Lettre d'infos - 2011 - 06
Télécharger le PDF
Télécharger le document
I 6
·<*$È•È*Z?¢,
§î¥¢ï•»!g”' Y
«‘;*‘ rà (
‘f:IfI7;\TCD.>> É
  • * •
P|cARD|E NATURE J lh   A ‘ 
. - T
   ·¤·—.—.. “‘âëÉ%¤  
.,. ,q ._ Z GM RNE  
  NE N *"°*°‘ 1
1 !=·¤·· SVG · \ON E ERCJ
.¤\‘¤ __
M_,,,_c¤s¤¤=¤**""'°°“ fi
  .
1 ·
-‘*'*‘*?’?°`-** `*-·~‘°'^—"`=""·'?'=ï?î*I*F·HF"ÉÉÃîÉ ;i+:=;—$.`Ã`È""*'ÃîEîèî**—"`·‘° fi·‘»*l·~·s "`iL'l'ÃÉ”Ã"-
-—- f
'· ·   I (   ( _r   :*
. . r : 4 _‘
. 1g\\ z
3\ m¤‘   u
oo 0 · ies · Ã-  
É““ê¢S sd`; J • Solhlhkîfc
É" • Dossier spécial huile de schiste
  • Association
  • Pôle Observatoire
• Pôle Découverte et Animation nature

, Lot sax les au dkutie le scktçlït et le Gouvernementt ont decide tde fairet fi
. . . , es menaces impor an es pesan sur no re
.fvac‘l’uva·l’«oys socmle c·l’ «wl’erî·l’ . _ . . . .
f f environnement . crise climatique, pollution des
àeYle'^l sols et des eaux, boulimie énergétique.
Une commission mixte paritaire (CMP)
Arm un pœmnr passage 8 *^SS€m¤*€€ composée ué 7 sénateurs ét ué 7 députés u
Nauenale le 10 ma'· le Senal a aqeple le qe été chargée d’élaborer une version commune
juin la proposition de loi visant a interdire aux deux assernbieesi versien dui reviendra
lexploration et lexploitation des gaz et huiles devant ie pariernent peur un vete detinitit_ A
de schiste par la technique de la fracturation itissue de ia CMP ie texte eernrnun devra etre
hydraulique mais en laissant la porte ouverte a adepte dans ies deux enarnbres par un vete
des expérimentations en la maue"e· solennel (sans possibilité de modifications)
prévu respectivement le 21, 22 ou 23 juin a
Le ton estdonné. En n’abrogeantpas les permis itAssernbiee et ie 30 iuin au Senat
accordés la porte est donc bien ouverte a
l’exploitation future des gaz ethuiles de schiste A ee ieur dueiie anaivse nduvdns_neus en
et a l’utilisation de la fracturation hydraulique. taire 7
ll V a quelques mels· laee a une m¤¤i*iS8ti¤¤ Plus question d’abrogerles permis accordés
'nauenque de ¤·t¤v€¤S· nes elus nauenaux au mépris de la convention d’Aarhus (acces des
qeeeuvlalent qu un nombre 'mpenanl qelus citoyens aux informations environnementales
leeaux et q napltanls des leqlens eeneemees et de la charte de l’environnementqui prévoient
pa" lexplelauen des qlsements de qaz et explicitement l’information et la participation
d’huiles de schiste protestaient massivement des eitevens aux deeisiens irnnaetant
contre les permis accordés en toute discrétion itenvirennernent
parle gouvernement.
La protection des permis l’emporte. Sous
Semplant a leeeute de la r>¤r>¤*¤t·¤¤· des la pression des pétroliers et des foreurs,
qepules et des senaleuls plqpesalenlun plelet l’Assemblée nationale a souhaité modifier la
de le' V'sanl· enue aune a apleqe" les pe"m's loi. En contradiction avec l’objectif initial, la
aeeq"qes· avee un passaqe devant les qeux nouvelle version ouvre désormais la porte aux
assemblee dans des ¤€*¤·S tres r¤¤·¤€S- projets d’exp|oitation ué éés gisements du tstt
d’un code minier dépassé.
Fallait—il y croire ou craindre un contre feu pour
ealme" la Vlnqlete populaire 7 La fracturation hydraulique n’est pas
définie dans la loi. En effet, l’expression
Les députés puis les sénateurs de la majorité
La Lettre d`information est éditée par Picardie Nature
Adresse Postale : Picarde Nature - 1 Rue de Croy - BP 70 010 - 80 097 AMIENS Cedex 3
Directeur de publication : Patrick THIERY
Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN
Conception et mise en place :Aude DEKERVEL
Crédits Photographiques : Picardie Nature
Photo de couverture : Picardie Nature
Tirage : 800 exemplaires - Diffusée gratuitement- Date de parution : Juin 2011 - IPNS

« fracturation hydraulique >> n’a aucune valeur Nos élus nationaux seraient—ils sourds a la
juridique puisqu’elle n’est pas encadrée par mobilisation citoyenne de ces derniers mois ?
des normes reconnues et, qu’en conséquence, Celle—ci a montré le souci de la population et
l’interdiction édictée dans l’article 1 de la loi de leurs représentants locaux de préserver la
devient inopérante. Le texte voté par les qualité des paysages, dela ressource en eau et
parlementaires est inconstitutionnel pour la volonté de participer aux choix énergétiques
violation de l’objectif de valeur constitutionnelle de notre pays.
relative a l’intelligibilité de la loi, faute de définir
la fracturation hydraulique. Que les députés et sénateurs qui se sont
engagés, au travers des 4 projets de loi rédigés
Etonnant de la part de personnes qui élaborent initialement, a abroger les permis accordés
des lois et connaissent surle bout des doigts la tiennent parole. C’est la crédibilité des
constitution française ! responsables politiques qui est en jeu.
Le Code minier est complètement dépassé. Patrick THIERY
Le droit qui y est prescrit traduit un Etat
centralisateur,
- en compléte négation avec le statut des
élus locaux et leur devoir de représenter la
population,
- en décalage avec la convention d’Aarhus, la
charte de l’environnement et l’esprit Grenelle
de l’environnement.
Nous attendions (et nous espérons toujours)
que notre représentation nationale travaille
a son « dépoussiérage >> en soumettant les
procédures d’attribution des permis exclusifs
de recherche et des concessions de mines a
la réalisation de véritables études d’impact
et a la tenue d’enquétes publiques associant
l’ensemble des populations concernées.
Une dérive inquiétante qui s’accélère et une
fracture sociale qui s’amplifie.
Le bilan « gaz a effet de serre >> de l’extraction
des gaz de schiste est proche de celui du
charbon. En abandonnant toutes précautions
sur l’environnement et en ignorant les besoins
des générations futures, le gouvernement entre
I dans une stratégie schizophrénique au regard
des engagements de la France en matiére de
lutte contre le réchauffement climatique.

• Dossier spécial huile ale schis·l’e
• Pvoje·l’ ale loi sur l'e>q>loi·l’u·l’ioys ales huiles e·l’ àuz ale schis·l’e
Picuvalie Nu·l’uve uvui·l’ écvi·l’ uux il al.é·|>u·l’és yicuvals
Dans un courrier adressé le 2 mai a |’ensemb|e de prendre position pour faire évoluer le Code
des députés des 3 départements, notre lV|inier et interdire l’exploration des gisements
association rappelait le contexte, les enjeux sans conditions. Voici la teneur du courrier
et demandait a nos représentants nationaux envoyé:
« Pas moins de quatre propositions de loi ont été déposées au mois de mars, dont 3 a
lïlssemblée Nationale et 1 au Sénat, pour interdire l’exploration et l’exploitation des
hydrocarbures non conventionnels parla technique de fracturation hydraulique. Le fait que
le gouvernement français ait engagé une procédure d’urgence pour le texte déposé par
l’UMP démontre qu’il s’agit d’un sujet important nécessitant une réponse rapide de notre
représentation nationale.
L’association Picardie Nature, se félicite que les parlementaires, toutes tendances confondues,
aient entendu la voix de dizaines de milliers de français et la tres forte contestation contre
les projets d’exploration de gaz et huiles de schiste, autorisés dans plusieurs régions dont la
Picardie.
A la veille d’un examen unique de ces projets de loi par lïlssemblée Nationale et le Sénat, il
nous semble utile de vous faire part de notre point de vue sur le sujet.
La France s’est dotée il y a plusieurs années d’une Commission Nationale du Débat
Public (CNDP), véritable outil d’une démocratie moderne destiné a sensibiliser et mobiliser
les citoyens sur de grands sujets de société et par ailleurs susceptible de rapprocher les
français de la politique. La question de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures
non conventionnels et, au—dela, de l’exploitation de ressources non renouvelables, mérite un
débat public.
A l’occasion des discussions parlementaires qui ne manqueront pas d’avoir lieu, nous
souhaiterions que vous interveniez pour promouvoir une saisine de la CNDP sur ce dossier
Depuis la loi du 1 0 juillet 1976 relative a la protection dela nature, introduisant l’étude d’impact
comme préalable a tout aménagement ou travaux susceptibles de dégrader l’environnement,
le législateur a régulierement étoffé et précisé les dispositions réglementaires dans ce
domaine .·
- démocratisation de l’enquéte publique,
- nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE),
- notice d’incidence Natura 2000, transposition de la convention d’Aarhus sur l’information
environnementale, etc. ..
Malheureusement le Code Minier semble avoir « échappé » a cette évolution.
A l’occasion du vote du projet de loi, nous vous demandons d’intervenir pour faire voter
l’exigence d’une enquéte publique et d’une étude d’impact avant tout octroi du permis de
recherche d’hydrocarbures non conventionnels.

|¤lM.I.'I-I'l'
wma uznici i
La recherche de gisements d’energies fossiles pour diversifier nos productions et ralentir
/’augmentation des coûts pour le citoyen—consommateur est louable. lvlais cette demarche
n’a de sens que si elle intervient apres avoir developpe toutes les sources d’energies
renouvelables, techniquement et ecologiquement exploitables et apres avoir enregistre les
mei//eurs resultats possibles en termes d’economies d’energie.
Force est de constater aujourd’hui, que le vo/ontarisme dans ce domaine fait defaut, à nos
yeux, au regard des efforts à fournir pour combler notre retard et des enjeux eco/ogiques
(changement climatique) et economique (industrie, emplois, fiscalite).
Dans ces conditions, il nous semblerait pertinent de considerer que les gisements d’hui/es et
gaz de schiste que recele notre sous—so/, doivent être presen/es pour les generations futures,
lorsqu’e//es auront à negocier dans des conditions certainement difficiles, le virage de /’apres
« petrole facilement exploitable ».
Nous insistons donc sur l’opportunité de faire référence, dans le texte de loi, a la prise en
compte des besoins des générations futures dans l’exploitation des gisements de ressources
non renouvelables.
Nous esperons que vous voterez /’abrogation des permis dejà accordés et l’interdiction de
/’exp/oration et /’exp/oitation des hydrocarbures non conventionnels par la technique de
fracturation hydraulique sur le territoire national, y compris dans les TOM.
Nous souhaitons par ai//eurs que les que/ques elements avances dans ce courrier soient
repris à /’occasion du vote du projet de loi ou de travaux parlementaires à venir. »
Nous n’avons eu que trés peu de retour et quasiment pas de positionnement affiché.
Le Président
Patrick THIERY
La fracturation hydraulique provoque bien des séismes
Les opérations de forages de gaz de schiste ont été suspendues en Grande—Bretagne suite a
un nouveau tremblement de terre. Ce second séisme a touché la région de Blackpool vendredi
dernier, 27 mai, alors que la société Cuadrilla Resources, qui mène les opérations de forage dans
cette région du Lancashire, était en train d’injecter des fluides sous haute pression dans le sous-
sol afin de faire exploser la roche-mére qui contient le gaz naturel.
Selon le bureau géologique britannique (BGS, selon l’acronyme en anglais), le séisme de la
semaine derniére, d’une magnitude de 1,5 sur l’échelle de Richter, a touché la méme région de
Blackpool que celui du mois d’avril dont la magnitude avait atteint 2,3.
«ll est trés probable que ces séismes soient relatifs a la fracturation hydraulique>>, déclare Brian
Baptie du BGS. «Nous avions quelques instruments positionnés prés du forage et ils montrent
clairement que l’épicentre des deux séismes est situé prés du site et a une faible profondeur.>>
Et il rajoute: «ll est bien connu que de telles opérations de forage (par fracturation hydraulique)
peuvent entrainer de petits séismes.>>

....3';‘E221.
 
Inns: mmc: il
• Rapport sur les gaz Je sckis·l’e= la ·I’ecky~ocva·I’ie aa service Je I iywlastvie
Par Yves Maqaiyugkeh
Ckavàé de mission environnement
Le rapport intermédiaire de la mission « travailler « proprement en Europe et a utiliser
interministérielle commandé par la ministre les « meilleures technologies disponibles <<. Le
de l’écologie et le ministre de l’industrie suite reste esta l’envi...
a la forte mobilisation citoyenne, a été rendu
public ce jeudi 21 avril. Ce rapport se veut trés L’industrie fait son trou
rassurant et recommande de ne pas fermer La mission confiée a la CGEDD et au CGlET[1]
la porte a une future exploitation des gaz de n’avait d’interministérielle que le nom. En effet,
schiste. l’énergie n’est plus dans les attributions du
ministère de l’Environnement depuis le dernier
remaniement du gouvernement fin 2010, mais
Réaction dé FNE : dans celles du ministère de l’lndustrie. Au
vu des enjeux, il importe maintenant que le
Un rapport fumeux ministère de l’écologie soit renforcé dans ses
Si France Nature Environnement s’attendait a attributions sur ces questions énergétiques, car
un rapport plutôt favorable a l’exploitation des c’est bien le seul a même de préserver l’avenir
gaz de schiste aprés avoir été auditionnée par et non les calculs mercantiles de court terme.
la mission interministérielle, elle ne s’attendait Csiis mission est Composée Uniquement de
paS· et de rpr“· à un rappprr a'~'SSr ¤¤ri¤¤t¤r¤¤· hauts fonctionnaires. C’est le retour des grands
quasiment sans n'~'anœ· Où le Seul Opjpprrr corps d’Etat, de la technocratie, en particulier
semble de rendre acceptable les gaz de schiste du ooms des ii/iiossi et so tentation permanente
aux Français- de décider a la place des politiques pour ce qui
Ce rapport est un florilège des écrans de fumée tient a la stratégie énergétique du pays et a la
dressés pour rendre acceptable l’inacceptable. gestion des ressources. Le but est évidemment
Les réserves du sous—sol français sont de tenter d’inf|uer sur la position des députés
inconnues, supposons—les considérables pour et sénateurs qui ont déposé pas moins de 5
faire réver   : la mission évoque ainsi les propositions de lois ces derniéres semaines
chiffres de 100 millions de métres cubes « en vue d’interdire l’exploration et l’exploitation
techniquementexploitables « en huiles dans le des gaz et huiles de schiste. Ces projets de
bassin parisien et de 500 milliards de métres lois ont été examinés début mai en procédure
cubes de gaz dans le sud du pays, soit l’un d’urgence.
des potentiels « les plus prometteurs au niveau
européen «. C’est d’autant plus grave que ces L’industrie ne doit pas confisquer le débat
supputations productivistes risquent de donner Pour Maryse Arditi, responsable du réseau
des arguments aux exploitants pour majorer Energie de FNE « ce n’est pas sur la foi d’un
|’éventuel préjudice subi en cas de refus seul rapport que la décision doit étre prise
d’autorisation d’exploiter. Argument ultime : d’exp|oiter ou non ces hydrocarbures mais en
les mêmes entreprises qui ont demandé a associantlescitoyensaun grand débatnational
déroger a toutes les lois de protection de sur |’énergie qui doit étre une des thématiques
|’environnement aux Etats—Unis seront prêtes a centrales des élections a venir. Les élus doivent

