Lettre d'infos - 2012 - 11
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Novembre 2012

 

     
 

A Noter...

> Renforcez l’ éducation à

l’ environnement en participant
aux EEDD cf p33

 
  
 
   

> 8 décembre 20l2
Inscrivez-vous à la «formation
animateur bénévole p32

° sommaire

  

- Editorial
- Pôle Observatoire

Assemblée Générale A .
- Pole Protection

SAMEDI 23 MARS 2013

CIGTmOÛÏ de llolse - Pôle Découverte et animations nature
- Association

- Edito
p O9 - 2012, année (noire l) de la gestion des déchets en Picardie
et de la mobilisation de citoyens

0 Pôle Observatoire

p 10 - Bilan du stage de perfectionnement et de la journée d'études sur les
papillons du 4 et 5 août 2012

p 11 - Bilan du stage sur les continuités écologiques

p 12 - Bilan du stage thématique Orthoptères - 11 et 12 août 2012

p 12 - Retour sur le week-end Thématique « comprendre et apprendre le monde
silencieux des chauves-souris » - 15 et 16 septembre 2012

p 13 - Stage de perfectionnement etjournée d'étude sur les « Odonates » : Bilan
du week-end du 28 et 29 juillet 2012

p 14 - Concilier développement éolien et biodiversité : appel à recenser les Vanneaux et
Pluviers

p 15 - Echouage d'une Tortue luth... des nouvelles de la tortue

p 17 - Succès de la première conférence régionale des naturalistes

p 18 - Localisation des secteurs routiers mortels pour les amphibiens

p 19 - Session de stages d'initiation naturaliste 2013

- Pôle Protection

p 20 - Dernières nouvelles de la colonie de phoques

p 21 - Des phoques à la hutte...

p 22 - Suivi des phoques relâchés en 2012

p 22 - 10 Phoques veaux-marins ont retrouvé la mer

p 24 - Que faire en cas de découverte d'une Chauve-souris ?

p 24 - 1°“ Refuge pour les chauves-souris pour l’Oise à Hermes

- Pôle Développement durable

p 26 - Picardie Nature avec les associations de l’Oise contre un projet de centre
d'enfouissement de déchets à Ormoy Villers.

p 27 - Tous à la Goodfoodmarch avec Novissen pour lutter contre les
1000 vaches !

p 29 - Décharges sauvages, Amiens : plus de 10 tonnes de déchets enlevés par
des étudiants!

p 29 - Partenaires techniques : Cours de jardinage de Gilbert Cardon à Mouscron

p 30 - Nouvel incendie au centre d'enfouissement des déchets de Nurlu !

p 31 - Incendie de Nurlu : plainte pour mise en danger d'autrui et rejet
atmosphérique de substances toxiques

- Pôle Découverte et Animation nature

p 32 - Formation et rencontre bénévoles animateurs samedi 8 décembre
p 33 - Animation nature en chiffres :

p 33 - Les échanges sur l’EEDD en Picardie ont commencé l

p 34 - Assises Régionales de l'Éducation à l'Environnement

p 34 - Les projets avec clicnat pour les scolaires ont commencé

p 35 - Découvrir les continuités écologiques en s'amusant ! Agora.

p 36 - Sorties

0 L’Association
p 36 - Compte rendu de l'assemblée générale de la Section Oise du 22
septembre 2012
p 38 - La boutique en ligne ouvre ses portes au Père Noël !

La Lettre d'information est éditée par Picardie Nature. Les articles sont aussi parus sur internet : www.picardie-nature.org
Picarde Nature -1 Rue de Croÿ - BP 70 010 - 80 097 AMIENS Cedex 3

Directeur de publication : Patrick THIERY - Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN

Conception et mise en place : Florence Frénois

Crédits Photographiques : Picardie Nature - Photo de couverture : Claudy Lesage

Tirage 1248/5 : 700 exemplaires - Diffusée gratuitement — Date de parution : Novembre 2012 - IPNS

   

Par quoi voulez vous qu’on
débute... la longue liste des
installations et des projets
qui préoccupent Picardie
Nature, ses associations
membres et d’autres associations de citoyens
inquiets de la tournure que prennent les
événements?

Je vous invite à un tourd'horizon de ce qui peut
apparaître comme des dysfonctionnements
de notre société dans le domaine des déchets
en Picardie :

 

industriels ou

I.’incinération de déchets
l’histoire d’une vieille installation située à
Vendeuil dans I’Aisne.

Une société achète un ancien four a chaux
pour le reconvertir en incinérateur de déchets
industriels dangereux. Plusieurs associations
(France Nature Environnement, Association de
Lutte pour l’Environnement en Picardie, Vie et
Paysages, Picardie Nature), la commune de
Vendeuil, les communes environnantes et des
riverains se sont alors engagés, dés 2006, dans
un combat juridique long et difficile, aussi bien
devant les juridictions pénales pour exploitation
sans autorisation et non respect des mises en
demeure préfectorales que devant les juridictions
administratives.

1.041, armée (Moire l) Je la

e‘? ale la mobilisafloh de cc a
Par Pa+rick Tkierg, Président‘ e Picardie Nature

îesflovs des déchet‘: eh Picardie
o

eh:

De ces actions (des dizaines de pages de
mémoire et de jugements), aux multiples
rebondissements, il faut retenir l’annulation par
le tribunal Administratif d’Amiens, en avril 2009,
de l’arrêté préfectoral de juin 2006 autorisant
l’incinération de déchets industriels ainsi qu'un
<< incident >>, un rejet de dioxine en 2010 au-dela
des normes autorisées.

Vous pourriez croire naïvement que ces deux
évènements signent la fin de cet incinérateur
dangereux pour l’environnement et pour la santé
humaine. Et bien non ! La société ARF et l’Etat ont
fait appel de ce jugement. La Cour Administrative
d’Appel de Douai a confirmé, en juin 2011,
l’annulation de l’autorisation préfectorale, après
avoir pris une décision en juin 2010 assez
remarquable.

En effet les juges de la Cour Administrative
ont demandé a l’industriel et au Ministère de
l’Ecologie de produire << tous éléments de
nature a permettre a la Cour de déterminer si
l’intérêt général justifie que l’installation en cause
puisse continuer a fonctionnerjusqu’a ce qu’une
nouvelle autorisation soit délivrée >>. En clair les
juges voulaient savoir s’ils pouvaient décider de
faire stopper l’incinérateur sans porter atteinte a
l’intérêt général.

Ni l’industriel ni le Ministère n’ont apporté le
moindre élément de preuve que l’installation était
d’intérêt général et, un an plus tard, en juin 2011
la décision de la Cour Administrative est tombée.
A ce stade les associations, les élus locaux et
les riverains devraient se sentir soulagés : bientôt
plus de risque d’émission de dioxine ni d’explosion
(une en 2011). Et bien non !

Le préfet, tenace, autorise, a titre provisoire, la
poursuite de l’activité en signant, en septembre
2011, un arrêté de mise en demeure enjoignant la
société ARF de déposer une nouvelle demande
d’autorisation dans un délai de 3 mois.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

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Picardie Nature et la commune de Vendeuil,
tenaces également, engagent donc un recours
en annulation en septembre 2012, contre cet
arrêté préfectoral au motif que le Préfet ne peut
autoriser provisoirement une activité s’il ne justifie
pas d’un intérêt général.

Vous l’avez compris, l’usure et la complexité des
procédures administratives et juridiques peuvent
avoir raison des associations et des citoyens qui
se mobilisent. Mais il ne faut jamais baisser les
bras quand vous avez la certitude de défendre, a
certains égards, l’intérêt général.

 

Le projet d’incinérateur de Villers Saint
Sépulcre dans |’Oise ou |’histoire d’un bazar
politique autour des déchets ménagers
produits par les isariens (habitants de |’Oise).

En novembre 2009, l’association ACCIDE lance
un appel pour la soutenir dans son combat contre
un 2ème incinérateur de déchets ménagers dans
ce département.

Voila en quelques mots comment, a l’époque,
Agnés Wavrin, la présidente, nous présente
ACCIDE:

Des citoyens qui comme vous, se sentent
concernés par ce projet d’incinérateur. Nous ne
pouvons rester indifférentface a un choix qui nous
engage pour 20 ans et dont les répercussions
sont multiples sur notre santé, celle de nos
enfants, notre environnement, nos impôts!

C’est maintenant qu’il faut agir, lorsque
l’incinérateur sera construit il sera trop tard.

Non !, l’incinération n’est pas le bon choix.

Le combat contre l’incinérateur passe par une
prise conscience que la problématique n’est pas
comment éliminer nos déchets, mais comment
les réduire.

Le “déchet" représente un business important, et
ces grands industriels qui se partagent ce marché
n’ont pas envie de voir le volume des déchets
diminuer. Et malheureusement aujourd’hui, en
France, le choix de nos élus se fait encore trop
souvent sur un choix de facilité.

ACCIDE est devenue, depuis, une des
associations adhérentes de Picardie Nature et
nous lui avons apporté notre soutien dans des
moments clés : manifestations d’opposition au
projet devant la préfecture, organisation d’une
conférence, a Beauvais, avec Dany Dietman, élu
alsacien pragmatique et efficace dans le domaine
de la réduction des déchets (et de la redevance
payée par les habitants de sa communauté de
communes des Portes d’Alsace), participation a
l’enquête publique en aout 2011, etc...

Pour mieux comprendre le contexte, schéma-
tiquement, il faut savoir qu’a la base le Conseil
Général de |’Oise (de gauche) ne voulait pas
entendre parler du projet d’incinérateur porté
par M. Vasselle, sénateur UMP (de l’opposition).
Le département a donc élaboré un PDDEMA
(Plan d’Elimination des Déchets Ménagers et
Assimilés) << évacuant >> le projet d’incinérateur
mais ne prévoyant pas, semble-t-il, d’alternative
en termes de capacité de traitement et de
stockage de déchets.

Peu de temps après la signature du PDDEMA,
le préfet de |’Oise attaque le plan devant le
Tribunal Administratif d’Amiens et demande son
annulation.

S'ensuivent plusieurs rebondissements en 2012.

En février, le Tribunal annule le PDDEMA, les
élus du Conseil Général de |’Oise doivent revoir
leur copie. Dans l’attente d’un nouveau plan, c’est
celui de 2005 (obsolète) qui est remis en vigueur
(règle de droit). Celui-ci prévoyait justement la
construction d’un 2éme incinérateur. Le préfet a
<< déblayé le terrain >>, il pourrait ainsi donc signer

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

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un arrêté autorisant le projet. Le ciel s'assombrit
alors pour les associations de protection de
l'environnement.

En février également, les conseillers municipaux
de Villers Saint Sépulcre, s'opposent,
majoritairement au projet du maire de cette
commune de réviser le Plan Local d’Urbanisme
qui permettrait de construire l'incinérateur dans
une zone d'activité. La, le ciel s’éclaircit pour les
associations de protection de l'environnement.

Puis nous apprenons que Philippe Marini,
sénateur-maire de Compiègne s'inquiète des
problèmes d'approvisionnement de l'incinérateur
de Nogent, géré par le SMVO (Syndicat de la
Moyenne Vallée de l'Oise) qu'il préside. Il verrait
d'un bon œil le transfert d'une partie des déchets
gérés par le SYMOVE (l'autre syndicat traitant
les déchets dans I’Oise), donc remet clairement
en cause, a première vue, la construction d'un
second incinérateur !

Le ciel s’éclaircit encore un peu plus pour les
associations de protection de l'environnement qui
n'arrêtent pas de dire que les incinérateurs sont
des aspirateurs a déchets etqu'ils ne fonctionnent
bien que lorsqu'on produit suffisamment de
déchets!

Le 28 juin, le CODERST (conseil départemental
de l'environnement et des risques sanitaires
et technologiques) sur lequel s'appuie le préfet
pour prendre ses décisions, a décidé d'ajourner
sa décision concernant le projet d'incinérateur a
Villers Saint Sépulcre.

Le 22 octobre, on apprend dans le Courrier-
Picard qu'un accord a été passé entre M. Marini,
sénateur-maire de Compiègne et M.Vasselle,
sénateur et porteur du projet de 2éme incinérateur
pour que le Symove qu'il préside envoie des
déchets a l'incinérateur de Nogent afin qu'il
puisse fonctionner correctement. Le tout sous la
bienveillance de M. Le Préfet :

<< Un protocole d'entente a été signé le 8 octobre,
en présence du préfet, pour optimiser la future
coexistence de deux incinérateurs dans l'Oise.
Les signataires sont Philippe Marini, président
du syndicat SMVO gérant l'incinérateur de

Nogent-sur-Oise, et Alain Vasselle, président du
Symove qui défend la construction d'un second
incinérateur a Villers-Saint-Sépulcre. Le comité
syndical du Symove se réunira vendredi 26
octobre pour l'approbation de l'accord Marini-
Vasselle. Il a été convoqué a 17 heures, et
finalement repoussé a 20 heures. >>

Le 26 octobre, dans la salle de réunion, des
bénévoles d’ACClDE et de Picardie Nature
se sont mobilisés pour montrer aux élus leur
détermination. Leur sérieux pendant la séance
de vote, très tendue vous pouvez l'imaginer, sera
apprécié de Caroline Cayeux, maire UMP de
Beauvais, opposée au projet d'incinérateur de M.
Vasselle.

Résultat du vote : 53% des élus du SYMOVE se
prononcent contre l'accord !

Beaucoup d'émotion ressentie par Agnès Wavrin,
la présidente d’ACClDE qui n'a pas ménagé sa
peine dans ce dossier depuis 2 ans.

Mais tout reste a faire ou presque dans l'Oise :
Fusionner les deux syndicats chargés de la
gestion des déchets comme le suggère les
associations et des élus

Elaborer un plan de gestion des déchets
ménagers (ou PDPGDND, Plan Départemental
de Prévention et de Gestion des Déchets Non
Dangereux, telle est la nouvelle appellation)
ambitieux qui réglera le problème, réel, des
capacités de traitement dans ce département.
Sensibiliser davantage les élus de l'Oise,
du Conseil Général aux communautés de
communes, a la réduction des déchets, en allant
voir ce qu'a fait Dany DIETMAN, précurseur en
France dans ce domaine (puissent-ils lire cet
éditorial !).

L'incendie du CET de Nurlu ou comment
recouvrir les déchets ménagers avec des RBA

Samedi 8 septembre un incendie est en
cours sur le site de Nurlu dans la Somme. Ce
Centre d'Enfouissement Technique de déchets
ménagers géré par l'entreprise COVED est l'objet
de toutes les attentions de la part des membres de
l'association dénommé désormais: << Protégeons
la Vie en Haute Somme >>, adhérente de Picardie
Nature. Sa présidente, Dominique Deboes, se

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

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rend sur place et constate que le casier en cours
d'exploitation est en flamme. Des camions de
pompiers arrivent de Péronne, Moislains, Amiens

|_'incendie est spectaculaire, il est visible
jusqu'à Péronne situé a 10 km. Il ne sera éteint
que le lendemain.

