, noirâtres chez les $ . mâles. Pronotum présentant six lignes transver- sales flaves, plus étroites que les intervalles noirs 1 îëjji ' et généralement régulières. Lignes transverses fla- ÃÉC ves du clavus. régulières à la base et quelque fil peu dilatées vers la marge scutellaire, irréguliè- É res. plus ou moins ondulées et interrompues en- f’.\*_É i;""l suite (fig. 74, A). Lignes flaves du corium. irré- ‘ gulières et interrompues par deux lignes longi- A tudinales noires, l’une située près de l`angle in- "«" B terne et assez courte. l’autre étroite le long de iii marge externe et n`2·llÃt€fgnHnt PES tOI]jOUI`S FIg_ 74_..Hémé]yt[g5 drgltg; Yextrémité postérieure du corium. Suture de A· de Si9‘"“ f°”‘"'"”(I-·E^°”l' . , . B. de Srgara scotti (Fins.), la membrane marquée d une ligne flave; celle- ci avec un dessin Have. hiéroglyphique. Vertex aussi long que les trois-cinquièmes de la longueur du pronotum ; les angles latéraux de ce dernier, légèrement émoussés et presque droits. Griffcs des pattes intermédiaires un peu plus longues que leurs tarses. . Fémurs postérieurs portant une dizaine de spinules disposées longitudina- lement sur leur face supérieure. Wâie. —— Fossette frontale plane, dépassant, à peine, le niveau de Yangle inférieur des yeux (fig. T5, Al. Palette élargie à la base. puis acuminée ensuite avec une seule rangée de dents. au nombre d’une trentaine (fig. T5. Bl. Strigile petit. ovale. avec 5 à 6 rangées de dents (fig. 75. D). Para- mère droit. arqué, élargi vers le milieu, s’amenuisant ensuite et présentant une légère dilatation avant son extrémité (fig. 75, G). Métaxyphus court et large (fig. T5. Cl. 6* segment abzlominal (fig. 75, El : T' segment abdominal (fis. 73. Fl. lamg. 2 6 - 6.75 mm. Distribution. -- Siunalo rg:`1 et la vn [·`ranr·«·_ d«·~. départements du Nord, des Vosges, de l'Yonnc_ du lthône, environs de Lyon lPUTO\il, de la Dor- dogne (P. P. Gmssrîl, de Normandie- vl de Br¢·taunr· (R. Porssovl. lil'¥SER\'\TI()'Y. — Cette espèce, européenne, est surtout fr rer·he1·<·her dans les étangs irnportants, parmi la végétation aquatique des rites : dans les ïones nia1·éc‘aue11ses : sur des fonds tapissés de débris organiqne~ xégétaux.
112 rieriàaopriàtias Aouxriouas 10. Sigara (Snbsigara) sc0ttî1F1EBER!. 1DOUcLAs et SCOTT) 1868. — Corisa scotti (FIEBERl, DOUGLAS et SCOTT, Ent. mont. Mag., vol. IV, 1868, p. 271. —- Corisa prominula THOMSON, Opusc. Ent,. vol. l, 1869, p. 38. — Arctocorisa scotti GÀJL. et JALZEWSKI. Rozpr. i Vwiad. z. Muz. Dzied. Lwow, vol. V ’VI. 1919. p. 142 ; LUNDBLAD. Ann. Biol. lac., Vol. X11, 1923, p. 308. "'•»,""%./_ X//4 » ‘·~.,~ _ / i % ' Z]/[/ÃL¤¤ _ .« `\\ · Dr 7 , I" 'r' r B ` D , ETI ,, _ Ãfâîi · " °'·}':·`i"`;"’ "“"î·l€ÃÃr1] Ãîêiifî 1 'ï.··l1`;" " ’ ‘?? 9 'Ã;É·É·Ã`§\2ï,'·.·.—. >·;.·· '9i,"«· "'a`??·É¤È. ·‘.l··.·"‘·\`·`.:¤·'.¤.’-M'. _ `« "'·ï ï ' vzlîl A" ÉÈ ~ ` —\, 1.`,,`—`. .· A _. _ Q: `_‘` · ````’ ·_‘.六£=],§ï` I 1 , Ml ,_i.li` .11'.'l11 f_" *1. ` 1* 1 1 ‘ 1 1 1 / 111 F F10. 75. — Sigara fossarum (Lucia), mâle. —— A, tête vue de face; B, palette; C, · métaxyphus; D, strigile; E. sixième segment abdominal; F, septième segment abdo- mmal; G, paramère droit. — Sigma scotti POISSON. Arch. Zool exp. et gén.. vol. LXXVII, 1935, p. 532 ; etc... Teinte de fond biunâtre. certains exemplaires étant plus pigmeutés que d`autres. Têtc. face ventrale et pattes, jaunes. Yeuw et dos de l’abdomen, sauf le connexivum, noirs. Vlilieu de la poitrine et base de Yabdomen noi- râties chez les mâles.
cgomxima. — smAn.x 113 Pronotum avec 5 à 6 livnes transversales flaves, ré rulières, la dernière, _ II c É: petite, pouvant etre tres estompee. Lignes flaves transverses du clavus, gene- ralement régulières à la base et. parfois, quelque peu élargies vers la marge scutellaire ; elles sont interrompues et irrégulières postérieurement. Lignes ·r"'”'nny4 ' -_ _·f 'fy ,. '0 `. M/ »» É- » 1 ·-1-î·'?¤“>—:-?· ·’ ' ` \ i & -• •-— — · z ·· J ·. .·‘.\·*,‘··;';\Q'I\» _ ;_ I,,, ·,·II· ,.I·. ,.._ ··Ã. . ·. " ‘. ··,,uI;,·;1,,,;r5;—":·—,\§ · I .I\· sa-vr mika. * M;. FT ·.:I · · * D . - " x É` · '· ··”¥?î·2# ·· ï ‘ ` ¤¤·?2i2i»1»-· _ `Z·`·_ _ · I tj•'¢· ••°·>`L. ·, : ' ç‘••'g§.f in`. I ‘: ,'~::$:.:‘:, :b,, II I, I I I #1 u f I Iffàïëzclï · · I . « ···I ~ · _—, ,.I·x, ,«¤ ,x.~·yI•: . ·, Il, »-If.;.··,•,5?-(_. · I ·~î§#,?/•:··,·‘ ‘ v: 1.':'•= |'l| ‘ ‘ "‘ hz; ‘\ |`·,"','·¤ · `T*;>¢=»`-tf" ii":‘:'?(" I‘l'zI¤':1',I I. · "‘,`•:¤`\·'•| IIIIIH. X-vtûlf. ~ ` " ‘ I _nI ,¤, I~, .._·_I·_I_I_ ` ¤ ‘ •:, I, · · ¥,- I g 'ii.'7'·|·|`_' IH "i·`.l' iii?. Z . `:`lÉ‘.=` ' 1 V1 Q " · .'.I·; Il; \ 'I ·`· " . ·' - II l|~· `I «. I a ' 1 uI A ¤ 1 F 'î· § \ ' Fm. 76. — Sigzmz scotti (Fran.), mâle. — A,,_tête. vue de face; B. palette; C, para- mîreldroit; D, strtgilez E, sixième segment abdominal; F, septième segment abdo- m na . llaves du corium sinueuses, interrompues par deux traits noirs, longitudi- naux, de la teinte de fond ; l’un situé un peu en retrait de la marge externe ; l’autrc, court, dans l’angle interne. Suture de la membrane indiquée par une ligne Have (fig. 74. B). Pronctum, clavus et cories distinctement strio- lés, de même que chez S. IS.) fossarum.
114 Hrirrîaopriznes AQUATIQUES Vertex quelque peu proéminent (fig. 76, A). Griffes des pattes intermé- diaires aussi longues que les tibias et un tiers plus longues que les tarses. Mâle. — F ossette frontale plane. atteignant le niveau de l’angle inférieur des yeux (fig. 76, A). Palette à peu près deux fois et demie plus longue que large ; la plus grande largeur près de la base et présentant une seule ran- gée de dents, au nombre de 25 environ (fig. 76, B). Strigile élargi à son extrémité proximale et étroitement arrondi à son extrémité distale. portant 5 à 6 rangées de dents (fig. 76. D). Paramère droit (fig. 76. C) régulière- ment arqué. 7* tergite abdominal. de morphologie légèrement différente de celle du tergite correspondant de S. (S.) fossarum Ifig. 76. F et 75. FI. Long. : 5 à 6 mm. . _ V '"' . - ` ·":;,.Q;;. N ` . " ' JA ·. ·;:'__' S v vl']; " 7% _` ‘_ jv/!îy,.— »·,¤Si;` ,« E É . v` *-,· .ü">v U É. · '/ î · g`. - il ` I . / E · "` ·?‘ `. . s ' . ~· a t · ' x\§ i ` · `. 2 ® , \ , D . NW ( ‘ 1 .· r ~ F E ; r i' I : i :7 | .l ` `Èh " 'i,_,.· 1 / .' C · , Ji Fu;. 77. - Subszgara falteml (Free.), mâle, —- A, tête et pronotum; B, palette: C, lobe latéral du pronotum ; D, strigile : E. paramère droit ; F, paramère gauche. Distribution. —- Cette espèce a été rarement signalée en France, mais il ~cmble qu’elle ait été parfois confondue avec S. (S,) fossrzrum. Emirons de Dax (Landes) (Puîow), Puy-de-Dôme (Lac des Esclauzesl, Ille—et—\'ilaine étarms de la Région de Paimpont) :Po1ssov) OBSERVATION. — Ce Sigam fréquente les rives de lac ou d`étang où il ~«- cantonne dans les zones de végétation aquatique peu dense, mais à fond tapissé de débris végétaux ; également dans les tourbières. ll est commun dans le nord et l`ouest de l’Angleterre.
comxnmn. —— sioam 115 _ 11. Sigara (Subsigara) falleni (FIEBER) 1848. —- Corisa falleni FIEBER, · Hull. Soc. Nat. Mosc., vol. ll, 1348. p. 521; PUTON. Synopsis, vol. l. 1880, p. 228. — Cailicarixa falleni JACZEWSKI. Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. lll. 1924. p. 41. — Afctocorisa falleni LUNDBLAD. Ent. Tidskr., vol. lv, 1915. p. 185. — Sigara falleni Poissox. Arch. Zool. exp. et gén., vol. LXXVII. 1935, p. 534 ; etc... Pigmentation générale dorsale brunâtre. Tête. face ventrale et pattes, jaunes ; yeux et dos de l’abdomen. sauf le connexivum. noirs ; milieu de la poitrine ct base de l`abdomen généralement noirâtres. Pronotum avec 8 à 9 lignes transverses jaunes. parfois régulières et entières, certaines peu- 7;%:.:,; N,/( __`-Il . ·· .» 'f ']n' B l \ l JJ `·, '.. ··_ · i_ , I . C Fxc. 78. -- Septieme segment abdommal. sans les soies marginales, vu dorsale- ment: A. Sigam distincte (Frra.); B. Sigara falleni (Fran); C. Sigara longtpatis (SAHLB.l· vent être un peu bifurquées (fig. TT. A). Lignes transverses jaunes du cla- vus. assez régulières, celles de la base un peu élargies vers leur marge scu- tellairc. les autres parfois interrompues. Lignes transverses jaunes du co- rium. sinueuses. un peu ondulées et interrompues. Il existe parfois une courte ligne noire. longitudinale. au voisinage de 1’angle interne et, beau- coup plus rarement. un trait noir au contact de la marge externe. Suture de la membrane. jaunâtre. Pronotum et clavus. nettement striolés ; le corium l`est plus faiblement. Angles latéraux du pronotum, aigus (fig. 77,Al. Gril`- fes des pattes intermédiaires. nettement plus longues que le tarse. Mâle. — Fossette frontale superficielle. dépassant de peu le niveau de l’angle inférieur des yeux. Palette grande, large à la base, subtriangulaire ; son bord inférieur pourvu de soies. seulement sur un peu plus des deux tiers apicaux de sa longueur: dents palmaires distribuées en deux ran- gées: une rangée apicale. supérieure. de six environ; une autre, proxi- male, disposée obliquement. en compte de 26 à 30 (fig. 77, B). Strigile _
116 Hiëriinopriznas AQUATIQUES petit, subovale, formé de trois rangées de dents (fig. 77, D). Paramère droit faiblement arqué (fig. 77, E) ; paramère gauche (fig. 77, F). 7' ter- gite abdominal (fig. 78, B) ; lobe latéral du pronotum (fig. 77, C). Long. : 7 - 8,5 mm. Distribution. —— Espèce paléarciique sianalée dans toute la France, dans les rivières, fossés, lacs, mares, et commune dans les étangs bretons, généralement en compagnie de Sigara dorsalis. .` F-RF--7 °`( o · . ‘ , . - - · .. S . · ` •l·.·"‘ ` ,:' Q s x `«‘ ~« \ . ** · ·_rî` I n' hî(%··::';:·; :'t‘€' \.« -\ ’ HQ". I `_} A ..% I'. 1 . `, -¤ f ··4·#` ,. · · ·· » · »·" 3. . .— e vim ~ *::5;;- .. •‘ .· = ÉTÉ F. I •· "“"¢M*`\\‘ L. —·_ 4,,., Il- :_-; :lî‘$ `.l` S"; \ i_ 'T,'l"C."Ã . r 7 ··~·”!. “ ;, \..·· —*‘\. `U B »···~. ""~.·· ` ' . . W `· -·, } ` " " · nr P ép,. ‘ « . ‘ \, Q "\` ` — »•¢ ', v "_ . _..·—· :< #9. · se . ~·`;.·^ ’< <~"` . î' ·\;_' ’ x , " * %,—;;;— , ' ~ ., __ » C \ p" Fna. 80. — Subsigara Fm. 79. — Palettes (mâles): A, Sigara longtpalis distincta (F1¤n.). — (Sauna.) ; B, Sigara pearcei WALTONQ C, Sigam italîca Jscz. Hémélytre droit. Onsaavlmow. — Espèces voisines : — Si am earcei \VALroN, Trans. Soc. Brit. Ent., vol. 111, l936, . 44. —— 9 _ P _ P _ (Ie Szgara est une forme d’Irlande, très voisine de l’espèce canadienne S. fallenoidea (Hmoanroao) (1926). Palette (fig, 79, B). ~ Sigara italica Jiczawsxi, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., iol. IX, 1933, p. 351. — Les femelles de cette espèce ne peuvent être, morpho- lo i uemeni, sé arées de celles de S. nlleni. Palette (fig. 79, C). 8 Cl P —— Sigawz longipalis (SÀHLBERG) 1878, (glossala LUADBLAD 1925). -- Cette forme est actuellement signalée de Suède, Pologne, Allemagne, Dane·
c0mxmAE. —— SIGARA 117 mark, Finlzmdc, Ruvie Ovcidenîale, Sibérie (LU\1)1iL\1), Ent. Tidskr., \01. IV, 1925. p. 193 et vol. 1.V1I, 1936, p. 61 ; .1.xcz1a\vsm, F. F. Mus. Z00I. Pol., \¤1. I, 1932, p. 161. T" segment ubdomiual (11;*. 78, C). Palette ((1;.*. 79, A). —— Sigum kcrvillci (1‘01s:~«w) 1927, 111111, Soc. ent., Fr., n° X, p. 164, est une espèce endémique m1’.’\sie Mineure, région d‘Angara. D _. ’ ¤"'"'°"1i• _ É .· il "`N 1 Q1 ,«~*` . 4* `·· 5§;§,+},~,__ ..»` l ‘ E wi · Z 3 _· ·',· · ,;-L il i """" I r—.. t @@.7 H Fm. 81. - Subsigara. distmcta, mâle. — A, tête vue de face; B, disque du prono- tum: C. disque du pronotum d'un autre individu; D, palette; E, clavus de 1'hémé- lytre gauche; F, métaxyphus; G, strigile; H, strigile d'un autre individu; I. para- mère gauche: J, paramère droit. 12. Sigara (Subsigara) distincta (FIEBER) 1848. —— Corisa diszincta FIEBER, Bull. Soc. Nat. M0sc.. vol. II, 1848, p. 524. — Corisa vcrnicosa WALLENGREN, Ofv. Kongr. Vet-Ak, Forh, V01. 11, 1855, p. 145. — Corisa undulata WALLENCREN, ibid., p. 147. —— Corisa douglasi DOUGLAS et SCOTT, Brit. Hemipt., vol. 1, 1865, p. 612. — Callicorixa distincta JACZEWSKI, Arm. Z001. Mus. P01. Hist. Nat.. v01. III. 1924. p 46, etc...
118 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES î men a ion runâ re ou run noirâ re er ex. ace ven ra e e a es. Pg tt b t b t V t f t 1 t p tt jaunes. Yeux et dos de l’abd0men. sauf le connexivum, noirs ; milieu de la poitrine et base de l’abdomen généralement noirâtres. Pronotum avec neuf li nes transverses âles, souvent ré ulières (fi .81,B) ; certaines nel ue- E P S g (I (I fois bifurquées (fig. 81, Cl. Lignes transverses pâles de la base du clavus. régulières, puis irrégulières et un peu ondulées ensuite (fig. 81, E) ; lignes transverses du corium irrégulières et souvent très fragmentées, un trait lon- gitudinal noir est généralement net dans l’angle interne. Suture de la mem- brane, flave (fig. 80}. Pronotum et clavus striolés. le corium ne l’étant que faiblement. Angles latéraux du pronotum, obtus. Métaxyphus large et court (fig. 81, F) ; griffes des pattes intermédiaires. un peu plus courtes que le tarse. Q ' i · , ' " [xt-!] vs`;] *1 Il ·_ '_;_ ·vF\§;." , * ; : ‘:';tâ_ 'ï QQ g` ( 4 M : X1; A . · _/T ·lÈf ·~ J 3 « : sa v·¢ · ` . \ ,5-* ” ' il '~ 4- ‘ t SJ \ 2* ¢· »~ i . 1 ‘ 9 t-? a. ï I v ;;. "`j‘ > Y · A @2 ' •’ x' · B ' i _ À: 0 .5.1 ‘= ' ‘ , · •.• ' . rfv `· g i \__,- ; jj? § ,/..«i¤¤§ /7:;.;; M? , nt- _ :1:,0 " ’ ·"' · = _ " ' ¢`· 1 ,' ·•- J f $-2 xi, 55 - ' ~ ~—-îsff T ` «-=';·2( ·, l \—7' __}.;··‘__:;Q *·¤ë’ ·1‘» ·· _ v .; " ·""+ je -—·l*« j i .,,·v -8 B È lt • ‘“¥ , C ;·‘#;~" jf?] 6 C: âne g 1 `\‘· · lp Fm. 82. — Retroconxa lzmztata Fran. — A, tête vue de F10. 83. - Retrocorixa face: B. disque du pronotumz C, hémélytre droit. semistriata (Free.), — Hémélytre droit. Mâle. — Fossette frontale superficielle. dépassant le niveau de l’angle in- férieur des yeux (fig. Sl, Al. Palette grande, semi-ovalaire, les dents pal- maires distribvées en deux rangées : une rangée inférieure, basale, de 18
coarxrrmn. »- sream 119 dents environ. et une autre, apicale et supérieure. en comprenant généra- lement 14 (fig. 81, D). Strigile presque circulaire. de S à 7 rangées de dents (fig. 81, C, H). Paramêre droit faiblement arqué et terminé par une courte pointe. acbevant la courbure (fig. 81, J) ; paramêre gauche (fig. 81. I). T' segment abdominal (fig. T8, A). Long. : 8 à 8.5 mm. Distribution. —— Espèce européenne signalée çà et là en France, souvent en compagnie de S. rlorsnlis, en Normandie et en Bretagne : s’observe aussi dans les tourbières on sur des fonds tatpissés de débris végétaux. 13. Sigara (Retrocorixa) limitata tFIEBER) 1843. —- Corisa limitata FIE- l¥l·lR· Bull. Soc. \lat. Mosc., vol. ll, 1848, p. 528. —~ Corisa nigrolineata THOMSON. Opusc. Ent., vol. 1, 1869, p. 36. — Corisa limitczta PUTON, Synop- sis, vol. 1, 1880, p. 329. — Corisa thomsoni PUTON, Catal., 1886, p. 65. —- Callicorixa Iimitata JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. lIl, 1924, p. 66 ; etc., /';n'l; ·;,. _` /.·" °· ·• IlI':,""'~ · I ` · C / / ~ ""p' ( Fm 84. — Retrocortxa limimta, mâle. ·-· A, palette : B, strlgile : C, paramère droit. Pigmentation générale dorsale brun noirâtre. Vertex, face ventrale et pat- tes, jaunâtres ; milieu de la poitrine et base de 1’abdomen, noirâtres. Pro- ' notum avec 8 lignes transverses flaves, régulières, généralement (fig. 82. B). Lignes flaves de la base du clavus, assez régulières dans l’ensemble. Lignes transverses flaves des cories, irrégulières et fragmentées de telle sorte à former deux lignes longitudinales, noires : l’une. le long du bord externe ; l’autre, dans l’angle interne (fig. 82, C). Suture de la membrane, flave. Pronotum et clavus, fortement striolés ; corium faiblement striolé, mem- brane lisse. Vertex deux fois plus court que le pronotum. Griffes des pattes intermédiaires un peu plus longues que le tarse. Mâle. — Fossette frontale profonde, s`étendant largement entre les yeux en un arc convexe (fig. 82, A). Palette en lame courte, les dents palmaires. distribuées en deux rangées (fig. 84, A) : une rangée inférieure, proximale, .
120 Hiîrnaoprnnas AQUATIQUES d°une vingtaine de dents ; une rangée supérieure. apicale, cl’une quinzaine, seulement. '1`ibia antérieur épaissi à l’apex et presque aussi large que la palette. Strigile ovalaire. de 5 à 6 rangées de dents (fig. 84, B). Paramère droit incurvé et élargi à la base, puis présentant une constriction médiane qui délimité une portion proxirnale à côtés parallèles se terminant par une pointe dorsale aiguë (fig. 84. C]. Long. : 6 à 6.5 mm. Distribution. — Cette espèce semble rechercher les petites pièces d`eau. riches en végétation aquatique, mais sa distribution en France, est mal connue : Nord, Vosges, Yonne, Rhône, Hautes-Pyrénées (Perou), I1le-et- Vilaine (Poisson). C’est un élément holarctique atteignant le sud-ouest de l’Asie. [4/ . ` È P5'. ' . · 'Hv , ·· *·`— — · , I \ =s C Ã . ¤ ·/ · D gi Fm. 85. —— Retrocoriaca. semtstriata, mâle. — A, tête vue de face; B. palette; C, métaxyphus; D. strigilez E, paramère droit. 14. Sigara (Retrocorixa) semistriata tF1EBERl 1848. —— Corisa semis- triata FIEBER, Bull. Soc. Nat. Mosc.. vol. 11, 1848. p. 529. ·— Corisa striata . ZETTERSTEDT. lns. Lapp., 1828. p. 284. — Corisa semistriata PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 230. —— Callicorixa semistriata JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. 111, 1924, p. 69. — Sigara semistriata _ POISSON. Arch. Zool. exp. et gén.. vol. LXXVII. 1935, p. 527 ; etc... Pigmentation de fond du pronotum et des hémélytres, brune; tête et pattes jaunâtres, ainsi que la région antérieure de la plaque coxale méso- thoracique et la région postérieure de la plaque coxale métathoracique; milieu de la poitrine et base de llabdomen, noirs. Pronotum présentant 7 lignes transverses pâles, généralement régulières. Lignes transverses pâles du clavus, assez régulières en avant lfig. 83). Lignes transverses pâles du corium interrompues et distribuées. de manière à délimiter trois lignes
comxrmiaz. — sioux;. 121 noires longitudinales : une, le long de la marge externe, une autre, près de l’angle interne, et une troisième. non toujours très distincte. située entre les deux précédentes (fig. 83, p. 118). Suture de la membrane pâle. ‘Prono· tum et clavus fortement striolés ; le corium ne l’est que faiblement. Griffes des pattes intermédiaires plus longues que le tarse. Métaxyphus (fig. 85. C). _ Mâle. ·— Fossette frontale profonde. s`étendant large- , ment entre les yeux (fig. 85, A). Palette courte, semi- orbiculaire, sa marge externe, convexe. avec un tuber- I cule à sa base (fig. 85, B) ; les dents palmaires sont dis- à` (_ ` tribuées en deux rangées très inégales : la rangée infé- lâ g rieure compte une moyenne de 22 dents, la rangée supé- wi rieure, apicale, n°en possède que 6 à 7. Les dernières ëg; dents de la rangée supérieure, surplombent les 2 ou 3 :1,jQ premières dents apicaes de la rangée inférieure. Tibi:1 g· antérieur renfié à l’apex et de section subcylindrique. E-/'•îE’_ Strigile presque circulaire, formé de 5 à 6 rangées de Ty dents (fig. 85, D). Paramère droit élargi au niveau de sa 1 ) E', courbure, puis ofïrant un rétrécissement moins marqué _ 2 ' que sur le paramère correspondant de S. (R.) limitata, $__» suivi d’une portion proximale à bords subparallèles. ter- 1,; è minés par une pointe en forme de grifte, plus accentuée ·° T- que chez S. (R.) limitata (fig. 85, E). ` î Long. : 5,5 à 6,5 mm. ,É;r5__,. rt xx'. Distribution. — Cette ee-père européenne a été signalée ~î(¢‘L`t';?if des départements dn·Nor-d, des Vosges, du Rhône, des `%»Ã,i;§?;;*' Landes, des Hautes·Pyrénécs (Purov), du Caliados, de l‘Il1e-et-Vilaine, du Puy-de-Dôme (Lac Estixadoux) (Pois- pm_ g6_ .. Retmw. sont), et se localise dans les zones très fournies en 2*;% sâgïëînfalîgf végétation aquatique, des mares et des petits étangs en mêïytre ¤r¤î¥· général. Sigara semistriala remyî (Poissov). - Lignes transverses limes du pm- notum, généralement moins régulières, les lignes 3 et 4 Pl'<"st‘|`ll€tllt tou- vent tme anastomose (tig. 87, A). Le dessin (late des cories n`esl, en général, interrompu que par deux lignes longitudinales noire< (fig. 86). Métaxyphus (fig. 87, (Z) plus aigu que chez le type. Lobe latéral du prothorax allongé et tronqué obliquement à 1`extrémité (Iig. 87, 1)). La morphologie de la palette des mâles est sensiblement la même que chez le type (fig. 87, B), mais celle du paramère droit est quelque pen différente dans la conformation de son extrémité distale (fig. 87, E). -— Long. : 5,5 mm. Corse : lac de Nino (altitude 1.600 mètres) (P. REMY, 1942 : lï. Asce- uart, 1950).
122 HÉrÉR01=·TEaEs AQUATIQUES l5. Sigara (Retrocorixa) venusta (DOUGLAS et Scorr) 1869. — Corisa uenusta DOUGLAS et SCOTT. Ent. mont. Mag., vol. V, 1869, p. 265. —- Corisa venusta PUTON, Synopsis, vol. I, 1880, p. 230. — Callicorixa venusta JACZEWSKI, Ann. Zool. 1VIus. Pol. Hist. Nat., vol. IV, 1925, p. 135. — Sigara venusta POISSON, Arch Zool. exp. et gén.. vol. LXXVII. 1935. p. 526 ; etc... . -- I v 1 f , Ã'y|7"'fgy'7 Uv " I ·_> " ```' it \ D . E Aî Frc. 87. — Retrocorwca semtstmata remyi, mâle. — A, disque du pronotum; B, palette; C, métaxyphus; D, lobe latéral du prothorax; E, paramère droit. Pigmentation de fond du pronoturn et des hémélytres, brunâtre. Vertex, face ventrale et pattes, tlaves; dos de Yabdomen flave. Pronotum présen- tant généralement sept lignes transverses flaves (tout au moins chez les exemplaires de provenance anglaise, normande et bretonne. Ceux d’0rigine portugaise et espagnole en comptant de 8 à 9) (JACZEWSKI 1925). Lignes ilaves du clavus, régulières, surtout en avant où elles sont aussi larges que les intervalles bruns; elles deviennent ensuite moins larges que les inter- valles bruns, postérieurement. Lignes flaves du corium irrégulières et interrompues par deux lignes longitudinales, brunes. l’une parallèle à la marge externe et étroite. l’autre, plus large. située dans l’angle interne. Suture de la membrane, tlave, interrompue au niveau de l’angle interne. Pronotum et hémélytres strîolés. sauf la membrane qui est lisse.
oomxxoaa. —~ srozim 123 Longueur du vertex presque égale à celle du pronotum chez le mâle et à la moitié de cette longueur chez la femelle. Pronotum près de deux fois aussi large que long, ses angles latéraux arrondis. Griffes des pattes inter- médiaires nettement plus longues que le tarse. . · . .n•i•;‘"'" ita'! "• » W , _ ® É \\\\\ · \' . ro ay `E · F"- ‘ I·"'È‘*·•'· Èîïiâs . ai fvmpn ` M8! , '"Fr _ A ( D C Fm. 88. —~ Retrocorixa venusta (Dei., et Sc.), mâle. -— A, tête vue de face; B. C. deux aspects de la palette: D. métaxyphus: E. strigtle; F, paramère droit. Mâle. — F ossette faciale concave. dépassant notablement le niveau de l'angle inférieur des yeux (fig. 88, A). Tibias des pattes antérieures, subcy- lindriques et non ou à peine renflés à liapex. La morphologie de la palette rappelle celle de semistriata chez les exemplaires d’origine ibérique (fig. 88, C) (JACZEWSKI 1925) ; chez les exemplaires normands et bretons, Sa marge externe est nettement moins convexe (fig. 88. B). Les dents pal- maires sont scindées également en deux rangées. l°inférieure comptant 18 à 20 dents et la supérieure, apicale, en comptant le plus souvent 7. Strigile subovalaire, de 4 à 5 rangées de dents (lig. 88, E). Paramère droit nette- ment élargi au niveau de la courbure. puis brusquement rétréci, sa partie terminale en forme de bec d’oiseau (fig. 88. F); Métaxyphus moins acu- miné que chez semistriata (fig. 88, D). Long. : 5 à 6 mm. Distribution. —— Emirons (l,À\lSIIlUl] (Vaucluse) (Puma}, Normandie et Bretagne (Poxsson). Cette espèce, rarement signalée en France, connue d’Angleterre, d‘Espagne et du Portugal (= élément lusitanien), recherche les forts ruisseaux «l‘eau courante à fond non recouvert de matière orga- nique, plutôt que les mares et étangs, et s‘observe parfois dans les eaux faiblement saumâtres du littoral maritime.
124 aaraaopràaas AQUATIQUES Famille des PLHDÀÉ FIEBER 1851. Petits Hydrocorises à corps fortement convexe dont la tête et le prothorax sont partiellement fusionnés. Rostre de 4 articles, antennes de 3 articles. Les pattes sont de type ambulatoire avec des prêtarses armés de deux griffes. Les tibias et tarses postérieurs sont toutefois' franges de deux ran- gées de soies. Les bémélytres sont très sclérifiés, subtriangulaires avec clavus et corium. seuls, bien définis ; la membrane est représentée par une frange, celle de Yhémélytre droit formant avec le gauche un dispositif d’occlusi0n. ll existe des glandes odorifiques. . ·‘·’ ' Tv _ ,-—.< 1 ,• 157 * -· s.— _‘ fi" ·•""lâ‘ ,§f‘¢ • :;.-5egp gaggazwa. W, lïâïol wm Ã:-°— Ãtîcg , •_, ' ¤ at! ,/" y ëu °:: ,â‘4‘v,*•»> tg e•·•w»,¢:‘+:â~ , , ·«~ \ •. r4?2’è.» ,. " ik \ ‘··«:. gg? A tf ses Fm. 89. — Plea leachî Mc G. et Kmx., mâle. —- A, insecte vu dorsalement; B, paramère gauche; C, paramère droit. La famille se compose tl’une tingtaine ilespèces, réunies en un seul venre Plerz Lexon [818. Elles forment trois rou ies éowra hir ues à carac- P, a 1 2* F P i tères distincts : paléarctique, oriental et auslralien, néarctique et néo- tropical. L’espèce paléarctique et française, Plan levzchi M. Gascon et Kiax., s’obserie dans les caux calmes des étangs et des mares, parmi les plantes aquatiques. Elle nage sur le dos. Les mâles stridulent en faisant _l0ll€1` I.IIl€ 6XCI`0lSS3T1C8 (lf} la ITlE]I'§C l)/()Slél'l6l]l'® dll l`Il`OSl€I'Illll’l'l Slll" UDG râpe, située en regard du mésosternum. Les femelles insèrent leurs œufs, à la ponte, dans des tissus végétaux. -
1¤1.EmA1-2. — PLEA 125 Gen. PLEA LEAL11 1818. Plea leachi Mc Gmacoa et KIRK. 1899. — t'?I Natonecta atomaria PALLAS, Reise Russ. Reichs, vol. I, 1771. Anhang, p. 17. — Notonecta minutissima FUESSLY 1775, préoccupé par Notonecta (Micronecta) minu- tissima L. 1758. —— Plea minutissima FIEBER, Eur. Hem., 1860. p. 101. -— Plea minutissima PUTON. Synopsis. vol. 1, 1878-1880, p. 216. —— Plea lcachi MAc Gascon et Krnmrnr. Trans. Perth Soc. Nat. Hist.. vol. III. 1899, p. 4, etc,. ' alt au sm ·\ « i r \ « . • .t -.·¤I· __ __,.·—— __;_;'.'·:::·_ï -`\g:·i,‘*1§Q:;:;· -.,,, /' ··_· 1='Z";ï_Éî` —·:;:.. _· Q. __ ---a ;.;z.*·;·§.·.··’ :·· _`fS:.. ` î‘£€^p"··‘ l' , . ·ÈÈ,‘$.·î·É°-È€îP.‘·" J =;g:.;,:__ `ip :' 2; -l~ _ . a5__?__: ·· · · ,« — *5 *2;% 1 •=x / tt E l».?êt§» — Ã" n î‘·;:»?·*·— · É L z \ / Ullnnî Z '= · % ,,/ ..,‘. 4 '* —..· ,·"` ,\r _;»·p $1 _. R: _ y/ ·%§`\" zi jn Fxc. 90. — Notonecta glauca L. (demi schématique). — a, angle antérieur du pro- notum; cl, co, clavus et corium de 1’hémélytre; m, marge de l'hémé1ytre; P, pro- notum; s, synthlipsis (: distance entre les yeux); Sc, scutellum; sm, suture de la membrane; tp, tarse postérieur; v, vertex; zo et zt, zones opaque et transparente de la membrane. Corps oblong et scaphoïde en dessus, obtus en avant tfig. 89. Al. Pig- mentation blanchâtre ou grisâtre. Pronotum et hémélytres densément et profondément ponctués, les intervalles simulant çà et là. un réseau poly- gonal. Un trait médian ferrugineux sur le vertex; scutellum peu ponctué et plus flave. Parfois une vague tache oblique rembrunie vers l’extrémitê de Vhémélytre, très înconstante. Dessous du corps noirâtre, pattes (laves. Tête tranverse à yeux distants. Tous les tarses. de trois articles.
126 urïranoprîanas AQUATIQUES Mâle. — Paramères dissymétriques, leur extrémité incurvée, presque à angle droit (fig. 89, B, C) ; la courbure du gauche, la plus accentuée- L’aedeagus présente deux paires d’expansions aliformes, asymétriques. Long. : 2,5 à 3 mm. Distribution. — Toute la France et la Corse. Dans les eaux tranquilles. parmi la végétation aquatique. Paléarctique. Famille des NOTONECTIDAE LEACH 1815. Les Notonectidae (fig. 90) sont des aquatiques de pleine eau, excellents nageurs, évoluant sur le dos ; leur corps, comprimé, est convexe dorsale- ment, aplati ventralement, de section transversale plus ou moins triangu- laire. Les yeux grands, réniformes, sont doublement sinués sur le côté externe. Pas d’ocelles. Antennes de 3 à 4 articles et partiellement cachées entre la tête et le thorax. Rostre court, à 4- articles (fig. 91, B, R). Pattes antérieures et moyennes, utilisées pour saisir un support ou étreindre une proie; pattes postérieures plus ou moins aplaties, frangées de soies, · jouent un rôle natatoire puissant. Les tarses comptent 2 à 3 segments (y compris un très petit article basal) ; chaque tarse est armé de deux grif- fes, celles des tarses postérieurs étant petites. Les fémurs intermédiaires portent un éperon poilu de nettoyage du rostre (fig. 91, C, d) ; des peignes de toilette s°0bservent à l’extrémité des tibias intermédiaires et postérieurs. Le scutellum est grand, bien découvert, triangulaire (fig. 91, Sc). Il existe une carène médiane, longitudinale abdomino-ventrale, frangée de soies à droite et à gauche (fig. 91, B), lesquelles s°associent à des soies insérées latéralement sur les côtés du corps, délimitant deux cavités en gouttières, formant chambres à air. Les adultes possèdent une glande métathoracique odorifique â réservoir peu développé. Des canalicules glandulaires s’ouvrent, en outre, sur les pattes, sécrétant une substance graisseuse dont l’insecte s’enduit le corps et les hémélytres apparaissent revêtus d’une légère couche cireuse (DUJARDIN). Les gros Notonectides piquent douloureusement et ces insectes pement devenir indésirables ]orsqu’ils envahissent certaines piscines en plein air ou des étangs réservés il la natation. leur pullulation est également a surxeiller dans les étangs destinés à la pisciculture. C’est que, en effet. ils s’attaquent à toutes les larves aquatiques passant à leur portée, ainsi qu`aux tétards de Batraciens et aux alevins : ils détruisent une microfaune dont les alevins se nourrissent. Les Notonectes et les .1nis0ps chassent les larves aquatiques de Diptères, d’Ephémérides, etc, les petits Crustacés Entomostracés : Ustracodes. Clailocères, Copépodes. Les Ànisops, qui se tiennent généralement entre deux eaux, possèdent des pattes antérieures. marginées de longues soies qui forment un crible de rétention, retenant. et capturant les animalcules nageant en profondeur. Les Notonectes, puissants nageurs, ne nagent toutefois pas sur de lon· eues distances. Ces insectes, dans les lacs, les étangs, les pièces d’eau ile toutes sortes qu’i]s colonisent, se localisent, selon les espèces, soit dans
Noromxcrtasa t27 ales zones ensoleillées, soit à l’ombre, soit parmi les plantes aquatiques. Certaines espèces recherchent les raux saianaàti-es, on tout au moins, peuvent y vivre et y prospérer plus faxorablement que alans les stations al’eau douce, peut-être à cause d’une concurrence moins danazerense et, aussi, parce que leurs œufs sont susceptibles ale s`y développer 1 d’autres espèces aiment les pièces d'eau dépourvues de toute veaétation, réservoir en ciment, par exemple, des jardins et des parcs. .\ l‘inverse des Jnisnps qui restent volontiers en profondeur, les Noto- nectes, à l’état. ale repos ou al‘affût, se tiennent plutôt sous la surface immédiate ale l’eau, en position oblique, Pextrémitê de l‘abalomen affieu- . .,...··a ’-wma ...... .. ·~·a‘ f·- _____T s%7À"\ .. ..... c Ra. .... à Q" . ¤ ‘ 4 \ ¢·ci§Ã lia ai \ · i i _ V ...m ll M ..... F / F ai ( tly 4 _ = . a L tttw w tt / s ‘ f ` : ` - _ ,..·—-·· ‘ et sétw i É ‘ ti m ·"` . I~l·W(' ·.^"v i .J"` C » ··a' ‘ .............. ssz Fm. 91. - Notonectas A, région antérieure vue dorsalement; B, Insecte vu ven- tralement; C, natte intermédiaire. a, angle latéral antérieur du pronotum; b, angle latéral du pronotum; c. angle postérieur du pronotum; ct, clypéus; d, dent du fémur intermédiaire; F, fémur: m, mésotrochanter: M, métaxyphus; P, pronotumz R, rostre; s, synthlipsis; T, tibia: t, tarse; v, vertex (imité d'Hm~zcr:nr0n¤). rant au contact ale l’ai1· libre ; le corps et la tête fout un angle ale telle sorte que les gzritïes ales pattes intermédiaires jouxteut le film, les pattes postérieures étant alirixzees en a\ant, En anule alroit du corps, prêtes En alouner un puissant coup de rames à la moindre alerte. Le comportement ale chasse ales Notonecte< (N. yfauzcail peut être divise en trois sequences, chacune etant exoquée pa1· ales stimuli alifïerents : l’a uroche ale la roie est rovo uée ar des stimuli vibratoires ; le saut, t . q. P . . la capture ale la proie, par des stimuli optiques : la piqûre finale, par des stimuli tactiles. Des sensilles réceptrices des ébranlements sont distribuées sur les pattes postérieures et il existe aleux paires d’or;;ranes de Johnston alans le pédicelle ale chaque antenne (Rune, 1953l (ll. (ll Z. vergl. Physiol. Dtsch., vol. XXXV, n° 4, p. 300.
128 HÉTÉRoi>rÈP.Es AQUATIQUES Les Notonectides sont; 51 l`occasion, la proie d`autres prédateurs aqua— tiques comme les Népicles, les arosses larves d`©donates et de certains ()i~euux aquatiques, mais rarement, semble-t-il, de Poissons. Certaines espèces exotiques, par exemple Notonecta unifasciata Gurâaiv, sont pêchees_ en même temps que divers Corzœirlae, au Mexique, pour être consommées fB0l)ENHElMER 1952). Le tégument dorso—abdominal des larves de Notonectidae accumule dans l’«’~pithéliuni, des urates qui lui donnent une teinte crayeuse (R. Poisson) et les lnisops (et aussi les lîuenorz américains) possèdent des cellules trachéales imprégnées d’hémo¤lobine (BARE, R. Po1ss0N 1926). Les mâles de certains Notonectides notamment les Anisops, stridulent, particulièreuient en période de reproduction. Laccouplement a lieu sous l’eau. Le « chant », chez A. sarclea, résulte de la vibration des dents d’un peizne tilminl graltées par un éperon du 3** article du rostre. (les Insectes manifestent un phototropisme nocturne qui fait que l’on peut en capturer 51 la lampe, soit hors de l’eau, soit dans l’eau en les attirant Si la surface, ce qui facilite leur prise au filet troubleau. Les oeufs sont introduits dans des tissus végétaux, feuilles ou tiges le plus ~nll\ ent : quelques rares espèces les collent à des supports immergés. L`hil>ernation se fait parmi les débris végrétaux ou la vase du fond, srenéralement à l‘état adulte, parfois à l’etat d‘oeuf. Mais il n’est pas rare, l’l1iver, lorsque la température 11`est pas trop basse, d’apercevoir des adultes nager sous la glace. La famille des Noloncclidae (famille unique des Notonectoïdes) se scinde en deux sous-familles: Anisopinae HUTCHINSON, 1929, et Notonectinae FIEBER. 1360. dont les plus anciens restes fossiles connus datent du ter- tiaire, et il semble qu`à l’époque jurassique, Anisops et Notonectes étaient déjà séparés. La famille des Notonectidae comprend huit genres (non compris le genre néotropical Signoretiella BERCROTH. insuffisamment connu) (HUTCHINSON 1929) qui sont 2 Anisops SPIN. (paléarctique, éthiopien, oriental et australien), Euenoa KIRK. (américain et hawaïen). Faranisops HALIT (australien). Notonecta L. s. lat. Enix/zarcs SPIN. (éthiopien. oriental et nêotropical), /\'yc/nia STAL (éthiopien, oriental. australien et subrégion méditerra- néenne), Neonychia HUNG. (éthiopien), Martarcga WHITE (uéotropical). Le genre Notonecm s. lato présente une distribution mondiale et se subdivise en plusieurs sous—genres : Enizharonecm HUNcER1·*oRD (ouest de l’Australie : 1 espèce), Paranecta HUTCHINSON (Amérique: 30 espèces environ ; Afrique éthio- pienne: 1 espèce; Asie de l’Est, Chine: 3 espèces: Est de la Sibérie: 1 espèce ; Japon : 1 espèce ; Formose : 1 espèce), Bichromonecta HUNGERFORD (Amérique du Sud. Colombie, Californie).