Innzïîïci il
s’engager pour I’intérét public, hiérarchiser les s’associer a la mobilisation citoyenne autour
enjeux et se construire leurs propres idées face de cette lutte, « I’heure est toujours a la
au lobbying de toutes sortes. L’environnement mobilisation ! >>
n’est pas une variable d’ajustement, la qualité [1] CGEDD Conseil général de I’environnement et du
de I’eau, de I’air, la lutte contre le réchauffement développement durable
climatique conditionnent notre survie, pas le fait CGIET Conseil général de |’industrie, de |’énergie et des
de pouvoir remplir son réservoir. >> technologies
FNE reste attentive, vigilante, et continue a
Le projet de loi a été examiné Ie 10 mai :
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIEME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de |’Assemb|ée Nationale le 4 mai 2011.
PROPOSITION DE LOI visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines
d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis
exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique.
(Procédure accélérée)
(Premiere lecture)
TEXTE DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
ANNEXE AU RAPPORT
Voir le numéro :AssembIée nationale : 3301
Article 1er
En application du principe de précaution prévu a I’articIe 5 de la Charte de I’environnement et
du principe de prévention prévu a I’articIe L. 110-1 du code de I’environnement, I’expIoration et
I’expIoitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par des forages suivis de fracturation
hydraulique de la roche sont interdites sur le territoire national.
Article 2
I. — Dans un délai de deux mois a compter de la publication de la présente loi, les titulaires de
permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux remettent a I’autorité
administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées dans le
cadre de leurs activités de recherches.
II. — Si le titulaire du permis n’a pas remis le rapport prescrit au I°du présent article ou si le rapport
mentionne le recours, effectif ou éventuel, a des forages suivis de fracturation hydraulique de la
roche, les permis exclusifs de recherches concernés sont abrogés.
Article 3
(Supprimé)
Article 4 (nouveau)
Le Gouvernement remet annuellement un rapport au Parlement sur I’évoIution des techniques
d’expIoration et d’expIoitation et la connaissance du sous—soI français, européen et international
en matiere d’hydrocarbures liquides ou gazeux, et sur la conformité du cadre législatif et
réglementaire a la Charte de I’environnement dans le domaine minier.

....25:21.
 
Irma umcnl
• `Déclavaàioys Je Picanlie Novhwe lors Je la véuysioys plénière Ju SRCÀE
Par Yves Maqaiyugkeh
Chargé de Mission eyuvivoyuyuemeyd
Dans lé cadré du Schéma Régional du Climatic Changé Léttérs, I’émpréinté carboné
Climat, dé I’Airétdé I’Enérgié (SRCAE), nous d’un puits dé gaz dé schisté, éxploité 20
sommés réunis pour définir dés objéctifs ét annéés durant, ést au moins 20% plus
dés oriéntations régionalés a I’horizon dé importanté (voiré déux fois plus grandé) qué
2020 ét 2050 én matièré dé lutté contré la I’utiIisation du charbon.
pollution atmosphériqué, dé maîtrisé dé la
démandé énérgétiqué, dé dévéloppémént Nous démandons a cétté assémbléé qué
dés énérgiés rénouvélablés, dé réduction la déclaration dé PICARDIE NATURE,
dés émissions dé gaz a éffét dé sérré ét mémbré du Colléctif CARMEN qui lutté
d’adaptation aux changéménts climatiqués. contré I’éxpIoration dés huilés dé schisté sur
Nous avons tous appris il y a quélqués mois lé séctéur dé Châtéau—Thiérry, puissé flgurér
qué dés pérmis dé réchérché avaiént été dans lé compté réndu dé cétté réunion ét
accordés, én Francé ét én particuliér dans lé nous souhaitons qu’iI soit fait méntion dans
sud dé I’Aisné, pour éxplorér dés giséménts lé Schéma régional dés impacts négatifs
d’hydrocarburés non convéntionnéls. qu’auraiént I’éxpIoration ét I’éxpIoitation
dés hydrocarburés non convéntionnéls én
Sélon un articlé récémmént publié dans Picardié.
• Gaz e·l’ kuiles Je ScKis·l’e = guaywl le Iolùg les 1>é·l’roIievs Àemavwle Ã-
Bmfouer les Àroi·l’s éléw•ewl’aives...
Préuvé si il én ést dé I’organisation du lobby du codé miniér qui tombé, non pas par hasard,
dés foréurs ét pétroliérs, lé courriér dé mais bién én Iéur avantagé ét dans uné
«L’association dés foréurs ét dés proféssionnéls stratégié bién pénséé.
du pétrolw au premiqlwinistre démontre guçla Vous trouvéréz dans cét articlé du sité OWNI
campagné d’appropriation ét dé d’éxpIoitation . . , .
dés réssourcés dé gaz ét huilés dé schisté ést une anap/S9 fme du Coumer Cl? Iamlcale des
Organisée depuis bien longtemps. foréurs . «Lé gouvérnémént réformé lé codé
miniér sélon Iés souhaits dés pétroIiérs>>
Céla corroboré Iés hypothèsés dé la réformé

'...3':E£21.*
llllnlùkï
nou mmc: i
Ci-dessous le courrier adressé au M. Fillon, Premier Ministre le 6 septembre 2008 :
Le 6 septembre 2008
Monsieur le Premier ministre Hôtel de Matignon 57, rue de Varenne 75700 PARIS
Objet: Propositions pour la recherche pétrolière en France
Monsieur le Premier ministre,
Nous sommes entrés dans /’ère du pétrole cher Sans attendre qu’i/ soit rare, et donc très chen il
convient de sinterroger sur la manière d’inventorier au mieux les ressources en hydrocarbures de
notre pays.
Notre Amicale, forte de 1800 membres incluant 95 sociétés de /’amont pétro/ien sinterroge depuis
des années sur la manière dont est organisée la recherche pétrolière en France métropolitaine et
dans les DOM TOM.
Nous avons alerté à maintes reprises les différentes administrations concernées, et plus
particulièrement l’ex DIREM maintenant rattachée au Ministère de l’écologie, de /’énergie, du
développement durable et de /’aménagement du territoire, sur un certain nombre de sujets qui nous
préoccupent comme étant des obstacles à la recherche pétrolière dans notre pays.
Permettez—nous de vous les exposen car le moment nous paraît opportun compte tenu du
mouvement de réforme dans lequel votre gouvernement s’est engagé pour sortir le pays de la
léthargie dans laquelle il s’était enfoncé.
Disons en préambule que notre pays renferme des ressources en hydrocarbures très imparfaitement
inventoriées ,· elles sont certes modestes, mais dans le contexte à venir elles pourront être d’un
grand intérêt. Les sen/ices de la DIREM s’emp/oient activement et avec une grande conviction
à « vendre » ce potentiel à des compagnies pétrolières mais les obstacles que nous allons vous
exposer entra vent considérablement leurs efforts.
1 — Modalités d’attribution des permis de recherche
Le système actuel laisse à désirer .· modalités trop longues et trop complexes, multiplicité des
administrations concernées, communication défaillante, etc. Par exemple, certaines demandes de
permis sont bloquées depuis des années car elles concernent des zones offshore sur lesquelles le
Ministère de la Défense entend garder un total contrôle. Pourquoi laisser la procédure s’enclencher
si de tels blocages ne sont pas auparavant répertoriés et éventuellement levés ?
Dans les zones offshore d’outre men pourquoi ne pas appliquer le système de mise aux enchères
que pratiquent la grande majorité des pays ?
Autre exemple .· nous appliquons à la lettre une directive européenne concernant la publication au
J. O. U. E. des demandes de permis de recherche .· elle ne fait que retarder la procédure, elle n’a
jamais apporté aucune nouvelle candidature et la plupart des autres pays de /’U. E. ne /’app/iquent
pas.
Une refonte du système d’attribution nous semble nécessaire ,· elle passe éventuellement par une
réforme du code minier ce qui semble faire peur à certains membres de /’administration à qui ces
problèmes ont été soumis.
2 — Règles concernant l’impact environnemental des travaux de recherche
Une confusion totale règne en ce domaine .·
mauvaise compréhension par les sen/ices de /’État de la double procédure minière (titre puis
travaux).
décalage entre les exigences des sen/ices de /’État et les enjeux réels, en particulier lors de la
réalisation des travaux de forage.
méconnaissance technique des services de /’État qui ont tendance à surévaluer l’impact des
activités de recherche, ce qui entraîne des études préalables longues et coûteuses. Nul ne conteste
la nécessité de protéger /’environnement, mais il convient de garder raison et de ne pas alourdir

Iunzïsrîcu il
exagérément les procédures, car la mise en valeur du sous—so/ est aussi un enjeu d’intérét général.
3 — Archéologie préventive
Comme pour le sujet précédent, il est nécessaire d’avoir une approche plus pragmatique de la
réglementation en ce domaine .· les exigences de /’administration et les dé/ais imposés par ce//e—ci
sont de nature à décourager les entreprises.
4 — Contraintes réglementaires sur les matériels de forage
Le Reg/ement Général des Industries Extractives (RGIE) impose actuel/ement des regles qui
pénalisent les contracteurs de forage. El/es sont hors contexte car le matériel est standard au
niveau international et la France se distingue en refusant les dérogations nécessaires.
Les administrations concernées alertées par nos soins semb/entpeu coopératives et se retranchent
derriere les textes en refusant de regarder la réa/ité du terrain. Les services de la DIREM sont
parfaitement au courant de ces prob/emes et cherchent à les résoudre, mais comment les faire
évoluer si « un coup de ba/ai » n’est pas donné d’en haut.
5 — Contraintes concernant la législation du travail
Une société française membre de notre association a été récemment /’objet d’un proces verbal pour
639 infractions au code du travail (emploi de salariés plus de 6 jours par semaine, non—octroi du
repos hebdomadaire, dépassement de la durée maximale quotidienne et hebdomadaire de travail),
passibles d’autant d’amendes associées .· elle ne fait pourtant que suivre des modalités de travail
en cours depuis de nombreuses années sur /esque//es certaines inspections du travail « ferment
les yeux », mais que d’autres sanctionnent.
A /’inverse, des sociétés étrangeres travaillant en France appliquent un rythme admis dans leur
pays (postes de 12 heures pendant 14 jours suivis de 14 jours de repos). Ce systeme est d’ai//eurs
ce/ui qui s’app/ique universe//ement dans la profession (il est généralement sur des cycles de 4
semaines pour les zones hors Europe). Ce rythme s’app/ique aussi chaque fois que des plateformes
travaillent dans /’offshore français.
La profession souhaite donc vivement .·
une dérogation permanente concernant le repos dominical pour les travaux de forage ou de
reprise de puits (work-over) qui nécessitent un travail continu,
la possibilité d’un rythme de travail continu en 2 postes de 12 heures dans le cadre d’un régime
d’activité de 2 semaines de travail suivi de 2 semaines de repos.
La faculté d’avoir recours à cette alternative permettrait une optimisation du temps de travail, une
optimisation de la sécurité (sur et hors du chantier) et de limiter le nombre d’inten/enants (2 équipes
au lieu de 3 par 24 heures).
6 — Fiscalité — Redevance départementale et communale des mines (RDCM)
Le pourcentage de la RDCM reversé aux communes est trop faible pour étre motivant. ll serait
souhaitable que ce sujet soit réexaminé.
Tous ces prob/emes, ainsi que d’autres touchant des domaines proches (stockages souterrains
par exemple), sont bien connus des services de /’État qui en ont fait une analyse détai//ée et qui
en connaissent les solutions. Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, ces considérations
illustrent /’extréme lourdeur de notre administration et son incapacité chronique à évoluer dans une
approche pragmatique des prob/emes.
L’enjeu de la mise en va/eur de notre sous—so/ dans le contexte actuel nous semble tres important.
Nous comptons donc sur votre intervention pour faire « bouger les choses ».
Nous vous prions d’agréen Monsieur le Premier ministre, nos respectueuses salutations.
Jacques Sa/libartant, Président
Jean—C/aude Rémondet, Vice—Président

r...;':E:2..`
HQHMEICII
• Ahklgsc Je la loi iwl’c~rÃisa.ys·l’ la .(ra.c‘l’wra:l’ioy~ kgirauligue
Na`ifs que nous sommes l Comment avons- dans les grandes orientations nationales
nous pu espérer une loi interdisant l’exploration énergétiques.
et l’exploitation des gaz et huiles de schiste ?
Donc, le choix a été fait a l’Assemblée Nationale
Car le projet de loi voté dernièrement à de ne pas fermer la porte aux hydrocarbures
l’Assemblée Nationale n’a pas pour objet non conventionnels, mais exit la fracturation
d’interdire l’exploration et l’exploitation des hydraulique. lV|ais qu’est—ce que la fracturation
gaz et huiles de schiste, mais d’interdire hydraulique ? Comment une loi peut interdire
la technique de fracturation hydraulique. une pratique sans en donner une définition ?
Serait bien béte le pays qui abandonnerait tout Pour nous aider a voir plus clair dans cette
gisement d’hydrocarbures dans un contexte de loi, vous pouvez lire cet article sur une «Breve
réchauffement climatique, de raréfaction des analyse de la loi interdisant la fracturation
ressources énergétiques fossiles, y compris hydraulique>> sur http://gazschiste.wordpress.
nucléaires, et de ne pas se lancer dans com/2011/05/11/loi—interdisant—la—fracturation-
l’aventure, ou la révolution, qu’est le virage hydraulique/
énergétique dont les générations futures auront
besoin d’ici peu..si ce n’est nous mémes. Pour Picardie Nature, l’exploration et
l’exploitation des gaz et huiles de schiste
Cette nouvelle version est un repli au restent une hérésie dans un contexte de
profit du lobby des industriels pétroliers réchauffement climatique, une menace pour
et gaziers. En confiant la décision au seul la préservation de l’environnement et une
ministere de l’industrie, qui, a la lecture escroquerie pourles générations futures, et
du rapport intermédiaire, a démontré sa cela quelle que soit la technique...
faveur a l’exploration des hydrocarbures
non conventionnels, c’est confirmé que
l’environnement n’a décidément pas sa place
' - '_.· vn - - . '·'r .
 fr ·   A`. 1 I `     1.   ;
’*·« _ _ —......
` ._     . ` î si _ H.;
 ~' _ J-. - " ` I- 1 - _ F . __   _i     _
- `P - - -  - .1- - I 1 I   I E
-- H a nllec . - '  " . i
" urww.c¤IIE¤îî*·ca'mE“'¤r§‘ _,
   - ``·`  _  ` 1-î;rS·1·E "'L   -  1,;, h-acturatînn 'hï•î'"*"'·“   
E"     I _ '|,~.|,|, ÀILLEU `
Nou MERCI NI I .

