l.“ ormœl’: 0M Novembre 2012 A Noter... > Renforcez l’ éducation à l’ environnement en participant aux EEDD cf p33 > 8 décembre 20l2 Inscrivez-vous à la «formation animateur bénévole p32 ° sommaire - Editorial - Pôle Observatoire Assemblée Générale A . - Pole Protection SAMEDI 23 MARS 2013 CIGTmOÛÏ de llolse - Pôle Découverte et animations nature - Association
- Edito p O9 - 2012, année (noire l) de la gestion des déchets en Picardie et de la mobilisation de citoyens 0 Pôle Observatoire p 10 - Bilan du stage de perfectionnement et de la journée d'études sur les papillons du 4 et 5 août 2012 p 11 - Bilan du stage sur les continuités écologiques p 12 - Bilan du stage thématique Orthoptères - 11 et 12 août 2012 p 12 - Retour sur le week-end Thématique « comprendre et apprendre le monde silencieux des chauves-souris » - 15 et 16 septembre 2012 p 13 - Stage de perfectionnement etjournée d'étude sur les « Odonates » : Bilan du week-end du 28 et 29 juillet 2012 p 14 - Concilier développement éolien et biodiversité : appel à recenser les Vanneaux et Pluviers p 15 - Echouage d'une Tortue luth... des nouvelles de la tortue p 17 - Succès de la première conférence régionale des naturalistes p 18 - Localisation des secteurs routiers mortels pour les amphibiens p 19 - Session de stages d'initiation naturaliste 2013 - Pôle Protection p 20 - Dernières nouvelles de la colonie de phoques p 21 - Des phoques à la hutte... p 22 - Suivi des phoques relâchés en 2012 p 22 - 10 Phoques veaux-marins ont retrouvé la mer p 24 - Que faire en cas de découverte d'une Chauve-souris ? p 24 - 1°“ Refuge pour les chauves-souris pour l’Oise à Hermes - Pôle Développement durable p 26 - Picardie Nature avec les associations de l’Oise contre un projet de centre d'enfouissement de déchets à Ormoy Villers. p 27 - Tous à la Goodfoodmarch avec Novissen pour lutter contre les 1000 vaches ! p 29 - Décharges sauvages, Amiens : plus de 10 tonnes de déchets enlevés par des étudiants! p 29 - Partenaires techniques : Cours de jardinage de Gilbert Cardon à Mouscron p 30 - Nouvel incendie au centre d'enfouissement des déchets de Nurlu ! p 31 - Incendie de Nurlu : plainte pour mise en danger d'autrui et rejet atmosphérique de substances toxiques - Pôle Découverte et Animation nature p 32 - Formation et rencontre bénévoles animateurs samedi 8 décembre p 33 - Animation nature en chiffres : p 33 - Les échanges sur l’EEDD en Picardie ont commencé l p 34 - Assises Régionales de l'Éducation à l'Environnement p 34 - Les projets avec clicnat pour les scolaires ont commencé p 35 - Découvrir les continuités écologiques en s'amusant ! Agora. p 36 - Sorties 0 L’Association p 36 - Compte rendu de l'assemblée générale de la Section Oise du 22 septembre 2012 p 38 - La boutique en ligne ouvre ses portes au Père Noël ! La Lettre d'information est éditée par Picardie Nature. Les articles sont aussi parus sur internet : www.picardie-nature.org Picarde Nature -1 Rue de Croÿ - BP 70 010 - 80 097 AMIENS Cedex 3 Directeur de publication : Patrick THIERY - Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN Conception et mise en place : Florence Frénois Crédits Photographiques : Picardie Nature - Photo de couverture : Claudy Lesage Tirage 1248/5 : 700 exemplaires - Diffusée gratuitement — Date de parution : Novembre 2012 - IPNS
Par quoi voulez vous qu’on débute... la longue liste des installations et des projets qui préoccupent Picardie Nature, ses associations membres et d’autres associations de citoyens inquiets de la tournure que prennent les événements? Je vous invite à un tourd'horizon de ce qui peut apparaître comme des dysfonctionnements de notre société dans le domaine des déchets en Picardie : industriels ou I.’incinération de déchets l’histoire d’une vieille installation située à Vendeuil dans I’Aisne. Une société achète un ancien four a chaux pour le reconvertir en incinérateur de déchets industriels dangereux. Plusieurs associations (France Nature Environnement, Association de Lutte pour l’Environnement en Picardie, Vie et Paysages, Picardie Nature), la commune de Vendeuil, les communes environnantes et des riverains se sont alors engagés, dés 2006, dans un combat juridique long et difficile, aussi bien devant les juridictions pénales pour exploitation sans autorisation et non respect des mises en demeure préfectorales que devant les juridictions administratives. 1.041, armée (Moire l) Je la e‘? ale la mobilisafloh de cc a Par Pa+rick Tkierg, Président‘ e Picardie Nature îesflovs des déchet‘: eh Picardie o eh: De ces actions (des dizaines de pages de mémoire et de jugements), aux multiples rebondissements, il faut retenir l’annulation par le tribunal Administratif d’Amiens, en avril 2009, de l’arrêté préfectoral de juin 2006 autorisant l’incinération de déchets industriels ainsi qu'un << incident >>, un rejet de dioxine en 2010 au-dela des normes autorisées. Vous pourriez croire naïvement que ces deux évènements signent la fin de cet incinérateur dangereux pour l’environnement et pour la santé humaine. Et bien non ! La société ARF et l’Etat ont fait appel de ce jugement. La Cour Administrative d’Appel de Douai a confirmé, en juin 2011, l’annulation de l’autorisation préfectorale, après avoir pris une décision en juin 2010 assez remarquable. En effet les juges de la Cour Administrative ont demandé a l’industriel et au Ministère de l’Ecologie de produire << tous éléments de nature a permettre a la Cour de déterminer si l’intérêt général justifie que l’installation en cause puisse continuer a fonctionnerjusqu’a ce qu’une nouvelle autorisation soit délivrée >>. En clair les juges voulaient savoir s’ils pouvaient décider de faire stopper l’incinérateur sans porter atteinte a l’intérêt général. Ni l’industriel ni le Ministère n’ont apporté le moindre élément de preuve que l’installation était d’intérêt général et, un an plus tard, en juin 2011 la décision de la Cour Administrative est tombée. A ce stade les associations, les élus locaux et les riverains devraient se sentir soulagés : bientôt plus de risque d’émission de dioxine ni d’explosion (une en 2011). Et bien non ! Le préfet, tenace, autorise, a titre provisoire, la poursuite de l’activité en signant, en septembre 2011, un arrêté de mise en demeure enjoignant la société ARF de déposer une nouvelle demande d’autorisation dans un délai de 3 mois. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 3
Picardie Nature et la commune de Vendeuil, tenaces également, engagent donc un recours en annulation en septembre 2012, contre cet arrêté préfectoral au motif que le Préfet ne peut autoriser provisoirement une activité s’il ne justifie pas d’un intérêt général. Vous l’avez compris, l’usure et la complexité des procédures administratives et juridiques peuvent avoir raison des associations et des citoyens qui se mobilisent. Mais il ne faut jamais baisser les bras quand vous avez la certitude de défendre, a certains égards, l’intérêt général. Le projet d’incinérateur de Villers Saint Sépulcre dans |’Oise ou |’histoire d’un bazar politique autour des déchets ménagers produits par les isariens (habitants de |’Oise). En novembre 2009, l’association ACCIDE lance un appel pour la soutenir dans son combat contre un 2ème incinérateur de déchets ménagers dans ce département. Voila en quelques mots comment, a l’époque, Agnés Wavrin, la présidente, nous présente ACCIDE: Des citoyens qui comme vous, se sentent concernés par ce projet d’incinérateur. Nous ne pouvons rester indifférentface a un choix qui nous engage pour 20 ans et dont les répercussions sont multiples sur notre santé, celle de nos enfants, notre environnement, nos impôts! C’est maintenant qu’il faut agir, lorsque l’incinérateur sera construit il sera trop tard. Non !, l’incinération n’est pas le bon choix. Le combat contre l’incinérateur passe par une prise conscience que la problématique n’est pas comment éliminer nos déchets, mais comment les réduire. Le “déchet" représente un business important, et ces grands industriels qui se partagent ce marché n’ont pas envie de voir le volume des déchets diminuer. Et malheureusement aujourd’hui, en France, le choix de nos élus se fait encore trop souvent sur un choix de facilité. ACCIDE est devenue, depuis, une des associations adhérentes de Picardie Nature et nous lui avons apporté notre soutien dans des moments clés : manifestations d’opposition au projet devant la préfecture, organisation d’une conférence, a Beauvais, avec Dany Dietman, élu alsacien pragmatique et efficace dans le domaine de la réduction des déchets (et de la redevance payée par les habitants de sa communauté de communes des Portes d’Alsace), participation a l’enquête publique en aout 2011, etc... Pour mieux comprendre le contexte, schéma- tiquement, il faut savoir qu’a la base le Conseil Général de |’Oise (de gauche) ne voulait pas entendre parler du projet d’incinérateur porté par M. Vasselle, sénateur UMP (de l’opposition). Le département a donc élaboré un PDDEMA (Plan d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés) << évacuant >> le projet d’incinérateur mais ne prévoyant pas, semble-t-il, d’alternative en termes de capacité de traitement et de stockage de déchets. Peu de temps après la signature du PDDEMA, le préfet de |’Oise attaque le plan devant le Tribunal Administratif d’Amiens et demande son annulation. S'ensuivent plusieurs rebondissements en 2012. En février, le Tribunal annule le PDDEMA, les élus du Conseil Général de |’Oise doivent revoir leur copie. Dans l’attente d’un nouveau plan, c’est celui de 2005 (obsolète) qui est remis en vigueur (règle de droit). Celui-ci prévoyait justement la construction d’un 2éme incinérateur. Le préfet a << déblayé le terrain >>, il pourrait ainsi donc signer Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 4
un arrêté autorisant le projet. Le ciel s'assombrit alors pour les associations de protection de l'environnement. En février également, les conseillers municipaux de Villers Saint Sépulcre, s'opposent, majoritairement au projet du maire de cette commune de réviser le Plan Local d’Urbanisme qui permettrait de construire l'incinérateur dans une zone d'activité. La, le ciel s’éclaircit pour les associations de protection de l'environnement. Puis nous apprenons que Philippe Marini, sénateur-maire de Compiègne s'inquiète des problèmes d'approvisionnement de l'incinérateur de Nogent, géré par le SMVO (Syndicat de la Moyenne Vallée de l'Oise) qu'il préside. Il verrait d'un bon œil le transfert d'une partie des déchets gérés par le SYMOVE (l'autre syndicat traitant les déchets dans I’Oise), donc remet clairement en cause, a première vue, la construction d'un second incinérateur ! Le ciel s’éclaircit encore un peu plus pour les associations de protection de l'environnement qui n'arrêtent pas de dire que les incinérateurs sont des aspirateurs a déchets etqu'ils ne fonctionnent bien que lorsqu'on produit suffisamment de déchets! Le 28 juin, le CODERST (conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) sur lequel s'appuie le préfet pour prendre ses décisions, a décidé d'ajourner sa décision concernant le projet d'incinérateur a Villers Saint Sépulcre. Le 22 octobre, on apprend dans le Courrier- Picard qu'un accord a été passé entre M. Marini, sénateur-maire de Compiègne et M.Vasselle, sénateur et porteur du projet de 2éme incinérateur pour que le Symove qu'il préside envoie des déchets a l'incinérateur de Nogent afin qu'il puisse fonctionner correctement. Le tout sous la bienveillance de M. Le Préfet : << Un protocole d'entente a été signé le 8 octobre, en présence du préfet, pour optimiser la future coexistence de deux incinérateurs dans l'Oise. Les signataires sont Philippe Marini, président du syndicat SMVO gérant l'incinérateur de Nogent-sur-Oise, et Alain Vasselle, président du Symove qui défend la construction d'un second incinérateur a Villers-Saint-Sépulcre. Le comité syndical du Symove se réunira vendredi 26 octobre pour l'approbation de l'accord Marini- Vasselle. Il a été convoqué a 17 heures, et finalement repoussé a 20 heures. >> Le 26 octobre, dans la salle de réunion, des bénévoles d’ACClDE et de Picardie Nature se sont mobilisés pour montrer aux élus leur détermination. Leur sérieux pendant la séance de vote, très tendue vous pouvez l'imaginer, sera apprécié de Caroline Cayeux, maire UMP de Beauvais, opposée au projet d'incinérateur de M. Vasselle. Résultat du vote : 53% des élus du SYMOVE se prononcent contre l'accord ! Beaucoup d'émotion ressentie par Agnès Wavrin, la présidente d’ACClDE qui n'a pas ménagé sa peine dans ce dossier depuis 2 ans. Mais tout reste a faire ou presque dans l'Oise : Fusionner les deux syndicats chargés de la gestion des déchets comme le suggère les associations et des élus Elaborer un plan de gestion des déchets ménagers (ou PDPGDND, Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux, telle est la nouvelle appellation) ambitieux qui réglera le problème, réel, des capacités de traitement dans ce département. Sensibiliser davantage les élus de l'Oise, du Conseil Général aux communautés de communes, a la réduction des déchets, en allant voir ce qu'a fait Dany DIETMAN, précurseur en France dans ce domaine (puissent-ils lire cet éditorial !). L'incendie du CET de Nurlu ou comment recouvrir les déchets ménagers avec des RBA Samedi 8 septembre un incendie est en cours sur le site de Nurlu dans la Somme. Ce Centre d'Enfouissement Technique de déchets ménagers géré par l'entreprise COVED est l'objet de toutes les attentions de la part des membres de l'association dénommé désormais: << Protégeons la Vie en Haute Somme >>, adhérente de Picardie Nature. Sa présidente, Dominique Deboes, se Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 5