Le 13 septembre, dans un courrier adressé au
Préfet, Dominique Deboes demande une réunion
d'urgence de la Commission de Suivi du Site
(où siège son association et Picardie Nature,
représentée par Jean-Paul Lescoutre, vice-
président) ainsi que la fermeture immédiate de
cette Installation Classée Pour l'Environnement
pour plusieurs raisons :

- plusieurs arrêtés de mise en demeure suite a
des observations de la DREAL en 2011 et dont
les prescriptions ne sont pas respectées.

- problématique des RBA (résidus de broyage
de l'automobile) que nous soulignons depuis
longtemps, et non encore résolue. Lors de la
dernière CLIS, nous avons notamment insisté sur
la dangerosité de cette pratique consistant a faire
de ces déchets un << matériau de recouvrement >>.
- incapacité de l'exploitant a gérer les lixiviats
conformément aux engagements initiaux.

- tonnages extérieurs excessifs qui obèrent
les capacités ultérieures d'enfouissement pour
notre département et non-conformes aux arrêtés
préfectoraux successifs.

 

Que sont ces fameux RBA ?

Les RBA sont constitués de morceaux de
plastique, métal et caoutchouc. Leur combustion
est génératrice de nombreux effluents gazeux
toxiques tels que des oxydes de carbone, des

oxydes d'azote, du dioxyde de soufre, des
acides chlorhydrique et cyanhydrique, du sulfure
d'hydrogène, des composés organiques volatils
(COV, considérés comme cancérogène) 

L'exploitant les utilise comme un matériau de
recouvrement, il en fait venir 14 000 tonnes
par an! Dans les CET accueillant des déchets
ménagers, ceux-ci doivent être régulièrement
recouverts de matériaux, généralement inertes
pour réduire notamment l'envol de sacs plastique
et l'accès aux laridés et corvidés. A Nurlu
aucune attestation ou certificat de conformité
n'a jamais été transmis lors des réunions de la
CLIS (commission locale d'information et de
surveillance) pour ce qui constitue en réalité
un déchet, mais, qui échappe curieusement au
paiement de la TGAP (Taxe Générale sur les
Activités Polluantes), comme sont soumis tous les
autres déchets l La dangerosité de cette pratique
est connue, nos deux associations l'avaient déjà
signalé lors des réunions de la CLIS.

Le 12 septembre, nos deux associations déposent
une plainte a la gendarmerie de Péronne pour
mise en danger d'autrui et rejet atmosphérique de
substances toxiques.

Le 29 septembre, le préfet ne répond pas
positivement a notre demande de fermeture
provisoire du site. Il publie néanmoins un arrêté
préfectoral portant sur l'interdiction d'utiliser
les RBA comme matériaux de recouvrement et
l'obligation de l'exploitant de fournir des résultats
d'analyses de l'air (en particulier concernant des
taux de dioxine, furanes, HAP et PCB)

LemairedeNurlu avaitminimisélesconséquences
de cet incendie et assuré qu'aucune pollution
n'était a redouter. Les services de I'Etat n'ont pas
empêché l'apport de RBA sur le site pendant
plusieurs années malgré les protestations d'une
association locale.

Aujourd'hui on << ouvre le parapluie >>. Gravité de
l'incendie ? Plainte des associations ? Prise de
conscience tardive de la part des autorités ?

Vous l'aurez compris, l'inertie est souvent
présente dans le domaine de la préservation de

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

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l'environnement etde la santé humaine en France.
N'attendons pas de miracle, Il faut être présent
dans les commissions de surveillance, être le poil
a gratter de I'Administration et des élus locaux,
agir en citoyens responsables et dénoncer dans
les médias les dysfonctionnements.

Le centre de stockage de déchets non
fermentescibles peu évolutifs ou comment
s'y retrouver sur la nature des déchets
enfouis quand on ne sait pas non plus quels
sont les réels besoins non exprimés par les
industriels.

Le 10 juillet 2010 le préfet de l’Oise accorde
a la Société GURDEBEKE une autorisation
d’exploiter un centre de stockage de déchets
non fermentescibles peu évolutifs d’une capacité
maximale de 1.820.000 m3 et de surface de
8 hectares sur le territoire de la Commune
d’Hardivilliers dans l’Oise.

Deux éléments du dossier attirent rapidement
notre attention :

> Le volume considérable autorisé et la
nomenclature utilisée pour désigner l’lCPE et
la nature des déchets qui y seront accueillis.
Nous décidons donc d’engager un recours
en annulation devant le tribunal Administratif
d’Amiens, parallèlement au recours engagé par
la ville de Breteuil et I’ADEBA (Association de
défense de l’Environnement de Breteuil et des
Alentours) qui adhérera a Picardie nature en 2011.
En ce qui concerne le volume, selon le Plan
Départemental d’Elimination des Déchets
Ménagers et Assimilés de l’Oise (PDEDMA Oise)
sur lequel nous nous sommes basés, 152.885
tonnes de DIB (Déchets Industriels Banaux) ont
été enfouies en ISDND (Installation de Stockage
de Déchets Non Dangereux) au cours de l’année
2006.

Le centre d’HARDlVlLLlERS, a lui seul,
disposerait d’une capacité d’enfouissement de
150.000 tonnes de DIB par an sur une période de
21 ans. Celui-ci viendrait donc doubler la capacité
de stockage de DIB dans l’Oise !

Une telle capacité nous apparaît donc
démesurée. Nous l’argumentons dans le mémoire

en annulation que nous déposons auprès du
Tribunal Administratif d’Amiens. Le Préfet de
l’Oise nous rétorque alors que le PDDEMA n’est
pas le document de référence pour déterminer les
volumes de déchets a traiter et iljustifie la taille du
projet en s’appuyant sur les << besoins exprimés
par les industriels a une échelle inter régionale >>.

Nous demandons alors au préfet de nous fournir
le document recensant les besoins exprimés par
les industriels a une échelle inter régionale pour
reprendre son expression. Pas de réponse dans
un délai de 2 mois, relance et toujours pas de
réponse.

Devant le silence du Préfet de l’Oise, nous
saisissons la Commission nationale d’Accès aux
Documents Administratifs qui, par un avis rendu
le 17 novembre 2011, nous a signifié que << la
préfecture de l’Oise a informé la commission de ce
que le document sollicité n’existait pas, et qu’elle
ne détenait pas les informations correspondantes
qui seraient relatives a l’environnement au sens
de l’article L. 124-2 du code de l’environnement >>.

Cette affirmation, pour le moins déconcertante,
constitue une confession pure et simple du
manquement du Préfet de l’Oise et des services
environnementaux a leurs obligations !

Quelle opacité ! Aujourd’hui, non seulement
nous ne savons pas pourquoi un tel volume a été
autorisé mais nous n’avons aucune information
sur la provenance des déchets.

En ce qui concerne la nature des déchets traités,
l’arrêté du Préfet de l’Oise en date du 16 juillet
2010, mentionne que l’installation projetée par
la Société GURDEBEKE relève de la rubrique
n° 167 b de la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement.
Hors le décret n° 2010-369 du 13 avril 2010,
modifie la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement.
|_’activité autorisée par l’arrêté litigieux relève
désormais des rubriques 2716 et 2760 de la
nouvelle nomenclature qui décrit autrement les
déchets.

En publiant son arrêté le préfet s’est appuyé sur
une réglementation obsolète et vous noterez que
3 mois se sont écoulés entre l’entrée en vigueur du

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

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décret modifiant la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement et
la prise de l’arrête litigieux. Le Préfet de l’Oise a
disposé d’un laps de temps on ne peut plus suf-
fisant pour procéder a la modification dudit arrêté.

Ce qui esttrès gênantdans cette situation c’estque
le décret n° 2010-369 du 13 avril 2010 relatif a la
modification de la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement
abroge la rubrique 167 b, instaure les rubriques
2716 et 2760, mais n’établit en aucun cas une
quelconque équivalence entre ces rubriques.

En clair, cela veut dire que nous ne savons pas
quels types de déchets sont finalement autorisés
sur le site d’Hardivilliers.

Vous l’aurez compris, le centre de stockage
fonctionne aujourd’hui, dans l’attente d’une
décision du tribunal Administratif, sans que
l’on sache précisément quels sont les besoins
nécessaires en installation de stockage en
Picardie, quelle est la provenance des déchets,
quelle est la nomenclature utilisée précisant
la nature des déchets finalement apportés. Et
tout ça a proximité d’un captage d’eau potable,
identifié comme << captage prioritaire >> par les
autorités.

Ne trouvez-vous pas que la ville de Breteuil,
I’ADEBA et Picardie Nature ont raison de se
mobiliser?

L'impossible résorption des décharges
sauvages de matériaux issus pour la plupart
de l'artisanat et du BTP.

Depuis deux ans dans la Somme et en périphérie
d’Amiens des décharges sauvages ont vu le jour.
Constituées en grande partie par des déchets
inertes issus de la construction, elles grandissent
chaque mois un peu plus. Dans le cadre de la
démarche << Sentinelle de l’environnement >> nous
avons engagés les premières actions en 2011
auprès des maires des communes concernées
(chargés de la police de l’environnement sur leur
territoire) et du Préfet de la Somme. Interpellé
régulièrement par les adhérents qui nous avait
signalé ces dépôts sauvages et ne voyaient pas
d’amélioration, notre chargé de mission, Yves

Maquinghen a effectué de multiples relances. Le
sujet a même fait l’objet d’une page entière dans
le Courrier Picard le 15 mars 2012.

Un an après nous avons fait l’amer constat que
chacun se renvoyait la balle et qu’aucune solution
satisfaisante n’émergeait réellement. Nous avons
donc décidé en mai 2012 de déposer 4 plaintes
contre X pour violation des articles L. 541-22 et L.
541-30-1 du Code de l’Environnement constituée
par l’exploitation sans autorisation d’une décharge
de déchets inertes.

Soyons réalistes, nous engageons une action en
justice parce que les autres moyens utilisés se
sont avérés inopérants. Pouvons-nous espérer
une résorption de ces décharges en 2013 ?
Probablement pas, les instructions sont longues
et incertaines.

 

Les adhérents qui nous signalent de tels dépôts
et s’impatientent de les voir disparaître doivent
absolument continuer la démarche << sentinelle
de l’environnement >> proposée par Picardie
Nature. Elle a le mérite au moins de recenser
ces dépôts, d’analyser leur contenus et de faire
prendre conscience que les prochains plans
départementaux de gestion des déchets du
bâtiment (2013 pour le département de la Somme)
doivent bien intégrer la problématique de ces
déchets dont une partie part dans la nature par
facilité ou parce que la mise en déchetterie est
payante. Les donneurs d’ordre des collectivités
pour la réalisation de travaux pourraient aussi
se pencher intelligemment sur le devenir des
déchets produits par les entreprises retenues
dans le cadre des procédures d’appel d’offre.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

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Un projet d'installation de traitement de
déchets du bâtiment dans un milieu naturel
rare alors que des surfaces de friches
industrielles attendent une « reconversion »

La mobilisation des associations de protection de
l’environnement contre le projet du bois du Roi sur
la commune de Péroy les Gombries a débuté en
mars 2012 quand le maire de cette commune a
publié la révision du Plan Local d’Urbanisme pour
permettre la création d’un centre de traitement et
de stockage de déchets après réouverture d’une
carrière de silice, dans le bois du Roi sur un milieu
naturel rare, une lande.

Vous lirez dans ce numéro un article sur une
manifestation de protestation organisée le 29
septembre dernier à Ormoy Villers, une commune
voisine qui veut également réviser son PLU pour
autoriser l’installation du centre d’enfouissement
de déchets.

Vous comprendrez, en prenant connaissance de
ce dossier, que nous pouvons nous interroger sur
le choix du site pour créer une telle installation
alors que des hectares de friches industrielles
pourraient être réhabilités et accueillir, entre
autres, des unités de traitement des déchets
du bâtiment. Est-ce de l’opportunité foncière ou
de l’intérêt général ? L’Etat aura-t-il la volonté
de préserver ce site remarquable comme il l’a
fait dans les années 90 ou entrera-t-il dans le
jeu des mesures compensatoires, souvent bien
présentées sur le papier mais qui n’apportent pas
suffisamment de garantie de préservation des
milieux naturels et des espèces impactées.

Le développement durable s'affirme progres-
sivement comme le fil conducteur des politiques
de I'Etat et de bon nombre de collectivités
locales et territoriales. Cette approche
nécessite une véritable révolution culturelle qui
se fait difficilement, notamment pour la prise en
compte des aspects environnementaux.

Dans ce contexte, les associations qui
rassemblent les citoyens motivés par ces
questions ont un rôle essentiel à jouer. Il doit
consister à susciter le débat en amenant des
points de vue alternatifs et souvent indemnes

de tout parti pris, tout en étant une force de
propositions novatrices et motivées.

Les citoyens qui se sont investis dans les
situations que je viens de vous décrire, n’avaient
pour la plupart d’entre eux, aucune compétence
ni aucune expérience sur le fonctionnement
des institutions et les aspects réglementaires.

Au fil des mois et des années ils se sont forgé
une opinion, ont développé et enrichi leurs
connaissances. Ils ont affiné leurs arguments
et leur discours pour finalement dénoncer
des dysfonctionnements susceptibles de
nuire à l’intérêt général, à la qualité de notre
environnement, à la santé publique. Les
associations qu’ils ont créé ne sont pas entrées
ou restées dans une approche d’association
NIMBY, terme anglosaxon qui signifie << pas
derrière mon jardin >> et désigne péjorativement
les associations de défense locale opposées à
un projet chez eux mais pas nécessairement
chez le voisin et qui défendent d’abord leurs
propres intérêts.

 

Ces
des responsables associatifs,
avons besoin à Picardie Nature et, au-

citoyens devenus des militants,

nous en

delà, à France nature Environnement.
Même s’iIs connaissent des moments de
découragement, aucun d’entre eux ne
regrette cet engagement. Qu’iIs soient ici
remerciés et encouragés à poursuivre leur
action territorialisée.

Consultez le site : www.picardie-nature.org

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

9

‘Bilan du d'ange Àefevdecflohhemevfl‘

e‘? de la joumee al é-hwles sur les
papillons du 4 e-I‘ 5 aoû-l‘ 2.04.2. '-
Pour Sébafiieh Mailliev,

Ckmrâé ale Mission Faune

Ce stage avait pour objet principal de former de
nouveaux naturalistes a |’étude des papillons
de jour et des papillons de nuit.

Il s’est déroulé durant le week-end du 4 et 5
août dernier, dans l’Aisne (plusieurs secteurs
proches de Laon (02), avec pour point central
le gîte de la Renaissance a Merlieux-et-
Fouquerolles (02), où nous avons été accueillis
dès le samedi matin.

23 stagiaires en provenance de l’ensemble
de la région étaient de la partie, et, après une
brève introduction en salle a GEODOMIA, nous
sommes partis sur le terrain en direction d’un
premiersite, une grandejachère de la commune
de Mauregny-en-Haye. Nous avons ensuite
prospecté la vaste pelouse calcaire (et milieux
associés) de Cerny-en-Laonnois l’après-midi
ce qui a permis aux bénévoles de peaufiner
leurs connaissances acquises durantcette
petite formation. La soirée s’est déroulée \..\
autour d’un buffet très convivial au gîte ‘
de Merlieux puis s’est achevée 
par une séance d’initiation
aux papillons nocturnes dans
la sablière de Royaucourt-et-
Chailvet.