NOTUNECTIDÀE. "‘ NOTONECTA Erythronecta HUNGERFORD (Colombie, Californie, Nouveau Mexique), Notonecta s. str. (Europe. Afrique du Nord, Asie, régions arctiques et circumpolaires). Seul le sous-genre Notonecta appartient à la faune de France. TABLEAU DES >0US-FAMILLES ET GENRES l. ( 4.) Commissure hémélytrale sans lossette poilue à Yextrémité ` antérieure (Subfam. Notonectinac). 2. ( 3.) Fémurs intermédiaires avec un éperon antéapical et des antennes à 4 articles. Hémélytres opaques, colorés, velou- tés. Yeux distants ..................... (p. 129) Notonecta 3. ( 2.) Fémurs intermédiaires sans éperon antéapical et des anten- nes de 3 articles. Hémélytres transparents. Yeux très _ grands, rapprochés et en contact, ou presque, vers le tiers postérieur de la ligne médiane 2 aspect d’un petit Anisops ......................................... (p. 145) Nychia -l·. (1.) Commissure hémélytrale avec une fossette poilue à liextré- mitê antérieure. Hémélytres transparents. Yeux rappro- chés en arrière, mais non en contact. Un seul article aux tarses antérieurs des mâles qui, dans l’espèce considérée, ont le vertex prolongé en pointe en avant (Subfam. Ani- sopimze) .............................. (p. 147) Anisops Gen. NOTONECTA LINNÉ 1758. Nvtonecla LINNÉ. Syst. Nat. (éd. X), 1758. p. 343. Type du genre: glauca L. ll se caractérise par la tête plus courte que le pronotum. Chaque marge latérale de ce dernier est comprimée dorso-ventralement en un bord tran- chant. Les hémélytres sont revêtus d’une dense et courte pilosité cireuse. Les côtés du thorax sont densément fournis de poils couchés. Les plaques infra-coxales recouvrent les bases des coxae postérieures, non carénées longitudinalement, mais densément rvêtues de longs poils. La commissure des hémélytres est dépourvue de fossette à son extrémité antérieure. Les tarses intermédiaires présentent deux articles bien développées et un autre. basal. très court. Les fémurs intermédiaires sont armés d’un éperon anté- apîcal nettoyeur du rostre. La capsule génitale (9' sternite abdominal) est pourvue, ou non, d’un appendice digitiforme plus ou moins long (fig. 92). Les paramères sont symétriques. Uaedeagus présente un squelette de pièces assez caractéristi- 10
130 HE1·É1>.01>TÈm:s AQUATIQUES ‘ — \ É « · - vü l V Q ·‘— g; _· 4 _4 - ·~` ' 4 1 ····- ` "`=: ...· 1 . . JÉQ" .œ I —` [W ' -»——~ ' " f_ .—·._ if -:," ·· ·' — ' "f·.:.È ’ '· _ z _ ‘__.· ,,, w. · , n r _ M; ···. ', W xs, __·· . _ _ '* · =3···:-`=Eï‘ë··;,,Z·:··a¤;'= A x B ‘\\:\ E ' *‘ ;.‘ un I — \ % ·· " ., . ,\.,. .ù·j,·, \ \ U · ·· :"Èë::?.'J# ·,n · -:*:7 ""‘· —·,:·;*k.};§·;E. `z' ’ ` C ` ` . F \·\ 4. _E_ Fm. 92. — Capsules génitales de Notonecta, mâles. — A, glauca glauca L.; B, N. glauca rufescens P01ss0N; C, N. viridis virzdis DELc0uR1·; D, N. obliqua obliqua GALLEN; E, N. obliqua mcridionalàs Poxss.; F, N. maculata maculata Farm.; G, N. reutevi reuteri HUNGERFORD.
Noronacrrma. —- Noromzcra 131 . ques dont une principale supporte Yextrémité de l’organe : il n°existe pas d’expansions aliformes comme en montrent les aedeagus des autres genres de la famille. Le sous-genre se distingue des autres sous-genres par l’existence d’un processus digité sur la capsule génitale (fig. 92). Les gonapophyses de la première paire des femelles sont généralement fortes et térébrantes, sauf chez quelques formes primitives du groupe, N. maculata FABR., dont les oeufs, à la ponte, sont simplement collés à des substrats variés et non intro- duits dans des tissus végétaux. Le dernier sternite abdominal des femelles est grand et, dans la règle, rétréci juste avant Vextrémité qui n’est pas incisée (N. maculata excepté). Outre les indications fournies par la pigmentation, notamment celle des hémélytres, la taille, la conformation de la tête, des angles antéro-latéraux du pronotum, des mésotrochanters qui peuvent être arrondis, anguleux ou même pourvus d’un éperon, des derniers sternites abdominaux, en parti- culier ceux des femelles, et enfin des genitalia dans les deux sexes, sont autant de bons caractères spécifiques. Le nombre diploïde de chromosomes est en général de 24. TABLEAU DES ESPÈCES ET s0US-ESPÈCES l. ( 4··) Scutellum entièrement ou presque entièrement concolore, blanc ou blanc verdâtre. translucide sur le vivant ; hémé- lytres de même teinte. 2. ( 3.) Une tache noirâtre scutellaire. assez fréquente, n’intéres- sant que la région médiane antérieure du scutellum. Marge de la corie assez largement brun noirâtre. Longueur: 14 à 15 mm ................................ 7. reuteri reuteri I 3. ( 2.) Jamais de tache noire bien délimitée sur le scutellum. Marge de la corie légèrement brun noirâtre dans sa moitié antérieure. Longueur : I2 à 13 mm ........ 8. reuteri ribauti L ( l.) Scutellum entièrement noir. 5. ( 3.) Angles antérieurs du pronotum proéminents, plus ou moins aigus. embrassant la base des yeux (fig. 99, A). 6. ( 7.) Angles antérieurs du pronotum aigus. Hémélytres d’un flave verdâtre pouvant être quelque peu tachés sur leur marge externe, à l’angle interne du corium et aussi sur la zone antérieure de la membrane .............. 9. viridis viridis T. ( 6.) Angles antérieurs du pronotum proéminents mais émous- sés, non aigus. Hémélytres largement tachetés. ........ 10. viridis mediterranee
132 nÉrÉRo1>·rÈaEs AQUATIQUES 3. ( 5.) Angles antérieurs du pronotum obtus, n’embrassant pas. ou à peine, la base des yeux qui sont bien dégagés. 9 (10.) Métanotum et dos de l’abdomen iaunes, Sauf les tergites 1], 111. IV, la moitié antérieure du V" et deux petites taches de part et d’autre de la base du métanotum, noirs. Gonapophyses des femelles faibles et peu spinulées. a) hémélytres intensément maculés de taches brunes ou noirâtres .................. 11. maculata maculata bl hémélytres roux flave sans taches, ou presque sans taches ..........................., 12. maculata fulva 1G. ( 9.) Mêtanotum et dos de l’abdomen noirs, ou d’un noir bru- nâtre. Gonapophyses des femelles fortes, garnies de fortes spinules aiguës. ll. (15.) Hémélytres plus ou moins jaunes ou roux. 12. (14.) Hémélytres jaunâtres avec des taches marginales brunâ- tres ou noirâtres. plus ou moins nombreuses, parfois con- fluentes, pouvant même s`étendre sur le corium (indivi- dus âgés hivernants). Assez souvent une tache de même teinte à l’angle interne. Zone opaque de la membrane, par- fois roussâtre .......................... l. glauca glauca 13. (16.) Hémélytres roux plus ou moins fortement maculés, présen- tant à la base, soit une bande plus pâle, longitudinale sur le clavus. soit deux bandes : une sur le clavus, l’autre sur la corie ..............................., 2. glauca hybritla ll. (12.l Hémélytres d°un roux vif avec parfois quelques vagues linéoles d’un noir mat dans le canal marginal et quelques taches guttiformes sur le disque .......... 3. glauca rufesccns 15. (11.) Hémélytres d’un noir velouté, quelquefois brillant, avec une ou deux bandes flaves à la base. 16. (13.) Hémélytres noirs avec deux bandes flaves à la base plus ou moins développées. IT. (18.l Hémélytres avec deux bandes flaves presque d’éga1e dimen- sion, celle de la corie à peine plus courte que la bande du clavus. cz) Pas de tache flave dans le prolongement de la tache flave de la corie .................. -1. oblîqua obliqua b) Une large tache flave dans le prolongement de la bande flave de la corie .......... 5. oblîqua delcnurtî 18. (l7·) Une à deux bandes flaves. celle de la corie raccourcie ou estompée et remplacée par quelques taches jaunâtres. Longueur: 13 à 14 mm ............ 6. obliqua merîdionalis
Noromacrimm. — Noromzcrx 133 1. Notonecta glauca glnuca LINNÉ 1758. — N. glauca LINNÉ, Syst. Nat., éd. X, 1758, p. 439. — N. glauca glauca POISSON, Ann. Soc. ent. Fr., vol. C11, 1933, p. 320. — N. glauca glauca HUNGERFORD. Sc. Bull. Univ. Kan- sas, vol. XXI, 1933, p. 46 (Bibliogr.) 2 etc... Hémélytres jaunâtres, ornés de quelques petites taches brunes le long de la marge et une à 1’angle interne. Métanotum et dos de l’abdumen noirs. .,çl«>É I D ·'e>¢î' .>.«—«.·, À /.*gf9 ~,.»··m·.».t·. NK /5% /¢¢ — , y` . — /i’&,€ -`EA-` *:3 \ ll; Àîf/Il . ·· ·:— / ··» 4,. l ·p · *.5 / X. 1 -‘ . 1. yi, · 2 ys: · · >n·.; ~ » ‘ // ' l w . __ __ . , ,_*,-... , X} , . 4; W;} ·.l £.« H7 W" A ·» A B 1*% M C Fxc. 93. — Notonecta glauca glauca L. — A. région antérieure vue de profil; a, angle latéral antérieur du pronotum; B. femelle insérant un œuf dans une tige de plante aquatique (imlté de WAx.·r0N): C. valve droite de Vovipositeur (2· paire de gonapophyses) ; D. un naramère. / _•< — ` . I ï oi ·¤ I . ' i 2 E * 5 3 _ . Fm. U4. -— Dernier sternlte abdomlnal, femelle: A. Notonecta glauca: B, N. obli- qua: C. N. mnwlata.
I3-5 Hereeorreees AQUATIQUES Nervures des ailes postérieures brunes à la base. Face ventrale de l°abd0-~ men plus ou moins noire. Tête lé èrement convexe; vertex plus court qu`il n’est large en avant. g . · - . — . Marge du vertex moins convexe que celle des yeux. Tete moins de la moitié aussi longue que le pronotum. Marges latérales du pronotum peu divergentes et légèrement concaves, l’angle latéral antérieur émoussé, en- clave peu l°œil correspondant (fig. 93, A, a). Scutellum plus long que le pronotum. Le lobe antérieur de la membrane est plus long que le postérieur. Trochanter antérieur avec une légère protubérance. Mésotrochanter arrondi. Dernier sternite abdominal des femelles rétréci près de sa pointe qui est émoussée (fig. 94, A). Première paire de gonapopbyses des femelles moyennement développée (fig. 93. Cl. Capsule génitale mâle représentée fig. 92, A. Paramère (fig. 93, D). Long. : 14 à 16 mm ; largeur du tl1orax : 4.8 à 5,1 mm. Distribution. -— Toute la France, plus commune dans le nord et le cen- tre ; parmi les plantes aquatiques dans les mares et les ruisseaux : œufs insérés dans les tiges aquatiques (fig. 93, Bt, Biologie. —— Les accouplements et la ponte de .V. glauczz glauca commen- cent généralement fin décembre, début de janvier : les oeufs sont insérés à l’intérieur de tiges de plantes aquatiques ; les jeunes adultes apparais- sent de juin ir septembre après avoir subi 5 mues au cours de leur déve- loppement larvaire. Les vieux imagos de l’année précédente meurent vers cette epoque, souvent parasites par des Saprolégniées ou de Microsporidies du genre Toxogltzgea Lee. et Hesse. Ifespèce, dans les pièces d’eau qu‘elle colomse, se cantonne dans les zones berbues et peu ensoleillées. 2. Notonecta glauca hybrîda POISSON 1933. — 1 _,é Notonecta lauca lr brida POISSON, 1933, op. cit. > ;~;»«’§ g y . " — Notonecta, glauca hybrzda HUNGERFORD, 1933. ' i ‘*' · it É-;) op c . É; -· . . . ik /» Pigmentation 1nterméd1a1re entre N. glaucd L. î; " et N. maculata FABR. Hémélytres roux ou brunâ- ”a· j ° f `-· *%-1 , , » tres, plus ou moins fortement macules, presen- tant à la base, soit une bande longitudinale, pale ‘i@'_,:_- _l‘ sur le clavus, so1t deux bandes : une sur le clavus. ·‘ ‘~·‘ .2>’·s=. = ' _ . - - F- ` ,_Ãti’?, Vautre sur le corium (fig. 90). lVlO1‘pl10l0g1que- ment, ce Notonecte ressemble a N. glauca L.: ly même forme du pronotum, sensiblement même /l conf0rmat1on des PICCCS sclerifiees de l’aedeagus · ~ et des paramères et, surtout, même forme du der- nier sternite abdominal des femelles. très forte- Fm, g5_ - Nomnecm ment rétréci avant Yextrémité, caractère s’0bser- glau§ë,:gg,Q;°ëadî.gîî?` " vant chez N. glauca et non chez N. maculata FABR.
Norouaoriniia. —— NUTONECTA 135 Distribution. -· France méridionale, région armoricaine ; Péninsule [bé- rique : Afrique du Nord ; etc... Biologie. — N. glauce hyhriile résulte du croisement de IV. gleucrz rufes- rens et de N. oblique meridionalis (R. Poissoti, op. cit, 1933, p. 344). (Iette forme est sexuellement mûre dès la tin de septembre. 3. Notonecta glauca rufescens POIssoN 1933. — Notonecze gleuce rufes- cens POISSON, op. cit., 1933, p. 342. — Notonecta gleuce rufescens HUN- canrono, op. cit., 1933, p. 51. Mêmes caractères structuraux dans l’ensemble que ceux de N. gleuce L. Cette forme se distingue des gleuce type par la teinte d’un roux plus ou moins vif des hémélytres qui sont généralement immaculés ou seulement ornés. sur l'extrême marge, de taches linéaires d’un noir sépia, ainsi que de quelques petites taches guttulaires de même teinte, distribuées çà et là sur le disque. Capsule génitale (fig. 92, B). Distribution. — France méridionale : Pyrénées-Orientales (Banyuls, Salses, etc.), région armoricaine ; Guernesey, Jersey ; Afrique du Nord ; Italie : Hongrie ; etc... Biologie. —— La biologie de .V. gluucn I‘Lli(’S(‘(’IlS e~t identique ii celle des .\'. gleucu du nord de la France, mais à Banyuls (Pyr.-Ur.) par exemple, la ponte commence dès la mi-novembre. 4«. Notonecta obliqua obliqua GALLEN 1787. —— Notonecle oblique GAL- LEN. Mus. Nat. Ac. Upsal, pt V, 1787, p. 61. — Notonecte furcate F.·\BRI- CIUS, Ent. Syst., vol. IV, 1794-, p. 58. —— Notonecte oblique oblique Pols- SON, op. cit., 1933 p. 324. — Notonecte oblique oblique HUNGERFORD, op. cit., 1933, p. 51 (Bibliogr.) ; etc... Espèce, en général, de taille un peu plus forte que celle de N. tglauce. Couleur noire et flave. Scutellum noir, ainsi que le dos de l’abdomen et le métanotum; hémélytres noirs, veloutés, présentant deux bandes obliques, flaves, s’étendant sur leur moitié basale; suture hémélytrale, pâle (fig. 96, D). Sternites abdominaux noirs. Tête non proéminente. Vertex plus court que sa largeur antérieure. Synthlipsis deux fois plus étroit que la largeur antérieure de la tête (vertex). Pronotum plus de deux fois aussi long que la tête, ses marges latérales modérément divergentes et légèrement concaves. Chaque angle antérieur, peu accentué, enclave peu l’œil corres- pondant. Scutellum plus long que le pronotum. Lobe antérieur de la mem- brane de l’hémêlytre légèrement plus long que le postérieur. Trochanter de la patte antérieure du mâle présentant une faible élévation plus ou moins masquée par la pilosité. Mésotrochanter arrondi. Dernier sternite abdominal des femelles plus grand, mais de même conformation que chez gleuce (fig. 94, B), ainsi que la première paire de gonapophyses. Les para- mères chez le mâle, présentent une petite dent margino-interne et ventrale (fig. 97). Capsule génitale (fig. 92, D).
136 nÉTÉRo1>rEP.Es AQUATIQUES Long. : 15 à 17 mm (moyenne : 16 mml ; largeur du pronotum : 5,l à 5,4 mm. Distribution. —— Est, nord, nord-ouest et centre de la France ; les formes les plus typiques sont celles de Normandie. Espèce de la région paléaw- tique moyenne et du nord. Il \ l l " _ x zse \ . i \ ' gl =* ? ." B ~ A \/ il C D Frs. 96. — Notonecta oblxiqua. — A, B, C, hémélytre droit de N. obliqua mefidtomztis; D, hémélytre droit de N. obliquu. oblique:. Biologie. ——— Elle est identique à celle des N. glauca quant à la période de reproduction, au mode de ponte, à sa localisation dans les stations ou l’espèce s’observe ; mais elle se montre nettement moins commune que glauca, plus localisée dans sa distribution et apparemment plus disconti- nue. il n’est pas rare de l’observer, seule, dans une station à Vexclusion des autres espèces de Notonectes, lesquelles peuvent peupler des stations voisines.
Norouncrima. -— NOTONECTA 137 N. ubliqua est commun en certains points de Normandie : région de Villers-Bocage, de Verson (Calvados), de Rouen (Seine-Inférieure). Il n'est pas rare aux environs de Rennes (Ille-et-Vilaine) et de Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme), etc... 5. Notonecta. obliqua delcourtî POIsSON 1933. — Notonecta obliqua var. delcourti POISSON, cp. cit., 1933, p. 326. —- Nolonecta obliqua delcourti 'HUNGERFORD, op. cit., 1933, p. 54. Cette forme se caractérise par la présence d’une large tache flave dans le prolongement de la bande flave du corium, s’ajoutant ainsi aux deux bandes flaves typiques. Distribution. - Caen, Verson (Calvados) ; cette Notonecle est connue aussi de Belgique, etc... Fxc. 97. — Nûfûnêcta obliqua obliqua. — A. B, C, trois aspects d’un paramère: d, dent. margino-interne et ventrale. 6. Notonecta obliqua meridionalis POISSON 1926. - Notonecta furcata FABR. var. meridionalis POISSON, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. Nord, vol. XVII, 1926, p. 240. — Nolonecta oblique meridiomzlis POISSON, Ann. Soc. ent. Fr., vol. C11, 1933, p. 543. — Notonectw obliqua meridionalis HUN- GERFORD, op. cit., 1933, p. 54 (Bibliogr.) ; etc... Coloration générale plus foncée que chez le type obliqua. La bande flave du corium est peu étendue, elle est parfois à peine indiquée par une strie pâle qui peut même manquer (fig. 96, A, B, Cl. Capsule génitale (fig. 92. E). Long. : 13 à 15 mm ; largeur du pronotum: 4,8 à 5,4 mm. Distribution. - France méridionale et spécialement la région de Banyuls (Pyr.-Or.) : Espagne, Italie, Afrique du Nord, etc... Biologie. — N. oblique meridionalis s`accouple et pond dès la mi-novem- lm-, ainsi que N. glauca rufescens. 7. Notonecta reuteri reuteri HUNGERFORD 1928. — Notonecta lutea MUL- LER var. reuleri HUNGERFORD, Bull Brookl. ent. Soc., vol XXIII, 1928. (nouveau nom pour N. lutea var. scutellaris REUTER, 1886, préoccupé par 11
138 HÉTÉao1>rÈREs AQUATIQUES N. variabilis var. scutellaris F IEBER 1851). — N. reuteri HUNGERFORD, op. cit., 1933, p. 59 (Bibliogr.! ; etc... Couleur générale flave avec une tache noire médiane sur la portion antérieure du scutellum et une bande brune le long de l’aire costale de lhémélytre, laquelle est plus large en arrière qu’en avant (fig. 98, A, Bl. - — >,»`ç`\'5;;l ` ' V i 1~l‘.'§iSiÈ . / C ,' .1%:È*f . - . . \\ f l `eeee — .\ \l I I \ ls`,. A D _ l E 1 ff i Il ` ~ A L Fra. 98. —— Notonecta reuteri HUNG. —- A, moitié antér1eure de N, reuteri reuteri lvue dorsale); B, ibid. (vue latérale) ; C, zbid. (vue latérale) de N. reuteri rlbautz Po1ss.; D, paramère de N. reuteri reuteri; E, paramère de N, reuteri 'ribauti. Vertex un peu plus court que sa largeur antérieure; marge antérieure du vertex deux fois plus longue que le synthlipsis. Pronotum généralement moins de deux fois aussi long que la tête, vue dorsalement. Marge latérale du pronotum concave et peu divergente. Scutellum et pronotum subégaux en longueur. Lobe antérieur de la membrane plus long que le lobe posté- rieur. Trochanter des pattes antérieures du mâle avec un éperon; méso- trochanter arrondi. Les fémurs des pattes intermédiaires sont armés d°une forte dent antéapicale. Dernier sternite abdominal des femelles large. fortement rétréci avant son extrémité. La première paire de gonapophyses des femelles est forte, robuste et modérément allongée. La capsule génitale des mâles porte un court processus digité (fig. 92, GJ. Paramères (fig. 98. D). Long. : 14 à 15 mm ; largeur du pronotum : 4,8 mm. Distribution. —— N. I"PIllPI`I I‘PIlf€I`l. est actuellement connu de Finlande, des environs de Lcningrad (U.R.S.8.), d’.\lIemagne du Nord (K. H. C. Jonnxx 1953) ; etc...
NOTONECTIDAE. — rairouscrs 139 8. Notonccta teuteri ribauti POISSSON 1935. — Notonecta lutea P01ss0N, Ann. Soc. ent. Fr., vol. CII, 1933, p. 331. — Notonecta, reuteri ribauti P01ss0N, Rev. Fr. d’Ent., vol II, 1935, fasc III, p. 117 tBibliogr.). Cette sous-espèce diffère du type par les caractères suivants : 1°) La taille moyenne des individus dépasse à peine 12 mm ; elle atteint exceptionnellement, chez les femelles, 13 mm. La largeur au niveau de la base du pronotum est de 4,5 mm. 2°l Les paramères des mâles ont un talon plus accentué tfig. 98, El que chez le type ou, tout au moins, que chez des exemplaires provenant des environs de Leningrad (fig. 98, D). 3°) La teinte jaunâtre est plus claire, presque flave verdâtre, et elle est translucide sur le pronotum et le scutellum chez les individus vivants. 4~°) La bande pigmentée de Phêmélytre est souvent à peine indiquée et le scutellum est pâle (fig. 98, Cl. 5°) Le pronotum est 1.9 fois plus long que le vertex ; la largeur de 1’ab- domen 1,2 fois plus grande que celle de la base du pronotum ; celle du Vertex deux fois plus grande que le synthlipsis. Long. : 12 à 13 mm. Distribution. — La sous·e·<p(·ce est actuellement connue en Auvergne, des lacs Estivadoux et des Bordes (Puy-de-Dôme) : elle existe probable- ment aussi en Suisse. Biologie. —- Le lac d’Au\·er,<:ne, Estivadoux, est situé à 1.200 mètres «1`a1titude, aux environs de Besse-en-(lhandesse. Envahi par les Sphaignes et les Eriophorum, il est en voie d‘assechement et évolue en tourbière. N. rihouli S`l1(§CO\lDl€ et commence à pondre vers lau mi-août. Les œufs sont insérés dans des tiges et feuilles de Jlenyanlhes et d'.1lisma (R. Poisson, op. cit, p. 331-335), Cette forme slenolherme représente peut-être une relique glaciaire. tlosunvvrrov, —- .VotonecIrz reziivri appartient au groupe .\’. lulea Müruzn 1776, xl‘ori¤ine nordique et circumpolaire (lt, Porssox, Rev. Fr'. vI’Ent., ml. II, 1935, fasc. 3, p. 117). 9. Notonecta virîdis viridis Dencouar 1909. - Notonecm viridis DEL- COURT, Bull. Sc. Fr. et Belg., vol. XLIII, 1909, p. 379. — Natonccta halo- phila EDWARDS, Ent. mont. Mag., vol. LIV, 1918, p. 58. — Notonecta viridis POISSON, Bull. Biol. Fr. et Belg., vol. LVIII, fasc. 1, 1924. — Notonecta marmorea viridis ESAKI, Ann. Mag. nat. Hist., vol. II. 1928. p. 65. — Notonecta viridis uiridis POISSON, op. cit., 1933, p. 326-329. — Notonecta viridis viridis HUNGERFORD, op. cit., 1933, p. 60 (Bibliogr.} ; etc. _ Couleur générale vert pâle avec des taches noires marginales sur les hémélytres, parfois un peu confluentes. La tache humêrale des hémélytres est allongée ; la marge élytrale est d’un vert plus pâle, les taches margina- les sont parfois plus accusées au voisinage de la membrane; tout l’angle interne de l’hémélytre est le plus souvent tacheté, ainsi que celui de la mem-
MO HÉrÉRoPrÈREs AQUATIQUES brane (fig. 100, A) ; celle-ci est enfumée sur la plupart des exemplaires. Les ailes ont un reflet blanc hyalin ; leur nervure costale est noire; les autres brunes ; l’extrémité de l’aile est légèrement enfumée. La tête et les pattes sont souvent d’un vert plus vif. Le scutellum est noir. Tête non proéminente. Vertex plus court que sa largeur antérieure. Pro- notum plus de deux fois aussi long que la tête. Ses marges latérales diver- gentes et nettement concaves près de l’extrémité antérieure; ses angles antérieurs acuminés et embrassant fortement les yeux (fig. 99, A, a). Ce caractère donne à la tête de l’insecte un aspect particulier bien différent de ce que l’on observe chez N. glauca et chez les autres Notonectes euro- péens. Les paramères du mâle sont en forme de tête d’0iseau (fig. 99. B). Capsule génitale (fig. 92, C). Long. : 13 à l4· mm ; largeur du pronotum : 4,5 mm. ·. '~*•b A P #. Ã! i' ' _ i A . Il 4 Fm. 99. -— Notonecta viridis virictis Duc. : A. moitié antérieure (vue latérale) ; a, angle latéral antérieur du pronotum; B, paramère. Distribution. — lfespèce fréquente les eaux saumâtres sublittorales de la Manche, de l’©céan et de la Méditerranée, mais elle s’observe aussi dans les eaux douces, çà et là, (environs de Paris, de Caen et de Rennes), généralement en compagnie de glauca et parfois d’0bliqua. Cette espèce a été signalée d’Angleterre, de Hollande, des environs de Bonn-sur-le- Rhin, d`Autriche, d’Afrique du Nord et des Balkans, etc... Biologie. —-— N. viridis viridis est en état d’amixie avec toutes les autres formes de Notonectes. C’est une espèce ubiquiste, quant au milieu, car on la capture aussi bien dans les eaux acides que dans les eaux alcalines, dans les eaux saumâtres que dans les eaux douces : mais elle est toujours assez peu mobile, se défend mal contre ses prédateurs et se montre moins résistante que les autres Notonectes en élevage. L'accou- plement et la ponte commencent vers la fin de mars. Les œufs sont pon- dus à l‘intérieur des tiges aquatiques. L’espèce semble rechercher les eaux littorales quelque peu saumâtres où elle pullule parfois, peut-être, parce qu’elle trouve là, moins d`ennemis qu`ailleurs et que ses oeufs peu- vent s’y développer.
NOTONECTIDAE. ·—· NOTONECTA 141 10. Notonecta viridis mediterranee. HUTCHINSON 1928. — Notonecm viridis mediterranee HUTCHINSON, Ent. mont. Mag., vol. LXIV, 1928, p. 35 (nouveau nom pour N. viridis meridionalis HUTCIL). - N. viridis medi- terranea POISSON, Ann. Soc. ent. Fr., vol. CII, 1933, p. 339. —- N. viridis mediterranee HUNGERFORD, Sc. Bull. Univ. Kansas, vol. XXI, n° 1, 1933 ; p. 63 (Bibliogn). — N. marmorea marmorea ESAKI, Ann. Mag. nat. Hist., sér. 10, vol. ll, 1928, p. 67 ; etc... ,_I \ « É ; · A ·.2· · B ILL" sy`, :«. :»·'«ï1.;,·; ,4 5.-E ‘ ‘: · A »‘.“’15*3 ‘ . 3;+3* ;» ~ · .*?·` ;É . q \ Q É. Ã} gm ` E al · 2 ‘*1l_ ' . x ' I È [ vs 'Q , _· · fl É ·'t~ (.',:;" A ' ’ É, · .~ 1 * —\,J·’·' EA 4 ‘y 1 hir ' , Fxc. 100. - Hémélytres droits: A, de N. 1:. viridis: B. de N. v. medzterranea Hurcn. La sous-espèce présente, dans l’ensemble, les mêmes caractères généraux que le type N. viridis et ne s’en distingue que par une pigmentation plus accentuée des hémélytres (fig. 100, Bl. Ceux-ci se caractérisent par leurs membranes tachetées de noir, ainsi que le bord externe du corium dont les ‘ angles distaux sont noirs, la bigarrure noire s’étendant plus ou moins sur son disque. La partie distale du corium et la base de la membrane tendent ve1·s une couleur orange à rougeâtre entre les taches. Le scutellum est noir. Uabdomen est noir, excepté son extrémité et le connexivum. Les angles antérieurs du pronotum sont aussi accusés et embrassent autant les yeux que chez les viridis types, mais ils sont émoussés, non aigus. Le scutellum est plus long que le pronotum. Le lobe antérieur de la mem- brane est lus lon ue le ostêrieur. Le trochanter des pattes antérieures _ P _ S ‘l P _ - des males presente une très légère élévation; leur mésotrochanter est
142 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES arrondi. Le dernier sternite abdominal des femelles est grand, rétréci près de Fextrémité, qui est émoussée. La première paire de gonapophyses est modérément allongée. Ces caractères sont également ceux de N. viridis viridis. Paramères (fig. 101, A). Long. : 13 à 14.5 mm ; largeur du pronotum : 4.2 à 4,5 mm. Distribution. — Cette forme existe vraisemblablement en France méridio- nale Le type provient d’Astroni près de Naples (Italie). .V. virirlis medi- lcrranm est également connu de Grèce, de Chypre, de Crimée, du nord- ouest de la Perse, du Turkestan, d’Asie Mineure, d’Egypte, de Palestine. Son extension atteint les Indes (Hrwcanronn 1933) et Hurcnmson le signale itu beistan. Biologie. — .V. viridis 771C(ll.l€I‘}"(lIl€(l ne parait pas avoir été signalé dans les eaux saumâtres. $ ss. \ A B . Frc. 101. — Paramères: A, de N. v medzterranea; B, de N. v. viridis (soies non représentées). 11. Notonecta maculata maculata FABRICIUS 1794. — Notonecta macu- lata FABRICIUS. Ent. Syst., vol. IV, 1794, p. 58. — Notonecta variegata LEACH et RISSO, Hist. Princ. Prod. Europ. Merid., vol. V, 1826, p. 216. -— Notonecm fabrici var. umbrimz FIEBER, Abd. Bohn. Ces., vol. VII, 1851. p. 474. —— Notonecta maculata ESAKI. Ann. Mag. nat. Hist., sér. X, vol. II. 1928, p. 69. 70. T5. — Notonccta maculata POISSON, Ann Soc. ent. Fr.. 1923, p. 329. — Notonecta maculata HUNGERFORD, Sc. Bull. Univ. Kansas. vol. XXI, 1933, p. 41 (Bibliogr.), · Pigmentation rouge orange ou jaune orange, marbrée de rouge brunâ- tre et de brun noirâtre. Moitié antérieure du pronotum, tête, pattes et connexivum jaunâtres plus ou moins teintés de vert ; scutellum noir. Méta- notum jaune orange avec une large tache noirâtre bordant la moitié basale des marges scutellaires. Premier tergite abdominal jaune orange, tergites II. III et IV. la moitié antérieure du IV' et deux petites taches de part et d’autre du métanotum, noirs, Les taches des hémélytres sont variables, les zones noires sont souvent coalescentes à l”angle interne distal du corium (fig. 102, A). Contour antérieur de la tête, vue dorsalement, aplati. Vertex plus court que sa largeur antérieure ; largeur antérieure du vertex. deux fois plus grande que le synthlipsis. Pronotum légèrement plus de deux fois aussi long que la tête. Scutellum plus long que le pronotum. Lobe antérieur de la membrane un peu plus long que le lobe postérieur. Tro-
N()TUNECTID.\E. — — Noromzcm 143 chanter des pattes antérieures du mâle avec un très faible tubercule, peu visible. Mésotrocbanter non anguleux. Dernier sternite abdominal des femelles avec des marges latérales légèrement concaves et l’extrémité fai- blement incisée. Gonapophyses femelles plutôt courtes et moins fortes que chez N. glauca (fig. 102, B). Les paramères du mâle présentent un bec acuminé (fig. 102, C) ; la pièce squelettique principale de l’aedaegus offre des expansions proximales développées et l’organe est plus volumineux et plus court que chez les autres Notonectes (fig. 103, D). Capsule génitale mâle (fig. 92, F). }` U Qfiblzz i · ïijl . ‘÷f;É;l’ · tw etel ( ·. ( Wi; , ‘ glîgîgl · ~; —·.__ `1 ‘ ~;"f,.·;%.t ''_· -` ..`· 5 ~ _i · —‘ · ·I À, 5v_;:YÉ.,>\ il l xiti B ',·t· A e ( ' 9 ‘ 1: `-= Ai? ·>° ,\ ik, '}«..·.:·•" Fm. 102. — Notonecta maculata maculata Fnsn. — A, hémélytre droit; B, goua- pophyse femelle; C, paramère. N. maculata diffère des autres espèces de Notonectes par sa tête large et tronquée en avant, l’aspect maculé de ses hémélytres, le dernier sternite abdominal des femelles non rétréci avant son extrémité (fig. 94, C). Le type de llespèce est conservé au Muséum national d’1·1istoire natu- relle de Paris. Long. : 13,5 mm (mâle) à 15 mm (les plus grandes femelles) (HUNGER- FORD a observé un petit mâle de Jéricho mesurant 12,6 mm., et une grande femelle d’0rigine algérienne atteignant 15.6 mm) ; largeur du pronotum ‘ 4.5 à 5.4 mm.
144 HÉrÉRo1>rÈREs Aouarronias I Distribution. — Toute la France, la Corse, l’Afrique du Nord. Centre et sud de l’Angleterre, Belgique, Danemark, Hollande, Péninsule Ibérique, Egypte, Macédoine, Grèce, ouest et sud-ouest de la Perse, etc... Biologie. — L`espèce se localise dans les zones les plus ensoleillées, les plus dégagées, les plus dépourvues de plantes aquatiques. On peut l’ob- server dans des bassins en ciment dénués de toute végétation. C’est qu`en effet, N. maculata n’insère pas ses œufs à l’intérieur des tissus végétaux, mais les colle à un support quelconque. Lorsque l’0n chasse .V. maculata en un point d’une pièce d`eau, l`insecte fuit rapidement et se localise dans une zone plus éloignée. Les autres espèces de Notonectes de la faune française ne présentent pas ce comportement. ' (Pest une espèce très résistante qui s’accouple et pond dès le mois d’0ctobre. . se · _ ;*ï z` *57 [ iêâî É? îjbtig c I = pa. .... _ 1 [ ·. A B C D · *î'.1·ï . ' 'T} . ‘ Q 1 E œ î,=jî· 1 ' If; ` A ü Frc. 103. — Pièces chitineuses de l'0rgane copulateurz A, N. glauca glauca_; b, plaques basales en étrier; pa, pièce principale axiale; B. pièce axiale de N. oblique oblique; C, pièce axiale de N. viridis viridis; D, pièce axiale de N. macutata. Espèces voisines : Notonecta pallidula POISSON 1926. d’Algérie et du Maroc (Ann. Soc. ent. Fr., vol. CII, 1933, p. 336, etc...). Notonecta canariensis KIRKALDY 1897 (HUNGERFORD, Sc. Bull. Univ. Kansas, vol. XXI, 1933, p. 40). Cette espèce est connue seulement des îles Canaries. Notonecta meinertzhageni POISSON 1933, du massif d’Ahaggar (Hoggar). Long. : 15 à 16,5 mm ; largeur du pronotum : 5,7 mm. (Ann. Soc. ent. Fr., vol. CII, 1933, p. 338; Ann. Mag. nat. Hist., sér. X, vol. XIII, 1934, p. 161 ; etc. · 12. Notonecta maculata fulva FUENT1; 1898. — (?) Notonecta glauca L. var. fulva FUENTE, Acta Soc. Esp. Hist. Nat., vol. XXVI, 1898, p. 130. — Notonecta maculata var. fulva HUTCHINSON, Ann. Mag. nat. Hist. (9), vol. XIX, 1927, p. 375. — Notonecta maculata var. fulva HUTCHINSON, Ent. mont. Mag., vol. LXIV, 1928, p 35. -—— Notonecta maculata forme fulva HUTCHINSON, Ann. Mag. nat. Hist., London, vol. XI, 1945, p. 769-778.
Noronacrrmn -— NYcr11A 145 FUENTE (1898) a rattaché à N. glauca, des Notonectes d’Espagne dont les hémélytrcs sont de couleur fauve, non maculés, à une époque où N. maculata était encore considéré comme une simple variété de N. glauca. Mais les N. maculata à hémélytres roux, peu ou pas tachés, n’étant pas rares en Espagne et surtout au Portugal (DELCOURT 1909), il est permis de supposer que la forme fulva F UENTE puisse, en réalité, s’y rapporter (cf. G. E. Hurcmnson 1927-1945). Distribution. — France méridionale (?) : Espagne, Portugal, Italie, Afrique du Nord. . P A \` · "'IHI @ 1 KN . »·‘ ,«i« * .` t ` ’ l àw J .' l , i · ” i ill lill?] `\. / ` g q K . x ( I , · .- n y i · al /· — · 2%- âë ` [É ·. E l \\ 2% 1:- ` . _ î"- . i · i ii ~ D il B l _ l \ I . xq · C = . > \\. · Ã ai \_ _.' " 7 Fm. 104. — Nychta marshalli (Scorr), mâle. — A, tête et pronotum vus dorsalementg B, extrémité de la patte antérieure; C, paramère gauche; D, paramère droit. Gen. NYCHIA STAL 1858 Nychia STAL, Èugenie°s Resa, 1858, p. 268 ; Hem. Afric., vol. 111, 1868, p. 190. — Antipalocoris SCOTT, in MARSHALL, Ent. mont. Mag., vol. VIII. 1872, p. 244. Chez Nychia, les yeux se joignent, du côté interne, sur au moins un sixième de leur longueur ; chacun d’eux est émarginé extérieurement tf1. 104, A). La face est légèrement proéminente entre les yeux dorsalement. et quelque peu déprimée entre les yeux au-dessus du labre. Les antennes comptent trois articles. Le prothorax est largement excavé latéralement. Pattes antérieures et intermédiaires courtes ; tarses antérieurs à deux arti-
146 HÉrÉRoPrÈP.Es AQUATIQUES cles chez le mâle. Tarses intermédiaires (mâle et femelle! avec un seul article bien développé ; certains mâles présentent deux articles bien déve- loppés aux tarses intermédiaires. Pattes postérieures longues; le tarse, à peine plus court que le tibia, est biarticulé et porte une seule griffe. Les tibias antérieurs et les deux articles des tarses avec chacun une brosse apicale de soies. Antennes à trois articles. La nervation des ailes posté- rieures est réduite. Sc. et R. ne sont pas ramifiées et sont presque conti guës; M semble représentée seulement par une petite portion basale; Cul est peu développée à la base ; Cu2 est bien développée, mais non chiti· nisée à la base ; A1 est également bien développée (HUTCHINSONI. " li "P il. il fl Ã', il til ïeîg li 2 Yë ëïîr; lis il sa l' ". ;i'_ --1 Qi; .·‘· ·· » ·=.î·. ·· = ·· ·:=·‘ -··.3 _ 5 e ·. :-2 î' Ã';. ,. ` `È ; .. '. i'·;.·^ "ï? i yi" ar`! ' ,. "Tl l_` C ai l.~2—\ »"l ¤_ ` . Qi? Il É ` 5 ..2.1 i z z. .· E._-È · i É~»*; j '1 ‘ ll I lâ`; il Il .` - ëïz 1 ‘: D 2% `2 =.:· C nx . 11 ) if B ' 1.:.1 . A; IE !_ `Ã j' · -2 Frc. 105. — Nychia marshczlli. — A, hémélytre gauche d’un mâle brachyptère de Corse: B, id., d’une femelle brachyptère d'Afx·ique du Sud; C. id., d’Abyss1n1e) (: f. horvathi); D, hémélytre gauche d’une femelle brachyptère du Congo Belge (: f. sappho KmK.). La capsule génitale est naviculaire avec un court appendice ventral. Les paramères sont asymétriques: le droit est styliforme, le gauche est lobé. Uaedeagus porte dans sa région membraneuse centrale deux longues expansions aliformes asymétriques, ayant quelque peu l’aspect de para mères. Chez la femelle, les gonapophyses sont faiblement chitinisées et courtes. Type du genre : Zimpida STAL. Nychîa marshalli (Scorr) 1872, LUNDBLAD 1933. — Amtipalocoris mars- halli Scorr, in MARSHALL, Ent. mont. Mag., vol. VIII, 1872. p. 244. — Vy h Z _ d l p d Hurcn o 1929 ¤ 1858 A S th 1 c ia impi a im i a INS N , non "TAL . nn. ou Afr. Mus., vol. XXV, p. 4-09. — Nychia limpida part. HGRVATH 1918, Ann. Mus. Nat. Hung., Vol. XXVI, 1918, p. 143 ; etc.,
Noroxacrima. ——— Amsoes 147 Aspect d’un petit Anisops, oblong, blanchâtre, translucide, lisse et bril- lant dorsalement. Yeux noir brunâtre. Pronotum parfois plus sombre que le reste du corps. Chez les macroptères, 1’extrémité des hémélytres est enfumée et le canal marginal est en grande partie, noirâtre. Chez les bra- chyptères, les hémélytres ne montrent pas de différenciation en corium. clavus et membrane, ils ne se recouvrent pas apicalement et il existe une étroite bande assombrie le long de la marge costalc, doublée d’une bande blanchâtre ; les extrémités sont également noirâtres. Pronotum transverse : 3,5 fois environ aussi long que large, transversalement ridé. Mâle. -—- Tibia antérieur 2 à 2.5 fois aussi long que le premier article du tarse qui est environ deux fois aussi long que le second (fig. 104, B). Paramères droit et gauche (fig. 104, D, C1. Femelle. — Tibia antérieur une fois et deux tiers aussi long que le tarse. Long. : mâle, 5 mm ; femelle. 6 mm. Distribution: Corse (la Gravonel (MARSHALL). REMARQUE. ·— Le genre .Vychia fut créé par Sràr. en 1858 pour une espèce de Chine, .V. limpidn qui, pour Honvaru 1918, serait synonyme de .\’. nwrslmlli flSC()T'l`l. D’après l.uA¤m.in (1*933), .V. limpide est, en réalité une espèce collective et la distribution géographique de N. nmrshwlli serait plus restreinte, mais reste encore à préciser : Afrique éthiopienne et méditerranéenne, Corse, etc... .le n‘ai examiné de cette espèce que 2 exemplaires d,(`•l'l£1'lf1C corse. 1.es formes lnrachyptères sont toujours moins pigmentées que les formes ruacroptères. Des variations s`ohser\ent dans la disposition des taches des hémélytres, particulièrement chez les femelles brachyptères : la forme lzorvathi présente une interruption de la bainde opaque latérale dans sa partie moyenne (fig. 105, C) (Luxmxnxn, 1933) ; signalée d‘Abyssinie, etc. La forme sappho Krmucmr se caractérise par la présence d’une tache noire dans la marge interne (fig. 105, D). Cette dernière forme est connue du Transvaal, de la Rhodésie du Sud (Hurcmxsow), du Congo Belge (lt. · Poisson). Biologie. —- D`après la structure des gonapophyses de la femelle, les oeufs doivent, être fixés à des surfaces immergées et non insérés dans des tissus végétaux, comme ceux des Anisops (Hurcumson), Gen. ANISOPS SPmoLA 1837. Le genre Anisops se caractérise par un corps élancé et une taille faible Z de grands yeux non contigus postérieurement ; des antennes à trois arti- cles; des pattes antérieures et intermédiaires plutôt longues; des tarses postérieurs distinctement plus courts que les tibias. La commissure hémé- lytrale présente une fossette poilue à son extrémité antérieure (fig. 106). La carène médio-ventrale s’étend jusqu`au dernier segment abdominal.
