më h i" , ÿ» tu; 0g 061%, àsîb “mû/Üääàæ g::èë mâa (k \ 292/3562; <3 a ,«MMMMÇÏAÇM ’ PiCARDiÈ NATURE t“ \ A Noter... > Débat sur l’énergie : Ce que Veulent les ONG cf 923 - Editorial o Pôle Observatoire ÿ " " ' ' Assemblée Générale A . . . -Po|e Protection SAMEDI 23 MARS 2013 Clermont de l’OÎSB P31 - Pôle Découverte et animations nature ° Association
° Edito p 03 - 1500 opposants à Paris contre le projet 1000 vaches - Pôle Observatoire p O4 ° Continuités écologiques : nos routes... leurs chemins... p O4 ° Les chiropteres et les routes : étude sur les points noirs routiers dans la Somme. p O5 ° Favoriser les chauves-souris dans les combles p O6 ° Recensement national des cormorans hivernants 2012-2013 p O7 ° Accueil des élèves de 3ème à l‘association p 08 ° Quelques références bibliographiques «Araignées» p O9 ° Où trouver des informations sur les coccinelles ’.7 0 Pôle Protection p 10 - Dernières nouvelles de la colonie de phoques p 11 ' Le programme Busards 2012 en chiffre. p 12 - Les Refuges pour les Chauves—souris en Picardie p 12 - En route pour la protection des amphibiens l t Pôle Développement durable p 14 - Tous contre le projet 1000 vaches p 15 - Manifestation contre les 1000 vaches à Paris dimanche 03 mars 2013 p 16 - Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD) p 17 - Plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF) : mais où est passée la biodiversité ? p 18 - Chartèves : lettre à Madame la ministre pour une protection immédiate du Coteau Pseautiers p 20 - Avis de Picardie Nature sur le projet de SCOT de la Basse Automne et de la Plaine d’Estrées p 22 - Projet d’Ecopole au Bois du Roi : avis de Picardie Nature à l‘enquête publique sur le projet de révision du PLU d’Ormoy-Villers p 23 - Débat sur l‘énergie : Ce que veulent les ONG p 23 - Condamné pour avoir capturé 4000 grenouilles destinées à la consommation p 24 - Accord fumeux pour un incinérateur inutile l p 25 - L’avenir s’assombrit pour le projet d’incinérateur SYMEO p 25 - SYMEO : vers l’abandon du projet; une grande victoire pour les associations. - Pôle Découverte et Animation nature p 26 - Découvrir les animaux marins p 26 - Découverte des phoques en baie de Somme p 27 - Découvrir et aider la biodiversité au jardin p 27 - Le monde des chauves-souris p 27 - Une autre envie, une autre idée, un projet pédagogique particulier? C’est possible ! 'L’Association p 28 ' Plusieurs stages à pourvoir p 28 ' Chasse au gibier d’eau : La France deviendra-t-elle une république bananiere ’? p 29 ' La démocratie mise en cause dans le département p 30 ' Compte rendu de l’assemblée générale de la Section Oise du 12 décembre 2012 p 31 ' Assemblée générale : samedi 23 mars 2013 p 32 ' Mobilités de demain, Se déplacer et transporter moins, mieux, autrement! La Lettre d’information est éditée par Picardie Nature. Les articles sont aussi parus sur internet : www.picardie—nature.org Picarde Nature — 1 Rue de Croÿ — BP 70 010 - 80 097 AMIENS Cedex 3 Directeur de publication : Patrick THIERY — Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN Conception et mise en place : Florence Frénois Crédits Photographiques : Contacter Picardie Nature - Photo de couverture : C.DUBO|S Tirage 01/ : 770 exemplaires — Diffusée gratuitement - Date de parution : Mars 2013 - IPNS
Par Pa‘l'n‘ck Thierg. Présidewl' de Picardie Na‘l'ure L’association Novissen a osé organiser une manifestation a Paris dimanche 3 mars, dernier jour du salon de l’agriculture. Notre fédération France Nature Environnement avait relayé l’appel a manifester et une vingtaine d’associations nationales ou régionales, comme Picardie nature avait répondu a l’appel de Novissen. A l’issue du défilé (voir photos en pages 14 et 15), devant l’entrée du salon de l’agriculture bondée de visiteurs, nous avons pu, a tour de rôle nous exprimer. Voici en quelques phrases la teneur du message que notre association voulait délivrer. Picardie nature, association de protection de la nature et de l’environnement, représentante régionale de France Nature Environnement, apporte son soutien depuis le début a Novissen car cette association a très bien posé le problème : nous sommes devant un choix de société. Ce projet d’élevage industriel hors sol qui doit s’implanter dans le département de la Somme est porté par un entrepreneur du BTP, M. Ramery. Un tel projet va a l’encontre d’un développement durable. C’est une économie rurale qui risque d’être fragilisée encore un peu plus si de telles installations se multiplient. Les acteurs des politiques territoriales doivent avoir une approche sociale pour maintenir dans nos campagnes des familles d’éleveurs, en portant une attention particulière aux petites et moyennes exploitations en polyculture-élevage. Sinon la financiarisation de l’agriculture les fera disparaître. Les acteurs des politiques territoriales peuvent aussi, si le désirent, préserver l’environnement par le maintien du pâturage et la restauration de la qualité des eaux. Avec l’élevage hors sol proposé Asmcnirm Pour "INNE C. Hosten par le groupe Ramery, plus de pâture mais davantage de maïsiculture, grande utilisatrice de pesticide et d’eau. |l faut aussi avoir a l’esprit que ce projet, comme beaucoup de process industriels externalise des coûts qui resteront a la charge des la société, des contribuables. La rentabilité du projet est fondée sur l’installation d’un méthaniseur de taille industriel pour produire de l’électricité. Ramery profitera des dispositions financières de rachat de l’électricité « renouvelable ». L’épandage des digestats du méthaniseur nécessitera a terme 2700 hectares donc un trafic de tracteurs qui iront jusqu’à 40 km pour trouver des parcelles. L’approvisionnement du méthaniseur sera complété par des déchets ménagers et des boues de station d’épuration donc un trafic routier augmenté, un impact négatif en terme de gaz a effet de serre et de bilan carbone. Monsieurle Préfet de la région Picardie, Monsieur le Ministre de l’Agriculture, en autorisant le 1er février dernier le projet d’élevage industriel du groupe Ramery vous confortez un modèle d’agriculture qui ne respecte ni le pacte social qui le lie a ses paysans ni le pacte environnemental qui le lie aux générations futures. Vous défendez davantage les intérêts de quelques un plutôt que l’intérêt général. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 3
' Pôle chers/d'aire ° Cowl'ivxui‘l'e’s écologiques = nos rou‘l'es... leurs chemins... Pour Virginie Colline‘l’, Chargée de mission Transe: Vev'l’es e‘l’Bleues F.Frénois Pourquoi voit-on des amphibiens, petits et grands mammifères traverser nos routes ? Que font-ils et où vont-ils ? Pour donner quelques éléments de réponse et de réflexion, une conférence/soirée d’échanges était organisée le 8 février dernier a Géodomia (Merlieux et Fouquerolles — 02). Au travers d’exemples comme les déplacements du Petit rhinolophe sur ses territoires de chasse, ceux de l’Azuré bleu céleste sur les larris ou le phénomène de migration pré-nuptiale chez les amphibiens, les éléments nécessaires a leur déplacement et les princi-paux obstacles connus sur notre territoire ont pu être identifiés. Une partie de la soirée a été consacré a la présentation des aménagements pouvant permettre derétablir ces corridors écologiques. Certains sont plus connus, d’autres plus spécialisés comme les passages supérieurs grande faune, le crapauduc ou l’écuroduc, l’implantation de haies ou de bandes f|euries..., sans oublier les aménagements que l’on peut mettre en place dans son jardin ! Un moment d’échanges entre les personnes présentes a permis de continuer les discussions et de clôturer cette soirée. Merci a tous les participants d’être venus bravant les températures hivernales ! Plusieurs criquets et sauterelles sont également a mettre en avant du fait de leur de degré de rareté régional : le Criquet marginé, le Criquet vert-échine et le Criquet italien... Nul doute que ce week—end ait donné envie aux participants d’inventorier les papillons et de saisir plein de données dans la base de données Clicnat..., d’autant plus que la météo était assez clémente durant les 2 jours (éclaircies et rares ondées). ' Les ckirofl’ères e‘l’ les rou‘l'es = é‘l’uale sur les Poivrl's noirs rou‘h'ers dans la Somme. Pour Lucie Du‘l’our. Chargée d'études («une En 2012, 11 sites identifiés comme pouvant être des secteurs de collisions accrues pour les chiropteres ont été étudiés lors de plusieurs prospections nocturnes entre juin et octobre. les résultats ont permis de proposer quelques solutions de réduction des risques pour les chauves-souris sur les secteurs les plus accidentogènes. Le rapport issu de cette étude esttéléchargeable http://www.picardie-nature.org/|MG/pdf/ rapport2.pdf Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 4
' Feu/aviser les ckMVes—soufl's dans les combles Pour Lucie Du‘l’our. Chargée d'études {une Les chauves-souris ou chiroptères (étymo- logiquement « mains ailées ») sont les seuls mammifères ayant développé le vol actif. Ces animaux fascinants, longtemps méconnus et mal-aimés de par leurs mœurs nocturnes font aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. En effet, un plan d’action national (2009-2013) a pour objectif de mettre en œuvre des actions favorables aux 34 espèces françaises de chauves-souris. Ces espèces, toutes protégées légalement, ont subi et subissent encore aujourd’hui des pressions environnementales menaçant parfois leur survie. Picardie Nature La destruction de leurs habitats de chasse (zones humides, bocages, vieux boisements...), la destruction des gîtes (comblement de souterrains, aménagements de combles...), la raréfaction de leur ressource alimentaire (agriculture intensive, pesticides ménagers...) sont autant de facteurs néfastes. Ces animaux sont pourtant indispensables â l’équilibre des écosystèmes entre autres par leur rôle de régulateur des populations d’insectes. Une des difficultés rencontrée par les chauves- souris est de trouver un gîte favorable â l’accueil des colonies de femelles en période estivale. Celles-ci se regroupent pour mettre bas et élever ensemble leur unique petit de l’année. Les espèces dites anthropophiles vont rechercher préférentiellement â s’installer dans le bâti et tout particulièrement dans les combles présentant une température élevée. Cependant la cohabitation entre les habitants et les chauves-souris n’est pas toujours chose aisée l Ces petits mammifères laissent derrière eux du guano qui ne fait pas toujours le meilleur effet. |l existe pourtant des solutions simples pour cohabiter sans encombre avec ces animaux discrets et protéger ainsi leur gîte. - Aménager Pour les espèces suspendues librement dans des combles inutilisés, la pose d’une simple bâche au sol sous la colonie permettra de récupérer le guano une fois par an. Ce dernier pourra être utilisé comme engrais pour le jardin (à diluer à 10%). Si les propriétaires souhaitent utiliser régulièrement les combles, il peut être conseillé de les cloisonner en deux parties en laissant un espace bien défini pour les chauves- souris. Ainsi, pour les cas les plus simples, un cloisonnement verticalavec une bâche sera suffisant. Dans l’objectif d’aménagement de combles en pièce de vie, il sera possible de conserver une partie des combles pour leschiroptères en montant une cloison verticale ou en installant un faux plafond. Pour les espèces s’installant régulièrement dans les toitures, il est possible d’installer des caissons entre deux chevrons incitant les chauves-souris â n’utiliser qu’une partie précise de la toiture ce qui limitera fortement les dérangements. L.Dutour Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 5