rend sur place et constate que le casier en cours d'exploitation est en flamme. Des camions de pompiers arrivent de Péronne, Moislains, Amiens |_'incendie est spectaculaire, il est visible jusqu'à Péronne situé a 10 km. Il ne sera éteint que le lendemain. Le 13 septembre, dans un courrier adressé au Préfet, Dominique Deboes demande une réunion d'urgence de la Commission de Suivi du Site (où siège son association et Picardie Nature, représentée par Jean-Paul Lescoutre, vice- président) ainsi que la fermeture immédiate de cette Installation Classée Pour l'Environnement pour plusieurs raisons : - plusieurs arrêtés de mise en demeure suite a des observations de la DREAL en 2011 et dont les prescriptions ne sont pas respectées. - problématique des RBA (résidus de broyage de l'automobile) que nous soulignons depuis longtemps, et non encore résolue. Lors de la dernière CLIS, nous avons notamment insisté sur la dangerosité de cette pratique consistant a faire de ces déchets un << matériau de recouvrement >>. - incapacité de l'exploitant a gérer les lixiviats conformément aux engagements initiaux. - tonnages extérieurs excessifs qui obèrent les capacités ultérieures d'enfouissement pour notre département et non-conformes aux arrêtés préfectoraux successifs. Que sont ces fameux RBA ? Les RBA sont constitués de morceaux de plastique, métal et caoutchouc. Leur combustion est génératrice de nombreux effluents gazeux toxiques tels que des oxydes de carbone, des oxydes d'azote, du dioxyde de soufre, des acides chlorhydrique et cyanhydrique, du sulfure d'hydrogène, des composés organiques volatils (COV, considérés comme cancérogène) L'exploitant les utilise comme un matériau de recouvrement, il en fait venir 14 000 tonnes par an! Dans les CET accueillant des déchets ménagers, ceux-ci doivent être régulièrement recouverts de matériaux, généralement inertes pour réduire notamment l'envol de sacs plastique et l'accès aux laridés et corvidés. A Nurlu aucune attestation ou certificat de conformité n'a jamais été transmis lors des réunions de la CLIS (commission locale d'information et de surveillance) pour ce qui constitue en réalité un déchet, mais, qui échappe curieusement au paiement de la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes), comme sont soumis tous les autres déchets l La dangerosité de cette pratique est connue, nos deux associations l'avaient déjà signalé lors des réunions de la CLIS. Le 12 septembre, nos deux associations déposent une plainte a la gendarmerie de Péronne pour mise en danger d'autrui et rejet atmosphérique de substances toxiques. Le 29 septembre, le préfet ne répond pas positivement a notre demande de fermeture provisoire du site. Il publie néanmoins un arrêté préfectoral portant sur l'interdiction d'utiliser les RBA comme matériaux de recouvrement et l'obligation de l'exploitant de fournir des résultats d'analyses de l'air (en particulier concernant des taux de dioxine, furanes, HAP et PCB) LemairedeNurlu avaitminimisélesconséquences de cet incendie et assuré qu'aucune pollution n'était a redouter. Les services de I'Etat n'ont pas empêché l'apport de RBA sur le site pendant plusieurs années malgré les protestations d'une association locale. Aujourd'hui on << ouvre le parapluie >>. Gravité de l'incendie ? Plainte des associations ? Prise de conscience tardive de la part des autorités ? Vous l'aurez compris, l'inertie est souvent présente dans le domaine de la préservation de Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 6
l'environnement etde la santé humaine en France. N'attendons pas de miracle, Il faut être présent dans les commissions de surveillance, être le poil a gratter de I'Administration et des élus locaux, agir en citoyens responsables et dénoncer dans les médias les dysfonctionnements. Le centre de stockage de déchets non fermentescibles peu évolutifs ou comment s'y retrouver sur la nature des déchets enfouis quand on ne sait pas non plus quels sont les réels besoins non exprimés par les industriels. Le 10 juillet 2010 le préfet de l’Oise accorde a la Société GURDEBEKE une autorisation d’exploiter un centre de stockage de déchets non fermentescibles peu évolutifs d’une capacité maximale de 1.820.000 m3 et de surface de 8 hectares sur le territoire de la Commune d’Hardivilliers dans l’Oise. Deux éléments du dossier attirent rapidement notre attention : > Le volume considérable autorisé et la nomenclature utilisée pour désigner l’lCPE et la nature des déchets qui y seront accueillis. Nous décidons donc d’engager un recours en annulation devant le tribunal Administratif d’Amiens, parallèlement au recours engagé par la ville de Breteuil et I’ADEBA (Association de défense de l’Environnement de Breteuil et des Alentours) qui adhérera a Picardie nature en 2011. En ce qui concerne le volume, selon le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés de l’Oise (PDEDMA Oise) sur lequel nous nous sommes basés, 152.885 tonnes de DIB (Déchets Industriels Banaux) ont été enfouies en ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) au cours de l’année 2006. Le centre d’HARDlVlLLlERS, a lui seul, disposerait d’une capacité d’enfouissement de 150.000 tonnes de DIB par an sur une période de 21 ans. Celui-ci viendrait donc doubler la capacité de stockage de DIB dans l’Oise ! Une telle capacité nous apparaît donc démesurée. Nous l’argumentons dans le mémoire en annulation que nous déposons auprès du Tribunal Administratif d’Amiens. Le Préfet de l’Oise nous rétorque alors que le PDDEMA n’est pas le document de référence pour déterminer les volumes de déchets a traiter et iljustifie la taille du projet en s’appuyant sur les << besoins exprimés par les industriels a une échelle inter régionale >>. Nous demandons alors au préfet de nous fournir le document recensant les besoins exprimés par les industriels a une échelle inter régionale pour reprendre son expression. Pas de réponse dans un délai de 2 mois, relance et toujours pas de réponse. Devant le silence du Préfet de l’Oise, nous saisissons la Commission nationale d’Accès aux Documents Administratifs qui, par un avis rendu le 17 novembre 2011, nous a signifié que << la préfecture de l’Oise a informé la commission de ce que le document sollicité n’existait pas, et qu’elle ne détenait pas les informations correspondantes qui seraient relatives a l’environnement au sens de l’article L. 124-2 du code de l’environnement >>. Cette affirmation, pour le moins déconcertante, constitue une confession pure et simple du manquement du Préfet de l’Oise et des services environnementaux a leurs obligations ! Quelle opacité ! Aujourd’hui, non seulement nous ne savons pas pourquoi un tel volume a été autorisé mais nous n’avons aucune information sur la provenance des déchets. En ce qui concerne la nature des déchets traités, l’arrêté du Préfet de l’Oise en date du 16 juillet 2010, mentionne que l’installation projetée par la Société GURDEBEKE relève de la rubrique n° 167 b de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Hors le décret n° 2010-369 du 13 avril 2010, modifie la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. |_’activité autorisée par l’arrêté litigieux relève désormais des rubriques 2716 et 2760 de la nouvelle nomenclature qui décrit autrement les déchets. En publiant son arrêté le préfet s’est appuyé sur une réglementation obsolète et vous noterez que 3 mois se sont écoulés entre l’entrée en vigueur du Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 7
décret modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement et la prise de l’arrête litigieux. Le Préfet de l’Oise a disposé d’un laps de temps on ne peut plus suf- fisant pour procéder a la modification dudit arrêté. Ce qui esttrès gênantdans cette situation c’estque le décret n° 2010-369 du 13 avril 2010 relatif a la modification de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement abroge la rubrique 167 b, instaure les rubriques 2716 et 2760, mais n’établit en aucun cas une quelconque équivalence entre ces rubriques. En clair, cela veut dire que nous ne savons pas quels types de déchets sont finalement autorisés sur le site d’Hardivilliers. Vous l’aurez compris, le centre de stockage fonctionne aujourd’hui, dans l’attente d’une décision du tribunal Administratif, sans que l’on sache précisément quels sont les besoins nécessaires en installation de stockage en Picardie, quelle est la provenance des déchets, quelle est la nomenclature utilisée précisant la nature des déchets finalement apportés. Et tout ça a proximité d’un captage d’eau potable, identifié comme << captage prioritaire >> par les autorités. Ne trouvez-vous pas que la ville de Breteuil, I’ADEBA et Picardie Nature ont raison de se mobiliser? L'impossible résorption des décharges sauvages de matériaux issus pour la plupart de l'artisanat et du BTP. Depuis deux ans dans la Somme et en périphérie d’Amiens des décharges sauvages ont vu le jour. Constituées en grande partie par des déchets inertes issus de la construction, elles grandissent chaque mois un peu plus. Dans le cadre de la démarche << Sentinelle de l’environnement >> nous avons engagés les premières actions en 2011 auprès des maires des communes concernées (chargés de la police de l’environnement sur leur territoire) et du Préfet de la Somme. Interpellé régulièrement par les adhérents qui nous avait signalé ces dépôts sauvages et ne voyaient pas d’amélioration, notre chargé de mission, Yves Maquinghen a effectué de multiples relances. Le sujet a même fait l’objet d’une page entière dans le Courrier Picard le 15 mars 2012. Un an après nous avons fait l’amer constat que chacun se renvoyait la balle et qu’aucune solution satisfaisante n’émergeait réellement. Nous avons donc décidé en mai 2012 de déposer 4 plaintes contre X pour violation des articles L. 541-22 et L. 541-30-1 du Code de l’Environnement constituée par l’exploitation sans autorisation d’une décharge de déchets inertes. Soyons réalistes, nous engageons une action en justice parce que les autres moyens utilisés se sont avérés inopérants. Pouvons-nous espérer une résorption de ces décharges en 2013 ? Probablement pas, les instructions sont longues et incertaines. Les adhérents qui nous signalent de tels dépôts et s’impatientent de les voir disparaître doivent absolument continuer la démarche << sentinelle de l’environnement >> proposée par Picardie Nature. Elle a le mérite au moins de recenser ces dépôts, d’analyser leur contenus et de faire prendre conscience que les prochains plans départementaux de gestion des déchets du bâtiment (2013 pour le département de la Somme) doivent bien intégrer la problématique de ces déchets dont une partie part dans la nature par facilité ou parce que la mise en déchetterie est payante. Les donneurs d’ordre des collectivités pour la réalisation de travaux pourraient aussi se pencher intelligemment sur le devenir des déchets produits par les entreprises retenues dans le cadre des procédures d’appel d’offre. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 8
Un projet d'installation de traitement de déchets du bâtiment dans un milieu naturel rare alors que des surfaces de friches industrielles attendent une « reconversion » La mobilisation des associations de protection de l’environnement contre le projet du bois du Roi sur la commune de Péroy les Gombries a débuté en mars 2012 quand le maire de cette commune a publié la révision du Plan Local d’Urbanisme pour permettre la création d’un centre de traitement et de stockage de déchets après réouverture d’une carrière de silice, dans le bois du Roi sur un milieu naturel rare, une lande. Vous lirez dans ce numéro un article sur une manifestation de protestation organisée le 29 septembre dernier à Ormoy Villers, une commune voisine qui veut également réviser son PLU pour autoriser l’installation du centre d’enfouissement de déchets. Vous comprendrez, en prenant connaissance de ce dossier, que nous pouvons nous interroger sur le choix du site pour créer une telle installation alors que des hectares de friches industrielles pourraient être réhabilités et accueillir, entre autres, des unités de traitement des déchets du bâtiment. Est-ce de l’opportunité foncière ou de l’intérêt général ? L’Etat aura-t-il la volonté de préserver ce site remarquable comme il l’a fait dans les années 90 ou entrera-t-il dans le jeu des mesures compensatoires, souvent bien présentées sur le papier mais qui n’apportent pas suffisamment de garantie de préservation des milieux naturels et des espèces impactées. Le développement durable s'affirme progres- sivement comme le fil conducteur des politiques de I'Etat et de bon nombre de collectivités locales et territoriales. Cette approche nécessite une véritable révolution culturelle qui se fait difficilement, notamment pour la prise en compte des aspects environnementaux. Dans ce contexte, les associations qui rassemblent les citoyens motivés par ces questions ont un rôle essentiel à jouer. Il doit consister à susciter le débat en amenant des points de vue alternatifs et souvent indemnes de tout parti pris, tout en étant une force de propositions novatrices et motivées. Les citoyens qui se sont investis dans les situations que je viens de vous décrire, n’avaient pour la plupart d’entre eux, aucune compétence ni aucune expérience sur le fonctionnement des institutions et les aspects réglementaires. Au fil des mois et des années ils se sont forgé une opinion, ont développé et enrichi leurs connaissances. Ils ont affiné leurs arguments et leur discours pour finalement dénoncer des dysfonctionnements susceptibles de nuire à l’intérêt général, à la qualité de notre environnement, à la santé publique. Les associations qu’ils ont créé ne sont pas entrées ou restées dans une approche d’association NIMBY, terme anglosaxon qui signifie << pas derrière mon jardin >> et désigne péjorativement les associations de défense locale opposées à un projet chez eux mais pas nécessairement chez le voisin et qui défendent d’abord leurs propres intérêts. Ces des responsables associatifs, avons besoin à Picardie Nature et, au- citoyens devenus des militants, nous en delà, à France nature Environnement. Même s’iIs connaissent des moments de découragement, aucun d’entre eux ne regrette cet engagement. Qu’iIs soient ici remerciés et encouragés à poursuivre leur action territorialisée. Consultez le site : www.picardie-nature.org Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 9