148 HÉTÉROPTÈRES Aotmrrours Dans les ailes postérieures. la nervure Sc se fusionne apicalement avec Rs, R1 manque, M se joint à Rs, M-Cu est indiquée; Cul —+- Cu2 sont indiquées par une large zone mal définie ; Al est bien définie. Les pattes antérieures .du mâle , portent un peigne stridulant à la base du tibia et leur tarse est à \`.,‘, /¤¤_$ vï‘ i‘ Awa V »~ un seul article armé de deux for- _ F “ tes griffes (fig. 108, A). La capsule \\l-çi mw génitale est naviculaire; les para- mères asymétriques: le droit·est /··' « \ ,. \ grand, étale, et d’aspect foliacé ' (f i (fig. 108, C) ; le gauche est profon- dément excavé en arrière et en for- me de crochet (fig. 108, B). La morphologie des paramères est de ‘1iÈ`? peu d°utilité du point de vue de la systématique du groupe. L’aedeagus doxnt la morphologie n’est guère. non plus, utilisable dans la systé- Frc. 106. — Amsops . . , . Sarde), H__ScH_ mêm matique des Amsops, est elargi dans sa région moyenne qui porte deux expansions aliformes orien- tées vers 1’avant, la droite, un peu plus grande que la gauche et une région terminale (endosome de S. PRUTHI), bien développée. Chez la femelle, le tibia antérieur est dépourvu du peigne et le tarse comprend deux articles, comme les tarses moyens et postérieurs ; les grif- fes en sont plus grêles que chez le mâle. Les gonapophyses sont allongées et très chitinisées. Les caractères importants pour la détermination, concernent surtout le sexe mâle; les femelles d’Anis0ps sont souvent pratiquement impossibles à identifier. Ces caractères sont les suivants: a) dimensions relatives des articles des pattes antérieures, peigne stridulant, chétotaxie du tibia; b) morphologie du tubercule facial, situé au-dessus du labre ; c) dimensions relatives de la tête, du,vertex et du synthlipsis ; rl) forme du S" article du rostre, lequel est généralement pourvu d’éperons latéraux faisant jouer les _ dents du peigne tibia] ; e) parfois la pigmcntation. Type du genre : sardea (H. SCHAEFFER). Anîsops sardea Henman-SCHAEFFER 1850. — Anisops sardeus Henman- SCHAEFFER, Die Wanzenartinen Insecten, vol. IX, 1850, p. 41. ——— Anisops productus FIEBER, Abh. Bohm. Ces. Wiss., vol. V, 1851, p. 484. — Anisops matalensis STAL, Ofv. Kong]. Vet. Akad. Forh., vol. X11, 1855, p. 89. — Anisops sardea JACZEWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat., vol. V, 1926, p. 83. — Anisops sardea HUTCHINSCN, Ann. South Afr. Mus., vol. XXV, 1929, p. 381 ; etc...
Norouncrrma. ~ Amsops 149 Subfusiforme. Couleur jaunâtre ou blanc crémeux ; scutellum et tergites abdominaux, arête supérieure des fémurs antérieurs et intermédiaires, base des fémurs postérieurs, de teinte orange sur le vivant; sternites abdomi- naux et 'apex de l’abdomen, brun noir. Yeux bruns. Hémélytres incolores. vitrés (fig. 106). ·» · "E·¤: ·i·i‘·\. ""éî£< être zsîiîëwiiiiîë wît ,l'i??‘Ã?É_êi .=‘Ã!jɧ§»;`, 'I . ` ‘ ,·"¥'•#ç\ `·‘¤b$‘ .i·*fê*1*” :·.ꀷê 'i"' " -_|2.2 — sf r _ Q à A I B IM C = W Fxc. 107. — Anisops sardea: A. région antérieure d‘un mâle, vue dorsalement; B. ibid., d'une femelle; C, troisième article rostral du mâle. Mâle. — Forme allongée à côtés subparallèles; tête proéminente en avant, sous foime d°une corne céphalique à côtés convergents et obtusé- · ment émoussés à Yextrémité; cette corne est longitudinalement quelque peu excavéc ventralement et sillonnée par deux carènes sur toute sa lon- gueur et par deux autres plus courtes en avant. Cette corne provient du développement de la région dorsale du tubercule facial (fig. 107, A). Le 3° article rostral porte de longs éperons divergents (fig. 107, C). Tibia de la patte antérieure 1,65 fois aussi long que le tarse, lequel est 2.35 aussi long que la plus longue griffe; le tibia porte six courtes soies épaisses sur sa marge antérieure, certaines étant spatulées à Yextrémité; l’autre soie, courte, est implantée près du peigne stridulant ; ce peigne est porté par une arête surêlevêe. il est composé de 16 à 18 dents plates, plus larges à l’extrémité proximale (fig. 108, A).
_iE>O HÉTÉROPTÈRES Aomrionns Tibias intermédiaires : 1,3 fois plus longs que les tarses. Les tibias postérieurs sont environ. 1,4 à 1,5 fois aussi longs que les tarses. Femelle. — Même aspect que le mâle, mais tête dépourvue de corne cépha- lique (fig. 107, B) ; corps, quatre fois environ aussi long que large. Synthlipsis large comme le tiers de la largeur antérieure du vertex. Long. : mâle. 7.5 à 8,5 mm ; femelle, 7.2 à 7,5 mm. pl., , C Il F Y'? .· A /' . , z \’ J · ,î B · 1 ' . É yi . Fm. 108. — Anisops sardea, mâle. -—- A, patte antérieure; pl, plectrum; B, para- mere gauche; C, paramère droit. Distribution, — Corse (la Gravone) ÃNIARBHALL), lîarbicaja, alt. 100 m. (P. REMY 1942). France : marais salants à Cavialière (Var) ; Landes (LAMBER- rin) ; Pyrénées—©rientales dans des mares côtières (R. Poisson 1925), etc... Vaste distribution dans les régions : circa-méditerranéenne, élhiopienne et partie ouest de l’Asie. Iles Canaries, Corfou tft. Poisson, 1926 ; G. E. llurrmnsov, 1929 : G. 'I`. Bnooxs, 1951 ; etc...). Biologie. — A. surdea se tient généralement en équilibre entre deux eaux et Jobserve rarement agrippe aux plantes aquatiques, contrairement A la manière de faire des Notonectes. Les œufs sont insérés dans des tiges de plantes aquatiques, leur extrémité antérieure visible à la surface. L`oeuf est ovale et allongé et il présente à son extrémité antérieure, deux petits appendices. Le développement embryonnaire durc environ trois semaines, le cinquième et dernier stade larvaire étant le plus long à évoluer.
Naucomma. — NAUCORIS 151 Famille des NAUCORIDAE FALLEN 1814. Le corps de ces Hydrocorises de taille moyenne, est élargi, ovalaire, aplati et à téguments lisses. La marge externe des yeux est continue avec la marge de la tête qui est transverse et non proéminente (fig. 109). Le rostre est court, à trois articles. Il n’y a pas de siphon respiratoire, les antennes, plus courtes que la tête, sont masquées; pas d’ocelles. La mem- brane des hémélytres n’a pas de nervure. Les pattes antérieures sont ravis- seuses avec un fémur très dilaté et un tarse à un article. Tarses moyen et postérieur à deux articles (fig. 109). (Ze sont des Insectes qui se Iocalisent parmi les plantes aquatiques des mares, étangs et certains ruisseaux à cours lent. Ils nagent sur le ventre avec quelque agilité, bien que leurs pattes postérieures ne soient pas modifiées en palettes natatoires et ils abordent la surface de l’eau par Vextréinité dorsale de l’abd0men. Leur piqûre est vive, brûlante et dou- loureuse, Ils stridulent, tout au moins les mâles, et lorsqu‘on les saisit, vident d’une manière réflexe et sous forme d’un jet, le contenu liquidc de leur ampoule rectale. Larves et adultes possèdent des glandes odori- tiques. [finsecte hiverne parmi les débris végétaux. Les œufs sont introduits dans des tissus végétaux de faible consistance et, en Bretagne, Nnucoris cimicoirles commence à pondre dès la tin de février. Ce Naucore se nourrit de larves diverses, s’attaque également, en aquarium, aux Mollusques aquatiques (Limnées, Planorbes) (1). - Les représentants de la faune française de cette famille appartiennent à la sous-famille Naucorinae STAL, 1876, dont les caractères sont les sui- vants : Labre arrondi au sommet. Tarses antérieurs à un article. Bord antérieur du pronotum, droit au milieu. Marges internes des yeux, convergentes vers l`avanI. Gula assez longue et carénée. Méso et métasternum, non ou à peine carénés et fovéolés. Paramères des mâles dissymétriques et bien dévelop- pés. La sous-famille est cosmopolite. Elle est représentée dans la faune française par le genre Nazworis GEOFFROY 1762 IFABRICIUS 1775), avec deux sous-genres : Ilyocoris STAL 1861 et Naucoris s. str. Type du genre: maculatus FABRICIUS. ` Gen. NAUCORIS Gaorraor 1762 1. ( 2.) Marges du pronotum lisses avec quelques gros points et un rebord latéral en bourrelet, limité en dedans par une forte ligne enfoncée. Macroptêre. Paramères des mâles dissymétriques, spatulés à l°extrémité. Aedeagus à extré- (1) Lfinsecte doit aussi sucer. à 1'0ccaston. des algues vertes, son contenu intestinal renfermant parfois des débris chlorophylliens.
152 HÉTÉRo1>rÈrtEs AQUATIQUES mité distale en forme de bec. Longueur: 15 mm. envi- viron_ ............,............. Subgen. llyocoris STAL (1) Ofv. K. Svensk. vet. Akad. Forh, vol. 18, 186, p. 201. 2. ( 1.) Marges du pronotum finement rugueuses, faiblement rehordées. Dimorphe: des macroptères et des brachyptè· res à ailes postérieures très réduites et à hémélytres dont · la membrane et le clavus ne sont pas distinctement sépa- rés de la corie. Paramères des mâles dissymétriques, forts, le droit falciforme et aplati en cuiller à l’extrémité ; le gauche terminé en forme de pince à boulon. Aedeagus robuste, à extrémités naviculaires .... Subgen. Naucoris s. str. Grorrnor-Fxsmcrus, Syst. Ent., 1775. p. 692. ./ `\ $.2 . °\’ ./ \ . 1 ll ’l `X .. I. î."`l.il J Q. ‘ / : ‘fîZ\Ã,;Ãm · t' ix · Et ,2`s;§,.‘.}:;·'> ·* Qu (i `§\; ·,-3:-:2-_¥',_; , A I ` ‘· /\_ I, Fm. 110. — Naucoris cimicoides, mâle. Fm. 109. - — A, extrémité du phallus (aedeagus); Naucoris cimicoides L. B. paramère gauche; C, paramère droit. 1. Naucoris (llyocoris) cimicoidcs LINNÉ 1758. —- Nepa cimicoidles LINNÉ, Faun. Suec., 1758, p. 907. -- Ilyocoris cimicoides STAL, Ofv. K. Svensk. Vet. Akad. Forh., vol. XVIII, 1861, p. 201. — Naucoris cimicoides PUTON, Synopsis, 1880, p. 221. — Naucoris cimicoidcs POISSON. Inst. Parcs Vat. Congo Belge, vol. LVIII, 19-19, p. 59; etc... Tête, pronotum et scutellum brillants. Couleur de fond testacée, quel- que peu verdâtre sur le vivant, passant au jaune sur les exemplaires de collection. Des points bruns sur la tête dont certains forment deux lignes longitudinales, parallèles, médianes, chacune d’elles s’élargissant sur la nuque. Pronotum avec des taches brunes, certaines conlluentes, disposées en deux nappes, droite et gauche, séparées par une bande médiane, plus claire, à peine tachetée et en X ; les marges et une large bande basale non taclietées. Scutellum brun de poix, finement bordé de flave, le liseré flave. (1) Considéré comme genre distinct de Naucoris par STM. 1861 et Usrivcma 1942 (R. P01ss0N 1949).
NAUCORIDAE. -— NAUCORIS 153 plus net sur les exemplaires desséchés. Hémélytres d’un brun olivâtre, opa- ques, très finement et densément ponctuês. le clavus et, surtout, la marge. plus pâles (fig. 109). Les tibias intermédiaires et postérieurs, hérissés de fortes épines brunâtres. Pattes jaune flave. Connexivum jaunâtre. les angles postérieurs brunâtres. Paramères des mâles (fig. 110. B, C). Extré- mité de 1’aedeagus en bec d’oiseau (fig. 110. A). Long. : 15 mm. Distribution. —— Toute la France, çà et là ; mares, étangs, marais, rivières et canaux, ruisseaux herbus à cours lent. ()1zsanvAr1ox. — .Vaucm·is cimicoides [onicus Lnxoneao 1922, est une sous- espèce décrite de l’île de- (iurfnu et qui mesure ll,5 mm (Not. Entom.. vol. II, 19*22, p. 46). ···,,, Ã , ,§ ig: I M- _· [ -1.' ii" _ _ Q . ·' È i ill A B ~ ‘ Frs. 111. — Naucoris maculatus maculatus Faim. - A, paramère gauche: B._Dara- mère droit; C, extrémité de 1'aedeagus. 2. Naucoris (Naucoris) maculatus maculatus Fxnnrcws 1793. — .’Vauco- ris maculatus FABRICIUS, Ent. Syst., Suppl., 1798, p. 525. —- Naucoris macu- latus PUTON, Synopsis, vol. I, 1880, p. 212. — Naucoris maculatua macu- latus POISSON. Inst. Parcs Nat. Congo Belge, vol. LVIII, 1949, p. 61 ; etc... Pigmentation à peu près identique à celle de Naucoris cimicoides sur le vivant, mais tendant à devenir jaunâtre ensuite chez les exemplaires des- séchés. L’espèce se caractérise par un élargissement notable de 1’abdomen, surtout chez les femelles. Tête avec deux fines lignes mêdianes de points bruns, confluentes antérieurement, chacune s’élargissant en une tache qua- drangulaire brun de poix, au contact du bord postérieur du vertex ; deux autres taches, une de part et d’autre, convergent sur les côtés et vers le milieu du vertex. Une impression au bord interne de chaque œil avec de 1
I54 HETÉROPTÈRES AQUATIQUES gros points enfoncés qui correspondent à des sensilles. Disque du prono- tum finement rugueux, ses marges larges, jaune flave, sans taches, bor- dées intérieurement d’une bande brune ; d’autres bandes simulent un « W ·> occupant le milieu du disque. Le pronotum présente, en outre, une bande basale parsemée d°ur1e rangée de petites taches longitudinales assez rap- prochées. Scutellum et hémélytres avec des taches confluentes, nébuleuses, d°un brun olivâtre. Tibias intermédiaires et postérieurs moins robustes, à peine spinulés; pattes et face ventrale jaunâtres. Paramères des mâles, forts ; le droit épais, arqué, aplati en cuiller à son extrémité (fig. 111, B) ; le gauche. arqué dès sa base et terminé par une gorge, formant pince à boulou (fig. 111, A). Extrémité de l°aecleagus (fig 111, C). Long. : 10 mm. ’ Distribution. — Toute la France et assez souvent dans les mêmes stations que N. cimicoides. Fréquent dans les eaux des mares et ruisseaux, sub- littoraux maritimes, parfois très légèrement saumâtres, parmi une dense xégétatiou aquatique. Uespèce est connue également de Corse (E. ANGE- rnzn 1950) et de l’Afrique du Nord. Elle est généralement subbrachélytre et microptère : les macroplères sont rares. C`est un élément palaeomédi- terrauéen, signalé en Palestine. .V. maculaîzzs f. submaculrrlu AMYoT 1848 #Ent. Fr. Rhynch., p. 321) correspondrait à des individus peu maculés ‘?. 3. Naucoris (Naucoris) maculatus cnnspersus STAL 1876. — Naucoris conspersus STAL, En. Hem., vol. V, 1876, p. 144. — Naucoris conspcrsus PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 212. —- Naucoris conspersus LINDBERG. Soc. Sc. Fenn. Comm. Biol., vol. lll, 1929, p. 8. —- Naucoris maculatus conspersus POISSON, lnst. Parcs Nat. Congo Belge, vol. Lvlll, 1949, p. 62. Cette sous-espèce géographique se distingue de N. maculatus par l’as- pect du corps plus étroit, les côtés de l’abd0men étant presque parallèles au milieu et non élargis. Les taches brunâtres des hémélytres sont à peine con- trastées et plus confluentes. La teinte tend à devenir uniforme. Le macrop- térisme est fréquent. Largeur maximum du corps : 6,5 mm ; longueur du pronotum : 2 mm. Largeur du pronotum : 4.8 mm ; longueur du scutellum : 1,3 mm ; lar- geur du scutellum à la base : 2.8 mm (H. LINDBERG). Les paramères des mâles sont du type maculatus. Long. : 10 mm. Distribution. -— France méridionale, Sicile, Péninsule lbérique, Italie du <ud. Algérie, etc... 4. Naucoris (Naucoris) maculatus angustior LETHIERRY 1877. — Naucoris angustior LETHIERRY, Ann. Soc. ent. Belg., vol. XX, 1877, p 40. -— Nau- coris angustior LINDBERG, Soc. Sc. Fenn. Comm. Biol., vol. Ill, 1929, p. 9. — Naucoris maculatus angustior POISSON, lnst. Parcs Nat. Congo Belge, vol. LVIII, 1949, p. 62.
APIIELOCHEIRIDAE. —- APIIELOCIIEIRUS 155 Cette sous-espèces est extrêmement proche de N. conspersus ; ses bêmé- lytres sont entièrement d’un jaune argile et sa taille plus faible. Les impres- · sions latérales du vertex sont à peu près nulles. Le connexivum est pres- que concolore ; la suture des segments est à peine obscurcie en dessus ; ce Naucore est généralement brachyptère. Largeur maximum du corps : 5,2 mm ; longueur du pronotum 2 2 mm ; largeur du pronotum: 4.3 mm; longueur du scutel1um·: 1.5 mm; lar- geur du scutellum à la base : 2.7 mm (H. LINBERG). Les paramêres des mâles sont du type maculatus. Long. : 8 à 9 mm. Distribution. —- France méridionale (Pyi·énées·t)rientales), Portugal, Maroc. Famille des APHELOCHEIRIDAE FIEBER 1860. Ces Hydrocorises diffèrent des Naucoridae par leurs pattes antérieures à peine modifiées en pattes ravisseuses; leurs fémurs pcu renflés, les tibias droits, leur tarse à deux articles est terminé par deux griffes comme le sont les tarses intermédiaires et postérieurs. Les antennes sont quelque peu visibles du dessus. La tête est triangulaire, le rostre grêle et très long, attei- gnant à l’état rabattu, la base des pattes postérieures. Les segments géni- taux des mâles sont asymétriques. Les individus bracbyptères, dont l'abdo- men est ovalaire, sont les plus communs. La famille il des représentants paléarctiques, orientaux, éthiopiens et australiens ; elle ne comprend qu`un seul genre dont une seule espèce, sexnble·t-il, appartient à la faune française. Gen. APHELOCHElRUS\’t’esrvs*ooo 1833. Type du genre: aestivalis F ABRICIUS. Aphelocheirus aestivalis Fsemcrus 1794-1803. — Naucoris aestimlis FABRICIUS, Ent. Syst., vol. IV, 1794, p. 66. — Ap/Lefocheirus aestivafis Wssrwooo, Mag. nat. Hist., vol. V1, 1833, p. 229. — Aphelocheirus aesti- valis PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 210. — Aphelocheirus kervillei KUHLGATZ, Wissensch. Meer., vol. 111, 1898, p. 144. — Aphelocheirus aesti- valis HORVATII, Term. Fiizet., vol. XXII, 1899, p. 260. Corps très aplati, large et ovalaire (Eg. 112, A, B, et fig. 114). Forme brachyptère. — Vertex ponctué. Face dorsale d’un brun noirâtre, finement rugueusc et plus ou moins ridée. Tête, rostre, pattes, marges des segments tboraciques et abdominaux, jaunâtres. Marges latérales du pro- notum tranchantes, parfois largement jaunâtres sur la moitié postérieure. Hémélytres écailleux, arrondis postérieurement, n’atteîgnant pas, ou à peine, le bord postérieur du premier segment abdominal visible et présentant en avant une courte marge explanée et canaliculée, en grande partie jaunâtre.
156 uÉrÉP.oPTEnEs AQUATIQUES Dos de l°abd0men brun noirâtre ou brun de poix. Extrême pointe du scu- tellum jaune roux. Angle postérieur des tergites jaune et terminé en pointe aiguë. Une large tache jaune existe, de part et d’autre, sur les tergites IV, V et V1, mais non visible sur tous les exemplaires, les vieux individus, qui ont hiverné, étant le plus souvent mélanisés. Face ventrale généralement brun noirâtre. s * i .."'·L«. vl ( _ , ·. \ ' l'_·jl, ~·-'·:.«. 3 ··;*···.. "1.. · ’ ·,.‘ ._ __=·' H _»·." .' ‘ , ' _ au } *:2}, _ 'h·· ’ '·;':_;;;iL :· ___ , -/·' ~·"'· ·i:,·.»··". ·.".·· , ( 1 » /1 ·' \ / À I I , ·' ,._' U ·¤ A » — T W · `ïwfl —· et-Z alii ? " I- ` · fra M··' / ,:€;'îî' ·"î’v>—:·~¤,_\ ` ·F··* îî¥?·<î*“—_:; î ~ï' " = ` #— ` '·î.+' · là, l`~‘à. .:·· C Frs. 112. — Aphelochewus aestîvalîs FABR. - A, mâle microptère; B, femelle sub- brachyptère; C, extrémité de Yabdomen d’un mâle microptère. Mâle. — Capsule génitale jaunâtre ; 9° sternite portant deux apophyses postérieures (styloïdes) hérissées cle spinules et dissymétriques (fig. 113, E), comme le sont les paramères ( = styloïdes antérieurs). Paramère droit avec l’extrémité arquée à angle droit sur une courte tige d’insertion (fig. 113, B). Paramère gauche moins incurvé et plus massif (Hg. 113, C). [Éextrémité des deux paramères est écailleuse. Uextrémité de l’aedeagus est latérale- ment spinulée. Forme macroptère. — Très rare. Hémélytres aussi longs, mais moins lar- ges que l’abdomen ; la membrane noirâtre présente une tache plus pâle à la base. Long. : 8,5 à 10 mm.
APHELOCHEIRIDAE. — Arimnociimnus 157 Distribution. — Signalé çà et lù en France, notamment dans la limite des bassins de la Seine et ses affluents, de la Garonne, de la Dordogne et leurs affluents (environs de Lille, ile Rouen, ile Paris, de Metz, de Tou- louse, de Dornme, etc...). fp`}, ir 'f`\~ ,· ai .;~:·~,_ · iv`, ) Ttîms r •"•`i tëtvf e fï '·! X" ,f,' .:'$ï""" °*7«i_`J·L“"°i?e ¤'È ' " $5, iii Fftid " . 'i•1 · / /' il/—5:J`à`L ti ` ï [R t' *. / '. :;:,1** I I sr . " /// lükx v"*È“·;·-" — I` ' x ’/I 0 ·J·"·9·'.» ` ’ ` ' ~ . fr, .,v..JEi::v· I· l \\ I. " /’//i"s . ` , · " ~ ‘ i ' D i \ L `Z· ·· " ‘ ,<«· ·=., ' · ç ( · · _ .· .¤-·,.g,‘—ef,\\_|,\É—’ . _ ,· `.—.'_._f,¢'^‘k"·· ·-·. · .· J — r= i · " ;.>·,...._î_,__ ’: · · ', . _ ,%-ry-;.·:É`ë~·-;\ï$\:` gi` · ” i"i S Fm. 113. - Aphelocheirus aesttvalts: A. extrémité de I’abd0men d'une femelle brachyptère (face ventrale); B, paramère droit; C, paramère gauche; D. extrémité aplatie du paramère gauche: E. styloîde postérieur droit. Biologie. — L`insecte a été capturé dans des fleuves, des rivières et de urands ruisseaux à eaux vives. Sou comportement benlhique et l’existence d‘un plastron ventral, gazeux (fine et dense pilosité retenant de fines bulles «l‘air) qui lui évite de remonter ii la surface de l’eau pour respirer, rendent sa capture souvent plus difficile que ' celle des autres Hydrocorises, sauf s`ils se É`, trouvent localisés dans des rivières et mis. _ " seaux de faible profondeur, Ils s`obser\·ent AI Ht ` s0t1\t·t1t sur des fonds rocailleux, mais l’espè- - ce n`est cependant pas uniquement pétricule ' et a été aussi capturée parmi les plantes aquatiques des rives de petits affluents de la Dordoune. Les meufs sont fixes à la ponte sur des pierres du fond, des coquilles de Mollnsques, Lamellibranches notamment. Les , É È _` larves (fig:. [I4) se capturent avec les adultes. ' ’ Le cycle chevauche, en Suede, sur deux années tl.\RSEN, lt)27-l'9'3l). ()BSERV\TION. — Les Aphelocheirus origi- Fmu H4. _ Larve naires des Iles Britanniques, représenteraient d·Aphe;0chem,8 açgttvaug une espèce différente duestwnlzs . .1. mon-
158 HÉTÉROPTÈHES AQUATIQUES tandoni HORVATH 1899. Il paraît, toutefois, plus xraisemblable que monl«m» doni se rapporte simplement à une variété géographique d’,l. uestivalis caractérisée notamment, par une taille un peu plus grande des fo1·mes bra- chyptères et par une pigmentation plus foncée prédominante r©. M. REIJTER 1912 : E. A. BUTLER 1923 ; Hoavwn, VV. Sricaei. 1925, 1928, O. Lmsax, etc...). W`. Srxcnsr (1955) fait aussi mention de deux autres formes pigmentai— res : .1. uesiivalis cinereo-nigra STI. et .1. aestivalis annosrz STI. Quinze à seize autres espèces paléarctiques d` tphelocheirus sont actuel- lement décrites (R. Poissoiv, 1955 : trm. Mus. riz-. St. Na!. Genova, vol- LXVIII, p. 167). Famille des NEPIDAE LATREILLE 1802. Hydrocorises trochalopodes, c’est-à-dire à hanches postérieures arrondies et susceptibles de rotation dans la cavité cotyloïde, elliptiques et aplatis tNèpe), ou au contraire étroits, allongés et subcylindriques tlîanatre) (fig. 118). Tête petite, presque horizontale, yeux saillants et globuleux ; rostre court à trois articles, dirigé vers l’avant. Antennes de trois articles. Mem- brane de l’hémélytre faite d°un réseau de petites nervures. Tous les tarses ~ sont à un article. Pattes antérieures ravisseuses. Pattes intermédiaires et postérieures non modifiées pour la natation. Pas d’ocelles. La larve présente deux sillons ventro-abdominaux aéritères qui manquent à l’adulte, lequel possède un long siphon caudal respiratoire. Les segments génitaux sont symétriques. Les Népides se localisent dans les eaux tranquilles, marchant lentement sur le fond, parfois partiellement recouverts de vase (Nèpe), ou grimpant le long de plantes aquatiques. Leur nage, surtout celle de la Rauatre. est maladroite. Les œufs pourvus de longs filaments pneumatiques. 2 chez Ranatra, 6 à 8 chez Nepa, sont introduits dans des fragments mous de végétaux pourrissants ou des amas d'a1gues. Les Népides montrent le phénomène d`immobi1isation réflexe : ils prennent alors une position rigide, les pattes intermédiaires et postérieures allongées contre l’abdo- men, les pattes antérieures étendues en avant de la tête dans une situation non habituelle. Ce n’est pas une simulation de la mort rar l’insecte mort n’a pas cette apparence de rigidité et d`atllongement des pattes qui, au contraire, sont alors fléchies. Les Nèpes et Pxanatres chassent leur proie à l’at`fût, les pattes ravisseuses prêtes à saisir. Ce sont des prédateurs romme les Notonectides, qui détruisent beaucoup d‘oeufs et d’alevins et qui s’attaquent aussi aux oeufs d’Ecrevisses et aux jeunes Iïcrevisses. La famille a des représentants dans les diverses régions de globe, mais la majo1·ité des 170 espèces environ, connues artuellement, est orientale, éthiopienne et néotropicale. Deux genres seulement font partie de la faune de France : les genres Napa LL\1NÉ 1758 et Rmmtrru Fxemcius 1790.
NEPIDAE. — NEPA 159 TABLEAU mas cmmss 1. ( 2.) Corps largement ovale et aplati; pattes non particulière- Hlêllli lOIlgI1€S 61. gI'êl€S; pI`Oth0I`3X bC3.l.lCO1.lp p111S large que la tête ; fémurs antérieurs à peine plus longs que les tibias .................................... (p. 1591 Nepa 2. ( 1.) Corps très long, linéaire, d’apparence cylindrique ; pattes longues et grêles; prothorax plus étroit que la tête; fémurs antérieurs considérablement plus longs que les tibias ................................. lp. 163) Ranatra Gen.· NEPA LINNÉ 1758. Nepa LINNÉ, Syst. Nat., éd. 5, 1758. p. 172. Type du genre : rubnz LINNÉ. ` » , A , f` S" , / ·`7 ‘ "‘— e,/‘ \ W xy/\.\ ( \` / . ¤,·- F " * y q ’ V· q- , , , fai t I A ` I lt [ ·:A.:¤,:" 4U V ~ P \ _ hl .1 gr · la i \\H_, l A B Fm. 115. — Napa rubra L. — A. adulte; B, larve. Nepa rubra rubra LINNÉ 1758. — Nepa rubza LINNÉ, Syst. Nat., éd. 10. vol. I, 1758, p. 140. — Nepa cincrea. LINNÉ, Syst. Nat., vol. 1, 1758, p. 4/L1. — Nepa annulipes KOLENATI, Melet. Ent., n` 4-, 1856, p. 481. — Nepa cinerea FIEBER, Eur. Hem., 1860, p. 102. — Nepa cinerea PUTON, Synopsis. vol. I, 1880, p. 214. — Nepa rubra ESAKI, Bull. Brook]., ent. Soc., vol. XXI, 1926, p. 177 ; etc...
160 nÉrÉRoPTÈREs AQUAT1oUEs Corps plat et large, tronqué vers l’avant et plutôt acuminé vers l’arrière. Tête petite, profondément enclavée dans le bord antérieur du protborax. Yeux petits. mais protubérants. Pas d’ocelles. Prothorax présentant une forte concavité antérieure en demi-cercle où s’enfonce la tête (fig. 115). Couleur brun cendré opaque; tergites abdominaux en grande partie, rouges. Pronotum présentant des aspérités tuberculeuses et des reliefs saillants; son bord postérieur non écbancré. Hémélytres rugueux. à ner- vures anastomosées en réseaux. Ailes postérieures généralement grisâtres. rarement translucides, la base de leurs nervures rouge. Pattes jaunâtres. vaguement maculées ou annelées de brun. Antennes à 2° article prolongé /I.._`· :`j i li- i} ls :‘¤f«_:; \-, `· . L `. ? ' ·-.^ «: 3, fl ; \ L 2 :‘ l~ `»:, 1 & § \;' :5; .. ·:. ·:_ tj _: }_£ " · `*' Z. '• / « L*\ ~ /Jf§' . ~ ’j, .i · ' \ ny `_ ) ;/ — ‘ _ ` _ _. , \> , À 1 · ?:%€".. ` `t·.1- ( @9 ” - -1 2 li 1 * 1 r1rx» · · . ‘ ig . Z ·‘ ' ; S'. .·ï . T'. Ã': L' _ Frc. 116. ·— A. extrémité d‘un paramère de Nepa rubm rubra; B, paramère de N. rubm rubra; C. pararnère de N. 1*. minor Pur.; D, antenne de N. r. rubra; E. antenne de N. dollfusi Esiixr; F, antenne de N. seumti Banc. latéralement, d’où un aspect plus ou moins bifurqué de Yappendice (fig. 116. D). Paramères des mâles à tige forte et élargie terminée par un court crochet (fig. 116, A, B). Long. : 18 à 20 mm sans les appendices. Distribution. — Espèce largement répandue en France et dans toute la région paléarctique : commune dans les mares, parmi la végétation aqua- tique ou sur la mise liquide des rives. L’espèce présente un certain polymorphisme géographique qui se mani- feste surtout par des différences de taille. Quatre variétés. notamment. sont connues.
Nxzmmn. - Nam 161 var. minor I’UT0N 1886, —- Nepo cinvreu var. minor Purox, Enum. Hemipl. Tunis, Paris, 1886, p. 8. -—- .V«·pa rirzwwz var. minor lîslm, Ann. \Iag. nat. Hist., sér. X, vol. I, 1928, p. 534. — Nrpn cineren minor Jm- IIJWSKI, Ann. Zool. Mus. Pol., vol. X, 1934, p.‘28l. -- Celte forme qui mesure de 10,5 à I3 mm, sans les appendices, ne présente pas de diffé- rences notables dans la morphologie des antennes et des paramères (fig. Iltï, C), avec la fornie type. Sa distribution géographique s`étend à toute la région méditerranéenne : France méridionale, Péninsule Ibérique, Italie, Sicile, Sardaigne, Maroc, Algérie ; elle est également connue du (Zaucase et de la Perse. ' var. maior Bennevix 1926. - .\`epu rinereu var. major Banoavm, Bull. Soc. Hist. nat; Afr. Nord, vol. XVII, 1926, p. 294. — Nepa cineren var. major Essai, Ann. Mag. nat. Hist,, sér. X, vol. I, 1928, p. 436. -— Long. : 22,5 mm, sans le siphon. Maroc (Taza, Tanger) (llancevrx, Iisim), Gibraltar (Essai) (femelles seu- les connues). . : "iÃlÉl;_ var. sardiniensis llmcenronn 1928. -— Napa surdinicnsis llumosnronn, Bull. Brook]. ent. Soc., vol. LXXIII, 1928, p. 1210. — Taille à , , , peine plus faible et même coloration générale que N. ruhm rubra, avec le dos de 1’abd0men $Èg§i·.`:, rouge orange. Le pénullième article antennaire _,»,7_ Ã.'j porte seulement une ébauche de prolongement, i`-ï§\î;;i‘*‘ plus ou moins accusée (fig. 117, A, B). Les il" `;_"':` autres caractères morphologiques, compte tenu A des variations biométriques importantes chez les Népides, sont les mêmes que chez la f01·- me type. Aux pattes antérieures, fémur, tibia et larse apparaissent toutefois légèrement fi'} plus robustes. Palramères des mâles, de même- conformation que chez N. rubra rubra (fig. -l§'ji}`_`.tÈ= 117, C). Long. : femelle, 15 à 19 mm : mâle. l_ 15 mm. i-·«,;’i·‘ l'É`·'_ÃfQ·i Sardaigne, Sorgano (I‘IU\GEl'tF(`tIlD ll. Il., in B """ C litt.), environs de Cagliari. Fm. 117. — Napa. rubm Ã%ç(g,,7:âîSiê_Hgâ%mîr£' B' var. orientalis Essai 1928. —— Nepal cinerea var. orienlulis Essai, Ann. Mag. nat. Hist., sér. X. vol. I, 1928, p. 436. — Cette forme diffère de la variété major par sa taille un peu plus forte : 23 mm, son aspect un peu plus oblong, ses yeux et sa tête uu peu plus petits ; son pronotum plus petit dont les côtés latéraux sont plus fortement convergents en avant, ·es pattes plus grêles (Esuu). Est de la Sibérie (3 femelles, Britis11 Museum). (1) (1) N. h0ff·ma1m1 Eszixx 1925, est une autre forme orientale de l'0uest de la Sibé- rie et de Chine. I2
162 HÉTÉROPTÈRES Aomrrours Deux autres formes du genre Nepa sont connues de l’Afrique du Nord et n’ont pas encore été signalées dans le midi de la France. Ce sont : a) Napa seuratiBERcEv1N 1926. — Nepa seurati BERGEVIN, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, vol. XVII, 1926, p. 293. — Nepa seurati ESAKI. Ann. Mag. nat. Hist., sér. X. vol. I, 1928, p. 440. ° Coloration, brun noirâtre, plus foncée que chez N. rubra. Taille plus fai- blc. forme plus élancéc. Tergites abdominaux brun noirâtre. Antennes, de même conformation que chez N. rubra, mais le premier segment est un peu plus long que large, le prolongement du 2' article ne dépasse pas le milieu de la longueur du 3'. le 3° article est comparativement plus long que chez N. zubra (fig. 116, F). Fémurs antérieurs fortement dilatés. Pattes intermédiaires et postérieures très grêles. Pronotum transverse. Long. : 10.5 mm (mâlel à 14 mm (femelle). Largeur du corps : 5,3 mm ; longueur du siphon : 8 mm. Distribution. ·— Kehilli (sud tunisien) ; Espagne ¤?t, ^ IJ) Nepa dollfusi ESAKI. Ann. Mag. nat. I·Iist.. sér. X, vol. I, 1928. p. 536. Couleur brun obscur. Ailes postérieures gris foncé. Tergites abdominaux brun foncé. Antennes jaunâtres. Corps allongé, légèrement élargi postérieurement. Tête relativement grande, plus longue qu’elle n’est large entre les yeux, légèrement convexe. Yeux ovoïdes, très proéminents. Antennes à trois segments, mais le 2° et le 3° segments sont plus ou moins intimement fusionnés (fig. 116, Ros- tre très court. Pronotum trapézoïdal. sa marge antérieure fortement con- cave, ses bords latéraux droits, sa marge postérieure droite. Scutellum triangulaire, plus court que large. Membrane de l’hémélytre très réduite. à peine recouvrante. Ailes postérieures très réduites, non fonctionnelles. non pliées, atteignant seulement dorsalement le pénultième segment abdo- minal. Pattes plus fortes que celles de N. rubra. Fémurs antérieurs forte- ment dilatés. plus longs que la largeur du pronotum ; gouttières fémorales larges. Opercule génital femelle étroit, acuminé à l’extrémité. Appendices siphonaux plus courts que le tiers de la longueur du corps. Long.: 17 mm. sans les appendices; largeur: 7 mm; longueur des appendices: 4.5 mm (femelle). Distribution. — Maroc, Oued Djenaninès près Khénifra (R. Ph. Dorrrus. Oasaavarrow. —- La simpliûcation de la structure des antennes par rap-· port à celles des autres espèces de Nèpes, la réduction des hémélytres et des ailes postérieures qui caractérise un état brachyptère accentué. Phypertrophie accusée des fémurs antérieurs, semblent être en rapport avec une adaptation à la vie aquatique plus prononcée que chez les autres espèces de Népides (cf. Esttxr).
NEP1¤AE. — RANATRA 163 Gen. RANATRA Fwnrcrus 1790 Ranatra FARRICIUS, Nova [ns. Gen., 1790. p. L 'l`ype du genre : linearis ILINNÉ). Ranatra lînearis LINNÉ 1758. —— Nepa linearis LINNÉ. Syst. Vat,. éd. X. Holmiae, 1758. ——- Ranatra Iincaris FABRICIUS, Nov. lns. Gen. Skr. Natuth, Selsk Kjob, vol. l, l790. p. 2. r \\ l , . * ,. ” \ ,»:'·' / \ ll t_t ji / Y, ` `\ it ` "\ <_, L'. 1 i C .5 ··· ( Q Ã v 1 LT Q _ 1 2 Ã B A li Fm. 119.*- Ranatra ltnearts, mâle. . pl — A, antenne; B. C, paramère. 1 Frc. 118. ~— Ranatra linearis L. Corps cylindrique et allongé, ressemblant souvent aux fragments végé- taux parmi lesquels l`insecte se tient dans l’eau. Tête petite et triangulaire (fig. IIS). Rostre court. Yeux proéminents. Prothorax allongé, cylindrique . et moins large que la largeur entre les yeux. Pattes antérieures ravisseuses, avec le iémur plus long que le tibia. Pattes intermédiaires et postérieures _ longues et grêles. utilisées par la lianatre pour grimper le long des tiges
164 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES submergées. Couleur flave grisâtre; tergites abdominaux rouges; ailes postérieures transparentes et irisées, en général ; base de leurs nervures brune. Appendices siphonaux aussi longs que le corps. Antennes à trois articles, le 2’ article présentant un prolongement latéral (fig. 119. A) 3 paramères des mâles à tige élancée, portant quelques spinules vers le milieu de la longueur et recourbés brusquement en crochet à textrémité. laquelle est terminée par une pointe spinuleuse (fig. 119, B, C). Long. : 30 à 35 mm ; appendices siphonaux : 30 à 35 mm. ' Distribution. -· Paléarctique ; toute la. France, dans les mares et ruis- seaux d’eau stagnante, parmi la végétation aquatique. Famille des MESOVELIIDAE DGL. et SCOTT 1867 Hémiptères aquatiques de surface, petits, élancés. de couleur brunâtre ou verdâtrc. Les adultes sont macroptères ou aptères, ces derniers pourvus d’un grand connevixum. Antennes longues et grêles, de quatre articles. Des ocelles existent chez les individus macroptères, ils sont vestigiaux chez les aptères. Rostre relativement long, atteignant les hanches intermé- diaires, de quatre articles, le premier et le second très courts, le troisième le plus long. Pattes grêles, de type ambulatoire. Les tarses, de trois articles. sont armés de griffes terminales accompagnées de deux formations rappe- lant des aroliae. Toutes les hanches rapprochées, surtout les postérieures (fig:. 120, C). Pronotum non marginé latéralement, divisé en deux lobes inégaux par un léger sillon transverse. Pantérieur le plus court ; scutellum grand, fait chez les macroptères, de deux parties inégales dont l’apicale. la plus petite, est excavée au centre et relevée sur les bords. Clavus mem- braneux comme la membrane, corium avec trois fortes nervures longitu- dinales et deux transverses obliques à la base de la membrane. Les Mésovélies fréquentent les pièces d'eau tranquille et s`ol1ser\en| sur les feuilles flottantes des plantes aquatiques. Ces Insectes ne parais- sent pas grimper aux tiges dressées, mais sont capables, à l’occasion, de se déplacer sur l’eau à la manière des Gerrides. Cependant ils se com- portent comme des insectes rte ritages, non comme des « patineurs de surface ». Gen. MESOVELIA MULSANT et REY 1852 Mesouelia 1)/lULSANT et REY, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1852, p. 138. Type du genre : furcata MULSANT et REY. Deux espèces de Mesovelia s’observent en France : M. fzrrceta MULb·\NT—a et REY et M. vittigera Honvaru. TABLEAU mas Esràces ` 1. (2.) Fémurs, spécialement les postérieurs, garnis en arrière de fines épines noires. Premier article des antennes présen- tant une soie raide vers le tiers supérieur interne (fig.
l MESOVELIIDAE. —— MEsovELiA 165 _ 122, B). Mâle: premier segment génital dépourvu de brosse épineuse (fig. 122. C). Paramères en forme de crochet à pointe arrondie lfig. 122, D) ...,.. 1. furent: 2. I1.! Fêmurs postérieurs dépourvus d’épines sur leur bord interne. Presque toujours deux petites soies raides et noires vers le tiers supérieur interne du premier article antennaire (fig. 122, E). Mâle: premier segment génital présentant une petite brosse épineuse, médiane, dans sa région antérieure (fig. 122, F). Paramères incurvés en crochet à pointe aiguë (fig. 122, G) ........... . .............. 2. vittigera · '«|». * * A 1 g ü "*-ri I ‘~.·.··~ !•· I ‘ \ df A *0 Q 6 ml" , O U , \ C . 1 D Frs. 120. — Insertion des pattes: A, Genis; B, Velin: C, Mesovelia; D. Hydro- metro.