- Éviter le dérangement Un dérangement important des colonies suffira a faire fuir les femelles ce qui sera fatal pour les jeunes non émancipés. C’est pourquoi il est important d’être particulièrement vigilant lors de projets de travaux. |l sera ainsi conseillé de réaliser des aménagement de combles ou des réfections de toiture en dehors de la période de présence des chauves-sourisasavoird’octobre a mars. De même, le traitement des boiseries sera de préférence réalisé par injection avec des produits biologiques non nocifs (composé de cuivre ou de Zinc et traitement curatif a air chaud). L’éclairage des bâtiments peut également avoir un impact sur les chauves- souris y ayant élu domicile en transmettant un signal erroné pour leur envol nocturne. Les chauves-souris risquent ainsi de quitter leur gîte plus tardivement et manquer le pic d’activité des insectes proies. Une adaptation de l’éclairage en évitant que la lumière arrive sur le trou d’envol est généralement suffisant. - Favoriser la présence Conserver ou créer de nouvelles ouvertures est la première étape pour que les chauves- souris s’installent dans des combles. La pose de chiroptière dans la toiture ne donnant accès qu’aux seules chauves-souris peut être particulièrement efficace. Conserver des combles sombres en occultant les fenêtres sera également favorable. Lors de mauvaises conditions thermiques, il sera possible d’in- staller des nichoirs de substitution. Adapter sa gestion au jardin sera bénéfique pour la chasse des chauves-souris : conserver des bandes non fauchées, créer une mare, conserver des arbres creux, ne pas utiliser de pesticides... Picardie Nature 6 ° RecenseIMewl' hœl'iohnl des cormwayts kil/amant“: zou—1043 far Xavier Commecg La fiche bilan est a retourner au plus vite après le comptage a Xavier Commecy coordonnateur régional de l’enquête xavier.commecy@ wanadoo.fr Comme après chaque comptage national, un bilan régional sera publié dans notre revue naturaliste régionale L’Avocette. Merci de votre indispensable participation. Méthodologie : En janvier 2013 l’ensemble des pays européens et d’Afrique du Nord s’aligneront sur la France pour réaliser un recensement européen des dortoirs de Grands cormorans hivernants, sous l’égide du Cormorant Research Group de l’UlCN et du projet CORMAN de l’Union Européenne, comme cela a été le cas pour le recensement des colonies de reproduction au printemps 2012. Le recensement exhaustif des dortoirs hivernaux aura lieu le 15 janvier 2013 ou a une date la plus proche possible, selon la même méthodologie que celle des précédents recensements, a savoir : > recensement de tous les dortoirs connus en janvier. > recensements mensuels facultatif entre octobre et mars sur des dortoirs témoins, afin d’obtenir une cinétique de l’hivernage. tous les comptages auront lieu en soirée ou a l’aube,en excluantlescomptagesdejournéequi peuventconcerner de simples rassemblements diurnes dont la comptabilisation ferait doublon avec les dortoirs nocturnes. De même, il ne sera pas effectué de comptages sur les zones alimentaires de façon a limiter les erreurs d’interprétation. > le recensement sera organisé par le coordinateur national qui mandatera les coordinateurs départementaux qui seront en principe les mêmes que ceux de 2011 pour des raisons d’efficacité, et qui organiseront le travail des recenseurs individuels. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013
Selon les habitudes locales, les recensements seront réalisés par les associations ornithologiques, les services départementaux habituellement sollicités de l’ONCFS et si possible de l’ONEMA dans la mesure de leur disponibilité, ainsi que les FDP et AAPPMA, et plus localement des FDC ou autres organismes. Toutes les bonnes volontés sont bienvenues. En cas de participation de plusieurs organismes, une coordination (par ex sous l’égide des DDT) est souhaitable afin de couvrir au mieux le département et éviter les doublons, mais les organismes locaux ont toute liberté pour s’organiser ou intervenir séparément s’ils le souhaitent, le coordinateur national se chargeant d’effectuer la synthèse entre les différentes sources de comptage. Afin d’éviter les erreurs, il est demandé aux coordonnateurs locaux intra ou inter-organismes de reporter sur une carte IGN l’emplacement précis des nouveaux dortoirs, et de transmettre chacune des fiches de comptage de dortoirs et les synthèses départementales ou régionales directement au coordinateur national par courrier* ou par mail (Loic.Marion@univ— rennes1.fr), si possible avant avril 2013. Analyse et présentation des resultats L’analyse des données et leur interprétation seront effectuées par le coordinateur national. Seront notamment effectuées : > une cartographie nationale des dortoirs, en visualisant l’importance de chaque dortoir. une comparaison des effectifs des hivers 2010- 2011 et 2012-13 par départements (tableaux) afin de mettre en évidence les changements de stratégie d’hivernage. > une présentation des conditions de recensements et une analyse des résultats, notamment des causes possibles d’évolution des effectifs. Le rapport sera diffusé aux organismes participants *L. Marion, CNRS & Université de Rennes 1 Campus Beaulieu, bât. 25, 35042 RENNES Cedex tel. 02 23 23 61 44 (en cas d’absence laissez un message) fax 02 23 23 51 38 °_ Accueil des élèvas de 3ème à Iassociœl'ion far Virginie Co—Hihe‘l’ BASTIEN Commencé le lundi 11.02.2013 et terminé le 14.02.2013, mon stage s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur. Plusieurs activités m’ont été proposé comme .' la cartographie que j’ai utilisée le lundi, le mardi et le mercredi. l’utilisation du site internet ” clicnat” qui recense les espèces anima/es vivant sur le territoire picard. la création de fiches espèces pour apporter des précisions sur les espèces de "clicnat". Nous avons testé un jeu pour apprendre à connaître les aménagements que l’on peut mettre en place lors de la sauvegarde de la faune tels que le crapauduc, l’écuroduc, les passages supérieurs ou inférieurs,... . Nous avons fait une sortie « ornitho » qui avait pour but de recenser de nouvel/es espèces d’oiseaux dans la commune de Mai/ly—Raineva/ (avec Sèbastien Mai/lier) Et bien d’autres activités. Ce stage est idéal pour apprendre les enjeux écologiques de la biodiversité, et comment protéger les espèces anima/es et végéta/es. Alors, si vous étés un passionné de la nature, renseignez-vous ici ! PRESCILLIA J’ai fait mon stage du 13 février au 15 février 2013, j’ai trouvé ce stage très intéressant et enrichis-sant. Mercredi 13, en compagnie de Bastien, nous nous sommes amusés à un jeu pour découvrir les aménagements pouvant être créés pour la sécurité des animaux. J’ai aussi eu l’occasion de donner mon avis sur certains textes. L’après-midi, toujours en compagnie de Bastien, ainsi que de Sèbastien Mai/lier mon maître de stage et d’un ornitho/ogue bénévole, nous avons sillonné Mai/ly—Raineva/ à la recherche d’espèces nouvel/es. J’ai ainsi pu observer et entendre des oiseaux que je n’avais jamais vus en vrai. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 7
Jeudi, j’ai écouté un sa/arié de l’association, Yves, nous par/er du projet de Cayeux-sur—Mer. L’après-midi, j’ai créé des fiches pour /es mettre sur c/icnat et j’ai fait des cartes informatiques avec l’aide de Virginie Coffinet. Vendredi : j ’ai discuté avec Sophie, une autre sa/ariée, pour découvrir /es actions organisées par Picardie Nature pour protéger des espèces (chauves-souris, phoques, busards, amphibiens) puis j ’ai rédigé cet artic/e avant de quitter /e bureau. Je conseil/e aux collégiens amoureux de /a nature ce stage très instructif. De p/us, /es personnes sont très accueil/antes et sympathiques. o Quelques reZÇérehces bibliographiques «Araignées» Peur Emmahuel Viola. Sont réunis quelques livres qui selon mon humble avis méritent d’être cités pour approcher correctement le monde des araignées. ll est possible de trouver bien d’autres renseignements et ouvrages relatifs a ces animaux sur internet cependant j’ai voulu privilégiericideslivrèsbiènfaits,vulgarisatèurs, en français et encore disponibles a ce jour. La Hulotte - N° 54 & 55 ' Mai 1985. C’est avec ces numéros de cette célèbre et remarquable revue naturaliste pour tous que les araignées, a travers l’espèce Pholcus phalangioides, bien connue de nos intérieurs humains, sont enfin mises a la portée du grand public en langue française. La Hulotte - N° 73 & 74 ; Septembre fi ; Le petit guide des araignées a toiles géométriques. Ces deux volumes sont comme d’ordinaire ludiques et scientifiquement correctes. Les contenus favorisent largement une sensibilisation vers l’identification de quelques espèces relativement communes ou emblématiques. Tous ces numéros offrent de nombreuses illustrations en noir et blanc au graphisme magnifique. Le soins apporté aux détails permet d’apprécier a une autre échelle de mesure divers aspects morphologiques des araignées. Picardie Nature L’Araignéè ; Editions Milan, 1998 ; collection patte a patte. J’apprécie a ce point les livres que celui-ci , en apparence destiné en enfants, est absolument recommandable au monde des adultes pour une première approche. Photographies, commentaires et mise en page sont d’une grande qualité. En page 24, le portrait expressif d’un jeune garçon tenant dans ses mains une grosse bestiole a huit pattes est formidable l Les araignées de Alain Canard et Frédéric stèl ; Edition Apogéé, 2008. Certes, le titre de cet ouvrage au format de poche ne fait pas preuve d’une grande originalité par contre il atteint pleinement son but de vulgarisation et de démystification de l’animal Araignée grâce a une approche didactique agréable a lire. Les illustrations sont en couleurs, de qualité et bien a propos. Les auteurs sont d’illustres arachnologues français. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 8
Quelle est cette araignée ? de M. Baehr et H. Bellmann ; Editions Vigot, 2011. Ce petit ouvrage conçu au format de poche et dont la couverture est plastifiée présente 132 espèces en photographies et commentaires succincts. Les espèces sont regroupées par grand types de milieux, jardins, prairies, milieux secs... C’est surtout la sont originalité. Le contenu n’autorise cependant pas une identification sûr des espèces mais fait le lien entre biotopes et araignées. ARACHNA, Les voyages d’une Femme Araignée de Christine Rollard et Vincent Tardieu ' Editions Belin 2011. Christine est enseignante-chercheuse au Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris et Vincent, artiste. Cet ouvrage que l’on qualifiera de beau livre est actuellement la pièce maîtresse bibliographique pour découvrir l’univers des araignées. Tout est rassemblé afin de suscité la curiosité et ravir les yeux de tous, adultes comme enfants. De superbes illustrations, des photographies pleines pages de qualité et un sommaire original font de ce livre une référence incontournable pour aborder les petites bêtes a huit pattes. ° OËA +rouVer des (n‘oma‘l'iohs sur les coccinelles Par Sofkie Dec'ercq Voici quelques pistes qui vous permettront d’améliorer vos connaissances sur les coccinelles et leur détermination. > Le site néerlandais stippen.nl présente toutes leurs espèces (petites et grandes) avec photos et monographies en néerlandais. |l permet néanmoins de se familiariser avec la diversité des espèces. Entrée par les photos, ou entrée par les noms d’espèce. > Le site allemand kerbtier.de présente toutes les petites et grandes espèces avec photos. > Le site harmoniacoccinellidae.jimdo.com nne accès a une revueHarmonia traitant d’articles sur les coccinelles de France et d’ailleurs. > Clef de détermination réalisée par nos confrères belges Jeune&Nature elle correspond aux grosses coccinelles (n’y sont pas traitées les mini coccinelles scymnus, rhizobies et pullus) Baugnée J.Y. & Branquart E. (2000) Clef de terrain pour la reconnaissance des principales coccinelles de Wallonie (Chilocorinae, Coccinellinae & Epilachninae) > Atlas des coccinelles de la Manche, ce livre présente une clefde détermination des grandes et des petites coccinelles, associé a une monographie rapide par espèce. Les dessins y sont de grande qualité. Le Monnier Y. & Livory A. (2003) Une enquête Manche-Nature : Atlas des Coccinelles de la Manche. Les dossiers de Manche-Nature 206p Manche Nature - 5 rue Paul Letarouilly - 50200 Coutances > L’ouvrage Les coccinelles donne une très bonne base sur les coccinelles en général : la biologie, écologie, morphologie, lien avec l’homme.. Editions Delachaux et Niestlé, «Æ coccinelles» Les sentiers du naturaliste - Jean- Louis Hemptine, Alexandra Magro et Michael Majerus. Belles découvertes des coccinelles ! Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 9
