FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 .‘ -1 4 la } sociation regie par la loi du lüjuillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 \ `\€—' 1 ~· Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé 0 ‘ ·•7 La FEDERATION FRANCAISE DES SoC1ErES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature. La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts). La FEDERATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution. L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association, consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages! La FEDERATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, à la disposition de la communauté naturaliste l‘intégralité du texte, du volume 48 de Félix GUIGNOT consacré aux Coléoptères Hydrocanthares. Edité en 1947, ce volume est actuellement épuisé et il ne sera pas réédité. Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de dupliquer, le diffuser et de modifier cette création ..... Montpellier, le 4 septembre 2007 le Comité FAUNE DE FRANCE
Creative Commons ®Cf6aiiV9 C 0 lil ill U TC 5+ l) I-1 l·Z I) Paternité - Pas d'UtiIisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France Vous êtes libres : •de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public •de modifier cette création Selon les conditions suivantes: Paternité. Vous devez citer le nom de |'auteur original. .·="` Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit .= d'uti|iser cette création à des fins commerciales. Partage des Conditions Initiales à l'ldentique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un »··”' contrat identique à ce|ui—ci. •A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. •Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez |'autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à l'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...) Ceci est le Résumé Explicatif du Code luridique (la version intégrale du contrat). Avertissement El Découvrez comment diffuser votre création en utilisant ce contrat
FÉDÉRATION FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES _ OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP Directeur : L. CHOPARD COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES un _ le D" Félix GUIGNOT · (Avec 128 figures) PA RI S PAUL LECHEVALIER, 12, mm DE ToURNON (vie) _ t ' 1947 _ Collection honorée de subventions de l’Académie des Sciences de Paris (fondation R. Bonaparte et Loutrcuil), de la Caisse desrlîecherches Scientifiques du Ministère de l'Agriculture et du Ministère de l’Education nationale.
Volumes païlls 2 · V 1. —- Échinodermes, par R. K<EHLEn, 240 p., 153 fig. (épuisé). 2. — Oiseaux, par P. PARIS, 460 p., 400 fig. (épuisé). 3. — Orthoptères et Dermaptères, par L. CHOPARD, 200 p., 466 fig. 4. -- Sipunculiens, Échiuriens, Priapuliens, par L. CUÉN01; 29 p., 14 fig. 5. - Polychètes errantes, par P. FAUVEL, 488 p., 2.011 dessins en 181 fig. 6. — Diptères (Brachycères) : Anthomyidac, par E. SÉGUY, 393 p., 813 fig. _ 7. —— Pycnogonides, par E.·L. Bouvmn, 69 p., 129 dessins en 61 fig. 8. -— Diptères (Nématocères) : Tipulidac, par C., P1ERRE, 160 p., 600 fig. 9, -· Amphipodes, par E. Cumvnnux et L. FAGE, 488 p.), 438 fig. 10. -- Hyménoptères Vespiiormes. I (Sphcgidac, Pompilidac, Scoliidae, _ Sapygidac, Mutillidae), par L. BERLAND, 364 p., 663 fig. 11. —— Diptères (Nématocères piqueurs) : Chironomidae. I. Ccratopo- goninœ, par J.-J. KIEFFER, 140 p., 83 fig. 12. -; Id,-Id, -— Ptychoplcridac, Orphnephilidae, Culicidac, Psychodidae, , Phlebotcminae, par E. SÉGUY, 108 p., 179 fig. 13. -- Id. -— (Brachycères): Straliomgiidae, Erinnidae, Coenomyiidac, Rhagionidae, Tabanidac, Oncodidae, Nemestrinidac, Mydaidae, Bombgliidae, Thcrcvidac, Omphralidac, par E. SÉGUY, 308 p., 685 fig. 14. -- Id. ¢— Pupipares, par L. FALCOZ, 64 p., 76 fig. 15. -— Id. - (Nématocères) ': Chironomidac. II. Tanypodinac, par M. G0E1·GHEBUER, 84 p., 105 fig. 16. -- Polychètes sédentaires, par P. FAUVEL, 494 p., 2.004 dessins en 152 fig. 17_ —— Diptères (Brachycères) : Asilidac, par E. SÉGUY, 188 p., · 389 fig. 18. -— Id. —- (Nématocères): Chironomidae. III. Chironomariac, par M. GOETGHEBUER, 174 p., 275 fig. 19. -—- I-Iyménoptères Vespiformes. II (Eumenidac, Vcspidac, Masa. ridac, Bcthylidae, Dryinidae, Embolemidac, avec un suppl. au` vol. I), par L. BERLAND, 208 p., 232 fig. _ 20. -.- Coléoptères : Ccrambycidac, par F. PICARD, 168 p., 71 fig.
FAUNE DE FRANCE
FEDERATIQN FRANCAISE DES s0c|E1'Es DE SCIENCES NATURELLES · OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP _ Directeur : L. CHOPARD COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES PAE le D" Félix GUIGNOT (Avec 128 figures) PARIS PAUL LECHEVALIER, 12, RUE DE TOUHNON (vie) 1947 i _ Collection honorée de subventions de l’Académie des Sciences de Paris (fondation R. Bonaparte et Loutrcuil), de la Caisse desrlïecherches Scientifiques, du Ministère de l'Agriculture et du Jfinistére de l'Education nationale.
• x AVANT·PROP()S (Lomme on le sait, le terme d’Hydrocanthares ne représente plus, comme au temps de LATREILLE, une grande division systématique ; il constitue seulement un vocable simple et commode pour désigner l’ensemble des familles aquatiques appartenant aux Adephaga. Ce sont en France les Hygrobiidae, les Haliplidae, les Dyliscidae et les Gyrinidae. Leur étude _ peut être avantageusement réunie, car ils possèdent un aspect général il peu près identique, grâce à leurs caractères adaptatifs communs, et des mœurs presque semblables, conséquence d’un même habitat. Seule la morphologie des Gyrinidae présente d’importantes différences, qui ont nécessité leur isolement dans un sous-ordre particulier. (les familles ont déjà été minutieusement décrites dans les « Ifydrocan- thares de France ». Le présent travail n’en est pas un simple résumé, le sujet a été envisagé sous un angle un peu différent. Le premier ouvrage visait ill exposer toutes nos connaissances actuelles sur ce groupe de (joléop— ' tères ; celui-ci, bien plus réduit, se conformant aux directives de l’©fîice central de Faunistique qui publie la Faune de France, a pour but de don- ner il des entomologistcs quelconques « le moyen d’identifier sûrement une espèce récoltée sur notre territoire, non de leur faire connaître tout ce quipeut être dit sur cette espèce ». Aussi la Synonymie et la Biblio- graphie ont—elles été restreintes, la Morphologie générale et la Éiologie écourtées, la Paléontologie et la Phylogénie supprimées. La Systématique, au contraire, a été revisée et précisée. Pour la même raison les différences spécifiques de l’appareil copulateur ont pu être, dans la majorité des cas, passées sous silence, la détermination de nos espèces s’obtient presque toujours sans y avoir recours. Cette étude U.’€St réellement utile qu’au spécialiste pour le contrôle des espèces diffi- ciles Par contrc, il n’a pas été possible de négliger la microsculpture des té gu- ments, elle est bien souvent la base de la différenciation des especes, et parfois des genres. Le seul inconvénient de cet examen est de nécessiter 1. Bien entendu, cette réflexion s'app1ique seulement aux espèces françaises, car pour les espèces exotiques 1’eXamcn del’aedeagus est, au contraire. souvent indispensable. r;u1GNo*r 1
2 coLÉoPTÈP.Es 1rYDnoc.xNT1IAnEs l’emploi de loupes Si fort grossissement ou même du microscope; il est compensé par la certitude et la facilité qu’il apporte aux déterminations. Quant aux limites de la faune étudiée dans le présent ouvrage,je me suis également conformé au plan de la Faune de France en comprenant, outre les espèces de la France continentale, celles de la Corse, de la Suisse occi- dentale, de la province rhénane et de la Belgique. En ce qui concerne la répartition géographique, peut—être me repro- chera-t—on de n’avoir pas toujours indiqué de localités précises. Evidem- ment j’ai mentionné seulement celles des espèces très rares. Pourles espèces communes cela m’a semblé superflu ; on ne congoit pas l’avantage d’énu- mérer tous les lieux de capture d’insectes comme l’Agabus bipuslulalus ou l’Haliplus lineaiicotlis, par exemple. De leur côté, les espèces de rareté moyenne ne paraissent pas avoir toujours de localisation fixe ou durable, elles changent parfois de place sans motif apparent. (l’est là une particu- larité plus fréquente chez les formes aquatiques que chez les terrestres. Inutile donc de fournir un renseignement éventuellement erroné ; une indication régionale suffit. En voici quelques preuves. L’HalipZus guilaius et le Coelambus confluens, communs autrefois dans les environs d’Avignon, ne s’y capturent plus depuis des années. L’Haliplus fluviaiilis, qui se ren- contre de temps en temps en Provence, n’y apparaît jamais dans les mêmes endroits. Le Poiatmonecles mnaliculalus est de même très inconstant dans ses habitats, qu’ils soient du Nord, du (lentre ou du Midi , l’/lcilius Duver- geri paraît avoir disparu de la Gironde aetuellemént, etc... ll me reste enfin, pour terminer, ii fournir une explication importante sur la classification que j’ai suivie. La révision moderne de plusieurs groupes de Lloléoptères, d’aprés les caractères microscopiques et surtout la conformation de l’organe copulateur, a causé dans certaines familles un véritable bouleversement. On n’en trouvera point chez les Hydrocan- thares. Par une insigne bonne fortune ceux—ci ont été successivement étudiés par des auteurs éminents ; citerai-j e SrEPr1ENs, AUBÉ, SHARP, RÉGIMBART, ZIMMERMANN ‘? Ils ont dégagé peu En peu les grands principes directeurs de la systématique ; elle s’est ainsi perfectiormée d’une manière graduelle et sans perturbations marquées. J ’ai donc adopté sans trop de changements la classification de Zm- MERMANN (1), Certes, il m’aurait été facile de sacrifier fi la mode actuelle enélevant les sous—familles des Dyiiscidae au rang de famille. J ’y ai renoncé pour au moins deux raisons. D’abord, j ’estime ces s0us—familles insuffisamment tranchées pour passer ii un grade supérieur. Ensuite, cette méthode n’é- tait ,à mon avis, dans le cas présent, qu’un expédient et un trompe-l’oeil (2), 1. J’ai cependant apporté ¢l’importantés modifications :`i certains tableaux de cet auteur, notamment :1 celui des Bidcssini, mais elles s’appliquent surtout à des formes exo- tiques, et n’intéressent pas le lecteur de la Faune de France. Z. il est bien évident que je n’applique cette réflexion qu’aux Dyiifscidae et non à ¤l’autres familles.
AvANT—PRoPos 3 car il aurait été nécessaire alors de transformer les tribus en sous-familles,. et, comme la valeur systématique des genres actuels me paraît complète- ment justifiée, ceux—ci sont par suite immuables et les tribus auraient dû ainsi être supprimées. · · Tout au plus aurais-je pu, à l’instar de M. Henri BERTRAND, le savant spécialiste des larves aquatiques, accepter la famille des Noieridae, con- ception fondée sur les caractères un peu spéciaux de ce groupe. Les larves, en effet, se font remarquer par leur bouche ouverte, leur absence de cou, leurs pattes fouisseuses et leurs cerques réduits, les imagos par leur plaque métasterno-métacoxale et leurs gros éperons antérieurs courbés. Mais les différences des imagos sont, en réalité, peu importantes : on trouve une - structure des pattes antérieures aussi atypique chez les Vaiellini par exemple, ou encore des pattes postérieures chez les Cybisierini avec leur . énorme éperon et leur touffe de spinules bifides ; il existe de même une disposition analogue du métasternum et des métacoxas dansles genres amé- · ricains Carrhydrus et Aubéhydrus. Plus importantes sont les particularités larvaires. Toutefois, l’ouverture de la bouche ne constitue qu’une diffé- rence de degré avec la fermeture (et non la soudure) de la bouche des autres larves ; quant à la conformation du cou, des pattes et des cerques, elle se retrouve en moins accentué dans d’autres groupes. Il faut enfin se rappeler que certains genres présentent un type aberrant de larves ; ainsi le Copio- lomus inicrrogalus F., insecte nord-américain, est le seul Dytiscide au ` monde dont la larve possède des trachéo—branchies. Personne n’a jamais eu l’idée, pour ce motif, de créer une famille des Copioiomidoe (1). Cela prouve qu’en bonne systématique les grandes divisions doivent être ba- sées sur un ensemble de caractères, à la fois des premiers états, et surtout des adultes. M. H. BERTRAND a bien voulu du reste récemment se ranger a mon avis (2). Inversement DES Gozis et M. ITOULBERT ont tenté de‘réunir les Note- rinae et les Laccophilinae en une seule famille. Cette conception constitue une véritable hérésie, qui dénote, de la part de ses auteurs, un certain ~ . dédain des caractères morphologiques externes et internes de ces coléop- tères aux divers stades de leur existence. La seule innovation introduite a consisté dansla création des deux genres Adeiaporus et Porhydrus. C’est uniquement dans un_ but de simplifica- tion qu’elle a été faite ; chaque genre des Hydroporini a pu être ainsi carac- térisé d’une manière plus précise et leur détermination considérable- ment facilitée. Car, à 1’exemple de BEDEL (3), j’ai désiré dans le présent ouvrage « éviter aux coléoptéristes qui veulent travailler par eux- 1. BôVING et CRAIGHEAD (Syn. Princ. Larv. Form., 1931, p. 24) ont cependant pro- U posé une sous-famille des Copiolominae, mais les innovations de ces auteurs n’ont pas été toutes admises. 2. Lettre du 22 décembre 1943. _ 3. Ann. Soc. Ent. Fr·.,188G, Bull., p. xxxrv.
4 COLÉOPTÈRES r1YDRocANTHAREs ‘ mêmes ces recherches stériles et ces problèmes insolubles que nous avons connus presque tous en débutant ». Aussi ai—je cherché avant tout la clarté et Fexactitude dans mes tableaux. . Le lecteur sera sans doute étonné de trouver dans cet ouvrage l’indica- tion de nouveaux errata à mes « Hydrocanthares de France », dont une copieuse liste avait cependant déjà paru. Je lui dois une explication. Au moment où ce livre allait être imprimé à Toulouse, il avait été convenu avec E, BARTHE, Directeur des Miscellanea Eniomologica, que celui-ci, habitant les environs de la ville, assumerait, en retour de cer- tains avantages, la charge de corriger les épreuves, que je devais seule- ment réviser ensuite rapidement. Sur ees entrefaites, un mallencontreux accident m’immobilisa complètement durant plusieurs mois, et le souci de la correction incomba dès lors à BARTHE presque seul. Par une fâcheuse coïncidence, ce dernier commençait à ressentir les premiers et douloureux · symptômes de la maladie qui plus tard devait l’emporter. Aussi ne put-il, malgré sa bonne volonté, remplir sa tâche avec tout le soin désirable, et de nombreuses fautes d’impression persistèrent—elles dans le texte. Par discrétion je m’étais abstenu d’en révéler la cause jusqu’à la mort de BARTHE, désirant ne point le peiner pour des erreurs, dont il n’était, pas plus que moi, responsable. Cette explication donnée, ce m’est maintenant, avant de placer le point ünal à ce volume, un agréable devoir d’exprimer ma profonde gratitude tous ceux qui m’en ont facilité la rédaction. Je dois citer en premier lieu J mes excellents amis, M. le PF R. JEANNEL qui m’a toujours ouvert si libé- ralement les cartons des précieuses collections de son Laboratoire d’En— tomologie, ainsi que M. G. COLAS, son assistant ; M. A. ÃIÉQUIGNON, dont mes multiples demandes de renseignements n’ont jamais pu lasser la patience ni épuiser l’érudition ; M. L. CHOPARD, il qui est échue la fasti- dieuse besogne de mettre au point mon manuscrit, besogne dont il s’est acquitté cependant avec le scrupule et la bonne grâce que chacun lui _ connaît. De nombreux amis et correspondants m’ont aussi rendu grand service par leurs aimables communications ; je leur adresse un merci reconnais— sant. Mais si je nomme ici seulement MM. FAGNIEZ, JOFFRE, LEE1s, TEMPÈRE, COIFFAIJ`, PAULIAN, SCHÈÃNEICH, OLIER, 'VILLIERS, (JTIN, VAN DORSELAER, c’est avec le regret de ne pouvoir les énumérer tous. Une mention particulière doit toutefois être réservée à mon savant col- lègue, M. H. BERTRAND, dont les conseils sur la Systématique des larves et des nymphes ont été pour moi inappréciables.
INTRODUCTION IVIORPHOLOGIE EXTERNE ` . Caractères généraux (1) La taillé des Hydrocanthares français est des plus variées, depuis le Bidessus minuiissimus d’à peine un millimètre et demi jusqu’au grand Dyiiscus laiissimus de plus de quatre centimètres. La forme se montre également assez diverse : ovale ou oblongue, con- vexe ou déprimée ; chez les espèces les plus évoluées le contour du corps devient continu et la forme lenticulaire (fig. 105). La coloration, par contre, offre une certaine uniformité. A l’exception des Aulonogyrus parés de magnifiques couleurs métalliques, la nuance est habituellement foncée : noire, brune ou vert sombre, avec ou sans taches testacées ou ferrugineuses. Parfois chez les Dytiscides et les Gyrinides la teinte claire forme une bordure latérale au pronotum et aux élytres. Le tégument présente ordinairement une sculpture des plus réduites, consistant soit en une ponctuation (ponctuation proprement dite si les points sont gros ou moyens, pointillé s’ils sont petits), soit en une réticula— tion. Cette sculpture possède une véritable valeur taxonomique. Plus · importante encore est la microsculpture ; aussi est-il nécessaire de bien la connaître. Elle est constituée par un alutacé ou par une microréticula· tion. L’alutacé est formé de points minuscules, généralement très denses, la microréticulation consiste en un réseau à mailles très fines. Celles-ci` sont arrondies ou polgyonales et dans ce cas soit régulières, c’est—à—dire isodiamétrales, soit irrégulières et alors allongées ou transversales, sans aucune symétrie ni aucune égalité de dimensions. Parfois, un des angles des mailles devient proéminent, en même temps que les mailles tendent à s’effacer, la sculputure est alors dite râp euse ou granuleuse suivant le degré, Si les mailles persistent mais très irrégulièrement, on a un chagriné. D’au- tres fois les deux sculptures se superposent, les petits points de l’alutacé se trouvant soit sur l’intersection des mailles, soit dans leur intérieur. Chez les Nolerus (et d’ailleurs chez de nombreux N oleridae), la surface supérieure 1. A défaut «l’indication spéciale, les descriptions s’applîquent aux Dytiscides qui · constituent la famille la plus importante.
6 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES — présente une série de lignes ondulées formant une microstriation, déri- _ vée sans doute de la microréticulation par disparition de tous les sillons de même direction. Exceptionnellement le tégument est tout à fait lisse. La pubescence est rare,sauf chez quelques Hydroporus, chez les Acilius $2 et les Orcclochilinae. . · Tête (fig. 1) Elle comprend le crâne, les yeux et les appendices céphaliques. ' Crâne. —- Il se compose de l’épicrâne, de l’épistome et du basilaire. L’épicrâne constitue la majeure partie du squelette de la tête, à l’excep— ' I ' .s C \\ / / U // \\ C`\ ( mx 1 md / y` \ ' l I \ \ I! / Ã! \ - = Q/,___ *,6,0 · `_ ` jy ` Z Z `/f "Ir, ( ix . ` ` \ ·-—=·~<# l.5t§=s.·. -¢:ï ` `. _ i° Z;i·l:-‘É W` ` , *' ` T ; / fé - -€,0z » ’ 2 '*- — — -*/9 · ·90’ / _· · // ‘~§,,_ 'j~ .· 60/ 0C— · —— ' ‘ ` ‘ Jf ` A —‘—·3ïqa:-:-·· ··-.·::r - ·r ?· _ `—.s.s· F10. 1. ——-— Dessus de la tête de Dyîiscus circumfleœus F. —— Oc, occiput ; ss, suture sagittale ; épi, épicrâne ; œ, œil ; fr, front ; ep, èpistome ; la, labre ; an, antenne; md, mandibule ; max, maxille ; sf, suture frontale ; so, sillon orbitaire ; sc, suture clypéo-frontale ; ff, fossette frontale ; cli, fossette clypéo-frontale ; cl, fossettg ely- péale. tion du milieu de la face ventrale. On y retrouve les mêmes régions que chez les autres Coléoptères .: le front, le Vertex, l’occiput, les joues, les tempes et les régions gulaires. Sur la face supérieure de l’épicrâne s’aper- çoivent des sutures, souvent obsolètes, et des fossettes. Ces dernières, par- fois utilisées pour la détermination spécifique, sont: les fossettes clypéales derrière le bord antérieur de Pépistome, les fossettes clypéo·frontales sur la suture transverse du même nom (ou son emplacement) qui sépare le front de l’épistome, les fossettes frontales en arrière des précédentes et un peu obliques, les fossettes orbitaires, souvent en forme de sillon le long du bord interne de l’œil. Ces fossettes et ces sutures, plus ou moins nettes chez les Dyiiscidae, sont presque effacées chez les Haliplidae et ·
· INTRODUCTION 7 nulles chez les Gyrinidae sauf quelquefois un vestige des fossettes fron- tales et des orbitaires. L’épistome ou clypeus, transversal, est inséré sur le bord antérieur du front au 'niveau de la suture clypéo—frontale, souvent en grande partie ob- solète. Le basilaire (fig. 2), pièce en forme de T, ferme le crâne en dessous. ll est formé par deux sclerites : en avant le prébasilaire qui représente la branche transversale du T et en arrière la gula qui en est la branche verti- cale. Chez les H ali plidoe le basilaire se reconnaît très difficilement par suite de l’effacement des sutures. Chez les Gyrinidae il est très réduit, mais ses limites sont bien visibles. . "''` . Z,. . nn"` E ' ' ., ‘ · 70 9 (M _ ../DÃ fl., 2. - J ....... yu Fm. 2. — Basilaire et labium de Dytiscus marginalis L.~— l, languette ; p, paraglosse ; pl, palpe labial; pg, palpigère ; e, épîlobe ; sm, submentum ; la, labium; pb, pré- basilaîre ; gu, gula; fi, fossette tentoriale. Les côtés de la tête se continuent directement par une courbe avec la face supérieure et avec la face inférieure chez tous les Hydrocanthares. Les Gyrinidae cependant font exception. Chez eux, les côtés de la tête sont marqués par une arête latérale constituéepar la suecession,d’avant en, arrière, du bord latéral du labre, de l’épistome, de l’arête frontale, du bord postérieur de la cavité antennaire et de l’arête supraoculaire. Yeux. ——· Les yeux existent chez l’immense majorité des espèces ; chez · les Siclliiia seulement (et une espèce exotique du genre Amarodyies, meo sensu) ils sont dépigmentés et à nombre d’ommatidies réduit. Chez les Gyrinidae ils sont complètement dédoublés en un œil supérieur et un mil inférieur. Appt-indices CÉDh3·li(1110S. — Ils se composent des antennes et des pièces buccales. Les antennes sont filiformes ou sétacées (excepté chez les Gyrinidae),
S eotûzoirrùnns 11Ynnoe.xNT11Anns _ glabres et toujours composées de onze articles Elles sinsèrent sur l’épis- tome ou sur ses côtés ou en dessous. Chez les 3 de Nolerus (et de certaines espèces exotiques d’Hydr0valusl plusieurs articles sont très élargis et dif- formes. Dans la famille des Gyrinidae (fig. 3) leur ronformation est toute particulière. Quoique toujours de onze articles, elles sont très courses, épaisses et insérées sous le bord latéral de la tête dans la profonde cavité antennaire. Le premier article est grand, éupuliforme ; le second, en forme d’oreille il bord libre longuement cilié, s’articule dans la cavité du premier; les neuf articles suivants, plus ou moins soudés entre eux, constituent une masse fusiforme. "'N ga .... . ..... \ , _·_- È\ ...i.... ,,,, , É ff j, la ....... É E ......... ./og ..9 ....t..... .... sé ' ca ......... . .»î Vio. 3.- Antenne de (`;yrinid«~ Fin;. 4. —— Maxille gauche de Ilyiiscus margi- («l’après Rûloimrmnr). nalis L., vue ventrale. — ca, cardo ; sh, selérite basal; sg. suhgaléa ; la, laeinia; ga, galéa ; pg, palpigère ; pm, palpe maxillaire, Les pièces buccales comprennent en dessus le labre, sur les côtés les _ mandibules et les maxilles, en dessous le labium. Le labre n’est pas il proprement parler un appendice. ll s`adapte au bord antérieur de l’épistome ou un peu en dessous ; sa forme est variable; ll présente en avant une frange depoils, excepté chez les Nolerinae. Les mandibules, en général larges et courtes, ont la pointe simple ou bifide, suivie ou non d’une dent : le rétinacle. Les maxilles (fig. 4), il peu près identiques Si celles des (Zarabiques, s’in- sèrent dans la profonde fosse maxillaire, sous les mandibules, par l’inter- médiaire d’une pièce basale, le calrdo. Sur celui—ci est fixé le stipe, composé de trois sclérites partiellement soudés ; le sclérite basal, le palpigère et la subgalea. Le palpigère porte le palpe maxillaire En quatre articles, dont le · dernier est le plus long. La subgalea donne insertion ii une pièce palpi- forme biarticulée, située en dedans du palpe maxillaire, ce qui a fait dire à plusieurs auteurs que les Hydrocanthares ont deux paires de palpes maxillaires. En réalité, la galea n’est que le lobe externe de la maxillaire, l. Elles possèdent bien onze articles chez les Ilaliplidac et non dix, malgré l’indica- tion de M. ·lEANNEI.i (Faune de France, Coléoptères (larabiques, I, 1941, p. 11).
1NTRoDUcT1oN 9 · dont le lobe interne est constitué par la maxille proprement dite ou lacinia. La galea, qui est une pièce caractéristique des Adephaga, manque cepen- dant chez les Enhydrinae et les Oreciochilinae (mais elle est présente chez les Gyrininae). . Le labium (fig. 2) constitue le plancher de la bouche, il s’articule sur le bord antérieur du prébasilaire et correspond sur les côtés à Pépicrâne, dont il est séparé par _la grande fosse maxillaire. Sa partie antérieure s’ap- · pelle le submentum et les deux grandes saillies latérales les épilobes. Sur le submentum est implantée la languette, soudée aux paraglosses, et, en dehors, le palpigère portant le palpe Iabial triarticulé. Le mentum est ' atrophié chez les Hydrocanthares. Thorax Prothorax. — Le prothorax se compose des trois parties habituelles : U ri , F _‘S'/7 ef - — °°' .. __ @,05 1 ‘p52·— É ·:.‘É'/?.”Z 32 em/J2 M ', -:7053 ` r _ _ - .5 J ; _ _ C'.3 ' 14 I _ ,4,; / ___ x ‘* 25/ --3 5* \ — — -4 sf , , \ — - 5 5* ï» ' \ --··6~" t . \ \ \ ' ·*""' . Fw. 5. — — Dessous de Dgîiscus marginalis L. (d’après GANGLBAUER, légèrement mo- diliée).— sn, subnotum ; S1, prosternum ; eps l, proépisterne ; epm 1, proépimère ; S2, mesosternum ; Gps 2, mesoépisterne ; cpm 2, mésoépimère ; S3, métastemum cps 3, metaépisterne ; C 3, métacoxa ; Ac 3, apophyse métacoxale ; 1 st à (S st, l" ii M8 sternîte. i / le pronotum en dessus, le prosternum en dessous et les pièces latérales ou propleures. Pronolum. ——— ll possède un rebord latéral, excepté chez la plupar. des genres de grande taille, chez les Ranius (de France) et chez les Ldccc'phi— linae. Ses côtés, repliés en dessous, déterminent une surface allongée, le
° 10 · coLÉo1>TÈREs HYDROCANTHARES . subnotum, séparée des propleures par une suture longitudinale, la suture subnotale ou notopleurale (1), qui existe chez presque tous les Adephaga et rarement chez les Polyphaga. En arrière le bord latéral est souvent creusé d’une petite rainure, dans laquelle vient s’engager l’angle humé- · ral des élytres. Prosiernum. —- Son apophyse offre une conformation variable. Chez les Haliplidae elle est énorme et tombe abruptement sur le bord antérieur du prosternum proprement dit. Chez les Hygrobiidac et les Dyliscidae elle représente simplement le prolongement postérieur du prosternum, sur le même plan que lui, excepté chez les Hydroporinae, où elle se détache ` ·`, ,/ 'n uw — ,,,· lî sa @.1 _ _ _ S, a $4ê ! r ‘ /’ ``````` · S2 6,052 »·" É ` F`! ff"` ,· Q œ ça/172 r Q _ _ _ _ âgé-} ·. · [ Qv ·.·. ·ac Q 1 - -C’.: [ ` ' "‘ "‘ ‘ ® _ \ __g:: » — _ ' / \ // ·· \ —— 4"" \ · · N \\ p I \ ` e -— -65* x . ` \ \ Fra;. 6. ~ Dessous d’Hygr0bia tarda Herbst. («1’après GANGLBAUER, légèrement modi- üée).—— sn, subnotum ; S1, prosternum ; S2, mésoternum ; eps 2, mésoépisterne ; epm 2, mésoépimère ; S3, rnétasternum ; eps 3, métaépisterne ; ac, pièce antéméta— ooxale ; C3, lamelle interne des métacoxas et son apophyse postérieure ; 1 si à 6 st, l" à 6° sternites. obliquement de la partie antérieure, et les Cybisierini, chez qui elle pré- sente le type des Haliplidae. Chez les Gyrinidac elle apparaît comme une simple crête longitudinale sur le prosternum. ' Propleures. —— Le proépimère situé en arrière du proépisterne est soudé chez les Dyiiscidae, mais visible dans les autres familles. 1. En réalité le subnotum représente les épipleures flu pronotum et devrait s’appe1er proépipleure, mais, comme ce nom prêterait a confusion avec les propleures, je préfère le nommer subnotum a l’instar des auteurs nord-américains.
· INTRODUCTION 11 Mésothorax. —~ ll est formé d’une pièce dorsale, le mésonotum, dont on n’aperg0it souvent qu’une partie, le scutellum ou écusson, d’une pièce ven- I '\ L g" . 5: ............ 5,. .c......i È É _ _,..· S- . . eps; ........ Q _ ,_,. ...8,05: _ _ ' C°2 ''lt ~ 'A`' __.··€’P · ®05····‘ · ·;·r,i a ac ·--·‘' C' ‘ ’ · " _,.. ...4 sr ~ .. ....,... 5 sa · ......... 6 64 Fxe. 7. —- Dessous d’Haliplus ruficollis De Geer.-— S1, prosternum ; sn, sub110tum|; eps 1, proépisterne ; cpm], proémimère ; S2, mésosternum ; eps 2, mesoepîsterne ; cpm 2, mesoépimère ; C1, procoxa ; C2, mésocoxa ; S3, métasternum ; eps 3, méta- âpisterne ; ac, pièce antémétaeoxale ; C3, métacoxa ; ep. épipleure ; 3 st à 6 st, ° à 6° sternite. - `ç · O /'\ \ . I \ . Sn \ \ "lu¤* f¢II|¤• · p S,- ..,. ` @,,2as »~ ·· €/DS7-—--—- C7 '“' " '_ \\ 6 m , -' _ __ .- \~·.\·‘;< ` ïîj ’0 ’¤wS.»-- ( ,- --52 QD/77; — - — , s- @/05 , ·; \®. J ‘i*.. ' C2 ` ‘ ` f ' Q 5.1 · · · ` C3 ··· — · "\ 56-.. .. - .. (l' · 7St \ x I ! 2 Q \ 55 — —- — \ s Y1 5%-- 57 — ·— · "···¤\··..»··" F10. 8. -—— Dessous de Gyrinus substriatus Steph. (d’après GANGLBAUER, légèrement modifiée). — sn, subnotum ; S1, prosternum ; Cl, procoxa ; epsl, proépisterne; epm 1, proépîmère ; S2. mésosternum ; C2, mésocoxa; eps 2, mésoépisterne; cpm 2, mésoépimère ; S3, metasternum ; C3, métaxcoa, ; cps 3, métaépisterne ; st 1 à si 7, 1°' à 7° sternite.
12 CQLÉOPTÈRES HYnRocANTHAREs · trale, le mésosternum. visible uniquement chez les Gyrinidae et de pièces latérales ou mésopleures. Le stigmate mésothoracique est situé vers la partie supérieure de la paroi externe de la membrane mésothoracique antérieure. Métathorax. —— Comme les pièces précédentes du thorax le métathorax se divise en trois parties : le métanotum entièrement caché, le métasternum de forme variable, dont les extrémités latérales rétrécies sont appelées ailes métasternales, et les métapleures, composées de l’épisterne et de l’épi— mère ; le métaépimère, accolé au bord externe du métaépisterne, est le plus souvent invisible, sauf chez les Ereies et les Cybisier. Le stigmate métathoracique se trouve sur la paroi inférieure de la chambre épimé— rienne. Elytres ` · Les élytres des Hydrocanthares sont toujours entiers, rigides et inti- mement coaptés l’un zi l’autre, ainsi qu’aux sclérites sous—jacents, par une , Jb E .· 0 ma., __ ’ ,... ww ^ /Q/2 [ .. ..... . .:...: · I .... .5 _ bé ..... f Z ` 50 ,. .... · • · ae ,.., · .... czs 60* Fia. 9. — Elytre d’un Dytiscidae. —- p, pédoncule ; s, suture ; ba, bord apical ; bv, bord externe ; bb,,bord basal ; asc, angle scutellaire ; ah, angle huméral ; ae, angle épipleural; as, angle sutural ; rn, rangées normales ; so, série ombiliquée. série de crochets et de rainures. Ils possèdent trois bords : basal, sutural et latéral. La suture, généralement simple, est rebordée chez les Gyrininae et un grand nombre d’Orecl0chi1inae. Le bord latéral, _en s’arrondissant ` en arrière pour rejoindre le bord sutural, forme deux angles, l’un externe souvent arrondi et nul, ou angle épipleural,Pautreinterne ou angle sutural. La partie du bord latéral, située entre l’angle épipleural et l’angle sutural, est appelée bord apical. La face supérieure, convexe, présente une macrosculpture variée : ponc-
_ INTRODUCTION 13 . tuation, côtes, stries, sillons ou traits aciculaires, et une microsculpture qui a été décrite plus haut. La face inférieure est munie, excepté chez les Ereies et les Dyiiscus, d’une arête longitudinale externe, dans laquelle vient s’eI1- gager le rebord latéral de l’arrière-corps. Parfois on voit sur le bord sutural une bande chagrinée, véritable appareil stridulatoire, contre laquelle vien- drait frotter la tache pigmentaire, finement dépolie, de l’aile membraneuse (Annow) (1). Chez les Hygrobiidae cet appareil est formé par un petit bourrelet juxtasuturalpostérieur, sur lequel vient frotter le bord apical tranchant du dernier tergite. · · · CQ /·/· P 56 ,.__._ _ ‘ -—~—· 5. ` (A-,· '. · · `î,_'.>· ~`-nonvgl/,?· ‘ .‘ ·, n ‘; i É `‘·»»· ig _QfL:....·· --··- · ···· / F 5 § `··. ` @0 ab ça ea ka m · Q Fxc. 10. ——— Aile de Dytiscus circumfleœus F.- co, nervure costale ; r, nervure radiale ; rr, nervure récurrente radiale ; m, nervure médiane ; ca, nervure cubitale antérieure ; rp, nervure cubitale postérieure ; aa, nervure anale antérieure ; ap, nervure anale ' postérieure; sc, sinus costal; cr, cellule radiale; ct,nervure costale transverse; u, oblongum ; cu, cellule cunéiforme. _ On trouve encore, ai la face inférieure de l’élytre, contre la partie interne de sa base, l’alule ou squame, dont le bord libre, renflé en bourrelet, con- tient un canal sanguin. L’alule existe chez les Dyiiscidae et les Hygrobiidae, mais manque chez les Haliplidae et les Gyrinidae, tout au moins les Gyri— nidae de France. Ailes · · Les ailes membraneuses, ou simplement les ailes (fig. 10), sont toujours · bien développées chez les Hydrocanthares, a l’exception des Sieiiiiia et d’un Agabini de l’Amérique du Nord. Pattes Pour les décrire il faut placer les fémurs perpendiculairement à l’axe du corps et les tibias (avec leurs tarses) coudés à angle droit, de manière à diriger les tibias antérieurs en avant, les intermédiaires et les postérieurs en arrière. Les profémurs auront ainsi une face antérieure et une face pos- ' 1. L’appareil stridulatoire n’est pas toujours placé sous les élytres, plus souvent siège sur les métacoxas (Laccophilus) ou les premiers sternites (Agabus, Colymbetes).
.14 c0LÉoPTÈREs HYDRocANTHAP.Es térieure, les mésofémurs et les métafémurs une face supérieure et une face inférieure, tous les tibias et tous les tarses une face interne et une face externe. Toutefois, aux pattes postérieures, par suite de la rotation qui s’effectue au repos dans le dernier segment, la face externe des métatarses '''' n [ _ ./cz ` . . E . Zi `_ ,-'zîë ·.',·Z ~ ai . , ••..a· qu`, - èïgëîïâïëz. ., fé - •\%ï i - - ~ \ `\ ( yi * r kwêàè" Q :\\\ J * * - [/9 — ' . sg . a êëëëêâsîï \..,•|l , J": \ `\ . ,, " v/?,_ _.•!> CX-- É ` I, . 1 g 1 . Fm., 11. — Patte antérieure de Dytiscus FïG·_ 12- ·— P1`¤tâï`S€ (16 Dlltiâëüs müî'· marginalis L_ (dvaprès K0RSCHELT)____ gmalis L. (d’ap1‘ès CHATANAY)· cm, procoxa ; tr, protrochanter ; fe, pro- _ fémur ; tz, protibia; ta, protarse. tend à devenir supérieure et la face interne inférieure (1). Chez les Gyrinidae les p attes intermédiaires et postérieures, profondément modifiées, subissent une orientation différente. ` Pattes antérieures. —- Chez les Dyiiscidae elles sont très courtes, préhen· · siles, et peuvent être repliées au repos, avec les pattes intermédiaires, dans l’esp ace interprosterno-mésosternal. Le sommet du tibia est entouré d’une couronne de spicules ; chez les Noierinae (à l’exception de la tribu exo- tique des Nofomicrini) il se prolonge en capuchon au—dessus de l’insertion du tarse. Il porte deux éperons, l’un interne, l’autre externe. Chez les Hydroporinae ces éperons sont réduits ; chez les Noierinae (à l’exception encore des N olomicrini , des Profonoierus et des Mesonoierus) l’éper0n interne est très fort, arqué et mobile, presque transformé en un gros cro- 1. Aussi, pour les articles des métatarses,§ar1erai-je indifféremment de face externe ou de face supérieure, et de face interne ou e face inférieure.
INTRODUCTION 15 chet, l’externe est atrophié ; chez les Dyliscinae C? il disparaît ou même les deux sont complètement absents. Le tarse se compose de cinq articles, dont le quatrième chez la plupart des H ydroporinae est tout petit et à peu près invisible. Chez les 5` les trois premiers articles le plus souvent sont dilatés et munis de ventouses ou de poils en entonnoir ; cette dilatation atteint son maximum chez les Dyiiscinae qui présentent une véritable palette adhésive (fig. 11) ; chez les Gyrinidae la plaque adhésive siège sur la face externe du tarse. Pattes intermédiaires. — Elles diffèrent peu des antérieures. Dans le sexe _ 3 les premiers articles du tarse sont également dilatés et pourvus d’un . 1 i ` _ - --Z:. · _>5;·/¢'1f'¤!:!"‘ ,¤;«r;!•I·£"· · - -1 la Il t .. .. z la - - -.1 la I r i __ _ fg , 4 \ — — - ·.6` (CZ I ‘\\ ` l Fro. 13. ——— ,Patte postérieure gauche de Ggrinus urinator lll., côté dorsal. — t, méta- trochanter; f, métafémur ; ti, métatibia ; 1 ta à 5 ia, l" article à 5** article du méta- tarse. appareil adhésif, mais beaucoup moins important qu’aux pattes anté- rieures chez les grosses espèces. Chez les Gyrinidae les pattes intermédiaires sont, au contraire, à peu près semblables aux postérieures. Pattes postérieures. —— Chez les Dyiiscidac elles constituent les seules pattes véritablement natatoires. Elles sont aplaties, à segments étroite— ment coaptés et garnis de franges de poils, variables suivant les genres ou les espèces. La face interne et le sommet des tibias présentent toute une série despicules. Sur la face interne ces spicules sont, pour la plupart, bi-
16 cotézorràmss 11YDP.oc-xNTHAaEs fides ch.ez les Colymbeiinae supérieurs : illaiini et Colymbeiini ai l’exception ' des Ilybius, et chez tous les Dyiiscinae (1), leur disposition différant sui- vant les groupes. Sur le bord apical lui—même des spicules simples for- ment une couronne à peu près complète, qui, cependant, disparaît du côté interne chez les Ilybius. Ces spicules sont bifides sur la partie interne du bord apical dans la tribu des Ereiini, des Hydaiicini et des Thermo- neriini. Comme aux autres pattes, les métatibias sont armés, à leur som- met du côté inféro-interne, de deux éperons généralement inégaux. Chez les Hyphydrus s. str. le long éperon est denticulé en scie sur une partie de son bord externe, chez les Laccophilus et les Thermoneciini tous deux sont brièvement bifides. Chez les Holiplidae ils présentent également des particularités. Le dernier article du métatarse est toujours armé de deux ongles, excepté chez les Hyphydrini (2), les Laccophilus et certains Cy- bisier. Chez les Gyrinidae les pattes postérieures (fig. 13) comme les intermédiaires. sont aplaties, rémiformes avec les articles du tarse arti- culés en éventail. . Abdomen L’abdomen se compose chez les Dyliscidae et les Hygrobiidae- de huit tergites et de six sternites visibles, le premier et le dernier tergite ne pa- raissant correspondre ai aucun sternite,car le premier sternite réel est invo- lué, et le dernier se trouve caché dans l’abdomen, transformé en valves génitales. Sur les côtés les sternites se réfléchissent brusquement vers le haut, en déterminant un large rebord longitudinal lisse, qui constitue le rebord latéral de l’arrière-corps, sur lequel vient s’appliquer la concavité de _l’épipleure. Les pleurites sont au nombre de six, reliés aux tergites par la membrane tergo-pleurale, sur laquelle sont placés les stigmates abdominaux, au nombre de huit, un en face de chaque tergite. Ils diffèrent peu les uns des autres, sauf chez les Dyiiscini, où les deux derniers sont bien plus grands que les précédents. Chez les Haliplidae les trois ou les cinq premiers sternites sont cachés par les plaques métaxocales. Les Gyrinidae, eux, possèdent sept sternites - apparents, du fait qu’ici le septième n’est pas invaginé dans l’abdomen ni modifié en valves génitales. Armure génitale mâle L’armure génitale mâle ou organe copulateur (fig. 14) se compose des valves génitales., du segment génital et de l’aedeagus. l. Il est curieux que cette intéressante structure n’ait jamais été signalée. 2. En réalité les Hyphydrini possèdent bien un deuxième ongle, mais il est tellement atrophié qu’il est à peu près invisible. _
INTRODUCTION 17 Llhez les Dyiiscidae et les Hygrobiidde les valves génitales sont consti- tuées par deux petites plaques subtriangulaires situées à la face ventrale de l’abdomen. Entre elles et le dernier tergite se trouve le segment géni- tal, sorte d’étui incomplet renfermant l’aedeagus. Celui·ci, couché sur le côté avec l’extrémité tournée a gauche, exécute un mouvement de rotation de 900 au moment où il sort de l’abdomen, accompagné de ses deux para- mères, l’un a droite, l’autre à gauche. L’aedeagus comprend donc le pénis, les deux paramères, plus une troisième pièce, le tegmen. --62 A .·ü J , — ` T É`), ii. \, l îîe. `· · ~}, ·. ~ t>·<`h `;_ *_ "l,,\ ‘ _,,..M hi, .·M 6/»· , by il, g *2 ·.«, % Mil ‘'‘'` xi, , _... bu .... . "”'”/vw '''' · 2 ~? A ` C0 ,7 1 _` dédé .... ` ( .... A U O . Jv É C C2 ~~ M ··—-» rw ' / ' Éih, E D Fio. 14-. -— Pièces génitales (aedeagus) de 1’Haliplus rubidus Perris 5‘ : A. Segment génital. bl, branche latérale ; pv, plaque ventrale ;— B. Pénis. ap, apex ; cp, corps ; bu, bulbe ; bd, bord dorsal ; bv, bord ventral ; co, condyle ; db, apophyse basilaire ; li, ligule ;—— C. Paramère droit. aa, appendice apical ; bd, bord dorsal ; bv, bord ven- tral ; ab, apophyse bulbaire ; au, apophyse unciforme ;— D. Paramère gauche. bd, bord dorsal; bv, bord ventral; ab, apophyse basilaire ; au, apophyse unciforme ; E. Tegmen. ‘ Le pénis, généralement arqué, peut être divisé en trois parties ; le bulbe à sa base, le corps qui se termine à l’ouverture du canal éjaculateur ou méat, et l’apex allant du méat a l’extrémité. Sa forme est extrêmement variée, le méat est généralement situé du côté dorsal, mais parfois déjeté à droite ou à gauche. Les pararnères, également très variables de confor- mation, sont généralement semblables, parfois cependant dissemblables, comme chez les Noierinae et les _Lacc0philinae. Ils s’articulent de chaque ’ côté du bulbe. Le tegmen est une toute petite pièce, en forme d’ancre, sur laquelle s’insèrent surtout les muscles rotateurs du pénis. Chez les Hdliplidae le pénis est légèrement asymétrique et les paramères dissemblables. _' Chez les Gyrinidae il n’existe, comme on l’a vu, pas de valves génitales GUIGNOT _ _ ‘ 2
18 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES ni de tegmen ; l’aedeagus est primitif, symétrique, aplati, n’effectuant au- cune rotation à sa sortie, avec des paramères lamelleux et semblables. Armure génitale femelle (1) _ Elle se compose chez les Dyiiscidae et les Hygrobiidae de valves géni- tales peu différentes de celles du 5‘ et d’un ovipositeur.Celui-ci comprend un segment génital à deux branches, entre lesquelles s’articule l’oviscapte, formé de deux tiges accolées, logeant l’oviducte. Chez les Haliplidae et les Gyrinidae l’appareil se trouve trèssimplifié et constitué seulement de chaque côté par deux lamelles non ou à peine arti- culées entre elles. _ · Caractères sexuels secondaires Chez les Dyiiscidae les caractères sexuels secondaires, quoique affectant surtout les protarses et les élytres, peuvent néanmoins se montrer sur di- verses parties du corps. En voici l’énumération à peu près complète : . 10 L’épistome présente quelquefois, surtout chez les Hydrovalus, une forme un peu différente dans les deux sexes. 20 Les antennes sont difformes chez les Noierus 3 (bien davantage en- core chez certains H ydrovalus africains et quelques autres formes}. 30 Les palpes sont exceptionnellement modifiés, mais pas chez les es- pèces francaises. -10 Le pronotum diffère parfois chez les 9 par la direction des côtés ou la conformation des angles postérieurs, plus souvent par sa sculpture plus prononcée, notamment chez de nombreux Dyiiscinae où il montre latérale- ment des corrugations ou des traits aciculaires. 50 Les élytres chez la Q des Acilius et des Dytiscus sont creusés de pro- fonds sillons, chez celle des Cybisler de forts traits aciculaires et à un moindre degré de corrugations basales chez les H ydaiicus et les genres voi- sins, sans parler des stries supplémentaires ou des strioles des Copelaius exotiques. Chez la Q des espèces petites et moyennes leur surface se montre souvent mate et plus profondément sculptée ou microsculptée. Plus rare- ment leur sommet, toujours dans le même sexe, s’allonge un peu en bec de plume (quelques Coelambus et quelques Ilybius), ou leurs côtés pré- sentent un petit bourrelet latéral (Deronecies lotus) ou une fossette allon- gée (Ereies siiciicus). Quelquefois la largeur des épipleures varie légère- ment chez le 3* et la 9 de certains Cybisler. 1. Il n’est donné ici que des notions très sommaires sur cet appareil, dont j’ai été le premier à étudier la structure complète dans chacun des genres des Dyiiscoidea et des Ggrinoidea. On en trouvera la description détaillée, ainsi d’ail1eurs que celle de toute la morphologie de ces insectes,dans mon volume des « Hydrocanthares de France ».
INTRODUCTION 19 60 Les lignes métacoxales sont parfois un peu différentes dans chaque sexe. ' . 70 L’abdomen peut être pourvu sur les premiers sternites d’un appareil stridulatoire chez le 3 seul (certains Agabus) ou dans les deux sexes (Ceymbeies) ou bien présenter des modifications du sternite anal : échan- erure, fossette, rides, etc..., soit chez le 3, soit chez la Q ; chez quelques llydroporinae il est de couleur différente dans les deux sexes. Chez des espèces exotiques il existe des différences encore plus importantes. 80 Les pattes, surtout les antérieures, sont le plus souvent affectées par les caractères sexuels. Les protrochanters sont un peu différents chez plusieurs Hyphydrus exotiques. Les profémurs et les protibias peuvent être un peu plus épais ou un peu plus courbés chez le 3, les éperons anté- · rieurs sont un peu modifiés chez le 3 de Siiclolarsus 12—pusiulaius ; chez · certains Dyiiscinae ils manquent dans ce sexe. Les protarses, dans l’im- mense majorité des cas, sont modifiés chez les 3. Ils sont dilatés et munis (l’un appareil adhésif ; quelques H ydroporinae n’ont pas leurs articles plus _ larges chez le 3 ou tout au moins d’une manière inappréciable. Les ongles antérieurs du 3 ont souvent une dimension ou une forme différente, étant plus fortement arqués, ou falciformes, ou en grappin, ou bifides, notam- ment chez les Ranftzs (qui possèdent en outre parfois des poils barbelés), etc... mais généralement cette modification atteint seulement l’un des ongles, de préférence l’interne, ou bien elle l’atteint davantage que l’autre. Les pattes intermédiaires sont moins modifiées, sauf les tarses, qui pré- sentent à peu près la même structure que les antérieurs. Chez les Dyfis- cinae cependant leur variation est moins accentuée qu’aux protarses. Aux pattes postérieures la différenciation des sexes est moindre. Les métaxocas ne sont pourvues chez les espèces francaises d’un appareil stri- _ dulatoire sexuel que chez les Hydrovalrzs et quelques Agabus. Chez cer- taines espèces d’Ilybius elles portent de petites carinules longitudinales. Les métafémurs et les métatibias varient rarement de forme chez le 3. Les articles métatarsiens sont impressionnés en dehors chez quelques Agabus ou sillonnés chez certains Ilgbius. Les ongles postérieurs de quel- ques moyennes ou grosses espèces sont quelquefois un peu différents dans les deux sexes. Chez les Noierus 3 les pattes sont tachées de noir comme d’autres par- ties de la face inférieure. Enfin dans plusieurs groupes la frange natatoire des pattes, surtout des postérieures, affecte différemment les segments suivant le sexe. Chez les Haliplidae les 3 ont les articles basaux des protarses et des mé- sotarses épaissis et munis de touffes de poils blanchâtres ;l’H. laminalus a, de plus,le premier article des mésotarses prolongé en dessous. Les $2 ont _ parfois les élytres, et souvent aussi le dessous, finement alutacés. Chez les Gyrinidae, tout au moins en France, les caractères sexuels ex- ternes du 3 affectent, on l’a vu, presque uniquement les protarses dans
20 oorràorrizmzs 11YDRoc.xN'r11AnEs la sous—famille des Gyrininae ; c’est seulement chez de nombreux Oracle- chilinae exotiques qu’il y a de grandes différences dans la pubescence ély- trale des 6 ct des S2. LARVES Les larves diffèrent autant d’une famille ai l’autre que les imagos. Dytiscidae (fig. 125). --— Les larves sont du type staphyliniforme. La tête est grande, subtriangulaire ou subarrondie, généralement aplatie, globuleuse et sans cou chez les Noierinae, à organes buccaux et appendice bien différenciés. Les antennes s’insèrent derrière les mandibules ; elles ont quatre articles primitifs, subdivisés parfois en articles secondaires, . situés à la base des articles principaux et plus petits qu’eux, ou placés bout à bout. ll y a six ocelles sur deux rangées. Les mandibules sont grandes et percées longitudinalement d’un canal de succion ou plus rarement d’un sillon. La bouche est fermée, excepté chez les Noierinae, munie de palpes maxillaires triarticulés et de palp es labiaux biarticulés, les articles des uns et des autres parfois divisés en articles secondaires. Le thorax est formé de trois segments : prothorax, mésothorax, méta- thorax, dont les plaques tergales sont entièrement cornées. L’abdomen présente huit segments il plaques dorsales cornées, sauf chez les Cybislerini, le dernier muni de rerques ou urogomphes, rarement très réduits (Nuierinae, Cybisierini). Les pattes se composent de six segments, Ie dernier constitué par deux griffes et pourvu d’un empodium. Il existe une paire de stigmates mésothoraoiques, rarement une paire métathoracique rudimentaire et huit paires abdominales, dont les sept premières sont latérales et la dernière terminale ou subterminale. Les stig- mates terminaux sont ouverts dès la naissance, les latéraux d’abord fer- més par une membrane ne s’ouvrent qu’au stade adulte. Hygrobiidae. —— Le corps est subconique, élargi et un peu gibbeux en avant. La tête, globuleuse, n’a point de cou ; les antennes sont biramées, à quatre segments, le dernier double, les mandibules pleines, non suceuses, finement denticulées en dedans vers le sommet ; le labium, creusé en écope et rétractile, constitue un appareil préhenseur. L’abdomen, ài huit segments, possède un long prolongement terminal et deux cerques uniarticulés, très longs chez la larvule, très courts chez la larve adulte. ' Il existe des tracliéo-brancliies en touffe sur la face ventrale du thorax et des trois premiers segments de l’abdomen. Les stigmates, percés d’un tout petit orifice, sont au nombre de huit paires, une métathoracique et sept abdominales, le dernier segment en étant dépourvu. I
mrnonucrrox 21 Hàliplidae. —- Les larves sont bien caractéristiques, avec leur corps éruciforme, hérissé de longues trachée-branchies chez les Peldodyies ou muni de mamelons tergaux et de tubercules piligères chez les Haliplus et les Brychius. Le thorax et l’ahdomen sont en partie cornés sur leurs faces dorsale et ventrale. La tête a six ocelles, de position variable ; les antennes sont biramées, · à quatre articles, le dernier double, composé de deux articles insérés côte à côte ; les mandibules sont parcouruespar un canal complet. L’abdomen est à neuf (Peliodyies) ou à dix segments (Haliplus et Bry- chius), à deux cerques, parfois très réduits chez les larves âgées d’Hali- plus. Il y a une paire de stigmates mésothoraciques et sept (Peliodyies) ou huit paires (Haliplus et Brychius) de stigmates abdominaux, les deux derniers segments en étant dépourvus ; les stigmates, fermés il la nais- sance, s’ouvrent chez les larves adultes. Les pattes sont ii une seule griffe, sans empodium ; les pattes anté- rieures, bien plus courtes, sont préhensiles, grâce à une saillie ou pouce située sur la cuisse (Brychius) ou la jambe (autres genres), et qui, avec le segment suivant, joue le rôle de pince. Mais cette disposition n’existe que chez les espèces européennes. Gyrinidae. —- La larve des Gyrinidae se fait remarquer par sa forme al- longée, élégante et ses trachéo—branchies latérales plumeuses. La tête, petite, oblongue, a l’épistome soudé au front ; les yeux sont composés de six ocelles agglomérés, les antennes de quatre articles ; la bouche est fermée, les mandibules falciformes sont traversées par un canal de succion; les palpes maxillaires sont triarticulés, les lahiaux biarti- culés. · Le thorax est formé des trois segments habituels, les deux premiers à plaques cornées, le troisième membraneux. L’abdomen membraneux possède dix segments, munis de dix paires de trachée-branchies latérales plumeuses, une sur chacun des huit premiers segments et deux sur le neuvième ; le dixième est armé de quatre crochets chitineux. Ces larves n’ont pas de stigmates. Les pattes sont à six segments, avec le tarse pourvu d’un empodium courtet de deux griffes. ~ ` · NYMPHES Dytiscidae (fig. 128). —— Les nymphes des Dytiscides ont la même posi- tion que les nymphes des autres Coléoptères. La tête possède une paire d’yeux ét six ocelles ; elle est pourvue de crêtes et de soies. ` Le thorax a trois segments munis de soies, les deux derniers prolongés
É?2 eo1.1ëoP'rÈ1>.12s IlYDlî()(ZAN'1`IIAlîE> latéralement en processus alaires ; les ptérotbèques élytrales et alaires sont repliées obliquement en arrière ve1·s Ia face ventrale. Ifabdomen est composé de huit segments, avec deux gonotbèques et des cerques très variables de forme ; il y a six paires de stigmates abdomi- naux, les deux derniers segments en so11t dépourvus. · ' Les paties sont informes et 51 peu près nues. ' Hygrobiidae. — Elles diffèrent très peu des précédentes. Les crêtes céphaliques sont très développées et même lobiformes. Le pronotum, dé- _ primé sur la ligne médiane, bilobé antérieurement, a de nombreux sillons sur les parties latérales. Les segments abdominaux sont légèrement caré- nés au milieu. ll n’y a pas de soies sternales. Les stigmates sont au nombre de six paires. ` Haliplidae. -—Les nymphes sont très différentes de celles des Dgiiscidac et des Ilygrobiidac. Le tégument est entièrement membraneux, ai soies grêles, insérées sur des tubercules. La tête n’a pas de crêtes céphaliques, elle est pourvue de six ocelles, Lc pronotum est rétréci en avant, a bord antérieur sinué. Les hanches postérieures possèdent déjà les plaques méta- coxales. L’abdomen compte neuf segments et huit paires de stigmates. Les soies sont peu nombreuses et sans soies sternales. Gyrinidae. -— Les nymphes, connues chez très peu d’espèces, ont le corps allongé, épaissi en avant, pubescent en dessus et latéralement glabre en dessous. La tête a deux yeux de chaque côté. Le thorax a des plaques ' scutales peu visibles. L’abdomen est composé de huit segments ; il y a seulement quatre paires de stigmates sur les premiers. Les cerques sont petits et très rapprochés. PARASITES Imago. ——— Les parasites externes des Hydrocanthares sont représentés par des Algues filamenteuses 2 Closierium dianac EHRBG., Pinnularia viri- dis SM., Penium lamvllosuin BREB., Chrencoccus lurgidus NAG., IIapalo· siphon pumilus KIRCU, ./lphanochacle rcpens et Ihclpcirnaldis plumosa AG. ; des Laboulbéniaeées, relativement fréquentes : lIydram1n.yce$ hali- A pli T11./xxT., Chiionomyres hydropori T11AxT., Ch. bidrssurius TIIAXT., Ch. rrclantlrus PEYR., Ch. paradoœus PEYR., Laboulbenia gyrinidamm TIIAXT (1) ; des Protozoaires : Discophora Sleinii C. et L., Opercula dylisri F. Fia., O. acilli F. F11., (). ilybii F. Fn., ./lcinéla Zingui/cra, Vor- iicella micresiema EUR., Cczrrhesimum poïypinunz L. etc... ; des Acariens : Hydrachnd geographica L., commun, Il. pr·0r«»ssifera KoEN., II. lVilliam— 1. Je dois la liste des Laboulbéniacécs à Fobligeance de M. LEPESME. ·
l NTRODUCTION 23 soni Soma., H. globosa au Congo, Microirombidium sp.,'et en Amérique du Nord Eulais desecia KOEN. Les parasites internes consistent en Grégarines : Legeria agilis ScHN., en vers : Gordius aquaiicus L. et en Trématodes indéterminés (voN Lmsrow, HOLLANDE). (Enf. — Les parasites de l’œuf sont surtout des Hyménoptères : Cara- phracius cinclus HALID., Prcsiwichia aquaiica LUBB., Zlleslocharis cyclo- spila FORST. Larve. —-— Les parasites externes de la larve sont soit des algues, géné- ralement des U loihrix, soit des Protozoaires : Vorticelles, Acinètes et autres Infusoires. Comme parasites internes il faut citer des Grégarines : Legeria czgilis SCHN., Ancyrophora uncinaia LÉGER, Boihriopsis hisirio Scrm., et des Vers soit Nématodes : Parachordodes iolosanus DUJ., Gordius aqualicus L., soit des Trématodes encore 'mal déterminés. N ymphe. ——Les nymphes n’ont pas de parasites propres ; elles reçoivent les leurs de la larve et les transmettent à l’insecte parfait. BIOLOGIE Les Hydrocanthares ne sont pas, a proprement parler, aquatiques, mais amphibies. Les adultes ont une respiration aérienne ; ils viennent parfois sur terre ou grimpent sur les plantes émergées et volent parfaitement ; la nymphose s’effectue toujours dans le sol hors de l’eau. Ils se tiennent dans les eaux les plus diverses, mais préfèrent, en général, celles qui sont claires et pures. La plupart habitent les eaux tranquilles et même stagnantes, dans les herbes du bord, certains vont même se loger sous les feuilles mortes du fond ou dans la vase, comme les Hygrobiia ou de nombreux H ydroporus et A gabus. Quelques—uns, comme les Grapiodyles et surtout les Deronectes, les Poiamonecies et les Oreodyics, affectionnent l’eau courante, et même des espèces comme les Polamonecles carinalus,. Iuciuosus, Bucheii, habitants des torrents, s’avancent dans les parties les plus rapides et dans les remous. ll y en a de sylvicoles, de steppicoles, d’orophiles ; ceux-ci atteignent les lacs et les mares de l’étage alpin et . même de l’étage nival,ce sont entre autres Haliplus fulvus ssp. lapponum, Coelambus Marlrlini, Hydroporus iarlaricus, H. foveolalus, Poiamonecies griseoslrialas, Agczbus congener, A. Solieri, Dgliscus lapponicus, et ils y sont parfois abondants. Par contre, l’étage subalpin n’abrite qu’une faune très restreinte et banale. D’autres, aveugles, habitent les eaux souterraines, ce sont les Sieiiilia, d’autres les eaux saumâtres; cette faune halophile comprend presque exclusivement les espèces suivantes: Bidessus Goudoii,
24 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES Mclaporus nieridionalis, Hydroporus limbaius, H. analis et Poiamonecles Cerisyi. On en trouve même dans la mer, où ils demeurent sans paraître souffrir ; mais leur présence y est accidentelle, soit qu’ils aient été trans- portés par le vent ou par les cours d’eau, soit qu’ils s’y soient abattus par hasard. Ils ne peuvent y vivre définitivement ; l’agitation incessante de la mer et les marées rendant impossibles les diversesfonctions biologiques des imagos et surtout des larves. D’une manière générale ils supportent facile- ment les grands écarts de température ; après avoir subi les chaleurs de l’été, ceux qui hiverneront peuvent vivre dans les eaux froides et même se tenir sous la glace. ` Leur répartition en France est extrêmement irrégulière et dépend de facteurs encore imparfaitement connus. Tout au plus peut—on dire que la faune est moins riche, aussi bien en espèces qu’en individus, dans les terrains granitiques et siliceux que dans les terrains calcaires, dans les ré- gionsà Conifères que dans celles à autres essences et dans les contrées froides du Nord, du Centre et de l’Est que dans les contrées chaudes de la plaine et des collines méditerranéennes. Dytiscidae. — Les Dyiiscidae nagent avec facilité par action simultanée des pattes postérieures, les pattes antérieures restant immobiles, souvent repliées dans l’espace prothoraco—métathoracique ; les intermédiaires servent plutôtà la direction. Lorsqu’ils sortent de l’eau, ils marchent, lente- ment il est vrai, par mouvements alternatifs des pattes, comme les in- sectes terrestres. Toutefois, ils volent mieux encore et sont certainement bien meilleurs voiliers que bien de leurs confrères de terre. Le vol leur sert à se déplacer lorsque leurs mares sont taries ou simplement lorsqu’ils dési- rent changer de domicile. Chez certaines espèces, l’envol est précédé d’un curieux frémissement du corps, dont le but n’est pas encore tout a fait élucidé. Les Dytiscides sont des carnassiers voraces et insatiables ; ils préfèrent les proies vivantes, mais à l’occasion se contentent des chaires mortes. Leur vue est très courte, ils ne perçoivent leurs proies que si elles bougent ou s’ils les effleurent avec leurs antennes ou leurs palpes ; alors ils se jettent dessus avec gloutonnerie et se livrent entre eux de furieux combats. Tout leur est bon : animalcules aquatiques (Cladocères, Ostracodes, Copépodes, larves de moucb erons, de Culicides), têtards, vers de vase, petits poissons, etc... La proie est maintenue par les pattes antérieures et intermédiaires, pendant que les mandibules brisent les parties chitineuses et fouillent— les parties molles. Pour respirer nos insectes sont obligés de venir s’approvisionner d’air à la surface de l’eau. La tête en bas, ils font affleurer la partie postérieure. de leur corps, et, soulevant l’extrémité de leurs élytres, aspirent l’air, à travers l’atrium,directement dans leurs trachées parles stigmates abdomi- naux. Puis plongeant au sein de l’élément liquide l’air circule par diffusion
_ mrnonucrron 25 dans tout le système trachéen et vient sortir par les stigmates métatho- _ raciques ; de là, il gagne par une série de petits conduits l’atrium, où il s’accumule. Au bout d’un moment,plus ou moins long suivant que l’insecte ` s’agite ou est au repos, il remonte à la surface, expire brusquement son air vicié et inspire de nouveau de l’air frais. Sortis de l’eau, ces Coléoptères, surtout les grosses et les moyennes es— pèces, sécrètent par la fente céphalo—prothoraeique un liquide laiteux, d’odeur fade, qui sert à rendre les téguments mouillables et facilite I’im- mersion. Mais en outre, lorsqu’on les manipule, les grands Dytisques se défendent en projetant, en jet sur l’ennemi, le contenu nauséabond de leur ampoule rectale. Certaines espèces stridulent, soit quand elles sont inquiétées, soit avant le rapprochement des sexes (1). L’accouplement s’effectue dans l’eau, généralement en été ou en automne; il est suivi chez les Dyiiscus de l’application par le mâle, sur l’orifice géni- tal de la femelle, d’une sécrétion blanchâtre qui se coagule bientôt en une calotte très apparente ; elle n’est enlevée en fragments par la femelle qu’au bout de plusieurs jours. La ponte a lieu le plus souvent au printemps ou au début de l’été, plus rarement en automne ; quand l’accouplement des Dyiiscus est très tardif, la ponte n’a lieu qu’au printemps suivant. Elle se fait au moyen de l’ovi— _ positeur de différentes manières. Suivant les groupes la femelle insère ses œufs dans la tige de végétaux submergés (Dyiiscus, Ilybius, Hydaiicus), ou les dépose à la surface des feuilles ou des brindilles flottantes (H ydroporinae, Colymbeiinae) ou bien en dehors de l’eau sur la mousse ou les branchages (Acilius). L’incubation dure de plusieurs jours à quelques semaines. Les larves sont aquatiques ou plutôt amphibies comme les imagos ; mais alors que les unes sont nageuses (Hyphydrus, Poiamonecies, Laccophilus, Colym- beiini, Dyiiscinae), les autres, dépourvues de soies natatoires, sont mar- cheuses et grimpent de préférence sur les végétaux immergés ou se dè- placent sur le fond (Hydroporinac, Copelaius, Agabus, Ilybius) ; celles des_ Noierus sont même fouilleuses. · Les larves se nourrissent, elles aussi, de proies vivantes ou plus rare- ment de proies mortes. Comme leur bouche est fermée, elles injectent d’a— bord par les mandibules creuses un toxique qui paralysé leur victime, puis un liquide digestif qui en liquéfie les tissus. Par un mouvement inverse la larve aspire ensuite ces sucs nutritifs. Elles viennent également respi- rer à la surface, la tête en bas, par le moyen de leurs stigmates postérieurs. Leur croissance est généralement assez rapide, elle dure de vingt jours à trois mois, pendant lesquels elles subissent deux mues. lly a donc trois stades larvaires. L’apparition des larves s’échelonne, suivant les groupes, de mars à l’automne, le maximum étant en avril et mai. Les plus précoces , 1. Comme je l’ai indiqué, l’appareil stridulatoire varie de forme et de position.
26 COLÉOPTÈRES 11YnnocAN'r11A1=.Es sont celles/des Ranius, des Laccophilus, des Agabus et de plusieurs H ydro- porinae, les plus tardives celles des Ilybius, des Acilius, des Hydaiicus, des Graphoderus. Les larves des Noierimze, encore mal connues, ont la bouche ouverte et se nourrissent par mastication comme les imagos, elles se tiennent près des rives, enfoncées dans la vase en des endroits peu pro- fonds, et respirent sans bouger par le moyen de leur dernier segment émergé. v La nymphose a lieu à terre au sein d’une loge»creusée dans le sol, soit · entièrement, soit en partie,etla voûte est alors construite avec un mortier de vase ou un feutrage de mousse ou de brins d’herbes. La prénymphose dure environ une semaine, la nymphose de une à cinq semaines. Les Dytiscides vivent plus longtemps qu’on ne le supposait, au moins un an, les Dyiisczzs le double, exceptionnellement trois ou quatre ans. Hygrobiidaé. ——- Les Hygrobia ne vivent que dans les mares stagnantes ou ils se tiennent dans la vase et se nourrissent surtout de Tubifeœ (Vers Oligochètes limicoles). La nage s’effectue chez eux par mouvements alter- natifs des pattes ; la marche, la respiration sont semblables aux mêmes fonctions des Dytiscides. Quand on les inquiète ils stridulent fortement. La ponte a lieu vers le milieu du printemps ; les œufs sont déposés ordi- nairement en file sur les végétaux submergés. L’incubation dure de neuf ai l vingt—cinq jours, et la larve possède des trachéo-branchies dès sa nais- sance. Ces larves ont la bouche ouverte et les mandibules broyeuses, sans canal ; elles se nourrissent exclusivement de Tubifeœ. Comme leurs stig- mates sont fermés, au moins tant qu’elles séjournent dans l’eau, la respi- ration se fait, par absorption directe de l’oxygène dissous, au moyen des trachéo—branchies. L’état larvaire dure de trente—sept à quarante-six jours et comprend deux mues, par conséquent trois stades larvaires comme chez les Dytiscides. A l’approche de la nymphose la larve vient à terre et se creuse une loge dans le sol; dès lors elle respire par ses stigmates devenus perméables. Puis elle s’immobilise en prénymphose pendant six à onze jours et se transforme enfin en nymphe par une dernière mue. La période nymphale dure environ deux semaines. ` Haliplîdae. ——— Malgré leurs longues franges natatoires, les insectes de cette famille se montrent mauvais nageurs; ils avancent par des mou- vements alternatifs des pattes. A l’inverse des autres Hydrocanthares, ` ils sont végétariens et s’alimentent d’algues filamenteuse et de Chara- cées. Ce n’est qifexceptionnellement qu’ils sont carnassiers, il défaut de · leur nourriture favorite. La respiration a lieu comme chez les Dytiscides, mais l’air vicié est expiré dans l’esp ace sous-coxal par le moyen des canaux protubérantiels. La durée totale de la vie est d’au moins un an. L’accouplement a lieu au printemps ou en été et la ponte s’effectue à deux époques, au commencement de l’été et en automne. ll y a donc deux
1NTRoDUcT1oN Q7 générations, l’une d’été, l’autre d’aut0mne, dontl’état larvaire se prolonge et donne les imagos seulement au printemps suivant. Les Peliodyies dé- posent leurs oeufs à la surface des végétaux immergés, les Haliplus à l’in— térieur des tiges et des feuilles, dans une cavité qu’ils creusent avec leur oviscapte, ou leurs mandibules. Ces larves ne sont pas nageuses, elles ram· pent sur le fond ou grimpent le long des tiges. Leur nourriture exclusive consiste, comme chez les adultes, en Characées et Algues filamenteuses. Dans leur jeune age, ne possédant que des stigmates fermés, elles respirent au sein de l’eau ; la respiration est cutanée chez les larves de Brychius et d’Haliplus, trachéo·branchiale chez celles des Peliodyies. Ici aussi il y a trois stades larvaires. Avantla nymphose les larves sortent de l’eau et leurs stigmates latéraux s’ouvrent. Puis elles creusent une loge dans le sol. La prénymphose dure une semaine, la période nymphale de douze à qua- torze jours. Gyrinidae. —— Les Gyrins se tiennent de préférence en group es nombreux a la surface de l’eau, immobiles ou nageant lentement en ligne flexueuse. Mais sitôt alertés, ils se mettent à décrire avec vitesse mille courbes en tous sens et, si le danger se précise, plongent rapidement en spirale pour se cacher parmi les herbes ou sur le fond. Ils habitent surtout les eaux claires, tranquilles ou à faible courant. Leur nage s’effectue par mouve- ments simultanés des quatre pattes postérieures; les antérieures servent a la direction. Leur vol est facile et leur essor très prompt. Comme les Dytis— cides et les Hygrobiides ils sont carnassiers, mais ne se nourrissent que de moucherons ou d’animalcules posés a la surface de l’eau, Leur respiration n’a pas été encore très bien étudiée. Elle se fait l’i11— i secte étant à plat, complètement émergé. ll est probable qu’à l’instar des Hydrophiles, l’air, recueilli par les deux premiers articles des antennes dilatés, passe entre l’œil inférieur et l’épipleure, d’où il doit gagner la chambre épimérienne par la fente protboraco-mésothoracique ; de là. il passe dans les deux stigmates (le mésotlioracique et le métathoracique) . qui y débouchent mais il peut aussi gagner l’atrium par le canal sous- . alaire. ll n’est pas impossible cependant que l’inspiration se fasse égale- ment par l’extrémité postérieure du corps. Les Gyrins, en sortant de l’eau, principalement si on les touche, sé- crètent, comme les Dytiscides, un liquide laiteux, lubrifiant, qui leur permet de s’immerger ensuite facilement, mais chez eux ce liquide possède une odeur plus forte et plus désagréable. L’accouplement des Gyrinides s’opère ài la surface de l’eau, il est très rapide, ne durant pas plus d’une minute. La ponte a lieu d’avril à juillet, environ trois jours après la séparation des sexes. Les œufs sont déposés de façon irrégulière sur les végétaux submergés. L’éclosion se produit au bout de huit à quatorze jours; on voit rarement les larves qui vivent au fond de l’eau, où elles absorbent directement, par leurs trachéo-branchies, l’oxy-
28 coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHARES gène dissous. Au moyen de leurs mandibules canaliculées elles se nour- rissent par succion de proies vivantes plutôt que mortes. Dans le courant du mois d’août la larve gagne péniblement la terre, gênée par son abdomen long et pesant et par ses trachéo-branchies. Elle y construit sur le sol une coque en allant chercher des grains de terre meuble; qu’elle transporte sur le dos. La confection~ de 1’ouvrage de- mande une heure ou deux. La prénymphose dure trois jours et la nymphose sept jours. La sortie du coléoptère a donc lieu dans la seconde quinzaine d’août ou au début de septembre. _ FAUNISTIQUE Dans les limites adoptées pour la Faune de France, les Hydrocanth ares sont au nombre de 230 (1). Sur ce nombrela France continentalecompte207 espèces, soit 20 Haliplidae, 1 Hygrobiidae, 172 Dyliscidae et 14 Gyrinidae, la Belgique et les Provinces rhénanes 5 espèces et la Corse 14. Ces 14 espèces de Corse, qui ne se trouvent pas en France, appartiennent toutes aux Dytiscides ; les unes sont endémiques dans l’ile, les autres lui sont com- munes avec les contrées avoisinantes ; elles habitent soit les eaux litto- rales, comme les Hgdroporus, l’Her0phydrus guineensis, le Cybisier iriptinc- ialus, etc..., soit les torrents de montagnes,comme les Deronecies Lareyniei et Mdrlini, le Metronecies Aubéi, l’Agabus cephaloies. En France continentale les espèces se répartissent de façon très iné- gale ; le Midi en contient plus que le·Nord, les montagnes moins que les plaines. D’une manière générale les aires de dispersion paraissent condi- tionnées non seulement par le climat et la nature du sol, mais aussi quelque peu par le sens des migrations dans les temps géologiques. J usqu’à l’époque tertiaire la situation de la France s’est montrée très instable, et les massifs primitifs des Vosges, du Centre et de l’Armorique, maintes fois submergés, n’ont pu servir de lieux de refuge aux insectes. ` C’est seulement vers la fin du Miocène que notre pays a commencé d’être , ' libéré des eaux et que son peuplement s’est graduellement constitué jus- qu’au milieu du Quaternaire. Depuis ce temps, il n’y a pas eu, semble—t—il, pour les Hydrocanthares, de nouveaux apports ; les seules modifications de la faune ont été plutôt au contraire des app auvrissements par extinction progressive et des refoulements ou des disjonctions des aires de répartition au moment des glaciations pléistocènes. Le peuplement actuel des Hydrocanthares français a donc été constitué par des éléments qui ont pénétré par deux voies ; la voie septentrionale (nord et nord—est) et la voie méridionale (sud, sud—est et sud—ouest). ` La voie septentrionale a été suivie par les éléments angariens (Sibérie) 1. Non compris l’Hybzus crassus, dont la présence n’a pas encore été constatée à Pouest du Rhin.
1N·rRoDUcT1oN 29 et les éléments laurentiens (Canada).Aprés des stations plus ou moins pro- longées dans les pays scandinaves ou dans la région hercynienne, ces doubles éléments sont parvenus à la partie septentrionale de la France et au Centre avec parfois de plus lointaines infiltrations vers le Sud. Les espèces qui en résultent ne peuvent être citées toutes ; ce sont surtout les Haliplus du sous—genre Haliplinus, la plupart des Hydroporus, des Agabus, des Ilybius . et des Ranfus, les Hydaiicus, les Graphoderus, les Dyiiscus, etc... Une par- tie d’entre elles, soit primitivement, soit ài la suite de la période glaciaire, , ont colonisé la zone élevée des montagnes. Ces espèces alpines, souvent même boréo—alpines, sont généralement communes $1 nos deux grands massifs, comme Hydroporus foveolaius et iariaricus, Oreodyies borealis, ‘ Polamonecies griseosiriaitts, Agdbus Soleri et congener, etc... Certaines, toutefois, sont propres aux Alpes : Dyiiscus Zapponicus, d’autres aux Py- rénées : Haliplus fulvus var. Zapponum, Coelambtzs llldr/rlini, Poidmonecies carinalus (1). La voie méridionale a été utilisée par les éléments touraniens et pon- tiques à travers les chaines de la Mésogéide (du Caucase aux Pyrénées) par les éléments éthiopiens, tyrrhéniens et ibéro—mauritaniens qui sont arrivés par les connexions pliocènes et pléistocènes entre l’Afrique, l’Es- pagne, les îles corso-sardes et la Provence. Après avoir abordé en France, ces divers éléments se sont répandus suivant deux types de répartition. Dans le type méditerranéen ils ont occupé le Midi : Ereies siiciicus, Hydro- porus Lucdsi, Ilybius meridionalis, Hdlipltzs mbidus, etc., avec pénétra- tion pour certains vers le Centre et l’Est (2),surtout par la vallée du Rhône : · les Laccophilus, les Noierus, les Grapiodyies, Deronecles bombycinus, opa- irinus, etc... Ceux du type lusitanien se sont installés également dans la région méridionale, mais avec extension vers l’ouest, le long de la côte de l’Atlantique et parfois plus haut, en Angleterre et même sur le littoral scandinave. Plusieurs espèces présentent cette distribution, les deux plus caractéristiques sont Hydroporus obsoleias et Siicfonecies lepidus. Enfin quelques espèces offrent une répartition un peu différente. Ce sont d’abord les espèces cosmopolites et les ubiquistes (3), elles occupent toute la France ; parmi les premières il faut citer le Ranius pulverosus, parmi les secondes l’Agabus bipusiulalus. ll y a ensuite les espèces à habi- tat trés limité. Les unes ne se rencontrent que dans des stations spora- diques parfois éloignées, c’estl’indice d’une extinction progressive par raré- faction; tel est le cas de Coelambus pallidulus, Poiamonecies canaliculaius, 1. Quoique les Potamonectes soient certainement d’origine laurentienne, le carinatus . est peut—être arrivé aux Pyrénées et en Espagne par la Mésogéide; 2. Et même vers le Nord, mais leur fréquence diminue en s’éloignant de Midi. 3. J’ai indiqué ailleurs que je ne traite pas ces deux mots en synonymes. sans y attacher un sens trop rigoureux, j’appelle espèces cosmopolites celles qui se ren- contrent. sur une grande partie du globe, et especes ubiquistes celles qui, dans une con- trée donnée, se sontinstallées sur toute son étendue, aussi bien dans les plaines que dans les montagnes, dans les localités froides que dans les chaudes ; en un mot ces dernières sont des espèces eurybies.
30 COLÉOPTÈRES IIYDROCANTHARES ` Ilybius similis, Colymbeles sirialus. Les autres ne se trouvent plus, et rare- ment, que sur une aire étroite à nos frontières, alors qu’elles sont abon- dantes dans les pays voisins, ce sont des espèces situées à la limite de leur zone de répartition, limite qui parfoils s’éloigne de plus en plus de chez nous,parce qu`elle se rétrécit graduellement; de ce nombre il faut citer: i H aliplus varius, H ydroporus noiaius, Grcipiodyies fracius, Poiamonecles carinaius, Siicionecies epipleuricus, Ranius noiaiicollis, Hydaiicus laevi- pennis et siagnalis. ' SYSTÉMATIQUE (ll _ L’ensemble des Coléoptères est actuellement réparti en trois grandes superdivisions : Adephciga, Archosiemaia et Polyphaga. Les familles, réu- nies sous le nom d’Hydrocanthares, constituent les deux sous—ordres des Dyiiscoidea et des Gyrinoidea qui rentrent éux·mêmes dans la superd1v1— sion des Adephdga. TABLEAU DES soUs-ORDRES DES ÀDEPIIAGA A. Une paire d’yeux. Pattes intermédiaires et postérieures ii segments non lamelliformés et à articles des tarses articulés bout à bout. l. Bord postérieur du métasternum précédé par une suture trans- ` versale entière ou presque entière. Antennes presque toujours pubéscentes, sauf à la base. lnsectes terrestres,. Caraboidea. 1. Dans un remarquable travail paru pendant Pimpression du présent ouvrage, MM. JEANNE1. et PAUMAN (Rev. Fr. Ent., XI, 1944, p. 65)ontexposéles principesd’une Systématique moderne de l’ordre des Coléoptères. Mettant en relief, avec une pénétrante sagacité, les différences morphologiques des divers groupes, leur étude a fait réaliser un sensible progrès â cette question actuellement si controversée. En ce qui concerne les Caraboidea aquatiques, ils indiquent les signes cardinaux, qui delimitent nettement ces familles.Toutefoi¤, certains de ces caractères, empruntés aux genres les plus représentatifs, comportent quelques exceptions qu’il importe ici de sivnaler. bAinsi, sans parler des antennes de dix articles que, sans doute par suite d’un lapsus, les auteurs attribuent aux Haliplidae, ils décrivent ceux-ci comme possédant une suture métasternale transverse. Pers0nnellement,j`aipréféré classérles Haliplidae dans la di- vision sans, suture transversale au méta sternum, car, s’i1 existé une ligne de points sur son emplacement présumé, on n’y voit pas du moins la moindre trace de suture. Dans les Dytiscoidea (sensu JEANNE;.) Paedeagus, disent les auteurs, est symétrique et le lobe médian frange de soies. Les Dytiscinae ont effectivement Paedeagus symé- trique, par contre il est asymétrique chez tous les Noierinae, les Laccophilinae, un grand nombre de Colgmbetinae, sans compter çà et là quelques espèces d’Hydr0por·inae, en même temps le pénis est bien frange de soies chez les Dytiscus, mais dans presque tous les autres genres dela famille il est complètement glabre. Quant aux Gyrinoidea les auteurs signalent avec juste raison que leur aédeagus est très différent en apparence de celui des autres Adephaga. On peut dire même plus, il l’ést réellement, comme on le constatera vers la fin de ce volume. D’ail1eurs deux dif- férences capitales (entre bien d’autres du reste) portant sur Pabdomen et 1’aedea,gus des Gyrins, les séparent complètement des autres Hydrocanthares : ce sont la présence d’un sternite supplémentaire, par suite de sa nomspécialisation en valves génitales, et la disparition du tegmen, conséquence de Pabsence des muscles rotateurs du pénis.
mrnonocrron 31 l’. Bord postérieur du métasternum non précédé par une suture transversale, ou seulement sur le milieu. Antennes glabres. In- · sectes aquatiques .......... ' .............. Dytiscoidea. A’. Deux paires d’yeux. Pattes intermédiaires et postérieures à segments lamelliformes et à articles des tarses articulés en éventail. Insectes aquatiques ................................... Gyrinoidea. • • \ S 0 î ·—• »· "î ·.· ' Égâ · A B C D • Fm. 14 bis.- Métasternum et pièce antémétacoxale chez les familles : A, Carabidae; B, Hygrobiidae ; C, Haliplidae ; D, Dyiiscidae.— sa, suture antérieure de la pièce antémétacoxale ; en trait gras, le bord postérieur du métasternum. Telle est la place des Hydrocanthares dans les Adephaga. Mais, prati- quement, Pentomologiste débutant n’éprouve aucune difficulté à les sépa- rer des Carabides ou des Paussides, ce qui lui importe le plus, c’est de pou- voir les distinguer des autres Coléoptères aquatiques, c’est—à—dire, dans l’im- mense majorité des cas, des Hydrophilides. Il les reconnaîtra aux carac-
32 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHABES tères suivants: les Hydrophilides aquatiques ont les palpes maxillaires très développés, plus longs ou au moins presque aussi longs que les antennes, celles—ci relativement courtes, de six à neuf articles, dont les trois ou quatre derniers en massue et pubescents,les métacoxas sans lamelles internes dif- férenciées ni apophyses postérieures, le premier sternite visible et non in- terrompu au milieu par les métacoxas, enfin les ailes membraneuses dé- pourvues d’oblongum. DE
SOUS-ORDRE DES Antennes de onze articles, glabres ; pronotum à suture subnotale; galéa palpiforme ; ailes pourvues d’un oblongum ; élytres munis d’une alule, parfois rudimentaire ; abdomen de six sternites ; métasternum dé- pourvu de pièce antémétacoxale ou seulement avec une pièce réduite pla- cée au milieu ; pattes postérieures plus ou moins natatoires ; tarses penta- mères (le 48 article, très petit chez les Hydroporides, existe néanmoins toujours). Quatre tubes de Malpighi, six ganglions nerveux abdominaux. C3`. Aedeagus couché sur le côté droit, effectuant une rotation de 900 au moment de l’évagination, formé d’un pénis, de deux paramères latéraux, d’un tegmen renfermés dans un segment génital, recouvert par les valves génitales ; testicules tubuleux. Q. Ovaires méroïstiques. Larves à pattes formées de six segments. TABLEAU DES FAMILLES l . Métacoxas développées en une grande plaque recouvrant les premiers sternites et la base des métafémurs. Métasternum présentant une ligne transversale de points devant les métacoxas. (p. 33). Haliplidae. —- Métacoxas simples. Métasternum sans ligne transversale de points devant les métacoxas .................................... 2. 2. Métasternum séparé des métacoxas au milieu par une petite piece subrectangulaire ....................... (p. 53) Hygrobiidae. —- Métasternum contigu aux métacoxas sur toute sa largeur ........ ` ............................... . ...... À . . (p. 54). Dytiscidae. Famille des HALIPLIDAE ' `Taille faible, tête petite ; antennes de onze articles, courtes ; palpes maxillaires quadriarticulés ; palpes labiaux triarticulés, paraglosses sou- _ dés à la languette. Élytres à ponctuation représentée par des points pri- maires, des points secondaires, les uns et les autres généralement alignés en rangées longitudinales et des points tertiaires (1). Prosternum très con- I. Pour observer correctement la microsculpture, il est indispensable de nettoyer complètement l’insecte avec un liquide approprié, par exemple la benzine cristalli- sable, et cette précaution est applicable ai tous les Hydrocanthares. GUIGNOT 3
34 COLÉOPTÈRES 11YnnocANTHAnEs vexe, à apopbyse large et très saillante ; métaépisternes n’atteignant pas les mésocoxas; métasternum très développé, sans pièce antémétacoxale, mais avec une ligne transversale de points atteignant les épipleures. Mé- tacoxas repliées vers l’arrière en une grande plaque recouvrant les premiers sternites et une partie des métafémurs ; abdomen à six sternites. 5. Pénis asymétrique, paramères dissemblables. La famille renferme près de cent soixante-dix espèces, groupées en quatre genres, dont trois se trouvent en France. `€ l v ,•' ~—;_._ ¢> s [ *ëÈÈî’i*?£‘§ g ygâârëiêîïëfëî ` ' î:ë`·§ëÉ"; t- I ·/wsêêl ¤ zë`¤"ëÉg P " °l§,6!'·l » J g:¤§'$~` 0 jggîir •,. · " èë ( * ill) lle) ‘ W . 0 La '~ a` · ‘%Z’B · ·=x\ E . » ~,7,· 2 MÃ; • ~ . · , à · ' 2 · il · · g si l' n B U 6 Fm. 15. — Prliodyies rotundaius Aube. . TABLEAU DEs GENRES 1, Dernier article des palpes normal. Élytres avec une fine strie suturale · sur la moitié postérieure. Plaques métacoxales rebordées ........ . . . ................................... (p. 34) Peltodytes. —— Dernier article des palpes subulé. Elytres sans strie suturale. Plaques métacoxales non rebordées. .............................. 2. 2. Pronotum plat, Si côtés subparallèles postérieurement. Bord latéral du pronotum et des élytres serrulé en arrière. Dernier sternite lon- gitudinalement sillonné au sommet (fig. 16 bis, A) (p. 37) Brychius. — Pronotum convexe, à côtés convergents dès la base. Bord latéral du pronotum et des élytres non serrulè en arrière (1). Dernier sternite non sillonné au sommet (fig. 16 bis, B) ......... (p. 38) Haliplus. I. Gen. PELTODYTES RÉGIMBART, 1878 Corps trapu, très convexe, brillant, glabre. Tête petite, à gros yeux, à antennes courtes, à dernier article des palpes aussi large mais plus long ~ que le précédent. Pronotum trapézoïdal, à base marquée de gros points 1. Ce caractère n’est valable que pour les espèces européennes.
HALIPLIDAE. ·—— PELTODYTES 35 noirs. Élytres à dix rangées principales de points souvent énormes, à rangées secondaires aussi grosses et n’existant qu’en arrière, à points ter- tiaires à peu près nuls, avec une fine strie suturale sur la moitié postérieure. Apophyse métasternale volumineuse, largement et profondément fovéolée chez les espèces de l’Ancien Monde ; plaques métacoxales très grandes, rebordées latéralement en arrière, atteignant le sixième sternite et sur les côtés empiétant sur les épipleures. Métatibias portant sur leur face interne une striole sétigère réduite ; éperons des mésotibias et des métatibias il côtés munis d’une mince membrane pellucide. A _ B F10. 15 bis. — Plaques métacoxales de Peltodytes. —- A.P. caesus Duft; _ B. P. rotundaius Aubé. , 3. Deux premiers (1) articles des protarses et des mésotarses renforcé§` et prolongés en dessous à l’angle apical, qui est garni d’une mèche de poils- ventouses blanchâtres. Les Peliodyies comprennent une trentaine d’espèces, habitant les eaux tranquilles, dans toutes les régions chaudes ou tempérées, excepté l’Amé· rique du Sud et l’©céanie, mais en Malaisie ; deux seulement se rencontrent . en France. TABLEAU DES EsPÈcEs 1. Apophyse prosternale non rebordée à la base, mais seulement sur les côtés. Bord postérieur des plaques métacoxales armé, au milieu. d’une faible dent triangulaire obtuse (fig. 15 bis, A) ..... 1. Caesus. —- Apophyse prosternale nettement rebordée à la base et sur les côtés. Bord postérieur des plaques métacoxales armé, au milieu, d’une forte dent conique (fig. 15 bis, B) ..................... 2. rotundatus. l. Dans mes « Hydrocanthares de France », p. 203, un lapsus m’a fait dire trois pre- miers articles au lieu de deux premiers. Q
36 COLÉOPTÈRES r1YnRocANTHAREs X 1. Peltodytes caesus DUFT., Faun. Austr., I, 1805,_p. 284. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1915, p. 216. —- ZIMM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 7. - GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 201. L. 3,5-4 mm. —- Oblong, large, très convexe, testacé à taches élytrales noirâtres. Tête vaguement rembrunie sur l’épistome, le labre et le vertex, à ponctuation fine et peu dense ; antennes testacées. Pronotum testacé, à côtés rebordés, à ponctuation constituée seulement par des points mé- \ z_ ' i r.i· ’ (Af f · 1S#==:=:z ‘2:ï llîëêî? [ fîgïfit · *î· îïlëêiî à · /l ‘·§É?Éî ‘ ÈÈÉE SF X ` ( ili'` l dll il -'’»' . il x . E I F10. 16. —— Haliplus fluvialilis Aubé. ¤° ° , B ° (• ¢_ u °(·l ·!‘ \ ·\,/ _ · · • ° 4 · . · ‘ . · \\ ° ¤ 0 p > ` · ' . V \ifl> \ , A B ~ F10. 16 bis. — Sternite apical d’Haliplidae. — A. Brychius elevatus Panz. ;-—- · B. Haliplus lineolaîus Mann. diocres en avant et par une douzaine environ de gros points noirâtres à la base, placés dans une impression transverse superficielle. Élytres d’un testacé verdâtre, avec une tache suturale vers le milieu de la longueur et deux taches latérales, l’une antémédiane, l’aure antéapicale;premier point de chaque rangée fovéolé et situé dans une impression transverse, la qua- trième rangée peu interrompue au milieu. Dessous testacé—ferrugineux, à ponctuation forte, peu dense sur le métasternum, disposée en une ligne transversale sur sa partie postérieure, plus dense sur les plaques méta- coxales, nulle sur l’abdomen; apophyse prosternale rebordée sur les côtés; apophyse métasternale pourvue d’un large rebord latéral, pro-
EALIPLIDAE. — BRYCHIUS 37 ' longé par un pli vers l’arrière ; dent du bord postérieur des plaques méta- coxales triangulaire, plate, courte et obtuse. Pattes testacées, rembrunies aux articulations. Partout, principalement dans la région méditerranéenne ; habite les eaux l tranquilles, de préférence celles où croissent des Bratrachium, Callitriche, Elodea. · · Presque toute l’Europe ; Asie Mineure ; nord de l’Afrique. 'X 2. Peltodytes rotundatus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 40. —-· Goz., Misc. Ent., XXII, 1915, p. 215. —-— Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 8. ——~ · GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p.203. Fig. 15.-——L. 3,5 mm.——Plus court, plus large, plus arrondi sur les côtés que le précédent; impression basale du pronotum plus grande et plus pro- fonde, à points noirs un peu moins gros et un peu moins nombreux ; élytres à taches nulles ou très obsolètes, à points basilaires fovéolés, à quatrième rangée nulle ou à peu près nulle en avant; apophyse prosternale à rebord large sur les côtés, arrondi en avant ; dent métacoxale forte et conique. Partie méridionale de la France jusqu’à -1a latitude de Paris, mais bien plus commun dans le Midi. Europe méditerranéenne occidentale à partir de l’Italie ; nord de l’A- frique, où la forme typique est remplacée par la var. conifer SE11:>L., qui remonte même aux Baléares, en Sicile et en Grèce ; elle est caractérisée par la ponctuation un peu moins forte et la quatrième rangée élytrale peu·in— terrompue vers l’avant. 2. Gen. BRYCHIUS THoMsoN, 1860 Corps allongé, modérément brillant, glabre. Tête avec les yeux peu sail- lants, les palpes à dernier article subulé. Pronotum subquadrangulaire, à côtés serrulés en arrière, à fond alutacé, à strie latérale atteignant au moins la moitié de la longueur. Élytres à dix rangées de points principales, avec des points plus petits, obsolètes dans les intervalles, à fond alutacé ; _ bord latéral serrulé en arrière. Plaques métacoxales non rebordées, n’attei- gnant pas tout à fait le bord postérieur du troisième sternite ; dernier sternite acuminé et marqué d’un sillon longitudinal sur presque toute sa- moitié postérieure. Pattes longues, grêles, à éperons mésotibiaux et mé- tatibiaux simples ; face interne des métatibias sans striole sétigère. 3‘. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement _ prolongés en dessous à l’angle apical, qui est garni d’une mèche de poils- ' ventouses blanchâtres. _ Le genre groupe sept espèces habitant l’Europe, la Sibérie et l’Amérique ` du Nord ; une seule se trouve en France.