166 HÉTÉROPTÈRES AQUA·r1QUEs 1. Mesovelia furcata MULSANT et REY 1852. — Mesovelia furcam MUL- SANT et REY, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1852, p. 138. —- Fieberia lacustris JAKOWLEFF, Trudy Russk. Ent. Obshtsh, vol. Vll, 1874, p. 37. —— Mesa- velia parra J. SAIILBERG. Syn. Amph., 1375, p. 260. — Mesovelia furcata POISSON, Bull. Soc. ent. Fr., vol. XXXVHI, 1933. p. 181 ; etc. Couleur générale verdâtre variée de brun sui le vivant, jaune olivâtre brillant ensuite. Tête testacée ; région médiane de la face, un double trait médian sur le Vertex, deux minuscules taches rondes de chaque côté, cor- respondant aux insertions des trichobothries postérieures, noirs ou noirâ- g V / . . \/ ·’e ` F · ‘ I Il ‘ " "\ " " W ‘ ' « a\` I I I n nul il u E H; v Q! Lt';} , \ ' Y , I - · `\. / x ` / ’ A \\ \ B ` 1/ \ Il \\ Fic. 121. — A, Mesovelîa vittigera Honv. (femelle macroptère); B, Mesovelia fur- cata MULST. et REY (mâle aptère). ' tres. Pronotum chez les macroptères, testacé en avant, noir en arrière ; ses côtés latéraux légèrement sinueux postérieurement; ses angles postérieurs arrondis ; son disque antérieur avec deux petites fossettes. Les deux lobes du scutellum, flaves. Chez les aptères (fig. 121. B et 122, Al. le prono- tum est flave avec une tache noirâtre de chaque côté (les deux taches par- , fois fusionnées), qui, généralement, se répète plus nettement sur les autres segments de telle sorte à former deux bandes noirâtres longitudinales, souvent plus nettes cl1ez les femelles que chez les mâles. Connexivum des femelles aptères, notablement élargi. Limites des segments brunâtres. le reste jaunâtre, avec toute la face ventrale plus pâle. Extrémité du rostre, noire. Chez les macroptères. les hémélytres présentent de fortes nervures sur le corium ; le clavus est membraneux et de couleur blanche comme la mem- brane qui est dépourvue de nervures. Celle-ci est caduque et manque chez les vieux imagos. Face ventrale flave, à reflets rougeâtres chez les mâles, revêtue d’une fine pubescence blanche, hydrofuge. Tous les fémurs garnis, postérieurement,
Mnsovnmnan. ——- Mi:sovEL1A 167 de fines épines noires (fig. 121, B). Huitième sternite abdominal des mâles, dépourvu médianement d’une petite brosse épineuse (fig. 122, C). Paramères courts. trapus, terminés en crochet à pointe obtuse (fig. 122, D). Long. : 3 - 3.5 mm. Distribution. - Toute la France, mais localisé : étanus et pièces d‘eau à Nymphaea, Alisma, Polnmogeton, etc... Forme macroptère apparemment ' rare. La femelle introduit ses œufs dans des tiges de plantes aquatiques fScirpus lacustris, etc...) et l’éclosion peut se faire sous 1’eau, la jeune larve gaœnant ensuite la surface si l’rr=uf, après la ponte, se trouve acci- wlonlcllemcnt immergé. ., __ \ /_ / ·ï=" "=·à:· , \ // '.»·:'¥· ··· 5; ·. \ « ; .· ·'·1·:¤··., -~`~ Wi;. .__ \\ A F: I . · $:2. ’ '\ È. ‘;· G I//’ / \\-Y 1 llxll 1 lâilül =` ` /= · 1 îl .·~‘·` . X1! ( X I — .·# i D * A s i 'î l ' l 1 â Fu:. 122. — Mesovelia furcata: A, femelle aptère; B. antenne; C, extrémité de Vabdomen d’un mâle (profil); D. paramère. Mesovelia vittigera: E. antenne; F, extrémité de Yabdomen d’un mâle (profil); G. paramère. :3. Mesovelia vittigem H011vATu 1895. — Mesovelia vittigem Hoavlxru, Rev. Ent., vol. XIV, 1895, p. 160. -— Mesovelia proxima SCHOUTEDEN, Ann. Soc. ent. Belg., vol. XLIX, 1905, p. 388. — Mesovelia vittigcra, POISSON, Bull. Soc. cnt. Fr., vol XXXVII1, 1933, p. 183, etc... Aspect à peine plus étroit que chez M. lurcata.
168 ntrûaoprtnas Aouarroons Forme aptère. -—— Pigmentation générale comparable à celle de M. fur- cata, mais parfois, d’un brun brillant, verdâtre, plus foncé dorsalement chez les mâles. Antennes brun noirâtre. Pointe du rostre, noire. Face ventrale flave verdâtre, les côtés des sternites abdominaux. plus ou moins rougeâ- tros ou oranges chez les mâles avec les segments génitaux brun noirâtre. La petite brosse épineuse médio-antérieure du 8” sternite des mâles, noire. , Forme macroptère. — Tête flave ; yeux brunâtres ; ocelles noirs. Lobe antérieur du pronotum jaunâtre; lobe postérieur brunâtre, avec une ligne médiane jaunâtre. Une tache jaune sur le lobe antérieur du scutellum, pro· longée en ligne médiane, jaune, sur le petit lobe postérieur. Membrane de Fhémélytre, généralement non caduque et largement développée (fig. 121. A). Face ventrale duvetée et d’un flave parfois vaguement ferrugineux ou orange chez les mâles. Premier article antennaire présentant deux soies épineuses noires vers le tiers supérieur interne (fig. 122, E). F émur postérieur dépourvu d’épines sur son bord interne (fig. 121. A). Premier segment génital des mâles (8* segment abdominal), portant une petite brosse épineuse située dans la région antérieure et médiane du sclérite avec, de part et d°autre, latéra- lement, un groupe de poils plus longs (fig. 122, F). Long. : 3 - 3.5 mm. Distribution. — Marais de Sulses (Pyr.-Ur.), Cerdagne, Espagne (R, Pois :·.oN). Ifespèce d’origine éthiopienne (Afrique méditerranéenne et éthio- pienne, Madagascar), est également connue d’i\lbanie (I., l)1\DER) et de Syrie (Honvxrn). Famille des AEPOPHILIDAE Srcnoanr-Perou 1379 Cette famille comprend un genre et une espèce unique. Gen. AEPOPHILUS SIGNORET 1879 Aepophzlus S1cNoRFr Bull Soc ent Fr 1879 p LXXIII Aepophilus bonnairei SIGNORET 1879. —— Aepophzlus bonnairei S1cNoRET. Bull. Soc. ent. Fr., 1879. p. LXX111; PU·roN. Synopsis, vol. 1, 1879. p. 145 ; etc... Pigmentation générale d°un jaune plus ou moins brunâtre, selon les régions, et parfois plus ou moins rougeâtre. Pronotum plus clair en géné- ral, ainsi que le scutellum. Hémélytres jaune noirâtre. Yeux rouges. Ter- gites abdominaux d°un brun ferrugineux noirâtre, à reflets parfois rou- geâtre. Antennes et pattes d’un flave plus ou moins obscur. Face ventrale de la tête et du thorax, jaune rougeâtre. Sternites abdominaux plus ou moins ferrugineux et revêtus de poils dorés, denses et assez longs. Vertex et tergites abdominaux vêtus d’une fine pubescence soyeuse, courte et inclinée. ^Corps ovalaire, un peu plus de deux fois plus long que large (fig. 123). Tete convexe, sens1blement conique. Yeux touchant le pronotum; pas d’ocelles. Antennes relativement longues, à articles assez épais, poilus; le
AEP0r>1111.1DAE. — AEPOPIIILUS 169 ' premier article, court, à peine plus épais que les autres, légèrement dilaté à son extrémité, tout au moins chez les mâles ; le deuxième article, le plus grand ; le quatrième, à peine plus long que le troisième. Rostre à quatre articles; sa pointe atteignant à l’état de repos les hanches intermédiai- res; clypeus plus long que large, faiblement caréné au milieu et s’éten- dant à toute la région frontale. Pronotum transverse, un peu plus court que la tête, son bord antérieur et ses côtés latéraux, droits; son bord postérieur, légèrement concave; les marges latérales rebordées. Scutellum _\\ Y, -- [ É. · J ~ _ va. / r ( e \ I .lI':I1Zv I ` \ l . l E'?£3ë»'v&m‘§“/ V ` x} "\ ~%z>·—— . / "" "‘··-. l _ _ .»··-1"' F- ‘ œ . ' •. r èiüwtuüllimumiuüüülkf B ‘ ‘ "•|llW@' È · 1 ww" ~ Fra. 123. - Aepophtlus bomzaixrei Sum. -— A. mâle; B, femelle. large et court. Hémélytres squamiformes. revêtus de longues et fortes soies peu denses, triangulaires, se terminant au côté externe en pointe acu- minée (fig. 124·, B), se recouvrant seulement à la suture et laissant, entre eux. un large espace échancré. Pattes plutôt robustes et poilues ; les tibias postérieurs, .les plus longs. Tarses triarticulés, le premier article vestigial : le troisième, le plus long et portant deux fortes griffes (fig. 124, A). Abdo- men élargi, plus renflé chez la femelle (fig. 123, B) que chez le mâle (fig. 123, A). Paramères des mâles lamelleux (fig. 124. C, D). Long. : 3 mm. ia
170 HÉTÉROPTÈRES Aonmrours Distribution. —— Zone de balancement des marées, jusqu`à sa limite infé- rieure, des côtes européennes de l’Allantique et de la Manche, y compris l’Angleterre (VVimereux, Saint-Malo, Saint-Servan, Lancieux, Roscoff, île de Ré, etc...) ; côte Cantabrique (Espagne). Biologie. —— L’insecte se cache à marée haute, dans les fentes rocheuses ou sous les pierres profondément enfoncées, à l’intérieur de petites casi- tés formant cloche à plongeur. Il est capable de se maintenir sur l’eau, bien que ses griffes ne puissent se rétracter dans des encoches tarsiennes et que, mouillables, elles percent la surface du film. A Roscoff,.(Trésol, plateau des Duons), .lepop/zilus habite une zone intercotidalc, nettement T } . Zîlipài M rx \"`·Q· la ' t · ._ t. Y f É i f là î. " " l` I \ ` t'-L]-elf! Iœlnf . ’ `«È·‘,lf`L°î'€jÃl?s:;'ï ` î 3lj..‘îl9Zf"i) if ·’ ‘ t ` ‘·‘ g_ïL‘.·î;L"§ \ 4, · , . 1 \· mf J " · At É . T __ — w â r 0 C D · R A Fzc. 124. — Aepophilus bonnairei, mâle. — A, patte antérieure; B, hémélytre; C, D, paramères . limitée. On le trouve à mer basse, sous les frondes pendantes des IJIICIIS ot Laminaires, ou courant à la surface du rocher sur tes Astéries, etc... Un le voit aussi, dans des fentes rocheuses et, plus rarement, disons accidentellement, flottant sur les flaques laissées par le flot. Il manifeste le réflexe d’hydranapheu»:is lorsqu’il tombe à l’eau, en recourbant vers le haut les 2 extrémités du corps, ce qui entraîne automatiquement sa projection sur le sommet du ménisque liquide *BEAUDOI\l>. Les lepophilus manifestent en captivité, ainsi que d’autres animaux vivant dans la zone littorale, un rythme d’activité calqué sur celui des marées. Pendant la période de haute mer, ces Insectes se tiennent groupés, serrés les uns contre les autres, immobiles. Au moment de la basse mer, ils passent à une phase d’activité et ce comportement doit correspondre à leur mode de vie naturel.
nrnnounrnimn 171 Acpophilus bonnnirei peut être capturé en compagnie de Coléoptèrcs des genres Aepus SAM., Aepopsis Jem., .llicr·ulymma Wizsrw., .l¢·tochw·is lüuv., mais il s’aventure bien plus bas que ces derniers, jusqu’ù la zone des Lamellinaires, avec .tclulet¢·s nepluni Gixnn (Collembole). Famille des HYDR0METRlDAEB11.1.msRc 1820 (= Limnobatidac FIEBER 1351) Hétéroptères à corps linéaire, à longues antennes —, fx filiformes, de quatre articles et à longues pattes grê- ._ \ I les uniquement ambulatoires. La tête, très allongée, `— \ ·/ est horizontale, cylindrique, renflée en massue en \ \ yl / avant (fig. 125). Les yeux globuleux sont éloignés ·, ~ [fi de la marge antérieure du prothorax et les ocelles lt /' , manquent. Le squelette chitineux est résistant et les ,__t Il articulations peu souples. Le corps, spécialement , r/ la face ventrale, est revêtu d’une couche de courts ill poils denses et hydrofuges. Les tibias antérieurs sont ] pourvus d’une brosse de toilette. Tous les tarses, de ,,l P. trois articles, sont revêtus de longs poils et terminés par deux griffes, non accompagnées d’aroliae. Le polymorphisme alaire est fréquent. Le rostre, long et grêle. à trois articles, n'atteint pas tout à fait la titl ` base de la tête. Les hémélytres présentent deux ner- Nip vures principales longitudinales. Les hanches inter- (9/lllllt) médiaires et postérieures sont très écartées, reportées f lilüili \ sur les côtés du corps; les antérieures le sont beau- t coup moins. Métasternum grand (fig. 125). \ Les llydrornèlres se tiennent sur le bord des caux , douces, tleuves, lacs, rivières et grandes mares, mar- l ip , chant lentement sur les pierres, les lentilles d’ea.u, les l t y Sphaignes, les herbes tlottantes, toire sur Peau à ; Poccasion. De moeurs carnassières, ces Insectes se l \ ° ` nourrissent de petites proies, sement mortes ou mou- rantes, qu’ils percent de leur long rostre grêle, sans l t les maintenir à l’aide de leurs pattes antérieures. Leurs ‘ V oeufs, coniques aux deux bouts, sont allongés et pro- f t longés à l‘unc de leurs extrémités par un grêle et ` souple pédoncule terminé par- un petit disque de Fm 125 fixation. L‘hibernation a lieu sous la forme adulte. Le Hydmmetm développement post-embryonnaire comporte 5 stades St°gç§;.ï'H€(L‘)· larvnires. ` La famille comprend trois sous·familles : Hydrometrinae ESAKI 1927, Limnobazodinae EsAK1 1927 et Heterocleptinae VILLIERS 1948. Seule, la sous-famille des Hydrometrinae est représentée en France par le genre Hydrometra LATREILLE 1796 (LAMARCK 1801) avec deux espèces : Hydro- metra stagnorum (LINNÉ) 1758 et Hydmmetra gracilenta HORVATH 1899.
172 HÉrÉRoPrÈnEs AQUATIQUES Gen. HYDROMETRA LATREILLE 1796 Hydrometra LATREILLE. Précis Caract. Gén. Ins., 1796. p. 86. — Hydro- metm LAMARCK, Syst. Anim. sans Vert.. 1801, p. 295. — Limnobates Bun- Mcrsriaa, Handb., vol. II, 1835. p. 210. Type du genre : stagnorum (LINNÉ). TABLEAU DES ESPÈCES 1. ( 2.) Clypéus tronqué, sa marge antérieure arrondie tfig. 126, A, c). Distance de la marge antérieure des yeux à l’ex- trémité de la tête, double de celle de la marge postérieure des yeux à la base de la tête. F émurs postérieurs atteignant le milieu du 6° segment abdominal visible chez les femel- les et Yextrémité de l’abdomen chez les mâles. Sternites du 6' segment abdominal et du premier segment génital du mâle, armés chacun. et de part et d’autre, d’une courte dent située près de leur extrémité antérieure respective (fig. 127. A). Couleur générale brun noirâtre ; face dor- sale de l’abdomen terne. Longueur : 9 à 13 mm... stagnorum ` " fr _ . "*· .` il ' · "3 Ari"-un d l" Z ‘ E Fic. 126. — Région céphalique (face dorsale). — A, Hydxrometm stagnorumç B, Hydrometra gmcilenta Honv.; c, clypéus. 2. ( 1.) Clypéus conique (fig. 126, B, c). Distance de la marge anté- rieure des yeux à l’extrémité de la tête, moins du double de celle de la marge postérieuredes yeux à la base de la tête. Fémurs postérieurs n’atteignant pas l’extrémité de 1’abdomen, atteignant seulement le milieu du 5° segment abdominal visible chez la femelle et le milieu du 6° seg- ment chez le mâle. 6° sternite abdominal du mâle portant une courte dent antérieure, de part et d’autre. Premier segment génital inerme (fig. 127, C). Teinte brun rougeâ- tre chez le mâle, brun jaunâtre chez la femelle ; tergites abdominaux luisants. Longueur: 7,5 à 9 mm .. 2. gracilcnta
ttYDR()ME'1`11IDAE. —- 1IYDR()l\lETRA 173 1. Hydrometra stagnorum (LINNÉ) 1758. — Cimex stagnorum LINNÉ, Faun. Suec.. 1758, p. 257. — Cimex abus DE GEER, Mém., vol. III, 1773, p. 332. — Cimex lineolus SULZ., Abg. Gesch., 1776. p. 98. — Hydromelm stagnorum PUTON, Synopsis, vol. [ll. 1878, p. 66; etc. Pigmentation générale brun noirâtre. Vertex. base des antennes. l1ancl1es et pattes, sauf l’articulation fémoro·tibiale, roux ferrugineux. Pronotum généralement roussâtre. Connexivum étroitement roux. Face dorsale de l’abdomen terne. Clypéus tronqué. sa marge antérieure légèrement hom- bêe. Distance de la mar e antérieure des eux à l’extrémité de la tête, deux _ É Y fois plus grande que celle allant de leur marge postérieure à la base de ' la tête (fig. 125). _____,,‘g , îàë Fm. 127. — A, extrémité de 1'abdomen (profil) d'un mâle d’Hydrometra stagna- rum: B. tbid., femelle; C, ibid., mâle d'Hyd*r0met'ra gracilenta; D, ibid., femelle. Mâle. —- F émurs postérieurs atteignant l’extrémité de l’abd0men. 6° ster- nite (7°) abdominal et 7’ sternite I8’) présentant latéralement chacun, une petite dent (fig. 127, A). Face dorsale du premier segment génital (8°), vu de profil, quelque peu arqué, ses angles postérieurs. orientés vers le bas (fig. 127, A). Marge du 9° sternite denticulée (fig. 128, B). Paramères en [orme de serpette (fig. 128, A et 140. E. P). Femelle. —- Extrémité de Yabdomen, vue de profil (fig. 127, B). Forme brachyptêre. — Commune; pronotum peu convexe : hémélytres courts, linéaires. moins longs et plus étroits que le métanotum. Forme macroptêre. —— Rare; hêmélytres bruns. n’atteignant pas tout in fait l’extrémité de 1’abd0men et ornés d’une série de taches blanchâtres. le long de leur marge externe. Long. : 9 à 13 mm.
174 HÉTÉRoPTÈaEs AQUATIQUES Distribution. — Commun dans toute la France, sur le bord des pièces «1’eau et cours d`eau ; taste distribution paléarctique comprenant les Canaries, 1’Afrique du Nord, la ·Syrie, le Caucase, etc... 2.Hydr0metra gracilcnta HORVATH 1899. -— Hydrometm gmcilenta Hon- VATH, Term. Fiiz., vol. XXII, 1899, p. 450. — Hydmmetra gracilenta REUTER, Medd. Soc. Pro Fauna Fl. Fennica, vol. XXVI, 1900, p. 162. — Hjvdrometra gracilenta RIBAUT, Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, vol. LXI. 1931, p. 280. — Hydmmezra gracilenta HUNGERFORD et EVANS, Ann. Mus. Nat. Hung., vol. XXVIII. 1934, p. 67. — Hydrometra gracilenta POISSON, Mission de l’Omo, vol. III. Zool., 1935, p. 192 ; etc... Aspect d`une forme miniature de Hydrometra stagnorum. Pigmentation générale brun rougeâtre chez les mâles, brun jaunâtre chez les femelles, avec les tergites abdominaux brillants. Clypéus conique. Distance de la marge antérieure des yeux â l°extrémité de la tête, moins du double de la distance de leur marge postérieure à la base de la tête. Fémurs postérieurs n’atteignant pas Fextrémité de l’abdomen, dans les deux sexes. 1 Gàoüî } QAQ ',"r_:; Q Q _. ,. É;.,` A B Frs. 128. — Hydrometm stagnorum, mâle. — A. paramère: B, marge du neuvième stermte. Mâle. — 6° (7°) sternite abdominal présentant une petite dent à droite et à gauche (fig. 127, C) ; premier segment génital inerme; ce dernier, vu de profil, est sensiblement aplati dorsalement et sa pointe terminale légè- rement incurvée vers le haut (fig. 127. C). Femelle. — Extrémité de l’abdomen. vue de profil (fig. 127, D). Long. : 7.5 à 9 mm. Distribution. — Ifespèce est connue de Suède, de Finlande, de Transcau- casie, d’Al1emaune, de Hongrie, de Roumanie, d’Angle1erre (XX/'\LTON 1938, l.Es1oN 1952. Bnoux 1948-1953), de France (Buster 1931), d’Afriq11e éthio- pienne (H. Poissotv, 1935). , En France, l‘espèce a été signalée des enxirons de (lastres (Tarn) xiti- mur), dans la Dordogne aux environs de Domme_ en Cerdagne (région de Bourg-Madame) et aussi des environs de Salses (Pyr.—0r.) (R. Poisson), dans des zone~ inarévaeeuses ii Carer.
uaanrana 175 REMARQUE. - II. grucilenla est polyniorphe : chez les niacroptères, les hémélytres atteignent sensiblement le milieu du 6* segment visible. Ils sont dépourvus de taches btanchàtres, mais ornés d‘une bande médio- longitudinale grisâtre, Chez les brachyptères, les hémélytres offrent le même développement que chez les formes correspondantes d‘II. stagne- rum. llexistence de deux générations annuelles a été constatée en Alle- magne (K. ll. C. Jonnw l9'll). Famille des HEBRIDAE AMror et Sr:avn.1.E 1843. —— Fuseau l85l Petits Insectes trapus, pourvus d’ocelles situés postérieurement près des yeux et de deux paires de trichobothries sur le vertex. Tête plus courte que le pronotum Scutellum bien distinct. Les hémélytres ne présentent que deux grosses nervures longitudinales, réunies par une nervurc trans- versale, et localisées dans la région du corium; le champ corial ne com- porte qu°une seule cellule. Le clavus est membraneux comme la mem- brane, laquelle est largement étalée et sans nervure. Les antennes dans le genre Hebrus, sont pratiquement de cinq articles, mais l’articulation entre le 4' et le 5° segments, se fait, soit par un petit article accessoire nodal. soit par une sorte de joint, plus ou moins régulièrement annelé, réalisant une zone de jonction relativement souple. mais sans nœud intercalaire. Le rostre compte quatre articles; les deux premiers courts, les articles lll et IV, très longs et réunis par une pièce de jonction qui est particu- lièrement nette dans le genre exotique Hyrcanus. Le rostre rabattu, est logé dans une gouttière ventrale et atteint les hanches postérieures : il est, en _ outre, protégé par des lames rostrales prolongées en pointe jusqu°au-delà de la base de la tête. Les pattes sont robustes. Les fémurs postér1eurs sont souvent quelque peu arqués et leurs hanches toujours très écartées. Les tarses sont à deux articles dont le premier est court ; les griffes sont api- cales comme chez les Mesoveliidae, l’insecte les relève lorsqu’il marche sur l°eau. Les paramètres du mâle sont symétriques et, bien que petits, fournissent cependant de bons caractères spécifiques. Le pronotum est généralement _ orné de fortes ponctuations dont la distribution peut également donner de bonnes indications spécifiques. Les Hébridés présentent du polymorphisme alaire. Chez les submicrop- tères et microptères. le pronotum est réduit et transverse, les hémêlytres écailleux, la taille plus petite que celle des macroptères. La famille des Hébridés ne comprend que quelques genres: les genres Hcbrus et Merragata W}IITE, signalés des diverses régions zoologiques ; les genres Hyrcanus DIST., Timasius DIST, Timasiellus LUND., qui sont orien- taux. Les Ilebrus font partie de la faune des stations marécageuses, à plantes aquatiques toutïues, des tourbières, des mousses spongieuses qui recou- vrent les faces rocheuses des cascatelles, de certains ruisseaux à faible débit. Ces minuscules insectes se cantonncnt, entre les feuilles de mous-
176 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES ses : Bryum, Fontinalis, Sphugnum ; d’autres fréquentent les eaux ii Lemna et à Nymphaea. Ils peuvent cependant, se déplacer sur l`eau, à la manière des Gerrides, les trois paires de pattes étant utilisées à la fois dans la locomotion, ou bien ils marchent lentement par un déplacement alternatif des pattes, comme sur une surface solide ou sur la vase des rives. Ainsi que les Microvelia et Velia, ils recherchent les endroits obscurs et abrités, et peuvent s’observe1· sur des eaux souterraines (R. Poisson 1944 . Lés oeufs relativement volumineux, atteiernent près du quart de la longueur du corps de la femelle 2 celle-ci les colle aux feuilles de mousse ou de Lemna. L‘incubation est de 8 51 10 jours, à la température de 18 Si 2()°, le nombre des stades larvaires est de 5 (PAULIAN 1935 et K. H. C. Joamv 1935). Les larves possèdent une glande répugnatoire dorso-abdomi- nale s`ouvrant médianement sur la marge antérieure du 4E segment abdo- minal (fig. 131). La position systématique des Hébridés reste discutée. Certains auteurs les ont considérés comme proches des Tingitides, d°autres les situent entre les Aradides et les Hydrométrides ; d’autres, encore, 1es ont classés avec les Lygaeides. Les Hébridés paraissent, en fait, montrer surtout des affi- nités phylogénétiques avec les Lygaeidae, et des rapports d’adaptation au milieu subaquatique, notamment avec les Mésoveliides (cf. W. E. CHINA 1933, etc...) (R. POISSON. op. cit,). Gen. HEBRUS Currrs 1833 Syn. : Hebrus CURTIS, Ent. Mag., 1333, p. 199 ; etc... (?) Nacogenus LAPoR·rn, 1833 (W. E. Gaim 19/13). Type du genre: pusillus (FALLEN). TABLEAU DES ESPÈCES ci. ( (7.) Quatrième et cinquième articles antennaires séparés par un nœud articulaire net (fig. 129, B) .... Subgen. Hebrusella _ b. ( a.) Quatrième et cinquième articles antennaires séparés par un joint membraneux. plus ou moins irrégulièrement annelé ............................ Subgen. Hebrus s. str. 1. ( 2.) 4«’ et 5` articles antennaires séparés par un nœud articu- laire net (fig. 129, B). (subg. Hebrusellzz POISSON 1944.). 3° article antennaire. 1.2 fois plus long que l’article 1; article 1, seulement un peu plus long que le diamètre d’un œil. Hémélytres présentant une seule tache blanche, in- constante. sur la membrane .............. 1. ruficeps a) Vertex et pronotum roux clair. Longueur : 1,6 mm ruficeps ruficeps b) Vertex roux. pronotum noir ou noirâtre. Lon- gueur : 1,75 mm .............. ruficeps transversalis
uanmmu. —— ueunus 177 2. ( 1.) —1~' et 5' articles antennaires séparés par un joint mem- braneux, annelé (Hebrus s. str.). 3° article antennaire _ subégal ou plus court que l’article l. Premier article antennaire, 1.5 fois environ plus grand que l’article Il, deux fois aussi long que le diamètre d’un œil. Hémélytres des macroptères présentant trois taches blanches. en géné- ral. sur la membrane. al Vertex et disque du pronotum roux foncé. Ilém-é- lytres revêtus d’une fine pilosité dorée. Pattes jaune llave. en général. Aspect du corps allongé. Longueur : 2 mm .................... 3. montamxsl I1) Vertex et pronotum noir brunâtre, en général. Hémélytres revêtus d’une pilosité gris argenté. Pattes brunes ou brun rougeâtre. Aspect du corps . plus trapu. Longueur: 2 mm .... 2. pusillus pusillus x) vertex et région antérieure du pronotum d’un roux vif et clair. Pilosité cuivrée des hémélytres. .............. var. crythrocephalus yl vertex et pronotum presque entièrement d’un roux vif, ou d’un rouge brun. Pilosité dorée des hémélytres .................. var. ru/escens 1. Hebrus (Hebrusella) ruficeps THOMSON 1871. - Hebrus ru/iceps '1`IioMs0N. Opusc. Ent., vol. IV, 1871, p. 395. —— Hebrus ruficcps Puron. Synopsis. vol. I, 1879, p. 42. —— Hebrus ruficeps SAUNDERS, Hem. Het. Brit. Isl.. 1892. p. 143 ; etc... La forme la plus commune est microptère: les hémélytres sont écail- leux, subarrondis ou en courte languette (fig. 129, A, D). Tergites et sternites abdominaux noirs. revêtus d’une pubescence grisâtre. Yeux brun noirâtre. Pattes roussâtres. ainsi que les antennes ; tête et pronotum, d’un jaune roux. plus ou moins vif, suivant les individus. Scutellum roux brun. Chez les macroptères. les champs ocellaires sont noirs. La tête est êga· lement rousse, le pronotum est noir ou noirâtre antérieurement et d’un roux assombri postérieurement. Scutellum brun noirâtre ; nervures des hémélytres brun noirâtre avec une courte pilosité dorée. Zone membra- neuse de l’l1émélytre, blanchâtre dans la région du clavus, quelque peu brunâtre ensuite, avec une tache blanche médiane, en général. au centre de la membrane. Le disque du pronotum présente une Iossette médiane située au niveau du rétrécissement transversal et trois ponctuations à droite et à gauche. Bord antérieur collaire du pronotum, régulièrement ponctué. ses angles latéraux accentués et présentant une fine gouttière bordantc. hémisphérique. La pointe du scutellum est parfois un peu dépri- mée (fig. 129. Clt Elle est généralement plus ou moins tronquée chez les
178 11Ér1âaoPrÈREs AQUATIQUES microptères. Antennes plus longues que la moitié de la longueur du corps ; l’article I est un peu plus long que la longueur d’un œil et à peine plus long que l’article I1. Ces deux articles sont légèrement épaissis; Parti- cle IV, sensiblement aussi long que l’artic1e I1; l’article V, à peu près aussi long que l’article III. Les articles IV et V sont séparés par un nœud articulaire. Lames rostrales (buccules), droites. / .. f" / rs'? \`\, ` p-f ` E! ` *_; · II" ,·**~¤-<»¤°·°", 1 ( s°¤D·"0¤°~, · —( 2% J p" È \ ·— -·~»/J « w ;· Lpzvaâ für L:_·`~'_«·____‘— ·:· · ‘ 1` :.'·'fï2'· B ` *·—€l·ï`<-s -·'·‘ É D ~‘/ E ¤‘1;î,; I · _: cy g · 1 C Frc. 129. — Hebrus ruficeps Tuoxvxs. — A, vue dorsale d’une femelle macroptère; B, extrémité de 1’anterme montrant le nœud articulaire séparant le quatrième article du cinquieme; C, scutellum; D, hémélytre d’un mâle microptère; E, patte anté- rieure: F, paramère. Paramères des mâles en forme de crochet à tige renflée dans la région moyenne (fig. 129, F). Long. macroptères, 1,75 mm ; largeur, 0,75 mm. Long. microptères, 1,3 à 1.6 mm.
mxnninxr. —· nnnnus 179 La var. transversalis [inv (l’Echungc, 2° annee, n" 106, 1893, p. 109) désigne des individus dont le pronotum il le disque plus foncièrement noir. Mais il existe des formes de passoire entre le type et la variété qui s`observent généralement sons la forme 111u<·1·opti·r¢·. Le type u été décrit des Carpathes. Distribution. — (Qin et là en France, dans les endroits mairéeageux : Saint-Aignan ; Luc de (irund-l.i¢·u ; Goulaine (Loire-Inférieure) (P. on CIIUIHIHEVILLE, J. Piâxnsu) ; t1(·nou\i1le 1(I:1l\ndo~.) (lt. Poisson). i A spp ' ·,t. ' \ 1 É lëfa B l l ` \ ~ ok 0 ‘ , i °0 0° . ·/ , ‘·, "/)° 0 O \ , C ·hix_:\Y `iâ ; O_ ` È ÉÃQ, ·,.·_ OO · G S si (ir 0 ,aâ=—:·.·_·!I. ‘·'·' > =21 ·:;. a o 1.- · 6 G .;g;.·.;~:·.~¤,_·,, a·5;;·;·~‘;, o°° t °°0 /` ·.-. ;.==·ï:?;· .·· ‘ ” \ 3 ¤·>¤ ° °' <>¤%,§> ·'·: OOOQOU 5 006000 ` / ~‘ " ‘2>=:`=:;î·.§·j·£-—=sëi·â* É :=`:`§‘ç·Ãït‘·È.iÈ.ï:? E iï‘::ÃS :”È· ·=;.-:—z·=z».;c F 11 `ïïï"€’·‘ \~\ \ ···=, Ãâfïtï ‘i‘ i " ` ·. · I ,. `_”' D Fxc. 130. - Hebrus pustllus FALL. — A, antenne: B. zone articulaire entre le qua- trième et le cinquième article antennaireâ C, disque du pronotum; D, scutellum; E. hémélytre droit d'un mâle macroptère ;F, patte postérieure; G. H, 1, trois aspects d‘un paramère; J. autre aspect d‘un tibia postérieur. 2.Hebrus (S·SÈ1'.) pusiiius lFALLEN) 1807. — Lygaeus pusillus FALLEN. Hem. Suec. Cin., 1807, p. 65. — Hebrus pygmaeus BURMr:xs·rER, Handb. Ent., vot. 11, 1835, p. 214. —- Hebrus sericeus COSTA, Annuar. Mus. Zool. inap., 1864, p. 125 ; etc. Macroptêres. —- Vertex et pronotum noirs ou noir brunâtre avec le pour- tour des yeux et le bord postérieur de la tête et du disque du pronotum. roussâtres. Scutellum noir, ainsi que le lobe transverse préscutellaire. Hémélytres brun noirâtre, parsemés de petits poils argentés, plus ou moins brillants sur la corie et le ciavus ; membrane opaque; une longue tache
18H Haranoprîmrs Aouixrrçuss blanche à la base du clavus ainsi que trois autres sur la membrane: une tI`3l'1VCI`SC, à. la pO1I'ltB dll C()I`1llI'I1, UDG 3I.1tI`€, I'I]OlYlS Il€tlÀ CD I`Cg3I`d de la précédente, près de la marge interne, et une tache médiane longitudinale. postérieure (fig. 130, E). Face ventrale noire, revêtue d’une fine pubes- cence grise. Antennes et pattes jaunâtres. Yeux brunâtres. Pronotum pré- sentant une gouttière médiane, son disque fortement ponctué comme l’in- dique la figure 130, G ; ses angles latéraux arrondis, mais saillants. Scu- tellum avec les bords relevés et une fine carène médiane; son extrémité arrondie, subtronquée, parfois insensihlement déprimée au milieu (fig. 130, Di. Connexivum relevé. \\ ff ·'=¤m# s À Ãlülumük " ""'f l^""’ \$............w ` "f‘n‘l """" Fm. 131. — Larve d’Hebrus du groupe pusillus. Antennes finement poilues (fig. 130, A) ; article l. le plus épais, dépas- sant Yextréxnité du verlex, deux fois aussi long que lo diamètre d’un œil. et 1.5 fois plus long, environ, que l’article ll ; article lll, un peu plus court que l’article l. Article lV, un peu plus court que l’article V, chacun d’eux plus court que l’article lll. et séparés par un joint annelé (fig. 130, B). Pattes 1 et 2, sensiblement de mêmes dimensions avec le fémur et le tibia subégaux; fémur postérieur. arqué, plus court que le tibia. celui—ci géné- ralement un peu incurvé à son tiers apical (fig. 130, F, J). Paramères des mâles, en forme de crochet à corps renflé, hérissé de fortes soies apicales (fig. l3(), G., H, I). Long. : 2 mm ; largeur : 0.8 à 0,9 mm. Cette espèce est dimorphe, mais les individus subbrachyptères et microp- tères semblent rares; chez ces individus, la gouttière médiane du prono- tum est estompée. le scutellum est raccourci. relevé sur ses bords et posté- 1'l€UI`BI'[ll·'l'1lÉ, le C0l'lXl€XlVUII1 est 311SSl HCCIISÉ QUÈ Cl'1€Z les II13CI`OptèI`€S. Aspect d’une larve (fig. 131). Long. : 1,7 à 1,8 mm.
unanime. — urzanus l8l La var. erythrocephalus F. L. Llronm (Essais d’une classification des llémiptères, 1833, p. 34) et, surtout, la iar. rufescens (ll. REY (I.‘Echang¢·. l893, p. 109) (I) se distinguent par leur pigmentation, la var. ru/cscens araissant. être lutôt méridionale. (lutte dernière se caractérise notam- i’ . . . , , . ment par la pilosité duree des henielyires, le scutcllum moins large, plus allünué et arrondi à l‘e¥tr¢imité, moins distinctement raréné que chez le type ; les tibias postérieurs moins nettement incurwés il leur tiers apical ; les paramères plus linemcnt ct plus largement poilus, comme ils le sont chez Ilebrus pnsillns runuriensis Poisson 195]. ' a, _. i}, • ‘ U e s ssss g H È Fxc. 132. — A. pronotum et scutellum d'Hebrus duputsi Wacuma (mâle); B. an- tenne 2 C. tibia et tarse postérieurs d’Hebrus dupuisi ; D, fémur postérieur d‘Heb'ru.s dupulsi: E. paramère d'Hebrus dupuisi: F, rene anal d'Hebms pusillus: G. cône anal d’Hebrus dupuist; H, cône anal d'Hebrus montanus Kon. (mâles) (imite de Ed. WAGNER). Distribution. —- Espèce signalée çà et là, en France, dans beaucoup de départements et largement répandue dans la région paléarctique. Ilebrus pusillus fréquente les marécages et les tourbières, se tenant en particu- ' lier, sur les Lcmna ou à la base des Phragmites, aussi le long des rives. des canaux, rivières et certains grands ruisseaux. La var. rufesccns a étô (1) Non Hebrus rufescens Brncnorn (Philipp. Joum. 01. Sc., vol. XIII, 1918. nn 2). (= H. philippinensis, n. sp.). des iles Philippines.
182 H1îTÉRoPrEREs AQUATIQUES signalée UO1î1IIll1161'l1, dans les Pyrénées-Orieiitales : vallée du Tech, de la Baillaurie, ravins ule Valhone (R. Puuvx 1935 L H. \VEBER 1952 2 11. REM\— VE 1952). Espèces affines : Hebrus (H.) dupuisi WAGNER 1954. — Forme macroptère. Vertex 1,77 fois chez le mâle et 1,66 fois chez la femelle aussi large que 1’œi1. Anten- nes (fig. 132, B) brun noir, article 1 environ deux fois aussi long que le diamètre d’un œil, brun jaune, à extrémités plus sombres: article ll un peu plus épaissi vers 1’apex, 0,68 fois aussi long que le premier et revêtu d’une fine pubescence couchée; article III filiforme, mince, à peu près aussi long que le premier, avec de longues soies espacées; article 1V à ' peine plus court que 1e second; article V, 1,33 fois aussi long que le / A I A i B F10. 133. — Hebrus eckerleim Jonnim, mâle. — A, paramère gauche; B, paramère drcît (îmité de K. H. C. Joxznim). quatrième. Pronotum 1,8 fois aussi long que la tête (fig. 132, A) ; scutel- lum largement arrondi, avec une ébauche de carène longitudinale (fig. 132, A). Clavus de l’hémélytre avec une petite tache claire à la base ; la membrane présentant trois taches plus pâles et parfois une quatrième à la base. Fémur postérieur (fig. 132. D) incurvé à sa base ; tibia postérieur (fig. 132, C) droit, etc. Mâle. — Cône anal (dixième segment) court et arrondi (fig. 132, G.), Paramère (fig. 132, E), etc... Long. : mâle. 1,8 à 2 mm ; femelle. 1,75 à 1.95 mm. l Distribution. — Vallée du Tech à Elue ; Haute xallée de la li31ll3L1I'i€ (Ed. WAGNER 1954). 1V.B. -— Il est vraisemblable que cette forme est synonyme d’Hebrus pusillus rufescens REY 1893.
iuznmma. -· nnnnus 183 Hebrus (H.) eckerleini JORDAN 1954. —— Pigmentation noirâtre. Anten- nes: article l: 0,26; article ll: 0,18; article lll: 0,24; article IV: U.16 ; article V : 0,19. Pilosité du pronotum rare et courte, blanc jaunâtre. Scutellum caréné mêdianement et légèrement concave à la pointe. Paramère gauche du mâle avec une courte pointe latérale à son extrémité apicale (fig. 133, A) ; para- mère droit incurvé en crochet à son extrémité (fig. 133, B). È .:_ D 7 . E_r' ‘., ' mdfa - ‘*,kla«§;vs Nr? .··¢?s#·- A ' $Q’ ‘·~=?."§·.i C ,,) _’, Tt .§(§t:c··.-=··i·2 . ,;1= .¤ . ‘ E} *‘·_.`: 'iî O 0 Q É·,P§\§;g· atx g o Q . ‘ .· i—i·>;·Ã·:;,f~· ° 0 ° '. ,, ‘ É q 5;; .,;;·;§I’i, _ g 99 fg ja? ° ·~ ·:.}iÉïÃ=`;`:"Ã`;li ` 0 o 0 ’· ' .- Q ¤ ° ` *;.1 I 0 o ° ¤ ,' ,· - ,°O 0 ° g 0 o 0 · · ' 0 0 ° · 0 ° 0 E D '·'!,"? t - ` B `\ . i _ A `. · " ` F N " l` I i : `? · és? ( à ` L » `. É """~'“ -~ v" l, . G tt H ' Fu:. 134. — Hebrus montanus Ko;. — A. pronotum et scutellum : B. antenne ; C. zone articulaire entre le quatrième et le cinquième segment antennaire; D, prono- tum; E, hémélytre gauche; F, patte postérieure d'un mâle; G, autre aspect du tibia postérieur; H, paramère. Long. : forme macroptère, 2.1 à 2,25 mm. Par ses dimensions; cette forme se rapproche de l’espèce suivante, Hcbrus montanus KOL. Distribution. — France méridionale, Digne (Basses-Alpes) (K. II. (I. Jon- nm, Leg:. Ecxnnrmw).
184 HÉrÉaoPrÈaEs AQUAr1QUEs 3. Hebrus (s. str.¤ montanus KOLEBATI 1856. . Hebrus montana.; Korn- NATI, Hém. Hét. Caucasie, etc..., fasc. 6; Bull. Soc. Nat. Moskau, 1856, p. 261. —— Hebrus montzmus JORDAN, Die Wanzen Mitteleuropas, 1935. p. 35. —— Hebrus montanus POISSON, Rev. Fr. d’Ent., vol. X, 1944-. p. 97 ; ete". .\spect très semblable à celui d’Hebrus pusillus. Article I des antennes, ` plus de deux fois aussi long que le diamètre d°un œil, jaune clair, plus foncé à l’extrémité, près de deux fois (1,7) plus long que l’artic1e ll, lequel est de teinte brun foncé , Yarticle 111 presque aussi long que l’ar- ticle 1 ; article IV, la moitié aussi long que l’article 111 et article V, 1,5 fois aussi long que l’article 1V. Les trois derniers articles brun foncé (fig. 134, B, C). Vertex roux noirâtre, 1,9 fois à 2 fois aussi large que l’œil ; pronotum roux foncé, parfois noirâtre sur les bords, deux fois aussi large que la tête et plus large que les hémélytres. Les tibias et fémurs sont pro- portionnellement plus longs que chez H. pusillus et les tibias postérieurs, incurvés en dedans distalemcnt (fig. 134, F, G). Paramères du type H. pusillus, plus densément couverts de poils fins (fig. 134, H). Cône anal du mâle (fig 132, H). Macroptêres. —— Hémélytres recouverts cl’une pilosité dorée. avec les clavus en grande partie, blancs. Corium plus sombre avec une bande lon- gitudinale, claire. Membrane gris brun, trimaculée (fig. 134, E). Prono— tum et scutellum (fig. 134, A, D). Brachyptêres_ — Hémélytres raccourcis, laissant découverts les trois derniers tergites abdominaux; pattes flaves. de teinte foncée à l’extré- mité des fémurs. des tibias et des tarses. Face ventrale de la tête, flave; thorax et sternites abdominaux, foncés. long. : 2 mm. Distribution. — Hongrie, Roumanie, Caucase, (Konnuirr, Honvvru) : Afri- que du Nord (K. H. C. JonDAN, op. cit., p. 36). En France, Vespèce a été —i;znalée de Noirmoutier (Vendée) (J. PÉNEAU). REMNRQUE. —— La description originale de Korsuxri mentionne que la membrane est d’une coloration brun noir, immaculée. Les exemplaires que nous axons examinés, d`or1uine marocaine, ont la membrane trimaculêe, caractère d’ailleurs également indiqué par Honvarn (Guanrv et PÉ·~:EAU. Faune entomologique armoricaine, 1911, p. 5). Cette forme est très voisine «l'IIebrus pusillus. Famille des VELIIDAE AMYOT et SERVILLE - DOHRN, 1859 Les Véliides ont le corps recouvert. particulièrement la face ventrale et les pattes, d’une pubescence dense ; leur tégument est fortement chitinisé. Les antennes sont à quatre articles ; la tête est plus courte que le thorax, y compris le scutellum. Les pattes intermédiaires sont placées sensible- ment, à égale distance des pattes antérieures et postérieures (excepté dans
varrrms 185 le genre exotique Rhagoveiial. Les fémurs postérieurs ne dépassent pas en général, l’extrémité de Yabdomen. Les ocelles manquent, sauf chez les Macroveliinae (Macrovelia. UHL., de l’Amérique du Nord, Occllovelia C. et U., de l’Afrique du Sud), mais on observe deux organes sensoriels pseu- docellaires, en forme de cupule chez les Microvelia, en forme d’encoche dessinant un « y » chez les V clia. Il existe six triclrobothries céphaliques [R. Poisson 1941). Des trichobothries sont également implantées sur la face inférieure des fémurs antérieurs, des trochanters antérieurs et moyens, des tibias inter- médiaires, des fémurs postérieurs. llostre de quatre articles; Les pattes antérieures ne sont pas ravisseuses ; l°insertion des griffes est préapicale ou apicale; les tarses antérieurs comptent un ou deux articles, les intermédiaires et postérieurs, deux ou _ trois articles. Les espèces sont, en général, dimorphes. Uliémélytre offre un court clavus, la corie et la membrane ne sont pas nettement} séparées. ll existe une glande odorifique métathoracique. Deux genres appartiennent à la faune française: Microvelia WESTWOOD et V elia LA'raE1r.Lr·:. Les Microvelia sont de petits insectes trapus, courant sur les eaux cal- mes et les plantes aquatiques des mares, étangs et rives des lacs. Chez les V eliidac, les tarses antérieurs sont uniarticulés, les intermédiaires et les postérieurs comportent deux articles. Chez les mâles, le tibia antérieur est le plus souvent armé sur· son bord interne, d`un peigne plus on nroins développé. Un tel peigne s’observe, parfois aussi, au tibia intermédiaire, par exemple chez Microvelia pygmaea DUF. ;_i1 existe, en outre, â l’ex- trémité des tibias antérieurs, du côté externe, de petites brosses de toilette (R. POIss0N 1941). Les Microvelia montrent une grande agilité dans l’uti- lisation de leurs pattes; ils se peignent fréquemment et le frottement répété des tarses intermédiaires et postérieurs sur les hémélytres, détermine parfois leur mutilation, notamment celle de la région correspondant à la membrane. L’œuf est collé sur un substratum émergé à la surface de l’eau. Le déve- loppement conrporte cinq stades larvaires. L`hibernation a lieu sous la forme adulte. Les indications fournies par les mensurations des différents articles antennaires et des pattes, la morphologie des segments génitaux, celle des paramères, la pigmentation, etc., servent utilement dans la systématique des espèces du genre, lequel est connu des diverses régions zoologîques. Trois espèces appartiennent à la faune française: M. pygmaea DUFOUR. M. reticulaza Buamarsraa, M. umbricola Waoanawsxv. Les Velin ont un aspect plus allongé que les Microvelia ; ce sont, com- me ces derniers, des insectes grégaires et prédateurs, se cantonnant sur les eaux tranquilles des lacs et étangs, ou le long des rives ombragées, des rivières et ruisseaux a eau courante ; dans leurs déplacements rapides sur l’eau. seules, les pattes intermédiaires sont utilisées pour la locomotion.