° Pôle ro‘I'eC‘h'oh C.Martin ° Dernières nom/elles de la colonie de fkoques 7M Laï‘l’i‘l’iæ Dufm's. Chargée de mission fkoques Régulièrement les adhérents de l’association se rendent en baie de Somme pour : > étudier la population de phoques (suivi des effectifs, suivi des naissances, repérage des symptômes pathologiques, photo-identification des individus...) ; des prospections aériennes, terrestres et maritimes sont menées de manière décadaire ; > protéger les zones de repos des phoques : ils veillent au respect d’une distance de 300 mètres entre les reposoirs utilisés par les animaux et les activités humaines ; des week— ends de protection et une surveillance estivale, sont organisés ; > sensibiliser le public au respect du rythme de vie des phoques et de son environnement par des animations d’exposition, de balades, de conférences et de points d’observation proposés régulièrement tout au long de l’année. Deux espèces de Phoques sont actuellement présentes en baie de Somme : > le Phoque veau-marin (Phoca vitulina vitulina) le Phoque gris (Halichoerus grypus) Elles se distinguent très aisément de par leur morphologie. Les phoques se reposent hors de l’eau a marée basse, ils utilisent les reposoirs (bancs de sable émergés a marée basse) pour régénérer leur énergie (toute l’année), pour mettre bas et allaiter les petits (juin-juillet), pour muer (de juin a septembre)... Le nombre de phoques dénombrés varie donc en fonction des saisons, des horaires des marées... En baie de Somme, nous avons recensé au maximum 370 Phoques veaux-marins et 92 Phoques gris en août 2012. ll s’agit d’animaux qui se reposaient sur les bancs de sable émergés par la marée basse en période estivale. Février 2013 Au cours de ce mois de février, nous avons réalisé 3 séances de terrain en baie de Somme pour l’observation des phoques ; Au maximum 132 Phoques veaux-marins et 82 Phoques gris ont été observés, sur un reposoir de marée basse ; Aucune perturbations des phoques au repos n’a été observée a marée basse ; aucune intervention sur des activités susceptibles de perturber le repos des phoques n’a été réalisée ; 2 prospections du littoral ont été réalisées, a la recherche d’indices de naissance de Phoques gris, rien de particulier n’a été observé ; 2 animations ont été réalisées, elles ont permis de sensibiliser 83 personnes ; 5 mammifères marins échoués morts nous ont été signalés : 1 Phoque veau-marin, 3 Marsouins communs et 1 petit cétacé non identifié. Le reste de l’année en quelques lignes : Janvier 2013 4 séances de terrain en baie de Somme, Au maximum 114 Phoques veaux-marins et 23 Phoques gris ont été observés, sur un reposoir de marée basse ; 2 mises a l’eau d’un groupe de phoques ont été observées ; 8 prospections du littoral ont été réalisées, a la recherche d’indices de naissance de Phoques Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 10
gris : un blanchon mort a été retrouvé, 2 animations ont été réalisées, elles ont permis de sensibiliser 163 personnes ; 3 mammifères marins échoués morts nous ont été signalés 1 jeune Phoque gris, 1 jeune Marsouin commun et 1 petit cétacé non identifié. Attention : La baie de Somme est dangereuse ; pour votre sécurité ne vous y aventurez pas sans guide. o Le far 3 Une forte mobilisation récompensée ! Cette année, 13 bénévoles et 3 stagiaires du lycée agricole de Vendôme (en BTS Gestion et Protection de la Nature) ont prospecté différents coins de la région. Environ une dizaine de secteurs au total ont été couverts, principalement dans le département de la Somme. Malgré les gros orages du mois de juillet, le vent et les fortes précipitations, une trentaine de couples de Busard Saint-Martin ainsi qu’une quinzaine de couples de Busard Cendré, ont eu environ 50 jeunes à l’envol pour les 2 espèces dans les secteurs étudiés. Une chance après de telles conditions climatiques, mais cela a permis de repousser les moissons et de donner la possibilité aux jeunes Busards de grandir un peu plus pour parvenir à s’envoler. Seulement une intervention de protection fut nécessaire : elle fut réalisée avec l’accord d’un exploitant agricole de l’Aisne, où un nid de Busard Cendré a pu être déplacé d’un champ d’orge, donc sauvé de la moisson. Une volonté qui ne compte pas les heures et les kilomètres l En effet, l’ensemble des bénévoles ont passé environ 300 heures sur le terrain, afin de localiser les couples de busard ainsi que leur nid. Les phoques sont des espèces protégées ; a ce titre, tout dérangement des animaux a marée basse est passible d’une amende. 1/3 de la superficie de la baie de Somme est classé «Réserve Naturelle», les activités humaines y sont règlementées (vous conformer aux panneaux d’affichage présentés aux abords de la Réserve Naturelle baie de Somme). Soutenez nos actions sur les phoques : Parrainez la colonie de phoques varan!“ Busards 104.7, eh ckùflœ. Km e Kes‘l’emm Anima‘l'vice vla‘l'ure En voiture, en vélo ou tout simplement à pied, près de 3500 kms ont été parcourus à travers la plaine Picarde. Un grand merci aux bénévoles qui se sont impliqués dans la protection de cette espèce. Sensibiliser le public à la protection de l’espèce : une réelle volonté 7 sorties « à la recherche des Busards » ont eu lieu dans la Somme, l’Aisne et l’Oise par des animateurs bénévoles et salariés. Environ 50 personnes ont participé à ces sorties et ont ainsi pu être sensibilisées à la problématique que rencontre l’espèce et à sa sauvegarde. C. Rousseau Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 11
° Les Re-(naes «Pour les CkMVes— souris eh Pccarah'e Par Sofkie Declercq, Arrima‘l'vice Na‘l'ure > Genèse de l’opération Refuge pour les chauves-souris Née en 2006 en Bretagne par le Groupe Mammalogique Breton, l’Opération Refuge pour les chauves-souris permet a chacun de labelliser ses actions de protection pour ces sympathiques animaux de la nuit. En 2012, sous l’égide de la Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères (SFEPM), Picardie Nature développe l’Opération en territoire picard. Deux particuliers se sont déjà lancés dans la démarche dans l’Aisne et dans la Somme, ainsi qu’une commune dans l’Oise en 2012. Déja près de 7 autres particuliers se sont manifestés pour s’engager aussi dans la démarche.... près de 10 Refuges sur l’ensemble du territoire picard déjà au début 2013. > En quoi consiste l’engagement? Le principe est simple : * Les propriétaires des lieux s’engagent a conserver en état favorable aux chauves-souris les bâtis utilisés et leurs accès. * Picardie Nature en retour accompagne la démarche en proposant des conseils techniques visant une bonne cohabitation homme/chauves- souris, en lien avec la SFEPM. Pour valoriser l’action, un autocollant ou un panneau est remis aux propriétaires des lieux. Les engagements mutuels sont rassemblés dans une convention entre les propriétaires des lieux, la FEPM et Picardie Nature. > Protéger les chauves-souris, c’est facile ! Plusieurs actions simples sont envisageables : - Héberger des chauves-souris en été dans le comble ou la toiture de la maison ou d’une dépendance. - Conserver un souterrain en hiver afin qu’elles puissent hiberner en toute tranquillité. - Favoriser la faune sauvage chez soi toute l’année (zone de non fauche, conservation de haies hautes et diversifiées, création de mare, garder des vieux bois). S.Declercq Par ces actions simples et faciles, chacun peut agir contre la disparition des espèces communes comme les plus menacées. > Une opération d’envergure nationale Nos voisins aussi sont investis dans cette opération : retrouvez les actus sur le site de la SFEPM. Vous êtes intéressé par la démarche, contactez-nous au : O3 62 72 22 59 ou info.chiro@picardie-nature.org ° En von‘l'e four la fro‘l'ec‘l'ioh des Mfgxibiens ! Par lanoline Kes‘l’emayx, Arrima‘l'vice Na‘l'ure Les amphibiens sont les grenouilles, crapauds, tritons et salamandres. On les appelle ainsi car ils partagent leur vie entre le milieu aquatique et le milieu terrestre (amphibien veut dire « double vie »). Ces fragiles animaux sont de plus en plus menacés en France et dans le monde disparition des zones humides, circulation routière... sont des causes qui expliquent en partie leur déclin. Après avoir passé l’hiver a l’abri du froid (bois, bosquets...), les amphibiens quittent leurs refuges pour rejoindre leurs lieux de reproduction : mares, étangs, plans d’eau... lls partent alors en migration. Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 12
Lors de ce voyage, ils sont fréquemment amenés a traverser des routes qui se révèlent des obstacles mortels pour bon nombre d’entre eux. A titre d’exemple, un crapaud a besoin de 15 a 20 minutes pour traverser une route large de 7 mètres. Afin d’aider les amphibiens durant cette période particulièrement meurtrière, les bénévoles de l’association Picardie Nature mettent en place depuis plusieurs années, de Février a Avril, des barrages temporaires le long des routes, sur les communes de Loeuilly (80), Choisy-au-Bac (60) et Boves (80). v00mnm Le principe de ce dispositif est d’installer une bâche parallèlement a la chaussée, longue de plusieurs centaines de mètres. Celle-ci stoppera crapauds, grenouilles et tritons lors de leur migration afin qu’ils n’accèdent pas a la route. Ceux-ci se dirigerons alors de part et d’autre de la bâche et seront réceptionnés par des sceaux enterrés dans le sol, tous les 10 mètres. Chaque jours, a la tombée de la nuit et au lever du jour, des bénévoles se relaient pour relever les sceaux et ainsi recueillir les animaux sains et saufs avant de les faire traverser de l’autre côté de la route pour qu’ils puissent rejoindre mares et étangs. Ainsi,chaqueannée,descentainesd’amphibiens sont sauvés des crapauds communs, des grenouilles rousses mais aussi des tritons crêtés, rares et menacés au niveau européen. Si vous avez envie de participer a la protection des amphibiens (mise en place du barrage, relevés quotidiens), si vous souhaitez obtenir plus de renseignements, ou si vous voulez signaler une zone de forte mortalité d’amphibiens, n’hésitez-pas a contacter l’association Picardie Nature. Contact: Blandine Kesteman, Animatrice Nature, 06/78/10/93/46, blandine. kesteman@picardie-nature.org S.Legns Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 13