38 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHAFES X Brychius elevatus Pmz., Faun. Germ., XIV, 1794, t. IX. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 195. —- ZIMM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 65. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 206. , L. 4.-4,3 mm. —- Oblong, assez convexe, un peu brillant, jaune—testacé à lignes élytrales noires. Tête à ponctuation fine et serrée ; antennes tes- tacées. Pronotum légèrement rembruni a la base `et au sommet, à côtés arrondis en avant, redressés en arriére, à surface très irrégulièrement ponc- tuée, mais un peu plus fortement que surla tête, presquelisse au milieu. Élytres à suture noire, ainsi que six ou sept lignes longitudinales plus ou moins abrégées ou interrompues, placées sur les rangées principales de points, avec une côte située entre la deuxième et la troisième rangée. Dessous testacé, un peu taché de noirâtre, à ponctuation moyenne, iné- gale et irrégulière, plus fine sur l’abdomen, a fond alutacé, excepté sur les sternites ; apophyse prosternale fovéolée au sommet ; apophyse métaster— nale surélevée en avant, profondément fovéolée au milieu, à bords laté- raux prolongés en arrière par deux carénes incurvées. Pattes testacées. A‘ peu près partout en France, a Pexception de la région méditerranéenne et des hautes montagnes, mais assez localisé (1). Eaux courantes, au milieu des mousses et des conferves, surtout dans les endroits où poussent des Veronica et des Nasturtium. Europe septentrionale et centrale ; s’avance jusqu’à Barcelone. ' 3. Gen. HALIPLUS LATREILLE, 1802 Corps peu allongé, brillant, glabre. Tête engagée dans le pronotum, à dernier article des palpes subulé. Pronotum trapézoïdal, marqué ou non d’une strie latéro·basale. Élytres à dix rangées principales de points et onze secondaires, dont la première est suturale, à rangées tertiaires à peine indiquées par quelques points épars entre les autres rangées. Plaques métacoxales non rebordées, atteignant à peine le bord postérieur du troi- sième sternite. Métatibias à face interne munie ou non d’une striole séti- , gère ; éperons des mésotibias et des métatibias à bords latéraux garnis · d’un peigne de fines spicules. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses (parfois aussi le quatrième très faiblement) épaissis et prolongés en dessous à l’angle api- cal, qui porte une mèche de poils—ventouses. Genre nombreux, renfermant actuellement prés de cent quarante espèces, réparties sur le monde entier, mais surtout dans la région holarctique. Les Haliplus sont de mauvais nageurs qui se tiennent au milieu des herbes au bord des eaux calmes ou rarement des eaux courantes. 1. L’indication de M. Honmannr (1934, p. 21) « Toute la France, plus rare dans le Nord » est certainement erronée.
HALIPLIDAE. ·— IIALIPLUS · 39 TABLEAU DEs soUs—GENBEs (1) 1. Dessus et dessous du cor s couverts d’un ointillé serré 2 onc- _ _ P P P tuation tertiaire . É 1 leures 1m onctués seulement alutacés ..... P P P 7 ...................................... 1. Haliplus s. str. —— Dessus et dessous du corps non couverts d’un pointillé serré. Épi- pleures ponctués à la base . .............................. 2. 22 Pronotum marqué d’une strie latér0—basale. ................ 3. —-— Pronoturn dépourvu de strie latéro-basale. ......... 4. Liaphlus. ` 3. Strie ronotale longue et très ar uée 3 . Él tres subdé rimés ..... , (1 Y P ......................................... 2. Neohahplus. -— Strie pronotale courte et 11011 ou peu arquée. Élytres très convexes. ............................................ 3. Haliplinus. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Subg. Haliplus s. str. ` 1. Pronotum sans strie latéro—basale ou à strie rudimentaire. Apophyse prosternale non rebordée latéralement .................. 2. —— Pronotum avec une strie latéro-basale nette. Apophyse prosternale rebordée latéralement ........................... 3. conîinis. 2, Pronotum à bordure de la base et du sommet large, entière et d’un noir franc. Rangée suturale indistincte ................ 1. Varius. -- Pronotum ài bordure de la base et du sommet nulle ou incomplète et brunâtre (‘). Piangée suturale très irrégulière, mais distincte. . . ............................................... 2. obliquus. 2. Subg. Neohaliplus , Une seule espèce en France ........................ »l. lineaticollis. 3. Subg. Hdliplinus 1. Apophyse métasternale unifovéolée. Dessin élytral constitué par des lignes noires seules ou avec des taches. .................... 2. —- A 0 h se métasternale biiovéolée. Dessin él tral constitué ar des P P Y Y P taches seules ........................... ll. î11lVîc0lliS (°). 1. (li'. GUIGNOT, Bull. Soc. ent. Fr., 1939, p. 176. 2. ll ne faut pas confondre ce pointillé tertiaire avec l.’a1utacé ; celui-ci, infiniment ' plus lin, ne s’aperçoit qu’à un très fort grossissement, n’existe que chez la Q de certaines espèces et se superpose d’ailleurs au pointillé. · 3. Ce caractère n’est applicable qfu’aux espèces paléarctiques. 4. M. lIoU1.BE1>.1· (1934, p. 21) a par mégarde interverti ce caractère et celui de varius. L’Haliplus furcatus SEIDL., qui habite l’Europe centrale et septentrionale avec les Iles Britanniques et s’avance jusqu’aux îles anglo-normandes, pourrait bien être rencontré en Normandie ou dans le Boulonnais. Il est voisin de fulvicollis et s’en dis- tingue par la rangée suturale des élytres à points plus petits que ceux de la rangée sui- vante et l’apophyse prosternale marquée d’un sillon longitudinal bifurqué en arrière.
40 ' coLÉoPTÈnEs nYDnocANT11Anns . 2. Élytres à plus grande largeur située vers les épaules. Dessin élytral · constitué par des lignes noires confluant en taches nettes ...... 3 . _ —- Élytres à plus grande largeur située vers leur milieu. Dessin élytral constitué par des lignes noires indépendantes ou confluant en taches obsolètes . ............................................. 4 . 3 . Points basilaires de la troisième ài la cinquième rangée élytrale sub- égaux aux autres points basilaires. C3`. Ongles antérieurs dissem- blables (1). Q. Fond des élytres alutacé en arrière. . . 5. ruîicollis. ——- Points basilaires de la troisièmeà la cinquième rangée élytrale plus ` gros que les autres points basilaires, parfois même fovéolés. 8. Ongles antérieurs semblables. S2. Fond des élytres lisse,. . . . . . 6. Heydeni. . -1. Lignes élytrales fragmentées et raccourcies. Points secondaires gé- néralement non auréolés de noir. S2. Fond des élytres alutacé .... —— Lignes élytrales entières, excepté les deux externes. Points secon- daires auréolés de noir. 5‘. Ongles antérieurs dissemblables. 9. Fond des élytres lisse ............................. 10. immaculatus. Ti. Apophyse prosternale non sillonnée. Lignes élytrales assez frag- mentées. Angles postérieurs du pronotum simples. 6. Ongles anté- · rieurs subsemblables. ............................ 7. îluviatilis. — Apophyse prosternale très superficiellement sillonnée, au moins à la base. Lignes élytrales peu fragmentées. Angles postérieurs du pro- notum subdentiformes. ................... . .............. 6 . ,6. Rangée suturale irrégulière en avant. Forme en ovale un peu dilaté en avant du milieu. 32 Ongles antérieurs dissemblables ; premier ar- ticle des métatarses ài bord inférieur faiblement concave ......... ............................................. 8. lineolatus. -— Rangée suturale régulière en avant. Forme plus étroite, plus régu- lière. 6. Ongles antérieurs semblables ; premier article des métatarses E1 bord inférieur nettement échancré ............ 9. t1'3,I1SVe1'SuS. ·1. Subgen. Liaphlus 1'. Pronotum à peu près aussi long que large à son bord antérieur. Un · ' angle pronoto—élytral. S2. Fond des élytres alutacé. . . 12. laminatus. — Pronotum bien moins long que large à son bord antérieur. Pas d’angle ' pronoto—élytral ou un angle très faible. $2. Fond des élytres lisse, excepté chez flavicollis ...... . ........................... 2. 2. Élytres sans taches noires. Rangée suturale généralement irrégulière sur la moitié antérieure. ................................... 3 . ' —— Elytres a taches noires. Rangée suturale généralement régulière sur la moitié antérieure .................................. 5. 1. M. HoULeERr(1934, p.22) indique pourles deux sexes ce caractère, qui,en réa- lité, n’existe que chez le C3`. ·
· nAL1PL11:>AE. —- HALIPLUS 41 3. Bord antérieur du pronotum angulé au milieu. Tête grosse. Apo- ° physe métasternale non fovéolée ................ 13. muc1‘0I13.t11S. —— Bord antérieur du pronotum rectiligne au milieu. Tête petite. Apo- physe métasternale fovéolée. ............................. 4 . 4 . Points du pronotum et des élytres noirs. Premiers points des rangées principales des élytres normaux. S2. Fond des élytres alutacé ..... I .......................................... · 14. îlavicollis. — Points du pronotum et des élytres concolores. Premiers points des rangées principales des élytres fovéolés. Q. Fond des élytres lisse. . ..................................... ' ........ 15. rubidus. 5. Taches des élytres allongées, sans tache suturale commune ......... ..... . ....................... . ................... 16. îulvus. —— Taches des élytres subquadrangulaires, plus une tache suturale com- _ mune . ................................................ 6. 6 . Rangée basale du pronotum irrégulière et à points pas plus gros que les autres points du pronotum. Élytres a côtés arrondis ..... 7. — Rangée basale du pronotum régulière et à points bien plus gros que les autres points du pronotum. Élytres à côtés subparallèles ...... .............................................. 19. guttatus. 7. Points de la rangée suturale subégaux à ceux de la rangée voisine dans la moitié postérieure des élytres. Long éperon des métatibias plus court que le premier article du tarse. Côtés du prosternum ponc- tues. ........................................ 17. variegatus. —- Points de la rangée suturale nettement plus petits que ceux de la rangée voisine dans la moitié postérieure des élytres. Long éperon des métatibias aussi long que le premier·article’du tarse. Côtés du pro- sternumimponctués ......................... 18. andalusicus. _ 1. Subgen. Haliplus s. str. Corps ovale, testacé ai dessin noir, entièrement recouvert en dessus et en dessous d’un pointillé tertiaire serré, avec quelques points plus gros épars sur le pronotum. Rangées principales des élytres à points fins et un peu irréguliers ; rangées secondaires à points un peu plus petits et très irré- guliers. Face interne des métatibiassans striole sétigère. Épipleures alu- tacés, sans ponctuation. ` 1. Haliplus (s. str.) varius NICOL., Dissert. Col. Agr. Hal., 1822, p. 34. î- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 201. —- ZIMM., Ent. Blâtt., 20. 1924, p. 68. ····GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 211. O . L. 2,7-2,9 mm. —- En ovale court, convexe, peu brillant, testacé jau- nâtre si lignes élytrales noires. Tête légèrement noircie sur les pièces buc- cales et le vertex, à ponctuation fine et dense, il deuxième article des palpes labiauxdenté à l’angle apical interne ; antennes testacées. Pronotum a
42 coLÉoPTÈnEs 1rYDP.ocANTr1AaEs _ bordure noire assez large, très nette, sur la base et le sommet et atteignant les bords latéraux, ai strie latéro—basale nulle ou rudimentaire, à côtés fine- ment rebordés, faisant un angle léger avec ceux des élytres, à ponctuation très fine et dense, entremêlée de quelques points un peu plus gros, et lais- sant un étroit espace imponctué de chaque côté dumilieu. Élytres à bande basale noire, ainsi que la suture et huit lignes longitudinales, placées sur les rangées principales, la première et la quatrième généralementinterrompues une fois, la deuxième et la troisième deux ou trois fois et les externes quatre fois ; rangées principales et secondaires peu apparentes au milieu du poin—· tillé tertiaire, la suturale pas plus distincte que les autres. Dessous testacé, parsemé de points plus gros sur le fond pointillé, à peu près imponctué U sur l’abdomen ; apophyse prosternale triangulaire et convexe, sans rebord latéral ; ap ophyse métasternale marquée de deux fossettes placées côte à côte. France septentrionale, au—dessus du vours de la Seine, mais très rare et très localisé. Pas—de-Calais : Brimeux, Calais ; Nord : dans la Deule, fossés des marais d’Emmerin; Somme : dunes du Crotoy, Saint—Valéry-sur-Somme; Oise : Thury; Aisne : La Ferté—Milon ; Marne : Reims, Eurville, Vitry-le- François ; Eure : Louvais. Mares, surtout celles des dunes, et anses tran- quilles des rivières, d’après J. Sahlberg là où croît la Lysimachia vulgaris. Europe septentrionale, Belgique ; l’espèce ne franchit pas la Manche, mais atteint le nord de l’Italie. 2. Ha,liplus.(s. str.l obliquus F., Mant. Ins., I, 1787, p. 193. —— Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 68. — GUIGN., Hydr. Fr., 1942, p. 213. — am0e— nus OL., Ent., III, 1795, n¤ 40, p. 32. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 199. · L. 3,2-3,5 mm. —— Distinct du précédent par la taille un peu plus forte, le deuxième article des palpes labiaux non denté, la bande basale du pro- notum brun foncé, très étroite ou seulement représentée par un point de _ chaque côté, la bande du sommet brun clair, n’occupant que le milieu ou nulle, les lignes noires des élytres en général toutes largement interrom- pues. les points principaux un peu plus fins, la rangée suturale de points très irrégulière mais distincte, Papophyse métasternale plane ou super- ficiellement unifovéolée. Q. Élytres alutacés entre les petits points tertiaires surtout vers la base. a. Lignes noires élytrales largement interrompues ..... f. typique, b. Lignes élytrales réduites à des rudiments ..... . . . ab. Mülleri BEITT. c. Lignes élytrales nulles, sauf la suturale ........ ab. albinus Rizrrr. d. Lignes élytrales très développées, entières, subcon- fluentes, avec la ponctuation un peu plus grosse. ................ ssp. obscurellus GUIGN. Partout par endroits ; s’élève dans les montagnes jusqu’à l’étage subal- pin ; non signalé de Corse. jusqu’ici. Affectionne les eaux tranquilles, claires et herbeuses. ·
HAL11>L1DAE, —-— HALIPLUS 43 Presque toute l’Europe ; Maroc, dans le Moyen-Atlas (British Museum I) ; Sibérie. 3. Haliplus (s. str.) confinis STEPH., Ill. Brit. Ent. Mand., II, 1828, p. 41. -—Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 201. Ã- Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 69. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 214. ——- lineaius AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 21. ·—··PE'ARCE, Ann. Mag. Nat.·Hist., 13, 1924, p. 29. L. 3,2-3,7 mm. —— Très voisin d’0bliquus, mais un peu plus grand, un peu plus large ; deuxième article des palpes labiaux subdenté en dedans ; , pronotum pourvu d’une strie latéro-basale très nette, sans angle promote- élytral ; lignes noires des élytresmoins interrompues, surtout les internes; apophyse prosternale fortement rebordée latéralement ; apophyse méta- sternale à deux petites fossettes superficielles placées transversalement. Espèce assez variable comme grosseur de points des élytres et‘dévelop- pement des lignes noires. a. Lignes noires très peu développées ou même absentes ....... ............................... . ...·..·.... ab. pallens FOWL. b. Lignes noires ininterrompues et confluant largement entre elles. ....................................... ab. Ha1bertîBULLocK. _ Càlet là en France, parfois même jusqu’à l’étage alpin; pas dans la plaine méditerranéenne. Lacs, étangs et mares. Europe septentrionale, centrale et orientale, Crète ; Sibérie. 2. Subg. Neohaliplus Nnromrzxv Ponctuation tertiaire presque nulle. Pronotum marqué d’une strie latéro—basale (1). Métatibias sans striole sétigère sur leur face interne et à rangée marginale supérieure entièrement régulière. Base de Papophyse . prosternale nettement rebordée. Épipleures sérialement ponctués. j 4. H. (Neohaliplus) lineaticollis MARSH., Ent. Brit., 1802, p. 429. —- NETOL., Deuts. ent. Zeitschr., 1911, p.273. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1915, p. 209. —Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 70. -- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 216. _‘ L. 2,5-5,3 mm. —— Corps allongé, subdéprimé, d’un jaune verdâtre, à taches élytrales réduites. Tête noir brunâtre, à ponctuation forte et serrée, plus esp acée au milieu, à deuxième article des palpes labiaux élargi ; antennes testacées. Pronotum à bord antérieur noir, ainsiqu’une tache lon- gitudinale, à côtés fortement rebordés, à strie latérale longue et arquée, _ à dépression transverse antébasale, à ponctuation irrégulière, espacée, sur- tout sur les côtés. Élytres à cinq taches obsolètes, dont une suturale com- mune, à points principaux noirs, petits, bien alignés, les premiers, de la 1. Seulement chez les espèces paléarctiques.
44 coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHABES troisième à la cinquième rangée, agrandis en fossette ovale ou arciforme, à points secondaires très espacés, sauf ceux de la rangée suturale, celle—ci un peu irrégulière vers la base, régulière en arrière. Dessous ferrugineux, sou- vent un peu rembruni par places, à ponctuation assez forte et peu dense ; apophyse prosternale sillonnée longitudinalement; apophyse métasternale à deux carènes latérales; Pattes testacées, parfois rembrunies; face interne des métatibias partagés par une arête longitudinale en deux surfaces, l’externe lisse, l’interne alutacée vers le sommet. 8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement ép aissis, avec l’angle apical inférieur à peine prolongé et garni de quelques mèches de poils-ventouses. _ Espèce très variable de taille, de sculpture et surtout de dessin. _ rz. Pronotum concolore, sans tache longitudinale ............... ........................................ ab. nitidicollis MULL. b. Elytres eoncolores et clairs ................... ab. Dallidus SAHLB. c. Points noirs des élytres réunis en lignes longitudinales ........ ............................... . .... ab. suiîusus WOLL. d. Taille réduite (2,3 mm.), taches bien développées, ponctuation plus faible ................................ var. Pici RÉG. Très commun dans toute la France et la Corse ; les aberrations ne sont pas localisées. . Europe entiere ; Asie Mineure ; nord de l’Afrique et nord—est jusqu’en Abyssinie, Canaries. 3. Subg. Haliplinus GU1GN0T (Haliplus s. str. GUIGN. olim) (1) Ponctuation tertiaire presque nulle. Pronotum à strie latéro-basale. Base de l’apophyse prosternale non rebordée. Face interne des métatibias sans striole sétigère. Épipleures sérialement ponctués, au moins à la base. 3. H. (Haliplinus) ruficollis DE GEER, Mem. Hist. Ins., IV, 1775, p. 104. --BALF.—B1=:., Ann. Mag. Nat. Hist., 15, 1915, p. 117. — KINEL, Arch. Nat., VU, 1922, p. 6] . -— ZIMM., Arch. Nat. 83,l917.(19l9), p. 81 ; Ent. Blâtt. 20, 1924, p. 72. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 220 (2). L. 2,5-2,8 mm. —- Court, ovoïde, très convexe, brillant, testacé-ferru- ' gineux à lignes et taches élytrales noires. Tête d’un testacé clair, rembrunie sur la bouche et le vertex, à ponctuation assez fine et un peu éparse, à deuxième article des palpes labiaux denté en dedans ; antennes testacées. 1. Cf. Gmcmor, Bull. Soc. ent. Fr., 1939, p. 176. 2. Il est inexplicable que, malgré les travaux décisifs de BALFOUR-BROWNE, ZIM- HERMANN, I(INEL, FALKENSTRôM et GUIGNOT, M. HOULBERT (Faune Ent. Arm., Col. Hydr., 1934, p. 27) reprenne l’assertion de mais Gozis et mette encore en doute la spé- vilicité des H. lineolatus et immaculaius, pour en faire des variétés de rufîcollis et de [fuviatilis.
HALIPLIDAE, -— HALIPLUS 45 _ Pronotum à bord antérieur et liséré basial brunâtres, à côtés fortement convergents, à strie latéro-basale réduite, parfois punctiforme, à ponctua- tion médiocre, espacée, laissant le milieu presque imponctué. Élytres un peu dilatés aux épaules, brusquement rétrécis en coin au sommet, ~ à lignes longitudinales noires, placées sur la suture et les rangées princi- pales, interrompues en dehors mais confluant entre elles par places et formant quatre taches disposées en deux courbes à convexité postérieure, l’une antémédiane, l’autre antéapicale ; rangées principales à points noirs médiocres, les premiers, de la troisième à.la cinquième rangée, subégaux aux autres points; rangées secondairesirrégulières, à points noirs très esp a- cés et un peu plus fins, la suturale irrégulière en avant, régulière en arrière. Dessous testacé, un peu rembruni sur les coxas et le sternite anal, grossière- ' ment ponctué ; apophyse prosternale sillonnée ou non ; apophyse méta- sternale superficiellement fovéolée. Pattes testacées, fréquement rembru- nies aux articulations. ‘ , 5*. Ongles antérieurs dissemblables, l’interne plus large, plus court et plus fortement arqué; premier article des mésotarses très légèrement excavé en dessous. i S2. Fond des élytres alutacé plus ou moins loin à partir du sommet ; dessous presque entièrement alutacé, sauf le prosternum. Espèce très variable de forme, de coloration et de sculpture élytrale. Varqmultipunctatus WEHN. Q. — Alutacé des élytres réduit à quelques points confinés à 1’apex. ‘ Très commun partout, la var. muliipzmctatus bien plus rare ; aussienCorse. Europe ; Asie Mineure, Sibérie occidentale et Turkestan. N 6. H. (Haliplinus) Heydeni VVEHN., Deuts. ent. Zeitschr., XIX, 1875, p. 122. ——BALF.—BR., Ann. Mag. Nat. Hist., 15, 1915, p. 119. —- Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 86; Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 73. ——- GUIGN. Hydr. Fr., 1932, p.223. ——- iransversus FALK.,Ark. f. Zo0l.,` 32 A,6, 1939, p. 30 (nec Thoms.) L. 2,2-2,5 mm. ——Très voisin de ruficollis, mais un peu plus petit et un peu plus large, à stries du pronotum en général légèrement plus longues et séparées l’une de l’autre par une impression transverse; points basilaires, de la troisième à la cinquième rangée, plus gros que les autres et même ordi- nairement fovéolés, au moins l’un d’eux. Mais les véritables caractères _ spécifiques résident dans les caractères sexuels. ` 6. Ongles antérieurs semblables ; premier article des mésotarses non excavé en dessous. Q. Fond des élytres absolument lisse sur toute leur étendue. 1. FALKENSTHOM, par une argumentation subtile mais erronée, a essayé de substi- tuer au nom de Heydeni celui de iransversus THoMs. , qui représente, au contraire, mani- festement une espèce propre, dont nomax BALF.-BR. est synonyme (Cf. Gurcmor, ` Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 19).
_ 46 COLÉOPTÈRES HYnnocANT11AREs Espèce beaucoup moins variaible que rufïcollis. Partout, principalement dans les eaux saumâtres, mais moins commun que ruficollis ; non _signalé de Corse jusqu’à présent. Europe ; Asie Mineure, Sibérie occidentale, Turkestan (l). 7. H. (Haliplinusl îluviatilis AUBÉ, leon. Col., V, 1836, p. 33. —BALF.- BR., Ann. Mag..Nat. Hist., 15, 1915, p. 113. —- ZIMM., Arch. Nat. 83, 1917 (1919), p. 95 ; Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 76. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 224. Fig. 16 bis. —— L. 2,5-3 mm. —- Se différencie de mficollis et de Heydeni ' par la forme plus régulièrement ovale, à plus grande largeur située au mi- lieu des élytres ou peu avant, par la couleur d’un testacé plus clair, la strie latéro-basale généralement courte, les lignes élytrales toutes raccourcies et interrompues, exceptionnellement conrluentes en taches confuses, l’a- pophyse prosternale plate ou même légèrement convexe; apophyse méta- sternale non outrès faiblement fovéolée au milieu. ' ` 5‘. Ongles antérieurs subsemblables, l’interne imperceptiblement plus court et plus épais. ` S?. Élytres alutacés plus ou` moins loin vers l’avant a partir du sommet; dessous alutacé seulement sur les plaques métacoxales et la partie posté- rieure des épipleures. ' Peu commun, mais assez répandu dans le Nord et le Centre, très rare dans le reste de la France ; pas en Corse (1). Eaux courantes et claires. Europe presque entière ; Sibérie. ' X 8. H. (Haliplinus) lineolatus MANN., Bull. Moscou, XVII, 1844, p. 190. ——-Z1MM., Arch. Nat. 1917 (1919), p. 97 ; Ent. B1âtt.,'20, 1924, p. 76 (parl.) -— GUIGN., Hydr. Fr., 1938, p. 225. — FALKENSTR., Ark. Zool., 22 A, 1939, p. 1. — Wehnckei GERH., Deuts. ent. Zeitschr.,XXI, 1877, p. 448. -—— BALF.·BR., Ann. Mag. Nat. Hist., 15, 1915, p. 116. L. 2,8-3,2 mm. — Ressemble beaucoup à fluvialilis AUBÉ, surtout les S2 qui sont difficiles à séparer. Strie pronotale légèrement plus longue ; lignes noires des élytres souvent ininterrompues mais unpeu raccourcies, au moins les deux internes ; rangée suturale très irrégulière en avant ; apophyse prosternale superficiellement sillonnée ; apophyse métasternale fovéolée. 6. Ongles antérieurs dissemblables, l’interne plus court, plus arqué et plus large. Q. Alutacé présentant sur le dessus et le dessous du corps la même dis- position que chez fluvialilis. 2. Cette espèce a été inscrite par erreur dans le Catalogue des Coléoptères de la Corse de SAINTE-CLMRE DEv1LLE, il sfagissait d’immaculatus ; cette indication a été sup- primée dans le Catalogue des Coléoptères de France du même auteur.
HALIPLIDAE. ——— HALIPLUS 47 Espèce méconnue en France jusqu’à ces dernières années ; signalée pour la première fois dans les Vosges en 1928 (GUIGNOT) (1). Nord et Nord-Est, çà et là, très localisé, atteint la Bretagne vers 1’Ouest (ll/IANCERON I), la vallée du Haut-Rhône vers le -Sud (AUDRAS !), avec une stationisolée en Roussillon au Carlitte (GUIGNOT). Eaux fraîches, stagnantes ou peu courantes. · Europe septentrionale et centrale jusqu’aux Iles Britanniques ; Sibérie, Mongolie. _ ` . . 9. H. (Haliplinus) transversus Tnoivis., Opusc. Ent., 11, 1869, p. 124. —- Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 98. —GU1GN., Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 19. —-·~ nomaœ BALF.—BR., Ent. month. Mag., XLVII, 1911, p. 153. —— browneanus SHARP, Ent. month. Mag., 24, 1913, p.· 75, 108. Extrêmement voisin de lineolaius (2) ; le corps est cependant plus étroit, un peu moins convexe, plus régulièrement arrondi sur les côtés, la rangée suturale de points régulière en avant, les lignes noires des élytres moins interrompues, seulement un peu raccourcies, Papophyse prosternale plus ° nettement sillonnéel Enfin, le g est bien différent : le premier article des métatarses est véritablement échancré en dessous et le pénis dépourvu de capuchon, avec l’apex plus mince et plus parallèle ; chez Ia 9 l’alutacé élytral est généralement mieux marqué et plus étendu. Europe septentrionale, Hollande, Belgique (VAN DoRssELAER) (3), Iles · ` Britanniques ; Sibérie. · 10. H. (Haliplinus) immaculatus GER11., Zeitschr. Ent. Bresl., VI, 1877, p. 36, 38. ——BALF.—BR., Ann. Mag. nat. Hist., 15, 1915, p. 119. —— Z1MM., Arch. Nat. 83, 1917 (1919), p. 102; Ent. Blâtt.,20; 1924, p. 77. ——GU1GN. Hydr. Fr., 1932, p. 227. L. 2,8-3,1 mm. —— Également très voisin de fluviaiilis et de Zineolzzius, mais en diffère par la striepronotale très courte, les lignes élytrales noires le plus souvent entières, les deux internes en général légèrement rainurées, jamais réunies en taches, les points élytraux secondaires auréolés de noir, la rangée suturale irrégulière en avant, l’apophyse prosternale creusée d’un sillon très superficiel, élargi en arrière, mais surtout par les caractères sexuels. . 6. Ongles antérieurs dissemblables, l’interne plus court, plus arqué et 1. Bull. Soc. ent. Fr., 1928, p. 298. C.’est 1’espèce citée par SAINTE—GLAIBE DEVILLE, sous le nom de nomaœ BALF-BR. (L’Abeille, XXXVI, 1945, p. 63). 2. (Test à cause de cette grande ressemblance que ZIMMERMANN et M. Fr. BAL1=0UR- BRUWNE ont dans leurs derniers travaux (Z1MM., Ent. Blâtt.,20, 1924, p. 77 ; BALF.- BR., Syst. Not. Brit. Aquat. Col., 1938, p. 8) réuni les deux espèces. 3. D’après une lettre de M. VAN DORSSELAER, c’est 1’espèce jadis citée par lui (Bull. · Soc. Ent.B6lg., I, 1919, p. 73) sous le nom de siriatus SHARP.
48 <:oLÉ0P'rÈP.12s HYDROCANTHARES plus large ; premier article des mésotarses très légèrement excavé en des- sous. 9. Fond des élytres lisse. · Partie septentrionale de la France, mais rare et localisé (1) ; semble man- quer dans l’Ouest ; très rare aussi en Corse. Eaux stagnantes. Europe septentrionale et centrale jusque dans les Iles Britanniques ; Slbéflfb. · 11. H. (Haliplimls) î11lViC0lliS ER., Kâf. Mark. Brand., I, 1837, p. 186. —-· Goz., Misc. Ent., XXII, 1915, p. 210. —··ZIMM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 90 ; Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 79. L. 2,7 mm. —— Testacé—ferrugineux à points élytraux bruns. Dessin des élytres constitué par une bande suturale noirâtre et quatre taches sur cha- cun, disposées en deux lignes arciformes à concavité postérieure, l’une mé- diane et l’autre préapicale ; rangées principales un peu lâches ; rangées secondaires à peine plus fines, avec la suturale un peu plus éloignée de la suture que chez les autres espèces. Apophyse prosternale plane ou légère- ment convexe ; apophyse métasternale bifovéolée. 5‘. Ongles antérieurs subsemblables. S2. Fond des élytres lisse. Europe septentrionale et centrale jusqu’en Belgique et jusqu’au Rhin (2). 4. Subg. Liaphlus GU1cNor _ Ponctuation tertiaire a peu près nulle. Pronotum sans strie latéro- basale (3). Face interne des métatibias pourvue d’une striole sétigère (fig. 17). Épipleures sérialement ponctués, au moins à la base. C?. Paramère droit appendiculé. } 12. H. (Liaphll1Sl laminatus SCHALL, Schr. Nat. Ges. Halle, I, 1783, p. 314. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 202. —— Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 232. ——— cinereus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 30. — punciulaius PENECKE, Wien. ent. Zeit., XX, 1901, p. 11. L. 2,5-3 mm. —-En ovale large, testacé, souvent à lignes élytrales noires et même à taches obsolètes. Tête à vertex rembruni, à ponctuation moyenne et peu dense ; antennes testacées, à articles un peu plus allongés que chez les autres espèces ; deuxième article des palpes labiaux denticulé à l’angle 1. Commun cependant aux environs de Péronne (Scnowmcn l) et de Vitry—1e—Fran· gois (Guxoivor). 2. Toutes les citations de France paraissent être la conséquence de déterminations ` xact . mg. Dâîrîs les Hydrocanthares de France, p. 228, un mot sauté à 1’impression a complè- tement) fauïsé ce caractère : à la ligne 2 en partant du bas après pronotum, il faut ajou- er: a sen .
HALIPLIDAE. ——· HALIPLUS 49 apical interne. Pronotum presque carré, à bord antérieur brunâtre, à ponctuation moyenne, irrégulière, le disque a peu près imponctué, la base à points non disposés en rangée transverse et pas plus gros que les anté- rieurs ; un angle `pronoto-élytral distinct. Élytres à~épaules saillantes, ornés de fragments de lignes noires placées sur les rangées principales et souvent réunies entre elles par des taches assez vagues ; rangées princi- pales à points médiocres ; rangées secondaires à points extrêmement es- pacés, la suturale irrégulière en avant. Dessous testacé, un peu rembruni SS ._,, ol ix . _ riî ‘; —-·-··· rs · _ * ' · , | . Éfdï 1 ’ ` <` .§= ï. ' · Qi 2 A · B F10. 17. — Métatibia droit Fm. 17 bis. — Dessin élytral «l’Haliplus· —- A.H d’Haliplus mucronalus Steph., (Liaphlus fulvus F. — B. H. (Liaphlus) variegatus face interne. -— rs, rangée Sturm. marginale supérieure ; rii, · rangée marginale inféro-in- terne ; ss, striole sétigère. par endroits ; apophyse prosternale triangulaire ; apophyse métasternale non fovéolée. Striole sétigère de la face interne des tibias de longueur moyenne. C3`. Premier article des mésotarses prolongé sous le second article en une I petite plaque élargie, et seul muni de poils—ventouses. Q. Fond des élytres alutacé, ainsi qu’une partie du dessous (1). Se trouve en France approximativement au-dessus d’une ligne Brest- Gap ; assez répandu. Eaux a faible courant et mares alimentées. Europe centrale et occidentale. 13. H. (Liaphlus) mucronatus Srnr-H., lll. Brit. Ent. Maud., Il, 1828, p. 40. ~—· Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 203. —— ZIMM., Ent. Blâtt., 24, 1920, p. 130. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 234. —— badius AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 25. ——— siculus WEHN., Deuts. ent. Zeitschr., XXVII, · 1883, p. 145. 1. ZIMMERMANN a démontré que la Q de laminatus est toujours alutacée, la var. punc- tulaius PENECKE est donc_înexistante, puisqu’elle est la forme normale et unique. Malgré cela, M..HoULBEm· persiste a la citer, après ons Gozis, et 1’attribue même é WEHNCKE. GUIGNOT 4
50 coLÉoPrÈREs HYDRocANT1—1AREs L. 3,8-4,2 mm. —- Ovale, allongé, testacé concolore, un peu verdâtre sur les élytres, avec seulement le bord antérieur du pronotum rembruni et les points élytraux noirs. Tête grosse, aussi large que la moitié de la base du pronotum. Pronotum à bord antérieur anguléau milieu, à points basaux plus forts que les autres et disposés sur les côtés en un début de rangée transversale. Rangées principales à points assez petits et rappro- chés; rangées secondaires et rangée suturale à points irréguliers et rappro- chés. Apophyse métasternale plate. et à peine ponctuée, le métasternum très éparsement, les plaques métacoxales plus densement. Striole séti- gère de la face interne des métatibias très longue, occupant presque les trois quarts de la longueur. Dans toute la France, à l’exception des hautes montagnes, plus commun dans le Midi, rare dans le Nord et le Nord-Est; aussi en Corse. Eaux stag- nantes douces ou saumâtres. Europe occidentale et méditerranéenne ;_ nord de l’Afrique. x 14. H. (Liaphlus) flavicollis STURM, Deuts. Ins., VIII, 1834, p. 150. —` Goz., Misc. .Ent., XXII, 1914, p. 205. — Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 132. ····GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 239. L. 3,5-4 mm. — Tête petite. Pronotum à ponctuation irrégulière, lais- sant une bande transversale presque lisse, à points noirs, ceux de la base disposés en une rangée transverse. Élytres un peu élargis aux épaules, à points noirs, ceu} des rangées princip ales assez gros. Apophyse métaster- nale surélevée par rapport au milieu du métasternum, avec une fovéole dans le sillon transverse de sa base. Striole sétigère de la face interne des métatibias de longueur moyenne. La grosseur des premiers points des rangées élytrales varie parfois, et, lorsqu’ils sont très agrandis, la distinction avec H. rubidus peut deve- nir difficile, s’il s’agit d’un 3‘. Q. Fond des élytres alutacé. · Commun dans toute la France, les provinces rhénanes et la Belgique ; non encore signalé de la Corse. Dans les petites montagnes et les plaines, parfoisdans les eaux saumâtres. ‘ Toute l’Europe ; Asie Mineure et Asie moyenne jusqu’à la Chine ; nord de l’Afrique d’après ZIMMERMANN (cette derniere provenance très douteuse). 15. H. (Liaphlus) rubidus Piznms, Ann. Soc. Linn. Lyon, IV, 1857, p. 117. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 204. —-- Z1MM., Ent. Bltt., 20, 1924, p. 132. — Gwen., Hydr. Fr., 1932, p. 236. L. 3,8-4,4 mm. — Voisin de flavicollis, dont il diffère par la forme plus large, plus trapue, les épaules encore plus dilatées, les points du pronotum Q et des élytres concolores, ceux de la base du pronotum fovéolés, et surtout les quatre ou cinq premiers des rangées principales des élytres qui sont
11AL1PL1nAE. ·-— HALIPLUS 51 énormes, avec un diamètre presque aussi grand que leurs intervalles dans les rangées. Apophyse métacoxale comme chez flavicollis et même encore plus surélevée. ` 9. Fond des élytres lisse. Rare et très localisé en France dans la Gascogne, le Béarn, le Languedoc et la Provence. Eaux stagnantes. Europe occidentale : France, Espagne, Portugal ; Canaries. IG. H. (Liaphllls) fulvlls F., Syst. Eleuth., I, 1801, p. 211. ——· Goz,, Misc. Ent., XXII, 1914, p. 206. —- Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 133. -- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 240. L. 3,8-4,5 mm. ——— Grande espèce bien reconnaissable à ses six taches élytrales rectangulaires, disposées sur deux lignes en forme de V, mais ' dont aucune n’est suturale (fig. 1*7 bis, Al. Points basaux du pronotum plus gros que les autres et formant une rangée transversale; rangées principales à points moins gros que chez flavicollis ; rangées secondaires plus lâches, la suturale généralement assez régulière, au moins chez la `forme typique. Apophyse métasternale non surélevée par rapport au milieu du métasternum. Striole sétigère de la face interne des métatibias courte, n’occupant environ que le tiers de la longueur. Espèce très variable. l cz. Couleur plus claire, testacé pâle, à points plus faibles ........ ...................................... var. Weneri J. MULL. b. Taille plus grande, taches élytrales plus allongées, parfois en forme de bandes, pattes postérieures mates, plus profondément et plus densement alutacées, rangée suturale parfois peu regu— _ _ lière en avant (pyrenaeus DELAR., carliilcnsis RÉG.) .......... ..................................... ssp. lapponum Tnoius. (I) Toute la France et la Corse, mais pas tres commun ; la ssp. lapponum dans les lacs alpins des Pyrénées centrales et du Massif du Carlitte. ' Europe entière ; la ssp. lapponum en Laponie. 17. 'H. (Liaphlus) variegatus STURM, Deuts. Ins., VIII, 1834, p. 157. —· Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 208. ——- ZIMM., Ent. Blatt., 20, 1924, p. 135. —— GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 243. L. 2,8-3,5 mm. ——Se distingue de fulvus par sa petite taille, les points de la rangée basale du pronotum subégaux aux autres points, le dessin ély- tral constitué par une tache suturale commune au milieu, en forme de fleur de lis héraldique, accompagnée de deux taches latérales subquadran- U l. Par l’examen de grandes series on s’aperçoit que les différences entre fzzlvuset lapp0num,étant véritablement légères et inconstantes, ne peuvent avoir un caractere spécifique. Quant à la conception lle M. lloumzrvr (1934, p. 31), qui fait de lapponum une variété de flavicollis, elle est tout ii fait inadmissible.
52 coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHABES gulaires (fig. 17 bis, B), enfin par la striole sétigère de la face interne des métatibias encore plus courte, composée seulement de deux a cinq points. Espèce assez variable. ab. pallidior J. MULL. — Coloration d’un testacé clair, avec lestaches élytrales nettement détachées, la suturale parfois divisée. D’autres fois, au contraire, les taches sont presque effacées. Enün, la forme du corps est plus ou moins allongée. Toute la France, la Belgique, les provinces rhénanes, la Corse, à 1’excep— tion de hautes montagnes ; assez commun. Europe ; Syrie (1). 18. H. (Liaphlus) andalusicus \VEHN., Berl. ent. Zeitschr., XVI, 1874, p. 135. —— Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 136. ——GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 245. L. 2,7-3,3 mm. -— Extrêmement voisin de vczriegaius, mais cependant distinct, comme le prouvent de légères différences dans l’aedeagus. Forme plus convexe, moins large, moins atténuée en arrière, plus arrondie au l sommet ; points de la rangée suturale nettement plus petits que ceux de la rangée voisine dans la moitié postérieure des élytres ; apophyse proster- nale plus large ai la base qu’au sommet (a l’inverse de varzegalus), côtés du pronotum imponctués, deux pénultièmes sternites sans rangée trans- versale de points comme il en existe chez var·iega1Èus,où ces points sont obsolètes ; long éperon des métatibias aussi long que le premier article du tarse. Espèce un peu variable. Littoral méditerranéen, ainsi qu’une station près d’Estézargues dans le · ‘ Gard (GUIGNOT), et une autre ai Arthon-en—Retz près de Pembouchure de la Loire~(nE LISLE) ; très rare en France, non signalé de Corse. Eaux sta- gnantes, fossés en partie desséchés. Andalousie ; nord de 1’Afrique. 19. H. (Liaphlus) guttatus Anne, leon. Col., V, 1836, p. 27. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 206. —— ZIMM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 134. -—- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 247. L. 3,3-4 mm. —- Forme assez allongée. Pronotum à rangée basale ii gros points bien distincte. Élytres subparallèles, il taches disposées comme chez variegaius, mais très obsolètes. Apophyse prosternale allongée, étroite, densement ponctuée ; apopbyse métasternale à fovéole extrême- ment superficielle. il peine apparente. Face interne des métatibias à striole sétigère courte ; face externe garnie de points pilifères en désordre, alors qu’ils sont disposés sur deux lignes longitudinales régulières chez tous les autres Liaphlus franco-rhénans. 1. La présence de l’espf·ce en Afrique du Nord demande confirmation.
IIYGROBIIDAE. — HTGROBIA 53 Rare et très disséminé dans la région méridionale, de la Provence ai la Guyenne ; toutes les captures plus septentrionales sont accidentelles ou in- correctement déterminées ; Corse. Eaux tranquilles, douces ou saumâtres. Europe méridionale et occidentale ; nord de l’Afrique. ' Famille des HYGROBIIDAE Tête dégagée du pronotum ; antennes de onze articles, glabres, sauf quelques soies très rares et rudimentaires sur les articles basaux, avec le premier article épais et seulponctué ; galéa palpiforme, biarticulée ; palpes maxillaires quadriarticulés ; palpes labiaux triarticulés ; para- glosses soudés à la languette. Écusson plus ou moins visible. Prosternum très convexe ; métaépisternes n’atteignant pas les mésocoxas ; méta- sternum bien développé, à pièce antémétacoxale n’occup ant que le milieu ; métacoxas peu étendues vers l’avant ; apophyses métacoxales quadrilo— bées ; abdomen à six sternites. C?. Pénis symétrique, paramères semblables. La famille ne comprend que le genre Hygrobia. Gen. HYGROBIA LATREILLE, 1804 . (Pelobius ER.) Les caractères du genre sont les mêmes que ceux de la famille. ll est composé de quatre espèces, dont une habite l’Europe, une la Chine et deux l’Australie. , , Ã, _}ë¤i¤.g'__ X Hygrobia tarda Haansr, Sehrift. Nat. Ger. `*« x' Berlin, 1v,177a,p.a1s.—eANGLB., Kai. Mat- [ ta, 1, 1892, p. Lies. -coz., Mise. Em;. xxu, (. · " ·€Èf,,, 1914, p. 193. ·····GUIGN., Hydr. Fr. 1932, p. 194. -· zzermannz ot., Ent. 111, 1795, n. 40, p.2s ‘_ · ,3 . (MC F-)- ' ïs ' Fig. 18. — L. 8,5-10 mm. —- Corps en ovale 6 .· court, épais, ventru, un peu atténué en avant, ‘ 1 I varié de noir et de ferrugineux. Tête luisante, / ferrugineuse, avec une tache noire longitudinale \\ ` ```' r`'` I [ au bord interne des yeux, a ponctuation dense `. «’ et assez fine, avec les angles latéraux de l’épis- . _ tome dentiformes. Pronotum ferrugineux, à F‘C‘· *8·`iI£g§.[î°b‘“ tarda base et sommet noirs, à bord antérieur dense- ment cilié, a ponctuation médiocre et irrégu- lière, partiellement ridulée. Élytres ternes, ferrugineux, à grande tache commune d’un noir brunâtre, très découpée, a ponctuation dense, inégale, irrégulière, assez forteet ruguleuse, avecquelquespoils fins dressés. Écusson noir. Dessous noir, avec les côtés du prosternum, les hanches, les premiers
54 coLÉo1=rÈREs 11YDaoe,xNTnAn12s ` sternites et le sommet du dernier ferrugineux, à ponctuation assez fine, dense et granuleuse. Face inférieure desélytres présentant un petit bourre· let uxtasutural, garni de stries transverses, sur lequel vient frotter le bord postérieur tranchant du dernier tergite, ensemble constituant un appareil stridulatoire à son très perceptible et commun aux deux sexes. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés, cordi- formes et munis d’une semelle feutrée, quatrième article un peu élargi. a, Pronotum noir à disque ferrugineux. . . .... ab. circumflua Ev, b. Pronotum semblable au précédent et élytres presque compléte- ment noirs ............... . .......... . . . . ab. coniuncta, Ev. Toute la France et la Corse jusqu’a l’étage subalpin des montagnes. Eaux dormantes à fond de vase, où il s’enfonce. Europe centrale, méridionale et occidentale ; nord de l’Afrique. Famille des DYTISCIDAE Corps souvent aplati et sublenticulaire. Tête enchâssée dans le pro- notum ; antennes de onze articles, très généralement filiformes ou séta- cées, glabres et imponctuées ; galéa palpiforme, biarticulée ; paraglosses soudés ài la languette ; palpes maxillaires quadriarticulés ; palpes labiaux triarticu— lés. Écusson visible ou caché, Élytres nor- malement à cinq rangées de points pilifè- res, dont la marginale, plus forte, consti- tue la rangée ombiliquée. Métasternum i A B sans pièce antémétacoxale. Abdomen à Fw 18 bis. __ Contour de vœu six sternites. 3. Aedeagus symétrique ou chez : un Culymbeiinac; B. un _ I10I1 suivant les S0uS—faH1illeS, €XC€ptlOI1- Dymcmaa nellement suivant les genres ou même les · espèces. Les Dyiiscidae représentent la famille la plus nombreuse des Hydrocan· thares ; ils renferment environ deux millecinq cents espèces, réparties sur toute la terre. TABLEAU ous sous-FAMILLES 1. Pas d’écusson ....................................... 2. —- Unécusson .. .......................................... 4. 2. Quatrième article des protarses et des mésotarses bien plus petit que le troisième et presque invisible. Apophyse prosternale arquée ou oblique ............... . ............ (p. 55) Hydroporinae. —- Quatrième article des protarses et des mésotarses subégal au troi- sième et bien visible. Apophyse prosternale rectiligne ou un peu ex- eavee . ................................................ 3.
DYTISCIDAE. ·-— HYDROPORINAE 55 3. Métasternum et lamelles internes des métacoxas détachés en plaque,. ` Pronotum rebordé latéralement ............ (p. 157) Noterinae. ——- Métasternum et lamelles internes des métacoxas non détachés en ~ plaque. Pronotum non rebordé latéralement. (p. 161) Laccophilinae. 4. Bord antérieur des yeux échancré par une saillie de l’épistome (fig. 18 bis, A). 6. Trois premiers articles des protarses élargis, mais ne formant pas une grande palette ....... . . (p. 165) Colymbetinae. — Bord antérieur des yeux non échancré (fig. 18 bis B). 3. Trois pre— miers articles des protarses très élargis en une grande palette ronde, ovale ou suhtriangulaire ................. (p. 220) Dytiscinae. Subfam. HYDROPORINAE Taille petite : au—dessous de 6 mm. pour les espèces françaises. Écusson caché. Ap ophyse prosternale oblique ou arquée, le sommet sur un plan dif- férent de celui de la base ; ailes métasternales très étroites, parfois presque linéaires ; métaépisternes atteignant les mésocoxas (excepté chez les Valel· , lini, tribu exotique) ; métasternum et lamelles métacoxales internes non _ détachés en plaque. Protarses et mésotarses à quatrième article bien plus petit que le troisième et le plus souvent à peine visible ; trois premiers ar- ticles des mêmes tarses garnis d’une semelle de poils-ventouses dans les deux sexes 5. Aedeagus très généralement symétrique. TABLEAU DES TRIBUS 1. Ongles postérieurs très inégaux, l’externe presque invisible ...... ....................................... (p. 55) Hyphydrini. — Ongles postérieurs égaux ..................... ‘ ........... 2. 2. Apophyse prosternale élargie au sommet (fig. 20 bis). Angle sutural des élytres acuminé (1) ..................... (p. 57) Hytlrovatini. ' —— Apophyse prosternale non élargie au sommet. Angle sutural des élytres généralemet non acuminé ........................ 3. 3. Élytres marqués d’une strie discale ou d’une côte faisant suite à une strie du pronotum (2) ..................... (p. 60) Bidessini. —- Élytres sans strie discale ni côte, faisant suite à une strie du prono- tum .................................... (p. 67) Hydroporini. I Tribu HYPHYDRINI Apophyse prosternaleà extrémité large ou étroite; apophyses méta~ coxales plates, courtes, rejoignant les sternites presque sur le même plan 1. Le caractère n’est valable que pour les espèces françaises. 2. Caractère valable seulement pour les espèces françaises.
56 COLÉOPTÈRES HYD1=1ocANTHAREs et ne recouvrant pas la base des trochanters. Métatibias généralement rec- tilignes, courts, ép ais, non ou à peine plus étroits à la base qu’au sommet ; ongles postérieurs très inégaux, l’externe trés réduit, presque invisible. 1. Gen. HYPHYDRUS lLL1GER, 1807 Corps en ovale très court, très convexe, surtout en dessous. Métacoxas extrêmement développées en avant, rendant les ailes métasternales ruba- nées ; apopbyses métacoxales courtes, à peu près sur le même plan que Pabdomen, sans lobes latéraux, laissant la base des métatroch anters entié- rement visible ; base des épipleures creusée d’une cavité superficielle, limitée postérieurement par une arête oblique. Dernier article de tous les tarses bien plus court que le précédent cb ez la presque totalité des espèces. Près de soixante-dix espèces composent ce genre, réparti sur tous les con- tinents, a Fexception de l’Amérique. Je1’ai divisé en quatre sous—genres(·1), Les espèces françaises appartiennent aux Hyphydrus s. str., caractérisés par le long éperon des métatibias serrulé sur son bord axial. TABLEAU Dns Esr>ÈcEs · 1 . Élytres sans strie suturale. Dessus ferrugineux, concolore ou avec quelques vagues taches élytrales testacées ............. 1. ovatus. - Élytres avec une strie suturale ponctuée. Dessus testacé à taches noires très nettes ................................ 2. Aubéi. . aî gl \· ··.`—· se \ ! ~¤/ }%·fs;12e ¢ " gg ,;;il:~Éîu, g;;551l§;=i§É_*·,·'îÈ / "î?i§¤à\ÉîE'êÈ2î*ë·a€%. · ÉiîlëîlîëëëêiëEiE?îïëEÉÈâ?ïîî gïîêï `\ '··. ` ' i.»,‘ . ‘ L D- ` ·' l· `'*t· /% \ ·._\- .2 [ * `= 4 j \\ \`\` " F ill ` Il . , — . x\_// Fm. 19. Fm. 20. — Hydrovatus Fm. 20 bis. —— Apophyse Hyphydrus 0vatus_L. cuspidatus Kunze. prosternaled’unHydr0vatus· X 1. Hyphydrus ovatus L., Faun. Suec., éd. 2, 1761, p. 549. —- Goz., M 1sc. Ent., XXI, 1913, p. 96. —Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 65. — GU1GN., Hydr. Fr. 1932, p. 255. Fig. 19. —- L. 4-5 mm. — En ovale très court, très convexe, très épais, 1. Cf. Guignot, Miss. Sc. Omo, IV, 1936, p. 12.
DYTISCIDAE. -- Hrrnvnnus 57 d’un ferrugineux généralement à peine nébuleux (f. iyp.). Épistome obso- lètement rebordé, un peu plus nettement latéralement. Pronotum à côtés rectilignes, rebordés. Élytres très dilatés, embrassant les côtés de l’abd0- men. Dessous peu brillant, fortement ponctué sur fond microréticulé, l’abdomen très finement et très éparsement, sur fond à peu près lisse ; apophyse prosternale a sommet en forme de palette un peu creusée. Pattes · ferrugineuses, les postérieures légèrement rembrunies. 8. Ponctuation très dense, assez fine et simple sur la tête, plus forte et double sur le pronotum et les élytres, sur fond lisse et brillant. 9. Ponctuation semblable, mais obsolète, sur fond microréticulé, mat et d’aspect soyeux. ab. variegatus STEPH. — Elytres à taches testacées un peu plus appa- rentes. En France partout, mais non en Corse. Eaux stagnantes, surtout à fond de vase et de feuilles mortes. Europe ; Sibérie. ‘ )l 2. Hyphydrus Aubéi GANGLB., Kal'. Mittel., I, 1892, p. 448. — Goz., ` Misc. Ent., XXI, 1914, p. 97. ——Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 66. ——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 258. —- variegaius AUBÉ, Icon. Col., V, 1936, p. 372. L. 4-4,9 mm. —— Dessus testacé à dessin noir, consistant en deux taches sur le Vertex, une tache bilobée sur la base du pronotum, et, sur les élytres, en une bande suturale, une tache humérale et deux fascies transversales très découpées.· Rebord de l’épistome très net. Élytres avec une strie ` suturale ponctuée. Dessous à ponctuation moins forte, nulle sur l’abdomen, à fond microréticulé. Caractères sexuels comme chez ovaius. ` ab. obscurus DEPOLI. ——- Coloration noire des élytres très étendue, ne laissant que deux ou trois macules testacées. Partout en France, excepté dans le Nord et le Nord-Est, plus commun dans le Midi; Corse. Habite les mêmes eaux que le précédent, mais aussi les eaux saumâtres. , Europe centrale et méridionale ; Afrique du Nord. Tribu HYDROVATINI Apopbyse prosternale à sommet élargi, triangulaire ou subovale ; apophyses métaxocales divisées, par deux échancrures profondes, en trois lobes : un médian large, bifide, se continuant sur le même plan avec l’abdomen, et deux latéraux, étroits, divergents, recouvrant la base des trochanters. Ongles postérieurs égaux.
58 COLÉOPTÈRES HYDr.ocANTHAnEs 2. Gen. HYDROVATUS MOTSCHOULSKY', 1853 (ûazynopiilus SCIIAUM) Corps court, très convexe, acuminé en arrière excepté chez quelques espèces exotiques ; labre complètement caché sous l’épistome ; lignes mé- tacoxales fines, très divergentes en avant; base des épipleures creusée d’une cavité superficielle, limitée postérieurement par une arête oblique. 6. Caractères sexuels très prononcés chez les espèces exotiques où ils affectent souvent les antennes, dont les articles se développent parfois d’une manière extraordinaire comme chez H. Arisiidis LEPR., d’Egypte, Aedeagus symétrique, à pénis généralement mince, à paramères larges. Le genre, répandu sur le monde entier, comprend une centaine d’espèces, dont la majeure partie habite 1’Afrique ; deux seulement se trouvent en France et une troisième en Corse. TABLEAU Dns EsPÈcEs 1. Ponctuation du pronotum à peu près aussi dense sur le disque que sur le pourtour. Élytres à taches généralement assez nettes ..... . . .............................................. 1. cuspidatus. ——— Ponctuation du pronotum bien moins dense sur le disque que sur le pourtour. Élytres subconcolores ........................ 2. 2. Élytres à ponctuation relativement fine et espacée. . 2. Clypealis. — Élytres à ponctuation forte et dense sur leur partie interne ..... . . . ............................................... 3. simplex. 1. Hydrovatus cuspidatus Krmzn, Nat. Ges. Halle, ll, 1818, p. 68. — Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 98. ·—·ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 59. ··—GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 278. Fig. 20. ——— L. 2,8-3 mm. — Ovale, épais, très convexe, subhémisphé- rique, glabre, ferrugineux à taches brunâtres. Épistome subarrondi, finement rebordé. Pronotum à base bordée de brunâtre et le sommet indistinctement, à ponctuation assez forte, subégale et subrégulière. Élytres à dessin brun constitué par une bande basale et une bande suturale émettant en dehors deux bandes transverses, l’une médiane un peu élargie extérieurement, l’autre apicale, à ponctuation assez forte, subégale et subrégulière ; rangées élytrales invisibles. Dessous brun ferrugineux ; apophyse prosternale triangulaire ; métasternum, méta- coxas et base de l’abdomen à points gros et serrés. 3‘. Élytres brillants, à microréticulation superficielle comme sur le pro· notum ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés ; bord antérieur des métacoxas pourvu d’un appareil stridulatoire formé de petites arêtes longitudinales. '
DYTISCIDAE. ·— HYDROVATUS 59 Q. Élytres mats, à microréticulation bien plus profonde que sur le pro- notum ; métacoxas sans appareil stridulatoire. Le dessin élytral, normalement net chez cette espèce, est parfois plus ou moins effacé. En France, presque partout, sauf les massifs montagneux; plus répandu dans le Midi ; Corse. Eaux douces et saumâtres. Europe centrale et sud-occidentale ; Syrie ‘? (SEIDLITZ), Transcaucasie ; Nord de l’Afrique : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Basse Egypte et Erythrée ?: 2. Hyd1'0V3.t11S clypealis SHARP, Pet. Nouv. Ent., ll, 1876, p. 61. —- . Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 99. — Z1MM., Kol. Rundscli., 16 1930, p. 61. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 280. L. 2-2,.3 mm. — Slubsemblable à cusnidaius, mais plus petit, d’un brun subconcolore, avec les bords antérieur et postérieur du pronotum légère- ment assombris. Ponctuation du pronotum bien plus éparse et plus fine sur le disque. Métasternum et métacoxas a ponctuation grosse et serrée, base de l’abdomen à points extrèmement écartés, presque imponotuée. 5*. Épistome tronqué au milieu ; antennes courtes, épaisses ; trois pre- miers articles des protarses et des mésotarses un peu dilatés, surtout le premier ; élytres brillants, à ponctuation inégale et irrégulière sur fond légèrement microréticulé, à deux rangées dorsales très faibles; métacoxas pourvues d’un appareil stridulatoire. Q. Taille un peu plus grande, forme un peu plus large; épistome arrondi, antennes moins épaisses ; élytres mats, à ponctuation légèrement plus dense, un peu moins inégale et moins irrégulière que chez le 3* ; métacoxas sans appareil stridulatoire. En France dans toute la zone littorale et sublittorale, ainsi que çà et là à l’intérieur ; Corse. Eaux douces et saumâtres. Sud de l’Angleterre, Europe méditerranéenne occidentale ; nord de l’A- ' frique : Maroc, Algérie, Tunisie. _ 3. Hydrovatus simplex SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 322.-- Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 61. L. 2,2-2,5 mm. —— Forme courte et en ovale large, assez brillant, brun- châtain concolore. Élytres ai ponctuation forte et moyennement dense dans la région suturale, obsolète et très espacée sur les côtés et vers le sommet. Métasternum et métacoxas à ponctuation grosse et assez serrée. La 9 est semblable au 3 et se distingue seulement par les protarses et les mésotarses plus légèrement dilatés. ‘ · Corse, Sardaigne, Espagne.
60 coLÉoPTÈRES HYr>P.ocANTHAREs i Tribu BIDESSINI Taille très faible. Pronotum marqué souvent d’une strie latéro—baSale, presque toujours continuée sur les élytres (1). Métatibias assez brusque- ment amincis et arqués sur leur tiers basal. Apophyse métacoxale plate, courte, rejoignant l’abdomen presque sur le même plan, et laissant l’arti- culation coxale découverte ; sternites intermédiaires marqués d’une strie transverse le plus souvent entière et profonde. 6. Paramères pluriseg- mentés. ° TABLEAU DES GENRES n 1 . Élytres pourvus de côtes longitudinales .......... (p. 60) Yola. — Élytres dépourvus de côtes longitudinales ................ 2. 2. Tête marquée d’une strie cervicale transverse (2) . . . (p. 61) Bidessus. —— Tête sans strie cervicale transverse .......... . . . (p. 66) Guignotus. 3. Gen. YOLA Gozis, 1886 Corps en ovale très large, fortement convexe en dessous. Épistome non rebordé. Strie cervicale profonde.Pronot1J.m à Stries latéro—basales, conti- nuées sur les élytres par une côte raccourcie en arrière et accompagnée \ / \ 1 • ( ! q J I ·=iëêï§êëël,`— xi fl W * ii? li \ · îëëâ ai · \l,lïëë=àaië2=i|i';·.§- jl i illïiîi i`·.’— "à jl! î l r’'i É lt i"‘lF¤:¢¤¤""' I " —v._;j— '/ "` ` ‘ fl} F10. 21. — Yola birarinaia Latr. FIG. 22. —— Guignotus pusillus var. geminus F. souvent d’une ou deux faibles côtes latérales. Ponctuation élytrale forte, à rangées normales invisibles. Lignes métacoxales parallèles, costiformes. Troisième article des protarses et des mésotarses généralement non lobé (lobé seulement dans le sous—genre africain Yolina Guign.). Le genre, typiquement éthiopien, compte actuellement vingt-deux es- pèces, dont une seule atteint 1’Europe. · 1. Ce caractère n’est valable que pour les espèces françaises, il manque chez certaines espèces exotiques. La véritable caractéristique de la tribu consiste dans la conforma- tion des métatibias et des paramères. 2. Cette strie, généralement fine, relie le bord postérieur des deux yeux ; pour bien la voir, il convient que la tête de 1’insecte ne soit pas trop relevée. ·
DYT1sc1DAE. -—— B1nEssUs 61 ’x Yola bicarinata LATR., Hist. Nat. Ins., 8, 1804, p. 179. — Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 88. —-·Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 91. —- Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 274. Fig. 21. — L. 1,6-2 mm. — En ovale très court, très dilaté, déprimé en dessus, très convexe en dessous, glabre, testacé à dessin noir. Tête brune. Pronotum testacé, bordé de noirâtre en avant et surtout en arrière, ai ponctuation forte et serrée sur fond lisse. Élytres testacés avec une bande basale noire ainsi qu’une bande suturale et deux bandes trans- verses, la première plus étendue, représentant toutes trois assez bien une croix de Lorraine renversée, à ponctuation for_te et dense sur fond lisse. Dessous brun, éclairci sur les côtés, à ponctuation très grosse sur le méta- sternum, les métacoxas et les deux premiers sternites. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di- latés. La coloration noire des élytres est sujette à d’assez grandes variations. a. Coloration noire des élytres réduite à deux taches ........... ._ ....... _ ................................ a b. bipunctata. BAG. b. Elytres entiérement noirs ou presque ........ ab. obscurior DEsBR. En France, presque partout ; plus rare dans le Nord, plus commun · dans le Centre et surtout le Midi ; Corse. Dans les eaux, peu profondes, de préférence dans celles coulant très doucement sur fond de sable ou de gra- vier. Europe occidentale, sans les Iles Britanniques, et centrale-; Afrique du Nord. 4. Gen. BIDESSUS SHARP, 1880-82 Taille très faible (1,4 à 2,2 mm.) ;forme variable. Tête à épistome simple ou avec un léger bourrelet préfrontal entier ou fragmenté, à strie cervicale fine (1). Pronotum à strie latéro—basale, continuée sur les élytres par une strie discale plus ou moins longue. Élytres présentant, outre la strie dis- cale, une strie suturale ou tout au moins une ligne enfoncée de points. 3. Caractères sexuels très légers, mais toujours trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés. L’ancien genre Bidessus, absolument chaotique, a dû subir des sectionne- ' ments répétés qui l’ont rendu plus homogène et plus naturel (2). Tel qu’il est ` compris aujourd’hui, il se compose de vingt—trois espèces paléarctiques et africaines, dont sept habitent la France. 1. Exceptionnellement elle n’est qu’à 1’état de vestige chez la Q mate de B. unis- iriatus SCHRANK. — 2. Cf. Guroivor, Bull. Soc. Sc. Nat. Vaucluse, 1939, p. 51.
62 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES TABLEAU DES ESPÈCES 1. Strie discale des élytres longue, atteignant environ la moitié de leur longueur .. ............................................ 2. —- Strie discale des élytres courte, atteignant au plus le tiers de leur lon- gueur,. ................................................ 4. 2. Ponctuation élytrale simplement dense. Stries discales des élytres i parallèles. Strie suturale atteignant presque la base. Dessus légère- ment convexe ............ . .................. 1. saucius. _ — Ponctuation élytrale très dense. Stries discales des élytres légère- ment convergentes vers l’arrière. Strie suturale obsolète en avant. Dessus déprimé., ....................................... 3. 3. Élytres arrondis latéralement. Côtés du pronotum arqués en avant, subrectilignes en arrière ..................... 2. minutissimus. ——- Élytres subparallèles. Côtés du pronotum régulièrement arqués. . . .............................................. 3. delicatulus. 4. Bourrelet clypéal régulier. Strie suturale obsolète. 4. uniSt1‘ia·t11S. —— Bourrelet clypéal subquadrituberculé. Strie suturale bien marquée, sauf chez grossepunciaius ..................... ` ......... Ã L ' 5. 5 . Élytres brun noirâtre concolore. Côtés du pronotum rectilignes. Forme ‘ du corps rhomboïdale. Strie suturale obsolète ................... ....................................... 3. grossepunctatus. —— Élytres à dessin noir plus ou moins effacé sur fond testacé—ferrugi— neux. Côtés du pronotum arqués. Forme du corps non rhomboïdale. Strie suturale nette ..................................... 6. 6. Strie suturale rectiligne et effacée en avant. Taches élytrales dis- tinctes ..................................... 6. pumilus. _ —- Strie suturale incurvée en avant et atteignant presque la base. Taches élytrales obsolètes ............................. 7. Goudoti (1). 'y( 1. Bidessus saucius DESBR., Mittel. Schweiz. ent. Gee., 3, 1871, p. 338_ ——Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 94. —Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 83. —GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 266. i L. 1,5 mm. — En ovale—oblong subrégulier, à peine rétréci à la base des élytres, assez brillant, faiblement pubescent, noir subconcolore ou varié de noir et de testacé. Tête brune, ferrugineuse en avant, à bourrelet cly— péal subquadrituberculé, à ponctuation fine et peu serrée ; antennes brunâtres. Pronotum noirâtre, à bande transverse testacée, à côtés 1. PORTEVIN (Hist. Nat. Col. France, I, 1929, p. 184) cite de France par erreur le Bidessus exornaius REICHE, espèce de la région méditerranéenne orientale qui n’a ' jamais été rencontrée sur notre territoire. Il lui rattache en outre l’ab. saucius Dxassn. qui est une espèce propre. Sont encore à rayer de la faune francaise les espèces suivantes mentionnées par le même auteur : Agabus serricornis PAYK., Colymbetes (sub. Cgmatop- ierus) Paykulli ER.
DYTISCIDAE. —— BIDESSUS 63 subarqués en avant, subrectilignes et subparallèles en arrière, à strie oblique, à ponctuation fine, irrégulière et espacée. Élytres noirs, conco- lores ou avec quelques petites taches testacées obsolètes ; strie suturale incurvée en avant vers le dehors et arrivant très près de la base ; stries discales parallèles, atteignant à peu près la moitié de la longueur des ély- tres ; ponctuation fine et dense. Dessous en grande partie noirâtre, à ponctuation fine, mais forte sur le côté des métacoxas. Telle est la forme typique, de beaucoup la plus rare. On a décrit deux aberrations. a. Pronotum testacé, à bords antérieur et postérieur noirs, élytres testacés avec une bande suturale noire un peu dilatée à l’apex et trois fascies transverses, la première basale, la seconde mé- diane, la troisieme préapicale ............. · ab. coxalis SHARP. b. Coloration testacée encore plus étendue, ne laissant sur les élytres qu’une étroite bande suturale noire, un peu dilatée au milieu, entourée d’un cercle de six taches noires. .: . . ab. sexguttatus ZIMM. La forme typique n’a été rencontrée que dans le lac de Lourdes et en Corse ; l’ab. coœalis, assez commune dans le Midi, remonte jusqu’à la Loire et même en Bretagne (SAINTE-CLA1aE DEv1LLE) ; l’ab. scccguitatus n’a pas encore été signalée en France, mais doit s’y trouver. Eaux tranquilles ou légèrement courantes. Europe méditerranéenne ; nord de l’Afrique ; Asie Mineure. 2. Bidessus minutissimus GERM., Ins. Spec. Nov., 1824, p. 31. — Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 92. —-Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1940, p. 82. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 263. L. 1,6-1,7 mm. — En ovale allongé, subp arallèle, à peine rétréci à la base du pronoturn, peu brillant, très peu pubescent. Tête a bourrelet clypéal quadrituberculé, à antennes testacées. Pronotum large, à peine assombri au sommet et à la base, à ponctu_ation fine, irrégulière, mais assez dense. Élytres présentant le même dessin que coxalis, mais à ponctuation un peu plus fine et plus serrée. On a décrit plusieurs variations de coloration : i a. Moitié antérieure des élytres à peu près entièrement noire sauf un liséré latéral, et au contraire les quatre taches testacées pos- térieures réunies longitudinalement deux à deux ............ ............................... . ab. interruptefasciatus BREIT. b. Taches testacées des élytres très réduites et souvent isolées de la ` bordure latérale .................. · . . ab. circumflexus BREIT· c. Élytres entiérement noirs ............. ab. nigripterus LA FUENTE. d. Fascie noire basale des élytres absente . . ............................. . . . ab. fluadrinotatus LA FUENTE. A peu près partout, principalement dans le Midi ; Corse. Préfére les eaux limpides, calmes ou un peu courantes. Europe moyenne et méridionale, Iles Britanniques ; Nord de 1’Afrique et Canaries ; Palestine. . ‘
64 COLÉOPTÈRES r1YDnocANTHAnEs · 3. Bidessus delicatulus ScnAuM, Stett. ent. Zeit., 4, 1844, p. 198. — _ Goz., Misc. Ent., XXI, 1919, p. 92. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 83. —-GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 265. L. 1,7-1,9 mm. Très voisin de minuiissimus, mais encore plus allongé, plus parallèle, plus déprimé, plus clair, avec les côtés du pronotum régu- lièrement arqués, les élytres un peu plus longuement et plus fortement 1 atténués en arrière, ii dessin noir plus réduit et plus obsolète, à bande basale ne dépassant pas en dehors la strie discale, les métacoxas à ponc- . tuation un peu plus fine. ‘ Malgré le peu d’importance de ces différences, il s’agit bien d’une espèce propre, car l’aedeagus est également un peu dissemblable : le pénis est plus effilé, le segment apical des paramères plus long et plus mince. _ En France très rare et très localisé : Alsace, a Ingersheim (PEYER1MHoFF), eaux de la Sioule et de l’Allier (Buvss.), Gudmont dans les graviers de la Marne (SAINTE—CLAIRE DEv1LLE), vallée de la Ceva dans les Alpes-Mari- times (P. JoFFRE). Eaux courantes. Europe centrale jusqu’à la Méditerranée. 4. Bidessus unistriatus Senn., Enum. Ins. Austr., 1781, p. 205. —-· Goz., Misc. Ent., XXI, 191_3, p. 93. -— ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 85. ——- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 268. · L. 1,8-2 mm. —- En ovale assez court, médiocrement convexe, finement pubescent, dilaté un peu avant le milieu des élytres. Tête noirâtre, éclair- cie en avant, avec un bourrelet clypéal régulier ; antennes noirâtres, à quatre premiers articles testacés. Pronotum ferrugineux, bordé de noir en arrière et parfois aussi en avant, aponctuation fine, peu dense et irré- gulière, un peu plus forte entre les stries. Élytres brun noirâtre, avec quelques vagues macules latérales roussâtres, à strie discale atteignant à peu près le quart de la longueur, à strie suturale obsolète et arrivant presque ài la base en s’incurvant légèrement en dehors, à ponctuation fine et dense, légèrement plus forte et plus espacée en avant entre la strie sutu- rale et la strie discale. _ ' 5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés ; pronotum et élytres à fond lisse et assez brillant. · S2. Semblable au 6. On a décrit deux variations de couleur insignifiantes et chez la 9 une variation de sculpture plus intéressante. i cz. Élytres entièrement noirâtres. ...... "ab. maurus Evnnrs b. Élytres entièrement brun ferrugineux ..... ab. subrufulus O. Sem:. 4;. $2 mate en dessus et en dessous, ai reflets soyeux, à microréticula- tion obsolète, à stries assez effacées, même parfois la cervicale a l’état de vestige. ......................... var. S2 opacus GERH,
DYTISCIDAE. ·—— BIDESSUS 65 Assez commun en Belgique, moins commun dans le Nord et le Centre de la France, bien plus rare dans le Midi ; absent de Corse. A peu pres toute l’Europe ; Chine ? Bidessus grossepunctatus VoRBR., Deutsche ent. Zeitschr., 1907, p. -118. ·— ZIMM., Kol. Rundsch., XXI, 1930, p. 86. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 270. L. 1,8-2 mm. —- Extrêmement voisin dïznisiriczlus, dont il s’érarte par le bourrelet clypéal vaguement quadrituberculé (1), la forme plus dilatée avant le milieu des élytres, subrhomboïdale, les antennes à premiers ar- ticles moins éclaircis, la strie suturale non incurvée en dehors, la ponctua- tion des métacoxas plus espacée et chez le 5* par la ponctuation du prono- tum plus écartée, celle des élytres plus forte entre la strie suturale et la strie discale, plus fine en dehors de celle-ci, enfin par le pénis bien moins longuement effilé. Les caractères sexuels secondaires sont les mêmes que chez unisirialus, ' mais la forme mate de la 9 paraît moins fréquente. Très rare et seulement par places : en Artois à Airon-Notre-Dame (SAINTE- CLAIRE DEVILLE), dans l’Ile-de-France à Mennecy, en Franche-Comté 51 Pontarlier (SAINTE-CLAIRE DEVILLE), en Provence à Suze-la-Rousse (F. GUI- GNOT). Dans les mares des terrains tourbeux. Europe centrale. · ` 6. Bidessus pumilus AUBE, Icon. Col., 5, 1836, p. 342. ——- Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 95. —ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 87. ····GUIGN. Hydr. Fr., 1932, p. 271. L. 1,9-2 mm. —— Ovale, court, large, convexe, fortement dilaté avant le milieu des élytres, testacé—ferrugineux avec une grande tache brune au milieu de la tête, les bords antérieur et postérieur du pronotum rembrunis, ` les élytres noiràtres avec la bordure et trois taches latérales testacé—ferru- gineux ; côtés du pronotum arqués ; ponctuation des élytres forte et ser- rée, surtout entre la strie discale et la suturale, un peu plus espacée en dehors, plus fine en arrière et sur l’esp ace sutural ; strie suturale peu mar- quée et souvent représentée seulement par une ligne de gros points. Région méridionale : Languedoc et Provence ; non encore signalé en Corse mais s’y trouve sans doute. Eaux douces et saumâtres. Europe méditerranéenne occidentale jusqu’au Portugal ; nord de l’A- frique. _ 7. Bîdessus Goudotî C.Asr., Et. Ent., I, 1834, p. 105. —— Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 95. —· ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 88. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 273. 1. Ce caractère est loin d’être fidèle. ou1c.Nor 5
66 COLÉOPTÈRES HYnnocANrHAnEs L. 1,7 mm. ——Très proche parent de pumilus, dont il se différencie par la taille un peu plus faible, la forme plus régulièrement ovale, légèrement moins convexe, la ponctuation un peu moins forte, la strie suturale plus imprimée, plus finement ponctuée, incurvée en avant et atteignant presque la base, les taches élytrales obsolètes. Assez rare dans le Midi et le Centre, il l’©uest remonte le long du littoral jusqu’à la Manche ; en Corse abondant par endroits. Eaux calmes et claires, plus fréquent dans les eaux saumâtres. Europe méditerranéenne occidentale ; nord de 1’Afrique. 5. Gen. GUIGNOTUS Houtnnivr, 1934 Tête dépourvue de strie cervicale. Pronotum marquée d’une strie latéro· basale presque toujours continuée sur les élytres (toujours chez les espèces francaises) par une strie discale. Une strie suturale. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés. Ce genre, très homogène et très difficile, groupe actuellement soixante- dix espèces dispersées sur le monde entier, mais dont la majeure partie ce- pendant habite l’Afrique surtout et la région indo-sino-malaise.Il est sans doute d’origine gondwanienne. Une seule espèce, il répartition du reste très étendue, atteint la France. } 1. Guignotus pusillus F., Spec. Ins. 1, 1781, p. 297. —geminus F., Ent. Syst. 1792, p. 199. ——- Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 91. — Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1940, p. 78. ——·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 261. Fig. 22. - L. 2-2,2 mm. ——- Ovale, allongé, subdéprimé, assez brillant, _ finement pubescent, à fond microréticulé. Tête noirâtre, au moins en arrière. Pronotum ferrugineux, avec une bordure noirâtre sur la base et le sommet, généralement réunies il une tache discale brune, a ponctua- tion fine et écartée sur fond microréticulé. Élytres testacés, avec la base, la suture et une grande tache commune, irrégulièrement découpée, noires, à ponctuation très fine et assez dense, sur fond microréticulé; strie discale courte, subégale à la strie pronotale. Dessous à ponctuation assez fine et éparse, même sur le milieu du métasternum. La tache élytrale varie beaucoup de grandeur. a. Tache élytrale tout au plus bidentée en avant ......... f. typica b. Tache élytrale plus étendue, a prolongements antérieurs attei- gnant la bande basale (Dufischmidi D. Tonnn). ...... ab. geminus F. c. Tache élytrale encore plus étendue ne laissant que deux ou trois petits traits testacés à la base et une macule apicale. ......... ................................... ab. corsicus O. Scrm. En France partout, aussi bien la forme typique que les aberrations, l’ab.
DYTISCIDAE. ··— GUIGNOTUS i 67 corsicus est la plus rare, sauf en Corse où elle se trouve aussi fréquemment que la forme typique. Europe entière ; Asie occidentale jusqu’au Yunnan ; nord et nord—est de _ l’Afrique ; la forme africaine au sud du Sahara appartient en réalité a une autre espèce : capensis RÉG. Jusqu’ici le G. geminus était partout cité comme la forme typique, mais ayant été décrit par FABRICIUS (Ent. Syst., I, 1792, p. 199) onze ans après le pusillus, c’est celui-ci qui doit être interprété comme représentant la forme typique (1). _ A B Fm. 23. —- Base de l’épipleure chez : A, un Coelambus ; B, un Hydrgporus. Tribu HYDROPORINI ' Apophyses métacoxales légèrement surélevées par rapport au plan de l’abdomen, à côtés prolongés en lobes recouvrant la base des trochanters ; sternites intermédiaires sans strie transversale ou rarement à vestige de strie ou à rangée de points ; métatibias non arqués ni rétrécis sur leur tiers basal ou faiblement et progressivement. Ongles postérieurs égaux. 6. Pénis normalement simple et aplati, rarement asymétrique ; paramères généralement aliformes et semblables. TABLEAU DES GENRES 1. Base des épipleures présentant une arête oblique limitant l’arrière _ d’une petite cavité (fig. 23) ............................. 2. — Base des épipleures sans arête oblique limitant une petite cavité (fig. 23) . ............................................. 4. 2. Épistome non rebordé en avant ............ (p. 71) C0el3.mb11S. —- Épistome rebordé en avant .............................. 3. l 1. M. J. BALFOUR-BROWNE (Ann. Adag. Naf. Hist., 11, 1944, p. 346), en raison du long usage, proteste contre ce changement, tout en avouant que la priorité appar- tient a pusillus. Je suis un peu de cet avis, mais la loi de priorité est formelle et une de ses applications ne peut être suspendue que par une décision d’un Congrès international de Zoologie.
68 _ COLÉOPTÈRES HYDHOCANTHARES 3. Rebord de l’épistome entier .................. (p. 75) Hygrotus. —— Rebord de l’épistome effacé au milieu ...... (p. 77) Herophydrus. 4. Bord postérieur des apophyses métacoxales rectiligne, angulé au milieu ou sinué (fig. 24 à 26) ................ (p. 78) Hyd1'0p0I‘uS. — Bord postérieur des apophyses métacoxales échancré au milieu ou sur les côtés (fig. 27 à 31) .............. : ................ 5. 5. Dessous à fond microréticulé ou lisse ..................... 6. — Dessous à fond granuleux ou ch agriné, excepté parfois le milieu de l’abdomen .............................................. 11. 6. Dessous à fond microréticulé . ........................... 7. ` —- Dessous à fond lisse, au moins en grande partie. (p. 127) Scarodytes. 7. Pronotum et élytres à fond microréticulé ................. 8. —— Pronotum et souvent élytres à fond alutacé. (p. 126) Porhydrus. 8. Pronotum avec une strie latérale, longue- ou courte. . .’ ...... 9. —- Pronotum sans strie latérale ............................. 10. 9, Élytres imponctués. Épilobes du labium relevés en une plaque un peu cupuliforme ..................... (p. 113) Siettitîa. `—— Élytres ponctués. Épilobes du labium normaux (p. 115) Graptodytes. 10. Apophyse prosternale étroite et allongée. Élytres testacés à lignes brunes .................................. (p. 123) Metaporus. —- Apophyse prosternale large. Élytres bruns ou ferrugineux subconco— lores ................................... (p. 124) Laccornis. , 11, Fond des élytres alutacé ou pointillé (1). ................... 12. - Fond des élytres microréticulé .............. (p. 154) Oreodytes. 12. Pronotum avec·un vestige de strie latérale en coup d’ongle. Dernier article des palpes labiaux fortement échancré au sommet (fig. 32). Quatrième article des antennes plus petit que les articles adjacents. Face inférieure des métafémurs avec une rangée longitudinale sub- régulière de points pilifères ............... (p. 129) Stiotoneclïes. ' —- Pronotum sans strie latérale. Dernier article des palp es labiaux non écliancré au sommet ou très faiblement (fig. 33). Quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents. Face inférieure des méta- fémurs granuleuse ou bien à points râpeux ou irréguliers .... 13. 13. Cavités métacoxales séparées l’une de l’autre par une languette mé- diane. Ponctuation élytrale double (1) ................... 14. . —— Cavités métacoxales communiquant entre elles. Pointillé élytral ' simple, non compris les points des rangées normales (1) ............. ...................................... (p. 143) Potamonectes. 14. Apophyse prosternale comprimée et carénée. Métatarses avec au moins les quatre derniers articles imponctués, ou tout au plus mar- qués d’un point ou deux ................ (p. 133) DGIODCCÉGS. 1. Parfois il s’y superpose une microréticulation obsolète. 2. Ce caractère n’est exact que pour les espèces françaises.
DYTISCIDAE. ·——— GUIGNOTUS 69 —— Apophyse prosternale plate, en forme de large lancette, non carénée. Métatarses densementponctués, sauf l’0nychium (p. 141) Stictotarsus. 24 25 26 ` 27 i 28 29 . 30 31 Fm. 24 à 31. ——— Apophyses métaxocales d’Hydr0p0rini. —— 24-. Gen. Hydroporus s.-g. Hydroporus s. str.- 25 et 26. Gen. Hydroporus s.·g. Hydroporinus. ——— 27. Gen. Siettitia. -—· 28. Gen.,Grapt0dytes, Metaporus, Porhydrus, Stict0nectes.— 29. Gen. Lacc0mi$.—— 30. Gen. Der0nectes.— 31. Gen. Potamonectes, Oreodytes. · TABLEAU SIMPLIFIÉ (1) 1 . Épistome rebcrdé en avant . ............................. 2. —- Épistome non rebordé en avant ......................... 3. 2. Rebord de l’épist0me entier ................ (p. 7.5) Hygrotus. -— Rebord de l’épist0me effacé au milieu .... (p. 77) Herophydrus. 3. Base des épipleures présentant une arête oblique limitant l’arrière d’une petite cavité ....................... (p. 71) COBl3.mbuS. 1. Ce tableau, simplifié pour les débutants, utilise seulement des caractères de la face supérieure du c0rps,excepté le caractère de la base des épipleures et celui despalpes lîabiauîc ; mais le premier peut être assez facilement vu par le côté et le second par le evan . _
70 _ COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES —— Base des épipleures sans arête oblique limitant une petite cavité 4. 4 . Pronotum et élytres à fond lisse ou microréticulé au moins en grande partie . ............................................... 5. — Pronotum, et le plus souvent élytres, à fond alutacé ou densement · pointillé . ............................................. 11. 5. Pronotum sans strie latérale ............................ 6. — Pronotum à strie latérale, au moins obsolète . .............. 9. 6. Élytres non testacés à lignes noires ...................... 7. —— Élytres testacés à lignes noires . .......................... 8. 7. Base du pronotum fortement et anguleusement saillante au milieu. Quatrième article des antennes plus petit que le cinquième ....... ...................................... (p. 78) Hydroporus. — Base du pronotum subrectiligne. Quatrième article des antennes subégal au cinquième ..................... (p. 124) Laccornis. 8. Rebord latéral du pronotum fin. Élytres à ponctuation écartée sur fond microréticulé ....................... (p. 123) Metaporus. —— Rebord latéral du pronotum épais, surtout en avant. Élytres dense- ment pointillés sur fond lisse ............. (p. 127) Scarodytes. 9. Élytres imponctués. Yeux rudimentaires ..... (p. 113) Siettitia. —— Élytres ponctués, au moins ép arsement. Yeux bien développés. 10. 10. Quatrième article des antennes notablement plus petit que les ar- ticles adjacents. Dernier article des palpes labiaux échancré au som- _ met. Strie pronotale nette ................ (p. 115) Graptodytes. —— Quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents. Der- nier article des palpes labiaux non échancré au sommet. Strie prono- tale obsolète ........................... (p. 154) Oreodytes. ` 11. Quatrième article des antennes notablement plus petit que les ar- ` ticles adjacents. Dernier article des palpes labiaux échancré au sommet. Dessus à fond alutacé ...... · ..................... 12. -— Quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents. Der- nier article des palpes labiaux non échancré au sommet. Dessus à fond pointillé ......................................... 13 . 12. Pronotum sans strie latérale. Élytres normalement testacés à lignes noires et fortement pubescents ............ (p. 126) POI‘hyd1‘11S. ——- Pronotum avec un vestige de strie latérale en coup d’ongle. Élytres sans lignes noires et faiblement pubescents. . (p. 129) Stictonectes. 13. Ponctuation élytrale double ............................. 14. —- Ponctuation élytrale simple ........... (p. 143) Potamonectes. 14. Dessus concolore ou subconcolore, noir ou brun. Métatarses avec au moins les quatre derniers articles imponctués ou tout au plus mar- . qués d’un point ou deux ................. (p. 133) Deronectes. —- Dessus normalement varié de noir et de testacé. Métatarses dense- ment ponctués, sauf l’onycbium ......... (p. 14]) Stictotarsus.
DYTISCIDAE. -- COELAMBUS 71 6. Gen. COELAMBUS THoMsoN, 1860 · Forme en ovale plus ou moins allongé. Épistome non rebordé. Épi- pleures munis à la base d’une petite dépression limitée par une arête. Métafémurs à face inférieure marquée d’une rangée longitudinale plus ou moins distincte de points pilifères. C9. Les caractères sexuels affectent ordi- nairement les ongles antérieurs et la sculpture du dessus. ` Le genre se compose d’un peu plus de soixante—dix espèces habitant la région holarctique (1). _ ‘ TABLEAU nns Esràcns I _ 1. Bord latéral des élytres, vu de côté, îfaiblement arqué aux épaules. Arête basale des ép ipleures subp erpendiculaire à leur bord interne 2 . —- Bord latéral des élytres, vu de côté, fortement arqué aux épaules. Arête basale des épipleures très oblique sur le bord interne qu’elle — semble continuer . ..................................... 5. 2. Élytres à ponctuation double sur la moitié antérieure, sauf chez la 9 mate. Taille grande : 4-5 mm .......................... 3. -— Élytres à ponctuation simple même sur la moitié antérieure. Taille moyenne : 3-4 mm... .................................... 4. 3. Dessous et épipleures fortement ponctués. Lignes noires élytrales peu nettes ............................ 1. impressopunctatus. —- Dessous _et épipleures finement ponctués. Lignes noires élytrales bien distinctes ................. . ..... `2. parallelogrammus. 4. Élytres à lignes noires .................. 3. novemlineatus. -· Élytres sans lignes noires, mais à vague tache brune,. 4. Marklini. Tête tachée de noir. Élytres à gros points des séries très irréguliers en dedans vers la base, à sommet acuminé ........ confluens. —- Tête non tachée de noir. Élytres à gros points des séries bien alignés en, dedans vers la base, à sommet arrondi .......... 6. pallidulus. X 1. Coelambus impressopunctatus SCHALL., Abh. Nat. Ges. Halle, 1, 1783, p. 312. —— Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 103. -— ZIMM., Kol. Rundscb., 16, 1930, p. 104. —- GU1eN., `Hydr. Fr., 1932, p. 288. Fig. 34. —— L. 4-5 mm. ——— En ovale allongé, assez arrondi latéralement, assez convexe, glabre, varié de ferrugineux et de noir. Tête à grande tache noire, prolongée en avant le long des yeux, à ponctuation fine et éparse. Pronotum bordé de noir au milieu du bord antérieur et du bord postérieur, ài ponctuation très inégale, les gros points souvent ridulés à la l. Dans « Les Hydrocanthares de France » , p. 286, il est dit Que le genre contient une centaine d’espèees ; mais depuis lors, on a fait passer dans les Hygrotus et les Herophy- drus bien des formes primitivement décrites comme Coelambus.
72 coLÉoPTÈP.Es IIYDROCANTIIARES base. Élytres ài suture noire, ainsi que quatre ou cinq lignes longitudinales peu distinctes, atteignant normalement la base sauf la première, la qua- trième interrompue; la cinquième très réduite ; ponctuation double en avant, devenant progressivement simple, moyenne et très dense en arrière ; rangées normales bien distinctes, légèrement sillonnées, avec une rangée suturale très irrégulière, parfois double ou triple, visible vers la base. Dessous en grande partie noir, fortement ponctué sur les épi- . g ài? . · sa ~ Ss ·‘»i' = J, .‘·i'2êz-ëizî· ëwëâee ·· il j ilrgfz ig ;·' 1;: =§;§ 1 · a A .51; < ïZ”,l« l· *·=l··l§;=? i.l:ââ >, î 5* ." ° H sïfzfer; É. · , g _,‘!;h'·`: . «?·É /:1 F . ·· '¤;?»—ï ‘ ` sil El? ii E il 32 33 A F10. 32 et 33.— — Dernier article des pal- J pes labiauX.— - 32. Stictonectes lepidus ·’'i y ()l. —— 33. Deronectes muestus Fairm. \\` """' ; Fu;. 34.-- Coelambus imprcssopunclatus · Schall. pleures et les côtés, moyennement sur l’abdomen. Pattes ferrugineuses ; troisième article de protarses et des mésotarses profondément bilobé. 5‘. Dessus brillant, à fond lisse, excepté la tête et le bord antérieur du pronotum ; protarses et mésotarses à. trois premiers articles dilatés, il cinquième allongé et un peu épaissi;ongle interne des protarses plus ép ais que l’eXterne et recourbé en grappin. 9. Semblable au 3. Comme variation il faut surtout mentionner le dimorphisme de la`Q. ‘ var. Q lineellus GYLL. — SB à dessus chagriné, mat, à ponctuation fine, égale et régulière, seulement un peu plus éparse ài la base et sur les côtés des élytres, à rangées normales faibles. Partout, excepté sur les hautes montagnes ; Corse. La var. lincellus, bien plus rare que la forme typique, se trouve surtout dans le Nord et 1’Est. Eaux calmes, douces ou saumâtres. Europe ; Asie occidentale, Sibérie, Transbaïkalie, Mongolie, Mandchourie et Chine ; Amérique du Nord, dans le nord-est des Etats-Unis, le Canada et 1’Alaska. 2. Coelambus parallelogrammus Aim., Neue Scbr. Nat. Ges. Halle, ll , 2, 1812, p. 11. ——- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 105. —- ZIMM., Kol. ° · Rundsch., 16, 1930, p. 10 ——· GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 291.
DYTISCIDAE. —-— COELAMBUS 73 L. 5 mm. — Très voisin dïmpressopunciaius, dont il se distingue par le pronotum a tache noire diseale, à ponctuation plus fine, la grosse non ridu- · lée, par les élytres a lignes noires plus distinctes, la seconde seule atteignant la base, les gros points moins gros et un peu plus nombreux. C3`. ll diffère du 3 dïmpressopunciaiusparles protarses et les mésotarses un peu plus dilatés et l’ongle antéro—interne plus épaissi. _ 9. Semblable au 5‘. La forme mate et chagrinée, var. ,Q nigrolineatus KUNZE, se distingue de celle d’impressopunciatus par la tache diseale du pronotum, la ponctuation élytrale plus fine et moins espacée à la base et par la ponctuation du . dessous et des épipleures plus petite. Toute la France, mais la forme Q brillante se trouve principalement dans le Midi, le Centre et l’Ouest, la forme mate surtout dans le Nord et l’Est, ainsi qu’en Corse. Habite de préférence les régions littorales dans les eaux douces et saumâtres. Europe; Sibérie; Maroc. 3. Coelambus novemlineatus Srapn., Ill. Brit. Ent. Maud., ll, 1828, p. 192. —- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 106. — ZIMM., Kol. Bundsch., 16, 1930, p. 104. L. 3,5-4 mm. —-- En ovale allongé, glabre, ferrugineux a dessin noir. Tête avec une bande sur le vertex et souvent une tache juxtaoculaire noires. Pronotum à tache diseale ronde de la même couleur ainsi que la base et le sommet, avec les angles postérieurs arrondis, la ponctuation médiocre, éparse au milieu, plus dense en avant et en arrière. Élytres moyennement mais très densement ponctués, avec la suture noire ainsi que cinq lignes longitudinales réunies en arrière, quelques-unes un peu abrégées en avant, la quatrième souvent interrompue, la cinquième rudi- mentaire ou nulle. Épipleures à ponctuation fine et obsolète. Dessous en grande partie noir, à ponctuation forte et dense sur les côtés. J. Brillant ; protarses et mésotarses dilatés ; ongle antéro—externe recti- ligne et aussi long que l’onychium, ongle antéro—interne arqué et plus court. Q. Normalement mate, ai dessus chagriné, avec la ponctuation élytrale plus fine et plus dense que chez le C3`. Rarement se présente une seconde forme, semblable au 3*. Europe septentrionale jusqu’en Écosse ii l’©uest ; pas encore rencontré en France, mais en Belgique, où il est cependant très rare (Van Dor1ssE· . LAERL 4. Coelambus Marklini GYLL., Ins. Suec., [ll, 1813, p. 688. —- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 104. -— Z1MM., Kol. Bundsch., 16, 1930, p. 105. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 292.