‘Bilan du d'ange Àefevdecflohhemevfl‘ e‘? de la joumee al é-hwles sur les papillons du 4 e-I‘ 5 aoû-l‘ 2.04.2. '- Pour Sébafiieh Mailliev, Ckmrâé ale Mission Faune Ce stage avait pour objet principal de former de nouveaux naturalistes a |’étude des papillons de jour et des papillons de nuit. Il s’est déroulé durant le week-end du 4 et 5 août dernier, dans l’Aisne (plusieurs secteurs proches de Laon (02), avec pour point central le gîte de la Renaissance a Merlieux-et- Fouquerolles (02), où nous avons été accueillis dès le samedi matin. 23 stagiaires en provenance de l’ensemble de la région étaient de la partie, et, après une brève introduction en salle a GEODOMIA, nous sommes partis sur le terrain en direction d’un premiersite, une grandejachère de la commune de Mauregny-en-Haye. Nous avons ensuite prospecté la vaste pelouse calcaire (et milieux associés) de Cerny-en-Laonnois l’après-midi ce qui a permis aux bénévoles de peaufiner leurs connaissances acquises durantcette petite formation. La soirée s’est déroulée \..\ autour d’un buffet très convivial au gîte ‘ de Merlieux puis s’est achevée par une séance d’initiation aux papillons nocturnes dans la sablière de Royaucourt-et- Chailvet. Le dimanche était orienté << journée d’études >> avec un objectif principal de collecte de données. Le public était sensiblement identique a celui de la veille (quelques départs, quelques nouveaux, 24 participants) et les secteurs visés étaient situés au nord-est du camp militaire de Sissonne (Dizy-le-Gros, Le Thuel) avec recherche de milieux crayeux secs pouvant abriter des habitats naturels et cortèges associés de papillons spécifiques. Même si le but principal du samedi n’était pas de collecter un maximum de données, 24 /Ï ° Pôle obscurs/d'aire espèces de papillons de jour (rhopalocères) et 83 espèces de papillons de nuit (hétérocères) ont été notées, dont 70 se sont présentées devant le piège lumineux. Quant au dimanche, le fait d’avoir sillonné un secteur rarement visité (et situé en limite de région) par les naturalistes s’est révélé plutôt payant, un rapide bilan en terme d’espèces observées fait état de 20 espèces de papillons de jour (rhopalocères), 14 espèces de papillons de nuit observés en journée (hétérocères) ainsi que des données complémentaires d’autres groupes faunistiques tels que plusieurs espèces de criquets, sauterelles et autres i libellules... Au global, sur les 2 jours, 29 espèces de rhopalocères et 88 espèces d’hétérocères ont été inventoriées. Le bilan en terme de données supplémentaires est tout a fait honorable et de nouvelles stations de papillons a fort enjeu patrimonial ont été repérées durant ce week-end. Parmi les papillons de jour les plus intéressants trouvés durant les 2 jours, citons le Cuivré fuligineux, l’Azuré des coronilles, l’Azuré de l’ajonc et la Mégère, espèces considérées comme menacées au plan régional. Les papillons de nuit ne sont pas en reste la Noctuelle de la Massette, la Phalène ornée, le Sphinx-gazé, laNoctuelleporphyre,laFeuillemorteduprunier et la Mélanippe triste ne sont pas (ou plus) des espèces communes de nos jours. Lettre d'information Plcardie Nature Novembre 2012 10
Plusieurs criquets et sauterelles sont également a mettre en avant du fait de leur de degré de rareté régional : le Criquet marginé, le Criquet vert-échine et le Criquet italien... Nul doute que ce week-end ait donné envie aux participants d’inventorier les papillons et de saisir plein de données dans la base de données Clicnat..., d’autant plus que la météo était assez clémente durant les 2 jours (éclaircies et rares ondées). ° Ëilah du d'ange sur les coh+inui+és écologiques: 4 Pour Virginie Co La trame verte et bleue, les continuités écologiques, des termes que l’on arrange a toutes les sauces, mais sur le terrain, ça ressemble a quoi ?? Voila l’objectif de cette journée de formation du 29 septembre 2012, visualiser sur le terrain des exemples concrets de restauration ou de fragmentation des milieux qui ponctuent le paysage picard. Pour cette première édition, la journée s’est concentrée sur l’Est de l’Oise. Le rendez-vous était donné aux 10 participants a la maison forestière du Bois Harriez au coeur de la forêt de Retz, lieu symbolique de la préservation des chiroptères en Picardie. En effet, la maison forestière a été réhabilitée pour accueillir dans ses combles une colonie de Petits Rhinolophes. C’est l’un des principal sujets abordés sur ce lieu après une présentation générale du contexte picard a la lecture de cartes de la région et du panorama. Ensuite, cap vers deux projets de restauration d’un réseau de milieux naturels : - restauration d’une pelouse a Vattier-Voisin (a partir d’une zone boisée depuis des années) où l’on peut, avec l’étude de la faune et la flore recolonisant le milieu, comprendre le rôle des milieux intermédiaires comme la jachère, déterminante dans la réussite de cette action. - restauration du réseau de landes au sein de la forêt d’Ermenonville où des travaux de réouverture du boisement le long des layons permettent a la Callune vulgaire de s’implanter iyxeî’. Cknvàée le Mission Trames Verres et’ Ëleues entre les noyaux de landes bien établis. Puis, en toute fin de journée, arrêt sur le passage pour la faune sauvage de Verberie où les projets du secteur, notamment la centrale a gaz et le SCOT <<Basse Automne et Plaine d’Estrées>> en cours d’élaboration ont été abordés. Merci à tous les participants pour cette journée conviviale riche en échanges et à Rémi François pour l’animation de ce stage! Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012
° Bilan du s+aâe +kéma+içae Or+ko1>+ères — 11 e‘|' 17, aoû+ 7,017, Par Lucie Dabar. Chargée aféhwles {aune Deux belles journées ensoleillées favorables a l’observationdesinsectesettoutparticulièrement des orthoptères ont été bénéfiques a la découverte et a l’étude de ce groupe. 15 participants novices ou déjà passionnés par ces petits insectes sauteurs se sont côtoyés tout le week-end dans une ambiance particulièrement conviviale. La recherche des orthoptères au filet, la détermination a la loupe, l’écoute des stridulations et les pauses << gustatives >> ont rythmé ces deux jours. La première journée était consacrée a la formation des personnes souhaitant en savoir un peu plus sur ce groupe. Des documents pour aider a la détermination et la mise en pratique sur le terrain ont été bénéfiques ! La vallée des Evoissons et plus particulièrement une belle pelouse de la commune d’Equenne-Eramecourt a été prospectée a cette occasion. 17 espèces d’orthoptères ont ainsi été recensées ce jour la dont le criquet noir ébène et le criquet de palène, caractéristiques des pelouses sèches. De belles observations de Mantes religieuses ont également été réalisées... Le dimanche, consacré a une journée d’étude a permis de mettre en pratique et de réviser les critères vus la veille. Le secteur des Evoissons a été << ratissé >> a la recherche d’un criquet très rare potentiellement présent sur le secteur : le criquet verdelet (Omocestus viridulus). Cette espèce n’a pas croisé nos filets ce jour la... Néanmoins, 17 espèces ont également été notées ce dimanche dont le Tetrix des carrières au niveau d’un secteur a craie affleurante sur la commune de Méréaucourt. Encore un grand merci à Thibaud Daumal, pour I’organisation de la journée d’étude, à Bruno Tondellier pour ces belles photos et à tous les participants pour leur motivation et leur bonne humeur! ° Rehaar sur le week-end Tkémaflçae <‘ comfrenalre e‘|' apprendre le monde silencieux ales ckauves-souris >> — Par Lucie Dabar. Chargée aféhwles {aune pllnln zäiilnull IIIIIiIIrIII 15 e‘|' 16 sefiembre 7,017, Apprendre a étudier les chauves-souris sans les déranger en restant inaperçu : voila l’objectif de ces deux jours intenses de formation. Un appareil captant les ultrasons émis par ces petits mammifères volants et un enregistreur numérique ont été indispensables pour étudier les chauves-souris en vol. La journée du samedi a d’abord été consacrée, pour les 9 participants, a l’apprentissage du mode de vie des chauves-souris (ou chiroptères) et a l’utilisation du matériel. Dès Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 12
la tombée de la nuit, nous sommes passés a la pratique atour du gîte et dans le village de Coeuvres-et-Valsery. Le ballet des Pipistrelles communes a commencé suffisamment tôt pour que nous les apercevions furtivement « entre chien et loup >>. Les 3 appareils a ultrasons sont passés entre les mains de tous les participants pour que tous soient a l’aise avec leur manipulation. Nous avons continué notre ballade nocturne en forêt de Retz puis aux étangs de la Ramée, deux habitats favorables a la présence des chauves-souris. C’est aux étangs, riches en insectes-proies, que nous avons contacté le plus de chiroptères. Ainsi, le Murin de Daubenton en chasse au ras de l’eau ou le Petit rhinolophe, espèce emblématique du secteur, ont été captés par nos appareils ! Nous avons même parfois aperçu quelques ombres passant au travers des faisceaux de nos lampes. Cette soirée a permis d’enregistrer quelques dizaines de signaux de chauves-souris qui ont été analysés dès le lendemain par informatique. 3 espèces ont été identifiées de manière certaine : la Pipistrelle commune, le Murin de Daubenton et le Petit rhinolophe. Un autre murin capté en forêt de Retz, n’a pu être spécifié. Puis nous avons terminé cette journée en travaillant sur des enregistrements de référence provenant de toute la France ! Un grand merci à tous les participants pour l’ambiance conviviale du week-end et à Mathieu T’Flachebba pour sa participation à Pencadrement de ce stage. - Shxâe de ferkdîohhemehi‘ d‘ journée al éhuie sur les <‘ Oalohaùes >> = Bilan alu Neck-and. Au 2.x e+ 2.4 juzlle+ 2.04.2. _ Par Sébaäieh Leàris. Charge’ défile: {une Cette année le choix du secteur s’est porté sur la vallée de l’Omignon et la Haute vallée de la Somme, dont l’intérêt pour les libellules était jusqu’ici peu connu. Le gîte du Val d’Omignon a Trefcon, chez la famille Wynands, a été choisi comme lieu d’hébergement. Le samedi a été consacré au stage de perfectionnement, dans le but de former de nouveaux observateurs a l’étude des odonates. Le dimanche était dédié a des recherches plus approfondies sur le groupe (journée d’étude). 18 participants se sont succédé sur les 2 jours. 6 sites ont été couverts, sur les communes de Vermands, Monchy- Lagache, Voyenne, Eppeville et Esmery-Hallon. Différents milieux ont été prospectés, afin de découvrir un large panel d’espèces de libellules, essentiellement des rivières, des fossés, des étangs, riches en herbiers aquatiques, roselières et autres végétations des marais... Les conditions météorologiques du week-end étaient dans l’ensemble satisfaisantes, sans être idéales (présence de vent et température moyenne). La journée du samedi a débuté sous une légère bruine, avec comme avantage pour les novices de se familiariser a l’identification des différentes espèces d’agrions (petites demoiselles du sous- ordre des zygoptères), facilement observables dans la végétation humide. Ainsi, le Leste vert, le Calopteryx éclatant, et les Agrions élégant, a larges pattes, délicat, porte coupe et jouvencelle, n’avaient plus aucun secret pour eux. Par la suite l’arrivée du soleil a permis l’observation d’espèces plus imposantes, du sous-ordre des <<anisoptères>>, appelées plus familièrement «hélicoptères», comme l’Anax empreur et l’Orthetrum réticulé. Cette journée de stage aura aussi été l’occasion de découvrir 3 nouvelles espèces pour la vallée de l’Omignon : la Cordulie métallique, le Calopteryx vierge et l’Agrion a longs cercoïdes. Lettre d'information Plcardie Nature Novembre 2012 13
Les recherches du dimanche se sont déroulées sous une météo plus clémente, permettant d’observer des espèces supplémentaires, comme les na'i'ades (petites demoiselles aux yeux rouges), la Libellule écarlate, le Gomphe gentil, ainsi que les Sympetrums rouge et a côtés striés. Aussi cette journée d’étude, en plus de perfectionner les stagiaires de la veille, aura permis de découvrir une espèce inconnue de la Haute vallée de la Somme, l’Agrion mignon. Ce week-end aura été positif, tant du point de vu de la formation, du nombre de participants, de la convivialité que de l’amélioration des connaissances odonatologiques du secteur. Un total de 19 espèces de libellules aura ainsi été répertorié. Un grand merci aYann Duquef pour son aide en tant qu’animateur bénévole et a Jean-François Delasalle, coordinateur du réseau odonates, sans lesquels le déroulement de ce week-end n’aurait pas rencontré un tel succès. ° Concilier aléveloppemenl‘ éolien e‘? bioaliversi+é z appel à. recenser les Vanneaux e‘? Pluviers Par Tkomus Hermawl’, Charge’ d'études scienflfiçue {aune À l’heure actuelle, les projets éoliens se multiplient en Picardie. Ce développement intervient principalement dans les secteurs de grandes cultures et risque d’affecter des zones de halte du Vanneau huppé et du Pluvier doré, ainsi que des zones de stationnement automnal de l’Oedicnème criard, zones qui sont souvent réutilisées d’une année sur l’autre. C’est pourquoi, il nous semble important de localiser et hiérarchiser les principaux secteurs a enjeux pour ces espèces afin de bénéficier de données les plus précises possibles et d’apporter un avis le plus circonstancié possible lorsque des projets de parcs éoliens verront le jour.Le but est de concilier au mieux l’implantation des parcs et le maintien des zones de halte, la Picardie présentant un intérêt très important a ce titre pour les Vanneaux huppés et les Pluviers dorés. A titre d’exemple, des secteurs comme le Santerre (triangle Amiens/Peronne/ Montdidier), le Nord du Vermandois, et le Sud- ouest de Breteuil, sont des territoires fortement concernés. Nous lançons donc un appel a tous celles et ceux d’entre vous qui disposeraient d’un peu de temps (jusqu’au 30/11 environ) pour rechercher des zones de halte ou qui auraient régulièrement l’occasion d’en voir, lors de déplacements en voiture par exemple. L’amélioration des connaissances est intéressante sur l’ensemble du territoire mais elle est d’autant plus importante dans les secteurs définis comme favorables a l’éolien d’après le Schéma Régional car c’est dans ces zones que vont se concentrer les parcs. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 14