  

Le dimanche était orienté << journée
d’études >> avec un objectif principal de collecte
de données. Le public était sensiblement
identique a celui de la veille (quelques départs,
quelques nouveaux, 24 participants) et les
secteurs visés étaient situés au nord-est du
camp militaire de Sissonne (Dizy-le-Gros,
Le Thuel) avec recherche de milieux crayeux
secs pouvant abriter des habitats naturels et
cortèges associés de papillons spécifiques.

Même si le but principal du samedi n’était pas
de collecter un maximum de données, 24

/Ï

° Pôle obscurs/d'aire

 

espèces de papillons de jour (rhopalocères) et
83 espèces de papillons de nuit (hétérocères)
ont été notées, dont 70 se sont présentées
devant le piège lumineux.

Quant au dimanche, le fait d’avoir sillonné un
secteur rarement visité (et situé en limite de
région) par les naturalistes s’est révélé plutôt
payant, un rapide bilan en terme d’espèces
observées fait état de 20 espèces de papillons
de jour (rhopalocères), 14 espèces de papillons
de nuit observés en journée (hétérocères) ainsi
que des données complémentaires d’autres
groupes faunistiques tels que plusieurs
espèces de criquets, sauterelles et autres
i libellules...

    
   
 
   
  

Au global, sur les 2 jours, 29
espèces de rhopalocères et 88
espèces d’hétérocères ont été
inventoriées. Le bilan en terme de
données supplémentaires est tout a
fait honorable et de nouvelles stations
de papillons a fort enjeu patrimonial
ont été repérées durant ce week-end.

Parmi les papillons de jour les plus
intéressants trouvés durant les 2 jours, citons
le Cuivré fuligineux, l’Azuré des coronilles,
l’Azuré de l’ajonc et la Mégère, espèces
considérées comme menacées au
plan régional. Les papillons de nuit
ne sont pas en reste la Noctuelle de
la Massette, la Phalène ornée, le Sphinx-gazé,
laNoctuelleporphyre,laFeuillemorteduprunier
et la Mélanippe triste ne sont pas (ou plus) des
espèces communes de nos jours.

Lettre d'information Plcardie Nature Novembre 2012

10

 

Plusieurs criquets et sauterelles sont également
a mettre en avant du fait de leur de degré de
rareté régional : le Criquet marginé, le Criquet
vert-échine et le Criquet italien...

Nul doute que ce week-end ait donné envie
aux participants d’inventorier les papillons
et de saisir plein de données dans la base
de données Clicnat..., d’autant plus que la
météo était assez clémente durant les 2 jours
(éclaircies et rares ondées).

° Ëilah du d'ange sur les coh+inui+és écologiques:
4

Pour Virginie Co

La trame verte et bleue, les continuités
écologiques, des termes que l’on arrange
a toutes les sauces, mais sur le terrain, ça
ressemble a quoi ?? Voila l’objectif de cette
journée de formation du 29 septembre 2012,
visualiser sur le terrain des exemples concrets
de restauration ou de fragmentation des milieux
qui ponctuent le paysage picard.

Pour cette première édition, la journée s’est
concentrée sur l’Est de l’Oise. Le rendez-vous
était donné aux 10 participants a la maison
forestière du Bois Harriez au coeur de la forêt
de Retz, lieu symbolique de la préservation
des chiroptères en Picardie. En effet, la maison
forestière a été réhabilitée pour accueillir dans
ses combles une colonie de Petits Rhinolophes.
C’est l’un des principal sujets abordés sur ce lieu
après une présentation générale du contexte
picard a la lecture de cartes de la région et du
panorama.

Ensuite, cap vers deux projets de restauration
d’un réseau de milieux naturels :

- restauration d’une pelouse a Vattier-Voisin (a
partir d’une zone boisée depuis des années)
où l’on peut, avec l’étude de la faune et la
flore recolonisant le milieu, comprendre le rôle
des milieux intermédiaires comme la jachère,
déterminante dans la réussite de cette action.

- restauration du réseau de landes au sein
de la forêt d’Ermenonville où des travaux de
réouverture du boisement le long des layons
permettent a la Callune vulgaire de s’implanter

iyxeî’. Cknvàée le Mission Trames Verres et’ Ëleues

entre les noyaux de landes bien établis. Puis, en
toute fin de journée, arrêt sur le passage pour
la faune sauvage de Verberie où les projets
du secteur, notamment la centrale a gaz et le
SCOT <<Basse Automne et Plaine d’Estrées>> en
cours d’élaboration ont été abordés.

Merci à tous les participants pour cette
journée conviviale riche en échanges et à
Rémi François pour l’animation de ce stage!

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

° Bilan du s+aâe +kéma+içae Or+ko1>+ères — 11 e‘|' 17, aoû+ 7,017,

Par Lucie Dabar. Chargée aféhwles {aune

Deux belles journées ensoleillées favorables a
l’observationdesinsectesettoutparticulièrement
des orthoptères ont été bénéfiques a la
découverte et a l’étude de ce groupe. 15
participants novices ou déjà passionnés par ces
petits insectes sauteurs se sont côtoyés tout le
week-end dans une ambiance particulièrement
conviviale. La recherche des orthoptères au
filet, la détermination a la loupe, l’écoute des
stridulations et les pauses << gustatives >> ont
rythmé ces deux jours.

La première journée était consacrée a la
formation des personnes souhaitant en savoir
un peu plus sur ce groupe. Des documents pour
aider a la détermination et la mise en pratique
sur le terrain ont été bénéfiques ! La vallée des
Evoissons et plus particulièrement une belle
pelouse de la commune d’Equenne-Eramecourt
a été prospectée a cette occasion. 17 espèces
d’orthoptères ont ainsi été recensées ce jour
la dont le criquet noir ébène et le criquet de
palène, caractéristiques des pelouses sèches.
De belles observations de Mantes religieuses
ont également été réalisées... Le dimanche,
consacré a une journée d’étude a permis de
mettre en pratique et de réviser les critères
vus la veille. Le secteur des Evoissons a été

<< ratissé >> a la recherche d’un criquet très
rare potentiellement présent sur le secteur : le
criquet verdelet (Omocestus viridulus). Cette
espèce n’a pas croisé nos filets ce jour la...
Néanmoins, 17 espèces ont également été
notées ce dimanche dont le Tetrix des carrières
au niveau d’un secteur a craie affleurante sur la
commune de Méréaucourt.

Encore un grand merci à Thibaud Daumal,
pour I’organisation de la journée d’étude, à
Bruno Tondellier pour ces belles photos et
à tous les participants pour leur motivation
et leur bonne humeur!

 

° Rehaar sur le week-end Tkémaflçae <‘ comfrenalre e‘|' apprendre

le monde silencieux ales ckauves-souris >> —

Par Lucie Dabar. Chargée aféhwles {aune

pllnln zäiilnull IIIIIiIIrIII

 

15 e‘|' 16 sefiembre 7,017,

Apprendre a étudier les chauves-souris sans
les déranger en restant inaperçu : voila l’objectif
de ces deux jours intenses de formation. Un
appareil captant les ultrasons émis par ces
petits mammifères volants et un enregistreur
numérique ont été indispensables pour étudier
les chauves-souris en vol.

La journée du samedi a d’abord été consacrée,
pour les 9 participants, a l’apprentissage
du mode de vie des chauves-souris (ou
chiroptères) et a l’utilisation du matériel. Dès

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

12

la tombée de la nuit, nous sommes passés a
la pratique atour du gîte et dans le village de
Coeuvres-et-Valsery. Le ballet des Pipistrelles
communes a commencé suffisamment tôt pour
que nous les apercevions furtivement « entre
chien et loup >>. Les 3 appareils a ultrasons
sont passés entre les mains de tous les
participants pour que tous soient a l’aise avec
leur manipulation. Nous avons continué notre
ballade nocturne en forêt de Retz puis aux
étangs de la Ramée, deux habitats favorables
a la présence des chauves-souris. C’est aux
étangs, riches en insectes-proies, que nous
avons contacté le plus de chiroptères. Ainsi, le
Murin de Daubenton en chasse au ras de l’eau
ou le Petit rhinolophe, espèce emblématique
du secteur, ont été captés par nos appareils !
Nous avons même parfois aperçu quelques
ombres passant au travers des faisceaux de
nos lampes.

Cette soirée a permis d’enregistrer quelques
dizaines de signaux de chauves-souris qui ont
été analysés dès le lendemain par informatique.
3 espèces ont été identifiées de manière
certaine : la Pipistrelle commune, le Murin de
Daubenton et le Petit rhinolophe. Un autre murin
capté en forêt de Retz, n’a pu être spécifié. Puis
nous avons terminé cette journée en travaillant
sur des enregistrements de référence provenant
de toute la France !

Un grand merci à tous les participants pour
l’ambiance conviviale du week-end et à
Mathieu T’Flachebba pour sa participation à
Pencadrement de ce stage.

 

- Shxâe de ferkdîohhemehi‘
d‘ journée al éhuie sur les
<‘ Oalohaùes >> = Bilan alu Neck-and.

Au 2.x e+ 2.4 juzlle+ 2.04.2. _

Par Sébaäieh Leàris. Charge’ défile:
{une

Cette année le choix du secteur s’est porté sur
la vallée de l’Omignon et la Haute vallée de la
Somme, dont l’intérêt pour les libellules était
jusqu’ici peu connu. Le gîte du Val d’Omignon
a Trefcon, chez la famille Wynands, a été choisi
comme lieu d’hébergement. Le samedi a été
consacré au stage de perfectionnement, dans
le but de former de nouveaux observateurs a
l’étude des odonates. Le dimanche était dédié a
des recherches plus approfondies sur le groupe
(journée d’étude). 18 participants se sont
succédé sur les 2 jours. 6 sites ont été couverts,
sur les communes de Vermands, Monchy-
Lagache, Voyenne, Eppeville et Esmery-Hallon.
Différents milieux ont été prospectés, afin de
découvrir un large panel d’espèces de libellules,
essentiellement des rivières, des fossés, des
étangs, riches en herbiers aquatiques, roselières
et autres végétations des marais...

Les conditions météorologiques du week-end
étaient dans l’ensemble satisfaisantes, sans
être idéales (présence de vent et température
moyenne).

La journée du samedi a débuté sous une légère
bruine, avec comme avantage pour les novices
de se familiariser a l’identification des différentes
espèces d’agrions (petites demoiselles du sous-
ordre des zygoptères), facilement observables
dans la végétation humide. Ainsi, le Leste
vert, le Calopteryx éclatant, et les Agrions
élégant, a larges pattes, délicat, porte coupe et
jouvencelle, n’avaient plus aucun secret pour
eux. Par la suite l’arrivée du soleil a permis
l’observation d’espèces plus imposantes, du
sous-ordre des <<anisoptères>>, appelées plus
familièrement «hélicoptères», comme l’Anax
empreur et l’Orthetrum réticulé. Cette journée
de stage aura aussi été l’occasion de découvrir 3
nouvelles espèces pour la vallée de l’Omignon :
la Cordulie métallique, le Calopteryx vierge et
l’Agrion a longs cercoïdes.

Lettre d'information Plcardie Nature Novembre 2012

13

Les recherches du dimanche se sont déroulées
sous une météo plus clémente, permettant
d’observer des espèces supplémentaires,
comme les na'i'ades (petites demoiselles aux
yeux rouges), la Libellule écarlate, le Gomphe
gentil, ainsi que les Sympetrums rouge et a
côtés striés. Aussi cette journée d’étude, en
plus de perfectionner les stagiaires de la veille,
aura permis de découvrir une espèce inconnue
de la Haute vallée de la Somme, l’Agrion
mignon.

Ce week-end aura été positif, tant du point de
vu de la formation, du nombre de participants,
de la convivialité que de l’amélioration des
connaissances odonatologiques du secteur. Un
total de 19 espèces de libellules aura ainsi été
répertorié.

 

Un grand merci aYann Duquef pour son aide en
tant qu’animateur bénévole et a Jean-François
Delasalle, coordinateur du réseau odonates,
sans lesquels le déroulement de ce week-end
n’aurait pas rencontré un tel succès.

° Concilier aléveloppemenl‘ éolien e‘? bioaliversi+é z appel à. recenser les

Vanneaux e‘? Pluviers

Par Tkomus Hermawl’, Charge’ d'études scienflfiçue {aune

À l’heure actuelle, les projets éoliens se
multiplient en Picardie. Ce développement
intervient principalement dans les secteurs de
grandes cultures et risque d’affecter des zones
de halte du Vanneau huppé et du Pluvier doré,
ainsi que des zones de stationnement automnal
de l’Oedicnème criard, zones qui sont souvent
réutilisées d’une année sur l’autre.

C’est pourquoi, il nous semble important de
localiser et hiérarchiser les principaux secteurs
a enjeux pour ces espèces afin de bénéficier
de données les plus précises possibles
et d’apporter un avis le plus circonstancié
possible lorsque des projets de parcs éoliens
verront le jour.Le but est de concilier au mieux
l’implantation des parcs et le maintien des zones
de halte, la Picardie présentant un intérêt très
important a ce titre pour les Vanneaux huppés
et les Pluviers dorés.

A titre d’exemple, des secteurs comme
le Santerre (triangle Amiens/Peronne/
Montdidier), le Nord du Vermandois, et le Sud-
ouest de Breteuil, sont des territoires fortement
concernés.

 

Nous lançons donc un appel a tous celles
et ceux d’entre vous qui disposeraient d’un
peu de temps (jusqu’au 30/11 environ) pour
rechercher des zones de halte ou qui auraient
régulièrement l’occasion d’en voir, lors de
déplacements en voiture par exemple.

L’amélioration des connaissances est
intéressante sur l’ensemble du territoire mais
elle est d’autant plus importante dans les
secteurs définis comme favorables a l’éolien
d’après le Schéma Régional car c’est dans ces
zones que vont se concentrer les parcs.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

14

Si vous êtes intéressés et que vous désirez
connaître les zones sujettes a un développement
potentiel de |’éo|ien, vous pouvez consulter la
carte du schéma régional.

Si possible, si vous prospectez divers secteurs,
pensez a me le signaler (thomas.hermant@
picardie-nature.org) pour optimiser la surface
prospectée et éviter les passages a répétition
sur les même zones.

Si vous observez ces espèces, il est ensuite
primordial de bien renseigner les données dans
Clicnat afin qu’elles puissent être exploitées de
manière optimale. Il faut alors bien préciser si le
groupe est posé ou en vol, la direction du vol,
la fourchette d’effectif ou un effectif précis, etc.
Si vous n’avez pas la possibilité d’accéder
a clicnat, n’hésitez pas a me contacter pour
convenir des modalités de transmission des
données.

° Eckouuäe d'une Tortue Iuflx...