186 uÉr151aoPrÈREs AQUATIQUES ` Les proies, capturées avec les pattes antérieures sont, généralement, trans- portées à terre pour être sucées. Outre les brosses de toilette. les tibias antérieurs des mâles sont pourvus d’un peigne (fig. 144, P). Les tarses sont à trois articles. Les tibias intermédiaires sont fortement poilus en arrière. Les fémurs postérieurs des mâles sont renflés et armés de deux ou trois fortes dents pointues (généralement deux). associées à d’autres plus petites, sur leur bord ventral. Ces dents sont distribuées en deux rangées, les plus fortes faisant partie de la rangée externe. Les tibias postérieurs sont longs et généralement infléchis intérieurement, contrairement aux tibias intermédiaires. De même que les fémurs postérieurs, les tibias pos- térieurs du mâle présentent une rangée d’aspérités pointues, situées sur leur bord interne. Les pattes intermédiaires sont longues et grêles. et dépourvues, comme les postérieures, de brosse de toilette. Le mésonotum est largement recouvert par le pronotum chez les formes aptères. Il existe une glande odorifique, métathoracique, pourvue d’un seul orifice impair et médian. La morphologie des 8° et 9” tergites, celle des paramères des mâles et des pièces squelettiques de leur aedeagus sont parmi les meilleurs carac- tèrœ distinctifs des espèces. dont la détermination de certaines d’entre elles est d’ailleurs délicate (fig. 140, A, C, D). Les œufs sont collés, à la ponte, à des végétaux émergés des rives. Les espèces françaises du genre V elia nous paraissent encore imparfai- tement connues et délicates à caractériser ; leur distribution géographique n’est qu’ébauchée et jusau`aux recherches récentes de L. TAMANINI (1947). une grande confusion régnait dans la systématique du genre due. en grande partie, à la méconnaissance de l’espèce Velia currens FABBICIUS 1794, dont le type est originaire de l’1talie septentrionale. Parmi les for- mes actuellement décrites, celles susceptibles d’être observées en France. ou en Corse, seraient les suivantes, d’après TAMANINI (1947) : V. currens FAB., V. sarda TAM., V. gridellii TAM., V. caprai TAM., V. saulii TAM., V. major PUT., et V. rivulorum FAB. Les plus communes semblent être V. caprai et V. saulii avec prédominance de V. caprai dans le nord, le nord- ouest et le centre de la France, et de V. saulii dans le sud méditerranéen. le sud-ouest et 1’ouest. Mais il était apparu que l’espèce, considérée par T AMANINI en 1947, comme se rapportant au V . rivulorum FAB , devait être synonyme de V. saulii TAM. (cf. E. S. BROWN, 1951, etc.), Dans la suite. le type du V. rivulorum FAB. appartenant aux Collections de l’Institut Zoo- logique et du Muséum de l’Université de Kiel, collections transférées pro- visoirement au Muséum de l’Université de Copenhague, a pu être examiné par TAMANINI (1955) et, de cette étude, il ressort que V. rivulorum TAM. 1947 (nec FAB.) est bien synonyme de V. saulii TAM. et que V. rivulorum IFAB. 1775) est synonyme de V. major PUT. 1879 - TAM. 1947. Les espèces françaises du genre Velia sont actuellement réparties en deux sous-genres : le sous-genre Velia s. str. (syn. : s. g. Macrovelia TAM. I947, Pseudomacrovelia POISS. 1948, Gregarivelia TAM. 1948), subgenotype
VELllDAE· - MICROVELIA 187 V. rivulorum FAB. et le sous-genre Plesiovclia TAM. 1955, subgenotype V. currens FAB., lequel comprend toutes les autres espèces de la faune française. TABLEAU DES GENRES 1. ( 2.) Longueur: 6 à 8 mm. Fémurs postérieurs renflés, présen- tant chez le mâle, deux à trois fortes épines associées à de plus petites, et distribuées en deux rangées longitudinales sur leur bord ventral ........................ (p. 196)Velîa 2. ( 1.) Longueur : 1,4- à 2.5 mm. Fémurs postérieurs inermes dans les deux sexes. a) Pigmentation uniformément noire, métanotum bien distinct ........................ V elia (larves). b) De petites taches faites de courts poils blanc ar- genté, distribuées sur le thorax et l’abdomen. Métanotum masqué médianement par le pronotum et le mesonotum, ses angles latéraux seulement visibles (fig. 138) ................ (p. 187) Microvelin Gen. MICROVELIA Wasrwooo 1834 Microvelia WESTWVOOD, Ann. Soc. ent,. vol. 111, 1834, p. 647; ÀMYOT et SERv1LLE, Hémîpt., 1843, p. 321: etc... — Hydroëssu BUnM1;1s·rER, Handb., vol. 11, 1835, p. 213. — V eliomorpha CARLINI, Ann. Mus. Genova, vol. XXXV, 1895, p. 120. Type du genre: pulchclla Wasrvvoop. TAaLsAu ons ssvàcas A. Formes macroptères : 1. ( 2.) Une bande collaire antérieure, jaunâtre sur le pronotum. interrompue au milieu, où apparaît la teinte de fond, noi- râtre. Pronotum brun foncé, ses angles latéraux quelque peu acuminés; son bord postérieur largement anguleux. Aspect général trapu. Longueur : 1,65 à 1,9 mm. . 2. reticulata 2. ( 1.) Bande collaire jaunâtre ou jaune roux de la région anté- rieure du pronotum, entière. 3. ( 4.) Pronotum noir, ses angles latéraux quelque peu tronqués. son bord postérieur, largement arrondi; bande collaire du bord antérieur du pronotum, peu développée. Lon- gueur: 1,9 - 2,04 mm ...................... 3. umbricola
188 HÉ*rÉao1¤rÈREs AQUATIQUES 4. ( 3.) Pronotum brun foncé ou noirâtre, ses angles latéraux dis- tinctement tronqués ; son bord postérieur oblong et étroi- tement arrondi ; bande collaire du bord antérieur du pro- notum bien développée. Tache blanche centrale des hémé- lytres en forme de « V ww inversé (fig. 136, C). Longueur : 1,8 à 2 mm ................................ 1.- pygmaea B. Femelles aptères : l. ( 2.) Pronotum recouvrant le mésonotum et le métanotum, sauf sur les côtés. Longueur : 1,8 mm .............. 1. pygmaea 2. ( 1.} Pronotum ne recouvrant pas le métanotum au milieu. 3. ( 4.) Marge postérieure du pronotum et celle du métanotum régulièrement incurvées et parallèles. L’étroite bande transversale, jaunâtre, du bord antérieur du pronotum, interrompue au milieu. '1`ergites abdominaux noirs, avec des taches de poils argentés près des marges latérales des trois premiers et des trois derniers segments abdominaux, ainsi que sur les latérotergites. Longueur : 1,6 mm. 2. reticulata 4 ( Marge postérieure du pronotum et celle du métanotum quelque peu sinuées. Bande transverse jaunâtre du bord antérieur du pronotum, non interrompue au centre et non masquée de poils argentés. Tergites abdominaux noirs. ceux des 5°, 6° et 7’ segments, luisants ; les taches de poils argentés margino-latérales des tergites sont petites et celles des latérotergites, moins nettes que chez M. reticulata. Longueur: 1,75 mm ........................ 3. umbricola Wâles aptères .· 1. ( 2.) Pronotum recouvrant le mésonotum et le métanotum, sauf sur les côtés. Tibias antérieurs pourvus d’un éperon api- cal portant un peigne d’une cinquantaine de dents. Tibias intermédiaires pourvus également d’un éperon et d’un pei- gne apical. Bande collaire jaunâtre. entière. Connexivum jaunâtre, Premier segment génital proéminent. Paramères dissymétriques ; le droit, longuement falciforme; le gau- che, court et rudimentaire. Longueur : 1,6 mm. . . 1. pygmaea 2. ( 1.) Pronotum ne recouvrant pas le métanotum au milieu. 3. ( 4.) Marge postérieure du pronotum et celle du métanotum régulièrement incurvées et parallèles. L’étroite bande trans- verse, jaunâtre, du bord antérieur du pronotum, inter- rompue au milieu ; des taches de poils argentés, margino- latérales, sur les tergites des trois premiers segments abdo-
vELn¤Ar:. -· Mronovmw. 189 minaux, la 3° peu indiquée. T' tergite avec une tache cen- trale noir luisant ; 8' segment (premier segment génital) faiblement proéminent. Tibias antérieurs dépourvus d`épe- ron et de peigne apicaux, de même que les tibias inter- médiaires. Paramères symétriques, petits et linguiformes. Longueur: 1,4 à 1,6 mm .................... 2. reticulata 4. ( 3.) Marge postérieure du pronotum et celle du métanotum, l plus ou moins sinuées au centre. Bande transverse, jaunâ- tre, du bord antérieur du pronotum, non interrompue au milieu. Tergites des deux premiers segments abdominaux avec une tache de poils argentés près de la marge latérale. 5° à 8° tergites noir luisant ; 8° segment (premier segment génital) assez proéminent. Tibias antérieurs pourvus d’un ` éperon apical, portant un peigne d’une quinzaine de dents. Ni éperon, ni peigne aux tibias intermédiaires. Paramè- res symétriques, triangulaires, en forme de court crochet. _ Longueur : 1,7 mm .......................... 3. umbricola ng »·- ·" A B Fu:. 135. - A, Microvelia pygmaea 1Dur.). mâle aptère; B, M. rehculata Bumvx., femelle aptère. 1. Microvelia pygmaea [DUFOUR) 1833. — V elia pygmaea DUFOUR, Ann. Soc. ent. Fr., 1833; p. 115. — Hydroessa pygmaea FIEBER, Eur. Hem., 1861, p. 104. T- Microvelia nilicola. COSTA, Ac. Sc. Fis. Mat. Napoli, vol. Vll, 1875, p. 17. — Microvelia pygmaea PUTON, Synopsis, 1879, p. 149 ; Honvyrn, Ann. Mus. Nat. Hung., vol. XIV, 1916, p. 69; Po1ss0N, Bull. · Soc. ent. Fr., vol XXXVIII, n' 12, 1933, p. 184; etc...
[90 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES Aptères. — Vertex noir, caréné au milieu, longitudinalement, revêtu d’une légère pilosité grisâtre et présentant deux bandes argentées juxta- oculaires. Pronotum noir, transverse. faiblement caréné au milieu, arque postérieurement, masquant le mésonotum (fig. 135, Al, et le métanotum. Une bande transversale antérieure, jaunâtre, partiellement masquée laté- ralement de poils argentés. Lobes métanotaux noirs; premier tergite . abdominal roux au milieu, grisâtre latéralement ainsi que les dewx sui- vants; derniers tergites abdominaux luisants, plus ou moins jaune roux H 7 —· . rf · 77 71 11]); il * . [ 7; ·/ ( ·/ ' · f 7 1Js jl(7 ix ' /j}lV*\r · È · U vv ' '1 w\1"‘lj“j` ·/ l rw · · ( _ · G A 7 '«‘ ` `·_ W 1 B · `W. A \ · ' lll\ ,« · ,,\ lv\\ 19, »\ » /* .`\'| E F 1,7 H7 e [ / ., jugp jj ,,__’¤ ïj _,,, ,a,,,,,, ~, a '’—' \ D C .· _ Q f ZZ- Frc. 136. — A, peigne tibial de la patte antérieure; B, peigne tibial de la patte intermédiaire; C, hémélytre gauche; E, F, deux aspects du paramère droit; G, pararqère gauche de Mzcroveluz pygmaea (Dur.); D, hémélytre droit de Microvelia reticu ata BURM. au centre. Connexivum accentué, relevé et en grande partie, roux jaunâtre. Face ventrale noire, sauf le dessous de la tête qui est flave et les côtés du thorax, roux chez certains individus. Antennes brunâtres, surtout le dernier article. Base des fémurs et hanches jaunâtres ; le reste plus ou moins bru- nâtre. Macroptêres. — Pigmentation semblable. Pronotum bombé, caréné lon- gitudinalement au milieu; les angles latéraux assez accentués et le lobe _ postérieur étendu sur le métatonum, en angle obtus. Hémélytres ornés de taches blanches, laiteuses, distribuées comme l’indîque la figure ; la tache centrale ayant la forme d’un « V >> inversé, en général (fig. 136, C).
vE1.11uAE. — l\iIC1t()VELI.\ 191 Antennes (mâles macroptères et aptères). — Article I: 1,1 à 1.5 fois plus grand que 1'article II ; article Il : 1,3 fois plus court que l’article III : article IV, le plus grand: 1,4- â 1,5 fois plus grand que l’article I. Pattes 1. — Fémur: 1,2 fois plus grand que le tibia, lequel est 1.7 à 1.8 fois plus long que le tarse. Peigne tibial, plus de cinq fois plus court que l’article (fig. 136, A). Pattes 2. — Fémur, à peine plus long que le tibia. lequel est l.i· fois plus long que le tarse ; un court peigne tibial (fig. 136, B). Pattes 3. — Fémur un peu plus court que le tibia, oe dernier est deux fois environ plus grand que le tarse, dont les deux articles sont sensible- ment subégaux. Mâle. - Segment génital proéminent ; paramères dissymétriques, le droit, falciforme (fig. 136, E, F) ; le gauche, rudimentaire (fig. 136, G). Long. : macroptères, 1.8 à 2 mm ; aptères. 1.6 à 1.8 mm. Distribution. —- Midi de la France. L`espèce est également connue du sud de l’Angleterre (Macau 1941), d’Espagne, de Madère, Corse, Italie, Autri- che méridionale, Hongrie, Syrie, Russie méridionale, Caucase, Turkestan (llonvvm l9I6 : R. Porssow I94l) 2 Bosnie, Serbie : Afrique du Nord, «·t<·... 2. Microvelia reticulata(BURME1s·rER) 1335. —— Hydroessa reticulaza Bun- MEISTER, Handb., vol. II, 1835, p. 213. — Hydroessa pygmaea CURTIS, Brit. Ent., vol. XV, 1838. — Hydroessa schncideri SCIIOLTZ, Arb. U. Verand. Schles. Ges. f. vaterl. Kult., 1846, p. 5. — Microvelia schneideri Purou, Synopsis, vol. II, 1879, p. 67. — Microvelia reziculaza Hoavsrn, Ann. Mus. Nat. Hung., vol. XIV, 1916, p. 69; etc... Aptêres. —- Pigmentation noire, plus brunâtre chez les mâles. Yeux mar- ginés de poils argentés, le reste du Vertex noir, vaguement caréné longi- tudinalement au milieu. Pronotum noir, la bande jaunâtre collaire du; bord antérieur, interrompue au milieu et plus largement masquée de poils argentés chez les femelles que chez les mâles. Les trois premiers tergites abdominaux, chez les femelles, ainsi que les trois derniers, ornés de taches margino-latérales de poils argentés ; tous les latérotergites sont également tachetés de poils argentés brillants. Chez les mâles, les taches de poils argen- tés ne s’observent que sur les trois premiers tergites abdominaux et man· quent sur les latérotergites. Une tache centrale, noir luisant, sur le 7° ter- gite. Connexivum plus développé chez les femelles que chez les mâles. Face ventrale, grisâtre dans les deux sexes. Premier article des antennes. flave à la base, brun noirâtre au sommet, ainsi que les autres articles. Fémurs en grande partie, jaunâtres, leur extrémité apicale brun noirâtre. de même que les tibias et tarses. Macroptëres. — Pigmentation générale du vertex et du pronotum iden- tique à celle des aptères. Tergites abdominaux noirs, ainsi que les latéro- tergites à peine teintés de grisâtre. Face ventrale vaguement grisâtre. sur- tout sur les côtés. Antennes et pattes présentant la même pigmentation que
192 HÉTÉa0P1·EREs AQUATIQUES chez les aptères. Hémélytres avec deux bandes blanches à la base, l’interne généralement fragmentée en deux ; la tache blanche centrale souvent frag- mentée également en deux et suivie de deux taches postérieures; une autre tache ronde latéro-externe (fig. 136, D). Dans l’ensemb1e, ces taches paraissent moins grandes. mieux limitées et plus arrondies que chez M. pygmaea. Antennes. — Article I, 1,3 fois plus grand que l’article I1, lequel est à peine plus court que l’article 111 ; article 1V, le plus grand, 1,8 fois plus grand que l’article I (fig. 137, A). `f_ · ( , pl \ i . ·~ . A Hz. A . _ / - 1 · ‘ ‘¤ , '. - ‘ È _ J 1 ‘-:à'A _` A A ^ qq Wifi W`. _ »_z^ ai ,. .. V · _ W =» 2 /7<•r»·/.· · ' » · Z »J/., . ~ 7, .·-.. h 5. _ l['-'·`1.\~=_, (1 A i Frc. 137. —·- Mzcrovelîa rettculata, mâle. — A, antenne; B, natte antérieure: C. patte intermédiaire; D, patte postérieure. Pattes 1. — Fémur, 1.25 fois plus grand que le tibia, lequel est 1,3 à 1,4 fois plus grand que le tarse (fig. 137, B). Le tibia porte des brosses de toilette apicales, mais est dépourvu de peigne chez les mâles. Pattes 2. —— Fémur, 1,4 fois plus long que le tibia, lequel est 1,2,5 fois environ plus long que le tarse (fig. 137, C). Pattes 3. — Fémur, 0,9 fois plus court que le tibia, lequel est 2,8 fois plus long environ que le tarse (fig. 137, D).
VELIIDAE. —— MICHOVELIA 193 Mâle. —— Segment génital peu proéminent. Paramères symétriques, ves- tigiaux (fig. 137 bis). Pièces squelettiques de l’aedaegus (fig. 137 bis). Long. : macroptères, 1,65 à 1,9 mm ; aptères, 1,4 à 1,6 mm. Distribution. — (Qà et là en France, dans les endroits marécageux, appa- remment plus commun dans le nord que dans le midi. Egalement signalé «l`.\u;1leter·re, de Suisse, d’AIlemaune, rl'.\ut1·iche, de Pologne, de Russie, de Finlande-, de Suède, de Hollande, etc... Ifespèce est connue 9uSS\ du Japon (Esmr et l\I1v.xMoro, 1955, Sieboldia, vol. I, n° 3, p. 179. fig. I. C et pl. 27, A, D,). · a¤_ _ /n v , ` E p (yy Yi rw? J! ····— `··îu·' ‘· · p···· ·•% · i` Sal!-`·° · i\i?î - 7 E ’ .°• i SJ, ‘ » we. ·° ¤' ?·Ã ·"“ ’ ‘=î.°.=.··~ ·· · €,·Él" ’ \ °r; :5::-§·ï:°::;_•' fl; Frc. 137 (bis). -— Microvelia rettculata, capsule génitale. — ae, aedeagus présentant son squelette de pièces péniales : D. Paramères rudimentaires. 3. Microvelia. umbricola WROBLE\VSKY 1938. — Microvelia umbricola Wnonmzwsxr, Ann. Mus. Zool. Pol.. vol. XIII, n° 19, 1938, p. 213. — Microvelia umbricola MACAN, Fresh Biol. Ass. Sc. Publ., n° 4, 1941, p. 11. — Micravelia danica LINDBERG, Notul. Ent., vol. 23, 1943, p. 157, etc... Forme aptère (fig. 138, A). — Corps et côtés de l’abdomen noirs, revê- tus d’une courte pilosité grisâtre ; marge antérieure du pronotum avec une étroite bande collaire transversale, entière, jaune rouge brique. Tarses et tibias en entier, les deux tiers ou les quatre cinquièmes de la portion apicale des fémurs, brun noirâtre; région basale des fémurs, trochanters, coxae et acetabula, en partie, jaunes. Antennes brun noirâtre, sauf le premier article basal, jaune. Rostre brun; les trois ou quatre derniers segments abdominaux parfois rouge brun. Antennes. -—- Article 1, 1,6 fois environ plus grand que l’article ll. lequel est égal (femelle) ou un peu plus court (mâle) que l’article III: article IV, 1.38 fois plus grand que 1’article I. Pattes antérieures : fémur, 1,2 à 1,3 fois plus grand que le tibia. lequel est 1.5 fois (femelle) à 1,7 fois (mâle) plus grand que le tarse. I4
194 HÉrÉao1>'rÈREs AQUATIQUES Femelle. — Corps plus élargi que chez le mâle, 2,2 fois aussi long que large. Extrémité de l’abdomen largement arrondie. Tibia antérieur sans éperon. Mâle. —— Corps oblong, 2,75 fois aussi long que large; premier seg- ment proéminent. Paramères symétriques, triangulaires, en forme de court crochet (fig. 139, C, D). Tibia antérieur armé apicalement, d’un éperon portant un peigne composé de 15 à 16 dents (fig. 139, B). "‘¤**-· —«··~•**"· ···~.,_ ,.' ·~•·~·.,«aU••" ‘ ! .,r » Q ae" “lB‘”¤7¤«¥Q? ""\ l È`, ` .»§E §1•«· ’ J ‘ , î f F `ëy Il \ E ~¤. , , `''‘ ” -;:7, ix; _' "·"‘î” '*""~=—«~; - ~°*·«,_“` M__.,— _‘.1Ñ·îF"` F10. 138. — Microvelia umbricola Wnonnnwsxxz A. mâle aptère; B, pronotum d'un mâle macroptère. Macroptêres. — Aspect plus allongé que les aptères. Pronotum élargi en son milieu ; ses angles latéraux sensiblement tronqués, son bord posté- rieur formant un angle largement arrondi. Hémélytres brun roussâtre; nervures brun foncé; une ou deux taches linéaires, blanches, à la base; une tache blanche, centrale, plus ou moins en forme de « V » inversé, une autre, plus petite, mal définie, au même niveau, du côté marginal et une tache apicale, plus ou moins ovale (fig. 139, A). Long. : macroptères, 1,9 à 2,04 mm ; aptères. 1,7 à 1,8 mm.
vm.110AE. —— M1eP.0vEL1A 195 Distribution. -—- l.`espècc est à rechercher dans les statinns marôeaezeuses, à la base des Phragzinites, C|U'('.T, Typhu, Spurgurifnnz, Equisetum, ainsi _ que sur les Fonlinnlis et les Lemna. JI. umbrirnln sïibserve parfois, en compagnie de JI. reliculn/az : étangs mnr(·ca;:eux de la reuion de Paimpnnt (I.·«·t-V.) ; Pnloszne (\Vr¢mz1.x2vvsxv) ; Angleterre- : New Forest, South llaven · peninsula (Dorset) vl (Inrnwall, etc... \ l / . ".·ÉȧZi _} C li D 4. _- · fi · W .. \\\ 'X: X: ,, \ Xn., f I *1::. x E N' ·î / _* v 2,:: l \\\,.· É;} .\ ii l iii i it\‘tt"·': B .· `'-` ïz)? Q Éi · · }·_. .';· · _.. ·} Ã,-!,ê·\: '_ sa- www _·__ 2·;. 5;'J;5 g } -5,; =:`·· ` ·. ÉÉ; ·*€*`,.:·. ïj`;î_.=,:. il? ?:ï·.· . :=.-=·î' :?\ lr;. ··:."·` ·: ‘·‘2 .·.·' -.1:} nr: `§:g _.;j_.g ` ::ïÉ*:·Éë: - É- · A Fm. 139. — Microvelia umbrtcola: A, hémélytre droit: B. peigne txbial de la ' patte antérieure: C, D. paramères. ltEMxuguE. — La synonyrnie des espères ile .l]I·(‘I'(|l'l'Il·(l «l'Eur0pe, ëtablie par llnnvvrn l9l6, reste discutée. ll se pourrait que .tI. r·0ticulata (B¤nM,· l835, soit en realite synonynw ile JI, nmlwicola \VRUBL. l8`¥8 et non pas cle .tI. sclzzzmleri (Srm.1z.t I846-47. Les trois es èces eure niennes seraient . P .' . nlers : JI. pugrnnm !Dm¤.t H333, JI. rrfzcrrlnla, .lI. srlzrierrleri. •
196 HÉTÉROPTÈRES AQuAr1QuEs Gen. VELIA LATREILLE 1804 (L. TAMANINI 1947) • V elia LATREILLE. Hist. Nat. Crust. Ins,. vol. XII, 1804. p. 269, etc. Type du genre : rivulorum FABRICIUS. TABLEAU DES ESPÈCES zz. I b.I Fémurs postérieurs des mâles fortement renflés, armés sur le bord ventral de deux fortes dents, associées à de plus petites ; neuvième tergite rétréci en cône à son extrémité distale Ifig. 155, C). Ce même tergite en ovale plus ou moins arrondi chez la femelle (fig. 155, A, B). Des macrop- tères et des brachyptères .................... Velin s. str. b. ( cz.) Fémurs postérieurs des mâles modérément renf1és armés de dents plus petites. Des macroptères et des aptères; forme brachyptère inconnue ou rarissime ........ Plesiovelia Mâles : l. ( 3.) Huitième tergite légèrement convexe ; sa marge postérieure régulièrement incurvée en demi-ovale au centre (non d’une manière anguleuse). Tergite 1X avec la moitié postérieure semi-ovale ou semi-circulaire, les bords latéraux infléchis Ventralement ou bien horizontaux et non amincis. Il I 4.) '1`ergite IX, vu dorsalement, rétréci en cône à son extrémité distale. Abdomen et connexivum entièrement jaunes (for- me macroptère), ou avec une tache confuse à l’ang1e postérieur de chaque segment du connexivum et une bande également mal individualisée, droite et gauche, sur l°ahdo- men. d’un brun ferrugineux (forme brachyptère). Fémurs postérieurs fortement renflés. Paramères plus grands que dans les autres espèces. leur partie distale plus courte. moins incurvée que chez V. currens, moins recourbée éga- lement que chez V. caprai. Longueur : forme macroptère, 8.15 à 9,40 mm ; forme brachyptère. S à 9,30 mm (s. g. V elia s. str.) ............................ — 7. rîvulorum 3. I 1.) Huitième tergite aplati dorsalement ou légèrement concave. sa marge postérieure incurvée d’une manière anguleuse au centre (fig. 149, G.). Tergite IX trapéziforme, la plus grande base correspondant au bord postérieur du tergite, un peu convexe; les bords latéraux légèrement relevés. amincis, plus pâles que le milieu du tergite (fig. 140, A. t. 9 et 149, B). Fémurs postérieurs modérément renflés (s. g. Plesiovelia). Paramères incurvés presque en demi- cercle. leur partie distale, aplatie et présentant une expan- sion lamelleuse. verticale sur le bord interne (fig. 150,
vEL111)AE. ·-— VELIA 19*7 ' C ''''' "" ___.l9 . -·:€Ã @3* ¢‘f' ' . 1 F ---•-- ac .... Je P ' · ···· co E Yi a [ : l I' : -. · · » . ··s=*?g:¤=.î;&»&üe&=;;“2;., É l.-___¥ 1 , x É "”¥@··èt:>izf'_`; \ ] l x` Il _` ·~· t c 5 7 É ( " ` O · 5 dc ..... 2 J, __ L 3 ,— :è , W l ( L EÉ ` `, ,,::l·¤ É: g,; àîî" "‘u ll"! E" x ,;¢>·f - ;§ , <·' · aa 4 . C· -·-·- cc" \ I ._ L-- .É\ \ . P ‘ TR`: ç— îîî lt E lac 1 I 3 1 ph- · - - - ¢ lv '~ pT·----· " M:. "<î,'1l¢· E Fm. E10. —- A, extrém1té fledfabdomen d'un Ãnîle cga Vegal cuglrerîs, vge dârsale- ment- . capsule gémto-ana e 'un Ger·r1s: C, p a us 'un 2 ia au iii , ae eagus d'un Velia; E, capsule gémtale d’Hydr0met'ra (cône anal enlevé). ac, aedeagus: c, conjunctiva; ce, p1èce squelettique centrale: co, _ap0physes du connexivum (angles latéraux postérneurs du septième segment): d, puèce squeletti- que dxstale (ou ventro-dxstalel: e, extremité de la capsule génitale; L, pièce sque- lettique latérale (ou latéro-dorsale): P. paramère; ph, phallosome; pr, pièce sque- lettlque gërofumale; t7, septxème terg1te; t9, neuvième tergxte; 11, prèces squelettl- QUES VER T3 ES. A, B). Forme macroptère avec les hémélytres pourvus de quatre taches blanches : deux basales, une centrale et une distalc. Sternîtes avec une bande médiane, jaune ferrugi- neux, assez large chez les macroptères, plus réduite chez les aptercs Luna r · fo macr ptere 6,28 mm a ` . Uueu . rme 0 ` , ` 6,8 mm ; forme aptère, 6,10 à 6,67 mm .......... 3. curren:
198 HÉrÉP.o1>rEP.11s AQUAUQUES a) Hémélytres de la forme macroptère avec quatre taches blanches, dont une distale ........ forma typica. b) Hémélytres de la forme macroptère sans tache dis- tale blanche .................... currens trimaculata c) Forme aptère avec les sternites abdominaux entiè- rement noirs ...................... currens nigrescens cl) Sternites abdominaux largement jaunâtres ........ currens flaviventris · -1. ( 3.) Tergite IX, vu dorsalement, non rétréci distalement en cône, au moins dans la moitié proximale (Parc basal ex- cepté, caché dans la capsule génitale). ses côtés sensible- ment parallèles; moitié distale terminée en demi-cercle. Abdomen et connexivum tachés de noir ............ 5. 5. ( 6.) Paramères vus dorsalement, présentant une courbure dis- tale en angle obtus, le sommet court, simple, sans expan- sion lamelleuse sur le bord interne ou avec une expansion à peine perceptible et seulement à un fort grossissement ll. 6. ( 5.) Paramères courbés à angle presque droit. présentant sur le bord interne de la courbure, une expansion lamelleuse allongée ou en forme de dent, disposée verticalement (aisé- ment visible en pliant légèrement le paramère vers le bas) (fi!. l52. A, B. C) .............................. 7. 7. ( 8.) Paramères pourvus, aussitôt après la courbure distale. d’une expansion lamelleuse, verticale. semblable à une dent conique. Tête présentant une tache flave sous les yeux, très nette chez les macroptères, confuse chez les aptères. Portion visible du 9' tergite distinctement plus longue que large ; plus longue que chez V. caprai et V. saulii. Cran- des pièces squelettiques péniales latéro-dorsales, pourvues d’une expansion distale en forme de pelle. Petites pièces squelettiques péniales ventro-distales. de morphologie très différente de celle des mêmes pièces de V. caprai et V. saulii. Longueur: forme macroptère, 7,30 - 7,60 mm; forme aptère, 6,75 - 7,45 mm .................... 6. sarda 8. ( 7.) Paramères avec une importante expansion lamelleuse ver- ticale sur le côté interne de la courbure distale. Tête dépourvue de tache flave sous chaque œil, ou bien présen- tant une tache confuse brun clair .................. 9. 9. (10.) Paramères, vus dorsalement. avec la portion distale, arquée, allongée et aplatie comme chez V. currens, mais plus grê- les dans l’ensemble. Pièces squelettiques péniales, latéro· dorsales, pourvues chacune d’une expansion lamelleuse distale à contour dentiforme. Petites pièces péniales, ven-
VELIIDAE. —— varia 199 _ tro-distales, repliées en crochet à une extrémité et sinuées longitudinalement. 7‘ tergite, vu dorsalement, avec ses bords latéraux presque uniformément incurvés, sa plus grande largeur au niveau du milieu. Longueur: forme macrop- tère (rare), 7,15 - 7,84- mm ; forme aptère, 6,25 - 7 mm 2. saulii IU. ( 9.) Paramêres, vus dorsalement, avec la portion distale, après la courbure, plus étroite et plus courte que chez V. saulii. Pièces squelettiques péniales latéro-dorsales, avec l’expan- sion lamelleuse distale, nettement plus étendue que chez V . saulii. Petites pièces squelettiques péniales distales, re- présentées par de courtes tigelles légèrement recourbées vers l°intérieur et vers le haut. 7' tergite, vu dorsalement, avec sa plus grande largeur située sensiblement aux deux tiers de sa longueur, puis se rétrécissant ensuite, en ligne presque droite. Longueur: forme macroptère, 6,5 -` 8,70 mm ; forme aptère, 6 - 7,5 mm .................. 1. caprai 11. \l0.) Paramères graduellement atténués dans leur partie dis- tale fig. 151, D). Connexivurn. vu latéralement, se rétré- cissant, s’atténuant progressivement en ligne presque droite jusqu’au lobe ou angle latéral du 7° tergite. Longueur: forme aptère. 5.9 · 8,10 mm. .................. 5. gridellii Femelles : 1. ( 2.) Neuvième tergite en forme de trapèze, avec la grande base, correspondant au bord postérieur, faiblement excurvée; ses bords latéraux légèrement relevés, amincis et de teinte plus pâle que le milieu du tergite. Extrémité du connexi- vum courte, pointue et droite. Forme macroptère avec les hémélytres pourvus de quatre taches blanches comme chez les mâles, Sternites présentant une bande médiane jaune ierrugineux, assez large chez les macroptères, souvent réduite chez les aptères. Longueur: forme macroptère, 6,28 - 7,4 mm; forme aptère, 6,10.- 7,30 ...... 3. currens a) Forme macroptère avec quatre taches blanches sur les hémélytres, dont une distale .......... forma typica I;) Forme macroptère avec les hémélytres sans la tache distale blanche ................ .. currens trimaculaza c) Forme aptère avec les sternites complètement noirs .......................... currens nigrescens d) Sternites abdominaux largement jaunâtres ........ currens flaviventris 2. ( 1.) 9° tergite de forme plus ou moins ovale, son bord posté- rieur presque en demi-cercle, ses bords latéraux non re- courbés, vers le haut .............................. 3.
200 HÉrÉaoPrÈREs AQUATIQUES 3. ( 4·.) 9° tergite en ovale très allongé, faiblement élargi vers le milieu de sa longueur, bombé dans le sens de la longueur 5. 4. ( 3.) 9' tergite en ovale très élargi dans le milieu, distinctement plus étroit dans la portion proximale que dans la portion distale, moins bombé dans le sens de la longueur ...... 7. 5. ( 6.) Sternites offrant, de part et d’autre, une bande ou une série de taches noires. Segment du connexivum avec une tache triangulaire noire à l’ang1e postérieur. Pilosité de l’abdomen courte et dressée. Longueur: forme macrop- tère,, 7,40 - 7,81 mm ; forme aptère, 7.07 - 7,77 mm . . 6. sarda i ï ? · ' ~_ · p _ . \ / *\ ¢"// f` Ã ` ` É ï `. l ’ ‘ I Il lE’ A ·; B tt? È'! Fret 141. — Femelles aptères : A, Velux suulii TAM. · B, Velia capmi TAM. 6. l 5.) Sternites entièrement de teinte jaune (forme macroptère). ou avec une bande latérale de taches irrégulières d’un brun ferrugineux sur les sternites médians. Segments du connexivum jaunes (forme macroptère) ou avec une faible tache brunâtre, imprécise à 1’angle postérieur (forme ap- tère). Pilosité de l’abdomen plus longue et plus claire que chez V. sarda. Longueur: forme macroptère. 8.15 - 9,30 mm ; forme brachyptère, 8 · 9,30 mm .......... 7. rivulorum 7. ( 8.) Lobes (angles latéraux) postérieurs du 7” segment du con- I1CX1Vl1Il'1 IIGÈÈCIIICHÉ tI`Ol'lqUéS, PGU SElf1l3l'ltS 611-dûlà du Il1V€8I.1 du 8' tergite lfig. 151. E). La plus grande largeur du 9*
VELIIDAE. —— VELIA 201 tergite s`observe à partir du dernier tiers de l’article (fig. 151, C). Abdomen, vu latéralement, incurvé distinctement vers le haut (fig. 151. G). Longueur: forme aptère, 6,4- 8,15 mm ................................... 5. gridellii I}. I 7.) Lobes, ou angles latéraux, du 7° segment plus longs que chez V. gridellii, coniques ou arrondis à l’extrémité, mais non tronqués ...................................... 5. ~%eF°:£Ef Tâiâï ·iz: ·,·_..· ;·Ã ?;;î`·î îzëi · '»`!.‘ ‘. :1+ É· *2 1··: •Z: $:5: · ? ·‘~ Li- · vi;-1} .· ï;e;ë·.=Tr:_sE33¢;'5 aê ··.‘S"÷··È`_* i‘?,'··J`·:¢ 5.%.1; î.ê:_1€;f:É~f-_:`€ ·:’.F ·;:}»_`r, _:.(·:,··· N" l%§`j‘·""' zlfzljy ll 4 -"'”'·""Ti‘f:ï`1 , N ;·f..‘_}·_ï.'¢‘, 91,1; _·.·.·Q·· · "I‘?·ZÉ ·l·;’$‘ t ’·‘·§§§ë*" K `···':€·§¢§jî·· f \ ' :‘ / I ( II; / l ’ l * .Z ;"§ l , · u l -1: `· ‘ V ` r ;·:= I $1 Il ài -:3 '·:i?.`· ;" :§%` ;:::.1.%. iq A ·.·, f B ZI. - (iv K ce .0 Fu:. 142. — Femelles macroptères : A, Velia caprai ; B, Velin saulii ; C. extrémité abdominale dorsale de V. caprai; D. ibid. de V. saulii, macroptère. 9. tl0). Lobes, ou angles latéraux, du 7‘ segment, vus dorsalement, légèrement divergents, acuminés, plus longs que la moitié de la longueur du 7° sternite, sous les stigmates (fig. 145, F). 9° tergite hémîcirculaire dans sa·moitié distale. rétréci dans sa moitié basale ; aussi long qu’i1 est large au milieu (fig. 145, A). Profil de la forme aptère, droit. Lon- gueur : forme macroptère, 6,50 - 7,60 mm ; forme aptère, 6,05 - 7,45 mm ................................ 1. caprai · IS
202 HÉrÉRoP·rÈREs AQUATIQUES 10. ( 9.) Lobes ou angles latéraux du 7° segment du connexivum. petits, légèrement tordus et divergents (fig. 146, D et 143, F). Longueur: forme macroptère. 6,5 - 7,8 mm; forme aptère, 6 - 7.35 mm ............................ 2. sauliî `3t`ît · · . p p V A »rr‘v» , / ..,_ __,_, W M « p l,._·· .·..... , ..,... ,5 I [ ”/7 '#fr» 4/ ai É 1 .... ` , V V A 7;--.6 if °¤ Ie ° · »·?° ‘ ·) lllllllll l V ) ‘§ ·J’,° .," °.,°··=° É; / W. lil I .· , : '·_ \‘l l W lt ,,. , E s I) ‘ g 4  rëeerr ‘ B fa- - - 1, Bt ·- ·~. o - 39}* ` ` - ‘ E ` F10. 143. — Velia caprai (forme aptère), (distribution des taches pigmentarres). — A, abdomen d’un mâle (profil) : B, ibid. (vue dorsale) : C, pronotum ; D, abdomen d’une femelle (vue dorsale) ; E, rbid. (profil). _ Subgen. Plesiovelîa TAMANINI 1954 Mem. Soc. Ent. ltal., vol. XXXIH, p. 205. Syn.: Subgen. Velia s. str. '1`AMAMN1 1947. Subgénotype : Velin currens FAB. Le mâle a les spinules des trochanters presque égaux et petits; les fémurs postérieurs modérément renflés et pourvus, sur la face postérieure. de deux rangées de spinules plus ou moins irrégulières. Les paramères et le phallus plus petits, proportionnellement à la grandeur du corps, que
VELUDAE. — verra 203 dans le subgen. Velia s. str. L’endophallus avec les pièces de l’armature squelettique interne moins nombreuses (de 4 à 9) et de morphologie plus simple. Formes macroptère et aptère; la forme brachyptère est inconnue. 1. Velin capraî TAMANIN1 1947. —— V elia caprai TAMANINI, Mém. Soc. ent. Ital., vol. XXVI, 1947, p. 42; Act. Ent. Mus. Nat. Pragae, vol. XXVI, 1949, p. 366. —- Velia currens EKBLOM, Zool. Bidrag. Uppsala. vol. X., 1926, p. 133. —— Velia caprai BROWN, Ent. mont. Mag., vol. LXXXVII, 1951, p. 297 ; etc.. Forme aptêre. (fig. 141, B). Coloration assez variable ; pronotum brun ferrugineux ; une bande rou- geâtre transversale près de son bord collaire forme, avec une bande médiane de même teinte, mais plus étoite, un « T » ; une tache argentée de part et d’autre de la région antérieure du pronotum sur fond noir, la teinte noire s°étendant jusqu°à la bande rousse médiane. Côtés de l’abdo- men noir velouté ou noirâtres ; dessous du thorax souvent brunâtre. Milieu des sternites abdominaux largement jaune rougeâtre. Côtés du pronotum roux. comme le connexivum. Tergites abdominaux brun noirâtre avec, chez les jeunes individus. des taches oblongues médianes, jaune rougeâtre (fig. l43, Bl. Connexivum en grande partie jaune rougeâtre avec une tache noire à l’angle interne de chaque segment. Des taches argentées, une de part et d’autre de chaque tergite, s’observent du 2° au 6° segment abdo- minal. surplombées plus ou moins par le connexivum chez les femelles. Segments génitaux noirâtres. Pattes noirâtres ou noir rougeâtre. I Le pronotum est plutôt court, dégageant assez largement le métano- tum (fig. 143, C). La longueur totale, chez le mâle, égale environ 4.5 fois celle du pronotum. Y Forme macroptèrc. (fig- 142. Al- La coloration est. en général. plus pâle. Dos de wlwïl l’abdomen jaune roux; sternites abdominaux roux. mlitl Segments génitaux noirâtres. Les bandes noires du wyëlllï. côté de 1’abdomen sont fractionnées en taches plus / /y%)2 \ ou moins grandes; les taches noires des segments ' f'_ ···P . . H ‘s du connexrvum sont plus petites. La tache blanche b v.l·· Q médiane des hémélytres est allongée et nettement /`\ plus grande que la tache apicale (fig. 142. À). Mâle. — Fémurs postérieurs généralement assez ‘ dilatés. Connexivum dressé presque verticalement, à peine incliné extérieurement; angle postérieur api- ., · cal du 7° segment assez aigu ; la plus grande largeur du 7° tergite s’observe vers les deux tiers de sa lon- • L gueur, il va ensuite, en se rétrécissant (fig. 143, B. 7). _\ Paramères pourvus d’une expansion lamelleuse verti- cale sur le côté interne de la courbure distale (fig. Fm ML _ Venu 145, H, I). Pièces squelettiques néniales latéro-dor- cavwî. mâle. ¤b1¤· . ' ‘ 2 . . tarse antérieur: b, sales presentant une large expansron dlSt3lC a bord brosse: p, peigne,
204 nÉrÉRoPrÈREs AQUATIQUES vaguement denticulé et se prolongeant vers Yextrémité proximale de la pièce (fig. 145, C, D). Petites pièces distales en forme de bâtonnets termi- ·_ nés vers le haut par un court crochet interne liig. 145, G, d). 9° tergite conformé comme il est indiqué (Hg. 145, Bl. A · " ·- B ê s à `· ÈÈ ¢ '« nl : · ' . = 5 R 0 ¤ .· , ÉE ·-·. . I ,... `·— âë 3 C ’ a rî ll]- , E % l gv F z . L . , .—;·5:*” =‘ * , -1* ' _’ . F z_. \.—. , , · X ·»\‘ \ iii] ·` p i . [ ....... H 3 $11 TW ` 1 »; », ; _ d_ È? à ~ 7 // ‘ `ës ·· x —* / / , · e z ëf " /`> G I ,n' .‘ ’ Fm. 145. — Velia capmi: A, neuvième tergite abdominal d’une femelle; B, ibid. d'un mâle; C, D, pièces squelettiques péniales (vue latérale: C, vue dorsale: D): d, pièces ventro-distales; l, pièces latéro-dorsales. - E, septième segment abdomi- nal (femelle), vue latérale; F, extrémité de 1’abd0men d’une femelle, vue dorsale; G, organe pénial avec ses pièces squelettiquesx l, d. — H, extrémité d’un paramère; I, paramère. Femelle. —— Connexivum réfléchi vers la face dorsale de l’abdomen. les deux lames nettement rapprochées l’une de l’autre, au niveau du 7° ter- gite, plus rapprochées que chez V. saulii, mais fortement divergentes à
VELIIDAE. ——— v1·:L1A 205 Vextrémité (fig. 145, F). Les angles latéraux du 7' segment sont sensible- ment acuminês (fig. 145, E), plus longs que la moitié de la longueur du sternite, sous les stignates. 9* tergite liémicirculaire dans sa moitié dis- tale, puis rétréci dans sa moitié basale ; aussi long qu’il est large au milieu (fig. 145, A). Profil de la forme aptère, droit. Premier tergite abdominal généralement renflé au centre et s’élevant au-dessus du second segment. distinctement visible au-dessus du connexivum, en vue latérale. Long. : 6 à 8.70 mm. W î gi? î ;§·e»-4 î·"·""" îg * `D D D D È ’ A ` M) ( I Il É -wëi-'1&` , I ' sum- , « ::•·:_;, I , W ;w,v*`$ il __1 ,.»( I, , ‘_·‘;:,"·*K /4 ,7 A·,'»,,•;'·· r-1 ti` 1 .;,. . W •¤,¤2 ,°; ‘·,' É"? - . É "`z¤lf£}<,§f"! ’ ’i’È.°..._,'..' Q? ‘ i ‘ (‘1i,·+_: · ., ·._ .ÉÈ _ _ ,.. A4 tm _ ,•._ , :_ 1 J ( '“" ’—`»"’* " ’. • · • * · · • « i- •i ·` . l ,/J ·2n.—·. fs I, ’ ·, ' • • ' '· · om}; .F(.`·,, 4 .. _· · ··«.···.;r·¤:· e v r_À:,\;';;*¤âf . rs;ë.1;.·:;z‘» ,' « ( ·, ;‘·$,._,g ‘ , rf f Il C Ã’T‘ii B D ‘ ;?: É? . _ ‘ — Fra. 146. — Velîa sauhi TAM.. aptère. - (Distribution des taches pigmentaires) : A. abdomen d'un mâle (profil) ; B, ibid. (vue dorsale) ; C, disque du pronotum et méta- notum; D, abdomen d'une femelle (vue dorsale); E. ibid. (profil); t, taches argentées, pruineuses; f, fossettes sensorielles plgmentées. Distribution. — Europe 2 vraisemblablement Loule la France, mais plus vmmnune dans le nord, le nord-ouest, l‘ouest et le centre, bien que l‘vs· pi-ce ne soit pas rare, non plus, dans les Pyrénées-Orientales (Banyuls) et vu Cerdagne : Angleterre, Espagne méridionale, Algérie, «·lc...