• L'associa·l'ioyi
• Procès verbal ale lassewiblée âéyiérale £0·l0
Nombre d’adhérents électeurs : Résultats
(article 9 des statuts) : 431 Membres se présentant :
_ Frédéric BLIN
N°2%rîqîJ°(:îJnîÈ;;;iÉ?;S ' nombre de voix obtenues : 216 (élu)
*|e quorum est ixé à 1/5ème du nombre d’adhérents Bernard CO UVREUR
(article 17 des statuts) soit ce jour 86 personnes nombre de voix obtenues : 216 (élu)
. . , Régis DELCOURT
N b d t I d : 158
Om re 6 pmcum lons Va I ees nombre de voix obtenues : 216 (élu)
Nombre d’adhérents présents : 68 Jean Paui LESCQUTRE
nombre de voix obtenues : 216 (élu)
14h Ouverture de la 41 ème ^'"?"d '—UQ'N_ ,
assemblee generale de Picardie nombre de voix obtenues . 216 (elu)
Natura Christine MARTIN
nombre de voix obtenues : 216 (élu)
Rapport moral du président : _ _
adopté   Iiunammité DOmIl'iI(lUG   I
nombre de voix obtenues : 212 (elu)
Rapport d’activités :
adopté a |’unanimité
Composition du bureau et du conseil
Rapport de M. Philippe FAUCHILLE, °"a°'"‘*"*$*'a**°" P°"' 2°" 1
°°'“"‘lSSa"° aux °°"‘pt°S ‘ President : Patrick THIERY
adopté a |’unanimité
R _ _ b_I d Vice-Président : Régis DELCOURT
, "‘pp°'1'""É"°"”,°t 'a". °S _ et Jean·i=>aui LESCOUTRE
depenses presente par actions .
8d°P*€ 8 "U"a"'"‘"€ Treeorier : Jean-ciauoie GILBERT
Secrétaire : Dominique ROUSSEAU
17h Election au conseil
d’administration :
Respgnsame du vote ; Autres administrateurs :
Dominique Stacoffe I I _ _
Frederic BLIN, Sylvain BOURG, Bernard
Aaaaaaaura î COUVREUR, Jean—C|aude DAMIENS,
Monica Dacanaia Thibaud DAUMAL, veronique FEUTELAIS,
Daniel Lamaira Remi FRANCOIS, Laurent GAVORY, Arnaud
X8)/i9i’ C0iTim€CY LUQUIN, Christine MARTIN, William MATHOT,
Gérard POIRIER, Pierre ROYER, Matthieu
Nombre de votants : 226 ·|·|=|_AC|-iEBBA_
Nombre de bulletins exprimés : 216

we: élèves ale collège o·(·(vey~·l’ avi alors È- Picavalie Na·l’ave e·l’ 5-
E
Pav Régis Delcourt
Vice·Pvésial.ewl’ ale Picaalie Na·l'ave
Vendredi 10juin, Jean—C|aude Gilbert, trésorier, pots avec accrochage magnétique, permettant
et Régis Delcourt, vice—président, se sont ren- d’insta||er ces plantes sur tous supports métal-
dus au collège Notre Dame de France d’Abbe— liques, comme les portes de frigo. Il se sont
ville pour recevoir deux dons, |’un pour Picardie organisés suivant le modèle d’une véritable en-
Nature de 428 € et |’autre pour France Nature treprise et ont réalisé de substantiels bénéfices.
Environnement de 202,90 €, offert par les élèves
de |’option DP3, découverte professionnelle en Ceux—ci ont été distribués pour une part aux
classe de troisième. 16 élèves de |’option, en bons d’achats, et ils
ont décidé d’attribuer le reste a la protection
Dans le cadre de cette option de 3 heures heb— de la nature, en aidant Picardie Nature et FNE.
domadaires, ils ont créé une mini entreprise, Nous les avons chaleureusement remerciés au
qu’i| ont nommée « F|or&Co >>, de production et nom de notre Conseil d’Administration et avons
de vente de petites plantes pour la dépollution promis de les informer de nos actions et donc
d’atmosphère intérieure. Ils ont conçu de petit de |’usage de leurs dons.
î f
É ‘·=·?"   —, .
.-9*   -   · · ` 1 . ` ‘··. _
_, I É- .2;.-Py |
·  __~;:€— iâ?g4î"I"".É~7î'ï·i- ·
,. ia  . '_..  
3 .- .. ___f_j_j__ ____m; -
i l

• Eledïoys au Conseil Ecohomigue Social d' Eylvivoylysemeydal Je
Picardie
Les associa·I·ioyxs Je 1>Y0‘I'8C+i0Y\ de I'evwivaymemewI· iwltvloqnées
Dans le cadre du Grenelle de I’environ- une démocratie interne)
nement, il avait été décidé de réformer le - Des activités régulières
conseil économique et social national et les - Une cohérence entre les activités et |’objet de
CES régionaux en élargissant leur champ de |’association
compétence à l’environnement, en rendant - Un champ d’action au minimum départemental
sa composition davantage en adéquation - La participation à des commissions constituées
avec la société civile par une intégration des à |’initiative des préfectures ou des collectivités
acteurs environnementaux et une féminisa- territoriales, départementales ou régionales
tion de cette assemblée.
lnformée de cette évolution, les principales Malheureusement, contrairement à la procé-
associations de préservation et d’éduca- dure utilisée lors des précédentes élections
tion à l’environnement de Picardie, avaient en 2002 et 2007 et contrairement à ce qu’avait
apprécié ce pas supplémentaire vers une indiqué le Secrétaire Général aux Affaires Ré-
démocratie participative et une meilleure gionales à |’association Picardie Nature en no-
représentation des intérêts de la société vembre 2010, le Préfet de région, par un arrété
civile, dont les intérêts environnementaux paru pendant les vacances de Pâques, a procé-
font partie intégrante. dé à la nomination de 4 personnes sans réunir
les principales associations environnementales
Espérant voir le nombre de leurs représentants représentatives en Picardie.
augmenter significativement (seulement deux
représentants actuellement : M. Mortier et M. Ce||es—ci dénoncent la manière dont la dé-
Gavory), la douzaine d’association avait écrit marche a été entreprise et rappellent qu’e||es
au mois de février, au préfet de région, M. Del- jouent, depuis longtemps, le jeu de la concer-
puech, pour |’informer de la nécessité d’actua— tation en siégeant, bénévolement, dans une
liser la liste des associations habituellement multitude de commissions départementales ou
pressenties pour proposer des représentants régionales instaurées parles préfets:
(certaines n’ayant plus d’existence) et pour po-
ser les bases d’une représentativité régionale Agences de bassin, comité de pilotage du Gre-
selon les critères suivants : nelle en région (santé, énergie, biodiversité, dé-
chets), plan Ecophyto 2015, CODERST, plans
- Une diversité de compétences ou de champs régionaux et départementaux d’é|imination des
d’action dans le domaine de l’environnement déchets, commission départementale des sites
(biodiversité, déchets, transport, urbanisme ...) et paysages (CDS), CDS en formation faune
- Un objet, des buts relevant de |’intérét général sauvage, en formation protection de la nature,
(et non catégoriels) commission des carrières ainsi que dans de nom-
- Une histoire associative citoyenne (pas d’as— breuses commissions locales d’information et de
sociations créées par les pouvoirs publics et sun/eillance (CLIS) des centres d’enfouissement

technique, commissions locales de l’eau, comites Associations signataires :
consultatifs de résen/es naturelles, comites de
pilotage de sites Natura 2000, etc... Iqgj Association Pour le
Littoral et la Baie de
Somme
Soucieuses d’intégrer la parité homme—femme,
que semblait exiger les autorités à |’occasion de ALEP 80 Association de Lutte
|’é|argissement de la 3éme commission du CE- pour l’Environnement
SER (organismes représentatifs de la vie collec- en Picardie
tive), les associations avaient des candidates ( ·
à proposer. A la lecture de |’arrété préfectoral   \ Ateliers dela
désignant les 4 nouveaux membres, ce||es—ci "-   Bergerette
constatent que M. le préfet n’a pas la méme lec-
ture de la loi du 6 juin 2000 tendant à favoriser L Conservatoire des
|’éga| accés des femmes et des hommes aux Ej¤_'f§n§f'];'_à_*'QL*;f Espaces Naturels de
mandats électoraux et aux fonctions électives : Picardie
3 hommes et une femme. Par ailleurs son choix __· __
s’est porté sur des représentants d’associations _   En Savoir Plus
institutionnelles et/ou catégorielles. li    
_ Le Râle des genêts
Dans ce contexte, les associations ont dé- ï
cidé d’adresser un recours hiérarchique à E m' °“ °E"m
Mme Kosciusko-Morizet, Ministre de I’Ecolo- Mouvement pour le
gie, du Développement durable, des Trans-   Droit et le Respect des
ports et du Logement. Générations Futures
âïiiîïëc . .
â;'3;yî1·§.__, Picardie Nature
 
Fan;. H«'.l¤'
 ‘”·“   Regroupement des
'É   Organismes de
    Sauvegarde de I’Oise
ty . J}. Société Linnéenne
  - Nord-Picardie
( _ Ternois
_____ Environnement
vœu?   I Vie et Paysages
il ÃPaysagcs

° P6'! 0L$€Y\/A+0ÉY€
• Bilan sgwl’ké·l’iqae ales 1>ros1>ec·l’ioy~s Àesyèces 1>viovi·l’aives réalisées eh
?·010
Par Lacie Dwlbav
Chargée ai éhwlcs scewlifiqaes (anpe
32 taxons a enjeu (11 oiseaux, 7 mammifères, été prospecté prioritairement lors d’une soirée
2 amphibiens, 10 insectes, 2 mollusques) ont en avril. 8 chanteurs ont été contactés a cette
été listés pour des suivis spécifiques en 2010. occasion dont 7 sur la commune de Cayeux-
Salariés et bénévoles de Picardie Nature ainsi sur-mer et 1 sur Ponthoile. La vallée de la
que plusieurs structures partenaires telles Brèche, rare secteur de |’©ise ou le Pélodyte a
que le Conservatoire d’Espaces Naturels de été contacté en 1998, a également été visitée
Picardie (CENP) et le Syndicat Mixte Baie de lors d’une prospection en avril mais celle-ci n’a
Somme (SMBSGLP) ont ainsi recherché en pas permis de retrouver|’espèce.
priorité les espèces de cette liste dans leurs , , I L
habitats de prédilection. Ce bilan synthétique
ne tient compte que des données qui nous ont ' .
été transmises a ce jour.    
Oiseaux ‘
10 espèces d’oiseaux et |’ensemb|e des  
anatidés faisaient partie des espèces fr '
prioritaires a suivre en 2010. Les prospections F
ont essentiellement eu lieu dans le cadre de ,·
|’at|as de oiseaux nicheurs de France. Seul
le Blongios nain a fait |’objet de prospections
systématiques sur des secteurs favorables a
|’espèce. Odonates
Agrion de Mercure - Coenagrion mercuriale
Blongios nain - Ixobrychus minutus (statut (statut régional : Très rare, en danger
régional : Assez rare, en danger) critique d’extinction)
L’espèce a été recherchée spécifiquement au 35 jours de prospections spécifiques ont été
niveau des étangs de la vallée de la Somme en engagés pour rechercher cette espèce sur
amont de Hamjusqu’a Sailly-le-Sec, en Vallée les vallées favorables de Picardie (vallée de
de |’Avre entre Amiens et Davenescourt et en la Thève, vallée du Liger, Vallée de la Bresle,
Vallée de l’Ancre (Treux, Heilly). 8 bénévoles Vallée de la Noye, Ruisseau de |’Hérouva|
et 3 salariés (sur 11 journées) ont contacté (affluentde l’Epte), vallée des Evoissons,Va||ée
26 individus (dont 13 males chanteurs). Ces dela Brèche,Vallée du Matz, Vallée de la Serre
prospections ont ainsi permis de découvrir et de la Souche ). 1 station déja connue a été
|’espèce sur6 nouvelles communes de la région retrouvée a Coye—|a-forét au niveau d’un petit
(Saint—Christ—Briost, Eppeville, Bethencourt- ruisseau(62individus).L’espèceestencorebien
sur-Somme, Treux, Pont de Metz et Ribemont présente dans le secteur de Vallée de la Bresle
surAncre ). de Gamaches (80) a Saint-Valéry (60) avec
8 stations fréquentées par une cinquantaine
Amphibiens d’agrions (effectifs inférieurs a |’état dressé
Pélodyte ponctué - Pelodytes punctatus assez finement en 2005). Les effectifs sur le
(Statut régional : rare, vulnérable) secteur du Ruisseau de |’Hérouva|, station non
Le secteur du Hable d’Au|t sur le littoral, connue avant 2010, ont été les plus élevés
historiquement connu pour accueillir |’espèce, a (plus de 100 individus localisés sur un tronçon

de 300 a 400 métres). 1 individu a été vu sur un rouge-queue ont été contactés sur une station
secteur assez boisé dela vallée dela Brèche ét déja connue a Berzy le Sec. 1 station de
non connu pour accueillir l’espéce. Dectique a été découverte a Chipilly en vallée
de la Somme ou 2 individus ont ainsi été notés.
Leucorrhine à large queue - Leucorrhinia Plusieurs stations déja connues ont également
caudalis (statut régional : Très rare, été confirmées lors de prospections bénévoles
vulnérable) a Lahoussoye et a Neufvy-sur-Aronde.
Leucorrhine a gros thorax — Leucorrhinia
pectoralis (statut régional : Exceptionnel, en Lépidoptères
danger critique d’extinction) Virgule - Hesperia comma (statut régional :
Ces deux espèces ont été recherchées Rare, en danger)
simultanément sur les étangs de la vallée Cette espèce localisée sur les larris a été
de l’©urcq entre Bourneville a Mareuil-sur- recherchée dans les 3 départements avec
Ourcq (60), dans les marais de la Souche et une pression de prospection de près de 30
sur les étangs entre Fleury et Corcy (02). Sur jours de prospections salariées et bénévoles.
les 10 jours de prospections réalisés, seule Les coteaux et pelouses bien exposées du
la Leucorrhine a large queue a été contactée Soissonnais, Laonnois, coteau d’Hallivillers,
a Mareuil-sur-Ourcq, dans les marais de la vallée del’Epte,Vallée des Evoissons,Vallée de
Souche et a Corcy. la Bresle, Vallée du Liger, Vallée de l’Automne,
Santerre, Haute Somme, Vallée de l’Authie,
Orthoptères Vallée des Evoissons, Vallée du Thérain,
Ephippigère des vignes - Ephippiger Vallée de |’Avre, coteaux entre La Neuvi||e—|es—
ephipigger (statut régional : Exceptionnel, Bray et Sai||y—Laurette ont ainsi été visités en
en danger critique d’extinction) août et septembre. 6 stations fréquentées par
Criquet rouge queue - Omocestus ce papillon ont été repérées lors de ces suivis
haemorroidalis (statut régional : (La|ande—en—Son, Figniéres, |nva|—Boiron,
Exceptionnel,en dangercritiqued’extinction) Maisnières, Chuignolles, Chipilly, Caix, Neufvy-
Dectique verrucivore - Decticus verrucivorus sur-Aronde, Marchais). La station de Maisniéres
(statut régional :Assez rare, en danger) correspond visiblement a un nouveau site.
Les coteaux calcicoles et zones de pelouses
bien exposées de l’Aisne et de l’©ise ont Mollusques
été prospectés spécifiquement pour ces 3 Bulime trois dents - Chondrula tridens
espèces sans qu’elles ne soient rencontrées. (Statut régional : non défini)
En revanche, des prospections bénévoles Bulime zébré - Zebrina detrita (Statut
complémentaires et les week—ends d’étude régionalznon défini)
organisés dans l’Aisne et dans la Somme ont Gjours de prospections dans les milieux ouverts
permis de contacter plusieurs individus de ces et secs en Haute Somme et dans le sud de
espèces : 1 individu d’Ephippigére des vignes l’Aisne n’ont pas permis de rencontrer ces 2
a été noté a Peroy—les-Gombries. 4 Criquets espèces.
—·'-·l"+-·.C‘1·-·" - · *3 Fë='J··’ · '   I · ,‘· · F  
I IL I'. I * I, F t I -'- _. II: -4\- I yy J I l' _-
'_""   _,··'f       È  ÃI* *·’    —`.È'5=t`* 'I;
} f `,1\¤~f-;;" - ·   .f_  i -·`;*î L';«'«.   *ë   _ f` za ’
F l'-(1 _ _. ·"'·___.·-" ' _ É ` ._ ,} " ·= ,·-E" I.
` `‘-- J   - .     f -   '`'' .— -   Q?) _. W.)      
  ·‘ ' *'}—'\ `·  " ·f le -’     · ·   -· E
_·-' ··· _, l î'r"·- —   "“ ‘ ‘._ _._`*·._     I`, ·‘ "  
.· x‘~· —·,, te--··   ··.· "«*‘ ·-   rîr-   ——Ã '
Fl". . E1 P, _. ·..—- _' J- : I _"î::·L.’ J' ·§\ ' _ : 'I __ _ _.-‘_«I-