Deux comptages concertés se tiendront le 27
octobre et le 24 novembre de 10h a 16h. Ils
seront l’occasion d’aller prospecter en petits
groupes différents secteurs. Si vous souhaitez
participer a l’un de ces comptages, voire aux
deux, il vous suffira de m’en informer par mail
en me donnant votre numéro de téléphone, ce
qui me permettra de vous contacter si la sortie
devait être reportée, notamment a cause de
conditions météo trop défavorables a ces dates.

Enfin, personnellement j’irai également
prospecter quelques secteurs au cours de
l’automne. Si vous avez des disponibilités pour
m’accompagner en semaine, n’hésitez pas a
m’en faire part.

Nous vous remercions d’avance pour
votre implication. Consultez le site : www.

picardie-nature.org

fur Luë+i+iu Dufuis. Ckmrâée le Mission fkoques

Picardie Nature est membre du Réseau
National échouage coordonné par le Centre
de Recherche sur les Mammifères marins
(CRMM) de La Rochelle. Depuis plusieurs
années, le CRMM co-organise des formations
aux cartes vertes avec le CESTM de l’aquarium
La Rochelle, qui coordonne le réseau tortues

marins atlantiques est, pour former des

personnes a l’intervention sur les échouages
de tortues marines.

 

mules nouvelles de lu '|'ov'|'ue
Picardie Nature a été contactée par la
gendarmerie nationale ce samedi 29 septembre
au soir suite au signalement d’un échouage de
tortue marine sur la plage a hauteur du hâble
d’Ault. Après renseignements pris auprès
du CRMM, plusieurs détenteurs de la Carte
Verte (autorisation ministérielle permettant
l’intervention sur des espèces protégées)
se sont rendus sur place pour effectuer les
mesures et les prélèvements appliqués au

protocole d’échouage mis en place par le
CRMM.

Ainsi, il s’agissait d’une Tortue luth d’environ 2
mètres de long. Lors des prélèvements, nous
avons découvert une puce électronique. Les
tortues sont généralement équipées d’une puce
électronique lorsqu’elles remontent a terre pour
pondre. Des recherches sont actuellement en
cours, pour déterminer, d’après les références
de cette puce, l’origine de cet animal. C’est la
seconde observation connue par l’association,
la première datant de 1980 au Crotoy.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

15

Informations sur l’espèce :

La Tortue luth (Dermochelys coriacea) est une
espèce protégée classée en danger critique
d’extinction par |’U|CN, elle fait |’objet de
conventions et de programmes internationaux
de protection et de conservation. C’est la plus
grande des tortues. C’est une tortue marine
qui fréquente tous les océans de la planète,
c’est une excellence plongeuse puisque des
scientifiques ont relevé plusieurs observations
de tortues luth jusqu’à 1 300 m de profondeur
pour des plongées de plus de 80 minutes.
Adulte, elle mesure jusqu’a 2 m de long pour
un poids variant de 450 kg a un record observé
de 950 kg.

Cette espèce parcourt plusieurs milliers de
kilomètres lors de ses voyages transocéaniques
pour rejoindre ses aires d’alimentation. Son
régime alimentaire est principalement constitué
de méduses mais elle peut également se
nourrir de salpes, de poissons, de crustacés,
de calmars, d’oursins et même de certains
végétaux, dont des algues (surtoutconsommées
par les jeunes spécimens).

Source wikipédia

 
 
 
 
  
 
     
  
    

nénamuan de] Ileux a: pente de la tenue luth

  
 

Fund bleu presenca de tortues luth
u Pumtlaune ; lieux de puma setundaires
a Pmnt rouge : lieux ne ponte nrlntlnaux

FDRTDŒSPÀGNE

La Tortue luth ne "’.,-,.,;,’è,""ïsamœfi_m
s’approche des côtes

Trinfdam‘

‘Han-Il ma: M

que pour pondre, elle E5333‘: m
sort alors sur une 'ëän'z-s.t.îï‘*°°““""

plage de sable où
elle creuse un trou et
y dépose ses œufs.
Une tortue luth peut
pondre plus de 1000

Carte de Trinité-et-TD bagu.

œufs en une année.

L’incubation varie de 60 a 70 jours et a lieu a
plus de 26 °C. À l’éclosion, le spécimen mesure
de 7 a 8 centimètres de longueur, il possède
des nageoires antérieures surdimensionnées,
il est alors une proie facile pour de nombreux
prédateurs (crabes, caïmans, oiseaux et
mammifères qui les prélèvent sur la plage).

 

Photo R.Berzins (httpzl/wwwlortues-marines-g uyanefr)

Le premier instinct de la Tortue luth est de se
diriger vers le point le plus brillant a l’horizon

la mer (qui reflète les rayons solaires) où les
attendent pieuvres et poissons. Le taux de
jeunes arrivant a maturité est naturellement
faible. A cela s’ajoute l’impact humain

braconnage des œufs, objets dérivant ingérés
par les tortues (sacs plastiques principalement),
captures accidentelles dans les filets de pêche...

La lecture de la puce électronique a délivré une
série de chiffres que le CESTM a diffusé
auprès des personnes qui font des suivis
de Tortue Luth au travers le monde...

Cette tortue a été marquée a Trinidad le
26/05/2008 au cours de sa ponte par le
Trinidad and Tobago National Monitoring
Programme et n’avait plus été observée
depuis. Trinidad et Tobago est un État
insulaire des Caraïbes situé dans la mer
des Antilles, au large du Venezuela.

Vous pouvez découvrir le centre de
soins et le programme de suivi des
tortues marines : http:llwww.atlanticlng.
com/tag/turtle-tagging-and-monitoringl

Lettre d'information Plcardie Nature Novembre 2012

° Succès ale la ‘première conférence régionale des hahuralishas

Publié le ZZ oc+olœ Z042 fa! Lucie Dwlour

Ce samedi 20 octobre, près de 70 personnes
ont assisté a la première conférence des
naturalistes de Picardie qui sera désormais
reconduite de manière régulière tous les deux
ans.

12 intervenants bénévoles, salariés et
partenaires conventionnés de Picardie Nature
ont proposé des diaporamas d’une quinzaine de
minutes sur des sujets très variés touchant à la
faune sauvage de notre région. Les insectes, les
oiseaux, les micro-mammifères et les chauves-

 

souris : il y en avait pour tout le monde l
« Bilan des principales activités de terrain
2012 conduites par Picardie Nature et ses
partenaires principaux >> - Sébastien Maillier,
Picardie Nature

« Patrimoine entomologique des Beaux Monts
et de la Forêt Domaniale de Compiègne-
Laigue-Ourscamp >> - Jean-Hervé Yvinec, ADEP
(Association Des Entomologistes Picards)

« Bilan 2009-2012 des découvertes de gîtes
estivaux à chauves-souris >> - Lucie Dutour,
Picardie Nature

« Inventaire des bourdons d’un jardin en zone
péri-urbaine et lien avec la végétation >> -
Emmanuel Vidal, ADEP & Picardie Nature

« La biodiversité de Blangy-Tronville (80) :
zoom sur plusieurs milieux naturels et espèces
de cette commune de fort intérêt écologique >> -
Yann Duquef , ADEP & Picardie Nature.

« Présentation de l’atlas des libellules et
demoiselles du Nord-Pas-de-Calais >>

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

17

Cédric Vanappelghem, GON & SFO (Groupe
Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas-de-
Calais et Société Française d’Odonatologie)

« Le Cincle plongeur, synthèse actualisée sur
sa nidification en Picardie >> - Guénael Hallart,
SEProNaT & Picardie Nature).

« Caractérisation des zones humides de l’Oise à
travers une étude des lépidoptères hétérocères :
démarches, méthodes et premiers résultats >> -
Jérémy Lebrun, CEN Picardie (Conservatoire
d’Espaces Naturels de Picardie)

« Atlas des Oiseaux Nicheurs de France
Métropolitaine, bilan provisoire de la déclinaison
régionale 2009-2012 et focus sur quelques
espèces >> - Sébastien Legris, Picardie Nature
« Bilan succinct des inventaires communaux
bénévoles/salariés conduits en 2012 >> - Thomas
Hermant, Picardie Nature

« Sur la piste de la limite de répartition en
Picardie du Campagnol amphibie, Arvicola
sapidus >> - Simon Barbier, Picardie Nature

« Impact du réseau routier sur les populations
de chauves-souris de la région >> - Olivier Gore,
Picardie Nature

Chaque présentation était suivie de temps
d’échanges et de questions favorisant des
débats sur des problématiques régionales
importantes. Ces échanges ont bien souvent
été poursuivis lors des pauses conviviales
rythmant la journée.

   
 
  
 

Un grand
merci à
tous les
participants
de cette
journée.

« faune suivi!’ ”

f“ conférence organisée par j:

e zou à Amtens -

.. u ceahun
xnsslsteràlnl‘ con "“

vu.- “me m“ à Amnn, .

samedi zo o

  
 
 

(ARME
nm:

 

Depuis 2011, |’association a lancé une enquête
pour identifier les points de conflit pour les
amphibiens sur les routes. En 2012, avec le
lancement de l’outil «Faune et routes», de
nouveaux secteurs Depuis 2011, |’association
a lancé une enquête pour identifier les points
de conflit pour les amphibiens sur les routes.
En 2012, avec le lancement de |’outiI «Faune
et routes», de nouveaux secteurs ont pu être
identifiés. La présente carte fait état de nos
connaissances actuelles qui doivent être
complétées pour avoir une meilleure vision des
enjeux a l’échelle régionale. Cet état des lieux
pourra servir de base de travail pour coordonner
des actions de protection des amphibiens a
travers toute la Picardie.

° Localisaäiovl des sec+eurs ronfler:
mor+els pour les amphibiens

Par Virginie Co-Hihef

Chargée ale mission Trames Verres e‘?
Ëleues

Ces données proviennent, pour la plupart,
d’alertes par des usagers de la route ou des
adhérents qui constatent, entre février et
avril, des secteurs routiers avec une mortalité
d’amphibiens importante.

Cette carte est loin d’être exhaustive et mérite
d’être complétée. Si vous avez connaissance
d’autres secteurs routiers mortels pour les
amphibiens, signalez-le l

Par mail à
nature.org

virginie.coffinet@picardie-

Merci de bien décrire le lieu (n° de route,
commune, paysages alentours..., le nombre
estimé d’animaux écrasés, les espèces
identifiées (si possible!)

Par Internet
nature.org!

sur http:llroutes.picardie-

 

° Session de shaâ

es alliylifiniioh hahumlifie 2.04.3

Par Sébastien Maillier Chargé de missions sciehflftçue Faune

L’un des objectifs du projet d’observatoire
faune est de mieux capitaliser les informations
relatives a la faune sauvage de Picardie, ceci
en incitant à une plus forte implication citoyenne
sur ce champ de l’étude et de la protection
de la nature. C’est pourquoi, nous proposons
des stages ouverts a tous, qui ont 4 objectifs
principaux:

. mieux cerner les activités naturalistes de
Picardie Nature ;

. avoir les réflexes et connaissances de
base pour identifier une espèce ;

. savoir renseigner une observation pour
qu’elle soit exploitable dans la base de
données Clicnat;

. impliquer suite aux stages de nouvelles
personnes dans l’étude et le dénombrement
de la faune en Picardie.

Ces stages financés dans le cadre du projet de
l’observatoire faune sauvage sont gratuits et
encadrés par les salariés de l’observatoire. Ils
sont ouverts à un public novice et motivé pour
s’impliquer davantage dans la connaissance et
la protection des animaux sauvages.

Pour ce qui est du déroulé des stages, 1 cours
sera organisé dans chaque département avec
un lieu qui changera, notamment selon le
domicile des participants. Ces lieux seront ainsi
définis plus tard, lorsque les inscriptions seront
closes. Chaque session de stage
comptera 4 cours.

Chaque cours fera l’objet
d’une présentation théorique
(diaporama), suivie d’une mise
en condition sur le terrain
permettant de s’exercer et
de se poser les bonnes
questions devant des
problématiques, telles que
l’identification d’un oiseau
ou la validation d’une
donnée d’observation

  
  
   
 
  
  
  
 
 
  
  

par exemple. Les visites sur le terrain seront
en effet pluridisciplinaires et nous aborderons
les insectes, oiseaux, mammifères...
a un moment ou l’autre de la session
de stage, en lien notamment avec les
types de milieux naturels que nous visiterons,
eux aussi diversifiés et représentatifs de ce que
l’on peut trouver en Picardie.

Voici le calendrier prévisionnel par département
pour cette nouvelle session :
Somme : 9 février, 2 mars, 30 mars, 20 avril

Oise : 23 février, 16 mars, 13 avril, 4 mai
Aisne : 16 février, 9 mars, 6 avril, 27 avril

Les inscriptions sont obligatoires et permettront
de faire ressortir votre niveau de connaissance
et de préciser vos centres d’intérêt de la faune
sauvage. De plus, ne vous inscrivez que si
vous êtes sûr de venir. En cas de doutes
quelconques, n’hésitez pas a nous contacter, le
nombre de places étant limité. Un chèque de
caution vous sera demandé. Il sera d’un montant
de 20 Euros pour l’ensemble de la session et
vous sera restitué si vous avez participé a au
moins 3 séances. Il est plus que souhaitable
de participer a l’ensemble de la session, ce qui
présente l’avantage de bénéficier d’un cursus
suivi et régulier et de capitaliser davantage
d’informations.

Pour vous inscrire ou faire part de souhaits
(changementsdedate,demandedecomplément
d’informations...), nous vous demandons de
remplir le formulaire en ligne a cette adresse
http://stage.naturaliste.picardie-
nature.org avant le 1°‘ février
2013, de manière a organiser du
mieux possible les événements.
Ceci nous permettra aussi de vous
adresser un dossier stagiaire par
voie postale quelques jours avant le
démarrage de la session de stage.

Contact : Sébastien Maillier
03 62 72 22 55 - 06 30 99 34 66

 

' Dernières nouvelles ale la colonie
ale phoques «par Laähfia Dufuis,
Chargée ale mission «Phoques

Picardie Nature au travers de son programme
d’étude et de protection des phoques de la baie
de Somme réalise un suivi régulier de la colonie
de phoques de la baie de Somme...

Régulièrement les adhérents de l’association
se rendent en baie de Somme pour:

> étudier la population de phoques (suivi
des effectifs, suivi des naissances,
repérage des symptômes pathologiques,
photo-identification des individus...) ;
des prospections aériennes, terrestres
et maritimes sont menées de manière
décadaire;

> protéger les zones de repos des phoques :
ils veillent au respect d’une distance de
300 mètres entre les reposoirs utilisés par
les animaux et les activités humaines ; des
week-ends de protection et une surveillance
estivale, sont organisés ;

> sensibiliser le public au respect du rythme
de vie des phoques et de son environnement
par des animations d’exposition, de balades,
de conférences et de points d’observation
proposés régulièrement tout au long de
l’année.

Deux espèces de Phoques sont actuellement
présentes en baie de Somme :

- le Phoque veau-marin (Phoca vitu/ina vitu/ina)

° Pôle vo+ec+ion

- le Phoque gris (Ha/ichoerus grypus)

Elles se distinguent très aisément de par leur
morphologie.