74 COLÉOPTÈRES HYDP.ocAN·rHAREs L. 3-3,7 mm. (ll. ——— En ovale-allongé, assez convexe, brillant, glabre, brun-testacé. Tête à ponctuation assez dense. Pronotum à bord antérieur étroitement, et postérieur plus largement, brunâtres, à ponctuation plus forte que sur la tête, mais nettement plus serrée en avant et en arrière. Élytres avec une grande tache commune brune, souvent décomposée antérieurement en trois ou quatre prolongements indécis, à ponctuation forte, dense, régulière, à peine un peu moins serrée en avant, à rangées élytrales légèrement visibles vers la base. Dessous noir, avec les épipleures testacés, a ponctuation forte sur les côtés. 3. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses très faiblement · dilatés ; ongle antérieur interne un peu épaissi et coudé ; tête à fond en majeure partie lisse. Q. Tête à fond en majeure partie microréticulé. La couleur varie légèrement : ab. pallens AUBÉ. —- Élytres d’un brun testacé subconcolore. _ En France, très localisé dans les Pyrénées : Aragnouet, lac d’Aumar, col de Puymoreus, massif du Carlitte. Eaux calmes, au-dessus de 1.900 m. Commun dans l’Europe septentrionale, le Caucase, la Sibérie et la région des steppes. 5. Coelambus confluens F., Mant. lns., l, 1787, p. 193. — Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 104. —- ZIMM., Kol. Piundsch., 16, 1930, p. 105. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 294. L. 3-3,5 mm. -—En ovale court, très convexe, assez brillant, glabre, testacé-ferrugineux. Tête à tache postérieure noire, remontant le long des yeux, à ponctuation fine et dense. Pronotum concolore, à points un peu plus écartés, légèrement plus forts en avant et en arrière. Élytres à suture noire ainsi que quatre lignes longitudinales sur leur moitié postérieure, inégales, la deuxième oula quatrième parfois un peu plus prolongée en avant, à ponctuation double, composée de petits points serrés et de gros points écartés, irréguliers et limités à la partie antérieure de la région sutu- rale ; apex acuminé. Dessous noir sur la poitrine et 1’abdomen, fortement ponctué sur les côtés. Pattes à troisième article des protarses et des mésotarses faiblement échancré. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés. Toute la France çà et là, sauf dans les montagnes ; paraît en voie de rare- faction; pas en Corse. Plutôt dans les eaux un peu bourbeuses et ensoleillées. Europe centrale et méridionale ; nord de 1’Afrique, avec les Açores, les ‘ Canaries, Madère, à l’ouest jusqu’a l’Égypte ; Asie occidentale. l. Et non pas 2,3-3,7 mm.,eomme il est dit dans les « Hydrocanthares de France », p. 293, par suite d’une faute d’impression.
DY·r1sc1DAE. —- HYGROTUS 75 6. Coelambus pallidulus AUBÉ, Ann. Soc. ent. Fr., 8, 1850, p. 300. —- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 106. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, l p. 109. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 295. L. 3,5-3,9 mm. -— Proche parent de confluens, dont il se distingue bien cependant par la tête immaculée, un angle pronoto-élytral sensible, les élytres à ponctuation simple et fine, sans autres gros points que ceux des rangées normales et trois ou quatre juxtascutellaires ; sommet ar- · rondi. · ` 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légère— ment dilatés ; dessous noir, avec le sternite anal testacé. 9. Dessous noir, avec l’abdomen entièrement testacé. En France surtout sur le littoral de 1’At1antique et très localisé : île de, Ré, Vendée,. Biarritz ; signalé aussi de la Saône-et—Loire : Issy-l’Évêque (TIERRAT) ? ; pas en Corse. Principalement dans les eaux saumâtres. Europe méditerranéenne et pontique ; nord de l’Afrique ; Perse, sur les côtes de la Caspienne. ' 7. Gen. HYGROTUS STEPHENs, 1828 Forme courte et large. Épistome à rebord entier. Épipleures munis à la base d’une arête oblique et rétrécis en arrière seulement au niveau du deuxième sternite ; métafémurs sans lignes de points sur leur face infé- rieure. Le genre compte une douzaine d’espèces, réparties dans les régions tempérées de l’Hémisphère Nord. TABLEAU ons Es1>ÈcEs (1) 1. Tête à ponctuation fine et espacée, à impressions frontales superfi- cielles. Bord latéral des élytres, vu de côté, faiblement arqué aux épaules ................. _ .................... 1. decoratus. —— Tête à ponctuation assez forte et dense, à impressions frontales pro- fondes. Bord latéral des élytres, vu de côté, fortement arqué aux épaules ............................................... 2. u 2. Ponctuation élytrale simple. Dessin noir des élytres constitué par une grande tache, rarement décomposée ......... 2. inaequalis. — Ponctuation élytrale double. Dessin. noir des élytres constitué par des lignes ................................... 3. versicolor. (1. Hygrotus decoratus GYLL., Ins. Suec., II, Add. 1810, p. 16. —- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 101. ——-Z1MM., Ko]. Rundsch., 16,1930, p. 111. —— GU1GN, Hydr. Fr., 1932, p. 298, 1. L’Hygr·0tus quinquelincaius ZETT. ne fait point partie de la faune franco-rhénane, c’est une espèce septentrionale, qui n’a été citée de Belgique et d’A1sace que par confu- SlOI1 3VBC U€I'SiCOlOI’. ~
76 coLÉoPrÈaEs HYDROCANTHARES . i Fig. 35. —-L. 2-2,5 mm. —- En ovale large, court, subacuminé en arrière, brillant, glabre, varie de ferrugineux et de noir. Tête concolore, à deux petites impressions frontales allongees et superficielles, à ponctuation fine et eparse. Antennes ferrugineuses, annelees de brun. Pronotum conco- lore ou plus souvent avec une bordure antérieure et postérieure noires, à côtés rectilignes, finement rebordes, à ponctuation fine et espacee sur le . disque, plus forte et plus serrée en avant et en arrière. Une simple encoche pronoto—élytrale extrêmement légère. Élytres brun noirâtre, à bordure latérale ferrugineuse, s’elargissant en dedans en deux taches, l’une hume- rale, parfois dédoublée, l’autre postmediane, à ponctuation double etdense. Dessous brunâtre à gros points, excepté les metaepistermes, les epipleures et les derniers sternites à points fins et espacés, sur fond lisse. · ab. unicolor SCHILS. —— Couleur ferrugineuse réduite a un liseré marginal. Seulement dans le nord, le nord-est et le centre dela France. Eaux calmes et fraîches. Europe septentrionale, centrale et occidentale. I 2. Hygrotus inaequalis F., Gen. Ins., 1777, p. 239. —Goz., Misc. Ent., XXI, 1914,p. 100. ——Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 112. —GU1GN., Hydr, Fr., 1932, p. 299. L. 2,7-3,7 mm. -—- En ovale large, court, subacuminé en arrière, brillant, glabre, varie de noir et de ferrugineux. Tête à impressions plus profondes uuumunvçer \ ’• iq`? `\\ / I I li, ,j;z.;..: l I =5= ..«l-2 .ȧT1É%=;·ë. ; z · ._r, . i , l. ='’‘ ‘ il `» M ‘·r- Fm. 35.- Hygrotus decuratus 36 37 GYM- Fio. 36 et 37. ——- Apophyse prosternale. 36. Hydroporus (Suphrodytes) dorsalis F. 37. Hydroporus disrreîus Fairm. et plus larges que le précedent, à ponctuation plus forte et plus dense. Pro- notum a ponctuation comme celle dela tête. Élytres à dessin noir composé . 1 <l une bande basale, d’une bande suturale et d’une grande tache très de- coupee d’une manière assez variable, à ponctuation forte et serrée. Des-
DYTISCIDAE. ·—— Hnaornvnnns 77 sous ferrugineux ou noirâtre, à ponctuation très forte et assez dense, moins forte sur les épipleures et les derniers sternites, un peu obsolète sur les métaépisternes dont le fond est chagriné. Les variations de couleur sont nombreuses, on en trouve deux en France: a. Tache noire des élytres decomposée en deux bandes longitudi- nales ..................................... ab. Darvulus F, b. Élytres noirs, sauf une tache basale et le bord latéral ferrugineux. . ................................. ab. fasciatus D. Touran. Toute la France ; Corse, dont c’est le seul Hygroius. Europe ; nord de 1’Afrique ; Asie mineure et Sibérie (1). X 3. Hygrotus versicolor Scnxrn., Neue Schr. Nat. Ges. Halle, I, 1783, p. 313. -—-Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 100. —-Z1MM., Ko}. Rundsch., 16, 1930, p. 113. ··-—GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 301. · L. 3-3,6 mm. ——- Ovale, subacuminé en arrière, brillant, glabre, varié de noir et de testacé. Tête concolore, à impressions profondes, àponctuation fine et dense ; antennes à articles allongés. Pronotum à ponctuation double, les gros points peu nombreux et presque tous condensés sur le bord anté- rieur et le postérieur. Un angle pronoto-élytral sensible. Élytres à suture noire ainsi que quatre lignes longitudinales, dont la deuxième et la dernière sont très abrégées en avant, à ponctuation double, les petits points très nombreux et bien plus fins que les gros. Dessous testacé, fortement ponctué, moins fortement sur les épipleures, les derniers sternites et sur les rnétéapisternes dont le fond est chagriné. a. Lignes élytrales entières, excepté parfois la troisième ......... .......................................... forme typique. b. Première et troisième lignes des élytres interrompues ........ ........................................ ab. collaris PANz. Moitié septentrionale de la France. Europe centrale, septentrionale et occidentale à l’exception du Portu- gal ; Transcaucasie et Perse. ' 8. Gen. HEROPHYDRUS SHARP, 1880-82 Bord antérieur de l’épistome pourvu d’un rebord assez plat plus ou moins largement effacé au milieu. Genre exclusivement africano-malgache, comprenant une trentaine d’es- pèces ; une seule atteint la Corse. . ` Herophydrus guineensis AUBÉ, Spec. Col., 6, 1838, p. 455. —- Z1MM., Kol. Bundsch., 16, 1930, p. 118. U 1. Malgrélïndication de BEDEL (Cat. Col. Nord Afr., I, 1925, p. 338), l’H. inaequalis ne se trouve pas en Amérique du Nord ; il y est remplacé par une espèce vicariante : punciatus SAY.
78 COLÉOPTÈRES HYDROGANTHARES L. 3,7-4 mm; —— En ovale large, légèrement dilaté après le milieu, en- tièrement brun foncé, modérément convexe. Tête à ponctuation moyenne et très dense, laissant lisse une bande transverse cervicale. Pronotum à ponctuation un peu plus forte, légèrement irrégulière et ridulée. Élytres à ' ponctuation subégale à celle du pronotum, dense, régulière, avec quelques points un peu plus gros à la base, à rangées normales à peine indiquées. Dessous brun ferrugineux, à ponctuation assez forte et peu dense sur les côtés, plus fine sur les épipleures et le milieu de l’abdomen. Les différences sexuelles sont à peu près nulles. Iles de la Méditerranée occidentale : Corse, îlot de la Vacca, Sicile. Afrique entière, sauf la partie méridionale ; Arabie. 9. Gen. HYDROPORUS CLAIRVILLE, 1806 (non SMIELLENBERG) (1) Corps ovale ou oblong, généralement peu convexe, parfois pubescent, à fond lisse ou microréticulé mais jamais alutacé. Tête à fossettes clypéo- frontales et frontales élargies en grandes impressions superficielles ; der- nier article des palpes généralement non échancré au sommet ou, faible- ment ; troisième et surtout quatrième article des antennes normalement plus petits que les articles adjacents ; pronotum sans trait latéral ; apo- physes métacoxales a bord postérieur commun soit rectiligne ou subrecti- ligne, soit anguleusement saillant, soit légèrement échancré au milieu ou sinué de chaque côté, et surplombant quelque peul’abdomen,mais jamais profondément échancrè au milieu avec deux lobes latéraux divergents ; épipleures sans arête subbasale ni cavité nette,rétrécis assez brusquement vers le milieu ou un peu après ; métafémurs à fond lisse ou très finement microsculpté et pourvus de trois rangées de points pilifères, dont la mé- ` diane est souvent seule entière et subrégulière ; métatibias progressive- ment rétrécis à la base qui est rectiligne ou faiblement infléchie. Grand genre’strictement holarctique, très homogène, comprenant il y a quelques années encore plus de deux cents espèces, nombre actuellement réduit d’une vingtaine par suite de synonymies. Les auteurs modernes l’ont divisé en cinq sous-genres, basés surtout sur la forme des apophyses et des lignes métacoxales. Les Hydroporus habitent les mares des prairies et des bois, évitant en général les endroitsdésertiques ou sablonneux. Font exception notamment l’H. limbatus, insecte des dunes, et l’H. foveolatus, hôte des massifs élevés, où il réside surtout dans les lacs des régions pierreuses et dénudées, tandis que son congénère, l’H. tartaricus, qui se trouve également sur les grandes hau- · teurs, préfère les eaux herbeuses des alpages. 1. Cf. MÉgU1GN©N, Bull. Soc. ent. Fr., 1940, p. 16.
DYTISCIDAE. —- nvoaoronus 79 TABLEAU DES soUs—GENP.Es (1) . 1. Corps présentant un anglepronoto-élytral très marqué. Apophyse rosternale lar e faiblement convexe et non sillonnée sur les côtés p g 7 (fig. 36). Métacoxas mates. Bord élytral, vu de côté, assez fortement arqué aux épaules ........................ 1. Suphrodytes. ——— Cor s résentant un an le ronoto—él tral médiocre ou nul.A 0 h se P P _ . S P Y P P Y prosternale étroite, sillonnée sur les côtés, et le plus souvent très con- vexe ou comprimée (fig. 37). Métaeoxas brillantes. Bord élytral, vu de côté, rectiligne ou modérément arqué aux épaules ......... 2. 2. Bord postérieur commun des apophyses métacoxales rectiligne ou subrectiligne (fig. 24). Lignes métacoxales assez fortement resser- rées vers l’arrière ....... ' ................ 2. Hydroporus s. str. —— Bord postérieur commun des apophyses métacoxales anguleusement saillant au milieu, obliquement rectiligne ou sinué de chaque côté (fig. 25 et 26). Lignes métacoxales peu resserrées vers l’arrière. .... ....................................... 3. Hydr0po1·inus(2). TABLEAU DES EsPÈcEs 1. Subg. Suphrodytes Une seule espèce .. ................................. 1. dorsalîs. 2. Subg. Hydroporus s. str. 1 . Ponctuation des élytres très fine et très dense, subcoriacée en arrière. .................................... . 1. groupe marginaius. -—— Ponctuation des élytres moyenne ou forte, non subcoriacée en ar- rière ............................... .. .................. 2. 2. Élytres à fond microréticulé .. ........................... 3. —- Élytres à fond lisse, sauf parfois à l’apex ..... 7. Groupe planus. 3. Pronotum à rebord latéral nul, obsolète ou très fin. Rangées élytrales nulles ................................................. 4. -— Pronotum à rebord latéral fort et net. Rangées élytrales visibles (excepté chez nigriia, rufifrons et parfois caniabricus) ...... 6. 4. Bord latéral des élytres, vu de côté, rectiligne ou subrectiligne aux épaules .......................... 4. Groupe melanocephcilus. 1. M. HZOULBERT a créé un sous-genre d’Hyd1·0p0r·us qu’il appelle Dictyoporus, dans • lequel il place toutes les espèces à fond des élytres microréticulé. Cette conception est malheureusement à rejeter, car cet auteur ne s’est pas rappelé que chez Hydroporus marginalus DUET. le fond élytral est différent suivant le sexe, lisse chez le 5‘, microreti— culé chez la Q, de même pour les deux espèces sibériennes sibiricus SAHLB. et puncii- permis SAHLB. Aussi ce mode de sculpture ne peut-il être retenu que comme caractéris- tique de groupe, non de sous-genre. 2. Les deux autres sous—genres : Sternoporus FALK. et Circinoporus GUIGN. n’appar-— tiennent pas à notre faune et ne renferment que des espèces nord-americaines (Cf. Gm- cuor, Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 22).
SO COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES —— Bord latéral des élytres, vu de côté, nettement arqué aux épaules. 5 . 5 . Élytres à ponctuation un peu obsolète, à pubescence longue et four- nie, le plus souvent ai taches claires. Apophyse prosternale non com- primée ................................ 2. Groupe palusiris. ——- Élytres à ponctuation nette, généralement glabres ou moyennement pubescents, sans taches claires. Apophyse prosternale comprimée. ..................... . ..... . ............ 3. Groupe irisiis. 6. Côtés du pronotum et des élytres distinctement arrondis ........ . .................................... Groupe nigriia. — Côtés du pronotum subp arallèles a la base, ainsi que ceux des élytres dans leur moitié antérieure. ......... _ .... 6. Groupe memnonius. 1. Groupe mczrginalus Une seule espèce en France ................. 2. marginatus. Groupe palusiris 1 . Un angle pronoto—élytral très ouvert. Ponctuation du pronotum sub- régulière (1). Base de la tige de l’apophyse prosternale granuleuse. 32 Ongles antérieurs dissemblables ...................... 2. —— Pas d’angle pronoto—élytral. Ponctuation du pronotum un peu plus ` espacée sur le disque (1). Base de la tige de l’apophyse prosternale limiforme (1). 3. Ongles antérieurs subsemblables ........... 3, 2. Forme un peu étroite et rétrécie à la base des élytres. Élytres à bande basale testacée oblique, à ponctuation assez fine. ..... 3. palustris. - Forme un peu plus large, non rétrécie à la base des élytres. Élytres à bande basale testacée subtransversale, à ponctuation un peu moins fine ....................................... 4. vagepictus. . 3 . Corps assez large, à plus grande largeur située avant le milieu ou au milieu des élytres. Tête ferrugineuse à tache juxtaoculaire noirâtre. Côtés du pronotum en général assez largement testacés ..... 4. ——· Corps étroit, à plus grande largeur située après le milieu des élytres. Tête brun noirâtre, à peine éclaircie en avant. Côtés du pronotum étroitement testacés ............................ 7. Striola. 4. Rebord latéral du pronotum fin mais distinct. Corps fortement ar- _ rondi sur les côtés, à plus grande largeur située avant le milieu des · ' élytres. ..................................... 5. ionicus. —— Rebord latéral du pronotum indistinct. Corps faiblement arrondi sur les côtés, à plus grande largeur située au milieu des élytres ...... ......................................... 6. incognitus. 1. Dans ce groupe le caractère de la ponctuation pronotale est parfois infidèle. 2. C’est—à-dire à fines arêtes transversales, comme une lime.
DYTISCIDAE. ·—— HYDRoPoP.iJs · 81 3. Groupe irisiis 1. Pronotum finement rebordé sur les côtés. Lignes rnétacoxales fines. ................ ‘ ...................................... 2. — Pronotum non rebordé sur les côtés. Lignes métacoxales élargies en rainures ............................................ 4. 2. Élytres à ponctuation forte. Taille plus grande : 3,5-3,9 mm. .... ............................................ 8. piceus. —— Élytres à ponctuation moyenne. Taille plus petite : 2,9-3,4 mm. 3. 3. Antennes un peu épaisses, à articles médians environ une fois et demie aussi longs que larges. Élytres noirs à bordure ferrugineuse complète mais peu distincte. Tête grosse, aussi large que le bord antérieur du pronotum. ......................... 9. notatus. —- Antennes minces, a articles médians environ deux fois et demie aussi longs que larges. Élytres brun concolore. Tête normale, un peu moins large que le bord antérieur du pronotum ............. 10. t1‘iStiS. 4. Pronotum noir, à ponctuation subrégulière. 5‘. Ongles antérieurs _ égaux et simples ........................... 11. umbrosus. -—« Pronotum brun ou ferrugineux, à ponctuation bien plus esp acée sur le disque. 3. Ongles antérieurs inégaux, prolongés et bifides ..... 5. 5. Tête et pronotum ferrugineux. Angles postérieurs du pronotum aigus et un peu saillants. Pas d’angle pronoto—élytral. . . 12. Scalesianus. —- Tête et pronotum bruns. Angles postérieurs du pronotum droits et non saillants. Un angle pronoto-élytral net. ...... 13. angustatusx 38 39 FIG. 38 et 39. —— Articles médians des antennes. 38. Ilydroporus niualis Heer. —— 39. Hydroporus rufifrons Duft. . 4. Groupe mclcznocephalus — 1. Pronotum brun. Antennes épaisses, à articles médians peine plus longs que larges ............................... 14. obscurus. —- Pronotum noir. Antennes minces, à articles médians bien plus longs que larges ............................................ 2. 2. Forme subparallèle, à pronotum large, peu rétréci en avant. <3‘. Ongles antérieurs légèrement inégaux, l’interne un peu plus court ...... ................... ' ...................... 15. elongatulus. ` · —-- Forme arrondie sur les côtés, à pronotum moins large, nettement ré- tréci en avant. C?. Ongles antérieurs égaux ................. 3. corcivor 6
82 _ COLÉOPTÈRES· HYDROCANTHARES 3 . Tête et pattes ferrugineuses. Pas d’angle pronoto-élytral. Élytres très pubescents. Ab dom en densem ent ponctué . . . 16. erythrocephalus. ——- Tête et pattes brun noirâtre. Un angle pronoto—élytral léger. Élytres peu pubescents. Abdomen presque imponctué ............. 4. 4 . Pronotum à côtés arqués et a peu près sans rebord, à disque un peu plus ép arsement ponctué. Élytres noirs. 3. Ongle interne des protarses denté . ................................ 17. melanocephalus. —— Pronotum â côtés subrectilignes et â fin rebord, à disque bien plus éparsement ponctué. Élytres noir brunâtre. 5. Ongle interne des pro- tarses inerme .............................. 18. tartaricus. 5. Groupe nigriio 1 . Ponctuation élytrale médiocre. Articles médians des antennes courts, au plus une fois trois quarts aussi longs que larges (fig. 38). Taille au-dessous de 4 mm .. .................................. 2. —— Ponctuation élytrale forte. Articles médians des antennes allongés, un peu plus de deux fois aussi longs que larges (fig. 39). Taille de » 5 mm ........................................ 22. rufiîrons. 2. Dessus normalement noir. Microréticulation élytrale bien nette.- Ar- ticles médians des antennes très courts, subovoîdes, une fois et quart aussi longs que larges. Sternite anal à ponctuation écartée. . . 3 . —-—- Dessus normalement brun, à base et côtés des élytres testacés. Mi- · croréticulation élytrale obsolète. Articles médians des antennes moyennement courts, environ une fois trois quarts aussi longs que larges. Sternite anal â ponctuation confluente au sommet. . ., ..... .......................................... 21. tessellatus. 3. Base des antennes et pattes testacées. Rangées élytrales presque invisibles ..................................... 19. nigrita. —— Base des antennes et pattes brunes. Rangées élytrales visibles ..... _ .................... . ..................... 20. nivalis. 6. Groupe memnonius 1 . Ponctuation des élytres double et irrégulière, à rangées normales invi- sibles, Pronotum avec une profonde dépression de chaque côté de la base ...................................... . 23. obsoletus. ——— Ponctuation des élytres à peu près simple (1) et régulière, a rangées normales visibles, excepté chez caniabricus. Pronotum avec une dé- pression basale superficielle ou nulle ...................... 2. · 2. Dessus testacé brunâtre, â élytres presque plats, légèrement pubes- cents. Pronotum à ponctuation plus esp acée sur le disque, a dépres- 1. Sauf parfois à la base où apparaissent quelques petits points.
DYTISCIDAE, -—— irvnnoronus 83 sions basales superficielles mais bien visibles. Corps très large.... .. ......................................... 24. ferrugineus. -—— Dessus brun—ol1âtain, à élytres plus ou moins convexes, presque gla- bres. Pronotum à ponctuation subrégulière, et plus fine mais plus espacée sur le disque, à dépressions basales à peu prés nulles. Corps étroit ou modérément large. ............................. 3. 3 . Corps étroit, allongé, parallèle. Ponctuation élytrale à points plus fins que ceux des rangées normales. .......... ' ........ 25. Normandi. — Corps modérément large, oblong. Ponctuation élytrale assez forte, 51 points subégaux à ceux des rangées normales .........,.. 4. 4 . Pronotum presque aussi large au sommet qu’à la base. Rangées ély- trales bien visibles. Élytres non dilatés en arrière. ................. ..............,............................ 26. memnonius. ——- Pronotum plus étroit au sommet qu’à la base. Rangées élytrales plus distinctes. Élytres légèrement dilatés en arrière 27. cantabricus. 7. Groupe planus ' 1 . Fond du pronotum entièrement microréticulé. ..... 28. îoveolatus. —— Fond du pronotum lisse, au moins au milieu ................ 2. 2. Articles médians des antennes un peu allongés, environ deux fois aussi longs que larges. Taille : 4-5 mm: .................... 3. -—- Articles médians des antennes courts, au plus une fois trois quarts aussi longs que larges. Taille : 3-4 mm. ................... 5. 3. Abdomen à fond mieroréticulé, au moins sur les deux derniers ster- nites. Métacoxas à ponctuation fine (1). Antennes brunes sur la deuxième moitié. Rangées élytrales visibles ............... 4. —- Abdomen à fond lisse. Métacoxas à ponctuation très forte. Antennes entièrement ferrugineuses. Rangées élytrales peu visibles ........ ............................................. 31. limbatus. 4. Côtés du métasternum et métaépisternes à fond lisse ou à peu près lisse. Coloration testacée des élytres étroite à la base et sur les côtés. .............................................. 29. planus. —- Côtés du métasternum et métaépisternes à fond finement granuleux. Coloration testacée des élytres large à la base, où elle envoie quelques prolongements sur le disque et sur les côtés .......... 30. Lucasi. Abdomen à fond lisse. Microréticulation du pronotum ne dépassant pas au milieu vers l’arrière la rangée antérieure de points plus gros. ............................................ 32. pubescens. -- Abdomen à fond microstriolé, au moins sur les deux derniers ster- nites. Microréticulation du pronotum dépassant généralement au mi- lieu vers l’arrière la rangée antérieure de points plus gros .... 6. l. Dansles « Hydroeanthares fle France », p. 366 et p. 369, ce caractere a malheureu- sement été interverti.
84 coLÉoPTÈnEs HYDnocANTHAREs 6. Abdomen à ponctuation ruguleuse sur fond entièrement et grossière- · ment microsculpté. Pronotum à côtés subrectilignes. Élytres norma- lement bruns. ................................ 33. analis. —- Abdomen ai ponctuation simple sur fond lisse, finement microréti- culé sur les trois derniers sternites. Pronotum a côtés arqués. Élytres normalement noirs ........................... 34. discretus. 3. Subgen. Hydroporinus 1. Bord postérieur des apopbyses métacoxales sinué de chaque côté de la saillie médiane (fig. 25) .............. 1. ‘Groupe negleclus. ——— Bord postérieur des apopbyses métacoxales obliquement rectiligne de chaque côté dela saillie médiane (fig. 26) . 2. Groupe melanarius. E 1. Groupe neglecius 1 . Angles postérieurs du pronotum obtus. Un angle pronoto-élytral ..... .......,................... . .................... . ...... 2. . —- Angles postérieurs du pronotum droits. Pas d’angle pronoto-élytral. .......................... . . . ......................... 3 . 2. Dessus peu brillant. Rebord latéral du pronotum très fin, ii peine Vi- sible. Antennes assez minces, ill articles médians bien plus longs que larges. ........................................ 35. neglectlls. -—- Dessus brillant. Rebord latéral du pronotum assez large, bien visible. Antennes moniliformes, ài articles médians peu plus longs que larges. ............................................ 36: regularis. 3. Corps court, à élytres bien arrondis sur les côtés. Pronotum dense- ment ponctué sur le disque ...................... 37. Kmatzi. —- (Iorps allongé, ai élytres faiblement arrondis sur les côtés. Pronotum éparsement ponctué sur le disque ........................ 4. 4. Dessus brillant, ii microréticulation obsolète. Articles médians des antennes épais .... . ........................... 38. longulus. —- Dessus submat, a microréticulation profonde. Articles médians des antennes un peu allongés. .................. 39. longicornis. 2. Groupe melanarius Une seule espèce en France ................... 40. mela.na.I'iuS. 1. Subg. Suphrodytes Gozis Un angle pronoto-élytral très marqué. Apophyse prosternale large, faiblement mais régulièrement convexe, ni carénée ni rebordée. Métacoxas mates. Bord élytral assez fortement arqué aux épaules.
DYTISCIDAE. —— HYDRoroRUs 85 1. H. (Suphrodytesl dorsalis F., Mant. Ins., I, 1787, p. 192. — Goz., XXII, 1914, p. 135. —îC1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 100. ——GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 306. 5 L. 4,5-5,3 mm. —;- En ovale allongé, assez convexe, déprimé en arrière, pubescent, brun à taches ferrugineuses. Tête ferrugineuse a large tache juxtaoculaire noirâtre, ài ponctuation un peu espacée, plus fine en avant qu’en arrière. Pronotum noirâtre à côtés ferrugineux, ainsi qu’une bande transverse médiane incomplète, a bords latéraux non rebordés, arqués, _formant avec les élytres un angle sensible, à imp ressionpréb asale assez pro- fonde, à ponctuation forte et dense(1). Élytres avec une bordure latérale, une tache postbasale et deu.; taches sur la moitié postérieure, l’une laté- rale, l’autre antéapicale, ferrugineuses,ces taches souvent réunies Si la bor- dure ; ponctuation aussi forte et aussi dense que sur lepronotum, à rangées normales presque invisibles. Dessous pubescent, ferrugineux, rembruni sur le métasternum, les mésocoxas et les sternites, à ponctuation légère, un peu plus dense sur l’abdomen.Apophyse prosternale granuleuse, à tige longue, à extrémité large, arrondie sur les côtés, régulièrement convexe, sans rebord ni carène, à surface pubescente, à pointe obtuse. Bord posté- . rieur des apophyses métacoxales subrectiligne. Lignes métacoxales lon- gues, divergentes en avant, un peu resserrées en arrière. 5‘. Dessus un peu brillant, à fond lisse, sauf la tête microréticulée ; des- sous mat et microréticulé—chagriné sur les côtés du métasternum et des métacoxas, brillant et a fond lisse sur l’abdomen ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés ; ongles antérieurs très légérement prolongés, l’antér0-interne élargi et obtusément denté avant Pextrémité. Q. Dessus mat, à fond microsculpté, S1 ponctuation plus fine, à impres- sion pronotale moins profonde ; dessous nit et microréticulé—chagriné sur tout le métasternum et les métacoxas, subbrillant et à fond microré- ticulé sur l’abdomen. La coloration de cette espèce est sujette à de nombreuses variations : · a. Tache basale des élytres effacée. .... . ab. marginalis Scmts. b. Tache basale des élytres élargie en bande transversale ....... '. ............................ . ..... ab. transversalis D. Tonmz. · 0. Côtés du pronotum largement ferrugineux; élytres entièrement ferrugineux, sauf la suture et une tache postmédiane brunes. . ...................................... ab. îiguratus GYLL. d. Pronotum entièrement noir ou étroitement bordé de ferrugineux ' sur les côtés ; élytres colorés comme dans 1’ab. fîguratus ...... .......................... _ ................ ab. Mâ.kliniZA1Tz. France septentrionale et centrale, descend jusqu’aux Landes dans le Sud- 1. Dans les ·< Hydrocanthares fle France », p. 307, il est parlé d’nne bande trans- verse imponctuée sur le bord antérieur ; en réalité, il s’agit seulement ¤l’un étroit liséré, d’ailleurs inconstant.
86 coLÉo1>TÈ1>.Es HYDnocANT11AREs Ouest. Eaux calmes ou peu courantes fraîches, ombragées et bien pourvues de végétation et de détritus. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie. 2. Subg. Hyd1'0p01‘uS, s.·slr. i Dessus presque toujours foncé, concolore ou rarement ai taches claires. Apophyse prosternale étroite, rebordée latéralement et le plus souvent comprimée ou carénée. Bord postérieur commun des apophyses méta- coxales rectiligne ou subrectiligne, tout au plus avec une faible encoche médiane. 1. Groupe maïginatus 2. Hydroporus (s. str.) marginatus Durr., Faun. Austr., l, 1805, p. 269. ——— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 157. ———— ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 124. — GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 310. L. 3,5-4 mm. ——— En ovale large, subdéprimé, finement pubescent, varié de brun et de testacé, entièrement couvert d’une ponctuation fine et très dense. Tête noire, ferrugineuse en avant et en arrière, â ponctuation fine et un peu espacée sur fond microréticulé. Antennes ferrugineuses, à six ou sept derniers articles annelés de brunâtre. Pronotum noir, testacé sur les côtés et parfois plus étroitement à la base et au sommet, à rebord laté- ral assez ép ais, à ponctuation fine et très dense, mêlée d’une série de points plus gros le long du bord antérieur et le long du bord postérieur de chaque côté, sur fond plus ou moins microréticulé. Angle pronoto-élytral nul. Élytres bruns, S1 pourtour irrégulièrement testacé, Si ponctuation aussi i fine et aussi dense que sur le pronotum, plus fine, plus dense et subrugu- leuse en arrière, à rangées normales nettes. Dessous noir, à subnotum et · épipleures ferrugineux, à légère pubescence, il ponctuation un peu granu- leuse, plus serrée sur les côtés du métasternum et sur les métacoxas. Pattes testacées avec le milieu des fémurs brunâtre. 3‘.` Dessus brillant, à fond des élytres lisse ; ongles des protarses assez fortement arqués. $2. Dessus submat, à fond des élytres obsolètement microréticulé. ' La couleur testacée s’étend parfois davantage : ab. Dalleus ZIMM. — Pronotum à tache foncée discale trés réduite, à élytres entièrement testacés ou indistinctement rembrunis. ` Ca et la dans les collines et les montagnes de toute la France, parfois jusqu’à l’étage alpin ; pas en Corse. Eaux claires et calmes, stagnantes ou doucement renouvelées. Europe moyenne, méridionale et occidentale, Belgique; nord de l’A— frique; Asie Mineure.
ovrisoioan. —-— nvnnoroaus 87 ' 2. Groupe palustrîs u 3. Hydroporus (s. sir.) palustris. L. Faun. Suec., ed. 2, 1761, p. 216. —- ` Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 165 (1). —- Z1MM., Arch. Nat., 3, 1917 (1919), p. 162 ; Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 109. -- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 313. —- Fig. 40. l L. 3,3-3,8 mm. -—- En ovale allongé, légèrement étranglé entre le prono- tum et les élytres, médiocrement convexe,pubescent,microréticulé, brun à dessin élytral testacé. Tête ferrugineuse a tache juxtaoculaire brunâtre, à ponctuation fine et écartée ; antennes brunes à premiers articles testacés. Pronotum a côtés largement testacés, à bords latéraux médiocrement arqués, à base faiblement impressionnée, a ponctuation subrégulière ; un "`W ' angle pronoto—élytral léger. Élytres assez régu- lièrement ovales, à dessin testacé constitué par r' * _ une bande basale oblique en dedans, réunie en dehors à une large bordure, qui est avant le som- '· met bidilatée en dedans et divisée plus ou moins ·, ‘ complètement par une ligne brune, parallèle au \ __ I bord latéral et réunie ou non à la couleur brune t ·’l' ) dorsale ; ponctuation serrée, mais superficielle et Ãlîiiïîlii obsolète, rangées normales presque nulles ; fond peu nettement microréticulé ; bord latéral, vu Hyd,Op,îLî`pî,?g8t,,S L_ de côté, faiblement mais nettement arqué aux · _épaules. · Dessous pubescent, brun noiratre ou noir, sauf le prothorax et les épi- pleures testacés ; base de l’apophyse prosternale granuleuse ; lignes méta- coxales peu divergentes ; ponctuation assez grosse. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement _ dilatés ; ongle antéro-interne un peu plus court et un peu plus arqué que l’externe, assez élargi à la base puis brusquement rétréci avant la pointe. Pénis mince, long et effilé (fig. 45). Espèce tres variable de taille, de forme, de sculpture et de dessin élytral. La taille habituelle oscille entre 3,3 et 3,8 mm., mais on trouve des individus plus grands (4 mm.) et d’autres plus petits (3 mm,). La forme est plus ou moins large, les côtés du pronotum parfois moins arqués, avec 1’angle prono- to-élytral moins prononcé. La ponctuation varie davantage, les points sont tantôt moyens et un peu superficiels sur fond brillant, tantôt plus petits, _ très superficiels et obsolètes sur fond plus profondément microréticulé et presque terne, ce qui détermine, aussi bien chez le 6 que chez la Q, deux formes, 1’une brillante, l’autre submate, cette dernière étant la var. sly- riacus Saint. Cette variation affecte la forme typique et les aberrations. On a décrit les variations suivantes : 1. Dns Gozrs a fait de cette espèce et des quatre suivantes, considérées par lui comme des variétés, une description embrouillée et a peu près incompréhensible.
88 coLÉoPrÈREs HYDROCANTHARES a. Couleur testacée très étendue, ligne brune submarginale des ély- tres isolée ............................,.... ab. lituratus PANZ. b. Dessus entièrement ferrugineux concolore ou à peine ombré sur les élytres ............................... ab. fuscorufus MUNs·r. c. Couleur testacée des élytres réduite à une bande basale et une bordure latérale à peine dilatée en arrière ....... ab. apicalis SCHILS. d. Dessus presque entièrement noirâtre, ne laissant que deux taches testacées latérales sur les él tres dis araissant arfois com lete- S ment .............................. ab. valesiacus SCHGLZ. e. Dessin élytral normal, mais pronotum noir et pattes noirâtres. ......................................... ab. tinctus CLARK. Dessus mat et f rtement microret cule dess n el tral eu dis tinct. ................................. var. styriacus SE11:>L. "-‘-\ ,’L* .` .< \ I ix , Wyhîfüîîjltgç-,v / . Jlêçîëégz§§;1i§:ê;E§sêZâ;‘;_ ·· , all?¤«t·•la€l’f¤»*;};§e:$:l> ·f^>=**¢2î;;g§i;îJ2?îZ‘âîi?~ — * '13`?€·ît€$l§?ll€t%¢~:ï'”=É«¤ ’ · .i s ( """"P§§tf?’“"”" _ [ _· `· g .‘;\,“ï‘ .;u;·•·· ‘¢"•ï5f·U·l1~w··n*‘§» .···"l: ,a wt ‘····*, , ,>;;;==>2»a;i£§;:=ë;l;&;;g:;=ë¤=a;.· / ~..·>.:~e·«_,;¢.;·,=·«··;·:, wat r ai =5’î·%E M`ë=E¤ë—¤:E=Z:£`.:?*;— r =` ·.":· "·.‘*‘ , '° 5E1tillliëiiêî?%l£¤!iî5§==§2§iÉ;=¤*=Q — * .i*€¢z#?la*iliâÉ Eli`? ‘\:i‘*l·. ` :àEëë:‘2îz=lE¢âî25£É2ë;sîsê?S=ëaE;5i§5ë_ 2,m;#l3;¢ro—¢· zgalqltl wa · tàzàâîâi맧¥;=€=€sââëâlàsëiîàeërsisël· 2·:3,zf(«€a;4»l\>q;;;la,.*vl=~ ' ‘î 4 "‘%ë<§l?’;¢§?<§§§:•lrlllilll · ‘~12«§=¢:ë%¢¢:t<ë==ë£=iFsîiëëëê" « *.‘~?»`•‘Ãl’·?f·l<.’€ ti ix:/zfsmg;2âSs=£5$=S5s=9 [ · ·. =3';:1êl!·,·l—f~;!:l,:il ~ ¢eze?;2*:·; ;5aa=a:?;z== «•.s;««« l;’;¢g~··‘, \ iëêïilfëzîâààëï5âë§5;ë??é— ! \ "',*Èi‘.·';>§·•'·,<`·' ; ':;1:=5Eu:· ., I ·È· **’ · E l ·' 41 42 ,.,,î;Éé;gfZ.,»,. ,,';j"~=§;;·,¤_===·i·s;. · ¢ ,·;}¢2;gu Ã; .`-§§;· Q X" " Ana ï·l··::l:'¤E ~.?ë· _l;‘;:1:'z¥;;'-Fe g ~ 1: '»`~;1 If ·É§è5§£#éÉâîsë=é5s@ë:ës` \ · >2#z;2zâ2?;¤?t€i&=§È!`=$ë§:î: . ,â¢>$·:·¤î;z>a%>:ë=;:E§•§Sg· ,<' 2%/è=¤¤»‘¤i¢:£=î·à:§aÈ~==ë&\ ‘» ‘ ,;§njf”vgCâ·È§fE‘·§s‘•·!·‘i¥° ¤_ ;:l1·§‘ï§'fg/§*·l•îg§g,¤%\~l\_\ .*:}2'!';f/Ã*3‘·:":‘\§"É!È`§ÈF\ .¢g\fɤf7J§;)î«!'!!\ ~\J`V¤‘5¤' ·*>·¢'· ·¢;- ¢p"·°\'H·~Ès‘\É ·p* · .,·: ,»;,¢;~ln•§‘;\•$Ez\! · îîêaiîâfâçëîisâîiêëênïîëëàlëzâ? }’\îë€:¢«!:ëë?TE§àî=.S=5?¢‘ .. :1'·l~t4;a;2ë¢s€i=:~t ··=:¤s!·‘t/ ze,_3:me§â:*î=s;§;¤ë:§s~l rr • \i»&<2&¢¢1<:%;§¢$2=·§;':r• t ··;—.ê;·:y;.·,«’·î·;·,ç.«e=:::ël -·,.’···'i·M뤥·¤;~E=\=:.··.·· l et ·-—» >:i&2!¤:<==?·r,¤-‘ \'ggâëgïtgçgggâzgigrïgw lg z··¢g;;`,.,î;,;.â.g.i» h :éâ"!ç’:€E;$· IN} \ ",`\·;,j;:}Ã1' É \ "·`·‘.=1liÉEë1r·î~*¥‘ I t v' · ·` ,· 43 . 44 FIG 41 à 44. - Hydroporus voisins de palusiris. —— 41. H. vagepictus Fairm.- 42. H. wmcus Mill.- 43. H. incogniîus Sharp.- 44. H. striola Gyll. En France partout dans les plaines et les basses montagnes, les ab. api- calzs, valesiacus et fusco-rufus dans la partie septentrionale et centrale et les hautes montagnes, la var. siyriacus décrite de Pétranger, se trouve chez nous et peut-être aussi 1’ab. tinclus ; non signalé en Corse. Eaux claires et tranquilles, à végétation abondante ou à détritus. Commun. Europe ; Asie Mineure et Sibérie.
DYTISCIDAE. —- HYDROPORUS 89 4. Hydroporus (s. str.) vagepictus FMRM. et LAB., Faun. Ent. Fr., 1, 1854,p. 208. -Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 164; Kol. Rundscli., 17, 1931, p. 111. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 317. — Fig. 41. L. 3,8-4,4 mm. —— Très voisin de palusiris, mais un peu plus grand, plus large, moins convexe, sans angle pronoto-élytral, à rebord latéral du pronotum souvent indiqué, à bande basale testacée des élytres moins l I. ii., , , 1 i ` 1 l ‘ il È I . e e â . l ‘ , l` · È g 45 46 47 48 49 FIG. 45 à 49. — Pénis de l’Hgdr·0p0rus palusîris et des espèces voisines. —— 45 H. palusiris L.— 46. H. vagepictus Fairm.— 47. H. ionicus Mill. —— 48. H. incogniius Sharp. —-— 49. H. striola Gyll. oblique, presque transversale, émettant en arrière deux ou trois pointes, à bordure latérale plus réduite, à ponctuation (ainsi que celle du pronotum) très légèrement plus forte, a bord latéral plus arqué aux épaules. 3‘. Mêmes caractères sexuels que palusiris. Pénis moins étroit, moins effilé (fig. 46). ab. ruîescens GUIGN. —Dessus ferrugineux concolore ou à peine ombre sur les élytres. Sud-Ouest de la France, Pyrénées, bassin de l’Agout, Vosges dans le lac de Retournemer (un ex. !) (1). Eaux calmes de plaines et de montagnes jusque vers 2.200 m. environ. Sud·Ouest de l’Europe : France, Espagne, Portugal (2). 5. Hydroporus (s. str.) ionicus MILL., Wien. ent. Monats., 6, 1862, 1. La capture par moi-même de cet exemplaire 3‘, qui se trouve dans la collection Pnscnsr, est absolument anormale et probablement accidentelle. 2. BEnEL (Cat. Col. Nord. Afr., I, 1925, p. 352 et p. 367) a signalé cette espèce de l’Al- gérie, ou elle n’existe pas ; les localités citées se rapportent a l’i0nicus MILL., dont BE- DEL faisait à tort une variété de vagepictus. Avant lui cependant, RÉGIMBART (Mém. Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 24) avait correctement interprété ionicus et bien indiqué son aire nord-africaine.
90 COLÉOPTÈBES HYnRocANTHAaEs . p. 276. — ZIMM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 164. ; Ko]. Piundsch., 17, 1931, p. 111. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 320, —-Fig. 42. L. 4-4,2 mm. --Également voisin de palusiris, mais plus large en avant, sans angle pronoto-élytral, à pronotum finement mais distinctement re- bordé, à ponctuation à peine un peu plus esp acéesurle disque, à pubescence plus légère, à dessin élytral comme chez vagepicius mais avec la couleur testacée plus claire, à pointes de la bande basale plus longues, la base de Papophyse prosternale limiforme, le dessous brillant. _ ` 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très faiblement _ dilatés, ongles antérieurs subsemblables, l’interne seulement légèrement plus large ; pénis court, assez large, rapidement rétréci en pointe à l’apex (fig. 47). Q. Presque aussi brillante que le 5‘, avecla microsculpture un peu plus apparente. var. Q opacinus SAHLB. —— Dessus mat, à ponctuation très fine. Var, Alpes—Maritimes ; Corse. La var. Q opacinus, de Corfou, n’a pas en- core été signalée en France. Dans les eaux claires, calmes et herbeuses, non seulement du littoral mais aussi de l’intérieur des terres. Europe méditerranéenne ; Asie Mineure ; Algérie. 6. Hydroporus (s. str.) incognitus SHARP, Ent. monthly Mag., V1, 1869-70, p. 84.—-ZIMM., Arch. Nat., 12, 1917 (1919), p. 165;Kol. Rundsch. 17, 1931, p. 110. —-FALK., Ent. Tidskr., 1926, p. 178. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 322. Fig. 43. — L. 3,5-3,6 mm._ —- Très proche parent de ionicus, dont il diffère par le corps plus convexe, plus large, subparallèle, le pronotum à rebord latéral à peu près nul, à ponctuation discale plus fine, les élytres plus arrondis au sommet, le dessous un peu plus fortement ponctué. 5‘. Mêmes caractère s sexuels que ionicus ; pénis semblable mais sans pointe terminale (fig. 48). Q. Brillante comme le 5‘. Moitié septentrionale de la France et Hautes-Pyrénées, aussi en Savoie d’après SAINTE—CLAIRE DEVILLE. Fossés et mares envahis par la végétation. Europe septentrionale et centrale. ' _ 7.. Hydroporus (s. str.) striola GYLL., Ins. Suec., IV, 1827, p. 393. -—- ZIMM., Arch. Nat., 12, 1917 (1919), p. 165. ; Koi. Rundscn., 17, 1931, p. 112. ·- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 323. —— viiiula ER., Kâf. Mark Brand., I, 1837, p. 178. Fig. 44. —- L. 3-3,2 mm. —En ovale court, légèrement dilaté en arrière, un peu convexe, pubescent, brun foncé et ferrugineux. Tête brune, légère- ment éclaircie en avant et parfois en arrière,à ponctuation fine et médiocre- ment dense ; antennes assez minces, noirâtres, à premiers articles testacés.
ovriscinmz. —— Hxnaoroaus 91 Pronotum brun noirâtre, légèrement roussâtre latéralement, à côtés sub- rectilignes, à rebord peu distinct, à ponctuation assez fine et assez dense» un peu plus fine et un peu plus esp acée sur le disque. Angle pronoto-élytral ` nul. Élytres à plus grande largeur située après le milieu, bruns avec un dessin ferrugineux très vague, constitué par une tache postbasale trans- verse et une bordure latérale plus ou moins morcelée en taches, à ponc- tuation fine, assez dense, superficielle et légèrement obsolète, à rangées normales à peu près invisibles, à suture un peu relevée. Dessous peu bril- lant, noir ; base de l’apophyse prosternale limiforme ; lignes métacoxales subparallèles. Pattes ferrugineuses, à tarses et sommet des fémurs bruns. 6. Submat ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés ; ongles antérieurs égaux et subsemblables, l’interne in peine ép aissi ; pénis court, étroit, subparallèle, à côtés arrondis au som- met et redressés en une courte pointe (fig. 49l. 9. Mate. , La couleur ferrugineuse du dessus, toujours très vague, disparaît parfois complètement ; inversement, il existe une aberration a dessus entièrement ' ferrugineux (ab. subtonsus Lnc.) qui jusqu’ici n’a été signalée que de l’A- mérique du Nord. Partie nord dela France, jusqu’à la Loire (qu’elle franchit cependant vers Bourges), aux monts du Morvan et au plateau de Langres. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie ; Canada, Etats—Unis, 3. Groupe tristis X 8. Hydroporus (s. str.\ piceus Srnru., Ill. Brit. Ent. Maud., ll, 1828, p. 62. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 188. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 108. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 330. L. 3,5-5 mm. — Grande espèce en ovale allongé, assez convexe, bril- lante, presque glabre, brun concolore, nettement microréticulée, bien reconnaissable à sa taille, sa coloration et sa grosse ponctuation. Tête ferrugineuse, rembrunie entre les yeux, à ponctuation fine et écartée, il antennes ferrugineuses, avec les articles allongés, les externes annelés de brun. `Pronotum éclairci sur les côtés, à bords latéraux arqués, assez con- vergents, distinctement rebordés, à ponctuation forte et assez dense, un peu plus fine et surtout plus ép arse au milieu. Élytres un peu éclaircis laté- ralement, légèrement plus larges à la base que le pronotum, faiblement arrondis sur les côtés, un peu atténués en arrière, à plus grande largeur située après le milieu, à ponctuation grosse, peu. régulière, assez dense, plus fine en arrière, à rangées normales nulles ; un angle pronoto—élytral très ou- vert, mais sensible. Dessous en grande partie noir, à ponctuation grosse et écartée, plus fine sur les derniers sternites et les épipleures ;.prosternum muni d’un petit rebord interprocoxal. 6. Pas de caractères sexuels externes.
92 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES Partout, excepté dans la région méditerranéenne ; pas en Corse. Princi- palement dans les mares des bois, sous les détritus. Europe septentrionale, centrale, occidentale et même méridionale par endroits, comme en Italie et en Sardaigne. · 9. Hydroporus (s. str.) notatus STURM, Deuts. Ins., IX, 1835, p. B2. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 158. —- Z1MM., Kol. Rundscb., 17, 1931, p. 106. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 328. Fig. 50. —L. 3-3,3 mm.—Oblong, subparallêle, subdéprimé, assez bril- lant, à peine pubescent, nettement microréticulé, noir et ferrugineux. Tête grosse, noirâtre, éclaircie en avant, à ponctuation fine et éparse ; antennes noirâtres à base testacée, à articles assez courts. Pro- _ t rswê,. _i ‘ ’ • notum brun noiràtre, ai côtés ferrugineux, à bords `\A ,i· 4 latéraux subrectilignes, à peine convergents, fine- ment rebordés, à ponctuation médiocre et assez dense sur le pourtour, plus fine et bien plus éparse sur le " disque. Élytres atténués au sommet, noirs avec une bordure latérale ferrugineuse, divisée longitudinale- `iï'È·_.,,hI,,g;7?i'llli ment sur la moitié postérieure et une tache subba- ‘. ,· sale transverse, réunie parfois en dehors a la bor- À dure ; ponctuation médiocre, superficielle, peu dense, Fm. 50.- Hydroporus subrégulière, à rangées normales invisibles. Angle "OMUS St'”`m· pronoto—élytral très ouvert, à peine sensible. Dessous noirâtre, à ponctuation moyenne, fine sur les derniers sternites ; lignes métacoxales longues, peu divergentes. Pattes d’un brun ferrugineux, à tarses noircis. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés ; ongle antéro-interne un peu plus court, plus large et plus forte- ment courbé que l’externe. Chez les individus foncés le pourtour ferrugineux se réduit et devient à peine apparent. L’espèce ressemble beaucoup à irisiis, mais elle a la tête un peu plus grosse, la forme plus large, surtout en avant, moins convexe, les côtés du pronotum plus nettement rebordés, les élytres à pourtour souvent ferru- gineux. Très rare en France et seulement dans le nord : Artois, Picardie, nord de l’Ile-de—France, et dans l’Est en Basse-Alsace. Mares tourbeuses, encom- brées de végétation, où il se tient profondément enfoui dans la vase. Europe septentrionale jusqu’en France à l’©uest ; Sibérie. 10. Hydroporus (s. str.) tristis PAYK., Faun. Suec., I, 1798, p. 232. -—- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 191. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 105. ——— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 331. L. 2,9-3,4 mm. —- Oblong, étroit, assez convexe, brillant, à peine pu-
DYTISCIDAE. —-—- 11YDBoPoBUs 93 bescent, microréticulé. Tête ferrugineuse, rembrunie en dehors des yeux, à ponctuation très fine et espacée ; antennes ferrugineuses, à derniers articles noirâtres, à articles médians allongés. Pronotum noir, à côtés subrectilignes, médiocrement convergents, à rebord nul ou trés peu dis-_ tinct, à ponctuation médiocre, assez dense sur le pourtour, plus fine et plus espacée sur le disque. Élytres bruns, noirâtres en arrière, à ponctuation médiocre, superficielle, moyennement dense, à rangées normales invisibles. Angle pronoto-élytral à peu près nul. Dessous noir, ép arsement pubescent, à ponctuation assez grosse et espacée, plus fine vers le milieu et sur les derniers sternites ; apophyse prosternale avec un rebord transversal inter- procoxal ; lignes métacoxales moyennement longues, peu divergentes. Pattes brun ferrugineux. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses imp erceptible- ment dilatés ; ongle antéro—interne trés faiblement épaissi et un peu plus arqué. ` Q. Légèrement moins brillante. Espèce un peu variable : la forme générale est plus ou moins oblongue, les articles antennaires sont parfois moins allongés, les côtés du pronotum un peu plus arqués, la ponctuation, surtout aux élytres, un peu plus forte et plus dense. L’H: irisiis peut quelquefois être confondu avec le siriola ; il s’en dis- tingue par la forme plus étroite, plus convexe, l’aspect plus brillant, la microréticulation plus superficielle, le pronotum à ponctuation plus ép arse sur le disque, les élytres à ponctuation moins fine, un peu plus profonde et un peu moins serrée, à bord latéral bien plus arqué aux épaules. Moitié septentrionale de la France, qu’il déborde même cà et là, notam- ment dans le Lyonnais, dans les Alpes et la Gironde (TEMPÈRE). Mares froides des bois. · Europe septentrionale et centrale jusqu’aux Iles Britanniques et au nord de l’Italie ; Asie Mineure, Transcaucasie, Sibérie ; Amérique du Nord. · 11. Hydroporus (s. str.) umbrosus GYLL., Ins. Suec., I, 1808, p. 538. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 174. -— Z1MM., Kol. Bundsch., 17, 1931, · p. 104. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 335. L. 2,5 mm. —-En ovale allongé, peu convexe, peu brillant, légérement pubescent, surtout sur les élytres. Tête assez grande, d’un brun ferrugi- neux, assombrie entre les yeux ; antennes brunes, testacées à la base, minces, à articles médians plus de deux fois aussi longs que larges. Prono- tum noir, éclairci latéralement, a côtés non rebordés, à angles postérieurs obtus, à ponctuation assez dense et assez forte, bien plus fine et plus espa- cée sur le disque. Élytres brun foncé, un peu plus clairs sur les côtés, à ponctuation moyenne et assez dense, à rangées élytrales indistinctes ;
94 COLÉOPTÈRES HYDP.ocANTHAREs angle pronoto-élytral à peu près nul. Dessous noir, à ponctuation assez fine, plus forte sur les côtés ; lignes métacoxales peu divergentes, élargies en rainures. Avant—dernier article des protarses et des mésotarses long. 52 Trois premiers articles des protarses etdes mésotarses légèrement di- latés ; ongles antérieurs égaux et simples. ab. luteipennis GERH. —-— Élytres entièrement ferrugineux. Moitié septentrionale de la France. Marécages, tourbières,mares des dunes herbeuses et moussues. Europe septentrionale et centrale. 12. Hydroporus (s. str.) scalesianus Srnrn., Ill. Brit. Ent. Mand., II, 1828, p. 57. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 173. -— Z1MM., Koi. Rundsch., 17, 1931, p. 102. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 336. L. 1,7-2 mm. — Oblong, subdéprimé, modérément brillant, faiblement pubescent. Tête assezgrosse, ferrugineuse, à ponctuation fine, éparse et très irrégulière. Pronotum ferrugineux, à côtés subarqués, indistincte- ment rebordés, à angles postérieurs aigus et un peu saillants, à ponctuation assez forte et espacée, à peu près nulle surle disque. Élytres brun ferrugi- neux, à ponctuation assez forte et très écartée en avant, plus faibleà1’ap ex, . sans rangées normales. Angle pronoto-élytral à peu près inexistant. Des- sous brun ferrugineux, noir surle métasternum, les métacoxas et la base de l’abdomen, à ponctuation fine, plus grosse sur les côtés; lignes méta- coxales peu divergentes, élargies en rainures. Avant-dernier article des pro- tarses allongé, subtriangulaire. _ · 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés ; ongles antérieurs prolongés, ép aissis, bifides et inégaux, l’interne - un peu plus long. Espèce la plus petite du genre, bien reconnaissable à sa faible taille. Nord et est de la France, aussi çà et là dans le Centre et le Sud-Ouest. Mares des bois et marécages. Europe septentrionale et centrale. ' 13. Hydroporus (s. str.) angustatus Srumu, Deuts. Ins., IX, 1835, p. 53. -- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 172. -— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p, 102. - GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 338. L. 2,9-3 mm. — En ovale assez allongé, légèrement étranglé à la base des élytres, longuement atténué en arrière, subdéprimé, assez pubescent, en- tièrement brun. Tête à ponctuation fine et écartée ; antennes à articles assez allongés. Pronotum à côtés nettement arqués, peu convergents en ` avant, non rebordés, avec une impression superficielle de chaque côté de la base, à ponctuation assez forte et assez denseyridulée à la base, très espacée au milieu. Élytres ovalaires, atténués en arrière, à ponctuation
DYT1sc1nAE. —— Hvnnoronus 95 moyenne et assez dense ; un angle pronoto—élytral léger, mais très net ; ‘ rangées normales nulles. Dessous en majeure partie noir, à ponctuation assez forte et assez dense sur les côtés, fine et obsolète au milieu et sur les derniers sternites. Protarses avec l’avant-dernier article grand et le der- nier renforcé. 52 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés, sur- tout l’avant-dernier subquadrangulaire ; ongles antérieurs prolongés, · épaissis, bifides et inégaux', l’interne un peu plus long; mésotibias arqués et à bord interne sinué ; métatibias dilatés et spinuleux du milieu au som- met. 9. Troisième article des protarses surtout, et des mésotarses, un peu agrandi, subtriangulaire ; lignes métacoxales moins nettement rainurées, Dans toute·la France, commun dans la moitié nord, plus rare dans la moitié sud ; pas en Corse. Eaux stagnantes douces et saumâtres. Europe septentrionale, centrale et même çà et là dans les régions méri- dionales ; Sibérie et Transcaucasie. ' 4. Groupe melanocephalus 14 Hydroporus (s. str.\ obscurus Srumvi, Deuts. Ins., IX, 1835, p. 65. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 183. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, _ p. 117. —-—GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 326. L. 2,5-3 mm. — En ovale unpeu allongé, convexe, peu brillant, à peine pubescent, brun ferrugineux concolore. Tête ferrugineuse, parfois assom- brie en dedans des yeux, à pointillé très fin et très écarté ; antennes ferru- gineuses, noiràtres sur la deuxième moitié, moniliformes, les articles mé- dians à peineplus longs quelarges. Pronotum légèrement obscurci au milieu de la base et du sommet, à côtés subarqués, convergents en avant, fine- ment rebordés, à ponctuation médiocre mais assez serrée sur le pourtour, très fine et très écartée, parfois même nulle, sur le disque. Élytres un peu ` éclaircis latéralement, assez convexes, à ponctuation assez forte et assez dense, à rangées normales indistinctes ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; pas d’angle pronot0—élytral. Dessous brun noirâtre, à ponctua- tion forte et ép arse, très fine sur les quatre derniers sternites ; lignes méta- coxales longues, larges et ponctuées. Pattes ferrugineuses, a articles des métatarses annelés de noir. · On trouve en Espagne, dans les monts Cantabriques, une forme un peu plus grande, de 3,3 mm., moins convexe, presque noire, à côtés du pronotum un peu plus arqués, à ponctuation élytrale un peu plus forte (var. Daganet- tianus SCHOLZ), qu’on retrouvera peut-être dans nos Pyrénées. Commun dans les mares tourbeuses de toute la France septentrionale, du Finistère aux Vosges et à l’A1sace, plus rare dans le Jura, le Massif Central et les Pyrénées.
96 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES _ Europe centrale et septentrionale, Pyrénnées et monts Cantabriques ; Sibérie ; Amérique du Nord. , 15. Hydroporus (s. str.)e10ngatulusSruRM, Deuts. Ins., IX, 1835,p. 52. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 190. ——FALK., Ent. Tidskr., 51, 1930, ` p. 147. —- ZIMM., Ko]. Rundsch., 17, 1931, p. 118. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 332. L. 3-3,5 mm. —- Ovale allongé, subparallèle, médiocrement convexe, brillant, légèrement pubescent, microréticulé. Tête brun ferrugineux, im- perceptiblement pointillée, à articles antennaires allongés, testacés, les derniers annelés de noir. Pronotum noir, à côtés arqués, finement rebordés, avec le rebord brunâtre, à base un peu impressionnée, à ponctuation moyenne et dense sur le pourtour, très fine ettrès esp acée au milieu. Élytres bruns, à ponctuation médiocre et assez dense ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; un angle pronoto-élytral très léger. Dessous noir assez for- tement et éparsement ponctué sur les côtés ; lignes métacoxales longues, faiblement divergentes. 8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dilatés; ongles antérieurs dissemblables, l’interne légèrement plus court et plus arqué. $2. Normalement semblable au C3`. Voisin de lrisiis, dont il possède le mode de coloration, il s’en distingue par la taille un peu plus grande, la forme subparallèle, le pronotum à côtés plus arqués et rebordés, les élytres plus pubescents, a bord latéral subrecti- ligne aux épaules et enfin chez le 5‘ par la conformation des ongles anté- rieurs et de l’aedeagus. Une deuxième forme femelle est mate et plusfortement microréticulée : var, Q afflatus SCHOLZ. Très rare en France; surtout dans les régions du Nord : Flandres, Artois, Picardie, Ile-de-France, et aussi çà et là, en Normandie, Maine, Limousin. Fossés herbeux. _ Europe septentrionale et centrale ; Sibérie. 16. Hydroporus `(s. str.) erythrocephalus L., Syst. Nat., éd. X, I, 1758, p. 412. ——Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 171. —Z1MM., Koi. Rundsch., 17, 19131, p. 116. —— GIIIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 340. L. 3,8-4,5 mm. — Ovale, un peu élargi en arrière, très convexe, brillant, densement pubescent, obsolètement microréticulé. Tête ferrugineuse; obscurcie entre les yeux, à ponctuation fine et écartée ; antennes ferru- gineuses, à derniers articles annelés de noir, les articles médians allongés. Pronotum noir, à côtés rougeâtres, subrectilignes, indistinctement rebor- dés, à ponctuation forte et assez dense, ridulée latéralement, fine et très espacée au milieu. Élytres bruns, un peu éclaircis à la base et parfois sur
DYr1scmAE. -—— Hvnaoronus 97 les côtés, ix ponctuation forte et assez dense, à rangées normales indis- tinctes ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessus brillant, pubescent, noir en majeure partie, à ponctuation assez dense, plus forte sur les côtés du métasternum, des métacoxas et des deux premiers sternites ; apophyse prosternale obliquement et largement incur- vée ; lignes métacoxales assez longues, peu divergentes. ` 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés. ` var. SZ deplanatus Gyll. —— Q mate, à microréticulation très forte. _ Presque partout, mais commun dans le Nord, très rare dans la région méditerranéenne ; paraît manquer en Corse. Eaux douces ·et eaux sau- mâtres. _ Europe septentrionale et centrale jusqu’en Vénétie, en Sardaigne et en Bosnie. 17. Hydroporus (s. str.) melanocephalus lvlimsu., Ent. Brit., I, 1892, p. 423. ——— Z1MM., Kol. Rundsch., 7, 1931, p. 119. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 341. ——— BALF.—BRO\VNE, Ent. monthly Mag., LXX, 1934, p. 252. _ L. 2,8-3,4 mm. —— Ovale, assez convexe, éparsement pubescent, noir de poix, microréticulé. Tête à ponctuation iine et espacée ; antennes noi- ràtres, à premiers articles ferrugineux, à articles médiane un peu allongés. Pronotum à côtés arqués, très convergents en avant, indistinctement re- bordés, parfois faiblement éclaircis en arrière, à angles postérieurs subar- rondis, ài impression légère basale et latérale, à ponctuation médiocre et ` un peu dense sur le pourtour, plus fine et plus esp acée sur le milieu. Élytres subparallèles en avant, faiblement dilatés au tiers postérieur, ai ponctua- tion médiocre et dense ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral trés léger. Dessous d’un noir de poix, à ponctuation forte et esp acée sur les côtés, très fine et encore plus esp acée surles derniers ster- · nites ; apophyse prosternale à base granuleuse. 6. Dessus un peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés ; ongle antéro—interne épaissi et fortement dente en dessous. E2. Dessus mat. Extrêmement rare en France ; n’a été signalé que de l’Allier (DU BUYs— soN 7), de la Lozère (PAPAREL), de la Saône-et-Loire (VITURAT) et du Jura (FAIRMAIRE). Europe septentrionale et même boréale, Suisse, Italie du Nord ; Trans- caucasie ; Sibérie ; Amérique du Nord. 18. HYÃTODOTUS (s. str.) tartaricus LEC. Agassiz Lake Sup., 4, 1850, p. 215. ··—··FALL., Rev. North. Am. Sp. Hydr., 1923, p. 86. —- Z1MM., Kol. Piundsch., 17, 1931, p. 120. ——- Goz., Misc. Ent., XXXIII, 1931, p. 5 ; GUIGNOT 7
98 cotiâorriznns HYnnocAN*rHAa1zs GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 343. —- pyrenaeus WEHN., Berl. ent. Zeitschr., XV, 1871, p. 163. _ L. 3,2-4 mm. —- Extrêmement voisin de melanocephalus. Il s’en dis- tingue par la taille un peu plus grande, les articles médians des antennes un peu plus épais, le pronotum plus large, moins convexe, à côtés subrec- tilignes, à angles postérieurs obtus, à ponctuation discale encore plus fine et plus espacée, les élytres un peu noir brunâtre, a vestiges de rangées normales, le dessous à microsculpture plus superficielle, a base de la tige prosternale limiforme, chez le 5‘ par l’avant-dernier article des protarses non subqu adrangulaire mais subrectangulaire, l’ongle antéro—interne non denté, le pénis plus étroitement et plus longuement lancéolé, chez la Q par l’aspect brillant, ou à peine submat (var. opacus WEr1N.). ' L’espece, dont 1’aire de dispersion est immense, se montre quelque peu variable et possède, comme la précédente, une copieuse synonymie (1). En France trés rare et très localisé : Savoie, au Mont-Cenis et en Haute- · Tarentaise, Dauphiné, dans les environs de Briançon, Pyrénées. Mares et parties calmes des petits ruisseaux de 1.900 à 2.400 metres environ. · Europe septentrionale et centrale g Sibérie , Turkestan ; Canada et nord- est des États-Unis. 5. Groupe nigrita 19. Hydroporus (s. str.) nigrita. F., Ent. Syst., I, 1792, p. 201. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 182. —— FALK., Zoo]. Anz., 81, 1929, p. 160. —-— ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 144. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 347. L. 2,8-3,2 mm. ——— Ovale, assez convexe, peu brillant, finement pubes- cent, normalement noir, microréticulé. Tête ferrugineuse en avant et en arrière, à ponctuation fine et écartée ; antennes noirâtres à premiers ar- ticles testacés, à articles médians épais, tres courts, environ une fois et quart aussi longs que larges. Pronotum concolore ou à peine éclairci aux bords latéraux, ceux-ci subarqués, convergents, à rebord net et assez large, il base parfois subimpressionnée de chaque côté, à ponctuation fine et es- pacée sur le disque,plus forte etplus dense tout autour, un peu ridulée laté- ralement. Élytres normalement concolores,quelquefois teintes de brunâtre latéralement ou entièrement brunâtres, à ponctuation fine, dense et super- ficielle, encore plus fine au sommet et sur les côtés ; à rangées normales presque invisibles ; bord latéral subrectiligne aux ép aules ; angle pronoto- élytral nul. Dessous noir, peu brillant, à ponctuation assez grosse et assez 1. H. melanocephalus MARSH. et iartaricus LEG. ont été presque toujours mal inter- prêtés : DEs Goziset M. H0ULBER·r ont mélangéleurs caractères et placé pyr·enaeusWEr1N. en synonymie du premier, tandis que ZIMMERMANN, puis SAINTE—CLAIRE DEVILLE, xnaintenaient la spéciücité de pyrenaeus VVEHN., opinion dont Pinexactitude a été dé- montrée a la suite de la dissection du type (GU1c·N., Misc. Ent., XXIII, 1931, p. 5).
· nYT1sc1nAE. -—- iivnnoronus 99 serrée sur, les côtés, plus fine au milieu ; lignes métacoxales peu diver- gcntes. Espèce assez variable comme taille, sculpture et colorationf ab. bisbiguttatus SAULB. ——Élytres ii deux taches basales ferrugineuses ainsi qu’une bande longitudinale sublatérale et postérieure, s’élargissant avant l’apex. Partout, sauf la plaine méditerranéenne, surtout dans les collines et les petites montagnes ; s’é1ève jusqu’à l’étage subalpin ; pas en Corse. Europe septentrionale, centrale et occidentale. 20. Hydroporus (s. str.) nivalis IIEER, Faun. Helv., 1939, p. 137. `— ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 144. —— Guiem., Hydr. Fr., 1932, P. 349 L. 3,3-3,6 mm. —Très proche parent de nigrila, dont il diffère parla taille un peu plus grande, la forme un peu 1noins convexe, les antennes entièrement noires, la ponctuation du pronotum moins inégale et moins irrégulière, les élytres plus arrondis au sommet, a rangées normales dis- tinctes, les points du sternite anal un peu plus forts, le pénis plus gros et plus large. _ a. Élytres concolores ou a peine éclaircis latéralement. . . î.· typique. b. Elytres avec une ou deux taches humérales ferrugineuses ...... — ....................................... ab. Scholzi Kouaa. c. Elytres entourés d’une bordure ferrugûneuse un peu confuse, dila- tée en dedans vers la base ............... ab. sabaudus FAUV, (2). Particulier aux Alpes et aux Pyrénées, dans l’étage subalpin, de 1.600 a 2.000 metres environ. En Europe se trouve également dans les Alpes, les Pyrénées, et aussi dans les Riesengebirge et, d’après Sharp, la Sierra Nevada. 21. Hydropoïus (s. str.) tessellatus DRAP., -\nn. Sc. Phys. Brux., II, 1819, p. 43. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 160. —- ZIMM., Kol- Rundsch., 17, 1931, p. 126. ~—·GUIGN., Bull. Soc. Ent. Fr., 1930, p. 186 ; Hydr. Fr., 1932, p. 350. L. 3,1-3,9 mm. — En ovale régulier, peu convexe, brillant, éparsement pubescent, normalement varié de noir et de testacé, obsolètement microré- ticulé. Tête noire, ferrugineuse sur le vertex, àponctuation fine et écartée; antennes noirâtres, à premiers articles testacés, à articles médians peu al- Ion és. Pronotum noir à rebord lus ou moins ferrugineux à côtés sub- g 7 P Z" 7 arqués, très convergents, fortement rebordés, à ponctuation médiocre, assez serrée et assez égale, à peine un peu plus fine au milieu. Élytres bruns l. Drzs Gozis a mélangé dans sa description II. nivalis IIEER et foneolaius 11121212, espèces bien distinctes. 2. Cette aberration a été rapportée à tort il II. nigrila par plusieurs auteurs. \
100 CULÉOPTÈRES IIYDROCANTHARES à dessin testacé consistant en une fascie subbasale, flammulée en arrière, une bordure latérale et quelques petites macules postérieures, à ponctua- tion assez fine, superficielle et assez dense, à rangées élytrales distinctes ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto·élytral nul. Dessous brillant, noir, très légérement pubescent, à ponctuation assez forte sur les côtés et les deux premiers sternites, confluente sur le sternite anal, fine sur les trois pénultièmes; lignes métacoxales trés courtes et divergentes; bord postérieur des apophyses métacoxales très faiblement entaillé au milieu. 3 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés ; ongles des mêmes tarses un peu prolongés. Espèce variable de taille, de coloration et de sculpture (1). a. Forme un peu plus r0urte,à fascie basale vive et nettement limi- tée ................................... ab. nigricollis DESBR. b. Taille un peu plus forte : 3,7-3,9 mm. ; forme légèrement plus allongée, rebord pronotal constamment roussâtre, ponctuation un peu plus superficielle, élytres a dessin testacé réduit ou nul, ai rangées normales moins apparentes (Gaernei Cnon., BARTHE, IIoULBERT, nec RÉG.) .................. ssp. Pueli BARTHE Partout en France, surtout dans la région méditerranéenne, pas dans l’é- tage alpin des hautes montagnes, excepté au Canigou, Corse ; la ssp. Pueli est propre à la Provence et au Languedoc. Eaux douces et saumâtres. Europe, nord de l’Afrique ; Asie occidentale. 22. Hydroporus (s. str.) rufifrons Durr., Faun. Austr., I, 1805, p. 270(=), Goz., Misc. Ent., XXI], 1914, p. 170. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 128. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1032, p. 352. L. 5 mm. —— Grande espèce facilement reconnaissable à sa taille, sa fine pubescence, sa forme large, ses antennes minces a articles médians allongés, son pronotum noir, bien plus finement ponctué sur le disque, ses élytres très convexes, bruns, fortement et densement ponctués, a ran- gées normales nulles, il microréticulation obsolète. · 3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légére- ment dilatés. Le pénis énorme, un peu asymétrique, denté en dessous à l’ap ex, est caractéristique. France septentrionale et centrale, plus rarement dans les Alpes et les Pyré- nées au niveau de l’étage inférieur (3). Europe septentrionale et centrale ; Sibérie. 1. Dns Gozrs a décrit une var. chrysustomus qui n’est autre que la forme typique un peu plus claire, probablement légérement immature, et il rapporte à tcssellatus la var. Habelmanni WEHN. qui appartient au pubescens GYLL. Il est excusable de citer encore de France Guernei REG. 1 ’aprés l’autorité’ de RÉGIMBART et de GHoBAU·r, mais, après lui, malgré la preuve que j’en ai donnée ultérieurement, M. HOULBERT a reproduit les anciens errements en faisant de Guernei une variété de tessellalus. _ 2. D’aprés M. J. BALFOUR-BROWNE (Ent. monihl. Mag., 78, 1942, p. 246), il faudrait inscrire comme auteur O. MEILLER (Z001. Dan. Prodr., 1776, p. 73). 3. Malgré Pindication du Catalogue de Sainte-Claire Deville «Fr. sept, et or., de la
DYTISCIDAE, ·- 1IYDP.o1*oP.Us 101 6. Groupe memnonius 23. Hydroporus (s. str.) obsoletus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 298. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 159. —— Z1MM., Kol. Rundscb., 17, 1931, p. 154. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 355. · L. 3,3-3,9 mm. — Oblong, subparallèle, subdéprimé, brillant, très éparsement pubescent, d’un testacé ferrugineux plus ou moins rembruni, microréticulé. Tête obscurcie en dedans des yeux, à ponctuation fine et · assez dense ; antennes entièrement testacées, assez épaisses, à articles médians subovoïdes. Pronotum transversal, brunâtre à côtés largement testacés, subparallèles en arrière, bien arqués en avant, fortement rebor- . dés, à base présentant latéralement une grande et assez profonde impres- sion, à ponctuation consistant en points très fins et espacés, et en gros points dans les impressions, auxquelles ils se limitent. Élytres larges, brun ferrugineux, éclaircis ài la base, â ponctuation double et irrégulière en avant, plus régulière, plus dense et presque simple en arrière, à rangées normales peu nettes sur la partie antérieure, bien visibles sur la posté- rieure ; bord latéral très faiblement arqué aux épaules ; angle pronoto- élytral presque insensible. Dessous brillant, à peine pubescent, en grande partie noir de poix avec parfois le sommet de l’abdomen ferrugineux, gl ponctuation fine et superficielle, plus forte surles côtés; lignes métacoxales très courtes et arquées ; bord postérieur des apophyses métacoxales très faiblement avancé au milieu (I). Pattes d’un testacé ferrugineux conco- lore. En dehors de la France, l’espèce présente quelques variations (2). Localise dans les massifs anciens de l’Estérel et des Maures, qu’il déborde légèrement au nord et à l’est jusqu’à la Sainte-Baume, Grasse et Nice;île Sœ·Marguerite (Scnanrnn), Corse. Dans les creux d’eau et dans les coins tranquilles des ruisselets de montagne, surtout en terrains primitifs, Régions sublittorales de 1’Europe occidentale, de la Norvège à l’Espagne et au Portugal, Sardaigne, Gigllo, Toscane, Calabre, Sicile ; nord de1’Afrique; Smyrne. 24. Hydroporus (s. str.) îerrugineus Srspn., lll. Brit. Ent. Maud., ll, `°l928, p. 193. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 159. — ZIMM., Koi. Rundsch., 17, 1931, p. 154. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 356. L. 3,5-3,9 mm. —- Oblong, subparallèle, déprimé, peu brillant, très finement et très éparsement pubescent, testacé brunâtre, microréticulé. Tête assez large, testacé ferrugineux, obscurcie entre les yeux, à ponctua- tion fine et assez dense ; antennes testacées, relativement minces. Prono- _ Normandie à l’Alsace ; env. de Nantes (E. DE L1sLE). A conf. ailleurs » il faut main lenir la mention Alpes et Pyrénées des « Hydrocanthares de France », basée sur mes propres captures. l. Mais il l’est bien moins que dans le sous-genre Hgdroporinus. 2. Cf. Guioivor, Hydrocanthares de France, p. 356.
102 ` coL1EoPTÈnEs IIYDRUCANTHARES tum transversal, largement éclairci sur les côtés, qui sont subparallèles en arrière, bien arqués en avant, fortement rebordés, il base présentant latéralement une assez grande impression superficielle et mal limitée, Si ponctuation fine et. esp acée, plus forte sur le pourtour et dans les impres- sions. Élytres larges, très faiblement étranglés après les angles huméraux, un peu mouchetés de testacé sur les côtés, le sommet et surtout Si la base, il ponctuation moyenne, assez dense, subrégulière et subégale mais super- ficielle, obsolète en arrière, à rangées normales bien visibles ; bord laté- ral subarqué aux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessous brillant, faiblement pubescent, noir de poix, ferrugineux au sommet et sur les côtés de l’abdomen, à ponctuation très fine et superficielle, plus forte latérale- ment ; lignes métacoxales longues et subrectilignes. Pattes testacé-ferru- gineux. 5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légèrement dilatés. Région de l’Est jusqu’au Rhin, Normandie, Massif Central, Alpes, Pyrénées, dans les collines et les montagnes depuis la région inférieure jus- qu’à la limite supérieure de l’étage alpin. Eaux claires et froides, stagnantes ou faiblement courantes, sources sous rocher. Europe centrale, Belgique, Iles Britanniques, Sicile. 25. Hydroporus (s. str.) Normandi RÉG., Bull. Soc. cnt. Fr., 191 i3, p. 254. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 188. — GUIGN., Ilydr. Fr., 1932, p. 358 (1). L. 3,2-3,5 mm. —- Très allongé, parallèle, bien arrondi en avant et en arrière, déprimé, brillant, presque glabre, brun-châtain, microréticulé. Tête très grande, à tache rétrooculaire noiràtre, Si ponctuation fine, es- pacée, inégale et irrégulière ; antennes testacées, ài articles allongés. Prono- tum transversal, à pourtour un peu éclairci, Si côtés subrectilignes, paral- lèles en arrière, nettement rebordés, à ponctuation assez forte, médiocre- ment dense et un peu irrégulière,plus fine et plus espacée au milieu. Élytres parallèles, largement arrondis en arrière, `un peu rembrunis sur le disque, il ponctuation assez forte, irrégulière, modérément dense, il rangées nor- males bien visibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto- élytral nul. Dessous assez brillant, très ép arsement pubescent, noir de poix en grande partie, à ponctuation fine et écartée, presque nulle sur les der- niers sternites, un peu plus forte sur les côtés. Lignes métacoxales très peu divergentes; bord postérieur dts métacoxas très faiblement avancé au milieu. Pattes longues, grèles, ferrugineuses. 1. ZIMMERMANN avait ra ttaclié Normandi REG. il nccullus SnAm>., espèce ll)É‘I'0—Ul31II‘1· tanienne, mais pour une fois, la perspicacité habituelle de ret habile entomologiste s’est montrée en défaut, car Normandi est bel et bien une espèce propre, et c’est au cou- traire orcultus qui est synonyme de producius FAmM.
DYTISCIDAE, — HYDRoPoRUs 103 Très rare ; deux exemplaires seulement ont été pris jusqu’ici en France, dans la région méditerranéenne : l’un a Port-Vendres (type, coll. NoRMAND), l’autre aux Sainte-Maries-de—la—Mer (PUEL, coll. Gurcrror). En Europe, seulement en France et en Espagne. _ 26. Hydroporus (s. str.) memnonius Nicon., Dissert. (Lol. Spec. Agr. Halens. 1822, p. 33. —-Goz., Misc. Ent., XXI], 1914, p. 186. ——· ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 147. —-GUIGN., Hydr. Fr., 1936, p. 360. _ L. 3,5-4,4 mm. —- Oblong, subparallèle, modérément convexe, très brillant, presque glabre, brun de poix, microréticulé. Tête brun ferrugi— neux, éclaircie en avant et en arrière, à ponctuation fine et peu dense; an- tennes à articles assez allongés. Pronotum transversal, ferrugineux laté- ralement, à côté parallèles en arrière, fortement rebordés, à base subim- _ pressionnée près des angles postérieurs, à ponctuation forte et serrée, très fine et très éparse au milieu. Élytres larges, subparallèles, un peu éclair- cis sur leur pourtour, a ponctuation moyenne, médiocrement dense, légèrement inégale et irrégulière, à rangées normales un peu distinctes ; bord latéral subrectiligneaux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessous noir et ferrugineux, à ponctuation très fine et très espacée, plus forte sur - les côtés ; lignes métacoxales faiblement divergentes en ligne droite. Pattes ferrugineuses . 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés. — 9. Normalement brillante comme le C5`. · Espèce très variable. a. Dessus à côtés châtains, ou même entièrement châtain (Revelierei SHARP parl.) .............................. ab. incertus AUBÉ. b. Q. Dessus mat, à microréticulation forte (Revelicrci SHARP. part.) ........ L ..................... var. Q castaneus AUBE. c. Taille petite ; couleur châtain, ponctuation plus fine et plus dense ; Q mate ....................... var. insularis SHARP. Partout en France, sauf dans la région méditerranéenne où il habite seu- lement les montagnes, la var. Q castaneus plus commune dans le Nord ; la var. insularis est spéciale à la Corse, où l’on trouve aussi, très rarement ·l’ailleurs, la var. $2 castancus (I). Europe; Égypte et Algérie. ' 27. Hydroporus (s. str.) cantabricus SHARP, On Aqu. Carn. Col., 1880- ‘ 82, p. 457. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 150. ——- Z1MM., Koi. Rundsch., 17, 1941, p. 150. -—- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 362. L. 3,2-3,5 mm. —- Oblong, subparallèle, convexe, modérément brillant, très finement pubescent, brun, microréticulé. Tête éclaircie en avant et en arrière, è ponctuation fine et peu dense; antennes non ou à peine obs- curcies sur_la deuxième moitié, à articles médians peu allongés. Prono··
104 coLÉorTÈREs HYDnocANT1iAREs tum transversal, ferrugineux latéralement, à côtés subrectilignes, conver- gents en avant, assez nettement rebordés. Élytres subparallèles, puis très faiblement dilatés en arrière, à ponctuation assez grosse, peu dense, un peu inégale, à rangées normales peu visibles ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous assez brillant, en grande partie noirâtre, à ponctuation fine et espacée, plus forte sur les côtés. Pattes ferrugineuses. · Les sexes sont à peu près indiscernables extérieurement. Très rare, çà et là par petites colonies dans l’©uest ; Normandie, Bre- tagne, Maine, Gascogne et le Centre : Auvergne. Europe occidentale (1). Ressemble un peu à piceus, dont il se différencie par la taille légèrement. plus faible, le rebord pronotal plus large, la ponctuation du dessus moins ` forte, le bord latéral des élytres subrectiligne. Plus voisin encore de lon- gulus Murs., mais il s’en distingue par la structure du bord postérieur des apophyses métacoxales, le contour plus régulièrement ovale, la forme un peu plus convexe, l’aspect moins brillant, la couleur brun-châtain, la ponctuation élytrale un peu plus forte, un peu plus irrégulière, un peu plus espacée et légèrement inégale, à rangées élytrales presque indis- tinctes. 7. Groupe planus 28. Hydroporus (s. str.) foveolatus Hana., Faun. Helv., 1839, p. 157.——· Goz., Misc. Ent., XXII, 1914,p. 177 (2). ——Z1MM., Kol. Rundsch., 17,1931, p. 143. —·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 376. L. 3,5-4 mm. —- Ovale, un peu allongé, subdéprimé, brillant, légère- ment pubescent, normalement noir et noir brunâtre. Tête noire, à peine éclaircie sur le vertex, à ponctuation fine et esp acée sur fond microréticulé; antennes noir brunâtre à premiers articles partiellement ferrugineux, les médians gros, ovoïdes. Pronotum noir, à côtés peu arqués, à ponctuation fine et assez dense, un peu plus forte en avant et latéralement à la base, sur fond entièrement microréticulé. Élytres normalement brun noirâtre, à ponctuation serrée et fine, surtout vers la suture, à rangées élytrales bien visibles, sur fond à peu près lisse avec quelques vestiges de microstriola— tion transverse ondulée et l’apex microréticulé ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élyral nul. Dessous assez brillant, subpubes- cent, noir, à peine éclairci ala base des épipleures, à ponctuation fine, irré- l. Il est probable que les mentions deslocalités de l’Herzègovine et des Balkans s’ap· pliquent à1’H. longulus MuLs. 2. D1=.:s Gozis fait de cette espèce une variété de nivalis Heer, ce qui est contredit par la microsculpture des élytres et la conformation du pénis. _
DYTISCIDAE. ——— HYDROPORUS 105 gulière et esp acée, plus forte et plus dense sur les côtés et le sternite anal ; lignes métacoxales courtes et divergentes.,Pattes brunes à tibias parfois ferrugineux. . 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légèrement dilatés. var. Apfelbecki GANGL. — Bord antérieur et postérieur de la tête et côtés du pronotum souvent rougeâtres ; élytres à base et côtés légèrement roux, parfois entièrement roux, submats, à fond obsolètement microréticulé. Espèce alpine : lacs des Alpes de 1.900 à 2.500 m. environ, plus rarement dans les Pyrénées centrales et occidentales ; normalement ne cohabite pas avec le iartaricus qui se rencontre aux mêmes altitudes. . Dans tous les massifs élevés de l’Europe centrale, de 1’Italie et des Py- rénées. àt 29. Hydroporus (s. str.) planus F., Spec. Ins., App., 1781, p. 501. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 175. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 131. —···GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 365. ` L. 3,9-4,7 mm. ——— Ovale, peu convexe, peu brillant,longuement et abon- dammentpubescent, généralement varié de noir et de testacé. Tête noire · avec une bande rougeâtre sur le vertex et parfois au bord antérieur, à ponctuation fine et espacée sur fond microréticulé ; antennes brun noi- râtre à premiers articles ferrugineux, à articles médians allongés. Prono- tum noir, à côtés non ou à peine teintés de ferrugineux foncé sur le rebord, peu arqués, très convergents, fortement rebordés, à ponctuation fine et assez dense, un peu plus forte et plus serrée en avant et sur les côtés de la base, à fond lisse, microréticulé seulement latéralement et le long du bord antérieur. Élytres noirs, parfois brunâtres, avec les côtés et les épaules testacés, le plus souvent étroitement, à ponctuation médiocre et dense sur fond lisse, sauf à l’ap ex,à rangées normales visibles ; bord latéral sub- rectiligne aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous assez brillant, assez pubescent, en majeure partie noir, àponctuation presque fine et assez dense, encore plus fine et plus espacée sur le milieu des sternites, excepté sur le sternite anal où elle est plus forte, plus serrée et même confluente; abdomen microsculpté plus ou moins nettement, mais très distinctement sur les deux derniers sternites ; lignes métacoxales divergentes. Pattes ferrugineuses, à base des fémurs généralement rembrunie. 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés ; ongles antérieurs un peu, plus arqués vers la base, surtout l’ex- terne. var. pallescens Sami., —- Élytres testacé ferrugineux, mats, à ponctuation ûne et presque effacée. Toute la France, excepté dans les hauts massifs ; en Corse dans les mon- tagnes, la variété surtout en Afrique du Nord. Europe ; Asie occidentale ; nord de l’Afrique, Canaries.
106 ` COLÉOPTÈRES 11YDRocANTHAP.Es · 30. Hydroporus (s. str.) Lu0a.Si REICIIE in Marseul, Cat. Col. Eur., 1866, p. 19. ~—— confusus LUC., Expl. Algér., ll, 1849, p. 96. — Z1MM,, Kol. ‘ Plundsch., 17, 1931, p. 132. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p..367 ; Bull. Soc. Linn. Lyon, 11, 1942, p. 86 (1). L. 4-4,7 mm. -— Très voisin de limbalzzs par le dessin élytral, mais encore plus de planus par la taille, la forme, la pubescence et un peu par la ponc- tuation du dessus. Il s’en distingue par les antennes subconcolores, la coloration testacée des élytrés plus étendue, surtout à la base où elle est en même temps plus nette, mieux limitée et prolongée en arrière par quel- ques traits, la ponctuation légèrement plus petite et surtout par les côtés du métasternum et ses épisternes finement granuleux, sans compter la forme du pénis. 8. Protarses et mésotarses comme chez planus, mais ongles antérieurs régulièrement arqués. _ Comme variation, il faut mentionner 1’étendue plus ou moins grande de la couleur testacée des élytres. Très rare et trés localisé çà et là dans la région méditerranéenne : Provence, Collioure (l), Corse. Europe méditerranéenne, Portugal ; Afrique du Nord, où il est très com- mun; Syrie (I). 31. Hydroporus (s. str.) limbatus Aimé, leon. (lol., V, 1836, 292. — Goz., Mosc. Ent., XXII, 1914, p. 163. — Z1MM., Kol. Plundsch., 17, 1931, p. 134. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 369. Très proche parent des deux précédents, surtout de Lucasi, dont il pos- sède à peu près le mode de coloration. ll s’écarte nettement de l’un et de l’autre par les antennes concolores ou presque, la ponctuation des élytres un peu moins dense et plus forte, les rangées élytrales invisibles et princi- palement par l’abdomen à fond lisse et les métacoxas à ponctuation très forte. 5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés ; ongles antérieurs régulièrement courbés. Côtes de l’Atlantique et de la Méditerranée ; Corse, ou l’espèce présente une taille plus réduite (4-4,2 mm,). Fossés et lagunes saumâtres du littoral. Europe occidentale et méditerranéenne : nord de l’Afrique. X 32. Hydroporus (s. str.) pubescens GYLL., Ins. Suec., 1, 1808, p. 536. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 177. —- Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 1. H.basiclari0r Goz. = confusus LUC. = nigriceps SCHAUM. = Bonnairei FAIRM. Confusus LUcAs (1849) ne peut être conservé etant préoccupé par Hgdroporus con- fusus KLUG (1833) (nunc Guignotus confusus). REICHE avait changé le nom de confusus dès 1866 dans le Catalogue de Marseul, aussi la mention de BEBEL (Cat. Col. N. Afr., _ I, 1925, p. 368) : « Lucasi Reiche, 1869 (nom. nud.) » est-elle inexacte.
DYTISCIDAE. ·—11YDnoroRUs 107 (1919), p. 174 ; Koi. Rundsch., 17, 1931, p. 136. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 370. ` L. 3,1-4 mm. —- Ovale, subdéprimé, brillant, pubescent, normalement noir avec les élytres testacé ferrugineux. Tête à bord postérieur ferrugi— neux, a ponctuation fine et esp acée ; antennes noiràtres, à premiers articles ferrugineux, à articles médians courts, subovoïdes. Pronotum a côtés rec- tilignes, fortement convergents, avec un_assez large rebord parfois teinté «le rougeâtre, à ponctuation médiocre, égale, régulière, à peine un peu plus forte et un peu plus dense le long du bord antérieur et sur les côtés de la base, à fond lisse, a l’exception des côtés et du bord antérieur, dont la mi- eroréticulation ne dép asse pas au milieu vers l’arrière la série transversale de points. Elytres concolores ou assombris sur le disque, à ponctuation moyenne et un peu dense, à rangées normales assez visibles sur fond lisse, excepté à l’apex ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronot0· élytral nul. Dessous brillant, légèrement pubescent, noir en majeure par- tie, à ponctuation assez fine et peu serrée, forte et espacée sur les côtés et le sternite anal ; lignes métacoxales courtes, assez largement creusées, • divergentes. Espèce très variable ; la forme typique, longue de 3,1 à 3,5 mm. a les élytres testacés ou ferrugineux, concolores ou avec le disque un peu rem- Iiruni. a. Élytres brun foncé, ii épaules et côtés nettement ferrugineux. . .' ................................. ab. scaphula. STURM (1). b. Elytres entièrement noirs ou noirâtres. ab. aterrimus PoR*rA. c. Elytres ferrugineux ou bruns, taille plus grande (3,7-4 mm.) dessus plus convexe, plus brillant, ai ponctuation plus fine et plus écartée ......................... ssp. Habelma,nni\VE11N. D’une manière générale les individus septentrionaux sont plus petits, plus foncés et a ponctuation élytrale moins line et moins espacée, les méri- dionaux présentent la tendance inverse, dont l’extrême constitue la ssp. Ilabelmanni. Partout, jusqu’a la limite supérieure de l’étag‘e subalpin; la ssp. Habel- manni bien caractérisée se trouve seulement en Corse, où elle est bien plus fréquente que la forme typique. Eaux douces ou saumâtres. _ Europe ; Afrique du Nord, Canaries ; Asie occidentale ; la ssp. Habcl- numni au-dessous du 43€ parallèle environ. 33. Hydroporus (s. str.) analis Aunis, Icon. Col., V, 1836, p. 294. -—·~ Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 165. — ZIMM., Kol. Ptundsch., 17, 1931, p. 133. —*GUlGN., Hydr. Fr., 1932, p. 373. Long. 3,2-3,7 mm. — Espèce intermédiaire a iesselldius et à pubescens. En ovale assez large, convexe, atténué en arrière, assez densement pu- (1) Pour Piiiterprétation de cette aberration et de la forme typique, cf. GUIGNOT, llydrocanthares de France, p. 373.