• Espèces animales L rechercher par un large public ch 2·011
Par SéLas‘l’ic|\ Maillicv
Ckavâé Je missions sccwlifiqacs (Mme
Une liste des especes a étudier plus finement • ` 
dans le cadre du projet observatoire faune a été I', É I-
définie début 2011. x i, "
ws ‘ · ’
Parmi ce||es—ci, plusieurs especes font |’objet — IBI-
cette année d’une enquéte a destination du ( 1 _
grand public. *' ·—
- écureuil roux : espèce commune mais l *"‘· __-F
répartition a préciser (Aisne surtout) 4 ` ¢l¤'·u'
- écureuil de Corée : espèce exotique " `W-* -·t
envahissante (invasive) .·  
- tortue de Floride : espèce exotique .. ,.· L   a ,
envahissante (invasive)
- petite tortue (papillon) : espèce quasi
menacée de nos jours
- escargot de Bourgogne : espèce inégalement gg
répartie selon les secteurs géographiques .;i_ÈÉ`    
Pour chacune de ces espèces, il s’agit de t ·Ã‘—;g_ __  
renseigner du mieux possible les informations   ="·€_§__ _   - __  
suivantes : effectif, comportement, lieu précis   `t*?"f'_·.ÉÃ=   -f¥·'··' _
de |’observation. Toutes les observations en      
Picardie de ces especes sont intéressantes  . · _ ·
et nous permettront de produire un état plus    
precis de la repartition et de l’abondance des   Ivan  
5 especes. ;— · :3;}*;;,;;*- ·   au
  5,1 .:r.,:_-
Vous pouvez donc contribuer a ces enquétes *"""""'*· P? ·--—·` I -· ` '
de terrain en complément des interventions
assurées par des naturalistes bénévoles et
salariés de |’association. Des conseils pour
|’identification vous seront délivrés. . - . --, · ,_
  — —   1* ..   ‘·-· —  
Pour fournir des données, vous pouvez °' *· - . `•_, . - 4 _ ";. ·,
soit les saisir directement dans la base ' '   " '~ È`, '·  
de données enligne sur: 3   ·__   ` 1*- ·  ` ` 1, ._ 
QV"! • .' ._ _. -· I
http:/lposte.obs.picardie-nature.org W · _¢ É, ' `  
ou contacter |’observatoire faune     - Ã} . ` I
03 62 72 22 55 "   · , 1 '`·‘ ` ·.·"Ã · ._
faune@picardie-nature.0rg     · I; ·   -   ·' _ .|       _
[ ; Il I, '·., -r·»'

• S·I·aàe de yev·(ec·I’ioy~y~emewI’ << Mieux coy~y~a'î·I’ve les oiseaux des jardins >>
Par Tkowias l—levmawI·
Ckavâé J.é·l'ua(cs scewlifiques (aune
Le troisième stage de perfectionnement de mais également comparer et reconnaître les
la saison qui s’est tenu le 14 mai avait pour Hirondelles rustiques et de fenétre, observer le
objectif de perfectionner des volontaires sur le Pouillot véloce, etc.
théme des oiseaux des jardins. Au total, ce sont
18 personnes venues de toute la région qui ont Puis la pause a la mi—journée a été |’occasion
participéace stage. de discussions diverses et variées entre les
différents participants, notamment sur le
Pourcette occasion,et dans un souci de bien se jardinage ou encore sur les oiseaux, le tout
conformer au contexte de jardin, la journée était autour d’un repas apporté par chacun.
organisée au Jardin des Vertueux a Amiens.
Ce terrain situé au cœur d’Amiens est un jardin Une fois la digestion terminée, et pour achever
aménagé accueillant un potager, des petits cette journée, une petite séance d’observation
canaux, un plan d’eau, diverses plantations et d’écoute a été réalisée au lV|arais des trois
d’arbres, arbustes et fleurs, des zones de vaches situéjuste en face. Ce fut|’occasion pour
friches et de boisement ainsi que divers le groupe d’admirer les allers et retours des Pics
aménagements paysagers et pédagogiques épeichettes dans leur loge, de découvrir le joli
tels que des cabanes végétales ou en branches spectacle desjeunes Grébes huppés se laissant
tressées, des sculptures diverses en bois, etc. porter sur le dos de leurs parents, d’écouter le
chant puissant et rapide du Troglodyte mignon,
La ballade au cœur de ce site a été |’occasion etc.
de rencontrer diverses especes et d’apprendre
a mieux les reconnaître. Ainsi, les stagiaires Une fois le stage terminé, chacun s’en est allé
ont pu entendre par exemple le chant flûté et qui sait, certains se sont peut-étre aussitôt
et crescendo de la Fauvette a téte noire, les replongés dans la vie de leur propre jardin en
cris stridents des Martinets noirs survolant le se disant : « tiens, une Fauvette a téte noire >> !
quartier, le ricanement du Grébe castagneux,
• S·I’aàe Je yev·(ec·I’ioy~y~emey~·I’ << À·Has des Oiseaux Nicheurs de France
\"\é‘I’it01>0li‘I’aiY\c >>
Par Tkowias l—levmawI·
Ckavâé J.é·l'ua(cs scewlifiques (aune
Le 9 avril dernier s’est tenu le premier stage encore un peu plus leur contribution. Pour les
de perfectionnement de la saison 2011 sur autres, il s’agissait tout simplement de se lancer
le théme de |’At|as des Oiseaux Nicheurs de dans cette aventure.
France Métropolitaine.
Pour que ce stage soit un bon moyen de joindre
Six participants se sont retrouvés sur le |’uti|e a |’agréab|e, le choix du site a été fait en
terrain pour découvrir, au fil de la journée, fonction des manques actuels de |’at|as, c’est
le fonctionnement de cet atlas. Certains, qui a dire sur une zone où le nombre de données
contribuaient déja a |’A©NFM avant cette était nettement insuffisant. Ainsi c’est le carré
formation, avaient pour objectif d’amé|iorer n°E065N699, surle secteur de Rubempré (nord

d’Amiéns), qui a été réténu. Uné séulé éspécé contactér un panél d’oiséaux asséz varié. Ainsi,
yétaita cé jour récénséé, l’Hirondéllé rustiqué ! la matinéé a débuté au cœur d’un villagé, puis
s’ést poursuivié au bord dé plans d’éau, avant
La journéé a donc débuté par dés éxplications dé s’achévér sur un chémin dé campagné
divérsés sur lé fonctionnémént dé l’atlas, travérsant prairiés ét culturés. La pausé dé midi
allant du protocolé a la saisié dés donnéés a énsuité été l’occasion d’un piqué-niqué au
én passant par la préséntation du maillagé miliéu dés prairiés ét dés haiés. Puis l’aprés—
régional, la prisé dé notés dans lés carnéts, étc. midi, cé sont dés miliéux plus boisés qui ont été
Au cours dé cés échangés, chacun a alors pu prospéctés.
souméttré sés intérrogations ét dés réponsés
ont été apportéés. À la fin dé la journéé, cé sont au total 37
éspécés qui ont été trouvéés sur cé carré, cé
Lé stagé a égalémént été l’occasion d’améliorér qui constitué uné bonné basé pour lé séctéur.
lés connaissancés dés six obsérvatéurs sur Lé stagé a ainsi apporté uné contribution
lés chants ét lés critérés dé détérmination intéréssanté a l’atlas a la fois én térmé dé
dés oiséaux qui ont pu étré contactés sur lé formation d’obsérvatéurs mais aussi dé
térrain tout au long dé la journéé. Différénts donnéés colléctéés.
miliéux ont d’ailléurs été prospéctés afin dé
'ï'?"•· ' ':'*"‘-"'   -· _ I- ' ·_ ' ' I ·¤   I I _¤-.' _
`;ÃîÉ"‘ r-· ·   ·' ` jf     ._ 'T`i . J  
.. ·     f   r ·‘·` .·‘   ‘ _ _    "
I I- I I   :.1,-... I HF ")- I.-i'? , I. `·.. J-I".
I . E.- '-H ‘   T · _ ···î ~ `; I'}. ,   :':_ '   I
_- ___ .  · ,·~¤." _   6 _. _ —p,ç;r`P *1·._,_._  . .ï cs   _
..   ··-· h ,.._§¤·· à L  fur -· .-_ _  
I I I   · __ É --. Il _ _       F Il I I ‘ _ _
• S·I‘aàe de y¢v·(ec·I'ioy~y~emey~·I‘ << Coyssiàysev c·I‘ cxyIoi·I‘cv les Joysysées >>
Par Tkowias l—lcvwmwI·
Chargé J.é·l’nJ.cs sccwhfiqacs (Mme
Lé sécond stagé dé pérféctionnémént dé 2011 donnéés d’animaux colléctéés sur lé térrain.
intitulé « saisir ét éxploitér lés donnéés >> a éu Ainsi, la localisation dés obsérvations ét chacun
liéu lé 30 avril. 5 pérsonnés sé sont réuniés dés champs dé saisié ont été préséntés dans lé
dans la matinéé autour d’un café ét dé jus dé détail. Cé sont énsuité lés outils proposés par
fruits au séin dés locaux dé l’association, avant la basé dé donnéés, téls qué l’éxtraction dé
dé débutér cétté séancé dé formation. donnéés, la consultation dé l’état d’avancémént
régional dé l’Atlas dés Oiséaux Nichéurs dé
La partié én sallé a pérmis aux pérsonnés Francé qui ont fait l’objét d’uné préséntation
préséntés d’assistér a uné préséntation dé la afin qué chacun dés participants saché lés
basé dé donnéés én ligné. Dés éxplications utilisér dé maniéré optimalé.
léur ont été apportéés sur la façon dé saisir lés

Enfin, pour terminer cette séance théorique, données et de se familiariser encore un peu
une démonstration d’utilisation d’un logiciel de plus avec la faune sauvage qui nous entoure.
cartographie a été proposé aux stagiaires. Une fois la promenade terminée et les données
toutes consignées dans un carnet, le groupe a
Durant toute cette matinée, chacun a pu obtenir regagné les locaux de l’association pour l’ultime
des réponses a ses interrogations, ce qui a étape de ce stage : la saisie en ligne !
permis de lever le doute sur plusieurs points de
l’utilisation dela base. Tour a tour, chacun des observateurs s’est
installé devant l’ordinateur et a saisi une partie
À midi, le groupe s’est ensuite rendu au lV|arais des données afin de mettre en pratique les
des trois vaches a Amiens pour un pique-nique acquis dela matinée et de se familiariser avec le
convivial au bord de l’eau. masque de saisie en ligne. Et en fin de journée,
il semblait que cette activité soit devenue un jeu
À la fin du repas, le groupe s’est armé de d’enfants pourtous les participants!
jumelles et de filets a papillons et a entamé une
ballade au cœur du marais afin de collecter des
• 500 000 Aayiyiées !
Par Nicolas Damien
Àymlgsh yvoâvammcnv SIG
Le 31 mai dernier, le nombre de citations Une nouvelle liste de discussions « base-
[1] enregistrées dans la base de données devel >> a également été créée pour discuter du
naturaliste a dépassé les 500 000. La base développement de la base. Les modifications et
croît assez rapidement puisque entre 2008 et avancées y sont annoncées et discutées, c’est
2010 le nombre de citations a augmenté en le lieu ou l’ont peut venir proposer de nouvelles
moyenne de 12% [2] par an, contre 3% entre fonctionnalités et suivre l’activité de la base. La
2000 et 2010.Àvec l’élargissement des groupes liste est ouverte aux utilisateurs de la base de
d’espéces que l’on peut enregistrer dans la données en ligne décidés a en faire leur outil.
base, et l’arrivée des données provenant des
partenaires, il est probable que ces chiffres [1]unecitationestconstitueeau minimum d’unedate,d’un
soient également a la hausse cette année. lieu et d’une espèce
Depuis le précédent point en février de [2] c’est la date de |’0bsen/ation qui est utilisee pour les
nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées : on calculs pas la date de saisie
peut joindre une ou plusieurs
images aux observations, un   ` _ ` _ __ ` _
nouveau masque de saisie  
utilisant le GéoPortail a été   Z- `_
introduit, cela permet d’accéder ' · · ·
a l’ensemble des fonds de ''''
carte IGN. Sur celui—ci on peut '”'
aussi trouver un répertoire  
ou l’on peut enregistrer ses `
lieux d’observations, dans
ce répertoire il sera, bientôt,   ' --
possible de créer ses polygones.

• Pôle  v¤*i’ec·i’ioh
• A iai'·i’eY\i’ioY\ aies aâvicuiieuvs =
P€Y\ÃAY\+ ies W\0(SSOY\S, 1>0i’Éâ€0Y\S i€S LMSAYJS
Par Aiisoh LE GAREC
Tccyxicieyxvxc (aune sam/aâc
Tous les ans, au moment de la moisson, agri- Ces rapaces sont en effet de grands destruc-
culteurs et naturalistes se trouvent confrontés teurs de campagnols. Un couple et leursjeunes
au mème problème. Que faire des espèces peuvent en consommer plus d’un millier a
animales protégées par la loi qui vivent dans chaque saison. Contrairement a ce que beau-
les champs (et notamment des poussins qui coup semblent croire, les trois quarts du régime
ne volent pas encore) et risquent de se faire alimentaire du Busard Saint Martin sont consti-
hacher menu ? Les busards font partie de ces tués de campagnols, bien qu’i| ne dédaigne pas
espèces. a |’occasion insectes, jeunes lapins, passereaux
et batraciens. Avec quelques 13 000 couples la
Contrairement aux autres rapaces   riicherit France héberge près de ia   de ia popuia-
dans les falaises ou les arbres, les busards, tion européenne de busards, ies deux espèces
qu’i| soient (( cendrés » (des migrateurs   re' COnfOndUes_ La Picardie en Compte près
viennent d’Afrique   Avril), ou (( Sairit·i\/iartiri », I de   Un patrimoine qU’i| serait dom-
font leur   a méme sol. En conséquence dela mage de iaisser disparaître, afin que ia
disparition de ieur milieu naturel, les steppes piaine agricoie reste synonyme de Vie_
herbeuses et marécageuses, ils ont trouvé  
dans les champs cultivés un milieu de     ' _ _ _
subsmutien   — _ Que faire si vous trouvez un nid de busards
`“ en cours de moisson ?
Les femelles pondent trois ou quatre  
œufs dans une simple coupe ` . , .
, . . Un grand oiseau brun s envole a
d herbes sèches. Les poussins . .
. . , quelques metres devant la mois-
naissent courant Juin pour s envoler -· ,_— · . . .
. l . .  -- “ sonneuse ? Cela signale a coup
courant Juillet. lncapables de sen- ,.··- . . , .
. .>·.,; _ .1: sur la presence d un nid de bu-
voler lors du passage des machines, * gw   ,
. mv  sard. Dans lurgence et pour ne pas bloquer
les poussins se font happer par les · . _
. . votre travail .
moissonneuses-batteuses, souvent a
|’insu des agriculteurs.
_ si le nid est découvert a proximité immédiate
Gest PeUl"€lUel·' Pelieüt en Ffeneeg des ee· d’une friche ou d’une parcelle de haute végéta-
tiens Sont meneee Pe" lee eeeeeletlene de P"e· tion non moissonnée, y déplacer les jeunes et la
tection dela nature avec les agriculteurs pour la Coupe du nid (à 15 mètres maximum)
Protection (ies bUSardS' En,P.'œrd'€’ |?S§OC'a` On peut aussi, après avoir enlevé les poussins
tion Picardie Nature avec laide de benevoles . .
. . , . , du nid, passer la moissonneuse, la barre de
intervient pour proteger les nichees de la des- . . .
. . . coupe relevee, de façon a ne récolter que le
truction. Ces benevoles vont, dans le respect . . .
.. . . grain, la paille restant sur pied et replacer aus-
des cultures et des proprietes, assurer un repe- . . . . . .
. sitot apres le nid provisoirement.
rage de nids, et prendre en accord et en colla— _ _
boration avec les agriculteurs, les dispositions E“SLi't@· dans tous les œS· appele" des que
neeesseires à leu,. Sauvegarde. possible Picardie lïlature au 06.§7.15.7£§.20 :
une equipe de benevoles pourra intervenir pour
En protégeant les busards, c’est aussi les ré- que la protection des busards ne perturbe pas
coltes que |’on protège. votre travail pour faire un suivi de la nichée et
répondre a vos questions.