Les phoques se reposent hors de l’eau a marée
basse, ils utilisent les reposoirs (bancs de sable
émergés a marée basse) pour régénérer leur
énergie (toute l’année), pour mettre bas et
allaiter les petits (juin-juillet), pour muer (de
juin à septembre)... Le nombre de phoques
dénombrés varie donc en fonction des saisons,
des horaires des marées...

La population de phoques de la baie de Somme
est constituée de 290 Phoques veaux-marins et
70 Phoques gris.

Octobre 2012

Au cours de ce mois nous avons réalisé 4
séances de terrain (3 terrestres et 1 maritime)
en baie de Somme.

Au maximum 245 Phoques veaux-marins et 77
Phoques gris ont été observés.

3 animations (2 points d’observation et 1 sortie)
ont été proposées gratuitement au grand public,
elles ont permis de sensibiliser plus de 670
personnes.

Au cours de ce mois d’octobre, 5 mammifères
marins ont été signalés échoués : 3 Phoques
veaux-marins vivants se sont fait surprendre
par les marées hautes de grands coefficients.
Ils se sont retrouvés enfermés dans des mares
de hutte de chasse, dans le fond de l’estuaire. 1
est ressorti seul ; les 2 autres ont été capturés et
remis en baie depuis Le Hourdel. 2 Marsouins
communs morts.

Septembre 2012

6 séances de terrain en baie de Somme,

Au maximum, 260 Phoques veaux-marins et
70 Phoques gris observés,

9 animations réalisées, près de 1000 personnes
sensibilisées,

5 mammifères marins ont été signalés, échoués.
Août 2012

mise en place de la surveillance estivale du 2
juin au 25 août,

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

20

36 séances de terrain en baie de Somme et 19
en baie d’Authie.

Au maximum, ont été observés : - 48 Phoques
veaux-marins et 17 Phoques gris, en baie
d’Authie, - 370 Phoques veaux-marins et 92
Phoques gris en baie de Somme.

138 interventions ont été réalisées sur des
personnes pratiquant une activité a proximité
des groupes principaux des phoques
(promenade, kayak principalement), elles
ont permis de contacter 468 personnes. 24
mises a l’eau d’un groupe de phoques ont
été observées, principalement dues a des
promeneurs et des kayakistes,

94 animations ont été réalisées : sorties, points
d’observation (en baie de Somme et d’Authie)
et expositions, conférences ont permis de
sensibiliser 16850 personnes,

3 Marsouins communs ont été signalés échoués
morts.

Juillet 2012
mise en place de la surveillance estivale du 2
juin au 25 août,

çaîgfiäiäääqôces 5- In. kuHe...

Jeudi 18 octobre Un appel reçu d’un huttier
indiquait la présence d’un Phoque veau-marin
dans sa mare. Il s’agissait d’un jeune de
l’année, non marqué donc un animal sauvage
jamais manipulé par l’homme. Arrivé lors
de la marée haute par grand coefficient, ce
phoque ne pouvait plus sortir naturellement.
En détresse, car n’évoluant pas naturellement
dans son milieu, ce phoque a été capturé
et remis en milieu naturel le dimanche.

Vendredi 5 octobre Un appel reçu d’un huttier
indiquait la présence d’un Phoque veau-marin
dans sa mare. Il s’agissait d’un jeune phoque
soigné au centre de sauvegarde de la Faune
sauvage et remis en milieu naturel la veille :
<<llette>>. Arrivé la veille, par grand coefficient de
marée haute, ce phoque ne pouvait plus sortir
naturellement. En détresse, car n’évoluant pas
naturellement dans son milieu, ce phoque a été
capturé et remis en milieu naturel le samedi.

42 séances de terrain en baie de Somme et 27
en baie d’Authie.

Au maximum, ont été observés : - 51 Phoques
veaux-marins et 28 Phoques gris, en baie
d’Authie, - 312 Phoques veaux-marins et 56
Phoques gris en baie de Somme.

152 interventions ont été réalisées sur des
personnes pratiquant une activité a proximité
des groupes principaux des phoques
(promenade, kayak principalement), elles
ont permis de contacter 502 personnes. 53
mises a l’eau d’un groupe de phoques ont
été observées, principalement dues a des
promeneurs et des kayakistes,

106 animations ont été réalisées: sorties, points
d’observation (en baie de Somme et d’Authie)
et expositions, conférences ont permis de
sensibiliser 15862 personnes,

23 signalements de mammifères marins
échoués (1 Phoque gris, observé mais pas
réellement en détresse ; 6 Marsouins communs
morts ; 1 Phoque veau-marin signalé mais

jamais retrouvé ; 15 Phoques veaux-marins

échoués (13 vivants et 2 morts)).

ufuis, Chargée de mission «Phoques

Lundi 1er octobre Un appel reçu d’un huttier
indiquait la présence d’un Phoque veau-marin
dans sa mare. Il s’agissait d’un jeune phoque
soigné au centre de sauvegarde de la Faune
sauvage et remis en milieu naturel la veille :
<<Gargalo>>. A la marée haute suivante, la mare
a été recouverte par le flot et le phoque a
retrouvé la mer.

 

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

21

° Suivi des phoques relâchés en
7.041

«par Laäiflia Dufuis. Chargée de mission
«Phoques

marquésd’uneplaquecolorée,colléeausommet
du crâne. Elle permet une reconnaissance
visuelle aisée, |orsqu’i|s sont en milieu naturel.
Cette plaque est collée sur les poils, aussi
elle tombera lors de la prochaine mue des
Phoques veaux-marins, soit en juin 2013.

 

Au cours de l’été 2012, Picardie Nature a Si vous observez l’un de ces phoques,
recensé 55 naissances de Phoques veaux- faites-nous part de vos observations (date,
marins en baie de Somme. 14 d’entre euxse sont lieu, heure et comportement du phoque) par
échoués prématurément séparés de leur mère: e-mail ou par téléphone au 0608834499.

1 était mort au moment de sa découverte,

13 étaient vivants au moment de l’échouage Nom du '

et ont été pris en charge par le centre de

sauvegarde de la faune sauvage de Picardie

Nature _ O Gargalo 1 observation en baie de Somme
10 ont retrouvé la mer le 30 septembre, 1 est O "ette 1 Observation en baie de Somme
mort au centre et 2 ont été transférés vers e O|éron 1 observation en baie de somme
un autre centre‘ Ô Triagoz 1 observation en baie de Somme

Pour pouvoir suivre ces animaux, nous les avons

O llette Q Tatihou O Bono ' Tibidy O Tavaeeg
OGargalo G Makatea O Piana e Oléron G Triagoz

° 40 Pko ne: veaux-marins owl‘ rehouvé la mer
«par Laëflha Dufuis. Chargée ale mission «Phoques

Après plusieurs semaines au centre de Dimanche 30 septembre 2012

sauvegarde, les 10 phoques en soins de la Baie 9h00 : la journée commence par l’accueil des
de Somme sont prêts a retrouver la mer. bénévoles qui se sont inscrits préalablement
pour participer a l’organisation du relâcher des
phoques.

110 bénévoles ont répondu présent.

C. Hosten répartit les tâches de chacun et
explique bien les différentes missions : un point
d’observation des phoques sur les reposoirs,
une table de presse, une équipe en kayak, la
mise en place d’un cordon de sécurité... chacun
reçoit un gilet bleu ou un dossard.

Pendant ce temps, au centre de soins
M.Pellissier, vétérinaire bénévole, fait un dernier

  

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012
22

contrôle : la bouche, les yeux, les poumons, le
coeur“

Chaque phoque sera ensuite mis en caisse et
pesé une dernière fois avant le grand départ.

10h00 Arrivés au Hourdel, les bénévoles

s’affairent a leurs tâches respectives. Pendant
ce temps, au centre de soins, on sort les
phoques des bassins et on les place dans des
remorques prêtes a partir vers Le Hourdel.

  

Z3

 

11h00 : Au Hourdel, les 2500 visiteurs attendent
avec impatience l’arrivée des phoques !Enfin,
les phoques arrivent... les porteurs s’activent
a les descendre des remorques et a les placer
au centre du cordon de sécurité. Les parrains
complets sont conviés a monter sur leur caisse,

 

nous leur expliquons une dernière fois de bien
faire attention a l’animal, de rester calme et
silencieux, de ne pas descendre avant que tous
les phoques soient partis a l’eau... au passage
nous vérifions que les phoques ne se sont pas
retournés dans leur caisse !

Le moment tant attendu arrive : les phoques
retrouvent la mer ! Les phoques sont repartis...
Cet événement a été suivi par les médias...

Un grand merci à tous les bénévoles ayant
répondu présent pour l’organisation de
cette journée, aux parrains pour nous avoir
soutenu tout au long de la prise en charge
des phoques et aux adhérents pour leur
soutien quotidien aux actions menées.

Merci également à Claudy Lesage et Orane
Hosten pour leur reportage photographique.

Lettre d formation Picardie Nature Novembre 2012

v Que faire si vous ‘Prouve: une
chauve-souris 

Par Sofkie Declercç. Ahimoclvice Nahtre

En hiver

Pendant cette période les chauve-souris
dorment très profondément dans les carrières,
caves, certains arbres ou anfractuosités de mur.
Il ne faut surtout pas les réveiller : l’animal sorti
accidentellement de l’hibernation puise alors
dans ses ressources énergétiques ; son stock
vital diminue trop vite et avec ses chances de
survie jusqu’au printemps...

Alors surtout ne faites pas bruit, ne dirigez pas
de lumière forte sur l’animal et ne le touchez pas.
Patience, la belle saison revenue la chauve-
souris repartira chaque nuit chasser les insectes
autour de chez vous.

SOS Chauve-souris 03 62 72 22 59

° 4." Re-(u e
Par Sofkie ec ercç. himaclvice Nahtre

Genèse de l’opération Refuge pour les
chauves-souris

Née en 2006 en Bretagne par le Groupe
Mammalogique Breton, l’Opération Refuge pour
les chauves-souris permet a chacun de labelliser
ses actions de protection pour ces sympathiques
animaux de la nuit. En 2012, sous l’égide de
la Société Française d’Étude et de Protection
des Mammifères (SFEPM), Picardie Nature
développe l’Opération en territoire picard. Deux
particuliers se sont déjà lancés dans la démarche
dans l’Aisne et dans la Somme au début d’année.
En ce mois de septembre, le troisième Refuge
pour les chauves-souris vient de se créer dans
l’Oise et marque aussi l’engagement de la
première commune dans l’Opération : Hermes,
près de Beauvais.

Protéger les chauves-souris, c’est facile !

Héberger des chauves-souris dans un comble
ou une toiture, protéger un souterrain ou encore
favoriser la faune sauvage chez soi sont autant
d’actions simples et faciles permettant a tout a

 

En été

Pendant cette saison, les chauves-souris ont
besoin d’endroits chauds et tranquilles : les
femelles sont regroupées pour élever leur unique
petit de l’année. Un dérangement provoquerait
un affolement tel dans la colonie que des jeunes
de l’année se verraient séparés prématurément
de leur mère et seraient alors condamnés.
Alors surtout ne vous aventurez pas et
garantissez-leur la tranquillité.

Tour les chauves-souris pour l’Oise 5- Hermes

 

chacun d’agir contre la disparition des espèces
menacées.

A Hermes, 1ère commune à s’engager dans
l’opération Refuge pour les chauves-souris
A Hermes ce lundi 10 septembre le conseil
municipal a voté a l’unanimité la préservation
des chiroptères installés dans l’église de la
commune.

Lors de cette soirée, Laurent Pagny, Maire de

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

24

Hermes, et Christophe Hosten, directeur de
Picardie Nature, ont signé la convention Refuge
pour les chauves-souris. La ville s’engage
donc a conserver le caractère accueillant des
combles de |’ég|ise où une colonie de chauves-
souris a trouvé refuge durant le printemps et
l’été. Picardie Nature s’engage en retour a
accompagner la ville dans ses actions de
protection, en lien avec la SFEPM.

Qui sont ces fameuses chauves-souris ?
La découverte de la petite colonie de Murin a
moustaches eu lieu a la fin du printemps par
Charline en stage a l’association Picardie
Nature accompagnée d’un bénévole. Au
total une dizaine de chauves-souris se sont
installées dans le comble chaud et tranquille de
|’ég|ise. Chaque femelle a mis au monde son
seul et unique petit de l’année aux alentours
du mois de juin : nu a la naissance, celui-ci a
besoin de chaleur et de tranquillité, en plus des
soins de sa mère pour se développer. Le Murin
a moustaches est une espèce protégée sur tout
le territoire français, il est relativement commun
mais de nombreux secrets subsistent encore
sur son mode de vie : seules cinq colonies sont
en effet recensées a ce jour en Picardie.

Les patrimoines de Hermes

L’église de Hermes est maintenant dotée
d’un patrimoine a deux facettes : architectural
et naturel. Son positionnement par rapport
a la rivière, le Thérain, dont les berges sont
relativement bien boisées et la présence de
plusieurs arbres a proximité immédiate de
l’édifice, permettent aux Murin a moustaches
de sortir du comble rapidement en sécurité
dans le feuillage. Cette espèce de chauves-
souris dépend de la présence d’arbres et de
bosquets pour se déplacer et chasser, tandis
que d’autres comme le Murin de Daubenton
sont adaptés a chasser au dessus des rivières
et des plans d’eau.

La ville de
Hermes s’est
vue remise
un panneau
a l’effigie de
l’Opération

 

25

pour les chauves-souris qui orne déjà |’ég|ise.

Une soirée dédiée à l’observation de ces
demoiselles de la nuit

Faisant suite a l’Opération Refuge engagée, le
reste de la soirée fut dédié aux sympathiques
demoiselles de la nuit au travers une
conférence suivie d’une balade nocturne dans
le cadre de la Nuit Européenne de la Chauve-
souris. Une quarantaine de personnes, petits
et grands, venues de Hermes et des environs
ont plongé dans ce monde fascinant. Après
avoir levé le voile sur les croyances a propos
des chiroptères, nous avons appris qu’elles
volent avec leurs mains, qu’elles ne sont pas
aveugles et possèdent un système de radar
leur permettant d’éviter tous les obstacles (et
notamment les cheveux) ainsi que de repérer
leurs proies (mouches, araignées, papillons,
moustiques, scarabées,...).

A la lueur de la torche, le groupe s’est ensuite
dirigé vers |’ég|ise et les abords du Thérain a
la recherche des chauves-souris. Malgré un
début timide, le spectacle aérien offert ensuite a
enthousiasmé la foule. Un appareil permettant
d’entendre leurs cris, détecteur a ultrasons,
révélait la présence de Noctule commune en
train de chasser bien au dessus de la cime
des arbres, tandis que les passages rapides
et acrobatiques de Pipistrelle commune en
intense activité de chasse a la lisière des arbres
fascinaient le groupe. Il s’avère très difficile de
suivre leurs pirouettes avec une lampe, tant
leur précision de vol est importante.

L’automne approche, c’est le moment pour
les chauves-souris de faire des réserves de
graisse en vue de leur sommeil prolongé
jusqu’au printemps dans des grottes et des
caves avant de revenir dans |’ég|ise de Hermes
au printemps prochain.