Si vous êtes intéressés et que vous désirez connaître les zones sujettes a un développement potentiel de |’éo|ien, vous pouvez consulter la carte du schéma régional. Si possible, si vous prospectez divers secteurs, pensez a me le signaler (thomas.hermant@ picardie-nature.org) pour optimiser la surface prospectée et éviter les passages a répétition sur les même zones. Si vous observez ces espèces, il est ensuite primordial de bien renseigner les données dans Clicnat afin qu’elles puissent être exploitées de manière optimale. Il faut alors bien préciser si le groupe est posé ou en vol, la direction du vol, la fourchette d’effectif ou un effectif précis, etc. Si vous n’avez pas la possibilité d’accéder a clicnat, n’hésitez pas a me contacter pour convenir des modalités de transmission des données. ° Eckouuäe d'une Tortue Iuflx... Deux comptages concertés se tiendront le 27 octobre et le 24 novembre de 10h a 16h. Ils seront l’occasion d’aller prospecter en petits groupes différents secteurs. Si vous souhaitez participer a l’un de ces comptages, voire aux deux, il vous suffira de m’en informer par mail en me donnant votre numéro de téléphone, ce qui me permettra de vous contacter si la sortie devait être reportée, notamment a cause de conditions météo trop défavorables a ces dates. Enfin, personnellement j’irai également prospecter quelques secteurs au cours de l’automne. Si vous avez des disponibilités pour m’accompagner en semaine, n’hésitez pas a m’en faire part. Nous vous remercions d’avance pour votre implication. Consultez le site : www. picardie-nature.org fur Luë+i+iu Dufuis. Ckmrâée le Mission fkoques Picardie Nature est membre du Réseau National échouage coordonné par le Centre de Recherche sur les Mammifères marins (CRMM) de La Rochelle. Depuis plusieurs années, le CRMM co-organise des formations aux cartes vertes avec le CESTM de l’aquarium La Rochelle, qui coordonne le réseau tortues marins atlantiques est, pour former des personnes a l’intervention sur les échouages de tortues marines. mules nouvelles de lu '|'ov'|'ue Picardie Nature a été contactée par la gendarmerie nationale ce samedi 29 septembre au soir suite au signalement d’un échouage de tortue marine sur la plage a hauteur du hâble d’Ault. Après renseignements pris auprès du CRMM, plusieurs détenteurs de la Carte Verte (autorisation ministérielle permettant l’intervention sur des espèces protégées) se sont rendus sur place pour effectuer les mesures et les prélèvements appliqués au protocole d’échouage mis en place par le CRMM. Ainsi, il s’agissait d’une Tortue luth d’environ 2 mètres de long. Lors des prélèvements, nous avons découvert une puce électronique. Les tortues sont généralement équipées d’une puce électronique lorsqu’elles remontent a terre pour pondre. Des recherches sont actuellement en cours, pour déterminer, d’après les références de cette puce, l’origine de cet animal. C’est la seconde observation connue par l’association, la première datant de 1980 au Crotoy. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 15
Informations sur l’espèce : La Tortue luth (Dermochelys coriacea) est une espèce protégée classée en danger critique d’extinction par |’U|CN, elle fait |’objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation. C’est la plus grande des tortues. C’est une tortue marine qui fréquente tous les océans de la planète, c’est une excellence plongeuse puisque des scientifiques ont relevé plusieurs observations de tortues luth jusqu’à 1 300 m de profondeur pour des plongées de plus de 80 minutes. Adulte, elle mesure jusqu’a 2 m de long pour un poids variant de 450 kg a un record observé de 950 kg. Cette espèce parcourt plusieurs milliers de kilomètres lors de ses voyages transocéaniques pour rejoindre ses aires d’alimentation. Son régime alimentaire est principalement constitué de méduses mais elle peut également se nourrir de salpes, de poissons, de crustacés, de calmars, d’oursins et même de certains végétaux, dont des algues (surtoutconsommées par les jeunes spécimens). Source wikipédia nénamuan de] Ileux a: pente de la tenue luth Fund bleu presenca de tortues luth u Pumtlaune ; lieux de puma setundaires a Pmnt rouge : lieux ne ponte nrlntlnaux FDRTDŒSPÀGNE La Tortue luth ne "’.,-,.,;,’è,""ïsamœfi_m s’approche des côtes Trinfdam‘ ‘Han-Il ma: M que pour pondre, elle E5333‘: m sort alors sur une 'ëän'z-s.t.îï‘*°°““"" plage de sable où elle creuse un trou et y dépose ses œufs. Une tortue luth peut pondre plus de 1000 Carte de Trinité-et-TD bagu. œufs en une année. L’incubation varie de 60 a 70 jours et a lieu a plus de 26 °C. À l’éclosion, le spécimen mesure de 7 a 8 centimètres de longueur, il possède des nageoires antérieures surdimensionnées, il est alors une proie facile pour de nombreux prédateurs (crabes, caïmans, oiseaux et mammifères qui les prélèvent sur la plage). Photo R.Berzins (httpzl/wwwlortues-marines-g uyanefr) Le premier instinct de la Tortue luth est de se diriger vers le point le plus brillant a l’horizon la mer (qui reflète les rayons solaires) où les attendent pieuvres et poissons. Le taux de jeunes arrivant a maturité est naturellement faible. A cela s’ajoute l’impact humain braconnage des œufs, objets dérivant ingérés par les tortues (sacs plastiques principalement), captures accidentelles dans les filets de pêche... La lecture de la puce électronique a délivré une série de chiffres que le CESTM a diffusé auprès des personnes qui font des suivis de Tortue Luth au travers le monde... Cette tortue a été marquée a Trinidad le 26/05/2008 au cours de sa ponte par le Trinidad and Tobago National Monitoring Programme et n’avait plus été observée depuis. Trinidad et Tobago est un État insulaire des Caraïbes situé dans la mer des Antilles, au large du Venezuela. Vous pouvez découvrir le centre de soins et le programme de suivi des tortues marines : http:llwww.atlanticlng. com/tag/turtle-tagging-and-monitoringl Lettre d'information Plcardie Nature Novembre 2012
° Succès ale la ‘première conférence régionale des hahuralishas Publié le ZZ oc+olœ Z042 fa! Lucie Dwlour Ce samedi 20 octobre, près de 70 personnes ont assisté a la première conférence des naturalistes de Picardie qui sera désormais reconduite de manière régulière tous les deux ans. 12 intervenants bénévoles, salariés et partenaires conventionnés de Picardie Nature ont proposé des diaporamas d’une quinzaine de minutes sur des sujets très variés touchant à la faune sauvage de notre région. Les insectes, les oiseaux, les micro-mammifères et les chauves- souris : il y en avait pour tout le monde l « Bilan des principales activités de terrain 2012 conduites par Picardie Nature et ses partenaires principaux >> - Sébastien Maillier, Picardie Nature « Patrimoine entomologique des Beaux Monts et de la Forêt Domaniale de Compiègne- Laigue-Ourscamp >> - Jean-Hervé Yvinec, ADEP (Association Des Entomologistes Picards) « Bilan 2009-2012 des découvertes de gîtes estivaux à chauves-souris >> - Lucie Dutour, Picardie Nature « Inventaire des bourdons d’un jardin en zone péri-urbaine et lien avec la végétation >> - Emmanuel Vidal, ADEP & Picardie Nature « La biodiversité de Blangy-Tronville (80) : zoom sur plusieurs milieux naturels et espèces de cette commune de fort intérêt écologique >> - Yann Duquef , ADEP & Picardie Nature. « Présentation de l’atlas des libellules et demoiselles du Nord-Pas-de-Calais >> Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 17 Cédric Vanappelghem, GON & SFO (Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas-de- Calais et Société Française d’Odonatologie) « Le Cincle plongeur, synthèse actualisée sur sa nidification en Picardie >> - Guénael Hallart, SEProNaT & Picardie Nature). « Caractérisation des zones humides de l’Oise à travers une étude des lépidoptères hétérocères : démarches, méthodes et premiers résultats >> - Jérémy Lebrun, CEN Picardie (Conservatoire d’Espaces Naturels de Picardie) « Atlas des Oiseaux Nicheurs de France Métropolitaine, bilan provisoire de la déclinaison régionale 2009-2012 et focus sur quelques espèces >> - Sébastien Legris, Picardie Nature « Bilan succinct des inventaires communaux bénévoles/salariés conduits en 2012 >> - Thomas Hermant, Picardie Nature « Sur la piste de la limite de répartition en Picardie du Campagnol amphibie, Arvicola sapidus >> - Simon Barbier, Picardie Nature « Impact du réseau routier sur les populations de chauves-souris de la région >> - Olivier Gore, Picardie Nature Chaque présentation était suivie de temps d’échanges et de questions favorisant des débats sur des problématiques régionales importantes. Ces échanges ont bien souvent été poursuivis lors des pauses conviviales rythmant la journée. Un grand merci à tous les participants de cette journée. « faune suivi!’ ” f“ conférence organisée par j: e zou à Amtens - .. u ceahun xnsslsteràlnl‘ con "“ vu.- “me m“ à Amnn, . samedi zo o (ARME nm:
Depuis 2011, |’association a lancé une enquête pour identifier les points de conflit pour les amphibiens sur les routes. En 2012, avec le lancement de l’outil «Faune et routes», de nouveaux secteurs Depuis 2011, |’association a lancé une enquête pour identifier les points de conflit pour les amphibiens sur les routes. En 2012, avec le lancement de |’outiI «Faune et routes», de nouveaux secteurs ont pu être identifiés. La présente carte fait état de nos connaissances actuelles qui doivent être complétées pour avoir une meilleure vision des enjeux a l’échelle régionale. Cet état des lieux pourra servir de base de travail pour coordonner des actions de protection des amphibiens a travers toute la Picardie. ° Localisaäiovl des sec+eurs ronfler: mor+els pour les amphibiens Par Virginie Co-Hihef Chargée ale mission Trames Verres e‘? Ëleues Ces données proviennent, pour la plupart, d’alertes par des usagers de la route ou des adhérents qui constatent, entre février et avril, des secteurs routiers avec une mortalité d’amphibiens importante. Cette carte est loin d’être exhaustive et mérite d’être complétée. Si vous avez connaissance d’autres secteurs routiers mortels pour les amphibiens, signalez-le l Par mail à nature.org virginie.coffinet@picardie- Merci de bien décrire le lieu (n° de route, commune, paysages alentours..., le nombre estimé d’animaux écrasés, les espèces identifiées (si possible!) Par Internet nature.org! sur http:llroutes.picardie-
° Session de shaâ es alliylifiniioh hahumlifie 2.04.3 Par Sébastien Maillier Chargé de missions sciehflftçue Faune L’un des objectifs du projet d’observatoire faune est de mieux capitaliser les informations relatives a la faune sauvage de Picardie, ceci en incitant à une plus forte implication citoyenne sur ce champ de l’étude et de la protection de la nature. C’est pourquoi, nous proposons des stages ouverts a tous, qui ont 4 objectifs principaux: . mieux cerner les activités naturalistes de Picardie Nature ; . avoir les réflexes et connaissances de base pour identifier une espèce ; . savoir renseigner une observation pour qu’elle soit exploitable dans la base de données Clicnat; . impliquer suite aux stages de nouvelles personnes dans l’étude et le dénombrement de la faune en Picardie. Ces stages financés dans le cadre du projet de l’observatoire faune sauvage sont gratuits et encadrés par les salariés de l’observatoire. Ils sont ouverts à un public novice et motivé pour s’impliquer davantage dans la connaissance et la protection des animaux sauvages. Pour ce qui est du déroulé des stages, 1 cours sera organisé dans chaque département avec un lieu qui changera, notamment selon le domicile des participants. Ces lieux seront ainsi définis plus tard, lorsque les inscriptions seront closes. Chaque session de stage comptera 4 cours. Chaque cours fera l’objet d’une présentation théorique (diaporama), suivie d’une mise en condition sur le terrain permettant de s’exercer et de se poser les bonnes questions devant des problématiques, telles que l’identification d’un oiseau ou la validation d’une donnée d’observation par exemple. Les visites sur le terrain seront en effet pluridisciplinaires et nous aborderons les insectes, oiseaux, mammifères... a un moment ou l’autre de la session de stage, en lien notamment avec les types de milieux naturels que nous visiterons, eux aussi diversifiés et représentatifs de ce que l’on peut trouver en Picardie. Voici le calendrier prévisionnel par département pour cette nouvelle session : Somme : 9 février, 2 mars, 30 mars, 20 avril Oise : 23 février, 16 mars, 13 avril, 4 mai Aisne : 16 février, 9 mars, 6 avril, 27 avril Les inscriptions sont obligatoires et permettront de faire ressortir votre niveau de connaissance et de préciser vos centres d’intérêt de la faune sauvage. De plus, ne vous inscrivez que si vous êtes sûr de venir. En cas de doutes quelconques, n’hésitez pas a nous contacter, le nombre de places étant limité. Un chèque de caution vous sera demandé. Il sera d’un montant de 20 Euros pour l’ensemble de la session et vous sera restitué si vous avez participé a au moins 3 séances. Il est plus que souhaitable de participer a l’ensemble de la session, ce qui présente l’avantage de bénéficier d’un cursus suivi et régulier et de capitaliser davantage d’informations. Pour vous inscrire ou faire part de souhaits (changementsdedate,demandedecomplément d’informations...), nous vous demandons de remplir le formulaire en ligne a cette adresse http://stage.naturaliste.picardie- nature.org avant le 1°‘ février 2013, de manière a organiser du mieux possible les événements. Ceci nous permettra aussi de vous adresser un dossier stagiaire par voie postale quelques jours avant le démarrage de la session de stage. Contact : Sébastien Maillier 03 62 72 22 55 - 06 30 99 34 66
' Dernières nouvelles ale la colonie ale phoques «par Laähfia Dufuis, Chargée ale mission «Phoques Picardie Nature au travers de son programme d’étude et de protection des phoques de la baie de Somme réalise un suivi régulier de la colonie de phoques de la baie de Somme... Régulièrement les adhérents de l’association se rendent en baie de Somme pour: > étudier la population de phoques (suivi des effectifs, suivi des naissances, repérage des symptômes pathologiques, photo-identification des individus...) ; des prospections aériennes, terrestres et maritimes sont menées de manière décadaire; > protéger les zones de repos des phoques : ils veillent au respect d’une distance de 300 mètres entre les reposoirs utilisés par les animaux et les activités humaines ; des week-ends de protection et une surveillance estivale, sont organisés ; > sensibiliser le public au respect du rythme de vie des phoques et de son environnement par des animations d’exposition, de balades, de conférences et de points d’observation proposés régulièrement tout au long de l’année. Deux espèces de Phoques sont actuellement présentes en baie de Somme : - le Phoque veau-marin (Phoca vitu/ina vitu/ina) ° Pôle vo+ec+ion - le Phoque gris (Ha/ichoerus grypus) Elles se distinguent très aisément de par leur morphologie. Les phoques se reposent hors de l’eau a marée basse, ils utilisent les reposoirs (bancs de sable émergés a marée basse) pour régénérer leur énergie (toute l’année), pour mettre bas et allaiter les petits (juin-juillet), pour muer (de juin à septembre)... Le nombre de phoques dénombrés varie donc en fonction des saisons, des horaires des marées... La population de phoques de la baie de Somme est constituée de 290 Phoques veaux-marins et 70 Phoques gris. Octobre 2012 Au cours de ce mois nous avons réalisé 4 séances de terrain (3 terrestres et 1 maritime) en baie de Somme. Au maximum 245 Phoques veaux-marins et 77 Phoques gris ont été observés. 3 animations (2 points d’observation et 1 sortie) ont été proposées gratuitement au grand public, elles ont permis de sensibiliser plus de 670 personnes. Au cours de ce mois d’octobre, 5 mammifères marins ont été signalés échoués : 3 Phoques veaux-marins vivants se sont fait surprendre par les marées hautes de grands coefficients. Ils se sont retrouvés enfermés dans des mares de hutte de chasse, dans le fond de l’estuaire. 1 est ressorti seul ; les 2 autres ont été capturés et remis en baie depuis Le Hourdel. 2 Marsouins communs morts. Septembre 2012 6 séances de terrain en baie de Somme, Au maximum, 260 Phoques veaux-marins et 70 Phoques gris observés, 9 animations réalisées, près de 1000 personnes sensibilisées, 5 mammifères marins ont été signalés, échoués. Août 2012 mise en place de la surveillance estivale du 2 juin au 25 août, Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 20
