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PiCARDiÈ NATURE t“  

 

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A Noter...

> Débat sur l’énergie : Ce que
Veulent les ONG cf 923

    
   

- Editorial
o Pôle Observatoire

ÿ " " ' ' Assemblée Générale A .
. . -Po|e Protection

SAMEDI 23 MARS 2013

Clermont de l’OÎSB P31 - Pôle Découverte et animations nature
° Association

° Edito
p 03 - 1500 opposants à Paris contre le projet 1000 vaches

- Pôle Observatoire
p O4 ° Continuités écologiques : nos routes... leurs chemins...
p O4 ° Les chiropteres et les routes : étude sur les points noirs routiers dans la
Somme.
p O5 ° Favoriser les chauves-souris dans les combles
p O6 ° Recensement national des cormorans hivernants 2012-2013
p O7 ° Accueil des élèves de 3ème à l‘association
p 08 ° Quelques références bibliographiques «Araignées»
p O9 ° Où trouver des informations sur les coccinelles ’.7

0 Pôle Protection
p 10 - Dernières nouvelles de la colonie de phoques
p 11 ' Le programme Busards 2012 en chiffre.
p 12 - Les Refuges pour les Chauves—souris en Picardie
p 12 - En route pour la protection des amphibiens l

t Pôle Développement durable

p 14 - Tous contre le projet 1000 vaches

p 15 - Manifestation contre les 1000 vaches à Paris dimanche 03 mars 2013

p 16 - Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD)

p 17 - Plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF) :
mais où est passée la biodiversité ?

p 18 - Chartèves : lettre à Madame la ministre pour une protection immédiate
du Coteau Pseautiers

p 20 - Avis de Picardie Nature sur le projet de SCOT de la Basse Automne et de la
Plaine d’Estrées

p 22 - Projet d’Ecopole au Bois du Roi : avis de Picardie Nature à l‘enquête publique sur
le projet de révision du PLU d’Ormoy-Villers

p 23 - Débat sur l‘énergie : Ce que veulent les ONG

p 23 - Condamné pour avoir capturé 4000 grenouilles destinées à la consommation
p 24 - Accord fumeux pour un incinérateur inutile l

p 25 - L’avenir s’assombrit pour le projet d’incinérateur SYMEO

p 25 - SYMEO : vers l’abandon du projet; une grande victoire pour les associations.

- Pôle Découverte et Animation nature
p 26 - Découvrir les animaux marins
p 26 - Découverte des phoques en baie de Somme
p 27 - Découvrir et aider la biodiversité au jardin
p 27 - Le monde des chauves-souris
p 27 - Une autre envie, une autre idée, un projet pédagogique particulier?
C’est possible !

'L’Association
p 28 ' Plusieurs stages à pourvoir
p 28 ' Chasse au gibier d’eau : La France deviendra-t-elle une république bananiere ’?
p 29 ' La démocratie mise en cause dans le département
p 30 ' Compte rendu de l’assemblée générale de la Section Oise du 12 décembre 2012
p 31 ' Assemblée générale : samedi 23 mars 2013
p 32 ' Mobilités de demain, Se déplacer et transporter moins, mieux, autrement!

La Lettre d’information est éditée par Picardie Nature. Les articles sont aussi parus sur internet : www.picardie—nature.org
Picarde Nature — 1 Rue de Croÿ — BP 70 010 - 80 097 AMIENS Cedex 3

Directeur de publication : Patrick THIERY — Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN

Conception et mise en place : Florence Frénois

Crédits Photographiques : Contacter Picardie Nature - Photo de couverture : C.DUBO|S

Tirage 01/ : 770 exemplaires — Diffusée gratuitement - Date de parution : Mars 2013 - IPNS

Par Pa‘l'n‘ck Thierg.
Présidewl' de Picardie
Na‘l'ure

L’association Novissen

a osé organiser une
manifestation a Paris
dimanche 3 mars, dernier jour du salon de
l’agriculture. Notre fédération France Nature
Environnement avait relayé l’appel a manifester
et une vingtaine d’associations nationales ou
régionales, comme Picardie nature avait répondu
a l’appel de Novissen.

 

A l’issue du défilé (voir photos en pages 14 et 15),
devant l’entrée du salon de l’agriculture bondée
de visiteurs, nous avons pu, a tour de rôle nous
exprimer. Voici en quelques phrases la teneur du
message que notre association voulait délivrer.

Picardie nature, association de protection de
la nature et de l’environnement, représentante
régionale de France Nature Environnement,
apporte son soutien depuis le début a Novissen
car cette association a très bien posé le problème :
nous sommes devant un choix de société.

Ce projet d’élevage industriel hors sol qui doit
s’implanter dans le département de la Somme est
porté par un entrepreneur du BTP, M. Ramery.

Un tel projet va a l’encontre d’un développement
durable.

C’est une économie rurale qui risque d’être
fragilisée encore un peu plus si de telles
installations se multiplient. Les acteurs des
politiques territoriales doivent avoir une approche
sociale pour maintenir dans nos campagnes
des familles d’éleveurs, en portant une attention
particulière aux petites et moyennes exploitations
en polyculture-élevage. Sinon la financiarisation
de l’agriculture les fera disparaître.

Les acteurs des politiques territoriales peuvent
aussi, si le désirent, préserver l’environnement
par le maintien du pâturage et la restauration de la
qualité des eaux. Avec l’élevage hors sol proposé

Asmcnirm Pour
"INNE

C. Hosten

 

par le groupe Ramery, plus de pâture mais
davantage de maïsiculture, grande utilisatrice de
pesticide et d’eau.

|l faut aussi avoir a l’esprit que ce projet, comme
beaucoup de process industriels externalise des
coûts qui resteront a la charge des la société, des
contribuables.

La rentabilité du projet est fondée sur l’installation
d’un méthaniseur de taille industriel pour
produire de l’électricité. Ramery profitera des
dispositions financières de rachat de l’électricité
« renouvelable ».

L’épandage des digestats du méthaniseur
nécessitera a terme 2700 hectares donc un trafic
de tracteurs qui iront jusqu’à 40 km pour trouver
des parcelles.

L’approvisionnement du méthaniseur sera
complété par des déchets ménagers et des
boues de station d’épuration donc un trafic routier
augmenté, un impact négatif en terme de gaz a
effet de serre et de bilan carbone.

Monsieurle Préfet de la région Picardie, Monsieur
le Ministre de l’Agriculture, en autorisant le 1er
février dernier le projet d’élevage industriel du
groupe Ramery vous confortez un modèle
d’agriculture qui ne respecte ni le pacte social qui
le lie a ses paysans ni le pacte environnemental
qui le lie aux générations futures. Vous défendez
davantage les intérêts de quelques un plutôt que
l’intérêt général.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

3

' Pôle chers/d'aire

° Cowl'ivxui‘l'e’s écologiques = nos rou‘l'es... leurs chemins...
Pour Virginie Colline‘l’, Chargée de mission Transe: Vev'l’es e‘l’Bleues

 

F.Frénois

Pourquoi voit-on des amphibiens, petits et
grands mammifères traverser nos routes ?
Que font-ils et où vont-ils ?

Pour donner quelques éléments de réponse
et de réflexion, une conférence/soirée
d’échanges était organisée le 8 février dernier
a Géodomia (Merlieux et Fouquerolles — 02).

Au travers d’exemples comme les
déplacements du Petit rhinolophe sur ses
territoires de chasse, ceux de l’Azuré bleu
céleste sur les larris ou le phénomène de
migration pré-nuptiale chez les amphibiens,
les éléments nécessaires a leur déplacement
et les princi-paux obstacles connus sur notre
territoire ont pu être identifiés.

Une partie de la soirée a été consacré a la
présentation des aménagements pouvant
permettre derétablir ces corridors écologiques.
Certains sont plus connus, d’autres plus
spécialisés comme les passages supérieurs
grande faune, le crapauduc ou l’écuroduc,
l’implantation de haies ou de bandes f|euries...,
sans oublier les aménagements que l’on peut
mettre en place dans son jardin !

Un moment d’échanges entre les personnes
présentes a permis de continuer les
discussions et de clôturer cette soirée.

Merci a tous les participants d’être venus
bravant les températures hivernales !

Plusieurs criquets et sauterelles sont
également a mettre en avant du fait de leur de
degré de rareté régional : le Criquet marginé, le
Criquet vert-échine et le Criquet italien...

Nul doute que ce week—end ait donné envie
aux participants d’inventorier les papillons
et de saisir plein de données dans la base
de données Clicnat..., d’autant plus que la
météo était assez clémente durant les 2 jours
(éclaircies et rares ondées).

' Les ckirofl’ères e‘l’ les rou‘l'es = é‘l’uale sur les Poivrl's noirs rou‘h'ers dans la

Somme.
Pour Lucie Du‘l’our. Chargée d'études («une

En 2012, 11 sites identifiés comme pouvant
être des secteurs de collisions accrues pour
les chiropteres ont été étudiés lors de plusieurs
prospections nocturnes entre juin et octobre.
les résultats ont permis de proposer quelques
solutions de réduction des risques pour les
chauves-souris sur les secteurs les plus
accidentogènes.

Le rapport issu de cette étude esttéléchargeable
http://www.picardie-nature.org/|MG/pdf/
rapport2.pdf

 

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

4

' Feu/aviser les ckMVes—soufl's dans les combles

Pour Lucie Du‘l’our. Chargée d'études {une

Les chauves-souris ou chiroptères (étymo-
logiquement « mains ailées ») sont les seuls
mammifères ayant développé le vol actif. Ces
animaux fascinants, longtemps méconnus et
mal-aimés de par leurs mœurs nocturnes font
aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. En
effet, un plan d’action national (2009-2013) a
pour objectif de mettre en œuvre des actions
favorables aux 34 espèces françaises de
chauves-souris. Ces espèces, toutes protégées
légalement, ont subi et subissent encore

aujourd’hui des pressions environnementales
menaçant parfois leur survie.

Picardie Nature

 

La destruction de leurs habitats de chasse
(zones humides, bocages, vieux boisements...),
la destruction des gîtes (comblement de
souterrains, aménagements de combles...),
la raréfaction de leur ressource alimentaire
(agriculture intensive, pesticides ménagers...)
sont autant de facteurs néfastes. Ces animaux
sont pourtant indispensables â l’équilibre des
écosystèmes entre autres par leur rôle de
régulateur des populations d’insectes. Une
des difficultés rencontrée par les chauves-
souris est de trouver un gîte favorable â
l’accueil des colonies de femelles en période
estivale. Celles-ci se regroupent pour mettre
bas et élever ensemble leur unique petit de
l’année. Les espèces dites anthropophiles vont
rechercher préférentiellement â s’installer dans
le bâti et tout particulièrement dans les combles
présentant une température élevée.

Cependant la cohabitation entre les habitants
et les chauves-souris n’est pas toujours chose
aisée l Ces petits mammifères laissent derrière
eux du guano qui ne fait pas toujours le meilleur
effet. |l existe pourtant des solutions simples
pour cohabiter sans encombre avec ces
animaux discrets et protéger ainsi leur gîte.

- Aménager

Pour les espèces suspendues librement dans
des combles inutilisés, la pose d’une simple
bâche au sol sous la colonie permettra de
récupérer le guano une fois par an. Ce dernier
pourra être utilisé comme engrais pour le jardin
(à diluer à 10%).

Si les propriétaires souhaitent utiliser
régulièrement les combles, il peut être conseillé
de les cloisonner en deux parties en laissant
un espace bien défini pour les chauves-
souris. Ainsi, pour les cas les plus simples,
un cloisonnement verticalavec une bâche
sera suffisant. Dans l’objectif d’aménagement
de combles en pièce de vie, il sera possible
de conserver une partie des combles pour
leschiroptères en montant une cloison verticale
ou en installant un faux plafond.

Pour les espèces s’installant régulièrement
dans les toitures, il est possible d’installer
des caissons entre deux chevrons incitant
les chauves-souris â n’utiliser qu’une partie
précise de la toiture ce qui limitera fortement
les dérangements.