• Sécheresse = alowwyxs un uid aux kiroywlelles
Par Alison LE GAREC
Tecyxicievme faune sauvage
Qui se réjouit encore du temps sec ? Certaine— terre+argi|e, et arrosez. Il faut alors tenir la boue
ment pas les hirondelles. Même si les tempé— toujours fraîche, ni trop humide, ni trop sèche.
ratures récentes leur ont permis de trouver les Le test : prenez une boulette que vous malaxez
insectes en nombre suffisant pour se nourrir, entre vos doigts. Elle doit étre bien collante sans
le manque d’eau les a empéché de construire étre trop liquide.
leurs nids. Sans eau, pas de boue. Sans boue,
pas de nid. Sans nid, pas de renouvellement Vous pouvez aussi les aider en leur fournis-
des populations déja considérablement réduites sant un nid «clefs en mains» (ou plutôt en
depuis 20 ans. Voici quelques conseils pour leur «ailes») :
venir en aide.
— que vous construirez vous même, pour les
Sides hirondelles nichent, ou ont niché prés de bricoleurs (des plans sont disponibles sur :
chez vous (que |eur(s) nid(s) soi(en)t encore en http://nichoirs.net/page5-9.html ),
place ou non) :
- ou que vous achèterez sur un site internet
- la flaque : dans un endroit bien dégagé (tout spécialisé, pour les bricoleurs qui n’ont pas le
prédateur sera donc facilement repéré), aména- temps...
gez une petite flaque d’eau entourée de terre. »* mi *” _? Ts .
L’importantestqu’ilreste toujours entre laflaque *·~; q` E" · _
et la partie haute du creux toute une plage de   ·
boue fraîche a différents stades : du plus liquide En QT _, ` _  
au plus compact. Alimentez chaque jour votre "   I ,1*, 3;; .1
flaque en eau pour éviter qu’e||e ne sèche.   I     ___
:; É:,,"_ -`r- `- I
- le bac à boue : si tout est goudronné, dans un Q ï·;~,,J_:·,   - -· `-_ _ ‘ .,.11,
bac assez plat (a fabriquer soi-méme ou utiliser .· ,,§I§'   · ji: ‘î·‘§É_?·15«··_—j __;"' _
un dessous de jardinière pas trop étroit ou un - ` I- ` -_ j;_.    "!—`·;î .'_. _  ·.  
couvercle de poubelle) disposez de la boue que '—'*· ` ` "" " " IT -*' "-'_-`*.'it';?L· 7* in
vous aurez récoltée au bord d’une piéce d’eau,
ou que vous aurez concoctée vous-méme :
° ‘D€$‘|'Yk.C‘|'ÉOY\$ ï C0k.1>$ ÃMYS 1>0kY les }\ÉYOY\d.€"€S
Autrefois annonciatrices du printemps, les hi- Dans le cadre de sa mission de protection de la
rondelles aujourd’hui nous dérangent... Elles faune sauvage, |’association a immédiatement
salissent ! Pourtant des solutions trés simples contacté |’©NCFS (Office National de la Chasse
existent. et de la Faune Sauvage). Selon les conclusions
Picardie Nature a été récemment alerté sur qui êemm œndges par |’©NCFS’ rassociation
. . . . . se reserve le droit de poursuivre les auteurs des
la destruction de plusieurs dizaines de nids destructions-
d’hironde||es dans une ferme au nord d’Albert.

Certains propriétaires de batiments et maires · -.
de communes évoquent souvent les salissures :‘
provoquées par les couples nicheurs pour jus- ‘
tifier la destruction des nids, parfois en pleine " _
période d’élevage des jeunes. Pour éviter les I ¥
«nuisances>> liées a la présence de colonies,   1
des solutions alternatives a la destruction sont  ·- 'III-g
pourtant faciles a mettre en œuvre, comme la — .- "ge ‘ _
pose de planchettes pour récupérer les fientes, I
une fO'S le Couple mstaue dans le md I Pourque |’H0mme et la Nature puissent encore c0habiter...
• Maylâeoires ¢(é·I’é = DANGER  
Pour S*I’é home $0*/EZ - Res oyxsable alu Ccwhre Je sauve avale
Y Y
Le 6 mai dernier un particulier de la commune Deux cadavres seront récupérés et nécropsiés
de Montdidier (80) contacte le centre de sau- (révélantun excellentétatmusculo—squelettique
Vsgsrus et nous rsjsts un fait étrgngg Depuis mais des lésions d’entérites ainsi qu’un contenu
une quinzaine de jours, il observe des verdiers '"È€$t'"@' "O'r_f0"œ}- Apres enquête aupres dI€§
d#EUl·Ope le plumage gonflé Se laissant anOl·_ decouvreurs Il S’3V€|'€ QUE CGS OISGGUX ont Gtê
’ ’ ’ . . , . , . I
malement approcher et mourant en lespace V'°t'm€S d un tmp mem d attemmn ‘
d un OU ¤€¤><1<>¤rS- Les deux jardins étaient équipés de nom-
Une dizaine d’oiseaux de cette es ece connaî bœuses mangeoiœs encore games en cette
I I I A I_I _ _ I p _I_ I II saison... Beaucoup de graines tapissaient le
mn 6 mem? SO amS'7qU une Our ere 6 sol attirant les oiseaux mais aussi de petits ron-
mrqU€··· Empoœonnemem · geurs (pris sur le fait dans l’un des deux cas).
-I-eut debut wm meme ees de figure pour Manger a la méme table aura été fatal a ces
deux verdiers cette fois—ci sur la commune de Oîeêuëbîtn IIî[€î€îèLII';IImUè(ïë ï aCILgîzIE2`
· , u u u —
Chaulnes (80) distante de 35 km. Lun de ces 9 . p .
deux ammaux OIIGLII d,LIII€ ba U6 gavéœra nelles et contaminent les reliefs de repas aux
II I’_ p tb I 9 ’ dessous des mangeoires. On connaissait déja
6 re un œssor 'ssan egg' les risques de dépendance et de déséquilibre
. ;l¢.···q¤·¤u. liés au nourrissage artificiel, voici une autre
É Yi; ' bonne raison de s’abstenir.
· . - '· J _ u' '
·.·•·;   nf · · . . .
__ :__,··.··,:' ___ É ‘ ‘ Alors en cette saison, amis des oiseaux levez
E-   le pied concernant la restauration rapide... et
" — ` n’oubliez pas de changer l’eau des fontaines
H tous les jours.

• tîovmahoyx L I'iy¤+evvev¤+ioy¤ sur uyl avlimal échoué
Par \,aë+H’ia Dupuis
Chargée de mission Pkogues
Le Centre de Recherche sur les Mammifères Le nombre d’interventions varie chaque année,
Marins (CRMM) de La Rochelle coordonne un et la tendance montre une augmentation.
réseau national dont les membres interviennent
Sur tout mammifèré marin échoué Sur |éS   |.1aSSOCiatiOn 3 souhaité fair€ bénéfiCi€r, aux
roux dé métrOpO|é ot dés D0M_·|·OM_ personnes qui assistent régulièrement les titu-
laires de la carte verte, une formation a |’inter—
Les mammifères marins sont protégés, leur vention sur un mammifère marin échoué.
capture et leur transport, qu’i|s soient morts
ou vivants, sont règlementés. Le CRMM et le La totmottoo Stoot toooo du 2 oo 4 mot 2011
Manastèœ de rénvamnnemem dénvœm des au- év Lébérétéiré Vétéririéiré Dé¤ériémé¤téi· Uri
torisations nominatives appelées «carte verte>> f¤rmété¤r· Vooo dé La Rooho11o· 9 Proposé 1·5
permettant, par exemple, de transporter un too" dé théérié ot 1 too" dé Pfottqoo- Lé ootito·
phoque échoué Vivant Voro un Céntré dé Soins nu de la formation était principalement axé sur
oo dé récupérer un Cadavre échoué So'- ooo |’intervention auprès d’animaux morts : législa-
plage én Voo dé Son autopsie- tion, reconnaissance des espèces, méthodes
de prélèvements, études en cours, gestion des
Deux membres de Picardie Nature sont ac- risques... Huit membres de Picardie Nature ont
tuellement titulaires de cette autorisation et suivi cette formation, dont les deux titulaires de
interviennent régulièrement sur la zone littorale la carte verte qui souhaitaient se mettre a jour!
allant du Tréport (76) au Touquet (62). Les ani- Reste aux six autres personnes a pratiquer les
maux échoués vivants (presque exclusivement prélèvements en binôme avec les deux titu-
des phoques) sont transportés au Centre de laires avant de se lancer dans |’intervention de
sauvegarde de la Faune Sauvage de Picardie façon autonome !
Nature ou ils sont soignés puis remis en milieu
naturel. Selon leur état de putréfaction, soit les
animaux morts sont transportés pour autopsie  
au laboratoire vétérinaire départemental, soit tx
quelques prélèvements sont réalisés sur place t' _
et |’anima| est directement équarri. I
1__
Nümbré d'intér\téntiçns sur un mammifère marin èchguê   \ K il -‘
lm réalisées par Picardie Naturé r- EF · . L f
.: *1;: ·-
35
3D P F dî
È 25 ( J "I- __"À
É ZG
É L5
É té Un grand merci a Sophie Dardahlon - LVD
5 pour |’accuei| de cette session de formation
D ·   I dans les locaux du laboratoire et a Willy
E E E S È g É Sa C. o 3 3 E 3 g 3 S W 2 Dabin - CRMM pour la transmission de ses
Q Q Q Q "‘ 5 5 g‘AînEî5g‘ Q Q H H H R È R connaissances et sa patience.

• Nagouk a re·l’rouvé la mer
Par \,aë·l’i·l’ia Dupuis
Ckarâée ale wlissioyt Pkogues " `M ` —· _
f
«Nayouk>>, le jeune Phoque gris qui s’était '- J   '
échoué en baie de Somme le 19 janvier dernier
en Réserve Naturelle et qui avait transité par le "  
Centre dela Faune Sauvage de Picardie Nature _ Taï; ‘ `
puis parle centre du CHENE avant de terminer _  ï  _
sa période au centre de soins et Océanopolis _ _‘;§"‘ ` ' -
(voir l’article) a regagné son milieu naturel le  ~· ·
jeudi 21 avril 2011 sur la Plage de Ruscumunoc puis le sable... avant de regagner la mer!
a Plouarzel (29).
Merci à Christine Dumas d’OcéanopoIis
Remise a |’eau en compagnie d’un autre pourles soins apportés, les nouvelles diffu-
Phoque gris, «Nayouk>> a pris le temps de dé- sées régulièrement et les photos envoyées
couvrir les algues brunes de la mer d’|roise... de ce phoque
• Débu·l’ ale la surveillance es·l’ivale ales pkoaues
Par \,aë·l’i·l’ia Dupuis
Ckarâée ale wtissioyt Pkogues
Ce samedi 11 juin, la surveillance estivale des — découverte des postes d’observation sur le
phoques de la baie de Somme a débuté, avec terrain ;
l’err·vee ele 6 eeevelenteree et etegeyree venue · présentation de la Réserve Naturelle de la baie
pour. deuxusemalnes ou plus, partlelper eux de Somme et de la legislation qui s’y applique
m'SS'°nS d cc°"°'°nlar'at- lls ont pa"t'c'Pc a le (cette derniere partie fut réalisée par F.Simon,
lOl'm3tlOl’l QUI S€l'3 CllSp€l’lS€€ 3LlX p3l'tlClp3l’ltS, garde de la Réserve Naturelle).
chaque samedi, jusqu’a la fin août :
· ptésentatton de itassoctatton et du programme cette leumee e ete_ eulvle per eleux leumelletee
d’étude et protection des phoques (organisa- de France 3 Plcarclle cnt cnt Precenre un rePcr·
tion, missions, rythme de vie des animaux...) ta9e eu Jr 19/20 de France 3 Prcardre-
sur présentation informatique ;
'T ( ···· ·   ‘§‘
tiret
... u-.-·.‘ "*·' ""J "F -'- I . 1.. ·' ' I . . ·r"
I __ I I   :+|:`J-I-I :1. I uL';;';I—·F#‘-; _' `I P :-_ :   I-I "   ___. 1   I   - :.5 _._`:r I`- .
    ···.   ~ -· _— ; _ · ¤1¤"n§}—   ,3  -· t-.-   _.—_ -; __·._
F ; :I."îIiI.· +1; ;'I_ .-Ie:.-.`-··'_ I ' l' Il J   I · L- J. Ãzil-I'  j·Jl,i;·të·;`·\
:,';·"“·—«._.,   ·,'·._;     -·     ,`,,   . PHQQUEE ·j;`?_····E,-gri-.:}   ;,i.1'-‘—î.—+—

Le 9 mai dernier s’est tenu un comité de prendre en charge la gestion de la bande de
pilotage sous la direction de M. Régis ELBEZ, bas de coteau qui ne serait donc pas incluse
sous—préfet de l’Aisne. Lors de cette réunion, dans la Réserve naturelle.
le bureau d’études ECOGEE nous a présenté
différents scénarii d’aménagement du site. . , ,
. . , . . et ont laisse entendre qu un
Point important sur la methode, les propositions . . - , . .
. , compromis pouvait etre trouve si un calendrier
Sg basgm Umqœmem Sur IGS donnees des actions était proposé et leur convenait!
d’inventaires flore de 2010 et
Picardie Nature a rappelé une fois de plus que
. Un complément a donc été nous souhaitons que |’ensemb|e du coteau soit
demandé. protégé réglementairement car de nombreuses
, . especes faune et flore sur ce coteau sont
Lors de cette reunion , , . . .
. . protegees ainsi que leur habitat et que ce
par le Conservatoire Botanique . , . . . . ,
. . _ , coteau constitue un reservoir de biodiversite
National de Bailleul . preserver une large . , ,
. , unique pour lensemble du reseau de coteaux
partie du haut du coteau en Reserve Naturelle . ,
R, . calcaires de la vallee de la Marne.
egionale, conserver une bande tampon en
bas de coteau, a proximité des habitations et M. le sous-préfet a conclu cette réunion en
consacrer la partie centrale a une viticulture indiquant qu’aucun consensus n’a été trouvé
’raisonnée’. Cette proposition permet de mais que deslignes directrices ontététracées...
préserver la plupart des especes protégées Une nouvelle réunion sur la base d’une
tout en permettant une utilisation du site par les nouvelle proposition du bureau d’études sera
viticulteurs. La mairie de Charteves s’engage a programmée rapidement...
Picardie Nature a décidé de s’engager dans Pendant que certains s’engagent dans des
deux affaires concernant le département de actions de protection des amphibiens quand
l’Aisne, l’une soulevée par des ornithologues débute leur migration, d’autres les attendent
et l’autre par la brigade départementale de pour les capturer et les vendre, probablement
l’©ffice National de la Chasse et de la Faune a des restaurateurs. C’est a l’occasion d’un
Sauvage. Il y a un peu plus de deux mois des contrôle effectué par la brigade de l’Aisne
ornithologues constataient qu’un arbre dans de l’©NCFS, que les agents de la police de
lequel avait niché a plusieurs reprises un couple l’environnement ont surpris plusieurs personnes
de cigognes blanches, avait été abattu, sans se livrant a une capture en masse (4000
doute volontairement. Une instruction est en animaux !) de grenouilles rousses, dans le nord
cours. Nous n’attendons pas nécessairement de l’Aisne, prés de la frontiere belge. Picardie
une forte condamnation financière mais plutôt Nature a décidé de porter plainte, espérant
une prise de conscience et des mesures de qu’une forte condamnation financière calmera
réparation afin que les cigognes puissent a mgtyafiquantg pOU;·|Ongt@mpS_
nouveau s’installer dans le marais concerné.