36 séances de terrain en baie de Somme et 19 en baie d’Authie. Au maximum, ont été observés : - 48 Phoques veaux-marins et 17 Phoques gris, en baie d’Authie, - 370 Phoques veaux-marins et 92 Phoques gris en baie de Somme. 138 interventions ont été réalisées sur des personnes pratiquant une activité a proximité des groupes principaux des phoques (promenade, kayak principalement), elles ont permis de contacter 468 personnes. 24 mises a l’eau d’un groupe de phoques ont été observées, principalement dues a des promeneurs et des kayakistes, 94 animations ont été réalisées : sorties, points d’observation (en baie de Somme et d’Authie) et expositions, conférences ont permis de sensibiliser 16850 personnes, 3 Marsouins communs ont été signalés échoués morts. Juillet 2012 mise en place de la surveillance estivale du 2 juin au 25 août, çaîgfiäiäääqôces 5- In. kuHe... Jeudi 18 octobre Un appel reçu d’un huttier indiquait la présence d’un Phoque veau-marin dans sa mare. Il s’agissait d’un jeune de l’année, non marqué donc un animal sauvage jamais manipulé par l’homme. Arrivé lors de la marée haute par grand coefficient, ce phoque ne pouvait plus sortir naturellement. En détresse, car n’évoluant pas naturellement dans son milieu, ce phoque a été capturé et remis en milieu naturel le dimanche. Vendredi 5 octobre Un appel reçu d’un huttier indiquait la présence d’un Phoque veau-marin dans sa mare. Il s’agissait d’un jeune phoque soigné au centre de sauvegarde de la Faune sauvage et remis en milieu naturel la veille : <<llette>>. Arrivé la veille, par grand coefficient de marée haute, ce phoque ne pouvait plus sortir naturellement. En détresse, car n’évoluant pas naturellement dans son milieu, ce phoque a été capturé et remis en milieu naturel le samedi. 42 séances de terrain en baie de Somme et 27 en baie d’Authie. Au maximum, ont été observés : - 51 Phoques veaux-marins et 28 Phoques gris, en baie d’Authie, - 312 Phoques veaux-marins et 56 Phoques gris en baie de Somme. 152 interventions ont été réalisées sur des personnes pratiquant une activité a proximité des groupes principaux des phoques (promenade, kayak principalement), elles ont permis de contacter 502 personnes. 53 mises a l’eau d’un groupe de phoques ont été observées, principalement dues a des promeneurs et des kayakistes, 106 animations ont été réalisées: sorties, points d’observation (en baie de Somme et d’Authie) et expositions, conférences ont permis de sensibiliser 15862 personnes, 23 signalements de mammifères marins échoués (1 Phoque gris, observé mais pas réellement en détresse ; 6 Marsouins communs morts ; 1 Phoque veau-marin signalé mais jamais retrouvé ; 15 Phoques veaux-marins échoués (13 vivants et 2 morts)). ufuis, Chargée de mission «Phoques Lundi 1er octobre Un appel reçu d’un huttier indiquait la présence d’un Phoque veau-marin dans sa mare. Il s’agissait d’un jeune phoque soigné au centre de sauvegarde de la Faune sauvage et remis en milieu naturel la veille : <<Gargalo>>. A la marée haute suivante, la mare a été recouverte par le flot et le phoque a retrouvé la mer. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 21
° Suivi des phoques relâchés en 7.041 «par Laäiflia Dufuis. Chargée de mission «Phoques marquésd’uneplaquecolorée,colléeausommet du crâne. Elle permet une reconnaissance visuelle aisée, |orsqu’i|s sont en milieu naturel. Cette plaque est collée sur les poils, aussi elle tombera lors de la prochaine mue des Phoques veaux-marins, soit en juin 2013. Au cours de l’été 2012, Picardie Nature a Si vous observez l’un de ces phoques, recensé 55 naissances de Phoques veaux- faites-nous part de vos observations (date, marins en baie de Somme. 14 d’entre euxse sont lieu, heure et comportement du phoque) par échoués prématurément séparés de leur mère: e-mail ou par téléphone au 0608834499. 1 était mort au moment de sa découverte, 13 étaient vivants au moment de l’échouage Nom du ' et ont été pris en charge par le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie Nature _ O Gargalo 1 observation en baie de Somme 10 ont retrouvé la mer le 30 septembre, 1 est O "ette 1 Observation en baie de Somme mort au centre et 2 ont été transférés vers e O|éron 1 observation en baie de somme un autre centre‘ Ô Triagoz 1 observation en baie de Somme Pour pouvoir suivre ces animaux, nous les avons O llette Q Tatihou O Bono ' Tibidy O Tavaeeg OGargalo G Makatea O Piana e Oléron G Triagoz ° 40 Pko ne: veaux-marins owl‘ rehouvé la mer «par Laëflha Dufuis. Chargée ale mission «Phoques Après plusieurs semaines au centre de Dimanche 30 septembre 2012 sauvegarde, les 10 phoques en soins de la Baie 9h00 : la journée commence par l’accueil des de Somme sont prêts a retrouver la mer. bénévoles qui se sont inscrits préalablement pour participer a l’organisation du relâcher des phoques. 110 bénévoles ont répondu présent. C. Hosten répartit les tâches de chacun et explique bien les différentes missions : un point d’observation des phoques sur les reposoirs, une table de presse, une équipe en kayak, la mise en place d’un cordon de sécurité... chacun reçoit un gilet bleu ou un dossard. Pendant ce temps, au centre de soins M.Pellissier, vétérinaire bénévole, fait un dernier Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 22
contrôle : la bouche, les yeux, les poumons, le coeur“ Chaque phoque sera ensuite mis en caisse et pesé une dernière fois avant le grand départ. 10h00 Arrivés au Hourdel, les bénévoles s’affairent a leurs tâches respectives. Pendant ce temps, au centre de soins, on sort les phoques des bassins et on les place dans des remorques prêtes a partir vers Le Hourdel. Z3 11h00 : Au Hourdel, les 2500 visiteurs attendent avec impatience l’arrivée des phoques !Enfin, les phoques arrivent... les porteurs s’activent a les descendre des remorques et a les placer au centre du cordon de sécurité. Les parrains complets sont conviés a monter sur leur caisse, nous leur expliquons une dernière fois de bien faire attention a l’animal, de rester calme et silencieux, de ne pas descendre avant que tous les phoques soient partis a l’eau... au passage nous vérifions que les phoques ne se sont pas retournés dans leur caisse ! Le moment tant attendu arrive : les phoques retrouvent la mer ! Les phoques sont repartis... Cet événement a été suivi par les médias... Un grand merci à tous les bénévoles ayant répondu présent pour l’organisation de cette journée, aux parrains pour nous avoir soutenu tout au long de la prise en charge des phoques et aux adhérents pour leur soutien quotidien aux actions menées. Merci également à Claudy Lesage et Orane Hosten pour leur reportage photographique. Lettre d formation Picardie Nature Novembre 2012
v Que faire si vous ‘Prouve: une chauve-souris Par Sofkie Declercç. Ahimoclvice Nahtre En hiver Pendant cette période les chauve-souris dorment très profondément dans les carrières, caves, certains arbres ou anfractuosités de mur. Il ne faut surtout pas les réveiller : l’animal sorti accidentellement de l’hibernation puise alors dans ses ressources énergétiques ; son stock vital diminue trop vite et avec ses chances de survie jusqu’au printemps... Alors surtout ne faites pas bruit, ne dirigez pas de lumière forte sur l’animal et ne le touchez pas. Patience, la belle saison revenue la chauve- souris repartira chaque nuit chasser les insectes autour de chez vous. SOS Chauve-souris 03 62 72 22 59 ° 4." Re-(u e Par Sofkie ec ercç. himaclvice Nahtre Genèse de l’opération Refuge pour les chauves-souris Née en 2006 en Bretagne par le Groupe Mammalogique Breton, l’Opération Refuge pour les chauves-souris permet a chacun de labelliser ses actions de protection pour ces sympathiques animaux de la nuit. En 2012, sous l’égide de la Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères (SFEPM), Picardie Nature développe l’Opération en territoire picard. Deux particuliers se sont déjà lancés dans la démarche dans l’Aisne et dans la Somme au début d’année. En ce mois de septembre, le troisième Refuge pour les chauves-souris vient de se créer dans l’Oise et marque aussi l’engagement de la première commune dans l’Opération : Hermes, près de Beauvais. Protéger les chauves-souris, c’est facile ! Héberger des chauves-souris dans un comble ou une toiture, protéger un souterrain ou encore favoriser la faune sauvage chez soi sont autant d’actions simples et faciles permettant a tout a En été Pendant cette saison, les chauves-souris ont besoin d’endroits chauds et tranquilles : les femelles sont regroupées pour élever leur unique petit de l’année. Un dérangement provoquerait un affolement tel dans la colonie que des jeunes de l’année se verraient séparés prématurément de leur mère et seraient alors condamnés. Alors surtout ne vous aventurez pas et garantissez-leur la tranquillité. Tour les chauves-souris pour l’Oise 5- Hermes chacun d’agir contre la disparition des espèces menacées. A Hermes, 1ère commune à s’engager dans l’opération Refuge pour les chauves-souris A Hermes ce lundi 10 septembre le conseil municipal a voté a l’unanimité la préservation des chiroptères installés dans l’église de la commune. Lors de cette soirée, Laurent Pagny, Maire de Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 24
Hermes, et Christophe Hosten, directeur de Picardie Nature, ont signé la convention Refuge pour les chauves-souris. La ville s’engage donc a conserver le caractère accueillant des combles de |’ég|ise où une colonie de chauves- souris a trouvé refuge durant le printemps et l’été. Picardie Nature s’engage en retour a accompagner la ville dans ses actions de protection, en lien avec la SFEPM. Qui sont ces fameuses chauves-souris ? La découverte de la petite colonie de Murin a moustaches eu lieu a la fin du printemps par Charline en stage a l’association Picardie Nature accompagnée d’un bénévole. Au total une dizaine de chauves-souris se sont installées dans le comble chaud et tranquille de |’ég|ise. Chaque femelle a mis au monde son seul et unique petit de l’année aux alentours du mois de juin : nu a la naissance, celui-ci a besoin de chaleur et de tranquillité, en plus des soins de sa mère pour se développer. Le Murin a moustaches est une espèce protégée sur tout le territoire français, il est relativement commun mais de nombreux secrets subsistent encore sur son mode de vie : seules cinq colonies sont en effet recensées a ce jour en Picardie. Les patrimoines de Hermes L’église de Hermes est maintenant dotée d’un patrimoine a deux facettes : architectural et naturel. Son positionnement par rapport a la rivière, le Thérain, dont les berges sont relativement bien boisées et la présence de plusieurs arbres a proximité immédiate de l’édifice, permettent aux Murin a moustaches de sortir du comble rapidement en sécurité dans le feuillage. Cette espèce de chauves- souris dépend de la présence d’arbres et de bosquets pour se déplacer et chasser, tandis que d’autres comme le Murin de Daubenton sont adaptés a chasser au dessus des rivières et des plans d’eau. La ville de Hermes s’est vue remise un panneau a l’effigie de l’Opération 25 pour les chauves-souris qui orne déjà |’ég|ise. Une soirée dédiée à l’observation de ces demoiselles de la nuit Faisant suite a l’Opération Refuge engagée, le reste de la soirée fut dédié aux sympathiques demoiselles de la nuit au travers une conférence suivie d’une balade nocturne dans le cadre de la Nuit Européenne de la Chauve- souris. Une quarantaine de personnes, petits et grands, venues de Hermes et des environs ont plongé dans ce monde fascinant. Après avoir levé le voile sur les croyances a propos des chiroptères, nous avons appris qu’elles volent avec leurs mains, qu’elles ne sont pas aveugles et possèdent un système de radar leur permettant d’éviter tous les obstacles (et notamment les cheveux) ainsi que de repérer leurs proies (mouches, araignées, papillons, moustiques, scarabées,...). A la lueur de la torche, le groupe s’est ensuite dirigé vers |’ég|ise et les abords du Thérain a la recherche des chauves-souris. Malgré un début timide, le spectacle aérien offert ensuite a enthousiasmé la foule. Un appareil permettant d’entendre leurs cris, détecteur a ultrasons, révélait la présence de Noctule commune en train de chasser bien au dessus de la cime des arbres, tandis que les passages rapides et acrobatiques de Pipistrelle commune en intense activité de chasse a la lisière des arbres fascinaient le groupe. Il s’avère très difficile de suivre leurs pirouettes avec une lampe, tant leur précision de vol est importante. L’automne approche, c’est le moment pour les chauves-souris de faire des réserves de graisse en vue de leur sommeil prolongé jusqu’au printemps dans des grottes et des caves avant de revenir dans |’ég|ise de Hermes au printemps prochain. D’autres coups de pouce faciles sont réalisables par tous pour aider les chauves- souris préférer des produits ménagers respectueux de l’environnement, éviter l’utilisation de produits chimiques au potager et au jardin, laisser une partie de la pelouse pousser afin d’y observer fleurs et papillons. A la nuit tombée, profitez alors d’aller les observer ! Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012