Nous considérons que l’autorisation préfectorale délivrée a la SCEA « de la côte de lajustice » ne change rien puisqu’elle permettra a terme une extension a 1750 bétes. Notre expérience nous incite a penser que les contrôles strict annoncés par l’Etat pour limiter l’installation a 500 bétes ne constituent aucune garantie de non extension. Nous en avons fait le triste constat avec l’association « protégeons l’environnement en Haute Somme » dans le dossier du centre d’enfouissement de déchets de Nurlu géré par la COVED. Chaque année l’industriel dépasse les tonnages autorisés par l’administration, en particulier ceux en provenance des départements voisins. Chaque année l’Administration rédige des mises en demeure de régulariser |l faut bien avoir a l’esprit que ce projet « 1000 vaches », porté par un entrepreneur du BTP, M. Ramery, constitue un concept inédit en France, l’enjeu est donc national. |l s’agit d’un projet industriel et non agricole qui s’appuie sur la combinaison d’un élevage intensif hors sol, de vaches laitières avec une unité de production d’électricité a partir d’un méthaniseur de grande dimension. Nous avons pris connaissance de l’arrété préfectoral, les capacités de traitement de l’unité de méthanisation demeurent identiques au projet initial. Ce projet n’est pas d’intérét général et n’est pas cohérent avec les orientations de la politique agricole commune qui prévoient un soutien aux petites exploitations d’élevage. Nous estimons que ce projet industriel détourne l’esprit de la loi sur le développement des méthaniseurs dans les exploitations agricoles, qu’il profite des dispositions financières de rachat de l’électricité, qu’il ne respecte pas les recommandations d’ordre sanitaire sur les élevages et qu’il ne respecte pas les dispositions du plan départemental de gestion des déchets ménagers de la Somme. Ce projet et tous ceux a venir de méme conception auront un impact négatif sur les pratiques agricoles et le maintien de pâtures et prairies permanentes ainsi que sur les exploitations de polyculture-élevage. En ce qui concerne l’unité de méthanisation, nous estimons que son fonctionnement comporte des risques pour la santé et la sécurité de la population riveraine, car il est implanté en zone agricole, a 600 mètres des habitations. On peut s’étonner qu’un entrepreneur investisse dans l’élevage laitier au regard des grandes difficultés que rencontre cette filière. Nous pensons que l’élevage est un prétexte pour construire une centrale électrique s’appuyant sur la méthanisation. |l n’a pas été possible, pendant l’enquéte publique, d’obtenir d’informations concernant la garantie d’achat de l’électricité alors que le décret du 2 mars 2011 stipule l’obligation d’exigences techniques et financières pour pouvoir bénéficier de cette dernière. |l est donc fort probable que ce projet fasse appel a la garantie d’achat de l’électricité sinon l’équilibre financier ne saurait étre atteint. Le promoteur du projet s’est arrogé le droit de dissimuler ces informations essentielles a nos yeux. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 14
Un beau succès de la manifestation a Paris pour un élevage de qualité, une agriculture a taille humaine respectueuse des hommes, de l’environnement et des animaux donc contre la production industrielle intensive des 1000 vaches dans la Somme et toute autres forme d’élevage de ce type partout ailleurs avec plus de 2000 participants et 47 associations, partis et autres personnalités ( Bruno Genty, Président de FNE, Alain Bougrain-Dubourg, Président de la LPO,...). Picardie Nature était bien représentée avec son Président, Patrick Thiery, ses deux Vice- présidents, Régis Delcourt et Jean-Paul Lescoutre et une bonne vingtaine de membres. Quelques élus picards étaient excusés. Francois Veillerette et Christophe Porquier étaient présents. Après 4 km de parcours dans les rues de Paris nous avons rejoint les portes du Salon de l’Agriculture où les représentant des associations ont exprimé les motivations de leur refus de ce projet et leur incompréhension face a l’attitude des pouvoirs publics notamment du parti pris du sous-préfet d’Abbeville. Le reportage de France3 Picardie : http://www. youtube.com/watch?v=Jquq_v8bAs Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 15
° Plan Rî’fiiohal [A ricuH’ure Durable (PRAD) = l'avis de (cardie Na ure Par Yves Maquihâkeh De décembre a janvier avait lieu la consultation publique sur le projet de Plan Régional de l’Agriculture Durable. L’association a participé a l’élaboration de ce nouveau plan qui fixe les grandes orientations de la politique agricole, agro-alimentaire et agro-industrielle de l’Etat dans la région en tenant compte des spécificités des territoires ainsi que de l’ensemble des enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Picardie nature souhaite exprimer sa satisfaction quant a l’élaboration de ce plan, les échanges ont été constructifs et de nombreuses questions ont pu être abordées, preuve que le monde agricole et les associations de protection de la nature peuvent discuter ensemble de l’avenir de l’agriculture. Ce projet de plan n’écarte aucune problématique, l’érosion de la biodiversité, les émissions de gaz a effet de serre, le réchauffement climatique, la qualité des paysage, de l’eau, de l’air, des sols, les économie d’énergie, le retard de l’agriculture biologique en Picardie y sont abordés. On y retrouve l’esprit du Grenelle et une nécessité de complémentarité et de cohérence avec les politiques publiques actuelles (SRCAE, LMAP, DCE...). Comparé a d’autres régions, la Picardie peut se vanter d’avoir un PRAD assez exhaustif. Notre association émet cependant quelques regrets quant au sentiment prédominant de ce document : la compétitivité. Ce PRAD semble fortement orienté sur l’amélioration de la compétitivité. Nous aurions préféré la coopération a la compétitivité. Cette dernière engendre la compétition et indéniablement la disparition d’un modèle plutôt qu’un autre engendrant une agriculture non diversifiée. Cela nous parait de mauvaise augure pour les petites exploitations face une industrie toujours plus exigeantes sur les profits et la rentabilité. La coopération est sans doute plus adaptée humainement, socialement et correspond mieux a l’esprit de nos campagnes. Ce PRAD fait un premier pas en avant mais nous ne ressentons pas une réelle volonté pour une transition de l’agriculture actuelle vers un modèle résolument écologique. Monsieur Stéphane Le Foll, Ministre de l’agriculture, a pourtant exprimé, le 18 décembre dernier, l’ambition de faire de la France un modèle en agro-écologie. Le défi est lancé, pourquoi ne pas le suivre. ll nous paraît donc pertinent d’afficher cette volontédanslePRAD,soitdanssonintroduction, soit dans un préambule. L’agro-écologie apparaît, désormais, clairement comme la voie la plus prometteuse pour se dégager d’une agro-chimie source de rendements améliorés certes, mais a l’origine d’impacts sanitaires et écologiques très préoccupants. Picardie nature s’interroge enfin sur l’application de ce plan. Quelles en seront les traductions concrètes ? Quel budget sera alloué a ce PRAD ? Nous sommes dans ce domaine, dans l’attente de précisions et nous seront attentifs a toutes décisions budgétaires traduisant une volonté politique.La version finale et arrêté par le Préfet de Région est disponible sur le site de la DRAAF ( + d’infos http://www.picardie-nature.org/spip. php?article2527 ) C. Lawnizack Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 16
° Plan flurùmvluel ré (anal de dévelqafemevd' .(ored'ier (PPRDF) '- mm‘s oh ed‘ faussée la iodc‘versil‘é _ Par YVes Maquivxâkevl Nous déplorons que ce projet de PPRDF ne soit essentiellement qu’une approche économique, l’approche multifonctionnelle apparaît tout simplement ignorée. ll est pour nous essentiel de préciser que la forêt est un écosystème complexe, recélant une biodiversité souvent de très haut niveau, beaucoup plus riche que les écosystèmes cultivés qui dominent dans notre région. Ces particularités font de la forêt un outil précieux face aux défis que doit relever l’humanité contre la lutte contre les gaz a effet de serre, l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique. V.Coffinet ll est fortement regrettable que la thématique des continuités écologiques ne soit pas abordée. Pire, le terme «Trame Verte et Bleue» ne figure que dans les freins règlementaires, de même que tous les outils règlementaires de protection de la biodiversité, preuve que la préservation de la biodiversité n’est pas prise en compte dans ce projet puisqu’aucune des fiches actions proposées ne concerne la biodiversité. Nous approuvons cependant la volonté de préserveretdévelopperunefilièrelocaledubois. La Picardie a le potentiel pour le développement d’une véritable filière de transformation du bois, avec un marché local potentiel non négligeable. Cette démarche correspond a nos attentes en termes d’économie d’énergie mais aussi de lutte contre le réchauffement climatique. Nous soutenons le redéploiement de filières bois locales en Picardie afin d’éviter que les meilleurs grumes partent a l’étranger, en particulier en Chine, ce qui est a la fois désastreux pour la valeur ajoutée locale et pour le bilan carbone. Étant donné que la forêt picarde possède une biodiversité des plus remarquables, avec notamment le massif de Compiègne-Laigue- Ourscamps, nous demandons qu’il y ait une intensification de la protection des sites a haute valeur biologique. La Picardie est lanterne rouge en France dans ce domaine. Aussi il nous semble des plus importants que l’État face preuve d’exemplarité et de volontarisme dans la mise en œuvre des politiques publiques de protection de la biodiversité forestière. Nous réitérons notre demande de conservation de 20 % des surfaces forestières du massif de Compiègne- Laigue-Ourscamps, plus vaste massif forestier et plus grande zone Natura 2000 de Picardie, en particulier pour les vieux bois / gros bois (peuplement de plus de 150 - 200 ans), et 10% sur le reste des massifs forestiers. ll y a donc la une réelle possibilité de dynamiser la politique de Stratégie de Création des Aires Protégées (SCAP) par la création de nouvelles aires protégées (Réserve Biologique Dirigée, Réserve Biologique lntégrale, Réserve Naturelle Nationale, Réserve Naturelle Régionale...). ll nous semble des plus importants que tous les plans et schémas régionaux en cours de création (Plan Régional Agriculture Durable, Stratégie de Création des Aires Protégées, Schéma Régional de Cohérence Écologique) se fassent avec le même désir de préservation de notre patrimoine naturel régional. Rendez-vous sur: www.picardie-natu re.org/ Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 17