 

L.Dutour

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

5

- Éviter le dérangement

Un dérangement important des colonies suffira
a faire fuir les femelles ce qui sera fatal pour
les jeunes non émancipés. C’est pourquoi il est
important d’être particulièrement vigilant lors
de projets de travaux. |l sera ainsi conseillé de
réaliser des aménagement de combles ou des
réfections de toiture en dehors de la période de
présence des chauves-sourisasavoird’octobre
a mars. De même, le traitement des boiseries
sera de préférence réalisé par injection avec
des produits biologiques non nocifs (composé
de cuivre ou de Zinc et traitement curatif a
air chaud). L’éclairage des bâtiments peut
également avoir un impact sur les chauves-
souris y ayant élu domicile en transmettant
un signal erroné pour leur envol nocturne.
Les chauves-souris risquent ainsi de quitter
leur gîte plus tardivement et manquer le pic
d’activité des insectes proies. Une adaptation
de l’éclairage en évitant que la lumière arrive
sur le trou d’envol est généralement suffisant.

- Favoriser la présence

Conserver ou créer de nouvelles ouvertures
est la première étape pour que les chauves-
souris s’installent dans des combles. La pose
de chiroptière dans la toiture ne donnant
accès qu’aux seules chauves-souris peut
être particulièrement efficace. Conserver des
combles sombres en occultant les fenêtres
sera également favorable. Lors de mauvaises
conditions thermiques, il sera possible d’in-
staller des nichoirs de substitution. Adapter sa
gestion au jardin sera bénéfique pour la chasse
des chauves-souris : conserver des bandes
non fauchées, créer une mare, conserver des
arbres creux, ne pas utiliser de pesticides...

 

Picardie Nature

6

° RecenseIMewl' hœl'iohnl des
cormwayts kil/amant“: zou—1043

far Xavier Commecg

La fiche bilan est a retourner au plus vite après
le comptage a Xavier Commecy coordonnateur
régional de l’enquête xavier.commecy@
wanadoo.fr

Comme après chaque comptage national, un
bilan régional sera publié dans notre revue

naturaliste régionale L’Avocette. Merci de
votre indispensable participation.
Méthodologie :

En janvier 2013 l’ensemble des pays

européens et d’Afrique du Nord s’aligneront
sur la France pour réaliser un recensement
européen des dortoirs de Grands cormorans
hivernants, sous l’égide du Cormorant
Research Group de l’UlCN et du projet
CORMAN de l’Union Européenne, comme
cela a été le cas pour le recensement des
colonies de reproduction au printemps 2012.

Le recensement exhaustif des dortoirs
hivernaux aura lieu le 15 janvier 2013 ou a
une date la plus proche possible, selon la
même méthodologie que celle des précédents
recensements, a savoir :

> recensement de tous les dortoirs connus en
janvier.

> recensements mensuels facultatif entre
octobre et mars sur des dortoirs témoins, afin
d’obtenir une cinétique de l’hivernage.

tous les comptages auront lieu en soirée ou a
l’aube,en excluantlescomptagesdejournéequi
peuventconcerner de simples rassemblements
diurnes dont la comptabilisation ferait doublon
avec les dortoirs nocturnes. De même, il ne
sera pas effectué de comptages sur les zones
alimentaires de façon a limiter les erreurs
d’interprétation.
> le recensement sera organisé par le
coordinateur national qui mandatera les
coordinateurs départementaux qui seront en
principe les mêmes que ceux de 2011 pour
des raisons d’efficacité, et qui organiseront le
travail des recenseurs individuels.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

Selon les habitudes locales, les recensements
seront réalisés par les associations
ornithologiques, les services départementaux
habituellement sollicités de l’ONCFS et si
possible de l’ONEMA dans la mesure de leur
disponibilité, ainsi que les FDP et AAPPMA,
et plus localement des FDC ou autres
organismes. Toutes les bonnes volontés
sont bienvenues. En cas de participation de
plusieurs organismes, une coordination (par
ex sous l’égide des DDT) est souhaitable afin
de couvrir au mieux le département et éviter
les doublons, mais les organismes locaux
ont toute liberté pour s’organiser ou intervenir
séparément s’ils le souhaitent, le coordinateur
national se chargeant d’effectuer la synthèse
entre les différentes sources de comptage.

Afin d’éviter les erreurs, il est demandé aux
coordonnateurs locaux intra ou inter-organismes
de reporter sur une carte IGN l’emplacement
précis des nouveaux dortoirs, et de transmettre
chacune des fiches de comptage de dortoirs et
les synthèses départementales ou régionales
directement au coordinateur national par
courrier* ou par mail (Loic.Marion@univ—
rennes1.fr), si possible avant avril 2013.

Analyse et présentation des resultats
L’analyse des données et leur interprétation
seront effectuées par le coordinateur national.
Seront notamment effectuées :

> une cartographie nationale des dortoirs, en
visualisant l’importance de chaque dortoir.

une comparaison des effectifs des hivers 2010-
2011 et 2012-13 par départements (tableaux)
afin de mettre en évidence les changements de
stratégie d’hivernage.

> une présentation des conditions de
recensements et une analyse des résultats,
notamment des causes possibles d’évolution
des effectifs.

Le rapport sera diffusé aux organismes
participants

*L. Marion, CNRS & Université de Rennes 1
Campus Beaulieu, bât. 25, 35042 RENNES
Cedex tel. 02 23 23 61 44 (en cas d’absence
laissez un message) fax 02 23 23 51 38

°_ Accueil des élèvas de 3ème à
Iassociœl'ion
far Virginie Co—Hihe‘l’

BASTIEN
Commencé le lundi 11.02.2013 et terminé le

14.02.2013, mon stage s’est déroulé dans la
joie et la bonne humeur. Plusieurs activités
m’ont été proposé comme .'

la cartographie que j’ai utilisée le lundi, le
mardi et le mercredi.

l’utilisation du site internet ” clicnat” qui
recense les espèces anima/es vivant sur le
territoire picard.

la création de fiches espèces pour apporter
des précisions sur les espèces de "clicnat".

Nous avons testé un jeu pour apprendre à
connaître les aménagements que l’on peut
mettre en place lors de la sauvegarde de la
faune tels que le crapauduc, l’écuroduc, les
passages supérieurs ou inférieurs,... .

Nous avons fait une sortie « ornitho » qui avait
pour but de recenser de nouvel/es espèces
d’oiseaux dans la commune de Mai/ly—Raineva/
(avec Sèbastien Mai/lier) Et bien d’autres
activités. Ce stage est idéal pour apprendre
les enjeux écologiques de la biodiversité, et
comment protéger les espèces anima/es et
végéta/es. Alors, si vous étés un passionné de
la nature, renseignez-vous ici !

PRESCILLIA

J’ai fait mon stage du 13 février au 15 février
2013, j’ai trouvé ce stage très intéressant et
enrichis-sant.

Mercredi 13, en compagnie de Bastien, nous
nous sommes amusés à un jeu pour découvrir
les aménagements pouvant être créés pour la
sécurité des animaux.

J’ai aussi eu l’occasion de donner mon avis
sur certains textes.

L’après-midi, toujours en compagnie de
Bastien, ainsi que de Sèbastien Mai/lier mon
maître de stage et d’un ornitho/ogue bénévole,
nous avons sillonné Mai/ly—Raineva/ à la
recherche d’espèces nouvel/es. J’ai ainsi pu
observer et entendre des oiseaux que je n’avais
jamais vus en vrai.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

7

Jeudi, j’ai écouté un sa/arié de l’association,

Yves, nous par/er du projet de Cayeux-sur—Mer.
L’après-midi, j’ai créé des fiches pour

/es mettre sur c/icnat et j’ai fait des cartes
informatiques avec l’aide de Virginie Coffinet.

Vendredi : j ’ai discuté avec Sophie, une autre
sa/ariée, pour découvrir /es actions organisées
par Picardie Nature pour protéger des
espèces (chauves-souris, phoques, busards,
amphibiens) puis j ’ai rédigé cet artic/e avant de
quitter /e bureau.
Je conseil/e aux collégiens amoureux de
/a nature ce stage très instructif. De p/us,
/es personnes sont très accueil/antes et
sympathiques.

o Quelques reZÇérehces
bibliographiques «Araignées»
Peur Emmahuel Viola.

Sont réunis quelques livres qui selon mon
humble avis méritent d’être cités pour
approcher correctement le monde des
araignées. ll est possible de trouver bien
d’autres renseignements et ouvrages relatifs a
ces animaux sur internet cependant j’ai voulu
privilégiericideslivrèsbiènfaits,vulgarisatèurs,
en français et encore disponibles a ce jour.

La Hulotte - N° 54 & 55 ' Mai 1985. C’est avec
ces numéros de cette célèbre et remarquable
revue naturaliste pour tous que les araignées,
a travers l’espèce Pholcus phalangioides, bien
connue de nos intérieurs humains, sont enfin
mises a la portée du grand public en langue
française. La Hulotte - N° 73 & 74 ; Septembre
fi ; Le petit guide des araignées a toiles
géométriques. Ces deux volumes sont comme
d’ordinaire ludiques et scientifiquement
correctes. Les contenus favorisent largement
une sensibilisation vers l’identification de
quelques espèces relativement communes ou
emblématiques.

Tous ces numéros offrent de nombreuses
illustrations en noir et blanc au graphisme
magnifique. Le soins apporté aux détails
permet d’apprécier a une autre échelle de
mesure divers aspects morphologiques des
araignées.

 

Picardie Nature

 

L’Araignéè ; Editions Milan, 1998 ; collection
patte a patte. J’apprécie a ce point les livres

que celui-ci , en apparence destiné en enfants,
est absolument recommandable au monde
des adultes pour une première approche.
Photographies, commentaires et mise en

page sont d’une grande qualité. En page 24,
le portrait expressif d’un jeune garçon tenant
dans ses mains une grosse bestiole a huit
pattes est formidable l

 

Les araignées de Alain Canard et Frédéric

stèl ; Edition Apogéé, 2008. Certes, le titre
de cet ouvrage au format de poche ne fait pas

preuve d’une grande originalité par contre il
atteint pleinement son but de vulgarisation et
de démystification de l’animal Araignée grâce
a une approche didactique agréable a lire.
Les illustrations sont en couleurs, de qualité
et bien a propos. Les auteurs sont d’illustres
arachnologues français.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

8

Quelle est cette araignée ? de M. Baehr et

H. Bellmann ; Editions Vigot, 2011. Ce petit
ouvrage conçu au format de poche et dont la

couverture est plastifiée présente 132 espèces
en photographies et commentaires succincts.
Les espèces sont regroupées par grand types
de milieux, jardins, prairies, milieux secs...
C’est surtout la sont originalité. Le contenu
n’autorise cependant pas une identification sûr
des espèces mais fait le lien entre biotopes et
araignées.

ARACHNA, Les voyages d’une Femme

Araignée de Christine Rollard et Vincent
Tardieu ' Editions Belin 2011. Christine est

enseignante-chercheuse au Muséum national
d’Histoire Naturelle de Paris et Vincent,
artiste. Cet ouvrage que l’on qualifiera de
beau livre est actuellement la pièce maîtresse
bibliographique pour découvrir l’univers des
araignées. Tout est rassemblé afin de suscité
la curiosité et ravir les yeux de tous, adultes
comme enfants. De superbes illustrations,
des photographies pleines pages de qualité
et un sommaire original font de ce livre une
référence incontournable pour aborder les

petites bêtes a huit pattes.

 

 

° OËA +rouVer des (n‘oma‘l'iohs sur
les coccinelles 
Par Sofkie Dec'ercq

Voici quelques pistes qui vous permettront
d’améliorer vos connaissances sur les
coccinelles et leur détermination.

> Le site néerlandais stippen.nl présente toutes
leurs espèces (petites et grandes) avec photos
et monographies en néerlandais. |l permet
néanmoins de se familiariser avec la diversité
des espèces. Entrée par les photos, ou entrée
par les noms d’espèce.

> Le site allemand kerbtier.de présente toutes
les petites et grandes espèces avec photos.

> Le site harmoniacoccinellidae.jimdo.com nne
accès a une revueHarmonia traitant d’articles
sur les coccinelles de France et d’ailleurs.

> Clef de détermination réalisée par nos
confrères belges Jeune&Nature elle
correspond aux grosses coccinelles (n’y sont
pas traitées les mini coccinelles scymnus,
rhizobies et pullus) Baugnée J.Y. & Branquart E.