Notre association intervient déjà dans le cadre d’un recours en annulation devant le Tribunal administratif d’Amiens avec le ROSO (Regroupement des Organismes de Sauvegarde de |’Oise) et l’association locale Valois Environnement contre la révision du Plan Local d’Urbanisme de Péroy-les-Gombries. Les municipalités d’Ormoy-Villers et Péroy-les- Gombries veulentenfaitmodifierles règlements d’urbanisme pour permettre l’implantation d’un centre d’enfouissement de déchets dans le bois du Roi, un site Natura 2000. une manifestation de protestation était organisée a Ormoy- Villers. Elle a réuni environ 200 personnes, des responsables associatifs, des élus de communes environnantes, de la région et du Département. Discours de Patrick THIERY, Président de Picardie Nature : Non a la révision des PLU de Péroy les Gombries et d’Ormoy Villers Non au projet de centre d’enfouissement de déchets dans le bois du Roi PICARDIE NATURE, association régionale de protection de la nature et de l’environnement; membre de France nature Environnement, a rapidement décidé de rejoindre le collectif d’associations mobilisées aujourd’hui contre le projet de centre d’enfouissement de déchets sur le site remarquable du Bois du Roi. Avec un certain cynisme, il est présenté a la population comme la solution pour mettre une gestion écologique du site, alors que chacun sait que les landes, les pelouses et les reliefs de grès peuvent bénéficier de mesures efficaces de gestion comme sait le faire le Conservatoire des Espaces naturels de Picardie avec les acteurs locaux. Le dispositif de mesure compensatoire et d’effacement prévu par la réglementation est ici dévoyé et chacun des décideurs pourrait être tenté, dans une vision non désintéressée, de s’y engouffrer. La meilleure façon qu’une telle installation n’ait pas d’impact sur la biodiversité et les corridors écologiques est de la créer ailleurs que dans un site Natura 2000. L’Ecopôle présenté par la société Le bois du Roi paysagé n’a vraiment rien a faire ici. Le département de l’Oise, comme le reste de la Picardie dispose de dizaines d’hectares de friches industrielles et de terres artificialisées. C’est la que de telles installations doivent être Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 26
autorisées par |’Etat et les collectivités. C’est une question de bon sens ! Il est lassant de constater que tous les dispositifs réglementaires et les dispositions d’intérêt général visant a la préservation de l’environnement sont sans cesse remis en cause pour des intérêts bassement financiers. Il est lassant de constater que ce sont souvent les seules associations de citoyens œuvrant pour la protection de l’environnement qui se mobilisent contre de tels projets et défendent l’intérêt général. Un centre d’enfouissement de déchets dans le bois du Roi est incompatible avec les diverses politiques publiques en matière de préservation de la biodiversité et de développement durable, qu’elles soient intercommunales, régionales, nationales ou européennes. Nous attendons donc que la Communauté de Communes du Pays Valois prenne clairement position contre ce projet et défende sa vision d’espaces préservés pour le bien-être des citoyens qui y vivent et pour les générations futures. Nous attendons aussi et surtout de |’Etat qu’il ait une position univoque et assure le contrôle de légalité plutôt que de laisser les associations << aller au charbon >> devant le Tribunal Administratif, comme c’est le cas aujourd’hui pour le PLU de PEROY LES GOMBRIES. Le message que nous adressons aux représen- tants de |’Etat est clair et je me permettrai de rappeler quelques-unes de ses positions anté- rieures au travers de deux courriers du Préfet adressés a M. le Maire d’ORMOY VILLERS en 1993 et 1999, et, en 2011, l’avis du DREAL: En 1993 : << Vous constaterez a la lecture du document sur les zones d’exploitation de car- rières de silice que la proposition de mon pré- décesseur d’exclure le secteur d’ORMOY VIL- LERS en raison de la qualité environnementale du bois du Roi a été retenue par le ministre. >> En 1999 : << Le schéma directeur du Valois a classé le site en espace a dominante boisée signifiant ainsi que l’objectif est de perpétuer l’affectation dominante boisée et la qualité des milieux naturels qui s’y développent. Les boise- ments reconnus par arrêté du 30juin 1992 sont désormais protégés par le schéma directeur qui s’impose au POS . Il apparaît donc, au vu des documents d’ur- banisme que le projet de M. BACOT ne peut qu’étre rejeté >>. Et plus récemment, le DREAL en avril 2011 : << En dépit des mesures compensatoires pré- vues, cette affirmation est insuffisamment argumentée. En effet parmi les espèces re- marquables identifiées, la Véronique en épi est exceptionnelle et menacée d’extinction en Picardie. La destruction d’une seule station est susceptible de porter atteinte au bon état de conservation de l’espèce... En conclusion, le PLU ne fait pas suffisam- ment la preuve de la compatibilité du projet de centre d’enfouissement technique avec la sen- sibilité des milieux naturels. J’émets donc un avis défavorable sur le PLU arrêté de PEROY LES GOMBRIE >>. Les maires passent, les préfets passent, mais ils ont le devoir de perpétuer la qualité des milieux naturels et d’assurer une préservation pérenne des espaces remarquables comme celui-ci, pour les générations actuelles et futures. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 27
0 Tous 5- Ia Gyoal-(ooalmarck avec Novîsseh pour Iu++er confire les woo vaches ! Peur Yves Maçuiyxâkeh. Ckmrâé de Mission evwirohhemewi’ Picardie Nature vous invite a venir a la GOOD FOOD MARCH a Abbeville le dimanche 16 septembre organisée par NOVISSEN pour faire entendre notre voix citoyenne pour une autre Politique Agricole Commune basée sur la sou- veraineté alimentaire pour tous ! La GOOD FOOD MARCH est une marche ci- toyenne organisée a l’échelle de l’UE qui dé- marre de Munich et s’achèvera a Bruxelles le 19 septembre par la rencontre du commissaire européen en charge de l’agriculture. Elle a pour objectif de faire entendre l’opinion des euro- péens sur la politique agricole européenne,afin que leur voix soit entendue dans les négocia- tions cette fin d’année en vue d’une réforme de la PAC en 2014. Un flyer est joint a ce mail sur cet évènement et voici le site Internet : http:// www.goodfoodmarch.eu/ A cette occasion dans beaucoup de pays de multiples évènements sont organisés, en Picar- die, NOVISSEN organise un grand rassemble- ment a 10h a Abbeville et une marche jusqu’au site du projet des 1000 vaches (retour a Abbe- ville a 12h30) avec la présence de multiples associations et des médias locaux et nationaux qui s’inscrit dans la GOOD FOOD MARCH. RENDEZ VOUS a ABBEVILLE a 10h (16 ave- nue de la chapelle) le 16/09 pour marcher et échanger pour une autre PAC ! (CF Flyer ci joint) Connaissez vous la PAC ? La PAC est la Poli- tique Agricole Commune appliquée au niveau de l’union européenne, cette politique permet de décider où vont les aides publiques (is- sues de l’argent des contribuables des Etats Membres donc de chacun d’un d’entre nous !) au niveau agricole . Aujourd’hui la PAC est très négalitaire, elle aide en grande partie les plus me 114W‘ dmgrjxgus amusant W m «et! W M“ _ mmaèæ" laeoslmlmianmisnàssè‘ tymmvslv gros agriculteurs et aide très peu les petites fermes, par ailleurs elle favorise la concentra- tion des systèmes de production et l’industria— lisation de l’agriculture. Le flyer ci joint, aide a mieux comprendre (une page) le bilan de la PAC. Il est important que les citoyens se mobilisent pour soutenir la voix de l’agriculture paysanne faiblement présente en Picardie qui ne peut faire entendre sa voix dans les instances professionnelles agricoles. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 28
° Déckarâes sauvages, Amiehs z «plus ale l0 +ohhes ale aléckeh enlevés «pour ales éhealiahh! PmrYves Maquivxâkeh, Ckmrâé ale Mission evxvivrovxvxemevd’ Dans le cadre de leur journée d’intégration écocitoyenne plus d’une centaine d’étudiants de |’Éco|e Normale Supérieure de Chimie de Lille viennent nettoyer une décharge sauvage le vendredi 21 septembre. Leur professeur avait contacté Picardie Nature pour organiser une journée de chantier nature. Aussi Picardie Na- ture, travaillant a chercher des solutions pour résorber le problème récurrent des décharges sauvages, a proposé ce chantier écocitoyen. Le site en question avait été signalé aux auto- rités depuis juin 2012 par Picardie Nature. Au- cune solution efficace n’avait été trouvé pour nettoyer ce site. Aujourd’hui Picardie Nature a pu compter sur l’aide technique, à titre gra- cieux, de la société Vidam et sur la prise en charge des déchets par la ville d’Amiens pour réaliser cette opération. Des décharges pas si rares... Il n’est pas rare de croiser sur les bords des chemins des petits tas mais aussi des volumes plus conséquents de gravats (plusieurs cen- taine de tonnes) déposés par des personnes peu scrupuleuses, professionnels ou bricoleurs du dimanche. Il existe pourtant tout un réseau de déchetteries qui acceptent ces déchets du BTP mais certains professionnels et autres personnes n’hésitent pas, pour ne pas payer de taxes, a balancer leur déchets dans la nature. Ni autorisation, ni contrôle.. Or il s’avère que ces dépôts n’ont bien entendu aucune autorisation. Les matériaux enfouis risquent de polluer durablement l’environ- nement. De plus ces décharges se font au détriment des espaces naturels des zones péri- urbaines. Une journée d’action pour nettoyer Afin de résorber l’une des plus importantes décharges sauvage de la métropole d’Amiens Picardie Nature, avec le soutien des étudiants de |’Éco|e Normale Supérieure de Chimie de Lille, organise une journée de nettoyage de la décharge sauvage située a Amiens, route de Saveuse avec l’appui technique de la société Vidam et de la Ville d’Amiens. Cette action a eu lieu le vendredi 21 septembre à partir de 09H00. Pourquoi autant de décharges ‘.7 Picardie Nature s’interroge quant à la réelle effi- cacité du réseau de déchetterie de la métropole Amiénoise car il n’y a pas que le problème des déchets du BTP, les encombrants se trouvent aussi en grand nombre dans les décharges sauvages. Picardie Nature pense que c’est |’occasion de lancer une étude pour l’implantation d’une nouvelle déchetterie sur l’Ouest d’Amiens et de s’interroger sur l’absence d’un plan de pré- vention des déchets sur la métropole pourtant obligatoire depuis le 1erjanvier 2012. ° Parhahaires hckhiques = Cours ale Jardinage ale Gilbert’ Cardon 5- Mouscroh Pour CnÏkerihe Lawvxizack Nouvelle expédition du réseau « jardinage agroécologique >> au jardin de Mouscron, le dimanche 5 août. Cette fois, il fallait être très motivé : il s’agissait de se lever suffisamment tôt pour assister au cours de Gilbert Cardon, qui a lieu de 10h00 à 12h00. La motivation était là, nous avons même pu visiter le jardin avant le cours. Gilbert nous a expliqué l’un des secrets de la richesse de son humus : il est composé en par- tie par les visiteurs qui s’égarent dans son jar- din labyrinthique. Heureusement, aucune perte a déplorer au sein du groupe. Le cours de Gilbert était composé de plu- sieurs rubriques. Nous avons ainsi appris Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 29
comment faire des semences de pois, haricots et fèves, ainsi que de tomates. Il a ensuite décrit quelques légumes a semer en août qui passent très bien l’hiver : le mizuna, un crucifère japo- nais au goût de roquette, le chou rave, le navet rave (ou chou navet, ou rutabaga), les carottes, laitues d’hiver et oignons. Le tout agrémenté de blagues. La seconde partie du cours était consacrée aux explications, par un bénévole de l’association, sur la construction d’une serre de 20 m2. Ses explications fourmillaient d’astuces. Chacun a pu ensuite faire le plein de semences. Gilbert a clôturé le cours en conviant les quelques 80 personnes présentes a la fête du jardinage, au jardin familial d’Aalbeke, sur le principe de l’auberge espagnole, avec mu- siciens, visite du jardin... Ce jardin est une enclave de 6 500 m2 au milieu des centaines d’hectares du plus grand marchand de bois d’Europe. << Tous les ans il vient nous voir avec son chèque et il nous dit : << Votre prix sera le mien. >> Alors cette année on a fait la même chose parce qu’on manque de place pour mettre des patates, mais on n’a pas dit « Votre prix sera le mien. >> ! Forcément, nous n’avons pas pu résister a l’invitation chaleureuse, et bien nous en a pris ! Pique-nique collectif, belles rencontres et déambulation musicale dans le jardin, un verre de bière belge bio a la main, tout en profitant de la chaleur du soleil. Moment parfait. Merci a nos amis belges pour leur convivialité et leur simplicité. Renseignements: Fraternités ouvrières 58 rue Charles Quint 7700 MOUSCRON Tél. : (00 32) 56/33 38 70 Permanences et visites du jardin Jeudi de 14h00 a 18h00 Cours pour << jardin bio >> égumes et fruits : 19' et 2e dimanche de chaque mois, de 10H00 à 12h00 Fleurs : 3e vendredi a 18h00 ° Nouvel incendie au ceMYe aÏeh-(ouisseMeVW ales aléckeh ale Nurlu! Par Yves Maquivxâkeh, Chargé de mission evwirovxvxemeyd‘ Alors qu’un arrêté préfectoral venait d’être pris soulignant des dysfonctionnement dans la ges- tion du centre d’enfouissement de déchets de Nurlu par la COVED un incendie se déclarait vers 4H00 du matin le 23 octobre. Cet incendie, de moindre ampleur (environ 200m2) par rapport au précédent incendie du 8 octobre qui avaient brûlé près de 2000m2, vient confirmer et accentuer les doutes que partagent les association Picardie Nature et Protégeons la Vie en Haute Somme quant aux capacités technique de la COVED a gérer ce site. Pour rappel, les deux associations avaient alerté depuis plusieurs mois l’utilisation illégale par la COVED de résidus de broyage automo- bile (RBA) comme matériaux de recouvrement, mais aussi un dépassement des volumes d’ap- ports autorisés, et avaient demandé cet été une fermeture administrative du site afin de remettre a plat sa gestion. Suite à ce premier incendie Picardie Nature et Protégeons la Vie en Haute Somme avaient réitérées leur demande avec des analyses com- plémentaires pour évaluer l’impact de l’incendie. L’arrêté préfectoral pris en septembre stipule : > l’interdiction d’utiliser les RBA comme ma- tériaux de recouvrement ou comme moyens de lutte contre l’incendie > l’obligation de l’exploitant de fournir des résultats d’anaIyses (en particulier concer- nant des taux de dioxine, furanes, HAP et PCB) Mais contrairement a la demande des associa- tions il n’y a pas eu de fermetures du site, une fermeture qui aurait sans doute évité ce deu- xième incendie. Les deux associations ne man- queront pas lors de la prochaine commission de suivi de site (CSS, ex-CLIS) de faire part de leur mécontentement et de de leurs inquiétudes sur les impacts de ces incendies sur l’environnement. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012