206 Hsrimopràans Aou.-momes [fespèce s`ob~erve, surtout, localisée sur les ruisseaux oxnbragés de sons- bois ; dans les Pyrénées-Orientales, aux environs de Banyuls, à la surface de petites fontaines. plus ou moins couvertes, situées parfois à flanc de coteau dans le vignoble. 2. Velia sauliiTAMA1v1N1 1947. —— Velia saulii TAMANIl\I. Mém. Soc. ent. ltal., vol. XXVI. 1947, p. 34; Boll. Soc. ent. ltal., vol. LXXlX, n` 3-4, 1949, p. 35. — Velia saulii BROWN, Ent. mont. Mag., vol. LXXXVH. 1951. p. 297. Forme aptère (fig. 141. AI. Coloration générale plus foncée que chez V. , caprai. Vertex, pronotum. face ventrale du thorax, tergites abdominaux et pattes, uniformément noirs, les coxae parfois partiellement plus claires. Disque du pronotum un peu plus étendu que chez V. caprai A et recouvrant plus largement le métanotum au cen- tre. Longueur totale, quatre fois environ celle du pronotum chez le mâle. La tache rouge, en « T »_ ~¢ du disque du pronotum, peu visible en général. Les taches argentées du pronotum antérieur et des ter- .` 'Ã1_· gites abdominaux sont, en général, moins brillan- ;_.`$:·Z; tes, plus grisâtres que chez V . caprai (fig. 146, A, ii? B, D, En I·· Forme macroptêre (fig 142, B)- . _ Ponctuation du pronotum moins dense que chez `L. V. caprai. Taches blanches basales de Vhémélytre. :1};; 41, allongées et se chevauchent partiellement (fig. 147. ·r_°f*‘·f¤ '· I 1, 2), la tache médiane est souvent arrondie et plus ·‘·i';· , - petite que la tache apicale qui offre généralement ` . " — un aspect subtronqué (Hg. 147, 4). Mâle. — Angles postérieurs du 7° segment abdo- F§<=· L47·_— Vëlw SML- minal, assez fortement convergents chez les macr0p— lzt . hemelytre gauche . . . . d'un macroptère (Ba- ÈBTBS. PHTBIIICTCS BVCC une 11'l‘lpO1”[a1’1lÉ8 CXPHDSIOH §_yÈ£Slaé1秷}Cf§QéhL‘S2; lamelleuse verticale sur le côté interne de la cour- ¤· =·1PP§;€1è1g;î;ïf0¤h¤— bure distale ; la portion distale apparaît allongée et aplatie (fig. 148, G). Pièces squelettiques pénia- les latéro-dorsales avec une expansion lamelleuse à bord dentelé. se terminant brusquement vers la moitié de la longueur de la pièce (fig. 148, C, D, 1). Petites pièces squelettiques péniales Ventro- distales, arquées, acuminées à leur extrémité proximale., tronquées et émar- ginées à leur extrémité distale (fig. 148, C, D. d). 9° tergite abdominal non rétréci distalement en cône, ses côtés parallèles, son extrémité arron- die (fig. 148. B).
vmixmm;. — vnmi 207 Femelle. — Angles postérieurs du 7‘ segment abdominal, arrondis à l'ext1·émité, tordus et divergents (fig. 146. D et 148, F). Vu latéralement, le connexivum s°élève vers le milieu de l’abdomen pour s’ineu1·ver ensuite vers Yextrémité, courte et arrondie (fig. 146, E). De profil, la forme aptère apparaît quelque peu incurvée ventralement, vers Yextrémité. Vu dorsale. sa A B — C D all --. l l I` F ._://* . ·, G ,7 ç,. \_ ,· ` -·»‘_ ‘ y —¢ · ;. 2/% É ·..____________,.. (" » , r.f‘_4//·/9.] _ /» .· _ (- /_ _ Fm. 148. - Velia sauhi: A. neuvième terg1te abdominal d‘une femelle: B. neu- vxeme tergite abdominal d'un mâle: C. D. pièces squelettiques péniales (vue laté- rale: C. vue dorsale; D): l, pièces latéro-dorsales: d, nièces ventre-distales; E. extrémité de Fabdomen (femelle). (profil); F, ibid. (vue dorsale); G, paramère. ment, le connexivum est dressé verticalement et ne masque pas les tergites (fig. 142, D et 146, D). L`abd0men est moins fortement comprimé â l°ex- trémité que chez V. caprai. Partie centrale du premier tergite abdominal, non distinctement renfiée, à peine visible au-dessus du connexivum, en vue latérale. 9° tergite, en ovale très élargi (fig. 148. A). Long. : 6 à 7,8 mm.
208 Hrîrrïaopriznns AQUATIQUES Distribution. — Sud, sud-ouest et ouest de la France ; Var, Pyrénées- Orientales, Tarn, Aude, Charente-Maritime. Europe centrale et sud de l’An,·zleterre. L`espèce est également connue de Finlande (R. Lmmvuoni i953). Elle se localise de préférence sur les rives des lacs, étangs, rivières vt paraît moins lucifuge que la précédente. . g : . ,·"' mi" ` '._ N `J É É 0 0 Ã X É '. ·=` ï 0 O É ' ° 1 C D i `âl * È É ··—· ` J Ã A ‘ ‘ B zz., ii — E'.) _:: Q I il I 7 ~ F 2 az? .· ·_ .v L G ` if .· . ‘t ,` l remi Fm. 149. — Velîa currens (From,). -— A; neuvième tergite abdominal d'une femelle; B, ibid. d’un mâle; C, D, pièces squelettiques péniales (vue latérale: C, vue dor- sale: D); E, extrémité de l’abdomen (mâle), (profil); F, ibid. (femelle), (profil): G, extrémité (face tergale) du huitième segment (mâle); H, extrémité de 1'abdomen d’une femelle, vue dorsale. 3. Vclia currens (Fiuanicius) 1794. — Genis currens Fanmcms, Ent. Syst., vol. IV, 1794, p. 193. — Hydmmetra currens F ABRICIUS, Syst. Rhyn- choter, 1803, p. 259. — V elia currens HOBERLANDT, Sbornik Ent. Odd. Zemskeho Mus. Praze, vol. XIX, 1941, p. 159. —- V clia currens TAMA- NINI, Mém. Soc. ent. Ital., vol. XXXVI, 1947, p. 32. Forme aptêre Tête et antennes noires. Deux taches argentées sur le pronotum anté- rieur, séparées par un dessin roux en forme de « T », médian, circonscrit de noir. Tergites abdominaux noirs avec une série de taches argentées,
VELIIDAE. —- VELIA 209 situées, de part et d’autre, à'la base du connexivum, du 2' au 6° segment abdominal et plus ou moins masquées par le connexivum réfléchi, chez les femelles. Généralement une ligne médiane ferrugineuse sur le 7° et le 8* tergites, pas toujours nette. Côtés des sternites abdominaux présentant une large bande longitudinale noire, non interrompue. Milieu des sternites roux, plus ou moins flave. Cette bande médio-ventrale rousse est, dans la règle, assez étroite. Une tache noire bien accentuée à l’angle postérieur de chaque segment du connexivum. Segments génitaux noirs. . 'É A Ax. u Il 'È1¢"’À~ . l l' '_4»" , g _ · ·‘ ’°»· » » . , J * -1 — . _ 45-29, 5 - ue-. .4514/,- ~. è- »· gg- ~··.—·= ‘-;.Zî·‘ " ." -·=*É,??/·° _ Fra. 150. —· Velin currens, mâle. — A, B, deux aspects des paramères. Forme macroptêre Pattes et ronotum moins noirs ue chez les a tères. Ter ites abdomi- P . . fl P . g . naux I et II, noirs ; III, brun norratre; IV, V, VI, jaune brunatre ; VII, jaune ferrugineux ; VIII, brun ferrugineux ; [X, châtain. Milieu des ster- nites abdominaux assez largement jaune ferrugineux. La tache médiane des hémélytres, ovale. Mâle. — 7* tergite du mâle, brillant au milieu, antérieurement. 8* ter- gite abdominal aplati, sa marge postérieure, distinctement incurvée au centre, d’une manière anguleuse (fig. 149, G). 9' tergite trapêzoïde, sa plus grande base correspondant au bord postérieur du tergite (fig. 149, B) 2 ses bords latéraux flaves, légèrement relevés. Paramères incurvês presque en demi-cercle, leur partie distale aplatie avec une expansion lamelleuse verticale sur le bord interne (fig. 150). Pièces péniales principales latéro- dorsales pourvues, au-delà du milieu, d’une expansion lamelleuse à bord
210 HÉTÉROPTÈRES AQUA'r1QUEs ondulé qui ne s`étend pas jusqu’à l’extrémité (fig 149, C, D). Petites pièces péniales ventro—distales, très incurvées et sinuées longitudinalement (fig. 149, C, D). Femelle. — 9" tergite trapéziforme, sa grande base correspondant au bord postérieur, un peu bombé ; les bords latéraux un peu relevés et fla- ves (fig. 149, A). Angles postérieurs du 7“ segment, courts. aigus. le con- nexivum se terminant en ligne droite (fig. 149. F. H.l. Long. : 6.10 à 7.4 mm. ' Distribution. -— Espèce de 1’Italie septentrionale et centrale : Suisse 2 Hongrie ; à rechercher dans l’est et le sud-est de la France. Vclia currens est signalé par Purov, des Pyrénées, mais cette localisation reste in xérifier. REMARQUE, — On connait une forme macroplèrv donl la lache distale blanche des hémélytres manque = Velia currens trimaculata Tim. 1949 L une forme aptère à sternites abdominaux entièrement noirs : Velza currens nigrescens CERRUTI 1939 ; une forme à sternites abdominaux largement iaunâtres . Velia currens flavivenh-is TAMANINI. 4. Velia i¢lelliîTAMAN1N1 1947. — V elia ridellii TAMANINI. Mém. Soc. B`? É ent. 1tal.. vol. XXVI, 1947, p. 52. Forme aptêre. (fig. 152, G). Mâle. — Antennes et pattes noires ou roux noirâtre. Vertex et yeux noirs. Pronotum roux postérieurement, noir antérieurement avec les deux taches de poils argentés, droite et gauche, et un dessin roux argenté, mé- dian. Tergites abdominaux noirs, présentant des taches latérales pruineu- ses ou argentées et un trait longitudinal roux, médian. sur les deux ou trois premiers tergites abdominaux. Connexivum tacheté de noir et de roux. Segments génitaux noirs, couverts d’une courte pilosité dorée. Prosternum largement roux. Côtés de l’abdomen largement noirs. une ran- gée de macules grisâtres au niveau des stigmates. Milieu des sternites roux. Paramères atténués distalement et ne présentant qu`un court crochet (fig. 151. D1. Le connexivum. vu latéralement, va en se rétrécissant pro- gressivement en ligne presque droite jusqu°à liangle latéral du 7° tergite (fig. 151. A). Pièces s ueletti ues péniales latéro-dorsales, représentées ar '—1 91 - - P des tigelles légèrement arquées et dépourvues d’expansion (fig. 151, F, 1). Petites pièces péniales ventro-distales, virguliformes (fig. 151, F, dl. Femelle. —— Elle présente la même pigmentation en général. Angles postérieurs du 7° segment abdominal distinctement tronqués.
vEL1xoAE. - VELIA 211 La plus grande largeur du 9“ tergite se situe au niveau du dernier tiers de l’article (fig. 151, C). La femelle de V. gridellii est facile à distinguer de celles des autres espèces, par la forme de son abdomen et du 7° segment abdominal, spécialement du connexivum (fig. 151, E). Uabdomen, vu de ‘ 1 1 Q ·1 C ( F1`- ·. :' 1,1-; . '·3 .· • A B ‘ il _ Igl · · · _ _ _ · T g- <"·· ,· I · ··..i·: t " · ` (`\ · _· • ' • ï ` \ °·,·.'· ·`· " ~ ç\l‘ Y 1 ‘ \ I" I 7 l · I? N - ( ” D I \ Z E i · (\ I * "'•., W F : ,. · - · · C " • ·· ··—· ~ F `] HI! Fxc. 151. — Velin gridellti TAM. ·- A, extrémité de 1'abdomen d'un mâle (profil) : B, ibid. (vue dorsale); C. neuvième tergite abdominai (femelle); D. paramère: E. extrémité de Pabdomen d’une femelle (vue dorsale) ; F, pièces squelettiques péniales m situ dans le pénis (l, pièces latéro-dorsales: d, pièces ventro-distales); G, sil- houette d`une femelle (profil) (imité de Tmvumm). côté, slincurve très nettement vers le haut. Le conuexivum est très relevé chez les aptêres, les deux lames s°afïr0ntant dans la région moyenne (seg- ments IV à VI). _ Long. : 5,9 · 8,10 mm. Distribution. — Espèce de I`Italie continentale et péninsulaire, connue du «l·‘purt¢·ment du Var (environs de Toulon).
212 HÉrÉnoPrÈREs AQUATIQUES 5. Velia sarda TAMAMN1 1947. — V elia sarda TAMANINI, Mém. Soc. ent. ltal., Vol. XXVI, 1947, p. 46. Tête noire, antennes noirâtres. le premier article noir ferrugineux. Pro- notum testacé rougeâtre, le bord antérieur plus clair et la figure médiane , en « T >>, à peine différenciée. Région pleurale du prothorax, bord posté- rieur de l’épirnère mésothoracique, brun flave. La subcoxa antérieure. la face inférieure de la subcoxa intermédiaire, le bord inférieur externe de E`.} ` " · ' îê-‘_ X ¤ '· " "' ' .· Q\ ·* if l $-,0 ·¤"€ A B ,, E É »· l " % ·;:,"·.· Ii'.- F : 0 t - È = È 1 Y· " iâ É , ” } , ` ..Ã :.1 â _ · ·· EX Z n · %= E A ,· . = É . I`, . : Fra. 152. — Velin sarda .— A, paramère; B, C, deux aspects de Yextrémité des paramères ; D, E. pièces squelettiques péniales ; F, neuvième tergite abdominal àxrlîlcî) ; G, ibid. (femelle) ; I, expansion distale spatuliforme; d, petite pièce ventro— IS 3 C. la subcoxa postérieure, ferrugineux ou brunâtres chez les aptères. Face inférieure des tibias et surtout des fémurs, ferrugineuse. Le reste du thorax. noir. Pilosité abdominale courte et dressée. Forme macroptêre. Connexivum flave avec une tache noirâtre dans l’angle postérieur de chaque segment. Tergites flave jaunâtre, sauf le premier, les deux tiers du second, le bord postérieur et deux lignes médianes sur le 8° ; le 9° tergite noirâtre. Une tache flave sous les yeux. chez les mâles.
VELUDAE. - va1.1A 213 Forme aptère Sternites abdominaux jaunâtres médianement. avec deux bandes laté- rales, obscures, ou deux séries de taches noîrâtres. Connexivum jaune. avec une tache triangulaire dans l’angle postérieur de chaque segment, noire. Tergites abdominaux noirs avec une grande tache argentée, latérale. sur les segments 11 à V1, et des taches ovales, ferrugineuses, médianes, plus étroites, sur les segments ll et lll. Taches (laves. sous-oculaires, plus confu·. ses que chez les macroptères. " ' · ' \ ·' .- · ·' ·' ·.:Z···-" i- ',‘ =~ , ._«· V ,.' .1 ·.' ~‘ __·‘ ·‘ "• ', · `~ _!· , · `v· '-. ‘_ ;`;·‘~·: . . · · e I, I sa? S'. _i `—;_| ._ . tf g Ã; — st . 'î .·‘-El lc! _ . ..~ ‘ïi',ç A ·` ' ‘L · . XIF ' ..· *. " ‘ B ‘ ·. . ' _‘.- · . . ' y ai .·__ ·· ·' . gn-. I"- I. l:_"_·· \·—·/ ( Frc. 153. — Velin sarda TAM. — A. extrémité de l'abdomen d'une femelle (vue dor- sale) ; B, ibid. (profil), (aptère) ; C, extrémité de l'abd0men d'une femelle macrop- tère (vue dorsale); D, ibid. (profil). Mâle. — Paramères présentant, après la courbure distale, une expansion lamelleuse, verticale, en forme de dent conique (fig. 152, A, B, C). Portion VlSlblC du 9° tergite. plus longue que large (fig. 152, F). Grandes pièces squelettiques péniales latéro-dorsales, offrant une expansion distale spatu- lilorme (fig. 152, D, I, E), s’étendant jusqu’à l’extrémité. Petites pièces squelettiques, ventro-distales, linguiformes, en vue latérale (Hg. 152, D, d). Femelle. — Connexivum très relevé, particulièrement chez les aptères. Ses lames s’affrontant parfois, ou presque, postérieurement (V. sarda, de Corse) (Hg. 153, A). 9* tergite longuement ovalaire, bombé dans le sens de la longueur (fig. 152, G). Sternites abdominaux présentant, à droite et à gauche, une bande ou une série de taches noires ou noirâtres. Long. : 6,75 â 7,60 mm. Distribution. —-— Corse et Sardaigne (l). (1) Espèces voisines: V. africana TAMANIN! 1946 (Algérie); V. concii TAMANINI 1947 (Maroc, Algérie, Sicile); V. noualhiert Purorr 1889 (Maroc, Algérie, Espagne); V. atlantica Lmmzmzo 1929 (Maroc): V. hoberlcmdti TAMAMN1 1951 (Baléares), etc...
214 Hûrâaopràems AQUATIQUES Subgen. Vclîa s. str. Syn. : Macrovelia TAMANINI 1947 Inon Macroz/elia UHLER 1872) ; Pseu- domacrovelia POISSON 1948 ; Gregarivelia TAMANINI 1949). Subgenotype : V. rivulorum FABRICIUS (sensu FABRICIUS) (TAMAMM 1954). Fémurs postérieurs des mâles fortement renliés ; aedeagus beaucoup plus robuste que dans les espèces du s. g. Plesiovelia ; les pièces squelettiques péniales de morphologie plus complexe ; le canal éjaculateur avec ses parois cbitinisées. L’espèce se présente sous une forme macroptère et sous une forme brachyptère ; on ne connaît pas de forme aptère stricte, ou du moins, cette forme est rre. l. —'l \I—U • "':*·;..._·:;;:’â_·éÃ"` Ã; Ray lim! A ’”a€®* ‘ 1:2 L;. .,, rîêî-EE 'r·' J7 ·'%” /7 % ép; C Frs. 154. — Velia major Por. — A, extrémité de Fabdomen d’un mâle macroptère êvue} dorsale); B, ibid. (femelle brachyptère): C. ibid. (profil) (femelle brachyp- STE · 6. Vclia rivulorum (FABRICIUS 1775). —— Cimex rivulorum FABRICIUS. Syst. Entom., Lipsia, 1775. p. 728. — Gerris apterus FABRICIUS, Entom. systema. Copenhagen, vol. IV, 1794. p. 189. — Velia major PUTON. Pet. Nouv. Ent., 1879, p. 297 ; Synopsis, vol. II, 1879, p. 68. — Velia major t. brac/iyptera TAMANINI. Mem. Soc. ent. lt., Genova, vol. XXVI, 1947. p. 17. Forme macroptêre. Coloration en grande partie, noire. Pronotum ponctué, roux ferrugineux. avec une ligne médiane peu accusée. aboutissant à un bourrelet précol·
vE1.11nAE. — vE1.1A 215 laire antérieur, plus roux, formant «· T ·». Une fossette latérale argentée, de part et d’autre, sur fond noir. Sternites et tergites abdominaux, sauf les génitaux, ainsi que le connexivum, jaunes ou roux clair, sans taches en général. Thorax noir, velouté, parfois noir roussâtre. Hémélytres noirs. les taches blanches basales oblongues, la tache médiane la plus grande. subarrondie comme la tache distale, qui est deux fois plus petite que la précédente. A . , , T `, (6- \ x . \ > . · lt r tt "* `· ` r r ‘~ ., Il •\\ Qt . _ ¢f`;.,~«· \ \\' L - "Jsî* .|` \·\ _\ D _, . s'%· ng il ( " H â \\.\ ’ ·_ , F d '\ r` ..... ·· ,_ w··...._ - -~-· . ·-.· J -§·i-È‘·'—É -.-` · Fxc. 155. — Velza rwulorum (F.«¤rt.). -— A. B. deux aspects du neuvième tergite d’une femelle; C. ibid. (mâle) : D. paramère; E, zbrd., son extrémité sous une autre orientation: F, G. pièces squelettxques péniales (profil) ; H, I, tbzd. (de race); 1, piè- ces squelettiques latéro-dorsales; d, pièces squelettlques ventr0·d1sta1es; J, hémé· lvtre. Forme brachyptêre. Hémélytres atteignant en général le 6' tergite abdominal et présentant toutes les taches blanches caractéristiques (fig. 155. .1). ll peut exister. sur les côtés de l°abdomen, une tache obscure. confuse à l’angle postérieur de chaque segment du connexivum (fig. 154. Cl et une bande longitudinale.
:216 Harrinoprizans AQUATIQUES droite et gauche, assez mal individualisée, d’un brun ferrugineux, dans la zone des stigmates (fig. 154. C). Mâle. —— F émurs postérieurs fortement renflés, 2,5 à 3 fois plus épais que les intermédiaires, armés, sur leur bord ventral, de deux fortes dents situées respectivement à quelque distance de chacune des extrémités et associées à d’autres dents plus petites, plus nombreuses et moins régulièrement dis- tribuées que chez les espèces du s. g. Plesiovclia. Tibias postérieurs éga- lement plus fortement dentés. S' tergite abdominal un peu bombé; son bord postérieur régulièrement concave, en demi-ovale; 9' tergite assez allongé et sensiblement rétréci distalement en cône (fig. 155. C). Paramères grands, leur partie distale courte, relativement peu incurvée et avec une expansion lamelleuse verticale sur le bord interne, de même que chez V. currens (fig. 155, D, E). Pièces squelettiques péniales 1, d (fig. 155. F. G. H. 1). Femelle. — 9* tergite noir et noirâtre, en ovale arrondi (fig. 155. A), ou quelque peu allongé (fig. 155, B). Long. : 8 à 9,40 mm. Distribution. — France méridionale : Hyères, Montpellier, Banyuls : Corse : Espagne méridionale 1 Italie péninsulaire ; Sicile ; Sardaigne ; Algérie, Tunisie, etc... (1). Famille des GERRIDAE LEACH 1807 ; AMYOT et SERVILLE 1843 Ce sont des Hémiptères à longues pattes, de taille petite ou moyenne. à corps élancé, qui vivent et se déplacent en glissant à la surface des eaux douces, saumâtres ou même, marines. Ils constituent la famille la plus importante des Hétéroptères semi-aquatiques et comprennent des espèces pélagiques des mers tropicales. Les antennes peuvent être très longues, aussi longues et même plus longues que le corps chez certains genres exotiques et comptent quatre articles. La tête est plus courte que le thorax ; les yeux sont globuleux, les ocelles manquent, en général. Les pattes sont grêles, leurs tarses, qui sont tous bi-articulés, sont couverts par une pilosité dense hydrofuge et les griffes sont insérées dans une encoche subapicale; les fémurs postérieurs s’étendent au-delà de l’extrémité de l’abdomen. Les pattes intermédiaires et postérieures sont très éloignées des pattes anté- rieures. Dans la progression sur l’eau, les pattes intermédiaires et postérieures. les plus longues et les plus gréles, font les mêmes mouvements d’une manière simultanée. Par bonds successifs, les Gerrides peuvent remonter un fort courant. Les pattes antérieures. bien que non ravisseuses, sont utilisées pour la capture de proies. Le rostre est formé de 4 segments. le l" et le second courts. Les adultes possèdent une glande odorifique métathoracique qui com- prend un réservoir médian, avec canal excréteur, aboutissant à l’ompha- lium, et deux courts canaux collecteurs de la sécrétion de petits tubes (1) Le type de Fxmzrcnrs serait d*origine alsacienne, indication peut·être inexacte ‘?
GERRIDAE. — (IERRIS ampullaires, s’ouvrant dans le réservoir. Le tégument, spécialement à la face ventrale, est revêtu d’une légère couche cireuse de sécrétion. Le poly- morphisme alaire est fréquent. La morphologie des antennes, celle du 7° segment abdominal des mâles, des pièces chitineuses formant le squelette de l’aedeagus, la pigmentation du corps, sont les caractères principaux qui permettent de distinguer les genres et espèces. Les paramères des mâles sont généralement peu développés et leur morphologie est sans grand intérêt pratique. La famille est subdivisée en plusieurs sous-familles dont une seule, celle des Gerrinac BIANCHI 1896, comprend des représentants dans la faune française. lls se caractérisent par la marge interne des yeux, émarginée d’une manière concave, derrière le milieu, le corps allongé et l’abdomen généralement long; les antennes avec de petits articles accessoires nodu- laires; un grand mésonotum. Les espèces françaises de Gerridae se rap- portent au genre Cenis FABRICIUS 1794 subdivisé maintenant en sous-gen- res généralement considérés comme genres distincts. Trois de ces sous- genres sont représentés en France: Limnoporus STAL, Aquarius SCHEL- Lrsnnenc, Genis FA1m1c1Us s. str. Gen. GERRIS FABRICIUS 1794 Genis FABRICIUS, Ent. Syst., vol. IV, 1794, p. 188. Type du genre : lacustris (LINNÉ). TABLEAU DES SOUS-GENRES 1. ( 2.) Antennes plutôt grêles. aussi longues ou un peu plus lon- gues que la moitié de la longueur du corps ; premier arti- cle plus court que le second et le troisième réunis. Angles latéraux postérieurs du '?° segment abdominal, prolongés par une longue épine pointue ; 7" sternite abdominal du mâle (fig. 156, C) profondément, mais régulièrement, émar- giné, sans petite échancrure médiane. Longueur: 13 à 17 mm (Type : Cerris rufoscutcllatus LATR.) .......... Limnoporus STAL 1868 2. ( 1.) Antennes pas plus longues que la moitié de la longueur du corps, assez robustes, ne dépassant pas la longueur du thorax et de la tête réunis. Fémurs intermédiaires et pos- térieurs sensiblement subégaux. 3. ( 4.) Premier article antennaire sensiblement plus long que les articles II et III réunis. Angles latéraux postérieurs du 7' segment abdominal, prolongés dans les deux sexes en pointe aiguë et subulée. Longueur : 12 à 17 mm (Type: Gerris paludum Scxirnnenrsianc 1800) ............ Aquarîus l·. ( 3.) Premier article antennaire aussi long ou un peu plus court que le deuxième et le troisième articles réunis. Angles
218 HÉrÉRoPrÈREs AQUA·r1QUEs latéraux postérieurs du 7e segment abdominal. simplement prolongés en un angle plus ou moins aigu et non pas en pointe. Longueur : 6,5 à 14 mm (Type Hyclrometra lacus- tris FABRICIUS 1803) ...................... . . Gerris s. sti. Subgen. Lîmnoporus STAL 1868 Limnoporus STAL, Ofv. Sv. Vet.-Akad. Fôrh, vo]. XXVII, 1868, p. 395 ; Moomz et Huncizarono. Kansas Univ. Sc. Bull., vol. XIV, 1922, n° 7, p. 4 ; etc... 1. Gerris (Limnoporus) rufoscutellatus LATREILLE 1807. — Gerris rufos- cutellatus LATREILLE. Gen. Crust. et lns., vol. III, 1807, p. 137 ; etc... Corps long, étroit. avec un abdomen à côtés subparallèles. Pigmentation brun olivâtre. Antennes rousses, le dernier article un peu assombri et légè- rement pileux. Rostre en grande partie, noirâtre, sa pointe dépassant ies hanches antérieures. Vertex brun foncé, noirâtre chez les vieux individus qui ont hiverné, présentant deux taches confluentes, ligurant un wi V » à branches largement ouvertes entre les yeux (fig. 156. D1. Pro- notum roux avec, de part et d’autre, une tubérosité marquant chaque angle antérieur et comprise dans une tache noirâtre, les deux taches étant sépa- rées par une bande rousse parcourue par la fine carène médiane qui s’étend jusqu°à Yextrémité postérieure. Angles latéraux du lobe postérieur du pronotum, accusés. Hémélytres brunâtres ; une fine pilosité dorée revêt les nervures. Dessous de la tête et thorax noirs. mais avec une pruinosité duveteuse argentée ou cuivrée à la lumière et qui s`estompe au voisinage du pronotum. de part et dlautre. Pattes, en grande partie. rousses. Fémurs antérieurs un peu renflés à leur extrémité tibiale. sillonnés d’une ligne brune externe sur fond roux. Pattes intermédiaires un peu plus courtes que les postérieures. Abdomen noirâtre, y compris la portion dorsale réflé- chie du connexivum; les segments génitaux roux. Tubercule glandulaire métasternal généralement roux chez les mâles, très estomné chez les femel- les. Premier article antennaire un peu plus long que le quatrième ; troisième article, un peu plus court que le second ; tous les articles d’épaisseur uni- forme Ifig. 156. B1. Mâle. — 7° sternite profondément et régulièrement émarginé (fig. 156. E1. Chaque angle latéral postérieur du segment prolongé par un long proces- sus épineux. Le squelette de l’aecleagus comprend un fort sclérite dorsal médian et une paire de sclérites latéraux disposés comme l’indique la figure 156 F`. · Femelle. — 7° sternite moins fortement échancré (fig. 156. C1. Long. : 13 à 17 mm. (PUTON) ; 13 à 14 mm. en général. Distribution. — Rare et localisé en France : Nord, Landes, Haute-Garon- ne, Hérault : non encore, semble-t-il, observé dans l`ouest. Apparemment
0ERmnAE. ennuis 219 moins grégaires que les autres (ivrws. Signalé de mars il septembre sur des mares et étangs ; les premiers imaszos apparaîtraienl dans la deuxième quinzaine ¤l’a0ût, parfois aswciés à .1. paludum N.B. — Il existe une variété à pronotum noir : L. ru/oscutellatus f. atm JORDAN 1935, in GULDE. Wanzen. vol. 12. p. 11. . _ · , \ __',,·-î~·· _. . \ ______ A 1 &’p‘~`• _ A · ` __ ,7. .13 Y " 2 ’ ' -4*1 · 9 - " iês C W · ;N\11~.m i121<|·!‘&'1jï Ã È: 7 gigi . ' "· Q 1 . ` F? té 9, iii. · . sa. · , qt ëë 5 , » I · ._ ·. I Y I Li É g * ‘ Y"'””"7 E è E t' \ <· ¢ , . î ., 2 / I ,. i I D ,7 Fc. 156. — Limnoporus rufoscutellatus (Larry). — A, tête et région thoracique (profil); B, antenne: C. extrémité de Yabdomen d’une femelle; D, tète et région thoracique (face dorsale}: E, extrémité de l'abd0men d’ur1 mâle; F, pièces sque- lettiques péniules. Subgen. Aquarius SCIIELLENBERG 1800 Aquarius SCHELLENBERG, Geschl. Land. u. Wass. Wanz. Schweiz, 1800. p. 25. —- Hygrotrechus STAL, Synops. Hydroc. 1868, p. 395; KIRKALDY, Trans. Amer. ent. Soc., voi. XXX11. 1906, p. 155.
220 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES TABLEAU nas EsPÈcEs 1. ( 2.) Pointes épineuses latérales du 7° segment abdominal, attei- gnant, et le plus souvent dépassant, Pextrémité des seg- ments génitaux. Bord latéral du pronotum depuis l°étran- glement du lobe antérieur jusqu°au niveau du processus scutellaire. jaune ou jaune roussâtre. Longueur: 13,5 à 16 mm .................................... 2. palurlum 5;. — ¤‘“°’· E A · -t B II.? MIM ( rg I ' I \`< l e à ·§ à Fm. 157. — Aquarius paludum (FMR.), — A, extrémité de Pabdomen d'un mâle (vue véntrale); B, ibid. (femelle); C, extrémité de Yabdomen d’un mâle (profil). 2. ( 1.) Pointes épineuses latérales du 7° segment abdominal beau- coup plus courtes et n’atteignant pas le sommet des seg- ments génitaux, légèrement divergentes. Bord latéral (ou marge) du pronotum généralement de même teinte noirâ- tre que le reste du sclérite ; assez souvent une petite tache l3\lI'1€ I`Ol.lSSâlÃI'€ S,Ol)SB1'V€ 311 I'llVC3l.l (111 PTOCCSSIIS SCLltBl· lZ·l1I`C Gt peut SB p1`O1OI'1g€I' 8IltéI`1€l11`€IYlB1’llÈ chez les fOI`Y1'lCS macroptères. Espèce le plus souvent aptère. Longueur: mâle, 12 à 13 mm; femelle. 16 à 17 mm .......... 3. najas 2. Genis (Aquarius) paludum IFABRICIUS) 1794. ——- Gerris paludum FABRICIUS. Ent. Syst., vol. IV, 1794. p. 138. —— Gerris najas HORVATH. Ann. Mus. Nat. Hung,. vol. V. 1907. p. 307 I, etc.. Noirâtre en dessus. Corps allongé. un peu élargi au niveau des hanches intermédiaires. Antennes noires; dessous de la tête et rostre. en grande · p3.I`tl€.. l10lI'S; V€I`t€X l]I`LlI'l ChOCOl3lÈ. pl`éSB1ltEi1lt pO5téT1€UY€Ul€Dt 11118 tache llave. en chevron ouvert largement vers l’avant. Pronotum orné d’une
cmnnrms. —· nanars 221 courte ligne médiane flave sur le lobe antérieur. Sa marge réfléchie mon- tre une bande flave roussâtre sfétendant depuis Pétranglement antérieur jusqu°à 1’ang1e latéral. Le lobe postérieur est finement caréné, surtout vers sd pointe. Sa surface est rugueuse. mais porte une fine pilosité dorée s`étendant sur les nervures des hémélytres. Prothorax en grande partie, llave ; méso et métathorax, ainsi que les sternites abdominaux, noirs, mais revêtus d’une pruinosité argentée ou d’un bleu gris foncé. La surface des tergites abdominaux est striolée transversalement ;lconnexivum d’un roux flavescent sur sa marge. Pattes antérieures noires. sauf les hanches et 1’ex- trémité apicale des trochanters. flaves : pattes intermédiaires et postérieu- res, noires, sauf les trochanters et la face ventrale de Pépisternum. flaves- cents. Premier article antennaire légèrement incurvé: article 11, un peu plus long que 1'artîcle 111 et à peine plus court que 1'article IV (fig. 158, A). , $*1 1 ti A B c Fm. 158. — Aquanus paludum. — A, antenne; B, C, pièces squelettiques péniales (profil et face). Mâle. — 7’ sternite formant une large échancrure régulière; ses épines latérales prolongées au moins jusqu`à 1’extrémité de l’abd0men; 8° seg- ment fortement caréné antérieurement, la carène s°atténuant et se bifur· quant postérieurement (fig. 157, A). Squelette pénial comprenant une tige médiane fourchue à branches récurrentes, deux pièces latérales paires (cn blanc) et deux pièces impaires (fig. 158, B, C). Paramères (fig. 179. A). Femelle. — 7° sternite échancré en arc, ses épines latérales dépassant l'extrémité de l’abdomen (fig. 157, B). Long. : 13.5 à 15 mm. Distribution. — S`ob~«·r·w de mars ii octobre sur les rivières, lc·~ grands canaux, lacs et étangs imporhmts dans tmitc la France, mais sans être très commun. _ Une variété : A. puludum insularis î\1orsciwLsK\' 1866 (1) est connue de Chine, du Japon, de Formose (Lu~mm.in 1933), de 1‘Ir·an, de Mandchourie- (T. Esixr). ' (1) Aquarium paludum insutaris Morscnunsxv 1866. - Syn.: Hydrometm japonica Mors. 1866; Hygrotrechus remigator Honvzm-1 1879; Gerris fletchert Kmx. 1901; Aqua- rius patudum remtgator Luxnnn. 1903.
222 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES Normalement macroptère ; les brachyptères dont les hémélylres ne dépas- sent pas le milieu de l’abdomen, ne sont pas rares chez le type et plus communs chez la variété insularis ; j`en possède des exemplaires pro- venant des lagunes de Pahlévi (Iran} qui font la transition avec une autre variété : A. p. palmonii Ed. \Vagner 1954 (l.l‘|N\VUORI 1953), de Palestine. Chez les brachyptères, la longueur des hémélytres s`(·chelonne depuis lv bord postérieur du 4" tergite, ]usqu`:iu bord antérieur du 7° (K. H. C. .IORD\N, 1953l. Autres variétés : forme nbscura Pwzrza, à face ventrale noire. Forme demarginata Panzer : pronotum sans ligne longitudinale (lave sur ses mar- ges réfléchies et à face ventrale «l’un bleu gris comme chez le type (1). 3. Gerris (Aquarîus) naias (DE GEER) 1773. — Cimex najas DE GEER, Mém., vol. Ill, 1773, p. 311. — Gerris canalium DUFOUR, Rech. Anat., vol. V, 1831, p. 197. — Gerris pausarius CURTIS. Brit. Ent., vol. XII, 1835, p. 553. — Hydrometm aprem KOLENNATI, Melet Sp., 1853, p. 263. — Hydmmetra fasciata SIGNORET. Ann. Soc. ent. Fr., 1862. p. 376 (f. macrop· tère). /_` /\ Corps allongé, d’un noir olivâtre (Hg. 159). Une \ / tache en chevron roussâtre sur le Vertex, au con- ` tact de la marge antérieure du pronotum. Anten- \ / nes noires. Pronotum avec une fine bande médiane / jaunâtre sur le lobe antérieur, exceptionnellement i ‘ absente ; une fine carène sur le lobe postérieur. En \ .· ,' général une simple tache d’un flave roussâtre sur l la marge latérale du pronotum, au niveau de l’an- l gle scutellaire. Tergites abdominaux avec une tache A l linéaire médiane, grisâtre, surtout nette chez les ij · aptères. Bord supérieur du connexivum d’un tlave roussâtre, mais cette bande est souvent interrom- ? pue et, alors, seulement visible aux points de suture des segments, d’0ù une série de taches plus nettes, dorsalement. Prothorax flavescent; méso- / thorax noirâtre sur les côtés. flavescent ventra- ’ lement suivant une longue tache triangulaire / à angle aigu dirigé vers l’avant. lfabdomen est ·1~ légèrement caréné chez les femelles. flave au milieu. ` ` noirâtre sur les côtés. Chez les mâles aptères. l’ab- ·, domen n’est pas caréné; il l’est chez les mâles macroptères. Dans tous les cas, il existe une ligne ferrugineuse médiane. R Mâle. ——— Méso et métasternum, ainsi que les F ( t premiers sternites abdominaux, excavés; 7° ster- / ]\ _/ 1 nite et tergite assez profondément échancrés (fig. / \ 160, A. B) ; pointes latérales n’atteignant pas le som- met de l’abdomen. Squelette pénial plus simple Fm._1s9. - Aquarius que chez A. paludum (fig. 160. D. El. Paramères _ "“%%î..éïfEî.î.ï’êlt.` mg. 179- B. CJ. (1) Carinthia, vol. II, 1925, p. 90.
GERRIDAE. — ennuis 223 Femelle. — Ãlétasternum et premiers sternites abdominaux non excavés. Echancrure du 7’ sternite moins accentuée (fig. 160, C). Long. : mâle, 12 à 13 mm ; femelle, 16 à 17 mm. Distribution. — Commun dans toute la France, la Corse, l’.\frique du Nord, sur les rivières et canaux. Généralement aptère, les lllîlCl‘()ptèI`(’S ne sont pas rares dans le midi de la France (Pyr.-Ur.) et dans le Massif Central (lacs «l’.~\uv‘ergne) ; ils volent bien et constituent des groupements A • B ·"— ° ··~ ‘ W I U Il ,· i\ G l' ' / ‘-. ° .; \ . * il ` · l l / \ 1 É l · ‘·~·. .àr . . ( ) I D E Fm. 160. —- Aquarius najas. - A, extrémité de Pabdomen d'un mâle macroptère, et B, d'un mâle aptère (vue ventralel ; C. ibid. (femelle aptère); D, E. pièces squelet- tlques péniales. a, c (face et profil). isolés ales colonies d’aptères el. de larves. ll existe aussi ales brarllyptères. dont les hémélytres s‘étendent jusqu’au milieu du 2° —e;1ment almdominal. Des larves sfobservent encore lin septembre, ii Banyuls, qui pourraient eowespondre Si une deuxième génération ale l'e<p€·ee dans ees régions. Aquarius najas einen-eus Pnrov (Ann. Sor. ent. l·'r·,, 1869, p, 144) est une forme aptère de Palestine, Sicile, Espagne, Portugal et de l`Afriqne du Nord, plus petite et moins mélanique que l‘.t. najas nnjns européen. Lone. : 9 à 12,5. (li. Poissov. op. cit., 1940, p. 17).