(2000) Clef de terrain pour la reconnaissance
des principales coccinelles de Wallonie
(Chilocorinae, Coccinellinae & Epilachninae)

> Atlas des coccinelles de la Manche, ce livre
présente une clefde détermination des grandes
et des petites coccinelles, associé a une
monographie rapide par espèce. Les dessins y
sont de grande qualité. Le Monnier Y. & Livory
A. (2003) Une enquête Manche-Nature : Atlas
des Coccinelles de la Manche. Les dossiers de
Manche-Nature 206p Manche Nature - 5 rue
Paul Letarouilly - 50200 Coutances

> L’ouvrage Les coccinelles donne une très
bonne base sur les coccinelles en général :
la biologie, écologie, morphologie, lien avec
l’homme.. Editions Delachaux et Niestlé, «Æ
coccinelles» Les sentiers du naturaliste - Jean-
Louis Hemptine, Alexandra Magro et Michael
Majerus. Belles découvertes des coccinelles !

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

9

° Pôle ro‘I'eC‘h'oh

 

C.Martin

° Dernières nom/elles de la colonie
de fkoques 7M Laï‘l’i‘l’iæ Dufm's.
Chargée de mission fkoques

Régulièrement les adhérents de l’association
se rendent en baie de Somme pour :

> étudier la population de phoques (suivi des
effectifs, suivi des naissances, repérage des
symptômes pathologiques, photo-identification
des individus...) ; des prospections aériennes,
terrestres et maritimes sont menées de manière
décadaire ;

> protéger les zones de repos des phoques :
ils veillent au respect d’une distance de 300
mètres entre les reposoirs utilisés par les
animaux et les activités humaines ; des week—
ends de protection et une surveillance estivale,
sont organisés ;

> sensibiliser le public au respect du rythme
de vie des phoques et de son environnement
par des animations d’exposition, de balades,
de conférences et de points d’observation
proposés régulièrement tout au long de l’année.

Deux espèces de Phoques sont actuellement
présentes en baie de Somme :

> le Phoque veau-marin (Phoca vitulina vitulina)
le Phoque gris (Halichoerus grypus)

Elles se distinguent très aisément de par leur
morphologie.

Les phoques se reposent hors de l’eau a marée
basse, ils utilisent les reposoirs (bancs de sable
émergés a marée basse) pour régénérer leur
énergie (toute l’année), pour mettre bas et

allaiter les petits (juin-juillet), pour muer (de
juin a septembre)... Le nombre de phoques
dénombrés varie donc en fonction des saisons,
des horaires des marées...

En baie de Somme, nous avons recensé
au maximum 370 Phoques veaux-marins
et 92 Phoques gris en août 2012. ll s’agit
d’animaux qui se reposaient sur les bancs de
sable émergés par la marée basse en période
estivale.

Février 2013

Au cours de ce mois de février, nous avons
réalisé 3 séances de terrain en baie de Somme
pour l’observation des phoques ;

Au maximum 132 Phoques veaux-marins et 82
Phoques gris ont été observés, sur un reposoir
de marée basse ;

Aucune perturbations des phoques au repos
n’a été observée a marée basse ; aucune
intervention sur des activités susceptibles de
perturber le repos des phoques n’a été réalisée ;

2 prospections du littoral ont été réalisées, a la
recherche d’indices de naissance de Phoques
gris, rien de particulier n’a été observé ;

2 animations ont été réalisées, elles ont permis
de sensibiliser 83 personnes ;

5 mammifères marins échoués morts nous

ont été signalés : 1 Phoque veau-marin, 3
Marsouins communs et 1 petit cétacé non
identifié.

Le reste de l’année en quelques lignes :

Janvier 2013

4 séances de terrain en baie de Somme,

Au maximum 114 Phoques veaux-marins et 23
Phoques gris ont été observés, sur un reposoir
de marée basse ;

2 mises a l’eau d’un groupe de phoques ont été
observées ;

8 prospections du littoral ont été réalisées, a la
recherche d’indices de naissance de Phoques

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

10

gris : un blanchon mort a été retrouvé,

2 animations ont été réalisées, elles ont permis
de sensibiliser 163 personnes ;

3 mammifères marins échoués morts nous
ont été signalés 1 jeune Phoque gris, 1
jeune Marsouin commun et 1 petit cétacé non
identifié.

Attention :

La baie de Somme est dangereuse ; pour
votre sécurité ne vous y aventurez pas sans
guide.

o Le
far 3

Une forte mobilisation récompensée !

Cette année, 13 bénévoles et 3 stagiaires du
lycée agricole de Vendôme (en BTS Gestion
et Protection de la Nature) ont prospecté
différents coins de la région. Environ une
dizaine de secteurs au total ont été couverts,
principalement dans le département de la
Somme.

Malgré les gros orages du mois de juillet, le
vent et les fortes précipitations, une trentaine
de couples de Busard Saint-Martin ainsi qu’une
quinzaine de couples de Busard Cendré, ont eu
environ 50 jeunes à l’envol pour les 2 espèces
dans les secteurs étudiés.

Une chance après de telles conditions
climatiques, mais cela a permis de repousser
les moissons et de donner la possibilité aux
jeunes Busards de grandir un peu plus pour
parvenir à s’envoler.

Seulement une intervention de protection fut
nécessaire : elle fut réalisée avec l’accord d’un
exploitant agricole de l’Aisne, où un nid de
Busard Cendré a pu être déplacé d’un champ
d’orge, donc sauvé de la moisson.

Une volonté qui ne compte pas les heures
et les kilomètres l En effet, l’ensemble des
bénévoles ont passé environ 300 heures sur le
terrain, afin de localiser les couples de busard
ainsi que leur nid.

Les phoques sont des espèces protégées ; a ce
titre, tout dérangement des animaux a marée
basse est passible d’une amende.

1/3 de la superficie de la baie de Somme
est classé «Réserve Naturelle», les activités
humaines y sont règlementées (vous conformer
aux panneaux d’affichage présentés aux abords
de la Réserve Naturelle baie de Somme).

Soutenez nos actions sur les phoques :
Parrainez la colonie de phoques

varan!“ Busards 104.7, eh ckùflœ.
Km e Kes‘l’emm Anima‘l'vice vla‘l'ure

En voiture, en vélo ou tout simplement à pied,
près de 3500 kms ont été parcourus à travers la
plaine Picarde. Un grand merci aux bénévoles
qui se sont impliqués dans la protection de
cette espèce.

Sensibiliser le public à la protection de
l’espèce : une réelle volonté

7 sorties « à la recherche des Busards » ont
eu lieu dans la Somme, l’Aisne et l’Oise par
des animateurs bénévoles et salariés. Environ
50 personnes ont participé à ces sorties et ont
ainsi pu être sensibilisées à la problématique
que rencontre l’espèce et à sa sauvegarde.

 

C. Rousseau

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

11

° Les Re-(naes «Pour les CkMVes—
souris eh Pccarah'e
Par Sofkie Declercq, Arrima‘l'vice Na‘l'ure

> Genèse de l’opération Refuge pour les
chauves-souris

Née en 2006 en Bretagne par le Groupe
Mammalogique Breton, l’Opération Refuge
pour les chauves-souris permet a chacun de
labelliser ses actions de protection pour ces
sympathiques animaux de la nuit. En 2012,
sous l’égide de la Société Française d’Étude
et de Protection des Mammifères (SFEPM),
Picardie Nature développe l’Opération en
territoire picard. Deux particuliers se sont déjà
lancés dans la démarche dans l’Aisne et dans
la Somme, ainsi qu’une commune dans l’Oise
en 2012. Déja près de 7 autres particuliers se
sont manifestés pour s’engager aussi dans la
démarche.... près de 10 Refuges sur l’ensemble
du territoire picard déjà au début 2013.

> En quoi consiste l’engagement?

Le principe est simple :

* Les propriétaires des lieux s’engagent a
conserver en état favorable aux chauves-souris
les bâtis utilisés et leurs accès.

* Picardie Nature en retour accompagne la
démarche en proposant des conseils techniques
visant une bonne cohabitation homme/chauves-
souris, en lien avec la SFEPM.

Pour valoriser l’action, un autocollant ou un
panneau est remis aux propriétaires des lieux.
Les engagements mutuels sont rassemblés
dans une convention entre les propriétaires des
lieux, la FEPM et Picardie Nature.

> Protéger les chauves-souris, c’est facile !

Plusieurs actions simples sont envisageables :
- Héberger des chauves-souris en été dans
le comble ou la toiture de la maison ou d’une
dépendance.

- Conserver un souterrain en hiver afin qu’elles
puissent hiberner en toute tranquillité.

- Favoriser la faune sauvage chez soi toute
l’année (zone de non fauche, conservation de
haies hautes et diversifiées, création de mare,
garder des vieux bois).

    

S.Declercq

Par ces actions simples et faciles, chacun
peut agir contre la disparition des espèces
communes comme les plus menacées.

> Une opération d’envergure nationale

Nos voisins aussi sont investis dans cette
opération : retrouvez les actus sur le site de la
SFEPM.

Vous êtes intéressé par la démarche,
contactez-nous au : O3 62 72 22 59 ou
info.chiro@picardie-nature.org

° En von‘l'e four la fro‘l'ec‘l'ioh des
Mfgxibiens !

Par lanoline Kes‘l’emayx, Arrima‘l'vice
Na‘l'ure

Les amphibiens sont les grenouilles, crapauds,
tritons et salamandres. On les appelle ainsi car
ils partagent leur vie entre le milieu aquatique et
le milieu terrestre (amphibien veut dire « double
vie »).

Ces fragiles animaux sont de plus en plus
menacés en France et dans le monde
disparition des zones humides, circulation
routière... sont des causes qui expliquent en
partie leur déclin.

Après avoir passé l’hiver a l’abri du froid
(bois, bosquets...), les amphibiens quittent
leurs refuges pour rejoindre leurs lieux de
reproduction : mares, étangs, plans d’eau... lls
partent alors en migration.

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

12

Lors de ce voyage, ils sont fréquemment
amenés a traverser des routes qui se révèlent
des obstacles mortels pour bon nombre d’entre
eux. A titre d’exemple, un crapaud a besoin de
15 a 20 minutes pour traverser une route large
de 7 mètres.

Afin d’aider les amphibiens durant cette période
particulièrement meurtrière, les bénévoles
de l’association Picardie Nature mettent en
place depuis plusieurs années, de Février
a Avril, des barrages temporaires le long
des routes, sur les communes de Loeuilly
(80), Choisy-au-Bac (60) et Boves (80).

v00mnm

 

Le principe de ce dispositif est d’installer une
bâche parallèlement a la chaussée, longue de
plusieurs centaines de mètres. Celle-ci stoppera
crapauds, grenouilles et tritons lors de leur
migration afin qu’ils n’accèdent pas a la route.
Ceux-ci se dirigerons alors de part et d’autre de
la bâche et seront réceptionnés par des sceaux
enterrés dans le sol, tous les 10 mètres.
Chaque jours, a la tombée de la nuit et au lever
du jour, des bénévoles se relaient pour relever
les sceaux et ainsi recueillir les animaux sains
et saufs avant de les faire traverser de l’autre
côté de la route pour qu’ils puissent rejoindre
mares et étangs.

Ainsi,chaqueannée,descentainesd’amphibiens
sont sauvés des crapauds communs, des
grenouilles rousses mais aussi des tritons
crêtés, rares et menacés au niveau européen.

Si vous avez envie de participer a la protection
des amphibiens (mise en place du barrage,
relevés quotidiens), si vous souhaitez
obtenir plus de renseignements, ou si vous
voulez signaler une zone de forte mortalité
d’amphibiens, n’hésitez-pas a contacter
l’association Picardie Nature.

Contact: Blandine Kesteman,
Animatrice Nature, 06/78/10/93/46, blandine.
kesteman@picardie-nature.org

 

S.Legns

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

13

Nous considérons que l’autorisation

préfectorale délivrée a la SCEA « de la côte de
lajustice » ne change rien puisqu’elle permettra
a terme une extension a 1750 bétes.