108 coLÉoP*rÈnEs Hvnnocmrrnsnns bescent. Antennes testacées, à articles annelés de brun. Pronotum noir, à ponctuation assez fine et assez dense, sur fond lisse, mais assez large- ment microréticulé sur les côtés et le bord antérieur, et même un peu en arrière de la série transversale de points. Élytres avec les côtés et la base · irrégulièrement testacés, ainsi que quelques petites mouchetures sur le disque et avant le sommet, à ponctuation assez fine et dense, à rangées nor- males un peu visibles, sur fond lisse excepté à l’apex. Dessous noir, à ponc- tuation de l’abdomen râpuleuse sur fond chagriné, surtout aux quatre derniers sternites. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses indistincte- ment dilatés ; aedeagus très voisin de celui de discreius, mais le pénis $1 moitié apicale un peu plus ovale et les paramères un peu plus grands avec Pextrémité plus longue et tordue. l Ne se trouve pas en France continentale (1), mais en Corse. Europe méditerranéenne occidentale, Corfou ; nord de l’Afrique. 34. Hydroporus (s. str.) discretus FAIRM., Ann, Soc. ent. Fr., VII, 1859, p. 28. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 178. —- ZIMM., Kol. Rundsch., · 17, 1931, p. 140. — GUIGN., Bull. Soc. ent. Fr., 1930, p. 190 ; Hydr. Fr., 1932, p. 375. I L. 3-3,7 mm. — Très voisin de pubescens, mais normalement entière- ment noir, pronotum à côtés un peu moins convergents, à ponctuation ordinairement égale et régulière mais quelquefois légèrement plus fine et plus esp acée sur le disque, à microréticulation dépassant notablement au milieu vers l’arrière la série transversale antérieure de points ; derniers sternites à fond microstriolé ou mirocréticulé. , Espèce fort variable : a. Élytres avec des taches humérales et latérales ferrugineuses, parfois aussi les épipleures ferrugineux et même le dessous. .... ...................................... ab. Wôrndlei ZIMM. h. Microréticulation du pronotum moins étendue, ne dépassant pas en arrière la série antérieure de points. Forme très semblable il pubesccns, dont elle ne diffère que par la microsculpture des der- niers sternites ..... . .................... var. Pescheti GUIGN. D’autres variations se présentent en dehors de notre faune. Toute la France jusqu’à l’étage alpin, vers 2.000 ou 2.100 mètres ; Corse. Dans les eaux fraîches ou froides,lég'èrement courantes ou seulement renou- velées. Les cinq Hydroporus orophiles se succèdent chez nous de la manière sui— vante : dans les collines et la zone inférieure des montagnes, nigrita ; au- dessus,jusque vers 2.000 mètres environ, nigriia et discretus; au~dessus, niva- lis ; enfin dans la région des prairies alpines, fovcolatus et iarlaricus. · Europe ; nord de l’Afrique et Canaries ; Asie occidentale. 1. C’était aussi 1’avis de feu PESCHET; tous les exemplaires, cités dans la littérature et vérifiés par nous deux, se sont montrés appartenir :1 des espèces voisines : pubesccns, limbatus, etc...
nvriscioan. — Hvnnororws 109 3. Subg. Hydroporinus GUIGNOT Dessus entièrement microréticulé, le dessous en grande partie ; bord postérieur commun des apophyses métacoxales anguleusement saillant i au milieu, obliquement rectiligne ou sinué de chaque côté. Lignes méta- coxales courtes, plus courtes que la distance de leur extrémité antérieure aux mésocoxas, peu resserrées vers l’arrière et non ou indistinctement carénées sur les bords. Dessus concolore ou subconcolore et presque glabre. 1. Groupe neglectus 35. H. (Hydrop0rinus) neglectus SCHAUM, Sett. ent. Zeit., V, 1845, p. 409. —Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 190. ——-FALH., Zool. Anz., 81, 1929, p. 164. —-——Z1MM., Kol. Rundsch.,17, 1931, p. 103. ——-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 385. · L. 2,4-2,5 mm. —— En ovale allongé, étroit, fortement rétréci aux épaules, peu convexe, peu brillant, à peine ‘ / pubescent, noir et brun, microréticulé. Tête assez grosse, brune, largement ferrugineuse en avant, à ponctuation fine et écartée ; antennes longues, ferrugineuses, rembrunies sur la dernière moitié, à articles médians minces. Prono- tum peu convexe, noir, un peu brunâtre en avant et laté- ralement, à côtés bien arqués, peu convergents, finement · rebordés, à angles postérieurs obtus, à ponctuation fine , et très espacée, plus forte et plus dense au sommet et sur- ` tout à la base, qui est, en outre, un peu ridulée et marquée de chaque côté d’une impression superficielle. Élytres F1G· 50 _bÃS· ovales, bien arrondis latéralement, bruns, un peu éclaircis Uüglîîdrîîzîügïzî sur les côtés et en arrière, à ponctuation assez forte et assez ylëëîus 5¢h3¤m· dense, un peu irrégulière, devenant obsolète postérieure- ment, à rangées élytrales nulles ; bord latéral légèrement arqué aux ép au- les ; angle pronoto—élytral prononcé. Dessous brillant, ài peine pubescent, noir avec les sternites lavés de ferrugineux, à ponctuation fine et esp acée, ` plus forte et assez dense sur les côtés ; apophyse prosternale à sommet large ; lignes métaxocales peu divergentes ; bord postérieur des apophy- ' ses métacoxales débordé par la paroi supérieure de la cavité coxale. Pattes ferrugineuses, un peu rembrunies sur les fémurs. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés ; ongles antérieurs subprolongés, l’interne coudé à la base, élargi et bifide au sommet dont la partie externe est lobée (fig. 50 bis); aedeagus ` à pénis fortement lancéolé, à paramères atypiques, en forme de tenailles. . S2. Lignes métacoxales encore moins divergentes. U France septentrionale, assez commun ; sa limite inférieure paraît jalonnée
110 co1.ÉorTÈP.Es 11YDRoc.».NTr1AREs par le cours inférieur et moyen de la Loire, les monts du Morvan et le Jura. Eaux stagnantes, avec fond de feuilles mortes, dans les grandes forêts. Europe septentrionale et centrale. 36. H. (Hydroporinus) regularis SHARP, On Aqu. Llarn. Lïol., 1880-82. p. 428. ———SE1DL., Verh. Nat. Ver. Brünn., 25, 1887, p. 75. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 153. L. 3,2-3,5 mm. — Oblong, légèrement dilaté en arrière, peu convexe. _ brillant, presque glabre, noir et brun noiràtre, microréticulé. Tête un peu teintée de ferrugineux postérieurement, à ponctuation fine et assez dense ; antennes brunes, courtes, moniliformes, à articles épais. Pronotum noir, ii côtés très arqués,fortement rebordés,à angles postérieurs obtus-arrondis, à base un peu impressionnée, à ponctuation moyenne et assez dense, bien . plus fine au milieu. Élytres brun noirâtre, a ponctuation assez forte et dense, un peu effacée en arrière, à rangées normales à peine visibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral léger. Dessous noir, à ponctuation médiocre sur les côtés. _ Corse, dans la région montagneuse, rare. 37. H. (Hydroporinus) Kraatzi Scnmm, in Kiesw., Nat. lns. Deuts. 1, 2, 1868, p. 66. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914. p. 185. - Z1MM. Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 153. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 383. L. 3-3,2 mm. — En ovale court et large, subdéprimé, submat, peu pubescent, d’un noir de poix, profondément microréticulé. Tête grande, il ponctuation fine, un peu irrégulière et un peu esp acée ; antennes courtes, ferrugineuses, à articles ép ais,les derniers annelés de brun. Pronotum large. noir, a côtés étroitement ferrugineux, parallèles en arrière, subarqués en avant, fortement rebordés, à base transversalement impressionnée, à par- _ tie antérieure convexe, à ponctuation assez grosse et dense, un peu plus grosse dans l’impression. Élytres bien arrondis sur les côtés, déclives pos- ' térieurement, noirs, un peu teintés de ferrugineux en arrière et latérale- ment, à ponctuation médiocre, superficielle, assez dense, obsolète vers le sommet et sur les côtés, à rangées normales visibles : bord latéral subrec- tiligne aux épaules ; angle pronoto—élytral à peine sensible. Dessous noir, à peine pubescent, à ponctuation très fine, forte et peu dense sur les côtés; lignes métacoxales courtes, écartées, modérément divergentes ; bord postérieur- des apophyses métacoxales à saillie médiane assez large. Pattes testacé ferrugineux, à fémurs légèrement rembrunis, à protibias assez for- tement dilatés en avant, triangulaires. 8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés ; ongles antérieurs brusquement coudés près de la base. Ressemble extérieurement à melanarius STURM, mais bien différent par la forme des apophyses métacoxales.
nYT1sc1DAE. ·— nvnaoroaus 111, En France tres rare : un seul individu capturé dans les Alpes de Savoie, pres de Thônes (SAINTE·CLAIRE DEVILLE). ` Europe centrale, dans les mares et ruisseaux de montagnes, rare par- tout. 38. H. (Hydroporinus) longulus MULs., Ann. Soc. Linn. Lyon, VII, 1860, p. 305. — Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 151. —— GUIGN. Hydr. · Fr., 1932, p. 379. L. 3,4-3,8 mm. —- Oblong, subparallèle, peu convexe, normalement brillant, éparsement pubescent, noirâtre, microréticulé. Tête éclaircie en avant et en arrière, à ponctuation fine et esp acée ; antennes testacées, parfois rembrunies sur la dernière moitié, à articles médians courts. Pro- notum un peu ferrugineux latéralement, à côtés subarqués, à peine con- ‘ vergents, fortement rebordés, à base marquée d’une grande impression latérale superficielle continuée sur la base des élytres, à ponctuation fine et écartée, légèrement plus forte et plus serrée sur le pourtour, notamment dans les impressions. Élytres subparalleles, arrondis au sommet, bru- nâtres sur les côtés, à ponctuation subégale à celle de la base du pronotum, médiocrement dense, plus fine latéralement et en arrière, à rangées nor- _ males visibles ; bord latéral légèrement arqué aux épaules ; angle pro- noto—élytral nul. Dessous brillant, à peine pubescent, en majeure partie noir, à ponctuation fine et écartée, plus forte sur les côtés ; lignes méta- coxales courtes, divergentes, assez profondes ; bord postérieur des apo- ' physes métacoxales faiblement sinué et assez saillant. Protibias assez fortement dilatés en avant, triangulaires. 3. Dessus très brillant ; ongles antérieurs fortement courbés à la base. 9. Dessus moins brillant. Espèce très variable comme taille, sculpture, couleur et brillant; ainsi les individus pyrénéens sont plus luisants, ceux du Massif Central le sont moins, a cause de leur sculpture un peu plus forte. De même la sinuosité du bord pos- térieur de l’apophyse métacoxale s’atténue parfois et la forme de ce bord se rapproche alors de celle du groupe mclanarius. ` Rare et localisé : moitié septentrionale de la France, Alpes, Pyrénées, Mont-Dore, monts du Lyonnais, montagne de la Sainte-Baume ; depuis les collines jusqu’à l’étage subalpin et même alpin, dans les petits ruisseaux; pas en Corse (1). Europe centrale et méridionale, Belgique, un ex. dans la forêt de Soignes (t. VAN DORSSELAER) ; Maroc, dans le Moyen Atlas (1). U 39. H. (Hydroporinus) longicornis SHARP, Ent. monthly Mag., 7, 1870, p. 205. —·Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 186. —- FALK., Ent. Tidskr., ` 51, 1930, p. 153. ——— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 147. —-— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 382. 1. Quoiqu’un individu ait été cité comme pris en Corse par SÉNAc, l’espèce n’est pas mentionnée dans le Catalogue de SAINTE-CLAIRE DEVILLE.
112 COLÉOPTÈRES r1YDP.0cANTHAREs L. 3,4-4, 8 mm. — Oblong, subparallèle, un peu élargi en arrière, sub- déprimé, submat, légèrement pubescent, noir, microréticulé. Tête à ponc- tuation fine et espacée ; antennes ferrugineuses, rembrunies sur la deuxième moitié, à articles médians allongés. Pronotum un peu éclairci latéralement, à côtés subarqués, peu convergents, fortement rebordés, à base superficiellement impressionnée en dedans des angles postérieurs, à ponctuation fine et esp acée, un peu plus grosse et plus serrée sur le pour- tour, notamment dans les impressions. Élytres à peine un peu brunâtres latéralement en arrière, à ponctuation médiocre, assez dense, peu pro- fonde, plus fine près de la suture et au sommet, à rangées normales dis- tinctes ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous brillant, peu pubescent, à ponctuation fine et espacée, plus forte sur les côtés ; lignes métacoxales courtes, peu divergentes ; bord posté- rieur des apophyses métacoxales légèrement sinué sur les côtés, à saillie ` médiane prononcée mais obtuse. ` 5*. Dessus submat ; trois premiers articles des protarses et des méso- tarses très faiblement dilatés ; ongles antérieurs un peu plus arqués vers la base. ` S2. Dessus mat. France : mentionné seulement d’Albertvi11e, où il n’a plus été repris ; ` aussi peut-on supposer qu’i1s’agissait d’une capture accidentelle ou d’une confusion de localité. Europe septentrionale ; Labrador. · 2. Groupe melanarius Bord postérieur des apophyses métacoxales saillant en arrière en une pièce triangulaire, à bords rectilignes entre le sommet et les lignes méta- coxales. 40. H. (Hydroporinus) melanarius Srumvi, Deuts. Ins., IX, 1835, p. 59. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 184. —Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 146. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 388. ' L. 3,4-3,6 mm. —©blong, parallèle, large et assez court, un peu atténué en arrière, mat, presque glabre, noir, profondément microréticulé. Tête brun ferrugineux, obscurcie en dedans des yeux, à ponctuation fine et peu dense ; antennes ferrugineuses, à articles médians un peu courts. Pronotum large, éclairci latéralement, à côtés subrectilignes et subparal- lèles en arrière, arqués et convergents en avant, fortement rebordés, à base largement impressionnée en dedans des angles postérieurs, à ponc- tuation très. fine et très espacée, plus forte et plus serrée le long du bord antérieur et surtout dans les impressions. Élytres parallèles jusqu’au quart postérieur, à ponctuation fine, irrégulière et un peu espacée, obso-
DYTISCIDAE. —— SIETTITIA 113 lète sur les côtés et au sommet, à rangées normales peu visibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous noir, S1 peine pubescent, à ponctuation fine et espacée, plus forte sur les côtés ; lignes métacoxales courtes, subparallèles, bord postérieur des apophyses Inétacoxales angulé. Pattes concolores, ferrugineuses. · Espèce 11n peu variable. En France rare et a stations sporadiques dans le Nord, le Centre et l’Est. Mares permanentes, à fond de feuilles déeomposées, dans les grandes forêts et les tourbières. . Europe septentrionale et centrale. 10. Gen. SIETTITIA ÀBEILLE, 1904 Corps étroit, très allongé, parallèle, déprimé,glabre, à peu près imponc- tué, dépigmenté. Tête très grande, yeux dépigmentés, épilobes du labium e relevés en une plaque cupuliforme. Pronotum à strie latérale entière. .Épi- • pleures sans cavité géniculaire limitée postérieurement par une arête. Ailes atrophiées. Bord postérieur des apophyses métacoxales non échancré au milieu, mais saillant en une pièce bifurquée, sfabaissant progressivement vers le plan de l’abdomen (fig. 27). Pattes longues et grêles, avec deux ongles ai tous les tarses. Le genre, hypogée, comprend seulement deux espèces du midi de la France. Il est tout à fait distinct du genre Graptodytes auquel on a voulu p l’incorporer. _ TABLEAU DES ESPÈCES 1. Pronotum et élytres en grande partie alutacés. Lignes métacoxales un peu distantes du pli séparant les lamelles internes des lamelles externes ................................ 1. balsetensis. — Pronotum et élytres entièrement microréticulés. Lignes métacoxales contiguës au pli séparant les lamelles internes des lamelles externes. ` .......................................... 2. a.venionensiS_ 1. Siéttîtia. balsétensis AB., Bull. Soc. ent. Fr., 1904, p. 227. —-— REG. Bull. Soc. ent. Fr., 1905, p. 252. ····BARTHE, in Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 108. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 390. —— Z1MM., Kol. Rundsch.,18, 1932, p. 87. Fig. 51. ~—-L. 2,4-2,5 mm. ———Oblong, très allongé, parallèle, très déprimé et peu épais, peu brillant, glabre, entièrement testacé dépigmenté, à peu près imponctué mais microsculpté. Tête très grande, microréticulée, sans aucune autre sculpture ; yeux assez grands, non saillants, dépigmentés ; antennes à articles un peu allongés ; labium à épilobes relevés en une pla- c·U1cNo1· 8
114 coLÉoPTÈr.iss IIYDROCANTIIARES que ovale, cupuliforme, rebordée, a fond granuleux. Pronotum très trans· versal, à angles antérieurs aigus et très prolongés, à côtés subparallèles, mais un peu éebanerés en arrière, munis d’un rebord extrêmement fin et longés par une strie entière, 51 angles postérieurs aigus, a ponctuation ài peine visible, constituée par une ligne antérieure de points très fins et quel- , ques-uns de chaque côté de la base ; fond en partie microréticulé, en partie alutacé. Élytres très fai- blement mais longuement atténués en arrière, l°"~ ·gx»*"’ avec le sommet sub acuminé, a ponctuation réduite seulement aux rangées normales très superficielles, ‘ Si peine visibles, à fond alutacé, microréticulé [ gxjî. \ seulement 21 la base ; bord latéral subrectiligne ,·’i gf "·_ aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous *1. submat, glabre, à ponctuation très fine, très espa- ¢ cée, presque nulle ; lignes métaeoxales assez lon- · / \ gues, parallèles et un peu distantes du pli séparant , " ; les lamelles internes des lamelles externes ; bord pi postérieur des apophyses métacoxales subrectili· V _ _ gne latéralement, saillant au milieu en une petite Fm. 51.- bzettztza ., . . , . ;,alS€,g6,,,,.iS Ab_ piece blfldë, s abaissant graduellement vers la plan de l’abdomen. _ 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses impereepti- blement dilatés. ‘ ‘ 9. Dernier sternite marqué d’une impression très superficielle près du sommet. ' Très rare et trouvé uniquement jusqu’ici en Provence, au Beausset pres , de Toulon, dans deux puits profonds (Sinrrr), et plus récemment aux Sa- blettes, quartier de Mar-Vive, également dans un puits (G. COLAS). 2. Siettitia. avenionensis Guieu., Bull. Soc. eut. Fr., 1923, p. 123 ; loc. cii., 1931, p. 243. L. 2,3 mm. — Extrêmement voisin du précédent, mais spécifiquement ` distinct. Differe par le corps moins parallèle, légèrement arrondi latéra- lement, entièrement microréticulé en dessus, le pronotum 51 côtés moins échancrés en arrière, ài rebord latéral subarqué aux épaules, le sillon longi- tudinal médian des métacoxas pourvu en avant d’une minuscule earinule, les lignes métacoxales contiguës au pliqui sépare les lamelles internes des · lamelles externes. 9. Dernier sternite marqué d’une dépression très superficielle sur la moitié antérieure. Un seul exemplaire type Q, trouvé en Avignon.
DYTISCIDAE. ——— GRAPTODYTES 115 11. Gen, GRAPTODYTES SEIDLITZ, 1887 Corps généralement peu pubescent, à microrétioulation bien apparente, presque toujours varié de noir et de testacé ; quatrième article des an- tennes notablement plus petit que les articles adjacents ; dernier article des palp es labiaux, souvent aussi des palpes maxillaires, nettement échan- cré au sommet ; pronotum avec une strie latérale ; dessous brillant, non granuleux ; bord postérieur des apophyses métacoxales séparé, par une . éehancrure médiane très distincte, en deux lobes divergents à bord interne convexe (fig. 28) ; métafémurs brillants, non granuleux. 3*. Pénis symé- trique ou asymétrique, paramères souvent à sommet tordu ou recourbé . en crochet mousse. Le genre, nettement tyrrhénien, comprend actuellement vingt et une espèces, affectionnant de préférence les eaux légèrement courantes, peu pro- fondes et les mares claires alimentées ; quelques espèces ce pendant habitent les eaux tranquille:. . TABLEAU oEs Esriscizs · 1. Strie pronotale entière ............ . ..... 1. Groupe crua: —— Strie pronotale abrégée en avant et en arrière. . 2. Groupe varius 1. Groupe crua: 1. Forme large et assez convexe. Strie pronotale convergeant en avant avec le bord latéral ................................ 1. crux. —- Forme étroite et peu convexe. Strie 'pronotale parallèle au bord latéral .. .............................................. 2. 2. Pronotum noir, à côtés teintés de ferrugineux. Première bande noire des élytres prolongée à la base par une bande suturale 2. Sexguttatus. —- Pronotum ferrugineux, un peu obscurci au milieu. Première bande noire des élytres non prolongée à la base par une bande suturale. . . ........................................... 3. bimaculatus. ` 2. Groupe varius 1. Élytres noirs à taches testacées longitudinales plus ou moins si- nueuses ou irrégulières. 5*. Paramères à bord concave cilié ou ser- rulé .................................................. 2. —— Élytres testacés à lignes noires ou noirs à lignes testacées, ces lignes à peu près droites. 6. Paramères à bord concave sans cils ni denti- cules . ....................... _ .......................... . 2. Corps en ovale court et large. Tête ferrugineuse. Élytres assez forte~ ment ponctués ainsi que le dessous. Métasternum sillonné sur la ligne médiane ..................................... -1. piCt11S.
116 COLÉOPTÈRES HYnnocANTHAnEs —- Corps en ovale allongé ou oblong et assez étroit. Tête noire. Élytres finement ponctués ainsi que le dessous. Métasternum non sillonné 3 . 3. Corps convexe et ovale. Rangées élytrales nulles. Dessous du pro- notum noir. .................... . ................. 5. varius. —- Corps subdéprimé ou déprimé, et oblong ou subp arallèle. Bangées ély- trales faibles. Dessous du pronotum ferrugineux .......... -1. · 4 . Corps subdéprimé et oblong. Ponctuation élytrale fine, mais partout visible. Élytres noirs à taches testacées ............. 6. ign0tl1S. ·-—- Corps déprimé et subparallèle. Ponctuation élytrale très fine et vi· sible seulement dans la région suturale. Élytres testacés à taches brunâtres ...................................... 7. fractus. 5. Élytres noirs à' deux ou rarement trois lignes testacées. Métacoxas ponctués. 6. Ongles antérieurs dissemblables .............. 6. —- Élytres testacés à suture et quatre lignes noires, plus ou moins réunies entre elles. Métacoxas imponctuées. 3‘. Ongles antérieurs semblables. . ............................................ 10. concinnus. 6. Forme courte et convexe. Articles médians des antennes peu plus longs que larges. 3. Ongles antérieurs égaux. .... 8. granularis. -- Forme allongée et peu convexe. Articles médians des antennes pres- que deux fois plus longs que larges. 5‘. Ongles antérieurs très iné- gaux. ..................................... 9. bilineatus. ` 1. Groupe crux . 1. Graptodytes crux F., Ent. Syst., 1, 1892, p. 199. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 115. ···—ZIMM., Kol. Piundsch., 18, 1932,p. 86. — Goioiv., Hydr. Fr., 1932, p. 413. L. 2,5-2,8 mm. -—- Ovale, fortement atténué en arrière, convexe, sub- mat, glabre, varié de brun noirâtre et de testacé, microréticulé.Tête brune, éclaircie en avant, à ponctuation très fine et peu dense; antennes testacées, courtes, épaisses. Pronotum brun, ferrugineux entre le bord latéral et la strie, à côtés subrectilignes, assez convergents, finement rebordés, à strie latérale convergeant en avant avec le bord, à ponctuation presque nulle, sauf une rangée derrière le bord antérieur et une courte rangée à la base de chaque côté, accompagnée de quelques ridules. Élytres à plus grande largeur au premier tiers, fortement arrondis sur les côtés, testacés avec un dessin brun noirâtre, formé normalementd’une bande suturale et de deux bandes transverses, la premiére médiane et large, la seconde préapicale et plus étroite, réunies entre elles extérieurement par une ligne submargi· nale et intérieurement par un élargissement de la bande suturale, à ponc- tuation à peu près nulle, à rangées normales très fines, à peine visibles ; bord latéral rectiligne aux épaules ; pas d’angle pronoto-élytral. Dessous
DYTISGIDAE. -— GRA,PTonYTEs 117 brillant, glabre, en grande partie ferrugineux, à ponctuation surtout forte sur les côtés du métasternum ; lignes métacoxales divergentes. Le dessin élytral est très variable comme extension. Très localisé dans l’est de la Provence (Basses-Alpes, Alpes-Maritimes), dans les eaux fraîches et courantes, ou les mares alimentées des montagnes calcaires jusque vers 1.900 mètres ; pas en Corse. Espèce ligurienne : nord—ouest de 1’Italie, sud-est de la France; 2. Graptodytes sexguttatus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 330. ······ZIMM., Kol. Plundsch., 18, 1932, p. 86. L. 2,5 mm. ——- Très voisin de cruœ, dont il possède le mode de coloration, mais plus étroit, moins arrondi latéralement et moins convexe, avec les antennes rembrunies à Pextrémité, la strie pronotale parallèle au bord latéral, les élytres à ponctuation espacée, mais visible, à rangées normales apparentes. ab. octoguttatus Z1MM. -~ Couleur noire des élytres très étendue, ne Iais- . sant sur chacun que quatre taches testacées, Corse, dans les eaux claires et un peu froides, surtout dans les petits tor- rents ; assez rare. _ Italie centrale, îles corso-sardes, île d’Elbe. 3. Graptodytes bimaculatus Duroua, Act. Soc. Linn. Bordeaux, XVII, 4, 1851, p. 51. —·—Goz., Misc., Ent., XXII, 1914, p. 115. ———GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 1054. ———jucundus Pnnms, l’Abeille, VII, 1869, p. 7. L. 2,5-2,7 mm. ——— Oblong, légèrement atténué en arrière, déprimé, peu brillant, glabre, testacé ferrugineux, à dessin élytral brunâtre, microréti- culé. Tête ferrugineuse, à ponctuation très fine, un peu espacée et irrégu- lière; antennes testacées, rembrunies au sommet, à articles médians assez épais et assez courts. Pronotum ferrugineux, vaguement obscurci sur le disque, à côtés subreotilignes, un peu convergents, imperceptiblement re- bordés, à strie parallèle au bord latéral, à ponctuation très fine et très es- pacée, un peu plus forte le long du bord antérieur et sur les côtés de la base. Élytres oblongs, légèrement atténués à partir du milieu, testacés, avec, sur leur deuxième moitié, deux larges bandes transverses brunâtres,prolongées sur la suture et réunies entre elles en dehors par une ligne submarginale, à ponctuation fine et espacée, à rangées normales visibles ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral très ouvert. Dessous peu brillant, glabre, ferrugineux, à ponctuation très fine et très espacée, un peu plus forte et plus serrée sur les côtés ; lignes métacoxales longues, rap- prochées, subparallèles ; apophyses métacoxales très faiblement échan- crées. Pattes testacè ferrugineux. 3. Articles médians des antennes un peu plus épajssis.
118 coriàorrisans i1YnnocAN*r1iAnEs Espèce très rare et très localisée : Eaux-Bonnes (Basses—Pyrénées), quatre exemplaires seulement connus, pris en 1851 et 1869 ; dans les tor- rents. Pyrénées, Sardaigne ; Algérie. N’est peut·être qu’une varité de seœguilatus. 2. Groupe varius 4. G1‘3.pt0dyteS piètus F., Mant. Ins., l, 1787, p. 192. ———-Goz., Misc. Ent., XXIl,1914, p. 116. ···——-ZIMM., Koi. Rundsch., 18, 1932, p. 84. ·———GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p.396. L. 2,2-2,5 mm. — Ovale court, fortement atténué en arrière, très con- vexe, brillant, finement pubescent, varié de noir et de testacé, microréti— culé. Tête ferrugineuse ; antennes testacées à derniers articles noiràtres au sommet. Pronotum brun, à base et sommet obscureis, ferrugineux laté- ralement, à côtés subrectilignes, assez convergents et finement rebordés, à strie latérale assez courte, à ponctuation fine et espacée, un peu plus forte et un peu plus serrée en avant et sur les côtés de la base. Élytres. ` longuement atténués en arrière, testacés, ornés d’un dessin noir, formé d’une grande bande suturale, présentant un étranglement après la base et deux dilatations au sommet séparées entre ellesp ar un autre étranglement, et d’une tache latérale contiguë à une ligne submarginale ; ponctuation un peu plus forte et un peu plus dense que celle du pronotum ; rangées normales invisibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto~ élytral nul. Dessous brillant, ferrugineux, à ponctuation grosse sur les côtés; lignes métacoxales parallèles ; métasternum sillonné sur la ligne médiane. Pattes ferrugineuses. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dilatés; ongles antérieurs et intermédiaires dissemblables, ces derniers un peu moins ;sternite apical muni de deux touffes de poils à la base et d’une fo- véole au sommet. Espèce très variable, pour laquelle on a décrit dïnsignifiantes aberra- tions. a. Couleur noire des élytres formant une croix. . . · . ab. cruciatus Scnits. b. Couleur testacée des élytres réduite a la bordure et trois taches. ...................................... ab. arcuatus PANZ, c. Couleur testacée des élytres encore plus réduite et ne formant que six petites taches ...............·.. ab. sexmaculatus HÃNEL. 11. Couleur testacée des élytres réduite à deux lignes longitudinales, 1’une discale,1’autre marginale ............ · ab. cordatus HÃNEL e. Ponctuation élytrale très forte .....· - . . var. fortiterpunctatus Ev. Partout dans les eaux stagnantes, excepté dans les régions alpines (1) ; 1. Contrairement à1’indication du Catalogue Sainte—C1aire Deville, on le trouve dans les Pyrénées.
DYTISCIDAE. -— cnmeronvrns 119 pas encore signalé de Corse. La var. iorliterpuncîalus, non encore men- tionnée de la faune franco-rhénane, pourrait se trouver en Belgique. Majeure partie de l’Europe, sauf 1’extrême sud. N Graptodytes Varius AUBE, icon. (lol., V, 1836, p. 334. -- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 116. —-— Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 82. —-- GUIGN., Hydr. ·Fr., 1932, p. 399. Fig. 52. ——— L. 2,3-2,6 mm. ——- Ovale, un peu allongé, convexe, médiocre- ment brillant, finement pubescent, varié de ` ' noir et de testacé, microréticulé. Tête noire ; ·~.‘ ~ A V r" antennes noirâtres à base testacée. Pronotum I noir, à côtés testacés, subrectilignes, légère- ment convergents et finement rebordés, à · ponctuation fine et esp acée, un peu plus forte ;,· X en avant et sur les côtés de la base. Élytres ,_ `·, arrondis latéralement et en arrière, testacés Si ï dessin noir, composé d’une bande suturalc dilatée au milieu en une tache subrectangu- 1 laire, à angles antérieurs terminés en pointe ._ "`**i‘-`·i??l??i"i ,· et les postérieurs en crochet, et d’une bande " latérale irrégulière, réunie en avant à la bande Fm. 52. —— Graptodgies varius · suturale et terminée en arrière en un trait Aubé- submarginal, n’atteignant pas le sommet ; ponctuation fine et écartée, à rangées élytrales ii peu près invisibles ; bord latéral rectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessous brillant, en grande partie noir, à ponctuation forte et esp acée sur les côtés ; lignes métacoxales parallèles. Pattes ferrugineuses. l I 8. Trois premiers articles des protarsos et des mésotarses légèrement dilatés. Espèce assez variable. . a. Dessin élytral noir réduit à la bande suturale, une tache hume- rale, une tache discale et deux ou trois autres petites taches. . . .................................... ... . ab. laeticulus SHARP. b. Pronotum et élytres entierement testacés .... ab. exsanguis BED. (1) c. Corps plus petit et plus étroit à couleur claire réduite ....... . ............................. . .......... var. Dauper Scmns. Moitié méridionale de la France ; Corse, où domine la var. pauper. De préférence dans les eaux claires et renouvelées. Europe méditerranéenne, occidentale et centrale jusqu’en Autriche, en Belgique et au sud de l’Al1emagne ; nord de 1’Afrique. H']. Cette forme, décrite d’Algérie, doit se rencontrer dans notre région méditerra— _ BERNE. ' ·
120 coL12or·rÈP.Es HYDROCANTHARES · 6. Graptodytes ignotus MULs., Ann. Soc. Linn. Lyon, V [I , 1861 ;p. 307. -—- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 83. ——- Gu1cN., Hydr. Fr.,1932, p. 401. ——- fallaciosus GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 402. L. 2,2-2,4 mm. ·—— Oblong, subdéprimé, modérément brillant, éparse- ment pubescent, varié de noir et de testacé, microréticulé. Tête noire, à· bord antérieur roussâtre ; antennes brunâtres, à base testacée. Pronotum noir, testacé sur les côtés, à bords latéraux subrectilignes, peu convergents, finement rebordés, à strie latérale fine, à ponctuation fine et espacée, un peu plus forte et un peu plus dense en avant etsur les côtés. Élytres étroits, noirâtres, à dessin testacé constitué par une bordure latérale, n’atteignant ni la base, ni le sommet, et normalement par cinq taches : les trois pre- mières allongées, disposées côte à côte sur le premier tiers, dont l’interne est la plus réduite, la quatrième en hameçon située vers les deux tiers et la cinquième toute petite, préapicale ; ponctuation très fine et écartée, à rangées normales faibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto-élytral presque nul. Dessous brillant, légèrement pubescent, en majeure partie noir, à ponctuation médiore sur les côtés ; lignes méta- coxales parallèles ou subparallèles. ` L’espéce varie sensiblement comme coloration. La couleur testacée peut, soit se rétrécir, alors la tache juxtascutellaire disparaît et la tache en crois- · sant est réduite à un petit trait oblique, soit s’étendre davantage et les taches se fusionnent en trois taches : une juxtascutellaire allongée et deux autres en hameçon, placées l’une derrière 1’autrc. La var. fallaciosus GUiGN. est trop —peu importante pour être retenue. . . Lyonnais, Bas-Dauphiné, Languedoc, Provence, Roussillon; pas en Corse. Eaux faiblement courantes, délaissés de rivière, sur les graviers. Europe méditerranéenne occidentale ; nord de l’Afrique. 7. Graptodytes fractlls SHARP, On Aqu. (larn. (lol., 1880-82, p. 450. —— GU1oN., Hydr. Fr., 1932, p. 403. · L. 1,5-1,9 mm. — Oblong, subparallèle, planiuscule, peu brillant, très c légèrement pubescent, varié de brun et de testacé, microréticulé. Tête brune, éclaircie en avant ; antennes brunâtres à base testacée. Pronotum brun noirâtre, à côtés légèrement testacés, faiblement arqués,convergents, finement rebordés, à strie latérale courte mais assez large, à ponctuation fine et espacée, un peu plus forte et un peu plus dense en avant et sur les côtés.‘Élytres étroits, faiblement arrondis latéralement, testacés, à suture brunâtre ainsi qu’une tache humérale, deux [bandes transversales, l’une médiane, 1’autre apicale plus étroite et une ligne submarginale inconstante, à ponctuation très fine, esp acée, un peu irrégulière, souvent visible seule- ment dans la région suturale, à rangées élytrales à peine indiquées ; bord latéral sub arqué aux épaules; angle pronoto—élytral à peu près nul. Dessous brillant, à pubescence très f'ine,en grande partie noir brunâtre, à ponctua- · tion médiocre et peu serrée sur les côtés. Pattes testacées, â fémurs légére· ment rembrunis.
ovrrscrrmn, —— ermrronvrns 121 Malgré leur proche parenté, les G. fraclus et ignoius sont à coup sûr spécifiquement distincts ; le premier diffère du second non seulement par sa forme et sa ponctuation bien plus fine, mais aussi par le pénis qui est moins arqué, parallèle, moins lancéolé au sommet, avec Pextrémité non . renflée. Le dessin élytral varie quelque _peu : les bandes sont tantôt entières,. tantôt fragmentées, de sorte alors qu’il ne reste en brun que la suture et trois tachîs sur chaque élytre. Plus rarement la couleur brune disparaît entière- men . ab. Daderoi GU1GN. —· Dessus complètement testacé. · Languedoc : environs de Béziers, Castres. Italie, Sardaigne, Corfou ; nord de l’Afrique. 8. Graptodytes granularis L., Syst. Nat., éd.12, 1, 2, 1767, p. 667;- NEWB., Ent. Monthly Mag., XIV, 1903, p. 224. ——Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 118. —-- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 80. ·—··GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 404. . L. 2-2,3 mm. —— Subovoïde, assez convexe, peu brillant, finement pu- · bescent, noir à lignes testacées, microréticulé. Tête noirâtre ; antennes noires à premiers articles testacés. Pronotum noir, à côtés faiblement éclaircis, subrectilignes, peu convergents, très finement rebordés, à strie latérale assez bien marquée, à ponctuation fine et peu dense, un peu plus forte et un peu plus serrée en avant et sur les côtés. Élytres atténués en arrière, noirs avec le bord latéral testacé ferrugineux ainsi que deux lignes longitudinales, l’interne renflée en avant en un crochet externe, n’attei— `gnant pas tout à fait la base et ne dépassantpas les deux tiers en arrière, l’externe un peu oblique, allant de l’angle huméral presque jusqu’à l’angle sutural ; ponctuation moyenne et peu dense,à rangées normales invisibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; pas d’angle pronot0—élytral. Dessous noir, brillant, finement pubescent, ponctuation forte sur les côtés ;n1éta- sternum sillonné sur la ligne médiane ; lignes métacoxales faiblement di- ' ` vergentes. Pattes ferrugineuses, à métafémurs et métatarses légèrement obscurcis. 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di- latés ; ongles antérieurs dissemblables, l’interne un peu élargi en forme de cimeterre (fig. 53); métatibiasl dilatés vers le milieu ; sternite anal fovéolé. Le dessin testacé est très variable. a. Élytres testacé ferrugineux avec seulement la suture noirâtre . . . ............ . ......................, ,, ab. suturalis MüLL. b. Élytres entierement testacé ferrugineuxu . ab. unicolor GERM. c. Elytres entierement noirs ou seulement avec le vestige de la ligne testacée interne ................. . .... ·. . ab. funestus Scmrs. En France assez commun partout, un peu plus rare en Provence ; très rare en Corse. Eaux calmes. · A peu pres toute l’Europe, sauf peut-être l’Espagne et les îles Baléares.
122 coLÉoPTÈP.Es HYDROCANTHARES 9. Graptodytes bilineatus STURM, Deuts. Ins., IX, 1835, p. 68. ——NEwB., Ent. monthly Mag., XIV, 1903,p. 223. —— ZIMM., Kel. Rundsch., 18, 1932, p. 81. -—- GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 406. · L. 2,5-2,7 mm. ——Voisin de granularis, mais cependant spécifiquement différent sans le moindre doute (1). Il s’en distingue par la taille un peu plus grande, la forme plus allongée et moins convexe, les articles anten- naires légèrement plus allongés, les élytres à bande testacée interne un peu plus longue en arrière, progressivement dilatée en massue vers l’avant où elle atteint la base, à ponctuation un peu plus forte, à angle pronoto-ély— tral léger, les lignes métacoxales plus parallèles antérieurement et enfin par les caractères sexuels du 3*. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement dilatés ; ongles antérieurs très dissemblables, l’interne peu arqué, très prolongé, régulièrement élargi, avec l’apex spiniforme (fig. 54), l’externe légèrement prolongé, subrectiligne et peu élargi (2) ; protibias dilatés à l’extrémité ; métatibias pas sensiblement dilatés vers le milieu, mais un peu sinués à la base ; pénis angulé de chaque côté du sommet (non angulé Chez granularis). Q Parfois submate. Comme chez le précédent, le dessin élytral est sujet à de grandes varia- tions : . a. Élytres avec une troisième ligne testacée juxtasuturale ..... .· ........................................... ab. Dervasus Goz. b. Elytres ferrugineux avec seulement une bande suturale ....... ............................. . ..... .· . . ab. nigritarsis SAHLB· c. Élytres entièrement noirs ou seulement avec un vestige de ligne testacée .............. . ........... · . . . ab. Hopîîgarteni SCHILS. A peu près partout, sauf les hauts massifs montagneux ; non encore signalé de Corse. Eaux tranquilles. Toute l’Europe ; Sibérie. 10. Graptodytes concinnus Srnpn., [II. Ent. Maud., V, 1835, p. 392. ——- flavipes OL., Ent., III, 1795, no 40, p. 38 — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p.120. —-ZIMM., Kol. Rundsch.,19, 1932. L. 2,5-2,6 mm. —— En ovale allongé et régulier, subdéprimé, peu brillant, finement pubescent, noir à lignes élytrales testacées, microréticulé. Tête noire, à bord antérieur ferrugineux ainsi que souvent une macule sur- le vertex ; antennes noirâtres, à base testacée, à articles médians subo- 1. Il est inconcevable, et même un peu décourageant, après la description minutieuse des différences entre les deux espèces, expliquée d’ailleurs par des Hgures (Guxoivor, Hydr. Fr., 1932, pp. 404-408), de voir encore des auteurs émettre 1’opinion que bilin€a— Zus est le mâle de granularis. 2. M . Hounnsrvr (Faun. Ent. Arm., Hydrocar., 1934, p. 59) attribue dans son tableau des ongles dissemblables aux deux sexes de bilineatus, ce qui est une erreur manifeste. 3. Dytiscus ffavipes 01.. 1795, est préoccupé par Dytiscus flavipes F. 1792 (= Hydro- porus planus F,). Cf. ZA11·z. Rev. Russe Ent., VII, 1907, p. 118, et GUIGNOT, Bull. Soc. Sc. Nai. Vaucluse, 1943, p. 18.
DYTISCIDAE. —— Gnarroovrns 123 · voïdes. Pronotum à côtés testacés, subarqués, peu convergents, finement rebordés, à strie latérale très courte et nette, à ponctuation fine et espa- cée, un peu plus forte et un peu plus dense le long du bord antérieur et sur les côtés. Élytres testacés avec une bande basale n’atteignant pas les 7, épaules, une ligne suturale, quatre ` autres lignes longitudinales noires . plus ou moins raccourcies et réunies en arrière et une ligne oblique sub- L _ marginale sur la moitié postérieure, à ~. ponctuation fine et assez dense, à ran- =,·.; p, 5,, gées normales invisibles ; bord latéral `:’°` subarqué aux épaules ; pas d’angle 33 , 54 pronoto—élytral. Dessous brillant, fine- Fm. 53 et 54. __ ©ng1€amériwrin_ II1€I1t pul)6SCe11t, €I1` grande partie terne·de Grapt0dytcs.——-— 53.}}. gra- noir, à ponctuation assez forte et écar- ax?. 6" — 54' G' bm'lmh'S tée sur les côtés, sauf les xnétacoxas · à peu près imponctuées ; lignes métacoxales subarquées. Pattes ferrugi- neuses. 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses _faiblement· dilatés ; ongles antérieurs semblables, brusquement coudés à la base. ' 9. Dessus un peu moins brillant, à ponctuation élytrale légèrement plus fine. · r1. Couleur testacée des élytres réduite à la bordure latérale, une tache juxtascutellaire, deux lignes longitudinales sur la moitié antérieure et parfois quelques macules ..... ab. manducus $cHAUFF. b. 9 à dessus mat et fortement microrétieulé. . ab. cebennicus Gororr. Partout ; en Corse l’ab. manducus prédomine. Mares alimentées et mares stagnantes. · Europe ; nord de l’Afrique ; Sibérie, Mongolie. 12. Gen. METAPORUS Goxcnor, 1945 (1) Type : Hydroporus meridionalis AUBÉ Dessus à fond microréticulé. Antennes à quatrième article notablement plus petit que les articles adj acents;palpes labiaux à dernier article nette- · ment échancré au sommet. Pronotum dépourvu de strie latérale. Dessous, _ ` brillant, à fond microréticulé ; apophyse prosternale étroite et allongée ; apophyses métacoxalesà bord postérieur échancré au milieu (fig. 28). Méta- fémurs munis d’uneligne longitudinale, médiane, subrégulière de points pilifères. Le genre se compose d’une seule espèce. 1. Bull. Soc. Sc. nat. Vaucluse, 1943 (1945), p. G.
124 coLÉor>·rÈREs HYDROCANTHARES _ Metaporus meridionalis Aunis, Icon. Col., V, 1836, p. 327. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 149. —-‘ZIMM., Kol. Rundsch., IS, 1932, p. 73, —— GU1c.N., Hydr. Fr., 1932, p. 411. . L. 2,2-2,5 mm. ·— En ovale allongé, peu convexe, brillant, assez pubes— cent, testacé, à lignes élytrales brunes, microréticulé. Tête ferrugineuse, presque imponctuée ; antennes testacées à derniers articles rembrunis, à articles médians assez allongés. Pronotum ferrugineux, largement bordé de brun au milieu de la base et du sommet, à côtés subarqués, peu con- vergents, finement rebordés, à base très superficiellement impressionnée transversalement, à ponctuation fine et très espacée, un peu plus forte et un peu plus dense le long du bord antérieur et sur les côtés de la base. Élytres testacés, à suture et cinq lignes longitudinales brunes, plus ou moins abrégées et légèrement interrompues, souvent un peu confluentes deux à deux, à ponctuation moyenne, assez esp acée et irrégulière, à rangées normales invisibles ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; pas d’angle pronoto-élytral. Dessous brillant, très finement pubescent, microréticulé, noir, avec l’avant-corps ferrugineux ainsi que le milieu de la poitrine etpar— fois une légère teinte sur le milieu des sternites, à ponctuation assez forte et écartée sur les côtés ; métasternum et lamelles internes sillonnées sur la ligne médiane ; lignes métaxocales longues, subparallèles. Pattes tes- tacées. 3, Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très faible- ment dilatés ; ongles antérieurs coudés à la base. Cette espèce présente quelques variations. Ainsi le dessin brun des élytres peut se réduire ou s’effacer, notamment chez les individus corses. Plus rarement la sculpture se modifie. var. Q scriptus RÉG. —— Dessus mat, à ponctuation fine et dense, à mi- croréticulation très forte (lusitanicus Scnonz). Provence et Languedoc, dans les fossés, les mares alimentées ou stagnantes surtout à eaux saumâtres ; Corse. La var. Q scripius n’a pas encore été signa- lée en France, mais elle pourrait s’y rencontrer. · Europe méditerranéenne occidentale ; nord de l’Afrique. L’espèce diffère des Hydroporus par les lignes élytrales et la structure des apophyses métacoxales ; elle ressemble également assez au Gr·apl0~ dyies concinnus, et s’en distingue non seulement par l’absence de strie pro- · notale, mais encore par la forme plus large, moins convexe et la tête et le pronotum brun ferrugineux. 13. Gen. LACCORNIS Gozis, 1914 ` Forme allongée. Dessus à fond microréticulé. Antennes à quatrième ar- ticle subégal aux articles adj acents. Palpeslabiaux à dernier article tron- qué ou seulement subéchancré au sommet. Pronotum à base subrecti-
DYTISCIDAE. -—— LACCORNIS 125 ligne, à lobe scutellaire peu prononcé, à côtés dépourvus de strie. Dessous un peu brillant, à points simples et à fond microréticulé ; apophyse pros- sternale largement ovaleypresque lisse, parfois carénée ; apophyses méta- coxales à bord postérieur nettement entaillé au milieu, et séparées en deux lobes latéraux, divergents (fig. 29) ; deux premiers sternites plus ou moins . ridulés ou striolés. Extrémité interne des métafémurs atteignant les apo- physes métacoxales. Le genre comprend actuellement neuf espèces habitant l’Amérique du · Nord, la Sibérie et l’Europe ; une seule se rencontre en France. 1. Laccornis oblongus Srnrn., Ill. Brit. Ent. Maud., V, 1835, m. 437. ——— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 146. -—-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 420. f Fig. 55. ——L. 4-4, 5 mm. — Oblong, subparallèle, atténué en arrière et subacuminé, assez convexe, brillant, presque glabre,brun, microréticulé. Tête un peu large, éclaircie en. avant, à ponctuation très fine, irrégulière et espacée; antennes ferrugineuses avec les articles, · sauf ceux de la base, annelés de noir. Pronotum éclairci latéralement, à côtés subarqués, faiblement convergents, nettement rebordés, à base peu avancée [ au milieu, légèrement impressionnée vers les angles [ ·,\ postérieurs, presque imponctué sur le disque, à ` ponctuation assez forte et assez serrée sur le pour- tour. Élytres éclaircis sur les·côtés, avec, en arrière, L `I'` ',·,.<l deux traits noirs submarginaux peu visibles, à u; ce É ponctuation assez forte, éparse, un peu irrégulière et Fm 55. __ Lacwmis inégale, à rangées normales presque nulles ; bord oblongus Steph. latéral subrectiligne aux épaules ; pas d’angle prono- to—élytral. Dessous mat, glabre, microréticulé, noir, avec les épipleures ferrugineux, à ponctuation obsolète, nette seulement sur les côtés des métacoxas ; pattes brunferrugineux, parfois à fémurs obscurcis ; proti- bias larges, subtriangulaires. 5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di- latés ; ongle antéro—interne plus arqué et plus épais que l’externe ; ar- ticles médians des antennes très légèrement renforcés. Très rare, çà et là dans la région du Nord : Flandre, Artois, Picardie, Ile-de-France. Dans les fossés, les marécages, les mares tourbeuses ou à fond couvert de feuilles décomposées, dans lesquelles il s’enfonce profondément. — _ /
126 QOLÉOPTÈBES r1YDRocANT11AnEs 14. Gen. PORHYDRUS GUIGNOT, 1945 (1}. Type : Dyiiscus lineafus F. Forme assez convexe. Dessus à fond alutacé, sauf parfois les élytres chez la S2. Antennes à quatrième article nettement plus petit que les articles adjacents ; palpes labiaux à dernier article échancré au sommet. Prono- tum sans strie latérale. Dessous brillant, microréticulé; apophyse proster- nale, lancéolée ; apophyses métacoxales à bord postérieur échancré au mi- lieu, à lobes latéraux très largement arrondis (fig. 28). Face inférieure des métafémurs munie d’une ligne longitudinale médiane subrégulière de points pilifères. Le genre se compose de trois espèces, dont 1’une habite la France conti- nentale, l’autre la Corse, la troisième (obliquesignalus BIELZ) se trouve dans le sud-est de l’Eur0pe. T.mLE.xU ons ESP·ÈCES 1. Élytres à plus grande largeur située un peu avant le milieu. Bord latéral des élytres arqué aux épaules ............... 1. lineatus. l — Élytres à plus grande largeur située vers le milieu. Bord latéral des élytres subrectiligne aux épaules ................... 2. Genéi. ' X 1. Porhydruslineatus F., Syst. Ent., 1, 1775, p. 23-1. ——Goz., Misc. Ent., XXIII, 1914, p. 148. — Z1MM., Kol. Rundscb.,18,1932, p. 71. ·—— GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. -117. L. 3-3,5 mm. -— Subovoïde, fortement atténué en arrière et acuminé, trés' convexe, assez densement pubescent, testacé ferrugineux à lignes ély- trales brunes. Tête à ponctuation fine et espacée sur fond alutacé—micro— réticulé ; antennes testacées, il moitié apicale brunâtre, à articles médians un peu allongés. Pronotum légèrement plus clair que la tête, à bords anté- rieur et postérieur un peu obscurcis, à côtés rectilignes, faiblement con- vergents, peu distinctement rebordés, à ponctuation fine et assez dense, un peu plus dense le long du bord antérieur et de la base, sur fond alutacé. Élytres à plus grande largeur située nettement avant le milieu, à dessin brun assez vague formé d’une ligne suturale et de cinq lignes, quatre longi- tudinales, la cinquième oblique, souvent abrégée en avant, parfois nulle, à ponctuation assez fine, assez dense, un peu irrégulière, à rangées nor- males indistinctes; bord latéral arqué aux épaules ; angle pronoto—ély- tral léger. Dessous brillant, légèrement pubescent, ferrugineux, un peu rembruni sur les côtés, à ponctuation forte et assez dense latéralement, sur fond microréticulé ; apophyses métacoxales à bord postérieur fortement 1. Bull. Soc. Sc. nat. Vaucluse, 1943 (1945), p. 6. _ _
DYTrsc1DAE. ·——scARoDYTEs . 127 entaillé, à lobes larges et bien arrondis ; sternite anal triangulaire, sub- acuminé. Pattes ferrugineuses, à métatarses légèrement rembrunis; 3. Dessus peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés ; protibias échancrés à la base; lignes métacoxales divergentes ; fond des élytres alutacé. Q. Dessus mat, à ponctuation plus fine et plus superficielle ; lignes méta- voxales subp arallèles ; fond des élytres chagriné. Le dessin élytral est le plus souvent peu net, ii lignes indépendantes ou eonfluentes, disparaissant même parfois complètement. ab. unicolor D. Tonnes. —— Élytres brun concolore, à côtés seulement éclaircis. Partout, excepté dans les hautes montagnes, plus rare en Provence et en Languedoc ; pas en Corse. A peu près toute 1’Europe ; Asie occidentale. _ 2. Porhydrus Genéi AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 328. — GANGLB., Kâf. Mittel., 1, 1892, p. 468 (ex parie). — Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 72. L. 3-3,5 mm. — Semblable à linealus, mais plus régulièrement ovale, moins atténué en arrière, moins convexe, dépourvu d’anglepronoto—élytral, à bandes noires du pronotum plus larges, les élytres bruns avec seulement quelques vagues taches ferrugineuses à la base et sur les côtés, à ponctua- tion un peu plus forte sur fond au contraire un peu plus finement alutacé ; aedeagus bien différent. Corse, dans les lagunes du littoral. Europe sud-occidentale : nord de 1’Italie, îles corso-sardes, Sicile; Algérie, Maroc où paraît endémique la forme vicinus AUBÉ, à ponctuation un peu plus fine. — 15. Gen. SCARODYTES Goz1s,l914 Antennes à quatrième article subégal aux articles adjacents ; palpes labiaux à dernier article non échancré ou très faiblement. Pronotum sans strie latérale, ou seulement avec un vestige,parfois continué le long de la base par une légère dépression. Dessous brillant et en grande partie lisse ' entre les points ; apophyse prosternale étroite et coriacée ; lobes méta- coxaux peu séparés. Face inférieure des métafémurs munis d’une ligne longitudinale médiane subrégulière de points pilifères. ` Le genre renferme sept espèces, habitant principalement. l’Europe et l’Abyssinie ; deux seulement se rencontrent en France continentale et en Corse.
128 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES TABLEAU mas ESPÈCES 1. Pronotum à côtés subarqués, à base un peu plus large que celle des élytres. Abdomen plus ou moins ferrugineux. 3‘. Ongle antéro-interne simple. ................................... 1. halensis. ——- Pronotum à côtés subrectilignes, surtout en avant, à base un peu plus étroite que celle des élytres. Abdomen noir. C3`. Ongle antéro— interne dente au milieu .................... 2. nigriventris. 1. Scarodytes halensis F., Mant. Ins., I, 1787, p. 192. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 147.——GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 431. —- Z1MM., Kol. Rundsch. 19,1933, p. 187. L. 4,5-5 mm. —— Ovale, subdéprimé, peu brillant, finement pubescent, testacé pâle à lignes élytrales noires. Tête avec une bordure noirâtre en arrière et une»tache juxtaoculaire ; antennes à articles allongés, les der- niers annelés de brun. Pronotum avec une étroite bordure antérieure et postérieure noire et deux taches discales contiguës, parfois fusionnées, ai côtés bien arqués, convergents, munis d’un rebord épais s’élargissant un peu en avant, à base transversalement mais faiblement impressionnée, il angles postérieurs droits, émoussés ou subarrondis, débordant légèrement les épaules, à strie latérale obsolète, à ponctuation très fine, très dense. Élytres ornés d’une ligne suturale noire et de quatre autres lignes, abrégées en avant et en arrière, confluant par places en taches disposées en damier, En ponctuation très fine et très dense, presque coriacée, à rangées normales distinctes ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral peu sensible ; épipleures légèrement impressionnés à la base, mais sans véri- table cavité ni arête. Dessous brillant, presque glahre, noir avec les côtés _ du prothorax et l’abdomen plus ou moins ferrugineux, à ponctuation_ grosse et assez serrée latéralement ; apophyse prosternale étroite, subca- rénée, coriacée ; lignes métacoxales divergentes. Pattes testacées avec les protarses et les mésotarses bruns ainsi que le sommet des articles des métatarses. 5*. Dessus et dessous à fond lisse entre les points, excepté la tête et le bord antérieur du pronotum ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement dilatés ; ongles antérieurs un peu prolongés, fond du pronotum lisse ; abdomen ferrugineux au sommet. Q. Dessus à fond lisse entre les points, excepté la tête et le disque du pronotum ; abdomen légèrement et partiellement microréticulé, entière- ment ferrugineux, le reste du dessous lisse. Espèce assez variable, surtout comme étendue de la coloration noire,de la forme des angles postérieurs du pronotum et de la direction du bord latéral des élytres aux épaules. Partout, mais surtout commun dans le Midi ; en Corse paraît remplacé
DYTISCIDAE, —·— STICTONECTES 129 par le nigriventris, mais ce point est ii préciser. Eaux faiblement courantes dans les plaines et les petites montagnes, parfois il s’élève au début de l’é~ tage subalpin. Europe méridionale, centrale et occidentale jusqu’aux Iles Britanniques ; Asie occidentale et centrale jusqu’à l’ouest de la Chine ; Afrique du Nord. 2. Scarodytes nigriventris Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 192 ; Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 189 (sub Deronecies sg. Scarodyies halensis var. nigrivenlris). L.4,6—5,1 mm. —-Très voisin de halensis F., dont il diffère spécifique- ment, sans aucun doute, par les taches noires du pronotum plus étendues, presque confluentes sur la ligne médiane, le dessin des élytres plus déve- loppé, les tarses noirs ainsi que tout l’abdomen, les côtés du. pronotum subrectilignes, surtout en avant, la base un peu plus étroite que celle . des élytres et enfin par les caractères sexuels du 3‘ : les ongles antérieurs sont coudés à la base, l’interne denté au milieu de son bord inférieur, le pénis a le sommet plus aminci, un peu relevé et les paramères sont régu- lièrement triangulaires, alors que leurs bords dorsal et ventral sont nette- ment sinués chez halensis. Corse. ` 16. Gen. STICTONECTES BRINGK, 1943 (1) Corps court, à fond alutacé en grande partie. Quatrième article des an- tennes notablement plus petit que les articles adjacents ; dernier article des palp es labiaux et parfois aussi des palp es maxillaires nettement échan- cré au sommet. Pronotumà côtésà peu près sans rebord, à strie latérale courte et large, plus ou moins nette. Dessous mat, granuleux ou cha- griné, parsemé de points brillants ; apophyse prosternale comprimée et légèrement carénée ; · apophyses métacoxales séparées en deux lobes divergents à bord interne convexe (fig. 28) ; métafémurs avec une ligne longitudinale irrégulière de points pilifères. Le genre, typiquement tyrrhénien, groupe pour le moment sept espèces habitant l’Europe méditerranéenne occidentale et le nord de l’Afrique (2) ; ` elles affectionnent les eaux légèrement courantes, les mares alimentées et surtout les creux d’eau laissés par les ruisseaux a demi desséchés. TABLEAU nas ESPÈCES 1. Bord latéral des élytres rectiligne aux épaules. Épipleures nettement ponctuée .................................. 1. epipleuricus. 1. Stictonectes BRINCK, Kungl. Fys. Sâlls. i Lund Fôr., 13, 1943, p. 6 = Slicionotus YIMM. fl. pî'(160C. 2. L’Hydr0p0r·us natriœ SHARP, du Japon, fait maintenant partie flu nouveau genre Neonecies de Z1MMERMANN. ouicmor 9
130 COLÉOPTÈRES HYDnoc.xNT11./mns . —— Bord latéral des élytres arqué ou subarqué aux épaules. Épipleures non ponctués ou indistinctement .......................... 2 . 2. Ponctuation du pronotum pas plus fine que celle des élytres. Forme ' large, courte et très convexe. Élytres submats ou peu brillants. 5. Articles 5-7 des antennes non dilatés .. .................... 3 . —-— Ponctuation du pronotum plus fine que celle des élytres. Forme peu large, un peu allongée et médiocrement convexe. Élytres brillants. 5. Articles 5-7 des antennes dilatés ..... · ............ 5. Escheri. 3 . Élytres à plus grande largeur située vers leur milieu et marqués d’une légère strie suturale .............................. 4. rufulus. -— Élytres à plus grande largeur située avant leur milieu et·sans strie suturale ............................................... 4 . 4. Bord antérieur de la grande tache noire des élytres émettant trois prolongements isolés (fig. :`56).Tête à fond entièrement microréticulé- _ ch agriné. 9. Épistome muni de deux gros points enfoncés 2. lepidus. — Bord antérieur de la grande tache noire des élytres émettant deux prolongements isolés et un interne réuni Si la bande suturale (fig. 56 bis). Tête à fond alutacé en avant. S2 Épistome sans points enfoncés. . ..... . .......................................... 3. optatus. 1. Stictonectes epipleuricus Saint., Verh. Nat. Ver. Brünn., XXV, 1887, p. 59, 130. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 113. ——- Z1MM., Ko]. Rundsch.,18, 1932, p . 91. -—— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 436 (1). L. 3-3,2 mm. —-—En ovale large et court, acuminé en arriére, très convexe,. peu brillant, finement pubescent, varié de noir et de testacé ferrugineux. Tête noire, à ponctuation assez forte et dense, fine et espacée en avant. sur fondalutacé ; antennes noirâtres, 51 premiers articles testacés. Pro- notum transversal, noir, vaguement éclairci latéralement, à côtés recti- lignes, un peu convergents, non rebordés, à strie latérale très courte, très superficielle, à peine perceptible, à ponctuation assez forte et assez dense. principalement à la base et sur les côtés, à fond alutacé. Élytres fortement arrondis latéralement, un peu dilatés après le milieu, acuminés, noirs à dessin testacé ferrugineux composé d’une bordure latérale émettant en ` dedans une bande subhumérale en forme de crochet, et de deux taches laté- rales, une postmédiane en forme d’haltère, l’autre préapicale irrégulière, i à ponctuation dense, grosse, mais assez obsolète, à fond alutacé, chagriné vers l’apex ; bord latéral rectiligne aux épaules ; pas d’angle pronoto-ély- tral ; épipleures progressivement rétrécis en arriére, à ponctuation dis- tincte. I. Cette espèce ne figure pas dans 1’Histoi1·e Naturelle des Coléoptères de France de PORTEVIN. Comme autres omissions dans le même ouvrage, il faut signaler: Hali- · plus lineolatus MANN., Haliplus andalusicus NVEHN., Hydroporus obsoletus AUBÉ, Aga- hus ajfinis PAYK., Ilybius similis THoMs., Rantus hispanicus SHARP, Ranîus latiians SHARP, Gyrinus aeratus STEPH. (Thomsoni ZAlTZ.). .
DYTISCIDAE, —— STICTONECTES 131 Dessous suhmat, en grande partie noir, à ponctuation assez dense et grosse sur les côtés, à fond- granuleux ou chagriné ; lignes métacoxales arquées et divergentes. Pattes ferrugineuses, les postérieures noirâtres. C3`. Trois premiers articles des protarses et des mésotarscs imperoepti— _ blement dilatés. S2. Epistome marqué de deux gros points enloncés, placés en avant des fossettes frontales. Le dessin élytral testacé varie beaucoup d’étendue, arrivant ii manquer completement. Très rare et très localisé dans le Roussillon et le pays de Foix. Dans les ruisseaux de montagnes, les poches (l’€‘îll1X. . Péninsule Ibérique, Baléares. X 2. Sl3iCtOnBCt€S lepidlls OL., Ent., 111, 1795, no 40, p. 32. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 113. — GUIGN., Bull. Soc. ent. Fr., 1930, p. 298 ; Hydr. Fr., 1932, p. 438. ——- bi/ovenlalus ZIMM., Ent. Mitt., 7, 1918, p. 61. « `\ :8 7 ’ ka i l É}; ` ' zz? . ef wé. ~'iÃ'Ã.·*:i:fr;·;~·;, , ÃÉÃWÉ ' ` :· · il `îV·îï°" ~· D '··~ sa =‘` 1" il . . pff 2. i . ,,. , a . J W} .1 îülî ï`È* 4 ti W, ~ .° . .¢' ’î>ââ` '* Jfifi ` jÉ.,ï_T‘îi l` , , NE- U ;l§:',:, ni), ii', »· ;, ' ‘ ::"' 1 'i·; N \ · L) P ,· ‘ z ' 4 \B I _ 9* \ _ . . . Fm. 56 bis.- Dessin élytral Fm. 56. —— Sîzcîoncrtes lepzdus Ol. de Sticionevtes npialus Seidl. Fig. 56. -7- L. 3-3,2 mm. —— Bessemble assez au premier coup d’œil à epipleuricus mais plus régulièrement convexe, avec la tête microréticulée- cliagrinée entre les points, les élytres ayant leur plus grande largeur en avant de leur milieu, à dessin noir plus réduit, à bord antérieur de la . grande tache émettant en avant trois prolongements, tous isolés, a taches latérales testacées réunies l’une à l’autre; ponctuation un peu moins forte, le bord latéral subarqué aux épaules, les épipleures un peu moins larges, imponctués, les points clypéaux de la S2 un peu plus marqués. Espèce très variableucomme pubescence, ponctuation et développement du dessin des élytres. ,
132 COLÉOPTÈRES nYDRoc.xN'rHAREs a. Dessin noir élytral réduit et séparé en grosses taches. ........ ................................... . .. ab. Fauconeti Pic. I:. Dessin noir encore plus réduit et ne consistant plus qu’en une bande suturale et trois petites taches plus ou moins vagues. .... .................................. ab. Oberthüri Gwen. Presque partout en France, sauf dans les hauts massifs montagneux; ne paraît pas exister en Corse. Europe occidentale, du Portugal aux Iles Britanniques, juscfu’:`i l’ouest de l`.\1lemagne. 3. Stictonectes optatus SEIDL., Verli. Nat. Ber. Brünn. 25, 1887, p. 130. — Guieu., Bull. Soc. ent. Fr., 1930, p. 298. —- lepidus ZIMM. (nec OL.), Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 90. _ L. 3-3,2 mm. — Très semblable ài lepidus, mais à coup sûr spécifique- ment distinct, à cause surtout des caractères sexuels. La tête est alutacée entre les points au moins en avant, la ponctuation du dessus est un peu plus fine, celle du dessous un peu esp acée et un peu obsolète, la pubescence plus légère, le prolongement antéro—interne de la tache noire des élytres adhère a la bande suturale ; chez le 3 le pénis est longuement triangulaire non rétréci vers le milieu, les paramères ont le bord dorsal moins épais, chez la Q l’épistome est dépourvu des deux gros points enfoncés visi- bles chez l’autre espèce. _ Espèce de taille, de dessin élytral et de sculpture assez variables ; parfois la ponctuation élytrale devient line et très superficielle, en général elle l’est d’autant plus que les individus sont plus clairs. ab. Pici Guicm. -—- Dessin élytral réduit comme chez lepidus ab. Ober- lhüri. Corse, Sardaigne, Baléares, Italie ; nord de l’Afrique. 4. Stictonectes rufulus Anse, lcon. Col., V, 1836, p. 3-19. —- Z1MM., Kel. Rundsch., 18, 1932, p. 92. L. 2,8 mm. ——Extrêmement voisin d’0piaius, il en diffère par la taille un peu plus petite, la forme un peu moins convexe, un peu moins large, un peu moins arrondie latéralement ; les côtés du pronotum sont moins con- vergents, le bord latéral des élytres est moins arqué aux épaules, le dessin assez vague, avec la tache noire subhumérale souvent isolée ; une strie juxtasuturale est toujours présente, quoique très superficielle. Le 3 est un peu brillant, la S2 mate et ne présente pas de points clypéaux en- foncés, mais cependant l’indication d’une petite fossette. L’ab. Ramburi Remue est caractérisée par la couleur foncée des tégu- ments et le dessin élytral peu apparent. Corse (1), Sardaigne, Sicile, Baléares. 1. Contrairement ai Pindication flu Catalogue des Coleoptères dela Corse de Sainte- Claire Deville (p. 52) on trouve en Corse aussi bien la forme typique que Paberration.
DYTISCIDAE. -— STICTONECTES 133 Stictonectes Escheri Anna, Icon. Col., V, 1836, p. 354. — Rae., Mém. Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 21. ——— ZIMM., Kol. Piundsch., 18, 1932, p. 93. L. 3,5 mm. -—- En ovale allongé, médiocrement convexe, brillant, presque glabre, varié de noir et de testacé. Tête noirâtre, ai ponctuation très fine et dense ; antennes testacées. Pronotum ferrugineux, largement bordé de noir au sommet et a la base, à côtés subarqués, un peu conver- gents, non rebordés, à ponctuation fine et peu dense, un peu plus forte et un peu plus serrée sur le pourtour. Élytres médiocrement arrondis sur les côtés, atténués et acuminés en arrière, noirs, avec une bande transverse . postbasale, une bande postmédiane et une tache préapicale ferrugineuses, la première bande presque toujours divisée en deux taches, à ponctuation moyenne et dense, aussi forte que celle de la base du pronotum, à rangées normales à peine perceptibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto-élytral a peu près nul. Dessous noir, à ponctuation assez grosse et assez dense sur les côtés; lignes métacoxales un peu divergentes. Pattes brunes. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement. ‘ élargis ; articles 5-7 des antennes fortement dilatés en arrière. 52. Épistome sans gros points enfoncés. ab. Lep1·ieuriRErc11E (1). ——- Pronotum noir îll côtés testacés ; couleur tes- tacée des élytres réduite et ne fôrmant plus que cinq tachcs sur chacun iso- lées, sauf parfois les deux postéro-externes. Nord de l’Afrique ; Espagne, Sicile, et même Corse d’aprês ZIMMERMANN. 17. Gen. DERONECTES Srnxnr, 1880-82 . Taille relativement grande ; corps assez large, massif, de couleur noire ou brun ferrugineux, concolore ; dessus à gros points sur fond pointillé (excepté chez longipes Sharp, de Perse) ; quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents; dernier article des palpes non échancré au sommet ; dessous mat, granuleux ou à points râpuleux, au moins sur les_ côtés ; apophyse prosternale comprimée et carénée ; bord postérieur des apophyses métacoxales échancré et pourvu au milieu d’une languette double progressivement abaissée vers le plan de l’abdomen et séparant les deux cavités coxales (fig. 30) ; pattes postérieures à fémurs granuleux ou irréguliérement ponctués, à face externe des tibias densement ponctués, Si tarses imponctués au moins sur les quatre derniers articles, ou seulement . avec un ou deux points. 3. Pénis symétrique, paramères semblables. ' 1. La var. gallicus Semi., reste toujours énigmatique, personne ne l’a jamais plus reprise. Le type même a disparu, car ZrMMERMANN qui avait examiné la collection Seid- litz dit de cet insecte : « Die mir unbekannt gebliebene var. gallicus Seidl... ». Il s’agis· Sait peut-être ¢i’un Leprieuri de provenance inexacte.
134 (ZOLÉOPTÈRES IIYDROCANTIIARES Le genre se eonipose aetuellexnent de vingt et une espèces, toutes puléarc— tiques, vivant dans les eaux courantes ; neuf seulement appartiennent à la faune franco-rhénane. \·'/ \/`t\ 37 Je 59 60 Fm. 57 ill 60. Contour du pronoium et de la base des elytres de Deronerles. ——· 57. D. moesius Fairm. · — 58. D. bombycinus Lepr. —~ 59. D. upatrinus Germ. »—- 60. D. hispanicus lâosenh. TABLEAU mns ESPÈCES 1. Tête à ponctuation doûble (1) ............................ 2. — Tête à ponctuation simple .............................. 6. 2. Côtés du pronotum sans gouttière longitudinale. Élytres ponctués jusqu’à la suture Sternite anal nettement échancré au·somn1et. ............................................ 1. latus (3) ——- (lôtés du pronotum longés par une gouttière superficielle. Élytres présentant une bande suturale imponctuée ou presque (2). Sternite anal non ou faiblement échancré au sommet .............. 23 . il . Côtés des élytres marqués d’une échancrure postbumérale. . . . 4 . —— (jôtés des élytres sans écbancrure posthumérale ............ 3. -1 . Dessus brun ou brun-roux. Pronotum a disque ài peu près imponc— tué (2), à côtés non redressés en avant. Ponctuation pronotale et ely- trale nette ...................................... 2. Aubéi. —- Dessus noir ou brun noiràtre. Pronotum ill disque nettement ponctué, a côtés légèrement redressés en avant. Ponctuation pronotale et ély- trale moins nette et a points un peu plus gros ...... 3. Delarouzei. ` 5. Élytres à anglo huméral aigu, ii bord latéral, vu de côté, faiblement arqué aux épaules ........................... 4. platynotus. — Élytres ài angle liuméral arr0ndi,£i bord latéral, vu de côté, fortement arqué aux épaules ............................. Lareyniei. 6 . Pointillé de la tête régulier. Pronotum à plus grande largeur située en arrière du milieu. Angle pronoto·élytral obtus (fig. 57 et 58). . 7. ~— Pointillé de la tête un peu moins serré sur un espace clypéo·frontal médian, Pronotum à plus grande largeur située au milieu ou en avant. Angle pronoto-élytral aigu ou presque droit (fig. 59 et 60) ..... 8. 1. Chez platynotus les gros points sont peu nombreux et parfois peu sensibles, mais on le reconnaît facilement ii ses autres «·ara«·tere<. 2. I1s’agitlà des gros points et non pas du pointillé. 3. Le sous-genre Jîartlzezzs, eroé par M. IIUULBERT pour le D. latus, est inaeeeptalile, étant base sur deux caracteres, le premier bien léger, et tout au plus specifique (impression latérale du pron0tum),1e second inexact (votes saillantes ou plans brises sur les élytres).
oYT1sc1DAE. —- Dnnonncrns 135 7. Angles postérieurs du pronotum obtus et émoussés. Apophyse pro- sternale non ou faiblement excavée transversalement. 6. moestus. — Angles postérieurs du pronotum complètement arrondis. Apophyse prosternale fortement excavée transversalement.. 7. bombycinus. ` 8. Espace clypéo—frontal avec les intervalles des points plus larges que les points eux-mêmes. Pronotum àgouttière latérale abrégée en avant, à gros points très espacés sur le disque. Côtes élytrales à peine indi- quées ......................................... 8. opatrinus. —— Espace clypéo-frontal avec les intervalles des points moins larges _ que les points eux-mêmes. Pronotum à gouttière latérale entière, à gros points à peine un peu plus espacés sur le disque. Côtes élytrales bien visibles .................................. 9. hispanicus. 1. Deronectes latus Srnrn., ill. Brit. Maud., II, 1828, p. 192. -- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 140. ——- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 444. ——- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 101. L. -1,5-4,8 mm. -- En ovale large et court, assez convexe, submat, faiblement pubescent, brun-châtain éclairci de rougeâtre, à ponctuation double. Tête avec quelques très gros points irréguliers et un pointillé fin et dense sur fond nettement microréticulé ; antennes ferrugineuses, à— articles assez courts. Pronotum éclairci latéralement, à côtés arqués, plus rétrécis en avant qu’en arrière, non rebordés, sans gouttière longitudinale, à base superficiellement impressionnée transversalement, à ponctuation double sur fond obsolètement microréticulé. Elytres assez élargis au milieu, brièvement atténués en arrière, à épaules, ou même toute la base, vague- ment rougeâtres, avec un vestige de côte discale sur la moitié antérieure, à ponctuation double,les gros points plus forts que sur le pronotum, et ne laissant pas de bande imponctuée j uxtasuturale, à rangées normales presque indistinctes sur fond a peu pres lisse; bord latéral assez fortement arqué aux épaules ; un angle pronoto—élytral. Dessous mat, glabre, brun ferrugineux, fortement ponctué sur les côtés, fond coriacé; apophyse pro- sternale faiblement oarénée ; métasternum légèrement sillonné sur la ligne médiane ; lignes métacoxales très rapprochées, parallèles en avant ; sternite anal échancré au milieu. Pattes ferrugineuses ; premier article des métatarses imponctué comme les suivants. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di- ' latés ; ongles antérieurs un peu prolongés et un peu renforcés ; angle pro- noto-élytral faible ; lignes métacoxales carénées. $2. Angle pronoto-élytral très marqué et très profond ; élytres présen- tant en arrière un petit bourrelet latéral ; lignes métacoxales non caré- nées. _ I Une aberration peu importante a été décrite : ab. pyrenaeus Scimnrnn. — Élytres concolores. — '
136 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES France septentrionale et centrale, descend dans la vallée du Rhône jus- qu’à la Fontaine de Vaucluse, Pyrénées. Eaux froides faiblement courantes ou seulement renouvelées. Europe septentrionale et centrale jusqu’aux Iles Britanniques et à la France. 2. Deronectes Aubei M ULs., Ann. Soc. Linn. Lyon, VI, 1843, p. 276. —· Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 145. ··—GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 447. —·Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 101. Fig. 6].. — L. 4,2-4,7 mm. -— Oblong, large, subdéprimé, mat, presque , glabre, brun. Tête à ponctuation double, les gros points médiocres, peu nombreux, / irréguliers, le pointillé très dense, sur "‘·& I/§_,' / fond miororéticulé ; antennes ferrugineu- 'sfx \ X ' ses, à articles courts. Pronotum large, à 1·‘\r» %11·i·¢' . A , · · cotés lsubarques en avant, subrectilignes L iîrsx àà; g; en arrière, très finement rebordés, sail- * 1,.1 ' * lants en un bourrelet limité en dedans , ', L par une légère gouttière longitudinale, il ’ ` angles postérieurs droits, à ponctuation sa double, les gros points plus gros que ceux \v l É' / de la tête, mais superficiels, peu nets, "~·, ,~‘ un peu allongés et épargnant le disque ` à peu près complètement, sur fond imper- Fm. 61. —- Deronectes Aubéi. ceptiblement microréticulé entre le poin- • —Mu1S' tillé. Élytres subparallèles, échancrés derrière l’angle huméral qui est saillant, à ponctuation double, les gros points plus forts que ceux du pronotum, obsolètes en dehors et en arrière, laissant libre en dedans une bande sutu- rale, sur fond vaguement microréticulé, à vestiges de deux cannelures, à rangées normales invisibles; bord latéral fortement arqué aux épaules ; pas d’angle pronoto-élytral. Dessous mat, glabre, roux ferrugineux, mar- qué seulement de quelques points moyens obsolètes sur les côtés du métasternum et des métacoxas, sur fond coriacé ; lignes métacoxales rec- tilignes, légèrement divergentes ; lamelles internes pourvues en arrière de deux mèches de poils testacés. Pattes ferrugineuses ; premier article des métatarses généralement plus ou moins ponctué sur sa face externe. Uespece varie quelque peu ; la forme typique ale dessus presque glabre et l’échancrure posthumérale faible. var. semirufus GERM. ——— Dessus légèrement pubesrent, échancrure post- humérale forte. Massifs montagneux; la forme typique_dans le Jura, les Alpes et le Massif Central jusqu’aux collines du Perche (COIFFAIT !), la var. semirufus dans ` · les Alpes-Maritimes, la Corse et les Pyrénées. Endroits calmes des tor-
DYTISCIDAE. - DERONECTES 137 rents des étages subalpin et alpin, sous les cailloux et même dans le sable du fond. Hautes montagnes de l’Europe centrale jusque dans les Apennins et les Pyrénées espagnoles, la var. semirufus seulement dans les régions méridio- nales. 3. Der0nectesDe1arouzei Du VAL, Gen. Col. Eur., Cata]., i868, p. 34, note 1. ——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 450 (1). L. 4,4-4,7 mm. — Espèce très rapprochée d’Aubéi, dont elle diffère parla couleur noire ou noirâtre, les gros points du dessus un peu 'plus forts, le pronotum à disque nettement ponctué, à côtés moins régulièrement arqués, un peu redressés en avant, les cannelures élytrales plus apparentes, les lignes métacoxales moins rectilignes, effacées en avant, les mèches de poils des lamelles internes plus diffuses et par les caractères sexuels du 6 : ongles antérieurs un peu prolongés, pénis non parallèle, mais large et sub- lancéolé. i Pyrénées francaises, où il est très localisé, semble-t-il, dans la région cen- trale. 4. Deronectes Dlatynotus GERM., Faun. Ins. Ent., 16, 1834, t. 3. —- GANGLB., Kai. Mitteleur., I, 1892, p. 461. —· Goz. , Misc. Ent., XXII, 1914, p. 142. —-—Z1MM., Koi. Rundsch., 18, 1932, p. 103. L. 4-4,3 mm. ——-Oblong, large et court, peu convexe, mat, presque gla- bre, noir ou brun-noir. Tête à ponctuation double, les gros points très mé- diocres, peu nombreux, confinés entre les yeux, parfois peu visibles au milieu du pointillé, sur fond microréticulé ; antennes ferrugineuses, à ar- ticles moyennement courts. Pronotum très large, à plus grande largeur si- ' _ tuée en arrière du milieu, à côtés arqués, non rebordés, longés par une gout- tière superficielle, à base indistinctement impressionnée, à angles posté- rieurs arrondis, à ponctuation double, les gros points peu profonds, un peu plus espacés sur le disque, sur fond imperceptiblement microréticulé. Élytres légèrement dilatés en arrière, puis atténués, avec l’angle huméral ' aigu, a ponctuation double, les gros points superficiels, obsolètes au som-· met et en dehors et épargnant une bande suturale, à vestiges de deux can- nelures, à rangées normales invisibles ; bord latéral faiblement arqué aux épaules ; angle pronoto-élytral très ouvert. Dessous mat, glabre, noir, ` entièrement pointillé-coriacé, sans gros points ; lignes métacoxales recti- lignes, divergentes. Pattes brun ferrugineux. Europe centrale jusqu’au Rhin et à l’est de la Belgique qu’il eflleure ii Eupen; pas en France. Dans les ruisseaux de montagne. 1. L’examen de l’appareil copulateur duc? démontre bien que Delarouzei constitue une espèce régulière, maisaussi quesemiru/us, variétébienvalable, se rapporte ai Aubei.
' 138 coL1îoPTÈBEs HYnRocANTHAnEs 5. Deronectes Lareyniei Famm., Rev. Zool., X, 1858, p. 455. -- Lara., Bull. Soc. ent. Fr., VI, 1876, p. 120. ———- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 108. . L. 3-5,2 mm. ——— Oblong, peu convexe, submat, très finement pubescent, l brun-châtain. Tête Si ponctuation double, les gros points très médiocres mais bien visibles, irréguliers, sur fond finement microréticulé ; antennes ferrugineuses, il articles épais. Pronotum large, à côtés fortement arqués, très rétrécis verslabase. finement rebordés, longés par une gouttière super- ficielle, Si angles postérieurs obtus-émoussés, à base subimpressionnée, Si ponctuation double, les gros points assez ·denses, mais épargnant à peu près complètement le disque, sur fond obsolètement microréticulé. Élytres subp arallèles, ài angle huméral arrondi,£1 ponctuation double, les gros points irréguliers, un peu espacés, laissant libre une bande suturale, à rangées normales invisibles, sur fond obsolètement microréticulé, à vestiges de deux cannelures ; bord latéral fortement arqué aux épaules ; angle pro- noto-élytral très aigu et profond. Dessous mat, glabre, noir, coriacé sans gros points ; lignes métacoxales subrectilignes et subparallèles. Pattes · brun-châtain ; premier article des métatarses ii face externe carénée, ponc- tuée ; parfois aussi quelques points sur le second article. 5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement dilatés, avec les ongles antérieurs un peu prolongés et rectilignes ; articles médians des antennes épaissis, ovoïdes ; pronotum plus fortement rétréci à la base que chez le Q . ' Espèce spéciale ii lu (Iorse, dans les torrents de la région montagneuse. 1* 6. Deronectes moestus F.-mam., Rev. Zoel., X, 1858, p. 455. -- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 143. -— GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 451. - Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 103. L. -1,4-5,3 mm. -—— Oblong, assez convexe, submat, à pubescence gris verdâtre, noir. Tête entièrement pointillée-chagrinée, sans grosse ponctua- tion ; antennes ferrugineuses, ài derniers articles annelés de brun. Prono- tum à plus grande largeur située après le milieu, à côtés arqués, surtout en arrière, un peu plus rétrécis en avant, imperceptiblement rebordés, Si gouttière latérale superficielle, :1 base faiblementimpressionnée,à angles postérieurs obtus et émoussés, ii ponctuation double, les plus gros points denses sur le pourtour, mais très espacés sur le disque, sur fond à peu près lisse. Élytres faiblement arrondis sur les côtés, à ponctuation double, les gros points plus forts que ceux du pronotum, obsolètes latéralement et au sommet, épargnant une bande suturale, à rangées normales nulles, il vestiges de deux cannelures ; fond Si peu près lisse ; bord latéral fortement arqué aux épaules; angle pronoto—élytral marqué, obtus. Dessous mat, glabre, noir, coriacé, avec quelques rares points plus gros, obsolètes, sur les
DYTISCIDAE. -— DERONECTES 139 côtés ; apophyse prosternale non ensellée ou parfois a peine, fortement carénée ; lignes métacoxales subrectilignes et un peu divergentes ; sternite anal ai sommet pourvu d’une petite touffe feutrée, testacée, sortant d’une légère éch ancrure. Pattes brun noirâtre. S2. Dessus un peu plus mat ; lignes métacoxales légèrement moins diver- gentes. Espèce trés variable ; la forme typique est plus petite (4,4-4,9 mm.), relativement étroite, il grosse ponctuation médiocre. var. inconspectus LEPR. — Taille plus grande (4,7-5,3 mm.), forme un peu plus large, grosse ponctuation plus forte et plus visible. Moitié méridionale dela France, dans les ruisseaux des petites mon- tagnes ; remonte par la vallée du Rhône jusqu’au Bugey et il Genève ; aussi :1 Reims et a Laon. Europe méditerranéenne, depuis la Grèce jusqu’a 1’Espagne et au Portu- Qal ; nord de l’.\frique. La var. inconspeclus se trouve seule en France conti- 11entale ; en Espagne elle cohabite avec la forme typique. Partout ailleurs — par conséquent en Corse — on ne rencontre que cette derniere. 7. Deronectes bombycinus Lure., Pet. Nouv. Ent., ll, 1876, p. —- Goz., Misc. Ent., XX11, 1914, p. 144. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 453. — Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 104. L. 4-4,5 mm. — Très proche parent de moeslus, dont il ne diffère que par le fond de la surface du pronotum et des élytres plus uni et un peu plus . brillant entre la pubescence et le pointillé qui est un peu moins dense, le pronotum 51 côtés moins arqués antérieurement, à plus grande largeur si- tuée peu avant la base, ai angles postérieurs complètement arrondis, l’apopl1yse pronotale fortement ensellée, les lignes métacoxales un peu · plus rapprochées, un peu moins divergentes, subarquées, et enfin par la forme du pénis, non pas large à la base et progressivement aminci comme celui de moesius, mais étroit, parallèle avec le sommet faiblement dilaté. Chez la forme typique les gros points du pronotum et des élytres sont très médiocres, simples et il n’existe pas de rangées normales. var. FairmaireiLE1>R. —- Gros points du pronotum et des élytres assez forts, ocellés et un peu plus nombreux ; rangées normales légérement perceptibles. Roussillon, Languedoc, Provence, vallée du Rhône jusque dans le Lyon- nais ; douteux en Corse (1). Dans les ruisseaux a fond de gravier ; générale- ment il affectionne les eaux moins fraîches que moesius ; on le trouve ce- pendant parfois mêlé soit avec lui, soit avec Fopatrinus. Région méditerranéenne occidentale de l’Europe, du Portugal :`1 la Grèce ; Afrique du Nord. La forme typique est nord-africaine, en Europe il n’existe que la var. Frzirmairei. F 8. Deronectes opatrinus GERM., lns. Spec. Nov., 1824, p. 31. —- Goz., Misc. Ent., XXlI,p. 141. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 455. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 107. 1. Ct'. SA1NTE-CLMRE DEVILLE, Cat. Col. Corse, 1914, p. 51, Obs.
140 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES _ L. 5,2-5,4 mm. — Oblong, assez convexe, mat, noir, à fine pubescence d’un gris verdâtre. Tête à devant un peu ferrugineux, sans grosse ponctua- tion, mais à pointillé très dense, un peu plus lâche sur un espace clypéo- frontal triangulaire, ou les intervalles des points sont plus larges que les points eux—mêmes, à fond microréticulé ; antennes ferrugineuses, à articles un peu allongés, les derniers annelés de brunâtre. Pronotum subcordi— forme, à plus grande largeur située vers le tiers antérieur, à côtés non re- bordés, finement arrondis en avant, rétrécis obliquement en arrière et un peu redressés vers les angles postérieurs qui sont légèrement obtus; gout- tière latérale large, superficielle, abrégée en avant ; base déprimée au mi- lieu, bien plus étroite que la base des élytres ; ponctuation double, les gros points superficiels, beaucoup plus espacés sur le disque, les petits très serrés, confluents sur les côtés où la surface devient coriacée, sur fond sans microsculpture, mais inégale. Élytres à ponctuation double, les gros points forts, ocellés, espacés, les petits serrés et granuleux, à rangées nor- males nulles, sur fond obsolètement microréticulé, coriaeé sur les côtés Z disque pourvu de deux cannelures à»peine sensibles, bord latéral forte- ment arqué aux épaules ; angle pron0to—élytral aigu et très profond. Des- sous mat, glabre, noir, entièrement coriacé, sans ponctuation; apophyse prosternale légèrement carénée et légèrement ensellée ; lignes méta- coxalesécartées, rectilignes, bien divergentes, sternite anal avec une petite · écbancrure apicale feutrée. Pattes brun noirâtre (1). Moitié méridionale de la France et s’avance même ii 1’est çà et la jusqu`en Lorraine ; bien plus commun dans le Languedoc ; pas en (lorse. _ Europe méditerranéenne, surtout occidentale. 9. Deronectes hispanicus Rosnmn., Thier. Andal., 1856, p. 49. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 142. —·~ Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 457. —— Z1MM.,Kol. Bundsch., 18,1932,p. 108. L. 4,8-5,2 mm. —~ Trés voisin d’0pair·inus. ll s’en distingue par la taille un peu plus forte, les points de l’esp ace c1ypéo—frontal moins écartés, sé- parés par des intervalles moins larges que les points eux—mêmes, les articles antennaires plus courts, le pronotum à gouttière latérale entière, à côtés moins rétrécis en arrière, à gros points seulement unpeu plus espacés sur le disque, les épaules plus effacées, l’angle pronoto-élytral quelque peu moins profond, les élytres Si gros points plus forts, à cannelures mieux marquées ; enfin chez le 5‘, le pénis est brusquement aminci au tiers apical, alors qu’il l’est progressivement chez opalrinus. Espèce ibérique, signalée jusqu’ici en France seulement çà et là : dans le \ . l. Quoiqu’en disent les auteurs, les caractères sexuels externes sont difficilement appréciab1eS.
‘ DYTISCIDAE, ——- srrcroransus 141 Béarn et le pays Basque, le Roussillon (de Port—\/'endres ix Argelès) (1); Languedoc ; ruisseaux de basses montagnes. . 18. Gen. STICTOTARSUS ZIMMEBMANN, 1919 Taille relativement grande ; corps assez allongé, varié de noir et de tes- tacé ; dessus à fond pointillé. Quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents ; dernier article des palpes non échancré au sommet. Dessous mat, pointillé—granuleux ; apophyse prosternale large, plate, dis- coïdale ; bord postérieur des apophyses métacoxales échancré et pourvu au milieu d’une languette progressivement abaissée vers le plan de l’abdo· men ; pattes postérieures à fémurs densement ponctués, ainsi que les tarses à l’exception de Ponychium. 6. Pénis asymétrique, paramères dissemblables. Deux espèces seulement composent ce genre paléarctique. TABLEAU Das EsPÈcEs 1. Pronotum à côtés légèrement redressés en arrière, à angles posté- rieurs obtus mais à peine émoussés ....... 1. duodecimpustulatus. —— Pronotum a côtés arqués jusqu’à la base, à angles postérieurs arron- dis ............. . ............................. 2. procerus. X 1. Stictotarsus duodecimpustulatus F., Ent. Syst., 1, 1792, p. 197. —- —-Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 130.-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 458. Fig. 62. —- L. 5,5-6 mm. ——©blong, assez convexe, peu brillant ou sub- mat, finement pubescent, varié de noir et de testacé. Tête large subeonco— lore, à ponctuation simple, très fine ,très dense, égale et régulière, sur fond lisse; antennes testacées. Pronotum à plus grande largeur située vers le milieu, testacé, orné d’une bande antérieure noire n’atteignant pas les côtés et d’une tache basale transverse, bilobée en avant; côtés très arqués, un peu rétrécis en arrière, imperceptiblement rebordés ; angles postérieurs obtus et à peine émoussés ; ponctuation double, les gros points très mé- diocres, superficiels, peu denses et à peine visibles, un peu plus sur le bord antérieur, les petits serrés, chagrinés à la base. Élytres arrondis sur les côtés, atténués en arrière, testacés à dessin noiràtre composé d’une bande basale, d’une bande suturale, d’une bande longitudinale discale et de six taches disposées en damier, deux entre la bande suturale et la bande discale, quatre entre la bande discale et le bord latéral gponctuation double formée de petits points très serrés presque ohagrinés, et d’autres a peine un peu plus gros, très épars et très obsolètes ; deux rangées normales un , 1. Les captures signalées du Languedoc sont plus due douteuses (Oman!) et doivent être effacées jusqu’a preuveducontraire. Elles provenaient de déterminations inexactes et concernaient opatrinus.
142 COLÉOPTÈHES HYDROCANTHARES ` peu visibles, l’une suturale, l’autre discale. Dessous mat, glabre, ferrugi— neux avec les sutures noirâtres, entièrement pointillé—granuleuX, avec seulement uel ues oints médiocres obsolètes dis ersés sur l’abdomen. 7 7 Pattes testacées, mates et alutacées, excepté les protarses et les mésotarses lisses et mats, et Ponychium des métatarses presque lisse et un peu bril· lant ; face externe des métatibias marquée d’une rangée longitudinale de points pilifères. "`1 "‘·. xl, rx, ' · z' ·ë::g’l§n ‘ ~* "‘· ,. '''' ·"‘° ' \ ,n;}:};` `· il-. isëîîîîêâifiâël. J7 A _·.,,_l:,:J >·,vl?4v,';;: * ·’ ;» · Wi Y"' "a1`iÉ?5¤?a . ·· r:` 'î= six, ar£¢iisa=2· -· 4 *1%:1 ï· =i.· alâcî î1·€‘·€ië=î [ 22; 2%:2%2i:;··a‘îEëîSê=ê A L? ’r. E Éî§=£:Éï":`îll1"`<§ÉÈ?·ÉÈilÃë X ' a;·iÉie?i ‘ -il|l.E 'à " iÃui=lÉ;ï ~‘~`î<.l F-. À; $·ë’? ii : ‘-2?è;·*=?%1?â??‘·'» il fifa? #5 ‘” A L \ J il \` /' 62 63 F1G. 62. - Stictotarsus duodecim- Fm. 63. — Poiamonecîcs elegans ' pustulatus F. Panz. 3‘. Dessus un peu brillant ; fémurs élargis surtout les antérieurs ; pro· tibias arqués nettement, mésotibias légèrement, leurs éperons larges, émoussés, recourbés et parfois même bicuspides ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés; ongles antérieurs un peu épaissis et un peu prolongés ; lignes métacoxales très incurvées et très divergentes. S2. Dessus submat, à ponctuation un peu plus fine et un peu plus _ dense ; lignes métacoxales peu incurvées et peu divergentes. La couleur noire présente une extension très variable. a. Élytres entierement testacés ou avec seulement trois taches al- longées brunâtres .........,........... ab. Hceri JACQUET (1). h. Pronotum noir à côtés testacés ; élytres noirs avec seulement quatre petites taches testacées ................. ab. Sydowi Scuotz. Presque toute la France, saufles hauts massifs montagneux ; pas en Corse. Dans les endroits calmes au bord des eaux courantes, surtout celles à fond de sable ou de gravier, ou dans les mares alimentées. 1. Cette aberration avait été déjà signalée de Montpellier, mais sans être nommée, par PICARD (Bull. Soc. mi. Fr., 1910, p. 50).