224 HÉTÉROPTÈBES AQUATIQUES Subgen. Genis FABRMZIUS (s. str.) Syn. : Limnotrechus STAL, Syn. Hydr., 1868. p. 395. TABLEAU DES ESPÈCES 1. ( 6.) Disque du pronotum (lobe postérieur). d’un jaune ferrugi- neux plus ou moins vif. 2. ( 3.) Echancrure ventrale du 7° sternite abdominal des mâles. simple (fig. 161, A) ; angles latéraux postérieurs de ce seg- ment très aigus ; ces mêmes angles, aigus chez les femelles aptères et prolongés en appendices presque subulés chez les macroptères. Face ventrale de Yabdomen paraissant tri- sillonnée avec une très fine gouttière médiane (fig. 161, A), revêtue d’un duvet de poils argentés, surtout bien visible sur le vivant et présentant de chaque côté, deux lignes de poils argentés, brillants. Tubercule glandulaire métaster- nal, le plus souvent à peine distinct. Longueur: 9 à 11 mm .................................. 3. lateralis (1) 3. ( 2.) Echancrure du '7° sternite ahdominal des mâles. double: une petite échancrure médiane s’enclave au fond de l’échan- crure principale (fig. 165, A). Mésosternum postérieur et métasternum non finement sillonnés médianement, mais légèrement carénés. _ 4. ( 5.) Taille de 9 à 11,5 mm. Face ventrale de l’abdomen unifor- mément revêtue d’une pilosité argentée et présentant une impression médiane, superficielle, sur chacun des sternites abdominaux, plus particulièrement nette sur les derniers sternites chez le mâle ; cette tache est oblongue sur les seg- · ments V et V1, elle est vaguement circulaire et n’occupe que la moitié antérieure des sternites ll - IV. Tubercule glandulaire métasternal, très effacé. Angles postérieurs (connexivum) du 7° segment abdominal, élargis et non particulièrement acuminés. Côtés du corps sensiblement parallèles .................................. 4. thoracicus 5. ( 4.) Taille de 12 à 14 mm. Sternites abdominaux. spéciale- ment chez les mâles, présentant une impression de part et d’autre de la fine carène médiane, à peine distincte. sauf sur le 7° où elle est assez accentuée et longitudinale. Tubercule glandulaire métasternal généralement net. sur- tout chez les mâles. Angles latéraux postérieurs du 7* seg- (1) La description originale de Gerris lateralis Sci-ruivnvmr. 1832 correspond à 1'espèce appelée asper depuis Fresrn 1861: Eur. Hemipt., p. 108 (Hydrometmy fH0nvA·ru 1907, 1;Tâz;i|Hung., vol. V, p. 307; Rovlm 1924, Bull. Ass. Nat. Vallée du Loing,
GERRIDAE. tilülllllh 225 ment abdominal. moins élargis et prolongés en pointe ob- i tuse, notamment chez les femelles (iig. 168. (.1. Corps élar- gi au niveau des hanches intermédiaires (fig. 167, Bl. S. costac 6. ( l.| Disque du pronotum concolore, d`un brun plus on moins foncé. T. I 8.I '1`ubercule glandulaire du métasternum. jaunâtre et sail- lant. Antennes relativement courtes et trapues·; premier article égal ou à peine plus court que les articles II et 111 réunis. Hémélytres et antennes noirâtres. Lignes jaunes (droite et gauche! des côtés du pronotum, ne se prolon- geant pas au-delà de la constriction. Face ventrale anté- rieure de l`abdomen. llave. Corps robuste et élargi au niveau du thorax. Teinte générale. noirâtre. Longueur: 10 à 12 mm (13 mm pour certaines femelles)., .. 6. gibbifer 8. I 7.1 '1`ubcrcule glandulaire du métasternum non saillant, à peine apparent. souvent concolore. Taille de 6 à 1() mm. ‘.'. (12.I Fêmurs antérieurs largement noirs. tout au moins sur leur bord externe: la base. jaunâtre. Antennes entièrement noires ou noirâtres. l(*. (ll.) T` sternite abdorninal des mâles. non tuberculé. Premier segment génital des femelles. tsctiforme ventralement, plus large à la base qu`à Yextrémité. avec une carène lon- gitudinale accentuée et sans dépression basale. '1`ibio·tar- ses postérieurs. deux tiers environ aussi lougs que les fémurs. Longueur : 6.5 à 8 mm. .............. 7. argentatus ll. (It).! T` steinite abdominal des mâles présentant deux tuber- cules. Premier segment génital des femelles, déprimé transversalement et quadrangulaire. vu ventralement. Longueur: 7 à tt mm .................... 3. odontogaster 12. ( 9.1 1·`émurs antérieurs flaves, avec deux traits noirs, non pro- longés jusqu`à la base et plus ou moins nets selon les indi- vidus; l`cxterne en général. le plus accentué. Antennes partiellement jaunâtres ou roussâtres. Premier segment génital de la femelle, vu ventralement. sans dépression basale (Hg. 178. Bl. Longueur : 8 à 10 mm ...... 9. lacustrîs 3. Gcrri: ts. str.} latcralis ScuuMMEL 1832. — Genis Iatcralis SCIIUM· VIEL. Vers. Gen. Bescbr. Ploteres. vol. 111, 1832, p. 39. — Cerris latcralis ROYER, Bull. Soc. ent. Fr.. 1925. p. 91 et Ass. Nat. Vallée du Loing, 1924. p. 188. —— Cerris Ialeralis POISSON. Bull. Soc. Sc. Bret., vol. XVII. 1940. ' lp. 159; etc... Corps étroit, à peine dilaté au niveau des hanches postérieures; brun foncé, revêtu d'unc courte pubescence dorée. quelquefois plus claire et I6
226 IIÉTÉROPTÈREB AQUAT1QuEs roussâtre. Vertex concolore ou bien orné d’une tache plus claire en che- VI`Ol'1 COl']llC la l’ll3.I`gB p0SlÉél`l€UI`8 ClllI`C les YEUX. EplSt0l'I1€ l3UI1âtI'€. AHt€H· nes roussâtres, le 4«" article et l’extrémité apicale du 3°, souvent noirâtres Iüg. 162, Bl. Rostre en grande partie noirâtre, sa pointe dépassant quel- (IUE! PGU les ll3llCl]€S E\llléI`l6UI'€S. PI`0llOlUHl l`€I`I`Uglll€UX. SOUV€l'll I`UgUCUX Q si * eîr * \ ` P P P R \ W e 5 H Fm. 161. -—· Gcrrzs latemhs Sci-rmsnvmn. — A, G, extrémité de Vabdomen d'un mâle aptère, vue ventrale et de profil; B, H, extrémité de Yabdomen d’U11 mâle macrop- tète, vue ventrale et de profil; C, F, extrémité de l'abd0men d'une femelle macrop- tère, vue ventrale et de profil; D, E. extrémité de l'abd0men d’une femelle aptère, vue ventrale et de profil. la ZOIIG (}l21ll`€ UUCUPB les l.l"()lS (1Uâl`lS p0Stéll€UI`S§ le lobe 3IlléI`l€UI` est _ noirâtre, saut une ligne médiane d’un jaune ocreux se prolongeant sur le dis ue ar une fine carène; le ourtour du dis ue noirâtre, com ris (1 P _ _ ' Y P les angles lateraux scutellaires. assez accuses chez les macropteres. Hebord latéro-marginal du pronotum présentant une ligne d’un flave ferrugineux pouvant exceptionnellement manquer au niveau du lobe antérieur (fig.
osninmix. canins 227 163, Al ; tubercule latéral de l`angle proximal mésopleural très atténué, se confondant avec la teinte de fond en général. Face ventrale noire, mais avec une fine pilosité à reflet argenté. brillant sur le vivant. Côtés du thorax présentant une bande latérale brun noirâtre s'étendant jusqu`au voisinage de la tête. intercalée entre la pilosité brillante de la face ven- trale ct une courte ligne également brillante. située au niveau de l’angle scutellairc du pronotum. Sternites abdominaux noirs. sillonnés d’une fine gouttière médiane, intéressant plus ou moins le méso et le métasternum. Un léger bourrelet longitudinal borde ventralement. à droite et à gauche, le connexivum. d`un flave roussâtre en dessous. Chez les aptères. les cinq derniers tergites abdominaux sont ornés. chacun, d°une tache médiane linéaire blanchâtre (fig. 162. Al. Une bande noire. accusée. externe sur lo fémur antérieur. . ·îîIi·_'.:·1î'; lé'- .`ç 1 ·<ï ·' à 1 . r:— É · g;;iü`=g;,‘ · iwïg xt", jt · A la | ' ! *» 'll · · ~ lriîtl ` . " . 0;, ' A B C 0 É Fm. 162. — Gerrîs luteratis, mâle. — A. abdomen vu dorsalement; B, antenne; C D, pièces squelettiques péniales. Mâle. — Echancrure du T' sternite abdominal. simple; angles latéraux , postérieurs de ce segment. aigus. Long. : 9 à 10 mm (fig. 161, A, etc.). Pièces squelettiques péniales (Gg. 162. C. D1. Paramères (fig. 179, D). Femelle. — Angles latéraux postérieurs du T" segment abdominal, aigus chez les aptères. prolongés en appendices subulés chez les macroptères (fig. 161. Bl. Long.: 9 à 11.5 mm. Distribution. lispi-ci- «I`af(inités ~optentrionales_ ~‘ob~«·rvant çà et là. on Frnna·«· (-1 vn .\l`riqnv iln Noril (Maroc`. —onvenl il l'ôlal <l’individus i~oI¢'·s_ rarcnicnl ,2I'1l!illl'l‘\ llimorphe, des rnacropti·rvs riiigraleurs, des tuicroplères et des aplères : rniswaux et pière~ xl`eau de sous-bois en général, parmi les plantes aquatiques. Creux de Pisseport (Besse·en— Chandvsw 1935), environs de Caen l(Ialvadosl, ¢·tc...
228 1lÉ'1`ÉBUPT]·)RES .\QUATIQl’ES G. lulvmlis i`. obscuratus Ed. \Vxm|~;u, glfmnlzux, wit. 11, 1937. D. 7) est une xarielé décrite d`,-\1leniagn<· qui Se diStiu;zue de la ferme type par ~0n pr0n0tu1n de teinte plue foncée. OBSERVATION. — L`e~pèce appelée G. aspur Ilimzisa 1861 a été placée en ~yn0nymie mec G. lateralis SCHUMMEL 1832 par 1'10RVA'Il·l (1907) (.lnn. Mus. Nat. Hung., xel. V. 19117. p. 307). (Jette ~yl'1UIly1ll1(;‘ fut «la1.>. la Suite maintenue par l\l. ROYER ¤1925) (Bull. Sur. vn!. Fr., 1925, p. 91-93). Dans un travail récent, Ed \¢V\L·VER et Steph. ZIMMERMAN i1955) (lun!. tut., wl. 155, 1955. p. 177-190) ont rétabli la dualité de- G. lutrmlis et de I}. uxprr en donnant eumnie distribution §!éU,!l‘1l[)111(l1l(·) à la première : I`.-\11emaunc, la N0i·xè2‘e, la Suède. la Finlande, le nord de la Russie, la Baltique, la Pologne, le Danemark, 1’Ec0sse, 1’Angleterre, les Pays-Bas, 1:1 France. 1`1tal1e. l’Autriche. la 'fchôeoslcvaquie, tandis que la Seconde, G_ «isp«·r·, serait Im·aI1s(·e 51 l’1taIie. 1`Amriche. la Y<¤ugc~1axie, la Syrie WV. Srmnnn. 1955, p. 1112. w»"É`IÈ?îîsÈT÷ïî‘ ·» ‘ · ·~·‘r ·> ë·,: _;h ’ ~‘:~,j:a¤â-,/É B »,àm§‘... F. l — 1,./ ..--5 ;_~. ** ,,,··Q§·;.l:' -·,·;.·_. . , .... ·». Qu: ' ,. ,,... Vi'? »··' ¤ rr ·;·· —~=i f · ..S·— — '^*€ » iiëîl " `'`G . -1- =·=a=;.:»2;? ·¤#= ,,,_zaï.3?:îï‘_·."—ëê¤?Èîë'."$,‘i·î [ .î— F11:. 163. —— Ornementauon du bord latéral du pronotum. — A, G. lawraL1s; B. C, D. E. G. thomczcus, var1at10ns de la tache nostoculaire (E: G. thomcicus raymon- dz) : F, G, H. G. costae français, tbzd.; I. G. costae fteben, de Syrie; t, tubercule latéral proximal mesopleural. 41. Gerris ts. st1·.)th0racicus ÈLHUMMEL 1832. —— Gerris thoracica SCHUM- MEL. Vers. Gen. Bcschr. P10tereS. v01. 11, 1832, p. 46. -— Limrwtrechus piebejus HORVATH. Wass. Hung., v01. V1. 1878. p. 8. —— Gerris J/zomcica PUTON, Synopsis, vol. 1, 1880, p. 74. -— Gerris thoracicus POISSON, Bull. Soc. Sc. Bret. V01. XV11. 19-10, p. 162 ; etc...
eanmma. — canins 229 Corps allongé (fig. 164). Brun noirâtre en dessus, avec une courte pilo- sité cuivrée. Vertex concolore. Antennes jaunâtres, le 4° article parfois ohscurci. Pronotum avec une tache jaune sur le disque, moins étendue que chez G. costae et de contour plus régulier, et une petite ligne médiane jaune sur le lobe antérieur ; une ligne latérale jaune sur le rebord mar- ginal ne s’étendant pas, ou exceptionnellement, au lobe antérieur ; parfois une strie latérale jaune, au voisinage de 1’œil (Hg. 163, B à E). Dos de llab- domen noir. parfois une ligne médiane jaunâtre; connexivum jaunâtre. / /1 \ / _ / il §` 7 · ¤·’ it ; '§tlttlè~~ |~ Ilm \ · t?$$£·t?| 1 jsè \; . Iëîjëgs È t1 i ( le * l i l [ i ` \ l 7 x x x ® \ Fxc. 164. — Gerris thoracicus Scmnvm. Tubercule latéral mésopleural, petit et noir tüg. 163, B, C, D, t). Face vcntrale noire, sauf sur le col du prosternum et une partie des hanches: une bande cuivrée latérale sur les côtés du mésothorax. Ventre finement sillonné médianement et recouvert d’une délicate pilosité argentée; les sternites ventraux portent une dépression très superficielle, circulaire ou ovale, et surtout nette sur les derniers sternites (fig. 165, A) des mâles. Fémurs antérieurs avec une large bande noire externe et une ligne noire interne, plus courte; une linéole longitudinale externe, noire, sur le tibia antérieur ; ce dernier, 2,6 à 3 fois plus grand que le tarse correspondant. Pattes intermédiaires et postérieures jaunâtres. 17
230 HÉTÉROPTÈRES Aouxriours Mâle. -— T' sternite à échancrure double; l’interne, peu profonde; &IlglCS l3téI`3l1X I)OSlÃé1”l€l1I`S d8 CB SCgIIl€l’lt, lElI`g€I'I`l€Ilt ouverts et courts (fig. 165. A). 'T° tergite en grande partie jaunâtre, ainsi que les segments génitaux. Squelette pénial représenté (fig. 165, et 166, B, C). Paramères (fig. 179, E, F, G). Huitième segment abdominal (fig. 166. A). Long. : 9 mm à 10,2 mm. Femelle. —~ Angles latéraux du 7° segment plus largement ouverts (fig. 165, B) ; impressions des sternites abdominaux II â VII, peu etendues. Long.: 11,5 mm. A er C , A • B ü * ~ qi /21 i r I y V ( ` VW l ’ ll i¤ M, l / i t. 1 /% ‘ i ll "‘ il R D `. Fm. 165. — Gerris thoracicus. — A, extrémité de 1’abdomen d’un mâle; B, ibid. dlbllê femelle (vue ventrale) ; C, pièces squelettiques péniales; D, extrémité de l’ab- uomen d'une femelle (Calvados), (vue de profil). flhez certains exemplaires de l’Afrique du Nord, les sternites V à VII ~ont entièrement flaies chez la femelle, les sternites VI à VII chez le mâle. Chez G. thoracicus rapidus Honvxrn, forme transcapienne, la tache du lobe postérieur du pronotum s’étendrait jusqu’à Fétranglement antérieur. (ihez G, lhoracivus fuscinotum HEUTER, forme de Finlande, le pronotum serait eoncolore, ou avec la tache du disque à peine distincte. G. thoracictzs reymondi POISSON 1950, est une forme du Sahara septentrio— nal à ligne latérale, jaune, marginale du pronotum, s’étendant sur le lobe antérieur (fig, 163 E) ; toutes les parties jaunes sont d’un jaune vif : ster- mtes génitaux largement jaunàtres. Touat, Reggan. (Inst. Sc. Chérif., 1950, p. 37). Distribution. —· G. thoracicus est largement répandu en France et en Afrique du Nord, sur les mares, étangs et d’une manière générale. les nappes d’eau tranquille, de basse altitude en général.
oEnmnA1a. — oartms 231 5. Genis (s. str.) costae HERRICIFSCIIAEFFER 1853. — Hydramctra costae Hiaaaicxr-Scxmzrrna, Wanz. Ins., vol. IX, 1853, p. 971. — Hydmmezra rufoscutellata COSTA lnon LATREILLE), Cimic. Cent., vol. 11, 1847, p. 8. — Cerris coslae PUTON, Svno sis, vol. I, 1880, 1. 155. — Gerris costae POIS- . P 1 _ _ ` SON, Bull. Soc. Sc. Bret., vol. XVII, 1940, p. 163. — Cerns lateralis tI·I.b.1 auct. nec. SCIIUMMEL ·— JACZEWSKI, Fragm. Faun. Mus. Zool. Pol.. vol. Ill, 1938, n° 23, p. 170; etc... _T/‘ i ` ` e;. si 1=., ,\. ; =*·ss*I~—'? ' 39·ç»,È,` i I ,\,, ·—, ig I ·,t.«·~,f·.—, 1 ; t ’ -1 I î" .. I ·\`~‘ · ‘~ I .<.<€,‘. 1 ` I I î‘1.^l«lE ··È1‘1 \ F l' x jl " É"' ·‘ÈiI'I' 1 li · ·. · j ï‘* ··'*î?‘* I I? '2 > , â i D N IICI l r ` 1 ' i ‘ j 1 ii 'ê‘ I *1 . ’ ,— I; \` ' • ’ ·â ‘ë· I É ' C4?} ·\ ` ` I ` . `t 1 + 23% \ p · , H ‘ l 4 '.-,É·£>· 1 I\ , Fm. 166. - Gerrts thomcicus. — A. huitième segment abdominal d’un mâle; B pièces squelettiques pénialcs (Caen) (Calvados); C. ibid. (Italie. Grèce). Corps allongé- et sensiblement élargi au niveau des hanches postérieu- res tlig. 167, Bl. Aspect général plus trapu que G. thoracicus. Dessus brun, revêtu dIune pubescence dorée. Épistome jaunâtre ; vertex brun, sauf les pores trichobothriaux postérieurs (Iig. 168, A), parfois plus pâles. Rostre: premier article jaunâtre, sauf une petite tache latérale noire, 2' article llave. 3' et —l~' noirs. Antennes: articles I, II, Ill, roux jaunâtre, _ article IV noir ou noirâtre. Lobe antérieur du pronotum. assez fortement renflé de part ct d’autre, brunâtre, sauf une courte ligne médiane jaune. Disque d’un jaune plus ou moins ferrugineux, sauf la périphérie et une ligne médiane incomplète, brune Ilig. 168, Bl, située dans le prolonge- ment de la ligne jaune antérieure. Rebords marginaux jaunâtres. la ligne latérale jaune, pouvant se continuer sur le lobe antérieur. Tubercule latéral de l’angle proximal des mésopleures, noir ou au contraire, Ilave et même livide (fig. 163. F, G, H1. Hémélytres avec des nervures d’un brun noirâ- tre et parfois quelques taches blanchâtres à la base, chez les vieux imagos de printemps. Dessous du corps noir, saut les côtés du prosternum, une partie des hanches. le connexivum, l’extrémité de 1’abdomen, jaunâtres. Il existe des exemplaires à sternites abdominaux presque entièrement flaves Une pilo-
232 HÉrÉRo1>rÈnES AQUATIQUES sité argentée revêt la face ventrale : deux bandes cuivrées sur les côtés du mésothorax. Tubercule glandulaire métastemal, en général, renflé. Les sternites abdominaux, surtout chez les mâles, présentent une impression liémicirculaire de part et d’autre d’une fine carène médiane ; cette impres- sion devient une dépression longitudinale assez accentuée sur le 7° seg- ment tfig. 168, D). Pattes jaunâtres ; le fémur antérieur, orné d°une bande noire longitudinale externe se prolongeant sur le troclianter; tibia anté- rieur. 3.5 fois plus grand que le tarse. Mâle. — 7’ sternite abdominal à échancrure double (fig. 168, D) ; seg- ments génitaux jaunâtres; angles latéraux postérieurs du 7° segment prolongés en pointes obtuses (fig. 169, D). Squelette pénial (fig. 169, A B. C, E, F). Paramères (fig. 179, H. 1). Huitième segment abdominal (fig. 169. D). Long.: 12 à 13 mm. 1 tx } I il gt iv r 1 ti; A *1 tt t l I W / \‘ J . \ 1 ’· ’ f T iut tw; B Fm. 167. —— Silhouettes de G. thoractcus et de G. costae H.-SCH, (vue dorsale). _ Femelle. — Angles latéraux postérieurs du 7" segment obtus et souvent relevés (fig. 170). Long. : 12.5 à 1-L mm. Distribution. — Espèce dc régions montagneuses, Alpes, Massif Central : lacs d’AU\`6TgH€ : Estixadonx, Bourdouze, Montcineyre, La Bartbe ; Pyré- nées-Orientales : Les Bouillouses_ Formiguères, Mt Louis. Font-Romeu, Ur. Eyne, Via, etc..., mais susceptible tte migrations en plaine. Allemagne. \utriche, Italie". La ligne latérale, jaune (lave, du pronotum chez les exemplaires St abdomen noir, est en général, nettement interrompue au niveau du rétrécissement antérieur et réapparaît ensuite, sur le lobe antérieur. Cette ligne jaune est, au contraire, ininterrompue chez des exemplaires à abdo- men largement llave, de même provenance que les précédents : j`ai, en outre, observé des formes intermédiaires entre ces E2 types extrêmes, chez lesquelles l’abdomen n’est que partiellement tlate et où la ligue latérale jaune du pronotutn est ininterrompue, mais très réduite au ni-
uiznnimu. -- nemus 233 · veau du rétrécissement antérieur. D'apri=s ces reuiarqucs. il paraît évident que lc G. lateralis Pu'roN (non S«:uuMMFL) (l) ne représente- qu`une variétô de G. coslac : var. fieberî Sricnm. 1935 (Sicile, Italie, Yougoslavie, Rouma- nie, Turquie, Syrie), (fig:. l63, ll. Long. : l2,6 à 14.6 uuu. 1·¤=%jc i-32%%. ïlqüèï Ji j§;z!·§¤‘Z" I . $_ ,·'·là v 9 î ~ î·" '·.·fiï #2 i' ·· N. _ s . 14.%; ;_ _' !f\_ · - ï3.i' - ' -l`î'.'. 'iàï · : ; :. :, ’·sî,<*` B . [mn, A t. -· ' ` . t\ È i·—.l` ··.‘) \ JÉÉÈJà .r. —r .··· l'. î' ` . .·.. · 1; ;_—·.··? i 42-,.,î as, ·':·i.t . A M ·‘···«‘îl :‘,î·,—· \ _ · âz'·`Ã:.l;:.·_:\ / 5..4., ._.·, ( .·,—ë:; . 5... f 4\\ /'·A‘:·'._U I' · (È: È··_. 4i ·] É Zïtfê ' ` ’ î '} Éë?·È··'.·..È Fm. 168. - Gerrîs ccstae. — A, tête, vue dorsale; B, disque du pronotum; C. abdo- · men d'une femelle, vu ventralement: D, extrémité de Yabdomen chez le mâle. l.<·s stcrnites abdominaux sont le plus souwut partiellement jaunà|x·e~ chez les G. coslae d’Italie (Calabre) et de Grèce : ils sont plus générale- ment noirs chez les exemplaires originaires d’Espa2ne, des Pyrénées- Orientales, du Massif Central, chez lesquels seule Fextrémilé de l’abdomen cst jaunâtre. En France, cette espèce subalpîne, à répartition gréoüraphî- que discontinue. paraît former deux races distinctes, reconnaissables notamment par la morphologie quelque peu différente des pièces sque- (1) Puma, Synopsis, 2• partie, 1880, p. 75.
234 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES lvttiques péniales (fig. l69, C, B) : G. costae poissoni VVM. ZM. [955 (I) et G. cosîac arvernensis n. subsp., très proche de la forme type, G. rosiac rnslae H.-S. . ·~ L1 = « » . 2 'Mu. · ·b* L . . ’ . `. 1 » · · i iv à i J, . ï i à \ ê; ' _ i ' . à L à iv A·t “·?·<« . 5 \ a è ·‘ É; ' " . î . ai *9;- · ,_ z , y ._ · . y _} g g; gf , »,. · il ‘ W ëa. ë·· < T ,1 gf . , ê · . _; n , . II gi , agi · \’ . ·. i` ëï wi · È ,. if C * ’,;:. Q; *‘ É`; · fl f =”· t ’ * . , a w » sa . . z ~‘sëi’ë 1 ~ r* »\ E ‘ ·î, ` "`==·;. __, _ ~ ' ` ;— A PJ B C _ '·« il él , ¤' ,·— ,. i l' X · E}; ai ai · ·' ' ww " ; '~:= . * X' " \— ., ..:~» ï · = :»»2=1*î. ï·. ;— .·‘·, ,⫤ î· :¢· ai ·° ·. A î'Éî É "S .—: î \3', _~ À, ' W É `È ° · ·` ti: , , < J, 9 : ‘ gz F [ C . v__,..= ,. } 7,;, K F 9 Fu:. 169. — Gerris costae, mâle. — A, B, C, E, F, pièces squelettiques de 1’aedea- gus: A, (Italie-Grèce); B, G. costae arvernensis, n. subsp. (La Barthe) (Massif Central) ; C, (Les Bouillouses) (Pyrénées), (Espagne :Ovied0) G. costae pozssoni. ; a, pièce médiane à extrémité fourchue et recourbée, b, pièce en « V », c, pièce paire latérale: D, huitieme segment. abdommal (Formiguères, alt.: 1.500 m.) (Pyr.-Or.); E, aedeagus: vu par en-dessus (Formiguères) ; F, aedeagus vu par en-dessous (Formiguères). D`après WAGNER et ZIMMERMAAN (op. cit.), la distribution des Lrois races principales de G. costae serait la suivante : G. costae costae H. S. : Allemagne, Autriche lfalie. Suisse, France. ' 9 Tubercule mesopleural souvent fïatve. Long. mâle : 12 à 13 mm ; femelle : 12,6 à 13,9 mm. (1) Ed. WAGNER et Steph. ZIMMERMAN, Zool. Anz., vol. 155, 1955, p. 177-190.
GERRIDAE. —- GERRIS 235 G. cosfae poissoni \\/cn. et ZM. : :\nglcte1·rc, France, Espagne. Tuber- cule mésopleural généralement noiràtrv. Long. mâle : 11 à 12,3 mm ; femelle : 12 à 13 mm. G. cnstae fieberi Srrcn. : Sicile, Italie, Yougoslaxie, Roumanie, Turquie, Syrie. Tubercule mésopleural pâle. Long. mâle : 12,6 à I3 mm ; femelle : 13.7 à 14,6 mm. Quant à la forme arvernensis : La Barthe, lac Estivadoux, lac de Mont- oineyre, etc..., ses dimensions, 11,5 à 12,5 mm, sont comparables il celles de la race poissoni, mais la morphologie des pièces squeletliques péniales (fig. 169 B) semble la rapprocher de la race roslac costae. Autre variété : G. cosiae derubra Pauzan. Lobe antérieur du pronotum de teinte à peine ferrugîneuse. A `- B E ·· .. C D Fm. 170. - Genis costaes extrémité de 1'abdomen d'une femelle: A, La Barthez C, Montcineyre (Puy-de-Dôme), (Alt.: 1.333 m.); B, Formiguères; D, Eyne (Pyr.- 01*.1 (slt. 1.300 à 2.300 m.), 6. Genis (s. str.) gibbifer SCHUMMEL 1832. —— Gerris gibbifera SCHUM- MEL, Vers. Gen. Beschr. Ploteres, vol. III, 1832, p. 4-1. — Hydrometra paludum Duroun (mm Faemcxus), Rech. Anat., 1831, p. 199. — Genis gibbifer POISSON, Bull. Soc. Sc. Bret., vol. XVII, 1940, p. 165 ; etc... Allongê et un peu élargi au niveau des hanches intermédiaires. Dessus noir olivâtre avec une pilosité dorée sur le vertex, le pronotum, les ner- vures des hémélytres. Une tache rousse en chevron à la base du vertex. Rostre noir, sauf sa base ilavescente. Antennes noirâtres sauf un trait roux. fréquent du côté interne du premier article, et la base des 2° et 3°, rousse (fig. 171, E). Pronotum avec une courte ligne médiane, jaunâtre sur le lobe antérieur, continuée sur le disque par une fine carène noire. Bord latéral avec une ligne marginale, jaune flave, interrompue au niveau de l’étranglement antérieur. Cette ligne jaune peut se prolonger sur la base articulaire de l’hémélytre. Tubercule latéral mésopleural noir. Dos de 1’ab- domen noir ; une ligne médiane rousse sur les tergites, moins nette chez les femelles. Marge du connexivum jaune roussâtre, très étalée sur les tergites l
236 HÉTÉROPTÈRES AQUAHQIJES VI et VII. Face ventrale noire avec une pubescence argentée, brillante. sauf sur les côtés du mésothorax où elle est cuivrée. Les côtés du pros- ternum, des taches sur les hanches. le tubercule glandulaire métasternal. parfois une ligne médiane abdominale, les segments génitaux. d’un flave jaunâtre. Fémur antérieur orné d’un large trait longitudinal noir externe et un autre, moins accusé, sur le bord interne qui va en s’élargissant vers Fextrémité tibiale. '» 6 . '. r GD , ilï s :r É- - ;,· · i I .§¢·»" _,·_··E ; J`: _."•. ‘·...“f-la 5"=·.·À?; f··;`£=·l·‘ i:_:.__—··‘Q : Z _ .:;_«` '2··"~»»ï ' ‘_.' É ,ü;ié·?=:= ·S··î·"·=%.4—€·:·î·;’h¢ ',¤:;,·=¤·r·(' _`1*·‘ : î·j'.€ ï=; ‘ ·.î:·;,'L.·. .;— A B lë ',» il » ( L C , ( D E Fm. 171. —— Gerris gzbbifer SCHUMM. — A, extrémité de Fabdomen d'un mâle ; B, tbîd. d'une femelle (vue ventrale); C, D, pièces squelettiques pénîales; E, antenne Mâle. —-— Derniers sternites abdominaux présentant, de part et d’aut1e de la fine carène médiane, une impression allongée, faiblement excavée: É" sternite à échancrure double et accentuée (fig. 171, A) ; tubercule glan- . dulaire métasternal renflé et roux sur fond noir. Squelette pénial (fig. 171, C, D). Paramères (fig. 179, J, K, L). Long. : 10,5 - 11 mm. Femelle. ——— Impressions des sternites abdominaux très superficielles (Hg. 171, B) ; tubercule glandulaire moins accentué; segments génitaux. en général, à peine relevés obliquement vers le haut, tout au moins chez les exemplaires français (fig. 172). Long. : 12 - I3 mm. Distribution. —— Toute la France, Corse et Afrique du Nord, surtout sur les CHUX dOI‘IY]HI11(}S. ACCOII1p3EI]P HSSCZ SOIIVGHI. PH Il'1OHtil§Ãl18 le (‘r)$(1lt’ !lacs d’Auvergne, Cerdagnem).
' oiznmms. -—— osnms 237 Variétés et espèces voisines : La var. flaviventris Puron (Synopsis, vol. I, 1880, p. 157) a les sternites abdominaux, le métasternum et la base du mésosternum, (laves. Cette forme a été décrite d‘après des exemplaires provenant d'Italie. Elle paraît rare en France et peut s’observer sous la forme brachyptère (K. H. C. Jonmm 1947. — H. Fonsmn 1954) (1). La var. fuscicomis REY 1893 (à antennes noir brunâtre) parait de peu «l'intérêt. -Gerr·is gibbifer maculata TAM. 1946 (Soc. Mus. Civ. Rovereto, vol. LXVIII, 1946, p. 7) : ligne latérale jaunâtre du pronotum réduite àl une petite tache située sous l’angle latéral scutellaire du lobe postérieur et base de 1’hémé- lytre obscure. _________ .-1 A B . — 2- ·\ `—*· ...5*- """ \ C ——.·¤ Fxc. 172. - Gerrts gtbbtfer, femelle macroptère .— A, extrémité de l'abdomen vue de profil). (Calvados) ; B, ibid. (Puy-de-Dôme): C, tbid. (Pyrénées-Orientales). Gen-is brasili Poisson (Bull. Soc. Sc. Bret., vol. XVII, 1940, p. 167, fig. 21 et 22) est une forme de 1’Af1·ique du Nord, très voisine de G. gibbifer ` et qui s`en distingue par les antennes proportionnellement plus longues et plus grêles ; le l" article nettement plus court que les articles II et [II réunis. Le l" segment génital des femelles dilaté avec ses bords laté- raux renflés. La base du rostre et toute la face ventrale sont largement (laves. Longueur : 10 - 12 mm. Algérie. G. italicus Ed. Wlomm 1954, est une espèce d‘Italie et de Sicile très proche de G. gibbifcr. y (1) Acta Soc. Ent. Col. Prague, vol. 44, 1947, p. 47. — Beitr. Entom. Dtsch., vol. 4, n' 5-6, p. 595. 1954. IB
238 HÉTÉRoPrEnEs AQUATIQUES 7.Gerri; (s. str.) argentatus SCHUMMEL 1832. —— Cerris argentata SCHUMMEL. Vers. Gen. Beschr. Ploteres, vol. Ill, 1832, p. 49 ; PUTON, Synops., vol. 1, 1880, p. 158. — Gerris apicalis CURTIS, Brit. Ent., vol. XII, 1835, r. 553. —— Hydmmetra servillei FREY-GESSNER, (prt.) Minh. Schw. ent. Ces., vol. l, 1864, p. 228. — Gerris argentatus POISSON, Bull. Soc. Sc. Bretagne, vol. XVII, 1940, p. 169 ; etc... `\` X ,/‘ ¤/ \~— i\ av § " "“" à ·-%’ " SS — V \ îï \. Ã fi · , ( “ ' Meier msmw mmm! . A 7 F 3 8 .... v ....... T i 3 Fra. 173. - Gerris argentatus ScHUMM. - a, aile postérieure; F3, fémur poste- rieur; h, hémélytre; pa, lobe antérieur du pronotum; T3, tibia postérieur; t3, tarse postérieur: 7 et 8, septième et huitième segments abdominaux. Espèce très voisine de la forme suivante; pigmentation générale sen· siblement identique chez les microptères, mais qui sont plus noirs et de · taille plus petite. Carène médiane du pronotum plus accentuée. Pattes intermédiaires et postérieures presque noires dorsalement, avec les fêmurs jaunâtres en dessous (fig. 173). Mâle. — 7° sternite abdominal à échancrure double, sans dents (fig. 174, Cl. Squelette pénial (fig. 174. Al. Paramères (Hg. 179, N, O). Long. : 5.5 · 6,5 mm. Femelle. — Angles latéraux postérieurs du 7' segment très courts (fig. 174, Bl. Long. : 7,5 · 8 mm. Distribution. — Toute la France et la Corse, Algérie, Maroc : ~11r·tout sur les eaux domnantes. Dimorphe : macroptères (fig, 1731 et microptères.
cimnma. — canms 239 La forme suivante, décrite de Suède. proche de C. argcntalus, est à rechercher en France: 7 bis.Gerris is. str.) sphagnetorum GAuN1Tz 1947. — Genis sphagne- torum GAUNITZ. Opusc. Soc. Ent. Lund,. vol. I2. [947, p. 34. / // f , · A Ã = \‘l' e V \» È , et \ ·€— ,• M ‘ A B C Fm. 174. — Genis argentatus: A. pièces squelettiques péniales; B. C, extrémxtes de l‘abd0men chez la femelle et chez le mâle (vue ventrale). Ferme aptëre. Noire en avant avec une courte bande médiane jaune brunâtre et avec de courtes bandes latérales jaunes. Tergites abdominaux IV à VII avec des bandes médianes argenté brillant. Longueur des articles III et IV des antennes: 0,50 - 0,55 mm (fig. 175, A). n ' f \ *' ` ·· · B C si lnl D U `U Fm. l75. — Genis sphagnetorum G.wm·rz: A, antenne ; B, C, extrémités de 1'ab- domen d'un mâle et d’une femelle (vue ventrale) ; D, pièces squelettiques pénlales limité de Gwmrzl.
240 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES Pronotum à peine voûté postérieurement. Rudiments alaires indistincts comme chez G. najas. F émur intermédiaire un peu plus court que le tibia et le tarse. Premier article du tarse pas tout à fait deux fois aussi long que le deuxième. Fémur postérieur à peine plus long que le tibia et le tarse ; premier article du tarse, pas deux fois plus long que le deuxième. Mâle. — 7° sternite abdominal présentant médianement une encoche (fig. 175, B). Connexivum du 7* segment sans angle épineux. Squelette pénial assez semblable à celui de G. oclontogaster dont les bras clorsaux sont cependant plus longs. Bras ventraux (fig. 175), plus larges, plus courts que ceux de G. odontogaster, non bifurqués. A W W e É · _.É \ IP! ’ 1T :· fg _; `§·È ·'i‘ B ··*2::;-;1··_CÉ;;:2§;:ï'l~··· ‘ IM ” f"\ . 9 .... D E Fu: 176. —Ge·rris odontogaster Zmrnrzsrxsnmz A, antenne; B, extrémité de 1’abdo- · men d’un mâle (vue ventrale) ; C, E, ibid., femelle ; D, extrémité de Pabdomen d’un mâle (profil). Femelle. — Segment génital densément et finement poilu, semblable à celui de G. argentatus, élargi à la base et présentant une petite carène (fig. 175, C). Connexivum du 7’ segment terminé en angle épineux, court mais distinct. Forme macroptêre. Pronotum voûté postérieurement. Les hémélytres atteignent le bord pos- térieur du dernier segment abdominal. Cette espèce est une forme de tourbière ; elle s`observeruit toujours sur des eaux à Sphaignes et à mousses.
uranium. — omnrus 2/rt ti. Genis (s. str.) odontogaster Zmrsasranr 1828. — Hydrometra odon- togaster ZETTERSTEDT, lns. Lapp.. 1828, p. 282. — Gerris odontogaster P01ssoN, Bull. Soc. Sc. Bret., vol. XVII. 1940, p. 163; etc... Dessus noir et pubescence dorée. Tête concolore. Antennes et rostre noirs. Premier article antennaire aussi long que les deux suivants réunis Ifig. 176, A). Une ligne médiane jaune roux sur le lobe antérieur du pro- notum, continuée sur le disque par une fine carène. Une ligne marginale, (lave ou rousse, sur le lobe postérieur au niveau des angles latéraux, chez les macroptères, qui se prolonge sur la base articulaire de Ybémélytre. Dos de l’abdomen noir. Connexivum d’un jaune roux dans les deux sexes. Fémur antérieur en grande partie noir, sauf la base jaunâtre. Dessous noir, revêtu d’une pubescence argentée. Sur les côtés du mésothorax, une bande noire se trouve intercalée entre une bande cuivrée ventrale et une bande argentée latéro-dorsale; 1’abdomen des femelles microptères peut être ilavescent. I l D ` Z i· · Q Frs. 177. -— Gerris odontogaster: A, B, pièces squelettiques péniales. de face et de profil. Mâle. — 7‘ sternite abdominal à échancrure double (fig. 176, B) ; Have sur son bord postérieur et portant deux dents cylindriques dirigées vers l’avant (fig. 176. D1. Squelette pénial iiig. 177). Paramères (fig. 179, Ml. Long. : 7 à 8 mm. Femelle. —- Premier segment génital flavescent, transverse et impres- sionné transversalement (fig. 177. C. El. Long. : 8 à 8.5 mm. nx Distribution. — Cà ct là vn France : Norrnandie (Calvados, etc.), Bretagne lIlle-et·Vilaine, etc.) ; mures et étangs, parmi les plantes aquatiques. Di- mopphe : macroptèrcs et microptères, plus rares, L'espb<·e est «l‘al’finités
242 Hmaaopràaas AQUATIQUES ~.eplenl1·ionales, ainsi que G. l(ll(’f‘llIlS : elle esl <·omuuuu· dans certains lacs d`Auwer,<1ne. Une variété brevispinis Imxnisriii (.1rk. lool., wl. XXVII, A, n° I4. l935. p. ll) est connue de Monaolie. 9. Gcrris (s. str.) lacustris L1NNÉ 1758. — Cimex lacuszris LINNÉ. Syst. Vat., éd. 10. 1758, p. 450. — Gerris variabilis CURTIS, Brit. Ent., vol. XII. 1835. t. 553. — Hydrometra servilîei FREY-GESSNER (prt.), IVIittli. Scliw. ent. Ces.. vol. I, 1864. p. 228. — Gerris Zacustris POISSON. Bull. Soc. Sc. Bret,. vol. XVII. 1940. p. 170 ; etc... A B ‘ T e . ’•` · ixuiixgëgi \ I W W A ,¤x\x \~ “ _ x C i ~ , ' § . pf " · / r . ,0 / tg e n _ë MT5 ‘ —·.. , ,__` . Qi'-; .·` 7 ·‘ F D Z Z E F10. 178. — Gerris lacustrts. L, forme macroptère : extrémités de Yabdomeri d’un mâle, A, et d’une femelle, B, D (vue ventrale) ; C, ibid., femelle (profil) ; E, F, pièces squelettiques péniales. BFUH I10l]`âÈI`€. Une tache TOUSSB EH CllCVI`0I1 SUI' le VCITGX., €l'ltl”€' les YEUX. Antennes noirâtres, moins foncées ventralement ; premier article plus court que les articles II et III réunis. Une ligne médiane jaune sur le lobe antérieur du pronotum dont le processus scutellaire est caréné; ses mar- ges latérales. jaunes, du lobe antérieur à l’angle scutellaire, la ligne jaune étant interrompue au niveau de Yétranglement antérieur. Dos de l°abdo- mén noir. Connexivum étroitement flave. Les côtés du prosternum, la base du rostre, les pattes. l’extrémité de l°abd0me11, jaunâtres. Fémur antérieur orné de deux lignes noires incomplètes. l’externe plus accentuée ' et plus longue que l°interne. Mâle. — Face ventrale en grande partie noire ; 7” sternite à échancrure double (fig. 178, A1 ; squelette pénial Ifi. 178, E, Fl. Paramères (fig. 179, P. Q). Long. : 8 à 8.5 mm.
cmmxnzm. — mmms 243 ï "- .‘ Q . / C, 3- K Ã · : ' à LQ ,· _ 2 L " ri · Y , 1 É î 2, E A •,` _ J B Q` D C J `· ` ` · \ .` J ‘ " " I l \ , a ' · ·· xa F , · _ .-·.\ XI , , · x ‘ . I G G · ii I H »* L I 1 _a_lë . . . # ~ . î · . K ·/~ / _ if., ` _ , É a , · _ ï I . 1 4 ' j 5. xs 1 ,· f ; ‘ U Q a · ‘ Fm. 179. — Paramères chez les Gerrxs : A. Aquarius paludum (Caen; (Calvados); B. A· îèlîüë (pâûîïïg (Caeî1t)I(Calëag0s;; E. rëeâjas (Caen: P, latcëahë (Calva- :10 ): . . t ora cus ( aie, r ce ; , . oracicus ava os): . . thora- ct§usè(Il1e-îgvllagnîp ; JH,GG. cgâtçe azëeînêrbzâis ôMîSS1î<Cë1tFî2gifI, Gè costae (For- mgu res) yi'.- r. ; . . gz ier r r.- r. ; , . g er ( al do ); L, G. gibbtjer (Ille-et-Vilaine) ; M, G. odontogaster; N. G. argentatus (brachgâtèîe; O, É. a1·g?nta3îî (macroptère); P, G. lacustris (brachyptère); Q, G. lacustrls (macrop- re). Dm .