L’une de nos associations adhérente, Ternois préfet.
Environnement avait saisi M. le Préfet de Le Courriel du 6 Mai ui ra Ode une
|’Aisne, dès le 6 avril, sur la problématique dela . . . q . pp .
. . . observation de flux se dirigeant a lentree de
connaissance et du controle des flux de dechets Soissons Courriel adressé à Monsieur le SOUS-
du département de |’Aisne, en particulier pour réfet ’
ceux qui constituent l’ activité de la plateforme p `
de transfert de HOLNON, dédiée uniquement L’enquéte menée par Ternois Environnement
aux ordures ménagères et déchets industriels avait débuté suite a |’observation de nombreux
banaux. transports de déchets non bâchés et d’envo|s
Deux mois après cette saisine, en |’absence gulüîollëëgléles parcours et les abords des
de réponse de l’A¤mana$trata0n, PICARDIE 6 GS ' S·
NATURE, dans un nouveau courrier, rappelle les L’ensemb|e des observations effectuées par ses
différentes informations qui ont été transmises membres a montré que
soit directement , soit par les messages
adressés au Sous—Préfet de Saint-Quentin. A (ce qui
S3v©ir Z est la conformité requise par |’arrété IC / 2009 /
Le courrier du 6 Avril qui évoque des flux vers *23 du 20 AOUT 2009 et Conlllme par le œlppol-l
. _ . . DREAL du 6 / 10 / 2010 concernant le site de
Laon ou Reims , flux qui a cette date seront FLAVIGNY
identifiés comme aboutissant a ALLEMANT ou l '
CHAUNY
Le courrierdu 7Avri|quipréciselelogigramme l\lOU,S avons çlonc lîlemandé qïle les Selylœs
. . de I Etat procedent a une enquete pour verifier
envoye dans un pœmlel temps avec une la légalité de ces mouvements de déchets au
anomalie d’édition. . . . , .’
regard des dispositions du PDEDMA de |Aisne
Le courriel du 19 Avril qui rapporte une mais aussi celui de la Marne. Une copie du
observation de flux se terminant en dépôt dans courrier a été adressé pour information a M.
un parking d’une entreprise de la région de DAUDIGNY, président du conseil général de
Reims ; courriel adressé a Monsieur le Sous- |’Aisne ainsi qu’a son homologue dela Marne.
il I - _ I, É r. Jh ·
ill `   __ -., I I .- 4 ,l 
I .' . ' '·•¤ · .'I iq JI; k ' L"- ` -I`-  
a .. ‘,,l\-·I|;·à»; Dw-
L il,. 1* -2 _. ·-
‘f·r·-Pal" ju I
. Z -`
  `
,,.l·•-""I-N / — I -

A l’heure ou la France tente de trouver des Général des Collectivités Territoriales chargent
solutions pour une meilleure gestion des le maire d’assurer le bon ordre, la sûreté et la
déchets, il existe encore dans nos campagnes, salubrité publique au sein de sa commune.
dahe hec Vmeet dés dechargee de déchets, Dans le cadre de ses pouvoirs de police, il
;‘;îL:;a';î;"î§';î'§§Jïî2è..ëîî§î‘ëî;‘€Eî2nE;îî;‘;îî œugdïm   È gît (*55 gm; œ'a**VïS
· · au rûa e sauva e e éc ets. our ce a,
met a disposition des citoyens un guide sur tt peut Sqappuyer gem le règlement Sanitaire
les démarches a réaliser lors de la découverte départemental.
îetexg eleeherge eeuvege Pleerele Neture Veue Le reglement sanitaire départemental (RSD)
interdit le brûlage a l’air libre des déchets
et Verte ereeeee de Verte eeeerter ménagers et assimilés. A ce propos, l’artit:le
son aide dans les démarches de lutte contre la ea etlpule e|e"eement,qUe.« Le bmyege e Ie".
eettettenr libre des ordures menageres est interdit. La
destruction des ordures menageres et autres
déchets a l’aide d’incinérateur individuel ou
Tout dépôt de déchets qui ne fait l’objet d’aucun d’immeuble est interdite >>.
agdchagîedîdtcdaaficheereîectcrale est mega'- Les déchets verts issus des jardins entrent bien
h ped 'S 'hgde" GS epee aadvagea 'ac GS dans la caté orie des déchets ména ers et
ddl acht atdctemeht ihte"dda· des dechargea assimilés donele brûlage est interdit paralaarticle
de déchets urbains qutii doivent âvoirlet affictttwer 84 du RSD_
une autorisation pré ectorae é is ation es . - ,
ici=>E-an21du¤é¤œt77·11ss),Sînsquoaeiies Eaaa F9 aaaaaa. aaavaaa des .aaahaÈa aaa
eenteuetttteee de deettereee eeuveeee et Sent entreprises constitue unetinfraction a larticle
donc tout aussi interdites. Quand les a orts |"e41_22 du Ceee de Ienvlrennement em
pp . . . ,, . . .
, . . , . , stipule que les installations deliminations de
sont reguliers il peut sagir de decharge brute deehete de. tt . t, b. t et, , t et
communale, c’est—a—dire d’un dépôt exploité par , . . la/en elre e je. un egremen e
la municipalité ou laissé par elle a disposition de 'aa"""'a“atf°"· Lee eenemelae e reepeeter
. . , . . , peuvent varier selon le type d installation et la
ses administres sans autorisation prefectorale, , . .
ce qui est parfaitement illégal. Les dépôts de nature eee eeehete e treltee
ferraille causent d’importantes nuisances au
voisinage, au paysage et a l’environnement
(écoulements d’hydrocarbures dans le sol
pour les casse—autos...). Au dela de 50 m2, ils
doivent afficher une autorisation préfectorale.
Le maire est responsable des dépôts d’objets
divers et de déchets, méme illégaux, effectués
sur le domaine public.
Le brûlage des déchets peut étre non seulement
a l’origine de troubles de voisinages générés
par les odeurs et la fumée, mais aussi étre
la cause de la propagation d’incendie si les
feux ne sont pas correctement surveillés et
contrôlés. Les articles L.1421.4 du Code le la
Santé Publique et L.2542.1 et suivants du Code

,i ·I| • | Q!
.<*`c3· r} *4:,
:·;_.·,·'•‘*'("' A _ , A , . .
;,;·,—$,;;—   Enquete . les depots sauvages de dechets en Picardie
.iprf1yt·';\_
 
Pithvotz N···‘:,¤2
A l'heure où la France tente de trouver des solutions pour une meilleure gestion des déchets, il existe encore dans nos
campagnes, dans nos villes, des décharges de déchets, ceci sans autorisation. L‘association Picardie Nature, avec la Sentinelle
de l'Environnement, met à disposition des citoyens un guide sur les démarches à réaliser lors de la découverte d'une décharge
sauvage. Picardie Nature vous invite à recenser les décharges sauvages et les brûlages de déchets aux abords de vos
communes et vous propose de vous apporter son aide dans les démarches de lutte contre la pollution.
Vous pouvez : • imprimer ce formulaire, le remplir lisiblement et l'envoyer à :
Picardie Nature — Sentinelle de l'Envir0nnement —
BP 70010
80097 Amiens cedex 3
ou bien • remplir ce formulaire directement depuis votre ordinateur, l‘enregistrer et l‘envoyer par e-mail à :
yves.maquinghen@picardie—nature.0rg
NB : Lorsque vous voyez écrit « choisissez >> une liste déroulante est proposée dans la case suivante, merci de ne pas ajouter de champs
Coordonnées précises de l‘observateur‘:
Nom : Prénom :
Structure :
Adresse :
Code postal : Commune :
Numéro de téléphone (facultatif) :
e-mail :
Je souhaiterais participer à des actions de protection de l‘environnement près de chez moi (choisissez)?
1 Ces informations ne seront utilisées que dans le cadre de l'enquête et nous permettront de vous recontacter afin d'avoir d'éventuelles précisions sur vos
observations et/ou pour vous informer des résultats de l'enquête
2 « oui » ou « non »
Date de l‘observati0n : Heure de l'observation : (choisissez)3
3 « matin », « après-midi » ou « soir »
L()CiillSiiIl()ll dE l`0l)SEI‘VHîl0Il Z (donnez la localisation la plus précise possible)
DÉDHITEITIEHI (choisissez)I
Commune :
Adresse/lieu-dit/Nom de la forêt/du bois :
Type de route (choisissez)4 : l n°
A « chemin agricole >>, « route communale », << départementale >> ou « nationale »
Paysage à proximité (choisissez)5 :
5 « bois », « champs cultivés », << prairie », << haies », << ville/village >>, « marais >>, « plan d'eau » ou « autre (précisez) »
Commentaires/Précisions :
Détails de l'observati0n :
Nature des déchets (gravats, ménage1·s...) :
Quantité approximative observée (choisissez)" : N'hésitez pas à joindre des photos !
Date d‘existence :
5 « entre 1 et 9 », « entre 10 et 49 », « entre 50 et 99» ou « plus de 100 » en mi
Commentaires/Précisions :
Q
fi ·-jet.
  rramu · mn ·1nmum1.rr

Cette année le feuilleton de l’été sur les doivent engager une vraie politique d’économie
arrètés sécheresse en série se joue au d’eau et d’évolution des filières agricoles, qui
printemps. La situation des nappes en avril fait cruellement défaut aujourd’hui.
est très préoccupante et huit départements
ont déja pris des mesures de restriction sur les
consommations d’eau. Malgré la crise, l’Etat C’est "@i'9€nt Pdbnd qui firrerree la dé9i'ëd@n0n
ieieene ses efforts face aux revendications de des rieppes et des rivieres- Les reterwes sent
oertalns « lrrloants »_ financées, jusqu’a 100% par subventions
publiques, ei 70% par les agences de l’eau.
Les cultures gourmandes en eau, ma`i`s en tète,
sont confortées par la création de retenues de
substitution censées prélever l’eau en dehors
Environ 58% des réservoirs naturels affichent des pnnodes Gsm/a|6S' Or In manquîd eau est
un niveau inférieur ei la normale. C’est le cas Chrçmqœ et CGS Ouvrages nsqnentd Etendre la
. . duree des basses eaux au—dela de sa periode
notamment de la plus grande partie du bassin
. . normale.
parisien, du Cher et dans le sud—ouest pour
plusieurs grands aquifères. Cette situation Pour Bernard Rousseau, ancien président et
est le résultat de plusieurs années de déficit responsable des politiques de l’eau ei FNE : «
pluviométrique selon le Ministère de l’écologie, Le financement des retenues de substitution
mais probablement aussi des prélèvements par les agences de l’eau est contre—productif,
excessifs pour l’irrigation, que les précipitations car l’objectif premier est l’atteinte du « bon
ne permettent plus de compenser. état des eaux «[2], aussi bien en qualité qu’en
quantité. Or ces réservoirs d’eau pérennisent
justement les cultures les plus gourmandes en
eau et la monoculture, qui ne peut se passer
En 2007· i’Ei~ii'0P9 8 établi Une niéfamnidlll de nitrates et de pesticides, alors mème qu’i|
eieire errire ies mesures à prerieire peureeiepter ieueiieit encourager ei cultiver des eepeeee
nos activités au changement climatique. La moins oourmanoes en eau_»
logique qui prévaut dans cette hiérarchie est
l’adaptation des activités au changement plutôt « NOUS ddnidnddns rdnêt du dévdldppdnidnt
que la tentative désespérée de modifier le milieu dds rdtdndds de Sdnsntdndn dt de Ind"
pour iiii faire retrouver een eiei « initial ». Ainsi sirpveriiieririerperii p¤piie· ie respeei eies
les créations de réservoirs d’eau ne doivent ètre Vdldnids préldvdnlds dt dn plan erppiiieux de
envlsagees que lorsuue toutes les Solutions développement de filières agricoles alternatives
permettant oreoonomlser lreau ont ete mlses nécessitant peu d’intrants, ei commencer par un
en oeuvre Or orest la oolltluue lnverse qui est financement de l’agriculture de Haute Valeur
menee en l:ranoe I le resoeot des volumes Environnementale >> conclut Jean-Claude
orelevaolesl qui doit permettre le oartaoe de la Bévillard, responsable des questions agricoles
ressource entre les différents usages et dont à FNE-
Une Dame des @9nCUn@Ur$ ne V@Ut P@$· est [1]Faire face aux problèmes de rareté de la ressource
sans cesse repoussé. Une partie des irrigants en eau et de sécheresse dans I‘Union européenne,
refuse de jouer collectif et de 5’organi5er communication de la commission au parlement
dans le cadre d’un organisme unique censé eprepeerreiepeerrseii.eer¤(2007>414
repartlr les volumes prelevablee entre euX_ [2] Directive Cadre Eau : http://wwvv.deve|oppement-
Les ministères de l’écologie et de l’agriculture dd'an'd·9°d"·n