DYTISCIDAE. ——— POTAMONECTES 143 Europe occidentale jusqu’:`1 la Pologne, au sud de la Suède, il la Suisse et à l’Ita1ie. . _ 2. Stictotarsus procerus AUBE, Spec. (Lol., V1, 1838, p. 504. ——— Z1MM., Ko]. Rundsch., 18, 1932, p. 111. ——-duodecimmaculaius RÉG., Bull. Soc. ent. Fr., 1877. p. 133. -—-Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 132. ' L. 5,7-6,2 mm. —-Très voisin de duodecirnpusiulalus, mais la taille est un peu plus grande, les gros points sont un peu plus gros sur le pronotum, légèrement plus fins sur les élytres, la tête est largement bordée de noir. entre les yeux,le pronotum à côtés fortement et régulièrmenet arqués jus- . qu`à la base, ài plus grande largeur située légèrement en arrière du milieu, les élytres noirs à taches testacées réduites, parfois même totalement dis- parues, le dessous noir, varié de testacé, les lignes métacoxales moins di- vergentes, un peu sillonnées en dedans, et enfin l’aed·eagus différent. tlorse, Sardaigne, nord de l’Afrique. · 19. Gen. POTAMONECTES ZIMMERMANN, 1921 Dessus généralement varié de noir et de testacé, à fond pointillé. Qua- trième article des antennes subégal aux articles adjacents ; dernier article des palp es non échancré au sommet ou légèrement. Dessous mat ou submat · et granuleux ; apophyse prosternale lancéolée au sommet ; bord postérieur des apophyses métacoxales assez profondément échancré, sans languette médiane (fig. 31). 5*. Aedeagus symétrique, sauf parfois une très légère aymétrie dans les paramères. Le genre réunit près de quatre—vingts espèces, habitant la région holarc- tique ; quelques-unes seulement atteignent l’Amérique Centrale. Il est ac- tuellement divisé en plusieurs sous-genres (1), dont le s.-g. Potamonectes s. str. est seul représenté en Europe. Les espèces de ce genre affectîonnent les eaux courantes, à l’exception des P. griseosirialus, Ccrisyi, depressus et assimilis. TABLEAU DES ESPÈCES 1 . Bord élytral sans denticule avantl’apex. . 1. Groupe griseosirialus. —- Bord élytral avec un denticule ou au moins un angle vif et saillant avant l’apex .............................. 2. Groupe elcgans. 1. Cf. GUIGNOT, Bull. Soc. Sc. nat. Maroc, XXI, 1941, p.59, mais en supprimant les Oreodgtes, qu’i1vaut mieux ériger en genre propre, en partie à cause de leurs carac- tères larvaires. Quant au sous-genrelïhabdonectcs de M· HOULBERT,ll est inacceptable, le caractère sur lequel il est fondé apparaissant chez quelques autres espèces, améri- , caines notamment.
144 COLÉOPTÈRES Hvnnocnnrnnnns 1. Groupe. griseosirialus . 1. Angle pronot0—élytral très prononcé .. ..................... 2. —- Angle pronoto-élytral à peu près nul,. ..................... 2. Élytres superficiellement sillonnés, à rangées normales invisibles, à lignes noires ............................. 1. canaliculatus. ~—- Élytres non sillonnés, à rangées normales bien visibles, à grande tache brune commune ........................... 2. Martini. 3. Tête et pronotum d’un testacé concolore ou à peine nébuleux. An- tennes concolores. Angles postérieurs_du pronotum aigus ou droits. ........................................... 3. Cerisyi (1). ——— Tête et pronotum maculés de noir. Antennes à derniers articles bruns ou annelés de brun. Angles postérieurs du pronotum obtus ........ ............ · ...... ·. . .‘ .................... 4. griseostriatus. ` 2. Groupe eleglans l. Élytres avec deux côtes longitudinales ........... 5. carinatus. — Élytres sans côtes, tout au plus avec quelques vestiges de canne- lures . ................................................ 2. 2. Forme allongée. Élytres à dessin foncé formé de taches ou de lignes interrompues. <3‘. Ongles antéro-internes non dentés ........ 3. —— Forme courte. Élytres à dessin foncé formé de lignes presque entières. 5. Ongles antéro-internes dentés (2) ............ 11. a.SSimiliS. Zi, Pronotum en grande partie noir, à gros points bien visibles. Ran- gées élytrales très nettes. Pattes noirâtres ................ 4. ——- Pronotum en grande partie testacé, à gros points obsolètes. Ran— · gées élytrales peu nettes ou nulles. Pattes testacées ........ 5. . 4 . Angle pronoto-élytral très profond et droit. Pronotum à plus grande largeur située en avant du milieu. Élytres noirs à taches testacées ou noir—concolore. ........... · .................. 6. luctuosus. —— Angle pronoto—élytral peu profond et obtus. Pronotum à plus grande \ largeur située en arrière du milieu. Élytres testacés à deux fascies transverses brunes, souvent réunies en une grande tache commune ....................................... 7. Buchetî. l 3. Antennes 51 derniers articles annelés de brun. Pronotum à angles pos- térieurs obtus-émoussés, à gros points basaux simples. Dessin noir ‘ des élytres formé surtout de taches ................ 9. Sansi. 1. Contrairement à ce qui est indique dans les Hydrocanthares de France, il faut écrire Cerisgi, et non Céresyi comme l’avait orthographié AUBÉ lui-même, auteur de l’espèce, le nom véritable du personnage auquel il avait dédicacé l’insecte étant Liz- FÉBURE DE CÉRISY. 2. ZIMMERMANN (Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 161) prétend qu’i1 existe sur Papophyse métasternale d’assimilis un léger sillon longitudinal, qui n’existerait pas chez elcgans et dcpressus ; mais ce caractère parait illusoire ou tout au moins iniidèle.
DYTISCIDAE, — PoT.xMoNEcTEs 145 -— Antennes ai derniers articles concolores ou le dernier seul un peu rem- bruni. Pronotum à angles postérieurs arrondis, a gros points basaux légèrement strigiformes. Dessin noir des élytres formé surtout de lignes,. ................................................ 6. G. Dessous testacé ferrugineux. Angle pronoto—élytral droit. Dessin élytral net. 8. Ongles antérieurs régulièrement arqués et égaux in l’onychium ................... . ............... 8. elegans. -— Dessous noir ou brun. Angle pronoto—élytral aigu. Dessin élytral un peu confus. 3. Ongles antérieurs faiblement arqués et plus longs que i ‘ Ponychium ................................... 10. depI‘eSSuS. Subg. Potamonectes, s. str. Face externe des métatibias marqués d’une rangée longitudinale de gros points pilifères près de son bord supérieur, lisse et imponotuée par ailleurs (1) ; face inférieure des métafémurs généralement ponctuée—cha- grinée ou à points irrégulièrement disposés, rarement alignés en une ran- gée longitudinale ; ponctuation élytrale réduite au pointillé, non compris les gros points des rangées normales (2). 1. Groupe grîseostriatus 1. Potamonectes canaliculatus Lac., Faun. Ent. Paris, I, 1835, p. 328. ——Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 129. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 466. —- Z1MM., Kel. Rundsch., 19, 1933, p. 15-1. L. 4,5-5 mm. ——- Ovale, assez large, médiocrement convexe, submat, finement pubescent, testacé pâle ai lignes élytrales brunâtres. Tête conco- lore ou subconcolore, à pointillé très fin et très dense, doublé de quelques points un peu plus gros sur fond microréticulé ; antennes testacées, à derniers articles annelés de brun. Pronotum très large, souvent orné, au milieu des bords antérieur et postérieur, d’une petite bande transversale assez vague, la postérieure un peu en accolade, à côtés arrondis en avant, subrectilignes en_arrière, lisses et brillants sur le bord mais non rebordés, Si base légèrement déprimée, à angles postérieurs droits, à ponctuation double composée d’un pointillé dense et de quelques points un peu plus· gros, mais encore fins, ép ars sur le disque et de quelques autres très obso- lètes le long de la base et du bord antérieur. Élytres ovalaires, légèrement ~ atténués en arrière, subdéprimés dans la région scutellaire, à base un peu plus large que celle du pronotum, avec la suture et six ou septlignes longi- tudinales brunâtres ainsi que trois taclies sur le premier tiers et deux fas- ` oies obliques sur la moitié postérieure, les unes et les autres très estom- 1. Dans les llydrocanthares de France, p. 464, il a été indiqué que la face externe des metatibias porte deux rangées de points pilifères, ce qui est une faute <l’impres- · wiïklaractère qui n’est valable que pour les espèces européennes. . i _ GU1oNo·r 10
146 CULÉOPTÈRES 1iYDRocANT11AnEs pées ; disque marqué de trois côtes très légères séparées par des sillons très superficiels ; ponctuation constituée par un pointillé très serré, un peu co- riacé ; rangées élytrales nulles, sauf la suturale faible ; bord latéral forte- ment arqué aux épaules ; angle pronoto—élytral très prononcé. Dessous mat, glabre, noir en grande partie ; lignes métacoxales un peu divergen- tes, abrégées en avant; surface presque entièrement ponctuée—chagrinée. I Pattes testacé ferrugineux ; métafémurs ponctués-râpuleux sur leurs trois quarts postérieurs seulement ; face externe des métatibias avec un début de deuxième rangée de gros points pilifères à la base. (3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement ` dilatés ; ongles antérieurs subfalciformes, surtout l’interne. Q. Dessus plus mat ; angle sutural des élytres légèrement dentiforme. France moyenne et méridionale au-dessous de la Loire, excepté dans les hautes montagnes et la vallée du Rhône ;` çà et là dans le Nord : Sucy-en- Brie (Seine-et—Oise), Vitry—sur-Seine (Seine), Soissons, Reims, Boulogne. Généralement très rare et très localisé; surtout eaux claires et peu cou- rantes a fond de sable ou de gravier, aussi dans les fossés. Europe méridionale occidentale, Grèce, remonte en Belgique (Campine et Brabant, t. VAN Do^RssELAER), en Hollande et même en Allemagne jusqu’a Hanovre ; paraît devenir partout de plus en plus rare. 2. Poliamonctes Martini FAIRM., Rev. Zool., X, 1858, p. 455. —Z1MM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 159. ' L. 4,5 mm. Oblong, subdéprimé, submat, glabre, varié de brun et de ’ testacé. Tête testacée, un peu rembrunie près des yeux, à fin pointillé, parsemé de quelques rares points un peu moins fins ; antennes testacées, à derniers articles étroitement annelés de brun. Pronotum transversal, subrectangulaire, brun à côtés testacés, ceux—ci arqués, plus fortement ré- trécis en arrière qu’en avant, fortement rebordés, à angles postérieurs ob- tus-arrondis, à base plus étroite que celle des élytres, à pointillé fin et obso- lète, doublé de quelques points, médiocres sur le disque, un peu plus gros à la base. Élytres faiblement arrondis sur les côtés, testacés à lignes brunes confluentes (de sorte qu’ils paraissent bruns avec une bande basale irré- gulière testacée), ainsi que trois taches également irrégulières, une hume- rale, une postmédiane et une préapicale, marqués d’un pointillé serré et fort et de trois rangées normales de points plus gros un peu sillonnées, dont la suturale est la plus apparente ; bord latéral arqué aux épaules ; angle pronoto-élytral très net. Dessous mat, glabre, noir, entièrement ponctué-chagriné ; lignes métacoxales presque entières, peu divergentes. . Pattes brunes ; métafémurs ponctués-râpuleux ; face externe des métati- bias lisse en dessous de la rangée de points. C3`. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés ; ongles antérieurs un peu prolongés et peu arqués. . $2. Dessus mat. _
DYTISCIDAE. ·—·· POTAMONECTES 147 Chez la var. sardus GEMM.-HAE. propre à la Sardaigne, le pronotum est testacé foncé à deux taches brunes, les lignes brunes des élytres sont moins confluentes et leurs rangées normales moins apparentes. Corse, Sardaigne, Cyclades ; dans les montagnes. 3. Potamonectes Cerîsyi AUBÉ (nom. em.), lcon. Col., V, 1836, p. 260. ·-—- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 132. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 468. — ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 158. L. 4,2-4,9 mm. —— Ovale, peu convexe, un peu brillant ou submat, assez densement pubescent, testacé pâle à lignes élytrales noires. Tête assez large, subconcolore, à ponctuation fine et serrée ; antennes testacées. Pro- notum trapézoïdal, plus large à la base, avec une bande noire antérieure et une ou deux prébasales, à côtés subrectilignes très légèrement redressés en arrière, nettement rebordés, à angles. postérieurs droits ou presque droits, à base suhrectiligne de chaque côté du lobe scutellaire, à pointillé fin et très serré avec quelques points plus forts en avant et en arrière. Élytres ai suture noire ainsi que six lignes longitudinales, abrégées en avant et en arrière, parfois étroitement anastomosées, la cinquième et la sixième souvent interrompues, cette dernière même quelquefois absente, ai pointillé fin et très dense, subcoriacé, a rangées normales nulles ; bord latéral subarqué aux épaules ; pas d’angle pronoto—élytral. Dessous mat, subpubescent, noir en grande partie, presque entièrement chagriné ; lignes métacoxales un peu abrégées, bien divergentes. Pattes testacées ; métafémurs ponctués, granuleux seulement sur leur moitié postérieure ; face externe des métatibias entièrement lisse en dessous de la` rangée de gros points pilifères. 3‘. Dessus peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des mésol— tarses légèrement dilatés ; protibias un peu arqués. S2. Dessus submat, à ponctuation plus obsolète. _ Espèce tres variablegmais les variétés bien caractérisées ne se trouvent- que hors de France. _ Provence, Languedoc, Roussillon, Landes ; Corse. Surtout dans les eaux saumâtres. Europe méditerranéenne, côtes de la mer Noire et côtes du Portugal nord de l’Afrique, bords de la mer Rouge. )4 4. Potamonectes griseostriatus DE GÉER, Mém. Hist. Ins., [V, 1774, . p. 403. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 133. —·- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 470. ——-—Z1MM., Ko]. Rundsch., 19, 1933, p. 156. L. 4,1-5 mm. — Ovale—oblong, subdéprimé, submat, finement pubes- cent, testacé à lignes élytrales noires. Tête noire au côté interne des yeux et au bord postérieur, à pointillé fin et très serré ; antennes testacées avec les derniers articles annelés de brun. Pronotum trapézoïdal, à base large, à bord antérieur et postérieur noirs, ainsi que deux taches discales, par- _
\ 148 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES fois confluentes et une petite tache latérale, à côtés subarqués, finement rebordés, à angles postérieurs arrondis et débordant très légèrement les épaules. à pointillé très serré, doublé de quelques points un peu plus gros le long du bord antérieur et des côtés de la base. Élytres ovalaires, un peu atténués en arrière, avec la suture et sept lignes noires larges, con- fluentes par places, les externes souvent abrégées et interrompues, à poin- tillé très serré, à rangées normales un peu visibles; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral à peu près nul. Dessous mat, très épar- sement pubescent, noir en grande partie, à peu près entièrement coriacé ; lignes métacoxales peu divergentes. Pattes testacées avec la base des fé- murs et les tarses brunâtres ; protibias triangulaires; métafémurs granu- ` leux sur la moitié postérieure, irrégulièrement ponctués sur la moitié antérieure. Espèce variable, surtout au point de vue de l’extension du dessin noir des élytres (1). u. Forme claire, à lignes noires indépendantes les unes des autres. ....................................... ab. Piochardi RÉG. h. Forme foncée, a grande tache noire pronotale, à élytres noirs, in l’exception de quelques linéoles testacées. , _ _ ab. catascopium SAY, Alpes et Pyrénées, dans les lacs élevés de 1.8UO ai 2.400 m., rarement un peu au·dessous ; en Corse descend parfois dans la plaine. Espèce boréo-alpine : Europe septentrionale, montagnes de l’Europe cen- trale et méridionale ; Atlas marocain ; Asie septentrionale et hautes mon· tagnes ; Amérique boréale. É. Groupe GIGQEIIIS 5. Potamonectes carinatus Anmâ, Icon. Col., V, 1836, p. 238. —- Goz.. Misc. Ent., XXII, 1914, p. 135. ——- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 463. —- .ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 153. _ L. 4,7-5,1 mm. —- Ovale, subdéprimé, peu brillant ou submat, glabre. varié de brun noirâtre et de testacé. Tête grande, testacée, à pointillé fin et très dense, un peu inégal ; antennes testacées à derniers articles annelés de noiràtre. Pronotum large, testacé avec une grande tache discale brune, · · maculée de testacé au milieu, à côtés largement arqués, fortement rebor- dés, à base superficiellement impressionnée, à angles postérieurs arrondis. entièrement chagriné avec quelques points épars très obsolètes. Élytres bien arrondis sur les côtés, testacés avec une grande tache commune brun noirâtre, présentant un prolongement postérieur sur la suture et deux laté- raux, un médian, l’autre préapical, à surface entièrement pointillée-coria- cée, pourvue sur le disque de deux côtes longitudinales, l’interne un peu l. Il a été décrit plusieurs formes inutiles : mulîilinealus FALK. (= griseoslriatus I f. typ.), marilimus HELLIES. (= ab.`caiasc0pium).
DYTISCIDAE, -- POTAMONEGTES 149 plus proéminente et un peu incurvée ; rangée suturale seule visible ; bord latéral fortement arqué aux épaules et armé en arrière d’un denticule pré- apical ; angle pronoto-élytral aigu et profond. Dessous mat, glabre, ferru- gineux, parfois avec les sutures rembrunies, ai surface presque entièrement coriacée ; lignes métacoxales peu divergentes. Pattes ferrugineuses ; méta- fémurs entièrement ponctués—râpuleuX. 3. Dessus un peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement dilatés ; ongles antérieurs ép aissis, prolongés et sub- rectilignes ; face interne des protibias portant une arête longitudinale simple ; base du pronotum débordant celle des élytres. _ $2. Dessus submat ; face interne des protibias portant une rangée longi- tudinale de spicules serrées; base des élytres débordant celle du pronotum. Espèce un peu variable. ' · · var. Fabresseî Rés. - Dessus moins mat, élytres à côtes moins saillantes, il tache foncée élytrale partiellement décomposée en lignes ; 3 à côtés du pronotum moins arqués, a angles postérieurs plus étroitement arrondis et _ débordant davantage les épaules. En France on ne trouve que la var. Fabrcssei dans le Roussillon : Mass i du Carlitte, Vernet-les-Bains. · Torrents élevés, pres des cascades. _ Espagne. 6. Potamonectes luctuosus Anais, leon. Col., V, 1836, p. 235. - Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 135. ——- GU1c;N., Hydr. Fr., 1932, p. 474. —-— ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 163. L. 4,8-5,3 mm. - Espèce bien spéciale et facilement reconnaissable parmi les autres Poiamonecies. De forme oblongue, subdéprimée, 'de cou- leur noire avec une tache ferrugineuse sur le vertex, ainsi que les côtés du pronotum et une tache au milieu du disque, sur les élytres un dessintes- tacé composé d’une bande basale irrégulière et de trois taches sub arrondies sur la moitié postérieure. Pronotum à plus grande largeur située avant le ' milieu, à base plus étroite que celle des élytres. Pointillé très dense, avec des points un peu plus gros sur l’avant,la base et le disque du pronotum, et constituant sur les élytres les trois rangées normales ; bord latéral des élytres ai denticule préapical ; angle pronoto—élytral droit et très profond. Dessous noir, mat ; pattes brun noirâtre. ` 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement · dilatés ; ongles antérieurs prolongés, subrectilignes, à pointe recourbée. . Les variations n’affectent que le dessin élytral, mais elles sont très prononcées. ' u. Tête et pronotum colorés comme chez la forme typique, élytres noirs avec seulement une tache humérale testacée. _ _ ....... ........................ - ............ ab. sericeus Cosrm. b. Dessus entièrement noir ................. ab. lugubris BAG.
150 coLÉorTÈaEs HYDr.0cANTnAaEs ` Montagnes de la Provence, surtout au nord de Nice, notamment dans la Bevera, partie méridionale et lisière occidentale des Alpes, Lozère ; pas en Corse. Dans les eaux calmes et peu profondes des torrents et des rivières rapides, parmi les graviers et sous les pierres ; très localisé (1). Contrées bordant la mer Adriatique et la mer Tyrrhénienne, nord de l’Italie ; Asie Mineure. 7. Potamonectes Bucheti RÉG., L’Abeille, XXIX, 1898, p. 89. —— Goz., Misc. Ent., XX1l, 1914, p. 136. -— Gu1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 476. -— Z1MM., Ko]. Rundsch., 19, 1933, p. 162. L. 4,3-4,5 mm. —· Ovale, assez convexe, peu brillant ou submat, à peine pubescent, testacé, a tache élytrale brun noirâtre. Tête l_arge, conco- lore, densement pointillée avec quelques points plus gros ; antennes tes- tacées ài derniers articles annelés de brun. Pronotum transversal, a plus · · grande largeur située après le milieu,rembruni sur le pourtour, surtout en avant et en arrière, à côtés fortement arqués, rebordés, ài angles postérieurs . obtus, ai pointillé trés serré, doublé de gros points sur le bord antérieur,_ la base et le milieu du disque. Élytres très faiblement dilatés en arrière, _ ornés d’une bande suturale brun noirâtre, un peu élargie vers le sommet et deux fascies transverses, l’une paramédiane enclosant deux vagues points testacés, l’autre préapicale, ai pointillé trés dense et trois séries normales, dont la suturale est la plus distincte ; quelques vestiges de côtes vers la région interne ; bord latéral nettement arqué aux épaules, munis en ar- rière d’un fort denticulé préapical ; angle pronoto-élytral très ouvert, très peu profond. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très faible- ment dilatés ; base du pronotum débordant très légèrement celle des ély— tres ; dessus peu brillant. Q. Dessus submat ; base du pronotunrà peu près de la largeur de celle ` des élytres. . ' Les variations n’affectent que l’extension plus ou moins grande du dessin élytral. Chez les individus clairs les fascies sont réduites et bien décou- pées ; chez les exemplaires foncés elles fusionnent en une grande tache noi- ràtre irrégulière occupant les trois quarts postérieurs des élytres, enclosant de chaque côté un point apical testacé. · Montagnes au nord de Menton, dans les torrents, surtout le Careî, au mi- lieu des remous ou sous les pierres et les herbes de la rive. Très localisé, mais assez abondant. ' ji 8. Potamonectes elegans Pimz., Faim. Germ., XXIV, 1794, t. 5. — Goz., Misc. Ent., 1914, p. 137. —- GUIGN., Hydr., Fr., 1932, p. 482. —· Z1MM.,·Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 157. 1. J’en possède un exemplaire d’Amiens (DUBOIS), mais, jusqu’a plus ample informé, je considère cette indication de localité comme inexacte.
nYT1sc1nAE. ·— POTAMONECTES 151 Fig. 63. —- L. 3,9-5,1 mm. — En ovale allongé, très convexe, peu bril- lant ou submat, à peine pubescent, testacé varié de noir. Tête assez grande, concolore ou faiblement rembrunie le long des yeux, à pointillé très serré, parsemé de points à peine plus gros, très écartés; antennes testacé concolore, à dernier article seul annelé de noirâtre. Pronotum large, à plus grande largeur située en arrière du milieu, bordé en avant d’une bande noire et en arrière d’une tache transervse bilobée, à côtés fortement ar- qués, finement rebordés, à angles antérieurs aigus, Si angles postérieurs en général largement arrondis, à pointillé très serré, doublé de points un peu plus gros, obsolètes, rép artis presque régulièrement, ceux dela base ridulés. Élytres ovales, à dessin noir formé normalement d’une bande suturale, presque toujours subdivisée, au moins partiellement, en trois lignes paral- lèles, de quatre lignes discales, la première abrégée en avant et en ar- rière et interrompue au milieu, les deux suivantes légèrementplus longues, la quatrième partant de la base et s’arrêtant un peu après le milieu, et de cinq taches quelque peu irrégulières, les deux internes discales, l’une antémédiane, I’autre postmédiane, situées toutes deux entre les fragments de la première ligne et de la seconde et les réunissant transversalement, les trois autres latérales, la première posthumérale, la seconde médiane, ` la troisième préapicale, adhérant toutes trois au côté externe de la der- nière ligne, mais séparées du bord latéral} pointillé extrêmement dense _ et ràpuleux, surtout en arrière, à rangées normales un peu distinctes ; bord latéral arqué aux épaules, muni d’un fort denticule avant l’apex; angle pronoto-élytral obtus et prononcé, Dessous mat, glabre, testacé, à sutures généralement brunâtres, presque entièrement coriacé ; lignes méta- coxales un peu abrégées en avant, assez divergentes. Pattes testacées ; _ métafémurs entièrement et irrégulièrement ponctués, mats ; face externe des métatibias avec une rangée de gros points pilifères abrégée en arrière, ` par ailleurs lisse et brillante. 3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés; ongles antérieurs et intermédiaires prolongés, aussi longs que A l’onychium, subégaux et régulièrement arqués ; protibias robustes, à bord supérieur faiblement courbé ; dessus un peu brillant, Q. Pronotum un peu plus rétréci en arrière, à angles postérieurs un peu moins largement arrondis ; protibias légèrement plus grêles, à bord supé- rieur subrectiligne ; dessus submat. Espèce très variable comme taille, comme forme du pronotum a côtés plus ou moins arqués, ix angles postérieurs plus ou moins arrondis, comme ponc- tuation du pronotum où les gros points, plus ou moins visibles, peuvent se raréüer sur le disque ainsi que chez Sansi, comme dessin noir des élytres plus ou moins étendu et enfin comme conformation des ongles antérieurs du 3, parfois plus prolongés, parfois, mais plus rarement, avec l’interne légèrement falciforme. ab. marginicollis AUBÉ. — Forme claire extrême, entièrement testacée, \
152 (ZOLÉOPTÈRES IIYDRUCANTIIARES · il l’exceptien du bord antérieur et de la base du pronotum ainsi que de la suture des élytres noirs. .\ peu près partout dans les plaines et la zone infériere des montagnes, sauf dans le massif de (Èarlitte ou il s’éleve jusqu’à 2.5fm metres ; plus rare dans la vallée du Rhône; pas en (Iorsc. Eaux calmes ou légérement cou- rantes. Europe centrale et occidentale ; Sibérie ; Amérique du Nord. ‘ 9. Petamonectes Sansi-\uB1é, leon. (lol., V, 1836, p. 231. —— Gez., Misc. Ent., 1914, p. 137. —— GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 478. —— Z1MM., Kel. Rundsch., 19, 1933, p. 165. L. 5-5,3 mm. —- Voisin d’elegans, dent il diffère par la taille un peu plus forte, la forme plus oblongue, un peu moins convexe, les antennes à six ' ou sept derniers articles annelés de noiràtre, le pronotum à angles ante- · rieurs étroitement arrondis, à angles postérieurs obtus, à gros points un peu plus visibles, généralement un peu espacés sur le disque, ceux de la base non ridulés ou a peine, les élytres ai taches plus grandes,plus ou moins fusionnées entre elles, ne laissant plus voir que des fragments de lignes, Si ligne suturale non subdivisée longitudinalement, ai pointillé plus distinct, non râpuleux, ai rangées normales plus apparentes, les protarses et les mé- sotarses noirs. Le 3 a les ongles antérieurs moins régulièrement arqués, subfalciformes et la Q possède ài peu près le même léger brillant que lui. L’espèce varie quelque peu, mais beaucoup moins quüslegans au point de vue de l’extension plus ou moins grande du dessin noir, des élytres surtout, · et ai un moindre degré au peint de vue de la forme des angles postérieurs du pronotum et de sa ponctuation, qui parfois cependant se rapproche beaucoup de celle d’eIegans. Provence, très rare, dans la partie occidentale qu’il déborde légèrement —ur la rive droite du Rhône (à Remoulins, Gard) et le sud du Dauphiné (aux environs de Valence), bien plus fréquent dans la partie orientale, ou il cst très commun dans le Careï et la Bevera, et où ilcoliabite avec elegans. Nord-ouest de l’Ita1ie, nerd·est de l’Espagne. 10. Petamonectes depressus F., Syst. Ent., 1775, p. —— Barr.- Bnowmn, Ann. Mag. nat. Hist., 9, 1919, p. 293. —····GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. -185. —— Z1MM., Kel. Rundsch., 19, 1933, p. 167. L. 4,5-5,2 mm. —— Très proche parent d’elegans, dont il se distingue par ' la taille un peu plus grande, la forme plus convexe, le pronotum normale- ment un peu plus large a la base qu’en avant, avec les gros points plus nombreux et plus visibles, les élytres légèrement effilés en arrière, le dessin noir moins net, à lignes presque entières, la troisième au moins aussi longue en avant que la quatrième, avec une cinquième ligne raccourcie réu- nissant les deux premières taches latérales, l’angle pronoto-élytral aigu, le dessous d’un brun plus ou moins foncé et enfin par les caractères sexuels différents. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement
DYT1sc1nAE. —- POTAMONECTES 153 ~ «lilatés•; ongles antérieurs fortement prolongés, un peuplus longs que l’ony- cbium, faiblement arqués, un peu dissemblables, l’interne légèrement plus long, plus épais, et plus courbé près de la pointe ; ongles intermédiaires prolongés ; pronotum plus arqué en arrière qu’en avant, à plus grande lar- geur située au tiers postérieur. 9. Pronotum à- côtés régulièrement arqués, à angles postérieurs bien arrondis, à plus grande largeur située vers le milieu. Espèces présentant quelques variations dans la forme du pronotum et la _ sculpture du dessus. Roussillon : lacs élevés du Carlitte (SAINTE-CLAIRE DEv1LLE). Europe septentrionale et centrale, Pyrénées, Portugal (‘?). ` 11. Potamonectes assimilis PAYK., Faun. Suec., I, 1798, p. 236. —— Goz., Mise. Ent., XXII, 1914, p. 139. —-—GUrGN., Hydr. Fr., 1932, p. 488. -—- Z1MM., Ko], Rundsch., 19, 1935, p. 188. L. 4-4,3 mm. ——- En ovale court, très convexe, finement pubescent, sub- xnat ou mat, testacé a lignes élytrales noires. Tête à bord postérieur noi- râtre, très densement pointillée, avec quelques rares points un peu plus gros ; antennes testacées à derniers articles annelés de brun. Pronotum à plus grande largeur située en arrière du milieu, à bordure antérieure et postérieure noiràtre, celle—ci épaissie au milieu en une tache transverse en accolade ou bilobée, a côtés faiblement arqués, peu convergents, fine- ment rebordés, à angles postérieurs obtussémoussés, à pointillé très serré, voriacé latéralement, doublé de points un peu plus gros, irrégulièrement ré- _ partis, quelque peu plus forts en avant. Élytres légèrement dilatés après le milieu, ornés d’une ligne suturale noire et de sept lignes longitudinales un peu abrégées, la première parfois interrompue, la septième très courte, veslignes généralement isolées; pointillé très serré, un peu râpuleux, :1 séries normales un peu visibles ; bord latéral subarqué aux épaules, muni un arrière d’un dentieule préapical, tantôt aigu, tantôt mousse; angle pro- noto-élytral léger mais sensible. Dessous mat, glabre, ferrugineux, un peu plus foncé en avant et sur les côtés, presque entièrement coriacé ;lignes métacoxales divergentes, subsinuées, un peu abrégées en avant ; bord postérieur des apophyses métacoxales un peu ondulé de chaque côté de l’écl1ancrure. Pattes ferrugineuses, à tarses parfois un peu rembrunis. C3`. Trois premiers articles des protarses fortement élargis, des méso- tarses légèrement ; ongles antérieurs prolongés, subrectilignes à la base et vourbés avant le sommet, l’interne denté au milieu ; protibias a face in- terne munie d’une arête non ciliée ; dessus submat. Q. Protibias a faee interne munie d’une arête ciliée ; dessus mat. Espèce un peu variable : le dessin élytral est formé de lignes tantôt iso- lées, tantôt et plus rarement un peu confluentesen taches, le denticule préa-
154 COLÉOPTÈBES HYDROCANTHARES pical des elytres est aigu ou mousse, parfois différent d’un côteà .l’autre, enfin les ongles antérieurs du 3 diffèrent aussi d’un côté a l’autre, et sont plus ou moins courbes. ab. frater ZETT. —— Forme tres foncée, à élytres noirs, sauf le bord externe et quelques linéoles discales. ` Lacs des Hautes-Vosges et de l’Alsace, notammentlacs de Gerardmer, de Retournemer et des Corbeaux, massif de la Grande·Chartreuse dans le Guiers (PLANET) ; très rare et probablement en voie d’extincti0n en France. Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie. 20. Gen. OREODYTES SE1nLrrz, 1887 Corps court et large, généralement à lignes élytrales noires. Dernier ar- ticle des palpes tronqué ou subechancré au sommet ; quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents. Pronotum avec une courte strie latérale, superficielle et souvent obsolète ; ely- ïi tres a fond microréticule. Dessous chagrine ou granu- lr leux, au moins sur la plus grande partie (1); apophyse et pl`oSÈ€l”I1ale COI’iaCêe, parfois légèrement ;' bord pps- ( terieur des apophyses metacoxales entaille au m1l1eu ))5(()j( pqrp et formant deux lobes latéraux peu divergents ai`.ëÈjl.`z§·£,¢_ï2)lQÉ‘j_?§;i (fig. 31) ; face inférieure des métafémurs à ponc- le , 4 tuatioll aSSeZ Variable, les points sôuvent disposés sur A deux ou trois rangées longitudinales peu régulières ; Fm, 64., ·. omydygeg fâcë €Xl3€I‘I1€ d€S mêtatibias à points sétigèreg plus rivalis 3b·‘Sanm<1f/fi ou moins irrégulièrement alignés. bahlb, Le genre groupe actuellement dix-huit espèces habitant toutes la region holarctique ; aucune cependant ne se rencontre en Corse. Elles affectionnent les eaux faiblement courantes, les délaissés de torrents et de rivières. Leurs teguments sont homochromes avec la couleur du fond, les individus clairs se trouvant surtout sur les fonds blanchâtres, les foncés sur les fonds noi- ` râtres. TABLEAU DES EsPÈcEs 1. Apex des élytres subsinué. Angles postérieurs du pronotum droits et largement explanés ............................. 3. b0I'ea.liS. — Apex des élytres arrondi. Angles postérieurs du pronotum obtus— arrondis et non explanes. . . .. ............................. 2 . 2. Fond du pronotum xnicroréticulé. Ponctuation des elytres très fine, à peine visible. .................................. 1. I‘iV3«liS. ——— Fond du pronotum alutacé. Ponctuation des élytres assez grosse et un peu obsolète ...................... 2. septentrionalis. 1. Le milieu de lüabdomen seulement est microréticule chez O. borcalis et quelques espèces n0rd—americaines.
DY'r1sc1DAE. ·—— or.EoDY·rEs 155 1. Oreodytes i rivalis GYLL., Ins. Suec., IV, 1827, p. 384 (1). -— Goz., ' Misc. Ent., XXII, 1914, p. 123. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 425;- ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 186; _ Fig. 64. — L. 2,9-3 mm. Ovoide, court, atténué postérieurement, convexe, mat ou submat, varié de noir et de testacé. Tête rembrunie en arrière et près des yeux, à ponctuation très fine, presque nulle ; antennes i testacées à deux ou trois derniers articles annelés de brunâtre,,les médians courts. Pronotum large, testacé à tache noire transverse plus ou moins étendue, à côtés subarqués, un peu convergents, finement rebordés, à angles postérieurs obtus-arrondis, à strie latérale large, à ponctuation très fine et espacée, un peu plus app arente en avant et en arrière, sur fond microcréticulé. Élytres à grande tache commune noire ne laissant que la base, le bord latéral, et ga et là quelques rudiments de linéoles testacés, à ponctuation très fine, à peine distincte, à rangées normales presque invi- sibles sur fond microréticulé ; bord latéral nettement arqué aux épaules ; un angle pronoto-élytral sensible ; épipleures avec une dépression basale, mais non limitée par un rebord ni une arête. Dessous submat, noir, glabre, a ponctuation médiocre et inégale latéralement, presque nulle ' ailleurs, sur fond microréticulé-chagriné ; lignes métacoxales divergentes; Pattes testacées ; points sétigères de la face externe des métatibias irré- guliers et couvrant plus de la moitié supérieure. l Espèce trés variable comme brillant, comme vivacité des couleurs, éten- due de dessin élytral, force et densité de la ponctuation, forme des côtés et des angles postérieurs du pronotum'(*). ° a. Tache élytrale ne laissant voir que des traces de lignes testacées ou élytres entiérement noirs ...................... f. typique. h. Elytres à suture noire, ainsi que sept lignes longitudinales, indé- pendantes ou un peu confluentes, abrégées en avant et en arrière, les internes et les externes parfois interrompues ............ _ ..................................... ab. Sanmarki SAn1.B. «·, Teinte claire, à lignes élytrales très faibles ou nulles ......... ..............................·.......... ab. alienus SHARP. Collines et montagnes, à l’exception de la région de l’0uest et du Sud, mais dans les Pyrénées; pas en Corse. Dans les ruisseaux frais et les lacs ali- mentés ai fond de gravier. ' _ Europe septentrionale moyenne et occidentale; Sibérie, Mongolie, Japon. 2. Oreodytes septentrionalis GYLL., I ns. Suec., IV, 1827, p. 385. —-— Goz., Mis. Ent., XXII, 1914, p. 123. —-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 427. -— Z1MM., Koi. Rundsch., 19, 1933, p. 185Z ` · 1. Le Catalogue des Coléoptéres de France de SAINTE-CLA1RE DEVILLE, p. 66, re- jette rivalis en ilîdiquant « (non GYLL. ‘?) » et lui préfère fluviatilis STEPH., mais tout à fait à tort, car la description de GYLLENHAL ne laisse aucun doute, surtout le rappro- chant de son assimilis qui est identique à Sanmarki SAHLB. 2. Malgré leurs différences de coloration, rivalis et Sanmarlci constituent indubita- blement les deux formes d’une seule espèce, comme le prouve l’identité de l’aedeagus. lln’y a paslà « un petit problème à élucider », comme le prétend M. IîOULBERT ; il est résolu depuis longtemps. '
156 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES L. 2,7-3,3 mm. — Intermédiaire comme_aspect à rivalis ab. Sanmar/si et ài borealis, mais pronotum à ponctuation plus inégale et plus irrégulière · sur fond alutacé·microréticulé (1), élytres non sinués a l’apex, avec les lignes noires aussi longues, même la première, et bien visibles, mais la sixième et la septième normalement interrompues, à ponctuation assez grosse et peu dense, à rangées normales légèrement perceptibles ; points sétigères de la face externe des métatibias disposés sur une seule rangée longitudinale régulière. 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses trés faible- ment dilatés ; lignes métacoxales assez divergentes. Q. Lignes métacoxales peu divergentes. Espèce très variable. · l «z. Forme étroite, à points du pronotum et des élytres plus gros, taille faible : 2,7-3 mm ................... var. helveticus Riâc. li, Angle pronoto—élytral plus marqué, ponctuation plus [ine, colo- ration foncée plus étendue ; pronotum brun ii pourtour testacé, ` élytres bruns avec quelques taches basales ou sublatérales testa- cées, taille de 3,2 à 3,5 mm .................... var. Devillei REG. Montagnes : çà et la dans les Vosges, le Jura, le Massif Central, les Alpes _ et les Pyrénées ; la var. Devillei dans les Alpes—Maritimes : torrent du Loup, Bevera, la var. helveticus de Suisse pourrait éventuellement être rencontrée dans nos Alpes, car d’après SAINTE—CL.—\IRE DEVILLE, les exemplaires du Jura et de la Grande-Chartreuse s’en rapprochent beaucoup. Torrents et I‘U1Ss(-BHIDÉ. _ _ Europe septentrionale et centrale, Iles Britanniques, nord de l’Espagne et` de l’Italie ; Sibérie, Mongolie. _ Oreodytes borealis GYLL., Ins. Suec., IV, 1827, p. 386. —- Goz., Misc. Ent., XXII,. 1914, p. 122. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. -129. ——- ZIMM., Kol. Rundscb., 19, 1933, p. 184. L. 4--1,5 imm. -— Ovale—oblong, très peu convexe, faiblement brillant, testacé pâle à lignes élytrales noires. Tête avec le bord postérieur noir, . ainsi qu’une tache frontale en Y, à ponctuation presque nulle ; antennes testacées, à derniers articles annelés de brun, ii articles médians un peu allongés. Pronotum subrectangulaire, à bords antérieur et postérieur étroi- i tement rembrunis, ainsi qu’une tache transverse en accolade, ài côtés subarqués, faiblement convergents, imperceptiblement rebordés, large- ment explanés, surtout vers les angles postérieurs qui sont a peu près droits, à base un peu plus étroite que celle du pronotum, marquée d’u,ne impression transversale superficielle, à strie latérale un peu oblique, courte mais nette, à ponctuation inégale, dispersée, superficielle, àpeine visible 1. Chez rivalis le fond du pronotum est simplement microréticulé, chez septentrio- nalis il existe, à Pintersection des mailles, de petits points formant un alutacé super- posé, qui se voit seul ai un faible grossissement.
DYTISCIDAE. —-— OREODYTES 157 sauf à la base et au sommet, sur fond microréticulé. Élytres assez allongés, à bord latéral subsinué avant le sommet, ornés d’une ligne suturale et de huit lignes longitudinales noires, abrégées en avant et en arrière, les qua- trième, cinquième et sixième confluentes vers l’eXtrémité, les deux der- nières largement interrompues et visibles seulement sous forme de quel- ques taches allongées ; ponctuation médiocre, irrégulière, peu dense, il rangées normales à peine apparentes, sur fond microréticulé ; bord laté- ral nettement arqué aux épaules ; angle pronoto—élytral accusé ; épipleures i i non impressionnésà la base. Dessous peu brillant, glabre, noir, à ponctua- tion fine et écartée sur fond chagriné, sauf le milieu de l’abdomen micro- réticulé ; lignes métacoxales divergentes. Pattes testacées ; points séti- gères de la face externe des métatibias disposés presque sur une seule rangée longitudinale ; premier article des métatarses tuberculé au som- met du côté interne, caractère qui n’existe pas chez les deux autres espèces. , 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés ; ongles antérieurs subégaux, légèrement prolongés. 9. Dessus un peu moins brillant. Espèce légérement variable, surtout comme coloration. var. montanus ZIMM. —— Elytres à ponctuation plus forte, a rangées nor- males un peu sillonnées, à lignes noires confluentes. ‘ Commun dans toutes les montagnes, où il habite la zone alpine et subal- pine, dans les eaux courantes ou non, parmi les galets et les graviers ; la var. monlanus, très rare, se montre cà et là. · Europe septentrionale et centrale, Balkans. _ Subfam. NOTERINAE Taille faible. Corps très convexe, compact, à contour latéral continu, sans angle pronoto—élytral, glabre èn dehors des poils sensitifs. Premier · article des palpes labiaux dilaté au sommet. Écusson invisible. Apophyse prosternale sur le même plan que le milieu du prosternum, milieu du méta- sternum formant avec les lamelles internes une grande plaque métasterno— métacoxale surélevée occupant le milieu de la poitrine ; mésoépimères étroits, linéaires ; métaépisternes n’atteignant pas les cavités mésoco- xales ; pattes courtes, les antérieures plus ou moins difformes; protarses et mésotarses distinctement pentamères, comprimés ; ongles postérieurs petits et égaux. (S`. Appareil adhésif constitué par de petites ventouses ·circulaires ou ovalaires ; pénis asymétrique ai méat latéral, paramères dissemblables. Une seule des quatre tribus de la sous-famille est représentée en France, celle des Noierinz`. `
158 coLÉoPTÈREs 11Yn1=nocANTHAnEs Tribu NOTERINI Apophyse prosternale arrondie au sommet ; apophyses métacoxales séparées en deux ailes latérales triangulaires par une profonde échancrure anguleuse ; protibias à éperon externe très développé et recourbé. · La tribu ne compte aussi qu’un seul genre en France. — 21. Gen. NOTERUS CLA11>.v1LLE, 1806 Corps ovale, à plus grande largeur située en avant du milieu, très con- vexe en dessus, plat en dessous, trés brillant, glabre, brun plus ou moins ferrugineux, èrmicrosculpture superficielle ; yeux échancrés en avant par une saillie anguleuse de l’épistome ; dernier article des palpes labiaux aussi · long que les deux précédents réunis et dilaté au sommet qui est souvent subéchancré ; côtés du pronotum rebordés, base subrectiligne ; élytres à _ épipleures très larges et impressionnés en avant, très rétrécis àpartir du premier sternite ; apophyse prosternale spatuliforme ;·plaque métaster- nale subrectangulaire. Profémurs et protibias ép ais, ces derniers à sommet prolongé en capuchon au—dessus du tarse et munis d’une couronne de spi- cules courtes et serrées. 3. Dessous du corps taché de noir ; antennes dila- tées ; protarses et mésotarses à trois premiers articles renforcés et cupu— lés. Ce genre paléarctique comprend six espèces, dont trois se rencontrent en France ; les trois autres habitent la Mésopotamie, la Chine et le Japon. . TABLEAU ons EsPÈcEs 1, Microsculpture du pronotum—(1) constituée par une microréticula— tion extrêmement fine. Face inférieure des métafémurs pourvue, vers son angle apical postérieur, d’une fossette superficielle densement ci- liée (fig. 65) ................................... 1. laevis. —— Microsculpture du pronotum constituée par une microstriolation longitudinale ondulée extrêmement fine. Face inférieure des méta- fémurs dépourvue, vers son angle apical postérieur, de fossette den- sement ciliée (fig. 65) ................................... 2. 2. Prosternum caréné longitudinalement et denticulé sur le milieu de _ son bord antérieur. $2. Points élytraux de l’apex quatre fois plus gros environ que ceux de la base ................... 2. C13·VlCOI'HiS. —- Prosternum non caréné longitudinalement et non denticulé au milieu de son bord antérieur. Q. Points élytraux de l’apex deux fois plus gros environ que ceux de la base chez la f. typ ....... 3. CI'3SSlCOI`IllS. 1. Celle des élytres est beaucoup plus Cliflîcile à apprécier.
DYr1sc1nAE. — NOTERUS 159 1. Noterus laevis STURM, Deuts. Ins., VIII, 1934, p. 135. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 82. — Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 40. —-· GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 495. L. 4-4,3 mm. — Ovale, atténué en arrière, très convexe, très brillant, glabre, avant—corps ferrugineux et élytres bruns. Tête imponctuée, micro- réticulée ; antennes et palp es ferrugineux. Pronotum obscurci en avant et en arrière, parfois aussi sur le disque, marqué d’une fine strie antérieure . l‘ V, ii i- -·'i ` A B Fm. 65. ——— Face inférieure des métafémurs. — A. Noterus laevis Sturm. B. N. clavicornis Deg. ponctuée faisant suite à une fine strie latérale lisse, à ponctuation nulle à l’exception de quelques points latéraux, surfond imp erceptiblement micro- réticulé. Elytres souvent parsemés de macules noirâtres, subrectangulaires obsolètes, à ponctuation constituée par une ébauche de très fine rangée transverse basale sur les côtés et troisrangées longitudinales irrégulières, deux discales et une latérale, de points légèrement renforcés et râpeux en ‘ . le 1 sr i. 1 · i . \" · Fw. 65 bis. —— Antennes des Noierus 6.- A. N. laevis Sturm.— B. N. clavicornis De Geer. — C. N. crassicornis Müll. V arrière, sur fond imperceptiblement microréticulé vers la suture, devenant ' microstriolé latéralement. Dessous brillant, glabre, ferrugineux, à derniers sternites souvent rembrunis ; prosternum caréné, avec le bord antérieur rebordé, un peu excavé de chaque côté et à milieu saillant et denticulé ; v plaque métasterno—métacoxale à quelques points inégaux, irréguliers, très espacés. Pattes ferrugineuses ; premier article des protarses et des mésotarses à peu près aussi long que les quatre suivants réunis ; méta-
160 coLÉoPrÈREs nY1i>Roc.xNTHAnEs fémurs pourvus, vers l’angle apical postérieur, d’une fossette superficielle, densement ciliée, ou aboutit la ligne de points pilifères. 3. Antennes dilatees et pseudocoudées au milieu, avec le cinquième ar- ticle très large, à peu près trois fois aussi large que le sommet du précédent, fortement lobe en dehors, le sixième subsemilunaire, bien moins large que lui, moitie moins long et egalement lobe en dehors, les suivants du sep- tième au dixième un peu moins grands, subsemilunaires et à peu près tous égaux, le dernier triangulaire et terminé en pointe (1). (Fig. 65 bis). 9.. Bord antérieur du prosternum plus profondément excavé de chaque côte ; ponctuation de la plaque métasterno—métacoxale plus grosse, mais encore plus éparse. ` Provence, Languedoc, Gascogne et Guyenne, remonte le long de l`()céan jusqu’à l’île de Noirmoutier et à la Bretagne ; dans les plaines et les petites montagnes, peu commun en France ; non signalé de Corse. Europe méditerranéenne occidentale ; Afrique du Nord. · 2. Noterus clavicornis DE Gene, Mem. Hist. Ins., IV, 1774, p. 402. — Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 39. ——·—·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 497; Bull. Soc. ent. Fr., 1943, p. 13. —-crassic0r·nis OL., Ent., Ill, 1795, 11040, p. 37 (nec MüLLER). ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 83. _ .· L. 4,2-4,5 mm. Fig. 66. — Très voisin de laevis §;*,:v!,i' J dont il se distingue par la microstriolation longitu·· ‘·\ dinale ondulée du pronotum, les points élytraux plus forts, surtout en arrière, ou ils sont élargis en I croissant et munis d’un petit granule antérieur por- »· tant un poil imperceptible (2), irregulièrement dis- ‘ `*—, perses, le sommet de Papophyse prosternale large- Q, ··`i I ment arrondi, les côtés de la plaque metasternale `Ã, "=«;.l;;é?" ,,‘ moins convergents, subp arallèles, les métafémurs ` [ dépourvus de fossette ciliee et les caractères sexuels. Fu;. 66. —— Noterus · . . · da,,iC,,,,.,iS DE Gem 3, Antennes ne paraissant pas coudees, a art1cles · dilatés ai partir surtout du cinquième qui est grand, presque carre, environ une fois et demie aussi large que le sommet du précedent, un peu lobe en dehors, le sixième presque aussi large, mais un peu moins long et également lobe en dehors, les quatre suivants à peine un peu plus étroits, diminuant légèrement de longueur, le onzième effilé (fig. 65 bis) ; dessous à taches noires plus étendues que chez laevis, excepté sur le subnotum generalement immacule. Les points élytraux peuvent ètre renforcés, mais cette variété n’existe pas en France. 1. Il existe en outre d’autres caractères sexuels assez compliqués sur les pattes, qu’il serait trop long d’exp0ser ici. Cf. GUIGNOT, Hydrocanthares de France, p. 493. peîitgette granulation et ce poil existent aussi chez lacvis, mais ils sont encore plus
DYTISCIDAE. — Nornaus 161 Toute la France jusque vers 1.300 mètres ; Corse, ou il est le seul Nolerus connu. Europe ; Asie, jusqu’en(1hine. $4 3. Noterus crassicornis M1LL., Zool. Dan. Prodr., 776, p. 72. ··—ZIMl\I., Ko]. Rundsch., 16, 1930, p. 39. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 500 ; Bull. Soc. ent. Fr., 1943, p. 13. ——— clavicornis Hemssr (pari.) in FUEssLY, Arch. ins. Gesch., V, 1794, p. 125. —-Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 82. L.3,5—3,7 mm. — Plus petit que clavicornis, pronotum généralement plus ferrugineux, points élytraux en général moins forts, un peu moins épars en avant où ils sont disposés en trois lignes longitudinales irrégu- lières, prosternum non caréné longitudinalement, non denticulé en avant, échancrure intermétacoxale faiblement arrondie vers le milieu, caractères sexuels différents. 6. Antennes légèrement pseudocoudées, à cinquième article très dilaté, subrectangulaire, le sixième plus court mais à peine moins large, subsemi- lunaire, lobé en dehors, les quatre suivants également lobés en dehors, diminuant légèrement et progressivement de largeur, le dernier effilé (fig. 56 bis) ; prosternum plan ou subconcave, avec le bord antérieur lar- gement arrondi au milieu. 9,. Prosternum convexe, avec le bord antérieur subanguleux au milieu. zz. Points élytraux assez gros, bien plus gros en arrière qu`en avant. ................................... . ........... f. typique. b. Points élytraux Iins, peu plus gros en arrière qu’en avant .... ................ . ......... . ........... var. simulator Pomu. En France partout, mais surtout sur le littoral, s’élève moins haut dans les montagnes que clavicornis ; la var. simulator dans le Midi méditerranéen seulement. ` Eaux douces et saumâtres. Presque toute l’Europe ; aussi en Chine (t. GschW.)· Subfam. LACCOPHILINAE Taille faible, corps aplati, à contour latéral continu, sans angle pronoto- élytral, glabre en dehors des poils tactiles. Pronotum non rebordé sur les côtés. Écusson invisible. Apophyse prosternale sur le même plan que la base du prosternum, à sommet de forme variée ; ailes métasternales très étroites, en forme de languettes ; métaépisternes n’atteignant pas les ca- vités mésocoxales ; lamelles métacoxales internes détachées en plaque en arrière seulement ; protarses et mésotarses pentamères, à quatrième article bien visible et à peu près aussi long que le troisième; métatarses à articles plus ou moins lobés en dehors, à onychium armé d’un seul ongle (1). l. Ct`. Gmonor, Hydrocanthares de France, 1932, p. 503, note 1, et p. 508, Iig. 349. GUIGNOT
162 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES 6. Appareil adhésif constitué par de petites ventouses ovalaires ; aedea~ gus asymétrique : pénis asymétrique et souvent un peu tordu, il méat la- téral gauche, paramères dissemblahles. En France, comme du reste dans toute la région holarctique, on ne trouve que le genre Lczccophilus sur les cinq genres qui composent la famille. 22. Gen. LACCOPHILUS Liman, 1817 ` Taille faible, corps plat, ovoïde ou ovale, entièrement recouvert d’une microréticulation simple ou double. Tête courte, épistome subtronqué ; antennes minces, sétacées ; palpes maxillaires assez longs et ép ais, à qua- trième article à peu près aussi long que les précédents réunis. Élytres im- ponctués (chez les espèces francaises) en dehors des rangées normales. Apophyse prosternale longue, étroite, aiguë ; apophyses métacoxales tronquées droit, rarement ai bord postérieur sinué ; lignes métacoxales fines, bien rapprochées en avant ; abdomen obliquement strié ; pattes pos- térieures pourvues d’une frange natatoire sur le bord supérieur du tibia et les deux bords du tarse ; métatibias armés de deux éperons inégaux et légèrement bifides ; métatarses il articles fortement lobés en dehors. Les Laccophilus, genre nombreux, ll()lIl()gèI1(§ et probablement trés ancien, comprennent plus de cent quatre-vingts especes, répandues sur le globe ' presque tout entier. Trois seulement habitent la France. ' Ils se rencontrent dans toutes les eaux, de préférence un peu courantes ou tout au moins renouvelées, des plaines et des basses montagnes. TABLEAU mas Espàcns 1 . Pronotum coneolore. Petite réticulation des él}/`trcs bien moins visible que la grande ii la base. Élytres Si taches confuses ........... 2. —- Pronotum taché de noir au moins sur le bord postérieur. Petite réti- culation des élytres bien plus visible que la grande ai la base. Élytres à taches nettes .................. . ......... 1. variegatus. 2. Base du pronotum peu avancée au milieu. Tête a rétieulation en grande partie simple. Métacoxas pourvus d’un appareil stridula- toire (fig. 68) .................................. 2. hyalimls. ——- Base du pronotum nettement avancée en angle au milieu. Tête à· réticulation en grande partie double. Métacoxas sans appareil stri- dulatoire ...... : ................. . ............ 3. minutus. 1. Laccophilus variegatus GERM., F aim. [ns. Eur., 1812, 3, t. 6. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 84. —-— Z1MM., Kel. Rundsch., 16, 1930, p. 46. — GUIGN., Hydr. Er., 1932, p. 510. · L. 3,5-4 mm. —— Ovale-oblong, atténué en arrière, peu convexe, brillant,
l I DYTISCIDAE. —— LAcco1>mLus 163 glabre, varié de brun et de testacé. Tête testacée, noiràtre au milieu du bord antérieur et du bord postérieur, à côtés peu arqués, fortement con- vergents, à base faiblement avancée au milieu, avec quelques petits points en avant, à microréticulation simple en mailles très inégales. Pronotum · testacé, noirci sur les bords antérieur et postérieur, à côtés peu arqués, à base faiblement avancée en pointe au milieu vers l’arrière, à surface micro- réticulée en mailles très inégales, avec un amas transversal de points en 7 `E `§?i:2?îi?Éï·Ãlë?i î ( `·,=! ' ;,gÈ,§*·~,`,§ . ‘ : È, / `.\ "`\ëî.l~?·"` fr F10. 67. —— Laccophilus FIG. 68. —- Ligne stridula- hyalinus De Geer. toire des métacoxas de · Laccophilus hyalinus De ' Geer. avant. Élytres brun foncé à dessin testacé, formé d’une bordure latérale, de deux fascies irrégulières, l’une postbasale, oblique, souvent décompo- sée en deux taches, l’autrepostmédiane, d’un petit trait uxtascutellaire et «l’une macule préapicale, la couleur foncée souvent parsemée d’irrora- tions testacées ; rangées normales à points fins, nombreux, très irréguliers ; réticulation double, la grande à mailles polygonales et très obsolètes, la petite à mailles subarrondies, régulières et bien imprimées. Dessous bril- lant, glabre, testacé ferrugineux ; métacoxas dépourvus d’appareil stri- dulatoire ; sternite anal légèrement biimpressionné, à bord postérieur échancré de chaque côté. Pattes testacé ferrugineux, les métatarses à lobes assez étroits et très longs. 3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement épaissis; onychium des métatarses épineux latéralement avec un ongle _ large au milieu. $2. Onyehium des métatarses non épineux latéralement et armé au mi- lieu d’un ongle long et mince. Les variations affectent surtout la coloration. a. Fascie testacée postérieure des élytres absente. . ab. Mülleri Z1MM. b. Elytres presque uniformément bruns ou entièrement bruns .... ................................. . ab. parumpunctatus O. Sen. c. Forme claire, à élytres testacés avec seulement quelques macules brunes ......................... . ......... ab. flavidus Guieu. Toute la France, sauf les hautes montagnes ; Corse. Dans les mares profondes, les marécages et aussi les eaux saumâtres.
164 COLÉOPTÈRES HY1:>RocANCrHAP.Es Europe méditerranéenne, centrale et occidentale ; Afrique du Nord; Asie occidentale. _ X 2. Laccophilus hyalinus DE GEEB, Mém. Hist. Ins., [V, 1774, p. 406. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 85. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 47. ·——·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 505. · Fig. 67. —- L. 4,5-5 mm. —- En ovale large, régulier, peu convexe, très brillant, glabre, varié de testacé et de verdâtre. Tête d’un testacé foncé, subconcolore, presque imponctuée, à microréticulation en mailles polygo- nales, très irrégulières, en grande partie simple ; antennes et palpes tes- tacés. Pronotum testacé foncé, subconcolore, a côtés faiblement arqués, fortement convergents, a base peu avancée au milieu vers l’arrière, à sur- face microréticulée comme la tête, avec un amas transversal de points en avant. Élytres d’un testacé verdâtre foncé avec un dessin peu net, testacé pâle, vitreux, consistant en une bordure latérale présentant quatre petites dilatations et quelques taches linéaires longitudinales placées les unes à la base, les autres après le milieu ; rangées normales à points très fins et très rlésordonnés ; réticulation double, la grande a mailles polygonales nettes, la petite à mailles également polygonales, irrégulières, très obsolètes vers la base. Dessous brillant, glabre, testacé ; apophyse prosternale compri- mée ; lamelles métacoxales externes pourvues d’un appareil stridulatoire, formé d’une série de petites arêtes parallèles, disposées en demi—cercle' (fig. 68) ; sternite anal largement biimpressionné. Pattes testacées. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement épaissis ; onychium des métatarses comme chez variegalus ; sternite anal à bord postérieur régulièrement arrondi. Q. Onychium des métatarses comme chez variegaius ; sternite anal ai bord postérieur sinué. Espèce un peu variable. a. Dessin élytral testacé réduit, mais très net sur le fond obscur (pictus Küst.) ............................ ab. Küsteri Mzxns. b. Forme grande, testacée, subconcolore ....... ab. testaceus AUBÉ. Toute la France sauf les hautes montagnes, l’ab. Küstcri en Corse, l’ab. ` lestaceus dans la région méditerranéenne, mais surtout sa partie africaine, Eaux courantes et mares alimentées. Europe ; Afrique du Nord, Canaries ; Asie occidentale et Sibérie. É 3. Laccophilus minutus L., Syst. Nat., éd. 10, 1758,1, p.412. —Z1MM. Ko]. Rundsch., 16, 1930, p. 47. —— GU1oN., Hydr. Fr., 1932, p. 508. —— obscurus PANZ., Ent. Germ., I, 1794, p. 77. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 85. - L. 4,2-4,8 mm. —-Très voisin de hyalinus. Forme légèrement plus étroite, teinte verdâtre souvent plus accusée, microréticulation de la tête en ma- jeure partie double, mais les grandes mailles peu distinctes, antennes et
DYTxsc1DAE. ·-— COPELATUÉ 165 palpes a sommet noirâtre, base du pronotum nettement et anguleusement saillante au milieu, élytres à taches à peine visibles, métacoxas dépourvues d’appareil stridulatoire. Le pénis est bien différent. Les variations en France sont négligeables. Toute la France, sauf les hautes montagnes : Corse. Dans les eaux calmes ou faiblement courantes. Europe ; Afrique du Nord ; Asie occidentale, Turkestan et Sibérie. · Subfam. COLYMBETINAE Taille moyenne. Corps glabre, à dessus le plus souvent réticulé. Bord antérieur des yeux échancré par une saillie anguleuse de l’épistome. Écus— son visible. Apophyse prosternale située sur le même plan que le milieu du prosternum ; métaépimères cachés ; lamelles internes des métacoxas non détachées en plaques (1). 8. Protarses et mésotarses à ventouses le plus souvent ovalaires; aedeagus à pénis en général légèrement asymé- trique, à paramères semblables. TABLEAU nss Tmizos 1 . Ongles postérieurs égaux. Articles métatarsaux non lobés en dehors. 2. Face inférieure des métafémurs sansfrange de soies près de l’angle apical postérieur (fig. 69) .......... . ...... (p. 165) Copelatini. 2’. Face inférieure des métafémurs pourvue d’une frange de soies près de l’angle apical postérieur (fig. 69). ....... (p. 167) Agabini., 1’. Ongles postérieurs inégaux. Articles métatarsaux lobés en dehors. ..................................... (p. 195) Colymbetini. · Tmeu COPELATINI Ailes métasternales généralement en lanières étroites. Métafémurs non franges de soies en dehors ; métatarses à articles non lobés en dehors, à ' ongles égaux. Abdomen rayé sur les côtés de longues strioles obliques. 5. . Paramères appendiculés au sommet. La tribu n’est représentée en France que par le genre Copelatus. 23. Gen. COPELATUS En1cHsoN, 1832 Forme allongée, peu convexe, à fond microréticulé en dessus. Pronotum finement rebordé sur les côtés. Élytres continuant le contour dupronotum, souvent marqués d’un nombre variable de stries longitudinales chez les · espèces exotiques (2). Prosternum tectiforme à apophyse continuant sur l. Caractère non valable pour les genres exotiques. 2. Il n’est pas possible de maintenirle sous-genre Liopterus qui se relie aux Copelatus s. str. par de nombreuses formes de passage, n’affectant parfois même qu’unseu1 sexe.
166 CSLÉOPTÈBES HYDRocANTHAREs le même plan, obtuse au sommet ; ailes métasternales en Ianguettes très étroites ; apophyses métacoxales formant deux lobes séparés par une · profonde échancrure ; lignes métacoxales très rapprochées en arrière. Pattes assez grêles, à métafémurs dépourvus de frange de soies à leur angle apical postérieur. 5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses généralement peu dilatés. S2. Élytres parfois striolés. ` Pres de deux cent dix especes composent ce genre, réparti dans toutes les régions chaudes du globe. Une seule espèce le représente en France et une seconde en Corse. ' — TABLEAU mas Esr·ÈcEs 1. Sculpture du dessus assez forte. ............. 1. haemorroidalis. —- Sculpture du dessus très superficielle, même nulle par endroits .... .............................................. 2. atriceps. X 1, Copelatus haemorroidalis F., Mant. Ins., 1, 1787, p. 191 (1), ·——BALF,- BR., Ann. Mag. nat. Hist., III, 1939, p. 105. ——— r·ufico1lis§ScHALL., Abh. /`/· ``is , , ···'' « `”`ç"__r,,P·É`—" . A \‘ . _! . ai iiâm “" gta? [ liïïîiê Ã i` ëîff `ÃÉÉÉ: `~ · ir if ‘) a V *13.; Fl '· , `Ã. P' ' É ‘· .] ·~ B `· ' Fu;. 69. -— Face inférieure des métafémurs. F10. 70. — Copelatus hacmor A. Copelaîini. — B. Agabini. roidalis F. Nat. Ges. Halle, I, 1783, p. 313 (nom. pr.) (2). —- Goz., Misc. Ent.,XX, 1912, p. 80. -——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p.515. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 140. Fia. 70. ——— L. 7-S mm. —- Oblong, très atténué en arrière, peu convexe, médiocrement brillant, glabre, brun. Tête brun ferrugineux, assombrie sur le vertex, à ponctuation fine et obsolète en avant, plus forte et plus dense en arrière ; antennes et palpes testacés. Pronotum brun ferrugineux, 1. Et non p. 193 comme Pindique Dns Gozrs, ni p. 192 comme Pînscrîvent ZIMMER· MANN et M. BAL1=oUR-BnowNE. 2. Avec juste raison ZAITZEV (Rev. Russ. Ent., VII, 1907, p. 121 ) a fait observer qu’on ne peut conserver le nom fle Dyiiscus rujîcollis SCHALL. (nunc Copelatus) préoccupé par Dytiscus rrzficollis DE GEE12 (nunc Haliplus).
DYTISCIDAE. -—- coPEL.xTUs 167 obscurci en avant et sur le disque, à côtés légèrement arqués et conver- gents, a angles postérieurs droits, à sommet brièvement arrondi, à ponc- tuation moyenne, inégale, plus forte sur les côtés et plus ou moins aciculée suivant le sexe. Élytres bruns, un peu éclaircis latéraleInent,à ponctuation assez forte et très dense, aciculée en avant, à rangées normales fines, peu régulières. Dessous peu brillant, en grande partie noir ; prosternum et son apophyse tectiformes, presque carénés ; lignes métacoxales extrèmement _ rapprochées en arrière, divergentes et un peu sinuées en avant; ponc- tuation médiocre sur les côtés du métasternum; côtés des métacoxas et des premiers sternites a fines strioles arquées. Pattes testacé ferru- gineux. 3‘. Points latéraux du pronotum légèrement aciculés ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés et pourvus en dessous nor- malement de seize petites ventouses disposées sur quatre rangs ; ongle antéro-interne imperceptiblement plus court et renforcé, métatarses gar- nis d’une frange natatoire sur leurs deux bords. $2. (lôtés du pronotum nettement aciculés, élytres plus fortement aci- culés ; métatibias et métatarses garnis d’une frange natatoire sur leur bord Supérieur seulement. A peu près partout, sauf dans les hautes montagnes, mais assez localisé; _ Corse. Eaux douces et saurnâtres, ralrnes ou 51 courant insensible, souvent parmi les joncs et les roseauX. Toute l’Europe, excepté l’extrême nord ; Trans<·aucasie ; Afrique du Nord, où il est tres sporadique (PEvER1MnoF1=‘). 2. Copelatus atriceps SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 367. —- REG., Mém. Soc. ent. Belg., [V, 1895, p. 157. —····ZIMM., Kol. Piundsch., 20, 193-1,p.141. · L. 7-7,5 mm. —— Ne diffère du précédent que par la couleur de la tète noiràtre, celle du pronotum et des élytres brun clair et surtout par la sculp- ture du dessus bien plus fine, effacée sur le pronotum et en arrière des ély— tres, consistant en petits points, seulement très brièvement aciculés sur les côtés du pronotum et la première moitié des élytres chez la Q. Iles vorso-—arde<, Portugal ; Afrique du Nord. ' Tribu AGABIN1 Dessus généralement marqué d’une réticulation, doublée plus rarement d’une ponctuation. Ailes métasternales le plus souvent en triangle plus ou moins large; métafémurs pourvus sur leur face inférieure d’une frange de soies vers l’angle apical postérieur. Cî. Paramères non appen- diculés. `
168 CoLÉoPTÈnEs nYDnoc.xN'r11AnEs TABLEAU DEs GENRES 1 . Pronotum pourvu d’une série de points le long du bord antérieur, au moins sur les côtés. Lignes métacoxales distinctes .......... 2. —- Pronotum dépourvu de série de points le long du bord antérieur. Lignes métacoxales presque effacées .......... 26. Motronectes. 2 . Épipleures progressivement rétrécis j usqu’au sommet. 24. Platamblls. — Épipleures brusquement rétrécis au niveau du premier sternite. . . ............................................ 25. Agabus. 24. Gen. PLATAMBUS T1roMsoN, 1860 Pronotum rebordé sur les côtés. Élytres variés de testacé et de brun foncé, à épipleures progressivement rétrécis jusqu’au sommet. Apophyse prosternale un peu dilatée ; ailes métasternales très étroites ; pattes posté- rieures relativement robustes. · Le genre groupe neuf espèces qui habitent la région paléarctique et les Indes. Une seule se rencontre en France. X Platambus maculatus L., Syst. Nat., 10, I, 1738, p. 412. — Goz., Misc. Ent., XX, 1912,p. .51. —GU1GN,, Hydr. Fr., 1932, p. :319. —Z1MM., Kel. Bundsch., 21, 1935, p. 63. ` , Fig. 71. —- L. 7-8,5 mm. ·—‘ Régulièrement i` ', ovale, large, court, assez convexe, peu brillant, varié de noir et de testacé. Tête noirâtre, avec le devant et deux macules sur le vertex, sou- · vent réunies, d’un ferrugineux clair, à fond réticulé en mailles irrégulières, contenant cha- ‘ lv iii X cune un point m1nuscule ; antennes et palpes »‘ ·, testace ferrugineux.- Pronotum testace ferrug1— neux, à bords antérieur et postérieur noirs, à B côtés subrectilignes, assez convergents, nette- '! l i ment rebordés, ài ponctuation nulle, en dehors i i '’i' "“ if d’une rangée antérieure irrégulière et d’un ` ' ’ début de rangée de chaque côté de la base, à Fu;. 71. réticulation en mailles très irrégulières, renfer- Plammbus macultzms L' mant la plupart un ou deux petits points. Élytres testacés, avec la base, la suture, le sommet et quatre bandes longitudinales noires, la première abrégée en avant et souvent fusionnée avec la bande suturale, la deuxième élargie en dehors vers l’avant où elle atteint la base, la troisième réduite à deux fragments, la quatrième abrégée en avant et souvent interrompue au milieu ; ponctuation nulle, rangées normales presque invisibles ; réticu-
` DYTISCIDAE. ——- Aeixeus 169 lation irrégulière, avec un ou plusieurs points minuscules dans presque toutes les mailles, assez superficielle au milieu, plus profonde, subcoriacée et sans petits points sur les côtés et la partie postérieure. Dessous ferru- gineux ; apophyse prosternale subrhomboïdale, fortement convexe au milieu, aiguë à l’extrémité ; ailes métasternales en languettes très étroi- tes; lignes métacoxales entières, assez écartées, subparallèles en avant; surface non ponctuée mais microsculptée. Pattes ferrugineuses. A B Fm. 72. - Ailes métasternalés d’Agabus. A. A. (Gaurodytcs) Solieri Aubé. —- B. A. (Erzglenus) undulaius Schrank. 5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, légè- rement dilatés et pourvus, à partir de la moitié apicale du premier article, d’une semelle de poils—ventouses ; ongles antérieurs très légèrement élar- gis. Espèce assez variable comme taille, sculpture et coloration. cz. Élytres noirâtres ai bord latéral ferrugineux ainsi que trois ma- eules .................................. ab. cantalicus Pic. I1. Elytres noirâtres a bord latéral et une macule juxtascutellaire fer- rugineux ................... · ........... ab. inaequalis PANz. 0. Elytres noirs à bord latéral seul ferrugineux. . ab. inornatus Scnirs. d. Q à dessus entièrement eoriacé, ....... var. Q Graëllsi GEMM.·l’1AR. Toute la France, s’élève dans les montagnes jusqu’à l’étage alpin, la var. Graëllsi en Auvergne et dans les Alpes. Lacs alimentés et bord des eaux cou- rantes. Toute l’Europe ; Transeaueasie, Asie Mineure, Sibérie, Mongolie. 25. Gen. AGABUS LEACH 1817 Corps ovale, souvent foncé. Dessus réticulé. Pronotum à côtés rebordés, En deux rangées transversales de points, l’une antérieure parfois interrom- pue au milieu, l’autre postérieure, le plus souvent fragmentée. Lignes métacoxales divergentes; Face inférieure des métafémurs pourvue, près — de l’angle apical postérieur, d’une frange de soies sortant d’un court sillon longitudinal ; premier article des métatarses à bord inférieur muni d’une Oll deux rangées de spicules ; ongles postérieurs égaux en longueur, mais parfois de forme différente. 6. Deux ou trois premiers articles des ·
170 coLÉoPrÈREs 11YDRoc.¤.NTnA1>.Es i protarses et des mésotarses, exceptionnellement quatre ou cinq chez quel- ques espèces exotiques, dilatés et garnis d’une semelle de poils—ventouses ou de petites ventouses ovalaires, très rarement circulaires ; ongles anté- rieurs parfois prolongés et dissemblables ; ongles postérieurs souvent très petits (1) ; pénis fréquemment un peu asymétrique, paramères semblables. _• :; !. Fm. 73. ——- Rangées élytrales d’Agabus. _ A. S0us—genre Gaurodytes. —— B. Sous-genre Agabmectes. Le genre, un des plus riches des Dytiscides, se compose d’un peu plus de deux cents espèces, habitant presque toutes la région holarctique, un petit nombre les hauts massifs abyssins et l’Est—Africain.Vingt-quatre seulement se rencontrent en France et en Corse. · On les trouve dans les eaux stagnantes, sauf celles du sous-genre Agabi- necies, qui préfèrent les ruisseaux étalés et peu profonds ; aussi celles-ri possèrlentrlles des pattes postérieures courtes, larges et robustes. A B Fm. 74. — Angle antérieur du pron0tum·d’Agabus. A. Sous·genre Gaurodgtes. —-— B. Sous—genre Parasternus. Cette multitude d’espèces a rendu nécessaire le sectionnement du genre en plusieurs s0us—genres · TABLEAU DES soUs-GENRES l . Ailes métasternales terminées en triangle large ou étroit (fig. 72) . 2 . ——- Ailes métasternales terminées en languettes subparallèles. ....... .............................................. 5 . Eriglenus. l. Ce caractère serait précieux s’il était fidèle, malheureusement il ne se présente pas chez toutes les espèces et par contre il apparaît dans des genres voisins. 2. M. J. Bsnroun-Brzowwn (Ann. Mag. nat. His., 11, 1939, p. 107) ayan.: critiqué _ à juste titre les sons-genres que j’avais établis dans les Aga bus, j'ai revisé le genre et modifié les caracteristiques des sous—gen1·es,
I DYTISCIDAE, —— Acaisus 171 2. Rangées élytrales constituées par des points gros ou moyens, isolés ou très rarement un peu groupés (fig. 73). Long éperon métatibial court, atteignant au plus le sommet du premier article du tarse ou exceptionnellement le dépassant très légérement. Articles 2-4 des métatarses au moins deux fois aussi longs que larges ....... 3. — Rangées élytrales constituées par de très petits points groupés en amas, où ils sont très rapprochés entre eux et même confluents (fig. 73). L-ong éperon métatibial atteignant au moins le milieu du deuxième article du tarse. Articles 2-4 des métatarses seulement un peu plus longs que larges ..................... 4. Ag3.biI16GlJ€S. Z}. Série antérieure de points du pronotum largement interrompue au milieu, trés rarement moyennement interrompue. Base du pronotum _ obliquement impressionnée devant les angles postérieurs. (Z`. Protarses et mésotarses à deux premiers articles seulement dilatés et feutrés en dessous (1) .............................. . 1. Dichonectes. — Série antérieure de points du pronotum non interrompue au milieu ` ou très étroitement. Base du pronotum sans impression préangulaire; 3. Protarses et mésotarses à trois premiers articles au moins dilatés et feutrés en dessous ......................... . ........... 4 . 4. Angles antérieurs du pronotum non éversés en dehors (fig. 74). Face externe des métatibias sans gros points spiculifères(non compris ceux des rangées marginales) ou a gros points très peu nombreux. 8. Pre- miers articles des métatarses non sillonnés en dehors ; ongles posté- rieurs semblables ou subsemblables .............. 2. Ga.u1‘0dyl:eS. — Angles antérieurs du pronotum éversés en dehors, surtout chez le 5‘ (fig. 74). Face externe des métatibias presque entièrement couverte de gros points spiculifères. 6. Premiers articles des métatarses sillon- nés le long de leur bord externe ; ongles postérieurs dissemblables (2). ..... Ã ....................................... 3. Parasternus. - TABLEAU DEs Esr>ÈcEs 1. Subg. Dichonecies _ I . Bord inférieur du premier article des métatarses muni de deux ran- gées de points spiculifères (fig. 75). Élytres sans petit point dans l’intérieur des mailles ou seulement dans de très rares mailles. 2. — Bord inférieur du premier article des métatarses muni d’une seule rangée de points spiculifères (fig. 75). Élytresp avec un petit point dans l’intérieur de nombreuses mailles ............. 4. bînotatus. 2. Pronotum ài plus grande largeur située en avant du milieu. Bord laté- ral des élytres distinctement arqué aux épaules ..... ; l. Cephalotes. 1. Parfois le troisième article est faiblement dilaté mais non feutre. 2. Ils sont dissemblables comme forme, mais de longueur égale, compte tenu de leur · courbure différente.
172 COLÉOPTÈRES HYDROCAN'lÉ`HARES ·- Pronotum à plus grande largeur située vers la base. Bord latéral des élytres subrectiligne aux épaules ......................... 3. 3. Mailles de la réticulation élytrale fines et sans points sur leurs inter- sections. Série antérieure de points du pronotum largement inter- rompue au milieu ........................... 2. bigtllitatus. — Mailles de la réticulation élytrale un peu ruguleuse, surtout en ar- rière, et marquées de points superficiels sur leurs intersections. Série antérieure de points du pronotum médiocrement interrompue au milieu. ..................................... 3. glltliûiius. 2. Subg. Gaurodyies _ 1 . Premier article des métatarses muni de deux rangées de points spi- · culifères le long de son bord inférieur, l’une interne, parfois courte, l’autre externe (1). Lignes métacoxales atteignant nettement en avant le bord postérieur du métasternum ..................... ‘. . 2. —-· Premier article des métatarses muni d’une seule rangée de points spiculifères le long de son bord inférieur, du côté externe. Lignes métacoxales n’atteignant pas en avant le bord postérieur du méta- sternum . ............................................ 13. 2. Mailles de la réticulation élytrale bien plus grandes que les points des rangées normales. ....................................... 3 . ——· Mailles de la réticulation élytrale plus petites que les points des ran- · gées normales ou tout au plus égales., ..... . ............... 7. 3. Mailles élytrales allongées, au moins sur la moitié antérieure. 8. Ongles antérieurs dissemblables ....................... 4 . ——— Mailles élytrales non allongées. C5`. Ongles antérieurs semblables. 6. 4. Pronotum à mailles irrégulières, à côtés teintés de ferrugineux, au moins en avant. Rangée spiculifère inférieure de la face externe des métatibias à points simples ..................... 5. striolatus. — Pronotum à mailles très allongées, à côtés noirs. Rangée spiculifère _ inférieure de la face externe des métatibias à points placés dans une r strie . .................... . ............................ 5 . 5. Base du pronotum aussi large que celle des élytres et incurvée près des angles postérieurs, qui sont plus ou moins aigus. Forme large et assez convexe ................................. 6. bipustulatus. —— Base du pronotum plus étroite que celle des élytres et à peine incur- vée près des angles postérieurs, qui sont droits ou obtus et parfois même un peu arrondis. Forme légèrement plus étroite et subdépri- mée ....... _ ................................. 7 . Solieri. 1. Ce caractère est parfois inüdèle chez paludosus F., mais celui-ci se reconnaîtra facilement à la rangée basale de points du pronotumséparée en quatre fragments, carac- · tère qu’il est seul à posséder chez les Gaurodytes de France.
1;>Ysrr1c1DAE. —— AGABUs 173 6. Fond du pronotum éparsement pointillé. Métafémurs non strigueux ou très faiblement. Élytres noirs et brillants ..... 8. melanarius. ——— Fond du pronotum microréticulé. Métafémurs strigueux. ·Élytres bruns et ternes ............................... 9. Sturmi. A B _ ` Frs. 75. —-_Rangée spieulifère du bord inférieur du premier article des métatarses d’Agabus.——— A. A. (Dichonectes) bigutlaius Ol. -—— B. A. (Dichonectes) binotatus Aube. l 1 l ' s I · . I " l I I z»O-.,______ _; l t«·6--_,__ . y , 1 I Q I 76 77 Fm. 76 et 77. — Rangée spieulifèrers de la face externe des métatibias d’Agabus. -— 76. A. (Gaurodytes) unguicularis Thoms.—- 77. A. (Gaurodyles) con gener Payk. 7. Mailles élytrales dépourvues de petits points dans leur intérieur. Points des rangées normales peu plus fins en avant qu’en arrière. Élytres noirs, très rarement bruns ........................ 8 . —— Mailles élytrales pourvues çà et là de petits points dans leur inté- rieur (1). Points des rangées normales bien plus fins en avant qu’eI1 arrière.Élytres bruns, ferrugineux ou testacés, tacb etés ou non. 11 . 1. Ces points demandent un fort grossissement pour être vus, ils sont presque nuls chez les Q coriacées.
174 COLÉOPTÈRES HYDRocANTHAnEs S . Face externe des métatibias à bord inférieur longé par une rangée en· tière de points spiculifères (fig. 76). 6. Ongle interne des protarses denté ou subdenté ...................................... 9. —·— Face externe des métatibias à bord inférieur longé par une rangée de ' points spiculifères très abrégée, parfois même nulle (fig. 77). 6. Ongle interne des protarses non denté ................. 13. Congener, il. Série basale de points du pronotum non ou ài peine interrompue au milieu. Rebord latéral du pronotum large, aussi large en arrière que les articles antennaires. 6. 38 sternite sans appareil stridulatoire. . . .......................................... . 10. uliginosus. —- Série basale de points du pronotum largement interrompue au milieu. Rebord latéral du pronotum étroit, moins large en arrière que les articles antennaires. 6. 39 sternite pourvudatéralement d’un appareil stridulatoire .......................................... 10 , 11). Pronotum et élytres sans petits points sur les intersections de mailles ou à petits points rares et obsolètes. Points de la série latérale du pro- notum aussi gros que ceux dela série basale ........ ll. affinis. —-- Pronotum et élytres avec des petits points sur les intersections de mailles. Points de la série latérale du pronotum plus petits que ceux de la série basale ......................... IÈ. UI1g`l1iOl1l3.I'iS. ll . Série basale de points du pronotum divisée en quatre fragments, deux de chaque côté (fig. 78). Élytres non mouchetés. 6. Ongle antérieur interne simple .................................. 14. paludosus. —- Série basale de points du pronotum divisée en deux fragments, un de ebaque côté (fig. 78). Élytres plus ou moins mouchetés de noir ou de brun, au moins à la base et sur les côtés. 6. Ongle antérieur in- ' terne denté ............................................ 12. li. Métafémurs entièrement testacés. Pronotum généralement biponctué de noir sur le disque. Élytres testacés à nombreuses mouchetures brunes ..................................... 15. nebulosus. —~ Métafémurs partiellement noirs. Pronotum généralement testacé eoncolore. Élytres brun ferrugineux nébuleux, En mouehetures brunes seulement à la base et sur les côtés. ............ 16. COIISDGTSHS. ll}. Antennes entièrement ferrugineuses. Rebord latéral du pronotum à peu près entier. Fond des élytres. nettement microréticulé sur toute la surface, excepté ài la région juxtascutellaire ..... 17. neglectus. —~ Antennes rembrunies sur le ou les derniers articles. Rebord latéral du pronotum n’atteignant manifestement pas les angles antérieurs. Fond des élytres à peu près lisse en avant, microréticulé tout au plus en arrière ............................................ 14. 1-1. Réticulation du pronotum et de la base des élytres présentant un petit point sur Pintersection des mailles. Dernier sternite plus ou moins ridulé et in fond en grande partie microréticulé. 18. chalconotus.
DYTISCIDAE. —- AcABUs 175 —— Réticulationl du pronotum et de la base des élytres presque sans petits · points sur l’1ntersect10n des mailles. Dernier sternite non ridulé et à fond en grande partie lisse. ................ 19. melanocornis. 3. Subg. Parasiernus A Une seule espèce ............................. 20. subtilis. ` 4. Subg. Agabinecies ' 1. Élytres bruns, concolores. Série antérieure de points du pronotum très largement interrompue au milieu. ............ 21. brunneus — Élytres noir bronzé, avec deux petites taches testacées en arrière. Série antérieure de points du pronotum étroitement interrompue au milieu ........................................ 22. didymus. · · 5. Subg. Eriglenus - 1 . Élytres à taches claires bien limitées, à réticulation formée de mailles subarrondies et régulières .................... 23. undulatus. — Élytres sans taches claires bien limitées, a réticulation formée de mailles polygonales et irrégulières .............. 24. labiatus. Subg. Dichonectes GUIGNOT (1) O Série antérieure de points du pronotum largement ou rarement moyen- nement interrompue au milieu ; base du pronotum obliquement impres- sionnée devant les angles postérieurs. Long éperon métatibial court, n’at- teignant pas la moitié du premier article du tarse ou tout au plus le dé- passant légèrement. 52 Protarses et mésotarses à deux premiers articles seulement dilatés et feutrés en dessous. 1. A. (Dichonectes) cephalotes Rnicnn, Ann. Soc. ent. Fr., I, 1861, p. 202. —- SHARP., On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 494. — Z1MM., Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 160. ' L. 8-10 mm. ——- Oblong, allongé, subparallèle, déprimé, brillant, noir. Tête large, à deux taches rougeâtres très obsolètes sur le Vertex, à réticu- lation effacée ainsi que quelques petits points ; antennes brunes, assez épaisses. Pronotum arrondi en avant, rétréci presque en droite ligne en arrière, à côtés fortement rebordés, à angles postérieurs obtus-arrondis, 1. On doit rejeter le nom de Dichodytes que Tn0MsoN (Bull. Soc. ent. Fr., 1886, p. x) a créé pour Gaurodgtes angusticollis SAHLB., comme cette espèce ne diffère pas sensiblement des Gaurodytes de THoMs0N, Dichodytes est synonyme de Gaurodytes et il convient de donner un nom au groupe des guttatus et biguttatus qui, eux, ont des caractères bien différents d’angusîic0llis. Cf. GUIGNOT, Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 21.
176 _ coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHARES marqués d’une série oblique de gros points dans l’impression, à réticula- tion très fine et très superficiellel Élytres plus larges que la base du prono- tum. a rangées normales de gros points mélangées en arrière ; réticulation très fine et très superficielle, à mailles moyennes, très irrégulières, un peu transversales. Dessous noir; apophyse prosternale subdiscoîdale. Pattes brun foncé, grêles ; long éperon des métatibias n’atteignant pas le milieu du premier article des métatarses qui est très long. 5* Deux premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés et munis d’une semelle adhésive (1). Espèce spéciale à la Corse ; dans les ruisseaux de montagne. X 2. A. (Dichonectes) biguttatus OL., Ent., [II, 1795, 40, p. 26. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 60. —~ GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 540. — ZIMM., Kol. Rundsch., 20,1934, p. 164. L. 8,5-11 mm. —— Ovale, large, très convexe, brillant surtout en avant, généralement noir, à fond lisse. Tête biponctuée de rouge foncé sur le ver- tex, à réticulation superficielle, irrégulière, marquée de points microsco- piques dans les mailles ; antennes ferrugineuses à dernier article souvent noirci au sommet ; palpes noirâtres, ferrugineux à l’extrémité. Pronotum souventrougeâtre vers les angles postérieurs, a côtés arqués, surtout en avant, et légèrement convergents, étroitement rebordés, ‘à angles posté- rieurs à peine obtus, arrondis au sommet, à série antérieure de points très fins, disposés ordinairement sur une seule rangée, très largement interrompue au milieu, souvent surplus du tiers de sa longueur; réticulation a peu près semblable à celle de la tête. Élytres ornés chacun de deux points latéraux testacés, l’un postmédian, l’autre préapical ; réticulation à mailles irrégu- lières, à peine plus grandes que les points des rangé es normales, plus fortes et coriacées en arrière et sur les côtés, chacune contenant un tout petit point ; rangées normales distinctes, plus fortes et mêlées en arrière ; ran- gée suturale à points très fins et écartés, effacée en avant. Un angle pro- noto—élytral très faible. Dessous noir, souvent avec le bord postérieur des sternites rougeâtre ; apophyse prosternale large, arrondie sur les côtés et à la pointe ; ailes métasternales en triangle large ; bord antérieur des méta- coxas à sommet de la courbe situé un peu en dehors du milieu des côtés ; lignes métacoxales très divergentes et souvent subsinuées en avant. Pattes noirâtres, à genoux ferrugineux, ainsi que les protarses et les mésotarses. 3‘. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés et munis d’une semelle adhésive à partir de la moitié apicale du premier article ; ongle antérieur interne fortement denté en dessous ; frange natatoire du bord inférieur des métatarses occupant les deux premiers articles seulement ; sternite anal longitudinalement striolé en arrière. 1. Pour les Agabus, quand il est parlé simplement de semelle adhésive, elle n’est· constituée que de poils—ventouses.
DYTISCIDAE. —- AGABUS 177 S2. Dessus à réticulation un peu plus forte ; sternite anal plus faiblement striolé. . Espèce assez variable. u. Taches élytrales absentes ...,.............. ab. pauper Scmns. b. Côtés du pronotuni et élytres testacé ferrugineux ou brun rou- geâtre .............................. ab. nigricollis Zounx, «·. Forme moins convexe, plus étroite, à angle pronoto-élytral un peu plus prononcé ................. · .......... var. nitidus L. «l. $2 a élytres avec des mailles plus petites et plus profondément imprimées ......................... var. Q impressus Ponra. Partout en France, dans les eaux calmes ou peu courantes des collines [ ·et des basses montagnes, monte rarement dans 1’étage subalpin ; la var, nitidus plutôt dans le Sud. _ Europe méridionale ; Asie occidentale ; Afrique du Nord, Canaries et Egypte. EA 3. A. (Dichonectes) guttatus PAYK., Faun. Suec., I, 1798, p. 211. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 62. —- GU1eN., Hydr. Fr., 1932, p. 344. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 167. · L. 7,5-9,2 mmî —-— Voisin de biguliaius dont il diffère par la forme un peu plus allongée, moins arrondie sur les côtés, moins convexe, la teinte généralement d’un noir moins profond, le dessus un peu moins brillant, la _ série antérieure de points du pronotum moins largement interrompue au milieu, ordinairement sur un cinquième de sa longueur environ (parfois moins encore), par la présence de points superficiels à l’intersection des maille~ des élytres, surtout en arrière, par la rangée suturale habituelle— ment entière, les lignes métacoxales rectilignes, les pattes ferrugineuses avec les fémurs obscurcis et enfin par les caractères sexuels. 3. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses comme chez le précédent ; ongle antérieur interne non denté ; frange natatoire du bord inférieur des métatarses occupant en général le premier article seulement, · rarement la base du second ; sternite anal fortement ridulé en arrière. S2. Dessus un peu mat, à réticulation légèrement plus profonde ; ster- nite anal médiocrement ridulé. Espèce assez variable. · az. Taches élytrales absentes. . . · ............ ab. unicolor D. Tonnn. /1, Tache élytrale antérieure dédoub1ée.. ..... ab. didymoides RoUBAL. «·, Pattes complètement noires ...... . ...... ab. nigripes C0sT.~.. rl. 3 ii dessus du corps submat .............. var. 3 severior Goz. Assez disséminé dans la partie septentrionale de la France, dans la partie méridionale seulement dans les montagnes, depuis 800 mètres environjus- qu’a la limite supérieure de l’étage subalpin ; la var. 3 severior très rare. Mares froides, ruisseaux. A peu prés toute 1’Europe ; Sibérie occidentale, Inde septentrionale et Bengale. GU1c·No·r 12
178 CoLÉoPTÈP.Es HYDROCANTHARES 4. A. (Dichonectes) binotatus Aueiâ, Icon. Col., 5, 1836, p. 161. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 59. —— ZIM’M., Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 169. L. 7.-S mm. — Ovale, un peu allongé. Tête et pronotum noirs avec deux _ taches sur le Vertex ferrugineuses, ainsi que la marge latérale du pronotum et parfois aussi l’extrême base ; élytres bruns un peu marbrés de ferrugi- neux, avec deux macules plus claires, l’une postmédiane et sublatérale légèrement irrégulière, l’autre, moins constante, préapicale ; réticulation à mailles petites, superficielles, irrégulières, un certain nombre d’entre elles présentant un point imperceptible dans leur intérieur (_1) ; un léger bourrelet latéro-apical. _ 5. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés. S2. Élytres un peu moins brillants. tîorse, Sardaigne, île d’Elbe, ouest de l’It:1lie. Subg. Gaurodytes THoMsoN (2) 'Série de points du bord antérieur du pronotum ininterrompue ou sim- plement plus lâche au milieu ; base du pronotum sans impression pré angu- laire. Ailes métasternales terminées en triangle plus ou moins étroit. 5*, · Protarses et mésotarses Si trois premiers articles au moins dilatés et feutrés en dessous. 5. A. (Gaurodytes) striolatus GYLL., Ins. Suec., l, 1808, p. 308. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912. p. 68. ——Gu1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 5.38. -——-·ZIMM., Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 121. L. 7-9 mm. —— Oblong, subparallèle, peu convexe, peu brillant, noir, réticulé. Tête noire avec le bord antérieur ferrugineux, ainsi que deux ma- cules sur le Vertex ; réticulation très irrégulière, a fond obsolètement micro- réticulé ; antennes et palpes testacés. Pronotum a bords latéraux et sou-· ' Vent aussi bord postérieur ferrugineux, à côtés légèrement arqués en ar- rière, fortement rebordés, à réticulation en mailles assez grandes, irrégu- lières, peu allongées, sur fond obsolètement microréticulé. Élytres conco- lores ou a peine éclaircis latéralement, at réticulation en longues mailles- assez étroites, bien moins allongées en arrière, sur fond nettement micro- . 1. Des GOZIS prétend que la surface des élytres est « sans points ni réticulation », ce qui est inexact. 2. (Lomme vient de le faire remarquer Ã1.BRINCK (Kung!. Phys. bàlls, 12, 1942, p. 10), Necticus Horn (Col. Man., 1838, p. 140), quoique ayant la priorité sur Gaurodytcs, ne peut être accepté, ce nom ayant été déjà utilisé par GAsTEL1~1.xu (Et. Ent., 2, 1834,. p. 109) pour un Gyrinide. ' Le sous-genre Heterodytes, instauré par M. }1OULBERT pour le groupe del’Agabus bipusiulatus, est également inadmissible, étant préoccupé par Gaurodytes THoMs_ (Skand. Col., I, 1859, p. 14),dont THoMsoN indique précisément Dgiiscus bipustulaîusL. _ comme type.