D’autres coups de pouce faciles sont
réalisables par tous pour aider les chauves-
souris préférer des produits ménagers
respectueux de l’environnement, éviter
l’utilisation de produits chimiques au
potager et au jardin, laisser une partie de
la pelouse pousser afin d’y observer fleurs
et papillons. A la nuit tombée, profitez alors
d’aller les observer !

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

Notre association intervient déjà dans le
cadre d’un recours en annulation devant
le Tribunal administratif d’Amiens avec le
ROSO (Regroupement des Organismes de
Sauvegarde de |’Oise) et l’association locale
Valois Environnement contre la révision du Plan
Local d’Urbanisme de Péroy-les-Gombries.

Les municipalités d’Ormoy-Villers et Péroy-les-
Gombries veulentenfaitmodifierles règlements
d’urbanisme pour permettre l’implantation d’un
centre d’enfouissement de déchets dans le bois
du Roi, un site Natura 2000.

 

une manifestation
de protestation était organisée a Ormoy-
Villers. Elle a réuni environ 200 personnes,
des responsables associatifs, des élus de
communes environnantes, de la région et du
Département.

Discours de Patrick THIERY, Président de
Picardie Nature :

Non a la révision des PLU de Péroy les
Gombries et d’Ormoy Villers Non au projet de
centre d’enfouissement de déchets dans le bois
du Roi

PICARDIE NATURE, association régionale de
protection de la nature et de l’environnement;
membre de France nature Environnement,
a rapidement décidé de rejoindre le collectif
d’associations mobilisées aujourd’hui contre

le projet de centre d’enfouissement de déchets
sur le site remarquable du Bois du Roi.

Avec un certain cynisme, il est présenté a la
population comme la solution pour mettre une
gestion écologique du site, alors que chacun
sait que les landes, les pelouses et les reliefs de
grès peuvent bénéficier de mesures efficaces
de gestion comme sait le faire le Conservatoire
des Espaces naturels de Picardie avec les
acteurs locaux.

Le dispositif de mesure compensatoire et
d’effacement prévu par la réglementation est ici
dévoyé et chacun des décideurs pourrait être
tenté, dans une vision non désintéressée, de
s’y engouffrer.

La meilleure façon qu’une telle installation n’ait
pas d’impact sur la biodiversité et les corridors
écologiques est de la créer ailleurs que dans un
site Natura 2000.

L’Ecopôle présenté par la société Le bois du
Roi paysagé n’a vraiment rien a faire ici.

Le département de l’Oise, comme le reste de
la Picardie dispose de dizaines d’hectares de
friches industrielles et de terres artificialisées.
C’est la que de telles installations doivent être

 

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

26

autorisées par |’Etat et les collectivités. C’est
une question de bon sens !

Il est lassant de constater que tous les
dispositifs réglementaires et les dispositions
d’intérêt général visant a la préservation de
l’environnement sont sans cesse remis en
cause pour des intérêts bassement financiers.

Il est lassant de constater que ce sont souvent
les seules associations de citoyens œuvrant
pour la protection de l’environnement qui se
mobilisent contre de tels projets et défendent
l’intérêt général.

Un centre d’enfouissement de déchets dans le
bois du Roi est incompatible avec les diverses
politiques publiques en matière de préservation
de la biodiversité et de développement durable,
qu’elles soient intercommunales, régionales,
nationales ou européennes.

Nous attendons donc que la Communauté de
Communes du Pays Valois prenne clairement
position contre ce projet et défende sa vision
d’espaces préservés pour le bien-être des
citoyens qui y vivent et pour les générations
futures.

Nous attendons aussi et surtout de |’Etat qu’il
ait une position univoque et assure le contrôle
de légalité plutôt que de laisser les associations
<< aller au charbon >> devant le Tribunal
Administratif, comme c’est le cas aujourd’hui
pour le PLU de PEROY LES GOMBRIES.

Le message que nous adressons aux représen-
tants de |’Etat est clair et je me permettrai de
rappeler quelques-unes de ses positions anté-
rieures au travers de deux courriers du Préfet
adressés a M. le Maire d’ORMOY VILLERS en
1993 et 1999, et, en 2011, l’avis du DREAL:

En 1993 : << Vous constaterez a la lecture du
document sur les zones d’exploitation de car-
rières de silice que la proposition de mon pré-
décesseur d’exclure le secteur d’ORMOY VIL-
LERS en raison de la qualité environnementale
du bois du Roi a été retenue par le ministre. >>

En 1999 : << Le schéma directeur du Valois a
classé le site en espace a dominante boisée
signifiant ainsi que l’objectif est de perpétuer
l’affectation dominante boisée et la qualité des

milieux naturels qui s’y développent. Les boise-
ments reconnus par arrêté du 30juin 1992 sont
désormais protégés par le schéma directeur qui
s’impose au POS .

Il apparaît donc, au vu des documents d’ur-
banisme que le projet de M. BACOT ne peut
qu’étre rejeté >>.

Et plus récemment, le DREAL en avril 2011 :

<< En dépit des mesures compensatoires pré-
vues, cette affirmation est insuffisamment
argumentée. En effet parmi les espèces re-
marquables identifiées, la Véronique en épi
est exceptionnelle et menacée d’extinction en
Picardie. La destruction d’une seule station est
susceptible de porter atteinte au bon état de
conservation de l’espèce...

 En conclusion, le PLU ne fait pas suffisam-
ment la preuve de la compatibilité du projet de
centre d’enfouissement technique avec la sen-
sibilité des milieux naturels. J’émets donc un
avis défavorable sur le PLU arrêté de PEROY
LES GOMBRIE >>.

 

Les maires passent, les préfets passent, mais
ils ont le devoir de perpétuer la qualité des
milieux naturels et d’assurer une préservation
pérenne des espaces remarquables comme
celui-ci, pour les générations actuelles et
futures.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

27

0 Tous 5- Ia Gyoal-(ooalmarck avec
Novîsseh pour Iu++er confire les
woo vaches !

Peur Yves Maçuiyxâkeh. Ckmrâé de Mission

evwirohhemewi’

Picardie Nature vous invite a venir a la GOOD
FOOD MARCH a Abbeville le dimanche 16
septembre organisée par NOVISSEN pour faire
entendre notre voix citoyenne pour une autre
Politique Agricole Commune basée sur la sou-
veraineté alimentaire pour tous !

La GOOD FOOD MARCH est une marche ci-
toyenne organisée a l’échelle de l’UE qui dé-
marre de Munich et s’achèvera a Bruxelles le
19 septembre par la rencontre du commissaire
européen en charge de l’agriculture. Elle a pour
objectif de faire entendre l’opinion des euro-
péens sur la politique agricole européenne,afin
que leur voix soit entendue dans les négocia-
tions cette fin d’année en vue d’une réforme de
la PAC en 2014. Un flyer est joint a ce mail sur
cet évènement et voici le site Internet : http://
www.goodfoodmarch.eu/

A cette occasion dans beaucoup de pays de
multiples évènements sont organisés, en Picar-
die, NOVISSEN organise un grand rassemble-
ment a 10h a Abbeville et une marche jusqu’au
site du projet des 1000 vaches (retour a Abbe-
ville a 12h30) avec la présence de multiples
associations et des médias locaux et nationaux
qui s’inscrit dans la GOOD FOOD MARCH.

RENDEZ VOUS a ABBEVILLE a 10h (16 ave-
nue de la chapelle) le 16/09 pour marcher et
échanger pour une autre PAC ! (CF Flyer ci
joint)

Connaissez vous la PAC ? La PAC est la Poli-
tique Agricole Commune appliquée au niveau
de l’union européenne, cette politique permet
de décider où vont les aides publiques (is-
sues de l’argent des contribuables des Etats
Membres donc de chacun d’un d’entre nous !)
au niveau agricole . Aujourd’hui la PAC est très
négalitaire, elle aide en grande partie les plus

me 114W‘ dmgrjxgus
amusant W m
«et! W M“ _

mmaèæ"

laeoslmlmianmisnàssè‘

 

tymmvslv

gros agriculteurs et aide très peu les petites
fermes, par ailleurs elle favorise la concentra-
tion des systèmes de production et l’industria—
lisation de l’agriculture. Le flyer ci joint, aide
a mieux comprendre (une page) le bilan de la
PAC.

Il est important que les citoyens se mobilisent
pour soutenir la voix de l’agriculture paysanne
faiblement présente en Picardie qui ne peut
faire entendre sa voix dans les instances
professionnelles agricoles.

 

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

28

° Déckarâes sauvages, Amiehs z «plus ale l0 +ohhes ale aléckeh enlevés «pour

ales éhealiahh!

PmrYves Maquivxâkeh, Ckmrâé ale Mission evxvivrovxvxemevd’

Dans le cadre de leur journée d’intégration
écocitoyenne plus d’une centaine d’étudiants
de |’Éco|e Normale Supérieure de Chimie de
Lille viennent nettoyer une décharge sauvage
le vendredi 21 septembre. Leur professeur avait
contacté Picardie Nature pour organiser une
journée de chantier nature. Aussi Picardie Na-
ture, travaillant a chercher des solutions pour
résorber le problème récurrent des décharges
sauvages, a proposé ce chantier écocitoyen.

Le site en question avait été signalé aux auto-
rités depuis juin 2012 par Picardie Nature. Au-
cune solution efficace n’avait été trouvé pour
nettoyer ce site. Aujourd’hui Picardie Nature
a pu compter sur l’aide technique, à titre gra-
cieux, de la société Vidam et sur la prise en
charge des déchets par la ville d’Amiens pour
réaliser cette opération.

Des décharges pas si rares...

Il n’est pas rare de croiser sur les bords des
chemins des petits tas mais aussi des volumes
plus conséquents de gravats (plusieurs cen-
taine de tonnes) déposés par des personnes
peu scrupuleuses, professionnels ou bricoleurs
du dimanche. Il existe pourtant tout un réseau
de déchetteries qui acceptent ces déchets du
BTP mais certains professionnels et autres
personnes n’hésitent pas, pour ne pas payer de
taxes, a balancer leur déchets dans la nature.

Ni autorisation, ni contrôle..

Or il s’avère que ces dépôts n’ont bien entendu
aucune autorisation. Les matériaux enfouis
risquent de polluer durablement l’environ-
nement. De plus ces décharges se font au
détriment des espaces naturels des zones péri-
urbaines.

Une journée d’action pour nettoyer

Afin de résorber l’une des plus importantes
décharges sauvage de la métropole d’Amiens
Picardie Nature, avec le soutien des étudiants
de |’Éco|e Normale Supérieure de Chimie de

Lille, organise une journée de nettoyage de la
décharge sauvage située a Amiens, route de
Saveuse avec l’appui technique de la société
Vidam et de la Ville d’Amiens. Cette action a
eu lieu le vendredi 21 septembre à partir de
09H00.

Pourquoi autant de décharges ‘.7

Picardie Nature s’interroge quant à la réelle effi-
cacité du réseau de déchetterie de la métropole
Amiénoise car il n’y a pas que le problème des
déchets du BTP, les encombrants se trouvent
aussi en grand nombre dans les décharges
sauvages.

Picardie Nature pense que c’est |’occasion
de lancer une étude pour l’implantation d’une
nouvelle déchetterie sur l’Ouest d’Amiens et
de s’interroger sur l’absence d’un plan de pré-
vention des déchets sur la métropole pourtant

obligatoire depuis le 1erjanvier 2012.

° Parhahaires hckhiques =
Cours ale Jardinage ale Gilbert’
Cardon 5- Mouscroh

Pour CnÏkerihe Lawvxizack

Nouvelle expédition du réseau « jardinage
agroécologique >> au jardin de Mouscron, le
dimanche 5 août. Cette fois, il fallait être très
motivé : il s’agissait de se lever suffisamment
tôt pour assister au cours de Gilbert Cardon,
qui a lieu de 10h00 à 12h00. La motivation était
là, nous avons même pu visiter le jardin avant
le cours.

Gilbert nous a expliqué l’un des secrets de la
richesse de son humus : il est composé en par-
tie par les visiteurs qui s’égarent dans son jar-
din labyrinthique. Heureusement, aucune perte
a déplorer au sein du groupe.

Le cours de Gilbert était composé de plu-
sieurs rubriques. Nous avons ainsi appris

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

29

comment faire des semences de pois, haricots
et fèves, ainsi que de tomates. Il a ensuite décrit
quelques légumes a semer en août qui passent
très bien l’hiver : le mizuna, un crucifère japo-
nais au goût de roquette, le chou rave, le navet
rave (ou chou navet, ou rutabaga), les carottes,
laitues d’hiver et oignons. Le tout agrémenté de
blagues.

La seconde partie du cours était consacrée aux
explications, par un bénévole de l’association,
sur la construction d’une serre de 20 m2. Ses
explications fourmillaient d’astuces.

Chacun a pu ensuite faire le plein de semences.

Gilbert a clôturé le cours en conviant les
quelques 80 personnes présentes a la fête
du jardinage, au jardin familial d’Aalbeke, sur
le principe de l’auberge espagnole, avec mu-
siciens, visite du jardin... Ce jardin est une
enclave de 6 500 m2 au milieu des centaines
d’hectares du plus grand marchand de bois
d’Europe. << Tous les ans il vient nous voir avec
son chèque et il nous dit : << Votre prix sera le
mien. >> Alors cette année on a fait la même
chose parce qu’on manque de place pour
mettre des patates, mais on n’a pas dit « Votre
prix sera le mien. >> !

Forcément, nous n’avons pas pu résister a
l’invitation chaleureuse, et bien nous en a
pris ! Pique-nique collectif, belles rencontres et
déambulation musicale dans le jardin, un verre
de bière belge bio a la main, tout en profitant
de la chaleur du soleil. Moment parfait. Merci
a nos amis belges pour leur convivialité et leur
simplicité.

Renseignements:
Fraternités ouvrières
58 rue Charles Quint 7700 MOUSCRON

Tél. : (00 32) 56/33 38 70

Permanences et visites du jardin

Jeudi de 14h00 a 18h00

Cours pour << jardin bio >>

égumes et fruits : 19' et 2e dimanche de chaque
mois, de 10H00 à 12h00

Fleurs : 3e vendredi a 18h00

° Nouvel incendie au ceMYe

aÏeh-(ouisseMeVW ales aléckeh ale
Nurlu!

Par Yves Maquivxâkeh, Chargé de mission
evwirovxvxemeyd‘

Alors qu’un arrêté préfectoral venait d’être pris
soulignant des dysfonctionnement dans la ges-
tion du centre d’enfouissement de déchets de
Nurlu par la COVED un incendie se déclarait
vers 4H00 du matin le 23 octobre.

Cet incendie, de moindre ampleur (environ
200m2) par rapport au précédent incendie du 8
octobre qui avaient brûlé près de 2000m2, vient
confirmer et accentuer les doutes que partagent
les association Picardie Nature et Protégeons
la Vie en Haute Somme quant aux capacités
technique de la COVED a gérer ce site.