L’été en Picardie est venu bien avant l’heure. littorales.
Bien que l’extrémedouceurque nousconstatons Si neue eem retiens Serie eine te eheix teit
depuis la fin mars soit assez agréable nous en . p , .p
Ve ette tee eerieequerteee evee un epieede par les agrlculteurs dexplolter une ressource
deyeeehereeee tert et qui ne semble pes pret précieuse pour leur activité et accessible a
, , . - trés faible coût, nous ne pouvons accepter que
de sattenuer. 2011 pourrait etre une nouvelle , . , . , .
ermee de retereriee er re ert e 1976 e ie ces prelevements mettent en perll lavenlr des
. , ,p pp, ’ . zones humides que la France s’est engagée a
difference que nos reserves d eau souterraine reserver
sont plus fortes que 1976... mais la météo n’est p ` _ _
pas des plus favorables peur les Semaines a L’arrété préfectoral «Sécheresse» est visible sur le
V e ni r site de la DDTM ( http://www.s0mme.equipement.
` goulrfr).
au 20 mai, 5 secteurs ont dépassé
ui vi i i v i, u
le se I de lance fn a rl 3 secte rs ont
les troie quarts du departement dépassé le seuil d’«Alerte>> : Celle — Evoisson,
drit dépassé le seuil d’alerte (Vallée de la Selle, Mëtz et N°"€“€ · There · S;'*Ua*'°" Pm?
Arriere Littoral Picard, Scardon ,... ). pœ°°°U_Pa"È9 pour 'a_"a"99 de '^Ut°"‘"9 qu'
est en sltuatlon de <<Cl’|SG>>.
    ai ".'!',..'£T'..1.?';.°"E..,L.!'?‘.2.’."
—’~ ' î — ' ·-È? .' ·.t'î·¤‘ë·Tî»~ #1 .......
    —-·'—·—x,,«—- ..__ I ..., ,·;·ti»  E
`,,,,,,,_   :,·_. ` 1-_i.j.'.;. I   W"? ·~ - et _- ' ' .
' ` ·.  _ · · -- · â. "····*`*'*aîj_ 
-u-P -7; --`ü=·"*-;·Lè·,rY . · —··-     ··~·· ....».· I ?· i .
- .     '. I .'   r_rI_ H lg"
—;·r°  C5 __ fl xi   *”J
1_-Vi--if ';_; .-·l-au- - _ . .-t' -
.-.... =·* ····. · ··_ ..·.. · r·- ri
EE.; ··-— -r‘——¤-   ·   ,_.,' ··jï,~·
' ` -.;.j. Z" · *·"‘,_}qe   ,,_._,  
Concernant l’arriére Littoral Picard, deux A , I _ _
teeteure euvertt Se eembirter eur ex ii Uer Les arretes préfectoraux et la carte de la situation
cette tengenee à le baisee Uït eenvigngreit sont visibles sur le site de la DDT ( http.·//www.0ise.
, . . . . q . equipement-agricu/ture.gouvfr)
dobjectlver et de quantlfler : la gestlon des
écoulements, des fossés, qui peut précipiter
l’évacuation des eaux douces vers la mer en Situetieri moine reeeee erite mais
drainant le territoire et les prélèvements massifs . .. , , . p, . p ’
. . . les rlvleres lOurcq, IOISG, lAlsne et la Serre
dans la nappe, essentlellement attrlbuables a , . . . . .
i,irri etierie rieeie sont placees en «Vlgllance>> depuls fln avrll.
9 9 ` La partie du bassin versant de l’Automne
Pour la premiére fois, nous avons observé de située dans le département de l’Aisne soit
façon répétée l’irrigation de parcelles de blé les communes de Coyolles, Villers—Cotteréts,
dans la périphérie des zones humides arriére- Haramont et Largny surAutomne.

L’arréte préfectoral est visible sur le site de la sans réaction de la puissance publique alors
préfecture de Iëëlisne ( http://www.aisneprefgouvfr). qu’e||es abritent des espèces protégées ;
Dans ce contexte et afin de préserver les — maîtriser les comportements adaptatifs qui en
zones humides, Picardie Nature demande découlent (comme des opérations de pompage
de bien vouloir entreprendre les démarches dans ces canaux par des particuliers qui
nécessaires, avec |’ensemb|e des acteurs essaient de compenser la baisse de la nappe
concernés et donc bien sûr la profession parunealimentation artificielle de leurs mares);
a ricole, our: , . , . .
9 p — maitriser les volumes deau preleves par
— préciser le diagnostic de situation, I’agricu|ture, activité dont la consommation
. ,. _ nette d’eau est de loin la plus préoccupante ;
- adopter les mesures qui s imposent pour.
mieux éœiies fossés etœnaux afin dévitei — inciter les collectivités locales a mettre en
U,iiS negconduisent à une évacuation abusive œuvre des actions de sensibilisation aupres
ge Veau et à un diaina 6 des Zones hUmid€S_ des citoyens afin qu’i|s économisent |’eau et a
9 ’ adopter elles-mêmes, dans leur gestion, des
— mettre un terme au comblement des mares comportements économes.
que nous observons au bord même des routes
I ' .
. ' ' __ _ · . _ f ·
. I .I _·_II . ··• I fi? .. · ' .’·
j I . I I· , I .• _ I • II, · · I
. ' ` • _‘ ' z ` _ I . · · · wi ' ~
· `· ï··1·~#·· _,_,, _-j··;" —~·; L ’,. ,· ‘» · . .._·.:·:·· il . '
I ` wu II,:'. —· l'I   ` I; r"! _|t'_ ` 'II_II I"ë" II- II'., ~
— · · ~· ~ , · ' · F .<· '
` ' 'l· -î   _ ,‘h·||l :iA _~   *.2. T "#"*` *   I"! ' 4 '~ ` i à '
·.II,__;.·#·I_ ·· I l,,_.,•·'   «¢·’:· T 5., rs), _ '—*§,_ I_ 1 îI4II’v.i — ··
Z III_I_III*;, II   II I.,   'II   I ··   I. P _IIII III _ I· II";-I_II I3~,_: I. JIII ·I I
‘ nil · · ·*   .~,b•— ··:_i_ --tg: _ . ' '·   1  _   ~,,:'~·~1•· _— Lt-; — .
I.!     IuI~._\~ yf~4î; ,I_I II·· · ,;;,1 _ III_i I II  I·“'f·"1· N ·· I— I
_l `   ff F # I '~· 'I I _I‘ · ·, ‘     I- E"'- ·É ` II, î. ` '
7  I ___ ·q·I`. I _' .' ` `_I ' Z' I , `yï · ik- I.·.-' ·¢i:"·,III I-.-,. · -II;. _I
'   ·;’ `   >' È  "‘ °` ·¥···~   IL?  ·'» Fqfî
I  ; ·•;*I_II · P I :I.. II Il I .'II .·', '- __:I
k?ë····"'É,  » '··~·t*" _I.4‘·   -1 ·-·;· _I» · ".¥A!`¢%·r¥ 7 §}f!'T§t_"$— tw ··*‘·.}?· 4fÈ
· ·, •= · ” '~  · ;" .^l · '•· ,. ¤ ··“.l '·` *_· ·' '%·¢'• ·, » ·>•· -+ -·«
 "*"  "    ,  ‘¢· —«·' · — "~·§IIIç,·?':î`%."‘·•f · .   — .· L ‘   s.
__•r· ,;Iï._·_ ,III•    `«·   _   ,,_ · .;,,,.Qr .:··  ·    
  " i° ‘°  4*  `  ,..~·« -·  ”   .` ·'·· ·‘ " L ai     *";#‘
,  ·'  :."""  ' ~ , , ~ ;;=?~.·=2 ._  ~   ·`;;_,_ __ ` ’   r tr' -*-7%- ·· ·,,,t
"i· ` "t ·~·‘°~    â' . * 1' ‘.î?¤ï=" `:?‘ .bF··  `   ~· ~* '· '

Au niveau régional, la Trame verte et bleue ·~., I
se décline au niveau du Schéma Régional de   il _
C , · . \_~ *4. ai
oherence Ecologique (SRCE). Ce document .... "' : i
prend en compte les orientations nationales _   ,'
et est élaboré conjointement par l’Etat et la    
Région. Il s’organise autour d’une : " __ "* '
, . . , . .. ¥ i -1- '
• presentation des enjeux regionaux en matiere n - - , . I
de continuités écologiques A '2 la
1, I
• identification et description des composantes ·,ii* __. _
de la TVB a l’échelle de la région _· =   ._ `
° de CGS Composantes Ainsi, a l’échelle des documents d’urbanisme,
. définition des I il s’agit a la fois d’intégrer les enjeux régionaux
notamment contractuelles, pour la préservation lCl9llïlfléS Cl8llS IG SRCE En les 8d0Ptëllt 8U
ou la remise en etatolos continuités eoologiquos. contexte local mais aussi de s’interesser aux
ro res
Fe schéma doitensuite étre pris en compte dans eu territoire de le eeueetivitel p p
es
PLU . . I I (SCOT En Picardie, la démarche d’
C   au mV9îU'.rëI9rî?mTUnIa OU Cgnrvunai n’est pas lancée officiellement. L’état
I BS I Ocumen S I ff I gp, p Uî zœclsemen relancera les réflexions sur l’organisation pour
ous res espaces e es eemen s u paysage Ia mise en place du SRCE
contribuant a la trame verte et bleue et a sa
fonctionnalité et déterminent des prescriptions/
recommandations pour la préservation ou la
remise en état des continuités écologiques.
·Réeer·.·r•:lirs
È"! b"°d'“”'“tÈ De façon synthétique, les
HÉSÉIWIIE i contlnultes ecologlqueslsont
Ci, nmnmnè I i un ensemble de milieux
i L _•·,-,:.1 favorables a un groupe
rf ·¤.I L__ 1 , d especes. Elles comprennent
  "·-·. I- . , .
  I·*··L °‘~i—·.re_ r___ • un ou plusieurs reservolrs de
"·~’} i' Ii' '··_I ` biodiversité (ou zone nodale)
.·` ,·' ll ainsi que les corridors qui
l ' .
.' .·` `··. permettent de les relier
| Il 'L
Gorridor de Corridor du Gclrridor en
Difpû FIEQSHQEF DJIFIE   'll FIÉS I-H.pDl"|ÉlS H-
Exemple d’éléments de la trame verte et bleue d’après Bennett 1991, Cemagref

Le projet de création d’un Parc naturel régional cours de rédaction.
sur la Picardie Maritime a été initié en par qui participe activement
la Région Picardie etestal’origine dela création a l’élaboration de la vocation 1 « un territoire
de |’association de préfiguration du Parc naturel qui fait fructifier le patrimoine a transmettre
régional de Picardie Maritime (PnrPM). Cette aux générations futures >>. Elle se décline en
associationapourobjectif de construire le projet 4 orientations phares d’où sont définies les
de parc (définition d’un périmètre, rédaction mesures et actions qui seront mises en place:
de la charte .... ) et de mener des actions qui _ Obséivéiié patrimoine natural
illustrent ce qu’apporte un Pnr (développement
du tourisme équestre, événements culturels, —Constituer une trame verte et bleue exemplaire
travaux d’aménagements...). , . , . ..
éat un préééaaua — Developper la gestion ecologique deslmilieux
iéng qui néééaaité ravis dés inatanééa et des ressources et soutenir les activites qui y
régionales et nationales, une enquéte publique, pammpent
I8 consultation CIBS C0mmLlf1€S COHCBITIÉBS · Permettre à Chacun de relever leg deflg
par IB péflmètfê Bt qui aboutit È un décret de eeelegjqueg et garantir une eeherenee
classement. Le label ainsi obtenu l’est pour d’en5emb|e_
12 ans. Une révision de la charte est alors , _ , . . .
nécessaire pour renouvelerla labellisation ; ainsi Un? œumon S eët tenu? le 2°1U'" ëërnœr pour
les axes de développement (environnemental, Yahder Uneivçmon qu' êera ?Xam'nœ par les
Sééiai ét ééénémiquéi diun Pnr ét Séa ébiéétiia instances regionales puis nationales au cours
sont én évolution avéé son téiiitéiiél du second semestre 2011. Iîe processus suivra
ensuite son cours et la labellisation est attendue
La charte du futur PnrPM est actuellement en pour la fin 2012,
·i_·:i. Pmjet de Far: riaturnl rè·gi·l:·¤·¤a| de la Picardie Haritilris
è - ·â·iZIhè5:¤|'i. au D1ii'11·,*'2l]1û -
#¤••·f•’0I~It·C¤I|&l•F
m
I
É
  J
V
A
" rvq
  : :
».._¤.à I · Y In ·g............,....l
··*··¤ I ‘ c.................,......._
*( ·· *1 E......,.............
[phi
If * r-·i—··- l
...,......... Wu *g’
  D IU JDKM
ï
Itl·¢|h¤¤¤•I Iu¤E¤I| (1'.1IOCl¤¤-Mb¤0|U¤€~dII¢\|r¤•¤lII¤l•IV\l··¢|||.I¤|•l

• Pôle al.éc¤u.vcv·l’c c·l’ ay\ima·l’i¤y\ y\a·l’u,vc
• Une ylui·I’ ·l’rès << ckone·H’c >>
Par Michèle Roussel
Ckavâée le mission aylimœlïoyl - éal.uca·l’ioy«
A |’occasion de la 9ème Nuit de la Chouette,
Picardie Nature proposait des animations
a la découverte des rapaces nocturnes. Au _
programme : diaporamas, conférences, visite _   T - __°
des installations du centre de sauvegarde et ` I L` _ ·’;_
prospections a |’écoutes de ces oiseaux de nuit. F " ` `
Les18et19mars derniers s’estdérou|ée comme !ç_ È  
tous les deux ans, la Nuit de la chouette. Picardie   " ·
Nature et la LPO Aisne ont répondu présent a    
|’appe| de la nuit en proposant de nombreuses +    
manifestations des le 16 et ce jusqu’au 26 mars,   ··  
réunissant plus de 250 participants.
Retours sur quelques soirées
Bien que pluvieuse, la soirée du 18 en forêt , _ ,. _ _
de Hez, fort conviviale s’est déclinée autour ,· ,' - I   *1*.. ` "· 
d’un diaporama pour découvrir les especes I~J···' Il ft   '?_
régionales : leurs caractéristiques, leur mœurs, _¤_‘ ""‘; z " ·.. "   `IÉL."
leurs chants, et pour prendre conscience des     ` ai   T
menaces qui pèsent sur ces rapaces nocturnes. _ *` I- h _ ·*•i`Qi` J g 1
L’averse passée, la chouette hulotte s’estméme `..` ’ -·   `   ·.   , `
fait entendre au coeur de la forêt. Qr ~_  __ -_J .  
Succès pour les soirées de Gerberoy et de ···   L -2**1;, _
lV|i||encourt. Pour la première, après une _..`; _____. _' ‘     ' .·
conférence et une aventure nocturne dans le jx I _ _,. . . "·«§·t;&.ÉÃ
bocage, c’est au cœur méme du village que ·``'   '—* · J .. I
|’effraie des clochers s’est fait remarquer l `
C’est a Millencourt que la manifestation s’est
faite la plus forte avec prés de 90 participants.
Les enfants du village se sont d’ai||eurs
particulièrement impliqués dans cette soirée,
en ornant la salle de dessins et découpages a
|’effigie des rapaces nocturnes. Un «tour des
haies>> a été proposé avec |’association du _ ___
méme nom, au cours duquel deux couples de _; °` ·  
chouette chevéche se sont manifestés l F N" = Jlzy sl ‘
Nous remercions vivement les municipalités,   ·. .5;;
associations et bénévoles qui ont   4 ' "
participé et contribué à la réussite de cette "'¤ · ·.
manifestation l Rendez-vous est donné pour   ` ·
2013 l

• Scolaires = une (im Ãaywséc Lien remplie I
Par Michèle Rousse]
Ckavâée Je mission animation - éducation
mer qui se sont déroulées débutjuin.
En ces dernières semaines de cours, nombre
de projet menés avec les scolaires cette Différents ateliers de découverte des
année aboutissent. Ainsi, de la maternelle au odonates ont été proposé également auprès
secondaire, les élèves découvrent et/ou se des élèves des écoles de B|angy—Tronvi||e et de
mobilisent pour |’étude et la protection de la Glisy, lors de la fète de la Réserve Naturelle du
nature ! marais, organisée a |’initiative du Conservatoire
des Espaces Naturels de Picardie, gestionnaire
Retours sur ces dernières semaines du site, ainsi qu’auprès des élèves des
écoles de la Communauté de Communes du
Les petits éco-citoyens du Parc Naturel Pays des Sources, au cours des journées de
Régional Oise Pays de France se sont réunis |’environnement organisées par cette dernière.
les 9 et 10 juin pour fèter ensemble une année
d’activités et d’apprentissages sur les thèmes .
de la forèt, de l’eau, du patrimoine et des
jardins. Picardie Nature au cours de |’année
est intervenu auprès d’environ 150 élèves,  
qui ont pu prouver leur motivation et restituer _ .
leurs connaissances au cours d’un grand rallye _ ` `
nature !    
. , . t ··* r-.
Les journees de la mer. Cette annee encore .
la commune de Saint—Va|éry-sur-Somme a
impliqué les écoles de la ville dans les journées , 1
de la mer. Au programme, une découverte des C
animaux de la mer pourles tout petits,atravers Les élèves du BTS Gestion et Protection
des ateliers sensitifs conçus spécialement de la Nature du lycée de Poisy en Savoie,
pour leur age. Les plus grands ont, quant a futurs acteurs de |’étude et de la protection de
eux, poursuivit un travail engagé l’an dernier la nature, ont quant a eux découvert la Baie
et réalisé des cartographies, des relevés de Somme et le programme d’étude et de
météorologiques, observé phoques et oiseaux protection des phoques au cours de deux jours
dela baie. Les résultats de ces travaux ont pour de visites et d’échanges avec les membres de
parti été présenté pendant les journées de la Picardie Nature et de la Réserve Naturelle.
jl Encore une année scolaire bien
I' remplie et riche d’engagements pour
` —_ I’étude et la protection de Ia nature !