 

Notre expérience nous incite a penser que les
contrôles strict annoncés par l’Etat pour limiter
l’installation a 500 bétes ne constituent aucune
garantie de non extension. Nous en avons fait
le triste constat avec l’association « protégeons
l’environnement en Haute Somme » dans le
dossier du centre d’enfouissement de déchets
de Nurlu géré par la COVED. Chaque année
l’industriel dépasse les tonnages autorisés
par l’administration, en particulier ceux en
provenance des départements voisins. Chaque
année l’Administration rédige des mises en
demeure de régulariser

|l faut bien avoir a l’esprit que ce projet « 1000
vaches », porté par un entrepreneur du BTP, M.
Ramery, constitue un concept inédit en France,
l’enjeu est donc national. |l s’agit d’un projet
industriel et non agricole qui s’appuie sur la
combinaison d’un élevage intensif hors sol, de
vaches laitières avec une unité de production
d’électricité a partir d’un méthaniseur de grande
dimension. Nous avons pris connaissance de
l’arrété préfectoral, les capacités de traitement
de l’unité de méthanisation demeurent
identiques au projet initial.

Ce projet n’est pas d’intérét général et n’est pas
cohérent avec les orientations de la politique
agricole commune qui prévoient un soutien aux
petites exploitations d’élevage.

Nous estimons que ce projet industriel détourne
l’esprit de la loi sur le développement des
méthaniseurs dans les exploitations agricoles,
qu’il profite des dispositions financières de
rachat de l’électricité, qu’il ne respecte pas
les recommandations d’ordre sanitaire sur
les élevages et qu’il ne respecte pas les
dispositions du plan départemental de gestion
des déchets ménagers de la Somme.

Ce projet et tous ceux a venir de méme
conception auront un impact négatif sur les
pratiques agricoles et le maintien de pâtures
et prairies permanentes ainsi que sur les
exploitations de polyculture-élevage.

En ce qui concerne l’unité de méthanisation,
nous estimons que son fonctionnement
comporte des risques pour la santé et la
sécurité de la population riveraine, car il est
implanté en zone agricole, a 600 mètres des
habitations.

On peut s’étonner qu’un entrepreneur
investisse dans l’élevage laitier au regard
des grandes difficultés que rencontre cette
filière. Nous pensons que l’élevage est un
prétexte pour construire une centrale électrique
s’appuyant sur la méthanisation. |l n’a pas été
possible, pendant l’enquéte publique, d’obtenir
d’informations concernant la garantie d’achat
de l’électricité alors que le décret du 2 mars
2011 stipule l’obligation d’exigences techniques
et financières pour pouvoir bénéficier de cette
dernière. |l est donc fort probable que ce projet
fasse appel a la garantie d’achat de l’électricité
sinon l’équilibre financier ne saurait étre atteint.

Le promoteur du projet s’est arrogé le droit de
dissimuler ces informations essentielles a nos
yeux.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

14

Un beau succès de la manifestation a Paris
pour un élevage de qualité, une agriculture a
taille humaine respectueuse des hommes, de
l’environnement et des animaux donc contre
la production industrielle intensive des 1000
vaches dans la Somme et toute autres forme
d’élevage de ce type partout ailleurs avec
plus de 2000 participants et 47 associations,
partis et autres personnalités ( Bruno Genty,
Président de FNE, Alain Bougrain-Dubourg,
Président de la LPO,...).

Picardie Nature était bien représentée avec
son Président, Patrick Thiery, ses deux Vice-
présidents, Régis Delcourt et Jean-Paul
Lescoutre et une bonne vingtaine de membres.

Quelques élus picards étaient excusés.
Francois Veillerette et Christophe Porquier
étaient présents.

Après 4 km de parcours dans les rues de
Paris nous avons rejoint les portes du Salon
de l’Agriculture où les représentant des
associations ont exprimé les motivations de leur
refus de ce projet et leur incompréhension face
a l’attitude des pouvoirs publics notamment du
parti pris du sous-préfet d’Abbeville.

Le reportage de France3 Picardie : http://www.
youtube.com/watch?v=Jquq_v8bAs

 

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013
15

° Plan Rî’fiiohal [A ricuH’ure Durable (PRAD) =

l'avis de (cardie Na ure
Par Yves Maquihâkeh

De décembre a janvier avait lieu la consultation
publique sur le projet de Plan Régional de
l’Agriculture Durable. L’association a participé
a l’élaboration de ce nouveau plan qui fixe
les grandes orientations de la politique
agricole, agro-alimentaire et agro-industrielle
de l’Etat dans la région en tenant compte
des spécificités des territoires ainsi que de
l’ensemble des enjeux économiques, sociaux
et environnementaux.

Picardie nature souhaite exprimer sa satisfaction
quant a l’élaboration de ce plan, les échanges
ont été constructifs et de nombreuses questions
ont pu être abordées, preuve que le monde
agricole et les associations de protection de la
nature peuvent discuter ensemble de l’avenir de
l’agriculture.

Ce projet de plan n’écarte aucune
problématique, l’érosion de la biodiversité,
les émissions de gaz a effet de serre, le
réchauffement climatique, la qualité des
paysage, de l’eau, de l’air, des sols, les
économie d’énergie, le retard de l’agriculture
biologique en Picardie y sont abordés. On y
retrouve l’esprit du Grenelle et une nécessité
de complémentarité et de cohérence avec
les politiques publiques actuelles (SRCAE,
LMAP, DCE...). Comparé a d’autres régions, la
Picardie peut se vanter d’avoir un PRAD assez
exhaustif.

Notre association émet cependant quelques
regrets quant au sentiment prédominant de ce
document : la compétitivité. Ce PRAD semble
fortement orienté sur l’amélioration de la
compétitivité.

Nous aurions préféré la coopération a la
compétitivité. Cette dernière engendre la
compétition et indéniablement la disparition
d’un modèle plutôt qu’un autre engendrant une
agriculture non diversifiée. Cela nous parait de
mauvaise augure pour les petites exploitations
face une industrie toujours plus exigeantes sur
les profits et la rentabilité.

La coopération est sans doute plus adaptée
humainement, socialement et correspond
mieux a l’esprit de nos campagnes.

Ce PRAD fait un premier pas en avant mais
nous ne ressentons pas une réelle volonté
pour une transition de l’agriculture actuelle vers
un modèle résolument écologique. Monsieur
Stéphane Le Foll, Ministre de l’agriculture,
a pourtant exprimé, le 18 décembre dernier,
l’ambition de faire de la France un modèle en
agro-écologie. Le défi est lancé, pourquoi ne
pas le suivre.

ll nous paraît donc pertinent d’afficher cette
volontédanslePRAD,soitdanssonintroduction,
soit dans un préambule. L’agro-écologie
apparaît, désormais, clairement comme la voie
la plus prometteuse pour se dégager d’une
agro-chimie source de rendements améliorés
certes, mais a l’origine d’impacts sanitaires et
écologiques très préoccupants.

Picardie nature s’interroge enfin sur l’application
de ce plan. Quelles en seront les traductions
concrètes ? Quel budget sera alloué a ce PRAD ?
Nous sommes dans ce domaine, dans l’attente
de précisions et nous seront attentifs a toutes
décisions budgétaires traduisant une volonté
politique.La version finale et arrêté par le Préfet
de Région est disponible sur le site de la DRAAF

( + d’infos http://www.picardie-nature.org/spip.
php?article2527 )

 

C. Lawnizack

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

16

° Plan flurùmvluel ré (anal de dévelqafemevd' .(ored'ier (PPRDF) '-

mm‘s oh ed‘ faussée la iodc‘versil‘é _
Par YVes Maquivxâkevl

Nous déplorons que ce projet de PPRDF ne soit
essentiellement qu’une approche économique,
l’approche multifonctionnelle apparaît tout
simplement ignorée. ll est pour nous essentiel
de préciser que la forêt est un écosystème
complexe, recélant une biodiversité souvent
de très haut niveau, beaucoup plus riche que
les écosystèmes cultivés qui dominent dans
notre région. Ces particularités font de la forêt
un outil précieux face aux défis que doit relever
l’humanité contre la lutte contre les gaz a
effet de serre, l’érosion de la biodiversité et le
réchauffement climatique.

 

V.Coffinet

ll est fortement regrettable que la thématique
des continuités écologiques ne soit pas
abordée. Pire, le terme «Trame Verte et Bleue»
ne figure que dans les freins règlementaires,
de même que tous les outils règlementaires
de protection de la biodiversité, preuve que
la préservation de la biodiversité n’est pas
prise en compte dans ce projet puisqu’aucune
des fiches actions proposées ne concerne la
biodiversité.

Nous approuvons cependant la volonté de
préserveretdévelopperunefilièrelocaledubois.
La Picardie a le potentiel pour le développement
d’une véritable filière de transformation du bois,
avec un marché local potentiel non négligeable.
Cette démarche correspond a nos attentes
en termes d’économie d’énergie mais aussi
de lutte contre le réchauffement climatique.

Nous soutenons le redéploiement de filières
bois locales en Picardie afin d’éviter que
les meilleurs grumes partent a l’étranger,
en particulier en Chine, ce qui est a la fois
désastreux pour la valeur ajoutée locale et pour
le bilan carbone.

Étant donné que la forêt picarde possède
une biodiversité des plus remarquables, avec
notamment le massif de Compiègne-Laigue-
Ourscamps, nous demandons qu’il y ait une
intensification de la protection des sites a haute
valeur biologique. La Picardie est lanterne
rouge en France dans ce domaine.

Aussi il nous semble des plus importants
que l’État face preuve d’exemplarité et de
volontarisme dans la mise en œuvre des
politiques publiques de protection de la
biodiversité forestière. Nous réitérons notre
demande de conservation de 20 % des
surfaces forestières du massif de Compiègne-
Laigue-Ourscamps, plus vaste massif forestier
et plus grande zone Natura 2000 de Picardie,
en particulier pour les vieux bois / gros bois
(peuplement de plus de 150 - 200 ans), et
10% sur le reste des massifs forestiers. ll y a
donc la une réelle possibilité de dynamiser la
politique de Stratégie de Création des Aires
Protégées (SCAP) par la création de nouvelles
aires protégées (Réserve Biologique Dirigée,

Réserve Biologique lntégrale, Réserve
Naturelle Nationale, Réserve Naturelle
Régionale...).

ll nous semble des plus importants que tous
les plans et schémas régionaux en cours de
création (Plan Régional Agriculture Durable,
Stratégie de Création des Aires Protégées,
Schéma Régional de Cohérence Écologique)
se fassent avec le même désir de préservation
de notre patrimoine naturel régional.

Rendez-vous sur:

www.picardie-natu re.org/

 

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

17

° Charl’èVes '.
leH're 5- Maalame la miyu‘d're

Pour une frol'ech'oh immédiat!

du Co+eau Psemd't‘ers

Par Yves Maquiviâkevi

Picardie Nature, Vie et Paysage, le

Conservatoire des espaces Naturels de
Picardie, le Conservatoire Botanique National
de Bailleul, la Société Linnéenne Nord-
Picardie, 0mois Environnement, Chartèves
Protégeons Notre Environnement, la LPO Aisne
et l’Association des Entomologistes Picards se
sont associés pour écrire a Madame la Ministre
de l’Écologie afin d’engager dans les plus brefs
délais une procédure de protection de biotope
sur l’ensemble du coteau de Chartèves.

La lettre a Madame la Ministre ci-dessous :
Madame la Ministre,

Nous avons l’honneur d’attirer respectueuse-
ment votre attention sur la situation
préoccupante suivante.

Depuis la dernière séance du comité de
pilotage du 13 juillet 2011, la situation sur le
coteau de Chartèves n’a pas évolué, alors que
l’échéance menaçante de la fin des deux arrêtés
préfectoraux de 2001 se rapproche. En effet,
ces arrêtés instaurent à la fois le principe d’une
Réserve Naturelle Régionale mais également
le début des opérations de remembrement
préjudiciables au patrimoine naturel.

Lors de cette dernière séance du comité
de pilotage, Pierre Bayle, Préfet de l’Aisne,
annonçait l’envoi aux parties prenantes d’un
nouveau projet de protocole d’accord. ll
annonçait également que ce nouveau périmètre
nécessiterait une saisine du géomètre, pour
délimiter les nouvelles parcelles, ainsi qu’une
correction de l’étude hydraulique et de l’étude
d’impact, le Conseil général en ayant accepté
le principe de la dépense. A ce jour, toutes les
parties prenantes au comité de pilotage ont
accepté la proposition du Préfet, a l’exception
des exploitants.