° Charl’èVes '. leH're 5- Maalame la miyu‘d're Pour une frol'ech'oh immédiat! du Co+eau Psemd't‘ers Par Yves Maquiviâkevi Picardie Nature, Vie et Paysage, le Conservatoire des espaces Naturels de Picardie, le Conservatoire Botanique National de Bailleul, la Société Linnéenne Nord- Picardie, 0mois Environnement, Chartèves Protégeons Notre Environnement, la LPO Aisne et l’Association des Entomologistes Picards se sont associés pour écrire a Madame la Ministre de l’Écologie afin d’engager dans les plus brefs délais une procédure de protection de biotope sur l’ensemble du coteau de Chartèves. La lettre a Madame la Ministre ci-dessous : Madame la Ministre, Nous avons l’honneur d’attirer respectueuse- ment votre attention sur la situation préoccupante suivante. Depuis la dernière séance du comité de pilotage du 13 juillet 2011, la situation sur le coteau de Chartèves n’a pas évolué, alors que l’échéance menaçante de la fin des deux arrêtés préfectoraux de 2001 se rapproche. En effet, ces arrêtés instaurent à la fois le principe d’une Réserve Naturelle Régionale mais également le début des opérations de remembrement préjudiciables au patrimoine naturel. Lors de cette dernière séance du comité de pilotage, Pierre Bayle, Préfet de l’Aisne, annonçait l’envoi aux parties prenantes d’un nouveau projet de protocole d’accord. ll annonçait également que ce nouveau périmètre nécessiterait une saisine du géomètre, pour délimiter les nouvelles parcelles, ainsi qu’une correction de l’étude hydraulique et de l’étude d’impact, le Conseil général en ayant accepté le principe de la dépense. A ce jour, toutes les parties prenantes au comité de pilotage ont accepté la proposition du Préfet, a l’exception des exploitants. Les actions annoncées visent la mise en conformité avec les conclusions de l’étude de 2011 menée par le cabinet ECOGEE, ces Y.Maquinghen dernières nécessitant une modification du périmètre de la Réserve naturelle volontaire de 1995. L’enquête d’ECOGEE a confirmé en 2011 le maintien qualitatif de l’ensemble du biotope remarquable déjà présent en 1995. Monsieur le Préfet, en tant que représentant I’État, est chargé de faire respecter la loi, il est dans l’obligation de prendre des mesures conservatoires pour empêcher la dégradation d’un biotope, patrimoine naturel de grande valeur, unique dans le sud de l’Aisne. Ces mesures conservatoires du fait de l’arrêté préfectoral de 2001, devront intervenir avant l’échéance dudit arrêté, le 13 juillet 20 13. Après cette date, même si le Code de l’Environnement réprimant la destruction d’espèces protégées reste applicable, la protection du biotope du coteau de Chartèves sera sérieusement affaiblie. En effet l’arrêté préfectoral de 2001, portant sur la Réserve naturelle volontaire et celui du même jour ordonnant/e remembrement sur le coteau, répriment toute intervention altérant les terrains, sans que la destruction d’espèces doive être établie. De son côté, la Région Picardie a demandé une Réserve naturelle plus équilibrée et équitable, pour autant, elle n’a toujours pas engagé ledit classement. Le classement du coteau de Chartèves en Réserve naturelle régionale peut être effectué par décision du Conseil Régional si les propriétaires des terrains en sont d’accord ou, à défaut d’accord, par Décret en Conseil d’État. Les propriétaires n’ayant pas exprimé leur accord, la procédure du remembrement du coteau reste effectivement bloquée et la mise en place de la Réserve ne peut être entérinée que par un décret en Conseil d’État. Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 18
Cette situation de blocage risque de porter gravement atteinte aux intérêts de chacune des parties concernées. Un consensus dans les délais impartis est cependant peu probable étant donné l’attitude des exploitants. C’est pourquoi l’action réglementaire des mesures conservatoires, par la prise d’un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope, s’impose à l’État. L’Article R411-15 du Code de l’Environnement précise que, afin de prévenir la disparition d’espéces protégées, le préfet peut fixer par arrêté les mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire d’un département, la conservation des biotopes. Cette mesure est transitoire, elle peut être prise de façon conservatoire, sans même procéder à une enquéte publique. La non-observation des prescriptions de l’arrêté de biotope est réprimée du seul fait que l’habitat d ’une espéce protégée est altéré (par exemple par des opérations de défrichement). Cette infraction est un délit, puni par des peines prévues à l’Artic/e L.415.3 du Code de l’Environnement, pouvant aller jusqu’à 9 000 euros d’amende et six mois d’emprisonnement. l/ n’est pas nécessaire, pour emporter la condamnation, de démontrer que des spécimens ont été détruits (jurisprudence confirmée par la Cour de Cassation dans un arrét du 12 juin 1996). Cette mesure conservatoire peut être prise sans avoir procédé préalablement à l’indemnisation des propriétaires, car les textes réglementaires concernant la protection du biotope ne prévoient aucune compensation des propriétaires concernés. l/ faudra seulement obtenir les avis (consultatifs) de la Commission départementale des sites siégeant en formation de protection de la nature et de la Chambre Départementale d’Agricu/ture. Depuis le début des années 1990, les viticulteurs de Champagne tentent d’étendre leur aire de production sur le coteau de Chartéves, dans le Sud du département de l’Aisne. Ce site exceptionnel pour sa biodiversité représente l’unique biotope de pelouse calcicole encore préservé dans de la vallée de la Marne pour le département de l’Aisne. La quasi totalité des autres coteaux a été profondément altérée par l’implantation de vignes. l/ a également été démontré que ce site a un rôle clé dans le réseau de continuités écologiques des derniéres pelouses calcaires du Sud de l’Aisne. Son importance ainsi que la présence d’espéces protégées sont amplement documentées par des études successives dont la derniére (ECOGEE) en 2011, mandatée par le Préfet Pierre Bay/e. Cette étude a démontré la nécessité de prendre en compte un périmétre de protection dépassant largement l’actuel/e réserve nature/le volontaire. L’arrété préfectoral de protection de biotope devrait s’appliquer de façon conservatoire sur l’ensemble du coteau, en attendant que les questions liées au classement de la zone protégée en Réserve Nature/le Régionale ainsi que le remembrement soient définitivement résolues. Pour toutes ces raisons, nous vous demandons d’intervenir auprés de Monsieur le Préfet de l’Aisne afin qu’une procédure de protection de biotope de l’ensemble du coteau soit engagée dans les plus brefs délais. Confiant dans l’intérêt que vous porterez à la préservation du patrimoine naturel exceptionnel que constitue le coteau de Chartéves et dans l’attente d’une réponse favorable à notre demande, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de notre haute considération. Associations signataires : > Picardie Nature, Patrick THIERY Vie et Paysages, Jacques FRANCLE T > Conservatoire des Espaces Nature/s de Picardie, Christophe LEPINE > Conservatoire Botanique National de Bai/leul, Pascale PAVY > Société Linnéenne Nord-Picardie, Jean- Christophe HAUGUEL > Omois environnement, Marc Hervé RE Y > Association des Entomologistes Picards, Jean-Hervé YVINEC >LPO Aisne, Simone CONRAD > Chartéves protégeons notre environnement, Michel RABDEAU et Alain VERRIERE Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 19
Y.Maquinghen ° Avis de Picaralie Nahure sur le roje+ de SCOT de la Basse Au omhe e+ de la Plaine [Ed'rées Par Yvas Maquihäkeh Picardie Nature a relevé trois éléments majeurs discréditant ce SCOT : 1. La consommation excessive de terres agricoles et espaces naturels Dénoncée dans leurs avis par le Préfet, la CDCEA, la Chambre d’Agriculture, le ROSO, cette consommation excessive fait par ailleurs l’objet de chiffres incohérents et oublis majeurs, d’où il résulte que le DOG (Document d’Orientation Générale), document en principe juridiquement opposable, laisse la porte ouverte à toutes les incertitudes et en devient inopérant. Citons : Un objectif de consommation pour le développement économique annoncé à 324 ha, alors que la somme des projets par commune s’établit à 289 ha. Un objectif de 18 logements à l’hectare pour toutes les extensions d’urbanisation, mais en même temps un objectif de développer en 10 ans 1300 logements sur 153 ha, soit un ratio surprenant de 8,44 logements à l’hectare. La mention de projets complémentaires mais non comptabilisés, soit « environ 100 ha » devant accompagner le développement du POPI (Port Intérieur Paris Oise) La consommation de grandes infrastructures non comptabilisée et même pas évaluée : le POPI lui-même, le projet Mageo, la liaison routière RN2-RN31 En outre cette consommation se fait dans certains cas au détriment des meilleures terres agricoles de la région, et alors même que le PADD met en avant la priorité accordée à la revalorisation des zones d’activité existantes. Citons ainsi le projet de centrale thermique au gaz à Verberie, qui consommerait à lui seul 30 ha de terres classées selon le Rapport de Présentation en Secteur 1, soit celui qui présente les plus grandes valeurs agronomiques Pour rappel, la loi MAP du 27 juillet 2010 vise notamment à réduire de moitié le rythme de consommation des terres agricoles d’ici 2020. Pouvons-nous atteindre cet objectif avec ce projet de SCOT ? 2. La menace que le SCOT fait peser sur les continuités écologiques Globalement, les continuités écologiques traitées dans cette enquête le sont surtout sous l’angle des connexions pour la grande faune ce qui est très réducteur car il y a beaucoup d’autres espèces faunistiques concernées. ll existe pourtant une bibliographique scientifique régionale traitant ce sujet comme l’étude réseaux de sites et d’acteurs, non reprise ici (réseaux de sites à chiroptères, réseau de pelouses, passages à amphibiens, etc...) ou les études sur le réseau de frayères à Brochet en vallée de l”Oise. On peut citer également les continuités pour les poissons étudiées sur l’Automne, le couloir migratoire international pour les oiseaux le long de la vallée de l’Oise, etc. ll y a aussi la flore, transportée par la faune et transportée par les inondations en vallée de l’Oise. Tout cela est à peine évoqué, sans aucun exemple précis, concret. L’analyse est donc réductrice, trop partielle, trop centrée sur la grande faune. Nous déplorons que Le Parc Naturel Régional Oise Pays de France soit considéré comme une menace/point faible l De même pour la mention « Une concentration d’espaces naturels protégés sur un petit territoire » qui nous paraît particulièrement fausse l La Picardie est lanterne rouge en France dans la protection des sites à haute valeur biologique. Nous nous étonnons qu’une telle appréciation soit encore portée par des élus plus de 35 ans après la promulgation de la loi n° 76-629 du 10 Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 20
juillet 1976 relative a la protection de la nature qui stipule en son article premier: La protection des espaces naturels et des paysages, la préservation des espèces animales et végétales, le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d’intérêt général. |l est du devoir de chacun de veiller a la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activités publiques ou privées d’aménagement, d’équipement et de production doivent se conformer aux mêmes exigences. La réalisation de ces objectifs doit également assurer l’équilibre harmonieux de la population résidant dans les milieux urbains et ruraux. Aussi il nous semble des plus importants que les collectivités fassent preuve d’exemplarité et de volontarisme dans la mise en œuvre des politiques publiques de protection de la biodiversité. De même qu’il n’y a rien dans ce projet de SCOT sur les enjeux de conservation des prairies pour maintenir la qualité des paysages, la biodiversité, la limitation des crues et des phénomènes d’érosion, la qualité de l’eau (rien dans les objectifs eau non plus même en fond de vallée ou près des captages) alors qu’il ne reste plus que 2 % de l’occupation du sol en prairie. Le territoire de la Basse Automne est un des plus gravement affectés par la disparition des prairies et autres milieux ouverts non cultivés. Quant aux impacts des projets d’infrastructures sur les continuités écologiques, ils sont tout simplement ignorés : > la liaison RN2-RN31, très menaçante pour le corridor majeur inter forestier de Verberie- Saintine, n’est absolument pas prise en compte. > le projet de centrale au gaz a Verberie impacterait très fortement le biocorridor Roberval-Verberie, et en particulier détruirait la branche sud-est vers le Mont-Cornon et le Bois- du-Roi, branche essentielle mise en valeur par les dernières études de terrain publiées (Étude Tombal mai 2011, Etude AMBE sept2012). Nous avons d’ailleurs bien noté dans l’avis du préfet que cette branche avait bien été identifiée par la DREAL dans la phase d’élaboration du SCOT et qu’elle a étrangement disparue dans les cartographies finales présentées au public. |l convient que cette continuité majeure soit a nouveau réinscrite sur les documents officiels du SCOT. Ce secteur est incompatible avec la création d’une zone d’activité, il doit garder son statut de terres agricoles. 3. La présence dans le SCOT du projet de centrale au gaz à Verberie En plus de son impact sur les continuités écologiques et la consommation de 30 ha des meilleures terres de la région, ce projet est incompatible avec les objectifs de réduction de gaz a effet de serre du territoire, mais aussi ceux inscrits dans le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE). Le dossier technique présenté par le pétitionnaire lors des enquêtes publiques de l’été 2009 annoncent des émissions a elles seules de 2.604.000 tonnes de C02 par an, a comparer aux émissions de la Picardie évaluée a 14.000.000 de tonnes toutes sources confondues. Enfin, les documents du SCOT justifient la présence de cette centrale par une réponse « aux besoins du bassin régional et national », affirmation gratuite qui n’est nulle part démontrée, et va a l’encontre des objectifs de la Région Picardie inscrits dans le SRCAE, créer les conditions d’une autonomie sur la base du développement des énergies renouvelables. |l ne s’agit donc pas d’un projet d’intérêt général. Compte tenu des enjeux importants relevés et vu les manquements graves que nous avons relevé de ce projet au sujet du respect des règles élémentaires du Code de l’Urbanisme, du Code de l’environnement et des incidences sur la faune et la flore et des continuités écologiques, Picardie Nature émet un avis très négatif sur ce projet. Le maintien de ce projet de SCOT en l’état obligera les associations de protection de la nature et de l’environnement a s’interroger sur la possibilité d’un recours devant la juridiction administrative. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 21