DYTISCIDAE, —— Aeauus 179 réticulé ; rangées normales mêlées sur la moitié postérieure. Pas d’angle pronoto—élytral. Dessous submat, noir, avec le subnotum et le bord posté- rieur des sternites ferrugineux, les épipleures souvent brunâtres ; apo- physe prosternale lancéolée et tectiforme ; ailes métasternales en triangle étroit; sommet de la courbe des métacoxas située bien au milieu des côtés; lignes métacoxales convexes il leur extrémité postérieure. Pattes ferrugi· neuses ii métafémurs souvent rembrunis ; face externe des métatibias mu- nie seulement d’une rangée de points, souvent abrégée, le long de la rangée marginale supérieure ; bord inférieur du premier article des métatarses muni de deux rangées de points spiculifères. 8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dila- tés et Si semelle adhésive ; frange natatoire inférieure des métatarses oeru- pant les trois premiers articles. Tres rare : nord de la France, Ile-de-France,Vo>ges, Pyrenées :`i Ax-les- Thermes (GAvoY) ‘?; pas en Corse. Marerages ill fond de tourbe et de mousse. Europe septentrionale et centrale. l 6. A. (Gaurodytes)bipustu1atus L., Syst. Nat., éd. 12, 1, 2, 1767, p. 666. —- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 66. — GUmN., Hydr. Fr., 1932, p. 550, —-·Z1MM., Kol. Piundseh., 20, 1934, p. 178. · L. 1()-11, 5 mm. —— Ovale large, assez convexe, noir, couvert d’une réti—- culation fi grandes mailles allongées. Tête biponctuée de rougeâtre sur le Vertex, à mailles de la rétioulation tres irrégulières, un peu allongées. Pro- notum un peu rougeâtre aux angles antérieurs et postérieurs, ii plus grande largeur située au niveau dela base, il côtés faiblement arqués, moyen- nement rebordés, 51 angles postérieurs faiblement aigus, un peu avancés sur les épaules, émoussés au sommet, a base aussi large ou presque aussi large que les élytres, légèrement exoavée latéralement ; réticulation Si grandes mailles irrégulières, étroites, trés allongées et ii bords flexueux. Élytres ii i même réticulation que le pronotum mais à mailles encore plus allongées. Angle pronoto-élytral presque insensible. Dessous noir avec l’extrémité · antérieure du subnotum et le bord postérieur des sternites rougeâtres ; apopliyse prosternale subcarénée, longuement lancéolée, à pointe acérée ; ailes niétasternales en triangle peu large ; sommet de la courbe du bord antérieur des métacoxas situé au milieu des côtés ; lignes métacoxales rectilignes à leur extrémité postérieure. Pattes noirâtres, a genoux, pro- tarses et mésotarses ferrugineux ; métafémurs fortement et densement strigueux, comme les épipleures ; métatibias ai rangée marginale inférieure de points placée dans une strie, ii long éperon plus long que le premier ar- ticle du métatarse ; bord inférieur du premier article des métatarses muni de deux rangées de points spiculifères. 6. Dessus brillant, fond du pronotum un peu alutacé, fond des élytres très superficiellement microréticulé ; cinq articles des protarses et des mé-
180 COLÉOPTÈRES HYDnocANTr1AnEs sotarses ép aissis et dilatés, les deux derniers très faiblement, les trois pre- miers plus fortement et à semelle adhésive ; ongles antérieurs dissemblables, l’externe plus long et élargi en lancette, l’interne nettement denté a la base ; ongles intermédiaires dissemblables, l’externe un peu plus long et un peu plus large ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les quatre premiers articles ; ongles des métatarses légèrement dissemblables, mais égaux en longueur. $2. Dessus mat et Si reflets soyeux ; pronotum et élytres à mailles encore plus longues et plus étroites que chez le 6, à fond nettement microréticulé. Espèce assez variable comme forme, comme sculpture et comme di- mension des ongles antérieurs du 6*. var. Q remotus SAIILB. -—Brillante et ai même sculpture que le C3`. Commun partout, surtout dans le Midi ; dans les montagnes s’élève jus- que vers 1.300 mètres ; la var. rcmoius très rare en France ; Corse. Eaux stagnantes et parfois eaux courantes. Toute l’Europe ; Asie occidentale ; nord de l’Afrique. 7. A. Gaurodytes Solrî AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 183. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 67. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 554. ·····ZIMM., Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 180. L. 9-10 mm. -—Très voisin de bipuslulalus, mais moins large, atténué en `arrière, subdéprimé, pronotum à plus grande largeur se trouvant un peu avant la base, qui est nettement plus étroite que les élytres et à peine si- nuée près des angles postérieurs, ceux—ci droits ou obtus a sommet briève- ment arrondi ; élytres parfois rougeâtres sur les côtés, faisant un angle sensible avec le pronotum, à mailles un peu moins étroites. C3`. Pénis plus mince, moins sinué vu de dessus. Les caractères sexuels externes sont a peu près semblables, mais la S2 est sans reflets soyeux, elle présente une tendance au rufinisme élytral et son angle pronoto—élytral est plus prononcé. Espèce très variable. u. Dessus brillant dans les deux sexes, réticulationa mailles plus larges, ongle antérieur externe du 3 moins grand et moins dilaté. .,........................ _ .......... var. KiesenwetteriSE1DL. h. Forme étroite, très atténuée en arrière, presque acuminée, avec forte tendance au rufinisme élytral ; base du pronotum recti- ligne près des angles postérieurs ; 3 submat, avec la sculpture de Kiesenweiieri ; Q mate, avec la sculpture de la forme typique.. . .,.................................... ssp. Falcozi GU1c.N. Relativement commun dans les lacs de la zone alpine des Alpes, des Py- rénées, et dans les lacs élevés des Vosges, la var. Kiesenwetleri existe seule- ment au-dessus de 2.200 mètres environ, la ssp. Falcozi n’a été capturée qu’au Mont-Cenis. Non signalé de Corse jusqu’ici (1). 1. SAINTE-CLMRE DEVILLE mentionne simplement dans les hautes montagnes de la
DYTISCIDAE. —— .xGAi:·.Us 181 Espèce boréo-alpine : Europe septentrionale et hauts massifs de l’Europc centrale et méridionale jusque dans le Caucase. 8. A. (Gaurodytes) melanarius Aumâ, Icon. Col., V, 1836, p. 180. - Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 65. ——- GUIGN., Hydr., Fr. 1932, p. 547. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 181. L. 8,5-9,5 mm. -— Proche parent des précédents. Suboblong ; prono- tum ii plusgrande largeur à la base, à angles postérieurs droits et presque vifs, à réticulation en grandes mailles irrégulières, larges, à fond marqué de quelques petits points ép ars ; réticulation élytrale en grandes mailles irrégulières, mais non ou à peine allongées ; métafémurs parfois légère- ment strigueux ; long éperon des métatibias notablement plus court que le premier article du tarse. 6. Dessus brillant ; fond des élytres ép arsement alutacé ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement épaissis et munis d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs égaux et subsemblables, l’interne obtusement denté à la base ; frange natatoire inférieure des métatibias occupant les trois premiers articles. 2; Dessus un peu moins brillant ; fond des élytres obsolètement micro- réticulé. Trés rare en France (1) : Flandre, Ile-de-France, Alsace, Morvan : forêt de Saint-Prix (o’AGU1LAn), Mont Pilat, Alpes-Maritimes, Dans les sources 0 t les mares froides des grandes forêts. Europe rentrale et septentrionale, jusque dans les Iles Britanniques. A 9. A. (Gaurodytes) Sturmi GYLL., Ins. Suec., l, 1808, o. 497. — Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 65. ——Gu1cN., llydr. Fr., 1932, p. 560. —Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 194. L. 8-9 mm.- Ovale, assez large, très médiocrement convexe, mat, noir et brun ài pourtour plus clair. Tête noire,biponctuée de rougeâtre, à mailles de la réticulation petites, inégales, irrégulières. Pronotum noir avec les côtés largement testacé ferrugineux, peu nettement rebordés, à série anté- ` rieure de points faiblement apparente, à réticulation un peu plus grosse que celle de la tête, ii fond obsolètement microréticulé. Élytres bruns avec la base et les bords latéraux testacé ferrugineux, Si réticulation comme celle du pronotum avec le fond microréticulé ; rangées normales presque invisibles. Dessous en grande partie noir ; apophyse prosternale longue- ment lancéolée, a sommet très effilé ; métafémurs strigueux ; bord ex- _ terne des métatibias presque imponctué ; bord inférieur du premier ar- ticle des mésotarses muni de deux rangées de points spiculifères. Corse des individus d’une race alpine de bipusiulatus « qui rappellent d’assez près l’A. Solieri AUBE ». 1. Il a été cependant très commun deux années de suite dans une mare de la forêt de Villers-Cott erets (BIJFFÉVENT). I
182 eoL13o1>TÈnEs IIYDR()(î.\NTIIARES 5. Trois premiers articles des protarses et des mesotarses nettement dilatés et munis d’une semelle adhésive de petites ventouses circulaires ; cinquième article des mésotarscs tres prolongé ; ongles antérieurs et inter- médiaires prolongés et subrectilignes ; frange natatoire inférieure des mé- tatarses occupant les quatre premiers articles. Espèce un peu variable comme forme plus ou moins large. plus ou moins convexe et coloration des élytres plus ou moins foncée. Partout, sauf dans le Midi ; s’éleve dans les montagnes jusquïi la limite de l’étage subalpin ou un peu au dela. Eaux froides, calmes ou légérement courantes. Toute l’Europe, excepté dans la région méditerranéenne ; Transcauscasie. 10. A. (Gaurodytes) uliginosus L., Faun. Suec., ed. 2, 1761, p. 216. —- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 73. ——GUIGN., Ilydr. Fr., 1932, p. 563. -— ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 193-1, p. 170. — L. 6,3-8 mm. — Ovale, très convexe, brillant, noir avec le vertex bima- · culé de ferrugineux, les côtés du pronotum egalement ferrugineux ainsi · que la base des élytres et leurs côtés en avant. Dessus entièrement réticulé ai mailles fines, irrégulières, aussi grandes que les points des rangées, par- semées de petits points sur leurs intersections, avec le fond lisse. Prono- tum à rebord latéral large, un peu rétréci en avant, aussi large en arriere que les articles antennaires, il série basale de points non ou a peine inter- rompue au milieu. Dessous en grande partie noir ; apophyse prosternale fortement tectiforme, presque carénée ; ailes métasternales en triangle long, étroit, il côtés subrectilignes. Face externe des métatibias ài bord inférieur longé par une rangée entière de points spiculifères. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés et munis d’une semelle adhésive de petites ventouses ; ongle anté- rieur interne obtusément élargi au milieu de son bord·inférie11r ; frange natatoire inférieure des métatarscs occupant les deux premiers articles seulement. _ On a décrit deux variétés, dont la première est insignifiante. ir, (lorps beaucoup plus convexe, élytres légèrement dilatés aprés lc milieu .................... · ........... var. Reichei Amen. h, $2 ii élytres mats et coriacés .............. var. Q dispar Bono. En France, rare et seulement dans la partie septentrionale, centrale etles Alpes, ainsi qu’aux environs de Bordeaux (TEMPERE) ; la var. S2 dispar n’a pas encore été signalée chez nous. _ Europe septentrionale et centrale, 11. A. (Gaurodytes) aîîinis PAYK., Faun. Suce., 1, 1798. p. 211. —- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 74. —GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 572. —-—Z1MM., Kel. Rundsch., 20, 1934, p. 193.
DYTISCIDAE. —— AGABUS 183 L. 6-7,2 mm. —- Ovale, subp arallèle, convexe, brillant, noir à léger reflet métallique. Tête avec le bord inférieur ferrugineux, ainsi que deux taches _ sur le vertex, à réticulation fine, un peu irrégulière, accompagnée d’un piqueté de petits points très inégaux, espacés, répartis tantôt dans les mailles, tantôt sur leurs intersections ; antennes ferrugineuses avec le dernier article noirci au sommet, palpes ferrugineux. Pronotum à plus grande largeur située immédiatement avant la base, a bords latéraux ferru- gineux, subarqués, étroitement rebordés, à réticulation sans petits points ou seulement quelques—uns rares, placés sur les intersections de mailles, à points de la série latérale plus petits que ceux de la série basale, qui est largement interrompue. Élytres à deux macules ferrugineuses à peine vi- sibles, l’une linéaire, longitudinale, latérale et postmédiane, l’autre puneti— forme et préapicale ; réticulation à mailles très petites avec quelques petits points sur les intersections de mailles ; rangées normalesa gros points, mêlées en arrière et présentant entre elles d’autres points plus gros très espacés. Dessous en grande partie noir ; prosternum et son apophyse caré- nés, celle—ci comprimée et à pointe obtuse ; ailes métasternales étroite- ment triangulaires ; sommet de la courbe du bord antérieur des métacoxas légèrement reporté en dehors du milieu des côtés. Pattes ferrugineuses, avec les fémurs rembrunis, les postérieures un peu plus foncées ; face externe des métatibias avec une rangée de points spiculifères entière le long du bord inférieur. i 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement ép ais- sis et pourvus d’une semelle adhésive de petites ventouses ; ongle antérieur interne armé d’une forte dent aiguë à la base ; frange natatoire inférieure . des métatarses occupant les deux premiers articles seulement ; troisième sternite muni de chaque côté d’une très légère saillie oblique, traversée par de fins traits parallèles, constituant un appareil stridulatoire. Espèce à variations très faibles, consistant surtout dans la disparition des petites taches élytrales. ` En France assez rare et seulement dans le nord-est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Champagne, Ile-de-France, Anjou ? Mares froides, peu profondes, encombrées de mousses et de feuilles mortes, tourbières, fossés stagnants ; insecte mauvais nageur, qui se tient dans le fond; Europe septentrionale et centrale jusqu’en Espagne dans la Sierra de Guadarrama et en Italie dans les Alpes Pennines et Léopontiennes. 12. A. (Gaurodytes) unguicularis Trroivxs., Skand. Col., IX, 1867, p. 101. —- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 78. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 575. . -— Z1MM., Kol. Rundsch,,20,1934, p. 193. L. 6-6,5 mm. —— Très proche parent d’affinis, avec lequel il est souvent confondu. Un peu plus bronzé et un peu plus arrondi latéralement, les derniers articles antennaires rembrunis à leur sommet, le pronotum ài côtés subrectilignes, à angles postérieurs plus droits, à petits points plus nom-
184 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES breux ainsi que ceux des élytres ; Papophyse prosternale non carénée, seulement tectiforme ou fortement convexe, non comprimée, les ailes métasternales en triangle encore plus étroit, l’aedeagus différent, notam- _ _ ment le pénis moins arqué, sans angle saillant au milieu de son bord ven- tral (1). En France très rare : Picardie, lle-de—France, Seine-Inférieure : Heur· teauville/; les captures citées des autres régions sont à confirmer. Maré- cages découverts, à fond de mousse et d’humus tourbeux. Europe septentrionale. 13. A. (Gaurodytes) congener THUNBG., Diss. Ent. Ins. Suec., VI, 1794, p. 75. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 73. -- GUIGN., Hydr. Fr., 1932. p. 577. ——-Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 202. L. 6,5-9 mm. —-— Ovale, médiocrement convexe, brun noiràtre avec l’avant-corps noir. Tête à deux points ferrugineux, sur le Vertex, ainsi que parfois aussi le bord antérieur, à mailles de la réticulation fines et irrégulières ; antennes ferrugineuses à derniers articles annelés de noir, palpes ferrugineux à dernier article rembruni au sommet. Pronotum légè- rement métallique, avec la marge latérale ferrugineuse, à côtés étroitement rebordés, à réticulation comme celle de la tête ; fond lisse. Élytres a côtés un peu plus clairs, à réticulation normalement formée de mailles petites, fines, très inégales, et très irrégulières, devenant arrondies a l’extrême _ sommet, accompagnée d’un nombre plus ou moins grand de petits points sur leurs intersections; fond lisse. Dessous en grande partie noir; apo- physe prosternale convexe, lancéolée, à pointe aiguë ; ailes métasternales en triangle assez large ; lignes métacoxales convexes a leur extrémité posté- rieure. Pattes ferrugineuses, les postérieures un peu plus foncées, tous les fémurs largement noircis ; face externe des métatibias à rangée spiculi- fère inférieure fortement abrégée, parfois nulle. 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, légère- ment dilatés et pourvus d’une semelle de petites ventouses ; ongles an- térieurs un peu prolongés, falciformes ; frange inférieure des métatarses occupant les trois premiers articles, celle du troisième réduite à quelques soies. Espèce très variable ; en France on trouve les formes suivantes : rx. Élytres brun ferrugineux, mais brillants. . . ab. foveolatus Murs. b. Q a élytres ternes et coriacés, variant du noir au brun ferrugineux ........................... - ......... _ var. Q Venturii BERT. Dans le nord et l’est de la France il se trouve dans les petites montagnes, 1. RE1 ·r·rEa (Faun. Germ., I, 1908, p. 223) prétend que chez cette espèce le grand éperon des métatibias est bien plus court que le premier article du tarse, ce qui est mal- heureusement erroné.
DYr1sc1DAE. ——— AGABUS ` 185 ailleurs seulement sur les hauts massifs, dans les lacs des étages subalpin et alpin ; la var. Q Venturii habite uniquement les lacs au-dessus de 2.200 mètres · dans les Alpes et les Pyrénées. Pas en Corse. Espèce boréo-alpine : Europe ; Sibérie, Mongolie ; Amérique du Nord. X 14. A. (Gaurodytes) paludosus F., Syst. Eleuth., l, 1801, p. 266. -— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 74. ——-GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 565. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 170. Fig. 79. -— L. 6-7 mm. —— Ovale, convexe, brillant. Avant—corps noir : pronotum largement teinté de ferrugineux latéralement, à côtés étroite- ment rebordés, à série basale de points séparés en quatre fragments, les deux fragments internes plus courts et tovéolés, à mailles de la réticulation très petites, très superficielles, à peine visibles. Élytres bruns, avec la base, ' les côtés et la suture plus clairs, ainsi que quelques légères marbrures sur le disque, à réticulation semblable a celle du pronotum et accompagnée de points microscopiques ép ars, placés au milieu des mailles ; rangées ély- trales très irrégulières, à points fins surtout en avant, où ils sont souvent bigéminés, mais cependant plus gros que les mailles de la réticulation ; fond non microréticulé. Dessous en grande partie noir; apophyse prosternale convexe, arrondie ; ailes métasternales terminées en triangle étroit ; lignes métacoxales recti- lignes. Pattes antérieures et intermédiaires ferrugineuses avec les fémurs largement noircis, p attes postérieures noirâtres avec les tarses ferrugineux ; face externe des métatibias ne présentant guère queles deux rangées spicu- lifères marginales ; bord inférieur des métatibias normalement muni de · deux rangées de points spiculifères, l’interne généralement très abrégée, parfois absente sur une des pattes, exceptionnellement sur les deux. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés et pourvus d’une semelle adhésive de petites ventouses ; frange nata- toire inférieure des métatarses occupant les deux premiers articles. Toute la France,s’élève parfois dans les montagnes jusqu’a l’étage alpin ; pas en Corse. Eaux fraîches, courantes ou stagnantes. A peu près toute l’Europe, à l’exception de quelques contrées méditerra- néennes ; Asie occidentale. , 15. A. (Gaurodytesl nebulosus Foasr., Nov. Spec. Ins., I, 1771, p. 56. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 58. —- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 568. —— Z1MM., Kol. Rundsch.,2©,1934, p. 174. L. 8-8,5 mm. — En ovale large, subdéprimé, normalement brillant. Tête noire, à mailles de la·miororéticulation très fines, inégales, piquetées de points microscopiques sur leurs intersections. Pronotum testacé, bi- ponctué de noir sur le disque, a série antérieure de points fins, interrompue au milieu, à série basale formée de points encore plus fins, étroitement di- visée au milieu, à réticulation comme celle de la tête mais à mailles
186 coLÉoPTÈaEs HYnRocANTHAREs encore plus petites. Élytres testacés, couverts de mouchetures noires irré- gulières, plus ou moins confluentes, laissant libres la base, la marge laté- rale, la suture, deux fines lignes longitudinales sur le disque et un petit esp ace subarrondi latéral et postmédian ; réticulation très fine, à mailles très petites, doublée d’un pointillé minuscule disséminé au milieu des Fm. 78. ——- Série basale de points du pronotum d’Agabus. A.A. (Gaurodytes) paludosus F. — B. A. (Gaurodyies) nebulosus Forst. mailles ; rangées élytrales peu visibles, a points fins, souvent géminés. Des- sous noir, avec le subnotum et les épipleures testacés, les mésocoxas, les apophyses métacoxales, le bord postérieur et les côtés des sternites ferru- gineux ; apophyse prosternale étroite, comprimée et lancéolée ; ailes mé- · tasternales assez largement triangulaires ; lignes `- % b__g ;*__,/' J, métacoxales relativement écartées en avant. Pattes entièrement testacé ferrugmeux; face ~ a«;;= '‘··’ f¤ii·'<g«g5j·îœ . . · . . . x externe des metatiblas a peu pres lisse entre les yy deux rangées marginales de points spiculifères, ·&;' fg §)·$:§èê?·;ê·Z3;';ëi#î· , . . . , , / 2; ;;§g;§:;Ã;§1;<§.,:@\ la rangée inferleure largement abregee en —*=¢. :25¢¤,«‘;E;;é3:;,:;iê¢ .. , . . , . »` gz; N arriere ; rangee interne du bord inferieur du ··,2:î:·ë·* ;:=:a:-la . · , . . a i premier article des métatarses ordinairement · ·¤2î'··· •‘:P뤷, z*ë§r?=‘si£» . , . l [ tresabregee, ¢_ç12;i.g,_;·,·g,= ·;!'j;;;g;;;.:;'# . . . _ W ·,·. 0 6. TI’01S premiers articles des protarses et È; / des mésotarses légèrement dilatés et pourvus \ i , . . - ` d’une semelle adhesive de petites ventouses , F,G_ 79_ __ Agabus (G,,w,U_ cinquième article des protarses épaissi en des- dëlîësi Palüdvws F- sous et portant une petite brosse de poils courts; ongles antérieurs un peu prolongés, atteignant presque la longueur de l’onychium, l’interne fortement, mais obtuse- ment denté à la base; frange natatoire inférieure des métatarses occu- pant les quatre premiers articles. L’espèce présente quelques variationsi _ «z. Points noirs du pronotum absents ...... . . . ab. Dratensis SCHAUF. b. Dessous entièrement ferrugineux ......,. ab. Ragusai Zxirz (1)· rr. $,2 à élytres coriacés .................. var. Q rugosipennis Scnoisz. Commun partout, principalement dans les grandes vallées et sur les pla- teaux, s’élève parfois même jusqu’à l’étage alpin ; l’ab. pratensis, rare, se rencontre plutôt dans la région méridionale et l’Afrique du Nord, la var. 2 rugosipennis est encore plus rare. 1. Ce n’est très probablement qu’un immature, comme le dit ZA1·rzEv
DYT1sc1nAE. —-— AGABUS _ 187 Toute l’Europe, ai l’exception de l’extrême nord ; Asie occidentale ; Afrique du Nord et Basse-Egypte, Canaries. 16. A. (Graurodytes) conspersus MARSH., Entom. Brit., I, 1832, p. 427. ——G0z., Misc. Ent., XX, 1912, p. 58. ·—GU1GN., Hydr. Fr.,1932, p. 570. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 175. L. 7-S, 2 mm. ——-Très proche parent de nebulosus, avec lequel il est par- fois confondu. Il s’en distingue par la couleur plus ierrugineuse, le prono- tum généralement sans taches discales, avec les mailles de la réticulation z:. l x, \ _ *§; \, ABT il H" A B Fm. 79 bis. —— Paramères d’Agabus. · A. A. (Gaurodyîcs) chalcomotus Panz.— B. A. (Gaurodytcs) melanocornis Zimm. un peu moins petites et plus marquées, les mouchetures élytrales plus I vagues, comme lavées, occupant uniquement la base et les côtés, les ster- nites plus étroitement ferrugineux, les métafémurs largement rembrunis et les caractères sexuels un peu différents. 52 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés et pourvus d’une semelle adhésive de petites ventouses ; cinquième article des protarses un peu ép aissi en dessous, mais sans brosse ciliée ; on- ‘ gles antérieurs non prolongés, n’atteignant pas tout à fait la longueur de l’onychium, l’interne non denté mais élargi à la base, l’externe très obtuse- ment denté à la base ; frange natatoire inférieure des métatarses occu- pant les quatre premiers articles. A L’espèce présente deux variations principales. cz. Pronotum avec une tache peu nette au milieu .............. .................................. `. · ab. Gougeleti Rnrcun. h. S2 à élytres coriacés .................. var. Q corsicus GUIGN. Commun, mais moins que ncbulosus, et s’élève peu dans les montagnes ; Corse, L’ab. Gougcleii çà et là, décrite de Corse elle y cohabite avec la forme typique; la var. corsicus, décrite également de Corse, se trouve aussi dans la France continentale, notamment en Bretagne (Lnnrs). Eaux stagnantes surtout sur le littoral, douces et saumâtres.
188 coLÉoPTÈREs HYDP.oc.~xNTHAREs 17. A. (Gaurodytes) neglectus Ea., Kaf. Mark. Brand., l, 1837, p. 158. —- Goz., Misc. Ent., 1912, p. 69. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 531. -— ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 187. L. 8-8 mm. ——- En ovale assez court et assez large, convexe, un peu terne à reflets soyeux, noir très faiblement bronzé. Tête à bord antérieur rou- geâtre, ainsi que deux taches souventpeu distinctes sur le vertex, à mailles de la réticulation petites, irrëgulières, avec et là quelques points fins très obsolètes sur leurs intersections, ài fond à peu près lisse ; antennes et palpes entièrement ferrugineux. Pronotum avec parfois la marge laté- rale ferrugineuse ainsique le bord antérieur, côtés faiblement mais régu- lièrement arqués, assez fortement et entièrement rebordés, il séries anté- rieure et postérieure de points assez fins, peu visibles, a sculpture comme celle de la tête. Élytres concolores ou quelquefois un peu ferrugineux sur les côtés, a réticulation formée de mailles petites, subrégulières, avec un petit point sur leurs intersections, ces points surtout bien visibles en ar- rière, à rangées normales irrégulières, assez distinctes ; fond nettement microréticulé, sauf sur la région juxtascutellaire. Dessous brun noirâtre en grande partie ; apophyse prosternale sublancéolée, carénée ; ailes métasternales terminées en triangle médiocrement large ; sommet de la courbe du bord antérieur des métacoxas reporté en dehors du milieu des côtés ; lignes métacoxales effacées en avant et n’atteignant pas le bord postérieur du métasternum. Pattes ferrugineuses avec les fémurs plus fon- cés, ou bien brunâtres ; face externe des métatibias à peu près imponctuée sur une bande longitudinale médiane ; bord inférieur du premier article . des métatarses muni d’une seule rangée de points spiculifères. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dila- tés et pourvus d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs prolongés, sub- falciformes ; frange natatoire inférieure des métatarses n`occupant que le premier article ; dernier sternite fortement ridulé et tronqué ou sub- échancré au sommet. Q. Dernier sternite non ridulé et régulièrement arrondi. ` Très rare en France : région septentrionale aualessus de la Seine sauf le littoral, Vosges, Jura : Bonlieu, Lyonnais, Maine t le Mans, Roussillon: Montlouis (CnoBAUr) ; pas en Corse. Mares a fond de feuilles déeomposées dans les grandes forêts. . Europe septentrionale, centrale et quelques stations sporadiques dans l’Europe méridionale. X 18. A. (Gaurodytes) chalconotus (1) Panz., Faun. Gerrn., XXXVIII, 1796, t. 17. —— Goz., Misc. Ent., 1912, p. 70. ——— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 533. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 188. L. 8-9 mm. —— Cette espèce, comme du reste la suivante, ne se distingue 1. Chalconatus, que certains auteurs voudraient ressusciter, est manifestement une faute d’impressi0n ou un lapsus, qui doit être corrigé.
O DYTISCIDAE. -— AGABUs 189 de neglecius qu’assez difficilement. Elle est moins convexe, les derniers articles des antennes sont rembrunis en dessus ou tout au moins le der- nier, le rebord latéral du pronotum est nettement effacé avant les angles antérieurs, le fond des élytres n’est réticulé qu’en arrière, les mailles de leur réticulation sont un peu plus grandes et incomplètes, celles du som- met apparaissent plus marquées que le pointillé, alors qu’au contraire, en cet endroit, le pointillé est plus visible que les mailles chez neglecius. Enfin <·hez le 6 les ongles antérieurs sont régulièrement arqués, non pro- longés, le dernier sternite est ridulé et présente deux à quatre impressions très superficielles, les paramères ont leur sommet progressivement ré- tréci et leur bord ventral muni de deux franges de poils (fig. 79 bis), chez la Q le dernier sternite est plus faiblement ridulé, mais, au contraire, plus nettement impressionné. ` L’espèce varie beaucoup moins que ne Pindiquaient les auteurs, qui con- fondaîent avec elle le mclanocornis, alors inconnu. ab. fuscoaenescens Bric. ——— Côtés du pronotum et des élytres largement rougeûtres. France septentrionale et, dans la partie méridionale, seulement les hautes montagnes jusqu’:`1 l’étage alpin ; signalé de Corse par SMNTE-CLAmE DE- ‘ VILLE, mais s’agit-il de lui ou de melanocornis non encore séparé ‘? L’ab. fuscoaenescens, décrite d’Autriche, paraît très rare chez nous : Evreux (Coll. RÉMMBART). Toute l’Europe ; nord de l’Afrique : Maroc (l) ; Asie occidentale et Sibérie. 19. A. (Gaurodytes) melanoeornis Z1MM., Ent. Bltt., 11, 1915, p. 22. —-— Scnotz, Ent. Mitteil., V, 1916, p. 180. ——— GU1GN;, Hydr. Fr., 1932, p. Extrêmement voisin de chalconoius, dont on ne peut le séparer qu’avec peine par les caractères externes, mais la conformation bien différente des paramères prouve qu’il en est spécifiquement distinct. La taille est généralement plus faible, de 7 à 8,5 mm., la teinte plus bron- zée, les derniers articles antennaires rembrunis (le dernier seul normale- ment chez chalconoius) (1), les mailles de la réticulation du pronotum et des élytres présentent sur leurs intersections des points moins nombreux et moins visibles et le fond du dernier sternite est en grande partie lisse, alors qu’il est en grande partie microréticulé chez chalconolus. Mais le caractère absolument décisif réside dans les paramères qui sont plus larges au milieu, puis brusquement amincis en une très étroite lanière peu chiti- nisée, tordue, a sommet muni d’une denticulation ventrale minuscule et «l’un ou deux poils terminaux microscopiques, a bord ventral garni vers le milieu d’une forte mèche de poils fauves (fig. 79 bis). I. Ce caractère a malheureusement été interverti dans le tableau des Hydrocanthares de France, p. 528.
190 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES Espèce assez variable dans tous ses caractères externes, seul celui des parameres reste immuable. ' A peu près toute la France, mais bien plus commun dans le centre et surtout le Midi méditerranéen. Corse ? Eaux tranquilles, de préférence dans les lieux ombragés. Europe méridionale et occidentale, ainsi que çà et la dans l’Europe moyenne ; nord de l’Afrique où, comme dans le midi de la France, il se trouve dans les plaines et le chalconoius dans les montagnes. _ 3. Subg. Parasternus Goma. _ · Dessus à réticulation fine. Série antérieure de points du pronotum non interrompue au milieu ; ses angles antérieurs éversés en dehors, surtout · chez le 3‘. Lignes métacoxales effacées en avant et n’atteignant pas le bord postérieur du métasternum ; face externe des métatibias presque entière- ment recouverte de gros points spiculifères ; bord inférieur du premier article des métatarses muni de deux rangées de spicules. 5‘. Premiers articles des métatarses sillonnés le long de leur bord externe. 20. A. (Parasternus) subtilis En., Kai. Mark Brandb., I, 1837, p. 157. — Goz., Misc. Ent., 1912, p. 68. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. .328. ·— ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 190. L. 9,5-11 mm. —- Régulièrement ovale, subconvexe, presque mat à reflets soyeux, noir. Tête avec le bord antérieur et deux taches sur le ver- tex rougeâtres, à réticulation en mailles fines, polygonales, irrégulières, avec quelques rares points minuscules sur leurs intersections ; antennes et palpes ferrugineux. Pronotum souvent rougeâtre latéralement, à côtés subarqués, pourvus d’un rebord assez large en arrière, progressivement rétréci vers l’avant, effacé au niveau des angles antérieurs qui sont éversés en dehors, à réticulation comme celle de la tête, sur fond lisse. Élytres à épaules souvent rougeâtres, à réticulation semblable à celle du pronotum, les mailles à peu près de la grosseur des points des rangées normales, celles-ci à points fins, très mêlés en arriere; fond microréticulé, excepté à la base. Dessous mat, en grande partie noir; apophyse prosternale con- vexe, à pointe fortement comprimée ; ailes métasternales terminées en triangle assez étroit, angle postérieur du métasternum pourvu d’un tout petit tubercule allongé ; sommet de la courbe du bord antérieur des mé- tacoxas reporté nettement en dehors du milieu des côtés. Pattes ferru- gineuses, à fémurs souvent rembrunis. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement dilatés et pourvus d’une semelle adhésive ; ongle antérieur externe angu- leusement saillant au milieu ; métatarses à quatre premiers articles très faiblement lobés en dehors et impressionnés le long de leur bord inféro- externe, cinquième article échancré sur ce même bord ; ongles postérieurs
DYTISCIDAE, —— Acmzus 191 un peu dissemblables ; angles antérieurs du pronotum presque dentés 1 sternite anal longitudinalement ridulé en arrière. Très rare en France : Alsace, Lorraine, Ile-de—France : Meudon, Saint- Germain, Fontainebleau, Champagne, Somme : Rue. Mares froides, à fond de feuilles mortes, dans les grandes forêts. Europe septentrionale ; Sibérie. 4. Subg.- Agabinectes Gwen. Élytres a réticulation en mailles petites, à séries normales, surtout les internes, constituées par des points très fins groupés en amas bien séparés de quatre, cinq points et même davantage, dans lesquels ils sont très rap- · prochés entre eux et même confluents. Long éperon métatibial très long, atteignant au moins le milieu du deuxième article du tarse. Métatarses àpremier article muni d’une seule rangée de spinules sur son bord infé- rieur, îi articles 2-4 ép ais, seulement un peu plus longs que larges. x 21. A. (Agabinectes) brunneus F., Ent. Syst., Suppl., 1798, p. 64. —- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 64. -—GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 581, —- · ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 1:35. L. 7,7-9 mm. —- En ovale court, large, très convexe, très brillant, brun. Tête ferrugineuse avec une tache noire sur le vertex, à réticulation ai mailles inégales, irrégulières, parsemées de points minuscules, les uns sur leurs intersections, les autres dans leur intérieur ; antennes et palpes fer- rugineux.'Pronotum large, ferrugineux, à côtés nettement arqués, conver- gents depuis la base, pourvus d’un rebord médiocre en arrière, progressi- vement rétréci vers l’avant, ai angles postérieurs légèrement obtus avec le sommet brièvement arrondi, à série antérieure de points fins, très large- ment interrompue au milieu, réduite parfois a deux simples fragments rétrooculaires ; réticulation comme celle de la tête, mais à pointillé un ' peu plus espacé. Élytres bruns, faiblement éclaircis à la base, sur les côtés, ‘ et le long de la suture,a apex présentant une ébauche de bourrelet près du bord latéral, a réticulation en mailles irrégulières en avant, devenant plus régulières et plus petites vers l’arrière, où elles sont subarrondies, doublée d’un pointillé a points placés à peu près tous sur les mailles, quelques-uns seulement dans leur intérieur ; rangées normales isolées presque jusqu’au sommet. Dessous brillant, en grande partie noir ; apophyse prosternale presque plane, en forme de large lancette ; ailes métasternales terminées en triangle étroit ; sommet de la courbe du bord antérieur des métacoxas situé peu en dehors du milieu des côtés ; lignes métacoxales obsolètes vers leur extrémité postérieure. Pattes variées de brun ferrugineux et de noirâtre ; face externe des métatibias a peu près imponctuée, avec la rangée spiculifère inférieure entière, leur long éperon très long, atteignant . presque le sommet du deuxième article ; ongles antérieurs subégaux.
192 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHXRES 3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement dilatés et pourvus d’une semelle adhésive ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les trois premiers articles. Espèce peu variable ; on a cependant décrit une variété méridionale mal caractérisée. var. rufulus FMRM. — Forme un peu plus plate et coloration plus claire. Commun dans le Midi, devient progressivement plus rare en remontant vers le Nord, absent de la région septentrionale et des Vosges ; Corse, sous sa forme typique et sa var. rufulus. Presque uniquement dans les eaux claires et courantes peu profondes, où il se plaît a nager près du fond. 'Espèce lusitanienne, habitantl’Europe occidentale, les îles tyrrhénienneg et tout le nord de l’Afrique jusque dans le Moyen Atlas. W 22. A. (Agabinectes) didymus OL., Ent., Ill, 1795, 40, p. 26. -— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 63. —-Guieu., Hydr. Fr., 1932, p. 584. ——Z1MM., Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 156. L. 7,5-8 mm.-—En ovale court,large, convexe,très brillant, noir bronzé, in taches élytrales testacées.Tête avec deux taches sur le vertex d’un rouge ferrugineux, ainsi que parfois le bord antérieur, à réticulation en mailles inégales et irrégulières, parsemées de points minuscules placés dans leur milieu ; antennes et palpes testacés à dernier article obscurci. Pronotum assez large, à marge latérale ferrugineuse,a côtés subrectilignes,mais forte- ment convergents depuis la base, à angles postérieurs aigus avec le som- met émoussé, a série antérieure continue ou à peine interrompue au milieu, constituée par des points fins, disposés presque en un seul rang irrégu- lier ; réticulation comme celle de la tête. Élytres souvent un peu brunâtres vers les épaules, ornés de deux taches testacées, l’une latérale et postmé- diane en forme d’haltère, l’autre préapicale, punctiforme et plus ou moins apparente ; apex présentant un bourrelet net le long du bord latéral ; réti- culation à mailles arrondies, très fines, bien régulières, accompagnées de petits points peu espacés, placés dans leur intérieur (1). Dessous brillant, en grande partie noir ; apophyse prosternale étroite, allongée, fortement tectiforme et très acérée ; ailes métasternales termi- nées en triangle étroit ; sommet de la courbe du bord antérieur des méta- coxas situé peu _en dehors du milieu des côtés ; lignes métacoxales assez profondes vers le milieu. Pattes antérieures et intermédiaires brunes à tarses ferrugineux, pattes postérieures noires à tarses éclaircis ; face externe des métatibias à peu près imponctuée, avec la rangée inférieure abrégée en arrière, à points spiculifères petits, leur long éperon atteignant à peu près le milieu du deuxième article ; ongles de toutes les pattes assez longs. 1. l1n’eXiste qu’un seul point par maille et encore pas dans toutes, mais il est bien visible. ` \ .
‘ DYT1sc1nAE. - Acacus 193 J. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés et pourvus d’une semelle adhésive ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les cinq articles, celle du dernier réduite a quelques soies. ` Variations légères, affectant les taches élytrales. ab. chalybaeus SAHLB. — Tache élytrale antérieure étroite, sublinéaire. La tache postérieure, souvent obsolète, ne manque qu’exceptionnclle- ment, mais cette variation n’a pas encore reçu de nom. Partout, assez commun ; Corse. Mares alimentées à eaux claires et surtout eaux courantes, jusqu’a l’étage subalpin des montagnes. Europe, sauf dans le Nord et l’Est ; nord de l’Afrique : Asie Mineure. 3. Subg. EI'lglB1”l1.1S Ti1oMs. Corps très convexe. Série antérieure de points du pronotum générale- ment ininterrompue au milieu. Élytres réticulés-ponctués. Ailes métaster- nales terminées en languettes étroites à côtés subp arallèles ou très faible- ment convergents ; bord antérieur des métacoxas fortement coudé, pres- que en angle droit ; lignes métacoxales assez courtes. L 23. A. (Eriglenusl undulatus Sciinimx, Beitr. Naturg., 1776, p. 70. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 77. —-GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 387. ——- ZIMM.-CrS(lH\V., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 72 (1). L. 7-8 mm. —— Ovale, brillant, brun noirâtre à taches élytrales testa- ‘ cées, entièrement réticulé, à petits points sur l’intersection des mailles. Tête ferrugineuse, subconcolore ; antennes et palpes ferrugineux avec le ou les derniers articles noircis au sommet. Pronotum brun foncé, ferru- gineux latéralement, ai côtés sub arqués, assez largement rebordés, à angles postérieurs obtus et arrondis; microréticulation a mailles irrégulières, par- semées de points minuscules sur leurs intersections. Élytres Si reflets bron· _ zés avec le bord latéral ferrugineux, excepté au sommet, ornés d’un dessin testacé, composé d’une fascie transverse juxtabasale n’atteignant pas la suture, et de deux taches, l’une latérale et postmédiane en forme d’hal- tère, parfois dédoublée, l’autre préapicale et punctiforme, la première souvent reliée en dehors a la fascie par une petite bande oblique, indépen- dante de la bordure latérale; rangées normales irrégulières, ai points moyens, les externes plus ou moins mélangées, la suturale abrégée en avant ; réticulation comme celle du pronotum, mais ai mailles plus régu- lières et pointillé plus dense. Angle pronoto—élytral très faible. Dessous brillant,ferrugineux,noir sur une partie de l’arrière-corps; apophyse pros- ternale en lancette subcarénée avec la pointe aiguë; sommet de la courbe 1. Après la mort de ZIMMERMANN, la Monographie des Dystiscidcs paléarctiques 0 porté la mention ; continuée par L. GSCHWENDTNER. , GUIGNOT l 13
194 COLÉOPTÈRES HYD1>.ocANT11Ar.Es du bord antérieur des métacoxas situé en dehors du milieu des côtés. Pattes ferrugineuses ; face externe des métatibias munie, le long de son bord inférieur, d’une rangée spiculifère, généralement abrégée en arrière, leur long éperon plus court que le premier article des tarses ; bord infé- ' rieur du premier article des métatarses pourvu de deux rangées de spi- nules, l’interne abrégée en avant ; premiers articles du métatarse éparse- ment pointillés sur leur face externe. 5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di- latés et pourvus d’une semelle adhésive ; profémurs normaux, c’est-à- dire avec quelques cils courts et écartés sur le bord inférieur comme chez la $2 ; frange natatoire des métatarses occupant les cinq premiers articles, mais formée d’une soie ou deux seulement sur le quatrième et le cinquième. Q. Pointillé élytral mieux marqué. Espèce présentant, au point de vue du dessin des élytres, de nombreuses variations qu’on a cru utile de n.ommer. a. Faseie subbasale fragmentée ............ ab. interruptus Scmts, b. Fascie subbasale réduite ii une macule juxtascutellaire ....... ...................................... ab. Dictus Mnrrxn. e. Fascie subbasale réduite a une macule latérale ............... . : ............... · ................... , ab. imperfectus Meier; rl. Fascie subbasale totalement absente. . . L . . . ab. ruficeps MÉN. Assez répandu, excepté en Bretagne et dans la région méridionale où il est exceptionnel; puraît manquer dans les Alpes et les Pyrénées ; pas en Corse. Mares et étangs. · Europe septentrionale et centrale ; Transcaueasie. 21. A. (Eriglenus) l3.bi3.t11SBRAHM, lns.·Kalend., l, 1790, p. 87. ——Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 79. -—- Guieu., Hydr. Fr., 1932, p. 590. ——Z1MM.- GSCHW., Kol. Rundsch., 21, 1933, p. 71. —— femoralis PAYK., Faun. Suec., 1, 1798, p. 213. L. 6-6,6 mm. — Bien différent dïzndulalus: taille plus petite, forme · plus convexe, angles postérieurs du pronotum droits et émoussés ; élytres · brun foncé concolore sauf les côtés d’un ferrugineux brunâtre, rangées nor- males accompagnées de rangées intermédiaires à points un peu plus gros et très irréguliers, la rangée suturale ài peu près entière, ailes métaster- nales terminées en languettes un peu moins longues et un peu moins paral- · lèles que chez undulaius ; face externe des métatibias sans rangée de points spiculifères le long de leur bord inférieur. 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di- latés et pourvus d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs légèrement pro- longés et subrectilignes ; profémurs assez étroits, S1 bord inférieur recti- ligne et muni d’une longue frange de poils ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les cinq premiers articles, avec une ou deux soies seu- lement sur le quatrième et le cinquième.
DYTISCIDAE, —— AcABUs 19.5 Q. Pointillé élytral un peu plus fort ; profémurs assez larges, à bord inférieur muni de quelques poils écartés. La forme varie parfois chez cette espèce ; ainsiles individus du Carlitte ont une forme étroite et subparallèle, une petite taille et une couleur très foncée, d’après RÉGIMBART. · · A peu pres partout, paraît cependant manquer dans les Alpes, le Sud- . Ouest et les Pyrénées occidentales et centrales,plus commun dans le Bassin de la Seine, tres commun dans les dunes de la Somme, assez rare dans les hautes régions des Pyrénées orientales où il s’élève jusqu’à l’étage alpin, très rare en Provence (marais de Roquemartine, Bouches·du-Rhône I), pas en Corse. Mares, marécages, parfois eaux saumâtres. Europe septentrionale et moyenne jusqu’au nord de l’Espagne ; Trans- eaucasie, Sibérie, Mongolie. 26. METRONECTES SHARP, 1880-82 . Pronotum dépourvu de série antérieure de points. Antennes et palpes courts et épais. Lignes métacoxales très obsolètes, ài peine visibles. Le genre se compose d’une seule espèce. Metronectes Aubéi Pnams, l’Abeille, VII, 1869, p. 6. — Z1MM:, Koi. Rundsch., 20, 1934, p. 150. L. 6-7 mm. — Ovale, peu convexe, noir, brillant. Tête avec deux points rouges sur le Vertex, irrégulièrement réticulée ; antennes et palpes ferru- gineux. Pronotum à côtés bien arqués, fortement rebordés, à réticulation assez fine, un peu obsolète, très irrégulière, accompagnée de quatre ou cinq points derrière les yeux et d’une brève rangée basale et oblique de- vant chaque angle postérieur, celui-ci obtus ; fond lisse. Élytres avec une courte ligne rougeâtre un peu vague, latérale et postmédiane, à réticula— tion fine, irrégulière et légèrement obsolète, à mailles moyennes, subégales aux points des rangées, celles-ci bien visibles, à gros points, surtout la deuxième qui est plus longue en avant que les autres. Dessous noirâtre ; apophyse prosternale plane au milieu, non carénée ; ailes métasternales terminées en triangle assez large. ‘ 3. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses à peine dilatés et seulement étroitement feutrés en dessous ; profémurs et méso- fémurs munis d’une touffe de poils près du trochanter. (Iorse, dans les hautes montagnes ; Ile d’Elbe. Tribu COLYMBETINI Taille moyenne ou grande. Dessus ài sculpture le plus souvent réticulée, parfois transversalement striolée ou squamiforme, rarement ponctuée. Prosternum très convexe ou caréné. Métatarses avec leurs articles lobés à
196 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES leur angle apical externe ; ongles postérieurs inégaux, l’externe plus court que l’interne et généralement plus recourbé au sommet. TABLEAU DES GENRES 1 . Côtés du pronotum rebordés (1) .......................... 2. ·—- Côtés du pronotum non rebordés ......................... 3. 2. Face inférieure des métafémurs pourvue d’un pinceau de soies·à l’angle apical postérieur ........................ 27. Ilybius. —- Face inférieure des métafémurs dépourvue de pinceau de soies à l’angle apical postérieur ....................... 28. Rantus. IJ. Sculpture élytrale constituée par des stries transversales ......... .......................................... 29. Colymbetes. -· Sculpture élytrale constituée par des traits arqués, donnant une apparence squamiforme ....................... 30. Meladema. 27. Gen. ILYBIUS Emcnsoiv, 1852 (Iorps en ovale allongé, un peu atténué en arrière, généralement très convexe et foncé ; dessus entièrement et profondément réticulé ; palpes à premier article très court, a dernier article plus long que chacun des pré- cédents. Série antérieure de points du pronotum double, triple ou qua- _ druple ; pas d’angle pronoto—élytral. Rangées normales des élytres invi- · sibles ou peu visibles. Métafémurs pourvus d’un pinceau de soies à l’angle apical postérieur. Métatibias à face interne pourvue d’une rangée supé- rieure de spicules simples, à bord apical dépourvu de spicules en dedans. 3. Pénis symétrique, paramères semblables, munis de po·ils-ventouses sur leur bord ventral. . (Ie genre holarctique et surtout septentrional se compose d’une trentaine d’espéces d’aspect trés uniforme et difficiles a distinguer ; une seule d’entre elles (fuliginosus) franchit la Méditerranée. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Ailes métasternales terminées en languettes très étroites, subparal- lèles et légèrement rétrécies à la base (fig. 80). Bord antérieur du pronotum sinué au milieu. 3. Articles métatarsaux non rebordés en dehors .................................... 1. fenestratus. —- Ailes métasternales terminées en triangle plus ou moins étroit, ài côtés convergents, et non rétréci à la base (fig. 80). Bord antérieur du pronotum non sinué ou seulement subsinué au milieu. 3. Articles 1. Le rebord latéral du pronotum manque seulement chez un petit nombre de Ran- us exotiques.
DYTISCIDAE. —-— ILYBIUS 197 métatarsaux rebordés à leur bord externe, excepté chez similis et cmssus ............. . ....................... . ........ l. `ÉZ. 2. Face externe des métatibias entièrement ou presque entièrement couverte de points spiculifères moyens ................... 3. —- Face externe des métatibias à points spiculifères laissant un grand espace imponctué ou marqué seulement de tout petits points épars. ...................................................... 6. 3. Fond des élytres microréticulé au sommet dans les mailles de la réti· · culation. Face inférieure des métafémurs à points simples ou un peu allongés ................................................ 4. ——- Fond des élytres lisse ou presque lisse·au sommet dans les mailles de la réticulation. Face inférieure des métafémurs partiellement mais nettement strigueuse ............................. 5. ater. 4. Dessus noir ou faiblement bronzé, dessous noir ou brunâtre. Réticu- lation élytrale nette au sommet. 8. Articles métatarsaux non rebor- dés en dehors, excepté chez crassus ....................... 5. —— Dessus bronzé, dessous ferrugineux. Réticulation élytrale indistincte au sommet. 3. Articles métatarsaux rebordés en dehors. ......... ......................................... 4. subaeneus. 5. Extrémité des ailes métasternales un peu plus large que l’extrémité _des métaépisternes. 8. Sternite anal carinulé. Q. Sternite anal marqué de grosses mailles de chaque côté de la ligne médiane. . . 2. Similis. —-— Extrémité des ailes métasternales plus étroite que l’extrémité des mé- taépisternes. 3‘. Sternite anal non carinulé. Q. Sternite anal marqué de strioles de chaque côté de la ligne médiane ........ 3. crassus. 6. Réticulation des élytres à mailles planes, dont plusieurs incomplètes, sur la moitié basale. Ailes métasternales en triangle très étroit et très étire ...................... . ............... 6. meridionalis. ' ——- Réticulation des élytres à mailles légèrement saillantes et toutes complètes. Ailes métasternales en triangle moyen ou étroit, mais non étiré ............. . ................................. 7. 7 . Face inférieure des métafémurs a_ points très fins et obsolètes. Dessus noir. 5*. Ongle externe des protarses denté. $2. Bord des élytres légère- ment sinué en bec de plume à l’extrémité (fig. 80 bis). .......... . ....................................... 7. quadriguttatus. —— Face inférieure des métafémurs à points moins fins et très nets. Des- sus bronzé, excepté chez guiiiger. 5‘. Ongle externe des protarses non ‘ denté. 9. Bord des élytres non sinué à l’extrémité ....... . .... 8 . 8. Élytres à bordure latérale ferrugineuse mal limitée. Angles posté- rieurs du pronotum droits. Sternite anal profondément ridé, surtout chez le 3. Dessus bronzé, dessous ferrugineux ..... S. îuliginosus. —- Élytres sans bordure latérale ferrugineuse. Angles postérieurs du pro- notum légèrement obtus. Sternite anal faiblement ou nullement ri- dulé. Dessous noirâtre ............................ . .....
198 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES 9. Dessus noir, peu convexe. Lignes métacoxales subsinuées en avant et médiocrement divergentes (fig. 81) ............ 9. guttiger. —·— Dessus bronzé, très convexe. Lignes métacoxales rectilignes en avant et assez fortement divergentes (fig. 82) ......... 10. aenescens. Y 1. Ilybius fenestratus F., Spec. Ins., I, 1781, p. 294. —-— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 41. —~ GU10N., Hydr. Fr., 1932, p. 599. —-ZIMM.·GSCHW., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 80 (1). - · A B C FIG. 80. —- Ailes métasternales d’Ilybius. A. I. fenestratus F., ab, diamètre oblique de la mésocoxa ; bc, diamètre latéral du métasternum.—— B. I. meridionalis Aubé.-—- C. I. fuliginosus F. L. 11-11,8 mm. — ©vale~oblong, à plus grande largeur située un peu après le milieu, atténué en arrière, très convexe, peu brillant, noirâtre à reflet bronzé. Tête avec l’avant ferrugineux ainsi que deux vagues taches sur le vertex, à réticulation assez fine, en mailles irrégulières, inégales, un certain nombre incomplètes, à fond lisse ; antennes et palpes ferrugineux. A B FIG. 80 bis. —— Apex élytral de : A. llybius 0bscurus—Marsh. ; B. autres Ilybius. Pronotum plus ou moins ferrugineux latéralement, à bord antérieur sinué _ au milieu, à côtés faiblement arqués en arrière, subrectilignes en avant, a rebord assez étroit, effacé au niveau des angles antérieurs, à angles posté- rieurs presque droits et étroitement arrondis au sommet ; série antérieure à points médiocres, disposés sur trois ou quatre rangs irréguliers ; réticula- tion comme celle dela tête. Elytres un peu dilatés après le milieu, atténués i 1. Comme l’a fait remarquer Scnotz (Ent. Bldtt., 11, 1915, p. 239) après SEIDLITZ, on ne peut retenir pour cette espèce le sous—genre ldiolybius Goz., utilisant un carac- tère qui se rencontre avec toutes les transitions chez les espèces voisines. ·
nvrrscinnn, —-- rrvnws 199 en arrière, subsinués au sommet qui est un peu effilé, à côtés plus ou moins ferrugineux, ainsi que deux petites taches très obsolètes, l’une latérale et postmédiane, l’autre préapicale ; réticulation comme celle du pronotum ; fond microréticulé, sauf dans la moitié basale. Dessous ferrugineux plus ou moins rembruni, sub mat ; apophyse prosternale comprimée et carénée, al courte pointe aiguë ; ailes métasternales terminées en languettes très étroites, subparallèles, à peu près cinq fois aussi longues que larges, resser- rées él la base, avec le bord antéro-externe nettement incurvé ; bord anté- rieur des métacoxas presque anguleusement arqué ; diamètre latéral du métasternum plus court que le diamètre oblique des métacoxas (fig. 90) ; ` lignes métacoxales fortement abrégées en avant. Pattes ferrugineuses, métafémurs très éparsement et très finement pointillés, métatibias Si peu près lisses vers le milieu, occupé seulement par quelques points fins très espacés. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis et munis d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs un peu dissemblables ; lamelles internes des métacoxas avec une petite carinule longitudinale immédiatement en avant de l’écb.ancrure intermétacoxale ; dernier ster- nite tronqué au milieu et carinulé ; frange natatoire inférieure des méta- ' tarses n’occup ant bien que les trois premiers articles ; ongles postérieurs très dissemblables, l’externe large, rectiligne, émoussé, bien plus court que l’interne. · S2. Dernier sternitc fortement convexe au sommet et profondément en- taillé. Les variations décrites (aemzus PANZ., Prcscoiti MANN.) sont insigniliantes et ne portent que sur la plus ou moins grande extension de la teinte ferrugi- rieuse ; on ne peut les retenir. Dans presque toute la France, sauf les hauts massifs montagneux, excep- tionnel dans les régions méridionales, assez commun dans le Nord et l’Est ; pas en (Iorse. Mares et étangs a eaux limpides et herbeuses. Toute l’Europe, hors la région méditerranéenne ; Portugal (t. FALK.) ; Sibérie ; Amérique du Nord. · 2. Ilybius Similis TIIOMS., Svens. »Vet. Ac. Handi., 1854, p. 225. -- Goz. Misc. Ent., XIX, 1911, p. 46. —-—GU1cN., Hydr. Fr., 1932,p. 61-1. —-Z1MM.- Gscmv., Kel. Rundsch., 21, 1935, p. S5. L. 10,5-11,5 mm: ——- Assez large, noir sans reflet bronzé, élytres à réti- culation nette sur toute leur étendue, à fond lisse en avant, microréticulé en arrière, dessous noir brunâtre, apophyse prosternale peu comprimée, ailes métasternales en triangle étire, mais avec Pextrémité un peu plus large que Vextrémité des métaépisternes, diamètre latéral du métas- ternum sensiblement plus long que le diamètre oblique des mésocoxas, face inférieure des métafémurs à points simples ou un peu allongés, face externe des métatibias entièrement couverte de points spiculifères.
ÉU!) (l()LÉOI’TÈR,ES 11YDnoultNT1—mnEs 5. Sternite anal faiblement mais nettement éehanoré au sommet et carinulé ; articles métatarsaux non rebordés en dehors ; ongles posté- rieurs peu inégaux et peu dissemblables. S?. Sternite anal fortement échancré et marqué de grosses mailles de chaque côté de l’écl1ancrure. Tres rare en France et signale seulement de trois localités : La Boissière- en-Pleujean, en Bretagne (HERVÉ), environs de Limoges (BLEUsE),et dépar- tement de la Vienne (MEsM1N). Eaux calmes. · Europe septentrionale. 3. Ilybius crassus Tiroirs., Svens. Vet. .\c. Ifandl., 1854, p. 221. —— Scnotz., Ent. Blâtt., Xl, 1915, p. 213. —- Z1MM.-Gse11\v.. Kel. Rundsch., 21, 1935, p. 83. L. 10,5-11 mm. —— En ovale large, tres renvexe, noir ii faible reflet bronzé, avec le trait latéral et le peint préapical ferrugineux des élytres généralement. bien visibles, leur réticulation ai fond lisse en avant, micro- réticulé en arriére ; apophyse prosternale fortement comprimée et caré- née ; ailes métasternales en triangle étiré. Si sommet plus étroit que l’ex- trémité des métaépisternes ; diamètre latéral du métasternum subégal au diamètre oblique des métacoxas ; face inférieure des métafémurs ài points les uns simples, les autres brièvement, strigueux ; face externe des métatibias en grande partie couverte de points spiculifères moyens. 5. Sternite anal non carinulé ; apopliyses métacoxales avec une cari- _ nule sur la ligne médiane ; ongle antérieur externe éehancré ài la base ; quatre premiers articles métatarsaux rebordés en dehors. S2. Sternite anal assez fortement éehancré, avec le sommet un peu com- primé et marqué ile strioles transverses de chaque côté de l’échancrure. Europe septentrionale, Allemagne ou il parvient même il la rive gauche du Rhin ; sa presence en Alsace est donc fort possible. 4. Ilybius Subaeneus ER., Kai`. Mark. Brand., l, 1837, p. 156. —- Gez., Mise. Ent., XIX, 1911, p. «l6. ——GU1cN.,Hydr. Fr., 1932, p. 614. —Z1MM.- Gscmv., Kel. Rundsel1.,21, 1935, p. 83. L. 8,5-11,5 mm. —·- Médiecrement large, noir bronzé, élytres Si rétieula— tion obsolète au sommet, Si fend lisse en avant, microréticulé en arriére ; apophyse prosternale fortement comprimée ; ailes métasternales termi- nées en triangle assez étroit, ii borii externe rectiligne ; diamètre latéral du métasternum sensiblement plus long que le diamètre oblique des méso- coxas ; face inférieure des métafémurs il points allongés ; face externe des métatibias presque entiérement couverte de points spiculiferes, ài l’exeep- tien d’une petite zone antérieure ii peu prés lisse. 5. Métacexas pourvues d’une carinule immédiatement en avant du
1>Y*r1sc1oAn. ——- 1LYB1us 201 sommet de Péchancrure intermétacoxale (1) ; dernier sternite tronqué au milieu, presque subéchancré, fortement sillonné ; articles métatarsaux, sauf l’onychium, rebordés en dehors ; ongles postérieurs peu inégaux. 9. Dernier sternite fortement échancré et relevé. Les modifications de couleur du dessous représentent une variation _ bien peu importante. Rare en France : Alsace, Lorraine, Champagne, Ile-de-France, Orléanais, Limousin, sud de la Bourgogne, Lyonnais. Mares, étangs et bords des ruis- seaux. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie, Transcaucasie ; Amérique du U Nord. 5. Ilybius ater DE GEER., Mém. Hist. lns., lV,` 1774, p. 401. — Goz., ~ Misc. Ent., XlX, 1911, p. 44. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 606. —Z1MM.- Gscnw., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 81. L. 13—l4 mm. —— Le plus grand des Ilybius, noir, pronotum vague- ment teinté latéralement de ferrugineux, a rebord assez large, aussi large, vu de côté, que les articles antennaires, élytres à bord externe très faible— · ment brunâtre, avec les macules habituelles, réticulation profonde, a fond entièrement lisse, même au sommet, ou seulement avec quelques faibles vestiges de microréticulation ; ailes métasternales terminées en triangle étroit, diamètre latéral du métasternum légèrement plus long que le dia- mètreoblique des mésocoxas ; face inférieure des métafémurs partielle- ment mais nettement strigueuse, face externe des métatibias presque en- tièrement couverte de points spiculifères moyens. 6. Une minuscule carinule en avant de Péchancrure métacoxale ; der- nier sternite subtronqué et fortement carinule; ongles antérieurs subégaux et faiblement dissemblables, l’interne large, l’externe mince et échancré près de la base; articles des métatarses, sauf l’onychium, rebordés en dehors. Q. Dernier sternite fortement échancré et relevé, avec la ligne marginale creusée en fossette de chaque côté de l’échancrure. A peu pres partout, excepté les hautes montagnes ; non encore signalé de Corse, bien qu’il existe en Sardaigne. Mares, étangs, ruisseaux, parfois eaux saumâtres. Europe septentrionale et centrale, jusqu’aux Iles Britanniques a l’ouest, l’Ita1ie du Nord et la Sardaigne au sud; Transcaucasie ; Amérique du Nord. 6. Ilybius meridionalis AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 126. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 46. —— GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 604. ~— Z1MM.- Gscnw,, Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 82. 1. Chez les Ilybius les carinules métasternales et métacoxales ne sont pas toujours absolument constantes chez une même espèce,à l’inverse de la carinule du sternite anal qui constitue un signe fidèle.
202 cotiâorrianns HYDROCANTHARES L. 10,6-11,6 mm. —— Assez allongé, médiocrement convexe, brun foncé bronzé ; élytres à séries normales formées de points petits mais visibles, a réticulation assez fine, à mailles planes, certaines incomplètes sur la moi- tié basale, diminuant de grosseur en arrière,àfondlisse, microréticulé vers le sommet ; `ailes métasternales terminées en long triangle très étroit, a côtés subparallèles, à bord antéro—externe subrectiligne, diamètre laté- ral du métasternum égal au diamètre oblique des mésocoxas (fig. 80) ; face inférieure des métafémurs très finement et très éparsement pointillée, face externe des métatibias presque entièrement lisse et marquée seulement, entre les rangées marginales, de minuscules points très espacés. 6. Métacoxas munies de deux carinules sur la ligne médiane, l’une prés du métasternum, l’autre près de Péchancrure, dernier sternite subtronqué, · carinulé ; articles des métatarses rebordés en dehors. Q. Dernier sternite profondémant entaille, avec la ligne marginale interrompue dès la base de Péchancrure. A première vue l’espèce ressemble assez à fenesiraius, surtout par la conformation des ailes métasternales. Mais il est moins convexe, le bord an- térieur du pronotum est rectiligne ou seulement subsinué, les mailles des élytres sont un peu moins saillantes (1), les ailes. métasternales moins parallèles, non resserrées a la base, a bord antéro—externe subrectiligne, le diamètre latéral du métasternum est un peu plus grand, enfin chez le 3 les articles du métatarse sont rebordés en dehors, et il existe deux ca- rinules métacoxales. Confiné dans la partie méditerranéenne du Languedoc et en Provence ; Corse (c’est le seul Ilybius qui y soit signalé). Mares claires et renouvelées, bords des ruisseaux. , Région méditerranéenne occidentale de l’Europe. 7. Ilybius quadriguttatus BOISD,——LAC., Faune. env.Paris,l,1835,p.316. —-BALF.-BR., Ann. Mag. nat. Hist., 11, 1944, p. 352. ——0bscurus Mansu., Ent. Brit. I, 1802, p. 414. —Gozl, Misc. Ent.,X1X, 1911, p. 44. -—GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 604. ——-Z1MM.-Gscmv., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 84. L. 10,5-11,5 mm. —— Voisin de meridionalis, dont il diffère par le dessus plus convexe, d’un noir profond, sans reflet bronzé, non ou à peine éclairci sur les côtés, les élytres à réticulation en mailles légérement saillantes, ornés des deux macules ferrugineuses qui manquent chez le précédent, les rangées normales presque invisibles, le dessous plus foncé, noirâtre, les ailes métasternales terminées en triangle- étroit, mais non étiré et enfin par les caractères sexuels différents. 5‘. Métacoxas pourvues d’une seule carinule en avant de Pechancrure 2 1. Les élytres sont également dépourvus des deux petits macules ferrugineuses laté- rales ; mais comme celles-ci sont souvent effacées chez fenestraius, leur absence n’a pas grande signification.
DYTISCIDAE. —— 1LYB1Us 203 dernier sternite carinulé mais régulièrement arrondi ; ongle antéroÃexterne denté sur le milieu du bord inférieur ; articles des métatarses rebordés en ` dehors, excepté l’onychium. Q. Élytres subsinués au sommet ; dernier sternite faiblement échancré avec la ligne marginale creusée en fossette de chaque côté de l’échancrure. Espèce présentant de légères variations qu’on ne peut raisonnablement nommer ; la var. sexdenialus Sch. n’est même pas à retenir. i GJ '«'l à Eté; tëezzëëzi ai ._ ` z' lili Wa., œêszëlzëâsâsïg »i·, t îr ' ,r'1d»·r W ·i·» ;«>e···,·;.·:·. - ‘ wîtëël"?f’ï'î”`· lil · . ‘n-·i· jr S1 82 ·· "' — Fxo. 81 et 82.— Lignes métaxocales d’Ilybius. Fm. 83. 81. I. guttiger Gyll.~ 82. I. aenescens Thoms. llybius fuliginosus F. Commun dans toute la région septentrionale et centrale, plus rare et plus localisé dans la région méridionale. Surtout eaux stagnantes, jusque dans l’étage subalpin des montagnes. Presque toute l’Europe, excepté la Péninsule Ibérique, l’1talie méridio· nale et les iles tyrrhéniennes ; Transcaucasie. · li 8. Ilybius fllliginosus F., Ent. Syst., I, 1792, p. 191. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 43. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 609. — ZIMM.—GSC}IW., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 81. Fig. 83. ——L. 10,2-11,2 mm. -— Ovale—oblong, étroit, peu convexe, brun foncé et testacé. Pronotum à bord latéral largement ferrugineux, parfois aussi le sommet et la base étroitement, à bord antérieur subsinué, à angles postérieurs droits et émoussés ; élytres ornés d’une bordure latérale ferrugineuse, large et bien visible, mais mal limitée en dedans, bfq' ,ff l’trmt, tclt pfd, i ur uee en arrière e acée à ex é i é à ré i u a ion assez ro on e en mailles irrégulières, à fond lisse, microréticulé au sommet. Dessous ferrugineux, un peu assombri sur les métacoxas et les sternites ; apopliyse prosternale carénée, à pointe longue, aiguë et fortement com- primée; ailes métasternales terminées en triangle étroit, a sommet un peu redressé ;diamètre latéral du métasternum sensiblement plus long que le diamètre oblique des métacoxas (fig. 80). Face inférieure des métafémurs _
204 coLÉoPTÈaEs HYDRoc.>.NrHAREs nettement mais un peu éparsement pointillée ; face externe des métati- bias à milieu presque lisse, marqué seulement de quelques tout petits points disséminés. _ . 5. Métacoxas à deux carinules sur la ligne médiane ; dernier sternite à carinule obsolète ; ongles antérieurs légèrement prolongés, subfalci- formes ; articles des métatarses, sauf l’onychium, rebordés en dehors ; ongles postérieurs peu inégaux. $2. Lignes métacoxales plus longues, souvent entières ; dernier ster- nite profondément échancré et relevé. Partout, mais surtout sur les montagnes jusque dans l’étage alpin, dans le Midi ne se rencontre guère que sur les hauteurs ; non encore signalé de Corse quoiqu’il se trouve au Maroc. Eaux claires des ruisseaux et des mares, par- fois dans les eaux saumâtres. _ Europe ; Sibérie, Mongolie ; Amérique du Nord ; Maroc. · 0. Ilybius guttiger GYLL., Ins. Suec., l, 1808, p. 499. —- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 48. —- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 616. —— Z1MM.- Gscnw., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 86. L. 9-9,8 mm. —- Ovale-oblong, convexe, submat, d’un noir profond, avec le pronotum et les élytres parfois à peine teintés de ferrugineux laté- ralement. Angles postérieurs du pronotum légèrement obtus ; élytres mar- qués de deux macules habituelles, à fond·lisse en avant, microréticulé en arrière. Apophyse métasternale a échancrure assez longue, dépassant en arrière le bord postérieur des mésocoxas ; ailes métasternales terminées en triangle très étroit, un peu étiré ; lignes métacoxales subsinuées en avant, non ou peu abrégées et médiocrement divergentes. Face inférieure des métafémurs à pointillé net et espacé ; face externe des métatibias avec toute la moitié inférieure imponctuée. _ 5. Métacoxas avec une seule carinule postérieure ; dernier sternite sub- tronqué, assez fortement carinulé ; articles des métatarses, excepté l’ony- chium, rebordés en dehors ; ongles postérieurs subrectilignes, l’externe légèrement élargi, plat, émoussé. Q. Dernier sternite dentiforme au fond de Péchancrure. ` Nord, Nord-est et Centre, assez rare ; signalé aussi des Alpes et des Pyré- nées, mais doit y être exceptionnel. Marais. · 10. Ilybius aenescens Trroms., Opusc. Ent., II, 1870, p. 175. —- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 48. —-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 619. ——Z1MM.- Gscuw., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 87. L. 8,5-9 mm. —— Très voisin de guiliger, dont il se distingue par la taille légèrement plus faible, le dessus bronzé, un peu plus convexe, le pronotum à côtés subrectilignes, plus étroitement rebordés, les ailes métasternales
DYTISCIDAE. — Ramos 205 terminées en triangle étroit, mais non étiré, l’échancrure de l’apophyse métasternale souvent plus courte, les lignes métacoxales rectilignes en avant et assez fortement divergentes, chez le 3 par la présence d’une deuxième carinule métacoxale, par la carinule du dernier sternite très courte, chez la S2 par le dernier sternite non dentiforme au fond de l’échan· crure. · Dans le Nord, l’Est, l’Ile-de—France, les Dombes (SCHAEFER) et l’Au— vergne, bien plus rare que le précédent, assez commun cependant en forêt de Fontainebleau : fontaine Sanguinède et hauteurs d’Apremont·(BEDEL), mare à Dagneau et tourbières avoisinantes (Luonos). Marés et surtout fos- sés vaseux peu profonds, tourbières. ' Europe septentrionale et centrale, jusqu’aux Iles Britanniques à l’©uest ; Sibérie. ‘ 28. Gen. RANTUS STEPHENS, 1935 (l) Taille moyenne, corps ovale-allongé, peu convexe, dessus a réticulation assez fine, en mailles parfois incomplètes. Pronotum à côtés non rebordés excepté chez quelques espèces exotiques. Élytres le plus souvent testacés ài irrorations noires denses. Premier pleurite strié transversalement ; face inférieure des métafémurs dépourvue de pinceau de soies à l’angle apical postérieur ; métatibias à face externe munie d’une rangée marginale inférieure de points spiculifères simples, non placés dans une strie, à face interne pourvue près du bord supérieur d’une rangée longitudinalede spicules hifides et d’une bordure apicale de spicules simples ; métatarses à articles lobés en dehors, leur onychium plus court oua peine un peu plus long que l’article précédent. 3*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés ou comprimés et épaissis, et munis d’une semelle de petites ventouses ; ongles antérieurs souvent modifiés, parfois aussi les intermédiaires ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les cinq articles ; pénis symétrique ou légèrement asymétrique, paramères semblables. Le genre habite tout le globe,mais surtout les régions froides, les régions tempérées, et seulement les hautes montagnes dans les contrées tropicales; il groupe environ soixante-dix espèces (2). TABLEAU DES SOUS-GENRES l. Base du pronotum profondément sinuée près des angles postérieurs, qui sont prolongés en arrière ................... 2. Nartlls. Q1. Pour 1`orthographe de ce nom, cf. BRINCK, Kungl. Fys. Sâlls. i Lund Fôrh., 13, iîiénlus sont de grands destructeurs de larves de moustiques, fait très impor- tzmt au point de vue de la prophylaxie du paludisme et de la fièvre jaune.
206 COLÉOPTÈRES HYnnocANrHAma:s ·-— Base du pronotum non sinuée, ou à peine, près des angles posté- rieurs, qui ne sont nullement prolongés en arrière .......... 2. 2. Métatibias à face externe imponctuée ou peu ponctuée entre les trois rangées de gros points spiculifères. Lobes des articles métatarsaux arrondis, ou à pans coupés, ou largement triangulaires. 6. Quatrième article des mésotarses à peine plus long que le troisième. . 1. R·3I1lî\lS.` —— Métatibias a face externe entièrement recouverte de points spiculi- fères. Lobes des articles métatarsaux étirés en une pointe triangu- laire. L5`. Quatrième article des mésotarses bien plus long que le troi- sième .................... ` .............. 3. Melanodytes. TABLEAU mas EsPÈcEs 1. Subg. Ranius s. str. 1 , Réticulation élytrale obsolète au sommet. Antennes testacées, conco- lores. Dessous normalement noir ............... 1. pulVeI'0SuS. — Réticulation élytrale nette au sommet. Antennes à derniers articles généralement annelés de brun. Dessous testacé, au moins le pro- sternum . ............................................. 2. 2. Pronotum avec une tache noire transverse sur le disque ..... 3. — Pronotum sans tache noire sur le disque .................. 4. 3. Rebord latéral du pronotum distinct. Rangées élytrales bien vi- sibles ................................... 2. n0t3·tîC0lliS. _ — Rebord latéral du pronotum obsolète. Rangées élytrales peu visibles. · — ............................................. 3. notatus. 4. Poitrine noire, avec seulement le prosternum et les apophyses méta- coxales testacés. Ailes métasternales terminées en triangle simple- ment étroit ............................................ 3. — Poitrine testaeée ou brunâtre. Ailes métasternales terminées en triangle très étroit et très allongé ........................ 6. 3, Forme en ovale allongé, à côtés peu arrondis. Rebord latéral du pro- notum effacé en avant ........................ 4. Sllturelllls. -- Forme en ovale court, à côtés bien arrondis. Rebord latéral du pro- notum à peu près net jusqu’a l’angle antérieur ..... bistriatus. 6. Pronotum pointillé sur le disque. Mailles élytrales incomplètes sur au moins la moitié antérieure .......................... 7. —- Pronotum non pointillé sur le disque. Mailles élytrales presque toutes complètes, sauf à l’extrême base .. ........................ 8. 7. Région juxtascutellaire des élytres non pointillée. Pronotum conco- lore ......................................... 6. Consputus. -— Région juxtascutellaire des élytres pointillée. Pronotum bordé de noir au sommet et à la base .................... 7. hispanicus. 8. Réticulation élytrale sans points sur l’intersection des mailles. Pro- notum normalement sans tache noire basale ......... 8. exoletus.
DYTISCIDAE. —— RANTUS 207 —- Réticulation élytrale avec des petits points sur l’interse<‘tion des mailles, au moins a la région suturale et en arrière. Pronotum avec une tache noire basale . ....................... 9. Iatitans. _ 2. Subg. Narlus Une seule espèce, noire, concolore. ................ 10. Grapei. 3. Subg. Melanodyles Une seule espèce, noire, concolore ............. ll. puStul3tl1S. ` TABLEAU SIMPLIFIÉ Pour. LES 3 (1) 1. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis en . dessous et comprimés latéralement ....................... 2. —— Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés laté- ralement ............................................. 3. 2 . Ongles antérieurs très inégaux. ................... pulVeI'0SUS. · —- Ongles antérieurs subégauxn ...... . .............. notaticollis. 3 . Ongles antérieurs très inégaux. ........................... 4 . —-— Ongles antérieurs égaux ou subégaux. ..................... 5. 4. Ongle antérieur interne plus long que l’externe ........ notatus. —- Ongle antérieur externe plus long que l’interne. .- ..... bîstriatus. 5. Ongles antérieurs plus courts que Ponychium (fig. 85) . latitans. —-·· Ongles antérieurs aussi longs ou plus longs que l’onychium . . 6 . 6. Ongles antérieurs très grêles et bien plus longs que l’onychium ` (fig. 84). Bordure de la semelle adhésive sans poils en grappins.. . . ............................................... exoletus. —- Ongles antérieurs aussi longs ou à peine plus longs que l’onychiurn. Bordure de la semelle adhésive avec des poils en grappins (fig. 86). ..................... _ ................................. 7. 7 . Dessous presque entièrement noir ............ _ ....... suturcllus. ·—- Dessous testacé ...................................... 8. 8. Ongles intermédiaires faiblement inégaux ........... consputus. —— Ongles intermédiaires fortement inégaux, l’externe deux fois aussi long que l’interne. ............................ hispanicus. Subgen. Rantus, s. str. 1. Rantus (s. str.) pulverosus STEPH., Ill. Brit. Ent. Maud., 11, 1828, p. 69. ——GU1GN., Bull. Soc. Linn. Lyon, 1942, p. S7. —punciaius Fouacn., 1. Par suite de plusieurs fautes dïmpression, même dans l’erratum, le tableau des6‘ dans les ¤ Hydrocanthares de France », page 624, est inutilisable ; il doit être rem- placé par celui-ci. »
1 208 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES Ent. Paris, I, 1785, p. 70.-—Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 34.--Goran., Hydr. Fr., I932, p. 625. —- Z1MM.—Gsc11w., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 63 (1). Fig. 87. ·- L. 10,5-12,5 mm. —— En ovale_ presque régulier, subdé- primé, brillant, testacé à irrorations élytrales noires. Tête noire, avec une grande tache testacée antérieure et une tache transversale sur le verteX, réunie à la première par une ligne longitudinale de même couleur, couverte > x 84 85 F10. 84 et 85. —— Ongles antérieurs de Ranius. —— 84. R. exoleius Forst. ——— 85. R. latiîans Sharp. _ «l’une réticulation à mailles très incomplètes, parsemées de petits points sur les lignes, sur fond lisse ; antennes et palpes testacés. Pronotum tes- ` tace, normalement avec une tache noire médiane transverse et parfois un liseré noir sur la base et le bord antérieur, à côtés subrectilignes en arrière, légèrement arqués en avant, étroitement rebordés sauf antérieurement. à angles postérieurs un peu aigus, avec le sommet·brièvement arrondi; sculpture à peu près comme celle de la téte,mais un peu plus forte et ridu- lée sur les côtés ; fond lisse. Élytres légèrement dilatés un peu en arrière du milieu, testacés à irrorations noires et denses, plus ou moins confluentes, formant souvent une tache noire discale postmédiane, avec la suture étroi- tement noire en avant, plus largement en arrière, laissant le bord externe testacé, ainsi qu’une ligne juxtasuturale et parfois la base étroitement: réticulation formée de petites mailles assez incomplètes,superficielles, obso- lètes en arriére, marquées sur leurs intersections ou leur emplacement fic- tif de petits points, parfois peu distincts ; fond lisse en avant, microréti- culé au sommet. Dessous normalement noir, avec le subnotum et les épi- pleures testaces, souvent Papophyse prosternale, les apopbyses méta— coxales et le bord postérieur des sternites teintes de ferrugineux ; ailes métasternales terminées en triangle large à bord antero—eXterne subrecti- ligne. Pattes testacees, les postérieures ferrugineuses et plus ou moins I. Il est probable que, s’i1 avait pensé aux formes exotiques, M. Hounnnnr n’aurait pas etablile sous-genre Spiloranthus pour cette espèce et les deux suivantes ; le carac- tère sur lequel il s’appuie est bien faible et n’a qu’une valeur specifique.
, ovriscromz, ——- RANTUS 209 rembrunies ; face externe des métatibias imponctuée sur la moitié infé— rieure et parfois au sommet. 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, com? primés latéralement et munis d’une semelle de petites ventouses ; ongles antérieurs très inégaux, l’interne plus long ; ongles intermédiaires un peu plus longs, faiblement inégaux. ` Espèce assez variable de forme et de coloration. ' kg Il- ",i···«! ···· _ X Il ‘»'l · (F? Elf; `,:2ïï2î*`2·£fl§» 1 ’f=:£‘ 5%:5 % ëïîlêl M. !··`-zîï ;J:;·¢. '·e?A:k2ji-‘·1:·z§ Xe. : ‘t’:â2§: :~e=:E;· ¤£:£.;€E·:*~=ais 1 - ‘. lèîëëèî ?!¥É§?·:âîi3îî§i€E*°?ë=:? » ' — ° · É .·_·: 1 ei gw ’ , `<;3;ï;§%;=.3¢T3;î îgïjge ,'i. 5 \\ ll, Fw. 86.- Poils en grappin des semelles F10. 87. — Rantus pulverosus Steph. adhésives de Rantus suturellus Harr. a. Pronotum uniformément testaoé ......... ab. ruficollis Scmns. I2., Abdomen, et parfois poitrine, ferrugineux (hypochlorus Goz.).. .................................. ab. fulviventris Scmns. Il n’est pas certain que cette dernière aberration ne s’applique a un im- mature. Trés commun, surtout dans le Midi ; Corse. Mares, fossés, délaissés des cours d’eau. Espèce à répartition trés étendue : Europe ; Asie moins la Sibérie ; Afrique du Nord ; Océanie. 2. Ralltlls (s. sir'.) 110t&tiC01liS AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 107. -—- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 35. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 628. —Z1MM.— .Gscnvv,, Ko]. Rundsch., 22, 1936, p. 65. L. 10,5-11 mm. —-- En ovale peu large, subdéprimé, brillant. Antennes · testacées à derniers articles généralement annelés de brun, palpes testa- cés à dernier article rembruni. Pronotum comme chez pulverosus. Réticu— _ _ lation élytrale a mailles un peu incomplètes en avant, entières et bien mar- quées au sommet, avec un pointillé très superficiel, disséminé sur. les mailles ; fond lisse en avant, microréticulé en arrière. Dessous noir, avec _ le prosternum presque entièrement ferrugineux, ainsi que les apophyses métacoxales, les épipleures et souvent le bord postérieur des sternites; ailes métasternales terminées en triangle étroit, à bord antéro—externe légèrement arqué; lignes métacoxales atteignant presque le métasternum, GU1GNoT 14
210 CoLÉoPTÈREs 11YDnocANTHAREs Face externe des métatibias imponctuée sur la moitié inférieure et par- i fois au sommet. C3`. Cinq premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, les deux derniers faiblement, les trois premiers munis d’une semelle adhésive; ongles antérieurs un peu prolongés, subfalciformes, subégaux; ongles inter- médiaires égaux et dissemblables, l’externe plus long et plus large. Extrêmement rare en France, signalé seulement de Remiremont (Vosges) et de Bourg-d’Oisans (Isère). Marais. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie. Rare en Europe, commun en Sibérie et au Kamtchatka. ` W 3. Rantus (s. sir.) notatlls F., Spec. lns., I, 1781, p. 296. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 35. -—~ GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 631. —— Z1MM.— Gscnw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 67. L. 10,5-11 mm. — Proche parent de noiaiicollis, dont il s’écarte par l’as- pect général un peu grisâtre, la ponctuation de la tète plus prononcée, les derniers articles antennaires plus fortement rembrunis, le pronotum marqué antérieurement d’une ligne transverse de macules noires puncti— formes, a bande transverse basale plus fréquente, souvent avec deux. taches brunâtres disposées de chaque côté de la tache discale, à rebord ` latéral obsolète, les élytres souvent ornés de trois fines lignes testacées, longitudinales et discales, à rangées normales à peu près indistinctes, à sculpture nettement vermiculée en avant, réticulée en arrière, le dessous à couleur ferrugineuse plus étendue sur le prothorax, les lamelles internes et les sternites, les ailes métasternales terminées en triangle un peu plus étroit, les lignes métacoxales abrégées en avant, la face externe des méta- tibias garnie d’assez nombreux petits points spiculifères sur sa moitié in- férieure et enfin par les caractères sexuels bien différents. 5. Cinq premiers articles des protarses et des mésotarses modifiés, les trois premiers assez fortement dilatés et munis d’une semelle adhésive de petites ventouses, le quatrième très faiblement dilaté et muni de quelques longs poils apicaux, le cinquième épaissi et muni d’une étroite brosse de poils très courts ; ongles antérieurs subfalciformes, dentés à la base et très inégaux, l’interne plus long que l’externe ; ongles intermédiaires très iné- gaux, l’externe plus long, et légèrement dissemblables ; abdomen noir avec , _ le bord postérieur des sternites, et le sternite anal en grande partie, ferru- · gineux. Q. Ongles antérieurs et intermédiaires légèrement inégaux ; abdomen ' ferrugineux, à l’exception du bord antérieur des sternites et d’une tache ' latérale. Espèce assez variable comme étendue respective des couleurs noire et ferrugineuse, et comme sculpture élytrale. Ifaberration semicirculalus SCHN. est insignifiante.
DYTISCIDAE. — nANTus 211 var, virgulatus ILL. —— Q à élytres mats et coriacés dans la partie anté— rieure. Toute la région au-dessus dela Loire et du cours supérieur du Rhône, Alpes et Pyrénées jusque vers 1.900 m. Mares froides. Aire de distribution très vaste : Europe septentrionale et centrale ; Sibé- rie, Transeaucasie ;Amérique du Nord. ' ·1. Rantus (s. slr.) suturellus IIARR., New. Engl. Farmer., Vil, 1848, p. 164. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 36. — Gu1uN., Hydr. Fr., - 1932, p. 633. — ZIMM.—GSCIIW., Koi. Rundsch., 22, 1936, p. 68. . L. 10-11 mm. -—·—()vale—oblong, subdéprimé, brillant, testacé ai irrora— tions élytrales noires. Antennes testacées, il derniers articles annelés de noiràtre ; palpes testacés avec l’extrémité du dernier article rembruni. Pronotum avec une bande basale noire médiane et une étroite bordure an- térieure, ài rebord latéral généralement net mais effacé en avant, à surface en partie vermiculée, en partie réticulée, avec des mailles incomplètes, parsemées de petitspoints tantôt nombreux, tantôt presque absents, la sculpture plus forte sur les côtés. Élytres il irrorations noires denses et confluentes, laissant cependant testacés la base, le bord latéral et une ligne juxtasuturale, la suture elle—même restant noire, à surface couverte d’une réticulation zi mailles très incomplètes et allongées en avant, entières et la peu près iégulières sur la moitié postérieure, a rangées élytrales très peu visibles. Dessous noir, avec le prosternum ferrugineux au milieu, tes- ‘ tacé sur les côtés, les épipleures testacés, les apophyses métacoxales et le bord postérieur des sternites ferrugineux § ailes métasternales terminées en triangle étroit, à bord antéro-externe légèrement arqué. Face externe des métatibias imponctuée, avec seulement une ligne médiane de gros points allongés et fovéolés ; ongles postérieurs très inégaux, l’interne presque trois fois aussi long que l’externe. 5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés, pour- vus d’une semelle de petites ventouses bordée de chaque côté de poils en grappins (fig. S6) et munis ix la base d’une courte brosse de poils, quatrième article un peu épaissi et muni en dessous de quelques longs poils ; ongles antérieurs égaux, à peu près aussi longs que l’onychium, subsemblables ; onychium intermédiaire prolongé, ongles intermédiaires très inégaux et dissemblables, l’externe très large, cultriforme, l’interne peu arqué ; ster- nite anal ridé longitudinalement. S2. Ongles antérieurs et intermédiaires égaux, minces et aussi longs que Ponychium ; sternite anal peu ridulé. L’espèce présente quelques légères variations de coloration, portant sur- tout sur les bordures noires du pronotum, et une variation de sculpture. var, Q subopacus MÉN. ——$2 a sculpture élytrale plus forte, souvent dis- posée en bandes longitudinales. Moitié septentrionale de la France, ça et là dans la partie méridionale, sur
212 coLÉorTÈREs 1iYDRoCANTHAREs les montagnes s’élevc jusque vers 2.200 mètres ; la var. Q subopacus bien plus rare. Mares froides et tourbières. Europe septentrionale, centrale et dans quelques contrées méridionalcs ; Sibérie ; Amérique du Nord. 5. Rantus (8. sir.) biStI‘i&t1IS BEncsTR., Nom. Ins. Hanau, l, 1778, p. -12. —- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 37. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 635. ——Ã Z1MM.-Gscnw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 69. L. 9-10 mm. —- Assez voisin de sulurellizs, forme plus courte, un peu élargie en arrière, rebord latéral du pronotum à peu près net jusqu’au bord antérieur, rangées élytrales un peu visibles etwzaractères sexuels en partie différents. · 52 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses comme chez suiurellus, mais légèrement moins dilatés ; ongles antérieurs falciformes, · inégaux, l’externe plus long que l’interne ; onychium intermédiaire et ongles intermédiaires comme chez sulurcllus, de même que les ongles posté- rieurs. S2. Ongles comme chez sulurellus. ' Espèce assez variable comme coloration. Chez la forme typique le prono- tum est concolore ou avec un simple liseré noir sur le bord antérieur ou le bord postérieur ou bien sur les deux; les rangées élytrales sont à peine dis- tinctes, le dessous est en grande partie noir. a. Bord postérieur du pronotum avec une grande tache transverse noire sur le milieu .......................... ab. Torrei GU1cN. (ll b. Forme claire, a irrorations un peu disposées en bandes longitu- dinales sur lesquelles se trouvent les rangées normales de points. ................................. ab. nigropunctatus Morscn. c. Dessous entièrement ou presque entiérement testacé ......... ..................... ` ........... ab. Dallidiventris From. Surtout dans le nord et le centre de la France, bien plus rare dans le Midi, s’élèVe sur les montagnes jusque dans l’étage alpin ; pas en Corse. Jusqu’à présent les aberrations nigropunclaius et pallidiveniris n’ont pas été signalées de France, mais elles sont susceptibles d’y être trouvées, au moins la dcr- , mere. · 6. Rantus (s. sir.) consputus Srxmivr., Deutsche Ins., VIII, 1834, p. 83. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 38. —-GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 637. —— Z1MM.—GscHw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 71. l L. 12-13 mm. —— En ovale large, bien arrondi sur les côtés et en arriére, peu convexe, brillant, d’un testacé ferrugineux Si irrorations élytrales noires. Tête couverte de courtes vermiculations et de points inégaux ; an- · tennes testacées à derniers articles rembrunis au sommet ; palpes testacés. 1. Comme je l’ai indiqué antérieurement (Bull. Soc. ent. Fr., 1935, p. 38), Torrvi GUICN. remplace maculicollis D. Tonnn, préoccupé par maculicollis AUBÉ, espèce amé- TICZIIIIB.
oYT1scmAE. —— muros 213 Pronotum à bord antérieur et postérieur souvent lisérés de noir, ài surface ` vermiculée, un peu ponctuée sur le disque, sculpture légèrement plus forte sur les côtés. Élytres un peu dilatés en arrière du milieu, ii irrorations noires laissant la base, une bande juxtasuturale, les bords latéraux et trois fines lignes discales testacées, ai réticulation composée de nombreuses mailles incomplètes sur la partie antérieure, entières et àpeu près régulières en arrière. Dessous testaeé, plus rarement brunâtre ; ailes métasternales terminées en triangle très étroit et allongé ; lignes métacoxales abrégées en avant. Face externe des métatibias couverte de points spiculifères, les uns gros, les autres très fins, occupant une bande longitudinale sur la moi- tié inférieure. . . 5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses fortement di- latés et à semelle adhésive bordée de poils en grappins, premier article muni en outre il sa base d’une petite brosse de poils, quatrième un peu dila- laté et un peu épaissi avec quelques longs poils en dessous, onychium un peu dilaté et un peu épaissi, légèrement éehancré en dessous vers le som- met qui est brièvement cilié ; ongles antérieurs égaux, subfalciformes, En ·peine plus longs que l’onychium ; ongles intermédiaires un peu inégaux, l’externe un peu plus long et bien plus large. S2. Ongles antérieurs et intermédiaires égaux, minces et aussi longs que l’onychium ; élytres un peu plus dilatés en arrière. L’espèce est quelque peu variable, mais aucune variation importante n'a encore été signalée de France. Trouvé seulement à Strasbourg. Mares. Répartition du type hercynien : Europe centrale et orientale. 7. Rantus (s. slr.) hispanicus SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 622. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 38. —··GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 644. — Z1MM.—Gsc11w., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 71. L. 9-10 mm. —— En ovale large, un peu élargi après le milieu. Antennes 51 derniers articles annelés de brun. Pronotum bordé de noir à la base et au sommet, 2`1 côtés reetilignes, nettement rebordés, à sculpture formée de mailles incomplètes, entremèlées de petits points, qui dominent sur le disque. Élytres a irrorations noires isolées, punctiformes, a mailles de la réticulation trèsincomplètes, même presque nulles en avant où elles sont remplacées par un pointillé dense, nettes et complètes en arrière et mar- quées de petits points sur leurs intersections. Dessous entièrement testacé; ailes métasternales terminées en triangle bien étire, très étroit, presque en forme de languette. 6. Quatre premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dila- tés et munis de semelles adhésives, le cinquième aux protarses renforcé en dessous fr la base et sétulé sur toute sa face inférieure ; semelles adhé- sives bordées de poils en grappins. Ongles antérieurs prolongés, aussi longs
214 coLÉo1>'rÈREs uYDRoc-xNTuAmzs que l’onycl1ium, subfalciformes, surtout l’interne, et subdentés à la base ; ongles intermédiaires inégaux, l’externe faiblement arqué. i Tres rare en France, où iln`est connu que de quatre localités: La Teste, Gironde (FAUVEL), environs de Bordeaux (TEMPERE), Dax,. Landes (DU- VERGER) et Espalion, Aveyron (FAUVEL). Région méditerranéenne : Espagne, Maroc (I), Algérie, Égypte. Trés rare partout. X 8. Rantus (s. slr.) ex0let11SFonsT., Nov. Spec. lns., 1771, p. 37. -Goz., — Misc. Ent., XIX, 1911, p. 39. ——GU1cN., Ilydr. Fr., 1932, p. 640. ——Z1MM.- Gscriw., Kolz Rundscb., 22, 1936, p. 73. · L. 9-10 mm. — En ovale-oblong, régulier, subdéprimé, brillant, testacé ài irrorations élytrales noires. Tête ponctuée ; antennes testacées a derniers articles annelés de noir au sommet ; palpes testacés. Pronotum normale- ment concolore, En angles postérieurs un peu aigus avec le sommet étroite- ment arrondi, à côtés nettement rebordés, sauf vers les angles antérieurs. Élytres à irrorations noires plus ou moins confluentes, laissant la base, les côtés et une ligne juxtasuturale testacés, ài réticulation en mailles com-i plètes pour la plupart, excepté tout à la base, sans aucun point sur leurs intersections ; fond lisse en avant, microrétieulé en arrière. Dessous tes- tacé ou ferrugineux ; apopbyse prosternale très convexe, en ovale allongé ; ailes métasternales terminées en triangle très étiré, presque en languette, avec l’extrémité faiblement redressée ; bord antérieur des métacoxas bi- sinué du sommet de la courbe à l’extrémité externe. Face externe des méta- tibias présentant une bande imponctuée ou peu ponctuée. 6. Trois premiers articles des protarses bien dilatés et pourvus d’une semelle de petites ventouses, précédée d’une brosse de poils courts, qua- trième article très faiblement dilaté et pourvu en dessous de quelques longs poils, onycliium un peu épaissi Si la base et muni d’une brosse de poils courts ; ongles antérieurs très prolongés, aussi-longs que les trois articles précédents, falciformes, subégaux, l’interne imperceptiblement plus long (fig. 841 ; articles des mésotarses subsemblables 51 ceux des protarses, mais l’onycbium prolongé, non épaissi ; ongles intermédiaires trés inégaux et légèrement dissemblables, l’externe bien plus long et un peu plus large, un peu cultriforme. · ` 2. Ongles antérieurs normaux. . Des quelques variations de couleur, décrites chez cette espece, une seule se trouve en France. ab. insolatus ÀUBÉ. -—- Base du pronotum marquée en son milieu d’une bande noire plus ou moins nette, parfois réduite à deux points. Partout assez commun, a l’exception du Midi méditerranéen ; pas en Corse. Mares et étangs. Europe, sauf la partie méridionale ; Sibérie et peut-être Arménie.