• Pe·l’i·l’s e·l’ grands, explorez la BioÃiversi·l’é  
Par Michèle Roussel
Ckarâée 0l.e mission animation - éal.uca·l’ioy\
En 2010, année internationale de la Biodiversité, Trouvez des conseils pour aménager son
Picardie Nature a réalisé une exposition sur jardin ou sa commune et pour agir au quotidien
la biodiversité avec le soutien du Conseil en faveur de la biodiversité ! Les plus jeunes
Régional de Picardie et du Fond Européen de pourront mener |’enquéte a travers une bande
Développement Régional. dessinée et des jeux de questions réponses
que propose |’exposition !
L’exposition a d’ors et déja été diffusée lors de
|’Assemb|ée Générale de |’association , dans L’exposition se compose de 12 panneaux :
le cadre de la Féte de la Nature et du Festival 1. Qu’est ce que la biodiversité ?
Festiv’ére a Beauvais. Diffusée prochainement 2. La biodiversité : un enjeu pour |’homme
cet été, elle sera inaugurée a la rentrée 3. La continuité écologique indispensable !
prochaine. 4. Atteintes a la biodiversité
5. Des indicateurs pour mesurer la biodiversité
I 6. La biodiversité a notre porte !
__. _ 7. Espèces a enjeux en Picardie
- -j .  _ _  _ 8. Milieux naturels a enjeux en Picardie
2.. Q " ` _   9. Etudier et inventorier la biodiversité
T- T : gm, È 10. La protection des amphibiens en Picardie
. __ ;. _:’: ·· 11. La protection des busards en Picardie
. ·` " `   12. Des aménagements a la portée de tous !
- _ · - · — · ` -· Fiche technique
-;· id" ' 12 panneaux Ro||—up 85 cm x 2 m conditionnés
  ._ È È -  ` dans des housses individuelles.
` *·‘     É |l·'._ Exposition modulable pouvant étre développée
.-j;j . L; f' ‘É` ,.«*_ sur une surface d’au moins 25m2.
È     - r_ " ·`   _ I -— *- Conditions d’emprunt
` I jf .·  ' ·   Le transport et |’assurance sont a la charge de
_ · ` ._..   —· ,· |’emprunteur.
K ù;"~t ¢ Durant les heures d’ouverture, |’exposition doit
Ji,. . I" étre surveillée. En dehors de ces périodes, le
  \· _ _, lieu doit étre sécurisé.
.·¤•·"'°' 1 —· Une convention de prét régit le détail des
" 1 engagements des deux partenaires.
L’exposition
Quels enjeux pour |’homme ? Comment ·> Rgyxggiâyxgmgyvlï
mesurer et protéger la biodiversité ? Quelles
richesses en Picardie ? A travers l’exposition, Miehèle R°¤$$€'
explorez la biodiversité. Découvrez |’importance 0; 62 72 22 54 _ _
des continuités écologiques et les actions de m'Ch€'6'musœl@p'°ard'€`natUœ'°rg
protection des especes et les milieux naturels. www_p;card;e.natuœ_0rg

sr ' M" '
§f’
hh. Il
o.,,
s.ss.ms·sssso·s.«.·ss.·~.ss \»"¤g\$ É $“]¢\lX en  cq J- ·=~·i,,ss·».,,,GE i
··· * r .€
sal •tè 7 l
j‘ °v@‘ s` · °
· \
¤·.r»¤r.ia `Q
\° . . . ,
-> La bnolivcrsutc nr les
g) . . .
Q Ã specnahsiios z " Mqrqis t
_/ ________r gc-6   « La vsrismiairs des organismes vivants de toute sngins, y compris, entre ¤Iç¤;; ourb
s rss, les smsyszsmss ismssrrss, marins et autres sœsysismss aquatiques et les
‘ 09 ui , n aux
0 complexes smisgasussusnriisranipsnis; ssisssmprsnuis diversité si sein des espèces Zo
Q sisncrs espèces ainsi sus celle ass écosystèmes. » d ne num,
——--r msszssismvsmwissvssssmmissi ay 6 tou 'de COU —>L¤ _
**1 '°"‘ -a.·· isaiiam de . rbe — Vêrte Chg ·
Ã" L"' d'¤»•\ies= tériedêpôts O} enrichie F nmeâsée
Px ahon de \a vie · ·~
-> La \>i¤Jivo1sité oxpiiquée. pins sggâsrss sigismisis · trègî Elle EEÉPQUGS ieorêt où p I
' B '! \ ` ~ · T ,
slwunüw W Nm /- urel ngtnêuë. B une si b naturgfne Cîdcmrne
La biodiversité reprèsenœ \'incroyab\e diversiiè du monde ill illi llll l péen ges Qrand G _ nichgvs Iûcnféya nombreu Offre meu
vivant, de Vinünimentpeiiià\'inünimen\ grandzdes micro- ... li, lil " lili l vai, , 'ën repr, nlëu . X S ëcgjog. nr ainsi d S68 nach de
organismes iusqu‘aux océans. ii" lill- ; lill llll ; GE de ia esënté i y'°Pha 'quês d 9 nomb enês
È li   i i; liiillll î' 60) êtla Vaifomme Jîëütes Sges T E qualité . r9USeS
Eiie comprend trois niveaux 2     W W 7   69 de la . aven]; n°¤rrisS
u   — ·· °'S€¤uX °°'€S· a""‘¤ bs
Li?  sguè le Cr Ou ma ' 'S
.. . ye aux d mmif.
La Jiversité génétique: mn s is terme ce ës ami Erês se ,
Chaque individu est unique, en grande ‘§;’î"§:`p\:;‘É°g§:§i rives d rep Èypê de b _€S' mcharlt dan
partieparcequesonpairimoinegènèhque ia pœm,èœ (,,,5 Pa, _ ës étan fo rêsgnté 6 Oiseme S
esi diffèrent de ceiui de son voisin! T¤¤r¤¤S\·¤vèi¤v marais igs resîiers d nPîcard· nt êst fo
‘,Z§.Éi§§iî,.. ia, '°¤r¤isSfS " "'餤nsf,É’ dans iss "emènx
wsiisrrsizsssn nam nr enf de iiO_maSs;fS
sirnsssnirssissn  rg _ rs; is
Lu diversité spiciüqixtz .; _· · ·. ¤i·=¤i~¤•$i¤è V ux Olssaux ., pe, e'
Comprend mules ies especes animaies 2 on lg:   ““*"° é Wtxe C
eivégèiaies sauvagesoudomeshques 1 n Ewen ms r' c°'CÀ ' al€A'
il I I · \espuh\ir;¤\l¤ns ëserv _ ee (Ye
virus, bacieries, inveriebrèsvertebrés, ~ scieruiünuss gràœè  eiiè Oli à
aigues, champignons, végétaux,. ~ É$."'i";‘;'i;`mE` de ia  Omœâ les Surun Sci
` " 1 àir a .i · , _ Cëll a · QXP0 · c'aYe .
  SÃ? iàî “s«ê2"‘§s mns GS afëlrsssm css fees au “*·¤·en
· · i ' ` É-oàâcieèice  S f tiV|féS de retênaiênt elüuses SUIQU,
· La Jnvevsntc les ocosqstemes : Em·È;"‘à;‘°‘ dans aune et pâgura Vases L que nos
Un écosysième est un \ieu de vie mmw Gsrsîomi im '€ ign En , une flore ge- acc gïaceàdê
ei dechangss entre ies espèces ei obiacüizurrèter piaing ia _P'Cardi9 plüîôrmé yâlnent U S
ieur habitai, \\ réuni! ies condiüons îi:âî;’iâî`în 9 ms. on les ndiünaiê ine
nécessaires ai \eur déve\¤ppsmen\ ei à Emps did mm Baba appelle a '
\eur survie:s¤\,eau,aür,i’\0re,iaune.,. mu ioiüsmmlsss bois ndûn d uSSi de
iiyadonciouies sortes dècosysièmest   iS•ë(gÉ\ïi:iत de emgntdu U pâtura S
ioresüer,aquahque,dunaire,.. œiiiéiëuœdè ré Pelouse Cûteau Cgê entr?
Nagoya 9l¤n_ S rases ` êrtaine "ie ie
-r Comizîw q ¤-t-ii d'«,q>ëu,s mv - les Subsisîenî îirfacës
ns
la la
il
«,r¤•·‘:' 9
g(i\\\\0 in ai ,.
W . .,,.·»·> ·“"° ·iia¤v•s » ‘ -—""”"
x..sw·¤*·‘ \q0 IN . bé x ~
, ;_.,«,s ¢«¢*·“" 5 .
A es? « 4/
Àovü
q 00° / w-
. &\ns•·*'-"" 1 [ `
«.si>¢*'-'·’ ,« ,,'r <   rrrr çi rr'rr-rr-r ir
X/’ rl/ï '‘îililii ¥·" *  
ÉÉ rr ~;,._.,,,r; _____rrrrrr,,,,   »/\L°ç0«` É /f i,,,,,i«r'  
· — : :;s:<:ssll;ls::< »~=- -- il   ,
  ï __rr _ __r_ L ï Ã ..... iizizziilijjr 11 il ‘   S  
1 ··..¤...u-.»»¤·u if L §
1 ig À__;·:==-:..É·. si i pi M W ,
  ...... . ..............   ' _ 'îjjiijî " l i   i X ;1 _ ê'
2 '*· I . `iii T iiiiiiiiii 1 iiiiiii il · F5 .·'' 7-;-..,.. 1
17/ri ~ 1   '· (H. 1   ' îl·   ' ' -3  
  ~< rrr--r-rr-   · · . #‘,.. , z ...........  ws .,-L-'   ·   ~ ·
1 E i `·i ' T- · · ·.  i 1 ;"§, *1*   i Ã
  lilli ; liil L E · · ,',1 1 i .   sit =§·;-   ‘· J j
~ i s ; }_ gar: =   _i.   .1 i i     '3;·_,,·iï _ i_$;‘î;;È.·' &·_ ; i
. ·i g  jJî'_;§,·;é,,,,s’:Éi·@·«-~·   "4·' `î//   E?f,i'r  : f ai
ai 1 —————r—-rr- Q   ·*""-v,!“2\q· - L; .»=«· ,   " Q .,
· · 1  « .s ’ `·»;i  ·‘ 1   s
I _ _ A i uu•l.pîc¤1Jie.mh¤e·org '  
— FIJ WÉ
 
.2- Ur
-•   °·¤rg

• Prochains Y€Y\J.€Z·\/Oh.!
· SAM. 25 JUIN 2011
A la recherche des busards (80) *# _"È_··} *   EUr°Pée“_“e de
Les busards, majestueux rapaces *—` ` -_* a ha"ve`S°""S
M vivent dans ies plaines cultivées __ _; 4-._ E>3r>9Siti¤n.lfilmS. diaporamas.
due`- -~__`. / de notre région. Devenus tres rr '* " Survro uroohooooo ourour
*£j:——È' rares et menacés, ils méritent des I ChauYeS'Sour'S roue
toute notre attention. Les permettront de decouvrir et de- [mieux
observations se feront par petits groupes et par Connauœ CGS €Sp€œS‘ La Some Se
points fixes, en compagnie des spécialistes de Clotuœra par une balader
|’association Picardie Nature. _ MER- 24 Aoû-r 2011 (so)
Vous observerez peut-étre ces gracieux oiseaux [atelier 742 ans Z à le deeeuverte des
et ferez connaissance avec les oiseaux de la ChaUV€S_SOU|·iS
plaine : bergeronettes, cailles des blés, bruants RDV ; à 14h - 14 piaœ Vogei à Amiens
et peut-étre les rares oedicnemes criards. Duree _· 2h
RDV : à 19h devant la mairie de Poix-de- Sur inscription au 06. 78.10. 93.46
§;‘îiî`.'§Lî.iéî‘Z§îgÉZ...é · VEN; 26 ^9û*     .
Renseignements au 06 37 15 78 20 RDV   É 20h 8 Amiens- LIEU précisé à
‘''‘ l’inscription au 06. 78. 10. 93. 46
· SAM. 2 JUILLET 2011 _ SAM_ 27 Aoû]- 2011 (02)
A la recherche des bvaarda (60) RDV : à 20h lVlaison de |’Environnement
Voir Sartia du 25 win- du Parc D’|s|es ei St Quentin
RDV = à 18h dans la Sactaur nracha da Duree .· la seiree - Insc .· 03.23.05.06.50
Beauvais (lieu precise lors de l’inscription) Sortie animee par M. Cappellien
Duree .· 2 h - Sortie animee par G.Poirier En partenariat avec la Communaute
Renseignements au 06.37. 15. 78.20 d’agglomerations de Saint-Quentin.
· MER. zo 1u1i.LET zou ’ ,SAM· 27 Août zou ‘°*2 _
Isateüer 7_12 ans : gteâesgîëteoîîtëonomie, papillons de nuit
les insectes pollinisateurs (80) RDV : à 20h à |·em,·ée de Géodonüa
Abeilles, bourdons, papillons, découvrez Sortie animée par Th_(3ERARD,
comment plantes et insectes se rendent G.TESTUD, C.SUPLET Rens et insc .·
service l 03. 23. 80. 32.20
RDV : à 14h (lieu precise lors de l’inscription) En collaboration avec Geodomia et le
Duree .· 2h - Sur inscription au 03.62. 72.22.56 Conservatoire d’aSpacaS natura/S da
Picardie.
De nombreuses sorties et points d’observations
phoques sont programmées durant tout I’été !
qu N’hésitez pas à consulter le calendrier des sorties !
.,a" ._...., i ··.. ,
È  
Fr'i'jïEî:-Liz? Erumsrz · Acta · ssiiisinriisziz
rr""”"""'“'r"'· Association régionale de protection de la Nature et de l’Environnement
membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l’Écologie et de I`Éducation Nationale
Picardie Nature - 1 rue de Croî - BP70010 - 80097 Amiens cedex 3 - Tél. 03 62 72 22 50
c0ntact@picardie-nature.org - www.picardie-nature.org
Association loi 1901 déclarée en préfecture le O4 mars 1970 — siège social : 14 Place Vogel — 80000 Amiens
Siret 381 785 120 00019 — APE 91042 — Imprimé sur papier recyclé