° Proje+ [Eca ole au Bois ah} Foi z Êvis Îî gicmrah‘î Nafuîe A» chu e uiuesuye roc e révgioh L PÎU alOrmZg—Q/illers Par YVes Maquihâkeh Extrait de l’avis de Picardie Nature : Ce projet dénommé pompeusement « Ecopôle » est une véritable ineptie en terme de développement durable et d’aménagement rationnel du territoire. Avec un certain cynisme, il est présenté a la population comme la solution pour mettre une gestion écologique du site, alors que chacun sait que les landes, les pelouses et les reliefs de grès peuvent bénéficier de mesures efficaces de gestion comme sait le faire le Conservatoire des Espaces naturels de Picardie avec les acteurs locaux. Le dispositif de mesure compensatoire et d’effacement prévu par la réglementation est ici dévoyé et chacun des décideurs pourrait être tenté, dans une vision non désintéressée, de s’y engouffrer. La meilleure façon qu’une telle installation n’ait pas d’impact sur la biodiversité et les corridors écologiques est de la créer ailleurs que dans un site Natura 2000. L’Ecopôle présenté par la société Le bois du Roi Paysager n’a vraiment rien a faire au Bois du Roi. Le département de l’Oise, comme le reste de la Picardie dispose de dizaines d’hectares de friches industrielles et de terres artificialisées. C’est la que de telles installations doivent être autorisées par l’État et les collectivités. C’est une question de bon sens ! Un centre d’enfouissement de déchets dans le Bois du Roi est incompatibles avec les diverses politiques publiques en matière de préservation de la biodiversité et de développement durables, qu’elles soient intercommunales, régionales, nationales ou européennes. Nous nous permettons de rappeler quelques unes des positions antérieures de l’État au sujet de l’aménagement du Bois du Roi au travers de deux courriers du Préfet adressés a M. le Maire d’ORMOY VILLERS en 1993 et 1999, et, en 2011, l’avis du DREAL: En 1993 : « Vous constaterez a la lecture du documentsurles zones d’exploitation decarrières de silice que la proposition de mon prédécesseur d’exclure le secteur d’ORMOY VILLERS en raison de la qualité environnementale du bois du Roi a été retenue par le ministre. » En 1999 : « Le schéma directeur du Valois a classé le site en espace à dominante boisée signifiant ainsi que l’objectif est de perpétuer l’affectation dominante boisée et la qualité des milieux naturels qui s’y développent. Les boisements reconnus par arrêté du 30 juin 1992 sont désormais protégés par le schéma directeur qui s’impose au POS . ll apparaît donc, au vu des documents d’urbanisme que le projet de M. BACOT ne peut qu’être rejeté ». Et plus récemment, le DREAL en avril 2011 : « En dépit des mesures compensatoires prévues, cette affirmation est insuffisamment argumentée. En effet parmi les espèces remarquables identifiées, la Véronique en épi est exceptionnelle et menacée d’extinction en Picardie. La destruction d’une seule station est susceptible de porter atteinte au bon état de conservation de l’espèce... En conclusion, le PLU ne fait pas suffisamment la preuve de la compatibilité du projet de centre d’enfouissement technique avec la sensibilité des milieux naturels. J’émets donc un avis défavorable sur le PLU arrêté de PEROY LES GOMBRIES ». Compte tenu des enjeux importants relevés sur et aux abords du site et vu les manquements graves que nous relevé de ce projet au sujet du respect des règles élémentaires du Code de l’Urbanisme et des incidences sur la faune et la flore et de leurs compensations, Picardie Nature émet un avis très négatif sur ce projet. Demeurant a votre disposition pour tous renseignements complémentaires, nous vous prions de croire, Monsieur le Commissaire- enquêteur, en l’assurance de nos salutations respectueuses. Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 22
° Débal' sur l'énergie = Ce que veuleM' les ONG Par YVes Maquihâkeh Après plusieurs mois de cafouillages et d’annonces qui ont crispé les discussions, le débat national sur la transition énergétique a finalement démarré. Alors que le gouvernement multiplie les an-nonces et les actes qui vont a l’encontre de la transition vers un système énergétique plus sobre, plus équitable et moins polluant, les ONG et associations se sont réunies pour agir et porter ensemble 14 mesures indispensables pour une vraie transition énergétique. Alors que l’emploi et le pouvoir d’achat sont parmi les principales préoccupations des Français, la transition énergétique, parce qu’elle apporte des réponses a ces préoccupations, est un enjeu crucial. Quand l’énergie devient plus chère, en consommer moins permet d’amortir le choc. Elle permettra également de réduire les pollutions liées aux énergies fossiles et atomiques et de nous diriger vers un avenir énergétique plus sobre et plus équitable. Pourtant, en parallèle du débat, le gouvernement a pris récemment un certain nombre de décisions qui ne vont pas dans le sens de la transition énergétique et creusent l’écart entre l’ambition affichée et la réalité, ce qui a {à cohoop‘LA‘r'u'Er anac m 415.519 æ GREENWAŒ 1V æîîllfllflm -. v . reseaug _. act'onE ' 9 s- g justifié l’envoi d’une lettre ouverte des ONG et associations au Premier Ministre[1]. Parce que le débat sur la transition énergétique doit aboutir a un vrai changement de cap des politiques nationales, les ONG et associations de protection de l’environnement proposent 14 mesures structurantes dont : - une obligation de travaux de rénovation thermique à terme pour les logements - l’arrêt de toute nouvelle infrastructure de transport routier ou aérien - une décision de sortie du nucléaire et un engagement sur un scénario aboutissant à 100% d’énergies renouvelables en 2050 - faire du financement de la transition énergétique une priorité réelle et assumée de la nouvelle banque publique d’investissement (BPI). ° Condamné Pour «Voir cafi'uré 4000 grenouilles desh'ysées à. la consommah'ovs Par Pal'rick Thierg Par un jugement en date du 13 juillet considéré comme définitif au 20 septembre 2012, le tribunal de Grande lnstance de LAON a condamné M. Alain Waroquier pour diverses infractions : capture d’espèce protégée, pêche en eau douce la nuit, utilisation d’engin prohibé. Les faits se sont déroulés entre le 13 et le 17 mars 2011, pendant la migration nuptiale des grenouilles rousses, en forêt de St Michel sur un site loué a l’Office National des Forêt par une société de chasse locale dont M. Waroquiez est membre. Les agents de l’ONCFS avaient effectué une surveillance qui leur a permis d’intervenir le 17 mars et de surprendre M. Waroquiez en possession de nasses prêtes a S.Legris être transportés dans une camionnette. Au total pas moins de 4000 grenouilles avaient été ainsi capturées. Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 23
Les techniciens de l’environnement soupçonnaient un trafic pour alimenter les restaurants en Thiérache et en Belgique. Malheureusement l’enquête n’a pas permis d’étayer ces soupçons même si la justification par M. Waroquiez de cette capture massive demeure peu crédible. En effet lors de sa déposition il a déclaré que c’était pour sa consommation personnelle, a l’occasion d’un repas d’anniversaire pour ses 50 ans l Un sacré repas avec 8000 cuisses de grenouilles l Le Tribunal l’a condamné à une amende de 1500 euros. Picardie Nature et France Nature Environnement s’étaient constitués partie civile et ont obtenu chacun 600 euros en réparation du préjudice subi ainsi que 500 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale (prise en charge financière par le condamné de nos frais d’avocat). En outre le tribunal a ordonné la publication de la décision à la charge du condamné dans l’Union et l’Aisne Nouvelle. La capture de grenouille rousse semble être une tradition locale. Lire dans la presse de l’Aisne que cette pratique peut vous exposer à une condamnation s’élevant à 3700 euros va certainement calmer les ardeurs des braconniers et des filières de vente parallèle. ° Accwd .(umeux Pour un incinéra+eur ihuh'le Par YVes Maquihâkeh Où est passé le bon sens pratique des Présidents des deux syndicats de traitement des déchets de l’Oise ? Contre toute attente, et alors que les élus du Beauvaisis s’accordent pour abandonner le projet d’incinérateur de Villers-Saint-Sépulcre, les deux présidents du SMVO et du SYMOVE ont signé un accord devant le représentant de l’État, Monsieur le Préfet, actant le transfert de 20000 tonnes de déchets par an du projet de Villers-Saint—Sépulcre a l’incinérateur de Nogent—Sur—Oise. Cet accord permettrait ainsi a l’incinérateur du SMVO de retrouver un volume de déchets a traiter alors qu’il connaît des difficultés d’approvisionnement par la baisse de production des déchets dans l’Oise et au Symove d’éliminer ainsi un concurrent déja implanté a son projet en le saturant et démontrant que c’est un projet partenarial l Mais a quels coûts économiques et environnementales ? Quels sont les modes de transferts de ces déchets ? Quel sera le volume de déchets traité finalement ? Pourquoi persister a maintenir ce projet alors que la population et les élus du secteur n’en veulent plus et qu’un commissaire enquêteur a rendu un avis défavorable ? Picardie Nature dénonce cet accord et soutient l’association Accide dans ce combat. L’urgence est à la mise en place d’un véritable plan de prévention de déchets sur le département de l’Oise. Ce projet doit être abandonné l Le comité syndical du Symove se réunira vendredi 26 octobre pour l’approbation de l’accord Marini-Vasselle. ll a été convoqué à 20 heures. Picardie Nature vous invite à assister à cette réunion qui scellera ou non l’accord passer entre les Présidents du SYMOVE et du SMVO l Plus de renseignement sur le site de l’association Accide :http://www.accide.fr/ Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 24