Les actions annoncées visent la mise en
conformité avec les conclusions de l’étude de
2011 menée par le cabinet ECOGEE, ces

Y.Maquinghen

 

dernières nécessitant une modification du
périmètre de la Réserve naturelle volontaire de
1995. L’enquête d’ECOGEE a confirmé en 2011
le maintien qualitatif de l’ensemble du biotope
remarquable déjà présent en 1995.

Monsieur le Préfet, en tant que représentant
I’État, est chargé de faire respecter la loi, il
est dans l’obligation de prendre des mesures
conservatoires pour empêcher la dégradation
d’un biotope, patrimoine naturel de grande
valeur, unique dans le sud de l’Aisne. Ces
mesures conservatoires du fait de l’arrêté
préfectoral de 2001, devront intervenir avant
l’échéance dudit arrêté, le 13 juillet 20 13. Après
cette date, même si le Code de l’Environnement
réprimant la destruction d’espèces protégées
reste applicable, la protection du biotope
du coteau de Chartèves sera sérieusement
affaiblie. En effet l’arrêté préfectoral de 2001,
portant sur la Réserve naturelle volontaire et
celui du même jour ordonnant/e remembrement
sur le coteau, répriment toute intervention
altérant les terrains, sans que la destruction
d’espèces doive être établie.

De son côté, la Région Picardie a demandé une
Réserve naturelle plus équilibrée et équitable,
pour autant, elle n’a toujours pas engagé
ledit classement. Le classement du coteau de
Chartèves en Réserve naturelle régionale peut
être effectué par décision du Conseil Régional
si les propriétaires des terrains en sont d’accord
ou, à défaut d’accord, par Décret en Conseil
d’État. Les propriétaires n’ayant pas exprimé
leur accord, la procédure du remembrement du
coteau reste effectivement bloquée et la mise
en place de la Réserve ne peut être entérinée
que par un décret en Conseil d’État.

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

18

Cette situation de blocage risque de porter
gravement atteinte aux intérêts de chacune
des parties concernées. Un consensus dans
les délais impartis est cependant peu probable
étant donné l’attitude des exploitants.

C’est pourquoi l’action réglementaire des
mesures conservatoires, par la prise d’un
Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope,
s’impose à l’État. L’Article R411-15 du Code de
l’Environnement précise que, afin de prévenir
la disparition d’espéces protégées, le préfet
peut fixer par arrêté les mesures tendant à
favoriser, sur tout ou partie du territoire d’un
département, la conservation des biotopes.
Cette mesure est transitoire, elle peut être prise
de façon conservatoire, sans même procéder
à une enquéte publique. La non-observation
des prescriptions de l’arrêté de biotope est
réprimée du seul fait que l’habitat d ’une espéce
protégée est altéré (par exemple par des
opérations de défrichement). Cette infraction
est un délit, puni par des peines prévues à
l’Artic/e L.415.3 du Code de l’Environnement,
pouvant aller jusqu’à 9 000 euros d’amende
et six mois d’emprisonnement. l/ n’est pas
nécessaire, pour emporter la condamnation,
de démontrer que des spécimens ont été
détruits (jurisprudence confirmée par la Cour
de Cassation dans un arrét du 12 juin 1996).

Cette mesure conservatoire peut être
prise sans avoir procédé préalablement à
l’indemnisation des propriétaires, car les textes
réglementaires concernant la protection du
biotope ne prévoient aucune compensation des
propriétaires concernés. l/ faudra seulement
obtenir les avis (consultatifs) de la Commission
départementale des sites siégeant en formation
de protection de la nature et de la Chambre
Départementale d’Agricu/ture.

Depuis le début des années 1990, les
viticulteurs de Champagne tentent d’étendre
leur aire de production sur le coteau de
Chartéves, dans le Sud du département
de l’Aisne. Ce site exceptionnel pour sa
biodiversité représente l’unique biotope de
pelouse calcicole encore préservé dans de
la vallée de la Marne pour le département de
l’Aisne. La quasi totalité des autres coteaux
a été profondément altérée par l’implantation

de vignes. l/ a également été démontré que ce
site a un rôle clé dans le réseau de continuités
écologiques des derniéres pelouses calcaires
du Sud de l’Aisne.

Son importance ainsi que la présence
d’espéces protégées sont amplement
documentées par des études successives dont
la derniére (ECOGEE) en 2011, mandatée par
le Préfet Pierre Bay/e. Cette étude a démontré
la nécessité de prendre en compte un périmétre
de protection dépassant largement l’actuel/e
réserve nature/le volontaire.

L’arrété préfectoral de protection de biotope
devrait s’appliquer de façon conservatoire
sur l’ensemble du coteau, en attendant que
les questions liées au classement de la zone
protégée en Réserve Nature/le Régionale ainsi
que le remembrement soient définitivement
résolues.

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons
d’intervenir auprés de Monsieur le Préfet de
l’Aisne afin qu’une procédure de protection de
biotope de l’ensemble du coteau soit engagée
dans les plus brefs délais.

Confiant dans l’intérêt que vous porterez
à la préservation du patrimoine naturel
exceptionnel que constitue le coteau de
Chartéves et dans l’attente d’une réponse
favorable à notre demande, nous vous prions
de croire, Madame la Ministre, à l’assurance
de notre haute considération.

Associations signataires :

> Picardie Nature, Patrick THIERY

Vie et Paysages, Jacques FRANCLE T

> Conservatoire des Espaces Nature/s de
Picardie, Christophe LEPINE

> Conservatoire Botanique National de
Bai/leul, Pascale PAVY

> Société Linnéenne Nord-Picardie, Jean-
Christophe HAUGUEL

> Omois environnement, Marc Hervé RE Y
> Association des Entomologistes Picards,
Jean-Hervé YVINEC

>LPO Aisne, Simone CONRAD

> Chartéves protégeons notre environnement,
Michel RABDEAU et Alain VERRIERE

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

19

 

Y.Maquinghen

° Avis de Picaralie Nahure sur

le roje+ de SCOT de la Basse

Au omhe e+ de la Plaine [Ed'rées
Par Yvas Maquihäkeh

Picardie Nature a relevé trois éléments majeurs
discréditant ce SCOT :

1. La consommation excessive de terres
agricoles et espaces naturels

Dénoncée dans leurs avis par le Préfet, la
CDCEA, la Chambre d’Agriculture, le ROSO,
cette consommation excessive fait par
ailleurs l’objet de chiffres incohérents et oublis
majeurs, d’où il résulte que le DOG (Document
d’Orientation Générale), document en principe
juridiquement opposable, laisse la porte ouverte
à toutes les incertitudes et en devient inopérant.

Citons : Un objectif de consommation pour
le développement économique annoncé à
324 ha, alors que la somme des projets par
commune s’établit à 289 ha. Un objectif de 18
logements à l’hectare pour toutes les extensions
d’urbanisation, mais en même temps un objectif
de développer en 10 ans 1300 logements
sur 153 ha, soit un ratio surprenant de 8,44
logements à l’hectare. La mention de projets
complémentaires mais non comptabilisés,
soit « environ 100 ha » devant accompagner
le développement du POPI (Port Intérieur
Paris Oise) La consommation de grandes
infrastructures non comptabilisée et même pas
évaluée : le POPI lui-même, le projet Mageo, la
liaison routière RN2-RN31

En outre cette consommation se fait dans
certains cas au détriment des meilleures terres

agricoles de la région, et alors même que le
PADD met en avant la priorité accordée à la
revalorisation des zones d’activité existantes.
Citons ainsi le projet de centrale thermique au
gaz à Verberie, qui consommerait à lui seul 30
ha de terres classées selon le Rapport

de Présentation en Secteur 1, soit celui qui
présente les plus grandes valeurs agronomiques

Pour rappel, la loi MAP du 27 juillet 2010 vise
notamment à réduire de moitié le rythme de
consommation des terres agricoles d’ici 2020.
Pouvons-nous atteindre cet objectif avec ce
projet de SCOT ?

2. La menace que le SCOT fait peser sur les
continuités écologiques

Globalement, les continuités écologiques
traitées dans cette enquête le sont surtout sous
l’angle des connexions pour la grande faune ce
qui est très réducteur car il y a beaucoup d’autres
espèces faunistiques concernées.

ll existe pourtant une bibliographique scientifique
régionale traitant ce sujet comme l’étude réseaux
de sites et d’acteurs, non reprise ici (réseaux
de sites à chiroptères, réseau de pelouses,
passages à amphibiens, etc...) ou les études
sur le réseau de frayères à Brochet en vallée de
l”Oise. On peut citer également les continuités
pour les poissons étudiées sur l’Automne, le
couloir migratoire international pour les oiseaux
le long de la vallée de l’Oise, etc. ll y a aussi la
flore, transportée par la faune et transportée par
les inondations en vallée de l’Oise. Tout cela est
à peine évoqué, sans aucun exemple précis,
concret.

L’analyse est donc réductrice, trop partielle, trop
centrée sur la grande faune. Nous déplorons que
Le Parc Naturel Régional Oise Pays de France
soit considéré comme une menace/point faible l
De même pour la mention « Une concentration
d’espaces naturels protégés sur un petit territoire
» qui nous paraît particulièrement fausse l La
Picardie est lanterne rouge en France dans la
protection des sites à haute valeur biologique.

Nous nous étonnons qu’une telle appréciation
soit encore portée par des élus plus de 35 ans
après la promulgation de la loi n° 76-629 du 10

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

20

juillet 1976 relative a la protection de la nature
qui stipule en son article premier:

La protection des espaces naturels et des
paysages, la préservation des espèces
animales et végétales, le maintien des
équilibres biologiques auxquels ils participent
et la protection des ressources naturelles
contre toutes les causes de dégradation qui les
menacent sont d’intérêt général.

|l est du devoir de chacun de veiller a la
sauvegarde du patrimoine naturel dans
lequel il vit. Les activités publiques ou privées
d’aménagement, d’équipement et de production
doivent se conformer aux mêmes exigences.
La réalisation de ces objectifs doit également
assurer l’équilibre harmonieux de la population
résidant dans les milieux urbains et ruraux.

Aussi il nous semble des plus importants que
les collectivités fassent preuve d’exemplarité
et de volontarisme dans la mise en œuvre
des politiques publiques de protection de la
biodiversité.

De même qu’il n’y a rien dans ce projet de
SCOT sur les enjeux de conservation des
prairies pour maintenir la qualité des paysages,
la biodiversité, la limitation des crues et des
phénomènes d’érosion, la qualité de l’eau (rien
dans les objectifs eau non plus même en fond de
vallée ou près des captages) alors qu’il ne reste
plus que 2 % de l’occupation du sol en prairie.
Le territoire de la Basse Automne est un des
plus gravement affectés par la disparition des
prairies et autres milieux ouverts non cultivés.

Quant aux impacts des projets d’infrastructures
sur les continuités écologiques, ils sont tout
simplement ignorés :

> la liaison RN2-RN31, très menaçante pour
le corridor majeur inter forestier de Verberie-
Saintine, n’est absolument pas prise en compte.

> le projet de centrale au gaz a Verberie
impacterait très fortement le biocorridor
Roberval-Verberie, et en particulier détruirait la
branche sud-est vers le Mont-Cornon et le Bois-
du-Roi, branche essentielle mise en valeur par
les dernières études de terrain publiées (Étude
Tombal mai 2011, Etude AMBE sept2012).

Nous avons d’ailleurs bien noté dans l’avis du
préfet que cette branche avait bien été identifiée
par la DREAL dans la phase d’élaboration du
SCOT et qu’elle a étrangement disparue dans
les cartographies finales présentées au public.
|l convient que cette continuité majeure soit a
nouveau réinscrite sur les documents officiels
du SCOT.

Ce secteur est incompatible avec la création
d’une zone d’activité, il doit garder son statut de
terres agricoles.

3. La présence dans le SCOT du projet de
centrale au gaz à Verberie

En plus de son impact sur les continuités
écologiques et la consommation de 30 ha des
meilleures terres de la région, ce projet est
incompatible avec les objectifs de réduction
de gaz a effet de serre du territoire, mais aussi
ceux inscrits dans le Schéma Régional Climat
Air Energie (SRCAE). Le dossier technique
présenté par le pétitionnaire lors des enquêtes
publiques de l’été 2009 annoncent des
émissions a elles seules de 2.604.000 tonnes
de C02 par an, a comparer aux émissions de la
Picardie évaluée a 14.000.000 de tonnes toutes
sources confondues.