Dans la nuit de vendredi a Samedi dernier, un très important incendie s’est déclaré au centre d’enfouissement de déchets ménagers a NUR- LU géré par la COVED, près de Péronne dans la Somme, mobilisant les pompiers toute la nuit et rejetant d’importantes fumées nocives. Cet incendie vient confirmer ce que Picardie Nature et |’association << Protégeons la vie en Haute Somme >> dénonçaient encore dans un courrier du 3 août 2012 au Préfet de la Somme, a savoir une mauvaise gestion avérée du site, confirmée par la DREAL lors de la commission locale d’information et de surveillance (CLlS) du 5 juillet 2012. Au regard des arrêtés de mises en demeures pris par les autorités environnementales, les associations avaient demandé a Monsieur le Préfet de la Somme, dans le courrier du 3 août resté sans réponse, la fermeture administrative du site pour 6 mois, le temps d’une mise en conformité du site. Les associations dénoncent depuis plusieurs mois l’utilisation par l’exploitant d’un matériau de recouvrement, en occurrence ici des rési- dus de broyages automobiles (ou RBA), pré- sentant des risques et pour lequel aucune at- testation ou certificat de conformité n’a jamais été transmise pour ce qui constitue en réalité un déchet ! Ces résidus de broyage sont présentés comme des matériaux de recouvrement des ordures ménagères par l’industriel, échappant ainsi au paiement de la TGAP. La dangerosité de cette pratique est connue. Les RBA sont des déchets hétérogènes (plas- tique, textile, mousses, caoutchouc, verre, lu- brifiants) contenant des fluides dangereux pour l’environnement (huile de moteur, antigel, CFC, liquide de frein...) susceptibles de produire des effluents gazeux toxiques tels que des oxydes de carbone, des oxydes d’azote, du dioxyde de soufre, etc. De ce fait Picardie Nature et |’association << Protégeons la vie en Haute Somme >> : Enfin Picardie Nature et |’association << Proté- geons la vie en Haute Somme >> ont déposé plainte pour mise en danger d’autrui et rejet atmosphérique de substance toxiques. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 31
° Pôle alécouvexfle el‘ ahimalïoh hahwe - Forma-l'ion al‘ rehcowlfire bénévoles anima-leurs samedi 8 décembre Pour Sofkie Declercq e+3lavwlihe Kerlemavt. Ahimaclfirices pelure Vous souhaitez transmettre votre passion de la nature au public ? Vous souhaitez sensibiliser a la protection de |’environnement ? Vous sou- haitez découvrir d’autres types d’animations ? Participez au Stage de formation de |’animateur nature bénévole l Toutes ces questions et bien d’autres seront abordées lors de cette après-midi : > Comment mon activité peut être intégrée dans le calendrier de I’association ? > Comment gérer un groupe avec des niveaux de connaissances différents ? > Comment intéresser les enfants dans un groupe ? > Dois-je être expert sur mon sujet pour pouvoir animer ? > Quels sont les éléments auxquels je dois penser pour passer une bonne animation ? > Quels matériels, supports et conseils puis-je trouver à Picardie Nature ? Pour aller plus loin nous échangerons sur vos attentes et besoins, base essentielle pour prévoir les sessions de |’an prochain. Où : 1 rue de Croÿ, a Amiens — aux locaux de Picardie Nature Aquelle heure ? A 14h Prévoir : bloc-note, crayon, son après-midi Inscription : s’inscrire avant le vendredi 7 à 17h auprès du 03 62 72 22 54 Info : Si vous ne pouvez pas participer a cette après-midi mais que vous êtes intéressé par cette formation, contactez-nous afin que nous puissions programmer une autre date dans votre département. Renseignements au 03 62 72 22 50 ou a decouverte@picardie—nature.org. Formation réservée aux adultes. ° Ma cohsomÿvaafloh au çuolîalieh e'l' hcrhre ehvirohhemewl‘ '- çuel lien e'l' quel avenir Pour Blaywliwe Keslemah. Ahimalrice hahwe Dans le cadre des semaines régionales de |’environnement (du 10 septembre au 4 Novembre 2012) Picardie Nature organise deux soirées d’échanges. Si vous souhaitez passer une soirée riche en échanges et apprentissages, prenez note : Le samedi 6 octobre 2012 de 20h30 a 22h30, salle la Bretesque grande rue la Veillère a Amiens : Ma consommation au quotidien et notre environnement: quel lien et quel avenir ? Cette soirée permettra d’y voir plus clair sur la consommation que nous avons au quotidien. Comment faire pour réduire l’impact sur |’environnement ? Comment s’y retrouver ? Quelles solutions peuvent me correspondre? Différents acteurs dans le milieu de l’éco— consommation essayeront de répondre aux mieux a vos questions et de vous apporter des actions concrètes qu’il est possible de réaliser Venez nombreux enrichir ce débat. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 32
o Anima-l'ion net-l'aire eh ckùflres = Pmr S kie Declercq, äglaÿxdîhe Kerfemavæ, Anima vices vmhure Les animations en nature et les actions de découverte des beautés de la nature comme les expositions photographiques, associées aux actions de protection de |’environnement que vous, bénévoles vous proposez, permettent aux publics rencontrés de mieux comprendre la nature et |’environnement et ainsi leur donner envie d’agir pour sa protection. Entre janvier et août 2012, grâce a votre implication, plus de 200 interventions ont été assurées : -49 sorties de découverte de la nature (papillons, oiseaux, chauves-souris,...) ; - 50 sorties de découverte des phoques et 103 points fixe d’observation ; - 11 sorties liées a une action de protection sur les busards et les amphibiens ; - 11 ateliers sur le jardinage écologique ; - 1 chantier nature. Tout cela n’aurait pu voir le jour sans l’implication des bénévoles organisateurs et animateurs* : pour certains il s’agissait de leur 1ère intervention, pour d’autres l’animation fait partie de leur activités régulières, et pour d’autre encore c’était une action d’écovolontariat estivale pour les phoques. Tous étaient mus par leur passion, leur amour de la nature et l’envie de la partager. Alors, vous aussi, franchissez le pas, et venez découvrir le plaisir de donner au public et de recevoir en échange : RDV le 8 décembre a Amiens, 14h au 1 rue de Croÿ (10 minutes a pied de la gare) (pour des aspects d’organisation, merci de nous informer de votre présence en vous inscrivant avant le 7 décembre au : 03 62 72 22 54). A bientôt ! Sophie et Blandine ° Les échanges sur ÏEEDD en Picardie owl’ commencé Par Sophie Declercq Ayximoärice Vmhure En mars 2013, auront lieu a Lyon les 3èmeAssises Nationales de l’Éducation a l’Environnement et au Développement Durable (EEDD) organisées le Collectif Français de l’EEDD et le reséau des GRAINES. Chaque région est attendue pour participer a ces échanges nationaux afin de porter haut et fort un message représentant l’ensemble des besoins des territoires. La Picardie doit aussi être entendue sur la scène nationale et porter ses revendications. C’est dans cette optique que l’lREPS, En Savoir Plus et Picardie Nature ont pris l’initiative d’organiser des Assises en Picardie, organisées en 3 temps forts départementaux et 1 temps fort régional. Chaque citoyen, structure et organisme est invité a venir faire des propositions et a donner son avis sur les thèmes suivants : l’éducation aux déchets, l’éducation a la santé, l’éducation a la biodiversité et l’éducation aux risques majeurs. Chaque soirée de production permet de formaliser des propositions concrètes pour développer l’éducation a |’environnement et au développement durable en Picardie Les Assises de l’Aisne et l’Oise ont déjà eu lieu rassemblant plus d’une vingtaine de participants d’horizons variés. Rendez-vous le 29 novembre a Glisy pour les Assises de la Somme, et le 8 décembre aAmiens pour les Assises régionales. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 33
Pour prendre connaissance et réagir aux propositions déjà identifiées, rdv sur . http://www.assises2012-2013.picardie-eedd.org/ Plus d’informations au niveau national sur : http://www.assises-eedd.org/ ° Assises Régionales ale llÉalucahoh à. IEhvirohnemeh-l’ Par Ckrirrofke Horteh. Directeur Dans le cadre des Assisses Nationales de l’Éducation a l’Environnement qui aurons lieu en 2013, les associations En savoir Plus, l’lreps Picardie et Picardie Nature vous invitent aux assises régionales : > pour I’Aisne à Tergnier le 18 octobre 2012 à 19h00 salle des Arts et loisirs > pour I’Oise à Clermont-de-I’Oise le 15 novembre 2012 à 19h00 salle Pommery > pour la Somme à Glisy le 29 novembre 2012 à 19h00 salle des Assemblées > Et pour le rendu régional : à Amiens le 08 décembre de 11h00 à 17h00 salle Dewailly Il est possible de s’inscrire sur le site www. assises2012-2013.picardie-eedd.org/ Rencontrer, participer, échanger, débattre, formuler, écrire, agir! C’est ce que les Assises en territoire de l’éducation a l’environnement et au développement durable en Picardie proposent entre octobre et décembre 2012. Un objectif concret : Formaliser des propositions concrètes pour développer l’éducation a l’environnement et au développement durable en Picardie. > Pour qui ?Tout le monde peut participer et contribuer! > Pour faire quoi ? Des propositions concrètes sur quatre orientations pour développer :L’éducation sur les déchets ? L’éducation aux risques majeurs ? L’éducation a la santé (alimentation, mobilité...) L’éducation a la biodiversité ? > Comment ? Après présentation du contexte et des objectifs, quatre groupes thématiques seront constitués pour échanger, débattre et formuler des propositions, en 1h30. Les propositions de chaque groupe seront débattues collectivement.Le tout dans une ambiance conviviale, puisque chacun est invité a ramener son repas pour manger tous ensemble. ° Les 1>roje+s avec clicha+ four les scolaires owl’ commence’ Par Sofkie Declevcq Animatrice Vxahwe Pour cette nouvelle rentrée scolaire, Picardie Nature développe un nouveau projet pour les écoliers en utilisant l’outil Clicnat. Trois projets ont ainsi commencé fin septembre avec la réalisation des premières animations : des élèves de l’Ecole primaire Saint Maurice A, du Collège Edouard Lucas et du Lycée professionnel Jules Verne de Grandvilliers ont ainsi pu percevoir la diversité vivant près de l’établissement scolaire. Au cours de l’année, plusieurs séances de travail sont prévues en classe ou en extérieur. Les élèves apprendront a trouver les animaux, les identifier puis transmettre les informations via www.clicnat.fr Ils réaliseront tous ainsi un inventaire de la biodiversité de leur établissement : pour certains il s’agira d’appréhender plus concrètement la notion de biodiversité, et pour d’autres de découvrir la faune sauvage qu’ils auront favorisée dans leur établissement par leurs actions. En complémentarité parfaite, ces projets éducatifs permettrontaussiauxélèvesd’atteindre les objectifs scolaires de leur année. Il n’y a donc pas d’âge pour découvrir et agir pour la nature. Affaire a suivre... Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 34
° Découvyir les cor+ihui+és écologi- çues en s amusah I Pour So kie Declercq Elamlihe Kerfemnh. Anima vices hahure ôL Virîiyxie CoLÇiVŒÎ’. Chargé le Mission COWHMRÎ és écologiques Au travers du voyage de Théo — le garçon, Bufo — le Crapaud commun, Céleste — la Chouette chevêche, Cabotin — le Chevreuil, Lemna — la Lentille d’eau et Grignot’ — l’Ecureuil roux pour se rendre au congrès annuel du transport de la nature, vous pourrez mieux comprendre les obstacles qui se dressent sur le trajet de ces êtres vivants et découvrir des solutions envisageables pour la sécurité de tous. Vous partez chacun de votre milieu de vie (en forêt pour Grignot’ et Cabotin, du village pour Théo...) avec des roupies et des bonus vie en poche : rendez-vous a la maison des bois, sain et sauf l En passant, vous aurez construit des passages pour la faune sauvage ou des écuroducs, vous aurez contourné des obstacles ou créé des haies au bord des routes et des champs; bref, tout un maillage de solutions qui vous permettront de vous déplacer sans problème l En partant de la volonté d’expliquer et faire comprendre a tous la nécessité de préserver les continuités écologiques pour la faune sauvage, Picardie Nature a élaboré un jeu de plateau «Le voyage de Théo et ses amis». Vous pourrez retrouver ce jeu lors de manifestations dans la région mais l’objectif est aussi de pouvoir travailler avec des écoles sur cette thématique. ° AàDŸÂ Pour Blayxalivxe Keflemah. Ahimafirice Vtahure Le samedi 15 Septembre 2012 Picardie Nature a participé au salon des associations d’Amiens Métropole :AGORA. Après la maison de la culture, au coin de la rue Marc Sangnier se trouvait le stand de l’association bien au chaud sous un chapiteau. Ce stand fut l’occasion, pour près de 300 personnes d’échanger avec les bénévoles de l’association sur les actions que mène Picardie Nature a travers la région. Ce partage a donné envie a certains de connaître Picardie Nature, de prendre de la documentation sur l’association, de participer aux sorties, de devenir adhérent ou bien de s’engager bénévolement dans une action particulière. Un grand merci donc aux deux bénévoles qui ont donné envie aux visiteurs du salon d’en savoir un peu plus sur Picardie Nature l Cela a été développé notamment lors d’un interview de Jean-Paul Lescoutre, Vice-président, sur le direct de Radio Campus lors de cette journée l Cette journée riche en échanges et rencontres fut également l’occasion de tester un nouveau jeu créé cet été : « Théo et ses amis voyagent en Picardie >>. Théo, Cabotin, Céleste, Lemna, Grignot et Bufo doivent partir en excursion jusqu’a la maison des bois afin de tous se réunir pour une grosse fête l Ils partent donc le plus vite possible, mais hélas ils rencontrent de multiples ennemis sur leur chemin : lignes électriques, éoliennes, routes, village, chemin de fer, canal... De nombreuses difficultés qu’ils ne pourront pas traverser seuls sans prendre le risque de devoir arrêter leur périple plus tôt que prévu... Ce jeu plein de mystères a permis au public de comprendre les difficultés rencontrées par les êtres vivants sur leur chemin et d’appréhender les solutions qu’il est possible de mettre en place et a quel coût... Quelques personnes se sont prêtées au jeu avec succésl Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 35