° L'avenir s'assombrü' Eaux le froid“ Jiyæciyæérd’eur YMEO Par YVes Maquiyxâkevl C’est un grand pas vers l’abandon du projet SYMEO qu’ont franchi les élus du Syndicat Mixte Oise Verte Environnement (SYMOVE) lors du conseil de syndicat mixte ce vendredi 26 octobre. A l’ordre dujour était prévu un vote d’approbation sur l’accord passé entre les deux présidents des structures de gestion et de traitement des déchets de l’Oise, le SYMOVE et le SMVO. Cet accord prévoit un transfert de 20000 tonnes de déchets entre le projet SYMEO porté par le SYMOVE et l’incinérateur de Nogent—Sur—Oise, géré par le SMVO. ll n’en sera rien car les élus ont voté majoritairement contre cet accord, dénoncé de vive voix par les associations ACCIDE et Picardie Nature, qui allait contre tous les principes du développement durable. Ainsi le projet SYMEO semble avoir pris un sérieux coup de frein pour sa concrétisation, une majorité d’élus du Beauvaisis estimant que le volume déchets a traiter est surestimé pour un coût économique sous estimé. Picardie nature et l’association ACCIDE dénoncent depuis le début un projet inutile au coût environnemental non évalué et demandent l’abandon de ce projet et la mise en place d’une véritable politique de prévention des déchets sur l’ensemble du département. Plus d’information sur le site internet de l’association ACCIDE Rendez-vous sur: www.picardie-natu re.org/ ° SYMEO = vers l'abandon du rejet une grande Vid'ot're four Ë: associah‘oyss. Par YVes Maquiyxâkevl Ce mercredi 6 février 2013 restera gravée dans les mémoires des associations de protection de l’environnement opposée au projet d’incinérateur SYMEO l En effet, les élus du SYMOVE, syndicat porteur du projet, n’ont pas renouvelé la délégation de service publique (DSP) accordée a la société Veolia pour la construction et l’exploitation du projet SYMEO. Pour rappel, ce projet consistait en la réalisation d’un centre de traitement multifilieres des déchets, y compris un incinérateur. Cette DSP, qui prenait fin le 11 février n’a donc pas été renouvelée, impossible dans ces conditions de poursuivre le projet. Une belle etgrande victoire pourles associations, dont l’association locale ACCIDE qui, avec sa présidente Agnes Clary—Wawrin, n’a pas chômé pour sensibiliser les élus et la population locale et démontrer l’inutilité de ce projet. Picardie Nature avait déja dénoncé en 2011, lors de l’enquête publique, cet empressement a la création de nouveaux projets sans avoir une perspective globale de prévention, de réduction a la source, d’incitation pour une gestion intégrée de tous les déchets produits en région. Une page se tourne et nulle doute que les associations vont maintenant œuvrer avec les élus pour la réalisation d’un plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux sur le département véritablement ambitieux et réaliste car comme l’aime a rappeler Agnes, «30% de notre poubelle n’a rien a faire dans un incinérateur». Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 25
' Pôle découverte e‘l’ animœl'ioh hœl'ure ° Découvrir les animaux marins Par Blandihe Kes‘l'ewmh. Ahimarl’n‘ce hœl'ure Pour découvrir les animaux marins, il faut regarder, écouter, toucher et s’amuser l Les enfants visionnent une petite vidéo qui les emportent a la découverte des animaux marins: les espèces, leur milieu de vie, leurs cris, leurs petits sont autant de choses a découvrir ensuite autour de nos ateliers. Animation en classe : projection vidéo suivie de 6 ateliers pour découvrir le monde, d’un atelier pour agir et s’exprimer avec son corps, d’une histoire pour découvrir l’écrit, et d’activités pour percevoir, sentir, imaginer et créer. Picardie Nature Cycle 1 I Petite et moyenne section Durée 1/2journée, plusieurs salles nécessaires a la réalisation des ateliers, plusieurs animateurs nécessaires. ° Décom/ev'l'e des Phoque: eh baie de Somme Par Blandine Kes‘l’emah e‘l' Sofkie Declech, Animœl'rices NL‘I'ure Primaires I Cycle 2 et cycle 3 et Collèges I Cycle d’adaptation, central et d’orientation Sous forme de projet A travers un diaporama commenté, les élèves découvrent les phoques de la baie de Somme : milieu naturel, espèces, biologie, rythme de vie, étude et protection sont autant de notions abordées au cours de cette projection. Dans un deuxième temps, les élèves participent a un jeu de réinvestissement des connaissances et un dossier pédagogique est remis a l’enseignant. En extérieur, les élèves s’aventurent en baie de Somme a la découverte de l’estuaire et des différents milieux naturels : cordon de galets, estran, prés salés et dunes. Connaissant déjà les mœurs des phoques dans leur milieu naturel, ils auront déjà la capacité a les rechercher et les observer a l’aide d’une longue vue. C’est aussi l’occasion de rencontrer les espèces et de mieux comprendre leur rythme de vie en fonction des marées. Pour un projet, la classe reçoit un dossier pédagogique conçu par l’association sur les phoques de la baie. Sous forme d’une animation ponctuelle En extérieur, les élèves s’aventurent en baie de Somme a la découverte de l’estuaire et des différents milieux naturels : cordon de galets, estran, prés salés et dunes. lls se familiarisent avec ce nouvel environnement puis apprennent a comprendre le mode de vie des phoques pour les rechercher et les observer a l’aide d’une longue vue. C’est aussi l’occasion de rencontrer les espèces et de mieux comprendre leur rythme de vie en fonction des marées. Durée : une demi-journée par animation classe ou extérieur. Picardie Nature Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013
° Découvrir e‘l’ aider la biodivarsi‘l'é au Jardin Peur Blandine Kes‘l’emam e‘l’ Sofkie Declercq, Animœl’rices hæl’uœ Primaires l cycle 2 et cycle 3 Collèges Au fil des saisons, découvrez les animaux présents au jardin et dans la cour de l’école : oiseaux, petits mammifères, insectes et autres petites bêtes. Découvrez la biodiversité présente : les modes de vie des animaux, les relations existant entre eux, Apprenez ensuite a accueillir en plus la faune sauvage au jardin ou a l’école en construisant mangeoires, nichoirs, ou gîtes a insectes. Une a plusieurs animations tout au long de l’année, en classe puis installation des abris dans l’école, durée 1/2 journée par intervention. ° Rechercher e‘l‘ recenser la biodivarsi‘l'é Peur Blandine Kes‘l’emam e‘l’ Sofkie Declercç, Animn‘l’rices NL‘l'ure Primaires l CM1- CM2 ; Collèges et Lycées Percevoir la richesse de son environnement quotidien en apprenant a chercher, a observer et a être a l’écoute, les élèves ouvriront ainsi leur chant de compétences sur l’observation des oiseaux, des petites bêtes type coccinelles ° Une M‘I're envie, une M‘l're idée, un C'erl' Possible I Peur Blnhlihe Kes‘l’emah, Animal?ng hœl'ure Si vous souhaitez réaliser un projet pédagogique sur une thématique particulière que nous n’avons pas encore développée, correspondant aux objectifs de l’association, vous pouvez nous contacter sur : decouverte@picardie—nature.org Nous essaierons, dans la mesure des moyens disponibles, de nous rencontrer ou papillons mais aussi des amphibiens. Au cours des animations, ils perfectionneront leur comportement d’observateur de la nature et prendront conscience de leur rôle a jouer dans la connaissance et la protection des espèces sauvages. Le choix des thèmes d’étude se fera en fonction des milieux du secteur étudié. Durée : de une a plusieurs demi-journées d’animation réparties sur l’année scolaire ° Le momie des ckauVes'soun's Pour Sofkie Dedercq Primaires l Cycle 2 et cycle 3 ; Collèges et Lycées A l’aide d’un atelier d’expression des ressentis, nous dresserons le tableau des connaissances sur ces animaux mystiques. Nous poursuivrons par une présentation vidéo mettant en action les élèves au travers de questionnements. Richement illustrés de vidéos de chauves-souris en action et de supports de qualité, les élèves comprendront alors les besoins des chauves- souris et le lien de certaines espèces avec l’Homme. Un éclairage sur leur biodiversité en Picardie permettra de présenter certaines espèces ayant une écologie particulière parmi la vingtaine espèces identifiées a ce jour. Intervention en classe / Durée : demi-journée Renseignements au 06.78.10.93.46 decouverte@picardie-nature.org OLI Proje‘l' Pédagogique Particulier afin de développer un projet pédagogique ensemble correspondant au mieux à votre demande. Celui-ci pourra être précurseur afin de développer des projets de façon permanente, sur de nouvelles thématiques. Renseignements : Pôle Découverte Nature et Environnement decouverte@picardie- nature.org 03 62 72 22 50 — 06 78 10 93 46 Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 27
° Plusieurs S‘I'uâes à. Pourvoir Pur Lucie Du‘l’our Recherche de colonies de mises-bas de chiroptères sur le territoire d’Amiens Métropole et sur le territoire de la vallée de la Somme (80) t Localisation :Amiens t Durée : stage de 3 mois t Dates :â partir du 13/05/13 t Date limite de réponse : 15/04/13 Contexte 1 : Dans le cadre du plan d’action régional en faveur des chiroptères de Picardie, Picardie Nature, animateur du plan, réalise depuis 2009 des recherches estivales de colonies de mise-bas de chauves-souris dans le patrimoine bâti picard. En 2013, ces recherches se feront dans le cadre d’un partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Picardie sur un projet visant â étudier la fonctionnalité du territoire d’Amiens métropole pour les chauves- souris. Contexte 2 : Dans le cadre du plan d’action régional des chiroptères de Picardie, Picardie Nature, animateur du plan, réalise depuis 2009 des recherches estivales de colonies de mises- bas de chauves-souris dans le patrimoine bâti picard. Chaque année, un tronçon de vallée est choisi afin de prospecter un maximum de bâtiments publics ou privés. En 2013, ces re- cherches seront axées plus particulièrement en vallée de la Somme entre Amiens et Abbeville. 'Profil des candidats-es connaissances générales du groupe des chiroptères, facilités relationnelles, pratique du terrain 'Niveau d’études : Bac+3 ou Bac+2 spécialisé (type BTS) 'Missions : Le stagiaire « chiroptères » prendra part â la création de méthode de recherche de colonies de parturition (rédaction de fiches, questionnaires, ....) et le traitement des re-tours d’enquêtes (contact avec les propriétaires et les communes possédant des bâtiments potentiellement fréquentés par des chiroptères en période estivale...). t Conditions de travail 35h, défraiement kilométrique, Nécessité d’avoir le permis B et de posséder une voiture personnelle. ' Ckusse uu gibier d'eau = Lu France deviendra—belle une république Luhuhi‘ere Pur Pu‘l’rick Thierg L’an dernier, le Ministère de l’Écologie, sous la pression de certains responsables cynégétiques, avait inventé la chasse scientifique des oies pour permettre aux chasseurs du département de la Somme de tirer 15 oiseaux maximum. Les juristes en particulier et tous les citoyens en général peuvent s’interroger sur l’applicabilité d’un tel texte réglementaire ! En l’absence d’une méthodologie scientifique sérieuse, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de notre pays, a annulé, comme on pouvait s’y attendre mais plusieurs mois après, l’arrêté ministériel litigieux. || y a un mois, une délégation d’élus et de responsables cynégétiques était reçue au Ministère de l’Écologie et du Développement Durable pour demander le même type d’arrêté. La représentante de la Ministre, prudente, affichait une fin de non recevoir â cette demande. Pour bien comprendre la situation il faut savoir que la chasse â la hutte dans les marais est fermée depuis ce jeudi 31 janvier 2013. Seule reste autorisée la chasse de 5 espèces de canards marins (Fuligule milouinan, Eider â duvet, Harelde de Miquelon, Macreuse noire et Macreuse brune) uniquement en mer et sur le Domaine Public Maritime, du 1er au 10 février. La fermeture de la chasse au gibier d’eau sera- t-elle donc effective dans les marais depuis la Haute Somme jusqu’aux marais arrières littoraux ? L’association Picardie Nature en doute, au regard des informations qui circulent actuellement sur le site internet de la fédération des chasseurs de la Somme et selon les conversations que certains de ses adhérents ont avec des amis chasseurs. Sur le site de la fédération des chasseurs de la Somme, rubrique « vos questions », on découvre des informations ambiguës. Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 28