Enfin, les documents du SCOT justifient la
présence de cette centrale par une réponse «
aux besoins du bassin régional et national »,
affirmation gratuite qui n’est nulle part
démontrée, et va a l’encontre des objectifs de la
Région Picardie inscrits dans le SRCAE, créer
les conditions d’une autonomie sur la base du
développement des énergies renouvelables. |l
ne s’agit donc pas d’un projet d’intérêt général.

Compte tenu des enjeux importants relevés et
vu les manquements graves que nous avons
relevé de ce projet au sujet du respect des
règles élémentaires du Code de l’Urbanisme,
du Code de l’environnement et des incidences
sur la faune et la flore et des continuités
écologiques, Picardie Nature émet un avis très
négatif sur ce projet. Le maintien de ce projet
de SCOT en l’état obligera les associations de
protection de la nature et de l’environnement a
s’interroger sur la possibilité d’un recours devant
la juridiction administrative.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

21

° Proje+ [Eca ole au Bois ah}
Foi z Êvis Îî gicmrah‘î Nafuîe A»
chu e uiuesuye roc e
révgioh L PÎU alOrmZg—Q/illers
Par YVes Maquihâkeh

Extrait de l’avis de Picardie Nature :

Ce projet dénommé pompeusement « Ecopôle
» est une véritable ineptie en terme de
développement durable et d’aménagement
rationnel du territoire.

Avec un certain cynisme, il est présenté a la
population comme la solution pour mettre une
gestion écologique du site, alors que chacun
sait que les landes, les pelouses et les reliefs de
grès peuvent bénéficier de mesures efficaces de
gestion comme sait le faire le Conservatoire des
Espaces naturels de Picardie avec les acteurs
locaux.

Le dispositif de mesure compensatoire et
d’effacement prévu par la réglementation est ici
dévoyé et chacun des décideurs pourrait être
tenté, dans une vision non désintéressée, de s’y
engouffrer.

La meilleure façon qu’une telle installation n’ait
pas d’impact sur la biodiversité et les corridors
écologiques est de la créer ailleurs que dans un
site Natura 2000.

L’Ecopôle présenté par la société Le bois du Roi
Paysager n’a vraiment rien a faire au Bois du Roi.

Le département de l’Oise, comme le reste de
la Picardie dispose de dizaines d’hectares de
friches industrielles et de terres artificialisées.
C’est la que de telles installations doivent être
autorisées par l’État et les collectivités. C’est une
question de bon sens !

Un centre d’enfouissement de déchets dans le
Bois du Roi est incompatibles avec les diverses
politiques publiques en matière de préservation
de la biodiversité et de développement durables,
qu’elles soient intercommunales, régionales,
nationales ou européennes.

Nous nous permettons de rappeler quelques
unes des positions antérieures de l’État au sujet
de l’aménagement du Bois du Roi au travers de
deux courriers du Préfet adressés a M. le Maire

d’ORMOY VILLERS en 1993 et 1999, et, en
2011, l’avis du DREAL:

En 1993 : « Vous constaterez a la lecture du
documentsurles zones d’exploitation decarrières
de silice que la proposition de mon prédécesseur
d’exclure le secteur d’ORMOY VILLERS en
raison de la qualité environnementale du bois du
Roi a été retenue par le ministre. »

En 1999 : « Le schéma directeur du Valois a
classé le site en espace à dominante boisée
signifiant ainsi que l’objectif est de perpétuer
l’affectation dominante boisée et la qualité
des milieux naturels qui s’y développent. Les
boisements reconnus par arrêté du 30 juin 1992
sont désormais protégés par le schéma directeur
qui s’impose au POS .

ll apparaît donc, au vu des documents
d’urbanisme que le projet de M. BACOT ne peut
qu’être rejeté ».

Et plus récemment, le DREAL en avril 2011 :

« En dépit des mesures compensatoires
prévues, cette affirmation est insuffisamment
argumentée. En effet parmi les espèces
remarquables identifiées, la Véronique en épi
est exceptionnelle et menacée d’extinction en
Picardie. La destruction d’une seule station est
susceptible de porter atteinte au bon état de
conservation de l’espèce...

En conclusion, le PLU ne fait pas suffisamment
la preuve de la compatibilité du projet de centre
d’enfouissement technique avec la sensibilité
des milieux naturels. J’émets donc un avis
défavorable sur le PLU arrêté de PEROY LES
GOMBRIES ».

Compte tenu des enjeux importants relevés sur
et aux abords du site et vu les manquements
graves que nous relevé de ce projet au sujet
du respect des règles élémentaires du Code de
l’Urbanisme et des incidences sur la faune et la
flore et de leurs compensations, Picardie Nature
émet un avis très négatif sur ce projet.

Demeurant a votre disposition pour tous
renseignements complémentaires, nous vous
prions de croire, Monsieur le Commissaire-
enquêteur, en l’assurance de nos salutations
respectueuses.

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

22

° Débal' sur l'énergie = Ce que veuleM' les ONG

Par YVes Maquihâkeh

Après plusieurs mois de cafouillages et
d’annonces qui ont crispé les discussions, le
débat national sur la transition énergétique a
finalement démarré. Alors que le gouvernement
multiplie les an-nonces et les actes qui vont
a l’encontre de la transition vers un système
énergétique plus sobre, plus équitable et
moins polluant, les ONG et associations se
sont réunies pour agir et porter ensemble
14 mesures indispensables pour une vraie
transition énergétique.

Alors que l’emploi et le pouvoir d’achat sont
parmi les principales préoccupations des
Français, la transition énergétique, parce qu’elle
apporte des réponses a ces préoccupations, est
un enjeu crucial. Quand l’énergie devient plus
chère, en consommer moins permet d’amortir
le choc. Elle permettra également de réduire
les pollutions liées aux énergies fossiles et
atomiques et de nous diriger vers un avenir
énergétique plus sobre et plus équitable.

Pourtant, en parallèle du débat, le gouvernement
a pris récemment un certain nombre de
décisions qui ne vont pas dans le sens de
la transition énergétique et creusent l’écart
entre l’ambition affichée et la réalité, ce qui a

 

 

{à cohoop‘LA‘r'u'Er anac 
m 415.519
æ GREENWAŒ 1V æîîllfllflm
-. v . reseaug _.
act'onE '
9 s-  g

 

 

 

justifié l’envoi d’une lettre ouverte des ONG et
associations au Premier Ministre[1].

Parce que le débat sur la transition énergétique
doit aboutir a un vrai changement de cap des
politiques nationales, les ONG et associations
de protection de l’environnement proposent 14
mesures structurantes dont :

- une obligation de travaux de rénovation
thermique à terme pour les logements

- l’arrêt de toute nouvelle infrastructure de
transport routier ou aérien

- une décision de sortie du nucléaire et un
engagement sur un scénario aboutissant à
100% d’énergies renouvelables en 2050

- faire du financement de la transition
énergétique une priorité réelle et assumée de

la nouvelle banque publique d’investissement
(BPI).

° Condamné Pour «Voir cafi'uré 4000 grenouilles desh'ysées à. la consommah'ovs

Par Pal'rick Thierg

Par un jugement en date du 13 juillet considéré
comme définitif au 20 septembre 2012, le
tribunal de Grande lnstance de LAON a
condamné M. Alain Waroquier pour diverses
infractions : capture d’espèce protégée, pêche
en eau douce la nuit, utilisation d’engin prohibé.

Les faits se sont déroulés entre le 13 et le 17
mars 2011, pendant la migration nuptiale des
grenouilles rousses, en forêt de St Michel sur
un site loué a l’Office National des Forêt par une
société de chasse locale dont M. Waroquiez
est membre. Les agents de l’ONCFS avaient
effectué une surveillance qui leur a permis
d’intervenir le 17 mars et de surprendre M.
Waroquiez en possession de nasses prêtes a

S.Legris

 

être transportés dans une camionnette. Au total
pas moins de 4000 grenouilles avaient été ainsi
capturées.

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

23

Les techniciens de l’environnement
soupçonnaient un trafic pour alimenter les
restaurants en Thiérache et en Belgique.
Malheureusement l’enquête n’a pas permis
d’étayer ces soupçons même si la justification
par M. Waroquiez de cette capture massive
demeure peu crédible.

En effet lors de sa déposition il a déclaré que
c’était pour sa consommation personnelle, a
l’occasion d’un repas d’anniversaire pour ses
50 ans l Un sacré repas avec 8000 cuisses de
grenouilles l

Le Tribunal l’a condamné à une amende de
1500 euros. Picardie Nature et France Nature
Environnement s’étaient constitués partie civile

et ont obtenu chacun 600 euros en réparation
du préjudice subi ainsi que 500 euros au titre
de l’article 475-1 du code de procédure pénale
(prise en charge financière par le condamné de
nos frais d’avocat).

En outre le tribunal a ordonné la publication de la
décision à la charge du condamné dans l’Union
et l’Aisne Nouvelle.

La capture de grenouille rousse semble être
une tradition locale. Lire dans la presse de
l’Aisne que cette pratique peut vous exposer à
une condamnation s’élevant à 3700 euros va
certainement calmer les ardeurs des braconniers
et des filières de vente parallèle.

° Accwd .(umeux Pour un incinéra+eur ihuh'le 

Par YVes Maquihâkeh

Où est passé le bon sens pratique des Présidents
des deux syndicats de traitement des déchets de
l’Oise ?

Contre toute attente, et alors que les élus du
Beauvaisis s’accordent pour abandonner le
projet d’incinérateur de Villers-Saint-Sépulcre,
les deux présidents du SMVO et du SYMOVE
ont signé un accord devant le représentant de
l’État, Monsieur le Préfet, actant le transfert
de 20000 tonnes de déchets par an du projet
de Villers-Saint—Sépulcre a l’incinérateur de
Nogent—Sur—Oise.

Cet accord permettrait ainsi a l’incinérateur
du SMVO de retrouver un volume de déchets
a traiter alors qu’il connaît des difficultés
d’approvisionnement par la baisse de production
des déchets dans l’Oise et au Symove d’éliminer
ainsi un concurrent déja implanté a son projet
en le saturant et démontrant que c’est un projet
partenarial l Mais a quels coûts économiques et
environnementales ?

Quels sont les modes de transferts de ces
déchets ? Quel sera le volume de déchets traité
finalement ? Pourquoi persister a maintenir
ce projet alors que la population et les élus du
secteur n’en veulent plus et qu’un commissaire
enquêteur a rendu un avis défavorable ?

 

Picardie Nature dénonce cet accord et soutient
l’association Accide dans ce combat. L’urgence
est à la mise en place d’un véritable plan de
prévention de déchets sur le département de
l’Oise. Ce projet doit être abandonné l

Le comité syndical du Symove se réunira
vendredi 26 octobre pour l’approbation de
l’accord Marini-Vasselle. ll a été convoqué à 20
heures.

Picardie Nature vous invite à assister à cette
réunion qui scellera ou non l’accord passer entre
les Présidents du SYMOVE et du SMVO l

Plus de renseignement sur le site de l’association
Accide :http://www.accide.fr/

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

24

° L'avenir s'assombrü' Eaux le

froid“ Jiyæciyæérd’eur YMEO
Par YVes Maquiyxâkevl

C’est un grand pas vers l’abandon du projet
SYMEO qu’ont franchi les élus du Syndicat
Mixte Oise Verte Environnement (SYMOVE)
lors du conseil de syndicat mixte ce vendredi 26
octobre.

A l’ordre dujour était prévu un vote d’approbation
sur l’accord passé entre les deux présidents
des structures de gestion et de traitement des
déchets de l’Oise, le SYMOVE et le SMVO. Cet
accord prévoit un transfert de 20000 tonnes
de déchets entre le projet SYMEO porté par le
SYMOVE et l’incinérateur de Nogent—Sur—Oise,
géré par le SMVO.

ll n’en sera rien car les élus ont voté
majoritairement contre cet accord, dénoncé
de vive voix par les associations ACCIDE
et Picardie Nature, qui allait contre tous les
principes du développement durable.

Ainsi le projet SYMEO semble avoir pris un
sérieux coup de frein pour sa concrétisation,
une majorité d’élus du Beauvaisis estimant que
le volume déchets a traiter est surestimé pour
un coût économique sous estimé.