Pour rappel, les deux associations avaient
alerté depuis plusieurs mois l’utilisation illégale
par la COVED de résidus de broyage automo-
bile (RBA) comme matériaux de recouvrement,
mais aussi un dépassement des volumes d’ap-
ports autorisés, et avaient demandé cet été une
fermeture administrative du site afin de remettre
a plat sa gestion.

Suite à ce premier incendie Picardie Nature
et Protégeons la Vie en Haute Somme avaient
réitérées leur demande avec des analyses com-
plémentaires pour évaluer l’impact de l’incendie.

L’arrêté préfectoral pris en septembre stipule :
> l’interdiction d’utiliser les RBA comme ma-
tériaux de recouvrement ou comme moyens de
lutte contre l’incendie

> l’obligation de l’exploitant de fournir des
résultats d’anaIyses (en particulier concer-
nant des taux de dioxine, furanes, HAP et PCB)

Mais contrairement a la demande des associa-
tions il n’y a pas eu de fermetures du site, une
fermeture qui aurait sans doute évité ce deu-
xième incendie. Les deux associations ne man-
queront pas lors de la prochaine commission de
suivi de site (CSS, ex-CLIS) de faire part de leur
mécontentement et de de leurs inquiétudes sur
les impacts de ces incendies sur l’environnement.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

 

Dans la nuit de vendredi a Samedi dernier, un
très important incendie s’est déclaré au centre
d’enfouissement de déchets ménagers a NUR-
LU géré par la COVED, près de Péronne dans
la Somme, mobilisant les pompiers toute la nuit
et rejetant d’importantes fumées nocives.

Cet incendie vient confirmer ce que Picardie
Nature et |’association << Protégeons la vie en
Haute Somme >> dénonçaient encore dans un
courrier du 3 août 2012 au Préfet de la Somme,
a savoir une mauvaise gestion avérée du site,
confirmée par la DREAL lors de la commission
locale d’information et de surveillance (CLlS)
du 5 juillet 2012.

Au regard des arrêtés de mises en demeures
pris par les autorités environnementales, les
associations avaient demandé a Monsieur le
Préfet de la Somme, dans le courrier du 3 août
resté sans réponse, la fermeture administrative
du site pour 6 mois, le temps d’une mise en
conformité du site.

Les associations dénoncent depuis plusieurs
mois l’utilisation par l’exploitant d’un matériau
de recouvrement, en occurrence ici des rési-
dus de broyages automobiles (ou RBA), pré-
sentant des risques et pour lequel aucune at-
testation ou certificat de conformité n’a jamais
été transmise pour ce qui constitue en réalité
un déchet !

Ces résidus de broyage sont présentés comme
des matériaux de recouvrement des ordures
ménagères par l’industriel, échappant ainsi au
paiement de la TGAP. La dangerosité de cette
pratique est connue.

Les RBA sont des déchets hétérogènes (plas-
tique, textile, mousses, caoutchouc, verre, lu-
brifiants) contenant des fluides dangereux pour
l’environnement (huile de moteur, antigel, CFC,
liquide de frein...) susceptibles de produire des
effluents gazeux toxiques tels que des oxydes
de carbone, des oxydes d’azote, du dioxyde de
soufre, etc.

De ce fait Picardie Nature et |’association
<< Protégeons la vie en Haute Somme >> :

Enfin Picardie Nature et |’association << Proté-
geons la vie en Haute Somme >> ont déposé
plainte pour mise en danger d’autrui et rejet
atmosphérique de substance toxiques.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

31

° Pôle alécouvexfle el‘ ahimalïoh hahwe

- Forma-l'ion al‘ rehcowlfire bénévoles anima-leurs samedi 8 décembre

Pour Sofkie Declercq e+3lavwlihe Kerlemavt. Ahimaclfirices pelure

Vous souhaitez transmettre votre passion de la
nature au public ? Vous souhaitez sensibiliser
a la protection de |’environnement ? Vous sou-
haitez découvrir d’autres types d’animations ?

Participez au Stage de formation de |’animateur
nature bénévole l

Toutes ces questions et bien d’autres seront
abordées lors de cette après-midi :

> Comment mon activité peut être intégrée
dans le calendrier de I’association ?

> Comment gérer un groupe avec des
niveaux de connaissances différents ?

> Comment intéresser les enfants dans un
groupe ?

> Dois-je être expert sur mon sujet pour
pouvoir animer ?

> Quels sont les éléments auxquels je dois
penser pour passer une bonne animation ?

> Quels matériels, supports et conseils
puis-je trouver à Picardie Nature ?

Pour aller plus loin nous échangerons sur
vos attentes et besoins, base essentielle pour
prévoir les sessions de |’an prochain.

Où : 1 rue de Croÿ, a Amiens — aux locaux de

Picardie Nature
Aquelle heure ? A 14h
Prévoir : bloc-note, crayon, son après-midi

Inscription : s’inscrire avant le vendredi 7 à 17h
auprès du 03 62 72 22 54

Info : Si vous ne pouvez pas participer a cette
après-midi mais que vous êtes intéressé par
cette formation, contactez-nous afin que nous
puissions programmer une autre date dans
votre département.

Renseignements au 03 62 72 22 50
ou a decouverte@picardie—nature.org.
Formation réservée aux adultes.

 

° Ma cohsomÿvaafloh au çuolîalieh e'l' hcrhre ehvirohhemewl‘ '- çuel lien e'l'

quel avenir

Pour Blaywliwe Keslemah. Ahimalrice hahwe

Dans le cadre des semaines régionales
de |’environnement (du 10 septembre
au 4 Novembre 2012) Picardie Nature
organise deux soirées d’échanges. Si
vous souhaitez passer une soirée riche en
échanges et apprentissages, prenez note :
Le samedi 6 octobre 2012 de 20h30 a 22h30,
salle la Bretesque grande rue la Veillère a
Amiens : Ma consommation au quotidien et
notre environnement: quel lien et quel avenir ?

Cette soirée permettra d’y voir plus clair sur la
consommation que nous avons au quotidien.
Comment faire pour réduire l’impact sur
|’environnement ? Comment s’y retrouver ?
Quelles solutions peuvent me correspondre?
Différents acteurs dans le milieu de l’éco—
consommation essayeront de répondre aux
mieux a vos questions et de vous apporter des
actions concrètes qu’il est possible de réaliser
Venez nombreux enrichir ce débat.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

32

o Anima-l'ion net-l'aire eh ckùflres =
Pmr S kie Declercq, äglaÿxdîhe Kerfemavæ,

Anima vices vmhure

Les animations en nature et les actions de
découverte des beautés de la nature comme
les expositions photographiques, associées aux
actions de protection de |’environnement que
vous, bénévoles vous proposez, permettent
aux publics rencontrés de mieux comprendre la
nature et |’environnement et ainsi leur donner
envie d’agir pour sa protection.

Entre janvier et août 2012, grâce a votre
implication, plus de 200 interventions ont été
assurées :

-49 sorties de découverte de la nature (papillons,
oiseaux, chauves-souris,...) ;

- 50 sorties de découverte des phoques et 103
points fixe d’observation ;

- 11 sorties liées a une action de protection sur
les busards et les amphibiens ;

- 11 ateliers sur le jardinage écologique ;
- 1 chantier nature.

Tout cela n’aurait pu voir le jour sans
l’implication des bénévoles organisateurs et
animateurs* : pour certains il s’agissait de leur
1ère intervention, pour d’autres l’animation fait
partie de leur activités régulières, et pour d’autre
encore c’était une action d’écovolontariat
estivale pour les phoques.

Tous étaient mus par leur passion, leur amour
de la nature et l’envie de la partager.

Alors, vous aussi, franchissez le pas, et venez
découvrir le plaisir de donner au public et de
recevoir en échange : RDV le 8 décembre a
Amiens, 14h au 1 rue de Croÿ (10 minutes a pied
de la gare) (pour des aspects d’organisation,
merci de nous informer de votre présence en
vous inscrivant avant le 7 décembre au : 03 62
72 22 54).

A bientôt !

Sophie et Blandine

° Les échanges sur ÏEEDD en

Picardie owl’ commencé 
Par Sophie Declercq Ayximoärice Vmhure

En mars 2013, auront lieu a Lyon les 3èmeAssises
Nationales de l’Éducation a l’Environnement et
au Développement Durable (EEDD) organisées
le Collectif Français de l’EEDD et le reséau des
GRAINES.

Chaque région est attendue pour participer
a ces échanges nationaux afin de porter haut
et fort un message représentant l’ensemble des
besoins des territoires. La Picardie doit aussi
être entendue sur la scène nationale et porter
ses revendications. C’est dans cette optique que
l’lREPS, En Savoir Plus et Picardie Nature ont pris
l’initiative d’organiser des Assises en Picardie,
organisées en 3 temps forts départementaux et
1 temps fort régional.

Chaque citoyen, structure et organisme est invité
a venir faire des propositions et a donner son
avis sur les thèmes suivants : l’éducation aux
déchets, l’éducation a la santé, l’éducation

a la biodiversité et l’éducation aux risques
majeurs. Chaque soirée de production permet
de formaliser des propositions concrètes pour
développer l’éducation a |’environnement et au
développement durable en Picardie

 

Les Assises de l’Aisne et l’Oise ont déjà eu lieu
rassemblant plus d’une vingtaine de participants
d’horizons variés. Rendez-vous le 29 novembre
a Glisy pour les Assises de la Somme, et le 8
décembre aAmiens pour les Assises régionales.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

33

Pour prendre connaissance et réagir aux
propositions déjà identifiées, rdv sur .
http://www.assises2012-2013.picardie-eedd.org/
Plus d’informations au niveau national sur :
http://www.assises-eedd.org/

° Assises Régionales ale llÉalucahoh
à. IEhvirohnemeh-l’

Par Ckrirrofke Horteh. Directeur

Dans le cadre des Assisses Nationales de
l’Éducation a l’Environnement qui aurons lieu
en 2013, les associations En savoir Plus, l’lreps
Picardie et Picardie Nature vous invitent aux
assises régionales :

> pour I’Aisne à Tergnier le 18 octobre 2012 à
19h00 salle des Arts et loisirs

> pour I’Oise à Clermont-de-I’Oise le 15
novembre 2012 à 19h00 salle Pommery

> pour la Somme à Glisy le 29 novembre
2012 à 19h00 salle des Assemblées

> Et pour le rendu régional : à Amiens le 08
décembre de 11h00 à 17h00 salle Dewailly

Il est possible de s’inscrire sur le site www.
assises2012-2013.picardie-eedd.org/

Rencontrer, participer, échanger, débattre,
formuler, écrire, agir! C’est ce que les Assises en
territoire de l’éducation a l’environnement et au
développement durable en Picardie proposent
entre octobre et décembre 2012. Un objectif
concret : Formaliser des propositions concrètes
pour développer l’éducation a l’environnement
et au développement durable en Picardie.

> Pour qui ?Tout le monde peut participer et
contribuer!

> Pour faire quoi ? Des propositions concrètes
sur quatre orientations pour développer
:L’éducation sur les déchets ? L’éducation
aux risques majeurs ? L’éducation a la santé
(alimentation, mobilité...) L’éducation a la
biodiversité ?

> Comment ? Après présentation du contexte
et des objectifs, quatre groupes thématiques
seront constitués pour échanger, débattre
et formuler des propositions, en 1h30. Les
propositions de chaque groupe seront débattues

collectivement.Le tout dans une ambiance
conviviale, puisque chacun est invité a ramener
son repas pour manger tous ensemble.

° Les 1>roje+s avec clicha+ four les
scolaires owl’ commence’

Par Sofkie Declevcq Animatrice Vxahwe

 

Pour cette nouvelle rentrée scolaire, Picardie
Nature développe un nouveau projet pour
les écoliers en utilisant l’outil Clicnat. Trois
projets ont ainsi commencé fin septembre
avec la réalisation des premières animations :
des élèves de l’Ecole primaire Saint Maurice
A, du Collège Edouard Lucas et du Lycée
professionnel Jules Verne de Grandvilliers ont
ainsi pu percevoir la diversité vivant près de
l’établissement scolaire.

Au cours de l’année, plusieurs séances de
travail sont prévues en classe ou en extérieur.

Les élèves apprendront a trouver les
animaux, les identifier puis transmettre les
informations via www.clicnat.fr Ils réaliseront
tous ainsi un inventaire de la biodiversité de
leur établissement : pour certains il s’agira
d’appréhender plus concrètement la notion de
biodiversité, et pour d’autres de découvrir la
faune sauvage qu’ils auront favorisée dans leur
établissement par leurs actions.

En complémentarité parfaite, ces projets
éducatifs permettrontaussiauxélèvesd’atteindre
les objectifs scolaires de leur année. Il n’y a donc
pas d’âge pour découvrir et agir pour la nature.

Affaire a suivre...

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

34

° Découvyir les cor+ihui+és écologi-
çues en s amusah I

Pour So kie Declercq Elamlihe Kerfemnh.
Anima vices hahure ôL Virîiyxie CoLÇiVŒÎ’.

Chargé le Mission COWHMRÎ és écologiques

Au travers du voyage de Théo — le garçon, Bufo
— le Crapaud commun, Céleste — la Chouette
chevêche, Cabotin — le Chevreuil, Lemna — la
Lentille d’eau et Grignot’ — l’Ecureuil roux pour
se rendre au congrès annuel du transport de
la nature, vous pourrez mieux comprendre
les obstacles qui se dressent sur le trajet de
ces êtres vivants et découvrir des solutions
envisageables pour la sécurité de tous. Vous
partez chacun de votre milieu de vie (en forêt
pour Grignot’ et Cabotin, du village pour Théo...)
avec des roupies et des bonus vie en poche :
rendez-vous a la maison des bois, sain et sauf l

En passant, vous aurez construit des passages
pour la faune sauvage ou des écuroducs,
vous aurez contourné des obstacles ou créé
des haies au bord des routes et des champs;
bref, tout un maillage de solutions qui vous
permettront de vous déplacer sans problème l

 

En partant de la volonté d’expliquer et faire
comprendre a tous la nécessité de préserver les
continuités écologiques pour la faune sauvage,
Picardie Nature a élaboré un jeu de plateau «Le
voyage de Théo et ses amis».

Vous pourrez retrouver ce jeu lors de
manifestations dans la région mais l’objectif est
aussi de pouvoir travailler avec des écoles sur
cette thématique.

° AàDŸÂ
Pour Blayxalivxe Keflemah. Ahimafirice Vtahure

Le samedi 15 Septembre 2012 Picardie
Nature a participé au salon des associations
d’Amiens Métropole :AGORA.

Après la maison de la culture, au coin de la
rue Marc Sangnier se trouvait le stand de
l’association bien au chaud sous un chapiteau.

Ce stand fut l’occasion, pour près de 300
personnes d’échanger avec les bénévoles de
l’association sur les actions que mène Picardie
Nature a travers la région. Ce partage a donné
envie a certains de connaître Picardie Nature, de
prendre de la documentation sur l’association,
de participer aux sorties, de devenir adhérent
ou bien de s’engager bénévolement dans une
action particulière.