Illustration : Question : bonjour tout /e monde par/e etme dis autour de moi que l’on peut hutter et chasser les oies jusqu’au 10 février dans la Somme, est-ce que c’est vrai, pas que je sois hors la loi après /e 31 janvier ? Réponse de la FDC : bonjour, à ce jour la fermeture des oies est /e 31 janvier, merci de contacter vos associations de gibier d’eau respectives pour plus de précision. C’est cette phrase qui reteint l’attention de l’association. La même formulation a été utilisée par le passé, avec, a la clé, des tirs d’espèces au-dela de la date de fermeture officielle. D’autres informations circulent ces derniers jours selon lesquelles les chasseurs pourraient « discrètement » tirer des oies dans les marais sans risquer d’être verbalisés par les agents de l’Office National de la Chasse. Cette « tolérance » se faisant avec l’approbation du préfet. L’association Picardie Nature demande formellement a M. le Préfet de démentir ces rumeurs et d’avoir une communication claire et non ambiguë sur le respect des dates de fermeture de la chasse au gibier d’eau. La chasse au gibier d’eau est-elle bien fermée au 31 janvier 2013 dans tous les marais du département ? L’association Picardie Nature demande également formellement a M. le Préfet de préciser si les agents chargés de la Police de l’Environnement recevront des consignes claires leur permettant de verbaliser les chasseurs qui ne respecteraient pas l’arrêté ministériel fixant les dates de fermeture de la chasse au gibier d’eau dans le département de la Somme. Picardie Nature attend bien sûr une réponse avant le 10 février et appelle ses adhérents et tous les citoyens sensibilisés au respect de la tranquillité des oiseaux migrateurs a comptabiliser les coups de fusil dans les marais de la Somme, surtout sur la côte picarde, le jour comme la nuit, a partir d’aujourd’hui. ° La démocra‘l‘ie m‘se eh cause dans le défav'Î'eMeh‘Î' Par Perrihe Derreux M. le président du Symove (Syndicat Mixte Oise Verte Environnement qui se charge des déchets de l’Ouest isarien), Alain Vasselle, choisit aujourd’hui de nier la démocratie, les institutions et les citoyens en convoquant une nouvelle fois, une réunion du conseil syndical, le 14 novembre prochain. L’ordre du jour de la réunion : Continuité du projet & déclaration de projet.(l’incinérateur des déchets de Villers Saint Sépulcre) Mais ce que ne précise pas l’ordre du jour, c’est que le vote induira les 3 points suivants : 'Validation du protocole SMVO/SYMOVE et permettre au président de rédiger les actes nécessaires a la mise en place de l’accord Malgré le refus des les élus du Symove le 26/10/12 'La déclaration d’intérêt général du projet ! Malgré l’avis défavorable du commissaire enquêteur sur le projet 'La mise en conformité du POS de Villers Saint Sépulcre ! : Malgré le refus du conseil municipal de Villers St Sépulcre M. Vasselle contourne ainsi, non seulement, la décision du 26 octobre dernier, mais également celle des élus de Villers St Sépulcre sur la modification du POS, et fait abstraction de l’avis défavorable remis par le commissaire enquêteur dans ses conclusions sur l’enquête publique portant sur le projet SYMEO. C’est un véritable déni de démocratie ! Lire la suite http://www.accide.fr/resources/ACC|... Comment ce Monsieur peut-il décider de l’avenir du département en faisant fi des décisions prises démocratiquement ? Picardie Nature, par la voix de sa section Oise, réclame aujourd’hui un débat ouvert sur la question des déchets dans le département. Nous pouvons devenir un département exemplaire, cela prendra du temps mais ne sera possible que si nous pouvons compter sur nos élus et leur honnêteté intellectuelle (et leur courage). Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 29
° Colin e rendu ale l'assemblée générale ale la Sec‘h‘oh Oise alu il décent re 2,042, Par Pewihe Dereux, Présidewl'e Chers Isariens, Une excellente année a tous sous le signe de l’environnement et du développement durable, La réunion a lieu a l’Ecospace de Beauvais de 18h a 20h. 1 - l’organisation de la section Oise est mise en place. Il est décidé d’instaurer une réunion toutes les 6 semaines, le planning est le suivant : 30/01/13 13/03/13 24/04/13 L’AG de la section Oise aura lieu le 16 02. Cette AG aura probablement lieu a l’Ecospace de Beauvais de 14h30 a 16h30 - nous vous repréciserons cela très vite. Le 23 03 13 va avoir lieu l’AG de Picardie Nature et nous aurons la chance de les recevoir dans notre département. Alain Crochet s’est chargé de trouver une salle assez grande pour recevoir tous les adhérents. La réunion aura donc lieu a la salle des fêtes de Breuil le vert. Un espace sera spécialement dédié a notre département il nous faudra en discuter lors de la prochaine réunion. Nous avons ensuite fait le point sur l’activité de la section Oise - l’aspect développement durable notamment par la crise que traverse le département concernant sa gestion des déchets a pris bcp de place ces derniers temps et nous voudrions rassurer les adhérents - la section Oise ne traite pas seulement ces sujets. Cependant je tenais a préciser que ce sujet avait été largement abordé lors de L’AG extraordinaire de cet automne car les personnes présentes étaient essentiellement intéressées par ce sujet. Nous choisissons donc d’organiser la section en ’pôles’ - je serai le pôle développement durable et Alain Crochet représentera le pôle ’faune flore’ - cela je pense va nous permettre de mieux dialoguer sur tous les sujets. Nous souhaitons donner a la section Oise une impulsion très positive c’est pourquoi nous allons être présents sur les événements majeurs organisés dans le département et nous aurons besoin de vous pour représenter les F.Frenois tl vousprrs n eurs Meilleurs vœux l pour la nouvelle année l Vivons la Nature l couleurs de Picardie Nature. À venir: 1/ La fête de la nature et du développement durable qui se déroulera a Beauvais le 7 avril - nous prévoyons de nous y inscrire massivement pour pouvoir organiser un mini village Picardie Nature très représentatif de la richesse de l’association et de ses adhérents. Jacques Leraille des Amis du Bochet s’inscrira donc et proposera une activité de fabrication de nichoirs, Catherine Lawnisack des Jardi’naturel, Agnès Wawrin pour l’Accide et les alternatives déchets et le stand de picnat qui apportera une info généraliste. Les inscriptions sont en cours et si vous êtes intéressés n’hésitez pas a nous en faire part. Inscription auprès du Conseil Général de l’Oisejusqu’au 01 02 13 2 I Le 8 Mai 2013 - Fête des Jardins dans la commune de Aux Marais a quelques kms De Beauvais. Manifestation où se déplacent plus 10 000 personnes... 3l Début Juin 2013 - Oise Verte et Bleue a la Neuville en Hez, manifestation importante du CG Oise dans cette commune. Nous comptons sur vous tous pour être force de proposition pour animer les stands mais également pour venir les tenir. Nous devons faire de l’environnement un sujet incontournable dans notre Département. Aussi si vous avez connaissances d’autres évènements, que vous y participez... n’hésitez pas a prendre les couleurs de Picardie Nature et surtout a nous en parler pour que vous Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013 30
puissiez valoriser vos actions et médiatiser l’évènement.Enfin je souhaitais remercier les bénévoles Martine et Jean-Marie qui ont tenu le stand lors du salon du livre de Creil ainsi que les bénévoles qui sont venus nous aider (Mathieu, Jacques des Amis du Bochet, Agnès de l’Accide, Eric des Ateliers de la Bergerette) sur le stand a Beauvais lors de la semaine de réduction des déchets. C’est important d’être présents. Lors de la prochaine réunion de bureau qui se déroulera le 30 O1 13 nous aborderons l’organisation de L’AG de la section. On abordera également les événements sur lesquels nous devons être présents et si des bénévoles qui ne font pas partis du bureau souhaitent se joindre a nous pour nous faire part de leurs questions, remarques, propositions, besoins, difficultés... Pour tenir un stand nous sommes intéréssés ° Assemblée générale t samedi 13 mars 1043 Par Rousseau Dominique Rendez-vous le 23 mars: Salle des fêtes « du Grand Air» Rue du Grand Air Breuil-le-Vert (60) (a proximlité de Clermont) F.Frenois ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE PICARDIE NATURE neassina "39 ’"ü Sauna: fins du Grand-Air RuedesCharpentleys Rue du Grand AI! R. du Mwlm Breuil-Le-Vert Programme de la journée '9h30 - Rendez-vous à la salle des fêtes pour deux sorties natures au choix (pour ceux qui le souhaitent) : - au Marais de Sacy - balade en forêt de Hez 40h00 - Animation sur l’agroécologie 42h30 - Pique-nique sorti du sac a la salle des fêtes 'Ordre du jour de l’Assemblée Générale 43h30 - Accueil des adhérents et personnalités invitées.Échanges avec les associations membres. '14h00 - Ouverture de l’assemblée générale ordinaire, et présentation du rapport moral. '4h30 - Rapport d’activité, rapport financier, rapport du commissaire aux comptes et votes. 46h15 - Élection au conseil d’administration. 46h30 - Pause de 15 minutes, discussion avec les responsables d’activités autour d’un verre. 46h45 - Présentation du projet d’activités 2013. '17h30 - Clotûre de l’assemblée générale et pot de l’amitié. 'Si ce n’est pas déjà fait, pensez a renouveler votre adhésion pour 2013. Pour le trajet, pensez aussi au covoiturage ! Covoiturer, c’est écologique, économique et convivial ! Notre fédération, France Nature Environnement, a m is en place un site internet de covoiturage. Rendez vous sur http:Ilcovoiturage.fne.asso.frl Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013 31
° Mobili‘l'és de demain, Se déplacer e‘Hrahs‘er'er moins, mieux, M‘I'remewl’! Par Florence Fréym‘s, Assirl'awl'e de commuysicæl'c‘oys Entre pollutions, territoires grignotés et importations massives de carburant, les transports pèsent lourd sur notre environnement, notre santé, notre économie et notre bilan énergétique. La crise actuelle exacerbe ces pressions mais elle constitue aussi une opportunité de réexaminer nos façons de nous déplacer. Des mobilités bien pensées concourent à la vitalité économique, au respect de la nature et au bien-être des individus. Les 4 et 5 avril 2013, acteurs institutionnels, associatifs, syndicaux, économiques se retrouveront à l’initiative deFrance Nature Environnement pour débattre des mobilités de demain et élaborer des propositions concrètes. Rendez-vous sur : www.picardie-nature.orgl MOBILITÉS DE DEMAIN SE DÉPLACER ET TRANSPORTER MOINS, MIEUX, AUTREMENT Environnement Quatre grandes questions guideront nos réflexions : ' Quelles énergies pour quelles mobilités ? ' Quelle gouvernance pour un service d’intérêt général ? ' Quelle marge de manœuvre pour agir sur la demande en mobilités ? - Les mobilités à quels coûts ? Ouvert à tous, un Village des mobilités réunira associations, collectivités locales et entreprises travaillant sur cette thématique, ancrée dans notre quotidien. Des ateliers et démonstrations nous inviteront à changer nos habitudes de piéton, de cycliste ou d’automobiliste. France Nature Environnement vous convie à ce moment d’échanges et de rencontres, co-organisé avec la FRANE, fédération de la région Auvergne pour la nature et l’environnement. ÉTUDIER - AGIR - SENSIBILISER Association régionale de protection de |a Nature et de I’Environnement membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l’Écologie et de l’Éducation Nationale Picardie Nature - 1 rue de Croÿ - BP7oo1o - 80097 Amiens cedex 3 - Tel. 03 62 72 zz 5o contacttàpicardie-nature.org - www.picardie-nature.org Association loi 1901 déclarée en préfecture le 04 mars 1970 Siret 381 785 120 00019 - APE 91042 - Imprimé sur papier recyclé