Picardie nature et l’association ACCIDE
dénoncent depuis le début un projet inutile au
coût environnemental non évalué et demandent
l’abandon de ce projet et la mise en place d’une
véritable politique de prévention des déchets
sur l’ensemble du département.

Plus d’information sur le site internet de

l’association ACCIDE

Rendez-vous sur:

www.picardie-natu re.org/

 

° SYMEO = vers l'abandon du

rejet une grande Vid'ot're four
Ë: associah‘oyss.

Par YVes Maquiyxâkevl

Ce mercredi 6 février 2013 restera gravée dans
les mémoires des associations de protection
de l’environnement opposée au projet
d’incinérateur SYMEO l

En effet, les élus du SYMOVE, syndicat porteur
du projet, n’ont pas renouvelé la délégation de
service publique (DSP) accordée a la société
Veolia pour la construction et l’exploitation
du projet SYMEO. Pour rappel, ce projet
consistait en la réalisation d’un centre de
traitement multifilieres des déchets, y compris
un incinérateur.

Cette DSP, qui prenait fin le 11 février n’a
donc pas été renouvelée, impossible dans ces
conditions de poursuivre le projet.

Une belle etgrande victoire pourles associations,
dont l’association locale ACCIDE qui, avec sa
présidente Agnes Clary—Wawrin, n’a pas chômé
pour sensibiliser les élus et la population locale
et démontrer l’inutilité de ce projet.

Picardie Nature avait déja dénoncé en 2011,
lors de l’enquête publique, cet empressement a
la création de nouveaux projets sans avoir une
perspective globale de prévention, de réduction
a la source, d’incitation pour une gestion
intégrée de tous les déchets produits en région.

Une page se tourne et nulle doute que les
associations vont maintenant œuvrer avec les
élus pour la réalisation d’un plan de prévention
et de gestion des déchets non dangereux sur
le département véritablement ambitieux et
réaliste car comme l’aime a rappeler Agnes,
«30% de notre poubelle n’a rien a faire dans un
incinérateur».

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

25

' Pôle découverte e‘l’ animœl'ioh hœl'ure

 

° Découvrir les animaux marins
Par Blandihe Kes‘l'ewmh. Ahimarl’n‘ce hœl'ure

Pour découvrir les animaux marins, il faut
regarder, écouter, toucher et s’amuser l Les
enfants visionnent une petite vidéo qui les
emportent a la découverte des animaux marins:
les espèces, leur milieu de vie, leurs cris, leurs
petits sont autant de choses a découvrir ensuite
autour de nos ateliers.

Animation en classe : projection vidéo suivie de
6 ateliers pour découvrir le monde, d’un atelier
pour agir et s’exprimer avec son corps, d’une
histoire pour découvrir l’écrit, et d’activités pour
percevoir, sentir, imaginer et créer.

Picardie Nature

 

Cycle 1 I Petite et moyenne section
Durée 1/2journée, plusieurs salles nécessaires
a la réalisation des ateliers, plusieurs
animateurs nécessaires.

° Décom/ev'l'e des Phoque: eh baie de Somme
Par Blandine Kes‘l’emah e‘l' Sofkie Declech, Animœl'rices NL‘I'ure

Primaires I Cycle 2 et cycle 3 et
Collèges I Cycle d’adaptation, central et
d’orientation

Sous forme de projet

A travers un diaporama commenté, les élèves
découvrent les phoques de la baie de Somme :
milieu naturel, espèces, biologie, rythme de
vie, étude et protection sont autant de notions
abordées au cours de cette projection. Dans un
deuxième temps, les élèves participent a un jeu
de réinvestissement des connaissances et un
dossier pédagogique est remis a l’enseignant.

En extérieur, les élèves s’aventurent en baie
de Somme a la découverte de l’estuaire et des
différents milieux naturels : cordon de galets,
estran, prés salés et dunes. Connaissant déjà
les mœurs des phoques dans leur milieu naturel,
ils auront déjà la capacité a les rechercher et
les observer a l’aide d’une longue vue.

C’est aussi l’occasion de rencontrer les
espèces et de mieux comprendre leur rythme
de vie en fonction des marées. Pour un projet,
la classe reçoit un dossier pédagogique conçu
par l’association sur les phoques de la baie.

Sous forme d’une animation ponctuelle

En extérieur, les élèves s’aventurent en baie
de Somme a la découverte de l’estuaire et des
différents milieux naturels : cordon de galets,
estran, prés salés et dunes. lls se familiarisent
avec ce nouvel environnement puis apprennent
a comprendre le mode de vie des phoques
pour les rechercher et les observer a l’aide
d’une longue vue. C’est aussi l’occasion de
rencontrer les espèces et de mieux comprendre
leur rythme de vie en fonction des marées.

Durée : une demi-journée par animation classe

ou extérieur.
Picardie Nature

 

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

° Découvrir e‘l’ aider la biodivarsi‘l'é
au Jardin

Peur Blandine Kes‘l’emam e‘l’ Sofkie Declercq,

Animœl’rices hæl’uœ

Primaires l cycle 2 et cycle 3 Collèges

Au fil des saisons, découvrez les animaux
présents au jardin et dans la cour de l’école :
oiseaux, petits mammifères, insectes et
autres petites bêtes. Découvrez la biodiversité
présente : les modes de vie des animaux, les
relations existant entre eux,  Apprenez ensuite
a accueillir en plus la faune sauvage au jardin ou
a l’école en construisant mangeoires, nichoirs,
ou gîtes a insectes.

Une a plusieurs animations tout au long de
l’année, en classe puis installation des abris
dans l’école, durée 1/2 journée par intervention.

° Rechercher e‘l‘ recenser la

biodivarsi‘l'é

Peur Blandine Kes‘l’emam e‘l’
Sofkie Declercç, Animn‘l’rices NL‘l'ure

Primaires l CM1- CM2 ; Collèges et Lycées

Percevoir la richesse de son environnement
quotidien en apprenant a chercher, a observer
et a être a l’écoute, les élèves ouvriront ainsi
leur chant de compétences sur l’observation
des oiseaux, des petites bêtes type coccinelles

° Une M‘I're envie, une M‘l're idée, un

C'erl' Possible I

Peur Blnhlihe Kes‘l’emah, Animal?ng hœl'ure
Si vous souhaitez réaliser un projet
pédagogique sur une thématique

particulière que nous n’avons pas encore
développée, correspondant aux objectifs de
l’association, vous pouvez nous contacter
sur : decouverte@picardie—nature.org

Nous essaierons, dans la mesure des
moyens disponibles, de nous rencontrer

ou papillons mais aussi des amphibiens. Au
cours des animations, ils perfectionneront leur
comportement d’observateur de la nature et
prendront conscience de leur rôle a jouer dans
la connaissance et la protection des espèces
sauvages. Le choix des thèmes d’étude se fera
en fonction des milieux du secteur étudié. Durée :
de une a plusieurs demi-journées d’animation
réparties sur l’année scolaire

° Le momie des ckauVes'soun's
Pour Sofkie Dedercq

Primaires l Cycle 2 et cycle 3 ; Collèges et
Lycées

A l’aide d’un atelier d’expression des ressentis,
nous dresserons le tableau des connaissances
sur ces animaux mystiques. Nous poursuivrons
par une présentation vidéo mettant en action
les élèves au travers de questionnements.
Richement illustrés de vidéos de chauves-souris
en action et de supports de qualité, les élèves
comprendront alors les besoins des chauves-
souris et le lien de certaines espèces avec
l’Homme. Un éclairage sur leur biodiversité
en Picardie permettra de présenter certaines
espèces ayant une écologie particulière parmi la
vingtaine espèces identifiées a ce jour.

Intervention en classe / Durée : demi-journée

Renseignements au 06.78.10.93.46
decouverte@picardie-nature.org

OLI

Proje‘l' Pédagogique Particulier 

afin de développer un projet pédagogique
ensemble correspondant au mieux à votre
demande. Celui-ci pourra être précurseur
afin de développer des projets de façon
permanente, sur de nouvelles thématiques.

Renseignements : Pôle Découverte Nature
et Environnement decouverte@picardie-
nature.org 03 62 72 22 50 — 06 78 10 93 46

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

27

° Plusieurs S‘I'uâes à. Pourvoir

Pur Lucie Du‘l’our

Recherche de colonies de mises-bas de
chiroptères sur le territoire d’Amiens Métropole
et sur le territoire de la vallée de la Somme (80)

t Localisation :Amiens

t Durée : stage de 3 mois

t Dates :â partir du 13/05/13

t Date limite de réponse : 15/04/13

Contexte 1 : Dans le cadre du plan d’action
régional en faveur des chiroptères de Picardie,
Picardie Nature, animateur du plan, réalise
depuis 2009 des recherches estivales de
colonies de mise-bas de chauves-souris dans le
patrimoine bâti picard. En 2013, ces recherches
se feront dans le cadre d’un partenariat avec le
Conservatoire d’Espaces Naturels de Picardie
sur un projet visant â étudier la fonctionnalité du
territoire d’Amiens métropole pour les chauves-
souris.

Contexte 2 : Dans le cadre du plan d’action
régional des chiroptères de Picardie, Picardie
Nature, animateur du plan, réalise depuis 2009
des recherches estivales de colonies de mises-
bas de chauves-souris dans le patrimoine bâti
picard. Chaque année, un tronçon de vallée
est choisi afin de prospecter un maximum de
bâtiments publics ou privés. En 2013, ces re-
cherches seront axées plus particulièrement en
vallée de la Somme entre Amiens et Abbeville.

'Profil des candidats-es connaissances
générales du groupe des chiroptères, facilités
relationnelles, pratique du terrain

'Niveau d’études : Bac+3 ou Bac+2 spécialisé
(type BTS)

'Missions : Le stagiaire « chiroptères » prendra
part â la création de méthode de recherche de
colonies de parturition (rédaction de fiches,
questionnaires, ....) et le traitement des re-tours
d’enquêtes (contact avec les propriétaires
et les communes possédant des bâtiments
potentiellement fréquentés par des chiroptères
en période estivale...).

t Conditions de travail 35h, défraiement
kilométrique, Nécessité d’avoir le permis B et
de posséder une voiture personnelle.

' Ckusse uu gibier d'eau = Lu
France deviendra—belle une
république Luhuhi‘ere 

Pur Pu‘l’rick Thierg

L’an dernier, le Ministère de l’Écologie,
sous la pression de certains responsables
cynégétiques, avait inventé la chasse
scientifique des oies pour permettre aux
chasseurs du département de la Somme de
tirer 15 oiseaux maximum. Les juristes en
particulier et tous les citoyens en général
peuvent s’interroger sur l’applicabilité d’un tel
texte réglementaire !

En l’absence d’une méthodologie scientifique
sérieuse, le Conseil d’État, la plus haute
juridiction administrative de notre pays, a
annulé, comme on pouvait s’y attendre mais
plusieurs mois après, l’arrêté ministériel
litigieux. || y a un mois, une délégation d’élus
et de responsables cynégétiques était reçue au
Ministère de l’Écologie et du Développement
Durable pour demander le même type d’arrêté.
La représentante de la Ministre, prudente,
affichait une fin de non recevoir â cette
demande.

Pour bien comprendre la situation il faut savoir
que la chasse â la hutte dans les marais est
fermée depuis ce jeudi 31 janvier 2013. Seule
reste autorisée la chasse de 5 espèces de
canards marins (Fuligule milouinan, Eider â
duvet, Harelde de Miquelon, Macreuse noire et
Macreuse brune) uniquement en mer et sur le
Domaine Public Maritime, du 1er au 10 février.
La fermeture de la chasse au gibier d’eau sera-
t-elle donc effective dans les marais depuis
la Haute Somme jusqu’aux marais arrières
littoraux ? L’association Picardie Nature en
doute, au regard des informations qui circulent
actuellement sur le site internet de la fédération
des chasseurs de la Somme et selon les
conversations que certains de ses adhérents
ont avec des amis chasseurs.

Sur le site de la fédération des chasseurs de
la Somme, rubrique « vos questions », on
découvre des informations ambiguës.

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

28

Illustration :

Question : bonjour tout /e monde par/e etme dis
autour de moi que l’on peut hutter et chasser
les oies jusqu’au 10 février dans la Somme,
est-ce que c’est vrai, pas que je sois hors la loi
après /e 31 janvier ?