DYTISCIDAE. —-— P.ANrus 215 9. Rantlls (s. slr.) latitans SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 622. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 643. — ZIMM.·GSCHW., Ko]. Rundsch., 22, 1936, p. 74. —~ exolelus var. laiilaris Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 40. , L. 10-11 mm. —- Semblable à première vue à ezrolelus, mais cependant différent (1), Taille un peu plus forte, forme légèrement plus allongée et plus étroite, antennes à derniers articles subconcolores, pronotum à tache ` basale noire constante, à rebord latéral toujours abrégé en avant, élytres avec, sur les intersections de mailles, des points fins, très superficiels, assez espacés, à rangées normales assez nettes, bord antérieur des métacoxas - subrectiligne du sommet de la courbe à l’extrémité externe, face externe des métatibias à bande imponctuée généralement plus étendue. 5‘. Caractères externes comme chez egroleius, mais ongles antérieurs non prolongés, plus courts que l’onychium, minces, obtusement épaissis à la base, subégaux, l’interne imperceptiblement plus long et moins régulière- ment arqué que l’externe (fig. 85). . S2. Sculpture élytrale souvent approfondie sur le milieu des côtés. Partie septentrionale et centrale de la France. Mares, étangs. Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie. 2. Subg. Nartus ZA1Tz. (jôtés du pronotum rebordés ; base du pronotum sinuée près des angles postérieurs qui sont prolongés en arrière. Ailes métasternales très étroites presque en languettes. X] 10. R. (Narttls) Grapei GYLL., Ins. Suec., I, 1808, p. 305. —- Goz., Misc. Ent., XIX, 191], p. 40. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 645. —·- Z1MM.- Gscnvv., Koi. Rundscb., 22, 1936, p. 85. _ L. 10-11 mm. ··— Ovale-oblong, subdéprimé, submat, noir. Tête à bord antérieur ferrugineux , ainsi que deux taches peu apparentes sur le Vertex, à surface réticulée—ponctuée, les mailles assez incomplètes. Pronotum , _ teinté de ferrugineux sur le bord latéral et un peu sur les angles antérieurs, à côtés subrectilignes, fortement convergents, munis d’un rebord très net, l effacé en avant, à angles postérieurs aigus, étroitement arrondis au som- met, prolongés sur les épaules, à série antérieure double ou triple et irré- gulière, formée de points fins, assez obsolètes ; surface couverte d’une réti- eulation à mailles petites, bien imprimées, à peu près toutes complètes ; fond lisse. Élytres concolores ou à côtés vaguement éclaircis, à réticula- tion·en mailles très petites, un peu allongées vers la base, subrégulières vers le sommet, avec quelques points minuscules sur les intersections ; fond lisse en avant, microréticulé en arrière. Dessous en grande partie 1. Quoi qu’en ait dit Das Gozrs, la spécificité de cette forme ne fait aucun doute.
216 COLÉOPTÈRES r1YnRocANTHAREs noir ; apophyse prosternale très convexe, en forme de lancette ; ailes méta- sternales terminées en long triangle étroit, faiblement courbé en arrière ; lignes métacoxales légèrement abrégées en avant. Pattes antérieures fer- rugineuses avec les fémurs rembrunis, pattes intermédiaires et posté- rieures brun noirâtre ; face externe des métatibias a peu près imponctuée · entre trois lignes de gros points spiculifères, deux marginales et une submédiane. Cï. Trois premiers articles des protarses légèrement dilatés et pourvus _ d’une semelle adhésive de petites ventouses ; trois premiers articles des mésotarses semblables, mais munis en outre d’une petite brosse de poils noirs très courts ; ongles antérieurs égaux ; ongles intermédiaires inégaux et un peu dissemblables, l’externe moins arqué et cultriforme ; sternite anal déprimé au milieu,`ridulé sur les côtés. 2. Sternite anal convexe, non ou à peine ridulé sur les côtés. ` Très répandu sur toute la moitié septentrionale de la France, approxima- tivement au-dessus d’une ligne Bordeaux-Genève, mais peu commun en général. Eaux froides peu profondes, stagnantes ou légèrement courantes. Europe, excepté la région méditerranéenne. 3. Subg. Melanodytes SE1nL. _Sous—;!enre considéré jusqu’ici comme un genre particulier, mais les différences qui le séparent des Narlus et des Ranius sont bien faibles et ne justifient pas cette manière de voir, surtout si on le comp are au Ranius m'ric070r Aubé du Mexique, qui fait le passage entre les deux sous—genres. 11. R. (Melanodytes) pustulatus Rossi, Mant. Ins., 1792, p. 68. —Goz., — Misc. Ent., XIX, 1911, p. 29. — Z1MM.—Gscr1w., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 87. ’ L. 14-15 mm. — En ovale allongé, convexe,,faiblement dilaté après le ° milieu, noir. Pronotum à côtés ferrugineux et largement rebordés, à forte sculpture vermiculée, formant en dehors presque des mailles allongées. ` Élytres ferrugineux latéralement, profondément réticulés, mais àl mailles irrégulières et certaines incomplètes, à rangées normales assez visibles ; fond lisse. Dessous noir, brun en avant et sur les sternites, ou cette cou- leur forme des bandes transversales ; apophyse prosternale lancéolée ; ailes métasternales étroitement triangulaires ; apophyses métacoxales rondes et larges. · · 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses assez dilatés, les quatrième et cinquième articles des mésotarses prolongés ; ongles anté- rieurs longs et assez grêles, subfalciformes, inégaux, l’interne plus petit ; ongles intermédiaires épais, inégaux, l’externe plus long et plus large.
DYTISCIDAE. — coLYMBETEs 217 Q. Élytres présentant en dehors deux bandes longitudinales plus forte- ment sculptées. ` Corse, Italie, Dalmatie, Gréce. Sa présence en France n’a été signalée que par suite d’une erreur de provenance (1). . 29. Gen. COLYMBETES CLAIRVILLE, 1806 Taille moyenne ; corps déprimé ou subdéprimé ; pronotum non rebordé sur les côtés. Elytres couverts de strioles transversales ondulées, parfois limitées aux côtés et au sommet, exceptionnellement a peine indiquées (2). Premier pleurite transversalement strié. Bord postérieur du deuxième sternite présentant latéralement un appareil stridulatoire dans les deux sexes. Face inférieure des métafémurs sans frange de soies près de l’angle apical postérieur ; métatibias à face interne pourvue près du bord supé- rieur d’une rangée longitudinale de spicules bifides et d’une bordure api- cale de spicules simples. Onychium des métatarses égal à l’article précé- dent ou plus court. ' . Le genre habite la région holarctique, surtout septentrionale, et se com- pose de vingt-deux especes, dont deux seulement se trouvent dans la région franco-rhénane. TABLEAU DEs EsPÈcEs 1 . Forme en ovale un peu allongé. Pronotum à vague tache discalebrune, à angles postérieurs droits ou légèrement aigus ....... 1. ÉUSCIIS. — Forme oblongue. Pronotum à tache noire bien limitée, à angles pos- térieurs légèrement obtus ........................ 2. Striatus. K 1. Colymbetes fuscus L., Syst. Nat., éd. 10, I, 1758, p. 411. —- Goz., l\Iisc. Ent., XIX, 1911, p. 31. ——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 649. ····ZIMM,—` Gscrrw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 98. L. 15-18 mm. —- En ovale un peu allongé, subdéprimé, brillant, brun à pourtour testacé ferrugineux. Tête à partie antérieure et deux taches peu distinctes sur le vertex ferrugineuses, couverte d’un pointillé inégal, mé- langé de vermiculations en arrière et sur les côtés, sur fond lisse ; antennes testacées ai derniers . articles annelés de brun, palpes testacés, dernier 1. L’espèce avait et signalée de Carcassonne par RÉc1MBAR·r (Ann. Soc. eni. Fr., 1876, Bull., p. ccvm) d’après deux exemplaires (5‘ et Q) communiqués par MAB1LLE ; mais, comme avant de venirà Carcassonne, cet entomologiste avait séjourné en Corse d’où il avait rapporté quelques flacons de Coléoptères, et comme ni avant ni après lui, cet insecte n’a jamais été capturé en France, il est à peu près certain qu’il avait involon- tairement mélangé le produit de ses chasses de Corse et de l’Aude (GAvoY. Cat.Co1. Aude, 1906, p. 42, note). 2. Chez les espèces françaises, et même européennes, elles sont toujours très nettes.
218 · COLÉOPTÈRES i1YDRocANTr1AnEs article rembruni au sommet. Pronotum à bord antérieur et postérieur bru- nâtres ainsi qu’une grande tache discale vague, à côtés subrectilignes et parallèles en arrière, subarqués et faiblement convergents en avant, à an- · ` gles postérieurs droits ou légèrement aigus ; série antérieure à points mé- diocres ou fins, assez visibles sur les côtés ; sculpture formée de vermicula- tions, mélangées de rares points très petits, plus faibles sur le pourtour ; fond imperceptiblement microréticulé. Élytres avec la base, le bord ex- terne et souvent une ligne juxtasuturale testacée et quelquefois une ou deux taches noires obsolètes en arrière ; sculpture constituée par des stries transversales ondulées, serrées, anastomosées çà et là, peu visiblesà l’œil nu ; rangées normales nettes ; fond lisse, imperceptiblement microréti- culé vers le sommet. Dessous en grande partie noir; apophyse prosternale ovale, avec l’extrémité arrondie ; ailes métasternales terminées en triangle très large ; lignes métacoxales médiocrement divergentes, abrégées et un peu recourbées vers le dedans en avant ; sternites impressionnés en dehors, le deuxième à bord postérieur sinué près du milieu et présentant à ce ni- veau une série de stries longitudinales courtes, bien plus fortes et plus écartées que celles de la sculpture foncière, constituant un.appareil stri- rlulatoire. Pattes d’un brun ferrugineux, à protarses et mésotarses plus clairs. · · 3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses assez fortement dilatés et munis d’une semelle adhésive de vingt petites ventouses dis- posées sur quatre rangs transversaux, sauf à la base du premier article, où se trouvent deux lignes de spicules ; frange natatoire des pattes posté- rieures occupant le bord supérieur et le bord inférieur ; sternite anal sub- échancré au sommet. Q. Sternite anal subtronqué au sommet. L’espèce varie quelque peu comme taille, sculpture et coloration. Commun partout jusque dans l’étage subalpin des montagnes ;·(1orse. Mares, poches d’eau des ruisseaux. Europe; Asie occidentale; Afrique du Nord. C‘est la seule espèce du genre qui atteigne le continent africain. 2. Colymbetes Si3I'i3·lil1S L., Syst. Nat., éd. ll), 1, 1758, p. 411. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 32. —-GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 653. —-Z1MM.— Gsciiw., Ko]. Rundsch., 22, 1936, pi 95. · L. 16-18 mm. —-— Très voisin de fuscus, dont il diffère par la taille légère- ment plus grande, la forme plus étroite, déprimée, la teinte plus claire, le pronotum à tache discale mieuxlimitée et plus foncée, à angles postérieurs plus ouverts, légèrement obtus, les stries transversales des élytres plus vi- sibles et plus profondes ; les séries de points plus fines et plus obsolètes, les pattes plus claires, d’un testacé ferrugineux, les points fonciers de la face externe des métatibias bien moins fins, le bord postérieur du deuxième
_ DYTISCIDAE. — MELADEMA 219 sternite subrectiligne, à stries moins fortes et pas plus écartées que celles de la sculpture foncière. C3`. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses plus dilatés ; intervalles des stries élytrales plans ; apophyse prosternale plus élargie, à sommet plus arrondi. S2. Sculpture du pronotum plus profonde ; élytres à aspect satiné, à stries plus fortes, visibles à l’oeil nu, avec les intervalles convexes ; apo- physe prosternale un peu moins large. Très rare en France : Alsace : forêt de Neuh0f,IIaguenau; Lorraine: Metz, forêt de Haye; Montluçon ? Eaux stagnantes. Europe septentrionale. — U 30. Gen. MELADEMA (i.xsTE1.NAU, 1834 · _ Taille grande ; corps peu convexe. Pronotum sans rebord latéral ou seulement un vestige. Élytres à sculpture plus ou moins squamiforme. Premier pleurite très légèrement strié en travers. Apophyse métasternale . à encoche étroite. Pattes natatoires longues et grêles ; métafémurs sans pinceau de soies près de l’angle externe ; face externe des métatibias mu- nie d’une strie continue le long du bord inférieur ; mêmes spicules que Colymbeies ; articles métatarsaux faiblement lobés en dehors, leur ony· , chium un peu plus long que le quatrième article ; ongles postérieurs moins inégaux que dans les genres précédents. ' Le genre ne comprend que deux espèces, l’une particulière à1’Europe méri- dionale et aux Canaries, l’autre a 1’île Madère. X Meladema coriaceum CAST., Etud. Ent., 1834, p.98. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 30. —-—- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 655. —- ZIMM.·GSCH\«V., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 101. Fig. 88. -—— L. 20-22 mm. — En ovale allongé, légèrement élargi après le milieu, subdéprimé, submat, noir. Tête avec le bord antérieur ferrugi- ` neux, ainsi que deux petites taches frontales, à fossettes bien visibles, sur- tout les clypéales, à surface ép arsement pointillée en avant, lisse en arrière; antennes et palpes ferrugineux. Pronotum concolore, ai côtés nettement arqués, à léger vestige de rebord latéral, à angles postérieurs droits ou un peu aigus et émousssés, à base fortement sinuée sur les côtés, à série antérieure de points peu visible, à surface coriacée, excepté au bord externe qui est presque unij Élytreskun peu teintés de brun ferrugineux latérale- ment, à sculpture constituée par des traits arciformes, concaves posté- rieurement, limitant de petites surfaces saillantes, ayant l’apparence «l’é- cailles imbriquées, avec quelques petits points épars; rangées normales h subfovéolées mais superficielles ; fond imperceptiblement alutacé en
220 COLÉOPTÈRES HYDnocANTHAP.Es avant, obsolètement microréticulé en arrière. Dessous ferrugineux ; apo- physe prosternale lancéolée, fortement convexe ; ailes métasternales ter- ._ minées en triangle large ; lignes métacoxales •_ ‘·_ 'I , bien divergentes, abrégées ou obsolètes en D _, sf, avant. Pattes brunes ; face inférieure des · à métafémurs presque lisse. 3. Trois premiers articles des protarses et l des mésotarses fortement dilatés et pourvus d’une semelle de petites ventouses, le qua- trième et le cinquième très légèrement ren- ·*’ ‘•. forcés ; dernier sternite subtronqué ou même A à Subéchancr ayizzza ‘::·:·::-!;!f··§;§¢?~ · · · ·` - u S2. Dernier stermte regulierement arrondi. É Midi méditerranéen, Ouest`, ça et la dans le à ) = Centre ; Corse. Anses tranquilles au bord des \ · ··-·-·· ·‘ 4 eaux courantes, poches d eaux, surtout dans \ ; les terrains ocreux et argileux des collines. ' Europe méditerranéenne avec toutes seS · F,G_ 88_ îles ; Portugal ; Afrique du Nord jusqu’au lleladema coriaceum Cast. H0g‘g‘a1‘. I l _ Subfam. DYTISGINAE Taille moyenne ou grande, forme convexe ou déprimée. Bord antérieur des yeux non échancré par une saillie de l’épistome. Écusson entièrement visible. Élytres à sculpture constituée par uneponctuation ou un pointillé. ‘ · i l L .• ^ 9 s ël . i =ëg · 3 ·, A _ B. Fm. 88 bis. — Bord postérieur du premier article des métatarses: A. chez Hydaticus 2 B. chez Dytiscus. Apophyse prosternale tantôt dans le prolongement du prosternum, tan- tôt s’insérant sur sa ligne médiane. Métaépisternes atteignant en dedans les cavités mésocoxales. 3‘. Trois premiers articles des protarses dilatés en une grande palette convexe en dessus, concave en dessous et munie de ven- touses circulaires, ovalaires seulement chez les Cybzsierini ; pénis symé- trique et complexe, paramères semblables. Q. Dessus présentant souvent _ une sculpture sexuelle surajoutée.
DYTISCIDAE. —— MELADEMA 221 89 90 Fu;. 89 et 90. —— Ailes metasternales et éperons des métatibias.——- A. Tribu des Hydaticini. -— B. Tribu des Thermonectmz. 91 _ - --t I w — — —@P Q . · 92 Fm. 91 et 92. —— Face inférieure des métafémurs et face interne des métatibias. — 91. Tribu des Dytiscini ; a, amas de points sétigères. — 92. Tribu des Cybisterini ; ' t, touffe de spicules biüdes ; ep, éperons des métatibias. TABLEAU mas Tmizus 1. Bord postérieur des quatre premiers articles des métatarses bordé d’une frange de soies apprimées (fig. 88 bis) (1) ............. 2. —— Bord postérieur des quatre premiers articles des métatarses non bordé de soies., .............................................. 4 . 1. Ces soies sont parfois caduques, mais leur point ¤l’implantation est facilement reconnaissable.
222 COLÉOPTÈRES IIYDROCANTHARES 2. Côtés du pronotum rebordés. Bord latéral des élytres spiculé en ar- rière avant le sommet ............................. Eretini. —— Côtés du pronotum non rebordés. Bord latéral des élytres non spi- culé en arrière . ....................................... 3. 3. Bord antéro-externe des ailes métasternales rectiligne. Éperons des métatibias acuminés (fig. 89) .................... Hydaticini. — Bord antéro·externe des ailes métasternales incurvé. Éperons des · métatibias bifides ou échancrés au sommet (fig. 90). Thermonectini. 4 . Face inférieure des métafémurs munie d’un amas de points sétigères près du bord apical. Métatibias beaucoup plus longs que larges, avec leur éperon externe mince, pas plus large que l’interne (fig. 91). Dytiscini. —— Face inférieure des métafémurs sans amas de points sétigères près du bord apical. Métatibias presque aussi larges que longs, avec leur éperon externe énorme, au moins deux fois aussi large que l’interne (fig. 92). ................................... `. . Cybisterini. Tribu ERETINI Elle ne renferme que le seul genre Ereles ; ses caractères sont done ceux du genre. _ 31. Gen. ERETES CAsTE1lNAU, 1833 Taille moyenne. Corps ovale, déprimé, glabre. Yeux grands, très con- vexes. Antennes à deuxième article très court ; palpes maxillaires et la- biaux a dernier article subégal aux articles précédents réunis. Pronotum trapézoîd al, rebordé surles côtés. Élytres garnis en arrière sur le bord laté— ral d’une rangée de spicules serrées, à épipleures très étroits, un peu dilatés après la base, puis rétrécis. Premier pleurite lisse, papyracé, partiellement visible ; métaépimères très apparents ; métacoxas énormément dilatées en avant, avec les lamelles externes marquées, en dehors, d’un pli oblique ; apophyses métacoxales courtes et arrondies. Pattes postérieures longues et grêles ; métatibias à face interne pourvue près du sommet d’une rangée oblique de spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules également bifides; articles du métatarse à face supérieure et inférieure entièrement couvertes de soies apprimées ; frange natatoire occupant le bord inférieur seul des trois segments des pattes intermédiaires et les deux bords des mé- tatibias et des métatarses ; ongles postérieurs longs, minces, légèrement inégaux Le genre comprend seulement deux espèces, dont la premiè1·e habite pres— que toutes les régions chaudes du globe etla seconde l’Australie, ainsi que quelques îles voisines. _ 1. BEDEL, GANGLBAUER et d’autres auteurs déclarent ces ongles égaux; leur iné- galité est certainement faible, mais cependant bien nette.
DYTISCIDAE. ——- ERETE§ 223 EIBÈGS Stl0l;î011S L., Syst. Nat., éd. 12, 1, 2, 1767, p. 666. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 17. ——— GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 663. —— Z1MM.- Gscuw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 74. Fig. 93. — L. 10-17 mm. — Ovale, atténué en avant, dilaté en arrière, déprimé en dessus, peu brillant, testacé à tachesélytrales noires. Tête — convexe, légèrement excavée en avant, à deux bandes transverses noires, l’une sur le front, l’autre sur le vertex, à ponctuation peu dense sur fond alutacé ; antennes et- palpes testacés. Pronotum orné d’une bande noire discale, transverse, ondulée, entière ou interrompue au milieu ; côtés subrectilignes ou ,` -` _ subarqués, très étroitement rebordés ; angles ,, " postérieurs obtus ou arrondis ; série antérieure double ou triple, irrégulière, à points médio— ‘ cres ; surface à points superficiels, peu denses, sur fond pointillé. Élytres à bord latéral aplani en arrière, muni avant le sommet d’une rangée de · Spieuiss, Susanne vas 1*exu~ém1té avec rangle »’ apical saillant, entièrement criblés de points , · noirs, au milieu desquels se détachent une ligne ,, i;ïjl , îÉ,_@ suturale et une ligne juxtasuturale noires sépa- _ Fées par une ligne testacée_ trois lignes dorsales 4. de petites macules noires ainsi qu’une tache jux- V ig? tasuturale allongée vers le milieu, une bande ` “ \ il transversale ondulée aux deux tiers et une tache ` l , . , Fm. 93. preapicale, le bord externe restant testace ; Eme, Sticticus L_ sculpture consistant en points assez forts, peu . serrés, placés sur les points noirs ; rangées normales à points fins en amas situés sur les macules ; fond alutacé—microréticulé. Dessous testacé ; apo- physe prosternale sublancéolée, à pointe aiguë; métasternum très réduit par la grande extension en avant des métacoxas, ailes métasternales res- serrées en lanières extrêmement étroites, arquées, légèrement dilatées au i sommet; lignes métacoxales très lines, rapprochées l’une de l’autre, abrégées en avant et en arrière. Pattes testacées ; face inférieure des métafémurs et face externe des métatibias entièrement imponctuées. 3. Trois premiers articles des protarses dilatés en une grande palette subarrondie, munie de deux grosses ventouses basales et de deux cent vingt à deux cent soixante—dix très petites ; pronotum à côtés subrecti- lignes ,, à angles postérieurs obtus. S2. Pronotum à côtés subarqués, à angles postérieurs arrondis ;élytres marqués vers le milieu du bord latéral d’une fossette allongée. Espèces extrêmement variable comme taille, forme, couleur et confor- mation des côtés du pronotumuet des angles postérieurs, chez la Q comme profondeur et longueur dela fossette élytrale ; toutes ces variations s’entre-
224 coLÉoPTÈaEs HYnnocANT1~1AREs mêlent les unes avec les autres, même dans chaque région ; aussi les formes que l’on a décrites sont-elles tout à fait schématiques. On les reconnaîtra d’après le tableau suivant : rz. Élytres dépourvus de bande noire transverse ou avec seulement un vestige. b. Taille petite, courte. Pronotum a taches noires nettes, f. typica _ b’. Taille grande, allongée. Pronotum à taches noires très réduites qu nulles. .......................... var. helvolus Krcc a’. Elytres pourvus d’une bande noire transverse. c. Pronotum a tache noire discale. Bande élytrale généralement étroite ....... . ......................... var. griseus F c’. Pronotum sans tache noire discale. Bande élytrale généralement un peu plus large ..................... var. succinctus KLUG. Extrêmement rare en France, où paraît seule se rencontrer la var. griseus; · Landes, environs de Toulouse, région méditerranéenne dans le Gard et aux environs de Toulon ; non signalé de Corse. C’est une relicte tertiaire en voie de disparition en France. Très commun au contraire sur le reste du globe, où on le trouve dans presque toutes les régions tropicales et subtropicalesz Europe méridionale; Asie, exceptéla partie septentrionale ; Océanie, Afrique entiere avec toutes ses îles ; Amérique du Nord, Amérique centrale et nord—ouest de l’Amérique du Sud, îles Galapagos. · Tribu HYDATICINI Côtés du pronotum non rebordés. Bord latéral des élytres non spiculé en arrière. Apophyse prosternale à extrémité arrondie ; ailes métasternales bord antéro-externe rectiligne ; métaépimères ou complètement cachés ou avec une petite pointe visible. Métatibias ai face interne pourvue d`une rangée longitudinale ou oblique de spicules bifides et d’une bordure api- cale de spicules également bifides ; éperons postérieurs acuminés ; des— sus des articles des métatarses lisse, leur bord postérieur légèrement con- cave est bordé, en dessus et en dessous, d’une frange de soies apprimées. · La tribu se compose de quatre genres, dont un seul, Hydaiicus, est représenté en France. Gen. HYDATICUS LEACH, 1817 Taille moyenne ; corps en ovale assez régulier, plus ou moins convexe ; dessus à sculpture formée d’une ponctuation généralement fine, sur fond pointillé·microréticulé ; pronotum à bord latéral mince et tranchant ; lignes métacoxales très nettes, abrégées en avant ; frange natatoire des métatibias et des métatarses occupant les deux bords dans les deux sexes; ongles postérieurs inégaux. 3*. Palettes protarsales garnies de vingt-deux ventouses ; semelle commune des _mésotarses garnie de quinze ventouses ; protibias dépourvus d’éperons. $2. Pronotum présentant souvent des corru- gations latérales. _ `
DYTISCIDAE. —— HYDATICUS 225 Les Hydalicus, genre cosmopolite, comptent un peu plus d’une centaine d’espèces, qui affectionnent les eaux tranquilles, ou elles se tiennent souvent. dans la vase et les feuilles mortes du fond. | L · I t'. .I': n . • ’ ` :'.i· _! ?.° . SZ · PJJ]? f' .f vi.! 94 95 F10. 94 et 95.- Face externe des métatibias gauches d’Hydaticus. 94. Sous-genre Hydatzcus s. str. ——— 95. Sous-genre Guigrzotiles Brinck. ' TABLEAU DES s©Us-GENRES 1. Face inférieure des métafémurs densement ponctuée. Face externe des métatibias à fond pointillé (fig. 94). Pronotum testacé à large bande postérieure noire (1) ................ 1. Hydaticus s. str. — Face inférieure des métafémurs à peu près imponctuée ou obsolète- ment ponctuée. Face externe des métatibias à fond en grande partie lisse (fig. 95). Pronotum testacé eoneolore ou ii étroit liséré basal noir _ (lsonolus Houlb.) ........................ 2. Guignotites (”). TABLEAU DES ESPÈCES l. Subg. Ilyclalicus s. str. 1 . Élytres ai pointillé simple. Bord antérieur du pronotum noir comme le reste de la surface ou étroitement ferrugineux. Élytres noirs avec seulement la bordure latérale testacée ............ · 1. Semiuiger. -— Élytres à pointillé double. Bord antérieur du pronotum largement ferrugineux. Élytres noirs avec la bordure latérale, une bande trans- verse juxtabasale et parfois des lignes longitudinales ferrugineuses. -> l. Ces caractères ne sont valables que pour les espèces françaises,les véritables caractères du s0us—genre ne peuvent être observés qu’en désarticulant les pattes post é-· rieures et sont indiqués plus loin. 2. M. P. BRINCK, de Lund (Suède), ayant fait remarquer (KUNGL. Fys. Sâlls i Lund Fôrh., 13, 1943, p. 8) que le nom d’Is0n0lu.s· donné par M.I1OULBERT etait préoccupé, a eu Pamabilité de me dédier ce sous-genre. cuicmor 15
226 coLÉoPTÈnEs HYDRoCANTHAnEs 2. Tache basale noire du pronotum dépassant le milieu vers l’avant. Élytres sans lignes testacées. 6. Ongles antérieurs régulièrement arqués. .................................... transversalis. - Tache basale noire du pronotum ne dépassant pas le milieu vers l’a— vant. Élytres a lignes testacées, au moins chez la $2 . ........... 3 . 25. Élytres à angle sutural saillant surtout chez la E2, à gros points du— ' pointillé fins et très espacés. (3. Élytres sans lignes testacées ou seule- ' ment des vestiges. ............................ 2. laevipennis. —— Élytres à angle sutural non saillant, ai gros points du pointillé moins fins, bien nets, et assez denses. 5‘. Élytres à lignes testacées ........ ............................................. -1. stagnalis. 2 Subg. Guignoliles 1. Élytres testacés il lignes longitudinales noires. ii ponctuation nette- ment double. ................................. 3. grammicus. —- Élytres testacés à irrorations noires confluant sur le disque, à ponctua- tion peu nettement double ...................... 6. Leander. 1. Subg. Hydaticus, s. str. Métafémurs ill face supérieure(l) pourvue d’une série longitudinale irré- gulière de points simples ; métatibias ài face interne munie d’une rangée de spicules bifides parallèle ou subparallele au bord supérieur et à points espacés. En outre, chez toutes les espéces du sous—genre, excepté rerlus SHARP, du sud du Brésil, la face inférieure des métafémurs est densement ponctuée et la face externe des métatibias est Si ponctuation double. 1. Hydaticus (s. slr;) seminiger DE GEER, Mém. Hist. lns., IV, 1774, p. 401. ——Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 26. —— GLUGN., Hydr. Fr., 1932, p. 671. —-— ZIMM.—GSCH\V., Koi. Rundsch., 23, 1937, p. 9. L. 13-145 mm. —-En ovale allongé, assez régulier, convexe.peu brillant, noir, bordé de testacé ferrugineux. Tête ferrugineuse en avant, avec la par- tie postérieure noire enclosant trois taches ferrugineuses, la première mé- diane sur le front, les deux autres latérales sur le vertex, 21 pointillé double, les plus petits points très denses, les autres bien moins nombreux et iné- galement dispersés, sur fond microréticulé ; antennes ferrugineuses ai der- niers articles rembrunis ; palpes ferrugineux. Pronotum avec le bord anté- rieur plus ou moins assombri et une grande tache postérieure noire, ar- rondie en avant, n’atteignant ni les côtés, ni, le plus souvent, le bord anté- rieur, celui—ci subrectiligne ; côtés subarqués ; angles postérieurs ài peu 1. (.3’est—à-dire celle qui est contre Pabdomen.
oYT1sc1nAE. —— HYDATICUS 227 près droits, très faiblement prolongés en arrière, avec le sommet étroite- ment arrondi ; sculpture formée par un pointillé très dense, sur fond plus ou moins obsolètement microréticulé. Élytres ornés d’une large bordure latérale testacée, abrégée au sommet, divisée en arrière et marquée de quelques points obscurs ; angle sutural faiblement saillant ; surface cou- verte d’un pointillé dense et à peu près simple, à part quelques petits points très rares, souvent nuls. Dessous noir, avec le subnotum, le proster- num moins l’apopbyse, les procoxas, les mésocoxas, les apophyses méta- voxales, le bord postérieur des sternites ferrugineux ainsi qu’une tache latérale ; lignes métacoxales subrectilignes à leur extrémité postérieure. Pattes antérieures et intermédiaires ferrugineuses, pattes postérieures brun noirâtre ; face inférieure des métafémurs densement pointillée, avec une rangée de points le long du bord apical ; face externe des méta- tibias marquée de nombreux petits points et de quelques gros points spi- culifères sur le milieu et à la base. 6. Protibias et mésotibias un peu élargis ; palettes du pronotum pour- vues de courtes soies basales ; ongles antérieurs falciformes. E2. Tache noire pronotale généralement plus étendue; côtés du prono- tum et de la base des élytres marqués de corrugations. Espèce un peu variable comme étendue de la couleur ferrugineuse (1). .\ peu près partout, mais bien plus rare dans le Midi. _ Europe septentrionale, centrale, et méridionale en partie. 2. Hydaticus(s. sir.) laevipennis Trroivrs., Skand. Col., IX, 1867, p.88. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 28. ——~·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 674. —- siagnalis var. laevipennis Z1MM.—GscHvv., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 83. L. 1-1-13 mm. —— Très voisin de seminiger, dont il diffère par la forme un peu plus large en avant, la tache frontale absente, les antennes et les palpes concolores, le pronotum à bord antérieur subsinué, plus largement ferrugineux, à tache noire basale dépassant rarement le milieu vers l’avant, le pointillé élytral double, par le dessin élytral et les caractères sexuels. C3`. Ongles antérieurs falciformes, mais bien plus longs que chez semini- ger ; élytres ornés, outre la bordure latérale, d’une petite bande trans- verse juxtabasale, parfois interrompue et rarement de vestiges de lignes longitudinales ; pénis plus épais que chez seminiger avec le bord ventral ('UHVÈXÈ. $2. Élytres comme chez le 3`, mais les lignes longitudinales testacées , constantes, quoique raccourcies ; côtés du pronotum et des élytres mar- qués de corrugations. p 1é6I,îes variations sont exposées en détail dans les « Hydrocanthares de France »,
228 coLÉoPTÈa1zs HYDROCANTHARES En France, l’espèce n’a été capturée qu’une seule fois (un 3) a Renancourt, près d’Amiens (DELABY). Europe septentrionale (1). ° 3. Hydaticus (s. sir.) transversalis Pouropp., Danske Atlas, I, 1763, p. 677. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 27. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 67:3. -— ZIMM.·GSCHW., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 80. pg _' Fig. 96. ——L. 12-13 mm. - Voisin des deux ‘— . / précédents mais tache pronotale noire moins . . ' l , ' ` F`gg_¤f#;vg,, Y étendue vers l avant, elytres a bande, trans- versale subbasale testacée nette, n’atteignant · ni la suture ni la bordure externe, à bordure .·'·*=*/·J""4·ëi~v »·-- =1g·;§,— , . , ., , . . . , ,.·· [ ,,.· ,. , ,îü%§ë€=¢¤*~· »r·, latérale irrcguliere et mouchetee de noir inte- ëiill ?è?:!§ ;,'§:i1?:;E‘?; . , , . . ', f gfiq; we rieurement, a surface marquée d’un pointillé " double, par le dessous brun noirâtre avec l’abdomen largement ou entièrement ferrugi- neux, chez le Cï par les ongles antérieurs régu- ( ” ll) lièrement arqués et très légèrement plus , 4/ courts, le pénis plus mince, avec le sommet en K ·» forme de tete d oiseau. Fu;. 96.- _Hydaticus lransver- ab. degeneratus VVeSth. ——B311de transversale Sala P°“t°PP· des élytres décomposée en taches. A peu pres partout en France. Europe, à l’exception des régions les plus méridionales ; Sibérie. 4. Hydaticus (s. sir.) stagnalis F., Mant. Ins., I, 1787, p. 191. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1921, p. 28. ——— GU1oN., Hydr. Fr., 1932, p. 676. ——— ZIMM.-Gscnw., Kol. Piundsch., 23, 1937, p. 10 (2). L. 12,5-14 mm. —— Assez voisin également de laevipennis et de transver- salis, mais forme plus large, tache frontale absente, tache noire basale du pronotum n’atteignant pas le milieu en avant et, sur les côtés, ne conti- nuant as exactement la couleur noire des él tres ceux-ci ornés d’une y 7 bande transverse ferrugineuse, juxtabasale, généralement bien visible, souvent réunie à la bordure externe et de lignes longitudinales, inégale- ment larges, les cinq internes seules nettes ; dessous plus foncé, lignes métacoxales convexes à leur extrémité postérieure. 6. Ongles antérieurs faiblement prolongés, coudés près de la base; frange natatoire des métatarses occupant les cinq articles. 1. Malgré l’indication de DES Gozis, cette espèce ne se trouve pas au Caucase, elle y est remplacée par le Schellrovnikovi 7AITZ· 2. D’aprés M. J. BALFOUR-B1>.0wNE (Ann. Jvlag. Nat. Hist., 11, 1944, p. 365) ce nom serait préoccupé et devrait être changé en continenialis BAL?.-BR. Toutefois, il n’est pas possible d’accepter dès a présent cette nouvelle dénomination, tant qu’on n’est pas certain que l’espèce nord-américaine est différente de l’espèce européenne ; pour le- moment ce n’est que probable « probably ». \
DYT1scmAE, -- HYDATICUS 229 En France signalé seulement de 1’Alsace et de la Lorraine. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie ; Amérique du Nord. 2. Subg. Guignotites BRINCK (lsonoius HOULBERT.) Métafémurs à face supérieure pourvue d’une série irrégulière de points spiculifères serrés, à face inférieure imponctuée ou rarement légèrement ponctuée ; métatibias à face interne munie d’une rangée oblique de spi- cules rapprochées, à face externe marquée d’une ponctuation simple ou presque simple. _ ` 3. H. (Guignoliites) grammicus GERM., Faun. Ins. Eur., XIII, 1830, t. I. — Goz., Mis. Ent., XIX, 1911, p. 29. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932,p. 677. i -~ Z1MM.-Gscnw., Kol. Piundsch., 23, 1937, p. 86. · L. 9-11 mm. -—- Ovale, court et large, convexe, brillant, testacé, à lignes élytrales noires. Tête à bande transverse noire, sur la partie posté- rieure, à pointillé double, un peu plus fort en arrière, sur fond lisse ou obso- lètement microréticulé ; antennes et palpes testacés. Pronotum générale- ment concolore, à côtés légèrement arqués, à bord antérieur subrectiligne, 51 angles postérieurs droits avec le sommet étroitement arrondi ; surface couverte d’une ponctuation peu dense et d’un fin pointillé. Élytres §1 irre- rations noires alignées longitudinalement, les internes confluant en véri- tables bandes régulières un peu géminées, les deux premières même conti- · guës ; sommet largement arrondi, avec l’ang1e sutural non saillant ; sculpture comme celle du pronotum sur fond à peu près lisse ; rangées nor- males peu distinctes, à points un peu en amas. Dessous testacé; lignes métacoxales subrectilignes à leur extrémité postérieure. Pattes d’un tes- tacé brunâtre ; face inférieure des métafémurs presque entièrement lisse ; face externe des métatibias à peu près imponctuée, en dehors de quelques gros points spiculifères au milieu et vers la base. ' 6. Protibias courts, un peu courbés à la base; palettes antérieures pour- vues de soies basales ; ongles antérieurs régulièrement arqués, non pro- ' longés ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les trois pre- miers articles. S?. Côtés du pronotum marqués de corrugations. N’a été rencontré jusqu’ici qu’à Strasbourg et dans ses environs. Europe centrale et méridionale, sauf l’Espagne et le Portugal ; Asie moyenne, de la Syrie jusqu’au Japon. 6. H. (Guignotites) Leander Rossi, Faune Etrus., 1790, p. 202 (1). -- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p, 21. —·- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 679. —- ZIMM.·GSCHW., Ko]. Rundsch., 23, 1937, p. 85. · 1. Quoi qu‘en ait dit Das Gozxs, Leander est un Hydaîicus incontestable, autant par SGS C3I‘3.CI·ÈI‘8S BXÈCPHGS (1118 par CEUX. (18 l.’Z·1Bd€Hgl.lS.
230 COLÉOPTÈRES HYDRocANTHAREs Ovale, très légèrement élargi après le milieu, atténué en arrière, subdé— primé, très brillant, noir et testacé. Tête testacée à liséré noir sur le bord postérieur, couverte d’un fin pointillé inégal, sur fond imperceptible- ment microréticulé ; antennes et palpes testacés. Pronotum testacé avec le bord postérieur étroitement noirâtre, parfois au, milieu seulement, à côtés subarrondis et assez convergents, à angles postérieurs aigus, émous— sés au sommet et légèrement prolongés en arrière, à surface couverte d’un pointillé double, sur fond imperceptiblement microréticulé. Élytres testacés, à irrorations noires laissant le bord libre et confluant au contraire en dedans en une grande tache noire `commune à limite indécise ; sculp- ture constituée par un pointillé double, dont les plus gros points sont très espacés (1) sur fond imperceptiblement microréticulé. Dessous variant du ferrugineux au brunâtre plus ou moins foncé ; lignes métacoxales abrégées ` en avant et prolongées par une ligne de points espacés. Pattes antérieures et intermédiaires testacées, pattes postérieures brunes ; face inférieure des métafémurs marquée seulement de deux ou trois points obsolètes près du bord apical ; face externe des- métatibias imponctuée, ii l’exception de quelques gros points spiculifères peu nombreux. 5‘. Protibias courts etlarges ; palettes des protarses dépourvues de soies basales. _ 9. Pronotum sans corrugations, ou marqué rarement de corrugations , latérales légères. En France, rare et très localisé 2 littoral de la Méditerranée de Fréjus à Menton, Hérault : Vias l; Tarn : Sorèze (sub Nauzieli FAIRM.) Corse (cfest le seul Hydaiicus qui s’y trouve). Extrême sud de l’Europe; Afrique septentrionale, occidentale et centrale. Jusqu’à ces dernières années l’espèce était considérée comme très varia- . ble et son aire de distribution comme occupant tous les continents, sauf l’Amérique. (Pest parce qu’en réalité on confondait sous ce nom plusieurs espèces : servillianus AUBÉ, flavomarginatus Z1MM., Fabricii )l’LE.~.Y, rhan· ioides SHARP et poniicus SHARP. Tribu THERMONECTINI _ Côtés du pronotum non rebordés. Ailes métasternales à bord antéro— externe fortement arqué, ai sommet très rapproché du bord latéral. Métatibias à face interne pourvue d’une rangée oblique de spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules également bifides. Éperons postérieurs à sommet brièvement bifide ou au moins échancré. Des six genres que comprend la tribu, deux seulement sont représentés en France. 1. En réalité ces points sont ûns, ils ne sont gros que par comparaison.
I DYTISCIDAE. ·—— GRAPHODERUS 231 TABLEAU DES GENRES 1. Dessus et dessous du corps pointillés .......... I. G1‘aph0£l€I‘\1S. ‘ ——— Dessus et dessous du corps fortement ponctués (1) .... 2. Acilills. ' 33. Gen. GRAPHODERUS SrErHENs, 1935 (lorps ovale, large, al contour continu, peu convexe, glabre, à dessus pointillé. Élytres testacés, à irrorations noires. Premier pleurite lisse ; apophyse prosternale courte, large et arrondie ; lignes métacoxales très fines, très fortement abrégées en avant. Frange natatoire des métatibias et des métatarses occupant les bords supérieur et inférieur dans les deux sexes ; ongles postérieurs inégaux. 3. Palettes protarsales et semelles mésotarsales ai nombre variable de ventouses. Le genre, strictement holaretique, groupe neuf especes ; quatre d’entre elles se rencontrent en France. TABLEAU mas Es1>EcEs I . Ongles intermédiaires inégaux. (Z`. Mésotarses simples . 1. a.1.1St1‘î3.CHS. —— Ongles intermédiaires égaux. 6. Mésotarses pourvus d’une semelle adhésive. .............................................. 2. 2. Bande transverse jaunedu pronotum deux ou trois fois plus épaisse que la bande noire basale. Épipleures légèrement plus larges au ni- veau du deuxième sternite qu’au niveau du premier (fig. 97) ...... ..............................,........ ` ..... 4. bilineatus. ——— Bande transversejaune du pronotum subégale à la bande noire basale. Épipleures plus étroits au niveau du deuxième sternite qu’au niveau du premier (fig. 98). .................................... 3. 3. Angles postérieurs du pronotum non ou trés peu saillants en arrière. 5. Mésotarses il ventouses disposées sur deux rangées longitudinales régulières. Q. Ongle externe des métatarses plus long que la moitié de l’ongle interne et recourbé à la pointe (fig. 99). ..... 2. cinerells. —- Angles postérieurs du pronotum nettement saillants en arrière. 5‘. Mésotarses ài ventouses disposées sur trois ou quatre rangées longitu- dinales irrégulières. (E`. Ongle externe des métatarses pas plus long que la moitié de l’ongle interne et presque rectiligne (fig. 100). ........ ............................................. 3. zonatus. I. Graphoderus austriacus STURM, Deuts. Ins., VIII, 1834, p.46. — Gez- Misc. Ent., XIX, 1911, p. 22. -—— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 686. —- Z1MM.—GscHw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 101. I. Il existe, en outre, de grandes différences génériques dans les organes génitaux des deux sexes.
232 couhorrrùans 1rYonoc.xN'r1r.mus L. 12-13,3 mm. ——~ Ovale, faiblement dilaté après le milieu, peu convexe, brillant, noir et jaune·testacé. Tête jaune, avec le bord postérieur et deux taches juxtaoculaires noires, ainsi que deux taches frontales en forme de V placées l’une devant l’autre, et un petit trait latéral oblique, ai surface cou- verte d’un pointillé double sur fond lisse ; antennes testacées, à derniers · / C0 . // . ‘, ` ’ A B · Fm. 96. bis. —- Métasternum de Graphoderus. A. G. auslriacus Sturm ; ——— B. G. cinercus L.- l, largeur del’ap0physe métasternale; · l’, diamètre latéral du métasternum articles annelés de brun. Pronotum jaune—testacé il bande antérieure et postérieure noires, l’antérieure arrêtée avant le bord latéral et à extrémité prolongée vers l’arrière en pointe oblique, la postérieure subégale à la bande jaune intermédiaire et amincie aux extrémités qui n’atteignent pas le bord latéral ; côtés faiblement arqués, fortement convergents ; angles /oÉ.___`À loix 2»Ot.·"’ 20t,··"r' 97 98 FIG. 97 et 98. ——— Epipleure de Graphoderus. _ 97. G. bilincatus D. Geer; 1 st, l" sternite; 2 st, 2% sternite.-— 98. G. cmcreus L. postérieurs aigus Gil sommet étroitement arrondi ; série antérieure de points ine un eu o so è e é roi emen in errom ue au mi ieu ; sur ace à oin- f , p b l t , t t t l p l f tillé double sur fond lisse. El tres `aunes il irrorations noires anastomosées y J 7 entre elles, les faisant paraître noirs a piqueté jaune, avec le bord latéral et une fine ligne juxtasuturale jaunes ; rangées normales obsolètes et formées de petits amas de points très fins alignés ; surface à pointillé double sur fond lisse, imperceptiblement microréticulée en arriére. Dessous testacé ferrugineux un peu rembruni par endroits ; diamètre latéral du métaster—
DYTISCIDAE`. —-— GRAPIIODERUS 233 num très légèrement plus long que la plus petite largeur de l’appohyse mé- tasternale entre les mésocoxas, ou au plus égale (f1g. 96 bis, A). Pattes tes- tacé ferrugineux ; face inférieure des métafémurs a pointillé double ; face externe des métatibias garnie de quelques gros points spiculifères et de nombreux petits points, très espacés vers l’apex; ongle externe des métatarses au moins égal à la moitié de l’ongle interne. . î W1 lx L É Ãïàïlr ëîëêriîâ. ·`·',·“— =‘ 5 il l;;1ê;'2z milëeaëeî ~ * .—< ¢'2?' !;·¢:;;3 fS‘f¢'É’ifÃflP¢ïî:ll ’ Mill '·§ll:§l ?îf:E§¢É¢£;îî?:É’ê· " . · . ?fÉiÉë?EÉÉ?ÉɧlÉ?ÉÉ‘ 9}% 01%1î‘%râî¢îif5f ,”,' fifi ”.' ¤ r‘1··ü·=·l2zî1ezë F·€:f~=Z·;·.···‘~=·T* · 1. #—.<.:.v=ëm=«»e-.: ··«, iai :0 99 100 "·`:ÃïÈil1ÈÉâ·€iÉïîi?:ÃÉ?¥É»‘.>É"È? /1 Fm. 00 et 100. \ `'·` l??i·?÷’?i§È“"* / Ongles postérieurs de Graphodcrus. 1 /' 99. G. cinerrus L. —— 100. G. zonaius Hoppe. Fm. 101. —— Graphoderus cinereus L. 6. Palettes des protarses munies normalement de seize ventouses, dis- posées sur quatre rangées longitudinales et de dimension progressive- ment décroissante de la base au sommet ; ongles antérieurs prolongés et inégaux, l’interne plus long; onglesintermédiaires légèrement prolongés et inégaux, l’externe nettement plus long ; pronotum non ou faiblement striolé sur les côtés. , S2. Ongles antérieurs subégaux ; ongles intermédiaires un peu moins inégaux que chez le 5 ; pronotum visiblement striolé sur les côtés et pointillé plus dense ; pointillé élytral un peu plus fort. Espèce légèrement variable comme forme et comme étendue des taches noires de la tête et du pronotum. Nord—est et est de la France, et quelques localités en Provence : environs d’Avignon, Camargue. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie, Caucase. · 2. Graphoderus cinereus L., Syst. Nat., éd. 10, 1, 17.58, p. 112. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 22. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 690. —-Z1MM.- Gscnw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 103. L. 13,5-15 mm. -—- Bessemble beaucoup à première vue à l’ausl1·iacus. ll en diffère par la taille un peu plus forte, la formelégèrement plus large et plus dilatée après le milieu, le dessus un peu plus convexe, le pronotum à bande antérieure noire dépourvue de prolongement postéro-externe ou à
234 · COLÉOPTÈRES r1YnnocANTHAREs prolongement court, à angles postérieurs moins aigus, parfois presque droits, par les ongles antérieurs et intermédiaires égaux, le diamètre laté- ral du métasternum nettement plus court que la largeurdel’apophyse mé- tasternale (fig. 96 bis, B),enfin chez le g` par les palettes protarsales garnies de trente et une ventouses, dont trois grosses à la base etparles mésotarses pourvus de semelles adhésives, munies de quatorze ventouses sur deux rangées longitudinales. Espèce assez variable. a. Bande antérieure du pronotum séparée du bord par un lin liséré testacé... ......................... ab. întermedius VVEsru. b. Bande antérieure et postérieure du pronotum séparées de leur bord respectif par un linliséré testacé ....... ab. simulator \VEsT11. c. E2 à élytres granuleux. .......... . ....... var. Q Bertolinii SEIDL. En France partout ; jusqu’à présent la var. Berlolinii n’y a pas été signa- . lée. Toute 1’Europe, à l’exception de la Finlande, du Portugal, du sud de l’Espagne et des îles tyrrhéniennes ; Sibérie, Transcaucasie, Arménie ; Amé- rique du Nord. 3. Graphoderus zonatus 1ï0PPE, Enum. Ins., 1795, p. 33. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 24. — GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 691. —— Z1MM.- Gscuw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 103. ·L. 14-15 mm. —- Très voisin de cinereus, dont il se distingue par la forme un peu plus allongée, le pronotum à bandes noires généralement séparées de leur bord respectif par une ligne jaune, l’antérieure il pointe postéro-externe courte, ii base sinuée près des angles postérieurs qui sont saillants, p’ar les épipleures plus étroits et par les caractères sexuels. (Z`. Palettes des protarses garnies de trente-deux à trente-cinq ventouses dont trois grosses il la base; semelles des mésotarses munies de seize à vingt—deux ventouses sur trois ou quatre rangées irrégulières, parfois pres- que régulières. $2. Côtés du pronotum à strioles plus prononcées ; pointillé élytral plus fort et plus dense latéralement ; ongle externe des métatarses n’atteignant pas la moitié de l’interne et à pointe à peine courbée. Espèce assez variable comme forme, étendue des bandes noires prono- tales, nombre et disposition des ventouses chez le 3 et sculpture élytrale chez la Q. 0. Ligne jaune du bord postérieur du pronotum absente ......... .......... ` .......................... ab. interjectus Wnsru. . b. Ligne jaune des bords antérieur et postérieur du pronotum absente .......................... ab. biconnatus DELAx1oN. c. Coloration du dessus jaune pâle et très étendue ............. .................................. ab. flavotestaceus SAIILB. rl. S2 211 élytres granuleux ................. var. Q Rosenbergi SEIDL.
DY'r1sc1nAE. -— Acimus 235 Nord et est de la France jusqu’à Lyon et Evreux ; douteux ailleurs ; la var. Rosenbergi n’a pas encore été rencontrée en France. Europe septentrionale et centrale ; Arménie, Transcaucasie, Sibérie ; Amé- rique du Nord. 4. Graphoderus bilineatus DE Gnnn, Mém. Hist. Inst., IV, 1774, p. 400. -——- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 23. — GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 688. —— ZIMM.·GSCHW., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 101. L. 14,.5-16 mm. ·— Large et déprimé, très nettement dilaté après le milieu ; bandes noires du pronotum égalant seulement le tiers ou la moitié del’épaisseur de la bande jaune; bord latéral des élytres aplani et tran- chant dans la moitié postérieure, épipleureslégèrement rétrécis en face du- deuxième sternite ; apophyse prosternale assez dilatée et arrondie au som- · met, subdiscoïdale, métasternum à diamètre latéral légèrement plus court · que la largeur de l’apophyse métasternale ; face externe des métatibias presque dépourvue de petits points ; ongles antérieurs et intermédiaires égaux et non prolongés. ' 8. Palettes prosternales avec trente—cinq ventouses environ, dont trois très grosses à la base ; semelle des mésotarses avec seize à dix—huit ven- touses sur deux rangs. , Nord, centre et est de la France. Europe septentrionale et centrale, Portugal. Plus commun qu’en France. 34. Gen. ACILIUS LEACH, 1817 Genre très voisin de Gmphoderus, mais corps plus plat, ai points plus forts, ceux des élytres souvent râpuleux ; côtés du pronotum non re- bordés ; appareil génital très différent, aussi bien chez le i3` que chez la Q. Les Acilius comprennent sept espèces, réparties sur la région holarctique et propres aux eaux stagnantes. Trois se trouvent en France, _ TABLEAU mas sous-GENRES 1. Pronotum Si ponctuation double. C3`. Palettes des protarses à trois grosses ventouses très inégales et pas plus décent vingt-trois petites. 9. Élytres sillonnés (1) ....................... Acilius S. str. ——- Pronotum à ponctuation à peu près simple. 5‘. Palettes des pro- tarses à trois grosses ventouses peu inégales et au moins deux cent trente petites. S?. Élytres lisses ......... HOHIOBOIYÈIUS. _ 1. Ce caractère n’est valable que pour les espèces françaises.
236 coLÉoPTÈnEs HYDRocANT1-mans Subg. Acilius s. str. 1. Métafémurs testacés à tache basale noire. 6. Petits points des élytres aussi nombreux que les gros. 9. Pronotum muni d’une fossette laté- rale velue .................................. 1. sulcatus. ~— Métafémurs testacés, concolores. 5^. Petits points des élytres bien moins nombreux que les gros. S2. Pronotum sans fossette velue ou à fossette rudimentaire. ....................... 2. c3.naliCUlat\1S. Subg. Homoeolyirus Une seule espèce en France ..................... 3. Duvergeri. Subgen. Acilius s. str. Ponctuation du pronotum et des élytres double, celle-ci souvent râpu— leuse ; élytres testacés à irrorations noires, parfois confluentes, parfois très réduites (chez une espèce de Chine). X1. Acilius (s. str.) Sulcatlls L., Syst. Nat., éd. 10, 1, 1758, p. 412. —-Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 18. —— Guieiv., Hydr. Fr., 1932, p. 69.3. —Z1MM.— Gscnw., Kol. Piundschu 23, 1937, p. 105. Fig. 102 et 103. -- L. 16-18 mm. —- En ovale court, large, dilaté en ar- rière, très déprimé, submat, noir et `testacé, paraissant noir grisâtre sur . les élytres. Tête testacée avec le bord postérieur noir, ainsi qu’une tache allongée juxtaoculaire et deux taches frontales en V placées l’une devant ‘ l’autre ; surface pointillée-vermiculée sur fond lisse ; antennes testacées à derniers articles annelés de brun. Pronotum testacé avec unliséré basal noir et deux bandes transversales réunies par leurs extrémités ; côtés fai- blement arqués, fortement convergents ; angles postérieurs aigus à som- met émoussé, prolongés sur les épaules ; surface à ponctuation double et même triple par endroits, la grosse râpuleuse et irrégulière, la petite très fine, sur fond alutacé-mieroréticulé. Élytres testacés à irrorations noires P parfois confluentes au milieu, laissant une ligne suturale et le bord latéral jaunes; apex. superficiellement `impressionné; surface à ponctuation double, la grosse ràpuleuse et irrégulière, la petite très fine sur fond alu- tacé. Dessous noir, avec le prosternum et le subnotum ferrugineux, les sternites taches de ferrugineux sur les côtés et le milieu du bord posté- rieur ; prosternum saillant en avant au milieu ; suture métasterno- métacoxale presque invisible vers la ligne médiane ; troisième à cin- quième sternites avec l’angle postéro-externe denticulé. Pattes testacées, les métafémurs largement tachés de noir à la base, les métatibias et les _ métatarses noirâtres. 5*. Pattes antérieures tachées de noir sur les tibias et les palettes ; pa- lettes protarsales munies «l’une énorme ventouse, de deux moyennes et de
DYTISCIDAE., -- ACILIUS 237 deux cent soixante à deux cent soixante—quinze petites ; onychium anté- rieur prolongé, ongles antérieurs un peu prolongés et inégaux, l’interne plus long ; mésotarses à trois premiers articles élargis et munis de seize petites ventouses en moyenne, ongles intermédiaires un peu prolongés et inégaux, l’externe plus long ; épipleures concaves. \`\ ¢ \ "I ` "\ r * x", z ` ""'?'_/xr , \`~ "' , I/A ,·' U "i l q q' ` , 5 ; % c s EA _ —:«*%’ \\ \ r · sw ‘=,, ;;râ.É$?i "f’f§g·..;§:_._»‘ .··, ,,2 « · ····· ne ·—···; . _ ` "' ' ¤" M il = E. ll ?=‘ `· ` il —. s Qi ii , il \ / âiiigd séries §2g2£à=§g2âè%;·ë¢;E2,;} i w ··j ¢;;,; :3 il; f.·_= .:, X; 0 3% ¢€gëzii;;iaâë=ë;:22§&;” s :1 lg; ia ei; luz} 1, il f; ·L ¤ ‘,` . · jl a&âgz..«»,,,ëzgêë f§iâz§—,g§2,=.,=î;;;2y:â ti a · gi =;;, ia., 4 gi; ggjgï · I ‘1?lîÈ,Él,EÉî=%ÉÉ âîâêîëÉieî·'?;f;`riê;lî‘ î- GA la lux lill îiaîsï g t,·.·é2<§2z#l·ï;E2&z¢ :Eë=1:z¢3¤i,'.';i;;M, ; il lé ’;:i» ¢·è ;_; " '·;îl;~'•î*·•l,·.:5~ïZ"É!;'1f··,·_'«/··/Ali A l• ·,|l 4, agi); ;l l'; gl ; ' ‘· ·==:.>·:·<;.· »=¢:·’-’ a, lvl, ii ·«¢\·: S ¤· :»:~ 1 jr É??}_'¤f~È··Q~î’? T ·· ‘*lîi`li'im·2,a_¤·' li glas" `i~ l‘\tÉ'?i·=È¥'=É?' ·€¢:¤··î2;” n w ‘i:l.·*> jl 9 "*""" \ , i K, 2% · ._ , [ix . ` Fm. 102. —-_ Acilius sulcatus L. ,3. F10. 103.- Acilius sulcatus L. Q. 9. Pronotum pourvu de chaque côté d’une grande 1'ossette superfi- cielle, garnie de longs poils fauves couchés ; élytres creusés de quatre larges sillons, densement ponctués et velus, les intervalles munis seule- ment de la petite ponctuation; pattes antérieures concolores ; ongles anté- rieurs et intermédiaires égaux ; épipleures convexes. Espèce a variations de forme et de coloration nombreuses mais légères (1). Toute la France ; pas en Corse. · Toute l’Europe, sauf 1’extrême nord et 1’extrème sud ; Sibérie jusqu’au Japon (Bmucx in litt.) ; Afrique du Nord, dans le massif de l’Akfadou (Pnvnmmuorr) ; Anatolie. X 2. Acilius (s. str.) Canaliculatus NICOL., Diss. (lol. Agri Halensis, 1822, p. 29. —- Goz., Misc. Ent., XlX, 191, p. 19. —- Guioiv., Hydr. Fr., 1932, p. 699. ——· ZIMM.·GSCHW., Kol. Piundsch., 23, 1937, p. 1()7. L. 14-16 mm. -—- Voisin de sulcaius, mais un plus petit et plus étroit, le dessin noir de la tête plus réduit, avec la tache frontale antérieure absente, le dessous à teinte claire plus étendue, avec l’abdomen complétement tes- tacé ou au plus les sternites bordés de noirâtre, le diamètre latéral du métasternum légèrement plus étroit, les lignes métacoxales un peu moins divergentes, les métafémurs entièrement testacés, à angle apical postérieur un eu obtus et non droit enfin les caractères sexuels en artie différents. p 7 5*. Palettes des protarses munies d’une très grosse ventouse, de deux 1.9Iêa description complète en est donnée dans les « Hydroeanthares de France », p. 6 . '
238 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES moyennes et de deux cent trente 51 deux cent trente—cinq petites; ony- chium antérieur et ses ongles, mésotarse et ses ongles comme sulcaius; épi- pleures presque plans ; petits points élytraux bien moins nombreux que les gros. 9. Pronotum sans fossette velue ou à simple vestige de fossette ; élytres comme chez sulcaius ; épipleures peu convexes. Les variations sont faibles. ab. Kotulae ULAN. —- Dessous entiérement testacé ferrugineux. Espèce plus septentrionale que la précédente : toute la partie nord de la France jusqu’au 46*% parallèle, c’est-a—dire approximativement jusqu’à une ligne La Rochelle—Genève ; trés rare en dessous ; Cazeaux (Gironde), Fré- jus (Var) ; l’ab. Koiulae exceptionnelle. Europe septentrionale et centrale, avec quelques localités éparses dans le Sud ; Sibérie. ‘ Subg. Homoeolytrus Goeser _ Élytres à ponctuation bien plus fine sur le pronotum et l base des élytres que sur le sommet de ceux-ci. 6. Palettes protarsales à trois grosses ventouses un peu inégales et au moins deux cent trente petites. 9. Élytres non sillonnés. ` ` Le sous—genre ne renferme que deux espèces, l’une d’Europe et du nord de l’Afrique, l’autre de l’.—\mérique du Nord, assez différentes entre elles de sculpture. I il. A. (Homoeolytrus) Duvergeri Gee., Ann. Soc. ent. Fr., IV, 187-1, p. 441. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 18. ·*·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 701. -— ZIÃlM.·GSCHW., Kel. Rundscl1.,23, 1937, p. 108. L. l2,5—l3 mm. —— Ressemble beaucoup au ranaliculaiuc, tout au moins le 5*. S`en distingue par la taille plus faible, par la forme en ovale allongé, régulier, le pronotum à bandes noires plus étroites, un peu ondulées, non réunies aux extrémités, gl ponctuation presque simple, réduite aux petits points très serrés, avec quelques rares points légèrement plus gros, très épars, faiblement ridulés vers les côtés, le dessous ill ponctuation plus fine, moins dense, à fond plus nettement alutacé, les ongles postérieurs recti- lignes ou presque et enfin par les caractères sexuels. ' · 6. Palettes des protarses munies de trois grosses ventouses subégales et d’environ cinquante—six petites ; mésotarses il deux premiers articles élargis et munis de dix-sept petites ventouses ; ongles antérieurs et inter- médiaires égaux. Q. Pronotum à ridules latérales un peu plus fortes ; élytres lisses, à ponctuation moins ràpeuse et un peu plus dense. Variations trés faibles. · ' Rare et trés localisé : Gironde : Mérignac, Saint-Médard, Haillan, environs
DYT1sc1DAE. -— ovriscus 239‘ de Bordeaux, Andernos, Cazaux ; Basses-Pyrénées : lac de Marescot (1). Dans les trous herbeux bien exposés au soleil, de tin mai à tin août. Sud-ouest de l’Europe: Espagne en Andalousie, Portugal ; Maroc : Tan- ger et Rabat. Tribu DYTI SCINI Taille grande ; corps glabre. Apophyse prosternale faisant suite au prosternum sur le même plan ; premier pleurite muni de rugosités trans- versales ; métacoxas à bord antérieur largement arrondi ; sternite anal I Si rebord effacé au niveau du sommet qui est plus ou moins excavé ; face inférieure des métafémurs pourvue d’un amas depoints sétigères près du bord apical ; face interne des métatibias munie d’une rangée oblique de spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules simples ; ongles pos- térieurs subégaux. 52 Palettes protarsales arrondies, à ventouses circu· laires, dont deux grandes à la base et de nombreuses petites ; semelles des mésotarses garnies de très nombreuses petites ventouses. La tribu, qui renferme avec celle des Cybislerini les plus grands Dytis· cides,(ne comprend en France que le genre Dyiiscus. 35. Gen. DYTISCUS L1NNÉ, 1738 (2) Dessus noir verdàtre, à bordure latérale jaune, dilatée et nébuleuse au sommet. Pronotum non rebordé sur les côtés. Ailes métasternalesassez •'·troites ; métacoxas médiocrement dilatées ; métatibias et les cinq ar- ticles des métatarses munis d’une frange natatoire sur le bord supérieur _ et sur l’inférieur dans les deux sexes. 3‘. Dessus à ponctuation médiocre, En élytres lisses ; protibias munis d’un seul éperon, l’interne. $2. Dessus à ponctuation forte et dense, à élytres sillonnés ou non. Le genre, strictement holarctique, contient trente espèces, réparties en deux sous-genres ; sept se trouvent en France. Elles habitent les mares et les étangs, les trous d’eau des ruisseaux à demi desséchés, très rarement les anses tranquilles des eaux courantes. TABLEAU DES SOUS·GENRES 1. Labre excavé en courbe au milieu. C3`. Dernier sternite a bord posté- rieur non cilié. ............................... 1. Macrodytes. — Labre non excavé au milieu ou trés faiblement. 6. Dernier sternite xii bord postérieur cilié (3) .................... 2. Dytiscus s. str. 1. Depuis quelques années on ne l’y a plus rencontré (TEMPÈRE). 2. (Zertains auteurs corrigent ce nom en Dyticus ; cependant LiNNÉ a écrit Dytiscus et il nous faut accepter ce nom qui est, du reste, correct, comme l’a indiqué ER1cHsoN (Kâf. Mark. Brand., 1, 1837, p. 140) et plus récemment ZAITZEV (Rev. Russ. Ent., V, 1905, p. 215). D’ailleurs il n’y a plus à revenir sur cette question, le nom de Dytiscus ayant été définitivement validé par les Congrès internationaux de Zoologie (cf. Scnnô- DER, Handbuch der Entomologie, III, 1925, p. 93). 3. Caractère valable seulement pour l’espèce française.
240 COLÉOPTÈBES HYDROCANTHARES 1. Subg. illacrodyles 1. Apophyses métacoxales à sommet non spiniforme, il bord interne convexe ou tout au plus rectiligne (fig. 104}. ................ 2 . — Apophyses métacoxales à sommet spiniforme, ai bord interne con- cave (fig. 104) .......................................... 5. 9. Dessous noirâtre. Pronotum bordé de testacé sur·les côtés seulement. .......................................... 1. semisulcatus. —— Dessous en majeure partie testacé ferrugineux. Pronotum plus ou moins largement bordé de testacé sur les quatre bords ....... 3 . 3. Bordure testacée des bords antérieur et postérieur du pronotum très étroite et un peu indécise. Métatrochanters terminés en pointe simple. .................................... 2. dimidialitls. — Bordure testacée des bords antérieur et postérieur du pronotum aussi nette et presque aussi large que celle des bords latéraux. Métatro— chanters terminés en pointe saillante ..................... 4. 4 . Apophyses métacoxales à sommet aigu émoussé (1). Bord interne de l’orbite avec un liséré ferrugineux bien limité. Dessous testacé con- colore, rarement à sutures un peu obscurcies ....... 3. marginalis. —- Apophyses métacoxales à sommet arrondi. Bord interne de l’orbite sans liséréferrugineux bien limité. Dessous testaeé a sutures noires. ............................................. 4. pisanus. Couleur noire du pronotum environ trois fois aussi large d’avant en arrière que la bordure testacée antérieure. Elytres sans lignes longi- tudinales ferrugineuses ou parfois seulement dans le fond des sillons externes chez la Q. Q normalement lisse .................... 6. —— Couleur noire du pronoturn pas plus de deux fois aussi large d’avant en arrière que la bordure testacée antérieure. Élytres à lignes longitu- dinales ferrugineuses. Q normalement sillonnée .... 7. lapponiclls. 6. Apophyses métacoxales terminées en pointe aiguë, peu étirée et très longue. Écusson noirâtre .................... 5. CiI'Cl1mCinCl;1lS. — Apophyses métacoxales terminées en pointe aiguë, très étirée et très longue. Écusson ferrugineux .................. 6. Ci1'c11mfl8X\1S. 2. Subg. Dyliscus, s. str. Une seule espèce en France .................... 8. latissimus. 1. Subg. Macrodytes THoMsoN · Les seuls caractères du sous—genre sont ceux énumérés dans le tableau. 1. C’est manîfestementparsuîte d’un1apsus que Pon·rEv1N (Hist. Nat. Col. France, I, 1929, p. 213) parle à plusieurs reprises de « Fourche mésosternale » au lieu de « Four- - che métacoxale ».
DYr1so1nAE. ·—- Dvrisous 241 il 1. D. (Macrodytes) semisulcatus Münn., Dan. Prodr., 1776, p. 70. — Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 13. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 709. L. 24-30 mm. — Ovale-oblong, relativement étroit, convexe, noir brunâtre. Tête à épistome jaune-testacé, ainsi qu’une tache interoculaire en forme de V, à ponctuation très fine et espacée sur. fond alutacé ; an- tennes testacées. Pronotum ai bordure latérale testacée, a côtés sub arqués en avant, peu convergents, redressés ou non en arrière, à angles postérieurs _ s A B C D E F G · Fm. 104-. —— Apophyses métaxocales des Dytiscus sous-genre Macrodyies. — A. D. _. semisulcatus Mül1.·— B. D. dimidiatus Bergs. — C. D. marginalis L.- D. D. pisanus Cast. —- E. D. circumcinctus Ahr. —- F. D. circumflexus F. — G. D. lapponicus Gyll. aigus ou obtus suivant le sexe, avec le sommet toujours arrondi ; ponctua- tion espacée. Élytres arrondis en arrière, formant avec le pronotum un angle très ouvert, à bande latérale jaune obsolète en arrière, à dépression latérale postérieure assez visible, a sculpture variable suivant le sexe. Des- sous noiràtre ; apophyse prosternale un peu allongée, à extrémité émous- sée; ailes métasternales en triangle assez étroit, a bord antéro—externe rec- tiligne ; lignes métacoxales fortement abrégées et faiblement divergentes en avant ; apophyses métacoxales ovalaires, complètement arrondies au sommet (fig. 104 A). Pattes brun foncé, ài protibias et protarses un peu éclaircis ; face inférieure des métafémurs ài ponctuation double, la petite brièvement strigueuse, avec l’angle apical postérieur arrondi. 5‘. Palettes protarsales garnies d’une très grosse ventouse basale, d’une moyenne et de huit cents à mille très petites ; mésotarses à trois premiers articles élargis et garnis d’un millier de très petites ventouses ; dessus brillant, il ponctuation fine et écartée, devenant bien plus grosse et plus dense vers l’arrière des élytres, sur fond alutacé, microréticulé au sommet ; GUIGNOT 16
242 (ÉOLÉOPTÈRÈS HYnnoc.xNTHAnEs côtés du pronotum redressés vers la base, avec les angles postérieurs aigus émoussés. S2. Dessus mat, S1 ponctuation moyenne et très dense sur fond chagriné sur le pronotum, microréticulé sur les élytres ; côtés du pronotum incur- vés jusqu`a la base, avec les angles postérieurs obtus ; élytres marqués de dix sillons longitudinaux, abrégés légèrement en avant, plus fortement en arrière où ils atteignent seulement les deux tiers de la longueur environ, le premier plus court que les autres, le huitième fusionné au premier tiers avec le neuvième et garni ensuite de granulations alignées. I ' Espèce présentant quelques variations ; la principale, d’ailleurs très rare, est constituée par les 9 a élytres lisses (var. eœpeciaîus PEYER.), mais la pré- sence de cette forme en France n’est pas absolument certaine (1), Partout, jusque dans l’étage subalpin des montagnes ; Corse, Eaux om- bragées, stagnantes ou très faiblement courantes. Europe, saufles régions septentrionales ; Afrique du Nord ; Asie occiden- tale. X 2. D. (Macrodytes) dîmidiatus Bnncsrn., Nomencl. lns. Hanau, l, 1778, p. 33. -·— Goz., Misc. Ent., XVll1,1910,p. 13. —GU1cN., Hydr. Fr., 1932, ` p. 712. L. 32-39 mm. —· Plus grand que le précédent ; pronotum bordé de tes- tacé sur les quatre côtés, mais la bordure antérieure et la postérieure ré- duites à un simple liséré, angles postérieurs aigus a sommet étroitement ` arrondi ; dessous testacé a sutures noires ; lignes métacoxales peu abrégées et fortement divergentes ; apophyses métacoxales a sommet étroitement arrondi (fig. 104 B). Pattes brun ferrugineux; face inférieure des méta—« fémurs ai ponctuation simple, écartée, avec l’angle apical postérieur droit, vif et même un peu saillant. 6. Dessus brillant. Palettes protarsales garnies d’une très grosse ven- touse basale, d’une moyenne et d’environ deux cents petites ; trois pre- miers articles des mésotarses élargis et garnis de huit à neuf cents très petites ventouses ; les autres caractères sexuels comme chez semisulcaius. Q. Dessus submat. Élytres à dix sillons courts, ne dépassant pas le milieu, le huitième et le neuvième non fusionnés. Espèce un peu variable. ' _ . var. Q mutinensis From. —— Q a élytres lisse:. A peu près partout, mais moins commun que le précédent ; la var. muti- nensis, extrèmement rare, n’a été jusqu’a présent trouvée qu’une seule fois en Provence, a Saint-Remy (F. GU1GNoT). Toute l’Europe, sauf les contrées septentrionales, le Portugal et les îles méditerranéennes ; Asie occidentale. , 1. RÉMMBART (Bull. Soc. ent. Fr., 1905, p. 254) a signalé une seule Q dans sa collec- ` tion, vaguement étiquetée « France », sans autre indication.
DYTISCIDAE. -— DYT1s«.cs 243 W3. DL (Macrodytes) marginalis L., Syst. Nat., éd. lo, I, 1738, p. lil, —·- Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 12. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 715. Fig. 105 et 106. - L. 27-33 mm. -——Taille un peu plus petite que dimi< dialus, bord interne de l’orbite à lisérc ferrugineux bien limité, couleur tirant légèrement sur le vert foncé ; pronotum Si bordure aussi large sur les quatre bords ; dessous testacé subconcolore avec seulement le méta- sternum brunâtre et parfois les sutures étroitement obscurcies ; lignes nuitacoxales non abregées et très divergentes ; apopbyses métacoxales . . , \ , I i` [ Q` , â " Il ‘ ii ; I \ X; / Y \ \à,,m,j·' • \ kr -,·' ' ;·., ' la ~. ‘ ' 1 jp <2ï·::}‘·iî ~..` `= Q I ? ,,,_,_,,, g, ,. jh I. \ ._ ,·;ig:z:g};§î_»)*â,v |.\}i=;2'§;§à5?‘_ « s 1 I •I *5% "i =l&·°lîElê'ëëÉ?€z‘· ‘ • v' 7* 1:;§gz.,!;·;il Siiêiljëëîrëàiiï \ f ,· P ‘ r:uS5»,g* , lv; gg;§çq.Z;;:::.2t_j ·Ã,§t,' l · ‘; ‘ à ·='Éi`ii;Zi¥î‘ ‘#' · l I É l l iêiîîêëigilii z;;;;g;;;z;;:·:;r¢:;.>::z«·a¢;;=e2,:·P. " agr . ·;lëf?li¢¤¢l>î1ë? I .`‘‘` . —i J ` ‘`' i I ` ç" \\ nz?} I 8è. ai 1 s` v . Fm..105. ·— Dytisrus marginalis Fic. 106. —- Dytiswus marginalis , L. ô`. L. à bord interne concave, à sommet aigu (fig. 104, L1) ; mètatrochanters ter- minés en pointe un peu saillante, avec le bord interne rectiligne ; face infé- ' rieure des mètafémurs éparsement ponctuée, avec l’angle apical postérieur droit, à sommet vif. Caractères sexuels du 3 et de la Q comme chez dimidirzlus, mais lessillons élytraux de la S2 plus longs, atteignant un peu plus des deux tiers de la longueur, le sutural au moins aussi long que les autres, le huitième et le neuvième parfois fusionnés en arrière. Espèce assez variable ; lorsque la variation atteint les apophyscs méta- cexales, dont le sommet devient moins anguleux, la distinction est assez difficile avec le pisanus. zz. Q ii ponctuation moins forte, ii sillons elytraux ii demi effacés., .................................. var. Q semîcostatus REINECIC. I1. S2 il ponctuation moins forte, ix sillons élytraux complètement ef- facés .......................... . . . . var. E2 conîormis Kuxzis. Toute la France, moins commun dans la région méditerranéenne, ou il est souvent remplacé par le pisanus ; les var. Q sem.ic0slalus e_t conformis
244 CULÉOPTÈRES HYDnoc.~xNT11ARns çà et la, mais bien plus rares dans notre pays qu’à l’étrang‘er ; pas en Corse. Eaux calmes et fraîches. Presque toute l’Europe ; Asie moyenne jusqu’au Japon ; Amérique du Nord. X 4. D. (Macrodytes) pisanus (usr., Etud. Ent., 1834, p. 98. — Goz., XVIII, 1910, p. 14. —GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 719. L. 28-3-1 mm. —- Très voisin de marginalis dont il diffère seulement par la forme un peu moins large, le dessus plus brillant, le bord interne de l’or- bite concolore ou subconcolore, le dessous ill sutures toujours noires, l’a- pophyse prosternale un peu plus longue, un peu plus étroite et plus arron- · die il Pextrémité, les apophyses métacoxales complètement arrondies au sommet, avec le bord interne convexe (fig. 104, C), l’angle apical posté- rieur de la face inférieure des métafémurs émoussé. Mêmescaractères sexuels que marginalis, mais les angles postérieurs du pronotum plus largement arrondis chez le 3, presque droits chez la $2. var. SB ibericus R0sENr1. — Q a ponctuation un peu moins forte et un peu moins dense, à élytres lisses. Presque tout le Midi, remonte par la vallée du Rhône jusqu’à la basse Isère et à Lyon et à 1’ouest jusqu’a Rochefort-sur-Mer (H. GENDREAU), mais plus commun dans la région méditerranéenne ; Corse ; la var. $2 ibericus très rare. Eaux calmes et claires. Europe méditerranéenne ; nord de l’Afrique ; Maroc. D. (M&C1‘0€1yl;eS) Circumcinctlls AMR., Neue Schrift. Nat. Ges. Halle, I, 1811, p. 67. — Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 12. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 720. ` L. 32-36 mm. —— Très proche parent aussi de marginalis, mais de taille un peu plus grande, légèrement plus étroit en avant, a sommet des apo- physes métacoxales étiré en courte pointe spiniforme avec le bord interne un peu concave (fig. 104, E), 51 angle apical externe de la face inférieure des ‘ métafémurs en pointe saillante(1). 8. Palettes protarsales garnies d’une grosse ventouse basale, d’une . moyenne et de trois cents a trois cent vingt très petites ; mésotarses à trois premiers articles dilatés et garnis de huit cents a mille très petites ven- touses. 5‘. Élytres lisses. . Quelques variations peuvent se produire ; la principale est la suivante : var. 9 flavoeinctus HUMMEL. —— Q il élytres sillonnés. Région septentrionale et centrale jusque dans la Gascogne, Alpes ; peu commun ; la var. Q flavocinctus encore plus rare. Eaux froides et limpides. Europe septentrionale et centrale ; Sibérie, Transcaucasie ; Amérique du Nord. 1. Tous les autres caractères indiqués dans les « Hydrocanthares de France », page 720, sont légers et moins constants. —
. oxriscinnn. -—— nvriscus ' 245 6. D. (Maerodytes) circumflexus F., Syst. Eleuth., I, 1801, p. 258. —Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 10. ——— GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 723. _ L. 27-33 mm. —— En ovale allongé, étroit, très brillant, vert foncé, l bord interne de l’orbite concolore, écusson assez largement ferrugineux ; dessous testacé à sutures noires ; apophyses métacoxales étirées en une très longue pointe acérée (fig. 104, F) ; angle apical postérieur de la face inférieure des métafémurs non saillant, subarrondi. 6. Caractères sexuels comme chez circumcincius ; ponctuation élytrale presque nulle. Q. Élytres lisses, mais ponctuation plus forte et plus dense. ll existe quelques variations, la plus importante est la suivante : var. Q dubius Snnv. -—— S2. Dessus submat, élytres sillonnés. A peu près partout, surtout dans les régions submaritimes, mais pas dans les hauts massifs montagneux; Corse ; la var. dubius très rare, un peu moins rare dans le Nord et en Belgique. Eaux stagnantes, douces ou saumâtres. Europe, excepté les régions septentrionales ; Asie occidentale, Sibérie et peut-être même le Thibet ; nord de l’Afrique ; la var. Q dubius très commune en Russie. 7. D. (Macrodytes) lapponicus GYLL., Ins. Suec., [, 1808, p. 168. — Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 10. —· GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 723. L. 24-28 mm. - Oblong, assez étroit, brun foncé. Pronotum testacé à tache transverse subrectangulaire noire, auplus deux fois aussi large que la bande antérieure testacée, avec généralement un très fin liséré noir in l’extrême bord de la base et du sommet ; élytres à lignes longitudinales . ferrugineuses décomposées vers l’arrière en vermiculations ; un angle pro- noto—élytral appréciable. Dessous testacé il sutures noires, avec une tache latérale sur le métasternum et sur les sternites ; apophyses métacoxales étirées en une très longue pointe acérée (fig 104, G) ; angle apical posté- rieur de la face inférieure des métafémurs droit. 5*. Dessus brillant. Palettes protarsales garnies d’une très grosse ven- touse basale, d’une moyenne et de deux cent vingt à deux cent cinquante très petites ; trois premiers articles des mésotarseslégèrement élargis et garnis de sept cent cinquante Si huit cents très petites ventouses ; dessus brillant, ài ponctuation fine, plus forte et plus dense en arrière des élytres ; angles postérieurs du pronotum aigus et à sommet arrondi ; sternite anal faiblement concave au milieu. ` S2. Dessus un peu moins brillant, ai ponctuation forte et dense ; angles ‘ postérieurs du pronotum droits et a sommet seulement émoussé ; élytres marqués de dix sillons il fond ferrugineux; sternite anal fortement échancré au milieu.
2-16 cotilorrisnizs IIYDROCANTIIARES Espèce très variable comme taille, forme, coloration et sculpture (1), ab. disiunctus GAMER. —- (loulcur foncée du pronotum divisée transver- salemcnt en trois taches. i -\1pes, dans les lacs élevés (La Grave, (lol de Larche, lac du Lauzanier), trés rare ; la var. $2 sepienirionalis GYLL. ii élytres lisscs et:) ponctuation plus fine et moins dense, ne paraît pas habiter la France. Espèce boréo—a1pine : nord de 1’Europe, lacs des hautes montagnes de l’lïurope centrale ; Sibérie occidentale. 2. Subg. Dyl3lSC11S, s. str. Il ne comprend que deux espèces : l’une d’Europe, l’autre de l’.\mé- rique du Nord. 8. Dytiscus (s. str.) latissimus L., Syst. Nat., «'·«l. lo, I, 1738, p. 111. —— Goz., Misc. Ent., XVIII, 10, p. É). — Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 727. L. Z~}6—»l«—l mm. — Ovale, trés large, peu convexe, noir olivatre. Tété avec l’épistome testacé, excepté le bord antérieur étroitement ourlé de noir, les angles antérieurs du front également testacés, ainsi que le pour- tour de l’orbite et une tache interoculaire en forme de V ; ponctuation fine et espacée sur fond alutacé ; labre légèrement excavé au milieu, ferru- gineux ; antennes ferrugineuses, Pronotum transversal, à pourtour large- ment testacé, avec souvent les bords antérieur et postérieur ourlés de bru- nàtre ; angles postérieurs droits ; côtés longitudinalement impressionnés. Élytres trés dilatés au milieu. avec les épipleures aplanis en une expansion très mince, tranchante, située en dehors de la bordure testacée et our- léc elle—méme de testacé ; bordure testacée divisée avant le sommet en deux branches, l’une rejoignant transversalement celle du côté opposé, l’autre suivant la marge jusqu’à l’angle sutural ; un angle pron0to—élytral sensible. Dessous testacé concolore ou Si sutures un peu brunâtres ; apo- physes métacoxales étirées en une longue pointe mousse, a bord interne concave. Face inférieure des métafémurs à fine ponctuation très espacée, a angle apical postérieur droit et un peu saillant. 6. Dessus brillant. Palettes protarsales garnies d’une trés grosse ven- touse basale, d’une grosse et de mille à mille deux cents très petites ; troisipremiers articles des rnésotarses légèrement dilatés et garnis de douze cents à quinze cents trés petites ventouses ; pronotum brillant, à angles postérieurs arrondis, Si ponctuation très fine sur fond alutacé ; élytres à ponctuation fine et espacée, plus forte et plus dense en arrière ; sternite anal a bord postérieur faiblement excavé au milieu et cilié de chaque côté. _ E2. Dessus submat. Pronotum ài angles postérieurs seulement émoussés, Si ponctuation moyenne sur fond chagriné ; élytres marqués de dix l. Ijénumeration complète et détaillée de toutes ces Variations se trouve dans les « Hydrocanthares de France », p. 725.
. ovriscioixn, — cvmsrnr. 247 sillons longitudinaux un peu inégaux, les moyens, plus longs, atteignant environ les cinq sixièmes de la longueur des élytres, le fond des sillons in- ` ternes et des sillons externes ferrugineux ; surface de l’élytre à ponctuation forte et dense ; sternite anal profondément échancré au milieu., ` Variations peu importantes ; il n’existe pas de Q à élytres lisses. Très rare et sporadique en France : région du nord-est jusqu’a l’Eure, aux marais de la Sologne et de la Brenne ; dans les grands étangs. Europe septentrionale et centrale. ` Espèce paraissant en voie de disparition, en France on ne la capture plus du tout depuis plusieurs années (1) et en Allemagne de plusen plus rarement. Tribu CYBISTERINI Tribu contenant les plus grandes espèces de la famille. Corps ovale, à contour continu, glabre. Pronotum sans rebord latéral ; métacoxas ai bord antérieur brusquement coudé en dehors en un angle droit ài sommet arrondi ; sternite anal a bourrelet apical le plus souvent non effacé au milieu et`très rarement échancré ; pattes natatoires courtes et larges, face interne des métafémurs dépourvue de points sétigères près du bord apical; métatibias presque aussi larges qu_e longs, ai face interne munie, outre quelques spicules bifides très courtes et éparses, d’une touffe préa- picale de longues spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules simples, ài éperon externe fortement élargi, au moins deux fois aussi . large a la base que l’interne. 5‘. Protarses ài ventouses ovalaires. Q. Dessus souvent aciculé, au moins en partie. 36. Gen. CYBISTER Cunris, 1827 Corps ovale, généralement un peu dilaté après le milieu, noir brunâtre ou noir olivâtre, concolore ou à pourtour testacé; épipleures prolongés presque jusqufau sommet des élytres ; premier pleurite lisse ; apophyse prosternale massive, saillante, appliquée sur `le prosternum et a bord anté- rieur vertical ; ailes métasternales assez larges ; onychium postérieur armé «l’un seul ongle, ou rarement chez la $2 d’un deuxième ongle souvent _ rudimentaire , Les Cgbister, assez semblables aux Dyliscus fi première vue, constituent un genre très homogène, de quatre-vingts espèces environ, habitant surtout les régions tropicales ou subtropicales du globe, excepté l’Amérique du Sud où ils sont remplacés par les Jliîcgadyles. Une seule espèce se rencontre en France et une seconde en Corse. 1. Il était autrefois commun dans l’Est ; ainsi dans le Bulletin de la Soc. ml. Fr., de 1866, p. Lix, Rnicrrn signale une capture de plus de deux cents individus dans les étangs de Darney. - 2. Chez certaines espèces exotiques.
248 coLÉoPTÈPrEs HYDROCANTHARES . TABLEAU DES Es1>EcEs 1 . Bordure testacée des élytres séparée de la marge par une étroite bande noire. Dessous testacé clair. Angle apical postérieur des métafémurs aigu et saillant ......................... 1. lateralimarginalis. ——- Bordure testa cée des élytres atteignant la marge elle—même. Dessous noir ou ferrugineux. Angle apical postérieur des métafémurs droit et non saillant ................................. 2. trîpunctatus. L 1. Cybîster lateralimargînalis DE GEER,l\lÉ1'I1. Hist. Nat. Ins., IV, 1774, p. 396. — Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 16. — GUIGN., Hydr. Fr., · 1932, p. 733. ' \ _ . Fig. 107. — L. 30-37 mm. —-— Ovale, forte- , , ment élargi après le milieu, subdéprimé, d’un MÃ ` (M, noir olivâtre a pourtour testa·cé.• Tête avec l’é— ' ai pistome et le labre testacés, 31DSl que les angles ` ` antérieurs du front et vaguement le pourtour âg e del’0rb1te; antennes testacées. Pronotum En FW bordure latérale pas très large, ii côtés subree· tilignes, assez convergents, St angles postérieurs elf trèsrtaigus et avances sur les epaules, ser1e antérieure de pointslinterrompue au milieu, de ( ' » chaque côté. duquel .1ls confluent en une courte ligne_·enfoI1cée. Élyrtres déprimés vers le som- Iéget ·`·:'` ‘ ` il _met, à bordure `latérale s’éloignant légérement ` _ · _ du_ bord après les épaules, obsolète en arrière, g,G_ 107_ _ CybiStè}·>;,,t€m_ ou elle est remplacée par une autre bordure limarüinalis DE 'G€€1`· étroite, absolument marginale. Dessous testacé ' _ ` concolore, ou à sutures faiblement rembrunies; sommet des ailes métasternales deux fois plus large que le sommet des · métaépisternes; épipleures partiellement brun jaunâtre ; métacoxas à ' bord antérieur coudé en angle droit sur les côtés ; apopbyses métacoxales complètement arrondies. Pattes testacées, avec les postérieures et tous les tarses plus ou moins rembrunis ; face inférieure des métafémurs imponctuée, avec l’angle apical postérieur aigu et fortement saillant. 3‘. Palettes antérieures pourvues de quatre-vingt-cinq à quatre—vingt— dix petites ventouses et d’une grande area basale triangulaire, longuement pubescente ; ongles antérieurs inégaux, l’externe plus court ; mésotarses simples. a ongles prolongés, inégaux et dissemblables, l’externe Plus large et plus long ; dessus brillant, à pointillé très fin et trés espacé sur fond alutacé, alutacé-microréticulé sur la partie postérieure des élytres. SB. Ongles antérieurs et intermédiaires subégaux, ces derniers non pro- longés ; articles des métatarses pourvus de cils natatoires sur leurs deux bords, comme chez le 3‘ ; dessus submat, soyeux, pronotum couvert de
DYTISCIDAE. —— CYBISTER 249 vermiculations, éljytres aciculés sur environ les cinq sixièmes de leur lon- gueur, à· rangées normales peu visibles, fond alutacé surla partie aciculée, alutacé—microréticulé sur la partie lisse ; épipleures dilatés après la base. Espèce assez variable ; en France il n’existe qu’une légère variation de ` coloration (1). ab. lepidus Arnrz. ——Pronotum à liséré testacé sur les bords antérieur et postérieur, écusson taché de ferrugineux. Majeure partie de la France, excepté les hautes montagnes, plus rare en. Bretagne et en Normandie, plus commun dans le Midi méditerranéen ; Corse ; l’ab. lepidus ça et là. Europe centrale, occidentale et méridionale ; Asie occidentale jusqu’au Turkestan et même au Thibet ; nord de 1’Afrique, Égypte. 2. Cybister tripunctatus OL., Ent., 111, 1795, 11040, p. 14. ——RÉc., Ann. Soc. ent. Fr., LXVIII, 1899, p. 351. —— GUIGN., Miss. Soient. Omo, IV, 31, 1936, Halipl. et Dytisc., p. 64 ; Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., XIX, 1945, p. 319. . L. 22-32 mm. —— En ovale allongé, faiblement dilaté en arrière ; cou~ ` leur noire du front faisant dans l’épistome testacé une saillie en forme d’en· clume simple ou déformée, ou de bouton rond. Pronotum· à bordure tes- tacée assez large, séparée de la base par un étroit liséré noir. Élytres à bor- dure testacée encore plus large, un peu anguleusement dilatée avant le i sommet qu’elle atteint ensuite en s’amincissant. Dessous noir ou brun ferru- gineux ; épipleures j aunâtres ; apophyse prosternale et métafémurs im- · ponctués ; sommet des ailes métasternales moitié seulement aussi large que le sommet des métaépisternes ; face externe des métatibias munie sur sa moitié supérieure seule de points spiculifères au nombre de cinq ai treize, non compris ceux de la rangée marginale. _ 5`. Palettes des protarses garnies de soixante—huit a soixante-seize ven- touses ; mésotarses à deux premiers articles garnis d’une semelle feutrée. S2. .\rticl'es des métatarses pourvus de soies natatoires sur le bord infé- rieur seulement ; élytres aciculés ou non. Espèce présentant de nombreuses variations, dont une seule est à citer ici. var. africanus CAsr. —— Forme allongée, presque régulièrement elliptique, a dessus ordinairement noir verdâtre, à dessous noir ; série spiculifère des métatibias généralement de dix à treize points ; Q à élytres presque toujours lisses. La forme typique se trouve en Asie, sauf sa partie septentrionale, dans les Mascareignes, les Séchelles et îles voisines, en Océanie ; la var. africcmus dans l’extrême sud de 1’Europe et ses îles, notammentla Corse, et en Afrique} A Madagascar l’espèce n’existe pas, elle est remplacée par le cincîus SHARP. Eaux calmes. 1. La Q à élytres lisses, var. Q jordanis Rercnrz, ne se trouve qu`enPortugal,Dalma- tie, Herzégovine, Chypre, Palestine, Syrie et Mésopotamie.