244 HÉTÉROPTÈRES AQUAr1oUEs Femelle. —— Face ventrale en grande partie flave ; parfois trois bandes noires, dont une médiane, assez nettes; premier segment génital tecti- [orme (fig. 178, B, D). Long.: 8 à 10 mm. Distribution. —— Le plus commun des Gerris ; affectionne plutôt les eaux tlormantes. S’observe parfois en montagne avec G. costae. Espèce à vaste distribution paléarctique. Polymorphisme alaire accusé. La var. fulviventris TAMANINI (Bull. Soc. cnt. ltal., vol. LXXVI, 1946, p. 151 est une forme décrite d’Italie à sternites abdominaux noirs, ou en grande partie noirs. Autres formes basées sur des variations de la pigmentation : G. Lacus- tris caudifulvn PANZER, infuscata PANzEn, ventriflava PANZEH, delinenta Pmzea, distincte Pmznn. (Carînthia vol. Tl, 1925, p. 93-94).
mnves 245 LARVES DES CERRIS. Les lar·ves des Genis européens ont été étudiées en particulier par E. ROUSSEAU (l92l), qui a représenté les stades IV et V de Cerris lacustris. ainsi que le stade V d’/lquarius najas, et surtout par H. MITIS (1937) qui en a fait une étude comparée ll). Les larves des stades IV et V des espè- ces françaises peuvent être différenciées, soit par espèce, soit par groupe d’espèces de la manière suivante : A i. ·*ti ` ll? B *Sll`_!§\âÈ` s A l vt (lg ll?) i Nl ti Y la J \ g `\ J l.«»·rq¤.· [ Q ) `éë il '. rfiâf ‘4t xxx} Ã"; iriïüsi gg ssîia · mf **4* >;_:.· MH! iti! Fxc. 180. - Aquarius poludum : A, stade larvaire IV : B. stade larvaire V. I. (10.) Fourreaux alaires bien développés. 2. ( 3.) Premier article antennaire distinctement plus long que les ' art. ll et III réunis (fig. 180, B) Aquarius paludum (stade V) 3. (2-4) Premier article antennaire plus court ou bien tout juste aussi long que les articles Il et III réunis. 4. ( 5.) Premier article antennaire plus court que les articles Il et III réunis (fig. 181. B) Limnoporus rufoscutellatus (stade V) (1) Zoo!. Jahrb., vol. LXIX. 1937, p. 337.
246 Haraaoprizans AQUAHQUES 5. ( 1.) Premier article antennaire aussi long que les articles 11 et 111 réunis. 6. ( T.) Face dorsale de Yabdomen (tergites abdominaux) présen- tant des taches « ocellées » noires. Ornementation du mésonotum larvaire comme sur la figure 182. B. C .... Cerris argentatus (stade V) Gerris odontogaster (stade V) " J«:’),.-···'\,4‘·`._4·` ·J:¢‘%,.·""···»», _"\` ~l "·. ‘, Ã? .· A ix É É H ‘ rfi it? . r' ( ( :· , li îâclgë (li l · · È; ·` Zi ( 1% .! · • M-(s lëlrîf Wi F? Fra. 181. — Lmmoporus rufoscutellatus: A, stade 1arva1re IV; B, stade Iarvaire V. T. ( 6.) Face dorsale de l’abdomer1 sans taches « ocellées » noires (fig. 183, B) .................................... Gerris lacustris (stade V) Gerris gibbifer (stade V) 8. ( 9. } Mésonotum larvaire montrant postérieurement une figure nette en forme de pointe de flèche (fig. 184, B) ........ Gerris thoracicus (stade V) Gerris costae .... (stade V) Gerris laleralis . . (stade V) 9. ( 8.) Mésonotum larvaire sans ornementation, ni dessin bien nets (fig. 182, C) ..... . ........ Gerris argentatus (stade V)
mavas 247 IO. ( 1.) Fourreaux alaires petits, écailleux, mais distincts. ll. (16.) Premier article antennaire plus long que les articles II et 111 réunis. __f X 1 â 5 B i C ,t'i `( ( x L Z Q; ·— $4 ( \__ 1/ W si l rw n ( ; fr _ L: `ïl. hr 2 À ê F *' ai W É 2 sit Éd. ·; aff » *2 •:»M:>m *;.2;* ..,_ _ .... ww (T; A â ' I ” \î ( . t / A ïgR>;§D§?e) ww W3; "Éî?’ Frc. 182. - Gerrts argentatus: A. stade larvaire IV: B, C, stade larvaxre V. 12. (13.) Mésonotum ornementé comme dans la figure 185, B .. · Aquarius najas (stade V) 13. (12.) Mésonotum d’aspect différent. 14. (15.) Abdomen avec quatre taches nettes, claires, rectangulaires sur chacun des tergites (fig. 180, A) Aquarius paludum (stade IVI
248 HÉ1·Éa0prÈREs AQUATIQUES 15. (14.) Abdomen sans taches bien nettes (fig. 185, A) .......... . Aquarius najas (stade IV) 16. (17.) Premier article antennaire plus court que les articles II et III réunis. Aspect élancé (fig. 181. A) . ............. Limnoporus rufoscutellatus (stade IV) Premier article antennaire aussi long que les articles II et III réunis. 'sîîlx si! Q ( 1 8 ‘ 9 bv g h amazsai j É È Ã, A B **3 " îiïe àà? v Frc. 183. — Gerrzs lacustms. —— A, stade larvaire IV; B, stade Iarvaire V. 18. (19.) Abdomen avec de petites taches « ocellaires » sombres. a) Mésonotum présentant un dessin clair en pointe ' de flèche émoussée (Fig. 184, A) .............. Gcrris thoracicus (stade IV) Cerris costae .... (stade IV) Cerris lateralis .. (stade IV) b) Mésonotum ornementé comme l’indique la figure 182 A ................. Gerris argentatus (stade IV) Gerris odontogaster (stade IV) · 19. (18.) Abdomen sans petites taches « ocellaires » (fig. 183, A) Gerris lacustris .. (stade IV) Cerris gibbifcr .. (stade IV)
r.AavEs 249 DESCRIPTIONS SOMMAIRES DES LARVES Les stades larvaires I, II et III n'ont pas de fourreaux alaires ou n’en possèdent que de très peu distincts; les stades larvaires IV et V des Cerris européens sont à classer en trois groupes d’espèces, chaque groupe ayant des larves morphologiquement difficiles à différencier : Groupe Gerris lacustris - Cerris gibbi/er. Groupe Cerris argentatus - Gerris odontogaster. Groupe G. thoracicus - G. costae - G. lateralis. ii. ( i.‘ï`.• î É ,41 T; '—; ‘_ ( F t . " ,_ï`i\_ > ‘q;E jr ,j tt. Eg ,·î(p;(\4,· e jp, §:‘~J€Eî$¤¢TFÀ l ga vi E A imüzg. tem B wtîi w (V 9 Fzc. 184. — Gcrrts thoractcus. — A, stade larvaire IV; B. stade larvaire V. Limnoporus rufoscutellatus. — Stade V: face dorsale de la tête, brun noirâtre, ses côtés orange clair; antennes jaunes à extrémité foncée; pronotum brun noirâtre ou noir. Pattes antérieures en grande partie, jau- nes, les tarses noirâtres. Côtés du métathorax noirs. Dos de l’abdomen brun noirâtre, les tergites III à VI avec deux taches jaunes, les tergites Il à V avec une ligne médiane blanchâtre qui s’étale sur le tergite VI en une tache presque ronde. Longueur : 9 à 12 mm (fig. 181). · Aqwzrius najas DE GEER. -— Stade V : face dorsale de la tête, noire, ses_ côtés jaunes ; antennes noires. Pronotum noir, sa marge postérieure et ses côtés jaunes. Mêsonotum noir avec des taches rêniformes de part et d'autre de la ligne médiane. Métatonum brun, ses côtés noirs. Dos de l’ab·
250 HÉTÉROPTÈHES A UATI uns Q domen gris brun. Deux taches. jaunes, submédianes et nettes sur les ter- gîtes IV, V, V1, estompées sur les tergites antérieurs ; deux taches noirâ— tres sur le 7° tergite. Longueur de la larve âgée : 11 à 12.5 mm (fig. 185). Aquarius paludum F. — Stade V : face dorsale de la tête, noire ; côtés jH.UIl€S ; HIIÈBHHCS l'lO1I`€S. PTOHOÈUIH !'lO1.I` Q SCS côtés Gt S3 Iïlâïgê pOStéI`1€U1`€. gris brun. Mésonotum noir. Côtés du métathorax gris brunâtre. Dos de Yabdomen gris brunâtre avec des taches claires sur les côtés de chaque tergite et de part et d’autre de l’axe médian : d’où quatre taches allongées par tergite de 1 à V1. Longueur de la larve âgée : 9 à 12 mm. (fig. 180). . . /`·` ` A az` ..` l ,·~ ' ' : ài ‘. . à Sl 3 E *4 F ji? 2 l à r '« I ` ll; `·l‘1.·§;i" 4/ g.\ = Q l A f .' ‘,ê<g.·’;,è:·1' B *ï ‘* Q-'?jÈ· ( ïœîlza >,;Éë‘ * 3::* tgz r; ‘ <.=,î·¤ _ ë.ù§ ÉÉLÉÉ vga war îï ai· Fm 185. — Aquarius najas. — A, stade larvaire IV; B, stade larvaire V. Cerris lacustris L. — Stade V : face dorsale de la tête, brune avec des zones plus sombres; les côtés clairs. Antennes jaunes, noirâtres à l’extré- xnité. Pronotum brun noirâtre à noir ; ses côtés et son bord postérieur gris jaunâtre. Mésonotum avec d’étr0ites lignes sombres et claires. Côtés du métathorax flaves. Dos de Fabdomen gris jaunâtre; deux taches rectan- gulaires contiguës, jaunâtres sur le 6° tergite ; deux autres, plus petites et plus écartées sur le 5°. Des taches confuses, latérales, bien moins distinctes. Longueur de la larve âgée : 5,5 à 7,5 mm (fig. 183).
BIBLIOGRAPHIE 251 Cerris gzbbifer SCI1. — Stade V : la pigmentation rappelle beaucoup celle des larves de C. lacustris. Longueur : 7 à 9.2 mm. Gerris argentatus SCH. — Stade V : face dorsale de la tête, noire, ses côtés flaves. Premier article antennaire jaune brun, les autres plus sombres. Pronotum noir, ses côtés gris jaune. Mésonotum avec quatre taches allon- gées roux jaunâtre; les internes étroites et longues, les externes courtes et s`élargissant à Fextrémité qui est arrondie (fig. I82. Bl ; extrémité postérieure du mésonotum roux jaunâtre. Côtés du métathorax jaunes avec des taches noirâtres. Chez certaines larves (fig. 182, A). le mésonotum est plus largement noir ou noirâtre, sans taches postérieures, ni latérales antérieures, nettes; les côtés du thorax (métathorax), jaunes avec des taches noires, ou bien entièrement noirs (fig. l82, C). Tergites abdomi- naux, brun noirâtre, des taches arrondies, jaune roux. latérales sur les tergites; des taches ocellées luisantes, submédianes, sur fond clair, sur les tergites III à VII. Fourreaux alaires noirs ou bleu d’acier brillant lfig. 182, B, C). Longueur : 4.2 à 5 · 6 mm. Gerris odontogaster ZETT. — Stade V: la pigmentation rappelle celle i de la larve de G. argentatus. mais avec les taches décrites, moins nettes. plus estompées. Longueur : 5,5 à 7 mm. Genis thomcicus SCH. — Stade V : dessus de la tête, brun noirâtre ou noir; faces latérales flaves. Antennes gris jaunâtre. Pronotum noir, ses côtés flaves. Fourreaux alaires noir luisant. Côtés du métathorax en grande partie, jaunes. Tergites abdominaux gris jaunâtre avec des taches jaunâ- tres, rondes sur les bords latéraux et de petites taches ocellées sur fond flave, brillantes sur les tergites III et VII, celles du tergite VII, allongées : celles du 3° tergite manquent souvent. Toutes les parties noirâtres du corps ont des reflets bleu-acier luisant. Longueur : 7 à 9 mm lfig. l84l. Cerris costae ll. S. — Les larves du stade V ressemblent à celles de G. thomcicus. Les taches claires des côtés de l’abdomen sont plus petites : les taches ocellées, noires, n’existent que sur les tergites V. VI. VII. Lon- gueur : 8 à IO mm. Cerris lrzleralis SCH. — Les larves du stade V sont d’une teinte générale plus rousse que celles de C. thoracicus et G. costae.
252 Hûnîznomrànns Aouimonas BIBLIOGRAPHIE (1) 1950 Bmnnxns (G.P.). —— Specializations in organs and moxements with il releasina function. Symposia of the society for experi- mental biology, vol. IV, Cambridge, p. 337. 1954 Benïnmn (H,). — Les Insectes aquatiques d’Europc. Encycl. Entom., sér. A, vol. I, p. 93. 1948 Bnown (E.S.). — A contribution towards an ecological survey of the _ aquatio and semi-aquatic Hemiptera·Heteroptera (water- bugs) of the British. Isles. Trans. Sur. Bm`!. Ent., ml. IX, p. 151. 1953 —— Note on aquatio Hemiptera from Syria and Iraq. .1nn. Mag. nat. Hist., vol. VI, p. 579. 1923 BUTLER (E.A.). — A biology of the British Hemiptera-Heteroptera. pp. 1-682, 7 pl. 1927 Cmm (W.E.). -—- Notes on the biology of iepoplzilus bonnairei Sign. Ent. mont. Mag., ml. LXIII, pp. 238-241. 1933 —— A new family of Hemiptera-Heteroptera with notes on the phylogeny of the suborder. Ann. Jing. nat. Hist., (10), vol. XII, pp. 180-196. 1943, a —- The generic names of the British Insects. Roy. ent. Soc. London, part. 8 (Hemiptera-Heteroptera). 1943. b — Some remarks on Walton’s natural Classification of the British Corizidae. Ent. mont. Mag., vol. LXXIX, p. 109- 111. 1954 — The evolution of the Water-Bugs. Symposium ou Organic Evolution, Bull., n° 7, pp. 91-103. Nat. Inst. Sc. India, New Delhi. 1955, a — A reconsideration of the systematic position of the fa- mily Joppcicidae Reuter, with notes on the phyloaeny of the suborder. Ann. Mag. nat. Hist., ser. 12, vol. VIII, p. 353. 1955. b — Check—List of Family and subfamily names in Hemip— tera-Heteroptera. Ann. Mag. nat. Hist., vol. VIII, p. 257. 1949 Crnws (W.E.) et Usmeen (L,). — Classification of the Veliidae (Hemip- tera) with à new Genus from South Africa. Ann. Mag. nat. Hist., sér. 12, vol. II, p. 343. (Clef xlichotomique des familles de Gerroidea). 1909 DELcoURT (A.), —— Recherches sur la variabilité du genre Notonecta. Bull. Biol. F1`. Belg., xol. XLIII, p. 373-460. 1865 DOUGLAS (.l.VV.) et SCOTT (J.), — The British Hemiptc1~a-Heleroptera, p. 1-617. (1) Voir aussi p. 18.
a1B1.10emP111E 253 1955 lltriis ·(Zl.l. —· Les genitalia des tleniiptères-Iteteroptères. Ménz. Mus. .’V«zt. llist. nul,. ser. .\. Zoul., wl. VI, fasc. 4, pp. 183-278. 1926 1€i«m.0\1 (T.). - Ãtmwpliolouical aud ltiologival Studies 01 the Swedish Families nf Hemiptera·l1eter0p1era, parl. 1. Zonl. Bidmg, vol. X. p. 31-179 : part. II, ml. XII, p. 113-[Fm. 1926 Esixr (T.), -— Itemarks on the Linnaean species nf .V¤·pu and Lucca- lrephes (Nepirlne). Ball. Bronrkl. Soc., vol. XXI, p. 177- l81. 19411 ... Some aquatic and semi-aqu:t1iz· Ileteroptera from China Mas. Ilearle, vot. VII, fasc. 5, p. 126. 1941 — — Aquatic and semi—aq11utic lleteroptera from Mandchuria. Trans. Biol. Soc, .1Imz¢·Imuqnn, vol. IV, n° 2, p. 117. 1861 Fnzmïn 'l'.X.). llie 1‘:111'()[)É11\(`11t’I] llemiptcwen. VVien. l954 Fônsren fl1.). —— Zum Flü;:elpo1y1nn1·p11ismus von Gvrris gihbifer Srh. Bvilr. Zur Eninmnlngirx vol. 1, p. 595. 1917 1i\1‘\1T7. (}e1·1·[s sphagnetoram (hmnitz. (Ipusr. Enf., 1.u1u1.. vol. XII. p. 34. |935 llrmrku (11.). -— Die Tierwelt Ktlitteleurnpns, vol. IV. Insekten Heteroptera, p. 15-113, ISI fig. 1954 llonmorr (11.) et .10nmN (K.1I.(:.). — lïestimmungzstabelle der Wcib· vhen ileutschcr Corixiden (lleteroplera : C'm·i:cidae). Iïeilr. sur Ent., wi. IV. n° 5-6, pp. 578-594. (Tableau elichotomique des femelles de Cnrizidae, basé sur la morpholouie des Rc et 9° segments abdominaux). 1933 lluxaenmim (11.13.). -— The genus .\'nlnnerln in the World. Univ. Kansas Sc. Ilu!I.. xol. XXI, p. 5-195, 17 pl. 1918 - The C«n·i:ei«I«m of the western ltemisphere. Un. Kansas Sr. Bull., vn]. XXXII, 827 p. (Bibliomx). l926 Hru mxsm. (G.E.). --— The Natural History of VVicken Feu, vol. III. Ilemiptera-Heteroptem I. Ilydrnbiotica and Sandali0r· rhyncha, p. 234-252. 1922 .1\|`ZIZ\VS1\I (T.), Einigze \V1‘3rte über Jtlesouelia furrala M. & Il. Pnlsk. Pismn Ent., ml. 1, p. 12-16. 1925 Contributions to the knowledge of some West European lleteroptera, ehietly Corizidae. Ana. Zool. Mus. Pol. [list. nat., vol. IV, p. 126-140, I pl. 1926 - Notes on Cnrixidac. Ibid., vol. V, p. 15-21. I927 —- Eine für die Fauna Polens neue Ruderwanze (Corixidae). Polsk. Pismo Ent., vol. VI, p. 151-154. I928 Notes on Cmiridae. Inn. Ilisl. Nat. Mus. Hung., vol. XXV, p. 204-214. 1929 —— Further desvriptions «•t` Palearctic Corizidae, ibid., w1, XXVI, p. 23-34.
254 HÉrÉRo1>·rEP.Es AQUATIQUES 1931 — Notes 011 Coriœidae 8-11. Ann. Mus. Zool. Pol., vol. IX, p. 147-154. 1934 — Notes on some Palearctic aquatic and semi-aquatic Hete- roptera, chiefly from south-eastern Europe. ibid., vol. X, p. 267-288. 1935 — Feldbeobzichtungen über des Auftreten von Wasser- Hemipteren in Gewâssen der polnischen Ostseeküste, nebst allgemeinen Bemerkungen über oekologische Asso- ziationen von Corixidae. Arch. Hydrobiol. Ichthyol., Swalki IX, p. 31.78. 1936 — Notes on Corixidae. Proc. R. cnt. Soc, Loud., ml. V, p. 34-43. 1937 —— Allegemeine Züge der geographischen Verbreitung der Wîasserhemipteren. Arch. Hydrobiol., vol. XXXI, p. 565-591. 1938, ri — Ueber einen Fall anormaler Ausbildung der mânnlichen Abdominal-segmente bei Sigara striata (L.) (Coriœidael. Zool. Anz., vol. CXXHI, p. 57-58. 1938, b —- Einige für Polen neue oder weniger bekunnte Heterop- teren-arten. IV. Fragm. Faun. Mus. Zool. Pol., vol. III, 110 23, p. 470. 1939 — Notes on Coriœidae, 15-23. Ann. Mus. Zool. Pol., xol. XIII, p. 269-302. 1928 Jonmw (K.H.C.). —— Zur Biologie der aquatilen Pihynchoten. Isis Bu- dissina, Bautzen, vol. XI, p. 142-167. 1929 —— Zur Biologie des Wïisserlâufers Limnotrechzzs Odonto- gaster Zetl. Z. wiss. Insekt. Biol., vol. XXIV, p. 28-33. 1931, a -— Zur Biologie von Mesovelia furcata M. et B. Isis Budis— sino, Bautzen, vol. XII, p. 13-19. 1931, b — Ueber die Entwicklung und Lebensweise ion Hydrometra stagnorum L. und H. gracilenfa Horv. ibid., vol. XII, p. 19-27. 1932 — Zur Kenntnis der Eier und der Larven von Microvelia schneidcri Sehltz. Z. wiss. Inseki. Biol., vol. XXVII, p. 18-22. 1936 —— Die Larven der makropteren Form von Mesovelia furcata M. et R. Isis Budissina Bautzen, vol. XIII, p. 178. 1937 — Lebensweise und Eutwicklung von Micronecfa minutis- sima L. Ent. Jahrg., p, 173-177. 1943 — Zum Flügelpolymorphismus von Gerris odontogasier Zett. .1rb. morph. taxon. Ent., vol. 10, p. 157. 1947 —— The forma brachyptera of Gerris gibbifer Schumm. f. flaviuentris Put. Acta Soc. cnt. col. Prague, vol. XLIV, p. 47-50. 1953 —· Neue Funde und Beobachtungen zur Heteropterenfauna der oberlausitz und ostsachsen. Natura lusatica, hefl I, p. 14-17.
n1B1.10onAP1nE 255 1954 — Ueber einen neuen Naeogeus aus Südtrankreich. Beitrâgt- zur Ent., vol. IV, n° 5-6, p. 601. 1909 KUHLGATZ (Th,). ·— Bhynchota. In Brauers, die Süsswassertauna Deutschlands, fasc. 7, p. 37 et 56. 1955 Lmsnunv (1.). — Some notes on the ecology of (.'ymatia· coleoptrata Fabricius in Hertfordshire and Kent. The Entomologist, vol. 88, n° 1102, pp. 66-69. 1953, a Lusron (D.t et Gxnnuen (A.E.). — Coriœidae (llemiptera) at Mercury-vapeur light : some records from survey, En- gland. Ent0m0logist‘s Gazette, vol. IV, pp. 269-272. 1953, b Lusrou (D,). — Corixidae (Hemiptera) at ultraviolet light in Middlesex with remarks on migrations. Ent. mont. Mag., vol. LXXXIX, p. 291. 1954 — Classification ot the terrestrial Heteroptera (Geornrisac). Nature, vol. 174, p. 91. 1955, ll —- Taxonomy of the British (Torizidne. Ent. mont. Mag., vol. XCI, p. 57-59. 1955, b —— Miscellaneous biological notes on British Corizidac and Notonertidae. Ent. mont. Mag., vol. XCI, p. 92-95. 1943 Lmnnnno (11.). - Jlicrovelia tlanirn. Nolul. Ent., vol. XXIII. 1925, n LUND1}L\D (0.). — Ftudien über Schwedische Corixiden 1. Zur nüheren Kenntnis der beiden nahverwandten Arten Arc- locorisa carinata (C. Sahlb) und .1. germari (Fieb.). Ent. Tidskr., vol. XLVII, p. 127-142. 1925, b — Studien über Schwedische Corixideu 2-3. ibid., vol. XLVI, p. 182-201, 4 pl. 1926 — Studien über Schwedische Corixiden 4-5. ibid., vol. XLVII, p. 221-234, 2 pl. 1927 —- Studien über Sehwedische Corixideu 6. ibid., vol. XLVIII, p. 57-97, 7 pl. 1928 —- Studien über Sehwedische Corixiden 7. ibid., vol. IL, p. 9-17, 3 pl. 1936 —- Eine neue Micronecta · Art aus Schweden. ibid., vol. LVII, p. 23-28, 1 pl. 1939 MACAN (T.T.). — A Key to the British species of Corixidne with notes on their distribution. Freshzrater Biol. .1ss. Brit. Empire Sc. Publ., vol. I, p. 1. 1941 — A Key to the British Water Bugs (Hemiptera-Heterop- tera exoluding Corizidae) with notes on their Ecology. Freshwatcr Biol. Ass. Brit. Empire Sc. Publ., vol. IV, p. 1-36. 1954, ti — A contribution to the study of the ecology of Coriscidae (1lemipt.). Jonrn. Anim. Ecol., vol. XXIII, n° 1, p. 115. 1954, b ·-· The Corixidne (Hemipt.) of some Danish lakes. llydrobio- logia, vol. V1, n° 1-2, p. 44-69.
256 nÉ1·É1x01>TÈnEs AQUATIQUES 1954, c —— Corixa vlorsalis Leach (Hemipt. (Iorzncidae) Raised from synonyrny in the llritish List. Ent. mont. Mag., vol. XC. p. 216. 1935 Paurwv (R.). — Les larves d’Hehrus puszllus Fall. Bull. Sor. en!. I·`:·.. n° 4, p. 61. 1939 Pamcn (E..I.) et \ViLToix ((}.A.). -— A contribution towards an ljcolo- çzical Survey of the Aquatic and Semiaquatie Hemiptera Heteroplera of the British Isles. Trans. Sm'. Brit. En/.. xol. VI, p. 149-180. 1930 PÉNEIU (J.), —— Notules hémiptérologziques ·7). Les Gerris de la Faune Arrnoriraine. Bull. For. Sr, nul. Ouest France (4), xol. X. p. 55-63. 1922 Porssow (R,). - Armature génitale et squelette chitineux de l`or— uane copulateur chez les lléiniptères aquatiques. Bull. Sm'. enf. FV . p. Tm. 1924 ~ Contribution ii 1`étude des Héiuiptères aquatiques. Bull. Biol. Fr. et Belg.. vol. LVIII, pp. -19-305, 13 pl., 34 tiü. 1925 - Sur la synonynne de Nolonrclu viridis Delc. et de Noto- ncctrz halophilrz .1. Edw. Bull. Sow. ent. Fr., p. 256-257. 1933, ri — - Les espèces flïlllçtllbêà du gzenre _Volnm>cla et leurs prin- cipales formes affines paléarctiques. tnn, Sou. ent. Fin. ml. C11, p. 2117-358. 4 pl. 1933, h — Note sur les Ètlesovelia de la luune française. Bull. Snr. ent. Fr., vol. XXXVIII, n° 12. p. 191-187. 1933, r· — Ouwlqiies observations sur la structure de l`oeuf des inser- tes Hémiptères-Hétéroptères. Bull. Soc. Sc. lïrelrzgzm xol. X, fase. 1 et II, p. 1-38. 1935, «z ~— Les Herniptères aquatiques X11IlllGliUI'I']l]]I1(‘h(l Born. cle la faune française. .1rr·h. Zoo!. vrp. gén., ml. LXXVII. p. 455-563. 1935, b —— Les Notonectes du groupe N. lulca Müller tllemiptera Notoneclidae). Rev. Fr. d`Ent., vol. II, fasc. 3, p. 117-123. 1938 — Les Iléiniptères aquatiques Sundr1lior·r·I1y1zchu de la Faune française. II Mirronecfinae — Etude systématique et biologique 1 principales espèces paléarctiques. tnn. Sur. cnt. Fr., sol. CVII, pp. 81-120. 1940 —— Contribution à l’êtude des Gerris de France et de l’Afri— que du Nord (Hémiptères Geiwizlae). Bull. Snr. Sr. Bre- tagne, vol. XVII. tasc. 3 et 4. pp. I-35. 1941 — Contribution à la connaissance des espèces africaines du genre Microrelia WP@1\\'00d. Iton. Fr. d’Ent‘., vol. VIII. fasc. 4, pp.12-1852. 1944 »- Contribution à la connaissance des espèces africaines du genre Hebrus Curtis 1833. Rev. Fr. rl’Ent., vol. X, fasc. 3 et 4, pp. 89-112. 1949 — Hémiptères aquatiques. Inst. Prirrs Nat. Congo-Belge. fasc. 58, pp. 1-94, 101 fig.
A BIBLIOGRAPHIE 257 1951 ·· lIétéroptèrz·~, 7'milé all- looloyic, xol. X, pp. 1657-1803, 128 (lg!. ; Masson éd. l’:;1ris. l932 llncnmnz (A.), -— Promo eener zinalytieelm label mor de Nederlands- che (Zerixiden. I'¢`frlsz·}n·. Ent., ml, LXXV (suppl.), p. 102-114. l937 -· Kerte iuededvling uuair uuuleidinsz van het veerkomvn van Nnucoris marulalus F. iu de Uisterwijkse venueu. lin!. Br·ri«·hl, xol. lX_ p. Zltïl, 1938 —·- Over Nederl:md<xxh«· ,lIi¢·1·om·¢·lu - Sertvn. Tifdsrlzr. lînl.. url. LXXXI, l. l9l3 llown (M.). —- .\ propo-: de l`.lplu·lo«·Iu·ir·us aeslivolis F. Bull. Sm. Zool. Fr., vol. XXXVIII, p. 2l8~2l9. |92t - Les Gerris de la Vallet- du Leins:. Bull. .1xs, ,\/'ul. Vallée du Loing, xel. VII, p. ISI)-195. 1930 —- Rectification uu —uj<·t de ,lIic1·nne¢·lu minulissima L. war. poweri Del. & Sr. Bull. lss. .Vnt. Vallée du Loing, vol. . Vl. p. 7. l93() SIICHEL (W.). — Fundorte tou .lph€lOClll’lI'llS ueslivalis F. in Deutsrh- land. Z. miss. Insekt. Biol., ml. XXV', p. 41-43. l955-1956 — lllustrierte Bestimmunezstzibellen der \VaI1zen. II. Europa (Heniipterudleteroptern Europae). 2. [left. Wanzentabel- len (2), vol. XXV, face. I En 6, pp. l-170. 1917 SUTTGN (M.F.). — The l.ife-History, of (Jorixa pnnzcri Fieli, Proc. Linn. Sm. Loud., ml. (ILVIII, p. 51. I947 'l`\MA‘\lINI (L,). —- Contribute ud una wvieiene del geneve Velin Latr. e descrizione di uloune -pecie nuove. Mem. Sor. ent. [tal,. vol. XXVI, pp. I7-74. 1954 'l`·«MAN1Nx (1..). -— V° Contribute alle >ludie del gcnere 1"eliu Lutr. Valorc specifîco delle Velia deccritte da Fabricius e posi- ziene sîstematic:1 delle spvvie eurepee e eircummediter- rannee (Hem. Het. Velii«Iru· Jtlem. Soc. ent. Ital., vol. YXXIII. p. ‘ZOl-207. l955, n -— IVB Contribute allo studio del genere Velia Latr. cen la descrizienc di quattro nueve entita. (Hem. Het. Veliidae). Boll. Snr. enf. Iial.. xol. LXXXV, n° 3-4, p. 35-44. l955, li - (ïenus Velin Lutreille. lllusl. Iîeslimm. (Ier lV«nzzcn. IL. Europa, Non, Dm', p, l‘25-148. 1952 WAGNER (Ed.). -— Jlicroneclo cornula nov. ep., eine neue deutsche Cori>.iden-Art (Hem.—Heter0pt.). Nnchr. Nrzlurw. Mus. rler Slmlt Jscha/., heft 37, p. 25. 1954, a — Une espèce d’IIebrus du Midi de la France jusqu‘alors méconnue. Cnh. des Naf. Bull. des N.I’., N.S. 9, fasc, 3, p. 67. |95-1. b ·—— Gerris paludum pnlrnonii nm, »ubsp., eine neue (ïerri- denrusse aus dem vorderenn Orient. Bull. Soc. Found I" Enf., xol. XXXVIID. p. 205.
258 HÉTÉROPTÈRES AQUATIQUES 1954, <· Eine Heter0pteren—Ausbeute wm monte Aetna. Estralio dalle memorie della societa entomologica italiana, vol- XXXIII, p. 114. 1955, «z Ergebnisse einer Durchsicht der Sammlung Rey. Nachr. Nalzzrzu. Mus. der Slaidi. .1schaf., heft 48. pp. 25-37. 1955, b Contribution à la faune des Hérniptères—l—lété1·optères de France. Vie et Milieu, vol. VI, fasc. 2, p. 248-283. 1921 lîoussmu (E.), — Larves et nymphes aquatiques des lnsectes d`E11- rope. Bruxelles. 1955. v· \VAoMm (Ed.) et ZIMMERMANN (Steph,). — Beitrag zur systematik der Gnttnng Gerris F. (Hemuplvra-Heteroptera, Gerri- due). Zool. Aziz., vol. CLV, fasr. 7-8, p. 177-190. 1935 \Vu.To\1 (1}.A.). —- Field experiments on the (light of Nntonecla mn- rulata F. Trans. Snc. Bril. Enl., vol. ll, p. 17-143. 1936, a — A new species of Corizidae, Sigara pearcri (Hemiptera) from Ireland ; together with descriptions of its closely related species. ibid., tol. III, p. 33-47. , 1936, b Oviposition in the British speries of Notonecta. ibid., vol. III, p. 49-57. 1938, ci - The British species of .’llicronr>clu (Coriaridae). ibid., vol. V, p. 259-270. 1938, h » A water bug new to Great Britain — Hydrometm graci- Ivnhz Horvath. lin!. mont. Mag., vol. LXXIJV, p. 272-275. 1939 · Two water bugs new to Great Britain - Microueliu pygmaea Duf. and Microvelia umbricola Wrolu. J. Soc. Brit. Ent., vol. 1I, p. 26-33. 1942 — Aquatic Hemipt. of the Hebrides. Trans. [toy. ent. Sow. London, vol. XCII, p. 417--152. 1943 — The Natural Classification of the British Co1·i.ridue. Trans. Soc. Brit. Enl,, vol. VIII (5), p. 155-168, 1930 WEBER (H,). — Biologie der Hemipteren. .1. Springer édit. Berlin. I955 ESAK1} (T.) et ÃIIYAMOTO (S,). — Veliidae of Japan and adjacent terri- tory (Hemipt.-Heteropt.) 1. Microvelia Westwood and Psexzrloizeliaz Hoberlandt of Japan. Siebnldia, vol. 1. n° 3, p. 169-204, 10 tîgx., pl. 24 à 29.
INDEX SYSTÉMATIQUE 259 INDEX SYSTEMATIQUE Les noms de familles et sous»familles ~«»nL en vmims CAPITALES 1 1«·~ noms des tribus, genres et sous-genres en gras. ;\EPoPmL1D\E, 168. voslsw pnissoni (licrrisj, 234, Aepophilus, 168. cnrrens (Velin), 208. ' ue-stivalis (Aphelocheirus), 155. (‘1l1‘I'(’1`1S l1î'1\l\`(‘l'11l'1S (Velin), 210. nestivalis cinereo-nigra (Aphelochei- «·m·re·n~z 111§!l'(‘\(‘(‘[]‘î (Velin), 210. rus), 158. vnrrcns lrimzicnlnln (Velin!. 210. zwstivalis annosu (Aphelovheirus), Cymatia, 53. 158. n\1\l\TI1Y\l'_ 53, nflinis (C()I`1Xil‘, 70. uflinis congzloriierala (Corixül, 71. ulvnlipes (Corixa), 67. affinis pallida (Corixa), 70. Dichaetonecta, 49. ulgziricu (11e~p¢·1·ovorix:11, 1*13. dislans (Micronccta), 13. Anisops, 147. dislincln (S11l1'<l§J'111”I11, 117. Aquarius, 219. alnllfusi (Nepn), 162. Amimocnamimz, 155. ulorsalis (Sigara), 109 Aphelocheirus, 155. alupuisi lllehrnsi, 182. Arctocorîxa, 89. simzcntatiis (li(*1`1'lS1, 238. «·r·1<0rlc·ini (llPh1·u<\_ 183. berlrundi (I1e·<pe1·oc0rixa)_ 82. fzilleni 'S1ll)Sl§I3I'îl), 115. bonnairei (Aepophilns), 168. fossarnim (Snbsiuara), 110. bonsciorfli (Cvmn1ia1, 57. f1lI'(‘2111'1 (Mesovelia), 166. lirzicliviiola (Diclmelonertn), 31. l`m·liv:1 (11e·~pe·x~m·n1·ixa)_ R4 hrnsili (Gerris), 237. Qorxnziri (.\1·c1¢·<·«~ri=:11, 91. Callicorixa, 71. (iennrmu, 216. caprai (Velin), 203. Cenis. 217. carinata (Arclocorisa), R9. ;:ibbi1`m·(Gm·ris), 235. vustaneu (Hesperocorixa), 81. lïibbifcr l1axiwn11·is ((}<·rris1, 237. caslanwi uligzinosa (Hesperocorixa), grîhbifer fnscicornis (Gerriv.), 237. 81. ssibhifer mnmilaln (G<·ri·is1, 237. viniicoides (l1vocoris\, 152. Glaenocorisa. 60. a·olvop11·a1:1 ((Iymalia\_ 51. Glaenocorisîni, 60, «·o1cop11·:i1n 111b|1l(1I'l% ifîymalia), 55. glauca (Notoncclai, 133. voncinna (P31`î1(`(lI`1X1l1, 73. glanca hybridn (Notonectzi), 134. Corixa. 65. zzlrmncn rufcscons (Noîmwclxi), 135. (lomxmuz, 25. gzracilenla (11y«l1·ome1rn1. 174, llonixixia, 38. gridclli (Vv1in1. 210. Corixini. 58, (‘0t·nulu (L11CI‘()1](‘(`l211, 36. Halicorixa. 94. _ «·m·im1a «·:1·<1i11en~i·< (Mic1·onv<·La), 38. Hnnmnwz. 175. n·n·<1z1u l(iC1'1`1S1, 231. Hebrus, 176. vnslno mverncnsis (Gvrris). 234. Heliocou-isa, 63. vwelm- (1(’!`11l)I'&l (Gerris), 235. hellensi (Èllivrosicaral 98. coslae fieberi (Gerris), 233. Hesperocorixa, 75.
260 HÉTÉR01-TÈRES AQUATIQUES Hydrometra, 172. Notonacta, 129. HwR0MEïn1DAE, 171. N0T0m2cT1mE, 126. Nychia. 145. mfuscata (P3l’3S1EHI'3), 88. Nalicu (S11bS1,9'3I'â.1), 116. ubliqua QN01011cc|.:1), 135. ilalicus (Gerris), 237. 01>1î¤[ua delcuurti (N0t0necLa)_ 137. nhliœlua mcridinualis ·'Nl)1l)1l€(É1ü1· kervillei (Subsiprara), 117. 137- ncculta 1—1cspe1·0c«>rixa`»_ 84. Iacustria (Harris), 242. SCÈTERIDAÉà Q3' lacustris fulviwnlria ((}erri<\, 244. à 1et'"(î’_ t ‘_ W Xn, 04] latcralia (Gerris), 225. °:](;nt0ïrj1ît(îl_ |'11U`1’ `._' [F _._. Iateralis 0b<cm·a1u=· (Gvr1*i~)_ 228. 1) $4112 O"‘1 11 )r€“`111n1" ‘ Tomb" Iateralis (Vermicorixa). 103. " ' Ieachi (Plea), 125. lvucocephala (Micronecla), 46. palndum «.\q11ari11<»_ 220. 1e¤1c0r·c=pha1a an¤e·1ieri(1\Iicr0ne·r1a). paludum xlcmarginata 1.\([1lH1`1l1%I. 47. 222. lumiiata (Retrocorixa), 119. paludum obscura (.\([UHI'1l1S1, 222. Limnoporus, 218. paludum palmonii (Aquarius), 222. Hnearis (Ranaîra), 163. paludum remisratnr ’.\quarius). 221. Iirmei (Hesperocoriva), 78. panzeri (Corîxai, 69. 10t12’ipa1i=. (Subaiqara). 116. Paracorixa, 73. lmitaniva (Micronvcîa), 40. parallela (Hespvrororixa), 84. Parasigara, 85. macrothoracîca (Micr011e<~ta)_ 40. 11€a1`C81 1SU1’S1?a1`111· 116- maculata (Nofonecta), 142. 1°1°1‘» 125- maculata fulwz. (Notonecta), 144. 1)1·E11’^E»_ 124- maculatus (Naucoria). 153. P1°"°"É1'a· 202- _ maculatua angmstior (Naucoris), 154, POWEF1 1111Cï`O11@C1·ï\/. 41· [11HC1l1à1L1lS conspersua (N’311(‘()T'1%), D1`a'î11S1a (1îë11C0T'1X¤)·_ 7ï· GH l54_ _ propmqua aenovorusa. . 1l|211`g”11'13111S (©ch1erus), 24. P1111fï11113 (C01`1X11)· GÉ- mar;·inatu=· caffer (()ch1erus)_ 25, P11S11111S (HC1?1`US), _1/9- marshalli (Nychia), 146. 1>¥¤m=11€=¤ (1)î¤v1‘<>~·*11=1). 189. Mesovelia, 164. Mesoveliidae, 164. Ranah.a_ 153_ Micronecta, 31. reticulata (Mi(·1·rw•€·1ia). 191. Ã1ICRONECTINAE, 31. Reh.°c°,;xa’ g4_ . Mîcrosigara, 95. reuteri (Notonccta), 137. Mîcrovalia, 187. reuteri ribauti (Notnnccta), 139. mmutnssxma (M1cr0r1e=c1a), 38. rgvulomm (velm) 214_ IHOESUI (HESDGPOFDFIX31, 79· mganhofcri (Cymatia), 55. morltanus (Hebrus), 184. mbm (Napa), l5g_ rubra maior (Nepa), 161. uajs (Aquarius), 222. rubra minor (Napa), 161. najascinercus (Aqnariua), 223. rnbra orientalis (Napa). 161. Nwconmma, 151. rubra sznrdinîemsîs (Napa), 161. Naucoris, 151. rufîceps (Hebrusella), 177. Nepa, 159. rufoscutcllatus (Limnoporus), 218. ÃEPIDAE, 158. r11f0scutaI1atx1s aira ([.imn0p0rus\. mqrolineata (Vermicorixa), 104. 219.
mmzx sysrnâmmquiz 261 sahlberpi (11c~pcruc0rixa), 77. 111(l1'iI('1('|1h .(i«·rri>), 228. sahlbcrgzi ucbulusa (Hespc·r0cm·ixa). 111()1‘î1(‘1C11§ fnscinolum ((i«·rri¤), 230. . 77. 111(|1'1l(‘1(‘|I\ rupiduw ntivrris), 230. ~:¤rda (Yelia), 212. 11l01'ilC1C11b reymomli (ücrris), 230. ~ar<1cu (Anisops), 148. Lransvcrsa (Parusigzxna), 86. >z1ulii (Velia), 206. 11·:1n·=.we1·»a pcrdubia (Pa1·a:>i;m1·a), 88. schnltzi (Dichaetonccta), 49. multi (Subsigara), 112. nmlwriculu (Micrmclia), 193. mzripla (Vcrmicnrixa), 106. wlccta (Halicorixa), 101. Vclia, 196, 214. wmilacvis (Diachaetonecm), 53. \'i:u1m1·:, 184. svmistriata (Rctrocurixa), 120, wmlsla (Relrucurixa), 122. svmistriata rcmyi (iietrocorixa), 121. Vermicorixa, 93. scuruti (Nvpa), 162, wrmirulxila (1·1v1i0m·m·i:«u), 63. Sigara, 93-95. xiridis (Nnlonvcla), 139, `[`)1`121§I11(ë1()1'111l](11U1'1'1h), 239. xiridis I1Ii‘(111(‘1'|'â111l‘î\ (N«»1micc1a), «Lagna1is (Halicorixa), 100. 141. \1·H£I`1()l'111I1 (Hydromctra), 173. xilligcru (lilcwwiiai, 167. >1ria1a (Sizara), 108. Subsigara, 94. wuzzucri |Micr«»m·r1a), I1!.
•
TABLE DES MATIÈRES 263 TABLE DES l\1ATlEl1E5 INTRODUCTION .............................................. 1 Morphologie, 2 ; — Principaux parasites d`Hémiptères aquati- ques. 15 ; — Chasse et préparation. 17 ; — Faunes. 18. TABLEAU DES FAMILLES ...................................... 20 Famille des Oc/zteridae ...................................... 23 Genre Ochterus, 24. Famille des Corixidae ...................................... 25 Genre Micronecta, 31 ; — Genre Gymatia, 53 ; — Genre Glae- nocorisa, 60 ; ——- Genre Heliocorisa, 63 ; — Genre Gorixa. 65 ; — Genre Callicorixa, 71 ; — Genre Hesperocnrixa, 75, ; ——- Genre Parasigara. 85 ; — Genre Arctocnrisa 89 ; — Genre Sigara, 93. Famille des Pleidae .................... l ..................... 124 Genre Plea, 125. Famille des Notonectidae .................................... 126 Genre Notonecta. 129 ; — Genre Nychia, 145 ; — Genre Ani- sops, 147. Famille des Naucoridae ..................................... 151 Genre Naucoris, 151. Famille des Aplzeloclzeiridae .................................. 155 Genre Aphelocheirus. 155. Famille des Nepidae ........................................ 158 Genre Nepa, 159 ; —- Genre llanatra. 163. Famille des Mesoveliidae ..................................... 164 Genre Mesovelia, 164. Famille des .4€p0p/iilidae .................................... 168 Genre Aepophilus. 168. Famille des Hydrometrizlae .................................. 171 · Genre Hydrometra. 172. Famille des Ilebrfclae ....................................... 175 Genre llebrus. 176. Famille des Veliidae ........................................ 184 Genre Microvelia. 187 ; — Genre Velia. 196. Famille des Gerridae ........................................ 216 Genre Gerris. 217. Mavrzs un Genius .......................................... 245 Tableau des larves. 245 ; —— Descriptions sommaires. 249. BIBLI0cRAPIIII; ............................................. 252 INm:x SvsrÉMAT1QUE ........................................ 259
l PIERRE ANDRÉ, lmp . 244. Boulevard Raxpml, . PARIS 0. P. L. Ml.0077 llvpôt légal, 2° Trnnastra 1957