flñ] Une journée en baie pendant la migration Immergez-vous dans ce paysage d'estuaire, véritable point de repère pour les oiseaux migrateurs. A cette période, nous chercherons les fameuses cousines que sont les Bécassines des marais : malgré leur plumage très camouflage il est possible de les trouver. Nous porterons aussi notre attention envers de petits canards : les Sarcelles d'hiver, qui comme leur nom l'indique, sont présentes chez nous massivement en hiver. A prévoir.‘ bottes, vêtements chauds, pique-nique, jumelles et longue-vue conseillées. A prévoir .' jumelles, chaussures de marche et vêtements chauds RDV : 8h30 sur le littoral picard (lieu de rdv communiqué lors de l'inscription) Durée .' la journée Sortie en famille avec de jeunes enfants. Animée par: Pierrick Doré Sortie sur inscription Contact : 06 82 22 89 20 m à] Ramassage d’oiseaux morts La plus ancienne des actions de Picardie Nature est le recensement d’oiseaux morts en bord de mer qui permet la détermination des espèces dans des conditions particulières (forme du bec, des ailes, comparaison de taille entre deux espèces...). A prévoir .' vêtements chauds, chaussures de marche, voire bottes, pique-nique RDV: 9h devant la gare de Noyelles sur Mer - Durée : la matinée est consacrée au recueil sur les plages, l'après midi à la détermination Sortie en famille avec de jeunes enfants. Animée par: Patrick Thiery Contact : 03 62 72 22 54 ECI üfiâ Ramassage d’oiseaux morts (80) La plus ancienne des actions de Picardie Nature est le recensement d’oiseaux morts en bord de mer qui permet la détermination des espèces dans des conditions particulières (forme du bec, des ailes, comparaison de taille entre deux espèces... A prévoir .' vêtements chauds, chaussures de marche, voire bottes, pique-nique. RDV: 9h devant la gare de Noyelles sur Mer - Durée : la matinée est consacrée au recueil sur les plages, l'après midi à la détermination Sortie en famille avec de jeunes enfants. Animée par: Patrick Thiery Contact : 03 62 72 22 54 €16 A la recherche des passereaux hivernants sur la côte (80) L'hiver est arrivé et avec lui la raréfaction de la nourriture. Les oiseaux ont commencé leur migration dès l'automne pour rejoindre des contrées plus riches en proies. C’est alors l’occasion pour nous d'observer le Bruant des neiges ou l’Alouette haussecol par exemple, petits oiseaux nordiques passant la saison rude sur notre littoral. Partons à la rencontre des paysages de l'estuaire en observant ces nombreux oiseaux originaux l A prévoir .' jumelles, chaussures de marche et vêtements chauds RDV : 8h30 sur le littoral picard (lieu de rdv communiqué lors de l'inscription) Durée : la journée Sortie en famille avec de jeunes enfants. Animée par: Pierrick Doré Sortie sur inscription Contact : 06 82 22 89 20 m Æ Point d’observation des phoques ,4) Jsur la côte picarde (sa) Observez à la longue-vue les phoques veaux-marins et phoques gris de la baie de Somme; Les bénévoles répondront à vos questions sur leur rythme de vie, leur biologie et les mesures d’études et de protection mises en œuvre pour préserver cette colonie, la plus importante de France. Passage libre aux horaires indiqués. RDV : de 11h30 à 16h sur le cordon de galets proche du phare de la Pointe du Hourdel (près de Cayeux-sur-Mer) Sortie en famille avec de jeunes enfants. Contact : 06 24 78 62 51 Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 35
4>© Point d’observation des phoques Jsur la côte picarde (au) Observez à la longue-vue les phoques veaux-marins et phoques gris de la baie de Somme; Les bénévoles répondront à vos questions sur leur rythme de vie, leur biologie et les mesures d'études et de protection mises en œuvre pour préserver cette colonie, la plus importante de France. Passage libre aux horaires indiqués. RDV: de 10h à 15h30 sur le cordon de galets proche du phare de la Pointe du Hourdel (près de Cayeux-sur-Mer) - carte B2 - Durée : 3h Sortie en famille avec de jeunes enfants. Contact : O6 24 78 62 51 4€) w 418 flamzfie? A la recherche des passereaux hivernants sur la côte (se) L’hiver est arrivé et avec lui la raréfaction de la nourriture. Les oiseaux ont commencé leur migration des l’automne pour rejoindre des contrées plus riches en proies. C'est alors l’occasion pour nous d’observer le Bruant des neiges ou l’Alouétte haussecol par exemple, petits oiseaux nordiques passant la saison rude sur notre littoral. Partons à la rencontre des paysages de l'estuaire en observant ces nombreux oiseaux originaux l A prévoir .' jumelles, chaussures de marche et vêtements chauds RDV : 8h30 sur le littoral picard (lieu de rdv communiqué lors de l'inscription) Durée : la journée Sortie en famille avec de jeunes enfants. Animée par: Pierrick Doré Sortie sur inscription Contact : O6 82 22 89 20 â® fiaïxzfiel? Ramassage d’oiseaux morts (au) La plus ancienne des actions de Picardie Nature est le recensement d'oiseaux morts en bord de mer qui permet la détermination des espèces dans des conditions particulières (forme du bec, des ailes, comparaison de taille entre deux espèces...) A prévoir : vêtements chauds, chaussures de marche, voire bottes, pique-nique. RDV: 9h devant la gare de Noyelles sur Mer Durée .' la matinée est consacrée au recueil sur les plages, l’aprés midi à la détermination Sortie en famille avec de jeunes enfants. Animée par: Patrick Thiery Contact : O3 62 72 22 54 Æ flamme? Point d’observation des phoques Jsur la côte picarde (a0) Observez à la longue-vue les phoques veaux-marins et phoques gris de la baie de Somme; Les bénévoles répondront à vos questions sur leur rythme de vie, leur biologie et les mesures d'études et de protection mises en œuvré pour préserver cette colonie, la plus importante de France. Passage libre aux horaires indiqués. RDV: de 10h à 15h30 sur le cordon de galets proche du phare de la Pointe du Hourdel (près de Cayeux-sur-Mer) - carte B2 Sortie en famille avec de jeunes enfants. Contact : O6 24 78 62 51 .42 °" Æflaflïzfitäï Chantier d’instaIlation de barrage ‘ temporaire pour amphibiens (en) Avant le moment de la migration des amphibiens (crapauds, tritons...) à la fin de l'hiver, participez à l'installation d'un barrage temporaire pour éviter l'écrasement des animaux sur les routes pendant leur voyage vers leur lieu de reproduction. RDV: 9h devant l'ancienne usine Continental à Choisy au Bac Durée .' la matinée Chantier pouvant être fait en famille. Animé par : Gilles Jakubowski et Blandine Kesteman Contact : O6 18 26 89 13 Consultez le site : www.picardie-nature.org Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 37
° CoMfŸe rendu de rassemblée générale de la Sechovs Oise du il seftevnbre L041 Par Pewihe Dereux, Présidehh Le Président de Picardie Nature, Patrick Thiery entame la réunion par la présentation de Picardie Nature : Les objectifs de l’association (extraits des statuts): « Œuvrer à l’environnement » « Œuvrèrà la conservation de la biodiversité [...] » « Contribuer à l’éducation populaire en matière d’étude et de protection de la nature [...] » « Mener toutes les action et interventions pour faire respecter les lois et les décrets[...] » la préservation de Il rappelle que Picardie Nature adhère a France Nature Environnement (FN E) et est membre de l’Union Française des Centres de Sauvegarde (UFCS), membre et active dans plus de 70 commissions administratives régionales départementales ou locales. Picardie Nature rassemble 822 adhérents << physiques >>, 12 associations (soit 712 membres en 2011) et plus de 300 bénévoles actifs. Il rappelle également l’organisation en pôles : Observatoire de la faune sauvage, Protection de la Faune sauvage, Développement Durable et Découverte Nature et Animation Nature. Nous abordons ensuite la mise en route de la section Oise nouvelle génération. En effet il est convenu que la section va désormais aborder davantage de problématiques sociétales que naturalistes, ces dernières étant traitées par les différents pôles. La section Oise doit permettre de faire vivre les adhérents de Picardie Nature de l’Oise par des projets communs et des animations nature maillant le territoire. m. ‘ H Montam ‘ SainHuChIuMec Cc I7’! PI! a E511 L5H0 Samlüuen Bretaml e and "5V5C‘3'Ë“'B5E.A\I@I5 z ' n 691m4‘! ne.” . » r: 1g '. cm m1 m: tu; A. 5 n! » 5o ,, . rscane vers Ci-contre une carte répertoriant les noyaux d’adhérents isariens. Les discussions s’orientent très vite sur la question des déchets dans I’Oise. En effet cette problématique fait partie des sujets d’alerte — la moitié des personnes présents est concernée par un projet de structure ou une gestion locale difficile. Mme Wawrin expose le problème de l’incinérateur et la volonté de son association — ACCIDE — a proposer des alternatives a l’incinération (ou l’enfouissement) systématique. Elle était moteur — aux côtés de 12 autres associations en novembre 2011 — dans la venue de Dany Dietmann, élu alsacien qui a réduit la part résiduelle des déchets des habitants de sa communauté de communes (Les Portes d’Alsace) a 70 kg par an et par habitant (contre 390kg par an et par habitant en France.) . http://www.picardie-nature. org/IMG/pdf/DP_conference_dechet.pdf M. Quegnet, Adeba, évoque la mise en place d’un site d’enfouissement de déchets non inertes a Hardivillers ainsi que M. Ghislain Gilbert, Valois Environnement. Mme Oury évoque les problèmes de tri a Creil qui est souvent inexistant! On conclut que depuis la mise en cause du nouveau plan en 2010, des vides juridiques sont laissés. Les projets privés se mettent donc a fleurir avec l’aval des services de l’Etat Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 38
qui préfèrent être surcapacitaire plutôt que de réfléchir a des alternatives moins productrices de déchets. Patrick Thiery appelle la section Oise a devenir une structure d’échanges sur ces sujets que ce soit sur les procédures juridiques ou les expériences terrain de chaque association/ militant. Nous devonsfaire reconnaître la section Oise au niveau du département et profiter des moindre occasions pour demander a participer a l’élaboration du nouveau PDEDMA. Nous devons obtenir par nos projets la reconnaissance du Conseil Général. Nous prenons également la décision de transmettre un courrier au Président du conseil général pour lui rappeler la venue de Dany Dietmann et sa volonté d’aller en Alsace, nous souhaitons qu’il fasse venir Dany Dietmann de son propre chef et y convie les élus isariens (seuls moyens pour les faire venir ) «Il faut secouer le département» . Alain Crochet demande que parallèlement nous mettions en place des actions positives pour se faire connaître dans le département : L’hôtel a insectes est évoqué (pas celui de l’ONF dont le devis s’élève a 10,000€ - au cas où M. Crochet tient le devis a disposition...)mais un hôtel a insectes facilement faisable soi-même avec des branches de renouée du Japon, une espèce invasive qui n’est utile que pour cela ou presque (bois creux). Nous devons effectuer un protocole de construction pour le transmettre facilement en animation terrain. Nous souhaitons faire parler de la section Oise, nous allons demander aux communes de réserver un petit encart dans leurs journaux pour transmettre des infos de la part de la section Oise et notamment la plateforme CLICNAT utilisable facilement par tous les isariens http://obs.picardie-nature.org/ Un courrier est prévu pour fin octobre. Il faudra faire part aussi des nettoyages de dépôts sauvages pour sensibiliser les isariens et envoyer le message : << on se réapproprie la nature >>. M. Crochet propose une action clef également auprès des McDonalds isariens et des problèmes de déchets que nous retrouvons continuellement dans l’environnement proche des fast food : pourquoi ne pas récolter un an de déchets et faire une action médiatique de dépôt de ces déchets a l’entrée d’un restaurant. Objectif : obtenir le nettoyage systématique dans un périmètre de 300m — actuellement deux restaurants sont en test a Dijon et Albert. Et pourquoi pas obtenir une vraie politique de prévention des déchets et non un simple nettoyage qui ne modifie en rien la production de déchets de cette chaine.. ? J’évoque les animations qui ont actuellement lieu dans l’Oise — notre objectif c’est avant tout également l’éducation a l’environnement et toutes les opportunités sont bonnes : 13/14 octobre : exposition Champignons et plantes sauvages de ABMARS — Senlis 15 novembre 2012 a 19h00 salle Pommery, Clermont : Préparation régionale aux Assises Nationales de I’Éducation a l’Environnement qui aurons lieu en 2013 -http://www. assises2012-2013.picardie-eedd.org/ 17/18 novembre : salon du livre de Creil << Notre Nature >> Du 17 au 25 Novembre 2012 semaine européenne de réduction des déchets (SERD) (inscription avant le 5 novembre - http://www. reduisonsnosdechets.fr/s... ) Mai 2013 : l’Oise Verte et Bleue Mai 2013 : Festivère a Beauvais Sept/Oct 2013 Semaines régionales de l’Environnement (SER) Mi Sept 2013 : journées du patrimoine Mobilisons nous ! Nous passons a l’élection du bureau : Perrine Dereux Présidente, Alain Crochet, Anthony Evrard (Adeba) et Jessica Dujardin (Clermont). L’AG de Picardie Nature aura lieu le 23 Mars 2013 dans l’Oise. - ce sera a Clermont (central). Nous devrons organiser l’AG de la Section Oise en février 2013. Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012 39
° La Boufiçue eh liane ouvre ses fortes au Père Noël Par Florence Fréyxois. Assis+ah+e ale communication La toute nouvelle boutique en ligne de Picardie En achetant sur ce site, vous contribuez à la Natures’étoffe peuàpeu! protection de la nature car les bénéfices servent à financer des actions de protection concrètes de la biodiversité. Nous vous proposons des livres, des jeux, des DVD, desjumelles, longue-vue, des tee-shirt... Rendez-vous sur : http:llboutique.picardie-nature.orgl . . ' te . . Matenel du naturalrs ez-vuus dans le rubrique - gne vous contribuez En acheïanï sur ce au ia oindisersitè que ‘tous. Dm protectron concretes Catégories lndenrifiez-Vous \ " Eannur auae ÉTUDIER - AGIR - SENSIBILISER France a ure Environnement Association régionale de protection de la Nature et de |'Environnement membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de |'Éco|0gie et de |‘Éducation Nationale Picardie Nature - 1 rue de Croÿ - BP7oo1o — 80097 Amiens cedex 3 - Tél. 03 62 72 22 5o contacté?picardie-natureorg - wwwpicardie-natureorg Association loi 1901 déclarée en préfecture le 04 mars 1970 Siret 381 785 120 00019 - APE 9104Z -Impr1me' sur papier recyclé