Un grand merci donc aux deux bénévoles qui
ont donné envie aux visiteurs du salon d’en
savoir un peu plus sur Picardie Nature l Cela
a été développé notamment lors d’un interview
de Jean-Paul Lescoutre, Vice-président, sur le
direct de Radio Campus lors de cette journée l

Cette journée riche en échanges et rencontres
fut également l’occasion de tester un nouveau
jeu créé cet été : « Théo et ses amis voyagent
en Picardie >>.

Théo, Cabotin, Céleste, Lemna, Grignot et Bufo
doivent partir en excursion jusqu’a la maison des
bois afin de tous se réunir pour une grosse fête l
Ils partent donc le plus vite possible, mais hélas
ils rencontrent de multiples ennemis sur leur
chemin : lignes électriques, éoliennes, routes,
village, chemin de fer, canal... De nombreuses
difficultés qu’ils ne pourront pas traverser seuls
sans prendre le risque de devoir arrêter leur
périple plus tôt que prévu...

Ce jeu plein de mystères a permis au public de
comprendre les difficultés rencontrées par les
êtres vivants sur leur chemin et d’appréhender
les solutions qu’il est possible de mettre en
place et a quel coût...

Quelques personnes se sont prêtées au jeu
avec succésl

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

35

 flñ]

Une journée en baie pendant la migration
Immergez-vous dans ce paysage d'estuaire,
véritable point de repère pour les oiseaux migrateurs.
A cette période, nous chercherons les fameuses
cousines que sont les Bécassines des marais :
malgré leur plumage très camouflage il est possible
de les trouver. Nous porterons aussi notre attention
envers de petits canards : les Sarcelles d'hiver, qui
comme leur nom l'indique, sont présentes chez
nous massivement en hiver.
A prévoir.‘ bottes, vêtements chauds, pique-nique,
jumelles et longue-vue conseillées.
A prévoir .' jumelles, chaussures de marche et
vêtements chauds

RDV : 8h30 sur le littoral picard (lieu de rdv

communiqué lors de l'inscription)

Durée .' la journée

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Animée par: Pierrick Doré Sortie sur inscription

Contact : 06 82 22 89 20

m

à]

Ramassage d’oiseaux morts

La plus ancienne des actions de Picardie Nature
est le recensement d’oiseaux morts en bord de mer
qui permet la détermination des espèces dans des
conditions particulières (forme du bec, des ailes,

comparaison de taille entre deux espèces...).
A prévoir .' vêtements chauds, chaussures de

marche, voire bottes, pique-nique

RDV: 9h devant la gare de Noyelles sur Mer -

Durée : la matinée est consacrée au recueil sur les

plages, l'après midi à la détermination

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Animée par: Patrick Thiery
Contact : 03 62 72 22 54

ECI

üfiâ

Ramassage d’oiseaux morts (80)
La plus ancienne des actions de Picardie Nature
est le recensement d’oiseaux morts en bord de mer
qui permet la détermination des espèces dans des
conditions particulières (forme du bec, des ailes,
comparaison de taille entre deux espèces...
A prévoir .' vêtements chauds, chaussures de
marche, voire bottes, pique-nique.

RDV: 9h devant la gare de Noyelles sur Mer -

Durée : la matinée est consacrée au recueil sur les

plages, l'après midi à la détermination

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Animée par: Patrick Thiery
Contact : 03 62 72 22 54

 

 

€16
A la recherche des passereaux
hivernants sur la côte (80)
L'hiver est arrivé et avec lui la raréfaction de

la nourriture. Les oiseaux ont commencé leur
migration dès l'automne pour rejoindre des contrées
plus riches en proies. C’est alors l’occasion pour
nous d'observer le Bruant des neiges ou l’Alouette
haussecol par exemple, petits oiseaux nordiques
passant la saison rude sur notre littoral. Partons à la
rencontre des paysages de l'estuaire en observant
ces nombreux oiseaux originaux l
A prévoir .' jumelles, chaussures de marche et
vêtements chauds

RDV : 8h30 sur le littoral picard (lieu de rdv

communiqué lors de l'inscription)

Durée : la journée

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Animée par: Pierrick Doré Sortie sur inscription

Contact : 06 82 22 89 20

m

Æ
 Point d’observation des phoques
,4)  Jsur la côte picarde (sa)

Observez à la longue-vue les phoques
veaux-marins et phoques gris de la baie de Somme;
Les bénévoles répondront à vos questions sur leur
rythme de vie, leur biologie et les mesures d’études
et de protection mises en œuvre pour préserver
cette colonie, la plus importante de France.
Passage libre aux horaires indiqués.

RDV : de 11h30 à 16h sur le cordon de galets

proche du phare de la Pointe du Hourdel (près

de Cayeux-sur-Mer)

Sortie en famille avec de jeunes enfants.
Contact : 06 24 78 62 51

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

35

 

4>© 

 

 Point d’observation des phoques
Jsur la côte picarde (au)

Observez à la longue-vue les phoques
veaux-marins et phoques gris de la baie de Somme;
Les bénévoles répondront à vos questions sur leur
rythme de vie, leur biologie et les mesures d'études
et de protection mises en œuvre pour préserver
cette colonie, la plus importante de France.
Passage libre aux horaires indiqués.

RDV: de 10h à 15h30 sur le cordon de galets

proche du phare de la Pointe du Hourdel (près

de Cayeux-sur-Mer) - carte B2 - Durée : 3h

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Contact : O6 24 78 62 51

4€) w

  418 flamzfie?
A la recherche des passereaux
hivernants sur la côte (se)
L’hiver est arrivé et avec lui la raréfaction de
la nourriture. Les oiseaux ont commencé leur
migration des l’automne pour rejoindre des contrées
plus riches en proies. C'est alors l’occasion pour
nous d’observer le Bruant des neiges ou l’Alouétte
haussecol par exemple, petits oiseaux nordiques
passant la saison rude sur notre littoral. Partons à la
rencontre des paysages de l'estuaire en observant
ces nombreux oiseaux originaux l
A prévoir .' jumelles, chaussures de marche et
vêtements chauds

RDV : 8h30 sur le littoral picard (lieu de rdv

communiqué lors de l'inscription)

Durée : la journée

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Animée par: Pierrick Doré

Sortie sur inscription
Contact : O6 82 22 89 20

â® fiaïxzfiel?

Ramassage d’oiseaux morts (au)
La plus ancienne des actions de Picardie Nature
est le recensement d'oiseaux morts en bord de mer
qui permet la détermination des espèces dans des
conditions particulières (forme du bec, des ailes,
comparaison de taille entre deux espèces...)
A prévoir : vêtements chauds, chaussures de
marche, voire bottes, pique-nique.

RDV: 9h devant la gare de Noyelles sur Mer

Durée .' la matinée est consacrée au recueil sur les

plages, l’aprés midi à la détermination

Sortie en famille avec de jeunes enfants.

Animée par: Patrick Thiery
Contact : O3 62 72 22 54

Æ flamme?

 Point d’observation des phoques
 Jsur la côte picarde (a0)

Observez à la longue-vue les phoques
veaux-marins et phoques gris de la baie de Somme;
Les bénévoles répondront à vos questions sur leur
rythme de vie, leur biologie et les mesures d'études
et de protection mises en œuvré pour préserver
cette colonie, la plus importante de France.
Passage libre aux horaires indiqués.

RDV: de 10h à 15h30 sur le cordon de galets

proche du phare de la Pointe du Hourdel (près

de Cayeux-sur-Mer) - carte B2

Sortie en famille avec de jeunes enfants.
Contact : O6 24 78 62 51

.42

°" Æflaflïzfitäï
Chantier d’instaIlation de barrage
‘ temporaire pour amphibiens (en)
Avant le moment de la migration des
amphibiens (crapauds, tritons...) à la fin de l'hiver,
participez à l'installation d'un barrage temporaire
pour éviter l'écrasement des animaux sur les routes
pendant leur voyage vers leur lieu de reproduction.
RDV: 9h devant l'ancienne usine Continental à
Choisy au Bac
Durée .' la matinée
Chantier pouvant être fait en famille.
Animé par : Gilles Jakubowski et Blandine
Kesteman
Contact : O6 18 26 89 13

   

Consultez le site : www.picardie-nature.org

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

37

° CoMfŸe rendu de rassemblée générale de la Sechovs Oise du il

seftevnbre L041

Par Pewihe Dereux, Présidehh

Le Président de Picardie Nature, Patrick Thiery
entame la réunion par la présentation de
Picardie Nature :

Les objectifs de l’association (extraits des
statuts):

« Œuvrer à
l’environnement »
« Œuvrèrà la conservation de la biodiversité
[...] »

« Contribuer à l’éducation populaire en
matière d’étude et de protection de la
nature [...] »

« Mener toutes les action et interventions
pour faire respecter les lois et les
décrets[...] »

la préservation de

Il rappelle que Picardie Nature adhère a France
Nature Environnement (FN E) et est membre de
l’Union Française des Centres de Sauvegarde
(UFCS), membre et active dans plus de 70
commissions administratives régionales
départementales ou locales. Picardie Nature
rassemble 822 adhérents << physiques >>, 12
associations (soit 712 membres en 2011) et plus
de 300 bénévoles actifs.

Il rappelle également l’organisation en pôles :
Observatoire de la faune sauvage, Protection
de la Faune sauvage, Développement Durable
et Découverte Nature et Animation Nature.

Nous abordons ensuite la mise en route de la
section Oise nouvelle génération. En effet il est
convenu que la section va désormais aborder
davantage de problématiques sociétales que
naturalistes, ces dernières étant traitées par les
différents pôles.

La section Oise doit permettre de faire vivre
les adhérents de Picardie Nature de l’Oise par
des projets communs et des animations nature
maillant le territoire.

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Ci-contre une carte répertoriant les noyaux
d’adhérents isariens.

Les discussions s’orientent très vite sur la
question des déchets dans I’Oise. En effet cette
problématique fait partie des sujets d’alerte — la
moitié des personnes présents est concernée

par un projet de structure ou une gestion locale
difficile.

Mme Wawrin expose le problème de
l’incinérateur et la volonté de son association
— ACCIDE — a proposer des alternatives
a l’incinération (ou l’enfouissement)
systématique. Elle était moteur — aux côtés de
12 autres associations en novembre 2011 —
dans la venue de Dany Dietmann, élu alsacien
qui a réduit la part résiduelle des déchets des
habitants de sa communauté de communes
(Les Portes d’Alsace) a 70 kg par an et par
habitant (contre 390kg par an et par habitant
en France.) . http://www.picardie-nature.
org/IMG/pdf/DP_conference_dechet.pdf M.
Quegnet, Adeba, évoque la mise en place d’un
site d’enfouissement de déchets non inertes
a Hardivillers ainsi que M. Ghislain Gilbert,
Valois Environnement. Mme Oury évoque
les problèmes de tri a Creil qui est souvent
inexistant!

On conclut que depuis la mise en cause du
nouveau plan en 2010, des vides juridiques
sont laissés. Les projets privés se mettent
donc a fleurir avec l’aval des services de l’Etat

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

38

 

qui préfèrent être surcapacitaire plutôt que de
réfléchir a des alternatives moins productrices
de déchets.

Patrick Thiery appelle la section Oise a devenir
une structure d’échanges sur ces sujets que
ce soit sur les procédures juridiques ou les
expériences terrain de chaque association/
militant. Nous devonsfaire reconnaître la section
Oise au niveau du département et profiter des
moindre occasions pour demander a participer
a l’élaboration du nouveau PDEDMA.

Nous devons obtenir par nos projets la
reconnaissance du Conseil Général.

Nous prenons également la décision de
transmettre un courrier au Président du conseil
général pour lui rappeler la venue de Dany
Dietmann et sa volonté d’aller en Alsace, nous
souhaitons qu’il fasse venir Dany Dietmann de
son propre chef et y convie les élus isariens
(seuls moyens pour les faire venir ) «Il faut
secouer le département» .

Alain Crochet demande que parallèlement nous
mettions en place des actions positives pour se
faire connaître dans le département : L’hôtel
a insectes est évoqué (pas celui de l’ONF
dont le devis s’élève a 10,000€ - au cas où M.
Crochet tient le devis a disposition...)mais un
hôtel a insectes facilement faisable soi-même
avec des branches de renouée du Japon, une
espèce invasive qui n’est utile que pour cela ou
presque (bois creux). Nous devons effectuer un
protocole de construction pour le transmettre
facilement en animation terrain.

Nous souhaitons faire parler de la section
Oise, nous allons demander aux communes
de réserver un petit encart dans leurs journaux
pour transmettre des infos de la part de la
section Oise et notamment la plateforme
CLICNAT utilisable facilement par tous les
isariens http://obs.picardie-nature.org/ Un
courrier est prévu pour fin octobre.

Il faudra faire part aussi des nettoyages de
dépôts sauvages pour sensibiliser les isariens
et envoyer le message :

<< on se réapproprie la nature >>.

M. Crochet propose une action clef également
auprès des McDonalds isariens et des
problèmes de déchets que nous retrouvons
continuellement dans l’environnement proche
des fast food : pourquoi ne pas récolter un an
de déchets et faire une action médiatique de
dépôt de ces déchets a l’entrée d’un restaurant.
Objectif : obtenir le nettoyage systématique
dans un périmètre de 300m — actuellement
deux restaurants sont en test a Dijon et Albert.
Et pourquoi pas obtenir une vraie politique
de prévention des déchets et non un simple
nettoyage qui ne modifie en rien la production
de déchets de cette chaine.. ?

J’évoque les animations qui ont actuellement
lieu dans l’Oise — notre objectif c’est avant tout
également l’éducation a l’environnement et
toutes les opportunités sont bonnes :

13/14 octobre : exposition Champignons et
plantes sauvages de ABMARS — Senlis

15 novembre 2012 a 19h00 salle Pommery,
Clermont : Préparation régionale aux Assises
Nationales de I’Éducation a l’Environnement
qui aurons lieu en 2013 -http://www.
assises2012-2013.picardie-eedd.org/

17/18 novembre : salon du livre de Creil << Notre
Nature >>

Du 17 au 25 Novembre 2012 semaine
européenne de réduction des déchets (SERD)
(inscription avant le 5 novembre - http://www.
reduisonsnosdechets.fr/s... )

Mai 2013 : l’Oise Verte et Bleue

Mai 2013 : Festivère a Beauvais

Sept/Oct 2013 Semaines régionales de
l’Environnement (SER)

Mi Sept 2013 : journées du patrimoine
Mobilisons nous !

Nous passons a l’élection du bureau : Perrine
Dereux Présidente, Alain Crochet, Anthony
Evrard (Adeba) et Jessica Dujardin (Clermont).
L’AG de Picardie Nature aura lieu le 23 Mars
2013 dans l’Oise.

- ce sera a Clermont (central).

Nous devrons organiser l’AG de la Section Oise
en février 2013.

Lettre d'information Picardie Nature Novembre 2012

39

° La Boufiçue eh liane ouvre ses fortes au Père Noël 
Par Florence Fréyxois. Assis+ah+e ale communication

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contacté?picardie-natureorg - wwwpicardie-natureorg
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