230 coLÉoPTÈr.Es i1YDRocANTHAREs SOUS—0RDRE mas A a _ Tête fortement enchâssée dans le pronotum,à galéa présente (Gyrininae) ou absente (Enhydrinae et Oreciochilinae) ; deux paires d’yeux ; sutures gulaires distinctes ; antennes courtes, épaisses, de onze articles, le pre- mier glabre et cupuliforme, le deuxième auriculé et cilié sur son bord libre, les suivants glabres ; pronotum a suture subnotale ; ailes pourvues d`un oblongum ; une alule, souvent rudimentaire ou nulle-; mésosternum déve- loppé en une grande plaque rhomboîdale; métasternum sans pièce anté- métacoxale ; abdomen de sept sternites, tarses pentamères ; pattes inter- médiaires et postérieures a segments lamelliformes et articulés en éven- . tail. Quatre tubes de Malpighi ; un ganglion nerveux abdominal. 6. Pro- tarses à semelle adhésive occupant la face externe des cinq articles. Ae- deagus symétrique, plat, sans valves génitales, à, pénis ii méat ventral, ix paramères semblables, sans tegmen ; pas de mouvement de rotation ; testicules tubuleux. 9.. Ovaires méroïstiques. ' Larves à pattesde six segments, le dixième armé de quatre crochets vhitineux. Famille des GYRINIDAE Le soU.S—ordre, ne comprenant qu`une seule famille, colle—ci présente _ les mêmes caractères que lui. Les Gyrinides habitent le globe tout entier , mais sont bien plus nom- breux dans les contrées chaudes. Ils comptent actuellement cinq cents espèces environ, dont quatorze seulement se trouvent en France. Onles répartit en trois sous-familles ; deux d’ent1·e elles sont représentées chez nous. . TABLEAU DEs SOUS-FAMILLES · 1. Pronotum et élytres glabres. Deux derniers sternites non munis d’une ligne sagittale de soies .................... Gyrininae. — Pronotum et élytres pubescents, au moins sur les côtés. Deux der- ' niers sternites, ou seulement le dernier, munis d’une ligne sagittale de longues soies ............................. Orectochilinae. Subfam. GYRININAE Corps plus ou moins allongé, très convexe, glabre, à bord latéral creusé en gouttière. Maxilles pourvues d’une galéa. Élytres à onze rangées longi- tudinales de points ou à onze sillons, à suture rebordée. Ailes latérales du métasternum très étirées ; mésocoxas séparées l’une de l’autre ; méta- coxas grandes, quadrangulaires.
· ‘ GYRINIDAE. ——- AULONOGYRUS 251 Les Gyrininae se divisent en trois genres, dont deux figurent dans la faune de France. _ TABLEAU DES GENRES 1 . Pronotum sans sillons transverses, mais avec une tache latérale mate plus ou moins nette. Elytres marqués de sillons il fond normalement mieroréticulé ............................... 1. Aulonogyrus. —- Pronotum à sillons transverses, au moins sur les côtés, mais sans tache latérale mate. Elytres marqués de rangées de points. . . 2. Gyrinus. 1. Gen. AULONOGYRUS RÉGIBIBART, 1883 ' tlorps allongé, a couleurs souvent métalliques etéclatantes. (Eil supérieur débordant légèrement l’oeil inférieur en avant. Pronotum sans sillons trans- verses, mais avec une tache latérale mate plus ou moins nette et fréquem- ment avec une courte strie formant rebord de rh aque côté du bord anté- rieur. Elytres marqués de onze sillons plus ou moins nets. Pénultième ter- gite à bord postérieur trilobé. ' Le genre se compose actuellement de trente especes, habitant pour la plupart l’Afrique ; deux se trouvent en Océanie et une aux Indes. Parmi les especes africaines deux seulement remontent en France et dans la région paléaretique ; elles appartiennent au deuxieme groupe, a pronotum et élytres bordés latéralement de jaune. TABLEAU DES ESPÈCES l. Ponctuation des élytres simple. Dessous noir: bronzé. l. Sl31'ia·tl1S. -—- Ponetuation des élytres double. Dessous en grande partie testacé. ................................ 2. Concinnus. 1. Aulonogyrus striatus F., Ent. Syst., l, 1792, p. 203. — Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 4. -- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 742. L. 6-8 mm. -— En ovale allongé, assez convexe, médiocrement brillant, · bleu ardoisé a bandes élytrales cuivreuses. Tête d’un vert doré, bleu vio- — lacé au milieu, a points fins, ruivrés, écartés et irréguliers, épistome cha- griné ; labre longitudinalement ridé ; antennes vertes ai derniers articles d’un vert noirâtre; palpes brun foncé. Pronotum dlun bleu ardoisé ou vio- lacé, bande transverse cuivreuse, a bordure latérale jaune, un peu plus large en avant ; côtés faiblement arqués, finement rebordés ; bord anté- rieur excavé sur les côtés ; angles postérieurs aigus, à sommet arrondi ; surface a ponctuation fine, assez dense, les points cuivrés, avec une tache latérale chagrinée et mate. Elytres d’un bleu ardoisé ou violacé, ornés d’une bordure latérale jaune, un peu plus étroite à l’épaule, et de onze O
252 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES · sillons cuivreux, irregulièrement réunis deux à deux au sommet, les in- ternes faibles, les externes plus larges, tous les sillons garnis d’une ligne de points très écartés, plus visibles sur les quatre derniers, leur fond forte- ment microréticule ; intervalles internes plans, les externes convexes, le quatrième et le sixième un peu plus étroits que les autres, le cinquième et le septième un peu plus larges, marqués de points cuivres, médiocre- ment serrés, sur fond obsolètement microreticule, envahi aux intervalles · externes par la forte microreticulation débordant des sillons ; sommet tronqué, avec les deux angles apicaux arrondis. Dessous brillant, d’un noir bronzé, à l’exception du subnotum et des épipleures testaces. Pattes . testacees. ' Espèce assez variable comme coloration et comme asp ect et ponctuation des sillons. ` Provence et Roussillon; Corse. Bord des ruisseaux et des fossés, eaux douces et saumâtres. Europe occidentale, surtout méditerranéenne, Grèce, Crète, île Raa- say (Iles Britanniques) (1) ; (lanaries, nord de 1’Afrique. 2. Aulonogyrus concixmus Ktoc, Symh. Phys., IV, 1833, t. 34, f. 10. —— Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 3. — GUIGN., Hydr. Fr., .1932, p. 7-14. 1..5,5-7 mm. —— Très voisin de slrialus, mais un peu plus court, plus arrondi latéralement, plus convexe, plus foncé, ai ponctuation double, la plus petite formée de points extrêmement fins. Tête d’un vert bronzé. Pronotum et élytres d’un vert ardoise foncé, ceux—ci à sillons plutôt verts que cuivreux, mais conformes et miscrosculptes comme chez siriaius, à sommet arrondi avec l’a.ï1gle apical externe complètement effacé. Dessous testace, à l’exception des premiers sternites brun bronze. Pattes testacées. Espèce assez variable comme couleur, conformation des sillons externes et forme du bord apical qui est plus ou moins arrondi. var. opacinus BAG. (2). —— Élytres d’un noir terne. ·, çà et la, mais rare. Bords des fosses, des ruisseaux, des marais. Europe centrale et méridionale ; Asie occidentale jusqu’au Turkestan chi- nois ; Algérie ! (’). 1. Cette capture de sept exemplaires, faite parle fils du Pr HARRISON et signalée par le P! BALFOUR—BROWNE (Ent. Month. Mag., 72, 1936, p. 97), est véritablement extra- Oriâinêiiiiiime je l’ai indiqué, les opacînos, pas plus que les rutinos, ne devraient consti- tuer de véritables variétés, car ce sont des cas pathologiques. 3. Contrairement à1’assertion de BEDE1. (Co1eopt. Nord. Afr., p. 399, note 1), l’espèce existe réellement en Algerie, comme je l’ai constaté d’après les exemplaires de Cnoeiwr et d’autres encore. J’ai malheureusement omis cette indication dans mes «Hyd1·ocan- thares de France ».
GYMMDAE. —— GYRINUS g 253 2. Gen. GYRINUS L1NN1â, 1758 Corps convexe, arrondi latéralement, de couleur noirâtre. (Eil supérieur débordant largement l’œil inférieur en avant. Pronotum à trois sillons transverses incomplets et à bord antérieur longé sur les côtés par une pro- fonde strie, déterminant un large rebord, à côtés dépourvus de tache mate. Élytres marqués de onze rangées longitudinales de points, les internes souvent plus faibles, parfois effacées, les points apicaux formant géné- ralement une ellipse un peu oblique. Pénultième tergite à bord postérieur rectiligne ou faiblement échancré de chaque côté. Le genre comprend actuellement cent dix especes environ, réparties sur tout le globe, mais principalement dans la région holarctique ; elles sont trés voisines et parfois difficiles à distinguer les unes des autres. TABLEAU ons soUs—cENREs 1. Écusson longitudinalement carinulé. Mésosternum sillonné sur toute sa longueur ................................... Gyrinulus. ·—— Écusson non carinulé. Mésosternum sillonné seulement en arrière. ............................................ Gyrinus, s. str. Subg. Gyrinulus Une seule espèce .. ............................. 1. mîmltlls. Subg. Gyrimzs _ 1 . Dessous noir métallique . ................................ 2 . ~ — Dessous ferrugineux. ........................... ll. urînâtor. 2. Dessous entièrement noir, avec le subnotum et les épipleures noir . bronzé . ............................................... 3. — Dessous noir, avec au moins le subnotum et les épipleures ferrugi- neux .. ................... Ã ............................ 3. Sommet des élytres arrondi. Pronotum et élytres avec une micro- sculpture ....................... . ...................... 4 . —— Sommet des élytres tronqué. Pronotum et élytres sans microsculp- ture .. ........................................ 4. Deieanî. 4. Bord apical des élytres largement arrondi, avec les angles apicaux absolument nuls. 8. Microsculpture élytrale peu dense et peu visible. .............................................. 2. marinus. — Bord apical des élytres moins largement arrondi, avec les angles api- caux très faiblement indiqués. 52 Microsculpture élytrale dense et bien visible. ................................... 3. âeratus. 5, Pronotum et élytres couverts d’une microsculpture .......... 6.
254 coLÉor·'rÈnEs IIYDROCANTHARES — Pronotum et élytres sans microsculpture (1) ................. 7 . 6. Microsculpture constituée par de petits traits aciculaires obliques. ............................................. 3. colymbus. ——- Microsculpture constituée par un alutacé très fin ...... 6. distinctus . 7. Sommet des élytres arrondi ............................... S . —— Sommet des élytres tronqué. ..................... 9. ca.Spi11S. · S. Corps ovale, très convexe .. ............................... 9. — Corps oblong, trés allongé. .................... 10. Paykllllî. 9. Rangées élytrales il points médiocres, les internes bien plus fines que les discales. Ellipse apicale nette ............... 7. S11bSt1‘i&t11S. -— Rangées élytrales fortes, les internes peu plus fines que les discales. Ellipse apicale peu nette ....................... 8. Suîîriani. Subg. Gyrinulus Zxrizisv · (Gyradelphus Goz.l 1. G. (Gyfimlllls) mîmltlls F., Suppl. Ent. Syst., 1798, p. 63. —- SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 131. — Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 8. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 747. L. 3,5-4,4 mm. ——,En ovale allongé, convexe, peu brillant, noir bleuté, ai marge latérale dorée, profondément microréticulé. Tête marquée en avant de quelques petits points très écartés. Antennes noir bronzé, avec le scape brunâtre en dessous. Pronotum ai côtés subrectilignes avec un rebord assez large, marqué de petits traits transverses écartés; angles postérieurs aigus et saillants ; base munie d’une ébauche de rebord ; surface à strioles · longitudinales très superficielles, à sillons transverses assez. obsolètes. · Ecusson pourvu d’une courte carinule longitudinale, parfois réduite à un simple tubercule. Elytres tronqués au sommet, à angle apical externe plus ou moins arrondi, à rebord latéral assez large mais S1 gouttière presque — nulle, à rangées de points assez gros et assez· serrés,les internes plus faibles, a deux dernières rangées déviées en dedans après la base, àl ellipse apicale bien apparente. Dessous ferrugineux, avec la base de l’abdomen et les épipleures souvent rembrunis. Mésosternum sillonnè tout le long de sa ligne médiane, avec unc impression antéro·latérale. Chez cette espèce la taille seule varie considérablement ; la plupart des individus mesurent de 3,5 à 4,4 mm., mais on en voit descendre jusqu’à 3 mm. et d’autres atteindre 4,6 mm. Toute la France, mais non signalé en Corse. Europe ; Sibérie jusqu’en Chine et en Mandchourie ; Amérique du Nord B) . l. Il ne faut pas tenir compte de quelques petits points très épars. 2. Il ycohabite avec le roclcinghamcnsis LEc., espèce très voisine mais distincte.
. GYRINIDAE. —- cYR1Nus 255 Subg. GYTÃIIUS (S. sir.) 2. Gy1'in11S (S. str.) marinus GYLL., Insect. Suec., I, 1808, p. 143. —- SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 137. —- Goz,, Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 10. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 749. L. 6-8 mm. —- Ovale, subélargi en arrière, très convexe, très brillant, d’un noir légèrement bleuté. Tête imponctuée, légèrement alutacée en avant. Pronotum éparsement alutacé, à gouttière latérale obsolète d’un bronzé cuivreux. Élytres à gouttière et suture bronzé—cuivreux, à Sommet absolument arrondi, avec les deux angles apicaux nuls ; rangées ponctuées à gros points, les internes un peu plus fines, les deux premières faiblement creusées en arrière, la dernière complètement placée dans la gouttière; fond alutacé. Dessous et épipleures d’un noir bronzé brillant. Pattes fer- rugineuses, à ongles rembrunis a la base. · 5. Élytres très brillants ; alutacé du pronotum surtout, et des élytres, fin et un peu esp acé. ' 9. Élytres moins brillants ; alutacé du pronotum et des élytres plus fort et plus dense, à fond des élytres couvert au sommet et sur les côtés d’une microréticulation à mailles légèrement transversales. _ Espèce assez variable, surtout comme grosseur des points élytraux et comme étendue de l’alutacé. Qa et la dans la moitié septentrionale de la France. Eaux calmes,·bien ex- posées, bord des rivières. Europe centrale et occidentale ; Transcaspienne, Sibérie occidentale (BRINCK). 3. Gyrinus (S. str.) aeratus STEPI1., Ill. Brit. Ent., V, 1835, p. 395. —-— BRJNCK, Op. Ent. Lund., 1939, p. 22. — Th0ms0niZA1TZ., Rev. Russe Ent. VII, 1907, p. 122. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 751. —Edwardsi SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p.137. · L. 4,5-6 mm. —'I`rès voisin de marimzs, dont il ne Se distingue que parla taille plus faible, le corps un peu plus étroit, plus régulièrement ellip- tique, la teinte latérale bronzée des élytres plus étendue, débordant la gouttière, la courbe du bord apical moins arrondie, les angles apicaux très légèrement indiqués, les rangées de points moins fortes, les deux internes En peine approfondies en sillon en arrière, la dernière légèrement déviée en dedans après la base et complètement Située hors de la gouttière, qui est étroite, non dilatée postérieurement, les points plus nettement bronzé vuivreux, la microsculpture légèrement plus dense et plus accentuée dans les deux sexes. Espèce assez variable. Il existe deux sortes de $2, l’une, comme chez nmrinus, ài sculpture plus forte que le .3‘, l’autre homéomorphe. Nord et centre de la France ; paraît manquer dans le Midi ; la $,2 homéo- . morpho n’a pas encore été signalée jusqu’ici chez nous. `
256 coLÉoPTÈREs HYDROCANTIIARES Europe septentrionale et occidentale ; Sibérie, Mongolie ; Amérique du Nord. . -1. Gy1'im1S (s. str.) Dejeani BRULLÉ, Expéd. Morée, III, 1832, p. 128. ——-· Goz., Misc. Ent., 1915, p. 10. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 752. L. 4,8-6 mm. —— Ressemble aux deux précédents, mais avec les côtés du _ corps vert métallique, la troncature des élytres nette, rectiligne et même subconcave, avec les angles apicaux indiqués, les élytres à rangées internes plus fines, à fond lisse (1), les ongles non rembrunis, le dessous un peu bru- nâtre par places. Espèce assez variable ; les épipleures sont souvent brunâtres à la base. Région méditerranéenne ; remonte cependant jusqu’à 1’Anjou et par la vallée du Rhône jusqu’au Jura et aux forêts vosgiennes : Darhey (1) ; Corse. Eaux douces et saumâtres. Europe méridionale ; Asie Mineure ; Afrique du Nord, Canaries (z). Gyrinus (s. str.) Colymbus ER., Kâf. Mark. Brand., 1, 1837, p. 191. ——· Ocns, Ann. Hist. nat. Mus. Nat. Hung., XXXV, 1942, p. 70. —sz'riguZosus BÉG., Ann. Soc. ent. Fr., LX, 1891, p. 677. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 754. —- slriolaius SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 135. — ZIMM. _ (nec Fowmzn), Ent. Mitteil., `Vl, 1917, p. 157. ` L. 5-7 mm. —— Ovale, convexe, peu brillant, d’un noir légèrement bleuté ou verdâtre, entièrement couvert de petits traits aciculaires obliques, ten- dant a devenir un simple alutacé sur la tête, à gouttière latérale étroite, explanée. Élytres à suture et points d’un bronzé cuivreux, à gouttière un peu plus profonde en arrière gsommet subarrondi ; rangées ponctuées internes médiocres, rangées externes plus fortes, surtout vers la base, la dernière complètement située hors de la gouttière et même un peu déviée en dedansà la fin du premier tiers. Dessous noir, avec le mésosternum, les apophyses métacoxales, les épipleures, souvent le subnotum et parfois le sternite anal ferrugineux foncé, Espèce variant surtout de taille et de forme, qui est plus ou moinsélar- gie, avec la troncature apicale parfois arrondie. Ile de Ré, vallée inférieure du Rhône ; Corse. Eaux douces ou sau- mâtres. Paraît exister çà et là dans une grande partie de l’Europe, mais rare par- tout. _ 6. Gyrinus (s. str.) distinctus AUBÉ, [con. Col., V, 1836, p. 383. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 756. 1. La var. Krüpcri SEmL., à fond des élytres alutaeé, n’existe pas en France. 2. Cette espèce, que j’avais également mentionnée des Açores (Hydr. Fr., 1932. p. 743) sur la foi de ZArTzEv, ne s’y trouverait pas en réalité d’après M. MÉQU1c.NoN (Ann. Soc. cnt. Fr., CXI, 1942, p. 15, obs. II). _
GYRINIDAE. —- oramos 257 L. 5,5-7 mm. ——-· Diffère de colymbus par la microsculpture qui consiste en un alutacé très fin, peu dense, par l’é cusson en triangle isocèle et non équilatéral, par la dernière rangée élytrale située dans la gouttière margi- nale, par le sommet subtronqué et par le pénis. ` Espèce assez variable comme densité de_l’alutacé, forme du sommet des élytres et couleur du sternite anal. Partout, ça et la ; Corse. Eaux claires et calmes ou bord des eaux légè- rement courantes. · Europe méridionale et centrale ; nord—est de 1’Afrique : Egypte et Sou- dan; sud-ouest de l’Asie jusqu’au Thibet. X 7. Gyrinus (s. str.) SlIbSl?1‘i&t11S STEPH. Ill. Brit. Ent., II, 1828, p. 27. —-· S11A1¤u>, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 133. ——- Ocns, Koleopt. Rundsch., 14,1927,p.34.——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 758; Bull. Soc. ent. Fr., 1947, p. 14. Fig. 108. —- L. 5-7 mm. —- Un peu plus court que disiinclus, un peu plus ovoïde, normalement ‘·, sans microsculpture (sauf chez une variété), som- 'Èjh ‘_‘' I met des élytres arrondi, rangées ponctuées internes ,;ÉÉÉÉÉÉÉi·`·`ÉÉÈi‘ ·u» bien plus fines que les externes, points de l’ellipse apicale plus forts que les derniers points des ran- gz., gées, mésosternum et sternite Iâllâl Ilctllcmëûll fm`- i \ rugineux. — [ji,. Espèce présentant de nombreuses variations ; la forme est plus ou moins large, les rangées élytrales plus ou moins faibles, parfois même effacées, les I L intervalles présentent souvent quelques points _ F1G· 1_08· · . . · Ggrznus su bstrzatus Steph. minuscules, extremement espaces, la couleur foncée du dessous est plus ou moins étendue var. siculus RÉG. (2). — Élytres assez densement alutacés entre les points. Très commun partout en France, où il remplace le véritable naiator de l’Europe septentrionale, avec lequel il a été longtemps confondu ; Corse. La var. siculus est presque certainement étrangère à notre faune. Europe ; Afrique du Nord, Madère ; Asie occidentale. 8. Gyrinus (s. str.) Süffriani SoRiBA, Stett. ent. Zeit., XVI, 1855, p. 210. ——Sr1ARP, Ent. month. Mag., 25,1914, p. 133. ——-`Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 14. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 759. L. 4-4,8 mm. —-·- Il se sépare du précédent parla taille plus petite, la forme plus étroite, les points de la série antérieure du pronotum plus forts, les deux derniers intervalles élytraux bronzés, les points des rangées ·deve- 1. L’ab. Fowlcri ©M.—Coor>. est trop insignifiante pour être retenue. 2. La var. Schatzmayri OcHs(cor·pul€ntus Scrmrz.) est exactement synonyme de siculus RÉG. Guiowor 17·
258 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES nant bien plus petits et plus écartés en arrière, les rangées internes peu plus fines que les discales, la dernière rangée placée dans la gouttière en arrière et non déviée en dedans après la base, l’ellipse apicale à points pBt1tS, pas plus gros que les dernires points des rangées et superficiels. Commun dans la moitié septentrionale de la France, plus rare dans la moitié méridionale ; Corse. Eaux fraiches ; ne se trouve que par individus isolés ou en tout petits groupes. Europe, saufla Scandinavie et le Nord de la Russie ; Syrie. K9. Gyrinus (s. str.) caspius MEN., Cat. rais. Cauc., 1832, p. 142. ——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 760. —-elongaius AUBÉ, Icon. Col., VI, 1837-38. p.384. —- SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 134. L. 3-7,5 mm. — Très proche parent de Dejeani, dont il se sép are seule- ment par la forme plus allongée, le subnotum, les épipleures et le sternite anal ferrugineux, la troncature apicale des élytres moins rectiligne (alors qu’el1e est très rectiligne et même subconcave chez l’autre espèce) et le pénis un peu dilaté progressivement vers le sommet. L’espèce est très variable de taille et de forme ; parfois même les épi- pleures et le sternite anal sont très foncés presque noiràtres, ce qui rend la distinction très difficile avec Defeani et nécessite l’examen de l’aedeagus. var. angustatus AUBÉ. - Forme très allongée, très étroite, subparallèle. et subcylindrique. Région méditerranéenne, région littorale de l’Atlantique et de la Manche jusqu’à la Normandie ; Corse. Eaux douces et saumâtres. Europe méridionale et centrale ; Asie occidentale jusqu’au Thihet ; Nord de l’Afrique : Algérie, Maroc (1). 10. Gyrinus (s. str.) Payku1li©cns, Kol. Rundsch., XIII, 1927, p, 38 (1) — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 761. —— bicolor F., Ent. Syst., I, 1792, _ p. 202 (sp. dub.) —— SHÀRP, Ent.,montb. Mag., 25, 1914, p. 135. ——- Goz.» Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 13. L. 6,5-8 mm. —— Très semblable à caspius par sa forme étroite, sub- cylindrique ; il en diffère par la taille généralement plus forte, le sommet des élytres arrondi, avec l’angle apical externe absolument nul, les points des rangées internes des élytres subégaux en avant et en arrière (plus fins en avant chez l’autre espèce) et chez le 5* par le pénis effilé en baguette au sommet. Rare dans le Nord, encore plus rare dans le Midi; pas en Llorse. Affectionne les grands marais à eaux fraîches. 1. M. Fr. BALFOUR—BROWNE (Ent. month. Mag., LXXII, 1936, p. 133) proteste contre le changement de nom de cette espèce opéré par M. Ocns. L’espèce de FABR1c1_¤s est cependant plus que douteuse, puisque dans la description originale cet auteur 1n- dique « sublus ferrugineus » et lorsque plus tard il reproduit sa propre description (Syst. Eleuth., I, 1801, p. 274), il ajoute «Specics mihi adhuc dubia ».
GYRINIDAE, —- cvamus 259 i Europe septentrionale et centrale et Qi`! et la en Europe méridionale. Si- bérie. · ll. Gyrînus (s. str.) urinator lLL1c., Mag., VI, 1807, p. 299. ····SHARP, Ent. month. Mag., 1914, p. 131. ——- Goz., Misc. Ent., XXIII, p. 9. ———- GUrcN., Hydr. Fr., 1932, p.763, L. 3,5-7,3 mm. — Largement ovale, bien convexe, très brillant, noir- in bandes élytrales cuivreuses. Tête imponctuée, avec un espace antérieur triangulaire microréticulé. Pronotum d’un noir bleuté avec les quatre bordslégerement cuivreux, à bord antérieur entièrement ou presque entière- ment rebordé. Élytres noir violacé, avec la suture et huit bandes longitu- dinales cuivreuses placées sur les rangées de points, bord étroitement ver- dàtre, derniers intervalles bronzés ; rangées ponctuées externes médiocres mais un peu sulciformes, la dernière placée juste contre la gouttière et faiblement déviée en dedans après la base, rangées intermédiaires faibles, rangées internes effacées ou presque ; les points de toutes les rangées plus forts en arrière qu’en avant, série elliptique bien nette ; intervalles mar- qués d’un alutacé imperceptible et un peu irrégulier. Dessous entièrement ferrugineux, avec l’abdomen parfois rembruni. Pattes ferrugineuses. Espèce très variable comme taille, forme, aspect des bandes cuivreuses plus ou moins apparentes, alutacé plus ou moins visible et plus ou moins dense. :1. Dessous du corps noirci au milieu ....... ab. naxius J. Mutt. h. Élytres mats, d’un noir à peine bleuté, avec une transparence rou- geâtre ii l’apex ..................... var. variabilis AUBÉ (1). Toute la France, plus commun dans le Midi ; la var. varirzbilis presque spéciale a cette région ; Corse. Mares ii eaux claires et renouvelées, partie calmes des ruisseaux, parfois eaux saumâtres. Europe, excepté l’extrême Nord et l’Est ; Afrique du Nord et Canaries (2), Subfam. ORECTOCHILINAE (jorps ovale plus ou moins allongé, convexe ou très convexe, si dessus entièrement ou partiellement pubescent, a bord latéral creusé d’une gout- tière. Maxilles dépourvues de galéa. Écusson visible ou invisible. Côtés · du pronotum et des élytres creusés en gouttière ou explanés ; élytres ponc- tués ou non, mais sans sillons longitudinaux ni rangées de points, ii suture le plus souvent rebordée. Métacoxas bien développées ; abdomen ii trois derniers segments mobiles et invaginables les uns dans les autres, les deux l. (Jette variation, partout citee, n’est signalée ici que pour mémoire, car elle ne re- présente, comme déjà indiqué, qu’un cas pathologique (opacino). _ _ 2. Dans les montagnes du Sahara central urinalor est remplacé par une espece vira- riante : Régimbarti PEYER.
· 260 COLÉOPTÈRES nYnnocANT1iAaEs derniers, ou du moins le dernier, munis sur la ligne sagittale d’une frange de longues soies. ' ' Des trois genres de la sous-famille, la France (comme aussi l’,Europe) ne possède que les Orcclochilus. Genre ORECTOCHILUS Lnconnainn, 1833 Écusson petit, mais visible ; mésocoxas non contiguës, longuement triangulaires ; cinquième article des protarses moins d’une fois et demie aussi long que l’article précédent. Le genre comprend actuellement près de cent soixante espèces répandues en Asie et surtout dans la région indo·malaise, une seule atteint la Barbarie et l’Europe et une autre habite le centre africain. On le divise en deux sous-genres ; c’est au sous—g’enre Oreciochilus s. str. qu’appartient l’espèce européenne. M Orectochilus (s. str.) Vill0SU.S lVlüLL., Zool. Dan. Prodr., 1776, p. 68. —— Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 4. ———·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 767. L. 5,3-8 mm. ——· En ovale allongé, très convexe, légèrement comprimé latéralement, brillant, noir bronzé, entièrement pubescent. Tête mate en avant, brillante en arrière, finement mais peu densement ponctuée sauf le vertex, sur fond rnicroréticulé ; antennes brun ferrugineux, tes- tacéesà la base et au sommet ; p alpes testacés, ai dernier article sécuriforme. Pronotum ài côtés rectilignes, peu convergents, creusés d’une étroite gout- tière testacée, finement rebordée, a bord antérieur faiblement Cintré, imperceptiblement rebordé, sans strie, il angles postérieurs presque droits; surface finement et peu densement ponctuée avec une microréticulation très obsolète. Élytres surtout vonvexes sur le premier tiers, à sommet obliquement subtronqué, avec l’angle apical interne droit et émoussé, l’angle apical externe complètement arrondi, nul ; gouttière marginale étroite, testacée, vaguement rebordée ; surface à ponctuation fine et peu dense, râpuleuse et plus serrée en arrière et sur les côtés ; fond très I obsolètement microréticulé. Dessous testacé ; métasternum longitudinale- · ment caréné ; mésosternum et métasternum ponctués seulement vers le milieu, les sternites légèrement. Pattes testacées. · 8. Lamelles internes des rnétacoxas fovéolées au sommet ; cinq ar- ticles des protarses dilatés en une plaque suboblongue, garnie en dessous de -poils-ventouses. Espèce peu variable. ab, Bellieri, Rummg, ——— Dessous brun noiràtre. A peu près partout, bien plus rare dans le Midi ; (lorse, où se trouve l’ab. Bellieri. Bord des eaux courantes froides. Europe ; Afrique du Nord ; Asie occidentale et peut-être même orientale.
TABLEAU ons LARVES _ 261 . TABLEAUX DE DETERMINATION DES LARVES Les larves des Adephaga (s. lat.) et des ./lrchosiemala ont des pattes ix six segments tandis que celles des Polyphaga n’en ont que cinq (1). Les tableaux ci—après ont été rédigés d’aprcs les excellents travaux de M. Henri BERTRAND. ADEPHAGA _ . 1 . Abdomen terminé par un uropode (2). Larves terrestres. Caraboidea. —- Abdomen non terminé par un uropode. Larves aquatiques. . . 2. 2 . Dernier segment de l’abdomen non armé de quatre crochets cbitineux. Cardo moyen ou petit ........................ Dytiscoidea. · ——- Dernier segment de l’abdomen armé de quatre crochets chitineux. Cardo très grand ............................. Gyrinoîdea. Sous-ordre des DYTISCOIDEA (3) 1 . Pattes Svune griffe. Abdomen à neuf ou·dix segments. . Haliplidae. —- Pattes à deux griffes. Abdomen à huit segments ............ 2. 2. Corps pourvu de trachéo-branchies. Bouche ouverte, à mandibules non creusées d’un canal ....................... Hygrobiidae. ——· Corps dépourvu de trachéo—branchies Bouche fermée, à mandi- bules creusées d’un canal ou d’un sillon, sauf chez les Noierinae. . . ............................................. Dytiscidae. Fam. IIALIPLIDAE 1. Abdomen il neuf segments. Des trachée-branchies (fig. 109) ...... ........ . .................................... Peltodytes. —-— Abdomen ill dix segments. Pas de trachéo-branchies ........ 2. 2. Tête transversale. Bord interne des mandibules spinuleuxa la base. .............................................. Brychius. ——- Tête arrondie. Bord interne des mandibules non spinuleux (fig. 110). ............................................. Haliplus. 1. Certains auteurs ne comptent pas les griffes comme segment ; cela ne change rien au rapport, les larves d’Adephaga ont toujours un segment de plus que celles des Poly- phaga. 2. Tube anal saillant, servant à la locomotion. Seuls les Paussidae ne possèdent pas d’uropode, mais comme ils ne sont représentés en France que par une seule espèce des Pyrénées-Orientales, cette exception n’a pratiquement qu’une importance minime. Les Hygrobia ont bien un prolongement du dernier segment de Pabdomen, toutefois il ne porte pas d’uropode. _ 3. Le débutant sera parfois embarrassé pour distinguer les larves des Dytiscozdea et . des Gyrinoidea des autres larves aquatiques. Il reconnaîtra celles de Hydrophilidae àleurs pattes de cinq segments et celles des autres ordres d’insectes à plusieurs carac- tères : les unes (Ephémérides) présentent à la fois une bouche broyeuse, de longues an- tennes et des trachéo—branchies, les autres ont une conformation très variée, mais tou- jours absolument différente de celles des Hydrocanthares. 4. Une seule espèce de l’Amérique du Nord (ûoptolomus interrogatus F.) fait excep- tion. ` ~
262 _ CULÉOPTÈRES nYonoc.xNT11AaEs Gen. Peltodytes Seule larve connue ......................... .. ..... caosus. Gén. Brychius Seule larve connue ............................... clevalus. , Gen. Haliplus I. Mamelons lergaux égaux, régulièrement écartés, non saillants en dehors ou eu saillants. . . Haliplus s. str. Haliplimls Neohaliplwi. P I ) —— Mamelons tergaux, au moins aux segments postérieurs, inégaux · ou régulièrement écartés, saillants en dehors .......... Liaphlus. _ .Subr. Hali lus s. str. Hali linux Neohali lus É— P 1 P v P l . Douzième segment du corps ài quatre mamelons ......... nbliquzzs. gysay / · ~ I r ;g >•ë?'>— V, ·:'_:_: ` 1: lâ \ `· ·?:·21-t=;;t- ·’ . _, \ K É "` »‘ Wi" \ . " "` "` —-~ .... -==·· !` ->« f àà `· /,_ ......,. ....... ` uv ·»···l···,·a .—vx\ ‘ '" ``‘‘ M @19 .· /»·41·v."\ x ·.... ‘//F\"ë$‘\ m »"î/l*i%&"\Ã` W xy ia M / ê . ~ Ã \ ` V ri · \ FIG. 109. FIG. 110. Fm. 111: Larve de Peliodyics caesus Larve d’Haliplus mrzcr0na— Larve d’Hygr0bia tarda Duft. (d’ap1·ès ScH1ôD1·E). tus Steph. (d’après H. Herbst BERTRAND). (d’après H. BERTRAND). —- Douzième segment du corps ai deux mamelons. ............. 2. 2. Revêtement de tubercules ne laissant pas d’espaces nus. cwzfinis. — Revêtement de tubercules laissant des espaces nus . ........ il. il . Es aces nus formant une li ne sagittale sur les se ments antérieurs. ` S 3 Dent mandibulaire aiguë .............................. 1. — Espaces nus formant plusieurs lignes longitudinales sur les segments antérieurs. Dent mandibulaire obtuse ......... .. . . lineczlicollis.
TABLEAU DES LARVES · 263 4. Tergites à côtés parallèles. Mamelons tergaux peu saillants. . . 5. — Tergites élargis d’avant en arrière. Mamelons tergaux bien saillants. . ................................................ - ..... 6. v Prothorax peu large. La plupart des mamelons tergaux armés géné- ralement de quatre épines ..,....................... ruficollis. — Prothorax large. La plupart des mamelons tergaux armés générale- ment de six épines .............................. immacalatus. ' 6. Mamelons tergaux peu élargis en avant ........... lineolalus. -—- Mamelons tergaux, sensiblement élargis en avant ...... Heydeni. Subg. Liaphlus 1. Segments antérieurs pourvus de six mamelons tergaux inégaux. . .............................................. mucronaius. —-— Segments antérieurs pourvus de quatre mamelons tergaux .... 2. 2. Mamelons tergaux inégaux, les internes plus courts ........ 3. — Mamelons tergaux égaux ou subégaux ..................... 4. 3. Corps peu déprimé et peu élargi. .................. variegalus. ~—- Corps plus déprimé et plus élargi ................... dndalusicus. 4. Mamelons un peu incurvés en dedans. Bord interne de la mandibule à dent très aiguë ..................... — .............. fulvus. —— Mamelons non ou peu incurvés en dedans. Bord interne de la man- dibule inerme. ......................................... 5 .' Mamelons tergaux internes du pénultième segment un peu plus pe- tits. ............................................ flavicollis. — Mamelons tergaux internes du pénultième segment un peu plus grands . ................................................... mbidus. Fam. HYGROBIIDAE _ Gen. Hygrobia Une seule espèce (fig. 111) . ............................ iarda_ ` Fam. DYTISCIDAE 1 . Tête avec une corne frontale (fig. 112) .... . ........ Hydroporinae. — Tête sans corne frontale. ................................. 2. 2. Tête globuleuse, à bouche ouverte. Pattes fouisseuses (fig. 116). . . ............................................. Noterinaen —- Tête aplatie, à bouche fermée. Pattes natatoires ou ambulatoires. 3 . 3. Tête souvent subcirculaire. Palpes et antennes sans articles acces- soires. Pas de soies natatoires au premier stade ............. 4. ' ·—— Tête subtriangulaire. Palpes et antennes avec des articles accessoires, au moins au stade adulte. Des soies natatoires dès le premier stade (fig. 125) ...................... . .............. Dytîscinae.
264 · coLÉo1>·rÈnEs HYD1¤<ocANTHAREs 4. Corps assez allongé. Pattes longues et grêles. Tempes armées d’un petit nombre de grandes épines. Larvules sans tubercules frontaux (fig, 117) ..................................... Laccophilinae. ——- Corps souvent plus trapu. Pattes souvent courtes. Tempes armées de tubercules frontaux (fig. ll'?) ................... Colymbetinac. ( Subfam. Hydroporînae (1) 1 . Corps trapu, très court, très élargi et très déprimé. Face ventrale de l’abdomen en grande partie cornée ............... Hydrovatini. —- Corps allongé. Face ventrale de l’abdomen cornée seulement à partir du quatrième segment ou même du sixième ou du septième .... 2 . E2. Corps gibbeux. Corne frontale très longue. Labium très long et très étroit. ....................................... Hyphydrini. ——- Corps non gibbeux ou peu. Corne frontale moyenne ou courte. La- bium court, subtriangulaire ............................. 3. 3 . Cerques munis de sept soies ........................ Bidessini. —— Cerques généralement munis de plus de sept soies .... Hydroporini. Tr. Hydrovaiini Gen. Hydrovatus _1 . Larves adultes brunes à taches claires ou segments les uns bruns, les autres jaunes (fig. 113). ............................... ovalus. ——— Larves adultes jaunes à deux bandes longitudinales brunes. Aubei. Tr. Bidessini 1. Cerques à deuxième et troisième soie écartées. Scuta dorsaux gris à bande sagittale claire ............................... Yola. —— Cerques à deuxième et troisième soie groupées. Scuta dorsaux gris, concolores ...................................... Guignotlls. Gen. Yola. _ Une seule espèce connue ......................... bicarinaia. Gen. Guignotus Une seule espèce connue en France ................. pusillus. Tr. Hydroporini 4 . U 1. Tête assez étroite, avec la plus grande largeur à peu près égale à la distance du foramen au niveau de l’insertion des antennes. Corne frontale profondément sinuée, dentée ............... HYQTOÉUS. 1. Les larves des Bidessus et des Ivlelaporus ne sont pas encore connues.
TABLEAU DES LARvEs 265 —- Tête large, avec la plus grande largeur dépassant la distance du fora- men au niveau de l’insertion des antennes. Corne frontale variable. ...................................................... 2. 2 . Corne frontale profondément sinuée et à forte dent latérale. .... 3. — Corne frontale non ou faiblement sinuée et à dent latérale peu accu- sée ou nulle ........................................... 6. 3. Cerques munis de sept soies ou davantage. Pattes avec ou sans soies natatoires. ...................................... Coelambus. —-— Cerques toujours munis de sept soies. Pattes sans soies natatoires. 4 . 4. Premier article des cerques plus long que le dernier segment abdo- minal. ................................................. 5. —— Premier article des cerques plus court que le dernier segment abdo- minal .......................................... Porhydrus. 5 . Premier article des cerques trois fois plus long que le dernier segment abdominal. Thorax gris à bandes longitudinales brunes ......... .................... , .......................... Stictonectes. ' — Premier article des cerques un peu plus long que le dernier segment abdominal. Thorax gros à taches confuses ......... Graptodytes. _ 6. Cerques munis de sept soies ...................... Hydroporlls. —— Cerques munis de plus de sept soies ................... Ã . . . 7. 7. Pattes sans soies natatoires .............................. 8. ——— Pattes avec des soies natatoires .......................... · 9. 8. Premier article des cerques quatre à cinq fois plus long que le dernier , segment abdominal (fig. 114) ...................... Oreodytes. -— Premier article des cerques deux fois plus long que le dernier segment abdominal .. . ....... . ........................ Deronectes. 9. Corne frontale subparallèle à la base et dentée latéralement (fig. 115). ................................ Stictotarsus, Potamonectes. —- Corne frontale élargie à la base et non dentée latéralement ........ ............................................. Scarodytes. Gen. Hygrotus 1. Corne frontale médiocre. Épines des peignes tibiaux multifides. . . ............................... . .......... indequalis. '— Corne frontale courte, large. Épines des peignes tibiaux simples. . . .............................................. versicolor. Gen. Coelambus . 1 . Cerques courts. Pattes sans soies natatoires.. ............... 2. —— Cerques longs. Pattes avec des soies natatoires, sauf aux fémurs 3. 2 . Taches claires de la tête et du thorax bien limitées. ......... ` ...... . . . .... . ...·............... . ............... imprcssoptlncidius.
266 COLÉOPTÈRES nYD'RocANTr1AREs —— Taches claires dela tête et du thorax moins nettes. parallelogrammus. 3. Scuta dorsaux non garnis d’épines ................ confluens. —— Scuta dorsaux garnis de petites épines ...... . ..... pallidulus. Gen. Porhydrus Une seule larve connue .... . ...................... lineaius. \ / ,_.f= l‘i, ...._ / `\ \” K, K ~ z _..-. — w ‘ ”"‘ _ · ;;f" ?\ ··`.·— ..g%$'à%`. ii ,'~••|l*‘/ ' · ‘ ’ ‘î? ` " ·.·' 4 ` X î `”l` -. sr-« I` . \ ·····....-.... ' r , ' , .€. _`;T ` I ····...............; \ -· - yz en . » x sz ‘ ’É·m@" / ·· : · \ 5 X ïîllllllvllïês W 1 xp ill) e l Fm. 112. Fra. 113. FIG_ 114., Larve f1’Hydr0valus Larved’Hyphydrus0vatusL, Larve d’Or·e0dytes rivalis ab. clypealzs Sharp. (d’après H. BERTRAND). Sanmarki Sahlb. (d’après H. BERTRAND). · (d’après RÉGIMBART). Gen. Stîctonectes Une seule larve connue .......................... lepidus. I Gen. Gmptodytes Une seule larve connue .. ........................ concinnus. Gen. Hydroporus 1. Corne frontale très courte, mesurant le quart de la longueur totale . de la tête,. ............................................ 2. —- Corne frontale longue, dépassant le quart de la longueur totale de la tête,. ............................................... 3. 2. Mandibules avec un rétinacle. Taille plus forte :6 mm. .......... .......... . ............................... eryihrocephalus . —- Mandibules sans rétinacle. Taille plus faible :4,2 mm. ........... ........................................... _ melanocephalus.
TABLEAU DES LARVES 267 li. Prolongement abdominal moyen ou court. Pronotum foncé conco- lore ou ai tacb es claires nombreuses ........................ 4 . ——- Prolongement abdominal long, Pronotum noirâtre ai deux taches claires. ......................................... dorsalis. 4. Dessus brun noirâtre concolore ..................... foveolalus. ——- Dessus grisâtre ou jaunâtre ii taches claires ................ 5. 3. Deuxième article des cerques plus court que le premier. . . . s 6. ——- Deuxième article des cerques plus long que le premier ou au moins aussi long. . ............................................ 8. 6. Cerques munis des seules soies primaires. Coloration grisâtre à taches claires. ................................................ 7. ——- Cerques munis de quelques soies secondaires dans la région proxi- male. Coloration brunâtre clair ài taches plus claires confuses ..... .................. - ............................. limbalus. 7. Taches claires nettes. Antennes et palpes peu assombris au sommet. ................................... . ............. palusiris. ——— Taches claires moins nettes. Antennes et palpes assez foncés au som— met. . ................................ . ......... pubescens. 8. Épistome jaune grisâtre concolore ................. mdrginaius. — Épistome plus ou moins assombri en avant ou cn arrière ou marqué de taches claires .. ...................................... 9. ` ‘ il. Corne frontale brunâtre ou rougeâtre à Pextrémité ........ 10. —— Corne frontale entièrement jaune clair ................... plamzs. 1(P. Scuta abdominaux concolores. . .................... nigrila. —_Scuta abdominaux gris à taches jaunes .................. 11. 11 . Dernier segment abdominal moins de deux fois plus long que le pré- ‘ cèdent .......................................... dispcrelus. —— Dernier segment abdominal plus de trois fois plus long que le pré- cédent. ........................................ tessellalus. Gen. Deronectes 1. Coloration brun foncé concolore, avec la corne frontale seule jaune. .............................................. Delarouzei. · — Coloration brun foncé, varié de jaune ou de brun clair ....... 2. ZZ. Corps avec deux rangées de taches jaunes sur les côtés ...,.. Zalus. ——- Corps sans rangées de taches jaunes sur les côtés, mais certains seg- ments de l’abdomen jaunes, au moins en partie ............. 2} . S1. Pronotum brun ou noirâtre .... . ...................... Àubei. —— Pronotum jaune, concolore ou varié de brun .............. ~l. 4. Pronotum jaune concolore. mésonotum et métanotum bruns, tacbés de jaune vers la ligne sagittale ....................... moeslas. — Pronotum jaune in bord antérieur ourlé de brun et bord postérieur bimaculé ; mésonotum et métanotum entièrement bruns. opalrinus.
' 268 · COLÉOPTÈBES Hvnnocawrunnns Gen. Stictotarsus, Potamonectes l . Protarses dépourvus de soies natatoires. Pronotum sans tache brune au milieu. ............................................. 2. —— Protarses pourvus de soies natatoires comme les autres tarses. Pro- · notum orné d’une tache brune au milieu .......... griseosirialus. 2. Pronotum jaune concolore ou à quatre petites taches brunes ..... ......... 2 ..................................... Bucheii. _`·/ / \ /, ‘ ' \`\ / ' -2_ la- \ ?.\`_,.'ï’ r" wma/‘ Mslsîs /‘ , ,/ÉR Vlëkëëf limit "·’i îÉ':'ÈÃÉ‘· · i` a ’ l a ai- \ g u" r ‘ m t ` > é l · F?. " @‘· Ãël r / * / , ·| . » / “ J ‘\ Fm. 115. Frs. 116. Fm. 117. Larve de _P0tam0nectes Larve de Notcrus Larve de Laccophilus hyalinus Sans: Aubé clavicornis De Geer De Gear (d’après H. BERTRAND). (d’ap1·ès MEINERT). (d’après Scmôrrrn). -— Pronotum jaune à deux bandes longitudinales brunes. . ..... 3. 3. Bandes brunes du pronotum convergeant en arrière et se recourbant en crochet en dehors ...................... duodecimpusiulaius. ——- Bandes brunes flexueuses, parfois décomposées en taches ...... 4. 4. Coloration générale sombre ; mésonotum et métanotum à bandes brunes ......................................... carimzius. -—- Coloration générale claire ; mésonotum et métanotum brunâtres avec chacun trois taches claires ............................... 5. 5 . Coloration jaune à taches brunes assez tranchées .............. 6 . -— Coloration jaune verdâtre livide à taches confuses d’un gris brun. . ............................. . .................. luciuo sus.
TABLEAU mas LAnvEs 269 6. Milieu du mésonotum foncé ;cerques rembrunis près de la base .... .................................. . .............. Sdnsi. —-· Milieu du mésonotum clair ; cerques plus clairs, rembrunis sur la deuxième moitié .................................. elegans. Gen. Oreodytes 1. Corps allongé, jaune à taches brunes .................. borealis. ——- Corps court et très large, brun à taches jaunes ............. 2. 2. Premier article des cerques égal au dernier segment abdominal .... .................................. . ............. rivalis. —- Premier article des cerques trois fois plus long que le dernier segment abdominal .................................. septemfrionalis. Gen. Scarodytes Une seule larve connue ............................ halensis. Subfam. Noterinae Gen. Noterus _ Une seule larve connue (fig. 116) ................. clavicomis. Subfam. Laccophilinae Gen. Laccophilus 1. Tête courte, guère plus longue que large ; corps trapu, jaunâtre, taché de brun (fig. 117) ............................. hyalinus. —- Tête allongée, bien plus longue que large ; corps allongé, jaunâtre- verdâtre concolore ............................... minuias. l Subfam. Colymbetînae 1. Dernier segment abdominal membraneux en dessous. Antennes bi- ramées (avec deux petits articles au sommet du troisième). Pas de soies natatoires ................................. Copelatini. — Dernier segment abdominal entièrement corné, sauf au sommet. · Antennes simples (avec un seul article au sommet du troisième.) Des ' soies natatoires dans certains genres chez les larves âgées ..... 2 . 2. Dernier article antennaire court, dépassant rarement la moitié de la longueur du précédent. Soies des cerques souvent groupées en deux verticilles. Pas de soies natatoires chez les larves âgées, excepté dans le s.—g. Eriglenus .............. . ................. Agübîlli ' 1. Ici les Ilybius sont inclus dans les Agabini, car à l’état larvaire ils se rapprochent beaucoup plus d’eux que des Colgmbeîini.
270 COLÉOPTÈRES HYDROcANTHAREs —- Dernier article antennaire long, à peu près égal au précédent. Scies des cerques non groupées en verticilles. Des soies natatoires chez les larves à ées ..................................... Cûlymbetini. g Tr. Copelaiini Gen. Gopelatus 1. Cerques moyens Z 1) mm. 7 (fig, 118) ............ hemorroïdalfs. - Ce-rques longs : 1 mm .....·.................. . airiceps. l ( L'. n` \À—îl// \ . I, .` i 4 ., 1* `· ·` ,/ —...· »·—\ \ -"·%·"- ’ \ .s «· ··¢ "-w9’ \ \\ J I .»`___ _x.. . · _· //\__ ï; (..··¤·2·.··•·. \ ·-—\*gê_/—— . \ ’__ I ogg mk " .,.. /`·"‘!—*!—-""·"\ ·· ··... ar a-•=·= q Q! s î siîîn') î 'ëë ; · `iï"¤§·ï ·T\ ·’i \ i r' l`. —. [ `A \ FIG· 118. Fm. 119. Fm. 120. Larve de Copelaîus Larve de Platambus Larve «i’Agabus haemorroidalis F. maculaius L. bipustulatus L. (d’après H. BERTRAND). (d’après ScR1ôDTE). («i’après H. BERTRAND). Tr. Agabini 1. Dernier segment abdominal non prolongé au delà de l’insertion des · cerques. ....................................... Platambus · ——- Dernier segment abdominal à prolongement postérieur ...... 2. 2. Mandibules courtes, moins de trois fois plus longues que larges ; maxilles à deux crochets sur le bord interne ............ Agabus. ·— Mandibules plus longues, plus de trois fois plus longues que larges; maxilles avec ou sans crochets internes ............... Ilybius. Gen. Platambus ,· ` Une seule espèce frangaise (fig. 119) ................ maculaius.
TABLEAU ons LARVES 271 Gen. Agabus 1 . Larves adultes dépourvues de soies natatoires ................. ` ......... . ........ S.—g.· Gaurodytes, Dichonectes, Agabinectes. ——— Larves adultes pourvues de soies natatoires ..... S.—g. Eriglenus. S.-g. Gaurodyies, Dichonccies, Agabinecies 1 . Coloration pâle ou assez foncée ; tête claire à tache sombre .... 2. —— Coloration brunâtre â taches claires ; tête foncée à taches claires. 4 . i 2. Tête claire ayant, en plus de la tache, un pointillé noirâtre diffus. ................................................. didymus. — Tête sans pointillé noirâtre .............................. 2}. 3. Corps jaunâtre ; tache centrale de la tête brun pâle .... nebulosus. ——— Corps brunâtre varié de clair ; tache centrale de la tête brun foncé. .............................................. conspersus. 4. Pronotum à taches internes formant des bandes longitudinales .... ..................... ' ......... . .................. Siurmi. — Pronotum à taches internes ne formantpas de bandes longitudinales_ ...................................................... u. 5. Pronotum grand, plus long que le mésonotum et le métanotum réu- nis . ................................................. 6. ' · —— Pronotum moyen, pas plus long que le mésonotum et le métanotum réunis .. .................. ; ............................ 7. 6. Palpes et antennes très pâles. Corps assez large (fig. 120) ........ ............................................ bipuslulaius. —- Palpes et antennes légèrement obscurcis. Corps plus élancé. Solieri. 7 . Les trois soies proximales des cerques rapprochées entre elles. . 8 . — Une des soies proximales des cerques assez éloignées des deux autres. ............................................... congener. · 8. Côtés de la tête convergeant nettement en avant .......... 9. ——— Côtés de la tête convergeant faiblement en avant. Coloration bru- nâtre ......................................... brunneus. 9. Coloration souvent jaunâtre. Corps assez court ........ guiialus. —- Coloration brunâtre. Corps assez allongé ................. 10. 10. Taille plus forte : 14-15 mm. ; cerques plus longs ....... biguiiaius. -— Taille plus faible : 11-12 mm. ;cerques plus courts ...... paludosus. S.—g. Eriglenus 1. Tête large, à côtés un peu divergents. Bande sagittale claire large. . ° ............................................... undulaius. ——- Tête étroite, à côtés subparallèles. Bande sagittale claire étroite. . . p ............................... . .................. labialus.
272 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES _ Gen. Ilybius i 1. Cerques à sept soies primaires disposées en deux groupes, mais sans soies secondaires. Prolongement abdominal long ou moyen. . . 2. —- Cerques à sept soies primaires non disposées en deux groupes. Pro- longement abdominal court .............................. 5. 2. Clypeus ne découvrant pas le labium .. .................... 3 . - Clypeus découvrant le labium ...................... guiii ger. 3 . Coloration brune à taches claires nombreuses et bien délimitées. Pro· longement ahdominal long ............................... 4 . —— Coloration brune à taches jaunes moins nombreuses, assez grandes, confluentes. Prolongement abdominal moyen ........ subaeneus. 4. Tête rétrécie vers l’arrière ; stipe des maxilles sans crochets. Taille moyenne : 15i2() mm. ............................. obscurus. —— Tête non rétrécie vers l’arrière ; stipe des maxilles à deux crochets. Taille plus forte : 20-25 mm., ...................... nier. 5. Coloration foncée brune ; ligne sagittale du Vertex sombre ; troi- sième article antennaire noirâtre au sommet .·...... fuliginosus. — Coloration foncée noir violacé ou noir brunâtre ; ligne sagittale du vertex claire. Troisième article antennaire indistinctement plus foncé au sommet ..................................... feneslraius. Tr. Colymbelini 1 . Griffes inermes . ................................ Meladema. —- Griffes spinuleusesa la base du bord inférieur ................. 2. 2. Mandibules assez longues, presque trois fois plus longues que larges, a rétinacle peu net ................................... RRIIÈIIS. -— Mandibules courtes, un peu plus de deux fois plus longues que larges, ai rétinacle rudimentaire. ....................... Colymbetes. _ Gen. Rantus 1 . Tête a angles temporaux presque droits ; mandibules peu aiguës griffes faiblement spinuleuses ................. S.-g. Na.I'h1S. —- Tête à angles temporaux arrondis ; mandibules aiguës ; griffes nette- ment spinuleuses ......................... S.·g. Rantus s. str. · S.-g. Narius Une seule espèce en France .......................... Griapei. S.-g. Ranius 1. Tête grande ; cerques moins longs que le dernier segment. bisirialus. —- Tête moyenne ; cerques plus longs que le dernier segment. .... 2 . I
TABLEAU ons LARVES 273 i 2. Cerques moyens ................................ pulverosus. ——— Cerques longs,. .......................................... 3. 3. Coloration souvent brun jaunâtre doré ............... emoleius. —-— Coloration brun olivâtre ............................ nolalus. Gen. Colymbetes Une seule espèce azonnue en France (fig. 121) ............ fzzscus. ,» · rr ·-. À ;:\ ¢·· .» :53 ‘ `· / QI"/ x·“ J r ses-··' ` » [ QR; Il le Q » im ls ` i \\ E fr CA \ FIG. 121. F10. 122. F1G. 123. ` - Larve de Colgmbeies Larve d’Hgdaticus seminiger Larve de Graphodcrus ·— fuscus L. De Geer zonatus Hoppe (d’après Scmônrn). (d’21près Scmônrn). («1’après H. Bertrand) Gen. Meladema Une seule espèoe en France ....................... ror·i¢2¢*e>11m. Subf. Dystiscinae · 1 . Clypeus simple. Cerques bien développés .. ............. J . . . 2. ——-— Clypeus trilobé. Cerques rudimentaires, non visibles en dessus ..... , .....................................,........ Cybisterini. 2 . Cerques sans soies natatoires . ........................... 3. -—— Cerques à soies natatoires. ....................... Dytiscini. 3. Corps gibbeux. ......................................... 4. ——- Corps non gibbeuxn. ............................ Hydaticini. 4. Languette très courte, à quatre épines ............... Eœtini. ——- Languette longe, simple ou bifide .......... Thermoncûtini. GU1GNO·r 18
274 COLÉUPTÈRES irvnnocziurnnnns Tr. Erelini Gen. Eretes Une seule espèce en France ........................ sliclicus. Tr. Hydalicini · · Gen. Hydaticus 1 . Corps brun noirâtre, à mésothorax jaunâtre (fig. 122). lransversalis. —— Llorps brun coneolore .................,........... · seminiger. _ Tr. Thermoneciini 1. Eanguette simple .............................. Graphoderlls. —— Languette bifide. ................................. Acihus. Gen. Graphoderus 1 . Tête peu rétréeie vers l’arrière, massive, corps assez massif (fig. 123) ......................................... cinereus. ——— Tête rétrécie vers l’arrière, plus grêle, corps plus grêle. .... zonalus. Gen. Acilîus 1. Tête peu rétrécie en arrière, massive. Languette à deux branches médiocres, presque droites ..................... canaliculaius. —— Tête peu rétrécie en arrière, plus allongée ; languette à deux branches longues et fortement incurvées (fig. 124) ............. sulcalus. Tr. Dyliscini Gen. Dytiscus 1 . (jerques en général plus longs que la moitié du dernier segment. 2 . — (lerques plus courts que la moitié du dernier segment ....... 6. 2. Tête plus longue que large ; elypeus long ou assez long ...... ll. — Tête plus large que longue ; clypeus court ou assez court .... 4. 3. Clypeus long. Cerques plus courts que l’avant—dernier segment. . . ................................................. pisarws. —— Clypeus un peu plus court. Cerques égaux à l’avant—dernier seg- ment (fig. 125) .................. . .............. marginalis. 4. Taille plus grande : 53 à 60 mm. Clypeus arrondi en avant. . . 5. —- Taille moins grande : 50 il 33 mm. (Èlypeus subrectiligne en avant. . ............................ . ................. semisulcaius. 5. Protarses grands. Coloration souvent verdâtre ..... circumflexus.
TABLEAU nns nmvns 275 · ——- Protarses médiocres. Coloration roussâtre ............ dimidiaius. 6. Taille très grande : 60 mm. ou un peu plus. Clypeus subrectiligne. . . ............................................. lalissimus. —- Taille grande : 53 mm. Clypeus arrondi ........... circzzmcinclus. n Tr. Cybislerini . Gen. Cybister Une seule espèce en France (fig. 126) ........ lateralimargimzlis. ü . null _ “\ r" F s rêï / ‘/" I`; 2 gui È ,»~@.» ,/îlïm z , \ AÉQ / @si¤~ ç / \ .’ s . .@g!ɧy,- · ` g` · · Wsi F · Fm. 124. Fm. 125. FIG. 126. Larve d’Acilius sulcatus L. Larve de Dytiscus Larve de Cybistcr (d’après Scrxiônraz). marginalis L. laîcralimarginalis De Geer. (d’après SCHIôDTE)·. €d'après Scmônrn). Fam. GYHINIDAE _ I 1. Clypeus dente .. .......... ‘ .............................. 2. ·—— Clypeus non denté . ...................... Oreciochilzts villosus. ~ 2. Clypeus quadridenté (fig. 127) .... . ...... Aulonogyrus sirialus. —- Clypeus bidenté.. ....................................... 3. 3. Deux dernières paires de trachéo—branchies environ trois fois aussi longues que le neuvième segment abdominal .... Gyrinus marinus. —— Deux dernières paires de trachéo-branchies environ deux fois aussi longues que le neuvième segment abdominaln Gyrinus substrialus.
276 COLÉOPTÈRES HYIQROCANTHARES _ TABLEAU DES NYMPHES Pour les nymphes, il n’est pas possible de donner des tableaux synop- tiques au delà des genres, à cause de la différenciation très faible,,et même le plus souvent nulle, des espèces (1). 1. Nymphes dépourvues de cerques. Abdomen de neuf à dix segments ............................................... Haliplidae. ——— Nymphes pourvues de cerques. Abdomen de huit segments visibles en dessus. ............................................. 2. "~·ÉÉ`-Ã|·~·"’ 4 'it? . (È fi" , »···ït§%ë···~~ Q àïô ,zÈèp'?\ I \ /‘@’*¤ QPS; v i.,‘ ` OV /`!E"\ FIG. 127. Fm. 128. Larve d’Aul0n0gyrus striaius F. Nymphe de Dytiscus marginalis L. (d’après Scmônru). (d’après Konscnmxr). 2. (jerques bien apparents. Plus de quatre paires de tubercules stigma- tiques .. ............................................... 3. —;- Cerques très réduits. Quatre paires de tubercules stigmatiques. . . ............... . ............................... Gyrinidae. ' Z}. Tête et pronotum entièrement cornés, mésonotum en partie ...... ............................................. Hygrobiidae. —— Corps entièrement membraneux, avec tout au plus de petites pla- ques cornées isolées sur le pronotum. ............. Dytiscidae. Fam. HALIPLIDAE 1. Soies insérées sur des tubercules longs, cylindriques. Soies tergales inégales. ....................................... Peltodytes. 1. Il faut également signaler que les nymphes de tous les genres ne sont pas encore COHIIUQS. ' _
TABLEAU nus NYMPHES 277 — Soies insérées sur des tubercules courts, coniques. Scies tergales égales .......................................... Haliplus. Fam. HYGROBIIDAE Un seul genre .................................. Hygrobia. Fam. DYTISCIDAE ' 1 . Cerques grêles en général, plus ou moins amincis à 1’extrémité. Pleures , et régions tergopleurales mousses ........................ 2. — Cerques ép ais. Pleures et régions tergopleuralessaillantes. Dytiscinae. 2. Soies sessiles. Crêtes céphaliques transverses ............... 3. —- Soies insérées sur des tubercules coniques. Crêtes cépbaliques longi- tudinales.. ............................................. ‘ 4. _ 3. Crêtes céphaliques à trois soies ................ Laccophilinae. —— Crêtes céphaliques à soies nombreuses ....... Colymbctinac (part.) 4. Yeux non carénés .............. Colymbetinac (part. : Copelalini). —- Yeux carénés ................................. Hydroporinao. ` Subfam. Hydroporinae 1. Cerques courts, à long acicule terminal ........ ' .... H yphydrini. —- Cerques longs, sans acicule terminal ........ ` ....... Hydroporini. Tr. Hyphydrini Un seul genre connu .......................... Hyphydrus. _ Tr. Hydroporini 1. Pas de soie latérotergale ................ Coelambus, Hygrotus. — Une soie latérotergale plus ou moins distincte .... · .......... 2. 2. Trois soies médiotergales écartées de la soie latérotergale qui est dis- tincte. ................................................. 3. · — Trois ou quatre soies médiotergales voisines de la soie latérotergale qui est peu distincte . .................................... 4. 3. Pronotum non explané sur les côtés, sauf chez Suphrodyies ....... .............................................. Hydroporus. —- Pronotum explané sur les côtés ............... Deronectes part. 4. Trois ou quatre soies médiotergales. Corps déprimé. Pronotum ex- plané sur les côtés ........................ Doroncctes part. —-— Trois soies médiotergales. Corps bombé. Pronotum non explné sur les côtés ............................ Stictonectes, Borhydrus.
278 a coLÉo1>·.rÈr>.Es rxYnRocAN*rHAnEs Subfam. Laccophilinae Un seul genre en France ...................... Laccophilus. ' Subfam. Golymbetinae 1 . Soies insérées sur des tubercules .................... Copelatini. —-— Soies sessiles ....... ; ................................... 2 . 2. Soies médiotergales de l’abdomen en général peu nombreuses .... ............................................ Agabini (1). - Soies médiotergales de l’abdomen nombreuses ...... Colymbetînî. Tr. Copelalini Un seul genre en France ......................... Copelatus. Tr. Agabini 1. Corps déprimé. Cerques assez brièvement coniques ..... Agabus. —·- Corps plus convexe. Cerques souvent plus longs, un peu incurvés en dedans ........................................ Ilybius. Tr. Colymbeiini · ll Pronotum sans plaques cornées. Cerques allongés ........... 2. —— Pronotum avec des plaques cornées. Cerques courts et coniques. . .............................................. Meladema. 2. Cerques incurvés en dedans, à soies plus rares vers le sommet ..... .............................................. Colymbetes. ——— Cerques incurvés en dehors, à soies nombreuses au sommet. Rantlls. Subfam. Dytiscinae 1 . Cerques à extrémité taillée en biseau externe .............. 2. —- Cerques à extrémité non taillée en biseau ................ 3 . 2. Disque du pronotum pourvu de tubercules sétigères. Cerques à trois soies ......................................... Hydaticini. _ —— Disque du pronotum mutique. Cerques à deux soies. . Thermonectini. 3}. Cerques cylindriques, à extrémité arrondie .......... Dytiscini. — Cerques coniques, à extrémité aiguë ................ Cybisterini. Tr. Hydaiicini Un seul genre connu ........ . ..................... Hïdaticlls. I. Inclus Ilybius, comme pour les larves.
TABLEAU ous NXMPHES 279 Tr. Thermoneclini I . Tubercules médiotergaux très gros (au moins les plus internes). . . ............................................. Graphoderus. —- Tubercules médiotergaux moyens .................... Acilills. _ . Tr. Dyliscini · ' Un seul genre en France (fig. 128). ................... Dytiscus. Tr. Cybislerini Un seul genre en France ............... - ........ Cybister. Fam. GYRINIDAE Deux nymphes seulement connues, très voisines : Gyr·z'mzs subslrialus et Oreciochilus villosus. CORRIGENDUM Pendant Pimpression de cet ouvrage M. MÉQUIGNON abien voulu me signaler que le nom de Ranfus était incorrect, se trouvant en opposition · avec les règles de transcription des mots grecs en latin, édictées par le Congrès international de Zoologie de Budapest en 1927. Ces règles sont impératives, par conséquent l’0rthographe de ce nom, bien qu’étant celle de STEPHENS, créateur du genre, doit obligatoirement être corrigée en Rhanius. Le lecteur devra donc faire cette correction dans ce volume partout où le mot est écrit.
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INDEX SYSTEMATIQUE ` · SOUS—ORDRES, FAMILLES, SOUS·FAMILLES, TRIBUS Agabinî . . .................... 167 Gyrînoîdeem. ................... 250 Bidessini .. ................... 60 Haliplidacu ................... 33 Colymbetinae . ................ 165 Hydatîcini .. .................. 224 Colymbetini. .................. 195 Hydroporinae ................. 55 Copelatinî ................... 165 Hydroporinî ................. 67 Cybisterini ................... 247 Hydrovatini .,............... 57 Dytisacidae . .................. 54 Hygrobiidae ................. 53 ' Dytîscinae , .................. 220 Hyphydrini . ................. 55 Dytiscini . .................... 239 Laccophilinaen ......... . ...... 161 Dyuiscoidea . ................. 33 Noterinae. .................... 157 ' Eratini ....................... 222 Noterini . .................... 158 Gyrinîdae. .................... 250 Orectochilinae ................ 259 Gyrininzœ. .................... 250 Thermonectîni .. .............. 230 GENRES, SOUS-GENRES Acîlius . ............... ...... 235 s.—g. Haliplus S. str. ........... 41 s.-g. Acilius s. str,. ............ 236 Herophydrus ................. 77 s.—g. Agabinectesu ............. 191 S.-g. Homoeolytrus . ........... 238 Agabus ...................... 169 Hyd2Jti0us.. ................... 224 Aulonogyrusn ................. 251 s.—g. Hydaticus s. str .......... 226 Bidessus .. ................. ` . . . 61 s.·g. Hydroporinus .. .......... 109 Brychius. ..................... 37 Hydroporus .................. 78 Coelambus .. .................. 71 s.-g. Hydroporus s. str. . ....... 86 Colymbefesn .... Z ............. 217 Hydrovutus .................. 58 Copelatus .................... 165 Hygrobia . ................... 53 Cybister . .................... 247 Hygrotus ..... . .............. 75 Deronectes. ................... 133 Hyphydxus ................... 56 s.—g. Dichonectesn ............. 175 Ilybîus ....................... 196 Dytiscus. ..................... 239 S.-g. Isonotus .. ............... 229 s.-g. Dytîscus s. str, ........... 246 Laccophilus .. ................. 162 . Eretes .......... . ............. 222 Laccomîs . . ................... 124 s.-g. Eriglenus ...........,... 193 s.—g. Lîaphlus ,................ 48 s.—g. Gaurodytes. .............. 178 s.—g. Macrodytes. .............. 240 G1·a,pl10derus .................. 231 Meladema. ................... 219 · Graptodytes ................. 115 S.-g. Melanodytes ............. 216 s.—g. Guignotites. .............. 229 Metaporus .................... 123 . Guignotus ......... . .......... 66 Metronectes .................. 195 ·` s.—g. Gymdelphus . ............ 254 s.-g. Nartus. .................. 215 s.-g. Gyrinulus ................ 254 s.-g. Neohaliplus ............. 43 Gyrinus . ..................... 253 Noterus . ..................... 158 s,—g. Gyrinus s. str. .. ......... 255 Oreodytes ................... 154 S.-g. Halîplinus. ............... 44 Orectochilus ................. 260 ·HaIipIus .. .................... 38 s.—g. Orectochilus . .... . ........ 260
. COLÉOPTÈHES HYDROCANTHARES Oxynoptilus ..... · ............. 58 Rantus . ......... . ............ 205 s.-g. Parasternus . ............. 190 s.·g. Rantus S. str. ............ 207 . Peltodytes . .................. 34 Scarodytes ......... . ......... 127 Pelobius . .................... 53 Siettitiz-1,.. ..................... 113 Platambus .. .................. 168 Stictonectes .................. 129 Porhydrus .................... 126 Stictotarsus . .... . ............. 141 I Potamonectes ................. 143 s.—g. Suphrodytes ............. 84 s.-g. Potamonectes .. .......... 145 Yola ........................ .. 60 ESPÈCES ET VARIATIONS aenescens ..................... 204 caesus ....................... · 36 aeratgus .. ..................... 255 canaliculatus (Ac,). ............ 237 affînis ........................ 182 canaliculatus (Pot.) .. .......... 145 aiîlatus . ................... . . 96 cantabrîcua. .................. 103 ` africanus . ................. .. . 249 cantalicus .. .................. 169 albinus . ..................... 42 carinatus . .................... 148 a.lienus.. ...................... 155 carZittens'is.. ..... · .............. 51 wmoenus . .................... 42 caspius . ..................... 258 analisu ....................... 107 castaneus .. ................... 103 andalusicusn .................. 52 catasoopium ................. 148 angustatus (Gyr.) .. ........... 258 cebennicus ................... 123 ar1gustatus(Hydr.) .. .......... 94 ceaphalotesu ................... 175 Apfelbecki ................... 105 Cerisyî . ...................... 147 apicalîs . ..................... 88 chalconotus . ................. 188 arcuatus ..................... 118 chalybaeus. ................... 193 assîmilis ..................... 153 mÈne1·eus (Hal.) .. . . ............ 48 mer., .... . .................... 201 cinereus (Graph.) . ............ 233 aterrimus . .................... 107 gircumcinctusu ................ 244 atrîceps ..................... 167- circumflexus (Bid.) . ........... 63 Aubéi (Der.) ................. 136 circumflexus (Dyt) ........... 245 Aubéî (Hyph.).. ............... 57 circumflua . .................. 54 Aubéi (Metr.) ................. 195 clavicomis .................... 160 austriacus .... . .............. 231 clypealis ..................... 59 ave-nionensîs ..... . ............ 114 collarîs ....................... 77 colymbus · . ................... 256 concinnus (Aul.). .............. 252 badius. ....................... 49 concinnus (Graph). ............ 122 balsetensis ..... . ............. 113 confînis .. .................... 43 Bellieri ....................... 260 confluens ............. . ....... 74 Bertolinii ..................... 234 conformisu. ................... 243 bicarinata ................... 61 aonfusus . .................... 106 bicolor. ....................... 258 congener .. ................... 184 biconnatus ................... 234 conjuncta. .................... 54 bifoweolatus .................. 131 conspersus . .................. 187 biguftatusn ................... 176 consputus .. .................. 212 bilineatus (Graph.) ' ........... 235 gordatus ..................... 118 bilineatus (Grapt.) .. ........... 122 coriaceum . . Z ................ 219 bîmaculatus ................. 117 corsicus (Ag.) ................. 187 'binotatus .................... 178 corsicus (Bid.) .. .............. 66 bipunotata ................... 61 c0Xa.lis.. ...................... 63 bipustulatus ................. 179 crassîcornis . ............ . ..... 161 bisbîguntatus ................. 99 crassicornis . ....,............. 160 ` bistriatus .................... 212 crassus ....................... 200 bombyoînus .................. 139 cruciatus . .................... 118 borealis . ..................... 156 crux . ........................ 116 browneumus ................... 47 ouspîdatus . .................. 58 brunneus. .... . ................ 191 decoratus .. ..... . ............. 75 `Bucheti . ..................... 150 degemeratus .. ................. 228
INDEX SYSTÉMATIQUE 283 Dejeani. . .................... 256 funestus . .................... 121 Delarouzeî . .................. 137 fuscoaenescens. . .............. 189 delicatulus .................... 64 fuscorufus . ................... 88 · deplanatus ................... 97 fuscus .. ...................... 217 depressus . ................... 152 Devillei .. .................... 156 gemînus .... . ................. 66 didymoides . .................. 177 Genei . ....................... 127 didymus ..................... 192 G0ud0ti.. ..................... 65 dimidiatus . .................. 242 Gougeleti . ................... 187 discretus .. ..........· . ........ 1 08 Graëllsi ...................... 169 disjunctus . ................... 246 g1~ammîcuS... .................. 229 dîspar .. ...................... 182 gmnularis .. .................. 121 dîsuinctus .................... 256 _ Grapei ...................... 215 Doderoi . ................... 121 gT1S€OStT1&tUS.. ................ 147 dorsalis. .................,.... 85 griseus . ...................... 224 dubius ...................... 245 grossepunctatus . .............. 65 Duftschmidi . ................. 66 guineensis . . .. ......... ` ...... 77 duodecimmaculatus . ........... 143 guttatus (Ag.) .. .............. 177 duodecimpustulatus ........... 141 guttatus (Ha.1.)... .............. 32 Duvergeri .. .................. 238 guttîger . ..................... 204 · - Habelmœmni . ................ 107 IïdwaTdS@.·..................·· 205 h&6In0rrOid&1îS.•·.·•·•···..•··• €€ga»HS ..·.................·· elevatus ............. . ....... · 38 11îe- .''· 128 elongatulus . .................. 96 11% GFÈSIS °`‘''°'```’`''''`''` ' 142 elongatus (Gyr). , ............. 258 h (îîmü '’''''''''''°`° ` ```° 156 epipleuricus .. ................. 130 h€1\,g1uS " '`''```°`````` ' ' ` ' 224 eyrtllrocephalus . .............. 96 P? '7 '''```````°``` ` ````' 53 Escheri ...................... 133 H""Q'“”?” ·· ··‘‘‘‘''‘‘'‘‘''''° 45 6XO16tuS....·.··.--·.'.··•'.·· .6y €¥l1·»·.·····•············ GX 1 1 2111 h1span1cus (Der.) ............. 4 0 8 us- ''''°'°'''°°'‘'''°‘'‘’ hispzmicus (Ram;.) .. ........... 213 ,€XSa,ngu1s .. ................... 119 HO ff mmm _ _ _ 122 Gxspectatus ................... 242 1]y£11î1S " ' _ _ _ 161 Fabressei ..................... 149 ibericus (Dyt.).. ............... 244 _ Fairmairei .................... 139 îgnotus .. ..................... 120 ` Fzmlcozi . ..................... 180 · îmmaculatus .................. 47 fallacîosus . ................... 120 imperfectus ................... 194 fasciatus. ..................... 77 impressopunctatus . ........... 71 Fauconeti .. .................. 132 impressus ................ . . . 177 femomlvls .. ................... 194 inaequalis (Hygr.) ............ 76 fenestratus. ................... 198 inaequalis (Plat.) . ............ 169 ferrugineus .. ................. 101 incertus .· . ................... 103 üguratus .................... 85 încognitus . ................... 90 flavicollîs . ................... 50 in0011spe0tus.. ................. 139 flavidus . ..................... 163 inomatus . ................... 169 gavipes .. .................... 122 insolatus. .......... . ........... 214 avocinctus .................. 244 insularis . .......... ' .......... 1 03 flavotestaceus .. .............. 234 interjectus .4 .................. 234 fluviatilis . ................... 46 intermedius ................... 234 fortiterpunctatus . ............. 118 interruptefasciatus . ....... . . . 63 foveolatus (Ag.) . ............. 184 interruptus .................. 194 foveolatus (Hydr.)... ........... 104 i0ni0us.. ...................... 89 fractusn ...................... 120 fmter ........................ 154 jucundus .. ................... 117 fuliginosus . ........ . ......... 203 Kiesenwettexi. ................ 180 . fulvicollis (Hal.) ............... 48 Kotulaen. ..................... 238 fulvicollis (Rzmt.) .......... 209 ' Kmatzi. . .................... 110 fulvus .. ...................... 51 Küsteri. ...................... 164
284* COLÉOPTÈRES HY1:>P~0cANTHAREs iabiatus . ..................... 194 nebul0s11s.,. ................... 185 laeticulus . ................... 119 neglactus (Ag.) ..,............. 188 laevipennis .. ................. 227 neglectus (Hydr.) . ............ 109 laevîs . . .. .................. 159 nigri00llis (Ag.) ..... . .......... 177 laminatusu. ................... 48 nigricollis (Hydn). ............. 100 lapponicus . .................. 245 nigripes ........ ` ............. 177 lapponum ., .................. 51 nigripterus ................... 63 Lareyniei . ................... 138 nigrita ...................... 98 121/œralilnarginalis .............. 248 nigritarsîs ........ .. .......... 122 latissimus. .................... 246 nigriventris. . .................. 1 29 latitans. ...................... 215 nigrolineatus .................. 73 latus . ....................... 135 nigropunctatus ................ 212 Leander ...................... 229 nitidi00llîS.. ................... 4:4 lepîdus (Cyb.)... ............... 249 nitîdusu ...................... 177 lepidus (Stict.) ................ 131 nivalis .. ..................... 99 Leprieuri,. .................... 133 nomzu. ....................... 47 limbatus. ..................... 106 Normandi ................... 102 linaaticollis . . , , .............. 43 notaticollis, ................... 209 lineatus ..................... 126 notatus (Hydr.) .............. 92 1in00llus.. ...................,. 72 notatus (Rant,). ............... 210 lineolatus ., ................... 46 novemlineatus .. .............. 73 lituratus ..................... 88 longicornis .. ....... , .......... 111 Oberthüri. .................... 132 longulus ...................... 111 obliquus. .............. ` ...... 42 Lucasi. ....................... 106 oblongus .................... 125 luctuosus ..................... 149 obscurellus. ................ . . 42 lugubrisn ..................... 149 obscurîor ...... . .............. 61 lzwitanicus .................... 124 obscurus (Hydr,) ............. 95 luteip0nni:¤'... .................. 94 obscurus (Hyph,) ........ L ..... 57 obscurus (Il.) .................. 202 mamilatus . ................... 168 obscurus (L200.) . .............. 164 Mâklini. ............... . ...... 85 0bs0l0tus.. .................... 101 manducus ................... 123 octoguttatus,. ................. 117 marginalis (Hydr,). ........... 85 opacinus (Aul.) . .............. 252 marginalis (Dyt.).. ............. 243 opacinus (Hydr.) .. ............ 90 marginatus .................. 86 opacus (Bid. ). ................ 64 marginicollià. ................. 151 opacus (Hydr.) ................ 98 marinus. . ..................... 255 opatrinus ..................... 139 Marklini .. .................... 73 optatus. ...................... 132 Martini ...................... 146 uvauus . ..................... 56 maurus ...................... 64 melanarius (Ag),. ............. 181 paganettianus . ............... 95 malanarius (Hydr.) ........... 112 palle-ns (C00l.) . ............... 74 melanocephalus. ....... . . , . .... 97 pallens (Hal.) ................ 43 melanocornis .. ................ 189 pallens (Hydr.) . ..... . ........ 86 memnonius. . . ................ 103 pallescens. .................... 105 mericlionalis (Il.), .............. 201 pallidior . .................... meridionalîs (Grapt.) ........... 124 pallidiventrîsu. ................ 212 minutissimus". ................ 63 pallidulus .................... 75 minutus (Gyr.).. ......... . ..... 254 pallidus ..................... 44 minutus (La00.) .............. 164 paludosus. .............. · ...... 185 moestus. ........ . ............. 138 palustris ..................... 87 montanus. .................... 157 parallelogrammes . ....... L .... 72 muoronatus . ................. 49 parumpunctatus .. ............. 163 Mülleri (Hal.) . ................ 42 parvulus. ..................... 77 Mülleri (La00.) ............... 163 pauper (Ag.), ...,....,..,..... 177 multipunctatus . ...,........., 45 pauper (Graph). ....,.......... 119 mutinensis .. ................,. 242 Paykulli. . .,.................. 258 pervasus. ...........,..,....,. 122 naxius. .....................,. 259 Pescheti .,,.......,.........,. 108
INDEX SYSTÉMATIQUE 285 pioeus .. ...................... 91 septentrionzœlis (©r.)... .......... 155 Pioi (Hal.).' ................... 44 sericeus .. .................... 149 pictus (Ag.) . ................. 194 sovrioor ..................... 177 pictus (Grapt.) . ............... 118 soxdontzmtus .. ................. 203 Piochardi. . ................... 148 sexguttatus (Bid.), ............. 63 ' piszmus". ..................... 244 soxguttatus (Gra.pt.). ........... 117 planus .. ..................... 105 sexmaoulatus .. ............... 118 plaftynotus .. .................. 137 siculus (Gyr.). ................. 257 pratensis .................... 186 siculus (Hal,). ................. 49 procerus .. .................... 143 similis ....................... 199 puboscens .. .................. 106 simplcx. ...................... 59 Pueli... ....................... 100 simulator (Hyd.). ............ . . 234 pulverosus . .................. 207 simulator (Not.) ............... 161 pumilus .· ..................... 65 Solieri ....................... 180 punctatus ..................... 207 stagnalis. ..................... 228 punctulatus .............. . .... 48 stioticus ...................... 223 pusillus. ...................... 66 striatus (Aul.) ................. 251 pustula/tus .................... 216 striatus (Col.) . ................ 218 pyrenaeus (Der;). .............. 135 st1~igul0.sus.. ................... 256 pyremaeus (Hal,). ............. 51 striola ....................... 90 pyrenaeus (Hydr.) .. ........... 98 stziolatus (Ag.), ...... . ...... 178 striolatus (Gyit). ............... 256 · quadrinotatus . ............... 63 Sturmi.. ...................... 181 quadriguttatusn ............... 202 styriacus .................... .88 subaenous . . . ................ 200 Ragusztiu ..................... 186 subopaous . ................... 211 R amburi .................... ] 32 subrufulus .................... 64 ` regularis ..................... 110 substriatus. ................... 257 Reichei ...................... 182 subtilis . ..................... 190 remotusn ...... 1 .............. 180 subtonsus .................... 91 Revelierei ..................... 103 succinctus . ................... 224 rivalis .. ...................... 155 Suffriani. ..................... · 257 Bosenborgi .. ................. 234 suffususn ..................... 44 rotundatus. ................... 37 sulcatusn ..................... 236 _ rubidus. ...................... 50 sutumlis ..................... 121 rufoscens . .................... 89 suturellus .................... 211 rufîceps ..................... 194 Sydowi .,..................... 142 ` mficollis (Cop.) .. .............. 166 . ruüoollis (Hal.) . .............. 44 tarda. .,..................... 53 ruücollis (Bant.) .............. 209 tartaricus .................... 97 _ rulifronsn. .................... 100 tessollzmtusu ................... 99 rufulus (Ag.) .................. 192 testaiceus . .................... 164 rufulus (Stict.) ............... 132 Thomson?] .. ................... 255 rugosipomiis ................. 186 tinctusu ...................... 88 Torrei .. ...................... 212 sa.ba.udus.. .................... 99 tmnsversalis (Hyd.). . .......... 228 . Sanmarki .. ................... 155 tmnsversalis (Hydr.) ........... 85 Samsi ........................ 152 tmnswersus (Hal.) .............. 45 sardus. ....................... 147 trzmsversus (Hal.) .........,... 47 saucius ....................... 62 tripunctatus ................. 249 scalesizmus ................... 94 tristis. . ....................... 92 soaphula. ..................... . 107 Schatzmmlrà. .................. 257 uliginosus. .................... 182 Soholzi ....................... 99 umbrosus .. ................... 93 soriptus ..................... 124 xmdulatus .. .................. 193 semioostatusu ................. 243 unguicularis. .................. 183 seminiger . ................... 226 unicolor (Ag.).. ................ 177 somirufus .. ................... 136 unioolor (G1·a.pt.). .............. 121 semisulcatus . ................. 241 unioolor (Hygr.) ............... 76 aeptentrionalis (Dyt:). .......... 246 unioolor (Porh.) .............. 127
286 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES unîstrîatus .. .................. G4 varius (Gra,pt.).. .............. ., 119 urinator ...................... 259 Venturii .................. L . . . 184 versîcolor .. ................... 7 7 vagepictus .................... 89 villosus .... . ................... 260 valesiacus .. .................. 88 virgula/nus ......... ' .......... 2],1 variabilîsn . .............. 259 vittula . ...................... 90 v2riega,tuS ( a . ............. 51 · ·\ , variegatus (Hyph.).. . .` ......... 57 geïerâf 1 ''‘'°''''‘`‘'''`''°°° Variegaltus (Lacs.) .. ........... 162 W?. nâîeî ' ‘’`'’’°`'°'''°'°''' 108 mriegatus (Hal.), . ............. 57 Om el" °`''°''``'‘''’°'’’`' varius (Hal,). ..... . ............ 41 zonatus. ...................... 234
TABLE DES MATIÈRES ` AVANT·PROPOS ..................................................... 1 INTRODUCTION ..................................................... 5 MORPHOLOGIE EXTERNE ............................................. 5 Larves . .................................................... 20 Nymphes ........... . ....................................... 21 _ PARASITES .......................................................... 22 BIOLOGIE ................................... . ........................ 23 FAUNISTIQUE. ....................................................... 28 SYSTÉMATIQUE . ..................................................... 30 Sous-ordre des DYTISCOIDEA. ..................................... 33 F F. Haliplidae (G. Pelt0dytes,Brychius, Haliplus) ................ 33 F. Hygrobiîdae (G. Hygrobia,) .. ............................... 53 F. Dytiscidae. -— S.-f. Hydroporinae. — Tr. Hyphydrînî (G. Hy- . phydrus). — Tr. Hydrovatini (G. Hydrovatus). ··— Tr. Bides- sini (G. Yola, Bidessus, Guignotus). —-— Tr. Hydroporini (G. Coe- lambus, Hygrotus, Herophydrus, Hydroporus, Siettitia, Grap- _ todytes, Metaporus, Laccornîs, Porhydrus, Scarodytes, Stic- tonectes, Deronectes, Stictotarsus, Potamonectes, Oraodytes). . 54 S.-f. N oterinae. —-— Tr. N oterini (G. N oùerus) ..................... 157 _ S.-f. Laccophilînae (G. Laccophilus) ........... V ................. . 161 _ S.-f. Colymbetînae. —- Tr. Copelatîni (G. Copelatus). —— Tr. Agabini (G. Platambus, Agabus, Metronectes). —- Tr. Colymbctini (G. Ilybius, Rantus, Colymbetes, Meladema,) ................... 165 S.-f. Dytîsoïnae. —- Tr. Ereüni (G. Eretes). — Tr. Thcrmonectini (G. Graphoderus, Acilîus). Tr. Dytîscînî (G. Dytîscus). —— Tr. Cybisterînî (G. Cybister). . . .. .......................... 220 Sous—0rdre des GYRINOIDEA. F. Gyrînidae. -— S.-f. Gyrininae (G. Aulonogyms, Gyrînus). ——- S.-f. Orectochilinae (G. Orectochilus) ........................... 250 Larves : F. Haliplîdae .. ........... · .............................. 261 F. Hygrobîîdae .. ............ : ........................... 263 F. Dytiscidae .......................................... 263 F. Gyrinidae ............................................ 275 Nymphes . ..................................................... 276 INDEX B1BL10GRAPmQUE ........................................... 280 INDEX sYsTÉMAT1QUE.. ............................................... 281 TABLE DES MATIÈRE? . . ....................................... . ...... 287 C01zR1GEN1JUM ..............··....,...........·.·... · .... ... ........ 279
Pierre ANDRÉ, imp. Paris. — O. P. L. 40,0077. - Dépôt légal 4• trimestre 1947. I
FAUNE DE FRANCE (suie.) Volumes parus : 21. ·— Mollusques terrestres et iluviatiles (première partie), par L. GERMAIN, 478 p., 13 pl., 470 fig. . 22. -— Mollusques terrestres et fluviatiles (2° partie), par L. GER- MAIN, 520 p., 13 pl., 390 fig. 23. —— Diptères (Nématocères) : Chironomidac, IV : Orthocladiinae, Corynoneurinae, Clunioninae, Diamesinae, par M. GOETGHEBUER, 196 p., 315 fig. 24. -—- Tardigrades, par L. CUÉN0·1·, 96 p., 98 fig. 25. -—— Myriapodes Chilopodes, par H. W. B110LEMANN, 404 p., 481 fig. 26, -— Copépodes pélagiques, par M. ROSE, 374 p., 19 pl., 456 fig, · 27. -—- Tuniciers (Faso. I) : Ascidies, par le Dr H. HARANT et Paulette VERNIÈRES, 101 p. et 94 fig. . 28. ·-- Dîptères (Brachycères) (Muscidae Acalyplcrae et Scalophagi- dac), par E. SEGUY, 832 p., 27 pl. et 903 fig. 29. ·— Myriapodes Diplopodes (l" partie), par H. W. BROLEMANN, · I 370 p., 750 fig. 30. --— Cestodes, par Ch. JOYEUX, J. G. BAER, 643 p. et 569 fig. 31. -—- Homoptères Auchénorhynques. I. Typhlocybidac, par H. R1- BAUT, 321 p., 629 fig. . 32. -·-— Ixodoîdés, par le DF G. SENEVET, 104 p., 67 fig. 33. ··—— Tuniciers (Fasc. 2), par les D" H. HARANT et Paulette VER- NIÈRES, 60 p., 46 fig. 34. -— I-Iyménoptères Vespiformes. III (Cleptidac, Chrysidae, Trigo- nalidae),par L.BEm.AND et F.BERNARD, 148 p., 241 fig. 35. -- Diptères : Dolichopodidae, par l’abbé O. PARENT, 720 p., 1.002 ûg. 36. ·-— Diptères (Nématocères): Fungivoridae, Lycoriidae, Hesperinidac, Bibionidac, Scalopsidac, Phrynidac, Pachyncuridac, Blcpharo- ceridac, par E. SÉGUY, 367 p., 414 fig. 37, - Décapodes Marcheurs, par E.·L. BOUVIER, 404 p., 222 fig., 14 pl. · 38. — Coléoptères Scarabéides, par R. PAULIAN, 240 p., 445 fig. 39, ·— Coléoptères Carabiqjues (1"° partie), par R. JEANNEL, 572 p., 1029 fig. 40, — Coléoptères Carabiques (26 partie), par R. JEANNEL, 602 p., 1118 fig. 41.. —· Coléoptères Buprestides, par A. THÉRY, 208 p., 149 fig. 42, -— Psocoptères, par A. BADONNEL, 164 p., 375 fig. 43. -— Insectes ectoparasites, par E. SÉGUY, 684 p., 957 fig. 44. — Coléoptères Bruchides et Anthribides, par A. HOFFMANN, 184 p., 434 fig. 45. —— Reptiles et Amphibiens, par F. ANGEL. 204 p., 83 fig. 46. — Halacariens marins, par Marc ANDRÉ. 152 p., 265 fig. 47. —Hymén0ptères Tenthrédoïdes, par L. BERLÃN1>, 496 P., 418 fig.\ 48. — Coléoptères Hydrocanthares, parle D' F. Guxemor. 292 p., 128 üg. I
FAUNE DE FRANCE (suite) Volumes à paraître prochainement: Lépidoptères Homonelures, par P. V1ET'1·E. Goléoptères Scolytides, par A. BALACHOWSKY. Volumes en préparation : I-Iyménoptères : Forgmicidae, par F. BERNARD ; Chalcidiens, par Ch. FERRIERE; Braconidcs, par Ch. GRANGER; Procioirypides, par J. GHESQUIÈRE. ——— — · Coléoptèresz Melasidae, Elaieridae, par A.MÉQU1eNON; Psélaphides, par R. J EANNEL ; Curculionides, par A. HOFFMANN.—— Scorpions, Opilions, Palpigrades, par L. BERLAND. —- Mammifères, par L. LAVAUDEN et H. HEIM DE BALsAc. —-—- Mollusques Prosobranches, Amphineures et Scaphopodes, par Ed. et P. FISCHER. ——- Bryozoaires, par M. PRE- , · NANT· —- Mollusques Opisthobranches, par Mm° PRUVOT. —-· Néma— _ todes libres, par L. DE `CONINCK. -— Nématodes parasites, par le D1' DESPORTES. —— Trématodes, par R. Ph. DOLLFUS. -— Dicyémides et Orthoznectides, par H. NOUVEL. —— Cochenilles, par P. VA¥ss1ERE. -—- Lépidoptères Rhopalocères, par J, DE LESSE —- Copépodes d'eau douce, par J. Box'. —- Microlépidoptères, par S. LE MARCHAND. -— Diptères Larvévorides, par L. MESNIL. —— Mysidacées, par H. NoU· vEL. -— Oligochètes, par A. TÉTRY. —- Poissons marins, par · R. BERTIN· —— Homoptères Auchénorhynques (28 volume), par H. BIBAUT. —- Isopodes terrestres, par A. VANDEL. — Oiseaux (2** édition), par N. MAYAUD. -— Géphalopodes, par W. ADAM. — « Ephéméroptères, par M. L. VERRIER. —— Gumacés, par L. FAGE. — Hétéroptères: Pentaiomidcs et Coréidcs, par A. VILLIERS. - Pseudo- scorpions, par M. VACHON. — Lépidoptères I-Iétérocères : Sphin- gides et Bombycides, par P. VrET1·E.—— Orthoptéroides, par L. CHOPARD. X -- Acariens : Thrombidiidoe, par Marc AN'DRÉ· ` ‘ r , .· .~<î¤ï#Ã