Réponse de la FDC : bonjour, à ce jour la
fermeture des oies est /e 31 janvier, merci de
contacter vos associations de gibier d’eau
respectives pour plus de précision.

C’est cette phrase qui reteint l’attention de
l’association. La même formulation a été utilisée
par le passé, avec, a la clé, des tirs d’espèces
au-dela de la date de fermeture officielle.

D’autres informations circulent ces derniers
jours selon lesquelles les chasseurs pourraient
« discrètement » tirer des oies dans les marais
sans risquer d’être verbalisés par les agents
de l’Office National de la Chasse. Cette
« tolérance » se faisant avec l’approbation du
préfet. L’association Picardie Nature demande
formellement a M. le Préfet de démentir ces
rumeurs et d’avoir une communication claire
et non ambiguë sur le respect des dates de
fermeture de la chasse au gibier d’eau. La
chasse au gibier d’eau est-elle bien fermée
au 31 janvier 2013 dans tous les marais du
département ?

L’association Picardie Nature demande
également formellement a M. le Préfet de
préciser si les agents chargés de la Police
de l’Environnement recevront des consignes
claires leur permettant de verbaliser les
chasseurs qui ne respecteraient pas l’arrêté
ministériel fixant les dates de fermeture de la
chasse au gibier d’eau dans le département de
la Somme.

Picardie Nature attend bien sûr une réponse
avant le 10 février et appelle ses adhérents
et tous les citoyens sensibilisés au respect
de la tranquillité des oiseaux migrateurs a
comptabiliser les coups de fusil dans les marais
de la Somme, surtout sur la côte picarde, le jour
comme la nuit, a partir d’aujourd’hui.

° La démocra‘l‘ie m‘se eh cause
dans le défav'Î'eMeh‘Î'

Par Perrihe Derreux

M. le président du Symove (Syndicat Mixte
Oise Verte Environnement qui se charge des
déchets de l’Ouest isarien), Alain Vasselle,
choisit aujourd’hui de nier la démocratie, les
institutions et les citoyens en convoquant une
nouvelle fois, une réunion du conseil syndical,
le 14 novembre prochain.

L’ordre du jour de la réunion : Continuité du
projet & déclaration de projet.(l’incinérateur des
déchets de Villers Saint Sépulcre)

Mais ce que ne précise pas l’ordre du jour, c’est
que le vote induira les 3 points suivants :
'Validation du protocole SMVO/SYMOVE et
permettre au président de rédiger les actes
nécessaires a la mise en place de l’accord
Malgré le refus des les élus du Symove le
26/10/12

'La déclaration d’intérêt général du projet !
Malgré l’avis défavorable du commissaire
enquêteur sur le projet

'La mise en conformité du POS de Villers Saint
Sépulcre ! : Malgré le refus du conseil municipal
de Villers St Sépulcre

M. Vasselle contourne ainsi, non seulement, la
décision du 26 octobre dernier, mais également
celle des élus de Villers St Sépulcre sur la
modification du POS, et fait abstraction de
l’avis défavorable remis par le commissaire
enquêteur dans ses conclusions sur l’enquête
publique portant sur le projet SYMEO.

C’est un véritable déni de démocratie ! Lire la
suite http://www.accide.fr/resources/ACC|...
Comment ce Monsieur peut-il décider de
l’avenir du département en faisant fi des
décisions prises démocratiquement ?

Picardie Nature, par la voix de sa section
Oise, réclame aujourd’hui un débat ouvert sur
la question des déchets dans le département.
Nous pouvons devenir un département
exemplaire, cela prendra du temps mais ne
sera possible que si nous pouvons compter sur
nos élus et leur honnêteté intellectuelle (et leur
courage).

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

29

° Colin e rendu ale l'assemblée générale ale la Sec‘h‘oh Oise alu il

décent re 2,042,
Par Pewihe Dereux, Présidewl'e

Chers Isariens,

Une excellente année a tous sous le signe de
l’environnement et du développement durable,
La réunion a lieu a l’Ecospace de Beauvais de
18h a 20h.

1 - l’organisation de la section Oise est mise
en place. Il est décidé d’instaurer une réunion
toutes les 6 semaines, le planning est le
suivant : 30/01/13 13/03/13 24/04/13 L’AG de la
section Oise aura lieu le 16 02. Cette AG aura
probablement lieu a l’Ecospace de Beauvais de
14h30 a 16h30 - nous vous repréciserons cela
très vite.

Le 23 03 13 va avoir lieu l’AG de Picardie Nature
et nous aurons la chance de les recevoir dans
notre département. Alain Crochet s’est chargé
de trouver une salle assez grande pour recevoir
tous les adhérents. La réunion aura donc lieu a
la salle des fêtes de Breuil le vert. Un espace
sera spécialement dédié a notre département
il nous faudra en discuter lors de la prochaine
réunion.

Nous avons ensuite fait le point sur l’activité
de la section Oise - l’aspect développement
durable notamment par la crise que traverse
le département concernant sa gestion des
déchets a pris bcp de place ces derniers temps
et nous voudrions rassurer les adhérents - la
section Oise ne traite pas seulement ces
sujets. Cependant je tenais a préciser que
ce sujet avait été largement abordé lors de
L’AG extraordinaire de cet automne car les
personnes présentes étaient essentiellement
intéressées par ce sujet.

Nous choisissons donc d’organiser la section
en ’pôles’ - je serai le pôle développement
durable et Alain Crochet représentera le pôle
’faune flore’ - cela je pense va nous permettre
de mieux dialoguer sur tous les sujets.

Nous souhaitons donner a la section Oise
une impulsion très positive c’est pourquoi
nous allons être présents sur les événements
majeurs organisés dans le département et nous
aurons besoin de vous pour représenter les

F.Frenois

tl

vousprrs n eurs
Meilleurs vœux l
pour la nouvelle année

l Vivons la Nature l

 

 

couleurs de Picardie Nature. À venir:

1/ La fête de la nature et du développement
durable qui se déroulera a Beauvais le 7 avril -
nous prévoyons de nous y inscrire massivement
pour pouvoir organiser un mini village Picardie
Nature très représentatif de la richesse de
l’association et de ses adhérents.

Jacques Leraille des Amis du Bochet s’inscrira
donc et proposera une activité de fabrication de
nichoirs, Catherine Lawnisack des Jardi’naturel,
Agnès Wawrin pour l’Accide et les alternatives
déchets et le stand de picnat qui apportera une
info généraliste. Les inscriptions sont en cours
et si vous êtes intéressés n’hésitez pas a nous
en faire part. Inscription auprès du Conseil
Général de l’Oisejusqu’au 01 02 13

2 I Le 8 Mai 2013 - Fête des Jardins dans la
commune de Aux Marais a quelques kms De
Beauvais. Manifestation où se déplacent plus
10 000 personnes...

3l Début Juin 2013 - Oise Verte et Bleue a la
Neuville en Hez, manifestation importante du
CG Oise dans cette commune.

Nous comptons sur vous tous pour être force
de proposition pour animer les stands mais
également pour venir les tenir. Nous devons
faire de l’environnement un sujet incontournable
dans notre Département.

Aussi si vous avez connaissances d’autres
évènements, que vous y participez... n’hésitez
pas a prendre les couleurs de Picardie Nature
et surtout a nous en parler pour que vous

Lettre d'information Picardie Nature Mars 2013

30

puissiez valoriser vos actions et médiatiser
l’évènement.Enfin je souhaitais remercier les
bénévoles Martine et Jean-Marie qui ont tenu
le stand lors du salon du livre de Creil ainsi
que les bénévoles qui sont venus nous aider
(Mathieu, Jacques des Amis du Bochet, Agnès
de l’Accide, Eric des Ateliers de la Bergerette)
sur le stand a Beauvais lors de la semaine de
réduction des déchets. C’est important d’être
présents.

Lors de la prochaine réunion de bureau qui
se déroulera le 30 O1 13 nous aborderons
l’organisation de L’AG de la section. On abordera
également les événements sur lesquels nous
devons être présents et si des bénévoles qui ne
font pas partis du bureau souhaitent se joindre
a nous pour nous faire part de leurs questions,
remarques, propositions, besoins, difficultés...
Pour tenir un stand nous sommes intéréssés

° Assemblée générale t samedi 13 mars 1043

Par Rousseau Dominique

Rendez-vous le 23 mars:

Salle des fêtes « du Grand Air»
Rue du Grand Air

Breuil-le-Vert (60)

(a proximlité de Clermont)

F.Frenois

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE PICARDIE NATURE

 

neassina "39 ’"ü

Sauna: fins
du Grand-Air

RuedesCharpentleys

Rue du Grand AI! R. du Mwlm

Breuil-Le-Vert

 

Programme de la journée

'9h30 - Rendez-vous à la salle des fêtes pour
deux sorties natures au choix (pour ceux qui le
souhaitent) :

- au Marais de Sacy

- balade en forêt de Hez

40h00 - Animation sur l’agroécologie

42h30 - Pique-nique sorti du sac a la salle des
fêtes

'Ordre du jour de l’Assemblée Générale
43h30 - Accueil des adhérents et personnalités
invitées.Échanges avec les associations
membres.

'14h00 - Ouverture de l’assemblée générale
ordinaire, et présentation du rapport moral.
'4h30 - Rapport d’activité, rapport financier,
rapport du commissaire aux comptes et votes.
46h15 - Élection au conseil d’administration.
46h30 - Pause de 15 minutes, discussion avec
les responsables d’activités autour d’un verre.
46h45 - Présentation du projet d’activités 2013.
'17h30 - Clotûre de l’assemblée générale et pot
de l’amitié.

'Si ce n’est pas déjà fait, pensez a renouveler
votre adhésion pour 2013.

Pour le trajet, pensez aussi au covoiturage !

Covoiturer, c’est écologique, économique et
convivial ! Notre fédération, France Nature
Environnement, a m is en place un site
internet de covoiturage. Rendez vous sur
http:Ilcovoiturage.fne.asso.frl

Lettre d’information Picardie Nature Mars 2013

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° Mobili‘l'és de demain, Se déplacer e‘Hrahs‘er'er moins, mieux, M‘I'remewl’!
Par Florence Fréym‘s, Assirl'awl'e de commuysicæl'c‘oys

Entre pollutions, territoires grignotés et
importations massives de carburant, les transports
pèsent lourd sur notre environnement, notre
santé, notre économie et notre bilan énergétique.
La crise actuelle exacerbe ces pressions mais elle
constitue aussi une opportunité de réexaminer
nos façons de nous déplacer. Des mobilités bien
pensées concourent à la vitalité économique, au
respect de la nature et au bien-être des individus.

Les 4 et 5 avril 2013, acteurs institutionnels,
associatifs, syndicaux, économiques se
retrouveront à l’initiative deFrance Nature
Environnement pour débattre des mobilités de
demain et élaborer des propositions concrètes.

Rendez-vous sur :

www.picardie-nature.orgl

MOBILITÉS
DE DEMAIN

SE DÉPLACER ET TRANSPORTER
MOINS, MIEUX, AUTREMENT

 

Environnement

Quatre grandes questions guideront nos réflexions :
' Quelles énergies pour quelles mobilités ?

' Quelle gouvernance pour un service
d’intérêt général ?

' Quelle marge de manœuvre pour agir sur
la demande en mobilités ?

- Les mobilités à quels coûts ?

Ouvert à tous, un Village des mobilités réunira
associations, collectivités locales et entreprises
travaillant sur cette thématique, ancrée dans
notre quotidien. Des ateliers et démonstrations
nous inviteront à changer nos habitudes de
piéton, de cycliste ou d’automobiliste. France
Nature Environnement vous convie à ce moment
d’échanges et de rencontres, co-organisé avec la
FRANE, fédération de la région Auvergne pour la
nature et l’environnement.

ÉTUDIER - AGIR - SENSIBILISER

Association régionale de protection de |a Nature et de I’Environnement
membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l’Écologie et de l’Éducation Nationale
Picardie Nature - 1 rue de Croÿ - BP7oo1o - 80097 Amiens cedex 3 - Tel. 03 62 72 zz 5o
contacttàpicardie-nature.org - www.picardie-nature.org
Association loi 1901 déclarée en préfecture le 04 mars 1970 Siret 381 785 120 00019 - APE 91042 - Imprimé sur papier recyclé